Jeudi 09 juin
08:30

"Jeudi 09 juin"

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DPC01
08:30 - 12:00

Session DPC
Douleurs abdominales de l'enfant en Médecine d'Urgence N° OGDPC : 64292200027

Modérateur : Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Clamart)
Conférenciers : Hélène CHAPPUY (Chef de service) (Conférencier, Paris), Nicolas MEDIAMOLLE (pédiatre) (Conférencier, PARIS)
Objectifs pédagogiques :
Identifier les situations d’urgence et planifier leur prise en charge
Ne pas méconnaître les affections chirurgicales du petit enfant
Les pièges chez l'enfant : "Quand ce n'est pas le ventre"
Les douleurs abdominales chroniques ou récurrentes
Salle 342B

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DPC03
08:30 - 12:00

Session DPC
Exacerbation de BPCO en Médecine d'Urgence N° OGDPC : 64292200024

Modérateur : Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
Objectifs pédagogiques:
Les objectifs de ce DPC sont de présenter de manière globale aux médecins urgentistes les connaissances actuelles sur la maladie :
sa physiologie ventilatoire et ses conséquences extra-ventilatoires ;
d’appréhender les outils de gestion d’un patient sévère,
l’évaluation du risque au décours de l’évènement,
les possibilités de prise en charge ambulatoire ou non,
et enfin la notion de limitation des soins en pathologie non cancérologique.
Salle 343
08:45

"Jeudi 09 juin"

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CMS07
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants - Session commune CSU-CEQ
Qualité de vie au travail
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Laurence ARROUY (PH) (Paris), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
Coordonnateur : Florence BONNET (Coordonnateur, Blois)
08:45 - 10:15 Temps de travail (24h - 12h - 8h), et impact sur la santé / qualité de vie. Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
08:45 - 10:15 Bien être au travail et accompagnement des équipes. Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Conférencier, Blois)
08:45 - 10:15 Alternance jour / nuit et faire la sieste pour rester performant. Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
Amphi Havane

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CM39
08:45 - 10:15

Conférence Médecins - Session commune SFMU/SFR
Imagerie abdominale en urgence
Gastro-entérologie, Imagerie - Radiologie

Modérateur : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
L'objectif des examens d'imagerie n'est pas toujours vu de la même manière par les radiologues et les urgentistes. Nous confronterons nos points de vues pour trois urgences abdominales.
08:45 - 10:15 L'obstruction des voies urinaires - L'avis de l'urgentiste. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
08:45 - 10:15 L'obstruction des voies urinaires - L'avis du radiologue. Catherine ROY (PU PH Radiologie) (Conférencier, Strasbourg)
08:45 - 10:15 La cholécystite aiguë - L'avis de l'urgentiste. Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
08:45 - 10:15 La cholécystite aiguë - L'avis du radiologue. Ingrid MILLET (PU-PH) (Conférencier, Montpellier)
08:45 - 10:15 La suspicion d'occlusion - L'avis de l'urgentiste. Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Etienne)
08:45 - 10:15 La suspicion d'occlusion - L'avis du radiologue. Patrice TAOUREL (médecin) (Conférencier, Montpellier)
Salle 241

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TRMS05
08:45 - 10:15

Table Ronde Médico-Soignants
Management
Management, Profession - Métier, Qualité

Modérateurs : Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Nîmes), Nicolas DESSEIGNE (Médecin) (Saint Etienne)
Coordonnateur : Mikaël MARTINEZ (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Où l'on parlera des clés d'un management efficient pour améliorer le fonctionnement de nos services, à tous les niveaux de décisions.
08:45 - 10:15 Comme cadre. Clément LACHIZE (Cadre supérieur de santé) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Comme chef de service. Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Président de SAMU-Urgences de France)
08:45 - 10:15 Comme chef de pôle. Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Président de CME. Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE (médecin) (Conférencier, Nîmes)
Salle 242A

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TRS01
08:45 - 10:15

Table Ronde Soignants
Leadership
Infirmier

Modérateurs : Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Paris)
08:45 - 10:15 Infirmier. Charlotte ATTALI (IDE) (Conférencier, Paris)
Le leadership de l'IOA : son importance dans l'activité des SAU
Le leadership de l'IDE et le patient
08:45 - 10:15 Cadre. Théophile BASTIDE (Cadre supérieur de santé) (Conférencier, Paris)
Les leviers du cadre au sein de l'institution ou extra
Le leadership chez le jeune cadre et cadre avec une experience significative
Le leadership est-il juste la force du cadre de proximité? Faut-il le partager?
08:45 - 10:15 Recherche. Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris)
Alterner la clinique et la recherche pour un soignant : utopie ou réalité?
Les facteurs barrières : comment ne pas se décourager
Les facteurs booster : developper une recherche paramedicale
Salle 252A

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ATW01
08:45 - 10:15

Atelier Médecins Winfocus
Douleur abdominale (Voie biliaires, intestin grêle et appendice)

Modérateur : Claire MORDANT (Urgentiste) (Marseille)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc)
Expérience requise
Salle 252B

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ATW02
08:45 - 10:15

Atelier Médecins Winfocus
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.)

Modérateur : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Expérience requise
Salle 253

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AM10 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Revoir de manière théorique les critères d’intubation et de ventilation difficile,
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin.
Salle 352A

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AMS22
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Abords vasculaires en pédiatrie
Pédiatrie

Coordonnateur : Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien JULLIAND (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
Décrire les différentes voies d’abord utilisables chez l’enfant en particulier la voie veineuse périphérique, la voie intra osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né dans le contexte de l’urgence hospitalière et pré hospitalière, et selon les situations cliniques indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et surveillance.
Exposer ces différentes techniques avec l’aide de mannequins ainsi que l’utilisation d’os de poulet pour la pose d’IO.
Salle 353

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TRMS01
08:45 - 10:15

Table Ronde Médico-Soignants
De la crise suicidaire au passage à l'acte : dépistage, évaluation et prise en charge.
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Carla DE STEFANO (psychologue) (Paris), Eric PERRET (ARM) (Annecy)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Paris)
08:45 - 10:15 Quelle est l'évolution du risque sucidaire ? Laure ROUGEGREZ (Psychiatre) (Conférencier, Lille)
Définition de l'état de vulnérabilité et de l'état de crise du patient.
Quand la présence d'une pathologie somatique peut augmenter le risque sucidaire.
Adulte et adolescents :quelle différences?
08:45 - 10:15 Réception et prise en charge de l'appel d'un patient sucidaire au CRRA. Cédric GIVAUDAN (ARM) (Conférencier, Lille)
Identification et géolocalisation d'un patient en crise sucidaire.
Comprendre la demande de l'appelant(e), les techniques de communication utilisées.
Orientation du patient.
08:45 - 10:15 Prise en charge du patient : procédures, orientation et sortie. Magalie ROYER (IDE) (Conférencier, Annecy)
Modes d'intervention à la SMUR (attitudes et procédures); comment faire face au refus ?
Modes d'intervention aux Urgences (dépistage, attitudes et procédures).
Quel devenir pour ces patients ? Adolescents et adultes.
Salle Maillot

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AMS30 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
-Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
-Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
-Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
-Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc…)
-Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
Salles 221-222-223
09:15

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CE04
09:15 - 10:15

Conférence Exceptionnelle
Crise exceptionnelle : la 4ème vague aux Antilles
Infectiologie - Sepsis, Régulation, Triage

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Julie CONTENTI (Medecin) (Nice), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Où l'on présentera de l'ampleur et des conséquences de la 4ème vague COVID-19 aux Antilles. Les solutions locales et de transferts jamais réalisées jusqu'à présent seront présentées.
09:15 - 10:15 En Guadeloupe. Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Conférencier, Pointe à Pitre, Guadeloupe)
09:15 - 10:15 En Martinique. Papa GUEYE (Directeur Médical) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
09:15 - 10:15 Hippocampe : une première mondiale. Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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CM31
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Urgences néonatales : faire bien avec peu d'expérience
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pédiatrie, Jeunes

Modérateurs : Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Nantes), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Malgré la confrontation souvent rare à des détresses néonatales, nous devons pouvoir faire l'essentiel. Nous verrons comment.
09:15 - 10:15 Naissance à domicile. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
09:15 - 10:15 Détresse respiratoire. Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier)
09:15 - 10:15 Arrêt cardiaque. Laurent DUPIC (PH) (Conférencier, Paris)
Salle 242B

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SI01
09:15 - 10:15

Session Interactive - Quiz
Utilisation du propofol
Jeunes

Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où l'on verra les indications et les modalités d'utilisation du propofol aux Urgences notamment dans le cadre de la sédation procédurale.
09:15 - 10:15 Utilisation du propofol. Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
Salle 243

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CM20
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Les scores dans la douleur thoracique : où en sommes-nous ?
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite

Modérateurs : Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur : Andréa PENALOZA (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Discuter de la place des scores dans la stratégie diagnostique face à la douleur thoracique aux Urgences
09:15 - 10:15 HEART, CARE, e-CARE : lequel choisir ? Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
09:15 - 10:15 L’intuition clinique a-t-elle sa place dans la stratégie diagnostique ? Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg)
09:15 - 10:15 Quel algorithme de prise en charge d’une douleur thoracique en 2022. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
09:15 - 10:15 Dans l'embolie pulmonaire. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Salle 251

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CMS15
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants - Session CREF
Les dernières recommandations
Douleur - Analgésie, Obstétrique / Gynécologie, Pneumologie, Traumatologie

Modérateurs : Djamila CHAIBA (Praticien hospitalier) (EAUBONNE), Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Paris)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on présentera les dernières recommandations publiées par la commission des référentiels de la SFMU
09:15 - 10:15 Le pneumothorax. Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
09:15 - 10:15 Le trauma crânien léger. Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux), Jean Francois PAYEN (Conférencier, Grenoble)
09:15 - 10:15 Les urgences obstétricales (hors maternité). Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Salle 342A

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CM15
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Le futur du préhospitalier ?
Intelligence Artificielle, Organisation SAMU/SMUR, Recherche

Modérateurs : Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Où seront discutés les nouveaux vecteurs d'effection préhospitalière, et leurs applications dans un futur proche.
09:15 - 10:15 Drone. Pierre MICHELET (Coordinateur Universitaire Médecine d'Urgence) (Conférencier, Marseille)
09:15 - 10:15 Mobile stroke unit. Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Ambulances volantes. Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
Salle 351

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FC13
09:15 - 10:15

Flash communications
Encore et encore COVID
Covid-19

Modérateur : Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse)
09:15 - 10:15 #29006 - FC13-01 Suivi d'un cohorte de 301 patients oxygéno-requérants atteints d'une infection sévère à SARS COV-2 et bénéficiant au décours des urgences et de l'UHCD une prise en charge à domicile par télésurveillance: étude rétrospective.
FC13-01 Suivi d'un cohorte de 301 patients oxygéno-requérants atteints d'une infection sévère à SARS COV-2 et bénéficiant au décours des urgences et de l'UHCD une prise en charge à domicile par télésurveillance: étude rétrospective.

La pandémie de COVID19 a provoqué une saturation de la capacité hospitalière lors de la première

vague épidémique en France. Afin de désengorger les hôpitaux lors des vagues suivantes, certains

patients atteint de COVID sévère ont bénéficié d’une prise en charge ambulatoire avec prescription

d’oxygène à domicile avec hétérosurveillance par une infirmière. L’objectif de notre étude est

d’analyser de manière rétrospective l’évolution médicale des patients ayant bénéficié de cette prise en

charge.

Méthodes : nous avons inclus exhaustivement tous les patients oxygéno-requérants ayant bénéficié de

la télésurveillance au Centre hospitalier d’Argenteuil d’octobre 2020 à avril 2021. Nous avons exclu

les doublons d’identité, les patients suivis pour un autre motif que la COVID ou les patients n’ayant

pas de besoin supplémentaire en oxygène.

Résultats : nous avons inclus 301 patients dont 184 hommes (61%) et 117 femmes (39%). L’âge

moyen est de 58 ans.117(39%) présentait un antécédent cardio-vasculaire,72(24%) un diabète,25(8%)

une obésité, 31(10%) une pathologie respiratoire et 8(2.6%) un cancer actif. Aucun patient n’est

décédé à domicile.265 (88%) ont obtenu un sevrage en oxygène à domicile sans complication dans un

délai moyen de 8 jours.28 patients (9%) ont été réhospitalisés dont 4 (1%) directement en réanimation

après réévaluation hospitalière.

Conclusion : Ce travail confirme que les critères d’inclusion de l’HAS garantissent la sécurité de la prise

en charge des patients covid sous faible débit d’oxygène, avec une réserve concernant les patients

asthmatiques et ayant un antécédent de cancer. Ce dispositif peut être reconduit en cas de recrudescence

épidémique.



pas de conflit d'intérêt
Catherine LE GALL (Argenteuil), Johan CHAYTEE, Yanes HADDAR, Farida IMEGALINE, Maryam NAZEMI, Pascal PEUDEPIECE, Hiba BOUSSAHA, Scarlett DEHDAR
09:15 - 10:15 #29023 - FC13-02 Evaluation du nombre de reproduction effectif à partir des passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 dans le réseau OSCOUR®.
FC13-02 Evaluation du nombre de reproduction effectif à partir des passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 dans le réseau OSCOUR®.

Introduction

Le nombre de reproduction effectif (Reff) représente le nombre moyen de personnes qu’une personne infectée contaminera à son tour durant sa période infectieuse. Cet indicateur permet un suivi en temps réel de la dynamique de la transmission du SARS-COV2 dans la population. Depuis avril 2020, les estimations du Reff s’appuient sur les nombres quotidiens de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 (OSCOUR®) et d’hospitalisations pour COVID-19 (SI-VIC). A partir du 16 juin 2020, il est également estimé à partir des résultats positifs des tests PCR ou antigéniques (SI-DEP). Cette étude vise à comparer les résultats obtenus à partir des données des urgences, comparativement aux deux autres sources.

Méthode

L’estimation du Reff repose sur la méthode de Cori (Cori et al, Am. J. Epidemiol. 2013) qui utilise des données de type série temporelle et une estimation de la distribution de l’intervalle sériel (temps entre le début des symptômes chez un cas et le début des symptômes chez les personnes infectées par ce cas). L’estimation du Reff d’un jour J est un indicateur de la situation épidémiologique environ 7 jours auparavant (délai entre infection et test). Les Reff sont calculés aux niveaux national, régional et départemental.

Résultats

Entre mars 2020 et décembre 2021, les estimations de Reff produites à partir de trois sources de données sont convergentes. L’évolution quotidienne obtenue à partir des passages aux urgences au niveau national est fortement corrélée à celles obtenues à partir des 2 autres sources. Les plus fortes corrélations sont observées avec un décalage de 2 jours entre le nombre de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 et le nombre d’hospitalisations pour COVID-19 (Corr = 0,96) et avec un décalage de 4 jours entre le nombre de résultats positifs SI-DEP et le nombre de passages aux urgences pour suspicion de COVID-19 (Corr =0,91).

Discussion

L’estimation du Reff repose usuellement sur des séries temporelles de cas confirmés. Cette étude montre que les estimations du Reff à partir des diagnostics cliniques posés aux urgences fournissent des résultats comparables à celles obtenues à partir des résultats positifs des tests PCR ou antigéniques. Le décalage observé entre les estimations des trois sources de données reflète l’évolution naturelle de la maladie. Ces résultats ouvrent la voie de l’utilisation d’un nouvel indicateur pour le suivi réactif d’autres épidémies, en particulier les épidémies de bronchiolite et grippe.



Aucun conflit à déclarer.
Anne FOUILLET (Saint-Maurice), Juliette PAIREAU, Céline CASERIO-SCHÖNEMANN, Daniel LEVY-BRUHL, Christophe BONALDI
09:15 - 10:15 #29141 - FC13-03 Arrêts cardiaques extrahospitaliers chez les patients atteints de COVID-19 : pas de survivant.
FC13-03 Arrêts cardiaques extrahospitaliers chez les patients atteints de COVID-19 : pas de survivant.

Introduction : La pandémie de COVID-19 a entraîné une surincidence de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) et une augmentation de la mortalité consécutive. Peu d’étude s’intéressent aux cohortes spécifiques de patient atteint de COVID-19, les patients suspectés et confirmés sont généralement regroupés. L’objectif de notre étude est de décrire une cohorte de victimes d’ACEH atteinte du COVID-19 en termes de caractéristiques et de survie.

Matériel et méthode : Etude observationnelle sur le RéAC entre 03/2020 et 12/2020. Nous avons comparé 3 groupes de patients : COVID-19 confirmés, COVID-19 suspectés et non-COVID-19.

Résultats : Nous avons inclus 6624 patients dans l’étude, 127 étaient COVID-19 confirmés, 473 suspectés et 6024 non-COVID-19. Les patients des groupes COVID-19 confirmés ou suspectés avaient des caractéristiques proches et leurs ACEH étaient plus souvent d’origine respiratoire (respectivement : 53,7% et 56,5%, p=0,472). La cause respiratoire était retrouvée pour 14,0% dans le groupe non-COVID-19. Dans le groupe COVID-19 confirmés, une réanimation était moins souvent entreprise que dans le groupe non-COVID-19 (57,5% vs. 70,6%, p=0,002). Concernant la survie, il n’y avait pas de différence en termes de RACS et de survie à J0 entre les trois groupes. Trente jours après l’ACEH, le taux de survie dans le groupe COVID-19 confirmé était de 0%, ce taux est plus faible que dans le groupe non-COVID-19 (3,5%, p=0,023) et que dans le groupe COVID-19 suspecté (même si non significatif, 0,9%, p=0,583).

Discussion : Une cohorte de victime d’ACEH avec un taux de survie de 0% est extrêmement rare, cependant, une équipe Géorgienne a également fait ce constat en intrahospitalier. Le taux de réanimation par le SMUR, même s’il est plus faible dans le groupe COVID-19 confirmé reste très important compte tenu du contexte, cela démontre l’implication des équipes SMUR.

Conclusion : Notre étude soulève de réelles questions sur la futilité de la réanimation pour les patients atteints de COVID-19.



Aucun
Valentine CANON (Lille), Martin LAFRANCE, Christian VILHELM, Delphine HUGENSCHMITT, François JAVAUDIN, Morgan RECHER, Hervé HUBERT, Gr RÉAC
09:15 - 10:15 #29179 - FC13-04 Les épidémies hivernales chez les enfants aux urgences en période de COVID-19 en France.
FC13-04 Les épidémies hivernales chez les enfants aux urgences en période de COVID-19 en France.

Contexte
La circulation intense du Sars-Cov-2 depuis 2020 ainsi que les différents confinements et la large utilisation  des mesures barrières pour la lutte contre la COVID-19 ont modifié la dynamique des pathologies infectieuses notamment celles responsables des épidémies hivernales.

Objectifs
L’objectif de cette étude était de décrire la dynamique des épidémies hivernales d’origine respiratoire (bronchiolite, grippe/ syndrome grippal, infection ORL, bronchite aiguë, pneumopathie) ainsi que la gastro-entérite aiguë en 2021 et de comparer leur évolution par rapport à celle des années 2020 et 2019, chez les enfants de moins de 2 ans et de 2-14 ans en France.

Méthodes
Entre les semaines 35 (septembre) et 49 (décembre), le nombre hebdomadaire de passages aux urgences pour les pathologies hivernales et leur part d’activité ont été collectés auprès des services d’urgences du réseau OSCOUR® (couvrant 93,4% des passages au niveau national). La variation du nombre de passages en 2021 par rapport aux années 2020 et 2019 a été analysée afin de comparer les dynamiques épidémiques.

Résultats
En 2020, sur la période d’étude, les passages pour les pathologies hivernales étaient en baisse marquée comparés à 2019, dès les semaines 37-38 pour les pathologies respiratoires, sur toute la période pour la gastro-entérite aigüe et aucune épidémie n’a été observée. En 2021, les épidémies hivernales ont repris chez les enfants de façon plus précoce et plus intense qu’en 2019, avec une hausse des passages aux urgences marquée pour la bronchiolite (+90% soit +18 526 passages chez les moins de 2 ans) et la gastro-entérite (+74,7% soit +23 949 passages), plus modérée pour la bronchite aiguë (+41,4%), les infections ORL (+31,1%) et la pneumopathie (+21,2%). La hausse des passages pour grippe/syndrome grippal était plus tardive et le niveau observé en 2021 dépassait celui enregistré en 2019 dès la semaine 46 pour les 2-14 (+31,5%)ans et la semaine 48 pour les moins de 2 ans (+28,8%).

Conclusion
Après une année 2020 dominée par l’épidémie à COVID-19, les pathologies hivernales sont repartis à la hausse à des niveaux supérieurs à ceux habituellement observés aux urgences avant la pandémie. Un relâchement dans les mesures barrières mais aussi l’absence d’exposition antérieure en particulier chez les enfants de moins de 2 ans pourraient expliquer ces observations. Ces résultats soulignent la nécessité de renforcer les messages sur l’application des mesures barrières.


Cécile FORGEOT (Paris), Marie-Michèle THIAM, Jérôme NAUD, Anne FOUILLET, Céline CASERIO-SCHÖNEMANN, Isabelle PONTAIS, Gaëlle PEDRONO
09:15 - 10:15 #29214 - FC13-05 La détection olfactive canine et sa pertinence pour l’identification médicale de patients atteints de COVID-19.
FC13-05 La détection olfactive canine et sa pertinence pour l’identification médicale de patients atteints de COVID-19.

Introduction : L'étude des composés organiques volatils (COV) détectés dans l'air expiré ou dans la sueur, est un domaine de recherche innovant pour les maladies respiratoires. Les COV ont montré leur intérêt dans certaines situations, comme outil de diagnostic ou de pronostic chez des patients suivis pour pathologie tumorale thoracique ou maladies vasculaires bronchiques ou pulmonaires.

Le but de cette étude est de déterminer si des chiens de détection médicale entraînés peuvent détecter avec précision la présence de COVID-19 chez les personnes infectées par le virus.

Matériels et méthodes : Des échantillons de sueurs de 129 patients ont été collectés pour des patients testés pour l’infection par la méthode de réaction en chaine par polymérase en temps réel (RT-PCR ). Les échantillons ont été collectés sous forme de compresses mis sous les aisselles pendant au moins 4 heures pour chaque patient inclus dans l’étude. Ces échantillons ont été adressé au centre de dressage des chiens en double aveugle pour la détection des COV. Les données ont étés collectés et saisi sur SPSS 20.

Résultats : Dans notre étude ,69 patients parmi les 107 qui ont été détectés positifs  selon leurs odeurs ont un test PCR qui est positif. 19 patients parmi les 22 qui ont été détectés négatifs au COVID-19 par les chiens ont un test PCR qui est négatif. La méthode de détection de l’infection par les chiens renifleurs a une sensibilité de 95.83 % et une spécificité de 33.33 % . La valeur prédictive positive est de 64.49 % et la valeur prédictive négative est de 86.36 % .  La mesure de l’intensité de liaison entre les deux variables (maladie /signe) est très forte (Q =0.84). Cette liaison est statistiquement significative (X²=19.13) avec une probabilité alpha 0.001.

Discussion : L’utilisation des chiens en tant que détecteurs de COVID-19 au moment de l’ouverture des écoles, aux lieux de contrôle des passagers des voies aériennes et les lieux de rassemblements religieux offre la possibilité d’avoir un test rapide, efficace et non invasif afin d’obtenir un résultat immédiat

Conclusion : Ces résultats préliminaires indiquent que des chiens de détection entrainés peuvent identifier des échantillons de sueurs d’individus infectés par le SARS-Cov-2 hospitalisés et cliniquement malades en faisant la distinction entre les échantillons de patients infectés par le SARS-CoV-2 et les témoins négatifs. Ces données peuvent constituer la base d’une méthode de dépistage fiable des personnes infectées.



aucun
Salma BEN SAID (Sousse, Tunisie), Hajer YAKOUBI, Arij BEKIR, Rym YOUSSEF, Rahma JABALLAH, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
09:15 - 10:15 #29223 - FC13-06 Impact de la période de confinement général sur la recrudescence de la violence contre la femme aux urgences.
FC13-06 Impact de la période de confinement général sur la recrudescence de la violence contre la femme aux urgences.

Introduction : La violence à l’égard des femmes, désormais reconnue comme une forme de violation les plus répandues des droits de l’Homme, représente un problème majeur de santé publique. Ceci a été le sujet de discussion en période de confinement général. Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle sur une période de deux ans et deux mois, aux urgences. Nous avons inclus les femmes âgées de 18 ans et plus qui ont été victimes de violences. L’évaluation de la rucredescence de la violence à l’égard des femmes après la période de confinement général, a été réalisé par appel téléphonique. Une étude univariée et multivariée ont été entammé. Résultats : Au total, 300 patientes ont été retenues. L’âge moyen de nos patientes était de 36 ± 10 ans. Le partenaire intime actuel (mari ou fiancé) était l’auteur de la violence dans 67,6% des cas. Des atteintes physiques, verbales et sexuelles ont été rapportées par les femmes ayant subi de violence dans respectivement 95, 92 et 2% des cas. Concernant les lésions post-traumatiques, les traumatismes périphériques étaient majoritaires (66% des cas) suivis par les traumatismes crâniens (47%). Le partenaire intime actuel (mari ou fiancé) était l’auteur de la violence dans 67,6% des cas. Les agressions subies par les femmes ont eu lieu majoritairement (74%) au domicile fixel. Les facteurs déclenchant les plus fréquents de l’acte de violence étaient le tempérament agressif du conjoint, l’alcoolisme et la toxicomanie dans respectivement 18, 16 et 4% des cas. Soixante-cinq pourcent des femmes ont déjà subi au moins un acte de violence auparavant et 52 % étaient des femmes battues à plusieurs reprises. Après le confinement général,, nous avons recontacté par téléphone les femmes victimes de violence, 259 étaient joignables , nous avons objectivé une recrudescence de la violence domestique dans 14% des cas. les facteurs liés à la recrudescence de la violence à l’égard des femmes en période de confinement sanitaire général en Tunisie. Ils étaient : le conjoint en tant qu’auteur de l’agression (OR= 5,97, IC95%=[1,77 -20,09], p=0,01) e le domicile familial où l’agression a eu lieu de l’agression (OR=7,27, IC95%=[1,69 – 31,14]) ,p=0,01) Conclusion : Le confinement général a augmenté le taux de violence contre la femme. Organiser des structures spétialisés pour acceuillir les patientes victime de violence est primordial aux urgences.
Wided BAHRIA LASGHAR, Sirine HAYOUNI (TUNISIE), Wiem DEMNI, Amine ABRI, Nadia YAHYAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
09:15 - 10:15 #29296 - FC13-07 Biomarqueurs prédictifs de mortalité précoce dans l’infection sars-cov2.
FC13-07 Biomarqueurs prédictifs de mortalité précoce dans l’infection sars-cov2.

Introduction :

La COVID19 a été démontrée responsable d’une réaction inflammatoire importante, un largage massif de cytokines pro-inflammatoires. L’orage cytokinique a ainsi comme corollaire un panel de perturbations biologiques. Cette hyperstimulation immunologique inclue l’élévation de plusieurs marqueurs tels que la CRP, la LDH, l’ASAT et la CPK, lesquels ont démontré leur caractère prédictif de défaillance multiviscérale et de mortalité. L'objectif de cette étude a été d’évaluer la performance des biomarqueurs pour la prédiction de mortalité précoce à J7 par COVID 19 chez les patients admis aux urgences.

Méthodes :

Inclusion prospective des patients admis aux urgences pour infection COVID19. Réalisation de prélèvements sanguins à l’admission : CRP, CPK et LDH. Etude de la mortalité à J7(MJ7). Etude univariée, multivariée et de la survie. Comparaison des courbes ROC.

Résultats :

Inclusion de 709 patients.  La mortalité à J7 a été à 20%.Les biomarqueurs ont été statistiquement plus élevés dans le groupe des décédés (DCD) que chez les survivants (SURVIV) avec respectivement : [DCD : CRP =201,85mg/l IQR(125 – 265,1) ; CPK =125UI/l (92 – 214) ; LDH = 610UI/l (520 – 697)] versus [ SURVIV : CRP=149,4mg/l IQR(83,4 – 211) et p<0,001 ; CPK = 52UI/l (25 – 109,45) et p=0,026 ; LDH =374UI/l (298 – 520) et p<0,001]. L’étude multivariée de la MJ7  a retenu :[CRP > 180 mg/l (OR ajusté=1,779 ; IC95%: [1,110 – 2,849] ; p=0,017); CPK > 125 UI/l (OR ajusté= 2,637 ; IC95% : [1,631 – 4,264]; p<0,001) et LDH > 380 UI/l (OR ajusté = 12,619; IC95% : [5,318 – 29,944] p<0,001)].la survie a été significativement moindre en cas de CRP>180mg/l ( LogRank = 53,8 et p<0,001); CPK > 125 UI/l (LogRank = 67,7 et p<0,001) et LDH > 380 UI/l (LogRank = 245,5 et p< 0,001). La LDH a présenté les meilleures caractéristiques de la courbe ROC soit : AUC =0,826 IC95%[[0,792 – 0,860] ; sensibilité = 95,7% et VPN =97,6%.

Conclusion : Les différents biomarqueurs étudiés ont été significativement plus élevés chez les décédés et ont été prédictifs indépendants de mortalité précoce chez les patients admis aux urgences diagnostiqués COVID19. La LDH a toutefois été plus robuste.


Amal OUSSAIFI, Hamed RYM (Tunis, Tunisie), Nihel OUESLATI, Montassar BHOURI, Feriel CHERIF, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
09:15 - 10:15 #29304 - FC13-08 Caractéristiques épidémiologiques des acidocétoses diabétiques aux urgences pendant la pandémie.
FC13-08 Caractéristiques épidémiologiques des acidocétoses diabétiques aux urgences pendant la pandémie.

Introduction

L'acidocétose diabétique (ACD) est une complication aigue et parfois grave du diabète. Elle survient le plus souvent chez les patients diabétiques de type 1, C’est la conséquence d’une carence profonde en insuline dans le sang. Elle représente un problème majeur de santé publique.

Objectif : étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, biologiques et évolutifs des patients admis aux urgences pour acidocétose diabétique dans ce contexte de pandémie de COVID-19.

Patients et méthodes : Il s'agissait d'une étude monocentrique, prospective et descriptive, menée sur une période étendue du janvier au mai 2021, incluant les patients admis à nos urgences pour acidocétose diabétique. 

Résultat : Soixante-dix patients ont été inclus. La moyenne d’âge était de 57,6 ans ±12ans. Le sexe ratio était de 1,5. Nos patients étaient des diabétiques type 1 dans 59% des cas. L’ACD était la circonstance de découverte de la maladie diabétique dans 7,15% des cas. L’hypertension artérielle était la comorbidité la plus fréquente, associée à la maladie diabétique dans 51% des cas.  Les signes fonctionnels étaient essentiellement une asthénie, un syndrome polyuro-polydipsique, une tachypnée de Kussmaul et des signes digestifs dans 60,6% ; 49% ; 30% et 26% des cas respectivement. L'arrêt du traitement et l'infection représentaient les causes de décompensation les plus fréquentes dans cette série retrouvée respectivement chez 50% et 30% des patients. Sur le plan biologique, l’ACD était jugée sévère dans 45,7% des cas et modérée dans 37,2% des cas. Un prélèvement nasopharyngé était effectué chez 57 patients, détectant le Virus SARS-Cov2 chez 12 patients soit 17% des cas.

Conclusion

Une sonnette d’alarme doit être déclencher en notant que l’arrêt du traitement était le facteur de décompensation le plus important dans ce contexte pandémie.



aucun
Hassen ARBI, Houssem BEN ABASSIA, Khawla BEN SAAD (BIZERTE, Tunisie), Ibrahim BEN YOUSSEF, Najla BALTI, Ines ABDELWAHED, Elhem MCHIRGUI
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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09:15 - 10:15

Flash communications
S'évaluer et se réinventer
Evaluation Services d'Urgences

Modérateur : Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
09:15 - 10:15 #28843 - FC14-01 Etude descriptive des caractéristiques des patients pris en charge sur les urgences du centre hospitalier universitaire de Toulouse selon leur mode d'adressage.
FC14-01 Etude descriptive des caractéristiques des patients pris en charge sur les urgences du centre hospitalier universitaire de Toulouse selon leur mode d'adressage.

Introduction : Les structures d’urgences (SU) ont vu leurs activités doublées en 20 ans passant en 2018 à 21 millions de consultations. Pour permettre à chaque patient une prise en charge optimale, les SU se doivent de savoir caractériser les personnes y ayant recours. Depuis juin 2020, le mode d'adressage est complété à l'admission du patient et est une nouvelle donnée est accessible au sein des urgences du CHU de Toulouse. Cette donnée permet de catégoriser deux populations, les patients venant de façon spontanée et ceux orientés par un médecin ou une structure.

Matériel et Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle descriptive menée en deux période de 3 mois sur le CHU de Toulouse de juin 2020 à novembre 2020. Le critère de jugement principal est une étude des caractéristiques du patient en fonction de son mode d’adressage (venu spontanée et orienté) basé sur les scores de gravité, la filière de soins et le devenir post-urgence. Parmi les critères de jugement secondaire, la comparaison de ces mêmes éléments sera réalisée sur les deux périodes d’analyse, où au cours de la seconde, les réorientations des patients jugés stables et ne nécessitant pas du plateau technique du CHU a été promu. 

Résultats : 41.035 avaient un mode d’adressage complété. Les patients venus spontanément consultent plus fréquemment pour des problématiques d’ordre traumatologique, sont plus souvent classés en CIMU 5 et CCMU 1. Ils sont plus réorientés hors CHU et regagnent plus fréquemment leurs domiciles. Parmi les patients hospitalisés, 22% sont venus de façon spontanément aux urgences. Le taux d’hospitalisation au cours de la seconde période n’est pas significativement augmenté et ce malgré la promotion de la réorientation. Le nombre de données manquantes est quant à lui plus présent dans les données remplies par le corps médical et particulièrement au cours de la seconde période.

Conclusion : La connaissance de ces deux nouveaux groupes permet une meilleure compréhension des patients se présentant aux urgences. Ceux venant de façon spontanée présentant des caractéristiques généralement stable, plusieurs axes d'études pourraient être envisagées couplable une analyse des soins en amont des urgences, le développement de la régulation médicale et une promotion de la réorientation. Le tout permettant une gestion optimale du flux de patient se présentant aux urgences



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Baptiste TAUPIAC (Toulouse), Paul Henri AUBOIROUX, Sandrine CHARPENTIER
09:15 - 10:15 #28882 - FC14-02 Effet de la prescription déléguée des radiographies en traumatologie par l'infirmière organisatrice de l'accueil des urgences sur le flux des urgences : protocole fast x-ray.
FC14-02 Effet de la prescription déléguée des radiographies en traumatologie par l'infirmière organisatrice de l'accueil des urgences sur le flux des urgences : protocole fast x-ray.

Introduction : La sur-fréquentation des services d’urgence induit une augmentation de la morbi-mortalité de leurs utilisateurs. Ainsi l’amélioration de la gestion du flux est une problématique majeure de santé publique. Une des solutions de désengorgement de ces structures est l’accélération du parcours des patients ambulatoires notamment en traumatologie, premier motif de recours aux urgences.

Objectif : Diminuer le temps de passage aux urgences des patients relevant de traumatologie par la prescription anticipée de radiographie par l'infirmière Organisatrice de l'Accueil (IOA).

Patients et méthode : Nous avons comparé le temps de passage aux urgences du Centre Hospitalo-Universitaire (CHU) Beaujon des patients présentant un monotraumatisme périphérique récent simple selon qui leur prescrivait la radiographie dans une étude d’évaluation procédurale avec inclusions consécutives sur deux périodes. Durant l’été 2020 la prescription de radiographie était médicale tandis qu’elle était réalisée par l’IOA durant l’hiver 2020.

Critères de jugement : Durée de passage aux urgences, délai inscription – radiographie, délai inscription – premier contact médical, demande de clichés complémentaires, erreur de prescription, taux de fractures diagnostiquées.

