Mardi 07 juin
08:00

"Mardi 07 juin"

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test
08:00 - 09:00

test
test

08:00 - 09:00 test. Laurent LECA (DAF) (Conférencier, Marseille)
08:30

"Mardi 07 juin"

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PCW01
08:30 - 18:30

Pré-Cours Médecins Winfocus France
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Suport Basic Level 1 - USLS - BL1). J1 : premier contact, fenêtres principales

Modérateurs : Elise CARRIE (Urgentiste) (Mont-de-Marsan), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Noura ZAYAT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
Public : Médecins, Jeunes de l'urgence
- Familiarisation avec l’outil échographique
- Connaître les principales indications de l’échographie en urgence ou en soins intensifs
- Définir et rechercher les images en sélectionnant les différentes fenêtres et incidences
08:30 - 18:30 TEST. Laurent LECA (DAF) (Conférencier, Marseille)
Salle 252B

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PCW02
08:30 - 18:00

Pré-Cours Médecins Winfocus France
Evaluation hémodynamique avancée (WMTBE - More Than Basic). J1 : rappels et au delà...

Modérateurs : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Conférenciers : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Stéphanie BRUNET (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Lawrence A. MELNIKER (Conférencier, New York, Etats-Unis), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Public : Médecins, Jeunes de l'urgence
- Se perfectionner en évaluation hémodynamique du patient critique grâce à l’outil échographique
- Définir et rechercher les images clés en sélectionnant les différentes fenêtres et incidences
- Connaitre les critères de qualité de ces fenêtres
- Développer l’habileté gestuelle et le raisonnement algorithmique (cas cliniques pratiques)
Salle 253
09:00

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PC02
09:00 - 18:00

Pré-Cours Médecins
Interprétation d'ECG en situation d'urgence
Cardiologie - Autre

Coordonnateur : Nicolas PESCHANSKI (Coordonnateur, Rennes)
Conférenciers : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
- Permettre une approche synthétique de l'électro-physiopathologie utile à l'urgentiste
- Apprendre à reconnaître un SCA à partir de l’observation des anomalies ECG
- Conduire le participant à une meilleure sensibilité diagnostique, en particulier dans les formes difficiles
- Maîtriser la prise en charge thérapeutique qui découle de l’affirmation du diagnostic clinico-ECG du SCA.
Salles 224-225-226

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PC01
09:00 - 18:00

Pré-Cours Médecins
Ventilation Non Invasive
Ventilation

Coordonnateur : François TEMPLIER (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), François TEMPLIER (PH) (Conférencier, Angers), Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
- Connaître les principaux modes utilisés en VNI (CPAP et VS-AI-PEP).
- Comprendre leurs mécanismes d’action à la lumière de la physiopathologie de l'IRA
- Connaître leur rationnel d'utilisation aux urgences et en préhospitalier, ainsi que leurs contre-indications et complications
- Connaître les notions d'asynchronies patient - ventilateur et de PEPi
- Connaître les éléments techniques liés aux matériels de CPAP et de VS-AI-PEP pouvant avoir une conséquence clinique,
- Connaître et savoir choisir les différentes interfaces utilisables pour la VNI adaptée en urgence
- Savoir mettre en place, adapter et surveiller une CPAP et une VS-AI-PEP
Salles 320-321-322-323-324

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PC03
09:00 - 18:00

Pré-Cours Médico-Soignants
Obstétrique pour les urgentistes
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon), Gaëlle LE BAIL (ph) (Conférencier, Garches)
5 groupes de situations cliniques :
— accouchement impromptu extrahospitalier
— pathologies hypertensives de la grossesse
— traumatismes chez la femme enceinte
— hémorragies du 3ème trimestre et du postpartum immédiat
— transfert in utero pour pathologie de la grossesse

pour chaque item :
— rappeler les aspects physiopathologiques
— connaître les particularités en urgence pré et intra hospitalière
— acquérir les conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques

complété par quizz, 2 exercices de simulation sur mannequin haute-fidélité et plusieurs manipulations sur un bassin d’accouchement, des boîtiers d’estimation de dilatation du col utérin…
Salles 326-327-328
10:00

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JARM
10:00 - 18:00

Journée des Assistants de Régulation Médicale
ARM

Coordonnateur : Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
10:00 - 18:00 Appel pour accouchement. Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
Accueillir l’appelant de façon adaptée et écouter la demande verbale et para verbale
Analyser l’environnement sonore et le contexte de l’appel
Identifier le contexte géographique
Etablir une relation permettant la mise en confiance de l’appelant
Questionner avec précision pour obtenir les informations permettant de caractériser la situation
Utiliser les techniques de communication adaptées en fonction de l’appel, de l’appelant et de l’outil de communication
Adapter sa communication à la situation en gérant son stress et ses émotions
Distinguer l’urgence à partir des indications recueillies
Hiérarchiser le degré d’urgence (à partir des scores existants : malinas / spia)
Identifier le niveau de priorisation de la Régulation Médicale (RM)
Déterminer les secours à engager avant régulation médicale
Donner les conseils en attendant la régulation médicale
Guider l’appelant pour une mise en œuvre des gestes d’urgence, dans le cadre de protocoles pré établis, dans l’attente de la régulation médicale
Transmettre au médecin régulateur les informations caractérisant la situation
Connaître les principes de l’organisation de la réponse opérationnelle
Connaître la terminologie en anglais.
10:00 - 18:00 Prise en charge d’un appel pour urgence respiratoire. Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy), Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
Accueillir l’appelant de façon adaptée
Ecouter la demande verbale et para verbale
Analyser le contexte de l’appel
Identifier les facteurs de gravité de la détresse respiratoire
Reconnaître le contexte géographique
Etablir une relation permettant la mise en confiance de l’appelant
Utiliser les techniques de communication adaptées en fonction de l’appel, de l’appelant et de l’outil de communication
Adapter sa communication à la situation en gérant son stress et ses émotions
Hiérarchiser le degré d’urgence
Identifier le niveau de priorisation de la Régulation Médicale suivant le référentiel du guide de la régulation médicale
Déterminer les secours à engager avant régulation médicale
Donner les conseils et guider l’appelant pour une mise en œuvre des gestes d’urgence, dans le cadre de protocoles pré-établis, dans l’attente de la régulation médicale
Faire au médecin régulateur des informations caractérisant la situation
Connaître les principes de l’organisation de la réponse opérationnelle (suivant le référentiel du guide de la régulation médicale)
Connaître la terminologie en anglais.
10:00 - 18:00 Reconnaître les signes de gravité lors d’un appel pour malaise au SAMU CENTRE 15. Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Conférencier, Bordeaux)
Accueillir l’appelant de façon adaptée
Reconnaître le contexte géographique
Ecouter la demande verbale et para verbale
Etablir une relation permettant la mise en confiance de l’appelant
Savoir questionner pour analyser l’état clinique du patient (technique de l’ADCDE)
Identifier les facteurs de gravité du malaise
Adapter sa communication à la situation en gérant son stress et ses émotions
Hiérarchiser le degré d’urgence (savoir identifier un AC, un trouble de conscience, une dyspnée)
Identifier le niveau de priorisation de la Régulation Médicale
Déterminer les secours à engager avant régulation, et connaître les procédures de départ avant régulation.
Donner les conseils en attendant la régulation médicale et Guider l’appelant pour une mise en œuvre des positions d’attente,
Transmettre au médecin régulateur les informations caractérisant la situation
Connaître les principes de l’organisation de la réponse opérationnelle
Connaître la terminologie en anglais.
Salles 221-222-223
Mercredi 08 juin
08:00

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PCW01bis
08:00 - 18:30

Pré-Cours Médecins Winfocus France
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Suport Basic Level 1 - USLS - BL1). J2 : intégration clinique et algorithmes

Modérateurs : Elise CARRIE (Urgentiste) (Mont-de-Marsan), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Noura ZAYAT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
Public : Médecins, Jeunes de l'urgence
- Familiarisation avec l’outil échographique
- Connaître les principales indications de l’échographie en urgence ou en soins intensifs - Définir et rechercher les images en sélectionnant les différentes fenêtres et incidences
Salle 252B
08:30

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PCW02bis
08:30 - 18:00

Pré-Cours Médecins Winfocus France
Evaluation hémodynamique avancée (WMTBE - More Than Basic). J2 : mise en application clinique

Modérateurs : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Conférenciers : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Stéphanie BRUNET (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Lawrence A. MELNIKER (Conférencier, New York, Etats-Unis), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Public : Médecins, Jeunes de l'urgence
- Se perfectionner en évaluation hémodynamique du patient critique grâce à l’outil échographique
- Définir et rechercher les images clés en sélectionnant les différentes fenêtres et incidences
- Connaitre les critères de qualité de ces fenêtres
- Développer l’habileté gestuelle et le raisonnement algorithmique (cas cliniques pratiques)
Salle 253
08:45

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CMS06
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
L' ARM face aux S.SE... mission 007
ARM, Ambulanciers, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Eric PERRET (ARM) (Annecy), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux)
Coordonnateur : Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
08:45 - 10:15 Gestion d'une situation sanitaire exceptionnelle. Nathaly ACKERMANN (Arm) (Conférencier, Le Mans)
Organisation administrative au niveau zonal et départemental.
Caractéristiques des différents risques.
Modalités du dispositif ORSAN.
08:45 - 10:15 En SSE faut-il le 114 ? Vincent GAUTIER (Médecin) (Conférencier, Annecy), Adrien ALLARD (agent de régulation du 114 Grenoble) (Conférencier, Grenoble)
Le 114 : pourquoi, qui, et comment ?
Les perspectives d'usage dans le paysage actuel.
Avantages et inconvénients.
08:45 - 10:15 Régulation déportée. Gérard BLANCO (RESPONSABLE ARM CRRA SAMU 31) (Conférencier, Toulouse)
Formation des ARM.
Téléphonie péritéléphonie bureautique et matériels déployés.
Radio transmission, procédures et canaux utilisés.
Amphi Havane

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CMS09
08:45 - 10:15

Conference Médico-Soignants
Tout sur la ventilation
Ventilation

Modérateurs : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Où l'on présentera les modalités optimales de ventilation invasives et non invasives en Médecine d'Urgence. Comment éviter d'aggraver les lésions pulmonaires de son patient ventilé ?
08:45 - 10:15 Comment je ventile et transfère mon patient Covid. Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 La ventilation protectrice. Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
08:45 - 10:15 Intubation en séquence retardée. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
08:45 - 10:15 La VNI : optimisation des réglages. François TEMPLIER (PH) (Conférencier, Angers)
Salle 241

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CM11
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
Je comprends comment ça fonctionne pour mieux traiter
Anaphylaxie, Cardiologie - Autre, Physiologie

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Lille)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Où l'on présentera les mécanismes physiopathologiques de pathologie rare et moins rare et le lien pour améliorer sa prise en charge thérapeutique.
08:45 - 10:15 L'anaphylaxie. Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
08:45 - 10:15 L’angio-oedeme à bradykinine. Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
08:45 - 10:15 L'ischémie reperfusion. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
08:45 - 10:15 L'insuffisance cardiaque. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Salle 251

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CLM01
08:45 - 10:15

Communications Libres Médecins
Au coeur du métier
Profession - Métier

Modérateurs : Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Marseille)
08:45 - 10:15 #29073 - CP02 Photographie de la prise en charge de la douleur thoracique en préhospitalier et devenir à trois mois : registre RéDOT.
CP02 Photographie de la prise en charge de la douleur thoracique en préhospitalier et devenir à trois mois : registre RéDOT.

Introduction. La douleur thoracique est le premier motif d’intervention des équipes SMUR en France. Notre étude vise à décrire le parcours de soins de la douleur thoracique en préhospitalier et le devenir des patients à 3 mois après la sortie d’hôpital.

Matériel et méthode. Etude nationale observationnelle prospective multicentrique autorisée par la CNIL, portant sur les douleurs thoraciques prises en charge par les SMUR participants, en interventions primaires uniquement, entre le 15 et 30 juin 2021.

Résultats. 947 patients ont été inclus par 65 SMUR répartis sur 41 départements, parmi lesquels 399 (42.1%) pris en charge conjointement avec les sapeurs-pompiers. L’intervention a eu lieu au domicile dans 74.3% et en EHPAD dans 1.8% des cas. Le délai appel-arrivée du SMUR était de 24[17 ;32] min (6 valeurs manquantes), et le temps passé sur les lieux de 25[20 ;32] min (10 valeurs manquantes). Le premier numéro composé était le 15 dans 803 (84.8%) cas. L’âge médian était de 63[52 ;75] ans, 603 (63.7%) patients étaient des hommes. Les antécédents/facteurs de risques présents chez plus de 20% des patients étaient : l’hypertension artérielle (44.7%), l’obésité (33.2%), la coronaropathie (31.3%), la dyslipidémie (27.2%). Une échographie a été réalisée chez 37(3.91%) patients. Le diagnostic présumé était un SCA non sus-ST dans 286(30.2%) cas, un SCA sus-ST dans 173 (18.3%), une origine pariétale dans 151 (16.1%), une anxiété dans 107 (11.3%), une FA dans 31 (3.3%) cas. La dissection d’aorte n’a été suspectée que dans 31 (1.3%) cas. 512 (54.1%) patients ont été transférés aux urgences, 183 (19.3%) en USIC et 110 (11.6%) en salle de coronarographie. Le devenir à 3 mois est connu pour 870 (91.9%) patients, parmi eux 133 (15.3%) avaient été réhospitalisés et 3.3% (29) décédés.

Conclusion. Le registre RéDOT nous donne un aperçu précis sur le parcours de la douleur thoracique prise en charge en préhospitalier. Les analyses en cours sur la nature des traitements administrés et la corrélation des diagnostics présumés avec les diagnostics en sortie d’hôpital nous permettront d’analyser plus finement nos pratiques cliniques.



Ce travail a bénéficié d'un cofinancement des laboratoires AstraZeneca et Daiichy Sankyo
Carlos EL KHOURY (Lyon), Tahar CHOUIHED, Said LARIBI, Clément CLAUSTRE, Nicolas EYDOUX, Sandrine CHARPENTIER, Hervé HUBERT, Redot GROUPE
08:45 - 10:15 #29097 - CP03 Caractéristiques et survie des patients en arrêt cardiaque d'origine toxique.
CP03 Caractéristiques et survie des patients en arrêt cardiaque d'origine toxique.

Introduction: L’incidence des arrêts cardiaques extra-hospitaliers (ACEH)d’origine toxique augmente dans les pays développés. Il existe un manque de données sur les caractéristiques des patients et les taux de survie sont très hétérogènes en fonction des pays. Notre objectif est de comparer les données épidémiologiques et la survie entre les patients en ACEH d’origine toxique(T) et les ACEH non toxiques (NT).

Méthode: Étude rétrospective observationnelle, multicentrique. Nous avons identifié les patients en ACEH pris en charge par des SMURs à partir d’un Registre exhaustif d’ACEH entre le 15 mai 2011 et le 31 Décembre 2019. Les données sont recueillies à partir des fiches d’observation des SMURs et des contre-rendus d’hospitalisation des services de réanimation. Les critères d’Utstein étaient recueillis ainsi que la survie à la sortie de l’hôpital.

Nous avons comparé les caractéristiques des patients à l’aide des tests de Student ou Chi2 selon le cas. L’association de plusieurs variables avec la survie à la sortie de l’hôpital a été calculée à partir d’un modèle de régression logistique multivarié. Les résultats sont présentés par l’odds-ratio (OR) et son intervalle de confiance (IC) à 95%.

Résultats: Parmi les 37099 ACEH, 277 (1%) ACEHT ont été identifiés. Comparés aux patients ACEHNT, les patients présentant un ACEHT étaient souvent plus jeunes (48±16 ans pour les ACEHT vs 69±18 ans pour les ACEHNT (p<0,0001), avec une proportion plus importante de femmes (48% ACEHT vs 38% ACEHNT, p=0,0004). L’ACEHT survenait plus souvent au domicile (87% ACEHT vs 76% ACEHNT, p<0,0001) et présentait souvent un rythme initial non choquable (96% ACEHT vs 85% ACEHNT, p<0,0001). Une réanimation spécialisée a été tentée chez 219 (79%) patients ACEHT et 23202 (63%) patients ACEHNT (p<0,0001). Le taux de survie à la sortie de l’hôpital des patients en ACEHT était supérieur à celui des patients en ACEHNT (11% vs 5% respectivement, p < 0,0001). Dans le modèle multivarié incluant les patients ayant reçu une réanimation spécialisée, l’ACEHT comparé à l’ACEHNT était significativement associé à une meilleure survie à la sortie de l’hôpital (OR ajusté 3,6 (2,4-5,6), p<0,0001).

Conclusion: En utilisant un registre exhaustif d’ACEH, les ACEHT sont relativement peu fréquents par rapport aux ACEHNT, survenant plus souvent chez des femmes jeunes au domicile. La survie à la sortie de l’hôpital des ACEHT est meilleure que celle des ACEHNT, tout en prenant compte de plusieurs facteurs confondants


Raquel TENA SEMPERE (Paris), Clara BAUGE, Frankie BEGANTON, Thomas LOEB, Charlotte CHOLLET XEMARD, Daniel JOST, Xavier JOUVEN, Patricia JABRE
08:45 - 10:15 #29111 - CP04 Impact de l’épidémie de Covid sur l’attitude des témoins devant une personne en arrêt cardiaque - Etude PADREA.
CP04 Impact de l’épidémie de Covid sur l’attitude des témoins devant une personne en arrêt cardiaque - Etude PADREA.

Introduction

Les changements de mode de vie imposés par l’épidémie de COVID depuis Mars 2020 ont été majeurs. Nous nous sommes demandés s’ils avaient impacté la prise en charge des arrêts cardiaques par les témoins. 

Méthodes

Analyse des données de quatre SMUR prospectivement incluses dans le registre RéAC, avec contrôle d’exhaustivité

Inclusion : tous les ACEH du registre de 2013 à Juin 2021

Exclusion :  AC devant les secours

Critères de jugement : réanimation par les témoins (DSA et/ou MCE)

Analyse : comparaison des caractéristiques des patients (critères d’Utstein) et de l’attitude des témoins avant et après cette date

Résultats

6818 AC inclus : 4327 (63%) hommes et 2491 (37%) femmes, d’âge médian 66 (51-82) ; sans différence significative entre les deux périodes. L’AC était plus souvent au domicile (77% vs 74% ; p=0,01) depuis le début de l’épidémie.

Le taux de RCP par les témoins a significativement augmenté depuis le début de l’épidémie de 39% (N=2096 sur 5425) à 54% (592 sur 1393) (p=0,009). La survie était significativement augmentée (4% vs 7% ; p < 0,0001). Détails dans le tableau.

Conclusion

Contrairement à notre hypothèse, le taux de réanimation par les témoins a significativement augmenté depuis le début de l’épidémie. Probablement parce que le profil des patients a significativement changé. La mortalité s’en est trouvée diminuée.


Priscilia HSING (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Angélie GENTILHOMME, Philippe BERTRAND, Jacques METZGER, Meryl NGUYEN VAN TINH, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #29113 - CP05 Douleur thoracique atypique dans le SCA ST+ : ça fait vraiment mal !
CP05 Douleur thoracique atypique dans le SCA ST+ : ça fait vraiment mal !

Introduction

Environ 10% des patients avec un SCA ST+ ont une douleur atypique. Nous avons souhaité savoir dans quelle mesure cela affectait leur prise en charge préhospitalière.

Méthodes

Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires)

Inclusion : tous les patients du registre de 2008 à 2019

Exclusion : secondaires

Analyse : âge, sexe, délais d’appel au SAMU et de premier contact médical (SMUR), décision et délai de désobstruction (angioplastie)

Critères de jugement :  (1) décision de désobstruction et (2) mortalité hospitalière

Test du Chi2 et de Wilcoxon-Mann-Whitney.

Résultats

21.059 patients inclus : 4.596 (22%) femmes et 16.374 (78%) homme, d’âge médian 61 (52-73) ans.

La douleur était atypique dans 2.462 (12%) cas ; plus souvent des femmes et des patients plus âgés.

Le délai médian douleur-appel était significativement plus long : 73 min vs 57 min ; p<0.0001.

La décision de désobstruction était significativement moins fréquente : 91% vs 95% ; p<0,0001.

La mortalité était significativement augmentée : 10,7% vs 4,8% ; p<0.0001.

Détails dans le tableau.

Conclusion

Les douleurs atypiques des SCA ST+ étaient plus fréquentes chez les femmes et les sujets plus âgés. L’alerte était retardée, le taux de décision de reperfusion diminué, mais le délai de prise en charge préhospitalière était préservé (le délai de 2 minutes étant cliniquement sans incidence). La mortalité était doublée.


Gaelle LE BAIL (Garches), Brice MOITEAUX, François DUPAS, Sophie BATAILLE, Daouda BA, Thevy BOCHE, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #29120 - CP06 Délai d’ischémie et décision préhospitalière de reperfusion du syndrome coronaire aigu (SCA) ST+ : plus c’est long, moins c’est bon.
CP06 Délai d’ischémie et décision préhospitalière de reperfusion du syndrome coronaire aigu (SCA) ST+ : plus c’est long, moins c’est bon.

Introduction & objectif

Le taux de décision préhospitalière de reperfusion myocardique des SCA ST+ dépasse désormais 95% dans notre région (Eur J Emerg Med, 2019). Nous nous sommes demandés de quelle façon la durée d’ischémie influençait la décision de reperfusion.   

Méthodes

Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR

Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2019

Exclusion : secondaires et données manquantes

Paramètres : sexe, âge, durée d’ischémie (heure de douleur - heure d’appel au SAMU) et décision de reperfusion myocardique (thrombolyse ou angioplastie)

Critère de jugement : taux de décision préhospitalière de reperfusion – analyse selon durée d’ischémie, par tranche de une heure. 

Test : Chi-deux et de Wilcoxon

Résultats

Sur 38.802 patients du registre, 28.458 ont été inclus : 22.195 (78%) hommes et 6.178 (22%) femmes, d’âge médian 61 (52-73) ans.

Taux moyen de décisions de reperfusion sur la période : 94%. Ce taux variait significativement (p<0,0001) selon la durée d’ischémie (de 91% à 96%) (Figure).  

Le taux de décision variait en fonction du moment de la journée (matin vs après-midi vs soir vs nuit) (p<0,0001)

Conclusion

La décision de reperfusion était significativement liée à la durée d’ischémie. Elle était maximum pour les ‘early presenters’. Favoriser une alerte précoce est un enjeu majeur. 


Julian MORO (LE CHESNAY), Marina LAFAY, Lionel LAMHAUT, Daouda BA, Marine SCANNIVINO, Mathieu HANF, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #29143 - CP07 Quel type de témoin permet une optimisation des chances de survie des victimes d’ACEH ?
CP07 Quel type de témoin permet une optimisation des chances de survie des victimes d’ACEH ?

Introduction : L’implication du témoin est essentielle pour assurer une réanimation et une défibrillation rapide. L’objectif de notre étude est d’évaluer le lien entre le type de témoin et les chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH).

Matériel et Méthode : Etude sur le RéAC entre 2011 et 2021. Nous comparons les patients par type de témoin (famille, secouriste, professionnel de santé (prof de santé) et autre).

Résultats : L’étude inclut 111064 patients parmi lesquels 67580 témoins sont des proches, 6295 des secouristes et 19078 des prof de santé. Une RCP était plus souvent réalisée par le témoin lorsqu’il est secouriste (91,6% vs 82,6% chez un prof de santé vs 37% chez un proche, p<10-3). Le délai médian de no-flow était plus élevé chez un témoin proche (10min vs 4min chez secouriste vs 5min chez prof de santé, <10-3) et une asystolie était plus observée (84,1% vs 70,8% chez un secouriste et 71,6% chez un prof de santé, p<10-3). Les résultats de survie sont disponibles sur la figure.

Discussion : Lorsque le témoin n’a pas de lien avec le patient, on observe plus de RCP, des délais no- et low-flow plus courts et moins d’asystolie. On remarque également que les chances de survie sont plus élevées dans ce cas.

Conclusion : Les témoins faisant partie de la famille sont les plus nombreux (60% des témoins) alors qu’ils sont les moins efficaces dans la prise en charge de l’ACEH. Il est important de miser sur la formation de masse du grand public.



Aucun
Martin LAFRANCE (Lille), Herve HUBERT, Christian VILHELM, François JAVAUDIN, Morgan RECHER, Valentine CANON, Gr RÉAC
08:45 - 10:15 #28891 - CP01 Symptômes d’un syndrome coronarien aigu en fonction du sexe du patient : une revue systématique de la littérature avec méta-analyse.
CP01 Symptômes d’un syndrome coronarien aigu en fonction du sexe du patient : une revue systématique de la littérature avec méta-analyse.

Introduction : La présentation clinique du syndrome coronarien aigu (SCA) est variable en fonction du sexe du patient, rendant son diagnostic difficile en particulier chez les femmes, connues pour présenter des formes non « typiques ». L’objectif principal de cette étude était d’étudier la symptomatologie des hommes et des femmes lors de la survenue d’un SCA.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature puis une méta-analyse de ces études en utilisant la méthodologie PRISMA. Nous avons effectué une recherche dans deux bases de données, PubMed et COCHRANE, dans le but d'étudier les articles publiés entre le 01/01/2010 et le 04/02/2021, portant sur les symptômes cliniques du SCA en fonction du sexe. Toutes les études prospectives, rétrospectives, observationnelles et interventionnelles ont été incluses. Les critères d'exclusion étaient l'indisponibilité du texte complet, l'absence d'informations sur le diagnostic suspecté ou retenu de SCA, l'absence de distinction entre les hommes et les femmes, l'absence de description des symptômes ainsi que les rapports de cas. Nous avons exclu toutes les études qui ne répondaient pas à au moins un critère de qualité décrit ci-dessous. Les études publiées dans une langue autre que le français et l'anglais ont également été exclues.

Résultats : Quinze études prospectives ont été incluses, avec un échantillon total de 10 730 personnes. Lors d'une suspicion de SCA, les femmes présentaient plus de dyspnée, de douleurs au bras, de nausées et vomissements, de fatigue, de palpitations, de douleurs à l'épaule que les hommes, avec un RR (95%IC) de 1,13 [1,10 ; 1,17], 1,30 [1,05 ; 1,59], 1,40 [1,26 ; 1,56], 1,08 [1,01 ; 1,16], 1,67 [1,49 ; 1,86], 1,78 [1,02 ; 3,13] respectivement. Elles sont plus âgées de (95%IC) 4,15 [2,28 ; 6,03] ans que les hommes. Les résultats sont cohérents dans l'analyse du sous-groupe des SCA confirmés.

Discussion : Notre étude met en valeur une présentation différente basée sur le genre de l’individu qui présente un SCA. Des études plus approfondies sur la physiopathologie du SCA en lien avec les symptômes et le sexe du patient permettraient d’améliorer les connaissances sur cette pathologie.

Conclusions : Il existe une différence de symptomatologie du SCA en fonction du sexe du patient. Nos résultats ainsi que ceux d’autres études pourraient permettre à l’avenir la création d’un score d’aide à la décision en régulation des appels d’urgence.


Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Martin CARDEILLAC, François LEFEBVRE, Pierrick LE BORGNE, Nicolas PESHANSKI
Salle 252A

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AM02
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
ECG de l'ischémie myocardique
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Reconnaître les signes ECG atypiques de l’ischémie myocardique
Salle 342B

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AM08
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Comment réagir face à une plainte judiciaire ou ordinale
Médico-légal

Coordonnateur : Nicolas LIECHTMANEGER LEPITRE (Coordonnateur, Saint-Brieuc)
Conférenciers : Nicolas LIECHTMANEGER LEPITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Brieuc), Angélique WENGER (Avocat) (Conférencier, Paris)
A travers 2 ou 3 cas pratiqués inspirés de faits réels, issus de l’exercice aux urgences, en SMUR et en régulation, menés en dialogue avec les participants, sous forme de questions successives à choix multiples, appréhender la survenue d’une réclamation amiable, une plainte pénale ou ordinale, une assignation devant les juridictions civiles et administratives.
Connaître les étapes, les éventualités et comment s’y préparer.
Synthèse : Je fais l’objet d’une plainte ou d’une réclamation : quoi faire ? quoi éviter ?
Salle 343

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AM11 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Vertige aux Urgences
Physiologie

Coordonnateur : Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Fontainebleau)
Conférenciers : Nicolas CHAUSSON (Neurologue) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Pierre JAMMES (Kinésithérapeute) (Conférencier, Montady), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Fontainebleau)
-identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-élaborer son examen clinique face à un patient vertigineux
-atelier pratique des manœuvres de provocation et libération des otolithes
Salle 352A

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AMS31 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon), Nathalie LAURENCEAU (Cadre supérieure sage-femme) (Conférencier, Toulouse)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF fin 2021) spécifiques à cette situation.
Salle 353

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CS01
08:45 - 10:15

Conférence Soignants
Crash and furious !
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Brest), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur : Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
08:45 - 10:15 Accident de la route et sécurité : faire un état des lieux en France (rapport de la situation). Gilles THIERCÉ (ADE) (Conférencier, Angoulême)
Faire un historique des accidents dans notre pays, état des lieux (mortalité, lésions...).
Nommer les causes (vitesse, horaire, âge, alcool...) des AVP.
Parler du cas particulier des UMH.
08:45 - 10:15 Biomécanique et accidentologie. Hervé GUILLEMOT (PH) (Conférencier, Douarnenez)
Présenter la biomécanique et ses outils.
Comment comprendre les mécanismes lésionnels par une analyse du véhicule.
Nommer les résultats obtenus en sécurité grâces aux systèmes techniques qui ont été mis en place dans nos voitures.
08:45 - 10:15 Quel monitorage pour le patient traumatisé grave. Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest)
Expliquer le monitorage adulte : Cardio et thermique, respiratoire, neurologique, biologique.
Aborder les cas particulier : Femme enceinte et pédiatrie.
Présenter le monitorage en milieu difficile (mer, montagne).
Salle Maillot
09:15

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CE02
09:15 - 10:15

Conférence Exceptionnelle
La Médecine d'Urgence : de la création aux perspectives
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz), Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
La Médecine d'Urgence est jeune et en plein mouvement. Un des fondateurs de notre spécialité viendra nous expliquer sa genèse et nous donnera son point de vue sur son avenir.
09:15 - 10:15 La Médecine d'Urgence : de la création aux perspectives. Pierre CARLI (Pr Emérite) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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TRM02
09:15 - 10:15

Table Ronde Médecins
PMO
Communication, Ethique, Médico-légal

Modérateurs : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille), Marc GIROUD (Médecin régulateur) (CERGY PONTOISE)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
L'urgentiste face au prélèvement multi-organes, pour quel patient faut-il l'envisager ? Quand et comment j'en discute avec la famille ? Quel prise en charge à mettre en oeuvre dans cette situation ?
09:15 - 10:15 Quand j'y pense ? Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
09:15 - 10:15 Quel abord des proches ? Benoît AVERLAND (Adjoint au directeur) (Conférencier, Roubaix)
09:15 - 10:15 Quelle réanimation d'organe ? Julien CHARPENTIER (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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SIS01
09:15 - 10:15

Session Intéractive Quiz
Les pièges de l'ECG, saison 2.

Modérateur : Perrine JOLIBOIS (infirmiere) (Besançon)
Coordonnateur : Perrine JOLIBOIS (Coordonnateur, Besançon)
Conférenciers : Hélène DAGAT (infirmière) (Conférencier, Besançon), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Conférencier, Besançon)
Salle 242B

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SI05
09:15 - 10:15

Session Interactive - Quiz
Dermatologie : « C’est quoi ces boutons ? »
Dermatologie

Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on s'interrogera sur les lésions dermatologiques fréquentes et/ou graves que l'on peut rencontrer aux urgences
09:15 - 10:15 Dermatologie : « C’est quoi ces boutons ? ». Camille HUA (médecin) (Conférencier, Créteil)
Salle 243

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CMS10
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Iatrogénie aux Urgences
Thérapeutique

Modérateurs : Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Où l'on présentera les situations à risque de iatrogénie aux Urgences, des exemples concrets seront présentés et les moyens de prévenir ces risques seront énumérés.
09:15 - 10:15 Quelles situations à risque ? Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
09:15 - 10:15 Quels événements déclarer ? Jean-Luc CRACOWSKI (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
09:15 - 10:15 Comment la prévenir ? Aurelie DAUMAS (PU-PH) (Conférencier, Marseille)
Salle 342A

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CM36
09:15 - 10:15

Conférence Médecins - Session Commission Recherche
"Dark Side" de la recherche
Qualité, Recherche

Modérateurs : Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse), Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Coordonnateur, Lyon)
Où l'on abordera le côté "obscur" et méconnu de la recherche : le financement, le risque de fraudes et les revues prédatrices
09:15 - 10:15 Money money money : le financement. Tabassome SIMON (médecin) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Jurassic World : revues prédatrices. Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
09:15 - 10:15 "Publish or Perish". Herve MAISONEUVE (Consultant) (Conférencier, Paris)
Salle 351
10:15 Pause et visite de l’exposition technique
10:20

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UD01
10:20 - 10:30

CLARIUS MOBILE HEALTH EUROPE
Ultrasonographie - Echographie

Améliorez les résultats et le flux de patients grâce à l'échographie sans fil haute résolution.
Clarius HD3 vous offre la clarté d'image dont vous avez besoin pour un diagnostic sûr.
10:20 - 10:30 3ème génération d'échographes sans fil et ultra-portables. Rudy MEIJER (Conférencier, CLARIUS MOBILE HEALTH)
Espace Urgences Démo
10:30

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UD02
10:30 - 10:40

POSOS

POSOS identifie instantanément les risques iatrogéniques à partir d’un scan d’ordonnance aux urgences.
En plus d’accélérer le temps d’admission, il fait accéder directement aux alternatives plus adaptées de l’établissement.
10:30 - 10:40 POSOS. Emmanuel BILBAULT (Conférencier, POSOS)
Espace Urgences Démo
10:50

"Mercredi 08 juin"

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UD21
10:50 - 11:00

REVINAX

"Actes de soins généraux, chirurgicaux, anesthésies ou soins d'urgence et AFGSU :
REVINAX met à votre disposition une collection exclusive, riche de plus de 90 tutoriels immersifs, accessibles 24h/24 et 7j/7 et consultables en mode 3D avec un casque de réalité Virtuelle ou un cardboard comme en 2D depuis votre smartphone ou tablette."
10:50 - 11:00 Tutoriels immersifs Urgences AFGSU en réalité virtuelle. Maxime ROS (Conférencier, REVINAX)
Espace Urgences Démo
11:00

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CM27
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Qualité de vie au travail : il y a urgence ?
Management, Organisation Services d'Urgences, Qualité

Modérateurs : Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où l’on apportera les clés pour répondre à la problématique de la qualité de vie au travail ainsi aider le soignant à repérer les stigmates de l’épuisement professionnel et les méthodes de gestion de stress mais également définir les pistes d’amélioration dans le cadre du management et l’organisation des services
11:00 - 12:30 Comment repérer les stigmates de l’épuisement professionnel ? Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Conférencier, Nîmes)
11:00 - 12:30 Quelles méthodes de gestion de stress aux Urgences ? Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Bien être au travail : quel management ? Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Impact de l'organisation du service. Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
11:00 - 12:30 Questions / Réponses. Jérome CLARET, Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Participant, Paris), Eric REVUE (Chef de Service) (Participant, Paris), Mathias WARGON (Chef de Service) (Participant, Saint-Denis)
Amphi Bleu

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CM37
11:00 - 12:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU/SRLF
Urgences vitales onco-hémathologiques
Etat de choc, Ethique, Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Lyon), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Coordonnateur, Lyon)
Une session conjointe avec la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF) permettant de développer les urgences hématologiques, leur diagnostique, leur orientation et leur prise en charge initiale.
11:00 - 12:30 Aplasie fébrile. Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Conférencier, Monaco, Monaco)
11:00 - 12:30 Syndrome thoracique drépanocytaire. Mehdi KHELLAF (Chef de service) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Micro angiopathie thrombotique. Raphael CLERE-JEHL (MCU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
11:00 - 12:30 Progrès récents et implication éthique. Elie AZOULAY (Médecin) (Conférencier, Paris)
Amphi Havane

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CM43
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
CA SFMU
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Recherche

Modérateurs : Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
La Médecine d'Urgence est une spécialité jeune et en perpétuelle mutation. Le Conseil d'Administration de la SFMU vous invite à venir y réfléchir ensemble.
11:00 - 12:30 Structures d’urgences et Service d’accès aux soins : une évolution inévitable ? Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:30 Quelles évolutions pour notre société savante dans 10 ans ? Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Comment attirer les jeunes à adhérer à notre société savante ? Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
11:00 - 12:30 L’évolution de la recherche en Médecine d'Urgence depuis 10 ans : d'où vient on ? Où va-t-on? Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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CM04
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Valoriser l'échographie aux Urgences
Pédagogie - Enseignement - Formation, Recherche, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Où nous discuterons des différents aspects de l'échographie clinique autour de sa promotion et de sa valorisation.
11:00 - 12:30 Protocoles de coopérations. Riad JREIGE (PH) (Conférencier, Montpellier)
11:00 - 12:30 Cotation de l'acte ? Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
11:00 - 12:30 Comment enseigner ? Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
11:00 - 12:30 Recherche clinique. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
Salle 242A

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SI02
11:00 - 12:00

Session Interactive - Quiz
Ventilation difficile aux Urgences
Jeunes

Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où l'on présentera les principales situations cliniques de ventilation mécanique difficile en situation d'urgences et où l'on proposera des réglages du ventilateur adaptés à ces situations
11:00 - 12:00 Ventilation difficile aux Urgences. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
Salle 243

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CM21
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Prise en charge ambulatoire ?
Cardiologie - Autre, Gastro-entérologie, Neurologie, Triage

Modérateurs : Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on discutera les situations permettant de prendre en charge les patients en ambulatoires
11:00 - 12:30 L'hémorragie digestive. Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 L'accident ischémique transitoire ? Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
11:00 - 12:30 L'embolie pulmonaire. Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
11:00 - 12:30 La syncope. Judith GORLICKI (Médecin) (Conférencier, Bobigny)
Salle 251

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CLM07
11:00 - 12:30

Communications Libres Médecins
Sonde d'Or
Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
11:00 - 12:30 #28974 - CP08 Courbe d’apprentissage de la coupe échographique trachéo-œsophagienne après une formation en e-learning. Etude TUBEXECHO.
CP08 Courbe d’apprentissage de la coupe échographique trachéo-œsophagienne après une formation en e-learning. Etude TUBEXECHO.

Introduction

L’échographie trachéo-œsophagienne est une technique alternative à la capnographie et autres techniques, pour confirmer la position endotrachéale de la sonde d’intubation. Dans les études publiées, les opérateurs étaient des experts.

Objectif : déterminer la courbe d’apprentissage de l’échographie trachéo-œsophagienne pour des opérateurs novices.

Méthodes

Étude prospective monocentrique incluant des volontaires, médecins et I(A)DE d’un SMUR.

Apprentissage théorique en e-learning de courte durée. Deux ateliers pratiques sur volontaire sain à plus d’un mois d’intervalle.

Critères de jugement : (1) obtention de la coupe trachéo-œsophagienne, chronométrée et validée par l’investigateur expert par la vision de l’artefact de déglutition demandée au volontaire et (2) différence entre les deux ateliers et selon l’expérience antérieure de l’opérateur (a déjà utilisé un échographe ou non).

Résultats

32 opérateurs inclus : 18 (56%) hommes et 14 (44%) femmes, d’âge moyen 38 (+10) ans, 11 (34%) médecins séniors, 7 (22%) juniors, 6 (19%) internes, 5 (16%) IDE et 3 (10%) IADE.

Courbe d’apprentissage : voir la figure.

Lors du deuxième atelier, le temps d’acquisition était inférieur à celui du premier atelier (p < 0,02, test ANOVA mixte). Il n’y avait pas de différence selon l’expérience de l’opérateur.

Conclusion

À la suite d’un court apprentissage en e-learning, les opérateurs obtenaient rapidement la coupe trachéo-œsophagienne, quel que soit leur expérience, et sans désapprentissage.



Aucun
Paul-Georges REUTER (Rennes), Chris BALLOUZ, Thomas LOEB, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:30 #29017 - CP09 Compétences en échographie d'urgences: inspection par le mannequin haute-fidélité.
CP09 Compétences en échographie d'urgences: inspection par le mannequin haute-fidélité.

Introduction: L’utilisation d’un mannequin échographique haute-fidélité (MHF) est un outil pédagogique important pour l’apprentissage de l’Extended focused assessment with sonography for trauma (eFAST). Cette étude observationnelle menée en simulation avait pour but d’utiliser les capacités évaluatives du MHF pour mesurer le niveau de maîtrise de l’examen eFAST dans une population ciblée.

Matériel et Méthode: Parmi 50 internes en fin de cursus de DES-MG formé à l’échographie, 18 ont été sélectionnés de façon randomisée. Après avoir répondu à un questionnaire sur leur pratique au cours de leur formation, ils ont été évalués par le MHF sur trois exercices différents, permettant d’apprécier le maniement de la sonde, la capacité à obtenir les coupes standard de l’eFAST et la capacité à résoudre un cas clinique de traumatisé grave (incluant l’analyse supplémentaire de la veine cave inférieure, de l’aorte et de la coupe cardiaque apicale). Les paramètres analysés par le MHF (temps de réalisation des exercices, qualité d’acquisition des coupes, scores informatisés, taux de bonnes réponses au questionnaire) ont été recueillis pour chaque participant. L’objectif primaire de cette étude était de contrôler la maîtrise de l’eFAST dans cette population, et l’objectif secondaire était d’évaluer l’influence de la pratique sur les résultats obtenus, avec deux groupes de pratique : < 100 et > 100 échographies réalisées au cours de la formation.  

Résultats: Le temps d’acquisition des coupes standards de l’eFAST était de 4,4 min en moyenne pour tous les participants, et > 5 min pour six d’entre eux. Lors de la réalisation du cas clinique, les coupes étaient jugées optimales dans 100%, 80% et 50% des cas, respectivement pour les coupes de l’eFAST, de l’aorte et de la coupe cardiaque. Le temps moyen de réalisation de l’exercice avec les coupes complémentaires était de 11,2 min. Une pratique régulière permettait d’obtenir de meilleurs résultats sur l’exercice de dextérité (score 69 vs 59, p < 0,05), dans un meilleur temps de réalisation (4,8 vs 9,4 min p < 0,01) sans différence significative sur la qualité de réalisation l’eFAST et sa mise en application à un cas clinique.

Conclusion: Cette étude a confirmé la maîtrise de l’eFAST dans la population étudiée. Le MHF semble être un outil intéressant pour contrôler son acquisition, permettant de révéler certaines insuffisances (maniement de la sonde, temps de réalisation des exercices), pouvant être associées à un manque de pratique.



Aucun
Ariireva LEMOINE (PARIS), Camille BRENET, Stéphane TRAVERS, Pierre PASQUIER, Marion LAHUTTE-AUBOIN, Maxime AURIAN, Paul-Vincent MARTIN
11:00 - 12:30 #29021 - CP10 ECHOVID : intérêt de l'utilisation de l'échographie pulmonaire dans l'orientation aux urgences des patients atteints ou suspects COVID-19.
CP10 ECHOVID : intérêt de l'utilisation de l'échographie pulmonaire dans l'orientation aux urgences des patients atteints ou suspects COVID-19.

Introduction : L’échographie pulmonaire est un outil accessible et non invasif pour évaluer les pneumopathies. De fait, la participation pulmonaire de l’infection SARS-CoV-2 questionne l’intérêt de l’échographie dans sa prise en charge. Si quelques études suggèrent que l’échographie peut aider au diagnostic ou au pronostic des patients infectés par le COVID-19, la littérature reste hétérogène sur la capacité pronostique.

 

Objectif : Nous faisons l’hypothèse que le score LUS fait à l’entrée aux urgences, sur 8 champs pulmonaires, peut prédire l’évolution clinique jusqu’au 28e jour.

Matériel et méthode : Nous avons mené une étude prospective de 332 patients, entre le 19 mars 2020 et le 28 avril 2020 dans 8 services d’accueil des urgences en France. Les patients de 18 ans ou plus et ayant une infection COVID-19 suspectée ou confirmée étaient éligibles et ont passé un examen échographique. Le score LUS sur 8 champs pulmonaires (sur 24 points, chaque champ noté entre 0 et 3) a été coté par des experts ou des néoformés, en aveugle de l’examen clinique.

Le critère de jugement principal était le décès toute cause, l’intubation orotrachéale ou l’admission en soins intensifs des patients inclus. Les critères de jugement secondaire étaient la performance du score LUS à prédire la sévérité de l’atteinte scanographique, et l’accord entre les scores LUS d’un néoformé et d’un expert.

 

Résultats : L’évolution clinique a été collectée pour 328/332 patients : 13 (4%) sont décédés, 16 (4.9%) ont eu une ventilation invasive, 28 (8.5%) ont été en soins intensifs. 90% (27.4%) ont été hospitalisés en salle, et 181 (55.2%) sont retournés au domicile. Le score LUS moyen était de 4.9 ± 6.4. L’association entre le score LUS et le critère de jugement principal était optimale pour un seuil ≥6, soit une ASC (aire sous la courbe) à 0.83 (sensibilité 84.2% ; spécificité 76.4%). Le score LUS, avec un seuil à 7, a montré une association avec la sévérité scanographique (ASC 0.84, sensibilité 77.2%, spécificité 83.7%). Il existait une bonne concordance entre les scores LUS d’un néoformé et d’un expert avec un score kappa à 0.85 (95% CI 0.69-1.00).

 

Conclusion : Le score LUS semble performant pour prédire une dégradation clinique et peut ainsi participer à stratifier la sévérité des cas COVID-19.



Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
Fabien LE VAN (Paris), Anthony CHAUVIN, Maxime GAUTIER, Cédric GIL-JARDINÉ, Sylvain BENENATI, Mikaël MARTINEZ, Jérôme BOKOBZA
11:00 - 12:30 #29027 - CP11 Validation d’un curriculum de formation ciblé en échocardiographie ECMU 2 afin d’identifier les profils hémodynamiques des patients en défaillance cardio-pulmonaire.
CP11 Validation d’un curriculum de formation ciblé en échocardiographie ECMU 2 afin d’identifier les profils hémodynamiques des patients en défaillance cardio-pulmonaire.

Introduction : La Société Française a édité récemment les niveaux de compétences en échocardiographie clinique (ECMU 1 : « Basic » ; ECMU 2 : « Advanced »). L’objectif de ce projet est de tester un curriculum de formation académique permettant à des médecins urgentistes d’acquérir le niveau échocardiographique ECMU 2.

Méthodes : Deux phases d’enseignement ont été définies (Figure 1) : enseignement théorique ciblé avec tutorat puis supervision au lit du patient (environ 30 échocardiographies par période). Sur les 2 phases, les médecins urgentistes étaient évalués par méthode de concordance kappa (versus expert) sur leur compétence dans l’identification des profils hémodynamiques : hypovolémie, insuffisance VG ou VDt (et biventriculaire), hyperkinésie avec vasoplégie et profil normal.

Résultats : Quatre médecins urgentistes ont participé à la 1ère phase puis 2 médecins ont poursuivi jusqu’au niveau ECMU 2. Au total, 162 patients ont été évalués (Phase 1: âge=70±15 ans, SOFA=5.0±3.1, mortalité=36% ; Phase 2: âge=73±14 ans, SOFA=3.4±2.0, mortalité=18%). Au terme de la phase 1, la concordance globale avec l’expert était de 0,66 (IC 95% : 0.4 - 0.72). En phase 2, la concordance globale était de 0,88 (IC 95% : 0,76-0,98) avec 88% des indices Doppler mesurés.

Conclusion : Nous proposons un programme de formation académique ciblé permettant aux médecins urgentistes d’acquérir avec une excellente performance les compétences niveau 2 tel que recommandé par la SFMU.



Aucun conflits d'intérêt.
Arthur BAISSE, Jean SAVATIER, Lise Marie HUOT, Marcela OTRANTO, Coralie LACORRE, Aloïse BLANCHET, Rafaela PIRAS, Thomas LAFON (Limoges)
11:00 - 12:30 #29108 - CP12 Impact de l’utilisation de l’échographie « point of care » sur la durée de séjour aux urgences dans la prise en charge de la colique néphrétique (Étude ECHOLINE CHRONO).
CP12 Impact de l’utilisation de l’échographie « point of care » sur la durée de séjour aux urgences dans la prise en charge de la colique néphrétique (Étude ECHOLINE CHRONO).

Introduction: La fréquentation des urgences est croissante. La colique néphrétique (CN) est un motif fréquent de consultation. Sa prise en charge (PEC) peut être longue en raison des temps d’attente cumulatifs des examens paracliniques. Réaliser une échographie précoce lors d’une CN permettrait de raccourcir la durée de séjour du patient.

Méthode: Une étude prospective interventionnelle a été réalisée aux urgences de l’hôpital Saint Vincent de Paul pendant 9 mois. Les patients présentant une CN sans critères de complication étaient inclus. Ils étaient randomisés dans deux groupes : un témoin avec une PEC usuelle et un expérimental bénéficiant d’une échographie par l’urgentiste pendant l’examen clinique. La durée de séjour globale a été comparée. La durée entre chaque étape de la PEC a été analysée pour déterminer les facteurs allongeant le séjour. La satisfaction de la PEC par le patient ainsi que la pertinence de l’échographie par l’urgentiste ont été recherchées. Cette analyse est intermédiaire à 4 mois.

Résultats: L’analyse comprenait 36 patients, dont 19 dans le bras expérimental, et 17 dans le bras témoin. La durée moyenne de séjour était de 233.3 minutes dans le bras témoin et 296.5 minutes dans le bras expérimental. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes (p=0.86). Les délais moyens étaient relevés entre l’arrivée au SAU et le premier contact médical puis entre le premier contact médical et la réalisation du bilan biologique et de la BU, les résultats de bilan, la réalisation du scanner, l’avis urologique, la clôture médicale. Concernant ces durées, il n’y avait aucune différence significative (p≥0,23). La satisfaction du patient était de 39.2/50 dans le bras témoin et de 41.1/50 dans le bras expérimental. Elle ne variait pas significativement (p=0.46). Concernant l’échographie par l’urgentiste, la sensibilité était de 80%(IC95=[28.4;99.5]) et la spécificité était de 76.9%(IC95=[46.2;95]). La VPP était de 57.1%(IC95=[18.4; 90.1]) pour une VPN de 90.9%(IC95= [58.7;99.8]).

Conclusion: L’échographie par l’urgentiste n’impacte pas sur la durée de séjour chez les patients présentant une CN. Il n’y a pas de différences significatives dans les différents délais de PEC. La satisfaction des patients est bonne et identique dans les deux groupes. Les urgentistes ont une technique échographique satisfaisante. L’analyse reste intermédiaire et des résultats significatifs pourraient être obtenus dans notre analyse finale.


Priscilla NGUYEN (Lille), Hervé DUGA, Amélie VROMENT
11:00 - 12:30 #29127 - CP13 Évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche aux urgences par un nouvel outil d’évaluation automatique d’un échographe de poche : Étude de reproductibilité.
CP13 Évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche aux urgences par un nouvel outil d’évaluation automatique d’un échographe de poche : Étude de reproductibilité.

Évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche aux urgences par un nouvel outil d’évaluation automatique d’un échographe de poche : Étude de reproductibilité

 

Introduction : Les recommandations préconisent l’utilisation de l’échocardiographie en médecine d’urgence dans des contextes de dyspnée, hypotension ou douleur thoracique. L’évaluation de la FEVG est un des objectifs de base. La technique d’évaluation de référence est l’évaluation visuelle. Elle est décrite comme soufrant d’une reproductibilité inter-observateur médiocre. Un nouvel outil est disponible sur un échographe de poche : l’évaluation automatique de la FEVG. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la reproductibilité inter-évaluateur de la mesure automatique de la FEVG avec un échographe de poche.

 

Matériel et Méthode : Étude de reproductibilité d’une méthode de mesure, prospective, monocentrique, en simple aveugle ; incluant patient majeur consultant aux urgences pour dyspnée, douleur thoracique ou hypotension. Il était réalisé par un premier médecin expert une première échocardiographie en coupe 4 cavités avec la sonde cardiaque de l’appareil d’échographie de poche. Il était alors estimé de manière visuelle puis automatique la FEVG. Un second médecin, expert également, réalisait la même tâche. Ensuite, une seconde coupe était réalisée par les deux médecins, en aveugle l’un de l’autre, réévaluant une nouvelle fois, la FEVG de manière visuelle et automatique. 

 

Résultats : 80 patients, 30 (37%) femmes, d’âge médian 61 [43 ; 72] ans ont été inclus. L’analyse du critère de jugement principal a pu être effectuée sur 56 (80%) patients. La reproductibilité inter-évaluateur de la mesure automatique de la FEVG était très mauvaise (concordance à 0,17 [-1,11 ;0,41]) et ce indépendamment de la qualité de l’image. La reproductibilité intra-évaluateur de la mesure automatique de la FEVG était mauvaise (concordance à 0,34 [0,17 ;0,49]). La concordance inter-évaluateur de la FEVG visuelle était de 0,89 [0,82 ; 0,93], donc assez bonne. Elle était de 0,96 [0,97 ; 0,98], donc excellente, pour la reproductibilité intra-évaluateur. L’évaluation visuelle a pu être réalisée pour 79 patients (99% IC95% [96% ; 100%]) et pour 63 patients (79% IC95% [69% ; 87%]) pour l’évaluation automatique. 

 

Conclusion : Cette étude montre une concordance inter-évaluateur de la FEVG automatique mesurée avec un échographe de poche très mauvaise. Celle de l’évaluation visuelle est bonne. 



Aucun
Manon DUEZ (Nimes), Xavier BOBBIA, Pierre Géraud CLARET
11:00 - 12:30 #29216 - CP14 Prévalence et valeur pronostique de la dysfonction diaphragmatique échographique chez les patients admis aux urgences pour une pneumopathie à SARS-CoV-2.
CP14 Prévalence et valeur pronostique de la dysfonction diaphragmatique échographique chez les patients admis aux urgences pour une pneumopathie à SARS-CoV-2.

Introduction : La dysfonction diaphragmatique (DD) est la diminution de la capacité du diaphragme à assurer seul le maintien de la capacité vitale. Cette DD est fréquente en médecine d’urgence et associée à une augmentation du recours à la ventilation mécanique (VM)Le recours à la VM dans les formes sévères de COVID-19 montre l’importance d’identifier des outils prédictifs simples. Il a été observé la présence de lésions diaphragmatiques et des centres respiratoires chez les patients infectés à SARS-CoV-2L’échographie du diaphragme est un outil simple et reproductible d’évaluation au lit du patient. L’objectif de cette étude est d’étudier la prévalence de la DD chez les patients admis aux urgences pour détresse respiratoire (DR) à SARS-CoV-2 et l’impact pronostique de cette DD diagnostiquée par la mesure échographique de l’excursion diaphragmatique (ED) sur le recours à la VM, l’admission en USI et les durées de séjour.

Méthode : Cette étude prospective observationnelle a été menée sur 3 centres de février 2020 à avril 2021. Les patients présentant une DR avec une infection documentée à SARS-CoV-2 ont été inclus. L’ED a été mesurée et moyennée sur 3 cycles respiratoires consécutifs, et définie par une ED<1cm chez l’homme et <0,9cm chez la femmeNous avons utilisé une régression logistique pour prédire le devenir du patient et le test de Fisher pour les comparaisons entre les groupes.

Résultats : 104 patients d’âge moyen de 72 ans, dont 72% d’hommes ont été inclus, parmi lesquels 35 avec une pneumopathie à SARS-CoV-2 ont été analysés. La prévalence observée de DD était de 57% (n=20/35). Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les patients avec et sans DD sur lrecours à un support ventilatoire (75% vs 46% ; p=0,44). Parmi les patients présentant une DD 80% ont été admis en USI contre seulement 40% des patients sans DD (p=0.16). La durée de VM était augmentée de 7 jours chez les patients avec DD (p=0,18).

Conclusion : La DD est fréquente à l’admission chez les patients présentant une détresse en lien avec une pneumopathie à SARS-CoV-2 et représente 57% des patients. La présence de cette DD n’a pas été retrouvée comme associée de façon significative au recours à la VM ou à l’admission en USI bien qu’il semble exister une tendance à l’admission en USI et à l’allongement de la durée de VM. Ces observations nécessitent la mise en place d’études avec des effectifs plus larges avant d’être confirmées ou infirmées.



Aucun
Ryan HINDY (Paris), Matthieu DANIEL
11:00 - 12:30 #29225 - CP15 Corrélation entre l'hypoxémie et le Lung Ultrasound Score dans le syndrome interstitiel aux urgences: Une étude prospective physiologique.
CP15 Corrélation entre l'hypoxémie et le Lung Ultrasound Score dans le syndrome interstitiel aux urgences: Une étude prospective physiologique.

IntroductionLes Syndromes Interstitiels (SI) pulmonaires, fréquents aux urgences, mènent à une diminution de l’aération pulmonaire et secondairement à l’hypoxémie. La PaO2 rapportée à la FiO2 est obtenue par la réalisation d’une gazométrie artérielle, méthode invasive et douloureuse. Le Lung UltraSound Score (LUSS) permet d’évaluer l’aération pulmonaire. Il s’agit d’une méthode échographique donnant une gradation de 0 à 3 pour 6 zones pulmonaires sur chaque hémi-thorax. Une corrélation entre le rapport PaO2/FiO2 et le LUSS pourrait devenir un outil intéressant pour extrapoler l’impact d’un SI pulmonaire sur l’hématose. 

Matériel et Méthode : Cette étude physiologique, prospective, multicentrique s’est déroulée  du 01 avril au 30 août 2021. Elle évalue la corrélation entre la PaO2/FiO2 et le LUSS de patients adultes se présentant avec une dyspnée aigue aux urgences. Les patients pour lesquels une indication de gazométrie artérielle était posée par le clinicien en charge ont été considérés pour l’inclusion. Les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive ou de pathologies responsables de syndrome interstitiel chroniques ont été exclus. Après signature d’un consentement et dans un délai maximal de dix minutes après la réalisation de la gazométrie, un investigateur indépendant réalisait un LUSS et rapportait la présence d’épanchements pleuraux. Les patients avec un LUSS < 2 ont été secondairement exclus.   Un échantillon de 161 patients (IC 95% et rho 0,6) a été déterminé pour un coefficient de corrélation selon Pearson.

Résultats : 162 patients ont été inclus. Une corrélation linéaire négative significative entre la PaO2/FiO2 et le LUSS (p < ,0001) a été mise en évidence avec un coefficient de corrélation de -0,4860. La présence d’épanchement pleuraux n’a pas montré d’influence significative sur la corrélation entre la paO2/FiO2 et le LUSS (p=0,07) . 

 

Conclusion : La présence d’une corrélation significative entre la PaO2/FiOet le LUSS pourrait diminuer le recourt à la gazométrie artérielle pour les patients des urgences souffrant d’un SI pulmonaire aigu et améliorer leur confort.  Ceci devrait être exploré dans une étude comparant des mesures répétées de la PaO2/FiO2 et du LUSS pour un même patient.



Pas de conflit d'intérêt
Eleonore VASSEUR (Bruxelles, Belgique), Gauthier MOUREAU, Antoine FASSEAUX, Laurent PEYSKENS, Felix GENDEBIEN, Frederic THYS, Florence DUPRIEZ
Salle 252A

"Mercredi 08 juin"

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AMS ARM48
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Régulation des Urgences Psychiatriques au Samu
ARM, Psychiatrie

Coordonnateur : Igor OUSS (Coordonnateur, Bondy)
Conférenciers : Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bondy)
Objectif général :
Identifier le risque de passage à l'acte auto ou hétéro agressif ou d’accident dans les situations psychiatriques.
Objectifs pédagogiques :
Prendre en compte les particularités relationnelles de l'appelant et la sémiologie afin d'identifier les situations d'urgence et de choisir la décision optimale.
Méthode pédagogique :
L'atelier sera conduit à partir de simulations d'appels par un acteur. Les appels seront pris en charge par les auditeurs, séquencés, argumentés par le groupe. Enfin les experts théoriseront les aspects de communication interpersonnelle et en parallèle les items sémiologiques et les critères de décision.
Salle 342B

"Mercredi 08 juin"

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AMS ARM45 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Simulation en régulation pédiatrique
ARM, Régulation

Coordonnateur : Julien NAUD (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers : Elisabeth DAUSSAC (Conférencier, TOULOUSE), Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Conférencier, Bordeaux), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux)
Programme de simulation interprofessionnel avec patient standardisé pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge par les ARM et les médecins régulateurs d’un appel pour un enfant présentant une urgence vitale :
- reconnaître les critères de gravité chez l’enfant
- proposer la (ou les) réponse(s) les plus adaptées
- guider par téléphone la réalisation de gestes d’urgence
- communiquer avec un appelant en contexte de stress et d’urgence
Les mises en situation sont réalisées en mode SAS et utilisent le logiciel Exos®.
Salle 343

"Mercredi 08 juin"

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CM42
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Rester Up to date
Communication, Profession - Métier, Jeunes

Modérateurs : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Besançon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
La formation initiale comme continue évolue avec l'aire du numérique. Nous présenterons les méthodes pour rester à jour de ces connaissances avec des méthodes et sources fiables.
11:00 - 12:30 Utiliser les réseaux sociaux pour s'informer. Maxime GAUTIER (Chef de service) (Conférencier, Eaubonne)
11:00 - 12:30 Blog, Podcast, Vlog. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
11:00 - 12:30 Le e-learning. Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
Salle 351

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AM11 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Vertige aux Urgences
Physiologie

Coordonnateur : Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Fontainebleau)
Conférenciers : Nicolas CHAUSSON (Neurologue) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Pierre JAMMES (Kinésithérapeute) (Conférencier, Montady), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Fontainebleau)
-identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-élaborer son examen clinique face à un patient vertigineux
-atelier pratique des manœuvres de provocation et libération des otolithes
Salle 352A

"Mercredi 08 juin"

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FC01
11:00 - 12:00

Flash communications
Arrêt Cardiaque
Cardiologie - Autre

Modérateur : Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Marseille)
11:00 - 12:00 #28917 - FC01-01 Association entre la survie après un arrêt cardiaque relatif à une activité sportive et la réanimation de base par témoin : revue systématique de la littérature et méta-analyse.
FC01-01 Association entre la survie après un arrêt cardiaque relatif à une activité sportive et la réanimation de base par témoin : revue systématique de la littérature et méta-analyse.

Introduction L’arrêt cardiaque relatif à une activité sportive (AC-S) est toujours un évènement traumatisant. La réanimation cardio-pulmonaire (RCP) par tout témoin en cas d’AC-S semble être un facteur pronostic primordial associé à une survie avec bon pronostic neurologique.  L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre la survie après un AC-S et les facteurs suivants : la présence de témoin, le massage cardiaque par témoin et l’utilisation du défibrillateur automatique externe (DAE) par témoin.

Matériel et Méthode Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature et une méta-analyse pour synthétiser les données. La recherche d’articles parus jusqu’au 31 juillet 2021 inclus a été effectuée, sans restriction de langue, dans de nombreuses bases.Les critères de sélection des études étaient : (1) résultats concernant l’une des trois interventions (1a) présence ou non de témoin (1b) massage cardiaque ou pas par témoin, (1c) utilisation ou non du DAE par témoin (2) rapportant la survie (3) et présentant des données originales. Seules les études répondant aux trois critères ont été incluses. Les données ont été extraites indépendamment par deux auteurs. Le critère de jugement principal retenu était la survie.

Résultats Au total, 28 études ont été incluses. Les résultats de la méta-analyse avec effet aléatoire a montré un bénéfice significatif dans les trois groupes (niveau de preuve modéré) : présence de témoin (OR, 2.55 [95% CI, 1.48-4.37]; I2=25%; 9 études), massage cardiaque par témoin (OR, 3.84 [95% CI, 2.36-6.25]; I2 = 54%; 23 études) et utilisation du DAE par témoin (OR, 5.25 [95% CI, 3.58-7.70]; I2 = 16%; 19 études).

Discussion Cette étude est la première méta-analyse quantifiant l’impact de la RCP par le témoin dans les AC-S. La force de notre étude est d’apporter une estimation robuste de l’effet de la RCP par le témoin sur la survie en cas d’AC-S. Cependant, la qualité de la RCP et la relation entre le nombre de choc et la survie n’ont pas pu être évaluées.

Conclusion Cette méta-analyse suggère que chez les patients victimes d’AC-S, la présence de témoin, le massage cardiaque par le témoin et l’utilisation du DAE par le témoin ont tous les trois un effet bénéfique multiplié par 2, 3 et 5 sur la survie respectivement. Ces résultats mettent en valeur l’importance de l’intervention du témoin et encourage les pays à développer leur politique de formation au secourisme et l’installation de DAE dans les places publiques de sport.


Laurianne MICHELLAND (Montfermeil), Mohammad MURAD, Mark VAN DER BROEK, Alain CARIOU, Jean Philippe EMPANA, Eloi MARIJON, Xavier JOUVEN, Patricia JABRE
11:00 - 12:00 #28952 - FC01-02 Pronostic neurologique après un arrêt cardiaque extra-hospitalier en cas d’arrivée retardée des premiers secours.
FC01-02 Pronostic neurologique après un arrêt cardiaque extra-hospitalier en cas d’arrivée retardée des premiers secours.

INTRODUCTION : L’objectif de notre étude est d’évaluer l’effet d’un délai d’arrivée des premiers secours non médicalisés tardif (supérieur ou égal à 20 minutes) sur la survie à 30 jours avec un pronostic neurologique favorable (score CPC à 1 ou 2) après la survenue d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH). Nous nous sommes également intéressés à l’influence de la réalisation d’une réanimation cardiopulmonaire (RCP) par le témoin sur cette relation.

METHODES : Il s’agit d’une étude observationnelle et multicentrique à partir du registre prospectif des AC du RENAU entre 2015 et 2020. Les critères d’exclusion étaient la survenue de l’ACEH devant les secours professionnels, l’absence de témoin, l’absence de tentative de réanimation médicale, et les données manquantes sur le délai d'arrivée des secours.

RESULTATS : Au total, 3410 patients ont été inclus, dont 2883 avec un délai d’arrivée des premiers secours inférieur à 20 minutes et 527 avec un délai supérieur ou égal à 20 minutes. En analyse univariée, un délai d’arrivée des secours inférieur à 20 minutes était significativement associé à une augmentation de la survie à 30 jours avec un pronostic neurologique favorable (p < 0,01), ainsi qu’à une augmentation de la survie à 30 jours, de la survie à la sortie de l’hôpital, et de la survenue d’une récupération d’activité cardiaque spontanée (RACS). En analyse multivariée, une réponse des premiers secours inférieure à 20 minutes restait significativement associée à une augmentation de la survie à 30 jours avec pronostic neurologique favorable, avec un Odds Ratio ajusté à 2,26 (IC 95% [1,30 – 3,91]). La survie avec pronostic neurologique favorable diminuait de façon proportionnelle avec l’augmentation du délai d’arrivée des secours, dès 5 minutes. Cet impact du délai d’arrivée des secours n’était plus statistiquement associé à la survie avec bon devenir neurologique en l'absence de RCP réalisée avant l'arrivée des secours.

CONCLUSION : Un délai d’arrivée des premiers secours tardif est associé à une baisse de la survie à 30 jours avec pronostic neurologique favorable. La réalisation d’une RCP par le témoin reste associée à la survie avec bon pronostic neurologique, même en cas d’arrivée tardive des premiers secours. 


Céline VIGNERON (Grenoble), Nicolas SEGOND, Cécile RICARD, Gérald VANZETTO, Hélène DUHEM, Richard LANGLOIS, Julien TURK, Guillaume DEBATY
11:00 - 12:00 #28966 - FC01-03 Utilisation des Anti-Arythmique dans la Réanimation médicale de l’Arrêt Cardiaque extra-Hospitalier : les études ne changent pas la pratique ! Etude AARACH.
FC01-03 Utilisation des Anti-Arythmique dans la Réanimation médicale de l’Arrêt Cardiaque extra-Hospitalier : les études ne changent pas la pratique ! Etude AARACH.

Introduction

En 2016, une étude (Kudenchuk, NEJM, Mai 2016) n’a pas montré de bénéfice à l’utilisation d’amiodarone ni de lidocaïne (vs placebo) dans la réanimation de l’arrêt cardiaque (AC). Il nous a semblé que, depuis, leur utilisation avait diminué.

Objectif

Evaluer l’impact de cette étude sur la pratique des urgentistes

Méthodes

Source : données de 4 SMUR issues du registre RéAC

Inclusion : tous les AC, de 1er Janvier 2013 à 30 Novembre 2021

Paramètres : genre, âge, cause de l’AC (médicale ou non), rythme initial (asystole, FV ou rythme sans pouls) décision de réanimation, utilisation d’un anti-arythmique (amiodarone, lidocaïne) et d’adrénaline, reprise d’une activité cardiaque et survie hospitalière.

Critère de jugement : utilisation d’un anti-arythmique (amiodarone ou lidocaïne)

Analyse : avant vs après publication (Mai 2016) (test de Khi2)

Résultats

7735 AC : 4908 (63%) hommes et 2827 (37%) femmes, d’âge médian 66 (51-82) ans

Le taux de décisions de réanimation (55%), de RACS (20%) et survie à J30 (5%) ne différaient pas en les deux périodes. Le recours aux anti-arythmiques (amiodarone et/ou lidocaïne) (8%) n’a pas diminué après 2016 (Tableau).

Conclusion

La publication, en 2016, d’une étude négative sur le bénéfice des anti-arythmiques n’a pas significativement modifié la pratique (comme elle n’a pas modifié les recommandations !), contrairement à notre impression.


Meryl NGUYEN (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Angélie GENTILHOMME, Philippe BERTRAND, Jacques METZGER, Priscilia HSING, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #29029 - FC01-04 Stratégie d’abord veineux dans l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) dans la vraie vie : voie veineuse périphérique (VVP) ou voie intra-osseuse (VIO) - Etude COAC.
FC01-04 Stratégie d’abord veineux dans l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) dans la vraie vie : voie veineuse périphérique (VVP) ou voie intra-osseuse (VIO) - Etude COAC.

Introduction

La voie intra-osseuse (VIO) est de plus en plus utilisée dans la réanimation de l’ACEH (URGENCES 2016) alors qu’elle semble associée à moins bon pronostic que la voie veineuse périphérique (VVP) (Zhang, Resuscitation, 2020).

Objectif

Identifier les déterminants du choix entre VIO et VVP dans l’ACEH

Méthodes

Etude prospective, observationnelle, multicentrique (8 SMUR) de Janvier 2020 à Novembre 2021

Inclusion : tout ACEH ( > 18 ans) avec pose d’une VV

Exclusion : VV en place à l’arrivée du SMUR

Questionnaire (20 items) en ligne ou sur papier : caractéristiques du patient, critères d’Utstein, critères de choix en VVP et VIO, conditions de mise en place dont opérateur, site, temps, succès et complications précoces

Critères de jugement : (1) ratio VVP/VIO et (2) taux de succès respectifs, 1er choix et critères de choix de la VIO

Résultats

384 patients inclus, 262 (68%) hommes et 122 (32%) femmes, âge médian : 65 (55-75) ans

VVP en 1ère intention 356 (93%) fois et VIO 28 (7%) fois

Succès à la 1ère tentative : 71% (N=251) pour la VVP et 96% (N=27) pour la VIO

VIO utilisée en 2ème intention une seule fois

VIO en tibial proximal dans 20 (71%) cas, en huméral dans 6 (22%) cas et ailleurs dans 2 (7%) cas 

Opérateur : infirmier pour 348 (98%) VVP et 26 (93%) VIO

Critères ayant présidé au choix d’une VIO dans le tableau

Conclusion

La VIO n'était pas une voie de recours. Elle était posée par les infirmiers. Le taux de succès était très élevé. Ce choix semblait surtout dicté par la faisabilité.


Isabelle SCHILTZ (Paris), Hélène DUHEM, Clotilde CAZENAVE, Jean-Baptiste DEBRETAGNE, Adrien GOLDSTEIN, Céline OCCELI, Ahmed SOUAYAH, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #29035 - FC01-05 Poids du médecin dans la décision de ‘Termination’ de la réanimation d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH). Etude TERMINATOR.
FC01-05 Poids du médecin dans la décision de ‘Termination’ de la réanimation d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH). Etude TERMINATOR.

Introduction

La décision d’interrompre une réanimation (‘termination of resuscitation’, TOR) en ne débutant pas de réanimation spécialisée est prise de façon empirique.

Postulat : le médecin, par lui-même, a un poids significatif dans cette décision.

Méthodes

Données prospectives (Utstein) de quatre SMUR

Critères connus comme liés à la décision de TOR : âge, sexe, dépendance, fin de vie, antécédents (cinq catégories), rythme initial, no-flow, low-flow, RACS avant SMUR et présence d’un témoin

Critères de jugement : (1) effet de la variable ‘médecin’ et (2) estimation de son poids dans la décision de TOR

Méthode originale : recherche de l’existence d’un effet avec un ‘generalized linear model’ et un ‘generalized linear mixed model’ par méthodes de bootstrap paramétrique. Evaluation du poids des variables par méthode des pseudo-R2

Validation du modèle par six analyses spécifiques

Résultats

5,144 ACEH pris en charge par 173 médecins analysés

62% de la décision de TOR expliquée par les variables fixes et 6% par l’effet ‘médecin’ : 68% de la décision expliquée par les variables incluses au modèle (Figure)

Le reste (32%) : approximations du modèle, variables non relevées, non incluses au modèle et erreurs résiduelles

Modèle validé par les six analyses

Conclusion

Le médecin a un rôle déterminant dans la décision de TOR – comparable au no-flow !

Cette méthode, jamais utilisée en médecine pour étudier l’existence un effet non mesurable directement ouvre la porte à de nombreuses voies de recherche.


Thomas LAURENCEAU (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Laurence MARTINEAU, Jacques METZGER, Pierre NADIRAS, Julie MICHEL, Quentin MARCOU, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #29041 - FC01-06 Réanimation des patients âgés et très âgés en arrêt cardiaque : optimisme fondé ou rite funéraire ? Etude REPATAC.
FC01-06 Réanimation des patients âgés et très âgés en arrêt cardiaque : optimisme fondé ou rite funéraire ? Etude REPATAC.

Introduction

Fixer les limites de la pertinence de la réanimation de l’arrêt cardiaque (AC) est un défi majeur, particulièrement pour les patients âgés voire très âgés. Nous avons souhaité évaluer l’impact de l’âge sur la décision des témoins et de l’équipe de SMUR de réanimer. 

Méthodes

Source : données prospectives de 4 SMUR issues du registre RéAC, de Janvier 2013 à Novembre 2021

Inclusion : tous les AC

Exclusion : aucune

Paramètres : critères d’Utstein

Critères de jugement : (1) défibrillation ou massage cardiaque par témoin et (2) réanimation SMUR par décade d’âge à partir de 70 ans.

Résultats

6818 AC : 4329 (63%) hommes et 2489 (37%) femmes dont 1199 (18%) 70-79 ans, 1362 (16%) 80-89 ans et 540 (6%) de 90 ans et plus 

L’AC à domicile et de cause médicale augmentaient significativement avec l’âge

Le taux de RCP par les témoins diminuait significativement avec l’âge, dans une faible proportion

Le délai d’alerte au SAMU ne variait pas significativement avec l’âge

Le taux de réanimation par le SMUR diminuait significativement avec l’âge, dans une forte proportion alors que la durée de no-flow était très modérément allongée (2 minutes)

Détails dans le tableau

Conclusion

Les gestes de réanimation initiés par les témoins étaient peu affectés par l’âge du patient. Les décisions de réanimation par le SMUR l’étaient grandement alors que les principales caractéristiques des patients varient dans de faibles proportions. 


Maeva DIOP (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Philippe BERTRAND, Jacques METZGER, Priscilia HSING, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #29142 - FC01-07 Un témoin formé aux gestes qui sauvent est un témoin qui optimise les chances de survie des victimes d’arrêts cardiaques extrahospitaliers.
FC01-07 Un témoin formé aux gestes qui sauvent est un témoin qui optimise les chances de survie des victimes d’arrêts cardiaques extrahospitaliers.

Introduction : L’European Resuscitation Council (ERC) encourage dans ses dernières recommandations de 2021 le développement de masse des formations aux gestes qui sauvent pour le grand public.

L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact de ces formations en termes de survie pour les victimes d’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH).

Matériel et Méthode : Etude sur le RéAC entre le 01/07/2011 et le 01/09/2021. Nous comparons les patients lorsque le témoin était formé aux gestes qui sauvent vs non formé, la même comparaison a été réalisée uniquement lorsque le témoin entreprenait une RCP.

Résultats : Notre étude inclut 2944 patients, parmi lesquels 2381 (80,9%) avaient un témoin formé aux gestes qui sauvent et 563 (19,1%) avaient un témoin non formé. Dans le groupe des témoins formés, les AC étaient moins d’origine médicale (83,5% vs 88,8%, p=0,002). Les témoins étaient moins souvent des membres de la famille (37,3% vs 59,9%, p<10-3), entreprenaient plus souvent une RCP (55,9% vs 49,9%, p<10-3). Une RCP était moins souvent réalisée par le SMUR (77,8% vs 82,2%, p=0,025), les délais médian de no-flow et low-flow étaient statistiquement plus faibles (3min vs 6min, p=0,025 et 30min vs 33min, p<10-3 respectivement), le rythme cardiaque à l’arrivée du SMUR était moins souvent asystolique (69,5% vs 73,2%, p=0,011) et de l’adrénaline était moins souvent administrée (67% vs 72,1%, p=0,024). En termes de survie, les taux de RACS et de survie à J0 étaient plus élevés lorsque le témoin était formé (33,1% vs 27,4%, p=0,011 et 29,9% vs 23,8%, p=0,005 respectivement). Les taux de survie à J30 n’étaient pas statistiquement différents.

Lorsqu’une réanimation était entreprise par un témoin formé, les taux de RACS et de survie à J0 étaient plus élevés (39,4% vs 32,2%, p=0,011 et 36,1% vs 28,3%, p=0,004 respectivement). Les taux de survie à J30 ne sont pas statistiquement différents.

Discussion : Lorsque le témoin est formé aux gestes qui sauvent, il entreprend plus souvent une RCP et diminue les délais de no- et low-flow, ce qui réduit le nombre d’asystolie à l’arrivée du SMUR. De plus, lorsqu’une réanimation est engagée par le témoin, la formation de ce dernier augmente les chances de survie du patient.

Conclusion : Le développement de ces formations en masse est nécessaire pour permettre d’optimiser les chances de survie des victimes d’ACEH. Des études s’intéressant aux formations permettant la meilleure rétention d’information seraient nécessaires.



Aucun
Martin LAFRANCE (Lille), Herve HUBERT, Christian VILHELM, François JAVAUDIN, Morgan RECHER, Valentine CANON, Gr RÉAC
11:00 - 12:00 #29182 - FC01-08 10 ans du registre électronique des arrêts cardiaque, le RéAC : les chiffres clefs.
FC01-08 10 ans du registre électronique des arrêts cardiaque, le RéAC : les chiffres clefs.

Introduction : La première étape pour améliorer les pratiques à moindre coût est de créer un registre. C’est ainsi que le RéAC a été créé dans le cadre de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). L’objectif de cette étude est de faire un point, 10 ans après la création de RéAC, sur les différentes évolutions en termes d’ACEH.

Matériel et méthodes : Etude descriptive sur le RéAC entre 07/2011 et 07/2021. Les patients en rigidité cadavérique ont été exclus.

Résultats : En 10 ans, 119137 patients ont été inclus dans le RéAC (65,9% d’hommes, âge médian de 69 ans). Au cours du temps, les délais d’arrivée du SMUR et des sapeurs-pompiers sont stables (19 et 9 min). Le No-Flow augmente (de 6 à 11 min) et le low-flow est stable (entre 27 et 30 min). L’utilisation de la voie intraosseuse (IO) s’est largement déployée tandis que l’utilisation d’adrénaline ou l’intubation ont des taux stables. Les autres résultats sont sur la figure.

Discussion : En 10 ans, les politiques ont beaucoup misé sur le témoin dans la prise en charge de l’ACEH. On observe une augmentation de son implication qui reste néanmoins faible. Le SMUR applique les recommandations avec notamment l’utilisation de l’IO. Les taux de survie diminuent au cours de 3 dernières années, cela s’explique par le contexte pandémique.

Conclusion : Le RéAC nous permet d’observer l’implication des équipes SMUR avec notamment le respect des recommandations. Les efforts autour du témoin doivent être poursuivis.



Aucun
Valentine CANON (Lille), Martin LAFRANCE, Tahar CHOUIHED, Karim TAZAROURTE, François JAVAUDIN, Pierre-Yves GUEUGNIAUD, Hervé HUBERT, Gr RÉAC
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 08 juin"

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Cardiologie - Autre

Modérateur : Sébastien BEROUD (Médecin) (Lyon)
11:00 - 12:00 #28868 - FC02-01 Patients âgés souffrant d’insuffisance cardiaque aiguë: parcours de soins hospitalier après prise en charge initiale au service des urgences.
FC02-01 Patients âgés souffrant d’insuffisance cardiaque aiguë: parcours de soins hospitalier après prise en charge initiale au service des urgences.

Introduction:

L’insuffisance cardiaque aigue est un motif courant d’admission aux urgences; les patients ne sont pas systématiquement hospitalisés en cardiologie. L’objectif principal de notre étude est de comparer la prise en charge des patients diagnostiqués d’une insuffisance cardiaque aigue aux urgences, hospitalisés en cardiologie à ceux hospitalisés dans d’autres services d’aval. 

Matériel et méthode:

Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective mono-centrique au CHU de Tours en incluant tous les patients de plus de 65 ans hospitalisés pour insuffisance cardiaque aigue entre janvier 2015 et décembre 2017; soit 1079 patients; 26% ont été hospitalisés en cardiologie. Le critère principal de jugement est la mortalité intra-hospitalière.

Résultats:

Nous n’avons pas retrouvé de différence significative entre les deux groupes en termes de constantes vitales à l’admission, d’analyses biologiques, de comorbidités, hormis la présence en cardiologie de troubles cognitifs moins fréquents (1,5% vs 7%) et d'un âge plus jeune (82 ans vs 87 ans). Concernant les patients hospitalisés en cardiologie, les syndromes coronariens sont significativement plus fréquents (11% vs 2%), alors qu’un facteur déclenchant infectieux est significativement moins fréquent (24% vs 61%); sans autre différence parmi les facteurs déclenchants étudiés. En cardiologie l’utilisation de ventilation non invasive est plus fréquente (10% vs 3%) ainsi que la réalisation d’échographie cardiaque trans-thoracique (84% vs 20%) ; la quasi totalité des coronarographies y sont réalisées (17% vs < 1%), la durée d’hospitalisation y est plus courte (6 jours vs 9 jours). Enfin la prescription à la sortie de béta-bloquants  (87% vs 65%) et d’inhibiteurs d’enzyme de conversion (45% vs 28%) y est plus fréquente. Le diagnostique d’insuffisance cardiaque aigue aux urgences est confirmé dans le compte rendu d’hospitalisation dans 93% des cas parmi les patients hospitalisés en cardiologie et dans 72% des cas pour les patients hospitalisés dans d’autres services d’aval. La mortalité intra-hospitalière est inférieure en cardiologie (4% vs 11%). 

Discussion:

Les patients hospitalisés en cardiologie sont plus jeunes et moins fragiles, ils bénéficient d’une prise en charge correspondant davantage aux recommandations européennes et d’un taux de mortalité plus faible. L’ensemble des ces éléments pourrait suggérer l’intérêt d’une évaluation multidisciplinaire comprenant un avis cardiologique systématique.



Nous ne déclarons aucun conflit d’intérêt réel ou potentiel en lien avec le contenu de cette étude.
Benjamin TURPIN (Tours), Pierre DENEAU, Saïd LARIBI
11:00 - 12:00 #28921 - FC02-02 Pronostic des insuffisances cardiaques aiguës aux urgences : Evaluation par le multiple estimation of risk based on the emergency department spanish score.
FC02-02 Pronostic des insuffisances cardiaques aiguës aux urgences : Evaluation par le multiple estimation of risk based on the emergency department spanish score.

Introduction :

Les syndromes d’insuffisance cardiaque aiguë (SICA) représentent une pathologie fréquente aux urgences avec une morbi-mortalité élevée. La décision de l’orientation des patients n’est pas codifiée et impose souvent l’hospitalisation. La stratification du risque dès l’admission est de ce fait un challenge pour l’urgentiste. Dans ce contexte, le MEESSI score a été récemment validé pour la stratification du risque de la mortalité des SICA. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt du MEESSI score dans les SICA en termes de mortalité au 30ème jour.

Méthodes :

Il s’agissait d’une étude prospective (2019-2020) ayant inclus des patients admis aux urgences dans un tableau de SICA (SC1 à SC4) et calcul du MEESSI score avec startification du risque prédit. L’étude statistique a comporté : étude de la performance pronostique et des caractéristiques de la courbe ROC, calcul de l’indice de Youden et des rapports de vraisemblance, étude multivariée et de la survie. Le critère de jugement a été la mortalité à J30 (MJ30).

Résultats :

Nous avons colligé 200 patients. L’âge médian=70 ans ; IQR (61-77).Le sex-ratio=1,6. La stratification du risque selon les sous-groupes du MEESSI score était n(%) : MEESSI1 : 70(35) ; MEESSI2 : 77(38) ; MEESSI3 : 25(12) ; MEESSI4 : 28(14). La mortalité à J30 était de 47(23%). Les caractéristiques de la courbe ROC (MEESSI) pour MJ30 étaient : AUC=0,724 ; IC [95%] =[0,632 – 0,817] ; P < 0,001 ; cut-off≥14,5% ; Sensibilité=55% et spécificité=82%. En analyse multivariée, un score≥14,5% a été prédictif de la mortalité à J30 : OR=3,45 ; IC [95%]=[1,32-9,06] ; P=0,012. La survie était meilleure chez le groupe < 14,5% (Log-Rank= 31,77 ; p < 0,001). Indice de Youden =0,37 ; Rapports de vraisemblance ont été : RVP=3,13 et RVN=0,54.

Conclusion :

Dans ce travail, le MEESSI a été prédictif de pronostic. Le score a été spécifique et a montré un bon pouvoir discriminatif. Toutefois, les indices de robustesse faibles avec un indice de Youden et des rapports de vraisemblance moyens ont mis en exergue la nécessité de calibration et d’ajustement du score dans notre population.


Rim DHAOUEDI, Hamed RYM (CHARTRES), Badr FERJEOUI, Nihel OUESLATI, Maaref AMEL, Emna KALLEL, Houyem ZOUARI, Aymen ZOUBLI
11:00 - 12:00 #28944 - FC02-03 Evaluation du groupe à faible risque de mortalité chez les patients pris en charge aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë.
FC02-03 Evaluation du groupe à faible risque de mortalité chez les patients pris en charge aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë.

Introduction : L’évaluation du risque en médecine d’urgence est une pierre angulaire pour le praticien face à des pathologies temps sensible. Une orientation adéquate en aval ainsi qu’un retour à domicile en toute sécurité constituent les deux facettes utiles pour la décision clinique optimale. Le Challenge est d’autant plus important chez les patients classés à faible risque et candidats à une gestion en ambulatoire. L’insuffisance cardiaque aigüe est une pathologie responsable d’un nombre important de consultations urgentes. Dans cette optique, nous avons réalisé cette étude dont l’objectif a été d’évaluer le sous-groupe faible risque chez les patients admis pour tableau d’insuffisance cardiaque aigüe aux urgences.

Méthodes : Inclusion prospective des patients admis aux urgences pour tableau d’insuffisance cardiaque aiguë. Recueil des modalités anamnestiques, cliniques thérapeutiques et évolutives (Mortalité à J30). Evaluation du risque selon le score  pronostique (MEESSI score). Etude des caractéristiques du groupe à faible risque. Comparaison des classes de risque (tests ANOVA et des médianes).

Résultats : Inclusion de 200 patients (2 ans).La classification du risque selon le score a été n(%) : Faible (MEESSI 1) :70(35) ; intermédiaire (MEESSi 2) : 77(38) ; intermédiaire haut 25(12) ; Haut (MEESSi 4) :28(14). La mortalité globale J30 a été de 23%.une surmortalité a été objectivée dans le groupe  faible risque versus prédite (15,7% vs3,9%). Les patients MEESSI 1 ont été significativement plus jeunes 65 ans IQR(19,71) ; p < 0,001 ; plus hypertendus n=62(88%) ; p=0,041 ; Un pic hypertensif et une diastolique plus élevée (p < 0,001), une hypoxémie importante (p=0,011) et un recours plus élevé à la CPAP (36%) et aux dérivés nitrés  (60%-p=0,012) chez ces patients orientent vers l’entité «Flash OAP». Ce tableau peut être fatal en extrahospitalier et explique la surmortalité

Conclusions : Dans ce travail, le groupe à risque faible a montré une surmortalité observée par rapport à celle prédite. Elle a été majoritaire en extrahospitalier. L’absence de signes de gravité clinique, gazométrique et une amélioration rapide expliqueraient les triggers d’un séjour statistiquement plus court aux urgences. L’absence d’outil échographique précoce et le rôle insuffisant des structures de première ligne dans le contrôle de l’hypertension maladie ont été mis en exergue et impliquent un changement des pratiques vers un séjour de sécurité et une échographie urgente.


Rim DHAOUEDI, Hamed RYM (CHARTRES), Badr FERJEOUI, Aymen ZOUBLI, Emna KALLEL, Maaref AMEL, Imen MEKKI
11:00 - 12:00 #28985 - FC02-04 Pronostic des patients avec une maladie thromboembolique veineuse ayant recours aux urgences.
FC02-04 Pronostic des patients avec une maladie thromboembolique veineuse ayant recours aux urgences.

Introduction : L’objectif de l’étude est de déterminer le pronostic, et si la présence d’un cancer est un facteur indépendamment associé au décès toute cause à 3 mois, des patients admis aux urgences avec un diagnostic de maladie thromboembolique veineuse (MTEV).

Matériel et méthode : L’étude rétrospective à inclusion prospective, monocentrique, incluait tous les patients consécutifs avec diagnostic de MTEV réalisé aux urgences. Le critère de jugement principal est la mortalité à 3 mois.

Résultats : Deux cent quarante patients étaient inclus. Cinquante-cinq (23%) patients avaient un cancer. Cent soixante et onze (71%) avaient une embolie pulmonaire (EP) et 68 (28%) une thrombose veineuse profonde. La mortalité à 3 mois est de 9% avec un nombre significativement plus élevé de décès parmi les patients avec cancer par rapport à ceux indemnes, 12 (22%) contre 10 (5%) (p < 0,01). Un cancer était indépendamment associé à la mortalité à 3 mois HR = 3.65; 95% CI = [1.29-10.33] ; p = 0.01 ainsi que l’antécédent de BPCO (HR =3.45 [1.03-11.54] ; p=0.04), la présence d’une embolie pulmonaire (EP) (HR =15.60 [1.26-193.62] ; p= 0.03) et la tachycardie HR =3.89 [1.55-9.80] ; p=0.004) lors du recours aux urgences.

Discussion : Les résultats sont superposables à ceux retrouvés par Gussoni.

Conclusion : Les patients avec diagnostic de MTEV aux urgences ont une mortalité globale de 9% et comme facteurs associés, la présence d’un cancer, d’une EP, d’une BPCO et d’une tachycardie sinusale.



Aucun à déclarer
Antoine LY (Colombes), Aicha TURKI, Mouna BERROUKECHE, Erwan SALARD, Ludovic PLAISANCE, Edouard VERSINI, Isabelle MAHE, Nicolas JAVAUD
11:00 - 12:00 #29065 - FC02-05 Les explorations biologiques en urgence de la tachycardie jonctionnelle : Quels impacts sur la prise en charge du patient?
FC02-05 Les explorations biologiques en urgence de la tachycardie jonctionnelle : Quels impacts sur la prise en charge du patient?

Contexte : L’intérêt des examens biologiques pour la prise en charge aux urgences d’un accès de tachycardie jonctionnelle (TJ) reste débattu. Il existe des recommandations européennes, mais qui ne distinguent pas la TJ des autres tachycardies supra-ventriculaires. Nous avons relevé les examens réalisés, le taux d’anomalie et leur incidence sur la prise en charge.

Méthode : Étude rétrospective tricentrique (1 CHU, 2 CHG) incluant les patients majeurs consultant pour accès de TJ aux urgences de 2017 à 2020.

Résultats : 396 patients ont été inclus, d’un âge moyen de 56 ans, avec 52% de récidive de TJ.  Une douleur thoracique per-crise existait chez 115 patients, dont 12 persistant en post-crise. 6% des patients avaient des anomalies ECG post-crise. Un bilan biologique a été réalisé pour 343 (87%) patients avec au moins une anomalie dans 65% des cas. La troponine était positive chez 151 (44%) patients, dont 40 > 5N. La TSH était dosée chez 119 patients, anormale chez 12 (10%). Une radiographie thoracique était réalisée chez 90 patients avec 20 (22%) anomalies.

Pour les 90 (23%) patients hospitalisés (considéré comme un marqueur de gravité), et les facteurs associés étaient en analyse multivariée : avoir plus de 2 facteurs de risque cardiovasculaire OR 1,81 ; IC95% [1.00-3.27], 1ère crise de TJ OR 0.48 ; IC95% [0.26-0.85], signes de gravité (syncope, hypotension, signes d’insuffisance cardiaque) OR 3.24 ; IC95% [1.55-6.73], anomalies l’ECG post réduction OR 4.31 ; IC95% [1.61-11.32], un avis cardiologique aux urgences OR 10.16 ; IC95% [3.05-33.81] et anomalie biologique (p < 0,001).

Une réduction médicamenteuse a été réalisée pour 60% des patients, 12% par manœuvre vagale. Un traitement a été introduit (ou modifié) pour 185 (47%) patients (majoritairement bétabloquant ou inhibiteur calcique). Un dosage de troponine positif et des signes ischémiques à l’ECG post-réduction sont associés significativement à une modification thérapeutique.

Conclusion : L’anormalité des examens complémentaires est significativement associée à une hospitalisation ainsi qu’à une modification thérapeutique. Ceci est en accord avec les recommandations actuelles. Un score clinique pour les patients consultant pour un accès de TJ pourrait être réalisé, afin de limiter le nombre d’examens complémentaires réalisés et ainsi réduire le temps de passage aux urgences.



Absence de conflit d'intérêt.
Lucie GAROT (ROUEN), Elodie LOHIER, Clément TACQUET, Romain LELONG, Badisse DAHAMNA, Mehdi TAALBA, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
11:00 - 12:00 #29091 - FC02-06 Thrombose veineuse profonde des membres inférieurs aux urgences : Étude épidémio-clinique et pronostique.
FC02-06 Thrombose veineuse profonde des membres inférieurs aux urgences : Étude épidémio-clinique et pronostique.

Introduction : La thrombose veineuse profonde des membres inférieurs présente un problème de santé publique malgré les progrès préventifs, diagnostiques et thérapeutiques. Son épidémiologie aux urgences est peu connue en absence de registre national de thrombose. L’objectif de ce travail était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques de la thrombose veineuse profonde aux urgences. Méthodes : Une étude prospective et observationnelle était menée de 2017 à 2019. Inclusion des patients de plus de 18 ans, vus aux urgences pour thrombose veineuse profonde des membres inférieurs, confirmée par échographie de compression, non associée à une embolie pulmonaire. Recueil des données épidémio-cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques. Le score de Wells était calculé chez tous les patients. Le pronostic a été évalué sur la mortalité et la survenue d’un syndrome post-thrombotique (SPT) à 12 mois. Résultats : Inclusion de 98 patients. Âge moyen=58 ± 18 ans. Genre-ratio =0,8. Facteurs de risque (%) : antécédents personnels thrombo-embolique (17), traumatisme majeur (14), chirurgie récente (12), infection (9), âge supérieur à 45 ans (70), alitement (32), obésité (20), tabac (20), profession avec position assise prolongée (10). La thrombose était idiopathique dans 42% des cas. Le motif de consultation le plus fréquent était l’œdème du membre (87%). Selon le score de Wells, la probabilité clinique était faible chez 22% des patients et forte chez 78%. Les d-dimères étaient non réalisées chez 23% des patients à probabilité faible et réalisées chez 54% à probabilité forte. L’anticoagulation était débutée chez tous les patients à probabilité forte avant la confirmation diagnostique. Le délai d’attente de l’imagerie était le délai le plus long. L’éducation thérapeutique était faite chez tous les patients. À 12 mois, la complication la plus fréquente était le SPT (52%). L’adhérence à la compression élastique diminuait significativement son incidence (p=0,01), sa sévérité (p=0,004) et retardait son apparition (p=0,01). La mortalité était de 9% avec aucun cas d’embolie pulmonaire. Conclusion : Ce travail a permis d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques de la thrombose veineuse profonde aux urgences. D’autres études multicentriques et l’initiation d’un registre national de thrombose pourraient mieux dresser son épidémiologie.

aucun conflits d’intérêt
Manel BEN FDILENE, Hanen GHAZALI, Emna REZGUI, Syrine KESKES, Azouz FOURATI, Kamel JLALI, Camilia JEDDI (HRBA, Tunisie), Sami SOUISSI
11:00 - 12:00 #29150 - FC02-07 Embolies pulmonaires stables à risque intermédiaire aux urgences : intérêt pronostique du shock index et du lactate artériel.
FC02-07 Embolies pulmonaires stables à risque intermédiaire aux urgences : intérêt pronostique du shock index et du lactate artériel.

 Introduction: L'embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente aux urgences déroutante par ses caractères anamnestique et clinique polymorphes exposant ainsi  à un retard diagnostique et à une surmortalité. Le pronostic de l’EP est ainsi conditionné par la précocité du diagnostic et une évaluation du risque de mortalité. Les guidelines recommandent une stratification dès les urgences basée sur la pression artérielle, la dysfonction du ventricule droit morphologique et l’atteinte myocardique évaluée par les troponines. Cependant, ces marqueurs peuvent s’avérer indisponibles rapidement. Dans ce même contexte, certaines études ont mis en exergue l'utilité du shock index et du lactate dans la prédiction du pronostic rapidement chez les patients présentant une EP stable aux urgences. L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’intérêt pronostique du lactate et du shock index des EP à risque intermédiaire prises en charge aux urgences.

Méthodes : Inclusion prospective de patients admis aux urgences pour EP. stratification du risque selon sPESI-score (Guidelines ESC2019).calcul du shock index[(SI)=( FC/PAS)].prélèvement artériel pour dosage du lactate (LACT).étude de la mortalité à J30 (MJ30).étude statistique : univariée, multivariée et caractéristiques des courbes ROC.

Résultats : Inclusion de 88 patients diagnostiqués EP à risque intermédiaire parmi les 123 EP hospitalisées (72%). Caractéristiques : âge moyen = 62,5±17 ans, Sex-ratio=1,04. Antécédents n(%) : Dyslipidémie 12(13,6) ; EP  6(6,8) ; Thrombose Veineuse profonde 6(6,8 ) ; immobilisation 37(42).  La mortalité J30 a été de 30%. SI =0,94 ±0,27.  LACT= 2 mmol/l IQR (1,1-2,7).PESI= 110 ± 34.le shock index a été identique dans les 2 groupes décédés vs survivants. LACT a été significativement plus élevé chez les décédés : 2,6 IQR(2-3) vs 1,9 IQR(1,4-2,5) ;p=0,008.ROC(LACT) :[AUC=0,678 ; IC95%[0,557-0,799] ;p=0,008,cut-off>=2,2mmol/l,Sensibilité=59% ; spécificité=70% ;VPN= 80%. Etude multivariée de la MJ30 : Lactate>=2,2 mmol/l : OR ajusté =4 ; IC95%=[1,03-15,57] ;p=0,045.

Conclusions : Dans ce travail, le shock index n’a pas été corrélé au pronostic des EP stables à risque intermédiaire en terme de mortalité contrairement au lactate artériel qui a été un facteur prédictif indépendant de mortalité à J30. Toutefois, le lactate a été plus spécifique que sensible mais avec une VPN robuste. Sa sensibilité pourrait être améliorée en augmentant l’effectif.


Emna KALLEL, Hamed RYM (CHARTRES), Rim DHAOUEDI, Badr FERJEOUI, Montassar BHOURI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
11:00 - 12:00 #29301 - FC02-08 Et si on calcule le score de Brest chez les patients dyspnéiques par une insuffisance cardiaque aiguë?
FC02-08 Et si on calcule le score de Brest chez les patients dyspnéiques par une insuffisance cardiaque aiguë?

Introduction

L’insuffisance cardiaque aigue (ICA) est un problème de santé publique mondial, associé à une morbi-mortalité importante. Le diagnostic repose sur la clinique complétée par la réalisation d’examens complémentaires. Le score de Brest pourrait aider le praticien, en établissant une suspicion clinique plus ou moins forte pouvant être confirmée par d’autres outils.

Objectif :

Évaluer à postériori le score de Brest chez une population ayant une dyspnée aiguë par une insuffisance cardiaque aiguë.

Méthode

Étude rétrospective monocentrique incluant les patients pris en charge aux urgences pour une dyspnée aiguë due à une insuffisance cardiaque aiguë. On a calculé le score de Brest pour chaque patient.

Résultats

103 dossiers ont été inclus. L’âge moyen des patients était 69± 12 ans avec un sex-ratio de 1.08. Les principaux antécédents retrouvés dans la population étudiée étaient l’hypertension artérielle (66,3%), le diabète (41,4%), la cardiopathie ischémique et la fibrillation auriculaire (de 21,2% chacune). Vingt-huit patients (26,9%) avaient une orthopnée. Le trouble du rythme était le principal facteur de décompensation (31% des cas). Les principales anomalies électriques étaient la fibrillation atriale (40,4%), le BBG (20,2%) et l’HVG (17,3%). La cardiomégalie était présente chez des 95% patients à la radio de thorax. Une FEVG < 40% était notée chez 44 patients (52,4%). Les troponines I étaient positives ( > à 0,01 µg/l) chez 25 patients (24%) et le NT pro BNP était > 300 pg/ml chez 32 patients (30,7%). La mortalité au cours de l’hospitalisation a été chiffrée à 5,8%. La mortalité cumulée à J30 était à 7,7%. Le score de Brest calculé chez ces patients a montré que dans 86.4%, cette probabilité clinique était intermédiaire alors qu'elle était forte dans 1.9% de cas et  faibles dans 11.6%.

Conclusion

Le diagnostic de l'insuffisance cardiaque aigue repose certes sur des éléments de probabilité clinique et qui nécessite souvent d'autre examens complémentaires pour la confirmation diagnostique



aucon
Houssem BEN ABASSIA (BIZERTE, Tunisie), Elhem MCHIRGUI, Maroua MABROUK, Ines ABDELWAHED, Khadija ZAOUECH
Salle 352B-Zone poster 2

"Mercredi 08 juin"

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AMS31 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon), Nathalie LAURENCEAU (Cadre supérieure sage-femme) (Conférencier, Toulouse)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF fin 2021) spécifiques à cette situation.
Salle 353

"Mercredi 08 juin"

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CS02
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
Bien formé pour bien trier.
Aide Soignant, Infirmier

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur : Nicolas TERMOZ MASSON (Coordonnateur, Grenoble)
11:00 - 12:30 Triage en régulation. Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
Principes de la régulation par les ARM - Historique à nos jours.
Présenter les outils actuels en régulation utilisés par les ARM.
Tri-french ARM (retour sur les travaux de la CEQ).
11:00 - 12:30 Formation des IOA : nouveautés du référentiel IOA 2019. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Définir les nouvelles reccomandations en lien aves la révision du référentiel IOA 2019.
Définir les grands principes de la grille de tri French et les objectifs de la formation des IOA en E-Learning.
Définir le raisonnement infirmier et le 3Q2C.
11:00 - 12:30 IOA & pédiatrie. Chrystelle HAUTECOEUR (IDE) (Conférencier, Evreux)
Définir la spécificité clinique de l'urgence pédiatrique.
Identifier la place des échelles tri dans un service d'urgences.
Evaluation clinique spécifique à l'enfant.
Salle Maillot

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AMS32 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Gilles JOURDAIN (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée.
OP3 : Notion de leadership et travail en interprofessionnalité
Pour pouvoir atteindre les objectifs pédagogiques nous réaffirmons la nécessité d’être 6 pour animer ces ateliers (4 médecins et 2 infirmiers)
Salles 221-222-223

"Mercredi 08 juin"

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AMS34 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication.
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers : Ludivine CHEUTET (IADE) (Conférencier, Rouen), Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Brice GARCIA (Conférencier, Rouen), Christophe RIHAL (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisée sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d'organisation dans de telles situations.
La simulation est organisée autour de la reproduction d'un village et l'évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l'afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes :
- le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé),
- le groupe poste de commandement,
- le groupe régulation du SAMU
- et le groupe hôpital.
Les participants doivent ainsi s'organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
Salles 224-225-226

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AS44 A
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Pédagogie - Enseignement - Formation, Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
12:00

"Mercredi 08 juin"

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REUANNEX15
12:00 - 14:00

Réunion Annexe Urgences 2022
Réunion Guillaume Debaty

Salle 227

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SI13
12:00 - 12:30

Session Interactive - Rencontre Expert
Comprendre l'insuffisance cardiaque
Pédagogie - Enseignement - Formation, Jeunes

Modérateur : Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Physiopathologie de l'IC. Adapter la thérapeutique
12:00 - 12:30 Comprendre l' insuffisance cardiaque. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
Salle 243

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FC03
12:00 - 13:00

Flash communications
Arrêt Cardiaque encore
Cardiologie - Autre

Modérateur : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille)
12:00 - 13:00 #28939 - FC03-01 1 000 acteurs pour sauver des vies » : étude qualitative du projet de sensibilisation d’une population à la réanimation cardio-pulmonaire dans le cadre du service sanitaire.
FC03-01 1 000 acteurs pour sauver des vies » : étude qualitative du projet de sensibilisation d’une population à la réanimation cardio-pulmonaire dans le cadre du service sanitaire.

Introduction : L’arrêt cardiaque extra-hospitalier représente un enjeu de santé publique majeur. On dénombre 46 000 arrêts cardiaques par an et le taux de survie est de 4,9% à 30 jours. La réanimation cardio-pulmonaire initiée par le premier témoin est un bon prédicteur de la survie en cas d'arrêt cardiaque. L’intervention du premier témoin permet de doubler les chances de survie ainsi que d’augmenter le pronostic neurologique. À ce jour, la formation et la sensibilisation sont malheureusement insuffisantes en France. Le service sanitaire, instauré en 2018 par notre Président de la République Emmanuel Macron constitue une sérieuse piste d’amélioration.

Méthodes : Le projet « 1 000 acteurs pour sauver des vies » est initié par un des médecins urgentistes de notre campus, co-responsable du Centre d’Expertise de la Mort Subite (CEMS) de l’adulte et par le directeur général de l’association Itinéraires. Ce projet a pour objectif de sensibiliser 1 000 habitants de notre Métropole à la prise en charge initiale de la mort subite. Parmi eux, 100 volontaires seront formés au certificat prévention et secours civiques de niveau 1 pour devenir à leur tour des «ambassadeurs» des gestes qui sauvent. Pour cela, 10 trinômes composés d’étudiants en santé ont été formés avec pour chaque groupe un éducateur référent qui est un membre associatif. L’étude est réalisée entre le 15 novembre 2019 et le 27 mars 2020. Il s’agit d’une étude, épidémiologique, descriptive, à partir d’un recueil de données établi par les étudiants du service sanitaire.

Résultats : Nous avons formé 800 personnes sur les 9 séances réalisées. Parmi eux : 321 sont des hommes et 479 sont des femmes ; 295 ont moins de 18 ans, 189 ont entre 18 et 30 ans, 232 ont entre 31 et 50 ans, 84 ont plus de 50 ans ; 530 sont célibataires et 270 sont en couple ; 517 n’ont pas enfant, 62 ont un enfant, 221 ont deux enfants ou plus ; 5 sont artisans, commerçants, chefs d’entreprise, 30 sont cadres ou de professions intellectuelles supérieures, 10 ont une profession intermédiaire, 213 sont employés, 12 sont ouvriers et 530 autres (sans emploi) ; 747 personnes ont l’intention de sensibiliser leur entourage ; 520 personnes ont répondu vouloir installer l’application SAUV Life sur leur smartphone.

Conclusion : Le projet «1 000 acteurs pour sauver des vies» a permis aux étudiants en santé de former 800 personnes issues de quartiers en difficulté. Ce projet constitue une richesse d’outils à exploiter pour l’avenir. 


Cassandra MONTUELLE (Dunkerque), Sophie NAVE, Nordine BENAMEUR, Charlotte MORTIER, Lucie ARNOULET, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #28963 - FC03-02 Variation dans le temps des décisions de réanimation médicale des arrêts cardiaque extra-hospitaliers (ACEH) et impact sur la mortalité.
FC03-02 Variation dans le temps des décisions de réanimation médicale des arrêts cardiaque extra-hospitaliers (ACEH) et impact sur la mortalité.

Introduction

En ces d’ACEH, l’urgentiste est régulièrement confronté à la décision de débuter ou non une réanimation médicalisée. Nous nous sommes demandé si cette décision était soumise à des variations dans le temps et la façon dont ces variations (potentielles) pouvaient impacter le pronostic des patients.

Méthodes

Analyse des données départementale du registre RéAC de quatre SMUR, avec contrôle d’exhaustivité

Inclusion : tous les ACEH qu’une réanimation médicale (SMUR) soit initiée ou non

Sélection : tous les patients du registre de 2013 à Juin 2021

Critères de jugement : décision de réanimation médicale et mortalité

Analyse : variation dans le temps du taux de décision de réanimation médicale et de la mortalité selon initiation ou non de la réanimation.

Résultats 

Analyse de 7,086 ACEH, dont 3,877 (55%) réanimés et 309 (4% de tous les ACEH et 8% des ACEH réanimés) survivants à J30.

Le taux de décision de réanimation n’a pas significativement varié dans le temps (p=0,8). 

La mortalité des patients réanimés n’a pas significativement varié dans le temps (p=0,9). 

La mortalité globale n’a pas significativement varié dans le temps (p=0,2). 

Conclusion

Les décisions de réanimation médicale des arrêts cardiaque extra-hospitaliers n'étaient pas soumises à des variations dans le temps. La mortalité n'était pas modifiée.


Asma DAOUD (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Johanna MONGUILLET, Meryl NGUYEN, Angélie GENTILHOMME, Pierre NADIRAS, Jacques METZGER, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00 #29043 - FC03-03 Réanimation des arrêts cardiaques extrahospitalier (ACEH) : vive l’égalité des sexes ! Etude RACE-GENRE.
FC03-03 Réanimation des arrêts cardiaques extrahospitalier (ACEH) : vive l’égalité des sexes ! Etude RACE-GENRE.

Introduction

Certains auteurs ont rapporté des disparités de prise en charge - voire de pronostic - des patients en fonction du genre du médecin. Nous nous sommes demandés ce qu’il en était dans la réanimation des arrêts cardiaques extrahospitalier en France.

Méthodes 

Etude observationnelle, prospective, multicentrique (4 SMUR), extrahospitalière sur les motifs de non initiation et d’interruption de la réanimation médicale d’ACEH de Septembre 2020 à 2021.

Inclusion : décès sur place d’un ACEH de plus de 18 ans, qu’une réanimation ait été initiée ou pas.

Paramètre : genre du médecin, décision de ne pas réanimer, interruption de la réanimation.

Hypothèse : les médecins femmes et hommes sont exposés aux mêmes patients donc avec, in fine, au même taux de décès. Un comportement différent selon le genre serait associé à un taux de décisions de ne pas réanimer différent selon le genre du médecin.

Résultats

Sur 210 cas, le genre du médecin était connu dans 179 (85%) cas : 67 (37%) hommes et 112 (63%) femmes. Aucune différence de comportement liée au genre du médecin n’a été retrouvée (p=0,98)

Conclusion

Notre étude multicentrique ne met en évidence aucune modification de comportement liée au genre dans la décision de réanimer ou pas un AC extrahospitalier.


Lucie LANDREAT (Paris), Julie MICHEL, Laurence MARTINEAU, Ledye TOUGLO, Pierre NADIRAS, Brigitte HENNEQUIN, Thomas LAURENCEAU, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00 #29045 - FC03-04 La pandémie a réduit l’initiation de "e;gestes qui sauvent"e; par les témoins d’un arrêt cardiaque – Analyse d’une série temporelle interrompue.
FC03-04 La pandémie a réduit l’initiation de "e;gestes qui sauvent"e; par les témoins d’un arrêt cardiaque – Analyse d’une série temporelle interrompue.

Introduction De nombreuses études ont analysé l’impact du confinement sur l’incidence et le pronostic des arrêts cardiaques extra-hospitaliers (ACEH). Nous nous sommes demandé si la pandémie avait eu un impact sur l’attitude des témoins confrontés à un ACEH. Méthodes Analyse des données de quatre SMUR prospectivement incluses dans le registre RéAC, avec contrôle d’exhaustivité Inclusion : tous les ACEH du registre de 2013 à Novembre 2021 Exclusion : AC devant les secours Critères de jugement : taux réanimation par les témoins (DSA et/ou MCE) par trimestre Analyse : série temporelle interrompue (ITS) avec date pivot, le début de l’épidémie : Mars 2020 Résultats 38 périodes analysées correspondant à 6818 AC L’analyse en série temporelle montre que la tendance 2013-2020 était à une augmentation des réanimations par les témoins (Figure). Cette tendance s’est inversée depuis le début de la pandémie. Conclusion La pandémie a eu un impact majeur sur l’attitude des témoins face à un ACEH : l’initiation de ‘gestes qui sauvent’ a significativement diminué.
Johanna MONGUILLET (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Philippe BERTRAND, Asma DAOUD, Angélie GENTILHOMME, Jacques METZGER, Priscilia HSING, Tomislav PETROVIC
12:00 - 13:00 #29815 - FC03-05 Anaphylaxie vue aux urgences : facteurs prédictifs de réactions biphasiques.
FC03-05 Anaphylaxie vue aux urgences : facteurs prédictifs de réactions biphasiques.

Introduction Une réaction biphasique est la récurrence des symptômes d'anaphylaxie dans les 72 heures suivant l'événement anaphylactique initial, sans réexposition à l’agent déclencheur. Les réactions biphasiques sont rares et imprévisibles, et ses facteurs prédictifs sont peu étudiés dans la littérature. Objectif Le but de notre étude était d’étudier les facteurs prédictifs de réactions biphasiques chez les malades admis aux urgences pour anaphylaxie. Méthodes Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle menée sur 9 ans (juin 2010 à mai 2019). Nous avons inclus les patients âgés de plus de 14 ans, avec signes cliniques en faveur d’une anaphylaxie telle qu’elle a été définie par le National Institute of Allergy and Infectious Disease and The Food Allergy and Anaphylaxis Network de 2006. Un recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs a été réalisé. Les patients ont été répartis en deux groupes : groupe des patients (Récidive + ayant présenté une réapparition des signes cliniques d’anaphylaxie quelques minutes à quelques heures de la symptomatologie initiale versus. patients (Récidive -). Une étude univariée et multivariée a été menée afin d’identifier les facteurs prédictifs de réaction biphasique. Résultats Au cours de l’étude, 643 patients ont été recrutés. Âge moyen = 38 ± 15 ans. Sex-ratio= 0,75. Les antécédents d’anaphylaxie ont été signalés dans 37,5% des cas. Une réaction bi-phasique a été rapportée chez 11 patients (1,7%). Le délai médian entre la résolution des symptômes initiaux et le début de la réaction biphasique était de 7 heures (intervalle de 1 à 72 heures). Les antécédents d'anaphylaxie (OR=1,44 ; IC 95%[1,04-1,54] ;p=0,04), l’absence d’allergène connu (OR =1,39 ;IC 95%[1,06-3,12] ;p=0,03) et le recours à l’adrénaline titrée par voie intraveineuse (OR= 6,23 ; IC à 95%[2,07-18,6] ; p<0,001) ont été associés à l’apparition d’une réaction biphasique. Conclusions Nos résultats ont trouvé que le taux des réactions biphasiques est de 1,7%. Les patients ayant des antécédents d’anaphylaxie, l’absence d’allergène connu et le recours à l’adrénaline titrée par voie intraveineuse sont associés à des réactions biphasiques d’anaphylaxie.
Amira BAKIR, Hanen GHAZALI, Amal KHALED (Tunis, Tunisie), Syrine KESKES, Yousra MEJDOUB, Rihab DAOUD, Dhouha DHOKAR, Sami SOUISSI
12:00 - 13:00 #29816 - FC03-06 L’Arrêt du Matin est-il un Arrêt Cardiaque Comme les autres ? Etude AMACC.
FC03-06 L’Arrêt du Matin est-il un Arrêt Cardiaque Comme les autres ? Etude AMACC.

Introduction & objectif

Le délai de découverte de l’arrêt cardiaque (AC) est un facteur pronostique majeur. Notre hypothèse était que l’arrêt cardiaque du matin correspondait souvent la découverte matinale d’un décès survenu dans la nuit. 

Méthodes

Source : données du registre RéAC de cinq SMUR d’un département de 1,6 million d’habitants

Inclusion : tous les AC, de Janvier 2013 à Février 2019

Paramètres : genre, âge, heure et cause de l’AC (médicale ou non), présence d’un témoin, décision de réanimation, no-flow et low-flow (en min), reprise d’une activité cardiaque (RACS) et survie à J30.

Critère de jugement : décision de réanimation et survie selon l’heure de survenue de l’arrêt cardiaque : matin (06:00-12:00), après-midi (12:00-18:00), soir (18:00-24:00) ou nuit (00:00-06:00) (tests de Student et de Khi2)

Résultats

5.056 AC : 3.190 (63%) hommes et 1.866 (37%) femmes, d’âge médian 66 (52;81) ans.

Les AC étaient plus nombreux le matin (32%). Le taux de décisions de réanimation (46%), de RACS (32%) et de survie (3%) étaient minimums la nuit. Les AC du matin avaient un taux de RACS et de survie qui n’étaient pas réduits.  

Conclusion

Notre hypothèse n’a pas été confirmée. Les AC du matin ne sont pas des AC de la nuit découverts tardivement. Par contre, les AC de la nuit sont moins souvent réanimés, ont un taux de RACS réduit et la tendance à une survie moindre


Jean-Marc AGOSTINUCCI (Bobigny), Philippe BERTRAND, Angélie GENTILHOMME, Pierre NADIRAS, Jacques METZGER, Laurence MARTINEAU, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00 #29819 - FC03-07 Amélioration de l’adéquation de la prise en charge des victimes d’avalanches en arrêt cardiaque suite à l’introduction d’une checklist dédiée.
FC03-07 Amélioration de l’adéquation de la prise en charge des victimes d’avalanches en arrêt cardiaque suite à l’introduction d’une checklist dédiée.

