Vendredi 10 juin
08:45

"Vendredi 10 juin"

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CMS12
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Gestion de la violence
Médico-légal, Profession - Métier, Régulation, Jeunes

Modérateurs : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Bobigny), Luc Marie JOLY (PUPH) (Rouen)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
La violence aux Urgences ou en regulation se banalise avec une recrudescence des agressions physiques ou verbales. Les équipes médicales et paramédicales ne sont pas epargnées. Entre stress et conséquences sur les équipes
08:45 - 10:15 Violence verbale au SAMU. Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy)
08:45 - 10:15 Violence aux Urgences. Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Maltraitance des patients. Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Conférencier, Nîmes)
08:45 - 10:15 Conflit entre soignants. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Questions-Réponses. Eric REVUE (Chef de Service) (Participant, Paris)
Amphi Bleu

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TRM07
08:45 - 10:15

Table Ronde Médecins - Session SFMC
Phénomènes climatiques et incidences sur notre santé
Environnement, Epidémiologie, Pathologie circonstancielle

Modérateurs : Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où sera abordée l’interférence des changements climatiques sur le fonctionnement de notre système de santé et de nos filières de soins. Nous étudierons en parallèle les dispositifs organisationnels et réglementaires à mettre en œuvre pour faire face à ces défis de demain et anticiper les prochaines crises sanitaires et/ou évènements climatiques majeurs.
08:45 - 10:15 Changement climatique et crises sanitaires. Mathilde PASCAL (Chargée de projet changement climatique) (Conférencier, Saint Maurice), Aurélien DOUSSERON (Conférencier, Saint Maurice)
08:45 - 10:15 Catastrophes climatiques : hier, aujourd'hui... et demain ? Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Conférencier, Saint-palais)
08:45 - 10:15 Climat et pathologies infectieuses émergentes. Michel CARLES (PU-PH) (Conférencier, Nice)
08:45 - 10:15 Anticiper les crises par la surveillance syndromique. Laurent FILLEUL (Epidémiologiste) (Conférencier, Bordeaux)
Amphi Havane

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AMS18
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Je fais une présentation et elle déchire !
Recherche

Coordonnateur : Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
Rendre votre présentation dynamique et attractive
Connaître les clés de la communication scientifique
Maitriser l’outil "power-point"
Salle 242B

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CM46
08:45 - 10:15

Conférence Médecins - Session commune SFMU/SFC
Urgences cardiologiques : quels biomarqueurs ?
Cardiologie - Autre, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite

Modérateurs : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Les biomarqueurs ont une place parfois vécu comme trop importante dans notre gestion des urgences cardiologiques. Nous évoquerons leur juste place.
08:45 - 10:15 Troponines trop systématiques aux Urgences ! Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
08:45 - 10:15 Comment bien utiliser le dosage des D-Dimères ? Patrick MISMETTI (PU-PH) (Conférencier, Saint-Étienne)
08:45 - 10:15 Biomarqueurs et insuffisance cardiaque aiguë. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
08:45 - 10:15 Indices d'hypoperfusion tissulaire au cours du choc cardiogénique. Nadia AISSAOUI (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 251

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CLM04
08:45 - 10:15

Communications Libres Médecins
Du Covid...Et pas que !
Covid-19

Modérateurs : Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
08:45 - 10:15 #28931 - CP30 Choc septique chez les patients onco-hématologiques : caractéristiques cliniques, prise en charge, survie et comparaison avec les patients immunocompétents.
CP30 Choc septique chez les patients onco-hématologiques : caractéristiques cliniques, prise en charge, survie et comparaison avec les patients immunocompétents.

Introduction : De plus en plus de patients vivent avec un cancer, ainsi le nombre d’hospitalisation en réanimation ne cesse d’augmenter avec toutefois une amélioration de la survie au cours des dernières années. 

Objectif : Comparer les caractéristiques cliniques, prise en charge et survie des malades en choc septique d’onco-hématologie et les malades non atteints par une affection cancéreuse en termes

MM : Nous avons conduit une étude rétrospective et monocentrique, (2013-2019) sur une cohorte issue du service de réanimation médicale d'un CHU chez les patients en choc septique recueillis grâce au PMSI.

Résultats : Au total, 239 séjours ont été analysés, 146 séjours onco-hématologique (121 patients, 21 patients multi-séjours) et 93 chocs septiques (90 patients, 3 double séjours). La population onco hématologique comprend 53,4% de cancers solides dont 66% métastatiques et 45,2% hématologiques dont 40% avec une greffe de moelle. Seulement 17% des cancers étaient considérés comme contrôlés et 63% des patients avaient une chimiothérapie en cours. Il n’y avait pas de différences significatives en termes de caractéristiques cliniques, de comorbidités, de sévérité à l’admission en réanimation (IGS II), de caractéristiques d’admission (cliniques et biologiques) entre les deux sous populations. Les séjours étaient plus longs avec des moyens thérapeutiques similaires en dehors des transfusions plus fréquentes chez les patients onco hématologiques (71,9% contre 50 ,5%). Le remboursement par la sécurité sociale était comparable dans les deux sous-populations pour l’ensemble du séjour en réanimation (13325±21969 versus 14341±23602 ; p=0,736). La mortalité en réanimation était comparable entre les deux groupes 30.8% et 29,4% respectivement pour les malades onco-hématologiques et les autres patients (p=0,810). Du fait de la pathologie sous-jacente, la mortalité au cours du temps augmentait chez les patients atteints de cancers. En analyse multivariée, les facteurs de risque de mortalité étaient la ventilation mécanique (OR=7,970, IC 95% : [2.945-21.571]) et la survenue d’une coagulation intravasculaire disséminée (OR=5,873, IC95% : [2.486-13.876]) sans différence entre les deux populations.

Conclusion : On ne retrouvait pas de différence significative en termes de mortalité en réanimation en cas de choc septique chez les patients onco-hématologiques et les malades non oncologiques.



aucun
Lea FEUILLASSIER (Mulhouse), Pierrick LE BORGNE, Raphael CLERE-JEHL, Pascal BILBAULT, Francis SCHNEIDER
08:45 - 10:15 #28976 - CP31 EXACERBATION AIGUE DE BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE : VALEUR PRONOSTIQUE DE L’HYPERÉOSINOPHILIE EN TERMES DE RÉCIDIVE.
CP31 EXACERBATION AIGUE DE BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCTIVE : VALEUR PRONOSTIQUE DE L’HYPERÉOSINOPHILIE EN TERMES DE RÉCIDIVE.

Introduction : Les exacerbations aigues de bronchopneumopathie chronique obstructive (EA BPCO) alourdissent la morbidité aggravent le pronostic des patients avec altération progressive de la qualité de vie. L’inflammation joue un rôle prépondérant au cours de ces évènements. Certains biomarqueurs sont actuellement étudiés afin de guider la corticothérapie, un des piliers du traitement des EA BPCO. L’objectif de notre étude était d’étudier la valeur pronostique de l’hyperéosinophilie (HEo+) chez les patients admis aux urgences pour EA BPCO en termes de récidive à un mois (Récidive +). Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle sur neuf mois. Nous avons inclus des patients consultant aux urgences pour une EA BPCO. Nous avons recueilli les données anamnestiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques. Une HEo+ était définie par un nombre de polynucléaires éosinophiles (PNE) supérieur ou égal à 200 éléments/mm3. Suivi sur un mois. Nous avons comparé des groupes Récidive+ vs Récidive- et HEo+ vs HEo-. Analyse univariée puis multivariée afin de rechercher les facteurs associés à une récidive à un mois. Résultats : Nous avons inclus 252 patients. Une HEo+ a été retrouvée chez 125 patients (50%). Les patients HEo+ avaient moins de signes de gravité à l’admission (p=0,03). Ils avaient présenté moins de récidive (p < 0,001) et moins d’hospitalisation (p=0,003) à un mois. Le taux de mortalité était plus élevé (p=0,05) chez les patients HEo-. Les patients Récidive- avaient plus fréquemment une HEo+ (61% vs 19% ; p < 0,001). En analyse multivariée, nous avons identifié deux facteurs prédictifs de récidive (OR ajusté ; [IC 95%] ; p) : stade D de la BPCO (2,3; [1,5-3,7]; < 0,001) et une ventilation non invasive à la consultation index (3,9; [1,1-13]; 0,03). Une HEo+ a été retrouvée comme facteur protecteur d’une récidive à un mois (0,3; [0,17-0,4]; < 0,001). Conclusions : Une récidive de l’EA BPCO dans le mois suivant une consultation aux urgences était moins fréquente chez les patients présentant une HEo+. Intégrer le dosage des PNE dans un algorithme de prise en charge thérapeutique pour prédire l'échec ou le succès de la corticothérapie est une perspective à considérer.

Pas de conflit d'intérêt
Hanène GHAZALI, Raja FADHEL, Ines CHERMITI, Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Amira TAGOUGUI, Rihab DAOUD, Monia NGACH, Sami SOUISSI
08:45 - 10:15 #29031 - CP32 Télé Monitorage Respiratoire COVID 19 - TMR COVID 19.
CP32 Télé Monitorage Respiratoire COVID 19 - TMR COVID 19.

Introduction : La pneumopathie à COVID 19 peut conduire à une rapide dégradation hypoxémique. Nombre de ces patients doivent être prise en charge en unité de médecine (hors soins intensif) où la question du monitorage respiratoire devient essentielle. Le but de ce travail est de comparer le monitorage ponctuel des paramètres respiratoires (3 à 4 fois par jour) tel que réalisé actuellement à un télé-monitorage respiratoire (TMR) continu par dispositif portable, sans fil (bracelet de monitorage radius PPG®-Masimo). L’objectif principal de ce travail est une détection plus sensible des évènements de désaturation capillaire imposant l’introduction d’une oxygénothérapie, sa majoration ou le recours à la réanimation.

Matériel et Méthodes : Etude prospective randomisée, comparative durant les 72 heures suivant l’admission auprès de 80 patients porteurs de pneumopathies à COVID 19 hospitalisés en services de médecine sous une oxygénothérapie < 6l/min. 40 patients bénéficiaient du monitorage ponctuel et 40 bénéficiaient du monitorage ponctuel + TMR. Le TMR permet une évaluation toute les 2 secondes. Le critère d’évaluation principal est la dégradation respiratoire définie par une saturation capillaire < 94% pour une durée ≥ 2 minutes. Ce projet a reçu un avis favorable du CPP SE V  20-APHM-02.

Résultats : Résultats préliminaires sur l’analyse des 38 patients (analysables) du groupe TMR. Patients âgés de 70±15 ans avec un BMI de 27±5, un score NEWS de 5±2, une SpO2 initiale de 94.7±2.6 sous une oxygénothérapie (pour 79% d’entre eux) de 3.5±1.8 l/min. Création d’un algorithme filtrant les résultats en qualité et durée avec plus de 3 millions de séquences de données analysées pour le TMR. Le TMR a permis la détection de 37±22 épisodes de désaturation/patient/72 heures, pour une durée de 1H48/patient/72 heures.  Le nombre de patient ayant présenté au moins une désaturation était de 35/38 par le TMR contre 25/38 par le monitorage  ponctuel (p<0.05). Pour le monitorage ponctuel, le retard de détection était présent dans 23 cas/25 avec un retard moyen de 19±7 heures dans l’introduction d’une oxygénothérapie, sa majoration ou le recours à la réanimation.

Conclusion : Un monitorage continu est susceptible de permettre une détection plus précoce des épisodes de désaturation et une meilleure réactivité des équipes. La poursuite des analyses permettra l’exploitation d’autres paramètres tels la Fréquence Respiratoire et la Fréquence Cardiaque ainsi que leurs interactions.



Pas de conflit d'intérêt
Pierre MICHELET (Marseille), Thibaut MARKARIAN, Anderson LOUNDOU, Aurélie DAUMAS, Julie MARTIN, Valery BLASCO
08:45 - 10:15 #29061 - CP33 Valeur pronostique du ratio lymphocytes/polynucélaires neutrophiles chez les patients diagnostiqués covid19 pris en charge aux urgences.
CP33 Valeur pronostique du ratio lymphocytes/polynucélaires neutrophiles chez les patients diagnostiqués covid19 pris en charge aux urgences.

Introduction :

La pandémie SARS-COV2 a été responsable de la plus grande pandémie des dernières décennies. Il s’agit d’une pathologie à polymorphisme clinique dont l’éthiopathogénie et le retentissement sur les organes ne sont pas encore bien élucidés. Les dernières études rapportent la notion de « signature immunologique » pour chaque type de patient corrélée où plusieurs acteurs de l’immunité sont mis en jeu à différents temps aboutissant à l’orage cytokinique. Lymphopénie et taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) ont été liés au pronostic. Récemment, le ratio lymphocytes/Neutrophiles (RLN) a montré sa supériorité pour prédire la sévérité clinique d’où le concept « corrélat immunologique ». L’objectif de ce travail a été d’étudier la valeur pronostique du RLN chez les patients COVID19 admis aux urgences en termes de mortalité.

Méthodes :

Etude prospective incluant les patients admis aux urgences pour infection COVID19 (10 mois). Dosage du taux de Lymphocytes (L) et de PNN à l’admission. Calcul du RLN Etude de la mortalité précoce (MJ7) et intrahospitalière (MIH).Comparaison des groupes Décédés versus survivants. Etude Univariée et multivariée, étude des courbes ROC (C-ROC) avec sensibilité(Se) valeur prédictive négative (VPN) et de la survie.

Résultats :

Inclusion de 709 patients. Age médian=65 ans ;IQR (56,74). Sex ratio(H/F)=1,27. MJ7=20% ; MIH=42,4%. Les lymphocytes étaient significativement plus élevés dans le groupe des survivants pour les MJ7 et MIH (p < 0,001). Le RLN  a été statistiquement plus bas chez les décédés versus survivants :[MJ7: 0,0945 vs 0,1437 ;p < 0,001] et [MIH :0,11 vs 0,16 ;p < 0,001]. Uniquement l’étude univariée a retenu le RLN comme facteur pronostique: [MJ7:RLN≤ 0,148 ;(OR=2,171, IC95% [1,469 – 3,209], p < 0,001)] et [MIH :RLN≤ 0,16;(OR=2,537, IC95%[1,848 – 3,484], p < 0,001)]. C-ROC (MJ7) : AUC=0,619;p < 0,001 ; Se=68% et VPN=86% ; C-ROC(MIH) : AUC=0,653 ;p < 0,001 ; Se=71,4% ;VPN=70%. La survie a été significativement moindre si RLN≤0,148 ; (Log-rank 40,22 ; p < 0,001).

 

Conclusion : Dans cette étude, le RLN a été prédictif de pronostic en termes de mortalité précoce et intrahospitalière. Un ajustement par rapport à la sévérité du tableau pourrait en améliorer la sensibilité.


Amal OUSSAIFI, Hamed RYM (Tunis, Tunisie), Montassar BHOURI, Nihel OUESLATI, Feres OUNI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
08:45 - 10:15 #29122 - CP34 Le lactate capillaire chez l’enfant en contexte préhospitalier différencie la crise d’épilepsie, de la crise fébrile, du malaise et de la crise psychogène non épileptique.
CP34 Le lactate capillaire chez l’enfant en contexte préhospitalier différencie la crise d’épilepsie, de la crise fébrile, du malaise et de la crise psychogène non épileptique.

Objectif:

Etudier le lactate capillaire en tant que biomarqueur diagnostique chez l’enfant en préhospitalier pour différencier les crises d'épilepsie des crises fébriles, des malaises et des crises psychogènes non épileptiques.

Méthodes:

Les concentrations de lactate capillaire mesurées en SMURpédiatrique dans les 2 heures suivant l'événement paroxystique ont été comparées rétrospectivement entre les patients atteints d’une crise d'épilepsie, d’une convulsion fébrile, d’un malaise ou d’une crise psychogène. Ce diagnostic final a été établi grâce aux comptes rendus d'hospitalisation.

Résultats:

Cent deux patients ont été inclus, dont 53 avec crises d'épilepsie, 41 avec crises fébriles, 7 avec malaise et 1 avec crise psychogène. Le lactate capillaire chez les patients avec un diagnostic final de crise d'épilepsie était significativement augmenté par rapport aux concentrations chez les patients avec crise fébrile (p < 0,0007) et par rapport aux concentrations chez les patients avec syncope ou crise psychogène (p < 0,0204). L'aire sous la courbe ROC était de 0,71 (IC à 95 % 0,61 à 0,80). Pour une concentration seuil de lactate capillaire préhospitalier > 3,9 mmol/l (indice de Youden), la sensibilité était 49 % et la spécificité de 92 %.

Conclusion:

La mesure du lactate capillaire préhospitalier est un outil utile et rapide pour différencier la nature d'un événement paroxystique chez lenfant.

 



Aucun
Ethan BRODY (Paris), Stephanie BRUNET, Stéphane AUVIN, Mathieu GENUINI, Noella LODÉ
08:45 - 10:15 #29170 - CP35 Évolution dans le temps des symptômes d'anxiété, de dépression et de stress chez le personnel soignant des services d'urgence lors de la première vague de COVID 19 : Etude COVER PRO.
CP35 Évolution dans le temps des symptômes d'anxiété, de dépression et de stress chez le personnel soignant des services d'urgence lors de la première vague de COVID 19 : Etude COVER PRO.

Introduction: L’objectif était d’évaluer l'évolution des niveaux d'anxiété, de dépression et de stress au cours du temps et identifier les facteurs de risque chez le personnel soignant des services d'urgence lors de la première vague de COVID-19.

Matériel et Méthode: Nous avons conduis une étude prospective, multicentrique dans 4 services d'urgences et un SAMU. Les soignant ont été inclus entre le 20 avril et le 29 mai 2020. Trois périodes ont été définies (critique, post-critique, retour à la normale). Pendant 3 mois, les soignant ont rempli des questionnaires bimensuels pour évaluer le stress avec l’échelle visuelle analogique de Chamoux et Simard et l’anxiété et la dépression avec l’échelle HADS (Hospital Anxiety Depression Scale).

Résultats: Nous avons inclus 211 (43,5 %) professionnels. On observe une diminution de la moyenne de l'anxiété (de 7,33 à 5,05, p < 0,001), de la dépression (de 4,16 à 3,05, p=0,009), du stress au travail (de 41,2 à 30,2, p=0,008) et du stress à la maison (de 33,0 à 26,0, p=0,031) au début de chaque période. Le stress dans la vie en générale restait constant (de 34.3 à 28.5, p = 0.109). Le niveau d'anxiété moyen était plus élevé pour les administratif (+0,53) et plus faible pour les paramédicaux (-0,61, p=0,047) comparé aux médecins. Le niveau d'anxiété augmentait avec le nombre de jour et de nuit (0,13/jour, p < 0,001, 0,12/nuit, p=0,025), comme le stress au travail (1,6/jour, p < 0,001, 1,1/nuit, p=0,007). Le personnel réaffecté était plus à risque de stress comparé au personnel du SAMU (stress au travail : p=0,015, à la maison : p=0,021, dans la vie en général : p=0,018).

Discussion: Bien que l'anxiété, la dépression et le stress aient diminué au fil du temps, l'anxiété était plus élevée chez les médecins et le personnel administratif. Le stress dans la vie en général ne diminuait pas ce qui peut s’expliquer par les mesures de confinement appliquées et leur retentissement dans nos vies.

Conclusion : La réaffectation et les heures de travail ont été identifiées comme des facteurs de risque potentiels d’apparition de troubles psychiques. Ceci constitue des cibles d’amélioration dans le management et la gestion des ressources humaines aux en situation de crise sanitaire.


Anne TERMOZ, Julien BERTHILLER, Fabien SUBTIL, Julie HAESEBAERT, Guillaume DURAND, Laurent JACQUIN (Lyon), Karim TAZAROURTE, Marion DOUPLAT
08:45 - 10:15 #29255 - CP36 Comparaison de la performance des scores qSOFA et NEWS dans la prédiction de la morbi-mortalité du sepsis aux urgences.
CP36 Comparaison de la performance des scores qSOFA et NEWS dans la prédiction de la morbi-mortalité du sepsis aux urgences.

Introduction : Le sepsis est une pathologie grevée d’une lourde mortalité d’où l’importance de la stratification du risque de morbi-mortalité des patients dès l’admission aux urgences en s’aidant des différents scores validés.

L’objectif de notre étude est de comparer la pertinence des scores qSOFA et NEWS dans la prédiction de la morbi-mortalité des patients admis pour sepsis aux urgences.

Méthodes : Etude prospective descriptive monocentrique réalisée aux urgences sur une période de 8 mois (ente mai et décembre 2021). Inclusion des patients hospitalisés pour sepsis. Les scores qSOFA et NEWS ont été calculés à l’admission. Le critère de jugement principal est la mortalité intra hospitalière. Exclusion des patients admis pour infection covid-19.

Résultats : Nous avons colligé 144 patients. L’âge moyen était de 64±13 ans. Le sex-ratio était de 0, 59. Les comorbidités rapportées sont n (%) : le diabète 73(50,7), hypertension arterielle72(50), maladie cardiovasculaire 41(28,5). Le point de départ infectieux en cause était n (%) pulmonaire 81(56,3), urinaire 43(29,9), cutanée 7(4,9). La mortalité était de 34%.

L’aire sous la courbe pour la prédiction du décès des scores qSOFA≥2 et NEWS ≥6 étaient respectivement : 0,61 et 0,64 avec une sensibilité et une spécificité de :38,8%, 75,2%, 43,4% et 86,6%.

Conclusion : Le NEWS ainsi que le qSOFA sont des scores validés et adaptés aux urgences avec une performance pronostique comparable.


Houyem ZOUARI (tunisia, Tunisie), Hager TOUJ, Eya HAJOUNI, Bahri BADRA, Abdelaziz BEN TAHER, Hamdi DOGHRI, Imène ZAGHDOUDI, Nebiha BORSALI
Salle 252A

"Vendredi 10 juin"

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CS07
08:45 - 10:15

Conférence Soignants
Ambulancier SMUR : faisons le point.
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier

Modérateurs : Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest)
Coordonnateur : Jonathan POISSONNIER (Coordonnateur, Roubaix)
08:45 - 10:15 Du nouveau pour les ambulanciers. Olivier RIO (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Toulon)
Faire un point sur les réformes (Diplôme d'État et FAE).
Parler de la place de l'ambulancier SMUR en 2022.
Expliquer quelles évolutions peut on espérer ?
08:45 - 10:15 Législation et responsabilité de l'ambulancier SMUR. Eric LE GUERCH (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Définir les formations requises.
Rappeler les textes de loi qui régissent la profession.
Nommer les différentes responsabilités de l'ambulancier SMUR.
08:45 - 10:15 L'hypnose en urgence pré-hospitalière. Sébastien PONCET (Hypnothérapeute) (Conférencier, Merignac)
Loin des idées reçues, qu'est ce que l'hypnose ?
Avantage d'intégrer l'hypnose en pré-hospitalier et comment l'adapter à la pratique quotidienne ? Adultes / pédiatrie.
Quel pourrait être le rôle de l'ambulancier dans cette pratique ?
Salle 253

"Vendredi 10 juin"

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AMS15 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau‐né en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale au domicile
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Camille IRVING (Conférencier, Montreuil), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montreuil)
Décrire l'accueil et la prise en charge d'un nouveau-né en salle de naissance et les particularités lors d'une naissance hors maternité. Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge d'un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l'équipe dans cette prise en charge.
Salle 342B

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AMS27
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Immobilisation du membre supérieur en résine
Traumatologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Remi DEWEZ (infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme du poignet et du pouce.
Savoir réaliser une immobilisation pour le poignet en résine rigide et une immobilisation du pouce en résine souple.
Salle 343

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AS43
08:45 - 10:15

Atelier Soignants
Communications complexes : annonce de la maladie grave, de la mort, du pronostic sévère
Ethique

Coordonnateur : Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers : Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Pierre POLES (praticien hospitalier) (Conférencier, Annecy)
- Sensibiliser les participants à la gestion des situations d'annonce de la mort et de pronostics
péjoratifs.
- Apporter des éléments conceptuels relatifs à cet accompagnement
- Développer des aptitudes à la prise en charge de ces urgences médico-psychologiques
Salle 351

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AMS21
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Gestion des crises et des situations critiques en pré-hospitalier et à l'hôpital. Communication. Simulation
Evaluation SAMU / SMUR

Coordonnateur : Laurent GABILLY (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Sonia CAZABAN-MERMILLIOD (référente zonale situations sanitaires exceptionnelles) (Conférencier, Lyon), Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
-mettre en place l’organisation adéquate en fonction des plans définis (ORSEC NOVI, plan blanc, CUMP)
-savoir s’adapter aux situations de crise sur le terrain (extra hospitalier, hôpital, institution type scolaire)
-aborder les enjeux relationnels de crise, adapter son comportement par rapport aux décideurs, partenaires impliqués ou familles
-s’entraîner à communiquer en situation de crise : points clés et principaux pièges (media training joué)
Salle 352A

"Vendredi 10 juin"

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AM01 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Optimiser la ventilation dans la RCP
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Adrien DROUET (Coordonnateur, Lausanne, Suisse)
Conférenciers : Adrien DROUET (médecin, PH) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Hugo SCHMIT (PH) (Conférencier, Annecy)
-Présentations des recommandations 2020 concernant la ventilation d'un arrêt circulatoire
-Rappel physiologique de la ventilation artificielle appliquée à l'AC
-Connaitre les risques circulatoires de la ventilation, en particulier au BAVU
-Connaitre les différents dispositifs médicaux pour la ventilation lors de la RCP
-Connaitre les différentes interfaces et stratégies pour la ventilation lors de la RCP
-Savoir combiner et optimiser ventilation et compressions thoraciques
Salle 353

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AMS33 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Kilian BERTHO (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Pauline ROY (Infirmière) (Conférencier, Paris)
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés
Salles 221-222-223
09:00

"Vendredi 10 juin"

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BOX
09:00 - 16:00

Box des Urgences.

Coordonnateur : Olivier PICOT (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Conférencier, Roubaix)
Espace Accueil Congrès

"Vendredi 10 juin"

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AMS17
09:00 - 10:30

Atelier Médico-Soignants
Soins médicaux d'Urgence en Milieu Périlleux
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Ollivier GRIMAULT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest), Emgan QUERELLOU (médecin) (Conférencier, Brest)
A partir du support pédagogique de séances de simulation complexe sur mannequin en milieux contraint permettre aux participants :
- Appréhender les spécificités diagnostiques, thérapeutiques et opérationnelles de la médicalisation en milieux périlleux.
- Comprendre les outils et les concepts développés en SMUR Maritime hauturier pour les transférer dans sa pratique quotidienne afin d’améliorer et sécurisé celle-ci.
Salle 227

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CS04
09:00 - 09:40

Conférence Soignants
La boite à outils : des outils qui ont du génie !
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris)
Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
09:00 - 09:40 Fiche réflexes sur la prise en charge d'un patient décédé. Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Conférencier, Nantes)
Présenter l'outil.
09:00 - 09:40 Check list ISR. Zohra MOHAMEDI (Aide Soignante) (Conférencier, Grenoble)
Présenter l'outil.
09:00 - 09:40 Fiches de prescription en SMUR. Anne-Sophie GOUELLO (IDE) (Conférencier, Montfermeil)
Présenter l'outil.
09:00 - 09:40 Fiches time keeper arrêt cardiaque. Emmanuel LETINTURIER (INFIRMIER) (Conférencier, Paris)
Présenter l'outil.
Salle 242A
09:15

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CMS08
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
La RMM
Ethique, Médico-légal, Pédagogie - Enseignement - Formation, Qualité

Modérateurs : Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac), Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Lyon)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Sera débattu l'intérêt de la RMM et la place qu'elle doit occuper dans notre pratique
09:15 - 10:15 Pour. Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
09:15 - 10:15 Contre. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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SI09
09:15 - 10:15

Session Interactive - Quiz
Echographie clinique en Médecine d' Urgence
Ultrasonographie - Echographie, Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Venez tester vos connaissances en échographie clinique!
09:15 - 10:15 Echographie clinique en Médecine d' Urgence. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
Salle 243

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CM06
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Antalgie
Douleur - Analgésie, Pédiatrie, Sédation

Modérateurs : Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Angers), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Coordonnateur, Lyon)
Où comment adapter l'antalgie aux situations cliniques rencontrées
09:15 - 10:15 Chez l'enfant. Sylvie BERCIAUD (médecin) (Conférencier, Bordeaux)
09:15 - 10:15 Les blocs. Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort)
09:15 - 10:15 Sédation procédurale. Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
Salle 252B

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CM07
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
L'enfant grave : ce n'est pas un mini adulte
Infectiologie - Sepsis, Pédiatrie, Régulation

Modérateurs : François ANGOULVANT (PUPH) (Paris), Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (LE MANS)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Coordonnateur, Lyon)
Où les experts nous donnerons les clés pour identifier et prendre en charge un enfant "grave"
09:15 - 10:15 Régulation. Jean-Eudes PILOQUET (pédiatre) (Conférencier, Nantes)
09:15 - 10:15 En SMUR. Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Urgences infectieuses intrahospitalières. Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
Salle 342A

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FC27
09:15 - 10:15

Flash communications
Traumatisé.e
Traumatologie

Modérateur : Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris)
09:15 - 10:15 #28870 - FC27-01 Etude de l’impact de la réalisation d’un scanner cérébral chez les traumatisés crâniens légers sous traitements antiagrégants plaquettaires et anticoagulants aux urgences.
FC27-01 Etude de l’impact de la réalisation d’un scanner cérébral chez les traumatisés crâniens légers sous traitements antiagrégants plaquettaires et anticoagulants aux urgences.