Résultats : Sur les 338 patients répondant aux critères d’inclusion, 296 ont été inclus dans l’analyse : 175 dans la phase 1 puis 121 dans le second groupe. La prescription anticipée déléguée de radiographie par l’IOA est associée à une réduction du temps de passage aux urgences de 49 minutes (p< 0,001). Le délai avant le premier contact médical reste inchangé. De même, le délai avant la réalisation de la radiographie est diminué de 69 minutes (p< 0,001). Les médecins ont évalué le taux d’erreur de prescription infirmière à 13%. Le taux de demande d’examens complémentaires et celui de fractures décelées n’est pas significativement différent entre les deux groupes.

Conclusion : La durée de passage des patients traumatisés aux urgences semble dépendre de plusieurs facteurs. Un de ses déterminants facilement modifiable tout traumatisme confondu est le délai de réalisation de la radiographie. Celui-ci est raccourci par l’envoi direct en radiologie dès l’IOA. Ce protocole est efficace et intègre l’évolution de la profession vers celle de l’infirmier de pratique avancée mais il néanmoins mérite une optimisation par une formation adéquate des IOA.



Aucun
Tatiana RANDRIAMANDIMBY, Matthieu GAY, Damien ZAGHIA, Ali BELLAMINE, Valérie VILGRAIN, Prabakar VAITTINADA AYAR (Clichy)
09:15 - 10:15 #29046 - FC14-03 Avant recours à la consultation (A.R.C.) : étude des démarches préalables réalisées par les patients consultant au circuit debout des urgences du CHU de Nantes.
FC14-03 Avant recours à la consultation (A.R.C.) : étude des démarches préalables réalisées par les patients consultant au circuit debout des urgences du CHU de Nantes.

Introduction : Le nombre de passages dans les services d’urgence a fortement augmenté ces dernières années. Ceci contribue à la surcharge des services, avec des conséquences significatives pour les patients, les équipes et la société. Or, il semblerait que dans certains cas, la plus-value d’un recours aux urgences soit discutable (recours inapproprié). Pourtant, des alternatives existent. Il semble donc pertinent de s’interroger sur les démarches réalisées par les patients avant leur recours, et sur leur connaissance de ces alternatives.

Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive déclarative. Les patients orientés au circuit debout renseignaient un questionnaire standardisé avant leur consultation. Le critère de jugement principal était la proportion de patients ayant effectué une démarche préalable. Nous avons secondairement analysé ces démarches et les connaissances des alternatives existantes et de leurs modalités d’accès.

Résultats : 318 réponses ont été incluses. 45% des patients n’ont effectué aucune démarche, 55% en ont effectué au moins une, 11% plusieurs. Le médecin traitant a été contacté par 66% des patients, 51% effectuant cette démarche seule. 44% ont composé un numéro d’urgence, 12% ont été adressés par un autre médecin de ville (SOS, CAPS, médecin mobile). En dehors de la visite de SOS médecin, les patients connaissaient peu les alternatives, et quand et comment y avoir accès. La majorité des patients s’estimaient insuffisamment informés.

Discussion : Nos résultats confirment que près de la moitié des patients n’effectuent pas de démarche avant leur recours aux urgences, et qu’ils sollicitent trop peu la régulation médicale. Ils restent néanmoins locaux et mériteraient d’être confirmés à plus large échelle. Une réflexion sur la méthodologie pourrait améliorer sa principale limite, son caractère déclaratif.

Conclusion : Nos patients sont trop peu nombreux à réaliser une démarche avant leur recours aux urgences. Ils ont globalement une mauvaise connaissance des alternatives existantes et de leur modalité d’accès. L’amélioration de l’amont est pourtant un levier de premier plan pour faire face à la surcharge des services, et pour que chacun puisse recevoir, dans de bonnes conditions, le juste soin. Nos résultats pourraient permettre d’argumenter la réalisation d’une campagne de communication et d’en évaluer ultérieurement l’efficacité. La mise en place du Service d’Accès aux Soins nous semble être un moment opportun pour la mener.



pas de conflit d'intéret
Nicolas GODIVEAUX (NANTES), Philippe LE CONTE
09:15 - 10:15 #29060 - FC14-04 Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge du SCA ST+ au SAU, nécessitant une coronarographie en urgences.
FC14-04 Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge du SCA ST+ au SAU, nécessitant une coronarographie en urgences.

Introduction : Le Syndrome Coronarien Aigu est une pathologie fréquente et est la première cause de décès dans les pays développés. Une prise en charge immédiate, afin de désobstruer l’artère le plus rapidement, est essentielle au bon pronostic. Elle préconise une prise en charge de moins de 90 minutes du premier contact médical à la mise sur table de coronarographie. Ce délai doit être respecté que ce soit en intervention primaire, ou lors de la prise en charge au Service d’Accueil des Urgences. 
Le but de notre étude est d’évaluer notre délai de prise en charge d’un SCA ST+ au SAU.

 

Méthode : L’étude est une étude rétrospective, monocentrique, observationnelle et descriptive. Elle s’est déroulée au SAU du CHSA de Maubeuge du 1erjanvier 2019 au 31 décembre 2019. Les données ont été collectées après relecture des dossiers dont le motif de diagnostic principal était un SCA. Les patients ayant présenté un SCA ST+ étaient inclus. La durée entre la réalisation de l’ECG et l’arrivée en coronarographie a été retenue comme diagnostic principal. La durée entre chaque étape de prise en charge a été analysée afin de cibler les étapes ralentissant la prise en charge. 

 

Résultats : 40 dossiers ont été inclus. La durée moyenne de prise en charge globale était de 107 minutes. La durée moyenne entre l’entrée au SAU et le premier contact médical était de 36 minutes, entre l’entrée et la réalisation de l’ECG de 53 minutes, entre l’ECG et la PEC SMUR de 48 minutes, entre la PEC SMUR et le départ SMUR 16 minutes et entre le départ SMUR et l’arrivée en coronarographie de de 41 minutes. 

 

Conclusion : Au SAU, notre délai de prise en charge ne correspond pas aux recommandations. Un temps supérieur aux recommandations est présent à quasiment toutes les étapes de la prise en charge. L’établissement d’un protocole au niveau de l’accueil et du triage pourrait améliorer notre temps de prise en charge. La construction d’un réseau dédié au SCA, tel que celui de la TéléAVC, permettrait d’optimiser sa prise en charge.


Priscilla NGUYEN (Lille), Romain DEWILDE, Amélie VROMENT, Antoine PATTYN
09:15 - 10:15 #29131 - FC14-05 Consultation Médicale Post-Urgences: une aide à la gestion de l’incertitude aux urgences.
FC14-05 Consultation Médicale Post-Urgences: une aide à la gestion de l’incertitude aux urgences.

Introduction

Le délai d’obtention des résultats des examens microbiologiques, de plusieurs heures à plusieurs jours, participe aux incertitudes diagnostiques aux urgences. Nous décrivons ici la mise en place d’une consultation médicale de réévaluation des patients au sortir des urgences.

Méthode

Etude prospective de cohorte incluant tous les patients adressés en consultation médicale post-urgence (CPU) au sein d’une plateforme de multidisciplinaire de médecine ambulatoire par les médecins du service des urgences qui pensaient nécessaire une réévaluation médicale à court terme, sur une période de 06/mois.  Etaient enregistrés les caractéristiques des patients, le délai entre la CPU et le passage aux urgences, les différences diagnostiques entre les urgences et la CPU, l’opportunité d’une réévaluation antibiotique, le taux d’hospitalisation à l’issue de la CPU et le retour aux urgences à 1 mois.

Résultats

Du 01/10 au 30/04/2021, 129 patients (âge moyen 59 ans), ont consulté en CPU, dans un délai moyen de 4.9 jours après la consultation aux urgences. Les principaux diagnostics étaient : infectiologique (60%), neurologique (15%), gériatrique (8%), cardiologique (7%), gastro-entérologique (6%), dermatologique (2%). Une différence diagnostique entre le SAU et la CPU était noté dans 30% des cas. Concernant les  165 patients suspects d’infection, la réévaluation antibiotique amenait une modification de la prescription de l’anti-infectieux dans 46% des cas. Le taux d’hospitalisation au décours immédiat de la CPU était de 11%. Le taux de réadmission aux urgences à 1 mois était de 4%. 

Discussion

La proportion importante d’écart diagnostique suggère que la CPU est une solution à la gestion de l’incertitude diagnostique par les médecins des urgences. Les infections sont la première cause de demande de CPU, cette dernière participant à la réévaluation antibiotique puisqu’elle se déroule usuellement au-delà des 48 heures nécessaires au laboratoire de microbiologie pour rendre l’essentiel de ses résultats. L’intégration de la CPU à une plateforme de pluridisciplinaire participe à une approche holistique des patients.

Conclusion

La CPU est un élément important de l’organisation des parcours de soins en permettant la réévaluation diagnostique et thérapeutique.



Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt.
Carole CADEROLY (Le Moule - Guadeloupe), Charles COLLIN, Delphine DELTA, Pierre-Marie ROGER, Annie LANNUZEL, Patricia ETIENNE
09:15 - 10:15 #29160 - FC14-06 La réorientation des patients triés 4 et 5 aux urgences vers la médecine de ville.
FC14-06 La réorientation des patients triés 4 et 5 aux urgences vers la médecine de ville.

Introduction : La hausse des soins non programmés est en partie absorbée par les services d’urgence et participe au phénomène de surcharge. Ils sont représentés par les tris 4 et 5 dans les services d’urgence. La réorientation dès l’accueil des urgences fait partie des mesures entreprises pour y répondre. Notre service d’urgence est particulièrement touché par cette problématique. Le but de l'étude est d’évaluer le nombre de patients éligibles à une réorientation vers la médecine de ville. Matériel et Méthode : Nous avons défini des critères de non éligibilité à une réorientation. Ceux-ci étant l’absence de couverture sociale, la barrière de la langue qui a été identifiée comme frein dans le système de santé, et les patients ayant déjà fait l’objet d’une régulation. Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique aux urgences de notre hôpital en juillet et août 2021 incluant tous les patients triés 4 et 5 présents lors de l’enquête avec le recueil d’un questionnaire et l’analyse de leur compte rendu de passage aux urgences. L’étude a reçu l’avis favorable du comité de protection des personnes. Résultats : Nous avons collecté 368 questionnaires. L’étude inclut une prédominance de patient masculin (58%) d’un âge moyen de 38 ans, venu par leur propres moyens (80%). Les motifs de consultation sont en majorité des lésions traumatiques (17%), et de la consultation simple (40%). Le besoin d’examens complémentaires concerne la moitié des patients et sont en majorité des examens radiologiques (33%). Au total, 46% sont éligibles à une réorientation, et parmi ceux ne l’étant pas, une majorité est limitée par des caractéristiques de vulnérabilité socio-économiques : l'absence de couverture sociale (57%) et la barrière de la langue (20%). Un autre facteur limitant la réorientation est l’arrivée par les pompiers (27%). Discussion : Le développement de la médecine d’urgence est lié à une meilleure répartition de la charge des soins non programmés sur les territoires. Notre échantillon est représentatif de ce qui est décrit dans la littérature pourtant près de la moitié n’est pas éligible à une réorientation.  L’étude révèle une part de freins d’ordre sociaux et une part de frein lié à l'organisation de notre système de santé. Les principales limites de l’étude sont le caractère monocentrique et l’absence d’étude de l’acceptabilité des patients. Conclusion : La réorientation dès l’accueil des urgences doit s’appuyer sur des critères médicaux et un support social.



Les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêt.
Aurélie GIRARD (Paris), Tahar CHOUIHED, Youri YORDANOV, Catherine LE GALL, Mathias WARGON
09:15 - 10:15 #29172 - FC14-07 Intérêt d’un dépôt de sang aux urgences : étude rétrospective sur deux ans au sein d’une Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV).
FC14-07 Intérêt d’un dépôt de sang aux urgences : étude rétrospective sur deux ans au sein d’une Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV).

Intérêt d’un dépôt de sang aux urgences : étude rétrospective sur deux ans au sein d’une Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV)

 

Introduction : Un dépôt d’urgence vitale (DUV) est sensé permettre la délivrance des produits sanguins labiles en urgence vitale immédiate (UVI). Nous avons souhaité évaluer sa pertinence au sein de notre Salle d’Accueil des Urgences Vitales.

 

Méthode : Méthode : Étude rétrospective monocentrique des prescriptions de transfusion de concentrés de globules rouges (CGR) en UVI au sein d’une SAUV entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020. L’objectif principal est de comparer les délais de transfusion de CGR entre le circuit classique par la délivrance en UVI de l’Établissement Français du Sang (EFS) et le DUV. Les objectifs secondaires comportaient la survie à 24h et à J30, la mesure de la pression artérielle systolique (PAS) et l’analyse de la délivrance des CGR O rhésus négatifs (CGR O RH:-1). Les différences entre les 2 groupes ont été déterminées par le test de Wilcoxon (variables continues) et  le test exact de Fisher (variables discrètes). Les tests étaient bilatéraux et une valeur p < 0,05 était considérée comme significative.

 

Résultats : 99 patients ont été inclus, dont 64 transfusés avec des CGR provenant de l’EFS et 35 du DUV. Les délais prescription – branchement de la transfusion sont significativement plus court en passant par le DUV avec 86% < 15 minutes vs 9% de l’EFS (p = 5.286 x10-12). La population bénéficiant du DUV était plus jeune (médiane = 62 [IC 48-75] vs médiane = 73 [IC 61-84], p = 0.03434) et avait une hypotension plus marquée (PAS médiane = 84 [IC 71-93] vs médiane = 91 [IC 80-110], p = 0.01978). Il n’y a pas de différence de survie à H24 ni à 1 mois. Les recommandations d’utilisation des CGR O RH:-1 sont respectées dans 74% des cas sans différence dans les 2 groupes.

 

Conclusion : L’existence d’un DUV permet une diminution des délais de prescription – livraison – transfusion des CGR, sans modification de la survie à 24h ou à 30 jours. La prise en compte des contraintes logistique d’un centre hospitalier est indispensable lors de la réflexion sur la nécessité d’un DUV, tout en optimisant le processus de prescription.




Aucun conflit d'intérêt.
Matthieu HUYNH TUONG, Sylvia GIESE (RENNES), Remi VALTER, François SAGET, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
09:15 - 10:15 #29244 - FC14-08 La qualification du médecin rédacteur influence-t-elle la qualité de rédaction des CMI ?
FC14-08 La qualification du médecin rédacteur influence-t-elle la qualité de rédaction des CMI ?

Le médecin est dans l’obligation de respecter certaines exigences lors de la rédaction du certificat médical initial (CMI) pour que celui-ci réponde aux attentes juridiques et administratives. La modalité de son écriture doit être uniforme entre médecins quelles que soit leurs qualifications et conforme aux règles exigées par la haute autorité de santé (HAS). L’objectif de notre étude était de comparer la qualité de rédaction entre médecins généralistes et urgentistes.

Il s’agissait d’une étude descriptive faite par recueil rétrospectif des exemplaires de CMI rédigés sur une période de 3 mois. Les données ont été étudiées à travers une comparaison entre médecins selon leur qualification : urgentistes ou généralistes en adoptant un « indice de qualité », comme moyen d’évaluation exprimé en pourcentage et regroupant les onze items des dernières recommandations de la HAS.

A travers l’étude de 500 exemplaires, le motif de demande de CMI le plus représenté était les violences volontaires (80,2%) contre 19,8% des AVP. Les médecins les plus sollicités à la rédaction étaient des généralistes (86%). L’analyse de qualité de rédaction entre médecins généralistes et  urgentistes a montré que ceux urgentistes avaient un indice de qualité à 37,91% significativement supérieur à celui de médecins généralistes de 12,2% avec une différence statistiquement significative (p<0,0001).

L’erreur la plus commise par les médecins urgentistes était l’absence de mention des antécédents des victimes (98,59%) alors que celles des médecins généralistes était l’absence de mention de signes psycho-comportementaux (96,96%) et l’absence de l’indication de l’orientation à la sortie de patient dans 99,53% des cas.

L’analyse multi variée a montré que la qualification du médecin était positivement corrélée à une meilleure qualité de rédaction avec un coefficient meilleur de 19,69 unités pour les médecins urgentistes.

La comparaison des médecins rédacteurs selon leur qualification a conclu à une meilleure qualité de CMI fait par les urgentistes en se basant sur l’indice de qualité. Les insuffisances  peuvent servir de directives pour la proposition d’un programme de formation s’adaptant aux habitudes rédactionnelles de chaque groupe.



Aucuns.
Asma NSIR (tunis, Tunisie), Safia OTHMANI, Asma MELLOULI, Syrine KHABOUCHI, Hana HEDHLI, Ines BHOURI, Rym BEN KADDOUR, Sarra JOUINI
Salle 352B-Zone poster 2
10:00

"Jeudi 09 juin"

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SIMCUP
10:00 - 17:00

SIM'CUP 2022
Compétition de simulation

Coordonnateur : Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers : Sara BAUD (Infirmière) (Conférencier, Nantes), Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Clément DELAHAYE (Infirmier) (Conférencier, Tours), Marianne DUPART (Sapeur Pompier) (Conférencier, Chinon), Sébastien FAUCHER (Technicien supérieur hospitalier) (Conférencier, Perpignan), Charles IVY, Pauline LEGROS (Praticien hospitalier contractuel) (Conférencier, Chinon), Magali LELOUTRE (IDE) (Conférencier, Joue les tours)
Espace Accueil Congrès
10:15 Pause et visite de l’exposition technique
10:20

"Jeudi 09 juin"

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UD05
10:20 - 10:30

ANAMNESE

Réguler le flux patient pour optimiser le temps administratif.
Prioriser grâce au pré-tri pour optimiser du temps médical.
Valoriser l'examen clinique lors de la consultation.
10:20 - 10:30 Médana-Urgences. Alexandre BEUDET (Responsable Commercial) (Conférencier, ANAMNESE), Jérôme BOURREAU (Co-fondateur) (Conférencier, Paris)
Espace Urgences Démo
10:30

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UD06
10:30 - 10:40

SOS TRAUMA
Traumatologie

Cabinet de Petites Traumatologies du quotidien.
10:30 - 10:40 SOS TRAUMA. Pauline MOURASSE (Médecin urgentiste et co-fondateur SOS Trauma) (Conférencier, SOS TRAUMA)
Espace Urgences Démo
10:40

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UD12
10:40 - 10:50

GLEAMER

BoneView est votre compagnon IA pour les radiographies de traumatismes osseux : il détecte les fractures, les épanchements, les luxations et les lésions osseuses. Il vise à augmenter les performances de diagnostic performances diagnostiques en réduisant les fractures manquées tout en améliorant le temps de lecture.
ChestView est votre compagnon IA pour les radiographies du thorax : il détecte les pneumothorax, les épanchements pleuraux, les motifs alvéolaires, les nodules pulmonaires, les masses médiastinales/hilaires, et permet d'augmenter la précision du diagnostic et de détecter les anomalies plus tôt.
BoneView et ChestView sont intégrés de manière transparente dans votre environnement de lecture et sont marqués CE (classe II). environnement de lecture et sont marqués CE (classe IIA).
10:40 - 10:50 BoneView & ChestView. Pierre HADDAD (Conférencier, GLEAMER)
Espace Urgences Démo
10:50

"Jeudi 09 juin"

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UD13
10:50 - 11:00

MILOE

Fiche médicale d’urgence, à compléter depuis un espace personnel et sécurisé, accessible via le scan de différents objets (sticker, carte, médaillon et bracelet) équipés des technologies du QR Code et du sans-contact.
10:50 - 11:00 Fiche médicale d’urgence. Vanessa BIANCONI (Conférencier, MILOE)
Espace Urgences Démo
11:00

"Jeudi 09 juin"

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CMS04
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants
L'arrêt cardiaque chez l'enfant, quoi de neuf ?
Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Alice HUTIN (PH) (Paris), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris)
Coordonnateur : Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
11:00 - 12:30 En régulation. Audrey MICHALET (ARM) (Conférencier, Nantes), Marceline CHAPELLE (Conférencier, Nantes)
Reconnaitre l'arrêt cardiaque.
Guidance téléphonique de la RCP.
Gestion de la famille et de l'environnement.
11:00 - 12:30 La prise en charge en pré-hospitalier. Marie-Line LANGLAIS (RPPS : 10100664756) (Conférencier, Dijon)
Les principales causes.
Les dernières recommandations de l'ERC.
Présenter les chances de survies et de récupération.
Gestion des parents, de la fraterie et de l'environnement.
11:00 - 12:30 L'aspect médico-légal de la mort subite du nourrisson. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
Définir la MIN.
Quelle prise en charge ? Présentation des missions des centres de référence.
Les problématiques du certificat de décès.
L'intérêt de l'autopsie médico-légale versus médico-judiciaire, quand faire appel à l'IML ?
Amphi Bleu

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CS09
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
Aïe Aïe Aïe, j'ai mal que se passe-t-il ?
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris), Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon)
Coordonnateur : Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
11:00 - 12:30 Généralité sur la douleur : comprendre pour mieux soigner... Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay)
Comprendre les mécanismes physiologique de la douleur.
Tour d'horizon entre douleur aigüe et douleur chronique.
L'évaluation de la douleur et la réévaluation.
11:00 - 12:30 Gestion pharmacologique de la douleur en 2021. Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
Comment adapter l'antalgie en fonction du type de douleur.
Pallier III, titration oui et après ? (enjeux de la PCA).
Innovation en terme de voie d'administration.
11:00 - 12:30 L' hypnoanalgésie une alternative non médicamenteuse. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Les grand principe de l'hypnose dans les soins.
L'hypnoanalgésie en traumatologie.
L'hypnoanalgésie & la douleur chronique aux urgences.
Amphi Havane

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AM07
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Sédation procédurale
Sédation

Coordonnateur : Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Emilie DEHOURS (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
Rappeler les indications et modalités de réalisation de la sédation procédurale.
Préciser la place des médicaments les plus utiles (propofol, kétamine, etc.) au travers de cas cliniques vidéo interactifs.
Proposer les bases d’un protocole de sédation procédurale que chaque intervenant ramènera dans son centre afin de le faire valider par les partenaires de son institution.
Salle 242A

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TRM03
11:00 - 12:30

Table Ronde Médecins - Retex JTI Lille 2021
Les filières
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Gériatrie, Pédiatrie, Traumatologie

Modérateurs : Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Poitiers), Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Vous n'avez pas pu assister aux dernières Journées Thématiques Interactives de la SFMU à Lille ? Nous avons sélectionné le meilleur pour vous.
11:00 - 12:30 Traumatisé sévère. Francois-Xavier AGERON (Médecin associé) (Conférencier, LAUSANNE, Suisse)
11:00 - 12:30 Filière gériatrique. Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
11:00 - 12:30 Filère périnatalité. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:30 Arrêt cardiaque. Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Salle 242B

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SI06
11:00 - 12:00

Session Interactive - Quiz
Troubles du rythme
Cardiologie - Autre, Jeunes

Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Où nous parlerons de troubles du rythme, de leur diagnostic et de leur prise en charge
11:00 - 12:00 Troubles du rythme. Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 243

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CM08
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Épilepsie
Neurologie, Régulation, Thérapeutique

Modérateurs : Hélène DUHEM (Médecin) (Grenoble), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où nous verrons les indications de médicalisation pré hospitalière et d'intubation en cas de crise grave, les situations où un EEG est nécessaire aux Urgences et les modalités de prise en charge d'une première crise.
11:00 - 12:30 Régulation : quand envoyer le SMUR ? Papa GUEYE (Directeur Médical) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
11:00 - 12:30 EEG : en faire ? Les lire ? Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Quand intuber ? Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
11:00 - 12:30 Première crise comitiale aux Urgences. Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
Salle 251

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CLS02
11:00 - 12:30

Communications Libres Soignants
Covid-19, Triage

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix)
11:00 - 12:30 #28874 - CP64 Le casque de Réalité virtuelle en préhospitalier vu par les soignants - Etude CAREVIP.
CP64 Le casque de Réalité virtuelle en préhospitalier vu par les soignants - Etude CAREVIP.

INTRODUCTION

La réalité virtuelle (RV) pourrait être une aide dans la prise en soin des patients mais n’a pas été utilisé en préhospitalier. Pour cela, il est indispensable que le personnel soit familiarisé avec ce matériel.

OBJECTIF

Tester le casque de RV auprès de soignants exerçant en préhospitalier.

MÉTHODOLOGIE

Étude prospective, monocentrique, sur des soignants préhospitaliers, ayant eu une séance de RV de 20 minutes.

Questionnaire de 17 questions : connaissance de l’hypnose et de la RV, évaluation de leur expérience, leur ressenti, leur satisfaction et la possibilité de l’utiliser pour les patients (échelle de 0 (très insatisfait) à 10 (très satisfait)).

RÉSULTATS

33 participants : 19 (58%) femmes et 14 (42%) hommes dont 20 (61%) infirmiers spécialisés (IADE et IPDE), 10 (30%) ambulanciers et 3 (9%) médecins.

L’hypnose était connue par 24 (73%) soignants, mais seuls 5 (15%) connaissaient l’hypnose par RV. Les soignants ont évalué positivement leur expérience de RV avec une médiane à 9 [7-10] (sur 10). La probabilité médiane du bénéfice de l’utilisation de la RV en préhospitalier était de 9 [8-10] (sur 10). Trente (91%) soignants se disaient satisfaits de cette expérience et projetaient de l’utiliser avec les patients. La réponse à la question « qu’en avez-vous pensé ? » est représentée par un nuage de mots (Figure).

CONCLUSION

Après une séance test, les soignants ont ressenti les bénéfices d’une immersion avec le casque de RV et se voient le manipuler auprès de leur patient.


Christelle HILAIRE SCHNEIDER (Bobigny), Aubry SAINT-CAST, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:30 #29048 - CP65 Hypnose et hypnoanalgésie: évaluation d'un outil original en SMUR.
CP65 Hypnose et hypnoanalgésie: évaluation d'un outil original en SMUR.

En 2017, la SFMU a recommandé l’hypnose thérapeutique comme technique complémentaire adaptée aux soins d’urgences. 50 de nos soignants (IDE, ADE, ARM et médecins) ont bénéficié d’une formation à l’hypnose clinique.

Matériel et méthode :

Nous avons créé une application accessible sur smartphone pour renseigner les items prédéterminés permettant d’évaluer l’efficacité de l’hypnose en Smur grâce à l’échelle numérique (EN) avant la séance puis sous hypnose, ainsi que la satisfaction du patient à distance.

Résultats :

Nous rapportons les données de 134 utilisations de l’hypnose réalisées en Smur du 01/01/2019 au 31/11/2021.

L’hypnose est pratiquée majoritairement par les personnels paramédicaux (dans 63% des cas par l’IDE et dans 30% par l’ADE). Les indications retenues sont principalement traumatologiques dans 74% des cas (notamment, luxations = 59% et fractures = 38%). La technique est une hypnose conversationnelle utilisée seule dans 25% des cas et une hypno-analgésie vraie ou en complément d’une hypnose conversationnelle dans 75% des cas. L’évaluation de la douleur montre une EN évoluant de 8,46 +/- 1,19 avant l’hypnose à 2,39 +/- 2,03 sous hypnose (p=0,012). L’évaluation de satisfaction du patient est à 8,30/10 +/- 1,65.

Discussion :

Les premiers résultats sont en faveur d’une excellente efficacité de l’hypnose thérapeutique pour la prise en charge de la douleur, notamment traumatologique, en pré-hospitalier, en complément des traitements antalgiques conventionnels ou même utilisée seule. Les limites de ces données sont liées au type d’étude ouverte et à l’effondrement des inclusions depuis 2 ans avec la crise sanitaire.

Néanmoins, l’hypno-analgésie paraît avoir toute sa place en Smur pouvant être utilisée par n’importe quel membre formé d’une équipe d’intervention. Dans notre expérience, elle est avant tout proposée chez l’adulte en traumatologie pour la réalisation de gestes thérapeutiques de courte durée douloureux (réductions de luxations ou de fractures). Chez l’enfant qui est particulièrement sensible à l’hypnose, la mise en place d’une voie veineuse périphérique est l’indication la plus fréquente.

Conclusion :

L’hypno-analgésie paraît adaptée au contexte de l’urgence pré-hospitalière même si sa réalisation est plus difficile dans le contexte d’une pandémie. L’hypnose conversationnelle a sa place dans la prise en charge initiale de tout patient dans une situation d’agression aigue car elle permet d’apaiser son anxiété et sa souffrance.


Pierre-Yves GUEUGNIAUD, Céline CHILLET (Lyon), Thierry BARNEOUD-ROUSSET, Franck GRANGER, Jean-Damien DEMOURGUES, Florence BAGES-LIMOGES, Isabelle BARDIN
11:00 - 12:30 #29068 - CP66 Evaluation de l’impact d’une formation des infirmiers à l’échelle FRENCH sur la répartition des niveaux de tri et le taux d’hospitalisation.
CP66 Evaluation de l’impact d’une formation des infirmiers à l’échelle FRENCH sur la répartition des niveaux de tri et le taux d’hospitalisation.

Introduction : À la suite de la publication par la SFMU de la FRENCH en 2018, nous l’avons intégrée dans notre dossier patient informatisé (DPI) en remplacement de la CIMU début 2020. Une formation de tous les infirmières et infirmiers a été organisée en interne en décembre 2020 et janvier 2021. Nous en avons évalué l’impact sur les pratiques infirmières.

Matériel et méthode : Nous avons évalué le nombre de passages, la répartition des niveaux de Tri et le taux d’hospitalisation de nos patients, pendant quatre mois avant et quatre mois après la formation.

Résultats : Nous avons enregistré 17 681 passages au premier quadrimestre 2021 vs 17 014 passages au dernier quadrimestre 2020, soit une augmentation d’activité de 4%. La répartition des niveaux de tri pendant le premier quadrimestre 2021 suivant la formation, comparée au dernier quadrimestre 2020 avant la formation, était pour le Tri(1) 0.07% vs 0.32%, Tri(2) 4.37% vs 2.85%, Tri(3) 41.26% vs 48.87%, Tri(4) 48.95% vs 46.93% et le Tri(5) 5.10% vs 1.27%. Les taux d’hospitalisation par niveau de tri pendant le premier quadrimestre 2021, comparés au dernier quadrimestre 2020 était pour le Tri(1) 27.76% vs 0.10%, pour le Tri(2) 30.76% vs 25.47%, pour le Tri(3) 16.37% vs 37.03% (p < 0.0001), pour le Tri(4) 1.70% vs 6.16% et pour le Tri(5) 0.20% vs 0%. Le taux d’hospitalisation global est resté stable entre les deux quadrimestres étudiés, à 9.00% en 2021 vs 9.23% en 2020.

Discussion : La formation des infirmières et infirmiers à l’échelle de tri FRENCH a eu pour effet une répartition des patients Tri(3) vers les niveaux de Tri(4) et Tri(5) et un taux d’hospitalisation des patients en Tri(3) réduit de façon significative, alors que le taux d’hospitalisation global est resté stable.

Conclusion : La mise en place d’une nouvelle échelle de Tri doit obligatoirement s’accompagner d’une formation des professionnels et d’une évaluation d’impact.


Mercedes MOSNAT (villeurbanne), Mathilde CHEVALIER, Coline GEOFFROY, Lucie CARREAU, Florent PERRIER, Anne TERRASSE, Margaux BARBE
11:00 - 12:30 #29095 - CP67 Représentation des revues scientifiques infirmières dans les recommandations de l'European Resuscitation Council for Resuscitation de 2010 à 2021.
CP67 Représentation des revues scientifiques infirmières dans les recommandations de l'European Resuscitation Council for Resuscitation de 2010 à 2021.

Introduction : Les recommandations de l’European Resuscitation Council for Resuscitation (ERCR) reposent sur une revue exhaustive de la littérature et sont actualisées tous les 5 ans afin de référencer les dernières publications scientifiques. Cette étude compare la proportion de revues infirmières citées dans les recommandations ERCR entre 2010, 2015 et 2021.

Matériel et méthode : L’ensemble des références bibliographiques citées dans les recommandations ERCR ont été listées et les publications issues de revues infirmières ont été extraites et analysées.

Résultats / Discussion : Alors que le nombre absolu de références augmente entre 2010 et 2021 (+36%) la proportion d’articles issus des revues infirmières diminue, passant de 1.38% (n=38) en 2010 à 1.04% (n=40) en 2015 (p=0.24) et à 0,99% (n=43) en 2021 (p=0,29). L’analyse fait apparaitre une évolution de la qualité scientifique des revues infirmières citées avec un facteur d’impact médian de 0,42 [IQ 0-0,87] en 2010, de 0,78 [IQ 0-1,24] en 2015, et de 2,3 [IQ 0,91-2,78] en 2021 (p < 0.0001). Aucune revue infirmière française n’est citée.

Conclusion : La proportion des revues infirmières demeure peu représentée dans les recommandations ERCR alors que celles-ci concernent l’ensemble des personnels de santé. La part des publications infirmières dans la littérature scientifique médicale ou générale demeure cependant inconnue et pourrait expliquer la faible représentation des revues infirmières que nous constatons ici. 


Steven LAGADEC (Paris), Fabien PINTO, Thibault ZELMANSKI, Richard RHEIN, Christophe COLAS, Stéphane MUNOZ, Emmanuel DINOT, Francois Xavier LABORNE
11:00 - 12:30 #29229 - CP68 Retentissement psycho-somatique de la 4eme vague Covid-19 auprès des ARM du SAMU.
CP68 Retentissement psycho-somatique de la 4eme vague Covid-19 auprès des ARM du SAMU.

Introduction : La 4ème vague de la pandémie Covid-19 a été particulièrement violente dans certaines régions. Certains SAMU ont été débordés par une augmentation considérable du nombre d’appels et les assistants de régulation médicaux (ARM) ont dû se confronter à cette suractivité potentiellement génératrice de troubles psycho-somatiques. Nous avons évalué le stress et le retentissement psycho-somatique auprès des ARM lors de la 4eme vague.

Méthodes : Un questionnaire validé par le psychologue du travail a été envoyé aux ARM présents pendant toute la durée de la 4ème vague afin d’évaluer leur stress grâce à l’échelle de stress perçu (PSS) de Sheldon Cohen et leur ressenti psycho-somatique.

Résultats : Vingt ARM sur 31 ont répondu au questionnaire : 70% femmes et 30% hommes. Ils avaient moins de 30 ans dans 10% des cas, entre 31 et 45 ans dans 65% des cas, plus de 45 ans dans 25% des cas ; 70% avaient plus de 5 ans d’expérience au SAMU. 45% étaient rappelés de leur congés et 40% avaient annulé ou reporté. Pendant cette période, 10% des ARM avaient contracté la COVID-19 et 35% avaient un cas de COVID-19 parmi leurs proches. Le niveau de stress était modéré chez 50% des ARM, élevé chez 45% avec un retentissement psychosomatique modéré chez 55% et élevé chez 25%.

Conclusion : Les ARM ont subi un stress important avec un retentissement psycho-somatique lors de la 4ème vague COVID-19. Les actions de prévention et de soutien mises en place devraient être évaluées.


Sylva THEODOSE (FORT DE FRANCE, Martinique), Florian NEGRELLO, Laurent VILLAIN-COQUET, Florian BOUZONNET, Stéphanie AUGIER, Evelyne GIBOYAU, Hossein MEHDAOUI, Papa GUEYE
11:00 - 12:30 #29269 - CP69 Jugements moraux des infirmières lors du triage des patients admis dans les services d'urgence - une étude prospective qualitative et quantitative multicentrique.
CP69 Jugements moraux des infirmières lors du triage des patients admis dans les services d'urgence - une étude prospective qualitative et quantitative multicentrique.

Introduction :

La mission des services d'urgence est de fournir des soins à tous les patients s’y présentant. Afin d’organiser le flux des prises en charge, les infirmières doivent évaluer, à l’aide d’échelles de triage le degré de priorité requis pour chaque patient. Il semble néanmoins que des facteurs sociaux impactent cette évaluation initiale. L’étude Social Sorting (PHRIP 2016) avait pour objectifs d’évaluer la prévalence des jugements moraux dans le processus de triage, de définir la typologie des jugements moraux et d’en évaluer les éventuels impacts.

Matériel et Méthode :

Social Sorting est une étude observationnelle, mixte, qui a été menée en 2018 dans trois hôpitaux français. 503 situations de triage et 79 infirmières ont été observés et enregistrés par une équipe de recherche composée de trois psychologues et de l’investigateur principal qui est infirmier et diplômé en sociologie.

