Mercredi 08 juin
08:00

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PCW01bis
08:00 - 18:30

Pré-Cours Médecins Winfocus France
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Suport Basic Level 1 - USLS - BL1). J2 : intégration clinique et algorithmes

Modérateurs : Elise CARRIE (Urgentiste) (Mont-de-Marsan), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Nantes)
Conférenciers : Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Rabat, Maroc), Carmela GRACI (Médecin) (Milan, Italie), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Nantes), Christophe PERRIER (PH) (Clermont-Ferrand), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Nantes), Noura ZAYAT (Praticien Hospitalier) (Nantes)
Public : Médecins, Jeunes de l'urgence
- Familiarisation avec l’outil échographique
- Connaître les principales indications de l’échographie en urgence ou en soins intensifs - Définir et rechercher les images en sélectionnant les différentes fenêtres et incidences
Salle 252B
08:30

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PCW02bis
08:30 - 18:00

Pré-Cours Médecins Winfocus France
Evaluation hémodynamique avancée (WMTBE - More Than Basic). J2 : mise en application clinique

Modérateurs : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Montpellier)
Conférenciers : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Stéphanie BRUNET (Pédiatre) (Paris), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Lille), Ali KETTANI (Chef de service) (Rabat, Maroc), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Marseille), Lawrence A. MELNIKER (New York, Etats-Unis), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Nîmes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Saint-Jean de Luz)
Public : Médecins, Jeunes de l'urgence
- Se perfectionner en évaluation hémodynamique du patient critique grâce à l’outil échographique
- Définir et rechercher les images clés en sélectionnant les différentes fenêtres et incidences
- Connaitre les critères de qualité de ces fenêtres
- Développer l’habileté gestuelle et le raisonnement algorithmique (cas cliniques pratiques)
Salle 253
08:45

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CMS06
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
L' ARM face aux S.SE... mission 007
ARM, Ambulanciers, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Eric PERRET (ARM) (Annecy), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux)
Coordonnateur : Eric PERRET (Annecy)
08:45 - 10:15 Gestion d'une situation sanitaire exceptionnelle. Nathaly ACKERMANN (Arm) (Le Mans)
Organisation administrative au niveau zonal et départemental.
Caractéristiques des différents risques.
Modalités du dispositif ORSAN.
08:45 - 10:15 En SSE faut-il le 114 ? Vincent GAUTIER (Médecin) (Annecy), Adrien ALLARD (agent de régulation du 114 Grenoble) (Grenoble)
Le 114 : pourquoi, qui, et comment ?
Les perspectives d'usage dans le paysage actuel.
Avantages et inconvénients.
08:45 - 10:15 Régulation déportée. Gérard BLANCO (RESPONSABLE ARM CRRA SAMU 31) (Toulouse)
Formation des ARM.
Téléphonie péritéléphonie bureautique et matériels déployés.
Radio transmission, procédures et canaux utilisés.
Amphi Havane

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CMS09
08:45 - 10:15

Conference Médico-Soignants
Tout sur la ventilation
Ventilation

Modérateurs : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Grenoble)
Où l'on présentera les modalités optimales de ventilation invasives et non invasives en Médecine d'Urgence. Comment éviter d'aggraver les lésions pulmonaires de son patient ventilé ?
08:45 - 10:15 Comment je ventile et transfère mon patient Covid. Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Paris)
08:45 - 10:15 La ventilation protectrice. Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
08:45 - 10:15 Intubation en séquence retardée. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Grenoble)
08:45 - 10:15 La VNI : optimisation des réglages. François TEMPLIER (PH) (Angers)
Salle 241

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CM11
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
Je comprends comment ça fonctionne pour mieux traiter
Anaphylaxie, Cardiologie - Autre, Physiologie

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Lille)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Grenoble)
Où l'on présentera les mécanismes physiopathologiques de pathologie rare et moins rare et le lien pour améliorer sa prise en charge thérapeutique.
08:45 - 10:15 L'anaphylaxie. Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Lyon)
08:45 - 10:15 L’angio-oedeme à bradykinine. Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Colombes)
08:45 - 10:15 L'ischémie reperfusion. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy)
08:45 - 10:15 L'insuffisance cardiaque. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes)
Salle 251

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CLM01
08:45 - 10:15

Communications Libres Médecins
Au coeur du métier
Profession - Métier

Modérateurs : Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Marseille)
08:45 - 10:15 #29073 - CP02 Photographie de la prise en charge de la douleur thoracique en préhospitalier et devenir à trois mois : registre RéDOT.
CP02 Photographie de la prise en charge de la douleur thoracique en préhospitalier et devenir à trois mois : registre RéDOT.

Introduction. La douleur thoracique est le premier motif d’intervention des équipes SMUR en France. Notre étude vise à décrire le parcours de soins de la douleur thoracique en préhospitalier et le devenir des patients à 3 mois après la sortie d’hôpital.

Matériel et méthode. Etude nationale observationnelle prospective multicentrique autorisée par la CNIL, portant sur les douleurs thoraciques prises en charge par les SMUR participants, en interventions primaires uniquement, entre le 15 et 30 juin 2021.

Résultats. 947 patients ont été inclus par 65 SMUR répartis sur 41 départements, parmi lesquels 399 (42.1%) pris en charge conjointement avec les sapeurs-pompiers. L’intervention a eu lieu au domicile dans 74.3% et en EHPAD dans 1.8% des cas. Le délai appel-arrivée du SMUR était de 24[17 ;32] min (6 valeurs manquantes), et le temps passé sur les lieux de 25[20 ;32] min (10 valeurs manquantes). Le premier numéro composé était le 15 dans 803 (84.8%) cas. L’âge médian était de 63[52 ;75] ans, 603 (63.7%) patients étaient des hommes. Les antécédents/facteurs de risques présents chez plus de 20% des patients étaient : l’hypertension artérielle (44.7%), l’obésité (33.2%), la coronaropathie (31.3%), la dyslipidémie (27.2%). Une échographie a été réalisée chez 37(3.91%) patients. Le diagnostic présumé était un SCA non sus-ST dans 286(30.2%) cas, un SCA sus-ST dans 173 (18.3%), une origine pariétale dans 151 (16.1%), une anxiété dans 107 (11.3%), une FA dans 31 (3.3%) cas. La dissection d’aorte n’a été suspectée que dans 31 (1.3%) cas. 512 (54.1%) patients ont été transférés aux urgences, 183 (19.3%) en USIC et 110 (11.6%) en salle de coronarographie. Le devenir à 3 mois est connu pour 870 (91.9%) patients, parmi eux 133 (15.3%) avaient été réhospitalisés et 3.3% (29) décédés.

Conclusion. Le registre RéDOT nous donne un aperçu précis sur le parcours de la douleur thoracique prise en charge en préhospitalier. Les analyses en cours sur la nature des traitements administrés et la corrélation des diagnostics présumés avec les diagnostics en sortie d’hôpital nous permettront d’analyser plus finement nos pratiques cliniques.



Ce travail a bénéficié d'un cofinancement des laboratoires AstraZeneca et Daiichy Sankyo
Carlos EL KHOURY (Lyon), Tahar CHOUIHED, Said LARIBI, Clément CLAUSTRE, Nicolas EYDOUX, Sandrine CHARPENTIER, Hervé HUBERT, Redot GROUPE
08:45 - 10:15 #29097 - CP03 Caractéristiques et survie des patients en arrêt cardiaque d'origine toxique.
CP03 Caractéristiques et survie des patients en arrêt cardiaque d'origine toxique.

Introduction: L’incidence des arrêts cardiaques extra-hospitaliers (ACEH)d’origine toxique augmente dans les pays développés. Il existe un manque de données sur les caractéristiques des patients et les taux de survie sont très hétérogènes en fonction des pays. Notre objectif est de comparer les données épidémiologiques et la survie entre les patients en ACEH d’origine toxique(T) et les ACEH non toxiques (NT).

Méthode: Étude rétrospective observationnelle, multicentrique. Nous avons identifié les patients en ACEH pris en charge par des SMURs à partir d’un Registre exhaustif d’ACEH entre le 15 mai 2011 et le 31 Décembre 2019. Les données sont recueillies à partir des fiches d’observation des SMURs et des contre-rendus d’hospitalisation des services de réanimation. Les critères d’Utstein étaient recueillis ainsi que la survie à la sortie de l’hôpital.

Nous avons comparé les caractéristiques des patients à l’aide des tests de Student ou Chi2 selon le cas. L’association de plusieurs variables avec la survie à la sortie de l’hôpital a été calculée à partir d’un modèle de régression logistique multivarié. Les résultats sont présentés par l’odds-ratio (OR) et son intervalle de confiance (IC) à 95%.

Résultats: Parmi les 37099 ACEH, 277 (1%) ACEHT ont été identifiés. Comparés aux patients ACEHNT, les patients présentant un ACEHT étaient souvent plus jeunes (48±16 ans pour les ACEHT vs 69±18 ans pour les ACEHNT (p<0,0001), avec une proportion plus importante de femmes (48% ACEHT vs 38% ACEHNT, p=0,0004). L’ACEHT survenait plus souvent au domicile (87% ACEHT vs 76% ACEHNT, p<0,0001) et présentait souvent un rythme initial non choquable (96% ACEHT vs 85% ACEHNT, p<0,0001). Une réanimation spécialisée a été tentée chez 219 (79%) patients ACEHT et 23202 (63%) patients ACEHNT (p<0,0001). Le taux de survie à la sortie de l’hôpital des patients en ACEHT était supérieur à celui des patients en ACEHNT (11% vs 5% respectivement, p < 0,0001). Dans le modèle multivarié incluant les patients ayant reçu une réanimation spécialisée, l’ACEHT comparé à l’ACEHNT était significativement associé à une meilleure survie à la sortie de l’hôpital (OR ajusté 3,6 (2,4-5,6), p<0,0001).

Conclusion: En utilisant un registre exhaustif d’ACEH, les ACEHT sont relativement peu fréquents par rapport aux ACEHNT, survenant plus souvent chez des femmes jeunes au domicile. La survie à la sortie de l’hôpital des ACEHT est meilleure que celle des ACEHNT, tout en prenant compte de plusieurs facteurs confondants


Raquel TENA SEMPERE (Paris), Clara BAUGE, Frankie BEGANTON, Thomas LOEB, Charlotte CHOLLET XEMARD, Daniel JOST, Xavier JOUVEN, Patricia JABRE
08:45 - 10:15 #29111 - CP04 Impact de l’épidémie de Covid sur l’attitude des témoins devant une personne en arrêt cardiaque - Etude PADREA.
CP04 Impact de l’épidémie de Covid sur l’attitude des témoins devant une personne en arrêt cardiaque - Etude PADREA.

Introduction

Les changements de mode de vie imposés par l’épidémie de COVID depuis Mars 2020 ont été majeurs. Nous nous sommes demandés s’ils avaient impacté la prise en charge des arrêts cardiaques par les témoins. 

Méthodes

Analyse des données de quatre SMUR prospectivement incluses dans le registre RéAC, avec contrôle d’exhaustivité

Inclusion : tous les ACEH du registre de 2013 à Juin 2021

Exclusion :  AC devant les secours

Critères de jugement : réanimation par les témoins (DSA et/ou MCE)

Analyse : comparaison des caractéristiques des patients (critères d’Utstein) et de l’attitude des témoins avant et après cette date

Résultats

6818 AC inclus : 4327 (63%) hommes et 2491 (37%) femmes, d’âge médian 66 (51-82) ; sans différence significative entre les deux périodes. L’AC était plus souvent au domicile (77% vs 74% ; p=0,01) depuis le début de l’épidémie.

Le taux de RCP par les témoins a significativement augmenté depuis le début de l’épidémie de 39% (N=2096 sur 5425) à 54% (592 sur 1393) (p=0,009). La survie était significativement augmentée (4% vs 7% ; p < 0,0001). Détails dans le tableau.

Conclusion

Contrairement à notre hypothèse, le taux de réanimation par les témoins a significativement augmenté depuis le début de l’épidémie. Probablement parce que le profil des patients a significativement changé. La mortalité s’en est trouvée diminuée.


Priscilia HSING (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Angélie GENTILHOMME, Philippe BERTRAND, Jacques METZGER, Meryl NGUYEN VAN TINH, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #29113 - CP05 Douleur thoracique atypique dans le SCA ST+ : ça fait vraiment mal !
CP05 Douleur thoracique atypique dans le SCA ST+ : ça fait vraiment mal !

Introduction

Environ 10% des patients avec un SCA ST+ ont une douleur atypique. Nous avons souhaité savoir dans quelle mesure cela affectait leur prise en charge préhospitalière.

Méthodes

Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires)

Inclusion : tous les patients du registre de 2008 à 2019

Exclusion : secondaires

Analyse : âge, sexe, délais d’appel au SAMU et de premier contact médical (SMUR), décision et délai de désobstruction (angioplastie)

Critères de jugement :  (1) décision de désobstruction et (2) mortalité hospitalière

Test du Chi2 et de Wilcoxon-Mann-Whitney.

Résultats

21.059 patients inclus : 4.596 (22%) femmes et 16.374 (78%) homme, d’âge médian 61 (52-73) ans.

La douleur était atypique dans 2.462 (12%) cas ; plus souvent des femmes et des patients plus âgés.

Le délai médian douleur-appel était significativement plus long : 73 min vs 57 min ; p<0.0001.

La décision de désobstruction était significativement moins fréquente : 91% vs 95% ; p<0,0001.

La mortalité était significativement augmentée : 10,7% vs 4,8% ; p<0.0001.

Détails dans le tableau.

Conclusion

Les douleurs atypiques des SCA ST+ étaient plus fréquentes chez les femmes et les sujets plus âgés. L’alerte était retardée, le taux de décision de reperfusion diminué, mais le délai de prise en charge préhospitalière était préservé (le délai de 2 minutes étant cliniquement sans incidence). La mortalité était doublée.


Gaelle LE BAIL (Garches), Brice MOITEAUX, François DUPAS, Sophie BATAILLE, Daouda BA, Thevy BOCHE, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #29120 - CP06 Délai d’ischémie et décision préhospitalière de reperfusion du syndrome coronaire aigu (SCA) ST+ : plus c’est long, moins c’est bon.
CP06 Délai d’ischémie et décision préhospitalière de reperfusion du syndrome coronaire aigu (SCA) ST+ : plus c’est long, moins c’est bon.

Introduction & objectif

Le taux de décision préhospitalière de reperfusion myocardique des SCA ST+ dépasse désormais 95% dans notre région (Eur J Emerg Med, 2019). Nous nous sommes demandés de quelle façon la durée d’ischémie influençait la décision de reperfusion.   

Méthodes

Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR

Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2019

Exclusion : secondaires et données manquantes

Paramètres : sexe, âge, durée d’ischémie (heure de douleur - heure d’appel au SAMU) et décision de reperfusion myocardique (thrombolyse ou angioplastie)

Critère de jugement : taux de décision préhospitalière de reperfusion – analyse selon durée d’ischémie, par tranche de une heure. 

Test : Chi-deux et de Wilcoxon

Résultats

Sur 38.802 patients du registre, 28.458 ont été inclus : 22.195 (78%) hommes et 6.178 (22%) femmes, d’âge médian 61 (52-73) ans.

Taux moyen de décisions de reperfusion sur la période : 94%. Ce taux variait significativement (p<0,0001) selon la durée d’ischémie (de 91% à 96%) (Figure).  

Le taux de décision variait en fonction du moment de la journée (matin vs après-midi vs soir vs nuit) (p<0,0001)

Conclusion

La décision de reperfusion était significativement liée à la durée d’ischémie. Elle était maximum pour les ‘early presenters’. Favoriser une alerte précoce est un enjeu majeur. 


Julian MORO (LE CHESNAY), Marina LAFAY, Lionel LAMHAUT, Daouda BA, Marine SCANNIVINO, Mathieu HANF, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #29143 - CP07 Quel type de témoin permet une optimisation des chances de survie des victimes d’ACEH ?
CP07 Quel type de témoin permet une optimisation des chances de survie des victimes d’ACEH ?

Introduction : L’implication du témoin est essentielle pour assurer une réanimation et une défibrillation rapide. L’objectif de notre étude est d’évaluer le lien entre le type de témoin et les chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH).

Matériel et Méthode : Etude sur le RéAC entre 2011 et 2021. Nous comparons les patients par type de témoin (famille, secouriste, professionnel de santé (prof de santé) et autre).

Résultats : L’étude inclut 111064 patients parmi lesquels 67580 témoins sont des proches, 6295 des secouristes et 19078 des prof de santé. Une RCP était plus souvent réalisée par le témoin lorsqu’il est secouriste (91,6% vs 82,6% chez un prof de santé vs 37% chez un proche, p<10-3). Le délai médian de no-flow était plus élevé chez un témoin proche (10min vs 4min chez secouriste vs 5min chez prof de santé, <10-3) et une asystolie était plus observée (84,1% vs 70,8% chez un secouriste et 71,6% chez un prof de santé, p<10-3). Les résultats de survie sont disponibles sur la figure.

Discussion : Lorsque le témoin n’a pas de lien avec le patient, on observe plus de RCP, des délais no- et low-flow plus courts et moins d’asystolie. On remarque également que les chances de survie sont plus élevées dans ce cas.

Conclusion : Les témoins faisant partie de la famille sont les plus nombreux (60% des témoins) alors qu’ils sont les moins efficaces dans la prise en charge de l’ACEH. Il est important de miser sur la formation de masse du grand public.



Aucun
Martin LAFRANCE (Lille), Herve HUBERT, Christian VILHELM, François JAVAUDIN, Morgan RECHER, Valentine CANON, Gr RÉAC
08:45 - 10:15 #28891 - CP01 Symptômes d’un syndrome coronarien aigu en fonction du sexe du patient : une revue systématique de la littérature avec méta-analyse.
CP01 Symptômes d’un syndrome coronarien aigu en fonction du sexe du patient : une revue systématique de la littérature avec méta-analyse.

Introduction : La présentation clinique du syndrome coronarien aigu (SCA) est variable en fonction du sexe du patient, rendant son diagnostic difficile en particulier chez les femmes, connues pour présenter des formes non « typiques ». L’objectif principal de cette étude était d’étudier la symptomatologie des hommes et des femmes lors de la survenue d’un SCA.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature puis une méta-analyse de ces études en utilisant la méthodologie PRISMA. Nous avons effectué une recherche dans deux bases de données, PubMed et COCHRANE, dans le but d'étudier les articles publiés entre le 01/01/2010 et le 04/02/2021, portant sur les symptômes cliniques du SCA en fonction du sexe. Toutes les études prospectives, rétrospectives, observationnelles et interventionnelles ont été incluses. Les critères d'exclusion étaient l'indisponibilité du texte complet, l'absence d'informations sur le diagnostic suspecté ou retenu de SCA, l'absence de distinction entre les hommes et les femmes, l'absence de description des symptômes ainsi que les rapports de cas. Nous avons exclu toutes les études qui ne répondaient pas à au moins un critère de qualité décrit ci-dessous. Les études publiées dans une langue autre que le français et l'anglais ont également été exclues.

Résultats : Quinze études prospectives ont été incluses, avec un échantillon total de 10 730 personnes. Lors d'une suspicion de SCA, les femmes présentaient plus de dyspnée, de douleurs au bras, de nausées et vomissements, de fatigue, de palpitations, de douleurs à l'épaule que les hommes, avec un RR (95%IC) de 1,13 [1,10 ; 1,17], 1,30 [1,05 ; 1,59], 1,40 [1,26 ; 1,56], 1,08 [1,01 ; 1,16], 1,67 [1,49 ; 1,86], 1,78 [1,02 ; 3,13] respectivement. Elles sont plus âgées de (95%IC) 4,15 [2,28 ; 6,03] ans que les hommes. Les résultats sont cohérents dans l'analyse du sous-groupe des SCA confirmés.

Discussion : Notre étude met en valeur une présentation différente basée sur le genre de l’individu qui présente un SCA. Des études plus approfondies sur la physiopathologie du SCA en lien avec les symptômes et le sexe du patient permettraient d’améliorer les connaissances sur cette pathologie.

Conclusions : Il existe une différence de symptomatologie du SCA en fonction du sexe du patient. Nos résultats ainsi que ceux d’autres études pourraient permettre à l’avenir la création d’un score d’aide à la décision en régulation des appels d’urgence.


Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Martin CARDEILLAC, François LEFEBVRE, Pierrick LE BORGNE, Nicolas PESHANSKI
Salle 252A

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AM02
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
ECG de l'ischémie myocardique
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Paris)
Conférencier : Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris)
Reconnaître les signes ECG atypiques de l’ischémie myocardique
Salle 342B

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AM08
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Comment réagir face à une plainte judiciaire ou ordinale
Médico-légal

Coordonnateur : Nicolas LIECHTMANEGER LEPITRE (Saint-Brieuc)
Conférenciers : Nicolas LIECHTMANEGER LEPITRE (Praticien Hospitalier) (Saint-Brieuc), Angélique WENGER (Avocat) (Paris)
A travers 2 ou 3 cas pratiqués inspirés de faits réels, issus de l’exercice aux urgences, en SMUR et en régulation, menés en dialogue avec les participants, sous forme de questions successives à choix multiples, appréhender la survenue d’une réclamation amiable, une plainte pénale ou ordinale, une assignation devant les juridictions civiles et administratives.
Connaître les étapes, les éventualités et comment s’y préparer.
Synthèse : Je fais l’objet d’une plainte ou d’une réclamation : quoi faire ? quoi éviter ?
Salle 343

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AM11 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Vertige aux Urgences
Physiologie

Coordonnateur : Yacine LAMARCHE VADEL (Fontainebleau)
Conférenciers : Nicolas CHAUSSON (Neurologue) (Corbeil-Essonnes), Pierre JAMMES (Kinésithérapeute) (Montady), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Fontainebleau)
-identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-élaborer son examen clinique face à un patient vertigineux
-atelier pratique des manœuvres de provocation et libération des otolithes
Salle 352A

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AMS31 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Dijon), Nathalie LAURENCEAU (Cadre supérieure sage-femme) (Toulouse)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF fin 2021) spécifiques à cette situation.
Salle 353

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CS01
08:45 - 10:15

Conférence Soignants
Crash and furious !
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Brest), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA) (Rodez)
Coordonnateur : Jean-Baptiste MAGNIN (Brest)
08:45 - 10:15 Accident de la route et sécurité : faire un état des lieux en France (rapport de la situation). Gilles THIERCÉ (ADE) (Angoulême)
Faire un historique des accidents dans notre pays, état des lieux (mortalité, lésions...).
Nommer les causes (vitesse, horaire, âge, alcool...) des AVP.
Parler du cas particulier des UMH.
08:45 - 10:15 Biomécanique et accidentologie. Hervé GUILLEMOT (PH) (Douarnenez)
Présenter la biomécanique et ses outils.
Comment comprendre les mécanismes lésionnels par une analyse du véhicule.
Nommer les résultats obtenus en sécurité grâces aux systèmes techniques qui ont été mis en place dans nos voitures.
08:45 - 10:15 Quel monitorage pour le patient traumatisé grave. Christian CARIOU (IDE) (Brest)
Expliquer le monitorage adulte : Cardio et thermique, respiratoire, neurologique, biologique.
Aborder les cas particulier : Femme enceinte et pédiatrie.
Présenter le monitorage en milieu difficile (mer, montagne).
Salle Maillot
09:15

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CE02
09:15 - 10:15

Conférence Exceptionnelle
La Médecine d'Urgence : de la création aux perspectives
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz), Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Montpellier)
La Médecine d'Urgence est jeune et en plein mouvement. Un des fondateurs de notre spécialité viendra nous expliquer sa genèse et nous donnera son point de vue sur son avenir.
09:15 - 10:15 La Médecine d'Urgence : de la création aux perspectives. Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris)
Amphi Bleu

"Mercredi 08 juin"

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TRM02
09:15 - 10:15

Table Ronde Médecins
PMO
Communication, Ethique, Médico-légal

Modérateurs : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille), Marc GIROUD (Médecin régulateur) (CERGY PONTOISE)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Rouen)
L'urgentiste face au prélèvement multi-organes, pour quel patient faut-il l'envisager ? Quand et comment j'en discute avec la famille ? Quel prise en charge à mettre en oeuvre dans cette situation ?
09:15 - 10:15 Quand j'y pense ? Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
09:15 - 10:15 Quel abord des proches ? Benoît AVERLAND (Adjoint au directeur) (Roubaix)
09:15 - 10:15 Quelle réanimation d'organe ? Julien CHARPENTIER (Médecin) (Paris)
Salle 242A

"Mercredi 08 juin"

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SIS01
09:15 - 10:15

Session Intéractive Quiz
Les pièges de l'ECG, saison 2.

Modérateur : Perrine JOLIBOIS (infirmiere) (Besançon)
Coordonnateur : Perrine JOLIBOIS (Besançon)
Conférenciers : Hélène DAGAT (infirmière) (Besançon), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
Salle 242B

"Mercredi 08 juin"

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SI05
09:15 - 10:15

Session Interactive - Quiz
Dermatologie : « C’est quoi ces boutons ? »
Dermatologie

Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Paris)
Où l'on s'interrogera sur les lésions dermatologiques fréquentes et/ou graves que l'on peut rencontrer aux urgences
09:15 - 10:15 Dermatologie : « C’est quoi ces boutons ? ». Camille HUA (médecin) (Créteil)
Salle 243

"Mercredi 08 juin"

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CMS10
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Iatrogénie aux Urgences
Thérapeutique

Modérateurs : Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Nantes)
Où l'on présentera les situations à risque de iatrogénie aux Urgences, des exemples concrets seront présentés et les moyens de prévenir ces risques seront énumérés.
09:15 - 10:15 Quelles situations à risque ? Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes)
09:15 - 10:15 Quels événements déclarer ? Jean-Luc CRACOWSKI (PU-PH) (Grenoble)
09:15 - 10:15 Comment la prévenir ? Aurelie DAUMAS (PU-PH) (Marseille)
Salle 342A

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CM36
09:15 - 10:15

Conférence Médecins - Session Commission Recherche
"Dark Side" de la recherche
Qualité, Recherche

Modérateurs : Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse), Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Lyon)
Où l'on abordera le côté "obscur" et méconnu de la recherche : le financement, le risque de fraudes et les revues prédatrices
09:15 - 10:15 Money money money : le financement. Tabassome SIMON (médecin) (Paris)
09:15 - 10:15 Jurassic World : revues prédatrices. Youri YORDANOV (Médecin) (Paris)
09:15 - 10:15 "Publish or Perish". Herve MAISONEUVE (Consultant) (Paris)
Salle 351
10:15 Pause et visite de l’exposition technique
10:20

"Mercredi 08 juin"

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UD01
10:20 - 10:30

CLARIUS MOBILE HEALTH EUROPE
Ultrasonographie - Echographie

Améliorez les résultats et le flux de patients grâce à l'échographie sans fil haute résolution.
Clarius HD3 vous offre la clarté d'image dont vous avez besoin pour un diagnostic sûr.
10:20 - 10:30 3ème génération d'échographes sans fil et ultra-portables. Rudy MEIJER (CLARIUS MOBILE HEALTH)
Espace Urgences Démo
10:30

"Mercredi 08 juin"

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UD02
10:30 - 10:40

POSOS

POSOS identifie instantanément les risques iatrogéniques à partir d’un scan d’ordonnance aux urgences.
En plus d’accélérer le temps d’admission, il fait accéder directement aux alternatives plus adaptées de l’établissement.
10:30 - 10:40 POSOS. Emmanuel BILBAULT (POSOS)
Espace Urgences Démo
10:50

"Mercredi 08 juin"

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UD21
10:50 - 11:00

REVINAX

"Actes de soins généraux, chirurgicaux, anesthésies ou soins d'urgence et AFGSU :
REVINAX met à votre disposition une collection exclusive, riche de plus de 90 tutoriels immersifs, accessibles 24h/24 et 7j/7 et consultables en mode 3D avec un casque de réalité Virtuelle ou un cardboard comme en 2D depuis votre smartphone ou tablette."
10:50 - 11:00 Tutoriels immersifs Urgences AFGSU en réalité virtuelle. Maxime ROS (REVINAX)
Espace Urgences Démo
11:00

"Mercredi 08 juin"

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CM27
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Qualité de vie au travail : il y a urgence ?
Management, Organisation Services d'Urgences, Qualité

Modérateurs : Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Niort)
Où l’on apportera les clés pour répondre à la problématique de la qualité de vie au travail ainsi aider le soignant à repérer les stigmates de l’épuisement professionnel et les méthodes de gestion de stress mais également définir les pistes d’amélioration dans le cadre du management et l’organisation des services
11:00 - 12:30 Comment repérer les stigmates de l’épuisement professionnel ? Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Nîmes)
11:00 - 12:30 Quelles méthodes de gestion de stress aux Urgences ? Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Paris)
11:00 - 12:30 Bien être au travail : quel management ? Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
11:00 - 12:30 Impact de l'organisation du service. Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
11:00 - 12:30 Questions / Réponses. Jérome CLARET, Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Paris), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Amphi Bleu

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CM37
11:00 - 12:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU/SRLF
Urgences vitales onco-hémathologiques
Etat de choc, Ethique, Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Lyon), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Lyon)
Une session conjointe avec la Société de Réanimation de Langue Française (SRLF) permettant de développer les urgences hématologiques, leur diagnostique, leur orientation et leur prise en charge initiale.
11:00 - 12:30 Aplasie fébrile. Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco)
11:00 - 12:30 Syndrome thoracique drépanocytaire. Mehdi KHELLAF (Chef de service) (Paris)
11:00 - 12:30 Micro angiopathie thrombotique. Raphael CLERE-JEHL (MCU-PH) (Strasbourg)
11:00 - 12:30 Progrès récents et implication éthique. Elie AZOULAY (Médecin) (Paris)
Amphi Havane

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CM43
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
CA SFMU
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Recherche

Modérateurs : Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Montpellier)
La Médecine d'Urgence est une spécialité jeune et en perpétuelle mutation. Le Conseil d'Administration de la SFMU vous invite à venir y réfléchir ensemble.
11:00 - 12:30 Structures d’urgences et Service d’accès aux soins : une évolution inévitable ? Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
11:00 - 12:30 Quelles évolutions pour notre société savante dans 10 ans ? Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
11:00 - 12:30 Comment attirer les jeunes à adhérer à notre société savante ? Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Lille)
11:00 - 12:30 L’évolution de la recherche en Médecine d'Urgence depuis 10 ans : d'où vient on ? Où va-t-on? Yonathan FREUND (PUPH) (Paris)
Salle 241

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CM04
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Valoriser l'échographie aux Urgences
Pédagogie - Enseignement - Formation, Recherche, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Paris)
Où nous discuterons des différents aspects de l'échographie clinique autour de sa promotion et de sa valorisation.
11:00 - 12:30 Protocoles de coopérations. Riad JREIGE (PH) (Montpellier)
11:00 - 12:30 Cotation de l'acte ? Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
11:00 - 12:30 Comment enseigner ? Florence DUPRIEZ (Médecin) (Bruxelles, Belgique)
11:00 - 12:30 Recherche clinique. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier)
Salle 242A

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SI02
11:00 - 12:00

Session Interactive - Quiz
Ventilation difficile aux Urgences
Jeunes

Coordonnateur : Xavier COMBES (Bordeaux)
Où l'on présentera les principales situations cliniques de ventilation mécanique difficile en situation d'urgences et où l'on proposera des réglages du ventilateur adaptés à ces situations
11:00 - 12:00 Ventilation difficile aux Urgences. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Grenoble)
Salle 243

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CM21
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Prise en charge ambulatoire ?
Cardiologie - Autre, Gastro-entérologie, Neurologie, Triage

Modérateurs : Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Paris)
Où l'on discutera les situations permettant de prendre en charge les patients en ambulatoires
11:00 - 12:30 L'hémorragie digestive. Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
11:00 - 12:30 L'accident ischémique transitoire ? Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Caen)
11:00 - 12:30 L'embolie pulmonaire. Pierre-Marie ROY (PUPH) (Angers)
11:00 - 12:30 La syncope. Judith GORLICKI (Médecin) (Bobigny)
Salle 251

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CLM07
11:00 - 12:30

Communications Libres Médecins
Sonde d'Or
Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
11:00 - 12:30 #28974 - CP08 Courbe d’apprentissage de la coupe échographique trachéo-œsophagienne après une formation en e-learning. Etude TUBEXECHO.
CP08 Courbe d’apprentissage de la coupe échographique trachéo-œsophagienne après une formation en e-learning. Etude TUBEXECHO.

Introduction

L’échographie trachéo-œsophagienne est une technique alternative à la capnographie et autres techniques, pour confirmer la position endotrachéale de la sonde d’intubation. Dans les études publiées, les opérateurs étaient des experts.

Objectif : déterminer la courbe d’apprentissage de l’échographie trachéo-œsophagienne pour des opérateurs novices.

Méthodes

Étude prospective monocentrique incluant des volontaires, médecins et I(A)DE d’un SMUR.

Apprentissage théorique en e-learning de courte durée. Deux ateliers pratiques sur volontaire sain à plus d’un mois d’intervalle.

Critères de jugement : (1) obtention de la coupe trachéo-œsophagienne, chronométrée et validée par l’investigateur expert par la vision de l’artefact de déglutition demandée au volontaire et (2) différence entre les deux ateliers et selon l’expérience antérieure de l’opérateur (a déjà utilisé un échographe ou non).

Résultats

32 opérateurs inclus : 18 (56%) hommes et 14 (44%) femmes, d’âge moyen 38 (+10) ans, 11 (34%) médecins séniors, 7 (22%) juniors, 6 (19%) internes, 5 (16%) IDE et 3 (10%) IADE.

Courbe d’apprentissage : voir la figure.

Lors du deuxième atelier, le temps d’acquisition était inférieur à celui du premier atelier (p < 0,02, test ANOVA mixte). Il n’y avait pas de différence selon l’expérience de l’opérateur.

Conclusion

À la suite d’un court apprentissage en e-learning, les opérateurs obtenaient rapidement la coupe trachéo-œsophagienne, quel que soit leur expérience, et sans désapprentissage.



Aucun
Paul-Georges REUTER (Rennes), Chris BALLOUZ, Thomas LOEB, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:30 #29017 - CP09 Compétences en échographie d'urgences: inspection par le mannequin haute-fidélité.
CP09 Compétences en échographie d'urgences: inspection par le mannequin haute-fidélité.

Introduction: L’utilisation d’un mannequin échographique haute-fidélité (MHF) est un outil pédagogique important pour l’apprentissage de l’Extended focused assessment with sonography for trauma (eFAST). Cette étude observationnelle menée en simulation avait pour but d’utiliser les capacités évaluatives du MHF pour mesurer le niveau de maîtrise de l’examen eFAST dans une population ciblée.

Matériel et Méthode: Parmi 50 internes en fin de cursus de DES-MG formé à l’échographie, 18 ont été sélectionnés de façon randomisée. Après avoir répondu à un questionnaire sur leur pratique au cours de leur formation, ils ont été évalués par le MHF sur trois exercices différents, permettant d’apprécier le maniement de la sonde, la capacité à obtenir les coupes standard de l’eFAST et la capacité à résoudre un cas clinique de traumatisé grave (incluant l’analyse supplémentaire de la veine cave inférieure, de l’aorte et de la coupe cardiaque apicale). Les paramètres analysés par le MHF (temps de réalisation des exercices, qualité d’acquisition des coupes, scores informatisés, taux de bonnes réponses au questionnaire) ont été recueillis pour chaque participant. L’objectif primaire de cette étude était de contrôler la maîtrise de l’eFAST dans cette population, et l’objectif secondaire était d’évaluer l’influence de la pratique sur les résultats obtenus, avec deux groupes de pratique : < 100 et > 100 échographies réalisées au cours de la formation.  

Résultats: Le temps d’acquisition des coupes standards de l’eFAST était de 4,4 min en moyenne pour tous les participants, et > 5 min pour six d’entre eux. Lors de la réalisation du cas clinique, les coupes étaient jugées optimales dans 100%, 80% et 50% des cas, respectivement pour les coupes de l’eFAST, de l’aorte et de la coupe cardiaque. Le temps moyen de réalisation de l’exercice avec les coupes complémentaires était de 11,2 min. Une pratique régulière permettait d’obtenir de meilleurs résultats sur l’exercice de dextérité (score 69 vs 59, p < 0,05), dans un meilleur temps de réalisation (4,8 vs 9,4 min p < 0,01) sans différence significative sur la qualité de réalisation l’eFAST et sa mise en application à un cas clinique.

Conclusion: Cette étude a confirmé la maîtrise de l’eFAST dans la population étudiée. Le MHF semble être un outil intéressant pour contrôler son acquisition, permettant de révéler certaines insuffisances (maniement de la sonde, temps de réalisation des exercices), pouvant être associées à un manque de pratique.



Aucun
Ariireva LEMOINE (PARIS), Camille BRENET, Stéphane TRAVERS, Pierre PASQUIER, Marion LAHUTTE-AUBOIN, Maxime AURIAN, Paul-Vincent MARTIN
11:00 - 12:30 #29021 - CP10 ECHOVID : intérêt de l'utilisation de l'échographie pulmonaire dans l'orientation aux urgences des patients atteints ou suspects COVID-19.
CP10 ECHOVID : intérêt de l'utilisation de l'échographie pulmonaire dans l'orientation aux urgences des patients atteints ou suspects COVID-19.

Introduction : L’échographie pulmonaire est un outil accessible et non invasif pour évaluer les pneumopathies. De fait, la participation pulmonaire de l’infection SARS-CoV-2 questionne l’intérêt de l’échographie dans sa prise en charge. Si quelques études suggèrent que l’échographie peut aider au diagnostic ou au pronostic des patients infectés par le COVID-19, la littérature reste hétérogène sur la capacité pronostique.

 

Objectif : Nous faisons l’hypothèse que le score LUS fait à l’entrée aux urgences, sur 8 champs pulmonaires, peut prédire l’évolution clinique jusqu’au 28e jour.

Matériel et méthode : Nous avons mené une étude prospective de 332 patients, entre le 19 mars 2020 et le 28 avril 2020 dans 8 services d’accueil des urgences en France. Les patients de 18 ans ou plus et ayant une infection COVID-19 suspectée ou confirmée étaient éligibles et ont passé un examen échographique. Le score LUS sur 8 champs pulmonaires (sur 24 points, chaque champ noté entre 0 et 3) a été coté par des experts ou des néoformés, en aveugle de l’examen clinique.

Le critère de jugement principal était le décès toute cause, l’intubation orotrachéale ou l’admission en soins intensifs des patients inclus. Les critères de jugement secondaire étaient la performance du score LUS à prédire la sévérité de l’atteinte scanographique, et l’accord entre les scores LUS d’un néoformé et d’un expert.

 

Résultats : L’évolution clinique a été collectée pour 328/332 patients : 13 (4%) sont décédés, 16 (4.9%) ont eu une ventilation invasive, 28 (8.5%) ont été en soins intensifs. 90% (27.4%) ont été hospitalisés en salle, et 181 (55.2%) sont retournés au domicile. Le score LUS moyen était de 4.9 ± 6.4. L’association entre le score LUS et le critère de jugement principal était optimale pour un seuil ≥6, soit une ASC (aire sous la courbe) à 0.83 (sensibilité 84.2% ; spécificité 76.4%). Le score LUS, avec un seuil à 7, a montré une association avec la sévérité scanographique (ASC 0.84, sensibilité 77.2%, spécificité 83.7%). Il existait une bonne concordance entre les scores LUS d’un néoformé et d’un expert avec un score kappa à 0.85 (95% CI 0.69-1.00).

 

Conclusion : Le score LUS semble performant pour prédire une dégradation clinique et peut ainsi participer à stratifier la sévérité des cas COVID-19.



Je déclare n'avoir aucun conflit d'intérêt.
Fabien LE VAN (Paris), Anthony CHAUVIN, Maxime GAUTIER, Cédric GIL-JARDINÉ, Sylvain BENENATI, Mikaël MARTINEZ, Jérôme BOKOBZA
11:00 - 12:30 #29027 - CP11 Validation d’un curriculum de formation ciblé en échocardiographie ECMU 2 afin d’identifier les profils hémodynamiques des patients en défaillance cardio-pulmonaire.
CP11 Validation d’un curriculum de formation ciblé en échocardiographie ECMU 2 afin d’identifier les profils hémodynamiques des patients en défaillance cardio-pulmonaire.

Introduction : La Société Française a édité récemment les niveaux de compétences en échocardiographie clinique (ECMU 1 : « Basic » ; ECMU 2 : « Advanced »). L’objectif de ce projet est de tester un curriculum de formation académique permettant à des médecins urgentistes d’acquérir le niveau échocardiographique ECMU 2.

Méthodes : Deux phases d’enseignement ont été définies (Figure 1) : enseignement théorique ciblé avec tutorat puis supervision au lit du patient (environ 30 échocardiographies par période). Sur les 2 phases, les médecins urgentistes étaient évalués par méthode de concordance kappa (versus expert) sur leur compétence dans l’identification des profils hémodynamiques : hypovolémie, insuffisance VG ou VDt (et biventriculaire), hyperkinésie avec vasoplégie et profil normal.

Résultats : Quatre médecins urgentistes ont participé à la 1ère phase puis 2 médecins ont poursuivi jusqu’au niveau ECMU 2. Au total, 162 patients ont été évalués (Phase 1: âge=70±15 ans, SOFA=5.0±3.1, mortalité=36% ; Phase 2: âge=73±14 ans, SOFA=3.4±2.0, mortalité=18%). Au terme de la phase 1, la concordance globale avec l’expert était de 0,66 (IC 95% : 0.4 - 0.72). En phase 2, la concordance globale était de 0,88 (IC 95% : 0,76-0,98) avec 88% des indices Doppler mesurés.

Conclusion : Nous proposons un programme de formation académique ciblé permettant aux médecins urgentistes d’acquérir avec une excellente performance les compétences niveau 2 tel que recommandé par la SFMU.



Aucun conflits d'intérêt.
Arthur BAISSE, Jean SAVATIER, Lise Marie HUOT, Marcela OTRANTO, Coralie LACORRE, Aloïse BLANCHET, Rafaela PIRAS, Thomas LAFON (Limoges)
11:00 - 12:30 #29108 - CP12 Impact de l’utilisation de l’échographie « point of care » sur la durée de séjour aux urgences dans la prise en charge de la colique néphrétique (Étude ECHOLINE CHRONO).
CP12 Impact de l’utilisation de l’échographie « point of care » sur la durée de séjour aux urgences dans la prise en charge de la colique néphrétique (Étude ECHOLINE CHRONO).

Introduction: La fréquentation des urgences est croissante. La colique néphrétique (CN) est un motif fréquent de consultation. Sa prise en charge (PEC) peut être longue en raison des temps d’attente cumulatifs des examens paracliniques. Réaliser une échographie précoce lors d’une CN permettrait de raccourcir la durée de séjour du patient.

Méthode: Une étude prospective interventionnelle a été réalisée aux urgences de l’hôpital Saint Vincent de Paul pendant 9 mois. Les patients présentant une CN sans critères de complication étaient inclus. Ils étaient randomisés dans deux groupes : un témoin avec une PEC usuelle et un expérimental bénéficiant d’une échographie par l’urgentiste pendant l’examen clinique. La durée de séjour globale a été comparée. La durée entre chaque étape de la PEC a été analysée pour déterminer les facteurs allongeant le séjour. La satisfaction de la PEC par le patient ainsi que la pertinence de l’échographie par l’urgentiste ont été recherchées. Cette analyse est intermédiaire à 4 mois.

Résultats: L’analyse comprenait 36 patients, dont 19 dans le bras expérimental, et 17 dans le bras témoin. La durée moyenne de séjour était de 233.3 minutes dans le bras témoin et 296.5 minutes dans le bras expérimental. Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes (p=0.86). Les délais moyens étaient relevés entre l’arrivée au SAU et le premier contact médical puis entre le premier contact médical et la réalisation du bilan biologique et de la BU, les résultats de bilan, la réalisation du scanner, l’avis urologique, la clôture médicale. Concernant ces durées, il n’y avait aucune différence significative (p≥0,23). La satisfaction du patient était de 39.2/50 dans le bras témoin et de 41.1/50 dans le bras expérimental. Elle ne variait pas significativement (p=0.46). Concernant l’échographie par l’urgentiste, la sensibilité était de 80%(IC95=[28.4;99.5]) et la spécificité était de 76.9%(IC95=[46.2;95]). La VPP était de 57.1%(IC95=[18.4; 90.1]) pour une VPN de 90.9%(IC95= [58.7;99.8]).

Conclusion: L’échographie par l’urgentiste n’impacte pas sur la durée de séjour chez les patients présentant une CN. Il n’y a pas de différences significatives dans les différents délais de PEC. La satisfaction des patients est bonne et identique dans les deux groupes. Les urgentistes ont une technique échographique satisfaisante. L’analyse reste intermédiaire et des résultats significatifs pourraient être obtenus dans notre analyse finale.


Priscilla NGUYEN (Lille), Hervé DUGA, Amélie VROMENT
11:00 - 12:30 #29127 - CP13 Évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche aux urgences par un nouvel outil d’évaluation automatique d’un échographe de poche : Étude de reproductibilité.
CP13 Évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche aux urgences par un nouvel outil d’évaluation automatique d’un échographe de poche : Étude de reproductibilité.

Évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche aux urgences par un nouvel outil d’évaluation automatique d’un échographe de poche : Étude de reproductibilité

 

Introduction : Les recommandations préconisent l’utilisation de l’échocardiographie en médecine d’urgence dans des contextes de dyspnée, hypotension ou douleur thoracique. L’évaluation de la FEVG est un des objectifs de base. La technique d’évaluation de référence est l’évaluation visuelle. Elle est décrite comme soufrant d’une reproductibilité inter-observateur médiocre. Un nouvel outil est disponible sur un échographe de poche : l’évaluation automatique de la FEVG. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la reproductibilité inter-évaluateur de la mesure automatique de la FEVG avec un échographe de poche.

 

Matériel et Méthode : Étude de reproductibilité d’une méthode de mesure, prospective, monocentrique, en simple aveugle ; incluant patient majeur consultant aux urgences pour dyspnée, douleur thoracique ou hypotension. Il était réalisé par un premier médecin expert une première échocardiographie en coupe 4 cavités avec la sonde cardiaque de l’appareil d’échographie de poche. Il était alors estimé de manière visuelle puis automatique la FEVG. Un second médecin, expert également, réalisait la même tâche. Ensuite, une seconde coupe était réalisée par les deux médecins, en aveugle l’un de l’autre, réévaluant une nouvelle fois, la FEVG de manière visuelle et automatique. 

 

Résultats : 80 patients, 30 (37%) femmes, d’âge médian 61 [43 ; 72] ans ont été inclus. L’analyse du critère de jugement principal a pu être effectuée sur 56 (80%) patients. La reproductibilité inter-évaluateur de la mesure automatique de la FEVG était très mauvaise (concordance à 0,17 [-1,11 ;0,41]) et ce indépendamment de la qualité de l’image. La reproductibilité intra-évaluateur de la mesure automatique de la FEVG était mauvaise (concordance à 0,34 [0,17 ;0,49]). La concordance inter-évaluateur de la FEVG visuelle était de 0,89 [0,82 ; 0,93], donc assez bonne. Elle était de 0,96 [0,97 ; 0,98], donc excellente, pour la reproductibilité intra-évaluateur. L’évaluation visuelle a pu être réalisée pour 79 patients (99% IC95% [96% ; 100%]) et pour 63 patients (79% IC95% [69% ; 87%]) pour l’évaluation automatique. 

 

Conclusion : Cette étude montre une concordance inter-évaluateur de la FEVG automatique mesurée avec un échographe de poche très mauvaise. Celle de l’évaluation visuelle est bonne. 



Aucun
Manon DUEZ (Nimes), Xavier BOBBIA, Pierre Géraud CLARET
11:00 - 12:30 #29216 - CP14 Prévalence et valeur pronostique de la dysfonction diaphragmatique échographique chez les patients admis aux urgences pour une pneumopathie à SARS-CoV-2.
CP14 Prévalence et valeur pronostique de la dysfonction diaphragmatique échographique chez les patients admis aux urgences pour une pneumopathie à SARS-CoV-2.

Introduction : La dysfonction diaphragmatique (DD) est la diminution de la capacité du diaphragme à assurer seul le maintien de la capacité vitale. Cette DD est fréquente en médecine d’urgence et associée à une augmentation du recours à la ventilation mécanique (VM)Le recours à la VM dans les formes sévères de COVID-19 montre l’importance d’identifier des outils prédictifs simples. Il a été observé la présence de lésions diaphragmatiques et des centres respiratoires chez les patients infectés à SARS-CoV-2L’échographie du diaphragme est un outil simple et reproductible d’évaluation au lit du patient. L’objectif de cette étude est d’étudier la prévalence de la DD chez les patients admis aux urgences pour détresse respiratoire (DR) à SARS-CoV-2 et l’impact pronostique de cette DD diagnostiquée par la mesure échographique de l’excursion diaphragmatique (ED) sur le recours à la VM, l’admission en USI et les durées de séjour.

Méthode : Cette étude prospective observationnelle a été menée sur 3 centres de février 2020 à avril 2021. Les patients présentant une DR avec une infection documentée à SARS-CoV-2 ont été inclus. L’ED a été mesurée et moyennée sur 3 cycles respiratoires consécutifs, et définie par une ED<1cm chez l’homme et <0,9cm chez la femmeNous avons utilisé une régression logistique pour prédire le devenir du patient et le test de Fisher pour les comparaisons entre les groupes.

Résultats : 104 patients d’âge moyen de 72 ans, dont 72% d’hommes ont été inclus, parmi lesquels 35 avec une pneumopathie à SARS-CoV-2 ont été analysés. La prévalence observée de DD était de 57% (n=20/35). Nous n’avons pas mis en évidence de différence significative entre les patients avec et sans DD sur lrecours à un support ventilatoire (75% vs 46% ; p=0,44). Parmi les patients présentant une DD 80% ont été admis en USI contre seulement 40% des patients sans DD (p=0.16). La durée de VM était augmentée de 7 jours chez les patients avec DD (p=0,18).

Conclusion : La DD est fréquente à l’admission chez les patients présentant une détresse en lien avec une pneumopathie à SARS-CoV-2 et représente 57% des patients. La présence de cette DD n’a pas été retrouvée comme associée de façon significative au recours à la VM ou à l’admission en USI bien qu’il semble exister une tendance à l’admission en USI et à l’allongement de la durée de VM. Ces observations nécessitent la mise en place d’études avec des effectifs plus larges avant d’être confirmées ou infirmées.



Aucun
Ryan HINDY (Paris), Matthieu DANIEL
11:00 - 12:30 #29225 - CP15 Corrélation entre l'hypoxémie et le Lung Ultrasound Score dans le syndrome interstitiel aux urgences: Une étude prospective physiologique.
CP15 Corrélation entre l'hypoxémie et le Lung Ultrasound Score dans le syndrome interstitiel aux urgences: Une étude prospective physiologique.

IntroductionLes Syndromes Interstitiels (SI) pulmonaires, fréquents aux urgences, mènent à une diminution de l’aération pulmonaire et secondairement à l’hypoxémie. La PaO2 rapportée à la FiO2 est obtenue par la réalisation d’une gazométrie artérielle, méthode invasive et douloureuse. Le Lung UltraSound Score (LUSS) permet d’évaluer l’aération pulmonaire. Il s’agit d’une méthode échographique donnant une gradation de 0 à 3 pour 6 zones pulmonaires sur chaque hémi-thorax. Une corrélation entre le rapport PaO2/FiO2 et le LUSS pourrait devenir un outil intéressant pour extrapoler l’impact d’un SI pulmonaire sur l’hématose. 

Matériel et Méthode : Cette étude physiologique, prospective, multicentrique s’est déroulée  du 01 avril au 30 août 2021. Elle évalue la corrélation entre la PaO2/FiO2 et le LUSS de patients adultes se présentant avec une dyspnée aigue aux urgences. Les patients pour lesquels une indication de gazométrie artérielle était posée par le clinicien en charge ont été considérés pour l’inclusion. Les patients atteints de bronchopneumopathie chronique obstructive ou de pathologies responsables de syndrome interstitiel chroniques ont été exclus. Après signature d’un consentement et dans un délai maximal de dix minutes après la réalisation de la gazométrie, un investigateur indépendant réalisait un LUSS et rapportait la présence d’épanchements pleuraux. Les patients avec un LUSS < 2 ont été secondairement exclus.   Un échantillon de 161 patients (IC 95% et rho 0,6) a été déterminé pour un coefficient de corrélation selon Pearson.

Résultats : 162 patients ont été inclus. Une corrélation linéaire négative significative entre la PaO2/FiO2 et le LUSS (p < ,0001) a été mise en évidence avec un coefficient de corrélation de -0,4860. La présence d’épanchement pleuraux n’a pas montré d’influence significative sur la corrélation entre la paO2/FiO2 et le LUSS (p=0,07) . 

 

Conclusion : La présence d’une corrélation significative entre la PaO2/FiOet le LUSS pourrait diminuer le recourt à la gazométrie artérielle pour les patients des urgences souffrant d’un SI pulmonaire aigu et améliorer leur confort.  Ceci devrait être exploré dans une étude comparant des mesures répétées de la PaO2/FiO2 et du LUSS pour un même patient.



Pas de conflit d'intérêt
Eleonore VASSEUR (Bruxelles, Belgique), Gauthier MOUREAU, Antoine FASSEAUX, Laurent PEYSKENS, Felix GENDEBIEN, Frederic THYS, Florence DUPRIEZ
Salle 252A

"Mercredi 08 juin"

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AMS ARM48
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Régulation des Urgences Psychiatriques au Samu
ARM, Psychiatrie

Coordonnateur : Igor OUSS (Bondy)
Conférenciers : Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Bondy)
Objectif général :
Identifier le risque de passage à l'acte auto ou hétéro agressif ou d’accident dans les situations psychiatriques.
Objectifs pédagogiques :
Prendre en compte les particularités relationnelles de l'appelant et la sémiologie afin d'identifier les situations d'urgence et de choisir la décision optimale.
Méthode pédagogique :
L'atelier sera conduit à partir de simulations d'appels par un acteur. Les appels seront pris en charge par les auditeurs, séquencés, argumentés par le groupe. Enfin les experts théoriseront les aspects de communication interpersonnelle et en parallèle les items sémiologiques et les critères de décision.
Salle 342B

"Mercredi 08 juin"

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AMS ARM45 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Simulation en régulation pédiatrique
ARM, Régulation

Coordonnateur : Julien NAUD (Bordeaux)
Conférenciers : Elisabeth DAUSSAC (TOULOUSE), Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Bordeaux), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Bordeaux)
Programme de simulation interprofessionnel avec patient standardisé pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge par les ARM et les médecins régulateurs d’un appel pour un enfant présentant une urgence vitale :
- reconnaître les critères de gravité chez l’enfant
- proposer la (ou les) réponse(s) les plus adaptées
- guider par téléphone la réalisation de gestes d’urgence
- communiquer avec un appelant en contexte de stress et d’urgence
Les mises en situation sont réalisées en mode SAS et utilisent le logiciel Exos®.
Salle 343

"Mercredi 08 juin"

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CM42
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Rester Up to date
Communication, Profession - Métier, Jeunes

Modérateurs : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Besançon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Montpellier)
La formation initiale comme continue évolue avec l'aire du numérique. Nous présenterons les méthodes pour rester à jour de ces connaissances avec des méthodes et sources fiables.
11:00 - 12:30 Utiliser les réseaux sociaux pour s'informer. Maxime GAUTIER (Chef de service) (Eaubonne)
11:00 - 12:30 Blog, Podcast, Vlog. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes)
11:00 - 12:30 Le e-learning. Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Toulouse)
Salle 351

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AM11 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Vertige aux Urgences
Physiologie

Coordonnateur : Yacine LAMARCHE VADEL (Fontainebleau)
Conférenciers : Nicolas CHAUSSON (Neurologue) (Corbeil-Essonnes), Pierre JAMMES (Kinésithérapeute) (Montady), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Fontainebleau)
-identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-élaborer son examen clinique face à un patient vertigineux
-atelier pratique des manœuvres de provocation et libération des otolithes
Salle 352A

"Mercredi 08 juin"

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FC01
11:00 - 12:00

Flash communications
Arrêt Cardiaque
Cardiologie - Autre

Modérateur : Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Marseille)
11:00 - 12:00 #28917 - FC01-01 Association entre la survie après un arrêt cardiaque relatif à une activité sportive et la réanimation de base par témoin : revue systématique de la littérature et méta-analyse.
FC01-01 Association entre la survie après un arrêt cardiaque relatif à une activité sportive et la réanimation de base par témoin : revue systématique de la littérature et méta-analyse.

Introduction L’arrêt cardiaque relatif à une activité sportive (AC-S) est toujours un évènement traumatisant. La réanimation cardio-pulmonaire (RCP) par tout témoin en cas d’AC-S semble être un facteur pronostic primordial associé à une survie avec bon pronostic neurologique.  L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre la survie après un AC-S et les facteurs suivants : la présence de témoin, le massage cardiaque par témoin et l’utilisation du défibrillateur automatique externe (DAE) par témoin.

Matériel et Méthode Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature et une méta-analyse pour synthétiser les données. La recherche d’articles parus jusqu’au 31 juillet 2021 inclus a été effectuée, sans restriction de langue, dans de nombreuses bases.Les critères de sélection des études étaient : (1) résultats concernant l’une des trois interventions (1a) présence ou non de témoin (1b) massage cardiaque ou pas par témoin, (1c) utilisation ou non du DAE par témoin (2) rapportant la survie (3) et présentant des données originales. Seules les études répondant aux trois critères ont été incluses. Les données ont été extraites indépendamment par deux auteurs. Le critère de jugement principal retenu était la survie.

Résultats Au total, 28 études ont été incluses. Les résultats de la méta-analyse avec effet aléatoire a montré un bénéfice significatif dans les trois groupes (niveau de preuve modéré) : présence de témoin (OR, 2.55 [95% CI, 1.48-4.37]; I2=25%; 9 études), massage cardiaque par témoin (OR, 3.84 [95% CI, 2.36-6.25]; I2 = 54%; 23 études) et utilisation du DAE par témoin (OR, 5.25 [95% CI, 3.58-7.70]; I2 = 16%; 19 études).

Discussion Cette étude est la première méta-analyse quantifiant l’impact de la RCP par le témoin dans les AC-S. La force de notre étude est d’apporter une estimation robuste de l’effet de la RCP par le témoin sur la survie en cas d’AC-S. Cependant, la qualité de la RCP et la relation entre le nombre de choc et la survie n’ont pas pu être évaluées.

Conclusion Cette méta-analyse suggère que chez les patients victimes d’AC-S, la présence de témoin, le massage cardiaque par le témoin et l’utilisation du DAE par le témoin ont tous les trois un effet bénéfique multiplié par 2, 3 et 5 sur la survie respectivement. Ces résultats mettent en valeur l’importance de l’intervention du témoin et encourage les pays à développer leur politique de formation au secourisme et l’installation de DAE dans les places publiques de sport.


Laurianne MICHELLAND (Montfermeil), Mohammad MURAD, Mark VAN DER BROEK, Alain CARIOU, Jean Philippe EMPANA, Eloi MARIJON, Xavier JOUVEN, Patricia JABRE
11:00 - 12:00 #28952 - FC01-02 Pronostic neurologique après un arrêt cardiaque extra-hospitalier en cas d’arrivée retardée des premiers secours.
FC01-02 Pronostic neurologique après un arrêt cardiaque extra-hospitalier en cas d’arrivée retardée des premiers secours.

INTRODUCTION : L’objectif de notre étude est d’évaluer l’effet d’un délai d’arrivée des premiers secours non médicalisés tardif (supérieur ou égal à 20 minutes) sur la survie à 30 jours avec un pronostic neurologique favorable (score CPC à 1 ou 2) après la survenue d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH). Nous nous sommes également intéressés à l’influence de la réalisation d’une réanimation cardiopulmonaire (RCP) par le témoin sur cette relation.

METHODES : Il s’agit d’une étude observationnelle et multicentrique à partir du registre prospectif des AC du RENAU entre 2015 et 2020. Les critères d’exclusion étaient la survenue de l’ACEH devant les secours professionnels, l’absence de témoin, l’absence de tentative de réanimation médicale, et les données manquantes sur le délai d'arrivée des secours.

RESULTATS : Au total, 3410 patients ont été inclus, dont 2883 avec un délai d’arrivée des premiers secours inférieur à 20 minutes et 527 avec un délai supérieur ou égal à 20 minutes. En analyse univariée, un délai d’arrivée des secours inférieur à 20 minutes était significativement associé à une augmentation de la survie à 30 jours avec un pronostic neurologique favorable (p < 0,01), ainsi qu’à une augmentation de la survie à 30 jours, de la survie à la sortie de l’hôpital, et de la survenue d’une récupération d’activité cardiaque spontanée (RACS). En analyse multivariée, une réponse des premiers secours inférieure à 20 minutes restait significativement associée à une augmentation de la survie à 30 jours avec pronostic neurologique favorable, avec un Odds Ratio ajusté à 2,26 (IC 95% [1,30 – 3,91]). La survie avec pronostic neurologique favorable diminuait de façon proportionnelle avec l’augmentation du délai d’arrivée des secours, dès 5 minutes. Cet impact du délai d’arrivée des secours n’était plus statistiquement associé à la survie avec bon devenir neurologique en l'absence de RCP réalisée avant l'arrivée des secours.

CONCLUSION : Un délai d’arrivée des premiers secours tardif est associé à une baisse de la survie à 30 jours avec pronostic neurologique favorable. La réalisation d’une RCP par le témoin reste associée à la survie avec bon pronostic neurologique, même en cas d’arrivée tardive des premiers secours. 


Céline VIGNERON (Grenoble), Nicolas SEGOND, Cécile RICARD, Gérald VANZETTO, Hélène DUHEM, Richard LANGLOIS, Julien TURK, Guillaume DEBATY
11:00 - 12:00 #28966 - FC01-03 Utilisation des Anti-Arythmique dans la Réanimation médicale de l’Arrêt Cardiaque extra-Hospitalier : les études ne changent pas la pratique ! Etude AARACH.
FC01-03 Utilisation des Anti-Arythmique dans la Réanimation médicale de l’Arrêt Cardiaque extra-Hospitalier : les études ne changent pas la pratique ! Etude AARACH.

Introduction

En 2016, une étude (Kudenchuk, NEJM, Mai 2016) n’a pas montré de bénéfice à l’utilisation d’amiodarone ni de lidocaïne (vs placebo) dans la réanimation de l’arrêt cardiaque (AC). Il nous a semblé que, depuis, leur utilisation avait diminué.

Objectif

Evaluer l’impact de cette étude sur la pratique des urgentistes

Méthodes

Source : données de 4 SMUR issues du registre RéAC

Inclusion : tous les AC, de 1er Janvier 2013 à 30 Novembre 2021

Paramètres : genre, âge, cause de l’AC (médicale ou non), rythme initial (asystole, FV ou rythme sans pouls) décision de réanimation, utilisation d’un anti-arythmique (amiodarone, lidocaïne) et d’adrénaline, reprise d’une activité cardiaque et survie hospitalière.

Critère de jugement : utilisation d’un anti-arythmique (amiodarone ou lidocaïne)

Analyse : avant vs après publication (Mai 2016) (test de Khi2)

Résultats

7735 AC : 4908 (63%) hommes et 2827 (37%) femmes, d’âge médian 66 (51-82) ans

Le taux de décisions de réanimation (55%), de RACS (20%) et survie à J30 (5%) ne différaient pas en les deux périodes. Le recours aux anti-arythmiques (amiodarone et/ou lidocaïne) (8%) n’a pas diminué après 2016 (Tableau).

Conclusion

La publication, en 2016, d’une étude négative sur le bénéfice des anti-arythmiques n’a pas significativement modifié la pratique (comme elle n’a pas modifié les recommandations !), contrairement à notre impression.


Meryl NGUYEN (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Angélie GENTILHOMME, Philippe BERTRAND, Jacques METZGER, Priscilia HSING, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #29029 - FC01-04 Stratégie d’abord veineux dans l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) dans la vraie vie : voie veineuse périphérique (VVP) ou voie intra-osseuse (VIO) - Etude COAC.
FC01-04 Stratégie d’abord veineux dans l’arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) dans la vraie vie : voie veineuse périphérique (VVP) ou voie intra-osseuse (VIO) - Etude COAC.

Introduction

La voie intra-osseuse (VIO) est de plus en plus utilisée dans la réanimation de l’ACEH (URGENCES 2016) alors qu’elle semble associée à moins bon pronostic que la voie veineuse périphérique (VVP) (Zhang, Resuscitation, 2020).

Objectif

Identifier les déterminants du choix entre VIO et VVP dans l’ACEH

Méthodes

Etude prospective, observationnelle, multicentrique (8 SMUR) de Janvier 2020 à Novembre 2021

Inclusion : tout ACEH ( > 18 ans) avec pose d’une VV

Exclusion : VV en place à l’arrivée du SMUR

Questionnaire (20 items) en ligne ou sur papier : caractéristiques du patient, critères d’Utstein, critères de choix en VVP et VIO, conditions de mise en place dont opérateur, site, temps, succès et complications précoces

Critères de jugement : (1) ratio VVP/VIO et (2) taux de succès respectifs, 1er choix et critères de choix de la VIO

Résultats

384 patients inclus, 262 (68%) hommes et 122 (32%) femmes, âge médian : 65 (55-75) ans

VVP en 1ère intention 356 (93%) fois et VIO 28 (7%) fois

Succès à la 1ère tentative : 71% (N=251) pour la VVP et 96% (N=27) pour la VIO

VIO utilisée en 2ème intention une seule fois

VIO en tibial proximal dans 20 (71%) cas, en huméral dans 6 (22%) cas et ailleurs dans 2 (7%) cas 

Opérateur : infirmier pour 348 (98%) VVP et 26 (93%) VIO

Critères ayant présidé au choix d’une VIO dans le tableau

Conclusion

La VIO n'était pas une voie de recours. Elle était posée par les infirmiers. Le taux de succès était très élevé. Ce choix semblait surtout dicté par la faisabilité.


Isabelle SCHILTZ (Paris), Hélène DUHEM, Clotilde CAZENAVE, Jean-Baptiste DEBRETAGNE, Adrien GOLDSTEIN, Céline OCCELI, Ahmed SOUAYAH, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #29035 - FC01-05 Poids du médecin dans la décision de ‘Termination’ de la réanimation d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH). Etude TERMINATOR.
FC01-05 Poids du médecin dans la décision de ‘Termination’ de la réanimation d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH). Etude TERMINATOR.

Introduction

La décision d’interrompre une réanimation (‘termination of resuscitation’, TOR) en ne débutant pas de réanimation spécialisée est prise de façon empirique.

Postulat : le médecin, par lui-même, a un poids significatif dans cette décision.

Méthodes

Données prospectives (Utstein) de quatre SMUR

Critères connus comme liés à la décision de TOR : âge, sexe, dépendance, fin de vie, antécédents (cinq catégories), rythme initial, no-flow, low-flow, RACS avant SMUR et présence d’un témoin

Critères de jugement : (1) effet de la variable ‘médecin’ et (2) estimation de son poids dans la décision de TOR

Méthode originale : recherche de l’existence d’un effet avec un ‘generalized linear model’ et un ‘generalized linear mixed model’ par méthodes de bootstrap paramétrique. Evaluation du poids des variables par méthode des pseudo-R2

Validation du modèle par six analyses spécifiques

Résultats

5,144 ACEH pris en charge par 173 médecins analysés

62% de la décision de TOR expliquée par les variables fixes et 6% par l’effet ‘médecin’ : 68% de la décision expliquée par les variables incluses au modèle (Figure)

Le reste (32%) : approximations du modèle, variables non relevées, non incluses au modèle et erreurs résiduelles

Modèle validé par les six analyses

Conclusion

Le médecin a un rôle déterminant dans la décision de TOR – comparable au no-flow !

Cette méthode, jamais utilisée en médecine pour étudier l’existence un effet non mesurable directement ouvre la porte à de nombreuses voies de recherche.


Thomas LAURENCEAU (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Laurence MARTINEAU, Jacques METZGER, Pierre NADIRAS, Julie MICHEL, Quentin MARCOU, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #29041 - FC01-06 Réanimation des patients âgés et très âgés en arrêt cardiaque : optimisme fondé ou rite funéraire ? Etude REPATAC.
FC01-06 Réanimation des patients âgés et très âgés en arrêt cardiaque : optimisme fondé ou rite funéraire ? Etude REPATAC.

Introduction

Fixer les limites de la pertinence de la réanimation de l’arrêt cardiaque (AC) est un défi majeur, particulièrement pour les patients âgés voire très âgés. Nous avons souhaité évaluer l’impact de l’âge sur la décision des témoins et de l’équipe de SMUR de réanimer. 

Méthodes

Source : données prospectives de 4 SMUR issues du registre RéAC, de Janvier 2013 à Novembre 2021

Inclusion : tous les AC

Exclusion : aucune

Paramètres : critères d’Utstein

Critères de jugement : (1) défibrillation ou massage cardiaque par témoin et (2) réanimation SMUR par décade d’âge à partir de 70 ans.

Résultats

6818 AC : 4329 (63%) hommes et 2489 (37%) femmes dont 1199 (18%) 70-79 ans, 1362 (16%) 80-89 ans et 540 (6%) de 90 ans et plus 

L’AC à domicile et de cause médicale augmentaient significativement avec l’âge

Le taux de RCP par les témoins diminuait significativement avec l’âge, dans une faible proportion

Le délai d’alerte au SAMU ne variait pas significativement avec l’âge

Le taux de réanimation par le SMUR diminuait significativement avec l’âge, dans une forte proportion alors que la durée de no-flow était très modérément allongée (2 minutes)

Détails dans le tableau

Conclusion

Les gestes de réanimation initiés par les témoins étaient peu affectés par l’âge du patient. Les décisions de réanimation par le SMUR l’étaient grandement alors que les principales caractéristiques des patients varient dans de faibles proportions. 


Maeva DIOP (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Philippe BERTRAND, Jacques METZGER, Priscilia HSING, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #29142 - FC01-07 Un témoin formé aux gestes qui sauvent est un témoin qui optimise les chances de survie des victimes d’arrêts cardiaques extrahospitaliers.
FC01-07 Un témoin formé aux gestes qui sauvent est un témoin qui optimise les chances de survie des victimes d’arrêts cardiaques extrahospitaliers.

Introduction : L’European Resuscitation Council (ERC) encourage dans ses dernières recommandations de 2021 le développement de masse des formations aux gestes qui sauvent pour le grand public.

L’objectif de notre étude est d’évaluer l’impact de ces formations en termes de survie pour les victimes d’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH).

Matériel et Méthode : Etude sur le RéAC entre le 01/07/2011 et le 01/09/2021. Nous comparons les patients lorsque le témoin était formé aux gestes qui sauvent vs non formé, la même comparaison a été réalisée uniquement lorsque le témoin entreprenait une RCP.

Résultats : Notre étude inclut 2944 patients, parmi lesquels 2381 (80,9%) avaient un témoin formé aux gestes qui sauvent et 563 (19,1%) avaient un témoin non formé. Dans le groupe des témoins formés, les AC étaient moins d’origine médicale (83,5% vs 88,8%, p=0,002). Les témoins étaient moins souvent des membres de la famille (37,3% vs 59,9%, p<10-3), entreprenaient plus souvent une RCP (55,9% vs 49,9%, p<10-3). Une RCP était moins souvent réalisée par le SMUR (77,8% vs 82,2%, p=0,025), les délais médian de no-flow et low-flow étaient statistiquement plus faibles (3min vs 6min, p=0,025 et 30min vs 33min, p<10-3 respectivement), le rythme cardiaque à l’arrivée du SMUR était moins souvent asystolique (69,5% vs 73,2%, p=0,011) et de l’adrénaline était moins souvent administrée (67% vs 72,1%, p=0,024). En termes de survie, les taux de RACS et de survie à J0 étaient plus élevés lorsque le témoin était formé (33,1% vs 27,4%, p=0,011 et 29,9% vs 23,8%, p=0,005 respectivement). Les taux de survie à J30 n’étaient pas statistiquement différents.

Lorsqu’une réanimation était entreprise par un témoin formé, les taux de RACS et de survie à J0 étaient plus élevés (39,4% vs 32,2%, p=0,011 et 36,1% vs 28,3%, p=0,004 respectivement). Les taux de survie à J30 ne sont pas statistiquement différents.

Discussion : Lorsque le témoin est formé aux gestes qui sauvent, il entreprend plus souvent une RCP et diminue les délais de no- et low-flow, ce qui réduit le nombre d’asystolie à l’arrivée du SMUR. De plus, lorsqu’une réanimation est engagée par le témoin, la formation de ce dernier augmente les chances de survie du patient.

Conclusion : Le développement de ces formations en masse est nécessaire pour permettre d’optimiser les chances de survie des victimes d’ACEH. Des études s’intéressant aux formations permettant la meilleure rétention d’information seraient nécessaires.



Aucun
Martin LAFRANCE (Lille), Herve HUBERT, Christian VILHELM, François JAVAUDIN, Morgan RECHER, Valentine CANON, Gr RÉAC
11:00 - 12:00 #29182 - FC01-08 10 ans du registre électronique des arrêts cardiaque, le RéAC : les chiffres clefs.
FC01-08 10 ans du registre électronique des arrêts cardiaque, le RéAC : les chiffres clefs.

Introduction : La première étape pour améliorer les pratiques à moindre coût est de créer un registre. C’est ainsi que le RéAC a été créé dans le cadre de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). L’objectif de cette étude est de faire un point, 10 ans après la création de RéAC, sur les différentes évolutions en termes d’ACEH.

Matériel et méthodes : Etude descriptive sur le RéAC entre 07/2011 et 07/2021. Les patients en rigidité cadavérique ont été exclus.

Résultats : En 10 ans, 119137 patients ont été inclus dans le RéAC (65,9% d’hommes, âge médian de 69 ans). Au cours du temps, les délais d’arrivée du SMUR et des sapeurs-pompiers sont stables (19 et 9 min). Le No-Flow augmente (de 6 à 11 min) et le low-flow est stable (entre 27 et 30 min). L’utilisation de la voie intraosseuse (IO) s’est largement déployée tandis que l’utilisation d’adrénaline ou l’intubation ont des taux stables. Les autres résultats sont sur la figure.

Discussion : En 10 ans, les politiques ont beaucoup misé sur le témoin dans la prise en charge de l’ACEH. On observe une augmentation de son implication qui reste néanmoins faible. Le SMUR applique les recommandations avec notamment l’utilisation de l’IO. Les taux de survie diminuent au cours de 3 dernières années, cela s’explique par le contexte pandémique.

Conclusion : Le RéAC nous permet d’observer l’implication des équipes SMUR avec notamment le respect des recommandations. Les efforts autour du témoin doivent être poursuivis.



Aucun
Valentine CANON (Lille), Martin LAFRANCE, Tahar CHOUIHED, Karim TAZAROURTE, François JAVAUDIN, Pierre-Yves GUEUGNIAUD, Hervé HUBERT, Gr RÉAC
Salle 352B-Zone poster 1

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Flash communications
Le cœur dans tous ses états
Cardiologie - Autre

Modérateur : Sébastien BEROUD (Médecin) (Lyon)
11:00 - 12:00 #28868 - FC02-01 Patients âgés souffrant d’insuffisance cardiaque aiguë: parcours de soins hospitalier après prise en charge initiale au service des urgences.
FC02-01 Patients âgés souffrant d’insuffisance cardiaque aiguë: parcours de soins hospitalier après prise en charge initiale au service des urgences.

Introduction:

L’insuffisance cardiaque aigue est un motif courant d’admission aux urgences; les patients ne sont pas systématiquement hospitalisés en cardiologie. L’objectif principal de notre étude est de comparer la prise en charge des patients diagnostiqués d’une insuffisance cardiaque aigue aux urgences, hospitalisés en cardiologie à ceux hospitalisés dans d’autres services d’aval. 

Matériel et méthode:

Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective mono-centrique au CHU de Tours en incluant tous les patients de plus de 65 ans hospitalisés pour insuffisance cardiaque aigue entre janvier 2015 et décembre 2017; soit 1079 patients; 26% ont été hospitalisés en cardiologie. Le critère principal de jugement est la mortalité intra-hospitalière.

Résultats:

Nous n’avons pas retrouvé de différence significative entre les deux groupes en termes de constantes vitales à l’admission, d’analyses biologiques, de comorbidités, hormis la présence en cardiologie de troubles cognitifs moins fréquents (1,5% vs 7%) et d'un âge plus jeune (82 ans vs 87 ans). Concernant les patients hospitalisés en cardiologie, les syndromes coronariens sont significativement plus fréquents (11% vs 2%), alors qu’un facteur déclenchant infectieux est significativement moins fréquent (24% vs 61%); sans autre différence parmi les facteurs déclenchants étudiés. En cardiologie l’utilisation de ventilation non invasive est plus fréquente (10% vs 3%) ainsi que la réalisation d’échographie cardiaque trans-thoracique (84% vs 20%) ; la quasi totalité des coronarographies y sont réalisées (17% vs < 1%), la durée d’hospitalisation y est plus courte (6 jours vs 9 jours). Enfin la prescription à la sortie de béta-bloquants  (87% vs 65%) et d’inhibiteurs d’enzyme de conversion (45% vs 28%) y est plus fréquente. Le diagnostique d’insuffisance cardiaque aigue aux urgences est confirmé dans le compte rendu d’hospitalisation dans 93% des cas parmi les patients hospitalisés en cardiologie et dans 72% des cas pour les patients hospitalisés dans d’autres services d’aval. La mortalité intra-hospitalière est inférieure en cardiologie (4% vs 11%). 

Discussion:

Les patients hospitalisés en cardiologie sont plus jeunes et moins fragiles, ils bénéficient d’une prise en charge correspondant davantage aux recommandations européennes et d’un taux de mortalité plus faible. L’ensemble des ces éléments pourrait suggérer l’intérêt d’une évaluation multidisciplinaire comprenant un avis cardiologique systématique.



Nous ne déclarons aucun conflit d’intérêt réel ou potentiel en lien avec le contenu de cette étude.
Benjamin TURPIN (Tours), Pierre DENEAU, Saïd LARIBI
11:00 - 12:00 #28921 - FC02-02 Pronostic des insuffisances cardiaques aiguës aux urgences : Evaluation par le multiple estimation of risk based on the emergency department spanish score.
FC02-02 Pronostic des insuffisances cardiaques aiguës aux urgences : Evaluation par le multiple estimation of risk based on the emergency department spanish score.

Introduction :

Les syndromes d’insuffisance cardiaque aiguë (SICA) représentent une pathologie fréquente aux urgences avec une morbi-mortalité élevée. La décision de l’orientation des patients n’est pas codifiée et impose souvent l’hospitalisation. La stratification du risque dès l’admission est de ce fait un challenge pour l’urgentiste. Dans ce contexte, le MEESSI score a été récemment validé pour la stratification du risque de la mortalité des SICA. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt du MEESSI score dans les SICA en termes de mortalité au 30ème jour.

Méthodes :

Il s’agissait d’une étude prospective (2019-2020) ayant inclus des patients admis aux urgences dans un tableau de SICA (SC1 à SC4) et calcul du MEESSI score avec startification du risque prédit. L’étude statistique a comporté : étude de la performance pronostique et des caractéristiques de la courbe ROC, calcul de l’indice de Youden et des rapports de vraisemblance, étude multivariée et de la survie. Le critère de jugement a été la mortalité à J30 (MJ30).

Résultats :

Nous avons colligé 200 patients. L’âge médian=70 ans ; IQR (61-77).Le sex-ratio=1,6. La stratification du risque selon les sous-groupes du MEESSI score était n(%) : MEESSI1 : 70(35) ; MEESSI2 : 77(38) ; MEESSI3 : 25(12) ; MEESSI4 : 28(14). La mortalité à J30 était de 47(23%). Les caractéristiques de la courbe ROC (MEESSI) pour MJ30 étaient : AUC=0,724 ; IC [95%] =[0,632 – 0,817] ; P < 0,001 ; cut-off≥14,5% ; Sensibilité=55% et spécificité=82%. En analyse multivariée, un score≥14,5% a été prédictif de la mortalité à J30 : OR=3,45 ; IC [95%]=[1,32-9,06] ; P=0,012. La survie était meilleure chez le groupe < 14,5% (Log-Rank= 31,77 ; p < 0,001). Indice de Youden =0,37 ; Rapports de vraisemblance ont été : RVP=3,13 et RVN=0,54.

Conclusion :

Dans ce travail, le MEESSI a été prédictif de pronostic. Le score a été spécifique et a montré un bon pouvoir discriminatif. Toutefois, les indices de robustesse faibles avec un indice de Youden et des rapports de vraisemblance moyens ont mis en exergue la nécessité de calibration et d’ajustement du score dans notre population.


Rim DHAOUEDI, Hamed RYM (Tunis, Tunisie), Badr FERJEOUI, Nihel OUESLATI, Maaref AMEL, Emna KALLEL, Houyem ZOUARI, Aymen ZOUBLI
11:00 - 12:00 #28944 - FC02-03 Evaluation du groupe à faible risque de mortalité chez les patients pris en charge aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë.
FC02-03 Evaluation du groupe à faible risque de mortalité chez les patients pris en charge aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë.

Introduction : L’évaluation du risque en médecine d’urgence est une pierre angulaire pour le praticien face à des pathologies temps sensible. Une orientation adéquate en aval ainsi qu’un retour à domicile en toute sécurité constituent les deux facettes utiles pour la décision clinique optimale. Le Challenge est d’autant plus important chez les patients classés à faible risque et candidats à une gestion en ambulatoire. L’insuffisance cardiaque aigüe est une pathologie responsable d’un nombre important de consultations urgentes. Dans cette optique, nous avons réalisé cette étude dont l’objectif a été d’évaluer le sous-groupe faible risque chez les patients admis pour tableau d’insuffisance cardiaque aigüe aux urgences.

Méthodes : Inclusion prospective des patients admis aux urgences pour tableau d’insuffisance cardiaque aiguë. Recueil des modalités anamnestiques, cliniques thérapeutiques et évolutives (Mortalité à J30). Evaluation du risque selon le score  pronostique (MEESSI score). Etude des caractéristiques du groupe à faible risque. Comparaison des classes de risque (tests ANOVA et des médianes).

Résultats : Inclusion de 200 patients (2 ans).La classification du risque selon le score a été n(%) : Faible (MEESSI 1) :70(35) ; intermédiaire (MEESSi 2) : 77(38) ; intermédiaire haut 25(12) ; Haut (MEESSi 4) :28(14). La mortalité globale J30 a été de 23%.une surmortalité a été objectivée dans le groupe  faible risque versus prédite (15,7% vs3,9%). Les patients MEESSI 1 ont été significativement plus jeunes 65 ans IQR(19,71) ; p < 0,001 ; plus hypertendus n=62(88%) ; p=0,041 ; Un pic hypertensif et une diastolique plus élevée (p < 0,001), une hypoxémie importante (p=0,011) et un recours plus élevé à la CPAP (36%) et aux dérivés nitrés  (60%-p=0,012) chez ces patients orientent vers l’entité «Flash OAP». Ce tableau peut être fatal en extrahospitalier et explique la surmortalité

Conclusions : Dans ce travail, le groupe à risque faible a montré une surmortalité observée par rapport à celle prédite. Elle a été majoritaire en extrahospitalier. L’absence de signes de gravité clinique, gazométrique et une amélioration rapide expliqueraient les triggers d’un séjour statistiquement plus court aux urgences. L’absence d’outil échographique précoce et le rôle insuffisant des structures de première ligne dans le contrôle de l’hypertension maladie ont été mis en exergue et impliquent un changement des pratiques vers un séjour de sécurité et une échographie urgente.


Rim DHAOUEDI, Hamed RYM (Tunis, Tunisie), Badr FERJEOUI, Aymen ZOUBLI, Emna KALLEL, Maaref AMEL, Imen MEKKI
11:00 - 12:00 #28985 - FC02-04 Pronostic des patients avec une maladie thromboembolique veineuse ayant recours aux urgences.
FC02-04 Pronostic des patients avec une maladie thromboembolique veineuse ayant recours aux urgences.

Introduction : L’objectif de l’étude est de déterminer le pronostic, et si la présence d’un cancer est un facteur indépendamment associé au décès toute cause à 3 mois, des patients admis aux urgences avec un diagnostic de maladie thromboembolique veineuse (MTEV).

Matériel et méthode : L’étude rétrospective à inclusion prospective, monocentrique, incluait tous les patients consécutifs avec diagnostic de MTEV réalisé aux urgences. Le critère de jugement principal est la mortalité à 3 mois.

Résultats : Deux cent quarante patients étaient inclus. Cinquante-cinq (23%) patients avaient un cancer. Cent soixante et onze (71%) avaient une embolie pulmonaire (EP) et 68 (28%) une thrombose veineuse profonde. La mortalité à 3 mois est de 9% avec un nombre significativement plus élevé de décès parmi les patients avec cancer par rapport à ceux indemnes, 12 (22%) contre 10 (5%) (p < 0,01). Un cancer était indépendamment associé à la mortalité à 3 mois HR = 3.65; 95% CI = [1.29-10.33] ; p = 0.01 ainsi que l’antécédent de BPCO (HR =3.45 [1.03-11.54] ; p=0.04), la présence d’une embolie pulmonaire (EP) (HR =15.60 [1.26-193.62] ; p= 0.03) et la tachycardie HR =3.89 [1.55-9.80] ; p=0.004) lors du recours aux urgences.

Discussion : Les résultats sont superposables à ceux retrouvés par Gussoni.

Conclusion : Les patients avec diagnostic de MTEV aux urgences ont une mortalité globale de 9% et comme facteurs associés, la présence d’un cancer, d’une EP, d’une BPCO et d’une tachycardie sinusale.



Aucun à déclarer
Antoine LY (Colombes), Aicha TURKI, Mouna BERROUKECHE, Erwan SALARD, Ludovic PLAISANCE, Edouard VERSINI, Isabelle MAHE, Nicolas JAVAUD
11:00 - 12:00 #29065 - FC02-05 Les explorations biologiques en urgence de la tachycardie jonctionnelle : Quels impacts sur la prise en charge du patient?
FC02-05 Les explorations biologiques en urgence de la tachycardie jonctionnelle : Quels impacts sur la prise en charge du patient?

Contexte : L’intérêt des examens biologiques pour la prise en charge aux urgences d’un accès de tachycardie jonctionnelle (TJ) reste débattu. Il existe des recommandations européennes, mais qui ne distinguent pas la TJ des autres tachycardies supra-ventriculaires. Nous avons relevé les examens réalisés, le taux d’anomalie et leur incidence sur la prise en charge.

Méthode : Étude rétrospective tricentrique (1 CHU, 2 CHG) incluant les patients majeurs consultant pour accès de TJ aux urgences de 2017 à 2020.

Résultats : 396 patients ont été inclus, d’un âge moyen de 56 ans, avec 52% de récidive de TJ.  Une douleur thoracique per-crise existait chez 115 patients, dont 12 persistant en post-crise. 6% des patients avaient des anomalies ECG post-crise. Un bilan biologique a été réalisé pour 343 (87%) patients avec au moins une anomalie dans 65% des cas. La troponine était positive chez 151 (44%) patients, dont 40 > 5N. La TSH était dosée chez 119 patients, anormale chez 12 (10%). Une radiographie thoracique était réalisée chez 90 patients avec 20 (22%) anomalies.

Pour les 90 (23%) patients hospitalisés (considéré comme un marqueur de gravité), et les facteurs associés étaient en analyse multivariée : avoir plus de 2 facteurs de risque cardiovasculaire OR 1,81 ; IC95% [1.00-3.27], 1ère crise de TJ OR 0.48 ; IC95% [0.26-0.85], signes de gravité (syncope, hypotension, signes d’insuffisance cardiaque) OR 3.24 ; IC95% [1.55-6.73], anomalies l’ECG post réduction OR 4.31 ; IC95% [1.61-11.32], un avis cardiologique aux urgences OR 10.16 ; IC95% [3.05-33.81] et anomalie biologique (p < 0,001).

Une réduction médicamenteuse a été réalisée pour 60% des patients, 12% par manœuvre vagale. Un traitement a été introduit (ou modifié) pour 185 (47%) patients (majoritairement bétabloquant ou inhibiteur calcique). Un dosage de troponine positif et des signes ischémiques à l’ECG post-réduction sont associés significativement à une modification thérapeutique.

Conclusion : L’anormalité des examens complémentaires est significativement associée à une hospitalisation ainsi qu’à une modification thérapeutique. Ceci est en accord avec les recommandations actuelles. Un score clinique pour les patients consultant pour un accès de TJ pourrait être réalisé, afin de limiter le nombre d’examens complémentaires réalisés et ainsi réduire le temps de passage aux urgences.



Absence de conflit d'intérêt.
Lucie GAROT (ROUEN), Elodie LOHIER, Clément TACQUET, Romain LELONG, Badisse DAHAMNA, Mehdi TAALBA, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
11:00 - 12:00 #29091 - FC02-06 Thrombose veineuse profonde des membres inférieurs aux urgences : Étude épidémio-clinique et pronostique.
FC02-06 Thrombose veineuse profonde des membres inférieurs aux urgences : Étude épidémio-clinique et pronostique.