Introduction : La prise en charge des victimes d’avalanche en arrêt cardiaque est une situation rare, complexe et stressante pour les sauveteurs en montagne. Malgré l’existence d’algorithmes de prise en charge spécifiques, une adéquation aux recommandations internationales étonnamment basse a été décrite. Afin d’augmenter cette adéquation, une checklist a été développée par la Commission Internationale de Médecine d’Urgence en Montagne et utilisée dès l’hiver 2014/15.

Matériel et méthode : Nous avons analysé l’adéquation aux algorithmes internationaux de prise en charge des victimes d’avalanche en arrêt cardiaque dans un service de secours héliporté entre 2010 et 2020. Les victimes ensevelies pour une durée ≥24 heures ont été exclues. Notre objectif était de décrire l’évolution de l’adéquation aux recommandations en relation avec l’introduction de la checklist.

Résultats : En 10 ans, 91 victimes d’avalanche en arrêt cardiaque ont été prises en charge par le service de secours héliporté dont 46 après l’introduction de la checklist. Dans près de 90% des cas (n=81), l’adéquation a pu être évaluée sur la base des informations à disposition. Une augmentation de 29% (62% vs 91%, p < 0.05) de l’adéquation de la prise en charge a pu être mesurée suite à l’introduction de la checklist, lorsque celle-ci a été utilisée (n=21). L’adéquation moyenne était de 78% après l’introduction de la checklist.

Discussion : L’introduction d’une checklist dédiée à la prise en charge des victimes d’avalanche en arrêt cardiaque semble avoir un effet positif sur l’adéquation globale aux recommandations de prises en charge de ces patients.

Conclusion : L’utilisation d’une checklist pour la prise en charge des victimes d’avalanche en arrêt cardiaque permet d’augmenter de manière importante et significative l’adéquation aux recommandations internationales, de réduire les erreurs et de faire bon usage des ressources à disposition.  


Maxime TROLLIET (Mathod, Suisse), Mathieu PASQUIER, Roland ALBRECHT, Marc BLANCHER, Alexandre KOTTMANN
Salle 352B-Zone poster 1

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FC04
12:00 - 13:00

Flash communications
Encore du cœur
Cardiologie - Autre

Modérateur : Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
12:00 - 13:00 #29826 - FC04-01 Variabilité de l’interprétation des lignes-b au cours de l’échographie pulmonaire dans l’évaluation de la dyspnée dans les services d’accueil des urgences de notre région.
FC04-01 Variabilité de l’interprétation des lignes-b au cours de l’échographie pulmonaire dans l’évaluation de la dyspnée dans les services d’accueil des urgences de notre région.

Contexte : L’échographie clinique connait un essor en médecine d’urgence. Elle prolonge l’examen clinique et consolide un diagnostic avec une meilleure pertinence. L’échographie pulmonaire y a toute sa place. 

Le but de ce travail était d’évaluer la variabilité d’interprétation de l’échographie pulmonaire à la recherche d’un profil B entre des médecins urgentistes formés et un expert, dans une population de patients dyspnéiques consultant aux urgences. La recherche des facteurs modifiant l’interprétation était aussi analysée.

Méthode : Une étude observationnelle, prospective et multicentrique a été réalisée avec recueil d’échographies pulmonaires chez les patients admis pour dyspnée aiguë, par des urgentistes formés en échographie clinique quelque soit le type de formation reçue. Une relecture par un expert a été réalisée. L’étude était conforme à la législation en vigueur.

Résultats : 12 urgentistes ont réalisé 42 échographies pulmonaires. Les profils les plus représentés étaient les profils A et B. 34 échographies ont été analysées après relecture par l’expert. Il était retrouvé une concordance forte et significative (k = 0,86, p < 0,001) pour la mise en évidence d’un profil B. Le pourcentage de données fiables était évalué à 74%. La concordance pour l’ensemble des profils confondus était significative mais faible (k = 0,54, p < 0,001). Les caractéristiques des opérateurs, des patients, et la comparaison des signes échographiques entre les populations d’échographies concordantes et discordantes ne montraient pas de différence. Les principaux freins à l’utilisation de l’échographie, recueillis lors d’un questionnaire destiné à l’ensemble des urgentistes des différents services étaient : un manque de formation, une formation lourde et coûteuse et une pression liée à la gestion du flux de patients. Le recueil a eu lieu en phase d’épidémie de COVID-19, et l’utilisation de l’échographie était jugée limitée du fait du risque de transmission du virus et du nettoyage chronophage de l’appareil. 

Discussion : Un manque de puissance était causé par un nombre d’inclusions faible. Un biais de classement était perceptible devant l’utilisation de modèles d’échographes différents. Cette étude pilote a débouché sur la rédaction d’une procédure standardisée de l’échographie pulmonaire.

Conclusion : Cette étude montrait une concordance forte et significative entre l’examen réalisé par l’urgentiste et la relecture de l’expert, lors de la recherche d’un profil B échographique.


Florent HENIN (Lille), Jean-Baptiste LEZY, Alain-Eric DUBART, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #29829 - FC04-04 Déterminants du délai d’accès à la coronarographie des patients présentant un SCA ST+ en préhospitalier : étude de cohorte rétrospective.
FC04-04 Déterminants du délai d’accès à la coronarographie des patients présentant un SCA ST+ en préhospitalier : étude de cohorte rétrospective.

Introduction : Les délais d’accès aux soins urgents aggravent le pronostic du syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA-ST+). Les déterminants de ces délais, depuis le début des symptômes jusqu’à l’arrivée du patient dans le service cardio-interventionnel, sont mal connus en contexte préhospitalier.

Cette étude avait pour objectif de décrire puis analyser les déterminants des délais d’accès aux soins urgents des patients souffrant de SCA ST+.

Méthode : Étude de cohorte rétrospective monocentrique concernant les patients pris en charge pour SCA ST+ par le SAMU/SMUR d’un département hyperurbain entre le 01/01/14 et le 31/12/19 et inclus dans le registre E-MUST.

Analyse des intervalles horaires depuis l’apparition des symptômes jusqu’à l’arrivée en coronarographie. Régressions linéaires uni puis multivariées sur chacun des intervalles du délai total de prise en charge, selon les caractéristiques des patients, le niveau socio-économique des lieux d’intervention (selon les quintiles de l’indice de défavorisation French-EDI, de Q1 (moins) à Q5 (plus défavorisé)), la distance « intervention-hôpital » et les données interventionnelles.

Résultats: Parmi 464 SCA ST+ éligibles, 80% étaient des hommes (n=370), d’âge moyen 64±14 ans. Après régression linéaire multivariée, l’envoi d’un SMUR en deuxième intention (+40 min

[-48;-28], p<0.0001) et des signes de décompensation cardiaque (+14 min [8;9], p<0.0001) étaient associé à un délai « appel-arrivée dans le service » allongé, tandis que ce délai était plus court en cas de niveau socio-économique défavorisé (Q5 : -9 min [-19;-1], p=0.04).

Le délai « appel-engagement SMUR » était plus long chez les patients âgés (+8min [1,5;14], p=0,02), les femmes en milieu socio-économique peu défavorisé (Q2 : +37 min [12;62], p=0.004), et plus court chez les hommes, notamment en milieu défavorisé (Q5 : -11 min[-18;-4], p=0.003).

Discussion : Les délais d’accès des patients souffrant de SCA-ST+ aux soins urgents semblent dépendre de déterminants variés et complexes. Certains facteurs non modifiables (sexe, niveau socio-économique) devraient aider les acteurs préhospitaliers à anticiper les retards de prise en charge et adapter leur pratique. Une analyse qualitative du processus de régulation semble nécessaire à l’identification d’associations mal explicables par les données de ce travail (niveau socio-économique et durée de régulation).


Zahra RAHNEMA (Paris), Thomas PERENNOU, Thevy BOCHE, Julien VAUX, François REVAUX, Charlotte CHOLLET-XÉMARD, Eric LECARPENTIER, Matthieu HEIDET
12:00 - 13:00 #29830 - FC04-05 MIEUX COMPRENDRE LES DELAIS PREHOSPITALIERS AVANT ANGIOPLASTIE PRIMAIRE POUR LES SYNDROMES CORONARIENS AIGUS AVEC SUS-DECALAGE DU SEGMENT ST : ETUDE OBSERVATIONNELLE A PARTIR DU REGISTRE DU RESURCOR.
FC04-05 MIEUX COMPRENDRE LES DELAIS PREHOSPITALIERS AVANT ANGIOPLASTIE PRIMAIRE POUR LES SYNDROMES CORONARIENS AIGUS AVEC SUS-DECALAGE DU SEGMENT ST : ETUDE OBSERVATIONNELLE A PARTIR DU REGISTRE DU RESURCOR.

Introduction : L’angioplastie primaire est le traitement de référence pour la prise en charge des SCA ST+ de moins de 3H si elle est accessible dans les 120min. A défaut la thrombolyse est indiquée. Dans 20% des cas, ces délais limites ne sont pas respectées. L’objectif de notre étude est de déterminer quels sont les facteurs cliniques, organisationnels et les sous-délais qui influencent le délai avant angioplastie primaire. Matériel et méthode: Les données sont issues du registre régional d’urgences coronariennes RESURCOR et des dossiers du SAMU. On analyse le délai premier contact médical (PCM)-ponction avec une limite à 100 minutes. Résultats : Le délai médian PCM-ponction est de 67min[55-85] et dépasse les recommandations dans 14,3% des cas. Il se découpe en PCM-départ des lieux 28min[23-35], départ des lieux-arrivée à l'hôpital 16min[9-27], arrivée à l'hôpital ponction 19min[14-28]. Tous ces sous-délais sont corrélés au délai global. En analyse univariée, les infarctus inférieurs non étendus temps médian 76 min[60-98], les antécédents coronariens 72min [64-90], les maisons individuelles 75min[61-91], les SMUR hors centre de coronarographie 85min[74-100] et les transports pompiers 77min[63-94] augmentent significativement le temps PCM-ponction. Un délai arrivé à l’hôpital-ponction supérieur à 20 minutes est associé à un risque important d'arriver hors délai OR 34,7[4,5-264,2]. En analyse multivariée, seul le délai de transport estimé par une application routière supérieur à 40 minutes OR 5,1[1,7-15,3] et le sexe féminin OR 3,5[1,2-9,9] augmentent significativement le risque d’une angioplastie hors délai.Discussion : L’influence du sexe féminin sur les délais de prise en charge peut s’expliquer par une présentation clinique moins typique déjà décrite dans la littérature. Les principales limites sont le mode rétrospectif empêchant un lien de causalité direct, la nature déclarative des données recueillies, et l’exclusion des transports héliportés.Conclusion : Cette étude suggère que peu de facteurs cliniques et organisationnels sont à risque d’allongement des délais. Le sexe féminin et les infarctus inférieurs non étendus doivent alerter le clinicien. Le délai hôpital-ponction supérieur à 20min augmente nettement le risque d’une arrivée hors délai pour l’angioplastie primaire et pourrait constituer un objectif de prise en charge. Enfin un délai de transport supérieur à 40min sur une application routière doit probablement faire discuter d’une thrombolyse.


Florentin GUYOMARD (Saint Jean de Maurienne), Briac LEMOINE
12:00 - 13:00 #29831 - FC04-06 Identification des patients à faible risque de syndrome coronarien aigu sans dosage de troponine: validation du score HEAR.
FC04-06 Identification des patients à faible risque de syndrome coronarien aigu sans dosage de troponine: validation du score HEAR.

Introduction: Les recommandations actuelles pour les patients suspect d’infarctus aiguë du myocarde (IDM) sont principalement basées sur la troponine, qui accroît le temps de passage aux urgences. Le score HEAR est un outil de stratification du risque, déduit du score HEART qui est déjà utilisé en pratique clinique. Notre objectif était de valider un score HEAR < 2 afin d'exclure l’hypothèse d’un IDM sans test biologique.

Méthodes: Étude de cohorte rétrospective dans 15 services d'urgence entre mai 2016 et décembre 2017. Toutes les patients admis aux urgences adultes suspect de syndrome coronarien aigu et ayant un score HEART prospectivement documenté ont été inclus. Les patients souffrant d'un IDM avec sus-décalage du segment ST ou en soins palliatifs ont été exclus. Le risque d’IDM ou de décès toutes causes à 30jours a été stratifié pour chaque valeur du score HEAR.

Résultats: 22 109 patients ont été analysés. Au total, 1,1% des patients ont présenté un IDM ou sont décédés à 30jours. Parmi les 4 106 patients (19%) ayant un score HEAR < 2, 3 sont décédés et 2 ont présenté un IDM dans les 30jours (0,1%, intervalle de confiance de 95% : 0,1 à 0,3). La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 97,9% et 18,8%.

Conclusions: Un score HEAR < 2 permet d'identifier les patients présentant un risque très faible d'IDM ou de décès dans les 30jours, représentant une cohorte de patients chez qui l’on pourrais sursoir au dosage de troponine.


Thomas MOUMNEH (Tours), Benjalin C. SUN, Aileen BAECKER, Stacy PARK, Rita REDBERG, Delphine DOUILLET, Pierre-Marie ROY, Adam L. SHARP
12:00 - 13:00 #29832 - FC04-07 Etat des lieux de la prise en charge des arrêts cardio-respiratoires réfractaires, par le SAMU-SMUR d’Orléans, depuis la création d’une filière d’implantation d’ECMO de sauvetage.
FC04-07 Etat des lieux de la prise en charge des arrêts cardio-respiratoires réfractaires, par le SAMU-SMUR d’Orléans, depuis la création d’une filière d’implantation d’ECMO de sauvetage.

Introduction : L’arrêt cardiorespiratoire (ACR) extrahospitalier est grevé d’une survie (5%) et d’un pronostic fonctionnel médiocres. L’avènement de l’ExtraCorporeal Membrane Oxygenation (ECMO) Veino-Artérielle (VA) a changé le paradigme de l’ACR réfractaire. En 2016, les médecins réanimateurs et le SAMU d’Orléans ont créé un protocole de prise en charge basé sur des critères stricts [No flow (NF) nul, âge < 65 ans, rythme initial choquable avec le SMUR, absence de retour d’une circulation spontanée (RACS) en 10 minutes de prise en charge (patient intubé et perfusé), admissible en réanimation en moins de 45 minutes]. L’objectif de cette étude est de réaliser un état des lieux de la prise en charge des ACR réfractaires extra-hospitaliers depuis son instauration. Matériel et Méthodes : Entre le 02/05/2016 et le 02/05/2020, les patients potentiellement éligibles, entre 15 ans et 79 ans, victimes d’un ACR réfractaire survenu devant témoin, avec un NF ≤ 10 minutes et pris en charge par le SMUR d’Orléans étaient inclus rétrospectivement dans une étude de cohorte, observationnelle et monocentrique. Une analyse univariée était réalisée entre les sous-groupes de patients proposés/non proposés à l’ECMO-VA puis implantés ou non. Leur devenir était tracé. Résultats : Sur les 1203 ACR recensés, 194 patients potentiellement éligibles à l’ECMO ont été inclus, 52 proposés (27%), 18 implantés (9%). L’âge jeune (p=0,007), un rythme choquable (p=0,0001) et une EtCO2 > 10 mmHg, étaient liés à la décision de proposer un patient pour l’ECMO-VA. Le low-flow (LF) court (p=0,01), le temps sur place du SMUR court (p=0,039) et le pH ≥ 6,9 (p=0,007) à l’admission étaient liés à la décision d’implanter le patient. 3 patients (18 ans, 54 ans et 69 ans) ont survécu dont 2 avec un Cerebral Performance Categorie (CPC) de 2. Le temps sur place restait en moyenne trop long (37 minutes [Intervalle Confiance à 95% IC95%, 33,4-42,4]) comparativement au délai de mise en condition (6 minutes [IC95% 4,7 - 7,3]), grevant le pronostic fonctionnel et le risque de défaillance multiviscérale. Des vies ont pu être sauvées par extension, à la suite du don d’organe de 2 patients en état de mort encéphalique. Conclusion : Le SMUR d’Orléans a réussi à mettre en place un protocole de sélection des patients éligibles à l’ECMO-VA opérationnel mais un travail supplémentaire pour raccourcir les délais d’intervention sur place est nécessaire afin d’améliorer leurs chances de survie.
Diana PLOSCARU (Orléans), Camille PELLETIER, Audrey GUERINEAU, Aurélien LEDUC, Sophie NARCISSE
12:00 - 13:00 #29846 - FC04-08 Pertinence diagnostique des indices d’échocardiographie pour le diagnostic étiologique d’oedème aigu pulmonaire cardiogénique chez les patients dyspnéiques des urgences : Étude prospective bicentrique.
FC04-08 Pertinence diagnostique des indices d’échocardiographie pour le diagnostic étiologique d’oedème aigu pulmonaire cardiogénique chez les patients dyspnéiques des urgences : Étude prospective bicentrique.

Objectifs : L’échographie pulmonaire (US) est un outil diagnostic efficace de l’œdème aigu pulmonaire (OAPc). Nous avons évalué les performances diagnostiques d’un algorithme Pont-of-care Ultra sond (POCUS) pour le diagnostic de l’oedème aigu pulmonaire (OAPc) chez les patients admis pour dyspnée aiguë dans les services d’urgence.

Méthode : Un échantillon de patients présentant une dyspnée aiguë a été évalué prospectivement dans deux centres. L’algorithme POCUS testé comprenait le score pulmonaire, et des mesures effectuées sur la fenêtre échocardiographique 4 cavités : le MAPSE, le doppler mitral, le doppler tissulaire à l’anneau mitral. Le diagnostic final été établi par deux médecins en aveugle l’un de l’autre. Un comité d’adjudication été réuni en cas de discordance.

Résultats : Un total de 103 patients adultes ont été inclus. L’âge moyen était de 73 ± 17 ans. Le diagnostic d’OApc concernait 43 (41%) des patients. L’algorithme était contributif pour 76 (74%) patients. L’algorithme pour le diagnostic d’OAPc présentait une AUC de 0,94,IC 95 %[ 0,88 ; 1,00 ], Se = 96 % IC [78 %; 100 %], Sp = 93 % IC [82 %; 98 %], PPV = 85% IC 95%CI [67%; 100%], VAN 98% IC 95%CI [88%; 100%], PLR 12,7 95%CI [4,9; 32,7], NLR 0,05 95%CI [0,01; 0,32].

Conclusion : La performance de l’algorithme POCUS pour le diagnostic de l’OAPc  chez les patients dyspnéiques dans les services d’urgences patients dyspnéiques est donc bonne. L’algorithme a répondu à la question diagnostique chez 74% des patients.


Candice VAUTHIER (Montpellier), Margaux CHABANNON, Markarian THIBAUT, Kevin GUILLEMET, Yann TAILLANDY, Florian BAZAGLETTE, Pierre Geraud CLARET, Xavier BOBBIA
12:00 - 13:00 #29828 - FC04-03 Facteurs prédictifs de syndrome coronarien aigu chez les hommes appelant le Samu pour douleur thoracique dans une population pragmatique.
FC04-03 Facteurs prédictifs de syndrome coronarien aigu chez les hommes appelant le Samu pour douleur thoracique dans une population pragmatique.

Introduction :

L’estimation de la probabilité de syndrome coronarien aigu (SCA) au téléphone chez les patients appelant un Samu pour douleur thoracique est un défi en régulation médicale. La prédictibilité de SCA chez la femme a échoué dans les modèles testés. La prédictibilité était bonne chez l’ensemble des hommes appelant. La décision d’envoyer une équipe médicalisée est évidente en cas de douleurs similaires à un précédent épisode de SCA, population incluse dans les études. L’objectif était d’évaluer un modèle prédictif de SCA chez les hommes sans antécédent coronarien ou présentant une douleur thoracique différente de l’épisode coronarien.

Méthodes :

Analyse ancillaire du PHRC DOREMI2 ayant inclus tous les patients âgés de 18 ans ou plus ayant appelé un Samu pour douleur thoracique non traumatique. Nous avons exclu les hommes ayant un antécédent coronarien de cardiopathie ischémique présentant une douleur similaire et les femmes. Le critère de jugement principal était le diagnostic de SCA, déterminé par des experts sur suivi à 30 jours. Les variables recueillies étaient les données démographiques, les caractéristiques de la douleur et les antécédents. Le modèle a été construit via analyses bivariées puis multivariée selon la méthode de bootstrap.

Résultats :

Notre population comprenait 1920 hommes, d’âge médian de 51 [IIQ : 41-63] ans. La prévalence de SCA était de 23%. Onze facteurs étaient associés de manière indépendante au diagnostic de SCA. Huit étaient des facteurs prédictifs positifs : l’âge, la survenue à l’effort, la localisation rétrosternale, la sensation de barre, d’étau, le caractère irradiant, l’intensité de la douleur et la présence de sueurs. Trois variables étaient retenues comme facteurs prédictifs négatifs : le caractère augmenté à la position ou à l’inspiration, et une douleur à type de point. L’estimation de l’aire sous la courbe du modèle via la méthode de bootstrap était de 0,79 (IC95% : 0,77-0,81).

Conclusion :

La prévalence de SCA dans notre population était élevée. Notre modèle montre une bonne performance prédictive de SCA dans cette population pragmatique. Aucun facteur de risque cardio vasculaire n’a été retenu hormis l’âge. La dérivation d’un score, et l’évaluation de ses performances, doit être réalisée.


Olivia SESTIER, Paul-Georges REUTER (Rennes), Charles-Henri HOUZE-CERFON, Frédéric BALEN, Hélène COLINEAUX, Sandrine CHARPENTIER
Salle 352B-Zone poster 2
12:30 Pause et visite de l’exposition technique

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SBD
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM BD BECTON DICKINSON
Prise en charge des patients aux urgences : quels abords vasculaires ?

Modérateur : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:30 - 13:15 Actions d'amélioration sur les accès vasculaires, sur la prévention des complications des cathéters veineux courts : étude Clean 3. Olivier MIMOZ (PU-PH) (Conférencier, Poitiers)
12:30 - 13:15 Le choix de l'abord vasculaire et ses conséquences : place des cathéters périphériques et place des cathéters centraux : Piccline / Midline. Jean-François TIMSIT (Conférencier, PARIS)
Salle 241
12:50

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UD20
12:50 - 13:00

RESAAM

RESAAM permet au SAMU de rechercher, missionner instantanément un véhicule de secours et au SAU de voir les délais et motifs et ainsi améliore les temps d’attente et la prise en charge du patient.
12:50 - 13:00 RESAAM. Ali HANOUT (Conférencier, RESAAM)
Espace Urgences Démo
13:00

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UD26
13:00 - 13:10

RESERVE SANITAIRE

Communauté de professionnels de santé intervenant sur demande des autoritiés en cas de crise sanitaire.
13:00 - 13:10 RESERVE SANITAIRE. Catherine LERMORTON (Conférencier, RESERVE SANITAIRE)
Espace Urgences Démo
13:10

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UD23
13:10 - 13:20

DYNAMED

Solution basée sur les preuves scientifiques les plus récentes pour obtenir rapidement des réponses concrètes en situation de soins.
13:10 - 13:20 DYNAMED - Aide à la décision clinique pour les membres SFMU. Sebastien TERRAT (Conférencier, EBSCO)
Espace Urgences Démo
13:15

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FCSC
13:15 - 13:30

FLASH CONFÉRENCE THE SURGICAL COMPANY
Ventilation dans l'arrêt cardiaque : les guidelines ne nous disent pas tout !

Conférencier : Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Conférencier, Besançon)
Salle 242A

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FCRC
13:15 - 13:30

FLASH CONFÉRENCE RADIOMETER CEPHEID

Modérateur : Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
13:15 - 13:30 Biologie pour les Urgences : quelles solutions déployer pour un service médical rendu optimal ? Camille CHENEVIER-GOBEAUX (Dr) (Conférencier, Paris)
Salle 252A
13:20

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UD19
13:20 - 13:30

H24CARE

Webplateform qui permet en moins d’une minute de réorienté un patient vers la medecine de ville avec rdv confimé par sms instanémént
13:20 - 13:30 H24Urgences. Zahme RAI (Conférencier, H24 CARE)
Espace Urgences Démo
13:30

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ALLOC
13:30 - 14:00

Allocution
Allocution Madame la Ministre de la Santé et de la Prévention

13:30 - 14:00 Allocution. Brigitte BOURGUIGNON
Amphi Bleu

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UD25
13:30 - 13:40

FILIERE SANTE MALADIES RARES

13:30 - 13:40 Présentation des Filières de Santé Maladies Rares. Céline LUSTREMANT (Conférencier, FILIERE SANTE MALADIES RARES)
Espace Urgences Démo
13:40

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UD03
13:40 - 13:50

URGO

Interface grasse, souple & pro-cicatrisante. Trame en polyester enduite de TLC (Technologie Lipido-Colloïde) qui au contact des exsudats, forme un gel lipido-colloïde et crée un environnement humide.
13:40 - 13:50 URGOTUL. Sophie LOISEAUX (Conférencier, URGO MEDICAL), Halima TAOURIRT (Conférencier, URGO MEDICAL), Lucas VACHON (Conférencier, URGO MEDICAL)
Espace Urgences Démo
13:50

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UD17
13:50 - 14:00

DIANOSIC

Ballon asymétrique intranasal pour le traitement de l'épistaxis.
13:50 - 14:00 CAVI-T. Philippe BASTIDE (CEO) (Conférencier, DIANOSIC)
Espace Urgences Démo
14:00

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CM03
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Risque NRBC
Catastrophe SSE CUMP, Toxicologie, Triage

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Face à une catastrophe, nous verrons comment l'état se prépare et ce que nous pouvons mettre en place tout au long de notre chaine de secours pour répondre à l'exceptionnel.
14:00 - 15:30 Menace NRBC : comment le système de santé s'y prépare ? Jean-Marc PHILIPPE (Conseiller médical du Directeur général de la santé) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Accidents collectifs NRBC : prise en charge pre-hospitalière. Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:30 Toxidromes : comment faire simple. Franck CALAMAI (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 PEC hospitalière. Anne RAYNAUD LAMBINET (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:30 Questions-Réponses. Stéphane TRAVERS (Médecin) (Participant, Paris)
Amphi Bleu

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CM14
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Arrêt cardiaque comparaison transatlantique
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Evaluation SAMU / SMUR

Modérateurs : Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Clermont-Ferrand), Florence DUMAS (PUPH) (Paris)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Comment partager et comparer les données entre le registre Réac et les autres registres internationnaux permet d'améliorer nos connaissances et nos prises en charge ?
14:00 - 15:30 Comparaison organisation Amérique du nord - France. Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Comparaison des registres. Hervé HUBERT (Président) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30 Résultats de la base commune. Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
14:00 - 15:30 Stay and play or scoop and run ? Brian GRUNAU (Emergency) (Conférencier, Vancouver, Canada)
Amphi Havane

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SI19
14:00 - 15:30

Session Interactive
Best of des Articles
Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Conférenciers : François-Xavier DUCHATEAU (Médecin) (Conférencier, Paris), Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
Où vous seront présentés les meilleurs articles de l'année en Médecine d'Urgence
Salle 241

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SIS03
14:00 - 15:00

Session Intéractive Quiz
Les pièges de la pharmaco, saison 2.

Modérateurs : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur : Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris)
Salle 242B

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SI04
14:00 - 15:00

Session Interactive - Quiz
Limitation et arrêt des traitements actifs
Douleur - Analgésie, Ethique, Thérapeutique

Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Où l'on présentera les situations aux Urgences relevant d'une limitation ou d'un arrêt des traitements actifs, les spécificités de la prise en charge seront rapportées et discutées.
14:00 - 15:00 Limitation et arrêt des traitements actifs. Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
Salle 243

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CLM02
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
Circonstanciel et exceptionnel
Catastrophe SSE CUMP, Pathologie circonstancielle, Triage

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
14:00 - 15:30 #28893 - CP16 Evaluation des qualités hemostatiques du sang de stagiaires commandos : leur sang serait-il adapté à la prise en charge d'un blessé de guerre hemorragique ?
CP16 Evaluation des qualités hemostatiques du sang de stagiaires commandos : leur sang serait-il adapté à la prise en charge d'un blessé de guerre hemorragique ?

Introduction : La transfusion "entre camarade" est aujourd’hui un concept validé au sein des armées. Il s’agit, lorsqu’un soldat est blessé, de collecter du sang total sur un de ses camarades indemnes et de le lui transfuser directement. Ce don ayant lieu juste après une phase de combat, les qualités hémostatiques du sang ainsi collecté sont incertaines (fatigue, effort physique intense, stress). Considérant le stage de sélection des commandos marine comme un modèle expérimental reproduisant les conditions physiologiques des OPEX, nous avons analysé le sang de ses participants.

Matériel et Méthode : Le sang veineux des stagiaires a été collecté au début du stage commando (état de base), et une deuxième fois, 6 semaines plus tard, lors du stage commando proprement-dit. Les différences entre les deux échantillons ont été observées pour chaque candidat.

Résultats : Sur les 112 stagiaires initiaux, seuls 17 étaient encore présents 6 semaines plus tard. Nous montrons une augmentation significative des leucocyte (7600+/- 1500 vs. 14300 +/- 3000/mm3 p<0.0001) et des plaquettes (223000 +/- 46000 vs 283000 +/- 56000/mm3 p<0.0001), et une baisse de l’hémoglobine (15,0 +/- 0,83 vs. 14,6 +/- 0,6 d/dL p<0.0001) et de l’hématocrite (47,6 +/- 2,5 vs. 42,9 +/- 1,6% p<0.0001). L’étude de la génération de thrombine montre une hauteur de pic (-31%), une cinétique de la génération de thrombine (-35%) et un potentiel endogène de thrombine diminués (-29%). Le temps de latence et le temps au pic restent inchangés. Les tests de visco-élastométrie montre une hausse de la fermeté du caillot ( amplitude à 6 min qui passe de 50,1 +/- 7,9 à 60,0 +/- 5,4mm p<0,001) et de sa cinétique de formation (temps d'apparition du caillot qui passe de 2,4 +/-1,3 à 1,7 +/- 0,4 min).

Discussion : Ce travail apporte de nouvelles données concernant la coagulation après des exercices intenses prolongés et répétés, en état de stress et de fatigue. Aucune altération significative des qualités hémostatiques du sang n’est observée. La baisse de la génération de thrombine pourrait être le marqueur d’une meilleure capacité à contrôlé la génération de thrombine une fois celle-ci débutée, et peut-être être un élément bénéfique.

Conclusion : Au total toutes ces données montrent que le sang collecté lors d’une procédure de transfusion entre camarade est adapté à la prise en charge d’un blessé hémorragique grave. Le concept de la transfusion "entre camarade" est ainsi renforcée par ce travail.



Aucun conflit d'intérêt à déclarer
Yann DANIEL (Paris), Sébastien CONORT, Stéphane TRAVERS, Rachel FORICHER, Carine HEJL, Vincent FOISSAUD, Christophe MARTINAUD
14:00 - 15:30 #28984 - CP17 Bilan d'activité à 7 mois d'une expérimentation d'équipe paramédicale d'urgence (EPMU) pour la prise en charge d'urgences vitales pré-hospitalières en territoire isolé.
CP17 Bilan d'activité à 7 mois d'une expérimentation d'équipe paramédicale d'urgence (EPMU) pour la prise en charge d'urgences vitales pré-hospitalières en territoire isolé.

INTRODUCTION : En 2019, devant la pénurie de médecin urgentiste dans notre département (30 ETP vacants), l’ARS et la DGOS ont validé une expérimentation d’équipe paramédicale d’urgence (EPMU). Ce dispositif s’est implanté au sein d’un hôpital local situé à 60 km du SMUR le plus proche. L’objectif de cette étude est de réaliser un bilan d’activité à 7 mois.

MATERIEL et METHODES : C’est une étude prospective, réalisée entre 2020 et 2021. Notre critère principal est la diminution du temps de primo contact pré-hospitalier spécialisé, pour les patients situés à plus de 30 mn d’un SMUR. Les critères secondaires sont le nombre d’interventions EPMU, le nombre d’EI relevés et la satisfaction des personnels EPMU.

RESULTATS : L’EPMU a réalisé 211 interventions soit 1 sortie par jour. L’écart moyen entre l’arrivée de l’EPMU et l’arrivée du SMUR est de 22 minutes. L’EPMU a pris en charge 36% de douleur aigue traumatique, 29% de douleur thoracique et 13 % d’ACR. Elle a paramédicalisé le transport dans 20% des interventions. On observe une satisfaction globale à 96% du personnel. Aucun EI n’a été relevé durant cette période.

DISCUSSION. La mise en place de l’EPMU a permis une prise en charge précoce des patients situés à plus de 30 min d’un SMUR. Elle permet une anticipation des filières en régulation, ainsi qu’une réduction du temps d’indisponibilité des équipes SMUR. Les résultats positifs permettent ce jour de valider l’expérimentation de nouvelles EPMU dans notre département.



Aucun
Joël PANNETIER (Le Mans), Julien CHAUVIN, Guillaume BARRE, Clemence DUPONT, Griselda RAZAFIMANANTSOA, Estelle DELORME, Corinne CORDIER, Monique ROBIN
14:00 - 15:30 #29000 - CP18 Peut-on évaluer la perte sanguine par échocardiographie ? Une étude expérimentale sur un modèle de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet.
CP18 Peut-on évaluer la perte sanguine par échocardiographie ? Une étude expérimentale sur un modèle de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet.

Contexte : L’évaluation de la perte volémique est un défi majeur lors de la prise en charge du choc hémorragique. L’échocardiographie est un outil non invasif de plus en plus utilisé pour l’évaluation hémodynamique. Chez les patients sous ventilation mécanique, certaines études suggèrent que les variations respiratoires de l’intégrale temps vitesse sous-aortique (ΔITV) seraient prédictives de la réponse au remplissage vasculaire. Un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé fournit une approche précise pour étudier la corrélation entre le volume sanguin et les paramètres échographiques cardiaques.

Objectifs : L’objectif principal de cette étude était d’analyser les variations du ΔITV au cours d’une hémorragie dans un modèle de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet. Les objectifs secondaires étaient d’observer les variations du ΔITV pendant le processus de réanimation après une hémorragie ainsi que les variations d’autres paramètres échocardiographiques au cours du protocole.

Méthodes : Une extraction sanguine a été effectuée chez vingt-quatre porcelets anesthésiés et ventilés, jusqu’à atteindre une pression artérielle moyenne atteigne 40 mmHg. L’hémorragie contrôlée a été maintenue pendant 30 minutes avant de randomiser les porcelets en deux groupes de réanimation : le groupe FF (remplissage vasculaire) réanimé uniquement par perfusion de sérum physiologique, et le groupe NA (noradrénaline) réanimé par remplissage vasculaire et perfusion continue de noradrénaline. L’échocardiographie et les mesures hémodynamiques, y compris les variations de pression pulsée (VPP), ont été effectuées à différentes étapes du protocole.

Résultats : Les coefficients de corrélation entre ΔITV et VPP et le volume de saignement durant la phase hémorragique étaient respectivement de 0,24 (intervalle de confiance (IC) 95 % [0,08;0,39] ; p < 0,01) et de 0,57 (IC95 % [0,44;0,67] ; p < 0,01). Deux paramètres présentaient un coefficient de corrélation modéré avec le volume hémorragique (plus de 0,5) : intégrale temps-vitesse sous-aortique (ITV) et  l’onde protodiastolique en doppler tissulaire à l’anneau mitral (E').

Conclusion : Dans ce modèle de choc hémorragique, ΔITV avait une faible corrélation avec le volume de saignement, mais l’ITV et l’onde E' avait une corrélation avec le volume sanguin comparable à celle de la VPP.



Pas de conflits d'intérêts.
Laura GRAU-MERCIER (Nîmes), Fabien COISY, Thibaut MARKARIAN, Laurent MULLER, Claire ROGER, Jean-Yves LEFRANT, Pierre Géraud CLARET, Xavier BOBBIA
14:00 - 15:30 #29013 - CP19 Intérêt de la mesure transcutanée de la carboxyhémoglobine dans le tri pré-hospitalier des patients suspects d'intoxication oxycarbonée : étude prospective multicentrique.
CP19 Intérêt de la mesure transcutanée de la carboxyhémoglobine dans le tri pré-hospitalier des patients suspects d'intoxication oxycarbonée : étude prospective multicentrique.

Introduction : Le diagnostic de l’intoxication au monoxyde de carbone (CO), et le triage et l’orientation des victimes lors d’intoxications aiguës et collectives posent un défi pour le clinicien, du fait de signes cliniques polymorphes, peu spécifiques. Le CO-oxymètre de pouls RAD57 non-invasif et portable permettant la mesure transcutanée de la carboxyhémoglobine (SpCO) est utilisé par certaines équipes en prehospitalier, mais sa fiabilité et performances diagnostiques restent discutées. Notre étude évalue le Rad-57 comme outil de dépistage pré-hospitalier de l’intoxication au CO.

Méthodes : Étude prospective menée dans 4 centres (SMUR, BMPM) sur 6 ans, chez des adultes suspects d’intoxication au CO. 2 mesures de SpCO sont faites en prehospitalier (RAD-57, Masimo). Un échantillon sanguin est prélevé simultanément, en vue de la mesure ultérieure de l’HbCO selon la prise en charge habituelle. Le diagnostic d’intoxication au CO est défini par HbCO > 5% chez les fumeurs et HbCO > 10% chez les non-fumeurs. La concordance entre SpCO et HbCO est analysée par la méthode de Bland et Altman. Les performances diagnostiques de la SpCO sont calculées pour les seuils de détection optimaux (Youden index) de l’intoxication aigue ou sévère (HbCO > 15%).

Résultats : Sur les 118 adultes suspects d’intoxication au CO inclus (âge moyen : 45 ans (ET : 18), 51 % de femmes), 46 (39%) patients sont intoxiqués. La corrélation entre SpCO et HbCO est bonne (CIC : 0,931 [0,902 ; 0,952]). La concordance est modérée : le biais entre SpCO et HbCO est de +0,68%, les limites d'agrément ( -6,77 et +8,14 points) sont supérieures au seuil d'acceptabilité fixé à priori (± 5 points).

L’aire sous la courbe ROC est de 0,93 (IC 95% 0,87-0,98). Des seuils SpCO peuvent être identifiés : SpCO < 4% pour écarter l’intoxication, SpCO > 8% pour détecter l’intoxication (avec sensibilité 91% spécificité 79% et 4 FN), et SpCO > 13% pour détecter l’intoxication sévère (VPN 100%).

Conclusion : Cette étude montre que la mesure transcutanée de l’intoxication au CO peut être utilisée comme outil de tri rapide, à intégrer en complément de la clinique dans un algorithme décisionnel de prise en charge pré-hospitalière pour guider l’orientation ou non vers les urgences ou le caisson hyperbare.



aucun
Arthur PADOIN (MONTPELLIER), Anne-Lise PRADEL, Sophie LEFEBVRE, Riad JREIGE, Emmanuel GUEDJ, Marie-Christine PICOT, Olivier MATHIEU, Mustapha SEBBANE
14:00 - 15:30 #29085 - CP20 Évaluation de la performance de l’outil de triage médical tactique : Etude TRIATAC.
CP20 Évaluation de la performance de l’outil de triage médical tactique : Etude TRIATAC.

Introduction :

En cas d’attaque terroriste, les secours sont soumis à de fortes contraintes. L’extraction des victimes de la zone d’exclusion (définie par une menace réelle et permanente) est l’objectif prioritaire. Elle est pilotée par les médecins des forces d’intervention qui ont mis au point des outils de triage.

Objectif

Evaluer la performance du triage médical tactique (TMT) par rapport au triage de médecine de catastrophe (TMC) utilisé en France.

 

Méthodes :

Etude expérimentale, en simulation sur plan à échelle, reproduisant une scène de tuerie de masse, inspirée de la revue de littérature. La typologie des lésions et la répartition des victimes sont respectées. Le temps d’extraction des victimes selon leur distance au PEV et chaque geste sont chronométrés, paramétrant chaque action.

Une formation en ligne, sanctionnée par un test, conforte les compétences de tri de 20 médecins urgentistes. Ils ont été soumis à une épreuve de simulation avec 105 cartes plastrons à trier. Après tirage au sort la moitié a réalisé un TMC, l’autre un TMT.  

Critères de jugement : (1) temps de clairance total (temps de tri global + temps des actions) et (2) précision du tri (sur ou sous catégorisation).

 

Résultats :

Partiels résumés dans le tableau ci joins

 

Discussion et conclusion :

La clairance des victimes est plus rapide avec le TMT pour une catégorisation au moins similaire au TMC. Il facilite la prise de décision et accélère les flux d’extractions des lésions survivables vers le trauma center.


Hayatte AKODAD (Bobigny), Charles GROIZARD, Alexis SOUMMER, Frédéric LAPOSTOLLE, Matthieu LANGLOIS
14:00 - 15:30 #29093 - CP21 Estimer les capacités d’accueil en cas d’afflux massif de victimes traumatisées graves : une méthode d'évaluation homogène pour les établissements pour planifier les points de rupture régionaux.
CP21 Estimer les capacités d’accueil en cas d’afflux massif de victimes traumatisées graves : une méthode d'évaluation homogène pour les établissements pour planifier les points de rupture régionaux.

INTRODUCTION : Le plan ORSAN établit la réponse sanitaire du territoire en cas de situation exceptionnelle. Ce travail propose une méthode d’évaluation homogène des capacités de prise en charge de chaque ES en situation d’afflux massif de victimes traumatisées graves (AMAVI-bloc) afin de définir les capacités régionales. 

METHODE : Après un recueil zonal des différentes pratiques d’évaluation des capacités AMAVI, un groupe de travail régional de spécialités a défini une méthode par groupe Delphi. La capacité AMAVI-bloc était définie comme un repère fixe Tmax représentant l’utilisation de l’ensemble des ressources de l’ES (présentée ici), et un repère variable T0 prenant en compte à tout moment la part de ressources disponible immédiatement selon l’activité en cours, tel que T0 = α Tmax. Pour chaque ES, le minimum du nombre de salles de bloc (SALCHIR), de chirurgiens (ETPCHIR), et d’anesthésistes ou infirmiers anesthésiste (ETPAR ;ETPIADE) définit le capacitaire de l’ES Tmax selon l’équation :  

AMAVI-blocR1=min[SALCHIR,ETPCHIR,(ETPAR-ou-ETPIADE)]

AMAVI-blocR1 était ensuite modélisé après imputation multiple chaînée selon les données d’activité, de séjour ou de lits des ES pour obtenir AMAVI-blocR2. 

RESULTATS : Les 1053 ES français disposant d’une autorisation de chirurgie étaient inclus. Les ES disposaient en moyenne de 6,8 SALCHIR, 16,2 ETPCHIR, 9,6 ETPAR et 12,3 ETPIADE, et pratiquaient 3680 actes chirurgicaux annuels en hospitalisation (AH) et 4469 en ambulatoire. L’AMAVI-blocR1 moyen était de 5,5 patients (sd=5,2). Le meilleur modèle expliquait 83,6% de la variabilité par l’AH (β=0,00126) : Un ES effectuant 8000 AH aurait les ressources pour prendre en charge 10 patients en situation AMAVI, si l’ensemble de ses ressources était disponible. L’AMAVI-blocR2 représentait 4876 patients en France IC95%[4716-5045], soit un point de rupture Tmax de 72,8 places /Mhab.  Les disparités étaient importantes entre ARS de métropole et d’outremer.

CONCLUSION : L’AMAVI-bloc est une méthode facilement reproductible pour évaluer les capacités AMAVI par ES, puis par territoire pour établir l’ORSAN régional. Il permet d’affiner la planification et d’établir les points de rupture en deux temps : Tmax puis T0 pour chaque ES, puis chaque région. La capacité maximum Tmax est donc évaluée pour chacun des ES à partir de ses ressources propres, en matériel et personnels, ou modélisée par l’activité chirurgicale. La capacité immédiate T0 a fait l’objet d’un second travail spécifique. 



Sans conflit d'intérêt.
Antoine AUBRION (Caen), Lauriane HARDEL, Richard MACREZ, Eric ROUPIE, Lydia GUITTET
14:00 - 15:30 #29175 - CP22 Evaluation de l'impact de la prise en charge de la délivrance pré-hospitalière sur la survenue de complications hémorragiques hospitalières.
CP22 Evaluation de l'impact de la prise en charge de la délivrance pré-hospitalière sur la survenue de complications hémorragiques hospitalières.

Étude observationnelle rétrospective multicentrique sur 5 ans

L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la prise en charge de la délivrance par le SAMU 37 sur la survenue des complications hémorragiques hospitalières.

Cette étude observationnelle rétrospective descriptive multicentrique menée dans le département d’Indre-et-Loire incluait toutes les femmes ayant accouché hors maternité et ayant nécessité l’intervention d’une équipe médicalisée du SAMU 37. Les caractéristiques initiales des patientes et leurs prises en charge pré-hospitalière ont été étudiées afin d’évaluer s’il y avait un accroissement du risque d’hémorragie de la délivrance en fonction de la réalisation ou non de la délivrance en pré-hospitalier.

Cette étude incluait 142 patientes, dont 38,7% de patientes délivrées par le médecin du SMUR avec un délai médian de 32 minutes entre l’expulsion et la délivrance. Sur la prise en charge extra-hospitalière, il y a eu 6 hémorragies de la délivrance sur 55 patientes délivrées contre 2 sur 87 patientes non délivrées avec une différence non significative (p=0,073). Sur la prise en charge hospitalière, il y a eu 18 hémorragies de la délivrance intra-hospitalière sur 55 patientes délivrées en extra-hospitalier contre 24 sur 87 patientes non délivrées avec une différence non significative (p=0,642). En intra-hospitalier, 2 patientes ont été transfusées sur les 55 patientes délivrées contre 4 patientes transfusées sur les 87 patientes non délivrées, avec une différence non significative (p=0,880).

Cette étude met en évidence que l’absence de délivrance en extra-hospitalier ne présente pas plus de risque de complication hémorragique dans le postpartum.



aucun
Aude MAUCHERAT (tours), Leila CAMBONI, Geoffroy ROUSSEAU
Salle 252A

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TRM08
14:00 - 15:30

Table Ronde Médecins - Session Groupe Cochrane
COVID 19 : les revues Cochrane
Covid-19

Modérateurs : Patricia JABRE (PH) (Paris), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Angers)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)


La COVID-19 a entrainé une période déplorable de communication scientifique. Venez écoutez une synthèse honnête de la littérature.
14:00 - 15:30 La Médecine d'Urgence. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 La réanimation et gestion de crise. Alain CARIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 L'épidémiologie. Arnaud FONTANET (Chef d'unité) (Conférencier, Paris)
Salle 342A

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AMS ARM46
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Les nouvelles technologies dans la médecine de catastrophe
ARM, Evaluation SAMU / SMUR

Coordonnateur : Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers : Gérard BLANCO (RESPONSABLE ARM CRRA SAMU 31) (Conférencier, Toulouse), Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Cédric ZANNESE (Informaticien SAMU) (Conférencier, Toulouse)
Comprendre l’intérêt des systèmes de communication dans la médecine de catastrophe.
Apprendre les nouveautés permises par la miniaturisation, les réseaux déportés, numériques, satellitaires et autres.
Connaitre et manipuler les logiciels actuels et à venir de la médecine de catastrophe (Sinus, Sivic, etc)

Face à l’inventivité des terroristes, les SAMU doivent aussi gagner la guerre de l’information. Les systèmes de communication deviennent innovants (véhicules satellitaires, Wifi longue portée, radios), les logiciels se complexifient (Sinus, Sivic, etc°), les remontées d’information doivent être rapides et coordonnées (interservices). Les SAMU doivent développer et utiliser de nouveaux outils pour gagner cette guerre…

Au service de cet atelier, l’expérience du SAMU qui a connu AZF et l’affaire Merah avec Vincent Bounes, chef de service, Gérard Blanco, Chef ARM chargé de la médecine de catastrophe, et Cédric Zannese, informaticien SAMU. Il s’agit d’un atelier mêlant théorie et pratique (manipulation des nouveaux outils, radio, systèmes d’information, etc.).
Salle 342B

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AMS ARM45 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Simulation en régulation pédiatrique
ARM, Régulation

Coordonnateur : Julien NAUD (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers : Elisabeth DAUSSAC (Conférencier, TOULOUSE), Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Conférencier, Bordeaux), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux)
Programme de simulation interprofessionnel avec patient standardisé pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge par les ARM et les médecins régulateurs d’un appel pour un enfant présentant une urgence vitale :
- reconnaître les critères de gravité chez l’enfant
- proposer la (ou les) réponse(s) les plus adaptées
- guider par téléphone la réalisation de gestes d’urgence
- communiquer avec un appelant en contexte de stress et d’urgence
Les mises en situation sont réalisées en mode SAS et utilisent le logiciel Exos®.
Salle 343

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CMS16
14:00 - 15:00

Conférence Médico-Soignants - Session CEQ
Les outils de tri
Evaluation SAMU / SMUR, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Qualité, Triage

Modérateurs : Alain-Eric DUBART (CHEF DE POLE URGENCES) (Béthune), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Seront présentés les outils de tri en médecine d'urgence, l'échelle french pédiatrique, la nouvelle échelle de tri ARM et la place de l'intelligence artificielle à la régulation.
14:00 - 15:00 Echelle de tri FRENCH en pédiatrie. Antoine TRAN (MCU-PH, médecin des urgences pédiatriques) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:00 Échelle de tri ARM. Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:00 Utilisation de l'IA au SAMU. Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
Salle 351

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AMS25 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Drainage Thoracique et techniques alternatives
Pneumologie

Coordonnateur : Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Tania MARX (Médecin) (Conférencier, Besançon)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard et alternatives moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
Salle 352A

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FC05
14:00 - 15:00

Flash communications
Toujours du cœur
Cardiologie - Autre

Modérateur : Nicolas BOUNAUD (Medecin) (MONTAUBAN)
14:00 - 15:00 #29861 - FC05-01 L’ENDOCARDITE AIGUË INFECTIEUSE, UN DIAGNOSTIC A NE PAS MECONNAÎTRE EN SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES.
FC05-01 L’ENDOCARDITE AIGUË INFECTIEUSE, UN DIAGNOSTIC A NE PAS MECONNAÎTRE EN SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES.

Introduction : L’endocardite infectieuse est une pathologie peu fréquente dont la mortalité reste élevée entre 15 et 25% en dépit des avancées thérapeutiques et diagnostiques. Le profil épidémiologique des patients a évolué au cours du temps, les endocardites liées aux soins et aux pathologies chroniques prédominent de nos jours. La présentation clinique polymorphe de la pathologie peut induire un retard diagnostique. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer si le diagnostic d’endocardite infectieuse est suffisamment évoqué au service d’accueil des urgences (SAU).

Méthode : Tous les patients atteints d’endocardite infectieuse entre le 1er Janvier 2011 et le 31 Décembre 2017 étant passés par les urgences puis hospitalisés à l’hôpital de Mulhouse ont été inclus dans cette étude rétrospective monocentrique. Les données recueillies concernaient les principaux antécédents des patients, la présentation clinico-biologique ainsi que la prise en charge diagnostique et thérapeutique.

Résultats : 44 patients dont 28 hommes (64,6%) ont été inclus. La moyenne d’âge est de 66,14 ans. Le profil épidémiologique des patients est semblable à celui décrit dans la littérature. Le taux de mortalité intra-hospitalière à 1 mois est de 22,7%. Le diagnostic d’endocardite a été porté au SAU chez seulement 10 patients alors que les signes étaient déjà présents chez 25 de ces patients. Ce retard diagnostique a engendré un allongement du délai d’initiation de l’antibiothérapie et par conséquent un risque majeur d’augmentation de la mortalité.

Conclusion : Dans notre étude, le diagnostic d’endocardite est insuffisamment évoqué bien que des facteurs de risque et des arguments cliniques simples soient présents aux urgences. Ce retard diagnostique impacte tant sur le plan thérapeutique que sur le pronostic de nos patients.


Guillaume ROTTNER (Mulhouse), Y. Joy MOOTIEN, Pascal BILBAULT, Marc NOIZET, Marc CROUZIER, Audrey EMERIC, Valentin DE CARLO
14:00 - 15:00 #29862 - FC05-02 Pronostic des sujets agés consultants aux urgences pour fibrillation auriculaire.
FC05-02 Pronostic des sujets agés consultants aux urgences pour fibrillation auriculaire.

Introduction: La fibrillation auriculaire (FA) ou fibrillation atriale est le trouble persistant du rythme cardiaque le plus fréquent que ce soit chez les patients vus en ambulatoire ou hospitalisés.

But de travail: Décrire les particularités cliniques, para cliniques et évolutifs des patients  agés consultants aux urgences et dont l’ECG confirme la présence d’une FA et préciser les facteurs prédictifs de décès.

MATERIELS ET METHODES : Une rétrospective observationnelle,  menée sur une période de six mois. Elle s’est déroulée au service des urgences.  Nous avons inclus 219 patients de plus que 65 ans, ayant une ACFA dans leurs ECG et ceci quel que soit le motif de consultation.

RESULTATS : Nous avons inclus 219 patients. Le sex-ratio (H/F) était de 0 ,54. La moyenne d’âge était 78,3 ± 7 ans. Les antécédents  les plus rapportés étaient l’hypertension artérielle (69,9%) et le diabète (39,7%). La douleur thoracique était le motif le plus fréquent  chez 99 patients (45,2%).

A l’admission, le score de triage moyen était à 9,77+/- 3,4. Sur le plan respiratoire, une saturation a été ≤ 94% chez 58 malades. A l’ECG, les anomalies électriques les plus fréquemment observées et qui ont été associées à la FA sont les troubles de la repolarisation (43,4%). Le calcul du score CHA2DS2-VASc a montré que 209 (95,4%) avaient un score supérieur ou égal à 2. Les patients jugés avoir une FA mal toléré ont été au nombre de 129 (58,4%).L’oxygénothérapie a été indiquée pour les 34 patients. Les B-bloquants ont été indiqué dans 53% des cas. Les patients ont été hospitalisés dans 52.5%. L’évolution a été vers le décès pour 18 patients (8,2%) au cours de 30 jours suivant la consultation aux urgences.

Les facteurs prédictifs de décès en univariée étaient :  le sexe masculin (p=0,016), la perte d’autonomie(p=0.042) et l’altération de l’état de conscience (p<0,01). En étudiant la tolérance de FA à l’admission, la présence d’un syndrome inflammatoire, d’un état de choc ainsi que la syncope le jour de consultation ont été associé à une mortalité élevée avec respectivement p=0,001, p=0,025 et p=0,009. 

En analyse multivariée, les facteurs indépendants prédictifs de mortalité chez les patients consultant aux urgences pour une FA ont la notion de syncope à l’admission (p=0,027) et une CRP augmentée (p<0.001)

CONCLUSION : L’ACFA est une pathologie fréquente aux urgences avec une morbi-mortalité importante. L’évaluation initial de terrain est primordiale afin de garantir un meilleur pronostic.


Mouna BEN AMOR (clermont ferrand), Houda HSINE, Nada YOUSFI, Imen REJEB
14:00 - 15:00 #29827 - FC05-03 Performance diagnostique du caractère « reproduit à la palpation » dans l’évaluation d’une douleur thoracique aiguë aux urgences.
FC05-03 Performance diagnostique du caractère « reproduit à la palpation » dans l’évaluation d’une douleur thoracique aiguë aux urgences.

Introduction : La douleur thoracique (DT) est l’un des motifs de consultation les plus fréquents aux urgences (5% selon les études). Ce motif peut être lié à de nombreux diagnostics, de gravité très variable. Le caractère « reproduit à la palpation » fait fréquemment partie de l’examen clinique. Sa présence oriente vers une pathologie a priori « pariétale » et de pronostic bénin. Cependant, sa performance diagnostique n’apparait que peu étudiée dans la littérature, et seulement pour des pathologies spécifiques. 

L’objectif de cette étude est d’étudier la performance diagnostique du caractère « reproduit à la palpation » dans l’évaluation d’une DT aiguë aux urgences. 

Matériel et Méthode : Étude transversale rétrospective, multicentrique (4 services d’urgence). Les patients consultant aux urgences pour une DT aigue en 2018 ont été inclus. Les diagnostics en fin de prise en charge aux urgences ont été séparés en deux groupes : bénins ou graves. Les diagnostics graves étaient définis par la nécessité d’un traitement spécifique et/ou mettant en jeu le pronostic vital (ex : syndrome coronarien aigu, embolie pulmonaire, pneumothorax etc…). 

Résultats : Le caractère « reproduit à la palpation » avait été recherché pour 550 patients sur les 1788 admis aux urgences pour DT. Il était positif (DT reproduite à la palpation) dans 355 cas et négatif dans 195. Le diagnostic final était grave pour 93 patients (17%). Le critère "reproductible à la palpation" a une sensibilité de 68%, une spécificité de 50%, une valeur prédictive positive de 87 % et une valeur prédictive négative de 24 %. Les rapports de vraisemblance positif et négatif sont de 1,35 et 0,65.

Discussion :  Cette étude est la première à étudier le caractère « DT reproduite à la palpation » en fonction de la gravité du diagnostic final, ce qui correspond à la démarche clinique pratique. Ce caractère est présent dans la moitié des diagnostics graves et n’est présent que dans 2/3 environ des diagnostics bénins.

Conclusion : Le fait qu’une DT aigue soit reproduite à la palpation ne permet pas d’affirmer avec fiabilité une pathologie bénigne. Ce signe a une performance sémiologique insuffisante pour être utilisé dans l’évaluation d’une DT aiguë aux urgences. 


Alix DELAMARE, Charles FAUVEL, Antoine LEFEVRE-SCELLES, André GILIBERT, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL (Rouen)
14:00 - 15:00 #29859 - FC05-04 Syndrome coronarien non ST + : Comparaison selon le degré de dépression de segment ST.
FC05-04 Syndrome coronarien non ST + : Comparaison selon le degré de dépression de segment ST.

Introduction :

La dépression de segment ST est considérée comme le signe électrique le plus associé à un risque accru d’évènements cardiovasculaire précoce et à long terme chez les patients présentant avec un syndrome coronarien non ST+.

Objectif :

D’étudier le degré de dépression de segment ST et son association avec le taux de mortalité.

Méthode :

Une étude observationnelle prospective a été menée sur 8 ans r. Les patients étaient éligibles à l'inclusion si le diagnostic de NSTEMI était posé (sur la base de critères anamnestiques, cliniques, électrocardiographiques et biologiques). Les données démographiques, les comorbidités, les données cliniques, biologiques et les procédures hospitalières ont été collectées. Les résultats de l'ECG ont été classés en trois groupes selon le degré de dépression de segment ST : groupe 1 (sous décalage de 1 mm), groupe 2 (sous décalage entre 1 et 2 mm) et groupe 3 (sous décalage supérieur à 2 mm). Le pronostic Une était basé sur l'évaluation de la mortalité à 6 mois.

Résultats :

Inclusion de 687 patients. Groupe 1(sous décalage de 1 mm n= 166), groupe 2 (sous décalage entre 1 et 2 mm n= 775groupe 3 (sous décalage supérieur 2 mm n =51).

L’étude comparative des 3 groupes (sous décalage de 1 mm vs  sous décalage entre 1 et 2 mm vs  sous décalage supérieur 2 mm) trouve : moyenne d’âge (61,23 vs 61,19 vs 65,12 ; p=0.03), score TIMI (3,18 vs 3,43 vs 3,24 ; P=0.25), score GRACE (122,25 vs 119,56 vs 131,92 ; P =0.2).

La mortalité a 6 mois était plus élevée dans le groupe 3 (p=0.02).

Conclusion :

Pour les patients admis pour prise en charge d’un syndrome coronarien non ST +, le degré de profondeur de segment ST permet de prédire le taux de mortalité ultérieur.


Dr Fatma MEJRI (Ben Arous, Tunisie), Hanene GHAZALI
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 08 juin"

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FC06
14:00 - 15:00

Flash communications
COVID
Covid-19

Modérateur : Tarak MOKNI (Medecin urgentiste) (Bayonne)
14:00 - 15:00 #29024 - FC06-01 Evaluation de la valeur pronostique des scores CURB65, Fine, ATS et SMARTCOP chez les patients suspects d’une infection par le SARS-CoV-2 aux urgences.
FC06-01 Evaluation de la valeur pronostique des scores CURB65, Fine, ATS et SMARTCOP chez les patients suspects d’une infection par le SARS-CoV-2 aux urgences.

Introduction : L’épidémie de SARS-CoV-2 a mis à mal notre système de santé nécessitant la réorganisation de ce dernier afin de limiter la stagnation des patients et l’engorgement des services d’urgences. De nombreux facteurs de risque et scores pronostiques ont déjà été étudiés. Aux vues des manifestations cliniques respiratoires de la COVID 19, il paraissait utile d’évaluer les scores validés dans les pneumopathies communautaires. 

Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique, sur la base de données EuroCOV, incluant les patients admis aux urgences pour une suspicion d’infection à SARS-CoV-2 entre le 9 mars et le 8 avril 2020. Un formulaire de données était rempli a posteriori et était utilisé afin d’évaluer la performance pronostiques des scores de pneumopathies (CURB 65, Fine, ATS et SMARTCOP). 

Résultats : Sur les 595 patients admis, 108 étaient réellement positifs au SARS-CoV-2. 237 patients ont été hospitalisés dont 76 positifs. Sur la décision d’hospitalisation des suspects COVID 19, le score ATS (Sp = 99.71% [IC 95% 98.41-99.99] ; VPP = 98.04% [IC 95% 89.55-99.95]) et le score SMARTCOP (Sp = 100% [IC 95% 98.95-100] ; VPP = 100% [IC 95% 73.54-100]) ont obtenus les meilleurs résultats. Il en a été de même pour les patients confirmés positifs au SARS-CoV-2 : le score ATS (Sp = 96.77% [IC 95% 83.30-99.92] ; VPP = 94.12% [IC 95% 71.31-99.85]) et SMARTCOP (Sp = 100% [IC 95% 88.78-100] ; VPP = 100% [IC 95% 29.24-100]) étaient les plus efficients. 

Conclusion : Il apparait que les scores ATS et SMARTCOP pourraient être intéressants dans la décision d’hospitaliser les patients suspects d’une infection au virus SARS-CoV-2 mais également ceux qui sont confirmés. Il serait nécessaire d’approfondir l’étude sur des populations plus importantes et sur des périodes différentes.



pas de conflits d'intérêt
Timothée VANHILLE (TOURS), Geoffroy ROUSSEAU, Solène MASSE, Said LARIBI
14:00 - 15:00 #29106 - FC06-02 Évaluation de l’efficacité d’un complément phytothérapique dans le traitement de COVID-19 : Étude contrôlée randomisée en double aveugle.
FC06-02 Évaluation de l’efficacité d’un complément phytothérapique dans le traitement de COVID-19 : Étude contrôlée randomisée en double aveugle.

Introduction : La pandémie de Sars-Cov-2 continue à se présenter comme un défi majeur pour la santé mondiale. Plusieurs études ont essayé de trouver des nouvelles stratégies thérapeutiques qui contribuent  à une meilleure prise en charge de ces patients. On émet l'hypothèse que la Quercétine, en tant qu'agent  piégeur et anti-inflammatoire puissant, peut être efficace à la fois pour la prophylaxie et le traitement des cas de COVID-19.

Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude randomisée en double aveugle qui a inclut tous les patients consultants pour un syndrome grippal et ayant un âge supérieur à 18 ans. On a exclu tout patient nécessitant une admission et les patients non consentants. Chaque patient inclus, recevra un traitement de dix jours : un comprimé trois fois par jours 30 minutes avant le repas. Deux groupes d’étude seront inclus : un groupe phytothérapie et un groupe Placebo. Pour chaque patient inclus, un test PCR pour la détection de SARS-COV2 a été réalisé. Un suivi sera réalisé chaque deux jours pour  noter les signes cliniques et pour vérifier l’observance et les évènements indésirables. Les données sont saisies sur SPSS 21.0

Résultats : Nous avons inclus 80 patients répartis en deux groupes (40 dans le groupe Quercétine et 40 dans le groupe Placebo). Les groupes sont comparables de point de vue antécédents médicaux et symptômes àl’admission : 20.5% sont diabétiques, 2.6% sont des insuffisants rénaux, 2.6% des insuffisants cardiaque. Selon l'évolution clinique et la disparition totale des symptômes présents à l’admission (la toux, la fièvre, l'agueusie, l'anosmie, les douleurs abdominales, l’asthénie, la dyspnée) on n’a pas noté de différence entre les deux groupes à J2.  Par contre à J4, il y a une différence significative (p=0,022). De même a J8 eta J10 les différences sont significatives entre les deux groupes (p=0,010 et 0,003 respectivement). La disparition des symptômes chez le groupe qui a reçu la Quercétine est plus précoce. 

Discussion : Ces résultats ont été aussi discutés dans une étude internationale, qui a montré que la Quercétine, une molécule de la famille des flavonoïdes permet d’inhiber la protéine 3CL pro, principale responsable du processus de réplication du virus

Conclusion : L’utilisation de la Quercétine dans la stratégie thérapeutique des patients diagnostiqué covid positif traités en ambulatoire parait utile. Une amélioration significative de la symptomatologie a été observée.



aucun conflit d'intérêt
Houda BEN SALAH (Sousse, Tunisie), Kaies MANSOURI, Ines KHELIFA, Rahma JABALLAH, Hejer YAAKOUBI, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
14:00 - 15:00 #29135 - FC06-03 Syndrome post-garde de nuit chez les médecins aux temps du COVID-19.
FC06-03 Syndrome post-garde de nuit chez les médecins aux temps du COVID-19.

Problématique :

Avec le stress de la pandémie de COVID-19, les médecins peuvent ressentir un épuisement physique et émotionnel. Le syndrome post-garde de nuit (PGN) peut entraîner des problèmes de santé et avoir un impact négatif sur les performances des médecins

But du travail :

Nous visons à identifier le syndrome PGN chez les médecins et à évaluer ses facteurs associés

Matériels et méthodes :

Il s'agissait d'une étude observationnelle transversale menée dans les CHU Habib Bourguiba et Hedi Chaker Sfax, de décembre 2019 à février 2021, 3 mois avant la pandémie et 12 mois après la pandémie incluant tous les médecins travaillant des gardes. Nous avons évalué les symptômes somatiques, comportementaux, de l'humeur et psychologiques.

Résultats:

Nous avons inclus 253 médecins. L'âge médian des participants était 27 ans [26-28,5]. Les résidents étaient majoritaires (196, 77,6%). Le score PSS moyen était de 20,89 +/- 2,63. La plupart des médecins ont eu un stress modéré (203, 80,24%). Le nombre médian de garde par mois était de 6 [4,75-7]. Le nombre médian d'heures de sommeil par garde était de 3 [2-5]. Les symptômes somatiques, de l'humeur, comportementaux et psychologiques ont augmenté après la garde. Le score médian PGN était de 85 [57,00-111,50] allant de 7 à 200. Le syndrome PGN a été retrouvé chez 65 médecins (25,70 %). Les facteurs associés au développement du syndrome PGN étaient : le nombre de garde par mois (p=0,006), le nombre d'heures de sommeil (p=0,008), le nombre d'admissions totales (p=0,032) et les admissions prévues (p=10- 3).

 Concernant la pandémie de COVID-19, travailler dans une unité COVID-19 était un prédicteur du développement du syndrome PGN (p=10-3), ainsi que le nombre de patients COVID-19 confirmés (p=0,002) et suspectés (p=0.004) et le nombre d'échantillons effectués (p=0,007).

En analyse multivariée, les prédicteurs indépendants du développement du syndrome du PGN sont le travail dans une unité COVID-19, le nombre d'admissions et le nombre d'heures de sommeil.

Conclusion :

Nous avons confirmé que la garde n'est pas seulement une circonstance pénible mais aussi une condition très stressante qui peut conduire à un syndrome défini : le syndrome post-garde de nuit.


Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Amine ABDELHEDI, Mouna BEN AMOR, Fadhila ISSAOUI, Ksentini HANA, Olfa CHAKROUN WALHA, Nourreddine REKIK
14:00 - 15:00 #29201 - FC06-04 INFECTION A SARS-CoV-2 : ETAT DES LIEUX DES PATIENTS HOSPITALISES LORS DE LA SECONDE VAGUE DANS UN CENTRE HOSPITALIER PÉRIPHÉRIQUE.
FC06-04 INFECTION A SARS-CoV-2 : ETAT DES LIEUX DES PATIENTS HOSPITALISES LORS DE LA SECONDE VAGUE DANS UN CENTRE HOSPITALIER PÉRIPHÉRIQUE.

Introduction : Une seconde vague pandémique de SARS-CoV-2 a touché la

France fin 2020. Lors de celle-ci, les pratiques semblaient avoir évolué par rapport à

la première vague épidémique, grâce aux nombreuses publications scientifiques.

L'objectif de cette étude était d'analyser les caractéristiques des patients admis pour

une infection à SARS-CoV-2 dans un centre hospitalier périphérique, lors de la

seconde vague épidémique et de les comparer à la population de la première vague

épidémique dans ce même centre hospitalier.

Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude observationnelle,

rétrospective et monocentrique, se déroulant dans un centre hospitalier périphérique,

du 15 octobre au 15 décembre 2020. Tous les patients majeurs hospitalisés via le

service des urgences pour une infection à SARS-CoV-2 étaient inclus. Les patients

transférés secondairement vers un autre établissement et les patients COVID

nosocomiaux étaient exclus de l’étude.

Résultats : 193 patients ont été inclus. Une antibiothérapie était instaurée

chez 62,7% des patients et 70,5% recevaient des corticoïdes (versus 86,9% et 9,9%

lors de la VAGUE 1, p<0,001). De la VNI était mise en place chez 26,4% des

malades contre 5,8% lors de la première vague (p<0,001), et 6,7% étaient ventilés

mécaniquement (vs 17,4% lors de la première vague, p=0 ,002). La durée de séjour

médiane était de 5 jours (vs 6 jours VAGUE 1). Le taux de mortalité était de 16,6%

dans notre étude, contre 20,3% lors de l'étude antérieure. 6,7% des patients étaient

transférés secondairement en convalescence lors de la seconde vague, contre

20,3% lors de la première vague épidémique (p<0,01).

Conclusion : Les patients de notre étude bénéficiaient plus souvent d'une

ventilation non invasive et de l'administration de corticoïdes par rapport à ceux de la

première vague. Les antibiotiques étaient moins fréquemment instaurés lors de cette

seconde phase épidémique. Il n'y avait pas de différence significative sur les durées

d'hospitalisation lors des deux vagues épidémiques. La mortalité n’était pas

significativement différente lors des deux phases épidémiques.


Noémie DUQUESNE (Dunkerque), Adrien DELPRAT, Eric GRAVE
14:00 - 15:00 #29217 - FC06-05 Syndrome de détresse respiratoire aigue en rapport avec la COVD-19 : spécificités des patients hospitalisés aux urgences.
FC06-05 Syndrome de détresse respiratoire aigue en rapport avec la COVD-19 : spécificités des patients hospitalisés aux urgences.

Introduction

La pandémie Covid19 a engendré la saturation des lits hospitaliers et surtout de réanimation. De ce fait nombreux patients nécessitant une prise en charge en réanimation ont été contraints de rester aux urgences.

L’objectif de l’étude était de comparer le profil épidémiologique et le pronostic des patients COVID-19 admis pour syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) contraints d’être hospitalisés aux urgences versus ceux transférés en réanimation.

Méthodes :

Analyse rétrospective d’un registre de recueil prospectif des patients admis pour pneumopathie à SARS-CoV-2 durant 9 mois (janvier-septembre 2021). Inclusion des malades âgés de plus de 18 ans en SDRA (définie selon les critères de Berlin) due à une pneumopathie COVID-19 confirmée par test antigénique rapide ou par RT-PCR.

Comparaison des paramètres épidémiologiques et de la mortalité intra hospitalière entre deux groupes : ceux admis en réanimation (Réa) versus ceux hospitalisés aux urgences (URG). Le protocole thérapeutique dans les deux sites a été conforme aux recommandations nationales.

Résultat

Inclusion de 365 patients. Age moyen était 67+/- 14 ans, sex ratio à 1,35.

L’admission en réanimation n’était possible que pour 42,5% des malades.

Les patients du groupe URG étaient plus âgés (70+/-±15 vs 62+/-11 ans dans le groupe Réa ; p < 0,001). Les comorbidités représentaient ainsi : l’accident vasculaire cérébral (AVC) (2 (1,3%) Réa vs 20 (9,5%) URG ; p < 0,001), néoplasie (0 Réa vs 12 (5,7%) URG ; p < 0,001) et l’insuffisance rénale chronique (6 (3,9%) Réa vs 24 (11,4%) URG ; p=0,007). Les deux groupes étaient comparables concernant les paramètres cliniques et gazométriques. L’atteinte parenchymateuse moyenne sur la tomodensitométrie thoracique était comparable dans les 2 groupes (61+/-19% dans le groupe URG vs 57+/-23% en Réa). Les patients du groupe Réa ont nécessité un recours plus important à l’oxygénothérapie à haut débit (OHD) (22,5% Réa vs 9,5% URG ; p=0,001) avec un recours à l’intubation à 7,1% versus 10,5% chez les malades du groupe URG (p=0,254). La mortalité à 1 mois  des patients URG était plus importante (46,5% Réa vs 68,6% URG ; p < 0,001).

Conclusion

Durant la pandémie COVID-19, les malades en SDRA qui restent hospitalisés aux urgences sont les plus âgés, avec un statut morbide lourd qui impacte leur pronostic vital.



il n'y a pas de conflit d'intérêt
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Sirine KESKES, Zeineb BEN ROMDHANE, Rihab BEN ARFI, Nouha HAMMOUDA, Mohamed Abdelaziz FOURATI, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
14:00 - 15:00 #29274 - FC06-06 Évaluation de la performance pronostique du score 4C mortality pour les patients hospitalisés pour pneumopathie covid-19.
FC06-06 Évaluation de la performance pronostique du score 4C mortality pour les patients hospitalisés pour pneumopathie covid-19.

Introduction : : En contexte de pandémie, la pénurie des ressources dans les structures sanitaires a rendu nécessaire la priorisation des patients en fonction de leur pronostic pour rationaliser l’accès aux soins intensifs, d’où plusieurs scores ont été développés pour prédire la mortalité du COVID-19.

L’objectif de notre étude était d’évaluer la performance du score 4C mortality pour la prédiction du pronostic des patients hospitalisés aux urgences pour pneumopathie covid-19.

Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée au service des urgences sur une période de 12 mois du mars 2020 au février 2021. Le score 4C mortality était calculé pour tous les patients hospitalisés pour pneumopathie covid-19 dès l’admission. Le score 4C mortality est un score validé qui comporte 8 items : l’âge, le sexe, les comorbidités, la fréquence respiratoire, la SpO2, le GCS et les taux d’urée et de CRP.

Résultat : Nous avons colligé 320 patients. L’âge moyen était de 65 ± 15 ans avec des extrêmes allant de 21 à 95 ans. Le sex-ratio était de 1.12. Les comorbidités retrouvées sont n(%) : l’hypertension artérielle : 147(45,9) et le diabète : 131(40,9). La mortalité intra-hospitalière globale était de 27.8%. Les patients ont été répartis en 4 groupes en fonction du score 4C mortalité : G1 faible risque (0-3 points) : 5 patients (2,8%), G2 risque intermédiaire (4-8) : 31 patients (17,3%), G3 haut risque (9-14) : 110 patients (61,5%) et G4 très haut risque (≥15points) : 33 patients (18,4%). Le pourcentage de mortalité était respectivement 0% pour le G1, 10,3% pour le G2, 26,8% pour le G3 et 69,8% pour le G4 avec une p=0,002. On a constaté une différence significative entre les groupes pour le recours à la ventilation non invasive avec une p= 0,001. L’aire sous la courbe ROC pour le groupe G4 était de 0,77 avec des valeurs de sensibilité et spécificité qui étaient respectivement 66,7%et 87,7% ; Les valeurs prédictives positive et négative étaient respectivement 45 et 92,1%.

Conclusion :  les résultats de notre étude ont permis de considérer le score 4C mortality comme un outil validé pour estimer le pronostic des patients atteint de pneumopathie covid dès l’admission aux Urgences. Il peut être utilisé pour identifier les patients à haut risque de mortalité et aider ainsi à la décision clinique.


Houyem ZOUARI (tunisia, Tunisie), Hager TOUJ, Inès SEDGHIANI, Dorsaf HRAIMI, Bahri BADRA, Sihem SELMI, Nebiha BORSALI
14:00 - 15:00 #29291 - FC06-07 Evaluation du rapport neutrophile-lymphocyte dans la prédiction de la mortalité au cours de la maladie Covid-19.
FC06-07 Evaluation du rapport neutrophile-lymphocyte dans la prédiction de la mortalité au cours de la maladie Covid-19.

Introduction : Le rapport neutrophile sur lymphocyte (RNL) est considéré comme un  marqueur de la réponse inflammatoire ayant prouvé son intérêt pronostique  dans diverses pathologies. Plusieurs études ont montré une corrélation entre le rapport neutrophile sur lymphocyte et la sévérité de l’atteinte par la Covid 19. Le but de ce travail était d’étudier la valeur pronostique du rapport neutrophile sur lymphocyte chez les patients atteints de la covid19 et ayant nécessité une hospitalisation aux urgences.

Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective chez 1013 patients atteints de la maladie Covid 19 et hospitalisés aux urgences de janvier à octobre 2021. Les données  des patients ont été recueillies et saisies au moyen du logiciel SPSS 20. Les critères de jugement de l’étude analytique étaient la mortalité intra-hospitalière et le recours aux gestes de réanimation (ventilation et drogues vaso-actives). Seuil de significativité p < 0,05.

Résultats : Parmi 1013 patients atteints de la Covid19, 54.9% étaient de sexe masculin, avec OR (H /F)=1.21, l’âge moyen était de 64 ans [16 – 97]. Les symptômes les plus fréquents par ordre décroissant étaient la dyspnée (87%), l’ asthénie (75.2%), la toux (74.6%), les céphalées (53.4%) et la fièvre (51.9%). Les antécédents les plus fréquents étaient l’hypertension artérielle (45.3%) et le diabète (36.5%). Le rapport médian neutrophile-lymphocyte (RNL) était à 7.57 [0.11 ; 231.25]. Le taux de mortalité était de 22.1%. Le RNL avait une corrélation significative  avec la mortalité intra-hospitalière (p=0.009), le recours aux drogues vaso-actives (p=0.45) et le recours à la ventilation mécanique (p=0.38).

Discussion : Notre étude a montré que le RNL  était significativement associé à la mortalité intra-hospitalière. Selon l’étude [1]: Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA statement),  le RNL a de bonnes valeurs prédictives de la gravité de la maladie et de la mortalité chez les patients infectés par la Covid-19.L'évaluation du RNL peut aider les cliniciens à identifier précocement les cas potentiellement graves, à effectuer un triage et une prise en charge adaptés, ce qui peut réduire la mortalité globale de la Covid-19.

Conclusion:Selon notre étude, le RNL est un facteur prédictif de mortalité chez les patients  atteints de la Covid19 confirmant les résultats d’autres études. Toutefois, il n’y avait pas de corrélation avec le recours aux drogues vaso-actives ni à la ventilation mécanique .



aucun conflit
Boutheina HAMMAMI, Yosra YAHIA, Amel KHALED (Tunis, Tunisie), Abdelwaheb MGHIRBI, Hadil MHADHBI, Ramla BACCOUCHE, Hamida MAGHRAOUI
14:00 - 15:00 #29297 - FC06-08 L’impact de l’insuffisance rénale aiguë chez les patients ayant une pneumopathie à COVID-19.
FC06-08 L’impact de l’insuffisance rénale aiguë chez les patients ayant une pneumopathie à COVID-19.

Introduction :

Durant la pandémie, l’infection à SARS COV2 a été caractérisée par un polymorphisme clinique dont le tropisme rénal fait partie et pourrait avoir un impact pronostic majeur lors de la prise en charge.

Objectif :

Étudier le profil évolutif des patients admis pour prise en charge de pneumopathie à SARS COV2 et ayant une insuffisance rénale aigue.

Méthode :

Etude rétrospective observationnelle mono centrique sur 11mois au service des urgences. Nous avons inclus tout patient ayant été admis pour pneumopathie à SARS COV2 confirmée. les patients ayant une insuffisance rénale chronique  oou une insuffisance rénale aigue obstructive ont été exclus. Les patients ont été répartis en deux groupes :

-Groupe 1 : présentant une insuffisance rénale aigue.

-Groupe 2 : n’ayant pas présenté une insuffisance rénale aigue.

On a suivi l’évolution clinique de chaque groupe.

Résultat:

Durant la période d’étude 796 patients ont été inclus dans l’étude, 221 patients (28%) dans le groupe 1 et 575 (72%) dans le groupe 2. L’âge moyen était de 65±14 ans et le sex-ratio était à 1,1. Les comorbidités les plus présentés dans la population d’étude étaient l’hypertension artérielle (43%) et le diabète (35%). Les motifs d’admission les plus fréquents étaient la dyspnée (88%) et la toux (75%). Les patients du Groupe 2 était plus âgé avec une différence statistiquement significative (P=0,004). Les patients ayant eu une insuffisance rénale aigue avait moins de comorbidité. Les 2 groupes étaient comparables dans la présentation clinique initiale. Vingt et un patients (3,6%) du Groupe 1 avaient une hyperkaliémie dont 2 patients (1%) avec des signes électriques. Une acidose métabolique sévère était présente chez 22 patients du groupe 1 et 1% des patients avaient nécessité une l’hémodialyse. Les patients ayant présenté une insuffisance rénale aigue avaient nécessité plus de prise en charge en milieu de réanimation (p < 0,005) avec un taux de mortalité plus élevé (p < 0,001) et avaient présenté plus de complication au cours de l’hospitalisation aux urgences avec une différence statistiquement significative entre les deux groupes (p < 0,005).

Conclusion :

Le diagnostic d’une insuffisance rénale aigue au cours de la prise en charge de la pneumopathie à SARS COV2 serait un facteur de mauvais pronostic nécessitant plus le recours à un milieu de réanimation avec un taux de mortalité plus élevé chez ces patients.

 



pas de conflit d'intérêt
Malek BEN KHALIFA (bizerte, Tunisie), Abdelwaheb MGHIRBI, Wiem HOUAS, Radhia BOUBAKER, Ramla BACCOUCHE, Yosra YAHIA, Hamida MAGHRAOUI
Salle 352B-Zone poster 2

"Mercredi 08 juin"

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AMS31 C
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon), Nathalie LAURENCEAU (Cadre supérieure sage-femme) (Conférencier, Toulouse)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF fin 2021) spécifiques à cette situation.
Salle 353

"Mercredi 08 juin"

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CM26
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Optimiser sa pratique en analgésie
Sédation, Douleur - Analgésie

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où l’on étudiera comment optimiser sa prise en charge en matière d’analgésie sédation en utilisant une approche multimodale avec notamment l’ALR, l’ hypnose et l’analgésie procédurale ainsi proposer au patient un projet analgésique personnalisé.
14:00 - 15:30 L’analgésie multimodale pourquoi faire ? Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
14:00 - 15:30 Déploiement de l’ALR pourquoi ça traîne ? Francois-Xavier AGERON (Médecin associé) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
14:00 - 15:30 Le propofol : quand ? Comment ? Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:30 L'hypnose : utile ou futile. Thomas SCHMUTZ (médecin adjoint) (Conférencier, Fribourg (suisse), Suisse)
Salle Maillot

"Mercredi 08 juin"

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AMS32 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Gilles JOURDAIN (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée.
OP3 : Notion de leadership et travail en interprofessionnalité
Pour pouvoir atteindre les objectifs pédagogiques nous réaffirmons la nécessité d’être 6 pour animer ces ateliers (4 médecins et 2 infirmiers)
Salles 221-222-223

"Mercredi 08 juin"

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AMS34 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication.
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers : Ludivine CHEUTET (IADE) (Conférencier, Rouen), Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Brice GARCIA (Conférencier, Rouen), Christophe RIHAL (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisée sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d'organisation dans de telles situations.
La simulation est organisée autour de la reproduction d'un village et l'évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l'afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes :
- le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé),
- le groupe poste de commandement,
- le groupe régulation du SAMU
- et le groupe hôpital.
Les participants doivent ainsi s'organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
Salles 224-225-226

"Mercredi 08 juin"

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AS44 D
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
14:45

"Mercredi 08 juin"

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SARD
14:45 - 15:30

SYMPOSIUM ABBOTT RAPID DIAGNOSTICS
Gestion des patients aux urgences dans un contexte épidémique : mise en place d’une solution de diagnostic moléculaire rapide en délocalisé au CHU de Nice

Modérateur : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse)
14:45 - 15:30 Introduction.
14:45 - 15:30 Place des EBMD dans une institution. Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Conférencier, Nice)
14:45 - 15:30 Contexte du point de vue du laboratoire. Géraldine GONFRIER (Biologiste médicale) (Conférencier, Nice)
14:45 - 15:30 Retour des utilisateurs et impact sur le parcours patient. Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
14:45 - 15:30 Questions – Réponses.
Salle 251
15:00

"Mercredi 08 juin"

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FC07
15:00 - 16:00

Flash communications
Choqué.e
Etat de choc

Modérateur : Amélie CHEVALIER (Praticien Hospitalier Contractuel) (Paris)
15:00 - 16:00 #28883 - FC07-01 Evaluation de la mortalité à 30 jours après passage aux urgences pour état septique grave: étude avant-après mise en place d’un outil d’aide à la prescription anti-infectieuse.
FC07-01 Evaluation de la mortalité à 30 jours après passage aux urgences pour état septique grave: étude avant-après mise en place d’un outil d’aide à la prescription anti-infectieuse.

Introduction : Les états septiques graves (ESG) mettent en jeu le pronostic vital avec une mortalité de 30-45% à 1 mois. Les recommandations préconisent une introduction précoce d’une antibiothérapie (AtbT) probabiliste adaptée dans l’heure suivant le diagnostic. Dans ce contexte, un outil d’aide à la prescription a été mis en place. L’objectif est d’évaluer la mortalité à un mois avant et après mise en place de cet outil.

 

Méthode : Etude observationnelle rétrospective (IRB-MTP_2021_11_202100881) avant et après la mise en place d’un outil d’aide à la prescription. Il regroupe les recommandations de la COMAI (commission des Anti-Infectieux) du CHU. La réalisation du carnet est assurée par le pharmacien des Urgences. Les patients ont été inclus : phase 1 (sans outil) du 13/07/20-11/01/21 et phase 2 (avec outil) du 15/02/21-12/08/21. L’AtbT est considérée comme adaptée si molécules et posologies sont justes. La mortalité à 30 jours est évaluée sur revue des dossiers d’hospitalisation ou appel au médecin traitant.

 

Résultats / discussion

371 patients inclus : 185 en phase 1(âge moyen 75,03 +/-14,43) et 186 en phase 2 (âge moyen 73,63 +/-16,62). Absence de différence concernant âge et gravité de l’ESG. 

On observe une amélioration de la survie à 30 jours avec un taux de 63.04% lors de la 1ere phase vs 71.89% lors de la 2de.  Ce résultat est à nuancer avec la période de l’étude (hiver vs été).

Amélioration significative des prescriptions : l’antibiothérapie est adaptée dans 38.71% des cas dans la 1ère phase (respectivement 20.1% et 35.96% des molécules et posologies adaptées) vs 64.86% dans la 2ème phase (respectivement 49.23% et 41.54% des molécules et posologies adaptées). 

L’antibiothérapie est plus facilement débutée avec 13.44% des patients qui n’ont reçu aucun antibiotique lors de la 1ère phase vs 1.08% dans la 2ème. Le délai d’instauration est similaire dans les deux phases avec un délai inférieur à 1 heure pour 7.45% des patients dans la phase avant et 6.54% après. Ce résultat ne semble pas inhérent à la mise en place d’un outil car d’autres facteurs organisationnels sont à prendre en compte comme le délai du diagnostic.

 

Conclusion : Cette étude montre une diminution de la mortalité à 30 jours et une AtbT mieux adaptée au patient et à ses comorbidités après mise en place d’un outil d’aide à la prescription de l’AtbT aux urgences pour les ESG. Toutefois, le délai d’initiation de l'AtbT reste trop long. 



aucun
Jordan BRIQUEZ (BEZIERS), Marion LAUREAU, Melodie DIO, Hamza GHOMRANI, Christophe SERRAND, Maxime VILLIET, Mustapha SEBBANE
15:00 - 16:00 #28916 - FC07-02 Adéquation entre l'antibiothérapie probabiliste préhospitalière pour choc septique et l’identification bactériologique hospitalière.
FC07-02 Adéquation entre l'antibiothérapie probabiliste préhospitalière pour choc septique et l’identification bactériologique hospitalière.

Introduction

Les recommandations internationales de la prise en charge du sepsis préconisent une reconnaissance, un diagnostic et un traitement précoces afin de réduire la mortalité liée au sepsis [1,2]. Parmi les thérapeutiques ayant fait preuve de leur efficacité en particulier dans la prise en charge de la forme la plus grave du sepsis, le choc septique, l’impact de l’antibiothérapie précoce est désormais admis [3]. Cependant, l'adéquation entre l’identification bactériologique hospitalière et l'antibiothérapie probabiliste préhospitalière administrée en cas de choc septique pris en charge par une équipe SMUR reste inconnue.

Méthodes

De mai 2016 à mars 2021, les patients pris en charge par une équipe SMUR préhospitalière et admis en réanimation pour choc septique ont été analysés rétrospectivement. 

Résultats

Parmi les 386 patients analysés, 119 (33%) ont reçu une antibiothérapie préhospitalière probabiliste : 74% une céphalosporine de 3e génération (31% cefotaxime & 42% ceftriaxone). Aucun patient n'a eu d'effet indésirable grave lié à l'administration de l’antibiothérapie.

La mortalité globale au jour 30 était de 29%. 

Parmi les 119 patients, une identification bactériologique a été obtenue pour 81 (68%).  L’antibiothérapie préhospitalière était adéquate pour 65 patients (80%) dont 10 (15%) sont décédés à J30. A l'inverse, parmi les 16 (20%) patients ayant eu une antibiothérapie préhospitalière inadéquate, 9 patients (56%) sont décédés à J30.

Après appariement par score de propension, une association significative entre l'administration d’une antibiothérapie préhospitalière adéquate et la mortalité à J30 a été observée (aOR = 0,09 [0,01-0,47]).

Conclusions

L’antibiothérapie probabiliste préhospitalière administrée par une équipe SMUR chez des patients atteints de choc septique est la plupart du temps adéquate et associée à une diminution de la mortalité à J30. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires.

 

Références

1. Singer M. JAMA. 2016

2. Chen AX. N Engl J Med. 2019.

3. Naucler P. Clin Microbiol Infect. 2020.



Les auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail
Anna HASSAN (BOULOGNE), Romain JOUFFROY, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE
15:00 - 16:00 #28918 - FC07-03 L'administration préhospitalière de noradrénaline réduit la mortalité à 30 jours chez les patients en choc septique.
FC07-03 L'administration préhospitalière de noradrénaline réduit la mortalité à 30 jours chez les patients en choc septique.

Introduction : 

La diminution de la mortalité du choc septique est en partie liée à sa prise en charge précoce reposant sur un ensemble de stratégies et de thérapeutiques parmi lesquelles l’optimisation hémodynamique [1]. Il est recommandé pour optimiser l’hémodynamique d’effectuer un remplissage vasculaire et d’administrer de la noradrénaline lorsque l’objectif de pression artérielle moyenne (PAM) n’est pas atteint [1]. Des études hospitalières soutiennent l’intérêt d’une initiation précoce de la noradrénaline avant l’échec du remplissage vasculaire [2].  

Dans cette étude rétrospective nous avons analysé l’association entre la mortalité à 30 jours et l’administration préhospitalière de noradrénaline chez des patients atteints de choc septique pris en charge par une équipe SMUR.

 

Méthodes : Du 06 avril 2016 au 31 décembre 2020, les chocs septiques admis en réanimation suite à une prise en charge préhospitalière par une équipe SMUR ont été analysés par score de propension a afin d’évaluer la relation entre l'administration préhospitalière de noradrénaline afin d'atteindre une PAM>65mmHg à la fin de la phase préhospitalière et la mortalité à 30 jours.

 

Résultats : Quatre cent soixante-dix-huit patients ont été analysés, dont 309 (65 %) hommes. L'âge moyen était de 69 ± 15 ans. Une infection pulmonaire, digestive et urinaire était suspectée en pré hospitalier chez 44%, 24% et 17% des patients, respectivement. Un tiers des patients (n=143) a bénéficié de l’administration préhospitalière de noradrénaline avec une dose médiane de 1,0 [0,5-2,0] mg.h-1, parmi lesquels 84 (69%) étaient vivants et 38 (31%) décédés à 30 jours. La mortalité globale à 30 jours était de 30%. L'analyse multivariée (modèle de Cox avec régression logistique après ajustement par score de propension) retrouvait une association significative entre l'administration préhospitalière de noradrénaline et la mortalité à 30 jours : HRa=0,42 [0,25-0,70]. 

 

Conclusion : Dans cette étude, nous rapportons que l’administration préhospitalière de noradrénaline afin d'atteindre une PAM>65mmHg à la fin de la phase préhospitalière est associée à une diminution de la mortalité à 30 jours chez les patients atteints de choc septique préhospitalier pris en charge par une équipe SMUR. Ces résultats nécessitent d’être confirmés par des études prospectives.

Références :

1. Singer MJAMA. 2016.

2. Chen AX. N Engl J Med. 2019.



Les auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail
Adèle HAJJAR (PARIS), Romain JOUFFROY, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE
15:00 - 16:00 #29070 - FC07-04 Facteurs de risque associés au choc chez les patients consultant aux urgences pour une anaphylaxie.
FC07-04 Facteurs de risque associés au choc chez les patients consultant aux urgences pour une anaphylaxie.

INTRODUCTION: L’anaphylaxie est une réaction systémique grave qui s’inscrit dans le cadre général des réactions d’hypersensibilité potentiellement fatale nécessitant une prise en charge immédiate (Simpson et al 2006). OBJECTIF: Le but de notre étude était d’étudier les caractéristiques cliniques et les facteurs de risque associés au choc chez les patients se présentant aux urgences pour anaphylaxie. METHODES: Etude prospective, observationnelle, sur 9 ans (juin 2010 à mai 2019). Inclusion : patients (âge > 14 ans), avec signes cliniques en faveur d’une anaphylaxie telle qu’elle a été définie par le National Institute of Allergy and Infectious Disease and The Food Allergy and Anaphylaxis Network. Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs. Division des patients en 2 groupes: groupe1(G1): patients présentant un choc anaphylactique défini par une pression artérielle systolique <90 mmHg nécessitant le recours à l’adrénaline intraveineuse et groupe 2 (G2): patients sans choc. Une analyse multivariée a été réalisée pour identifier les facteurs de risques associés au choc. RESULTATS: Au cours de l'étude, 643 patients ont été recrutés. Âge moyen = 38 ± 15 ans. Sex-ratio = 0,75. Cent patients ont été inclus dans le G1 contre 543 dans le G2. Les caractéristiques démographiques étaient comparables entre les deux groupes. L’étude multivariée a identifié 4 facteurs de risque associés au choc qui sont: les antécédents d’anaphylaxie (OR =1,74, IC95% [1,21-1,99],p=0,03), la prise d’antibiotiques (OR =1,73, IC95% [1,38-2,17],p=0.001), la voie parentérale (OR =2,56, IC95% [1,51-4,33],p=0,002) et les signes neurologiques (OR =2,14, IC95% [1,24-3,70],p=0,006). CONCLUSION: Les antécédents d’anaphylaxie, la prise d’antibiotiques, la voie parentérale et les signes neurologiques sont des facteurs de risque de choc. Leur reconnaissance précoce est primordiale pour une meilleure prise en charge dans les services d’urgence.

Pas de conflits d’intérêt
Amira BAKIR, Hanen GHAZALI, Ahlem AZOUZI, Amal KHALED (Tunis, Tunisie), Azouz FOURATI, Kamel JLALI, Amel ARBAOUI, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29152 - FC07-05 Le shock index :un marqueur prédictif de mortalité chez les patients présentant un sepsis et un choc septique au service des urgences.
FC07-05 Le shock index :un marqueur prédictif de mortalité chez les patients présentant un sepsis et un choc septique au service des urgences.

Introduction :

La prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce du sepsis et de l’état de choc septique sont d’une importance majeure. Le shock index, une variable définie comme le rapport entre la pression artérielle systolique et la fréquence cardiaque est connu être un facteur de risque de mortalité chez les traumatisés sévères. Cette variable peut être un marqueur prédictif de mortalité chez les patients ayant un sepsis ou un état de choc septique admis aux urgences.

Méthodes :

Il s’agit d’une étude descriptive prospective transversale sur une période de 12 mois incluant des patients âgés de plus de 18 ans atteints de sepsis ou d’un état de choc septique admis au service des urgences. Le shock index = pression artérielle systolique /fréquence cardiaque a été mesuré à l’admission. Le critère de jugement principal était le décès en intra hospitalier.

Résultats:

 Cent patients ont été inclus avec un âge moyen de 65 ans [+/-16 ans]et un sex ratio à 1,5. Soixante-huit patients ( soit 68%)ont été admis pour un sepsis et 32 patients(32 %) pour un état de choc septique.

Parmi les antécédents:50 patients ont été hypertendus(50%),52 diabétiques (52%),11 cas d’insuffisance rénale chronique (11%),8 cas d’insuffisance cardiaque (8%),10 cas de coronaropathie (10%),6 ayant un accident vasculaire cérébral (6%),15 cas de fibrillation auriculaire (15%) et 10 cas de maladies respiratoires chronique (10%).Le point de départ du sepsis ou de l’état de choc septique a été d’origine :urinaire chez 39 patients (soit 39%),pulmonaire chez 35 patients (35%),abdominale chez 2 patients (2%),méningé chez 2 patients (2%),cutanée chez 13 patients(13%),3 cas d’endocardite(3%) et 4 cas d’origine indéterminée(4%)

Le taux de mortalité en intra hospitalier dans notre série a été à 34 patients (34%).

La moyenne du shock index chez les patients décédés aux urgences a été à 1,65 [+/- 1,43], et celle chez les patients non décédés a été à 1,01 [+/-0,86].

 L’analyse Roc a révélé que le shock index est significativement associé à la mortalité aux urgences, l’aire sous la courbe est à 0,785 avec un intervalle de confiance entre 0,702 et 0,888.

conclusion:

L’index de shock, étant une variable facilement calculable dans un service d'urgence, peut être utilisé comme un facteur prédictif fiable de mortalité intra hospitalière chez les patients présentant un état de choc septique ou un sepsis. Ceci peut être applicable pour la mortalité extra hospitalière dans des études ultérieures


Wided BAHRIA LASGHAR, El Moez BEN OTHMANE, Sirine HAYOUNI (TUNISIE), Afraa JLIDI, Emna KETATA, Chiheb CHAMMAM, Nour Elhouda NOUIRA
15:00 - 16:00 #29228 - FC07-06 Facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis aux urgences pour Etat de choc.
FC07-06 Facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis aux urgences pour Etat de choc.

Introduction:

Les états de choc constituent un motif d’admission frequent aux services d’urgence. Ils sont grevés d’une morbi-mortalité lourde ainsi que de dépenses de santé majeures .

Il est important de chercher les facteurs susceptibles d’influencer cette morbi-mortalité afin d’améliorer la prise en charge .

 

Objectif :

Etude des facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis au service d’urgence pour état de choc.

 

Méthode :

Etude prospective observationnelle pronostique sur cinq ans (Janvier 2015-Décembre 2019). Inclusion des patients âgés plus de 18, admis au service des urgences pour états de choc, défini par une pression artérielle moyenne systolique à 90 mmHg associée à des signes d’hypo perfusion d’organes.

Les caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques ont été recueillies.

Le pronostic a été évalué sur ma mortalité précoce à J7 et tardive à J30. Une étude multivariée a été réalisée pour identifier les facteurs indépendamment liés à une mortalité tardive.

 

Résultats : Inclusion de 86 patients avec un âge moyen de 65 ± 17 ans et un sex-ratio de 1,05.

Les comorbidités étaient (%) : Diabète (46), HTA (46), Dyslipidémie (19), coronaropathie (17) et la bronchopneumopathie chronique obstructive (17).

Les motifs de consultation les plus fréquents étaient (%) : un état général altéré (37), une dyspnée (35), un état de conscience altéré (33), une fièvre (24) ou une symptomatologie abdominale (23).

La nature de l’état de choc était(%) : septique (48), cardiogénique (24), hypovolémique (22), obstructif (3.) et anaphylactique (2). La mortalité intra-hospitalière était de 57% : à J7 de 8 %, à 1 mois de 6% .

A l’étude multivariée en régression logistique , l’âge supérieur ou égal à 68 ans (OR ajusté=1.78 , IC95%[1,09-2,88] , p=0,02) , le pH à l’admission inférieur ou égal à 7,30 (OR ajusté=2 , IC95%[1,18-3,37] , p=0,005), un chiffre de lactate initial supérieur ou égal à 5 mmol/l (OR ajusté=2,06 , IC95%[1,36-4,86] , p=0,001), et le recours à l’intubation oro-trachéale (OR ajusté=15, IC95%[1,97-122,79] , p<0,001) ,ont été identifiés comme facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis pour états de choc aux urgences .

 

Conclusion :

l’âge, le pH à l’admission, le taux de lactate initial et le recours à l’intubation orotrachéale ont été identifiés comme facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis aux urgences pour états de choc .

 

 

 

 



aucun conflit d’intérêt
Youssef BEN BRAHIM, Hanen GHAZALI, Camilia JEDDI (HRBA, Tunisie), Amel ARBAOUI, Hela BEN TURKIA, Sarra AKKARI, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29293 - FC07-07 Anaphylaxie médicamenteuse aux urgences : profil épidémio-clinique et pronostic.
FC07-07 Anaphylaxie médicamenteuse aux urgences : profil épidémio-clinique et pronostic.

Introduction :L'anaphylaxie médicamenteuse est une réaction systémique grave. Certains médicaments ont été largement impliqués dans les réactions allergiques. La gestion de cette anaphylaxie reste un défi pour l'urgentiste en raison de son évolution imprévisible et l'augmentation de sa prévalence.L'objectif de notre étude était de déterminer les facteurs épidémiologiques, cliniques et pronostiques de ces patients.

Méthodes : une étude descriptive et monocentrique sur une durée de huit ans. Critères d'inclusion : patients adultes admis aux urgences pour une anaphylaxie médicamenteuse. Recueil des paramètres épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. Une analyse multivariée des facteurs prédictifs de choc, et de récidive a été réalisée.

Résultats :

Inclusion de 399 patients. Âge moyen = 40 ± 15 ans. Sex-ratio = 0,8. Les antibiotiques étaient la première molécule incriminée chez 214 patients (53%) suivi des anti-inflammatoires non stéroïdiens chez 93(23%) ensuite les antalgiques avec un pourcentage de 15% chez 60 patients. Les caractéristiques cutanées étaient présentes chez 94 % des patients dont l’urticaire était pour 292 patients (73%) et un prurit était chez 181 patients (45%). Les caractéristiques cardiovasculaires, respiratoires, gastro-intestinales et neurologiques ont été retrouvées respectivement chez 27, 35, 19 et 13%. Une hypotension a été enregistrée chez 115 patients (29 %). Les facteurs identifiés comme prédictifs de choc anaphylactique étaient :  les signes cardiovasculaires (OR ajusté =3,38 ; p=0,02 ; IC 95% [1,39 - 7,99]). Une récidive de la réaction anaphylactique a été observée chez treize patients (3,3%). Les facteurs indépendamment liés à la récurrence étaient : l'utilisation d'adrénaline 10 µg (OR ajusté =8,9 ; p < 0,001 ; IC 95% [1,4 - 54]). Les organes atteints étaient trois dans 13% des cas et quatre pour 7 patients. La classe de l’anaphylaxie était légère pour 177(44%), modérée pour 188(47%) et sévère pour seulement 16patients (4%) .  L'amélioration a été constatée chez 389 patients (97 %). Aucun décès n'a été enregistré. Trois cent quatre-vingt-dix patients sont sortis directement des urgences après une période d'observation moyenne de six heures et les 9 patients ont été transféré.

Conclusion :L'anaphylaxie médicamenteuse était sous-diagnostiquée aux urgences et son évolution grave reste imprévisible. Il est donc impératif de mener des études multicentriques dans les urgences et  les services de pharmacovigilance.

 



aucun conflit d'intérêt
Manel KALLEL (Tunis, Tunisie), Hanène GHAZALI, Ines BELGACEM, Amal JEBALI, Ahlem AZOUZI, Amira TAGOUGUI, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29300 - FC07-08 Intérêt du Shock Index pour prédire la sévérité dans un service d’urgences.
FC07-08 Intérêt du Shock Index pour prédire la sévérité dans un service d’urgences.

Introduction :L’intérêt du shock index (SI), défini par le rapport de la fréquence cardiaque  sur la pression artérielle systoliquea été démontré dans la prédiction du pronostic chez les patients traumatisés. L’objectif de ce travail estd’étudier l’intérêt du shock index initial dans la prédiction de l’évolution des patients  au service des urgences hors du contexte traumatique.

Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive incluant des patients admis dans un service d’urgences  de février 2021 à novembre 2021 pour diverses pathologies non traumatiques en dehors de la pathologie Covid 19. Le Shock Index (SI)a été calculé pour ces patients à partir des données de l’examen initial. Notre population a été répartie en 2 groupes  selon la valeur du Shock index : Groupe A  (SI ≤0.9) et groupe B  (SI > 0.9). Le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière. Le seuil de significativité était fixé à 0,05.

Résultats : Nous avons inclus 357 patients. Le genre ratio était de 1,6. L’âge médian était de 48 ans± 11,68. La durée de séjour médiane était de 63 heures.  Le taux de mortalité était de 11,8%. Les groupes A (n=278) et B (n=79) ont été comparés. Le recours à la ventilation mécanique et la survenue d’un état de choc étaient significativement plus fréquents dans le groupe B avec respectivement p=0,02, OR=4, IC95 [1,2-12,7] et p < 0,001, OR=11,6, IC95 [5,4-38,5]. Il en était de même pour la nécessité d’admission en réanimation (p < 0,001, OR=3,32, IC95[2,12-5,20]). La mortalité était significativement plus élevée dans le groupe B  avec p < 0,001, OR4=3.32, IC95 [1.89-5.85]. Le SI avait une sensibilité de 57%  et une spécificité de 70%  au-delà de 0.9 pour prédire la mortalité intra-hospitalière (p < 0,001, AUC=0,71, IC95 [0,62-0,79]).

Discussion : Nos résultats concordent avec les données de l’étude de Singh et al [1]  qui a démontré l’intérêt du SI comme outil de triage  chez les traumatisés aux services des urgences. Le Shock index est un indicateur de stabilité des états hémodynamiques [2]. Son utilisation peut s’étendre vers d’autres pathologies non traumatiques.

 Conclusion : Le Shock Index semble intéressant pour estimer le pronostic  des patients pris en charge aux urgences dans un contexte non traumatique. Nos résultats ont montré une mortalité significativement plus élevée pour un SI > 0,9 avec une sensibilité de 57% et une spécificité de 70%.



aucun conflit
Amel KHALED (Tunis, Tunisie), Yosra YAHIA, Abdelwaheb MGHIRBI, Boutheina HAMMAMI, Hadil MHADHBI, Radhia BOUBAKER, Hamida MAGHRAOUI
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 08 juin"

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FC08
15:00 - 16:00

Flash communications
Encore COVID
Covid-19

Modérateur : Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon)
15:00 - 16:00 #29270 - FC08-06 Retentissement de l’âge sur le pronostic de la maladie Covid-19: étude comparative des plus et des moins de 65 ans.
FC08-06 Retentissement de l’âge sur le pronostic de la maladie Covid-19: étude comparative des plus et des moins de 65 ans.

Introduction : Les sujets âgés sont particulièrement exposés aux infections. Cette susceptibilité est liée à la dégradation des fonctions immunitaires et à la fréquence des maladies chroniques sous-jacentes. Depuis l’identification du virus SARS COV-2, plusieurs études ont étés menées pour  identifier les facteurs pronostiques de sévérité et de mortalité.

Le but de notre travail était d’étudier l’impact pronostique de l’âge au cours de la maladie Covid-19.

Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective chez 1014 patients atteints de la maladie covid 19 et hospitalisés aux urgences de janvier à octobre 2021.

La population à l’étude a été divisée en 2 groupes : Groupe A : sujets d’âge < 65, Groupe B : sujets d’âge > = 65 ans. Les données  des patients ont été recueillies et saisies au moyen du logiciel SPSS 20. Les critères de jugement de l’étude analytique étaient la mortalité intra-hospitalière et le recours aux gestes de réanimation (ventilation et drogues vaso-actives). Seuil de significativité p < 0.05.

Résultats :Les sujets âgés (groupe B) représentent 53.4% de la population étudiée, avec un sexe ratio (H/F)=1.14. Les comorbidités telles que l’hypertension artérielle et le diabète étaient plus fréquentes dans ce groupe avec un pourcentage respectif de 58%, et 41% (p=0.02). Le taux de mortalité était plus élevé dans le groupe B versus groupe A avec p=0.001, OR=0.53 (IC 95% [0.419 ; 0.687]. Le recours aux drogues vaso-actives et à la ventilation mécanique était plus élevé chez les sujets âgés (groupe B) avec p=0.016 et OR=0.513 (IC [0.299 ; 0.89])

Discussion : Les études confirment que l’âge est le facteur le plus important de prédiction du risque de décès d’une personne infectée par la Covid19.  Ceci s'explique notamment par la prévalence plus élevée des comorbidités chez les sujets âgés, augmentant potentiellement le risque de mortalité. Selon l’étude Epi-Phare, [1] publiée le 23 juillet 2021 par l'ANSM, les personnes âgées sont de loin les plus fragiles face à la Covid-19 avec un risque d'hospitalisation ou de décès augmentant de façon exponentielle avec l'âge.

Conclusion : Notre étude confirme que l’âge est un facteur de risque péjoratif au cours de la maladie Covid-19. Nos résultats ont montré que le risque de mortalité et de recours aux gestes de réanimation était significativement plus élevé chez les sujets âgés de plus de 65 ans.



aucun conflit d'intérêt
Boutheina HAMMAMI, Yosra YAHIA, Amel KHALED (Tunis, Tunisie), Riadh BEN CHAIEB, Hadil MHADHBI, Abdelwaheb MGHIRBI, Radhia BOUBAKER, Hamida MAGHRAOUI
15:00 - 16:00 #29004 - FC08-01 IMPACT DE LA PRISE EN CHARGE DE PATIENT SUSPECTS COVID SUR LE STRESS DES SOIGNANTS PRE-HOSPITALIERS.
FC08-01 IMPACT DE LA PRISE EN CHARGE DE PATIENT SUSPECTS COVID SUR LE STRESS DES SOIGNANTS PRE-HOSPITALIERS.

Introduction : Les soignants de l’urgence sont particulièrement exposés au stress notamment à cause des surcharges des services d’urgence, du travail de nuit, des plannings irréguliers. Le stress chronique au travail est un problème majeur de santé publique. Depuis fin 2019 la pandémie de COVID-19, plus de 250 millions de personnes ont contracté la maladie et plus de 5 millions sont morts, conduisant les systèmes de santé, et notamment les structures d’urgences intra et pré-hospitalières à s’adapter. L’ensemble des inconnues provoquées par la COVID-19 renforce le risque de stress aigu pour les soignants de l’urgence.

 

OBJECTIF : L’objectif principal de cette étude est d’évaluer le stress subjectif (par auto-évaluation) et objectif (par mesure de la variabilité sinusale de la fréquence cardiaque) lors de la prise en charge des patients suspect d’une atteinte COVID-19 par rapport à la prise en charge des patients non suspects. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les facteurs de risque de stress.

 

METHODE : Étude observationnelle, descriptive, par questionnaire (utilisation d’échelles visuelles analogiques) et enregistrement de la variabilité sinusale de la fréquence cardiaque en utilisation des cardio-fréquencemètres auprès des équipes du Service Mobile d’Urgences et de Réanimation de Clermont-Ferrand, entre le 9 et le 15 avril 2021.

 

RESULTATS : Parmi les 32 professionnels interrogés, 15 étaient des femmes, 7 ambulanciers, 10 infirmiers et 15 médecins. La moyenne d’âge était de 35.7 ans. Ma médiane de stress subjective pour la prise en charge d’un patient suspect de COVID-19 était supérieure à celle d’un patient non suspect de COVID-19 en début de poste (38.2 vs 17.6, p<0.001) et en fin de poste (42.6 vs 16.2, p<0.001). De plus, certains participants évaluaient leur stress de prise en charge d’un patient suspect COVID > 50/100 (13 et 20% en début et fin de garde de jour). Cette différence n’a pas été retrouvée lors de l’analyse des données de variabilité sinusale de la fréquence cardiaque. La raison principale est la très faible incidence des patients COVID ou suspect COVID dans notre échantillon (seulement 5 interventions au total). Nous n’avons pas retrouvé de facteur de risque ou de facteur protecteur dans les analyses uni variées.

 

CONCLUSION : Lors de la première vague de la pandémie COVID, les soignants de l’urgence ont un stress subjectif plus important lors de la prise en charge de patients suspects d’infection COVID-19.



Aucun
Luc PIGEON, Lambert CÉLINE, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA, Dorian TEISSANDIER, Ludovic MIRAILLET (Clermont-Ferrand), Frédéric DUTHEIL, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
15:00 - 16:00 #29010 - FC08-02 Intérêt pronostique du suPAR pour la stratification du risque d’évolution défavorable à 30 jours chez les patients admis aux urgences pour une infection Covid-19.
FC08-02 Intérêt pronostique du suPAR pour la stratification du risque d’évolution défavorable à 30 jours chez les patients admis aux urgences pour une infection Covid-19.

Introduction : Les vagues épidémiques de COVID-19 entrainent un afflux massif de patients aux urgences. L’identification rapide des patients à faible risque d’évolution défavorable permettrait un retour à domicile précoce et sécurisé. Le suPAR (soluble urokinase plasminogen activator receptor) est décrit comme un marqueur pronostique aux urgences. L’objectif de cette étude est d’évaluer le suPAR par rapport aux scores de risque existant (CRB-65, qSOFA, SRIS, NEWS2, REMS et qCSI) dans la stratification du risque à 30 jours chez les patients admis aux urgences pour une infection à COVID-19.

Méthode : Étude prospective monocentrique d’évaluation pronostique, validée par un CPP. Les patients admis aux urgences pour une suspicion de COVID-19 de sept 2020-fev 2021 sont inclus (hors LATA, grossesse). Le prélèvement sanguin veineux réalisé pour le bilan standard d’admission est conservé dans une sérothèque pour dosage ultérieur du SuPAR (suPARnostic® TurbiLatex, ViroGates sur analyseur Cobas c502, Roche). Le suivi est fait par revue des dossiers / appel téléphonique à J30. L’évolution défavorable est définie par la nécessité d’une hospitalisation en lien avec l’infection COVID-19 et stratifiée par le recours à l’oxygénothérapie ou la ventilation mécanique/ suppléance d’une défaillance d’organe/décès toutes causes. La capacité discriminante du suPAR et des scores est analysée par courbes ROC. Les performances pronostiques sont calculées.

Résultats : 239 patients dont l’infection à COVID-19 est confirmée par RT-PCR et/ou atteinte scanographique typique sont analysés. L’âge moyen est de 66 ± 16,4 ans et le sex ratio de 1,78. 71 (30%) patients sont rentrés à domicile sans évènement à J30, 168 (70%) ont une évolution défavorable : 92 patients (38%) sont hospitalisés en médecine, 32 patients (13 %) nécessitent des soins critiques, 23 patients (10 %) sont décédés. Le taux de suPAR à l’admission est corrélé au risque d’évolution défavorable (OR 1,47, p < 0,001). La capacité discriminante du taux de suPAR (AUROC 85%) semble équivalente à celle du NEWS2 (AUROC 85%) et du qCSI (AUROC 82%).

Conclusion : Le suPAR apparaît être un outil d’aide à l’orientation des patients COVID-19. Une analyse complémentaire sera présentée, afin de déterminer le seuil d’intérêt du suPAR, et sa valeur ajoutée en association aux scores de risque afin d’exclure une évolution clinique défavorable.



Pas de conflit d'intéret
Yoav MAMAN (Montpellier), Sophie LEFEBVRE, Hamza GHOMRANI, Marie SCHNEIDER, Anne-Marie DUPUY, Nicolas MOLINARI, Jean-Paul CRISTOL, Mustapha SEBBANE
15:00 - 16:00 #29137 - FC08-03 Expérience d’un service d’aide médicale urgente dans l'hospitalisation à domicile de patients covid 19.
FC08-03 Expérience d’un service d’aide médicale urgente dans l'hospitalisation à domicile de patients covid 19.

INTRODUCTION : L’hospitalisation à domicile (HAD) constitue une alternative à l’hospitalisation conventionnelle dans la prise en charge des patients covid19 oxygénoréquérants ne nécessitant pas une surveillance médicale permanente.

Dans ce travail, nous nous proposons de décrire les caractéristiques épidémiologiques et cliniques ainsi que l’évolution des patients covid 19 positifs hospitalisés à domicile suivis par notre service d’aide médicale urgente (SAMU).

MATERIEL ET METHODES : Notre étude est prospective, descriptive réalisée sur une période de 7 mois allant de Janvier à Juillet 2021, au sein de notre SAMU. Nous avons inclus les patients diagnostiqués covid19, qui nécessitaient uniquement une oxygénothérapie sans besoin de surveillance médicale rapprochée. La régulation médicale a effectué un suivi téléphonique biquotidien du patient, et une intervention de l’équipe covid du SAMU a été indiqué si besoin. Nous avons recueillis, les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des patients ainsi que leur évolution.

RESULTATS : L’étude s’est déroulée sur une période de 7 mois, de janvier à juillet 2021. Nous avons colligés 67 patients dont la moyenne d’âge était de 62,5 ans avec un sexe de ratio de 1,03. Les patients sortaient d’une hospitalisation conventionnelle dans 55% des cas et dans le reste des cas, l’indication d’HAD était posée suite à une intervention à domicile de notre SAMU. Les besoins en oxygène initiaux étaient en moyenne de 3.5 l /mn. La durée d’HAD était de 9 jours en moyenne avec un total de 611 jours.  La guérison clinique a été constatée chez 67.7 % des patients. La bascule à une hospitalisation conventionnelle a été indiquée dans 30% des cas et aucun décès n’est survenu pendant l’HAD.