Titre : Etude de l’impact de la réalisation d’une TDM cérébrale chez les traumatisés crâniens légers sous antiagrégants plaquettaires et anticoagulants aux urgences de notre CH Contexte : Les traumatismes crâniens légers sont fréquents et souvent sans complication pour les patients même chez ceux traités par un antiagrégant plaquettaire ou un anticoagulant. Les complications hémorragiques sont rares et si elles se présentent le patient relève rarement d’une indication neurochirurgicale. La littérature reste toujours très débattue à ce sujet et les recommandations de la SFMU, datant de mars 2012 préconisent de réaliser d’une TDM cérébrale de manière systématique. Il s’agissait principalement d’évaluer l’influence de la réalisation d’une TDM cérébrale, après un traumatisme crânien léger chez les patients sous antiagrégants plaquettaires et anticoagulants. Méthode : Etude descriptive rétrospective observationnelle monocentrique réalisée au moyen de données informatiques recueillies sur le logiciel de notre service des urgences sur la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2018. Résultats : 388 patients ont été inclus dans l’étude. Parmi eux, 6% étaient victimes d’une hémorragie cérébrale et 0,5% étaient transférés dans un service spécialisé de neurochirurgie. Les risques de développer une complication hémorragique en ayant une symptomatologie clinique neurologique étaient significativement plus élevés (p=0,0003) par rapport aux patients asymptomatiques. La réalisation d’une imagerie cérébrale avait permis la découverte de lésions hémorragiques chez 2,3% des patients asymptomatiques. L’association de la clinique et de la TDM cérébrale avait permis l’orientation et la prise en charge hospitalière la plus adaptée pour le patient. Cette étude ne nous a pas permis de conclure sur les risques de saignement chez les patients sous anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire. Les délais de réalisation des TDM ne semblaient pas strictement conformes aux recommandations, et la découverte d’autres lésions cérébrales n’influençait pas le clinicien sauf pour les lésions considérées comme potentiellement grave (p=0,0460). Conclusion : Cette étude confirme les recommandations de la SFMU, qui préconise la réalisation systématique d’une TDM cérébrale dans un contexte post traumatique léger chez les patients sous AAP ou AC. La TDM cérébrale reste outil majeur dans les décisions de prise en charge, d’orientation des patients et de suivi lésionnel



aucun
Clément COLLARD (LILLE), Pauline PADOVANI, Laura AWNER, Cyril DELANSAY, Jérôme MIZON, Eric WIEL
09:15 - 10:15 #28878 - FC27-02 Intérêt de la protéine S100β dans la stratégie de prise en charge des traumatismes crâniens légers sous antithrombotiques.
FC27-02 Intérêt de la protéine S100β dans la stratégie de prise en charge des traumatismes crâniens légers sous antithrombotiques.

Contexte : un scanner cérébral est recommandé pour tout patient sous antithrombotique (ATT) consultant aux urgences pour traumatisme crânien afin de dépister une complication post-traumatique, indépendamment de son examen clinique. La protéine S100β est un biomarqueur permettant l’exclusion de manière sécurisée des hémorragies intracrâniennes en cas de traumatisme crânien léger (TCL) en population générale. Le but de cette étude est d’évaluer les performances diagnostiques de la S100β dans cette population sous antithrombotique suite à un TCL, et d’en estimer l’intérêt médico-économique.

Méthodes : il s’agit d’une étude prospective monocentrique conduite aux urgences adultes du CHU de Rennes entre le 06 mars au 31 août 2020. Les patients de plus de 18ans traités par antithrombotiques et victimes d’un traumatisme crânien léger de moins de 6 heures ont été inclus dans l’étude. L’examen de référence pour détecter une lésion intracrânienne était le scanner cérébral sans injection de produit de contraste. La valeur prédictive négative (VPN) était le critère de jugement principal pour évaluer les performances de la S100β pour exclure une hémorragie intracrânienne. L’intérêt médico-économique de la S100β a ensuite été évalué à partir des coûts théoriques de prise en charge et du taux de scanners évitables avec ce biomarqueur.

Résultats : 47 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 79,3 ± 13,6ans. 2 hémorragies intracrâniennes ont été diagnostiquées au scanner, sans nécessiter à un geste neurochirurgical. Pour un seuil de positivité supérieur à 0,105μg/L, la S100β a démontré une sensibilité de 100% (IC95% ; 100-100), une spécificité de 22,2% (IC95% ; 10,1-34,4), une VPN de 100% (IC95% ; 100-100), et une valeur prédictive positive de 5,4% (IC95% ; 0-12,7). L’apport de la S100β dans l’algorithme de prise en charge permettrait d’éviter 21,3% des scanners cérébraux et hospitalisations, ce qui représente une économie de 75,25€ par patient, en cas d’application stricte des recommandations.

Conclusion : un taux de S100β normal permet d’éliminer une hémorragie intracrânienne dans les 6 heures après un TCL chez les sujets sous ATT avec une excellente VPN. L’intégration de la S100β dans les algorithme de prise en charge des TCL sous ATT semble présenter un intérêt médico-économique.


Xavier QUILCAILLE (Rennes), Remy LUCAS, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
09:15 - 10:15 #28962 - FC27-03 Effets de l’implantation d’un protocole de sédation procédurale sur le taux de réduction des luxations gléno-humérales dans un service d’accueil des urgences.
FC27-03 Effets de l’implantation d’un protocole de sédation procédurale sur le taux de réduction des luxations gléno-humérales dans un service d’accueil des urgences.

Introduction : Les caractéristiques pharmacodynamiques et cinétiques du propofol ainsi que ses modalités pratiques d’usage en font une molécule de choix pour la sédation procédurale (SP) dans le cadre de la réduction des luxations gléno-humérales (LGH) aux urgences. Un protocole de SP au propofol a été mis en place dans une structure d’urgences (SU) qui reçoit près de 200 patients par an pour une LGH. L’objectif de cette étude était de rechercher une association entre la protocolisation de la SP et le taux de réduction des LGH par les urgentistes sans l’intervention des chirurgiens orthopédistes.

 

Méthodologie : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective monocentrique incluant les patients ayant consulté pour une LGH entre le 1er octobre 2016 et le 30 septembre 2020. Le protocole encadrant la prescription du propofol a été introduit en septembre 2018. L’objectif principal était de comparer le taux de réduction des LGH par les urgentistes avant et après l’introduction du protocole. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer le taux de recours au protocole par les urgentistes dans cette indication, les taux de réduction et prescriptions médicamenteuses selon l’emploi ou non du protocole, ainsi que les facteurs associés aux luxations-fractures de l’épaule. Nous avons utilisé les tests du Chi2, Fisher, Student et Wilcoxon pour nos comparaisons bivariées.

 

Résultats : 322 et 314 patients ont respectivement été inclus avant et après mise en place du protocole, avec 89% et 90% de LGH réduites soit des taux similaires entre les 2 groupes (p=0,88). La SP par propofol a été utilisée avant et après mise en place du protocole. Après septembre 2018, celui-ci a été employé chez 28% des patients dont 30% en seconde intention. 6 échecs de réduction par un urgentiste ont été observés sous propofol sur l’ensemble des patients et ils ont tous nécessité un transfert au bloc opératoire. L’utilisation du protocole était associée à une baisse du nombre de molécules antalgiques administrées (p < 0,001) et était plus fréquente en cas de luxation-fracture (p=0,001). En revanche elle n’était pas associée au taux de réduction par les urgentistes (p=0,21).

 

Conclusion : La protocolisation de la SP par propofol n’a pas permis d’observer une augmentation des réductions de LGH par les urgentistes dans la SU de cet hôpital. Une meilleure formation des médecins à cette pratique pourrait améliorer leur adhésion au protocole et limiter le nombre de prescriptions médicamenteuses.



Aucun
Louise VUONG (Noumea), Pierre BELNOU, Jessica SAMBOURG, Florence DUMAS, Barbara VILLOING
09:15 - 10:15 #29003 - FC27-04 Impact d'un chef d'équipe de traumatologie dédié sur la mortalité et la durée de séjour des patients traumatisés aux urgences : une analyse de séries chronologiques interrompues.
FC27-04 Impact d'un chef d'équipe de traumatologie dédié sur la mortalité et la durée de séjour des patients traumatisés aux urgences : une analyse de séries chronologiques interrompues.

Introduction : Les traumatismes sévères sont la principale cause de décès avant l'âge de 40 ans. Le chef d'équipe de traumatologie (Trauma Team Leader :TTL) est un "modèle" de chef d'équipe de soins spécifique dédié au service des urgences. Cependant,  son bénéfice sur le devenir du patient est incertain. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer son impact sur la mortalité à 72 heures. Les objectifs secondaires comprenaient la mortalité à 24 heures et les délais d'admission à partir des urgences.

Méthodes : Les admissions pour traumatisme majeur (score de gravité des blessures (ISS)≥12) dans 3 centres de traumatologie de niveau 1 ont été inclues de 2003 à 2017.  Le programme TTL a été déployé dans le centre 1 en 2005. Une analyse des séries temporelles interrompues (Interrupted Time Series :ITS) a été réalisée. Les analyses tiennent compte de l'évolution des patients (âge, sexe et ISS). Les deux autres centres ont été utilisés comme contrôle dans les analyses de sensibilité.

Résultats : Parmi les 20 193 admissions en traumatologie enregistrées, 71,7 % (n=14 479) étaient des hommes. L'âge moyen était de 53,5 (std=22,0) ans. Le score médian [écart interquartile] de gravité des blessures était de 22 [16-26].  La mise en place du TTL n'a pas été associée à une modification des tendances trimestrielles de la mortalité à 72 heures ou à 24 heures : les estimations ajustées avec IC95% étaient de 0,32 [-0,22;0,86] et -0,07 [-0,56;0,41] points de pourcentage. Des résultats similaires ont été obtenus pour la proportion de patients admis dans les 8 heures suivant l'arrivée aux urgences (0,36 [-1,47;2,18]). Les analyses de sensibilité utilisant les deux autres centres comme témoins ont donné des résultats similaires.

Conclusion : La mise en place du TTL n'a pas été associée à des changements dans la mortalité ni dans les délais d'admission à partir des urgences. Ces critères de jugement ne sont peut-être pas des indicateurs appropriés pour évaluer la plus-value du TTL.  Des études futures sont nécessaires pour identifier l'impact potentiel des programmes de TTL sur d'autres paramètres centrés sur le patient en utilisant d’autres indicateurs de qualité des soins.



Aucun
Jennifer TRUCHOT (Paris), Axel BENHAMED, Valérie BOUCHER, François DE CHAMPLAIN, Christian MALO, Brice BATOMEN, Marcel EMOND
09:15 - 10:15 #29101 - FC27-05 Les accidents de trampoline chez les enfants de moins de 15 ans pris en charge aux urgences : analyse des données de l’Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC) sur la période 2015-2019.
FC27-05 Les accidents de trampoline chez les enfants de moins de 15 ans pris en charge aux urgences : analyse des données de l’Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC) sur la période 2015-2019.

Introduction : En France, une étude réalisée à partir des données de l’Enquête permanente sur les accidents de la vie courante (EPAC) sur la période 2004-2014 montrait, en cohérence avec la littérature, que les accidents de trampoline étaient de plus en plus fréquents chez les enfants. Dans ce contexte, l’actualisation des connaissances sur l’épidémiologie des accidents de trampolines est une nécessité.

Ainsi, l’objectif de notre étude était de quantifier et de décrire les circonstances de survenue des accidents de trampoline chez les enfants de moins de 15 ans pris en charge aux urgences en France métropolitaine sur la période 2015-2019.

 

Matériel et Méthode : Les accidents de trampoline ont été décrits à partir des données de l’Enquête Permanente sur les Accidents de la vie Courante (EPAC). Les accidents de trampoline enregistrés entre 2015 et 2019 dans la base EPAC chez les enfants de moins de 15 ans ont été sélectionnés.

 

Résultats :  Sur les 192 835 recours aux urgences, d’enfants de moins de 15 ans, pour accidents de la vie courante (AcVC) enregistrés dans les hôpitaux du réseau EPAC sur la période 2015-2019, on dénombrait 3 165 (1,6 % des recours pour AcVC) recours pour accidents de trampoline.  L’âge médian des enfants était de 7 ans (IQR, 5-10 ans), 24 % avaient moins de 6 ans et il s’agissait majoritairement de filles (57 %).  La majorité des accidents ont eu lieu dans le cadre domestique (63 %). Les lésions les plus fréquentes étaient les entorses (33 %), les contusions (29 %) et les fractures (23 %). 6 % des recours aux urgences pour accident de trampolines étaient suivis d’une hospitalisation. Les recours aux urgences pour accidents de trampoline ont augmenté sur la période d’étude (535 en 2015 contre 655 en 2019). 

Discussion : L’étude que nous avons réalisée montre que la hausse des accidents de trampoline, déjà observée sur la période 2004-2014 à partir des données EPAC, se poursuit sur une période récente. Ensuite, comme dans l’étude réalisée antérieurement, il apparait que les filles sont les plus concernées par ces accidents qui ont lieu majoritairement dans le cadre domestique. Les lésions les plus fréquentes sont les entorses, les contusions et les fractures.

 

Conclusion : Les recours aux urgences pour accidents de trampoline continuent d’augmenter sur une période récente, rappelant la nécessité de mettre en place et d’évaluer des mesures de prévention spécifiques.



Aucun conflit d'intérêt
Louis-Marie PAGET (Saint-Maurice), Nathalie BELTZER
09:15 - 10:15 #29162 - FC27-06 L'imagerie en urgence du traumatisé du rachis cervical non grave : Adhésion aux recommandations de bonne pratique.
FC27-06 L'imagerie en urgence du traumatisé du rachis cervical non grave : Adhésion aux recommandations de bonne pratique.

Introduction : Dans son exploration en urgence des traumatisés du rachis cervical, le clinicien peut s’appuyer sur les règles NEXUS (National Emergency X-radiography Utilization Study) et CCS (Canadian C-Spine). Ces algorithmes permettent de prédire l’absence de lésion avec un risque de sous triage inférieur à 1% et rendent la prescription d’examens d’imagerie futile. L’objectif de ce travail est d’analyser l’adhésion des praticiens aux règles de bonne pratique en étudiant l’adéquation entre ces scores décisionnels et la stratégie d’imagerie appliquée.

Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique sur l’année 2019. Tout patient admis pour un traumatisme du rachis cervical avec une imagerie réalisée au cours du séjour était éligible. La présence d’un critère d’admission aux urgences vitales excluait le patient de l’étude. Le critère de jugement principal était l’adéquation de la prescription d’imagerie à la règle NEXUS appliquée rétrospectivement. Le critère de jugement secondaire comparait la stratégie d’imagerie à la règle CCS.

Résultats : Au total, 493 patients ont été inclus dans l’étude avec un âge moyen de 40 ans et 55,4% de femmes. Parmi les explorations radiologiques, nous avons dénombré 307 radiographies seules, 113 tomodensitométries seules et 73 patients avec les deux modalités d’imagerie. Une lésion osseuse était présente chez 5,5% des traumatisés cervicaux (n=27). Le recueil rétrospectif des cinq items de la règle NEXUS a pu s’appliquer à 405 patients. Une imagerie sur quatre (n=98) aurait pu être évitée selon cet algorithme décisionnel. En analyse comparative, les patients présentant au moins un critère NEXUS positif avaient significativement plus de douleur sévère (échelle numérique supérieure à 6) OR=3,2 ; IC95% [1,7-6,5] et plus de lésions traumatiques OR=7,5 ; IC95% [1,2-311]. La performance discriminative de la règle NEXUS montrait, pour notre population, une sensibilité de 95,6%, une spécificité de 25,4% et une valeur prédictive négative de 99%. L’item de mobilité cervicale de 45° à gauche et à droite de la règle CCS n’était colligé que dans 19 dossiers ne permettant pas de conclure sur le critère de jugement secondaire.

Conclusion : Le recours à l’imagerie pour explorer le rachis cervical traumatique ne semble pas être guidé par les recommandations dans 25% des cas. La radiographie reste largement prescrite en dépit d’une faible sensibilité (30 à 60%) pour détecter les lésions osseuses traumatiques.



Absence de conflit d'intérêt.
Jules LHUISSIER (Rouen), Augustin GAUMET DE CONSTANTIN DE CHATEAUNEUF, Mehdi TAALBA, Julien GROSJEAN, Romain LELONG, Jessica BORTZMEYER, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
09:15 - 10:15 #29210 - FC27-07 Hypotension chez la personne âgée traumatisée - une étude observationnelle multicentrique d'un registre de traumatismes.
FC27-07 Hypotension chez la personne âgée traumatisée - une étude observationnelle multicentrique d'un registre de traumatismes.

Introduction : L’hypotension est utilisée pour définir la gravité des patients traumatisés. Certains auteurs suggèrent d'ajuster le seuil de pression artérielle systolique (PAS) à l’âge. Il n'existe pas de consensus chez la personne âgée. L’objectif était de décrire la relation entre mortalité et PAS préhospitalière.

Matériel et méthode : Les données du registre Québécois des traumatisés (2003-2017) ont été analysées. Nous avons effectué des régressions logistiques avec l'âge et la PAS pour obtenir des courbes de mortalité. Trois périodes ont été définies pour évaluer un potentiel effet de cohorte. Sensibilité (Se) et spécificité (Sp) ont été calculé pour une PAS de 90 à 130 mmHg par incréments de 10 mmHg. Des analyses de sous-groupe ont été réalisées chez les traumatisés graves (ISS≥12).

Résultats : 47 661 patients inclus. La mortalité étaient respectivement de 3,9%, 18,1% et 11,7% chez les 16-64, 65-74 et ≥75 ans. La relation entre la PAS et la mortalité était non linéaire (Figure 1). La combinaison maximale de Se et Sp était à 130 mmHg pour les patients de 65-74 et ≥ 75 ans et à 110mHg chez les 16-64 ans.

Conclusions : Le seuil de PAS de 130 mmHg pourrait être plus précis pour identifier les patients traumatisés âgés à risque accru de décès. La relation PAS/mortalité n'est pas linéaire. Il faut donc abandonner les seuils binaires et intégrer la PAS comme variable continue conjointement avec d'autres prédicteurs de mortalité du fait de sa faible sensibilité. 



Aucun conflit d'intérêt
Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Brice BATOMEN, Valérie BOUCHER, Chartelin Jean ISAAC, Krishan YADAV, Eric MERCIER, Julien BLAIS L'ECUYER, Marcel EMOND
09:15 - 10:15 #29234 - FC27-08 Lésions traumatiques par lanceurs de balles de défense au cours des manifestations des « Gilets jaunes »: une étude rétrospective multicentrique (étude WOLVES).
FC27-08 Lésions traumatiques par lanceurs de balles de défense au cours des manifestations des « Gilets jaunes »: une étude rétrospective multicentrique (étude WOLVES).

Contexte: Les manifestations des “Gilets Jaunes” ont été l’objet de confrontation entre manifestants et forces de l’ordre. Un nombre important de blessés dû à l’usage d’armes sublétales a été rapporté par les media et a mené à la contestation publique du recours aux Lanceurs de Balles Défense (LBD) dans les operations de maintien de l’ordre. Les lesions dues à ces armes sont mal connues des urgentistes qui s’y sont retrouvés confrontés. L’objectif de cette étude est de décrire les lésions dues aux tirs de LBD parmi les patients consultant aux urgences durant ces manifestations et d’identifier les caractéristiques pour lesquelles des soins spécialisés ont été nécessaires.

Méthode:Etude multicentrique retrospective dans 10 services d’urgence. Ont été inclus tous les patients présentant une lésion secondaire à un tir de LBD de novembre 2018 à mai 2019. Le critère de jugement principal était le taux de patients inclus ayant nécessité des soins spécialisés. Les caracteristiques des lesions qu’ils présentaient ont été comparées à celles des patients n’ayant pas eu besoin de soins spécialisés. Les soins spécialisés étaient définis comme le fait d’avoir eu une imagerie spécialisée, un avis medical/chirurgical spécialisé ou la nécessité d’une chirurgie précoce ≤72 heures. Les critères secondaires correspondaient à la description des lesions observées (type, localisation, soins administrés). Les comparaisons ont été réalisées au moyen de tests statistiques Chi2 ou Student selon la nature des variables.

Résultats:152 patients ont été inclus dont 41% ont nécessité des soins spécialisés (28% imagerie, 33% avis spécialisé, 9% chirurgie précoce). Parmi tous les patients 48% présentaient des lésions céphaliques (tête/cou) dont 5 hémorragies intracraniennes, 1 dissection carotidienne, 1 oedème laryngé. Les patients ayant nécessité des soins spécialisés présentaient plus de lesions céphaliques que les autres patients (68% vs 35%, p < 0.001) et davantage de fractures (53% vs 9%, p < 0.001). Parmi tous les fractures observées, 59% d’entre elles étaient situées au niveau céphalique. Des soins chirurgicaux ont été nécessaires pour 20% des patients (notamment maxillofaciale et orthopédique).

Conclusion: L’utilisation des LBD au cours de manifestations civiles ont été associées à de nombreuses lesions parfois graves parmi les patients qui ont consulté aux urgences dont 41% ont nécessité des soins spécialisés. La majorité de ces lesions étaient situées au niveau de la tête et du cou.



Aucune
Florent FEMY (Lyon), Nour SULTAN-DUMENIL, Eva MARCIANO, Jerome BOKOBZA, Anthony CHAUVIN, Christophe CHOQUET, Philippe JUVIN, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS
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Flash communications
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Modérateur : Laurence ARROUY (PH) (Paris)
09:15 - 10:15 #28833 - FC28-01 Triage tactique chez les opérateurs de sauvetage au combat de Force d'Intervention Spécialisée : une étude randomisée en simulation.
FC28-01 Triage tactique chez les opérateurs de sauvetage au combat de Force d'Intervention Spécialisée : une étude randomisée en simulation.

Introduction :

Le triage tactique remplace le repérage secouriste en zone d'exclusion lors de tueries de masse. Dans un milieu limité en ressources, les équipes de sauvetage au combat de notre unité utilisent des bracelets de triage tactique (BT, image 1) pour prioriser les victimes nécessitant des gestes de sauvetage/extraction.

Objectif :

Comparer la performance de triage avec et sans BT chez des opérateurs de sauvetage au combat non soignants en simulation nombreuses victimes (NOVI).

Méthode :

Après randomisation, des opérateurs effectuaient seuls une simulation NOVI de 10 patients avec ou sans BT. Le critère principal était la performance de triage, évaluée par le Mass Casualty Triage Performance Assessment Tools, une échelle prenant en compte catégorisation, gestes de sauvetage effectués et temps de triage. Les critères secondaires étaient le stress perçu et le sentiment d’auto-efficacité. Les tests de Wilcoxon et de Man-Withney ont été utilisés. L’étude a reçu l’accord du Comité de Recherche et d’Innovation de l’HIA Percy (10-2021 HIA-CS).

Résultats : 11 opérateurs (BT+ = 5 ; BT- = 6) ont participé à la prise en charge de 110 patients. La performance de triage, sur un score maximal de 90, était meilleure pour le groupe BT+ [72.20 (SD= 10.33) vs 57.00 (SD= 12.96), p= 0.045]. 

Conclusion : 

En simulation NOVI, l’utilisation des BT a amélioré la performance de triage des opérateurs non soignant. L’utilisation des BT par d'autres primo-intervenants devraient être évaluée.  

 



non
Julien GALANT (marseille), Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Vincent DESROBERT, Nicolas CAZES, David MARRACHE, Clément DERKENNE, Francois LECOMTE, Cédric BOUTILLIER DU RETAIL
09:15 - 10:15 #28903 - FC28-02 LES CORPS ETRANGERS LARYNGO-TRACHEO-BRONCHIQUES CHEZ L’ E N FA N T AU GHAM (ETUDE ANALYTIQUE A PROPOS DE 48 CAS ).
FC28-02 LES CORPS ETRANGERS LARYNGO-TRACHEO-BRONCHIQUES CHEZ L’ E N FA N T AU GHAM (ETUDE ANALYTIQUE A PROPOS DE 48 CAS ).

Introduction : L’inhalation de corps étranger (CE) est un accident domestique relativement fréquent chez l’enfant et plus particulièrement avant l’âge de 3 ans. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques épidémio -cliniques et radiologiques des cas d’inhalation de corps étranger, et d’établir le pronostic à court et à long terme. 

Patients et méthodes :Etude analytique cohorte continue reposant sur l’enregistrement  des recours aux urgences et SMUR pour d’inhalation de corps étranger du GHAM  entre 2011 et 2021, d’enfants de moins de 9 ans ayant  ingéré ou inhalé tous types de corps étranger.

Résultats : 28 garçons et  11 filles ont été inclus dans notre étude avec un  âge moyen de  18 mois et un Pic d’incidence entre 9 mois et 3 ans. La Prise en charge c’était un SMUR primaire  dans 20,5% des cas (n=8) et Transfert SMUR médicalise secondaire  vers centre de Bronchoscopie dans n=6  (15,7%) des cas. Le Motif de consultation: toux paroxystique (83%), une dyspnée (61,7%), un accès de cyanose (38,3%), une fièvre dans 15 cas et une bronchopneumopathie récidivante dans 2 cas. Le Délai moyen du séjour du corps étranger = 6 jours. Une Radiographie du thorax réalisée chez n=30 patients était normale dans 26% des cas, montrant une hyperinflation (40%) et une congestion dans (10%)  des cas... Les délais de prise en charge par rapport à la suspicion d’inhalation du Corps étranger étaient moins de 06h dans 41% des cas (n=16). Le délai moyen de réalisation de la bronchoscopie était de 1,4 jour. On a pu réaliser une Répartition des objets ingérés ou inhalés selon l’âge. L’analyse de l’association des signes cliniques en fonction de la présence ou absence de corps étranger a été significative en présence de : Poursuite de la dyspnée (p=0.001) les Signes de lutte respiratoire et stridor (p=0.02) et la persistance de toux (p=0.004). La performance diagnostique confirmée par une bronchoscopie positive est passé de (51,8%) pour une toux isolée à (87,1%) pour Toux avec auscultation anormale et radiographie thoracique pathologique. Le Deuxième volet de notre étude était de réaliser une Enquête-Questionnaire sur la gestion d’Inhalation corps étranger trachéo-bronchique par le personnel du GHAM  ce qui a permis de proposer un modèle simplifie de prise en charge.