Introduction : La thrombose veineuse profonde des membres inférieurs présente un problème de santé publique malgré les progrès préventifs, diagnostiques et thérapeutiques. Son épidémiologie aux urgences est peu connue en absence de registre national de thrombose. L’objectif de ce travail était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques de la thrombose veineuse profonde aux urgences. Méthodes : Une étude prospective et observationnelle était menée de 2017 à 2019. Inclusion des patients de plus de 18 ans, vus aux urgences pour thrombose veineuse profonde des membres inférieurs, confirmée par échographie de compression, non associée à une embolie pulmonaire. Recueil des données épidémio-cliniques, diagnostiques, thérapeutiques et pronostiques. Le score de Wells était calculé chez tous les patients. Le pronostic a été évalué sur la mortalité et la survenue d’un syndrome post-thrombotique (SPT) à 12 mois. Résultats : Inclusion de 98 patients. Âge moyen=58 ± 18 ans. Genre-ratio =0,8. Facteurs de risque (%) : antécédents personnels thrombo-embolique (17), traumatisme majeur (14), chirurgie récente (12), infection (9), âge supérieur à 45 ans (70), alitement (32), obésité (20), tabac (20), profession avec position assise prolongée (10). La thrombose était idiopathique dans 42% des cas. Le motif de consultation le plus fréquent était l’œdème du membre (87%). Selon le score de Wells, la probabilité clinique était faible chez 22% des patients et forte chez 78%. Les d-dimères étaient non réalisées chez 23% des patients à probabilité faible et réalisées chez 54% à probabilité forte. L’anticoagulation était débutée chez tous les patients à probabilité forte avant la confirmation diagnostique. Le délai d’attente de l’imagerie était le délai le plus long. L’éducation thérapeutique était faite chez tous les patients. À 12 mois, la complication la plus fréquente était le SPT (52%). L’adhérence à la compression élastique diminuait significativement son incidence (p=0,01), sa sévérité (p=0,004) et retardait son apparition (p=0,01). La mortalité était de 9% avec aucun cas d’embolie pulmonaire. Conclusion : Ce travail a permis d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques de la thrombose veineuse profonde aux urgences. D’autres études multicentriques et l’initiation d’un registre national de thrombose pourraient mieux dresser son épidémiologie.

aucun conflits d’intérêt
Manel BEN FDILENE, Hanen GHAZALI, Emna REZGUI, Syrine KESKES, Azouz FOURATI, Kamel JLALI, Camilia JEDDI (HRBA, Tunisie), Sami SOUISSI
11:00 - 12:00 #29150 - FC02-07 Embolies pulmonaires stables à risque intermédiaire aux urgences : intérêt pronostique du shock index et du lactate artériel.
FC02-07 Embolies pulmonaires stables à risque intermédiaire aux urgences : intérêt pronostique du shock index et du lactate artériel.

 Introduction: L'embolie pulmonaire (EP) est une pathologie fréquente aux urgences déroutante par ses caractères anamnestique et clinique polymorphes exposant ainsi  à un retard diagnostique et à une surmortalité. Le pronostic de l’EP est ainsi conditionné par la précocité du diagnostic et une évaluation du risque de mortalité. Les guidelines recommandent une stratification dès les urgences basée sur la pression artérielle, la dysfonction du ventricule droit morphologique et l’atteinte myocardique évaluée par les troponines. Cependant, ces marqueurs peuvent s’avérer indisponibles rapidement. Dans ce même contexte, certaines études ont mis en exergue l'utilité du shock index et du lactate dans la prédiction du pronostic rapidement chez les patients présentant une EP stable aux urgences. L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’intérêt pronostique du lactate et du shock index des EP à risque intermédiaire prises en charge aux urgences.

Méthodes : Inclusion prospective de patients admis aux urgences pour EP. stratification du risque selon sPESI-score (Guidelines ESC2019).calcul du shock index[(SI)=( FC/PAS)].prélèvement artériel pour dosage du lactate (LACT).étude de la mortalité à J30 (MJ30).étude statistique : univariée, multivariée et caractéristiques des courbes ROC.

Résultats : Inclusion de 88 patients diagnostiqués EP à risque intermédiaire parmi les 123 EP hospitalisées (72%). Caractéristiques : âge moyen = 62,5±17 ans, Sex-ratio=1,04. Antécédents n(%) : Dyslipidémie 12(13,6) ; EP  6(6,8) ; Thrombose Veineuse profonde 6(6,8 ) ; immobilisation 37(42).  La mortalité J30 a été de 30%. SI =0,94 ±0,27.  LACT= 2 mmol/l IQR (1,1-2,7).PESI= 110 ± 34.le shock index a été identique dans les 2 groupes décédés vs survivants. LACT a été significativement plus élevé chez les décédés : 2,6 IQR(2-3) vs 1,9 IQR(1,4-2,5) ;p=0,008.ROC(LACT) :[AUC=0,678 ; IC95%[0,557-0,799] ;p=0,008,cut-off>=2,2mmol/l,Sensibilité=59% ; spécificité=70% ;VPN= 80%. Etude multivariée de la MJ30 : Lactate>=2,2 mmol/l : OR ajusté =4 ; IC95%=[1,03-15,57] ;p=0,045.

Conclusions : Dans ce travail, le shock index n’a pas été corrélé au pronostic des EP stables à risque intermédiaire en terme de mortalité contrairement au lactate artériel qui a été un facteur prédictif indépendant de mortalité à J30. Toutefois, le lactate a été plus spécifique que sensible mais avec une VPN robuste. Sa sensibilité pourrait être améliorée en augmentant l’effectif.


Emna KALLEL, Hamed RYM (Tunis, Tunisie), Rim DHAOUEDI, Badr FERJEOUI, Montassar BHOURI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
11:00 - 12:00 #29301 - FC02-08 Et si on calcule le score de Brest chez les patients dyspnéiques par une insuffisance cardiaque aiguë?
FC02-08 Et si on calcule le score de Brest chez les patients dyspnéiques par une insuffisance cardiaque aiguë?

Introduction

L’insuffisance cardiaque aigue (ICA) est un problème de santé publique mondial, associé à une morbi-mortalité importante. Le diagnostic repose sur la clinique complétée par la réalisation d’examens complémentaires. Le score de Brest pourrait aider le praticien, en établissant une suspicion clinique plus ou moins forte pouvant être confirmée par d’autres outils.

Objectif :

Évaluer à postériori le score de Brest chez une population ayant une dyspnée aiguë par une insuffisance cardiaque aiguë.

Méthode

Étude rétrospective monocentrique incluant les patients pris en charge aux urgences pour une dyspnée aiguë due à une insuffisance cardiaque aiguë. On a calculé le score de Brest pour chaque patient.

Résultats

103 dossiers ont été inclus. L’âge moyen des patients était 69± 12 ans avec un sex-ratio de 1.08. Les principaux antécédents retrouvés dans la population étudiée étaient l’hypertension artérielle (66,3%), le diabète (41,4%), la cardiopathie ischémique et la fibrillation auriculaire (de 21,2% chacune). Vingt-huit patients (26,9%) avaient une orthopnée. Le trouble du rythme était le principal facteur de décompensation (31% des cas). Les principales anomalies électriques étaient la fibrillation atriale (40,4%), le BBG (20,2%) et l’HVG (17,3%). La cardiomégalie était présente chez des 95% patients à la radio de thorax. Une FEVG < 40% était notée chez 44 patients (52,4%). Les troponines I étaient positives ( > à 0,01 µg/l) chez 25 patients (24%) et le NT pro BNP était > 300 pg/ml chez 32 patients (30,7%). La mortalité au cours de l’hospitalisation a été chiffrée à 5,8%. La mortalité cumulée à J30 était à 7,7%. Le score de Brest calculé chez ces patients a montré que dans 86.4%, cette probabilité clinique était intermédiaire alors qu'elle était forte dans 1.9% de cas et  faibles dans 11.6%.

Conclusion

Le diagnostic de l'insuffisance cardiaque aigue repose certes sur des éléments de probabilité clinique et qui nécessite souvent d'autre examens complémentaires pour la confirmation diagnostique



aucon
Houssem BEN ABASSIA (BIZERTE, Tunisie), Elhem MCHIRGUI, Maroua MABROUK, Ines ABDELWAHED, Khadija ZAOUECH
Salle 352B-Zone poster 2

"Mercredi 08 juin"

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AMS31 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Dijon), Nathalie LAURENCEAU (Cadre supérieure sage-femme) (Toulouse)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF fin 2021) spécifiques à cette situation.
Salle 353

"Mercredi 08 juin"

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CS02
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
Bien formé pour bien trier.
Aide Soignant, Infirmier

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur : Nicolas TERMOZ MASSON (Grenoble)
11:00 - 12:30 Triage en régulation. Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
Principes de la régulation par les ARM - Historique à nos jours.
Présenter les outils actuels en régulation utilisés par les ARM.
Tri-french ARM (retour sur les travaux de la CEQ).
11:00 - 12:30 Formation des IOA : nouveautés du référentiel IOA 2019. Olivier PICOT (IDE) (Paris)
Définir les nouvelles reccomandations en lien aves la révision du référentiel IOA 2019.
Définir les grands principes de la grille de tri French et les objectifs de la formation des IOA en E-Learning.
Définir le raisonnement infirmier et le 3Q2C.
11:00 - 12:30 IOA & pédiatrie. Chrystelle HAUTECOEUR (IDE) (Evreux)
Définir la spécificité clinique de l'urgence pédiatrique.
Identifier la place des échelles tri dans un service d'urgences.
Evaluation clinique spécifique à l'enfant.
Salle Maillot

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AMS32 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Gilles JOURDAIN (Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Clamart), Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Clamart)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée.
OP3 : Notion de leadership et travail en interprofessionnalité
Pour pouvoir atteindre les objectifs pédagogiques nous réaffirmons la nécessité d’être 6 pour animer ces ateliers (4 médecins et 2 infirmiers)
Salles 221-222-223

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AMS34 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication.
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Florent GACHET (Rouen)
Conférenciers : Ludivine CHEUTET (IADE) (Rouen), Florent GACHET (soignant) (Rouen), Brice GARCIA (Rouen), Christophe RIHAL (Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisée sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d'organisation dans de telles situations.
La simulation est organisée autour de la reproduction d'un village et l'évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l'afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes :
- le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé),
- le groupe poste de commandement,
- le groupe régulation du SAMU
- et le groupe hôpital.
Les participants doivent ainsi s'organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
Salles 224-225-226

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AS44 A
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Pédagogie - Enseignement - Formation, Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Paris), Stephane GRESSIN (Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
12:00

"Mercredi 08 juin"

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REUANNEX15
12:00 - 14:00

Réunion Annexe Urgences 2022
Réunion Guillaume Debaty

Salle 227

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SI13
12:00 - 12:30

Session Interactive - Rencontre Expert
Comprendre l'insuffisance cardiaque
Pédagogie - Enseignement - Formation, Jeunes

Modérateur : Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours)
Coordonnateur : Eric REVUE (Paris)
Physiopathologie de l'IC. Adapter la thérapeutique
12:00 - 12:30 Comprendre l' insuffisance cardiaque. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy)
Salle 243

"Mercredi 08 juin"

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12:00 - 13:00

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Arrêt Cardiaque encore
Cardiologie - Autre

Modérateur : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille)
12:00 - 13:00 #28939 - FC03-01 1 000 acteurs pour sauver des vies » : étude qualitative du projet de sensibilisation d’une population à la réanimation cardio-pulmonaire dans le cadre du service sanitaire.
FC03-01 1 000 acteurs pour sauver des vies » : étude qualitative du projet de sensibilisation d’une population à la réanimation cardio-pulmonaire dans le cadre du service sanitaire.

Introduction : L’arrêt cardiaque extra-hospitalier représente un enjeu de santé publique majeur. On dénombre 46 000 arrêts cardiaques par an et le taux de survie est de 4,9% à 30 jours. La réanimation cardio-pulmonaire initiée par le premier témoin est un bon prédicteur de la survie en cas d'arrêt cardiaque. L’intervention du premier témoin permet de doubler les chances de survie ainsi que d’augmenter le pronostic neurologique. À ce jour, la formation et la sensibilisation sont malheureusement insuffisantes en France. Le service sanitaire, instauré en 2018 par notre Président de la République Emmanuel Macron constitue une sérieuse piste d’amélioration.

Méthodes : Le projet « 1 000 acteurs pour sauver des vies » est initié par un des médecins urgentistes de notre campus, co-responsable du Centre d’Expertise de la Mort Subite (CEMS) de l’adulte et par le directeur général de l’association Itinéraires. Ce projet a pour objectif de sensibiliser 1 000 habitants de notre Métropole à la prise en charge initiale de la mort subite. Parmi eux, 100 volontaires seront formés au certificat prévention et secours civiques de niveau 1 pour devenir à leur tour des «ambassadeurs» des gestes qui sauvent. Pour cela, 10 trinômes composés d’étudiants en santé ont été formés avec pour chaque groupe un éducateur référent qui est un membre associatif. L’étude est réalisée entre le 15 novembre 2019 et le 27 mars 2020. Il s’agit d’une étude, épidémiologique, descriptive, à partir d’un recueil de données établi par les étudiants du service sanitaire.

Résultats : Nous avons formé 800 personnes sur les 9 séances réalisées. Parmi eux : 321 sont des hommes et 479 sont des femmes ; 295 ont moins de 18 ans, 189 ont entre 18 et 30 ans, 232 ont entre 31 et 50 ans, 84 ont plus de 50 ans ; 530 sont célibataires et 270 sont en couple ; 517 n’ont pas enfant, 62 ont un enfant, 221 ont deux enfants ou plus ; 5 sont artisans, commerçants, chefs d’entreprise, 30 sont cadres ou de professions intellectuelles supérieures, 10 ont une profession intermédiaire, 213 sont employés, 12 sont ouvriers et 530 autres (sans emploi) ; 747 personnes ont l’intention de sensibiliser leur entourage ; 520 personnes ont répondu vouloir installer l’application SAUV Life sur leur smartphone.

Conclusion : Le projet «1 000 acteurs pour sauver des vies» a permis aux étudiants en santé de former 800 personnes issues de quartiers en difficulté. Ce projet constitue une richesse d’outils à exploiter pour l’avenir. 


Cassandra MONTUELLE (Dunkerque), Sophie NAVE, Nordine BENAMEUR, Charlotte MORTIER, Lucie ARNOULET, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #28963 - FC03-02 Variation dans le temps des décisions de réanimation médicale des arrêts cardiaque extra-hospitaliers (ACEH) et impact sur la mortalité.
FC03-02 Variation dans le temps des décisions de réanimation médicale des arrêts cardiaque extra-hospitaliers (ACEH) et impact sur la mortalité.

Introduction

En ces d’ACEH, l’urgentiste est régulièrement confronté à la décision de débuter ou non une réanimation médicalisée. Nous nous sommes demandé si cette décision était soumise à des variations dans le temps et la façon dont ces variations (potentielles) pouvaient impacter le pronostic des patients.

Méthodes

Analyse des données départementale du registre RéAC de quatre SMUR, avec contrôle d’exhaustivité

Inclusion : tous les ACEH qu’une réanimation médicale (SMUR) soit initiée ou non

Sélection : tous les patients du registre de 2013 à Juin 2021

Critères de jugement : décision de réanimation médicale et mortalité

Analyse : variation dans le temps du taux de décision de réanimation médicale et de la mortalité selon initiation ou non de la réanimation.

Résultats 

Analyse de 7,086 ACEH, dont 3,877 (55%) réanimés et 309 (4% de tous les ACEH et 8% des ACEH réanimés) survivants à J30.

Le taux de décision de réanimation n’a pas significativement varié dans le temps (p=0,8). 

La mortalité des patients réanimés n’a pas significativement varié dans le temps (p=0,9). 

La mortalité globale n’a pas significativement varié dans le temps (p=0,2). 

Conclusion

Les décisions de réanimation médicale des arrêts cardiaque extra-hospitaliers n'étaient pas soumises à des variations dans le temps. La mortalité n'était pas modifiée.


Asma DAOUD (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Johanna MONGUILLET, Meryl NGUYEN, Angélie GENTILHOMME, Pierre NADIRAS, Jacques METZGER, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00 #29043 - FC03-03 Réanimation des arrêts cardiaques extrahospitalier (ACEH) : vive l’égalité des sexes ! Etude RACE-GENRE.
FC03-03 Réanimation des arrêts cardiaques extrahospitalier (ACEH) : vive l’égalité des sexes ! Etude RACE-GENRE.

Introduction

Certains auteurs ont rapporté des disparités de prise en charge - voire de pronostic - des patients en fonction du genre du médecin. Nous nous sommes demandés ce qu’il en était dans la réanimation des arrêts cardiaques extrahospitalier en France.

Méthodes 

Etude observationnelle, prospective, multicentrique (4 SMUR), extrahospitalière sur les motifs de non initiation et d’interruption de la réanimation médicale d’ACEH de Septembre 2020 à 2021.

Inclusion : décès sur place d’un ACEH de plus de 18 ans, qu’une réanimation ait été initiée ou pas.

Paramètre : genre du médecin, décision de ne pas réanimer, interruption de la réanimation.

Hypothèse : les médecins femmes et hommes sont exposés aux mêmes patients donc avec, in fine, au même taux de décès. Un comportement différent selon le genre serait associé à un taux de décisions de ne pas réanimer différent selon le genre du médecin.

Résultats

Sur 210 cas, le genre du médecin était connu dans 179 (85%) cas : 67 (37%) hommes et 112 (63%) femmes. Aucune différence de comportement liée au genre du médecin n’a été retrouvée (p=0,98)

Conclusion

Notre étude multicentrique ne met en évidence aucune modification de comportement liée au genre dans la décision de réanimer ou pas un AC extrahospitalier.


Lucie LANDREAT (Paris), Julie MICHEL, Laurence MARTINEAU, Ledye TOUGLO, Pierre NADIRAS, Brigitte HENNEQUIN, Thomas LAURENCEAU, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00 #29045 - FC03-04 La pandémie a réduit l’initiation de "e;gestes qui sauvent"e; par les témoins d’un arrêt cardiaque – Analyse d’une série temporelle interrompue.
FC03-04 La pandémie a réduit l’initiation de "e;gestes qui sauvent"e; par les témoins d’un arrêt cardiaque – Analyse d’une série temporelle interrompue.

Introduction De nombreuses études ont analysé l’impact du confinement sur l’incidence et le pronostic des arrêts cardiaques extra-hospitaliers (ACEH). Nous nous sommes demandé si la pandémie avait eu un impact sur l’attitude des témoins confrontés à un ACEH. Méthodes Analyse des données de quatre SMUR prospectivement incluses dans le registre RéAC, avec contrôle d’exhaustivité Inclusion : tous les ACEH du registre de 2013 à Novembre 2021 Exclusion : AC devant les secours Critères de jugement : taux réanimation par les témoins (DSA et/ou MCE) par trimestre Analyse : série temporelle interrompue (ITS) avec date pivot, le début de l’épidémie : Mars 2020 Résultats 38 périodes analysées correspondant à 6818 AC L’analyse en série temporelle montre que la tendance 2013-2020 était à une augmentation des réanimations par les témoins (Figure). Cette tendance s’est inversée depuis le début de la pandémie. Conclusion La pandémie a eu un impact majeur sur l’attitude des témoins face à un ACEH : l’initiation de ‘gestes qui sauvent’ a significativement diminué.
Johanna MONGUILLET (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Philippe BERTRAND, Asma DAOUD, Angélie GENTILHOMME, Jacques METZGER, Priscilia HSING, Tomislav PETROVIC
12:00 - 13:00 #29815 - FC03-05 Anaphylaxie vue aux urgences : facteurs prédictifs de réactions biphasiques.
FC03-05 Anaphylaxie vue aux urgences : facteurs prédictifs de réactions biphasiques.

Introduction Une réaction biphasique est la récurrence des symptômes d'anaphylaxie dans les 72 heures suivant l'événement anaphylactique initial, sans réexposition à l’agent déclencheur. Les réactions biphasiques sont rares et imprévisibles, et ses facteurs prédictifs sont peu étudiés dans la littérature. Objectif Le but de notre étude était d’étudier les facteurs prédictifs de réactions biphasiques chez les malades admis aux urgences pour anaphylaxie. Méthodes Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle menée sur 9 ans (juin 2010 à mai 2019). Nous avons inclus les patients âgés de plus de 14 ans, avec signes cliniques en faveur d’une anaphylaxie telle qu’elle a été définie par le National Institute of Allergy and Infectious Disease and The Food Allergy and Anaphylaxis Network de 2006. Un recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs a été réalisé. Les patients ont été répartis en deux groupes : groupe des patients (Récidive + ayant présenté une réapparition des signes cliniques d’anaphylaxie quelques minutes à quelques heures de la symptomatologie initiale versus. patients (Récidive -). Une étude univariée et multivariée a été menée afin d’identifier les facteurs prédictifs de réaction biphasique. Résultats Au cours de l’étude, 643 patients ont été recrutés. Âge moyen = 38 ± 15 ans. Sex-ratio= 0,75. Les antécédents d’anaphylaxie ont été signalés dans 37,5% des cas. Une réaction bi-phasique a été rapportée chez 11 patients (1,7%). Le délai médian entre la résolution des symptômes initiaux et le début de la réaction biphasique était de 7 heures (intervalle de 1 à 72 heures). Les antécédents d'anaphylaxie (OR=1,44 ; IC 95%[1,04-1,54] ;p=0,04), l’absence d’allergène connu (OR =1,39 ;IC 95%[1,06-3,12] ;p=0,03) et le recours à l’adrénaline titrée par voie intraveineuse (OR= 6,23 ; IC à 95%[2,07-18,6] ; p<0,001) ont été associés à l’apparition d’une réaction biphasique. Conclusions Nos résultats ont trouvé que le taux des réactions biphasiques est de 1,7%. Les patients ayant des antécédents d’anaphylaxie, l’absence d’allergène connu et le recours à l’adrénaline titrée par voie intraveineuse sont associés à des réactions biphasiques d’anaphylaxie.
Amira BAKIR, Hanen GHAZALI, Amal KHALED (Tunis, Tunisie), Syrine KESKES, Yousra MEJDOUB, Rihab DAOUD, Dhouha DHOKAR, Sami SOUISSI
12:00 - 13:00 #29816 - FC03-06 L’Arrêt du Matin est-il un Arrêt Cardiaque Comme les autres ? Etude AMACC.
FC03-06 L’Arrêt du Matin est-il un Arrêt Cardiaque Comme les autres ? Etude AMACC.

Introduction & objectif

Le délai de découverte de l’arrêt cardiaque (AC) est un facteur pronostique majeur. Notre hypothèse était que l’arrêt cardiaque du matin correspondait souvent la découverte matinale d’un décès survenu dans la nuit. 

Méthodes

Source : données du registre RéAC de cinq SMUR d’un département de 1,6 million d’habitants

Inclusion : tous les AC, de Janvier 2013 à Février 2019

Paramètres : genre, âge, heure et cause de l’AC (médicale ou non), présence d’un témoin, décision de réanimation, no-flow et low-flow (en min), reprise d’une activité cardiaque (RACS) et survie à J30.

Critère de jugement : décision de réanimation et survie selon l’heure de survenue de l’arrêt cardiaque : matin (06:00-12:00), après-midi (12:00-18:00), soir (18:00-24:00) ou nuit (00:00-06:00) (tests de Student et de Khi2)

Résultats

5.056 AC : 3.190 (63%) hommes et 1.866 (37%) femmes, d’âge médian 66 (52;81) ans.

Les AC étaient plus nombreux le matin (32%). Le taux de décisions de réanimation (46%), de RACS (32%) et de survie (3%) étaient minimums la nuit. Les AC du matin avaient un taux de RACS et de survie qui n’étaient pas réduits.  

Conclusion

Notre hypothèse n’a pas été confirmée. Les AC du matin ne sont pas des AC de la nuit découverts tardivement. Par contre, les AC de la nuit sont moins souvent réanimés, ont un taux de RACS réduit et la tendance à une survie moindre


Jean-Marc AGOSTINUCCI (Bobigny), Philippe BERTRAND, Angélie GENTILHOMME, Pierre NADIRAS, Jacques METZGER, Laurence MARTINEAU, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00 #29819 - FC03-07 Amélioration de l’adéquation de la prise en charge des victimes d’avalanches en arrêt cardiaque suite à l’introduction d’une checklist dédiée.
FC03-07 Amélioration de l’adéquation de la prise en charge des victimes d’avalanches en arrêt cardiaque suite à l’introduction d’une checklist dédiée.

Introduction : La prise en charge des victimes d’avalanche en arrêt cardiaque est une situation rare, complexe et stressante pour les sauveteurs en montagne. Malgré l’existence d’algorithmes de prise en charge spécifiques, une adéquation aux recommandations internationales étonnamment basse a été décrite. Afin d’augmenter cette adéquation, une checklist a été développée par la Commission Internationale de Médecine d’Urgence en Montagne et utilisée dès l’hiver 2014/15.

Matériel et méthode : Nous avons analysé l’adéquation aux algorithmes internationaux de prise en charge des victimes d’avalanche en arrêt cardiaque dans un service de secours héliporté entre 2010 et 2020. Les victimes ensevelies pour une durée ≥24 heures ont été exclues. Notre objectif était de décrire l’évolution de l’adéquation aux recommandations en relation avec l’introduction de la checklist.

Résultats : En 10 ans, 91 victimes d’avalanche en arrêt cardiaque ont été prises en charge par le service de secours héliporté dont 46 après l’introduction de la checklist. Dans près de 90% des cas (n=81), l’adéquation a pu être évaluée sur la base des informations à disposition. Une augmentation de 29% (62% vs 91%, p < 0.05) de l’adéquation de la prise en charge a pu être mesurée suite à l’introduction de la checklist, lorsque celle-ci a été utilisée (n=21). L’adéquation moyenne était de 78% après l’introduction de la checklist.

Discussion : L’introduction d’une checklist dédiée à la prise en charge des victimes d’avalanche en arrêt cardiaque semble avoir un effet positif sur l’adéquation globale aux recommandations de prises en charge de ces patients.

Conclusion : L’utilisation d’une checklist pour la prise en charge des victimes d’avalanche en arrêt cardiaque permet d’augmenter de manière importante et significative l’adéquation aux recommandations internationales, de réduire les erreurs et de faire bon usage des ressources à disposition.  


Maxime TROLLIET (Mathod, Suisse), Mathieu PASQUIER, Roland ALBRECHT, Marc BLANCHER, Alexandre KOTTMANN
Salle 352B-Zone poster 1

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Modérateur : Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
12:00 - 13:00 #29826 - FC04-01 Variabilité de l’interprétation des lignes-b au cours de l’échographie pulmonaire dans l’évaluation de la dyspnée dans les services d’accueil des urgences de notre région.
FC04-01 Variabilité de l’interprétation des lignes-b au cours de l’échographie pulmonaire dans l’évaluation de la dyspnée dans les services d’accueil des urgences de notre région.

Contexte : L’échographie clinique connait un essor en médecine d’urgence. Elle prolonge l’examen clinique et consolide un diagnostic avec une meilleure pertinence. L’échographie pulmonaire y a toute sa place. 

Le but de ce travail était d’évaluer la variabilité d’interprétation de l’échographie pulmonaire à la recherche d’un profil B entre des médecins urgentistes formés et un expert, dans une population de patients dyspnéiques consultant aux urgences. La recherche des facteurs modifiant l’interprétation était aussi analysée.

Méthode : Une étude observationnelle, prospective et multicentrique a été réalisée avec recueil d’échographies pulmonaires chez les patients admis pour dyspnée aiguë, par des urgentistes formés en échographie clinique quelque soit le type de formation reçue. Une relecture par un expert a été réalisée. L’étude était conforme à la législation en vigueur.

Résultats : 12 urgentistes ont réalisé 42 échographies pulmonaires. Les profils les plus représentés étaient les profils A et B. 34 échographies ont été analysées après relecture par l’expert. Il était retrouvé une concordance forte et significative (k = 0,86, p < 0,001) pour la mise en évidence d’un profil B. Le pourcentage de données fiables était évalué à 74%. La concordance pour l’ensemble des profils confondus était significative mais faible (k = 0,54, p < 0,001). Les caractéristiques des opérateurs, des patients, et la comparaison des signes échographiques entre les populations d’échographies concordantes et discordantes ne montraient pas de différence. Les principaux freins à l’utilisation de l’échographie, recueillis lors d’un questionnaire destiné à l’ensemble des urgentistes des différents services étaient : un manque de formation, une formation lourde et coûteuse et une pression liée à la gestion du flux de patients. Le recueil a eu lieu en phase d’épidémie de COVID-19, et l’utilisation de l’échographie était jugée limitée du fait du risque de transmission du virus et du nettoyage chronophage de l’appareil. 

Discussion : Un manque de puissance était causé par un nombre d’inclusions faible. Un biais de classement était perceptible devant l’utilisation de modèles d’échographes différents. Cette étude pilote a débouché sur la rédaction d’une procédure standardisée de l’échographie pulmonaire.

Conclusion : Cette étude montrait une concordance forte et significative entre l’examen réalisé par l’urgentiste et la relecture de l’expert, lors de la recherche d’un profil B échographique.


Florent HENIN (Lille), Jean-Baptiste LEZY, Alain-Eric DUBART, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #29829 - FC04-04 Déterminants du délai d’accès à la coronarographie des patients présentant un SCA ST+ en préhospitalier : étude de cohorte rétrospective.
FC04-04 Déterminants du délai d’accès à la coronarographie des patients présentant un SCA ST+ en préhospitalier : étude de cohorte rétrospective.

Introduction : Les délais d’accès aux soins urgents aggravent le pronostic du syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA-ST+). Les déterminants de ces délais, depuis le début des symptômes jusqu’à l’arrivée du patient dans le service cardio-interventionnel, sont mal connus en contexte préhospitalier.

Cette étude avait pour objectif de décrire puis analyser les déterminants des délais d’accès aux soins urgents des patients souffrant de SCA ST+.

Méthode : Étude de cohorte rétrospective monocentrique concernant les patients pris en charge pour SCA ST+ par le SAMU/SMUR d’un département hyperurbain entre le 01/01/14 et le 31/12/19 et inclus dans le registre E-MUST.

Analyse des intervalles horaires depuis l’apparition des symptômes jusqu’à l’arrivée en coronarographie. Régressions linéaires uni puis multivariées sur chacun des intervalles du délai total de prise en charge, selon les caractéristiques des patients, le niveau socio-économique des lieux d’intervention (selon les quintiles de l’indice de défavorisation French-EDI, de Q1 (moins) à Q5 (plus défavorisé)), la distance « intervention-hôpital » et les données interventionnelles.

Résultats: Parmi 464 SCA ST+ éligibles, 80% étaient des hommes (n=370), d’âge moyen 64±14 ans. Après régression linéaire multivariée, l’envoi d’un SMUR en deuxième intention (+40 min

[-48;-28], p<0.0001) et des signes de décompensation cardiaque (+14 min [8;9], p<0.0001) étaient associé à un délai « appel-arrivée dans le service » allongé, tandis que ce délai était plus court en cas de niveau socio-économique défavorisé (Q5 : -9 min [-19;-1], p=0.04).

Le délai « appel-engagement SMUR » était plus long chez les patients âgés (+8min [1,5;14], p=0,02), les femmes en milieu socio-économique peu défavorisé (Q2 : +37 min [12;62], p=0.004), et plus court chez les hommes, notamment en milieu défavorisé (Q5 : -11 min[-18;-4], p=0.003).

Discussion : Les délais d’accès des patients souffrant de SCA-ST+ aux soins urgents semblent dépendre de déterminants variés et complexes. Certains facteurs non modifiables (sexe, niveau socio-économique) devraient aider les acteurs préhospitaliers à anticiper les retards de prise en charge et adapter leur pratique. Une analyse qualitative du processus de régulation semble nécessaire à l’identification d’associations mal explicables par les données de ce travail (niveau socio-économique et durée de régulation).


Zahra RAHNEMA (Paris), Thomas PERENNOU, Thevy BOCHE, Julien VAUX, François REVAUX, Charlotte CHOLLET-XÉMARD, Eric LECARPENTIER, Matthieu HEIDET
12:00 - 13:00 #29830 - FC04-05 MIEUX COMPRENDRE LES DELAIS PREHOSPITALIERS AVANT ANGIOPLASTIE PRIMAIRE POUR LES SYNDROMES CORONARIENS AIGUS AVEC SUS-DECALAGE DU SEGMENT ST : ETUDE OBSERVATIONNELLE A PARTIR DU REGISTRE DU RESURCOR.
FC04-05 MIEUX COMPRENDRE LES DELAIS PREHOSPITALIERS AVANT ANGIOPLASTIE PRIMAIRE POUR LES SYNDROMES CORONARIENS AIGUS AVEC SUS-DECALAGE DU SEGMENT ST : ETUDE OBSERVATIONNELLE A PARTIR DU REGISTRE DU RESURCOR.

Introduction : L’angioplastie primaire est le traitement de référence pour la prise en charge des SCA ST+ de moins de 3H si elle est accessible dans les 120min. A défaut la thrombolyse est indiquée. Dans 20% des cas, ces délais limites ne sont pas respectées. L’objectif de notre étude est de déterminer quels sont les facteurs cliniques, organisationnels et les sous-délais qui influencent le délai avant angioplastie primaire. Matériel et méthode: Les données sont issues du registre régional d’urgences coronariennes RESURCOR et des dossiers du SAMU. On analyse le délai premier contact médical (PCM)-ponction avec une limite à 100 minutes. Résultats : Le délai médian PCM-ponction est de 67min[55-85] et dépasse les recommandations dans 14,3% des cas. Il se découpe en PCM-départ des lieux 28min[23-35], départ des lieux-arrivée à l'hôpital 16min[9-27], arrivée à l'hôpital ponction 19min[14-28]. Tous ces sous-délais sont corrélés au délai global. En analyse univariée, les infarctus inférieurs non étendus temps médian 76 min[60-98], les antécédents coronariens 72min [64-90], les maisons individuelles 75min[61-91], les SMUR hors centre de coronarographie 85min[74-100] et les transports pompiers 77min[63-94] augmentent significativement le temps PCM-ponction. Un délai arrivé à l’hôpital-ponction supérieur à 20 minutes est associé à un risque important d'arriver hors délai OR 34,7[4,5-264,2]. En analyse multivariée, seul le délai de transport estimé par une application routière supérieur à 40 minutes OR 5,1[1,7-15,3] et le sexe féminin OR 3,5[1,2-9,9] augmentent significativement le risque d’une angioplastie hors délai.Discussion : L’influence du sexe féminin sur les délais de prise en charge peut s’expliquer par une présentation clinique moins typique déjà décrite dans la littérature. Les principales limites sont le mode rétrospectif empêchant un lien de causalité direct, la nature déclarative des données recueillies, et l’exclusion des transports héliportés.Conclusion : Cette étude suggère que peu de facteurs cliniques et organisationnels sont à risque d’allongement des délais. Le sexe féminin et les infarctus inférieurs non étendus doivent alerter le clinicien. Le délai hôpital-ponction supérieur à 20min augmente nettement le risque d’une arrivée hors délai pour l’angioplastie primaire et pourrait constituer un objectif de prise en charge. Enfin un délai de transport supérieur à 40min sur une application routière doit probablement faire discuter d’une thrombolyse.


Florentin GUYOMARD (Saint Jean de Maurienne), Briac LEMOINE
12:00 - 13:00 #29831 - FC04-06 Identification des patients à faible risque de syndrome coronarien aigu sans dosage de troponine: validation du score HEAR.
FC04-06 Identification des patients à faible risque de syndrome coronarien aigu sans dosage de troponine: validation du score HEAR.

Introduction: Les recommandations actuelles pour les patients suspect d’infarctus aiguë du myocarde (IDM) sont principalement basées sur la troponine, qui accroît le temps de passage aux urgences. Le score HEAR est un outil de stratification du risque, déduit du score HEART qui est déjà utilisé en pratique clinique. Notre objectif était de valider un score HEAR < 2 afin d'exclure l’hypothèse d’un IDM sans test biologique.

Méthodes: Étude de cohorte rétrospective dans 15 services d'urgence entre mai 2016 et décembre 2017. Toutes les patients admis aux urgences adultes suspect de syndrome coronarien aigu et ayant un score HEART prospectivement documenté ont été inclus. Les patients souffrant d'un IDM avec sus-décalage du segment ST ou en soins palliatifs ont été exclus. Le risque d’IDM ou de décès toutes causes à 30jours a été stratifié pour chaque valeur du score HEAR.

Résultats: 22 109 patients ont été analysés. Au total, 1,1% des patients ont présenté un IDM ou sont décédés à 30jours. Parmi les 4 106 patients (19%) ayant un score HEAR < 2, 3 sont décédés et 2 ont présenté un IDM dans les 30jours (0,1%, intervalle de confiance de 95% : 0,1 à 0,3). La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 97,9% et 18,8%.

Conclusions: Un score HEAR < 2 permet d'identifier les patients présentant un risque très faible d'IDM ou de décès dans les 30jours, représentant une cohorte de patients chez qui l’on pourrais sursoir au dosage de troponine.


Thomas MOUMNEH (Tours), Benjalin C. SUN, Aileen BAECKER, Stacy PARK, Rita REDBERG, Delphine DOUILLET, Pierre-Marie ROY, Adam L. SHARP
12:00 - 13:00 #29832 - FC04-07 Etat des lieux de la prise en charge des arrêts cardio-respiratoires réfractaires, par le SAMU-SMUR d’Orléans, depuis la création d’une filière d’implantation d’ECMO de sauvetage.
FC04-07 Etat des lieux de la prise en charge des arrêts cardio-respiratoires réfractaires, par le SAMU-SMUR d’Orléans, depuis la création d’une filière d’implantation d’ECMO de sauvetage.

Introduction : L’arrêt cardiorespiratoire (ACR) extrahospitalier est grevé d’une survie (5%) et d’un pronostic fonctionnel médiocres. L’avènement de l’ExtraCorporeal Membrane Oxygenation (ECMO) Veino-Artérielle (VA) a changé le paradigme de l’ACR réfractaire. En 2016, les médecins réanimateurs et le SAMU d’Orléans ont créé un protocole de prise en charge basé sur des critères stricts [No flow (NF) nul, âge < 65 ans, rythme initial choquable avec le SMUR, absence de retour d’une circulation spontanée (RACS) en 10 minutes de prise en charge (patient intubé et perfusé), admissible en réanimation en moins de 45 minutes]. L’objectif de cette étude est de réaliser un état des lieux de la prise en charge des ACR réfractaires extra-hospitaliers depuis son instauration. Matériel et Méthodes : Entre le 02/05/2016 et le 02/05/2020, les patients potentiellement éligibles, entre 15 ans et 79 ans, victimes d’un ACR réfractaire survenu devant témoin, avec un NF ≤ 10 minutes et pris en charge par le SMUR d’Orléans étaient inclus rétrospectivement dans une étude de cohorte, observationnelle et monocentrique. Une analyse univariée était réalisée entre les sous-groupes de patients proposés/non proposés à l’ECMO-VA puis implantés ou non. Leur devenir était tracé. Résultats : Sur les 1203 ACR recensés, 194 patients potentiellement éligibles à l’ECMO ont été inclus, 52 proposés (27%), 18 implantés (9%). L’âge jeune (p=0,007), un rythme choquable (p=0,0001) et une EtCO2 > 10 mmHg, étaient liés à la décision de proposer un patient pour l’ECMO-VA. Le low-flow (LF) court (p=0,01), le temps sur place du SMUR court (p=0,039) et le pH ≥ 6,9 (p=0,007) à l’admission étaient liés à la décision d’implanter le patient. 3 patients (18 ans, 54 ans et 69 ans) ont survécu dont 2 avec un Cerebral Performance Categorie (CPC) de 2. Le temps sur place restait en moyenne trop long (37 minutes [Intervalle Confiance à 95% IC95%, 33,4-42,4]) comparativement au délai de mise en condition (6 minutes [IC95% 4,7 - 7,3]), grevant le pronostic fonctionnel et le risque de défaillance multiviscérale. Des vies ont pu être sauvées par extension, à la suite du don d’organe de 2 patients en état de mort encéphalique. Conclusion : Le SMUR d’Orléans a réussi à mettre en place un protocole de sélection des patients éligibles à l’ECMO-VA opérationnel mais un travail supplémentaire pour raccourcir les délais d’intervention sur place est nécessaire afin d’améliorer leurs chances de survie.
Diana PLOSCARU (Orléans), Camille PELLETIER, Audrey GUERINEAU, Aurélien LEDUC, Sophie NARCISSE
12:00 - 13:00 #29846 - FC04-08 Pertinence diagnostique des indices d’échocardiographie pour le diagnostic étiologique d’oedème aigu pulmonaire cardiogénique chez les patients dyspnéiques des urgences : Étude prospective bicentrique.
FC04-08 Pertinence diagnostique des indices d’échocardiographie pour le diagnostic étiologique d’oedème aigu pulmonaire cardiogénique chez les patients dyspnéiques des urgences : Étude prospective bicentrique.

Objectifs : L’échographie pulmonaire (US) est un outil diagnostic efficace de l’œdème aigu pulmonaire (OAPc). Nous avons évalué les performances diagnostiques d’un algorithme Pont-of-care Ultra sond (POCUS) pour le diagnostic de l’oedème aigu pulmonaire (OAPc) chez les patients admis pour dyspnée aiguë dans les services d’urgence.

Méthode : Un échantillon de patients présentant une dyspnée aiguë a été évalué prospectivement dans deux centres. L’algorithme POCUS testé comprenait le score pulmonaire, et des mesures effectuées sur la fenêtre échocardiographique 4 cavités : le MAPSE, le doppler mitral, le doppler tissulaire à l’anneau mitral. Le diagnostic final été établi par deux médecins en aveugle l’un de l’autre. Un comité d’adjudication été réuni en cas de discordance.

Résultats : Un total de 103 patients adultes ont été inclus. L’âge moyen était de 73 ± 17 ans. Le diagnostic d’OApc concernait 43 (41%) des patients. L’algorithme était contributif pour 76 (74%) patients. L’algorithme pour le diagnostic d’OAPc présentait une AUC de 0,94,IC 95 %[ 0,88 ; 1,00 ], Se = 96 % IC [78 %; 100 %], Sp = 93 % IC [82 %; 98 %], PPV = 85% IC 95%CI [67%; 100%], VAN 98% IC 95%CI [88%; 100%], PLR 12,7 95%CI [4,9; 32,7], NLR 0,05 95%CI [0,01; 0,32].

Conclusion : La performance de l’algorithme POCUS pour le diagnostic de l’OAPc  chez les patients dyspnéiques dans les services d’urgences patients dyspnéiques est donc bonne. L’algorithme a répondu à la question diagnostique chez 74% des patients.


Candice VAUTHIER (Montpellier), Margaux CHABANNON, Markarian THIBAUT, Kevin GUILLEMET, Yann TAILLANDY, Florian BAZAGLETTE, Pierre Geraud CLARET, Xavier BOBBIA
12:00 - 13:00 #29828 - FC04-03 Facteurs prédictifs de syndrome coronarien aigu chez les hommes appelant le Samu pour douleur thoracique dans une population pragmatique.
FC04-03 Facteurs prédictifs de syndrome coronarien aigu chez les hommes appelant le Samu pour douleur thoracique dans une population pragmatique.

Introduction :

L’estimation de la probabilité de syndrome coronarien aigu (SCA) au téléphone chez les patients appelant un Samu pour douleur thoracique est un défi en régulation médicale. La prédictibilité de SCA chez la femme a échoué dans les modèles testés. La prédictibilité était bonne chez l’ensemble des hommes appelant. La décision d’envoyer une équipe médicalisée est évidente en cas de douleurs similaires à un précédent épisode de SCA, population incluse dans les études. L’objectif était d’évaluer un modèle prédictif de SCA chez les hommes sans antécédent coronarien ou présentant une douleur thoracique différente de l’épisode coronarien.

Méthodes :

Analyse ancillaire du PHRC DOREMI2 ayant inclus tous les patients âgés de 18 ans ou plus ayant appelé un Samu pour douleur thoracique non traumatique. Nous avons exclu les hommes ayant un antécédent coronarien de cardiopathie ischémique présentant une douleur similaire et les femmes. Le critère de jugement principal était le diagnostic de SCA, déterminé par des experts sur suivi à 30 jours. Les variables recueillies étaient les données démographiques, les caractéristiques de la douleur et les antécédents. Le modèle a été construit via analyses bivariées puis multivariée selon la méthode de bootstrap.

Résultats :

Notre population comprenait 1920 hommes, d’âge médian de 51 [IIQ : 41-63] ans. La prévalence de SCA était de 23%. Onze facteurs étaient associés de manière indépendante au diagnostic de SCA. Huit étaient des facteurs prédictifs positifs : l’âge, la survenue à l’effort, la localisation rétrosternale, la sensation de barre, d’étau, le caractère irradiant, l’intensité de la douleur et la présence de sueurs. Trois variables étaient retenues comme facteurs prédictifs négatifs : le caractère augmenté à la position ou à l’inspiration, et une douleur à type de point. L’estimation de l’aire sous la courbe du modèle via la méthode de bootstrap était de 0,79 (IC95% : 0,77-0,81).

Conclusion :

La prévalence de SCA dans notre population était élevée. Notre modèle montre une bonne performance prédictive de SCA dans cette population pragmatique. Aucun facteur de risque cardio vasculaire n’a été retenu hormis l’âge. La dérivation d’un score, et l’évaluation de ses performances, doit être réalisée.


Olivia SESTIER, Paul-Georges REUTER (Rennes), Charles-Henri HOUZE-CERFON, Frédéric BALEN, Hélène COLINEAUX, Sandrine CHARPENTIER
Salle 352B-Zone poster 2
12:30 Pause et visite de l’exposition technique

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SBD
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM BD BECTON DICKINSON
Prise en charge des patients aux urgences : quels abords vasculaires ?

