Samedi 03 décembre
07:45

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CE08
07:45 - 08:45

CE08 - Conférence d'enseignement / Instructional Course
Placement moderne des tunnels pour un LCA. Tunnels positioning for ACL reconstuction: Up to date

Conférenciers : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille), Romain LETARTRE (chirurgien) (Conférencier, LILLE), Jean Marie PHILIPPEAU (Chirurgien Orthopédique) (Conférencier, Nantes)
SALLE 1

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CE09
07:45 - 08:45

CE09 - Conférence d'enseignement / Instructional Course
Epaule douloureuse de l'adolescent et de l'adulte jeune (<25ans). Painful shoulder in teenager and young adult

Conférenciers : Julien BERHOUET (PU-PH) (Conférencier, Tours), Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Philippe HARDY (Conférencier, PARIS), Pietro TONINO (Conférencier, CHICAGO, Etats-Unis)
SALLE 2

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CE10
07:45 - 08:45

CE10 - Conférence d'enseignement / Instructional Course
Place de l'arthroscopie dans la traumatologie du coude. What is the benefit of the scope in elbow traumatology

Conférenciers : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Pierre CROUTZET (chirurgien du membre supérieur) (Conférencier, Toulouse), F.h. SAVOIE (Conférencier, NEW ORLEANS, Etats-Unis)
SALLE 3

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CE11
07:45 - 08:45

CE11 - Conférence d'enseignement / Instructional Course
Arthroscopie dans les lésions ligamentaires du carpe. Arthroscopy in the carpal ligaments lesions

Conférenciers : Gilles COHEN (Chirurgien) (Conférencier, Paris), Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon), Nicolas PAUCHARD (chirurgien) (Conférencier, DIJON)
SALLE 4
09:00

"Samedi 03 d\u00e9cembre"

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CP10
09:00 - 10:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES / FREE PAPERS
GENOU / KNEE

Modérateurs : Stéphane BOISGARD (Clermont-Ferrand), Stéphane PLAWESKI (Grenoble)
09:00 - 10:00 #8412 - ❤ 72. Tiroir antérieur spontané du genou à l'IRM après rupture complète du LCA: quantification et reproductibilité des mesures.
❤ 72. Tiroir antérieur spontané du genou à l'IRM après rupture complète du LCA: quantification et reproductibilité des mesures.

Introduction

La rupture du ligament croisé antérieur du genou (LCA) entraine une augmentation de la translation tibiale antérieure lors de la mise en tension ligamentaire. Un tiroir antérieur spontané (TAS) est parfois noté chez un patient placé dans la position habituelle, standardisée dans l'antenne de l'IRM. L'objectif principal de l'étude était d'explorer la réalité de ce TAS à l'IRM après rupture du LCA puis de le quantifier.

Matériel et méthodes

Une étude rétrospective cas-témoins a été réalisée. Les patients opérés pour une rupture complète isolée du LCA en 2009-2015 ont été appariés avec des témoins ayant eu une IRM de genou sain pendant la même période. Le patient était installé en décubitus dorsal, genou fléchi à 30°, positionné à l'aide de cales permettant d'obtenir un relâchement musculaire suffisant. Les mesures ont été réalisées sur les séries sagittales, en évaluant le déplacement relatif des pièces osseuses sur chacun des compartiments médial et latéral. Les points de repères fémoraux et tibiaux étaient déterminés à la partie la plus postérieure du condyle fémoral, d'une part, et du plateau tibial, d'autre part, en utilisant à la fois les coupes sagittales et axiales. Une mesure était réalisée pour chaque compartiment entre la verticale tangente au point de repère condylien et la partie la plus postérieure du plateau tibial. Le critère principal de jugement était la mesure du tiroir global (moyenne du tiroir médial et latéral). Les mesures ont été réalisées 2 fois par 2 radiologues. La reproductibilité inter et intra-observateur a été évaluée par le coefficient de Pearson puis le coefficient de corrélation intra-classe. La valeur se­­­­uil­­­ optimale du TAS a été déterminée avec une courbe ROC et son intérêt diagnostic par l'aire sous la courbe (AUC).

Résultats

60 (30/30) sujets ont été inclus, âge moyen 27,1±1,7 ans, 20 femmes/40 hommes. Comparés aux témoins, les patients avaient un TAS global significativement plus élevé (3,3±0,6 mm vs 0,6±0,2 mm, p<0,00001). La reproductibilité était excellente. La mesure du TAS global était informative pour le diagnostic d’une rupture du LCA (AUC=0,80 IC95%[0,69-0,91], p<0,05). Au seuil de 2 mm, le TAS avait une sensibilité de 62,1%,  une spécificité de 82,8% et 72,4% de sujets bien classés.

Conclusion

Cette étude a montré que les patients présentant une rupture complète du LCA avait un tiroir antérieur spontané à l'IRM significativement plus important que celui des témoins. Une étude prospective devra évaluer sa valeur pronostique après reconstruction ligamentaire.


Olivia JUDET (Paris), Shahnaz KLOUCHE, Pierre SZARZYNSKI, Etienne CHARPENTIER, Thomas BAUER, Benoit ROUSSELIN, Philippe HARDY
09:00 - 10:00 #8730 - 73. Résultats du traitement fonctionnel des ruptures partielles du ligament croisé antérieur chez les patients jeunes et sportifs.
73. Résultats du traitement fonctionnel des ruptures partielles du ligament croisé antérieur chez les patients jeunes et sportifs.

Introduction: Les lésions partielles représentent entre 10 et 28% des lésions du ligament croisé antérieur (LCA). Les répercussions fonctionnelles sont généralement modérées et la présentation clinique frustre. Le traitement fonctionnel est habituellement proposé en l’absence de lésion méniscale ou cartilagineuse associée. Les buts de cette étude était d’analyser la qualité de retour au sport après traitement fonctionnel chez les patients jeunes et actifs ayant présenté une rupture partielle du LCA, le taux de rupture complètes secondaires ainsi que la progression des lésions associées.

Matériel et méthodes: Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 46 patients de moins de 30 ans présentant une rupture partielle du LCA avec une laxité différentielle inférieure à 5mm. Les patients ont été réévalués avec un recul minimum de 2 ans. L’évaluation fonctionnelle était réalisée à l’aide du score IKDC subjectif, l’analyse du ressenti du genou analysée par le score ACL-RSI et le niveau sportif par le score de Tegner. La survenue d’une rupture totale était notée ainsi que la progression des lésions méniscales et cartilagineuses.

Résultats: Quarante-six patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen à la rupture était de 21 ans. La laxité différentielle moyenne était de 2,6mm (0 à 5), 83% des patients ne présentaient pas de ressaut rotatoire. Le score moyen de Tegner avant la lésion était de 7 (5 à 10).

Les patients ont été réévalués avec un recul moyen de 3,4 ans.

Dix-sept patients (37%) ont évolué vers une rupture complète.Dix patients (59%) ont développé des lésions méniscales secondaires à la rupture complète.

Les 29 patients n’ayant pas complété leur rupture avaient une laxité différentielle initiale de 2,5mm (0 à 4). La laxité différentielle au recul était de 1,5mm (0 à 4). Au dernier recul, le score de Tegner était de 5,8 (3 à 8), le score IKDC de 85 (68 à 100) et le score ACL RSI  de 68,8 (43-98).  Seuls six patients ont repris le sport au niveau initial.

Conclusion: Le traitement fonctionnel des ruptures partielles du LCA est à proposer avec prudence chez les sujets jeunes et sportifs. Il est important d’évaluer la motivation de retour au sport et d’informer les patients du risque élevé de progression vers une rupture complète et de lésions méniscales secondaires.


Geoffroy DUBOIS DE MONT-MARIN (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET, Mathieu THAUNAT, Antoine DESSEAUX, Jean-Marie FAYARD
09:00 - 10:00 #7125 - 74. Un endo bouton réglable permet-il de fixer aussi bien une greffe du LCA que deux vis résorbables ? A propos de 200 cas.
74. Un endo bouton réglable permet-il de fixer aussi bien une greffe du LCA que deux vis résorbables ? A propos de 200 cas.

Il s ‘agit d’une étude prospective. Le but de cet étude est de comparer deux systèmes de fixation au niveau fémoral. D'une part une fixation par vis résorbable et d'autre part une fixation par endo bouton réglable. La fixation par endo bouton simple a été validée par plusieurs études, la fixation par endo bouton réglable est source de controverse avec un risque de perte de correction.