Conclusion : Cette étude propose une prise en charge standardisé, en essayant de réduire le nombre d’exploration invasive non contributive ainsi que le nombre de (CE) non diagnostiqués aux urgences.



Rien a declarer
Mohamed Achraf HADJ ALI (Romilly sur Seine), Celine MORETTO, Karim BEN AZIZA, Azzedine AYACHI
09:15 - 10:15 #28970 - FC28-03 Épidémiologie et prise en charge des agressions par la faune sauvage aux urgences de Cayenne du 1er janvier au 31 décembre 2019.
FC28-03 Épidémiologie et prise en charge des agressions par la faune sauvage aux urgences de Cayenne du 1er janvier au 31 décembre 2019.

Contexte :

L’augmentation exponentielle de la population et l’extension des zones construites sur les forêts de notre territoire multiplient les contacts entre les hommes et la faune sauvage. Bien qu’elles ne mènent que minoritairement à des conséquences graves, ces agressions restent des motifs de consultation fréquents en services d’urgences. A cela s’ajoutent certaines problématiques inhérentes au territoire, qui soulèvent un certain nombre de défis à relever par le système de soin.

 

Objectifs :

1)        Description de la prise en charge médicale des victimes de ces agressions aux Urgences.

2)        Description épidémiologique des agressions par la faune sauvage locale.

 

Matériels et méthodes :

Étude descriptive rétrospective du 1er janvier au 31 décembre 2019, incluant toutes les victimes d’agression par la faune sauvage prises en charge par le Service d’Urgences.

 

Résultats :

Sur l’année 2019, 402 patients agressés par la faune sauvage ont été inclus. Le ratio H/F était de 1,7 et l’âge médian était de 32ans (16 – 49). La classe animale la plus impliquée était celle des hyménoptères (26%), suivie des invertébrés non spécifiés (20%), des serpents (16%) et des scorpions (12%). La topographie des lésions concernait les membres inférieurs dans 43% des cas. Des signes d’anaphylaxie ont été décrits chez 4% des patients ; 8% des patients présentaient des signes neurologiques, et 8% présentaient des signes digestifs. Un bilan biologique perturbé a été retrouvé chez 15% des patients. A partir des données cliniques et biologiques, nous avons dénombré 92 patients graves ou à risque de s’aggraver, tous agressés par serpent (49%), insecte (42%) ou scorpion (9%). Aux urgences, 33% des patients ont reçu des antalgiques, et 27% ont été traités par antibiotiques, dont 92% par amoxicilline – acide clavulanique. Les hospitalisations ont concerné 11% des patients. Il n’y a pas eu de décès sur l’année.

 

Conclusion :

Parallèlement aux agressions par serpents et scorpions étudiées en détail ces dernières années, cette étude souligne l’aspect prépondérant des agressions par hyménoptères. Les propriétés spécifiques des espèces en majorité responsables de ces agressions en font un sujet avec un certain nombre d’axes d’amélioration à envisager. Finalement, malgré une augmentation croissante des agressions par la faune au fil des années, il n’est à déplorer qu’une morbi-mortalité faible et stable dans le temps.


Jules MAURER (CAYENNE, Guyane française), Rémi MUTRICY, Jean Marc PUJO, Kallel HATEM, Alexis FREMERY
09:15 - 10:15 #29158 - FC28-04 Place de la myoglobine et CPK dans la prédiction de la survenue de l’insuffisance rénale aigüe chez les patients âgés chuteurs aux urgences.
FC28-04 Place de la myoglobine et CPK dans la prédiction de la survenue de l’insuffisance rénale aigüe chez les patients âgés chuteurs aux urgences.

INTRODUCTION : Les personnes âgées de 65 ans et plus représentent une part importante des passages au service d’urgences. La chute de sa hauteur avec ou sans station au sol prolongée est la première cause de rhabdomyolyse chez ces patients. La rhabdomyolyse est peu étudiée dans cette population malgré une incidence élevée d’insuffisance rénale aigüe (IRA) et de mortalité qu’elle cause. L’objectif de l’étude était l’évaluation de la prévalence de l’IRA chez les plus de 65 ans chuteurs admis au service d’urgences et des biomarqueurs prédictifs de cette IRA, myoglobine et créatine phosphokinase (CPK).

MATERIELS ET METHODE : Etude rétrospective monocentrique incluant les patients de 65 ans et plus admis au service d’urgences pour chute avec ou sans station au sol prolongée, entre 2019 et 2020, avec dosages de CPK et myoglobine, catégorisés en 2 groupes : présence ou non d’une IRA.

RESULTATS : Au total, 330 patients ont été inclus. 70 (21,2%) patients ont présenté une IRA.  61 (87,1%) patients vivant à domicile ont développé de manière significative une IRA suite à la chute en comparaison avec les patients vivant en EHPAD ou foyer logement (9, 12,9%). Ils ont présenté significativement une urgence médicale associée (211, 63,9%) dont 56 (80%) une IRA. 55 (16,7%) patients avaient une rhabdomyolyse selon la définition biologique (CPK>1000UI/L). Les patients présentant une IRA présentaient une élévation statistiquement significative de la myoglobinémie (347ng/mL avec IQR 200-858, p<0,001) et des CPK (236 UI/L avec IQR 110-1012, p<0,01). L’AUC de la myoglobinémie était significativement associée à la survenue d’une IRA comparée à l’AUC de CPK (p=0,001). La valeur seuil optimale de myoglobinémie déterminée à partir de la courbe ROC était de 200ng/mL pour des performances associées : sensibilité=75,7, IC95% 64-85,1 et spécificité=55,4, IC95% 24,5-38,9.

DISCUSSION : Les patients de 65 ans et plus chuteurs ont présenté une IRA initiale dans 21,2% à l’arrivée au service d’urgences même sans rhabdomyolyse biologique. La myoglobine même pour une valeur seuil basse de 200ng/L semble être le meilleur facteur prédictif précoce de survenue de cette IRA sans nécessité de rhabdomyolyse biologique. Cependant, ses performances restent médiocres.

CONCLUSION : Les patients âgés de 65 ans et plus qui chutent ont une prévalence élevée d’IRA initiale à l’arrivée au service d’urgences. D’autres facteurs que CPK et myoglobine associés expliquent probablement cette prévalence élevée d’IRA.



Aucun
Soizic CARNEJAC (Toulouse), Frédéric BALEN, Sandrine CHARPENTIER, Charles-Henri HOUZE-CERFON, Dominique LAUQUE, Xavier DUBUCS
09:15 - 10:15 #29197 - FC28-05 Facteurs prédictifs d'une évolution défavorable à court terme des victimes des plaies par arme blanche pris en charge aux urgences.
FC28-05 Facteurs prédictifs d'une évolution défavorable à court terme des victimes des plaies par arme blanche pris en charge aux urgences.

Les plaies par arme blanche sont l’une des causes les plus fréquentes pour lesquelles les patients consultent les urgences. La gravité et donc le pronostic des plaies par arme blanche dépendent des caractéristiques de la plaie, des circonstances de survenue, ainsi que de l’examen initial et de la qualité de prise en charge.

L'objectif de cette étude était de chercher les facteurs de prédictifs d’une évolution défavorable à cours terme des victimes de plaies par arme blanche pris en charge aux urgences.

Il s’agit d’une étude prospective monocentrique menée au service des urgences concernant 130 patients, et ceci sur une période de 10 mois (Mars 2020 -Décembre 2020).

Cent trente patients ont été colligés. Les patients étaient majoritairement de sexe masculin avec un sex-ratio de 15,25. Ils étaient dans leur vingtaine avec une médiane d’âge située à 30ans. Dans un tiers des cas, les patients étaient des consommateurs d’alcool et 15,38% étaient des toxicomanes. Les plaies se sont produites dans un cinquième des cas un dimanche, et dans la moitié des cas la nuit. Quarante pour cent des blessures étaient situées au niveau du torse (n = 52) et 29,23% au niveau des extrémités (n = 38).

Les résultats de notre étude ont montré que quatre patients (3,08%) avaient une PAS≤90mmHg, sept patients (5,38%) étaient hypoxémiques et six patients (4,62%) présentaient une abolition des murmures vésiculaires à l’auscultation pulmonaire. Des radiographies de thorax ont été faites dans 60,91 % (n = 53) des cas, et deux parmi lesquels étaient anormaux et ont révélé un pneumothorax unilatéral. Quarante-quatre tomodensitométries (TDM) étaient thoraco-abdominales et/ou pelviennes et, une angio TDM des extrémités a été faite pour deux patients. Selon l’échelle FRENCH, 80 patients (61,54%) avaient un niveau de priorité de 1 ou 2 (tri-1 et tri-2). La régression binaire a conclu qu’une fréquence respiratoire ≥19cpm et qu’une pression artérielle systolique ≤105mmHg étaient des facteurs de risque indépendants d’une évolution défavorable à court terme avec des odds ratio respectifs de 8,64 et 14,29.

Les plaies par arme blanche peuvent mettre en jeu le pronostic vital des victimes. Rechercher les facteurs prédictifs d’une évolution défavorable à court terme pourrait aider à détecter précocement les sujets à haut risque et donc d’améliorer leur chance de survie.  



Aucuns.
Asma MELLOULI (Kairouan, Tunisie), Safia OTHMANI, Hana HEDHLI, Dhekra HAMDI, Ons KHROUF, Emna KALLEL, Sarra JOUINI
09:15 - 10:15 #29237 - FC28-06 L'exploration des traumatismes crâniens légers :la lésion du rachis cervical suspectée versus fortuite.
FC28-06 L'exploration des traumatismes crâniens légers :la lésion du rachis cervical suspectée versus fortuite.

Introduction : En 2012, la société française de médecine d’urgence a émis des recommandations quant à l’exploration du traumatisme crânien (TC) léger. L’application de ces préconisations chez des patients âgés ou fragiles pouvant présenter des troubles cognitifs peut faire découvrir fortuitement des lésions du rachis cervical non suspectées cliniquement. De plus, certaines études pointent le défaut de sensibilité des critères NEXUS, prédictifs d’absence de lésion cervicale, chez les plus de 65 ans. L’objectif de cette étude est de comparer deux stratégies d’imagerie : scanner du crâne seul versus scanner du crâne et rachis cervical afin de réaliser de l’épidémiologie descriptive des lésions cranio-cervicales et d'estimer leur découverte fortuite.

Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique sur la période du 1er janvier au 31 décembre 2019. Tout patient admis pour TC léger avec une imagerie du crâne ou crâne et rachis cervical était éligible. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion osseuse du rachis cervical. Une analyse comparative des populations selon la typologie d’imagerie a été réalisée.

Résultats : Au total, 390 patients ont été inclus dans l’étude avec une médiane d’âge de 61 ans et un sex-ratio à 1. Un patient sur 4 présentait une douleur sévère (échelle numérique > 6) à l’admission. Les typologies d’imagerie se distinguaient en 186 TDM crânes seuls et 204 TDM crânes et rachis cervical. Une lésion du crâne était présente pour 9,5% des patients (n=37) tandis que les lésions du rachis cervical concernaient 3,6% des patients (n=14). L’analyse comparative des deux types d’imagerie montrait une différence significative de patients de plus de 65 ans, plus nombreux dans le groupe TDM crâne seul OR=5,8 ; IC95% [3,7-9,4]. De même, ce groupe présentait plus de patients sous anticoagulant OR=4,7 ; IC95% [2,5-9,5]. Une lésion (fortuite) du rachis cervical a été retrouvée dans le groupe TDM crâne seul versus 13 dans le groupe TDM crâne et rachis OR=0,1 ; IC95% [0,01-0,5]. La présence d’une plaie crânio-faciale était plus représentée dans le groupe TDM crâne seul OR=2,1 ; IC95% [1,3-3,2].

Conclusion : La modalité d’exploration des TC légers reste cohérente avec la suspicion concomitante de lésion du rachis cervical associée. Une vigilance accrue reste nécessaire pour les patients les plus âgés avec un rachis cervical dégénératif et une présentation clinique moins bruyante.



Absence de conflit d'intérêt.
Mehdi TAALBA (ROUEN), Emira BACHA, Badisse DAHAMNA, Michael DOLORES, Romain LELONG, Jessica BORTZMEYER, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
09:15 - 10:15 #29821 - FC28-07 EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER SELON LES RECOMMANDATIONS DE LA SFMU.
FC28-07 EVALUATION DE LA PRISE EN CHARGE D’UN TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER SELON LES RECOMMANDATIONS DE LA SFMU.

Introduction : Les traumatismes crâniens légers (TCL) constituent un véritable enjeu de santé publique. Ainsi la Société Française de Médecine d'Urgence (SFMU) a formalisé en 2012 des recommandations sur leur prise en charge. Le but étant d'améliorer la détection précoce des patients à risque de lésions intracrâniennes (LIC) en optimisant le recours à l'imagerie cérébrale et à la surveillance hospitalière. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’application de ces recommandations au sein du service d’accueil des urgences de la Timone à Marseille.

Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective et monocentrique de cohorte ayant inclus tous les patients se présentant pour TCL et ayant un âge supérieur ou égal à 18 ans au cours de l’année 2019.

Résultats : 1098 patients ont été inclus dont 49% étaient des hommes et 51% des femmes. L’âge moyen était de 59 +/- 28 ans. Concernant l’objectif principal : l’évaluation globale était conforme aux recommandations de la SFMU dans 517 (47%) cas et non-conforme dans 581 (53%) cas. Cette non-conformité était :

-         Par excès concernant le recours à l’imagerie cérébrale puisque parmi les 609 scanners réalisés, 206 (34%) ne respectaient pas les recommandations.

-         Par défaut concernant l’hospitalisation puisque 368 patients ayant dû être hospitalisés ne l’ont pas été. L’analyse à postériori de ses patients ne montre qu’aucun d’eux n’a reconsulté pour le même motif dans les 7 jours post-traumatisme.

D’autre part, parmi les 609 scanners réalisées, seulement 55 (9%) retrouvaient des lésions intracrâniennes dont 12 éligibles à une intervention neurochirurgicale.

Conclusion : Au vue de nos résultats, ce travail souligne la nécessité d’évaluer :

- Le réel intérêt clinique et thérapeutique d’une surveillance hospitalière.

- L’intérêt de dépister les LIC chez tous patients selon des critères uniquement anamnestiques. En effet, 554 scanners (91%) sont normaux et peu de patients seront finalement éligibles à la neurochirurgie, l’impact thérapeutique est alors faible.

- L’apport de techniques complémentaires tel que le doppler transcrânien en complément de la démarche anamnestique et clinique.


Jeremy MONTEIRO (Marseille), Pierre MICHELET, Alexie GARDON
09:15 - 10:15 #29822 - FC28-08 Le traumatisé sévère admis aux urgences via les systèmes pré-hospitaliers : comparaison transport médicalisé versus non médicalisé.
FC28-08 Le traumatisé sévère admis aux urgences via les systèmes pré-hospitaliers : comparaison transport médicalisé versus non médicalisé.

Introduction : La prise en charge des traumatisés sévères (TS) est un enjeu de santé publique pourvoyeur de décès et d’handicap lourd. Cette prise en charge est axée depuis les dernières décennies sur le concept du trauma care dans lequel le système pré-hospitalier joue un rôle primordial  avec ses deux facettes, pays-dépendant, se partageant la tache dès la scène du traumatisme : le « scoop and run » et le « stay and play ». L’activation multidisciplinaire de la trauma-team en amont des urgences est un challenge pour la médecine d’urgence et conditionne le pronostic. L’identification précoce des insuffisances reste obligatoire.  L’objectif du travail a été de comparer les populations des TS amenés aux urgences via un transport médicalisé par le SMUR versus ceux amenés via un transport non médicalisé par la protection civile (PC).

Méthodes : Analyse post HOC incluant les TS admis aux urgences (critères de haute vélocité) amenés par les 2 systèmes pré-hospitaliers disponibles. Comparaison du pronostic en termes de gravité et de mortalité des patients amenés via un transport médicalisé versus non médicalisé.

Résultats : Inclusion de 400 patients parmi 698 (57%). L’âge médian=36 ans. Sex-ratio=4,26. La PC a ramené 316 patients (79%) contre 84 (21%) via SMUR. Les accidents de la voie publique étaient majoritaires n(%): 318 (80). Caractéristiques cliniques : n(%) : SpO2<90% : 60 (15) ; PAS<90 mmHg : 38(10) et GCS<9 : 93(23). L’ISS moyen = 22 ± 13. L’ISS était ≥16 chez 274 patients (69%) et 220 patients (55%) ont répondu à la « New Berlin Definition » du polytraumatisé. La trauma team de l’hôpital n’a pas été activée d’avance par la PC. Cent six patients (26,5%) sont arrivés pendant les intervalles de passation des équipes. Cent cinquante patients (76%) sont arrivés dans l’heure post traumatique. Une IOT aux urgences a été réalisée chez 164 TS (41%). La mortalité en SAUV, à J07 et à J30 ont été : 2,5% ; 27,5% et 30%. L’overtriage a été constaté chez 126 patients. Les 2 groupes étaient comparables pour les scores de gravité et le pronostic.

Conclusion : La gravité et le pronostic des patients transportés via les systèmes pré-hospitaliers médicalisés et non médicalisés était similaire. La prise en charge pré-hospitalière des traumatisés sévères dans notre pays nécessite une révision des stratégies et doit s’inscrire dans une dynamique d’évaluation des pratiques et obligation d’optimisation du circuit de prise en charge.


Badr FERJEOUI (Tunis, Tunisie), Imen MEKKI, Rym BEN KADDOUR, Imen NAGGARA, Youssef BEN BRAHIM, Houyem ZOUARI, Nadia ZAOUEK, Hamed RYM
Salle 352B-Zone poster 2

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CM01
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Actualité en Neurologie
Imagerie - Radiologie, Neurologie

Modérateurs : Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Caen), Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Où nous présenterons les perspectives thérapeutiques offertes par la radiologie interventionnelle, en particulier en terme d'extension des délais de reperfusion. Nous verrons ensuite comment améliorer la démarche diagnostique et thérapeutique des HSA. Enfin, nous ferons le point sur les nouvelles stratégies pour dépister et traiter l'épilepsie.
09:15 - 10:15 Reperfusion des AVC : jusqu'où ira la thombectomie ? Sébastien GAZZOLA (PH) (Conférencier, Toulon)
09:15 - 10:15 HSA : que peut on faire de plus aux Urgences. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
09:15 - 10:15 Epilepsie. Papa GUEYE (Directeur Médical) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
Salle Maillot
10:15 Pause et visite de l’exposition technique

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UDprix
10:15 - 10:20

Remise du Prix du Concours Innovation Urgences 2022

Modérateur : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux)
10:15 - 10:20 Remise du prix. Stéphanie FORTE (Conférencier, Hôpital Foch), Florian CANU (Médecin) (Conférencier, Montdidier), Emmanuel BILBAULT (Conférencier, POSOS), Alain HABRA (Conférencier, QUANTIQ.IO), Ali HANOUT (Conférencier, RESAAM)
Espace Urgences Démo
10:20

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UD15
10:20 - 10:30

Secours Assistance face à l’Urgence Vécue

L’application SAUV Life permet aux services de secours de déclencher des citoyens pour aller pratique un massage cardiaque sur une victime ou apporter un défibrillateur en attendant leur arrivée.
10:20 - 10:30 SAUV Life. Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
Espace Urgences Démo
10:30

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UD16
10:30 - 10:40

ONSIM

La solution XV2 qui est un outil pédagogique, portatif et autonome,
permettant l’accès à l’immersion et l'interaction 360° pour tous les centres de formation sans besoin de compétence particulière.
10:30 - 10:40 XV2. Nicolas LAGASSE (Conférencier, ONsim)
Espace Urgences Démo
11:00

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CM12
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Arrêt cardiaque dans le détail
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Organisation SAMU/SMUR, Régulation

Modérateurs : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence), Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Seront présentés les spécificités d'organisation et de thérapeutique pour aller plus loin et faire mieux dans la prise en charge de l'arrêt cardiaque.
11:00 - 12:30 Organiser son SAMU pour bien répondre aux arrêts cardiaques. Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30 Le monitorage. Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
11:00 - 12:30 Les drogues. Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Arrêt cardiaque réfractaire : définition et prise en charge. Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

"Vendredi 10 juin"

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CMS05
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants
Public vulnérable face aux confinements
Aide Soignant, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur : Caroline VAREILLE (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:30 État des lieux. Charlotte GORGIARD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, PARIS)
Présenter les chiffres de cette période.
Expliquer la prise en charge des victimes pendant le confinement.
Quoi retenir ?
11:00 - 12:30 Les dispositifs mis en place pendant cette période. Anais VERMEILLE (conseillère technique sur les violences faites aux femmes) (Conférencier, Paris)
Présenter les campagnes de prévention en lien avec le confinement.
Présenter le travail associatif durant cette période.
Présenter ce qui a été retenu.
11:00 - 12:30 La population SDF face aux confinements. Vanessa GIMENO (IDE) (Conférencier, Paris)
Définir les problématiques rencontrées pendant ces périodes
Présenter les dispositifs mis en place
Présenter des pistes de réflexion sur l'après
Amphi Havane

"Vendredi 10 juin"

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TRM09
11:00 - 12:30

Table Ronde Médecins
12ème conférence des SAMU du programme SI-SAMU

Coordonnateur : Charlotte CHOLLET-XEMARD (Coordonnateur, Créteil)
Conférenciers : François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz), Annie PREVOT (Directrice de l'Agence du Numérique en Santé) (Conférencier, Paris), Pierre SAVARY (Chef du bureau R2), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon), Mikael UGUEN (Direction des Opérations, Directeur Programme SI-SAMU) (Conférencier, Paris)
L’accès à cette conférence est limité aux seuls médecins responsables de SAMU et aux correspondants SI-Samu du programme
Salle 241

"Vendredi 10 juin"

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BN02
11:00 - 12:00

Breaking News
Catastrophe SSE CUMP, Profession - Métier

Modérateurs : Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Nous reviendrons sur l'expérience d'un médecin urgentiste militaire déployé en Ukraine quelques jours après le début du conflit en soutien des expatriés et des refugiés.
11:00 - 12:00 Polyvalence du médecin urgentiste : retour d'une expérience en Ukraine. Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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AMS24
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Trier avec la FRENCH
Triage

Coordonnateur : François REVAUX (Coordonnateur, Créteil)
Conférenciers : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), François REVAUX (Praticien Hospitalier Temps Plein) (Conférencier, Créteil)
1. Comprendre l’objectif du tri
2. Homogénéiser les pratiques de triage pour augmenter la qualité et la sécurité de prise en charge des patients dès leur arrivée à l’IAO
3. Trier avec la FRENCH
Salle 242B

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SI10
11:00 - 12:00

Session Interactive - Quiz
Cas clinique : dépister l'aggravation
Physiologie, Jeunes

Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Reconnaitre des signe de gravité et procéder a une prise en charge diagnostique et thérapeutique
11:00 - 12:00 Cas clinique : dépister l'aggravation. Florent BAICRY (Médecin) (Conférencier, Strasbourg)
Salle 243

"Vendredi 10 juin"

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SRD
11:00 - 11:45

SYMPOSIUM ROCHE DIAGNOSTICS
Place de la S100B dans la prise en charge des TCL aux urgences

Modérateurs : Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Vincent SAPIN (PU-PH) (Clermont-Ferrand)
11:00 - 11:45 Actualités : quelle place aujourd'hui pour la s100B. Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Conférencier, Monaco, Monaco)
11:00 - 11:45 La S100B aussi chez les patients sous anticoagulants ou AAP ? Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
11:00 - 11:45 Peut-on améliorer les performances dans les âges extrêmes de la vie : enfants ? Patients âgés ? Damien BOUVIER (AHU) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 251

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CLM03
11:00 - 12:30

Communications Libres Médecins
DESC d'Or

Modérateurs : Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Lille)
11:00 - 12:30 #28901 - CP37 Relation entre volume d’activité des Smur et taux de survie des arrêts cardiaques extra hospitaliers.
CP37 Relation entre volume d’activité des Smur et taux de survie des arrêts cardiaques extra hospitaliers.

Introduction : La plupart des arrêts cardiaques extrahospitaliers (ACEH) en France sont pris en charge par les Smur. Si de nombreux facteurs influençant le retour à une activité cardiaque spontanée (RACS) ont été évalués, l’influence du volume d’activité des Smur sur celui-ci n’a jamais été étudié.

Matériel et méthode : Étude multicentrique (5 centres) rétrospective, incluant de janvier 2013 à décembre 2020, tout ACEH non traumatique chez un patient majeur pour lequel une RCP a été réalisée par un Smur. La moyenne régionale du nombre d’interventions primaires (1150 /an) a été utilisée pour différencier les Smur à haut volume d’activité (SHVA), des Smur à faible volume (SFVA). L’objectif principal était de comparer le taux de RACS à l’admission à l’hôpital entre ces 2 groupes. L’objectif secondaire était de comparer le taux de survie à J30 et le taux de survie avec bon pronostic neurologique (CPC 1-2). Un score de propension a été utilisé afin de corriger les biais de confusion.

Résultats : 2305 ACEH ont été inclus (990 pour SHVA et 1315 pour SFVA). Les patients pris en charge par un SFVA étaient plus âgés (72 vs 67 ans, p < 0,001), avaient une durée de no-flow plus longue (14 vs 10 min, p < 0,001) mais une durée de low-flow plus courte (30 vs 33 min, p < 0,001) que les patients pris en charge par un SHVA. Les ACEH pris en charge par SFVA survenaient moins fréquemment devant témoin (88,1 vs 99,3%, p < 0,001), et bénéficiaient moins fréquemment d’une RCP par un témoin (37,9 vs 46,9%, p < 0,001). Ils bénéficiaient cependant plus souvent de l’utilisation d’un DEA avant l’arrivée du Smur (24,6 vs 9,7%, p < 0,001). Les patients pris en charge par un SFVA étaient moins fréquemment en rythme choquable ou en RACS à l’arrivée du Smur (8,2 vs 16%, p < 0,001). La quantité d’adrénaline délivrée était supérieure chez les patients pris en charge par un SFVA (6 vs 5 mg, < 0,001).

Après ajustement sur score de propension, la proportion de RACS à l’admission ne différait pas selon que la prise en charge ait été faite par un SFVA vs un SHVA (19,6 vs 20,3%, OR=1,05 [0,8-1,36] ; p=0,739). De même, la survie à J30 et la survie à J30 avec bon pronostic neurologique ne différaient pas selon que la prise en charge ait été réalisée par un SFVA vs un SHVA : 4,3 vs 5,7% (OR=1,35 [0,85-2,17] ; p=0,207) et 3,6 vs 4,8% (OR=1,36 [0,82-2,25] ; p=0,233).

Conclusion : Sur notre territoire, le volume d’activité des Smur n’influence pas le taux de survie des ACEH.



Pas de conflits d'intérêt
Thomas VINCENT (Montbrison), Tiphaine LEFEBVRE, Kévin BOUDAREL, Coralie CHASSIN, Marion COMBE, Sylvie MASSACRIER, Alain VIALLON, Mikaël MARTINEZ
11:00 - 12:30 #28997 - CP38 Évaluation de l’indice de débit cardiaque, dans un modèle de choc hémorragique contrôlé, chez le porcelet anesthésié.
CP38 Évaluation de l’indice de débit cardiaque, dans un modèle de choc hémorragique contrôlé, chez le porcelet anesthésié.