DISCUSSION : L’HAD a permis de réaliser une économie de santé chiffrable à 611 jours d’occupation de lits d’oxygène. Le suivi direct des patients hospitalisés à domicile par la régulation médicale du SAMU a permis une réactivité plus importante en cas de besoin d’intervention ou de transfert à l’hôpital comme en dénote l’absence de décès.

CONCLUSION : L’hospitalisation à domicile des patients covid19 a pallié au manque de lits d’oxygène pendant les vagues de la pandémie. L’apport du SAMU et de la régulation médicale a permis de sécuriser et de faciliter le suivi des patients. Le développement de cette activité pourrait tirer profit de l’évolution de la télémédecine permettant une surveillance en temps réel du patient par la régulation médicale.


Sonia SLIMI (Tunis, Tunisie), Ichraf DRIDI, Jihene KAROUIA, Monia CHIHAOUI, Saloua KACEM, Mekki BEN SALAH
15:00 - 16:00 #29208 - FC08-04 Ventilation non invasive chez les patients atteints de pneumopathie à covid : intérêt du HACOR score dans la prédiction de l’échec de la ventilation non invasive.
FC08-04 Ventilation non invasive chez les patients atteints de pneumopathie à covid : intérêt du HACOR score dans la prédiction de l’échec de la ventilation non invasive.

Introduction :

Plusieurs pays ont été touchés par la pandémie de la COVID 19. La ventilation non invasive (VNI) constitue la modalité ventilatoire la plus utilisée afin de contourner le recours à l’intubation orotrachéale (IOT). Le HACOR score (fréquence cardiaque, acidose, conscience, oxygénation et fréquence respiratoire) a été validé par plusieurs études dans la prédiction de l’échec de la VNI chez les patients admis aux urgences pour la prise en charge du COVID 19.  

Notre objectif était d’évaluer l’intérêt du HACOR score.

Méthodologie : Etude monocentrique, observationnelle, prospective menée sur 3 mois. Ont été inclus tous les patients, consultant pour infection à SARS COV2, chez qui une ventilation non invasive a été indiquée :  Pa02 <60 mm hg ou hypercapnie PCO2>45 mm Hg, mauvaise mécanique respiratoire avec polypnée 25 cycles/min malgré une oxygénothérapie adaptée.  Critères de non inclusion : instabilité hémodynamique, indication à l’intubation orotrachéale, détresse neurologique, patient non coopérant. Evaluation des patients à l’admission et après une heure : gazométrie artérielle et calcul du HACOR score. Individualisation de deux groupes : G1 (HACOR score ≥6) et G2 (HACOR score < 6). Critères de jugement : l’échec de la ventilation non invasive le recours à l’intubation orotrachéale et la mortalité dans les 24 heures.

Résultats : Soixante patients ont été colligés.  Age moyen était de 55 ± 16 ans, sex-ratio=0.93.

Antécédents (%) : Hypertension (23), diabète (37), Asthme (17), bronchopneumopathie obstructive chronique (30). Examen physique:SpO2 moyenne=63±11 %, PH=7,2±0.14,PaO2=45±7mmHg ,PCo2=56±12mmHg,HCO3-=27±4,6 mmol/l. La pression artérielle systolique moyenne =83±6 mmHg , pouls =112±35 battements/min GSC=14±8. HACOR score moyen à H1 était= 7,2±4. Dix-huit patients (28%) ont nécessité l’intubation (G1(43%) vs G2 (17%) ; p= 0.024 ; OR = 3.82 ; IC%[1.15-17.7]). La mortalité était de 43% (n=26).  (G1(58%) vs G2 (30%) ; p= 0.037 ; 0R=3.05 ; IC[1.05-8.83].

Conclusion : L’identification des patients à haut risque d’échec de la VNI est primordial dans la prise en charge des patients atteints de pneumopathie à covid19. Le HACOR score semble être un outil adapté dans le contexte d’urgence pour faciliter la prise de décision.



Je déclare qu'il n'y a aucun conflit d'intérêt.
Mayssa HAMDENI (Valenciennes), Hana HEDHLI, Safia OTHMENI, Ons KHROUF, S BEN KADDOUR, Seif OUERGHI, Sarra JOUINI
15:00 - 16:00 #29211 - FC08-05 L’efficacite de la quercetine dans le traitement du covid-19.
FC08-05 L’efficacite de la quercetine dans le traitement du covid-19.

Introduction : Le SRAS-CoV-2 est la cause de la pandémie mondiale actuelle. Sur la base du rôle antiviral potentiel de la quercétine et de ses propriétés anticoagulantes, anti-inflammatoires et antioxydantes décrites, nous émettons l'hypothèse que les sujets atteints de COVID-19 traités avec Quercetin peut avoir un délai plus court jusqu'à l'élimination du virus, une symptomatologie plus légère et des probabilités plus élevées de résolution précoce bénigne de la maladie.

Matériels et méthodes : Nous rapportons une étude randomisée en double aveugle. Tous les cas de pneumonie au COVID-19 confirmée par PCR nécessitant une hospitalisation ou âgé plus de 40 ans avec une comorbidité et dont les symptômes évoluent depuis moins de cinq jours durant la période de juin 2021 jusqu'à octobre 2021 ont étés inclus. Les patients ont été divisés en 2 groupes : un groupe A qui vont prendre un placebo et un groupe B qui vont être traité par la quercitrine plus.

Résultats : Nous avons colligé 186 cas durant cette période. L’âge moyen de notre population est de 46 ans avec des extrêmes de 17 et de 80 ans. Une prédominance féminine était notée dans toute la population étudiée avec 60 % des cas.94 patient étaient inclus dans le groupe A et 92 dans le groupe B. Les 02 populations sont équivalentes et sont statistiquement comparables. Chez le groupe B, la durée moyenne de symptomatologie est de 11 jours contre 19 jours chez le groupe A. Cela signifie une amélioration rapide et une disparition plus rapide des signes cliniques chez le groupe quercitrine.  Cette différence est statistiquement significative avec p = 0.00017. Concernant les décès, un seul patient est décédé dans le groupe B contre quatre décès dans le groupe A. Mais cette différence est statistiquement non significative.

Discussion : Il existe des preuves récentes des activités anti-coronavirus de ce composé, y compris contre les principales protéases du SRAS-CoV-2 et la protéine. Sa capacité supposée à inhiber le coronavirus et son rôle anti-inflammatoire bien décrit font de la quercétine un nouveau candidat possible pour le traitement ambulatoire du COVID-19.  De plus, dans plusieurs essais cliniques précédents réalisés chez des patients COVID-19, une amélioration clinique importante chez les patients traités par ce complément est observée.

Conclusion À travers notre étude , nous avons confirmé l’efficacité de la Quercitaine dans le traitement des symptômes liées à l’infection par SARS-cov2.



aucun
Mohamed Hedi AHMED (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Rym YOUSSEF, Hajer YAKOUBI, Oussema ACHECHE, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
15:00 - 16:00 #29277 - FC08-07 Comparaison du profil épidémio-clinique et pronostique des patients avec hyperglycémie inaugurale versus ceux normoglycémiques admis aux urgences pour pneumopathie à sars-cov2.
FC08-07 Comparaison du profil épidémio-clinique et pronostique des patients avec hyperglycémie inaugurale versus ceux normoglycémiques admis aux urgences pour pneumopathie à sars-cov2.

Introduction

L’infection à SARS-COV2 est une maladie inflammatoire qui se manifeste par des atteintes diffuses touchant de nombreux  organes. Des études récentes ont montré que la covid19 entraine une inflammation des cellules β-pancréatiques induisant une hyperglycémie chez des patients sans antécédents de diabète sucré. L’objectif de l’étude étant de comparer le profil épidémio-clinique et pronostique des patients ayant une hyperglycémie inaugurale à l’admission  versus ceux normoglycémiques.

Méthodes :

Etude observationnelle, prospective sur une période de 9 mois. Inclusion de 506 patients âgés de plus de 18 ans admis aux urgences pour pneumopathie COVID-19 confirmée par RT- PCR ou par test antigénique. Non inclusion des patients diabétiques. L’hyperglycémie était définie par un taux de glycémie veineuse à n’importe quel moment de la journée supérieur ou égale à 11,1mmol/l .Comparaison du profil épidémio-clinique et pronostique chez deux groupes : patients avec hyperglycémie versus normoglycémiques.

Résultats

Les résultats sont illustrés dans le tableau1. Pas de supériorité dans le groupe hyperglycémie concernant le recours à un support ventilatoire, à l’intubation ou le séjour en soins intensifs cependant la mortalité aux urgences et à 1 mois est plus importante dans ce groupe.

Conclusion

Une hyperglycémie inaugurale au cours d’une infection à SARS-COV2 est associée à une mortalité plus importante que chez les patients normoglycémiques. 



aucun
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Syrine KESKES, Hanene GHAZALI, Zeineb BEN ROMDHANE, Farah LAATIRI, Noura HAFSI, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29287 - FC08-08 Quel bilan biologique pour aider la prise de décision de limitation et arrêt de(s) thérapeutique(s) active(s) en temps de pandémie COVID-19 ?
FC08-08 Quel bilan biologique pour aider la prise de décision de limitation et arrêt de(s) thérapeutique(s) active(s) en temps de pandémie COVID-19 ?

Introduction:La prise de décision de limiter et arrêter les thérapeutiques actives (LATA) chez un patient COVID-19 repose actuellement sur une évaluation collégiale et clinique. Dans le contexte de pandémie mondiale et de saturation du système hospitalier, la question de l’aide à la décision de LATA des patients COVID-19 grâce à des marqueurs biologiques pronostiques se pose.Méthodes:Du 26 février au 20 avril 2020, 2878 patients COVID-19 hospitalisés dans un service de médecine ont été inclus dans une étude multicentrique dans 24 hôpitaux français. Nous avons comparé les caractéristiques cliniques, biologiques et de prise en charge des patients limités et non limités. Les méthodes statistiques comprenaient un appariement par un score de propension et une analyse de survie de Cox.Résultats:Une limitation thérapeutique a été décidée pour 591 patients (20.5%). Après ajustement, la prise de décision de limitation était associée à un mauvais pronostic (Hazard Ratio à 4.03 [2.90−5.58], p < 0.001)  Ces 591 patients COVID-19 limités ont été secondairement appariés (1:1) sur l’âge, le sexe, l’index de masse corporel et les antécédents de cancer avec 591 patients COVID-19 non limités. Les patients limités étaient significativement plus atteints de maladies cardiovasculaires, telle que l’hypertension artérielle (72.9 % vs 66.7 %, p=0,02), d’accident vasculaire cérébraux (19.3 % vs 11.1%, p < 0,01), d’insuffisance rénale (30.4 % vs 17.4%, p < 0,001) et de cardiopathie (22.5 % vs 14.9%, p < 0,001). La présentation initiale était plus sévère chez les patients limités attesté par un score qSOFA≥2 (66.5% vs 58.8%, p = 0,03). Les patients limités avaient à l’admission des valeurs de Ddimères, des marqueurs d’insuffisance cardiaque (BNP et NT-pro-BNP) et d’atteinte rénale (créatinine) significativement plus élevés que le groupe contrôle (p < 0,001). Leur évolution était plus souvent défavorable (décès intra-hospitalier) que les patients non limités (41.5% vs 10.3%, p < 0,001). En combinant les trois biomarqueurs (Ddimères, BNP et/ou NT-proBNP et la créatinine), la proportion de limitations augmentait significativement avec le nombre de biomarqueurs anormalement élevés (3.8%, 24.7%, 26.7% et 35.7% respectivement pour aucun, un, deux et trois biomarqueurs élevés, p de tendance < 0.01).Conclusion:L’augmentation concomitante des Ddimères, du BNP/NT-proBNP et de la créatinine à l’admission d’un patient COVID-19 pourrait représenter une aide à la prise de décision de LATA.


Richard CHOCRON (Paris), Benjamin FELLOUS, Guillaume BONNET, Philippe JUVIN, Ariel COHEN, David M. SMADJA
Salle 352B-Zone poster 2
15:30 Pause et visite de l’exposition technique

"Mercredi 08 juin"

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CMSI FRANCE

CMSI France accompagne les médecins urgentistes vers la création d’un centre médical de soins immédiats.
Ce CMSI centré uniquement sur les soins techniques sont en lien avec les acteurs de santé du territoire. Nous créons une passerelle naturelle vers les urgences vitales et nous soutenons la médecine de ville. Les patients disposent ainsi d’une solution rapide d’accès aux soins. Le CMSI est un outil de régulation indispensable pour l’avenir.
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Espace Urgences Démo
15:40

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SYKO Studio
Triage

Produit de formation expérientielle à l’accueil, au triage et à l’orientation des patients aux urgences.
SET s’adresse aux urgentistes (IOA, MOA et médecins) et secouristes civils et militaires.
15:40 - 15:50 SYKO Studio. Patrice BOUVIER (Conférencier, SYKO STUDIO)
Espace Urgences Démo
15:50

"Mercredi 08 juin"

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UD10
15:50 - 16:00

DICARTECH

DicarTech développe un instrument, TEMPS DE RECOLORATION CUTANEE non invasif innovant portable pour urgentistes, pédiatres et réanimateurs pour mesurer la perfusion tissulaire. Le dispositif DiCART identifie les patients présentant des signes d'insuffisance circulatoire sévère. Les états de choc ont une mobirdité et une mortalité élevée. L'outil DiCART remplace l'évaluation visuelle subjectve et imprécise. En Europe, c'est 12 millions de patients concernés avec 250 000 décès annuels. Une réanimation guidée par le DiCART réduira de 10% la mortalitié soit 25 000 personnes sauvées.
15:50 - 16:00 DiCART. Thierry BOUET (Conférencier, DICARTECH)
Espace Urgences Démo
16:00

"Mercredi 08 juin"

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CMS01
16:00 - 17:30

Conférence Médico-Soignants
Le plus beau jour d'une vie ... et ses difficultés.
Ambulanciers, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
16:00 - 17:30 Eclampsie. Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Définir la physiopathologie.
Défnir la prise en charge pré-hospitalière et hospitalière.
Qu'est ce qu'attend le médecin de l'infirmer ?
16:00 - 17:30 Gestion du nouveau né lors d'un accouchement inopiné en pré-hospitalier. Marianne SCHOEN (IDE) (Conférencier, Paris)
Défnir la prise en charge pré-hospitalière de la mère.
Défnir la prise en charge pré-hospitalière du nouveau né.
Qu'est ce qu'attend le médecin de l'infirmer ?
16:00 - 17:30 Hémorragie de la délivrance. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
Définir la physiopathologie.
Défnir la prise en charge pré-hospitalière et hospitalière.
Qu'est ce qu'attend le médecin de l'infirmer ?
Amphi Bleu

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TRMS02
16:00 - 17:30

Table Ronde Médico-Soignants
Centre 15 : S.A.S Discute
Aide Soignant, ARM, Assistante Sociale, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble), Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Bordeaux)
Coordonnateur : Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
16:00 - 17:30 Métier ARM : adaptation à la plateforme SAS. Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
Description de la structure organisationnelle.
Changement radical de travail pour l'ARM ?
ARM vs OSNP : recrutement, organisation, formation ...
16:00 - 17:30 Le SAS en 10 questions. Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
Pourquoi un bi niveau pour le SAS ?
La formation ARM est-elle adaptée ?
Nouveau métier : Superviseur en salle de régulation
16:00 - 17:30 CRRA : plateforme médico-sociale ? Jean-Luc PEFFERKORN (Directeur DAC) (Conférencier, POITIERS), Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Présentation des différents partenaires médicaux et paramédicaux.
Présentation de l'interraction entre les différents collaborateurs.
Retour d'expérience au SAMU
Amphi Havane

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CM38
16:00 - 17:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU/CARUM
Facteurs humains et organisationnels en milieu opérationnel
Ethique, Qualité, Traumatologie

Modérateurs : Marc NOIZET (PH Chef de service) (Mulhouse), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Une session conjointe avec le service de santé des armées et le club des anesthésistes réanimateurs et urgentistes militaires.
Nous y parlerons de la prise en compte du facteur humain, de fatigue, de stress et des dilemmes éthique dans l'environnement particulier des opérations extérieures.
16:00 - 17:30 Interagir avec les opérationnels. Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Gérer son stress et ses émotions. Fabien RAMON (Médecin-Chef BA 107 - Formateur en Optimisation Cognitive) (Conférencier, Velizy-Villacoublay)
16:00 - 17:30 "Tenir" malgré le manque de sommeil ? Fabien SAUVET (médecin) (Conférencier, Bretigny)
16:00 - 17:30 Enquête post accident en milieu aéronautique : quelles leçons pour la Médecine d' Urgence ? Anthony VACHER (Médecin, chercheur en ergonomie) (Conférencier, Brétigny sur Orge)
16:00 - 17:30 Dilemmes éthiques en opérations extérieures. Antoine LAMBLIN (Responsable d'unité fonctionnelle anesthésie bloc des urgences-radio interventionnelle) (Conférencier, Lyon)
Salle 241

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CM32
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
OHD aux Urgences ?
Pneumologie, Thérapeutique

Modérateurs : Nicolas BOUNAUD (Medecin) (MONTAUBAN), Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Bordeaux)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Coordonnateur, Lyon)
La place de l'oxygenothérapie à haut débit a beaucoup évoluée au cours des dernières années. Existe elle encore en Médecine d'Urgence et dans quelles indications ?
16:00 - 17:00 Dans la pneumopathie infectieuse ? Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
16:00 - 17:00 En préoxygénation avant IOT ? Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00 Dans d'autres indications ? Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Conférencier, Besançon)
Salle 242A

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SIS04
16:00 - 17:00

Session Intéractive Quiz
Neuro orienté sur l'AVC

Modérateurs : Perrine JOLIBOIS (infirmiere) (Besançon), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris)
Conférencier : Sophie VILLOIS (IDE) (Conférencier, Paris)
Salle 242B

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SI03
16:00 - 17:00

Session Interactive - Quiz
Urgences hématologiques
Coagulation - Hémostase, Jeunes

Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
16:00 - 17:00 Urgences hématologiques. Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
Salle 243

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TRM01
16:00 - 17:30

Table Ronde Médecins
IA
Intelligence Artificielle, Management, Régulation

Modérateurs : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Angers)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Qu'est-ce que l'intelligence artificielle ? Quelles sont ses applications et perspectives en Médecine d'Urgence ?
16:00 - 17:30 Est-ce de l'IA ? Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
16:00 - 17:30 En régulation : preuves et perspectives. François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
16:00 - 17:30 Interprétation automatique en imagerie. Tarik CHERFAOUI (URGENTISTE) (Conférencier, Rennes)
16:00 - 17:30 Prédiction des flux. Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
Salle 251

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CLS01
16:00 - 17:30

Communications Libres Soignants
U d'Or Soignants
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
16:00 - 17:30 #28873 - CP58 Utilisation de la réalité virtuelle en médecine d’urgence préhospitalière – Etude de faisabilité REAVIS 1.
CP58 Utilisation de la réalité virtuelle en médecine d’urgence préhospitalière – Etude de faisabilité REAVIS 1.

INTRODUCTION

La réalité virtuelle (RV) s’est répandue dans le domaine de la santé. Elle n’a jamais été utilisée en préhospitalier, auprès de patients souvent anxieux et algiques. La réalité virtuelle pourrait être une alternative non médicamenteuse dans la gestion de la douleur et de l’anxiété en préhospitalier.

OBJECTIF

L’étude REAVIS visait à tester la faisabilité de d’utilisation de la RV en préhospitalier

METHODE

Etude prospective, observationnelle, monocentrique d’une durée de deux mois. Accord CPP.

Inclusion : tout patient majeur, conscient (Glasgow 15), pris en charge par les équipes de Smur, volontaire.

Exclusion : patient avec antécédents d’épilepsie ou de séquelles d’AVC.

La RV était instaurée avec le scénario retenu par le patient (univers visuel proposé : plage, sous-bois, plongée sous-marine, voyage astral, paysage d’hiver ; voix masculine ou féminine ; univers musical proposé : sérénité, symphonique, couleur d’Asie, lounge, détente, guitare soft).

Une fiche de recueil de données était remplie : caractéristiques du patient/contexte, paramètres vitaux avant-après, choix du scénario, difficultés rencontrées.

Critère de jugement principal : abandon de la procédure.

RESULTAT

Analyse sur 43 patients. Aucune interruption de procédure : taux d’abandon=0%.

Pathologie la plus représentée : douleur thoracique (20/43 (46%)).

Durée effective d’utilisation : 15 minutes [9 ;19].

Analyse univariée avant-après utilisation de la RV : différence significative pour la pression artérielle systolique (-7.2 [-1.2;-13.1] mm hg) et diastolique (-4.9 [-0.8;-8.9]) et la fréquence cardiaque (-3.9 [-1,0;-6.9] b/min). L’évaluation numérique de la douleur (-3.2 [-2,5;-3.9]) et de leur anxiété (-2.7 [-2.0;-3.3]) avant-après l’utilisation de la RV était significativement réduite.

Quarante et un (95%) patients ont été satisfaits par cette expérience ; deux (5%) n’étaient pas satisfaits car trop courte (4 et 6 minutes). Tous les patients ont décrit cette expérience de manière positive («bien» (N=12) et «détente» (N=9)). Cinq patients (12%) ont été gêné par le dispositif d’oxygène que leur état nécessitait. Deux (5%) ont indiqué que les secousses de la route réactivaient leur douleur malgré la RV.

CONCLUSION

Cette étude a montré que l’utilisation de la RV dans la prise en charge des patients en situation d’urgence en préhospitalier était sûre et réalisable. Les retours des patients étaient très positifs.


Christelle HILAIRE SCHNEIDER (ST DENIS), Aubry SAINT-CAST, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:30 #29038 - CP59 Prise en charge de l’étudiant en soins infirmiers lors d’une situation d’urgence vitale : Etude bipartite des représentations en jeu.
CP59 Prise en charge de l’étudiant en soins infirmiers lors d’une situation d’urgence vitale : Etude bipartite des représentations en jeu.

Introduction : La survenue d’une urgence vitale lors d'une séquence d’encadrement est souvent source d’appréhension pour les étudiants en soins infirmiers (ESI) et les infirmiers (IDE) les encadrants. Pourtant, très peu de littérature est disponible sur cet aspect précis de la prise en charge d’un ESI. Cette étude s’est intéressée aux représentations des ESI et des IDE encadrants afin que ces situations d’urgence vitale soient apprenantes.

Matériel et méthode :  Une enquête mixte et prospective a été réalisée du 1er au 31 mai 2021 auprès d’ESI en 1ère, 2e et 3e année et d'IDE dans 72 départements français. Un questionnaire a été construit et a été diffusé via les réseaux sociaux, comprenant le recueil des données quantitatives notamment sur les techniques d’enseignement utilisées lors de ces situations et sur la fréquence de réalisation d’un débriefing. Des données qualitatives sur les raisons de la réalisation (ou non) d'un débriefing ont également été explorées. Les questionnaires étaient similaires pour les ESI et les IDE. Des analyses statistiques descriptives ont été réalisées avec le calcul de moyennes ainsi qu’une analyse thématique du contenu des réponses ouvertes. 

Résultats : 995 réponses ont été obtenues, dont 795 réponses ont été retenues pour analyse. Parmi ces répondants, on retrouve 235 IDE et 522 ESI. Concernant les représentations sur le débriefing, 74,47% des IDE interrogés déclarent tout le temps réaliser un débriefing avec l’ESI qui a participé à la gestion de l’urgence vitale quand seuls 12,26% des ESI déclarent tout le temps en bénéficier. L'étude a mis en exergue que les représentations de l’IDE varient en fonction de l’expérience professionnelle. Les IDE avec 3 à 5 ans d’expérience sont toujours les plus sceptiques à l'égard de la capacité des ESI à participer pleinement à une situation d'urgence vitale. De plus, cette étude décrit que les ESI de 1ère année ont autant, si ce n'est plus, confiance en eux quant à leur capacité à participer à une situation d'urgence vitale que les ESI en 3e année. Enfin, cette étude a mis en évidence que les ESI ayant bénéficié d'un débriefing après une situation d'urgence vitale ne se disent pas moins déstabilisés émotionnellement que ceux qui n'en n’ont pas bénéficié.

Conclusion : Les résultats de ce travail incitent à s’emparer de ce sujet pour améliorer nos conditions et principes d’enseignement dans ce champ très restreint mais essentiel de l’apprentissage lors d’une situation d’urgence vitale.


Aline CHENOU (Strasbourg)
16:00 - 17:30 #29066 - CP60 Repérage de la fragilité aux urgences par l’infirmière organisatrice de l’accueil.
CP60 Repérage de la fragilité aux urgences par l’infirmière organisatrice de l’accueil.

Introduction : La fragilité augmente le risque de réhospitalisation de la personne âgée. Sa prise en charge permettrait d’éviter des recours indus aux urgences. Dans cet objectif le score TRST (Triage Risk Screening Tool) pourrait servir de moyen de repérage de la fragilité dès l’évaluation du patient par l’infirmière organisatrice de l’accueil (IOA) afin de le mettre dans le bon parcours. Matériel et méthode : Nos IOA ont calculé le score TRST à 198 patients consécutifs. Les 5 items du score TRST sont la présence de troubles cognitifs (mnésiques ou désorientation), de difficulté à la marche ou chute, de cinq médicaments ou plus, d’une consultation aux urgences dans les 30 jours ou hospitalisation dans les 90 jours précédents, d’une perte d’autonomie fonctionnelle (abus ou négligence, abus de substance, mauvaise observance médicamenteuse, difficulté dans les activités de vie quotidienne, ou autre). Le score est considéré positif et donc le patient fragile à partir de deux items présents. Nous avons comparé les patients fragiles aux non-fragiles. Résultats : 127 (64%) patients sont repérés fragiles, d’âge médian 86 [81-88] ans et 63 (50%) femmes, vs 79 [75-85] ans et 44 (62%) de femmes chez les non-fragiles (p < 0.001). La polymédication est l’item le plus fréquemment présent, chez 87% des fragiles (vs 37%), puis la difficulté à la marche et la chute (84% vs 18%), les consultations aux urgences et hospitalisations antérieures (43% vs 7%), la perte d’autonomie fonctionnelle (43% vs 1%) et les troubles cognitifs (35% vs 3%) (p < 0.001). Le motif de recours aux urgences le plus courant était la chute dans les deux groupes (23% vs 19%). Dans le groupe des fragiles, 83 (65%) patients ont été hospitalisés, vs 18 (25%) chez les non-fragiles (p < 0.001). Discussion : Le TRST a été validé dans une cohorte de patients de plus de 65 ans. Dans notre étude, en fixant le seuil de l’âge à 70 ans et plus, le nombre de patients concernés est de 18 par jour en moyenne, ce qui pose la question de l’organisation de la filière gériatrique. Conclusion : Le dépistage de la fragilité aux urgences par l’IOA est faisable et contribue à une meilleure sensibilisation des équipes à la fragilité. Notre projet est de générer un signalement automatisé des patients fragiles à l’équipe mobile de gériatrie dès que le score TRST est positif.
Manon MILLET, Pierre-Benoît GOMES, Marine BEAU, Etienne GRANDCLAUDE, Karine BERTRAND, Anaïs POTIGNON, Emilie PILLOT, Mathilde CHEVALIER (Lyon)
16:00 - 17:30 #29086 - CP61 Violences verbales au Centre 15 : Quand les mots frappent et blessent.
CP61 Violences verbales au Centre 15 : Quand les mots frappent et blessent.

Introduction : Tous les personnels des centres de réception et de régulation des appels (centre 15), sont confrontés à des invectives au téléphone. Utilisées pour intimider ou exiger, ils se sentent impactés physiquement et psychologiquement. Nous avons voulu étudier l’impact de cette violence sur tous. 

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude prospective, multicentrique, non randomisée à partir d’un questionnaire en ligne de 20 items diffusé aux personnels de SAMU Centre 15. Le formulaire est basé sur le rapport 2020 de l’Observatoire National de la Violence en Santé portant sur la forme, la fréquence, l’impact sur la santé, le désamorçage et la formation. Sont inclus les : assistants de régulation médicale (ARM) issus ou non d’un centre de formation pour ARM (CFARM), médecins urgentistes et généralistes, pour la période du 05.11 au 08.12.2021. 

Résultats : Sur 496 réponses de 30 SAMU, nous avons 43% d’homme, 57% de femme. Les ARM sont 45% (13% issus CFARM), les Urgentistes 36%, les Généralistes 19% des répondants. Les personnels ont entre 30-50 ans pour 60%, avec une ancienneté en régulation < 5ans pour 44%. Tous, ont été confrontés à de la violence verbale au cours de l’année écoulée dont 71% > 6 fois, surtout féminins (58%) et ARM (68%) par l’association patient/famille/proches (78%). Les différentes manifestations ressenties sont : un ton agressif (95%), chantage/menaces (77%), insultes (64%) et menaces de mort (12%). Cette violence provoque des réactions fortes avec attitude dominante pour reprendre le dessus (52%), colère (47%), difficulté à faire descendre la pression (44%), épuisement (38%), dégoût (33%), blocage (18%). D’autres impacts sur la santé, non abordés, par le questionnaire ont été exprimés (44%). Une attitude professionnelle est adoptée pour 57% des répondants, compréhension/exposition problématique est utilisée par 75%, ton apaisant et attitude positive par 64%. Presque 70% utilisent ces techniques apprises en formation (94% si formés en CFARM). Seuls 16% ont demandé une formation, 76% l’ont obtenu, 12% en ont bénéficié sans demande. 

Conclusion : Tous les personnels des centres 15 sont exposés, surtout féminins, jeunes, ARM avec peu d’ancienneté. L’impact est fort, pouvant déstabiliser l’agent, mais la majorité déclare rester professionnels et utilise des techniques de désamorçage, issues de formations dont l’utilité semble reconnue.  Ce paradoxe nécessite une exploration sur le champ du stress qu’il peut induire à long terme. 


Eric PERRET (Annecy), Eddy BENOIT, Gael GHENO, Cyril BESSON, Thierry ROUPIOZ
16:00 - 17:30 #29129 - CP62 Etude comparative de la qualification et l’orientation des appels pour douleur abdominale par les Assistants de Régulation Médicale dans deux SAMU.
CP62 Etude comparative de la qualification et l’orientation des appels pour douleur abdominale par les Assistants de Régulation Médicale dans deux SAMU.

Introduction : 

Les douleurs abdominales sont un motif fréquent d’appel au SAMU. Les Assistants de Régulation Médicale (ARM) priorisent la demande de soins selon les recommandations en P0 et P1 (appels urgents) en P2 et P3 (appels non urgents). L’évolution de nos organisations nécessite d’étudier la priorisation et l’orientation des appels. L’objectif de l’étude est d’évaluer la qualité du tri (sur ou sous-triage) par l’ARM pour le motif d’appel P2 « douleur abdominale ».

 

Matériels et Méthode : 

Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective observationnelle menée du 01/07/2020 au 31/12/2020, portant sur les appels reçus dans 2 SAMU pour motifs « douleur abdominale, pathologie gastroentérologie, vomissement diarrhée ». Les appels sous-triés sont définis par une orientation vers le médecin régulateur généraliste (MRG) dont la décision finale est une décision SMUR. Les appels surtriés sont les appels orientés vers le médecin régulateur urgentiste (MRU) et pour lesquels la décision finale est un laissé sur place, un conseil médical, une consultation. 

 

Résultats : 

Au SAMU A, 3148 dossiers de régulation médicale (DRM) ont été inclus, 88% régulés par le MRG et 12% par un MRU. Quatre-vingt-quinze appels sont surtriés (25%) et dans la moitié des cas l’ARM ne prend pas le patient en ligne, ni pour aucun des 4 appels sous-triés.

Au SAMU B, 8777 DRM ont été inclus, 95% régulés par le MRG, 3% par un MRU. Deux cent quatre (2%) sont classés renseignements ARM. Trente-et-un appels (11%) sont surtriés contre 12 (0,1%) dossiers sous-triés. Dans les 2 cas, l’ARM ne prend le patient en ligne qu’une fois sur 3.

Dans les 2 centres, le nombre d’appel panique et l’expérience professionnelle des ARM n’a pas d’influence sur l’orientation.

 

Il existe donc une différence de répartition significative des appels dans les filières MRU et MRG qui s’objective également dans la proportion de surtriage (p < 0,01) au sein des deux SAMU, il n’existe pas de différence dans le sous-triage (p > 0,99).

 

Conclusion :

 Ainsi, les résultats observés pour ce motif d’appel, confirment le besoin d’amélioration et d’harmonisation des pratiques ARM. L’instauration d’un outil d’aide à l’orientation des appels et d’une échelle de tri constituent des solutions d’avenir.


Chloé CHEVALIER (NANTES), Catherine CAPLETTE, Florence DECIRON, Hugo DE CARVALHO, Ludovic RADOU, Yann PENVERNE, Joel JENVRIN
16:00 - 17:30 #29262 - CP63 La réalité virtuelle au service des soignants dans les services d'Urgences/SAMU/SMUR.
CP63 La réalité virtuelle au service des soignants dans les services d'Urgences/SAMU/SMUR.

Introduction : Il existe, à ce jour, un risque important de renoncement des personnels soignants à la profession notamment dans les services d’urgences. L’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT) est un enjeu majeur dans la prévention des risques psycho-sociaux chez ces professionnels. Les contraintes physiques et émotionnelles sont d’avantage marquées dans le secteur hospitalier (Pisarik, 2021). Nous proposons la réalité virtuelle (RV) comme un moyen complémentaire aux mesures déjà mise en place au CHU (cocon à sieste) pour améliorer la QVT des professionnels du service SAMU/SMUR/Urgences. L’objectif de notre travail est de mettre en place un outil plus facile d’accès, aisé d’utilisation et dont les bienfaits sont immédiats.

Matériel et méthode : Les dispositifs de RV sont des outils non invasifs permettant d’induire un état de relaxation totale. Ils immergent l’utilisateur à 360° dans l’univers auditif et visuel qu’il a choisi. Notre projet a été retenu par les fonds Nominoé et nous avons bénéficié de l’acquisition de dispositifs de RV (casque de la société HypnoVR). Notre étude s’est déroulée au mois de Juin 2021 et était proposée à l’ensemble des professionnels du service. Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer, au moyen d’un questionnaire réalisé au décours immédiat, la faisabilité des séances de RV au sein du service, son bénéfice rendu et l’amélioration de la QVT. Les professionnels ont testé le dispositif de RV pour une durée de 15 minutes au moment de leur choix.

Résultats : Nous avons obtenu 72 participants. 86% des professionnels interrogés se sentaient « plus détendus » après la séance, plus « apaisés », « calmes » et « reposés ». Ils ont souligné la facilité et la rapidité d’utilisation de manière autonome.

Discussion : Nos résultats corroborent ceux de l’étude de Huu (2020) sur la relaxation psychomotrice face à l’anxiété en EHPAD. Par ailleurs, des conditions sont à respecter afin d’optimiser la séance : un lieu calme dédié, une installation confortable, la certitude de ne pas être dérangé, des images et un discours hypnotique de qualité.

Conclusion : Le risque de renoncement à la profession est important dans notre service. L’amélioration de la QVT est un axe à développer pour diminuer ce risque. Notre étude montre que les dispositifs de RV y participent et sont un outil à inclure dans les ressources à disposition. Une étude sur un plus long terme est nécessaire pour confirmer et préciser les apports de ces dispositifs.


Saveria COMPOIS, Hélène QUEMENER (RENNES), Louis SOULAT, Tarik CHERFAOUI
Salle 252A

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CMS02
16:00 - 17:30

Conférence Médico-Soignants
Les péripéties de la vessie.
Infirmier, Médecin

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Tours)
Coordonnateur : Perrine JOLIBOIS (Coordonnateur, Besançon)
16:00 - 17:30 La rétention aiguë d'urine. Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
Définir la RAU.
Définir la prise en charge hospitalière.
Définir les conduites à tenir, récidives.
16:00 - 17:30 La colique néphrétique. Ysaline LABAZ (IDE) (Conférencier, Annecy)
Définition et épidémiologie de la colique néphrétique.
Définir la prise en charge hospitalière.
Conduite à tenir, récidives.
16:00 - 17:30 La torsion testiculaire. Arthur PETITJEAN (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Grenoble)
Définir la torsion testiculaire.
Définir la prise en charge hospitalière.
Conduite à tenir, traitements.
Salle 342A

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AMS ARM47
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Gestion Téléphonique Relationnelle et Décisionnelle d'une Urgence Cardiologique
ARM, Régulation

Coordonnateur : Igor OUSS (Coordonnateur, Bondy)
Conférenciers : Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bondy)
Objectif général :
Conduire un interrogatoire performant dans les situations d’urgences cardiologiques.
Objectifs pédagogiques :
Identifier les particularités relationnelles de l'appelant pour faciliter l’analyse sémiologique permettant de prendre la décision optimale.
Méthode pédagogique :
L'atelier sera conduit à partir de simulations d'appels pour des situations cardiologiques par un acteur. Les appels seront pris en charge par les auditeurs, séquencés, argumentés par le groupe. Enfin les experts théoriseront les aspects de communication interpersonnelle et en parallèle les items sémiologiques et les décisions.
Salle 342B

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AM04
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
A chacun sa douleur, à chacun son analgésie : mise en pratique des recommandations en sédation-analgésie d’urgence
Sédation

Coordonnateur : Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Paris), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
Par des mises en situation concrètes (cas cliniques modernisés) , discutées en groupe interactif :
- adapter sa prescription de prise en charge antalgique à partie des recommandations, pour chaque terrain (grossesse, obèse, BPCO, etc…), classes d’âge ou typologie de douleur.
- Intégration des nouveaux traitements non proposés par les recommandations actuelles
- adapter son évaluation de la douleur y compris au tri (outils complémentaires, anxiété, problème de compréhension, etc…)
- prioriser les administration médicamenteuses (synergie ou non, avant ou après geste, etc…),
- combiner les modalités antalgiques (médicamenteuses et non médicamenteuses)
- repartir avec le résumé en document des grands points clefs pour chaque situation complexe
Salle 343

"Mercredi 08 juin"

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CM17
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
L'antibiothérapie aux Urgences
Etat de choc, Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : François JAVAUDIN (Emergency physician) (Nantes), Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Où l'on présentera les indications de l'antibiothérapie aux Urgences dans le contexte de l'antibiorésistance, en détaillant les situations d'urgence et ce qui peut attendre. Les particularités pédiatriques seront évoquées.
16:00 - 17:00 Quand c'est urgent. Eric BATARD (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
16:00 - 17:00 Quand ce n'est pas urgent. Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Conférencier, Monaco, Monaco)
16:00 - 17:00 Les particularités pédiatriques. Olga CHATZIS (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Salle 351

"Mercredi 08 juin"

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AMS25 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Drainage Thoracique et techniques alternatives
Pneumologie

Coordonnateur : Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Tania MARX (Médecin) (Conférencier, Besançon)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard et alternatives moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
Salle 352A

"Mercredi 08 juin"

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FC09
16:00 - 17:00

Flash communications
Vaguement COVID
Covid-19

Modérateur : Xavier EYER (Praticien Hospitalier) (Paris)
16:00 - 17:00 #28888 - FC09-01 Pandémie à COVID 19 et Téléconsultation médicale maritime – Bilan à 18 mois.
FC09-01 Pandémie à COVID 19 et Téléconsultation médicale maritime – Bilan à 18 mois.

Introduction : La pandémie à coronavirus impacte depuis son apparition la téléconsultation médicale maritime. Nous avons voulu décrire objectivement cet impact tant au niveau qualitatif que quantitatif à travers l’analyse des téléconsultations réalisées par les médecins du centre de consultations médicales maritimes (CCMM) français.

Matériel et Méthode : A partir des dossiers dont le codage diagnostic était « Grippe à virus non identifié », nous avons extrait les données suivantes : type de navire, sexe, âge, nationalité, fonction à bord, motif d’appel et symptômes, nombre d’appels, zone de navigation, gravité, décision de prise en charge, réalisation d’un test de dépistage et traitements prescrits à bord. L’analyse statistique a été effectuée à l’aide du logiciel Microsoft Excel® 2007 (Microsoft Corporation, Redmond, WA). Les données catégorielles étaient exprimées en fréquences et pourcentages. Les variables continues étaient exprimées en moyenne ± écart type.

Résultats : 199 dossiers étaient inclus dont 39 (20%) étaient des clusters. L’analyse portait donc sur 384 patients. La population étudiée comportait 376 patients suspects d’être atteints de la COVID 19 dont 334 étaient symptomatiques (87%) et 42 asymptomatiques (10,9%). Huit patients (2,1%) n’étaient pas suspects mais leur appel était en lien avec la pandémie. Parmi les symptômes que présentaient les patients, la fièvre était le symptôme le plus fréquemment retrouvé (n=196 ; 59%), 129 patients présentaient de la toux (39%), 60 des céphalées (18%), 41 des signes ORL non spécifiques (12%), 40 une dyspnée (12%). 252 (75%) patients sont restés à bord, 55 (17%) nécessitaient un débarquement, 14 (4%) un déroutement, 13 patients ont été évacués dont 4 une évacuation médicalisée. Le taux de débarquements chez les patients asymptomatiques a diminué au fur et à mesure de l’avancée de la pandémie.

Discussion : La problématique la plus importante concerne la gestion des patients asymptomatiques ou pauci symptomatiques en mer qui concernent la majorité des appels. Les médecins du CCMM ont eu un rôle important dans la gestion de la pandémie en insistant sur les gestes barrières et les mesures d’isolement en mer pour limiter la propagation du virus, et ce en s’adaptant aux conditions de mise en œuvre et de logistiques de prise en charge et d’isolement parfois délicates.



AUCUN
Emilie DE CAMARET, Emilie DEHOURS (Toulouse), Alexandre SACCAVINI, Patrick ROUX
16:00 - 17:00 #28919 - FC09-02 Dérivation d’un score prédictif de mortalité précoce chez les patients admis pour sars-cov2 aux urgences.
FC09-02 Dérivation d’un score prédictif de mortalité précoce chez les patients admis pour sars-cov2 aux urgences.

Introduction: La pathologie sars-cov2 a été responsable d’une pandémie défiant tous les systèmes de santé même les plus performants réalisant un afflux massif aux urgences et déstabilisant les circuits patients. Un triage rapide dès la phase hospitalière précoce représente un challenge pour les urgentistes. C’est dans ce contexte que nous avons mené une étude analytique pour la prédiction de facteurs liés à une mortalité précoce chez des patients admis aux urgences diagnostiqués sars-Cov2. L’objectif de ce travail a été de procéder à une dérivation d’un score prédictif de mortalité à J7 post consultation index.

Méthodes : Inclusion prospective de patients pris en charge aux urgences pour infection sars-cov2.Etude de la mortalité précoce à J7. L’étude statistique a comporté : une analyse univariée et multivariée en régression logistique, dérivation d’un score à partir du modèle de régression. Etude des caractéristiques de la courbe ROC et des rapports de vraisemblance.

Résultats : inclusion de 709 patients admis dans la zone tampon. L’étude de la mortalité précoce à J07 en multivariée a retenu 7 facteurs prédictifs de mortalité: Hypertension artérielle [HTA] (OR ajusté=1,749 ; IC95% :[1,084 – 2,820] ; p=0,022), Insuffisance rénale chronique [IRC] (OR ajusté=1,963; IC95%: [1,013 – 3,868]; p=0,051), fréquence respiratoire/ gradient alvéolo-artériel [FR/G(A-a)] ≤0.38 (OR ajusté=1,761; IC95%: [1,092 – 2,849]; p=0,020), Lactates > 2,2 mmol/l (OR ajusté=2,597; IC95%: [1,570 – 4,296]; p<0,001), CRP > 180 mg/l (OR ajusté=1,779 ; IC95%: [1,110 – 2,849] ; p=0,017), CPK > 125 UI/l (OR ajusté= 2,637 ; IC95% : [1,631 – 4,264]; p<0,001) et LDH > 380 UI/l (OR ajusté = 12,619; IC95% : [5,318 – 29,944] p<0,001). Après pondération les items HTA, IRC, FR/G, lactates, CRP et CPK ont été côtés 1 contre 3 points pour la LDH pour calculer le score. Quatre stades de probabilité de mortalité prédite ont été identifiés à partir de la somme des points : Classe I [0-2 : ≤11%]- Classe II [3-4 : 11%-27%]-  Classe III [27%-88%] – Classe IV [≥ 88%]. Caractéristiques du Score : (moyenne ± écart-type)=3±2. (ROC : AUC [IC95%]=0,854[0,823-0,885]-p<0,001), se=73% sp=81% vpp=48% vpn=92%.Indice de youden =0,54 ; (RV+)= 3,77 ; (RV-) =0,37.

Conclusion : l’étude de mortalité précoce a permis la dérivation d’un score prédictif robuste à partir d’un modèle de régression logistique. Une validation interne, externe ainsi qu’une calibration du score sont toutefois nécessaires ultérieurement.


Hamed RYM (CHARTRES), Amal OUSSAIFI, Rim DHAOUEDI, Badr FERJEOUI, Emna KALLEL, Maaref AMEL, Feriel CHERIF, Aymen ZOUBLI
16:00 - 17:00 #29008 - FC09-03 Impact du support ventilatoire en pré-réanimation chez les patients COVID-19 pris en charge au service de réanimation médicale.
FC09-03 Impact du support ventilatoire en pré-réanimation chez les patients COVID-19 pris en charge au service de réanimation médicale.

INTRODUCTION : L'incertitude quant aux stratégies optimales d'assistance respiratoire chez les patients COVID-19 admis en réanimation est généralisée. Bien que les risques et les avantages des techniques non invasives par rapport à la ventilation mécanique invasive (VMI) précoce sont intensément débattus, les preuves réelles font défaut.

OBJECTIF : Les buts de notre étude étaient de :

Ø  Stratifier les différents types de supports ventilatoires ainsi que la durée de ventilation chez les patients avant leur hospitalisation en réanimation.

Ø  Etudier la corrélation entre le type de support ventilatoire utilisé et l’évolution ultérieure en réanimation.

METHODES : Il sagissait dune étude prospective, observationnelle, sur 1 an  (Septembre 2020 à Septembre 2021).

Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans admis en réanimation pour prise en charge dune pneumopathie SARS-COV2. Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques, évolutifs et pronostiques.

RESULTATS : Inclusion de 217 patients. Âge moyen = 61 ± 13 ans. Sex-ratio = 1,21. Les antécédents %(n): HTA  41(89), diabète 39(85), bronchopneumopathie obstructive 8,8(19), insuffisance respiratoire chronique 7,8(17), syndrome dapnée de sommeil  4,6(10)  et la maladie asthmatique 2,8 (6). Les différents supports ventilatoires avant le séjour en  réanimation  étaient (%): le masque à haute concentration (MHC) (81,1),continuous positive airway pressure(CPAP) (25,3),  une oxygénothérapie à haut débit (OHD) (20,3) et  la ventilation mécanique(VM) (9,7). 29 patients ont eu recours à une intubation précoce dont 18 patients ont été intubé demblée à ladmission. 

 Le taux d'intubation était plus faible chez les patients initialement ventilés avec OHD, MHC, et par VNI par rapport à ceux ayant étaient mis sous CPAP (CPAP: 70,9 %, VNI : 65%, MHC : 49 %, OHD : 50  % ). Le recours à la CPAP avant le séjour en réanimation est associé à un risque plus élevé dintubation en réanimation (OR=2,4, IC95 %(1,2-4,6).  Par rapport aux autres stratégies d'assistance respiratoire, la VMI était associée à une mortalité globale en réanimation plus élevée (VMI: 81 %, CPAP : 56,3 %, VNI : 54 %, MHC : 47,1 %,  OHD : 25 %, p = 0,006).

CONCLUSION : Nos résultats ont trouvé quun essai dOHD a semblé être la stratégie d'assistance respiratoire initiale la plus équilibrée, étant donné le taux d'intubation réduit et le taux de mortalité comparable en réanimation.


Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Amira ABDERRAHIM, Salma CHOUCHENE, Nour Zeineb JAAFAR, Mohsna BHIRI, Nadia KOURAICHI
16:00 - 17:00 #29055 - FC09-04 ECHOVID : intérêt d’un score échographique pleuropulmonaire comparé au scanner thoracique dans la prise en charge diagnostique des patients suspects d’infection à SARS-CoV2.
FC09-04 ECHOVID : intérêt d’un score échographique pleuropulmonaire comparé au scanner thoracique dans la prise en charge diagnostique des patients suspects d’infection à SARS-CoV2.

ECHOVID : intérêt d’un score échographique pleuropulmonaire comparé au scanner thoracique dans la prise en charge diagnostique des patients suspects d’infection à SARS-CoV2

 

Introduction : L’échographie clinique pleuropulmonaire est un outil dont l’utilisation est devenue commune dans les services d’urgences. Nous avons évalué les critères diagnostics d’un score échographique en comparaison au scanner thoracique chez les patients suspects d’infection à COVID-19.

 

Matériel et méthode : Étude prospective observationnelle monocentrique incluant 100 patients suspects d’infection à COVID-19 et bénéficiant d’un scanner thoracique. Un score échographique a été établi à partir d’une analyse de la littérature. Une analyse statistique a permis d’établir un seuil de positivité. De plus, une corrélation entre le score et le degré d’atteinte scanographique a été recherchée.

 

Résultats : Le seuil de positivité du score a été fixé à 10. Avec ce seuil, les qualités métriques du score retrouvent une Se à 48% [IC 95% 35,1%-61,3%], une Sp à 93.18% [IC 95% 85.7%-100%] et une VPP à 90% [IC 95% 79.3%-100%]. Une corrélation positive significative est établie entre l’importance de l’atteinte scanographique et le score échographique (p< 0,0001).

 

Conclusion : L’échographie pleuropulmonaire est un outil diagnostic et pronostic dans la pneumopathie à COVID-19 permettant d’orienter précocement les patients aux urgences et de détecter les patients à risque de dégradation.



aucun
Thomas BOCAR (RENNES), Francois SAGET, Camille MOCQUARD, Mathieu LEDERLIN, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Julien LACOSTE
16:00 - 17:00 #29177 - FC09-05 Prise en charge des patients suspects de COVID-19 dans les services d'urgence lors de la première vague : Etude COVID ER.
FC09-05 Prise en charge des patients suspects de COVID-19 dans les services d'urgence lors de la première vague : Etude COVID ER.

Introduction : Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, l’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques cliniques, la prise en charge et le devenir des patients admis dans les services d'urgences pour suspicion de COVID-19. Matériel et Méthode : Nous avons conduit une étude prospective, multicentrique et observationnelle dans 4 services d’urgences. Les patients adultes (≥18 ans) admis dans les urgences entre le 6 mars 2020 et le 10 mai 2020, hospitalisés, et qui présentaient des symptômes de COVID-19 ont été inclus. Les caractéristiques cliniques, la prise en charge et le pronostic des patients ont été comparés en fonction de leur statut COVID-19 confirmé. Résultats : Au total, 2 686 patients ont été inclus, parmi lesquels 760 (28,3%) étaient positifs au COVID-19. Parmi ces derniers, l'âge moyen ± SD était de 71,5 ± 16,5 ans. Concernant les comorbidités, 364 (48,0 %) des patients positifs étaient hypertendus, 228 (30,0 %) avaient une maladie cardiaque chronique, 186 (24,5 %) étaient diabétiques, 126 (16,6 %) étaient obèses et 114 (15,0 %) avaient une maladie respiratoire chronique. La proportion de patients admis en unité de soins intensifs était plus élevée chez les patients positifs au COVID-19 (185, 24,3 %) que chez les patients négatifs au COVID-19 (206, 10,7 % ; p < 0,001) et ils nécessitaient plus fréquemment une ventilation mécanique (89, 11,9 % contre 37, 1,9 % ; p < 0,001). La durée médiane [IQR] du séjour hospitalier était plus longue chez les patients COVID-19-positifs (10 [6-15] vs 6 [2-11] jours ; p < 0,001). La mortalité hospitalière était significativement plus élevée chez les patients positifs au COVID-19 (139, 18,3 % contre 149, 7,7 % ; p < 0,001). Discussion : Cette large cohorte met évidence que lors de la première vague, les patients positifs au COVID-19 nécessitait des ressources supplémentaires en termes de lits de soins intensifs et d'assistance ventilatoire mais nous n’avons pas pris en compte les ressources humaines nécessaires. Conclusion : Comprendre le profil des patients, leur parcours et leur devenir à partir des urgences lors des vagues COVID-19 est essentiel pour adapter les ressources à la condition que le personnel soignant soit suffisamment en nombre ce qui est le problème majeur de la 5ème vague.
Julien DURAND, Julien BERTHILLER, Fabien SUBTIL, Sophie VESCO (LYON SUD), Guillaume DURAND, Romain HERNU, Karim TAZAROURTE, Marion DOUPLAT
16:00 - 17:00 #29184 - FC09-06 Facteurs de risque de la maladie thromboembolique veineuse dans la COVID-19.
FC09-06 Facteurs de risque de la maladie thromboembolique veineuse dans la COVID-19.

Introduction :

La maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est fréquemment décrite dans la COVID-19. Le but de l’étude était d’évaluer les facteurs de risque cliniques et paracliniques initiaux de survenue de la MTEV au cours de la COVID -19.

Méthodes :

Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique incluant les patients hospitalisés aux urgences pour COVID-19 du 01/03/2021 au 28/02/2021. Le diagnostic a été suspecté sur les critères cliniques et appuyés par les données virologiques et/ou radiologiques.

Résultats :

Nous avons colligé 323 patients consultant après un délai médian de 7 jours. Le motif principal était une dyspnée (99,1% des cas). 47 patients (14%) avaient une MTEV: embolie pulmonaire

(n = 46), thrombose veineuse profonde (n=1). Un antécédent de MTEV était noté chez 23 patients. L’étendue des lésions pulmonaires était supérieure à 50% dans 45,5% des cas. La ventilation non invasive était indiquée dans 76% des cas et la ventilation mécanique dans 24% des cas. Les facteurs non associés à la MTEV étaient le diabète (p=0,6), l’obésité (p=0,41), le délai de consultation (p=0,4), la CRP (p=0,69), les lymphocytes (p=0,85) et l’étendue des lésions (p=0,83). Le tableau dresse les facteurs associés à la MTEV.

Conclusion:

Les principaux facteurs de risque de survenue de la MTEV dans la Covid-19 sont l’âge avancé, le genre féminin, l’hypertension artérielle, la désaturation, l’hyperleucocytose, l’hyperplaquettose et les DDimères élevés.


Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ines SEDGHIANI, Molka KTATA, Abdelaziz BEN TAHER, Hajer TOUJ, Hamdi DOGHRI, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha BORSALI FALFOUL
16:00 - 17:00 #29196 - FC09-07 Les facteurs prédictifs de mortalité liés au COVID-19.
FC09-07 Les facteurs prédictifs de mortalité liés au COVID-19.

Introduction =

L'épidémie actuelle du nouveau coronavirus SARS‐CoV‐2  épi centrée dans la province du Hubei en République populaire de Chine, s'est étendue à de nombreux autres pays. Il devient rapidement une véritable pandémie. Depuis le début de la pandémie jusqu’au Mai 2021, plus que 170 millions sont déclarées atteints par ce virus dont plus de 3 millions et 500 sont décédés. En Tunisie, plus que 340 milles sont déclarés malades avec un taux de décès de 3.66 % soit 12451 décès.

L’objectif de cette étude est d’identifier les paramètres clinicobiologiques associés à une mortalité élevée chez des patients atteints de pneumonie au COVID-19.

Matériels et méthodes :

Nous rapportons une étude rétrospective réalisée dans un service d'Urgence Covid . Tous les cas de pneumonie au COVID-19 confirmée par PCR respiratoire et nécessitant l’hospitalisation durant la période de mars 2020 jusqu'à Mai 2021 ont étés inclus. Les patients ont été divisés en 2 groupes : un groupe de survivants et un groupe de décédés.

Résultats :

Nous avons colligé 883 cas durant cette période. L’âge moyen de notre population est de 64 ans avec des extrêmes de 19 et de 92 ans. Une prédominance masculine était notée dans toute la population étudiée avec  62 % des cas, ainsi que dans le groupe décédés avec 64%. 262 décès étaient notés avec 47% des cas survenus aux urgences.

Chez le groupe de patient décédés : 69% de patients ont un âge supérieure à 65 ans (p : 0.0008). Les cas décédés souffraient plus d’hypertension artérielle (58 %, p : 0,0006) et de cardiopathies (36 %, p : 0,0008), également le diabète était plus fréquent (54 %, p : 0,0008). 38% des patients décédées sont obèses avec BMI > 30(p :0.0018). La majorité des patients décédés (70%) ont présenté une désaturation à l’admission (SpO2 < 90%) (p :0.0004). La gazométrie était pathologique dans le groupe des décédés, elle a objectivé une hypoxie dans 60% des cas. Le bilan biologique a objectivé une corrélation entre le taux de décès et l’élévation de la CRP et de troponines(p :0.002 et p :0.007 respectivement).

Conclusion

À travers notre étude et des données de la littérature, nous avons identifié quatre prédicateurs de mortalités : l’âge ≥ 65 ans, la présence de comorbidités (maladies cardiovasculaires ou cérébrovasculaires, diabète), l’obésité et l’élévation des troponines.


Ahmed MOHAMED EL HEDI (Sousse, Tunisie), Anis HADJ HASSINE, Riadh MEDDEB, Mouez MEJRI, Mariem KHROUF, Houda BEN SOLTANE, Zied MEZGAR
16:00 - 17:00 #29245 - FC09-08 Les antécédents médicaux et les comorbidités : facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière chez les patients admis aux urgences pour une pneumopathie COVID19.
FC09-08 Les antécédents médicaux et les comorbidités : facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière chez les patients admis aux urgences pour une pneumopathie COVID19.

Introduction : Depuis la fin de l’année 2019, l’ensemble des pays du monde,ont été confrontée à une situation épidémiologique : la Covid-19. Les personnes les plus vulnérables, et notamment les personnes âgées sont particulièrement touchées par cette épidémie. Bien que de nombreux patients se rétablissent complètement, plusieurs facteurs sont impliqués dans la mortalité intra hospitalière , notamment les antécédents médicaux du patient. Matéiels et méthodes : Nous avons mené une étude prospective observationelle transversale durant l’année 2021 rapportant des caractéristiques démographiques et cliniques de base, des facteurs de risque cardiovasculaire, les comorbidités des patients admis aux urgences pour une pneumopathie COVID19 . Le critère de jugement principal a été la mortalité intra- hospitalière Résultats : Quatre cent quarante patients ont été inclus dans cette étude, avec un age moyen de 63 ans -+ 15 ,avec des tranches d’âge : 50 patients moins de 45 ans ,113 entre 45ans à 60 ans et 162 superieur à 60 ans; un sex ratio à 0,94. Parmi les antécédents rencontrés chez ces patients 163 ont été diabétiques (soit 37%),198 patients ont été hypertendus (45%),32 cas ayant une coronaropathie soit(7%), 16 patients avaient une obésité morbide soit(4%), 21 patients ayant une bronchopneumopathie obstructive chronique soit(5%) et 13 patients ont été asthmatiques soit (3%). Trois cent vingt_quatre 76 % ont été des survivants à la sortie des urgences et 117 patients soit t 24 % sont décédés en intarahospitalier. Les facteurs associées à la mortalité intra hospitalière ont été l hypertension arterielle avec ( p=0,004) ,L’Insuffisance rénale chronique ( p=0,046) et la coronaropathie ( p=0,007). Dans cette étude,le diabéte n a pas été un facteur de risqué significatif (0,279). de mème pour l’obèsitée( p=0,883). La bpco et l’asthme n’ont pas été des facteurs prédictifs de mortalité avec successivement ( P=0.352, P=0,7) Conclusion : L’HTA , l’insuffisance rénale chronique et la coronaropathie ont été des facteurs prédictifs de mortalité Iintra hospitalière pour les patients admis aux urgences pour une pneumopathie COVID19. Certains de ces facteurs pronostiques peuvent être utilisés dans la prise de décision relative à la prise en charge des patients infectés par la Covid-19.
Wafa FARHAT, Wided BAHRIA LASGHAR, Emna KETATA, Sana BORJI, Dhekra HAMDI, Sirine HAYOUNI (TUNISIE), Nour Elhouda NOUIRA
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 08 juin"

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FC10
16:00 - 17:00

Flash communications
Soulagé.e

Modérateur : Sébastien BEROUD (Médecin) (Lyon)
16:00 - 17:00 #29850 - FC10-01 Evaluation de l’intensité de la douleur comme critère prédictif d’une urgence chirurgicale chez les patients se présentant aux urgences pour douleur abdominale aiguë.
FC10-01 Evaluation de l’intensité de la douleur comme critère prédictif d’une urgence chirurgicale chez les patients se présentant aux urgences pour douleur abdominale aiguë.

Introduction : La douleur abdominale aigüe est un motif fréquent de consultation aux urgences. L’identification des urgences digestives chirurgicales est parfois difficile cliniquement et engendre le recours à de nombreux examens complémentaires. L’objectif de notre étude était de déterminer si l’intensité de la douleur était un critère prédictif d’une urgence chirurgicale chez les patients se présentant aux urgences pour douleur abdominale aigüe.  

Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, descriptive et analytique, mono-centrique, incluant tous les patients adultes ayant consulté aux urgences de notre hôpital pour douleur abdominale aigue non traumatique entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018. L’intensité de la douleur mesurée par l’échelle numérique (EN), le tri choisi par l’infirmier d’orientation et d’accueil et le diagnostic final posé aux urgences ont été recueillis à partir des comptes rendus de consultation. Les diagnostics ont été classés en deux groupes : urgences chirurgicales et pathologies médicales. Les comparaisons ont été réalisées à l’aide des tests de Wilcoxon pour les variables quantitatives et du Chi-2 pour les variables qualitatives.  

Résultats : Au total, 4493 patients ont été inclus, soit 7,7% des passages aux urgences. L’âge médian était de 39 ans [27-56] et le sexe ratio à 0,80. Un diagnostic d’urgence chirurgicale a été posé chez 677 patients (15,1%), une pathologie médicale chez 3816 patients (84,9%). L’intensité médiane de la douleur était similaire dans les 2 groupes : 6 [3-8] dans le groupe urgence chirurgicale versus 5 [3-8] dans le groupe pathologie médicale. Une douleur intense (EN ≥ 6) était présente chez 50,6% des patients du groupe urgence chirurgicale versus 46,9% dans le groupe urgence médicale, sans différence significative (p=0.13). Par ailleurs, les patients du groupe urgence chirurgicale étaient plus âgés (51 ans [35-68] versus 37 ans [27-53], p < 0,0001), plus souvent des hommes (51,9% versus 43,3%, p < 0,0001) et étaient plus souvent triés 1-2 (31,1% versus 21,5%, p < 0,0001).

Conclusion :  Notre étude n’a pas mis en évidence d’association cliniquement pertinente entre l’intensité de la douleur et le diagnostic d’urgence chirurgicale chez les patients consultant aux urgences pour une douleur abdominale aigue non traumatique.


Marie MOREAU, Jacques-Emmanuel GALIMARD, Colombine BONIER (Paris), Romain LECOEUR, Fabien BRIGANT, Anne-Sophie BARD, Youri YORDANOV, Pierre-Clément THIEBAUD
16:00 - 17:00 #29851 - FC10-02 Identification de facteurs prédictifs d’appendicite aiguë compliquée dès l’admission dans un service d’urgence adulte.
FC10-02 Identification de facteurs prédictifs d’appendicite aiguë compliquée dès l’admission dans un service d’urgence adulte.

Introduction : L’appendicite aiguë est l’urgence chirurgicale la plus souvent rencontrée dans les services d’urgence en France et dans le monde. Il existe des formes d’appendicite aiguë simples ou compliquées. La prise en charge thérapeutique peut être médicale comme chirurgicale. L’enjeu pour l’urgentiste est la rapidité du diagnostic et l’évaluation de la gravité. Notre étude a pour objectif de rechercher des facteurs cliniques, radiologiques et biologiques pouvant permettre de prédire une forme compliquée d’appendicite aiguë lors du passage des patients dans le service d’urgence.

Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective entre le 15 Septembre 2016 et le 31 Décembre 2019 au sein du service des urgences adultes de notre Centre Hospitalo-Universitaire. Tous les patients ayant eu un diagnostic final d’appendicite aiguë selon la cotation CIM 10 ont été inclus. Les patients ont été classé en deux groupes distinct selon l’analyse macroscopique per opératoire confirmé par l’examen anatomopathologique : appendicite aiguë simple ou compliquée.

Résultats : 495 patients ont été inclus, dont 116 (23.4%) présentaient une forme compliquée et 379 (76.6%) une forme simple d’appendicite aiguë. L’analyse multivariée a permis d’identifier 9 paramètres comme facteurs prédictifs d’une forme compliquée : une durée des symptômes supérieure à 48h (OR : 3.39; IC95% : 1.72-6.68), une douleur diffuse (OR : 2.03 ; IC95% : 1.03-4.00), une défense abdominale (OR : 3.84; IC95% : 1.90-7.75), une température supérieure à 38°C (OR : 2.43; IC95% : 1.18-5.01), un diamètre appendiculaire supérieur à 15mm (OR : 6.13 IC 95% : 2.37-15.82), la présence d’un stercolithe (OR : 2.56; IC95% : 1.34-4.89) un épanchement intra abdominal (OR : 3.69;  IC95% : 1.92-7.09), une bilirubine supérieure à 20 mmol/L (OR : 2.18;  IC95% : 1.03-4.61) et une CRP supérieure à 50 mg/L (OR : 5.91;  IC95% : 2.55-13.74). La courbe ROC construite avec notre modèle multivarié montre une AUC à 0.93 (IC95% : 0.91-0.96).

Conclusion : Notre étude a permis d’identifier des facteurs prédictifs d’une forme compliquée d’appendicite aiguë dès l’arrivée aux urgences et avant toute prise en charge chirurgicale. Un score prédictif basé sur ces critères devra être validé dans le cadre d’une étude prospective ultérieurement.


Rodolphe ORANGE (Clermont Ferrand), Farès MOUSTAFA, Camille AUROUX, Louise PURET, Morgane PAILLARD TURENNE, Ana BOLOGAN, Virginie BERNARD, Jeannot SCHMIDT
16:00 - 17:00 #29852 - FC10-03 Le méthoxyflurane inhalé pour l’antalgie d’origine traumatique en préhospitalier – une étude prospective.
FC10-03 Le méthoxyflurane inhalé pour l’antalgie d’origine traumatique en préhospitalier – une étude prospective.

Introduction :

En médecine préhospitalière, l’antalgie est centrale pour le transport du patient. Elle est souvent mixte et dépend des voies d’administration possibles. Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité du méthoxyflurane inhalé (MOXI) sur la douleur et son effet sur la satisfaction des intervenants.

Matériel et Méthode :

Il s’agit d’une étude prospective, réalisée entre 2018 et 2020 et incluant des patients adultes pris en charge pour une douleur d’origine traumatique par des ambulanciers à Genève (CH). Les critères d’exclusion étaient une auto-évaluation de la douleur impossible, une douleur évaluée à ≤ 3 sur l’échelle numérique (EN) ou une contre-indication au MOXI. L’issue primaire était la diminution de la douleur entre le début de la prise en charge et l’arrivée à l’hôpital, mesurée sur l’EN. Les issues secondaires étaient une antalgie réussie (EN ≤ 3 à l’arrivée à l’hôpital) et la satisfaction des intervenants.

Résultats :

Durant l’étude, 263 patients ont été inclus, comprenant autant d’hommes que de femmes, avec un âge moyen de 54 ans (SD=22). La majorité des patients ne présentaient pas de critères de sévérité (90% NACA ≤ 3) et l’intensité médiane de la douleur à l’arrivée de l’ambulance était de 8 (IQR 6-10). Seulement 35.4% des patients ont reçu du MOXI en monothérapie, 48.3% l’ont reçu combiné à un opiacé (morphine ou fentanyl) et 16.3% à un autre type d’antalgie (paracétamol ou kétamine).

Pour l’issue primaire, la diminution moyenne de la douleur était de 4.2 (IC95 3.9-4.5). Concernant les issues secondaires, l’antalgie était réussie pour 57.8% des patients. Enfin, 63.5% des patients, 62.0% des ambulanciers et 54.4% des infirmiers des urgences étaient satisfaits ou très satisfaits de la gestion de la douleur par le MOXI.

Discussion :

Cette étude montre que le MOXI a une bonne efficacité dans la gestion de la douleur préhospitalière. L’évolution de la douleur est similaire à celle décrite dans des études randomisées intra-hospitalières, comme l’essai clinique STOP !, ainsi qu’à d’autres études préhospitalières non randomisées. Comparé aux molécules habituelles, le MOXI n’implique pas d’accès veineux et nécessite une collaboration du patient, l’incluant comme partenaire actif dans sa prise en charge.

Conclusion :

Le méthoxyflurane inhalé offre une bonne efficacité antalgique et une bonne satisfaction des différents intervenants, avec l’avantage d’être inhalé et d’impliquer le patient dans sa prise en charge.


Florian OZAINNE, Stephan VON DÜRING, Carlos LOJO RIAL, Philippe COTTET, Christophe A. FEHLMANN (Genève, Suisse)
16:00 - 17:00 #29853 - FC10-04 Conciliation médicamenteuse aux urgences : résultats à 30 mois.
FC10-04 Conciliation médicamenteuse aux urgences : résultats à 30 mois.

Introduction. Les services d’urgence font partie des services les plus à risque en termes de sécurité de la prise en charge médicamenteuse pour de multiples raisons (nombre de passage, interruption de tâches...). La conciliation médicamenteuse est une méthode puissante d'interception des erreurs médicamenteuses. Pour autant la présence pharmaceutique est très faible aux urgences. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats de 30 mois de conciliation médicamenteuse aux urgences.

Matériel et méthodes. Il s'agit d'une étude prospective observationnelle monocentrique de l'ensemble des conciliations médicamenteuses effectuées dans le service d'accueil des urgences (SAU) adulte et l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD). Sont inclus les patients conciliés âgés de plus de 75 ans, admis aux urgences et à l’UHCD pendant les heures de présence du pharmacien et les patients adultes plus jeunes, polypathologiques et/ou polymédiqués pour lesquels les médecins souhaitent une conciliation médicamenteuse. Le pharmacien effectue la conciliation médicamenteuse selon les préconisations de la SFPC. Les divergences non intentionnelles (DNI) sont corrigées. Elles sont caractérisées et classées selon le niveau de risque des médicaments concernés. La gravité potentielle de la DNI est évaluée.

Résultats. Au cours des trente mois, 1727 patients ont bénéficié d’une conciliation médicamenteuse. Trente deux pour cent des patients conciliés soit 557 patients ont au moins une DNI. Ils sont répartis comme suit : 68% des 524 patients conciliés à l'UHCD (mode rétroactif soit après première prescription par l'urgentiste) et 17% des 1203 patients conciliés au SAU (mode proactif soit avant la première prescription par l'urgentiste). Dans les situations d’omission de traitement ou d’erreur de dose qui sont les plus fréquentes, 29% des patients soit 144 patients sont concernés par une spécialité à haut niveau de risque. Ces spécialités appartiennent pour 89,5% aux antiagrégants, anticoagulants, antidiabétiques, ou bêta-bloquants.

Conclusion. La conciliation médicamenteuse aux urgences diminue les divergences non intentionnelles et en particulier pour les spécialités à haut risque. Le mode proactif est plus efficient. Les antiagrégants, les anticoagulants, les antidiabétiques et les béta-bloquants sont les familles thérapeutiques les plus à risque.


Anne THOMAS (Chambéry), Florent HERAUD, Sylvie GROS, Benoît ALLENET, Patrick LESAGE
16:00 - 17:00 #29856 - FC10-05 Évaluation d'une filière fragilité osseuse.
FC10-05 Évaluation d'une filière fragilité osseuse.

Objectifs : L’ostéoporose est une pathologie chronique responsable d’une fragilité osseuse (FO) à l’origine de fractures parfois sévères (humérus, fémur, vertèbre, bassin). La prévention de ces fractures sévères est un enjeu majeur en termes de morbi-mortalité et de maintien de l’autonomie. Une filière de dépistage de l'ostéoporose pour une fracture de faible cinétique a été mise en place dans notre établissement en 2019. Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer la pertinence de cette filière avec le pourcentage d'ostéoporose diagnostiquée et traitée au décours du parcours de soins ; d’évaluer chez les patients avec fractures sévères ceux ayant des antécédents fracturaires. 

Matériel et Méthode : Notre étude est descriptive monocentrique prospective à analyse rétrospective d'une durée de 12 mois. Une évaluation de la FO par une équipe de rhumatologue était proposée aux patients de plus de 50 ans vus au service des urgences et présentant une fracture dite à faible cinétique. Un recueil de données standardisés (démographiques, cliniques, avec notamment les antécédents fracturaires, biologiques et ostéodensitométrique) était réalisé en hôpital de jour.  

Résultats : En 2019, 207 patients étaient éligibles à un dépistage d’ostéoporose et ont été contactés par la filière FO. 63 évaluations ont été menées à terme : 48 patients (76 %) étaient des femmes, l’âge moyen était de 67 ans (+/- 11). 32 patients (51 %) avaient dans leurs antécédents une fracture à faible cinétique. 10 de ces patients avaient comme antécédent une fracture sévère. Tous les patients qui ont eu une fracture sévère avaient un antécédent fracturaire (14 patients : 22%). Des fractures vertébrales asymptomatiques ont été objectivées chez 8 patients (13 %). Une ostéoporose était diagnostiquée chez 17 patients (27 %) et une ostéopénie chez 24 patients (38 %). Un traitement spécifique de l'ostéoporose a été proposé à 39 patients (62%).   

Conclusion : Notre filière a permis d'évaluer 30 % des patients de plus de 50 ans ayant eu une fracture à faible énergie cinétique vus aux urgences. On retrouve des antécédents de fracture chez les patients ayant une fracture ostéoporotique sévère. Un dépistage plus précoce aurait pû éviter la deuxième fracture. Un traitement de l'ostéoporose a pu être proposé dans 62% des cas. Il reste à améliorer l’adhésion des patients à cette proposition d'évaluation par la filière FO (70 % n'ont pas donné suite à notre proposition de dépistage). 


Aymen FERSI (Gonesse), Florine AWASSI, Yacine BENZARTI, Moomen EL HRAIECH, Soraya MOKHTARI, Amine ROUIS, Isabelle AMOURA, Mustapha YOUSSEF
16:00 - 17:00 #29854 - FC10-06 Convulsion en pré-hospitalier : étude randomisée en double aveugle midazolam versus clonazépam.
FC10-06 Convulsion en pré-hospitalier : étude randomisée en double aveugle midazolam versus clonazépam.

Introduction: La crise convulsive représente une pathologie neurologique fréquente, résultant de décharges électriques neuronales excessives.Il s’agit d’une urgence thérapeutique. En pré-hospitalier le Clonazépam en IV est le plus fréquemment utilisé en première intention. L’objectif de notre étude était de montrer que le Midazolam en intamusculaire (IM) est aussi efficace et au même degré de sécurité pour le patient que le Clonazepam en intaveinause (IV) pour arrêter les crises convulsives avant l’arrivée aux urgences. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive randomisée, en double aveugle qui a été menée au service d’aide médicale urgente sur une période de 27 mois . Le patient reçoit, selon la randomisation, le traitement anticonvulsivant conçu pour le groupe A ou le groupe B: Groupe A : Une injection en IM du placebo par le 1er agent avec et simultanément la prise d’une voie veineuse périphérique pour une injection en IV du Clonazepam par le 2ème agent. Groupe B : Une injection en IM du Midazolam par un agent avec et simultanément la prise d’une voie veineuse périphérique pour une injection en IV du placebo par le 2ème agent. Résultats : Nous avons inclus 64 malades. Le temps écoulé pour trouver une voie veineuse périphérique fonctionnelle, alors que le malade convulse est en moyenne de 2,56 minutes. Pour le groupe A, le délai entre le début du protocole et l’arrêt des convulsions était en moyenne de 3 min. Six malades (18,8 %) ont présenté des récidives en états de mal épileptique ayant nécessité le recours à l’intubation. Le reste des patients ont eu une évolution favorable sans récidives. Pour le groupe B, Le délai de l’arrêt de la crise est en moyenne nul, soit donc réellement inférieur à une minute.. Quatre malades (12,5 %) ont présenté des récidives en états de mal épileptique ayant nécessité le recours à l’intubation. Le reste des patients (81,3 %) ont eu une évolution favorable sans récidives. L’étude analytique a montré que le délai de l’arrêt des convulsions est plus court lors de l’administration du midazolam en IM avec p=0.0001. Par ailleurs pas de différence significative en termes de mortalité, ou de recours à l’intubation entre les deux groupes. Conclusion : Notre étude a montré que le midazolam en IM est une alternative pour arrêter la crise convulsive en pré-hospitalier en un temps plus court, de même le midazolam n’a pas montré de différence en termes de complications ou de mortalité en comparaison avec le clonazépam en IV.
Sarra AKKARRI, Hela MANAI, Saida ZELFANI, Ben Khelifa MALEK, Afef CHAKROUN, Rafika BEN CHIHAOUI, Mounir DAGHFOUS, Camillia JEDDI (HRBA, Tunisie)
16:00 - 17:00 #29855 - FC10-07 Apport du méthoxyflurane inhalé dans la prise en charge des luxations d’épaule aux urgences.
FC10-07 Apport du méthoxyflurane inhalé dans la prise en charge des luxations d’épaule aux urgences.

Introduction : Le méthoxyflurane (Penthrox®) est un analgésique liquide volatil non opioïde administré via un inhalateur jetable apparu sur le marché en 2017. Après 5 minutes d’inhalation une analgésie est obtenue. La durée de celle-ci varie entre 30 et 60 minutes selon que le patient inhale le produit de façon continue ou intermittente. Le Penthrox © est indiqué pour traiter les douleurs d’origine traumatique d’intensité modéré à sévère et/ou réaliser des actes de courte durée de manière indolore. Lorsque le Penthrox® cesse d’agir la sédation de la douleur est alors poursuivie avec les drogues classiques comme les opioïdes et benzodiazépines. A partir de 2018 toutes les luxations d’épaules primitives ou récidivantes — ont été prises en charge avec du méthoxyflurane avec adjonction si nécessaire d’autres drogues. Nous avons comparé la prise en charge des luxations d’épaule  avec et sans Penthrox®.

Matériel et méthode : Etude rétrospective. Deux cohortes de patients avec une luxation d’épaule ont été comparées. La première cohorte comprend les 58 patients qui ont été traités entre le 01/01/2018 et le 31/12/2019 à l’aide de Penthrox®. La deuxième cohorte est formée de patients appariés selon des critères d’âge, de sexe et d’antécédents de luxation qui n’ont reçu que des  morphiniques et ou des benzodiazépines. Le temps nécessaire pour obtenir la confirmation de la réduction et la durée de séjour globale ont été recherchés.

Résultats : Les délais de réduction moyens avec et sans Penthrox® furent respectivement de 88 et 129 minutes (p < 0.01). Les durées de séjour moyennes dans le SAU avec et sans Penthrox® furent respectivement de 131  et 202 minutes (p < 0.05). Le Penthrox® a permis également d’obtenir une réduction de la luxation chez 27 des 58 patients de la cohorte (40%) sans autre adjuvant intraveineux.

Discussion : Le Penthrox®  permet une analgésie rapide sans le placement de voie veineuse. Ses qualités ont permis de traiter les luxations d’épaules sans administration de morphiniques et benzodiazépines ou avec des doses moindres. Ces deux facteurs peuvent expliquer les différences de durée de séjour et de délais pour obtenir une réduction.

Conclusion : Le méthoxyflurane (Penthrox®) est un antalgique de premier choix dans le traitement des  luxations d’épaule et permet un séjour écourté dans le SAU. Facile d’administration, d’action rapide et dépourvu des effets secondaires des opioïdes et benzodiazépines.


Luise TROPPMANN (BRUXELLES, Belgique), Jean-Christophe CAVENAILE
Salle 352B-Zone poster 2

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AMS13
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Limitation des thérapeutiques en urgences (SMUR, urgences) chez l’adulte
Evaluation SAMU / SMUR

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny), Carine GAUFFRIAUD (IDE) (Conférencier, Paris)
- Modalités de la prise de décision
- Communication avec les proches
- Elaboration du projet de soin
Salle 353

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CM40
16:00 - 17:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU/SFAR
Et si c'était à moi de le prendre en charge
Pédiatrie, Traumatologie

Modérateurs : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Toulouse), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session commune avec la SFAR on parlera des situations plutôt rares en Médecine d'Urgence, mais qui nécessitent une prise en charge adaptée
16:00 - 17:30 Explosion et blast. Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
16:00 - 17:30 Enfant secoué. Olivier PEGUET (anesthésiste) (Conférencier, LYON)
16:00 - 17:30 Plaie cervicale. Jean Baptiste MORVAN (Medecin) (Conférencier, Toulon)
16:00 - 17:30 Plaie de l’aire cardiaque. Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse)
Salle Maillot

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AMS32 C
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Gilles JOURDAIN (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée.
OP3 : Notion de leadership et travail en interprofessionnalité
Pour pouvoir atteindre les objectifs pédagogiques nous réaffirmons la nécessité d’être 6 pour animer ces ateliers (4 médecins et 2 infirmiers)
Salles 221-222-223

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AMS34 C
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication.
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers : Ludivine CHEUTET (IADE) (Conférencier, Rouen), Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Brice GARCIA (Conférencier, Rouen), Christophe RIHAL (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisée sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d'organisation dans de telles situations.
La simulation est organisée autour de la reproduction d'un village et l'évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l'afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes :
- le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé),
- le groupe poste de commandement,
- le groupe régulation du SAMU
- et le groupe hôpital.
Les participants doivent ainsi s'organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
Salles 224-225-226
17:00

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SI15
17:00 - 18:00

Session Interactive - Apéro
Agitation d' allure psychiatrique : comment je m'en sors ?
Psychiatrie

Modérateur : Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne)
Coordonnateur : Mikaël MARTINEZ (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Où l'on parlera de la gestion du patient agité, notamment pharmacologique et relationnelle
17:00 - 18:00 Agitation d' allure psychiatrique : comment je m'en sors ? Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Salle 243

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FC11
17:00 - 18:00

Flash communications
Toujours COVID
Covid-19

Modérateur : Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Lyon)
17:00 - 18:00 #29084 - FC11-04 Facteurs prédictifs de mortalité des patients atteints de la maladie à coronavirus sars cov2 pris en charge en pré-hospitalier.
FC11-04 Facteurs prédictifs de mortalité des patients atteints de la maladie à coronavirus sars cov2 pris en charge en pré-hospitalier.

Introduction : Les patients infectés par le virus SARS OCV2  sont souvent pris en charge en pré-hospitalier. Le transport via les structures mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) peut être sujet à des complications sévères  pouvant avoir un impact sur la mortalité précoce et à long terme.

Objectif : Déterminer les facteurs prédictifs de mortalité globale chez les patients atteints de  SARS-CoV-2 pris en charge en pré-hospitalier.

Méthode : Etude prospective et pronostique menée sur sept mois (Septembre2020- Avril 2021). Inclusion des patients atteints de SARS-CoV-2 transférés par ambulance médicalisée. Evaluation du pronostic sur la mortalité et la survenue de séquelles (fibrose pulmonaire, accidents thromboembolique, complications liées à l’intubation orotrachéale) dans les 30 jours. Les patients ont été répartis en 2 groupes : groupe (Décédés) et groupe (survivants). Une étude multi variée a été réalisée.

Résultats : Inclusion de 138 patients, âge médian = 62 ans (50–74), genre- ratio =1,2. Comorbidités (%) : diabète (41), HTA (38), BPCO (5), insuffisance rénale (6), coronaropathie (4) et insuffisance cardiaque (4).

L’évolution des patients était améliorée chez 14,5%, aggravée chez  6% et stationnaire chez 80%. Les complications étaient toutes respiratoires. Huit patients ont nécessité le recours à un support ventilatoire (6%) : masque de haute concentration 2%, CPAP 1,4% , VNI 2,4%. .La mortalité globale était de 28 % : un patient décédé  à J0 (1%), neuf  décédés à J7 (6%), 19 à J15 (14%) et 7 à J30 (5%).

Les séquelles :  7% des malades; embolie pulmonaire (n=3), accident vasculaire cérébral (n=2), sténose trachéale (n=2), oxygénation à domicile (n=1), le syndrome coronarien aigu (n=1) et la thrombose veineuse profonde de membre (n=1).

Un âg e> à 70 ans  (OR ajusté= 1,37,  p<0,001), un genre masculin (OR ajusté=2,6 ,  p=0,02),   créatinine supérieur à 120 μmol/l (OR ajusté=2,04,   p=0,02), un taux de bicarbonates inférieur à 17 mmol/l (OR ajusté= 1,18, p=0,04),  une embolie pulmonaire ( OR= 2,1 ,  p=0,04) et une fréquence respiratoire supérieur à 26 cpm  (OR ajusté=4,2 ,  p=0,020) ont été identifiés comme des facteurs indépendamment associés à la mortalité.

Conclusion : La mortalité globale chez les patients atteints de SARS COV2 pris en charge en pré-hospitalier est importante, notée chez un tiers des cas avec comme facteurs prédictifs : l’âge, le genre masculin, la polypnée, l’insuffisance rénale, l’acidose et l’embolie pulmonaire.



Aucun conflit d’intérêt
Fedya ELAYECH (Ben Arous, Tunisie), Hanen GHAZALI, Dhouha DHOKAR, Houssem BEN ABESSIA, Syrine KESKES, Hela CHABBEH, Amel ARBAOUI, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00 #28886 - FC11-01 STRATEVAC et pandémie COVID 19 : étude rétrospective observationnelle.
FC11-01 STRATEVAC et pandémie COVID 19 : étude rétrospective observationnelle.

Introduction : La première vague de la pandémie à SARS-Cov 2 a touché notre région de Juin à Aout 2020. Compte tenu de l’isolement de notre centre Hospitalier (CH), des évacuations sanitaires (EVASAN) aériennes vers les DOMs les plus proches ont été réalisées pour désengorger les services de soins intensifs. Un protocole spécifique STRATEVAC a été mis en place, pour faciliter ces transferts, en collaboration avec les différents SAMU, services de réanimation, les Forces armées et les ARS. Le transfert de patient à risque infectieux était une première.

L’objectif de cette étude était d'analyser ces transferts et de chercher des facteurs de risque de mortalité suite au transport aérien de ces patients à haut risque.

Méthode : Cette étude observationnelle rétrospective incluait tous les patients COVID transférés lors de la première vague de l’épidémie à SARS-Cov2 et évaluait les paramètres cliniques et biologiques avant et après transport. Ces données ont été comparées selon le statut à l'issue de la prise en charge (vivant / décédé).

Résultats : Douze patients ont été transférés par avion médicalisé dans les services de réanimation des DOMs de proximité. Il s’agissait majoritairement d’hommes (67%), âgés de 63 ans [38; 68], présentant un SDRA à COVID 19 (11/12). Aucune complication pendant le vol ou décès précoce ( < 48h) n'a été relevé. Les rapports P/F avant et après transferts étaient comparables (174 et 191, p = 0,092) Les antécédents des patients (HTA, diabète, IMC > 30), l’association à une embolie pulmonaire, le pourcentage d'atteinte pulmonaire, la nécessité d'un support vasopresseur, le P/F avant départ ou encore le nombre de jour d'hospitalisation avant transfert, n'étaient pas des facteurs associés à la mortalité (p > 0,05). Le taux de mortalité était de 33% (4/12).

Conclusion : Nous n’avons pas retrouvé de facteur prédictif d’aggravation de l’état du patient suite au transfert aérien. Le taux de décès était de 33% soit, identique au taux national à cette même époque. Cette procédure mise en place durant l'été 2020 a permis de libérer des places de réanimation rapidement, conservant l'offre de soins locale, et sans perte de chance pour les patients transférés. Suite à ces retours favorables, d'autres transferts ont pu être réalisés transatlantique.



Aucun
Mathilde DOUCHET (Lorient), Jean-Marc PUJO, Hatem KALLEL, Alexis FREMERY
17:00 - 18:00 #28920 - FC11-02 COVID19 aux urgences : Facteurs prédictifs de gravité.
FC11-02 COVID19 aux urgences : Facteurs prédictifs de gravité.

Introduction : L’infection au SARS-COV2 est une maladie émergente qui s’est rapidement propagée dans le monde, constituant pour l’urgentiste un véritable défi tant sur le plan diagnostique que thérapeutique.  L’objectif du travail était d’évaluer les facteurs prédictifs de gravité en termes d’admission en réanimation et de mortalité intra-hospitalière chez les patients admis aux urgences pour infection au SARS-COV2.

 

Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle, longitudinale et pronostique menée aux urgences (Octobre 2020-Juillet 2021). Nous avons inclus les patients âgés de plus de 15 ans, pris en charge dans la zone tampon des urgences pour SARS-COV2. L’étude statistique a comporté : une analyse multivariée en régression logistique pour identifier les facteurs prédictifs de gravité (admission en réanimation, mortalité intra-hospitalière) et une étude de la survie.

 

Résultats : Nous avons colligé 709 patients. L’âge médian était de 65 ans ; IQR (56,74). Le genre ratio (H/F) était de 1,27. Les antécédents étaient dominés par n(%): l’HTA (312 ;44) et le diabète (287 ;40,5).L’étude de la mortalité intra-hospitalière après régression logistique et étude multivariée a retenu: Age ≥ 65 ans (OR ajusté=2,2 ; IC95% : [1,370 – 3,531], p=0,001) ; FR ≥ 30cpm (OR ajusté=3,038 ; IC95% : [1,716 – 5,378]; p<0,001) ; GCS ≤ 13 (OR ajusté=4,7 ; IC95% : [1,133 – 19,507] ; p=0,033) ; FR/G(A-a) ≤ 0,38 (OR ajusté = 2,156 ; IC95% :[1,340 – 3,467] p=0,002) ; CPK > 110 UI/l (OR ajusté = 4,106 ; IC95% : [2,452 – 6,875] ; p<0,001) ; LDH > 330 UI/l  (OR ajusté=24,577 ; IC95% : [11,049 – 54,668] ; p<0,001) ; CRP ≥ 180 (OR ajusté= 2,608 ; IC95% : [1,617 – 4,206] ; p<0,001) ; Calcium <2,2 mmol/l (OR ajusté= 1,660 ; IC95% : [1,030 – 2,674]; p=0,037). Les facteurs de transfert en réanimation étaient : Age≤65ans, fièvre, hémoptysie, hyperlactatémie, FR/G(A-a) ≤0,40, Lymphocytes<1000 El/mm3, LDH>500 UI/l. La survie était statistiquement moindre en cas de : HTA, lymphopénie, G(A-a) élevé et D-Dimères>1μg/l.

 

Conclusion : Le SARS-COV2 a été responsable d’une morbi-mortalité élevée intra-hospitalière ainsi qu’un taux important d’admission en réanimation. Une meilleure connaissance du profil épidémio-clinique et pronostique pourrait faciliter sa prise en charge et améliorer un plan de riposte ultérieur.


Amal OUSSAIFI, Hamed RYM (CHARTRES), Aymen ZOUBLI, Imen MEKKI, Montassar BHOURI, Nihel OUESLATI, Houyem ZOUARI, Maaref AMEL
17:00 - 18:00 #28943 - FC11-03 Impact des mesures gouvernementales sur la fréquentation des urgences pendant la pandémie de Covid-19.
FC11-03 Impact des mesures gouvernementales sur la fréquentation des urgences pendant la pandémie de Covid-19.

Introduction : De nombreuses études ont démontré une diminution des admissions aux urgences avec le confinement. L’objectif de notre étude est d’analyser le nombre d’admissions aux urgences par semaine en fonction du motif de recours Covid (fièvre ou toux ou dyspnée) et des mesures gouvernementales (confinement, couvre-feu et déconfinement).

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, mono-centrique sur une durée de 51 semaines, au sein du service d’accueil des urgences d’un centre hospitalier général. Notre étude a reçu l’approbation du CESREES et de la CNIL. Nous avons utilisé des tests non paramétriques de Kruskal-Wallis.

Résultats : 40003 dossiers de patients majeurs ont été inclus puis décomptés de façon hebdomadaire. La médiane d’admissions est de 855 [838-892] par semaine pendant le déconfinement, de 727 [709-762] pendant le couvre-feu et de 675 [663-787] pendant le confinement (p<0.001). Pour les admissions Covid, la médiane est de 63 [56-82] pendant le déconfinement, 76 [67-88] pendant le couvre-feu et 105 [64-121] pendant le confinement (p=0.04). Concernant les admissions non-Covid, les médianes sont de 792 [764-834] pendant le déconfinement 643 [633-680] pendant le couvre-feu et de 609 [574-682] pendant le confinement (p<0.001). Les taux d’admission sont de 21%±3 pendant le déconfinement, de 26%±1 pendant le couvre-feu et de 28%±3 pendant le confinement (p<0.001).

Discussion : Le nombre d’admission a diminué quel que soit le type de mesures gouvernementales. Pour les motifs Covid, le nombre d’admission augmente logiquement et significativement pendant les périodes de confinement mais on observe également une forte diminution du nombre d’admission pour les motifs non-Covid. Cette diminution peut s’expliquer par la peur d’être contaminé mais aussi par un recours aux urgences plus adaptés par la population avec la volonté de ne pas surcharger les hôpitaux. Le fait que le taux d’hospitalisation baisse pendant les périodes de confinement suggère un recours aux urgences plus approprié. Ces résultats ne prennent pas en compte les fortes tensions hospitalières liés au Covid nous ont probablement obligé à réaliser des sortie plus précoces.

Conclusion : Les mesures gouvernementales qui avaient pour but de limiter la circulation du SARS-Cov-2 ont également entrainé une diminution du recours aux services d’urgences de façon globale et en particulier concernant les motifs de recours non évocateurs du Covid.



Etude en cours : Analysis of Emergency Department Visits According to Incidence of Covid-19 (NCT05126641)
Bérengère VOGEL (Roubaix), Constance MICHIELS, Rémy DIESNIS
17:00 - 18:00 #29221 - FC11-05 Intérêt du Kélavit dans la prise en charge des patients atteints du Covid-19.
FC11-05 Intérêt du Kélavit dans la prise en charge des patients atteints du Covid-19.

Introduction : Face à l’ampleur de la pandémie du Coronavirus en Tunisie et dans le monde, la psychose gagne du terrain. Les officines enregistrent des pénuries de compléments alimentaires, boosters d’immunité, vitamines C et D, et bien d’autres médicaments, dont certains consommateurs prennent à titre de prévention.

Objectif : Dans ce cadre, notre objectif principal de notre étude est d’étudier l’efficacité du Zinc, du complément multivitaminé et du Mélatonine (kélavit*) chez les patients consultant les urgences avec des signes d’un syndrome grippal.

Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, sur une période de 3 mois.  Après la signature du formulaire de consentement éclairé, les sujets répondant à tous les critères d'inclusion et sans critère d'exclusion seront randomisés pour recevoir soit du traitement de l’étude, soit du placebo. Nous avons inclus des patients homme ou femme ayant un âge<50 ans en Milieu ambulatoire et ne présentant aucun facteur de risque. Pour chaque patient inclus dans l’étude, un test PCR pour la détection de SARS-COV2 a été réalisé. Un suivi téléphonique sera réalisé pour chaque patient inclut à J1, J10, J15, J30.

Résultats : 205 patients ont été inclus dans l’étude. 105 patients dans le groupe Kelavit et 100 patients dans le groupe placebo.  Les caractéristiques cliniques, biologiques et les signes à l’admission sont identiques entre les deux groupes d’étude Concernant l’efficacité du traitement, évaluée par la disparition des symptômes, on trouve une différence significative entre les deux groupes dès le 5ème et jusqu’au 15ème jour du traitement : en effet à J5 le pourcentage des patients guéris dans le groupe kélavit était de 44,8% versus 28% dans le groupe placebo (p=0,013), à j15 ces pourcentages étaient de 80% contre 66% avec une p=0,05.

Discussion : Les données de la littérature montrent que les supplémentations vitaminiques ont un intérêt indiscutable dans la prévention et le traitement des infections virales ce qui concorde avec notre étude qui a objectivé des résultats similaires.

Conclusion : Pour faire face à la pandémie du COVID 19, un arsenal thérapeutique est nécessaire, le traitement par des vitamines en fait partie avec des résultats encourageants ceci a été démontré par notre étude en objectivant l’efficacité du Kélavit dans le soulagement des patients atteints par ce virus.



aucun
Oussema ACHECHE (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Arij BEKIR, Rym YOUSSEF, Hajer YAKOUBI, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
17:00 - 18:00 #29263 - FC11-06 Evaluation du stress en salle de régulation médicale du samu durant la pandémie de la Covid-19.
FC11-06 Evaluation du stress en salle de régulation médicale du samu durant la pandémie de la Covid-19.

INTRODUCTION :

La pandémie de la Covid-19 causée par le SARS-cov2 a engendré des millions de décès  dans le monde. Le service d’aide médicale urgente SAMU, au sein de cette crise sanitaire sans précédent, était confronté à une demande accrue des soins avec une activité énorme des appels entrants.

But :

Etudier l’impact de la prise en charge des appels d’urgence sur la santé mentale des personnels au sein de la régulation médicale du SAMU durant la pandémie de la Covid-19.

Méthodes :

Etude prospective réalisée au sein du Service d’aide médicale urgente(SAMU) par un questionnaire auto-administré portant sur les conditions du travail dans la régulation durant un mois (Mars2021). Ont été  inclus les médecins régulateurs, les permanenciers et les vacataires. Afin d’évaluer la perception du stress, nous avons utilisé l’échelle d’anxiété d’ Hamilton.

Résultats :

 53 personnes ont été  interrogées. L’âge moyen  était de 30,28±10 ans avec un sex-ratio à 0,76. Les personnels étaient répartis en 13 médecins régulateurs (25.4 %), 11 permanenciers (20.8%) et le reste étaient des vacataires. 22.6 % (12) des participants étaient mariés. 71,7 % (38) se disaient satisfaits de leur vie professionnelle. Environ 86,8% se sentaient angoissés  par la sonnerie du téléphone. 47,2% avaient peur d’être contaminés. Les personnels rapportaient  des crises d’angoisse 51%, une humeur dépressive 35,8%, une insomnie 45,3% avec des troubles de mémoire 43,4%. 43 personnes soit  81,1%  avaient  une anxiété significative, la moyenne de l’échelle de HAMMA était de 26,7±6

 Les appels pour des enfants  en détresse, le travail pendant les weekends et les nuits paraissaient parmi les facteurs  les plus stressants respectivement dans  71,7%, 35.8 % et 34 % des cas. Pour les manifestations somatiques : 47,2 % étaient respiratoires et 45,3% des manifestations cardiaques. Pour diminuer le stress, 28,3% optaient pour le  tabac et 26,4% pour le  café. 45,3% se sont éloignés de leur entourage.

Conclusion :

On conclut que le retentissement psychologique de la pandémie Covid -19 semble être important chez  les personnels de santé au sein du SAMU. Une prise en charge psychologique s’impose.

 

 


Imen NAGRA (tunis denden, Tunisie), Hela MANAI, Saida ZELFANI, Manel KHASKHOUSSI, Emna REZGUI, Afef CHAKROUN, Rafika BEN CHIHAOUI, Mounir DAGHFOUS
17:00 - 18:00 #29264 - FC11-07 Activité d’une équipe d’intervention paramédicale dédiée aux patients covid 19 au sein d’un service d’aide médicale urgente.
FC11-07 Activité d’une équipe d’intervention paramédicale dédiée aux patients covid 19 au sein d’un service d’aide médicale urgente.

Introduction :La majoration du nombre d’intervention au profit des patients covid 19 pendant les vagues successives ont conduit notre service d’aide médicale urgente(SAMU) à mettre en place une équipe d’intervention paramédicale dédiée qui prenait en charge les situations de gravité légère à moyenne .

Dans ce travail, nous nous proposons d’étudier le bilan d’activité et les domaines d’action de cette unité.

Matériel et méthodes : Notre étude est rétrospective, descriptive sur une période de 7 mois allant de janvier à juillet 2021 réalisé au sein de notre SAMU. Nous avons inclus dans l’étude toutes les interventions réalisées par l’unité paramédicale covid19. Nous avons recueillis, les données épidémiologiques et cliniques des sorties effectuées

Résultats :Durant la période d’étude, l’unité covid paramédicale a réalisé 122 sorties au profit des patients covid 19 soit 42% des sorties covid de notre SAMU. La tranche d’âge la plus représentée était celle de [20-40] avec 50% des cas avec un sexe ratio de 1.3. Les principaux motifs d’appel étaient la dyspnée modérée dans 72% des cas et la fièvre mal tolérée dans 12% des cas. L’équipe paramédicale a relevé les paramètres vitaux chez tous les patients. Une thérapeutique a été instaurée sur prescription médicale dans 52% des cas. L’oxygénothérapie par masque facial ou lunettes a été débutée dans 41% des cas. Le recours à la ventilation non invasive à pression positive s’est fait dans 8% des cas. L’évacuation vers l’hôpital s’est faite dans 66.5 % des cas. L’amélioration de l’état des patients pendant le transfert a été noté dans 78.3% des cas et une aggravation dans 8 % des cas mais aucun patient n’est décédé lors du suivi à domicile et du transport.

Discussion :L’équipe d’intervention paramédicale covid a permis de soulager les unités médicalisés de notre SAMU face aux sollicitations accrues pendant la pandémie de covid 19 (42% des sorties covid).La covid 19 est très pourvoyeuses d’oxygénoréquérance, 41% des patients ont été mis sous oxygène. L’issue favorable dans 78.3% des cas démontre l’intérêt de l’oxygénothérapie précoce sur l’évolution des patients covid 19  

Conclusion :L’équipe d’intervention paramédicale covid a permis d’élargir l’offre de transport pré-hospitalier de notre SAMU face à la pandémie de covid 19. Le développement de son activité pourrait tirer profit de l’évolution de la télémédecine permettant l’élargissement du panel de ses indications d’intervention.


Sonia SLIMI (Tunis, Tunisie), Jihene KAROUIA, Ichraf DRIDI, Saloua KACEM, Monia CHIHAOUI
17:00 - 18:00 #29282 - FC11-08 Evaluation prospective des critères prédictifs de gravité des patients appelant à la régulation d’un centre 15 pour suspicion d’infection au COVID-19 : étude COPREG.
FC11-08 Evaluation prospective des critères prédictifs de gravité des patients appelant à la régulation d’un centre 15 pour suspicion d’infection au COVID-19 : étude COPREG.

Introduction : La COVID-19 a modifié les critères d’évaluation des patients appelant le centre 15 pour une dyspnée. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs prédictifs d’aggravation des patients appelant le centre 15 pour gêne respiratoire quel que soit leur statut viral à la COVID-19.

Méthode :  Etude observationnelle prospective monocentrique menée entre le 12 mars 2020 et le 11 avril 2020 incluant les patients de plus de 18 ans dont le motif d’appel était une gêne respiratoire sans connaissance du statut viral. Un suivi de chaque patient inclus était réalisé à J30 selon un schéma d’entretien directif et les variables d’intérêts étaient relevées. L’hospitalisation ou le décès étaient considérés comme un critère d’aggravation. Une analyse statistique par régression logistique univariée pour l’identification des facteurs prédictifs et multivariée pour le modèle de prédiction ont été effectuées.

 

Résultats : 4586 patients ont été appelés entre le 27 avril et le 10 juillet 2020. L’âge moyen était de 40 ans avec 57% de femmes. 764 (18%) ont eu un test PCR avec un taux de positif à la COVID-19 de 30 %. Les variables validées du modèle de prédiction sont présentées table 1.

Conclusion : Ce modèle prédictif de 14 variables a pour ambition d’aider au triage téléphonique des patients appelant pour dyspnée en période de circulation du COVID19 afin de limiter le recours aux services d’urgence.

 



aucuns
Charles-Henri HOUZÉ-CERFON (Toulouse), Vanessa HOUZÉ-CERFON, Manon HEBRARD, Benoit VIAULT, Xavier DUBUCS, Frederic BALEN, Vincent BOUNES
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 08 juin"

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17:00 - 18:00

Flash communications
Optimiser aux Urgences
Organisation Services d'Urgences

Modérateur : Alain-Eric DUBART (CHEF DE POLE URGENCES) (Béthune)
17:00 - 18:00 #28937 - FC12-01 La mise en place d’un protocole aux urgences permet-elle d’améliorer l’adaptation de l’antibiothérapie des patients ayant une infection urinaire de traitement ambulatoire par la médecine de ville ?
FC12-01 La mise en place d’un protocole aux urgences permet-elle d’améliorer l’adaptation de l’antibiothérapie des patients ayant une infection urinaire de traitement ambulatoire par la médecine de ville ?

Introduction

L’antibiothérapie probabiliste (AP) d’une infection urinaire (IU) chez un adulte est fréquemment instaurée aux urgences. L’adaptation thérapeutique, via l’antibiogramme de l’ECBU, est un enjeu majeur de santé publique. La transmission de l’ECBU au médecin traitant est variable (25-30% selon les études), avec un taux d’adaptation entre 30 et 50%.

Nous avons évalué la mise en place d’un protocole aux urgences visant à améliorer l’adaptation de l’AP par les médecins généralistes en fonction des résultats de l’ECBU.

Matériel et Méthodes

Etude observationnelle descriptive rétrospective monocentrique de décembre 2019 à septembre 2020 incluant chaque patient majeur présentant une IU haute ou basse nécessitant un ECBU, pris en charge en ambulatoire avec antibiothérapie probabiliste ou différée.  Une fiche d’information est remise au patient, un questionnaire est hétéro-administré auprès du patient avec une fiche de liaison pour le laboratoire, l’ensemble est transmis au médecin traitant une fois l’ECBU récupéré. Un  appel téléphonique auprès du médecin traitant évalue enfin l’adaptation de l’antibiothérapie en fonction de l’antibiogramme de l’ECBU.

Le critère de jugement principal est le pourcentage de dossiers ayant eu une adaptation ambulatoire de l’antibiothérapie conformes aux recommandations en vigueur.

Résultats

50 patients (44 femmes et 6 hommes) sont inclus, 40% présentent une pyélonéphrite aigue, 32% une IU basse à risque de complication de la femme, 10% une IU simple récidivante. L’ECBU est positif dans 66% des cas, avec E. Coli à 56% dont plus de la moitié est multi-sensible. L’antibiothérapie (différée ou non selon le diagnostic) est correctement instaurée initialement dans 77% des cas.

50% des ECBU est récupéré par fax, 18% après appel du laboratoire, le reste par courrier ou messagerie sécurisée.

50% des résultats est récupéré dans les 72h, 75% dans les 4 jours suivant le passage aux urgences.

72% des ECBU réalisés sont récupérés et ont permis d’adapter l’AP dans 47% des cas, 53% restant sont des échecs d’adaptation malgré l’ECBU reçu ou un échec de transmission des ECBU.

 Conclusion

La mise en place d’un protocole aux urgences permet d’améliorer la transmission des ECBU et donc l’adaptation de l’AP initiée aux urgences. Les modes de communication de l’ECBU ainsi que la formation des professionnels (urgentiste, médecin généraliste) à l’initiation et à l’adaptation thérapeutique sont autant d’axes d’amélioration à étudier.



Formateur auprès d'Astra Zeneca, Boerhinger Ingelheim Formateur en échographie (Steth Echo)
Rémi GIRERD (Saint-Pierre, Réunion), Albane JOSSOME
17:00 - 18:00 #28961 - FC12-02 Le score CANUKA permet-il d'identifier les patients suspects d'hémorragie digestive haute pouvant bénéficier d'une prise en charge ambulatoire ?
FC12-02 Le score CANUKA permet-il d'identifier les patients suspects d'hémorragie digestive haute pouvant bénéficier d'une prise en charge ambulatoire ?

Introduction : L’hémorragie digestive haute est un motif de consultation aux urgences qui conduit dans la majorité des cas à une hospitalisation. Pourtant, les recommandations européennes et internationales préconisent l’utilisation du score de Glasgow-Blatchford (GBS) pour identifier les patients à faible risque qui pourraient bénéficier d’une prise en charge ambulatoire. Un nouveau score, le CANUKA, a récemment été proposé. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt et la sécurité d’utilisation du CANUKA afin d’éviter des hospitalisations inutiles chez les patients suspects d’hémorragie digestive haute.

Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective, monocentrique, incluant tous les patients suspects d’hémorragie digestive haute ayant consulté aux urgences entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2018. Les données permettant le calcul du CANUKA (âge, sexe, pression artérielle, fréquence cardiaque, syncope, hématémèse, méléna, antécédent d'hépatopathie ou de néoplasie, hémoglobine, urée), concernant l’orientation des patients (hospitalisation ou retour à domicile) et la survenue d’une complication (transfusion, hémostase endoscopique ou chirurgicale, récidive hémorragique, décès) ont été recueillies.

Résultats : Au total, 386 patients ont été inclus. L’âge médian était de 60 ans [38-78], 252 (65,3%) étaient des hommes et 233 (60,4%) ont été hospitalisés. Le score de CANUKA a pu être calculé pour 357 (92,5%) patients et un score ≤ 2 était retrouvé dans 18,8% des cas (n=67). Parmi eux, 9 (13,4%) ont été hospitalisés. Aucune complication n'a été identifiée (n=0/67). Un score GBS ≤ 1 identifiait 25,5% des patients avec un taux de survenue d’événements de 3,3% (n=3/91: 2 récidives hémorragiques, 1 geste hémostatique). 

Discussion : L’utilisation du score CANUKA semble être plus sûre que le GBS. En revanche, il identifie moins de patients à faible risque, ce qui pourrait limiter son intérêt. Une étude prospective multicentrique est nécessaire pour valider ces résultats et confirmer l’intérêt et la sécurité d’utilisation de ce score.

Conclusion : Chez les patients suspects d’hémorragie digestive haute aux urgences, l’utilisation du score CANUKA permettrait d’identifier les patients à très faible risque de complications, pouvant être pris en charge en ambulatoire sans risque.


Zidane DIRHOUSSI (PARIS), Célina POGNONEC, Félicité GEFFRIER, Colombine BONIER, Marie MOREAU, Romain LECOEUR, Youri YORDANOV, Pierre-Clément THIEBAUD
17:00 - 18:00 #28996 - FC12-03 Évaluation d’une filière de soins innovante pour personnes âgées fragiles : Éviter le retour aux urgences.
FC12-03 Évaluation d’une filière de soins innovante pour personnes âgées fragiles : Éviter le retour aux urgences.

Introduction : Le vieillissement de la population nécessite une transformation et une adaptation des systèmes de soins pour les personnes âgées notamment dans les services d’urgences. La Clinique des Aînés (CDA) est une nouvelle filière de soins et de suivi implantée en 2018. Elle repose en partie sur le principe de l’hôpital à domicile. La CDA organise le retour à domicile des sujets agés après une visite initiale aux urgences, accompagné d’un suivi ambulatoire, notamment grâce une unité mobile médicale et paramédicale. L’objectif principal de cette étude était de comparer le taux de reconsultation aux urgences avec et sans suivi par la CDA à 3 mois suivant la fin de la période de soins ou de suivi à domicile par la CDA.

Méthode : Une étude de cohorte rétrospective avant (2016-2018) et après implantation (2019- 2020) de la CDA  a été conduite auprès de patients âgés fragiles (≥75 ans) ayant consulté aux urgences. Un groupe non suivi par la CDA de 248 patients a été comparé à un groupe de 185 patients pris en charge par ce nouveau parcours de soins. Un modèle de régression logistique multivariée a permis d’évaluer l’impact isolé de la CDA sur les retours aux urgences, les réadmissions en hospitalisation et les durées des séjours hospitaliers et la durée totale des périodes de soins.

Résultats : La proportion de retour aux urgences à 3 mois était de 34.5% dans le groupe suivi et 32.3% chez les non suivis (RR = 1.09, IC95% [0.82 à 1.44], p = 0.57). La durée médiane de séjour aux urgences était de 41.4h dans le groupe suivi par la CDA et de 38.2 h chez les patients non suivis (Log = 1.05 [0.94 à 1.15], p = 0.42). Le séjour médian en hospitalisation était de 10 jours après l’implantation de la CDA contre 23 jours avant (Log = 0.40, IC95% [0.38 à 0.63], p < .0001). La proportion de ré-hospitalisation à 30 jours était de 16.2% dans le groupe suivi et 8% dans le groupe non suivi (RR = 1.91, IC95% [1.08 à 3.37], p = 0.025).

Conclusion : Le nouveau parcours de soins et suivi intra et extrahospitalier multidisciplinaire de la Clinique des Aînés dédié aux personnes âgées fragiles n’était pas associé à une réduction des retours aux urgences à 3 mois.



Aucun
Eva JOUHAIR (Paris), Valérie BOUCHER, Carmichael PIERRE-HUGUES, Xavier EYER, Luc TAILLEUR, Marcel EMOND
17:00 - 18:00 #29096 - FC12-04 Évaluation de l’adéquation de la prescription d’antibiotiques dans le cadre des diarrhées aiguës dans un service d’urgence.
FC12-04 Évaluation de l’adéquation de la prescription d’antibiotiques dans le cadre des diarrhées aiguës dans un service d’urgence.

Introduction : Les diarrhées infectieuses sont un motif récurrent de consultation aux urgences et ont une morbi-mortalité non négligeable. La prise en charge comporte un traitement symptomatique, qui doit, dans certains cas, être associé à une antibiothérapie. Jusqu’à présent, il y a eu peu d’études s’attardant sur l’évaluation des prescriptions d’antibiotiques dans ce contexte, et notamment aux urgences. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’adéquation des prescriptions d’antibiotiques dans le cadre des diarrhées aiguës dans un service d’urgence.

 

Matériel et méthode : Nous avons analysé rétrospectivement les données des patients ayant consulté dans un service d’urgence entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018 pour un tableau de diarrhée aiguë. En fonction du diagnostic posé, des ressources scientifiques variées émanant de sociétés savantes ont été utilisées pour catégoriser la prescription d’anti-infectieux comme adaptée ou non. Les dossiers ont été analysés par 2 évaluateurs.

 

Résultats : 601 patients ont été inclus, dont 49,6% de sexe masculin et avec un âge moyen de 41 ans. Nous avons trouvé un taux d’inadéquation de prescription d’antibiotiques de 10,6%, principalement lié à une sous prescription (chez 42,2% des patients). Les autres motifs par ordre de fréquence étaient la surprescription (31,3%), le choix erroné de molécule (20,3%) et la durée inexacte de traitement (6,3%). Les prescriptions étaient plus fréquemment inappropriées en cas de diagnostic d’iléite et de colite. Les antibiotiques étaient prescrits dans 14,6% des cas, le plus souvent pour les sigmoïdites et les colites. Parmi les coprocultures, 32,9% étaient positives et le germe le plus fréquemment retrouvé était Salmonelle non typhi.

 

Discussion : Le taux d’inadéquation retrouvé est en deçà des données déjà présentes dans la littérature pour les diarrhées aigües et d’autres pathologies infectieuses. Les pathologies pour lesquelles le taux d’inadéquation était le plus élevé (iléites et colites) sont celles pour lesquelles il n’y a pas, ou peu, de recommandations à ce jour.

 

Conclusion : Le taux d’inadéquation de prescription des antibiotiques dans les diarrhées aiguës dans ce travail est de 10,6%. Ces résultats pourraient être améliorés avec des recommandations uniformisées sur le sujet.


Myriam AWAD (Paris), Pierre HAUSFATER, Alexandra AUBRY, Marta CANCELLA
17:00 - 18:00 #29121 - FC12-05 Valeur pronostique des scores clinico-biologiques lors des hémorragies digestives.
FC12-05 Valeur pronostique des scores clinico-biologiques lors des hémorragies digestives.

Introduction :

Plusieurs scores clinico-biologiques (Glasgow Blatchford Score (GBS), Rockall pré-endoscopique (RPE) et Score T ) ont été développées afin de prédire l’évolution péjorative des patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive. Une meilleure stratification du risque de complications permettrait d’optimiser la prise en charge et d’améliorer le devenir des patients. L’objectif de notre étude était d’étudier la valeur pronostique des scores clinico-biologiques des patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive.

Méthodes :

Nous avons réalisé une étude prospective sur un an et nous avons inclus tous les patients adultes admis aux urgences pour une hémorragie digestive. L’hémorragie digestive a été évoquée sur la mise en évidence aux urgences d’une hématémèse, de méléna ou de rectorragie puis confirmée par une endoscopie digestive (fibroscopie œsogastroduodénale ou coloscopie). Les scores GBS, RPE et T ont été calculés à l’admission. Le critère de jugement était une évolution péjorative durant les 24 premières heures définie par le recours à une transfusion ou la survenue d’un état de choc hémorragique ou le décès.

Résultats préliminaires (étude en cours)

Quinze patients ont été inclus. L’âge moyen était de 60 ans. La sex-ratio était de 1,14. Evolution durant les 24 premières heures : un patient est décédé, trois patients ont présenté un état de choc et quatre patients ont été transfusés. Une évolution péjorative a été notée chez six patients. Un GBS > 8 a été noté chez 8 patients. Un RPE > 2 a été noté chez sept patients. Un score T < 6 a été noté chez quatre patients. Le score GBS a eu une sensibilité de 100 % et une spécificité de 67 % . (VPN= 100% et VPP=78%). Le score RPE a eu une sensibilité de 72 % et une spécificité de 67 % VPN=67 % ; VPP= 72% ) . Le score T a eu une sensibilité de 42 %et une spécificité de 84% (VPN=55 % ; VPP= 75% ) .

Conclusions : Un score pronostique idéal devrait être précis, simple, reproductible, et validé prospectivement dans différentes populations. Les scores étudiés ne répondent que partiellement à ces exigences. Le score GBS a la sensibilité la plus élevée devant une meilleure spécificité du score T.



Pas de conflit d'intérêt
Khouloud BOUGHABA (Ben arous, Tunisie), Hela CHABBEH, Hanène GHAZALI, Ines CHERMITI, Amel BEN GARFA, Amira TAGOUGUI, Yosra MAJDOUB, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00 #29205 - FC12-07 Dépistage et isolement des patients porteurs de bactéries multirésistantes et hautement résistantes émergentes, parmi les patients hospitalisés via les urgences.
FC12-07 Dépistage et isolement des patients porteurs de bactéries multirésistantes et hautement résistantes émergentes, parmi les patients hospitalisés via les urgences.

Introduction :

L’utilisation intensive d’antibiotiques a conduit à une augmentation de la résistance bactérienne et à l’émergence de bactéries multirésistantes (BMR) et hautement résistantes émergentes (BHRe). Le but de cette étude était d’estimer le taux de patients porteurs (infectés et/ou colonisés) de BMR/BHRe parmi les patients hospitalisés via les urgences d’un hôpital hospitalo-universitaire et d’évaluer la qualité de leur prise en charge aux urgences.