200 patients porteurs d’une rupture du LCA. L’intervention a été réalisée par le même opérateur. La technique est une greffe de type DIDT et dans tous les cas l’insertion sur la patte d’oie est conservée et la greffe est donc pédiculée. Dans tous les cas une vis résorbable chargée de TCP est rajoutée dans le tunnel tibial. Pour 100 cas la fixation fémorale était une vis résorbable  chargée de TCP de la société SBM fixée de dehors en dedans et pour 100 cas un endo bouton réglable de la société SBM (Pullup XL).  La greffe est préparée classiquement en repliant en deux l'ensemble des deux tendons semi-tendinosus et gracilis, pour obtenir une greffe faite de 4 brins dont le diamètre est variable en fonction du gabarit du patient entre 8 et 10 mm. Les tendons sont solidarisés entre eux avec des fils non résorbables proches de chaque extrémité. La vis utilisée est une vis composite faite de 60 % de phosphate tri-calcique. L'endo bouton réglable (Pullup XL) est formé d'une plaquette métallique de 20 mm de long sur 2 mm d'épaisseur avec un fil au tressage spécifique permettant la mise en tension de la greffe sans retour possible. Cet endo bouton a été au préalable testé en laboratoire et a montré sa résistance importante à la rupture. L'endo bouton peut être utilisé avec un diamètre maximal de tunnel de 10 mm. La réalisation des tunnels se fait de dehors en dedans avec des viseurs spécifiques en position anatomique. La greffe est passée depuis le tunnel tibial jusque vers le tunnel fémoral.  Pour le groupe endo bouton, La plaquette est extériorisée en fémoral. Une traction sur l'extrémité tibiale nous permet le positionnement de la plaquette en fémoral, après vérification de sa bonne position nous mettons en tension la greffe avec le fil de traction spécifique jusqu'à obtenir une tension idéale de la greffe après cyclage de celle-ci. Pour le groupe avec vissage fémoral, nous pratiquons de la même manière, nous cyclons la greffe et nous la fixons avec la vis de dehors en dedans. Pour les deux groupes le même protocole de rééducation a été réalisé. Une étude statistique a été réalisée sur le logiciel Statel de la société Adscience.fr. Une analyse comparative des variables qualitatives et quantitatives a été réalisée, faisant appel aux tests de Chi2, Kruskall et Wallis.

En tout point les deux séries sont comparables : âge des patients 32 ans, taille de la greffe 8,7 mm, laxité pré-opératoire 6,4 mm versus 6,1 mm, délai accident chirurgie 9 mois versus 10 mois, lésions méniscales 37% versus 26%. 55% de femmes et 45% d'hommes. Aucune différence statistiquement significative  n'a eté mise en évidence en pré-opératoire entre les deux groupes.

Tous les patients ont été revus à un an post-opératoire avec un bilan de laximétrie au Telos à 15 kg ainsi qu’un bilan fonctionnel comprenant un test Koos et ACL RSI.

Le résultat sur la laximétrie n’a montré aucune différence statistique entre les deux groupes : 2,85 mm pour le groupe vis-vis versus 2,69 mm pour le groupe endo bouton réglable. Aucune différence n’a été mise en évidence sur les tests fonctionnels. L'analyse radiologique des tunnels fémoraux n'a pas pas révélé de ballonnement des tunnels, ni de faillite de la fixation. La position de la plaquette a toujours été au contact de la corticale externe fémorale sans interposition tissulaire. Le taux de complications à court terme était identique sans complication du au matériel, pas d'infection, et 1% de cyclope syndrome dans les deux groupes.

Cette étude prouve la fiabilité de l’endo bouton réglable (PullupXL). Il n’y a donc pas de perte de correction de laxité avec ce type de fixation qui reste une alternative intéressante pour la fixation fémorale lorsque nous utilisons des greffes pédiculés avec des tendons un peu courts. 


Jean-Claude PANISSET (Echirolles), Achilleas BOUTSIADIS, Johannes BARTH
09:00 - 10:00 #7154 - 75. Validation expérimentale de l’appareil GNRB pour la mesure de la translation antérieure du tibia.
75. Validation expérimentale de l’appareil GNRB pour la mesure de la translation antérieure du tibia.

Introduction La mesure de la laxité antérieure est un élément essentiel dans la chirurgie du ligament croisé antérieur (LCA). L’appareil GNRB a été développé pour supprimer les insuffisances de reproductibilité et de fiabilité des mesures cliniques ou instrumentales conventionnelles. Mais sa validation expérimentale n’avait jamais été réalisée. L’hypothèse de cette étude était que la mesure de la translation tibiale antérieure par l’appareil GNRB serait différente de celle par un système de navigation pris pour référence.

 

Matériel 5 paires de genoux de cadavre frais congelés ont été analysés après décongélation pendant 24 heures à température ambiante.

 

Méthodes Des broches filetées ont été insérées au tiers distal du fémur et au tiers proximal du tibia, permettant de fixer les traceurs d’un système de navigation couramment utilisé et validé pour la chirurgie du LCA. Le genou était positionné à 20° de flexion dans une attelle calibrée. Une force postéro-antérieure calibrée d’intensité croissante était appliquée (134, 150, 200 and 250 N) ; la translation antérieure du tibia était mesurée simultanément par le système GNRB et par le système de navigation pour chaque force appliquée. Trois situations ont été analysées pour chaque genou : LCA et LAL intacts, section du LCA ou du LAL (choisie de façon aléatoire pour chaque paire de genou), section du LCA et du LAL. Le critère principal était la translation antérieure du tibia à 250 N. Les mesures ont été comparées par un test de Wilcoxon au seuil de 5%.

 

Résultats La différence moyenne de translation antérieure du tibia à 250 N entre la mesure par le système GNRB et par le système de navigation indépendamment de l’état ligamentaire et de la force appliquée était de 0,12 ± 1,8 mm (ns). Seules 28 différences (23%) étaient supérieures à 2 mm. Il y avait une forte corrélation (R²=0,81) et une bonne cohérence (R²=0,029) entre les deux mesures. Les différences n’étaient pas influencées par l’état ligamentaire.

 

Discussion Les mesures de translation antérieure et de raideur par le  système GRNB et le système de navigation n’étaient pas significativement différentes dans toutes les situations testées. Les différences observées étaient numériquement faibles et probablement sans influence clinique réelle. Le système GNRB peut donc être considéré comme un instrument fiable pour la mesure de la laxité antérieure du genou. 


Jean-Yves JENNY (Strasbourg), Benjamin PULIERO, Gilles SCHOCKMEL, Sébastien HARNOIST, Philippe CLAVERT
09:00 - 10:00 #8501 - 76. La contracture post-opératoire des ischios-jambiers est associée à un haut risque de Cyclope, après reconstruction du LCA.
76. La contracture post-opératoire des ischios-jambiers est associée à un haut risque de Cyclope, après reconstruction du LCA.

Introduction : Le syndrome du cyclope est caractérisé par un défaut d'extension du genou, dû à la formation d'un nodule fibreux dans l'échancrure intercondylienne. Cette complication apparaît généralement dans la phase précoce post-opératoire, après reconstruction du LCA. Toutefois, la pathogénie de son appartion reste floue.

Hypothèse : La persistance d'une contracture réflexe des ischio-jambiers (IJ), après chirurgie du LCA, est associée à un risque élevé d'apparition d’un cyclope.

Matériels et méthodes :  Entre 2000 et 2014, 45 cas de débridement arthroscopique pour lésion de cyclope, après chirurgie du LCA, ont été identifiés au sein d’une cohorte de 2089 patients suivis sur une période minimale de 2 ans. Un groupe contrôle de 45 patients a été réalisé, par table randomisé, tiré au sort au sein de cette cohorte sur la même période. Ont été intégrés les caractéristiques démographiques des patients et les détails chirurgicaux liés à leurs opérations. Les IRM pré-opératoires de chaque patient ont également pu être récupérés, et les patients avec contusion fémorale ont été identifiés.

Les mobilités actives et passives du genou en pré-opératoire, à 3 semaines et à 6 semaines post-opératoire ont été étudiés dans les 2 groupes. Le déficit d’extension a été évalué en comparaison avec le côté sain. Le flessum était considéré comme secondaire à une contracture des IJ, quand celui-ci était objectivé en position de décubitus ventral, et réversible après exercices de fatigabilité des IJ.

Résultats : Les deux groupes étaient comparables en terme d’âge, de sexe, de délai accident-chirurgie et de niveau sportif. Un déficit d’extension était retrouvé de manière significativement plus importante dans le groupe cyclope à 3 semaines (Cyclope : 71%; Contrôle : 22%, P < 0.001) et 6 semaines (Cyclope : 60%;
Contrôle : 7%, P < 0 .001). Le taux de déficit d’extension lié à une contracture des IJ était significativement supérieure dans le groupe cyclope à 3 semaines (Cyclope : 58%; Contrôle : 22%, P < 0.001) et 6 semaines (Cyclope : 29%; Contrôle : 2%, P < 0.001).

Conclusion : La contracture persistante des IJ, à 3 semaines et 6 semaines d’une reconstruction du LCA, était associée statistiquement au risque d’apparition d’un cyclope.


Charles KAJETANEK (Rennes), Francisco PINTO, Mathieu THAUNAT, Bertrand SONNERY-COTTET
09:00 - 10:00 #8619 - 77. Variablité de la laxité antérieure des genoux non-opérés sains au cours du suivi longitudinal des patients opérés d’une reconstruction du LCA.
77. Variablité de la laxité antérieure des genoux non-opérés sains au cours du suivi longitudinal des patients opérés d’une reconstruction du LCA.

Introduction : Au cours du suivi d’un patient opéré d’une plastie du LCA, le genou controlatéral sain sert de référence pour déterminer la laxité différentielle. Sa variabilité lors d’un suivi longitudinal n’a pas encore été déterminée. Le but de cette étude est de déterminer la différence minimale cliniquement pertinente du GNRB® par l’analyse du genou sain dans un suivi longitudinal postopératoire du genou opposé.