Modérateur : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:30 - 13:15 Actions d'amélioration sur les accès vasculaires, sur la prévention des complications des cathéters veineux courts : étude Clean 3. Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers)
12:30 - 13:15 Le choix de l'abord vasculaire et ses conséquences : place des cathéters périphériques et place des cathéters centraux : Piccline / Midline. Jean-François TIMSIT (PARIS)
Salle 241
12:50

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UD20
12:50 - 13:00

RESAAM

RESAAM permet au SAMU de rechercher, missionner instantanément un véhicule de secours et au SAU de voir les délais et motifs et ainsi améliore les temps d’attente et la prise en charge du patient.
12:50 - 13:00 RESAAM. Ali HANOUT (RESAAM)
Espace Urgences Démo
13:00

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UD26
13:00 - 13:10

RESERVE SANITAIRE

Communauté de professionnels de santé intervenant sur demande des autoritiés en cas de crise sanitaire.
13:00 - 13:10 RESERVE SANITAIRE. Catherine LERMORTON (RESERVE SANITAIRE)
Espace Urgences Démo
13:10

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UD23
13:10 - 13:20

DYNAMED

Solution basée sur les preuves scientifiques les plus récentes pour obtenir rapidement des réponses concrètes en situation de soins.
13:10 - 13:20 DYNAMED - Aide à la décision clinique pour les membres SFMU. Sebastien TERRAT (EBSCO)
Espace Urgences Démo
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FCSC
13:15 - 13:30

FLASH CONFÉRENCE THE SURGICAL COMPANY
Ventilation dans l'arrêt cardiaque : les guidelines ne nous disent pas tout !

Conférencier : Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon)
Salle 242A

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FCRC
13:15 - 13:30

FLASH CONFÉRENCE RADIOMETER CEPHEID

Modérateur : Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
13:15 - 13:30 Biologie pour les Urgences : quelles solutions déployer pour un service médical rendu optimal ? Camille CHENEVIER-GOBEAUX (Biologist) (Paris)
Salle 252A
13:20

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UD19
13:20 - 13:30

H24CARE

Webplateform qui permet en moins d’une minute de réorienté un patient vers la medecine de ville avec rdv confimé par sms instanémént
13:20 - 13:30 H24Urgences. Zahme RAI (H24 CARE)
Espace Urgences Démo
13:30

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ALLOC
13:30 - 14:00

Allocution
Allocution Madame la Ministre de la Santé et de la Prévention

13:30 - 14:00 Allocution. Brigitte BOURGUIGNON
Amphi Bleu

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UD25
13:30 - 13:40

FILIERE SANTE MALADIES RARES

13:30 - 13:40 Présentation des Filières de Santé Maladies Rares. Céline LUSTREMANT (FILIERE SANTE MALADIES RARES)
Espace Urgences Démo
13:40

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UD03
13:40 - 13:50

URGO

Interface grasse, souple & pro-cicatrisante. Trame en polyester enduite de TLC (Technologie Lipido-Colloïde) qui au contact des exsudats, forme un gel lipido-colloïde et crée un environnement humide.
13:40 - 13:50 URGOTUL. Sophie LOISEAUX (URGO MEDICAL), Halima TAOURIRT (URGO MEDICAL), Lucas VACHON (URGO MEDICAL)
Espace Urgences Démo
13:50

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UD17
13:50 - 14:00

DIANOSIC

Ballon asymétrique intranasal pour le traitement de l'épistaxis.
13:50 - 14:00 CAVI-T. Philippe BASTIDE (CEO) (DIANOSIC)
Espace Urgences Démo
14:00

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CM03
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Risque NRBC
Catastrophe SSE CUMP, Toxicologie, Triage

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Marseille)
Face à une catastrophe, nous verrons comment l'état se prépare et ce que nous pouvons mettre en place tout au long de notre chaine de secours pour répondre à l'exceptionnel.
14:00 - 15:30 Menace NRBC : comment le système de santé s'y prépare ? Jean-Marc PHILIPPE (Conseiller médical du Directeur général de la santé) (Paris)
14:00 - 15:30 Accidents collectifs NRBC : prise en charge pre-hospitalière. Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille)
14:00 - 15:30 Toxidromes : comment faire simple. Franck CALAMAI (Médecin BSPP) (Paris)
14:00 - 15:30 PEC hospitalière. Anne RAYNAUD LAMBINET (Praticien Hospitalier) (Toulouse)
14:00 - 15:30 Questions-Réponses. Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris)
Amphi Bleu

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CM14
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Arrêt cardiaque comparaison transatlantique
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Evaluation SAMU / SMUR

Modérateurs : Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Clermont-Ferrand), Florence DUMAS (PUPH) (Paris)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Créteil)
Comment partager et comparer les données entre le registre Réac et les autres registres internationnaux permet d'améliorer nos connaissances et nos prises en charge ?
14:00 - 15:30 Comparaison organisation Amérique du nord - France. Richard CHOCRON (MCUPH) (Paris)
14:00 - 15:30 Comparaison des registres. Hervé HUBERT (Président) (Lille)
14:00 - 15:30 Résultats de la base commune. Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
14:00 - 15:30 Stay and play or scoop and run ? Brian GRUNAU (Emergency) (Vancouver, Canada)
Amphi Havane

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SI19
14:00 - 15:30

Session Interactive
Best of des Articles
Jeunes

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Montpellier)
Conférenciers : Francois-Xavier DUCHATEAU (Médecin) (Paris), Yonathan FREUND (PUPH) (Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Paris)
Où vous seront présentés les meilleurs articles de l'année en Médecine d'Urgence
Salle 241

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SIS03
14:00 - 15:00

Session Intéractive Quiz
Les pièges de la pharmaco, saison 2.

Modérateurs : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA) (Rodez)
Coordonnateur : Charlotte VERJUX (Paris)
Conférencier : Manon LEBLONDEL (IDE) (Paris)
Salle 242B

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SI04
14:00 - 15:00

Session Interactive - Quiz
Limitation et arrêt des traitements actifs
Douleur - Analgésie, Ethique, Thérapeutique

Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Nantes)
Où l'on présentera les situations aux Urgences relevant d'une limitation ou d'un arrêt des traitements actifs, les spécificités de la prise en charge seront rapportées et discutées.
14:00 - 15:00 Limitation et arrêt des traitements actifs. Marion DOUPLAT (Médecin) (Lyon)
Salle 243

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CLM02
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
Circonstanciel et exceptionnel
Catastrophe SSE CUMP, Pathologie circonstancielle, Triage

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
14:00 - 15:30 #28893 - CP16 Evaluation des qualités hemostatiques du sang de stagiaires commandos : leur sang serait-il adapté à la prise en charge d'un blessé de guerre hemorragique ?
CP16 Evaluation des qualités hemostatiques du sang de stagiaires commandos : leur sang serait-il adapté à la prise en charge d'un blessé de guerre hemorragique ?

Introduction : La transfusion "entre camarade" est aujourd’hui un concept validé au sein des armées. Il s’agit, lorsqu’un soldat est blessé, de collecter du sang total sur un de ses camarades indemnes et de le lui transfuser directement. Ce don ayant lieu juste après une phase de combat, les qualités hémostatiques du sang ainsi collecté sont incertaines (fatigue, effort physique intense, stress). Considérant le stage de sélection des commandos marine comme un modèle expérimental reproduisant les conditions physiologiques des OPEX, nous avons analysé le sang de ses participants.

Matériel et Méthode : Le sang veineux des stagiaires a été collecté au début du stage commando (état de base), et une deuxième fois, 6 semaines plus tard, lors du stage commando proprement-dit. Les différences entre les deux échantillons ont été observées pour chaque candidat.

Résultats : Sur les 112 stagiaires initiaux, seuls 17 étaient encore présents 6 semaines plus tard. Nous montrons une augmentation significative des leucocyte (7600+/- 1500 vs. 14300 +/- 3000/mm3 p<0.0001) et des plaquettes (223000 +/- 46000 vs 283000 +/- 56000/mm3 p<0.0001), et une baisse de l’hémoglobine (15,0 +/- 0,83 vs. 14,6 +/- 0,6 d/dL p<0.0001) et de l’hématocrite (47,6 +/- 2,5 vs. 42,9 +/- 1,6% p<0.0001). L’étude de la génération de thrombine montre une hauteur de pic (-31%), une cinétique de la génération de thrombine (-35%) et un potentiel endogène de thrombine diminués (-29%). Le temps de latence et le temps au pic restent inchangés. Les tests de visco-élastométrie montre une hausse de la fermeté du caillot ( amplitude à 6 min qui passe de 50,1 +/- 7,9 à 60,0 +/- 5,4mm p<0,001) et de sa cinétique de formation (temps d'apparition du caillot qui passe de 2,4 +/-1,3 à 1,7 +/- 0,4 min).

Discussion : Ce travail apporte de nouvelles données concernant la coagulation après des exercices intenses prolongés et répétés, en état de stress et de fatigue. Aucune altération significative des qualités hémostatiques du sang n’est observée. La baisse de la génération de thrombine pourrait être le marqueur d’une meilleure capacité à contrôlé la génération de thrombine une fois celle-ci débutée, et peut-être être un élément bénéfique.

Conclusion : Au total toutes ces données montrent que le sang collecté lors d’une procédure de transfusion entre camarade est adapté à la prise en charge d’un blessé hémorragique grave. Le concept de la transfusion "entre camarade" est ainsi renforcée par ce travail.



Aucun conflit d'intérêt à déclarer
Yann DANIEL (Paris), Sébastien CONORT, Stéphane TRAVERS, Rachel FORICHER, Carine HEJL, Vincent FOISSAUD, Christophe MARTINAUD
14:00 - 15:30 #28984 - CP17 Bilan d'activité à 7 mois d'une expérimentation d'équipe paramédicale d'urgence (EPMU) pour la prise en charge d'urgences vitales pré-hospitalières en territoire isolé.
CP17 Bilan d'activité à 7 mois d'une expérimentation d'équipe paramédicale d'urgence (EPMU) pour la prise en charge d'urgences vitales pré-hospitalières en territoire isolé.

INTRODUCTION : En 2019, devant la pénurie de médecin urgentiste dans notre département (30 ETP vacants), l’ARS et la DGOS ont validé une expérimentation d’équipe paramédicale d’urgence (EPMU). Ce dispositif s’est implanté au sein d’un hôpital local situé à 60 km du SMUR le plus proche. L’objectif de cette étude est de réaliser un bilan d’activité à 7 mois.

MATERIEL et METHODES : C’est une étude prospective, réalisée entre 2020 et 2021. Notre critère principal est la diminution du temps de primo contact pré-hospitalier spécialisé, pour les patients situés à plus de 30 mn d’un SMUR. Les critères secondaires sont le nombre d’interventions EPMU, le nombre d’EI relevés et la satisfaction des personnels EPMU.

RESULTATS : L’EPMU a réalisé 211 interventions soit 1 sortie par jour. L’écart moyen entre l’arrivée de l’EPMU et l’arrivée du SMUR est de 22 minutes. L’EPMU a pris en charge 36% de douleur aigue traumatique, 29% de douleur thoracique et 13 % d’ACR. Elle a paramédicalisé le transport dans 20% des interventions. On observe une satisfaction globale à 96% du personnel. Aucun EI n’a été relevé durant cette période.

DISCUSSION. La mise en place de l’EPMU a permis une prise en charge précoce des patients situés à plus de 30 min d’un SMUR. Elle permet une anticipation des filières en régulation, ainsi qu’une réduction du temps d’indisponibilité des équipes SMUR. Les résultats positifs permettent ce jour de valider l’expérimentation de nouvelles EPMU dans notre département.



Aucun
Joël PANNETIER (Le Mans), Julien CHAUVIN, Guillaume BARRE, Clemence DUPONT, Griselda RAZAFIMANANTSOA, Estelle DELORME, Corinne CORDIER, Monique ROBIN
14:00 - 15:30 #29000 - CP18 Peut-on évaluer la perte sanguine par échocardiographie ? Une étude expérimentale sur un modèle de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet.
CP18 Peut-on évaluer la perte sanguine par échocardiographie ? Une étude expérimentale sur un modèle de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet.

Contexte : L’évaluation de la perte volémique est un défi majeur lors de la prise en charge du choc hémorragique. L’échocardiographie est un outil non invasif de plus en plus utilisé pour l’évaluation hémodynamique. Chez les patients sous ventilation mécanique, certaines études suggèrent que les variations respiratoires de l’intégrale temps vitesse sous-aortique (ΔITV) seraient prédictives de la réponse au remplissage vasculaire. Un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé fournit une approche précise pour étudier la corrélation entre le volume sanguin et les paramètres échographiques cardiaques.

Objectifs : L’objectif principal de cette étude était d’analyser les variations du ΔITV au cours d’une hémorragie dans un modèle de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet. Les objectifs secondaires étaient d’observer les variations du ΔITV pendant le processus de réanimation après une hémorragie ainsi que les variations d’autres paramètres échocardiographiques au cours du protocole.

Méthodes : Une extraction sanguine a été effectuée chez vingt-quatre porcelets anesthésiés et ventilés, jusqu’à atteindre une pression artérielle moyenne atteigne 40 mmHg. L’hémorragie contrôlée a été maintenue pendant 30 minutes avant de randomiser les porcelets en deux groupes de réanimation : le groupe FF (remplissage vasculaire) réanimé uniquement par perfusion de sérum physiologique, et le groupe NA (noradrénaline) réanimé par remplissage vasculaire et perfusion continue de noradrénaline. L’échocardiographie et les mesures hémodynamiques, y compris les variations de pression pulsée (VPP), ont été effectuées à différentes étapes du protocole.

Résultats : Les coefficients de corrélation entre ΔITV et VPP et le volume de saignement durant la phase hémorragique étaient respectivement de 0,24 (intervalle de confiance (IC) 95 % [0,08;0,39] ; p < 0,01) et de 0,57 (IC95 % [0,44;0,67] ; p < 0,01). Deux paramètres présentaient un coefficient de corrélation modéré avec le volume hémorragique (plus de 0,5) : intégrale temps-vitesse sous-aortique (ITV) et  l’onde protodiastolique en doppler tissulaire à l’anneau mitral (E').

Conclusion : Dans ce modèle de choc hémorragique, ΔITV avait une faible corrélation avec le volume de saignement, mais l’ITV et l’onde E' avait une corrélation avec le volume sanguin comparable à celle de la VPP.



Pas de conflits d'intérêts.
Laura GRAU-MERCIER (Nîmes), Fabien COISY, Thibaut MARKARIAN, Laurent MULLER, Claire ROGER, Jean-Yves LEFRANT, Pierre Géraud CLARET, Xavier BOBBIA
14:00 - 15:30 #29013 - CP19 Intérêt de la mesure transcutanée de la carboxyhémoglobine dans le tri pré-hospitalier des patients suspects d'intoxication oxycarbonée : étude prospective multicentrique.
CP19 Intérêt de la mesure transcutanée de la carboxyhémoglobine dans le tri pré-hospitalier des patients suspects d'intoxication oxycarbonée : étude prospective multicentrique.

Introduction : Le diagnostic de l’intoxication au monoxyde de carbone (CO), et le triage et l’orientation des victimes lors d’intoxications aiguës et collectives posent un défi pour le clinicien, du fait de signes cliniques polymorphes, peu spécifiques. Le CO-oxymètre de pouls RAD57 non-invasif et portable permettant la mesure transcutanée de la carboxyhémoglobine (SpCO) est utilisé par certaines équipes en prehospitalier, mais sa fiabilité et performances diagnostiques restent discutées. Notre étude évalue le Rad-57 comme outil de dépistage pré-hospitalier de l’intoxication au CO.

Méthodes : Étude prospective menée dans 4 centres (SMUR, BMPM) sur 6 ans, chez des adultes suspects d’intoxication au CO. 2 mesures de SpCO sont faites en prehospitalier (RAD-57, Masimo). Un échantillon sanguin est prélevé simultanément, en vue de la mesure ultérieure de l’HbCO selon la prise en charge habituelle. Le diagnostic d’intoxication au CO est défini par HbCO > 5% chez les fumeurs et HbCO > 10% chez les non-fumeurs. La concordance entre SpCO et HbCO est analysée par la méthode de Bland et Altman. Les performances diagnostiques de la SpCO sont calculées pour les seuils de détection optimaux (Youden index) de l’intoxication aigue ou sévère (HbCO > 15%).

Résultats : Sur les 118 adultes suspects d’intoxication au CO inclus (âge moyen : 45 ans (ET : 18), 51 % de femmes), 46 (39%) patients sont intoxiqués. La corrélation entre SpCO et HbCO est bonne (CIC : 0,931 [0,902 ; 0,952]). La concordance est modérée : le biais entre SpCO et HbCO est de +0,68%, les limites d'agrément ( -6,77 et +8,14 points) sont supérieures au seuil d'acceptabilité fixé à priori (± 5 points).

L’aire sous la courbe ROC est de 0,93 (IC 95% 0,87-0,98). Des seuils SpCO peuvent être identifiés : SpCO < 4% pour écarter l’intoxication, SpCO > 8% pour détecter l’intoxication (avec sensibilité 91% spécificité 79% et 4 FN), et SpCO > 13% pour détecter l’intoxication sévère (VPN 100%).

Conclusion : Cette étude montre que la mesure transcutanée de l’intoxication au CO peut être utilisée comme outil de tri rapide, à intégrer en complément de la clinique dans un algorithme décisionnel de prise en charge pré-hospitalière pour guider l’orientation ou non vers les urgences ou le caisson hyperbare.



aucun
Arthur PADOIN (MONTPELLIER), Anne-Lise PRADEL, Sophie LEFEBVRE, Riad JREIGE, Emmanuel GUEDJ, Marie-Christine PICOT, Olivier MATHIEU, Mustapha SEBBANE
14:00 - 15:30 #29085 - CP20 Évaluation de la performance de l’outil de triage médical tactique : Etude TRIATAC.
CP20 Évaluation de la performance de l’outil de triage médical tactique : Etude TRIATAC.

Introduction :

En cas d’attaque terroriste, les secours sont soumis à de fortes contraintes. L’extraction des victimes de la zone d’exclusion (définie par une menace réelle et permanente) est l’objectif prioritaire. Elle est pilotée par les médecins des forces d’intervention qui ont mis au point des outils de triage.

Objectif

Evaluer la performance du triage médical tactique (TMT) par rapport au triage de médecine de catastrophe (TMC) utilisé en France.

 

Méthodes :

Etude expérimentale, en simulation sur plan à échelle, reproduisant une scène de tuerie de masse, inspirée de la revue de littérature. La typologie des lésions et la répartition des victimes sont respectées. Le temps d’extraction des victimes selon leur distance au PEV et chaque geste sont chronométrés, paramétrant chaque action.

Une formation en ligne, sanctionnée par un test, conforte les compétences de tri de 20 médecins urgentistes. Ils ont été soumis à une épreuve de simulation avec 105 cartes plastrons à trier. Après tirage au sort la moitié a réalisé un TMC, l’autre un TMT.  

Critères de jugement : (1) temps de clairance total (temps de tri global + temps des actions) et (2) précision du tri (sur ou sous catégorisation).

 

Résultats :

Partiels résumés dans le tableau ci joins

 

Discussion et conclusion :

La clairance des victimes est plus rapide avec le TMT pour une catégorisation au moins similaire au TMC. Il facilite la prise de décision et accélère les flux d’extractions des lésions survivables vers le trauma center.


Hayatte AKODAD (Bobigny), Charles GROIZARD, Alexis SOUMMER, Frédéric LAPOSTOLLE, Matthieu LANGLOIS
14:00 - 15:30 #29093 - CP21 Estimer les capacités d’accueil en cas d’afflux massif de victimes traumatisées graves : une méthode d'évaluation homogène pour les établissements pour planifier les points de rupture régionaux.
CP21 Estimer les capacités d’accueil en cas d’afflux massif de victimes traumatisées graves : une méthode d'évaluation homogène pour les établissements pour planifier les points de rupture régionaux.

INTRODUCTION : Le plan ORSAN établit la réponse sanitaire du territoire en cas de situation exceptionnelle. Ce travail propose une méthode d’évaluation homogène des capacités de prise en charge de chaque ES en situation d’afflux massif de victimes traumatisées graves (AMAVI-bloc) afin de définir les capacités régionales. 

METHODE : Après un recueil zonal des différentes pratiques d’évaluation des capacités AMAVI, un groupe de travail régional de spécialités a défini une méthode par groupe Delphi. La capacité AMAVI-bloc était définie comme un repère fixe Tmax représentant l’utilisation de l’ensemble des ressources de l’ES (présentée ici), et un repère variable T0 prenant en compte à tout moment la part de ressources disponible immédiatement selon l’activité en cours, tel que T0 = α Tmax. Pour chaque ES, le minimum du nombre de salles de bloc (SALCHIR), de chirurgiens (ETPCHIR), et d’anesthésistes ou infirmiers anesthésiste (ETPAR ;ETPIADE) définit le capacitaire de l’ES Tmax selon l’équation :  

AMAVI-blocR1=min[SALCHIR,ETPCHIR,(ETPAR-ou-ETPIADE)]

AMAVI-blocR1 était ensuite modélisé après imputation multiple chaînée selon les données d’activité, de séjour ou de lits des ES pour obtenir AMAVI-blocR2. 

RESULTATS : Les 1053 ES français disposant d’une autorisation de chirurgie étaient inclus. Les ES disposaient en moyenne de 6,8 SALCHIR, 16,2 ETPCHIR, 9,6 ETPAR et 12,3 ETPIADE, et pratiquaient 3680 actes chirurgicaux annuels en hospitalisation (AH) et 4469 en ambulatoire. L’AMAVI-blocR1 moyen était de 5,5 patients (sd=5,2). Le meilleur modèle expliquait 83,6% de la variabilité par l’AH (β=0,00126) : Un ES effectuant 8000 AH aurait les ressources pour prendre en charge 10 patients en situation AMAVI, si l’ensemble de ses ressources était disponible. L’AMAVI-blocR2 représentait 4876 patients en France IC95%[4716-5045], soit un point de rupture Tmax de 72,8 places /Mhab.  Les disparités étaient importantes entre ARS de métropole et d’outremer.

CONCLUSION : L’AMAVI-bloc est une méthode facilement reproductible pour évaluer les capacités AMAVI par ES, puis par territoire pour établir l’ORSAN régional. Il permet d’affiner la planification et d’établir les points de rupture en deux temps : Tmax puis T0 pour chaque ES, puis chaque région. La capacité maximum Tmax est donc évaluée pour chacun des ES à partir de ses ressources propres, en matériel et personnels, ou modélisée par l’activité chirurgicale. La capacité immédiate T0 a fait l’objet d’un second travail spécifique. 



Sans conflit d'intérêt.
Antoine AUBRION (Caen), Lauriane HARDEL, Richard MACREZ, Eric ROUPIE, Lydia GUITTET
14:00 - 15:30 #29175 - CP22 Evaluation de l'impact de la prise en charge de la délivrance pré-hospitalière sur la survenue de complications hémorragiques hospitalières.
CP22 Evaluation de l'impact de la prise en charge de la délivrance pré-hospitalière sur la survenue de complications hémorragiques hospitalières.

Étude observationnelle rétrospective multicentrique sur 5 ans

L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la prise en charge de la délivrance par le SAMU 37 sur la survenue des complications hémorragiques hospitalières.

Cette étude observationnelle rétrospective descriptive multicentrique menée dans le département d’Indre-et-Loire incluait toutes les femmes ayant accouché hors maternité et ayant nécessité l’intervention d’une équipe médicalisée du SAMU 37. Les caractéristiques initiales des patientes et leurs prises en charge pré-hospitalière ont été étudiées afin d’évaluer s’il y avait un accroissement du risque d’hémorragie de la délivrance en fonction de la réalisation ou non de la délivrance en pré-hospitalier.

Cette étude incluait 142 patientes, dont 38,7% de patientes délivrées par le médecin du SMUR avec un délai médian de 32 minutes entre l’expulsion et la délivrance. Sur la prise en charge extra-hospitalière, il y a eu 6 hémorragies de la délivrance sur 55 patientes délivrées contre 2 sur 87 patientes non délivrées avec une différence non significative (p=0,073). Sur la prise en charge hospitalière, il y a eu 18 hémorragies de la délivrance intra-hospitalière sur 55 patientes délivrées en extra-hospitalier contre 24 sur 87 patientes non délivrées avec une différence non significative (p=0,642). En intra-hospitalier, 2 patientes ont été transfusées sur les 55 patientes délivrées contre 4 patientes transfusées sur les 87 patientes non délivrées, avec une différence non significative (p=0,880).

Cette étude met en évidence que l’absence de délivrance en extra-hospitalier ne présente pas plus de risque de complication hémorragique dans le postpartum.



aucun
Aude MAUCHERAT (tours), Leila CAMBONI, Geoffroy ROUSSEAU
Salle 252A

"Mercredi 08 juin"

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TRM08
14:00 - 15:30

Table Ronde Médecins - Session Groupe Cochrane
COVID 19 : les revues Cochrane
Covid-19

Modérateurs : Patricia JABRE (PH) (Paris), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Angers)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Montpellier)


La COVID-19 a entrainé une période déplorable de communication scientifique. Venez écoutez une synthèse honnête de la littérature.
14:00 - 15:30 La Médecine d'Urgence. Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris)
14:00 - 15:30 La réanimation et gestion de crise. Alain CARIOU (PUPH) (Paris)
14:00 - 15:30 L'épidémiologie. Arnaud FONTANET (Chef d'unité) (Paris)
Salle 342A

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AMS ARM46
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Les nouvelles technologies dans la médecine de catastrophe
ARM, Evaluation SAMU / SMUR

Coordonnateur : Vincent BOUNES (Toulouse)
Conférenciers : Gérard BLANCO (RESPONSABLE ARM CRRA SAMU 31) (Toulouse), Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Toulouse), Cédric ZANNESE (Informaticien SAMU) (Toulouse)
Comprendre l’intérêt des systèmes de communication dans la médecine de catastrophe.
Apprendre les nouveautés permises par la miniaturisation, les réseaux déportés, numériques, satellitaires et autres.
Connaitre et manipuler les logiciels actuels et à venir de la médecine de catastrophe (Sinus, Sivic, etc)

Face à l’inventivité des terroristes, les SAMU doivent aussi gagner la guerre de l’information. Les systèmes de communication deviennent innovants (véhicules satellitaires, Wifi longue portée, radios), les logiciels se complexifient (Sinus, Sivic, etc°), les remontées d’information doivent être rapides et coordonnées (interservices). Les SAMU doivent développer et utiliser de nouveaux outils pour gagner cette guerre…

Au service de cet atelier, l’expérience du SAMU qui a connu AZF et l’affaire Merah avec Vincent Bounes, chef de service, Gérard Blanco, Chef ARM chargé de la médecine de catastrophe, et Cédric Zannese, informaticien SAMU. Il s’agit d’un atelier mêlant théorie et pratique (manipulation des nouveaux outils, radio, systèmes d’information, etc.).
Salle 342B

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AMS ARM45 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Simulation en régulation pédiatrique
ARM, Régulation

Coordonnateur : Julien NAUD (Bordeaux)
Conférenciers : Elisabeth DAUSSAC (TOULOUSE), Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Bordeaux), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Bordeaux)
Programme de simulation interprofessionnel avec patient standardisé pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge par les ARM et les médecins régulateurs d’un appel pour un enfant présentant une urgence vitale :
- reconnaître les critères de gravité chez l’enfant
- proposer la (ou les) réponse(s) les plus adaptées
- guider par téléphone la réalisation de gestes d’urgence
- communiquer avec un appelant en contexte de stress et d’urgence
Les mises en situation sont réalisées en mode SAS et utilisent le logiciel Exos®.
Salle 343

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CMS16
14:00 - 15:00

Conférence Médico-Soignants - Session CEQ
Les outils de tri
Evaluation SAMU / SMUR, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Qualité, Triage

Modérateurs : Alain-Eric DUBART (CHEF DE POLE URGENCES) (Béthune), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Grenoble)
Seront présentés les outils de tri en médecine d'urgence, l'échelle french pédiatrique, la nouvelle échelle de tri ARM et la place de l'intelligence artificielle à la régulation.
14:00 - 15:00 Echelle de tri FRENCH en pédiatrie. Antoine TRAN (MCU-PH, médecin des urgences pédiatriques) (Nice)
14:00 - 15:00 Échelle de tri ARM. Catherine CAPLETTE (PH) (Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
14:00 - 15:00 Utilisation de l'IA au SAMU. Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
Salle 351

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AMS25 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Drainage Thoracique et techniques alternatives
Pneumologie

Coordonnateur : Thibaut DESMETTRE (Genève, Suisse)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Tania MARX (Médecin) (Besançon)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard et alternatives moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
Salle 352A

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FC05
14:00 - 15:00

Flash communications
Toujours du cœur
Cardiologie - Autre

Modérateur : Nicolas BOUNAUD (Medecin) (MONTAUBAN)
14:00 - 15:00 #29861 - FC05-01 L’ENDOCARDITE AIGUË INFECTIEUSE, UN DIAGNOSTIC A NE PAS MECONNAÎTRE EN SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES.
FC05-01 L’ENDOCARDITE AIGUË INFECTIEUSE, UN DIAGNOSTIC A NE PAS MECONNAÎTRE EN SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES.

Introduction : L’endocardite infectieuse est une pathologie peu fréquente dont la mortalité reste élevée entre 15 et 25% en dépit des avancées thérapeutiques et diagnostiques. Le profil épidémiologique des patients a évolué au cours du temps, les endocardites liées aux soins et aux pathologies chroniques prédominent de nos jours. La présentation clinique polymorphe de la pathologie peut induire un retard diagnostique. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer si le diagnostic d’endocardite infectieuse est suffisamment évoqué au service d’accueil des urgences (SAU).

Méthode : Tous les patients atteints d’endocardite infectieuse entre le 1er Janvier 2011 et le 31 Décembre 2017 étant passés par les urgences puis hospitalisés à l’hôpital de Mulhouse ont été inclus dans cette étude rétrospective monocentrique. Les données recueillies concernaient les principaux antécédents des patients, la présentation clinico-biologique ainsi que la prise en charge diagnostique et thérapeutique.

Résultats : 44 patients dont 28 hommes (64,6%) ont été inclus. La moyenne d’âge est de 66,14 ans. Le profil épidémiologique des patients est semblable à celui décrit dans la littérature. Le taux de mortalité intra-hospitalière à 1 mois est de 22,7%. Le diagnostic d’endocardite a été porté au SAU chez seulement 10 patients alors que les signes étaient déjà présents chez 25 de ces patients. Ce retard diagnostique a engendré un allongement du délai d’initiation de l’antibiothérapie et par conséquent un risque majeur d’augmentation de la mortalité.

Conclusion : Dans notre étude, le diagnostic d’endocardite est insuffisamment évoqué bien que des facteurs de risque et des arguments cliniques simples soient présents aux urgences. Ce retard diagnostique impacte tant sur le plan thérapeutique que sur le pronostic de nos patients.


Guillaume ROTTNER (Mulhouse), Y. Joy MOOTIEN, Pascal BILBAULT, Marc NOIZET, Marc CROUZIER, Audrey EMERIC, Valentin DE CARLO
14:00 - 15:00 #29862 - FC05-02 Pronostic des sujets agés consultants aux urgences pour fibrillation auriculaire.
FC05-02 Pronostic des sujets agés consultants aux urgences pour fibrillation auriculaire.

Introduction: La fibrillation auriculaire (FA) ou fibrillation atriale est le trouble persistant du rythme cardiaque le plus fréquent que ce soit chez les patients vus en ambulatoire ou hospitalisés.

But de travail: Décrire les particularités cliniques, para cliniques et évolutifs des patients  agés consultants aux urgences et dont l’ECG confirme la présence d’une FA et préciser les facteurs prédictifs de décès.

MATERIELS ET METHODES : Une rétrospective observationnelle,  menée sur une période de six mois. Elle s’est déroulée au service des urgences.  Nous avons inclus 219 patients de plus que 65 ans, ayant une ACFA dans leurs ECG et ceci quel que soit le motif de consultation.

RESULTATS : Nous avons inclus 219 patients. Le sex-ratio (H/F) était de 0 ,54. La moyenne d’âge était 78,3 ± 7 ans. Les antécédents  les plus rapportés étaient l’hypertension artérielle (69,9%) et le diabète (39,7%). La douleur thoracique était le motif le plus fréquent  chez 99 patients (45,2%).

A l’admission, le score de triage moyen était à 9,77+/- 3,4. Sur le plan respiratoire, une saturation a été ≤ 94% chez 58 malades. A l’ECG, les anomalies électriques les plus fréquemment observées et qui ont été associées à la FA sont les troubles de la repolarisation (43,4%). Le calcul du score CHA2DS2-VASc a montré que 209 (95,4%) avaient un score supérieur ou égal à 2. Les patients jugés avoir une FA mal toléré ont été au nombre de 129 (58,4%).L’oxygénothérapie a été indiquée pour les 34 patients. Les B-bloquants ont été indiqué dans 53% des cas. Les patients ont été hospitalisés dans 52.5%. L’évolution a été vers le décès pour 18 patients (8,2%) au cours de 30 jours suivant la consultation aux urgences.

Les facteurs prédictifs de décès en univariée étaient :  le sexe masculin (p=0,016), la perte d’autonomie(p=0.042) et l’altération de l’état de conscience (p<0,01). En étudiant la tolérance de FA à l’admission, la présence d’un syndrome inflammatoire, d’un état de choc ainsi que la syncope le jour de consultation ont été associé à une mortalité élevée avec respectivement p=0,001, p=0,025 et p=0,009. 

En analyse multivariée, les facteurs indépendants prédictifs de mortalité chez les patients consultant aux urgences pour une FA ont la notion de syncope à l’admission (p=0,027) et une CRP augmentée (p<0.001)

CONCLUSION : L’ACFA est une pathologie fréquente aux urgences avec une morbi-mortalité importante. L’évaluation initial de terrain est primordiale afin de garantir un meilleur pronostic.


Mouna BEN AMOR (clermont ferrand), Houda HSINE, Nada YOUSFI, Imen REJEB
14:00 - 15:00 #29827 - FC05-03 Performance diagnostique du caractère « reproduit à la palpation » dans l’évaluation d’une douleur thoracique aiguë aux urgences.
FC05-03 Performance diagnostique du caractère « reproduit à la palpation » dans l’évaluation d’une douleur thoracique aiguë aux urgences.

Introduction : La douleur thoracique (DT) est l’un des motifs de consultation les plus fréquents aux urgences (5% selon les études). Ce motif peut être lié à de nombreux diagnostics, de gravité très variable. Le caractère « reproduit à la palpation » fait fréquemment partie de l’examen clinique. Sa présence oriente vers une pathologie a priori « pariétale » et de pronostic bénin. Cependant, sa performance diagnostique n’apparait que peu étudiée dans la littérature, et seulement pour des pathologies spécifiques. 

L’objectif de cette étude est d’étudier la performance diagnostique du caractère « reproduit à la palpation » dans l’évaluation d’une DT aiguë aux urgences. 

Matériel et Méthode : Étude transversale rétrospective, multicentrique (4 services d’urgence). Les patients consultant aux urgences pour une DT aigue en 2018 ont été inclus. Les diagnostics en fin de prise en charge aux urgences ont été séparés en deux groupes : bénins ou graves. Les diagnostics graves étaient définis par la nécessité d’un traitement spécifique et/ou mettant en jeu le pronostic vital (ex : syndrome coronarien aigu, embolie pulmonaire, pneumothorax etc…). 

Résultats : Le caractère « reproduit à la palpation » avait été recherché pour 550 patients sur les 1788 admis aux urgences pour DT. Il était positif (DT reproduite à la palpation) dans 355 cas et négatif dans 195. Le diagnostic final était grave pour 93 patients (17%). Le critère "reproductible à la palpation" a une sensibilité de 68%, une spécificité de 50%, une valeur prédictive positive de 87 % et une valeur prédictive négative de 24 %. Les rapports de vraisemblance positif et négatif sont de 1,35 et 0,65.

Discussion :  Cette étude est la première à étudier le caractère « DT reproduite à la palpation » en fonction de la gravité du diagnostic final, ce qui correspond à la démarche clinique pratique. Ce caractère est présent dans la moitié des diagnostics graves et n’est présent que dans 2/3 environ des diagnostics bénins.

Conclusion : Le fait qu’une DT aigue soit reproduite à la palpation ne permet pas d’affirmer avec fiabilité une pathologie bénigne. Ce signe a une performance sémiologique insuffisante pour être utilisé dans l’évaluation d’une DT aiguë aux urgences. 


Alix DELAMARE, Charles FAUVEL, Antoine LEFEVRE-SCELLES, André GILIBERT, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL (Rouen)
14:00 - 15:00 #29859 - FC05-04 Syndrome coronarien non ST + : Comparaison selon le degré de dépression de segment ST.
FC05-04 Syndrome coronarien non ST + : Comparaison selon le degré de dépression de segment ST.

Introduction :

La dépression de segment ST est considérée comme le signe électrique le plus associé à un risque accru d’évènements cardiovasculaire précoce et à long terme chez les patients présentant avec un syndrome coronarien non ST+.

Objectif :

D’étudier le degré de dépression de segment ST et son association avec le taux de mortalité.

Méthode :

Une étude observationnelle prospective a été menée sur 8 ans r. Les patients étaient éligibles à l'inclusion si le diagnostic de NSTEMI était posé (sur la base de critères anamnestiques, cliniques, électrocardiographiques et biologiques). Les données démographiques, les comorbidités, les données cliniques, biologiques et les procédures hospitalières ont été collectées. Les résultats de l'ECG ont été classés en trois groupes selon le degré de dépression de segment ST : groupe 1 (sous décalage de 1 mm), groupe 2 (sous décalage entre 1 et 2 mm) et groupe 3 (sous décalage supérieur à 2 mm). Le pronostic Une était basé sur l'évaluation de la mortalité à 6 mois.

Résultats :

Inclusion de 687 patients. Groupe 1(sous décalage de 1 mm n= 166), groupe 2 (sous décalage entre 1 et 2 mm n= 775groupe 3 (sous décalage supérieur 2 mm n =51).

L’étude comparative des 3 groupes (sous décalage de 1 mm vs  sous décalage entre 1 et 2 mm vs  sous décalage supérieur 2 mm) trouve : moyenne d’âge (61,23 vs 61,19 vs 65,12 ; p=0.03), score TIMI (3,18 vs 3,43 vs 3,24 ; P=0.25), score GRACE (122,25 vs 119,56 vs 131,92 ; P =0.2).

La mortalité a 6 mois était plus élevée dans le groupe 3 (p=0.02).

Conclusion :

Pour les patients admis pour prise en charge d’un syndrome coronarien non ST +, le degré de profondeur de segment ST permet de prédire le taux de mortalité ultérieur.


Dr Fatma MEJRI (Ben Arous, Tunisie), Hanene GHAZALI
Salle 352B-Zone poster 1

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FC06
14:00 - 15:00

Flash communications
COVID
Covid-19

Modérateur : Tarak MOKNI (Medecin urgentiste) (Bayonne)
14:00 - 15:00 #29024 - FC06-01 Evaluation de la valeur pronostique des scores CURB65, Fine, ATS et SMARTCOP chez les patients suspects d’une infection par le SARS-CoV-2 aux urgences.
FC06-01 Evaluation de la valeur pronostique des scores CURB65, Fine, ATS et SMARTCOP chez les patients suspects d’une infection par le SARS-CoV-2 aux urgences.

Introduction : L’épidémie de SARS-CoV-2 a mis à mal notre système de santé nécessitant la réorganisation de ce dernier afin de limiter la stagnation des patients et l’engorgement des services d’urgences. De nombreux facteurs de risque et scores pronostiques ont déjà été étudiés. Aux vues des manifestations cliniques respiratoires de la COVID 19, il paraissait utile d’évaluer les scores validés dans les pneumopathies communautaires. 

Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique, sur la base de données EuroCOV, incluant les patients admis aux urgences pour une suspicion d’infection à SARS-CoV-2 entre le 9 mars et le 8 avril 2020. Un formulaire de données était rempli a posteriori et était utilisé afin d’évaluer la performance pronostiques des scores de pneumopathies (CURB 65, Fine, ATS et SMARTCOP). 

Résultats : Sur les 595 patients admis, 108 étaient réellement positifs au SARS-CoV-2. 237 patients ont été hospitalisés dont 76 positifs. Sur la décision d’hospitalisation des suspects COVID 19, le score ATS (Sp = 99.71% [IC 95% 98.41-99.99] ; VPP = 98.04% [IC 95% 89.55-99.95]) et le score SMARTCOP (Sp = 100% [IC 95% 98.95-100] ; VPP = 100% [IC 95% 73.54-100]) ont obtenus les meilleurs résultats. Il en a été de même pour les patients confirmés positifs au SARS-CoV-2 : le score ATS (Sp = 96.77% [IC 95% 83.30-99.92] ; VPP = 94.12% [IC 95% 71.31-99.85]) et SMARTCOP (Sp = 100% [IC 95% 88.78-100] ; VPP = 100% [IC 95% 29.24-100]) étaient les plus efficients. 

Conclusion : Il apparait que les scores ATS et SMARTCOP pourraient être intéressants dans la décision d’hospitaliser les patients suspects d’une infection au virus SARS-CoV-2 mais également ceux qui sont confirmés. Il serait nécessaire d’approfondir l’étude sur des populations plus importantes et sur des périodes différentes.



pas de conflits d'intérêt
Timothée VANHILLE (TOURS), Geoffroy ROUSSEAU, Solène MASSE, Said LARIBI
14:00 - 15:00 #29106 - FC06-02 Évaluation de l’efficacité d’un complément phytothérapique dans le traitement de COVID-19 : Étude contrôlée randomisée en double aveugle.
FC06-02 Évaluation de l’efficacité d’un complément phytothérapique dans le traitement de COVID-19 : Étude contrôlée randomisée en double aveugle.

Introduction : La pandémie de Sars-Cov-2 continue à se présenter comme un défi majeur pour la santé mondiale. Plusieurs études ont essayé de trouver des nouvelles stratégies thérapeutiques qui contribuent  à une meilleure prise en charge de ces patients. On émet l'hypothèse que la Quercétine, en tant qu'agent  piégeur et anti-inflammatoire puissant, peut être efficace à la fois pour la prophylaxie et le traitement des cas de COVID-19.

Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude randomisée en double aveugle qui a inclut tous les patients consultants pour un syndrome grippal et ayant un âge supérieur à 18 ans. On a exclu tout patient nécessitant une admission et les patients non consentants. Chaque patient inclus, recevra un traitement de dix jours : un comprimé trois fois par jours 30 minutes avant le repas. Deux groupes d’étude seront inclus : un groupe phytothérapie et un groupe Placebo. Pour chaque patient inclus, un test PCR pour la détection de SARS-COV2 a été réalisé. Un suivi sera réalisé chaque deux jours pour  noter les signes cliniques et pour vérifier l’observance et les évènements indésirables. Les données sont saisies sur SPSS 21.0

Résultats : Nous avons inclus 80 patients répartis en deux groupes (40 dans le groupe Quercétine et 40 dans le groupe Placebo). Les groupes sont comparables de point de vue antécédents médicaux et symptômes àl’admission : 20.5% sont diabétiques, 2.6% sont des insuffisants rénaux, 2.6% des insuffisants cardiaque. Selon l'évolution clinique et la disparition totale des symptômes présents à l’admission (la toux, la fièvre, l'agueusie, l'anosmie, les douleurs abdominales, l’asthénie, la dyspnée) on n’a pas noté de différence entre les deux groupes à J2.  Par contre à J4, il y a une différence significative (p=0,022). De même a J8 eta J10 les différences sont significatives entre les deux groupes (p=0,010 et 0,003 respectivement). La disparition des symptômes chez le groupe qui a reçu la Quercétine est plus précoce. 

Discussion : Ces résultats ont été aussi discutés dans une étude internationale, qui a montré que la Quercétine, une molécule de la famille des flavonoïdes permet d’inhiber la protéine 3CL pro, principale responsable du processus de réplication du virus

Conclusion : L’utilisation de la Quercétine dans la stratégie thérapeutique des patients diagnostiqué covid positif traités en ambulatoire parait utile. Une amélioration significative de la symptomatologie a été observée.



aucun conflit d'intérêt
Houda BEN SALAH (Sousse, Tunisie), Kaies MANSOURI, Ines KHELIFA, Rahma JABALLAH, Hejer YAAKOUBI, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
14:00 - 15:00 #29135 - FC06-03 Syndrome post-garde de nuit chez les médecins aux temps du COVID-19.
FC06-03 Syndrome post-garde de nuit chez les médecins aux temps du COVID-19.

Problématique :

Avec le stress de la pandémie de COVID-19, les médecins peuvent ressentir un épuisement physique et émotionnel. Le syndrome post-garde de nuit (PGN) peut entraîner des problèmes de santé et avoir un impact négatif sur les performances des médecins

But du travail :

Nous visons à identifier le syndrome PGN chez les médecins et à évaluer ses facteurs associés

Matériels et méthodes :

Il s'agissait d'une étude observationnelle transversale menée dans les CHU Habib Bourguiba et Hedi Chaker Sfax, de décembre 2019 à février 2021, 3 mois avant la pandémie et 12 mois après la pandémie incluant tous les médecins travaillant des gardes. Nous avons évalué les symptômes somatiques, comportementaux, de l'humeur et psychologiques.