Matériel et méthodes :

Le critère de jugement principal de cette étude rétrospective observationnelle monocentrique menée sur l’année 2019 était la proportion de patients porteurs d’une BMR ou une BHRe parmi les patients hospitalisés via les urgences adultes.

Les critères de jugement secondaires étaient la proportion de patients pour lesquels un dépistage et un isolement avaient été prescrits et réalisés aux urgences quand ils étaient indiqués.

Résultats :

Parmi les 4634 séjours aux urgences suivis d’une hospitalisation, 179 concernaient des patients porteurs de BMR/BHRe. Le taux de patients porteurs était de 3,8 % [IC95 % : 3,3 % - 4,2 %]. Parmi les 79 patients qui avaient une indication à être isolés dès les urgences, 77,2 % avaient une prescription d’isolement et 72,2 % avaient été effectivement isolés. Parmi les 106 patients qui avaient une indication à être dépistés, 13,2 % avaient une prescription de dépistage par l’urgentiste et 12,3 % avaient été dépistés aux urgences.

Discussion :

Cette étude présente plusieurs biais liés à son caractère rétrospectif. Le taux de patients porteurs est ainsi probablement sous-estimé car il repose sur une revue rétrospective des dossiers des patients porteurs de BMR/BHRe, sans qu’un dépistage systématique n’ait été réalisé chez l’ensemble des patients hospitalisés. De même, le taux de patients isolés est probablement surestimé devant et la difficulté de vérifier a postériori la mise en place effective de l’isolement d’après les dossiers médicaux.

Cette étude met en évidence un défaut de dépistage des patients à risque d’être porteurs d’une BMR/BHRe aux urgences.

Conclusion :

Cette étude a permis d’estimer le taux de patients porteurs de BMR et BHRe parmi les patients hospitalisés via les urgences et de mettre en évidence une insuffisance de dépistage des patients à risque aux urgences. Des outils simples pourraient être mis en place pour améliorer la prise en charge de ces patients.



Aucun conflit d'intérêt.
Natacha NUSSAUME (Paris), Sophie AGUT, Helene GOULET
17:00 - 18:00 #29267 - FC12-08 Etat des lieux des connaissances et des pratiques des médecins urgentistes sur le don d'organes.
FC12-08 Etat des lieux des connaissances et des pratiques des médecins urgentistes sur le don d'organes.

Introduction : La greffe d’organe est le meilleur traitement pour les patients souffrant d’insuffisance d’organe terminale, cela permet une meilleure qualité et espérance de vie. Le nombre de greffes a augmenté grâce à la mise en place des Coordinations Hospitalières des Prélèvements d’Organes et de Tissus (CHPOT). Mais le nombre de patients inscrits sur liste nationale d’attente croît de façon plus importante. Les situations cliniques susceptibles d’évoluer vers la ME sont les AVC graves, les traumatismes crâniens, l’anoxie cérébrale, les intoxications. Le médecin urgentiste doit savoir identifier ces patients cérébrolésés, afin d’aborder le don d’organes avec les proches. Notre étude a pour but de faire un état des lieux des connaissances et des pratiques des médecins urgentistes de notre région sur le don d’organes, afin de proposer des pistes d’amélioration. Matériel et Méthode : Notre étude observationnelle descriptive multicentrique a analysé les réponses à un questionnaire envoyé aux médecins urgentistes de notre région, du 1/06 au 31/08/2021. Le questionnaire comportait 3 parties: caractéristiques professionnelles de la population, connaissances théoriques sur le don d’organe, ressenti des situations vécues. Résultats : 51 questionnaires ont été exploités. L’âge médian était de 35 ans, 66,7% avaient exercé au CHU. 72,5% avaient identifiés les AVC comme première cause de ME. 67% appréhendaient la rencontre avec les proches. 51% connaissaient la notion d’« abord anticipé ». 74,5% souhaitaient la présence d'un membre de la filière PMO. 49% avaient déjà reçu une formation. 74,5% jugeaient souhaitable une mise à jour de leurs connaissances. Discussion : Les médecins urgentistes connaissent les principaux facteurs prédictifs de ME. Le principal frein recensé est l’appréhension à aborder les proches. Cet abord doit être réalisé en 2 temps, premièrement l’annonce du pronostic péjoratif et l’évolution possible vers la ME et deuxièmement l’éventualité d’un don. L’abord anticipé, réalisé dans des conditions optimales, permet de diminuer le nombre de refus par les proches. D’où l’importance de solliciter les services de coordination hospitalière et de former les soignants. Conclusion : Les médecins urgentistes peuvent participer à améliorer l’activité de greffes en dépistant les patients à risque d’évoluer vers la mort encéphalique, en contactant la CHPOT et en continuant à se former pour un meilleur vécu de ces situations difficiles.



aucun conflit d'intérêt
Emilie BREILLAT (CHINON), Noémie TEIXERA, Guillem BOUILLEAU
17:00 - 18:00 #29202 - FC12-06 Violence à l’égard des médecins aux services des urgences.
FC12-06 Violence à l’égard des médecins aux services des urgences.

Introduction : Les services des urgences (SU) sont très à risque et sérieusement impactés par les actes de violence (V). Les médecins praticiens affectés aux SU sont les plus exposés à la violence.

L’objectif de ce travail était de mesurer la fréquence des V à l’égard des médecins aux SU, d’étudier sa nature, ses conséquences sur les victimes ainsi que d’identifier les facteurs de risque qui s’y associent.

Méthode : Il s’agissait bien d’une enquête épidémiologique transversale multicentrique qui s’est déroulée entre Juillet et octobre 2020 et qui s’est basée sur un questionnaire anonyme, en ligne via la plateforme google Forms. Cette dernière a mis en relief les différents aspects de V exercés sur les médecins praticiens aux principaux SU.

 Résultats : Nous avons inclus 150 médecins. Age médian = 28 ans [27, 31] avec une prédominance féminine (71%). Treize pourcent des médecins avaient des antécédents psychiatriques. Les résidents en médecine de famille représentaient avec les stagiaires internés une majorité (63%). Soixante-dix-sept pourcent des médecins effectuaient des gardes service, 63% des gardes portes. Le rythme de garde le plus fréquent était celui compris entre une garde tous les 3 à 4 jours (58%).

Cent quarante-deux médecins (95%) étaient victimes d’agressions (verbales (553%), physiques (22%) , les deux (25%)). Soixante-quatre pourcent des médecins étaient victimes d’harcèlement : moral (93%), sexuel (2%),les deux (5%). Soixante-seize pourcent des agresseurs étaient de genre masculin, 67% avaient un âge entre 20 et 40 ans, ils étaient les accompagnants dans 95% des cas. La salle d’attente était le lieu le plus fréquent de survenue des V (37%). Le long délai d’attente des bilans et le délai d’attente des patients dans les salles de tri représentaient les causes les plus fréquentes de l’agression dans respectivement 72 et 64% des cas. On a noté que 59% des médecins s’abstenaient de déclarer.  Les V à l’encontre des médecins avaient des répercussions négatives physiques, psychologiques et professionnelles.

Conclusions : Cette étude a montré que les médecins exerçant aux SU étaient particulièrement exposés à la V. Ce fléau a de lourds préjudices tant sur le plan personnel que professionnel. Nous recommandons de mettre en place une stratégie intra-hospitalière et gouvernementale (observatoire de veille contre la violence en milieu hospitalier) pour la gestion de la violence en mettant l’accent sur la nécessité de renforcer les mesures sécuritaires.



Aucun conflits d’intérêt
Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Ghassen SAMTI, Ahlem AZOUZI, Soumaya SAAD, Fedya ELAYECH, Sarra AKKARI, Amel ARBAOUI, Sami SOUISSI
Salle 352B-Zone poster 2
17:30

"Mercredi 08 juin"

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7MN
17:30 - 17:37

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes), Hélène DUHEM (Médecin) (Conférencier, Grenoble), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers)
Amphi Bleu
18:00

"Mercredi 08 juin"

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AGSUDF
18:00 - 20:00

Assemblée Générale SUdF

Salle Maillot
Jeudi 09 juin
08:30

"Jeudi 09 juin"

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DPC01
08:30 - 12:00

Session DPC
Douleurs abdominales de l'enfant en Médecine d'Urgence N° OGDPC : 64292200027

Modérateur : Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Clamart)
Conférenciers : Hélène CHAPPUY (Chef de service) (Conférencier, Paris), Nicolas MEDIAMOLLE (pédiatre) (Conférencier, PARIS)
Objectifs pédagogiques :
Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge
Ne pas méconnaître les affections chirurgicales du petit enfant
Les pièges chez l'enfant : "Quand ce n'est pas le ventre"
Les douleurs abdominales chroniques ou récurrentes
Salle 342B

"Jeudi 09 juin"

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DPC03
08:30 - 12:00

Session DPC
Exacerbation de BPCO en Médecine d'Urgence N° OGDPC : 64292200024

Modérateur : Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
Objectifs pédagogiques:
Les objectifs de ce DPC sont de présenter de manière globale aux médecins urgentistes les connaissances actuelles sur la maladie :
sa physiologie ventilatoire et ses conséquences extra-ventilatoires ;
d’appréhender les outils de gestion d’un patient sévère,
l’évaluation du risque au décours de l’évènement,
les possibilités de prise en charge ambulatoire ou non,
et enfin la notion de limitation des soins en pathologie non cancérologique.
Salle 343
08:45

"Jeudi 09 juin"

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CMS07
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants - Session commune CSU-CEQ
Qualité de vie au travail
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Laurence ARROUY (PH) (Paris), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
Coordonnateur : Florence BONNET (Coordonnateur, Blois)
08:45 - 10:15 Temps de travail (24h - 12h - 8h), et impact sur la santé / qualité de vie. Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
08:45 - 10:15 Bien être au travail et accompagnement des équipes. Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Conférencier, Blois)
08:45 - 10:15 Alternance jour / nuit et faire la sieste pour rester performant. Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
Amphi Havane

"Jeudi 09 juin"

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CM39
08:45 - 10:15

Conférence Médecins - Session commune SFMU/SFR
Imagerie abdominale en urgence
Gastro-entérologie, Imagerie - Radiologie

Modérateur : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
L'objectif des examens d'imagerie n'est pas toujours vu de la même manière par les radiologues et les urgentistes. Nous confronterons nos points de vues pour trois urgences abdominales.
08:45 - 10:15 L'obstruction des voies urinaires - L'avis de l'urgentiste. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
08:45 - 10:15 L'obstruction des voies urinaires - L'avis du radiologue. Catherine ROY (PU PH Radiologie) (Conférencier, Strasbourg)
08:45 - 10:15 La cholécystite aiguë - L'avis de l'urgentiste. Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
08:45 - 10:15 La cholécystite aiguë - L'avis du radiologue. Ingrid MILLET (PU-PH) (Conférencier, Montpellier)
08:45 - 10:15 La suspicion d'occlusion - L'avis de l'urgentiste. Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Etienne)
08:45 - 10:15 La suspicion d'occlusion - L'avis du radiologue. Patrice TAOUREL (médecin) (Conférencier, Montpellier)
Salle 241

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TRMS05
08:45 - 10:15

Table Ronde Médico-Soignants
Management
Management, Profession - Métier, Qualité

Modérateurs : Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Nîmes), Nicolas DESSEIGNE (Médecin) (Saint Etienne)
Coordonnateur : Mikaël MARTINEZ (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Où l'on parlera des clés d'un management efficient pour améliorer le fonctionnement de nos services, à tous les niveaux de décisions.
08:45 - 10:15 Comme cadre. Clément LACHIZE (Cadre supérieur de santé) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Comme chef de service. Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse)
08:45 - 10:15 Comme chef de pôle. Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Président de CME. Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE (médecin) (Conférencier, Nîmes)
Salle 242A

"Jeudi 09 juin"

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TRS01
08:45 - 10:15

Table Ronde Soignants
Leadership
Infirmier

Modérateurs : Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
08:45 - 10:15 Infirmier. Charlotte ATTALI (IDE) (Conférencier, Paris)
Le leadership de l'IOA : son importance dans l'activité des SAU
Le leadership de l'IDE et le patient
08:45 - 10:15 Cadre. Théophile BASTIDE (Cadre supérieur de santé) (Conférencier, Paris)
Les leviers du cadre au sein de l'institution ou extra
Le leadership chez le jeune cadre et cadre avec une experience significative
Le leadership est-il juste la force du cadre de proximité? Faut-il le partager?
08:45 - 10:15 Recherche. Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris)
Alterner la clinique et la recherche pour un soignant : utopie ou réalité?
Les facteurs barrières : comment ne pas se décourager
Les facteurs booster : developper une recherche paramedicale
Salle 252A

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ATW01
08:45 - 10:15

Atelier Médecins Winfocus
Douleur abdominale (Voie biliaires, intestin grêle et appendice)

Modérateur : Claire MORDANT (Urgentiste) (Marseille)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc)
Expérience requise
Salle 252B

"Jeudi 09 juin"

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ATW02
08:45 - 10:15

Atelier Médecins Winfocus
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.)

Modérateur : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Expérience requise
Salle 253

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AM10 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Revoir de manière théorique les critères d’intubation et de ventilation difficile,
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin.
Salle 352A

"Jeudi 09 juin"

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AMS22
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Abords vasculaires en pédiatrie
Pédiatrie

Coordonnateur : Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien JULLIAND (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
Décrire les différentes voies d’abord utilisables chez l’enfant en particulier la voie veineuse périphérique, la voie intra osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né dans le contexte de l’urgence hospitalière et pré hospitalière, et selon les situations cliniques indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et surveillance.
Exposer ces différentes techniques avec l’aide de mannequins ainsi que l’utilisation d’os de poulet pour la pose d’IO.
Salle 353

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TRMS01
08:45 - 10:15

Table Ronde Médico-Soignants
De la crise suicidaire au passage à l'acte : dépistage, évaluation et prise en charge.
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Carla DE STEFANO (psychologue) (Bobigny), Eric PERRET (ARM) (Annecy)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
08:45 - 10:15 Quelle est l'évolution du risque sucidaire ? Laure ROUGEGREZ (Psychiatre) (Conférencier, Lille)
Définition de l'état de vulnérabilité et de l'état de crise du patient.
Quand la présence d'une pathologie somatique peut augmenter le risque sucidaire.
Adulte et adolescents :quelle différences?
08:45 - 10:15 Réception et prise en charge de l'appel d'un patient sucidaire au CRRA. Cédric GIVAUDAN (ARM) (Conférencier, Lille)
Identification et géolocalisation d'un patient en crise sucidaire.
Comprendre la demande de l'appelant(e), les techniques de communication utilisées.
Orientation du patient.
08:45 - 10:15 Prise en charge du patient : procédures, orientation et sortie. Magalie ROYER (IDE) (Conférencier, Annecy)
Modes d'intervention à la SMUR (attitudes et procédures); comment faire face au refus ?
Modes d'intervention aux Urgences (dépistage, attitudes et procédures).
Quel devenir pour ces patients ? Adolescents et adultes.
Salle Maillot

"Jeudi 09 juin"

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AMS30 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
-Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
-Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
-Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
-Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc…)
-Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
Salles 221-222-223
09:15

"Jeudi 09 juin"

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CE04
09:15 - 10:15

Conférence Exceptionnelle
Crise exceptionnelle : la 4ème vague aux Antilles
Infectiologie - Sepsis, Régulation, Triage

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Julie CONTENTI (Medecin) (Nice), Patrick PLAISANCE (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Où l'on présentera de l'ampleur et des conséquences de la 4ème vague COVID-19 aux Antilles. Les solutions locales et de transferts jamais réalisées jusqu'à présent seront présentées.
09:15 - 10:15 En Guadeloupe. Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Conférencier, Pointe à Pitre, Guadeloupe)
09:15 - 10:15 En Martinique. Papa GUEYE (Directeur Médical) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
09:15 - 10:15 Hippocampe : une première mondiale. Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

"Jeudi 09 juin"

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CM31
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Urgences néonatales : faire bien avec peu d'expérience
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pédiatrie, Jeunes

Modérateurs : Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Nantes), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Malgré la confrontation souvent rare à des détresses néonatales, nous devons pouvoir faire l'essentiel. Nous verrons comment.
09:15 - 10:15 Naissance à domicile. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
09:15 - 10:15 Détresse respiratoire. Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier)
09:15 - 10:15 Arrêt cardiaque. Laurent DUPIC (PH) (Conférencier, Paris)
Salle 242B

"Jeudi 09 juin"

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SI01
09:15 - 10:15

Session Interactive - Quiz
Utilisation du propofol
Jeunes

Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où l'on verra les indications et les modalités d'utilisation du propofol aux Urgences notamment dans le cadre de la sédation procédurale.
09:15 - 10:15 Utilisation du propofol. Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
Salle 243

"Jeudi 09 juin"

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CM20
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Les scores dans la douleur thoracique : où en sommes-nous ?
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite

Modérateurs : Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur : Andréa PENALOZA (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Discuter de la place des scores dans la stratégie diagnostique face à la douleur thoracique aux Urgences
09:15 - 10:15 HEART, CARE, e-CARE : lequel choisir ? Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
09:15 - 10:15 L’intuition clinique a-t-elle sa place dans la stratégie diagnostique ? Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg)
09:15 - 10:15 Quel algorithme de prise en charge d’une douleur thoracique en 2022. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
09:15 - 10:15 Dans l'embolie pulmonaire. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Salle 251

"Jeudi 09 juin"

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CMS15
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants - Session CREF
Les dernières recommandations
Douleur - Analgésie, Obstétrique / Gynécologie, Pneumologie, Traumatologie

Modérateurs : Djamila CHAIBA (Praticien hospitalier) (EAUBONNE), Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Paris)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on présentera les dernières recommandations publiées par la commission des référentiels de la SFMU
09:15 - 10:15 Le pneumothorax. Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
09:15 - 10:15 Le trauma crânien léger. Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux), Jean Francois PAYEN (Conférencier, Grenoble)
09:15 - 10:15 Les urgences obstétricales (hors maternité). Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Salle 342A

"Jeudi 09 juin"

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CM15
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Le futur du préhospitalier ?
Intelligence Artificielle, Organisation SAMU/SMUR, Recherche

Modérateurs : Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Où seront discutés les nouveaux vecteurs d'effection préhospitalière, et leurs applications dans un futur proche.
09:15 - 10:15 Drone. Pierre MICHELET (Coordinateur Universitaire Médecine d'Urgence) (Conférencier, Marseille)
09:15 - 10:15 Mobile stroke unit. Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Ambulances volantes. Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
Salle 351

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FC13
09:15 - 10:15

Flash communications
Encore et encore COVID
Covid-19

Modérateur : Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse)
09:15 - 10:15 #29006 - FC13-01 Suivi d'un cohorte de 301 patients oxygéno-requérants atteints d'une infection sévère à SARS COV-2 et bénéficiant au décours des urgences et de l'UHCD une prise en charge à domicile par télésurveillance: étude rétrospective.
FC13-01 Suivi d'un cohorte de 301 patients oxygéno-requérants atteints d'une infection sévère à SARS COV-2 et bénéficiant au décours des urgences et de l'UHCD une prise en charge à domicile par télésurveillance: étude rétrospective.

La pandémie de COVID19 a provoqué une saturation de la capacité hospitalière lors de la première

vague épidémique en France. Afin de désengorger les hôpitaux lors des vagues suivantes, certains

patients atteint de COVID sévère ont bénéficié d’une prise en charge ambulatoire avec prescription

d’oxygène à domicile avec hétérosurveillance par une infirmière. L’objectif de notre étude est

d’analyser de manière rétrospective l’évolution médicale des patients ayant bénéficié de cette prise en

charge.

Méthodes : nous avons inclus exhaustivement tous les patients oxygéno-requérants ayant bénéficié de

la télésurveillance au Centre hospitalier d’Argenteuil d’octobre 2020 à avril 2021. Nous avons exclu

les doublons d’identité, les patients suivis pour un autre motif que la COVID ou les patients n’ayant

pas de besoin supplémentaire en oxygène.

Résultats : nous avons inclus 301 patients dont 184 hommes (61%) et 117 femmes (39%). L’âge

moyen est de 58 ans.117(39%) présentait un antécédent cardio-vasculaire,72(24%) un diabète,25(8%)

une obésité, 31(10%) une pathologie respiratoire et 8(2.6%) un cancer actif. Aucun patient n’est

décédé à domicile.265 (88%) ont obtenu un sevrage en oxygène à domicile sans complication dans un

délai moyen de 8 jours.28 patients (9%) ont été réhospitalisés dont 4 (1%) directement en réanimation

après réévaluation hospitalière.

Conclusion : Ce travail confirme que les critères d’inclusion de l’HAS garantissent la sécurité de la prise

en charge des patients covid sous faible débit d’oxygène, avec une réserve concernant les patients

asthmatiques et ayant un antécédent de cancer. Ce dispositif peut être reconduit en cas de recrudescence

épidémique.



pas de conflit d'intérêt
Catherine LE GALL (Argenteuil), Johan CHAYTEE, Yanes HADDAR, Farida IMEGALINE, Maryam NAZEMI, Pascal PEUDEPIECE, Hiba BOUSSAHA, Scarlett DEHDAR
09:15 - 10:15 #29023 - FC13-02 Evaluation du nombre de reproduction effectif à partir des passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 dans le réseau OSCOUR®.
FC13-02 Evaluation du nombre de reproduction effectif à partir des passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 dans le réseau OSCOUR®.

Introduction

Le nombre de reproduction effectif (Reff) représente le nombre moyen de personnes qu’une personne infectée contaminera à son tour durant sa période infectieuse. Cet indicateur permet un suivi en temps réel de la dynamique de la transmission du SARS-COV2 dans la population. Depuis avril 2020, les estimations du Reff s’appuient sur les nombres quotidiens de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 (OSCOUR®) et d’hospitalisations pour COVID-19 (SI-VIC). A partir du 16 juin 2020, il est également estimé à partir des résultats positifs des tests PCR ou antigéniques (SI-DEP). Cette étude vise à comparer les résultats obtenus à partir des données des urgences, comparativement aux deux autres sources.

Méthode

L’estimation du Reff repose sur la méthode de Cori (Cori et al, Am. J. Epidemiol. 2013) qui utilise des données de type série temporelle et une estimation de la distribution de l’intervalle sériel (temps entre le début des symptômes chez un cas et le début des symptômes chez les personnes infectées par ce cas). L’estimation du Reff d’un jour J est un indicateur de la situation épidémiologique environ 7 jours auparavant (délai entre infection et test). Les Reff sont calculés aux niveaux national, régional et départemental.

Résultats

Entre mars 2020 et décembre 2021, les estimations de Reff produites à partir de trois sources de données sont convergentes. L’évolution quotidienne obtenue à partir des passages aux urgences au niveau national est fortement corrélée à celles obtenues à partir des 2 autres sources. Les plus fortes corrélations sont observées avec un décalage de 2 jours entre le nombre de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 et le nombre d’hospitalisations pour COVID-19 (Corr = 0,96) et avec un décalage de 4 jours entre le nombre de résultats positifs SI-DEP et le nombre de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 (Corr =0,91).

Discussion

L’estimation du Reff repose usuellement sur des séries temporelles de cas confirmés. Cette étude montre que les estimations du Reff à partir des diagnostics cliniques posés aux urgences fournissent des résultats comparables à celles obtenues à partir des résultats positifs des tests PCR ou antigéniques. Le décalage observé entre les estimations des trois sources de données reflète l’évolution naturelle de la maladie. Ces résultats ouvrent la voie de l’utilisation d’un nouvel indicateur pour le suivi réactif d’autres épidémies, en particulier les épidémies de bronchiolite et grippe.



Aucun conflit à déclarer.
Anne FOUILLET (Saint-Maurice), Juliette PAIREAU, Céline CASERIO-SCHÖNEMANN, Daniel LEVY-BRUHL, Christophe BONALDI
09:15 - 10:15 #29141 - FC13-03 Arrêts cardiaques extrahospitaliers chez les patients atteints de COVID-19 : pas de survivant.
FC13-03 Arrêts cardiaques extrahospitaliers chez les patients atteints de COVID-19 : pas de survivant.

Introduction : La pandémie de COVID-19 a entraîné une surincidence de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) et une augmentation de la mortalité consécutive. Peu d’étude s’intéressent aux cohortes spécifiques de patient atteint de COVID-19, les patients suspectés et confirmés sont généralement regroupés. L’objectif de notre étude est de décrire une cohorte de victimes d’ACEH atteinte du COVID-19 en termes de caractéristiques et de survie.

Matériel et méthode : Etude observationnelle sur le RéAC entre 03/2020 et 12/2020. Nous avons comparé 3 groupes de patients : COVID-19 confirmés, COVID-19 suspectés et non-COVID-19.

Résultats : Nous avons inclus 6624 patients dans l’étude, 127 étaient COVID-19 confirmés, 473 suspectés et 6024 non-COVID-19. Les patients des groupes COVID-19 confirmés ou suspectés avaient des caractéristiques proches et leurs ACEH étaient plus souvent d’origine respiratoire (respectivement : 53,7% et 56,5%, p=0,472). La cause respiratoire était retrouvée pour 14,0% dans le groupe non-COVID-19. Dans le groupe COVID-19 confirmés, une réanimation était moins souvent entreprise que dans le groupe non-COVID-19 (57,5% vs. 70,6%, p=0,002). Concernant la survie, il n’y avait pas de différence en termes de RACS et de survie à J0 entre les trois groupes. Trente jours après l’ACEH, le taux de survie dans le groupe COVID-19 confirmé était de 0%, ce taux est plus faible que dans le groupe non-COVID-19 (3,5%, p=0,023) et que dans le groupe COVID-19 suspecté (même si non significatif, 0,9%, p=0,583).

Discussion : Une cohorte de victime d’ACEH avec un taux de survie de 0% est extrêmement rare, cependant, une équipe Géorgienne a également fait ce constat en intrahospitalier. Le taux de réanimation par le SMUR, même s’il est plus faible dans le groupe COVID-19 confirmé reste très important compte tenu du contexte, cela démontre l’implication des équipes SMUR.

Conclusion : Notre étude soulève de réelles questions sur la futilité de la réanimation pour les patients atteints de COVID-19.



Aucun
Valentine CANON (Lille), Martin LAFRANCE, Christian VILHELM, Delphine HUGENSCHMITT, François JAVAUDIN, Morgan RECHER, Hervé HUBERT, Gr RÉAC
09:15 - 10:15 #29179 - FC13-04 Les épidémies hivernales chez les enfants aux urgences en période de COVID-19 en France.
FC13-04 Les épidémies hivernales chez les enfants aux urgences en période de COVID-19 en France.

Contexte
La circulation intense du Sars-Cov-2 depuis 2020 ainsi que les différents confinements et la large utilisation  des mesures barrières pour la lutte contre la COVID-19 ont modifié la dynamique des pathologies infectieuses notamment celles responsables des épidémies hivernales.

Objectifs
L’objectif de cette étude était de décrire la dynamique des épidémies hivernales d’origine respiratoire (bronchiolite, grippe/ syndrome grippal, infection ORL, bronchite aiguë, pneumopathie) ainsi que la gastro-entérite aiguë en 2021 et de comparer leur évolution par rapport à celle des années 2020 et 2019, chez les enfants de moins de 2 ans et de 2-14 ans en France.

Méthodes
Entre les semaines 35 (septembre) et 49 (décembre), le nombre hebdomadaire de passages aux urgences pour les pathologies hivernales et leur part d’activité ont été collectés auprès des services d’urgences du réseau OSCOUR® (couvrant 93,4% des passages au niveau national). La variation du nombre de passages en 2021 par rapport aux années 2020 et 2019 a été analysée afin de comparer les dynamiques épidémiques.

Résultats
En 2020, sur la période d’étude, les passages pour les pathologies hivernales étaient en baisse marquée comparés à 2019, dès les semaines 37-38 pour les pathologies respiratoires, sur toute la période pour la gastro-entérite aigüe et aucune épidémie n’a été observée. En 2021, les épidémies hivernales ont repris chez les enfants de façon plus précoce et plus intense qu’en 2019, avec une hausse des passages aux urgences marquée pour la bronchiolite (+90% soit +18 526 passages chez les moins de 2 ans) et la gastro-entérite (+74,7% soit +23 949 passages), plus modérée pour la bronchite aiguë (+41,4%), les infections ORL (+31,1%) et la pneumopathie (+21,2%). La hausse des passages pour grippe/syndrome grippal était plus tardive et le niveau observé en 2021 dépassait celui enregistré en 2019 dès la semaine 46 pour les 2-14 (+31,5%)ans et la semaine 48 pour les moins de 2 ans (+28,8%).

Conclusion
Après une année 2020 dominée par l’épidémie à COVID-19, les pathologies hivernales sont repartis à la hausse à des niveaux supérieurs à ceux habituellement observés aux urgences avant la pandémie. Un relâchement dans les mesures barrières mais aussi l’absence d’exposition antérieure en particulier chez les enfants de moins de 2 ans pourraient expliquer ces observations. Ces résultats soulignent la nécessité de renforcer les messages sur l’application des mesures barrières.


Cécile FORGEOT (Paris), Marie-Michèle THIAM, Jérôme NAUD, Anne FOUILLET, Céline CASERIO-SCHÖNEMANN, Isabelle PONTAIS, Gaëlle PEDRONO
09:15 - 10:15 #29214 - FC13-05 La détection olfactive canine et sa pertinence pour l’identification médicale de patients atteints de COVID-19.
FC13-05 La détection olfactive canine et sa pertinence pour l’identification médicale de patients atteints de COVID-19.

Introduction : L'étude des composés organiques volatils (COV) détectés dans l'air expiré ou dans la sueur, est un domaine de recherche innovant pour les maladies respiratoires. Les COV ont montré leur intérêt dans certaines situations, comme outil de diagnostic ou de pronostic chez des patients suivis pour pathologie tumorale thoracique ou maladies vasculaires bronchiques ou pulmonaires.

Le but de cette étude est de déterminer si des chiens de détection médicale entraînés peuvent détecter avec précision la présence de COVID-19 chez les personnes infectées par le virus.

Matériels et méthodes : Des échantillons de sueurs de 129 patients ont été collectés pour des patients testés pour l’infection par la méthode de réaction en chaine par polymérase en temps réel (RT-PCR ). Les échantillons ont été collectés sous forme de compresses mis sous les aisselles pendant au moins 4 heures pour chaque patient inclus dans l’étude. Ces échantillons ont été adressé au centre de dressage des chiens en double aveugle pour la détection des COV. Les données ont étés collectés et saisi sur SPSS 20.

Résultats : Dans notre étude ,69 patients parmi les 107 qui ont été détectés positifs  selon leurs odeurs ont un test PCR qui est positif. 19 patients parmi les 22 qui ont été détectés négatifs au COVID-19 par les chiens ont un test PCR qui est négatif. La méthode de détection de l’infection par les chiens renifleurs a une sensibilité de 95.83 % et une spécificité de 33.33 % . La valeur prédictive positive est de 64.49 % et la valeur prédictive négative est de 86.36 % .  La mesure de l’intensité de liaison entre les deux variables (maladie /signe) est très forte (Q =0.84). Cette liaison est statistiquement significative (X²=19.13) avec une probabilité alpha 0.001.

Discussion : L’utilisation des chiens en tant que détecteurs de COVID-19 au moment de l’ouverture des écoles, aux lieux de contrôle des passagers des voies aériennes et les lieux de rassemblements religieux offre la possibilité d’avoir un test rapide, efficace et non invasif afin d’obtenir un résultat immédiat

Conclusion : Ces résultats préliminaires indiquent que des chiens de détection entrainés peuvent identifier des échantillons de sueurs d’individus infectés par le SARS-Cov-2 hospitalisés et cliniquement malades en faisant la distinction entre les échantillons de patients infectés par le SARS-CoV-2 et les témoins négatifs. Ces données peuvent constituer la base d’une méthode de dépistage fiable des personnes infectées.



aucun
Salma BEN SAID (Sousse, Tunisie), Hajer YAKOUBI, Arij BEKIR, Rym YOUSSEF, Rahma JABALLAH, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
09:15 - 10:15 #29223 - FC13-06 Impact de la période de confinement général sur la recrudescence de la violence contre la femme aux urgences.
FC13-06 Impact de la période de confinement général sur la recrudescence de la violence contre la femme aux urgences.

Introduction : La violence à l’égard des femmes, désormais reconnue comme une forme de violation les plus répandues des droits de l’Homme, représente un problème majeur de santé publique. Ceci a été le sujet de discussion en période de confinement général. Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle sur une période de deux ans et deux mois, aux urgences. Nous avons inclus les femmes âgées de 18 ans et plus qui ont été victimes de violences. L’évaluation de la rucredescence de la violence à l’égard des femmes après la période de confinement général, a été réalisé par appel téléphonique. Une étude univariée et multivariée ont été entammé. Résultats : Au total, 300 patientes ont été retenues. L’âge moyen de nos patientes était de 36 ± 10 ans. Le partenaire intime actuel (mari ou fiancé) était l’auteur de la violence dans 67,6% des cas. Des atteintes physiques, verbales et sexuelles ont été rapportées par les femmes ayant subi de violence dans respectivement 95, 92 et 2% des cas. Concernant les lésions post-traumatiques, les traumatismes périphériques étaient majoritaires (66% des cas) suivis par les traumatismes crâniens (47%). Le partenaire intime actuel (mari ou fiancé) était l’auteur de la violence dans 67,6% des cas. Les agressions subies par les femmes ont eu lieu majoritairement (74%) au domicile fixel. Les facteurs déclenchant les plus fréquents de l’acte de violence étaient le tempérament agressif du conjoint, l’alcoolisme et la toxicomanie dans respectivement 18, 16 et 4% des cas. Soixante-cinq pourcent des femmes ont déjà subi au moins un acte de violence auparavant et 52 % étaient des femmes battues à plusieurs reprises. Après le confinement général,, nous avons recontacté par téléphone les femmes victimes de violence, 259 étaient joignables , nous avons objectivé une recrudescence de la violence domestique dans 14% des cas. les facteurs liés à la recrudescence de la violence à l’égard des femmes en période de confinement sanitaire général en Tunisie. Ils étaient : le conjoint en tant qu’auteur de l’agression (OR= 5,97, IC95%=[1,77 -20,09], p=0,01) e le domicile familial où l’agression a eu lieu de l’agression (OR=7,27, IC95%=[1,69 – 31,14]) ,p=0,01) Conclusion : Le confinement général a augmenté le taux de violence contre la femme. Organiser des structures spétialisés pour acceuillir les patientes victime de violence est primordial aux urgences.
Wided BAHRIA LASGHAR, Sirine HAYOUNI (TUNISIE), Wiem DEMNI, Amine ABRI, Nadia YAHYAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
09:15 - 10:15 #29296 - FC13-07 Biomarqueurs prédictifs de mortalité précoce dans l’infection sars-cov2.
FC13-07 Biomarqueurs prédictifs de mortalité précoce dans l’infection sars-cov2.

Introduction :

La COVID19 a été démontrée responsable d’une réaction inflammatoire importante, un largage massif de cytokines pro-inflammatoires. L’orage cytokinique a ainsi comme corollaire un panel de perturbations biologiques. Cette hyperstimulation immunologique inclue l’élévation de plusieurs marqueurs tels que la CRP, la LDH, l’ASAT et la CPK, lesquels ont démontré leur caractère prédictif de défaillance multiviscérale et de mortalité. L'objectif de cette étude a été d’évaluer la performance des biomarqueurs pour la prédiction de mortalité précoce à J7 par COVID 19 chez les patients admis aux urgences.

Méthodes :

Inclusion prospective des patients admis aux urgences pour infection COVID19. Réalisation de prélèvements sanguins à l’admission : CRP, CPK et LDH. Etude de la mortalité à J7(MJ7). Etude univariée, multivariée et de la survie. Comparaison des courbes ROC.

Résultats :

Inclusion de 709 patients.  La mortalité à J7 a été à 20%.Les biomarqueurs ont été statistiquement plus élevés dans le groupe des décédés (DCD) que chez les survivants (SURVIV) avec respectivement : [DCD : CRP =201,85mg/l IQR(125 – 265,1) ; CPK =125UI/l (92 – 214) ; LDH = 610UI/l (520 – 697)] versus [ SURVIV : CRP=149,4mg/l IQR(83,4 – 211) et p<0,001 ; CPK = 52UI/l (25 – 109,45) et p=0,026 ; LDH =374UI/l (298 – 520) et p<0,001]. L’étude multivariée de la MJ7  a retenu :[CRP > 180 mg/l (OR ajusté=1,779 ; IC95%: [1,110 – 2,849] ; p=0,017); CPK > 125 UI/l (OR ajusté= 2,637 ; IC95% : [1,631 – 4,264]; p<0,001) et LDH > 380 UI/l (OR ajusté = 12,619; IC95% : [5,318 – 29,944] p<0,001)].la survie a été significativement moindre en cas de CRP>180mg/l ( LogRank = 53,8 et p<0,001); CPK > 125 UI/l (LogRank = 67,7 et p<0,001) et LDH > 380 UI/l (LogRank = 245,5 et p< 0,001). La LDH a présenté les meilleures caractéristiques de la courbe ROC soit : AUC =0,826 IC95%[[0,792 – 0,860] ; sensibilité = 95,7% et VPN =97,6%.

Conclusion : Les différents biomarqueurs étudiés ont été significativement plus élevés chez les décédés et ont été prédictifs indépendants de mortalité précoce chez les patients admis aux urgences diagnostiqués COVID19. La LDH a toutefois été plus robuste.


Amal OUSSAIFI, Hamed RYM (CHARTRES), Nihel OUESLATI, Montassar BHOURI, Feriel CHERIF, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
09:15 - 10:15 #29304 - FC13-08 Caractéristiques épidémiologiques des acidocétoses diabétiques aux urgences pendant la pandémie.
FC13-08 Caractéristiques épidémiologiques des acidocétoses diabétiques aux urgences pendant la pandémie.

Introduction

L'acidocétose diabétique (ACD) est une complication aigue et parfois grave du diabète. Elle survient le plus souvent chez les patients diabétiques de type 1, C’est la conséquence d’une carence profonde en insuline dans le sang. Elle représente un problème majeur de santé publique.

Objectif : étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, biologiques et évolutifs des patients admis aux urgences pour acidocétose diabétique dans ce contexte de pandémie de COVID-19.

Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude monocentrique, prospective et descriptive, menée sur une période étendue du janvier au mai 2021, incluant les patients admis à nos urgences pour acidocétose diabétique. 

Résultat : Soixante-dix patients ont été inclus. La moyenne d’âge était de 57,6 ans ±12ans. Le sexe ratio était de 1,5. Nos patients étaient des diabétiques type 1 dans 59% des cas. L’ACD était la circonstance de découverte de la maladie diabétique dans 7,15% des cas. L’hypertension artérielle était la comorbidité la plus fréquente, associée à la maladie diabétique dans 51% des cas.  Les signes fonctionnels étaient essentiellement une asthénie, un syndrome polyuro-polydipsique, une tachypnée de Kussmaul et des signes digestifs dans 60,6% ; 49% ; 30% et 26% des cas respectivement. L'arrêt du traitement et l'infection représentaient les causes de décompensation les plus fréquentes dans cette série retrouvée respectivement chez 50% et 30% des patients. Sur le plan biologique, l’ACD était jugée sévère dans 45,7% des cas et modérée dans 37,2% des cas. Un prélèvement nasopharyngé était effectué chez 57 patients, détectant le Virus SARS-Cov2 chez 12 patients soit 17% des cas.

Conclusion

Une sonnette d’alarme doit être déclencher en notant que l’arrêt du traitement était le facteur de décompensation le plus important dans ce contexte pandémie.



aucun
Hassen ARBI, Houssem BEN ABASSIA, Khawla BEN SAAD (BIZERTE, Tunisie), Ibrahim BEN YOUSSEF, Najla BALTI, Ines ABDELWAHED, Elhem MCHIRGUI
Salle 352B-Zone poster 1

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FC14
09:15 - 10:15

Flash communications
S'évaluer et se réinventer
Evaluation Services d'Urgences

Modérateur : Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
09:15 - 10:15 #28843 - FC14-01 Etude descriptive des caractéristiques des patients pris en charge sur les urgences du centre hospitalier universitaire de Toulouse selon leur mode d'adressage.
FC14-01 Etude descriptive des caractéristiques des patients pris en charge sur les urgences du centre hospitalier universitaire de Toulouse selon leur mode d'adressage.

Introduction : Les structures d’urgences (SU) ont vu leurs activités doublées en 20 ans passant en 2018 à 21 millions de consultations. Pour permettre à chaque patient une prise en charge optimale, les SU se doivent de savoir caractériser les personnes y ayant recours. Depuis juin 2020, le mode d'adressage est complété à l'admission du patient et est une nouvelle donnée est accessible au sein des urgences du CHU de Toulouse. Cette donnée permet de catégoriser deux populations, les patients venant de façon spontanée et ceux orientés par un médecin ou une structure.

Matériel et Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle descriptive menée en deux période de 3 mois sur le CHU de Toulouse de juin 2020 à novembre 2020. Le critère de jugement principal est une étude des caractéristiques du patient en fonction de son mode d’adressage (venu spontanée et orienté) basé sur les scores de gravité, la filière de soins et le devenir post-urgence. Parmi les critères de jugement secondaire, la comparaison de ces mêmes éléments sera réalisée sur les deux périodes d’analyse, où au cours de la seconde, les réorientations des patients jugés stables et ne nécessitant pas du plateau technique du CHU a été promu. 

Résultats : 41.035 avaient un mode d’adressage complété. Les patients venus spontanément consultent plus fréquemment pour des problématiques d’ordre traumatologique, sont plus souvent classés en CIMU 5 et CCMU 1. Ils sont plus réorientés hors CHU et regagnent plus fréquemment leurs domiciles. Parmi les patients hospitalisés, 22% sont venus de façon spontanément aux urgences. Le taux d’hospitalisation au cours de la seconde période n’est pas significativement augmenté et ce malgré la promotion de la réorientation. Le nombre de données manquantes est quant à lui plus présent dans les données remplies par le corps médical et particulièrement au cours de la seconde période.

Conclusion : La connaissance de ces deux nouveaux groupes permet une meilleure compréhension des patients se présentant aux urgences. Ceux venant de façon spontanée présentant des caractéristiques généralement stable, plusieurs axes d'études pourraient être envisagées couplable une analyse des soins en amont des urgences, le développement de la régulation médicale et une promotion de la réorientation. Le tout permettant une gestion optimale du flux de patient se présentant aux urgences



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Baptiste TAUPIAC (Toulouse), Paul Henri AUBOIROUX, Sandrine CHARPENTIER
09:15 - 10:15 #28882 - FC14-02 Effet de la prescription déléguée des radiographies en traumatologie par l'infirmière organisatrice de l'accueil des urgences sur le flux des urgences : protocole fast x-ray.
FC14-02 Effet de la prescription déléguée des radiographies en traumatologie par l'infirmière organisatrice de l'accueil des urgences sur le flux des urgences : protocole fast x-ray.

Introduction : La sur-fréquentation des services d’urgence induit une augmentation de la morbi-mortalité de leurs utilisateurs. Ainsi l’amélioration de la gestion du flux est une problématique majeure de santé publique. Une des solutions de désengorgement de ces structures est l’accélération du parcours des patients ambulatoires notamment en traumatologie, premier motif de recours aux urgences.

Objectif : Diminuer le temps de passage aux urgences des patients relevant de traumatologie par la prescription anticipée de radiographie par l'infirmière Organisatrice de l'Accueil (IOA).

Patients et méthode : Nous avons comparé le temps de passage aux urgences du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Beaujon des patients présentant un monotraumatisme périphérique récent simple selon qui leur prescrivait la radiographie dans une étude d’évaluation procédurale avec inclusions consécutives sur deux périodes. Durant l’été 2020 la prescription de radiographie était médicale tandis qu’elle était réalisée par l’IOA durant l’hiver 2020.

Critères de jugement : Durée de passage aux urgences, délai inscription – radiographie, délai inscription – premier contact médical, demande de clichés complémentaires, erreur de prescription, taux de fractures diagnostiquées.

Résultats : Sur les 338 patients répondant aux critères d’inclusion, 296 ont été inclus dans l’analyse : 175 dans la phase 1 puis 121 dans le second groupe. La prescription anticipée déléguée de radiographie par l’IOA est associée à une réduction du temps de passage aux urgences de 49 minutes (p< 0,001). Le délai avant le premier contact médical reste inchangé. De même, le délai avant la réalisation de la radiographie est diminué de 69 minutes (p< 0,001). Les médecins ont évalué le taux d’erreur de prescription infirmière à 13%. Le taux de demande d’examens complémentaires et celui de fractures décelées n’est pas significativement différent entre les deux groupes.

Conclusion : La durée de passage des patients traumatisés aux urgences semble dépendre de plusieurs facteurs. Un de ses déterminants facilement modifiable tout traumatisme confondu est le délai de réalisation de la radiographie. Celui-ci est raccourci par l’envoi direct en radiologie dès l’IOA. Ce protocole est efficace et intègre l’évolution de la profession vers celle de l’infirmier de pratique avancée mais il néanmoins mérite une optimisation par une formation adéquate des IOA.



Aucun
Tatiana RANDRIAMANDIMBY, Matthieu GAY, Damien ZAGHIA, Ali BELLAMINE, Valérie VILGRAIN, Prabakar VAITTINADA AYAR (Clichy)
09:15 - 10:15 #29046 - FC14-03 Avant recours à la consultation (A.R.C.) : étude des démarches préalables réalisées par les patients consultant au circuit debout des urgences du CHU de Nantes.
FC14-03 Avant recours à la consultation (A.R.C.) : étude des démarches préalables réalisées par les patients consultant au circuit debout des urgences du CHU de Nantes.

Introduction : Le nombre de passages dans les services d’urgence a fortement augmenté ces dernières années. Ceci contribue à la surcharge des services, avec des conséquences significatives pour les patients, les équipes et la société. Or, il semblerait que dans certains cas, la plus-value d’un recours aux urgences soit discutable (recours inapproprié). Pourtant, des alternatives existent. Il semble donc pertinent de s’interroger sur les démarches réalisées par les patients avant leur recours, et sur leur connaissance de ces alternatives.

Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive déclarative. Les patients orientés au circuit debout renseignaient un questionnaire standardisé avant leur consultation. Le critère de jugement principal était la proportion de patients ayant effectué une démarche préalable. Nous avons secondairement analysé ces démarches et les connaissances des alternatives existantes et de leurs modalités d’accès.

Résultats : 318 réponses ont été incluses. 45% des patients n’ont effectué aucune démarche, 55% en ont effectué au moins une, 11% plusieurs. Le médecin traitant a été contacté par 66% des patients, 51% effectuant cette démarche seule. 44% ont composé un numéro d’urgence, 12% ont été adressés par un autre médecin de ville (SOS, CAPS, médecin mobile). En dehors de la visite de SOS médecin, les patients connaissaient peu les alternatives, et quand et comment y avoir accès. La majorité des patients s’estimaient insuffisamment informés.

Discussion : Nos résultats confirment que près de la moitié des patients n’effectuent pas de démarche avant leur recours aux urgences, et qu’ils sollicitent trop peu la régulation médicale. Ils restent néanmoins locaux et mériteraient d’être confirmés à plus large échelle. Une réflexion sur la méthodologie pourrait améliorer sa principale limite, son caractère déclaratif.

Conclusion : Nos patients sont trop peu nombreux à réaliser une démarche avant leur recours aux urgences. Ils ont globalement une mauvaise connaissance des alternatives existantes et de leur modalité d’accès. L’amélioration de l’amont est pourtant un levier de premier plan pour faire face à la surcharge des services, et pour que chacun puisse recevoir, dans de bonnes conditions, le juste soin. Nos résultats pourraient permettre d’argumenter la réalisation d’une campagne de communication et d’en évaluer ultérieurement l’efficacité. La mise en place du Service d’Accès aux Soins nous semble être un moment opportun pour la mener.



pas de conflit d'intéret
Nicolas GODIVEAUX (NANTES), Philippe LE CONTE
09:15 - 10:15 #29060 - FC14-04 Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge du SCA ST+ au SAU, nécessitant une coronarographie en urgences.
FC14-04 Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge du SCA ST+ au SAU, nécessitant une coronarographie en urgences.

Introduction : Le Syndrome Coronarien Aigu est une pathologie fréquente et est la première cause de décès dans les pays développés. Une prise en charge immédiate, afin de désobstruer l’artère le plus rapidement, est essentielle au bon pronostic. Elle préconise une prise en charge de moins de 90 minutes du premier contact médical à la mise sur table de coronarographie. Ce délai doit être respecté que ce soit en intervention primaire, ou lors de la prise en charge au Service d’Accueil des Urgences. 
Le but de notre étude est d’évaluer notre délai de prise en charge d’un SCA ST+ au SAU.

 

Méthode : L’étude est une étude rétrospective, monocentrique, observationnelle et descriptive. Elle s’est déroulée au SAU du CHSA de Maubeuge du 1erjanvier 2019 au 31 décembre 2019. Les données ont été collectées après relecture des dossiers dont le motif de diagnostic principal était un SCA. Les patients ayant présenté un SCA ST+ étaient inclus. La durée entre la réalisation de l’ECG et l’arrivée en coronarographie a été retenue comme diagnostic principal. La durée entre chaque étape de prise en charge a été analysée afin de cibler les étapes ralentissant la prise en charge. 

 

Résultats : 40 dossiers ont été inclus. La durée moyenne de prise en charge globale était de 107 minutes. La durée moyenne entre l’entrée au SAU et le premier contact médical était de 36 minutes, entre l’entrée et la réalisation de l’ECG de 53 minutes, entre l’ECG et la PEC SMUR de 48 minutes, entre la PEC SMUR et le départ SMUR 16 minutes et entre le départ SMUR et l’arrivée en coronarographie de de 41 minutes. 

 

Conclusion : Au SAU, notre délai de prise en charge ne correspond pas aux recommandations. Un temps supérieur aux recommandations est présent à quasiment toutes les étapes de la prise en charge. L’établissement d’un protocole au niveau de l’accueil et du triage pourrait améliorer notre temps de prise en charge. La construction d’un réseau dédié au SCA, tel que celui de la TéléAVC, permettrait d’optimiser sa prise en charge.


Priscilla NGUYEN (Lille), Romain DEWILDE, Amélie VROMENT, Antoine PATTYN
09:15 - 10:15 #29131 - FC14-05 Consultation Médicale Post-Urgences: une aide à la gestion de l’incertitude aux urgences.
FC14-05 Consultation Médicale Post-Urgences: une aide à la gestion de l’incertitude aux urgences.

Introduction

Le délai d’obtention des résultats des examens microbiologiques, de plusieurs heures à plusieurs jours, participe aux incertitudes diagnostiques aux urgences. Nous décrivons ici la mise en place d’une consultation médicale de réévaluation des patients au sortir des urgences.

Méthode

Etude prospective de cohorte incluant tous les patients adressés en consultation médicale post-urgence (CPU) au sein d’une plateforme de multidisciplinaire de médecine ambulatoire par les médecins du service des urgences qui pensaient nécessaire une réévaluation médicale à court terme, sur une période de 06/mois.  Etaient enregistrés les caractéristiques des patients, le délai entre la CPU et le passage aux urgences, les différences diagnostiques entre les urgences et la CPU, l’opportunité d’une réévaluation antibiotique, le taux d’hospitalisation à l’issue de la CPU et le retour aux urgences à 1 mois.

Résultats

Du 01/10 au 30/04/2021, 129 patients (âge moyen 59 ans), ont consulté en CPU, dans un délai moyen de 4.9 jours après la consultation aux urgences. Les principaux diagnostics étaient : infectiologique (60%), neurologique (15%), gériatrique (8%), cardiologique (7%), gastro-entérologique (6%), dermatologique (2%). Une différence diagnostique entre le SAU et la CPU était noté dans 30% des cas. Concernant les  165 patients suspects d’infection, la réévaluation antibiotique amenait une modification de la prescription de l’anti-infectieux dans 46% des cas. Le taux d’hospitalisation au décours immédiat de la CPU était de 11%. Le taux de réadmission aux urgences à 1 mois était de 4%. 

Discussion

La proportion importante d’écart diagnostique suggère que la CPU est une solution à la gestion de l’incertitude diagnostique par les médecins des urgences. Les infections sont la première cause de demande de CPU, cette dernière participant à la réévaluation antibiotique puisqu’elle se déroule usuellement au-delà des 48 heures nécessaires au laboratoire de microbiologie pour rendre l’essentiel de ses résultats. L’intégration de la CPU à une plateforme de pluridisciplinaire participe à une approche holistique des patients.

Conclusion

La CPU est un élément important de l’organisation des parcours de soins en permettant la réévaluation diagnostique et thérapeutique.



Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt.
Carole CADEROLY (Le Moule - Guadeloupe), Charles COLLIN, Delphine DELTA, Pierre-Marie ROGER, Annie LANNUZEL, Patricia ETIENNE
09:15 - 10:15 #29160 - FC14-06 La réorientation des patients triés 4 et 5 aux urgences vers la médecine de ville.
FC14-06 La réorientation des patients triés 4 et 5 aux urgences vers la médecine de ville.

Introduction : La hausse des soins non programmés est en partie absorbée par les services d’urgence et participe au phénomène de surcharge. Ils sont représentés par les tris 4 et 5 dans les services d’urgence. La réorientation dès l’accueil des urgences fait partie des mesures entreprises pour y répondre. Notre service d’urgence est particulièrement touché par cette problématique. Le but de l'étude est d’évaluer le nombre de patients éligibles à une réorientation vers la médecine de ville. Matériel et Méthode : Nous avons défini des critères de non éligibilité à une réorientation. Ceux-ci étant l’absence de couverture sociale, la barrière de la langue qui a été identifiée comme frein dans le système de santé, et les patients ayant déjà fait l’objet d’une régulation. Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique aux urgences de notre hôpital en juillet et août 2021 incluant tous les patients triés 4 et 5 présents lors de l’enquête avec le recueil d’un questionnaire et l’analyse de leur compte rendu de passage aux urgences. L’étude a reçu l’avis favorable du comité de protection des personnes. Résultats : Nous avons collecté 368 questionnaires. L’étude inclut une prédominance de patient masculin (58%) d’un âge moyen de 38 ans, venu par leur propres moyens (80%). Les motifs de consultation sont en majorité des lésions traumatiques (17%), et de la consultation simple (40%). Le besoin d’examens complémentaires concerne la moitié des patients et sont en majorité des examens radiologiques (33%). Au total, 46% sont éligibles à une réorientation, et parmi ceux ne l’étant pas, une majorité est limitée par des caractéristiques de vulnérabilité socio-économiques : l'absence de couverture sociale (57%) et la barrière de la langue (20%). Un autre facteur limitant la réorientation est l’arrivée par les pompiers (27%). Discussion : Le développement de la médecine d’urgence est lié à une meilleure répartition de la charge des soins non programmés sur les territoires. Notre échantillon est représentatif de ce qui est décrit dans la littérature pourtant près de la moitié n’est pas éligible à une réorientation.  L’étude révèle une part de freins d’ordre sociaux et une part de frein lié à l'organisation de notre système de santé. Les principales limites de l’étude sont le caractère monocentrique et l’absence d’étude de l’acceptabilité des patients. Conclusion : La réorientation dès l’accueil des urgences doit s’appuyer sur des critères médicaux et un support social.



Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêt.
Aurélie GIRARD (Paris), Tahar CHOUIHED, Youri YORDANOV, Catherine LE GALL, Mathias WARGON
09:15 - 10:15 #29172 - FC14-07 Intérêt d’un dépôt de sang aux urgences : étude rétrospective sur deux ans au sein d’une Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV).
FC14-07 Intérêt d’un dépôt de sang aux urgences : étude rétrospective sur deux ans au sein d’une Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV).

Intérêt d’un dépôt de sang aux urgences : étude rétrospective sur deux ans au sein d’une Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV)

 

Introduction : Un dépôt d’urgence vitale (DUV) est sensé permettre la délivrance des produits sanguins labiles en urgence vitale immédiate (UVI). Nous avons souhaité évaluer sa pertinence au sein de notre Salle d’Accueil des Urgences Vitales.

 

Méthode : Méthode : Étude rétrospective monocentrique des prescriptions de transfusion de concentrés de globules rouges (CGR) en UVI au sein d’une SAUV entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020. L’objectif principal est de comparer les délais de transfusion de CGR entre le circuit classique par la délivrance en UVI de l’Établissement Français du Sang (EFS) et le DUV. Les objectifs secondaires comportaient la survie à 24h et à J30, la mesure de la pression artérielle systolique (PAS) et l’analyse de la délivrance des CGR O rhésus négatifs (CGR O RH:-1). Les différences entre les 2 groupes ont été déterminées par le test de Wilcoxon (variables continues) et  le test exact de Fisher (variables discrètes). Les tests étaient bilatéraux et une valeur p < 0,05 était considérée comme significative.

 

Résultats : 99 patients ont été inclus, dont 64 transfusés avec des CGR provenant de l’EFS et 35 du DUV. Les délais prescription – branchement de la transfusion sont significativement plus court en passant par le DUV avec 86% < 15 minutes vs 9% de l’EFS (p = 5.286 x10-12). La population bénéficiant du DUV était plus jeune (médiane = 62 [IC 48-75] vs médiane = 73 [IC 61-84], p = 0.03434) et avait une hypotension plus marquée (PAS médiane = 84 [IC 71-93] vs médiane = 91 [IC 80-110], p = 0.01978). Il n’y a pas de différence de survie à H24 ni à 1 mois. Les recommandations d’utilisation des CGR O RH:-1 sont respectées dans 74% des cas sans différence dans les 2 groupes.

 

Conclusion : L’existence d’un DUV permet une diminution des délais de prescription – livraison – transfusion des CGR, sans modification de la survie à 24h ou à 30 jours. La prise en compte des contraintes logistique d’un centre hospitalier est indispensable lors de la réflexion sur la nécessité d’un DUV, tout en optimisant le processus de prescription.




Aucun conflit d'intérêt.
Matthieu HUYNH TUONG, Sylvia GIESE (RENNES), Remi VALTER, François SAGET, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
09:15 - 10:15 #29244 - FC14-08 La qualification du médecin rédacteur influence-t-elle la qualité de rédaction des CMI ?
FC14-08 La qualification du médecin rédacteur influence-t-elle la qualité de rédaction des CMI ?

Le médecin est dans l’obligation de respecter certaines exigences lors de la rédaction du certificat médical initial (CMI) pour que celui-ci réponde aux attentes juridiques et administratives. La modalité de son écriture doit être uniforme entre médecins quelles que soit leurs qualifications et conforme aux règles exigées par la haute autorité de santé (HAS). L’objectif de notre étude était de comparer la qualité de rédaction entre médecins généralistes et urgentistes.

Il s’agissait d’une étude descriptive faite par recueil rétrospectif des exemplaires de CMI rédigés sur une période de 3 mois. Les données ont été étudiées à travers une comparaison entre médecins selon leur qualification : urgentistes ou généralistes en adoptant un « indice de qualité », comme moyen d’évaluation exprimé en pourcentage et regroupant les onze items des dernières recommandations de la HAS.

A travers l’étude de 500 exemplaires, le motif de demande de CMI le plus représenté était les violences volontaires (80,2%) contre 19,8% des AVP. Les médecins les plus sollicités à la rédaction étaient des généralistes (86%). L’analyse de qualité de rédaction entre médecins généralistes et  urgentistes a montré que ceux urgentistes avaient un indice de qualité à 37,91% significativement supérieur à celui de médecins généralistes de 12,2% avec une différence statistiquement significative (p<0,0001).

L’erreur la plus commise par les médecins urgentistes était l’absence de mention des antécédents des victimes (98,59%) alors que celles des médecins généralistes était l’absence de mention de signes psycho-comportementaux (96,96%) et l’absence de l’indication de l’orientation à la sortie de patient dans 99,53% des cas.

L’analyse multi variée a montré que la qualification du médecin était positivement corrélée à une meilleure qualité de rédaction avec un coefficient meilleur de 19,69 unités pour les médecins urgentistes.

La comparaison des médecins rédacteurs selon leur qualification a conclu à une meilleure qualité de CMI fait par les urgentistes en se basant sur l’indice de qualité. Les insuffisances  peuvent servir de directives pour la proposition d’un programme de formation s’adaptant aux habitudes rédactionnelles de chaque groupe.



Aucuns.
Asma NSIR (tunis, Tunisie), Safia OTHMANI, Asma MELLOULI, Syrine KHABOUCHI, Hana HEDHLI, Ines BHOURI, Rym BEN KADDOUR, Sarra JOUINI
Salle 352B-Zone poster 2
10:00

"Jeudi 09 juin"

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SIMCUP
10:00 - 17:00

SIM'CUP 2022
Compétition de simulation

Coordonnateur : Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers : Sara BAUD (Infirmière) (Conférencier, Nantes), Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Clément DELAHAYE (Infirmier) (Conférencier, Tours), Marianne DUPART (Sapeur Pompier) (Conférencier, Chinon), Sébastien FAUCHER (Technicien supérieur hospitalier) (Conférencier, Perpignan), Charles IVY, Pauline LEGROS (Praticien hospitalier contractuel) (Conférencier, Chinon), Magali LELOUTRE (IDE) (Conférencier, Joue les tours)
Espace Accueil Congrès
10:15 Pause et visite de l’exposition technique
10:20

"Jeudi 09 juin"

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UD05
10:20 - 10:30

ANAMNESE

Réguler le flux patient pour optimiser le temps administratif.
Prioriser grâce au pré-tri pour optimiser du temps médical.
Valoriser l'examen clinique lors de la consultation.
10:20 - 10:30 Médana-Urgences. Alexandre BEUDET (Responsable Commercial) (Conférencier, ANAMNESE), Jérôme BOURREAU (Co-fondateur) (Conférencier, Paris)
Espace Urgences Démo
10:30

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UD06
10:30 - 10:40

SOS TRAUMA
Traumatologie

Cabinet de Petites Traumatologies du quotidien.
10:30 - 10:40 SOS TRAUMA. Pauline MOURASSE (Médecin urgentiste et co-fondateur SOS Trauma) (Conférencier, SOS TRAUMA)
Espace Urgences Démo
10:40

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UD12
10:40 - 10:50

GLEAMER

BoneView est votre compagnon IA pour les radiographies de traumatismes osseux : il détecte les fractures, les épanchements, les luxations et les lésions osseuses. Il vise à augmenter les performances de diagnostic performances diagnostiques en réduisant les fractures manquées tout en améliorant le temps de lecture.
ChestView est votre compagnon IA pour les radiographies du thorax : il détecte les pneumothorax, les épanchements pleuraux, les motifs alvéolaires, les nodules pulmonaires, les masses médiastinales/hilaires, et permet d'augmenter la précision du diagnostic et de détecter les anomalies plus tôt.
BoneView et ChestView sont intégrés de manière transparente dans votre environnement de lecture et sont marqués CE (classe II). environnement de lecture et sont marqués CE (classe IIA).
10:40 - 10:50 BoneView & ChestView. Pierre HADDAD (Conférencier, GLEAMER)
Espace Urgences Démo
10:50

"Jeudi 09 juin"

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UD13
10:50 - 11:00

MILOE

Fiche médicale d’urgence, à compléter depuis un espace personnel et sécurisé, accessible via le scan de différents objets (sticker, carte, médaillon et bracelet) équipés des technologies du QR Code et du sans-contact.
10:50 - 11:00 Fiche médicale d’urgence. Vanessa BIANCONI (Conférencier, MILOE)
Espace Urgences Démo
11:00

"Jeudi 09 juin"

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CMS04
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants
L'arrêt cardiaque chez l'enfant, quoi de neuf ?
Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Alice HUTIN (PH) (Paris), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris)
Coordonnateur : Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
11:00 - 12:30 En régulation. Audrey MICHALET (ARM) (Conférencier, Nantes), Marceline CHAPELLE (Conférencier, Nantes)
Reconnaitre l'arrêt cardiaque.
Guidance téléphonique de la RCP.
Gestion de la famille et de l'environnement.
11:00 - 12:30 La prise en charge en pré-hospitalier. Marie-Line LANGLAIS (RPPS : 10100664756) (Conférencier, Dijon)
Les principales causes.
Les dernières recommandations de l'ERC.
Présenter les chances de survies et de récupération.
Gestion des parents, de la fraterie et de l'environnement.
11:00 - 12:30 L'aspect médico-légal de la mort subite du nourrisson. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
Définir la MIN.
Quelle prise en charge ? Présentation des missions des centres de référence.
Les problématiques du certificat de décès.
L'intérêt de l'autopsie médico-légale versus médico-judiciaire, quand faire appel à l'IML ?
Amphi Bleu

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CS09
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
Aïe Aïe Aïe, j'ai mal que se passe-t-il ?
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris), Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon)
Coordonnateur : Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
11:00 - 12:30 Généralité sur la douleur : comprendre pour mieux soigner... Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé consultant NRBC) (Conférencier, Bonnay)
Comprendre les mécanismes physiologique de la douleur.
Tour d'horizon entre douleur aigüe et douleur chronique.
L'évaluation de la douleur et la réévaluation.
11:00 - 12:30 Gestion pharmacologique de la douleur en 2021. Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
Comment adapter l'antalgie en fonction du type de douleur.
Pallier III, titration oui et après ? (enjeux de la PCA).
Innovation en terme de voie d'administration.
11:00 - 12:30 L' hypnoanalgésie une alternative non médicamenteuse. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Les grand principe de l'hypnose dans les soins.
L'hypnoanalgésie en traumatologie.
L'hypnoanalgésie & la douleur chronique aux urgences.
Amphi Havane

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AM07
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Sédation procédurale
Sédation

Coordonnateur : Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Emilie DEHOURS (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
Rappeler les indications et modalités de réalisation de la sédation procédurale.
Préciser la place des médicaments les plus utiles (propofol, kétamine, etc.) au travers de cas cliniques vidéo interactifs.
Proposer les bases d’un protocole de sédation procédurale que chaque intervenant ramènera dans son centre afin de le faire valider par les partenaires de son institution.
Salle 242A

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TRM03
11:00 - 12:30

Table Ronde Médecins - Retex JTI Lille 2021
Les filières
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Gériatrie, Pédiatrie, Traumatologie

Modérateurs : Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Poitiers), Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Vous n'avez pas pu assister aux dernières Journées Thématiques Interactives de la SFMU à Lille ? Nous avons sélectionné le meilleur pour vous.
11:00 - 12:30 Traumatisé sévère. Francois-Xavier AGERON (Médecin associé) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
11:00 - 12:30 Filière gériatrique. Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
11:00 - 12:30 Filère périnatalité. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:30 Arrêt cardiaque. Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Salle 242B

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SI06
11:00 - 12:00

Session Interactive - Quiz
Troubles du rythme
Cardiologie - Autre, Jeunes

Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Où nous parlerons de troubles du rythme, de leur diagnostic et de leur prise en charge
11:00 - 12:00 Troubles du rythme. Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 243

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CM08
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Épilepsie
Neurologie, Régulation, Thérapeutique

Modérateurs : Hélène DUHEM (Médecin) (Grenoble), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où nous verrons les indications de médicalisation pré hospitalière et d'intubation en cas de crise grave, les situations où un EEG est nécessaire aux Urgences et les modalités de prise en charge d'une première crise.
11:00 - 12:30 Régulation : quand envoyer le SMUR ? Papa GUEYE (Directeur Médical) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
11:00 - 12:30 EEG : en faire ? Les lire ? Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Quand intuber ? Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
11:00 - 12:30 Première crise comitiale aux Urgences. Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
Salle 251

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CLS02
11:00 - 12:30

Communications Libres Soignants
Covid-19, Triage

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix)
11:00 - 12:30 #28874 - CP64 Le casque de Réalité virtuelle en préhospitalier vu par les soignants - Etude CAREVIP.
CP64 Le casque de Réalité virtuelle en préhospitalier vu par les soignants - Etude CAREVIP.

INTRODUCTION

La réalité virtuelle (RV) pourrait être une aide dans la prise en soin des patients mais n’a pas été utilisé en préhospitalier. Pour cela, il est indispensable que le personnel soit familiarisé avec ce matériel.

OBJECTIF

Tester le casque de RV auprès de soignants exerçant en préhospitalier.

MÉTHODOLOGIE

Étude prospective, monocentrique, sur des soignants préhospitaliers, ayant eu une séance de RV de 20 minutes.

Questionnaire de 17 questions : connaissance de l’hypnose et de la RV, évaluation de leur expérience, leur ressenti, leur satisfaction et la possibilité de l’utiliser pour les patients (échelle de 0 (très insatisfait) à 10 (très satisfait)).

RÉSULTATS

33 participants : 19 (58%) femmes et 14 (42%) hommes dont 20 (61%) infirmiers spécialisés (IADE et IPDE), 10 (30%) ambulanciers et 3 (9%) médecins.

L’hypnose était connue par 24 (73%) soignants, mais seuls 5 (15%) connaissaient l’hypnose par RV. Les soignants ont évalué positivement leur expérience de RV avec une médiane à 9 [7-10] (sur 10). La probabilité médiane du bénéfice de l’utilisation de la RV en préhospitalier était de 9 [8-10] (sur 10). Trente (91%) soignants se disaient satisfaits de cette expérience et projetaient de l’utiliser avec les patients. La réponse à la question « qu’en avez-vous pensé ? » est représentée par un nuage de mots (Figure).

CONCLUSION

Après une séance test, les soignants ont ressenti les bénéfices d’une immersion avec le casque de RV et se voient le manipuler auprès de leur patient.


Christelle HILAIRE SCHNEIDER (ST DENIS), Aubry SAINT-CAST, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:30 #29048 - CP65 Hypnose et hypnoanalgésie: évaluation d'un outil original en SMUR.
CP65 Hypnose et hypnoanalgésie: évaluation d'un outil original en SMUR.

En 2017, la SFMU a recommandé l’hypnose thérapeutique comme technique complémentaire adaptée aux soins d’urgences. 50 de nos soignants (IDE, ADE, ARM et médecins) ont bénéficié d’une formation à l’hypnose clinique.

Matériel et méthode :

Nous avons créé une application accessible sur smartphone pour renseigner les items prédéterminés permettant d’évaluer l’efficacité de l’hypnose en Smur grâce à l’échelle numérique (EN) avant la séance puis sous hypnose, ainsi que la satisfaction du patient à distance.

Résultats :

Nous rapportons les données de 134 utilisations de l’hypnose réalisées en Smur du 01/01/2019 au 31/11/2021.

L’hypnose est pratiquée majoritairement par les personnels paramédicaux (dans 63% des cas par l’IDE et dans 30% par l’ADE). Les indications retenues sont principalement traumatologiques dans 74% des cas (notamment, luxations = 59% et fractures = 38%). La technique est une hypnose conversationnelle utilisée seule dans 25% des cas et une hypno-analgésie vraie ou en complément d’une hypnose conversationnelle dans 75% des cas. L’évaluation de la douleur montre une EN évoluant de 8,46 +/- 1,19 avant l’hypnose à 2,39 +/- 2,03 sous hypnose (p=0,012). L’évaluation de satisfaction du patient est à 8,30/10 +/- 1,65.

Discussion :

Les premiers résultats sont en faveur d’une excellente efficacité de l’hypnose thérapeutique pour la prise en charge de la douleur, notamment traumatologique, en pré-hospitalier, en complément des traitements antalgiques conventionnels ou même utilisée seule. Les limites de ces données sont liées au type d’étude ouverte et à l’effondrement des inclusions depuis 2 ans avec la crise sanitaire.

Néanmoins, l’hypno-analgésie paraît avoir toute sa place en Smur pouvant être utilisée par n’importe quel membre formé d’une équipe d’intervention. Dans notre expérience, elle est avant tout proposée chez l’adulte en traumatologie pour la réalisation de gestes thérapeutiques de courte durée douloureux (réductions de luxations ou de fractures). Chez l’enfant qui est particulièrement sensible à l’hypnose, la mise en place d’une voie veineuse périphérique est l’indication la plus fréquente.

Conclusion :

L’hypno-analgésie paraît adaptée au contexte de l’urgence pré-hospitalière même si sa réalisation est plus difficile dans le contexte d’une pandémie. L’hypnose conversationnelle a sa place dans la prise en charge initiale de tout patient dans une situation d’agression aigue car elle permet d’apaiser son anxiété et sa souffrance.


Pierre-Yves GUEUGNIAUD, Céline CHILLET (Lyon), Thierry BARNEOUD-ROUSSET, Franck GRANGER, Jean-Damien DEMOURGUES, Florence BAGES-LIMOGES, Isabelle BARDIN
11:00 - 12:30 #29068 - CP66 Evaluation de l’impact d’une formation des infirmiers à l’échelle FRENCH sur la répartition des niveaux de tri et le taux d’hospitalisation.
CP66 Evaluation de l’impact d’une formation des infirmiers à l’échelle FRENCH sur la répartition des niveaux de tri et le taux d’hospitalisation.

Introduction : À la suite de la publication par la SFMU de la FRENCH en 2018, nous l’avons intégrée dans notre dossier patient informatisé (DPI) en remplacement de la CIMU début 2020. Une formation de tous les infirmières et infirmiers a été organisée en interne en décembre 2020 et janvier 2021. Nous en avons évalué l’impact sur les pratiques infirmières.

Matériel et méthode : Nous avons évalué le nombre de passages, la répartition des niveaux de Tri et le taux d’hospitalisation de nos patients, pendant quatre mois avant et quatre mois après la formation.

Résultats : Nous avons enregistré 17 681 passages au premier quadrimestre 2021 vs 17 014 passages au dernier quadrimestre 2020, soit une augmentation d’activité de 4%. La répartition des niveaux de tri pendant le premier quadrimestre 2021 suivant la formation, comparée au dernier quadrimestre 2020 avant la formation, était pour le Tri(1) 0.07% vs 0.32%, Tri(2) 4.37% vs 2.85%, Tri(3) 41.26% vs 48.87%, Tri(4) 48.95% vs 46.93% et le Tri(5) 5.10% vs 1.27%. Les taux d’hospitalisation par niveau de tri pendant le premier quadrimestre 2021, comparés au dernier quadrimestre 2020 était pour le Tri(1) 27.76% vs 0.10%, pour le Tri(2) 30.76% vs 25.47%, pour le Tri(3) 16.37% vs 37.03% (p < 0.0001), pour le Tri(4) 1.70% vs 6.16% et pour le Tri(5) 0.20% vs 0%. Le taux d’hospitalisation global est resté stable entre les deux quadrimestres étudiés, à 9.00% en 2021 vs 9.23% en 2020.

Discussion : La formation des infirmières et infirmiers à l’échelle de tri FRENCH a eu pour effet une répartition des patients Tri(3) vers les niveaux de Tri(4) et Tri(5) et un taux d’hospitalisation des patients en Tri(3) réduit de façon significative, alors que le taux d’hospitalisation global est resté stable.

Conclusion : La mise en place d’une nouvelle échelle de Tri doit obligatoirement s’accompagner d’une formation des professionnels et d’une évaluation d’impact.


Mercedes MOSNAT (villeurbanne), Mathilde CHEVALIER, Coline GEOFFROY, Lucie CARREAU, Florent PERRIER, Anne TERRASSE, Margaux BARBE
11:00 - 12:30 #29095 - CP67 Représentation des revues scientifiques infirmières dans les recommandations de l'European Resuscitation Council for Resuscitation de 2010 à 2021.
CP67 Représentation des revues scientifiques infirmières dans les recommandations de l'European Resuscitation Council for Resuscitation de 2010 à 2021.

Introduction : Les recommandations de l’European Resuscitation Council for Resuscitation (ERCR) reposent sur une revue exhaustive de la littérature et sont actualisées tous les 5 ans afin de référencer les dernières publications scientifiques. Cette étude compare la proportion de revues infirmières citées dans les recommandations ERCR entre 2010, 2015 et 2021.

Matériel et méthode : L’ensemble des références bibliographiques citées dans les recommandations ERCR ont été listées et les publications issues de revues infirmières ont été extraites et analysées.

Résultats / Discussion : Alors que le nombre absolu de références augmente entre 2010 et 2021 (+36%) la proportion d’articles issus des revues infirmières diminue, passant de 1.38% (n=38) en 2010 à 1.04% (n=40) en 2015 (p=0.24) et à 0,99% (n=43) en 2021 (p=0,29). L’analyse fait apparaitre une évolution de la qualité scientifique des revues infirmières citées avec un facteur d’impact médian de 0,42 [IQ 0-0,87] en 2010, de 0,78 [IQ 0-1,24] en 2015, et de 2,3 [IQ 0,91-2,78] en 2021 (p < 0.0001). Aucune revue infirmière française n’est citée.

Conclusion : La proportion des revues infirmières demeure peu représentée dans les recommandations ERCR alors que celles-ci concernent l’ensemble des personnels de santé. La part des publications infirmières dans la littérature scientifique médicale ou générale demeure cependant inconnue et pourrait expliquer la faible représentation des revues infirmières que nous constatons ici. 


Steven LAGADEC (Paris), Fabien PINTO, Thibault ZELMANSKI, Richard RHEIN, Christophe COLAS, Stéphane MUNOZ, Emmanuel DINOT, Francois Xavier LABORNE
11:00 - 12:30 #29229 - CP68 Retentissement psycho-somatique de la 4eme vague Covid-19 auprès des ARM du SAMU.
CP68 Retentissement psycho-somatique de la 4eme vague Covid-19 auprès des ARM du SAMU.

Introduction : La 4ème vague de la pandémie Covid-19 a été particulièrement violente dans certaines régions. Certains SAMU ont été débordés par une augmentation considérable du nombre d’appels et les assistants de régulation médicaux (ARM) ont dû se confronter à cette suractivité potentiellement génératrice de troubles psycho-somatiques. Nous avons évalué le stress et le retentissement psycho-somatique auprès des ARM lors de la 4eme vague.

Méthodes : Un questionnaire validé par le psychologue du travail a été envoyé aux ARM présents pendant toute la durée de la 4ème vague afin d’évaluer leur stress grâce à l’échelle de stress perçu (PSS) de Sheldon Cohen et leur ressenti psycho-somatique.

Résultats : Vingt ARM sur 31 ont répondu au questionnaire : 70% femmes et 30% hommes. Ils avaient moins de 30 ans dans 10% des cas, entre 31 et 45 ans dans 65% des cas, plus de 45 ans dans 25% des cas ; 70% avaient plus de 5 ans d’expérience au SAMU. 45% étaient rappelés de leur congés et 40% avaient annulé ou reporté. Pendant cette période, 10% des ARM avaient contracté la COVID-19 et 35% avaient un cas de COVID-19 parmi leurs proches. Le niveau de stress était modéré chez 50% des ARM, élevé chez 45% avec un retentissement psychosomatique modéré chez 55% et élevé chez 25%.

Conclusion : Les ARM ont subi un stress important avec un retentissement psycho-somatique lors de la 4ème vague COVID-19. Les actions de prévention et de soutien mises en place devraient être évaluées.


Sylva THEODOSE (FORT DE FRANCE, Martinique), Florian NEGRELLO, Laurent VILLAIN-COQUET, Florian BOUZONNET, Stéphanie AUGIER, Evelyne GIBOYAU, Hossein MEHDAOUI, Papa GUEYE
11:00 - 12:30 #29269 - CP69 Jugements moraux des infirmières lors du triage des patients admis dans les services d'urgence - une étude prospective qualitative et quantitative multicentrique.
CP69 Jugements moraux des infirmières lors du triage des patients admis dans les services d'urgence - une étude prospective qualitative et quantitative multicentrique.

Introduction :

La mission des services d'urgence est de fournir des soins à tous les patients s’y présentant. Afin d’organiser le flux des prises en charge, les infirmières doivent évaluer, à l’aide d’échelles de triage le degré de priorité requis pour chaque patient. Il semble néanmoins que des facteurs sociaux impactent cette évaluation initiale. L’étude Social Sorting (PHRIP 2016) avait pour objectifs d’évaluer la prévalence des jugements moraux dans le processus de triage, de définir la typologie des jugements moraux et d’en évaluer les éventuels impacts.

Matériel et Méthode :

Social Sorting est une étude observationnelle, mixte, qui a été menée en 2018 dans trois hôpitaux français. 503 situations de triage et 79 infirmières ont été observés et enregistrés par une équipe de recherche composée de trois psychologues et de l’investigateur principal qui est infirmier et diplômé en sociologie.

Résultats :

Social Sorting a montré que dans 70% des situations de triage observées les jugements moraux participaient au processus de triage des patients. Ces jugements moraux portaient principalement sur les pathologies des patients et sur leur apparence physique. L’étude a mis en lumière que les triages réalisés par les infirmières ayant bénéficiés d’une formation au triage comportaient plus de jugements moraux. Enfin l’étude à montrer que les jugements moraux étaient associés à des pratiques de triage inappropriées tel que l’imposition d’un mauvais degré d’urgence.

Discussion :

La médecine d’urgence a historiquement orienté son action et ses outils vers la prise en charge des patients relevant de l’urgence médicale et chirurgicale. Cette conception de « l’urgence » a largement participé à construire une « culture d’unité ». Or, les urgences potentiellement vitales représentent aujourd’hui un pourcentage infime des prises en soins. Cette scissure entre « culture d’unité » et « réalité » conduit à délégitimer un grand nombre de patients en demande de soin.

Conclusion :

Cette étude Social Sorting a permis de révéler la forte prévalence des jugements moraux dans l’acte de tri infirmier aux urgences. Plus de deux tiers des patients se présentant aux urgences ont été triés selon des critères moraux et les patients qui sont jugés moralement lors de l'entretien d'admission sont plus susceptibles d'être traités différemment.


Benjamin PILLERON (Strasbourg), Delphine DOUILLET, Yoachim FURON, Carole HAUBERTIN, Elsa PAROT-SCHINKEL, Bruno VIELLE, Pierre-Marie ROY, Laurent POIROUX
11:00 - 12:30 #30436 - CP70 Le stress dans l'urgence.
CP70 Le stress dans l'urgence.

Pour la question de départ je retiendrais : Comment le stress peut influencer la prise en charge d’un patient en situation d’urgence vitale ?

A.    Les notions théoriques et/ou conceptuelles 

A l’aide de ma question de départ, j’ai pu relever les mots clés de ma situation. Je développerais dans le cadre contextuel, la notion de situation d’urgence. Pour cela, je ferais :

-       Une définition de la situation d’urgence :

Je définirais la situation d’urgence à l’aide du dictionnaire Le Robert[1] ainsi que du dictionnaire médical de l’académie de médecine[2] afin d’expliquer cette notion.

-       Notion de degrés d’urgence : 

J’expliquerais ensuite le degré d’urgence pour cela, je m’appuierais des recommandations de la Société Française de la Médecine d’Urgence (SFMU)[3] en m’appuyant sur la « Manchester Triage Scale » ainsi que de la Classification Infirmière des Malades aux Urgences (CIMU). 

Une fois cette notion éclaircie, nous sommes capables d’identifier et de classifier une urgence, j’enchainerais sur les responsabilités de l’infirmier face à ces différentes situations. 

-       Responsabilité de l’infirmier 

Pour cela j’exploiterais des textes législatifs comme l’article Article R4311-7Version en vigueur depuis le 01 février 2021[4]. Face à ces situations l’infirmier est susceptible de prendre des décisions seul, ayant un but conservatoire. Mais c’est à ce moment-là que la sensation de stress se manifeste. J’enchainerais ensuite sur le stress.

Ensuite dans le cadre conceptuel, j’évoquerais la notion de stress. Pour cela je ferais :

-       Définition du stress :

A l’aide du dictionnaire Le Robert, je définirais le stress[5]. Également l’ouvrage « Les concepts en sciences infirmières »[6] viendra préciser ce concept de façon plus détaillé. Je me baserais sur les références du Centres d’Études sur le Stress Humain (CESH)[7] qui viendra apporter des preuves scientifiques. 

Mes recherches suivantes se porterons sur la question comment le stress se manifeste dans notre corps ? 

-       Développement de la physiologie du stress

Pour cette partie je me baserais de revue scientifique comme « Le stress dans tous ses états »[8] de Marie-Pierre MOISAN et de l’article « éléments de physiologie et de physiopathologie du stress » [9] de Frédéric CANINI. 

-       Les différents types d’adaptation

Face au stress chacun réagit de façon différente, j’aborderais le coping grâce à l’ouvrage « Stress et coping »de Isabelle PAULHAN et Marc BOURGEOIS.    

-       La stratégie d’adaptation dans l’urgence 

Ensuite j’identifiais les différentes stratégies d’adaptation pendant une situation d’urgence vitale. 

 

La deuxième notion sera, la compétence. Dans cette notion je définirais le concept de compétence, d’expérience et de formation à l’aide du dictionnaire Le Robert. J’aborderais les compétences de l’infirmier aux services des urgences à l’aide du révérenciel de l’infirmier en médecine d’urgence[10]. Et ensuite je me poserais la question : en quoi les compétences techniques mais aussi théoriques sont importantes dans une situation d’urgence ? J’aborderais la notion de compétences techniques mais aussi de connaissances théoriques. Pour cela, l’ouvrage « De novice à expert » de Patricia BENNER m’aideras à appuyer l’importance de l’expérience. Aussi l’article « Influence de la formation aux gestes et soins d’urgence sur les stratégies de coping mises en place par les étudiants en soins infirmiers face à une situation d’urgence simulée »[11] me permettras de prouver que la formation par la simulation en santé apporte des compétences nécessaires afin de réagir à une des situations.


Pierre GUIBON (Hazebrouck)
Salle 252A

"Jeudi 09 juin"

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ATW03
11:00 - 12:30

Atelier Médecins Winfocus
Principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence

Modérateur : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Nantes)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Salle 252B

"Jeudi 09 juin"

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ATW04
11:00 - 12:30

Atelier Médecins Winfocus
Echo vasculaire

Modérateur : Christophe PERRIER (PH) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac)
Tout public
Salle 253

"Jeudi 09 juin"

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CM28
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Un coup d'avance dans la prise en charge...
Etat de choc, Physiologie, Thérapeutique

Modérateurs : Florent BAICRY (Médecin) (Strasbourg), Catherine CAPLETTE (PH) (Angers)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où l’on abordera les réflexions à mener pour ne pas perdre de temps dans la prise en charge des grandes pathologies de l’Urgence ainsi éviter une évolution fatale de la méningite, du choc hémorragique, du traumatisé et du syndrome coronarien
11:00 - 12:30 De la méningite. Marie LE NOAC'H (Chef de Clinique - Assistant des Hôpitaux en Médecine Polyvalente) (Conférencier, NANTES)
11:00 - 12:30 Du choc hémorragique. Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
11:00 - 12:30 Du traumatisé. Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
11:00 - 12:30 Du syndrome coronarien. Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (Conférencier, LE MANS)
Salle 342A

"Jeudi 09 juin"

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CS06
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
Soins psychiatriques en SU
Aide Soignant, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
11:00 - 12:30 Prise en charge d’un patient présentant une pathologie psychiatrique aux SU : filière et réseau. Fanny PETIT (IDE) (Conférencier, Bethune), Mélanie HENIN (Conférencier, Saint Venan)
Quels sont les avantages et les inconvénients de la présence des IDE PSY aux SU (Où ? Quand ? Comment ?)
Quelle formation est possible pour les IDE en dehors de la présence IDE PSY ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de la Téléconsultation aux Urgences ?
11:00 - 12:30 Contention. Thierry DUGAST (AS) (Conférencier, Nantes)
Indications et règlementation de la contention en situation d 'urgence.
Alternatives à la contention.
Recommandations de mise en place et surveillance d'une contention en SU.
11:00 - 12:30 Secteur pour patients agités. Annabelle BERLIAT (Infirmière) (Conférencier, Grenoble), Etienne ROCCA (IDE) (Conférencier, GRENOBLE)
Le patient psychiatrique dans le flux des Urgences
Personnalisation de la prise en charge
Création d'une filière spécifique
Salle 351

"Jeudi 09 juin"

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AM10 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille)
Revoir de manière théorique les critères d’intubation et de ventilation difficile,
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin.
Salle 352A

"Jeudi 09 juin"

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FC17
11:00 - 12:00

Flash communications
Vie d'un SAMU
Organisation SAMU/SMUR

Modérateur : Nicolas DESSEIGNE (Médecin) (Saint Etienne)
11:00 - 12:00 #28865 - FC17-01 Prise en charge médicale des marins en zone Sud Océan Indien - Interaction entre le CCMM et les bases médicales des Terres Australes Françaises.
FC17-01 Prise en charge médicale des marins en zone Sud Océan Indien - Interaction entre le CCMM et les bases médicales des Terres Australes Françaises.

Introduction : Les eaux entourant les Terres Australes sont une zone de pêche dont l’accès demande plusieurs jours de navigation et dont les conditions météorologiques sont souvent difficiles. Ces bases ont une présence médicale qui peut être sollicitée pour les marins nécessitant une évaluation et une prise en charge médicale rapide. Nous avons réalisé une étude épidémiologique des téléconsultations maritimes réalisées par le CCMM sur la zone sud Océan Indien pour lesquelles les patients ont été débarqués sur les bases médicales des Terres Australes Françaises de 2015-2020.

 

Matériel et Méthodes : Du 1er Janvier 2015 et le 31 Décembre 2020, tous les dossiers maritimes pour lesquels les patients ont bénéficié d’une téléconsultation maritime par un médecin du CCMM dans la zone Sud Océan Indien et d’un déroutement vers les bases des Terres Australes, ont été extraits. Les datas ont été collectées sur l’âge des patients, leur sexe, leur nationalité, leur fonction à bord, le type de navire, le diagnostic de la téléconsultation, la prise en charge du patient à bord et au sein des bases médicales australes et l’issue de la situation médicale. Nous avons réalisé une analyse descriptive des données.

 

Résultats : Parmi les 76 patients identifiés en zone Sud Océan Indien, 19 ont été déroutés (25%). 18 patients étaient des hommes, l’âge moyen était de 45 ans±10. 18 patients étaient embarqués sur un chalutier, 11 d’entre eux étaient matelots. 9 patients (47%) ont été pris en charge pour une pathologie traumatique, 8 (42%) pour une pathologie médicale et 2 (11%) viscérale. 11 patients (58%) ont été évacué vers l’Ile de La Réunion, 8 patients (42%) ont bénéficié de soins médicaux et ont pu réembarqué.

 

Discussion : Le nombre de patients déroutés sur les terres australes pour y recevoir une aide médicale est relativement faible, mais régulière. La présence de ces bases médicales est atypique dans le milieu maritime mais peut se montrer être un précieux outil pour l’aide médicale en mer de cette zone. Le type de pathologie rencontrée et le profil des patients étaient typiques du milieu des marins pêcheurs. La présence de ces bases et la communication entre les différents acteurs de l’aide médicale en mer ont permis une prise en charge optimisée de ces patients, malgré leur isolement.



Pas de conflit d'intérêt
Jennifer HUNT (TOULOUSE), Emilie DEHOURS, Paul LAFORET, Mathieu COULANGE, Jean-Pierre AUFFRAY
11:00 - 12:00 #28923 - FC17-02 Evaluation de l’impact d’un programme basé sur la méditation de pleine conscience, la cohérence cardiaque et la psychologie positive pour réduire l'épuisement professionnel et le stress des soignants d'un service d'urgence préhospitalière.
FC17-02 Evaluation de l’impact d’un programme basé sur la méditation de pleine conscience, la cohérence cardiaque et la psychologie positive pour réduire l'épuisement professionnel et le stress des soignants d'un service d'urgence préhospitalière.

Introduction:l’épuisement professionnel des soignants est aujourd’hui une pathologie parfaitement décrite, cependant les moyens de prévention sont encore insuffisants. Ces dernières années, de nombreuses études anglo-saxonnes ont montré le bénéfice de programmes de pleine conscience pour les soignants sur l’épuisement professionnel et la gestion du stress. Nous avons donc proposé aux soignants d’un service d’urgence préhospitalière de participer à un programme basé sur la pleine conscience, la cohérence cardiaque et la psychologie positive. Le but de cette étude était d’évaluer l'impact de ce programme sur l’épuisement professionnel, l'anxiété et la compassion des soignants.

Méthodologie: il s’agit d’une étude observationnelle, multicentrique, de type « avant-après », quantitative et qualitative. Les participants sont répartis en 2 groupes : le groupe 1 reçoit la formation pendant que le groupe 2 est placé en liste d’attente. Le programme se déroule en 6 séances de 2h sur 6 semaines. Des questionnaires d’auto-évaluation sont envoyés aux 2 groupes avant, après et à 3 mois de la formation pour évaluer l’impact sur la qualité de vie professionnelle (ProQOL-5), les troubles anxio-dépressifs (HAS anxiété-dépression), l’état de pleine conscience (FMI), le stress perçu (PPS) et l’autocompassion (EAC). Le groupe 2 sert de groupe contrôle au groupe 1. A distance, des entretiens qualitatifs de type focus group sont réalisés pour évaluer quels étaient les facteurs de stress et ressources personnelles mobilisées pendant le programme.

Résultats:au total sur 140 soignants, 73 se sont inscrit au programme. 66 soignants ont été inclus dans l’étude. Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes. Avant de débuter le programme, 62% des soignants présentaient un score modéré d’épuisement professionnel. Aucun ne présentaient de score élevé d’épuisement professionnel. 92% des soignants présentaient un score de stress perçu élevé. 30% des soignants présentaient des troubles anxieux douteux et 19% présentaient des troubles anxieux certains. Les premiers résultats en intention de traiter montrent une réduction de 20% du score initial d’anxiété à 3 mois. Il y avait une diminution non significative des scores d’épuisement professionnel.

Conclusion:au-delà de sa faisabilité, malgré des contraintes professionnelles fortes, ce type de programme semble une piste pertinente pour réduire l’anxiété et l’épuisement des soignants. D’autres résultats sont à venir



Aucun conflit d'intérêt à déclarer
Louise GIAUME (BSPP), Adrien JIMENEZ, Daniel JOST, Marina SALOMÉ, Romain KEDZIEREWICZ, Bertrand PRUNET, Stephane TRAVERS, Marion TROUSSELARD
11:00 - 12:00 #28986 - FC17-03 Impact de la spécialité du médecin sur le taux d'intubation oro-trachéale préhospitalière - Une étude de cohorte rétrospective.
FC17-03 Impact de la spécialité du médecin sur le taux d'intubation oro-trachéale préhospitalière - Une étude de cohorte rétrospective.

Introduction

L’intubation orotrachéale (IOT) en milieu préhospitalier peut être difficile, et le risque de complication est plus important que dans un bloc opératoire ou aux urgences. Le but de cette étude était de comparer le taux d’IOT préhospitalière entre anesthésistes et non-anesthésistes.

Méthodes

Cette étude de cohorte rétrospective a comparé les interventions préhospitalières de patients adultes (18+) entre les médecins en tournus depuis le service d’anesthésiologie (MSA) et les médecins en tournus depuis un service différent (MSD) de l’anesthésiologie (médecine interne, urgences). L’issue primaire était le taux d’IOT et les issues secondaires incluaient le succès à l’IOT, le succès à la première tentative, le nombre de tentative et le taux de supervision pour l’IOT. Les analyses de sous-groupes incluaient le sexe du médecin et la présence ou non d’un arrêt cardio-respiratoire (ACR).

Résultats

Un total de 42'190 interventions ont été incluses dans l’analyse, dont 68.5% réalisées par des MSD. Une IOT a été tentée pour 2'797 (6.6%) des patients, sans différence entre les MSD et les MSA (6.5% versus 6.7%, p=0.555). Cependant, les MSA intubaient plus fréquemment quand les patients n’étaient pas en ACR et nécessitaient donc une induction (3.4% versus 3.0%, p=0.026) alors qu’il n’y avait pas de différence en cas d’ACR (65.2% versus 67.7%, p=0.243) (p pour l’homogénéité =0.005). Si le succès global était similaire, les MSA avait un meilleur succès à la première tentative, nécessitaient moins de tentative et étaient moins fréquemment supervisés.

Conclusion

 

Dans un système préhospitalier médicalisé, le taux d’intubation globale ne semble pas déprendre de la formation du médecin. Cependant, lorsqu’il faut procéder à une induction, les MSA semblent procéder plus souvent à une intubation. De futures études pourraient aider à expliquer ces différences. 


Christophe A. FEHLMANN (Genève, Suisse), Michèle CHAN, Romain BETEND, Fiona NOVOTNY-COURT, Mélanie SUPPAN, Georges L. SAVOLDELLI, Laurent SUPPAN
11:00 - 12:00 #29005 - FC17-04 IPSY :Etat des lieux de l'Impact psychologique du travail sur le personnel du SAMU.
FC17-04 IPSY :Etat des lieux de l'Impact psychologique du travail sur le personnel du SAMU.

Introduction : Le travail au SAMU expose sa population à des évènements à haut risque post traumatique et à du stress aigu. L’accompagnement psychologique du personnel du SAMU est peu organisé. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact psychologique du travail sur le personnel du SAMU.

Matériel et Méthodes: Cette étude observationnelle, transversale s’est déroulée de janvier à mai 2021 sur tous les professionnels du SAMU (médecins, infirmiers anesthésistes (IADE), ambulanciers (CAH) et assistants de régulation médicale (ARM)). Les données socio-démographiques, les évènements de vie et le vécu psychologique est recueilli grâce à des questionnaires validés (Life Event Checklist, Facteur de risque de fatigue compassionnelle, PROQOL-V, PSS-10, PCL-S, IES-R) au cours d’un entretien dirigé par un interne de psychiatrie, leurs scores permettant de catégoriser le degré de stress et de prise en charge nécessaire.

Résultats : Trente cinq % des professionnels du SAMU ont participé à l’étude. Une prévalence du stress de 20.4% et de stress post-traumatique de 20.4% a été retrouvée. Neuf personnes sont orientées vers une prise en charge psychologique et neuf personnes vers une prise en charge psychiatrique. Le stress aigu est plus marqué parmi les IADE et ARM, bien qu’une différence significative n’a pu être mise en évidence avec les CAH avec le score de stress aigu le plus faible (PSS 10 : médecin vs CAH : p=0.05 / IADE vs CAH : p=0.017 /ARM vs CAH : p=0.013). La prévalence du stress post-traumatique est aussi plus marquée parmi ces professionnels avec une différence significative entre les médecins et IADE (PCL-S : p=0.03 / IES-R : p=0.04) et entre les CAH et IADE (IES-R : p=0.01). Un soutien social de bonne qualité, une satisfaction personnelle de venir en aide aux autres, un soutien des supérieurs et des pairs de bonne qualité sont les facteurs protecteurs lors de l’identification d’un stress chez le personnel. Ce stress est cependant favorisé par un manque d’accès aux formations et aux consultations de Médecine du Travail, un manque de débriefing, ainsi qu’un manque de repos.

Conclusion : Il existe un stress médian au SAMU. Des actions ciblées selon les professions sont nécessaires, avec la mise en place de protocole de débriefing et d’outils d’aide à la gestion du stress et à sa prévention. 

 


Benjamin WINTENBERGER, Griselda RAZAFIMANANTSOA (LE MANS)
11:00 - 12:00 #29087 - FC17-05 Evaluation des pratiques professionnelles de l'intubation pré-hospitalière au sein du SAMU.
FC17-05 Evaluation des pratiques professionnelles de l'intubation pré-hospitalière au sein du SAMU.

Introduction: L’intubation oro-trachéale (IOT) reste un défi en médecine d’urgence par les contraintes liées à l’environnement et aux patients. Le taux d’échec à la première tentative (TEPT) est lié à un risque accru d’effets indésirables. L’objectif de notre étude était de décrire le TEPT et les techniques utilisées en pratique clinique dans l’IOT pré-hospitalière.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, prospective, monocentrique au SAMU incluant tous les patients de plus de 18 ans bénéficiant d’au moins une tentative d’IOT.

Résultats : tableau

Discussion : 327 patients inclus sur 596 IOT réalisées (55%) dont 70% d’hommes. Il y a peu globalement peu de TE mais le TEPT est supérieur à la littérature. Ce n’est pas recommandé mais 30% des 1ères tentatives ont été réalisé avec un vidéolaryngoscope (VL, MacGraph) avec un TEPT inférieur que lors de l’utilisation du laryngoscopie directe (LD). Le TEPT n’est donc pas expliquée par l’utilisation du VL. Mais les ACR, les patients avec au moins une difficulté d’intubation, un lieu exigu et la station au sol ont de forte proportion avec des TEPT important.

Conclusion : Le TEPT varie en fonction des conditions et du patient mais l’utilisation successive LD ou VL ont permis de diminuer le TE à 1%. Il serait intéressant d’établir une stratégie qui définit le choix de la technique d’IOT à privilégier dès la première tentative en fonction de l’environnement et de la typologie du patient.


Madeleine CAHEN (Toulouse), François DELBES, Frédéric BALEN, Xavier DUBUCS, Benoit VIAULT, Vincent BOUNES, Charles-Henri HOUZÉ-CERFON
11:00 - 12:00 #29107 - FC17-06 Interventions pré-hospitalières chez les adolescents : évaluation des délais, des pathologies et de la charge de travail.
FC17-06 Interventions pré-hospitalières chez les adolescents : évaluation des délais, des pathologies et de la charge de travail.

Introduction : La prise en charge pré-hospitalière des patients des 12-18 ans est assurée généralement par des Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) polyvalents. Elle concerne les interventions primaires et les transferts inter-hospitaliers. L’objectif de notre étude était d’étudier la prise en charge pré-hospitalière des 12-18 ans en termes de délais, de pathologies et de charge de travail. Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, longitudinale et descriptive dans un SMUR régional sur une période d’une année. Nous avons inclus les interventions pré-hospitalières intéressant des patients âgés entre 12 et 18 ans. Les données démographiques et cliniques, les délais et les gestes réalisés ont été recueillis. Les pathologies présentées par les patients ont été analysées selon le type d’interventions. La charge de travail a été évaluée par le score Codage Activité SMUR (CAS). Résultats : Nous avons inclus 75 interventions. La moyenne d’âge était de 14,8±5,6 ans. Le sex-ratio était de 1,05. Les interventions secondaires représentaient 72% (n=54) des interventions. Le délai de départ médian était de 6 [5-15] min. La durée de médicalisation moyenne était de 43±30 min. La durée d’intervention moyenne était de 54±33 min. La durée d’occupation moyenne était de 108±66 min. Les pathologies accidentelles représentaient 52% des interventions primaires. Les transferts inter-hospitaliers représentaient 83% des interventions secondaires. Les pathologies traumatologiques (76%) étaient plus fréquentes chez les garçons (p˂0,001). Les pathologies toxicologiques (82%) étaient plus fréquentes chez les filles (p=0,004). Le score CAS médian était de 5[3-15]. Conclusion : Exercer dans un SMUR prenant en charge des patients de moins de 18 ans implique une charge de travail plus élevée et des connaissances spécifiques en réanimation traumatologique et toxicologique. La formation du personnel soignant d’intervention pour cette prise en charge

Pas de conflit d'intérêt
Hanène GHAZALI, Amal JEBALI, Ines CHERMITI, Amal ARBAOUI (ben arous, Tunisie), Ahlem AZOUZI, Amel BEN GARFA, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI
11:00 - 12:00 #29186 - FC17-07 Filière psychiatrique spécifique au sein du SAS, quels besoins ?
FC17-07 Filière psychiatrique spécifique au sein du SAS, quels besoins ?

Introduction : Le SAS est un dispositif nouvellement créé pour apporter une réponse rapide aux besoins de soins non programmés. Aucun volet psychiatrique spécifique n’est défini bien que ce motif d’appel soit fréquent.

 

Objectif : caractériser la réponse médicale préhospitalière apportée à la population psychiatrique recourant au CRRA-15.

 

Matériel et méthode :  étude épidémiologique rétrospective et descriptive des appels étiquetés psychiatrie au CRRA-Centre15 dans notre centre.

 

Résultats : 4313 dossiers ont été analysées. Les motifs d’appels étaient les idées noires ou suicidaires à 48%, l’agitation ou le délire aigu à 32% et la crise d’angoisse ou l’attaque de panique pour 16%. Plus de la moitié des patients entre 30 et 60 ans (58%), un peu moins d’un tiers a moins de 30ans (28%). Les appels se répartissaient de façon homogène sur tous les jours de la semaine. Plus des trois quarts surviennent entre 8h et 23h59 (85%). Un moyen de premier secours était envoyé dans 96% des cas, plus de la moitié sont des ambulances privées. Aucun renfort n’était nécessaire dans 90% des situations. 283 SMUR ont été envoyés et 86% l’étaient en renfort d’un premier moyen. Au décours de la prise en charge 59% des patients étaient orientés vers des urgences polyvalentes :

- Environ un tiers sans aucune justification somatique retrouvée (35%).

- L’alcoolisation aigüe dans environ un tiers des cas (32%).

- Une intoxication médicamenteuse volontaire (13%).

- Une pathologie somatique intercurrente (12%).

Le temps de contact estimé avec un professionnel de psychiatrie était d’environ :

- Une heure pour les patients orientés en secteur psychiatrique (40%).

- Deux à sept heures pour ceux admis aux urgences sur une période de jour ou de nuit profonde (25%).

- Entre six et vingt-deux heures pour ceux admis aux urgences sur une période de garde (35%).

 

Discussion : L’intégration d’une infirmière psychiatrique de liaison au sein du CRRA-Centre 15 optimiserait la prise en charge extra et intra-hospitalière de ces patients.

 

Conclusion : L’étude montre que la majorité des patients recourant au CRRA-15 pour un motif psychiatrique aigu ne bénéficie pas d’un contact avec un professionnel de psychiatrie dans la majorité des cas.

Aucune thérapeutique n’est entreprise en préhospitalier pour l’immense majorité des cas.

Nous évoquons l’intérêt potentiel d’une infirmière psychiatrique de liaison au sein d’une filière psychiatrique dédiée au SAS.



Aucun conflit d'intérêt
Thomas VERNIER (ABBEVILLE), Florian CANU
11:00 - 12:00 #29159 - FC17-08 L’expérience des médecins régulateurs influence-t-elle leur durée moyenne de communication ?
FC17-08 L’expérience des médecins régulateurs influence-t-elle leur durée moyenne de communication ?

La régulation médicale des appels adressés aux Samu Centre 15 répond à l’enjeu d’adapter la réponse sanitaire aux besoins de soins réels des patients et contribuer à une gestion raisonnée de l’offre de soin de la ville et des établissements de santé. Dans un système aux ressources limitées, la question de la gestion par les médecins régulateurs d’un nombre d’appels toujours croissant impose d’étudier leur durée moyenne de communication dans une volonté de planification adaptée des ressources.

L’objectif de cette étude est d’analyser la durée moyenne de communication (DMC) des médecins régulateurs urgentistes en fonction de leur expérience professionnelle.

Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée du 1 janvier 2016 à 31 octobre 2021. Les médecins régulateurs urgentistes ont été répartis en deux groupes selon leur expérience. Le groupe 1 regroupe les médecins régulateurs déjà en activité, le groupe 2 ceux qui débutent leur activité de régulation au moment de la période d’inclusion. La DMC individuelle mensuelle était analysée et comparée entre les groupes, son évolution était évaluée pour le groupe 2.

L’activité de 58 médecins régulateurs a été analysée, 43 dans le groupe 1, 15 dans le groupe 2. Il n’y avait pas de différence significative de la DMC entre les deux groupes (155 s ± 17 dans le groupe 2 vs 154 s ± 19 dans le groupe 1, p = 0.89). Dans le groupe 2, la DMC est supérieure le premier mois (22 s ± 29) par rapport à la moyenne de la DMC (p=0.01) sur la période étudiée. Il existe une baisse de  28 s ± 30 (p < 0.01) de la DMC dans le groupe 2 entre le premier et le second mois. Dans le groupe 2, 73 % des médecins ont une amélioration entre le 1er et le 2ème mois, 100 % après le deuxième mois. La durée des appels qu'ils soient reçu par le régulateur ou émis par celui-ci n'était pas différente entre les deux groupes. 

Conclusion : Les médecins régulateurs qui débutent leur exercice ont une DMC qui évoluent rapidement les trois premiers mois sans qu’il soit constaté de différence significative avec la DMC des médecins expérimentés sur le long terme. Nos résultats contribuent à planifier le nombre de médecins régulateurs nécessaire selon leur expérience tout en maitrisant l’impact sur la gestion des flux d’appels. Un travail spécifique sur la qualité de la régulation médical est nécessaire afin d'évaluer le temps de formation nécessaire aux médecins avant d'être considérés autonomes. 



Aucun
Hugo DE CARVALHO (Nantes), Julien LABADY, Yann PENVERNE, Joël JENVRIN
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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FC16
11:00 - 12:00

Flash communications
Performants

Modérateur : Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Angers)
11:00 - 12:00 #29125 - FC16-01 Analyse de l'engagement des secours d'urgence avant ou après régulation médicale : quels sont les impacts ?
FC16-01 Analyse de l'engagement des secours d'urgence avant ou après régulation médicale : quels sont les impacts ?

La réponse aux demandes de soins perçus comme urgentes par la population passe par l’accès à des moyens adaptés et proportionnés à la demande. Lorsque la demande est réalisée via un appel au 18, les opérateurs du CODIS peuvent déclencher un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) avant régulation médicale. L’objectif de ce travail est d’évaluer le lieu d’intervention, le motif d’appel et le devenir des patients pris en charge par un VSAV en fonction du mode de déclenchement de celui-ci : Départ réflexe du CTA-CODIS (DRC) ou déclenchement par le SAMU (DS).

Les dossiers de régulations médicales (DRM) du Samu centre 15 ont été extraits sur 46 mois. L’analyse était réalisée sur l’ensemble des motifs de déclenchements. Les VSAV déclenchés par carence d’ambulance étaient exclus de cette analyse.

Du 1er janvier 2018 au 31 octobre 2021, 271 620 déclenchements de VSAV ont été analysés. Le SAMU est responsable de 48 226 déclenchements contre 223 394 pour le CTA-CODIS. Les interventions sur la voie publique représentaient 36 % des DRC contre 20 % des DS (p < 0.01), à l’exception des établissements de soins de long séjour, les déclenchements via DRC étaient majoritaires quelques soient les lieux étudiés (p < 0.01).

Un DRC est majoritaire dans les situations suivantes : arrêts cardio-respiratoires, trouble de la vigilance, pendaison, situation de blessure en lien avec une source de chaleur, accident de la voie publique, traumatisme, chute et intoxications (p < 0.01). Les DS sont majoritaires dans les situations suivantes : Douleur thoracique, allergie, AVC et suspicion de sepsis (p < 0.01).

Les VSAV déclenchés conduisent à un transport dans la majorité des cas (70% dans le groupe DS, 59 % dans le groupe DRC, p < 0.01) Lorsqu’un VSAV est déclenché via DRC, le patient est laissé sur place dans 30% des cas contre 20% en cas de DS (p < 0.01), correspondant à 7 fois plus de patients en valeur absolu. L’intervention est également plus souvent annulée (3% vs 1.6 %, p < 0.01).

Le maillage territorial des VSAV permet d’apporter un prompt secours dans de nombreuses situations d’urgences. La coopération entre les SAMU et les CTA-CODIS doit permettre de fournir des secours et des soins adaptés à la population. Cependant, l'application actuelle du départ réflexe défini dans le référentiel SAP AMU 2008 semble entrainer un surengagement opérationnel. Un travail de concertation et de formation commune devrait contribuer à l'amélioration de l'utilisation des ressources.



Aucun
Hugo DE CARVALHO (Nantes), Quentin LE BASTARD, Philippe PES, Yoann EVAIN, Yann PENVERNE, Joël JENVRIN
11:00 - 12:00 #28899 - FC16-02 État des lieux des pratiques transfusionnelles pre-hospitalière en France.
FC16-02 État des lieux des pratiques transfusionnelles pre-hospitalière en France.

Introduction :

L’hémorragie grave est la première cause de mortalité évitable chez les patients traumatisés. La stratégie transfusionnelle en traumatologie grave est en constante évolution, avec le recours à une transfusion massive et précoce ou à des solutions innovantes comme le Plasma Lyophilisé (PLYO) et le sang total de groupe O déleucocyté (STOD). Ces nouvelles pratiques témoignent de la synergie des médecines civile et militaire. En traumatologie civile, la stratégie transfusionnelle est à réaliser au plus tôt, sans retarder le transport à l’hôpital. L’objectif de cette étude était de réaliser un état des lieux des pratiques de transfusion préhospitalière (TPH) en France.

Méthodes : 

Une étude observationnelle descriptive multicentrique parmi les 378 Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation de France métropolitaine a été réalisée du 15/12/2020 au 31/10/2021. Le questionnaire a été rédigé par les investigateurs selon une méthode Delphi et diffusé par courriel aux médecins responsables de SMUR. Les questions concernaient les modalités de TPH, les produits sanguins labiles (PSL) utilisés et leurs moyens de transport, les limites à la TPH. 

Résultats : 

Le taux de réponse a été de 48 % (n= 182) dont 82% (n= 149) pratiquaient la TPH. Un lot dédié était utilisé dans 44% (n=65), contenant des concentrés de globules rouges (CGR) (100%), dont 95 % de groupe 0 D négatif, du Plasma Frais Congelé (PFC) (23%) et du PLYO (9%). Pour 72 % (n =108), la TPH s’effectuait selon un protocole. Pour 61% (n = 91), les PSL pouvaient être embarqués au départ du SMUR. Les PSL étaient transportés en boite isotherme à réfrigération passive (97%, n =144), sans monitoring de la température dans 52, % (n = 78) des cas. Le délai d’acheminement sur site était supérieur à 30 minutes dans 30% des cas (n =44). Les PSL non utilisés étaient perdus dans 43 % des cas (n = 64). Les limites déclarées à la mise en œuvre de la TPH étaient le délai d’acheminement sur site (45 % ; n = 81), la perte des PSL inutilisés (32% ; n =58), le manque de formation continue (18 % ; n = 32). 

Conclusion : 

La TPH est un champ d’amélioration des pratiques et un enjeu pour la survie des patients. Des protocoles permettant la réutilisation des PSL et l’amélioration de la conservation per transport optimiserait la mise à disposition des PSL, ressource rare. Le développement du PLYO, du STOD et de matériel de stockage mobile pourrait apporter des solutions pour faciliter la mise en œuvre de la TPH en France. 



Neant
Julien GALANT (Marseille), Ambroise BICHOT, Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Clément DERKENNE, Christophe MARTINAUD, Pierre PASQUIER, Francoise BOUTOT, Cédric BOUTILLIER DU RETAIL
11:00 - 12:00 #29012 - FC16-03 Etude rétrospective sur la prise en charge des intoxications au benzodiazépines et facteurs prédictifs de gravité.
FC16-03 Etude rétrospective sur la prise en charge des intoxications au benzodiazépines et facteurs prédictifs de gravité.

Introduction : Les benzodiazépines (BZD) sont les principales molécules utilisées lors des intoxications médicamenteuses volontaires en France. La principale complication est l’évolution neurologique parfois imprévisible rendant complexe l’orientation des patients en pré-hospitalier.

 

MM : Nous avons conduit une étude rétrospective et monocentrique dans un CHU français (2016-2019) colligeant l’ensemble des patients intoxiqués aux BZD pris en charge par un SMUR. L’objectif principal de notre étude était de mettre en évidence les critères de transfert en réanimation des patients dès leur prise pré-hospitalière. L’objectif secondaire était une évaluation des pratiques de la prise en charge aux urgences.

 

Résultats : Au total, notre étude a inclus 358 patients sur 4 ans. 90 (25,1%) des patients ont été orientés vers la réanimation tandis que 266 (74,3%) patients étaient orientés vers les urgences. Parmi ces derniers, 15% étaient secondairement admis en réanimation. Un score de Glasgow ≤8 était significatif comme critère de transfert en réanimation (58% en réanimation vs 42% aux urgences, p<0,001). L’antécédent de tentative de suicide (OR=3,17, IC95%: [1,83-5,56]), l’injection de flumazenil (OR=3,16, IC95%: [1,71-5,99]) en pré-hospitalier ainsi que les poly-intoxications (OR=2,97, IC95%: [1,39-6,59]) étaient associés à plus de transfert en réanimation. Nous n’avons pas retrouvé d’influence de la prise de BZD à demi-vie longue sur le transfert en réanimation (65% aux urgences, 35% en réanimation, p=0,7)). La dose de flumazenil était également prédictive d’un transfert en réanimation (OR=17,4, IC95%: [5,57-62,4]) avec la mise en évidence d’une dose seuil de 1mg. L’évaluation des pratiques a montré la réalisation de l’électrocardiogramme uniquement dans 78% des cas et la réalisation d’un dépistage urinaire et/ou sanguin (hors recommandations) dans 13% des cas.

 

Conclusion : Cette étude a mis en évidence 3 critères important prédictif d’un transfert en réanimation dans les intoxications aux benzodiazépines qui permettraient d’optimiser leur prise en charge initiale.

 


Chrissy MENGUS (strasbourg), Céline RENFER, Florent BAICRY, Xavier LEROUX, Eric BAYLE, Asael BERGER, Pascal BILBAULT, Pierrick LE BORGNE
11:00 - 12:00 #29081 - FC16-04 Evaluation de la régulation des transferts inter-hospitaliers par le SAMU de notre département.
FC16-04 Evaluation de la régulation des transferts inter-hospitaliers par le SAMU de notre département.

Objectif: Évaluer l’activité de régulation des transferts inter-hospitaliers (TIH) par le SAMU et la répartition des moyens choisis en fonction du motif de transfert. 

Méthode: Il s’agit d’une étude de pratique professionnelle, observationnelle, descriptive, rétrospective, et bi-centrique sur lensemble des affaires de TIH réalisés sur le département au cours de l’année 2019. Pour chaque TIH, nous avons calculé rétrospectivement le score d’Etxebarria, permettant de déterminer le moyen de transport le plus adapté au patient, que nous avons comparé au moyen réellement engagé. Ce score varie de 0 à 22, et propose un transfert ambulancier (TSS) pour un score compris entre 0 et 2, un transport infirmier (TIIH) entre 3 et 6, et un transfert SMUR à partir de 7.

Résultats: cf image

Discussion: Notre étude suggère une globale sur-médicalisation des transferts inter-hospitaliers à l’échelle de notre département. La disponibilité fluctuante d’une équipe de TIIH est un facteur pouvant justifier ces décisions. Cette régulation, au détriment d’une consommation excessive en temps médical, et du coût économique engendré, permet de maintenir la sureté de nos patients.

Conclusion: La mise à disposition d’un outil de régulation validé dans les centres 15 pourrait permettre une homogénéisation des pratiques et un optimisation de l’usage des TIIH et SMUR. 



Pas de conflit d'intérêt à déclarer
Baptiste NEDELEC (Montivilliers), Mathilde RUMEUR, Francis LESIRE, Luc-Marie JOLY, Cedric DAMM
11:00 - 12:00 #29176 - FC16-05 Apport du score STESS pour le pronostic et l’orientation des malades en état de mal épileptique en pré-hospitalier.
FC16-05 Apport du score STESS pour le pronostic et l’orientation des malades en état de mal épileptique en pré-hospitalier.