Matériel et méthodes : Les genoux sains, non-opérés, de 44 patients, avec plastie du LCA au genou opposé, ont été testés en laxité antérieure (GNRB®) à 200N avant l’opération ainsi que 3, 6 et 12 mois après l’opération selon un protocole standardisé. Le différentiel a été considéré pour 3 variables : le déplacement final à 200N (ATD200), la pente de la courbe entre 30-50N (PCA) et entre 100-200N (SCA). Une ANOVA à mesures répétées a permis d’extraire l’erreur type de mesure (SEM) obtenue entre 2 occasions de tests. La différence minimale cliniquement pertinente (MCID) a alors été calculée selon la formule : MCID = SEM * 1.96 * √2.

Résultats : L’ATD200 du genou sain atteignait en moyenne 5,3±1,3mm avant l’opération du genou controlatéral, 5,3±1,3mm 3 mois après l’opération, 5,0±1,2mm 6 mois après l’opération et 4.7±1.2mm 12 mois après l’opération. La MCID variait de 1,6 à 2,1 mm selon les périodes de test comparées. La PCAdu genou sain atteignait en moyenne 36±15μm/N avant l’opération, 36±15μm/N 3 mois après l’opération, 34±14μm/N 6 mois après l’opération et 30±15μm/N 12 mois après l’opération. La MCID variait de 23 à 32μm/N selon les périodes de test comparées. La SCA du genou sain atteignait en moyenne 24±5μm/N avant l’opération, 24±6μm/N 3 mois après l’opération, 24±5μm/N 6 mois après l’opération et 22±5μm/N 12 mois après l’opération. La MCID variait de 7 à 9μm/N.

Discussion : Les variations des mesures des laxités des genoux sains doivent être prises en compte lors du suivi longitudinal des laxités différentielles. On observe une grande variabilité dans les mesures de l’analyse du genou sain dans un suivi longitudinal postopératoire du genou opposé. Cette dernière est supérieure à la reproductibilité observée chez des sujets sains (1,2mm). Cette variabilité peut relever d’un changement physiologique ou de la méthode de mesure (changement d’examinateur, période entre les tests, etc…).

Conclusion : Le GNRB®, utilisé avec un protocole standardisé, permet de détecter des changements supérieurs à 1,6-2.1 mm au cours du suivi du patient avec lésion et reconstruction du LCA.


Mouton CAROLINE (Luxembourg, Luxembourg), Theisen DANIEL, Nührenbörger CHRISTIAN, Pape DIETRICH, Romain SEIL
09:00 - 10:00 #8647 - 78. Lésions du pivot central chez l’enfant et l’adolescent : quels sont les déterminants de la survenue d’une rupture intraligamentaire du LCA ou d’une fracture de l’éminence intercondylienne antérieure du tibia ?
78. Lésions du pivot central chez l’enfant et l’adolescent : quels sont les déterminants de la survenue d’une rupture intraligamentaire du LCA ou d’une fracture de l’éminence intercondylienne antérieure du tibia ?

Introduction : Chez l’enfant et l’adolescent, les lésions du pivot central du genou peuvent être soit des ruptures intraligamentaires du ligament croisé antérieur (LCA), soit des fractures de l’éminence intercondylienne antérieure du tibia (FEICA). Les déterminants de la survenue de l’une ou l’autre de ces lésions ne sont pas connus.

Matériel et méthodes : Dans une étude rétrospective, nous avons comparé un groupe de 27 patients atteints d’une FEICA à un groupe de 30 autres avec une rupture du LCA. Des données démographiques et diagnostiques ont été collectées, les circonstances traumatiques ont été analysées et des mesures radiographiques ont été réalisées sur les radiographies du genou de face et de profil.

Résultats : Nous confirmons que la FEICA survient chez des patients plus jeunes que ceux atteints de rupture du LCA (11,1 ans versus 13,4 ans, p < 0,0001). Les circonstances traumatiques étaient différentes dans les deux groupes (p = 0,0017). Le mécanisme des traumatismes occasionnant des FEICA était plus souvent direct (p = 0,0005) et à haute énergie (p = 0,0159). Les patients avec une rupture du LCA avaient une échancrure intercondylienne plus étroite (p < 0,0001).

Conclusion : L’immaturité de l’épiphyse tibiale des jeunes patients la rend plus vulnérable aux FEICA qu’aux ruptures du LCA. Il pourrait exister des patterns biomécaniques différents expliquant la survenue d’une FEICA ou d’une rupture du LCA. La sténose de l’échancrure intercondylienne pourrait être un facteur morphologique favorisant la rupture du LCA.


Romain LAURENT (Luxembourg, Luxembourg), Laurent BUND, Ludovic SCHNEIDER, Philippe GICQUEL
09:00 - 10:00 #8645 - 79. Evaluation du lien entre le tiroir antérieur spontané du genou à l'IRM et les lésions des structures anatomiques dans les ruptures complètes du ligament croisé antérieur.
79. Evaluation du lien entre le tiroir antérieur spontané du genou à l'IRM et les lésions des structures anatomiques dans les ruptures complètes du ligament croisé antérieur.

Introduction

Une étude cas-témoins a montré que les patients présentant une rupture complète du ligament croisé antérieur du genou (LCA) avaient un tiroir antérieur spontané (TAS) global à l'IRM significativement plus important que celui des témoins. Au seuil de 2 mm, le TAS avait une sensibilité de 62,1%,  une spécificité de 82,8% et 72,4% de sujets bien classés. L’objectif principal de l’étude était de rechercher un lien entre le TAS à l’IRM et les lésions anatomiques associées en cas de rupture du LCA.

Matériel et Méthodes

Cette étude rétrospective a inclus les patients opérés pour une rupture complète du LCA en 2010-2015. Les critères d’exclusions étaient la présence d’une rupture associée du ligament croisé postérieur, de luxation fémoro-tibiale associée, de rupture partielle du LCA et/ou d’antécédent chirurgical du genou opéré. Les IRM préopératoires étaient réalisées en décubitus dorsal, genou fléchi à 30°. Le TAS était mesuré par superposition en axial de la coupe bi-condylienne et de la coupe passant par les plateaux tibiaux (moyenne du tiroir médian et du tiroir latéral). La présence de lésions associées (oui/non) était recherchée (ménisque médial et latéral, cartilage médial et latéral, ligament latéral interne et externe, coque et œdème osseux). Les mesures étaient réalisées deux fois par deux radiologues expérimentés à deux semaines d’intervalle. La reproductibilité inter et intra-observateur a été évaluée par le coefficient de Pearson (r) puis le coefficient de corrélation intra-classe (ρ). Les facteurs associés à un TAS>2mm ont été recherchés par une régression logistique multivariée.

Résultats

91 patients ont été inclus, âge moyen 31,1±10,1 ans, 34 femmes/57 hommes. La moyenne du TAS global était 4,7±2,3mm et la médiane 4mm. A l'IRM préopératoire, 60,4% des patients présentaient un œdème osseux, 48,4% une lésion méniscale médiale et 36,4% une lésion méniscale latérale. La reproductibilité inter et intra-observateurs des mesures du TAS était excellente. Ce TAS était significativement plus important si les patients présentaient une lésion méniscale médiale (5,4±2,3mm vs 4±2,1mm, p=0,003). Aucune différence significative n'a été retrouvée sur les autres lésions. 80 (87,9%) patients présentaient un TAS>2mm et le seul facteur de risque identifié était la présence de lésions méniscales médiales (OR=9,4, IC95% [1,2-77,8], p=0,03).

Conclusion

Le tiroir antérieur spontané du genou à l'IRM est significativement associé à la présence d’une lésion méniscale médiale chez les patients atteints de rupture de LCA. Une étude prospective devra évaluer sa valeur pronostique sur la stabilité et les résultats fonctionnels du genou après reconstruction ligamentaire.


Guillaume SIGONNEY (LE HAVRE), Shahnaz KLOUCHE, Virgile CHEVANCE, Thomas BAUER, Benoit ROUSSELIN, Olivia JUDET, Philippe HARDY
09:00 - 10:00 #7844 - 80. Voie antéro-médiale versus dehors en dedans pour le positionnement du tunnel fémoral dans les reconstructions du LCA : étude anatomique.
80. Voie antéro-médiale versus dehors en dedans pour le positionnement du tunnel fémoral dans les reconstructions du LCA : étude anatomique.

Intoduction : 

Trois techniques arthroscopiques ont été développées pour la réalisation du tunnel fémoral dans la chirrugie du ligament croisé antérieur(LCA) :la viséee transtibiale, la technique de dehors en dedans et la visée antéro-médiale; ces deux dernières étant les plus recommandées dans la littérature. L'objectif de cette étude était de mesurer la distance entre ces deux tunnels réalisés selon ces deux techniques avec une analyse de reproductibilité inter-et intra-observateur.