Résultats:

Nous avons inclus 253 médecins. L'âge médian des participants était 27 ans [26-28,5]. Les résidents étaient majoritaires (196, 77,6%). Le score PSS moyen était de 20,89 +/- 2,63. La plupart des médecins ont eu un stress modéré (203, 80,24%). Le nombre médian de garde par mois était de 6 [4,75-7]. Le nombre médian d'heures de sommeil par garde était de 3 [2-5]. Les symptômes somatiques, de l'humeur, comportementaux et psychologiques ont augmenté après la garde. Le score médian PGN était de 85 [57,00-111,50] allant de 7 à 200. Le syndrome PGN a été retrouvé chez 65 médecins (25,70 %). Les facteurs associés au développement du syndrome PGN étaient : le nombre de garde par mois (p=0,006), le nombre d'heures de sommeil (p=0,008), le nombre d'admissions totales (p=0,032) et les admissions prévues (p=10- 3).

 Concernant la pandémie de COVID-19, travailler dans une unité COVID-19 était un prédicteur du développement du syndrome PGN (p=10-3), ainsi que le nombre de patients COVID-19 confirmés (p=0,002) et suspectés (p=0.004) et le nombre d'échantillons effectués (p=0,007).

En analyse multivariée, les prédicteurs indépendants du développement du syndrome du PGN sont le travail dans une unité COVID-19, le nombre d'admissions et le nombre d'heures de sommeil.

Conclusion :

Nous avons confirmé que la garde n'est pas seulement une circonstance pénible mais aussi une condition très stressante qui peut conduire à un syndrome défini : le syndrome post-garde de nuit.


Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Amine ABDELHEDI, Mouna BEN AMOR, Fadhila ISSAOUI, Ksentini HANA, Olfa CHAKROUN WALHA, Nourreddine REKIK
14:00 - 15:00 #29201 - FC06-04 INFECTION A SARS-CoV-2 : ETAT DES LIEUX DES PATIENTS HOSPITALISES LORS DE LA SECONDE VAGUE DANS UN CENTRE HOSPITALIER PÉRIPHÉRIQUE.
FC06-04 INFECTION A SARS-CoV-2 : ETAT DES LIEUX DES PATIENTS HOSPITALISES LORS DE LA SECONDE VAGUE DANS UN CENTRE HOSPITALIER PÉRIPHÉRIQUE.

Introduction : Une seconde vague pandémique de SARS-CoV-2 a touché la

France fin 2020. Lors de celle-ci, les pratiques semblaient avoir évolué par rapport à

la première vague épidémique, grâce aux nombreuses publications scientifiques.

L'objectif de cette étude était d'analyser les caractéristiques des patients admis pour

une infection à SARS-CoV-2 dans un centre hospitalier périphérique, lors de la

seconde vague épidémique et de les comparer à la population de la première vague

épidémique dans ce même centre hospitalier.

Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude observationnelle,

rétrospective et monocentrique, se déroulant dans un centre hospitalier périphérique,

du 15 octobre au 15 décembre 2020. Tous les patients majeurs hospitalisés via le

service des urgences pour une infection à SARS-CoV-2 étaient inclus. Les patients

transférés secondairement vers un autre établissement et les patients COVID

nosocomiaux étaient exclus de l’étude.

Résultats : 193 patients ont été inclus. Une antibiothérapie était instaurée

chez 62,7% des patients et 70,5% recevaient des corticoïdes (versus 86,9% et 9,9%

lors de la VAGUE 1, p<0,001). De la VNI était mise en place chez 26,4% des

malades contre 5,8% lors de la première vague (p<0,001), et 6,7% étaient ventilés

mécaniquement (vs 17,4% lors de la première vague, p=0 ,002). La durée de séjour

médiane était de 5 jours (vs 6 jours VAGUE 1). Le taux de mortalité était de 16,6%

dans notre étude, contre 20,3% lors de l'étude antérieure. 6,7% des patients étaient

transférés secondairement en convalescence lors de la seconde vague, contre

20,3% lors de la première vague épidémique (p<0,01).

Conclusion : Les patients de notre étude bénéficiaient plus souvent d'une

ventilation non invasive et de l'administration de corticoïdes par rapport à ceux de la

première vague. Les antibiotiques étaient moins fréquemment instaurés lors de cette

seconde phase épidémique. Il n'y avait pas de différence significative sur les durées

d'hospitalisation lors des deux vagues épidémiques. La mortalité n’était pas

significativement différente lors des deux phases épidémiques.


Noémie DUQUESNE (Dunkerque), Adrien DELPRAT, Eric GRAVE
14:00 - 15:00 #29217 - FC06-05 Syndrome de détresse respiratoire aigue en rapport avec la COVD-19 : spécificités des patients hospitalisés aux urgences.
FC06-05 Syndrome de détresse respiratoire aigue en rapport avec la COVD-19 : spécificités des patients hospitalisés aux urgences.

Introduction

La pandémie Covid19 a engendré la saturation des lits hospitaliers et surtout de réanimation. De ce fait nombreux patients nécessitant une prise en charge en réanimation ont été contraints de rester aux urgences.

L’objectif de l’étude était de comparer le profil épidémiologique et le pronostic des patients COVID-19 admis pour syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) contraints d’être hospitalisés aux urgences versus ceux transférés en réanimation.

Méthodes :

Analyse rétrospective d’un registre de recueil prospectif des patients admis pour pneumopathie à SARS-CoV-2 durant 9 mois (janvier-septembre 2021). Inclusion des malades âgés de plus de 18 ans en SDRA (définie selon les critères de Berlin) due à une pneumopathie COVID-19 confirmée par test antigénique rapide ou par RT-PCR.

Comparaison des paramètres épidémiologiques et de la mortalité intra hospitalière entre deux groupes : ceux admis en réanimation (Réa) versus ceux hospitalisés aux urgences (URG). Le protocole thérapeutique dans les deux sites a été conforme aux recommandations nationales.

Résultat

Inclusion de 365 patients. Age moyen était 67+/- 14 ans, sex ratio à 1,35.

L’admission en réanimation n’était possible que pour 42,5% des malades.

Les patients du groupe URG étaient plus âgés (70+/-±15 vs 62+/-11 ans dans le groupe Réa ; p < 0,001). Les comorbidités représentaient ainsi : l’accident vasculaire cérébral (AVC) (2 (1,3%) Réa vs 20 (9,5%) URG ; p < 0,001), néoplasie (0 Réa vs 12 (5,7%) URG ; p < 0,001) et l’insuffisance rénale chronique (6 (3,9%) Réa vs 24 (11,4%) URG ; p=0,007). Les deux groupes étaient comparables concernant les paramètres cliniques et gazométriques. L’atteinte parenchymateuse moyenne sur la tomodensitométrie thoracique était comparable dans les 2 groupes (61+/-19% dans le groupe URG vs 57+/-23% en Réa). Les patients du groupe Réa ont nécessité un recours plus important à l’oxygénothérapie à haut débit (OHD) (22,5% Réa vs 9,5% URG ; p=0,001) avec un recours à l’intubation à 7,1% versus 10,5% chez les malades du groupe URG (p=0,254). La mortalité à 1 mois  des patients URG était plus importante (46,5% Réa vs 68,6% URG ; p < 0,001).

Conclusion

Durant la pandémie COVID-19, les malades en SDRA qui restent hospitalisés aux urgences sont les plus âgés, avec un statut morbide lourd qui impacte leur pronostic vital.



il n'y a pas de conflit d'intérêt
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Sirine KESKES, Zeineb BEN ROMDHANE, Rihab BEN ARFI, Nouha HAMMOUDA, Mohamed Abdelaziz FOURATI, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
14:00 - 15:00 #29274 - FC06-06 Évaluation de la performance pronostique du score 4C mortality pour les patients hospitalisés pour pneumopathie covid-19.
FC06-06 Évaluation de la performance pronostique du score 4C mortality pour les patients hospitalisés pour pneumopathie covid-19.

Introduction : : En contexte de pandémie, la pénurie des ressources dans les structures sanitaires a rendu nécessaire la priorisation des patients en fonction de leur pronostic pour rationaliser l’accès aux soins intensifs, d’où plusieurs scores ont été développés pour prédire la mortalité du COVID-19.

L’objectif de notre étude était d’évaluer la performance du score 4C mortality pour la prédiction du pronostic des patients hospitalisés aux urgences pour pneumopathie covid-19.

Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive réalisée au service des urgences sur une période de 12 mois du mars 2020 au février 2021. Le score 4C mortality était calculé pour tous les patients hospitalisés pour pneumopathie covid-19 dès l’admission. Le score 4C mortality est un score validé qui comporte 8 items : l’âge, le sexe, les comorbidités, la fréquence respiratoire, la SpO2, le GCS et les taux d’urée et de CRP.

Résultat : Nous avons colligé 320 patients. L’âge moyen était de 65 ± 15 ans avec des extrêmes allant de 21 à 95 ans. Le sex-ratio était de 1.12. Les comorbidités retrouvées sont n(%) : l’hypertension artérielle : 147(45,9) et le diabète : 131(40,9). La mortalité intra-hospitalière globale était de 27.8%. Les patients ont été répartis en 4 groupes en fonction du score 4C mortalité : G1 faible risque (0-3 points) : 5 patients (2,8%), G2 risque intermédiaire (4-8) : 31 patients (17,3%), G3 haut risque (9-14) : 110 patients (61,5%) et G4 très haut risque (≥15points) : 33 patients (18,4%). Le pourcentage de mortalité était respectivement 0% pour le G1, 10,3% pour le G2, 26,8% pour le G3 et 69,8% pour le G4 avec une p=0,002. On a constaté une différence significative entre les groupes pour le recours à la ventilation non invasive avec une p= 0,001. L’aire sous la courbe ROC pour le groupe G4 était de 0,77 avec des valeurs de sensibilité et spécificité qui étaient respectivement 66,7%et 87,7% ; Les valeurs prédictives positive et négative étaient respectivement 45 et 92,1%.

Conclusion :  les résultats de notre étude ont permis de considérer le score 4C mortality comme un outil validé pour estimer le pronostic des patients atteint de pneumopathie covid dès l’admission aux Urgences. Il peut être utilisé pour identifier les patients à haut risque de mortalité et aider ainsi à la décision clinique.


Houyem ZOUARI (tunisia, Tunisie), Hager TOUJ, Inès SEDGHIANI, Dorsaf HRAIMI, Bahri BADRA, Sihem SELMI, Nebiha BORSALI
14:00 - 15:00 #29291 - FC06-07 Evaluation du rapport neutrophile-lymphocyte dans la prédiction de la mortalité au cours de la maladie Covid-19.
FC06-07 Evaluation du rapport neutrophile-lymphocyte dans la prédiction de la mortalité au cours de la maladie Covid-19.

Introduction : Le rapport neutrophile sur lymphocyte (RNL) est considéré comme un  marqueur de la réponse inflammatoire ayant prouvé son intérêt pronostique  dans diverses pathologies. Plusieurs études ont montré une corrélation entre le rapport neutrophile sur lymphocyte et la sévérité de l’atteinte par la Covid 19. Le but de ce travail était d’étudier la valeur pronostique du rapport neutrophile sur lymphocyte chez les patients atteints de la covid19 et ayant nécessité une hospitalisation aux urgences.

Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective chez 1013 patients atteints de la maladie Covid 19 et hospitalisés aux urgences de janvier à octobre 2021. Les données  des patients ont été recueillies et saisies au moyen du logiciel SPSS 20. Les critères de jugement de l’étude analytique étaient la mortalité intra-hospitalière et le recours aux gestes de réanimation (ventilation et drogues vaso-actives). Seuil de significativité p < 0,05.

Résultats : Parmi 1013 patients atteints de la Covid19, 54.9% étaient de sexe masculin, avec OR (H /F)=1.21, l’âge moyen était de 64 ans [16 – 97]. Les symptômes les plus fréquents par ordre décroissant étaient la dyspnée (87%), l’ asthénie (75.2%), la toux (74.6%), les céphalées (53.4%) et la fièvre (51.9%). Les antécédents les plus fréquents étaient l’hypertension artérielle (45.3%) et le diabète (36.5%). Le rapport médian neutrophile-lymphocyte (RNL) était à 7.57 [0.11 ; 231.25]. Le taux de mortalité était de 22.1%. Le RNL avait une corrélation significative  avec la mortalité intra-hospitalière (p=0.009), le recours aux drogues vaso-actives (p=0.45) et le recours à la ventilation mécanique (p=0.38).

Discussion : Notre étude a montré que le RNL  était significativement associé à la mortalité intra-hospitalière. Selon l’étude [1]: Systematic Reviews and Meta-Analyses (PRISMA statement),  le RNL a de bonnes valeurs prédictives de la gravité de la maladie et de la mortalité chez les patients infectés par la Covid-19.L'évaluation du RNL peut aider les cliniciens à identifier précocement les cas potentiellement graves, à effectuer un triage et une prise en charge adaptés, ce qui peut réduire la mortalité globale de la Covid-19.

Conclusion:Selon notre étude, le RNL est un facteur prédictif de mortalité chez les patients  atteints de la Covid19 confirmant les résultats d’autres études. Toutefois, il n’y avait pas de corrélation avec le recours aux drogues vaso-actives ni à la ventilation mécanique .



aucun conflit
Boutheina HAMMAMI, Yosra YAHIA, Amel KHALED (Tunis, Tunisie), Abdelwaheb MGHIRBI, Hadil MHADHBI, Ramla BACCOUCHE, Hamida MAGHRAOUI
14:00 - 15:00 #29297 - FC06-08 L’impact de l’insuffisance rénale aiguë chez les patients ayant une pneumopathie à COVID-19.
FC06-08 L’impact de l’insuffisance rénale aiguë chez les patients ayant une pneumopathie à COVID-19.

Introduction :

Durant la pandémie, l’infection à SARS COV2 a été caractérisée par un polymorphisme clinique dont le tropisme rénal fait partie et pourrait avoir un impact pronostic majeur lors de la prise en charge.

Objectif :

Étudier le profil évolutif des patients admis pour prise en charge de pneumopathie à SARS COV2 et ayant une insuffisance rénale aigue.

Méthode :

Etude rétrospective observationnelle mono centrique sur 11mois au service des urgences. Nous avons inclus tout patient ayant été admis pour pneumopathie à SARS COV2 confirmée. les patients ayant une insuffisance rénale chronique  oou une insuffisance rénale aigue obstructive ont été exclus. Les patients ont été répartis en deux groupes :

-Groupe 1 : présentant une insuffisance rénale aigue.

-Groupe 2 : n’ayant pas présenté une insuffisance rénale aigue.

On a suivi l’évolution clinique de chaque groupe.

Résultat:

Durant la période d’étude 796 patients ont été inclus dans l’étude, 221 patients (28%) dans le groupe 1 et 575 (72%) dans le groupe 2. L’âge moyen était de 65±14 ans et le sex-ratio était à 1,1. Les comorbidités les plus présentés dans la population d’étude étaient l’hypertension artérielle (43%) et le diabète (35%). Les motifs d’admission les plus fréquents étaient la dyspnée (88%) et la toux (75%). Les patients du Groupe 2 était plus âgé avec une différence statistiquement significative (P=0,004). Les patients ayant eu une insuffisance rénale aigue avait moins de comorbidité. Les 2 groupes étaient comparables dans la présentation clinique initiale. Vingt et un patients (3,6%) du Groupe 1 avaient une hyperkaliémie dont 2 patients (1%) avec des signes électriques. Une acidose métabolique sévère était présente chez 22 patients du groupe 1 et 1% des patients avaient nécessité une l’hémodialyse. Les patients ayant présenté une insuffisance rénale aigue avaient nécessité plus de prise en charge en milieu de réanimation (p < 0,005) avec un taux de mortalité plus élevé (p < 0,001) et avaient présenté plus de complication au cours de l’hospitalisation aux urgences avec une différence statistiquement significative entre les deux groupes (p < 0,005).

Conclusion :

Le diagnostic d’une insuffisance rénale aigue au cours de la prise en charge de la pneumopathie à SARS COV2 serait un facteur de mauvais pronostic nécessitant plus le recours à un milieu de réanimation avec un taux de mortalité plus élevé chez ces patients.

 



pas de conflit d'intérêt
Malek BEN KHALIFA (bizerte, Tunisie), Abdelwaheb MGHIRBI, Wiem HOUAS, Radhia BOUBAKER, Ramla BACCOUCHE, Yosra YAHIA, Hamida MAGHRAOUI
Salle 352B-Zone poster 2

"Mercredi 08 juin"

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AMS31 C
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Dijon), Nathalie LAURENCEAU (Cadre supérieure sage-femme) (Toulouse)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF fin 2021) spécifiques à cette situation.
Salle 353

"Mercredi 08 juin"

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CM26
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Optimiser sa pratique en analgésie
Sédation, Douleur - Analgésie

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Niort)
Où l’on étudiera comment optimiser sa prise en charge en matière d’analgésie sédation en utilisant une approche multimodale avec notamment l’ALR, l’ hypnose et l’analgésie procédurale ainsi proposer au patient un projet analgésique personnalisé.
14:00 - 15:30 L’analgésie multimodale pourquoi faire ? Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
14:00 - 15:30 Déploiement de l’ALR pourquoi ça traîne ? Francois-Xavier AGERON (Médecin associé) (LAUSANNE, Suisse)
14:00 - 15:30 Le propofol : quand ? Comment ? Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Nice)
14:00 - 15:30 L'hypnose : utile ou futile. Thomas SCHMUTZ (médecin adjoint) (Fribourg (suisse), Suisse)
Salle Maillot

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AMS32 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Gilles JOURDAIN (Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Clamart), Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Clamart)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée.
OP3 : Notion de leadership et travail en interprofessionnalité
Pour pouvoir atteindre les objectifs pédagogiques nous réaffirmons la nécessité d’être 6 pour animer ces ateliers (4 médecins et 2 infirmiers)
Salles 221-222-223

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AMS34 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication.
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Florent GACHET (Rouen)
Conférenciers : Ludivine CHEUTET (IADE) (Rouen), Florent GACHET (soignant) (Rouen), Brice GARCIA (Rouen), Christophe RIHAL (Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisée sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d'organisation dans de telles situations.
La simulation est organisée autour de la reproduction d'un village et l'évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l'afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes :
- le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé),
- le groupe poste de commandement,
- le groupe régulation du SAMU
- et le groupe hôpital.
Les participants doivent ainsi s'organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
Salles 224-225-226

"Mercredi 08 juin"

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AS44 D
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Paris), Stephane GRESSIN (Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
14:45

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SARD
14:45 - 15:30

SYMPOSIUM ABBOTT RAPID DIAGNOSTICS
Gestion des patients aux urgences dans un contexte épidémique : mise en place d’une solution de diagnostic moléculaire rapide en délocalisé au CHU de Nice

Modérateur : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
14:45 - 15:30 Introduction.
14:45 - 15:30 Place des EBMD dans une institution. Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Nice)
14:45 - 15:30 Contexte du point de vue du laboratoire. Géraldine GONFRIER (Biologiste médicale) (Nice)
14:45 - 15:30 Retour des utilisateurs et impact sur le parcours patient. Julie CONTENTI (Medecin) (Nice)
14:45 - 15:30 Questions – Réponses.
Salle 251
15:00

"Mercredi 08 juin"

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FC07
15:00 - 16:00

Flash communications
Choqué.e
Etat de choc

Modérateur : Amélie CHEVALIER (Praticien Hospitalier Contractuel) (Paris)
15:00 - 16:00 #28883 - FC07-01 Evaluation de la mortalité à 30 jours après passage aux urgences pour état septique grave: étude avant-après mise en place d’un outil d’aide à la prescription anti-infectieuse.
FC07-01 Evaluation de la mortalité à 30 jours après passage aux urgences pour état septique grave: étude avant-après mise en place d’un outil d’aide à la prescription anti-infectieuse.

Introduction : Les états septiques graves (ESG) mettent en jeu le pronostic vital avec une mortalité de 30-45% à 1 mois. Les recommandations préconisent une introduction précoce d’une antibiothérapie (AtbT) probabiliste adaptée dans l’heure suivant le diagnostic. Dans ce contexte, un outil d’aide à la prescription a été mis en place. L’objectif est d’évaluer la mortalité à un mois avant et après mise en place de cet outil.

 

Méthode : Etude observationnelle rétrospective (IRB-MTP_2021_11_202100881) avant et après la mise en place d’un outil d’aide à la prescription. Il regroupe les recommandations de la COMAI (commission des Anti-Infectieux) du CHU. La réalisation du carnet est assurée par le pharmacien des Urgences. Les patients ont été inclus : phase 1 (sans outil) du 13/07/20-11/01/21 et phase 2 (avec outil) du 15/02/21-12/08/21. L’AtbT est considérée comme adaptée si molécules et posologies sont justes. La mortalité à 30 jours est évaluée sur revue des dossiers d’hospitalisation ou appel au médecin traitant.

 

Résultats / discussion

371 patients inclus : 185 en phase 1(âge moyen 75,03 +/-14,43) et 186 en phase 2 (âge moyen 73,63 +/-16,62). Absence de différence concernant âge et gravité de l’ESG. 

On observe une amélioration de la survie à 30 jours avec un taux de 63.04% lors de la 1ere phase vs 71.89% lors de la 2de.  Ce résultat est à nuancer avec la période de l’étude (hiver vs été).

Amélioration significative des prescriptions : l’antibiothérapie est adaptée dans 38.71% des cas dans la 1ère phase (respectivement 20.1% et 35.96% des molécules et posologies adaptées) vs 64.86% dans la 2ème phase (respectivement 49.23% et 41.54% des molécules et posologies adaptées). 

L’antibiothérapie est plus facilement débutée avec 13.44% des patients qui n’ont reçu aucun antibiotique lors de la 1ère phase vs 1.08% dans la 2ème. Le délai d’instauration est similaire dans les deux phases avec un délai inférieur à 1 heure pour 7.45% des patients dans la phase avant et 6.54% après. Ce résultat ne semble pas inhérent à la mise en place d’un outil car d’autres facteurs organisationnels sont à prendre en compte comme le délai du diagnostic.

 

Conclusion : Cette étude montre une diminution de la mortalité à 30 jours et une AtbT mieux adaptée au patient et à ses comorbidités après mise en place d’un outil d’aide à la prescription de l’AtbT aux urgences pour les ESG. Toutefois, le délai d’initiation de l'AtbT reste trop long. 



aucun
Jordan BRIQUEZ (Montpellier), Marion LAUREAU, Melodie DIO, Hamza GHOMRANI, Christophe SERRAND, Maxime VILLIET, Mustapha SEBBANE
15:00 - 16:00 #28916 - FC07-02 Adéquation entre l'antibiothérapie probabiliste préhospitalière pour choc septique et l’identification bactériologique hospitalière.
FC07-02 Adéquation entre l'antibiothérapie probabiliste préhospitalière pour choc septique et l’identification bactériologique hospitalière.

Introduction

Les recommandations internationales de la prise en charge du sepsis préconisent une reconnaissance, un diagnostic et un traitement précoces afin de réduire la mortalité liée au sepsis [1,2]. Parmi les thérapeutiques ayant fait preuve de leur efficacité en particulier dans la prise en charge de la forme la plus grave du sepsis, le choc septique, l’impact de l’antibiothérapie précoce est désormais admis [3]. Cependant, l'adéquation entre l’identification bactériologique hospitalière et l'antibiothérapie probabiliste préhospitalière administrée en cas de choc septique pris en charge par une équipe SMUR reste inconnue.

Méthodes

De mai 2016 à mars 2021, les patients pris en charge par une équipe SMUR préhospitalière et admis en réanimation pour choc septique ont été analysés rétrospectivement. 

Résultats

Parmi les 386 patients analysés, 119 (33%) ont reçu une antibiothérapie préhospitalière probabiliste : 74% une céphalosporine de 3e génération (31% cefotaxime & 42% ceftriaxone). Aucun patient n'a eu d'effet indésirable grave lié à l'administration de l’antibiothérapie.

La mortalité globale au jour 30 était de 29%. 

Parmi les 119 patients, une identification bactériologique a été obtenue pour 81 (68%).  L’antibiothérapie préhospitalière était adéquate pour 65 patients (80%) dont 10 (15%) sont décédés à J30. A l'inverse, parmi les 16 (20%) patients ayant eu une antibiothérapie préhospitalière inadéquate, 9 patients (56%) sont décédés à J30.

Après appariement par score de propension, une association significative entre l'administration d’une antibiothérapie préhospitalière adéquate et la mortalité à J30 a été observée (aOR = 0,09 [0,01-0,47]).

Conclusions

L’antibiothérapie probabiliste préhospitalière administrée par une équipe SMUR chez des patients atteints de choc septique est la plupart du temps adéquate et associée à une diminution de la mortalité à J30. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires.

 

Références

1. Singer M. JAMA. 2016

2. Chen AX. N Engl J Med. 2019.

3. Naucler P. Clin Microbiol Infect. 2020.



Les auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail
Anna HASSAN (BOULOGNE), Romain JOUFFROY, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE
15:00 - 16:00 #28918 - FC07-03 L'administration préhospitalière de noradrénaline réduit la mortalité à 30 jours chez les patients en choc septique.
FC07-03 L'administration préhospitalière de noradrénaline réduit la mortalité à 30 jours chez les patients en choc septique.

Introduction : 

La diminution de la mortalité du choc septique est en partie liée à sa prise en charge précoce reposant sur un ensemble de stratégies et de thérapeutiques parmi lesquelles l’optimisation hémodynamique [1]. Il est recommandé pour optimiser l’hémodynamique d’effectuer un remplissage vasculaire et d’administrer de la noradrénaline lorsque l’objectif de pression artérielle moyenne (PAM) n’est pas atteint [1]. Des études hospitalières soutiennent l’intérêt d’une initiation précoce de la noradrénaline avant l’échec du remplissage vasculaire [2].  

Dans cette étude rétrospective nous avons analysé l’association entre la mortalité à 30 jours et l’administration préhospitalière de noradrénaline chez des patients atteints de choc septique pris en charge par une équipe SMUR.

 

Méthodes : Du 06 avril 2016 au 31 décembre 2020, les chocs septiques admis en réanimation suite à une prise en charge préhospitalière par une équipe SMUR ont été analysés par score de propension a afin d’évaluer la relation entre l'administration préhospitalière de noradrénaline afin d'atteindre une PAM>65mmHg à la fin de la phase préhospitalière et la mortalité à 30 jours.

 

Résultats : Quatre cent soixante-dix-huit patients ont été analysés, dont 309 (65 %) hommes. L'âge moyen était de 69 ± 15 ans. Une infection pulmonaire, digestive et urinaire était suspectée en pré hospitalier chez 44%, 24% et 17% des patients, respectivement. Un tiers des patients (n=143) a bénéficié de l’administration préhospitalière de noradrénaline avec une dose médiane de 1,0 [0,5-2,0] mg.h-1, parmi lesquels 84 (69%) étaient vivants et 38 (31%) décédés à 30 jours. La mortalité globale à 30 jours était de 30%. L'analyse multivariée (modèle de Cox avec régression logistique après ajustement par score de propension) retrouvait une association significative entre l'administration préhospitalière de noradrénaline et la mortalité à 30 jours : HRa=0,42 [0,25-0,70]. 

 

Conclusion : Dans cette étude, nous rapportons que l’administration préhospitalière de noradrénaline afin d'atteindre une PAM>65mmHg à la fin de la phase préhospitalière est associée à une diminution de la mortalité à 30 jours chez les patients atteints de choc septique préhospitalier pris en charge par une équipe SMUR. Ces résultats nécessitent d’être confirmés par des études prospectives.

Références :

1. Singer MJAMA. 2016.

2. Chen AX. N Engl J Med. 2019.



Les auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail
Adèle HAJJAR (PARIS), Romain JOUFFROY, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE
15:00 - 16:00 #29070 - FC07-04 Facteurs de risque associés au choc chez les patients consultant aux urgences pour une anaphylaxie.
FC07-04 Facteurs de risque associés au choc chez les patients consultant aux urgences pour une anaphylaxie.

INTRODUCTION: L’anaphylaxie est une réaction systémique grave qui s’inscrit dans le cadre général des réactions d’hypersensibilité potentiellement fatale nécessitant une prise en charge immédiate (Simpson et al 2006). OBJECTIF: Le but de notre étude était d’étudier les caractéristiques cliniques et les facteurs de risque associés au choc chez les patients se présentant aux urgences pour anaphylaxie. METHODES: Etude prospective, observationnelle, sur 9 ans (juin 2010 à mai 2019). Inclusion : patients (âge > 14 ans), avec signes cliniques en faveur d’une anaphylaxie telle qu’elle a été définie par le National Institute of Allergy and Infectious Disease and The Food Allergy and Anaphylaxis Network. Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs. Division des patients en 2 groupes: groupe1(G1): patients présentant un choc anaphylactique défini par une pression artérielle systolique <90 mmHg nécessitant le recours à l’adrénaline intraveineuse et groupe 2 (G2): patients sans choc. Une analyse multivariée a été réalisée pour identifier les facteurs de risques associés au choc. RESULTATS: Au cours de l'étude, 643 patients ont été recrutés. Âge moyen = 38 ± 15 ans. Sex-ratio = 0,75. Cent patients ont été inclus dans le G1 contre 543 dans le G2. Les caractéristiques démographiques étaient comparables entre les deux groupes. L’étude multivariée a identifié 4 facteurs de risque associés au choc qui sont: les antécédents d’anaphylaxie (OR =1,74, IC95% [1,21-1,99],p=0,03), la prise d’antibiotiques (OR =1,73, IC95% [1,38-2,17],p=0.001), la voie parentérale (OR =2,56, IC95% [1,51-4,33],p=0,002) et les signes neurologiques (OR =2,14, IC95% [1,24-3,70],p=0,006). CONCLUSION: Les antécédents d’anaphylaxie, la prise d’antibiotiques, la voie parentérale et les signes neurologiques sont des facteurs de risque de choc. Leur reconnaissance précoce est primordiale pour une meilleure prise en charge dans les services d’urgence.

Pas de conflits d’intérêt
Amira BAKIR, Hanen GHAZALI, Ahlem AZOUZI, Amal KHALED (Tunis, Tunisie), Azouz FOURATI, Kamel JLALI, Amel ARBAOUI, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29152 - FC07-05 Le shock index :un marqueur prédictif de mortalité chez les patients présentant un sepsis et un choc septique au service des urgences.
FC07-05 Le shock index :un marqueur prédictif de mortalité chez les patients présentant un sepsis et un choc septique au service des urgences.

Introduction :

La prise en charge diagnostique et thérapeutique précoce du sepsis et de l’état de choc septique sont d’une importance majeure. Le shock index, une variable définie comme le rapport entre la pression artérielle systolique et la fréquence cardiaque est connu être un facteur de risque de mortalité chez les traumatisés sévères. Cette variable peut être un marqueur prédictif de mortalité chez les patients ayant un sepsis ou un état de choc septique admis aux urgences.

Méthodes :

Il s’agit d’une étude descriptive prospective transversale sur une période de 12 mois incluant des patients âgés de plus de 18 ans atteints de sepsis ou d’un état de choc septique admis au service des urgences. Le shock index = pression artérielle systolique /fréquence cardiaque a été mesuré à l’admission. Le critère de jugement principal était le décès en intra hospitalier.

Résultats:

 Cent patients ont été inclus avec un âge moyen de 65 ans [+/-16 ans]et un sex ratio à 1,5. Soixante-huit patients ( soit 68%)ont été admis pour un sepsis et 32 patients(32 %) pour un état de choc septique.

Parmi les antécédents:50 patients ont été hypertendus(50%),52 diabétiques (52%),11 cas d’insuffisance rénale chronique (11%),8 cas d’insuffisance cardiaque (8%),10 cas de coronaropathie (10%),6 ayant un accident vasculaire cérébral (6%),15 cas de fibrillation auriculaire (15%) et 10 cas de maladies respiratoires chronique (10%).Le point de départ du sepsis ou de l’état de choc septique a été d’origine :urinaire chez 39 patients (soit 39%),pulmonaire chez 35 patients (35%),abdominale chez 2 patients (2%),méningé chez 2 patients (2%),cutanée chez 13 patients(13%),3 cas d’endocardite(3%) et 4 cas d’origine indéterminée(4%)

Le taux de mortalité en intra hospitalier dans notre série a été à 34 patients (34%).

La moyenne du shock index chez les patients décédés aux urgences a été à 1,65 [+/- 1,43], et celle chez les patients non décédés a été à 1,01 [+/-0,86].

 L’analyse Roc a révélé que le shock index est significativement associé à la mortalité aux urgences, l’aire sous la courbe est à 0,785 avec un intervalle de confiance entre 0,702 et 0,888.

conclusion:

L’index de shock, étant une variable facilement calculable dans un service d'urgence, peut être utilisé comme un facteur prédictif fiable de mortalité intra hospitalière chez les patients présentant un état de choc septique ou un sepsis. Ceci peut être applicable pour la mortalité extra hospitalière dans des études ultérieures


Wided BAHRIA LASGHAR, El Moez BEN OTHMANE, Sirine HAYOUNI (TUNISIE), Afraa JLIDI, Emna KETATA, Chiheb CHAMMAM, Nour Elhouda NOUIRA
15:00 - 16:00 #29228 - FC07-06 Facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis aux urgences pour Etat de choc.
FC07-06 Facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis aux urgences pour Etat de choc.

Introduction:

Les états de choc constituent un motif d’admission frequent aux services d’urgence. Ils sont grevés d’une morbi-mortalité lourde ainsi que de dépenses de santé majeures .

Il est important de chercher les facteurs susceptibles d’influencer cette morbi-mortalité afin d’améliorer la prise en charge .

 

Objectif :

Etude des facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis au service d’urgence pour état de choc.

 

Méthode :

Etude prospective observationnelle pronostique sur cinq ans (Janvier 2015-Décembre 2019). Inclusion des patients âgés plus de 18, admis au service des urgences pour états de choc, défini par une pression artérielle moyenne systolique à 90 mmHg associée à des signes d’hypo perfusion d’organes.

Les caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques ont été recueillies.

Le pronostic a été évalué sur ma mortalité précoce à J7 et tardive à J30. Une étude multivariée a été réalisée pour identifier les facteurs indépendamment liés à une mortalité tardive.

 

Résultats : Inclusion de 86 patients avec un âge moyen de 65 ± 17 ans et un sex-ratio de 1,05.

Les comorbidités étaient (%) : Diabète (46), HTA (46), Dyslipidémie (19), coronaropathie (17) et la bronchopneumopathie chronique obstructive (17).

Les motifs de consultation les plus fréquents étaient (%) : un état général altéré (37), une dyspnée (35), un état de conscience altéré (33), une fièvre (24) ou une symptomatologie abdominale (23).

La nature de l’état de choc était(%) : septique (48), cardiogénique (24), hypovolémique (22), obstructif (3.) et anaphylactique (2). La mortalité intra-hospitalière était de 57% : à J7 de 8 %, à 1 mois de 6% .

A l’étude multivariée en régression logistique , l’âge supérieur ou égal à 68 ans (OR ajusté=1.78 , IC95%[1,09-2,88] , p=0,02) , le pH à l’admission inférieur ou égal à 7,30 (OR ajusté=2 , IC95%[1,18-3,37] , p=0,005), un chiffre de lactate initial supérieur ou égal à 5 mmol/l (OR ajusté=2,06 , IC95%[1,36-4,86] , p=0,001), et le recours à l’intubation oro-trachéale (OR ajusté=15, IC95%[1,97-122,79] , p<0,001) ,ont été identifiés comme facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis pour états de choc aux urgences .

 

Conclusion :

l’âge, le pH à l’admission, le taux de lactate initial et le recours à l’intubation orotrachéale ont été identifiés comme facteurs prédictifs de mortalité chez les patients admis aux urgences pour états de choc .

 

 

 

 



aucun conflit d’intérêt
Youssef BEN BRAHIM, Hanen GHAZALI, Camilia JEDDI (HRBA, Tunisie), Amel ARBAOUI, Hela BEN TURKIA, Sarra AKKARI, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29293 - FC07-07 Anaphylaxie médicamenteuse aux urgences : profil épidémio-clinique et pronostic.
FC07-07 Anaphylaxie médicamenteuse aux urgences : profil épidémio-clinique et pronostic.

Introduction :L'anaphylaxie médicamenteuse est une réaction systémique grave. Certains médicaments ont été largement impliqués dans les réactions allergiques. La gestion de cette anaphylaxie reste un défi pour l'urgentiste en raison de son évolution imprévisible et l'augmentation de sa prévalence.L'objectif de notre étude était de déterminer les facteurs épidémiologiques, cliniques et pronostiques de ces patients.

Méthodes : une étude descriptive et monocentrique sur une durée de huit ans. Critères d'inclusion : patients adultes admis aux urgences pour une anaphylaxie médicamenteuse. Recueil des paramètres épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. Une analyse multivariée des facteurs prédictifs de choc, et de récidive a été réalisée.

Résultats :

Inclusion de 399 patients. Âge moyen = 40 ± 15 ans. Sex-ratio = 0,8. Les antibiotiques étaient la première molécule incriminée chez 214 patients (53%) suivi des anti-inflammatoires non stéroïdiens chez 93(23%) ensuite les antalgiques avec un pourcentage de 15% chez 60 patients. Les caractéristiques cutanées étaient présentes chez 94 % des patients dont l’urticaire était pour 292 patients (73%) et un prurit était chez 181 patients (45%). Les caractéristiques cardiovasculaires, respiratoires, gastro-intestinales et neurologiques ont été retrouvées respectivement chez 27, 35, 19 et 13%. Une hypotension a été enregistrée chez 115 patients (29 %). Les facteurs identifiés comme prédictifs de choc anaphylactique étaient :  les signes cardiovasculaires (OR ajusté =3,38 ; p=0,02 ; IC 95% [1,39 - 7,99]). Une récidive de la réaction anaphylactique a été observée chez treize patients (3,3%). Les facteurs indépendamment liés à la récurrence étaient : l'utilisation d'adrénaline 10 µg (OR ajusté =8,9 ; p < 0,001 ; IC 95% [1,4 - 54]). Les organes atteints étaient trois dans 13% des cas et quatre pour 7 patients. La classe de l’anaphylaxie était légère pour 177(44%), modérée pour 188(47%) et sévère pour seulement 16patients (4%) .  L'amélioration a été constatée chez 389 patients (97 %). Aucun décès n'a été enregistré. Trois cent quatre-vingt-dix patients sont sortis directement des urgences après une période d'observation moyenne de six heures et les 9 patients ont été transféré.

Conclusion :L'anaphylaxie médicamenteuse était sous-diagnostiquée aux urgences et son évolution grave reste imprévisible. Il est donc impératif de mener des études multicentriques dans les urgences et  les services de pharmacovigilance.

 



aucun conflit d'intérêt
Manel KALLEL (Tunis, Tunisie), Hanène GHAZALI, Ines BELGACEM, Amal JEBALI, Ahlem AZOUZI, Amira TAGOUGUI, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29300 - FC07-08 Intérêt du Shock Index pour prédire la sévérité dans un service d’urgences.
FC07-08 Intérêt du Shock Index pour prédire la sévérité dans un service d’urgences.

Introduction :L’intérêt du shock index (SI), défini par le rapport de la fréquence cardiaque  sur la pression artérielle systoliquea été démontré dans la prédiction du pronostic chez les patients traumatisés. L’objectif de ce travail estd’étudier l’intérêt du shock index initial dans la prédiction de l’évolution des patients  au service des urgences hors du contexte traumatique.

Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive incluant des patients admis dans un service d’urgences  de février 2021 à novembre 2021 pour diverses pathologies non traumatiques en dehors de la pathologie Covid 19. Le Shock Index (SI)a été calculé pour ces patients à partir des données de l’examen initial. Notre population a été répartie en 2 groupes  selon la valeur du Shock index : Groupe A  (SI ≤0.9) et groupe B  (SI > 0.9). Le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière. Le seuil de significativité était fixé à 0,05.

Résultats : Nous avons inclus 357 patients. Le genre ratio était de 1,6. L’âge médian était de 48 ans± 11,68. La durée de séjour médiane était de 63 heures.  Le taux de mortalité était de 11,8%. Les groupes A (n=278) et B (n=79) ont été comparés. Le recours à la ventilation mécanique et la survenue d’un état de choc étaient significativement plus fréquents dans le groupe B avec respectivement p=0,02, OR=4, IC95 [1,2-12,7] et p < 0,001, OR=11,6, IC95 [5,4-38,5]. Il en était de même pour la nécessité d’admission en réanimation (p < 0,001, OR=3,32, IC95[2,12-5,20]). La mortalité était significativement plus élevée dans le groupe B  avec p < 0,001, OR4=3.32, IC95 [1.89-5.85]. Le SI avait une sensibilité de 57%  et une spécificité de 70%  au-delà de 0.9 pour prédire la mortalité intra-hospitalière (p < 0,001, AUC=0,71, IC95 [0,62-0,79]).

Discussion : Nos résultats concordent avec les données de l’étude de Singh et al [1]  qui a démontré l’intérêt du SI comme outil de triage  chez les traumatisés aux services des urgences. Le Shock index est un indicateur de stabilité des états hémodynamiques [2]. Son utilisation peut s’étendre vers d’autres pathologies non traumatiques.

 Conclusion : Le Shock Index semble intéressant pour estimer le pronostic  des patients pris en charge aux urgences dans un contexte non traumatique. Nos résultats ont montré une mortalité significativement plus élevée pour un SI > 0,9 avec une sensibilité de 57% et une spécificité de 70%.



aucun conflit
Amel KHALED (Tunis, Tunisie), Yosra YAHIA, Abdelwaheb MGHIRBI, Boutheina HAMMAMI, Hadil MHADHBI, Radhia BOUBAKER, Hamida MAGHRAOUI
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 08 juin"

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FC08
15:00 - 16:00

Flash communications
Encore COVID
Covid-19

Modérateur : Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon)
15:00 - 16:00 #29270 - FC08-06 Retentissement de l’âge sur le pronostic de la maladie Covid-19: étude comparative des plus et des moins de 65 ans.
FC08-06 Retentissement de l’âge sur le pronostic de la maladie Covid-19: étude comparative des plus et des moins de 65 ans.

Introduction : Les sujets âgés sont particulièrement exposés aux infections. Cette susceptibilité est liée à la dégradation des fonctions immunitaires et à la fréquence des maladies chroniques sous-jacentes. Depuis l’identification du virus SARS COV-2, plusieurs études ont étés menées pour  identifier les facteurs pronostiques de sévérité et de mortalité.

Le but de notre travail était d’étudier l’impact pronostique de l’âge au cours de la maladie Covid-19.

Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective chez 1014 patients atteints de la maladie covid 19 et hospitalisés aux urgences de janvier à octobre 2021.

La population à l’étude a été divisée en 2 groupes : Groupe A : sujets d’âge < 65, Groupe B : sujets d’âge > = 65 ans. Les données  des patients ont été recueillies et saisies au moyen du logiciel SPSS 20. Les critères de jugement de l’étude analytique étaient la mortalité intra-hospitalière et le recours aux gestes de réanimation (ventilation et drogues vaso-actives). Seuil de significativité p < 0.05.

Résultats :Les sujets âgés (groupe B) représentent 53.4% de la population étudiée, avec un sexe ratio (H/F)=1.14. Les comorbidités telles que l’hypertension artérielle et le diabète étaient plus fréquentes dans ce groupe avec un pourcentage respectif de 58%, et 41% (p=0.02). Le taux de mortalité était plus élevé dans le groupe B versus groupe A avec p=0.001, OR=0.53 (IC 95% [0.419 ; 0.687]. Le recours aux drogues vaso-actives et à la ventilation mécanique était plus élevé chez les sujets âgés (groupe B) avec p=0.016 et OR=0.513 (IC [0.299 ; 0.89])

Discussion : Les études confirment que l’âge est le facteur le plus important de prédiction du risque de décès d’une personne infectée par la Covid19.  Ceci s'explique notamment par la prévalence plus élevée des comorbidités chez les sujets âgés, augmentant potentiellement le risque de mortalité. Selon l’étude Epi-Phare, [1] publiée le 23 juillet 2021 par l'ANSM, les personnes âgées sont de loin les plus fragiles face à la Covid-19 avec un risque d'hospitalisation ou de décès augmentant de façon exponentielle avec l'âge.

Conclusion : Notre étude confirme que l’âge est un facteur de risque péjoratif au cours de la maladie Covid-19. Nos résultats ont montré que le risque de mortalité et de recours aux gestes de réanimation était significativement plus élevé chez les sujets âgés de plus de 65 ans.



aucun conflit d'intérêt
Boutheina HAMMAMI, Yosra YAHIA, Amel KHALED (Tunis, Tunisie), Riadh BEN CHAIEB, Hadil MHADHBI, Abdelwaheb MGHIRBI, Radhia BOUBAKER, Hamida MAGHRAOUI
15:00 - 16:00 #29004 - FC08-01 IMPACT DE LA PRISE EN CHARGE DE PATIENT SUSPECTS COVID SUR LE STRESS DES SOIGNANTS PRE-HOSPITALIERS.
FC08-01 IMPACT DE LA PRISE EN CHARGE DE PATIENT SUSPECTS COVID SUR LE STRESS DES SOIGNANTS PRE-HOSPITALIERS.

Introduction : Les soignants de l’urgence sont particulièrement exposés au stress notamment à cause des surcharges des services d’urgence, du travail de nuit, des plannings irréguliers. Le stress chronique au travail est un problème majeur de santé publique. Depuis fin 2019 la pandémie de COVID-19, plus de 250 millions de personnes ont contracté la maladie et plus de 5 millions sont morts, conduisant les systèmes de santé, et notamment les structures d’urgences intra et pré-hospitalières à s’adapter. L’ensemble des inconnues provoquées par la COVID-19 renforce le risque de stress aigu pour les soignants de l’urgence.