Résultats :

Social Sorting a montré que dans 70% des situations de triage observées les jugements moraux participaient au processus de triage des patients. Ces jugements moraux portaient principalement sur les pathologies des patients et sur leur apparence physique. L’étude a mis en lumière que les triages réalisés par les infirmières ayant bénéficiés d’une formation au triage comportaient plus de jugements moraux. Enfin l’étude à montrer que les jugements moraux étaient associés à des pratiques de triage inappropriées tel que l’imposition d’un mauvais degré d’urgence.

Discussion :

La médecine d’urgence a historiquement orienté son action et ses outils vers la prise en charge des patients relevant de l’urgence médicale et chirurgicale. Cette conception de « l’urgence » a largement participé à construire une « culture d’unité ». Or, les urgences potentiellement vitales représentent aujourd’hui un pourcentage infime des prises en soins. Cette scissure entre « culture d’unité » et « réalité » conduit à délégitimer un grand nombre de patients en demande de soin.

Conclusion :

Cette étude Social Sorting a permis de révéler la forte prévalence des jugements moraux dans l’acte de tri infirmier aux urgences. Plus de deux tiers des patients se présentant aux urgences ont été triés selon des critères moraux et les patients qui sont jugés moralement lors de l'entretien d'admission sont plus susceptibles d'être traités différemment.


Benjamin PILLERON (Strasbourg), Delphine DOUILLET, Yoachim FURON, Carole HAUBERTIN, Elsa PAROT-SCHINKEL, Bruno VIELLE, Pierre-Marie ROY, Laurent POIROUX
11:00 - 12:30 #30436 - CP70 Le stress dans l'urgence.
CP70 Le stress dans l'urgence.

Pour la question de départ je retiendrais : Comment le stress peut influencer la prise en charge d’un patient en situation d’urgence vitale ?

A.    Les notions théoriques et/ou conceptuelles 

A l’aide de ma question de départ, j’ai pu relever les mots clés de ma situation. Je développerais dans le cadre contextuel, la notion de situation d’urgence. Pour cela, je ferais :

-       Une définition de la situation d’urgence :

Je définirais la situation d’urgence à l’aide du dictionnaire Le Robert[1] ainsi que du dictionnaire médical de l’académie de médecine[2] afin d’expliquer cette notion.

-       Notion de degrés d’urgence : 

J’expliquerais ensuite le degré d’urgence pour cela, je m’appuierais des recommandations de la Société Française de la Médecine d’Urgence (SFMU)[3] en m’appuyant sur la « Manchester Triage Scale » ainsi que de la Classification Infirmière des Malades aux Urgences (CIMU). 

Une fois cette notion éclaircie, nous sommes capables d’identifier et de classifier une urgence, j’enchainerais sur les responsabilités de l’infirmier face à ces différentes situations. 

-       Responsabilité de l’infirmier 

Pour cela j’exploiterais des textes législatifs comme l’article Article R4311-7Version en vigueur depuis le 01 février 2021[4]. Face à ces situations l’infirmier est susceptible de prendre des décisions seul, ayant un but conservatoire. Mais c’est à ce moment-là que la sensation de stress se manifeste. J’enchainerais ensuite sur le stress.

Ensuite dans le cadre conceptuel, j’évoquerais la notion de stress. Pour cela je ferais :

-       Définition du stress :

A l’aide du dictionnaire Le Robert, je définirais le stress[5]. Également l’ouvrage « Les concepts en sciences infirmières »[6] viendra préciser ce concept de façon plus détaillé. Je me baserais sur les références du Centres d’Études sur le Stress Humain (CESH)[7] qui viendra apporter des preuves scientifiques. 

Mes recherches suivantes se porterons sur la question comment le stress se manifeste dans notre corps ? 

-       Développement de la physiologie du stress

Pour cette partie je me baserais de revue scientifique comme « Le stress dans tous ses états »[8] de Marie-Pierre MOISAN et de l’article « éléments de physiologie et de physiopathologie du stress » [9] de Frédéric CANINI. 

-       Les différents types d’adaptation

Face au stress chacun réagit de façon différente, j’aborderais le coping grâce à l’ouvrage « Stress et coping »de Isabelle PAULHAN et Marc BOURGEOIS.    

-       La stratégie d’adaptation dans l’urgence 

Ensuite j’identifiais les différentes stratégies d’adaptation pendant une situation d’urgence vitale. 

 

La deuxième notion sera, la compétence. Dans cette notion je définirais le concept de compétence, d’expérience et de formation à l’aide du dictionnaire Le Robert. J’aborderais les compétences de l’infirmier aux services des urgences à l’aide du révérenciel de l’infirmier en médecine d’urgence[10]. Et ensuite je me poserais la question : en quoi les compétences techniques mais aussi théoriques sont importantes dans une situation d’urgence ? J’aborderais la notion de compétences techniques mais aussi de connaissances théoriques. Pour cela, l’ouvrage « De novice à expert » de Patricia BENNER m’aideras à appuyer l’importance de l’expérience. Aussi l’article « Influence de la formation aux gestes et soins d’urgence sur les stratégies de coping mises en place par les étudiants en soins infirmiers face à une situation d’urgence simulée »[11] me permettras de prouver que la formation par la simulation en santé apporte des compétences nécessaires afin de réagir à une des situations.


Pierre GUIBON (Hazebrouck)
Salle 252A

"Jeudi 09 juin"

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ATW03
11:00 - 12:30

Atelier Médecins Winfocus
Principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence

Modérateur : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Nantes)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Salle 252B

"Jeudi 09 juin"

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ATW04
11:00 - 12:30

Atelier Médecins Winfocus
Echo vasculaire

Modérateur : Christophe PERRIER (PH) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac)
Tout public
Salle 253

"Jeudi 09 juin"

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CM28
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Un coup d'avance dans la prise en charge...
Etat de choc, Physiologie, Thérapeutique

Modérateurs : Florent BAICRY (Médecin) (Strasbourg), Catherine CAPLETTE (PH) (Angers)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où l’on abordera les réflexions à mener pour ne pas perdre de temps dans la prise en charge des grandes pathologies de l’Urgence ainsi éviter une évolution fatale de la méningite, du choc hémorragique, du traumatisé et du syndrome coronarien
11:00 - 12:30 De la méningite. Marie LE NOAC'H (Chef de Clinique - Assistant des Hôpitaux en Médecine Polyvalente) (Conférencier, NANTES)
11:00 - 12:30 Du choc hémorragique. Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
11:00 - 12:30 Du traumatisé. Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
11:00 - 12:30 Du syndrome coronarien. Griselda RAZAFIMANANTSOA (Médecin Urgentiste) (Conférencier, LE MANS)
Salle 342A

"Jeudi 09 juin"

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CS06
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
Soins psychiatriques en SU
Aide Soignant, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
11:00 - 12:30 Prise en charge d’un patient présentant une pathologie psychiatrique aux SU : filière et réseau. Fanny PETIT (IDE) (Conférencier, Bethune), Mélanie HENIN (Conférencier, Saint Venan)
Quels sont les avantages et les inconvénients de la présence des IDE PSY aux SU (Où ? Quand ? Comment ?)
Quelle formation est possible pour les IDE en dehors de la présence IDE PSY ?
Quels sont les avantages et les inconvénients de la Téléconsultation aux Urgences ?
11:00 - 12:30 Contention. Thierry DUGAST (AS) (Conférencier, Nantes)
Indications et règlementation de la contention en situation d 'urgence.
Alternatives à la contention.
Recommandations de mise en place et surveillance d'une contention en SU.
11:00 - 12:30 Secteur pour patients agités. Annabelle BERLIAT (Infirmière) (Conférencier, Grenoble), Etienne ROCCA (IDE) (Conférencier, GRENOBLE)
Le patient psychiatrique dans le flux des Urgences
Personnalisation de la prise en charge
Création d'une filière spécifique
Salle 351

"Jeudi 09 juin"

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AM10 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille)
Revoir de manière théorique les critères d’intubation et de ventilation difficile,
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin.
Salle 352A

"Jeudi 09 juin"

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FC17
11:00 - 12:00

Flash communications
Vie d'un SAMU
Organisation SAMU/SMUR

Modérateur : Nicolas DESSEIGNE (Médecin) (Saint Etienne)
11:00 - 12:00 #28865 - FC17-01 Prise en charge médicale des marins en zone Sud Océan Indien - Interaction entre le CCMM et les bases médicales des Terres Australes Françaises.
FC17-01 Prise en charge médicale des marins en zone Sud Océan Indien - Interaction entre le CCMM et les bases médicales des Terres Australes Françaises.

Introduction : Les eaux entourant les Terres Australes sont une zone de pêche dont l’accès demande plusieurs jours de navigation et dont les conditions météorologiques sont souvent difficiles. Ces bases ont une présence médicale qui peut être sollicitée pour les marins nécessitant une évaluation et une prise en charge médicale rapide. Nous avons réalisé une étude épidémiologique des téléconsultations maritimes réalisées par le CCMM sur la zone sud Océan Indien pour lesquelles les patients ont été débarqués sur les bases médicales des Terres Australes Françaises de 2015-2020.

 

Matériel et Méthodes : Du 1er Janvier 2015 et le 31 Décembre 2020, tous les dossiers maritimes pour lesquels les patients ont bénéficié d’une téléconsultation maritime par un médecin du CCMM dans la zone Sud Océan Indien et d’un déroutement vers les bases des Terres Australes, ont été extraits. Les datas ont été collectées sur l’âge des patients, leur sexe, leur nationalité, leur fonction à bord, le type de navire, le diagnostic de la téléconsultation, la prise en charge du patient à bord et au sein des bases médicales australes et l’issue de la situation médicale. Nous avons réalisé une analyse descriptive des données.

 

Résultats : Parmi les 76 patients identifiés en zone Sud Océan Indien, 19 ont été déroutés (25%). 18 patients étaient des hommes, l’âge moyen était de 45 ans±10. 18 patients étaient embarqués sur un chalutier, 11 d’entre eux étaient matelots. 9 patients (47%) ont été pris en charge pour une pathologie traumatique, 8 (42%) pour une pathologie médicale et 2 (11%) viscérale. 11 patients (58%) ont été évacué vers l’Ile de La Réunion, 8 patients (42%) ont bénéficié de soins médicaux et ont pu réembarqué.

 

Discussion : Le nombre de patients déroutés sur les terres australes pour y recevoir une aide médicale est relativement faible, mais régulière. La présence de ces bases médicales est atypique dans le milieu maritime mais peut se montrer être un précieux outil pour l’aide médicale en mer de cette zone. Le type de pathologie rencontrée et le profil des patients étaient typiques du milieu des marins pêcheurs. La présence de ces bases et la communication entre les différents acteurs de l’aide médicale en mer ont permis une prise en charge optimisée de ces patients, malgré leur isolement.



Pas de conflit d'intérêt
Jennifer HUNT (TOULOUSE), Emilie DEHOURS, Paul LAFORET, Mathieu COULANGE, Jean-Pierre AUFFRAY
11:00 - 12:00 #28923 - FC17-02 Evaluation de l’impact d’un programme basé sur la méditation de pleine conscience, la cohérence cardiaque et la psychologie positive pour réduire l'épuisement professionnel et le stress des soignants d'un service d'urgence préhospitalière.
FC17-02 Evaluation de l’impact d’un programme basé sur la méditation de pleine conscience, la cohérence cardiaque et la psychologie positive pour réduire l'épuisement professionnel et le stress des soignants d'un service d'urgence préhospitalière.

Introduction:l’épuisement professionnel des soignants est aujourd’hui une pathologie parfaitement décrite, cependant les moyens de prévention sont encore insuffisants. Ces dernières années, de nombreuses études anglo-saxonnes ont montré le bénéfice de programmes de pleine conscience pour les soignants sur l’épuisement professionnel et la gestion du stress. Nous avons donc proposé aux soignants d’un service d’urgence préhospitalière de participer à un programme basé sur la pleine conscience, la cohérence cardiaque et la psychologie positive. Le but de cette étude était d’évaluer l'impact de ce programme sur l’épuisement professionnel, l'anxiété et la compassion des soignants.

Méthodologie: il s’agit d’une étude observationnelle, multicentrique, de type « avant-après », quantitative et qualitative. Les participants sont répartis en 2 groupes : le groupe 1 reçoit la formation pendant que le groupe 2 est placé en liste d’attente. Le programme se déroule en 6 séances de 2h sur 6 semaines. Des questionnaires d’auto-évaluation sont envoyés aux 2 groupes avant, après et à 3 mois de la formation pour évaluer l’impact sur la qualité de vie professionnelle (ProQOL-5), les troubles anxio-dépressifs (HAS anxiété-dépression), l’état de pleine conscience (FMI), le stress perçu (PPS) et l’autocompassion (EAC). Le groupe 2 sert de groupe contrôle au groupe 1. A distance, des entretiens qualitatifs de type focus group sont réalisés pour évaluer quels étaient les facteurs de stress et ressources personnelles mobilisées pendant le programme.

Résultats:au total sur 140 soignants, 73 se sont inscrit au programme. 66 soignants ont été inclus dans l’étude. Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes. Avant de débuter le programme, 62% des soignants présentaient un score modéré d’épuisement professionnel. Aucun ne présentaient de score élevé d’épuisement professionnel. 92% des soignants présentaient un score de stress perçu élevé. 30% des soignants présentaient des troubles anxieux douteux et 19% présentaient des troubles anxieux certains. Les premiers résultats en intention de traiter montrent une réduction de 20% du score initial d’anxiété à 3 mois. Il y avait une diminution non significative des scores d’épuisement professionnel.

Conclusion:au-delà de sa faisabilité, malgré des contraintes professionnelles fortes, ce type de programme semble une piste pertinente pour réduire l’anxiété et l’épuisement des soignants. D’autres résultats sont à venir



Aucun conflit d'intérêt à déclarer
Louise GIAUME (Paris), Adrien JIMENEZ, Daniel JOST, Marina SALOMÉ, Romain KEDZIEREWICZ, Bertrand PRUNET, Stephane TRAVERS, Marion TROUSSELARD
11:00 - 12:00 #28986 - FC17-03 Impact de la spécialité du médecin sur le taux d'intubation oro-trachéale préhospitalière - Une étude de cohorte rétrospective.
FC17-03 Impact de la spécialité du médecin sur le taux d'intubation oro-trachéale préhospitalière - Une étude de cohorte rétrospective.

Introduction

L’intubation orotrachéale (IOT) en milieu préhospitalier peut être difficile, et le risque de complication est plus important que dans un bloc opératoire ou aux urgences. Le but de cette étude était de comparer le taux d’IOT préhospitalière entre anesthésistes et non-anesthésistes.

Méthodes

Cette étude de cohorte rétrospective a comparé les interventions préhospitalières de patients adultes (18+) entre les médecins en tournus depuis le service d’anesthésiologie (MSA) et les médecins en tournus depuis un service différent (MSD) de l’anesthésiologie (médecine interne, urgences). L’issue primaire était le taux d’IOT et les issues secondaires incluaient le succès à l’IOT, le succès à la première tentative, le nombre de tentative et le taux de supervision pour l’IOT. Les analyses de sous-groupes incluaient le sexe du médecin et la présence ou non d’un arrêt cardio-respiratoire (ACR).

Résultats

Un total de 42'190 interventions ont été incluses dans l’analyse, dont 68.5% réalisées par des MSD. Une IOT a été tentée pour 2'797 (6.6%) des patients, sans différence entre les MSD et les MSA (6.5% versus 6.7%, p=0.555). Cependant, les MSA intubaient plus fréquemment quand les patients n’étaient pas en ACR et nécessitaient donc une induction (3.4% versus 3.0%, p=0.026) alors qu’il n’y avait pas de différence en cas d’ACR (65.2% versus 67.7%, p=0.243) (p pour l’homogénéité =0.005). Si le succès global était similaire, les MSA avait un meilleur succès à la première tentative, nécessitaient moins de tentative et étaient moins fréquemment supervisés.

Conclusion

 

Dans un système préhospitalier médicalisé, le taux d’intubation globale ne semble pas déprendre de la formation du médecin. Cependant, lorsqu’il faut procéder à une induction, les MSA semblent procéder plus souvent à une intubation. De futures études pourraient aider à expliquer ces différences. 


Christophe A. FEHLMANN (Genève, Suisse), Michèle CHAN, Romain BETEND, Fiona NOVOTNY-COURT, Mélanie SUPPAN, Georges L. SAVOLDELLI, Laurent SUPPAN
11:00 - 12:00 #29005 - FC17-04 IPSY :Etat des lieux de l'Impact psychologique du travail sur le personnel du SAMU.
FC17-04 IPSY :Etat des lieux de l'Impact psychologique du travail sur le personnel du SAMU.

Introduction : Le travail au SAMU expose sa population à des évènements à haut risque post traumatique et à du stress aigu. L’accompagnement psychologique du personnel du SAMU est peu organisé. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact psychologique du travail sur le personnel du SAMU.

Matériel et Méthodes: Cette étude observationnelle, transversale s’est déroulée de janvier à mai 2021 sur tous les professionnels du SAMU (médecins, infirmiers anesthésistes (IADE), ambulanciers (CAH) et assistants de régulation médicale (ARM)). Les données socio-démographiques, les évènements de vie et le vécu psychologique est recueilli grâce à des questionnaires validés (Life Event Checklist, Facteur de risque de fatigue compassionnelle, PROQOL-V, PSS-10, PCL-S, IES-R) au cours d’un entretien dirigé par un interne de psychiatrie, leurs scores permettant de catégoriser le degré de stress et de prise en charge nécessaire.

Résultats : Trente cinq % des professionnels du SAMU ont participé à l’étude. Une prévalence du stress de 20.4% et de stress post-traumatique de 20.4% a été retrouvée. Neuf personnes sont orientées vers une prise en charge psychologique et neuf personnes vers une prise en charge psychiatrique. Le stress aigu est plus marqué parmi les IADE et ARM, bien qu’une différence significative n’a pu être mise en évidence avec les CAH avec le score de stress aigu le plus faible (PSS 10 : médecin vs CAH : p=0.05 / IADE vs CAH : p=0.017 /ARM vs CAH : p=0.013). La prévalence du stress post-traumatique est aussi plus marquée parmi ces professionnels avec une différence significative entre les médecins et IADE (PCL-S : p=0.03 / IES-R : p=0.04) et entre les CAH et IADE (IES-R : p=0.01). Un soutien social de bonne qualité, une satisfaction personnelle de venir en aide aux autres, un soutien des supérieurs et des pairs de bonne qualité sont les facteurs protecteurs lors de l’identification d’un stress chez le personnel. Ce stress est cependant favorisé par un manque d’accès aux formations et aux consultations de Médecine du Travail, un manque de débriefing, ainsi qu’un manque de repos.

Conclusion : Il existe un stress médian au SAMU. Des actions ciblées selon les professions sont nécessaires, avec la mise en place de protocole de débriefing et d’outils d’aide à la gestion du stress et à sa prévention. 

 


Benjamin WINTENBERGER, Griselda RAZAFIMANANTSOA (LE MANS)
11:00 - 12:00 #29087 - FC17-05 Evaluation des pratiques professionnelles de l'intubation pré-hospitalière au sein du SAMU.
FC17-05 Evaluation des pratiques professionnelles de l'intubation pré-hospitalière au sein du SAMU.

Introduction: L’intubation oro-trachéale (IOT) reste un défi en médecine d’urgence par les contraintes liées à l’environnement et aux patients. Le taux d’échec à la première tentative (TEPT) est lié à un risque accru d’effets indésirables. L’objectif de notre étude était de décrire le TEPT et les techniques utilisées en pratique clinique dans l’IOT pré-hospitalière.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, prospective, monocentrique au SAMU incluant tous les patients de plus de 18 ans bénéficiant d’au moins une tentative d’IOT.

Résultats : tableau

Discussion : 327 patients inclus sur 596 IOT réalisées (55%) dont 70% d’hommes. Il y a peu globalement peu de TE mais le TEPT est supérieur à la littérature. Ce n’est pas recommandé mais 30% des 1ères tentatives ont été réalisé avec un vidéolaryngoscope (VL, MacGraph) avec un TEPT inférieur que lors de l’utilisation du laryngoscopie directe (LD). Le TEPT n’est donc pas expliquée par l’utilisation du VL. Mais les ACR, les patients avec au moins une difficulté d’intubation, un lieu exigu et la station au sol ont de forte proportion avec des TEPT important.

Conclusion : Le TEPT varie en fonction des conditions et du patient mais l’utilisation successive LD ou VL ont permis de diminuer le TE à 1%. Il serait intéressant d’établir une stratégie qui définit le choix de la technique d’IOT à privilégier dès la première tentative en fonction de l’environnement et de la typologie du patient.


Madeleine CAHEN (Toulouse), François DELBES, Frédéric BALEN, Xavier DUBUCS, Benoit VIAULT, Vincent BOUNES, Charles-Henri HOUZÉ-CERFON
11:00 - 12:00 #29107 - FC17-06 Interventions pré-hospitalières chez les adolescents : évaluation des délais, des pathologies et de la charge de travail.
FC17-06 Interventions pré-hospitalières chez les adolescents : évaluation des délais, des pathologies et de la charge de travail.

Introduction : La prise en charge pré-hospitalière des patients des 12-18 ans est assurée généralement par des Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) polyvalents. Elle concerne les interventions primaires et les transferts inter-hospitaliers. L’objectif de notre étude était d’étudier la prise en charge pré-hospitalière des 12-18 ans en termes de délais, de pathologies et de charge de travail. Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, longitudinale et descriptive dans un SMUR régional sur une période d’une année. Nous avons inclus les interventions pré-hospitalières intéressant des patients âgés entre 12 et 18 ans. Les données démographiques et cliniques, les délais et les gestes réalisés ont été recueillis. Les pathologies présentées par les patients ont été analysées selon le type d’interventions. La charge de travail a été évaluée par le score Codage Activité SMUR (CAS). Résultats : Nous avons inclus 75 interventions. La moyenne d’âge était de 14,8±5,6 ans. Le sex-ratio était de 1,05. Les interventions secondaires représentaient 72% (n=54) des interventions. Le délai de départ médian était de 6 [5-15] min. La durée de médicalisation moyenne était de 43±30 min. La durée d’intervention moyenne était de 54±33 min. La durée d’occupation moyenne était de 108±66 min. Les pathologies accidentelles représentaient 52% des interventions primaires. Les transferts inter-hospitaliers représentaient 83% des interventions secondaires. Les pathologies traumatologiques (76%) étaient plus fréquentes chez les garçons (p˂0,001). Les pathologies toxicologiques (82%) étaient plus fréquentes chez les filles (p=0,004). Le score CAS médian était de 5[3-15]. Conclusion : Exercer dans un SMUR prenant en charge des patients de moins de 18 ans implique une charge de travail plus élevée et des connaissances spécifiques en réanimation traumatologique et toxicologique. La formation du personnel soignant d’intervention pour cette prise en charge

Pas de conflit d'intérêt
Hanène GHAZALI, Amal JEBALI, Ines CHERMITI, Amal ARBAOUI (ben arous, Tunisie), Ahlem AZOUZI, Amel BEN GARFA, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI
11:00 - 12:00 #29186 - FC17-07 Filière psychiatrique spécifique au sein du SAS, quels besoins ?
FC17-07 Filière psychiatrique spécifique au sein du SAS, quels besoins ?

Introduction : Le SAS est un dispositif nouvellement créé pour apporter une réponse rapide aux besoins de soins non programmés. Aucun volet psychiatrique spécifique n’est défini bien que ce motif d’appel soit fréquent.

 

Objectif : caractériser la réponse médicale préhospitalière apportée à la population psychiatrique recourant au CRRA-15.

 

Matériel et méthode :  étude épidémiologique rétrospective et descriptive des appels étiquetés psychiatrie au CRRA-Centre15 dans notre centre.

 

Résultats : 4313 dossiers ont été analysées. Les motifs d’appels étaient les idées noires ou suicidaires à 48%, l’agitation ou le délire aigu à 32% et la crise d’angoisse ou l’attaque de panique pour 16%. Plus de la moitié des patients entre 30 et 60 ans (58%), un peu moins d’un tiers a moins de 30ans (28%). Les appels se répartissaient de façon homogène sur tous les jours de la semaine. Plus des trois quarts surviennent entre 8h et 23h59 (85%). Un moyen de premier secours était envoyé dans 96% des cas, plus de la moitié sont des ambulances privées. Aucun renfort n’était nécessaire dans 90% des situations. 283 SMUR ont été envoyés et 86% l’étaient en renfort d’un premier moyen. Au décours de la prise en charge 59% des patients étaient orientés vers des urgences polyvalentes :

- Environ un tiers sans aucune justification somatique retrouvée (35%).

- L’alcoolisation aigüe dans environ un tiers des cas (32%).

- Une intoxication médicamenteuse volontaire (13%).

- Une pathologie somatique intercurrente (12%).

Le temps de contact estimé avec un professionnel de psychiatrie était d’environ :

- Une heure pour les patients orientés en secteur psychiatrique (40%).

- Deux à sept heures pour ceux admis aux urgences sur une période de jour ou de nuit profonde (25%).

- Entre six et vingt-deux heures pour ceux admis aux urgences sur une période de garde (35%).

 

Discussion : L’intégration d’une infirmière psychiatrique de liaison au sein du CRRA-Centre 15 optimiserait la prise en charge extra et intra-hospitalière de ces patients.

 

Conclusion : L’étude montre que la majorité des patients recourant au CRRA-15 pour un motif psychiatrique aigu ne bénéficie pas d’un contact avec un professionnel de psychiatrie dans la majorité des cas.

Aucune thérapeutique n’est entreprise en préhospitalier pour l’immense majorité des cas.

Nous évoquons l’intérêt potentiel d’une infirmière psychiatrique de liaison au sein d’une filière psychiatrique dédiée au SAS.



Aucun conflit d'intérêt
Thomas VERNIER (ABBEVILLE), Florian CANU
11:00 - 12:00 #29159 - FC17-08 L’expérience des médecins régulateurs influence-t-elle leur durée moyenne de communication ?
FC17-08 L’expérience des médecins régulateurs influence-t-elle leur durée moyenne de communication ?

La régulation médicale des appels adressés aux Samu Centre 15 répond à l’enjeu d’adapter la réponse sanitaire aux besoins de soins réels des patients et contribuer à une gestion raisonnée de l’offre de soin de la ville et des établissements de santé. Dans un système aux ressources limitées, la question de la gestion par les médecins régulateurs d’un nombre d’appels toujours croissant impose d’étudier leur durée moyenne de communication dans une volonté de planification adaptée des ressources.

L’objectif de cette étude est d’analyser la durée moyenne de communication (DMC) des médecins régulateurs urgentistes en fonction de leur expérience professionnelle.

Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique menée du 1 janvier 2016 à 31 octobre 2021. Les médecins régulateurs urgentistes ont été répartis en deux groupes selon leur expérience. Le groupe 1 regroupe les médecins régulateurs déjà en activité, le groupe 2 ceux qui débutent leur activité de régulation au moment de la période d’inclusion. La DMC individuelle mensuelle était analysée et comparée entre les groupes, son évolution était évaluée pour le groupe 2.

L’activité de 58 médecins régulateurs a été analysée, 43 dans le groupe 1, 15 dans le groupe 2. Il n’y avait pas de différence significative de la DMC entre les deux groupes (155 s ± 17 dans le groupe 2 vs 154 s ± 19 dans le groupe 1, p = 0.89). Dans le groupe 2, la DMC est supérieure le premier mois (22 s ± 29) par rapport à la moyenne de la DMC (p=0.01) sur la période étudiée. Il existe une baisse de  28 s ± 30 (p < 0.01) de la DMC dans le groupe 2 entre le premier et le second mois. Dans le groupe 2, 73 % des médecins ont une amélioration entre le 1er et le 2ème mois, 100 % après le deuxième mois. La durée des appels qu'ils soient reçu par le régulateur ou émis par celui-ci n'était pas différente entre les deux groupes. 

Conclusion : Les médecins régulateurs qui débutent leur exercice ont une DMC qui évoluent rapidement les trois premiers mois sans qu’il soit constaté de différence significative avec la DMC des médecins expérimentés sur le long terme. Nos résultats contribuent à planifier le nombre de médecins régulateurs nécessaire selon leur expérience tout en maitrisant l’impact sur la gestion des flux d’appels. Un travail spécifique sur la qualité de la régulation médical est nécessaire afin d'évaluer le temps de formation nécessaire aux médecins avant d'être considérés autonomes. 



Aucun
Hugo DE CARVALHO (Nantes), Julien LABADY, Yann PENVERNE, Joël JENVRIN
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"Jeudi 09 juin"

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FC16
11:00 - 12:00

Flash communications
Performants

Modérateur : Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Angers)
11:00 - 12:00 #29125 - FC16-01 Analyse de l'engagement des secours d'urgence avant ou après régulation médicale : quels sont les impacts ?
FC16-01 Analyse de l'engagement des secours d'urgence avant ou après régulation médicale : quels sont les impacts ?

La réponse aux demandes de soins perçus comme urgentes par la population passe par l’accès à des moyens adaptés et proportionnés à la demande. Lorsque la demande est réalisée via un appel au 18, les opérateurs du CODIS peuvent déclencher un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) avant régulation médicale. L’objectif de ce travail est d’évaluer le lieu d’intervention, le motif d’appel et le devenir des patients pris en charge par un VSAV en fonction du mode de déclenchement de celui-ci : Départ réflexe du CTA-CODIS (DRC) ou déclenchement par le SAMU (DS).

Les dossiers de régulations médicales (DRM) du Samu centre 15 ont été extraits sur 46 mois. L’analyse était réalisée sur l’ensemble des motifs de déclenchements. Les VSAV déclenchés par carence d’ambulance étaient exclus de cette analyse.

Du 1er janvier 2018 au 31 octobre 2021, 271 620 déclenchements de VSAV ont été analysés. Le SAMU est responsable de 48 226 déclenchements contre 223 394 pour le CTA-CODIS. Les interventions sur la voie publique représentaient 36 % des DRC contre 20 % des DS (p < 0.01), à l’exception des établissements de soins de long séjour, les déclenchements via DRC étaient majoritaires quelques soient les lieux étudiés (p < 0.01).

Un DRC est majoritaire dans les situations suivantes : arrêts cardio-respiratoires, trouble de la vigilance, pendaison, situation de blessure en lien avec une source de chaleur, accident de la voie publique, traumatisme, chute et intoxications (p < 0.01). Les DS sont majoritaires dans les situations suivantes : Douleur thoracique, allergie, AVC et suspicion de sepsis (p < 0.01).

Les VSAV déclenchés conduisent à un transport dans la majorité des cas (70% dans le groupe DS, 59 % dans le groupe DRC, p < 0.01) Lorsqu’un VSAV est déclenché via DRC, le patient est laissé sur place dans 30% des cas contre 20% en cas de DS (p < 0.01), correspondant à 7 fois plus de patients en valeur absolu. L’intervention est également plus souvent annulée (3% vs 1.6 %, p < 0.01).

Le maillage territorial des VSAV permet d’apporter un prompt secours dans de nombreuses situations d’urgences. La coopération entre les SAMU et les CTA-CODIS doit permettre de fournir des secours et des soins adaptés à la population. Cependant, l'application actuelle du départ réflexe défini dans le référentiel SAP AMU 2008 semble entrainer un surengagement opérationnel. Un travail de concertation et de formation commune devrait contribuer à l'amélioration de l'utilisation des ressources.



Aucun
Hugo DE CARVALHO (Nantes), Quentin LE BASTARD, Philippe PES, Yoann EVAIN, Yann PENVERNE, Joël JENVRIN
11:00 - 12:00 #28899 - FC16-02 État des lieux des pratiques transfusionnelles pre-hospitalière en France.
FC16-02 État des lieux des pratiques transfusionnelles pre-hospitalière en France.

Introduction :

L’hémorragie grave est la première cause de mortalité évitable chez les patients traumatisés. La stratégie transfusionnelle en traumatologie grave est en constante évolution, avec le recours à une transfusion massive et précoce ou à des solutions innovantes comme le Plasma Lyophilisé (PLYO) et le sang total de groupe O déleucocyté (STOD). Ces nouvelles pratiques témoignent de la synergie des médecines civile et militaire. En traumatologie civile, la stratégie transfusionnelle est à réaliser au plus tôt, sans retarder le transport à l’hôpital. L’objectif de cette étude était de réaliser un état des lieux des pratiques de transfusion préhospitalière (TPH) en France.

Méthodes : 

Une étude observationnelle descriptive multicentrique parmi les 378 Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation de France métropolitaine a été réalisée du 15/12/2020 au 31/10/2021. Le questionnaire a été rédigé par les investigateurs selon une méthode Delphi et diffusé par courriel aux médecins responsables de SMUR. Les questions concernaient les modalités de TPH, les produits sanguins labiles (PSL) utilisés et leurs moyens de transport, les limites à la TPH. 

Résultats : 

Le taux de réponse a été de 48 % (n= 182) dont 82% (n= 149) pratiquaient la TPH. Un lot dédié était utilisé dans 44% (n=65), contenant des concentrés de globules rouges (CGR) (100%), dont 95 % de groupe 0 D négatif, du Plasma Frais Congelé (PFC) (23%) et du PLYO (9%). Pour 72 % (n =108), la TPH s’effectuait selon un protocole. Pour 61% (n = 91), les PSL pouvaient être embarqués au départ du SMUR. Les PSL étaient transportés en boite isotherme à réfrigération passive (97%, n =144), sans monitoring de la température dans 52, % (n = 78) des cas. Le délai d’acheminement sur site était supérieur à 30 minutes dans 30% des cas (n =44). Les PSL non utilisés étaient perdus dans 43 % des cas (n = 64). Les limites déclarées à la mise en œuvre de la TPH étaient le délai d’acheminement sur site (45 % ; n = 81), la perte des PSL inutilisés (32% ; n =58), le manque de formation continue (18 % ; n = 32). 

Conclusion : 

La TPH est un champ d’amélioration des pratiques et un enjeu pour la survie des patients. Des protocoles permettant la réutilisation des PSL et l’amélioration de la conservation per transport optimiserait la mise à disposition des PSL, ressource rare. Le développement du PLYO, du STOD et de matériel de stockage mobile pourrait apporter des solutions pour faciliter la mise en œuvre de la TPH en France. 



Neant
Julien GALANT (marseille), Ambroise BICHOT, Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Clément DERKENNE, Christophe MARTINAUD, Pierre PASQUIER, Francoise BOUTOT, Cédric BOUTILLIER DU RETAIL
11:00 - 12:00 #29012 - FC16-03 Etude rétrospective sur la prise en charge des intoxications au benzodiazépines et facteurs prédictifs de gravité.
FC16-03 Etude rétrospective sur la prise en charge des intoxications au benzodiazépines et facteurs prédictifs de gravité.

Introduction : Les benzodiazépines (BZD) sont les principales molécules utilisées lors des intoxications médicamenteuses volontaires en France. La principale complication est l’évolution neurologique parfois imprévisible rendant complexe l’orientation des patients en pré-hospitalier.

 

MM : Nous avons conduit une étude rétrospective et monocentrique dans un CHU français (2016-2019) colligeant l’ensemble des patients intoxiqués aux BZD pris en charge par un SMUR. L’objectif principal de notre étude était de mettre en évidence les critères de transfert en réanimation des patients dès leur prise pré-hospitalière. L’objectif secondaire était une évaluation des pratiques de la prise en charge aux urgences.

 

Résultats : Au total, notre étude a inclus 358 patients sur 4 ans. 90 (25,1%) des patients ont été orientés vers la réanimation tandis que 266 (74,3%) patients étaient orientés vers les urgences. Parmi ces derniers, 15% étaient secondairement admis en réanimation. Un score de Glasgow ≤8 était significatif comme critère de transfert en réanimation (58% en réanimation vs 42% aux urgences, p<0,001). L’antécédent de tentative de suicide (OR=3,17, IC95%: [1,83-5,56]), l’injection de flumazenil (OR=3,16, IC95%: [1,71-5,99]) en pré-hospitalier ainsi que les poly-intoxications (OR=2,97, IC95%: [1,39-6,59]) étaient associés à plus de transfert en réanimation. Nous n’avons pas retrouvé d’influence de la prise de BZD à demi-vie longue sur le transfert en réanimation (65% aux urgences, 35% en réanimation, p=0,7)). La dose de flumazenil était également prédictive d’un transfert en réanimation (OR=17,4, IC95%: [5,57-62,4]) avec la mise en évidence d’une dose seuil de 1mg. L’évaluation des pratiques a montré la réalisation de l’électrocardiogramme uniquement dans 78% des cas et la réalisation d’un dépistage urinaire et/ou sanguin (hors recommandations) dans 13% des cas.