Matériels et Methodes : 

Huit genoux frais de sujets anatomiques (4 droits et 4 gauches) ont été utilisés. Une résection arthroscopique du LCA par les deux voies d'abord antérieures standarts a été effectuée à l'aide de couteau motorisé. La broche-guide pour le tunnel fémoral de dehors en dedans a été positionné à l'aide d'un viseur spécifique, genou fléchi à 90° sans dépasser la corticale dans l'échancrure. Une deuxième broche guide pour le tunnel fémoral a été positionnée par la voie antéro-médiale à l'aide d'un viseur décalé de 5 mm, genou fléchi à 120°. Nous avons ensuite fait franchir la corticale à la première broche. Puis nous avons mesuré , à l'aide d'une règle arthroscopique intrduite par la voie antéro-latérale et genou fléchi à 90°, la distance entre les deux broches au niveau de l'échancrure. Cette mesure a été effectué par deux observateurs indépendants, à 2 reprises afin d'évaluer la reproductibilité inter- et intra-observateur.

Résultats :

L'âge moyen des sujets était de 77,8 +/- 4,9 ans. L'observateur 1 retrouvé une distance entre les deux broches de 5,7 +/- 1,2 mm et l'observateur 2  de 5,8 +/0,6mm en première lecture. En deuxième lecture, les distances mesurées étaient de 5,5+/- 0,5 mm et de 5,7+/- 0,7 respectivement.

Discussion :

Cette étude anatomique montre une différence non significative entre le placement des 2 broches lors de la réalisation des tunnels fémoraux. Un des avantages de la voie antéro-médiale est la réalisation du tunnel fémoral en hyperflexion permettant de diminuer le risque d'effraction de la corticale postérieure fémorale. Une des contraintes de cette voie  est la difficulté de visualisation du positionnement de la broche en hyperflexion, responsable d'un mauvais positionnement du tunnel fémoral.

Conclusion : 

Il n'y a pas de "gold standart" pour la réalisation des tunnels fémoraux pour la reconstruction du LCA. Chacune des deux techniques analysées présentent des avantages et inconvénients.


Victor HOUSSET (Paris), Guillaume MIROUSE, Herve SILBERT, Damien POTAGE, Philippe HERNIGOU
SALLE 1

"Samedi 03 d\u00e9cembre"

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CP11
09:00 - 10:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES / FREE PAPERS
ÉPAULE / SHOULDER

Modérateur : Bruno LEVY (Chirurgien) (MEUDON LA FORET)
Participant : Franck JOUVE (Président SOFOP) (Participant, NICE)
09:00 - 10:00 #8329 - ❤ 81. La formation sur simulateur permet-elle d'améliorer la triangulation et la précision en arthroscopie d'épaule? Essai contrôlé randomisé.
❤ 81. La formation sur simulateur permet-elle d'améliorer la triangulation et la précision en arthroscopie d'épaule? Essai contrôlé randomisé.

Introduction:

The dexterity skills required to perform safe, effective, and efficient arthroscopic operations are demanding. A variety of arthroscopic surgical simulation models are available, however, the cost of nearly all available models makes them prohibitive for incorporation into the vast majority of orthopaedic training programs. The purpose of this study was to determine the effectiveness of simulator training on basic triangulation and probing skills utilizing a novel, low-cost arthroscopic triangulation training system (ArthroBox, Arthrex Inc., Naples FL).

Methods:

A randomized controlled trial of subjects without prior arthroscopic skills training was conducted. All participants received a demonstration of how to use the arthroscopic triangulation training system, and then were randomized to receive either no training or a fixed protocol of simulation training on the simulation model, including 30 minutes of training for 4 consecutive days. On Day 1 and Day 5, all participants were evaluated on 3 simulated arthroscopic tasks, and were assessed by an independent observer. Variables analyzed included which hand the camera was held, which portals the participant initially used, how many times portals were changed, the time it took to complete the tasks, and the task completion rate.  Statistical analysis was conducted utilizing Student’s t-tests, with p<0.05 denoting statistical significance (OriginPro 9 software, Northampton MA, USA).

Results:

Thirty-six participants (92% male, average age 28±5 years) were randomized into two groups with 17 in the training group (T) and 19 in the no-training group (NT).  On Day 1, 7/17 participants (41%) in the T group completed all tasks, while 10/19 participants (53%) in the NT group completed all tasks (P=0.52). On Day 5, significantly more participants in the T group completed all tasks on Day 5 compared to the NT group (17/17 (100%) versus 12/19 (63%), P=0.008). Participants in the T group had significantly improved task completion times for all 3 tasks on Day 5 versus Day 1. Participants in the NT group had a significantly improved task completion time for Task 1 on Day 5 versus Day 1; no differences were found for Tasks 2 and 3. On Day 5, participants in the T group required significantly fewer portal changes compared to the NT group (2.35±2.29 versus 6.95±8.55, P=0.039). 

Conclusions: 

Simulation training on a simple, low-cost arthroscopic triangulation training system resulted in an overall improvement in arthroscopic probing and triangulation skills within 1 week of training, with significantly decreased task completion times and significantly increased efficiency of movement. 


Rachel FRANK, George REGO, Angelica DEMARTINO, Chelsea DAY, Frank GRIMALDI JR., Brian COLE, Anthony ROMEO (Chicago, Etats-Unis), Christopher ADAMS
09:00 - 10:00 #8700 - ❤ 82. L’apprentissage de l’arthroscopie d’épaule est-il plus difficile en décubitus latéral qu’en position demi-assise ? Etude expérimentale sur simulateur virtuel chez des internes de chirurgie en début de formation.
❤ 82. L’apprentissage de l’arthroscopie d’épaule est-il plus difficile en décubitus latéral qu’en position demi-assise ? Etude expérimentale sur simulateur virtuel chez des internes de chirurgie en début de formation.

L’arthroscopie d’épaule peut être réalisée en décubitus latéral (DL) ou en position demi assise (DA). Chaque chirurgien se doit d’apprendre cette technique. Nous avons eu pour objectif de rechercher quelle position est la plus facile et efficiente pour débuter l’apprentissage de l’arthroscopie d’épaule et notamment la triangulation sur simulateur virtuel au sein d’une population de jeunes internes de chirurgie.

L’étude a été réalisée sur le simulateur virtuel d’arthroscopie d’épaule Virtamed ArthroS®, sur lequel chaque position est réalisable. Entre mars et mai 2016, 20 internes en chirurgie ayant une faible expérience en arthroscopie d’épaule ont été randomisés en deux groupes. Chaque interne a réalisé  une répétition de 2 exercices de triangulation : palpation au crochet d’élément anatomique et « catch the star » (ablation corps étrangers intra articulaires), en changeant de position de travail à chaque répétition afin que chacun soit son propre témoin. Les deux groupes ont réalisé le même nombre d’exercices (16) mais en débutant soit en DL soit en DA. Un système d’analyse informatique mesurait les performances chirurgicales objectives en enregistrant la durée pour effectuer chaque tâche, la distance parcourue par la caméra et l’instrument (crochet ou pince basket) et la iatrogénie cartilagineuse. Un questionnaire subjectif (NASA TASK LOAD) a été rempli afin de comparer les performances et de rechercher quelle position été ressentie comme plus adéquate pour débuter l’arthroscopie.

Les deux groupes montraient une amélioration objective des résultats au fur et à mesure des répétitions quelque soit la position (p < 0,05). La durée de réalisation des tâches et la distance parcourue par la caméra et instruments étaient supérieures en DL quelle que soit la position débutée (p < 0,05). La différence entre les deux positions après les 8 répétitions sur chaque exercice diminuait (p=0,11). Subjectivement, 80% des internes ressentaient un engagement mental et physique plus important en DL. Du fait de la position anatomique de l’épaule et de la position de travail, la position demi assise était la position privilégiée pour débuter la triangulation en arthroscopie d’épaule pour la majorité des participants (75%).

La triangulation en arthroscopie d’épaule est difficile pour les jeunes internes et notamment en décubitus latéral. Le simulateur leur permet d’apprendre et d’accélérer leur apprentissage. Inciter les internes à travailler en décubitus latéral sur le simulateur peut améliorer leurs performances initiales et leur permettre d’appréhender plus facilement cette position. 


Romain DETAMMAECKER (Nancy), Cyril PERRENOT, Nguyen TRAN, Francois SIRVEAUX
09:00 - 10:00 #8731 - ❤ 83. Existe-t-il des rapports anatomiques fiables pour quantifier le déplacement horizontal dans les disjonctions acromio-claviculaires ? Etude anatomique sur 30 pièces.
❤ 83. Existe-t-il des rapports anatomiques fiables pour quantifier le déplacement horizontal dans les disjonctions acromio-claviculaires ? Etude anatomique sur 30 pièces.

Introduction :

La classification de Rockwood est communément admise pour apprécier la gravité  des disjonctions acromio-claviculaire (AC), prenant en compte les déplacements verticaux (types III et V) et horizontaux (Type IV : luxation postérieure de la clavicule). Le déplacement vertical, par la mesure de l’index coraco-claviculaire sur le cintre acromio-claviculaire de face, est validé et  reproductible. La mesure du déplacement horizontal est classiquement recherchée en mesurant un défaut d’alignement entre les Bords Antérieur de l’acromion et de la clavicule (BAAC).
Notre hypothèse est que les BAAC présentent un alignement parfait en absence de Disjonction..

 

Matériel :

30 pièces anatomiques cadavériques congelées avec une articulation AC intact ont été disséquées.