 

OBJECTIF : L’objectif principal de cette étude est d’évaluer le stress subjectif (par auto-évaluation) et objectif (par mesure de la variabilité sinusale de la fréquence cardiaque) lors de la prise en charge des patients suspect d’une atteinte COVID-19 par rapport à la prise en charge des patients non suspects. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les facteurs de risque de stress.

 

METHODE : Étude observationnelle, descriptive, par questionnaire (utilisation d’échelles visuelles analogiques) et enregistrement de la variabilité sinusale de la fréquence cardiaque en utilisation des cardio-fréquencemètres auprès des équipes du Service Mobile d’Urgences et de Réanimation de Clermont-Ferrand, entre le 9 et le 15 avril 2021.

 

RESULTATS : Parmi les 32 professionnels interrogés, 15 étaient des femmes, 7 ambulanciers, 10 infirmiers et 15 médecins. La moyenne d’âge était de 35.7 ans. Ma médiane de stress subjective pour la prise en charge d’un patient suspect de COVID-19 était supérieure à celle d’un patient non suspect de COVID-19 en début de poste (38.2 vs 17.6, p<0.001) et en fin de poste (42.6 vs 16.2, p<0.001). De plus, certains participants évaluaient leur stress de prise en charge d’un patient suspect COVID > 50/100 (13 et 20% en début et fin de garde de jour). Cette différence n’a pas été retrouvée lors de l’analyse des données de variabilité sinusale de la fréquence cardiaque. La raison principale est la très faible incidence des patients COVID ou suspect COVID dans notre échantillon (seulement 5 interventions au total). Nous n’avons pas retrouvé de facteur de risque ou de facteur protecteur dans les analyses uni variées.

 

CONCLUSION : Lors de la première vague de la pandémie COVID, les soignants de l’urgence ont un stress subjectif plus important lors de la prise en charge de patients suspects d’infection COVID-19.



Aucun
Luc PIGEON, Lambert CÉLINE, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA, Dorian TEISSANDIER, Ludovic MIRAILLET (Clermont-Ferrand), Frédéric DUTHEIL, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
15:00 - 16:00 #29010 - FC08-02 Intérêt pronostique du suPAR pour la stratification du risque d’évolution défavorable à 30 jours chez les patients admis aux urgences pour une infection Covid-19.
FC08-02 Intérêt pronostique du suPAR pour la stratification du risque d’évolution défavorable à 30 jours chez les patients admis aux urgences pour une infection Covid-19.

Introduction : Les vagues épidémiques de COVID-19 entrainent un afflux massif de patients aux urgences. L’identification rapide des patients à faible risque d’évolution défavorable permettrait un retour à domicile précoce et sécurisé. Le suPAR (soluble urokinase plasminogen activator receptor) est décrit comme un marqueur pronostique aux urgences. L’objectif de cette étude est d’évaluer le suPAR par rapport aux scores de risque existant (CRB-65, qSOFA, SRIS, NEWS2, REMS et qCSI) dans la stratification du risque à 30 jours chez les patients admis aux urgences pour une infection à COVID-19.

Méthode : Étude prospective monocentrique d’évaluation pronostique, validée par un CPP. Les patients admis aux urgences pour une suspicion de COVID-19 de sept 2020-fev 2021 sont inclus (hors LATA, grossesse). Le prélèvement sanguin veineux réalisé pour le bilan standard d’admission est conservé dans une sérothèque pour dosage ultérieur du SuPAR (suPARnostic® TurbiLatex, ViroGates sur analyseur Cobas c502, Roche). Le suivi est fait par revue des dossiers / appel téléphonique à J30. L’évolution défavorable est définie par la nécessité d’une hospitalisation en lien avec l’infection COVID-19 et stratifiée par le recours à l’oxygénothérapie ou la ventilation mécanique/ suppléance d’une défaillance d’organe/décès toutes causes. La capacité discriminante du suPAR et des scores est analysée par courbes ROC. Les performances pronostiques sont calculées.

Résultats : 239 patients dont l’infection à COVID-19 est confirmée par RT-PCR et/ou atteinte scanographique typique sont analysés. L’âge moyen est de 66 ± 16,4 ans et le sex ratio de 1,78. 71 (30%) patients sont rentrés à domicile sans évènement à J30, 168 (70%) ont une évolution défavorable : 92 patients (38%) sont hospitalisés en médecine, 32 patients (13 %) nécessitent des soins critiques, 23 patients (10 %) sont décédés. Le taux de suPAR à l’admission est corrélé au risque d’évolution défavorable (OR 1,47, p < 0,001). La capacité discriminante du taux de suPAR (AUROC 85%) semble équivalente à celle du NEWS2 (AUROC 85%) et du qCSI (AUROC 82%).

Conclusion : Le suPAR apparaît être un outil d’aide à l’orientation des patients COVID-19. Une analyse complémentaire sera présentée, afin de déterminer le seuil d’intérêt du suPAR, et sa valeur ajoutée en association aux scores de risque afin d’exclure une évolution clinique défavorable.



Pas de conflit d'intéret
Yoav MAMAN (MONTPELLIER), Sophie LEFEBVRE, Hamza GHOMRANI, Marie SCHNEIDER, Anne-Marie DUPUY, Nicolas MOLINARI, Jean-Paul CRISTOL, Mustapha SEBBANE
15:00 - 16:00 #29137 - FC08-03 Expérience d’un service d’aide médicale urgente dans l'hospitalisation à domicile de patients covid 19.
FC08-03 Expérience d’un service d’aide médicale urgente dans l'hospitalisation à domicile de patients covid 19.

INTRODUCTION : L’hospitalisation à domicile (HAD) constitue une alternative à l’hospitalisation conventionnelle dans la prise en charge des patients covid19 oxygénoréquérants ne nécessitant pas une surveillance médicale permanente.

Dans ce travail, nous nous proposons de décrire les caractéristiques épidémiologiques et cliniques ainsi que l’évolution des patients covid 19 positifs hospitalisés à domicile suivis par notre service d’aide médicale urgente (SAMU).

MATERIEL ET METHODES : Notre étude est prospective, descriptive réalisée sur une période de 7 mois allant de Janvier à Juillet 2021, au sein de notre SAMU. Nous avons inclus les patients diagnostiqués covid19, qui nécessitaient uniquement une oxygénothérapie sans besoin de surveillance médicale rapprochée. La régulation médicale a effectué un suivi téléphonique biquotidien du patient, et une intervention de l’équipe covid du SAMU a été indiqué si besoin. Nous avons recueillis, les caractéristiques épidémiologiques et cliniques des patients ainsi que leur évolution.

RESULTATS : L’étude s’est déroulée sur une période de 7 mois, de janvier à juillet 2021. Nous avons colligés 67 patients dont la moyenne d’âge était de 62,5 ans avec un sexe de ratio de 1,03. Les patients sortaient d’une hospitalisation conventionnelle dans 55% des cas et dans le reste des cas, l’indication d’HAD était posée suite à une intervention à domicile de notre SAMU. Les besoins en oxygène initiaux étaient en moyenne de 3.5 l /mn. La durée d’HAD était de 9 jours en moyenne avec un total de 611 jours.  La guérison clinique a été constatée chez 67.7 % des patients. La bascule à une hospitalisation conventionnelle a été indiquée dans 30% des cas et aucun décès n’est survenu pendant l’HAD.

DISCUSSION : L’HAD a permis de réaliser une économie de santé chiffrable à 611 jours d’occupation de lits d’oxygène. Le suivi direct des patients hospitalisés à domicile par la régulation médicale du SAMU a permis une réactivité plus importante en cas de besoin d’intervention ou de transfert à l’hôpital comme en dénote l’absence de décès.

CONCLUSION : L’hospitalisation à domicile des patients covid19 a pallié au manque de lits d’oxygène pendant les vagues de la pandémie. L’apport du SAMU et de la régulation médicale a permis de sécuriser et de faciliter le suivi des patients. Le développement de cette activité pourrait tirer profit de l’évolution de la télémédecine permettant une surveillance en temps réel du patient par la régulation médicale.


Sonia SLIMI (Tunis, Tunisie), Ichraf DRIDI, Jihene KAROUIA, Monia CHIHAOUI, Saloua KACEM, Mekki BEN SALAH
15:00 - 16:00 #29208 - FC08-04 Ventilation non invasive chez les patients atteints de pneumopathie à covid : intérêt du HACOR score dans la prédiction de l’échec de la ventilation non invasive.
FC08-04 Ventilation non invasive chez les patients atteints de pneumopathie à covid : intérêt du HACOR score dans la prédiction de l’échec de la ventilation non invasive.

Introduction :

Plusieurs pays ont été touchés par la pandémie de la COVID 19. La ventilation non invasive (VNI) constitue la modalité ventilatoire la plus utilisée afin de contourner le recours à l’intubation orotrachéale (IOT). Le HACOR score (fréquence cardiaque, acidose, conscience, oxygénation et fréquence respiratoire) a été validé par plusieurs études dans la prédiction de l’échec de la VNI chez les patients admis aux urgences pour la prise en charge du COVID 19.  

Notre objectif était d’évaluer l’intérêt du HACOR score.

Méthodologie : Etude monocentrique, observationnelle, prospective menée sur 3 mois. Ont été inclus tous les patients, consultant pour infection à SARS COV2, chez qui une ventilation non invasive a été indiquée :  Pa02 <60 mm hg ou hypercapnie PCO2>45 mm Hg, mauvaise mécanique respiratoire avec polypnée 25 cycles/min malgré une oxygénothérapie adaptée.  Critères de non inclusion : instabilité hémodynamique, indication à l’intubation orotrachéale, détresse neurologique, patient non coopérant. Evaluation des patients à l’admission et après une heure : gazométrie artérielle et calcul du HACOR score. Individualisation de deux groupes : G1 (HACOR score ≥6) et G2 (HACOR score < 6). Critères de jugement : l’échec de la ventilation non invasive le recours à l’intubation orotrachéale et la mortalité dans les 24 heures.

Résultats : Soixante patients ont été colligés.  Age moyen était de 55 ± 16 ans, sex-ratio=0.93.

Antécédents (%) : Hypertension (23), diabète (37), Asthme (17), bronchopneumopathie obstructive chronique (30). Examen physique:SpO2 moyenne=63±11 %, PH=7,2±0.14,PaO2=45±7mmHg ,PCo2=56±12mmHg,HCO3-=27±4,6 mmol/l. La pression artérielle systolique moyenne =83±6 mmHg , pouls =112±35 battements/min GSC=14±8. HACOR score moyen à H1 était= 7,2±4. Dix-huit patients (28%) ont nécessité l’intubation (G1(43%) vs G2 (17%) ; p= 0.024 ; OR = 3.82 ; IC%[1.15-17.7]). La mortalité était de 43% (n=26).  (G1(58%) vs G2 (30%) ; p= 0.037 ; 0R=3.05 ; IC[1.05-8.83].

Conclusion : L’identification des patients à haut risque d’échec de la VNI est primordial dans la prise en charge des patients atteints de pneumopathie à covid19. Le HACOR score semble être un outil adapté dans le contexte d’urgence pour faciliter la prise de décision.



Je déclare qu'il n'y a aucun conflit d'intérêt.
Mayssa HAMDENI (tunis, Tunisie), Hana HEDHLI, Safia OTHMENI, Ons KHROUF, S BEN KADDOUR, Seif OUERGHI, Sarra JOUINI
15:00 - 16:00 #29211 - FC08-05 L’efficacite de la quercetine dans le traitement du covid-19.
FC08-05 L’efficacite de la quercetine dans le traitement du covid-19.

Introduction : Le SRAS-CoV-2 est la cause de la pandémie mondiale actuelle. Sur la base du rôle antiviral potentiel de la quercétine et de ses propriétés anticoagulantes, anti-inflammatoires et antioxydantes décrites, nous émettons l'hypothèse que les sujets atteints de COVID-19 traités avec Quercetin peut avoir un délai plus court jusqu'à l'élimination du virus, une symptomatologie plus légère et des probabilités plus élevées de résolution précoce bénigne de la maladie.

Matériels et méthodes : Nous rapportons une étude randomisée en double aveugle. Tous les cas de pneumonie au COVID-19 confirmée par PCR nécessitant une hospitalisation ou âgé plus de 40 ans avec une comorbidité et dont les symptômes évoluent depuis moins de cinq jours durant la période de juin 2021 jusqu'à octobre 2021 ont étés inclus. Les patients ont été divisés en 2 groupes : un groupe A qui vont prendre un placebo et un groupe B qui vont être traité par la quercitrine plus.

Résultats : Nous avons colligé 186 cas durant cette période. L’âge moyen de notre population est de 46 ans avec des extrêmes de 17 et de 80 ans. Une prédominance féminine était notée dans toute la population étudiée avec 60 % des cas.94 patient étaient inclus dans le groupe A et 92 dans le groupe B. Les 02 populations sont équivalentes et sont statistiquement comparables. Chez le groupe B, la durée moyenne de symptomatologie est de 11 jours contre 19 jours chez le groupe A. Cela signifie une amélioration rapide et une disparition plus rapide des signes cliniques chez le groupe quercitrine.  Cette différence est statistiquement significative avec p = 0.00017. Concernant les décès, un seul patient est décédé dans le groupe B contre quatre décès dans le groupe A. Mais cette différence est statistiquement non significative.

Discussion : Il existe des preuves récentes des activités anti-coronavirus de ce composé, y compris contre les principales protéases du SRAS-CoV-2 et la protéine. Sa capacité supposée à inhiber le coronavirus et son rôle anti-inflammatoire bien décrit font de la quercétine un nouveau candidat possible pour le traitement ambulatoire du COVID-19.  De plus, dans plusieurs essais cliniques précédents réalisés chez des patients COVID-19, une amélioration clinique importante chez les patients traités par ce complément est observée.

Conclusion À travers notre étude , nous avons confirmé l’efficacité de la Quercitaine dans le traitement des symptômes liées à l’infection par SARS-cov2.



aucun
Mohamed Hedi AHMED (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Rym YOUSSEF, Hajer YAKOUBI, Oussema ACHECHE, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
15:00 - 16:00 #29277 - FC08-07 Comparaison du profil épidémio-clinique et pronostique des patients avec hyperglycémie inaugurale versus ceux normoglycémiques admis aux urgences pour pneumopathie à sars-cov2.
FC08-07 Comparaison du profil épidémio-clinique et pronostique des patients avec hyperglycémie inaugurale versus ceux normoglycémiques admis aux urgences pour pneumopathie à sars-cov2.

Introduction

L’infection à SARS-COV2 est une maladie inflammatoire qui se manifeste par des atteintes diffuses touchant de nombreux  organes. Des études récentes ont montré que la covid19 entraine une inflammation des cellules β-pancréatiques induisant une hyperglycémie chez des patients sans antécédents de diabète sucré. L’objectif de l’étude étant de comparer le profil épidémio-clinique et pronostique des patients ayant une hyperglycémie inaugurale à l’admission  versus ceux normoglycémiques.

Méthodes :

Etude observationnelle, prospective sur une période de 9 mois. Inclusion de 506 patients âgés de plus de 18 ans admis aux urgences pour pneumopathie COVID-19 confirmée par RT- PCR ou par test antigénique. Non inclusion des patients diabétiques. L’hyperglycémie était définie par un taux de glycémie veineuse à n’importe quel moment de la journée supérieur ou égale à 11,1mmol/l .Comparaison du profil épidémio-clinique et pronostique chez deux groupes : patients avec hyperglycémie versus normoglycémiques.

Résultats

Les résultats sont illustrés dans le tableau1. Pas de supériorité dans le groupe hyperglycémie concernant le recours à un support ventilatoire, à l’intubation ou le séjour en soins intensifs cependant la mortalité aux urgences et à 1 mois est plus importante dans ce groupe.

Conclusion

Une hyperglycémie inaugurale au cours d’une infection à SARS-COV2 est associée à une mortalité plus importante que chez les patients normoglycémiques. 



aucun
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Syrine KESKES, Hanene GHAZALI, Zeineb BEN ROMDHANE, Farah LAATIRI, Noura HAFSI, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29287 - FC08-08 Quel bilan biologique pour aider la prise de décision de limitation et arrêt de(s) thérapeutique(s) active(s) en temps de pandémie COVID-19 ?
FC08-08 Quel bilan biologique pour aider la prise de décision de limitation et arrêt de(s) thérapeutique(s) active(s) en temps de pandémie COVID-19 ?

Introduction:La prise de décision de limiter et arrêter les thérapeutiques actives (LATA) chez un patient COVID-19 repose actuellement sur une évaluation collégiale et clinique. Dans le contexte de pandémie mondiale et de saturation du système hospitalier, la question de l’aide à la décision de LATA des patients COVID-19 grâce à des marqueurs biologiques pronostiques se pose.Méthodes:Du 26 février au 20 avril 2020, 2878 patients COVID-19 hospitalisés dans un service de médecine ont été inclus dans une étude multicentrique dans 24 hôpitaux français. Nous avons comparé les caractéristiques cliniques, biologiques et de prise en charge des patients limités et non limités. Les méthodes statistiques comprenaient un appariement par un score de propension et une analyse de survie de Cox.Résultats:Une limitation thérapeutique a été décidée pour 591 patients (20.5%). Après ajustement, la prise de décision de limitation était associée à un mauvais pronostic (Hazard Ratio à 4.03 [2.90−5.58], p < 0.001)  Ces 591 patients COVID-19 limités ont été secondairement appariés (1:1) sur l’âge, le sexe, l’index de masse corporel et les antécédents de cancer avec 591 patients COVID-19 non limités. Les patients limités étaient significativement plus atteints de maladies cardiovasculaires, telle que l’hypertension artérielle (72.9 % vs 66.7 %, p=0,02), d’accident vasculaire cérébraux (19.3 % vs 11.1%, p < 0,01), d’insuffisance rénale (30.4 % vs 17.4%, p < 0,001) et de cardiopathie (22.5 % vs 14.9%, p < 0,001). La présentation initiale était plus sévère chez les patients limités attesté par un score qSOFA≥2 (66.5% vs 58.8%, p = 0,03). Les patients limités avaient à l’admission des valeurs de Ddimères, des marqueurs d’insuffisance cardiaque (BNP et NT-pro-BNP) et d’atteinte rénale (créatinine) significativement plus élevés que le groupe contrôle (p < 0,001). Leur évolution était plus souvent défavorable (décès intra-hospitalier) que les patients non limités (41.5% vs 10.3%, p < 0,001). En combinant les trois biomarqueurs (Ddimères, BNP et/ou NT-proBNP et la créatinine), la proportion de limitations augmentait significativement avec le nombre de biomarqueurs anormalement élevés (3.8%, 24.7%, 26.7% et 35.7% respectivement pour aucun, un, deux et trois biomarqueurs élevés, p de tendance < 0.01).Conclusion:L’augmentation concomitante des Ddimères, du BNP/NT-proBNP et de la créatinine à l’admission d’un patient COVID-19 pourrait représenter une aide à la prise de décision de LATA.


Richard CHOCRON (Paris), Benjamin FELLOUS, Guillaume BONNET, Philippe JUVIN, Ariel COHEN, David M. SMADJA
Salle 352B-Zone poster 2
15:30 Pause et visite de l’exposition technique

"Mercredi 08 juin"

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UD09
15:30 - 15:40

CMSI FRANCE

CMSI France accompagne les médecins urgentistes vers la création d’un centre médical de soins immédiats.
Ce CMSI centré uniquement sur les soins techniques sont en lien avec les acteurs de santé du territoire. Nous créons une passerelle naturelle vers les urgences vitales et nous soutenons la médecine de ville. Les patients disposent ainsi d’une solution rapide d’accès aux soins. Le CMSI est un outil de régulation indispensable pour l’avenir.
15:30 - 15:40 Conseils création d’un CMSI (Centre médical de soins immédiats). Loic LIBOT (CMSI FRANCE)
Espace Urgences Démo
15:40

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UD04
15:40 - 15:50

SYKO Studio
Triage

Produit de formation expérientielle à l’accueil, au triage et à l’orientation des patients aux urgences.
SET s’adresse aux urgentistes (IOA, MOA et médecins) et secouristes civils et militaires.
15:40 - 15:50 SYKO Studio. Patrice BOUVIER (SYKO STUDIO)
Espace Urgences Démo
15:50

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UD10
15:50 - 16:00

DICARTECH

DicarTech développe un instrument, TEMPS DE RECOLORATION CUTANEE non invasif innovant portable pour urgentistes, pédiatres et réanimateurs pour mesurer la perfusion tissulaire. Le dispositif DiCART identifie les patients présentant des signes d'insuffisance circulatoire sévère. Les états de choc ont une mobirdité et une mortalité élevée. L'outil DiCART remplace l'évaluation visuelle subjectve et imprécise. En Europe, c'est 12 millions de patients concernés avec 250 000 décès annuels. Une réanimation guidée par le DiCART réduira de 10% la mortalitié soit 25 000 personnes sauvées.
15:50 - 16:00 DiCART. Thierry BOUET (DICARTECH)
Espace Urgences Démo
16:00

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CMS01
16:00 - 17:30

Conférence Médico-Soignants
Le plus beau jour d'une vie ... et ses difficultés.
Ambulanciers, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Strasbourg)
16:00 - 17:30 Eclampsie. Sybille GODDET (médecin) (Dijon)
Définir la physiopathologie.
Défnir la prise en charge pré-hospitalière et hospitalière.
Qu'est ce qu'attend le médecin de l'infirmer ?
16:00 - 17:30 Gestion du nouveau né lors d'un accouchement inopiné en pré-hospitalier. Marianne SCHOEN (IDE) (Paris)
Défnir la prise en charge pré-hospitalière de la mère.
Défnir la prise en charge pré-hospitalière du nouveau né.
Qu'est ce qu'attend le médecin de l'infirmer ?
16:00 - 17:30 Hémorragie de la délivrance. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Lyon)
Définir la physiopathologie.
Défnir la prise en charge pré-hospitalière et hospitalière.
Qu'est ce qu'attend le médecin de l'infirmer ?
Amphi Bleu

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TRMS02
16:00 - 17:30

Table Ronde Médico-Soignants
Centre 15 : S.A.S Discute
Aide Soignant, ARM, Assistante Sociale, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble), Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Bordeaux)
Coordonnateur : Eric PERRET (Annecy)
16:00 - 17:30 Métier ARM : adaptation à la plateforme SAS. Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
Description de la structure organisationnelle.
Changement radical de travail pour l'ARM ?
ARM vs OSNP : recrutement, organisation, formation ...
16:00 - 17:30 Le SAS en 10 questions. Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Nantes)
Pourquoi un bi niveau pour le SAS ?
La formation ARM est-elle adaptée ?
Nouveau métier : Superviseur en salle de régulation
16:00 - 17:30 CRRA : plateforme médico-sociale ? Jean-Luc PEFFERKORN (Directeur DAC) (POITIERS), Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Présentation des différents partenaires médicaux et paramédicaux.
Présentation de l'interraction entre les différents collaborateurs.
Retour d'expérience au SAMU
Amphi Havane

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CM38
16:00 - 17:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU/CARUM
Facteurs humains et organisationnels en milieu opérationnel
Ethique, Qualité, Traumatologie

Modérateurs : Marc NOIZET (PH Chef de service) (Président de SAMU-Urgences de France), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Paris)
Une session conjointe avec le service de santé des armées et le club des anesthésistes réanimateurs et urgentistes militaires.
Nous y parlerons de la prise en compte du facteur humain, de fatigue, de stress et des dilemmes éthique dans l'environnement particulier des opérations extérieures.
16:00 - 17:30 Interagir avec les opérationnels. Clément DERKENNE (Médecin) (Paris)
16:00 - 17:30 Gérer son stress et ses émotions. Fabien RAMON (Médecin-Chef BA 107 - Formateur en Optimisation Cognitive) (Velizy-Villacoublay)
16:00 - 17:30 "Tenir" malgré le manque de sommeil ? Fabien SAUVET (médecin) (Bretigny)
16:00 - 17:30 Enquête post accident en milieu aéronautique : quelles leçons pour la Médecine d' Urgence ? Anthony VACHER (Médecin, chercheur en ergonomie) (Brétigny sur Orge)
16:00 - 17:30 Dilemmes éthiques en opérations extérieures. Antoine LAMBLIN (Responsable d'unité fonctionnelle anesthésie bloc des urgences-radio interventionnelle) (Lyon)
Salle 241

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CM32
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
OHD aux Urgences ?
Pneumologie, Thérapeutique

Modérateurs : Nicolas BOUNAUD (Medecin) (MONTAUBAN), Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Bordeaux)
Coordonnateur : Chloé GERBAUD-COULAS (Lyon)
La place de l'oxygenothérapie à haut débit a beaucoup évoluée au cours des dernières années. Existe elle encore en Médecine d'Urgence et dans quelles indications ?
16:00 - 17:00 Dans la pneumopathie infectieuse ? Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes)
16:00 - 17:00 En préoxygénation avant IOT ? Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris)
16:00 - 17:00 Dans d'autres indications ? Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon)
Salle 242A

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SIS04
16:00 - 17:00

Session Intéractive Quiz
Neuro orienté sur l'AVC

Modérateurs : Perrine JOLIBOIS (infirmiere) (Besançon), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris)
Conférencier : Sophie VILLOIS (IDE) (Paris)
Salle 242B

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SI03
16:00 - 17:00

Session Interactive - Quiz
Urgences hématologiques
Coagulation - Hémostase, Jeunes

Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Créteil)
16:00 - 17:00 Urgences hématologiques. Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
Salle 243

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TRM01
16:00 - 17:30

Table Ronde Médecins
IA
Intelligence Artificielle, Management, Régulation

Modérateurs : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Angers)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Créteil)
Qu'est-ce que l'intelligence artificielle ? Quelles sont ses applications et perspectives en Médecine d'Urgence ?
16:00 - 17:30 Est-ce de l'IA ? Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
16:00 - 17:30 En régulation : preuves et perspectives. François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz)
16:00 - 17:30 Interprétation automatique en imagerie. Tarik CHERFAOUI (URGENTISTE) (Rennes)
16:00 - 17:30 Prédiction des flux. Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Salle 251

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CLS01
16:00 - 17:30

Communications Libres Soignants
U d'Or Soignants
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
16:00 - 17:30 #28873 - CP58 Utilisation de la réalité virtuelle en médecine d’urgence préhospitalière – Etude de faisabilité REAVIS 1.
CP58 Utilisation de la réalité virtuelle en médecine d’urgence préhospitalière – Etude de faisabilité REAVIS 1.

INTRODUCTION

La réalité virtuelle (RV) s’est répandue dans le domaine de la santé. Elle n’a jamais été utilisée en préhospitalier, auprès de patients souvent anxieux et algiques. La réalité virtuelle pourrait être une alternative non médicamenteuse dans la gestion de la douleur et de l’anxiété en préhospitalier.

OBJECTIF

L’étude REAVIS visait à tester la faisabilité de d’utilisation de la RV en préhospitalier

METHODE

Etude prospective, observationnelle, monocentrique d’une durée de deux mois. Accord CPP.

Inclusion : tout patient majeur, conscient (Glasgow 15), pris en charge par les équipes de Smur, volontaire.

Exclusion : patient avec antécédents d’épilepsie ou de séquelles d’AVC.

La RV était instaurée avec le scénario retenu par le patient (univers visuel proposé : plage, sous-bois, plongée sous-marine, voyage astral, paysage d’hiver ; voix masculine ou féminine ; univers musical proposé : sérénité, symphonique, couleur d’Asie, lounge, détente, guitare soft).

Une fiche de recueil de données était remplie : caractéristiques du patient/contexte, paramètres vitaux avant-après, choix du scénario, difficultés rencontrées.

Critère de jugement principal : abandon de la procédure.

RESULTAT

Analyse sur 43 patients. Aucune interruption de procédure : taux d’abandon=0%.

Pathologie la plus représentée : douleur thoracique (20/43 (46%)).

Durée effective d’utilisation : 15 minutes [9 ;19].

Analyse univariée avant-après utilisation de la RV : différence significative pour la pression artérielle systolique (-7.2 [-1.2;-13.1] mm hg) et diastolique (-4.9 [-0.8;-8.9]) et la fréquence cardiaque (-3.9 [-1,0;-6.9] b/min). L’évaluation numérique de la douleur (-3.2 [-2,5;-3.9]) et de leur anxiété (-2.7 [-2.0;-3.3]) avant-après l’utilisation de la RV était significativement réduite.

Quarante et un (95%) patients ont été satisfaits par cette expérience ; deux (5%) n’étaient pas satisfaits car trop courte (4 et 6 minutes). Tous les patients ont décrit cette expérience de manière positive («bien» (N=12) et «détente» (N=9)). Cinq patients (12%) ont été gêné par le dispositif d’oxygène que leur état nécessitait. Deux (5%) ont indiqué que les secousses de la route réactivaient leur douleur malgré la RV.

CONCLUSION

Cette étude a montré que l’utilisation de la RV dans la prise en charge des patients en situation d’urgence en préhospitalier était sûre et réalisable. Les retours des patients étaient très positifs.


Christelle HILAIRE SCHNEIDER (ST DENIS), Aubry SAINT-CAST, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:30 #29038 - CP59 Prise en charge de l’étudiant en soins infirmiers lors d’une situation d’urgence vitale : Etude bipartite des représentations en jeu.
CP59 Prise en charge de l’étudiant en soins infirmiers lors d’une situation d’urgence vitale : Etude bipartite des représentations en jeu.

Introduction : La survenue d’une urgence vitale lors d'une séquence d’encadrement est souvent source d’appréhension pour les étudiants en soins infirmiers (ESI) et les infirmiers (IDE) les encadrants. Pourtant, très peu de littérature est disponible sur cet aspect précis de la prise en charge d’un ESI. Cette étude s’est intéressée aux représentations des ESI et des IDE encadrants afin que ces situations d’urgence vitale soient apprenantes.

Matériel et méthode :  Une enquête mixte et prospective a été réalisée du 1er au 31 mai 2021 auprès d’ESI en 1ère, 2e et 3e année et d'IDE dans 72 départements français. Un questionnaire a été construit et a été diffusé via les réseaux sociaux, comprenant le recueil des données quantitatives notamment sur les techniques d’enseignement utilisées lors de ces situations et sur la fréquence de réalisation d’un débriefing. Des données qualitatives sur les raisons de la réalisation (ou non) d'un débriefing ont également été explorées. Les questionnaires étaient similaires pour les ESI et les IDE. Des analyses statistiques descriptives ont été réalisées avec le calcul de moyennes ainsi qu’une analyse thématique du contenu des réponses ouvertes. 

Résultats : 995 réponses ont été obtenues, dont 795 réponses ont été retenues pour analyse. Parmi ces répondants, on retrouve 235 IDE et 522 ESI. Concernant les représentations sur le débriefing, 74,47% des IDE interrogés déclarent tout le temps réaliser un débriefing avec l’ESI qui a participé à la gestion de l’urgence vitale quand seuls 12,26% des ESI déclarent tout le temps en bénéficier. L'étude a mis en exergue que les représentations de l’IDE varient en fonction de l’expérience professionnelle. Les IDE avec 3 à 5 ans d’expérience sont toujours les plus sceptiques à l'égard de la capacité des ESI à participer pleinement à une situation d'urgence vitale. De plus, cette étude décrit que les ESI de 1ère année ont autant, si ce n'est plus, confiance en eux quant à leur capacité à participer à une situation d'urgence vitale que les ESI en 3e année. Enfin, cette étude a mis en évidence que les ESI ayant bénéficié d'un débriefing après une situation d'urgence vitale ne se disent pas moins déstabilisés émotionnellement que ceux qui n'en n’ont pas bénéficié.

Conclusion : Les résultats de ce travail incitent à s’emparer de ce sujet pour améliorer nos conditions et principes d’enseignement dans ce champ très restreint mais essentiel de l’apprentissage lors d’une situation d’urgence vitale.


Aline CHENOU (Strasbourg)
16:00 - 17:30 #29066 - CP60 Repérage de la fragilité aux urgences par l’infirmière organisatrice de l’accueil.
CP60 Repérage de la fragilité aux urgences par l’infirmière organisatrice de l’accueil.

Introduction : La fragilité augmente le risque de réhospitalisation de la personne âgée. Sa prise en charge permettrait d’éviter des recours indus aux urgences. Dans cet objectif le score TRST (Triage Risk Screening Tool) pourrait servir de moyen de repérage de la fragilité dès l’évaluation du patient par l’infirmière organisatrice de l’accueil (IOA) afin de le mettre dans le bon parcours. Matériel et méthode : Nos IOA ont calculé le score TRST à 198 patients consécutifs. Les 5 items du score TRST sont la présence de troubles cognitifs (mnésiques ou désorientation), de difficulté à la marche ou chute, de cinq médicaments ou plus, d’une consultation aux urgences dans les 30 jours ou hospitalisation dans les 90 jours précédents, d’une perte d’autonomie fonctionnelle (abus ou négligence, abus de substance, mauvaise observance médicamenteuse, difficulté dans les activités de vie quotidienne, ou autre). Le score est considéré positif et donc le patient fragile à partir de deux items présents. Nous avons comparé les patients fragiles aux non-fragiles. Résultats : 127 (64%) patients sont repérés fragiles, d’âge médian 86 [81-88] ans et 63 (50%) femmes, vs 79 [75-85] ans et 44 (62%) de femmes chez les non-fragiles (p < 0.001). La polymédication est l’item le plus fréquemment présent, chez 87% des fragiles (vs 37%), puis la difficulté à la marche et la chute (84% vs 18%), les consultations aux urgences et hospitalisations antérieures (43% vs 7%), la perte d’autonomie fonctionnelle (43% vs 1%) et les troubles cognitifs (35% vs 3%) (p < 0.001). Le motif de recours aux urgences le plus courant était la chute dans les deux groupes (23% vs 19%). Dans le groupe des fragiles, 83 (65%) patients ont été hospitalisés, vs 18 (25%) chez les non-fragiles (p < 0.001). Discussion : Le TRST a été validé dans une cohorte de patients de plus de 65 ans. Dans notre étude, en fixant le seuil de l’âge à 70 ans et plus, le nombre de patients concernés est de 18 par jour en moyenne, ce qui pose la question de l’organisation de la filière gériatrique. Conclusion : Le dépistage de la fragilité aux urgences par l’IOA est faisable et contribue à une meilleure sensibilisation des équipes à la fragilité. Notre projet est de générer un signalement automatisé des patients fragiles à l’équipe mobile de gériatrie dès que le score TRST est positif.
Manon MILLET, Pierre-Benoît GOMES, Marine BEAU, Etienne GRANDCLAUDE, Karine BERTRAND, Anaïs POTIGNON, Emilie PILLOT, Mathilde CHEVALIER (Lyon)
16:00 - 17:30 #29086 - CP61 Violences verbales au Centre 15 : Quand les mots frappent et blessent.
CP61 Violences verbales au Centre 15 : Quand les mots frappent et blessent.

Introduction : Tous les personnels des centres de réception et de régulation des appels (centre 15), sont confrontés à des invectives au téléphone. Utilisées pour intimider ou exiger, ils se sentent impactés physiquement et psychologiquement. Nous avons voulu étudier l’impact de cette violence sur tous. 

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude prospective, multicentrique, non randomisée à partir d’un questionnaire en ligne de 20 items diffusé aux personnels de SAMU Centre 15. Le formulaire est basé sur le rapport 2020 de l’Observatoire National de la Violence en Santé portant sur la forme, la fréquence, l’impact sur la santé, le désamorçage et la formation. Sont inclus les : assistants de régulation médicale (ARM) issus ou non d’un centre de formation pour ARM (CFARM), médecins urgentistes et généralistes, pour la période du 05.11 au 08.12.2021. 

Résultats : Sur 496 réponses de 30 SAMU, nous avons 43% d’homme, 57% de femme. Les ARM sont 45% (13% issus CFARM), les Urgentistes 36%, les Généralistes 19% des répondants. Les personnels ont entre 30-50 ans pour 60%, avec une ancienneté en régulation < 5ans pour 44%. Tous, ont été confrontés à de la violence verbale au cours de l’année écoulée dont 71% > 6 fois, surtout féminins (58%) et ARM (68%) par l’association patient/famille/proches (78%). Les différentes manifestations ressenties sont : un ton agressif (95%), chantage/menaces (77%), insultes (64%) et menaces de mort (12%). Cette violence provoque des réactions fortes avec attitude dominante pour reprendre le dessus (52%), colère (47%), difficulté à faire descendre la pression (44%), épuisement (38%), dégoût (33%), blocage (18%). D’autres impacts sur la santé, non abordés, par le questionnaire ont été exprimés (44%). Une attitude professionnelle est adoptée pour 57% des répondants, compréhension/exposition problématique est utilisée par 75%, ton apaisant et attitude positive par 64%. Presque 70% utilisent ces techniques apprises en formation (94% si formés en CFARM). Seuls 16% ont demandé une formation, 76% l’ont obtenu, 12% en ont bénéficié sans demande. 

Conclusion : Tous les personnels des centres 15 sont exposés, surtout féminins, jeunes, ARM avec peu d’ancienneté. L’impact est fort, pouvant déstabiliser l’agent, mais la majorité déclare rester professionnels et utilise des techniques de désamorçage, issues de formations dont l’utilité semble reconnue.  Ce paradoxe nécessite une exploration sur le champ du stress qu’il peut induire à long terme. 


Eric PERRET (Annecy), Eddy BENOIT, Gael GHENO, Cyril BESSON, Thierry ROUPIOZ
16:00 - 17:30 #29129 - CP62 Etude comparative de la qualification et l’orientation des appels pour douleur abdominale par les Assistants de Régulation Médicale dans deux SAMU.
CP62 Etude comparative de la qualification et l’orientation des appels pour douleur abdominale par les Assistants de Régulation Médicale dans deux SAMU.

Introduction : 

Les douleurs abdominales sont un motif fréquent d’appel au SAMU. Les Assistants de Régulation Médicale (ARM) priorisent la demande de soins selon les recommandations en P0 et P1 (appels urgents) en P2 et P3 (appels non urgents). L’évolution de nos organisations nécessite d’étudier la priorisation et l’orientation des appels. L’objectif de l’étude est d’évaluer la qualité du tri (sur ou sous-triage) par l’ARM pour le motif d’appel P2 « douleur abdominale ».

 

Matériels et Méthode : 

Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective observationnelle menée du 01/07/2020 au 31/12/2020, portant sur les appels reçus dans 2 SAMU pour motifs « douleur abdominale, pathologie gastroentérologie, vomissement diarrhée ». Les appels sous-triés sont définis par une orientation vers le médecin régulateur généraliste (MRG) dont la décision finale est une décision SMUR. Les appels surtriés sont les appels orientés vers le médecin régulateur urgentiste (MRU) et pour lesquels la décision finale est un laissé sur place, un conseil médical, une consultation. 

 

Résultats : 

Au SAMU A, 3148 dossiers de régulation médicale (DRM) ont été inclus, 88% régulés par le MRG et 12% par un MRU. Quatre-vingt-quinze appels sont surtriés (25%) et dans la moitié des cas l’ARM ne prend pas le patient en ligne, ni pour aucun des 4 appels sous-triés.

Au SAMU B, 8777 DRM ont été inclus, 95% régulés par le MRG, 3% par un MRU. Deux cent quatre (2%) sont classés renseignements ARM. Trente-et-un appels (11%) sont surtriés contre 12 (0,1%) dossiers sous-triés. Dans les 2 cas, l’ARM ne prend le patient en ligne qu’une fois sur 3.

Dans les 2 centres, le nombre d’appel panique et l’expérience professionnelle des ARM n’a pas d’influence sur l’orientation.

 

Il existe donc une différence de répartition significative des appels dans les filières MRU et MRG qui s’objective également dans la proportion de surtriage (p < 0,01) au sein des deux SAMU, il n’existe pas de différence dans le sous-triage (p > 0,99).

 

Conclusion :

 Ainsi, les résultats observés pour ce motif d’appel, confirment le besoin d’amélioration et d’harmonisation des pratiques ARM. L’instauration d’un outil d’aide à l’orientation des appels et d’une échelle de tri constituent des solutions d’avenir.


Chloé CHEVALIER (NANTES), Catherine CAPLETTE, Florence DECIRON, Hugo DE CARVALHO, Ludovic RADOU, Yann PENVERNE, Joel JENVRIN
16:00 - 17:30 #29262 - CP63 La réalité virtuelle au service des soignants dans les services d'Urgences/SAMU/SMUR.
CP63 La réalité virtuelle au service des soignants dans les services d'Urgences/SAMU/SMUR.

Introduction : Il existe, à ce jour, un risque important de renoncement des personnels soignants à la profession notamment dans les services d’urgences. L’amélioration de la qualité de vie au travail (QVT) est un enjeu majeur dans la prévention des risques psycho-sociaux chez ces professionnels. Les contraintes physiques et émotionnelles sont d’avantage marquées dans le secteur hospitalier (Pisarik, 2021). Nous proposons la réalité virtuelle (RV) comme un moyen complémentaire aux mesures déjà mise en place au CHU (cocon à sieste) pour améliorer la QVT des professionnels du service SAMU/SMUR/Urgences. L’objectif de notre travail est de mettre en place un outil plus facile d’accès, aisé d’utilisation et dont les bienfaits sont immédiats.

Matériel et méthode : Les dispositifs de RV sont des outils non invasifs permettant d’induire un état de relaxation totale. Ils immergent l’utilisateur à 360° dans l’univers auditif et visuel qu’il a choisi. Notre projet a été retenu par les fonds Nominoé et nous avons bénéficié de l’acquisition de dispositifs de RV (casque de la société HypnoVR). Notre étude s’est déroulée au mois de Juin 2021 et était proposée à l’ensemble des professionnels du service. Les objectifs de notre étude étaient d’évaluer, au moyen d’un questionnaire réalisé au décours immédiat, la faisabilité des séances de RV au sein du service, son bénéfice rendu et l’amélioration de la QVT. Les professionnels ont testé le dispositif de RV pour une durée de 15 minutes au moment de leur choix.

Résultats : Nous avons obtenu 72 participants. 86% des professionnels interrogés se sentaient « plus détendus » après la séance, plus « apaisés », « calmes » et « reposés ». Ils ont souligné la facilité et la rapidité d’utilisation de manière autonome.

Discussion : Nos résultats corroborent ceux de l’étude de Huu (2020) sur la relaxation psychomotrice face à l’anxiété en EHPAD. Par ailleurs, des conditions sont à respecter afin d’optimiser la séance : un lieu calme dédié, une installation confortable, la certitude de ne pas être dérangé, des images et un discours hypnotique de qualité.

Conclusion : Le risque de renoncement à la profession est important dans notre service. L’amélioration de la QVT est un axe à développer pour diminuer ce risque. Notre étude montre que les dispositifs de RV y participent et sont un outil à inclure dans les ressources à disposition. Une étude sur un plus long terme est nécessaire pour confirmer et préciser les apports de ces dispositifs.


Saveria COMPOIS, Hélène QUEMENER (RENNES), Louis SOULAT, Tarik CHERFAOUI
Salle 252A

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CMS02
16:00 - 17:30

Conférence Médico-Soignants
Les péripéties de la vessie.
Infirmier, Médecin

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Tours)
Coordonnateur : Perrine JOLIBOIS (Besançon)
16:00 - 17:30 La rétention aiguë d'urine. Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA) (Rodez)
Définir la RAU.
Définir la prise en charge hospitalière.
Définir les conduites à tenir, récidives.
16:00 - 17:30 La colique néphrétique. Ysaline LABAZ (IDE) (Annecy)
Définition et épidémiologie de la colique néphrétique.
Définir la prise en charge hospitalière.
Conduite à tenir, récidives.
16:00 - 17:30 La torsion testiculaire. Arthur PETITJEAN (Chef de Clinique Assistant) (Grenoble)
Définir la torsion testiculaire.
Définir la prise en charge hospitalière.
Conduite à tenir, traitements.
Salle 342A

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AMS ARM47
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants ARM
Gestion Téléphonique Relationnelle et Décisionnelle d'une Urgence Cardiologique
ARM, Régulation

Coordonnateur : Igor OUSS (Bondy)
Conférenciers : Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Bondy)
Objectif général :
Conduire un interrogatoire performant dans les situations d’urgences cardiologiques.
Objectifs pédagogiques :
Identifier les particularités relationnelles de l'appelant pour faciliter l’analyse sémiologique permettant de prendre la décision optimale.
Méthode pédagogique :
L'atelier sera conduit à partir de simulations d'appels pour des situations cardiologiques par un acteur. Les appels seront pris en charge par les auditeurs, séquencés, argumentés par le groupe. Enfin les experts théoriseront les aspects de communication interpersonnelle et en parallèle les items sémiologiques et les décisions.
Salle 342B

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AM04
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
A chacun sa douleur, à chacun son analgésie : mise en pratique des recommandations en sédation-analgésie d’urgence
Sédation

Coordonnateur : Virginie-Eve LVOVSCHI (Lyon)
Conférenciers : Anna BOUCHARA (PH) (Aulnay-sous-Bois), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Lyon)
Par des mises en situation concrètes (cas cliniques modernisés) , discutées en groupe interactif :
- adapter sa prescription de prise en charge antalgique à partie des recommandations, pour chaque terrain (grossesse, obèse, BPCO, etc…), classes d’âge ou typologie de douleur.
- Intégration des nouveaux traitements non proposés par les recommandations actuelles
- adapter son évaluation de la douleur y compris au tri (outils complémentaires, anxiété, problème de compréhension, etc…)
- prioriser les administration médicamenteuses (synergie ou non, avant ou après geste, etc…),
- combiner les modalités antalgiques (médicamenteuses et non médicamenteuses)
- repartir avec le résumé en document des grands points clefs pour chaque situation complexe
Salle 343

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CM17
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
L'antibiothérapie aux Urgences
Etat de choc, Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : François JAVAUDIN (Emergency physician) (Nantes), Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Nantes)
Où l'on présentera les indications de l'antibiothérapie aux Urgences dans le contexte de l'antibiorésistance, en détaillant les situations d'urgence et ce qui peut attendre. Les particularités pédiatriques seront évoquées.
16:00 - 17:00 Quand c'est urgent. Eric BATARD (PU-PH) (Nantes)
16:00 - 17:00 Quand ce n'est pas urgent. Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco)
16:00 - 17:00 Les particularités pédiatriques. Olga CHATZIS (Médecin) (Bruxelles, Belgique)
Salle 351

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AMS25 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Drainage Thoracique et techniques alternatives
Pneumologie

Coordonnateur : Thibaut DESMETTRE (Genève, Suisse)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Tania MARX (Médecin) (Besançon)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard et alternatives moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
Salle 352A

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FC09
16:00 - 17:00

Flash communications
Vaguement COVID
Covid-19

Modérateur : Xavier EYER (Praticien Hospitalier) (Paris)
16:00 - 17:00 #28888 - FC09-01 Pandémie à COVID 19 et Téléconsultation médicale maritime – Bilan à 18 mois.
FC09-01 Pandémie à COVID 19 et Téléconsultation médicale maritime – Bilan à 18 mois.