Introduction : Les états de mal épileptiques (EME) en pré-hospitalier nécessitent une intervention rapide des équipes SMUR. Différents scores pronostics ont été établi en intra-hospitalier. Ces scores seraient-ils applicables dans le cadre pré-hospitalier afin d'optimiser la prise en charge et de mieux orienter les malades vers des services de réanimation plutôt que vers les urgences ? L’objectif de notre étude était de déterminer les facteurs prédictifs de mortalité chez les malades pris en charge pour état de mal épileptique en pré-hospitalier et de vérifier s’il s’agit des mêmes paramètres du score STESS. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude prospective observationnelle et analytique des états de mal convulsifs survenues en pré-hospitalier chez les sujets âgés de 16 ans et plus sur la période du début Mars 2017 jusqu’à la fin du Juin 2020. Nous avons étudié les facteurs prédictifs de mortalité dans les 48 heures. Résultats : Nous avons inclus 87 patients. L’âge moyen était de 45 ans ± 17,23 avec des extrêmes de 16 à 85 ans. Dix-sept pour cent étaient des sujets âgés de 65 ans et plus. Le genre-ratio était de 2,1. Quarante-trois patients (49 %) avaient présenté auparavant au moins une crise convulsive. Le taux de mortalité était de 26 %. En étude multivariée, les facteurs pronostics retenus étaient : · L’âge >= 65 ans : p=0,019 ; OR ajusté = 33,365 ; IC à 95 % [1,763 – 631,416]. · Epileptique connu : p=0,53 ; OR ajusté =14,857 ; IC à 95 % [0,967 – 228]. · Score STESS > 3 : p=0,002; OR ajusté= 35,020, IC à 95 % [3,522 – 348,202]. Conclusion : Notre étude avait montré que l’âge >= 65 ans, l’antécédent d’épilepsie ainsi qu’un score STESS >3 étaient corrélés à une mortalité à H48. les deux premières variables sont inclus dans le score STESS. On n'a donc pas trouvé d'autres variables prédictifs de mortalité non inclus dans le score STESS.

Nous déclarons l'absence de toute sorte de conflit d'intérêt.
Sarra AKKARI, Hela MANAI, Saida ZALFANI, Emna REZGUI, Imen NAGGARA, Camillia JEDDI (HRBA, Tunisie), Afef CHAKROUN, Mounir DAGHFOUS
11:00 - 12:00 #29194 - FC16-06 Mesure de l’adéquation de la prise en charge des patients graves par les Médecins Généralistes MCS avec les recommandations de bonnes pratiques.
FC16-06 Mesure de l’adéquation de la prise en charge des patients graves par les Médecins Généralistes MCS avec les recommandations de bonnes pratiques.

Introduction : Les Médecins Correspondants du Samu (MCS) sont des Médecins Généralistes formés tous les ans, et équipés d’une dotation en matériels et thérapeutiques spécifiques. Cela leur permet d’intervenir pour la prise en charge initiale des patients en situation d’urgence médicale grave. L’objectif de l’étude est de mesurer l’adéquation de la prise en charge des patients présentant un arrêt cardio-respiratoire, un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST, un traumatisme grave, avec les recommandations des réseaux d’Urgence, les procédures MCS construites en Comité de Pilotage par les représentants des SAMU, des CESU, et des associations territoriales de Médecins Généralistes MCS.

Matériel et méthode : Étude prospective observationnelle multicentrique portant sur les interventions de tous les MCS du réseau entre le 2 février 2019 et le 5 mai 2019. Le critère de jugement principal est fondé sur l’adéquation entre la prise en charge mise en œuvre et les recommandations. Cette adéquation a été évaluée par trois observateurs indépendants, un interne en formation, un expert urgentiste et un expert MCS, puis comparée à l’aide du test exact de Fisher.

Résultats : 113 patients pris en charge par 57 MCS différents inclus. 82% d’hommes, âge médian 46 ans [20-59,5]. 27 ACR (23,9%), 18 STEMI (15,9%), 68 traumatismes graves, 6 grade A (5,3%), 24 grade B (21,2%, 38 grade C (55,9%). Déclenchement par le C15 dans 58% des cas, mais bilan au C15 pour 99,1% (112 sur 113). La prise en charge a été jugée comme optimale (critère principal) pour 69% [0,596 – 0,774] (IC 95%). Dans les critères secondaires, prise en charge moins bonne lorsque la gravité initiale du patient traumatisé grave augmente. 97,3% de diagnostic correct. Le conditionnement est optimal pour 85,8%, et la thérapeutique pour 67,3%. 95,5% d’orientation adéquate (les 90 patients vivants tous hospitalisés). 23 décédés sur place tous victimes d’ACR (14,8% des ACR réanimés et hospitalisés. Directives du C15 adéquates pour 85 ,5% des patients.

Conclusion : La prise en charge des patients graves par les MCS est en adéquation avec les recommandations dans 69% des cas. Ce chiffre est supérieur à ceux retrouvés dans la littérature. Il nous montre l’excellent travail réalisé par les MCS. Nous avons aussi mis en évidence certaines difficultés en termes de gestes techniques et de décisions de thérapeutiques. Ces difficultés seront à approfondir lors des prochaines formations et à discuter en termes de stratégie


Bernard AUDEMA (Avoriaz), Orane CHALIMON, Ugo LEDERMANN, Dominique SAVARY, Pascal USSEGLIO, Guillaume DEBATY, Thierry ROUPIOZ, Marie SCHUSSLER COTTAREL
11:00 - 12:00 #29254 - FC16-07 Evaluation des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des accouchements inopinés extra-hospitaliers.
FC16-07 Evaluation des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des accouchements inopinés extra-hospitaliers.

Introduction : Les accouchements inopinés extra-hospitaliers (AIEH) sont en augmentation depuis plusieurs années. Un observatoire national des AIEH a été créé en 2011 pour aider à quantifier le phénomène. Cependant il n’existe à ce jour aucune étude sur les données des AIEH dans notre région.

Objectif : Analyser les caractéristiques épidémiologiques des femmes ayant vécu un Accouchement Inopiné Extrahospitalier (AIEH).

Matériel et méthodes : Etude épidémiologique observationnelle, monocentrique et rétrospective au SAMU. Toutes les patientes ayant vécues un AIEH entre le 1er janvier 2016 et le 30 Juin 2021 et régulées par le SAMU 972. Les patientes dont les dossiers étaient inaccessibles ont dû être exclus. Les données sont en valeurs absolues, pourcentages ou médianes.

Résultats : 240 AIEH ont été comptabilisés sur la période d’étude. 214 dossiers ont pu être inclus. L’âge médian des parturientes était de 29 ans, l’IMC médian était de 26. 25% d’entre elles étaient des étrangers immigrés, 60% étaient célibataires, 60% étaient sans emploi, 60% bénéficiaient de la CMU. Une situation présentant un risque psycho-social était identifiée dans 36% des cas.

Les AIEH survenaient majoritairement au domicile (68%), entre 20h et 8h (63%), chez des multipares (56%). On dénombrait 12% de naissances prématurées et 12% de déni de grossesse. Le score de Malinas était noté pour 3% des appels et seulement 16% des AIEH étaient réalisés en présence d’une équipe du SMUR.

Conclusion : Bien que les AIEH représentent environ 1% du total des accouchements en Martinique, leur survenue peut être entourée d’un risque accru pour la mère et l’enfant. En permettant de mieux en connaitre l’épidémiologie, cette étude contribuera à améliorer l’identification des patientes à risque d’AIEH, leur prévention et leur prise en charge.



Aucun
Anaïs LEGRAND (FORT DE FRANCE, Martinique), Nahima SABIN-BOTTIUS, Vianey AQUILINA, Laurent VILLAIN-COQUET, Aude RENAUD, Hossein MEHDAOUI, Papa GUEYE
11:00 - 12:00 #29266 - FC16-08 Interventions des Médecins Correspondants du SAMU (MCS) sur les pistes de ski.
FC16-08 Interventions des Médecins Correspondants du SAMU (MCS) sur les pistes de ski.

Introduction : Les stations de ski sont des lieux touristiques extrêmement fréquentés lors des saisons hivernales avec, en France, 8 millions d’usagers des pistes, et la pratique des sports de glisse y génère plus de 140 000 blessés par hiver, avec en moyenne 2,55 blessés pour 1000 journées skieurs. Dans le cadre du dispositif Médecins Correspondant du SAMU (MCS), un certain nombre d’interventions de ces Médecins Généralistes exerçant en zone isolées concernent des urgences médicales ou traumatiques survenant sur les pistes de ski.

Matériel et méthode : étude observationnelle et prospective, portant sur les interventions MCS enregistrées dans le cadre d’un réseau départemental depuis son origine en 2002 jusqu’à 2020. Un registre de 10 items (coordonnées patient, diagnostic, gestes effectués, médicaments, CCMU, orientation …) a été recueilli sur tableur Excel de façon identique pendant 18 ans. 

Résultats : 3519 interventions (une moyenne annuelle stable de 195) ont été analysées. 67% des patients ont été orientés directement vers un hôpital et 33% ont pu être pris en charge dans un cabinet médical de proximité après intervention du MCS (le plus souvent pour antalgie douleur sévère). 39 décédés sur pistes (1,11%) dont 60% de cause traumatique et 40% médicale. 3255 traumatismes dont 8% de traumatisés sévères, 273 situations médicales (7,8%) le plus souvent graves (Arrêts Cardiaques, Syndromes Coronariens Aigus, Accidents Vasculaires Cérébraux). L’analgésie intra veineuse utilisant morphine et kétamine (67%), bloc ilio fascial (11%) représentent la majorité des procédures appliquées. 7 thrombolyses sur pistes ont été réalisées de 2010 à 2019 (SCA ST+). 35 Arrêts Cardiaques médicaux, dont 25 réanimés et hospitalisés (71%).

Conclusion : Les secours sur les pistes de ski sont très fréquents. Les MCS ont une place et une utilité car ils interviennent très vite en collaboration avec les pisteurs secouristes et en lien avec le SAMU, aussi bien dans le tri des patients que pour leur prise en charge immédiate (antalgie ou urgence vitale).


Bernard AUDEMA (Avoriaz), Jean Marc BERTRAND, Elodie MOUNIER, Julien GUIBERTEAU, Christelle GUIBERTEAU, Charles VOUILLON, Valentin DROZ BARTHOLET, Thierry ROUPIOZ
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 09 juin"

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AS41
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Triage des enfants dans un SAU enfants/adultes
Triage

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques et, à travers plusieurs cas cliniques spécifiques, appréhension des difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation des 4 échelles suivantes validées : ETGP canadienne, ICTS pédiatrique Irlandaise (Manchester adaptée aux enfants), Emergency Severity Index américaine et New French. L’utilisation de cas cliniques permet l’identification des critères de gravité spécifiques aux enfants et l’attribution d’une catégorie de gravité dans chaque échelle présentée. Nous proposons une comparaison et une discussion des résultats dans les différents scores pour chaque cas clinique.
Salle 353

"Jeudi 09 juin"

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TRM05
11:00 - 12:30

Table Ronde Médecins - Session Commission Jeunes
Bien commencer et bien veillir
Communication, Etudiants Médecine, Pédagogie - Enseignement - Formation, Jeunes

Modérateurs : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes), Edwin ROUFF (PH) (Bordeaux)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Les urgentistes ne font pas de vieux os ? Rien n'est moins sûr, voici des pistes de réflexions pour être un urgentiste épanoui du début à la fin de sa carrière
11:00 - 12:30 Diversifier son activité. Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:30 Mieux communiquer : savoir dire non, au patron, au patient, au planning. Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
11:00 - 12:30 Les astuces pour récupérer en post garde. Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
11:00 - 12:30 Vivre urgentiste en dehors des Urgences. Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
11:00 - 12:30 Former et se former. Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
Salle Maillot

"Jeudi 09 juin"

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AMS30 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
-Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
-Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
-Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
-Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc…)
-Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
Salles 221-222-223

"Jeudi 09 juin"

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AS44 B
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Pédagogie - Enseignement - Formation, Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
12:00

"Jeudi 09 juin"

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SI14
12:00 - 12:30

Session Interactive - Rencontre Expert
L' hypothermie dans l'arrêt cardiaque
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Modérateur : Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Sera présenté les résultats des dernières études sur l'hypothermie thérapeutique après arrêt cardiaque, est-ce qu'il reste encore une place après l'étude TTM2 ?
12:00 - 12:30 L' hypothermie dans l'arrêt cardiaque. Jean-Baptiste LASCARROU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
Salle 243

"Jeudi 09 juin"

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FC15
12:00 - 13:00

Flash communications
Vie d'un service des Urgences
Organisation Services d'Urgences

Modérateur : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Paris)
12:00 - 13:00 #28905 - FC15-01 PREVALENCE DE LA SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE LORS DE LA 1ERE VAGUE DE COVID 19 DU PERSONNEL SOIGNANT DES URGENCES.
FC15-01 PREVALENCE DE LA SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE LORS DE LA 1ERE VAGUE DE COVID 19 DU PERSONNEL SOIGNANT DES URGENCES.

Introduction : La santé psychologique a un impact sur l’efficacité au travail.  Les soignants des urgences constituent une population particulièrement à risque de souffrance psychologique ainsi que de stress. Cependant, l’effet de la pandémie COVID-19 reste encore à déterminer en terme de conséquences psychologiques. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la prévalence de souffrance psychologique du personnel médical des urgences à l’issu de la première vague COVID-19 à l’aide du score du GHQ-12, PSS-14 et IES-R.

Méthode : Il s’agit d’une étude transversale monocentrique réalisée dans un service d’urgence. Les participants ont répondu à des auto-questionnaires anonymisé (GHQ-12, PSS-14, IES-R). Tous les soignants ont été inclus. L’obtention d’un score supérieur à 2 au GHQ-12 traduisait la présence d’une détresse psychologique. Un score PSS-14 supérieur à 28 déterminait la présence d’un trouble de stress aigue. Un score IES-R supérieur à 44 était en faveur de la présence d’un trouble de stress post-traumatique.

Résultats : la prévalence d’une souffrance psychologique était de 56% dans notre population.

Le trouble de stress aigu était présent chez 63% des soignants, le trouble de stress post-traumatique dans 3,7% des cas.

Discussion : notre population présentait à l’issu de la première vague COVID-19 une prévalence importante de souffrance psychologique et de stress aigu. Ceci était corrélé

avec le ressenti de la population générale, témoignant de facteurs associés à cet état de santé psychologique autres que professionnels.

Cependant, les chiffres dans notre population dépassent ceux de la population non soignante,

témoignant que le travail aux urgences entraine en période de crise sanitaire une altération de la qualité de la santé au travail. Pour confirmer nos résultats, la réalisation d’études avec un échantillon de population plus important permettraient probablement de mettre en évidence de façon significative des facteurs de risques. La réalisation d’études longitudinales permettrait de quantifier l’incidence de ces troubles. L’ensemble de ces résultats nous incite à promouvoir l’accès à un soutien psychologique ou encore à réfléchir à des solutions pour améliorer l’état de santé mentale des soignants. Cette catégorie semblant plus à risque, devrait plus particulièrement faire l’objet d’un dépistage de troubles psychologiques, pour identifier l’émergence de situations à risque et les prévenir.



Aucun conflit d’intérêt
Marina CARRIER, Anne Elynn DUGRÉ, Pierre CHANSEAU, Ghislain RICHARD (PAU)
12:00 - 13:00 #28946 - FC15-02 Quels sont les facteurs associés à une bonne dotation de personnel médical dans les services d'accueil des urgences ?
FC15-02 Quels sont les facteurs associés à une bonne dotation de personnel médical dans les services d'accueil des urgences ?

Introduction : Les services d’accueil des urgences (SAU) font face à un manque de personnel médical avec une vacance de postes estimée à environ 25%. L’objectif de cette étude est d’identifier des facteurs associés à une bonne dotation médicale qui pourraient être des facteurs d'attractivité.

Méthode : Il s’agit d’une étude transversale nationale par questionnaire soumis aux responsables de 115 SAU, répartis en 2 groupes : les services bien dotés ( > 90 % des ETP pourvus) et mal dotés ( < 75 % des ETP pourvus). Étaient exclus les SAU avec un taux de vacance intermédiaire (entre 75 et 90%). Vingt-trois facteurs potentiels d’attractivité, identifiés par revue de la littérature, ont été analysés. Les comparaisons ont été effectuées par les tests de Student ou Wilcoxon-Mann-Whitney pour les variables quantitatives, par les tests du Chi-2 ou de Fisher exact pour les variables qualitatives. Le seuil de significativité était de 5%.

Résultats : Sur 115 centres sollicités, 99 (86%) ont répondu au questionnaire. Après exclusion des 23 SAU n’appartenant à aucun des deux groupes, 76 centres ont été inclus et analysés : 47 « mal dotés » et 29 « bien dotés ». En analyse univariée, une bonne dotation médicale était significativement associée à un plus grand nombre de passages (37000 [25000-57000] vs 30000 [20000-43100], p =0,04), un taux d’hospitalisation plus faible (20% [18,5-25] vs 25% [20,5-27,5], p=0,04), la possibilité d’enseigner à la Faculté (51,7% vs 25,5%, p=0,02), le respect du temps de travail hebdomadaire maximal de 48 heures (93,1% vs 68%, p=0,02) et une bonne ambiance au sein du service (93,1% vs 74,4%, p=0,02). Les effectifs trop faibles n’ont pas permis une analyse multivariée.

Discussion : Si un lien de cause à effet ne peut pas être démontré par cette étude, certains facteurs semblent être potentiellement attractifs : un plus grand nombre de passage, un plus faible taux d’hospitalisation et la possibilité d’enseigner à la Faculté, ces caractéristiques semblant être associées aux centres hospitaliers universitaires. Le respect du temps de travail et l’ambiance au sein du service pourraient être plutôt des conséquences de la dotation médicale.

Conclusion : Cette étude a permis d'identifier plusieurs facteurs statistiquement associés à une meilleure dotation médicale dans les SAU: un nombre de passages important, un faible taux d'hospitalisation, le respect du temps de travail, la possibilité d'enseigner à la Faculté et une bonne ambiance au sein du service.


Léa BUSSE (TOULOUSE), Diane NAOURI, Thomas OLIVIER, Marianne APARD, Charlotte BILLARD, Hélène DEVAMBEZ, Julien BOIZE, Pierre-Clément THIEBAUD
12:00 - 13:00 #28953 - FC15-03 La qualité de vie au travail dans les services d'urgences.
FC15-03 La qualité de vie au travail dans les services d'urgences.

Introduction : La qualité de vie au travail ou QVT regroupe l’ensemble des actions qui permettent de concilier l’amélioration des conditions de travail des salariés, la sécurité et la qualité des soins et la performance globale des établissements de santé. La démarche QVT est une démarche participative et progressive qui, étape après étape, conduit le groupe à réinterroger l’organisation du travail pour retrouver les marges nécessaires à la réalisation d’un travail de qualité. La performance sociale et sociétale n’est pas l’objectif mais la résultante de cette dynamique. Méthodes : Nous avons réalisé une étude quantitative descriptive multicentrique dans les structures d’urgences dans nos départements en s’appuyant sur une enquête par questionnaire comportant 112 items, dont 19 étaient destinés aux chefs de structures et cadres de santé, afin d’appréhender les 6 thèmes de la QVT.  Nous avons comparé les 112 items du questionnaire portant sur les éléments clés jouant un rôle dans la QVT des structures d’urgence à la satisfaction globale des répondants (test de Khi-2 et Wilcoxon). Cela nous a permis d’identifier et de hiérarchiser les secteurs prioritaires sur lesquels une action de QVT devrait se porter au sein des structures d’urgence pour le personnel des urgences. Résultats : nous avons eu 140 réponses au questionnaire dont 60 médecins et 33 infirmières et infirmiers. 71% des répondants exercent au sein d’un centre hospitalier général. La satisfaction globale des répondants est modérément bonne avec 73 réponses positives soit 53%. En  associant les différents items à la satisfaction globale, les principales attentes exprimées  par les répondants étaient : un meilleur suivi des troubles psychologiques par la médecine du travail (p = 0,001), une meilleure conciliation de la vie professionnelle et personnelle (p = 0,048), une amélioration du sentiment de sécurité au travail (p = 0,001), une amélioration de l’informatique (Matériel p = 0,042, le logiciel p = 0,013) et de manutention (p = 0,028), un meilleur aménagement des lieux de vie, une plus grande implication des soignants dans les décisions managériales et une accentuation des séances de formations à la prise en charge des détresses vitales. Conclusion : Les réponses obtenues à travers cette enquête devraient nous permettre de développer des axes d’amélioration de la QVT au sein de nos structures d’urgence.



aucun
Yann CONSTANT (lille), Bahram CHAYBANY, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #29036 - FC15-04 Etude descriptive des consultations aux urgences dans un délai de 1 à 7 jours après une sortie d’hospitalisation au CHU de Rouen.
FC15-04 Etude descriptive des consultations aux urgences dans un délai de 1 à 7 jours après une sortie d’hospitalisation au CHU de Rouen.

Introduction : Après une hospitalisation, un retour précoce aux urgences, surtout si suivi de réhospitalisation, peut apparaitre comme un échec du parcours de soin. Nous avons décrit ces patients.

Matériel et Méthode : Etude monocentrique, rétrospective. Ont été inclus les patients majeurs, rentrés à domicile après une hospitalisation et reconsultant dans les 1 à 7 jours aux urgences du CHU en 2018.

Résultats : 1702 patients ont été inclus (2,7% des passages). Les séjours index étaient : hospitalisation conventionnelle (74,3%), hôpital de jour/semaine (20%) et chirurgie ambulatoire (5,7%). 70% arrivaient aux urgences en ambulance (25% pour la population dans son ensemble). 10,3% des patients étaient orientés en SAUV, 37% en secteur chirurgical et 52,6% en secteur médical. Les motifs étaient : récidive du diagnostic de l’hospitalisation index (23%), complication en rapport avec le au séjour index (47%) dont 18% post-opératoire, sans lien avec l’hospitalisation index (23%), problème social (7%). 52% étaient hospitalisés (20% pour la population dans son ensemble). Les critères prédictifs de réhospitalisation en analyse multivariée étaient : score de fragilité de Charlson (OR = 1,09 par point), durée du séjour index (OR = 1,96 pour un séjour > 6 jours) et le score de tri CIMU à l’accueil des urgences (OR = 0,55 par point).

Discussion : Près de 3% des patients sortant d’hospitalisation reviennent aux urgences dans la semaine, réhospitalisés dans la moitié des cas.


Simon REVEL (Rouen), Thomas ANDRIAMIRADO, Mégane CHAPIN, Luc-Marie JOLY, Mehdi TAALBA, Mélanie ROUSSEL
12:00 - 13:00 #29092 - FC15-05 Pandémie a COVID-19 : le premier confinement a-t-il diminué la fréquence de passages des patients poly-consultants aux urgences ?
FC15-05 Pandémie a COVID-19 : le premier confinement a-t-il diminué la fréquence de passages des patients poly-consultants aux urgences ?

Introduction : Il existe une catégorie de patients qui ont recours facilement et fréquemment aux urgences. Ces patients sont appelés patients poly-consultants. La pandémie de SARS-CoV-2 a conduit les autorités à restreindre les déplacements ce qui a modifié les habitudes de vie de la population. Nous avons eu pour objectif d’étudier la fréquence de passages aux urgences des patients poly-consultants pendant le premier confinement. Méthodes : Étude rétrospective descriptive monocentrique analysant les données de 180 patients poly-consultants. Les fréquences de passage aux urgences ont été étudiées pour 45 patients ayant consulté à la fois sur la période du 17 mars 2020 au 11 mai 2020 correspondant au premier confinement et sur la période du 17 mars 2019 au 11 mai 2019. Le score IGSA a été calculé pour chacune des consultations. Les taux d’hospitalisation et les durées de séjour de ces patients ont été analysés. Résultats : L’étude a montré une diminution significative de la fréquence de passage des patients poly-consultants aux urgences (p < 0,001). Nous avons mis en évidence 45 patients hyper-consultants dont la diminution de la fréquence de consultation n’a pas été significative (p = 0,075). L’étude a montré qu’il n’y avait pas de corrélation entre la fréquence de consultation et le taux d’hospitalisation pendant le confinement (Pearson 0,268 et p = 0,075) contrairement à l’année précédente avec une forte corrélation entre la fréquence de consultation et le taux d'hospitalisation (Pearson 0,439 et p = 0,003). L’étude a montré une augmentation des durées d’hospitalisation avec des séjours de 10,4 jours [± 12,0] pendant le confinement contre des séjours de 6,39 jours [± 7,8] pour l’année précédente. Conclusion : Le premier confinement a diminué la fréquence de consultation des patients poly-consultants de manière significative. Il apparait que les patients n’ont pas consulter dans un état plus grave. Les taux d’hospitalisation ont été plus faible et les séjours ont été plus long ce qui montre une meilleure sélection des patients nécessitant des soins pendant le premier confinement. Nous avons mis en évidence des patients hyper-consultants chez lesquels le premier confinement n’a pas diminué la fréquence de passages aux urgences de manière significative. Ces patients hyper-consultants ont des scores IGSA à leurs arrivées aux urgences plus élevés que les poly-consultants et ils sont hospitalisés plus longtemps ce qui témoigne d’un réel besoin de soins.

aucun
Redha BENMOHAMMED (Besançon), Charles-Eric LAVOIGNET, Zied GUERMAZI, Hakim SLIMANI, Xavier DELABRANCHE, Thibault DESMETTRE
12:00 - 13:00 #29230 - FC15-06 Après plus d’un an de crise sanitaire liée à la Covid 19, les soignants en structures d’urgences envisagent-ils de jeter leur blouse ?
FC15-06 Après plus d’un an de crise sanitaire liée à la Covid 19, les soignants en structures d’urgences envisagent-ils de jeter leur blouse ?

Introduction : Alors que la 4ème vague de Covid 19 s’étendait en France, nous nous sommes interrogés sur l’état de santé des soignants en structures d’urgences, et notamment, sur l’impact ressenti de la pandémie sur leur équilibre vie professionnelle-vie personnelle. Enfin, nous souhaitions évaluer la proportion de soignants qui envisageaient de quitter ces services. Matériel et méthodes : Entre le 25 août et le 25 octobre 2021, une enquête transversale, a interrogé les soignants en structures d’urgences. Un questionnaire anonyme Google Forms, a été transmis par mail, sur la liste de diffusion de la Société Française de Médecine d’Urgence. Les comparaisons ont utilisé un test de Chi-2 (p < 0,05). Résultats : Les 308 répondants analysés se répartissaient en 45 Aides-soignants (AS), 88 Infirmiers (IDE) et 175 Médecins. 66% s’auto-évaluaient en bonne ou très bonne santé. 51% estimaient leur sommeil de mauvaise qualité, 54% déclaraient des troubles musculo-squelettiques, 59% des troubles émotionnels et 49% des troubles cognitifs.  Parmi les 308 répondants, 85 (28%) ont estimé qu’ils ne seraient plus soignants aux urgences dans 5 ans, avec une répartition par profession, respectivement de 35% pour les IDE, 28% pour les médecins, 11% pour les AS (p=0,06). Il existait une différence selon la tranche d’âge : au-delà de 51 ans, 46% des répondants estimaient qu’ils ne seraient plus aux urgences dans 5 ans contre 17% chez les 20-30 ans. Le genre ou le fait d’avoir des enfants à charge n’influençaient pas le projet d’avenir aux urgences, de même que l’augmentation du nombre d’heures de travail depuis l’arrivée de la Covid 19 ou le fait d’avoir été rappelé sur les jours de repos. Ceux qui ont estimé disposer insuffisamment de temps disponible pour leur entourage ou d’un équilibre vie professionnelle-vie personnelle insatisfaisant, avaient un risque plus élevé de ne pas envisager leur avenir aux urgences dans 5 ans. Conclusion : La présence, pour plus de la moitié des soignants interrogés, de troubles n’empêchaient pas 66% des répondants de s’évaluer en bonne santé. La perception des soignants de leur état de santé global interroge sur l’existence d’une forme de déni de ces soignants concernant leur propre santé. Près d’un quart des soignants envisageraient de quitter les urgences dans les 5 ans. Il nous paraît important de développer des actions de prévention, de repérage et de prise en charge de l’épuisement professionnel chez ces soignants.


Virginie DE LAITRE (BORDEAUX), Thomas LIEUTAUD, Eric GALAM, Bénédicte JULLIAN
12:00 - 13:00 #29278 - FC15-08 Évolution temporelle de la prescription et du rendement diagnostique de l’angiotomodensitométrie thoracique en cas de suspicion d’embolie pulmonaire aux urgences.
FC15-08 Évolution temporelle de la prescription et du rendement diagnostique de l’angiotomodensitométrie thoracique en cas de suspicion d’embolie pulmonaire aux urgences.

Introduction : Depuis quelques années, de nouvelles règles de décisions cliniques (YEARS, PERC) ont été validées afin de limiter le recours à l’angiotomodensitométrie (angioTDM) thoracique en cas de suspicion d’embolie pulmonaire (EP) aux urgences. L’hypothèse de cette étude est que l’adoption des récentes règles de décision clinique a permis de limiter le recours à l’angioTDM pour le diagnostic d’EP.

Méthode : Etude rétrospective en série temporelle multicentrique internationale (21 centres français, 5 centres européens). Tous les angioTDM réalisée pour suspicion d’EP aux urgences pendant les 7 premiers jours de chaque mois impair entre janvier 2015 et décembre 2019 étaient inclus. Le critère de jugement principal était le nombre d’angioTDM réalisée par période, le critère de jugement secondaire était le rendement de l’angioTDM (nombre EP diagnostiquée/nombre d’angioTDM réalisée) par période.

Résultats préliminaires (analyse en cours) : 8844 angioTDM thoracique ont été incluses (âge moyen des patients 61+/-19 ans, sexe féminin 56 %). Une tendance significative à l’augmentation du nombre d’angioTDM (R² = 0,405 ; p< 0,0001), une augmentation significative du nombre d’EP diagnostiquée (R² = 0,200 ; p = 0,013) était retrouvée alors que le taux de rendement diagnostique restait stable au cours du temps (R² = 0,001 ; p = 0,842)(Figure 1.).

Conclusion : Le nombre d’angioTDM thoracique réalisée pour suspicion d’EP a augmenté depuis 2015, avec un rendement diagnostique qui reste stable.



aucun conflit d'intérêt
Mélanie ROUSSEL (Rouen), Impec FHU, Yonathan FREUND
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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FC18
12:00 - 13:00

Flash communications
Pertinence de l'imagerie
Imagerie - Radiologie

Modérateur : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris)
12:00 - 13:00 #28844 - FC18-01 Utilisation du scanner cérébral pour l’altération récente des fonctions cognitives du sujet âgé aux urgences : influence sur la stratégie médicale initiale et prédicteurs d'anomalies aigues à l’imagerie.
FC18-01 Utilisation du scanner cérébral pour l’altération récente des fonctions cognitives du sujet âgé aux urgences : influence sur la stratégie médicale initiale et prédicteurs d'anomalies aigues à l’imagerie.

Introduction: L’altération récente des fonctions cognitives (AFC) est un motif fréquent de recours au scanner cérébral (SC) chez les sujets-âgés des services d’urgences (SU). L’objectif était d’évaluer l’influence du SC sur la prise de décision médicale par son rendement diagnostique, son impact sur le temps passé au SU et sur la stratégie initiale. L’objectif secondaire était de déterminer des facteurs prédictifs d’anomalies aigues au SC.

 

Matériel et Méthodes: Étude observationnelle rétrospective d’un an incluant les patients ≥ 75 ans ayant eu un SC sans injection en raison d’une AFC évoluant depuis moins d’un mois. Les patients ayant une indication formelle de SC étaient exclus (signes neurologiques, traumatisme crânien sous antiagrégant/anticoagulant, céphalée inhabituelle, GCS < 9). Les scanners dits « positifs» étaient ceux révélant les anomalies aigues suivantes : AVC ischémique, hémorragie, lésion démyélinisante, tumeur, infection intracrânienne ou hydrocéphalie aigue. Une analyse multivariée a été réalisée pour identifier les variables associées à un SC positif.

 

Résultats: Sur 594 SC, 38 étaient positifs (6 %). L’étiologie principale d’AFC était le sepsis (29 %). L'utilisation du SC représentait 22% du temps passé au SU, indépendamment du résultat (p=0,61). La stratégie médicale initiale a été impactée dans 9% des cas (p < 0,001) : pour des examens diagnostiques additonnels (IRM, EEG, ponction lombaire: 6%), l’adaptation thérapeutique (12%) ou l’orientation en neurologie (11%). Trois facteurs étaient associés à un SC positif : un GCS < 13 (OR 8,50; IC 95% 2,30-28,87, p=0,001), une plaie du crâne (OR 3,06; IC 95% 1,14-8,21, p=0,02) et une déshydratation clinique (OR 0,29; IC 95% 0,09-044, p=0,02). Chez les patients ayant un GCS ≥ 13, sans plaie de crâne et cliniquement déshydratés, la valeur prédictive positive était de 0,03 (IC 95% 0,01-0,12) avec un rendement diagnostique abaissé à 2% (deux hydrocéphalies aiguës, une tumeur cérébrale).

 

Discussion: Le rendement diagnostique du SC pour l’AFC des sujets âgés est inférieur à celui de la population générale. Trois variables cliniques pourraient aider à améliorer l'allocation des ressources, limiter l'exposition inutile aux radiations, et raccourcir le temps passé au SU.

 

Conclusion: La réalisation d’un SC pour explorer l’AFC du sujet âgé a une influence faible sur la stratégie médicale. Une étude randomisée-contrôlée est nécessaire pour valider un score clinique permettant de prioriser l’imagerie au SU.



Aucun.
Camille GERLIER (Paris), Melanie FORSTER, Audrey FELS, Marc ZINS, Gilles CHATELLIER, Olivier GANANSIA
12:00 - 13:00 #28857 - FC18-02 Epidémiologie des douleurs abdominales bénéficiant d'une tomodensitométrie abdomino-pelvienne aux urgences du CHU de Toulouse et du CH d'Albi.
FC18-02 Epidémiologie des douleurs abdominales bénéficiant d'une tomodensitométrie abdomino-pelvienne aux urgences du CHU de Toulouse et du CH d'Albi.

Introduction : Les douleurs abdominales sont l’un des principaux motifs de consultation aux urgences. Leur prise en charge est complexe et nécessite souvent la réalisation d’une imagerie complémentaire. Depuis des années, la prescription de TDM n’a cessé d’augmenter, mais se pose la question du pourcentage de scanners anormaux parmi ces derniers. La décision de réaliser un scanner n’est pas dénuée de risque, sa prescription s’appuie souvent sur un panel d’arguments cliniques et biologiques que le praticien utilisera pour choisir l’examen le plus adapté.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle de cohorte rétrospective bicentrique entre les urgences du CHU de Toulouse et du CH d’Albi réalisée sur une durée de 8 mois à Albi du 1er Janvier 2019 au 31 aout 2019 et de 5 mois à Toulouse 1er Avril 2019 au 31 aout 2019. Les patients ayant consultés aux urgences pour douleur abdominale non traumatique et ayant bénéficié d’un scanner ont été inclus. Le critère de jugement principal de l’étude était la présence d’une anomalie TDM en lien avec les symptômes. Les critères de jugement secondaires étaient les facteurs clinico-biologiques associés à la présence d’une lésion organique au scanner.
Résultats : Parmi les 1348 patients inclus, 984 soit 73% avaient une TDM abdomino- pelvienne anormale en lien avec les symptômes. Plusieurs facteurs semblaient associés à la présence d’une anomalie TDM, notamment le fait d’avoir un antécédent de cancer abdominal, un syndrome inflammatoire biologique, une défense à l’examen clinique ou une lipase élevée. Le sexe féminin semblait quant à lui moins fréquemment associé à la présence d’une anomalie tomodensitométrique
Discussion : La prescription du scanner aux urgences semble adaptée mais elle peut être parfois réalisée par excès, possiblement en lien avec un accès plus facilité à la TDM qu’à l’échographie la nuit ou selon le centre (universitaire ou non universitaire). Plusieurs facteurs prédictifs d’anomalies TDM étaient dans notre étude concordants avec la littérature (syndrome inflammatoire biologique, douleur localisée). En revanche, l’âge jeune ou âgé favorisant la présence d’une anomalie scannographique est assez controversé selon les études. Il semble malgré tout que le sujet âgé ait une tendance à avoir une atypie clinique et une fragilité nécessitant plus de précaution quant à la décision de réaliser ou non une imagerie. 


Mathilde ALLEGRET (La roche sur yon), Sylvain CRINDAL, Frederic BALEN
12:00 - 13:00 #29037 - FC18-03 Apport de l’intelligence artificielle radiologique sur les traumatismes du squelette appendiculaire au sein d’un service d’urgences.
FC18-03 Apport de l’intelligence artificielle radiologique sur les traumatismes du squelette appendiculaire au sein d’un service d’urgences.

Introduction : Chaque année, 40% des admissions aux urgences aboutissent à un acte d’imagerie parmi lesquels 71% sont des radiographies. Depuis 2010, l’essor de l’Intelligence Artificielle (IA) vient appuyer l’urgentiste dans sa prise en charge diagnostique et thérapeutique. Ainsi, l’objectif de cette étude était d’évaluer la pertinence de l’utilisation d’un logiciel d’IA dans un service d’urgences et son apport pour l’urgentiste. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative monocentrique observationnelle rétrospective. L’inclusion concernait tous les patients se présentant aux urgences du CH Maubeuge pour un traumatisme du squelette appendiculaire entre le 1er Novembre 2020 et le 30 Juin 2021. Dès l'examen réalisé, il était intégré à un logiciel d’IA nommé Arterys. Ainsi, les clichés étaient analysés par l’urgentiste ou un junior sans puis avec le logiciel. Chaque interprétation était associée à un questionnaire évaluant l’accord avec l’IA, l’impact sur le diagnostic, le traitement et la stratégie d’imagerie. Les résultats ont été analysés par les biostatisticiens d’Arterys. Le critère de jugement principal reposait sur l’accord entre l’urgentiste et le logiciel. Résultats : Nous avons réuni 425 questionnaires pour 660 examens traités. Dans 80% des cas, l’urgentiste était d’accord avec l’IA. Elle était une aide diagnostique dans 20% des cas avec une influence sur la stratégie d’imagerie dans 7,5% des cas. L'impact thérapeutique était de 10 %. Discussion : Cette étude a confirmé l’intérêt de l’utilisation d’un logiciel d’IA dans un service d’Urgences. Il optimise les performances de l’urgentiste. C’est une aide pédagogique pour les juniors. Cependant, notre travail a été limité par la difficulté d’inclure les collègues du service au projet. Il a fallu réaliser une campagne de promotion du logiciel pour augmenter le nombre d’utilisateurs à partir du mois de Janvier 2021. Également, la réponse aux questionnaires n’était pas automatique pour pouvoir utiliser le logiciel. Les conditions sanitaires ont également été un frein puisque le nombre d’admission aux urgences était en déclin. Conclusion : L’IA est un apport essentiel dans la prise en charge des traumatismes de membre aux urgences. Elle est un soutien pour l’urgentiste dans sa prise en charge et l’accompagnement des étudiants. Ces progrès technologiques et leur fiabilité permettront à l’urgentiste d’optimiser son efficience sans pour autant le remplacer.



aucun
Antoine PATTYN (Maubeuge), Romain DEWILDE, Charlotte ALLARD, Priscilla NGUYEN, Amélie VROMANT, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #29079 - FC18-04 L’intelligence artificielle permet-elle de faciliter le diagnostic de fracture de membre aux urgences?
FC18-04 L’intelligence artificielle permet-elle de faciliter le diagnostic de fracture de membre aux urgences?

Introduction : L’intelligence artificielle (IA) est en pleine évolution dans le domaine de l’imagerie médicale. L’IA pourrait faciliter la détection de fractures sur des radiographies réalisées aux urgences et ainsi diminuer le nombre d’erreurs diagnostiques par les urgentistes.

Méthode : Etude observationnelle de type avant-après, monocentrique menée au sein du service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier de Niort. La première période d'inclusion était du 13 mai au 13 juin 2021 avec une interprétation des radiographies par l’urgentiste sans l’aide de l'IA. La deuxième période était du 14 juin au 14 juillet avec l'utilisation d'un logiciel d'IA de détection de fractures. Les patients de 16 ans ou plus consultant aux urgences pour un traumatisme de membre étaient inclus. L'objectif principal était d'évaluer si l'IA diminuait le nombre d'erreurs diagnostiques de fractures sur des radiographies de membres.

Résultats : 477 et 420 patients étaient inclus pendant la première et la deuxième période respectivement. Au total 20 erreurs de diagnostics de fractures par l’urgentiste ont été relevées pendant la période sans l’utilisation de l’IA et 6 ont été relevées pendant la période avec utilisation de l'IA (p=0,031) (Tableau 1).

Conclusion : L’IA peut être très utile dans notre pratique quotidienne aux urgences pour améliorer les performances de nos médecins et diminuer les erreurs d’interprétation des clichés radiologiques.

 



aucun
Poonam LOLL (Niort), Mathieu VIOLEAU
12:00 - 13:00 #29148 - FC18-05 Evaluation de la pertinence et de l’impact des actes d’imagerie à distance demandés en nuit profonde.
FC18-05 Evaluation de la pertinence et de l’impact des actes d’imagerie à distance demandés en nuit profonde.

Introduction : Les examens d’imagerie en urgence sont de plus en plus demandés par les services d’accueil des urgences (SAU), facilités par l’imagerie à distance et accentués par une évolution des pratiques.

Nous présentons notre expérience de service de radiologie à distance d’urgence (SRDU) à travers cette étude de pertinence des examens demandés nos partenaires en période de permanence de soins (PDS), ainsi que leurs impacts organisationnels et médicaux.

 

Matériel et méthodes : Etude multicentrique rétrospective de janvier à décembre 2021. Après consensus entre radiologues et urgentistes, nous avons élaboré une charte de cotation, définissant 4 niveaux de pertinence (NP) : 1 – indiscutable ; 2 – examen justifié mais réalisable le lendemain de la garde ; 3 – examen non justifié ; 3A – examen refusé après discussion. Pour chaque centre, un radiologue de notre SRDU a appliqué cette charte à une centaine d’examens demandés en PDS entre minuit et 8h, extraits de façon aléatoire. Un urgentiste a analysé les dossiers de NP2 et 3 pour confirmation du NP et a précisé l’impact des dossiers de NP2 sur la prise en charge des patients et sur l’organisation du SAU (retour à domicile, mutation, avis spécialisé rapide, acte thérapeutique) et défini ainsi deux sous-NP : 2A – utile et efficace ; 2B – aucun impact.

 

Résultats : Après exclusion de dossiers reportés au lendemain ou demandés par des services différents, sur 2582 dossiers analysés, répartis sur 29 centres hospitaliers, 70% des demandes ont été cotées de NP1 (1808/2582), 28% de NP2 (724/2582) dont 23% de NP2A (594/2582) et 5% de NP2B (130/2582), 1% de NP3 (25/2382), 1% (25/2582) de NP3A.

Parmi les examens de NP2A, 45% des patients ont été mutés dans un autre service, 42% sont retournés à domicile, 13% ont eu un acte thérapeutique suite à l’examen.

Il n’a pas été retrouvé de différence significative en comparant les SAU en fonction de leur taille, ni sur la répartition des dossiers par NP, ni sur le type d’impact.

 

Discussion : Notre étude reflète le rôle prépondérant d’un SRDU dans la régulation des patients des SAU afin notamment de compenser les manques de lits d’aval.

Les dossiers de NP3 et 3A concernaient essentiellement des demandes de scanners chez des sujets jeunes ayant été ou qui auraient dû être converties en échographies en première intention, gérées par les astreintes locales.

 

Conclusion : Dans notre SRDU, la réponse à un nombre important de demandes d’examens est corrélée à un niveau élevé de pertinence.


Flavie BRATAN, Tiffany DESMURS (LYON), Vanessa FYON, Mylène SEUX, Domitille MILLON, Guillaume GORINCOUR
12:00 - 13:00 #29188 - FC18-06 Analyse de la performance de l'enseignement de l'échographie clinique de médecine d'urgence des internes DESMU.
FC18-06 Analyse de la performance de l'enseignement de l'échographie clinique de médecine d'urgence des internes DESMU.

Introduction : Au CHU, les internes DESMU ont exprimé le besoin d'être mieux formé en Échographie Clinique en Médecine d'Urgence (ECMU). Afin d'évaluer l’efficacité de leur formation, nous avons construit un questionnaire en ligne explorant les 4 étapes de maîtrise de l’ECMU.

Matériel et méthode : En nous basant sur les RFE de l’ECMU et grâce à un questionnaire en ligne nous avons cherché à mettre en évidence une différence entre les compétences attendues et les compétences acquises. Le recueil des données a porté sur les 17 DESMU promotion 2017 et s’est effectué grâce au logiciel Limesurvey Version 3,25,14. Le data cleanning et les tests statistiques ont été effectués sur les logiciels EXCEL 2016 et Rstudio version 1.4.1717.

Grace a 5 cas cliniques la méthode explorait les 4 étapes de maîtrise de l’ECMU : connaissance des indications, capacité d’acquisition des images, interprétation des images et intégration de l’outil dans le management du patient.

Résultats : Tous les internes ont répondu (n=17). Parmi eux, en moyenne 15/17 (88%) ont posé l’indication d’ECMU. Le choix du type et l’ordre dans lequel ils réalisent les échographies manque de pertinence.

Sur le plan de l’acquisition des images, 12/14 (87,5%) choisissent une sonde adaptée à l’exploration de l’aorte abdominale. Pour l’échographie pulmonaire, 5/10 (50%) ont un choix de sonde pertinent.

Sur la FAST normale, 8/11 (72%) sont capables d’exclure un épanchement péritonéal, 9/14 (64%) reconnaissent un anévrysme de l’aorte abdominale et 7/10 (70%) reconnaissent un profil pulmonaire B/B.

Pour chaque cas clinique, la probabilité diagnostique avant et après échographie a été comparée pour chacune des 6 hypothèses. La différence de probabilité avant et après ECMU montre qu’ils sont capables d’exclure les hypothèses inexactes (p<0.05). Cette différence avant/après n’est pas toujours significative pour l’hypothèse exacte.

Discussion : Les différences observées entre les compétences attendues et acquises nous permettent d’évaluer les processus mis en place pour atteindre l’objectif de formation (maitrise de l’outil ECMU). Les résultats semblent montrer que les modalités d’enseignement proposées pourraient être perfectibles. L’association de plusieurs modalités d’enseignement permettrait de palier aux besoins de formation ressentis.

Conclusion : Ce travail original d’évaluation questionne la nécessité de réévaluer les modalités d’enseignement de l’ECMU aux internes de DESMU dans notre région.



aucun
Elise CARRIE (Mont-de-Marsan), Cedric GIL-JARDINE, Philippe PES, Xavier BOBBIA, Xavier COMBES
12:00 - 13:00 #29198 - FC18-07 Pertinence des prescriptions des examens d'imageries en nuit profonde dans un Centre Hospitalier Non Universitaire.
FC18-07 Pertinence des prescriptions des examens d'imageries en nuit profonde dans un Centre Hospitalier Non Universitaire.

Introduction: Les demandes d’imagerie par tomodensitométrie (TDM) se sont multipliées ces dernières années en lien avec une meilleure disponibilité, une facilitation diagnostic, un flux de patient augmenté au sein des services d’urgences en France. Quelle est leur pertinence en nuit profonde ? Faut-il différer au matin ou maintenir l’examen ? L’objectif principal était d’analyser la pertinence de la prescription des examens par tomodensitométrie en nuit profonde au sein d’un Centre Hospitalier non universitaire. Les objectifs secondaires sont d’évaluer leur impact sur la prise en charge des patients et l’organisation de la filière urgente pour les examens considérés comme semi urgents (repoussables au matin).

Matériels et méthode: Etude rétrospective, observationnelle, mono centrique réalisée sur la période de décembre 2019 et janvier 2020. Ont été inclus toutes personnes ayant eu un examen par TDM en nuit profonde soit de minuit à 08h00 au sein du Service des Urgences adultes, pédiatriques, du décochage et de la réanimation. Les dossiers ont été relus et classés selon leur pertinence en 5 niveaux selon un référentiel.  Il a été évalué leur impact sur l’orientation du patient, les délais décisionnels ainsi que l’organisation de la filière urgente en terme de flux pour les différables au matin.

Résultats: 100 patients ont été inclus. Soixante et un pour cent des TDM avait une indication urgente non discutable et 37% des TDM qui ont été réalisé en nuit profonde étaient considérés comme semi urgents. Ils ont eu pour 54% un impact rapide sur la prise en charge et permettre la mutation de 49% des patients en service adapté avant la relève du matin. Quarante six pour cent des patients ont pu rentrer à domicile avant la relève. Seul 5% des TDM semi urgents n’ont pas eu d’impact sur la suite de la prise en charge.

Conclusion: Cette étude montre l’impact positif de la réalisation des TDM en nuit profonde d’une part sur la qualité de soins et de prise en charge du patient mais aussi sur le confort de travail pour les équipes des services d’urgences en terme de gestion du flux. Cette étude sur la pertinence de prescription des examens d’imagerie a un enjeu économique car la sur prescription d’examen a un coût mais également un enjeu de santé publique avec la notion de radioprotection de plus en plus au coeur des préoccupations.



Aucun
Le Goff ANTOINE (Annecy), Bérangère LORDEY, Catherine THIVOLLE-CAZAT, Thierry ROUPIOZ
Salle 352B-Zone poster 2
12:30 Pause et visite de l’exposition technique

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SBC
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM BECKMAN COULTER
Le paramètre MDW d’anisocytose monocytaire pour la détection et le suivi des infections sévères et des syndromes septiques aux Urgences.

12:30 - 13:15 Le paramètre MDW d’anisocytose monocytaire pour la détection et le suivi des infections sévères et des syndromes septiques aux Urgences. Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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SFP
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM FISHER & PAYKEL
Haut Débit Nasal : comment je fais et sur quels patients ?

Modérateurs : Patrick PLAISANCE (Paris), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
12:30 - 13:15 OAP et Haut Débit Nasal ? Mustapha SEBBANE (Chef de Service des Urgences) (Conférencier, Montpellier)
12:30 - 13:15 Le Haut débit Nasal dans la prise en charge des patients hypercapniques aux Urgences. Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
12:30 - 13:15 La protocolisation du Haut Débit Nasal aux Urgences. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Salle 251
13:30

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UD28
13:30 - 13:40

TAMM

Solution de prise en charge d'urgence des patients
13:30 - 13:40 TAMM - La solution de gestion dossier patient pour les centres d'urgence. Damien CLAIRE (Conférencier, TAMM)
Espace Urgences Démo
13:40

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UD07
13:40 - 13:50

DELIVRONE

Transport urgent d'un défibrillateur par drones dans les zones difficiles d'accès
13:40 - 13:50 DELIVRONE. Gautier DHAUSSY
Espace Urgences Démo
13:50

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UD24
13:50 - 14:00

URGENCES CHRONO

Suite logicielle d'optimisation de l'intégralité du parcours de soins non programmés.
13:50 - 14:00 URGENCES CHRONO. Céline JARDY-TRIOLA (Conférencier, URGENCES CHRONO)
Espace Urgences Démo
14:00

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TRM06
14:00 - 15:30

Table Ronde Médecins
Session Commune SFMU / SUdF - L'actualité en Médecine d' Urgence

Modérateurs : Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
14:00 - 15:30 Où positionner les futurs Infirmiers en Pratique Avancée en Médecine d'Urgence. Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30 Bilan du SAS. Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 Quel futur manager pour un service d’Urgences ? Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:30 La QV 2022 est-elle la bonne ??? Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Conférencier, Agen)
14:00 - 15:30 Des urgentistes et/ou des généralistes aux Urgences ?? François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
Amphi Bleu

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CM13
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Quand les ions sont perturbés
Endocrinologie - Métabolisme, Thérapeutique

Modérateurs : Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Paris), Pierre VALETTE (Médecin) (Arras)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Où seront présentés les principes physiologiques et comment traiter les anomalies métaboliques fréquentes en Médecine d'Urgence.
14:00 - 15:30 La calcémie. Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 L'acido-cétose diabétique. Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:30 La kaliémie. Hélène DUHEM (Médecin) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:30 La natrémie. Pascal BILBAULT (responsable de service / chef de pôle) (Conférencier, Strasbourg)
Amphi Havane

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CM30
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Traumatologie périphérique : cas classiques et grands pièges
Imagerie - Radiologie, Traumatologie

Modérateurs : Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Limoges), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Les traumatismes des extrémités sont des recours fréquents en Médecine d'Urgences. Nous décrirons dans cette session les grands principes de prises en charge et les principaux pièges.
14:00 - 15:30 Le poignet. Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:30 La main. Christophe CHAPON (médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Le genou. Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
14:00 - 15:30 La cheville. Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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CS08
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Intérêt du travail pluri-professionnel aux Urgences.
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Olivier PICOT (IDE) (Paris)
Coordonnateur : Caroline VAREILLE (Coordonnateur, Paris)
14:00 - 15:30 Intérêt d'une cellule de régulation multiprofessionnelle des lits rattachées aux Urgences. Tiphaine MARCHAND (FFCS) (Conférencier, Paris)
Présenter le rôle et les membres de la cellule.
Présenter l’historique et l’évolution de la cellule.
Présenter les chiffres.
14:00 - 15:30 Intérêt d'une cellule de régulation des cas complexes émanant des Urgences. Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Conférencier, Paris)
Définir le cas complexe.
Présenter la collaboration avec les services de médecine et/ou chirurgie.
Présenter les chiffres et l’impact sur l’hôpital d’une telle cellule.
14:00 - 15:30 La population SDF et ses cas complexes : travail en partenariat avec le samu social. Vanessa GIMENO (IDE) (Conférencier, Paris)
Définir le interaction entre le service social des urgences et le samu social
Définir le cas complexe vu par le samu social
Présenter les axes de travail et d amélioration
Salle 242A

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CM19
14:00 - 15:00

Conférence Médecin - Session commune SFMU/CNUMU
Quel impact de la réforme du 2ème cycle dans nos établissements
Etudiants Médecine, Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier, Jeunes

Modérateurs : Xavier EYER (Praticien Hospitalier) (Paris), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La réforme du 2ème cycle est un big bang pour nos étudiants en médecine, une session pour y voir plus clair sur les objectifs de cette réforme, les stages et les évaluations de nos futurs collègues.
14:00 - 15:00 Les objectifs de la R2C. Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:00 Où les étudiants peuvent-il effectuer leur stage et sous quelles conditions ? Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00 Les modalités d’évaluation du 2ème cycle. Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
Salle 242B

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SI07
14:00 - 15:00

Session Interactive - Quiz
Intoxication aux plantes et champignons
Environnement, Thérapeutique, Toxicologie

Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où l’on échangera à travers différents cas cliniques interactifs les différentes prises en charge à mettre en œuvre face aux intoxications courantes aux plantes et aux champignons
14:00 - 15:00 Intoxication aux plantes et champignons. Philippe CHAUVEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Angers)
Salle 243

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SAPC
14:00 - 14:45

SYMPOSIUM ABBOTT POINT OF CARE
Les Biomarqueurs de Lésions Cérébrales comme outils d’aide à l’évaluation des traumatismes crâniens légers aux urgences : de la théorie à la pratique au service d’urgences

Modérateur : Rudy COHEN (Medical affairs) (ARGENTEUIL)
Conférenciers : Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Vincent SAPIN (PU-PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 251

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BEEM
14:00 - 15:30

BEEM 2022
La cuvée 22 de BEEM

Coordonnateur : Marcel EMOND (Coordonnateur, Québec, Canada)
Conférenciers : Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada), Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada), Judy MORRIS (Physician, Associate Professor) (Conférencier, Montréal, Canada), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Les membres du groupe Best Evidence in Emergency Medicine (Canada) présenteront le BEST de littérature de la dernière année pour la pratique à l’urgence.
Salle 252A

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ATW05
14:00 - 15:30

Atelier Médecins Winfocus
Echo musculo-squelettique

Modérateur : Claire MORDANT (Urgentiste) (Marseille)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Salle 252B

"Jeudi 09 juin"

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AM05
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Anesthésie Loco-Régionale écho-guidée
Sédation

Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille), Candice PIERROU (Anesthésiste réanimateur) (Conférencier, Marseille)
Connaître les indications de l'anesthésie loco-régionale écho-guidée dans le cadre d'un service d'urgence. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau du poignet et de l'avant-bras pour l'anesthésie des territoires médian, radial et cubital. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau de la cheville pour une anesthésie du pied. Savoir réaliser des blocs anesthésiques de la main et du pied en appliquant les manœuvres de sécurité. Savoir évaluer le rapport bénéfices/risques de la technique des blocs anesthésiques de la main et du pied dans un service d'urgence.
Salle 253

"Jeudi 09 juin"

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CMS03
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Les Journées Thématiques Interactives de la SFMU - Les Retex
Ambulanciers, ARM, Infirmier

Modérateurs : Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Bordeaux), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
14:00 - 15:30 Prise en charge d’un patient présentant un syndrome coronarien non ST : filière et réseau. Hélène DEHAUT (IDE) (Conférencier, Lille)
Présentation des outils pour évaluer une douleur thoracique
Le tri d'une douleur thoracique par l' IOA
Quoi de nouveau dans la prise en soins de ces patients en SU ?
14:00 - 15:30 Prise en charge d’un enfant nécessitant une ECMO pédiatrique : filière et réseau. Gwenael HASCOAT (infirmier) (Conférencier, Paris)
Qu’est ce que l’UMAC ?
Quelles sont les indications de mise en place d’une ECMO pédiatrique ?
Quelle est la logistique et la technicité de l’UMAC ? Présentation de l’ECMO pédiatrique (branchement, circuit, matériel)
14:00 - 15:30 Quand les "animaux" de la mer viennent à nous ! Lucas IGLESIAS (IDE) (Conférencier, Bayonne)
Définir un état des lieux des différents agents en cause (méduses, oursins, vives ... ).
Définir les prises en charges pré-hospitalières et intra-hospitalières (mécanismes, signes cliniques, risques ... ).
Décrire le rôle infirmier dans les différentes prises en charge et la prévention en cas de récidive.
Salle 342A

"Jeudi 09 juin"

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DPC02
14:00 - 17:30

Session DPC
Analgésie et sédation en Médecine d'Urgence N° OGDPC : 64292200026

Modérateur : Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Conférenciers : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
Objectifs pédagogiques :
Connaitre l’épidémiologie de la douleur aigue et de la douleur induite par les soins en structure d’urgence
Identifier les différentes stratégies analgésiques et sédatives utilisables en structure d’urgence
Présenter les différentes techniques d’Anesthésie loco-régionales utilisables et les modalités de réalisation
Présenter les données scientifiques internationales sur les stratégies thérapeutiques pour la sédation procédurale afin de prévenir et traiter la douleur induite par les soins en structure d’urgence : sédation procédurale dissociative, sédation procédurale par propofol, ketofol, anesthésie générale, ….
Identifier les bénéfices et les risques des différents techniques de sédation procédurale et les modalités de réalisation.
Salle 342B

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CMS11
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Situations urgentes en hématologie
Coagulation - Hémostase, Thérapeutique

Modérateurs : Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Où l'on parlera des situations urgentes en hématologie, de leur diagnostic et de leur prise en charge
14:00 - 15:30 Lire une NFS. Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Myélome : diagnostic et complications. Mehdi KHELLAF (Chef de service) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Cytopénie en urgence (Purpura, thrombopénie, anémie hémolytique….). Odile RAUZY (PU-PH) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:30 Leucémie et lymphome. Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Conférencier, Monaco, Monaco)
Salle 343

"Jeudi 09 juin"

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TRMS04
14:00 - 15:30

Table Ronde Médico-Soignants
Délégation de compétence et IPA
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
La profession d'infirmier évolue : nous décrirons le nouveau métier, les nouvelles compétences à l'instar des Nurses Practitionners Anglosaxonnes.
14:00 - 15:30 L'exemple anglosaxon. Thierry BARD (infirmier diplômé d'état) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:30 L'exemple québequois. Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada)
14:00 - 15:30 En France : en préhospitalier. Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:30 En France : utilisation aux Urgences. Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Salle 351

"Jeudi 09 juin"

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AM10 C
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Revoir de manière théorique les critères d’intubation et de ventilation difficile,
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin.
Salle 352A

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FC19
14:00 - 15:00

Flash communications
Intoxiqué.e
Toxicologie

Modérateur : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny)
14:00 - 15:00 #28897 - FC19-01 Iatrogénie et atteinte rénale chez les patients admis au service des urgences.
FC19-01 Iatrogénie et atteinte rénale chez les patients admis au service des urgences.

Introduction :

Les insuffisances rénales aigües liées aux soins  représentent un problème majeur de la santé publique et constituent   des effets indésirables médicamenteux qui peuvent être évités. Avoir le reflexe iatrogène reste un challenge que tout médecin doit évoquer afin d’en prévenir  lles répercussions et d'agir sur la prescription médicamenteuse en moyennant une surveillance rigoureuse clinique et biologique. L’objectif de notre étude était d’analyser les caractéristiques épidémio-cliniques et pronostiques des patients admis aux urgences et pris en charge lors du processus diagnostique et thérapeutique et qui ont développé ou aggravé leurs fonctions rénales.

Méthode :

Il s’agissait d’une étude descriptive prospective s’étalant depuis le mois de Mai 2019 jusqu’au mois décembre 2020. Inclusion des patients de plus de 18 ans  admis aux urgences chez qui un processus diagnostique et/ou thérapeutique ont été initiés et qui ont développé ou aggravé au cours de leur séjour leur fonctions rénales et chez qui l’iatrogénie a été retenue.

Résultats :

Nous avons colligé au total 44 cas parmi 1634 admis au service des urgences soit une prévalence de 2,7% dont l’âge moyen a été de 61 ± 17, le sexe ratio a été 1,78 avec une nette prédominance masculine. Les antécédents étaient : n(%) ; HTA 18 (46%), diabète 15 (39), insuffisance cardiaque 4(10%), insuffisance rénale chronique 12 (31%), insuffisance coronaire 6 (15%), AVC 6 (15%). L’iatrogénie été retenue dans 39 cas (85%), liée aux produits de contrastes dans 25 cas (64%) et liée aux médicaments dans 16 (41%). La double iatrogénie a été retrouvée dans 10 (26%) et la classe médicamenteuse incriminée en tête de liste était les aminosides dans 10 (26%), suivi par les diurétiques dans 5 (13%) et par l’aciclovir dans 3 (8%). Les causes d’hospitalisations étaient : le sepsis 12 (30,7%) suivi par les causes traumatiques dans 5 (13%). La mortalité a été dans 13 cas (33%) dont 5 (13%) ont nécessité le recours à une séance d’hémodialyse en urgences.

CONCLUSION :

L’insuffisance rénale iatrogène est fréquente en milieu des soins aux urgences. Les répercussions sont graves allant du recours à la dialyse au décès. Le produit de contraste arrive en première position suivi des certaines classes médicamenteuses .Le caractère vital des explorations et le terrain sous-jacent conditionnent le pronostic et incitent à une meilleure préparation avant le recours à une imagerie.


Anissa CHAMSSI, Hamed RYM (CHARTRES), Rim DHAOUEDI, Badr FERJEOUI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
14:00 - 15:00 #28914 - FC19-02 Etude transversale pour évaluer les aspects épidémiologique, cliniques et la prise en charge des intoxications aiguës au Service d'Urgences et au SMUR du centre hospitalier SSRN d'Octobre 2019 à Mars 2020.
FC19-02 Etude transversale pour évaluer les aspects épidémiologique, cliniques et la prise en charge des intoxications aiguës au Service d'Urgences et au SMUR du centre hospitalier SSRN d'Octobre 2019 à Mars 2020.

Introduction: Les intoxications aiguës constituent un motif fréquent d'admission aux urgences et en réanimation. Cette étude permet de faire un état des lieux sur les aspects épidémiologiques, cliniques et sur la prise en charge des intoxications aiguës à l'hôpital SSRN.

Matériels et Méthodes: C'était une étude observationnelle, descriptive, transversale et monocentrique menée aux soins d'Urgences et au SMUR de l'hôpital SSRN d'Octobre 2019 à Mars 2020. La population étudiée était constituée de patients âgés de douze ans ou plus admis pour une intoxication aiguë

Résultats: 137 patients ont été inclus dans l'étude. L'échantillon était majoritairement constitué d'hommes (55.5%). L'âge moyen des patients tout sexe confondu était de 32.7ans (DS 14.4). La durée d'hospitalisation était 1 à 2 jours pour la plupart des cas (48.9%). Les types de toxiques les plus utilisés étaient les médicaments (28.4%) suivi de substances récréatives (22.6%), de pesticides (13.9%) et de corrosifs (11.7%). La voie d'entrée la plus courante était la voie orale (67.9%). La majorité des patients avait pris le toxique dans le cadre d'une tentative de suicide (47.5%). Les manifestations cliniques étaient dominées par des troubles cardiovasculaires (42.3%) suivi de troubles digestifs (38.7%) et les troubles neuropsychiatriques (36.5%). La prise en charge était axée principalement sur un traitement symptomatique. Un traitement évacuateur et un traitement antidotique ont été réalisés dans 29.2% et 24.1% de cas respectivement. 77.4% des patients ont bénéficié d'une prise en charge psychiatrique. Les complications les plus fréquentes étaient une altération de la conscience (17.5%), une dépression respiratoire (5.8%), une crise comitiale généralisée (3.7%) et la survenue d'un oedème aigu pulmonaire (2.9%). L'évolution était favorable pour la majorité des patients avec 81.0% de sortie avec une guérison sans séquelles. 64.2% des patients ont eu un rendez-vous de suvi psychiatrique à la sortie de l'hôpital.

Conclusion: Cette étude a permis de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et de faire un constat sur la prise en charge des intoxications aiguës à l'hôpital SSRN. Elle permettra éventuellement de guider les mesures préventives, éducatives et de réaliser de nouveaux projets de recherche. 



Aucun
Khomadee SOOPRAYEN (Grand Gaube, Maurice)
14:00 - 15:00 #29059 - FC19-03 Analyse de la régulation médicale des intoxications médicamenteuses volontaires : intérêt du score ETC.
FC19-03 Analyse de la régulation médicale des intoxications médicamenteuses volontaires : intérêt du score ETC.

Introduction

La décision du médecin régulateur en matière d’appels pour intoxications médicamenteuse volontaire est cruciale. C’est pourquoi une grille d’aide à l’orientation et à la prise en charge pré-hospitalière a été conçue nommée score ETC, prenant en compte les critères de gravité épidémiologique, clinique et toxicologique. Le but de notre étude était de décrire la régulation médicale des intoxications médicamenteuses volontaires et de déterminer la concordance entre le score ETC et la gravité estimé par le médecin régulateur.

Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude prospective, descriptive au du 1er Octobre 2018 au 31 Janvier 2019. Tous les appels pour intoxication médicamenteuse volontaire ont été inclus. Les données épidémiologiques, cliniques, l’évaluation et la prise en charge par l’équipe d’intervention du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) ont été recueillies et le score ETC a été par la suite calculé.

Résultat : Nous avons inclu 121 pateints. L’âge moyen était de 31 ± 13,7 ans, avec une prédominance féminine (68%) et un sex ratio de 0,47. Trente-quatre patients (28 %) avaient des antécédents psychiatriques. Une intoxication polymédicamenteuse était notée chez 38 patients (31 %). Les benzodiazépines étaient les médicaments les plus incriminés dans 31 % des cas. Cent patients (82,6 %) nécessitaient l’intervention de l’équipe SMUR selon le médecin régulateur. Le SMUR n’était pas disponible dans 21% des cas. Le délai médian d’intervention était de 9 min [4,13]. Pour tous les patients inclus dans l’étude, le score ETC moyen était  de 9,13 ±  7,08. Soixante-cinq patients (54%) avaient un score ETC ≥ 9. Douze patients ont bénéficié d’une intubation orotrachéale. Deux patients ont nécessité le recours aux drogues vasoactives. Quatre vingt dix sept pour cent des patients jugés graves selon le médecin régulateur, avaient un score ETC  9 (p <0,001). Cinquante quatre pour cent des patients admis en réanimation avaient un score ETC 9. Une étude de concordance a été réalisée pour analyser la relation entre la gravité selon le score ETC et la gravité estimée par le médecin régulateur indiquant le transport par l’équipe SMUR, la mesure de kappa était à 0,32.

Conclusion

La concordance entre le score ETC et la gravité estimée par le médecin régulateur était faible. Le score ETC reste un outil d’aide à la régulation médicale qui permet d’orienter le médecin régulateur. L’expérience de ce dernier reste néanmoins d’une grande importance.

 

 


Saida ZELFANI, Lilia LOTFI (tunis, Tunisie), Imen NAGGARA, Manai HÉLA, Rafika BEN CHIHAOUI, Nahed MAHFOUDHI, Manel KHASKHOUSSI, Mounir DAGHFOUS
14:00 - 15:00 #29110 - FC19-04 Sécurité et efficacité de l'association Acétaminophène-Codéine dans le traitement de la douleur.
FC19-04 Sécurité et efficacité de l'association Acétaminophène-Codéine dans le traitement de la douleur.

Introduction : La douleur est une cause très courante d'accès aux services des urgences. La combinaison codéine/Acétaminophène représente le médicament standard dans la deuxième étape de l'échelle analgésique de l'OMS et la codéine est l'un des analgésiques opioïdes les plus couramment utilisés en cas des douleurs d’origine traumatique. Cependant, de nombreux aspects liés à l'innocuité et à l'efficacité ne sont pas encore définis. Le but de cette étude est de  résumer les résultats des études les plus pertinentes sur le profil d'efficacité et d'innocuité de cette molécule dans le traitement de la douleur.

Matériels et méthodes : Nous avons inclus tout patient  consultant pour traumatisme bénin. Pour tous les patients, un antalgique  a été fournis de façon randomisé : soit un Acétaminophène, soit une combinaison Codéine/ Acétaminophène.

Résultats : Au total, 1000 patients ont été inclus dans cette étude (500 patients dans le groupe Acétaminophène seul et 500 dans le groupe codéine/Acétaminophène). Les deux groupes étaient comparables concernant l’âge (l’âge moyen est de 46,1±7,4 dans le groupe codéine/Acétaminophène et 44,7±12,3 dans le groupe Acétaminophène seul). A J0, l’EVA était 5,3±1,5 dans le groupe codéine/Acétaminophène et 5,1±2,2 dans le groupe Acétaminophène seul. Pendant la période de suivi l’EVA devient à j1 : 2,1±1,2 dans le groupe codéine/Acétaminophène contre 2,6±0,9 dans le groupe Acétaminophène seul (P=0,582).A j3, l’EVA devient : 0,78±0,12 dans le groupe codéine/Acétaminophène contre 1,03±0,4 dans le groupe Acétaminophène seul (P= 0,255).A j7 ’EVA devient : 0,66±0,5 dans le groupe codéine/Acétaminophène contre 1,02±0,7 dans le groupe Acétaminophène seul(P= 0,494).Concernant les effets indésirables, on n’a pas noté aucun effet indésirable dans le groupe Acétaminophène  contre 13% de cas de vertiges et somnolence dans le groupe codéine/Acétaminophène 6% de cas de gastroentérite et 5%  de cas de douleurs abdominales Discussion : Dans une étude qui a inclue soixante patients polytraumatisés, Les auteurs ont conclu que l'acétaminophène/codéine est efficace dans le contrôle de la douleur chez les patients polytraumatisés et qu'il peut représenter une alternative valable aux AINS.

Conclusion : L’Acétaminophène est un analgésique efficace avec une faible incidence d'effets indésirables. L'ajout de codéine au Acétaminophène produit un soulagement supplémentaire de la douleur, mais peut s'accompagner d'une augmentation de la somnolence et des vertiges



aucun conflit d'intérêt
Amani BOUZIDI (Sousse, Tunisie), Rahma JABALLAH, Hajer YAAKOUBI, Rym YOUSSEF, Ahmed BOUHLEL, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
14:00 - 15:00 #29252 - FC19-05 Intoxications volontaires aigues admises aux urgences : facteurs associés à la récidive.
FC19-05 Intoxications volontaires aigues admises aux urgences : facteurs associés à la récidive.

Intoxications volontaires aigues admises aux urgences : facteurs associés à la récidive

Introduction : Les intoxications volontaires aigues (IVA) constituent un fléau social. Peu de travaux se sont intéressés à la récidive de ces comportements suicidaires. L’objectif de ce travail était d’identifier les facteurs associés à la récidive parmi les IVA admis aux urgences. 

Méthodes : Etude observationnelle prospective incluant les IVA vues aux urgences sur 6 ans (janvier 2015-décembre 2020). Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs. Identification des facteurs associés à la récidive en utilisant un modèle de régression logistique. 

Résultats : Inclusion de 500 patients.  Age moyen=24+/- 12 ans. Sex-ratio=0,25. La moitié des suicidants était des célibataires avec un niveau d’instruction primaire et sans profession (26,5%). Des antécédents psychiatriques ont été notés dans 26% des cas. Une IVA antérieure a été rapportée chez 20% des malades. Le délai médian entre l’IVA et la consultation aux urgences était de 2 h. L’ingestion volontaire du toxique survenait dans 89,7% des cas au domicile. Les principales causes des IVA étaient (%) : conflit familial (71,4), difficultés socio-économiques (19) et des difficultés professionnelles (5). Les toxiques ingérés étaient (%) : d’origine médicamenteuse (87) avec prédominance des psychotropes (30), des antalgiques (26) et des cardiotropes (9). Les pesticides représentaient 12% des IVA. Sur le plan clinique, un toxidrome a été identifié dans 25% des cas dont le plus fréquent était l’anticholinergique (7,2%). La prise en charge aux urgences a consisté en : Ventilation mécanique (11%), administration d’un antidote (11%) et la décontamination digestive (30%) par lavage gastrique (14%) et charbon activé (16%). L’évolution était marquée par l’amélioration clinique autorisant le retour au domicile dans 39% des cas. Deux cas de décès ont été enregistrés aux urgences et 18,2% des intoxiqués étaient admises en réanimation. L’étude comparative multivariée a permis d’identifier deux facteurs indépendants liés à la récidive : le genre féminin (OR 2,64 ; IC 95% 1,39 – 5,02 ; p=0,002) et la présence d’antécédents psychiatriques (OR 1,44 ; IC 95% 1,13 – 1,84 ; p=0,003).

Conclusion : Les patientes du genre féminin ayant des antécédents psychiatriques sont à risque de récidive d’IVA. La mise en place d’une filière de prise en charge médico-psychologique permettrait la prévention des récidives.


Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Saber GOUBAA, Hanene GHAZALI, Hela BEN TURKIA, Youssef BEN BRAHIM, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00 #29847 - FC19-06 Description épidémiologique et évaluation de la prise en charge des Body-Packers au Centre Hospitalier de Cayenne de 2016 à 2019.
FC19-06 Description épidémiologique et évaluation de la prise en charge des Body-Packers au Centre Hospitalier de Cayenne de 2016 à 2019.

Introduction: Notre région constitue une plaque tournante du trafic international de stupéfiants. Le transport in corpore ou Body-packing est un des transports privilégiés par les narcotrafiquants. Le passage de cocaïne in corpore nécessite systématiquement une prise en charge hospitalière mais les recommandations internationales à ce sujet sont pauvres et discordantes. Les objectifs de cette étude sont la description épidémiologique du Body-packing dans notre région et l’évaluation de sa prise en charge.

Matériels et méthodes: Étude observationnelle rétrospective mono-centrique incluant les patients admis au service d’accueil des urgences (SAU) et à l’Unité Médico-Judiciaire (UMJ) de notre Centre Hospitalier (CH) du 1erjanvier 2016 au 31 décembre 2019 pour ingestion in corpore de boulettes de cocaïne. Les patients pour lesquels le transport in corpore de cocaïne a été infirmé ont été exclus. 

Résultats: Sur la période, 668 personnes ont été adressées au SAU et à l’UMJ par les services des douanes pour suspicion de body-packing. Parmi elles, 215 ont été exclues devant l’absence de boulettes à l’Abdomen Sans Préparation (ASP) et 4 patients ont été exclus car porteur de boulettes de cannabis. In fine 449 patients ont été admis pour ingestion d’ovule de cocaïne soit une augmentation de 60% par rapport aux années précédentes. L’âge moyen était de 25.2 ans avec un Sex-ratio H/F de 2.21. Parmi eux, 13.7% se sont compliqués sans mise en jeu du pronostic vital. Le nombre de boulettes moyen était similaire entre la population avec et sans complications (respectivement 54.1 [50.9-57.4] et 57.8 [48.9-66.6], p=0.22). La présence de cocaïne dans les urines n’a pas montré d’association significative avec la survenue complications (OR 0.5, IC95% [0.1-1.8], p=0.238). En comparaison au scanner (gold standard), la sensibilité de l’ASP était de 44.1%. La durée moyenne de séjour était significativement plus longue si l’ASP initial présentait 50 boulettes ou plus (p=0.0001). 

Conclusion: Cette étude a montré un faible taux de complications, dont une majeure partie seulement pour stagnation digestive et recours à l’endoscopie. Les durées moyennes de séjour sont relativement courtes, du fait du faible taux de complications et de l’absence de gravité de celles-ci. L’emballage de type 3 de qualité micro-industrielle, quasi exclusivement utilisé dans le body-packing dans notre région, semble être le principal facteur à cette réduction de complications.


Vincent PIRIOU, Clémence BONNEFOY, Karim HAMICHE, Kallel HATEM, Jean PUJO, Alexis FREMERY (Cayenne)
14:00 - 15:00 #29848 - FC19-07 Prévalence des combinaisons anticoagulant plus antiplaquettaire(s) possiblement inappropriées chez les patients anticoagulés au long cours admis aux urgences et devenir à 6 mois.
FC19-07 Prévalence des combinaisons anticoagulant plus antiplaquettaire(s) possiblement inappropriées chez les patients anticoagulés au long cours admis aux urgences et devenir à 6 mois.

Introduction : La prise en charge de patients sous antithrombotique est courante aux urgences. Chez les patients anticoagulés, la prescription concomitante d’antiagrégant plaquettaire (AP) est fréquente. Cette association entraine une augmentation du risque hémorragique surpassant le bénéfice ischémique chez les patients ayant une maladie vasculaire stable et n’est plus préconisée chez ces patients selon les dernières recommandations de la société européenne de cardiologie. L’objectif de notre étude était d’évaluer la conformité des pratiques avec les directives concernant la prescription d’AP chez des patients anticoagulés au long cours et de déterminer le nombre de patients pour lesquels l’AP était arrêté à 6 mois.

Matériel: Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective monocentrique, basée sur le registre RATED (NCT02706080) du 1er mars 2019 au 29 février 2020. On était inclus les patients bénéficiant d’un anticoagulant (AC) au long cours pour une FA, une MTEV ou une VM, associée à un traitement AP. Les patients étaient répartis en deux groupes selon les directives ESC (Groupe 1 : combinaison appropriée/en accord avec les recommandations et Groupe 2 : combinaison possiblement inappropriée/en désaccord avec les recommandations). Un suivi à 6 mois était effectué pour les deux groupes. Le critère de jugement principal était la prévalence des patients anticoagulés au long cours chez qui la prescription d’un traitement AP paraissait inappropriée à l’admission et le nombre de patients ayant bénéficié d’un arrêt de l’AP à 6 mois.

Résultats : Sur les 239 patients inclus sous AC+AP,  179 (74.9%) combinaisons étaient jugées possiblement inappropriées, et 60 (25.1%) appropriées. Sur les 179 inappropriés, 19.5% (n=35) n’avaient aucun motif clair à un AP (pas de CAD ni PAD ni VM), et 16.7% (n=30) ne présentaient ni athérosclérose ni maladie cérébrovasculaire. A 6 mois, 29.6% (n=53) des inappropriés à l’admission étaient sous AC seul, tandis que 41.3% (n=74) restaient sous combinaison inappropriée et 8.4% (n=15) étaient sous combinaison appropriée.

Conclusion : Chez 74.9% des patients sous AC+AP, l’AP aurait pu être arrêté. A 6 mois un nombre important de patients restaient sous AC+AP inappropriée (41.3%). Ces résultats soulignent l’importance de l’identification de ces combinaisons aux urgences et de la réévaluation des  prescriptions d’associations antithrombotiques car elles participent à la polymédication et à l’augmentation du risque hémorragique.


Romain DURIF (Clermont-Ferrand), Farès MOUSTAFA, Adrien ROBERT, Camille AUROUX, Apolline GUILMAIN, Maxime DUMESNIL, Dorian TEISSANDIER, Jeannot SCHMIDT
14:00 - 15:00 #29849 - FC19-08 Evaluation de l’intérêt de réaliser des tests toxicologiques aux urgences sur le devenir des patients.
FC19-08 Evaluation de l’intérêt de réaliser des tests toxicologiques aux urgences sur le devenir des patients.

Introduction :Dans la littérature, les dosages toxicologiques réalisés aux urgences modifient la prise en charge des patients dans 0% à 33% des cas. Les recommandations récentes tendent à ne pas réaliser systématiquement de dosage toxicologique. Nos objectifs étaient de réaliser une étude des pratiques professionnelles et d’évaluer si le dosage des toxiques avait modifié l’orientation du patient.

Méthodes : C’est une étude rétrospective, monocentrique au service des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Lariboisière durant une période de 3 mois. Les patients inclus ont bénéficié d’un test de recherche de toxiques au sein du service des urgences. Le critère de jugement principal était la proportion de dossiers dont les résultats toxicologiques seuls avaient modifié l’orientation finale du patient.

Résultats : Nous avons inclus un total de 622 patients. Notre population était à majorité masculine  (n=433, 69,6%) pour une moyenne d’âge de  41,87 +/-15,68 ans. La gravité clinique était retrouvée chez un total de  172 (27,7%)  cas. Le dosage toxicologique a permis de modifier l’orientation du patients dans 77 cas soit 12,4% des cas. Dans le cas des patients pris en charge en réanimation, le  résultat du dosage du ou des toxiques a modifié la prise en charge des patients dans 4 cas (0,62%). Ces 4 cas mettaient en cause le même toxique à savoir le paracétamol. L’admission directe en réanimation des 38 autres patients s’était faite sur la gravité clinique seule. Concernant les patients pris en charge en psychiatrie, le dosage  a permis l’admission  dans 73% (n=73) des cas.

Conclusion : Bien que la réalisation de test toxicologique puisse présenter un intérêt informatif, ces dosages n’influencent le changement d’orientation de secteur de prise en charge que dans peu de cas (intoxication paracétamol, patient psychiatrique).


Quentin BLED (paris), Anthony CHAUVIN
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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FC20
14:00 - 15:00

Flash communications
The brain
Neurologie

Modérateur : Djamila CHAIBA (Praticien hospitalier) (EAUBONNE)
14:00 - 15:00 #28924 - FC20-01 Evaluation des délais de prise en charge de l'AVC de l'enfant, à chaque étape du parcours de soins.
FC20-01 Evaluation des délais de prise en charge de l'AVC de l'enfant, à chaque étape du parcours de soins.

Introduction : En pédiatrie, l’AVC concerne 500 à 1000 enfants par an en France. Si l’on sait que cette pathologie est moins meurtrière chez l’enfant que chez l’adulte, au moins deux tiers des enfants souffriraient de séquelles. Ceux-ci peuvent être réduits grâce au traitement par thrombectomie, de plus en plus efficace chez l’enfant. L’objectif de ce travail était d’étudier les délais de prise en charge de l’AVC chez les patients de moins de 18ans dans afin de cibler les étapes du parcours de soins à l’origine d’une perte de temps, compromettant la thrombectomie. En diminuant ces délais, nous espérons avoir plus de candidats à la thrombectomie et donc moins de séquelles.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive. Cette étude analyse les dossiers des enfants de moins de 18ans ayant fait un AVC entre janvier 2004 et avril 2020. Chaque étape de la prise en charge de l’enfant victime d’un AVC a été étudiée. Pour ce faire, nous avons collecté des données via les logiciels de régulation du centre 15, écouté les bandes d’enregistrement et étudié les dossiers des urgences et d’hospitalisation.

Résultats : Parmi les 25 dossiers étudiés, 11 (44%) avaient passé un appel au centre 15, 8 (32%) n’ont pas appelé, données manquantes pour 6 patients. Concernant les données nous intéressant particulièrement, nous retrouvons une durée médiane de 83 minutes entre le début des signes cliniques et l’arrivée des enfants dans une structure de soins [29-402]. A propos du délai entre l’apparition des premiers symptômes et l’heure d’arrivée aux urgences neurovasculaires, celui-ci varie de 66 minutes à plus de deux jours.  La médiane relative à ce délai est de 281 minutes. L’IRM est l’imagerie de référence pour la suspicion d’AVC. Tous les enfants pour qui nous avons des données ont eu une IRM. S’il on étudie le délai entre l’apparition des signes et l’IRM la médiane est de 419 minutes.  Le délai médian entre l’arrivée aux urgences et l’IRM est de 65 minutes.

Conclusion : Les délais de prise en charge sont longs pour envisager une thrombectomie. Tout enfant présentant des symptômes évoquant un AVC massif doit être d’emblée orienté vers les urgences neurovasculaires pour avoir une IRM, afin de discuter d’une éventuelle thrombectomie. En effet depuis quelques années, de nombreuses études sur la thrombolyse mais surtout sur la thrombectomie de l’enfant sont optimistes. Optimiser le temps de prise en charge devrait, à terme, diminuer les séquelles des enfants.


Agathe LOLLICHON (Montpellier), Jean Francois VIGNEAU
14:00 - 15:00 #29057 - FC20-02 Transport secondaire des accidents vasculaires cérébraux.
FC20-02 Transport secondaire des accidents vasculaires cérébraux.

Introduction : 

Les patients victimes d’un AVC ischémique (AVCi), qu’ils soient traités ou non par thrombolyse, sont souvent transportés d’un centre hospitalier périphérique vers un hôpital disposant de Soins Intensifs Neurovasculaires (USINV) et apte à réaliser une thrombectomie. Ces transferts sont médicalisés en raison du risque de survenue de complications mais la rapidité reste l'enjeu le plus important. L’objectif est d’étudier la survenue d’événements lors des transferts secondaires et d’identifier des facteurs de risques de complications.

Matériel et méthodes :

Étude rétrospective multicentrique de 2016 à 2020 incluant les patients présentant un AVCi transférés d’un centre hospitalier périphérique vers le centre de référence pour une admission en USINV ou une thrombectomie.

Un événement est défini soit par la présence d’une complication notée comme telle dans la fiche de transport soit par une action notée dans le dossier, témoin de la survenue d’une complication. Parmi ces complications nous avons distingué les complications majeures ayant nécessité l’intervention d’un médecin et les complications mineures gérées par un infirmier.

Résultats :

243 patients ont été inclus sur 316 recensés (73 dossiers exclus par données manquantes). 143 n’ont présentés aucun événement et 100 ont présenté un événement lors du transport nécessitant ou non une intervention.

Parmi les 100 patients avec survenue d’un événement, on dénombre, pour les complications majeures 2% d’hypotension avec réalisation d’une expansion volémique. Pour les complications mineures, 14% ont nécessité une introduction ou une adaptation de médicament antihypertenseur, 6% une introduction ou une adaptation d’oxygénothérapie, 4% ont présenté un saignement extériorisé sans gravité, 2% une inhalation, 4% une agitation. 

L’analyse multivariée retrouve une association statistiquement significative entre la survenue d’évènements et l’âge IC95% 1,03 [1,01-1,05].

La courbe ROC réalisée permet d’affirmer que le score NIHSS n’est pas un bon score prédictif en ce qui concerne les évènements lors du transport (Courbe ROC : Se = 0,55 ; 1-Sp = 0,59 ; AUC = 0,60)

Conclusion :

Aucun facteur de risque de survenue de complications n’est retrouvé dans cette étude. Les évènements nécessitant la présence d’un médecin lors du transfert secondaire des AVCi sont rares. Les interventions réalisées pourraient probablement relever d’une prise en charge paramédicalisée, sous couvert de protocole pour permettre un gain de temps.



Aucun
Marie OZANNE (Rouen), Adrien ROUSSEL, Aude TRIQUENOT, Cedric DAMM, Antoine LEFEVRE-SCELLES, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Melanie ROUSSEL
14:00 - 15:00 #29062 - FC20-03 Performance diagnostique du HINTS Test dans la prise en charge du vertige aux urgences.
FC20-03 Performance diagnostique du HINTS Test dans la prise en charge du vertige aux urgences.

 

Introduction

Le vertige est un motif fréquent de consultation aux urgences et une source d’erreurs diagnostiques. Le HINTS test est un outil diagnostique validé dans les services d’ORL, il permet de distinguer entre une origine centrale ou périphérique d’un vertige.

L’objectif de notre étude était d’étudier la faisabilité et l’intérêt du HINTS test dans la prise en charge du vertige dans les services des urgences.

Méthode :

Il s’agissait d’une étude prospective, transversale et descriptive menée aux urgences sur un an. Ont été inclus dans notre étude tous les patients âgés de plus de 18 ans, admis aux urgences pour “vertige vrai". Le Critère de jugement principal était la performance diagnostique du score de HINTS en évaluant la concordance entre l’orientation diagnostic du score et le diagnostic final confirmé par les examens complémentaires et les avis spécialisés d’ORL et de neurologie.

Résultats :

Ont été inclus dans l’étude, 180 patients d’âge moyen de 49, 7± 18, 3 ans et de sexe ratio de 0, 92. le diagnostic de vertige périphérique a été retenu dans 105 cas (74%) l’origine centrale dans 26% des cas soit avec une valeur ajoutée de 5% par rapport à l’examen clinique. Le HINTS Test a été pratiqué chez 142 patients (79%), La durée moyenne de séjour était de 7 heures ± 07 [30 min- 48h]. La sensibilité du HINTS test était de 97, 3%, sa spécificité était de 97%. Dans 13% des cas le diagnostic étiologique du vertige n’a pu être posé.  Une imagerie cérébrale a été réalisée dans 46% des cas. Une anomalie cérébrale objectivée dans 21 cas (11,5%), soit un taux de positivité de l’imagerie de 25%. Parmi les 37 cas de vertige d’origine centrale, trois patients (8%) ont été hospitalisés dans un service de neurologie. Un avis ORL a été demandé chez 89 patients (50%). Un vertige périphérique n’a pas pu être confirmé que dans 21% des cas. Un Avis neurologique a été demandé chez 76 patients (42%).  Aucun cas de décès n’a pu être constaté.

Conclusion :

Le HINTS test a prouvé son utilité dans la prise en charge des vertiges aux urgences avec une bonne spécificité et sensibilité (97% ; 97,3%). Des études complémentaires dans les services des urgences sont nécessaires pour valider nos constatations.


Amal JEBALI (Tunis, Tunisie), Mounir HAGUI, Manel KALLEL, Lamine KHALED
14:00 - 15:00 #29071 - FC20-04 Étude VISAGE : « Visioconférence entre le Samu, le neurologue et le patient présentant un trouble neurologique brutal ».
FC20-04 Étude VISAGE : « Visioconférence entre le Samu, le neurologue et le patient présentant un trouble neurologique brutal ».

Introduction : le but de notre étude était d’évaluer l’aide apportée au neurologue par notre solution de visioconférence à trois : entre le médecin régulateur urgentiste (MRU), le patient et le neurologue de l’unité neuro-vasculaire (UNV), dans la décision d’orientation du patient présentant un trouble neurologique aigu. La visioconférence était réalisée à l’aide du smartphone du patient ou d’un témoin.

Matériel et Méthode : Étude observationnelle, prospective, en ouvert, monocentrique, non contrôlée, incluant tous les appels au Samu Centre 15 pour des patients présentant un trouble neurologique aigu, nécessitant un avis auprès des neurologues et pour lesquels la visioconférence à trois a été proposée, entre le 1er octobre 2020 et le 1er juin 2021. Les mineurs, les patients sous tutelle, curatelle ou sous sauvegarde de justice n’étaient pas inclus.

Résultats : Parmi les 42 essais de visioconférence, 24 visioconférences à trois ont abouti. 100 % des visioconférences ont aidé le neurologue dans sa prise de décision. Cette aide était notée en moyenne à 8,3/10, IC 95% [7,8 ; 8,7]. Le neurologue a modifié l’orientation du patient après 78% des visioconférences. Aucun transfert secondaire n’a été réalisé entre les urgences et l’unité neuro-vasculaire. Dans 95% des visioconférences à trois réussies, le MRU et le neurologue sont en accord pour l’orientation et dans 83% lors des échecs. La visioconférence a toujours augmenté le niveau de confiance du neurologue dans sa décision. Ce dernier évalue sa satisfaction quant à l’utilisation de la visioconférence en moyenne à 9/10. 

Discussion : L’étude VISAGE est la première étude à évaluer la visioconférence dans la régulation médicale des troubles neurologiques aigus, en utilisant le smartphone du patient ou de toute personne à ses côtés. L’apport visuel est un atout considérable pour le neurologue. Les limites les plus importantes de l’étude sont un faible nombre d’inclusion et un nombre élevé d’échecs de visioconférence à trois.

Conclusion : La visioconférence à trois apporte toujours une aide au neurologue dans sa prise de décision. Quatre fois sur cinq, la visioconférence a permis au neurologue de modifier sa décision d’orientation. C’est un véritable gage de sécurité et de qualité décisionnelle. De nouvelles études à plus grande échelle seront nécessaires pour analyser les bénéfices pour le patient et l’impact médico-économique de la visioconférence à trois.


Julie GEAY (NANTES), Arnaud MARTINAGE, Gwenolé PINEAU, Joel JENVRIN, Cecile PRETERRE, Morgane PERE, Lea SAMBLANCAT, Thibaut UMDENSTOCK
14:00 - 15:00 #29074 - FC20-05 Accident vasculaire cérébral hémorragiques aux urgences : étude épidémio-clinique et pronostique.
FC20-05 Accident vasculaire cérébral hémorragiques aux urgences : étude épidémio-clinique et pronostique.

 

Introduction : L’incidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dans le monde est en constante ascension. Parmi ces accidents, l’AVC hémorragique représente 15% de l’ensemble des AVC. Ils demeurent graves malgré les avancées thérapeutiques du fait de  leur mortalité élevée et des séquelles invalidantes qu’ils engendrent.

Le but de l’étude était de décrire les facteurs épidémiologiques et pronostiques des AVC hémorragique aux urgences.

 

Méthode : Etude prospective sur une période de six ans des patients chez  qui on a retenu le diagnostic d’AVC hémorragique  aux urgences. Le diagnostic de l’AVC hémorragique a été retenu sur la présence d’un tableau déficitaire non traumatique  confirmé par TDM cérébrale. Les données épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives ont été collectées. Le pronostic a été évalué sur la mortalité et sur le devenir fonctionnel des patients estimé par l’échelle de Rankin modifiée (mRs = 4 ou 5 était considéré comme une invalidité sévère) à 3mois.

 

Résultat : Soixante-treize patients étaient colligés. L’âge moyen était de 65 ±14 ans,  le genre ratio était  2,31. Les antécédents  étaient (%): HTA (57),  le diabète (27), AVC (20) et une fibrillation atriale (8). Six patients étaient sous anti coagulation oraux.

Le délai médian  de consultation était de 3 heures [1-7]. La  moyenne du score de Glasgow était 12 ±8,  20 % des patients avaient un  GCS<9. La  moyenne du score NIHSS était 11 ± 8. Trente-neuf des patients se présentaient  dans un tableau d’urgence hypertensive : avec une pression artérielle  moyenne à 175 ± 51 mmHg. On a eu recours à l’intubation orotrachéale chez 16 % des patients. Quatre patients ont été transférés en réanimation. La mortalité à  3 mois  était de 41,1%. La moyenne du  score Modified Raking Scale (MRS) était de 3,92 ± 2,34  à 3 mois. Trente-huit pour cent de la population ont gardé de séquelle sévère à 3 mois.

Conclusion : L’AVC hémorragique est une pathologie peu fréquente touchent les sujets âgés avec une prédominance masculine. Il est responsable d’une lourde mortalité avoisinant les 40%   et d’une invalidité sévère à  38%.



aucun conflit d’intérêt
Zeineb BEN ROMDHANE (Ariana, Tunisie), Hanen GHAZALI, Amel JBALI, Ines CHERMITI, Farah LAATIRI, Amira TAGOUGUI, Rahma DHOKAR, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00 #29076 - FC20-06 Evaluation nationale multicentrique de la prise en charge de l’épilepsie aux urgences.
FC20-06 Evaluation nationale multicentrique de la prise en charge de l’épilepsie aux urgences.

Introduction : Notre étude vise à décrire l’incidence et la prise en charge de l’épilepsie aux urgences.

Matériel et méthode :  Etude nationale observationnelle prospective multicentrique s’inscrivant dans la MR004 de la CNIL, décrivant le profil des patients, leur prise en charge et le devenir hospitalier.

Résultats : Entre le 18 et le 21 mai 2021, 350 patients ont été inclus par 93 structures d’urgence. L’incidence est de 1.25 patients/jour/centre ce qui représente 1% des passages aux urgences sur la période. Les patients ont 50 [33;68] ans et 61.8% (215) sont des hommes. 82.2% (281) sont admis après régulation par le SAMU et 12.1% (41) sont pris en charge par un SMUR. 60.6% (212) des admissions ont lieu de 9h à 18h. Ces patients ont des antécédents d’épilepsie pour 60.7% (207) d’entre eux et 47.6% (89) ont consulté aux urgences pour le même motif dans les 6 mois. 60.6% (212) des patients ont présenté une crise généralisée. Un facteur favorisant est retrouvé pour 39.5% (135) patients de l’étude. 88% (308) des patients ont une biologie, 52.3% (183) une imagerie cérébrale, 41.7% (146) un avis neurologique, 15.4% (54) un EEG aux urgences et seuls 11.4% (40) n’ont aucun examen complémentaire. Le traitement comprend une benzodiazépine dans 38% (133) et du levetiracetam dans 8.9% (31) des cas. La durée de séjour aux urgences est de 361.5 [242.5;568] minutes. Le taux d’hospitalisation est de 36.6% (128) dont 40.6% (52) à l’UHCD. Durant l’hospitalisation 35.2% (44) patients ont une imagerie et 53.2% (33) un EEG. La durée moyenne d’hospitalisation est de 2[1;8] jours.

Discussion : Nous retrouvons une large utilisation des benzodiazépines lors du passage aux urgences ainsi qu’un grand nombre d’examen complémentaires. Les patients connus épileptiques se voient moins prescrire d’examens et sont moins hospitalisés, encore plus quand un facteur favorisant est identifié.

Conclusion : Une information sur les indications des benzodiazépines et la place des examens complémentaires dans l’épilepsie pourrait réduire la durée de passage voire le recours aux urgences avec un travail sur l’orientation de certains patients vers des consultations dédiées en heures ouvrables.



Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt
Patrice SERRE (Bourg-en-Bresse), Catherine OSSEDAT, Laurie FRATICELLI, Sophie ARMAND, Clément CLAUSTRE, Sylvie MEYRAN, Magali BISCHOFF, Adrien DIDELOT
14:00 - 15:00 #29133 - FC20-07 Etude épidémiologique du syndrome malin des neuroleptiques aux urgences.
FC20-07 Etude épidémiologique du syndrome malin des neuroleptiques aux urgences.

Introduction:

Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN) est une complication rare des neuroleptiques, mais potentiellement mortelle. 

Objectif : Le but de cette étude était d’étudier le profil épidémiologique, étiologique et évolutif du SMN

Méthodes :

C’était une étude rétrospective descriptive mené au service des urgences du CHU Habib Bourguiba Sfax incluant les patients pour lesquels un syndrome malin des neuroleptiques a été retenu, et ceci pendant une année, du Janvier 2020 au Décembre 2020

 Résultats.

 Nous avons inclus 42 cas. L'âge moyen des patients était de 45.2 +/- 12.3. Les antécédents essentiels des patients étaient la schizophrénie (n = 24), le trouble schizo-affectif (n = 7), le trouble bipolaire (n = 3) et le retard mental (n = 4). Les neuroleptiques (NLP) impliqués étaient : clozapine (n=22) ; Olanzapine (n=10) ; Rispéridone (n=7) ; et Quétiapine (n=3). Vingt-six patients traités par NL n'ont reçu aucun autre médicament psychotrope concomitant. Les 16 patients restants ont reçu respectivement des benzodiazépines (n = 5), du valproate (n = 5), du lithium (n = 4) et des antidépresseurs (n = 2). A l’admission, on a noté une altération de l’état de conscience dans 76.2% des cas, une rigidité dans 69.0% des cas, une fièvre dans 61.9% des cas et un tremblement dans 33.3% des cas. A l’examen, treize patients ont présenté une hypotension. Le score de Glasgow moyen était de 11.2 +/- 2.9. Trois patients avaient un score de Glasgow inférieur à 8. Le bilan a montré une rhabdomyolyse chez tous les patients. Un syndrome inflammatoire biologique a été noté chez 11 patients (26.2%). Un scanner cérébral a été pratiqué chez 71.4% des patients et était revenu sans anomalies dans tous les cas. Les étiologies retenues devant ce SMN étaient : une augmentation brutale des doses habituelles (15), introduction récente de NLP (12), cause infectieuse (11) et une déshydratation (4). Le traitement était dominé par la réhydratation, l’antipyrétique et le refroidissement. La durée moyenne d’hospitalisation était de 47.5 +/- 9.3 heures. Treize patients ont été transférés au service de psychiatrie et les autres sont sortis directement du service d’urgence. Deux patients ont un essai fatal (4.8%).

Conclusion : Notre étude indique que les antipsychotiques atypiques peuvent provoquer un SMN même lorsqu'ils sont prescrits en monothérapie. Malgré sa faible incidence, s’il n’est pas traité à temps, son évolution peut être fatale.


Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Mouna BEN AMOR, Amine ABDELHEDI, Ksentini HANA, Haifa SNOUSSI, Mouna JERBI, Olfa CHAKROUN WALHA, Nourreddine REKIK
14:00 - 15:00 #29275 - FC20-08 Évaluation de l’impact d’une méthode d’implémentation sur le taux d’adéquation aux recommandations professionnelles de 2018 de prise en charge des états de mal épileptiques tonico-cloniques généralisés de l’adule : étude bicentrique intitulée SEASIDE.
FC20-08 Évaluation de l’impact d’une méthode d’implémentation sur le taux d’adéquation aux recommandations professionnelles de 2018 de prise en charge des états de mal épileptiques tonico-cloniques généralisés de l’adule : étude bicentrique intitulée SEASIDE.

Introduction : Les états de mal épileptiques (EME), fréquents, mettent en jeu le pronostic vital. Une prise en charge optimale est indispensable. Afin d’aider les urgentistes, des recommandations formalisées d’experts (RFE) ont été révisées en 2018. L’étude SEASIDE a pour objectif d’évaluer l’adéquation locale aux RFE des prises en charge d’EME et d’évaluer si celle-ci peut être améliorée par une intervention pédagogique.

Matériels et Méthodes : Cette étude a été menée en trois temps, aux urgences adultes et SMUR d’Angers et de Cholet. Nous avons analysé rétrospectivement, au cours de la phase 1 (12/2019 à 08/2020), les prises en charges d’EME. Nous avons ensuite mené une intervention pédagogique multimodale (e-learning, fiches réflexes), auprès des praticiens urgentistes. Nous avons enfin analysé au cours de la phase 3 (09/2020 à 05/2021), rétrospectivement, les prises en charges d’EME. Les molécules, posologies utilisées et délais d’administration ont été comparés aux RFE.

Résultats : en phase 1, 44,4% des prises en charges furent conformes aux RFE, contre 39% en phase 3 (p-value 0.63). La 1ère ligne thérapeutique était conforme dans 94.7% et 95.1% des cas en phase 1 et 3, respectivement. La 2nde injection de CLONAZEPAM était correcte dans 54.2% des cas en phase 1 contre 53.8% en phase 3, et administrée dans les délais des RFE dans environ un tiers des cas.  Les molécules de seconde ligne étaient conformes dans 80% et 76.9% des cas, en phases 1 et 3, respectivement. Le délai d’administration de cette seconde ligne était adéquat dans 30.6% en phase 1 mais jamais en phase 3.

Discussion : Dans l’EME, une 2nde dose de CLONAZEPAM n’est utilisée que dans la moitié des cas, avec un recours précoce à une seconde ligne. Les délais d’administration sont peu respectés, y compris en phase 3. Cela montre la complexité de tenir de tels délais, bien que recommandés. L’impact thérapeutique de tels écarts semble acceptable mais reste néanmoins à démontrer.

Conclusion : L’adéquation des prises en charge d’EME par rapport aux RFE est moyenne et non améliorée par une intervention pédagogique.


François MORIN, Etienne FOURRIER, Pierre-Marie ROY, Nicolas RETIÈRE-DORÉ (La Roche Sur Yon), Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET, Delphine PLARD
Salle 352B-Zone poster 2

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AS40 A
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Réanimation cardio-pulmonaire pédiatrique de base
Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Dominique BIARENT (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Didier CEYSENS (Caporal) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
• Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
• Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
• Mettre en œuvre les gestes sur mannequins

!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 353

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CS03
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Quand les interventions deviennent difficiles pour les acteurs de l'urgence : débriefons !
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Carla DE STEFANO (psychologue) (Bobigny), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
14:00 - 15:30 Débriefing technique : comment faire pour être encore performants la prochaine fois ? Charlotte VERJUX (infirmière) (Conférencier, Paris)
Contextualiser les interventions en intra et en extra-hospitalier qui nécessitent le recours au débriefing technique.
Quel recours dans la simulation ?
Décrire un modèle de débriefing technique : quels bénéfices pour les acteurs de l'urgence ?
14:00 - 15:30 "Je n'arrive pas à lever cette image dans la tête, ai-je fait bien mon travail ? ". Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Bobigny)
Les signes d'alerte de la dissociation peritraumatique des acteurs de l'urgence. Doit-on intervenir psychologiquement immédiatement pour le soignant ?
Comment intégrer le debriefing psychologique dans la pratique courante.
14:00 - 15:30 Qu'en est-il des étudiants ? Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
Etudiants et urgences vitales : Parlons de nos représentations !
Risque post-traumatique pour les étudiants : Restons attentifs !
Rôle des étudiants et leur gestion dans les urgences vitales (Urgences, SAMU & exercice de catastrophe)
Salle Maillot

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AMS26
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier sensibilisation aux risques NRBC
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Franck CALAMAI (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Apport de connaissances :
Prise en charge d’une victime intoxiquée par un toxique de guerre (Neurotoxiques organophosphorés, vésicants, agents cyanés, suffocants, …) :
Comment identifier le toxique ?
Principes de prise en charge initiale

Partie pratique :
Savoir revêtir une tenue de protection NRBC
S’entrainer à la réalisation de gestes techniques simples en tenue de protection (intubation, VVP, préparation de drogues)
Salles 221-222-223

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AS44 E
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
14:30

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REUANNEX14
14:30 - 16:00

Réunion Annexe Urgences 2022
Réunion Board Echographie SFMU

Salle 227
14:45

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SG
14:45 - 15:30

SYMPOSIUM GILEAD
Dépistage & Prévention du VIH et des Hépatites Virales : Une Urgence en 2022

Modérateur : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
14:45 - 15:30 Dépistage du VIH & des Hépatites Virales aux Urgences : Quel Rationnel ? Gilles PIALOUX (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:30 Les différentes modalités du dépistage aux Urgences ? Le choix de l’équipe Lyonnaise. Vincent MACKIEWICZ (médecin) (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:30 Expérience de Bichat & réussite travail transversal de 4 services hospitaliers. Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
Salle 251
15:00

"Jeudi 09 juin"

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FC21
15:00 - 16:00

Flash communications
De circonstance

Modérateur : Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
15:00 - 16:00 #28830 - FC21-01 OEDEMES PULMONAIRES D’IMMERSION : ÉVALUATION DE LA CORRÉLATION ENTRE LE PROFIL DE PLONGÉE, LA SYMPTOMATOLOGIE INITIALE ET LA SURVENUE D’UN OPI GRAVE.
FC21-01 OEDEMES PULMONAIRES D’IMMERSION : ÉVALUATION DE LA CORRÉLATION ENTRE LE PROFIL DE PLONGÉE, LA SYMPTOMATOLOGIE INITIALE ET LA SURVENUE D’UN OPI GRAVE.

L’œdème pulmonaire d’immersion ou OPI est une pathologie récente (1984), dont l’issue est parfois fatale. L’OPI peut toucher des nageurs, plongeurs ou apnéistes amateurs, professionnels, civils ou militaires, jeunes ou âgés, avec ou sans antécédent cardio-vasculaire. Sa physiopathologie est encore incomprise, mais l’OPI a fréquemment un retentissement sur le myocarde pouvant aller jusqu’à une cardiopathie type Tako-Tsubo. Les facteurs associés à la survenue d’un OPI sont l’âge, l'HTA, l’eau froide, le sexe féminin, un effort physique en plongée. Il n’existe aucun facteur prédictif permettant de prédire la gravité de l’OPI, au plan cardiaque et/ou respiratoire, et son évolution immédiate.

Objectif principal : identifier et évaluer des facteurs prédictifs de bonne ou de mauvaise évolution de l’OPI. Objectif secondaire : décrire une population ayant présenté un OPI, la présentation clinique initiale, la prise en charge, la durée d’hospitalisation et la gravité radiologique et biologique.

 

Patients et méthodes : les patients ayant subi un accident de plongée et consulté au centre hyperbare de l’hôpital d’instruction des armées Saint-Anne de Toulon entre janvier 2017 et août 2019 et dont le diagnostic est celui d’un OPI ont été identifiés en menant une analyse rétrospective de dossiers informatisés et papier.

Résultats : 57 patients ayant subi un OPI sont inclus. 70% des patients sont des hommes d’âge médian 45(30-55) ans et 2% présentaient un antécédent cardiovasculaire. 54% des patients ont présenté un OPI grave, défini par la présence d’une dysfonction myocardique ou d’une hypoxémie lors de l’évaluation dans le service. Parmi ces OPI graves, 28% ont présenté une dysfonction myocardique visible à l’échographie, 49% une élévation de la troponine et 21% une hypoxémie. L’analyse univariée a mis en évidence cinq facteurs liés à un surrisque d’OPI grave : l’âge, un antécédent cardio-vasculaire, la plongée en circuit ouvert, une dyspnée initiale, une détresse respiratoire initiale, et un facteur « protecteur » : l’apnée. L’analyse multivariée ne retient in fine que deux facteurs de risque d’OPI grave, la présence d’un antécédent cardio-vasculaire et la présence d’une détresse respiratoire initiale.

 

Conclusion : Deux facteurs de risque d’OPI grave, la présence d’un antécédent cardio-vasculaire et la présence d’une détresse respiratoire initiale ont été mis en évidence par notre étude. Des recherches complémentaires avec un plus grand nombre de patient sont nécessaires.



Aucun
Dorian WOLFF (Pontoise), Jean MORIN, Romain ROFFI, Arnaud DRUELLE, Jean-Eric BLATTEAU
15:00 - 16:00 #28872 - FC21-02 Brûlures graves au Tchad. A propos de 193 enfants.
FC21-02 Brûlures graves au Tchad. A propos de 193 enfants.

Les brûlures sont un problème majeur de santé publique. Il n’existe pas au Tchad d’organisme de veille sanitaire, permettant des réponses en santé publique ciblées. Le fléau de la brûlure grave chez l’enfant et à sa morbi-mortalité est prégnant. Description du profil épidémiologique des enfants admis au sein de l’unique service de brûlés pédiatriques du Tchad.

Matériels et méthodes : étude rétrospective observationnelle monocentrique incluant les enfants avec brûlures thermiques dans un service de chirurgie pédiatrique. Variables observées : motif d’admission, âge, niveau socio-économique, lieu et modalité de survenue de l’accident, saison, existence d’une prise en charge initiale, surface cutanée brûlée (SCB) et profondeur, durée du séjour, mortalité intra-hospitalière. Analyse des données : SPSS® (vs 12).

Résultats : De 2014 à 2015, 193 enfants de moins de 15 ans ont été admis. Les brûlures thermiques représentaient 10,1% des cas, d’âge moyen de 4,74 ans (4 jours - 15 ans), avec niveau socio-économique bas (40%). La brûlure survenait à la cuisine (81,6%), par un liquide chaud (60%) ou le feu (31%), en période de saison froide, sans traitement initiés (60%) au domicile. Dans un tiers (28,9%) des situations la SCB était entre 6 et 10%, avec omniprésence (93%) de second degré. La durée moyenne du séjour était de 10 (1-75) jours. La mortalité intra-hospitalière était de 6,3% liée à la SCB (supérieure à 40%), à l’infection, la dénutrition, et après le septième jour d’hospitalisation.

Discussion : les mesures de prévention des accidents de la vie courant doivent être renforcées au Tchad. La pénétrance des campagnes peut être limitée du fait des difficultés en santé publique profondes et durables du pays, focalisée sur l’enfant de moins de 5 ans qui évolue dans un environnement domestique peu sécurisé et mal surveillé.  Les brûlures étendues sont plutôt rares mais au pronostic réservé.

Conclusion : notre étude est limitée car monocentrique, mais rapporte cependant les résultats de la seule unité de brûlés pédiatriques au Tchad. La morbi-mortalité peut être très certainement fortement diminuée par des actions multiples : campagne de prévention, création, organisation et formation pour un parcours de soins spécifiques (soins initiaux et au long court, excisions-greffes, rééducation des séquelles, appareillage, etc.). Un plan gouvernemental pourrait être proposé, soutenu par les organisations gouvernementales et non gouvernementales présentent au Tchad.



Ethypharm: consultant, sans conflit d'intérêt en lien avec l'objet de ce travail Convatec: travail scientifique, sans conflit d'intérêt en lien avec l'objet de ce travail
Olivier NGARINGUEM, Nour Abakar MAHAMAT, Guillemette THOMAS, Harba TYAU TYAU, Hugues LEFORT (Marseille)
15:00 - 16:00 #28876 - FC21-03 Association entre l’hypothermie, et l’EtCO2 et la PaCO2 en cas d’arrêt cardiaque réfractaire.
FC21-03 Association entre l’hypothermie, et l’EtCO2 et la PaCO2 en cas d’arrêt cardiaque réfractaire.

Introduction : L’EtCO2 est fréquemment mesuré chez les patients en arrêt cardiaque (AC), pour guider la prise en charge et prédire la survie. Notre objectif était d'étudier la PaCO2 et l'EtCO2 chez les patients victimes d’hypothermie accidentelle en AC.

Matériel et Méthodes : Nous avons inclus des patients avec AC réfractaire évalués pour une réanimation cardio-pulmonaire extracorporelle (ECPR). Les patients hypothermes ont été identifiés à partir de données précédemment collectées de manière prospective en France, En Suisse et en Pologne. Les patients non hypothermes ont été identifiés à partir de deux études de cohorte en France. Le résultat principal était l’association entre l’hypothermie, et les valeurs d’EtCO2 et PaCO2 à l'admission à l'hôpital. La PaCO2 a été analysées les stratégies alpha-stat et pH-stat.

Résultats : Nous avons inclus 131 patients (39 hypothermes et 92 non-hypothermes). L’EtCO2 (p < 0,001) et la PaCO2 pH-stat (p < 0,001) étaient significativement plus bas chez les patients hypothermes que chez les patients non hypothermes, ce qui n'était pas le cas pour la PaCO2 alpha-stat (p=0,15). La température était significativement et positivement associée à l’EtCO2 (p < 0,01) ainsi qu’à la PaCO2 pH-stat (p < 0,01) mais pas à la PaCO2 alpha-stat (p=0,5). L’EtCO2 était plus basse de 0,71 mmHg et la PaCO2 pH-stat de 1,5 mmHg pour chaque diminution de 1° C de la température. La proportion de survivants ayant une EtCO2 ≤10mmHg à l'admission à l'hôpital était de 45% pour les patients hypothermes en AC.

Discussion : Nos résultats plaident en faveur d'une utilisation prudente de la valeur de l'EtCO2 chez les patients hypothermes en AC. Dans notre étude, environ la moitié des patients qui ont survécu à un AC hypotherme avaient une valeur d'EtCO2 qui aurait été une contre-indication à l'ECPR si ces patients avaient souffert d'un AC non hypotherme.

Conclusion : L'hypothermie est associée à une baisse de l’EtCO2 en cas d’AC. L’EtCO2 ne doit pas être utilisée pour prédire la survie en cas d'AC hypotherme, ni comme marqueur de la bonne qualité de la réanimation en cas d'hypothermie profonde.



Aucun
Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse), François-Xavier AGERON, Tomasz DAROCHA, Alice HUTIN, Lionel LAMHAUT, Pierre BOUZAT, Pierre-Nicolas CARRON, Guillaume DEBATY
15:00 - 16:00 #29259 - FC21-04 LES FACTEURS PREDICTIFS DE VENTILATION MECANIQUE CHEZ LES PATIENTS ADMIS AUX URGENCES POUR NOYADE.
FC21-04 LES FACTEURS PREDICTIFS DE VENTILATION MECANIQUE CHEZ LES PATIENTS ADMIS AUX URGENCES POUR NOYADE.

Introduction : La noyade est une urgence dramatique qui touche surtout les jeunes et qui peut être fatale dans quelques secondes. L’oxygénothérapie précoce étant la base de la prise en charge, et le recours à la ventilation mécanique est réservée aux patients non améliorés par l’oxygénothérapie seule et à ceux présentant d’emblée ou secondairement une altération de l’état neurologique et/ou hémodynamique. L’objectif de notre travail est d’identifier les facteurs prédictifs de recours à la ventilation mécanique chez ces patients. Méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive prospective et pronostique menée sur une période de 4 ans, du 01/01/2014 au 31/12/2017 incluant les patients hospitalisés en Unité D'hospitalisation De Courte Durée (UHCD) et à la salle d'accueil des urgences vitales (SAUV) pour noyade en eau de mer et en eau douce. Résultats : 92 patients ont été inclus, L’âge moyen était de 29 ± 19 ans avec un Sex-ratio de 2,28. Le transport des patients a été assuré par la protection civile dans 63% des cas. Les antécédents pathologiques : épilepsie 5,4% ; insuffisance cardiaque 9%; insuffisance respiratoire 5,4% ; diabète 4,3% et HTA 5,4%.Parmi les patients, 98% étaient victimes d'une noyade en eau de mer, un seul accident de travail avec submersion dans un réservoir d'eau de pluie a été signalé. Le délai moyen de submersion était de 8 ± 6 minutes. Le délai moyen d'arrivée aux urgences était de 24 ± 11 minutes. Neufs patients ont présenté un arrêt cardio-respiratoire en pré-hospitalier, 13% des patients se sont présentés aux urgences au stade de grand hypoxique selon la classification de Menezes et Costa. 68,5% des noyés ont été directement admis en SAUV. 61% des patients ont nécessité un support ventilatoir dont 32,6% ont bénéficié d’une ventilation mécanique type invasive ou non invasive. Les facteurs prédictifs de recours à la ventilation mécanique étaient: le sexe masculin(p=0,01); une submersion ≥10 minutes (p < 0,01); SpO2 < 75% (p < 0,001); Choc index > 0,9 (p=0,01); une température < 35°C (p < 0,001), un GCS < 12 (p < 0,01), le recours aux catécholamines (p < 0,001), noyade secondaire (p=0,003) et pH= 7,17±0,14 (p < 0,01) . Conclusion : L’identification de ces facteurs permet de détecter précocement les patients nécessitant le recours à la ventilation mécanique aux cours des accidents de noyades, une prise en charge précoce et adéquate reste la clé pour améliorer le pronostic de ces patients.