 

Méthode :

Une fois les facettes articulaires identifiées, une ligne passant par l’articulation AC était définie puis 2 perpendiculaires, l’une pour identifier le débord antérieur de l’acromion (ACA) et l’autre le débord antérieur de la clavicule (CLA). L’alignement était mesuré en calculant la différence entre ces mesures d(AAC,ACL). Les repères postérieurs étaient définis de même : ACP, CLP et d(ACP,CLP).

La dispersion des valeurs était illustrée par des graphes de type « boites à moustache » et les statistiques étaient effectuées sur le logiciel SPSS.

 

Résultats :

En avant, 60% des articulations AC présentaient un alignement parfait des BAAC  (0+/- 1 mm). Le débord ACA était mineur dans 3% et majeur ( > 2mm) dans  24% des cas. Le débord CLA était mineur dans 3% et majeur ( > 2mm) dans 10% des cas.

En arrière, 60% des articulations AC présentaient un alignement parfait des bords postérieurs de ACP et CLP (0+/- 1 mm). Le débord ACP était mineur dans 3% et majeur ( > 2mm) dans  13% des cas. Le débord CLP était mineur dans 3% et majeur dans  20% des cas.

En cas d’alignement antérieur parfait, 78% des cas présentaient aussi un alignement postérieur parfait (p < 0.001). Une tendance à l’alignement postérieur parfait a également été retrouvé en cas d’articulations larges (p=0.05).

 

Discussion-Conclusion:

Sur des articulations AC saines, l’alignement n’est retrouvé entre les BAAC que dans 60%  des cas et 1/4 des clavicules présentaient un aspect de « subluxation postérieure». Gastaud et Rahm avaient déjà montré l’absence de fiabilité des mesures radiologiques du déplacement AC sur le profil axillaire.

Sur le plan pratique, pour réduire correctement une disjonction AC dans le plan horizontal, la seule manière fiable reste d’ouvrir l’articulation pour contrôler la bonne réduction entre les facettes articulaires.


Achilleas BOUTSIADIS, Paul BROSSARD (GRENOBLE), Pablo NARBONA, Paolo ARRIGONI, Alexandre LAEDERMANN, Patrick DENARD, Stephen BURKHART, Johannes BARTH
09:00 - 10:00 #8704 - 84. Etude comparative du résultat radiologique de 2 techniques de plasties dans les disjonctions acromio-claviculaire aiguës déplacées : ligament synthétique à ciel ouvert versus double boutons sous arthroscopie.
84. Etude comparative du résultat radiologique de 2 techniques de plasties dans les disjonctions acromio-claviculaire aiguës déplacées : ligament synthétique à ciel ouvert versus double boutons sous arthroscopie.

 Introduction :

Les disjonctions acromio-claviculaires (DAC) déplacées (Rockwood ≥3) sont un motif fréquent de consultation, sources de douleurs et gênes à moyen et long terme. L’objectif de la chirurgie est donc d’obtenir une réduction la plus anatomique possible et stable au cours du temps. Le but de cette étude était de comparer les résultats radiologiques de 2 techniques de ligamentoplastie utilisées dans les DAC «aigues» : le ligament synthétique Acrolig® FX Solution à ciel ouvert versus le double endo-boutons ZipTight™ Biomet sous arthroscopie.

Matériel et Méthodes :

Cette étude monocentrique rétrospective portait sur 28 patients opérés dans 45 jours suivants le traumatisme. Les critères d’inclusion étaient : toutes les DAC de stade 4 et plus, et les DAC de stade 3 chez les patients jeunes (<45ans) sportifs et/ou travailleurs manuels. Les suites opératoires étaient les mêmes pour les 2 groupes avec une immobilisation pendant 45 jours et un début de la rééducation (passive) à J21 post-opératoire. L’analyse radiologique était réalisée par 2 examinateurs indépendants et comprenait : le stade de Rockwood (pré-opératoire) et l’évaluation du déplacement frontal (DF) de la DAC par la distance entre l’acromion et la clavicule sur le cliché radiographique de face (pré-opératoire, post-opératoire immédiat, J45 et J90 post-opératoire).  

Résultats :

Quinze patients ont bénéficié d’un Acrolig® à ciel ouvert et 13 d’un ZipTight™ sous arthroscopie dans un délai moyen de 14.3 jours [EC=7.3]. Les 2 groupes étaient comparables avec un DF moyen pré-opératoire de 11.83mm [EC=3.19] (Acrolig®) et 12.23mm [EC=3.30] (ZipTight™). La concordance inter-examinateurs sur la mesure du DF est évalué à 0.89 (1=100% de concordance) avec une différence moyenne de mesure entre examinateurs de 0.88mm. En post-opératoire immédiat la technique arthroscopique permettait une meilleure réduction (DF : 3,57mm [EC=3.10] pour le ZipTight™ vs 4,74mm [EC=2.80]  pour l’Acrolig®) sans différence significative. A J45 post-opératoire, on notait une majoration significative (p<0.005) du déplacement dans le groupe Acrolig® (DF : 8,83mm [EC=4.30]) par rapport au groupe ZipTight™ (DF : 3,96mm [EC=2.54]). A J90, il n’y avait pas de nouvelle évolution du déplacement frontal. Aucun élément (stade de Rockwood, délai de pris en charge…) n’était significativement corrélé avec la qualité de la réduction et son maintien au cours du temps.

Conclusion :

Le traitement par double boutons sous arthroscopie permet une réduction initiale de la DAC plus anatomique, et plus stable (perte de réduction moindre) durant la période de cicatrisation ligamentaire des 3 premiers mois.  


Guillaume VILLATTE (Clermont-Ferrand), Stéphane MILLERIOUX, Roger ERIVAN, Stéphane DESCAMPS, Stéphane BOISGARD
09:00 - 10:00 #8690 - 85. Analgésie post-opératoire dans la chirurgie arthroscopique de l'épaule ambulatoire: Etude prospective comparative entre Bloc inter-scalénique isolé et la mise en place d'un Catheter inter-scalénique en diffusion continue.
85. Analgésie post-opératoire dans la chirurgie arthroscopique de l'épaule ambulatoire: Etude prospective comparative entre Bloc inter-scalénique isolé et la mise en place d'un Catheter inter-scalénique en diffusion continue.

La  prise en charge ambulatoire en chirurgie arthroscopique de l’épaule a connu un essor important notamment grâce à l’amélioration de l’anesthésie loco-régionale et plus récemment avec les techniques dîtes multimodales associant produits anesthésiques classiques et produits adjuvants.  Notre étude est de comparer l’efficacité sur la douleur post-opératoire d’un bloc inter-scalénique  par Naropeïne continue sur 3 jours versus un bloc inter-scalénique en association avec de la dexamethasone (DXM).

Matériel et Methode.

Nous avons réalisé une étude prospective comparative  entre novembre 2014 et décembre 2015 monocentrique incluant  39 patients pris en charge pour une chirurgie arthroscopique de l'épaule.  Deux groupes étaient constitués. Le groupe 1 était composé de 19 patients qui bénéficiaient d’une prise en charge ambulatoire par l’intermédiaire d’une hospitalisation à domicile (HAD) avec la réalisation d'un bloc interscalénique par de la Naropeïne 7,5%  et la mise en place d’un cathéter inter-scalénique avec diffuseur de Naropeïne  (2mg/ml 5ml/h) sur 3 jours en association d’une antalgie per os incluant Paracetamol + codeïne et anti-inflammatoires non stéroïdien. Les soins étaient réalisés 2 fois par jour par une équipe spécialisée et joignable par téléphone 24h/24. Le groupe 2 était composé de 20 patients pris en charge en ambulatoire avec la réalisation d'un bloc inter-scalénique associant Naropeïne 7,5% et DXM et des antalgiques per os incluant Paracetamol + codeïne et anti-inflammatoires non stéroïdien.

L’intensité de la douleur était mesurée pluri-quotidiennement  à l’aide de l’échelle visuelle analogique (EVA)  pendant la première semaine post opératoire. La consommation d’antalgique et les effets secondaires ou complications étaient  également recueillis. Les données étaient récupérées lors de la première consultation post-opératoire à J15.

Résultats.

Aucun patient n’a été perdu de vue. Concernant l’EVA, nous n’avons pas retrouvé de différence significative entre les deux groupes pendant la première semaine post-opératoire (p=0,09). Il n’y avait pas de différence concernant la consommation d’antalgiques entre les 2 groupes.  Une seule complication a été relevée dans le groupe HAD nécessitant la repose du cathéter à J1.  Aucun effet secondaire majeur des médicaments per os n’a été relevé dans les 2 groupes.

Conclusion.

Nous n’avons pas trouvé de différence significative entre les deux groupes concernant l’évaluation de la douleur post-opératoire ni sur la consommation d’antalgique per-os. La prise en charge ambulatoire avec la mise en place d’un cathéter à diffusion continue ne semble donc pas améliorer l’analgésie post opératoire par rapport à la réalisation d'un bloc interscalénique seul. 


Julien DERANLOT (PARIS), Marie VIGAN, Xavier DELPIT, Francois BRUCHOU
09:00 - 10:00 #8376 - 86. Récupération après arthroscopie d’épaule : étude prospective comparant l’hospitalisation ambulatoire et conventionnelle.
86. Récupération après arthroscopie d’épaule : étude prospective comparant l’hospitalisation ambulatoire et conventionnelle.