Introduction : L’évaluation des variations de débit cardiaque (Dc) par la mesure itérative de l’intégrale temps vitesse sous aortique (ITV) ne prend pas en compte les variations de fréquence cardiaque (Fc). La mesure échographique du débit cardiaque est soumise à une variation inter et intra individuelle importante liée à un défaut de mesure précise du calibre de la chambre de chasse aortique. Une étude précédente avait montré l’intérêt d’une mesure automatisée de l’ITV (ITVauto). Un nouvel indice échographique est proposé directement sur un échographe : l’indice de débit cardiaque (IDC) qui est la multiplication automatique de la Fc et de l’ITVauto. Le but de cette étude était d’évaluer la corrélation entre et le Dc mesuré par thermodilution transpulmonaire (Dcth) et l’IDC, le Dc évalué par mesure manuelle de l’ITV (Dcman) et le débit cardiaque par mesure automatisée de l'ITV (Dcauto). 

 

Matériel et Méthode : Étude prospective, ouverte, réalisée sur dix-sept porcelets prémédiqués et anesthésiés. Un état de choc hémorragique était provoqué par déplétion sanguine sur cathéter fémoral jusqu’à l’obtention d’une pression artérielle moyenne cible de 40 mmHg. Cet état était conservé durant 30 minutes avant réanimation par remplissage vasculaire. La mesure de l’IDC et du débit cardiaque était réalisée à chaque temps de l’expérience. L’ITV sous aortique manuelle était calculée par la moyenne de trois mesures. Une mesure du diamètre de la chambre de chasse aortique (CCao) était réalisée à T0 pour le calcul du Dcman et le Dcauto. 

 

Résultats : Dix-sept animaux ont été inclus. Cent soixante et une mesures de l’ITV sous-aortique ont été réalisées (faisabilité = 84%) et 101 pour l’ITV automatisée et l’indice de débit cardiaque (faisabilité = 53%). Le coefficient de corrélation (r) entre le Dcth et respectivement l’IDC, le Dcman et le Dcauto, était de 0,73 IC 95% [0,62 ; 0,81] ; p < 0.01 ; 0,66 IC 95% [0,56 ; 0,74]; p < 0,01 et 0,73 IC 95%[0,63 ; 0,81]p < 0,01.

 

Conclusion : Dans ce modèle expérimental porcin de choc hémorragique contrôlé, les DCman et DCauto semblent bien corrélés au DCth. L’IDC semble aussi bien corrélé au DCth que ces deux derniers paramètres, sans nécessité de mesure de la CCao. L’IDC semble être un nouvel outil pertinent pour la mesure automatisée du débit cardiaque. 


Florian AJAVON (Montpellier), Laura GRAU MERCIER, Fabien COISY, Thibaut MARKARIAN, Celine OCCELLI, Claire ROGER, Pierre-Géraud CLARET, Xavier BOBBIA
11:00 - 12:30 #29009 - CP39 Dépistage de l’infection COVID-19 par analyse d’enregistrements de toux forcée par un réseau de neurones convolutifs.
CP39 Dépistage de l’infection COVID-19 par analyse d’enregistrements de toux forcée par un réseau de neurones convolutifs.

Introduction : Le SARS-CoV-2 est l’acteur d’une pandémie, qui impacte fortement le volume d’appels au centre 15 et les services d’urgences.  Le diagnostic de l’infection et l’isolement des sujets porteurs sont la pierre angulaire de la gestion épidémique de la COVID-19. L’objectif de notre étude est de développer un test de dépistage rapide et non invasif d’une infection à SARS-COV-2 à partir de l’analyse d’une toux forcée par intelligence artificielle (IA). 

Méthode : Etude observationnelle, prospective, menée de février 2020 - juin 2021, au sein des urgences d’un CHU (étude approuvée par le comité d’éthique local). Nous avons constitué une audiothèque d’enregistrements de toux forcée de patients admis aux urgences, en régulation médicale ou au centre de dépistage et qui bénéficiaient d’un test par RT-PCR dans le cadre du dépistage de la COVID-19. Nous avons construit des modèles d’apprentissage automatiques par IA, basés sur des réseaux de neurones convolutifs pour la classification du spectrogramme de la toux (séquence de 5 sec) en fonction du résultat de RT-PCR. Les modèles ont été entrainés sur un ensemble de 1306 enregistrements classés COVID-19+ (26%) ou COVID-19- (74%), puis validés sur un ensemble de 200 enregistrements (dont 28% COVID-19+). Les performances diagnostiques des modèles les plus performants ont été testés sur un ensemble de 200 enregistrements (dont 21% COVID+).

Résultats : L’analyse est faite sur une audiothèque de 1706 enregistrements de toux forcée, provenant de patients asymptomatiques (61%) et symptomatiques (39%), d’âge médian 38 (IQR : 26-54) ans, dont 22% sont diagnostiqués COVID-19+ par RT-PCR. Nous avons analysé 540 modèles prédictifs, puis sélectionné 8 modèles distincts dont la précision pour la classification de la toux varie de 89% à 93%. Le modèle le plus performant a une sensibilité de 73%, une spécificité de 95% une VPP de 82% et une VPN de 93%, pour le diagnostic de COVID-19, pour une prévalence de la COVID-19 de 22% dans notre ensemble. Un ajustement de la prévalence de la maladie à 10% ou à 1% augmente la VPN à 97% et 99,7%.

Conclusion : Nous avons développé un test non invasif de dépistage de l’infection à SARS-CoV-2 par analyse par IA du spectrogramme d’une toux forcée qui montre d’excellentes performances. Nos résultats nécessitent d’être confirmés sur une cohorte plus large . Des voies d’améliorations restent à exploiter afin d’optimiser son développement et son utilisation, notamment en régulation médicale.



Pas de conflit d'intérêt en lien avec cette étude
Dino TIKVESA (Montpellier), Patrick FAFET, Maxime CARRIERE, Lowri WILLIAMS, Eirini ANTHI, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
11:00 - 12:30 #29022 - CP40 REVCVO : Évaluation de la réalité virtuelle pour épargne morphinique dans le traitement des crises vaso-occlusives des patients drépanocytaires aux urgences, une étude pilote.
CP40 REVCVO : Évaluation de la réalité virtuelle pour épargne morphinique dans le traitement des crises vaso-occlusives des patients drépanocytaires aux urgences, une étude pilote.

Introduction : La crise vaso-occlusive (CVO) dans la drépanocytose est le premier motif de recours au soin. La prise en charge consiste en une analgésie efficace, souvent obtenue grâce à l’administration de hautes doses de morphine. L'utilisation de la réalité virtuelle (RV) suscite un intérêt croissant comme méthode non pharmaceutique de réduction de la douleur. Notre objectif était de mesurer son impact sur la dose totale de morphine administrée.

 

Matériel et Méthodes : Une étude prospective de type avant/après a été réalisée dans un Service d’Accueil des Urgences (SAU) sur une période de 6 mois. Lors de la première période, les patients étaient pris en charge selon le protocole habituel avec titration morphinique. Lors de la seconde période, les patients pouvaient bénéficier de séances de RV, associées à la prise en charge usuelle. Le critère de jugement principal était la dose totale de morphine consommée au SAU. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer la faisabilité, la tolérance, l’acceptabilité et l’efficacité de la RV sur la douleur, mesurée grâce à une échelle numérique (EN).

 

Résultats : 97 patients ont été inclus, 50 durant la phase non interventionnelle et 47 durant la phase interventionnelle. La consommation totale de morphine médiane était de 72.7 mg dans le groupe intervention et de 98.7 mg dans le groupe pratique habituelle (différence de médianes -26 mg IC95%= (-58.3 à 6.3)). Tous les patients inclus en période RV ont réalisé au moins une séance de RV.  82% des patients n’ont eu aucun effet secondaire, avec un niveau de satisfaction de 4 sur 5. 83 % souhaitaient pouvoir y recourir à nouveau. Après réalisation de la RV, l’EN a diminué en médiane de 1 point (IIQ = [-2.0 ; 0.0]).

 

Discussion : C’est le premier travail à avoir évalué la RV dans la prise en charge des CVO chez les patients drépanocytaires adultes. Cette étude monocentrique ne montre cependant pas de diminution significative des doses de morphine lors de l'utilisation de la RV. Nos résultats rejoignent ceux de la littérature concernant l’efficacité de la RV sur la douleur ainsi que sa bonne tolérance, son acceptabilité et sa faisabilité aux urgences.

 

Conclusion : Cette étude ne met pas en évidence de différence significative sur la réduction de la dose totale de morphine reçue aux urgences. Néanmoins, l’utilisation de la RV semble s’intégrer dans une prise en charge multimodale de la douleur avec un niveau de satisfaction important des patients et peu d’effets secondaires.



Aucun
Camille BRUN D'ARRE (Paris), Evelyne DUBREUCQ, Rudy BOMPARD, Arthur BOURG, Hélène GOULET
11:00 - 12:30 #29134 - CP41 Intérêt diagnostique de la ponction lombaire dans la suspicion d’hémorragie sous arachnoïdienne, 6 à 24h après une céphalée brutale.
CP41 Intérêt diagnostique de la ponction lombaire dans la suspicion d’hémorragie sous arachnoïdienne, 6 à 24h après une céphalée brutale.

Introduction : La prise en charge d’une suspicion d’hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) de probabilité intermédiaire selon les critères d’Ottawa est basée selon une stratification horaire. Après une TDM négative, de 6 à 24h après une céphalée brutale, la réalisation d’une ponction lombaire (PL) est discutée du fait d’un risque résiduel d’HSA faible (1%). L’objectif est d’analyser l'intérêt de la PL entre 6 et 24h, en recherchant la survenue d’une HSA à 6 mois. Le taux de complications des PL, ainsi que les éléments ayant influencé leurs réalisations ou non a également été recherché.

 

Méthode : Une étude de cohorte rétrospective, multicentrique, 2 centres hospitaliers (1 CHG et 1 CHU) de 2012 à 2019. Les patients, présentant une céphalée brutale ayant bénéficié d’un scanner cérébral négatif, 6 et 24h après la céphalée ont été inclus. Une PL est considérée positive, négative ou traumatique, et la survenue d’une HSA à 6 mois est recherchée.

 

Résultat : Sur 3214 dossiers, 224 ont été inclus. 69 patients ont bénéficié d’une PL (soit 30,8%), 16 ont eu un syndrome post PL (23,2% des PL). 2 PL ont été considérées positives, 41 négatives et 26 traumatiques. Aucune PL n’a permis le diagnostic d’HSA. Aucune HSA n’est survenue dans les 6 mois, 2 patients ont été perdus de vue. Il a été mis en évidence des différences significatives entre le groupe “avec PL” et le groupe “sans PL” concernant le sexe (81,2% de femmes vs 65,8%, p=0,02), l’âge (35,5 ans vs 41,1 ans, p=0,0172), la résistance aux antalgiques aux urgences (21,9% vs 6,4%, p=0,0011), la présence d’une raideur de nuque (13,0% vs 1,3%, p=0,0006), la réalisation d’avis spécialisés (62,3% vs 36,8%, p=0,0004) ainsi que sur l’hospitalisation (52,2% vs 16,8%, p<0,0001).

 

Conclusion : La réalisation d’une PL systémique après une TDM normale ne semble pas raisonnable au vu des complications fréquentes, d’une interprétation difficile en cas de traumatisme et d’un faible apport diagnostique. Une nouvelle stratification du risque d’HSA serait nécessaire au sein de cette population, en considérant par exemple le caractère résistant aux antalgiques ou non de la céphalée ainsi que l’âge du patient.

 



Absence de conflit d'intérêt
Pauline REMY (LE HAVRE), Mathilde RASSE, Margot VANNIER, Francis LE SIRE, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL
11:00 - 12:30 #29139 - CP42 Elaboration d'un score prédictif du risque hémorragique chez les patients présentant un traumatisme crânien léger admis aux urgences.
CP42 Elaboration d'un score prédictif du risque hémorragique chez les patients présentant un traumatisme crânien léger admis aux urgences.

Introduction : Le traumatisme crânien léger (TCL) est un motif fréquent de consultation dans les services d'urgences. Selon les études, on retrouve entre 2.1% à 8% d’hémorragies intracrâniennes (HIC) immédiates ou différées, avec pour 1% d’entre elles, la nécessité de recours à la neurochirurgie. Les recommandations actuelles ne tiennent pas toujours compte de la variabilité des patients. L’objectif de notre étude était la dérivation et validation d’un score clinique prédictif de risque d’HIC chez les patients victimes d’un TCL avec ou sans traitement antithrombotique. L’objectif final était la validation d’un outil d’aide à la décision médicale sous forme d’un score permettant de proposer une prise en charge adaptée à chaque type de patient.

Matériels et méthodes : Étude rétrospective, multicentrique, de dérivation et de validation de modèles de risque d’HIC, dans 3 services d’urgences. Le critère de jugement principal était le taux d’HIC retrouvé au scanner initial. Les critères de jugement secondaires étaient la nécessité de recours neurochirurgical, la mortalité en lien avec le TCL et toutes causes confondues. Les patients traités et non traités, ont été séparés en trois populations pour la dérivation, la validation interne et externe des modèles. Les modèles ont ensuite été appliqués rétrospectivement sur la population de l’étude, afin d’en évaluer leurs performances ainsi que leur impact potentiel en termes de réduction du nombre de scanners, s’ils avaient été appliqués.

Résultats : 5237 patients ont été inclus. Une HIC était présente chez 329 patients, soit 5.1% (IC à 95% 4.14-6.26) dans la population sans traitement et 7% (IC à 95% 6.05-7.71) dans la population avec traitement. Chez les patients non traités par antithrombotiques, en validation externe, le modèle permettait une réduction théorique du nombre de scanners de 63% (IC à 95% : 59.77-66.72) avec une AUC de 0.72 (ICà95%:0.71-0.74). Le modèle chez les patients traités par antithrombotiques obtient des performances moins bonnes avec une réduction de 3% des scanners et une AUC de 0.69 (ICà95% 65.8-74.2).

Conclusion : Les modèles de prédiction du risque d’HIC élaborés ont présenté de bonnes performances pour prédire le risque de saignement intracrânien chez les patients non traités par antithrombotiques mais la performance du modèle reste encore limitée chez les patients traités.



Pas de conflit d'intérêt
Margaux RYCKEBOER (ANGERS), Sara VINCENT, Andrea PENALOZA, Farès MUSTAPHA, Dominique SAVARY, Blandine BOURGEAIS, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET
11:00 - 12:30 #29187 - CP43 Évaluation de l’échographie des voies urinaires par l’urgentiste dans l’insuffisance rénale aiguë pour vérifier l’absence de dilatation des cavités pyélo-calicielles : étude prospective d’évaluation diagnostique.
CP43 Évaluation de l’échographie des voies urinaires par l’urgentiste dans l’insuffisance rénale aiguë pour vérifier l’absence de dilatation des cavités pyélo-calicielles : étude prospective d’évaluation diagnostique.

Introduction : L’insuffisance rénale aigue (IRA) est une pathologie fréquente aux urgences et s’inscrit souvent dans un tableau clinique complexe. L’obstruction de voies urinaires est une urgence diagnostique car le pronostic rénal découle de la précocité de la prise en charge. Les recommandations actuelles préconisent une échographie des voies urinaires en urgence pour éliminer cette étiologie. La capacité de l’urgentiste à affirmer l’absence d’hydronéphrose n’a pas été évaluée dans le cas d’une IRA.

L’objectif de l’étude est d’évaluer les performances du médecin urgentiste (MU) pour affirmer l’absence d’hydronéphrose à l’échographie des voies urinaires réalisée au lit du patient dans le cadre d’une IRA.

Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, diagnostique, d'évaluation des pratiques, menée sur 15 mois aux urgences d’un CHU et validée par le comité d’éthique local. Les patients ayant une IRA selon les critères KDIGO sont inclus. L’échographie des voies urinaires est réalisée par un urgentiste senior ou interne formé. Une échographie et/ou TDM rénale sont réalisés en imagerie médicale (choix laissé au radiologue) selon la pratique courante. Les 2 examens sont réalisés en aveugle des résultats l’un de l’autre. Les performances diagnostiques de l’urgentiste (absence de dilatation des cavités pyélo-calicielles (DPC) ou présence/doute) sont calculées.

Résultats : L’analyse est faite sur 76 patients, 56% d’hommes, âge moyen 68 (± 22) ans, IMC moyen 26 (± 6) kg/m2. 46 (60%) patients ont bénéficié d’une TDM en imagerie. Une DPC est diagnostiquée chez 15 (20%) patients. La concordance entre MU et radiologue est de 88 %.

La sensibilité́ du MU est de 87% [IC95 69 -100], la spécificité́ de 88 % [IC95 80-96], la VPP de 65 % [IC95 44- 86], la VPN de 96 % [IC95 91-100]. Parmi les 9 (12%) patients mal classés par le MU à l’échographie, 7 (78%) ont bénéficié d’une TDM.

Conclusion : Nos résultats suggèrent que dans le cadre d’une IRA, lorsque le MU ne met pas en évidence de DPC à l’échographie, il est possible de ne pas recourir à une imagerie par le radiologue. Lorsqu’il visualise une DPC ou qu’il a un doute, le recours à une imagerie spécialisée est obligatoire afin d’affirmer et affiner le diagnostic, ou au contraire corriger une surévaluation.



Aucun
Solenn CORBINAIS (montpellier), Inserra YANN, Martin DARLET, Antoine DUFOUR, Anne Laure DE GANAY, Marie-Christine PICOT, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
Salle 252A

"Vendredi 10 juin"

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CM44
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Dyspnée du sujet âgée
Gériatrie, Pneumologie, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Bobigny)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
La dyspnée du sujet âgé est une situation quotidienne en structure d'urgence. Nous présenterons les enjeux et les moyens d'un bon diagnostic.
11:00 - 12:30 L’enjeu. Patrick RAY (Pr) (Conférencier, Dijon)
11:00 - 12:30 Diagnostic des causes pulmonaires. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:30 Diagnostic des causes cardiaques. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
Salle 252B

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CM09
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Urgences psychiatriques
Médico-légal, Psychiatrie, Régulation

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où nous verrons l'interêt d'une compétence psychiatrique en régulation au SAMU, comment réguler un patient délirant et les modalités de réalisation d'une hospitalisation sous contrainte à partir de la régulation .
11:00 - 12:30 Faut-il un psychiatre en régulation ? Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
11:00 - 12:30 Régulation d'un patient délirant. Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
11:00 - 12:30 SPDT et SPDRE et régulation: comment je fais en pratique. Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:30 Intérêt d'un secteur psychiatrique aux Urgences. Gérald DESCHIETERE (responsable unité de crise) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Salle 253

"Vendredi 10 juin"

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CM16
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Traumatisé grave
Etat de choc, Traumatologie, Triage, Jeunes

Modérateurs : Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Où l'on détaillera la prise en charge du traumatisé grave de l'UMH à la salle de déchocage, avec un focus sur la prise en charge de l'hémodynamique et la stratégie de transfusion
11:00 - 12:30 Damage control préhospitalier. Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 L'accueil du patient au déchocage ou en SAUV. Pierre BOUZAT (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30 Prise en charge hémodynamique. Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse)
11:00 - 12:30 Gestion de la transfusion. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
Salle 342A

"Vendredi 10 juin"

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AMS15 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau‐né en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale au domicile
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Camille IRVING (Conférencier, Montreuil), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montreuil)
Décrire l'accueil et la prise en charge d'un nouveau-né en salle de naissance et les particularités lors d'une naissance hors maternité. Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge d'un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l'équipe dans cette prise en charge.
Salle 342B

"Vendredi 10 juin"

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AMS28
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Immobilisation du membre inférieur en résine
Traumatologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Remi DEWEZ (infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme de la cheville
Savoir réaliser une immobilisation pour la cheville en résine rigide
Salle 343

"Vendredi 10 juin"

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AS42
11:00 - 12:00

Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Traumatologie

Coordonnateur : Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d’immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, plan dur (araignée), bloc tête (speed block), MID, civière cuillère, attelle cervico thoracique (ACT), attelle de traction (CT6), ceinture pelvienne, garrot tourniquet….Apprendre aussi à marier le matériel d’immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
Salle 351

"Vendredi 10 juin"

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AM12
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Certificats et Situations Médicolégales récurrentes aux Urgences. « Docteur, n’oubliez pas mon certificat… »
Médico-légal

Coordonnateur : Jean Marie BONNEC (Coordonnateur, Narbonne)
Conférenciers : Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne), Philippe GUIN (médecin) (Conférencier, Perpignan)
-Situations médico-judiciaires récurrentes aux Urgences : que faire (et ne pas faire) ? QUIZZ
-Les différents certificats que l’Urgentiste est appelé à rédiger : obligatoire ? non obligatoire ? éthique ?
-Il va ou mon certificat… ??? quelques rappels des juridictions
-Quid du secret médical ?
-Quelques principes de rédaction. les Pièges à éviter.
-Certificat Médical Initial (CMI) : Vite fait ? Bien fait ? Ses conséquences pour mon patient REDIGEONS ENSEMBLE
-CNH, GAV : acte pas si banal.
Salle 352A

"Vendredi 10 juin"

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FC29
11:00 - 12:00

Flash communications
Du Trauma
Traumatologie

Modérateur : Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
11:00 - 12:00 #28930 - FC29-02 Les plaies pénétrantes liées aux armes à Marseille : étude observationnelle prospective descriptive d'une cohorte entre 2018 et 2020.
FC29-02 Les plaies pénétrantes liées aux armes à Marseille : étude observationnelle prospective descriptive d'une cohorte entre 2018 et 2020.

Introduction :

Les plaies pénétrantes sont une cause peu fréquente de traumatisme en France. L’objectif principal de notre travail était de décrire, sur une période de 18 mois, les caractéristiques des patients pris en charge dans les hôpitaux publiques marseillais pour un traumatisme pénétrant par arme, ainsi que leur prise en charge médico-chirurgicale et leur devenir.

Matériels et méthodes :

Une étude épidémiologique observationnelle prospective descriptive sur 18 mois a été réalisée de juillet 2018 à mai 2020. Il s’agissait d’une étude multicentrique. L’inclusion des patients était réalisée en préhospitalier ou à l’arrivée aux urgences. Les patients étaient suivis jusqu’à leur sortie de l’hôpital.

275 patients ont été inclus sur la période de l’étude. L’âge moyen des patients était de 35 ans et 91% des patients étaient de sexe masculin. Le score NISS moyen était de 16.7 et le ratio arme blanche / arme à feu était de 2/1. L’origine du traumatisme était une agression dans 72% des cas. La topographie lésionnelle était différente entre arme blanche et arme à feu. Indépendamment du mécanisme lésionnel, le thorax et l’abdomen était les deux régions anatomiques les plus fréquemment lésées. La mortalité globale était de 18.8% avec une mortalité intrahospitalière de 2.6%. Une prise en charge chirurgicale ou en radiologie interventionnelle était nécessaire dans 70% des cas et seulement 6% des patients ont présenté une complication nécessitant une reprise chirurgicale. 49% des patients ont été admis en réanimation/USC et 31% ont présenté des complications principalement infectieuses et respiratoires. Le taux d’infection du site lésionnel de l’ensemble des patients hospitalisés était de 11%.

Nous avons mis en évidence deux populations différentes de patients aux scores de gravité lésionnels comparables : les patient pris en charge par le SMUR et les présentations spontanées aux urgences. La prise en charge par le SMUR était en lien avec une diminution significative des durées de séjours en réanimation/USC (p=0.0148) et à l’hôpital (p=0.0085). Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative en termes de mortalité intra hospitalière.

Conclusion :

Ce travail original a permis d’identifier les caractéristiques des traumatismes pénétrants pris en charge à Marseille. Nous avons également mis en évidence un intérêt de la médicalisation préhospitalière dans la diminution des durées de séjours à en réanimation/USC et à l’hôpital.



aucun conflit d'intérêt
Clement BENOIT (MARSEILLE), Valentin VIAL, Emmanuel DELMOND
11:00 - 12:00 #28947 - FC29-03 le traumatisé sévère aux urgences : la new berlin definition versus l'injury severity score.
FC29-03 le traumatisé sévère aux urgences : la new berlin definition versus l'injury severity score.

Introduction : La pathologie traumatique est une urgence fréquente touchant la population jeune et active. L’évaluation précoce du pronostic du traumatisé grave est la pierre angulaire de toute cette prise en charge. Dans ce cadre plusieurs scores ont été utilisés comme outils d’évaluation pour faciliter les processus décisionnels en stratifiant la sévérité du bilan lésionnel. L’objectif de ce travail était de comparer les performances pronostiques de deux scores : la New Berlin Définition (NBD) et l’Injury Severity Score (ISS) en termes de mortalité chez les traumatisés graves admis aux urgences.

Méthodes : Nous avons mené une analyse post Hoc rétrospective sur un registre prospectif, pronostique et mono centrique menée au service des urgences d’un centre hospitalo-universitaire. Nous avons inclus des traumatisés sévères âgés de 18 ans ou plus sélectionnés sur les critères de haute vélocité. Une analyse multivariée a été réalisée afin d’identifier les facteurs prédictifs de mortalité en SAUV et au 7ème jour post-traumatique. Une comparaison des performances pronostiques : de l’ISS et de la NBD a été menée.

Résultats : Inclusion de 479 patients. L’âge médian=37 (18-90) et sex-ratio=4,2. Les accidents de la voie publique ont été majoritaires n(%): 358(75%). Caractéristiques cliniques : n(%) : GCS < 9 : 110(23) ; PAS < 90 mmHg : 46(9) et SpO2 < 90% : 68(14). L’ISS moyen =19. La mortalité en SAUV, à J7 et à J30 a été respectivement de 2,2%, 27,3% et 30,1%. En analyse multivariée, les 2 scores sont ressortis comme facteurs indépendants prédictifs de mortalité à J7 ; pour l’ISS ≥ 16 = (OR ajusté à 1,61 ; IC 95% [1,04 – 2,5] ; p=0,033) et la NBD avec (OR ajusté =1,54; IC95% [1,09– 2,18] ; p=0,014). L’étude des performances diagnostiques de la NBD a conclu en SAUV : Se= 100% ; Sp= 47% ; VPP= 4,24% ; VPN= 100% et à J7 : Se= 76,3% ; Sp= 54,3% ; VPP= 38,6% ; VPN= 85,9% ; Indice de Youden à 0,47. L’étude des rapports de vraisemblance en SAUV pour la NBD: RVP = 1,89, IC [95%] = [1, 56-2,09]; RVN = 0, IC [95%] = [0,01-1,34] et pour l’ISS : RVP =1,48 [1,24 – 1,62] ; RVN =0 ; IC [95%] = [0,01-1,94].

Conclusion : Dans notre étude, le score anatomique et le score combiné ont été corrélés au pronostic. Les deux scores ont été des tests d’exclusion avec sensibilité et VPN maximales. Toutefois, la NBD a été plus spécifique et a montré un Youden plus robuste. Les rapports de vraisemblance ont été modérés mais meilleurs en faveur de la NBD


Badr FERJEOUI (Tunis, Tunisie), Hamed RYM, Houda ZAGROUBA, Rim DHAOUEDI, Anissa CHAMSSI, Emna KALLEL, Imen MEKKI
11:00 - 12:00 #29016 - FC29-04 Mortalité précoce des traumatisés graves prise en charge en préhospitalier: intérêt des scores pronostiques.
FC29-04 Mortalité précoce des traumatisés graves prise en charge en préhospitalier: intérêt des scores pronostiques.

Introduction : la traumatologie grave est un problème de santé publique majeur, elle constitue la première cause de mortalité chez le sujet jeune. La phase pré hospitalière de prise en charge des traumatisés graves représentent un facteur pouvant influencer le pronostic de ces patients. Le but de notre travail était d’évaluer la prise en charge pré hospitalière des traumatisés graves et d’étudier la valeur pronostique des scores ISS, GAP, M-GAP, RTS et q SOFA quant à la mortalité précoce.