Pas de conflit d'intérêt
Mokhtar MAHJOUBI (Lamarsa, Tunisie), Yessmine WALHA, El Moez BEN OTHMANE, Dhekra HAMDI, Chiheb CHAMMEM, Araa JLIDI, Nourelhouda NOUIRA, Sirine HAYOUNI
15:00 - 16:00 #29261 - FC21-05 Utilisation du dosage de la troponine après des lésions électriques : une cohorte rétrospective multicentrique de 15 ans dans les services d'urgence.
FC21-05 Utilisation du dosage de la troponine après des lésions électriques : une cohorte rétrospective multicentrique de 15 ans dans les services d'urgence.

Introduction : Les patients éléctrisés sont considérés comme présentant d'événement cardiaque majeur (ECM). L'objectif de cette étude était d'évaluer la performance de la troponine pour prédire les ECM chez les patients victimes d'éléctrisation admis au service des urgences.

Méthodes : Etude rétrospective multicentrique (n=5) dans laquelle les patients consécutifs éléctrisés admis aux services d'urgence (adultes et pédiatriques) ont été inclus entre 2005 et 2019. Le critère d'évaluation principal était le taux d'ECM intra-hospitalier (arrêt cardiaque, infarctus du myocarde ou trouble du rythme grave). 

Résultats : 785 patients inclus ont été admis aux urgences avec un premier diagnostic de lésion électrique pendant la période d'étude. Des dosages de troponine ont été effectués chez 533 patients (67,9 %) et 3,2 % présentaient une troponine initiale élevée. Si aucun des critères cliniques de gravité n'était présent (cardiopathie antérieure connue, exposition à une haute tension ≥ 1000 Volts, perte de conscience initiale ou un ECG initial anormal), cela définissait un sous-groupe à faible risque (n=573, 76,0 %) qui pouvait rentrer à domicile en sécurité. Le dosage initial positif de la troponine avait une sensibilité de 83,3%, spécificité de 97,7%, et une valeur prédictive négative de 99,9% pour prédire un ECM.

Conclusions : Le dosage de la troponine semble être un marqueur prédictif du risque d'ECM et devrait être envisagé chez les patients à haut risque.



Aucun conflit
Delphine DOUILLET (Angers), Stéphanie KALWANT, Yara AMRO, Benjamin GICQUEL, Idriss ARNAUDET, Dominique SAVARY, Quentin LE BASTARD, Francois JAVAUDIN
15:00 - 16:00 #29824 - FC21-06 Exposition à court terme à la pollution atmosphérique (PM10, NO2, O3) et pneumothorax spontané secondaire.
FC21-06 Exposition à court terme à la pollution atmosphérique (PM10, NO2, O3) et pneumothorax spontané secondaire.

Introduction: Notre objectif était d’analyser la relation entre pneumothorax spontané secondaire (PSS) et l’exposition à court terme à la pollution atmosphérique à travers le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et les particules de matières de diamètre ≤ 10μm (PM10).

Matériel et méthode: étude cas-croisée incluant tous patients adultes ayant présenté un PSS du 1er juin 2009 au 31 mai 2013 au sein de 14 centres hospitaliers français. L’exposition aux polluants a été estimée selon les valeurs suivantes : augmentation rapide sur 3 heures des concentrations de polluants (PM10 = 20 µg/m3 ; NO2 et O3 = 40 µg/m3) ; survenue de pics de pollution (PM10 = 50 µg/m3, NO2 = 200 µg/m3, O3 = 120 µg/m3). Ces calculs ont été réalisés pour chacune des périodes cas et témoins, pour chacun des 4 jours définissant la période d’exposition (J-1 à J-4).

Résultats: 135 patients ont été inclus, âge moyen de 55.56 ans (±18.54). 60% présentaient une BPCO ou un emphysème. 54% étaient fumeurs actifs. Aucune différence significative a été observée pour l’exposition au PM10, NO2 et O3 entre les périodes cas et les périodes témoins (tableau 1).

Discussion: Les différences d’exposition observées pour les concentrations d’O3 ne nous permettent pas d’éliminer ce lien.

Conclusion: Aucun impact de l’exposition à court terme du PM10 et du NO2 n’a été mis en évidence sur la survenue du PSS. Une association avec l’O3 ne peut être exclue, en particulier lors d’une augmentation survenant 2 jours avant l’occurrence du PSS.


Tania MARX (Besançon), Nadine BERNARD, Anne-Laure PARMENTIER, Marc PUYRAVEAU, Bérenger MARTIN, Jean-Baptiste PRETALLI, Frédéric MAUNY, Thibaut DESMETTRE
15:00 - 16:00 #29825 - FC21-07 Survie et prise en charge des victimes d’avalanches avec ensevelissement complet d’une durée ≥ 1 heure.
FC21-07 Survie et prise en charge des victimes d’avalanches avec ensevelissement complet d’une durée ≥ 1 heure.

Introduction : La probabilité de survie des victimes d’avalanche dépend du degré (partiel ou complet) et de la durée d’ensevelissement. Après 60 minutes d’ensevelissement complet, elle n’est plus que de 21%. Notre étude a pour but d’évaluer précisément la survie et la prise en charge des victimes ensevelies pour une durée de ≥60 min.

Matériel et Méthode : Nous avons inclus dans cette étude rétrospective les victimes d’avalanche complètement ensevelies pour une durée ≥60 min, pris en charge par deux services de sauvetage héliporté, entre 1997 et 2018. Les victimes ensevelies pour une durée ≥24 heures ou dont la survie n’était pas connue ont été exclues.

Résultats : Parmi les 140 victimes incluses, 27 ont survécu (19%). La majorité (n=113, 81%) étaient des hommes, d’un âge médian de 38 ans (espace interquartile [EI] 27-49). Il n’y avait pas de différence de temps d’ensevelissement entre les non-survivants (100 min, EI 75-440) et les survivants (125 min, EI 90-210, p=0.76) (Figure 1). Le plus long temps d’ensevelissement chez un patient ayant survécu était de 17 heures.

Discussion : Il s’agit de la première étude analysant spécifiquement les patients ayant été ensevelis ≥60 min. La survie des victimes d’avalanche est possible, même en cas de duré prolongée.

Conclusion : Nos résultats supportent le fait de poursuivre la recherches de victimes d’avalanche, même en cas de durées d’ d’ensevelissement prolongées.


David EIDENBENZ, Pierre-Nicolas CARRON, Alexandre KOTTMANN, Frank TECHEL, Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse)
15:00 - 16:00 #29864 - FC21-08 Étude observationnelle d’une cohorte de 159 patients pédiatriques noyés de 2014 à 2020.
FC21-08 Étude observationnelle d’une cohorte de 159 patients pédiatriques noyés de 2014 à 2020.

Introduction : La noyade est un problème de santé publique majeur, c'est la principale cause de décès par accident de la vie courante en pédiatrie. Peu de travaux ont recensé les données cliniques et biologiques des patients noyés.

L’étude de Szpilman est la plus grande cohorte de patients noyés. Décrite en 1997 sur 1831 cas, tout âge confondu, elle a permis de proposer une classification intégrant les trois grandes défaillances d’organe et corrélée à la mortalité respective. L’objectif principal de notre étude était d’analyser une population pédiatrique selon cette classification et de la comparer à celle de Szpilman. L’objectif secondaire était de décrire cette population .

Méthode : Nous avons inclus de façon rétrospective 159 patients de 0 à 14 ans, de Grade Szpilman 2 à 6, transférés vivants vers les 4 Centres Hospitaliers :Taone, Pointe-à-Pitre et Marseille (Timone, Nord) dans les services d’urgence et de réanimation, de Janvier 2014 à Juillet 2020. 78 Dossiers ont pu être relus en détail (avec des informations sur lieu ,horaire, mois ,présence d'un témoin qualifié, ionogramme, Gmycéies et CPK)

Résultats : Dans notre population : Le Grade 4 est totalement absent. Le Grade 5 a une mortalité et une morbidité similaire au Grade 3. Les facteurs de mauvais pronostic sont l’arrêt cardiaque et l’absence de témoin qualifié. Notre cohorte retrouve un meilleur pronostic de survie que la population de Szpilman en 1997 (12,3% de mortalité contre 30%) . Nous avons 20 décès au total et tous étaient de grade 6. Concernant les données biologiques: Les troubles ioniques sont fréquents et semblent dépendre du type d’eau,  mais sans différence clinique et pronostique. L'âge moyen était compris entre 2 et 3ans . 62% des cas étaient des noyades en piscines .Les complications majeures sont le SDRA et la pneumopathie. Une antibiothérapie a été instaurée dans 40% des cas, souvent de façon abusive. Il n'y a pas de cas de noyade sèche. Les patients de Grade inférieur à 6 semblent avoir une bonne évolution avec une durée de séjour moyenne de 32 heures.

Conclusion : Les résultats sur la mortalité et la morbidité poussent à améliorer la prévention de la noyade chez les enfants (protection des piscines, formations aux premiers secours, apprentissage de la nage) et sur la formation de la population au premiers secours . La classification pourrait être revisitée en pédiatrie mais il faudrait une étude de plus grande puissance . 


Alexandra LAVAL (marseille)
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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15:00 - 16:00

Flash communications
Apprendre à apprendre
Pédagogie - Enseignement - Formation

Modérateur : Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Besançon)
15:00 - 16:00 #28925 - FC22-01 État de la connaissance des recommandations chez les urgentistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
FC22-01 État de la connaissance des recommandations chez les urgentistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Introduction : La médecine d’urgence est une discipline transversale aux multiples champs de compétences. Parmi les outils d’aide à la prise en charge, au sein de cette spécialité, on retrouve les recommandations médicales. Il semble cependant que ces dernières ne soient que partiellement connues. Nous nous sommes donc intéressés à l’état des connaissances des recommandations ayant trait à la médecine d’urgence, chez les médecins urgentistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, tout en analysant les facteurs prédictifs de cette connaissance.

 

Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive multicentrique réalisée entre le 04/12/2020 et le 26/02/2021, au moyen d’une enquête par e-questionnaire. Le critère de jugement principal est la réponse déclarative concernant la connaissance de cinq recommandations tirées au hasard. Le critère de jugement secondaire s’intéresse aux facteurs influençant cette connaissance. Les cinq recommandations concernent l’état de mal épileptique, les céphalées, les infections urinaires, les diverticulites et les plaies.

 

Résultats : De grandes inégalités sont constatées dans la déclaration des connaissances de ces recommandations parmi les 246 médecins ayant répondus.  En moyenne, 56% des praticiens déclarent les connaître, avec une variabilité selon la recommandation allant de 82% pour l’état de mal épileptique, contre seulement 35% pour les céphalées. Le type de formation des médecins est apparu comme un facteur significativement associé à une meilleure connaissance, notamment le fait d’avoir une formation conventionnelle d’urgentiste (c'est-à-dire d'avoir comme diplôme la CAMU +/- CATA, le DESC ou le DES de médecine d’urgence). On observe également que le type d’activité influe sur la connaissance, en effet, avoir une activité extrahospitalière seule est significativement associée à une moins bonne connaissance. Enfin, le fait d’être adhérent à la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) est significativement associée à une meilleure connaissance des recommandations.

 

Conclusion : Force est de constater une connaissance partielle des recommandations sélectionnées, néanmoins de nombreux facteurs sont susceptibles de l'influencer. Notre étude n’est cependant pas exempte de biais inhérent à son design.


Silène RENARD (LYON), Tiphaine LEFEBVRE, Karim TAZAROURTE, Anne-Marie SCHOTT-PETHELAZ, Abdesslam REDJALINE, Marion DOUPLAT, Inès BRUNAT, Sébastien BEROUD
15:00 - 16:00 #28959 - FC22-02 Intérêt de l’apprentissage par simulation dans l’acquisition des compétences non techniques auprès des étudiants de médecine.
FC22-02 Intérêt de l’apprentissage par simulation dans l’acquisition des compétences non techniques auprès des étudiants de médecine.

Introduction: La simulation est devenue une méthode pédagogique incontournable dans l’apprentissage médical. Il est prouvé qu’elle améliore aussi bien les compétences techniques que non techniqu.Le but de l’étude était d’évaluer l’impact de la formation par simulation dans l’apprentissage des compétences non techniques auprès des étudiants en médecine

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale incluant des étudiants en 5ème année médecine, l’étude a été faite  au cours d’une formation  Advanced life support ‘’ALS’’ au centre de simulation de la faculté de médecine . Cette formation  est basé sur l’apprentissage par des ateliers de simulation , des compétences techniques mais aussi des compétences non techniques tel que  la communication.

L’évaluation de ces compétences a été faite par le score « anaesthetists’non technical skills (ANTS ) sur 3 temps : début de la formation t0 (1er jour) , à la fin de la formation t1 (2em jour) et au cours de l’examen (t2).

Résultats :On a inclus 52 Participants avec une nette prédominance de sexe féminin 75%. L’âge a été compris entre 23 et 26 ans. Au début de la formation (t0) la moyenne des notes du score ANTS était égale à 23.89 , qui est un score relativement faible mais attendu  puisqu’ils s’agit d’une population composée de   novices.  La formation a permis une amélioration de l’acquisition des compétences non techniques au fil des 3 temps auprès de ces étudiants, en effet on a constaté qu’entre le début et fin de la formation la moyenne de score « ANTS » a passé de 23,89 à t0 à 41,10 à t1 (p = 0.001). Cependant la moyenne de score au cours de l’examen (t2) était de 49,15 et la différence n’était pas statistiquement significative comparant à la fin de la formation (p = 0,79).

Discussion : l’ amélioration  des compétences non technique des étudiants en médecine grâce a des ateliers de simulations ou l’étudiants à jouer le rôle de « team leader »  dans un travail en équipe pour la prise en charge d’un patient en arrêt cardiorespiratoire ,ceci nous incite  a généraliser cette méthode d’enseignement  pour les étudiants en médecine à tous les niveaux, et a tous les professionnels de santé

Conclusion : La simulation est un outil pédagogique majeur dans l’apprentissage des compétences humaines fondamentales en médecine : Le travail en équipe le « leadership ». sans risque d’être nocif  pour les patients .

 

 



pas de conflits
Dr Dorra LOGHMARI (sousse, Tunisie), Mehdi ZORGATI, Sarra SOUA, Sondos LAAJIMI, Kais MANSOURI, Amal MANSOURI, Rabeb MBAREK, Naoufel CHEBILI
15:00 - 16:00 #28975 - FC22-03 PASSATION ENTRE MÉDECINS D’INTERVENTION ET MÉDECINS HOSPITALIERS : INTÉRÊT DE LA SIMULATION DANS L’AMÉLIORATION DE la TRANSMISSION.
FC22-03 PASSATION ENTRE MÉDECINS D’INTERVENTION ET MÉDECINS HOSPITALIERS : INTÉRÊT DE LA SIMULATION DANS L’AMÉLIORATION DE la TRANSMISSION.

Introduction : La passation en pré-hospitalier assure la continuité de la chaine de soins des patients pris en charge. La simulation s’apprête à l’acquisition des compétences non-techniques. Les études menées sur ce thème ont été réalisées surtout sur des paramédicaux, les études intéressant des médecins ne sont pas nombreuses et se limitaient souvent à des questionnaires d’évaluation des pratiques. L’objectif de ce travail était d’étudier l’intérêt de la simulation dans l’amélioration de la qualité de la passation entre médecins d’intervention pré-hospitalière et médecins intra-hospitaliers.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective et évaluative sur le thème de la passation au sein d'un Service Mobile d’Urgence et de Réanimation. Nous avons inclus les médecins volontaires qui ont signé un consentement de participation. Nous avons réalisé une étude sur trois étapes : formation théorique avec un pré-test et un post-test, une 1ère séance de simulation, une 2ème séance de simulation suivie d’un post-test. Les deux séances de simulation ont été évaluées en suivant une grille critériée. Nous avons évalué la progression des connaissances (moyennes aux tests) et des compétences (pourcentages de réponses justes aux grilles d’évaluation) des médecins participants en termes de passation : avant et après une formation théorique puis avant et après un apprentissage par simulation.

Résultats : Seize médecins ont pris part à l’étude. La formation théorique a permis une amélioration des moyennes et du pourcentage de réponses justes des tests (post-test 1 vs. pré-test : 9,5±3,3 vs 6,9±2 ; p=0,008 et 22 vs. 10% ; p=0,001 respectivement). La formation par simulation a permis une amélioration de la moyenne générale des participants (16,3±0,9 vs. 12,3±2,5 ; p < 0,001). La formation par simulation a permis une amélioration des moyennes pour les rubriques jugeant la qualité de la passation d’une façon significative. La formation par simulation a permis une amélioration des moyennes et du pourcentage de réponses justes des tests théoriques (post-test 2 vs. post-test 1 vs. pré-test : 10,7±2,8 vs. 9,5±3,3 vs. 6,9±2 ; p=0,01 et 29 vs. 22 vs. 10% ; p < 0,001 respectivement)

Conclusions : Notre étude a permis de montrer l’apport de la simulation sur l’amélioration de la transmission clinique réalisée des médecins du SMUR. La simulation, outil d’apprentissage actif, associée à une formation théorique permet l’ancrage de nouvelles connaissances et l’acquisition de compétences.


Hanène GHAZALI, Ines CHERMITI, Amal ARBAOUI (ben arous, Tunisie), Amira BAKIR, Slim JEMLI, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29014 - FC22-04 Intérêt de l’apprentissage par simulation de la défibrillation manuelle dans la formation des étudiants en médecine.
FC22-04 Intérêt de l’apprentissage par simulation de la défibrillation manuelle dans la formation des étudiants en médecine.

Introduction : L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) constitue une situation fréquente. L’initiation immédiate d’une  réanimation cardiopulmonaire (RCP) efficace conditionne le pronostic. La défibrillation manuelle constitue un geste important à maitriser au cours de RCP garantissant ainsi l’efficacité de la réanimation de l’ACR sur rythme choquable. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact de l’apprentissage par simulation de la défibrillation manuelle  dans la formation des étudiants en médecine.

Méthodes : Il s’agissait d’une étude observationnelle prospective comparative sur échantillons appariés (où le candidat est son propre “témoin” de type avant/après) menée entre le premier septembre et le cinq  Octobre 2019, auprès des étudiants en médecine.  Le critère de jugement principal était l’évolution des compétences jugées sur la base d’une grille d'évaluation critériée et un questionnaire d’auto-évaluation en matière de prise en charge de l’ACR sur rythme choquable après enseignement théorique (T0) puis après formation par simulation  (T1).

Résultats : trente quatre apprenants ont participé à la formation. Vingt un pour cent   des apprenants ont déjà participé à une séance de simulation. Trente et un apprenants (91%) avaient déjà pratiqué un massage cardiaque externe et aucun d’entre eux n’a  délivré un choc électrique externe au cours de leurs stages. Nous avons démontré une augmentation significative des scores globaux de 1,85  (T0) à 7,41  (T1) (p<0,001).

Conclusions : L’apprentissage par simulation a eu un impact positif majeur sur le développement des compétences techniques des étudiants en médecine et manifestement supérieur à l’enseignement théorique.

Saida ZELFANI, Lilia LOTFI (tunis, Tunisie), Imen NAGGARA, Manai HÉLA, Emna REZGUI, Nahed MAHFOUDHI, Rafika BEN CHIHAOUI, Mounir DAGHFOUS
15:00 - 16:00 #29030 - FC22-05 Des cartes conceptuelles pour soutenir le raisonnement clinique des étudiants en médecine aux urgences-Etude exploratoire.
FC22-05 Des cartes conceptuelles pour soutenir le raisonnement clinique des étudiants en médecine aux urgences-Etude exploratoire.

Introduction : Par la grande variété des situations rencontrées, les services d’urgence offrent aux étudiants en médecine une opportunité rare d’enrichir leur répertoire expérientiel. Les cartes conceptuelles (CC), en impliquant activement les étudiants dans une démarche de résolution de problème, pourraient favoriser le développement du raisonnement clinique (RC). Dans une perspective de déploiement, cette étude visait à mieux comprendre comment et à quelles conditions, des CC pourraient soutenir le développement du RC des étudiants en médecine en stage dans un service d’urgence. Matériel et méthode : Etude exploratoire qualitative basée sur l’analyse de focus groups menés auprès d’étudiants en second cycle de médecine, volontaires pour utiliser des CC durant leur stage de sept semaines dans le service d’urgence. Un atelier d’initiation à l’emploi des CC en service précédait l’inclusion. L’utilisation des CC était libre durant tout le stage. Les verbatim obtenus ont été analysés permettant le codage et l’identification de thèmes répondant aux objectifs de l’étude. Résultats : Onze étudiants ont été inclus. Selon eux : l’outil semblait maitrisé après 3 semaines ; les CC permettaient de mieux mémoriser et d’enrichir leur répertoire de situations rencontrées ; les CC ont surtout été utilisées comme outil de synthèse et à des fins diagnostiques, permettant la priorisation d’indices, l’émergence de pistes à explorer et d’hypothèses explicatives. Les principaux obstacles étaient le peu de temps et le nombre trop élevé de patients. Les CC n’ont pas été montrées durant le stage, les étudiants trouvant intrusif de dévoiler leurs processus cognitifs. Discussion : Malgré l’absence de supervision, l’étude éclaire sur l’utilisation des CC en conditions réelles pour en révéler le potentiel d’utilisation et les bénéfices perçus par les étudiants dans l’apprentissage de la démarche clinique. Quelques recommandations sont faites pour que cette méthode soit partagée avec les superviseurs d’autres services d’urgence. Conclusion : La CC est un outil utilisable par les étudiants en stage dans les services d’urgences pour soutenir leur raisonnement clinique. Une analyse supervisée, une formation préalable à l’utilisation des CC pour les étudiants (construction) et les superviseurs (évaluation formative) ainsi que l’allocation d’un temps dédié pour leur réalisation seraient les conditions indispensables à réunir pour un déploiement ultérieur.



AUCUN
Mathieu BEN-HADDOUR (Rouen), Anne DEMEESTER
15:00 - 16:00 #29082 - FC22-06 Rétention des compétences et apprentissage par simulation : syndrome coronarien aigu versus arrêt cardiaque.
FC22-06 Rétention des compétences et apprentissage par simulation : syndrome coronarien aigu versus arrêt cardiaque.

Introduction : L’acquisition des compétences techniques (CT) et non techniques (CNT) dans des situations critiques est souvent problématique pour les résidents de médecine de famille (MF). L’apprentissage par simulation semble être la technique de choix. La plupart des études se sont concentrées sur les bénéfices immédiats de la simulation, peu ont étudié le maintien sur le long terme des compétences acquises en simulation. Objectif : Etudier l’intérêt pédagogique à long terme de la simulation par rapport à une formation classique chez les MF et de s’assurer de la rétention de l’apprentissage par simulation. Méthodes : Etude prospective randomisée. Inclusion des MF exerçant aux urgences. Deux semaines avant la séance de simulation, une formation théorique de tous les participants sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque (ACR) et du syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) a été assurée. Randomisation en 2 groupes pour recevoir une formation sur simulateur haute-fidélité à la prise en charge soit de l’ACR (groupe ACR) soit du SCA ST+ (groupe SCA ST+). Les 2 groupes ont été évalués par un scénario commun portant sur la prise en charge d’un SCA ST+ compliqué d’un ACR sur FV. Evaluation à T0 (le jour de la simulation) et à T1 (1 mois après) des CT et CNT selon une grille validée. Chaque groupe a servi de groupe témoin à l’autre pour la pathologie dans laquelle il n’a pas reçu de formation sur simulateur. Etude de l’évolution des notes entre T0 et T1. Résultats : Inclusion Groupe ACR : T0 (n=19), T1 (n=13), Groupe SCA ST+ : T0 (n=14), T1 (n=9). Les participants formés sur simulateur à la prise en charge soit de l’ACR soit du SCA ST+ avaient des résultats significativement supérieurs à ceux du groupe témoin à T0 (74± 10% de réponses justes (groupe ACR) vs. 37 ± 15 % (groupe SCA ST+), p<0,001 pour le scénario ACR sur FV et 56± 12% (groupe ACR) vs. 66 ± 15 % (groupe SCA ST+), p=0,03 pour le scénario SCA ST+ avec BAV. Le groupe SCA ST+ maintient ses connaissances à T1 pour le scénario SCA ST+. Pour le groupe ACR, une baisse significative des notes à T1 pour le scénario ACR a été notée . Conclusion: Notre étude confirme le bénéfice pédagogique à long terme de la formation sur simulateur Pour la prise en charge de l’ACR et du SCA ST+. Ce bénéficie n’est maintenu à long terme que pour le SCA ST+. D'où l'intérêt de la répétition des séances ainsi que les intervalles de recyclage des compétences pour garantir la rétention.

aucun conflit d’intérêt
Hanen GHAZALI, Saber GOUBAA, Khedija ZAOUCH, Rym HAMED, Ines CHERMITI, Hela MANAI, Radhia BOUBAKER, Camilia JEDDI (HRBA, Tunisie)
15:00 - 16:00 #29099 - FC22-07 Etat de la diffusion des recommandations chez les urgentistes d’Auvergne-Rhône-Alpes.
FC22-07 Etat de la diffusion des recommandations chez les urgentistes d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Introduction : La médecine d’urgence est transversale. L’urgentiste peut s’appuyer sur les recommandations afin de prodiguer les meilleurs soins possibles. Néanmoins, ces recommandations sont nombreuses et en perpétuelle évolution. Pour qu’elles soient appliquées, il est nécessaire que les médecins connaissent leur existence. On enfonce une porte ouverte avec cette assertion, cependant, dans une autre partie de ce travail de thèse, nous avons constaté par exemple que seuls 35% des urgentistes interrogés déclarent connaitre les recommandations sur les céphalées. Dans ce second travail, nous explorons la diffusion des recommandations.

 

Matériel et méthode : Nous avons mené une étude qualitative, descriptive, multicentrique, auprès des urgentistes seniors d’Auvergne-Rhône-Alpes, grâce à un e-questionnaire déclaratif et anonyme envoyé via l’Observatoire Régional des Urgences. L’objectif principal était d’identifier les vecteurs privilégiés pour la diffusion des recommandations. L’objectif secondaire était d’identifier les difficultés rencontrées par les urgentistes au cours de la mise à jour de leurs connaissances.

 

Résultats : Nous avons analysé 246 réponses. Les urgentistes disent se tenir à jour des recommandations principalement par lecture (61%), réunion de service (28%), et bouche à oreille (25%). Seuls 6% des urgentistes déclarent n’avoir aucune difficulté à mettre à jour leurs connaissances. Les difficultés principales retrouvées sont : sources trop nombreuses (57%) et manque de temps de formation (49%). Les vecteurs que les urgentistes souhaiteraient utiliser pour la diffusion des recommandations sont : mails (57%), présentation réalisée par un médecin référent (51%), application smartphone (42%), site web de la SFMU (37%). La majorité des urgentistes souhaite être informé des actualisations des recommandations dans les plus brefs délais.

 

Conclusion : Les recommandations peuvent être difficiles à trouver et à implémenter. La quasi-totalité des urgentistes d’ARA rencontre des difficultés pour mettre à jour leurs connaissances médicales. Ils souhaiteraient être mis au courant des recommandations dans les plus brefs délais, en privilégiant des supports numériques. Il nous parait nécessaire de bénéficier d’un outil pour les centraliser. La réalisation d’une synthèse des messages clefs semblerait également bénéfique.



Pas de conflit d'intérêt.
Ines BRUNAT (montélimar), Tiphaine LEFEBVRE, Karim TAZAROURTE, Anne-Marie SCHOTT-PETHELAZ, Abdesslam REDJALINE, Marion DOUPLAT, Silène RENARD, Sébastien BEROUD
15:00 - 16:00 #29295 - FC22-08 Impact d'un e-learning sur l’acquisition par des médecins urgentistes de connaissances théoriques et compétences pratiques dans la prise en charge de l’insuffisance respiratoire aiguë.
FC22-08 Impact d'un e-learning sur l’acquisition par des médecins urgentistes de connaissances théoriques et compétences pratiques dans la prise en charge de l’insuffisance respiratoire aiguë.

Introduction : En 2015,  Wilcox montrait que le temps de formations en ventilation était limité durant le cursus médicale, l’évaluation des compétences était peu pertinente malgré des besoins important au vu du taux d’incidence des détresses respiratoires aigues dans un service d’urgence (SU). Wolbrink & al ont démontrés l’intérêt d’un e-learning dans les formations sur la ventilation. Enfin Yee & al ont démontré que la simulation était une méthode d’évaluation pertinente pour la prise en charge sous ventilation mécanique. L’objectif de notre étude était d’évaluer au travers de séance de simulation et de questionnaire à choix multiples (QCM) l’impact d’un e-learning sur les connaissances en ventilation non invasive (VNI) pour une équipe médicale.   

Matériel et méthode : Etude mono centrique, le projet a été proposé à l’ensemble des médecins du SU. L’étude comportait trois phases, une première d’évaluation pré interventionnelle, une seconde phase d’apprentissage par e-learning et une troisième phase d’évaluation post interventionnelle. L’évaluation pré et post interventionnelle était basé sur des QCM et évaluation par la simulation. Une évaluation du niveau de satisfaction finale était réalisée. Pour l’évaluation par simulation une liste de 15 items.

Résultats : La durée de l’étude était de 10 mois. 22 médecins ont été inclus dont 16 sont allées jusqu’à la fin. Seulement  43% des participants déclaraient avoir déjà eu une formation sur la VNI. 87,5% pratiquaient la VNI dans leur pratique courante, 56% la CPAP, 98% des intubation orotrachéale. Il n’a pas été mis en évidence de différences significatives des connaissances théoriques en revanche les connaissances pratiques  augmentaient de manière significative et les participants étaient satisfaits.     

Discussion : La force de ce travail est de proposé un modèle pédagogique couplant un e-learning et la simulation, remplissant ainsi les 4 modes d’apprentissage de Kolb. La validité de l’outil d’évaluation doit être discuté avec de nombreux biais (effet de Halo, de contraste etc…). Toutefois les résultats confirment un gain dans les connaissances pratiques (niveau 2 sur l’échelle de Kickpatrick).

Conclusion : L’association d’un e-learning et de la simulation est un modèle d’apprentissage intéressant, notamment car il permet de s’adapter aux contraintes organisationnelles et individuelles.  Un intérêt particulier devrait être porté sur la mutualisation des ressources afin de promouvoir ce type d’approche.



Aucun
Brice BENELI, Lionel NAKAD (creteil), Mehdi KHELLAF
Salle 352B-Zone poster 2
15:30 Pause et visite de l’exposition technique

"Jeudi 09 juin"

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UD08
15:30 - 15:40

AZMED

AZmed développe des algorithmes d’IA afin d’améliorer les conditions de travail des médecins et la prise en charge des patients.
Sa solution marquée CE, Rayvolve, est un outil d’aide au diagnostic capable de détecter tous types de fractures et de pathologies thoraciques en radiographie standard.
15:30 - 15:40 RAYVOLVE. Benjamin MELLOUL (Responsable Marketing) (Conférencier, AZMED)
Espace Urgences Démo
15:40

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UD14
15:40 - 15:50

TWIN MEDICAL

Les simulateurs pédagogiques QUBE SERIE sont des simulateurs multiparamétriques pour l’enseignement de la prise en charge de patients en situation d’urgence.
15:40 - 15:50 Qube Serie. Jérôme ESTEVES (General Manager) (Conférencier, TWIN MEDICAL)
Espace Urgences Démo
15:50

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UD18
15:50 - 16:00

BISOM

BISOM est l’outil de l’informatisation du préhospitaliatier conçu par
et pour les SAMU/SMUR. Adapté intuitif et interface, BISOM accroit le temps disponible pour les soins. Connecté, BISOM offre des services de télémédecine centrés
sur l’urgence vitale
15:50 - 16:00 BISOM. Philippe LEROY (CEO) (Conférencier, BISOM)
Espace Urgences Démo
16:00

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CE05
16:00 - 17:00

Conférence Exceptionnelle
La place du médecin est elle dans les médias ?
Communication, Covid-19, Profession - Métier

Modérateurs : Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris), Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Suite à la pandémie de COVID, une discussion sur la place du débat médical et de la parole des médecins dans les médias.
16:00 - 17:00 La place du médecin est elle dans les médias ? Wendy BOUCHARD (journaliste) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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TRMS03
16:00 - 17:30

Table Ronde Médico-Soignants
La loi c'est la loi !
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Germain DECROIX (Juriste) (Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
16:00 - 17:30 Aspects juridiques de l'exercice d'IOA. Cédric FALCON (Cadre de santé) (Conférencier, Grenoble)
Définir dans quel cadre législatif exerce l'IOA.
Le point sur la réorientation.
Cas pratiques.
16:00 - 17:30 Capacité, consentement et refus de soins. Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
Définir capacité, incapacité et consentement au sens légal.
Le refus de soins : que dit la loi.
Les 4 grands principes éthiques.
16:00 - 17:30 Brèves juridiques. Vincent LAUTARD (Infirmier et juriste en droit de la santé/ Consultant dans le secteur sanitaire et social) (Conférencier, Toulouse)
Explications sur la nouvelle loi concernant la contention et implication en médecine d'urgence.
Point sur le forfait patient urgences : application, définition, aspects pratiques
Focus sur l'infirmier expert auprès des tribunaux.
Amphi Havane

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BN01
16:00 - 17:00

Breaking News
Profession - Métier

Modérateurs : Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Le Dr Patrick Goldstein, ancien président de la SFMU, a été un pilier de la création de notre spécialité et de notre société savante. Il nous exposera sa vision sur notre spécialité, ses difficultés, ses challenges à relever pour l'avenir.
16:00 - 17:00 C'est la crise: comment s'en sortir ? Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Conférencier, Lille)
Salle 242A

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CM05
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Spécificités de la femme enceinte
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Obstétrique / Gynécologie

Modérateurs : Sybille GODDET (médecin) (Dijon), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Nice)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Où nous verrons les particularités chez la femme enceinte dans la prise en charge de pathologies communes.
16:00 - 17:00 L'embolie pulmonaire. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:00 - 17:00 La colique néphrétique. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Les céphalées. Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
Salle 242B

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SI08
16:00 - 17:00

Session Interactive - Quiz
Pièges en radiographie en traumatologie
Imagerie - Radiologie, Traumatologie, Jeunes

Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Où on l'échangera à travers différents cas cliniques intérractifs et les principaux pièges radiographiques
16:00 - 17:00 Pièges en radiographie en traumatologie. Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Salle 243

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CM10
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Le patient obèse
Régulation, Thérapeutique, Ventilation

Modérateurs : Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Poitiers), Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où l'on détaillera les particularitées et difficultés de prise en charge des patients obèses en situation pré hospitalière, et où l'on verra les modalités d'intubation et de ventilation et d'utilisation des principaux médicaments de l'urgence chez les patients obèses.
16:00 - 17:00 Particularités de la prise en charge préhospitalière. Chadi JBEILI (MEDECIN - PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Créteil)
16:00 - 17:00 Comment intuber et ventiler. Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
16:00 - 17:00 Particularités médicamenteuses. Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Conférencier, Lyon)
Salle 251

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CLM08
16:00 - 17:30

Communications Libres Médecins
U d'Or Médecins

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
16:00 - 17:30 #28902 - CP23 Validation d'un score de régulation téléphonique des AVC prédictif d'occlusion proximale : le Score Téléphonique AVC pour la Régulation du SAMU (STARS).
CP23 Validation d'un score de régulation téléphonique des AVC prédictif d'occlusion proximale : le Score Téléphonique AVC pour la Régulation du SAMU (STARS).

La régulation des AVC est capitale.  

Le STARS (Score Téléphonique AVC pour la Régulation du SAMU) est un score téléphonique simple, proposé afin de dépister les occlusions proximales dès le premier appel au SAMU.

L’objectif de cette étude est de tester ce nouveau score lors d’appels pour suspicion d’AVC.

Matériel et méthodes :

Le STARS a été créé de façon rétrospectif après analyse de 3452 données de patients du réseau nord alpin des urgences (RENAU) incluant des infarctus cérébraux mais aussi des « stroke mimics », des accidents ischémiques transitoires et des hémorragies intra-cérébrales. Les items ayant une valeur prédictive élevée d’occlusion proximale et réalisable au téléphone ont été sélectionnées : asymétrie faciale (0-2), faiblesse d’un membre supérieur (0-2) et/ou inférieur (0-2), trouble de la conscience (0-3), troubles du langage (0-2) et tabagisme actif (0-2).  Ensuite nous avons testé le STARS de façon prospectif au centre 15 de l’Isère et de la Savoie lors du premier appel au SAMU pour une suspicion d'AVC datant de moins de 24 heures. La courbe ROC, la sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positives et négatives, la précision globale du STARS ont été analysées pour évaluer sa valeur prédictive d’occlusion proximal. L’index de Youden a été calculé afin de choisir le seuil optimal du STARS. Une analyse intermédiaire était prévue après 6 mois d’inclusions.

Résultats :

Le STARS a été évaluée prospectivement chez 334 patients. On observe une corrélation entre le STARS et le NIHSS à l’arrivée à l’hôpital (r=0,526, valeur p < 0,001). Une occlusion proximale a été détecté chez 9.3% de l’ensemble de la population et chez 20.8% des infarctus cérébraux. L’aire sous la courbe ROC du STARS et du NIHSS étaient respectivement de 0.821 (IC 95% 0.75 to 0.89) et 0.905 (IC 95% 0.86 to 0.94).  Un score STARS ≥ 7 permet de détecter une occlusion proximal avec une sensibilité de 0.61, une spécificité de 0.85 , une valeur prédictive positive de 0.32 et une valeur prédictive négative de 0.95 avec une précision de 0.84 et un index de Youden à 0.47.

Conclusion :

STARS est, à ce jour, l’unique score téléphonique créé pour dépister les occlusions proximales lors de la phase préhospitalière. C'est un outil simple qui pourrait identifier les patients présentant un risque élevé d’occlusion proximale et potentiellement éligibles à une thrombectomie mécanique. L’étude prospective est toujours en cours afin d’évaluer la précision du score sur une cohorte plus grande.


Vivien BRENCKMANN, Pomme MORIN (LA TRONCHE (38700)), Guillaume DEBATY, Jérémie PAPASSIN, Anne BOISSIEUX, Caroline SANCHEZ, Olivier DETANTE, Isabelle FAVRE WIKI
16:00 - 17:30 #28938 - CP24 Dispositif supra-glottique pour prévenir les inhalations durant la réanimation cardiopulmonaire : étude randomisée en cross-over sur des cadavres humains.
CP24 Dispositif supra-glottique pour prévenir les inhalations durant la réanimation cardiopulmonaire : étude randomisée en cross-over sur des cadavres humains.

Introduction : La ventilation au masque facial (MF) est habituellement utilisée par les secouristes durant la réanimation cardio-pulmonaire (RCP). L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’utilisation précoce d’un dispositif supra-glottique (DSG) par les secouristes durant la RCP a un impact sur les inhalations pulmonaires, les pressions gastriques et la réussite des insufflations. Méthode : protocole A : après 3 heures d’entraînement, chaque secouriste a été randomisé pour utiliser un DSG (masque laryngé) ou un MF durant une RCP standardisée de 5 minutes. Une sonde urinaire a été introduite dans l’estomac des pièces cadavériques et rempli de 300 mL d’une solution saline colorée bleue ou verte de façon randomisée. Sur un modèle en cross-over, l’estomac fût ensuite vidé et rempli à nouveau par l’autre solution saline colorée et une nouvelle RCP de 5 minutes a été réalisée avec l’autre dispositif de gestion des voies aériennes. L’inhalation pulmonaire était définie par la présence de la solution saline colorée en-dessous des cordes vocales et a été recueillie par fibroscopie pulmonaire par un opérateur en aveugle. Protocole B : pour chaque RCP de 5 minutes, nous avons recueilli le taux d’insufflations réussies, les pressions intragastriques et les délais clés durant la RCP (début de la RCP, 1ère défibrillation, durée de no-flow). Un modèle généralisé mixte a été utilisé pour les analyses statistiques. Les données sont présentées par des n (%) et des médianes (IQR 25 - 75). Résultats : Protocole A : dix corps ont été inclus pour réaliser vingt RCP. Les inhalations sont survenues pour 2 (20 %) corps dans le groupe DSG et pour 5 (50 %) corps dans le groupe MF, p = 0,44. Protocole B : quarante-huit secouristes ont été inclus pour réaliser quarante-huit RCP sur onze corps. Le taux de réussite des insufflations était plus élevé dans le groupe DSG que dans le groupe MF : 75.0% (25.0 - 50.0) vs. 34.7% (59.8 - 87.3), p = 0.003. Les pressions intragastriques mesurées (moyenne, maximale et différentielle) étaient significativement diminuées dans le groupe DSG. Les délais clés n’étaient pas significativement différents entre les deux groupes. Conclusion : Durant la RCP, l’utilisation d’un DSG par les secouristes augmente le taux de réussite des insufflations et diminue les pressions intragastriques sans affecter les délais clés sur un modèle cadavérique expérimental d’arrêt cardiaque. Une diminution non significative des inhalations a été observée avec le DSG.



Intersurgical® a fourni pour cette étude les masques laryngés i-gel® ainsi que les BAVU et masques faciaux utilisés par les secouristes. Elle a aussi prêté pour cette étude un moniteur pour réaliser les fibroscopies pulmonaires qui a été rendu une fois l'étude terminée. Intersurgical® n'a eut aucun rôle dans le design et la conduite de l'étude, la collection, le management, l'analyse et l'interprétation des données, la préparation, la relecture, la validation du manuscrit et la décision de soumission pour publication. Les auteurs ne déclarent aucun autre conflit d'intérêt.
Nicolas SEGOND (Grenoble), Alexandre BELLIER, Hélène DUHEM, Caroline SANCHEZ, François-Xavier KOCH, Damien VIGLINO, Guillaume DEBATY
16:00 - 17:30 #29112 - CP25 Identification précoce de l’hémorragie chez le traumatisé sévère. Validation externe des scores hémorragiques dans un registre national.
CP25 Identification précoce de l’hémorragie chez le traumatisé sévère. Validation externe des scores hémorragiques dans un registre national.

Introduction: L’hémorragie est la 1ère cause de décès évitable chez le traumatisé. L’identification précoce, en préhospitalier, est essentielle pour trier et alerter l’équipe hospitalière. L’objectif est d’évaluer la performance de différents scores hémorragiques.

Méthode: Etude observationnelle de registre (2015 à 2019) approuvé par un comité d’éthique incluant les 13 trauma center nationaux. Les critères d’inclusion: injury severity score(ISS)≥16 admis à l’hôpital. Les scores comparés sont ceux prédisant la transfusion massive : ABC, TASH, Shock Index(SI) et le BATT prédisant le décès hémorragique. Les critères de jugement sont la transfusion massive et le décès hémorragique. Nous évaluons la performance globale (Brier), la discrimination (C-stat) et la calibration (calibration slope).

Résultats: 13222 trauma ont été inclus avec un âge de 61 ans(41-77), un ISS de 20(16-26). La mortalité globale est de 12%, la mortalité hémorragique de 3%, la transfusion massive de 1%. La table 1 résume les performances des scores.

Discussion: En préhospitalier, l’ABC et le SI prédisent la transfusion massive. L’ABC, le SI et le TASH ne sont pas en mesure d’identifier les patients à risque de décès hémorragiques. La prédiction de la transfusion massive chez des patients à haut risque est souvent évidente rendant leur intérêt limité. Seul le BATT est capable de prédire le décès hémorragique et la transfusion massive et permet de stratifier le risque (faible, intermédiaire et haut risque).



Les auteurs ne déclare pas de conflit d'intérêt.
Alan COSTA (Lausanne, Suisse), Pierre_Nicolas CARRON, Vincent DARIOLI, Tobias ZINGG, Francois-Xavier AGERON
16:00 - 17:30 #29117 - CP26 Effets de l’art thérapie sur l’anxiété des patients algiques aux Urgences : un essai clinique monocentrique randomisé.
CP26 Effets de l’art thérapie sur l’anxiété des patients algiques aux Urgences : un essai clinique monocentrique randomisé.

Introduction: Les patients aux Urgences sont anxieux, en lien avec leur douleur, l’incertitude face à leur prise en charge. Une distraction par art-thérapie (A-T) est anxiolytique en créant des ressentis positifs et en redonnant aux patient un sentiment de contrôle. Notre objectif était d’évaluer si une séance unique d’A-T aux Urgences diminuait l’anxiété des patients algiques.

Méthode: Étude randomisée ouverte. Critères d’inclusion : âge 18, douleur ≥30mm par échelle visuelle analogique (EVA de 0-100mm). Critères d’exclusion: instabilité, incapacité de discernement, alcoolisation, allophone. Après consentement écrit, randomisation des patients par bloc de 10 entre un bras A-T (choix entre origami, pâte à modeler, peinture, musique ou contemplation d’œuvre) en présence d’une art-thérapeute, et un bras avec prise en charge habituelle aux urgences. En fin de la séance ou à 30 minutes, l’anxiété était mesurée par EVA. Taille d’échantillon calculée à 146 patients pour démontrer un delta EVA intergroupe de 13 mm ± 30 mm (alpha 5% et puissance 80%). Comparaison intergroupe par analyse de covariance.

Résultats : 340 patients screenés, 220 avec critères d’exclusion ou refus; 120 patients randomisés et 17 retraits de consentement post-randomisation, 103 patients analysés (Table 1).

Discussion: Notre étude n’a pas inclus le nombre prévu de patients mais la puissance post-hoc est de 82%. Une séance d’A-T est réalisable aux urgences mais n’a pas d’effet significatif sur l’anxiété. 



Les auteurs ne déclarent pas de conflit d'intérêt.
Francois-Xavier AGERON (Lausanne, Suisse), Ornella GALVANI, Clarisse VAZ, Hélène GERHARD-DONNET, Marie-Josée BROCHU-VEZ, Olivier HUGLI
16:00 - 17:30 #29119 - CP27 Syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) : la décision préhospitalière de reperfusion coronaire réduit la mortalité de tous les patients, y compris très très âgés.
CP27 Syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) : la décision préhospitalière de reperfusion coronaire réduit la mortalité de tous les patients, y compris très très âgés.

Introduction

Nous avons précédemment montré que décisions préhospitalières de reperfusion coronaire avaient augmenté dans toutes les catégories d’âge, y compris chez les patients très âgés, après 90 ans (URGENCES 2017). Le bénéfice de la reperfusion myocardique dans cette catégorie d’âge demeure toutefois controversé.

Objectif

Evaluer l’impact de la reperfusion coronaire sur la mortalité des patients âgés et très âgés.    

Méthodes

Données d’un registre régional préhospitalier : 39 SMUR de 8 SAMU.

Inclusion : SCA ST+ de < 24 h.

Exclusion : transfert secondaire.

Critère de jugement : mortalité hospitalière.

Analyse multivariée : année (2003-2017), âge, décision de reperfusion et décision de reperfusion par décade après 70 ans (après exclusion de multi-colinéarité entre variables).

Résultats

27.347 SCA ST+ inclus dont 8.215 (30%) patients de > 70 ans, 3.784 (14%) de > 80 ans et 672 de > 90 ans

25.559 (94%) décisions de reperfusion : dont 4.095 (93%) > 70 ans, 2.751 (89%) > 80 ans et 486 (73%) > 90 ans.

1567 (5%) décès dont 1.019 (10%) > 70 ans, 602 (15) > 80 ans et 113 (19%) > 90 ans   

Déterminants indépendants de mortalité : année, âge et décision de reperfusion sans interaction avec la décision par classe d’âge (Figure).

Conclusion

L’augmentation du taux de décisions de reperfusion ces 15 dernières années a conduit à réduire la mortalité des SCA ST+ y compris âgés voire très très âgés.


Marine SCANNIVINO (Paris), Brice MOITEAUX, Fadhila IRBOUH, Gaelle LE BAIL, Sophie BATAILLE, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:30 #29231 - CP28 Comparaison des techniques d’immobilisation dans les entorses de cheville modérées ou sévères aux urgences en termes de récupération fonctionnelle à 3 mois.
CP28 Comparaison des techniques d’immobilisation dans les entorses de cheville modérées ou sévères aux urgences en termes de récupération fonctionnelle à 3 mois.

Introduction : L’entorse de cheville est un motif de consultation fréquent aux urgences. Le choix entre le traitement fonctionnel ou l’immobilisation stricte est un sujet controversé. La question de recherche existe-t-il une différence entre le traitement fonctionnel et orthopédique sur la récupération fonctionnelle des patients victimes d’entorses de cheville modérées et sévères ?

Méthode  : Etude observationnelle, prospective et multicentrique (n=15 centres). Seuls les patients adultes avec un traumatisme du membre inférieur de type entorse modérée ou sévère de la cheville étaient inclus. La récupération fonctionnelle était évaluée à 90 jours.

Résultats : 140 patients avec une entorse de cheville modérée ou sévère ont été inclus. La durée médiane de reprise de l’activité professionnelle était plus courte de 29 jours dans le groupe fonctionnel que dans celui orthopédique (21 vs 50 jours, p < 0,01). La reprise de l’activité sportive et de l’appui plantaire étaient plus précoces de 24 jours et 18 jours avec le traitement fonctionnel. Il n’y avait pas de différence entre les traitements concernant la durée de disparition de la douleur ni la présence d’une instabilité.

Conclusion: Un traitement fonctionnel permettrait une récupération fonctionnelle plus précoce qu’un traitement orthopédique pour les entorses de cheville modérées ou sévères, avec une reprise plus rapide de l’activité professionnelle, sportive et d’un appui plantaire.


Elina JOLIVET (Angers), Thomas BOISHARDY, Francois MORIN, Thomas BIZOUARD, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET
16:00 - 17:30 #29243 - CP29 Prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients ayant subi une immobilisation des membres inférieurs après un traumatisme : revue systématique et méta-analyse en réseau.
CP29 Prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients ayant subi une immobilisation des membres inférieurs après un traumatisme : revue systématique et méta-analyse en réseau.

Introduction : L'efficacité de la thromboprophylaxie pour réduire les événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients traumatisés d'un membre inférieur reste un sujet de débat. Notre question principale était : quelle traitement a la meilleure efficacité pour prévenir les ETEV dans cette population? L'efficacité clinique et la sécurité des différents traitements thromboprophylactiques ont été comparé afin de déterminer la meilleure stratégie.

Méthodes : Une revue systématique et une méta-analyse bayésienne en réseau incluant tous les essais randomisés disponibles a été réalisé. Elle comparait les traitements thromboprophylactiques pharmacologiques à au placebo ou à l'absence de traitement. Le critère d'évaluation principal était l'incidence d’ETEV majeurs.

Résultats : Quatorze études ont été incluses (8198 patients). Par rapport au groupe contrôle, le rivaroxaban, le fondaparinux et les héparines de bas poids moléculaire ont été associés à une réduction significative du risque de TEV majeure avec un odds ratio (OR) de 0,02 (ICà95 % : 0,00 à 0,19), 0,22 (0,06 à 0,65) et 0,32 (0,15 à 0,56), respectivement sans augmentation du risque de saignement majeur. Le rivaroxaban a la plus forte probabilité d'être classé au premier rang en termes d'efficacité.

 

Conclusion: Le rapport bénéfice/risque demeure favorable de la thromboprophylaxie chez les patients ayant une immobilisation de la jambe après un traumatisme, avec le niveau de preuve le plus élevé pour le rivaroxaban.


Delphine DOUILLET (Angers), Céline CHAPELLE, Edouard OLLIER, Patrick MISMETTI, Silvy LAPORTE, Pierre-Marie ROY
Salle 252A

"Jeudi 09 juin"

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ATW06
16:00 - 17:30

Atelier Médecins Winfocus
Echocardiographie focalisée

Modérateur : Philippe PÈS (médecin) (Nantes)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Lawrence A. MELNIKER (Conférencier, New York, Etats-Unis), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Débutants, coupes cardiaques
Salle 252B

"Jeudi 09 juin"

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AMS19
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Piquer l'impiquable : VVP sous échoguidage
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Sébastien SASSOT (Coordonnateur, Mâcon)
Conférenciers : Jonathan FERNANDES (Infirmier) (Conférencier, Mâcon), Sébastien SASSOT (infirmier) (Conférencier, Mâcon)
Repérer et identifier la veine sous échographie
Comprendre le principe de la mise en place de la VVP sous échoguidage
Dans quels cas utiliser cette technique de mise en place de la VVP
Intérêt de la VVP sous échoguidage
Pratiquer la mise en place de la VVP sous échoguidage
Salle 253

"Jeudi 09 juin"

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CMS14
16:00 - 17:00

Conférence Médico-Soignants
Dans les starting bloc
Monitorage, Qualité

Modérateurs : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Tarak MOKNI (Medecin urgentiste) (Bayonne)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Est-ce que je dois faire un bilan pré-op à mon patient ? Est-ce que je dois remplacer ses anticoagulants ? Est ce que la douche bétadinée est encore au gout du jour ? Toutes les réponses pour vos patients sur la ligne de départ pour le bloc opératoire.
16:00 - 17:00 Quel bilan préopératoire ? Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
16:00 - 17:00 Gestion des anticoagulants. Lucille JAY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Préparation du patient. Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Conférencier, Dijon)
Salle 342A

"Jeudi 09 juin"

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AM03
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Troubles acido-basiques
Physiologie

Coordonnateur : Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Marc ANDRONIKOF (Praticien en HAD) (Conférencier, Paris), Anne-Laure POMEL (MÉDECIN) (Conférencier, Clamart)
A partir de cas cliniques, intégrer le raisonnement pour la prise en charge pratique des troubles acido-basiques.
Salle 343

"Jeudi 09 juin"

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CM18
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Les recommandations sur le SCA non ST+ vont-elles modifier nos pratiques ?
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Où l'on présentera les recommandations du SCA non ST + et les modifications sur la pratique pour les urgentistes, quel algorithme utilisé et quels traitements sont à envisager ?
16:00 - 17:00 Troponine hypersensible : quel algorithme ? Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
16:00 - 17:00 Faut-il continuer à évaluer le risque ischémique ou hémorragique ? Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
16:00 - 17:00 Quel traitement invasif et pharmacologique ? Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Salle 351

"Jeudi 09 juin"

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AMS39
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Prise en charge en urgence des patient.e.s victimes de violence conjugale
Médico-légal

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
- Rappeler brièvement les éléments de la prise en charge en urgence des patient.e.s victimes de violence conjugale (médicale, psychologique, social, judiciaire)
- Identifier les difficultés et les écueils liées au contexte de l’urgence (intra et pré hospitalières)
- Se familiariser avec les outils et les ressources pouvant aider à la prise en charge de ces patient.e.s
- Travailler en groupe à partir d’études de cas
- Mises en situation concrètes et débriefing
Salle 352A

"Jeudi 09 juin"

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FC23
16:00 - 17:00

Flash communications
Enfance
Pédiatrie

Modérateur : Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
16:00 - 17:00 #28948 - FC23-01 Epidémiologie et prise en charge des brûlures en pédiatrie au sein d’un CHU.
FC23-01 Epidémiologie et prise en charge des brûlures en pédiatrie au sein d’un CHU.

Introduction

La brûlure est une pathologie bien souvent accidentelle, fréquente, et bénigne dans la grande majorité des cas. La brûlure chez l’enfant recouvre des tableaux cliniques multiples et variés nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire.

L’objectif principal de cette étude est de décrire la prise en charge des brûlures, de leurs impacts, de leurs complications et de leurs séquelles en pédiatrie au CHU de Clermont-Ferrand au cours des dix dernières.

METHODE

Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive, rétrospective, monocentrique au sein des services d’accueil des urgences pédiatriques et de chirurgie maxillo-faciale d’un CHU. La population incluse durant la période décrite comprenait tous les enfants d’âge strictement inférieur à 16 ans et admis pour brûlure entre le 1er Janvier 2010 au 1er Juin 2020.

RESULTATS

Notre étude a inclus 579 enfants brûlés, dont au moins 8 % gravement. L’âge médian était de 26 mois, avec 75 % de la cohorte comprise entre 16 mois et 6 ans. Il est objectivé une Surface Cutanée Brûlé médiane à 2,5% chez ces enfants, avec un écart interquartile entre 0 % et 5 %. Concernant la profondeur des lésions, nous avons constaté que 82,8 % d’entre eux sont brûlés au 2ème degré. A noter qu’une part non négligeable, quasiment 14 % des enfants, concernait une atteinte de l’extrémité céphalique (région cervicale inclus). Notre étude a montré que l’âge et le grade de la brulure sont directement liés à la sévérité (p-value < 0,001). Nous avons également constaté une association statistiquement significative (p-value < 0,001) entre le grade des brûlures et leurs caractéristiques (thermiques, chimiques, muqueuses). Le suivi rapproché par les médecins spécialisés en chirurgie maxillo-faciale apparait comme l’élément central pour limiter les conséquences à long-terme.

CONCLUSION

Notre étude confirme que l’âge et le grade de la brûlure sont directement liés à la gravité. L’efficience de la prise en charge initiale est un enjeu majeur, nécessitant une approche protocolaire et multidisciplinaire.


Clément BONNET (Clermont Ferrand), Matthieu VERDAN, Farès MOUSTAFA, Ana BOLOGAN, Clément BRINGAUD, Aurélie CARRE, Camille AUROUX, Jeannot SCHMIDT
16:00 - 17:00 #28981 - FC23-02 Étude descriptive des transferts néonataux et des nourrissons médicalisés et paramédicalisés.
FC23-02 Étude descriptive des transferts néonataux et des nourrissons médicalisés et paramédicalisés.

INTRODUCTION :

 

L’absence de SMUR pédiatrique et d’équipe dédiée et formée à la néonatalogie semble retentir sur la qualité du transfert et l’évolution des nouveau-nés.

 

L’objectif principal de notre étude était de décrire les caractéristiques des transports pédiatriques médicalisés ou paramédicalisés des enfants de moins de trois ans dans une région sans SMUR pédiatrique. L’objectif secondaire est de décrire l’évolution clinique des patients au cours de ces transferts.

 

MÉTHODE :

 

Nous avons réalisé une étude transversale, descriptive et prospective des transferts secondaires vers et depuis un CHU des enfants de moins de 3 ans réalisés par une équipe de SMUR non pédiatrique, entre le 27 janvier 2020 et le 31 janvier 2021. Pour la période de l’étude, un dossier médical standardisé pour les transferts néonatals a été créé et mis à disposition des SMUR. Cette étude a fait l’objet d’une déclaration à la CNIL.

 

RÉSULTATS :

 

Sur la période de l’étude, 6995 interventions ont été réalisées pour 236 transferts (3,37 % ) d’enfants de moins de 3 ans. Les nouveau-nés ont constitué 77 % des transferts. Les principales indications des 113 transferts néonataux vers le CHU étaient l’état respiratoire (47 %), une prématurité (25 %), une anoxo-ischémie (13 %). Trente-trois nourrissons ont été transférés au CHU. Quinze patients ont été transférés vers un centre de référence hors Auvergne (80 % pour la chirurgie cardiaque). Les transferts de retours vers les centres d’origine ont concerné 115 patients dont 17,4 % ont été para-médicalisés. L’état clinique des patients s’est aggravé lors de 11 transferts.

 

CONCLUSION :

 

La majorité des transferts interhospitaliers vers et à partir du CHU sont réalisés pendant la période néonatale. Peu de transferts sont para-médicalisés. Les éléments identifiés pour améliorer la sécurité des soins lors de transferts sont un dossier médical néonatal standardisé et la mise en place d’une équipe de Smur pédiatrique.


Isa HAYEE (Paris), Farès MOUSTAFA, Paul-Henri GENDRE, Matthieu VERDAN, Clément BRINGAUD, Rodolphe ORANGE, Jeannot SCHMIDT, Duchenne JONATHAN
16:00 - 17:00 #29285 - FC23-03 Spécificité des interventions primaires pédiatriques en pré hospitalier.
FC23-03 Spécificité des interventions primaires pédiatriques en pré hospitalier.

Introduction :  

Le Service mobile d’urgence et de réanimation pédiatrique reste une entité non encore bien définie dans notre pays. Une bonne connaissance des spécificités de la prise en charge pré hospitalière de la population pédiatrique est nécessaire afin d’optimiser les soins prodigués.

L’objectif de notre étude était d’évaluer la pertinence des diagnostics posés lors des interventions primaires pédiatriques ainsi que la qualité de la prise en charge des enfants par les intervenants en pré hospitalier.

Méthodes :

Nous avons mené une étude prospective descriptive incluant les patients âgés de 0 à 14 ans sur une période de 16 mois (janvier 2018 à Avril 2019).

Résultats :

Nous avons inclus 50 patients. L’âge moyen était de 06 ans. La répartition des patients étaient :

neuf nouveaux nés (18%), six nourrissons  (12%) et 35 enfants (70%). Le délai moyen de sortie était de 5 min. Le délai d’intervention moyen était de 1 heure ± 0,70mn. 

L’appelant était un médecin dans 46 % des cas et un particulier dans 44 % des cas. Lieu de l’appel était la voie publique dans 38% des cas, dispensaire dans 20% et cabinet privé dans 14% des cas. Le motif d’appel était une cause traumatique dans 30 des cas, convulsions dans 20%, intoxication dans 18% et détresses respiratoires dans 10% des cas.

Prise en charge thérapeutique : Recours au remplissage vasculaire et drogues vasoactives dans 6% des cas. 66% des patients étaient dépendant de l’oxygène et quatre patients (8%) ont nécessité une intubation et une ventilation mécanique. Concernant le nouveau-né: Le lieu de naissance était très majoritairement le domicile dans 89% des cas. Le score d’Apgar à 1 min était ≥ 8 dans 67 % des cas. La glycémie était ≥ 0,8 (g/L)  dans 56 % des cas. Un seul mort-né a été recensé. Orientation : urgences pédiatriques (66%) urgences toxicologiques (16%) et service de néonatologie (18%).

 Conclusion :

Le Service mobile d’urgence et de réanimation polyvalent  permet une prise en charge satisfaisante et sans danger lors des interventions primaires pédiatriques. A l’avenir, le développement d’une filière pédiatrique devrait permettre de coordonner l’ensemble des acteurs : pédiatres, urgentistes, réanimateurs, chirurgiens et radiologues.

 


Hela MANAI (Tunis, Tunisie), Lilia LOTEFI, Saida ZELFANI, Afef CHAKROUN, Emna REZGUI, Imen NAGRA, Mounir DAGHFOUS
16:00 - 17:00 #29302 - FC23-04 Evaluation des pratiques concernant la prévention antithrombotique chez les enfants ayant eu un traumatisme du membre inférieur nécessitant une immobilisation plâtrée : Enquête européenne.
FC23-04 Evaluation des pratiques concernant la prévention antithrombotique chez les enfants ayant eu un traumatisme du membre inférieur nécessitant une immobilisation plâtrée : Enquête européenne.

Introduction : La maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) chez les patients pédiatriques traumatisés d’un membre inférieur nécessitant une immobilisation est rare. Il n’existe pas à ce jour de recommandations sur la prévention de la MTEV de l’enfant et la pratique actuelle s’inspire des recommandations de l’adulte qui préconisent une anticoagulation préventive dès lors que l’appui plantaire n’est pas possible. L’objectif de cette étude était d’évaluer les pratiques en matière de thrombo-prophylaxie en pédiatrie en France, en Belgique et en Suisse.

 

Méthodes : Etude descriptive observationnelle transversale évaluant la pratique par un questionnaire envoyé aux chirurgiens pédiatriques et urgentistes pédiatriques comprenant les données démographiques, les pratiques en matière de thromboprophylaxie puis 3 mises en situation.

 

Résultats : 165 praticiens ont répondu au questionnaire. Les éléments décisifs pour débuter une thromboprophylaxie sont le statut pubertaire, l’âge et les facteurs de risque de MTEV. Les pratiques sont trés variables avec jusqu'à 38% de désaccord sur les scénarios.

 

Conclusion : Les facteurs de risque thrombotiques chez l’enfant ne sont pas encore clairement identifiés, ce qui engendre une confusion dans les éléments décisifs pour l’introduction d’une thromboprophylaxie et donc des pratiques hétérogènes. 



Aucun
Arthur FLAUSSE (Angers), Thomas MOUMNEH, Thomas BIZOUARD, Francois MORIN, Estelle DARVIOT, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET
16:00 - 17:00 #29842 - FC23-05 Répartiteur aux urgences médicales, service médical urgence, enseignement à distance, simulation, pédiatrie.
FC23-05 Répartiteur aux urgences médicales, service médical urgence, enseignement à distance, simulation, pédiatrie.

Introduction : La régulation médicale est un exercice difficile. Son enseignement pratique est plébiscité par les médecins. L’objectif de ce travail a été d’évaluer un outil de formation pratique à la régulation médicale pédiatrique.

Méthodes : Etude prospective, monocentrique, randomisée ayant inclus les médecins régulateurs du service et les DEScMU en stage dans le service et pratiquant la double écoute.. Chaque médecin a participé à 3 séances de simulation sur trois scénarii différents et a été randomisé dans le groupe 1, accès au e-learning après le scénario 1, ou le groupe 2, accès au e-learning après le scénario 2. Le critère de jugement principal était un score de performance de la simulation, mesuré par un évaluateur en double écoute, côté de 0 à 100.

Résultats : 35 médecins ont été inclus. Dans le groupe 1, une amélioration de la performance a été observée entre le scénario 1 et 2, mais pas entre le scénario 2 et 3 (Figure). Dans le groupe 2, une telle amélioration n’a été observée qu’entre le scénario 2 et le scénario 3. La formation et l’expérience en pédiatrie ou en régulation n’ont pas eu d’influence sur la progression des participants.

Discussion : Une amélioration de la performance a été observée après chaque séance d’e-learning. 100% des participants se sont déclarés satisfaits de la formation.

Conclusion : La mise en place d’un e-learning avec séances de simulation permet d’améliorer les performances des médecins à la régulation médicale pédiatrique.


Erwan RIPLEY (Poitiers), Julie BACQUE, Nicolas MARJANOVIC, Marlène HEREDIA, Florian SACHÉ, Olivier MIMOZ
16:00 - 17:00 #29843 - FC23-06 Impact de la mise en place d’un protocole de prise en charge de la douleur post-fracture aux urgences pédiatriques du CHU de Lille.
FC23-06 Impact de la mise en place d’un protocole de prise en charge de la douleur post-fracture aux urgences pédiatriques du CHU de Lille.

Objectif : La prise en charge de la douleur de l’enfant aux urgences est suboptimale. La HAS a publié en 2016 des recommandations de prise en charge de la douleur chez l’enfant. En 2018 un protocole pour la douleur post-fracture basée sur ces recommandations a été implanté aux urgences pédiatriques. L’objectif était de comparer les pratiques avant et après la mise en place du protocole.

Matériels et méthodes : Tous les patients âgés de moins de 15 ans et 3 mois présentant une fracture durant les étés 2017 et 2018 étaient inclus. Ils étaient exclus en cas de prise en charge par le SMUR, de transfert d’un centre hospitalier, de fracture dentaire ou fémorale. Le protocole était respecté si (3 conditions nécessaires) : 1) évaluer la douleur ; 2) traiter la douleur selon son intensité : PARACETAMOL si faible, PARACETAMOL + IBUPROFENE si modérée, PARACETAMOL ou IBUPROFENE associé à TRAMADOL ou MORPHINE si forte ; 3) réévaluer la douleur quand elle était modérée ou forte.

Résultats : 398 patients ont été inclus. La prise en charge des douleurs modérées et fortes ainsi que la réévaluation de la douleur se sont améliorées (Fig1). 84% des enfants ont reçu un traitement en 2018 (+9%), dont une augmentation d’IBUPROFENE (+41%), de MORPHINE (+42%) et une baisse du TRAMADOL (-71%).

Conclusion : La mise en place d’un protocole a permis une amélioration de la prise en charge des douleurs modérées et fortes et de la réévaluation de la douleur. La morphine est toujours sous-utilisée.


Melany LIBER (LILLE), Justine AVEZ-COUTURIER, Claire DE JORNA, Francois DUBOS
16:00 - 17:00 #29844 - FC23-07 Facteurs prédictifs de lésions intracrânienne des Traumatismes crâniens légers de l’enfant.
FC23-07 Facteurs prédictifs de lésions intracrânienne des Traumatismes crâniens légers de l’enfant.

Introduction: Le scanner cérébral expose au risque de néoplasie radio-induite et devrait être justifié devant un traumatisme crânien léger (TCL) de l’enfant. L’ objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et lésionnels des enfants traumatisés crâniens et d’identifier les facteurs prédictifs de lésions intracrâniennes (LIC) chez ceux victimes d’un TCL. Méthodes : Nous avons analysé les données de 186 enfants traumatisés crâniens âgés de moins de 15 ans ayant consulté au service des urgences de l’hôpital de Jendouba et réalisé un scanner cérébral entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015. Nous avons relevé les données anamnestiques et cliniques, les résultats du scanner et l’orientation des enfants ayant présenté un TCL (défini par un GCS ≥ 13). L’association entre chaque paramètre et l’existence de LIC a été déterminée par l’analyse uni-variée. L’analyse multi-variée a permis d’identifier les associations indépendantes. Résultats : Cent-quarante-six patients présentaient un TCL. L’âge moyen était de 6,7 ans ; 15,1% étaient d’âge inférieur à 2 ans et 45,9% étaient des garçons. Seuls 10% arrivaient par un transport médicalisé. Les accidents domestiques prédominaient (45,9%), suivis des accidents de la voie publique (28,8%) et des violences (19,9%). Une perte de connaissance initiale (PCI) était rapportée dans 62,3% des cas, des vomissements dans 15,1% et une somnolence dans 44,5%. Le GCS moyen était de 14,5 (13–15) ; 55,5% des patients avaient un GCS normal. Un hématome du scalp était présent chez 39,0% des patients, une fracture simple suspectée chez 14,4% et une embarrure chez un seul patient. La prévalence des LIC était de 43,8%. 91 patients étaient hospitalisés, 24 étaient transférés en neurochirurgie et 31 mis sortants. L’âge ≥ 2 ans, la PCI, la somnolence et le GCS < 15 étaient significativement associés au risque de LIC ; cette association était indépendante pour le GCS < 15 et l’âge ≥ 2 ans. Conclusion : La prévalence des LIC n’était pas faible chez les enfants victimes d’un TCL. Les facteurs prédictifs étaient la PCI, la somnolence, le GCS < 15 et l’âge ≥ 2 ans et l’association de ces deux derniers était indépendante.
Khaoula AMDOUNI (JENDOUBA, Tunisie), Neila MAAROUFI, Rym BARHOUMI, Moufida NAOUARI, Faten MARAACHI, Jihen LAKHAL
16:00 - 17:00 #29845 - FC23-08 Prise en charge pré-hospitalière des patients de moins de 18 ans: évaluation des délais, des pathologies et de la charge de travail.
FC23-08 Prise en charge pré-hospitalière des patients de moins de 18 ans: évaluation des délais, des pathologies et de la charge de travail.

Introduction : La prise en charge pré-hospitalière des moins de 18 ans est assurée par des SMUR polyvalents. Elle concerne les interventions primaires et les transferts interhospitaliers. L’objectif de notre étude était d’évaluer la prise en charge pré-hospitalière des moins de 18 ans en matière de délais, de pathologies et de charge de travail. Méthodes : Etude prospective, longitudinale et descriptive sur une année. Nous avons inclus les interventions intéressant des patients de moins de 18 ans. Les données démographiques et cliniques, les délais et les gestes réalisés ont été recueillis. Les pathologies ont été analysées selon la tranche d’âge et le type d’interventions. La charge de travail a été évaluée par le score Codage Activité SMUR (CAS). Un questionnaire a évalué l’expérience des médecins d’intervention. Résultats : Nous avons inclus 113 interventions. Le sex-ratio était de 1,57. Les interventions primaires représentaient 26,5% (n=30) des interventions. Le délai de départ médian était de 6[5-15] min. La durée de médicalisation moyenne était de 43±30 min. La durée d’intervention moyenne était de 54±33 min. La durée d’occupation moyenne était de 108±66 min. Les pathologies accidentelles représentaient 52% des interventions primaires. Les transferts interhospitaliers représentaient 88% des interventions secondaires. Les pathologies respiratoires étaient plus fréquentes chez les nouveau-nés (90%) et les nourrissons (29%). Les pathologies traumatologiques (36%) étaient plus fréquentes chez les adolescents et les garçons (p˂0,001). Les pathologies toxicologiques (32%) plus fréquentes chez les filles (p=0,004). Cent-deux gestes et procédures ont été réalisés. Le score CAS médian était de 5[4-11]. Quinze médecins actifs durant l’étude ont répondu au questionnaire. Tous les médecins interrogés ont déclaré qu’ils ont été confrontés au moins une fois à des difficultés lors de ce type d’interventions et 87% ont proposé un programme de formation médicale continue concernant la réanimation pédiatrique. Conclusions : Les interventions SMUR sur des moins de 18 ans sont fréquentes, spécifiques et impliquent une charge de travail élevée. Une amélioration des performances des SMUR polyvalents existants, des services à vocation pédiatrique ainsi que la mise en place de SMUR pédiatriques devra être une priorité absolue dans les prochains plans de développement. La formation médicale et l’entretien des compétences pédiatriques sont essentiels pour la qualité des soins.
Ines CHERMITI, Houssem BEN ABBASSIA, Hanène GHAZALI, Camilia JEDDI (HRBA, Tunisie), Monia NGACH, Ahlem AZOUZI, Sami SOUISSI
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Régulation

Modérateur : Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Limoges)
16:00 - 17:00 #28821 - FC24-01 Recherche des déterminants chez les patients incitant l'appel au centre 15 lors d'une douleur thoracique: Etude prospective auprès de 122 patients d’USIC de VANNES et LORIENT de décembre 2019 à décembre 2020.
FC24-01 Recherche des déterminants chez les patients incitant l'appel au centre 15 lors d'une douleur thoracique: Etude prospective auprès de 122 patients d’USIC de VANNES et LORIENT de décembre 2019 à décembre 2020.

Introduction : Le but de cette étude est de comprendre pourquoi les patients victimes d’une douleur thoracique tardent ou n’appellent pas le 15. Pourtant, c’est le délai qui précède l’appel au centre 15 qui détermine le pronostic des patients victimes d’IDM. Ce constat amène à s’interroger sur le processus décisionnel qui incite les patients à contacter le 15 cas de douleur thoracique.

Méthode : C’est une étude quantitative permettant de corréler les facteurs influents sur la décision des patients (critères individuels, contexte, état psychique, connaissance) et le comportement qu’ils ont adopté. Ces éléments ont été obtenus par un questionnaire, libre et anonyme de 14 QCM rempli par les patients des services d’USIC de Vannes et Lorient entre le 1er décembre 2019 et le 30 novembre 2020.

Résultats :  122 questionnaires ont été récupérés. 28% des patients déclarent avoir contacté directement le 15 en moins d’une heure. Le ressenti de gravité et l’intuition d’un problème d’origine cardiaque en cas de douleur thoracique favorise l’appel direct au 15 rapidement. La consigne de contacter le 15 en cas de douleur thoracique est connue de 80% des patients et semble empêcher les appels dépassant les 4 heures de délai. Enfin, le groupe de patient contactant le 15 directement est également celui qui le contacte le plus rapidement.

Discussion : L’étude montre que le ressenti de gravité favorise l’appel au 15 avec un délai de moins de 2 heures. Ce ressenti est subjectif et comporte des facteurs psychologiques. L’antécédent d’infarctus du myocarde majore l’intuition d’un problème cardiaque et favorise l’appel rapide au 15.  La connaissance par les patients du système de régulation médicale des SAMU centre 15 dans la prise en charge de la douleur thoracique favorise l’appel au 15.

Conclusion :  Favoriser l’information aux patients sur le système de régulation médicale semble être pour l’instant le meilleur levier pour favoriser l’appel au 15 de manière rapide en cas de douleur thoracique. Au vu de l’influence des facteurs psychologiques sur le ressenti de gravité d’une douleur thoracique, la réalisation d’une étude qualitative paraît justifiée afin de mieux comprendre les raisons qui freinent l’appel au 15 lors d’une douleur thoracique.


Allan GUERRET, Emily LESIGNE (VANNES)
16:00 - 17:00 #28840 - FC24-02 Evaluation de l’efficience du conseil médical téléphonique protocolisé pour des enfants de moins de six ans présentant une fièvre ou des symptômes de gastroentérite.
FC24-02 Evaluation de l’efficience du conseil médical téléphonique protocolisé pour des enfants de moins de six ans présentant une fièvre ou des symptômes de gastroentérite.

Introduction : Le but de cette étude était d’évaluer l’efficience du conseil médical téléphonique protocolisé (CMTp) donné par le centre de régulation des appels (CRRA15) pour des enfants présentant une fièvre ou des symptômes de gastroentérite (GE).

Matériel et Méthode : isous-population pédiatrique d’une étude prospective, multicentrique, randomisée. Les enfants âgés de 1 à 6 ans présentant une fièvre ou des symptômes de GE depuis moins de 72h ont été inclus par six CRRA15 en France de 2015 à 2016. Randomisation selon un bras intervention délivrant un CMTp et un bras control avec une régulation habituelle de l’appel. Le critère de jugement principal était le taux de patient ayant reçu une consultation auprès d’un médecin généraliste de garde, d’un service d’accueil des urgences (SAU) ou une hospitalisation dans les deux semaines suivant l’appel initial. Les critères de jugement secondaires étaient : le taux de rappel au CRRA15, la satisfaction des patients, le coût de l’ensemble des soins administrés suite à l’appel initial.

Résultats : Tableau 1.

Discussion : Le CMTp pour enfant avec fièvre ou symptômes de GE permettait de réduire les consultations auprès d’un médecin de garde ou d’un SAU. Les appelants étaient satisfaits. La diminution des coûts n’était pas significative.

Conclusion : Le CMTp permet d’améliorer l’efficience de la régulation des appels concernant la demande en soins primaires. Il peut s’agir d’une alternative pour diminuer la surcharge du système de santé.



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Tania MARX (Besançon), Paul-Georges REUTER, Isabelle DURAND-ZALESKI, Hasina RABETRANO, Frédéric LAPOSTOLLE, Eric VICAUT, Frédéric ADNET
16:00 - 17:00 #28887 - FC24-03 Épidémiologie des interventions VSAV en cabinet de médecine générale : étude descriptive.
FC24-03 Épidémiologie des interventions VSAV en cabinet de médecine générale : étude descriptive.

Introduction : Le médecin généraliste peut être confronté à des urgences médicales au cabinet. Il fait appel aux services de secours locaux pour obtenir un effecteur. Nous nous sommes intéressés aux interventions au cours desquelles l’engagement d’un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) était convenu après régulation médicale. Notre travail avait pour but de décrire les caractéristiques des patients pris en charge par les VSAV en cabinet de médecine générale (MG). Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle réalisée du 01/03/2021 au 01/06/2021. Toutes les interventions des VSAV engagés (y compris avec une équipe médicale) en cabinet de MG ont été incluses. Les données des fiches d’intervention secouriste ont été collectées. Un questionnaire adressé aux médecins généralistes dans les 30 jours suivant l’intervention a été envoyé à ceux-ci afin de recueillir leur avis médical sur le patient transporté et le moyen engagé. Résultat : Deux cent dix-sept interventions de VSAV ont été réalisées en cabinet médical dont 41 (19,5%) avec un moyen médicalisé associé, toutes les interventions ont pu être analysées. Soixante-huit médecins généralistes ont répondu au questionnaire envoyé. Les trois principaux motifs d’intervention étaient la douleur thoracique (28,6%), la dyspnée (26,7%) et le malaise (16%). Les patients présentaient une détresse vitale dans 40% des cas. Les médecins généralistes avaient eu recours aux services de secours en majorité pour une demande transport vers un service d’urgence (66%). Après analyse, 66% des interventions VSAV en cabinet auraient pu être réalisées par un autre moyen de transport. Discussion : Moins de la moitié (40%) des patients transportés par VSAV présentait une urgence vitale. La décision du moyen de transport lors de l’appel au CRRA dépend du médecin régulateur. Il n’existe aucune réglementation imposant l’envoi d’un VSAV en cabinet. Son envoi est souvent réalisé par habitude. Il permet de limiter l’impact du patient « aigu » sur l’activité du médecin généraliste et d’apporter rapidement un matériel spécifique qui n’est pas systématiquement présent en cabinet. Conclusion : Les résultats de cette étude démontrent que l’envoi de VSAV au cabinet médical se fait plus par habitude que par nécessité. Les éléments décisionnels conduisant à l’envoi d’un VSAV en cabinet de MG doivent être définis en prenant en compte la structure dans laquelle se trouve le patient et son état clinique.

Aucun
Grégoire CAISSON, Daniel MEYRAN, Nicolas CAZES (Marseille), Marion BOURSIER
16:00 - 17:00 #29053 - FC24-04 Conseil téléphonique pédiatrique au centre 15 et facteurs d’adhésion.
FC24-04 Conseil téléphonique pédiatrique au centre 15 et facteurs d’adhésion.

Introduction : La régulation pédiatrique possède un certain nombre de spécificités qui la rendent parfois complexe. Les conseils donnés en régulation sont parfois difficilement applicables. Il semble donc nécessaire de s’interroger sur le devenir des conseils donnés aux appelants pour des enfants de moins de 15 ans.

Objectif : Déterminer le nombre d’appelants ayant suivi le conseil médical donné par le médecin régulateur en fonction du type de conseil donné, des caractéristiques de l’appel et des caractéristiques de l’enfant. Epidémiologie des appels pédiatriques suivis de conseil au centre 15.

Méthode : Rappel des appelants du centre 15 entre J7 et J10, ayant bénéficié d’un conseil médical durant cet appel (rester à domicile avec surveillance simple, consulter le médecin traitant se rendre aux urgences pédiatriques) pour des enfants de moins de 15 ans. Collecte des données durant une période de 10 jours en hiver/printemps, puis 10 jours en été.

Résultat : Durant les deux périodes d’inclusion, et après application des critères d’exclusion, 785 patients ont été retenus. 108 appelants n’ont pas respecté les consignes (13.7%).

Plusieurs différences significatives entre la période d’inclusion « Hiver » et « Eté » sont mises en évidence : l’âge (plus d’appel en été pour des enfants de plus de 10 ans), le motif d’appel (moins d’appels pour le motif respiratoire et plus d’appels pour le motif traumatisme en été), l’appelant (plus d’appels de structures accueillant des enfants en été) et le conseil donné (plus de conseils de consultation libérale différée en été).

La probabilité de ne pas suivre le conseil donné est significativement plus élevée lorsque c’est un conseil de consultation médicale hors établissement de santé différée.

Les raisons majeures de non suivi du conseil sont : absence de consultation car amélioration des symptômes (37.04%), et une stabilité des symptômes amenant à consulter malgré le conseil (39.81%).

Conclusion : Notre étude a permis de montrer que les conseils donnés en régulation médicale pour des motifs pédiatriques sont suivis dans la grande majorité des cas.

Nous avons pu mettre en évidence certaines caractéristiques de de non suivi du conseil, comme le conseil de consultation en médecine libérale différée, quelle que soit la période d’inclusion.

L’identification de ces facteurs permet d’affiner la régulation, et pourrait permettre d’obtenir une adhésion encore plus grande au conseil donné et une meilleure prise en charge de ces appels.



ASTRAZENECA le 07/02/2019 : repas, 57 euros, en tant qu'interne
Alexis ALBOUY (BREST)
16:00 - 17:00 #29072 - FC24-05 Arrêt cardiaque et centre 15 : description du conseil téléphonique délivré au témoin.
FC24-05 Arrêt cardiaque et centre 15 : description du conseil téléphonique délivré au témoin.

OBJECTIF : Décrire les caractéristiques du conseil téléphonique (CT) délivré par le centre 15 au témoin d’un arrêt cardiaque extra hospitalier (ACEH) identifié pendant l’appel, en réponse aux recommandations de 2015 insistant sur le rôle central du CRRA15 dans les maillons de la chaîne de survie de l’AC.

MATERIEL ET METHODES : Etude rétrospective, observationnelle, monocentrique dans un CRRA15 d’un CHU. Sélection de 100 dossiers après méthode d’échantillonnage de janvier 2018 à décembre 2019. Les ACEH reconnus à l’appel, en présence de témoin(s) non formé(s), appelant directement au 15 étaient inclus. Les caractéristiques décrites étaient : celle du patient, des témoins, de l’appel, de l’AC, ainsi que celles du CT (délais et conformité). L’ensemble a été décrit selon la conformité du CT maintenu jusqu’à l’arrivée des secours. Recueil de données : dossiers Centaure 15°, enregistrements des appels du centre 15, et dossier médical. Accord CNIL et CCTIRS.

RESULTATS : Analyse de 100 appels, après avoir éliminé plus de 50% des dossiers dont l’appel initial n’était pas passé par le 15. 43% des AC avaient lieu la nuit, principalement à domicile. Le témoin initial était seul dans 52% des cas réduit à 39% après alerte, et avec un lien de parenté avec le patient pour deux tiers des cas. La durée moyenne du CT après identification était de 6 minutes et 31 secondes avec une grande variabilité selon s’il était maintenu jusqu’à l’arrivée des secours (37%). Finalement 78% des CT aboutissaient à la réalisation de la RCP, avec une durée d’initiation très variable (en moyenne 4 min et 47 sec). Les facteurs allongeant ce temps étaient l’objection initiale du témoin exprimée par l’angoisse et la méconnaissance du geste, associée à la difficulté de mobilisation du patient pour une RCP de qualité, jugée impossible dans 29%. Le CT était conforme dans 62% des cas, et seulement 33% au total étaient conformes et maintenus jusqu’à l’arrivée des secours. Les facteurs associés de manière significative à cette conformité maintenue étaient l’âge du patient, le lien de parenté du témoin initial-patient, la non-objection au MCE, la possibilité de mobilisation du patient, et la délivrance du CT par l’ARM.

CONCLUSION : L’analyse a mise en évidence un lien entre la conformité du CT et notamment l’âge du patient, sa position initiale ainsi que son lien de parenté avec le témoin. L’adaptation du CT selon certains critères recueillis à l’appel semble être une piste intéressante à explorer.



Aucun conflits d'intérêt
Manon FERRIER, Antoine SIGAUX, Thibaut DESMETTRE (Genève, Suisse)
16:00 - 17:00 #29104 - FC24-06 Régulation des douleurs thoraciques : étude du seuil de décision d’envoi d’un SMUR. Etude REDOUT.
FC24-06 Régulation des douleurs thoraciques : étude du seuil de décision d’envoi d’un SMUR. Etude REDOUT.

Introduction

De nombreuses études se sont intéressées aux critères prédictifs de syndrome coronaire aigu chez un patient appelant le SAMU pour une douleur thoracique. Aucune ne s’est intéressé aux critères présidant à la décision du médecin régulateur. C’était notre objectif.

Hypothèse

La décision d’envoi du SMUR répond à un seuil de probabilité de SCA    

Méthodes

Etude prospective, observationnelle, multicentrique (5 SAMU), Juillet-Octobre 2021

Inclusion : tout appel pour douleur thoracique (hors COVID)

Questionnaire sur les facteurs de risque (11 items), la douleur thoracique (35 items), le régulateur (7 items), la probabilité de SCA (échelle sur 10), la décision de première intention et la décision prise (7 items) et les facteurs ayant présidé à cette décision (16 items)

Critère de jugement : décision d’envoi d’un SMUR

Résultats

231 questionnaires analysés

Décision d’envoi de SMUR : N=74 (32%)

Le taux d’envoi d’un SMUR était linéairement étroitement corrélé (R2=0,9) à la probabilité de SCA estimée par le régulateur

Cette décision était majoritaire pour les probabilités supérieures à 4 (sur 10)

Dans 18 (24%) cas, la décision finale n’a pas été l’envoi du SMUR (jusqu’à 50% pour l’un des cinq SAMU)

Conclusion

Contrairement à notre hypothèse, il n’y pas, stricto sensu, de seuil de déclenchement de SMUR mais une croissance linéaire. Cette décision n’était pas applicable dans ¼ des cas.


Hugo MICHALAK (La Tour en Jarez), Arthur PETITJEAN, Sophie PARISSE, Héloise MARINONI, Elisabeth MERLIN, Agnès GONOT, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:00 #29232 - FC24-07 Charge mentale des médecins régulateurs : Identification et caractérisation des moments de variation.
FC24-07 Charge mentale des médecins régulateurs : Identification et caractérisation des moments de variation.

Introduction : En régulation médicale, amener « le bon patient, au bon endroit, au bon moment » nécessite la gestion simultanée de tâches multiples et un maintien des performances. L’activité du médecin régulateur (MR) présente donc plusieurs facteurs de risque de surcharge mentale. L’objectif principal de l’étude est de déterminer des situations de faible/forte charge mentale en prenant en compte des éléments de variabilité interindividuelle et en se basant sur des paramètres de mesures objectifs et subjectifs. L’objectif secondaire est d’étudier l’interaction entre l’expérience des MR et ces paramètres.

Matériel et méthode : Une étude mixte combinant une étude descriptive transversale et exploratoire prospective a été réalisée en 2020-2021. Le critère d’inclusion était d’être MR au SAMUX. La comparaison des variables qualitatives a utilisé un test exact de Fisher et celle des variables quantitatives un test t de Student ou U de Mann-Whitney. L’analyse qualitative a suivi les critères COREQ.

Résultats : 16 MR ont été inclus. L’étude de la variabilité de la fréquence cardiaque n’a pas mis en évidence de différence entre les paramètres explorés aux différents niveaux de charge mentale exprimés. Bien que l’évaluation subjective de la charge mentale par différentes échelles n’a pas montré de différence entre les groupes Novices/Experts, l’évaluation objective montre une activité parasympathique significativement plus importante chez les Novices. Les 14 entretiens réalisés ont permis de définir différents états de charge mentale et des facteurs l’augmentant et/ou la diminuant.

Discussion : Il n’existe pas d’autre étude ayant exploré la charge mentale des MR. Celles disponibles ont surtout analysé le stress en régulation sans tenir compte des autres dimensions de la charge mentale. Une double approche, combinant des paramètres de mesure objectifs et subjectifs de la charge mentale n’a pas non plus été réalisée dans d’autres domaines. Ces résultats innovants nécessitent une analyse plus fine et une confrontation à d’autres travaux afin de pouvoir en tirer de plus amples conclusions.

Conclusion : Des situations de faibles et de fortes charge mentale ont pu être identifiés ainsi que des facteurs de variation de la charge mentale. En déterminant des situations de faible/forte charge mentale grâce aux paramètres de mesures objectifs et subjectifs, il serait possible d’adapter le contenu des formations proposées en simulation et donc l’apprentissage des apprenants.



Aucun conflit d'intérêt pour aucun des auteurs
Emilie LESIEUR (Amiens), Laurent ERGO, Christine AMMIRATI
16:00 - 17:00 #29239 - FC24-08 Evaluation de l'utilisation et de l'application du score de Moreno pour la régulation des transferts inter-hospitaliers.
FC24-08 Evaluation de l'utilisation et de l'application du score de Moreno pour la régulation des transferts inter-hospitaliers.

Introduction: La mise en place d’outils d’aide à la régulation des transferts inter hospitaliers (TIH) semble nécessaire pour les médecins régulateurs urgentistes (MRU). L’utilisation du score de Moreno a montré une épargne de temps médical à sécurité égale. L’objectif de cette étude était d’évaluer les taux d’utilisation et d’application du score pour la régulation des TIH dans le service, et de définir les éventuels freins à optimiser pour son utilisation.

Matériel et méthode: Une étude rétrospective a été réalisée du 1er mai au 1er juillet 2021. Le score de Moreno a été calculé pour toute demande de TIH pendant la période d’étude. Le critère de jugement principal était le taux de calcul et d’application du score de Moreno. Les critères de jugement secondaires étaient la recherche de variables influençant le calcul et l’application du score de Moreno, ainsi que l’analyse des EIG/EPR survenus lors des transferts médicalisés et paramédicalisés. Un questionnaire a été envoyé à chaque MRU à la fin de la période d’inclusion afin de recueillir leur avis sur l’utilisation du score dans le service.

Résultats: 517 TIH ont été analysés. Le score de Moreno était calculé dans 26,5 % des cas (n=137). Lorsque le score était calculé, le niveau de médicalisation indiqué par le score était conformément appliqué dans 69,3% des cas (n=95). La majorité des décisions de TIIH ont été prises après calcul du score de Moreno (54,6% des TIIH). La survenue d’au moins 1 EIG a concerné 3,9% des TIH (n=9), et celle d’au moins 1 EPR 5,6% des TIH (n=13). Il n’y a pas eu de différence statistique dans la survenue d’évènement indésirable lorsque le score a été calculé et appliqué. 92,6% des médecins ayant répondu au questionnaire étaient favorables à l’instauration d'un score de régulation des transferts en tant qu’outil d’aide en régulation.

Conclusion: Malgré un taux de calcul du score de Moreno relativement faible, son taux d’application élevé et sa consultation semblent aider les MRU dans leurs choix de niveau de médicalisation d’un patient, surtout lorsque se pose la question entre un transfert paramédicalisé ou médicalisé. L’utilisation et l’application du score n’augmente pas de façon significative la survenue d’EIG/EPR. La réflexion d’un protocole dans lequel seraient inclus les facteurs stabilité, évolutivité, distance et possibilité de renfort médical semble être une piste pour les études à venir.


Majda SOSEVIC (Vannes), Jérôme DUCROCQ
Salle 352B-Zone poster 2

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AS40 B
16:00 - 17:30

Atelier Soignants
Réanimation cardio-pulmonaire pédiatrique de base
Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Dominique BIARENT (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Didier CEYSENS (Caporal) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
• Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
• Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
• Mettre en œuvre les gestes sur mannequins

!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 353

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CM24
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Facteurs humains d’erreur
Pédagogie - Enseignement - Formation, Qualité

Modérateurs : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Où l'on parlera de facteurs humains. Seront abordées les leçons de l'aéronautique, mais aussi la formation et la préparation des soignants aux compétences dites ""non techniques"" et à la prévention des erreurs.
16:00 - 17:30 Les leçons de l'aéronautique. Jean-Yves JOLLANS (Expert FH) (Conférencier, La Norville)
16:00 - 17:30 Quelle formation pour les soignants. Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Check-list dans l'urgence vitale. Tobias GAUSS (PH) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Compétences non techniques en simulation. Asma ZORGATI (doctor) (Conférencier, Sousse, Tunisie)
Salle Maillot
17:00

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DRESS 23
17:00 - 17:20

Enquête DRESS 23
Pourquoi les patients se rendent-il aux Urgences et quelle organisation pour leur prise en charge ?

Coordonnateur : Patrice SERRE (Coordonnateur, Bourg-en-Bresse)
L’enquête Urgences, tous concernés en juin 2023 (DREES, statistique publique)
17:00 - 17:20 Pourquoi les patients se rendent-il aux Urgences et quelle organisation pour leur prise en charge ? Elvire DEMOLY (Cheffe de projet enquête Urgences 2023) (Conférencier, Paris), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
Amphi Bleu

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SI16
17:00 - 18:00

Session Interactive - Apéro
Violences en structure d'urgences
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Psychiatrie

Modérateur : Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Nous sommes confronté à la violence. Venez échanger sur les causes et les solutions
17:00 - 18:00 Violences en structure d'urgences. Vincent TERRENOIR (Délégué pour la sécurité générale) (Conférencier, Paris)
Salle 243

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FC25
17:00 - 18:00

Flash communications
Infecté.e
Infectiologie - Sepsis

Modérateur : Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Narbonne)
17:00 - 18:00 #28949 - FC25-01 Infections respiratoires : l’éosinopénie permet- elle de différencier les infections bactériennes des infections virales aux urgences ?
FC25-01 Infections respiratoires : l’éosinopénie permet- elle de différencier les infections bactériennes des infections virales aux urgences ?

Introduction : La numération formule sanguine est un examen de routine peu coûteux utilisé aux urgences dans le diagnostic des états infectieux. On utilise les leucocytes totaux et la CRP plus classiquement pour les diagnostiquer. Si l’intérêt de l’éosinopénie a été largement démontré dans le diagnostic des infections bactériennes, la pandémie de COVID-19 a relancé l’attrait pour ce biomarqueur dans le diagnostic des infections virales. L’objectif principal de notre étude était d’analyser si l’éosinopénie permettait de discriminer les infections respiratoires virales des infections respiratoires bactériennes aux urgences.

Matériels et méthodes : Notre étude rétrospective monocentrique a été réalisée entre janvier 2020 et mai 2020 dans un service d’urgence de CHR comptabilisant près de 80 000 passages annuels. Tous les patients pour lesquels l’un des diagnostics infectieux suivants avait été posé étaient éligibles : COVID-19, grippe, pneumopathie aiguë bactérienne, Les données ont été comparées à un groupe témoin de patients non infectés. Les performances des éosinophiles ont ensuite été comparées entre les infections respiratoires virales et les infections respiratoires bactériennes grâce aux aires sous la courbe (ASC) ROC des biomarqueurs.

Résultats : Nous avons inclus 50 patients infectés par la grippe, 50 patients atteints par la COVID-19, 50 patients porteurs d’une pneumopathie bactérienne ainsi que 50 témoins. Les taux moyens d’éosinophiles différaient significativement (p < 0,0001) entre les patients infectés par le SARS-CoV2 et la grippe (respectivement 24/mm3 et 32/mm3) et les patients témoins (92/mm3). Une éosinopénie profonde (< 10/mm3) permettait d’obtenir une spécificité supérieure de 94% pour le diagnostic positif d’infection respiratoire virale. L’éosinopénie était plus performante que l’hyperleucocytose dans tous les groupes d’infectés mais elle ne permettait pas de différencier de façon significative les infections respiratoires virales des infections bactériennes aux urgences lorsqu’on comparait les aires sous la courbe.

Conclusion : L’éosinopénie est un marqueur intéressant pour le diagnostic d’infection respiratoire virale aux urgences mais ne permettait pas, dans notre étude, de différencier les infections virales des infections bactériennes.



Aucun
Joffrey BIDOIRE (Grenoble), Charles-Eric LAVOIGNET, Mathilde BOISTON, Marianne LABOUREYRAS, Farah RIAHI, Julien PEGEOT, Hakim SLIMANI, Zied GUERMAZI
17:00 - 18:00 #28956 - FC25-02 Résultats du panel gastro-intestinal du FilmArray® (panel GI) et de la procalcitonine (PCT) dans la colite aigue et diarrhée présumé infectieuse dans le service des urgences.
FC25-02 Résultats du panel gastro-intestinal du FilmArray® (panel GI) et de la procalcitonine (PCT) dans la colite aigue et diarrhée présumé infectieuse dans le service des urgences.

Introduction : La diarrhée aiguë d’origine infectieuse est un motif fréquent de consultation aux urgences et les biomarqueurs actuels prescrits manquent de sensibilité pour une origine bactérienne. La procalcitonine (PCT) est utilisée pour guider l’antibiothérapie dans les infections respiratoires mais n'a pas encore été étudiée dans la diarrhée infectieuse. Notre objectif est de décrire les concentrations de PCT dans la diarrhée et colite aigues.

Méthodes : Il s'agit d'une étude de cohorte prospective monocentrique sur les patients admis aux urgences avec une diarrhée aiguë présumée infectieuse ou une colite aiguë. Après la prise en charge initiale, la PCT a été ajouté au bilan et les selles fournies ont été utilisées pour la réalisation d’une PCR multiplex et envoyées en culture. En cas d’absence de selles, un écouvillon rectal était utilisé pour la PCR. Le critère d'évaluation principal est la concentration de PCT en fonction de chaque type d'agent pathogène identifié à l'aide des cultures et de la PCR multiplex.

Résultats : 125 patients ont été inclus, 46% du sexe masculin avec âge moyenne de 56 ans. 80 patients ont eu un diagnostic de diarrhée infectieuse, 21 de colite aiguë, et 24 d’une diarrhée liée à une autre étiologie. La coproculture a été réalisé chez 67 patients, avec 16 résultats positifs. La PCR multiplex, réalisée chez tous les patients, a détecté au moins une bactérie chez 42 patients, un parasite chez 3 et un virus chez 10 patients. Les résultats étaient d’accord avec la coproculture.

Les concentrations médianes de PCT (intervalles interquartiles) étaient de 0,13ng/ml (0,065-0,29) lorsqu’une bactérie ou un parasite étaient identifiés, 0,13ng/mL (0,09-0,52) si virus identifié, 0,06 (0,03-0,16) et 0,59 (0,78-1.9), respectivement si aucun agent pathogène identifié et si diarrhée due à une autre étiologie.

Discussion : Les valeurs de PCT sont faibles chez les patients ayant une diarrhée d’origine infectieuse indépendamment de l’origine. Néanmoins, chez les patients ayant une diarrhée liée à une autre étiologie (infection d’autre organe, colite ischémique…), la PCT est élevé, ce qui pourrait guider l’urgentiste pour rechercher une cause infectieuse extra-digestive.

La réalisation d’une PCR multiplex aux urgences est simple, avec des résultats rapides et fiables.

Conclusion : Dans une population de patients admis aux urgences avec une diarrhée ou une colite aiguë infectieuses, le dosage de la PCT ne permet pas d’aider à la décision d’antibiothérapie.



Recherche clinique en collaboration avec Biomerieux
Marta CANCELLA DE ABREU (Paris), Sylvie HO, Houas ENFEL, Ilaria CHERUBINI, Agnès DECHARTRES, Pierre HAUSFATER
17:00 - 18:00 #28957 - FC25-03 Concordance de la détection des virus respiratoires sur écouvillonnage nasopharyngé et lavage broncho-alvéolaire chez l'adulte admis pour une suspicion de pneumonie.
FC25-03 Concordance de la détection des virus respiratoires sur écouvillonnage nasopharyngé et lavage broncho-alvéolaire chez l'adulte admis pour une suspicion de pneumonie.

Contexte : A ce jour, peu de données sont disponibles sur la concordance de la détection des virus respiratoires (en dehors du SARS-CoV2) entre le prélèvement nasopharyngé (NP) et le lavage broncho-alvéolaire (LBA) chez l'adulte. L'objectif de cette étude était de décrire la concordance de leurs résultats.

Matériels/méthodes : Une analyse rétrospective monocentrique a été réalisée à l'aide des données de 276 adultes suspects de pneumonie et testés par PCR multiplex dans le NP et le LBA à 24 heures d’intervalle. 

Résultats : Les patients étaient majoritairement des hommes (65 %), avec un âge médian de 60 ans[IQR : 50,9-67,8]. 169 patients (61 %) ont été admis en réanimation Nous avons détecté au moins un virus respiratoire dans 95 NP (34%) et dans 80 BAL (29%). Comparé au LBA, le NP avait une sensibilité de 71,6% et une spécificité de 93,4% et un coefficient Kappa de 0,67. Le même agent pathogène ou combinaison d'agents pathogènes a été observé chez 84 % des patients positifs à la fois sur le NP et le LBA.Nous avons observé que les patients atteints d'une maladie respiratoire chronique ont une plus faible concordance avec un OR ajusté à 0,5, IC 95% (0,25-0,97), p = 0,043.

Discussion : Il y avait une bonne concordance entre le NP et le LBA dans la détection des virus respiratoires chez les patients consultant avec une suspicion de pneumonie.

Conclusion : Ces données encouragent à réaliser un LBA lorsque cela est possible afin d’obtenir un diagnostic étiologique plus précis.



Qiagen
Donia BOUZID (Paris), Quentin LE HINGRAT, Florian SALIPANTE, Valentine FERRÉ, Christophe CHOQUET, Diane DESCAMPS, Benoit VISSEAUX, Paul LOUBET
17:00 - 18:00 #29028 - FC25-04 Analyse de la prévalence, du respect des « Bundles » et du devenir des patients en Sepsis dans les Services d’Urgences du Limousin. Étude épidémiologique prospective en comparaison avec les filières neurologique et cardiologique.
FC25-04 Analyse de la prévalence, du respect des « Bundles » et du devenir des patients en Sepsis dans les Services d’Urgences du Limousin. Étude épidémiologique prospective en comparaison avec les filières neurologique et cardiologique.

Introduction : La SSC édite régulièrement des recommandations (« Bundles ») basées sur la prise en charge précoce du sepsis (antibiothérapie, remplissage vasculaire, lactates, hémocultures). L’instauration de ces traitements dans un délai court ( < 3h) améliore le pronostic des patients à l’image des filières protocolaires cardiologiques et neurologiques. Cependant le respect des « Bundles » dans les 3h est souvent variable selon les centres. L’objectif de l’étude est de décrire la proportion de patients traités selon les « Bundles » de la SSC au travers une cohorte épidémiologique régionale.

Méthodes : Étude prospective multicentrique (8 centres du territoire Limousin) sur une période de 1 mois. Tous les patients admis au Service d’Urgence (SU) pour un sepsis (infection + dysfonction d’organe (SOFA≥2)) ont été analysés. L’objectif principal était de décrire la proportion de patients traités dans les 3h suivant les recommandations de la SSC. L’objectif secondaire était de comparer l’épidémiologie des patients septiques par rapport aux syndromes coronariens aigus (SCA) et aux accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Résultats : Sur la période d’étude, parmi les 14809 patients admis dans les SU, 555 avaient une infection dont 176 en sepsis (32%) (âge = 74±5 ans, hommes = 60%, infection pulmonaire= 46%, lactates=3,0±2,4 mmol/L) et 19 en choc septiques. Au total, 20% des patients ont été hospitalisés en Réanimation avec une mortalité intra-hospitalière de 13%. Toute gravité confondue, 27 patients (15%) étaient traités en respectant l’ensemble des Bundles (antibiothérapie 49%, remplissage vasculaire 28%, hémocultures 78%, mesure des lactates 55%). L’association antibiothérapie/remplissage vasculaire a été respectée dans 20% des cas et atteint 44% chez les patients avec une hypotension artérielle et 68% pour les chocs septiques. Les infections représentaient 4% de l’ensemble des admissions (Sepsis 1,2%) alors que la proportion de SCA et d’AVC était respectivement de 1,6% et 1,2%.

Conclusion : L’infectiologie (dont le sepsis) est une problématique quotidienne dans les SU et dépasse, en terme de prévalence, les filières cardiologiques et neurologiques. Ce travail illustre la nécessité de créer des filières dédiées afin d’améliorer la prise en charge précoce de ces patients.



Aucun conflits d'intérêt.
Coralie LACORRE (LIMOGES), Arthur BAISSE, Aloïse BLANCHET, Henri Hani KARAM, Isabelle HERAFA, Christine VALLEJO, Thomas DAIX, Thomas LAFON
17:00 - 18:00 #29098 - FC25-05 Syndromes grippaux aux urgences du CHU de Rouen : épidémiologie et suivi des protocoles de prise en charge.
FC25-05 Syndromes grippaux aux urgences du CHU de Rouen : épidémiologie et suivi des protocoles de prise en charge.

Introduction : La grippe touche 2 à 8 millions de français par an, avec 4-6000 décès en 2019. La PCR est recommandée en cas de forme sévère hospitalisée. Nous avons évalué le parcours de soins des patients se présentant aux urgences avec suspicion de grippe.

Méthode : Etude transversale rétrospective en CHU de l’épidémie 2018-9. Nous avons recherché les facteurs associés à la réalisation de PCR (comorbidités, signes de gravité, décision d’hospitalisation). Puis regardé si le résultat influait sur la prise en charge (antiviraux (AV), antibiotiques (AB), hospitalisation).

Résultats : Etaient inclus 677 patients (52% de femmes), âge moyen 70 ans, 86% d’hospitalisés. Les comorbidités étaient HTA, BPCO et insuffisance cardiaque. La majorité des patients avaient des symptômes < 7J. Une PCR était réalisée dans 73% des cas, positive chez 35%. Les facteurs associés (p<10-3) à la réalisation d’une PCR étaient : comorbidités, signes de gravité et décision d’hospitalisation, mais pas la vie en institution (p<0,2). La prescription d’AV était associée à une PCR positive (63% des PCR +, p<10-3, OR 137), à l’inverse des AB (53% des PCR +, p<10-3, OR 0.33). L'hospitalisation était plus fréquente en cas de comorbidité (p<10-3, OR 2.24) et PCR positive (p=0.03, OR 0.61) mais non en cas de vie en institution (p=0.9).

Conclusion : Les recommandations pour PCR, prescription d’AV et d’AB paraissent respectées dans notre hôpital. Des améliorations sont à apporter pour les patients institutionnalisés. 


Joséphine FEURTET (Rouen), Bérangère CAUMES, Mélanie ROUSSEL, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY
17:00 - 18:00 #29164 - FC25-06 Contamination des ECBU réalisés en service d'accueil des urgences.
FC25-06 Contamination des ECBU réalisés en service d'accueil des urgences.

Introduction

Les infections des voies urinaires sont un motif fréquent de consultation aux urgences, et de prescriptions antibiotiques. Sa réévaluation à 48-72 heures, pilier des politiques de bon usage antibiotique, s’appuie sur les données microbiologiques. Ainsi l’ECBU doit être réalisé dans des conditions aseptiques, pour prévenir sa contamination, source de résultats erronés empêchant la réévaluation antibiotique. Notre objectif était de quantifier le phénomène de contamination des ECBU aux urgences.

Méthode

Etude rétrospective de tous les ECBU réalisés durant le mois de Janvier 2021 dans le service des urgences, l’exhaustivité étant assurée par le logiciel du laboratoire de microbiologie. Etaient notés d’une part l’indication de l’ECBU basée sur l’existence des signes fonctionnelles ou physiques urinaires ou de fièvre inexpliquée et d’autre part le taux de contamination, elle-même définie par : 1/ un prélèvement polymicrobien >3 germes, ou 2/ l’isolat, en l’absence de signe clinique, de germes de la flore génitale ou urétrale 3/ la présence de bactéries de la peau telles que les staphylocoques à coagulation négative. Etaient rapportés aussi les conséquences de la contamination sur la possibilité d’une réévaluation antibiotique.

Résultats

Un total de 265 patients bénéficiait d’un ECBU, représentant 9% des passages aux urgences.  Le taux de contamination était de 38%, dont 32% de cultures polymicrobiennes [1-7 germes]. Parmi les patients ayant eu un ECBU, 42% étaient suspects d’infection au SAU (111/265) et 23% bénéficiaient d’une antibiothérapie probabiliste (62/265). La réévaluation antibiotique était impossible pour 32% des patients suspects d’infection (35/111)  et pour 34% des patients recevant une antibiothérapie aux urgences (21/62) du fait de la contamination du prélèvement.

Discussion

Les ECBU réalisés aux urgences étaient contaminés plus d’une fois sur 3, empêchant la réévaluation antibiotique pour un tiers des patients. Ainsi, l’audit de pratique de réalisation d’un prélèvement microbiologique doit aussi intégrer les conséquences de l’écart qualitatif en termes de diagnostic et de traitement.

Conclusion

La qualité des ECBU réalisés aux urgences doit être améliorée pour augmenter en retour son impact thérapeutique par une optimisation de la réévaluation antibiotique.



Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt
Charles COLLIN (Pointe a pitre), Muriel NICOLAS, Delphine DELTA, Pierre-Marie ROGER, Patricia ETIENNE
17:00 - 18:00 #29167 - FC25-07 Comparaison des scores quick SOFA, SRIS, SPoT et NEWS2 pour la détection du sepsis à l'admission aux urgences d'un hôpital universitaire.
FC25-07 Comparaison des scores quick SOFA, SRIS, SPoT et NEWS2 pour la détection du sepsis à l'admission aux urgences d'un hôpital universitaire.

Introduction : L’identification précoce d’un sepsis aux urgences est un enjeu majeur pour l’urgentiste car elle conditionne le pronostic des patients. Plusieurs scores ont été proposés afin de permettre un diagnostic précoce mais aucun ne semble disposer d’une bonne sensibilité pour être utilisé lors du tri. L’objectif principal de notre étude est d’étudier les performances diagnostiques du quick SOFA, du SRIS, du NEWS2 (score composite du NHS) et du SPoT par rapport au SOFA pour l’identification du sepsis à l’admission aux urgences.

Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique aux urgences d’un hôpital universitaire du 01/12/2020 au 31/05/2021 avec les patients ayant eu un diagnostic d’infection. Ont été recueilli les paramètres cliniques et paracliniques des patients à l’arrivée aux urgences afin de calculer les différents scores, d’établir un tableau de contingence et de calculer les aires sous la courbe (ASC). Le score utilisé comme référence était le SOFA.

Résultats : 611 patients ont été inclus. Les infections urologiques et respiratoires étaient les plus fréquentes (46.3 et 26.4% respectivement). 225 patients (36.8%) étaient en sepsis avec un SOFA 2. Le qSOFA était le score le plus spécifique (99.7%) mais le moins sensible (12.4%). Les spécificités du NEWS2 ≥ à 5 points et du SPoT lorsqu’ils étaient associés à facteur de risque de sepsis étaient de 93 et de 93.8%. Les scores les plus sensibles étaient le SRIS (64.4%) suivi du NEWS2 ≥ à 5 points associé à un facteur de risque de sepsis (39.1%). L’ASC du qSOFA était la plus importante (81.4% ; IC95 77.5-85.2), suivi par celle du NEWS2 5 points associé à un facteur de risque (74.5% ; IC95 : 70.1 - 78.8).

Discussion : Les scores proposés actuellement sont peu sensibles pour le diagnostic de sepsis. Néanmoins ils pourraient être intéressants pour écarter un sepsis quand ils sont négatifs. Le manque de sensibilité du qSOFA et de spécificité du SRIS étaient concordants avec les données de la littérature. Un NEWS2 à 5 associé à un facteur de risque devrait être considéré comme un niveau d’alerte pour un sepsis. L’évolution des différents scores au cours de la prise en charge pourrait être intéressante pour détecter une dégradation.

Conclusion : Aucun score étudié n’a des performances diagnostiques suffisante à lui seul pour être un outil idéal de détection du sepsis à l’admission aux urgences. Un NEWS2 5 semble présenter un bon compromis.



Néant
Timothé SALA (Paris), Marta CANCELLA DE ABREU
17:00 - 18:00 #29209 - FC25-08 Valeur pronostique de la procalcitonine au cours du sepsis aux urgences.
FC25-08 Valeur pronostique de la procalcitonine au cours du sepsis aux urgences.

 

Introduction :

Le sepsis est une pathologie fréquente aux urgences, souvent associé à une mortalité élevée. L’identification précoce des patients à risque d’évolution défavorable est indispensable. L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostique de la procalcitonine (PCT) chez les patients admis aux urgences pour sepsis.

Méthodes :

Etude prospective monocentrique observationnelle, menée entre juillet et décembre 2021. Nous avons inclus les patients âgés de 18 ans et plus admis aux urgences pour un sepsis retenu devant un SOFA score supérieur ou égal à 2. Le dosage de la procalcitonine a été effectué à l’admission. Le critère de jugement principal était la mortalité aux urgences. Les critères secondaires étaient le recours à la ventilation mécanique et la survenue d’un état de choc.

Résultats :

Nous avons colligé 137 patients âgés en moyenne de 63,4 ± 14 ans avec un sex-ratio à 1,49. Les antécédents médicaux étaient n (%) : hypertension artérielle 66 (48,2), diabète 67(48,9), insuffisance rénale 12 (8,7), coronaropathie 37 (27). La valeur moyenne de la PCT était de 9,16 ± 24 ng/ml avec des extrêmes de 0,03 à 100 ng/ml. La mortalité globale était de 35% (n=48). Le recours à la ventilation mécanique a été indiqué dans 16,8% des cas. 17,6% des patients étaient sous drogues vaso-actives pour état de choc. 27 patients (19,7%) étaient admis en réanimation. Le séjour moyen aux urgences était de 5 ± 0,5 jours. La PCT moyenne était de 2,38 ng/ml chez les décédés versus 0,43 ng/ml chez les survivants (p=0,004). La valeur seuil de la PCT pour la prédiction de la mortalité avec les meilleures sensibilité (68%) et spécificité (91%) était de 0,7ng/ml (Odds Ratio =2,1 ; AUC = 0,64). La PCT moyenne dans le groupe état de choc était de 3,1 ng/ml versus 0,64 ng/ml dans le groupe sans état de choc (p=0,006) ; la valeur seuil avec les meilleures sensibilité (79%) et spécificité (43%) était de 0,5 (Odds ratio = 3,6 ; AUC= 0,67). Nous n’avons trouvé de différence significative quant au recours à la ventilation mécanique (p=0 ,06).

Conclusion : la procalcitonine constitue un facteur prédictif de mortalité et de survenue d’état de choc chez les patients admis aux urgences pour sepsis.

 


Houyem ZOUARI, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ines SEDGHIANI, Abdelaziz BEN TAHER, Hamdi DOGHRI, Hajer TOUJ, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha FALFOUL
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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FC26
17:00 - 18:00

Flash communications
Cœur bouché

Modérateur : Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac)
17:00 - 18:00 #28842 - FC26-01 Étude prospective, et descriptive chez les femmes consultant aux urgences de notre CH et bénéficiant d’un dosage de troponine afin de rechercher les caractéristiques socio-épidémiologiques et cliniques des femmes présentant un syndrome coronarien aigu.
FC26-01 Étude prospective, et descriptive chez les femmes consultant aux urgences de notre CH et bénéficiant d’un dosage de troponine afin de rechercher les caractéristiques socio-épidémiologiques et cliniques des femmes présentant un syndrome coronarien aigu.

CONTEXTE : Les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité. Parmi elles, la pathologie coronarienne est très bien connue chez l’homme. Les femmes étaient sous représentées ou exclus des études. Au XXIème siècle les moeurs ont évoluées.  Nous constatons une augmentation du taux d’hospitalisation pour infarctus du myocarde des femmes de plus en plus jeunes. La prise en charge adaptée aux hommes n’est pas extrapolable aux femmes, victimes de retards de diagnostic et de prise en charge. L’objectif principal de ce travail était de mettre en évidence des caractéristiques socio-épidémiologiques et cliniques des femmes présentant un événement coronarien.

METHODE : Il sagissait dune étude observationnelle, prospective, incluant les patientes majeures admises aux Urgences de notre CH et ayant bénéficié dun dosage de troponine. Elles étaient réparties en deux groupes afin de comparer celles faisant un événement coronarien de celles n’en faisant pas. 