Introduction :

 L’arthroscopie d’épaule est particulièrement adaptée à la prise en charge en ambulatoire grâce aux progrès des techniques anesthésiques et antalgiques.

L’objectif principal de cette étude était de comparer la récupération postopératoire entre les patients pris en charge en ambulatoire et ceux en hospitalisation conventionnelle après une arthroscopie d’épaule.  Notre hypothèse était qu’il n’y avait pas de différence.

Matériel et méthode :

 Il s’agissait d’une étude prospective monocentrique, mono-opérateur.

Dans les 2 groupes nous avons utilisé une analgésie contrôlée par le patient à l’aide d’un cathéter interscalénique.

Les critères d’inclusion étaient la réalisation d’une arthroscopie d’épaule pour tendinopathies de la coiffe des rotateurs.

Le choix de la prise en charge en ambulatoire revenait au patient.

Nos critères de jugement étaient l’évaluation de la récupération post opératoire par le QoR15 à J1, J2, J3, J4, J7 et par le quickDASH à 6 semaines.

Résultats : 

49 patients ont été inclus, répartis en 2 groupes. Le groupe ambulatoire (A) et le groupe hospitalisation conventionnelle (H) étaient comparables. La chirurgie réparatrice représentait 54% des gestes dans le groupe A contre 62% dans le groupe H.

Il n’y avait pas de différence significative dans la récupération rapide en post opératoire précoce (QoR15), ni à 6 semaines (quickDASH) (p>0,05).

L’évaluation de la douleur par l’EVA retrouvait de manière significative des chiffres plus élevé dans le groupe A dès le retour à domicile.

Il y a eu une réhospitalisation pour cause de douleur suite à un dysfonctionnement du cathéter interscalénique.

Conclusion : 

Aucune différence significative de récupération post-opératoire n’a été mise en évidence entre les 2 groupes. 

L’amélioration de la prise en charge de la douleur et de l’information du patient sont nécessaires.


Mathieu BOISSARD (Nantes), Florent LESPAGNOL
09:00 - 10:00 #8468 - 87. Evaluation des effets potentiellement délétères d'exercices de l'épaule en fonction des pathologies rencontrées.
87. Evaluation des effets potentiellement délétères d'exercices de l'épaule en fonction des pathologies rencontrées.

Background: Shoulder strength training exercises represent a major component of rehabilitation protocols designed for conservative or post-surgical management of shoulder pathologies. Numerous methods are described for exercising each shoulder muscle or muscle group. Limited information is available to assess potential deleterious effects of individual methods in respect to specific shoulder pathologies.

Objectives: To use a patient specific 3D motion capture system for evaluation of a set of shoulder strength training exercises regarding glenohumeral, labral and subacromial compression as well as elongation of individual rotator cuff muscles.

Methods:

 One healthy right-handed male volunteer (28 years old, 180 cm, 80 kg) participated to the study. The outcome of interest was the impact of a set of common shoulder rehabilitation exercises on articular cartilages and labrum compression, subacromial space height, and rotator cuff elongation. After 3D reconstruction, a kinematic evaluation according to a previously validated protocol was used

Results: According to the type of strengthening exercise, important variations in glenoid cartilage and labrum compression, subacromial space height, and tendons elongation were observed, as indicated by the calculated p-values below the significance level at p < 0.05.

Glenoid cartilage compression varied up to 1.98 mm and labral compression up to 1.80 mm, with maximal average penetration depths obtained during the strengthening of middle/inferior trapezius, deltoid, supraspinatus, infraspinatus and teres minor. Exercises performed with TheraBandTM had the lowest impact on cartilages compression, whereas exercises executed with the body weight induced the greatest penetration depths. Contacts were all located between the antero- and postero-superior sectors of the glenoid.

Minimal subacromial height ranged between 0.15 mm to 3.60 mm in average for targeted muscles exercises according to the training technique used. Least favorable target muscles training with respect to subacromial space height were serratus, biceps brachii, pectoralis major and supraspinatus. Overhead strength training resulted in significant decrease (p = 0.001) of subacromial space height. 

Conclusion: To our knowledge, this study represents the first screening of shoulder strengthening exercises to identify potential deleterious effects on the shoulder joint Motion capture allows for reliable assessment of glenohumeral, labral and subacromial compression as well as tendon muscle elongation during shoulder strength training exercises. Data may be used to design rehabilitation protocols specific to shoulder pathological states.


Caecilia CHARBONNIER, Alexandre LÄDERMANN, Sylvain CHAGUÉ, Nicolas HOLZER (Geneva, Suisse)
09:00 - 10:00 #7864 - 88. Arthrolyse sous arthroscopie combinée à l’ablation de matériel d’ostéosynthèse dans les fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus : résultats cliniques d’une série de 58 patients.
88. Arthrolyse sous arthroscopie combinée à l’ablation de matériel d’ostéosynthèse dans les fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus : résultats cliniques d’une série de 58 patients.

Introduction

Les fractures de l’extrémité supérieure de l’humérus peuvent évoluer vers  une raideur articulaire, parfois associée à un conflit avec le matériel d’ostéosynthèse. Le but de cette étude est de rapporter les résultats cliniques après arthrolyse sous arthroscopie combinée à l’ablation de ce matériel.

Matériel et méthode

Cinquante-huit patients (33 femmes et 25 hommes, d’âge moyen de 58 ans (extrêmes : 20 à 79)) ont été opérés entre mars 2011 et octobre 2015 à un recul moyen de 15,6 mois (extrêmes : 6 à 108)  d’une fracture de l’extrémité supérieure de l’humérus. L’indication opératoire était posée en cas de saillie intra-articulaire de vis, de conflit sous acromial et de raideur articulaire après plus de 6 mois de rééducation.  Les gestes réalisés comprenaient une arthrolyse sous acromiale, une capsulotomie avec résection de l’intervalle des rotateurs et une ténotomie du biceps. Les lésions tendineuses de la coiffe, observées dans certaines fractures traitées par enclouage, ont été également réparées.

L’évaluation clinique s’est faite par le score de Constant et SSV, avec un recul minimum de 6 mois.

Résultats   

Au recul moyen de 23 mois (extrêmes : 6 à 60), un patient a été perdu de vue. Tous les patients ont observé une diminution significative de la symptomatologie douloureuse (p<0.05), avec une valeur moyenne au score de Constant de 7,3±3,8 points en pré-opératoire et de 13±2,76 points à la révision.  Cette amélioration était corrélée à la réalisation d’une ténotomie du biceps.

Les gestes combinés d’arthrolyse ont permis une amélioration significative de la mobilité active (p<0.05), avec un gain moyen de 37,6° en élévation antérieure (139,6±26,4° versus 102±26,9°), de 39,5° en abduction (129,1±25,1° versus 89,6±23,2°), de 24,3° en rotation externe coude au corps (43,8±13,2° versus 19,5±12,5°) et une rotation interne à L1 (charnière lombo-sacrée avant l’arthrolyse).  L’indication d’une arthrolyse circonférentielle a été posée chez les patients présentant une raideur sévère en abduction, avec un gain de mobilité identique mais des amplitudes articulaires post-opératoires inférieures à celles des patients, ayant eu une libération capsulaire limitée à la partie antérieure de l’articulation.

Le score de Constant était de 36,8±12,25 points en pré-opératoire et de 68,45±15,24 points au recul, correspondant à une amélioration du score SSV de 45,8±16,6 à 78,23±14,74. Cette procédure n’a entrainé aucune complication, en particulier infectieuse ou neurologique.

Conclusion

L’arthrolyse sous arthroscopie combinée à l’ablation du matériel d’ostéosynthèse est une technique efficace dans le traitement des raideurs post-traumatiques de l’épaule. Le traitement associé des lésions tendineuses de la coiffe peut faire espérer un résultat stable à long terme, avec une faible morbidité.


Anne VIDIL (La Seyne sur Mer), Jéröme GARRET, Jean KANY, Emmanuel BEAUDOIN, Jean David WERTHEL, Philippe VALENTI
SALLE 2

"Samedi 03 d\u00e9cembre"

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CP12
09:00 - 09:45

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES / FREE PAPERS
POIGNET-COUDE / WRIST-ELBOW

Modérateurs : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg), Fabien WALLACH (Directeur du SOS Mains Trappes) (Trappes)
09:00 - 09:45 #7105 - 89. Greffe de cartilage costal au coude.
89. Greffe de cartilage costal au coude.