 

Conclusion : Cette étude a mis en évidence 3 critères important prédictif d’un transfert en réanimation dans les intoxications aux benzodiazépines qui permettraient d’optimiser leur prise en charge initiale.

 


Chrissy MENGUS (strasbourg), Céline RENFER, Florent BAICRY, Xavier LEROUX, Eric BAYLE, Asael BERGER, Pascal BILBAULT, Pierrick LE BORGNE
11:00 - 12:00 #29081 - FC16-04 Evaluation de la régulation des transferts inter-hospitaliers par le SAMU de notre département.
FC16-04 Evaluation de la régulation des transferts inter-hospitaliers par le SAMU de notre département.

Objectif: Évaluer l’activité de régulation des transferts inter-hospitaliers (TIH) par le SAMU et la répartition des moyens choisis en fonction du motif de transfert. 

Méthode: Il s’agit d’une étude de pratique professionnelle, observationnelle, descriptive, rétrospective, et bi-centrique sur lensemble des affaires de TIH réalisés sur le département au cours de l’année 2019. Pour chaque TIH, nous avons calculé rétrospectivement le score d’Etxebarria, permettant de déterminer le moyen de transport le plus adapté au patient, que nous avons comparé au moyen réellement engagé. Ce score varie de 0 à 22, et propose un transfert ambulancier (TSS) pour un score compris entre 0 et 2, un transport infirmier (TIIH) entre 3 et 6, et un transfert SMUR à partir de 7.

Résultats: cf image

Discussion: Notre étude suggère une globale sur-médicalisation des transferts inter-hospitaliers à l’échelle de notre département. La disponibilité fluctuante d’une équipe de TIIH est un facteur pouvant justifier ces décisions. Cette régulation, au détriment d’une consommation excessive en temps médical, et du coût économique engendré, permet de maintenir la sureté de nos patients.

Conclusion: La mise à disposition d’un outil de régulation validé dans les centres 15 pourrait permettre une homogénéisation des pratiques et un optimisation de l’usage des TIIH et SMUR. 



Pas de conflit d'intérêt à déclarer
Baptiste NEDELEC (Montivilliers), Mathilde RUMEUR, Francis LESIRE, Luc-Marie JOLY, Cedric DAMM
11:00 - 12:00 #29176 - FC16-05 Apport du score STESS pour le pronostic et l’orientation des malades en état de mal épileptique en pré-hospitalier.
FC16-05 Apport du score STESS pour le pronostic et l’orientation des malades en état de mal épileptique en pré-hospitalier.

Introduction : Les états de mal épileptiques (EME) en pré-hospitalier nécessitent une intervention rapide des équipes SMUR. Différents scores pronostics ont été établi en intra-hospitalier. Ces scores seraient-ils applicables dans le cadre pré-hospitalier afin d'optimiser la prise en charge et de mieux orienter les malades vers des services de réanimation plutôt que vers les urgences ? L’objectif de notre étude était de déterminer les facteurs prédictifs de mortalité chez les malades pris en charge pour état de mal épileptique en pré-hospitalier et de vérifier s’il s’agit des mêmes paramètres du score STESS. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude prospective observationnelle et analytique des états de mal convulsifs survenues en pré-hospitalier chez les sujets âgés de 16 ans et plus sur la période du début Mars 2017 jusqu’à la fin du Juin 2020. Nous avons étudié les facteurs prédictifs de mortalité dans les 48 heures. Résultats : Nous avons inclus 87 patients. L’âge moyen était de 45 ans ± 17,23 avec des extrêmes de 16 à 85 ans. Dix-sept pour cent étaient des sujets âgés de 65 ans et plus. Le genre-ratio était de 2,1. Quarante-trois patients (49 %) avaient présenté auparavant au moins une crise convulsive. Le taux de mortalité était de 26 %. En étude multivariée, les facteurs pronostics retenus étaient : · L’âge >= 65 ans : p=0,019 ; OR ajusté = 33,365 ; IC à 95 % [1,763 – 631,416]. · Epileptique connu : p=0,53 ; OR ajusté =14,857 ; IC à 95 % [0,967 – 228]. · Score STESS > 3 : p=0,002; OR ajusté= 35,020, IC à 95 % [3,522 – 348,202]. Conclusion : Notre étude avait montré que l’âge >= 65 ans, l’antécédent d’épilepsie ainsi qu’un score STESS >3 étaient corrélés à une mortalité à H48. les deux premières variables sont inclus dans le score STESS. On n'a donc pas trouvé d'autres variables prédictifs de mortalité non inclus dans le score STESS.

Nous déclarons l'absence de toute sorte de conflit d'intérêt.
Sarra AKKARI, Hela MANAI, Saida ZALFANI, Emna REZGUI, Imen NAGGARA, Camillia JEDDI (HRBA, Tunisie), Afef CHAKROUN, Mounir DAGHFOUS
11:00 - 12:00 #29194 - FC16-06 Mesure de l’adéquation de la prise en charge des patients graves par les Médecins Généralistes MCS avec les recommandations de bonnes pratiques.
FC16-06 Mesure de l’adéquation de la prise en charge des patients graves par les Médecins Généralistes MCS avec les recommandations de bonnes pratiques.

Introduction : Les Médecins Correspondants du Samu (MCS) sont des Médecins Généralistes formés tous les ans, et équipés d’une dotation en matériels et thérapeutiques spécifiques. Cela leur permet d’intervenir pour la prise en charge initiale des patients en situation d’urgence médicale grave. L’objectif de l’étude est de mesurer l’adéquation de la prise en charge des patients présentant un arrêt cardio-respiratoire, un infarctus du myocarde avec élévation du segment ST, un traumatisme grave, avec les recommandations des réseaux d’Urgence, les procédures MCS construites en Comité de Pilotage par les représentants des SAMU, des CESU, et des associations territoriales de Médecins Généralistes MCS.

Matériel et méthode : Étude prospective observationnelle multicentrique portant sur les interventions de tous les MCS du réseau entre le 2 février 2019 et le 5 mai 2019. Le critère de jugement principal est fondé sur l’adéquation entre la prise en charge mise en œuvre et les recommandations. Cette adéquation a été évaluée par trois observateurs indépendants, un interne en formation, un expert urgentiste et un expert MCS, puis comparée à l’aide du test exact de Fisher.

Résultats : 113 patients pris en charge par 57 MCS différents inclus. 82% d’hommes, âge médian 46 ans [20-59,5]. 27 ACR (23,9%), 18 STEMI (15,9%), 68 traumatismes graves, 6 grade A (5,3%), 24 grade B (21,2%, 38 grade C (55,9%). Déclenchement par le C15 dans 58% des cas, mais bilan au C15 pour 99,1% (112 sur 113). La prise en charge a été jugée comme optimale (critère principal) pour 69% [0,596 – 0,774] (IC 95%). Dans les critères secondaires, prise en charge moins bonne lorsque la gravité initiale du patient traumatisé grave augmente. 97,3% de diagnostic correct. Le conditionnement est optimal pour 85,8%, et la thérapeutique pour 67,3%. 95,5% d’orientation adéquate (les 90 patients vivants tous hospitalisés). 23 décédés sur place tous victimes d’ACR (14,8% des ACR réanimés et hospitalisés. Directives du C15 adéquates pour 85 ,5% des patients.

Conclusion : La prise en charge des patients graves par les MCS est en adéquation avec les recommandations dans 69% des cas. Ce chiffre est supérieur à ceux retrouvés dans la littérature. Il nous montre l’excellent travail réalisé par les MCS. Nous avons aussi mis en évidence certaines difficultés en termes de gestes techniques et de décisions de thérapeutiques. Ces difficultés seront à approfondir lors des prochaines formations et à discuter en termes de stratégie


Bernard AUDEMA (Avoriaz), Orane CHALIMON, Ugo LEDERMANN, Dominique SAVARY, Pascal USSEGLIO, Guillaume DEBATY, Thierry ROUPIOZ, Marie SCHUSSLER COTTAREL
11:00 - 12:00 #29254 - FC16-07 Evaluation des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des accouchements inopinés extra-hospitaliers.
FC16-07 Evaluation des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des accouchements inopinés extra-hospitaliers.

Introduction : Les accouchements inopinés extra-hospitaliers (AIEH) sont en augmentation depuis plusieurs années. Un observatoire national des AIEH a été créé en 2011 pour aider à quantifier le phénomène. Cependant il n’existe à ce jour aucune étude sur les données des AIEH dans notre région.

Objectif : Analyser les caractéristiques épidémiologiques des femmes ayant vécu un Accouchement Inopiné Extrahospitalier (AIEH).

Matériel et méthodes : Etude épidémiologique observationnelle, monocentrique et rétrospective au SAMU. Toutes les patientes ayant vécues un AIEH entre le 1er janvier 2016 et le 30 Juin 2021 et régulées par le SAMU 972. Les patientes dont les dossiers étaient inaccessibles ont dû être exclus. Les données sont en valeurs absolues, pourcentages ou médianes.

Résultats : 240 AIEH ont été comptabilisés sur la période d’étude. 214 dossiers ont pu être inclus. L’âge médian des parturientes était de 29 ans, l’IMC médian était de 26. 25% d’entre elles étaient des étrangers immigrés, 60% étaient célibataires, 60% étaient sans emploi, 60% bénéficiaient de la CMU. Une situation présentant un risque psycho-social était identifiée dans 36% des cas.

Les AIEH survenaient majoritairement au domicile (68%), entre 20h et 8h (63%), chez des multipares (56%). On dénombrait 12% de naissances prématurées et 12% de déni de grossesse. Le score de Malinas était noté pour 3% des appels et seulement 16% des AIEH étaient réalisés en présence d’une équipe du SMUR.

Conclusion : Bien que les AIEH représentent environ 1% du total des accouchements en Martinique, leur survenue peut être entourée d’un risque accru pour la mère et l’enfant. En permettant de mieux en connaitre l’épidémiologie, cette étude contribuera à améliorer l’identification des patientes à risque d’AIEH, leur prévention et leur prise en charge.



Aucun
Anaïs LEGRAND (FORT DE FRANCE, Martinique), Nahima SABIN-BOTTIUS, Vianey AQUILINA, Laurent VILLAIN-COQUET, Aude RENAUD, Hossein MEHDAOUI, Papa GUEYE
11:00 - 12:00 #29266 - FC16-08 Interventions des Médecins Correspondants du SAMU (MCS) sur les pistes de ski.
FC16-08 Interventions des Médecins Correspondants du SAMU (MCS) sur les pistes de ski.

Introduction : Les stations de ski sont des lieux touristiques extrêmement fréquentés lors des saisons hivernales avec, en France, 8 millions d’usagers des pistes, et la pratique des sports de glisse y génère plus de 140 000 blessés par hiver, avec en moyenne 2,55 blessés pour 1000 journées skieurs. Dans le cadre du dispositif Médecins Correspondant du SAMU (MCS), un certain nombre d’interventions de ces Médecins Généralistes exerçant en zone isolées concernent des urgences médicales ou traumatiques survenant sur les pistes de ski.

Matériel et méthode : étude observationnelle et prospective, portant sur les interventions MCS enregistrées dans le cadre d’un réseau départemental depuis son origine en 2002 jusqu’à 2020. Un registre de 10 items (coordonnées patient, diagnostic, gestes effectués, médicaments, CCMU, orientation …) a été recueilli sur tableur Excel de façon identique pendant 18 ans. 

Résultats : 3519 interventions (une moyenne annuelle stable de 195) ont été analysées. 67% des patients ont été orientés directement vers un hôpital et 33% ont pu être pris en charge dans un cabinet médical de proximité après intervention du MCS (le plus souvent pour antalgie douleur sévère). 39 décédés sur pistes (1,11%) dont 60% de cause traumatique et 40% médicale. 3255 traumatismes dont 8% de traumatisés sévères, 273 situations médicales (7,8%) le plus souvent graves (Arrêts Cardiaques, Syndromes Coronariens Aigus, Accidents Vasculaires Cérébraux). L’analgésie intra veineuse utilisant morphine et kétamine (67%), bloc ilio fascial (11%) représentent la majorité des procédures appliquées. 7 thrombolyses sur pistes ont été réalisées de 2010 à 2019 (SCA ST+). 35 Arrêts Cardiaques médicaux, dont 25 réanimés et hospitalisés (71%).

Conclusion : Les secours sur les pistes de ski sont très fréquents. Les MCS ont une place et une utilité car ils interviennent très vite en collaboration avec les pisteurs secouristes et en lien avec le SAMU, aussi bien dans le tri des patients que pour leur prise en charge immédiate (antalgie ou urgence vitale).


Bernard AUDEMA (Avoriaz), Jean Marc BERTRAND, Elodie MOUNIER, Julien GUIBERTEAU, Christelle GUIBERTEAU, Charles VOUILLON, Valentin DROZ BARTHOLET, Thierry ROUPIOZ
Salle 352B-Zone poster 2

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AS41
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Triage des enfants dans un SAU enfants/adultes
Triage

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques et, à travers plusieurs cas cliniques spécifiques, appréhension des difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation des 4 échelles suivantes validées : ETGP canadienne, ICTS pédiatrique Irlandaise (Manchester adaptée aux enfants), Emergency Severity Index américaine et New French. L’utilisation de cas cliniques permet l’identification des critères de gravité spécifiques aux enfants et l’attribution d’une catégorie de gravité dans chaque échelle présentée. Nous proposons une comparaison et une discussion des résultats dans les différents scores pour chaque cas clinique.
Salle 353

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TRM05
11:00 - 12:30

Table Ronde Médecins - Session Commission Jeunes
Bien commencer et bien veillir
Communication, Etudiants Médecine, Pédagogie - Enseignement - Formation, Jeunes

Modérateurs : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes), Edwin ROUFF (PH) (Bordeaux)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Les urgentistes ne font pas de vieux os ? Rien n'est moins sûr, voici des pistes de réflexions pour être un urgentiste épanoui du début à la fin de sa carrière
11:00 - 12:30 Diversifier son activité. Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:30 Mieux communiquer : savoir dire non, au patron, au patient, au planning. Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
11:00 - 12:30 Les astuces pour récupérer en post garde. Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
11:00 - 12:30 Vivre urgentiste en dehors des Urgences. Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
11:00 - 12:30 Former et se former. Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
Salle Maillot

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AMS30 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
-Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
-Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
-Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
-Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc…)
-Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
Salles 221-222-223

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AS44 B
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Pédagogie - Enseignement - Formation, Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
12:00

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SI14
12:00 - 12:30

Session Interactive - Rencontre Expert
L' hypothermie dans l'arrêt cardiaque
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Modérateur : Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Sera présenté les résultats des dernières études sur l'hypothermie thérapeutique après arrêt cardiaque, est-ce qu'il reste encore une place après l'étude TTM2 ?
12:00 - 12:30 L' hypothermie dans l'arrêt cardiaque. Jean-Baptiste LASCARROU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
Salle 243

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FC15
12:00 - 13:00

Flash communications
Vie d'un service des Urgences
Organisation Services d'Urgences

Modérateur : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Paris)
12:00 - 13:00 #28905 - FC15-01 PREVALENCE DE LA SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE LORS DE LA 1ERE VAGUE DE COVID 19 DU PERSONNEL SOIGNANT DES URGENCES.
FC15-01 PREVALENCE DE LA SOUFFRANCE PSYCHOLOGIQUE LORS DE LA 1ERE VAGUE DE COVID 19 DU PERSONNEL SOIGNANT DES URGENCES.

Introduction : La santé psychologique a un impact sur l’efficacité au travail.  Les soignants des urgences constituent une population particulièrement à risque de souffrance psychologique ainsi que de stress. Cependant, l’effet de la pandémie COVID-19 reste encore à déterminer en terme de conséquences psychologiques. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la prévalence de souffrance psychologique du personnel médical des urgences à l’issu de la première vague COVID-19 à l’aide du score du GHQ-12, PSS-14 et IES-R.

Méthode : Il s’agit d’une étude transversale monocentrique réalisée dans un service d’urgence. Les participants ont répondu à des auto-questionnaires anonymisé (GHQ-12, PSS-14, IES-R). Tous les soignants ont été inclus. L’obtention d’un score supérieur à 2 au GHQ-12 traduisait la présence d’une détresse psychologique. Un score PSS-14 supérieur à 28 déterminait la présence d’un trouble de stress aigue. Un score IES-R supérieur à 44 était en faveur de la présence d’un trouble de stress post-traumatique.

Résultats : la prévalence d’une souffrance psychologique était de 56% dans notre population.

Le trouble de stress aigu était présent chez 63% des soignants, le trouble de stress post-traumatique dans 3,7% des cas.

Discussion : notre population présentait à l’issu de la première vague COVID-19 une prévalence importante de souffrance psychologique et de stress aigu. Ceci était corrélé

avec le ressenti de la population générale, témoignant de facteurs associés à cet état de santé psychologique autres que professionnels.

Cependant, les chiffres dans notre population dépassent ceux de la population non soignante,

témoignant que le travail aux urgences entraine en période de crise sanitaire une altération de la qualité de la santé au travail. Pour confirmer nos résultats, la réalisation d’études avec un échantillon de population plus important permettraient probablement de mettre en évidence de façon significative des facteurs de risques. La réalisation d’études longitudinales permettrait de quantifier l’incidence de ces troubles. L’ensemble de ces résultats nous incite à promouvoir l’accès à un soutien psychologique ou encore à réfléchir à des solutions pour améliorer l’état de santé mentale des soignants. Cette catégorie semblant plus à risque, devrait plus particulièrement faire l’objet d’un dépistage de troubles psychologiques, pour identifier l’émergence de situations à risque et les prévenir.



Aucun conflit d’intérêt
Marina CARRIER, Anne Elynn DUGRÉ, Pierre CHANSEAU, Ghislain RICHARD (PAU)
12:00 - 13:00 #28946 - FC15-02 Quels sont les facteurs associés à une bonne dotation de personnel médical dans les services d'accueil des urgences ?
FC15-02 Quels sont les facteurs associés à une bonne dotation de personnel médical dans les services d'accueil des urgences ?

Introduction : Les services d’accueil des urgences (SAU) font face à un manque de personnel médical avec une vacance de postes estimée à environ 25%. L’objectif de cette étude est d’identifier des facteurs associés à une bonne dotation médicale qui pourraient être des facteurs d'attractivité.

Méthode : Il s’agit d’une étude transversale nationale par questionnaire soumis aux responsables de 115 SAU, répartis en 2 groupes : les services bien dotés ( > 90 % des ETP pourvus) et mal dotés ( < 75 % des ETP pourvus). Étaient exclus les SAU avec un taux de vacance intermédiaire (entre 75 et 90%). Vingt-trois facteurs potentiels d’attractivité, identifiés par revue de la littérature, ont été analysés. Les comparaisons ont été effectuées par les tests de Student ou Wilcoxon-Mann-Whitney pour les variables quantitatives, par les tests du Chi-2 ou de Fisher exact pour les variables qualitatives. Le seuil de significativité était de 5%.

Résultats : Sur 115 centres sollicités, 99 (86%) ont répondu au questionnaire. Après exclusion des 23 SAU n’appartenant à aucun des deux groupes, 76 centres ont été inclus et analysés : 47 « mal dotés » et 29 « bien dotés ». En analyse univariée, une bonne dotation médicale était significativement associée à un plus grand nombre de passages (37000 [25000-57000] vs 30000 [20000-43100], p =0,04), un taux d’hospitalisation plus faible (20% [18,5-25] vs 25% [20,5-27,5], p=0,04), la possibilité d’enseigner à la Faculté (51,7% vs 25,5%, p=0,02), le respect du temps de travail hebdomadaire maximal de 48 heures (93,1% vs 68%, p=0,02) et une bonne ambiance au sein du service (93,1% vs 74,4%, p=0,02). Les effectifs trop faibles n’ont pas permis une analyse multivariée.

Discussion : Si un lien de cause à effet ne peut pas être démontré par cette étude, certains facteurs semblent être potentiellement attractifs : un plus grand nombre de passage, un plus faible taux d’hospitalisation et la possibilité d’enseigner à la Faculté, ces caractéristiques semblant être associées aux centres hospitaliers universitaires. Le respect du temps de travail et l’ambiance au sein du service pourraient être plutôt des conséquences de la dotation médicale.

Conclusion : Cette étude a permis d'identifier plusieurs facteurs statistiquement associés à une meilleure dotation médicale dans les SAU: un nombre de passages important, un faible taux d'hospitalisation, le respect du temps de travail, la possibilité d'enseigner à la Faculté et une bonne ambiance au sein du service.


Léa BUSSE (Paris), Diane NAOURI, Thomas OLIVIER, Marianne APARD, Charlotte BILLARD, Hélène DEVAMBEZ, Julien BOIZE, Pierre-Clément THIEBAUD
12:00 - 13:00 #28953 - FC15-03 La qualité de vie au travail dans les services d'urgences.
FC15-03 La qualité de vie au travail dans les services d'urgences.

Introduction : La qualité de vie au travail ou QVT regroupe l’ensemble des actions qui permettent de concilier l’amélioration des conditions de travail des salariés, la sécurité et la qualité des soins et la performance globale des établissements de santé. La démarche QVT est une démarche participative et progressive qui, étape après étape, conduit le groupe à réinterroger l’organisation du travail pour retrouver les marges nécessaires à la réalisation d’un travail de qualité. La performance sociale et sociétale n’est pas l’objectif mais la résultante de cette dynamique. Méthodes : Nous avons réalisé une étude quantitative descriptive multicentrique dans les structures d’urgences dans nos départements en s’appuyant sur une enquête par questionnaire comportant 112 items, dont 19 étaient destinés aux chefs de structures et cadres de santé, afin d’appréhender les 6 thèmes de la QVT.  Nous avons comparé les 112 items du questionnaire portant sur les éléments clés jouant un rôle dans la QVT des structures d’urgence à la satisfaction globale des répondants (test de Khi-2 et Wilcoxon). Cela nous a permis d’identifier et de hiérarchiser les secteurs prioritaires sur lesquels une action de QVT devrait se porter au sein des structures d’urgence pour le personnel des urgences. Résultats : nous avons eu 140 réponses au questionnaire dont 60 médecins et 33 infirmières et infirmiers. 71% des répondants exercent au sein d’un centre hospitalier général. La satisfaction globale des répondants est modérément bonne avec 73 réponses positives soit 53%. En  associant les différents items à la satisfaction globale, les principales attentes exprimées  par les répondants étaient : un meilleur suivi des troubles psychologiques par la médecine du travail (p = 0,001), une meilleure conciliation de la vie professionnelle et personnelle (p = 0,048), une amélioration du sentiment de sécurité au travail (p = 0,001), une amélioration de l’informatique (Matériel p = 0,042, le logiciel p = 0,013) et de manutention (p = 0,028), un meilleur aménagement des lieux de vie, une plus grande implication des soignants dans les décisions managériales et une accentuation des séances de formations à la prise en charge des détresses vitales. Conclusion : Les réponses obtenues à travers cette enquête devraient nous permettre de développer des axes d’amélioration de la QVT au sein de nos structures d’urgence.



aucun
Yann CONSTANT (lille), Bahram CHAYBANY, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #29036 - FC15-04 Etude descriptive des consultations aux urgences dans un délai de 1 à 7 jours après une sortie d’hospitalisation au CHU de Rouen.
FC15-04 Etude descriptive des consultations aux urgences dans un délai de 1 à 7 jours après une sortie d’hospitalisation au CHU de Rouen.

Introduction : Après une hospitalisation, un retour précoce aux urgences, surtout si suivi de réhospitalisation, peut apparaitre comme un échec du parcours de soin. Nous avons décrit ces patients.

Matériel et Méthode : Etude monocentrique, rétrospective. Ont été inclus les patients majeurs, rentrés à domicile après une hospitalisation et reconsultant dans les 1 à 7 jours aux urgences du CHU en 2018.

Résultats : 1702 patients ont été inclus (2,7% des passages). Les séjours index étaient : hospitalisation conventionnelle (74,3%), hôpital de jour/semaine (20%) et chirurgie ambulatoire (5,7%). 70% arrivaient aux urgences en ambulance (25% pour la population dans son ensemble). 10,3% des patients étaient orientés en SAUV, 37% en secteur chirurgical et 52,6% en secteur médical. Les motifs étaient : récidive du diagnostic de l’hospitalisation index (23%), complication en rapport avec le au séjour index (47%) dont 18% post-opératoire, sans lien avec l’hospitalisation index (23%), problème social (7%). 52% étaient hospitalisés (20% pour la population dans son ensemble). Les critères prédictifs de réhospitalisation en analyse multivariée étaient : score de fragilité de Charlson (OR = 1,09 par point), durée du séjour index (OR = 1,96 pour un séjour > 6 jours) et le score de tri CIMU à l’accueil des urgences (OR = 0,55 par point).

Discussion : Près de 3% des patients sortant d’hospitalisation reviennent aux urgences dans la semaine, réhospitalisés dans la moitié des cas.


Simon REVEL (Rouen), Thomas ANDRIAMIRADO, Mégane CHAPIN, Luc-Marie JOLY, Mehdi TAALBA, Mélanie ROUSSEL
12:00 - 13:00 #29092 - FC15-05 Pandémie a COVID-19 : le premier confinement a-t-il diminué la fréquence de passages des patients poly-consultants aux urgences ?
FC15-05 Pandémie a COVID-19 : le premier confinement a-t-il diminué la fréquence de passages des patients poly-consultants aux urgences ?

Introduction : Il existe une catégorie de patients qui ont recours facilement et fréquemment aux urgences. Ces patients sont appelés patients poly-consultants. La pandémie de SARS-CoV-2 a conduit les autorités à restreindre les déplacements ce qui a modifié les habitudes de vie de la population. Nous avons eu pour objectif d’étudier la fréquence de passages aux urgences des patients poly-consultants pendant le premier confinement. Méthodes : Étude rétrospective descriptive monocentrique analysant les données de 180 patients poly-consultants. Les fréquences de passage aux urgences ont été étudiées pour 45 patients ayant consulté à la fois sur la période du 17 mars 2020 au 11 mai 2020 correspondant au premier confinement et sur la période du 17 mars 2019 au 11 mai 2019. Le score IGSA a été calculé pour chacune des consultations. Les taux d’hospitalisation et les durées de séjour de ces patients ont été analysés. Résultats : L’étude a montré une diminution significative de la fréquence de passage des patients poly-consultants aux urgences (p < 0,001). Nous avons mis en évidence 45 patients hyper-consultants dont la diminution de la fréquence de consultation n’a pas été significative (p = 0,075). L’étude a montré qu’il n’y avait pas de corrélation entre la fréquence de consultation et le taux d’hospitalisation pendant le confinement (Pearson 0,268 et p = 0,075) contrairement à l’année précédente avec une forte corrélation entre la fréquence de consultation et le taux d'hospitalisation (Pearson 0,439 et p = 0,003). L’étude a montré une augmentation des durées d’hospitalisation avec des séjours de 10,4 jours [± 12,0] pendant le confinement contre des séjours de 6,39 jours [± 7,8] pour l’année précédente. Conclusion : Le premier confinement a diminué la fréquence de consultation des patients poly-consultants de manière significative. Il apparait que les patients n’ont pas consulter dans un état plus grave. Les taux d’hospitalisation ont été plus faible et les séjours ont été plus long ce qui montre une meilleure sélection des patients nécessitant des soins pendant le premier confinement. Nous avons mis en évidence des patients hyper-consultants chez lesquels le premier confinement n’a pas diminué la fréquence de passages aux urgences de manière significative. Ces patients hyper-consultants ont des scores IGSA à leurs arrivées aux urgences plus élevés que les poly-consultants et ils sont hospitalisés plus longtemps ce qui témoigne d’un réel besoin de soins.

aucun
Redha BENMOHAMMED (Besançon), Charles-Eric LAVOIGNET, Zied GUERMAZI, Hakim SLIMANI, Xavier DELABRANCHE, Thibault DESMETTRE
12:00 - 13:00 #29230 - FC15-06 Après plus d’un an de crise sanitaire liée à la Covid 19, les soignants en structures d’urgences envisagent-ils de jeter leur blouse ?
FC15-06 Après plus d’un an de crise sanitaire liée à la Covid 19, les soignants en structures d’urgences envisagent-ils de jeter leur blouse ?

Introduction : Alors que la 4ème vague de Covid 19 s’étendait en France, nous nous sommes interrogés sur l’état de santé des soignants en structures d’urgences, et notamment, sur l’impact ressenti de la pandémie sur leur équilibre vie professionnelle-vie personnelle. Enfin, nous souhaitions évaluer la proportion de soignants qui envisageaient de quitter ces services. Matériel et méthodes : Entre le 25 août et le 25 octobre 2021, une enquête transversale, a interrogé les soignants en structures d’urgences. Un questionnaire anonyme Google Forms, a été transmis par mail, sur la liste de diffusion de la Société Française de Médecine d’Urgence. Les comparaisons ont utilisé un test de Chi-2 (p < 0,05). Résultats : Les 308 répondants analysés se répartissaient en 45 Aides-soignants (AS), 88 Infirmiers (IDE) et 175 Médecins. 66% s’auto-évaluaient en bonne ou très bonne santé. 51% estimaient leur sommeil de mauvaise qualité, 54% déclaraient des troubles musculo-squelettiques, 59% des troubles émotionnels et 49% des troubles cognitifs.  Parmi les 308 répondants, 85 (28%) ont estimé qu’ils ne seraient plus soignants aux urgences dans 5 ans, avec une répartition par profession, respectivement de 35% pour les IDE, 28% pour les médecins, 11% pour les AS (p=0,06). Il existait une différence selon la tranche d’âge : au-delà de 51 ans, 46% des répondants estimaient qu’ils ne seraient plus aux urgences dans 5 ans contre 17% chez les 20-30 ans. Le genre ou le fait d’avoir des enfants à charge n’influençaient pas le projet d’avenir aux urgences, de même que l’augmentation du nombre d’heures de travail depuis l’arrivée de la Covid 19 ou le fait d’avoir été rappelé sur les jours de repos. Ceux qui ont estimé disposer insuffisamment de temps disponible pour leur entourage ou d’un équilibre vie professionnelle-vie personnelle insatisfaisant, avaient un risque plus élevé de ne pas envisager leur avenir aux urgences dans 5 ans. Conclusion : La présence, pour plus de la moitié des soignants interrogés, de troubles n’empêchaient pas 66% des répondants de s’évaluer en bonne santé. La perception des soignants de leur état de santé global interroge sur l’existence d’une forme de déni de ces soignants concernant leur propre santé. Près d’un quart des soignants envisageraient de quitter les urgences dans les 5 ans. Il nous paraît important de développer des actions de prévention, de repérage et de prise en charge de l’épuisement professionnel chez ces soignants.


Virginie DE LAITRE (BORDEAUX), Thomas LIEUTAUD, Eric GALAM, Bénédicte JULLIAN
12:00 - 13:00 #29278 - FC15-08 Évolution temporelle de la prescription et du rendement diagnostique de l’angiotomodensitométrie thoracique en cas de suspicion d’embolie pulmonaire aux urgences.
FC15-08 Évolution temporelle de la prescription et du rendement diagnostique de l’angiotomodensitométrie thoracique en cas de suspicion d’embolie pulmonaire aux urgences.

Introduction : Depuis quelques années, de nouvelles règles de décisions cliniques (YEARS, PERC) ont été validées afin de limiter le recours à l’angiotomodensitométrie (angioTDM) thoracique en cas de suspicion d’embolie pulmonaire (EP) aux urgences. L’hypothèse de cette étude est que l’adoption des récentes règles de décision clinique a permis de limiter le recours à l’angioTDM pour le diagnostic d’EP.

Méthode : Etude rétrospective en série temporelle multicentrique internationale (21 centres français, 5 centres européens). Tous les angioTDM réalisée pour suspicion d’EP aux urgences pendant les 7 premiers jours de chaque mois impair entre janvier 2015 et décembre 2019 étaient inclus. Le critère de jugement principal était le nombre d’angioTDM réalisée par période, le critère de jugement secondaire était le rendement de l’angioTDM (nombre EP diagnostiquée/nombre d’angioTDM réalisée) par période.

Résultats préliminaires (analyse en cours) : 8844 angioTDM thoracique ont été incluses (âge moyen des patients 61+/-19 ans, sexe féminin 56 %). Une tendance significative à l’augmentation du nombre d’angioTDM (R² = 0,405 ; p< 0,0001), une augmentation significative du nombre d’EP diagnostiquée (R² = 0,200 ; p = 0,013) était retrouvée alors que le taux de rendement diagnostique restait stable au cours du temps (R² = 0,001 ; p = 0,842)(Figure 1.).

Conclusion : Le nombre d’angioTDM thoracique réalisée pour suspicion d’EP a augmenté depuis 2015, avec un rendement diagnostique qui reste stable.



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Mélanie ROUSSEL (Rouen), Impec FHU, Yonathan FREUND
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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FC18
12:00 - 13:00

Flash communications
Pertinence de l'imagerie
Imagerie - Radiologie

Modérateur : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris)
12:00 - 13:00 #28844 - FC18-01 Utilisation du scanner cérébral pour l’altération récente des fonctions cognitives du sujet âgé aux urgences : influence sur la stratégie médicale initiale et prédicteurs d'anomalies aigues à l’imagerie.
FC18-01 Utilisation du scanner cérébral pour l’altération récente des fonctions cognitives du sujet âgé aux urgences : influence sur la stratégie médicale initiale et prédicteurs d'anomalies aigues à l’imagerie.

Introduction: L’altération récente des fonctions cognitives (AFC) est un motif fréquent de recours au scanner cérébral (SC) chez les sujets-âgés des services d’urgences (SU). L’objectif était d’évaluer l’influence du SC sur la prise de décision médicale par son rendement diagnostique, son impact sur le temps passé au SU et sur la stratégie initiale. L’objectif secondaire était de déterminer des facteurs prédictifs d’anomalies aigues au SC.

 

Matériel et Méthodes: Étude observationnelle rétrospective d’un an incluant les patients ≥ 75 ans ayant eu un SC sans injection en raison d’une AFC évoluant depuis moins d’un mois. Les patients ayant une indication formelle de SC étaient exclus (signes neurologiques, traumatisme crânien sous antiagrégant/anticoagulant, céphalée inhabituelle, GCS < 9). Les scanners dits « positifs» étaient ceux révélant les anomalies aigues suivantes : AVC ischémique, hémorragie, lésion démyélinisante, tumeur, infection intracrânienne ou hydrocéphalie aigue. Une analyse multivariée a été réalisée pour identifier les variables associées à un SC positif.

 

Résultats: Sur 594 SC, 38 étaient positifs (6 %). L’étiologie principale d’AFC était le sepsis (29 %). L'utilisation du SC représentait 22% du temps passé au SU, indépendamment du résultat (p=0,61). La stratégie médicale initiale a été impactée dans 9% des cas (p < 0,001) : pour des examens diagnostiques additonnels (IRM, EEG, ponction lombaire: 6%), l’adaptation thérapeutique (12%) ou l’orientation en neurologie (11%). Trois facteurs étaient associés à un SC positif : un GCS < 13 (OR 8,50; IC 95% 2,30-28,87, p=0,001), une plaie du crâne (OR 3,06; IC 95% 1,14-8,21, p=0,02) et une déshydratation clinique (OR 0,29; IC 95% 0,09-044, p=0,02). Chez les patients ayant un GCS ≥ 13, sans plaie de crâne et cliniquement déshydratés, la valeur prédictive positive était de 0,03 (IC 95% 0,01-0,12) avec un rendement diagnostique abaissé à 2% (deux hydrocéphalies aiguës, une tumeur cérébrale).

 

Discussion: Le rendement diagnostique du SC pour l’AFC des sujets âgés est inférieur à celui de la population générale. Trois variables cliniques pourraient aider à améliorer l'allocation des ressources, limiter l'exposition inutile aux radiations, et raccourcir le temps passé au SU.