RESULTATS : 589 femmes ont été inclus, 36 ont fait un syndrome coronarien. Une différence significative se dégageait quant à l’âge de plus de 65 ans , l’antécédent de cardiopathie ischémique, d’accident vasculaire cérébral, de tabagisme et de douleur thoracique avec une irradiation dans l’épaule et la mâchoire.   

CONCLUSION : Nous avons mis en évidence un profil de femme âgée avec une présentation clinique comparable à la présentation clinique du syndrome coronarien chez l’homme. Nous n’avons pas pu mettre en évidence de caractéristiques socio-épidémiologique significatives cependant une vigilance accrue est nécessaire chez les femmes, surtout jeunes, en raison d’une présentation clinique variée et évolutive avec l’âge.



je ne déclare aucun conflit d'intérêt.
Hélène MANCHE (Lille), Guillaume CHATENET, Marc MAGNAN, Rémy DIESNIS, Carole GODESENCE, Claire MOUNIER VEHIER, Eric WIEL
17:00 - 18:00 #28968 - FC26-02 L’urgentiste a une vision très déformée de la balance bénéfice-risque de la thrombolyse dans le SCA ST+.
FC26-02 L’urgentiste a une vision très déformée de la balance bénéfice-risque de la thrombolyse dans le SCA ST+.

Introduction

Le recours à la fibrinolyse du SCA ST+ a considérablement diminué en France au profit de l'angioplastie primaire. Nous avons postulé que les médecins avaient une vision déséquilibrée de la balance bénéfice-risque, surestimant le risque d'hémorragie intracrânienne (HIC).

Méthodes

Etude multicentrique dans 11 structures d’urgences en France de février à mai 2021

Questionnaire en ligne comportant neuf questions sur la connaissance de l’angioplastie et de la thrombolyse

Population cible : médecins seniors, internes et étudiants en médecine

Critère de jugement principal : estimation du taux d’HIC après thrombolyse (réponse attendue < 1 %)

Résultats

418 questionnaires recueillis, 412 (99%) analysés. Les répondeurs étaient 199 (48%) seniors, 154 (37%) internes et 65 (15%) externes.

Le taux d’HIC était estimé en médiane à 5% (IQ 3-15), avec une variation significative (p < 0,000001) selon le statut : respectivement 10 (5-20), 7 (4-15) et 5 (2-10) % pour les externes, internes et seniors (Figure). Seules 12 (3%) personnes n’avaient pas surestimé le risque.

Les réponses étaient correctes pour l’efficacité de la thrombolyse, ses conditions d'utilisation et le délai d’accès à l’angioplastie.

Conclusion

La perception du risque d'HIC lié à la fibrinolyse était surévaluée de 500%, faussant l'évaluation de la balance bénéfice-risque. Elle est certainement une cause majeure de sa sous-utilisation au profit de l’angioplastie primaire.


Alexandre PINEDA (Paris), Dominique SAVARY, Frédéric ADNET, Patrick GOLDSTEIN, Louis SOULAT, Lionel NACE, Vincent BOUNES, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #29089 - FC26-03 Etude pronostique des syndromes coronariens aigus ST+ pris en charge aux urgences.
FC26-03 Etude pronostique des syndromes coronariens aigus ST+ pris en charge aux urgences.

L’infarctus myocardique aigu SCA ST+ est un problème de santé publique important en raison de sa fréquence et de ses conséquences en terme de morbi-mortalité. Les facteurs de risque cardiovasculaires jouent un rôle indiscutable dans l’augmentation de l’incidence de cette maladie. La prise en charge en pratique doit tenir compte des facteurs pronostiques.

Objectif :

Identifier les facteurs prédictifs de mortalité des patients avec SCA ST+ admis aux urgences à 6 mois.

Méthode :

  Etude prospective observationnelle monocentrique sur une durée de 14 ans (Avril 2020, octobre 2021). Inclusion des patients adultes admis pour un SCA ST+ consultants dans les 24 heures. Identification des facteurs pronostiques liés à la mortalité à 6 mois par une analyse multivariée.

Résultats :

Durant 14 ans ,on a inclus 1349 patients. Age moyen =60 +/- 12 ans avec un sex–ratio= 4,5.

Le principal facteur de risque cardiovasculaire était le tabagisme (67,4 %) suivi par l’hypertension artérielle  ( 34%)  et le diabète (33,9 %). Le principal moyen de reperfusion  était la fibrinolyse (71%) puis l’angioplastie primaire(18,5%).Les fibrinolytiques utilisées aux urgences : la streptokinase (48,8%) , la métalyse ( 20,1%) et l’actilyse (3,8 %) .

La mortalité aux urgences à 6 mois était respectivement 7,1% et 14,1%. Le taux de mortalité aux urgences selon la stratégie de reperfusion étaient de 1,9 % pour la fibrinolyse , de 2 % pour l’angioplastie primaire et de 42,3% pour la non reperfusion . Les facteurs liés à la mortalité aux urgences étaient : l’insuffisance rénale chronique (IRC) ,un délai douleur-consultation 200 min , une fréquence cardiaque (FC)   100 bpm , un sus décalage en antérieur , un bloc de branche droit , la survenue d’une hypotension et d’un accident vasculaire cérébral. Les facteurs liés  à la mortalité à 6 mois étaient : l’IRC , une FC100 bpm et le choc cardiogénique

 

L’analyse multivariée a montré 3 facteurs prédictifs de mortalité à 6 mois :

 

Paramètres

P

OR ajusté

IC

Insuffisance rénale chronique

0,01

5,3

[1,498-18,807]

Etat de choc cardiogénique

< 0,001

3,8

[2,263-6,671]

Echec de lyse

0,038

1,68

[1,028-2,626]

 

 

Conclusion :

La mortalité du SCA ST+ pris en charge aux urgences est de 4,6%.Une prise en charge adéquate et précoce est primordiale pour diminuer le risque de mortalité à court et à long terme. Le retard de consultation , certains aspects électrographiques et la survenue d’une hypotension ou de choc cardiogénique  imposent le recours à une stratégie pharmaco-invasive.

 

 

 

 

 

 

 


Amal ARBAOUI (ben arous, Tunisie), Sana TABIB, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00 #29124 - FC26-04 Prise en charge en préhospitaliere SCA ST+ : c’est de moins en moins compliqué !!!
FC26-04 Prise en charge en préhospitaliere SCA ST+ : c’est de moins en moins compliqué !!!

Introduction

La médicalisation préhospitalière des SCA ST+ conduit à gérer l’infarctus et aussi ses complications. Les délais de prise en charge tendent à diminuer (URGENCES 2017) ce qui pourrait réduire l’incidence ces complications. 

Objectif

Etudier l’évolution dans le temps de la fréquence des complications préhospitalières des SCA ST+ et leur devenir.

Méthodes

Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR

Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2019

Exclusion : aucune

Paramètre : sexe, âge, Killip 3-4, catécholamines, RCP/CEE, troubles du rythme ou de conduction, IOT/VC

Critère de jugement : taux de complications

Analyse : test de Cochran-Armittage pour tendance dans le temps, de chi-deux et de Wilcoxon pour les variables qualitatives et quantitatives

Résultats

24.570 patients inclus dont 19.111 (77%) hommes et 5.362 (23%) femmes, d’âge médian 61 (52-73) dont 3.568 (15%) avec complication.

La proportion des formes compliquées a significativement diminué avec le temps (Figure).

La mortalité était significativement plus élevée en cas de forme grave : 623 (21%) vs 519 (3%) ; p<0,0001

Conclusion

L’incidence des complications préhospitalière des SCA ST+ tend à diminuer. L’augmentation significative du taux de décision de reperfusion coronaire sur la période en est certainement la principale explication (URGENCES 2019). 


Roger KADJI KALABANG (Melun), Aurélie LOYEAU, Lionel LAMHAUT, Fadhila IRBOUH, Marine SCANNIVINO, Sophie BATAILLE, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #29130 - FC26-05 Ticagrelor vs prasugrel dans le traitement préhospitalier du SCA ST+ : victoire par KO !
FC26-05 Ticagrelor vs prasugrel dans le traitement préhospitalier du SCA ST+ : victoire par KO !

Introduction

L’arrivée des inhibiteurs du P2Y12 a profondément modifié la stratégie d’antiagrégation plaquettaire (AAP) du SCA ST+. Ni les dernières études prospectives (ISAR REACT 5) ni les recommandations (ESC 2017) n’ont aidé les praticiens à choisir un AAP.

Objectif

Etudier l’évolution des prescriptions d’AAP dans les SCA ST+

Méthodes

Source : registre régional incluant tout SCA ST+ (< 24 h) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR

Inclusion : tous les patients du registre de 2014 à 2019

Exclusion : aucune

Paramètres : sexe, âge, AAP avec détail du traitement : aspirine, clopidogrel, ticagrelor, prasugrel et/ou autre

Critères de jugement : (1) taux de prescription d’une double AAP et (2) de clopidogrel, ticagrelor et prasugrel

Analyse : test de Cochran-Armitage pour tendance dans le temps, de Chi-2 pour les variables qualitatives

Résultats

14.601 SCA ST+, 11.244 (78%) hommes et 3.261 (22%) femmes, d’âge médian 61 (52-72) ans

12.115 (83%) avec une double AAP avec une augmentation significative avec le temps (Figure)

Second AAP : ticagrelor dans 7.432 (61%) cas, prasugrel dans 1.885 (16%) cas et clopidogrel dans 2.774 (23%) cas

Ratio ticagrelor / prasugrel de 50/50 en 2014. Six ans plus tard, il était de 86/6 (Cochran-Armittage, p<0,0001)

Conclusion

Le recours à la double AAP a augmenté au fil du temps. Le ticagrelor s’est imposé comme molécule de première intention. Stratégie à confronter aux données de la littérature et recommandations en vigueur.  


Thevy BOCHE, Brice MOITEAUX (PARIS), Sophie BATAILLE, Mathieu HANF, Roger KADJI KALABANG, Julian MORO, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #29155 - FC26-06 HNF versus HBPM : que prescrivent les urgentistes à un syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) SCA ST+ ?
FC26-06 HNF versus HBPM : que prescrivent les urgentistes à un syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) SCA ST+ ?

Introduction

Bien que l’héparine non fractionnée (HNF) reste le traitement de référence du SCA ST+ (ESC 2017), l’héparine de bas poids moléculaires (HBPM) semble, de plus en plus souvent préférée.

Objectif

Etudier l’évolution de la prescription des anticoagulants dans le traitement préhospitalier des SCA ST+ au cours des dernières décennies.

Méthodes

Source : registre régional incluant prospectivement tous les SCA ST+ ( < 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR

Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2019

Exclusion: aucune

Critère de jugement : (1) traitement anticoagulant et (2) nature du traitement

Analyse : test de Cochran-Armitage pour tendance dans le temps, de Chi-deux et de Mann-Whitney pour les variables qualitatives et quantitatives.

Résultats

Sur 38.802 SCA ST+, 33.652 (88%) ont reçu un anticoagulant. Ce taux a augmenté au cours du temps (p < 0,0001).

Le taux de patients sous HBPM a progressé de 2006 à 2010 et est stable depuis, à 40% environ (Figure).

HBPM plus souvent utilisée chez les hommes (p < 0001), les ST+ antérieurs (p < 0,001) et lors des revascularisations précoces (p < 0,01). Les sujets âgés ( > 60 ans) et les formes graves (Killip 3/4, cathécolamines, événement rythmique) ont plus souvent reçu une HNF (p < 0,01).

Conclusion

L’enoxaparine a modifié les habitudes des urgentistes en cas de SCA ST+. Ses prescriptions ont été multipliés par 3 avant 2010 avant de se stabiliser. L’HNF est resté le traitement de choix.


Marina LAFAY (Paris), Aurélie LOYEAU, Roger KADJI KALABANG, Julian MORO, Fadhila IRBOUH, François DUPAS, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #29249 - FC26-07 Evaluation pronostique du score pursuit dans le syndrome coronarien aigu non st+ en pré hospitalier.
FC26-07 Evaluation pronostique du score pursuit dans le syndrome coronarien aigu non st+ en pré hospitalier.

Introduction :

La prise en charge du syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment ST en préhospitalier nécessite une identification précoce des patients à haut risque de développer des événements cardiaques majeurs. Dans ce cadre, Le score PURSUIT semble être un outil facile pour prédire la survenue des événements cardiaques majeurs à 1 mois.

 L’objectif de notre étude était l’évaluation de la valeur pronostique du score PURSUIT dans le syndrome coronarien aigu sans sus-décalage persistant du segment ST en préhospitalier

METHODES :

On a mené une étude prospective, observationnelle et descriptive, réalisée au service d’aide médicale urgente, sur une période de 12 mois allant du mois de Janvier 2019 au mois de Décembre 2019, s’intéressant aux interventions primaires ayant été déclenchées sur appel pour douleur thoracique chez des patients âgés de plus de 18 ans, et chez qui le diagnostic retenu en préhospitalier a été un SCA non ST+.

RESULTATS :

On a inclus 100 patients dans notre étude. L’âge moyen était de 59,7 ans±14,9 ans avec un sex-ratio à 1,9. Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient : HTA (53%), Diabète (39%), tabagisme (34%), obésité (19%) et dyslipidémie (11%). Le suivi des patients à 1 mois a montré que 8 patients ont eu un infarctus du myocarde, 36 patients ont bénéficié d’une mise en place d’un stent et 10 patients sont décédés.

Un score PURSUIT 22 prédit la survenue d’un décès à 1 mois avec une sensibilité =85% et une spécificité=91%. Un score PURSUIT18 prédit la survenue d’un IDM à 1 mois avec une sensibilité = 87% et une spécificité=89%. Un score PURSUIT≥10 prédit une mise en place d’un stent  à 1 mois avec une sensibilité = 86% et une spécificité=72%.

CONCLUSION :

Le score PURSUIT semble être un allié intéressant en préhospitalier, permettant de prédire le pronostic des patients pris en charge pour syndromes coronariens non ST+.

 


Lilia LOTEFI (tunis, Tunisie), Hela MANAI, Saida ZELFANI, Manel KHASKHOUSSI, Emna REZGUI, Imen NAGRA, Afef CHAKROUN, Mounir DAGHFOUS
17:00 - 18:00 #29257 - FC26-08 Valeur pronostique du score hear dans le syndrome coronarien sans sus décalage persistant du segment ST en pré hospitalier.
FC26-08 Valeur pronostique du score hear dans le syndrome coronarien sans sus décalage persistant du segment ST en pré hospitalier.

INTRODUCTION :

Plusieurs scores pronostiques du SCA non ST+ sont valides en intrahospitalier tels que les score GRACE et TIMI. En préhospitalier, le manque des valeurs biologiques rend ces scores difficilement calculables d’où l’intérêt de l’étude du score HEAR.

METHODES :

Une étude prospective, observationnelle et descriptive, réalisée au service d’aide médicale urgente , du mois de Janvier 2019 au mois de Décembre 2019, s’intéressant aux interventions primaires ayant été déclenchées sur appel pour douleur thoracique chez des patients âgés de plus de 18 ans, et chez qui le diagnostic retenu a été un SCA non ST+. Un suivi des patients fait à 30 jours afin de statuer sur leur évolution en termes d’évènements cardio-vasculaire majeurs (décès, infarctus du myocarde ou geste de revascularisation coronarienne).

RESULTATS :

Nous avons inclus 100 patients dans notre étude. L’âge moyen était de 59,7 ans±14,9 ans avec des extrêmes entre 19 et 90 ans. La population était répartie en 66 hommes et 34 femmes, soit un genre-ratio à 1,9. Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient : HTA (53%), Diabète (39%), tabagisme (34%), obésité (19%) et dyslipidémie (11%). Le délai moyen de sortie était de 9 minutes±16 avec des extrêmes entre 2 min  et 60 min. La durée  moyenne  des interventions était de 102 ± 30  minutes avec des extrêmes entre 60 min et 200 min.la moyenne du score HEAR était de 4,63±1,87 avec des extrêmes entre 0 et 8. Le suivi des patients à 1 mois a montré que 8 patients ont eu un infarctus du myocarde, 36 patients ont bénéficié d’une mise en place d’un stent et 10 patients sont décédés. Un score HEAR≥7 prédisait la survenue d’un décès à 1 mois avec une sensibilité = 50% et une spécificité= 87,8%. Un score HEAR≥5 prédisait la survenue d’un IDM à 1 mois avec une sensibilité = 52% et une spécificité= 86%. Un score HEAR≥5 prédisait une mise en place d’un stent  à 1 mois avec une sensibilité = 57% et une spécificité=89%.

CONCLUSION :

On conclut qu’un score HEAR ≥ 5  constitue une alarme pour le médecin d’intervention car il il prédit la survenue des évènements cardiaque majeurs à 1 mois.


Lilia LOTEFI (tunis, Tunisie), Hela MANAI, Saida ZELFANI, Imen NAGRA, Manel KHASKHOUSSI, Emna REZGUI, Afef CHAKROUN, Mounir DAGHFOUS
Salle 352B-Zone poster 2
17:20

"Jeudi 09 juin"

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7MNbis
17:20 - 17:27

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
Amphi Bleu
18:00

"Jeudi 09 juin"

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AGSFMU
18:00 - 20:00

Assemblée Générale SFMU

Salle Maillot
Vendredi 10 juin
08:45

"Vendredi 10 juin"

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CMS12
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Gestion de la violence
Médico-légal, Profession - Métier, Régulation, Jeunes

Modérateurs : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Bobigny), Luc Marie JOLY (PUPH) (Rouen)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
La violence aux Urgences ou en regulation se banalise avec une recrudescence des agressions physiques ou verbales. Les équipes médicales et paramédicales ne sont pas epargnées. Entre stress et conséquences sur les équipes
08:45 - 10:15 Violence verbale au SAMU. Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy)
08:45 - 10:15 Violence aux Urgences. Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Maltraitance des patients. Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Conférencier, Nîmes)
08:45 - 10:15 Conflit entre soignants. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Bobigny)
08:45 - 10:15 Questions-Réponses. Eric REVUE (Chef de Service) (Participant, Paris)
Amphi Bleu

"Vendredi 10 juin"

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TRM07
08:45 - 10:15

Table Ronde Médecins - Session SFMC
Phénomènes climatiques et incidences sur notre santé
Environnement, Epidémiologie, Pathologie circonstancielle

Modérateurs : Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où sera abordée l’interférence des changements climatiques sur le fonctionnement de notre système de santé et de nos filières de soins. Nous étudierons en parallèle les dispositifs organisationnels et réglementaires à mettre en œuvre pour faire face à ces défis de demain et anticiper les prochaines crises sanitaires et/ou évènements climatiques majeurs.
08:45 - 10:15 Changement climatique et crises sanitaires. Mathilde PASCAL (Chargée de projet changement climatique) (Conférencier, Saint Maurice), Aurélien DOUSSERON (Conférencier, Saint Maurice)
08:45 - 10:15 Catastrophes climatiques : hier, aujourd'hui... et demain ? Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Conférencier, Saint-palais)
08:45 - 10:15 Climat et pathologies infectieuses émergentes. Michel CARLES (PU-PH) (Conférencier, Nice)
08:45 - 10:15 Anticiper les crises par la surveillance syndromique. Laurent FILLEUL (Epidémiologiste) (Conférencier, Bordeaux)
Amphi Havane

"Vendredi 10 juin"

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AMS18
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Je fais une présentation et elle déchire !
Recherche

Coordonnateur : Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
Rendre votre présentation dynamique et attractive
Connaître les clés de la communication scientifique
Maitriser l’outil "power-point"
Salle 242B

"Vendredi 10 juin"

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CM46
08:45 - 10:15

Conférence Médecins - Session commune SFMU/SFC
Urgences cardiologiques : quels biomarqueurs ?
Cardiologie - Autre, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite

Modérateurs : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Les biomarqueurs ont une place parfois vécu comme trop importante dans notre gestion des urgences cardiologiques. Nous évoquerons leur juste place.
08:45 - 10:15 Troponines trop systématiques aux Urgences ! Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
08:45 - 10:15 Comment bien utiliser le dosage des D-Dimères ? Patrick MISMETTI (PU-PH) (Conférencier, Saint-Étienne)
08:45 - 10:15 Biomarqueurs et insuffisance cardiaque aiguë. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
08:45 - 10:15 Indices d'hypoperfusion tissulaire au cours du choc cardiogénique. Nadia AISSAOUI (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 251

"Vendredi 10 juin"

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CLM04
08:45 - 10:15

Communications Libres Médecins
Du Covid...Et pas que !
Covid-19

Modérateurs : Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
08:45 - 10:15 #28931 - CP30 Choc septique chez les patients onco-hématologiques : caractéristiques cliniques, prise en charge, survie et comparaison avec les patients immunocompétents.
CP30 Choc septique chez les patients onco-hématologiques : caractéristiques cliniques, prise en charge, survie et comparaison avec les patients immunocompétents.

Introduction : De plus en plus de patients vivent avec un cancer, ainsi le nombre d’hospitalisation en réanimation ne cesse d’augmenter avec toutefois une amélioration de la survie au cours des dernières années. 

Objectif : Comparer les caractéristiques cliniques, prise en charge et survie des malades en choc septique d’onco-hématologie et les malades non atteints par une affection cancéreuse en termes

MM : Nous avons conduit une étude rétrospective et monocentrique, (2013-2019) sur une cohorte issue du service de réanimation médicale d'un CHU chez les patients en choc septique recueillis grâce au PMSI.

Résultats : Au total, 239 séjours ont été analysés, 146 séjours onco-hématologique (121 patients, 21 patients multi-séjours) et 93 chocs septiques (90 patients, 3 double séjours). La population onco hématologique comprend 53,4% de cancers solides dont 66% métastatiques et 45,2% hématologiques dont 40% avec une greffe de moelle. Seulement 17% des cancers étaient considérés comme contrôlés et 63% des patients avaient une chimiothérapie en cours. Il n’y avait pas de différences significatives en termes de caractéristiques cliniques, de comorbidités, de sévérité à l’admission en réanimation (IGS II), de caractéristiques d’admission (cliniques et biologiques) entre les deux sous populations. Les séjours étaient plus longs avec des moyens thérapeutiques similaires en dehors des transfusions plus fréquentes chez les patients onco hématologiques (71,9% contre 50 ,5%). Le remboursement par la sécurité sociale était comparable dans les deux sous-populations pour l’ensemble du séjour en réanimation (13325±21969 versus 14341±23602 ; p=0,736). La mortalité en réanimation était comparable entre les deux groupes 30.8% et 29,4% respectivement pour les malades onco-hématologiques et les autres patients (p=0,810). Du fait de la pathologie sous-jacente, la mortalité au cours du temps augmentait chez les patients atteints de cancers. En analyse multivariée, les facteurs de risque de mortalité étaient la ventilation mécanique (OR=7,970, IC 95% : [2.945-21.571]) et la survenue d’une coagulation intravasculaire disséminée (OR=5,873, IC95% : [2.486-13.876]) sans différence entre les deux populations.

Conclusion : On ne retrouvait pas de différence significative en termes de mortalité en réanimation en cas de choc septique chez les patients onco-hématologiques et les malades non oncologiques.



aucun
Lea FEUILLASSIER (Mulhouse), Pierrick LE BORGNE, Raphael CLERE-JEHL, Pascal BILBAULT, Francis SCHNEIDER
08:45 - 10:15 #28976 - CP31 EXACERBATION AIGUE DE BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE : VALEUR PRONOSTIQUE DE L’HYPERÉOSINOPHILIE EN TERMES DE RÉCIDIVE.
CP31 EXACERBATION AIGUE DE BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE : VALEUR PRONOSTIQUE DE L’HYPERÉOSINOPHILIE EN TERMES DE RÉCIDIVE.

Introduction : Les exacerbations aigues de bronchopneumopathie chronique obstructive (EA BPCO) alourdissent la morbidité aggravent le pronostic des patients avec altération progressive de la qualité de vie. L’inflammation joue un rôle prépondérant au cours de ces évènements. Certains biomarqueurs sont actuellement étudiés afin de guider la corticothérapie, un des piliers du traitement des EA BPCO. L’objectif de notre étude était d’étudier la valeur pronostique de l’hyperéosinophilie (HEo+) chez les patients admis aux urgences pour EA BPCO en termes de récidive à un mois (Récidive +). Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle sur neuf mois. Nous avons inclus des patients consultant aux urgences pour une EA BPCO. Nous avons recueilli les données anamnestiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques. Une HEo+ était définie par un nombre de polynucléaires éosinophiles (PNE) supérieur ou égal à 200 éléments/mm3. Suivi sur un mois. Nous avons comparé des groupes Récidive+ vs Récidive- et HEo+ vs HEo-. Analyse univariée puis multivariée afin de rechercher les facteurs associés à une récidive à un mois. Résultats : Nous avons inclus 252 patients. Une HEo+ a été retrouvée chez 125 patients (50%). Les patients HEo+ avaient moins de signes de gravité à l’admission (p=0,03). Ils avaient présenté moins de récidive (p < 0,001) et moins d’hospitalisation (p=0,003) à un mois. Le taux de mortalité était plus élevé (p=0,05) chez les patients HEo-. Les patients Récidive- avaient plus fréquemment une HEo+ (61% vs 19% ; p < 0,001). En analyse multivariée, nous avons identifié deux facteurs prédictifs de récidive (OR ajusté ; [IC 95%] ; p) : stade D de la BPCO (2,3; [1,5-3,7]; < 0,001) et une ventilation non invasive à la consultation index (3,9; [1,1-13]; 0,03). Une HEo+ a été retrouvée comme facteur protecteur d’une récidive à un mois (0,3; [0,17-0,4]; < 0,001). Conclusions : Une récidive de l’EA BPCO dans le mois suivant une consultation aux urgences était moins fréquente chez les patients présentant une HEo+. Intégrer le dosage des PNE dans un algorithme de prise en charge thérapeutique pour prédire l'échec ou le succès de la corticothérapie est une perspective à considérer.

Pas de conflit d'intérêt
Hanène GHAZALI, Raja FADHEL, Ines CHERMITI, Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Amira TAGOUGUI, Rihab DAOUD, Monia NGACH, Sami SOUISSI
08:45 - 10:15 #29031 - CP32 Télé Monitorage Respiratoire COVID 19 - TMR COVID 19.
CP32 Télé Monitorage Respiratoire COVID 19 - TMR COVID 19.

Introduction : La pneumopathie à COVID 19 peut conduire à une rapide dégradation hypoxémique. Nombre de ces patients doivent être prise en charge en unité de médecine (hors soins intensif) où la question du monitorage respiratoire devient essentielle. Le but de ce travail est de comparer le monitorage ponctuel des paramètres respiratoires (3 à 4 fois par jour) tel que réalisé actuellement à un télé-monitorage respiratoire (TMR) continu par dispositif portable, sans fil (bracelet de monitorage radius PPG®-Masimo). L’objectif principal de ce travail est une détection plus sensible des évènements de désaturation capillaire imposant l’introduction d’une oxygénothérapie, sa majoration ou le recours à la réanimation.

Matériel et Méthodes : Etude prospective randomisée, comparative durant les 72 heures suivant l’admission auprès de 80 patients porteurs de pneumopathies à COVID 19 hospitalisés en services de médecine sous une oxygénothérapie < 6l/min. 40 patients bénéficiaient du monitorage ponctuel et 40 bénéficiaient du monitorage ponctuel + TMR. Le TMR permet une évaluation toute les 2 secondes. Le critère d’évaluation principal est la dégradation respiratoire définie par une saturation capillaire < 94% pour une durée ≥ 2 minutes. Ce projet a reçu un avis favorable du CPP SE V  20-APHM-02.

Résultats : Résultats préliminaires sur l’analyse des 38 patients (analysables) du groupe TMR. Patients âgés de 70±15 ans avec un BMI de 27±5, un score NEWS de 5±2, une SpO2 initiale de 94.7±2.6 sous une oxygénothérapie (pour 79% d’entre eux) de 3.5±1.8 l/min. Création d’un algorithme filtrant les résultats en qualité et durée avec plus de 3 millions de séquences de données analysées pour le TMR. Le TMR a permis la détection de 37±22 épisodes de désaturation/patient/72 heures, pour une durée de 1H48/patient/72 heures.  Le nombre de patient ayant présenté au moins une désaturation était de 35/38 par le TMR contre 25/38 par le monitorage  ponctuel (p<0.05). Pour le monitorage ponctuel, le retard de détection était présent dans 23 cas/25 avec un retard moyen de 19±7 heures dans l’introduction d’une oxygénothérapie, sa majoration ou le recours à la réanimation.

Conclusion : Un monitorage continu est susceptible de permettre une détection plus précoce des épisodes de désaturation et une meilleure réactivité des équipes. La poursuite des analyses permettra l’exploitation d’autres paramètres tels la Fréquence Respiratoire et la Fréquence Cardiaque ainsi que leurs interactions.



Pas de conflit d'intérêt
Pierre MICHELET (Marseille), Thibaut MARKARIAN, Anderson LOUNDOU, Aurélie DAUMAS, Julie MARTIN, Valery BLASCO
08:45 - 10:15 #29061 - CP33 Valeur pronostique du ratio lymphocytes/polynucélaires neutrophiles chez les patients diagnostiqués covid19 pris en charge aux urgences.
CP33 Valeur pronostique du ratio lymphocytes/polynucélaires neutrophiles chez les patients diagnostiqués covid19 pris en charge aux urgences.

Introduction :

La pandémie SARS-COV2 a été responsable de la plus grande pandémie des dernières décennies. Il s’agit d’une pathologie à polymorphisme clinique dont l’éthiopathogénie et le retentissement sur les organes ne sont pas encore bien élucidés. Les dernières études rapportent la notion de « signature immunologique » pour chaque type de patient corrélée où plusieurs acteurs de l’immunité sont mis en jeu à différents temps aboutissant à l’orage cytokinique. Lymphopénie et taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) ont été liés au pronostic. Récemment, le ratio lymphocytes/Neutrophiles (RLN) a montré sa supériorité pour prédire la sévérité clinique d’où le concept « corrélat immunologique ». L’objectif de ce travail a été d’étudier la valeur pronostique du RLN chez les patients COVID19 admis aux urgences en termes de mortalité.

Méthodes :

Etude prospective incluant les patients admis aux urgences pour infection COVID19 (10 mois). Dosage du taux de Lymphocytes (L) et de PNN à l’admission. Calcul du RLN Etude de la mortalité précoce (MJ7) et intrahospitalière (MIH).Comparaison des groupes Décédés versus survivants. Etude Univariée et multivariée, étude des courbes ROC (C-ROC) avec sensibilité(Se) valeur prédictive négative (VPN) et de la survie.

Résultats :

Inclusion de 709 patients. Age médian=65 ans ;IQR (56,74). Sex ratio(H/F)=1,27. MJ7=20% ; MIH=42,4%. Les lymphocytes étaient significativement plus élevés dans le groupe des survivants pour les MJ7 et MIH (p < 0,001). Le RLN  a été statistiquement plus bas chez les décédés versus survivants :[MJ7: 0,0945 vs 0,1437 ;p < 0,001] et [MIH :0,11 vs 0,16 ;p < 0,001]. Uniquement l’étude univariée a retenu le RLN comme facteur pronostique: [MJ7:RLN≤ 0,148 ;(OR=2,171, IC95% [1,469 – 3,209], p < 0,001)] et [MIH :RLN≤ 0,16;(OR=2,537, IC95%[1,848 – 3,484], p < 0,001)]. C-ROC (MJ7) : AUC=0,619;p < 0,001 ; Se=68% et VPN=86% ; C-ROC(MIH) : AUC=0,653 ;p < 0,001 ; Se=71,4% ;VPN=70%. La survie a été significativement moindre si RLN≤0,148 ; (Log-rank 40,22 ; p < 0,001).

 

Conclusion : Dans cette étude, le RLN a été prédictif de pronostic en termes de mortalité précoce et intrahospitalière. Un ajustement par rapport à la sévérité du tableau pourrait en améliorer la sensibilité.


Amal OUSSAIFI, Hamed RYM (CHARTRES), Montassar BHOURI, Nihel OUESLATI, Feres OUNI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
08:45 - 10:15 #29122 - CP34 Le lactate capillaire chez l’enfant en contexte préhospitalier différencie la crise d’épilepsie, de la crise fébrile, du malaise et de la crise psychogène non épileptique.
CP34 Le lactate capillaire chez l’enfant en contexte préhospitalier différencie la crise d’épilepsie, de la crise fébrile, du malaise et de la crise psychogène non épileptique.

Objectif:

Etudier le lactate capillaire en tant que biomarqueur diagnostique chez l’enfant en préhospitalier pour différencier les crises d'épilepsie des crises fébriles, des malaises et des crises psychogènes non épileptiques.

Méthodes:

Les concentrations de lactate capillaire mesurées en SMURpédiatrique dans les 2 heures suivant l'événement paroxystique ont été comparées rétrospectivement entre les patients atteints d’une crise d'épilepsie, d’une convulsion fébrile, d’un malaise ou d’une crise psychogène. Ce diagnostic final a été établi grâce aux comptes rendus d'hospitalisation.

Résultats:

Cent deux patients ont été inclus, dont 53 avec crises d'épilepsie, 41 avec crises fébriles, 7 avec malaise et 1 avec crise psychogène. Le lactate capillaire chez les patients avec un diagnostic final de crise d'épilepsie était significativement augmenté par rapport aux concentrations chez les patients avec crise fébrile (p < 0,0007) et par rapport aux concentrations chez les patients avec syncope ou crise psychogène (p < 0,0204). L'aire sous la courbe ROC était de 0,71 (IC à 95 % 0,61 à 0,80). Pour une concentration seuil de lactate capillaire préhospitalier > 3,9 mmol/l (indice de Youden), la sensibilité était 49 % et la spécificité de 92 %.

Conclusion:

La mesure du lactate capillaire préhospitalier est un outil utile et rapide pour différencier la nature d'un événement paroxystique chez lenfant.

 



Aucun
Ethan BRODY (Paris), Stephanie BRUNET, Stéphane AUVIN, Mathieu GENUINI, Noella LODÉ
08:45 - 10:15 #29170 - CP35 Évolution dans le temps des symptômes d'anxiété, de dépression et de stress chez le personnel soignant des services d'urgence lors de la première vague de COVID 19 : Etude COVER PRO.
CP35 Évolution dans le temps des symptômes d'anxiété, de dépression et de stress chez le personnel soignant des services d'urgence lors de la première vague de COVID 19 : Etude COVER PRO.

Introduction: L’objectif était d’évaluer l'évolution des niveaux d'anxiété, de dépression et de stress au cours du temps et identifier les facteurs de risque chez le personnel soignant des services d'urgence lors de la première vague de COVID-19.

Matériel et Méthode: Nous avons conduis une étude prospective, multicentrique dans 4 services d'urgences et un SAMU. Les soignant ont été inclus entre le 20 avril et le 29 mai 2020. Trois périodes ont été définies (critique, post-critique, retour à la normale). Pendant 3 mois, les soignant ont rempli des questionnaires bimensuels pour évaluer le stress avec l’échelle visuelle analogique de Chamoux et Simard et l’anxiété et la dépression avec l’échelle HADS (Hospital Anxiety Depression Scale).

Résultats: Nous avons inclus 211 (43,5 %) professionnels. On observe une diminution de la moyenne de l'anxiété (de 7,33 à 5,05, p < 0,001), de la dépression (de 4,16 à 3,05, p=0,009), du stress au travail (de 41,2 à 30,2, p=0,008) et du stress à la maison (de 33,0 à 26,0, p=0,031) au début de chaque période. Le stress dans la vie en générale restait constant (de 34.3 à 28.5, p = 0.109). Le niveau d'anxiété moyen était plus élevé pour les administratif (+0,53) et plus faible pour les paramédicaux (-0,61, p=0,047) comparé aux médecins. Le niveau d'anxiété augmentait avec le nombre de jour et de nuit (0,13/jour, p < 0,001, 0,12/nuit, p=0,025), comme le stress au travail (1,6/jour, p < 0,001, 1,1/nuit, p=0,007). Le personnel réaffecté était plus à risque de stress comparé au personnel du SAMU (stress au travail : p=0,015, à la maison : p=0,021, dans la vie en général : p=0,018).

Discussion: Bien que l'anxiété, la dépression et le stress aient diminué au fil du temps, l'anxiété était plus élevée chez les médecins et le personnel administratif. Le stress dans la vie en général ne diminuait pas ce qui peut s’expliquer par les mesures de confinement appliquées et leur retentissement dans nos vies.

Conclusion : La réaffectation et les heures de travail ont été identifiées comme des facteurs de risque potentiels d’apparition de troubles psychiques. Ceci constitue des cibles d’amélioration dans le management et la gestion des ressources humaines aux en situation de crise sanitaire.


Anne TERMOZ, Julien BERTHILLER, Fabien SUBTIL, Julie HAESEBAERT, Guillaume DURAND, Laurent JACQUIN (Lyon), Karim TAZAROURTE, Marion DOUPLAT
08:45 - 10:15 #29255 - CP36 Comparaison de la performance des scores qSOFA et NEWS dans la prédiction de la morbi-mortalité du sepsis aux urgences.
CP36 Comparaison de la performance des scores qSOFA et NEWS dans la prédiction de la morbi-mortalité du sepsis aux urgences.

Introduction : Le sepsis est une pathologie grevée d’une lourde mortalité d’où l’importance de la stratification du risque de morbi-mortalité des patients dès l’admission aux urgences en s’aidant des différents scores validés.

L’objectif de notre étude est de comparer la pertinence des scores qSOFA et NEWS dans la prédiction de la morbi-mortalité des patients admis pour sepsis aux urgences.

Méthodes : Etude prospective descriptive monocentrique réalisée aux urgences sur une période de 8 mois (ente mai et décembre 2021). Inclusion des patients hospitalisés pour sepsis. Les scores qSOFA et NEWS ont été calculés à l’admission. Le critère de jugement principal est la mortalité intra hospitalière. Exclusion des patients admis pour infection covid-19.

Résultats : Nous avons colligé 144 patients. L’âge moyen était de 64±13 ans. Le sex-ratio était de 0, 59. Les comorbidités rapportées sont n (%) : le diabète 73(50,7), hypertension arterielle72(50), maladie cardiovasculaire 41(28,5). Le point de départ infectieux en cause était n (%) pulmonaire 81(56,3), urinaire 43(29,9), cutanée 7(4,9). La mortalité était de 34%.

L’aire sous la courbe pour la prédiction du décès des scores qSOFA≥2 et NEWS ≥6 étaient respectivement : 0,61 et 0,64 avec une sensibilité et une spécificité de :38,8%, 75,2%, 43,4% et 86,6%.

Conclusion : Le NEWS ainsi que le qSOFA sont des scores validés et adaptés aux urgences avec une performance pronostique comparable.


Houyem ZOUARI (tunisia, Tunisie), Hager TOUJ, Eya HAJOUNI, Bahri BADRA, Abdelaziz BEN TAHER, Hamdi DOGHRI, Imène ZAGHDOUDI, Nebiha BORSALI
Salle 252A

"Vendredi 10 juin"

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CS07
08:45 - 10:15

Conférence Soignants
Ambulancier SMUR : faisons le point.
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier

Modérateurs : Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest)
Coordonnateur : Jonathan POISSONNIER (Coordonnateur, Roubaix)
08:45 - 10:15 Du nouveau pour les ambulanciers. Olivier RIO (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Toulon)
Faire un point sur les réformes (Diplôme d'État et FAE).
Parler de la place de l'ambulancier SMUR en 2022.
Expliquer quelles évolutions peut on espérer ?
08:45 - 10:15 Législation et responsabilité de l'ambulancier SMUR. Eric LE GUERCH (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Définir les formations requises.
Rappeler les textes de loi qui régissent la profession.
Nommer les différentes responsabilités de l'ambulancier SMUR.
08:45 - 10:15 L'hypnose en urgence pré-hospitalière. Sébastien PONCET (Hypnothérapeute) (Conférencier, Merignac)
Loin des idées reçues, qu'est ce que l'hypnose ?
Avantage d'intégrer l'hypnose en pré-hospitalier et comment l'adapter à la pratique quotidienne ? Adultes / pédiatrie.
Quel pourrait être le rôle de l'ambulancier dans cette pratique ?
Salle 253

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AMS15 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau‐né en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale au domicile
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Camille IRVING (Conférencier, Montreuil), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l'accueil et la prise en charge d'un nouveau-né en salle de naissance et les particularités lors d'une naissance hors maternité. Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge d'un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l'équipe dans cette prise en charge.
Salle 342B

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AMS27
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Immobilisation du membre supérieur en résine
Traumatologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Remi DEWEZ (infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme du poignet et du pouce.
Savoir réaliser une immobilisation pour le poignet en résine rigide et une immobilisation du pouce en résine souple.
Salle 343

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AS43
08:45 - 10:15

Atelier Soignants
Communications complexes : annonce de la maladie grave, de la mort, du pronostic sévère
Ethique

Coordonnateur : Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers : Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Pierre POLES (praticien hospitalier) (Conférencier, Metz)
- Sensibiliser les participants à la gestion des situations d'annonce de la mort et de pronostics
péjoratifs.
- Apporter des éléments conceptuels relatifs à cet accompagnement
- Développer des aptitudes à la prise en charge de ces urgences médico-psychologiques
Salle 351

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AMS21
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Gestion des crises et des situations critiques en pré-hospitalier et à l'hôpital. Communication. Simulation
Evaluation SAMU / SMUR

Coordonnateur : Laurent GABILLY (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Sonia CAZABAN-MERMILLIOD (référente zonale situations sanitaires exceptionnelles) (Conférencier, Lyon), Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
-mettre en place l’organisation adéquate en fonction des plans définis (ORSEC NOVI, plan blanc, CUMP)
-savoir s’adapter aux situations de crise sur le terrain (extra hospitalier, hôpital, institution type scolaire)
-aborder les enjeux relationnels de crise, adapter son comportement par rapport aux décideurs, partenaires impliqués ou familles
-s’entraîner à communiquer en situation de crise : points clés et principaux pièges (media training joué)
Salle 352A

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AM01 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Optimiser la ventilation dans la RCP
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Adrien DROUET (Coordonnateur, Lausanne, Suisse)
Conférenciers : Adrien DROUET (médecin, PH) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Hugo SCHMIT (PH) (Conférencier, Annecy)
-Présentations des recommandations 2020 concernant la ventilation d'un arrêt circulatoire
-Rappel physiologique de la ventilation artificielle appliquée à l'AC
-Connaitre les risques circulatoires de la ventilation, en particulier au BAVU
-Connaitre les différents dispositifs médicaux pour la ventilation lors de la RCP
-Connaitre les différentes interfaces et stratégies pour la ventilation lors de la RCP
-Savoir combiner et optimiser ventilation et compressions thoraciques
Salle 353

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AMS33 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Kilian BERTHO (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Pauline ROY (Infirmière) (Conférencier, Paris)
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés
Salles 221-222-223
09:00

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BOX
09:00 - 16:00

Box des Urgences.

Coordonnateur : Olivier PICOT (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Conférencier, Roubaix)
Espace Accueil Congrès

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AMS17
09:00 - 10:30

Atelier Médico-Soignants
Soins médicaux d'Urgence en Milieu Périlleux
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Ollivier GRIMAULT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest), Emgan QUERELLOU (médecin) (Conférencier, Brest)
A partir du support pédagogique de séances de simulation complexe sur mannequin en milieux contraint permettre aux participants :
- Appréhender les spécificités diagnostiques, thérapeutiques et opérationnelles de la médicalisation en milieux périlleux.
- Comprendre les outils et les concepts développés en SMUR Maritime hauturier pour les transférer dans sa pratique quotidienne afin d’améliorer et sécurisé celle-ci.
Salle 227

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CS04
09:00 - 09:40

Conférence Soignants
La boite à outils : des outils qui ont du génie !
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris)
Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
09:00 - 09:40 Fiche réflexes sur la prise en charge d'un patient décédé. Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Conférencier, Nantes)
Présenter l'outil.
09:00 - 09:40 Check list ISR. Zohra MOHAMEDI (Aide Soignante) (Conférencier, Grenoble)
Présenter l'outil.
09:00 - 09:40 Fiches de prescription en SMUR. Anne-Sophie GOUELLO (IDE) (Conférencier, Montfermeil)
Présenter l'outil.
09:00 - 09:40 Fiches time keeper arrêt cardiaque. Emmanuel LETINTURIER (INFIRMIER) (Conférencier, Paris)
Présenter l'outil.
Salle 242A
09:15

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CMS08
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
La RMM
Ethique, Médico-légal, Pédagogie - Enseignement - Formation, Qualité

Modérateurs : Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac), Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Lyon)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Sera débattu l'intérêt de la RMM et la place qu'elle doit occuper dans notre pratique
09:15 - 10:15 Pour. Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
09:15 - 10:15 Contre. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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SI09
09:15 - 10:15

Session Interactive - Quiz
Echographie clinique en Médecine d' Urgence
Ultrasonographie - Echographie, Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Venez tester vos connaissances en échographie clinique!
09:15 - 10:15 Echographie clinique en Médecine d' Urgence. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
Salle 243

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CM06
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Antalgie
Douleur - Analgésie, Pédiatrie, Sédation

Modérateurs : Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Angers), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Coordonnateur, Lyon)
Où comment adapter l'antalgie aux situations cliniques rencontrées
09:15 - 10:15 Chez l'enfant. Sylvie BERCIAUD (médecin) (Conférencier, Bordeaux)
09:15 - 10:15 Les blocs. Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort)
09:15 - 10:15 Sédation procédurale. Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
Salle 252B

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CM07
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
L'enfant grave : ce n'est pas un mini adulte
Infectiologie - Sepsis, Pédiatrie, Régulation

Modérateurs : François ANGOULVANT (PUPH) (Paris), Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (LE MANS)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Coordonnateur, Lyon)
Où les experts nous donnerons les clés pour identifier et prendre en charge un enfant "grave"
09:15 - 10:15 Régulation. Jean-Eudes PILOQUET (pédiatre) (Conférencier, Nantes)
09:15 - 10:15 En SMUR. Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Urgences infectieuses intrahospitalières. Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
Salle 342A

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FC27
09:15 - 10:15

Flash communications
Traumatisé.e
Traumatologie

Modérateur : Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris)
09:15 - 10:15 #28870 - FC27-01 Etude de l’impact de la réalisation d’un scanner cérébral chez les traumatisés crâniens légers sous traitements antiagrégants plaquettaires et anticoagulants aux urgences.
FC27-01 Etude de l’impact de la réalisation d’un scanner cérébral chez les traumatisés crâniens légers sous traitements antiagrégants plaquettaires et anticoagulants aux urgences.

Titre : Etude de l’impact de la réalisation d’une TDM cérébrale chez les traumatisés crâniens légers sous antiagrégants plaquettaires et anticoagulants aux urgences de notre CH Contexte : Les traumatismes crâniens légers sont fréquents et souvent sans complication pour les patients même chez ceux traités par un antiagrégant plaquettaire ou un anticoagulant. Les complications hémorragiques sont rares et si elles se présentent le patient relève rarement d’une indication neurochirurgicale. La littérature reste toujours très débattue à ce sujet et les recommandations de la SFMU, datant de mars 2012 préconisent de réaliser d’une TDM cérébrale de manière systématique. Il s’agissait principalement d’évaluer l’influence de la réalisation d’une TDM cérébrale, après un traumatisme crânien léger chez les patients sous antiagrégants plaquettaires et anticoagulants. Méthode : Etude descriptive rétrospective observationnelle monocentrique réalisée au moyen de données informatiques recueillies sur le logiciel de notre service des urgences sur la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018. Résultats : 388 patients ont été inclus dans l’étude. Parmi eux, 6% étaient victimes d’une hémorragie cérébrale et 0,5% étaient transférés dans un service spécialisé de neurochirurgie. Les risques de développer une complication hémorragique en ayant une symptomatologie clinique neurologique étaient significativement plus élevés (p=0,0003) par rapport aux patients asymptomatiques. La réalisation d’une imagerie cérébrale avait permis la découverte de lésions hémorragiques chez 2,3% des patients asymptomatiques. L’association de la clinique et de la TDM cérébrale avait permis l’orientation et la prise en charge hospitalière la plus adaptée pour le patient. Cette étude ne nous a pas permis de conclure sur les risques de saignement chez les patients sous anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. Les délais de réalisation des TDM ne semblaient pas strictement conformes aux recommandations, et la découverte d’autres lésions cérébrales n’influençait pas le clinicien sauf pour les lésions considérées comme potentiellement grave (p=0,0460). Conclusion : Cette étude confirme les recommandations de la SFMU, qui préconise la réalisation systématique d’une TDM cérébrale dans un contexte post traumatique léger chez les patients sous AAP ou AC. La TDM cérébrale reste outil majeur dans les décisions de prise en charge, d’orientation des patients et de suivi lésionnel



aucun
Clément COLLARD (LILLE), Pauline PADOVANI, Laura AWNER, Cyril DELANSAY, Jérôme MIZON, Eric WIEL
09:15 - 10:15 #28878 - FC27-02 Intérêt de la protéine S100β dans la stratégie de prise en charge des traumatismes crâniens légers sous antithrombotiques.
FC27-02 Intérêt de la protéine S100β dans la stratégie de prise en charge des traumatismes crâniens légers sous antithrombotiques.

Contexte : un scanner cérébral est recommandé pour tout patient sous antithrombotique (ATT) consultant aux urgences pour traumatisme crânien afin de dépister une complication post-traumatique, indépendamment de son examen clinique. La protéine S100β est un biomarqueur permettant l’exclusion de manière sécurisée des hémorragies intracrâniennes en cas de traumatisme crânien léger (TCL) en population générale. Le but de cette étude est d’évaluer les performances diagnostiques de la S100β dans cette population sous antithrombotique suite à un TCL, et d’en estimer l’intérêt médico-économique.

Méthodes : il s’agit d’une étude prospective monocentrique conduite aux urgences adultes du CHU de Rennes entre le 06 mars au 31 août 2020. Les patients de plus de 18ans traités par antithrombotiques et victimes d’un traumatisme crânien léger de moins de 6 heures ont été inclus dans l’étude. L’examen de référence pour détecter une lésion intracrânienne était le scanner cérébral sans injection de produit de contraste. La valeur prédictive négative (VPN) était le critère de jugement principal pour évaluer les performances de la S100β pour exclure une hémorragie intracrânienne. L’intérêt médico-économique de la S100β a ensuite été évalué à partir des coûts théoriques de prise en charge et du taux de scanners évitables avec ce biomarqueur.

Résultats : 47 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 79,3 ± 13,6ans. 2 hémorragies intracrâniennes ont été diagnostiquées au scanner, sans nécessiter à un geste neurochirurgical. Pour un seuil de positivité supérieur à 0,105μg/L, la S100β a démontré une sensibilité de 100% (IC95% ; 100-100), une spécificité de 22,2% (IC95% ; 10,1-34,4), une VPN de 100% (IC95% ; 100-100), et une valeur prédictive positive de 5,4% (IC95% ; 0-12,7). L’apport de la S100β dans l’algorithme de prise en charge permettrait d’éviter 21,3% des scanners cérébraux et hospitalisations, ce qui représente une économie de 75,25€ par patient, en cas d’application stricte des recommandations.

Conclusion : un taux de S100β normal permet d’éliminer une hémorragie intracrânienne dans les 6 heures après un TCL chez les sujets sous ATT avec une excellente VPN. L’intégration de la S100β dans les algorithme de prise en charge des TCL sous ATT semble présenter un intérêt médico-économique.


Xavier QUILCAILLE (Rennes), Remy LUCAS, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
09:15 - 10:15 #28962 - FC27-03 Effets de l’implantation d’un protocole de sédation procédurale sur le taux de réduction des luxations gléno-humérales dans un service d’accueil des urgences.
FC27-03 Effets de l’implantation d’un protocole de sédation procédurale sur le taux de réduction des luxations gléno-humérales dans un service d’accueil des urgences.

Introduction : Les caractéristiques pharmacodynamiques et cinétiques du propofol ainsi que ses modalités pratiques d’usage en font une molécule de choix pour la sédation procédurale (SP) dans le cadre de la réduction des luxations gléno-humérales (LGH) aux urgences. Un protocole de SP au propofol a été mis en place dans une structure d’urgences (SU) qui reçoit près de 200 patients par an pour une LGH. L’objectif de cette étude était de rechercher une association entre la protocolisation de la SP et le taux de réduction des LGH par les urgentistes sans l’intervention des chirurgiens orthopédistes.

 

Méthodologie : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective monocentrique incluant les patients ayant consulté pour une LGH entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2020. Le protocole encadrant la prescription du propofol a été introduit en septembre 2018. L’objectif principal était de comparer le taux de réduction des LGH par les urgentistes avant et après l’introduction du protocole. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer le taux de recours au protocole par les urgentistes dans cette indication, les taux de réduction et prescriptions médicamenteuses selon l’emploi ou non du protocole, ainsi que les facteurs associés aux luxations-fractures de l’épaule. Nous avons utilisé les tests du Chi2, Fisher, Student et Wilcoxon pour nos comparaisons bivariées.

 

Résultats : 322 et 314 patients ont respectivement été inclus avant et après mise en place du protocole, avec 89% et 90% de LGH réduites soit des taux similaires entre les 2 groupes (p=0,88). La SP par propofol a été utilisée avant et après mise en place du protocole. Après septembre 2018, celui-ci a été employé chez 28% des patients dont 30% en seconde intention. 6 échecs de réduction par un urgentiste ont été observés sous propofol sur l’ensemble des patients et ils ont tous nécessité un transfert au bloc opératoire. L’utilisation du protocole était associée à une baisse du nombre de molécules antalgiques administrées (p < 0,001) et était plus fréquente en cas de luxation-fracture (p=0,001). En revanche elle n’était pas associée au taux de réduction par les urgentistes (p=0,21).

 

Conclusion : La protocolisation de la SP par propofol n’a pas permis d’observer une augmentation des réductions de LGH par les urgentistes dans la SU de cet hôpital. Une meilleure formation des médecins à cette pratique pourrait améliorer leur adhésion au protocole et limiter le nombre de prescriptions médicamenteuses.



Aucun
Louise VUONG (Noumea), Pierre BELNOU, Jessica SAMBOURG, Florence DUMAS, Barbara VILLOING
09:15 - 10:15 #29003 - FC27-04 Impact d'un chef d'équipe de traumatologie dédié sur la mortalité et la durée de séjour des patients traumatisés aux urgences : une analyse de séries chronologiques interrompues.
FC27-04 Impact d'un chef d'équipe de traumatologie dédié sur la mortalité et la durée de séjour des patients traumatisés aux urgences : une analyse de séries chronologiques interrompues.

Introduction : Les traumatismes sévères sont la principale cause de décès avant l'âge de 40 ans. Le chef d'équipe de traumatologie (Trauma Team Leader :TTL) est un "modèle" de chef d'équipe de soins spécifique dédié au service des urgences. Cependant,  son bénéfice sur le devenir du patient est incertain. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer son impact sur la mortalité à 72 heures. Les objectifs secondaires comprenaient la mortalité à 24 heures et les délais d'admission à partir des urgences.

Méthodes : Les admissions pour traumatisme majeur (score de gravité des blessures (ISS)≥12) dans 3 centres de traumatologie de niveau 1 ont été inclues de 2003 à 2017.  Le programme TTL a été déployé dans le centre 1 en 2005. Une analyse des séries temporelles interrompues (Interrupted Time Series :ITS) a été réalisée. Les analyses tiennent compte de l'évolution des patients (âge, sexe et ISS). Les deux autres centres ont été utilisés comme contrôle dans les analyses de sensibilité.

Résultats : Parmi les 20 193 admissions en traumatologie enregistrées, 71,7 % (n=14 479) étaient des hommes. L'âge moyen était de 53,5 (std=22,0) ans. Le score médian [écart interquartile] de gravité des blessures était de 22 [16-26].  La mise en place du TTL n'a pas été associée à une modification des tendances trimestrielles de la mortalité à 72 heures ou à 24 heures : les estimations ajustées avec IC95% étaient de 0,32 [-0,22;0,86] et -0,07 [-0,56;0,41] points de pourcentage. Des résultats similaires ont été obtenus pour la proportion de patients admis dans les 8 heures suivant l'arrivée aux urgences (0,36 [-1,47;2,18]). Les analyses de sensibilité utilisant les deux autres centres comme témoins ont donné des résultats similaires.

Conclusion : La mise en place du TTL n'a pas été associée à des changements dans la mortalité ni dans les délais d'admission à partir des urgences. Ces critères de jugement ne sont peut-être pas des indicateurs appropriés pour évaluer la plus-value du TTL.  Des études futures sont nécessaires pour identifier l'impact potentiel des programmes de TTL sur d'autres paramètres centrés sur le patient en utilisant d’autres indicateurs de qualité des soins.



Aucun
Jennifer TRUCHOT (Paris), Axel BENHAMED, Valérie BOUCHER, François DE CHAMPLAIN, Christian MALO, Brice BATOMEN, Marcel EMOND
09:15 - 10:15 #29101 - FC27-05 Les accidents de trampoline chez les enfants de moins de 15 ans pris en charge aux urgences : analyse des données de l’Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC) sur la période 2015-2019.
FC27-05 Les accidents de trampoline chez les enfants de moins de 15 ans pris en charge aux urgences : analyse des données de l’Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC) sur la période 2015-2019.

Introduction : En France, une étude réalisée à partir des données de l’Enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAC) sur la période 2004-2014 montrait, en cohérence avec la littérature, que les accidents de trampoline étaient de plus en plus fréquents chez les enfants. Dans ce contexte, l’actualisation des connaissances sur l’épidémiologie des accidents de trampolines est une nécessité.

Ainsi, l’objectif de notre étude était de quantifier et de décrire les circonstances de survenue des accidents de trampoline chez les enfants de moins de 15 ans pris en charge aux urgences en France métropolitaine sur la période 2015-2019.

 

Matériel et Méthode : Les accidents de trampoline ont été décrits à partir des données de l’Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC). Les accidents de trampoline enregistrés entre 2015 et 2019 dans la base EPAC chez les enfants de moins de 15 ans ont été sélectionnés.

 

Résultats :  Sur les 192 835 recours aux urgences, d’enfants de moins de 15 ans, pour accidents de la vie courante (AcVC) enregistrés dans les hôpitaux du réseau EPAC sur la période 2015-2019, on dénombrait 3 165 (1,6 % des recours pour AcVC) recours pour accidents de trampoline.  L’âge médian des enfants était de 7 ans (IQR, 5-10 ans), 24 % avaient moins de 6 ans et il s’agissait majoritairement de filles (57 %).  La majorité des accidents ont eu lieu dans le cadre domestique (63 %). Les lésions les plus fréquentes étaient les entorses (33 %), les contusions (29 %) et les fractures (23 %). 6 % des recours aux urgences pour accident de trampolines étaient suivis d’une hospitalisation. Les recours aux urgences pour accidents de trampoline ont augmenté sur la période d’étude (535 en 2015 contre 655 en 2019). 

Discussion : L’étude que nous avons réalisée montre que la hausse des accidents de trampoline, déjà observée sur la période 2004-2014 à partir des données EPAC, se poursuit sur une période récente. Ensuite, comme dans l’étude réalisée antérieurement, il apparait que les filles sont les plus concernées par ces accidents qui ont lieu majoritairement dans le cadre domestique. Les lésions les plus fréquentes sont les entorses, les contusions et les fractures.

 

Conclusion : Les recours aux urgences pour accidents de trampoline continuent d’augmenter sur une période récente, rappelant la nécessité de mettre en place et d’évaluer des mesures de prévention spécifiques.



Aucun conflit d'intérêt
Louis-Marie PAGET (Saint-Maurice), Nathalie BELTZER
09:15 - 10:15 #29162 - FC27-06 L'imagerie en urgence du traumatisé du rachis cervical non grave : Adhésion aux recommandations de bonne pratique.
FC27-06 L'imagerie en urgence du traumatisé du rachis cervical non grave : Adhésion aux recommandations de bonne pratique.

Introduction : Dans son exploration en urgence des traumatisés du rachis cervical, le clinicien peut s’appuyer sur les règles NEXUS (National Emergency X-radiography Utilization Study) et CCS (Canadian C-Spine). Ces algorithmes permettent de prédire l’absence de lésion avec un risque de sous triage inférieur à 1% et rendent la prescription d’examens d’imagerie futile. L’objectif de ce travail est d’analyser l’adhésion des praticiens aux règles de bonne pratique en étudiant l’adéquation entre ces scores décisionnels et la stratégie d’imagerie appliquée.

Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique sur l’année 2019. Tout patient admis pour un traumatisme du rachis cervical avec une imagerie réalisée au cours du séjour était éligible. La présence d’un critère d’admission aux urgences vitales excluait le patient de l’étude. Le critère de jugement principal était l’adéquation de la prescription d’imagerie à la règle NEXUS appliquée rétrospectivement. Le critère de jugement secondaire comparait la stratégie d’imagerie à la règle CCS.

Résultats : Au total, 493 patients ont été inclus dans l’étude avec un âge moyen de 40 ans et 55,4% de femmes. Parmi les explorations radiologiques, nous avons dénombré 307 radiographies seules, 113 tomodensitométries seules et 73 patients avec les deux modalités d’imagerie. Une lésion osseuse était présente chez 5,5% des traumatisés cervicaux (n=27). Le recueil rétrospectif des cinq items de la règle NEXUS a pu s’appliquer à 405 patients. Une imagerie sur quatre (n=98) aurait pu être évitée selon cet algorithme décisionnel. En analyse comparative, les patients présentant au moins un critère NEXUS positif avaient significativement plus de douleur sévère (échelle numérique supérieure à 6) OR=3,2 ; IC95% [1,7-6,5] et plus de lésions traumatiques OR=7,5 ; IC95% [1,2-311]. La performance discriminative de la règle NEXUS montrait, pour notre population, une sensibilité de 95,6%, une spécificité de 25,4% et une valeur prédictive négative de 99%. L’item de mobilité cervicale de 45° à gauche et à droite de la règle CCS n’était colligé que dans 19 dossiers ne permettant pas de conclure sur le critère de jugement secondaire.

Conclusion : Le recours à l’imagerie pour explorer le rachis cervical traumatique ne semble pas être guidé par les recommandations dans 25% des cas. La radiographie reste largement prescrite en dépit d’une faible sensibilité (30 à 60%) pour détecter les lésions osseuses traumatiques.



Absence de conflit d'intérêt.
Jules LHUISSIER (Rouen), Augustin GAUMET DE CONSTANTIN DE CHATEAUNEUF, Mehdi TAALBA, Julien GROSJEAN, Romain LELONG, Jessica BORTZMEYER, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
09:15 - 10:15 #29210 - FC27-07 Hypotension chez la personne âgée traumatisée - une étude observationnelle multicentrique d'un registre de traumatismes.
FC27-07 Hypotension chez la personne âgée traumatisée - une étude observationnelle multicentrique d'un registre de traumatismes.

Introduction : L’hypotension est utilisée pour définir la gravité des patients traumatisés. Certains auteurs suggèrent d'ajuster le seuil de pression artérielle systolique (PAS) à l’âge. Il n'existe pas de consensus chez la personne âgée. L’objectif était de décrire la relation entre mortalité et PAS préhospitalière.

Matériel et méthode : Les données du registre Québécois des traumatisés (2003-2017) ont été analysées. Nous avons effectué des régressions logistiques avec l'âge et la PAS pour obtenir des courbes de mortalité. Trois périodes ont été définies pour évaluer un potentiel effet de cohorte. Sensibilité (Se) et spécificité (Sp) ont été calculé pour une PAS de 90 à 130 mmHg par incréments de 10 mmHg. Des analyses de sous-groupe ont été réalisées chez les traumatisés graves (ISS≥12).

Résultats : 47 661 patients inclus. La mortalité étaient respectivement de 3,9%, 18,1% et 11,7% chez les 16-64, 65-74 et ≥75 ans. La relation entre la PAS et la mortalité était non linéaire (Figure 1). La combinaison maximale de Se et Sp était à 130 mmHg pour les patients de 65-74 et ≥ 75 ans et à 110mHg chez les 16-64 ans.

Conclusions : Le seuil de PAS de 130 mmHg pourrait être plus précis pour identifier les patients traumatisés âgés à risque accru de décès. La relation PAS/mortalité n'est pas linéaire. Il faut donc abandonner les seuils binaires et intégrer la PAS comme variable continue conjointement avec d'autres prédicteurs de mortalité du fait de sa faible sensibilité. 



Aucun conflit d'intérêt
Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Brice BATOMEN, Valérie BOUCHER, Chartelin Jean ISAAC, Krishan YADAV, Eric MERCIER, Julien BLAIS L'ECUYER, Marcel EMOND
09:15 - 10:15 #29234 - FC27-08 Lésions traumatiques par lanceurs de balles de défense au cours des manifestations des « Gilets jaunes »: une étude rétrospective multicentrique (étude WOLVES).
FC27-08 Lésions traumatiques par lanceurs de balles de défense au cours des manifestations des « Gilets jaunes »: une étude rétrospective multicentrique (étude WOLVES).

Contexte: Les manifestations des “Gilets Jaunes” ont été l’objet de confrontation entre manifestants et forces de l’ordre. Un nombre important de blessés dû à l’usage d’armes sublétales a été rapporté par les media et a mené à la contestation publique du recours aux Lanceurs de Balles Défense (LBD) dans les operations de maintien de l’ordre. Les lesions dues à ces armes sont mal connues des urgentistes qui s’y sont retrouvés confrontés. L’objectif de cette étude est de décrire les lésions dues aux tirs de LBD parmi les patients consultant aux urgences durant ces manifestations et d’identifier les caractéristiques pour lesquelles des soins spécialisés ont été nécessaires.

Méthode:Etude multicentrique retrospective dans 10 services d’urgence. Ont été inclus tous les patients présentant une lésion secondaire à un tir de LBD de novembre 2018 à mai 2019. Le critère de jugement principal était le taux de patients inclus ayant nécessité des soins spécialisés. Les caracteristiques des lesions qu’ils présentaient ont été comparées à celles des patients n’ayant pas eu besoin de soins spécialisés. Les soins spécialisés étaient définis comme le fait d’avoir eu une imagerie spécialisée, un avis medical/chirurgical spécialisé ou la nécessité d’une chirurgie précoce ≤72 heures. Les critères secondaires correspondaient à la description des lesions observées (type, localisation, soins administrés). Les comparaisons ont été réalisées au moyen de tests statistiques Chi2 ou Student selon la nature des variables.

Résultats:152 patients ont été inclus dont 41% ont nécessité des soins spécialisés (28% imagerie, 33% avis spécialisé, 9% chirurgie précoce). Parmi tous les patients 48% présentaient des lésions céphaliques (tête/cou) dont 5 hémorragies intracraniennes, 1 dissection carotidienne, 1 oedème laryngé. Les patients ayant nécessité des soins spécialisés présentaient plus de lesions céphaliques que les autres patients (68% vs 35%, p < 0.001) et davantage de fractures (53% vs 9%, p < 0.001). Parmi tous les fractures observées, 59% d’entre elles étaient situées au niveau céphalique. Des soins chirurgicaux ont été nécessaires pour 20% des patients (notamment maxillofaciale et orthopédique).

Conclusion: L’utilisation des LBD au cours de manifestations civiles ont été associées à de nombreuses lesions parfois graves parmi les patients qui ont consulté aux urgences dont 41% ont nécessité des soins spécialisés. La majorité de ces lesions étaient situées au niveau de la tête et du cou.



Aucune
Florent FEMY (Lyon), Nour SULTAN-DUMENIL, Eva MARCIANO, Jerome BOKOBZA, Anthony CHAUVIN, Christophe CHOQUET, Philippe JUVIN, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 10 juin"

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09:15 - 10:15

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Modérateur : Laurence ARROUY (PH) (Paris)
09:15 - 10:15 #28833 - FC28-01 Triage tactique chez les opérateurs de sauvetage au combat de Force d'Intervention Spécialisée : une étude randomisée en simulation.
FC28-01 Triage tactique chez les opérateurs de sauvetage au combat de Force d'Intervention Spécialisée : une étude randomisée en simulation.

Introduction :

Le triage tactique remplace le repérage secouriste en zone d'exclusion lors de tueries de masse. Dans un milieu limité en ressources, les équipes de sauvetage au combat de notre unité utilisent des bracelets de triage tactique (BT, image 1) pour prioriser les victimes nécessitant des gestes de sauvetage/extraction.

Objectif :

Comparer la performance de triage avec et sans BT chez des opérateurs de sauvetage au combat non soignants en simulation nombreuses victimes (NOVI).

Méthode :

Après randomisation, des opérateurs effectuaient seuls une simulation NOVI de 10 patients avec ou sans BT. Le critère principal était la performance de triage, évaluée par le Mass Casualty Triage Performance Assessment Tools, une échelle prenant en compte catégorisation, gestes de sauvetage effectués et temps de triage. Les critères secondaires étaient le stress perçu et le sentiment d’auto-efficacité. Les tests de Wilcoxon et de Man-Withney ont été utilisés. L’étude a reçu l’accord du Comité de Recherche et d’Innovation de l’HIA Percy (10-2021 HIA-CS).

Résultats : 11 opérateurs (BT+ = 5 ; BT- = 6) ont participé à la prise en charge de 110 patients. La performance de triage, sur un score maximal de 90, était meilleure pour le groupe BT+ [72.20 (SD= 10.33) vs 57.00 (SD= 12.96), p= 0.045]. 

Conclusion : 

En simulation NOVI, l’utilisation des BT a amélioré la performance de triage des opérateurs non soignant. L’utilisation des BT par d'autres primo-intervenants devraient être évaluée.  

 



non
Julien GALANT (Marseille), Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Vincent DESROBERT, Nicolas CAZES, David MARRACHE, Clément DERKENNE, Francois LECOMTE, Cédric BOUTILLIER DU RETAIL
09:15 - 10:15 #28903 - FC28-02 LES CORPS ETRANGERS LARYNGO-TRACHEO-BRONCHIQUES CHEZ L’ E N FA N T AU GHAM (ETUDE ANALYTIQUE A PROPOS DE 48 CAS ).
FC28-02 LES CORPS ETRANGERS LARYNGO-TRACHEO-BRONCHIQUES CHEZ L’ E N FA N T AU GHAM (ETUDE ANALYTIQUE A PROPOS DE 48 CAS ).

Introduction : L’inhalation de corps étranger (CE) est un accident domestique relativement fréquent chez l’enfant et plus particulièrement avant l’âge de 3 ans. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques épidémio -cliniques et radiologiques des cas d’inhalation de corps étranger, et d’établir le pronostic à court et à long terme. 

Patients et méthodes :Etude analytique cohorte continue reposant sur l’enregistrement  des recours aux urgences et SMUR pour d’inhalation de corps étranger du GHAM  entre 2011 et 2021, d’enfants de moins de 9 ans ayant  ingéré ou inhalé tous types de corps étranger.

Résultats : 28 garçons et  11 filles ont été inclus dans notre étude avec un  âge moyen de  18 mois et un Pic d’incidence entre 9 mois et 3 ans. La Prise en charge c’était un SMUR primaire  dans 20,5% des cas (n=8) et Transfert SMUR médicalise secondaire  vers centre de Bronchoscopie dans n=6  (15,7%) des cas. Le Motif de consultation: toux paroxystique (83%), une dyspnée (61,7%), un accès de cyanose (38,3%), une fièvre dans 15 cas et une bronchopneumopathie récidivante dans 2 cas. Le Délai moyen du séjour du corps étranger = 6 jours. Une Radiographie du thorax réalisée chez n=30 patients était normale dans 26% des cas, montrant une hyperinflation (40%) et une congestion dans (10%)  des cas... Les délais de prise en charge par rapport à la suspicion d’inhalation du Corps étranger étaient moins de 06h dans 41% des cas (n=16). Le délai moyen de réalisation de la bronchoscopie était de 1,4 jour. On a pu réaliser une Répartition des objets ingérés ou inhalés selon l’âge. L’analyse de l’association des signes cliniques en fonction de la présence ou absence de corps étranger a été significative en présence de : Poursuite de la dyspnée (p=0.001) les Signes de lutte respiratoire et stridor (p=0.02) et la persistance de toux (p=0.004). La performance diagnostique confirmée par une bronchoscopie positive est passé de (51,8%) pour une toux isolée à (87,1%) pour Toux avec auscultation anormale et radiographie thoracique pathologique. Le Deuxième volet de notre étude était de réaliser une Enquête-Questionnaire sur la gestion d’Inhalation corps étranger trachéo-bronchique par le personnel du GHAM  ce qui a permis de proposer un modèle simplifie de prise en charge.

Conclusion : Cette étude propose une prise en charge standardisé, en essayant de réduire le nombre d’exploration invasive non contributive ainsi que le nombre de (CE) non diagnostiqués aux urgences.



Rien a declarer
Mohamed Achraf HADJ ALI (Romilly sur Seine), Celine MORETTO, Karim BEN AZIZA, Azzedine AYACHI
09:15 - 10:15 #28970 - FC28-03 Épidémiologie et prise en charge des agressions par la faune sauvage aux urgences de Cayenne du 1er janvier au 31 décembre 2019.
FC28-03 Épidémiologie et prise en charge des agressions par la faune sauvage aux urgences de Cayenne du 1er janvier au 31 décembre 2019.

Contexte :

L’augmentation exponentielle de la population et l’extension des zones construites sur les forêts de notre territoire multiplient les contacts entre les hommes et la faune sauvage. Bien qu’elles ne mènent que minoritairement à des conséquences graves, ces agressions restent des motifs de consultation fréquents en services d’urgences. A cela s’ajoutent certaines problématiques inhérentes au territoire, qui soulèvent un certain nombre de défis à relever par le système de soin.

 

Objectifs :

1)        Description de la prise en charge médicale des victimes de ces agressions aux Urgences.

2)        Description épidémiologique des agressions par la faune sauvage locale.

 

Matériels et méthodes :

Étude descriptive rétrospective du 1er janvier au 31 décembre 2019, incluant toutes les victimes d’agression par la faune sauvage prises en charge par le Service d’Urgences.

 

Résultats :

Sur l’année 2019, 402 patients agressés par la faune sauvage ont été inclus. Le ratio H/F était de 1,7 et l’âge médian était de 32ans (16 – 49). La classe animale la plus impliquée était celle des hyménoptères (26%), suivie des invertébrés non spécifiés (20%), des serpents (16%) et des scorpions (12%). La topographie des lésions concernait les membres inférieurs dans 43% des cas. Des signes d’anaphylaxie ont été décrits chez 4% des patients ; 8% des patients présentaient des signes neurologiques, et 8% présentaient des signes digestifs. Un bilan biologique perturbé a été retrouvé chez 15% des patients. A partir des données cliniques et biologiques, nous avons dénombré 92 patients graves ou à risque de s’aggraver, tous agressés par serpent (49%), insecte (42%) ou scorpion (9%). Aux urgences, 33% des patients ont reçu des antalgiques, et 27% ont été traités par antibiotiques, dont 92% par amoxicilline – acide clavulanique. Les hospitalisations ont concerné 11% des patients. Il n’y a pas eu de décès sur l’année.

 

Conclusion :

Parallèlement aux agressions par serpents et scorpions étudiées en détail ces dernières années, cette étude souligne l’aspect prépondérant des agressions par hyménoptères. Les propriétés spécifiques des espèces en majorité responsables de ces agressions en font un sujet avec un certain nombre d’axes d’amélioration à envisager. Finalement, malgré une augmentation croissante des agressions par la faune au fil des années, il n’est à déplorer qu’une morbi-mortalité faible et stable dans le temps.


Jules MAURER (CAYENNE, Guyane française), Rémi MUTRICY, Jean Marc PUJO, Kallel HATEM, Alexis FREMERY
09:15 - 10:15 #29158 - FC28-04 Place de la myoglobine et CPK dans la prédiction de la survenue de l’insuffisance rénale aigüe chez les patients âgés chuteurs aux urgences.
FC28-04 Place de la myoglobine et CPK dans la prédiction de la survenue de l’insuffisance rénale aigüe chez les patients âgés chuteurs aux urgences.

INTRODUCTION : Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent une part importante des passages au service d’urgences. La chute de sa hauteur avec ou sans station au sol prolongée est la première cause de rhabdomyolyse chez ces patients. La rhabdomyolyse est peu étudiée dans cette population malgré une incidence élevée d’insuffisance rénale aigüe (IRA) et de mortalité qu’elle cause. L’objectif de l’étude était l’évaluation de la prévalence de l’IRA chez les plus de 65 ans chuteurs admis au service d’urgences et des biomarqueurs prédictifs de cette IRA, myoglobine et créatine phosphokinase (CPK).

MATERIELS ET METHODE : Etude rétrospective monocentrique incluant les patients de 65 ans et plus admis au service d’urgences pour chute avec ou sans station au sol prolongée, entre 2019 et 2020, avec dosages de CPK et myoglobine, catégorisés en 2 groupes : présence ou non d’une IRA.

RESULTATS : Au total, 330 patients ont été inclus. 70 (21,2%) patients ont présenté une IRA.  61 (87,1%) patients vivant à domicile ont développé de manière significative une IRA suite à la chute en comparaison avec les patients vivant en EHPAD ou foyer logement (9, 12,9%). Ils ont présenté significativement une urgence médicale associée (211, 63,9%) dont 56 (80%) une IRA. 55 (16,7%) patients avaient une rhabdomyolyse selon la définition biologique (CPK>1000UI/L). Les patients présentant une IRA présentaient une élévation statistiquement significative de la myoglobinémie (347ng/mL avec IQR 200-858, p<0,001) et des CPK (236 UI/L avec IQR 110-1012, p<0,01). L’AUC de la myoglobinémie était significativement associée à la survenue d’une IRA comparée à l’AUC de CPK (p=0,001). La valeur seuil optimale de myoglobinémie déterminée à partir de la courbe ROC était de 200ng/mL pour des performances associées : sensibilité=75,7, IC95% 64-85,1 et spécificité=55,4, IC95% 24,5-38,9.

DISCUSSION : Les patients de 65 ans et plus chuteurs ont présenté une IRA initiale dans 21,2% à l’arrivée au service d’urgences même sans rhabdomyolyse biologique. La myoglobine même pour une valeur seuil basse de 200ng/L semble être le meilleur facteur prédictif précoce de survenue de cette IRA sans nécessité de rhabdomyolyse biologique. Cependant, ses performances restent médiocres.

CONCLUSION : Les patients âgés de 65 ans et plus qui chutent ont une prévalence élevée d’IRA initiale à l’arrivée au service d’urgences. D’autres facteurs que CPK et myoglobine associés expliquent probablement cette prévalence élevée d’IRA.



Aucun
Soizic CARNEJAC (Toulouse), Frédéric BALEN, Sandrine CHARPENTIER, Charles-Henri HOUZE-CERFON, Dominique LAUQUE, Xavier DUBUCS
09:15 - 10:15 #29197 - FC28-05 Facteurs prédictifs d'une évolution défavorable à court terme des victimes des plaies par arme blanche pris en charge aux urgences.
FC28-05 Facteurs prédictifs d'une évolution défavorable à court terme des victimes des plaies par arme blanche pris en charge aux urgences.

Les plaies par arme blanche sont l’une des causes les plus fréquentes pour lesquelles les patients consultent les urgences. La gravité et donc le pronostic des plaies par arme blanche dépendent des caractéristiques de la plaie, des circonstances de survenue, ainsi que de l’examen initial et de la qualité de prise en charge.

L'objectif de cette étude était de chercher les facteurs de prédictifs d’une évolution défavorable à cours terme des victimes de plaies par arme blanche pris en charge aux urgences.

Il s’agit d’une étude prospective monocentrique menée au service des urgences concernant 130 patients, et ceci sur une période de 10 mois (Mars 2020 -Décembre 2020).

Cent trente patients ont été colligés. Les patients étaient majoritairement de sexe masculin avec un sex-ratio de 15,25. Ils étaient dans leur vingtaine avec une médiane d’âge située à 30ans. Dans un tiers des cas, les patients étaient des consommateurs d’alcool et 15,38% étaient des toxicomanes. Les plaies se sont produites dans un cinquième des cas un dimanche, et dans la moitié des cas la nuit. Quarante pour cent des blessures étaient situées au niveau du torse (n = 52) et 29,23% au niveau des extrémités (n = 38).

Les résultats de notre étude ont montré que quatre patients (3,08%) avaient une PAS≤90mmHg, sept patients (5,38%) étaient hypoxémiques et six patients (4,62%) présentaient une abolition des murmures vésiculaires à l’auscultation pulmonaire. Des radiographies de thorax ont été faites dans 60,91 % (n = 53) des cas, et deux parmi lesquels étaient anormaux et ont révélé un pneumothorax unilatéral. Quarante-quatre tomodensitométries (TDM) étaient thoraco-abdominales et/ou pelviennes et, une angio TDM des extrémités a été faite pour deux patients. Selon l’échelle FRENCH, 80 patients (61,54%) avaient un niveau de priorité de 1 ou 2 (tri-1 et tri-2). La régression binaire a conclu qu’une fréquence respiratoire ≥19cpm et qu’une pression artérielle systolique ≤105mmHg étaient des facteurs de risque indépendants d’une évolution défavorable à court terme avec des odds ratio respectifs de 8,64 et 14,29.

Les plaies par arme blanche peuvent mettre en jeu le pronostic vital des victimes. Rechercher les facteurs prédictifs d’une évolution défavorable à court terme pourrait aider à détecter précocement les sujets à haut risque et donc d’améliorer leur chance de survie.  



Aucuns.
Asma MELLOULI (Kairouan, Tunisie), Safia OTHMANI, Hana HEDHLI, Dhekra HAMDI, Ons KHROUF, Emna KALLEL, Sarra JOUINI
09:15 - 10:15 #29237 - FC28-06 L'exploration des traumatismes crâniens légers :la lésion du rachis cervical suspectée versus fortuite.
FC28-06 L'exploration des traumatismes crâniens légers :la lésion du rachis cervical suspectée versus fortuite.

Introduction : En 2012, la société française de médecine d’urgence a émis des recommandations quant à l’exploration du traumatisme crânien (TC) léger. L’application de ces préconisations chez des patients âgés ou fragiles pouvant présenter des troubles cognitifs peut faire découvrir fortuitement des lésions du rachis cervical non suspectées cliniquement. De plus, certaines études pointent le défaut de sensibilité des critères NEXUS, prédictifs d’absence de lésion cervicale, chez les plus de 65 ans. L’objectif de cette étude est de comparer deux stratégies d’imagerie : scanner du crâne seul versus scanner du crâne et rachis cervical afin de réaliser de l’épidémiologie descriptive des lésions cranio-cervicales et d'estimer leur découverte fortuite.

Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2019. Tout patient admis pour TC léger avec une imagerie du crâne ou crâne et rachis cervical était éligible. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion osseuse du rachis cervical. Une analyse comparative des populations selon la typologie d’imagerie a été réalisée.

Résultats : Au total, 390 patients ont été inclus dans l’étude avec une médiane d’âge de 61 ans et un sex-ratio à 1. Un patient sur 4 présentait une douleur sévère (échelle numérique > 6) à l’admission. Les typologies d’imagerie se distinguaient en 186 TDM crânes seuls et 204 TDM crânes et rachis cervical. Une lésion du crâne était présente pour 9,5% des patients (n=37) tandis que les lésions du rachis cervical concernaient 3,6% des patients (n=14). L’analyse comparative des deux types d’imagerie montrait une différence significative de patients de plus de 65 ans, plus nombreux dans le groupe TDM crâne seul OR=5,8 ; IC95% [3,7-9,4]. De même, ce groupe présentait plus de patients sous anticoagulant OR=4,7 ; IC95% [2,5-9,5]. Une lésion (fortuite) du rachis cervical a été retrouvée dans le groupe TDM crâne seul versus 13 dans le groupe TDM crâne et rachis OR=0,1 ; IC95% [0,01-0,5]. La présence d’une plaie crânio-faciale était plus représentée dans le groupe TDM crâne seul OR=2,1 ; IC95% [1,3-3,2].

Conclusion : La modalité d’exploration des TC légers reste cohérente avec la suspicion concomitante de lésion du rachis cervical associée. Une vigilance accrue reste nécessaire pour les patients les plus âgés avec un rachis cervical dégénératif et une présentation clinique moins bruyante.



Absence de conflit d'intérêt.
Mehdi TAALBA (Rouen), Emira BACHA, Badisse DAHAMNA, Michael DOLORES, Romain LELONG, Jessica BORTZMEYER, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
09:15 - 10:15 #29821 - FC28-07 EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER SELON LES RECOMMANDATIONS DE LA SFMU.
FC28-07 EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER SELON LES RECOMMANDATIONS DE LA SFMU.

Introduction : Les traumatismes crâniens légers (TCL) constituent un véritable enjeu de santé publique. Ainsi la Société Française de Médecine d'Urgence (SFMU) a formalisé en 2012 des recommandations sur leur prise en charge. Le but étant d'améliorer la détection précoce des patients à risque de lésions intracrâniennes (LIC) en optimisant le recours à l'imagerie cérébrale et à la surveillance hospitalière. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’application de ces recommandations au sein du service d’accueil des urgences de la Timone à Marseille.

Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective et monocentrique de cohorte ayant inclus tous les patients se présentant pour TCL et ayant un âge supérieur ou égal à 18 ans au cours de l’année 2019.

Résultats : 1098 patients ont été inclus dont 49% étaient des hommes et 51% des femmes. L’âge moyen était de 59 +/- 28 ans. Concernant l’objectif principal : l’évaluation globale était conforme aux recommandations de la SFMU dans 517 (47%) cas et non-conforme dans 581 (53%) cas. Cette non-conformité était :

-         Par excès concernant le recours à l’imagerie cérébrale puisque parmi les 609 scanners réalisés, 206 (34%) ne respectaient pas les recommandations.

-         Par défaut concernant l’hospitalisation puisque 368 patients ayant dû être hospitalisés ne l’ont pas été. L’analyse à postériori de ses patients ne montre qu’aucun d’eux n’a reconsulté pour le même motif dans les 7 jours post-traumatisme.

D’autre part, parmi les 609 scanners réalisées, seulement 55 (9%) retrouvaient des lésions intracrâniennes dont 12 éligibles à une intervention neurochirurgicale.

Conclusion : Au vue de nos résultats, ce travail souligne la nécessité d’évaluer :

- Le réel intérêt clinique et thérapeutique d’une surveillance hospitalière.

- L’intérêt de dépister les LIC chez tous patients selon des critères uniquement anamnestiques. En effet, 554 scanners (91%) sont normaux et peu de patients seront finalement éligibles à la neurochirurgie, l’impact thérapeutique est alors faible.

- L’apport de techniques complémentaires tel que le doppler transcrânien en complément de la démarche anamnestique et clinique.


Jeremy MONTEIRO (Marseille), Pierre MICHELET, Alexie GARDON
09:15 - 10:15 #29822 - FC28-08 Le traumatisé sévère admis aux urgences via les systèmes pré-hospitaliers : comparaison transport médicalisé versus non médicalisé.
FC28-08 Le traumatisé sévère admis aux urgences via les systèmes pré-hospitaliers : comparaison transport médicalisé versus non médicalisé.

Introduction : La prise en charge des traumatisés sévères (TS) est un enjeu de santé publique pourvoyeur de décès et d’handicap lourd. Cette prise en charge est axée depuis les dernières décennies sur le concept du trauma care dans lequel le système pré-hospitalier joue un rôle primordial  avec ses deux facettes, pays-dépendant, se partageant la tache dès la scène du traumatisme : le « scoop and run » et le « stay and play ». L’activation multidisciplinaire de la trauma-team en amont des urgences est un challenge pour la médecine d’urgence et conditionne le pronostic. L’identification précoce des insuffisances reste obligatoire.  L’objectif du travail a été de comparer les populations des TS amenés aux urgences via un transport médicalisé par le SMUR versus ceux amenés via un transport non médicalisé par la protection civile (PC).

Méthodes : Analyse post HOC incluant les TS admis aux urgences (critères de haute vélocité) amenés par les 2 systèmes pré-hospitaliers disponibles. Comparaison du pronostic en termes de gravité et de mortalité des patients amenés via un transport médicalisé versus non médicalisé.

Résultats : Inclusion de 400 patients parmi 698 (57%). L’âge médian=36 ans. Sex-ratio=4,26. La PC a ramené 316 patients (79%) contre 84 (21%) via SMUR. Les accidents de la voie publique étaient majoritaires n(%): 318 (80). Caractéristiques cliniques : n(%) : SpO2<90% : 60 (15) ; PAS<90 mmHg : 38(10) et GCS<9 : 93(23). L’ISS moyen = 22 ± 13. L’ISS était ≥16 chez 274 patients (69%) et 220 patients (55%) ont répondu à la « New Berlin Definition » du polytraumatisé. La trauma team de l’hôpital n’a pas été activée d’avance par la PC. Cent six patients (26,5%) sont arrivés pendant les intervalles de passation des équipes. Cent cinquante patients (76%) sont arrivés dans l’heure post traumatique. Une IOT aux urgences a été réalisée chez 164 TS (41%). La mortalité en SAUV, à J07 et à J30 ont été : 2,5% ; 27,5% et 30%. L’overtriage a été constaté chez 126 patients. Les 2 groupes étaient comparables pour les scores de gravité et le pronostic.

Conclusion : La gravité et le pronostic des patients transportés via les systèmes pré-hospitaliers médicalisés et non médicalisés était similaire. La prise en charge pré-hospitalière des traumatisés sévères dans notre pays nécessite une révision des stratégies et doit s’inscrire dans une dynamique d’évaluation des pratiques et obligation d’optimisation du circuit de prise en charge.


Badr FERJEOUI (Tunis, Tunisie), Imen MEKKI, Rym BEN KADDOUR, Imen NAGGARA, Youssef BEN BRAHIM, Houyem ZOUARI, Nadia ZAOUEK, Hamed RYM
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 10 juin"

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CM01
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Actualité en Neurologie
Imagerie - Radiologie, Neurologie

Modérateurs : Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Caen), Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Où nous présenterons les perspectives thérapeutiques offertes par la radiologie interventionnelle, en particulier en terme d'extension des délais de reperfusion. Nous verrons ensuite comment améliorer la démarche diagnostique et thérapeutique des HSA. Enfin, nous ferons le point sur les nouvelles stratégies pour dépister et traiter l'épilepsie.
09:15 - 10:15 Reperfusion des AVC : jusqu'où ira la thombectomie ? Sébastien GAZZOLA (PH) (Conférencier, Toulon)
09:15 - 10:15 HSA : que peut on faire de plus aux Urgences. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
09:15 - 10:15 Epilepsie. Papa GUEYE (Directeur Médical) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
Salle Maillot
10:15 Pause et visite de l’exposition technique

"Vendredi 10 juin"

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UDprix
10:15 - 10:20

Remise du Prix du Concours Innovation Urgences 2022

Modérateur : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux)
10:15 - 10:20 Remise du prix. Stéphanie FORTE (Conférencier, Hôpital Foch), Florian CANU (Médecin) (Conférencier, Montdidier), Emmanuel BILBAULT (Conférencier, POSOS), Alain HABRA (Conférencier, QUANTIQ.IO), Ali HANOUT (Conférencier, RESAAM)
Espace Urgences Démo
10:20

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UD15
10:20 - 10:30

Secours Assistance face à l’Urgence Vécue

L’application SAUV Life permet aux services de secours de déclencher des citoyens pour aller pratique un massage cardiaque sur une victime ou apporter un défibrillateur en attendant leur arrivée.
10:20 - 10:30 SAUV Life. Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
Espace Urgences Démo
10:30

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UD16
10:30 - 10:40

ONSIM

La solution XV2 qui est un outil pédagogique, portatif et autonome,
permettant l’accès à l’immersion et l'interaction 360° pour tous les centres de formation sans besoin de compétence particulière.
10:30 - 10:40 XV2. Nicolas LAGASSE (Conférencier, ONsim)
Espace Urgences Démo
11:00

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CM12
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Arrêt cardiaque dans le détail
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Organisation SAMU/SMUR, Régulation

Modérateurs : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Seront présentés les spécificités d'organisation et de thérapeutique pour aller plus loin et faire mieux dans la prise en charge de l'arrêt cardiaque.
11:00 - 12:30 Organiser son SAMU pour bien répondre aux arrêts cardiaques. Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30 Le monitorage. Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
11:00 - 12:30 Les drogues. Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Arrêt cardiaque réfractaire : définition et prise en charge. Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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CMS05
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants
Public vulnérable face aux confinements
Aide Soignant, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur : Caroline VAREILLE (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:30 État des lieux. Charlotte GORGIARD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, PARIS)
Présenter les chiffres de cette période.
Expliquer la prise en charge des victimes pendant le confinement.
Quoi retenir ?
11:00 - 12:30 Les dispositifs mis en place pendant cette période. Anais VERMEILLE (conseillère technique sur les violences faites aux femmes) (Conférencier, Paris)
Présenter les campagnes de prévention en lien avec le confinement.
Présenter le travail associatif durant cette période.
Présenter ce qui a été retenu.
11:00 - 12:30 La population SDF face aux confinements. Vanessa GIMENO (IDE) (Conférencier, Paris)
Définir les problématiques rencontrées pendant ces périodes
Présenter les dispositifs mis en place
Présenter des pistes de réflexion sur l'après
Amphi Havane

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TRM09
11:00 - 12:30

Table Ronde Médecins
12ème conférence des SAMU du programme SI-SAMU

Coordonnateur : Charlotte CHOLLET-XEMARD (Coordonnateur, Créteil)
Conférenciers : François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz), Annie PREVOT (Directrice de l'Agence du Numérique en Santé) (Conférencier, Paris), Pierre SAVARY (Chef du bureau R2) (Conférencier, Paris), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon), Mikael UGUEN (Direction des Opérations, Directeur Programme SI-SAMU) (Conférencier, Paris)
L’accès à cette conférence est limité aux seuls médecins responsables de SAMU et aux correspondants SI-Samu du programme
Salle 241

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BN02
11:00 - 12:00

Breaking News
Catastrophe SSE CUMP, Profession - Métier

Modérateurs : Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Nous reviendrons sur l'expérience d'un médecin urgentiste militaire déployé en Ukraine quelques jours après le début du conflit en soutien des expatriés et des refugiés.
11:00 - 12:00 Polyvalence du médecin urgentiste : retour d'une expérience en Ukraine. Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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AMS24
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Trier avec la FRENCH
Triage

Coordonnateur : François REVAUX (Coordonnateur, Créteil)
Conférenciers : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), François REVAUX (Praticien Hospitalier Temps Plein) (Conférencier, Créteil)
1. Comprendre l’objectif du tri
2. Homogénéiser les pratiques de triage pour augmenter la qualité et la sécurité de prise en charge des patients dès leur arrivée à l’IAO
3. Trier avec la FRENCH
Salle 242B

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SI10
11:00 - 12:00

Session Interactive - Quiz
Cas clinique : dépister l'aggravation
Physiologie, Jeunes

Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Reconnaitre des signe de gravité et procéder a une prise en charge diagnostique et thérapeutique
11:00 - 12:00 Cas clinique : dépister l'aggravation. Florent BAICRY (Médecin) (Conférencier, Strasbourg)
Salle 243

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SRD
11:00 - 11:45

SYMPOSIUM ROCHE DIAGNOSTICS
Place de la S100B dans la prise en charge des TCL aux urgences

Modérateurs : Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Vincent SAPIN (PU-PH) (Clermont-Ferrand)
11:00 - 11:45 Actualités : quelle place aujourd'hui pour la s100B. Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Conférencier, Monaco, Monaco)
11:00 - 11:45 La S100B aussi chez les patients sous anticoagulants ou AAP ? Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
11:00 - 11:45 Peut-on améliorer les performances dans les âges extrêmes de la vie : enfants ? Patients âgés ? Damien BOUVIER (AHU) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 251

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CLM03
11:00 - 12:30

Communications Libres Médecins
DESC d'Or

Modérateurs : Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Lille)
11:00 - 12:30 #28901 - CP37 Relation entre volume d’activité des Smur et taux de survie des arrêts cardiaques extra hospitaliers.
CP37 Relation entre volume d’activité des Smur et taux de survie des arrêts cardiaques extra hospitaliers.

Introduction : La plupart des arrêts cardiaques extrahospitaliers (ACEH) en France sont pris en charge par les Smur. Si de nombreux facteurs influençant le retour à une activité cardiaque spontanée (RACS) ont été évalués, l’influence du volume d’activité des Smur sur celui-ci n’a jamais été étudié.

Matériel et méthode : Étude multicentrique (5 centres) rétrospective, incluant de janvier 2013 à décembre 2020, tout ACEH non traumatique chez un patient majeur pour lequel une RCP a été réalisée par un Smur. La moyenne régionale du nombre d’interventions primaires (1150 /an) a été utilisée pour différencier les Smur à haut volume d’activité (SHVA), des Smur à faible volume (SFVA). L’objectif principal était de comparer le taux de RACS à l’admission à l’hôpital entre ces 2 groupes. L’objectif secondaire était de comparer le taux de survie à J30 et le taux de survie avec bon pronostic neurologique (CPC 1-2). Un score de propension a été utilisé afin de corriger les biais de confusion.

Résultats : 2305 ACEH ont été inclus (990 pour SHVA et 1315 pour SFVA). Les patients pris en charge par un SFVA étaient plus âgés (72 vs 67 ans, p < 0,001), avaient une durée de no-flow plus longue (14 vs 10 min, p < 0,001) mais une durée de low-flow plus courte (30 vs 33 min, p < 0,001) que les patients pris en charge par un SHVA. Les ACEH pris en charge par SFVA survenaient moins fréquemment devant témoin (88,1 vs 99,3%, p < 0,001), et bénéficiaient moins fréquemment d’une RCP par un témoin (37,9 vs 46,9%, p < 0,001). Ils bénéficiaient cependant plus souvent de l’utilisation d’un DEA avant l’arrivée du Smur (24,6 vs 9,7%, p < 0,001). Les patients pris en charge par un SFVA étaient moins fréquemment en rythme choquable ou en RACS à l’arrivée du Smur (8,2 vs 16%, p < 0,001). La quantité d’adrénaline délivrée était supérieure chez les patients pris en charge par un SFVA (6 vs 5 mg, < 0,001).

Après ajustement sur score de propension, la proportion de RACS à l’admission ne différait pas selon que la prise en charge ait été faite par un SFVA vs un SHVA (19,6 vs 20,3%, OR=1,05 [0,8-1,36] ; p=0,739). De même, la survie à J30 et la survie à J30 avec bon pronostic neurologique ne différaient pas selon que la prise en charge ait été réalisée par un SFVA vs un SHVA : 4,3 vs 5,7% (OR=1,35 [0,85-2,17] ; p=0,207) et 3,6 vs 4,8% (OR=1,36 [0,82-2,25] ; p=0,233).

Conclusion : Sur notre territoire, le volume d’activité des Smur n’influence pas le taux de survie des ACEH.



Pas de conflits d'intérêt
Thomas VINCENT (Montbrison), Tiphaine LEFEBVRE, Kévin BOUDAREL, Coralie CHASSIN, Marion COMBE, Sylvie MASSACRIER, Alain VIALLON, Mikaël MARTINEZ
11:00 - 12:30 #28997 - CP38 Évaluation de l’indice de débit cardiaque, dans un modèle de choc hémorragique contrôlé, chez le porcelet anesthésié.
CP38 Évaluation de l’indice de débit cardiaque, dans un modèle de choc hémorragique contrôlé, chez le porcelet anesthésié.

Introduction : L’évaluation des variations de débit cardiaque (Dc) par la mesure itérative de l’intégrale temps vitesse sous aortique (ITV) ne prend pas en compte les variations de fréquence cardiaque (Fc). La mesure échographique du débit cardiaque est soumise à une variation inter et intra individuelle importante liée à un défaut de mesure précise du calibre de la chambre de chasse aortique. Une étude précédente avait montré l’intérêt d’une mesure automatisée de l’ITV (ITVauto). Un nouvel indice échographique est proposé directement sur un échographe : l’indice de débit cardiaque (IDC) qui est la multiplication automatique de la Fc et de l’ITVauto. Le but de cette étude était d’évaluer la corrélation entre et le Dc mesuré par thermodilution transpulmonaire (Dcth) et l’IDC, le Dc évalué par mesure manuelle de l’ITV (Dcman) et le débit cardiaque par mesure automatisée de l'ITV (Dcauto). 

 

Matériel et Méthode : Étude prospective, ouverte, réalisée sur dix-sept porcelets prémédiqués et anesthésiés. Un état de choc hémorragique était provoqué par déplétion sanguine sur cathéter fémoral jusqu’à l’obtention d’une pression artérielle moyenne cible de 40 mmHg. Cet état était conservé durant 30 minutes avant réanimation par remplissage vasculaire. La mesure de l’IDC et du débit cardiaque était réalisée à chaque temps de l’expérience. L’ITV sous aortique manuelle était calculée par la moyenne de trois mesures. Une mesure du diamètre de la chambre de chasse aortique (CCao) était réalisée à T0 pour le calcul du Dcman et le Dcauto. 

 

Résultats : Dix-sept animaux ont été inclus. Cent soixante et une mesures de l’ITV sous-aortique ont été réalisées (faisabilité = 84%) et 101 pour l’ITV automatisée et l’indice de débit cardiaque (faisabilité = 53%). Le coefficient de corrélation (r) entre le Dcth et respectivement l’IDC, le Dcman et le Dcauto, était de 0,73 IC 95% [0,62 ; 0,81] ; p < 0.01 ; 0,66 IC 95% [0,56 ; 0,74]; p < 0,01 et 0,73 IC 95%[0,63 ; 0,81]p < 0,01.

 

Conclusion : Dans ce modèle expérimental porcin de choc hémorragique contrôlé, les DCman et DCauto semblent bien corrélés au DCth. L’IDC semble aussi bien corrélé au DCth que ces deux derniers paramètres, sans nécessité de mesure de la CCao. L’IDC semble être un nouvel outil pertinent pour la mesure automatisée du débit cardiaque. 


Florian AJAVON (Montpellier), Laura GRAU MERCIER, Fabien COISY, Thibaut MARKARIAN, Celine OCCELLI, Claire ROGER, Pierre-Géraud CLARET, Xavier BOBBIA
11:00 - 12:30 #29009 - CP39 Dépistage de l’infection COVID-19 par analyse d’enregistrements de toux forcée par un réseau de neurones convolutifs.
CP39 Dépistage de l’infection COVID-19 par analyse d’enregistrements de toux forcée par un réseau de neurones convolutifs.

Introduction : Le SARS-CoV-2 est l’acteur d’une pandémie, qui impacte fortement le volume d’appels au centre 15 et les services d’urgences.  Le diagnostic de l’infection et l’isolement des sujets porteurs sont la pierre angulaire de la gestion épidémique de la COVID-19. L’objectif de notre étude est de développer un test de dépistage rapide et non invasif d’une infection à SARS-COV-2 à partir de l’analyse d’une toux forcée par intelligence artificielle (IA). 

Méthode : Etude observationnelle, prospective, menée de février 2020 - juin 2021, au sein des urgences d’un CHU (étude approuvée par le comité d’éthique local). Nous avons constitué une audiothèque d’enregistrements de toux forcée de patients admis aux urgences, en régulation médicale ou au centre de dépistage et qui bénéficiaient d’un test par RT-PCR dans le cadre du dépistage de la COVID-19. Nous avons construit des modèles d’apprentissage automatiques par IA, basés sur des réseaux de neurones convolutifs pour la classification du spectrogramme de la toux (séquence de 5 sec) en fonction du résultat de RT-PCR. Les modèles ont été entrainés sur un ensemble de 1306 enregistrements classés COVID-19+ (26%) ou COVID-19- (74%), puis validés sur un ensemble de 200 enregistrements (dont 28% COVID-19+). Les performances diagnostiques des modèles les plus performants ont été testés sur un ensemble de 200 enregistrements (dont 21% COVID+).

Résultats : L’analyse est faite sur une audiothèque de 1706 enregistrements de toux forcée, provenant de patients asymptomatiques (61%) et symptomatiques (39%), d’âge médian 38 (IQR : 26-54) ans, dont 22% sont diagnostiqués COVID-19+ par RT-PCR. Nous avons analysé 540 modèles prédictifs, puis sélectionné 8 modèles distincts dont la précision pour la classification de la toux varie de 89% à 93%. Le modèle le plus performant a une sensibilité de 73%, une spécificité de 95% une VPP de 82% et une VPN de 93%, pour le diagnostic de COVID-19, pour une prévalence de la COVID-19 de 22% dans notre ensemble. Un ajustement de la prévalence de la maladie à 10% ou à 1% augmente la VPN à 97% et 99,7%.

Conclusion : Nous avons développé un test non invasif de dépistage de l’infection à SARS-CoV-2 par analyse par IA du spectrogramme d’une toux forcée qui montre d’excellentes performances. Nos résultats nécessitent d’être confirmés sur une cohorte plus large . Des voies d’améliorations restent à exploiter afin d’optimiser son développement et son utilisation, notamment en régulation médicale.



Pas de conflit d'intérêt en lien avec cette étude
Dino TIKVESA (Montpellier), Patrick FAFET, Maxime CARRIERE, Lowri WILLIAMS, Eirini ANTHI, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
11:00 - 12:30 #29022 - CP40 REVCVO : Évaluation de la réalité virtuelle pour épargne morphinique dans le traitement des crises vaso-occlusives des patients drépanocytaires aux urgences, une étude pilote.
CP40 REVCVO : Évaluation de la réalité virtuelle pour épargne morphinique dans le traitement des crises vaso-occlusives des patients drépanocytaires aux urgences, une étude pilote.

Introduction : La crise vaso-occlusive (CVO) dans la drépanocytose est le premier motif de recours au soin. La prise en charge consiste en une analgésie efficace, souvent obtenue grâce à l’administration de hautes doses de morphine. L'utilisation de la réalité virtuelle (RV) suscite un intérêt croissant comme méthode non pharmaceutique de réduction de la douleur. Notre objectif était de mesurer son impact sur la dose totale de morphine administrée.

 

Matériel et Méthodes : Une étude prospective de type avant/après a été réalisée dans un Service d’Accueil des Urgences (SAU) sur une période de 6 mois. Lors de la première période, les patients étaient pris en charge selon le protocole habituel avec titration morphinique. Lors de la seconde période, les patients pouvaient bénéficier de séances de RV, associées à la prise en charge usuelle. Le critère de jugement principal était la dose totale de morphine consommée au SAU. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la faisabilité, la tolérance, l’acceptabilité et l’efficacité de la RV sur la douleur, mesurée grâce à une échelle numérique (EN).

 

Résultats : 97 patients ont été inclus, 50 durant la phase non interventionnelle et 47 durant la phase interventionnelle. La consommation totale de morphine médiane était de 72.7 mg dans le groupe intervention et de 98.7 mg dans le groupe pratique habituelle (différence de médianes -26 mg IC95%= (-58.3 à 6.3)). Tous les patients inclus en période RV ont réalisé au moins une séance de RV.  82% des patients n’ont eu aucun effet secondaire, avec un niveau de satisfaction de 4 sur 5. 83 % souhaitaient pouvoir y recourir à nouveau. Après réalisation de la RV, l’EN a diminué en médiane de 1 point (IIQ = [-2.0 ; 0.0]).

 

Discussion : C’est le premier travail à avoir évalué la RV dans la prise en charge des CVO chez les patients drépanocytaires adultes. Cette étude monocentrique ne montre cependant pas de diminution significative des doses de morphine lors de l'utilisation de la RV. Nos résultats rejoignent ceux de la littérature concernant l’efficacité de la RV sur la douleur ainsi que sa bonne tolérance, son acceptabilité et sa faisabilité aux urgences.

 

Conclusion : Cette étude ne met pas en évidence de différence significative sur la réduction de la dose totale de morphine reçue aux urgences. Néanmoins, l’utilisation de la RV semble s’intégrer dans une prise en charge multimodale de la douleur avec un niveau de satisfaction important des patients et peu d’effets secondaires.



Aucun
Camille BRUN D'ARRE (Paris), Evelyne DUBREUCQ, Rudy BOMPARD, Arthur BOURG, Hélène GOULET
11:00 - 12:30 #29134 - CP41 Intérêt diagnostique de la ponction lombaire dans la suspicion d’hémorragie sous arachnoïdienne, 6 à 24h après une céphalée brutale.
CP41 Intérêt diagnostique de la ponction lombaire dans la suspicion d’hémorragie sous arachnoïdienne, 6 à 24h après une céphalée brutale.

Introduction : La prise en charge d’une suspicion d’hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) de probabilité intermédiaire selon les critères d’Ottawa est basée selon une stratification horaire. Après une TDM négative, de 6 à 24h après une céphalée brutale, la réalisation d’une ponction lombaire (PL) est discutée du fait d’un risque résiduel d’HSA faible (1%). L’objectif est d’analyser l'intérêt de la PL entre 6 et 24h, en recherchant la survenue d’une HSA à 6 mois. Le taux de complications des PL, ainsi que les éléments ayant influencé leurs réalisations ou non a également été recherché.

 

Méthode : Une étude de cohorte rétrospective, multicentrique, 2 centres hospitaliers (1 CHG et 1 CHU) de 2012 à 2019. Les patients, présentant une céphalée brutale ayant bénéficié d’un scanner cérébral négatif, 6 et 24h après la céphalée ont été inclus. Une PL est considérée positive, négative ou traumatique, et la survenue d’une HSA à 6 mois est recherchée.

 

Résultat : Sur 3214 dossiers, 224 ont été inclus. 69 patients ont bénéficié d’une PL (soit 30,8%), 16 ont eu un syndrome post PL (23,2% des PL). 2 PL ont été considérées positives, 41 négatives et 26 traumatiques. Aucune PL n’a permis le diagnostic d’HSA. Aucune HSA n’est survenue dans les 6 mois, 2 patients ont été perdus de vue. Il a été mis en évidence des différences significatives entre le groupe “avec PL” et le groupe “sans PL” concernant le sexe (81,2% de femmes vs 65,8%, p=0,02), l’âge (35,5 ans vs 41,1 ans, p=0,0172), la résistance aux antalgiques aux urgences (21,9% vs 6,4%, p=0,0011), la présence d’une raideur de nuque (13,0% vs 1,3%, p=0,0006), la réalisation d’avis spécialisés (62,3% vs 36,8%, p=0,0004) ainsi que sur l’hospitalisation (52,2% vs 16,8%, p<0,0001).

 

Conclusion : La réalisation d’une PL systémique après une TDM normale ne semble pas raisonnable au vu des complications fréquentes, d’une interprétation difficile en cas de traumatisme et d’un faible apport diagnostique. Une nouvelle stratification du risque d’HSA serait nécessaire au sein de cette population, en considérant par exemple le caractère résistant aux antalgiques ou non de la céphalée ainsi que l’âge du patient.

 



Absence de conflit d'intérêt
Pauline REMY (LE HAVRE), Mathilde RASSE, Margot VANNIER, Francis LE SIRE, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL
11:00 - 12:30 #29139 - CP42 Elaboration d'un score prédictif du risque hémorragique chez les patients présentant un traumatisme crânien léger admis aux urgences.
CP42 Elaboration d'un score prédictif du risque hémorragique chez les patients présentant un traumatisme crânien léger admis aux urgences.

Introduction : Le traumatisme crânien léger (TCL) est un motif fréquent de consultation dans les services d'urgences. Selon les études, on retrouve entre 2.1% à 8% d’hémorragies intracrâniennes (HIC) immédiates ou différées, avec pour 1% d’entre elles, la nécessité de recours à la neurochirurgie. Les recommandations actuelles ne tiennent pas toujours compte de la variabilité des patients. L’objectif de notre étude était la dérivation et validation d’un score clinique prédictif de risque d’HIC chez les patients victimes d’un TCL avec ou sans traitement antithrombotique. L’objectif final était la validation d’un outil d’aide à la décision médicale sous forme d’un score permettant de proposer une prise en charge adaptée à chaque type de patient.

Matériels et méthodes : Étude rétrospective, multicentrique, de dérivation et de validation de modèles de risque d’HIC, dans 3 services d’urgences. Le critère de jugement principal était le taux d’HIC retrouvé au scanner initial. Les critères de jugement secondaires étaient la nécessité de recours neurochirurgical, la mortalité en lien avec le TCL et toutes causes confondues. Les patients traités et non traités, ont été séparés en trois populations pour la dérivation, la validation interne et externe des modèles. Les modèles ont ensuite été appliqués rétrospectivement sur la population de l’étude, afin d’en évaluer leurs performances ainsi que leur impact potentiel en termes de réduction du nombre de scanners, s’ils avaient été appliqués.

Résultats : 5237 patients ont été inclus. Une HIC était présente chez 329 patients, soit 5.1% (IC à 95% 4.14-6.26) dans la population sans traitement et 7% (IC à 95% 6.05-7.71) dans la population avec traitement. Chez les patients non traités par antithrombotiques, en validation externe, le modèle permettait une réduction théorique du nombre de scanners de 63% (IC à 95% : 59.77-66.72) avec une AUC de 0.72 (ICà95%:0.71-0.74). Le modèle chez les patients traités par antithrombotiques obtient des performances moins bonnes avec une réduction de 3% des scanners et une AUC de 0.69 (ICà95% 65.8-74.2).

Conclusion : Les modèles de prédiction du risque d’HIC élaborés ont présenté de bonnes performances pour prédire le risque de saignement intracrânien chez les patients non traités par antithrombotiques mais la performance du modèle reste encore limitée chez les patients traités.



Pas de conflit d'intérêt
Margaux RYCKEBOER (Angers), Sara VINCENT, Andrea PENALOZA, Farès MUSTAPHA, Dominique SAVARY, Blandine BOURGEAIS, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET
11:00 - 12:30 #29187 - CP43 Évaluation de l’échographie des voies urinaires par l’urgentiste dans l’insuffisance rénale aiguë pour vérifier l’absence de dilatation des cavités pyélo-calicielles : étude prospective d’évaluation diagnostique.
CP43 Évaluation de l’échographie des voies urinaires par l’urgentiste dans l’insuffisance rénale aiguë pour vérifier l’absence de dilatation des cavités pyélo-calicielles : étude prospective d’évaluation diagnostique.

Introduction : L’insuffisance rénale aigue (IRA) est une pathologie fréquente aux urgences et s’inscrit souvent dans un tableau clinique complexe. L’obstruction de voies urinaires est une urgence diagnostique car le pronostic rénal découle de la précocité de la prise en charge. Les recommandations actuelles préconisent une échographie des voies urinaires en urgence pour éliminer cette étiologie. La capacité de l’urgentiste à affirmer l’absence d’hydronéphrose n’a pas été évaluée dans le cas d’une IRA.

L’objectif de l’étude est d’évaluer les performances du médecin urgentiste (MU) pour affirmer l’absence d’hydronéphrose à l’échographie des voies urinaires réalisée au lit du patient dans le cadre d’une IRA.

Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, diagnostique, d'évaluation des pratiques, menée sur 15 mois aux urgences d’un CHU et validée par le comité d’éthique local. Les patients ayant une IRA selon les critères KDIGO sont inclus. L’échographie des voies urinaires est réalisée par un urgentiste senior ou interne formé. Une échographie et/ou TDM rénale sont réalisés en imagerie médicale (choix laissé au radiologue) selon la pratique courante. Les 2 examens sont réalisés en aveugle des résultats l’un de l’autre. Les performances diagnostiques de l’urgentiste (absence de dilatation des cavités pyélo-calicielles (DPC) ou présence/doute) sont calculées.

Résultats : L’analyse est faite sur 76 patients, 56% d’hommes, âge moyen 68 (± 22) ans, IMC moyen 26 (± 6) kg/m2. 46 (60%) patients ont bénéficié d’une TDM en imagerie. Une DPC est diagnostiquée chez 15 (20%) patients. La concordance entre MU et radiologue est de 88 %.

La sensibilité́ du MU est de 87% [IC95 69 -100], la spécificité́ de 88 % [IC95 80-96], la VPP de 65 % [IC95 44- 86], la VPN de 96 % [IC95 91-100]. Parmi les 9 (12%) patients mal classés par le MU à l’échographie, 7 (78%) ont bénéficié d’une TDM.

Conclusion : Nos résultats suggèrent que dans le cadre d’une IRA, lorsque le MU ne met pas en évidence de DPC à l’échographie, il est possible de ne pas recourir à une imagerie par le radiologue. Lorsqu’il visualise une DPC ou qu’il a un doute, le recours à une imagerie spécialisée est obligatoire afin d’affirmer et affiner le diagnostic, ou au contraire corriger une surévaluation.



Aucun
Solenn CORBINAIS (montpellier), Inserra YANN, Martin DARLET, Antoine DUFOUR, Anne Laure DE GANAY, Marie-Christine PICOT, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
Salle 252A

"Vendredi 10 juin"

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CM44
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Dyspnée du sujet âgée
Gériatrie, Pneumologie, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Bobigny)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
La dyspnée du sujet âgé est une situation quotidienne en structure d'urgence. Nous présenterons les enjeux et les moyens d'un bon diagnostic.
11:00 - 12:30 L’enjeu. Patrick RAY (Pr) (Conférencier, Dijon)
11:00 - 12:30 Diagnostic des causes pulmonaires. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:30 Diagnostic des causes cardiaques. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
Salle 252B

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CM09
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Urgences psychiatriques
Médico-légal, Psychiatrie, Régulation

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où nous verrons l'interêt d'une compétence psychiatrique en régulation au SAMU, comment réguler un patient délirant et les modalités de réalisation d'une hospitalisation sous contrainte à partir de la régulation .
11:00 - 12:30 Faut-il un psychiatre en régulation ? Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
11:00 - 12:30 Régulation d'un patient délirant. Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
11:00 - 12:30 SPDT et SPDRE et régulation: comment je fais en pratique. Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:30 Intérêt d'un secteur psychiatrique aux Urgences. Gérald DESCHIETERE (responsable unité de crise) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Salle 253

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CM16
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Traumatisé grave
Etat de choc, Traumatologie, Triage, Jeunes

Modérateurs : Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Où l'on détaillera la prise en charge du traumatisé grave de l'UMH à la salle de déchocage, avec un focus sur la prise en charge de l'hémodynamique et la stratégie de transfusion
11:00 - 12:30 Damage control préhospitalier. Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 L'accueil du patient au déchocage ou en SAUV. Pierre BOUZAT (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30 Prise en charge hémodynamique. Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse)
11:00 - 12:30 Gestion de la transfusion. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
Salle 342A

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AMS15 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau‐né en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale au domicile
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Camille IRVING (Conférencier, Montreuil), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l'accueil et la prise en charge d'un nouveau-né en salle de naissance et les particularités lors d'une naissance hors maternité. Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge d'un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l'équipe dans cette prise en charge.
Salle 342B

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AMS28
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Immobilisation du membre inférieur en résine
Traumatologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Remi DEWEZ (infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme de la cheville
Savoir réaliser une immobilisation pour la cheville en résine rigide
Salle 343

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AS42
11:00 - 12:00

Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Traumatologie

Coordonnateur : Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d’immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, plan dur (araignée), bloc tête (speed block), MID, civière cuillère, attelle cervico thoracique (ACT), attelle de traction (CT6), ceinture pelvienne, garrot tourniquet….Apprendre aussi à marier le matériel d’immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
Salle 351

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AM12
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Certificats et Situations Médicolégales récurrentes aux Urgences. « Docteur, n’oubliez pas mon certificat… »
Médico-légal

Coordonnateur : Jean Marie BONNEC (Coordonnateur, Narbonne)
Conférenciers : Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne), Philippe GUIN (médecin) (Conférencier, Perpignan)
-Situations médico-judiciaires récurrentes aux Urgences : que faire (et ne pas faire) ? QUIZZ
-Les différents certificats que l’Urgentiste est appelé à rédiger : obligatoire ? non obligatoire ? éthique ?
-Il va ou mon certificat… ??? quelques rappels des juridictions
-Quid du secret médical ?
-Quelques principes de rédaction. les Pièges à éviter.
-Certificat Médical Initial (CMI) : Vite fait ? Bien fait ? Ses conséquences pour mon patient REDIGEONS ENSEMBLE
-CNH, GAV : acte pas si banal.
Salle 352A

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FC29
11:00 - 12:00

Flash communications
Du Trauma
Traumatologie

Modérateur : Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
11:00 - 12:00 #28930 - FC29-02 Les plaies pénétrantes liées aux armes à Marseille : étude observationnelle prospective descriptive d'une cohorte entre 2018 et 2020.
FC29-02 Les plaies pénétrantes liées aux armes à Marseille : étude observationnelle prospective descriptive d'une cohorte entre 2018 et 2020.