Méthodes : nous avons mené une étude descriptive prospective effectuée sur une période de 19 mois avec inclusion des traumatisés qui ont été pris en charge en pré-hospitalier par nos équipes SMUR. Les données étaient recueillies dans un premier temps en pré-hospitalier par le médecin prenant en charge le traumatisé grave. Par la suite, le dossier médical était analysé afin d’y recueillir les scores pronostiques ainsi que le devenir du patient.

Nous avons cherché à déterminer la valeur prédictive de mortalité à 24 heures des 5 scores qui ont été calculé : l’ISS, GAP, M-GAP, RTS et le qSOFA.

Résultats : nous avons inclus 176 traumatisé grave. L’âge médian était de 35 (18-92) ans. La sex-ratio était de 2. La plupart des patients inclus était sans antécédents ou de classe ASAII. Trois quarts des accidents étaient des accidents de la voie publique, parmi eux 29% impliquaient le piéton. Les caractéristiques cliniques étaient n (%) : GCS ≤ 8 : 26 (15) ; PAM ≤ 65mmHg : 26 (15) et SpO2 < 90% : 30 (17). L’ISS médian était de 16 (1-75). Le GAP médian était de 21 (7-24). Le M-GAP médian était de 25 (8-28). Le RTS médian était de 12 (4-12). La mortalité globale à H 24 post-traumatique était de 10% (n=18).

En termes de mortalité précoce, le score RTS avait la meilleure AUC égale à 0,951.

Conclusion : L’utilisation du score RTS peut être proposée dès la phase préhospitalière de prise en charge afin d’assurer une évaluation précoce de la gravité chez les traumatisés graves améliorant le triage et l’orientation.


Saida ZELFANI, Lilia LOTFI (tunis, Tunisie), Rafika BEN CHIHAOUI, Manai HÉLA, Nahed MAHFOUDHI, Emna REZGUI, Imen NAGGARA, Mounir DAGHFOUS
11:00 - 12:00 #29047 - FC29-05 Procédure de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation. Etude d’impact sur la durée de passage aux urgences.
FC29-05 Procédure de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation. Etude d’impact sur la durée de passage aux urgences.

Introduction : Le nombre de passage annuel aux urgences est en constante augmentation depuis 15 ans. Face à cette problématique, une des solutions étudiées pour optimiser le flux aux urgences est la prescription d’examens complémentaires par l’infirmier-ère. En 2001, Margaret Fry démontre que les infirmier-ères prescrivent de manière précise et appropriée des radiographies pour les patients présentant un traumatisme isolé de membre. En 2011, Rowe et al démontrent dans une revue systématique de la littérature un net bénéfice à la prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère. Un protocole de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation a été mis en place en 2017 dans notre CH. Notre étude s’attache à vérifier l’impact de la mise en place de ce protocole sur la durée moyenne de passage aux urgences.

Matériel et Méthodes : Etude observationnelle, rétrospective, comparative et analytique au sein de notre CH en 2017 et 2018. Les patients de 16 ans et plus avec un traumatisme isolé de membre datant de moins de 7 jours étaient inclus.

Résultats : 792 patients étaient inclus. L’âge moyen était de 35 ± 18 ans avec une prédominance masculine (sex ratio à 1,44). La durée moyenne de passage aux urgences est de 162 ± 82 minutes (IC95% [151 ; 173]) pour le Groupe Contrôle et de 145 ± 73 minutes (IC95% [133 ; 156]) pour le Groupe Test, soit une diminution statistiquement significative de 17 minutes (IC95% [1 ; 33] ; p = 0,037) de la durée moyenne de passage aux urgences.

Discussion : Cohérence des résultats de l’étude avec ceux de la littérature : la mise en place d’un protocole de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil dans notre CH diminue la durée moyenne de passage aux urgences ; aucune radiographie d’une autre région anatomique n’a été demandée par un médecin, ce qui atteste de la pertinence du protocole de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation.

Conclusion : Le protocole de prescription anticipée des radiographies par l’infirmier-ère d’accueil et d’orientation permet de diminuer la durée de passage aux urgences de notre CH pour les patients consultants pour un traumatisme isolé de membre. Ce protocole a montré sa pertinence. Il s’agit désormais de l’officialiser par la formation pour tous-toutes les infirmier-ères d’accueil et d’orientation.



Aucun
Valentin SAVARY (LILLE), Julien RYCKEMBUSCH, Jérôme MIZON, Alain-Eric DUBART, Eric WIEL
11:00 - 12:00 #29103 - FC29-06 Traumatologie liée aux nouveaux moyens de locomotion électriques : étude de l’accidentologie en lien avec l’usage des engins de déplacement personnel motoris à Paris.
FC29-06 Traumatologie liée aux nouveaux moyens de locomotion électriques : étude de l’accidentologie en lien avec l’usage des engins de déplacement personnel motoris à Paris.

INTRODUCTION : Les Engins de Déplacement Personnel Motorisé (EDPM) sont devenus un moyen de transport public à part entière. Leur pratique est associée à des risques nouveaux et à un pouvoir accidentogène majeur. En France il existe peu de données scientifiques sur cette nouvelle accidentologie. L’objectif principal de notre étude est de d’évaluer le taux de patients nécessitant une prise en charge spécialisée suite à leur admission aux urgences dans pour un traumatisme impliquant les EDPM.

 

METHODE : Étude rétrospective, observationnelle, monocentrique, réalisée entre le 01/01/19 et le 31/01/20 au sein d’un service d’urgence Parisiens. Tous les patients admis pour un accident impliquant un EDPM ont été inclus. Le critère de jugement principal était l’évaluation du taux de lésions nécessitant une prise en charge spécialisée définie par la réalisation d’un examen radiologique, la sollicitation d’un avis spécialisé, le recours à une chirurgie ou à un geste thérapeutique spécifique. Les critères de jugement secondaires étaient la description des lésions, le taux de traumatismes crâniens (TC), l’utilisation des ressources médico-chirurgicales, le devenir des patients, la proportion d’accidents et d’arrêts de travail.

 

RESULTATS : 290 patients ont été inclus dans notre étude. L'âge moyen était de 32±8 à prédominance masculine (58%). 97% impliquait une trottinette électrique. 4% portaient un casque. 10% des patients présentaient intoxication éthylique. La chute représentait le principal mécanisme de traumatisme (87%). Les blessures étaient plus fréquentes le week-end (38%). Les patients présentaient 33% de contusions, 33% de fractures, 30% de dermabrasions, 27% de plaies, 17% d’entorses et 6% de luxations. Les TC et de la face représentaient 27% des localisations après les traumatismes des membres supérieurs (53%) et inférieurs (43%). Dans 85% des cas, au moins une imagerie a été réalisée. Un avis chirurgical a été requis pour 20% des patients suivi d’une chirurgie dans 84% des cas. 6% des patients ont nécessités une réduction de luxations, 41% une immobilisation, 16% une suture et 100% une prise en charge de la douleur.

 

CONCLUSION : Bien que les EDPM offrent une modalité de transport adaptée à la ville, leur utilisation peu réglementée soulève d'importantes préoccupations en matière de santé public et de sécurité. Colliger les données d’accidentologie devrait permettre de guider les futures réglementations en matière d’orientation, de prise en charge et de sécurité.



Aucun
Pauline SÉRIOT (Paris), Rafik MASMOUDI, Philippe JUVIN, Florent FÉMY
11:00 - 12:00 #29183 - FC29-07 Epidémiologie des accidents impliquant un engin de déplacement personnel nécessitant une prise en charge médicalisée en SMUR dans Paris durant l’année 2019.
FC29-07 Epidémiologie des accidents impliquant un engin de déplacement personnel nécessitant une prise en charge médicalisée en SMUR dans Paris durant l’année 2019.

Introduction : Les accidents de la voie publique (AVP) impliquant les engins de déplacement personnel (EDP) sont fréquents. L’objectif est d’évaluer la prise en charge de patients victimes d’un accident d’EDP, pour lequel l’envoi d’un SMUR primaire est réalisé, dans Paris, en 2019.

Matériel et méthode : Etude descriptive rétrospective épidémiologique observationnelle monocentrique multisite, dont la population inclut 69 patients ayant bénéficié de l’envoi d’un SMUR primaire pour ce type d’AVP sur l’année 2019. Les données analysées sont obtenues rétrospectivement à partir des dossiers d’intervention des 4 SMUR adultes participants et de ceux du logiciel de régulation médicale du SAMU de Paris.

Résultats : Sur les 69 patients inclus, 61 ont pu être analysés. L’âge moyen de notre population, composée pour trois quarts d’hommes, était de 37,5 ans. Un tiers des patients avaient consommé des toxiques. Un quart des accidents avaient lieu le samedi et étaient les plus graves. La soirée était la période la plus propice aux accidents, et celle où ils étaient les plus graves. L'accident n'était jamais grave si la cinétique était faible, mais la prise d'alcool augmentait la gravité de celui-ci. La proportion d'accidents graves était plus importante quand il pleuvait, quand la température était élevée, quand il y avait un événement festif et pendant les vacances scolaires. Les accidents étaient équi-répartis entre vélo et trottinette. Dans la moitié des cas, les patients avaient leur accident seul. Les patients en trottinette avaient plus d'accidents seuls que ceux à vélo, et ils étaient 2 fois plus graves que ces derniers. Seul 8 % des patients étaient casqués dans notre étude. Un traumatisme crânien était retrouvé dans 64 % des cas, et 10% des patients avaient un score de Glasgow égal ou inférieur à 12.

Discussion : Le transport était effectué de façon médicalisée dans 57 % des interventions. Tous les patients ayant un score de Glasgow égal ou inférieur à 12 ont été transférés soit en grande garde de neurochirurgie soit en SSPI. Parmi les transports médicalisés, on retrouve 20 interventions sur 33 pour lesquelles le patient avait un score de Glasgow égal à 15, ce qui démontre une attitude de médicalisation plutôt systématique des équipes.

Conclusion : Cette étude apporte des éléments intéressants concernant la prise en charge des patients victimes d’AVP impliquant les EDP, mais aussi concernant l’importance de la gestion de son intervention en pré-hospitalier.



aucun
Valentine MALET (Paris), Benoit VIVIEN
11:00 - 12:00 #29292 - FC29-08 Incidence des complications lors de l'immobilisation pour un traumatisme de membre inférieur: comparaison plâtre versus résine.
FC29-08 Incidence des complications lors de l'immobilisation pour un traumatisme de membre inférieur: comparaison plâtre versus résine.

Introduction: La traumatologie est un motif de recours très fréquent. L’immobilisation par plâtre est la plus ancienne et la plus connue cependant les matériaux synthétiques contenant de la résine sont apparus et présentent de nombreux avantages par rapport au plâtre de Paris, notamment leur légèreté et leur radiotransparence. L’objectif de notre étude était de comparer le taux de complication des immobilisations rigides de membre inférieur en bandes de plâtre de Paris et en bandes de résine posées dans un contexte de traumatisme d’un membre inférieur.

Méthodes

Analyse post-hoc d'une étude observationnelle multicentrique (n=15 centres) en France et en Belgique. Les patients majeurs consultant dans un service d’urgences pour un traumatisme de membre inférieur et nécessitant une immobilisation rigide (plâtre ou résine) pour une durée supposée d’au moins 7 jours étaient inclus. Les complications liées à l'immobilisation étaient recueillies à 90 jours. 

Résultats: 256 patients ont été inclus. Elles avaient été réalisées en bandes de plâtre pour 145/610 (23,8%) et en bandes de résine pour 111/610 (18,2%). Notre résultat principal retrouvait 38,6% (IC95% 30,9 à 46,8%) de complication de leur contention (54/140) chez les patients plâtrés versus 47,2 % (51/108) (IC95% 38,0 à 56,7%) chez les patients porteurs de résine dans les 90 jours suivants leur immobilisation (p=0,21).

Conclusion: Le taux de complications n'est pas statistiquement différent entres les deux techniques. 



Aucun
Mathilde HEDERLE, Thomas BIZOUARD, Dominique SAVARY, Francois MORIN, Bruno CARNEIRO, Lionel IMSAAD, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET (Angers)
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 10 juin"

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FC30
11:00 - 12:00

Flash communications
Respire
Pneumologie, Ventilation

Modérateur : Yannick AUFFRET (Médecin) (Brest)
11:00 - 12:00 #28854 - FC30-01 Impact du transport aérien sur le rapport SpO2/FiO2 chez les patients atteints de COVID-19 sévère durant la première vague.
FC30-01 Impact du transport aérien sur le rapport SpO2/FiO2 chez les patients atteints de COVID-19 sévère durant la première vague.

Introduction : Lors de la première vague de la pandémie de COVID-19, certaines régions françaises ont été plus touchées que d'autres. Pour les soulager, des patients critiques ont été transférés, notamment par avion ou hélicoptère. Notre objectif était d'étudier l'impact de ces transferts sur le rapport entre la saturation pulsée (SpO2) et la fraction inspirée de l'oxygène (FiO2) de ces patients.

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective à partir des dossiers médicaux et paramédicaux. Le critère de jugement principal était la variation de la SpO2/FiO2 au cours du transfert.

Résultats : Trente-huit patients ont été transférés entre le 28 mars et le 5 avril 2020, avec un âge moyen de 62,4 ans et un indice de masse corporelle moyen de 29,8 kg/m2. La population était composée de 69,7 % d'hommes, et les principaux antécédents médicaux étaient l'hypertension (42,1 %), le diabète (34,2 %) et la dyslipidémie (18,4 %). Sur les 28 patients dont les données étaient complètes, nous avons constaté une diminution de 28,9 points de SpO2/FiO2 (intervalle de confiance à 95%, 5,8 à 52,1, p=0,01) entre le service de réanimation de départ et celui d'arrivée (SpO2/FiO2, 187,3 ± 61,3 et 158,4 ± 62,8 mmHg, respectivement).

Conclusion : Les transferts médicaux aériens organisés pour soulager les équipes des unités de soins intensifs dans des conditions de surcharge pendant la première vague de COVID ont été associés à des diminutions significatives de l'oxygénation artérielle.



Aucun
Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS (Clermont-Ferrand), Vincent ROUX, Maxime DUMESNIL, Morgane PAILLARD-TURENNE, Jonathan DUCHENNE, Paul-Henri GENDRE, Bruno PEREIRA, Jeannot SCHMIDT
11:00 - 12:00 #28860 - FC30-02 Effet de la gazométrie artérielle initiale sur la perception du clinicien d’engager un support ventilatoire chez les patients en insuffisance respiratoire aiguë aux urgences.
FC30-02 Effet de la gazométrie artérielle initiale sur la perception du clinicien d’engager un support ventilatoire chez les patients en insuffisance respiratoire aiguë aux urgences.

Introduction : La prise en charge d’une insuffisance respiratoire aiguë aux urgences est devenue un véritable challenge tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. Nous avons réalisé une étude concernant l’effet de la gazométrie artérielle initiale sur la perception du clinicien d’engager un support ventilatoire chez les patients en insuffisance respiratoire aiguë.

Matériel et méthodes : Étude prospective non interventionnelle bicentrique aux urgences du CHU de Toulouse et du CH d’Albi sur une durée de 6 mois. Nous avons inclus des patients de plus de 18 ans admis aux urgences pour un tableau d’insuffisance respiratoire aiguë survenant à tout moment de la prise en charge (y compris en pré-hospitalier). Les critères cliniques étaient définis comme tels : SpO2 inférieure ou égale à 90% en air ambiant associée à une fréquence respiratoire supérieure ou égale à 25/min. Nous n’avons pas inclus des patients pris en charge en extrahospitalier par une intubation orotrachéale et ventilation mécanique ainsi que les insuffisances respiratoires aiguës d’origine traumatique. Les contre-indications de la ventilation non invasives, de l'oxygénothérapie haut dédit et de la ventilation mécanique représentaient des critères de non-inclusion.

Résultats : Durant la période étudiée, 253 patients ont été inclus dans l’étude. La gazométrie artérielle a modifié la perception du clinicien quant à la nécessité d’un support ventilatoire chez 58 patients (23% ; IC95% = [18 – 29]). 

Conclusion : La perception pré-gazométrique du clinicien quant à̀ la décision d’initier un support ventilatoire chez un patient en insuffisance respiratoire aiguë est modifiée dans 23% des situations cliniques. La gazométrie artérielle semble utile pour lever une incertitude dans 12% des situations cliniques et modifie radicalement l’indication d’un support ventilatoire seulement dans 7% des cas. Elle génère un doute que rarement (4%).


Victor ROBERT (Toulouse), Dominique LAUQUE, Sylvain CRINDAL, Frédéric BALEN
11:00 - 12:00 #28861 - FC30-03 Contribution du gradient alvéolo-artériel et de l’index de Qanadli dans la démarche diagnostique et pronostique de l’embolie pulmonaire chez le patient BPCO consultant au service d’accueil des urgences.
FC30-03 Contribution du gradient alvéolo-artériel et de l’index de Qanadli dans la démarche diagnostique et pronostique de l’embolie pulmonaire chez le patient BPCO consultant au service d’accueil des urgences.

Introduction : Les exacerbations aiguës de BPCO émaillent l’évolution de la maladie. L' EP fait partie des diagnostics à évoquer. La démarche diagnostique actuelle est limitée par une symptomatologie aspécifique, un état pro-inflammatoire chronique et une hypercoagulabilité pouvant fausser le dosage des D‑dimères. Il s’agit de deux pathologies à l’origine d’une morbi-mortalité importante. L’objectif de notre étude est d’étudier la contribution du gradient alvéolo-artériel mesuré par capnométrie nasale et du score scanographique de Qanadli dans la démarche diagnostique et pronostique de l’EP chez le patient BPCO aux urgences.

Méthode : Etude observationnelle, transversale et multicentrique réalisée au sein des services des urgences de nos 2 CH du GHT. Inclusions sur trois périodes : de mai à août 2016, de mars à juin 2017 et de mars 2020 à février 2021. Tous les patients âgés de 18 ans et plus présentant une exacerbation aiguë de leur maladie. La démarche diagnostique suivait les recommandations de l’ESC à laquelle s’ajoutait le calcul d’un gradient alvéolo-artériel mesuré par capnométrie nasale. L’index de Qanadli était ensuite calculé sur l’angioscanner thoracique.

Résultats : 80 patients ont été inclus, 63 ont été analysés, 9 patients ayant des D-dimères positifs après ajustement sur l’âge présentaient le diagnostic d’EP à l’angioscanner thoracique. La prévalence de l‘EP était de 14%. Il s’agissait à 78% d’hommes, 77% présentaient un tabagisme sevré ou non et 52% des patients un stade 4 à la classification de GOLD. Une courbe ROC a été utilisée, on retrouvait une aire sous la courbe (AUC) à 0,69 [0,55-0,82] IC 95%. Pour un seuil d’EtCO2-PACO2 fixé à 13mmHg, on obtenait pour un IC 95% : une Se à 67% [30‑93%] et une Sp à 61% [47-74%]. En utilisant un seuil d’EtCO2‑PACO2 à 10mmHg, on obtenait pour un IC 95% : une Se à 100% [66-100%], une Sp à 46% [33-60%]. Plus la probabilité clinique était élevée selon Genève, plus on notait une tendance à la hausse de l’IOA mais sans significativité. On retrouvait une différence significative entre l’atteinte artérielle bilatérale et l’IOA avec une moyenne de 30.6 % d’obstruction (p=0,024).

Conclusion : L’utilisation du gradient alvéolo-artériel pourrait s’intégrer dans la démarche diagnostique de l’EP chez le patient BPCO. L’index d’obstruction artérielle de Qanadli semble utile à la stratification du risque et à l’évaluation des comorbidités notamment de la dysfonction ventriculaire droite.



Aucun conflit d'intérêt
Pauline KOCH (Lille), Anne HANQUIEZ, Alain-Eric DUBART, Térence AHUI, Eric WIEL
11:00 - 12:00 #28915 - FC30-04 Etude de faisabilité de l'oxygénothérapie à haut débit en préhospitalier.
FC30-04 Etude de faisabilité de l'oxygénothérapie à haut débit en préhospitalier.

Contexte : L’oxygénothérapie à haut débit par canules nasales (OHDN) est une technique couramment utilisée en soins intensifs hospitaliers pour la prise en charge des hypoxémies aiguës notamment consécutives à des pneumopathies. La pandémie liée à la COVID-19 s’est accompagnée d’un élargissement de son recours au-delà des soins intensifs vers les services de médecine, posant également la question de son utilisation en extra-hospitalier.

Objectif : Démontrer la faisabilité et la sécurité d’emploi de cette technique dans les Unités Mobiles Hospitalières (UMH) pour les interventions primaires extra-hospitalières et les transferts inter-hospitaliers.

Matériel et Méthodes : Analyse des dossiers de patients souffrant d’une insuffisance respiratoire aiguë consécutive à une pneumopathie à SARS-CoV-2 (suspectée ou confirmée) et nécessitant un transport par le SAMU 13 d’août 2020 à mai 2021. L’évaluation concernait les données cliniques des patients ainsi que le ressenti des équipes.

Résultats : 52 patients ont été inclus. Il s’agissait de pneumopathies sévères (FR moyenne de 27±8 cycles/min ; dyspnée selon l’échelle de Borg à 3±2) nécessitant une OHDN avec des FiO2 de 88±18%. Les transports se sont déroulés dans des conditions jugées faciles et sécuritaires par les équipes (96%). Ces transports se sont accompagnés d’une amélioration des paramètres respiratoires pour la FR (p=0,006), la saturation (p < 0,001) et pour la dyspnée ressentie par le patient (p=0,001). Une ventilation mécanique a été nécessaire pour 26 patients avec un délai moyen de 3 jours après le transport. La mortalité à 28 jours était de 23% et survenait après un délai médian de 9±17 jours après le transport.

Conclusion : Les résultats de notre travail démontrent la faisabilité et la sécurité d’utilisation de cette technique dans des conditions extra-hospitalières. Elle permet d’assurer des transferts rendus nécessaires pour la gestion des flux de patients dans des conditions sanitaires exceptionnelles. Nos résultats devront être confirmés par des travaux de plus grande importance et multicentriques.


François MOURAIRE (Marseille), Frédérick ARNAUD, Hugo LENGLET, André PUGET, Anne CHAMPENOIS, Pierre MICHELET
11:00 - 12:00 #28942 - FC30-05 Prise en charge hospitalo-ambulatoire du pneumothorax non traumatique avec le Rocket Pleural Vent au CHD de Vendée.
FC30-05 Prise en charge hospitalo-ambulatoire du pneumothorax non traumatique avec le Rocket Pleural Vent au CHD de Vendée.

Introduction : Bien que son incidence réelle soit mal connue, le pneumothorax spontané primitif est une pathologie fréquemment rencontrée dans les services d’urgences. Sa prise en charge actuelle est souvent invasive et nécessite une surveillance hospitalière. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’efficacité d’un traitement hospitalo-ambulatoire (THAP) via l’utilisation d’un nouveau dispositif : le KT pleural vent.

Méthode : Ont été inclus lors d’une étude observationnelle rétrospective et monocentrique tous les patients âgés de 18 à 55 ans admis aux urgences de La Roche sur Yon pour un premier épisode de pneumothorax non traumatique drainé par Rocket pleural Vent entre le 1er avril 2020 et le 1er août 2021. Le critère de jugement principal était le succès du recollement à J5 de la pose du dispositif.

Résultats : Vingt-deux patients ont été inclus. L’âge moyen est de 30 ans et 91% (n=21) sont des hommes. Le THAP a été une réussite dans 82% des cas (n=18). L’ablation du dispositif a été réalisé en moyenne au 4ème jour. Sur les quatre échecs recensés, tous ont été drainés avec succès, la moitié ayant nécessité un transfert pour une prise en charge chirurgicale par symphyse pleurale. L’analyse des coûts de prise en charge a permis d’estimer une épargne totale proche de 60.000 euros sur la période de l’étude, en comparaison à une prise en charge classique.

Conclusion : Le traitement hospitalo-ambulatoire du pneumothorax spontané primitif est un enjeu de santé publique compte-tenu de sa fréquence et de son coût global de prise en charge. Une stratégie moins invasive peut-être envisagée avec un taux satisfaisant de réussite.



aucun
Mathieu GATE (LA ROCHE SUR YON), Cyril GUIBERT, Francois BRAU, Valerie DEBIERRE
11:00 - 12:00 #29056 - FC30-06 Mesures pré-hospitalières des paramètres de mécanique ventilatoire chez les patients ventilés mécaniquement par le smur: étude observationnelle rétrospective et monocentrique.
FC30-06 Mesures pré-hospitalières des paramètres de mécanique ventilatoire chez les patients ventilés mécaniquement par le smur: étude observationnelle rétrospective et monocentrique.

Introduction : La ventilation mécanique invasive est un moyen thérapeutique majeur dans la prise en charge des détresses vitales et est pratiquée quotidiennement par le médecin urgentiste. Il est aujourd’hui unanimement admis que les réglages de cette VM doivent être individualisés à chaque patient et repose sur la mesure des paramètres de mécanique ventilatoire. Nous souhaitons vérifier son utilisation en médecine pré-hospitalière. Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique au sein d’un SMUR. Notre objectif principal est d’observer la prévalence de la réalisation des mesures des paramètres de mécanique ventilatoire, par les praticiens du SMUR, chez les patients intubés et ventilés mécaniquement en pré-hospitalier. Résultats : Notre étude observationnelle a été menée du 12 Juillet 2021 au 5 Septembre 2021. Durant cette période, 740 interventions médicalisées ont été réalisées par le SMUR. 102 patients ont nécessité la mise en place d’une VM, dont 22 (22/102 ; 21,57%) ont bénéficié de la réalisation de mesures de paramètres de mécanique ventilatoire. On note des disparités entre les interventions primaires, secondaires et tertiaires. Conclusion : Notre étude met en évidence une sous-utilisation globale de la mesure des paramètres de mécanique ventilatoire. Nous avons montré qu’il y avait une hétérogénéité de formation en VM parmi les praticiens et que la mise à disposition d’un e-learning permet partiellement de corriger cette disparité.



Aucuns
Clément MARGUERITTE (Angers), François MORIN, Dominique SAVARY, Carraro QUENTIN
11:00 - 12:00 #29123 - FC30-07 L’observance thérapeutique chez les patients admis aux urgences pour une crise d’asthme.
FC30-07 L’observance thérapeutique chez les patients admis aux urgences pour une crise d’asthme.