 

Conclusion: La réalisation d’un SC pour explorer l’AFC du sujet âgé a une influence faible sur la stratégie médicale. Une étude randomisée-contrôlée est nécessaire pour valider un score clinique permettant de prioriser l’imagerie au SU.



Aucun.
Camille GERLIER (Paris), Melanie FORSTER, Audrey FELS, Marc ZINS, Gilles CHATELLIER, Olivier GANANSIA
12:00 - 13:00 #28857 - FC18-02 Epidémiologie des douleurs abdominales bénéficiant d'une tomodensitométrie abdomino-pelvienne aux urgences du CHU de Toulouse et du CH d'Albi.
FC18-02 Epidémiologie des douleurs abdominales bénéficiant d'une tomodensitométrie abdomino-pelvienne aux urgences du CHU de Toulouse et du CH d'Albi.

Introduction : Les douleurs abdominales sont l’un des principaux motifs de consultation aux urgences. Leur prise en charge est complexe et nécessite souvent la réalisation d’une imagerie complémentaire. Depuis des années, la prescription de TDM n’a cessé d’augmenter, mais se pose la question du pourcentage de scanners anormaux parmi ces derniers. La décision de réaliser un scanner n’est pas dénuée de risque, sa prescription s’appuie souvent sur un panel d’arguments cliniques et biologiques que le praticien utilisera pour choisir l’examen le plus adapté.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle de cohorte rétrospective bicentrique entre les urgences du CHU de Toulouse et du CH d’Albi réalisée sur une durée de 8 mois à Albi du 1er Janvier 2019 au 31 aout 2019 et de 5 mois à Toulouse 1er Avril 2019 au 31 aout 2019. Les patients ayant consultés aux urgences pour douleur abdominale non traumatique et ayant bénéficié d’un scanner ont été inclus. Le critère de jugement principal de l’étude était la présence d’une anomalie TDM en lien avec les symptômes. Les critères de jugement secondaires étaient les facteurs clinico-biologiques associés à la présence d’une lésion organique au scanner.
Résultats : Parmi les 1348 patients inclus, 984 soit 73% avaient une TDM abdomino- pelvienne anormale en lien avec les symptômes. Plusieurs facteurs semblaient associés à la présence d’une anomalie TDM, notamment le fait d’avoir un antécédent de cancer abdominal, un syndrome inflammatoire biologique, une défense à l’examen clinique ou une lipase élevée. Le sexe féminin semblait quant à lui moins fréquemment associé à la présence d’une anomalie tomodensitométrique
Discussion : La prescription du scanner aux urgences semble adaptée mais elle peut être parfois réalisée par excès, possiblement en lien avec un accès plus facilité à la TDM qu’à l’échographie la nuit ou selon le centre (universitaire ou non universitaire). Plusieurs facteurs prédictifs d’anomalies TDM étaient dans notre étude concordants avec la littérature (syndrome inflammatoire biologique, douleur localisée). En revanche, l’âge jeune ou âgé favorisant la présence d’une anomalie scannographique est assez controversé selon les études. Il semble malgré tout que le sujet âgé ait une tendance à avoir une atypie clinique et une fragilité nécessitant plus de précaution quant à la décision de réaliser ou non une imagerie. 


Mathilde ALLEGRET (La roche sur yon), Sylvain CRINDAL, Frederic BALEN
12:00 - 13:00 #29037 - FC18-03 Apport de l’intelligence artificielle radiologique sur les traumatismes du squelette appendiculaire au sein d’un service d’urgences.
FC18-03 Apport de l’intelligence artificielle radiologique sur les traumatismes du squelette appendiculaire au sein d’un service d’urgences.

Introduction : Chaque année, 40% des admissions aux urgences aboutissent à un acte d’imagerie parmi lesquels 71% sont des radiographies. Depuis 2010, l’essor de l’Intelligence Artificielle (IA) vient appuyer l’urgentiste dans sa prise en charge diagnostique et thérapeutique. Ainsi, l’objectif de cette étude était d’évaluer la pertinence de l’utilisation d’un logiciel d’IA dans un service d’urgences et son apport pour l’urgentiste. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative monocentrique observationnelle rétrospective. L’inclusion concernait tous les patients se présentant aux urgences du CH Maubeuge pour un traumatisme du squelette appendiculaire entre le 1er Novembre 2020 et le 30 Juin 2021. Dès l'examen réalisé, il était intégré à un logiciel d’IA nommé Arterys. Ainsi, les clichés étaient analysés par l’urgentiste ou un junior sans puis avec le logiciel. Chaque interprétation était associée à un questionnaire évaluant l’accord avec l’IA, l’impact sur le diagnostic, le traitement et la stratégie d’imagerie. Les résultats ont été analysés par les biostatisticiens d’Arterys. Le critère de jugement principal reposait sur l’accord entre l’urgentiste et le logiciel. Résultats : Nous avons réuni 425 questionnaires pour 660 examens traités. Dans 80% des cas, l’urgentiste était d’accord avec l’IA. Elle était une aide diagnostique dans 20% des cas avec une influence sur la stratégie d’imagerie dans 7,5% des cas. L'impact thérapeutique était de 10 %. Discussion : Cette étude a confirmé l’intérêt de l’utilisation d’un logiciel d’IA dans un service d’Urgences. Il optimise les performances de l’urgentiste. C’est une aide pédagogique pour les juniors. Cependant, notre travail a été limité par la difficulté d’inclure les collègues du service au projet. Il a fallu réaliser une campagne de promotion du logiciel pour augmenter le nombre d’utilisateurs à partir du mois de Janvier 2021. Également, la réponse aux questionnaires n’était pas automatique pour pouvoir utiliser le logiciel. Les conditions sanitaires ont également été un frein puisque le nombre d’admission aux urgences était en déclin. Conclusion : L’IA est un apport essentiel dans la prise en charge des traumatismes de membre aux urgences. Elle est un soutien pour l’urgentiste dans sa prise en charge et l’accompagnement des étudiants. Ces progrès technologiques et leur fiabilité permettront à l’urgentiste d’optimiser son efficience sans pour autant le remplacer.



aucun
Antoine PATTYN (Maubeuge), Romain DEWILDE, Charlotte ALLARD, Priscilla NGUYEN, Amélie VROMANT, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #29079 - FC18-04 L’intelligence artificielle permet-elle de faciliter le diagnostic de fracture de membre aux urgences?
FC18-04 L’intelligence artificielle permet-elle de faciliter le diagnostic de fracture de membre aux urgences?

Introduction : L’intelligence artificielle (IA) est en pleine évolution dans le domaine de l’imagerie médicale. L’IA pourrait faciliter la détection de fractures sur des radiographies réalisées aux urgences et ainsi diminuer le nombre d’erreurs diagnostiques par les urgentistes.

Méthode : Etude observationnelle de type avant-après, monocentrique menée au sein du service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier de Niort. La première période d'inclusion était du 13 mai au 13 juin 2021 avec une interprétation des radiographies par l’urgentiste sans l’aide de l'IA. La deuxième période était du 14 juin au 14 juillet avec l'utilisation d'un logiciel d'IA de détection de fractures. Les patients de 16 ans ou plus consultant aux urgences pour un traumatisme de membre étaient inclus. L'objectif principal était d'évaluer si l'IA diminuait le nombre d'erreurs diagnostiques de fractures sur des radiographies de membres.

Résultats : 477 et 420 patients étaient inclus pendant la première et la deuxième période respectivement. Au total 20 erreurs de diagnostics de fractures par l’urgentiste ont été relevées pendant la période sans l’utilisation de l’IA et 6 ont été relevées pendant la période avec utilisation de l'IA (p=0,031) (Tableau 1).

Conclusion : L’IA peut être très utile dans notre pratique quotidienne aux urgences pour améliorer les performances de nos médecins et diminuer les erreurs d’interprétation des clichés radiologiques.

 



aucun
Poonam LOLL (Niort), Mathieu VIOLEAU
12:00 - 13:00 #29148 - FC18-05 Evaluation de la pertinence et de l’impact des actes d’imagerie à distance demandés en nuit profonde.
FC18-05 Evaluation de la pertinence et de l’impact des actes d’imagerie à distance demandés en nuit profonde.

Introduction : Les examens d’imagerie en urgence sont de plus en plus demandés par les services d’accueil des urgences (SAU), facilités par l’imagerie à distance et accentués par une évolution des pratiques.

Nous présentons notre expérience de service de radiologie à distance d’urgence (SRDU) à travers cette étude de pertinence des examens demandés nos partenaires en période de permanence de soins (PDS), ainsi que leurs impacts organisationnels et médicaux.

 

Matériel et méthodes : Etude multicentrique rétrospective de janvier à décembre 2021. Après consensus entre radiologues et urgentistes, nous avons élaboré une charte de cotation, définissant 4 niveaux de pertinence (NP) : 1 – indiscutable ; 2 – examen justifié mais réalisable le lendemain de la garde ; 3 – examen non justifié ; 3A – examen refusé après discussion. Pour chaque centre, un radiologue de notre SRDU a appliqué cette charte à une centaine d’examens demandés en PDS entre minuit et 8h, extraits de façon aléatoire. Un urgentiste a analysé les dossiers de NP2 et 3 pour confirmation du NP et a précisé l’impact des dossiers de NP2 sur la prise en charge des patients et sur l’organisation du SAU (retour à domicile, mutation, avis spécialisé rapide, acte thérapeutique) et défini ainsi deux sous-NP : 2A – utile et efficace ; 2B – aucun impact.

 

Résultats : Après exclusion de dossiers reportés au lendemain ou demandés par des services différents, sur 2582 dossiers analysés, répartis sur 29 centres hospitaliers, 70% des demandes ont été cotées de NP1 (1808/2582), 28% de NP2 (724/2582) dont 23% de NP2A (594/2582) et 5% de NP2B (130/2582), 1% de NP3 (25/2382), 1% (25/2582) de NP3A.

Parmi les examens de NP2A, 45% des patients ont été mutés dans un autre service, 42% sont retournés à domicile, 13% ont eu un acte thérapeutique suite à l’examen.

Il n’a pas été retrouvé de différence significative en comparant les SAU en fonction de leur taille, ni sur la répartition des dossiers par NP, ni sur le type d’impact.

 

Discussion : Notre étude reflète le rôle prépondérant d’un SRDU dans la régulation des patients des SAU afin notamment de compenser les manques de lits d’aval.

Les dossiers de NP3 et 3A concernaient essentiellement des demandes de scanners chez des sujets jeunes ayant été ou qui auraient dû être converties en échographies en première intention, gérées par les astreintes locales.

 

Conclusion : Dans notre SRDU, la réponse à un nombre important de demandes d’examens est corrélée à un niveau élevé de pertinence.


Flavie BRATAN, Tiffany DESMURS (LYON), Vanessa FYON, Mylène SEUX, Domitille MILLON, Guillaume GORINCOUR
12:00 - 13:00 #29188 - FC18-06 Analyse de la performance de l'enseignement de l'échographie clinique de médecine d'urgence des internes DESMU.
FC18-06 Analyse de la performance de l'enseignement de l'échographie clinique de médecine d'urgence des internes DESMU.

Introduction : Au CHU, les internes DESMU ont exprimé le besoin d'être mieux formé en Échographie Clinique en Médecine d'Urgence (ECMU). Afin d'évaluer l’efficacité de leur formation, nous avons construit un questionnaire en ligne explorant les 4 étapes de maîtrise de l’ECMU.

Matériel et méthode : En nous basant sur les RFE de l’ECMU et grâce à un questionnaire en ligne nous avons cherché à mettre en évidence une différence entre les compétences attendues et les compétences acquises. Le recueil des données a porté sur les 17 DESMU promotion 2017 et s’est effectué grâce au logiciel Limesurvey Version 3,25,14. Le data cleanning et les tests statistiques ont été effectués sur les logiciels EXCEL 2016 et Rstudio version 1.4.1717.

Grace a 5 cas cliniques la méthode explorait les 4 étapes de maîtrise de l’ECMU : connaissance des indications, capacité d’acquisition des images, interprétation des images et intégration de l’outil dans le management du patient.

Résultats : Tous les internes ont répondu (n=17). Parmi eux, en moyenne 15/17 (88%) ont posé l’indication d’ECMU. Le choix du type et l’ordre dans lequel ils réalisent les échographies manque de pertinence.

Sur le plan de l’acquisition des images, 12/14 (87,5%) choisissent une sonde adaptée à l’exploration de l’aorte abdominale. Pour l’échographie pulmonaire, 5/10 (50%) ont un choix de sonde pertinent.

Sur la FAST normale, 8/11 (72%) sont capables d’exclure un épanchement péritonéal, 9/14 (64%) reconnaissent un anévrysme de l’aorte abdominale et 7/10 (70%) reconnaissent un profil pulmonaire B/B.

Pour chaque cas clinique, la probabilité diagnostique avant et après échographie a été comparée pour chacune des 6 hypothèses. La différence de probabilité avant et après ECMU montre qu’ils sont capables d’exclure les hypothèses inexactes (p<0.05). Cette différence avant/après n’est pas toujours significative pour l’hypothèse exacte.

Discussion : Les différences observées entre les compétences attendues et acquises nous permettent d’évaluer les processus mis en place pour atteindre l’objectif de formation (maitrise de l’outil ECMU). Les résultats semblent montrer que les modalités d’enseignement proposées pourraient être perfectibles. L’association de plusieurs modalités d’enseignement permettrait de palier aux besoins de formation ressentis.

Conclusion : Ce travail original d’évaluation questionne la nécessité de réévaluer les modalités d’enseignement de l’ECMU aux internes de DESMU dans notre région.



aucun
Elise CARRIE (Mont-de-Marsan), Cedric GIL-JARDINE, Philippe PES, Xavier BOBBIA, Xavier COMBES
12:00 - 13:00 #29198 - FC18-07 Pertinence des prescriptions des examens d'imageries en nuit profonde dans un Centre Hospitalier Non Universitaire.
FC18-07 Pertinence des prescriptions des examens d'imageries en nuit profonde dans un Centre Hospitalier Non Universitaire.

Introduction: Les demandes d’imagerie par tomodensitométrie (TDM) se sont multipliées ces dernières années en lien avec une meilleure disponibilité, une facilitation diagnostic, un flux de patient augmenté au sein des services d’urgences en France. Quelle est leur pertinence en nuit profonde ? Faut-il différer au matin ou maintenir l’examen ? L’objectif principal était d’analyser la pertinence de la prescription des examens par tomodensitométrie en nuit profonde au sein d’un Centre Hospitalier non universitaire. Les objectifs secondaires sont d’évaluer leur impact sur la prise en charge des patients et l’organisation de la filière urgente pour les examens considérés comme semi urgents (repoussables au matin).

Matériels et méthode: Etude rétrospective, observationnelle, mono centrique réalisée sur la période de décembre 2019 et janvier 2020. Ont été inclus toutes personnes ayant eu un examen par TDM en nuit profonde soit de minuit à 08h00 au sein du Service des Urgences adultes, pédiatriques, du décochage et de la réanimation. Les dossiers ont été relus et classés selon leur pertinence en 5 niveaux selon un référentiel.  Il a été évalué leur impact sur l’orientation du patient, les délais décisionnels ainsi que l’organisation de la filière urgente en terme de flux pour les différables au matin.

Résultats: 100 patients ont été inclus. Soixante et un pour cent des TDM avait une indication urgente non discutable et 37% des TDM qui ont été réalisé en nuit profonde étaient considérés comme semi urgents. Ils ont eu pour 54% un impact rapide sur la prise en charge et permettre la mutation de 49% des patients en service adapté avant la relève du matin. Quarante six pour cent des patients ont pu rentrer à domicile avant la relève. Seul 5% des TDM semi urgents n’ont pas eu d’impact sur la suite de la prise en charge.

Conclusion: Cette étude montre l’impact positif de la réalisation des TDM en nuit profonde d’une part sur la qualité de soins et de prise en charge du patient mais aussi sur le confort de travail pour les équipes des services d’urgences en terme de gestion du flux. Cette étude sur la pertinence de prescription des examens d’imagerie a un enjeu économique car la sur prescription d’examen a un coût mais également un enjeu de santé publique avec la notion de radioprotection de plus en plus au coeur des préoccupations.



Aucun
Le Goff ANTOINE (Annecy), Bérangère LORDEY, Catherine THIVOLLE-CAZAT, Thierry ROUPIOZ
Salle 352B-Zone poster 2
12:30 Pause et visite de l’exposition technique

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SBC
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM BECKMAN COULTER
Le paramètre MDW d’anisocytose monocytaire pour la détection et le suivi des infections sévères et des syndromes septiques aux Urgences.

12:30 - 13:15 Le paramètre MDW d’anisocytose monocytaire pour la détection et le suivi des infections sévères et des syndromes septiques aux Urgences. Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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SFP
12:30 - 13:15

SYMPOSIUM FISHER & PAYKEL
Haut Débit Nasal : comment je fais et sur quels patients ?

Modérateurs : Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Paris), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
12:30 - 13:15 OAP et Haut Débit Nasal ? Mustapha SEBBANE (Chef de Service des Urgences) (Conférencier, MONTPELLIER)
12:30 - 13:15 Le Haut débit Nasal dans la prise en charge des patients hypercapniques aux Urgences. Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
12:30 - 13:15 La protocolisation du Haut Débit Nasal aux Urgences. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Salle 251
13:30

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UD28
13:30 - 13:40

TAMM

Solution de prise en charge d'urgence des patients
13:30 - 13:40 TAMM - La solution de gestion dossier patient pour les centres d'urgence. Damien CLAIRE (Conférencier, TAMM)
Espace Urgences Démo
13:40

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UD07
13:40 - 13:50

DELIVRONE

Transport urgent d'un défibrillateur par drones dans les zones difficiles d'accès
13:40 - 13:50 DELIVRONE. Gautier DHAUSSY
Espace Urgences Démo
13:50

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UD24
13:50 - 14:00

URGENCES CHRONO

Suite logicielle d'optimisation de l'intégralité du parcours de soins non programmés.
13:50 - 14:00 URGENCES CHRONO. Céline JARDY-TRIOLA (Conférencier, URGENCES CHRONO)
Espace Urgences Démo
14:00

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TRM06
14:00 - 15:30

Table Ronde Médecins
Session Commune SFMU / SUdF - L'actualité en Médecine d' Urgence

Modérateurs : Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
14:00 - 15:30 Où positionner les futurs Infirmiers en Pratique Avancée en Médecine d'Urgence. Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Bilan du SAS. Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 Quel futur manager pour un service d’Urgences ? Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:30 La QV 2022 est-elle la bonne ??? Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Conférencier, Agen)
14:00 - 15:30 Des urgentistes et/ou des généralistes aux Urgences ?? François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
Amphi Bleu

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CM13
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Quand les ions sont perturbés
Endocrinologie - Métabolisme, Thérapeutique

Modérateurs : Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Paris), Pierre VALETTE (Médecin) (Arras)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Où seront présentés les principes physiologiques et comment traiter les anomalies métaboliques fréquentes en Médecine d'Urgence.
14:00 - 15:30 La calcémie. Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 L'acido-cétose diabétique. Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:30 La kaliémie. Hélène DUHEM (Médecin) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:30 La natrémie. Pascal BILBAULT (responsable de service / chef de pôle) (Conférencier, Strasbourg)
Amphi Havane

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CM30
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Traumatologie périphérique : cas classiques et grands pièges
Imagerie - Radiologie, Traumatologie

Modérateurs : Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Limoges), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Les traumatismes des extrémités sont des recours fréquents en Médecine d'Urgences. Nous décrirons dans cette session les grands principes de prises en charge et les principaux pièges.
14:00 - 15:30 Le poignet. Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:30 La main. Christophe CHAPON (médecin) (Conférencier, Neuilly-sur-Seine)
14:00 - 15:30 Le genou. Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
14:00 - 15:30 La cheville. Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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CS08
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Intérêt du travail pluri-professionnel aux Urgences.
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Olivier PICOT (IDE) (Paris)
Coordonnateur : Caroline VAREILLE (Coordonnateur, Paris)
14:00 - 15:30 Intérêt d'une cellule de régulation multiprofessionnelle des lits rattachées aux Urgences. Tiphaine MARCHAND (FFCS) (Conférencier, Paris)
Présenter le rôle et les membres de la cellule.
Présenter l’historique et l’évolution de la cellule.
Présenter les chiffres.
14:00 - 15:30 Intérêt d'une cellule de régulation des cas complexes émanant des Urgences. Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Conférencier, Paris)
Définir le cas complexe.
Présenter la collaboration avec les services de médecine et/ou chirurgie.
Présenter les chiffres et l’impact sur l’hôpital d’une telle cellule.
14:00 - 15:30 La population SDF et ses cas complexes : travail en partenariat avec le samu social. Vanessa GIMENO (IDE) (Conférencier, Paris)
Définir le interaction entre le service social des urgences et le samu social
Définir le cas complexe vu par le samu social
Présenter les axes de travail et d amélioration
Salle 242A

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CM19
14:00 - 15:00

Conférence Médecin - Session commune SFMU/CNUMU
Quel impact de la réforme du 2ème cycle dans nos établissements
Etudiants Médecine, Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier, Jeunes

Modérateurs : Xavier EYER (Praticien Hospitalier) (Paris), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La réforme du 2ème cycle est un big bang pour nos étudiants en médecine, une session pour y voir plus clair sur les objectifs de cette réforme, les stages et les évaluations de nos futurs collègues.
14:00 - 15:00 Les objectifs de la R2C. Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:00 Où les étudiants peuvent-il effectuer leur stage et sous quelles conditions ? Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00 Les modalités d’évaluation du 2ème cycle. Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
Salle 242B

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SI07
14:00 - 15:00

Session Interactive - Quiz
Intoxication aux plantes et champignons
Environnement, Thérapeutique, Toxicologie

Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où l’on échangera à travers différents cas cliniques interactifs les différentes prises en charge à mettre en œuvre face aux intoxications courantes aux plantes et aux champignons
14:00 - 15:00 Intoxication aux plantes et champignons. Philippe CHAUVEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Angers)
Salle 243

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SAPC
14:00 - 14:45

SYMPOSIUM ABBOTT POINT OF CARE
Les Biomarqueurs de Lésions Cérébrales comme outils d’aide à l’évaluation des traumatismes crâniens légers aux urgences : de la théorie à la pratique au service d’urgences

Modérateur : Rudy COHEN (Medical affairs) (ARGENTEUIL)
Conférenciers : Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Vincent SAPIN (PU-PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 251

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BEEM
14:00 - 15:30

BEEM 2022
La cuvée 22 de BEEM

Coordonnateur : Marcel EMOND (Coordonnateur, Québec, Canada)
Conférenciers : Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada), Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada), Judy MORRIS (Physician, Associate Professor) (Conférencier, Montréal, Canada), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Les membres du groupe Best Evidence in Emergency Medicine (Canada) présenteront le BEST de littérature de la dernière année pour la pratique à l’urgence.
Salle 252A

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ATW05
14:00 - 15:30

Atelier Médecins Winfocus
Echo musculo-squelettique

Modérateur : Claire MORDANT (Urgentiste) (Marseille)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Salle 252B

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AM05
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Anesthésie Loco-Régionale écho-guidée
Sédation

Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille), Candice PIERROU (Anesthésiste réanimateur) (Conférencier, Marseille)
Connaître les indications de l'anesthésie loco-régionale écho-guidée dans le cadre d'un service d'urgence. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau du poignet et de l'avant-bras pour l'anesthésie des territoires médian, radial et cubital. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau de la cheville pour une anesthésie du pied. Savoir réaliser des blocs anesthésiques de la main et du pied en appliquant les manœuvres de sécurité. Savoir évaluer le rapport bénéfices/risques de la technique des blocs anesthésiques de la main et du pied dans un service d'urgence.
Salle 253

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CMS03
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Les Journées Thématiques Interactives de la SFMU - Les Retex
Ambulanciers, ARM, Infirmier

Modérateurs : Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Bordeaux), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
14:00 - 15:30 Prise en charge d’un patient présentant un syndrome coronarien non ST : filière et réseau. Hélène DEHAUT (IDE) (Conférencier, Lille)
Présentation des outils pour évaluer une douleur thoracique
Le tri d'une douleur thoracique par l' IOA
Quoi de nouveau dans la prise en soins de ces patients en SU ?
14:00 - 15:30 Prise en charge d’un enfant nécessitant une ECMO pédiatrique : filière et réseau. Gwenael HASCOAT (infirmier) (Conférencier, Paris)
Qu’est ce que l’UMAC ?
Quelles sont les indications de mise en place d’une ECMO pédiatrique ?
Quelle est la logistique et la technicité de l’UMAC ? Présentation de l’ECMO pédiatrique (branchement, circuit, matériel)
14:00 - 15:30 Quand les "animaux" de la mer viennent à nous ! Lucas IGLESIAS (IDE) (Conférencier, Bayonne)
Définir un état des lieux des différents agents en cause (méduses, oursins, vives ... ).
Définir les prises en charges pré-hospitalières et intra-hospitalières (mécanismes, signes cliniques, risques ... ).
Décrire le rôle infirmier dans les différentes prises en charge et la prévention en cas de récidive.
Salle 342A

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DPC02
14:00 - 17:30

Session DPC
Analgésie et sédation en Médecine d'Urgence N° OGDPC : 64292200026

Modérateur : Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Conférenciers : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
Objectifs pédagogiques :
Connaitre l’épidémiologie de la douleur aigue et de la douleur induite par les soins en structure d’urgence
Identifier les différentes stratégies analgésiques et sédatives utilisables en structure d’urgence
Présenter les différentes techniques d’Anesthésie loco-régionales utilisables et les modalités de réalisation
Présenter les données scientifiques internationales sur les stratégies thérapeutiques pour la sédation procédurale afin de prévenir et traiter la douleur induite par les soins en structure d’urgence : sédation procédurale dissociative, sédation procédurale par propofol, ketofol, anesthésie générale, ….
Identifier les bénéfices et les risques des différents techniques de sédation procédurale et les modalités de réalisation.
Salle 342B

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CMS11
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Situations urgentes en hématologie
Coagulation - Hémostase, Thérapeutique

Modérateurs : Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Où l'on parlera des situations urgentes en hématologie, de leur diagnostic et de leur prise en charge
14:00 - 15:30 Lire une NFS. Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Myélome : diagnostic et complications. Mehdi KHELLAF (Chef de service) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Cytopénie en urgence (Purpura, thrombopénie, anémie hémolytique….). Odile RAUZY (PU-PH) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:30 Leucémie et lymphome. Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Conférencier, Monaco, Monaco)
Salle 343

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TRMS04
14:00 - 15:30

Table Ronde Médico-Soignants
Délégation de compétence et IPA
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
La profession d'infirmier évolue : nous décrirons le nouveau métier, les nouvelles compétences à l'instar des Nurses Practitionners Anglosaxonnes.
14:00 - 15:30 L'exemple anglosaxon. Thierry BARD (infirmier diplômé d'état) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:30 L'exemple québequois. Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada)
14:00 - 15:30 En France : en préhospitalier. Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:30 En France : utilisation aux Urgences. Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Salle 351

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AM10 C
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Revoir de manière théorique les critères d’intubation et de ventilation difficile,
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin.
Salle 352A

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FC19
14:00 - 15:00

Flash communications
Intoxiqué.e
Toxicologie

Modérateur : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny)
14:00 - 15:00 #28897 - FC19-01 Iatrogénie et atteinte rénale chez les patients admis au service des urgences.
FC19-01 Iatrogénie et atteinte rénale chez les patients admis au service des urgences.

Introduction :

Les insuffisances rénales aigües liées aux soins  représentent un problème majeur de la santé publique et constituent   des effets indésirables médicamenteux qui peuvent être évités. Avoir le reflexe iatrogène reste un challenge que tout médecin doit évoquer afin d’en prévenir  lles répercussions et d'agir sur la prescription médicamenteuse en moyennant une surveillance rigoureuse clinique et biologique. L’objectif de notre étude était d’analyser les caractéristiques épidémio-cliniques et pronostiques des patients admis aux urgences et pris en charge lors du processus diagnostique et thérapeutique et qui ont développé ou aggravé leurs fonctions rénales.

Méthode :

Il s’agissait d’une étude descriptive prospective s’étalant depuis le mois de Mai 2019 jusqu’au mois décembre 2020. Inclusion des patients de plus de 18 ans  admis aux urgences chez qui un processus diagnostique et/ou thérapeutique ont été initiés et qui ont développé ou aggravé au cours de leur séjour leur fonctions rénales et chez qui l’iatrogénie a été retenue.

Résultats :

Nous avons colligé au total 44 cas parmi 1634 admis au service des urgences soit une prévalence de 2,7% dont l’âge moyen a été de 61 ± 17, le sexe ratio a été 1,78 avec une nette prédominance masculine. Les antécédents étaient : n(%) ; HTA 18 (46%), diabète 15 (39), insuffisance cardiaque 4(10%), insuffisance rénale chronique 12 (31%), insuffisance coronaire 6 (15%), AVC 6 (15%). L’iatrogénie été retenue dans 39 cas (85%), liée aux produits de contrastes dans 25 cas (64%) et liée aux médicaments dans 16 (41%). La double iatrogénie a été retrouvée dans 10 (26%) et la classe médicamenteuse incriminée en tête de liste était les aminosides dans 10 (26%), suivi par les diurétiques dans 5 (13%) et par l’aciclovir dans 3 (8%). Les causes d’hospitalisations étaient : le sepsis 12 (30,7%) suivi par les causes traumatiques dans 5 (13%). La mortalité a été dans 13 cas (33%) dont 5 (13%) ont nécessité le recours à une séance d’hémodialyse en urgences.

CONCLUSION :

L’insuffisance rénale iatrogène est fréquente en milieu des soins aux urgences. Les répercussions sont graves allant du recours à la dialyse au décès. Le produit de contraste arrive en première position suivi des certaines classes médicamenteuses .Le caractère vital des explorations et le terrain sous-jacent conditionnent le pronostic et incitent à une meilleure préparation avant le recours à une imagerie.


Anissa CHAMSSI, Hamed RYM (Tunis, Tunisie), Rim DHAOUEDI, Badr FERJEOUI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
14:00 - 15:00 #28914 - FC19-02 Etude transversale pour évaluer les aspects épidémiologique, cliniques et la prise en charge des intoxications aiguës au Service d'Urgences et au SMUR du centre hospitalier SSRN d'Octobre 2019 à Mars 2020.
FC19-02 Etude transversale pour évaluer les aspects épidémiologique, cliniques et la prise en charge des intoxications aiguës au Service d'Urgences et au SMUR du centre hospitalier SSRN d'Octobre 2019 à Mars 2020.

Introduction: Les intoxications aiguës constituent un motif fréquent d'admission aux urgences et en réanimation. Cette étude permet de faire un état des lieux sur les aspects épidémiologiques, cliniques et sur la prise en charge des intoxications aiguës à l'hôpital SSRN.

Matériels et Méthodes: C'était une étude observationnelle, descriptive, transversale et monocentrique menée aux soins d'Urgences et au SMUR de l'hôpital SSRN d'Octobre 2019 à Mars 2020. La population étudiée était constituée de patients âgés de douze ans ou plus admis pour une intoxication aiguë

Résultats: 137 patients ont été inclus dans l'étude. L'échantillon était majoritairement constitué d'hommes (55.5%). L'âge moyen des patients tout sexe confondu était de 32.7ans (DS 14.4). La durée d'hospitalisation était 1 à 2 jours pour la plupart des cas (48.9%). Les types de toxiques les plus utilisés étaient les médicaments (28.4%) suivi de substances récréatives (22.6%), de pesticides (13.9%) et de corrosifs (11.7%). La voie d'entrée la plus courante était la voie orale (67.9%). La majorité des patients avait pris le toxique dans le cadre d'une tentative de suicide (47.5%). Les manifestations cliniques étaient dominées par des troubles cardiovasculaires (42.3%) suivi de troubles digestifs (38.7%) et les troubles neuropsychiatriques (36.5%). La prise en charge était axée principalement sur un traitement symptomatique. Un traitement évacuateur et un traitement antidotique ont été réalisés dans 29.2% et 24.1% de cas respectivement. 77.4% des patients ont bénéficié d'une prise en charge psychiatrique. Les complications les plus fréquentes étaient une altération de la conscience (17.5%), une dépression respiratoire (5.8%), une crise comitiale généralisée (3.7%) et la survenue d'un oedème aigu pulmonaire (2.9%). L'évolution était favorable pour la majorité des patients avec 81.0% de sortie avec une guérison sans séquelles. 64.2% des patients ont eu un rendez-vous de suvi psychiatrique à la sortie de l'hôpital.

Conclusion: Cette étude a permis de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et de faire un constat sur la prise en charge des intoxications aiguës à l'hôpital SSRN. Elle permettra éventuellement de guider les mesures préventives, éducatives et de réaliser de nouveaux projets de recherche. 



Aucun
Khomadee SOOPRAYEN (Grand Gaube, Maurice)
14:00 - 15:00 #29059 - FC19-03 Analyse de la régulation médicale des intoxications médicamenteuses volontaires : intérêt du score ETC.
FC19-03 Analyse de la régulation médicale des intoxications médicamenteuses volontaires : intérêt du score ETC.

Introduction

La décision du médecin régulateur en matière d’appels pour intoxications médicamenteuse volontaire est cruciale. C’est pourquoi une grille d’aide à l’orientation et à la prise en charge pré-hospitalière a été conçue nommée score ETC, prenant en compte les critères de gravité épidémiologique, clinique et toxicologique. Le but de notre étude était de décrire la régulation médicale des intoxications médicamenteuses volontaires et de déterminer la concordance entre le score ETC et la gravité estimé par le médecin régulateur.

Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude prospective, descriptive au du 1er Octobre 2018 au 31 Janvier 2019. Tous les appels pour intoxication médicamenteuse volontaire ont été inclus. Les données épidémiologiques, cliniques, l’évaluation et la prise en charge par l’équipe d’intervention du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) ont été recueillies et le score ETC a été par la suite calculé.

Résultat : Nous avons inclu 121 pateints. L’âge moyen était de 31 ± 13,7 ans, avec une prédominance féminine (68%) et un sex ratio de 0,47. Trente-quatre patients (28 %) avaient des antécédents psychiatriques. Une intoxication polymédicamenteuse était notée chez 38 patients (31 %). Les benzodiazépines étaient les médicaments les plus incriminés dans 31 % des cas. Cent patients (82,6 %) nécessitaient l’intervention de l’équipe SMUR selon le médecin régulateur. Le SMUR n’était pas disponible dans 21% des cas. Le délai médian d’intervention était de 9 min [4,13]. Pour tous les patients inclus dans l’étude, le score ETC moyen était  de 9,13 ±  7,08. Soixante-cinq patients (54%) avaient un score ETC ≥ 9. Douze patients ont bénéficié d’une intubation orotrachéale. Deux patients ont nécessité le recours aux drogues vasoactives. Quatre vingt dix sept pour cent des patients jugés graves selon le médecin régulateur, avaient un score ETC  9 (p <0,001). Cinquante quatre pour cent des patients admis en réanimation avaient un score ETC 9. Une étude de concordance a été réalisée pour analyser la relation entre la gravité selon le score ETC et la gravité estimée par le médecin régulateur indiquant le transport par l’équipe SMUR, la mesure de kappa était à 0,32.

Conclusion

La concordance entre le score ETC et la gravité estimée par le médecin régulateur était faible. Le score ETC reste un outil d’aide à la régulation médicale qui permet d’orienter le médecin régulateur. L’expérience de ce dernier reste néanmoins d’une grande importance.

 

 


Saida ZELFANI, Lilia LOTFI (tunis, Tunisie), Imen NAGGARA, Manai HÉLA, Rafika BEN CHIHAOUI, Nahed MAHFOUDHI, Manel KHASKHOUSSI, Mounir DAGHFOUS
14:00 - 15:00 #29110 - FC19-04 Sécurité et efficacité de l'association Acétaminophène-Codéine dans le traitement de la douleur.
FC19-04 Sécurité et efficacité de l'association Acétaminophène-Codéine dans le traitement de la douleur.