Introduction : Les lésions ostéocartilagineuses limitées du coude ont un impact  fonctionnel important car elles surviennent chez des patients souvent de moins de 40 ans avec peu de solutions thérapeutiques définitives. Nous rapportons 5 cas de greffe de cartilage costal au coude.
Matériel et méthodes : 3 cas de nécrose du condyle latéral (2 ostéochondrites chez 2 adolescents de 16 ans), une nécrose post chimiothérapie chez une patiente de 26 ans et 2 cas d ‘arthrose localisée (chez 2 patients de 28 et 39 ans) ont été opérés pour des douleurs et une raideur en flexion ou en pronosupination. Dans les cas de nécrose condylienne une greffe ostéochondrale prélevée au niveau de la 8eme cote homolatérale a été réalisée et fixée par 2 vis après résection de la nécrose par voie latérale. Dans les cas d’arthrose localisée de l’ulna,  un resurfacage par un lambeau de périchondre fixé par 4 ancres prélevé sans interruption de la continuité costale au niveau de la même 8eme cote a été réalisé par voie postérieure. Les patients ont été à revus  à 3, 6 ,12 mois et au plus grand recul par un opérateur indépendant avec évaluation fonctionnelle du coude (amplitudes, scores MEPS, QDASH) et radiologique ainsi qu’IRM du greffon cartilagineux.
Résultats : Tous les patients ont été revus avec un recul de 2,4 ans (1-4,8 ans). L’amélioration de la douleur, de la mobilité en flexion extension ou en pronosupination, du MEPS et du QDASH était significative entre le préopératoire et le postopératoire.  Seuls les 2 adolescents présentaient une fonction du coude normale et comparable au plus grand recul de 4 ans. L’évaluation radiologique et IRM retrouvait un greffon viable au plus grand recul. Aucune complication au niveau du coude ou au niveau du site donneur n’a été relevée.
Discussion Si les perforations de la zone nécrotique (sous arthroscopie ou à ciel ouvert) demeurent un traitement classique de l’ostéochondrite, l’arthrose localisée huméro ulnaire chez un adulte actif  n’a pas de solution idéale. La greffe de cartilage costal, rapportée par Sato en 2003 puis par Shimada en 2012 peut être utile dans ces situations de destruction ostéocartilagineuse localisée.


François LOISEL (Besançon), Laurent OBERT, Hugo KIELWASSER, Antoine ADAM, Séverin ROCHET, Daniel LEPAGE
09:00 - 09:45 #8651 - ❤ 90. Traitement arthroscopique et endoscopique original des épicondylalgies latérales par abord latéral exclusif : description de la technique et revue de 34 cas.
❤ 90. Traitement arthroscopique et endoscopique original des épicondylalgies latérales par abord latéral exclusif : description de la technique et revue de 34 cas.

Introduction : L’arthroscopie de coude est une alternative chirurgicale validée pour le traitement des épicondylalgies latérales résistantes au traitement médical. Ses complications, notamment vasculo-nerveuses, sont essentiellement liées aux voies d’abord arthroscopiques antérieures, et en font une des arthroscopies à la morbidité la plus élevée. L’objectif principal de notre étude était de décrire et d’évaluer notre technique chirurgicale mixte arthroscopique et endoscopique utilisant uniquement des voies postéro-externes.

 

Hypothèse : Notre technique ne donne pas de plus mauvais résultats que la technique arthroscopique.

 

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, mono-centrique, mono-opérateur, de patients consécutifs opérés d’une épicondylalgie latérale après un traitement médical inefficace de plus de 6 mois, entre juin 2005 et aout 2014. Notre technique débute par une exploration arthroscopique par voie postéro-latérale moyenne. Ensuite le geste thérapeutique est réalisé en désinsérant le court extenseur du carpe par endoscopie extra-articulaire par voie postéro-latérale. Le suivi clinique post opératoire a été évalué par des échelles subjectives (EVA, Nirschl) et objective (score de fonction de la Mayo Clinic) de la douleur, le délai de reprise du travail, le taux de satisfaction et les complications ou échecs.

 

Résultats : 37 patients ont été opérés dont trois perdus de vue. 13 hommes et 21 femmes ont été étudiés, d’une moyenne d’âge de 47,53 ±_ 8,14 ans, à un recul moyen de 32,76 mois. 32 procédures avaient concerné le membre dominant. Les EVA moyennes étaient de 0,97 au repos, de 2,41 lors des activités quotidiennes et de 3,06 à l’effort. Le score fonctionnel de la Mayo Clinic était de 10,13 ±1,19 sur 12. Le délai moyen de reprise du travail était de 1,9 ±2,63 mois. Le taux de satisfaction était de 94,12% avec 82,35% de patients se sentant mieux ou beaucoup mieux. 91,17% des patients seraient d’accord pour bénéficier à nouveau de cette technique chirurgicale. Le taux de complication était de 5,88% (deux cas d’algodystrophie). Le taux d’échec était de 2,94% avec un patient qui a nécessité une reprise chirurgicale à ciel ouvert. Nous ne déplorons aucune complication neurologique.

 

Discussion et conclusion : Notre technique qui associe une exploration arthroscopique et un geste thérapeutique endoscopique semble donner de bons résultats : elle permet un traitement des épicondylalgies latérales en utilisant uniquement des voies d’abord postéro-externes et donc de s’affranchir des complications des voies antérieures arthroscopiques.

Niveau de preuve : Niveau IV, étude rétrospective


Romain COLOMBI (Dijon), Alexandre DEVILLIER, Abdelilah EZZAHOUI, Lydie SOEUR
09:00 - 09:45 #8319 - 91. L'efficacité du traitement conservateur de l'épicondylite médiale: revue systématique.
91. L'efficacité du traitement conservateur de l'épicondylite médiale: revue systématique.

The results of this review of medial epicondylitis shows the limited amount of proven evidence for the various nonoperative treatment modalities.  There is evidence for the use of corticosteroid injections to relieve pain in the short-term.  The evidence for the use of kinesio taping, autologous blood injections, PRP injections, a wearable, long duration, low-intensity therapeutic ultrasound device, and extracorporeal shockwave therapy is either conflicting or showed insubstantial.  Further study designs investigating these treatment options should be high-quality randomized controlled trials in order to draw more valid conclusions.  In addition, any study which includes both patients with medial epicondylitis and patients with lateral epicondylitis should delineate the difference in outcome for each patient type.


Felix H. SAVOIE III (NEW ORLEANS, Etats-Unis), Van KRUEGER
09:00 - 09:45 #8372 - 92. Libération écho-guidée dans les tendinites de de Quervain : étude de faisabilité et résultats préliminaires.
92. Libération écho-guidée dans les tendinites de de Quervain : étude de faisabilité et résultats préliminaires.

Background

De Quervain’s syndrome is one of the main tendonitis of the wrist . The hypothesis of authors was the de Quervain’s syndrome could be successfully treated with a specific ultrasound-guided percutaneous procedure, as it is for trigger finger.

Surgical technique

Identification of the subcompartimentalisation of the first extensor compartment was performed first, using the Hiranuma classification, prior to the surgery. Through a continuous ultrasound In-plane control, we performed a percutaneous retrograde section of each part of the first compartment of the extensor

 Methods and technique

In a cadaveric study, authors proposed to assess the feasibility and safety of a new and specific procedure to perform an ultasound-guided percutaneous release for de Quervain’s syndrome and then assessed their preliminary clinical results.

14 specimen wrists were analysed with ultrasound and the procedure was performed prior to an open control of the efficiency of the release, and safety for the superficial nerves. We reported the results, concerning the morbidity, of the 3 first patients included in the clinical series.

Results

In cadaver lab, authors were able to identify with ultrasound the type of first compartment septation (subcompartimentalization ) in 13 cases (n=14). The misidentification induced one incomplete release. No damages of the superficial radial nerve were observed despite close relationship. In the preliminary series, the duration of surgery was 10min (5-18) and no kind of morbidities was noticed

Conclusion

Ultrasound-guided percutaneous release in the de Quervain’s disease is a safe and reliable procedure without specific morbidity but many care should be taken to avoid superficial nerves and to identify with ultrasound the correct type of subcompartimentalization.


Pierre CROUTZET (Toulouse)
09:00 - 09:45 #8573 - 93. Prélèvement osseux du radius distal par voie endoscopique.
93. Prélèvement osseux du radius distal par voie endoscopique.

Arthroscopic managements of scaphoid nonunions or partial wrist arthrodesis have been described with good results. Unfortunately, the bone graft harvesting is still performed from the iliac crest or the distal radius using an open approach. It means that the bone graft harvesting necessitates a wider approach than the intra-articular wrist surgery if performed with arthroscopy.

We developed an endoscopic procedure to perform bone graft harvesting from the distal radius and we evaluated its efficiency and morbidity in a clinical prospective series.

MATERIAL & METHOD

We developed and secured the procedure on 2 wrist cadaveric specimens.

Technique:  we used a 1,9mm arthroscope with 35mmHg pump pressure, a 2mm shaver blade ; 2 dorsal portals on the same line separated from 2,5cm, located 5mm proximal to the Lister’s tubercle. Under arthroscopy, we performed an identification and excision of the periosteal, then we introduced a 2,3mm bone biopsy kit, 7 holes of bone harvesting were performed in the metaphyseal part of the distal radius, proximal to the Lister’s.

Prospective clinical series : 16 patients were included: 11 scaphoid nonunions, 2 scaphocapitate arthrodesis (kienbock disease), 3 phalanx nonunions. The arthroscopic bone harvesting was performed first then the grafting was performed second.

Evaluation: clinical examinations were performed after 1, 3 and 6 months, we evaluated the tenderness on the harvesting site, tendons or sensitive nerves damages, scare appearance using a VAS scare satisfaction score, X-ray bone healing of the harvesting and grafting site.

RESULTS

The average duration of the endoscopic bone graft harvesting was 13 minutes (8-22).