Introduction : La prise en charge de l’asthme vise à obtenir un contrôle optimal de la maladie. L'adhésion au traitement est inconstante. Le passage aux urgences permet d'identifier une mal observance. Le but de notre étude était d’étudier le profil épidemio-clinique et évolutif des asthmatiques mal-observant aux urgences. Méthodes : Etude prospective sur 5 mois. Inclusion des patients de plus de 14 ans asthmatique sous traitement de fond admis pour crise d’asthme. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives. Comparaison de 2 groupes : G1 (patients sous traitement inadapté : technique d’inhalation erronée ou posologie insuffisante ou prise irrégulière) et G2 (patients sous traitement de fond bien observant et une bonne technique d’inhalation) Résultats : Inclusion de 136 patients. Age moyen 33+/-10 ans. Sex-ratio 0,8. Observance n(%) : G1 47(35) et G2 89(65). Contrôle de la maladie n(%) : 35(26), partiellement contrôlé 44(32) et non contrôlé 57(42). Le tableau 1 montre la comparaison des 2 groupes. Conclusion : Les asthmatiques mal-observant de leur traitement sont plus âgés, tabagiques et obèses. Ils sont sous corticoïdes inhalés qui causent des effets indésirables locaux pouvant expliquer cette mal-observance. La prise en charge fait recourt plus fréquemment au sulfate de magnésium. Le passage aux urgences est une occasion unique pour vérifier technique d’inhalation, posologie et plans d’action écrits.
Fedya EL AYECH (Mahdia, Tunisie), Hanène GHAZALI, Ines CHERMITI, Mohamed Abdelaziz FOURATI, Ahlem AZOUZI, Monia NGACH, Sami SOUISSI
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 10 juin"

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AM01 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Optimiser la ventilation dans la RCP
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Adrien DROUET (Coordonnateur, Lausanne, Suisse)
Conférenciers : Adrien DROUET (médecin, PH) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Hugo SCHMIT (PH) (Conférencier, Annecy)
-Présentations des recommandations 2020 concernant la ventilation d'un arrêt circulatoire
-Rappel physiologique de la ventilation artificielle appliquée à l'AC
-Connaitre les risques circulatoires de la ventilation, en particulier au BAVU
-Connaitre les différents dispositifs médicaux pour la ventilation lors de la RCP
-Connaitre les différentes interfaces et stratégies pour la ventilation lors de la RCP
-Savoir combiner et optimiser ventilation et compressions thoraciques
Salle 353

"Vendredi 10 juin"

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CE01
11:00 - 12:00

Conférence Exceptionnelle
COVID
Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris), Bruno RIOU (PUPH) (Paris)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Comment les USA ont géré cette crise ? Comment les services d'urgences Americains se sont ils adaptés à la pandémie avec quels impacts sur les équipes ? Richard Wolfe, expert international et confronté à cette crise outre Atlantique répondra à ces questions.
11:00 - 12:00 COVID. Richard WOLFE (Chief of emergency medicine) (Conférencier, Boston, Etats-Unis)
Salle Maillot

"Vendredi 10 juin"

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AMS33 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Kilian BERTHO (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Yann DANIEL (Médecin) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Pauline ROY (Infirmière) (Conférencier, Paris)
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés
Salles 221-222-223

"Vendredi 10 juin"

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AS44 C
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Pédagogie - Enseignement - Formation, Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
11:45

"Vendredi 10 juin"

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SAL
11:45 - 12:30

SYMPOSIUM AIR LIQUIDE
Ventilation d'urgence en situation contrainte

Modérateur : Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Paris)
11:45 - 12:30 Avantages et limites de la ventilation au BAVU au cours de la Réanimation Cardio-Pulmonaire. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
11:45 - 12:30 Les ventilateurs de transport pendant la crise. Alexis FERRÉ (Praticien Hospitalier temps plein) (Conférencier, Le Chesnay)
Salle 251
12:00

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FC31
12:00 - 13:00

Flash communications
Encore traumatisé.e
Traumatologie

Modérateur : Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
12:00 - 13:00 #28834 - FC31-01 Etude observationnelle sur la prise en charge du patient traumatisé grave dans notre Centre Hospitalier.
FC31-01 Etude observationnelle sur la prise en charge du patient traumatisé grave dans notre Centre Hospitalier.

IntroductionL’objectif de notre étude était de décrire la population traumatisée grave ainsi que d’évaluer la prise en charge du choc hémorragique. Ceci, dans le but de compléter les données du réseau TRéHAUT (Trauma Réseau des Hauts de France).

Méthode : Une étude observationnelle, rétrospective sur trois ans a donc été réalisée. Tous les patients traumatisés graves, avec au moins un critère de Vittel puis transférés dans un service de soins intensifs (USC, Réanimation, Réanimation neurochirurgicale) ont été inclus. Le critère de jugement principal était l’analyse de la population traumatisée grave et d’analyser nos pratiques par rapport aux recommandations européennes sur le choc hémorragique. 

Résultats : 220 patients ont été inclus dont 29 étaient en choc hémorragique. Les chutes d’une hauteur ou de la hauteur du patient étaient majoritaires (48%), associée à un traumatisme crânien. L’ISS moyen était de 21,4. Le Shock Index moyen était de 0,74. La mortalité était de 13,6 %. Nous n’avons pas mis en évidence de corrélation entre l’ISS, le Shock Index et la durée d’hospitalisation en réanimation. L’orientation finale se faisait principalement dans le service de réanimation (62%). Plus le patient était grave avec un ISS élevé et plus ledélai de réalisation du Body-TDM était court. Les recommandations européennes sur la prise en charge du choc hémorragique étaient pour la plupart suivies notamment sur la réalisation de biologie répétée (hémoglobine, coagulation, bicarbonate et lactate), sur le remplissage vasculaire initial par cristalloïde, sur la lutte contre l’hypothermie, sur l’utilisation d’amines vasopressives pour l’obtention d’une pression artérielle cible ainsi que sur l’utilisation d’Exacyl® dans les premières heures du traumatisme.

Conclusion : Notre étude décrit donc de façon exhaustive la population traumatisée grave arrivant dans notre Centre Hospitalier. Elle permet également l’étude de nos pratiques, basées sur les recommandationseuropéennes sur la prise en charge des patients en choc hémorragique post-traumatique.



Aucun conflits d'intérêt
Camille DUBOIS (Lille), Alexia HARDY, Nicolas ROOTHAER, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #28928 - FC31-02 Victimes de plaies par arme à feu au Centre Hospitalier de Cayenne : Étude épidémiologique de 2016 à 2019.
FC31-02 Victimes de plaies par arme à feu au Centre Hospitalier de Cayenne : Étude épidémiologique de 2016 à 2019.

Contexte

Les plaies par arme à feu sont peu étudiées et sont responsables d’une mortalité élevée. Notre région comptabilise le taux d’agression armée le plus élevé de France. Elle présente également une situation géographique et sociodémographique singulière rendant le système de soin particulier. L’étude épidémiologique des traumatismes balistiques permettrait d’améliorer la prise en charge de ces patients.

 

Objectif

L’objectif de ce travail est d’établir l’épidémiologie des victimes par arme à feu prises en charge au sein de nos urgences afin de définir les caractéristiques sociodémographiques de celles-ci et les facteurs associés au décès.

 

Méthode

De janvier 2016 à décembre 2019, nous avons réalisé une étude rétrospective dans notre centre hospitalier, incluant tous patients admis pour le motif de plaies par arme à feu au service d’accueil des urgences, au SAMU et à l’unité médico-judiciaire (UMJ).

 

Résultats

Notre étude a inclus 340 patients, dont 71 victimes décédées. Notre cohorte était composée d’une population d’hommes (90%) jeunes (30 ± 11 ans). Les évènements se sont déroulés principalement la nuit (60%), dans un contexte d’agression (83%) et en lien avec l’utilisation d’armes d’épaule (82%). Parmi les 290 patients pris en charge au CHC, 60% ont été hospitalisés dont 12% en réanimation, 41% ont nécessité un traitement chirurgical et 7% sont décédés. La durée moyenne de séjour (DMS) globale était de 10 ± 18 jours. La mortalité globale (n=71) était associée au sexe (p < 0,001) et au contexte de suicide (p < 0,001). Les orifices d’entrée (tête et cou, thorax ; p < 0,001) ainsi que lésions induites (neurologiques, respiratoires et vasculaires ; p < 0,005) se sont révélés des facteurs prédictifs de mortalité.

 

Conclusion

Ce travail souligne la forte incidence des traumatismes balistiques dans notre région. Celle-ci touche principalement une population jeune et masculine en lien avec la circulation d’armes d’épaule et les agressions. Malgré les difficultés géographiques liées au territoire et les déficits de plateau technique, la mortalité est comparable à d’autres études notamment dans les territoires voisins mais reste plus de deux fois supérieure aux chiffres nationaux. Ce travail soulève de nombreux axes d’amélioration possibles notamment sur la prise en charge et les moyens de prévention disponibles.


Alexis FREMERY (Cayenne), Elliott BEGUINOT, Mathilde DOUCHET, Jean Marc PUJO, Kallel HATEM
12:00 - 13:00 #28980 - FC31-03 Évaluation des pratiques concernant la prise en charge des traumatisés crâniens graves et modérés en médecine d'urgence préhospitalière.
FC31-03 Évaluation des pratiques concernant la prise en charge des traumatisés crâniens graves et modérés en médecine d'urgence préhospitalière.

Introduction

 

Chez les traumatisés crâniens (TC), un défaut de surveillance peut être responsable d'apparition d'Agression Cérébrale Secondaire d'Origine Systémique (ACSOS) délétères pour le patient. De plsu, la période de transport post-traumatisme est un moment délicat conditionnant la mortalité immédiate voir le pronostic ultérieur.

 

L'objectif de notre étude était d'évaluer les pratiques professionnelles concernant la prise en charge préhospitalière des traumatisés crâniens graves et modérés et d'évaluer leurs influences sur le pronostic des patients à 3 mois et à 6 mois.

 

Matériel et Méthode

 

Nous avons réalisé une étude descriptive monocentrique et rétrospective. Nous avons inclus entre le 1er octobre 2016 et le 31 décembre 2020 tous les patients majeurs ayant été pris en charge par le SMUR d’un CHU pour traumatisme crânien grave ou modéré.

 

Résultats

 

Sur les 129 patients inclus, 87 (67%) étaient des traumatisés crâniens graves et 40 (31 %) sont décédés. L'âge moyen était de 50+/-22 ans, les accidents de la voie publique représentaient la moitié des causes de TC, 24 % des patients présentaient une alcoolémie positive et 19,4% bénéficiaient d'un traitement antiagrégant ou anticoagulant. La durée médiane de prise en charge préhospitalière était de 39 minutes (IQR : 29-56). Sur l'ensemble des prises en charge 41 % des patients n'avaient pas de valeur de glycémie et 76 % n'avaient pas de valeur de température. Concernant la ventilation, 95% des patients étaient correctement oxygénés avec une saturation > 90%. Sur les 35 patients qui présentaient des signes d'engagement cérébraux, 10 (28.6%) n'ont pas bénéficié d'osmothérapie. La pression artérielle était maîtrisée pour 66 % de la population de notre étude mais seulement 18 % des patients avaient des valeurs de température et de glycémie dans les normes. Le Glasgow Outcome Scale était en globalité plus défavorable pour les patients dont les ACSOS n'avaient pas été corrigées et/ou surveillées.

 

Conclusion

 

Ces résultats doivent nous inciter à trouver des solutions d’optimisation de la prise en charge des traumatisés crâniens (amélioration des procédures, informatisation, check-list), car notre étude montre un impact de la gestion pré-hospitalière des ACSOS sur la morbi-mortalité de ces patients.


Charlène MOURIER (Clermont Ferrand), Farès MOUSTAFA, Apolline GUILMAIN, Rémi JUAREZ, Derosier THIBAULT, Ana BOLOGAN, Jeannot SCHMIDT, Daniel PIC
12:00 - 13:00 #28999 - FC31-04 Evaluation d’un algorithme prédictif de l’absence de fracture lors de traumatismes du poignet isolés chez l’adulte.
FC31-04 Evaluation d’un algorithme prédictif de l’absence de fracture lors de traumatismes du poignet isolés chez l’adulte.

INTRODUCTION : Le juste recours aux examens d’imagerie est une préoccupation croissante pour les urgences traumatologiques. Les scores décisionnels aident le clinicien dans sa prescription. L’imagerie du poignet traumatique ne fait l’objet d’aucune recommandation.  Le but de cette étude est de réaliser un algorithme prédictif de l’absence de lésion osseuse traumatique chez le traumatisé du poignet isolé rendant l’imagerie futile.

METHODE : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique du 1er janvier 2017 au 1er janvier 2020. Tout patient majeur admis pour un traumatisme isolé du poignet était éligible. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion osseuse à l’imagerie.

RESULTATS : Au total, 421 patients ont été inclus. La médiane d’âge était de 33,8 ans avec 52,7 % de femmes. Les variables indépendantes liées à la présence d’une lésion osseuse étaient : l’âge de plus de 65 ans (ORa=6,1), le score de tri inférieur à 3 (ORa=3,2), le mécanisme lésionnel en compression (ORa=2,7), la déformation (ORa=20,9), la douleur palpatoire (ORa=19,5), l’œdème (ORa=2,2) et l’impotence (ORa=3,1). L’absence de ces 7 critères permettait d’élimer une fracture avec une valeur prédictive négative de 97%.

CONCLUSION : Un algorithme décisionnel intégrant les variables issues de ces données permettrait d’éviter 1 radiographie sur 4 avec un risque de sous triage de 2%. Le faible nombre d’items qu’il comporte le rend applicable en pratique courante.



Absence de conflit d'intérêt.
Louis VALENTE (Rouen), Mehdi TAALBA, Julien GROSJEAN, Badisse DAHAMNA, Michael DOLORES, Jessica BORTZMEYER, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
12:00 - 13:00 #29058 - FC31-05 Impact du pré-bilan (PB) dans le temps de prise en charge pré-hospitalier (Temps-ph) des patients traumatisés sévères adressés en primaire vers un TraumaCenter.
FC31-05 Impact du pré-bilan (PB) dans le temps de prise en charge pré-hospitalier (Temps-ph) des patients traumatisés sévères adressés en primaire vers un TraumaCenter.

Introduction : Les Temps-ph des traumatisés sévères sont cruciaux et peuvent impacter la mortalité (1). Le Temps-ph comprend le délai de régulation et varie selon la disponibilité des Trauma Centers contactés.

Notre étude analyse la pratique et l’impact d’un PB du SMUR sur la régulation et Temps-ph des traumatisés sévères adressés directement en Tauma Center.

Matériel et méthodes : Analyse des Temps-ph (arrivée du SMUR sur les lieux - arrivée en Trauma Center) des traumatisés sévères pris en charge en 2019 par les SMUR de 2 SAMU périurbains, disposant de 6 TraumaCenter uniquement hors départements. Comparaisons des délais avec et sans PB par tests de Wilcoxon ; analyse selon les refus, les scores de gravité et l’incarcération ou non par tests exacts de Fisher.

Résultats: Sur 518 traumatisés adressés en primaire à un Trauma Center sur 1 an, 195 (37%) bénéficient d’un PB dont le délai médian (arrivée sur les lieux - transmission PB à la régulation) est de 9 min [5-14]. 189 dossiers (36%) présentent au moins 1 refus d’un TraumaCenter, 80 (15%) au moins 2 refus, lors de la recherche de place en régulation.

En l’absence de PB (N=323), le Temps-ph s’allonge significativement avec le nombre de refus. Si refus = 0 : 78min [65-97] vs si refus ≥2 : 95min [78-118] p < 0,001.

En présence de PB (N=195), on ne note pas d’allongement des temps de prise en charge quel que soit le nombre de refus : Si refus = 0 : 92min [71-107] vs si refus ≥ 2 : 74min [62-86].

Dans le groupe de patients qui subissent au moins 2 refus (N=80) le Temps-ph est significativement diminué si PB : 74min [62-86] vs sans PB : 95min [78-118] p < 0,01.

Les traumatisés sévères avec PB sont significativement plus souvent incarcérés : 20% vs sans PB 4% p < 0,0001 et tendent à être plus graves (IOT: 24% vs 17% - Red Flag ≥ 2 : 24% vs 16% - GCS < 8: 16% vs 12%).

La réalisation d’un PB donne lieu à 68% de pré-alerte (recherche anticipée de place), et ces pré-alertes débouchent sur 97% de destinations trouvées avant le bilan SMUR final.

Conclusion : Le PB reste sous utilisé chez les traumatisés sévères. Il est plus régulièrement employé pour les patients incarcérés. Le PB a un impact favorable sur les temps de prise en charge prehospitaliers en cas d’indisponibilité des Trauma Centers, et ce de manière significative à partir de 2 refus. Une utilisation systématique du PB suivie d’une pré-alerte est à encourager dans un Trauma System à plusieurs centres spécialisés en traumatologie.

(1) T.Gauss et al , JAMA surg 2019



Cours DES-Médecine d'Urgence Paris.
Thomas ROUDAUT (Melun), François-Xavier LABORNE, Briole NICOLAS, Roger KADJI, Sophie HAMADA, Harrois ANATOLE, Bernard VIGUÉ, David SAPIR
12:00 - 13:00 #29088 - FC31-06 Relation entre la troponine et la mortalité chez les traumatisés thoraciques.
FC31-06 Relation entre la troponine et la mortalité chez les traumatisés thoraciques.

Introduction : Il existe pour l’instant peu de preuves d’une relation entre une élévation de la troponine et la mortalité chez les patients traumatisés thoraciques. Ainsi cette étude rétrospective a pour but d’évaluer une telle relation.

            Méthode :Une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique a été réalisée sur une période d’un an. Tous les patients ayant un traumatisme thoracique fermé admis au déchocage étaient inclus. Une troponine supérieure à 500 ng/mL était considérée comme positive. 

            Résultats :116 patients ont été inclus, avec un âge médian de 52 ans et le sex ratio était de 4/1. Les mécanismes de blessures les plus fréquents étaient les chutes de hauteur. La mortalité n’était pas signicativement augmentée dans le groupe « Troponine + ». La durée d’hospitalisation était supérieure lorsque la troponine était positive (p < 0,05). La valeur de la troponine était plus élevée chez les patients décédés que chez les survivants (avec un niveau médian de la troponine de l55 ng/mL chez les décédés et 10 ng/mL chez les survivants). 

            Discussion et conclusion : cette étude ne semble pas montrer une association entre des taux élevés de troponine chez les patients traumatisés thoraciques et la mortalité. Néanmoins elle suggère également une corrélation entre des valeurs de troponine élevées et la durée d’hospitalisation. D’autres études prospectives à plus grande échelle seraient nécessaires pour étayer nos conclusions. 



Aucun
Pauline SAWAYA (Annecy), Pierre METTON, Margaux FERTAT, Hugo SCHMIT
12:00 - 13:00 #29204 - FC31-07 Explorations du rachis thoraco-lombaire traumatique en urgence : Quelle place du guide de bonne usage ?
FC31-07 Explorations du rachis thoraco-lombaire traumatique en urgence : Quelle place du guide de bonne usage ?

Introduction : En France, le guide de bon usage (GBU) des examens d’imagerie médicale de la société française de radiologie liste près de 400 situations cliniques encadrées par des recommandations. En l’absence de critère de sévérité (critères de Vittel) qui pourrait orienter le clinicien vers une imagerie corps entier, le traumatisme du rachis thoraco-lombaire s’explore par des radiographies ou une tomodensitométrie ciblée selon des critères. La présence d’un seul item parmi : le mécanisme à haute énergie, les troubles neurologiques, la douleur distractive, les signes d’intoxication ou la forte suspicion de lésion vertébrale suffit à qualifier le traumatisme de majeur et indiquer le patient à une imagerie tomodensitométrique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’accord entre les prescriptions d’imagerie et les présentations cliniques.

Méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique, rétrospective descriptive sur l’année 2019. Tout patient traumatisé du rachis thoraco-lombaire, sans critère de gravité, exploré par une imagerie était éligible. Le critère de jugement principal était d’adéquation entre le choix d’imagerie et la règle GBU. Dans un second temps, nous avons étudié la performance de ces critères pour prédire l’absence de lésion osseuse.

Résultats : Au total, 740 patients ont été inclus avec une moyenne d’âge de 54,5 ans et 56,5% de femmes. Parmi les imageries, on dénombrait 535 radiographies seules, 83 scanners seuls et 122 patients avec les deux modalités successives. Une lésion osseuse était présente chez 18,4% des patients (n=136). Les critères GBU ont pu être appliqués rétrospectivement à 627 traumatismes, les catégorisant en 528 majeurs et 99 mineurs. La prescription était conforme au GBU dans 35% des cas. Deux patients sur trois ont réalisé une radiographie alors qu’ils avaient une indication théorique de scanner (sous-triage). En analyse comparative, les critères GBU étaient associés à la présence de lésion OR=2,1 ; IC95% [1,1-4,5] ainsi qu’à la mise en place d’une immobilisation pré-hospitalière OR=2,9 ; IC95% [1,1-9,1]. La performance diagnostique des items du GBU pour prédire l’absence de fracture montrait une sensibilité de 91%, une spécificité de 16% et une valeur prédictive négative de 89%.

Conclusion : L’apport du GBU dans l’exploration du rachis thoraco-lombaire n’apporte qu’une aide partielle sur la modalité d’imagerie. Un axe de recherche complémentaire pour exclure le patient du recours à l’imagerie reste nécessaire.



Absence de conflit d'intérêt.
Augustin GAUMET DE CONSTANTIN DE CHATEAUNEUF (ROUEN), Jules LHUISSIER, Mehdi TAALBA, Badisse DAHAMNA, Michael DOLORES, Jessica BORTZMEYER, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
12:00 - 13:00 #29256 - FC31-08 Bilan des accidents et traumatismes liés à la pratique du surf et autres sports de vague, et de leur impact sur l’activité préhospitalière dans deux territoires de régulation médicale.
FC31-08 Bilan des accidents et traumatismes liés à la pratique du surf et autres sports de vague, et de leur impact sur l’activité préhospitalière dans deux territoires de régulation médicale.

Introduction:Le surf est un sport extrêmement populaire dont le nombre de pratiquants ne cesse d’augmenter partout dans le monde. Pour un sport aussi répandu, peu d’études s’intéressent aux accidents et traumatismes liés à sa pratique et à celle des autres sports dérivés. En France, la région Aquitaine est la première concernée par cette pratique. Les données des services préhospitaliers n’ont jamais été analysées et l’impact des trauma-tismes liés au surf sur leur activité n’est pas connu. L'objectif est de dresser un bilan descriptif des accidents et traumatismes liés à la pratique du surf et des sports dérivés, et évaluer l’impact de celle-ci sur l’activité des services d’assistance médicale d’urgence dans 2 départements français.

Matériel:Etude observationnelle descriptive se basant sur les données préhospitalières de 2 SAMU, pour la période allant du 1er mai au 31 octobre 2019 et 2020. Pour chaque appel passé au SAMU concernant le surf, les données physiologiques, le type et la localisation de la blessure, ainsi que la prise en charge effectuée après l’appel ont été recueillies et analysées. 

Résultats:Les données de 898 patients au total composés de 62% d’hommes et avec un âge médian de 25 ans(IQ[17;37]) ont été analysées. Les plaies représentent 34% de l’ensemble des blessures rapportées, tandis que les traumatismes tout venant 51%, les luxations 14%. Les noyades représentent 6 cas, et moins de 2% des cas sont des cas graves avec mise en jeu du pronostic vital ou fonctionnel. La blessure la plus fréquente est la plaie du crâne ou de la tête (26%). Cette région est d’ailleurs la plus souvent atteinte (40% des cas), suivie par les atteintes des membres supérieurs et inférieurs (chacune 24%), du rachis (9%) puis du tronc. Sur l’ensemble des appels, seulement 45 cas ont nécessité une intervention par une équipe SMUR, mais 9 patients sur 10 ont été orientés pour avis médical au décours de la prise en charge:76% vers un service d'urgence et 12% vers la médecine de ville. Sur la totalité des patients réorientés, 49% ont été transportés par leurs propres moyens, 41% par un VSAV, et 2% par SMUR et 2% héliporté.

Conclusion:La population victime d’accident en surf est une population jeune, en majorité masculine. L’extrémité céphalique est particulièrement vulnérable. Peu de cas graves surviennent. L’impact sur l’activité préhospitalière n’est pas négligeable en période de forte affluence.


Eric TELLIER, Alexandre ROSIER (Bayonne), Patrice LABES
Salle 352B-Zone poster 1
12:30 Pause et visite de l’exposition technique

"Vendredi 10 juin"

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SNN
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM NOVO NORDISK
Hémorragies chez la personne âgée, avez-vous pensé au TCA ?

Modérateur : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:30 - 13:15 Introduction. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
12:30 - 13:15 Des saignements pouvant révéler une pathologie grave et rare, au travers de cas cliniques. Hortense MAYNADIÉ (Assistante Hospitalo-universitaire) (Conférencier, Kremlin Bicêtre), Luc DARNIGE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, PARIS)
12:30 - 13:15 Discussion & Conclusion.
Salle 242A

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SMD
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM MEDTRONIC
Prise en charge diagnostique des syncopes aux urgences et place de la télécardiologie

12:30 - 13:15 La syncope aux urgences. Les diagnostics faciles et les autres... Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
12:30 - 13:15 Le moniteur implantable pour les diagnostics difficiles. Pierre BAUDINAUD (cardiologue HEGP)
Salle 251

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SI17
12:30 - 14:00

Session Interactive
Jeopardy

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Venez jouer et tester vos connaissances, pas forcément en médecine.
12:30 - 14:00 Jeopardy. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Jonathan MOISSON (Docteur Junior) (Conférencier, PARIS)
Salle Maillot
13:40

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UD22
13:40 - 13:50

MEDVIR

"MedVir Urgences, dispositif médical CE :
Aide à la décision médicale
Conçu par et pour des Urgentistes français,
Contient +de 900 prédiagnostics dont 350 d’Urgences"
13:40 - 13:50 MedVir. Fabienne OSTERMEYER (Conférencier, MedVir)
Espace Urgences Démo
13:50

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UD27
13:50 - 14:00

QUANTIQ.IO

COBOX permet de prendre vos mesures médicales (fréquence cardiaque et respiratoire, puis SpO2 et pression artérielle) en 20 secondes sur un simple smartphone avec un selfie vidéo.
13:50 - 14:00 COBOX by Quantiq. Alain HABRA (Conférencier, QUANTIQ.IO)
Espace Urgences Démo
14:00

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CM29
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Les bases de l'hémodynamique
Cardiologie - Autre, Ventilation

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Nous expliquerons les bases de l'hémodynamique afin de mieux comprendre les critères diagnostiques et les principes du traitement des états de choc et des dyspnées.
14:00 - 15:30 Interpréter les valeurs de pression artérielle. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
14:00 - 15:30 Comprendre l'hémodynamique intracardiaque. Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes)
14:00 - 15:30 Quelles amines pour quelles actions ? Rami MIJAHED (Adjoint /PH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Interaction entre ventilation et hémodynamqiue. Erwan L'HER (PU-PH) (Conférencier, BREST)
Amphi Bleu

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CS05
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Damage control.
Ambulanciers, Infirmier

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Perrine JOLIBOIS (infirmiere) (Besançon)
Coordonnateur : Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
14:00 - 15:30 Les outils SSE. David BELY (IDE) (Conférencier, La Roche-sur-Yon)
Présenter le nouveau matériel spécifique au damage control.
Garrots, intra-osseux.
Autres outils.
14:00 - 15:30 La formation damage control aux soignants non experts. Eric GARCIA (IDE et Formateur) (Conférencier, Pau)
Comment intégrer le damage control dans la formation gestes d'urgences.
Utilisation de moyens pédagogiques
Retour d'expérience d'un exercice plan blanc et du terrain
14:00 - 15:30 Damage control pédiatrique. Elodie CHAMORRO (Infirmière) (Conférencier, Paris)
Rappel des grands principes du damage control.
La spécificité du damage control pédiatrique.
Comment se préparer ? Matériel nécessaire en pédiatrie.
Amphi Havane

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SI18
14:00 - 15:00

Session Interactive
Speed dating
Etudiants Médecine, Profession - Métier, Jeunes

Modérateurs : Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (LE MANS), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où vous pourrez échanger directement avec un médecin urgentiste expert dans son domaine (exemples : montagne, médecine du sport, médecine d’extraction, médecine d’Urgence à l’étranger, …) dans le but de promouvoir la richesse de notre profession d’urgentiste par l’intermédiaire de ces rencontres originales.
14:00 - 15:00 Fonction clinicien-chercheur. Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada)
14:00 - 15:00 J'ai lancé mon entreprise ou ma start-up. Louis ROUXEL (Médecin urgentiste) (Conférencier, Bordeaux)
14:00 - 15:00 Je fais de l'Urgence pédiatrique. Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:00 Je fais de la formation non universitaire (ex : CESU, WINFOCUS…). Carole AMSALLEM (Médecin) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine du sport.
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine d’expédition. Théotime GAULT (médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine tactique. Emeric ROMARY (Médecin urgentiste GIGN) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la médicalisation. Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la toxicologie clinique. Philippe CHAUVEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:00 Je fais du rapatriement sanitaire. Francois LEBIHAIN (PHC) (Conférencier, Niort)
14:00 - 15:00 Je fais du secours en mer. Emgan QUERELLOU (médecin) (Conférencier, Brest)
14:00 - 15:00 Je fais du secours en montagne. Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00 Je suis expertise judiciaire en Médecine d’Urgence. Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
14:00 - 15:00 Je suis manager. Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je travaille à l'étranger en Médecine d'Urgence. Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je travaille avec la réserve sanitaire.
14:00 - 15:00 Je travaille dans un laboratoire de simulation médicale. Daniel Aiham GHAZALI (Emergency physician, director of research) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00 Je travaille dans une institution en lien avec la santé. Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:00 Je travaille en USC/réanimation. Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Conférencier, Lyon)
Salle 241

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CM23
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Prévention aux Urgences
Addictologie, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Gériatrie, Médico-légal

Modérateurs : Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon), Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on discutera du rôle des professionnels de l'urgence sur divers thématiques de prévention
14:00 - 15:30 L’alcoolisation aiguë : intervention brève. Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 La chute de la personne âgée. Jacques BODDAERT (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Thrombo embolique. Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:30 La violence conjugale. Pierre-Alexis RAYNAL (CDS SAU) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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AM09
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Recherche documentaire sur Pubmed en une leçon
Recherche

Coordonnateur : Albert TRINH-DUC (Coordonnateur, Agen)
Conférenciers : Mahe ADRIAN (PH) (Conférencier, Agen), Albert TRINH-DUC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Agen)
Recherche bibliographique à partir de la base documentaire Pubmed
o Introduire la recherche bibliographique avec une démarche Evidence base medicine o Aider à trouver l'information pertinente à partir de Pubmed.
o Présenter les principes de bases de son utilisation.
o Permettre à chacun à partir d'exemples choisis de mettre en pratique ces connaissances sur des ordinateurs (de préférence) ou tablettes personnelles
Salle 242B

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SI12
14:00 - 15:00

Session Interactive - Quiz
Mythes en Médecine d’ Urgence intitulé "true ou fake news". Venez briser les mythes de la Médecine d' Urgence
Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Où l’on brisera les mythes de la Médecine d’Urgence. Venez confronter vos habitudes aux données de la science !
14:00 - 15:00 Mythes en Médecine d’ Urgence intitulé "true ou fake news". Venez briser les mythes de la Médecine d' Urgence. Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Salle 243

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TRM10
14:00 - 15:00

Table Ronde Médecins - Session AJMU
Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
14:00 - 15:00 L'attractivité de l'internat et de la Médecine d'Urgence vue par les jeunes médecins. Olivia FRAIGNEAU (Conférencier, Paris), Céline VARRON LAROCHE (Interne) (Conférencier, Paris)
Salle 251

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CLM05
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
Les outils pour mieux s'organiser

Modérateurs : Yannick AUFFRET (Médecin) (Brest), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
14:00 - 15:30 #28972 - CP44 Validation d’une méthode d’identification des passages itératifs d’un même patient aux urgences à partir des Résumés de Passages aux Urgences.
CP44 Validation d’une méthode d’identification des passages itératifs d’un même patient aux urgences à partir des Résumés de Passages aux Urgences.