Introduction : La douleur est une cause très courante d'accès aux services des urgences. La combinaison codéine/Acétaminophène représente le médicament standard dans la deuxième étape de l'échelle analgésique de l'OMS et la codéine est l'un des analgésiques opioïdes les plus couramment utilisés en cas des douleurs d’origine traumatique. Cependant, de nombreux aspects liés à l'innocuité et à l'efficacité ne sont pas encore définis. Le but de cette étude est de  résumer les résultats des études les plus pertinentes sur le profil d'efficacité et d'innocuité de cette molécule dans le traitement de la douleur.

Matériels et méthodes : Nous avons inclus tout patient  consultant pour traumatisme bénin. Pour tous les patients, un antalgique  a été fournis de façon randomisé : soit un Acétaminophène, soit une combinaison Codéine/ Acétaminophène.

Résultats : Au total, 1000 patients ont été inclus dans cette étude (500 patients dans le groupe Acétaminophène seul et 500 dans le groupe codéine/Acétaminophène). Les deux groupes étaient comparables concernant l’âge (l’âge moyen est de 46,1±7,4 dans le groupe codéine/Acétaminophène et 44,7±12,3 dans le groupe Acétaminophène seul). A J0, l’EVA était 5,3±1,5 dans le groupe codéine/Acétaminophène et 5,1±2,2 dans le groupe Acétaminophène seul. Pendant la période de suivi l’EVA devient à j1 : 2,1±1,2 dans le groupe codéine/Acétaminophène contre 2,6±0,9 dans le groupe Acétaminophène seul (P=0,582).A j3, l’EVA devient : 0,78±0,12 dans le groupe codéine/Acétaminophène contre 1,03±0,4 dans le groupe Acétaminophène seul (P= 0,255).A j7 ’EVA devient : 0,66±0,5 dans le groupe codéine/Acétaminophène contre 1,02±0,7 dans le groupe Acétaminophène seul(P= 0,494).Concernant les effets indésirables, on n’a pas noté aucun effet indésirable dans le groupe Acétaminophène  contre 13% de cas de vertiges et somnolence dans le groupe codéine/Acétaminophène 6% de cas de gastroentérite et 5%  de cas de douleurs abdominales Discussion : Dans une étude qui a inclue soixante patients polytraumatisés, Les auteurs ont conclu que l'acétaminophène/codéine est efficace dans le contrôle de la douleur chez les patients polytraumatisés et qu'il peut représenter une alternative valable aux AINS.

Conclusion : L’Acétaminophène est un analgésique efficace avec une faible incidence d'effets indésirables. L'ajout de codéine au Acétaminophène produit un soulagement supplémentaire de la douleur, mais peut s'accompagner d'une augmentation de la somnolence et des vertiges



aucun conflit d'intérêt
Amani BOUZIDI (Sousse, Tunisie), Rahma JABALLAH, Hajer YAAKOUBI, Rym YOUSSEF, Ahmed BOUHLEL, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
14:00 - 15:00 #29252 - FC19-05 Intoxications volontaires aigues admises aux urgences : facteurs associés à la récidive.
FC19-05 Intoxications volontaires aigues admises aux urgences : facteurs associés à la récidive.

Intoxications volontaires aigues admises aux urgences : facteurs associés à la récidive

Introduction : Les intoxications volontaires aigues (IVA) constituent un fléau social. Peu de travaux se sont intéressés à la récidive de ces comportements suicidaires. L’objectif de ce travail était d’identifier les facteurs associés à la récidive parmi les IVA admis aux urgences. 

Méthodes : Etude observationnelle prospective incluant les IVA vues aux urgences sur 6 ans (janvier 2015-décembre 2020). Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs. Identification des facteurs associés à la récidive en utilisant un modèle de régression logistique. 

Résultats : Inclusion de 500 patients.  Age moyen=24+/- 12 ans. Sex-ratio=0,25. La moitié des suicidants était des célibataires avec un niveau d’instruction primaire et sans profession (26,5%). Des antécédents psychiatriques ont été notés dans 26% des cas. Une IVA antérieure a été rapportée chez 20% des malades. Le délai médian entre l’IVA et la consultation aux urgences était de 2 h. L’ingestion volontaire du toxique survenait dans 89,7% des cas au domicile. Les principales causes des IVA étaient (%) : conflit familial (71,4), difficultés socio-économiques (19) et des difficultés professionnelles (5). Les toxiques ingérés étaient (%) : d’origine médicamenteuse (87) avec prédominance des psychotropes (30), des antalgiques (26) et des cardiotropes (9). Les pesticides représentaient 12% des IVA. Sur le plan clinique, un toxidrome a été identifié dans 25% des cas dont le plus fréquent était l’anticholinergique (7,2%). La prise en charge aux urgences a consisté en : Ventilation mécanique (11%), administration d’un antidote (11%) et la décontamination digestive (30%) par lavage gastrique (14%) et charbon activé (16%). L’évolution était marquée par l’amélioration clinique autorisant le retour au domicile dans 39% des cas. Deux cas de décès ont été enregistrés aux urgences et 18,2% des intoxiqués étaient admises en réanimation. L’étude comparative multivariée a permis d’identifier deux facteurs indépendants liés à la récidive : le genre féminin (OR 2,64 ; IC 95% 1,39 – 5,02 ; p=0,002) et la présence d’antécédents psychiatriques (OR 1,44 ; IC 95% 1,13 – 1,84 ; p=0,003).

Conclusion : Les patientes du genre féminin ayant des antécédents psychiatriques sont à risque de récidive d’IVA. La mise en place d’une filière de prise en charge médico-psychologique permettrait la prévention des récidives.


Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Saber GOUBAA, Hanene GHAZALI, Hela BEN TURKIA, Youssef BEN BRAHIM, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00 #29847 - FC19-06 Description épidémiologique et évaluation de la prise en charge des Body-Packers au Centre Hospitalier de Cayenne de 2016 à 2019.
FC19-06 Description épidémiologique et évaluation de la prise en charge des Body-Packers au Centre Hospitalier de Cayenne de 2016 à 2019.

Introduction: Notre région constitue une plaque tournante du trafic international de stupéfiants. Le transport in corpore ou Body-packing est un des transports privilégiés par les narcotrafiquants. Le passage de cocaïne in corpore nécessite systématiquement une prise en charge hospitalière mais les recommandations internationales à ce sujet sont pauvres et discordantes. Les objectifs de cette étude sont la description épidémiologique du Body-packing dans notre région et l’évaluation de sa prise en charge.

Matériels et méthodes: Étude observationnelle rétrospective mono-centrique incluant les patients admis au service d’accueil des urgences (SAU) et à l’Unité Médico-Judiciaire (UMJ) de notre Centre Hospitalier (CH) du 1erjanvier 2016 au 31 décembre 2019 pour ingestion in corpore de boulettes de cocaïne. Les patients pour lesquels le transport in corpore de cocaïne a été infirmé ont été exclus. 

Résultats: Sur la période, 668 personnes ont été adressées au SAU et à l’UMJ par les services des douanes pour suspicion de body-packing. Parmi elles, 215 ont été exclues devant l’absence de boulettes à l’Abdomen Sans Préparation (ASP) et 4 patients ont été exclus car porteur de boulettes de cannabis. In fine 449 patients ont été admis pour ingestion d’ovule de cocaïne soit une augmentation de 60% par rapport aux années précédentes. L’âge moyen était de 25.2 ans avec un Sex-ratio H/F de 2.21. Parmi eux, 13.7% se sont compliqués sans mise en jeu du pronostic vital. Le nombre de boulettes moyen était similaire entre la population avec et sans complications (respectivement 54.1 [50.9-57.4] et 57.8 [48.9-66.6], p=0.22). La présence de cocaïne dans les urines n’a pas montré d’association significative avec la survenue complications (OR 0.5, IC95% [0.1-1.8], p=0.238). En comparaison au scanner (gold standard), la sensibilité de l’ASP était de 44.1%. La durée moyenne de séjour était significativement plus longue si l’ASP initial présentait 50 boulettes ou plus (p=0.0001). 

Conclusion: Cette étude a montré un faible taux de complications, dont une majeure partie seulement pour stagnation digestive et recours à l’endoscopie. Les durées moyennes de séjour sont relativement courtes, du fait du faible taux de complications et de l’absence de gravité de celles-ci. L’emballage de type 3 de qualité micro-industrielle, quasi exclusivement utilisé dans le body-packing dans notre région, semble être le principal facteur à cette réduction de complications.


Vincent PIRIOU, Clémence BONNEFOY, Karim HAMICHE, Kallel HATEM, Jean PUJO, Alexis FREMERY (Cayenne)
14:00 - 15:00 #29848 - FC19-07 Prévalence des combinaisons anticoagulant plus antiplaquettaire(s) possiblement inappropriées chez les patients anticoagulés au long cours admis aux urgences et devenir à 6 mois.
FC19-07 Prévalence des combinaisons anticoagulant plus antiplaquettaire(s) possiblement inappropriées chez les patients anticoagulés au long cours admis aux urgences et devenir à 6 mois.

Introduction : La prise en charge de patients sous antithrombotique est courante aux urgences. Chez les patients anticoagulés, la prescription concomitante d’antiagrégant plaquettaire (AP) est fréquente. Cette association entraine une augmentation du risque hémorragique surpassant le bénéfice ischémique chez les patients ayant une maladie vasculaire stable et n’est plus préconisée chez ces patients selon les dernières recommandations de la société européenne de cardiologie. L’objectif de notre étude était d’évaluer la conformité des pratiques avec les directives concernant la prescription d’AP chez des patients anticoagulés au long cours et de déterminer le nombre de patients pour lesquels l’AP était arrêté à 6 mois.

Matériel: Nous avons réalisé une étude de cohorte rétrospective monocentrique, basée sur le registre RATED (NCT02706080) du 1er mars 2019 au 29 février 2020. On était inclus les patients bénéficiant d’un anticoagulant (AC) au long cours pour une FA, une MTEV ou une VM, associée à un traitement AP. Les patients étaient répartis en deux groupes selon les directives ESC (Groupe 1 : combinaison appropriée/en accord avec les recommandations et Groupe 2 : combinaison possiblement inappropriée/en désaccord avec les recommandations). Un suivi à 6 mois était effectué pour les deux groupes. Le critère de jugement principal était la prévalence des patients anticoagulés au long cours chez qui la prescription d’un traitement AP paraissait inappropriée à l’admission et le nombre de patients ayant bénéficié d’un arrêt de l’AP à 6 mois.

Résultats : Sur les 239 patients inclus sous AC+AP,  179 (74.9%) combinaisons étaient jugées possiblement inappropriées, et 60 (25.1%) appropriées. Sur les 179 inappropriés, 19.5% (n=35) n’avaient aucun motif clair à un AP (pas de CAD ni PAD ni VM), et 16.7% (n=30) ne présentaient ni athérosclérose ni maladie cérébrovasculaire. A 6 mois, 29.6% (n=53) des inappropriés à l’admission étaient sous AC seul, tandis que 41.3% (n=74) restaient sous combinaison inappropriée et 8.4% (n=15) étaient sous combinaison appropriée.

Conclusion : Chez 74.9% des patients sous AC+AP, l’AP aurait pu être arrêté. A 6 mois un nombre important de patients restaient sous AC+AP inappropriée (41.3%). Ces résultats soulignent l’importance de l’identification de ces combinaisons aux urgences et de la réévaluation des  prescriptions d’associations antithrombotiques car elles participent à la polymédication et à l’augmentation du risque hémorragique.


Romain DURIF (Clermont-Ferrand), Farès MOUSTAFA, Adrien ROBERT, Camille AUROUX, Apolline GUILMAIN, Maxime DUMESNIL, Dorian TEISSANDIER, Jeannot SCHMIDT
14:00 - 15:00 #29849 - FC19-08 Evaluation de l’intérêt de réaliser des tests toxicologiques aux urgences sur le devenir des patients.
FC19-08 Evaluation de l’intérêt de réaliser des tests toxicologiques aux urgences sur le devenir des patients.

Introduction :Dans la littérature, les dosages toxicologiques réalisés aux urgences modifient la prise en charge des patients dans 0% à 33% des cas. Les recommandations récentes tendent à ne pas réaliser systématiquement de dosage toxicologique. Nos objectifs étaient de réaliser une étude des pratiques professionnelles et d’évaluer si le dosage des toxiques avait modifié l’orientation du patient.

Méthodes : C’est une étude rétrospective, monocentrique au service des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Lariboisière durant une période de 3 mois. Les patients inclus ont bénéficié d’un test de recherche de toxiques au sein du service des urgences. Le critère de jugement principal était la proportion de dossiers dont les résultats toxicologiques seuls avaient modifié l’orientation finale du patient.

Résultats : Nous avons inclus un total de 622 patients. Notre population était à majorité masculine  (n=433, 69,6%) pour une moyenne d’âge de  41,87 +/-15,68 ans. La gravité clinique était retrouvée chez un total de  172 (27,7%)  cas. Le dosage toxicologique a permis de modifier l’orientation du patients dans 77 cas soit 12,4% des cas. Dans le cas des patients pris en charge en réanimation, le  résultat du dosage du ou des toxiques a modifié la prise en charge des patients dans 4 cas (0,62%). Ces 4 cas mettaient en cause le même toxique à savoir le paracétamol. L’admission directe en réanimation des 38 autres patients s’était faite sur la gravité clinique seule. Concernant les patients pris en charge en psychiatrie, le dosage  a permis l’admission  dans 73% (n=73) des cas.

Conclusion : Bien que la réalisation de test toxicologique puisse présenter un intérêt informatif, ces dosages n’influencent le changement d’orientation de secteur de prise en charge que dans peu de cas (intoxication paracétamol, patient psychiatrique).


Quentin BLED (paris), Anthony CHAUVIN
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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14:00 - 15:00

Flash communications
The brain
Neurologie

Modérateur : Djamila CHAIBA (Praticien hospitalier) (EAUBONNE)
14:00 - 15:00 #28924 - FC20-01 Evaluation des délais de prise en charge de l'AVC de l'enfant, à chaque étape du parcours de soins.
FC20-01 Evaluation des délais de prise en charge de l'AVC de l'enfant, à chaque étape du parcours de soins.

Introduction : En pédiatrie, l’AVC concerne 500 à 1000 enfants par an en France. Si l’on sait que cette pathologie est moins meurtrière chez l’enfant que chez l’adulte, au moins deux tiers des enfants souffriraient de séquelles. Ceux-ci peuvent être réduits grâce au traitement par thrombectomie, de plus en plus efficace chez l’enfant. L’objectif de ce travail était d’étudier les délais de prise en charge de l’AVC chez les patients de moins de 18ans dans afin de cibler les étapes du parcours de soins à l’origine d’une perte de temps, compromettant la thrombectomie. En diminuant ces délais, nous espérons avoir plus de candidats à la thrombectomie et donc moins de séquelles.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive. Cette étude analyse les dossiers des enfants de moins de 18ans ayant fait un AVC entre janvier 2004 et avril 2020. Chaque étape de la prise en charge de l’enfant victime d’un AVC a été étudiée. Pour ce faire, nous avons collecté des données via les logiciels de régulation du centre 15, écouté les bandes d’enregistrement et étudié les dossiers des urgences et d’hospitalisation.

Résultats : Parmi les 25 dossiers étudiés, 11 (44%) avaient passé un appel au centre 15, 8 (32%) n’ont pas appelé, données manquantes pour 6 patients. Concernant les données nous intéressant particulièrement, nous retrouvons une durée médiane de 83 minutes entre le début des signes cliniques et l’arrivée des enfants dans une structure de soins [29-402]. A propos du délai entre l’apparition des premiers symptômes et l’heure d’arrivée aux urgences neurovasculaires, celui-ci varie de 66 minutes à plus de deux jours.  La médiane relative à ce délai est de 281 minutes. L’IRM est l’imagerie de référence pour la suspicion d’AVC. Tous les enfants pour qui nous avons des données ont eu une IRM. S’il on étudie le délai entre l’apparition des signes et l’IRM la médiane est de 419 minutes.  Le délai médian entre l’arrivée aux urgences et l’IRM est de 65 minutes.

Conclusion : Les délais de prise en charge sont longs pour envisager une thrombectomie. Tout enfant présentant des symptômes évoquant un AVC massif doit être d’emblée orienté vers les urgences neurovasculaires pour avoir une IRM, afin de discuter d’une éventuelle thrombectomie. En effet depuis quelques années, de nombreuses études sur la thrombolyse mais surtout sur la thrombectomie de l’enfant sont optimistes. Optimiser le temps de prise en charge devrait, à terme, diminuer les séquelles des enfants.


Agathe LOLLICHON (Montpellier), Jean Francois VIGNEAU
14:00 - 15:00 #29057 - FC20-02 Transport secondaire des accidents vasculaires cérébraux.
FC20-02 Transport secondaire des accidents vasculaires cérébraux.

Introduction : 

Les patients victimes d’un AVC ischémique (AVCi), qu’ils soient traités ou non par thrombolyse, sont souvent transportés d’un centre hospitalier périphérique vers un hôpital disposant de Soins Intensifs Neurovasculaires (USINV) et apte à réaliser une thrombectomie. Ces transferts sont médicalisés en raison du risque de survenue de complications mais la rapidité reste l'enjeu le plus important. L’objectif est d’étudier la survenue d’événements lors des transferts secondaires et d’identifier des facteurs de risques de complications.

Matériel et méthodes :

Étude rétrospective multicentrique de 2016 à 2020 incluant les patients présentant un AVCi transférés d’un centre hospitalier périphérique vers le centre de référence pour une admission en USINV ou une thrombectomie.

Un événement est défini soit par la présence d’une complication notée comme telle dans la fiche de transport soit par une action notée dans le dossier, témoin de la survenue d’une complication. Parmi ces complications nous avons distingué les complications majeures ayant nécessité l’intervention d’un médecin et les complications mineures gérées par un infirmier.

Résultats :

243 patients ont été inclus sur 316 recensés (73 dossiers exclus par données manquantes). 143 n’ont présentés aucun événement et 100 ont présenté un événement lors du transport nécessitant ou non une intervention.

Parmi les 100 patients avec survenue d’un événement, on dénombre, pour les complications majeures 2% d’hypotension avec réalisation d’une expansion volémique. Pour les complications mineures, 14% ont nécessité une introduction ou une adaptation de médicament antihypertenseur, 6% une introduction ou une adaptation d’oxygénothérapie, 4% ont présenté un saignement extériorisé sans gravité, 2% une inhalation, 4% une agitation. 

L’analyse multivariée retrouve une association statistiquement significative entre la survenue d’évènements et l’âge IC95% 1,03 [1,01-1,05].

La courbe ROC réalisée permet d’affirmer que le score NIHSS n’est pas un bon score prédictif en ce qui concerne les évènements lors du transport (Courbe ROC : Se = 0,55 ; 1-Sp = 0,59 ; AUC = 0,60)

Conclusion :

Aucun facteur de risque de survenue de complications n’est retrouvé dans cette étude. Les évènements nécessitant la présence d’un médecin lors du transfert secondaire des AVCi sont rares. Les interventions réalisées pourraient probablement relever d’une prise en charge paramédicalisée, sous couvert de protocole pour permettre un gain de temps.



Aucun
Marie OZANNE (Rouen), Adrien ROUSSEL, Aude TRIQUENOT, Cedric DAMM, Antoine LEFEVRE-SCELLES, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Melanie ROUSSEL
14:00 - 15:00 #29062 - FC20-03 Performance diagnostique du HINTS Test dans la prise en charge du vertige aux urgences.
FC20-03 Performance diagnostique du HINTS Test dans la prise en charge du vertige aux urgences.

 

Introduction

Le vertige est un motif fréquent de consultation aux urgences et une source d’erreurs diagnostiques. Le HINTS test est un outil diagnostique validé dans les services d’ORL, il permet de distinguer entre une origine centrale ou périphérique d’un vertige.

L’objectif de notre étude était d’étudier la faisabilité et l’intérêt du HINTS test dans la prise en charge du vertige dans les services des urgences.

Méthode :

Il s’agissait d’une étude prospective, transversale et descriptive menée aux urgences sur un an. Ont été inclus dans notre étude tous les patients âgés de plus de 18 ans, admis aux urgences pour “vertige vrai". Le Critère de jugement principal était la performance diagnostique du score de HINTS en évaluant la concordance entre l’orientation diagnostic du score et le diagnostic final confirmé par les examens complémentaires et les avis spécialisés d’ORL et de neurologie.

Résultats :

Ont été inclus dans l’étude, 180 patients d’âge moyen de 49, 7± 18, 3 ans et de sexe ratio de 0, 92. le diagnostic de vertige périphérique a été retenu dans 105 cas (74%) l’origine centrale dans 26% des cas soit avec une valeur ajoutée de 5% par rapport à l’examen clinique. Le HINTS Test a été pratiqué chez 142 patients (79%), La durée moyenne de séjour était de 7 heures ± 07 [30 min- 48h]. La sensibilité du HINTS test était de 97, 3%, sa spécificité était de 97%. Dans 13% des cas le diagnostic étiologique du vertige n’a pu être posé.  Une imagerie cérébrale a été réalisée dans 46% des cas. Une anomalie cérébrale objectivée dans 21 cas (11,5%), soit un taux de positivité de l’imagerie de 25%. Parmi les 37 cas de vertige d’origine centrale, trois patients (8%) ont été hospitalisés dans un service de neurologie. Un avis ORL a été demandé chez 89 patients (50%). Un vertige périphérique n’a pas pu être confirmé que dans 21% des cas. Un Avis neurologique a été demandé chez 76 patients (42%).  Aucun cas de décès n’a pu être constaté.

Conclusion :

Le HINTS test a prouvé son utilité dans la prise en charge des vertiges aux urgences avec une bonne spécificité et sensibilité (97% ; 97,3%). Des études complémentaires dans les services des urgences sont nécessaires pour valider nos constatations.


Amal JEBALI (Tunis, Tunisie), Mounir HAGUI, Manel KALLEL, Lamine KHALED
14:00 - 15:00 #29071 - FC20-04 Étude VISAGE : « Visioconférence entre le Samu, le neurologue et le patient présentant un trouble neurologique brutal ».
FC20-04 Étude VISAGE : « Visioconférence entre le Samu, le neurologue et le patient présentant un trouble neurologique brutal ».

Introduction : le but de notre étude était d’évaluer l’aide apportée au neurologue par notre solution de visioconférence à trois : entre le médecin régulateur urgentiste (MRU), le patient et le neurologue de l’unité neuro-vasculaire (UNV), dans la décision d’orientation du patient présentant un trouble neurologique aigu. La visioconférence était réalisée à l’aide du smartphone du patient ou d’un témoin.

Matériel et Méthode : Étude observationnelle, prospective, en ouvert, monocentrique, non contrôlée, incluant tous les appels au Samu Centre 15 pour des patients présentant un trouble neurologique aigu, nécessitant un avis auprès des neurologues et pour lesquels la visioconférence à trois a été proposée, entre le 1er octobre 2020 et le 1er juin 2021. Les mineurs, les patients sous tutelle, curatelle ou sous sauvegarde de justice n’étaient pas inclus.

Résultats : Parmi les 42 essais de visioconférence, 24 visioconférences à trois ont abouti. 100 % des visioconférences ont aidé le neurologue dans sa prise de décision. Cette aide était notée en moyenne à 8,3/10, IC 95% [7,8 ; 8,7]. Le neurologue a modifié l’orientation du patient après 78% des visioconférences. Aucun transfert secondaire n’a été réalisé entre les urgences et l’unité neuro-vasculaire. Dans 95% des visioconférences à trois réussies, le MRU et le neurologue sont en accord pour l’orientation et dans 83% lors des échecs. La visioconférence a toujours augmenté le niveau de confiance du neurologue dans sa décision. Ce dernier évalue sa satisfaction quant à l’utilisation de la visioconférence en moyenne à 9/10. 

Discussion : L’étude VISAGE est la première étude à évaluer la visioconférence dans la régulation médicale des troubles neurologiques aigus, en utilisant le smartphone du patient ou de toute personne à ses côtés. L’apport visuel est un atout considérable pour le neurologue. Les limites les plus importantes de l’étude sont un faible nombre d’inclusion et un nombre élevé d’échecs de visioconférence à trois.

Conclusion : La visioconférence à trois apporte toujours une aide au neurologue dans sa prise de décision. Quatre fois sur cinq, la visioconférence a permis au neurologue de modifier sa décision d’orientation. C’est un véritable gage de sécurité et de qualité décisionnelle. De nouvelles études à plus grande échelle seront nécessaires pour analyser les bénéfices pour le patient et l’impact médico-économique de la visioconférence à trois.


Julie GEAY (NANTES), Arnaud MARTINAGE, Gwenolé PINEAU, Joel JENVRIN, Cecile PRETERRE, Morgane PERE, Lea SAMBLANCAT, Thibaut UMDENSTOCK
14:00 - 15:00 #29074 - FC20-05 Accident vasculaire cérébral hémorragiques aux urgences : étude épidémio-clinique et pronostique.
FC20-05 Accident vasculaire cérébral hémorragiques aux urgences : étude épidémio-clinique et pronostique.

 

Introduction : L’incidence des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dans le monde est en constante ascension. Parmi ces accidents, l’AVC hémorragique représente 15% de l’ensemble des AVC. Ils demeurent graves malgré les avancées thérapeutiques du fait de  leur mortalité élevée et des séquelles invalidantes qu’ils engendrent.

Le but de l’étude était de décrire les facteurs épidémiologiques et pronostiques des AVC hémorragique aux urgences.

 

Méthode : Etude prospective sur une période de six ans des patients chez  qui on a retenu le diagnostic d’AVC hémorragique  aux urgences. Le diagnostic de l’AVC hémorragique a été retenu sur la présence d’un tableau déficitaire non traumatique  confirmé par TDM cérébrale. Les données épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives ont été collectées. Le pronostic a été évalué sur la mortalité et sur le devenir fonctionnel des patients estimé par l’échelle de Rankin modifiée (mRs = 4 ou 5 était considéré comme une invalidité sévère) à 3mois.

 

Résultat : Soixante-treize patients étaient colligés. L’âge moyen était de 65 ±14 ans,  le genre ratio était  2,31. Les antécédents  étaient (%): HTA (57),  le diabète (27), AVC (20) et une fibrillation atriale (8). Six patients étaient sous anti coagulation oraux.

Le délai médian  de consultation était de 3 heures [1-7]. La  moyenne du score de Glasgow était 12 ±8,  20 % des patients avaient un  GCS<9. La  moyenne du score NIHSS était 11 ± 8. Trente-neuf des patients se présentaient  dans un tableau d’urgence hypertensive : avec une pression artérielle  moyenne à 175 ± 51 mmHg. On a eu recours à l’intubation orotrachéale chez 16 % des patients. Quatre patients ont été transférés en réanimation. La mortalité à  3 mois  était de 41,1%. La moyenne du  score Modified Raking Scale (MRS) était de 3,92 ± 2,34  à 3 mois. Trente-huit pour cent de la population ont gardé de séquelle sévère à 3 mois.

Conclusion : L’AVC hémorragique est une pathologie peu fréquente touchent les sujets âgés avec une prédominance masculine. Il est responsable d’une lourde mortalité avoisinant les 40%   et d’une invalidité sévère à  38%.



aucun conflit d’intérêt
Zeineb BEN ROMDHANE (Ariana, Tunisie), Hanen GHAZALI, Amel JBALI, Ines CHERMITI, Farah LAATIRI, Amira TAGOUGUI, Rahma DHOKAR, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00 #29076 - FC20-06 Evaluation nationale multicentrique de la prise en charge de l’épilepsie aux urgences.
FC20-06 Evaluation nationale multicentrique de la prise en charge de l’épilepsie aux urgences.

Introduction : Notre étude vise à décrire l’incidence et la prise en charge de l’épilepsie aux urgences.

Matériel et méthode :  Etude nationale observationnelle prospective multicentrique s’inscrivant dans la MR004 de la CNIL, décrivant le profil des patients, leur prise en charge et le devenir hospitalier.

Résultats : Entre le 18 et le 21 mai 2021, 350 patients ont été inclus par 93 structures d’urgence. L’incidence est de 1.25 patients/jour/centre ce qui représente 1% des passages aux urgences sur la période. Les patients ont 50 [33;68] ans et 61.8% (215) sont des hommes. 82.2% (281) sont admis après régulation par le SAMU et 12.1% (41) sont pris en charge par un SMUR. 60.6% (212) des admissions ont lieu de 9h à 18h. Ces patients ont des antécédents d’épilepsie pour 60.7% (207) d’entre eux et 47.6% (89) ont consulté aux urgences pour le même motif dans les 6 mois. 60.6% (212) des patients ont présenté une crise généralisée. Un facteur favorisant est retrouvé pour 39.5% (135) patients de l’étude. 88% (308) des patients ont une biologie, 52.3% (183) une imagerie cérébrale, 41.7% (146) un avis neurologique, 15.4% (54) un EEG aux urgences et seuls 11.4% (40) n’ont aucun examen complémentaire. Le traitement comprend une benzodiazépine dans 38% (133) et du levetiracetam dans 8.9% (31) des cas. La durée de séjour aux urgences est de 361.5 [242.5;568] minutes. Le taux d’hospitalisation est de 36.6% (128) dont 40.6% (52) à l’UHCD. Durant l’hospitalisation 35.2% (44) patients ont une imagerie et 53.2% (33) un EEG. La durée moyenne d’hospitalisation est de 2[1;8] jours.

Discussion : Nous retrouvons une large utilisation des benzodiazépines lors du passage aux urgences ainsi qu’un grand nombre d’examen complémentaires. Les patients connus épileptiques se voient moins prescrire d’examens et sont moins hospitalisés, encore plus quand un facteur favorisant est identifié.

Conclusion : Une information sur les indications des benzodiazépines et la place des examens complémentaires dans l’épilepsie pourrait réduire la durée de passage voire le recours aux urgences avec un travail sur l’orientation de certains patients vers des consultations dédiées en heures ouvrables.



Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt
Patrice SERRE (Bourg-en-Bresse), Catherine OSSEDAT, Laurie FRATICELLI, Sophie ARMAND, Clément CLAUSTRE, Sylvie MEYRAN, Magali BISCHOFF, Adrien DIDELOT
14:00 - 15:00 #29133 - FC20-07 Etude épidémiologique du syndrome malin des neuroleptiques aux urgences.
FC20-07 Etude épidémiologique du syndrome malin des neuroleptiques aux urgences.

Introduction:

Le syndrome malin des neuroleptiques (SMN) est une complication rare des neuroleptiques, mais potentiellement mortelle. 

Objectif : Le but de cette étude était d’étudier le profil épidémiologique, étiologique et évolutif du SMN

Méthodes :

C’était une étude rétrospective descriptive mené au service des urgences du CHU Habib Bourguiba Sfax incluant les patients pour lesquels un syndrome malin des neuroleptiques a été retenu, et ceci pendant une année, du Janvier 2020 au Décembre 2020

 Résultats.

 Nous avons inclus 42 cas. L'âge moyen des patients était de 45.2 +/- 12.3. Les antécédents essentiels des patients étaient la schizophrénie (n = 24), le trouble schizo-affectif (n = 7), le trouble bipolaire (n = 3) et le retard mental (n = 4). Les neuroleptiques (NLP) impliqués étaient : clozapine (n=22) ; Olanzapine (n=10) ; Rispéridone (n=7) ; et Quétiapine (n=3). Vingt-six patients traités par NL n'ont reçu aucun autre médicament psychotrope concomitant. Les 16 patients restants ont reçu respectivement des benzodiazépines (n = 5), du valproate (n = 5), du lithium (n = 4) et des antidépresseurs (n = 2). A l’admission, on a noté une altération de l’état de conscience dans 76.2% des cas, une rigidité dans 69.0% des cas, une fièvre dans 61.9% des cas et un tremblement dans 33.3% des cas. A l’examen, treize patients ont présenté une hypotension. Le score de Glasgow moyen était de 11.2 +/- 2.9. Trois patients avaient un score de Glasgow inférieur à 8. Le bilan a montré une rhabdomyolyse chez tous les patients. Un syndrome inflammatoire biologique a été noté chez 11 patients (26.2%). Un scanner cérébral a été pratiqué chez 71.4% des patients et était revenu sans anomalies dans tous les cas. Les étiologies retenues devant ce SMN étaient : une augmentation brutale des doses habituelles (15), introduction récente de NLP (12), cause infectieuse (11) et une déshydratation (4). Le traitement était dominé par la réhydratation, l’antipyrétique et le refroidissement. La durée moyenne d’hospitalisation était de 47.5 +/- 9.3 heures. Treize patients ont été transférés au service de psychiatrie et les autres sont sortis directement du service d’urgence. Deux patients ont un essai fatal (4.8%).

Conclusion : Notre étude indique que les antipsychotiques atypiques peuvent provoquer un SMN même lorsqu'ils sont prescrits en monothérapie. Malgré sa faible incidence, s’il n’est pas traité à temps, son évolution peut être fatale.


Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Mouna BEN AMOR, Amine ABDELHEDI, Ksentini HANA, Haifa SNOUSSI, Mouna JERBI, Olfa CHAKROUN WALHA, Nourreddine REKIK
14:00 - 15:00 #29275 - FC20-08 Évaluation de l’impact d’une méthode d’implémentation sur le taux d’adéquation aux recommandations professionnelles de 2018 de prise en charge des états de mal épileptiques tonico-cloniques généralisés de l’adule : étude bicentrique intitulée SEASIDE.
FC20-08 Évaluation de l’impact d’une méthode d’implémentation sur le taux d’adéquation aux recommandations professionnelles de 2018 de prise en charge des états de mal épileptiques tonico-cloniques généralisés de l’adule : étude bicentrique intitulée SEASIDE.

Introduction : Les états de mal épileptiques (EME), fréquents, mettent en jeu le pronostic vital. Une prise en charge optimale est indispensable. Afin d’aider les urgentistes, des recommandations formalisées d’experts (RFE) ont été révisées en 2018. L’étude SEASIDE a pour objectif d’évaluer l’adéquation locale aux RFE des prises en charge d’EME et d’évaluer si celle-ci peut être améliorée par une intervention pédagogique.

Matériels et Méthodes : Cette étude a été menée en trois temps, aux urgences adultes et SMUR d’Angers et de Cholet. Nous avons analysé rétrospectivement, au cours de la phase 1 (12/2019 à 08/2020), les prises en charges d’EME. Nous avons ensuite mené une intervention pédagogique multimodale (e-learning, fiches réflexes), auprès des praticiens urgentistes. Nous avons enfin analysé au cours de la phase 3 (09/2020 à 05/2021), rétrospectivement, les prises en charges d’EME. Les molécules, posologies utilisées et délais d’administration ont été comparés aux RFE.

Résultats : en phase 1, 44,4% des prises en charges furent conformes aux RFE, contre 39% en phase 3 (p-value 0.63). La 1ère ligne thérapeutique était conforme dans 94.7% et 95.1% des cas en phase 1 et 3, respectivement. La 2nde injection de CLONAZEPAM était correcte dans 54.2% des cas en phase 1 contre 53.8% en phase 3, et administrée dans les délais des RFE dans environ un tiers des cas.  Les molécules de seconde ligne étaient conformes dans 80% et 76.9% des cas, en phases 1 et 3, respectivement. Le délai d’administration de cette seconde ligne était adéquat dans 30.6% en phase 1 mais jamais en phase 3.

Discussion : Dans l’EME, une 2nde dose de CLONAZEPAM n’est utilisée que dans la moitié des cas, avec un recours précoce à une seconde ligne. Les délais d’administration sont peu respectés, y compris en phase 3. Cela montre la complexité de tenir de tels délais, bien que recommandés. L’impact thérapeutique de tels écarts semble acceptable mais reste néanmoins à démontrer.

Conclusion : L’adéquation des prises en charge d’EME par rapport aux RFE est moyenne et non améliorée par une intervention pédagogique.