Clinical outcomes (n=16) :

-Efficiency : none tenderness was observed after 6 months ;  VAS scare satisfaction score after 6 months was 9 (8-10) ; 40% of bone holes was still visible on X-ray after 6 months. All bone fixations achieved consolidation except one former and very proximal scaphoid nonunion.

-Safety : none tendinous or sensitive skin disorders were observed.

DISCUSSION

Improvements of mini-invasive surgery for small bone non-unions have been recently achieved but the originality of our work was focus on the improvement of bone graft harvesting using an endoscopic technique.

SUMMARY POINTS

This study confirmed the feasibility and safety of an endoscopic bone graft harvesting of the distal radius.

This procedure is efficient to obtain enough cancellous bone for nonunions of the hand.

It is a safe technique that can be used for intra-articular arthroscopic grafting but also for phalanx or metacarpal nonunions. 


Pierre CROUTZET (Toulouse)
09:00 - 09:45 #8736 - 94. capsulodèse scapho-lunaire sous arthroscopie, étude cadavérique préliminaire comparant 2 techniques de fixation : suture trans-osseuse et ancres.
94. capsulodèse scapho-lunaire sous arthroscopie, étude cadavérique préliminaire comparant 2 techniques de fixation : suture trans-osseuse et ancres.

Arthroscopic capsuloligamentous dorsal repair in chronic scapholunate tear (Mathoulin) has become a common surgical option.
Questions remain about this technique particularly for the avulsions of the ligament on scaphoid or lunate. We propose modified
procedures with 2 types of bone anchorage: trans-osseous suture and suture anchors. The aim of this study is to assess and
compare the primary stabilization.
Ten fresh cadaveric forearms were used. One wrist was excluded because of severe radius malunion with osteo chondral lesions.
Scapholunate instability was obtained by cutting scapholunate inter osseous ligament and carpal insertions of DRC and DIC
ligaments through MC portal. Bony abrasion of dorsal areas of scaphoid proximal pole and lunate dorsal horn was performed trough
6R and 1-2 portals. A 1cm enlarged 3-4 portal was used to drill the tunnels or fix the anchors: the 3rd and 4th compartments were
opened leaving the dorsal capsule unharmed.
In group 1 (5 wrists), the dorsal capsule was fixed with 2 anchors (mini Pushlock, Arthrex, Napples, USA) on the abraded areas of
scapoid and lunate. Each strands of the lunate anchor were knotted with each strands of the scaphoid anchor. In group 2 (4 wrists),
dorsal capsule was fixed with a U-shaped Fiber wire (Arthrex, Napples, USA) trans-osseous self locking stitch. Trans-osseous tunnels
were drilled on scaphoid and lunate from mid carpal to radio carpal joint under arthroscopic and fluoroscopic control.
Scapholunate stability was evaluated before and after the procedures using EWAS arthroscopic classification and fluoroscopic
measures of scapholunate angle and diastasis.
One Wrist of group 2 had static instability before ligaments cutting. Except for this wrist, no static instability was found after ligaments
cutting. EWAS stages were 3C to 5. In group 1, stabilization was obtained for 3 wrists. Two wrists were not stabilized (stage 3A and
4). There was an anchor loosening for one of this wrist. In group 2, procedure could not be achieved because of fracture of the
scaphoid tunnel in 2 cases. The wrist with static instability was fairly stabilized (no static instability, stage 1). One wrist was only
partially stabilized (stage 3C). Except for the osteochondral lesion of scaphoid in group 2, no iatrogenic lesions were observed.
Trans-osseous suture is a difficult procedure and can lead to osteo chondral lesions. Anchors seemed to be easier and provide
sufficient primary stabilization. Secondary stabilization should be evaluated in a clinical study.


Lebailly FRÉDÉRIC, Ahmed ZEMIRLINE (Rennes), Chihab TALEB, Jane MESSINA, Philippe LIVERNEAUX, Christophe MATHOULIN
SALLE 3

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SF2
09:00 - 10:30

SFA FOOT
Les pathologies / The injuries

09:00 - 10:30 Stratégies de prévention des blessures lors de la coupe du monde 2014 : perceptions et pratiques des médecins des 32 équipes nationales. Injury prevention strategies at the FIFA 2014 World Cup: perceptions and practices of the physicians from the 32 participating national teams. Alan MCCALL (Conférencier, ÉCOSSE, Royaume-Uni)
09:00 - 10:30 Prévention des lésions du LCA. Prevention of the ACL injuries. Bertrand TAMALET (Conférencier, Versailles)
09:00 - 10:30 Retour au sport. Return to Play. Pascal MAILLÉ (Directeur centre medical duCNF clairefontaine) (Conférencier, clairefontaine), Geoffrey MEMAIN (Conférencier, CLAIREFONTAINE)
09:00 - 10:30 Résultats cliniques après arthroscopie de la hanche pour conflit fémoroacétabulaire chez les joueurs de football. Cinical outcomes following hip arthroscopy for femoroacetabular impingment in soccer players. Dimitrakopoulou ALEXANDRA (Conférencier, London, Royaume-Uni)
09:00 - 10:30 Chondrolyse post méniscectomie latérale. Knee chondrolysis after lateral meniscectomy. Eric NOËL (rhumato) (Conférencier, Lyon)
09:00 - 10:30 La cheville chronique du footballeur. Football player’s chronic ankle. Jean-Baptiste COURROY (Conférencier, Paris), Gilles DAUBINET (Conférencier, PARIS), Anthony WAJSFISZ (Docteur) (Conférencier, PARIS)
SALLE 4
09:45

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SPV4
09:45 - 10:00

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
/ PRACTICAL VIDEO-SESSION: HOW I DO?

Modérateur : Fabrice DUPARC (Chirurgien) (Rouen)
09:45 - 10:00 Neurolyse endoscopique du nerf ulnaire. Endoscopic release of the ulnar nerve. Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay)
SALLE 3
10:00

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SM6
10:00 - 10:30

SESSION MISE AU POINT
/ CURRENT CONCEPT SESSION

10:00 - 10:30 Lésions cartilagineuses et LCA : abstention, perforation, mosaicplasty. Cartilage lesions associated with ACL injury: non operative treatment, microfracture or mosaicplasty. Kevin BONNER (Conférencier, VIRGINIA BEACH, Etats-Unis), François KELBÉRINE (chirurgien) (Conférencier, Aix en Provence), Lars ENGEBRETSEN (Conférencier, OSLO, Norvège), Romain SEIL (PAST Président ESSKA) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
SALLE 1

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SC2
10:00 - 10:30

SESSION CONTROVERSE
/ MINI-BATTLE SESSION

10:00 - 10:30 Faut-il opérer les tendinopathies non rompues de la coiffe après échec du traitement médical ? Should we consider arthroscopic treatment for a rotator cuff tendinopathy who failed with non operative management? Hugues CHARLES (Conférencier, Mouvaux), Didier GUIGNAND (chirurgien libéral) (Conférencier, LYON), Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
SALLE 2

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SM7
10:00 - 10:30

SESSION MISE AU POINT
/ CURRENT CONCEPT SESSION

Modérateur : Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Lyon)
10:00 - 10:30 Place du traitement arthroscopique dans les arthroses du poignet. Arthroscopic treatment in the wrist osteoarthritis. Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon), Christophe MATHOULIN (chirurgien) (Conférencier, El Tarter, Andorre)
SALLE 3
11:00

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SFR
11:00 - 11:30

SESSION FRANCOPHONIE
FRANCOPHONY SESSION

Modérateur : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre)
11:00 - 11:30 Infection et chirurgie du LCA. Infection and ACL surgery. Karim BOUATTOUR (Past Président TSASS) (Conférencier, sousse, Tunisie), Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon), Peter VERDONK (Orthopaedic Surgeon) (Conférencier, Antwerp, Belgique)
SALLE 1

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TR4
11:00 - 11:30

TABLE RONDE
/ ROUND TABLE

11:00 - 11:30 Traitement de l'épicondylite en 2016. Treatment of epicondylitis in 2016. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon), Jean-Michel COGNET (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Reims), Emmanuel BEAUDOUIN (Participant, Chambéry), François LOISEL (Orthopédiste - Chirurgien de la main) (Participant, Besançon), Lydie SOEUR (Chirurgien Orthopédique) (Participant, Rueil Malmaison), Florent WEPPE (Co gérant) (Participant, Lyon), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Participant, Le Chesnay)
SALLE 3
11:30

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RP
11:30 - 11:45

REMISE DES PRIX
/ AWARDS CEREMONY

SALLE 1
11:45

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CP
11:45 - 12:00

CONFÉRENCE DU PRÉSIDENT
/ PRESIDENTIAL LECTURE

Conférencier : Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac)
SALLE 1

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CPO
11:45 - 12:15

COMITÉ POIGNET

SALLE 3
12:00

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PC
12:00 - 12:30

PRÉSENTATION DU CONGRÈS DE MARSEILLE
/ MARSEILLE CONGRESS PRESENTATION

Conférenciers : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille), Abdou SBIHI (Chirurgien) (Conférencier, Marseille)
SALLE 1
12:30

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CC
12:30 - 12:45

CLÔTURE DU CONGRÈS ET MOT DES PRÉSIDENTS
/ CONGRESS CLOSING

Conférenciers : Philippe BEAUFILS (Retired) (Conférencier, Versailles), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac)
SALLE 1