Introduction : Les passages aux urgences sont en constante augmentation mais un même patient peut générer à lui seul plusieurs passages. L’analyse des passages itératifs d’un même patient permettrait de mieux comprendre l’activité des urgences : caractériser la patientèle plutôt que les passages, décrire les motifs de passages itératifs, définir les retours précoces comme indicateur qualité... Leur identification à partir des Résumés de Passages aux Urgences (RPU) n’est pas possible actuellement puisqu’aucune donnée strictement nominative n’y figure (accord CNIL). Une approximation est cependant possible à partir du triptyque Sexe/Date de naissance/Code postal. Le but de cette étude était de valider que cette combinaison permettait d’identifier 90% des passages itératifs.

Méthode : Notre objectif étant d’évaluer la performance de ce triptyque, nous avons d’abord identifié par cette clé les passages multiples de mêmes patients sur les RPU de l’année 2019 puis avons soumis cette liste aux médecins DIM des établissements concernés, pour qu’ils vérifient la véracité de notre combinaison grâce à leurs données non anonymisées. Notre critère de jugement était le nombre de passages multiples réels identifiés par les médecins DIM à partir de notre sélection. La valeur prédictive positive (VPP) et le taux de faux positifs (FP) ont été calculés avec un intervalle de confiance à 95%.

Résultats : Sur les 63 établissements de notre région qui ont transmis 1 875 935 passages RPU en 2019, 7 établissements (2 CHU, 4 CH et 1 clinique) ont participé à l’étude, ce qui représentait 24% des RPU. Sur les 449 583 RPU de ces établissements, notre triptyque identifiait 184 372 passages itératifs soit 42% des passages. Après vérification, la prévalence réelle des passages itératifs estimée par les DIM était de 36% (surestimation de 6%). Au final, par rapport aux données DIM, 156 689 passages concernaient un même patient, 20 454 un patient différent et 7 269 n’ont pas été retrouvés soit une VPP de 88,5% [88,3% ; 88,6%] et un taux de FP de 11,5% [11,4% ; 11,7%].

Conclusion : Avec une VPP proche de 90% notre méthode valide notre postulat de départ. Le triptyque Sexe/Date de naissance/Code postal dans un même établissement permet d’identifier les passages itératifs d’un même patient aux urgences avec une marge d’erreur acceptable. Tous les champs d’étude s’ouvrent maintenant pour des analyses plus précises.


Laure POURCEL (Toulouse), Elsa DELISLE, Agnès FERREIRA, Emmanuelle BONNET, Manon GANICHOT, Olivier AZÉMA, Hervé MOUROU
14:00 - 15:30 #29039 - CP45 Amélioration de la détection des fractures sur des radiographies traumatiques et réduction du temps de lecture grâce à l'intelligence artificielle.
CP45 Amélioration de la détection des fractures sur des radiographies traumatiques et réduction du temps de lecture grâce à l'intelligence artificielle.

Introduction : Cette étude vise à évaluer l’impact d’un logiciel d’intelligence artificielle (IA) sur les performances diagnostiques de différents médecins dans la détection de fractures sur les radiographies standards.

Matériel et méthode : Nous avons rétrospectivement collecté 480 examens dont 60 par anatomie (pied, genou, bassin, main, coude, épaule, gril costal, rachis dorso-lombaire) avec une prévalence de fracture à 50%, 25% évidentes et 25% non-évidentes. Le gold standard a été établi par deux lectures indépendantes de radiologues ostéoarticulaires séniors, et une troisième qui intervenait pour trancher lors de discordances. Seize lecteurs (4 radiologues, 4 urgentistes, 4 orthopédistes, 4 médecins généralistes) ont ensuite analysé les 480 examens avec et sans l’aide de l’IA avec une période de 1 mois entre deux lectures du même examen.

Résultats : Un total de 480 patients ont été inclus (327 femmes, 58,3 ± 17,9 ans). En moyenne, la sensibilité était de 9% plus élevée avec l’aide de l’IA que sans l’aide de l’IA. Pour les urgentistes, ce gain de sensibilité était de 9.9% (de 68,2% à 78,1%). La spécificité moyenne de tous les lecteurs était également plus élevée de 3,4% avec l’IA. L’aide de l’IA permettait aussi de réduire le temps de lecture moyen de 8,2 secondes par examen, soit un gain de temps de 11%.

Conclusion : L'assistance radiographique de l'IA améliore à la fois la sensibilité et la spécificité de la détection de fractures et permet de diminuer le temps de lecture.



Nor-Eddine Regnard : directeur médical de Gleamer ; Daichi Hayashi, Andrew J. Kompel : pas de conflit d'intérêt ; Ali Guermazi : honoraires de consultation de Pfizer, TissueGene, MerckSerono, Novartis, Regeneron, AstraZeneca ; stock options de BICL.
Nor-Eddine REGNARD (PARIS), Daichi HAYASHI, Andrew J. KOMPEL, Ali GUERMAZI
14:00 - 15:30 #29118 - CP46 Intelligence artificielle pour la détection des lésions radiographiques dans les situations d'urgence.
CP46 Intelligence artificielle pour la détection des lésions radiographiques dans les situations d'urgence.

Introduction Un grand centre hospitalier français d'urgence a mis en place l’utilisation quotidienne d’un logiciel radiologique d'intelligence artificielle (IA) d’aide au tri et à la détection en radiographie conventionnelle de pathologies osseuses et pulmonaires. Nous avons étudié l'impact de ce logiciel sur les erreurs de diagnostic aux urgences. Matériel et méthodes 1913 radiographies consécutives de patients admis aux Urgences entre Juillet et Octobre 2020 ont été analysées, pour lesquelles les comptes rendus de radiologie et des urgences étaient disponibles (hors rachis, ASP et crâne). Chaque examen a été anonymisé et traité avec le logiciel Chest|MSK AI (Arterys Inc.) développé par Milvue, afin de déterminer la présence ou l'absence de l'une des pathologies suivantes : nodule pulmonaire, opacité pulmonaire, épanchement pleural, pneumothorax, fracture, luxation et épanchement articulaire du coude. Les comptes rendus radiologique et des urgences ont été analysés de façon indépendante, et en insu de l’IA, pour classer chaque patient. Le compte rendu radiologique détermine la référence. Les cas de discordance entre urgentiste et radiologue, correspondant à une sous-population de cas difficiles, ont été extraits et confrontés à l’analyse de l’IA. La sensibilité et la spécificité ont également été calculés pour évaluer la performance du logiciel d’IA. Résultats Sur l'ensemble des 1913 patients, le logiciel d’IA atteint une sensibilité et une spécificité de 0,90 et 0,86 respectivement. Dans 225/1913 (12%) des cas, il existe une discordance diagnostique entre urgentiste et radiologue. Dans ce sous-ensemble de cas difficiles, la sensibilité et la spécificité du logiciel d'IA étaient respectivement de 0,76 et 0,90. Dans 195/225 (87 %) des cas de désaccords, le logiciel d'IA est en accord avec le radiologue. Discussion Les résultats montrent que ce logiciel d'IA est performant sur un nouvel ensemble indépendant de radiographies d'urgence. Plus intéressant, ils mettent en évidence l’apport du logiciel en complément de l’interprétation des médecins urgentistes pour sécuriser le diagnostic et réduire les erreurs, d’autant plus lorsqu'aucun radiologue n'est disponible. Conclusion Le logiciel Chest|MSK AI offre des perspectives intéressantes pour réduire les erreurs d'interprétation des radiographies d'urgence. Des études prospectives complémentaires permettront de confirmer l'impact sur les urgences, le flux de travail radiologique et la prise en charge des patients.

Dr Parpaleix: Founder, Milvue Dr. Medi: Aucun Marina: Arterys Employee Dr. Parsy: Aucun
Alexandre PARPALEIX, Virginie EHRMANN (paris), Clemence PARSY, Marina CODARI, Mehdi MEJDOUBI
14:00 - 15:30 #29145 - CP47 Réorientation des patients de faible gravité depuis les urgences vers des infirmier.è.s en pratique avancée : une étude rétrospective.
CP47 Réorientation des patients de faible gravité depuis les urgences vers des infirmier.è.s en pratique avancée : une étude rétrospective.

CONTEXTE: La réorientation, à partir des urgences, des patients de faible gravité vers un autre effecteur de soins est une des stratégies déployées afin de réduire le phénomène de surcharge des services d’urgence. Les modalités de réorientation sont variables. Certains des centres de santé qui reçoivent ces patients ont recours aux infirmier.è.s en pratique avancée (IPA), profession en cours de déploiement dans certains pays. La littérature concernant les soins prodigués par les IPA aux patients réorientés est rare. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'autonomie des IPA dans leur prise en charge.

MÉTHODES: Étude rétrospective multicentrique observationnelle dans 3 centres de santé accueillant des patients réorientés de 4 services d’urgence. Chaque service avait recours aux mêmes modalités de sélection des patients éligibles à la réorientation. Cette sélection se faisait par l’infirmier.è au triage à l’aide d’un algorithme de décision médicale. L’infirmier attribuait immédiatement aux patients acceptant la réorientation un rendez-vous précis ( < 48 heures) en centre de santé. Ont été inclus tous les patients pris en charge par une IPA entre mars 2019 et mars 2020. Les motifs de consultation et les données sociodémographiques des patients ont été collectés. Le critère de jugement principal était défini comme le taux de patients pour lesquels l’IPA a eu recours à un avis médical durant la consultation. Pour analyser la trajectoire ultérieure, le taux de patients reconsultant dans la même structure dans les 16 mois suivants a été évalué.

RÉSULTATS: Durant la période d’étude 6887 patients ont été réorientés dont 234 (3 %) ont été pris en charge par  une IPA. Pour 69 patients (30%), un avis médical a été rapporté. Parmi les patients pris en charge, 17% avaient moins de 18 ans et les motifs de consultation principaux étaient musculo-squelettiques (25%),  ORL (20%), respiratoires (12%) ou dermatologiques (11%). Le taux de patients ayant reconsulté  au même centre de santé, pour un motif de consultation autre, dans les 16 mois suivant était de 12%. Tous ont reconsulté plus de 72 heures après la consultation avec l’IPA.

CONCLUSION: Les IPA sont en mesure de prendre en charge des patients de faible gravité réorientés depuis les urgences vers un centre de santé. Un tiers des patients pris en charge par les IPA ont nécessité un avis médical complémentaire. Une partie de ces patients ont à nouveau recours à ces centres de santé lors d’un nouvel événement médical.



Alexandre Messier est l'inventeur d'une solution web de réorientation et travaille, 1 jour par semaine, comme médecin-conseil pour Logibec, la société chargée de sa commercialisation et de sa distribution.
Alexandre MESSIER (Montréal, Canada), Louis BAILLARGEON, Judy MORRIS, Maud-Christine CHOUINARD, Raoul DAOUST, Alexis COURNOYER, Justine LESSARD, Anne-Laure FÉRAL-PIERSSENS
14:00 - 15:30 #29154 - CP48 Etude de l’adéquation aux recommandations des scanners réalisés aux urgences : analyse de pratique d’un CHU et un CH périphérique.
CP48 Etude de l’adéquation aux recommandations des scanners réalisés aux urgences : analyse de pratique d’un CHU et un CH périphérique.

Etude de l’adéquation aux recommandations des scanners réalisés aux urgences : analyse de pratique d’un CHU et un CH périphérique.

Introduction : Le nombre de tomodensitométries (TDM) réalisées aux urgences augmente depuis 20 ans. Cette hausse peut s’expliquer par son intégration croissante dans la pratique et par la notion de « médecine défensive » pour ne pas méconnaître un diagnostic grave, mais peut entraîner des problématiques d’accès, d’allongement du temps de prise en soin et d’exposition aux rayonnements ionisants. La pénurie de radiologues, nécessite parfois le recours à des services de télé-imagerie semblant augmenter la réalisation de TDM. Selon la littérature, 20-40% des TDM sont inadéquates. Le but de cette étude est de comparer le nombre d’examens adéquats entre deux CH et d’analyser l’influence des modalités d’accès sur la sur-prescription.

Méthode : Le recueil de données était rétrospectif sur consultation de dossiers des patients > 16 ans consultant aux urgences d’un CHU et d’un CH périphérique entre octobre et novembre 2019 et ayant bénéficié d’une TDM. Les indications jugées indiscutables ont été exclues de l’analyse. Les adéquations ont été jugées par deux médecins (et un troisième si désaccord) selon les recommandations en vigueur. Ce travail a reçu l’avis favorable du comité d’éthique et a été déclaré à la CNIL.

Résultats : 1425 dossiers ont été inclus pour 2349 étudiés (924 exclus). L’adéquation totale était de 82% (1164/1425), il existe une différence significative entre les centres (84% [881/1043] au CHU et 74% [283/382] au CH, p < 0.001). Il y a une différence significative selon l’expérience du prescripteur (p=0.044) et l’usage de la télé-imagerie (27% [65/242] non adéquats contre 17% [196/1183] si radiologue sur place ; p < 0.001).

Discussion : Il est nécessaire de sensibiliser les internes, de faciliter l’accès aux recommandations. La justification d’une TDM doit rester fondée sur l’anamnèse, la clinique, sans céder aux dérives de la « médecine défensive » et en gardant le patient au centre de la démarche diagnostique. Le travail est rétrospectif, mais l’effectif est important et compare la pratique de centres aux différentes modalités d’accès à l’imagerie.

Conclusion : Il existe une différence de pratiques entre des CH proches géographiquement, en partie liée à des modalités d’accès différentes. Il convient de travailler sur le «mieux prescrire», entre progrès techniques, facilitation d’accès et moyens à disposition.


Julien DENIS (Saumur), Sara FILIPPINI, Christian LABOUTE, Christophe AUBE, Dominique SAVARY, Aurore ARMAND
14:00 - 15:30 #29273 - CP49 Transminator : Apports d’un médecin dédié aux transmissions en début de garde dans un Service d’Accueil des Urgences.
CP49 Transminator : Apports d’un médecin dédié aux transmissions en début de garde dans un Service d’Accueil des Urgences.

Introduction : Afin de raccourcir les délais d’attente et de passage des patients aux urgences, un nouveau type de poste médical (Transminator) a été expérimenté. Ce médecin est dédié exclusivement à la gestion des patients dont la prise en charge médicale n’est pas terminée en début de garde. L’objectif de cette étude est de comparer les indicateurs de délais de prise en charge des patients des urgences selon la présence ou non d’un Transminator affecté dans le service.

 

Matériels et méthodes : Etude rétrospective de type cas-contrôle a été réalisée aux urgences d’un centre hospitalo-universitaire entre Janvier 2017 et décembre 2018. Deux groupes ont été déterminés : les journées avec Transminator (T+) et les journées sans Transminator (T-). Les journées (T+) ont été appariées à celles (T-) sur le nombre de passages par journée (2T- pour 1T+). Tous les patients ayant consulté au secteur long des urgences sur ces journées ont été inclus. Les critères de jugement correspondaient aux indicateurs de délais moyen: délai avant triage, avant prise en charge médicale, entre le début de la prise en charge médicale et la sortie des urgences ainsi que la durée moyenne de passage. Trois analyses ont été réalisées: sur 24h, en soirée, sur la garde de nuit. Les différents indicateurs de délais ont été comparés entre les deux groupes (journées avec Transminator (T+) versus journées sans transminator (T-)) par la réalisation de test de Student pour les variables continues.

 

Résultats : 125 journées (T+) et 250 journées (T-) ont été analysées pour un total de 9 641 et 19 264 patients respectivement. La durée moyenne de passage par 24 heures était de 339 minutes (min) avec un Intervalle de Confiance à 95% [331;347] pour le groupe T+ et de 345 min [339;351] pour le groupe T- (p=0.26). Sur la garde, la durée de passage est de 326 min [316;33] vs. 336 min [327;344] (p=0.16). Sur la soirée, la durée de passage est de 336 [325;347] min vs. 347 [339;356] min (p=0.08). Sur 24h, le délai avant le début de la prise en charge médicale est de 89 [95;102] min pour le groupe T+ vs. 99 [84;93] min pour le groupe T- (p < 0.001). Sur la garde, il est de 100 [94;106] min vs. 113 [108;118] min (p < 0.001). Sur la soirée, ce délai est de 79[74;84] min vs. 95[91;99] min (p < 0.001).

Conclusion : La présence d’un Transminator est associée à une diminution du temps d’attente avant le premier contact médical mais n’est pas associée à une modification de la durée moyenne de passage.



Aucun
Guilhem TRAVERS, Philippe JUVIN, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Bobigny)
14:00 - 15:30 #29280 - CP50 Mise en place d’un processus de réorientation des patients de faible gravité consultant aux urgences vers des centres de santé: effets observés sur les indicateurs de performance.
CP50 Mise en place d’un processus de réorientation des patients de faible gravité consultant aux urgences vers des centres de santé: effets observés sur les indicateurs de performance.

Contexte:La surcharge des services d’urgence est associée à une augmentation de la morbi mortalité des patients ainsi qu’à une prise en charge suboptimale. Pour y remédier, les strategies d’organisation des urgences se sont concentrées sur l’identification des patients de faible niveau de gravité et sur leur reorientation vers un autre effecteur de soins primaires. La littérature concernant les effets de ces strategies est de faible niveau de preuve, peu concluante et rarement reproductible dans d’autres contextes. L’objectif de cette étude est d’évaluer les effets sur les indicateurs de performance des urgences de la mise en place d’un processus de reorientation des patients de faible gravité à l’aide d’un logiciel comprenant un algorithme de decision clinique ainsi qu’un outil de prise de rendez-vous.

Méthode:Etude retrospective observationnelle dans un service d’urgence d’un centre hospital-universitaire. Le processus de reorientation repose sur l’utilisation d’un algorithme de decision clinique basé sur le motif de consultation du patient. L’infirmier.e d’accueil et d’orientation évalue les critères d’éligibilité et de non-contre indication à la reorientation du patient. Tous les patients consultant aux urgences de Janvier 2014 à décembre 2016 ont été inclus. Les critères de jugement principaux sont les indicateurs de performance des urgences (durée de passage, durée de triage, délais avant évaluation médicale, taux de patients partis sans attendre l’évaluation médicale). Ces indicateurs ont été comparés avant et après l’implantation du processus de reorientation (juin 2015). Des séries chronologiques ont été réalisées en ajustant sur l’âge, le sexe, la période de consultation, le niveau de triage et le phénomène de surcharge .

Résultats:Sur les 468 140 passages inclus, 9 546 patients (8% de la période post-intervention) ont été redirigés. La durée de triage était similaire avant et après intervention. Le délai median avant évaluation médicale a diminué de 14 minutes ([-17;-12], p < 0.001), la durée médiane de passage a augmenté de 33 minutes ([17;48], p < 0.001), le taux de patients partis sans attendre a diminué de 2% ([-3;-2], p < 0.001).

Conclusion:L’implantation d’un processus de reorientation des patients de faible gravité consultant aux urgences vers un centre de santé, basé sur un un algorithme de decision clinique était associé à une amelioration des indicateurs de performance des services d’urgence exception faite de la durée de passage.

 



Aucun
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Bobigny), Isabelle GABOURY, Clément CARBONNIER, Mylaine BRETON
Salle 252A

"Vendredi 10 juin"

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CM25
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Le temps, indicateur de qualité ?
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Régulation, Traumatologie

Modérateurs : Laurence ARROUY (PH) (Paris), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Où l'on parlera du facteur temps et de son incidence sur le devenir des patients, en régulation, aux Urgences et en préhospitalier. L'impact des délais en cardiologie et en traumatologies sera abordé plus spécifiquement.
14:00 - 15:30 Délai de décroché en régulation ? Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 Temps de passage/temps d'attente. Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:30 Délai de revascularisation. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:30 La golden hour en traumatologie. Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 252B

"Vendredi 10 juin"

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CMS13
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Aidez nos ainés
Gériatrie, Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé

Modérateurs : Axel BENHAMED (Médecin) (Quebec, Canada), Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne)
Coordonnateur : Mikaël MARTINEZ (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Où l'on parlera de l'amélioration de la prise en charge des personnes âgées, notamment en utilisant de nouveaux modèles d'organisation.
14:00 - 15:30 Former l'amont. Magali BISCHOFF (Cadre supérieur de santé Coordinatrice) (Conférencier, Vienne)
14:00 - 15:30 Circuit court gériatrique. Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:30 Organiser le retour. Matthieu PICCOLI (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Gestion de l'agitation. Thomas CELARIER (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Saint Etienne)
Salle 253

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CM41
14:00 - 15:00

Conférence Médecins - Session commune SFMU/Winfocus France
Nouveau ou ancien indice d'échographie : que valent-ils vraiment ?
Cardiologie - Autre, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
L'évaluation hémodynamique en échocardiographie utilise des indices. Nous décrirons en fonction des dernières données scientifiques la réelle valeur de quatre d'entre eux.
14:00 - 15:00 La veine cave inférieure. Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:00 L'onde E'. Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
14:00 - 15:00 Le TACC. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:00 La contractilité cardiaque dans l'ACR. François JAVAUDIN (Emergency physician) (Conférencier, Nantes)
Salle 342A

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AMS14
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Ventilation Non Invasive chez l'enfant
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier), Odile NOIZET-YVERNEAU (praticien hosptalier temps plein) (Conférencier, Reims)
Indications et contre-indications de la VNI chez l'enfant.
Critères de mise en route de la VNI, réussite d'une VNI.
Critères d'échec.
Interfaces disponibles, type de respirateur à utiliser, réglages en fonction des pathologies.
Surveillance.
Utilisation au cours d'un transfert médicalisé pédiatrique (SMUR).
Salle 342B

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AMS29
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Faire face à l'agressivité et aux violences physiques en milieu hospitalier
Qualité

Coordonnateur : Solenne GERNIGON (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Richard DUBOS (Aide Soignant) (Conférencier, Angers), Solenne GERNIGON (Infirmière) (Conférencier, Angers)
Développer une perception raisonnée et préventive des situations à risque
Améliorer son self contrôle
Disposer de ressources personnelles en cas d’urgence
Initier l’apprentissage des gestes simples pour se protéger
Salle 343

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AM06 A
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Dyspnée pour un champion - Apport de l'échostéthoscopie
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Olivier PEYRONY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sami ELLOUZE (PHC) (Conférencier, Paris), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
Résoudre des cas cliniques difficiles de dyspnée aux urgences, à l’aide de l’échostéthoscopie (ou échographie clinique), pour optimiser le traitement et l’orientation d’un malade aux urgences. L’objectif est de changer de paradigme : l’échostéthoscopie dorénavant en amont de la biologie et du scanner.
Atelier interactif autour de cas réels : débutants ou confirmés
Salle 351

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AMS38 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Multiples victimes. Je trie, il trie, nous sauvons...
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Domitille LE RAY (Docteur Junior) (Conférencier, Marseille), Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille)
-Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
-Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
-Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant une dizaine de victimes.
-Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
-Poursuite de la simulation dans la suite des deux scenarii
Salle 352A

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AMS36 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
TRESORMED
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Hayatte AKODAD (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Hayatte AKODAD (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Sébastien NEROT (formateur simulation medicale) (Conférencier, Paris)
Chasse au trésor autour de la thématique de la médecine d’urgence, de catastrophe et d’exception. Jeu sérieux en équipe médico-soignantes, permettant d’aborder de façon ludique et via le challenge les connaissances indispensables, les techniques à connaitre et les dernières recommandations. Cet atelier a surtout pour vocation de mettre en avant l’importance du travail d’équipe dans la convivialité et le renforcement de soi et de la cohésion d’équipe, particulièrement en situation de stress.
Salle 353

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CE03
14:00 - 15:00

Conférence Exceptionnelle
What I've learned studying infectious disease in emergency medicine
Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble), Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Où l'on présentera et discutera les études marquantes sur les maladies infectieuses en Médecine d'Urgence. L'orateur urgentiste présentera des exemples de ses travaux de recherche sur les infections.
14:00 - 15:00 What I've learned studying infectious disease in emergency medicine. David TALAN (médecin) (Conférencier, Los Angeles, Etats-Unis)
Salle Maillot

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AMS23 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Morgane DUCHEMIN-HUMBERT (Infirmière) (Conférencier, PARIS), Nora OULED (médecin) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223

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AS44 F
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
15:00

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SIS02
15:00 - 16:00

Session Intéractive Quiz
Les pièges du tri, saison 5.