François MORIN, Etienne FOURRIER, Pierre-Marie ROY, Nicolas RETIÈRE-DORÉ (La Roche Sur Yon), Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET, Delphine PLARD
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 09 juin"

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AS40 A
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Réanimation cardio-pulmonaire pédiatrique de base
Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Dominique BIARENT (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Didier CEYSENS (Caporal) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
• Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
• Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
• Mettre en œuvre les gestes sur mannequins

!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 353

"Jeudi 09 juin"

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CS03
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Quand les interventions deviennent difficiles pour les acteurs de l'urgence : débriefons !
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Carla DE STEFANO (psychologue) (Paris), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Paris)
14:00 - 15:30 Débriefing technique : comment faire pour être encore performants la prochaine fois ? Charlotte VERJUX (infirmière) (Conférencier, Paris)
Contextualiser les interventions en intra et en extra-hospitalier qui nécessitent le recours au débriefing technique.
Quel recours dans la simulation ?
Décrire un modèle de débriefing technique : quels bénéfices pour les acteurs de l'urgence ?
14:00 - 15:30 "Je n'arrive pas à lever cette image dans la tête, ai-je fait bien mon travail ? ". Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
Les signes d'alerte de la dissociation peritraumatique des acteurs de l'urgence. Doit-on intervenir psychologiquement immédiatement pour le soignant ?
Comment intégrer le debriefing psychologique dans la pratique courante.
14:00 - 15:30 Qu'en est-il des étudiants ? Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
Etudiants et urgences vitales : Parlons de nos représentations !
Risque post-traumatique pour les étudiants : Restons attentifs !
Rôle des étudiants et leur gestion dans les urgences vitales (Urgences, SAMU & exercice de catastrophe)
Salle Maillot

"Jeudi 09 juin"

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AMS26
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier sensibilisation aux risques NRBC
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Franck CALAMAI (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Apport de connaissances :
Prise en charge d’une victime intoxiquée par un toxique de guerre (Neurotoxiques organophosphorés, vésicants, agents cyanés, suffocants, …) :
Comment identifier le toxique ?
Principes de prise en charge initiale

Partie pratique :
Savoir revêtir une tenue de protection NRBC
S’entrainer à la réalisation de gestes techniques simples en tenue de protection (intubation, VVP, préparation de drogues)
Salles 221-222-223

"Jeudi 09 juin"

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AS44 E
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Sandra BASIC (Directrice Commerciale) (Conférencier, TRAPPES)
Prendre consience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Village SFMU
14:30

"Jeudi 09 juin"

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REUANNEX14
14:30 - 16:00

Réunion Annexe Urgences 2022
Réunion Board Echographie SFMU

Salle 227
14:45

"Jeudi 09 juin"

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SG
14:45 - 15:30

SYMPOSIUM GILEAD
Dépistage & Prévention du VIH et des Hépatites Virales : Une Urgence en 2022

Modérateur : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
14:45 - 15:30 Dépistage du VIH & des Hépatites Virales aux Urgences : Quel Rationnel ? Gilles PIALOUX (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:30 Les différentes modalités du dépistage aux Urgences ? Le choix de l’équipe Lyonnaise. Vincent MACKIEWICZ (médecin) (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:30 Expérience de Bichat & réussite travail transversal de 4 services hospitaliers. Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
Salle 251
15:00

"Jeudi 09 juin"

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FC21
15:00 - 16:00

Flash communications
De circonstance

Modérateur : Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
15:00 - 16:00 #28830 - FC21-01 OEDEMES PULMONAIRES D’IMMERSION : ÉVALUATION DE LA CORRÉLATION ENTRE LE PROFIL DE PLONGÉE, LA SYMPTOMATOLOGIE INITIALE ET LA SURVENUE D’UN OPI GRAVE.
FC21-01 OEDEMES PULMONAIRES D’IMMERSION : ÉVALUATION DE LA CORRÉLATION ENTRE LE PROFIL DE PLONGÉE, LA SYMPTOMATOLOGIE INITIALE ET LA SURVENUE D’UN OPI GRAVE.

L’œdème pulmonaire d’immersion ou OPI est une pathologie récente (1984), dont l’issue est parfois fatale. L’OPI peut toucher des nageurs, plongeurs ou apnéistes amateurs, professionnels, civils ou militaires, jeunes ou âgés, avec ou sans antécédent cardio-vasculaire. Sa physiopathologie est encore incomprise, mais l’OPI a fréquemment un retentissement sur le myocarde pouvant aller jusqu’à une cardiopathie type Tako-Tsubo. Les facteurs associés à la survenue d’un OPI sont l’âge, l'HTA, l’eau froide, le sexe féminin, un effort physique en plongée. Il n’existe aucun facteur prédictif permettant de prédire la gravité de l’OPI, au plan cardiaque et/ou respiratoire, et son évolution immédiate.

Objectif principal : identifier et évaluer des facteurs prédictifs de bonne ou de mauvaise évolution de l’OPI. Objectif secondaire : décrire une population ayant présenté un OPI, la présentation clinique initiale, la prise en charge, la durée d’hospitalisation et la gravité radiologique et biologique.

 

Patients et méthodes : les patients ayant subi un accident de plongée et consulté au centre hyperbare de l’hôpital d’instruction des armées Saint-Anne de Toulon entre janvier 2017 et août 2019 et dont le diagnostic est celui d’un OPI ont été identifiés en menant une analyse rétrospective de dossiers informatisés et papier.

Résultats : 57 patients ayant subi un OPI sont inclus. 70% des patients sont des hommes d’âge médian 45(30-55) ans et 2% présentaient un antécédent cardiovasculaire. 54% des patients ont présenté un OPI grave, défini par la présence d’une dysfonction myocardique ou d’une hypoxémie lors de l’évaluation dans le service. Parmi ces OPI graves, 28% ont présenté une dysfonction myocardique visible à l’échographie, 49% une élévation de la troponine et 21% une hypoxémie. L’analyse univariée a mis en évidence cinq facteurs liés à un surrisque d’OPI grave : l’âge, un antécédent cardio-vasculaire, la plongée en circuit ouvert, une dyspnée initiale, une détresse respiratoire initiale, et un facteur « protecteur » : l’apnée. L’analyse multivariée ne retient in fine que deux facteurs de risque d’OPI grave, la présence d’un antécédent cardio-vasculaire et la présence d’une détresse respiratoire initiale.

 

Conclusion : Deux facteurs de risque d’OPI grave, la présence d’un antécédent cardio-vasculaire et la présence d’une détresse respiratoire initiale ont été mis en évidence par notre étude. Des recherches complémentaires avec un plus grand nombre de patient sont nécessaires.



Aucun
Dorian WOLFF (Pontoise), Jean MORIN, Romain ROFFI, Arnaud DRUELLE, Jean-Eric BLATTEAU
15:00 - 16:00 #28872 - FC21-02 Brûlures graves au Tchad. A propos de 193 enfants.
FC21-02 Brûlures graves au Tchad. A propos de 193 enfants.

Les brûlures sont un problème majeur de santé publique. Il n’existe pas au Tchad d’organisme de veille sanitaire, permettant des réponses en santé publique ciblées. Le fléau de la brûlure grave chez l’enfant et à sa morbi-mortalité est prégnant. Description du profil épidémiologique des enfants admis au sein de l’unique service de brûlés pédiatriques du Tchad.

Matériels et méthodes : étude rétrospective observationnelle monocentrique incluant les enfants avec brûlures thermiques dans un service de chirurgie pédiatrique. Variables observées : motif d’admission, âge, niveau socio-économique, lieu et modalité de survenue de l’accident, saison, existence d’une prise en charge initiale, surface cutanée brûlée (SCB) et profondeur, durée du séjour, mortalité intra-hospitalière. Analyse des données : SPSS® (vs 12).

Résultats : De 2014 à 2015, 193 enfants de moins de 15 ans ont été admis. Les brûlures thermiques représentaient 10,1% des cas, d’âge moyen de 4,74 ans (4 jours - 15 ans), avec niveau socio-économique bas (40%). La brûlure survenait à la cuisine (81,6%), par un liquide chaud (60%) ou le feu (31%), en période de saison froide, sans traitement initiés (60%) au domicile. Dans un tiers (28,9%) des situations la SCB était entre 6 et 10%, avec omniprésence (93%) de second degré. La durée moyenne du séjour était de 10 (1-75) jours. La mortalité intra-hospitalière était de 6,3% liée à la SCB (supérieure à 40%), à l’infection, la dénutrition, et après le septième jour d’hospitalisation.

Discussion : les mesures de prévention des accidents de la vie courant doivent être renforcées au Tchad. La pénétrance des campagnes peut être limitée du fait des difficultés en santé publique profondes et durables du pays, focalisée sur l’enfant de moins de 5 ans qui évolue dans un environnement domestique peu sécurisé et mal surveillé.  Les brûlures étendues sont plutôt rares mais au pronostic réservé.

Conclusion : notre étude est limitée car monocentrique, mais rapporte cependant les résultats de la seule unité de brûlés pédiatriques au Tchad. La morbi-mortalité peut être très certainement fortement diminuée par des actions multiples : campagne de prévention, création, organisation et formation pour un parcours de soins spécifiques (soins initiaux et au long court, excisions-greffes, rééducation des séquelles, appareillage, etc.). Un plan gouvernemental pourrait être proposé, soutenu par les organisations gouvernementales et non gouvernementales présentent au Tchad.



Ethypharm: consultant, sans conflit d'intérêt en lien avec l'objet de ce travail Convatec: travail scientifique, sans conflit d'intérêt en lien avec l'objet de ce travail
Olivier NGARINGUEM, Nour Abakar MAHAMAT, Guillemette THOMAS, Harba TYAU TYAU, Hugues LEFORT (Marseille)
15:00 - 16:00 #28876 - FC21-03 Association entre l’hypothermie, et l’EtCO2 et la PaCO2 en cas d’arrêt cardiaque réfractaire.
FC21-03 Association entre l’hypothermie, et l’EtCO2 et la PaCO2 en cas d’arrêt cardiaque réfractaire.

Introduction : L’EtCO2 est fréquemment mesuré chez les patients en arrêt cardiaque (AC), pour guider la prise en charge et prédire la survie. Notre objectif était d'étudier la PaCO2 et l'EtCO2 chez les patients victimes d’hypothermie accidentelle en AC.

Matériel et Méthodes : Nous avons inclus des patients avec AC réfractaire évalués pour une réanimation cardio-pulmonaire extracorporelle (ECPR). Les patients hypothermes ont été identifiés à partir de données précédemment collectées de manière prospective en France, En Suisse et en Pologne. Les patients non hypothermes ont été identifiés à partir de deux études de cohorte en France. Le résultat principal était l’association entre l’hypothermie, et les valeurs d’EtCO2 et PaCO2 à l'admission à l'hôpital. La PaCO2 a été analysées les stratégies alpha-stat et pH-stat.

Résultats : Nous avons inclus 131 patients (39 hypothermes et 92 non-hypothermes). L’EtCO2 (p < 0,001) et la PaCO2 pH-stat (p < 0,001) étaient significativement plus bas chez les patients hypothermes que chez les patients non hypothermes, ce qui n'était pas le cas pour la PaCO2 alpha-stat (p=0,15). La température était significativement et positivement associée à l’EtCO2 (p < 0,01) ainsi qu’à la PaCO2 pH-stat (p < 0,01) mais pas à la PaCO2 alpha-stat (p=0,5). L’EtCO2 était plus basse de 0,71 mmHg et la PaCO2 pH-stat de 1,5 mmHg pour chaque diminution de 1° C de la température. La proportion de survivants ayant une EtCO2 ≤10mmHg à l'admission à l'hôpital était de 45% pour les patients hypothermes en AC.

Discussion : Nos résultats plaident en faveur d'une utilisation prudente de la valeur de l'EtCO2 chez les patients hypothermes en AC. Dans notre étude, environ la moitié des patients qui ont survécu à un AC hypotherme avaient une valeur d'EtCO2 qui aurait été une contre-indication à l'ECPR si ces patients avaient souffert d'un AC non hypotherme.

Conclusion : L'hypothermie est associée à une baisse de l’EtCO2 en cas d’AC. L’EtCO2 ne doit pas être utilisée pour prédire la survie en cas d'AC hypotherme, ni comme marqueur de la bonne qualité de la réanimation en cas d'hypothermie profonde.



Aucun
Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse), François-Xavier AGERON, Tomasz DAROCHA, Alice HUTIN, Lionel LAMHAUT, Pierre BOUZAT, Pierre-Nicolas CARRON, Guillaume DEBATY
15:00 - 16:00 #29259 - FC21-04 LES FACTEURS PREDICTIFS DE VENTILATION MECANIQUE CHEZ LES PATIENTS ADMIS AUX URGENCES POUR NOYADE.
FC21-04 LES FACTEURS PREDICTIFS DE VENTILATION MECANIQUE CHEZ LES PATIENTS ADMIS AUX URGENCES POUR NOYADE.

Introduction : La noyade est une urgence dramatique qui touche surtout les jeunes et qui peut être fatale dans quelques secondes. L’oxygénothérapie précoce étant la base de la prise en charge, et le recours à la ventilation mécanique est réservée aux patients non améliorés par l’oxygénothérapie seule et à ceux présentant d’emblée ou secondairement une altération de l’état neurologique et/ou hémodynamique. L’objectif de notre travail est d’identifier les facteurs prédictifs de recours à la ventilation mécanique chez ces patients. Méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive prospective et pronostique menée sur une période de 4 ans, du 01/01/2014 au 31/12/2017 incluant les patients hospitalisés en Unité D'hospitalisation De Courte Durée (UHCD) et à la salle d'accueil des urgences vitales (SAUV) pour noyade en eau de mer et en eau douce. Résultats : 92 patients ont été inclus, L’âge moyen était de 29 ± 19 ans avec un Sex-ratio de 2,28. Le transport des patients a été assuré par la protection civile dans 63% des cas. Les antécédents pathologiques : épilepsie 5,4% ; insuffisance cardiaque 9%; insuffisance respiratoire 5,4% ; diabète 4,3% et HTA 5,4%.Parmi les patients, 98% étaient victimes d'une noyade en eau de mer, un seul accident de travail avec submersion dans un réservoir d'eau de pluie a été signalé. Le délai moyen de submersion était de 8 ± 6 minutes. Le délai moyen d'arrivée aux urgences était de 24 ± 11 minutes. Neufs patients ont présenté un arrêt cardio-respiratoire en pré-hospitalier, 13% des patients se sont présentés aux urgences au stade de grand hypoxique selon la classification de Menezes et Costa. 68,5% des noyés ont été directement admis en SAUV. 61% des patients ont nécessité un support ventilatoir dont 32,6% ont bénéficié d’une ventilation mécanique type invasive ou non invasive. Les facteurs prédictifs de recours à la ventilation mécanique étaient: le sexe masculin(p=0,01); une submersion ≥10 minutes (p < 0,01); SpO2 < 75% (p < 0,001); Choc index > 0,9 (p=0,01); une température < 35°C (p < 0,001), un GCS < 12 (p < 0,01), le recours aux catécholamines (p < 0,001), noyade secondaire (p=0,003) et pH= 7,17±0,14 (p < 0,01) . Conclusion : L’identification de ces facteurs permet de détecter précocement les patients nécessitant le recours à la ventilation mécanique aux cours des accidents de noyades, une prise en charge précoce et adéquate reste la clé pour améliorer le pronostic de ces patients.

Pas de conflit d'intérêt
Mokhtar MAHJOUBI (Lamarsa, Tunisie), Yessmine WALHA, El Moez BEN OTHMANE, Dhekra HAMDI, Chiheb CHAMMEM, Araa JLIDI, Nourelhouda NOUIRA, Sirine HAYOUNI
15:00 - 16:00 #29261 - FC21-05 Utilisation du dosage de la troponine après des lésions électriques : une cohorte rétrospective multicentrique de 15 ans dans les services d'urgence.
FC21-05 Utilisation du dosage de la troponine après des lésions électriques : une cohorte rétrospective multicentrique de 15 ans dans les services d'urgence.

Introduction : Les patients éléctrisés sont considérés comme présentant d'événement cardiaque majeur (ECM). L'objectif de cette étude était d'évaluer la performance de la troponine pour prédire les ECM chez les patients victimes d'éléctrisation admis au service des urgences.

Méthodes : Etude rétrospective multicentrique (n=5) dans laquelle les patients consécutifs éléctrisés admis aux services d'urgence (adultes et pédiatriques) ont été inclus entre 2005 et 2019. Le critère d'évaluation principal était le taux d'ECM intra-hospitalier (arrêt cardiaque, infarctus du myocarde ou trouble du rythme grave). 

Résultats : 785 patients inclus ont été admis aux urgences avec un premier diagnostic de lésion électrique pendant la période d'étude. Des dosages de troponine ont été effectués chez 533 patients (67,9 %) et 3,2 % présentaient une troponine initiale élevée. Si aucun des critères cliniques de gravité n'était présent (cardiopathie antérieure connue, exposition à une haute tension ≥ 1000 Volts, perte de conscience initiale ou un ECG initial anormal), cela définissait un sous-groupe à faible risque (n=573, 76,0 %) qui pouvait rentrer à domicile en sécurité. Le dosage initial positif de la troponine avait une sensibilité de 83,3%, spécificité de 97,7%, et une valeur prédictive négative de 99,9% pour prédire un ECM.

Conclusions : Le dosage de la troponine semble être un marqueur prédictif du risque d'ECM et devrait être envisagé chez les patients à haut risque.



Aucun conflit
Delphine DOUILLET (Angers), Stéphanie KALWANT, Yara AMRO, Benjamin GICQUEL, Idriss ARNAUDET, Dominique SAVARY, Quentin LE BASTARD, Francois JAVAUDIN
15:00 - 16:00 #29824 - FC21-06 Exposition à court terme à la pollution atmosphérique (PM10, NO2, O3) et pneumothorax spontané secondaire.
FC21-06 Exposition à court terme à la pollution atmosphérique (PM10, NO2, O3) et pneumothorax spontané secondaire.

Introduction: Notre objectif était d’analyser la relation entre pneumothorax spontané secondaire (PSS) et l’exposition à court terme à la pollution atmosphérique à travers le dioxyde d’azote (NO2), l’ozone (O3) et les particules de matières de diamètre ≤ 10μm (PM10).

Matériel et méthode: étude cas-croisée incluant tous patients adultes ayant présenté un PSS du 1er juin 2009 au 31 mai 2013 au sein de 14 centres hospitaliers français. L’exposition aux polluants a été estimée selon les valeurs suivantes : augmentation rapide sur 3 heures des concentrations de polluants (PM10 = 20 µg/m3 ; NO2 et O3 = 40 µg/m3) ; survenue de pics de pollution (PM10 = 50 µg/m3, NO2 = 200 µg/m3, O3 = 120 µg/m3). Ces calculs ont été réalisés pour chacune des périodes cas et témoins, pour chacun des 4 jours définissant la période d’exposition (J-1 à J-4).

Résultats: 135 patients ont été inclus, âge moyen de 55.56 ans (±18.54). 60% présentaient une BPCO ou un emphysème. 54% étaient fumeurs actifs. Aucune différence significative a été observée pour l’exposition au PM10, NO2 et O3 entre les périodes cas et les périodes témoins (tableau 1).

Discussion: Les différences d’exposition observées pour les concentrations d’O3 ne nous permettent pas d’éliminer ce lien.

Conclusion: Aucun impact de l’exposition à court terme du PM10 et du NO2 n’a été mis en évidence sur la survenue du PSS. Une association avec l’O3 ne peut être exclue, en particulier lors d’une augmentation survenant 2 jours avant l’occurrence du PSS.


Tania MARX (Besançon), Nadine BERNARD, Anne-Laure PARMENTIER, Marc PUYRAVEAU, Bérenger MARTIN, Jean-Baptiste PRETALLI, Frédéric MAUNY, Thibaut DESMETTRE
15:00 - 16:00 #29825 - FC21-07 Survie et prise en charge des victimes d’avalanches avec ensevelissement complet d’une durée ≥ 1 heure.
FC21-07 Survie et prise en charge des victimes d’avalanches avec ensevelissement complet d’une durée ≥ 1 heure.

Introduction : La probabilité de survie des victimes d’avalanche dépend du degré (partiel ou complet) et de la durée d’ensevelissement. Après 60 minutes d’ensevelissement complet, elle n’est plus que de 21%. Notre étude a pour but d’évaluer précisément la survie et la prise en charge des victimes ensevelies pour une durée de ≥60 min.

Matériel et Méthode : Nous avons inclus dans cette étude rétrospective les victimes d’avalanche complètement ensevelies pour une durée ≥60 min, pris en charge par deux services de sauvetage héliporté, entre 1997 et 2018. Les victimes ensevelies pour une durée ≥24 heures ou dont la survie n’était pas connue ont été exclues.

Résultats : Parmi les 140 victimes incluses, 27 ont survécu (19%). La majorité (n=113, 81%) étaient des hommes, d’un âge médian de 38 ans (espace interquartile [EI] 27-49). Il n’y avait pas de différence de temps d’ensevelissement entre les non-survivants (100 min, EI 75-440) et les survivants (125 min, EI 90-210, p=0.76) (Figure 1). Le plus long temps d’ensevelissement chez un patient ayant survécu était de 17 heures.

Discussion : Il s’agit de la première étude analysant spécifiquement les patients ayant été ensevelis ≥60 min. La survie des victimes d’avalanche est possible, même en cas de duré prolongée.

Conclusion : Nos résultats supportent le fait de poursuivre la recherches de victimes d’avalanche, même en cas de durées d’ d’ensevelissement prolongées.


David EIDENBENZ, Pierre-Nicolas CARRON, Alexandre KOTTMANN, Frank TECHEL, Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse)
15:00 - 16:00 #29864 - FC21-08 Étude observationnelle d’une cohorte de 159 patients pédiatriques noyés de 2014 à 2020.
FC21-08 Étude observationnelle d’une cohorte de 159 patients pédiatriques noyés de 2014 à 2020.

Introduction : La noyade est un problème de santé publique majeur, c'est la principale cause de décès par accident de la vie courante en pédiatrie. Peu de travaux ont recensé les données cliniques et biologiques des patients noyés.

L’étude de Szpilman est la plus grande cohorte de patients noyés. Décrite en 1997 sur 1831 cas, tout âge confondu, elle a permis de proposer une classification intégrant les trois grandes défaillances d’organe et corrélée à la mortalité respective. L’objectif principal de notre étude était d’analyser une population pédiatrique selon cette classification et de la comparer à celle de Szpilman. L’objectif secondaire était de décrire cette population .

Méthode : Nous avons inclus de façon rétrospective 159 patients de 0 à 14 ans, de Grade Szpilman 2 à 6, transférés vivants vers les 4 Centres Hospitaliers :Taone, Pointe-à-Pitre et Marseille (Timone, Nord) dans les services d’urgence et de réanimation, de Janvier 2014 à Juillet 2020. 78 Dossiers ont pu être relus en détail (avec des informations sur lieu ,horaire, mois ,présence d'un témoin qualifié, ionogramme, Gmycéies et CPK)

Résultats : Dans notre population : Le Grade 4 est totalement absent. Le Grade 5 a une mortalité et une morbidité similaire au Grade 3. Les facteurs de mauvais pronostic sont l’arrêt cardiaque et l’absence de témoin qualifié. Notre cohorte retrouve un meilleur pronostic de survie que la population de Szpilman en 1997 (12,3% de mortalité contre 30%) . Nous avons 20 décès au total et tous étaient de grade 6. Concernant les données biologiques: Les troubles ioniques sont fréquents et semblent dépendre du type d’eau,  mais sans différence clinique et pronostique. L'âge moyen était compris entre 2 et 3ans . 62% des cas étaient des noyades en piscines .Les complications majeures sont le SDRA et la pneumopathie. Une antibiothérapie a été instaurée dans 40% des cas, souvent de façon abusive. Il n'y a pas de cas de noyade sèche. Les patients de Grade inférieur à 6 semblent avoir une bonne évolution avec une durée de séjour moyenne de 32 heures.

Conclusion : Les résultats sur la mortalité et la morbidité poussent à améliorer la prévention de la noyade chez les enfants (protection des piscines, formations aux premiers secours, apprentissage de la nage) et sur la formation de la population au premiers secours . La classification pourrait être revisitée en pédiatrie mais il faudrait une étude de plus grande puissance . 


Alexandra LAVAL (marseille)
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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Flash communications
Apprendre à apprendre
Pédagogie - Enseignement - Formation

Modérateur : Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Besançon)
15:00 - 16:00 #28925 - FC22-01 État de la connaissance des recommandations chez les urgentistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
FC22-01 État de la connaissance des recommandations chez les urgentistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Introduction : La médecine d’urgence est une discipline transversale aux multiples champs de compétences. Parmi les outils d’aide à la prise en charge, au sein de cette spécialité, on retrouve les recommandations médicales. Il semble cependant que ces dernières ne soient que partiellement connues. Nous nous sommes donc intéressés à l’état des connaissances des recommandations ayant trait à la médecine d’urgence, chez les médecins urgentistes de la région Auvergne-Rhône-Alpes, tout en analysant les facteurs prédictifs de cette connaissance.

 

Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive multicentrique réalisée entre le 04/12/2020 et le 26/02/2021, au moyen d’une enquête par e-questionnaire. Le critère de jugement principal est la réponse déclarative concernant la connaissance de cinq recommandations tirées au hasard. Le critère de jugement secondaire s’intéresse aux facteurs influençant cette connaissance. Les cinq recommandations concernent l’état de mal épileptique, les céphalées, les infections urinaires, les diverticulites et les plaies.

 

Résultats : De grandes inégalités sont constatées dans la déclaration des connaissances de ces recommandations parmi les 246 médecins ayant répondus.  En moyenne, 56% des praticiens déclarent les connaître, avec une variabilité selon la recommandation allant de 82% pour l’état de mal épileptique, contre seulement 35% pour les céphalées. Le type de formation des médecins est apparu comme un facteur significativement associé à une meilleure connaissance, notamment le fait d’avoir une formation conventionnelle d’urgentiste (c'est-à-dire d'avoir comme diplôme la CAMU +/- CATA, le DESC ou le DES de médecine d’urgence). On observe également que le type d’activité influe sur la connaissance, en effet, avoir une activité extrahospitalière seule est significativement associée à une moins bonne connaissance. Enfin, le fait d’être adhérent à la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) est significativement associée à une meilleure connaissance des recommandations.

 

Conclusion : Force est de constater une connaissance partielle des recommandations sélectionnées, néanmoins de nombreux facteurs sont susceptibles de l'influencer. Notre étude n’est cependant pas exempte de biais inhérent à son design.


Silène RENARD (LYON), Tiphaine LEFEBVRE, Karim TAZAROURTE, Anne-Marie SCHOTT-PETHELAZ, Abdesslam REDJALINE, Marion DOUPLAT, Inès BRUNAT, Sébastien BEROUD
15:00 - 16:00 #28959 - FC22-02 Intérêt de l’apprentissage par simulation dans l’acquisition des compétences non techniques auprès des étudiants de médecine.
FC22-02 Intérêt de l’apprentissage par simulation dans l’acquisition des compétences non techniques auprès des étudiants de médecine.

Introduction: La simulation est devenue une méthode pédagogique incontournable dans l’apprentissage médical. Il est prouvé qu’elle améliore aussi bien les compétences techniques que non techniqu.Le but de l’étude était d’évaluer l’impact de la formation par simulation dans l’apprentissage des compétences non techniques auprès des étudiants en médecine

Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude transversale incluant des étudiants en 5ème année médecine, l’étude a été faite  au cours d’une formation  Advanced life support ‘’ALS’’ au centre de simulation de la faculté de médecine . Cette formation  est basé sur l’apprentissage par des ateliers de simulation , des compétences techniques mais aussi des compétences non techniques tel que  la communication.

L’évaluation de ces compétences a été faite par le score « anaesthetists’non technical skills (ANTS ) sur 3 temps : début de la formation t0 (1er jour) , à la fin de la formation t1 (2em jour) et au cours de l’examen (t2).

Résultats :On a inclus 52 Participants avec une nette prédominance de sexe féminin 75%. L’âge a été compris entre 23 et 26 ans. Au début de la formation (t0) la moyenne des notes du score ANTS était égale à 23.89 , qui est un score relativement faible mais attendu  puisqu’ils s’agit d’une population composée de   novices.  La formation a permis une amélioration de l’acquisition des compétences non techniques au fil des 3 temps auprès de ces étudiants, en effet on a constaté qu’entre le début et fin de la formation la moyenne de score « ANTS » a passé de 23,89 à t0 à 41,10 à t1 (p = 0.001). Cependant la moyenne de score au cours de l’examen (t2) était de 49,15 et la différence n’était pas statistiquement significative comparant à la fin de la formation (p = 0,79).

Discussion : l’ amélioration  des compétences non technique des étudiants en médecine grâce a des ateliers de simulations ou l’étudiants à jouer le rôle de « team leader »  dans un travail en équipe pour la prise en charge d’un patient en arrêt cardiorespiratoire ,ceci nous incite  a généraliser cette méthode d’enseignement  pour les étudiants en médecine à tous les niveaux, et a tous les professionnels de santé

Conclusion : La simulation est un outil pédagogique majeur dans l’apprentissage des compétences humaines fondamentales en médecine : Le travail en équipe le « leadership ». sans risque d’être nocif  pour les patients .

 

 



pas de conflits
Dr Dorra LOGHMARI (sousse, Tunisie), Mehdi ZORGATI, Sarra SOUA, Sondos LAAJIMI, Kais MANSOURI, Amal MANSOURI, Rabeb MBAREK, Naoufel CHEBILI
15:00 - 16:00 #28975 - FC22-03 PASSATION ENTRE MÉDECINS D’INTERVENTION ET MÉDECINS HOSPITALIERS : INTÉRÊT DE LA SIMULATION DANS L’AMÉLIORATION DE la TRANSMISSION.
FC22-03 PASSATION ENTRE MÉDECINS D’INTERVENTION ET MÉDECINS HOSPITALIERS : INTÉRÊT DE LA SIMULATION DANS L’AMÉLIORATION DE la TRANSMISSION.

Introduction : La passation en pré-hospitalier assure la continuité de la chaine de soins des patients pris en charge. La simulation s’apprête à l’acquisition des compétences non-techniques. Les études menées sur ce thème ont été réalisées surtout sur des paramédicaux, les études intéressant des médecins ne sont pas nombreuses et se limitaient souvent à des questionnaires d’évaluation des pratiques. L’objectif de ce travail était d’étudier l’intérêt de la simulation dans l’amélioration de la qualité de la passation entre médecins d’intervention pré-hospitalière et médecins intra-hospitaliers.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective et évaluative sur le thème de la passation au sein d'un Service Mobile d’Urgence et de Réanimation. Nous avons inclus les médecins volontaires qui ont signé un consentement de participation. Nous avons réalisé une étude sur trois étapes : formation théorique avec un pré-test et un post-test, une 1ère séance de simulation, une 2ème séance de simulation suivie d’un post-test. Les deux séances de simulation ont été évaluées en suivant une grille critériée. Nous avons évalué la progression des connaissances (moyennes aux tests) et des compétences (pourcentages de réponses justes aux grilles d’évaluation) des médecins participants en termes de passation : avant et après une formation théorique puis avant et après un apprentissage par simulation.

Résultats : Seize médecins ont pris part à l’étude. La formation théorique a permis une amélioration des moyennes et du pourcentage de réponses justes des tests (post-test 1 vs. pré-test : 9,5±3,3 vs 6,9±2 ; p=0,008 et 22 vs. 10% ; p=0,001 respectivement). La formation par simulation a permis une amélioration de la moyenne générale des participants (16,3±0,9 vs. 12,3±2,5 ; p < 0,001). La formation par simulation a permis une amélioration des moyennes pour les rubriques jugeant la qualité de la passation d’une façon significative. La formation par simulation a permis une amélioration des moyennes et du pourcentage de réponses justes des tests théoriques (post-test 2 vs. post-test 1 vs. pré-test : 10,7±2,8 vs. 9,5±3,3 vs. 6,9±2 ; p=0,01 et 29 vs. 22 vs. 10% ; p < 0,001 respectivement)

Conclusions : Notre étude a permis de montrer l’apport de la simulation sur l’amélioration de la transmission clinique réalisée des médecins du SMUR. La simulation, outil d’apprentissage actif, associée à une formation théorique permet l’ancrage de nouvelles connaissances et l’acquisition de compétences.


Hanène GHAZALI, Ines CHERMITI, Amal ARBAOUI (ben arous, Tunisie), Amira BAKIR, Slim JEMLI, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI
15:00 - 16:00 #29014 - FC22-04 Intérêt de l’apprentissage par simulation de la défibrillation manuelle dans la formation des étudiants en médecine.
FC22-04 Intérêt de l’apprentissage par simulation de la défibrillation manuelle dans la formation des étudiants en médecine.

Introduction : L’arrêt cardio-respiratoire (ACR) constitue une situation fréquente. L’initiation immédiate d’une  réanimation cardiopulmonaire (RCP) efficace conditionne le pronostic. La défibrillation manuelle constitue un geste important à maitriser au cours de RCP garantissant ainsi l’efficacité de la réanimation de l’ACR sur rythme choquable. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact de l’apprentissage par simulation de la défibrillation manuelle  dans la formation des étudiants en médecine.

Méthodes : Il s’agissait d’une étude observationnelle prospective comparative sur échantillons appariés (où le candidat est son propre “témoin” de type avant/après) menée entre le premier septembre et le cinq  Octobre 2019, auprès des étudiants en médecine.  Le critère de jugement principal était l’évolution des compétences jugées sur la base d’une grille d'évaluation critériée et un questionnaire d’auto-évaluation en matière de prise en charge de l’ACR sur rythme choquable après enseignement théorique (T0) puis après formation par simulation  (T1).

Résultats : trente quatre apprenants ont participé à la formation. Vingt un pour cent   des apprenants ont déjà participé à une séance de simulation. Trente et un apprenants (91%) avaient déjà pratiqué un massage cardiaque externe et aucun d’entre eux n’a  délivré un choc électrique externe au cours de leurs stages. Nous avons démontré une augmentation significative des scores globaux de 1,85  (T0) à 7,41  (T1) (p<0,001).

Conclusions : L’apprentissage par simulation a eu un impact positif majeur sur le développement des compétences techniques des étudiants en médecine et manifestement supérieur à l’enseignement théorique.

Saida ZELFANI, Lilia LOTFI (tunis, Tunisie), Imen NAGGARA, Manai HÉLA, Emna REZGUI, Nahed MAHFOUDHI, Rafika BEN CHIHAOUI, Mounir DAGHFOUS
15:00 - 16:00 #29030 - FC22-05 Des cartes conceptuelles pour soutenir le raisonnement clinique des étudiants en médecine aux urgences-Etude exploratoire.
FC22-05 Des cartes conceptuelles pour soutenir le raisonnement clinique des étudiants en médecine aux urgences-Etude exploratoire.

Introduction : Par la grande variété des situations rencontrées, les services d’urgence offrent aux étudiants en médecine une opportunité rare d’enrichir leur répertoire expérientiel. Les cartes conceptuelles (CC), en impliquant activement les étudiants dans une démarche de résolution de problème, pourraient favoriser le développement du raisonnement clinique (RC). Dans une perspective de déploiement, cette étude visait à mieux comprendre comment et à quelles conditions, des CC pourraient soutenir le développement du RC des étudiants en médecine en stage dans un service d’urgence. Matériel et méthode : Etude exploratoire qualitative basée sur l’analyse de focus groups menés auprès d’étudiants en second cycle de médecine, volontaires pour utiliser des CC durant leur stage de sept semaines dans le service d’urgence. Un atelier d’initiation à l’emploi des CC en service précédait l’inclusion. L’utilisation des CC était libre durant tout le stage. Les verbatim obtenus ont été analysés permettant le codage et l’identification de thèmes répondant aux objectifs de l’étude. Résultats : Onze étudiants ont été inclus. Selon eux : l’outil semblait maitrisé après 3 semaines ; les CC permettaient de mieux mémoriser et d’enrichir leur répertoire de situations rencontrées ; les CC ont surtout été utilisées comme outil de synthèse et à des fins diagnostiques, permettant la priorisation d’indices, l’émergence de pistes à explorer et d’hypothèses explicatives. Les principaux obstacles étaient le peu de temps et le nombre trop élevé de patients. Les CC n’ont pas été montrées durant le stage, les étudiants trouvant intrusif de dévoiler leurs processus cognitifs. Discussion : Malgré l’absence de supervision, l’étude éclaire sur l’utilisation des CC en conditions réelles pour en révéler le potentiel d’utilisation et les bénéfices perçus par les étudiants dans l’apprentissage de la démarche clinique. Quelques recommandations sont faites pour que cette méthode soit partagée avec les superviseurs d’autres services d’urgence. Conclusion : La CC est un outil utilisable par les étudiants en stage dans les services d’urgences pour soutenir leur raisonnement clinique. Une analyse supervisée, une formation préalable à l’utilisation des CC pour les étudiants (construction) et les superviseurs (évaluation formative) ainsi que l’allocation d’un temps dédié pour leur réalisation seraient les conditions indispensables à réunir pour un déploiement ultérieur.