Introduction : La pandémie à coronavirus impacte depuis son apparition la téléconsultation médicale maritime. Nous avons voulu décrire objectivement cet impact tant au niveau qualitatif que quantitatif à travers l’analyse des téléconsultations réalisées par les médecins du centre de consultations médicales maritimes (CCMM) français.

Matériel et Méthode : A partir des dossiers dont le codage diagnostic était « Grippe à virus non identifié », nous avons extrait les données suivantes : type de navire, sexe, âge, nationalité, fonction à bord, motif d’appel et symptômes, nombre d’appels, zone de navigation, gravité, décision de prise en charge, réalisation d’un test de dépistage et traitements prescrits à bord. L’analyse statistique a été effectuée à l’aide du logiciel Microsoft Excel® 2007 (Microsoft Corporation, Redmond, WA). Les données catégorielles étaient exprimées en fréquences et pourcentages. Les variables continues étaient exprimées en moyenne ± écart type.

Résultats : 199 dossiers étaient inclus dont 39 (20%) étaient des clusters. L’analyse portait donc sur 384 patients. La population étudiée comportait 376 patients suspects d’être atteints de la COVID 19 dont 334 étaient symptomatiques (87%) et 42 asymptomatiques (10,9%). Huit patients (2,1%) n’étaient pas suspects mais leur appel était en lien avec la pandémie. Parmi les symptômes que présentaient les patients, la fièvre était le symptôme le plus fréquemment retrouvé (n=196 ; 59%), 129 patients présentaient de la toux (39%), 60 des céphalées (18%), 41 des signes ORL non spécifiques (12%), 40 une dyspnée (12%). 252 (75%) patients sont restés à bord, 55 (17%) nécessitaient un débarquement, 14 (4%) un déroutement, 13 patients ont été évacués dont 4 une évacuation médicalisée. Le taux de débarquements chez les patients asymptomatiques a diminué au fur et à mesure de l’avancée de la pandémie.

Discussion : La problématique la plus importante concerne la gestion des patients asymptomatiques ou pauci symptomatiques en mer qui concernent la majorité des appels. Les médecins du CCMM ont eu un rôle important dans la gestion de la pandémie en insistant sur les gestes barrières et les mesures d’isolement en mer pour limiter la propagation du virus, et ce en s’adaptant aux conditions de mise en œuvre et de logistiques de prise en charge et d’isolement parfois délicates.



AUCUN
Emilie DE CAMARET, Emilie DEHOURS (Toulouse), Alexandre SACCAVINI, Patrick ROUX
16:00 - 17:00 #28919 - FC09-02 Dérivation d’un score prédictif de mortalité précoce chez les patients admis pour sars-cov2 aux urgences.
FC09-02 Dérivation d’un score prédictif de mortalité précoce chez les patients admis pour sars-cov2 aux urgences.

Introduction: La pathologie sars-cov2 a été responsable d’une pandémie défiant tous les systèmes de santé même les plus performants réalisant un afflux massif aux urgences et déstabilisant les circuits patients. Un triage rapide dès la phase hospitalière précoce représente un challenge pour les urgentistes. C’est dans ce contexte que nous avons mené une étude analytique pour la prédiction de facteurs liés à une mortalité précoce chez des patients admis aux urgences diagnostiqués sars-Cov2. L’objectif de ce travail a été de procéder à une dérivation d’un score prédictif de mortalité à J7 post consultation index.

Méthodes : Inclusion prospective de patients pris en charge aux urgences pour infection sars-cov2.Etude de la mortalité précoce à J7. L’étude statistique a comporté : une analyse univariée et multivariée en régression logistique, dérivation d’un score à partir du modèle de régression. Etude des caractéristiques de la courbe ROC et des rapports de vraisemblance.

Résultats : inclusion de 709 patients admis dans la zone tampon. L’étude de la mortalité précoce à J07 en multivariée a retenu 7 facteurs prédictifs de mortalité: Hypertension artérielle [HTA] (OR ajusté=1,749 ; IC95% :[1,084 – 2,820] ; p=0,022), Insuffisance rénale chronique [IRC] (OR ajusté=1,963; IC95%: [1,013 – 3,868]; p=0,051), fréquence respiratoire/ gradient alvéolo-artériel [FR/G(A-a)] ≤0.38 (OR ajusté=1,761; IC95%: [1,092 – 2,849]; p=0,020), Lactates > 2,2 mmol/l (OR ajusté=2,597; IC95%: [1,570 – 4,296]; p<0,001), CRP > 180 mg/l (OR ajusté=1,779 ; IC95%: [1,110 – 2,849] ; p=0,017), CPK > 125 UI/l (OR ajusté= 2,637 ; IC95% : [1,631 – 4,264]; p<0,001) et LDH > 380 UI/l (OR ajusté = 12,619; IC95% : [5,318 – 29,944] p<0,001). Après pondération les items HTA, IRC, FR/G, lactates, CRP et CPK ont été côtés 1 contre 3 points pour la LDH pour calculer le score. Quatre stades de probabilité de mortalité prédite ont été identifiés à partir de la somme des points : Classe I [0-2 : ≤11%]- Classe II [3-4 : 11%-27%]-  Classe III [27%-88%] – Classe IV [≥ 88%]. Caractéristiques du Score : (moyenne ± écart-type)=3±2. (ROC : AUC [IC95%]=0,854[0,823-0,885]-p<0,001), se=73% sp=81% vpp=48% vpn=92%.Indice de youden =0,54 ; (RV+)= 3,77 ; (RV-) =0,37.

Conclusion : l’étude de mortalité précoce a permis la dérivation d’un score prédictif robuste à partir d’un modèle de régression logistique. Une validation interne, externe ainsi qu’une calibration du score sont toutefois nécessaires ultérieurement.


Hamed RYM (Tunis, Tunisie), Amal OUSSAIFI, Rim DHAOUEDI, Badr FERJEOUI, Emna KALLEL, Maaref AMEL, Feriel CHERIF, Aymen ZOUBLI
16:00 - 17:00 #29008 - FC09-03 Impact du support ventilatoire en pré-réanimation chez les patients COVID-19 pris en charge au service de réanimation médicale.
FC09-03 Impact du support ventilatoire en pré-réanimation chez les patients COVID-19 pris en charge au service de réanimation médicale.

INTRODUCTION : L'incertitude quant aux stratégies optimales d'assistance respiratoire chez les patients COVID-19 admis en réanimation est généralisée. Bien que les risques et les avantages des techniques non invasives par rapport à la ventilation mécanique invasive (VMI) précoce sont intensément débattus, les preuves réelles font défaut.

OBJECTIF : Les buts de notre étude étaient de :

Ø  Stratifier les différents types de supports ventilatoires ainsi que la durée de ventilation chez les patients avant leur hospitalisation en réanimation.

Ø  Etudier la corrélation entre le type de support ventilatoire utilisé et l’évolution ultérieure en réanimation.

METHODES : Il sagissait dune étude prospective, observationnelle, sur 1 an  (Septembre 2020 à Septembre 2021).

Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans admis en réanimation pour prise en charge dune pneumopathie SARS-COV2. Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques, évolutifs et pronostiques.

RESULTATS : Inclusion de 217 patients. Âge moyen = 61 ± 13 ans. Sex-ratio = 1,21. Les antécédents %(n): HTA  41(89), diabète 39(85), bronchopneumopathie obstructive 8,8(19), insuffisance respiratoire chronique 7,8(17), syndrome dapnée de sommeil  4,6(10)  et la maladie asthmatique 2,8 (6). Les différents supports ventilatoires avant le séjour en  réanimation  étaient (%): le masque à haute concentration (MHC) (81,1),continuous positive airway pressure(CPAP) (25,3),  une oxygénothérapie à haut débit (OHD) (20,3) et  la ventilation mécanique(VM) (9,7). 29 patients ont eu recours à une intubation précoce dont 18 patients ont été intubé demblée à ladmission. 

 Le taux d'intubation était plus faible chez les patients initialement ventilés avec OHD, MHC, et par VNI par rapport à ceux ayant étaient mis sous CPAP (CPAP: 70,9 %, VNI : 65%, MHC : 49 %, OHD : 50  % ). Le recours à la CPAP avant le séjour en réanimation est associé à un risque plus élevé dintubation en réanimation (OR=2,4, IC95 %(1,2-4,6).  Par rapport aux autres stratégies d'assistance respiratoire, la VMI était associée à une mortalité globale en réanimation plus élevée (VMI: 81 %, CPAP : 56,3 %, VNI : 54 %, MHC : 47,1 %,  OHD : 25 %, p = 0,006).

CONCLUSION : Nos résultats ont trouvé quun essai dOHD a semblé être la stratégie d'assistance respiratoire initiale la plus équilibrée, étant donné le taux d'intubation réduit et le taux de mortalité comparable en réanimation.


Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Amira ABDERRAHIM, Salma CHOUCHENE, Nour Zeineb JAAFAR, Mohsna BHIRI, Nadia KOURAICHI
16:00 - 17:00 #29055 - FC09-04 ECHOVID : intérêt d’un score échographique pleuropulmonaire comparé au scanner thoracique dans la prise en charge diagnostique des patients suspects d’infection à SARS-CoV2.
FC09-04 ECHOVID : intérêt d’un score échographique pleuropulmonaire comparé au scanner thoracique dans la prise en charge diagnostique des patients suspects d’infection à SARS-CoV2.

ECHOVID : intérêt d’un score échographique pleuropulmonaire comparé au scanner thoracique dans la prise en charge diagnostique des patients suspects d’infection à SARS-CoV2

 

Introduction : L’échographie clinique pleuropulmonaire est un outil dont l’utilisation est devenue commune dans les services d’urgences. Nous avons évalué les critères diagnostics d’un score échographique en comparaison au scanner thoracique chez les patients suspects d’infection à COVID-19.

 

Matériel et méthode : Étude prospective observationnelle monocentrique incluant 100 patients suspects d’infection à COVID-19 et bénéficiant d’un scanner thoracique. Un score échographique a été établi à partir d’une analyse de la littérature. Une analyse statistique a permis d’établir un seuil de positivité. De plus, une corrélation entre le score et le degré d’atteinte scanographique a été recherchée.

 

Résultats : Le seuil de positivité du score a été fixé à 10. Avec ce seuil, les qualités métriques du score retrouvent une Se à 48% [IC 95% 35,1%-61,3%], une Sp à 93.18% [IC 95% 85.7%-100%] et une VPP à 90% [IC 95% 79.3%-100%]. Une corrélation positive significative est établie entre l’importance de l’atteinte scanographique et le score échographique (p< 0,0001).

 

Conclusion : L’échographie pleuropulmonaire est un outil diagnostic et pronostic dans la pneumopathie à COVID-19 permettant d’orienter précocement les patients aux urgences et de détecter les patients à risque de dégradation.



aucun
Thomas BOCAR (RENNES), Francois SAGET, Camille MOCQUARD, Mathieu LEDERLIN, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Julien LACOSTE
16:00 - 17:00 #29177 - FC09-05 Prise en charge des patients suspects de COVID-19 dans les services d'urgence lors de la première vague : Etude COVID ER.
FC09-05 Prise en charge des patients suspects de COVID-19 dans les services d'urgence lors de la première vague : Etude COVID ER.

Introduction : Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, l’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques cliniques, la prise en charge et le devenir des patients admis dans les services d'urgences pour suspicion de COVID-19. Matériel et Méthode : Nous avons conduit une étude prospective, multicentrique et observationnelle dans 4 services d’urgences. Les patients adultes (≥18 ans) admis dans les urgences entre le 6 mars 2020 et le 10 mai 2020, hospitalisés, et qui présentaient des symptômes de COVID-19 ont été inclus. Les caractéristiques cliniques, la prise en charge et le pronostic des patients ont été comparés en fonction de leur statut COVID-19 confirmé. Résultats : Au total, 2 686 patients ont été inclus, parmi lesquels 760 (28,3%) étaient positifs au COVID-19. Parmi ces derniers, l'âge moyen ± SD était de 71,5 ± 16,5 ans. Concernant les comorbidités, 364 (48,0 %) des patients positifs étaient hypertendus, 228 (30,0 %) avaient une maladie cardiaque chronique, 186 (24,5 %) étaient diabétiques, 126 (16,6 %) étaient obèses et 114 (15,0 %) avaient une maladie respiratoire chronique. La proportion de patients admis en unité de soins intensifs était plus élevée chez les patients positifs au COVID-19 (185, 24,3 %) que chez les patients négatifs au COVID-19 (206, 10,7 % ; p < 0,001) et ils nécessitaient plus fréquemment une ventilation mécanique (89, 11,9 % contre 37, 1,9 % ; p < 0,001). La durée médiane [IQR] du séjour hospitalier était plus longue chez les patients COVID-19-positifs (10 [6-15] vs 6 [2-11] jours ; p < 0,001). La mortalité hospitalière était significativement plus élevée chez les patients positifs au COVID-19 (139, 18,3 % contre 149, 7,7 % ; p < 0,001). Discussion : Cette large cohorte met évidence que lors de la première vague, les patients positifs au COVID-19 nécessitait des ressources supplémentaires en termes de lits de soins intensifs et d'assistance ventilatoire mais nous n’avons pas pris en compte les ressources humaines nécessaires. Conclusion : Comprendre le profil des patients, leur parcours et leur devenir à partir des urgences lors des vagues COVID-19 est essentiel pour adapter les ressources à la condition que le personnel soignant soit suffisamment en nombre ce qui est le problème majeur de la 5ème vague.
Julien DURAND, Julien BERTHILLER, Fabien SUBTIL, Sophie VESCO (LYON SUD), Guillaume DURAND, Romain HERNU, Karim TAZAROURTE, Marion DOUPLAT
16:00 - 17:00 #29184 - FC09-06 Facteurs de risque de la maladie thromboembolique veineuse dans la COVID-19.
FC09-06 Facteurs de risque de la maladie thromboembolique veineuse dans la COVID-19.

Introduction :

La maladie thromboembolique veineuse (MTEV) est fréquemment décrite dans la COVID-19. Le but de l’étude était d’évaluer les facteurs de risque cliniques et paracliniques initiaux de survenue de la MTEV au cours de la COVID -19.

Méthodes :

Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique incluant les patients hospitalisés aux urgences pour COVID-19 du 01/03/2021 au 28/02/2021. Le diagnostic a été suspecté sur les critères cliniques et appuyés par les données virologiques et/ou radiologiques.

Résultats :

Nous avons colligé 323 patients consultant après un délai médian de 7 jours. Le motif principal était une dyspnée (99,1% des cas). 47 patients (14%) avaient une MTEV: embolie pulmonaire

(n = 46), thrombose veineuse profonde (n=1). Un antécédent de MTEV était noté chez 23 patients. L’étendue des lésions pulmonaires était supérieure à 50% dans 45,5% des cas. La ventilation non invasive était indiquée dans 76% des cas et la ventilation mécanique dans 24% des cas. Les facteurs non associés à la MTEV étaient le diabète (p=0,6), l’obésité (p=0,41), le délai de consultation (p=0,4), la CRP (p=0,69), les lymphocytes (p=0,85) et l’étendue des lésions (p=0,83). Le tableau dresse les facteurs associés à la MTEV.

Conclusion:

Les principaux facteurs de risque de survenue de la MTEV dans la Covid-19 sont l’âge avancé, le genre féminin, l’hypertension artérielle, la désaturation, l’hyperleucocytose, l’hyperplaquettose et les DDimères élevés.


Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ines SEDGHIANI, Molka KTATA, Abdelaziz BEN TAHER, Hajer TOUJ, Hamdi DOGHRI, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha BORSALI FALFOUL
16:00 - 17:00 #29196 - FC09-07 Les facteurs prédictifs de mortalité liés au COVID-19.
FC09-07 Les facteurs prédictifs de mortalité liés au COVID-19.

Introduction =

L'épidémie actuelle du nouveau coronavirus SARS‐CoV‐2  épi centrée dans la province du Hubei en République populaire de Chine, s'est étendue à de nombreux autres pays. Il devient rapidement une véritable pandémie. Depuis le début de la pandémie jusqu’au Mai 2021, plus que 170 millions sont déclarées atteints par ce virus dont plus de 3 millions et 500 sont décédés. En Tunisie, plus que 340 milles sont déclarés malades avec un taux de décès de 3.66 % soit 12451 décès.

L’objectif de cette étude est d’identifier les paramètres clinicobiologiques associés à une mortalité élevée chez des patients atteints de pneumonie au COVID-19.

Matériels et méthodes :

Nous rapportons une étude rétrospective réalisée dans un service d'Urgence Covid . Tous les cas de pneumonie au COVID-19 confirmée par PCR respiratoire et nécessitant l’hospitalisation durant la période de mars 2020 jusqu'à Mai 2021 ont étés inclus. Les patients ont été divisés en 2 groupes : un groupe de survivants et un groupe de décédés.

Résultats :

Nous avons colligé 883 cas durant cette période. L’âge moyen de notre population est de 64 ans avec des extrêmes de 19 et de 92 ans. Une prédominance masculine était notée dans toute la population étudiée avec  62 % des cas, ainsi que dans le groupe décédés avec 64%. 262 décès étaient notés avec 47% des cas survenus aux urgences.

Chez le groupe de patient décédés : 69% de patients ont un âge supérieure à 65 ans (p : 0.0008). Les cas décédés souffraient plus d’hypertension artérielle (58 %, p : 0,0006) et de cardiopathies (36 %, p : 0,0008), également le diabète était plus fréquent (54 %, p : 0,0008). 38% des patients décédées sont obèses avec BMI > 30(p :0.0018). La majorité des patients décédés (70%) ont présenté une désaturation à l’admission (SpO2 < 90%) (p :0.0004). La gazométrie était pathologique dans le groupe des décédés, elle a objectivé une hypoxie dans 60% des cas. Le bilan biologique a objectivé une corrélation entre le taux de décès et l’élévation de la CRP et de troponines(p :0.002 et p :0.007 respectivement).

Conclusion

À travers notre étude et des données de la littérature, nous avons identifié quatre prédicateurs de mortalités : l’âge ≥ 65 ans, la présence de comorbidités (maladies cardiovasculaires ou cérébrovasculaires, diabète), l’obésité et l’élévation des troponines.


Ahmed MOHAMED EL HEDI (Sousse, Tunisie), Anis HADJ HASSINE, Riadh MEDDEB, Mouez MEJRI, Mariem KHROUF, Houda BEN SOLTANE, Zied MEZGAR
16:00 - 17:00 #29245 - FC09-08 Les antécédents médicaux et les comorbidités : facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière chez les patients admis aux urgences pour une pneumopathie COVID19.
FC09-08 Les antécédents médicaux et les comorbidités : facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière chez les patients admis aux urgences pour une pneumopathie COVID19.

Introduction : Depuis la fin de l’année 2019, l’ensemble des pays du monde,ont été confrontée à une situation épidémiologique : la Covid-19. Les personnes les plus vulnérables, et notamment les personnes âgées sont particulièrement touchées par cette épidémie. Bien que de nombreux patients se rétablissent complètement, plusieurs facteurs sont impliqués dans la mortalité intra hospitalière , notamment les antécédents médicaux du patient. Matéiels et méthodes : Nous avons mené une étude prospective observationelle transversale durant l’année 2021 rapportant des caractéristiques démographiques et cliniques de base, des facteurs de risque cardiovasculaire, les comorbidités des patients admis aux urgences pour une pneumopathie COVID19 . Le critère de jugement principal a été la mortalité intra- hospitalière Résultats : Quatre cent quarante patients ont été inclus dans cette étude, avec un age moyen de 63 ans -+ 15 ,avec des tranches d’âge : 50 patients moins de 45 ans ,113 entre 45ans à 60 ans et 162 superieur à 60 ans; un sex ratio à 0,94. Parmi les antécédents rencontrés chez ces patients 163 ont été diabétiques (soit 37%),198 patients ont été hypertendus (45%),32 cas ayant une coronaropathie soit(7%), 16 patients avaient une obésité morbide soit(4%), 21 patients ayant une bronchopneumopathie obstructive chronique soit(5%) et 13 patients ont été asthmatiques soit (3%). Trois cent vingt_quatre 76 % ont été des survivants à la sortie des urgences et 117 patients soit t 24 % sont décédés en intarahospitalier. Les facteurs associées à la mortalité intra hospitalière ont été l hypertension arterielle avec ( p=0,004) ,L’Insuffisance rénale chronique ( p=0,046) et la coronaropathie ( p=0,007). Dans cette étude,le diabéte n a pas été un facteur de risqué significatif (0,279). de mème pour l’obèsitée( p=0,883). La bpco et l’asthme n’ont pas été des facteurs prédictifs de mortalité avec successivement ( P=0.352, P=0,7) Conclusion : L’HTA , l’insuffisance rénale chronique et la coronaropathie ont été des facteurs prédictifs de mortalité Iintra hospitalière pour les patients admis aux urgences pour une pneumopathie COVID19. Certains de ces facteurs pronostiques peuvent être utilisés dans la prise de décision relative à la prise en charge des patients infectés par la Covid-19.
Wafa FARHAT, Wided BAHRIA LASGHAR, Emna KETATA, Sana BORJI, Dhekra HAMDI, Sirine HAYOUNI (TUNISIE), Nour Elhouda NOUIRA
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"Mercredi 08 juin"

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Modérateur : Sébastien BEROUD (Médecin) (Lyon)
16:00 - 17:00 #29850 - FC10-01 Evaluation de l’intensité de la douleur comme critère prédictif d’une urgence chirurgicale chez les patients se présentant aux urgences pour douleur abdominale aiguë.
FC10-01 Evaluation de l’intensité de la douleur comme critère prédictif d’une urgence chirurgicale chez les patients se présentant aux urgences pour douleur abdominale aiguë.

Introduction : La douleur abdominale aigüe est un motif fréquent de consultation aux urgences. L’identification des urgences digestives chirurgicales est parfois difficile cliniquement et engendre le recours à de nombreux examens complémentaires. L’objectif de notre étude était de déterminer si l’intensité de la douleur était un critère prédictif d’une urgence chirurgicale chez les patients se présentant aux urgences pour douleur abdominale aigüe.  

Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, descriptive et analytique, mono-centrique, incluant tous les patients adultes ayant consulté aux urgences de notre hôpital pour douleur abdominale aigue non traumatique entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018. L’intensité de la douleur mesurée par l’échelle numérique (EN), le tri choisi par l’infirmier d’orientation et d’accueil et le diagnostic final posé aux urgences ont été recueillis à partir des comptes rendus de consultation. Les diagnostics ont été classés en deux groupes : urgences chirurgicales et pathologies médicales. Les comparaisons ont été réalisées à l’aide des tests de Wilcoxon pour les variables quantitatives et du Chi-2 pour les variables qualitatives.  

Résultats : Au total, 4493 patients ont été inclus, soit 7,7% des passages aux urgences. L’âge médian était de 39 ans [27-56] et le sexe ratio à 0,80. Un diagnostic d’urgence chirurgicale a été posé chez 677 patients (15,1%), une pathologie médicale chez 3816 patients (84,9%). L’intensité médiane de la douleur était similaire dans les 2 groupes : 6 [3-8] dans le groupe urgence chirurgicale versus 5 [3-8] dans le groupe pathologie médicale. Une douleur intense (EN ≥ 6) était présente chez 50,6% des patients du groupe urgence chirurgicale versus 46,9% dans le groupe urgence médicale, sans différence significative (p=0.13). Par ailleurs, les patients du groupe urgence chirurgicale étaient plus âgés (51 ans [35-68] versus 37 ans [27-53], p < 0,0001), plus souvent des hommes (51,9% versus 43,3%, p < 0,0001) et étaient plus souvent triés 1-2 (31,1% versus 21,5%, p < 0,0001).

Conclusion :  Notre étude n’a pas mis en évidence d’association cliniquement pertinente entre l’intensité de la douleur et le diagnostic d’urgence chirurgicale chez les patients consultant aux urgences pour une douleur abdominale aigue non traumatique.


Marie MOREAU, Jacques-Emmanuel GALIMARD, Colombine BONIER (Paris), Romain LECOEUR, Fabien BRIGANT, Anne-Sophie BARD, Youri YORDANOV, Pierre-Clément THIEBAUD
16:00 - 17:00 #29851 - FC10-02 Identification de facteurs prédictifs d’appendicite aiguë compliquée dès l’admission dans un service d’urgence adulte.
FC10-02 Identification de facteurs prédictifs d’appendicite aiguë compliquée dès l’admission dans un service d’urgence adulte.

Introduction : L’appendicite aiguë est l’urgence chirurgicale la plus souvent rencontrée dans les services d’urgence en France et dans le monde. Il existe des formes d’appendicite aiguë simples ou compliquées. La prise en charge thérapeutique peut être médicale comme chirurgicale. L’enjeu pour l’urgentiste est la rapidité du diagnostic et l’évaluation de la gravité. Notre étude a pour objectif de rechercher des facteurs cliniques, radiologiques et biologiques pouvant permettre de prédire une forme compliquée d’appendicite aiguë lors du passage des patients dans le service d’urgence.

Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective entre le 15 Septembre 2016 et le 31 Décembre 2019 au sein du service des urgences adultes de notre Centre Hospitalo-Universitaire. Tous les patients ayant eu un diagnostic final d’appendicite aiguë selon la cotation CIM 10 ont été inclus. Les patients ont été classé en deux groupes distinct selon l’analyse macroscopique per opératoire confirmé par l’examen anatomopathologique : appendicite aiguë simple ou compliquée.

Résultats : 495 patients ont été inclus, dont 116 (23.4%) présentaient une forme compliquée et 379 (76.6%) une forme simple d’appendicite aiguë. L’analyse multivariée a permis d’identifier 9 paramètres comme facteurs prédictifs d’une forme compliquée : une durée des symptômes supérieure à 48h (OR : 3.39; IC95% : 1.72-6.68), une douleur diffuse (OR : 2.03 ; IC95% : 1.03-4.00), une défense abdominale (OR : 3.84; IC95% : 1.90-7.75), une température supérieure à 38°C (OR : 2.43; IC95% : 1.18-5.01), un diamètre appendiculaire supérieur à 15mm (OR : 6.13 IC 95% : 2.37-15.82), la présence d’un stercolithe (OR : 2.56; IC95% : 1.34-4.89) un épanchement intra abdominal (OR : 3.69;  IC95% : 1.92-7.09), une bilirubine supérieure à 20 mmol/L (OR : 2.18;  IC95% : 1.03-4.61) et une CRP supérieure à 50 mg/L (OR : 5.91;  IC95% : 2.55-13.74). La courbe ROC construite avec notre modèle multivarié montre une AUC à 0.93 (IC95% : 0.91-0.96).

Conclusion : Notre étude a permis d’identifier des facteurs prédictifs d’une forme compliquée d’appendicite aiguë dès l’arrivée aux urgences et avant toute prise en charge chirurgicale. Un score prédictif basé sur ces critères devra être validé dans le cadre d’une étude prospective ultérieurement.


Rodolphe ORANGE (Clermont Ferrand), Farès MOUSTAFA, Camille AUROUX, Louise PURET, Morgane PAILLARD TURENNE, Ana BOLOGAN, Virginie BERNARD, Jeannot SCHMIDT
16:00 - 17:00 #29852 - FC10-03 Le méthoxyflurane inhalé pour l’antalgie d’origine traumatique en préhospitalier – une étude prospective.
FC10-03 Le méthoxyflurane inhalé pour l’antalgie d’origine traumatique en préhospitalier – une étude prospective.

Introduction :

En médecine préhospitalière, l’antalgie est centrale pour le transport du patient. Elle est souvent mixte et dépend des voies d’administration possibles. Le but de cette étude était d’évaluer l’efficacité du méthoxyflurane inhalé (MOXI) sur la douleur et son effet sur la satisfaction des intervenants.

Matériel et Méthode :

Il s’agit d’une étude prospective, réalisée entre 2018 et 2020 et incluant des patients adultes pris en charge pour une douleur d’origine traumatique par des ambulanciers à Genève (CH). Les critères d’exclusion étaient une auto-évaluation de la douleur impossible, une douleur évaluée à ≤ 3 sur l’échelle numérique (EN) ou une contre-indication au MOXI. L’issue primaire était la diminution de la douleur entre le début de la prise en charge et l’arrivée à l’hôpital, mesurée sur l’EN. Les issues secondaires étaient une antalgie réussie (EN ≤ 3 à l’arrivée à l’hôpital) et la satisfaction des intervenants.

Résultats :

Durant l’étude, 263 patients ont été inclus, comprenant autant d’hommes que de femmes, avec un âge moyen de 54 ans (SD=22). La majorité des patients ne présentaient pas de critères de sévérité (90% NACA ≤ 3) et l’intensité médiane de la douleur à l’arrivée de l’ambulance était de 8 (IQR 6-10). Seulement 35.4% des patients ont reçu du MOXI en monothérapie, 48.3% l’ont reçu combiné à un opiacé (morphine ou fentanyl) et 16.3% à un autre type d’antalgie (paracétamol ou kétamine).

Pour l’issue primaire, la diminution moyenne de la douleur était de 4.2 (IC95 3.9-4.5). Concernant les issues secondaires, l’antalgie était réussie pour 57.8% des patients. Enfin, 63.5% des patients, 62.0% des ambulanciers et 54.4% des infirmiers des urgences étaient satisfaits ou très satisfaits de la gestion de la douleur par le MOXI.

Discussion :

Cette étude montre que le MOXI a une bonne efficacité dans la gestion de la douleur préhospitalière. L’évolution de la douleur est similaire à celle décrite dans des études randomisées intra-hospitalières, comme l’essai clinique STOP !, ainsi qu’à d’autres études préhospitalières non randomisées. Comparé aux molécules habituelles, le MOXI n’implique pas d’accès veineux et nécessite une collaboration du patient, l’incluant comme partenaire actif dans sa prise en charge.

Conclusion :

Le méthoxyflurane inhalé offre une bonne efficacité antalgique et une bonne satisfaction des différents intervenants, avec l’avantage d’être inhalé et d’impliquer le patient dans sa prise en charge.


Florian OZAINNE, Stephan VON DÜRING, Carlos LOJO RIAL, Philippe COTTET, Christophe A. FEHLMANN (Genève, Suisse)
16:00 - 17:00 #29853 - FC10-04 Conciliation médicamenteuse aux urgences : résultats à 30 mois.
FC10-04 Conciliation médicamenteuse aux urgences : résultats à 30 mois.

Introduction. Les services d’urgence font partie des services les plus à risque en termes de sécurité de la prise en charge médicamenteuse pour de multiples raisons (nombre de passage, interruption de tâches...). La conciliation médicamenteuse est une méthode puissante d'interception des erreurs médicamenteuses. Pour autant la présence pharmaceutique est très faible aux urgences. L’objectif de cette étude est d’évaluer les résultats de 30 mois de conciliation médicamenteuse aux urgences.

Matériel et méthodes. Il s'agit d'une étude prospective observationnelle monocentrique de l'ensemble des conciliations médicamenteuses effectuées dans le service d'accueil des urgences (SAU) adulte et l'unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD). Sont inclus les patients conciliés âgés de plus de 75 ans, admis aux urgences et à l’UHCD pendant les heures de présence du pharmacien et les patients adultes plus jeunes, polypathologiques et/ou polymédiqués pour lesquels les médecins souhaitent une conciliation médicamenteuse. Le pharmacien effectue la conciliation médicamenteuse selon les préconisations de la SFPC. Les divergences non intentionnelles (DNI) sont corrigées. Elles sont caractérisées et classées selon le niveau de risque des médicaments concernés. La gravité potentielle de la DNI est évaluée.

Résultats. Au cours des trente mois, 1727 patients ont bénéficié d’une conciliation médicamenteuse. Trente deux pour cent des patients conciliés soit 557 patients ont au moins une DNI. Ils sont répartis comme suit : 68% des 524 patients conciliés à l'UHCD (mode rétroactif soit après première prescription par l'urgentiste) et 17% des 1203 patients conciliés au SAU (mode proactif soit avant la première prescription par l'urgentiste). Dans les situations d’omission de traitement ou d’erreur de dose qui sont les plus fréquentes, 29% des patients soit 144 patients sont concernés par une spécialité à haut niveau de risque. Ces spécialités appartiennent pour 89,5% aux antiagrégants, anticoagulants, antidiabétiques, ou bêta-bloquants.

Conclusion. La conciliation médicamenteuse aux urgences diminue les divergences non intentionnelles et en particulier pour les spécialités à haut risque. Le mode proactif est plus efficient. Les antiagrégants, les anticoagulants, les antidiabétiques et les béta-bloquants sont les familles thérapeutiques les plus à risque.


Anne THOMAS (Chambéry), Florent HERAUD, Sylvie GROS, Benoît ALLENET, Patrick LESAGE
16:00 - 17:00 #29856 - FC10-05 Évaluation d'une filière fragilité osseuse.
FC10-05 Évaluation d'une filière fragilité osseuse.

Objectifs : L’ostéoporose est une pathologie chronique responsable d’une fragilité osseuse (FO) à l’origine de fractures parfois sévères (humérus, fémur, vertèbre, bassin). La prévention de ces fractures sévères est un enjeu majeur en termes de morbi-mortalité et de maintien de l’autonomie. Une filière de dépistage de l'ostéoporose pour une fracture de faible cinétique a été mise en place dans notre établissement en 2019. Les objectifs de ce travail étaient d’évaluer la pertinence de cette filière avec le pourcentage d'ostéoporose diagnostiquée et traitée au décours du parcours de soins ; d’évaluer chez les patients avec fractures sévères ceux ayant des antécédents fracturaires. 

Matériel et Méthode : Notre étude est descriptive monocentrique prospective à analyse rétrospective d'une durée de 12 mois. Une évaluation de la FO par une équipe de rhumatologue était proposée aux patients de plus de 50 ans vus au service des urgences et présentant une fracture dite à faible cinétique. Un recueil de données standardisés (démographiques, cliniques, avec notamment les antécédents fracturaires, biologiques et ostéodensitométrique) était réalisé en hôpital de jour.  

Résultats : En 2019, 207 patients étaient éligibles à un dépistage d’ostéoporose et ont été contactés par la filière FO. 63 évaluations ont été menées à terme : 48 patients (76 %) étaient des femmes, l’âge moyen était de 67 ans (+/- 11). 32 patients (51 %) avaient dans leurs antécédents une fracture à faible cinétique. 10 de ces patients avaient comme antécédent une fracture sévère. Tous les patients qui ont eu une fracture sévère avaient un antécédent fracturaire (14 patients : 22%). Des fractures vertébrales asymptomatiques ont été objectivées chez 8 patients (13 %). Une ostéoporose était diagnostiquée chez 17 patients (27 %) et une ostéopénie chez 24 patients (38 %). Un traitement spécifique de l'ostéoporose a été proposé à 39 patients (62%).   

Conclusion : Notre filière a permis d'évaluer 30 % des patients de plus de 50 ans ayant eu une fracture à faible énergie cinétique vus aux urgences. On retrouve des antécédents de fracture chez les patients ayant une fracture ostéoporotique sévère. Un dépistage plus précoce aurait pû éviter la deuxième fracture. Un traitement de l'ostéoporose a pu être proposé dans 62% des cas. Il reste à améliorer l’adhésion des patients à cette proposition d'évaluation par la filière FO (70 % n'ont pas donné suite à notre proposition de dépistage). 


Aymen FERSI (Gonesse), Florine AWASSI, Yacine BENZARTI, Moomen EL HRAIECH, Soraya MOKHTARI, Amine ROUIS, Isabelle AMOURA, Mustapha YOUSSEF
16:00 - 17:00 #29854 - FC10-06 Convulsion en pré-hospitalier : étude randomisée en double aveugle midazolam versus clonazépam.
FC10-06 Convulsion en pré-hospitalier : étude randomisée en double aveugle midazolam versus clonazépam.

Introduction: La crise convulsive représente une pathologie neurologique fréquente, résultant de décharges électriques neuronales excessives.Il s’agit d’une urgence thérapeutique. En pré-hospitalier le Clonazépam en IV est le plus fréquemment utilisé en première intention. L’objectif de notre étude était de montrer que le Midazolam en intamusculaire (IM) est aussi efficace et au même degré de sécurité pour le patient que le Clonazepam en intaveinause (IV) pour arrêter les crises convulsives avant l’arrivée aux urgences. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive randomisée, en double aveugle qui a été menée au service d’aide médicale urgente sur une période de 27 mois . Le patient reçoit, selon la randomisation, le traitement anticonvulsivant conçu pour le groupe A ou le groupe B: Groupe A : Une injection en IM du placebo par le 1er agent avec et simultanément la prise d’une voie veineuse périphérique pour une injection en IV du Clonazepam par le 2ème agent. Groupe B : Une injection en IM du Midazolam par un agent avec et simultanément la prise d’une voie veineuse périphérique pour une injection en IV du placebo par le 2ème agent. Résultats : Nous avons inclus 64 malades. Le temps écoulé pour trouver une voie veineuse périphérique fonctionnelle, alors que le malade convulse est en moyenne de 2,56 minutes. Pour le groupe A, le délai entre le début du protocole et l’arrêt des convulsions était en moyenne de 3 min. Six malades (18,8 %) ont présenté des récidives en états de mal épileptique ayant nécessité le recours à l’intubation. Le reste des patients ont eu une évolution favorable sans récidives. Pour le groupe B, Le délai de l’arrêt de la crise est en moyenne nul, soit donc réellement inférieur à une minute.. Quatre malades (12,5 %) ont présenté des récidives en états de mal épileptique ayant nécessité le recours à l’intubation. Le reste des patients (81,3 %) ont eu une évolution favorable sans récidives. L’étude analytique a montré que le délai de l’arrêt des convulsions est plus court lors de l’administration du midazolam en IM avec p=0.0001. Par ailleurs pas de différence significative en termes de mortalité, ou de recours à l’intubation entre les deux groupes. Conclusion : Notre étude a montré que le midazolam en IM est une alternative pour arrêter la crise convulsive en pré-hospitalier en un temps plus court, de même le midazolam n’a pas montré de différence en termes de complications ou de mortalité en comparaison avec le clonazépam en IV.
Sarra AKKARRI, Hela MANAI, Saida ZELFANI, Ben Khelifa MALEK, Afef CHAKROUN, Rafika BEN CHIHAOUI, Mounir DAGHFOUS, Camillia JEDDI (HRBA, Tunisie)
16:00 - 17:00 #29855 - FC10-07 Apport du méthoxyflurane inhalé dans la prise en charge des luxations d’épaule aux urgences.
FC10-07 Apport du méthoxyflurane inhalé dans la prise en charge des luxations d’épaule aux urgences.

Introduction : Le méthoxyflurane (Penthrox®) est un analgésique liquide volatil non opioïde administré via un inhalateur jetable apparu sur le marché en 2017. Après 5 minutes d’inhalation une analgésie est obtenue. La durée de celle-ci varie entre 30 et 60 minutes selon que le patient inhale le produit de façon continue ou intermittente. Le Penthrox © est indiqué pour traiter les douleurs d’origine traumatique d’intensité modéré à sévère et/ou réaliser des actes de courte durée de manière indolore. Lorsque le Penthrox® cesse d’agir la sédation de la douleur est alors poursuivie avec les drogues classiques comme les opioïdes et benzodiazépines. A partir de 2018 toutes les luxations d’épaules primitives ou récidivantes — ont été prises en charge avec du méthoxyflurane avec adjonction si nécessaire d’autres drogues. Nous avons comparé la prise en charge des luxations d’épaule  avec et sans Penthrox®.

Matériel et méthode : Etude rétrospective. Deux cohortes de patients avec une luxation d’épaule ont été comparées. La première cohorte comprend les 58 patients qui ont été traités entre le 01/01/2018 et le 31/12/2019 à l’aide de Penthrox®. La deuxième cohorte est formée de patients appariés selon des critères d’âge, de sexe et d’antécédents de luxation qui n’ont reçu que des  morphiniques et ou des benzodiazépines. Le temps nécessaire pour obtenir la confirmation de la réduction et la durée de séjour globale ont été recherchés.

Résultats : Les délais de réduction moyens avec et sans Penthrox® furent respectivement de 88 et 129 minutes (p < 0.01). Les durées de séjour moyennes dans le SAU avec et sans Penthrox® furent respectivement de 131  et 202 minutes (p < 0.05). Le Penthrox® a permis également d’obtenir une réduction de la luxation chez 27 des 58 patients de la cohorte (40%) sans autre adjuvant intraveineux.

Discussion : Le Penthrox®  permet une analgésie rapide sans le placement de voie veineuse. Ses qualités ont permis de traiter les luxations d’épaules sans administration de morphiniques et benzodiazépines ou avec des doses moindres. Ces deux facteurs peuvent expliquer les différences de durée de séjour et de délais pour obtenir une réduction.

Conclusion : Le méthoxyflurane (Penthrox®) est un antalgique de premier choix dans le traitement des  luxations d’épaule et permet un séjour écourté dans le SAU. Facile d’administration, d’action rapide et dépourvu des effets secondaires des opioïdes et benzodiazépines.


Luise TROPPMANN (BRUXELLES, Belgique), Jean-Christophe CAVENAILE
Salle 352B-Zone poster 2

"Mercredi 08 juin"

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AMS13
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Limitation des thérapeutiques en urgences (SMUR, urgences) chez l’adulte
Evaluation SAMU / SMUR

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Bobigny)
Conférenciers : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Bobigny), Carine GAUFFRIAUD (IDE) (Paris)
- Modalités de la prise de décision
- Communication avec les proches
- Elaboration du projet de soin
Salle 353

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CM40
16:00 - 17:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU/SFAR
Et si c'était à moi de le prendre en charge
Pédiatrie, Traumatologie

Modérateurs : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Toulouse), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Strasbourg)
Dans cette session commune avec la SFAR on parlera des situations plutôt rares en Médecine d'Urgence, mais qui nécessitent une prise en charge adaptée
16:00 - 17:30 Explosion et blast. Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille)
16:00 - 17:30 Enfant secoué. Olivier PEGUET (anesthésiste) (LYON)
16:00 - 17:30 Plaie cervicale. Jean Baptiste MORVAN (Medecin) (Toulon)
16:00 - 17:30 Plaie de l’aire cardiaque. Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Toulouse)
Salle Maillot

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AMS32 C
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Gilles JOURDAIN (Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Clamart), Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Clamart)
OP1 : Reconnaissance de la gravité d’un état clinique de manière objective (utilisation d’algorithmes reconnus = ERC)
OP2 : Prise en charge de défaillances circulatoires et ventilatoires de manière protocolisée.
OP3 : Notion de leadership et travail en interprofessionnalité
Pour pouvoir atteindre les objectifs pédagogiques nous réaffirmons la nécessité d’être 6 pour animer ces ateliers (4 médecins et 2 infirmiers)
Salles 221-222-223

"Mercredi 08 juin"

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AMS34 C
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication.
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Florent GACHET (Rouen)
Conférenciers : Ludivine CHEUTET (IADE) (Rouen), Florent GACHET (soignant) (Rouen), Brice GARCIA (Rouen), Christophe RIHAL (Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisée sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d'organisation dans de telles situations.
La simulation est organisée autour de la reproduction d'un village et l'évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l'afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes :
- le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé),
- le groupe poste de commandement,
- le groupe régulation du SAMU
- et le groupe hôpital.
Les participants doivent ainsi s'organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
Salles 224-225-226
17:00

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SI15
17:00 - 18:00

Session Interactive - Apéro
Agitation d' allure psychiatrique : comment je m'en sors ?
Psychiatrie

Modérateur : Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne)
Coordonnateur : Mikaël MARTINEZ (Saint-Etienne)
Où l'on parlera de la gestion du patient agité, notamment pharmacologique et relationnelle
17:00 - 18:00 Agitation d' allure psychiatrique : comment je m'en sors ? Catherine MASSOUBRE (médecin) (Saint-Etienne)
Salle 243

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FC11
17:00 - 18:00

Flash communications
Toujours COVID
Covid-19

Modérateur : Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Lyon)
17:00 - 18:00 #29084 - FC11-04 Facteurs prédictifs de mortalité des patients atteints de la maladie à coronavirus sars cov2 pris en charge en pré-hospitalier.
FC11-04 Facteurs prédictifs de mortalité des patients atteints de la maladie à coronavirus sars cov2 pris en charge en pré-hospitalier.