Introduction :

Les plaies pénétrantes sont une cause peu fréquente de traumatisme en France. L’objectif principal de notre travail était de décrire, sur une période de 18 mois, les caractéristiques des patients pris en charge dans les hôpitaux publiques marseillais pour un traumatisme pénétrant par arme, ainsi que leur prise en charge médico-chirurgicale et leur devenir.

Matériels et méthodes :

Une étude épidémiologique observationnelle prospective descriptive sur 18 mois a été réalisée de juillet 2018 à mai 2020. Il s’agissait d’une étude multicentrique. L’inclusion des patients était réalisée en préhospitalier ou à l’arrivée aux urgences. Les patients étaient suivis jusqu’à leur sortie de l’hôpital.

275 patients ont été inclus sur la période de l’étude. L’âge moyen des patients était de 35 ans et 91% des patients étaient de sexe masculin. Le score NISS moyen était de 16.7 et le ratio arme blanche / arme à feu était de 2/1. L’origine du traumatisme était une agression dans 72% des cas. La topographie lésionnelle était différente entre arme blanche et arme à feu. Indépendamment du mécanisme lésionnel, le thorax et l’abdomen était les deux régions anatomiques les plus fréquemment lésées. La mortalité globale était de 18.8% avec une mortalité intrahospitalière de 2.6%. Une prise en charge chirurgicale ou en radiologie interventionnelle était nécessaire dans 70% des cas et seulement 6% des patients ont présenté une complication nécessitant une reprise chirurgicale. 49% des patients ont été admis en réanimation/USC et 31% ont présenté des complications principalement infectieuses et respiratoires. Le taux d’infection du site lésionnel de l’ensemble des patients hospitalisés était de 11%.

Nous avons mis en évidence deux populations différentes de patients aux scores de gravité lésionnels comparables : les patient pris en charge par le SMUR et les présentations spontanées aux urgences. La prise en charge par le SMUR était en lien avec une diminution significative des durées de séjours en réanimation/USC (p=0.0148) et à l’hôpital (p=0.0085). Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative en termes de mortalité intra hospitalière.

Conclusion :

Ce travail original a permis d’identifier les caractéristiques des traumatismes pénétrants pris en charge à Marseille. Nous avons également mis en évidence un intérêt de la médicalisation préhospitalière dans la diminution des durées de séjours à en réanimation/USC et à l’hôpital.



aucun conflit d'intérêt
Clement BENOIT (MARSEILLE), Valentin VIAL, Emmanuel DELMOND
11:00 - 12:00 #28947 - FC29-03 le traumatisé sévère aux urgences : la new berlin definition versus l'injury severity score.
FC29-03 le traumatisé sévère aux urgences : la new berlin definition versus l'injury severity score.

Introduction : La pathologie traumatique est une urgence fréquente touchant la population jeune et active. L’évaluation précoce du pronostic du traumatisé grave est la pierre angulaire de toute cette prise en charge. Dans ce cadre plusieurs scores ont été utilisés comme outils d’évaluation pour faciliter les processus décisionnels en stratifiant la sévérité du bilan lésionnel. L’objectif de ce travail était de comparer les performances pronostiques de deux scores : la New Berlin Définition (NBD) et l’Injury Severity Score (ISS) en termes de mortalité chez les traumatisés graves admis aux urgences.

Méthodes : Nous avons mené une analyse post Hoc rétrospective sur un registre prospectif, pronostique et mono centrique menée au service des urgences d’un centre hospitalo-universitaire. Nous avons inclus des traumatisés sévères âgés de 18 ans ou plus sélectionnés sur les critères de haute vélocité. Une analyse multivariée a été réalisée afin d’identifier les facteurs prédictifs de mortalité en SAUV et au 7ème jour post-traumatique. Une comparaison des performances pronostiques : de l’ISS et de la NBD a été menée.

Résultats : Inclusion de 479 patients. L’âge médian=37 (18-90) et sex-ratio=4,2. Les accidents de la voie publique ont été majoritaires n(%): 358(75%). Caractéristiques cliniques : n(%) : GCS < 9 : 110(23) ; PAS < 90 mmHg : 46(9) et SpO2 < 90% : 68(14). L’ISS moyen =19. La mortalité en SAUV, à J7 et à J30 a été respectivement de 2,2%, 27,3% et 30,1%. En analyse multivariée, les 2 scores sont ressortis comme facteurs indépendants prédictifs de mortalité à J7 ; pour l’ISS ≥ 16 = (OR ajusté à 1,61 ; IC 95% [1,04 – 2,5] ; p=0,033) et la NBD avec (OR ajusté =1,54; IC95% [1,09– 2,18] ; p=0,014). L’étude des performances diagnostiques de la NBD a conclu en SAUV : Se= 100% ; Sp= 47% ; VPP= 4,24% ; VPN= 100% et à J7 : Se= 76,3% ; Sp= 54,3% ; VPP= 38,6% ; VPN= 85,9% ; Indice de Youden à 0,47. L’étude des rapports de vraisemblance en SAUV pour la NBD: RVP = 1,89, IC [95%] = [1, 56-2,09]; RVN = 0, IC [95%] = [0,01-1,34] et pour l’ISS : RVP =1,48 [1,24 – 1,62] ; RVN =0 ; IC [95%] = [0,01-1,94].

Conclusion : Dans notre étude, le score anatomique et le score combiné ont été corrélés au pronostic. Les deux scores ont été des tests d’exclusion avec sensibilité et VPN maximales. Toutefois, la NBD a été plus spécifique et a montré un Youden plus robuste. Les rapports de vraisemblance ont été modérés mais meilleurs en faveur de la NBD


Badr FERJEOUI (Tunis, Tunisie), Hamed RYM, Houda ZAGROUBA, Rim DHAOUEDI, Anissa CHAMSSI, Emna KALLEL, Imen MEKKI
11:00 - 12:00 #29016 - FC29-04 Mortalité précoce des traumatisés graves prise en charge en préhospitalier: intérêt des scores pronostiques.
FC29-04 Mortalité précoce des traumatisés graves prise en charge en préhospitalier: intérêt des scores pronostiques.

Introduction : la traumatologie grave est un problème de santé publique majeur, elle constitue la première cause de mortalité chez le sujet jeune. La phase pré hospitalière de prise en charge des traumatisés graves représentent un facteur pouvant influencer le pronostic de ces patients. Le but de notre travail était d’évaluer la prise en charge pré hospitalière des traumatisés graves et d’étudier la valeur pronostique des scores ISS, GAP, M-GAP, RTS et q SOFA quant à la mortalité précoce.

Méthodes : nous avons mené une étude descriptive prospective effectuée sur une période de 19 mois avec inclusion des traumatisés qui ont été pris en charge en pré-hospitalier par nos équipes SMUR. Les données étaient recueillies dans un premier temps en pré-hospitalier par le médecin prenant en charge le traumatisé grave. Par la suite, le dossier médical était analysé afin d’y recueillir les scores pronostiques ainsi que le devenir du patient.

Nous avons cherché à déterminer la valeur prédictive de mortalité à 24 heures des 5 scores qui ont été calculé : l’ISS, GAP, M-GAP, RTS et le qSOFA.

Résultats : nous avons inclus 176 traumatisé grave. L’âge médian était de 35 (18-92) ans. La sex-ratio était de 2. La plupart des patients inclus était sans antécédents ou de classe ASAII. Trois quarts des accidents étaient des accidents de la voie publique, parmi eux 29% impliquaient le piéton. Les caractéristiques cliniques étaient n (%) : GCS ≤ 8 : 26 (15) ; PAM ≤ 65mmHg : 26 (15) et SpO2 < 90% : 30 (17). L’ISS médian était de 16 (1-75). Le GAP médian était de 21 (7-24). Le M-GAP médian était de 25 (8-28). Le RTS médian était de 12 (4-12). La mortalité globale à H 24 post-traumatique était de 10% (n=18).

En termes de mortalité précoce, le score RTS avait la meilleure AUC égale à 0,951.

Conclusion : L’utilisation du score RTS peut être proposée dès la phase préhospitalière de prise en charge afin d’assurer une évaluation précoce de la gravité chez les traumatisés graves améliorant le triage et l’orientation.


Saida ZELFANI, Lilia LOTFI (tunis, Tunisie), Rafika BEN CHIHAOUI, Manai HÉLA, Nahed MAHFOUDHI, Emna REZGUI, Imen NAGGARA, Mounir DAGHFOUS
11:00 - 12:00 #29047 - FC29-05 Procédure de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation. Etude d’impact sur la durée de passage aux urgences.
FC29-05 Procédure de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation. Etude d’impact sur la durée de passage aux urgences.

Introduction : Le nombre de passage annuel aux urgences est en constante augmentation depuis 15 ans. Face à cette problématique, une des solutions étudiées pour optimiser le flux aux urgences est la prescription d’examens complémentaires par l’infirmier-ère. En 2001, Margaret Fry démontre que les infirmier-ères prescrivent de manière précise et appropriée des radiographies pour les patients présentant un traumatisme isolé de membre. En 2011, Rowe et al démontrent dans une revue systématique de la littérature un net bénéfice à la prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère. Un protocole de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation a été mis en place en 2017 dans notre CH. Notre étude s’attache à vérifier l’impact de la mise en place de ce protocole sur la durée moyenne de passage aux urgences.

Matériel et Méthodes : Etude observationnelle, rétrospective, comparative et analytique au sein de notre CH en 2017 et 2018. Les patients de 16 ans et plus avec un traumatisme isolé de membre datant de moins de 7 jours étaient inclus.

Résultats : 792 patients étaient inclus. L’âge moyen était de 35 ± 18 ans avec une prédominance masculine (sex ratio à 1,44). La durée moyenne de passage aux urgences est de 162 ± 82 minutes (IC95% [151 ; 173]) pour le Groupe Contrôle et de 145 ± 73 minutes (IC95% [133 ; 156]) pour le Groupe Test, soit une diminution statistiquement significative de 17 minutes (IC95% [1 ; 33] ; p = 0,037) de la durée moyenne de passage aux urgences.

Discussion : Cohérence des résultats de l’étude avec ceux de la littérature : la mise en place d’un protocole de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil dans notre CH diminue la durée moyenne de passage aux urgences ; aucune radiographie d’une autre région anatomique n’a été demandée par un médecin, ce qui atteste de la pertinence du protocole de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation.

Conclusion : Le protocole de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation permet de diminuer la durée de passage aux urgences de notre CH pour les patients consultants pour un traumatisme isolé de membre. Ce protocole a montré sa pertinence. Il s’agit désormais de l’officialiser par la formation pour tous-toutes les infirmier-ères d’accueil et d’orientation.



Aucun
Valentin SAVARY (Beuvry), Julien RYCKEMBUSCH, Jérôme MIZON, Alain-Eric DUBART, Eric WIEL
11:00 - 12:00 #29103 - FC29-06 Traumatologie liée aux nouveaux moyens de locomotion électriques : étude de l’accidentologie en lien avec l’usage des engins de déplacement personnel motoris à Paris.
FC29-06 Traumatologie liée aux nouveaux moyens de locomotion électriques : étude de l’accidentologie en lien avec l’usage des engins de déplacement personnel motoris à Paris.

INTRODUCTION : Les Engins de Déplacement Personnel Motorisé (EDPM) sont devenus un moyen de transport public à part entière. Leur pratique est associée à des risques nouveaux et à un pouvoir accidentogène majeur. En France il existe peu de données scientifiques sur cette nouvelle accidentologie. L’objectif principal de notre étude est de d’évaluer le taux de patients nécessitant une prise en charge spécialisée suite à leur admission aux urgences dans pour un traumatisme impliquant les EDPM.

 

METHODE : Étude rétrospective, observationnelle, monocentrique, réalisée entre le 01/01/19 et le 31/01/20 au sein d’un service d’urgence Parisiens. Tous les patients admis pour un accident impliquant un EDPM ont été inclus. Le critère de jugement principal était l’évaluation du taux de lésions nécessitant une prise en charge spécialisée définie par la réalisation d’un examen radiologique, la sollicitation d’un avis spécialisé, le recours à une chirurgie ou à un geste thérapeutique spécifique. Les critères de jugement secondaires étaient la description des lésions, le taux de traumatismes crâniens (TC), l’utilisation des ressources médico-chirurgicales, le devenir des patients, la proportion d’accidents et d’arrêts de travail.

 

RESULTATS : 290 patients ont été inclus dans notre étude. L'âge moyen était de 32±8 à prédominance masculine (58%). 97% impliquait une trottinette électrique. 4% portaient un casque. 10% des patients présentaient intoxication éthylique. La chute représentait le principal mécanisme de traumatisme (87%). Les blessures étaient plus fréquentes le week-end (38%). Les patients présentaient 33% de contusions, 33% de fractures, 30% de dermabrasions, 27% de plaies, 17% d’entorses et 6% de luxations. Les TC et de la face représentaient 27% des localisations après les traumatismes des membres supérieurs (53%) et inférieurs (43%). Dans 85% des cas, au moins une imagerie a été réalisée. Un avis chirurgical a été requis pour 20% des patients suivi d’une chirurgie dans 84% des cas. 6% des patients ont nécessités une réduction de luxations, 41% une immobilisation, 16% une suture et 100% une prise en charge de la douleur.

 

CONCLUSION : Bien que les EDPM offrent une modalité de transport adaptée à la ville, leur utilisation peu réglementée soulève d'importantes préoccupations en matière de santé public et de sécurité. Colliger les données d’accidentologie devrait permettre de guider les futures réglementations en matière d’orientation, de prise en charge et de sécurité.



Aucun
Pauline SÉRIOT (Paris), Rafik MASMOUDI, Philippe JUVIN, Florent FÉMY
11:00 - 12:00 #29183 - FC29-07 Epidémiologie des accidents impliquant un engin de déplacement personnel nécessitant une prise en charge médicalisée en SMUR dans Paris durant l’année 2019.
FC29-07 Epidémiologie des accidents impliquant un engin de déplacement personnel nécessitant une prise en charge médicalisée en SMUR dans Paris durant l’année 2019.

Introduction : Les accidents de la voie publique (AVP) impliquant les engins de déplacement personnel (EDP) sont fréquents. L’objectif est d’évaluer la prise en charge de patients victimes d’un accident d’EDP, pour lequel l’envoi d’un SMUR primaire est réalisé, dans Paris, en 2019.

Matériel et méthode : Etude descriptive rétrospective épidémiologique observationnelle monocentrique multisite, dont la population inclut 69 patients ayant bénéficié de l’envoi d’un SMUR primaire pour ce type d’AVP sur l’année 2019. Les données analysées sont obtenues rétrospectivement à partir des dossiers d’intervention des 4 SMUR adultes participants et de ceux du logiciel de régulation médicale du SAMU de Paris.

Résultats : Sur les 69 patients inclus, 61 ont pu être analysés. L’âge moyen de notre population, composée pour trois quarts d’hommes, était de 37,5 ans. Un tiers des patients avaient consommé des toxiques. Un quart des accidents avaient lieu le samedi et étaient les plus graves. La soirée était la période la plus propice aux accidents, et celle où ils étaient les plus graves. L'accident n'était jamais grave si la cinétique était faible, mais la prise d'alcool augmentait la gravité de celui-ci. La proportion d'accidents graves était plus importante quand il pleuvait, quand la température était élevée, quand il y avait un événement festif et pendant les vacances scolaires. Les accidents étaient équi-répartis entre vélo et trottinette. Dans la moitié des cas, les patients avaient leur accident seul. Les patients en trottinette avaient plus d'accidents seuls que ceux à vélo, et ils étaient 2 fois plus graves que ces derniers. Seul 8 % des patients étaient casqués dans notre étude. Un traumatisme crânien était retrouvé dans 64 % des cas, et 10% des patients avaient un score de Glasgow égal ou inférieur à 12.

Discussion : Le transport était effectué de façon médicalisée dans 57 % des interventions. Tous les patients ayant un score de Glasgow égal ou inférieur à 12 ont été transférés soit en grande garde de neurochirurgie soit en SSPI. Parmi les transports médicalisés, on retrouve 20 interventions sur 33 pour lesquelles le patient avait un score de Glasgow égal à 15, ce qui démontre une attitude de médicalisation plutôt systématique des équipes.

Conclusion : Cette étude apporte des éléments intéressants concernant la prise en charge des patients victimes d’AVP impliquant les EDP, mais aussi concernant l’importance de la gestion de son intervention en pré-hospitalier.



aucun
Valentine MALET (Paris), Benoit VIVIEN
11:00 - 12:00 #29292 - FC29-08 Incidence des complications lors de l'immobilisation pour un traumatisme de membre inférieur: comparaison plâtre versus résine.
FC29-08 Incidence des complications lors de l'immobilisation pour un traumatisme de membre inférieur: comparaison plâtre versus résine.

Introduction: La traumatologie est un motif de recours très fréquent. L’immobilisation par plâtre est la plus ancienne et la plus connue cependant les matériaux synthétiques contenant de la résine sont apparus et présentent de nombreux avantages par rapport au plâtre de Paris, notamment leur légèreté et leur radiotransparence. L’objectif de notre étude était de comparer le taux de complication des immobilisations rigides de membre inférieur en bandes de plâtre de Paris et en bandes de résine posées dans un contexte de traumatisme d’un membre inférieur.

Méthodes

Analyse post-hoc d'une étude observationnelle multicentrique (n=15 centres) en France et en Belgique. Les patients majeurs consultant dans un service d’urgences pour un traumatisme de membre inférieur et nécessitant une immobilisation rigide (plâtre ou résine) pour une durée supposée d’au moins 7 jours étaient inclus. Les complications liées à l'immobilisation étaient recueillies à 90 jours. 

Résultats: 256 patients ont été inclus. Elles avaient été réalisées en bandes de plâtre pour 145/610 (23,8%) et en bandes de résine pour 111/610 (18,2%). Notre résultat principal retrouvait 38,6% (IC95% 30,9 à 46,8%) de complication de leur contention (54/140) chez les patients plâtrés versus 47,2 % (51/108) (IC95% 38,0 à 56,7%) chez les patients porteurs de résine dans les 90 jours suivants leur immobilisation (p=0,21).

Conclusion: Le taux de complications n'est pas statistiquement différent entres les deux techniques. 



Aucun
Mathilde HEDERLE, Thomas BIZOUARD, Dominique SAVARY, Francois MORIN, Bruno CARNEIRO, Lionel IMSAAD, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET (Angers)
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 10 juin"

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FC30
11:00 - 12:00

Flash communications
Respire
Pneumologie, Ventilation

Modérateur : Yannick AUFFRET (Médecin) (Brest)
11:00 - 12:00 #28854 - FC30-01 Impact du transport aérien sur le rapport SpO2/FiO2 chez les patients atteints de COVID-19 sévère durant la première vague.
FC30-01 Impact du transport aérien sur le rapport SpO2/FiO2 chez les patients atteints de COVID-19 sévère durant la première vague.

Introduction : Lors de la première vague de la pandémie de COVID-19, certaines régions françaises ont été plus touchées que d'autres. Pour les soulager, des patients critiques ont été transférés, notamment par avion ou hélicoptère. Notre objectif était d'étudier l'impact de ces transferts sur le rapport entre la saturation pulsée (SpO2) et la fraction inspirée de l'oxygène (FiO2) de ces patients.

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective à partir des dossiers médicaux et paramédicaux. Le critère de jugement principal était la variation de la SpO2/FiO2 au cours du transfert.

Résultats : Trente-huit patients ont été transférés entre le 28 mars et le 5 avril 2020, avec un âge moyen de 62,4 ans et un indice de masse corporelle moyen de 29,8 kg/m2. La population était composée de 69,7 % d'hommes, et les principaux antécédents médicaux étaient l'hypertension (42,1 %), le diabète (34,2 %) et la dyslipidémie (18,4 %). Sur les 28 patients dont les données étaient complètes, nous avons constaté une diminution de 28,9 points de SpO2/FiO2 (intervalle de confiance à 95%, 5,8 à 52,1, p=0,01) entre le service de réanimation de départ et celui d'arrivée (SpO2/FiO2, 187,3 ± 61,3 et 158,4 ± 62,8 mmHg, respectivement).

Conclusion : Les transferts médicaux aériens organisés pour soulager les équipes des unités de soins intensifs dans des conditions de surcharge pendant la première vague de COVID ont été associés à des diminutions significatives de l'oxygénation artérielle.



Aucun
Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS (Clermont-Ferrand), Vincent ROUX, Maxime DUMESNIL, Morgane PAILLARD-TURENNE, Jonathan DUCHENNE, Paul-Henri GENDRE, Bruno PEREIRA, Jeannot SCHMIDT
11:00 - 12:00 #28860 - FC30-02 Effet de la gazométrie artérielle initiale sur la perception du clinicien d’engager un support ventilatoire chez les patients en insuffisance respiratoire aiguë aux urgences.
FC30-02 Effet de la gazométrie artérielle initiale sur la perception du clinicien d’engager un support ventilatoire chez les patients en insuffisance respiratoire aiguë aux urgences.

Introduction : La prise en charge d’une insuffisance respiratoire aiguë aux urgences est devenue un véritable challenge tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. Nous avons réalisé une étude concernant l’effet de la gazométrie artérielle initiale sur la perception du clinicien d’engager un support ventilatoire chez les patients en insuffisance respiratoire aiguë.

Matériel et méthodes : Étude prospective non interventionnelle bicentrique aux urgences du CHU de Toulouse et du CH d’Albi sur une durée de 6 mois. Nous avons inclus des patients de plus de 18 ans admis aux urgences pour un tableau d’insuffisance respiratoire aiguë survenant à tout moment de la prise en charge (y compris en pré-hospitalier). Les critères cliniques étaient définis comme tels : SpO2 inférieure ou égale à 90% en air ambiant associée à une fréquence respiratoire supérieure ou égale à 25/min. Nous n’avons pas inclus des patients pris en charge en extrahospitalier par une intubation orotrachéale et ventilation mécanique ainsi que les insuffisances respiratoires aiguës d’origine traumatique. Les contre-indications de la ventilation non invasives, de l'oxygénothérapie haut dédit et de la ventilation mécanique représentaient des critères de non-inclusion.

Résultats : Durant la période étudiée, 253 patients ont été inclus dans l’étude. La gazométrie artérielle a modifié la perception du clinicien quant à la nécessité d’un support ventilatoire chez 58 patients (23% ; IC95% = [18 – 29]). 

Conclusion : La perception pré-gazométrique du clinicien quant à̀ la décision d’initier un support ventilatoire chez un patient en insuffisance respiratoire aiguë est modifiée dans 23% des situations cliniques. La gazométrie artérielle semble utile pour lever une incertitude dans 12% des situations cliniques et modifie radicalement l’indication d’un support ventilatoire seulement dans 7% des cas. Elle génère un doute que rarement (4%).


Victor ROBERT (Toulouse), Dominique LAUQUE, Sylvain CRINDAL, Frédéric BALEN
11:00 - 12:00 #28861 - FC30-03 Contribution du gradient alvéolo-artériel et de l’index de Qanadli dans la démarche diagnostique et pronostique de l’embolie pulmonaire chez le patient BPCO consultant au service d’accueil des urgences.
FC30-03 Contribution du gradient alvéolo-artériel et de l’index de Qanadli dans la démarche diagnostique et pronostique de l’embolie pulmonaire chez le patient BPCO consultant au service d’accueil des urgences.

Introduction : Les exacerbations aiguës de BPCO émaillent l’évolution de la maladie. L' EP fait partie des diagnostics à évoquer. La démarche diagnostique actuelle est limitée par une symptomatologie aspécifique, un état pro-inflammatoire chronique et une hypercoagulabilité pouvant fausser le dosage des D‑dimères. Il s’agit de deux pathologies à l’origine d’une morbi-mortalité importante. L’objectif de notre étude est d’étudier la contribution du gradient alvéolo-artériel mesuré par capnométrie nasale et du score scanographique de Qanadli dans la démarche diagnostique et pronostique de l’EP chez le patient BPCO aux urgences.

Méthode : Etude observationnelle, transversale et multicentrique réalisée au sein des services des urgences de nos 2 CH du GHT. Inclusions sur trois périodes : de mai à août 2016, de mars à juin 2017 et de mars 2020 à février 2021. Tous les patients âgés de 18 ans et plus présentant une exacerbation aiguë de leur maladie. La démarche diagnostique suivait les recommandations de l’ESC à laquelle s’ajoutait le calcul d’un gradient alvéolo-artériel mesuré par capnométrie nasale. L’index de Qanadli était ensuite calculé sur l’angioscanner thoracique.

Résultats : 80 patients ont été inclus, 63 ont été analysés, 9 patients ayant des D-dimères positifs après ajustement sur l’âge présentaient le diagnostic d’EP à l’angioscanner thoracique. La prévalence de l‘EP était de 14%. Il s’agissait à 78% d’hommes, 77% présentaient un tabagisme sevré ou non et 52% des patients un stade 4 à la classification de GOLD. Une courbe ROC a été utilisée, on retrouvait une aire sous la courbe (AUC) à 0,69 [0,55-0,82] IC 95%. Pour un seuil d’EtCO2-PACO2 fixé à 13mmHg, on obtenait pour un IC 95% : une Se à 67% [30‑93%] et une Sp à 61% [47-74%]. En utilisant un seuil d’EtCO2‑PACO2 à 10mmHg, on obtenait pour un IC 95% : une Se à 100% [66-100%], une Sp à 46% [33-60%]. Plus la probabilité clinique était élevée selon Genève, plus on notait une tendance à la hausse de l’IOA mais sans significativité. On retrouvait une différence significative entre l’atteinte artérielle bilatérale et l’IOA avec une moyenne de 30.6 % d’obstruction (p=0,024).

Conclusion : L’utilisation du gradient alvéolo-artériel pourrait s’intégrer dans la démarche diagnostique de l’EP chez le patient BPCO. L’index d’obstruction artérielle de Qanadli semble utile à la stratification du risque et à l’évaluation des comorbidités notamment de la dysfonction ventriculaire droite.



Aucun conflit d'intérêt
Pauline KOCH (Lille), Anne HANQUIEZ, Alain-Eric DUBART, Térence AHUI, Eric WIEL
11:00 - 12:00 #28915 - FC30-04 Etude de faisabilité de l'oxygénothérapie à haut débit en préhospitalier.
FC30-04 Etude de faisabilité de l'oxygénothérapie à haut débit en préhospitalier.

Contexte : L’oxygénothérapie à haut débit par canules nasales (OHDN) est une technique couramment utilisée en soins intensifs hospitaliers pour la prise en charge des hypoxémies aiguës notamment consécutives à des pneumopathies. La pandémie liée à la COVID-19 s’est accompagnée d’un élargissement de son recours au-delà des soins intensifs vers les services de médecine, posant également la question de son utilisation en extra-hospitalier.

Objectif : Démontrer la faisabilité et la sécurité d’emploi de cette technique dans les Unités Mobiles Hospitalières (UMH) pour les interventions primaires extra-hospitalières et les transferts inter-hospitaliers.

Matériel et Méthodes : Analyse des dossiers de patients souffrant d’une insuffisance respiratoire aiguë consécutive à une pneumopathie à SARS-CoV-2 (suspectée ou confirmée) et nécessitant un transport par le SAMU 13 d’août 2020 à mai 2021. L’évaluation concernait les données cliniques des patients ainsi que le ressenti des équipes.

Résultats : 52 patients ont été inclus. Il s’agissait de pneumopathies sévères (FR moyenne de 27±8 cycles/min ; dyspnée selon l’échelle de Borg à 3±2) nécessitant une OHDN avec des FiO2 de 88±18%. Les transports se sont déroulés dans des conditions jugées faciles et sécuritaires par les équipes (96%). Ces transports se sont accompagnés d’une amélioration des paramètres respiratoires pour la FR (p=0,006), la saturation (p < 0,001) et pour la dyspnée ressentie par le patient (p=0,001). Une ventilation mécanique a été nécessaire pour 26 patients avec un délai moyen de 3 jours après le transport. La mortalité à 28 jours était de 23% et survenait après un délai médian de 9±17 jours après le transport.

Conclusion : Les résultats de notre travail démontrent la faisabilité et la sécurité d’utilisation de cette technique dans des conditions extra-hospitalières. Elle permet d’assurer des transferts rendus nécessaires pour la gestion des flux de patients dans des conditions sanitaires exceptionnelles. Nos résultats devront être confirmés par des travaux de plus grande importance et multicentriques.


François MOURAIRE (Marseille), Frédérick ARNAUD, Hugo LENGLET, André PUGET, Anne CHAMPENOIS, Pierre MICHELET
11:00 - 12:00 #28942 - FC30-05 Prise en charge hospitalo-ambulatoire du pneumothorax non traumatique avec le Rocket Pleural Vent au CHD de Vendée.
FC30-05 Prise en charge hospitalo-ambulatoire du pneumothorax non traumatique avec le Rocket Pleural Vent au CHD de Vendée.

Introduction : Bien que son incidence réelle soit mal connue, le pneumothorax spontané primitif est une pathologie fréquemment rencontrée dans les services d’urgences. Sa prise en charge actuelle est souvent invasive et nécessite une surveillance hospitalière. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’efficacité d’un traitement hospitalo-ambulatoire (THAP) via l’utilisation d’un nouveau dispositif : le KT pleural vent.

Méthode : Ont été inclus lors d’une étude observationnelle rétrospective et monocentrique tous les patients âgés de 18 à 55 ans admis aux urgences de La Roche sur Yon pour un premier épisode de pneumothorax non traumatique drainé par Rocket pleural Vent entre le 1er avril 2020 et le 1er août 2021. Le critère de jugement principal était le succès du recollement à J5 de la pose du dispositif.

Résultats : Vingt-deux patients ont été inclus. L’âge moyen est de 30 ans et 91% (n=21) sont des hommes. Le THAP a été une réussite dans 82% des cas (n=18). L’ablation du dispositif a été réalisé en moyenne au 4ème jour. Sur les quatre échecs recensés, tous ont été drainés avec succès, la moitié ayant nécessité un transfert pour une prise en charge chirurgicale par symphyse pleurale. L’analyse des coûts de prise en charge a permis d’estimer une épargne totale proche de 60.000 euros sur la période de l’étude, en comparaison à une prise en charge classique.

Conclusion : Le traitement hospitalo-ambulatoire du pneumothorax spontané primitif est un enjeu de santé publique compte-tenu de sa fréquence et de son coût global de prise en charge. Une stratégie moins invasive peut-être envisagée avec un taux satisfaisant de réussite.



aucun
Mathieu GATE (LA ROCHE SUR YON), Cyril GUIBERT, Francois BRAU, Valerie DEBIERRE
11:00 - 12:00 #29056 - FC30-06 Mesures pré-hospitalières des paramètres de mécanique ventilatoire chez les patients ventilés mécaniquement par le smur: étude observationnelle rétrospective et monocentrique.
FC30-06 Mesures pré-hospitalières des paramètres de mécanique ventilatoire chez les patients ventilés mécaniquement par le smur: étude observationnelle rétrospective et monocentrique.

Introduction : La ventilation mécanique invasive est un moyen thérapeutique majeur dans la prise en charge des détresses vitales et est pratiquée quotidiennement par le médecin urgentiste. Il est aujourd’hui unanimement admis que les réglages de cette VM doivent être individualisés à chaque patient et repose sur la mesure des paramètres de mécanique ventilatoire. Nous souhaitons vérifier son utilisation en médecine pré-hospitalière. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique au sein d’un SMUR. Notre objectif principal est d’observer la prévalence de la réalisation des mesures des paramètres de mécanique ventilatoire, par les praticiens du SMUR, chez les patients intubés et ventilés mécaniquement en pré-hospitalier. Résultats : Notre étude observationnelle a été menée du 12 Juillet 2021 au 5 Septembre 2021. Durant cette période, 740 interventions médicalisées ont été réalisées par le SMUR. 102 patients ont nécessité la mise en place d’une VM, dont 22 (22/102 ; 21,57%) ont bénéficié de la réalisation de mesures de paramètres de mécanique ventilatoire. On note des disparités entre les interventions primaires, secondaires et tertiaires. Conclusion : Notre étude met en évidence une sous-utilisation globale de la mesure des paramètres de mécanique ventilatoire. Nous avons montré qu’il y avait une hétérogénéité de formation en VM parmi les praticiens et que la mise à disposition d’un e-learning permet partiellement de corriger cette disparité.



Aucuns
Clément MARGUERITTE (Angers), François MORIN, Dominique SAVARY, Carraro QUENTIN
11:00 - 12:00 #29123 - FC30-07 L’observance thérapeutique chez les patients admis aux urgences pour une crise d’asthme.
FC30-07 L’observance thérapeutique chez les patients admis aux urgences pour une crise d’asthme.

Introduction : La prise en charge de l’asthme vise à obtenir un contrôle optimal de la maladie. L'adhésion au traitement est inconstante. Le passage aux urgences permet d'identifier une mal observance. Le but de notre étude était d’étudier le profil épidemio-clinique et évolutif des asthmatiques mal-observant aux urgences. Méthodes : Etude prospective sur 5 mois. Inclusion des patients de plus de 14 ans asthmatique sous traitement de fond admis pour crise d’asthme. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives. Comparaison de 2 groupes : G1 (patients sous traitement inadapté : technique d’inhalation erronée ou posologie insuffisante ou prise irrégulière) et G2 (patients sous traitement de fond bien observant et une bonne technique d’inhalation) Résultats : Inclusion de 136 patients. Age moyen 33+/-10 ans. Sex-ratio 0,8. Observance n(%) : G1 47(35) et G2 89(65). Contrôle de la maladie n(%) : 35(26), partiellement contrôlé 44(32) et non contrôlé 57(42). Le tableau 1 montre la comparaison des 2 groupes. Conclusion : Les asthmatiques mal-observant de leur traitement sont plus âgés, tabagiques et obèses. Ils sont sous corticoïdes inhalés qui causent des effets indésirables locaux pouvant expliquer cette mal-observance. La prise en charge fait recourt plus fréquemment au sulfate de magnésium. Le passage aux urgences est une occasion unique pour vérifier technique d’inhalation, posologie et plans d’action écrits.
Fedya EL AYECH (Mahdia, Tunisie), Hanène GHAZALI, Ines CHERMITI, Mohamed Abdelaziz FOURATI, Ahlem AZOUZI, Monia NGACH, Sami SOUISSI
Salle 352B-Zone poster 2

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AM01 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Optimiser la ventilation dans la RCP
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Adrien DROUET (Coordonnateur, Lausanne, Suisse)
Conférenciers : Adrien DROUET (médecin, PH) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Hugo SCHMIT (PH) (Conférencier, Annecy)
-Présentations des recommandations 2020 concernant la ventilation d'un arrêt circulatoire
-Rappel physiologique de la ventilation artificielle appliquée à l'AC
-Connaitre les risques circulatoires de la ventilation, en particulier au BAVU
-Connaitre les différents dispositifs médicaux pour la ventilation lors de la RCP
-Connaitre les différentes interfaces et stratégies pour la ventilation lors de la RCP
-Savoir combiner et optimiser ventilation et compressions thoraciques
Salle 353

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CE01
11:00 - 12:00

Conférence Exceptionnelle
COVID
Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris), Bruno RIOU (PUPH) (Paris)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Comment les USA ont géré cette crise ? Comment les services d'urgences Americains se sont ils adaptés à la pandémie avec quels impacts sur les équipes ? Richard Wolfe, expert international et confronté à cette crise outre Atlantique répondra à ces questions.
11:00 - 12:00 COVID. Richard WOLFE (Chief of emergency medicine) (Conférencier, Boston, Etats-Unis)
Salle Maillot

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AMS33 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Kilian BERTHO (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Yann DANIEL (Médecin) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Pauline ROY (Infirmière) (Conférencier, Paris)
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés
Salles 221-222-223

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AS44 C
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Pédagogie - Enseignement - Formation, Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
11:45

"Vendredi 10 juin"

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SAL
11:45 - 12:30

SYMPOSIUM AIR LIQUIDE
Ventilation d'urgence en situation contrainte

Modérateur : Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Paris)
11:45 - 12:30 Avantages et limites de la ventilation au BAVU au cours de la Réanimation Cardio-Pulmonaire. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
11:45 - 12:30 Les ventilateurs de transport pendant la crise. Alexis FERRÉ (Praticien Hospitalier temps plein) (Conférencier, Le Chesnay)
Salle 251
12:00

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FC31
12:00 - 13:00

Flash communications
Encore traumatisé.e
Traumatologie

Modérateur : Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
12:00 - 13:00 #28834 - FC31-01 Etude observationnelle sur la prise en charge du patient traumatisé grave dans notre Centre Hospitalier.
FC31-01 Etude observationnelle sur la prise en charge du patient traumatisé grave dans notre Centre Hospitalier.

IntroductionL’objectif de notre étude était de décrire la population traumatisée grave ainsi que d’évaluer la prise en charge du choc hémorragique. Ceci, dans le but de compléter les données du réseau TRéHAUT (Trauma Réseau des Hauts de France).

Méthode : Une étude observationnelle, rétrospective sur trois ans a donc été réalisée. Tous les patients traumatisés graves, avec au moins un critère de Vittel puis transférés dans un service de soins intensifs (USC, Réanimation, Réanimation neurochirurgicale) ont été inclus. Le critère de jugement principal était l’analyse de la population traumatisée grave et d’analyser nos pratiques par rapport aux recommandations européennes sur le choc hémorragique. 

Résultats : 220 patients ont été inclus dont 29 étaient en choc hémorragique. Les chutes d’une hauteur ou de la hauteur du patient étaient majoritaires (48%), associée à un traumatisme crânien. L’ISS moyen était de 21,4. Le Shock Index moyen était de 0,74. La mortalité était de 13,6 %. Nous n’avons pas mis en évidence de corrélation entre l’ISS, le Shock Index et la durée d’hospitalisation en réanimation. L’orientation finale se faisait principalement dans le service de réanimation (62%). Plus le patient était grave avec un ISS élevé et plus ledélai de réalisation du Body-TDM était court. Les recommandations européennes sur la prise en charge du choc hémorragique étaient pour la plupart suivies notamment sur la réalisation de biologie répétée (hémoglobine, coagulation, bicarbonate et lactate), sur le remplissage vasculaire initial par cristalloïde, sur la lutte contre l’hypothermie, sur l’utilisation d’amines vasopressives pour l’obtention d’une pression artérielle cible ainsi que sur l’utilisation d’Exacyl® dans les premières heures du traumatisme.

Conclusion : Notre étude décrit donc de façon exhaustive la population traumatisée grave arrivant dans notre Centre Hospitalier. Elle permet également l’étude de nos pratiques, basées sur les recommandationseuropéennes sur la prise en charge des patients en choc hémorragique post-traumatique.



Aucun conflits d'intérêt
Camille DUBOIS (Lille), Alexia HARDY, Nicolas ROOTHAER, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #28928 - FC31-02 Victimes de plaies par arme à feu au Centre Hospitalier de Cayenne : Étude épidémiologique de 2016 à 2019.
FC31-02 Victimes de plaies par arme à feu au Centre Hospitalier de Cayenne : Étude épidémiologique de 2016 à 2019.

Contexte

Les plaies par arme à feu sont peu étudiées et sont responsables d’une mortalité élevée. Notre région comptabilise le taux d’agression armée le plus élevé de France. Elle présente également une situation géographique et sociodémographique singulière rendant le système de soin particulier. L’étude épidémiologique des traumatismes balistiques permettrait d’améliorer la prise en charge de ces patients.

 

Objectif

L’objectif de ce travail est d’établir l’épidémiologie des victimes par arme à feu prises en charge au sein de nos urgences afin de définir les caractéristiques sociodémographiques de celles-ci et les facteurs associés au décès.

 

Méthode

De janvier 2016 à décembre 2019, nous avons réalisé une étude rétrospective dans notre centre hospitalier, incluant tous patients admis pour le motif de plaies par arme à feu au service d’accueil des urgences, au SAMU et à l’unité médico-judiciaire (UMJ).

 

Résultats

Notre étude a inclus 340 patients, dont 71 victimes décédées. Notre cohorte était composée d’une population d’hommes (90%) jeunes (30 ± 11 ans). Les évènements se sont déroulés principalement la nuit (60%), dans un contexte d’agression (83%) et en lien avec l’utilisation d’armes d’épaule (82%). Parmi les 290 patients pris en charge au CHC, 60% ont été hospitalisés dont 12% en réanimation, 41% ont nécessité un traitement chirurgical et 7% sont décédés. La durée moyenne de séjour (DMS) globale était de 10 ± 18 jours. La mortalité globale (n=71) était associée au sexe (p < 0,001) et au contexte de suicide (p < 0,001). Les orifices d’entrée (tête et cou, thorax ; p < 0,001) ainsi que lésions induites (neurologiques, respiratoires et vasculaires ; p < 0,005) se sont révélés des facteurs prédictifs de mortalité.

 

Conclusion

Ce travail souligne la forte incidence des traumatismes balistiques dans notre région. Celle-ci touche principalement une population jeune et masculine en lien avec la circulation d’armes d’épaule et les agressions. Malgré les difficultés géographiques liées au territoire et les déficits de plateau technique, la mortalité est comparable à d’autres études notamment dans les territoires voisins mais reste plus de deux fois supérieure aux chiffres nationaux. Ce travail soulève de nombreux axes d’amélioration possibles notamment sur la prise en charge et les moyens de prévention disponibles.


Alexis FREMERY (Cayenne), Elliott BEGUINOT, Mathilde DOUCHET, Jean Marc PUJO, Kallel HATEM
12:00 - 13:00 #28980 - FC31-03 Évaluation des pratiques concernant la prise en charge des traumatisés crâniens graves et modérés en médecine d'urgence préhospitalière.
FC31-03 Évaluation des pratiques concernant la prise en charge des traumatisés crâniens graves et modérés en médecine d'urgence préhospitalière.

Introduction

 

Chez les traumatisés crâniens (TC), un défaut de surveillance peut être responsable d'apparition d'Agression Cérébrale Secondaire d'Origine Systémique (ACSOS) délétères pour le patient. De plsu, la période de transport post-traumatisme est un moment délicat conditionnant la mortalité immédiate voir le pronostic ultérieur.

 

L'objectif de notre étude était d'évaluer les pratiques professionnelles concernant la prise en charge préhospitalière des traumatisés crâniens graves et modérés et d'évaluer leurs influences sur le pronostic des patients à 3 mois et à 6 mois.

 

Matériel et Méthode

 

Nous avons réalisé une étude descriptive monocentrique et rétrospective. Nous avons inclus entre le 1er octobre 2016 et le 31 décembre 2020 tous les patients majeurs ayant été pris en charge par le SMUR d’un CHU pour traumatisme crânien grave ou modéré.

 

Résultats

 

Sur les 129 patients inclus, 87 (67%) étaient des traumatisés crâniens graves et 40 (31 %) sont décédés. L'âge moyen était de 50+/-22 ans, les accidents de la voie publique représentaient la moitié des causes de TC, 24 % des patients présentaient une alcoolémie positive et 19,4% bénéficiaient d'un traitement antiagrégant ou anticoagulant. La durée médiane de prise en charge préhospitalière était de 39 minutes (IQR : 29-56). Sur l'ensemble des prises en charge 41 % des patients n'avaient pas de valeur de glycémie et 76 % n'avaient pas de valeur de température. Concernant la ventilation, 95% des patients étaient correctement oxygénés avec une saturation > 90%. Sur les 35 patients qui présentaient des signes d'engagement cérébraux, 10 (28.6%) n'ont pas bénéficié d'osmothérapie. La pression artérielle était maîtrisée pour 66 % de la population de notre étude mais seulement 18 % des patients avaient des valeurs de température et de glycémie dans les normes. Le Glasgow Outcome Scale était en globalité plus défavorable pour les patients dont les ACSOS n'avaient pas été corrigées et/ou surveillées.

 

Conclusion

 

Ces résultats doivent nous inciter à trouver des solutions d’optimisation de la prise en charge des traumatisés crâniens (amélioration des procédures, informatisation, check-list), car notre étude montre un impact de la gestion pré-hospitalière des ACSOS sur la morbi-mortalité de ces patients.


Charlène MOURIER (Clermont Ferrand), Farès MOUSTAFA, Apolline GUILMAIN, Rémi JUAREZ, Derosier THIBAULT, Ana BOLOGAN, Jeannot SCHMIDT, Daniel PIC
12:00 - 13:00 #28999 - FC31-04 Evaluation d’un algorithme prédictif de l’absence de fracture lors de traumatismes du poignet isolés chez l’adulte.
FC31-04 Evaluation d’un algorithme prédictif de l’absence de fracture lors de traumatismes du poignet isolés chez l’adulte.

INTRODUCTION : Le juste recours aux examens d’imagerie est une préoccupation croissante pour les urgences traumatologiques. Les scores décisionnels aident le clinicien dans sa prescription. L’imagerie du poignet traumatique ne fait l’objet d’aucune recommandation.  Le but de cette étude est de réaliser un algorithme prédictif de l’absence de lésion osseuse traumatique chez le traumatisé du poignet isolé rendant l’imagerie futile.

METHODE : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2020. Tout patient majeur admis pour un traumatisme isolé du poignet était éligible. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion osseuse à l’imagerie.

RESULTATS : Au total, 421 patients ont été inclus. La médiane d’âge était de 33,8 ans avec 52,7 % de femmes. Les variables indépendantes liées à la présence d’une lésion osseuse étaient : l’âge de plus de 65 ans (ORa=6,1), le score de tri inférieur à 3 (ORa=3,2), le mécanisme lésionnel en compression (ORa=2,7), la déformation (ORa=20,9), la douleur palpatoire (ORa=19,5), l’œdème (ORa=2,2) et l’impotence (ORa=3,1). L’absence de ces 7 critères permettait d’élimer une fracture avec une valeur prédictive négative de 97%.

CONCLUSION : Un algorithme décisionnel intégrant les variables issues de ces données permettrait d’éviter 1 radiographie sur 4 avec un risque de sous triage de 2%. Le faible nombre d’items qu’il comporte le rend applicable en pratique courante.



Absence de conflit d'intérêt.
Louis VALENTE (Rouen), Mehdi TAALBA, Julien GROSJEAN, Badisse DAHAMNA, Michael DOLORES, Jessica BORTZMEYER, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
12:00 - 13:00 #29058 - FC31-05 Impact du pré-bilan (PB) dans le temps de prise en charge pré-hospitalier (Temps-ph) des patients traumatisés sévères adressés en primaire vers un TraumaCenter.
FC31-05 Impact du pré-bilan (PB) dans le temps de prise en charge pré-hospitalier (Temps-ph) des patients traumatisés sévères adressés en primaire vers un TraumaCenter.

Introduction : Les Temps-ph des traumatisés sévères sont cruciaux et peuvent impacter la mortalité (1). Le Temps-ph comprend le délai de régulation et varie selon la disponibilité des Trauma Centers contactés.

Notre étude analyse la pratique et l’impact d’un PB du SMUR sur la régulation et Temps-ph des traumatisés sévères adressés directement en Tauma Center.

Matériel et méthodes : Analyse des Temps-ph (arrivée du SMUR sur les lieux - arrivée en Trauma Center) des traumatisés sévères pris en charge en 2019 par les SMUR de 2 SAMU périurbains, disposant de 6 TraumaCenter uniquement hors départements. Comparaisons des délais avec et sans PB par tests de Wilcoxon ; analyse selon les refus, les scores de gravité et l’incarcération ou non par tests exacts de Fisher.

Résultats: Sur 518 traumatisés adressés en primaire à un Trauma Center sur 1 an, 195 (37%) bénéficient d’un PB dont le délai médian (arrivée sur les lieux - transmission PB à la régulation) est de 9 min [5-14]. 189 dossiers (36%) présentent au moins 1 refus d’un TraumaCenter, 80 (15%) au moins 2 refus, lors de la recherche de place en régulation.

En l’absence de PB (N=323), le Temps-ph s’allonge significativement avec le nombre de refus. Si refus = 0 : 78min [65-97] vs si refus ≥2 : 95min [78-118] p < 0,001.

En présence de PB (N=195), on ne note pas d’allongement des temps de prise en charge quel que soit le nombre de refus : Si refus = 0 : 92min [71-107] vs si refus ≥ 2 : 74min [62-86].

Dans le groupe de patients qui subissent au moins 2 refus (N=80) le Temps-ph est significativement diminué si PB : 74min [62-86] vs sans PB : 95min [78-118] p < 0,01.

Les traumatisés sévères avec PB sont significativement plus souvent incarcérés : 20% vs sans PB 4% p < 0,0001 et tendent à être plus graves (IOT: 24% vs 17% - Red Flag ≥ 2 : 24% vs 16% - GCS < 8: 16% vs 12%).

La réalisation d’un PB donne lieu à 68% de pré-alerte (recherche anticipée de place), et ces pré-alertes débouchent sur 97% de destinations trouvées avant le bilan SMUR final.

Conclusion : Le PB reste sous utilisé chez les traumatisés sévères. Il est plus régulièrement employé pour les patients incarcérés. Le PB a un impact favorable sur les temps de prise en charge prehospitaliers en cas d’indisponibilité des Trauma Centers, et ce de manière significative à partir de 2 refus. Une utilisation systématique du PB suivie d’une pré-alerte est à encourager dans un Trauma System à plusieurs centres spécialisés en traumatologie.

(1) T.Gauss et al , JAMA surg 2019



Cours DES-Médecine d'Urgence Paris.
Thomas ROUDAUT (Melun), François-Xavier LABORNE, Briole NICOLAS, Roger KADJI, Sophie HAMADA, Harrois ANATOLE, Bernard VIGUÉ, David SAPIR
12:00 - 13:00 #29088 - FC31-06 Relation entre la troponine et la mortalité chez les traumatisés thoraciques.
FC31-06 Relation entre la troponine et la mortalité chez les traumatisés thoraciques.

Introduction : Il existe pour l’instant peu de preuves d’une relation entre une élévation de la troponine et la mortalité chez les patients traumatisés thoraciques. Ainsi cette étude rétrospective a pour but d’évaluer une telle relation.

            Méthode :Une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique a été réalisée sur une période d’un an. Tous les patients ayant un traumatisme thoracique fermé admis au déchocage étaient inclus. Une troponine supérieure à 500 ng/mL était considérée comme positive. 

            Résultats :116 patients ont été inclus, avec un âge médian de 52 ans et le sex ratio était de 4/1. Les mécanismes de blessures les plus fréquents étaient les chutes de hauteur. La mortalité n’était pas signicativement augmentée dans le groupe « Troponine + ». La durée d’hospitalisation était supérieure lorsque la troponine était positive (p < 0,05). La valeur de la troponine était plus élevée chez les patients décédés que chez les survivants (avec un niveau médian de la troponine de l55 ng/mL chez les décédés et 10 ng/mL chez les survivants). 

            Discussion et conclusion : cette étude ne semble pas montrer une association entre des taux élevés de troponine chez les patients traumatisés thoraciques et la mortalité. Néanmoins elle suggère également une corrélation entre des valeurs de troponine élevées et la durée d’hospitalisation. D’autres études prospectives à plus grande échelle seraient nécessaires pour étayer nos conclusions. 



Aucun
Pauline SAWAYA (Colmar), Pierre METTON, Margaux FERTAT, Hugo SCHMIT
12:00 - 13:00 #29204 - FC31-07 Explorations du rachis thoraco-lombaire traumatique en urgence : Quelle place du guide de bonne usage ?
FC31-07 Explorations du rachis thoraco-lombaire traumatique en urgence : Quelle place du guide de bonne usage ?

Introduction : En France, le guide de bon usage (GBU) des examens d’imagerie médicale de la société française de radiologie liste près de 400 situations cliniques encadrées par des recommandations. En l’absence de critère de sévérité (critères de Vittel) qui pourrait orienter le clinicien vers une imagerie corps entier, le traumatisme du rachis thoraco-lombaire s’explore par des radiographies ou une tomodensitométrie ciblée selon des critères. La présence d’un seul item parmi : le mécanisme à haute énergie, les troubles neurologiques, la douleur distractive, les signes d’intoxication ou la forte suspicion de lésion vertébrale suffit à qualifier le traumatisme de majeur et indiquer le patient à une imagerie tomodensitométrique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’accord entre les prescriptions d’imagerie et les présentations cliniques.

Méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique, rétrospective descriptive sur l’année 2019. Tout patient traumatisé du rachis thoraco-lombaire, sans critère de gravité, exploré par une imagerie était éligible. Le critère de jugement principal était d’adéquation entre le choix d’imagerie et la règle GBU. Dans un second temps, nous avons étudié la performance de ces critères pour prédire l’absence de lésion osseuse.

Résultats : Au total, 740 patients ont été inclus avec une moyenne d’âge de 54,5 ans et 56,5% de femmes. Parmi les imageries, on dénombrait 535 radiographies seules, 83 scanners seuls et 122 patients avec les deux modalités successives. Une lésion osseuse était présente chez 18,4% des patients (n=136). Les critères GBU ont pu être appliqués rétrospectivement à 627 traumatismes, les catégorisant en 528 majeurs et 99 mineurs. La prescription était conforme au GBU dans 35% des cas. Deux patients sur trois ont réalisé une radiographie alors qu’ils avaient une indication théorique de scanner (sous-triage). En analyse comparative, les critères GBU étaient associés à la présence de lésion OR=2,1 ; IC95% [1,1-4,5] ainsi qu’à la mise en place d’une immobilisation pré-hospitalière OR=2,9 ; IC95% [1,1-9,1]. La performance diagnostique des items du GBU pour prédire l’absence de fracture montrait une sensibilité de 91%, une spécificité de 16% et une valeur prédictive négative de 89%.

Conclusion : L’apport du GBU dans l’exploration du rachis thoraco-lombaire n’apporte qu’une aide partielle sur la modalité d’imagerie. Un axe de recherche complémentaire pour exclure le patient du recours à l’imagerie reste nécessaire.



Absence de conflit d'intérêt.
Augustin GAUMET DE CONSTANTIN DE CHATEAUNEUF (ROUEN), Jules LHUISSIER, Mehdi TAALBA, Badisse DAHAMNA, Michael DOLORES, Jessica BORTZMEYER, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
12:00 - 13:00 #29256 - FC31-08 Bilan des accidents et traumatismes liés à la pratique du surf et autres sports de vague, et de leur impact sur l’activité préhospitalière dans deux territoires de régulation médicale.
FC31-08 Bilan des accidents et traumatismes liés à la pratique du surf et autres sports de vague, et de leur impact sur l’activité préhospitalière dans deux territoires de régulation médicale.

Introduction:Le surf est un sport extrêmement populaire dont le nombre de pratiquants ne cesse d’augmenter partout dans le monde. Pour un sport aussi répandu, peu d’études s’intéressent aux accidents et traumatismes liés à sa pratique et à celle des autres sports dérivés. En France, la région Aquitaine est la première concernée par cette pratique. Les données des services préhospitaliers n’ont jamais été analysées et l’impact des trauma-tismes liés au surf sur leur activité n’est pas connu. L'objectif est de dresser un bilan descriptif des accidents et traumatismes liés à la pratique du surf et des sports dérivés, et évaluer l’impact de celle-ci sur l’activité des services d’assistance médicale d’urgence dans 2 départements français.

Matériel:Etude observationnelle descriptive se basant sur les données préhospitalières de 2 SAMU, pour la période allant du 1er mai au 31 octobre 2019 et 2020. Pour chaque appel passé au SAMU concernant le surf, les données physiologiques, le type et la localisation de la blessure, ainsi que la prise en charge effectuée après l’appel ont été recueillies et analysées. 

Résultats:Les données de 898 patients au total composés de 62% d’hommes et avec un âge médian de 25 ans(IQ[17;37]) ont été analysées. Les plaies représentent 34% de l’ensemble des blessures rapportées, tandis que les traumatismes tout venant 51%, les luxations 14%. Les noyades représentent 6 cas, et moins de 2% des cas sont des cas graves avec mise en jeu du pronostic vital ou fonctionnel. La blessure la plus fréquente est la plaie du crâne ou de la tête (26%). Cette région est d’ailleurs la plus souvent atteinte (40% des cas), suivie par les atteintes des membres supérieurs et inférieurs (chacune 24%), du rachis (9%) puis du tronc. Sur l’ensemble des appels, seulement 45 cas ont nécessité une intervention par une équipe SMUR, mais 9 patients sur 10 ont été orientés pour avis médical au décours de la prise en charge:76% vers un service d'urgence et 12% vers la médecine de ville. Sur la totalité des patients réorientés, 49% ont été transportés par leurs propres moyens, 41% par un VSAV, et 2% par SMUR et 2% héliporté.

Conclusion:La population victime d’accident en surf est une population jeune, en majorité masculine. L’extrémité céphalique est particulièrement vulnérable. Peu de cas graves surviennent. L’impact sur l’activité préhospitalière n’est pas négligeable en période de forte affluence.


Eric TELLIER, Alexandre ROSIER (Bayonne), Patrice LABES
Salle 352B-Zone poster 1
12:30 Pause et visite de l’exposition technique

"Vendredi 10 juin"

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SNN
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM NOVO NORDISK
Hémorragies chez la personne âgée, avez-vous pensé au TCA ?

Modérateur : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:30 - 13:15 Introduction. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
12:30 - 13:15 Des saignements pouvant révéler une pathologie grave et rare, au travers de cas cliniques. Hortense MAYNADIÉ (Assistante Hospitalo-universitaire) (Conférencier, Kremlin Bicêtre), Luc DARNIGE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, PARIS)
12:30 - 13:15 Discussion & Conclusion.
Salle 242A

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SMD
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM MEDTRONIC
Prise en charge diagnostique des syncopes aux urgences et place de la télécardiologie

12:30 - 13:15 La syncope aux urgences. Les diagnostics faciles et les autres... Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
12:30 - 13:15 Le moniteur implantable pour les diagnostics difficiles. Pierre BAUDINAUD (cardiologue HEGP)
Salle 251

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SI17
12:30 - 14:00

Session Interactive
Jeopardy

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Venez jouer et tester vos connaissances, pas forcément en médecine.
12:30 - 14:00 Jeopardy. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Jonathan MOISSON (Docteur Junior) (Conférencier, PARIS)
Salle Maillot
13:40

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UD22
13:40 - 13:50

MEDVIR

"MedVir Urgences, dispositif médical CE :
Aide à la décision médicale
Conçu par et pour des Urgentistes français,
Contient +de 900 prédiagnostics dont 350 d’Urgences"
13:40 - 13:50 MedVir. Fabienne OSTERMEYER (Conférencier, MedVir)
Espace Urgences Démo
13:50

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UD27
13:50 - 14:00

QUANTIQ.IO

COBOX permet de prendre vos mesures médicales (fréquence cardiaque et respiratoire, puis SpO2 et pression artérielle) en 20 secondes sur un simple smartphone avec un selfie vidéo.
13:50 - 14:00 COBOX by Quantiq. Alain HABRA (Conférencier, QUANTIQ.IO)
Espace Urgences Démo
14:00

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CM29
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Les bases de l'hémodynamique
Cardiologie - Autre, Ventilation

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Nous expliquerons les bases de l'hémodynamique afin de mieux comprendre les critères diagnostiques et les principes du traitement des états de choc et des dyspnées.
14:00 - 15:30 Interpréter les valeurs de pression artérielle. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
14:00 - 15:30 Comprendre l'hémodynamique intracardiaque. Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes)
14:00 - 15:30 Quelles amines pour quelles actions ? Rami MIJAHED (Adjoint /PH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Interaction entre ventilation et hémodynamqiue. Erwan L'HER (PU-PH) (Conférencier, BREST)
Amphi Bleu

"Vendredi 10 juin"

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CS05
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Damage control.
Ambulanciers, Infirmier

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Perrine JOLIBOIS (infirmiere) (Besançon)
Coordonnateur : Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
14:00 - 15:30 Les outils SSE. David BELY (IDE) (Conférencier, La Roche-sur-Yon)
Présenter le nouveau matériel spécifique au damage control.
Garrots, intra-osseux.
Autres outils.
14:00 - 15:30 La formation damage control aux soignants non experts. Eric GARCIA (IDE et Formateur) (Conférencier, Pau)
Comment intégrer le damage control dans la formation gestes d'urgences.
Utilisation de moyens pédagogiques
Retour d'expérience d'un exercice plan blanc et du terrain
14:00 - 15:30 Damage control pédiatrique. Elodie CHAMORRO (Infirmière) (Conférencier, Paris)
Rappel des grands principes du damage control.
La spécificité du damage control pédiatrique.
Comment se préparer ? Matériel nécessaire en pédiatrie.
Amphi Havane

"Vendredi 10 juin"

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SI18
14:00 - 15:00

Session Interactive
Speed dating
Etudiants Médecine, Profession - Métier, Jeunes

Modérateurs : Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (LE MANS), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où vous pourrez échanger directement avec un médecin urgentiste expert dans son domaine (exemples : montagne, médecine du sport, médecine d’extraction, médecine d’Urgence à l’étranger, …) dans le but de promouvoir la richesse de notre profession d’urgentiste par l’intermédiaire de ces rencontres originales.
14:00 - 15:00 Fonction clinicien-chercheur. Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada)
14:00 - 15:00 J'ai lancé mon entreprise ou ma start-up. Louis ROUXEL (Médecin urgentiste) (Conférencier, Bordeaux)
14:00 - 15:00 Je fais de l'Urgence pédiatrique. Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:00 Je fais de la formation non universitaire (ex : CESU, WINFOCUS…). Carole AMSALLEM (Médecin) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine du sport.
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine d’expédition. Théotime GAULT (médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine tactique. Emeric ROMARY (Médecin urgentiste GIGN) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la médicalisation. Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la toxicologie clinique. Philippe CHAUVEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:00 Je fais du rapatriement sanitaire. Francois LEBIHAIN (PHC) (Conférencier, Niort)
14:00 - 15:00 Je fais du secours en mer. Emgan QUERELLOU (médecin) (Conférencier, Brest)
14:00 - 15:00 Je fais du secours en montagne. Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00 Je suis expertise judiciaire en Médecine d’Urgence. Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
14:00 - 15:00 Je suis manager. Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je travaille à l'étranger en Médecine d'Urgence. Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je travaille avec la réserve sanitaire.
14:00 - 15:00 Je travaille dans un laboratoire de simulation médicale. Daniel Aiham GHAZALI (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00 Je travaille dans une institution en lien avec la santé. Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:00 Je travaille en USC/réanimation. Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Conférencier, Lyon)
Salle 241

"Vendredi 10 juin"

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CM23
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Prévention aux Urgences
Addictologie, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Gériatrie, Médico-légal

Modérateurs : Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon), Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on discutera du rôle des professionnels de l'urgence sur divers thématiques de prévention
14:00 - 15:30 L’alcoolisation aiguë : intervention brève. Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 La chute de la personne âgée. Jacques BODDAERT (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Thrombo embolique. Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:30 La violence conjugale. Pierre-Alexis RAYNAL (CDS SAU) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

"Vendredi 10 juin"

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AM09
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Recherche documentaire sur Pubmed en une leçon
Recherche

Coordonnateur : Albert TRINH-DUC (Coordonnateur, Agen)
Conférenciers : Mahe ADRIAN (PH) (Conférencier, Agen), Albert TRINH-DUC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Agen)
Recherche bibliographique à partir de la base documentaire Pubmed
o Introduire la recherche bibliographique avec une démarche Evidence base medicine o Aider à trouver l'information pertinente à partir de Pubmed.
o Présenter les principes de bases de son utilisation.
o Permettre à chacun à partir d'exemples choisis de mettre en pratique ces connaissances sur des ordinateurs (de préférence) ou tablettes personnelles
Salle 242B

"Vendredi 10 juin"

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SI12
14:00 - 15:00

Session Interactive - Quiz
Mythes en Médecine d’ Urgence intitulé "true ou fake news". Venez briser les mythes de la Médecine d' Urgence
Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Où l’on brisera les mythes de la Médecine d’Urgence. Venez confronter vos habitudes aux données de la science !
14:00 - 15:00 Mythes en Médecine d’ Urgence intitulé "true ou fake news". Venez briser les mythes de la Médecine d' Urgence. Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Salle 243

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TRM10
14:00 - 15:00

Table Ronde Médecins - Session AJMU
Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
14:00 - 15:00 L'attractivité de l'internat et de la Médecine d'Urgence vue par les jeunes médecins. Olivia FRAIGNEAU (Conférencier, Paris), Céline VARRON LAROCHE (Interne) (Conférencier, Paris)
Salle 251

"Vendredi 10 juin"

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CLM05
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
Les outils pour mieux s'organiser

Modérateurs : Yannick AUFFRET (Médecin) (Brest), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
14:00 - 15:30 #28972 - CP44 Validation d’une méthode d’identification des passages itératifs d’un même patient aux urgences à partir des Résumés de Passages aux Urgences.
CP44 Validation d’une méthode d’identification des passages itératifs d’un même patient aux urgences à partir des Résumés de Passages aux Urgences.

Introduction : Les passages aux urgences sont en constante augmentation mais un même patient peut générer à lui seul plusieurs passages. L’analyse des passages itératifs d’un même patient permettrait de mieux comprendre l’activité des urgences : caractériser la patientèle plutôt que les passages, décrire les motifs de passages itératifs, définir les retours précoces comme indicateur qualité... Leur identification à partir des Résumés de Passages aux Urgences (RPU) n’est pas possible actuellement puisqu’aucune donnée strictement nominative n’y figure (accord CNIL). Une approximation est cependant possible à partir du triptyque Sexe/Date de naissance/Code postal. Le but de cette étude était de valider que cette combinaison permettait d’identifier 90% des passages itératifs.

Méthode : Notre objectif étant d’évaluer la performance de ce triptyque, nous avons d’abord identifié par cette clé les passages multiples de mêmes patients sur les RPU de l’année 2019 puis avons soumis cette liste aux médecins DIM des établissements concernés, pour qu’ils vérifient la véracité de notre combinaison grâce à leurs données non anonymisées. Notre critère de jugement était le nombre de passages multiples réels identifiés par les médecins DIM à partir de notre sélection. La valeur prédictive positive (VPP) et le taux de faux positifs (FP) ont été calculés avec un intervalle de confiance à 95%.

Résultats : Sur les 63 établissements de notre région qui ont transmis 1 875 935 passages RPU en 2019, 7 établissements (2 CHU, 4 CH et 1 clinique) ont participé à l’étude, ce qui représentait 24% des RPU. Sur les 449 583 RPU de ces établissements, notre triptyque identifiait 184 372 passages itératifs soit 42% des passages. Après vérification, la prévalence réelle des passages itératifs estimée par les DIM était de 36% (surestimation de 6%). Au final, par rapport aux données DIM, 156 689 passages concernaient un même patient, 20 454 un patient différent et 7 269 n’ont pas été retrouvés soit une VPP de 88,5% [88,3% ; 88,6%] et un taux de FP de 11,5% [11,4% ; 11,7%].

Conclusion : Avec une VPP proche de 90% notre méthode valide notre postulat de départ. Le triptyque Sexe/Date de naissance/Code postal dans un même établissement permet d’identifier les passages itératifs d’un même patient aux urgences avec une marge d’erreur acceptable. Tous les champs d’étude s’ouvrent maintenant pour des analyses plus précises.


Laure POURCEL (Toulouse), Elsa DELISLE, Agnès FERREIRA, Emmanuelle BONNET, Manon GANICHOT, Olivier AZÉMA, Hervé MOUROU
14:00 - 15:30 #29039 - CP45 Amélioration de la détection des fractures sur des radiographies traumatiques et réduction du temps de lecture grâce à l'intelligence artificielle.
CP45 Amélioration de la détection des fractures sur des radiographies traumatiques et réduction du temps de lecture grâce à l'intelligence artificielle.

Introduction : Cette étude vise à évaluer l’impact d’un logiciel d’intelligence artificielle (IA) sur les performances diagnostiques de différents médecins dans la détection de fractures sur les radiographies standards.

Matériel et méthode : Nous avons rétrospectivement collecté 480 examens dont 60 par anatomie (pied, genou, bassin, main, coude, épaule, gril costal, rachis dorso-lombaire) avec une prévalence de fracture à 50%, 25% évidentes et 25% non-évidentes. Le gold standard a été établi par deux lectures indépendantes de radiologues ostéoarticulaires séniors, et une troisième qui intervenait pour trancher lors de discordances. Seize lecteurs (4 radiologues, 4 urgentistes, 4 orthopédistes, 4 médecins généralistes) ont ensuite analysé les 480 examens avec et sans l’aide de l’IA avec une période de 1 mois entre deux lectures du même examen.

Résultats : Un total de 480 patients ont été inclus (327 femmes, 58,3 ± 17,9 ans). En moyenne, la sensibilité était de 9% plus élevée avec l’aide de l’IA que sans l’aide de l’IA. Pour les urgentistes, ce gain de sensibilité était de 9.9% (de 68,2% à 78,1%). La spécificité moyenne de tous les lecteurs était également plus élevée de 3,4% avec l’IA. L’aide de l’IA permettait aussi de réduire le temps de lecture moyen de 8,2 secondes par examen, soit un gain de temps de 11%.

Conclusion : L'assistance radiographique de l'IA améliore à la fois la sensibilité et la spécificité de la détection de fractures et permet de diminuer le temps de lecture.



Nor-Eddine Regnard : directeur médical de Gleamer ; Daichi Hayashi, Andrew J. Kompel : pas de conflit d'intérêt ; Ali Guermazi : honoraires de consultation de Pfizer, TissueGene, MerckSerono, Novartis, Regeneron, AstraZeneca ; stock options de BICL.
Nor-Eddine REGNARD (PARIS), Daichi HAYASHI, Andrew J. KOMPEL, Ali GUERMAZI
14:00 - 15:30 #29118 - CP46 Intelligence artificielle pour la détection des lésions radiographiques dans les situations d'urgence.
CP46 Intelligence artificielle pour la détection des lésions radiographiques dans les situations d'urgence.

Introduction Un grand centre hospitalier français d'urgence a mis en place l’utilisation quotidienne d’un logiciel radiologique d'intelligence artificielle (IA) d’aide au tri et à la détection en radiographie conventionnelle de pathologies osseuses et pulmonaires. Nous avons étudié l'impact de ce logiciel sur les erreurs de diagnostic aux urgences. Matériel et méthodes 1913 radiographies consécutives de patients admis aux Urgences entre Juillet et Octobre 2020 ont été analysées, pour lesquelles les comptes rendus de radiologie et des urgences étaient disponibles (hors rachis, ASP et crâne). Chaque examen a été anonymisé et traité avec le logiciel Chest|MSK AI (Arterys Inc.) développé par Milvue, afin de déterminer la présence ou l'absence de l'une des pathologies suivantes : nodule pulmonaire, opacité pulmonaire, épanchement pleural, pneumothorax, fracture, luxation et épanchement articulaire du coude. Les comptes rendus radiologique et des urgences ont été analysés de façon indépendante, et en insu de l’IA, pour classer chaque patient. Le compte rendu radiologique détermine la référence. Les cas de discordance entre urgentiste et radiologue, correspondant à une sous-population de cas difficiles, ont été extraits et confrontés à l’analyse de l’IA. La sensibilité et la spécificité ont également été calculés pour évaluer la performance du logiciel d’IA. Résultats Sur l'ensemble des 1913 patients, le logiciel d’IA atteint une sensibilité et une spécificité de 0,90 et 0,86 respectivement. Dans 225/1913 (12%) des cas, il existe une discordance diagnostique entre urgentiste et radiologue. Dans ce sous-ensemble de cas difficiles, la sensibilité et la spécificité du logiciel d'IA étaient respectivement de 0,76 et 0,90. Dans 195/225 (87 %) des cas de désaccords, le logiciel d'IA est en accord avec le radiologue. Discussion Les résultats montrent que ce logiciel d'IA est performant sur un nouvel ensemble indépendant de radiographies d'urgence. Plus intéressant, ils mettent en évidence l’apport du logiciel en complément de l’interprétation des médecins urgentistes pour sécuriser le diagnostic et réduire les erreurs, d’autant plus lorsqu'aucun radiologue n'est disponible. Conclusion Le logiciel Chest|MSK AI offre des perspectives intéressantes pour réduire les erreurs d'interprétation des radiographies d'urgence. Des études prospectives complémentaires permettront de confirmer l'impact sur les urgences, le flux de travail radiologique et la prise en charge des patients.

Dr Parpaleix: Founder, Milvue Dr. Medi: Aucun Marina: Arterys Employee Dr. Parsy: Aucun
Alexandre PARPALEIX, Virginie EHRMANN (paris), Clemence PARSY, Marina CODARI, Mehdi MEJDOUBI
14:00 - 15:30 #29145 - CP47 Réorientation des patients de faible gravité depuis les urgences vers des infirmier.è.s en pratique avancée : une étude rétrospective.
CP47 Réorientation des patients de faible gravité depuis les urgences vers des infirmier.è.s en pratique avancée : une étude rétrospective.

CONTEXTE: La réorientation, à partir des urgences, des patients de faible gravité vers un autre effecteur de soins est une des stratégies déployées afin de réduire le phénomène de surcharge des services d’urgence. Les modalités de réorientation sont variables. Certains des centres de santé qui reçoivent ces patients ont recours aux infirmier.è.s en pratique avancée (IPA), profession en cours de déploiement dans certains pays. La littérature concernant les soins prodigués par les IPA aux patients réorientés est rare. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'autonomie des IPA dans leur prise en charge.

MÉTHODES: Étude rétrospective multicentrique observationnelle dans 3 centres de santé accueillant des patients réorientés de 4 services d’urgence. Chaque service avait recours aux mêmes modalités de sélection des patients éligibles à la réorientation. Cette sélection se faisait par l’infirmier.è au triage à l’aide d’un algorithme de décision médicale. L’infirmier attribuait immédiatement aux patients acceptant la réorientation un rendez-vous précis ( < 48 heures) en centre de santé. Ont été inclus tous les patients pris en charge par une IPA entre mars 2019 et mars 2020. Les motifs de consultation et les données sociodémographiques des patients ont été collectés. Le critère de jugement principal était défini comme le taux de patients pour lesquels l’IPA a eu recours à un avis médical durant la consultation. Pour analyser la trajectoire ultérieure, le taux de patients reconsultant dans la même structure dans les 16 mois suivants a été évalué.

RÉSULTATS: Durant la période d’étude 6887 patients ont été réorientés dont 234 (3 %) ont été pris en charge par  une IPA. Pour 69 patients (30%), un avis médical a été rapporté. Parmi les patients pris en charge, 17% avaient moins de 18 ans et les motifs de consultation principaux étaient musculo-squelettiques (25%),  ORL (20%), respiratoires (12%) ou dermatologiques (11%). Le taux de patients ayant reconsulté  au même centre de santé, pour un motif de consultation autre, dans les 16 mois suivant était de 12%. Tous ont reconsulté plus de 72 heures après la consultation avec l’IPA.

CONCLUSION: Les IPA sont en mesure de prendre en charge des patients de faible gravité réorientés depuis les urgences vers un centre de santé. Un tiers des patients pris en charge par les IPA ont nécessité un avis médical complémentaire. Une partie de ces patients ont à nouveau recours à ces centres de santé lors d’un nouvel événement médical.



Alexandre Messier est l'inventeur d'une solution web de réorientation et travaille, 1 jour par semaine, comme médecin-conseil pour Logibec, la société chargée de sa commercialisation et de sa distribution.
Alexandre MESSIER (Montréal, Canada), Louis BAILLARGEON, Judy MORRIS, Maud-Christine CHOUINARD, Raoul DAOUST, Alexis COURNOYER, Justine LESSARD, Anne-Laure FÉRAL-PIERSSENS
14:00 - 15:30 #29154 - CP48 Etude de l’adéquation aux recommandations des scanners réalisés aux urgences : analyse de pratique d’un CHU et un CH périphérique.
CP48 Etude de l’adéquation aux recommandations des scanners réalisés aux urgences : analyse de pratique d’un CHU et un CH périphérique.

Etude de l’adéquation aux recommandations des scanners réalisés aux urgences : analyse de pratique d’un CHU et un CH périphérique.

Introduction : Le nombre de tomodensitométries (TDM) réalisées aux urgences augmente depuis 20 ans. Cette hausse peut s’expliquer par son intégration croissante dans la pratique et par la notion de « médecine défensive » pour ne pas méconnaître un diagnostic grave, mais peut entraîner des problématiques d’accès, d’allongement du temps de prise en soin et d’exposition aux rayonnements ionisants. La pénurie de radiologues, nécessite parfois le recours à des services de télé-imagerie semblant augmenter la réalisation de TDM. Selon la littérature, 20-40% des TDM sont inadéquates. Le but de cette étude est de comparer le nombre d’examens adéquats entre deux CH et d’analyser l’influence des modalités d’accès sur la sur-prescription.

Méthode : Le recueil de données était rétrospectif sur consultation de dossiers des patients > 16 ans consultant aux urgences d’un CHU et d’un CH périphérique entre octobre et novembre 2019 et ayant bénéficié d’une TDM. Les indications jugées indiscutables ont été exclues de l’analyse. Les adéquations ont été jugées par deux médecins (et un troisième si désaccord) selon les recommandations en vigueur. Ce travail a reçu l’avis favorable du comité d’éthique et a été déclaré à la CNIL.

Résultats : 1425 dossiers ont été inclus pour 2349 étudiés (924 exclus). L’adéquation totale était de 82% (1164/1425), il existe une différence significative entre les centres (84% [881/1043] au CHU et 74% [283/382] au CH, p < 0.001). Il y a une différence significative selon l’expérience du prescripteur (p=0.044) et l’usage de la télé-imagerie (27% [65/242] non adéquats contre 17% [196/1183] si radiologue sur place ; p < 0.001).

Discussion : Il est nécessaire de sensibiliser les internes, de faciliter l’accès aux recommandations. La justification d’une TDM doit rester fondée sur l’anamnèse, la clinique, sans céder aux dérives de la « médecine défensive » et en gardant le patient au centre de la démarche diagnostique. Le travail est rétrospectif, mais l’effectif est important et compare la pratique de centres aux différentes modalités d’accès à l’imagerie.

Conclusion : Il existe une différence de pratiques entre des CH proches géographiquement, en partie liée à des modalités d’accès différentes. Il convient de travailler sur le «mieux prescrire», entre progrès techniques, facilitation d’accès et moyens à disposition.


Julien DENIS (Saumur), Sara FILIPPINI, Christian LABOUTE, Christophe AUBE, Dominique SAVARY, Aurore ARMAND
14:00 - 15:30 #29273 - CP49 Transminator : Apports d’un médecin dédié aux transmissions en début de garde dans un Service d’Accueil des Urgences.
CP49 Transminator : Apports d’un médecin dédié aux transmissions en début de garde dans un Service d’Accueil des Urgences.

Introduction : Afin de raccourcir les délais d’attente et de passage des patients aux urgences, un nouveau type de poste médical (Transminator) a été expérimenté. Ce médecin est dédié exclusivement à la gestion des patients dont la prise en charge médicale n’est pas terminée en début de garde. L’objectif de cette étude est de comparer les indicateurs de délais de prise en charge des patients des urgences selon la présence ou non d’un Transminator affecté dans le service.

 

Matériels et méthodes : Etude rétrospective de type cas-contrôle a été réalisée aux urgences d’un centre hospitalo-universitaire entre Janvier 2017 et décembre 2018. Deux groupes ont été déterminés : les journées avec Transminator (T+) et les journées sans Transminator (T-). Les journées (T+) ont été appariées à celles (T-) sur le nombre de passages par journée (2T- pour 1T+). Tous les patients ayant consulté au secteur long des urgences sur ces journées ont été inclus. Les critères de jugement correspondaient aux indicateurs de délais moyen: délai avant triage, avant prise en charge médicale, entre le début de la prise en charge médicale et la sortie des urgences ainsi que la durée moyenne de passage. Trois analyses ont été réalisées: sur 24h, en soirée, sur la garde de nuit. Les différents indicateurs de délais ont été comparés entre les deux groupes (journées avec Transminator (T+) versus journées sans transminator (T-)) par la réalisation de test de Student pour les variables continues.

 

Résultats : 125 journées (T+) et 250 journées (T-) ont été analysées pour un total de 9 641 et 19 264 patients respectivement. La durée moyenne de passage par 24 heures était de 339 minutes (min) avec un Intervalle de Confiance à 95% [331;347] pour le groupe T+ et de 345 min [339;351] pour le groupe T- (p=0.26). Sur la garde, la durée de passage est de 326 min [316;33] vs. 336 min [327;344] (p=0.16). Sur la soirée, la durée de passage est de 336 [325;347] min vs. 347 [339;356] min (p=0.08). Sur 24h, le délai avant le début de la prise en charge médicale est de 89 [95;102] min pour le groupe T+ vs. 99 [84;93] min pour le groupe T- (p < 0.001). Sur la garde, il est de 100 [94;106] min vs. 113 [108;118] min (p < 0.001). Sur la soirée, ce délai est de 79[74;84] min vs. 95[91;99] min (p < 0.001).

Conclusion : La présence d’un Transminator est associée à une diminution du temps d’attente avant le premier contact médical mais n’est pas associée à une modification de la durée moyenne de passage.



Aucun
Guilhem TRAVERS, Philippe JUVIN, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Bobigny)
14:00 - 15:30 #29280 - CP50 Mise en place d’un processus de réorientation des patients de faible gravité consultant aux urgences vers des centres de santé: effets observés sur les indicateurs de performance.
CP50 Mise en place d’un processus de réorientation des patients de faible gravité consultant aux urgences vers des centres de santé: effets observés sur les indicateurs de performance.

Contexte:La surcharge des services d’urgence est associée à une augmentation de la morbi mortalité des patients ainsi qu’à une prise en charge suboptimale. Pour y remédier, les strategies d’organisation des urgences se sont concentrées sur l’identification des patients de faible niveau de gravité et sur leur reorientation vers un autre effecteur de soins primaires. La littérature concernant les effets de ces strategies est de faible niveau de preuve, peu concluante et rarement reproductible dans d’autres contextes. L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets sur les indicateurs de performance des urgences de la mise en place d’un processus de reorientation des patients de faible gravité à l’aide d’un logiciel comprenant un algorithme de decision clinique ainsi qu’un outil de prise de rendez-vous.

Méthode:Etude retrospective observationnelle dans un service d’urgence d’un centre hospital-universitaire. Le processus de reorientation repose sur l’utilisation d’un algorithme de decision clinique basé sur le motif de consultation du patient. L’infirmier.e d’accueil et d’orientation évalue les critères d’éligibilité et de non-contre indication à la reorientation du patient. Tous les patients consultant aux urgences de Janvier 2014 à décembre 2016 ont été inclus. Les critères de jugement principaux sont les indicateurs de performance des urgences (durée de passage, durée de triage, délais avant évaluation médicale, taux de patients partis sans attendre l’évaluation médicale). Ces indicateurs ont été comparés avant et après l’implantation du processus de reorientation (juin 2015). Des séries chronologiques ont été réalisées en ajustant sur l’âge, le sexe, la période de consultation, le niveau de triage et le phénomène de surcharge .

Résultats:Sur les 468 140 passages inclus, 9 546 patients (8% de la période post-intervention) ont été redirigés. La durée de triage était similaire avant et après intervention. Le délai median avant évaluation médicale a diminué de 14 minutes ([-17;-12], p < 0.001), la durée médiane de passage a augmenté de 33 minutes ([17;48], p < 0.001), le taux de patients partis sans attendre a diminué de 2% ([-3;-2], p < 0.001).

Conclusion:L’implantation d’un processus de reorientation des patients de faible gravité consultant aux urgences vers un centre de santé, basé sur un un algorithme de decision clinique était associé à une amelioration des indicateurs de performance des services d’urgence exception faite de la durée de passage.

 



Aucun
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Bobigny), Isabelle GABOURY, Clément CARBONNIER, Mylaine BRETON
Salle 252A

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CM25
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Le temps, indicateur de qualité ?
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Régulation, Traumatologie

Modérateurs : Laurence ARROUY (PH) (Paris), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Où l'on parlera du facteur temps et de son incidence sur le devenir des patients, en régulation, aux Urgences et en préhospitalier. L'impact des délais en cardiologie et en traumatologies sera abordé plus spécifiquement.
14:00 - 15:30 Délai de décroché en régulation ? Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 Temps de passage/temps d'attente. Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:30 Délai de revascularisation. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:30 La golden hour en traumatologie. Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 252B

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CMS13
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Aidez nos ainés
Gériatrie, Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé

Modérateurs : Axel BENHAMED (Médecin) (Quebec, Canada), Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne)
Coordonnateur : Mikaël MARTINEZ (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Où l'on parlera de l'amélioration de la prise en charge des personnes âgées, notamment en utilisant de nouveaux modèles d'organisation.
14:00 - 15:30 Former l'amont. Magali BISCHOFF (Cadre supérieur de santé Coordinatrice) (Conférencier, Vienne)
14:00 - 15:30 Circuit court gériatrique. Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:30 Organiser le retour. Matthieu PICCOLI (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Gestion de l'agitation. Thomas CELARIER (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Saint Etienne)
Salle 253

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CM41
14:00 - 15:00

Conférence Médecins - Session commune SFMU/Winfocus France
Nouveau ou ancien indice d'échographie : que valent-ils vraiment ?
Cardiologie - Autre, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
L'évaluation hémodynamique en échocardiographie utilise des indices. Nous décrirons en fonction des dernières données scientifiques la réelle valeur de quatre d'entre eux.
14:00 - 15:00 La veine cave inférieure. Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:00 L'onde E'. Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
14:00 - 15:00 Le TACC. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:00 La contractilité cardiaque dans l'ACR. François JAVAUDIN (Emergency physician) (Conférencier, Nantes)
Salle 342A

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AMS14
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Ventilation Non Invasive chez l'enfant
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier), Odile NOIZET-YVERNEAU (praticien hosptalier temps plein) (Conférencier, Reims)
Indications et contre-indications de la VNI chez l'enfant.
Critères de mise en route de la VNI, réussite d'une VNI.
Critères d'échec.
Interfaces disponibles, type de respirateur à utiliser, réglages en fonction des pathologies.
Surveillance.
Utilisation au cours d'un transfert médicalisé pédiatrique (SMUR).
Salle 342B

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AMS29
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Faire face à l'agressivité et aux violences physiques en milieu hospitalier
Qualité

Coordonnateur : Solenne GERNIGON (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Richard DUBOS (Aide Soignant) (Conférencier, Angers), Solenne GERNIGON (Infirmière) (Conférencier, Angers)
Développer une perception raisonnée et préventive des situations à risque
Améliorer son self contrôle
Disposer de ressources personnelles en cas d’urgence
Initier l’apprentissage des gestes simples pour se protéger
Salle 343

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AM06 A
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Dyspnée pour un champion - Apport de l'échostéthoscopie
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Olivier PEYRONY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sami ELLOUZE (PHC) (Conférencier, Paris), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
Résoudre des cas cliniques difficiles de dyspnée aux urgences, à l’aide de l’échostéthoscopie (ou échographie clinique), pour optimiser le traitement et l’orientation d’un malade aux urgences. L’objectif est de changer de paradigme : l’échostéthoscopie dorénavant en amont de la biologie et du scanner.
Atelier interactif autour de cas réels : débutants ou confirmés
Salle 351

"Vendredi 10 juin"

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AMS38 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Multiples victimes. Je trie, il trie, nous sauvons...
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Domitille LE RAY (Docteur Junior) (Conférencier, Marseille), Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille)
-Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
-Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
-Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant une dizaine de victimes.
-Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
-Poursuite de la simulation dans la suite des deux scenarii
Salle 352A

"Vendredi 10 juin"

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AMS36 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
TRESORMED
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Hayatte AKODAD (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Hayatte AKODAD (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Sébastien NEROT (formateur simulation medicale) (Conférencier, Paris)
Chasse au trésor autour de la thématique de la médecine d’urgence, de catastrophe et d’exception. Jeu sérieux en équipe médico-soignantes, permettant d’aborder de façon ludique et via le challenge les connaissances indispensables, les techniques à connaitre et les dernières recommandations. Cet atelier a surtout pour vocation de mettre en avant l’importance du travail d’équipe dans la convivialité et le renforcement de soi et de la cohésion d’équipe, particulièrement en situation de stress.
Salle 353

"Vendredi 10 juin"

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CE03
14:00 - 15:00

Conférence Exceptionnelle
What I've learned studying infectious disease in emergency medicine
Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble), Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Où l'on présentera et discutera les études marquantes sur les maladies infectieuses en Médecine d'Urgence. L'orateur urgentiste présentera des exemples de ses travaux de recherche sur les infections.
14:00 - 15:00 What I've learned studying infectious disease in emergency medicine. David TALAN (médecin) (Conférencier, Los Angeles, Etats-Unis)
Salle Maillot

"Vendredi 10 juin"

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AMS23 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Morgane DUCHEMIN-HUMBERT (Infirmière) (Conférencier, PARIS), Nora OULED (médecin) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223

"Vendredi 10 juin"

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AS44 F
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
15:00

"Vendredi 10 juin"

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SIS02
15:00 - 16:00

Session Intéractive Quiz
Les pièges du tri, saison 5.

Modérateur : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur : Olivier PICOT (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Salle 243
15:30 Pause et visite de l’exposition technique
16:00

"Vendredi 10 juin"

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CM02
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Traumatologie vitale
Coagulation - Hémostase, Etat de choc, Traumatologie

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Où nous ferons le point sur les avancées et recommandations récentes dans le domaine de la traumatologie vitale.
16:00 - 17:00 Prise en charge d'un traumatisme vertebro medullaire. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Prise en charge d'un traumatisme de membre grave. Romain KEDZIEREWICZ (MD) (Conférencier, Brignoles)
16:00 - 17:00 Actualités dans la prise en charge des trauma craniens graves. Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
Amphi Bleu

"Vendredi 10 juin"

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CM34
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Les avis d'autres spécialités
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours), Caroline TELION (Emergency Physician) (Paris)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Où l'on parlera de l'interaction du médecin urgentiste avec les autres spélialistes, des indications des avis complémentaires afin d'optimiser la prise en charge du patient
16:00 - 17:00 Comment ca dessert ? Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
16:00 - 17:00 Comment ca sert ? Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
Amphi Havane

"Vendredi 10 juin"

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CM22
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Mieux prescrire
Qualité, Thérapeutique

Modérateurs : Yannick AUFFRET (Médecin) (Brest), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on discutera amélioration des pratiques par le principe de "juste prescription"
16:00 - 17:30 Le "garde veine". Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:30 La transfusion. Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
16:00 - 17:30 L'oxygène. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 La contention. Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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AMS16
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Évaluation d'un patient suicidaire : en moins de 5 minutes ?
Psychiatrie

Coordonnateur : Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Conférenciers : Pauline BEAUVEIL (IDE) (Conférencier, Saint-Etienne), Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Evaluer le potentiel suicidaire d’un patient (facteurs de risque, facteurs de protection, urgence, dangerosité).
Mises en situation pratique.
Salle 242B

"Vendredi 10 juin"

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SI11
16:00 - 17:00

Session Interactive - Quiz
Réguler en Médecine d' Urgence : la fin justifie les moyens
Organisation SAMU/SMUR, Régulation, Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Où l’on discutera des situations compliquées en regulation et des solutions que l'on peut envisager
16:00 - 17:00 Réguler en Médecine d' Urgence : la fin justifie les moyens. Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
Salle 243

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TRM04
16:00 - 17:00

Table Ronde Médecins - Session Commission Jeunes
Etre jeune et s'impliquer dans la Médecine d' Urgence
Etudiants Médecine, Pédagogie - Enseignement - Formation, Jeunes

Modérateurs : Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Lyon), Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Où l'on vous expliquera comment être jeune et impliqué dans notre discipline peut faire bouger les choses
16:00 - 17:00 Au niveau local : monter son association et s'impliquer dans le parcours pédagogique. Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Au national. Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (Conférencier, LE MANS)
16:00 - 17:00 Sur les réseaux sociaux, apprentissage par ses pairs. Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Salle 251

"Vendredi 10 juin"

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CLM06
16:00 - 17:30

Communications Libres Médecins
Se prendre la tête

Modérateurs : Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Poitiers), Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
16:00 - 17:30 #28848 - CP51 Intérêt du bilan somatique systématique chez les patients à présentation psychiatrique en structure d’urgence.
CP51 Intérêt du bilan somatique systématique chez les patients à présentation psychiatrique en structure d’urgence.

Introduction: Lors d’une consultation à présentation psychiatrique en structure d’urgence (SU), il est souvent réalisé un examen somatique. Cependant l’intérêt d’un bilan somatique systématique reste débattu

Matériel et méthode: Etude multicentrique rétrospective sur 2 mois incluant tout patient majeur consultant en SU pour un motif d’allure psychiatrique, sans intoxication associée. L’objectif principal était d’évaluer le taux de consultation où une étiologie somatique était retrouvée à l’admission, et en suivi (J7, J30). L’objectif secondaire était de rechercher les éléments cliniques initiaux permettant de prédire le risque d’un problème somatique sous-jacent en SU.

Résultats: 638 consultations ont été incluses. Les motifs principaux concernaient un état anxieux (35,7%) ou dépressif (35,7%). Des antécédents psychiatriques étaient retrouvés dans 60,7% des cas. Pour 412 passages (64,6%) on ne retrouvait pas d’anomalies de constantes lors du tri IOA.

Une étiologie somatique en rapport avec le motif de consultation a été retrouvé au SU à J0 pour 38 (6,0%) consultations. Le taux d’hospitalisation était de 47,3%, majoritairement en psychiatrie (87,4%). L’analyse des dossiers a permis de mettre en évidence lors du suivi 63 (10,9%) et 67 (12%) évènements indésirables somatiques à J7 et J30 en cumulé, ayant pu créer ou majorer des symptômes d’allure psychiatrique. La cause somatique retrouvée (55,2% de pathologies nouvelles) était : neurologique dans 35,8% des cas, métabolique dans 28,4% et infectieuse dans 13,4%.

Les facteurs corrélés à une étiologie somatique à l’accueil étaient (p < 0,001 pour tous) : l’âge plus avancé: 64,5 ans [46,5-83,8] vs 37 ans [25-54] ; la présence de troubles du comportement : 68,4% vs 29,3% ou d’idées délirantes: 36,8% vs 9,8% ; l’existence d’antécédents cardiologiques, neurologiques, rénaux et métaboliques ; la présence d’au moins un paramètre anormal lors du tri IOA : 63,2% vs 33,7%. Chez les patients jeunes (≤45 ans), sans antécédent autre que psychiatrique, sans idées délirantes ou trouble du comportement et sans anomalie sur les constantes à l’IOA, nous avons retrouvé une étiologie somatique significative dans 1% des cas lors de l’admission et dans 3,2% des cas à J7 et J30.

Conclusion: La prévalence des problèmes somatiques chez les patients à présentation psychiatrique est faible dans notre étude mais l'examen somatique reste souhaitable pour certaines catégories de patients où l’incidence d’une pathologie somatique est plus élevée



Pas de conflits d'intérêt
Mikaël MARTINEZ (Saint-Etienne), Camille MARIAT, Marion KACZOREK, Tiphaine LEFEBVRE, Catherine MASSOUBRE, Karim TAZAROURTE
16:00 - 17:30 #28885 - CP52 Sédation procédurale IntraVeineuse à Objectif de Concentration (SIVOC) au propofol aux urgences : étude pilote prospective.
CP52 Sédation procédurale IntraVeineuse à Objectif de Concentration (SIVOC) au propofol aux urgences : étude pilote prospective.

Introduction : plutôt que d’injecter manuellement le propofol (PF), la Sédation IntraVeineuse à Objectif de Concentration (SIVOC) utilise une seringue électrique avec un modèle pharmacocinétique permettant d’injecter la quantité de PF strictement nécessaire pour obtenir puis maintenir une concentration cérébrale (Ce) cible de PF, sans jamais la dépasser. Le médecin entre les poids, taille, âge et sexe du patient, puis la Ce de PF qu’il souhaite obtenir. Une fois celle-ci atteinte, il peut augmenter cette Ce si besoin pas-à-pas, jusqu’à obtenir une sédation suffisante.

Les Ce cibles de PF sont connues pour l’induction anesthésique au bloc, (entre 2 à 6 μg/ml), mais ce n’est pas le cas aux urgences alors que la SIVOC pourrait assurer des sédations procédurales plus sécuritaires.

Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude prospective sur 39 patients adultes nécessitant une réduction de fracture ou luxation et éligibles pour une SIVOC, répartis en 3 groupes : G1 si moins de 40 ans et ASA 1, G2 entre 41 à 59 ans et/ou ASA 2, et G3 pour les plus de 60 ans et les ASA 3.

Nos objectifs étaient de déterminer pour chaque groupe : la Ce cible (μg/ml) pour induire une sédation profonde définie par un Ramsay 5, son délai d’obtention, la nature et la fréquence des complications observées.

Résultats : nous avons inclus 14 patients dans les groupes 1 et 2, et 11 dans le groupe 3. Les ¾ de nos 39 patients ont atteint un Ramsay 5 en moins de 11 minutes.

Un Ramsay à 5 était obtenu chez ¾ des patients de G1 et G2 pour des Ce de propofol ≤ 6-7 μg/ml, tandis que 90% des patients de G3 étaient suffisamment sédatés pour des Ce plus faibles (≤ 4,5 μg/ml).

Aucune désaturation ni complication grave n’a été observée. Neuf patients ont présenté une apnée obstructive brève (4 dans G1, 2 dans G2, et 3 sur dans G3). Une subluxation simple de la mandibule a été requise. Seuls 2 patients (dans G2) ont développé une apnée centrale < 60 s sans impact clinique.

Conclusion : notre étude montre que la SIVOC permet d’obtenir, à des niveaux de Ce différents selon les patients, une sédation profonde dans des délais courts compatibles avec nos impératifs. Nos résultats suggèrent en outre que cette technique pourrait être particulièrement adaptée et sécuritaire après 60 ans et/ou en cas de fragilité, lorsqu’il y a un risque accru de développer des complications sous PF. Mais cette hypothèse doit être vérifiée par des essais prospectifs et comparatifs avec les autres méthodes de titration du PF.



Aucun
Amani-Kenza LEMACHATTI (NICE), Virginie-Eve LVOVSCHI, Michel GALINSKI, Jocelyn RAPP, Jacques LEVRAUT, Julie CONTENTI, Fabien LEMOEL
16:00 - 17:30 #28896 - CP53 Impact de l’admission directe de patients suspects d’AVC en salle d’IRM sur les délais intra-hospitaliers et le pronostic fonctionnel.
CP53 Impact de l’admission directe de patients suspects d’AVC en salle d’IRM sur les délais intra-hospitaliers et le pronostic fonctionnel.

Contexte et objectifs :

L’efficacité́ de la thrombolyse intraveineuse (TIV) et/ou de la thrombectomie mécanique (TM) reste fortement corrélée à des temps courts de prise en charge. Le délai maximum recommandé entre l’admission du patient et la TIV, ou « door-to-needle time » (DTN), est de 60 minutes. Nous avons étudié l'impact d'un protocole d'admission directe des patients en salle d'IRM, avec pour objectif la réduction des délais intra-hospitaliers et l’amélioration du pronostic fonctionnel. Méthodes : Le nouveau circuit patient comprenait une pré-notification de l’équipe mobile de neurologie, et l’admission directe des alertes AVC en salle d’IRM, sans passer par le service des urgences. Nous avons ainsi comparé un groupe intervention (patients pris en charge via le nouveau circuit) et un groupe témoin (patients admis via le flux standard) afin d’évaluer l’efficacité de la filière. Les délais intra-hospitaliers, les paramètres cliniques (échelle NIHSS, National Institute of Health Stroke Scale) et fonctionnels (échelle de Rankin modifiée, mRS) ont été observés. Le critère de jugement principal était la proportion de patients avec un DTN ≤ 60 minutes.

Résultats :

Parmi 308 patients traités par TIV et/ou TM, 62 ont été admis directement en salle d'IRM. La proportion de patients avec DTN ≤ 60 minutes était plus élevée dans le groupe intervention par rapport au groupe témoin (82,5% [47/57] vs 17,8% [38/214], p < 0,001), et le DTN médian plus faible (45min vs 75min, p < 0,001). La proportion de patients présentant une amélioration clinique à 24h de l’admission est supérieure dans le groupe intervention (64,5% [40/62] vs 43,5% [107/246], p=0.002). Malgré un bénéfice sur le handicap à la sortie en analyse dichotomisée (mRS [0-2, définissant l’indépendance fonctionnelle] : 66,1% [41/62] vs 51,2% [126/246], p=0.003), la différence n'était plus statistiquement significative à 6 mois (68,4% [39/57] vs 57,4% [132/230], p=0.1). Nous notons dans cette étude que l’analyse ordinale du mRS est en faveur du groupe intervention (à la sortie : p < 0.01, à 6 mois : p=0.021).

Conclusion :

Ainsi, notre étude permet d’observer que l’admission directe en salle d'IRM des alertes AVC est associée à une diminution importante des temps de traitement, ainsi qu’à un meilleur pronostic fonctionnel à court terme. Il serait intéressant d’étudier cet effet sur un échantillon plus important.


Vivien BRENCKMANN, Loic LEGRIS (Grenoble), Sylvie GRAND, Guillaume DEBATY, Caroline SANCHEZ, Isabelle FAVRE WIKI, Jérémie PAPASSIN, Olivier DETANTE
16:00 - 17:30 #28989 - CP54 Etat des lieux de la simulation dans l’enseignement du DES de médecine d’urgence en France.
CP54 Etat des lieux de la simulation dans l’enseignement du DES de médecine d’urgence en France.

Introduction : Depuis la réforme du 3ème cycle des études médicales, la simulation doit être proposée dans l’enseignement de la médecine d’urgence (MU) en France. L’objectif de cette étude est de faire une cartographie nationale des modalités d’utilisation et des freins à l’intégration de la simulation dans l’enseignement du Diplôme Etude Spécialisées en Médecine d’Urgence (DESMU).

 

Méthodologie : L’étude a été effectuée de Mars à Septembre 2021. Elle a eu le soutien de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU), de la Société Francophone de Simulation en Santé (SoFraSims), ainsi que du Collège National des Universitaires de Médecine d’Urgence (CNUMU). Le recueil des données a été réalisé, après envoi en ligne à tous les coordonnateurs universitaires régionaux du DESMU de France, par questionnaire informatisé, anonyme. Celui-ci comprenait 67 questions fermées, avec pour certaines une échelle de Likert à 5 points, couvrant plusieurs chapitres : structures, nombre et types de formateurs, formations (types, interprofessionnalité, évaluations, freins, intérêt d’un programme national).

 

Résultats : Trente et un questionnaires ont été envoyés. Le taux de réponses est de 96,8% (30 sur 31). 100 % des centres ont un programme basé sur la simulation dans le DESMU, obligatoire dans 94% des cas. Le nombre moyen de formateurs en simulation MU par centre est de 6 [3-31]. 67% des centres ont du temps de formateur dédié avec 0.5 ETP [0.2-2.0] en moyenne. Les modalités de simulation utilisées sont : pleine échelle (93%) avec de la simulation interprofessionnelle (70%), procédurale (80%), patients simulés (53%) et numériques (3%). La simulation est utilisée comme méthode d’évaluation sommative dans 30% des centres dont 17% l’utilisent pour la validation de la pratique clinique. 77% des centres identifient des freins au développement de la simulation :  organisationnels (67%), ressources humaines (54%), financiers (50%). Un potentiel programme national d’enseignement est considéré comme utile (Likert : 4,5+/-0,8).

 

Conclusion :  Cette enquête, première étape indispensable d’un travail demandé par le CNUMU en vue de l’établissement d’un référentiel national sur l’enseignement en simulation pour les DESMU, montre que la simulation est bien intégrée dans le curriculum du DESMU dans les différentes régions, mais avec une grande variabilité d’utilisation. Un programme national de formation et d’évaluation par simulation permettrait d’homogénéiser les pratiques.



aucuns conflits d'intérêt à déclarer.
Charles-Henri HOUZÉ-CERFON (Toulouse), Guillaume DER SAHAKIAN, François LECOMTE, Clément BULEON, Patrick PLAISANCE
16:00 - 17:30 #29078 - CP55 Performance pronostique du score nihss versus gcs dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux.
CP55 Performance pronostique du score nihss versus gcs dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux.

Introduction : L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une pathologie grevée d’une mortalité assez lourde. C’est la première cause d’handicap non traumatique. Plusieurs scores ont été utilisés pour évaluer le pronostic. 

Le but de notre travail était de comparer  la performance pronostique des deux scores Glasgow Coma Scale et NIHSS dans la prédiction de la mortalité et le degré d’invalidité à trois  mois  des AVC aux urgences.

Méthodes : Etude prospective pronostique menée sur six ans au service des urgences. Nous avons inclus tout patient ayant un âge de 18 ans et plus hospitalisés pour un AVC. Calcul du score de Glasgow et du score NHISS. Le critère de jugement était la mortalité et l’invalidité estimée par l’échelle de Rankin modifiée (mRS) à  trois mois à un mois. Une invalidité sévère était définie par un score mRS = 4 ou 5.   La performance pronostique des deux scores a été comparée par l’étude de leur pouvoir discriminatif en analysant leurs aires sous de la courbe ROC.

Résultats : Inclusion de 631 patients, Age moyen = 66 ±14 ans et un genre -ratio de 1,25. Les facteurs de  risque cardiovasculaires étaient (%) : HTA 61, Diabète 41 et  dyslipidémie 24. Vingt-trois pourcent des patients avaient un antécédent AVC . La moyenne du score de Glasgow et du NIHSS était de 13 ± 2 et 7±6 respectivement. L’AVC était ischémique chez 85% des patients. La mortalité à trois mois était de 16 %.  Chez les patients décédés à 3 mois, les deux scores étaient comparables  NIHSS  (AUC= 0,758 ; IC [0,69-0,819] ; p<0 ,001) versus un score Glasgow (AUC= 0,710 ; IC [0,64-0,77] ; p=0,003) pour des valeurs seuils égalés à 12 pour les 2 scores.

Chez les patients avec une invalidité sévère (%), le score NIHSS était plus prédictif (AUC=0,864 ; IC [0,80-0,92], p<0,001) par rapport au score de Glasgow (AUC=0,662, IC [0,55-0,77], p=0,003) pour des valeurs seuils respectivement égales à 13 et 12.

L’étude de la sensibilité (Se) et de la spécificité (Sp) des deux scores  en termes de mortalité a montré une Se de 53% pour le score NIHSS versus 46% pour le score Glasgow contre une Sp respectivement de 88 et 86%. En termes d’invalidité, le score NIHSS était plus sensible et plus spécifique que le score de Glasgow avec Se et sp respectivement de 53 et 96% versus 34 et 86%.

Conclusion : Même si les deux scores sont comparables en termes de mortalité, le score NIHSS est plus sensible et plus spécifique pour prédire l’invalidité sévère des AVC aux urgences.



aucun conflit d’intérêt
Amel JBALI, Hanen GHAZALI, Zeineb BEN ROMDHANE (Ariana, Tunisie), Syrine KESKES, Farah LAATIRI, Ahlem AZOUZI, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI
16:00 - 17:30 #29157 - CP56 10 ans après ALGOS : VigilanS. Impact sur la mortalité par suicide.
CP56 10 ans après ALGOS : VigilanS. Impact sur la mortalité par suicide.

Introduction : On estime qu'il y a 1 million de crises suicidaires, 200.000 tentatives de suicides (TS) et 9.000 suicides par an en France. La TS est le principal facteur de risque de mort par suicide : la mortalité par suicide 1 an après une TS est estimée à 2,8% dans la littérature . Depuis 2015, le programme de prévention du suicide VigilanS (déclinaison en soins courants du PHRC ALGOS, mené dans 12 services d’urgences de France (Ud’Or 2013)), se déclenche à la sortie des urgences en proposant de veiller pour 6 mois au moyen d’une carte comportant un numéro vert, d’un appel téléphonique pour les patients les plus à risques pouvant être complété par l’envoi de 4 cartes postales. Depuis 2018, il est étendu à l’ensemble du territoire national. Une évaluation globale du programme est en cours par Santé Publique France sur les critères d’évolution du nombre de passage aux urgences, du taux de récidive de TS et du taux de mortalité. Il est proposé ici de présenter les résultats concernant la mortalité à 1 an.

Matériel et Méthode : Une cohorte exhaustive en vie réelle de tous les patients inclus dans le dispositif régional Hauts-de-France - Lille en 2017 et 2018, constituée de 7.406 patients a été étudiée. Les données de mortalité et cause du décès ont été établies à partir des informations fournies par les mairies de naissance ou du domicile, les médecins et psychiatre traitants complétées par le fichier INSEE des personnes décédées et du CepiDC .

Résultats : L’âge moyen de cette cohorte est de 38,3 (± 16.4) et comporte une majorité de femmes (61,4%) et de primosuicidants (53,4%). Le taux de mortalité à 1 an s’établit à 1,7 % (125 sujets) et le taux de mortalité par suicide à 1 an à 1,0 % (77 sujets). La moitié des décès et des décès par suicide sont intervenus dans les 4 premiers mois.

Discussion : Dans notre cohorte, les antécédents de TS, la méthode utilisée pour la TS, et la gravité de la TS n’étaient pas associés à la mortalité par suicide à 1 an. Le taux peu élevé de suicide à 1 an pourrait s’expliquer par un effet préventif de la veille réalisée, d’autant plus que les autres facteurs de risque de suicide sont présents. VigilanS est un exemple réussi de translation d’une question de recherche à un dispositif de soins innovant à partir des urgences.

Conclusion : Le taux de mort par suicide après une TS bénéficiant d’un dispositif de veille s’établit à 1%. Les 4 mois suivant le geste semblent stratégiques pour la prévention du suicide.



Invité au congrès de 2001 de l'ECNP par le laboratoire Janssen
Vincent JARDON (Lille), Alice DEMESMAEKER, Christophe DEBIEN, Elise CLEVA, Anne-Laure DEMARTY, Guillaume VAIVA
16:00 - 17:30 #29284 - CP57 Intérêt du test de HINTS dans la prise en charge des états vertigineux vrais aux urgences.
CP57 Intérêt du test de HINTS dans la prise en charge des états vertigineux vrais aux urgences.

Introduction L’objectif de notre étude était d’étudier l’intérêt et la place du score de HINTS dans la prise en charge des états vertigineux dans un service d’accueil des urgences.

La prise en charge des états vertigineux aigues dans les services des urgences est une tâche par facile pour l’urgentiste. En l’absence d’outils d’aide à la prise de décision validés, l’urgentiste se heurte à plusieurs difficultés. Le test de HINTS fréquemment utilisé par les Oto-rhino-laryngologistes et ayant montré une bonne sensibilité et spécificité à distinguer cliniquement entre une origine centrale ou périphérique d’un vrai vertige parait intéressant à appliquer dans les services des urgences.  

Matériel et Méthode Etude prospective interventionnelle sur une année réalisée dans un service d’accueil des urgences ? Une formation validante a été dispensée au préalable aux médecins urgentistes. Sur la réalisation du test de HINTS Ont été inclus tous les patients admis pour vertige vrai non compliqués. Les données épidémio-cliniques relatives aux patients, les données de l’imagerie, les caractéristiques de l’état vertigineux et les avis spécialisés ont été recueillis grâce à un case report form (CRF) dédié à l’étude.

Résultats Dans notre étude, 729 patients ont visités le service des urgences pour vertiges, 81,5% des cas étaient des faux vertiges. Les vrais vertiges constituait 19,5% des cas (n=142). La moyenne d’âge était de 49,7± 18,3 ans [21-89] avec un sexe ratio de 0,92. Un antécédent de vertige à était retrouvé chez 9%. La prise d’un médicament pouvant causer un état vertigineux a été retrouvée chez 19% des patients essentiellement des anti-hypertenseurs et des antiarythmiques. Le Test de HINTS réalisé aux urgences par les urgentistes à parmi de poser le diagnostic de vertige périphérique dans 105 cas (74%) et vertige d’origine central dans 37 cas (26%). La confrontation de nos résultats aux avis spécialisés et de l’imagerie a permis de retrouver une forte concordance diagnostique (indice de kappa globale = 0,841). La sensibilité du test de HINTS était de 0,97, sa spécificité était de 0,95, les VPP et VPN étaient respectivement de 0,89% et 0,76%.

Conclusion Notre étude a permis de valider intrinsèquement le test de HINTS comme outil intéressant pour l’aide à la prise de décision clinique devant un état vertigineux admis et pris en charge dans les structures des urgences. Nous préconisons une utilisation plus fréquente du Test de HINTS dans nos services des urgences.



Nous ne déclarons aucun conflit d'intérêt
Amal JEBALI, Sonia SLIMI, Mounir HAGUI, Khaled LAMINE, Lilia LOTFI (tunis, Tunisie)
Salle 252A

"Vendredi 10 juin"

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CM33
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Comment optimiser la prise en charge des patients à la sortie des Urgences
Gériatrie, Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé

Modérateurs : Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Paris)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Où l'on parlera des filières de soins post Urgences, notamment pour les patients âgés
16:00 - 17:30 Secrétariat de sortie. Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Les filières post urgences. Christophe CHOQUET (Responsable d'Unité Fonctionelle - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Eviter les RAD la nuit des patients âgés. Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
16:00 - 17:30 Collaborer avec une équipe mobile de gériatrie. Sonia AYLLON MILLA (PH) (Conférencier, PARIS)
Salle 253

"Vendredi 10 juin"

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CM35
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Dossier et transmissions
Organisation Services d'Urgences, Communication

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Où l'on parlera de l'amélioration de la prise en charge du patient, notamment des clefs d'une bonne transmission et du cross-checking
16:00 - 17:00 Reconnaissance vocale : l'avenir ? Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00 Les clés d'une bonne transmission. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00 Cross-Checking. Hélène GOULET (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
Salle 342A

"Vendredi 10 juin"

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AMS37
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Peut-on reconnaître un patient « dangereux » ?
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Marie-Victoire CHOPIN (Psychologue) (Conférencier, Paris), Vincent PANIZZI (Docteur) (Conférencier, Paris)
La définition de la « dangerosité » du patient aux Urgences reste très controversée. Le patient « dangereux » existe-t-il vraiment ? Parfois, la reconnaissance difficile de certains troubles du comportement, de certains signes cliniques psychiatriques risque de rendre plus complexe la prise en charge du patient et la gestion de son entourage. Les objectifs de l'atelier sont :
• Savoir reconnaître les pièges comportementaux
• Savoir reconnaître les éléments pouvant constituer un « piège psychiatriques» dans l’examen somatique
• Définir la prise en charge pre hospitalière (CRRA, SMUR) et hospitalière pour l’équipe soignante et médicale
• Comment gérer quand le psychiatre ou l’infirmier psychiatrique ne sont pas présent dans la structure ?
• Savoir reconnaitre les répercussions psychologiques sur le soignant et le risque d’un traumatisme vicariant
A la fin de l’atelier, une fiche reflexe sera remise aux participants.
Salle 342B

"Vendredi 10 juin"

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AMS35
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Prise en charge initiale du brûlé grave adulte à la phase aiguë
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Damien BARRAUD (Coordonnateur, METZ)
Conférenciers : Damien BARRAUD (médecin) (Conférencier, METZ), Laetitia GESNOT (IDE) (Conférencier, Metz), Christelle PINCK (IDE) (Conférencier, Metz)
Aspects théoriques de la prise en charge du brûlé grave à la phase préhospitalière et au déchoquage (réanimation volémique, gestion des voies aériennes, analgésie). Aspects pratiques de la réalisation de pansement du brûlé.
Salle 343

"Vendredi 10 juin"

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AM06 B
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Dyspnée pour un champion - Apport de l'échostéthoscopie
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Olivier PEYRONY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sami ELLOUZE (PHC) (Conférencier, Paris), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
Résoudre des cas cliniques difficiles de dyspnée aux urgences, à l’aide de l’échostéthoscopie (ou échographie clinique), pour optimiser le traitement et l’orientation d’un malade aux urgences. L’objectif est de changer de paradigme : l’échostéthoscopie dorénavant en amont de la biologie et du scanner.
Atelier interactif autour de cas réels : débutants ou confirmés
Salle 351

"Vendredi 10 juin"

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AMS38 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Multiples victimes. Je trie, il trie, nous sauvons...
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Domitille LE RAY (Docteur Junior) (Conférencier, Marseille), Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille)
-Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
-Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
-Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant une dizaine de victimes.
-Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
-Poursuite de la simulation dans la suite des deux scenarii
Salle 352A

"Vendredi 10 juin"

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AMS36 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
TRESORMED
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Hayatte AKODAD (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Hayatte AKODAD (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Sébastien NEROT (formateur simulation medicale) (Conférencier, Paris)
Chasse au trésor autour de la thématique de la médecine d’urgence, de catastrophe et d’exception. Jeu sérieux en équipe médico-soignantes, permettant d’aborder de façon ludique et via le challenge les connaissances indispensables, les techniques à connaitre et les dernières recommandations. Cet atelier a surtout pour vocation de mettre en avant l’importance du travail d’équipe dans la convivialité et le renforcement de soi et de la cohésion d’équipe, particulièrement en situation de stress.
Salle 353

"Vendredi 10 juin"

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AMS23 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Morgane DUCHEMIN-HUMBERT (Infirmière) (Conférencier, PARIS), Nora OULED (médecin) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223
17:00

"Vendredi 10 juin"

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7MNbisbis
17:00 - 17:07

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (Conférencier, LE MANS), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
Amphi Bleu