Modérateur : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur : Olivier PICOT (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Salle 243
15:30 Pause et visite de l’exposition technique
16:00

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CM02
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Traumatologie vitale
Coagulation - Hémostase, Etat de choc, Traumatologie

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Où nous ferons le point sur les avancées et recommandations récentes dans le domaine de la traumatologie vitale.
16:00 - 17:00 Prise en charge d'un traumatisme vertebro medullaire. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Prise en charge d'un traumatisme de membre grave. Romain KEDZIEREWICZ (MD) (Conférencier, Brignoles)
16:00 - 17:00 Actualités dans la prise en charge des trauma craniens graves. Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
Amphi Bleu

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CM34
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Les avis d'autres spécialités
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours), Caroline TELION (Emergency Physician) (Paris)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Où l'on parlera de l'interaction du médecin urgentiste avec les autres spélialistes, des indications des avis complémentaires afin d'optimiser la prise en charge du patient
16:00 - 17:00 Comment ca dessert ? Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
16:00 - 17:00 Comment ca sert ? Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
Amphi Havane

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CM22
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Mieux prescrire
Qualité, Thérapeutique

Modérateurs : Yannick AUFFRET (Médecin) (Brest), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on discutera amélioration des pratiques par le principe de "juste prescription"
16:00 - 17:30 Le "garde veine". Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 La transfusion. Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
16:00 - 17:30 L'oxygène. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 La contention. Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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AMS16
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Évaluation d'un patient suicidaire : en moins de 5 minutes ?
Psychiatrie

Coordonnateur : Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Conférenciers : Pauline BEAUVEIL (IDE) (Conférencier, Saint-Etienne), Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Evaluer le potentiel suicidaire d’un patient (facteurs de risque, facteurs de protection, urgence, dangerosité).
Mises en situation pratique.
Salle 242B

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SI11
16:00 - 17:00

Session Interactive - Quiz
Réguler en Médecine d' Urgence : la fin justifie les moyens
Organisation SAMU/SMUR, Régulation, Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Où l’on discutera des situations compliquées en regulation et des solutions que l'on peut envisager
16:00 - 17:00 Réguler en Médecine d' Urgence : la fin justifie les moyens. Antoine LEFEVRE-SCELLES (Student) (Conférencier, Rouen)
Salle 243

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TRM04
16:00 - 17:00

Table Ronde Médecins - Session Commission Jeunes
Etre jeune et s'impliquer dans la Médecine d' Urgence
Etudiants Médecine, Pédagogie - Enseignement - Formation, Jeunes

Modérateurs : Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Lyon), Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Où l'on vous expliquera comment être jeune et impliqué dans notre discipline peut faire bouger les choses
16:00 - 17:00 Au niveau local : monter son association et s'impliquer dans le parcours pédagogique. Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Au national. Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (Conférencier, LE MANS)
16:00 - 17:00 Sur les réseaux sociaux, apprentissage par ses pairs. Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Salle 251

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CLM06
16:00 - 17:30

Communications Libres Médecins
Se prendre la tête

Modérateurs : Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Poitiers), Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
16:00 - 17:30 #28848 - CP51 Intérêt du bilan somatique systématique chez les patients à présentation psychiatrique en structure d’urgence.
CP51 Intérêt du bilan somatique systématique chez les patients à présentation psychiatrique en structure d’urgence.

Introduction: Lors d’une consultation à présentation psychiatrique en structure d’urgence (SU), il est souvent réalisé un examen somatique. Cependant l’intérêt d’un bilan somatique systématique reste débattu

Matériel et méthode: Etude multicentrique rétrospective sur 2 mois incluant tout patient majeur consultant en SU pour un motif d’allure psychiatrique, sans intoxication associée. L’objectif principal était d’évaluer le taux de consultation où une étiologie somatique était retrouvée à l’admission, et en suivi (J7, J30). L’objectif secondaire était de rechercher les éléments cliniques initiaux permettant de prédire le risque d’un problème somatique sous-jacent en SU.

Résultats: 638 consultations ont été incluses. Les motifs principaux concernaient un état anxieux (35,7%) ou dépressif (35,7%). Des antécédents psychiatriques étaient retrouvés dans 60,7% des cas. Pour 412 passages (64,6%) on ne retrouvait pas d’anomalies de constantes lors du tri IOA.

Une étiologie somatique en rapport avec le motif de consultation a été retrouvé au SU à J0 pour 38 (6,0%) consultations. Le taux d’hospitalisation était de 47,3%, majoritairement en psychiatrie (87,4%). L’analyse des dossiers a permis de mettre en évidence lors du suivi 63 (10,9%) et 67 (12%) évènements indésirables somatiques à J7 et J30 en cumulé, ayant pu créer ou majorer des symptômes d’allure psychiatrique. La cause somatique retrouvée (55,2% de pathologies nouvelles) était : neurologique dans 35,8% des cas, métabolique dans 28,4% et infectieuse dans 13,4%.

Les facteurs corrélés à une étiologie somatique à l’accueil étaient (p < 0,001 pour tous) : l’âge plus avancé: 64,5 ans [46,5-83,8] vs 37 ans [25-54] ; la présence de troubles du comportement : 68,4% vs 29,3% ou d’idées délirantes: 36,8% vs 9,8% ; l’existence d’antécédents cardiologiques, neurologiques, rénaux et métaboliques ; la présence d’au moins un paramètre anormal lors du tri IOA : 63,2% vs 33,7%. Chez les patients jeunes (≤45 ans), sans antécédent autre que psychiatrique, sans idées délirantes ou trouble du comportement et sans anomalie sur les constantes à l’IOA, nous avons retrouvé une étiologie somatique significative dans 1% des cas lors de l’admission et dans 3,2% des cas à J7 et J30.

Conclusion: La prévalence des problèmes somatiques chez les patients à présentation psychiatrique est faible dans notre étude mais l'examen somatique reste souhaitable pour certaines catégories de patients où l’incidence d’une pathologie somatique est plus élevée



Pas de conflits d'intérêt
Mikaël MARTINEZ (Saint-Etienne), Camille MARIAT, Marion KACZOREK, Tiphaine LEFEBVRE, Catherine MASSOUBRE, Karim TAZAROURTE
16:00 - 17:30 #28885 - CP52 Sédation procédurale IntraVeineuse à Objectif de Concentration (SIVOC) au propofol aux urgences : étude pilote prospective.
CP52 Sédation procédurale IntraVeineuse à Objectif de Concentration (SIVOC) au propofol aux urgences : étude pilote prospective.

Introduction : plutôt que d’injecter manuellement le propofol (PF), la Sédation IntraVeineuse à Objectif de Concentration (SIVOC) utilise une seringue électrique avec un modèle pharmacocinétique permettant d’injecter la quantité de PF strictement nécessaire pour obtenir puis maintenir une concentration cérébrale (Ce) cible de PF, sans jamais la dépasser. Le médecin entre les poids, taille, âge et sexe du patient, puis la Ce de PF qu’il souhaite obtenir. Une fois celle-ci atteinte, il peut augmenter cette Ce si besoin pas-à-pas, jusqu’à obtenir une sédation suffisante.

Les Ce cibles de PF sont connues pour l’induction anesthésique au bloc, (entre 2 à 6 μg/ml), mais ce n’est pas le cas aux urgences alors que la SIVOC pourrait assurer des sédations procédurales plus sécuritaires.

Matériel et méthodes : nous avons réalisé une étude prospective sur 39 patients adultes nécessitant une réduction de fracture ou luxation et éligibles pour une SIVOC, répartis en 3 groupes : G1 si moins de 40 ans et ASA 1, G2 entre 41 à 59 ans et/ou ASA 2, et G3 pour les plus de 60 ans et les ASA 3.

Nos objectifs étaient de déterminer pour chaque groupe : la Ce cible (μg/ml) pour induire une sédation profonde définie par un Ramsay 5, son délai d’obtention, la nature et la fréquence des complications observées.

Résultats : nous avons inclus 14 patients dans les groupes 1 et 2, et 11 dans le groupe 3. Les ¾ de nos 39 patients ont atteint un Ramsay 5 en moins de 11 minutes.

Un Ramsay à 5 était obtenu chez ¾ des patients de G1 et G2 pour des Ce de propofol ≤ 6-7 μg/ml, tandis que 90% des patients de G3 étaient suffisamment sédatés pour des Ce plus faibles (≤ 4,5 μg/ml).

Aucune désaturation ni complication grave n’a été observée. Neuf patients ont présenté une apnée obstructive brève (4 dans G1, 2 dans G2, et 3 sur dans G3). Une subluxation simple de la mandibule a été requise. Seuls 2 patients (dans G2) ont développé une apnée centrale < 60 s sans impact clinique.

Conclusion : notre étude montre que la SIVOC permet d’obtenir, à des niveaux de Ce différents selon les patients, une sédation profonde dans des délais courts compatibles avec nos impératifs. Nos résultats suggèrent en outre que cette technique pourrait être particulièrement adaptée et sécuritaire après 60 ans et/ou en cas de fragilité, lorsqu’il y a un risque accru de développer des complications sous PF. Mais cette hypothèse doit être vérifiée par des essais prospectifs et comparatifs avec les autres méthodes de titration du PF.



Aucun
Amani-Kenza LEMACHATTI (NICE), Virginie-Eve LVOVSCHI, Michel GALINSKI, Jocelyn RAPP, Jacques LEVRAUT, Julie CONTENTI, Fabien LEMOEL
16:00 - 17:30 #28896 - CP53 Impact de l’admission directe de patients suspects d’AVC en salle d’IRM sur les délais intra-hospitaliers et le pronostic fonctionnel.
CP53 Impact de l’admission directe de patients suspects d’AVC en salle d’IRM sur les délais intra-hospitaliers et le pronostic fonctionnel.

Contexte et objectifs :

L’efficacité́ de la thrombolyse intraveineuse (TIV) et/ou de la thrombectomie mécanique (TM) reste fortement corrélée à des temps courts de prise en charge. Le délai maximum recommandé entre l’admission du patient et la TIV, ou « door-to-needle time » (DTN), est de 60 minutes. Nous avons étudié l'impact d'un protocole d'admission directe des patients en salle d'IRM, avec pour objectif la réduction des délais intra-hospitaliers et l’amélioration du pronostic fonctionnel. Méthodes : Le nouveau circuit patient comprenait une pré-notification de l’équipe mobile de neurologie, et l’admission directe des alertes AVC en salle d’IRM, sans passer par le service des urgences. Nous avons ainsi comparé un groupe intervention (patients pris en charge via le nouveau circuit) et un groupe témoin (patients admis via le flux standard) afin d’évaluer l’efficacité de la filière. Les délais intra-hospitaliers, les paramètres cliniques (échelle NIHSS, National Institute of Health Stroke Scale) et fonctionnels (échelle de Rankin modifiée, mRS) ont été observés. Le critère de jugement principal était la proportion de patients avec un DTN ≤ 60 minutes.

Résultats :

Parmi 308 patients traités par TIV et/ou TM, 62 ont été admis directement en salle d'IRM. La proportion de patients avec DTN ≤ 60 minutes était plus élevée dans le groupe intervention par rapport au groupe témoin (82,5% [47/57] vs 17,8% [38/214], p < 0,001), et le DTN médian plus faible (45min vs 75min, p < 0,001). La proportion de patients présentant une amélioration clinique à 24h de l’admission est supérieure dans le groupe intervention (64,5% [40/62] vs 43,5% [107/246], p=0.002). Malgré un bénéfice sur le handicap à la sortie en analyse dichotomisée (mRS [0-2, définissant l’indépendance fonctionnelle] : 66,1% [41/62] vs 51,2% [126/246], p=0.003), la différence n'était plus statistiquement significative à 6 mois (68,4% [39/57] vs 57,4% [132/230], p=0.1). Nous notons dans cette étude que l’analyse ordinale du mRS est en faveur du groupe intervention (à la sortie : p < 0.01, à 6 mois : p=0.021).

Conclusion :

Ainsi, notre étude permet d’observer que l’admission directe en salle d'IRM des alertes AVC est associée à une diminution importante des temps de traitement, ainsi qu’à un meilleur pronostic fonctionnel à court terme. Il serait intéressant d’étudier cet effet sur un échantillon plus important.


Vivien BRENCKMANN, Loic LEGRIS (Grenoble), Sylvie GRAND, Guillaume DEBATY, Caroline SANCHEZ, Isabelle FAVRE WIKI, Jérémie PAPASSIN, Olivier DETANTE
16:00 - 17:30 #28989 - CP54 Etat des lieux de la simulation dans l’enseignement du DES de médecine d’urgence en France.
CP54 Etat des lieux de la simulation dans l’enseignement du DES de médecine d’urgence en France.

Introduction : Depuis la réforme du 3ème cycle des études médicales, la simulation doit être proposée dans l’enseignement de la médecine d’urgence (MU) en France. L’objectif de cette étude est de faire une cartographie nationale des modalités d’utilisation et des freins à l’intégration de la simulation dans l’enseignement du Diplôme Etude Spécialisées en Médecine d’Urgence (DESMU).

 

Méthodologie : L’étude a été effectuée de Mars à Septembre 2021. Elle a eu le soutien de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU), de la Société Francophone de Simulation en Santé (SoFraSims), ainsi que du Collège National des Universitaires de Médecine d’Urgence (CNUMU). Le recueil des données a été réalisé, après envoi en ligne à tous les coordonnateurs universitaires régionaux du DESMU de France, par questionnaire informatisé, anonyme. Celui-ci comprenait 67 questions fermées, avec pour certaines une échelle de Likert à 5 points, couvrant plusieurs chapitres : structures, nombre et types de formateurs, formations (types, interprofessionnalité, évaluations, freins, intérêt d’un programme national).

 

Résultats : Trente et un questionnaires ont été envoyés. Le taux de réponses est de 96,8% (30 sur 31). 100 % des centres ont un programme basé sur la simulation dans le DESMU, obligatoire dans 94% des cas. Le nombre moyen de formateurs en simulation MU par centre est de 6 [3-31]. 67% des centres ont du temps de formateur dédié avec 0.5 ETP [0.2-2.0] en moyenne. Les modalités de simulation utilisées sont : pleine échelle (93%) avec de la simulation interprofessionnelle (70%), procédurale (80%), patients simulés (53%) et numériques (3%). La simulation est utilisée comme méthode d’évaluation sommative dans 30% des centres dont 17% l’utilisent pour la validation de la pratique clinique. 77% des centres identifient des freins au développement de la simulation :  organisationnels (67%), ressources humaines (54%), financiers (50%). Un potentiel programme national d’enseignement est considéré comme utile (Likert : 4,5+/-0,8).

 

Conclusion :  Cette enquête, première étape indispensable d’un travail demandé par le CNUMU en vue de l’établissement d’un référentiel national sur l’enseignement en simulation pour les DESMU, montre que la simulation est bien intégrée dans le curriculum du DESMU dans les différentes régions, mais avec une grande variabilité d’utilisation. Un programme national de formation et d’évaluation par simulation permettrait d’homogénéiser les pratiques.



aucuns conflits d'intérêt à déclarer.
Charles-Henri HOUZÉ-CERFON (Toulouse), Guillaume DER SAHAKIAN, François LECOMTE, Clément BULEON, Patrick PLAISANCE
16:00 - 17:30 #29078 - CP55 Performance pronostique du score nihss versus gcs dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux.
CP55 Performance pronostique du score nihss versus gcs dans la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux.

Introduction : L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une pathologie grevée d’une mortalité assez lourde. C’est la première cause d’handicap non traumatique. Plusieurs scores ont été utilisés pour évaluer le pronostic. 

Le but de notre travail était de comparer  la performance pronostique des deux scores Glasgow Coma Scale et NIHSS dans la prédiction de la mortalité et le degré d’invalidité à trois  mois  des AVC aux urgences.

Méthodes : Etude prospective pronostique menée sur six ans au service des urgences. Nous avons inclus tout patient ayant un âge de 18 ans et plus hospitalisés pour un AVC. Calcul du score de Glasgow et du score NHISS. Le critère de jugement était la mortalité et l’invalidité estimée par l’échelle de Rankin modifiée (mRS) à  trois mois à un mois. Une invalidité sévère était définie par un score mRS = 4 ou 5.   La performance pronostique des deux scores a été comparée par l’étude de leur pouvoir discriminatif en analysant leurs aires sous de la courbe ROC.

Résultats : Inclusion de 631 patients, Age moyen = 66 ±14 ans et un genre -ratio de 1,25. Les facteurs de  risque cardiovasculaires étaient (%) : HTA 61, Diabète 41 et  dyslipidémie 24. Vingt-trois pourcent des patients avaient un antécédent AVC . La moyenne du score de Glasgow et du NIHSS était de 13 ± 2 et 7±6 respectivement. L’AVC était ischémique chez 85% des patients. La mortalité à trois mois était de 16 %.  Chez les patients décédés à 3 mois, les deux scores étaient comparables  NIHSS  (AUC= 0,758 ; IC [0,69-0,819] ; p<0 ,001) versus un score Glasgow (AUC= 0,710 ; IC [0,64-0,77] ; p=0,003) pour des valeurs seuils égalés à 12 pour les 2 scores.

Chez les patients avec une invalidité sévère (%), le score NIHSS était plus prédictif (AUC=0,864 ; IC [0,80-0,92], p<0,001) par rapport au score de Glasgow (AUC=0,662, IC [0,55-0,77], p=0,003) pour des valeurs seuils respectivement égales à 13 et 12.

L’étude de la sensibilité (Se) et de la spécificité (Sp) des deux scores  en termes de mortalité a montré une Se de 53% pour le score NIHSS versus 46% pour le score Glasgow contre une Sp respectivement de 88 et 86%. En termes d’invalidité, le score NIHSS était plus sensible et plus spécifique que le score de Glasgow avec Se et sp respectivement de 53 et 96% versus 34 et 86%.

Conclusion : Même si les deux scores sont comparables en termes de mortalité, le score NIHSS est plus sensible et plus spécifique pour prédire l’invalidité sévère des AVC aux urgences.



aucun conflit d’intérêt
Amel JBALI, Hanen GHAZALI, Zeineb BEN ROMDHANE (Ariana, Tunisie), Syrine KESKES, Farah LAATIRI, Ahlem AZOUZI, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI
16:00 - 17:30 #29157 - CP56 10 ans après ALGOS : VigilanS. Impact sur la mortalité par suicide.
CP56 10 ans après ALGOS : VigilanS. Impact sur la mortalité par suicide.

Introduction : On estime qu'il y a 1 million de crises suicidaires, 200.000 tentatives de suicides (TS) et 9.000 suicides par an en France. La TS est le principal facteur de risque de mort par suicide : la mortalité par suicide 1 an après une TS est estimée à 2,8% dans la littérature . Depuis 2015, le programme de prévention du suicide VigilanS (déclinaison en soins courants du PHRC ALGOS, mené dans 12 services d’urgences de France (Ud’Or 2013)), se déclenche à la sortie des urgences en proposant de veiller pour 6 mois au moyen d’une carte comportant un numéro vert, d’un appel téléphonique pour les patients les plus à risques pouvant être complété par l’envoi de 4 cartes postales. Depuis 2018, il est étendu à l’ensemble du territoire national. Une évaluation globale du programme est en cours par Santé Publique France sur les critères d’évolution du nombre de passage aux urgences, du taux de récidive de TS et du taux de mortalité. Il est proposé ici de présenter les résultats concernant la mortalité à 1 an.

Matériel et Méthode : Une cohorte exhaustive en vie réelle de tous les patients inclus dans le dispositif régional Hauts-de-France - Lille en 2017 et 2018, constituée de 7.406 patients a été étudiée. Les données de mortalité et cause du décès ont été établies à partir des informations fournies par les mairies de naissance ou du domicile, les médecins et psychiatre traitants complétées par le fichier INSEE des personnes décédées et du CepiDC .

Résultats : L’âge moyen de cette cohorte est de 38,3 (± 16.4) et comporte une majorité de femmes (61,4%) et de primosuicidants (53,4%). Le taux de mortalité à 1 an s’établit à 1,7 % (125 sujets) et le taux de mortalité par suicide à 1 an à 1,0 % (77 sujets). La moitié des décès et des décès par suicide sont intervenus dans les 4 premiers mois.

Discussion : Dans notre cohorte, les antécédents de TS, la méthode utilisée pour la TS, et la gravité de la TS n’étaient pas associés à la mortalité par suicide à 1 an. Le taux peu élevé de suicide à 1 an pourrait s’expliquer par un effet préventif de la veille réalisée, d’autant plus que les autres facteurs de risque de suicide sont présents. VigilanS est un exemple réussi de translation d’une question de recherche à un dispositif de soins innovant à partir des urgences.

Conclusion : Le taux de mort par suicide après une TS bénéficiant d’un dispositif de veille s’établit à 1%. Les 4 mois suivant le geste semblent stratégiques pour la prévention du suicide.



Invité au congrès de 2001 de l'ECNP par le laboratoire Janssen
Vincent JARDON (Lille), Alice DEMESMAEKER, Christophe DEBIEN, Elise CLEVA, Anne-Laure DEMARTY, Guillaume VAIVA
16:00 - 17:30 #29284 - CP57 Intérêt du test de HINTS dans la prise en charge des états vertigineux vrais aux urgences.
CP57 Intérêt du test de HINTS dans la prise en charge des états vertigineux vrais aux urgences.

Introduction L’objectif de notre étude était d’étudier l’intérêt et la place du score de HINTS dans la prise en charge des états vertigineux dans un service d’accueil des urgences.

La prise en charge des états vertigineux aigues dans les services des urgences est une tâche par facile pour l’urgentiste. En l’absence d’outils d’aide à la prise de décision validés, l’urgentiste se heurte à plusieurs difficultés. Le test de HINTS fréquemment utilisé par les Oto-rhino-laryngologistes et ayant montré une bonne sensibilité et spécificité à distinguer cliniquement entre une origine centrale ou périphérique d’un vrai vertige parait intéressant à appliquer dans les services des urgences.  

Matériel et Méthode Etude prospective interventionnelle sur une année réalisée dans un service d’accueil des urgences ? Une formation validante a été dispensée au préalable aux médecins urgentistes. Sur la réalisation du test de HINTS Ont été inclus tous les patients admis pour vertige vrai non compliqués. Les données épidémio-cliniques relatives aux patients, les données de l’imagerie, les caractéristiques de l’état vertigineux et les avis spécialisés ont été recueillis grâce à un case report form (CRF) dédié à l’étude.

Résultats Dans notre étude, 729 patients ont visités le service des urgences pour vertiges, 81,5% des cas étaient des faux vertiges. Les vrais vertiges constituait 19,5% des cas (n=142). La moyenne d’âge était de 49,7± 18,3 ans [21-89] avec un sexe ratio de 0,92. Un antécédent de vertige à était retrouvé chez 9%. La prise d’un médicament pouvant causer un état vertigineux a été retrouvée chez 19% des patients essentiellement des anti-hypertenseurs et des antiarythmiques. Le Test de HINTS réalisé aux urgences par les urgentistes à parmi de poser le diagnostic de vertige périphérique dans 105 cas (74%) et vertige d’origine central dans 37 cas (26%). La confrontation de nos résultats aux avis spécialisés et de l’imagerie a permis de retrouver une forte concordance diagnostique (indice de kappa globale = 0,841). La sensibilité du test de HINTS était de 0,97, sa spécificité était de 0,95, les VPP et VPN étaient respectivement de 0,89% et 0,76%.

Conclusion Notre étude a permis de valider intrinsèquement le test de HINTS comme outil intéressant pour l’aide à la prise de décision clinique devant un état vertigineux admis et pris en charge dans les structures des urgences. Nous préconisons une utilisation plus fréquente du Test de HINTS dans nos services des urgences.



Nous ne déclarons aucun conflit d'intérêt
Amal JEBALI, Sonia SLIMI, Mounir HAGUI, Khaled LAMINE, Lilia LOTFI (tunis, Tunisie)
Salle 252A

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CM33
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Comment optimiser la prise en charge des patients à la sortie des Urgences
Gériatrie, Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé

Modérateurs : Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Paris)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Où l'on parlera des filières de soins post Urgences, notamment pour les patients âgés
16:00 - 17:30 Secrétariat de sortie. Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Les filières post urgences. Christophe CHOQUET (Responsable d'Unité Fonctionelle - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Eviter les RAD la nuit des patients âgés. Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
16:00 - 17:30 Collaborer avec une équipe mobile de gériatrie. Sonia AYLLON MILLA (PH) (Conférencier, PARIS)
Salle 253

"Vendredi 10 juin"

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CM35
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Dossier et transmissions
Organisation Services d'Urgences, Communication

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Où l'on parlera de l'amélioration de la prise en charge du patient, notamment des clefs d'une bonne transmission et du cross-checking
16:00 - 17:00 Reconnaissance vocale : l'avenir ? Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00 Les clés d'une bonne transmission. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00 Cross-Checking. Hélène GOULET (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
Salle 342A

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AMS37
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Peut-on reconnaître un patient « dangereux » ?
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Marie-Victoire CHOPIN (Psychologue) (Conférencier, Paris), Vincent PANIZZI (Docteur) (Conférencier, Paris)
La définition de la « dangerosité » du patient aux Urgences reste très controversée. Le patient « dangereux » existe-t-il vraiment ? Parfois, la reconnaissance difficile de certains troubles du comportement, de certains signes cliniques psychiatriques risque de rendre plus complexe la prise en charge du patient et la gestion de son entourage. Les objectifs de l'atelier sont :
• Savoir reconnaître les pièges comportementaux
• Savoir reconnaître les éléments pouvant constituer un « piège psychiatriques» dans l’examen somatique
• Définir la prise en charge pre hospitalière (CRRA, SMUR) et hospitalière pour l’équipe soignante et médicale
• Comment gérer quand le psychiatre ou l’infirmier psychiatrique ne sont pas présent dans la structure ?
• Savoir reconnaitre les répercussions psychologiques sur le soignant et le risque d’un traumatisme vicariant
A la fin de l’atelier, une fiche reflexe sera remise aux participants.
Salle 342B

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AMS35
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Prise en charge initiale du brûlé grave adulte à la phase aiguë
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Damien BARRAUD (Coordonnateur, METZ)
Conférenciers : Damien BARRAUD (médecin) (Conférencier, METZ), Laetitia GESNOT (IDE) (Conférencier, Metz), Christelle PINCK (IDE) (Conférencier, Metz)
Aspects théoriques de la prise en charge du brûlé grave à la phase préhospitalière et au déchoquage (réanimation volémique, gestion des voies aériennes, analgésie). Aspects pratiques de la réalisation de pansement du brûlé.
Salle 343

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AM06 B
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Dyspnée pour un champion - Apport de l'échostéthoscopie
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Olivier PEYRONY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sami ELLOUZE (PHC) (Conférencier, Paris), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
Résoudre des cas cliniques difficiles de dyspnée aux urgences, à l’aide de l’échostéthoscopie (ou échographie clinique), pour optimiser le traitement et l’orientation d’un malade aux urgences. L’objectif est de changer de paradigme : l’échostéthoscopie dorénavant en amont de la biologie et du scanner.
Atelier interactif autour de cas réels : débutants ou confirmés
Salle 351

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AMS38 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Multiples victimes. Je trie, il trie, nous sauvons...
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Domitille LE RAY (Docteur Junior) (Conférencier, Marseille), Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille)
-Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
-Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
-Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant une dizaine de victimes.
-Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
-Poursuite de la simulation dans la suite des deux scenarii
Salle 352A

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AMS36 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
TRESORMED
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Hayatte AKODAD (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Hayatte AKODAD (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Sébastien NEROT (formateur simulation medicale) (Conférencier, Paris)
Chasse au trésor autour de la thématique de la médecine d’urgence, de catastrophe et d’exception. Jeu sérieux en équipe médico-soignantes, permettant d’aborder de façon ludique et via le challenge les connaissances indispensables, les techniques à connaitre et les dernières recommandations. Cet atelier a surtout pour vocation de mettre en avant l’importance du travail d’équipe dans la convivialité et le renforcement de soi et de la cohésion d’équipe, particulièrement en situation de stress.
Salle 353

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AMS23 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Morgane DUCHEMIN-HUMBERT (Infirmière) (Conférencier, PARIS), Nora OULED (médecin) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223
17:00

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7MNbisbis
17:00 - 17:07

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (Conférencier, LE MANS), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
Amphi Bleu