Introduction : Les patients infectés par le virus SARS OCV2  sont souvent pris en charge en pré-hospitalier. Le transport via les structures mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) peut être sujet à des complications sévères  pouvant avoir un impact sur la mortalité précoce et à long terme.

Objectif : Déterminer les facteurs prédictifs de mortalité globale chez les patients atteints de  SARS-CoV-2 pris en charge en pré-hospitalier.

Méthode : Etude prospective et pronostique menée sur sept mois (Septembre2020- Avril 2021). Inclusion des patients atteints de SARS-CoV-2 transférés par ambulance médicalisée. Evaluation du pronostic sur la mortalité et la survenue de séquelles (fibrose pulmonaire, accidents thromboembolique, complications liées à l’intubation orotrachéale) dans les 30 jours. Les patients ont été répartis en 2 groupes : groupe (Décédés) et groupe (survivants). Une étude multi variée a été réalisée.

Résultats : Inclusion de 138 patients, âge médian = 62 ans (50–74), genre- ratio =1,2. Comorbidités (%) : diabète (41), HTA (38), BPCO (5), insuffisance rénale (6), coronaropathie (4) et insuffisance cardiaque (4).

L’évolution des patients était améliorée chez 14,5%, aggravée chez  6% et stationnaire chez 80%. Les complications étaient toutes respiratoires. Huit patients ont nécessité le recours à un support ventilatoire (6%) : masque de haute concentration 2%, CPAP 1,4% , VNI 2,4%. .La mortalité globale était de 28 % : un patient décédé  à J0 (1%), neuf  décédés à J7 (6%), 19 à J15 (14%) et 7 à J30 (5%).

Les séquelles :  7% des malades; embolie pulmonaire (n=3), accident vasculaire cérébral (n=2), sténose trachéale (n=2), oxygénation à domicile (n=1), le syndrome coronarien aigu (n=1) et la thrombose veineuse profonde de membre (n=1).

Un âg e> à 70 ans  (OR ajusté= 1,37,  p<0,001), un genre masculin (OR ajusté=2,6 ,  p=0,02),   créatinine supérieur à 120 μmol/l (OR ajusté=2,04,   p=0,02), un taux de bicarbonates inférieur à 17 mmol/l (OR ajusté= 1,18, p=0,04),  une embolie pulmonaire ( OR= 2,1 ,  p=0,04) et une fréquence respiratoire supérieur à 26 cpm  (OR ajusté=4,2 ,  p=0,020) ont été identifiés comme des facteurs indépendamment associés à la mortalité.

Conclusion : La mortalité globale chez les patients atteints de SARS COV2 pris en charge en pré-hospitalier est importante, notée chez un tiers des cas avec comme facteurs prédictifs : l’âge, le genre masculin, la polypnée, l’insuffisance rénale, l’acidose et l’embolie pulmonaire.



Aucun conflit d’intérêt
Fedya ELAYECH (Ben Arous, Tunisie), Hanen GHAZALI, Dhouha DHOKAR, Houssem BEN ABESSIA, Syrine KESKES, Hela CHABBEH, Amel ARBAOUI, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00 #28886 - FC11-01 STRATEVAC et pandémie COVID 19 : étude rétrospective observationnelle.
FC11-01 STRATEVAC et pandémie COVID 19 : étude rétrospective observationnelle.

Introduction : La première vague de la pandémie à SARS-Cov 2 a touché notre région de Juin à Aout 2020. Compte tenu de l’isolement de notre centre Hospitalier (CH), des évacuations sanitaires (EVASAN) aériennes vers les DOMs les plus proches ont été réalisées pour désengorger les services de soins intensifs. Un protocole spécifique STRATEVAC a été mis en place, pour faciliter ces transferts, en collaboration avec les différents SAMU, services de réanimation, les Forces armées et les ARS. Le transfert de patient à risque infectieux était une première.

L’objectif de cette étude était d'analyser ces transferts et de chercher des facteurs de risque de mortalité suite au transport aérien de ces patients à haut risque.

Méthode : Cette étude observationnelle rétrospective incluait tous les patients COVID transférés lors de la première vague de l’épidémie à SARS-Cov2 et évaluait les paramètres cliniques et biologiques avant et après transport. Ces données ont été comparées selon le statut à l'issue de la prise en charge (vivant / décédé).

Résultats : Douze patients ont été transférés par avion médicalisé dans les services de réanimation des DOMs de proximité. Il s’agissait majoritairement d’hommes (67%), âgés de 63 ans [38; 68], présentant un SDRA à COVID 19 (11/12). Aucune complication pendant le vol ou décès précoce ( < 48h) n'a été relevé. Les rapports P/F avant et après transferts étaient comparables (174 et 191, p = 0,092) Les antécédents des patients (HTA, diabète, IMC > 30), l’association à une embolie pulmonaire, le pourcentage d'atteinte pulmonaire, la nécessité d'un support vasopresseur, le P/F avant départ ou encore le nombre de jour d'hospitalisation avant transfert, n'étaient pas des facteurs associés à la mortalité (p > 0,05). Le taux de mortalité était de 33% (4/12).

Conclusion : Nous n’avons pas retrouvé de facteur prédictif d’aggravation de l’état du patient suite au transfert aérien. Le taux de décès était de 33% soit, identique au taux national à cette même époque. Cette procédure mise en place durant l'été 2020 a permis de libérer des places de réanimation rapidement, conservant l'offre de soins locale, et sans perte de chance pour les patients transférés. Suite à ces retours favorables, d'autres transferts ont pu être réalisés transatlantique.



Aucun
Mathilde DOUCHET (Lorient), Jean-Marc PUJO, Hatem KALLEL, Alexis FREMERY
17:00 - 18:00 #28920 - FC11-02 COVID19 aux urgences : Facteurs prédictifs de gravité.
FC11-02 COVID19 aux urgences : Facteurs prédictifs de gravité.

Introduction : L’infection au SARS-COV2 est une maladie émergente qui s’est rapidement propagée dans le monde, constituant pour l’urgentiste un véritable défi tant sur le plan diagnostique que thérapeutique.  L’objectif du travail était d’évaluer les facteurs prédictifs de gravité en termes d’admission en réanimation et de mortalité intra-hospitalière chez les patients admis aux urgences pour infection au SARS-COV2.

 

Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle, longitudinale et pronostique menée aux urgences (Octobre 2020-Juillet 2021). Nous avons inclus les patients âgés de plus de 15 ans, pris en charge dans la zone tampon des urgences pour SARS-COV2. L’étude statistique a comporté : une analyse multivariée en régression logistique pour identifier les facteurs prédictifs de gravité (admission en réanimation, mortalité intra-hospitalière) et une étude de la survie.

 

Résultats : Nous avons colligé 709 patients. L’âge médian était de 65 ans ; IQR (56,74). Le genre ratio (H/F) était de 1,27. Les antécédents étaient dominés par n(%): l’HTA (312 ;44) et le diabète (287 ;40,5).L’étude de la mortalité intra-hospitalière après régression logistique et étude multivariée a retenu: Age ≥ 65 ans (OR ajusté=2,2 ; IC95% : [1,370 – 3,531], p=0,001) ; FR ≥ 30cpm (OR ajusté=3,038 ; IC95% : [1,716 – 5,378]; p<0,001) ; GCS ≤ 13 (OR ajusté=4,7 ; IC95% : [1,133 – 19,507] ; p=0,033) ; FR/G(A-a) ≤ 0,38 (OR ajusté = 2,156 ; IC95% :[1,340 – 3,467] p=0,002) ; CPK > 110 UI/l (OR ajusté = 4,106 ; IC95% : [2,452 – 6,875] ; p<0,001) ; LDH > 330 UI/l  (OR ajusté=24,577 ; IC95% : [11,049 – 54,668] ; p<0,001) ; CRP ≥ 180 (OR ajusté= 2,608 ; IC95% : [1,617 – 4,206] ; p<0,001) ; Calcium <2,2 mmol/l (OR ajusté= 1,660 ; IC95% : [1,030 – 2,674]; p=0,037). Les facteurs de transfert en réanimation étaient : Age≤65ans, fièvre, hémoptysie, hyperlactatémie, FR/G(A-a) ≤0,40, Lymphocytes<1000 El/mm3, LDH>500 UI/l. La survie était statistiquement moindre en cas de : HTA, lymphopénie, G(A-a) élevé et D-Dimères>1μg/l.

 

Conclusion : Le SARS-COV2 a été responsable d’une morbi-mortalité élevée intra-hospitalière ainsi qu’un taux important d’admission en réanimation. Une meilleure connaissance du profil épidémio-clinique et pronostique pourrait faciliter sa prise en charge et améliorer un plan de riposte ultérieur.


Amal OUSSAIFI, Hamed RYM (Tunis, Tunisie), Aymen ZOUBLI, Imen MEKKI, Montassar BHOURI, Nihel OUESLATI, Houyem ZOUARI, Maaref AMEL
17:00 - 18:00 #28943 - FC11-03 Impact des mesures gouvernementales sur la fréquentation des urgences pendant la pandémie de Covid-19.
FC11-03 Impact des mesures gouvernementales sur la fréquentation des urgences pendant la pandémie de Covid-19.

Introduction : De nombreuses études ont démontré une diminution des admissions aux urgences avec le confinement. L’objectif de notre étude est d’analyser le nombre d’admissions aux urgences par semaine en fonction du motif de recours Covid (fièvre ou toux ou dyspnée) et des mesures gouvernementales (confinement, couvre-feu et déconfinement).

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective, mono-centrique sur une durée de 51 semaines, au sein du service d’accueil des urgences d’un centre hospitalier général. Notre étude a reçu l’approbation du CESREES et de la CNIL. Nous avons utilisé des tests non paramétriques de Kruskal-Wallis.

Résultats : 40003 dossiers de patients majeurs ont été inclus puis décomptés de façon hebdomadaire. La médiane d’admissions est de 855 [838-892] par semaine pendant le déconfinement, de 727 [709-762] pendant le couvre-feu et de 675 [663-787] pendant le confinement (p<0.001). Pour les admissions Covid, la médiane est de 63 [56-82] pendant le déconfinement, 76 [67-88] pendant le couvre-feu et 105 [64-121] pendant le confinement (p=0.04). Concernant les admissions non-Covid, les médianes sont de 792 [764-834] pendant le déconfinement 643 [633-680] pendant le couvre-feu et de 609 [574-682] pendant le confinement (p<0.001). Les taux d’admission sont de 21%±3 pendant le déconfinement, de 26%±1 pendant le couvre-feu et de 28%±3 pendant le confinement (p<0.001).

Discussion : Le nombre d’admission a diminué quel que soit le type de mesures gouvernementales. Pour les motifs Covid, le nombre d’admission augmente logiquement et significativement pendant les périodes de confinement mais on observe également une forte diminution du nombre d’admission pour les motifs non-Covid. Cette diminution peut s’expliquer par la peur d’être contaminé mais aussi par un recours aux urgences plus adaptés par la population avec la volonté de ne pas surcharger les hôpitaux. Le fait que le taux d’hospitalisation baisse pendant les périodes de confinement suggère un recours aux urgences plus approprié. Ces résultats ne prennent pas en compte les fortes tensions hospitalières liés au Covid nous ont probablement obligé à réaliser des sortie plus précoces.

Conclusion : Les mesures gouvernementales qui avaient pour but de limiter la circulation du SARS-Cov-2 ont également entrainé une diminution du recours aux services d’urgences de façon globale et en particulier concernant les motifs de recours non évocateurs du Covid.



Etude en cours : Analysis of Emergency Department Visits According to Incidence of Covid-19 (NCT05126641)
Bérengère VOGEL (Roubaix), Constance MICHIELS, Rémy DIESNIS
17:00 - 18:00 #29221 - FC11-05 Intérêt du Kélavit dans la prise en charge des patients atteints du Covid-19.
FC11-05 Intérêt du Kélavit dans la prise en charge des patients atteints du Covid-19.

Introduction : Face à l’ampleur de la pandémie du Coronavirus en Tunisie et dans le monde, la psychose gagne du terrain. Les officines enregistrent des pénuries de compléments alimentaires, boosters d’immunité, vitamines C et D, et bien d’autres médicaments, dont certains consommateurs prennent à titre de prévention.

Objectif : Dans ce cadre, notre objectif principal de notre étude est d’étudier l’efficacité du Zinc, du complément multivitaminé et du Mélatonine (kélavit*) chez les patients consultant les urgences avec des signes d’un syndrome grippal.

Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude monocentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo, sur une période de 3 mois.  Après la signature du formulaire de consentement éclairé, les sujets répondant à tous les critères d'inclusion et sans critère d'exclusion seront randomisés pour recevoir soit du traitement de l’étude, soit du placebo. Nous avons inclus des patients homme ou femme ayant un âge<50 ans en Milieu ambulatoire et ne présentant aucun facteur de risque. Pour chaque patient inclus dans l’étude, un test PCR pour la détection de SARS-COV2 a été réalisé. Un suivi téléphonique sera réalisé pour chaque patient inclut à J1, J10, J15, J30.

Résultats : 205 patients ont été inclus dans l’étude. 105 patients dans le groupe Kelavit et 100 patients dans le groupe placebo.  Les caractéristiques cliniques, biologiques et les signes à l’admission sont identiques entre les deux groupes d’étude Concernant l’efficacité du traitement, évaluée par la disparition des symptômes, on trouve une différence significative entre les deux groupes dès le 5ème et jusqu’au 15ème jour du traitement : en effet à J5 le pourcentage des patients guéris dans le groupe kélavit était de 44,8% versus 28% dans le groupe placebo (p=0,013), à j15 ces pourcentages étaient de 80% contre 66% avec une p=0,05.

Discussion : Les données de la littérature montrent que les supplémentations vitaminiques ont un intérêt indiscutable dans la prévention et le traitement des infections virales ce qui concorde avec notre étude qui a objectivé des résultats similaires.

Conclusion : Pour faire face à la pandémie du COVID 19, un arsenal thérapeutique est nécessaire, le traitement par des vitamines en fait partie avec des résultats encourageants ceci a été démontré par notre étude en objectivant l’efficacité du Kélavit dans le soulagement des patients atteints par ce virus.



aucun
Oussema ACHECHE (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Arij BEKIR, Rym YOUSSEF, Hajer YAKOUBI, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
17:00 - 18:00 #29263 - FC11-06 Evaluation du stress en salle de régulation médicale du samu durant la pandémie de la Covid-19.
FC11-06 Evaluation du stress en salle de régulation médicale du samu durant la pandémie de la Covid-19.

INTRODUCTION :

La pandémie de la Covid-19 causée par le SARS-cov2 a engendré des millions de décès  dans le monde. Le service d’aide médicale urgente SAMU, au sein de cette crise sanitaire sans précédent, était confronté à une demande accrue des soins avec une activité énorme des appels entrants.

But :

Etudier l’impact de la prise en charge des appels d’urgence sur la santé mentale des personnels au sein de la régulation médicale du SAMU durant la pandémie de la Covid-19.

Méthodes :

Etude prospective réalisée au sein du Service d’aide médicale urgente(SAMU) par un questionnaire auto-administré portant sur les conditions du travail dans la régulation durant un mois (Mars2021). Ont été  inclus les médecins régulateurs, les permanenciers et les vacataires. Afin d’évaluer la perception du stress, nous avons utilisé l’échelle d’anxiété d’ Hamilton.

Résultats :

 53 personnes ont été  interrogées. L’âge moyen  était de 30,28±10 ans avec un sex-ratio à 0,76. Les personnels étaient répartis en 13 médecins régulateurs (25.4 %), 11 permanenciers (20.8%) et le reste étaient des vacataires. 22.6 % (12) des participants étaient mariés. 71,7 % (38) se disaient satisfaits de leur vie professionnelle. Environ 86,8% se sentaient angoissés  par la sonnerie du téléphone. 47,2% avaient peur d’être contaminés. Les personnels rapportaient  des crises d’angoisse 51%, une humeur dépressive 35,8%, une insomnie 45,3% avec des troubles de mémoire 43,4%. 43 personnes soit  81,1%  avaient  une anxiété significative, la moyenne de l’échelle de HAMMA était de 26,7±6

 Les appels pour des enfants  en détresse, le travail pendant les weekends et les nuits paraissaient parmi les facteurs  les plus stressants respectivement dans  71,7%, 35.8 % et 34 % des cas. Pour les manifestations somatiques : 47,2 % étaient respiratoires et 45,3% des manifestations cardiaques. Pour diminuer le stress, 28,3% optaient pour le  tabac et 26,4% pour le  café. 45,3% se sont éloignés de leur entourage.

Conclusion :

On conclut que le retentissement psychologique de la pandémie Covid -19 semble être important chez  les personnels de santé au sein du SAMU. Une prise en charge psychologique s’impose.

 

 


Imen NAGRA (tunis denden, Tunisie), Hela MANAI, Saida ZELFANI, Manel KHASKHOUSSI, Emna REZGUI, Afef CHAKROUN, Rafika BEN CHIHAOUI, Mounir DAGHFOUS
17:00 - 18:00 #29264 - FC11-07 Activité d’une équipe d’intervention paramédicale dédiée aux patients covid 19 au sein d’un service d’aide médicale urgente.
FC11-07 Activité d’une équipe d’intervention paramédicale dédiée aux patients covid 19 au sein d’un service d’aide médicale urgente.

Introduction :La majoration du nombre d’intervention au profit des patients covid 19 pendant les vagues successives ont conduit notre service d’aide médicale urgente(SAMU) à mettre en place une équipe d’intervention paramédicale dédiée qui prenait en charge les situations de gravité légère à moyenne .

Dans ce travail, nous nous proposons d’étudier le bilan d’activité et les domaines d’action de cette unité.

Matériel et méthodes : Notre étude est rétrospective, descriptive sur une période de 7 mois allant de janvier à juillet 2021 réalisé au sein de notre SAMU. Nous avons inclus dans l’étude toutes les interventions réalisées par l’unité paramédicale covid19. Nous avons recueillis, les données épidémiologiques et cliniques des sorties effectuées

Résultats :Durant la période d’étude, l’unité covid paramédicale a réalisé 122 sorties au profit des patients covid 19 soit 42% des sorties covid de notre SAMU. La tranche d’âge la plus représentée était celle de [20-40] avec 50% des cas avec un sexe ratio de 1.3. Les principaux motifs d’appel étaient la dyspnée modérée dans 72% des cas et la fièvre mal tolérée dans 12% des cas. L’équipe paramédicale a relevé les paramètres vitaux chez tous les patients. Une thérapeutique a été instaurée sur prescription médicale dans 52% des cas. L’oxygénothérapie par masque facial ou lunettes a été débutée dans 41% des cas. Le recours à la ventilation non invasive à pression positive s’est fait dans 8% des cas. L’évacuation vers l’hôpital s’est faite dans 66.5 % des cas. L’amélioration de l’état des patients pendant le transfert a été noté dans 78.3% des cas et une aggravation dans 8 % des cas mais aucun patient n’est décédé lors du suivi à domicile et du transport.

Discussion :L’équipe d’intervention paramédicale covid a permis de soulager les unités médicalisés de notre SAMU face aux sollicitations accrues pendant la pandémie de covid 19 (42% des sorties covid).La covid 19 est très pourvoyeuses d’oxygénoréquérance, 41% des patients ont été mis sous oxygène. L’issue favorable dans 78.3% des cas démontre l’intérêt de l’oxygénothérapie précoce sur l’évolution des patients covid 19  

Conclusion :L’équipe d’intervention paramédicale covid a permis d’élargir l’offre de transport pré-hospitalier de notre SAMU face à la pandémie de covid 19. Le développement de son activité pourrait tirer profit de l’évolution de la télémédecine permettant l’élargissement du panel de ses indications d’intervention.


Sonia SLIMI (Tunis, Tunisie), Jihene KAROUIA, Ichraf DRIDI, Saloua KACEM, Monia CHIHAOUI
17:00 - 18:00 #29282 - FC11-08 Evaluation prospective des critères prédictifs de gravité des patients appelant à la régulation d’un centre 15 pour suspicion d’infection au COVID-19 : étude COPREG.
FC11-08 Evaluation prospective des critères prédictifs de gravité des patients appelant à la régulation d’un centre 15 pour suspicion d’infection au COVID-19 : étude COPREG.

Introduction : La COVID-19 a modifié les critères d’évaluation des patients appelant le centre 15 pour une dyspnée. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs prédictifs d’aggravation des patients appelant le centre 15 pour gêne respiratoire quel que soit leur statut viral à la COVID-19.

Méthode :  Etude observationnelle prospective monocentrique menée entre le 12 mars 2020 et le 11 avril 2020 incluant les patients de plus de 18 ans dont le motif d’appel était une gêne respiratoire sans connaissance du statut viral. Un suivi de chaque patient inclus était réalisé à J30 selon un schéma d’entretien directif et les variables d’intérêts étaient relevées. L’hospitalisation ou le décès étaient considérés comme un critère d’aggravation. Une analyse statistique par régression logistique univariée pour l’identification des facteurs prédictifs et multivariée pour le modèle de prédiction ont été effectuées.

 

Résultats : 4586 patients ont été appelés entre le 27 avril et le 10 juillet 2020. L’âge moyen était de 40 ans avec 57% de femmes. 764 (18%) ont eu un test PCR avec un taux de positif à la COVID-19 de 30 %. Les variables validées du modèle de prédiction sont présentées table 1.

Conclusion : Ce modèle prédictif de 14 variables a pour ambition d’aider au triage téléphonique des patients appelant pour dyspnée en période de circulation du COVID19 afin de limiter le recours aux services d’urgence.

 



aucuns
Charles-Henri HOUZÉ-CERFON (Toulouse), Vanessa HOUZÉ-CERFON, Manon HEBRARD, Benoit VIAULT, Xavier DUBUCS, Frederic BALEN, Vincent BOUNES
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 08 juin"

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FC12
17:00 - 18:00

Flash communications
Optimiser aux Urgences
Organisation Services d'Urgences

Modérateur : Alain-Eric DUBART (CHEF DE POLE URGENCES) (Béthune)
17:00 - 18:00 #28937 - FC12-01 La mise en place d’un protocole aux urgences permet-elle d’améliorer l’adaptation de l’antibiothérapie des patients ayant une infection urinaire de traitement ambulatoire par la médecine de ville ?
FC12-01 La mise en place d’un protocole aux urgences permet-elle d’améliorer l’adaptation de l’antibiothérapie des patients ayant une infection urinaire de traitement ambulatoire par la médecine de ville ?

Introduction

L’antibiothérapie probabiliste (AP) d’une infection urinaire (IU) chez un adulte est fréquemment instaurée aux urgences. L’adaptation thérapeutique, via l’antibiogramme de l’ECBU, est un enjeu majeur de santé publique. La transmission de l’ECBU au médecin traitant est variable (25-30% selon les études), avec un taux d’adaptation entre 30 et 50%.

Nous avons évalué la mise en place d’un protocole aux urgences visant à améliorer l’adaptation de l’AP par les médecins généralistes en fonction des résultats de l’ECBU.

Matériel et Méthodes

Etude observationnelle descriptive rétrospective monocentrique de décembre 2019 à septembre 2020 incluant chaque patient majeur présentant une IU haute ou basse nécessitant un ECBU, pris en charge en ambulatoire avec antibiothérapie probabiliste ou différée.  Une fiche d’information est remise au patient, un questionnaire est hétéro-administré auprès du patient avec une fiche de liaison pour le laboratoire, l’ensemble est transmis au médecin traitant une fois l’ECBU récupéré. Un  appel téléphonique auprès du médecin traitant évalue enfin l’adaptation de l’antibiothérapie en fonction de l’antibiogramme de l’ECBU.

Le critère de jugement principal est le pourcentage de dossiers ayant eu une adaptation ambulatoire de l’antibiothérapie conformes aux recommandations en vigueur.

Résultats

50 patients (44 femmes et 6 hommes) sont inclus, 40% présentent une pyélonéphrite aigue, 32% une IU basse à risque de complication de la femme, 10% une IU simple récidivante. L’ECBU est positif dans 66% des cas, avec E. Coli à 56% dont plus de la moitié est multi-sensible. L’antibiothérapie (différée ou non selon le diagnostic) est correctement instaurée initialement dans 77% des cas.

50% des ECBU est récupéré par fax, 18% après appel du laboratoire, le reste par courrier ou messagerie sécurisée.

50% des résultats est récupéré dans les 72h, 75% dans les 4 jours suivant le passage aux urgences.

72% des ECBU réalisés sont récupérés et ont permis d’adapter l’AP dans 47% des cas, 53% restant sont des échecs d’adaptation malgré l’ECBU reçu ou un échec de transmission des ECBU.

 Conclusion

La mise en place d’un protocole aux urgences permet d’améliorer la transmission des ECBU et donc l’adaptation de l’AP initiée aux urgences. Les modes de communication de l’ECBU ainsi que la formation des professionnels (urgentiste, médecin généraliste) à l’initiation et à l’adaptation thérapeutique sont autant d’axes d’amélioration à étudier.



Formateur auprès d'Astra Zeneca, Boerhinger Ingelheim Formateur en échographie (Steth Echo)
Rémi GIRERD (Saint-Pierre, Réunion), Albane JOSSOME
17:00 - 18:00 #28961 - FC12-02 Le score CANUKA permet-il d'identifier les patients suspects d'hémorragie digestive haute pouvant bénéficier d'une prise en charge ambulatoire ?
FC12-02 Le score CANUKA permet-il d'identifier les patients suspects d'hémorragie digestive haute pouvant bénéficier d'une prise en charge ambulatoire ?

Introduction : L’hémorragie digestive haute est un motif de consultation aux urgences qui conduit dans la majorité des cas à une hospitalisation. Pourtant, les recommandations européennes et internationales préconisent l’utilisation du score de Glasgow-Blatchford (GBS) pour identifier les patients à faible risque qui pourraient bénéficier d’une prise en charge ambulatoire. Un nouveau score, le CANUKA, a récemment été proposé. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’intérêt et la sécurité d’utilisation du CANUKA afin d’éviter des hospitalisations inutiles chez les patients suspects d’hémorragie digestive haute.

Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle rétrospective, monocentrique, incluant tous les patients suspects d’hémorragie digestive haute ayant consulté aux urgences entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2018. Les données permettant le calcul du CANUKA (âge, sexe, pression artérielle, fréquence cardiaque, syncope, hématémèse, méléna, antécédent d'hépatopathie ou de néoplasie, hémoglobine, urée), concernant l’orientation des patients (hospitalisation ou retour à domicile) et la survenue d’une complication (transfusion, hémostase endoscopique ou chirurgicale, récidive hémorragique, décès) ont été recueillies.

Résultats : Au total, 386 patients ont été inclus. L’âge médian était de 60 ans [38-78], 252 (65,3%) étaient des hommes et 233 (60,4%) ont été hospitalisés. Le score de CANUKA a pu être calculé pour 357 (92,5%) patients et un score ≤ 2 était retrouvé dans 18,8% des cas (n=67). Parmi eux, 9 (13,4%) ont été hospitalisés. Aucune complication n'a été identifiée (n=0/67). Un score GBS ≤ 1 identifiait 25,5% des patients avec un taux de survenue d’événements de 3,3% (n=3/91: 2 récidives hémorragiques, 1 geste hémostatique). 

Discussion : L’utilisation du score CANUKA semble être plus sûre que le GBS. En revanche, il identifie moins de patients à faible risque, ce qui pourrait limiter son intérêt. Une étude prospective multicentrique est nécessaire pour valider ces résultats et confirmer l’intérêt et la sécurité d’utilisation de ce score.

Conclusion : Chez les patients suspects d’hémorragie digestive haute aux urgences, l’utilisation du score CANUKA permettrait d’identifier les patients à très faible risque de complications, pouvant être pris en charge en ambulatoire sans risque.


Zidane DIRHOUSSI (PARIS), Célina POGNONEC, Félicité GEFFRIER, Colombine BONIER, Marie MOREAU, Romain LECOEUR, Youri YORDANOV, Pierre-Clément THIEBAUD
17:00 - 18:00 #28996 - FC12-03 Évaluation d’une filière de soins innovante pour personnes âgées fragiles : Éviter le retour aux urgences.
FC12-03 Évaluation d’une filière de soins innovante pour personnes âgées fragiles : Éviter le retour aux urgences.

Introduction : Le vieillissement de la population nécessite une transformation et une adaptation des systèmes de soins pour les personnes âgées notamment dans les services d’urgences. La Clinique des Aînés (CDA) est une nouvelle filière de soins et de suivi implantée en 2018. Elle repose en partie sur le principe de l’hôpital à domicile. La CDA organise le retour à domicile des sujets agés après une visite initiale aux urgences, accompagné d’un suivi ambulatoire, notamment grâce une unité mobile médicale et paramédicale. L’objectif principal de cette étude était de comparer le taux de reconsultation aux urgences avec et sans suivi par la CDA à 3 mois suivant la fin de la période de soins ou de suivi à domicile par la CDA.

Méthode : Une étude de cohorte rétrospective avant (2016-2018) et après implantation (2019- 2020) de la CDA  a été conduite auprès de patients âgés fragiles (≥75 ans) ayant consulté aux urgences. Un groupe non suivi par la CDA de 248 patients a été comparé à un groupe de 185 patients pris en charge par ce nouveau parcours de soins. Un modèle de régression logistique multivariée a permis d’évaluer l’impact isolé de la CDA sur les retours aux urgences, les réadmissions en hospitalisation et les durées des séjours hospitaliers et la durée totale des périodes de soins.

Résultats : La proportion de retour aux urgences à 3 mois était de 34.5% dans le groupe suivi et 32.3% chez les non suivis (RR = 1.09, IC95% [0.82 à 1.44], p = 0.57). La durée médiane de séjour aux urgences était de 41.4h dans le groupe suivi par la CDA et de 38.2 h chez les patients non suivis (Log = 1.05 [0.94 à 1.15], p = 0.42). Le séjour médian en hospitalisation était de 10 jours après l’implantation de la CDA contre 23 jours avant (Log = 0.40, IC95% [0.38 à 0.63], p < .0001). La proportion de ré-hospitalisation à 30 jours était de 16.2% dans le groupe suivi et 8% dans le groupe non suivi (RR = 1.91, IC95% [1.08 à 3.37], p = 0.025).

Conclusion : Le nouveau parcours de soins et suivi intra et extrahospitalier multidisciplinaire de la Clinique des Aînés dédié aux personnes âgées fragiles n’était pas associé à une réduction des retours aux urgences à 3 mois.



Aucun
Eva JOUHAIR (Paris), Valérie BOUCHER, Carmichael PIERRE-HUGUES, Xavier EYER, Luc TAILLEUR, Marcel EMOND
17:00 - 18:00 #29096 - FC12-04 Évaluation de l’adéquation de la prescription d’antibiotiques dans le cadre des diarrhées aiguës dans un service d’urgence.
FC12-04 Évaluation de l’adéquation de la prescription d’antibiotiques dans le cadre des diarrhées aiguës dans un service d’urgence.

Introduction : Les diarrhées infectieuses sont un motif récurrent de consultation aux urgences et ont une morbi-mortalité non négligeable. La prise en charge comporte un traitement symptomatique, qui doit, dans certains cas, être associé à une antibiothérapie. Jusqu’à présent, il y a eu peu d’études s’attardant sur l’évaluation des prescriptions d’antibiotiques dans ce contexte, et notamment aux urgences. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’adéquation des prescriptions d’antibiotiques dans le cadre des diarrhées aiguës dans un service d’urgence.

 

Matériel et méthode : Nous avons analysé rétrospectivement les données des patients ayant consulté dans un service d’urgence entre le 1er janvier et le 31 décembre 2018 pour un tableau de diarrhée aiguë. En fonction du diagnostic posé, des ressources scientifiques variées émanant de sociétés savantes ont été utilisées pour catégoriser la prescription d’anti-infectieux comme adaptée ou non. Les dossiers ont été analysés par 2 évaluateurs.

 

Résultats : 601 patients ont été inclus, dont 49,6% de sexe masculin et avec un âge moyen de 41 ans. Nous avons trouvé un taux d’inadéquation de prescription d’antibiotiques de 10,6%, principalement lié à une sous prescription (chez 42,2% des patients). Les autres motifs par ordre de fréquence étaient la surprescription (31,3%), le choix erroné de molécule (20,3%) et la durée inexacte de traitement (6,3%). Les prescriptions étaient plus fréquemment inappropriées en cas de diagnostic d’iléite et de colite. Les antibiotiques étaient prescrits dans 14,6% des cas, le plus souvent pour les sigmoïdites et les colites. Parmi les coprocultures, 32,9% étaient positives et le germe le plus fréquemment retrouvé était Salmonelle non typhi.

 

Discussion : Le taux d’inadéquation retrouvé est en deçà des données déjà présentes dans la littérature pour les diarrhées aigües et d’autres pathologies infectieuses. Les pathologies pour lesquelles le taux d’inadéquation était le plus élevé (iléites et colites) sont celles pour lesquelles il n’y a pas, ou peu, de recommandations à ce jour.

 

Conclusion : Le taux d’inadéquation de prescription des antibiotiques dans les diarrhées aiguës dans ce travail est de 10,6%. Ces résultats pourraient être améliorés avec des recommandations uniformisées sur le sujet.


Myriam AWAD (Paris), Pierre HAUSFATER, Alexandra AUBRY, Marta CANCELLA
17:00 - 18:00 #29121 - FC12-05 Valeur pronostique des scores clinico-biologiques lors des hémorragies digestives.
FC12-05 Valeur pronostique des scores clinico-biologiques lors des hémorragies digestives.

Introduction :

Plusieurs scores clinico-biologiques (Glasgow Blatchford Score (GBS), Rockall pré-endoscopique (RPE) et Score T ) ont été développées afin de prédire l’évolution péjorative des patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive. Une meilleure stratification du risque de complications permettrait d’optimiser la prise en charge et d’améliorer le devenir des patients. L’objectif de notre étude était d’étudier la valeur pronostique des scores clinico-biologiques des patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive.

Méthodes :

Nous avons réalisé une étude prospective sur un an et nous avons inclus tous les patients adultes admis aux urgences pour une hémorragie digestive. L’hémorragie digestive a été évoquée sur la mise en évidence aux urgences d’une hématémèse, de méléna ou de rectorragie puis confirmée par une endoscopie digestive (fibroscopie œsogastroduodénale ou coloscopie). Les scores GBS, RPE et T ont été calculés à l’admission. Le critère de jugement était une évolution péjorative durant les 24 premières heures définie par le recours à une transfusion ou la survenue d’un état de choc hémorragique ou le décès.

Résultats préliminaires (étude en cours)

Quinze patients ont été inclus. L’âge moyen était de 60 ans. La sex-ratio était de 1,14. Evolution durant les 24 premières heures : un patient est décédé, trois patients ont présenté un état de choc et quatre patients ont été transfusés. Une évolution péjorative a été notée chez six patients. Un GBS > 8 a été noté chez 8 patients. Un RPE > 2 a été noté chez sept patients. Un score T < 6 a été noté chez quatre patients. Le score GBS a eu une sensibilité de 100 % et une spécificité de 67 % . (VPN= 100% et VPP=78%). Le score RPE a eu une sensibilité de 72 % et une spécificité de 67 % VPN=67 % ; VPP= 72% ) . Le score T a eu une sensibilité de 42 %et une spécificité de 84% (VPN=55 % ; VPP= 75% ) .

Conclusions : Un score pronostique idéal devrait être précis, simple, reproductible, et validé prospectivement dans différentes populations. Les scores étudiés ne répondent que partiellement à ces exigences. Le score GBS a la sensibilité la plus élevée devant une meilleure spécificité du score T.



Pas de conflit d'intérêt
Khouloud BOUGHABA (Ben arous, Tunisie), Hela CHABBEH, Hanène GHAZALI, Ines CHERMITI, Amel BEN GARFA, Amira TAGOUGUI, Yosra MAJDOUB, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00 #29205 - FC12-07 Dépistage et isolement des patients porteurs de bactéries multirésistantes et hautement résistantes émergentes, parmi les patients hospitalisés via les urgences.
FC12-07 Dépistage et isolement des patients porteurs de bactéries multirésistantes et hautement résistantes émergentes, parmi les patients hospitalisés via les urgences.

Introduction :

L’utilisation intensive d’antibiotiques a conduit à une augmentation de la résistance bactérienne et à l’émergence de bactéries multirésistantes (BMR) et hautement résistantes émergentes (BHRe). Le but de cette étude était d’estimer le taux de patients porteurs (infectés et/ou colonisés) de BMR/BHRe parmi les patients hospitalisés via les urgences d’un hôpital hospitalo-universitaire et d’évaluer la qualité de leur prise en charge aux urgences.

Matériel et méthodes :

Le critère de jugement principal de cette étude rétrospective observationnelle monocentrique menée sur l’année 2019 était la proportion de patients porteurs d’une BMR ou une BHRe parmi les patients hospitalisés via les urgences adultes.

Les critères de jugement secondaires étaient la proportion de patients pour lesquels un dépistage et un isolement avaient été prescrits et réalisés aux urgences quand ils étaient indiqués.

Résultats :

Parmi les 4634 séjours aux urgences suivis d’une hospitalisation, 179 concernaient des patients porteurs de BMR/BHRe. Le taux de patients porteurs était de 3,8 % [IC95 % : 3,3 % - 4,2 %]. Parmi les 79 patients qui avaient une indication à être isolés dès les urgences, 77,2 % avaient une prescription d’isolement et 72,2 % avaient été effectivement isolés. Parmi les 106 patients qui avaient une indication à être dépistés, 13,2 % avaient une prescription de dépistage par l’urgentiste et 12,3 % avaient été dépistés aux urgences.

Discussion :

Cette étude présente plusieurs biais liés à son caractère rétrospectif. Le taux de patients porteurs est ainsi probablement sous-estimé car il repose sur une revue rétrospective des dossiers des patients porteurs de BMR/BHRe, sans qu’un dépistage systématique n’ait été réalisé chez l’ensemble des patients hospitalisés. De même, le taux de patients isolés est probablement surestimé devant et la difficulté de vérifier a postériori la mise en place effective de l’isolement d’après les dossiers médicaux.

Cette étude met en évidence un défaut de dépistage des patients à risque d’être porteurs d’une BMR/BHRe aux urgences.

Conclusion :

Cette étude a permis d’estimer le taux de patients porteurs de BMR et BHRe parmi les patients hospitalisés via les urgences et de mettre en évidence une insuffisance de dépistage des patients à risque aux urgences. Des outils simples pourraient être mis en place pour améliorer la prise en charge de ces patients.



Aucun conflit d'intérêt.
Natacha NUSSAUME (Paris), Sophie AGUT, Helene GOULET
17:00 - 18:00 #29267 - FC12-08 Etat des lieux des connaissances et des pratiques des médecins urgentistes sur le don d'organes.
FC12-08 Etat des lieux des connaissances et des pratiques des médecins urgentistes sur le don d'organes.

Introduction : La greffe d’organe est le meilleur traitement pour les patients souffrant d’insuffisance d’organe terminale, cela permet une meilleure qualité et espérance de vie. Le nombre de greffes a augmenté grâce à la mise en place des Coordinations Hospitalières des Prélèvements d’Organes et de Tissus (CHPOT). Mais le nombre de patients inscrits sur liste nationale d’attente croît de façon plus importante. Les situations cliniques susceptibles d’évoluer vers la ME sont les AVC graves, les traumatismes crâniens, l’anoxie cérébrale, les intoxications. Le médecin urgentiste doit savoir identifier ces patients cérébrolésés, afin d’aborder le don d’organes avec les proches. Notre étude a pour but de faire un état des lieux des connaissances et des pratiques des médecins urgentistes de notre région sur le don d’organes, afin de proposer des pistes d’amélioration. Matériel et Méthode : Notre étude observationnelle descriptive multicentrique a analysé les réponses à un questionnaire envoyé aux médecins urgentistes de notre région, du 1/06 au 31/08/2021. Le questionnaire comportait 3 parties: caractéristiques professionnelles de la population, connaissances théoriques sur le don d’organe, ressenti des situations vécues. Résultats : 51 questionnaires ont été exploités. L’âge médian était de 35 ans, 66,7% avaient exercé au CHU. 72,5% avaient identifiés les AVC comme première cause de ME. 67% appréhendaient la rencontre avec les proches. 51% connaissaient la notion d’« abord anticipé ». 74,5% souhaitaient la présence d'un membre de la filière PMO. 49% avaient déjà reçu une formation. 74,5% jugeaient souhaitable une mise à jour de leurs connaissances. Discussion : Les médecins urgentistes connaissent les principaux facteurs prédictifs de ME. Le principal frein recensé est l’appréhension à aborder les proches. Cet abord doit être réalisé en 2 temps, premièrement l’annonce du pronostic péjoratif et l’évolution possible vers la ME et deuxièmement l’éventualité d’un don. L’abord anticipé, réalisé dans des conditions optimales, permet de diminuer le nombre de refus par les proches. D’où l’importance de solliciter les services de coordination hospitalière et de former les soignants. Conclusion : Les médecins urgentistes peuvent participer à améliorer l’activité de greffes en dépistant les patients à risque d’évoluer vers la mort encéphalique, en contactant la CHPOT et en continuant à se former pour un meilleur vécu de ces situations difficiles.



aucun conflit d'intérêt
Emilie BREILLAT (CHINON), Noémie TEIXERA, Guillem BOUILLEAU
17:00 - 18:00 #29202 - FC12-06 Violence à l’égard des médecins aux services des urgences.
FC12-06 Violence à l’égard des médecins aux services des urgences.

Introduction : Les services des urgences (SU) sont très à risque et sérieusement impactés par les actes de violence (V). Les médecins praticiens affectés aux SU sont les plus exposés à la violence.

L’objectif de ce travail était de mesurer la fréquence des V à l’égard des médecins aux SU, d’étudier sa nature, ses conséquences sur les victimes ainsi que d’identifier les facteurs de risque qui s’y associent.

Méthode : Il s’agissait bien d’une enquête épidémiologique transversale multicentrique qui s’est déroulée entre Juillet et octobre 2020 et qui s’est basée sur un questionnaire anonyme, en ligne via la plateforme google Forms. Cette dernière a mis en relief les différents aspects de V exercés sur les médecins praticiens aux principaux SU.

 Résultats : Nous avons inclus 150 médecins. Age médian = 28 ans [27, 31] avec une prédominance féminine (71%). Treize pourcent des médecins avaient des antécédents psychiatriques. Les résidents en médecine de famille représentaient avec les stagiaires internés une majorité (63%). Soixante-dix-sept pourcent des médecins effectuaient des gardes service, 63% des gardes portes. Le rythme de garde le plus fréquent était celui compris entre une garde tous les 3 à 4 jours (58%).

Cent quarante-deux médecins (95%) étaient victimes d’agressions (verbales (553%), physiques (22%) , les deux (25%)). Soixante-quatre pourcent des médecins étaient victimes d’harcèlement : moral (93%), sexuel (2%),les deux (5%). Soixante-seize pourcent des agresseurs étaient de genre masculin, 67% avaient un âge entre 20 et 40 ans, ils étaient les accompagnants dans 95% des cas. La salle d’attente était le lieu le plus fréquent de survenue des V (37%). Le long délai d’attente des bilans et le délai d’attente des patients dans les salles de tri représentaient les causes les plus fréquentes de l’agression dans respectivement 72 et 64% des cas. On a noté que 59% des médecins s’abstenaient de déclarer.  Les V à l’encontre des médecins avaient des répercussions négatives physiques, psychologiques et professionnelles.

Conclusions : Cette étude a montré que les médecins exerçant aux SU étaient particulièrement exposés à la V. Ce fléau a de lourds préjudices tant sur le plan personnel que professionnel. Nous recommandons de mettre en place une stratégie intra-hospitalière et gouvernementale (observatoire de veille contre la violence en milieu hospitalier) pour la gestion de la violence en mettant l’accent sur la nécessité de renforcer les mesures sécuritaires.



Aucun conflits d’intérêt
Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Ghassen SAMTI, Ahlem AZOUZI, Soumaya SAAD, Fedya ELAYECH, Sarra AKKARI, Amel ARBAOUI, Sami SOUISSI
Salle 352B-Zone poster 2
17:30

"Mercredi 08 juin"

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7MN
17:30 - 17:37

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Angers)
Conférenciers : Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Hélène DUHEM (Médecin) (Grenoble), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Angers)
Amphi Bleu
18:00

"Mercredi 08 juin"

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AGSUDF
18:00 - 20:00

Assemblée Générale SUdF

Salle Maillot