AUCUN
Mathieu BEN-HADDOUR (ROUEN), Anne DEMEESTER
15:00 - 16:00 #29082 - FC22-06 Rétention des compétences et apprentissage par simulation : syndrome coronarien aigu versus arrêt cardiaque.
FC22-06 Rétention des compétences et apprentissage par simulation : syndrome coronarien aigu versus arrêt cardiaque.

Introduction : L’acquisition des compétences techniques (CT) et non techniques (CNT) dans des situations critiques est souvent problématique pour les résidents de médecine de famille (MF). L’apprentissage par simulation semble être la technique de choix. La plupart des études se sont concentrées sur les bénéfices immédiats de la simulation, peu ont étudié le maintien sur le long terme des compétences acquises en simulation. Objectif : Etudier l’intérêt pédagogique à long terme de la simulation par rapport à une formation classique chez les MF et de s’assurer de la rétention de l’apprentissage par simulation. Méthodes : Etude prospective randomisée. Inclusion des MF exerçant aux urgences. Deux semaines avant la séance de simulation, une formation théorique de tous les participants sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque (ACR) et du syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) a été assurée. Randomisation en 2 groupes pour recevoir une formation sur simulateur haute-fidélité à la prise en charge soit de l’ACR (groupe ACR) soit du SCA ST+ (groupe SCA ST+). Les 2 groupes ont été évalués par un scénario commun portant sur la prise en charge d’un SCA ST+ compliqué d’un ACR sur FV. Evaluation à T0 (le jour de la simulation) et à T1 (1 mois après) des CT et CNT selon une grille validée. Chaque groupe a servi de groupe témoin à l’autre pour la pathologie dans laquelle il n’a pas reçu de formation sur simulateur. Etude de l’évolution des notes entre T0 et T1. Résultats : Inclusion Groupe ACR : T0 (n=19), T1 (n=13), Groupe SCA ST+ : T0 (n=14), T1 (n=9). Les participants formés sur simulateur à la prise en charge soit de l’ACR soit du SCA ST+ avaient des résultats significativement supérieurs à ceux du groupe témoin à T0 (74± 10% de réponses justes (groupe ACR) vs. 37 ± 15 % (groupe SCA ST+), p<0,001 pour le scénario ACR sur FV et 56± 12% (groupe ACR) vs. 66 ± 15 % (groupe SCA ST+), p=0,03 pour le scénario SCA ST+ avec BAV. Le groupe SCA ST+ maintient ses connaissances à T1 pour le scénario SCA ST+. Pour le groupe ACR, une baisse significative des notes à T1 pour le scénario ACR a été notée . Conclusion: Notre étude confirme le bénéfice pédagogique à long terme de la formation sur simulateur Pour la prise en charge de l’ACR et du SCA ST+. Ce bénéficie n’est maintenu à long terme que pour le SCA ST+. D'où l'intérêt de la répétition des séances ainsi que les intervalles de recyclage des compétences pour garantir la rétention.

aucun conflit d’intérêt
Hanen GHAZALI, Saber GOUBAA, Khedija ZAOUCH, Rym HAMED, Ines CHERMITI, Hela MANAI, Radhia BOUBAKER, Camilia JEDDI (HRBA, Tunisie)
15:00 - 16:00 #29099 - FC22-07 Etat de la diffusion des recommandations chez les urgentistes d’Auvergne-Rhône-Alpes.
FC22-07 Etat de la diffusion des recommandations chez les urgentistes d’Auvergne-Rhône-Alpes.

Introduction : La médecine d’urgence est transversale. L’urgentiste peut s’appuyer sur les recommandations afin de prodiguer les meilleurs soins possibles. Néanmoins, ces recommandations sont nombreuses et en perpétuelle évolution. Pour qu’elles soient appliquées, il est nécessaire que les médecins connaissent leur existence. On enfonce une porte ouverte avec cette assertion, cependant, dans une autre partie de ce travail de thèse, nous avons constaté par exemple que seuls 35% des urgentistes interrogés déclarent connaitre les recommandations sur les céphalées. Dans ce second travail, nous explorons la diffusion des recommandations.

 

Matériel et méthode : Nous avons mené une étude qualitative, descriptive, multicentrique, auprès des urgentistes seniors d’Auvergne-Rhône-Alpes, grâce à un e-questionnaire déclaratif et anonyme envoyé via l’Observatoire Régional des Urgences. L’objectif principal était d’identifier les vecteurs privilégiés pour la diffusion des recommandations. L’objectif secondaire était d’identifier les difficultés rencontrées par les urgentistes au cours de la mise à jour de leurs connaissances.

 

Résultats : Nous avons analysé 246 réponses. Les urgentistes disent se tenir à jour des recommandations principalement par lecture (61%), réunion de service (28%), et bouche à oreille (25%). Seuls 6% des urgentistes déclarent n’avoir aucune difficulté à mettre à jour leurs connaissances. Les difficultés principales retrouvées sont : sources trop nombreuses (57%) et manque de temps de formation (49%). Les vecteurs que les urgentistes souhaiteraient utiliser pour la diffusion des recommandations sont : mails (57%), présentation réalisée par un médecin référent (51%), application smartphone (42%), site web de la SFMU (37%). La majorité des urgentistes souhaite être informé des actualisations des recommandations dans les plus brefs délais.

 

Conclusion : Les recommandations peuvent être difficiles à trouver et à implémenter. La quasi-totalité des urgentistes d’ARA rencontre des difficultés pour mettre à jour leurs connaissances médicales. Ils souhaiteraient être mis au courant des recommandations dans les plus brefs délais, en privilégiant des supports numériques. Il nous parait nécessaire de bénéficier d’un outil pour les centraliser. La réalisation d’une synthèse des messages clefs semblerait également bénéfique.



Pas de conflit d'intérêt.
Ines BRUNAT (montélimar), Tiphaine LEFEBVRE, Karim TAZAROURTE, Anne-Marie SCHOTT-PETHELAZ, Abdesslam REDJALINE, Marion DOUPLAT, Silène RENARD, Sébastien BEROUD
15:00 - 16:00 #29295 - FC22-08 Impact d'un e-learning sur l’acquisition par des médecins urgentistes de connaissances théoriques et compétences pratiques dans la prise en charge de l’insuffisance respiratoire aiguë.
FC22-08 Impact d'un e-learning sur l’acquisition par des médecins urgentistes de connaissances théoriques et compétences pratiques dans la prise en charge de l’insuffisance respiratoire aiguë.

Introduction : En 2015,  Wilcox montrait que le temps de formations en ventilation était limité durant le cursus médicale, l’évaluation des compétences était peu pertinente malgré des besoins important au vu du taux d’incidence des détresses respiratoires aigues dans un service d’urgence (SU). Wolbrink & al ont démontrés l’intérêt d’un e-learning dans les formations sur la ventilation. Enfin Yee & al ont démontré que la simulation était une méthode d’évaluation pertinente pour la prise en charge sous ventilation mécanique. L’objectif de notre étude était d’évaluer au travers de séance de simulation et de questionnaire à choix multiples (QCM) l’impact d’un e-learning sur les connaissances en ventilation non invasive (VNI) pour une équipe médicale.   

Matériel et méthode : Etude mono centrique, le projet a été proposé à l’ensemble des médecins du SU. L’étude comportait trois phases, une première d’évaluation pré interventionnelle, une seconde phase d’apprentissage par e-learning et une troisième phase d’évaluation post interventionnelle. L’évaluation pré et post interventionnelle était basé sur des QCM et évaluation par la simulation. Une évaluation du niveau de satisfaction finale était réalisée. Pour l’évaluation par simulation une liste de 15 items.

Résultats : La durée de l’étude était de 10 mois. 22 médecins ont été inclus dont 16 sont allées jusqu’à la fin. Seulement  43% des participants déclaraient avoir déjà eu une formation sur la VNI. 87,5% pratiquaient la VNI dans leur pratique courante, 56% la CPAP, 98% des intubation orotrachéale. Il n’a pas été mis en évidence de différences significatives des connaissances théoriques en revanche les connaissances pratiques  augmentaient de manière significative et les participants étaient satisfaits.     

Discussion : La force de ce travail est de proposé un modèle pédagogique couplant un e-learning et la simulation, remplissant ainsi les 4 modes d’apprentissage de Kolb. La validité de l’outil d’évaluation doit être discuté avec de nombreux biais (effet de Halo, de contraste etc…). Toutefois les résultats confirment un gain dans les connaissances pratiques (niveau 2 sur l’échelle de Kickpatrick).

Conclusion : L’association d’un e-learning et de la simulation est un modèle d’apprentissage intéressant, notamment car il permet de s’adapter aux contraintes organisationnelles et individuelles.  Un intérêt particulier devrait être porté sur la mutualisation des ressources afin de promouvoir ce type d’approche.



Aucun
Brice BENELI, Lionel NAKAD (creteil), Mehdi KHELLAF
Salle 352B-Zone poster 2
15:30 Pause et visite de l’exposition technique

"Jeudi 09 juin"

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UD08
15:30 - 15:40

AZMED

AZmed développe des algorithmes d’IA afin d’améliorer les conditions de travail des médecins et la prise en charge des patients.
Sa solution marquée CE, Rayvolve, est un outil d’aide au diagnostic capable de détecter tous types de fractures et de pathologies thoraciques en radiographie standard.
15:30 - 15:40 RAYVOLVE. Benjamin MELLOUL (Responsable Marketing) (Conférencier, AZMED)
Espace Urgences Démo
15:40

"Jeudi 09 juin"

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UD14
15:40 - 15:50

TWIN MEDICAL

Les simulateurs pédagogiques QUBE SERIE sont des simulateurs multiparamétriques pour l’enseignement de la prise en charge de patients en situation d’urgence.
15:40 - 15:50 Qube Serie. Jérôme ESTEVES (General Manager) (Conférencier, TWIN MEDICAL)
Espace Urgences Démo
15:50

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UD18
15:50 - 16:00

BISOM

BISOM est l’outil de l’informatisation du préhospitaliatier conçu par
et pour les SAMU/SMUR. Adapté intuitif et interface, BISOM accroit le temps disponible pour les soins. Connecté, BISOM offre des services de télémédecine centrés
sur l’urgence vitale
15:50 - 16:00 BISOM. Philippe LEROY (CEO) (Conférencier, BISOM)
Espace Urgences Démo
16:00

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CE05
16:00 - 17:00

Conférence Exceptionnelle
La place du médecin est elle dans les médias ?
Communication, Covid-19, Profession - Métier

Modérateurs : Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris), Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Suite à la pandémie de COVID, une discussion sur la place du débat médical et de la parole des médecins dans les médias.
16:00 - 17:00 La place du médecin est elle dans les médias ? Wendy BOUCHARD (journaliste) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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TRMS03
16:00 - 17:30

Table Ronde Médico-Soignants
La loi c'est la loi !
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier, Médecin

Modérateurs : Germain DECROIX (Juriste) (Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA) (Rodez)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
16:00 - 17:30 Aspects juridiques de l'exercice d'IOA. Cédric FALCON (Cadre de santé) (Conférencier, Grenoble)
Définir dans quel cadre législatif exerce l'IOA.
Le point sur la réorientation.
Cas pratiques.
16:00 - 17:30 Capacité, consentement et refus de soins. Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
Définir capacité, incapacité et consentement au sens légal.
Le refus de soins : que dit la loi.
Les 4 grands principes éthiques.
16:00 - 17:30 Brèves juridiques. Vincent LAUTARD (Infirmier et juriste en droit de la santé/ Consultant dans le secteur sanitaire et social) (Conférencier, Toulouse)
Explications sur la nouvelle loi concernant la contention et implication en médecine d'urgence.
Point sur le forfait patient urgences : application, définition, aspects pratiques
Focus sur l'infirmier expert auprès des tribunaux.
Amphi Havane

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BN01
16:00 - 17:00

Breaking News
Profession - Métier

Modérateurs : Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Le Dr Patrick Goldstein, ancien président de la SFMU, a été un pilier de la création de notre spécialité et de notre société savante. Il nous exposera sa vision sur notre spécialité, ses difficultés, ses challenges à relever pour l'avenir.
16:00 - 17:00 C'est la crise: comment s'en sortir ? Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Conférencier, Lille)
Salle 242A

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CM05
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Spécificités de la femme enceinte
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Obstétrique / Gynécologie

Modérateurs : Sybille GODDET (médecin) (Dijon), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Nice)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Où nous verrons les particularités chez la femme enceinte dans la prise en charge de pathologies communes.
16:00 - 17:00 L'embolie pulmonaire. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:00 - 17:00 La colique néphrétique. Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Les céphalées. Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
Salle 242B

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SI08
16:00 - 17:00

Session Interactive - Quiz
Pièges en radiographie en traumatologie
Imagerie - Radiologie, Traumatologie, Jeunes

Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Où on l'échangera à travers différents cas cliniques intérractifs et les principaux pièges radiographiques
16:00 - 17:00 Pièges en radiographie en traumatologie. Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Salle 243

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CM10
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Le patient obèse
Régulation, Thérapeutique, Ventilation

Modérateurs : Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Poitiers), Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où l'on détaillera les particularitées et difficultés de prise en charge des patients obèses en situation pré hospitalière, et où l'on verra les modalités d'intubation et de ventilation et d'utilisation des principaux médicaments de l'urgence chez les patients obèses.
16:00 - 17:00 Particularités de la prise en charge préhospitalière. Chadi JBEILI (MEDECIN - PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Créteil)
16:00 - 17:00 Comment intuber et ventiler. Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
16:00 - 17:00 Particularités médicamenteuses. Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Conférencier, Lyon)
Salle 251

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CLM08
16:00 - 17:30

Communications Libres Médecins
U d'Or Médecins

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
16:00 - 17:30 #28902 - CP23 Validation d'un score de régulation téléphonique des AVC prédictif d'occlusion proximale : le Score Téléphonique AVC pour la Régulation du SAMU (STARS).
CP23 Validation d'un score de régulation téléphonique des AVC prédictif d'occlusion proximale : le Score Téléphonique AVC pour la Régulation du SAMU (STARS).

La régulation des AVC est capitale.  

Le STARS (Score Téléphonique AVC pour la Régulation du SAMU) est un score téléphonique simple, proposé afin de dépister les occlusions proximales dès le premier appel au SAMU.

L’objectif de cette étude est de tester ce nouveau score lors d’appels pour suspicion d’AVC.

Matériel et méthodes :

Le STARS a été créé de façon rétrospectif après analyse de 3452 données de patients du réseau nord alpin des urgences (RENAU) incluant des infarctus cérébraux mais aussi des « stroke mimics », des accidents ischémiques transitoires et des hémorragies intra-cérébrales. Les items ayant une valeur prédictive élevée d’occlusion proximale et réalisable au téléphone ont été sélectionnées : asymétrie faciale (0-2), faiblesse d’un membre supérieur (0-2) et/ou inférieur (0-2), trouble de la conscience (0-3), troubles du langage (0-2) et tabagisme actif (0-2).  Ensuite nous avons testé le STARS de façon prospectif au centre 15 de l’Isère et de la Savoie lors du premier appel au SAMU pour une suspicion d'AVC datant de moins de 24 heures. La courbe ROC, la sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positives et négatives, la précision globale du STARS ont été analysées pour évaluer sa valeur prédictive d’occlusion proximal. L’index de Youden a été calculé afin de choisir le seuil optimal du STARS. Une analyse intermédiaire était prévue après 6 mois d’inclusions.

Résultats :

Le STARS a été évaluée prospectivement chez 334 patients. On observe une corrélation entre le STARS et le NIHSS à l’arrivée à l’hôpital (r=0,526, valeur p < 0,001). Une occlusion proximale a été détecté chez 9.3% de l’ensemble de la population et chez 20.8% des infarctus cérébraux. L’aire sous la courbe ROC du STARS et du NIHSS étaient respectivement de 0.821 (IC 95% 0.75 to 0.89) et 0.905 (IC 95% 0.86 to 0.94).  Un score STARS ≥ 7 permet de détecter une occlusion proximal avec une sensibilité de 0.61, une spécificité de 0.85 , une valeur prédictive positive de 0.32 et une valeur prédictive négative de 0.95 avec une précision de 0.84 et un index de Youden à 0.47.

Conclusion :

STARS est, à ce jour, l’unique score téléphonique créé pour dépister les occlusions proximales lors de la phase préhospitalière. C'est un outil simple qui pourrait identifier les patients présentant un risque élevé d’occlusion proximale et potentiellement éligibles à une thrombectomie mécanique. L’étude prospective est toujours en cours afin d’évaluer la précision du score sur une cohorte plus grande.


Vivien BRENCKMANN, Pomme MORIN (LA TRONCHE (38700)), Guillaume DEBATY, Jérémie PAPASSIN, Anne BOISSIEUX, Caroline SANCHEZ, Olivier DETANTE, Isabelle FAVRE WIKI
16:00 - 17:30 #28938 - CP24 Dispositif supra-glottique pour prévenir les inhalations durant la réanimation cardiopulmonaire : étude randomisée en cross-over sur des cadavres humains.
CP24 Dispositif supra-glottique pour prévenir les inhalations durant la réanimation cardiopulmonaire : étude randomisée en cross-over sur des cadavres humains.

Introduction : La ventilation au masque facial (MF) est habituellement utilisée par les secouristes durant la réanimation cardio-pulmonaire (RCP). L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’utilisation précoce d’un dispositif supra-glottique (DSG) par les secouristes durant la RCP a un impact sur les inhalations pulmonaires, les pressions gastriques et la réussite des insufflations. Méthode : protocole A : après 3 heures d’entraînement, chaque secouriste a été randomisé pour utiliser un DSG (masque laryngé) ou un MF durant une RCP standardisée de 5 minutes. Une sonde urinaire a été introduite dans l’estomac des pièces cadavériques et rempli de 300 mL d’une solution saline colorée bleue ou verte de façon randomisée. Sur un modèle en cross-over, l’estomac fût ensuite vidé et rempli à nouveau par l’autre solution saline colorée et une nouvelle RCP de 5 minutes a été réalisée avec l’autre dispositif de gestion des voies aériennes. L’inhalation pulmonaire était définie par la présence de la solution saline colorée en-dessous des cordes vocales et a été recueillie par fibroscopie pulmonaire par un opérateur en aveugle. Protocole B : pour chaque RCP de 5 minutes, nous avons recueilli le taux d’insufflations réussies, les pressions intragastriques et les délais clés durant la RCP (début de la RCP, 1ère défibrillation, durée de no-flow). Un modèle généralisé mixte a été utilisé pour les analyses statistiques. Les données sont présentées par des n (%) et des médianes (IQR 25 - 75). Résultats : Protocole A : dix corps ont été inclus pour réaliser vingt RCP. Les inhalations sont survenues pour 2 (20 %) corps dans le groupe DSG et pour 5 (50 %) corps dans le groupe MF, p = 0,44. Protocole B : quarante-huit secouristes ont été inclus pour réaliser quarante-huit RCP sur onze corps. Le taux de réussite des insufflations était plus élevé dans le groupe DSG que dans le groupe MF : 75.0% (25.0 - 50.0) vs. 34.7% (59.8 - 87.3), p = 0.003. Les pressions intragastriques mesurées (moyenne, maximale et différentielle) étaient significativement diminuées dans le groupe DSG. Les délais clés n’étaient pas significativement différents entre les deux groupes. Conclusion : Durant la RCP, l’utilisation d’un DSG par les secouristes augmente le taux de réussite des insufflations et diminue les pressions intragastriques sans affecter les délais clés sur un modèle cadavérique expérimental d’arrêt cardiaque. Une diminution non significative des inhalations a été observée avec le DSG.



Intersurgical® a fourni pour cette étude les masques laryngés i-gel® ainsi que les BAVU et masques faciaux utilisés par les secouristes. Elle a aussi prêté pour cette étude un moniteur pour réaliser les fibroscopies pulmonaires qui a été rendu une fois l'étude terminée. Intersurgical® n'a eut aucun rôle dans le design et la conduite de l'étude, la collection, le management, l'analyse et l'interprétation des données, la préparation, la relecture, la validation du manuscrit et la décision de soumission pour publication. Les auteurs ne déclarent aucun autre conflit d'intérêt.
Nicolas SEGOND (Grenoble), Alexandre BELLIER, Hélène DUHEM, Caroline SANCHEZ, François-Xavier KOCH, Damien VIGLINO, Guillaume DEBATY
16:00 - 17:30 #29112 - CP25 Identification précoce de l’hémorragie chez le traumatisé sévère. Validation externe des scores hémorragiques dans un registre national.
CP25 Identification précoce de l’hémorragie chez le traumatisé sévère. Validation externe des scores hémorragiques dans un registre national.

Introduction: L’hémorragie est la 1ère cause de décès évitable chez le traumatisé. L’identification précoce, en préhospitalier, est essentielle pour trier et alerter l’équipe hospitalière. L’objectif est d’évaluer la performance de différents scores hémorragiques.

Méthode: Etude observationnelle de registre (2015 à 2019) approuvé par un comité d’éthique incluant les 13 trauma center nationaux. Les critères d’inclusion: injury severity score(ISS)≥16 admis à l’hôpital. Les scores comparés sont ceux prédisant la transfusion massive : ABC, TASH, Shock Index(SI) et le BATT prédisant le décès hémorragique. Les critères de jugement sont la transfusion massive et le décès hémorragique. Nous évaluons la performance globale (Brier), la discrimination (C-stat) et la calibration (calibration slope).

Résultats: 13222 trauma ont été inclus avec un âge de 61 ans(41-77), un ISS de 20(16-26). La mortalité globale est de 12%, la mortalité hémorragique de 3%, la transfusion massive de 1%. La table 1 résume les performances des scores.

Discussion: En préhospitalier, l’ABC et le SI prédisent la transfusion massive. L’ABC, le SI et le TASH ne sont pas en mesure d’identifier les patients à risque de décès hémorragiques. La prédiction de la transfusion massive chez des patients à haut risque est souvent évidente rendant leur intérêt limité. Seul le BATT est capable de prédire le décès hémorragique et la transfusion massive et permet de stratifier le risque (faible, intermédiaire et haut risque).



Les auteurs ne déclare pas de conflit d'intérêt.
Alan COSTA (Lausanne, Suisse), Pierre_Nicolas CARRON, Vincent DARIOLI, Tobias ZINGG, Francois-Xavier AGERON
16:00 - 17:30 #29117 - CP26 Effets de l’art thérapie sur l’anxiété des patients algiques aux Urgences : un essai clinique monocentrique randomisé.
CP26 Effets de l’art thérapie sur l’anxiété des patients algiques aux Urgences : un essai clinique monocentrique randomisé.

Introduction: Les patients aux Urgences sont anxieux, en lien avec leur douleur, l’incertitude face à leur prise en charge. Une distraction par art-thérapie (A-T) est anxiolytique en créant des ressentis positifs et en redonnant aux patient un sentiment de contrôle. Notre objectif était d’évaluer si une séance unique d’A-T aux Urgences diminuait l’anxiété des patients algiques.

Méthode: Étude randomisée ouverte. Critères d’inclusion : âge 18, douleur ≥30mm par échelle visuelle analogique (EVA de 0-100mm). Critères d’exclusion: instabilité, incapacité de discernement, alcoolisation, allophone. Après consentement écrit, randomisation des patients par bloc de 10 entre un bras A-T (choix entre origami, pâte à modeler, peinture, musique ou contemplation d’œuvre) en présence d’une art-thérapeute, et un bras avec prise en charge habituelle aux urgences. En fin de la séance ou à 30 minutes, l’anxiété était mesurée par EVA. Taille d’échantillon calculée à 146 patients pour démontrer un delta EVA intergroupe de 13 mm ± 30 mm (alpha 5% et puissance 80%). Comparaison intergroupe par analyse de covariance.

Résultats : 340 patients screenés, 220 avec critères d’exclusion ou refus; 120 patients randomisés et 17 retraits de consentement post-randomisation, 103 patients analysés (Table 1).

Discussion: Notre étude n’a pas inclus le nombre prévu de patients mais la puissance post-hoc est de 82%. Une séance d’A-T est réalisable aux urgences mais n’a pas d’effet significatif sur l’anxiété. 



Les auteurs ne déclarent pas de conflit d'intérêt.
Francois-Xavier AGERON (LAUSANNE, Suisse), Ornella GALVANI, Clarisse VAZ, Hélène GERHARD-DONNET, Marie-Josée BROCHU-VEZ, Olivier HUGLI
16:00 - 17:30 #29119 - CP27 Syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) : la décision préhospitalière de reperfusion coronaire réduit la mortalité de tous les patients, y compris très très âgés.
CP27 Syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) : la décision préhospitalière de reperfusion coronaire réduit la mortalité de tous les patients, y compris très très âgés.

Introduction

Nous avons précédemment montré que décisions préhospitalières de reperfusion coronaire avaient augmenté dans toutes les catégories d’âge, y compris chez les patients très âgés, après 90 ans (URGENCES 2017). Le bénéfice de la reperfusion myocardique dans cette catégorie d’âge demeure toutefois controversé.

Objectif

Evaluer l’impact de la reperfusion coronaire sur la mortalité des patients âgés et très âgés.    

Méthodes

Données d’un registre régional préhospitalier : 39 SMUR de 8 SAMU.

Inclusion : SCA ST+ de < 24 h.

Exclusion : transfert secondaire.

Critère de jugement : mortalité hospitalière.

Analyse multivariée : année (2003-2017), âge, décision de reperfusion et décision de reperfusion par décade après 70 ans (après exclusion de multi-colinéarité entre variables).

Résultats

27.347 SCA ST+ inclus dont 8.215 (30%) patients de > 70 ans, 3.784 (14%) de > 80 ans et 672 de > 90 ans

25.559 (94%) décisions de reperfusion : dont 4.095 (93%) > 70 ans, 2.751 (89%) > 80 ans et 486 (73%) > 90 ans.

1567 (5%) décès dont 1.019 (10%) > 70 ans, 602 (15) > 80 ans et 113 (19%) > 90 ans   

Déterminants indépendants de mortalité : année, âge et décision de reperfusion sans interaction avec la décision par classe d’âge (Figure).

Conclusion

L’augmentation du taux de décisions de reperfusion ces 15 dernières années a conduit à réduire la mortalité des SCA ST+ y compris âgés voire très très âgés.


Marine SCANNIVINO (Paris), Brice MOITEAUX, Fadhila IRBOUH, Gaelle LE BAIL, Sophie BATAILLE, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:30 #29231 - CP28 Comparaison des techniques d’immobilisation dans les entorses de cheville modérées ou sévères aux urgences en termes de récupération fonctionnelle à 3 mois.
CP28 Comparaison des techniques d’immobilisation dans les entorses de cheville modérées ou sévères aux urgences en termes de récupération fonctionnelle à 3 mois.

Introduction : L’entorse de cheville est un motif de consultation fréquent aux urgences. Le choix entre le traitement fonctionnel ou l’immobilisation stricte est un sujet controversé. La question de recherche existe-t-il une différence entre le traitement fonctionnel et orthopédique sur la récupération fonctionnelle des patients victimes d’entorses de cheville modérées et sévères ?

Méthode  : Etude observationnelle, prospective et multicentrique (n=15 centres). Seuls les patients adultes avec un traumatisme du membre inférieur de type entorse modérée ou sévère de la cheville étaient inclus. La récupération fonctionnelle était évaluée à 90 jours.

Résultats : 140 patients avec une entorse de cheville modérée ou sévère ont été inclus. La durée médiane de reprise de l’activité professionnelle était plus courte de 29 jours dans le groupe fonctionnel que dans celui orthopédique (21 vs 50 jours, p < 0,01). La reprise de l’activité sportive et de l’appui plantaire étaient plus précoces de 24 jours et 18 jours avec le traitement fonctionnel. Il n’y avait pas de différence entre les traitements concernant la durée de disparition de la douleur ni la présence d’une instabilité.

Conclusion: Un traitement fonctionnel permettrait une récupération fonctionnelle plus précoce qu’un traitement orthopédique pour les entorses de cheville modérées ou sévères, avec une reprise plus rapide de l’activité professionnelle, sportive et d’un appui plantaire.


Elina JOLIVET (Angers), Thomas BOISHARDY, Francois MORIN, Thomas BIZOUARD, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET
16:00 - 17:30 #29243 - CP29 Prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients ayant subi une immobilisation des membres inférieurs après un traumatisme : revue systématique et méta-analyse en réseau.
CP29 Prévention des événements thromboemboliques veineux chez les patients ayant subi une immobilisation des membres inférieurs après un traumatisme : revue systématique et méta-analyse en réseau.

Introduction : L'efficacité de la thromboprophylaxie pour réduire les événements thromboemboliques veineux (ETEV) chez les patients traumatisés d'un membre inférieur reste un sujet de débat. Notre question principale était : quelle traitement a la meilleure efficacité pour prévenir les ETEV dans cette population? L'efficacité clinique et la sécurité des différents traitements thromboprophylactiques ont été comparé afin de déterminer la meilleure stratégie.

Méthodes : Une revue systématique et une méta-analyse bayésienne en réseau incluant tous les essais randomisés disponibles a été réalisé. Elle comparait les traitements thromboprophylactiques pharmacologiques à au placebo ou à l'absence de traitement. Le critère d'évaluation principal était l'incidence d’ETEV majeurs.

Résultats : Quatorze études ont été incluses (8198 patients). Par rapport au groupe contrôle, le rivaroxaban, le fondaparinux et les héparines de bas poids moléculaire ont été associés à une réduction significative du risque de TEV majeure avec un odds ratio (OR) de 0,02 (ICà95 % : 0,00 à 0,19), 0,22 (0,06 à 0,65) et 0,32 (0,15 à 0,56), respectivement sans augmentation du risque de saignement majeur. Le rivaroxaban a la plus forte probabilité d'être classé au premier rang en termes d'efficacité.

 

Conclusion: Le rapport bénéfice/risque demeure favorable de la thromboprophylaxie chez les patients ayant une immobilisation de la jambe après un traumatisme, avec le niveau de preuve le plus élevé pour le rivaroxaban.


Delphine DOUILLET (Angers), Céline CHAPELLE, Edouard OLLIER, Patrick MISMETTI, Silvy LAPORTE, Pierre-Marie ROY
Salle 252A

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ATW06
16:00 - 17:30

Atelier Médecins Winfocus
Echocardiographie focalisée

Modérateur : Philippe PÈS (médecin) (Nantes)
Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Lawrence A. MELNIKER (Conférencier, New York, Etats-Unis), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Débutants, coupes cardiaques
Salle 252B

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AMS19
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Piquer l'impiquable : VVP sous échoguidage
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Sébastien SASSOT (Coordonnateur, Mâcon)
Conférenciers : Jonathan FERNANDES (Infirmier) (Conférencier, Mâcon), Sébastien SASSOT (infirmier) (Conférencier, Mâcon)
Repérer et identifier la veine sous échographie
Comprendre le principe de la mise en place de la VVP sous échoguidage
Dans quels cas utiliser cette technique de mise en place de la VVP
Intérêt de la VVP sous échoguidage
Pratiquer la mise en place de la VVP sous échoguidage
Salle 253

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CMS14
16:00 - 17:00

Conférence Médico-Soignants
Dans les starting bloc
Monitorage, Qualité

Modérateurs : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Tarak MOKNI (Medecin urgentiste) (Bayonne)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Est-ce que je dois faire un bilan pré-op à mon patient ? Est-ce que je dois remplacer ses anticoagulants ? Est ce que la douche bétadinée est encore au gout du jour ? Toutes les réponses pour vos patients sur la ligne de départ pour le bloc opératoire.
16:00 - 17:00 Quel bilan préopératoire ? Antoine LEFEVRE-SCELLES (Student) (Conférencier, Rouen)
16:00 - 17:00 Gestion des anticoagulants. Lucille JAY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 Préparation du patient. Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Conférencier, Dijon)
Salle 342A

"Jeudi 09 juin"

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AM03
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Troubles acido-basiques
Physiologie

Coordonnateur : Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Marc ANDRONIKOF (chef de service) (Conférencier, Clamart), Anne-Laure POMEL (MÉDECIN) (Conférencier, Clamart)
A partir de cas cliniques, intégrer le raisonnement pour la prise en charge pratique des troubles acido-basiques.
Salle 343

"Jeudi 09 juin"

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CM18
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Les recommandations sur le SCA non ST+ vont-elles modifier nos pratiques ?
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Où l'on présentera les recommandations du SCA non ST + et les modifications sur la pratique pour les urgentistes, quel algorithme utilisé et quels traitements sont à envisager ?
16:00 - 17:00 Troponine hypersensible : quel algorithme ? Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
16:00 - 17:00 Faut-il continuer à évaluer le risque ischémique ou hémorragique ? Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
16:00 - 17:00 Quel traitement invasif et pharmacologique ? Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Salle 351

"Jeudi 09 juin"

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AMS39
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Prise en charge en urgence des patient.e.s victimes de violence conjugale
Médico-légal

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
- Rappeler brièvement les éléments de la prise en charge en urgence des patient.e.s victimes de violence conjugale (médicale, psychologique, social, judiciaire)
- Identifier les difficultés et les écueils liées au contexte de l’urgence (intra et pré hospitalières)
- Se familiariser avec les outils et les ressources pouvant aider à la prise en charge de ces patient.e.s
- Travailler en groupe à partir d’études de cas
- Mises en situation concrètes et débriefing
Salle 352A

"Jeudi 09 juin"

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FC23
16:00 - 17:00

Flash communications
Enfance
Pédiatrie

Modérateur : Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
16:00 - 17:00 #28948 - FC23-01 Epidémiologie et prise en charge des brûlures en pédiatrie au sein d’un CHU.
FC23-01 Epidémiologie et prise en charge des brûlures en pédiatrie au sein d’un CHU.

Introduction

La brûlure est une pathologie bien souvent accidentelle, fréquente, et bénigne dans la grande majorité des cas. La brûlure chez l’enfant recouvre des tableaux cliniques multiples et variés nécessitant une prise en charge pluridisciplinaire.

L’objectif principal de cette étude est de décrire la prise en charge des brûlures, de leurs impacts, de leurs complications et de leurs séquelles en pédiatrie au CHU de Clermont-Ferrand au cours des dix dernières.

METHODE

Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive, rétrospective, monocentrique au sein des services d’accueil des urgences pédiatriques et de chirurgie maxillo-faciale d’un CHU. La population incluse durant la période décrite comprenait tous les enfants d’âge strictement inférieur à 16 ans et admis pour brûlure entre le 1er Janvier 2010 au 1er Juin 2020.

RESULTATS

Notre étude a inclus 579 enfants brûlés, dont au moins 8 % gravement. L’âge médian était de 26 mois, avec 75 % de la cohorte comprise entre 16 mois et 6 ans. Il est objectivé une Surface Cutanée Brûlé médiane à 2,5% chez ces enfants, avec un écart interquartile entre 0 % et 5 %. Concernant la profondeur des lésions, nous avons constaté que 82,8 % d’entre eux sont brûlés au 2ème degré. A noter qu’une part non négligeable, quasiment 14 % des enfants, concernait une atteinte de l’extrémité céphalique (région cervicale inclus). Notre étude a montré que l’âge et le grade de la brulure sont directement liés à la sévérité (p-value < 0,001). Nous avons également constaté une association statistiquement significative (p-value < 0,001) entre le grade des brûlures et leurs caractéristiques (thermiques, chimiques, muqueuses). Le suivi rapproché par les médecins spécialisés en chirurgie maxillo-faciale apparait comme l’élément central pour limiter les conséquences à long-terme.

CONCLUSION

Notre étude confirme que l’âge et le grade de la brûlure sont directement liés à la gravité. L’efficience de la prise en charge initiale est un enjeu majeur, nécessitant une approche protocolaire et multidisciplinaire.


Clément BONNET (Clermont Ferrand), Matthieu VERDAN, Farès MOUSTAFA, Ana BOLOGAN, Clément BRINGAUD, Aurélie CARRE, Camille AUROUX, Jeannot SCHMIDT
16:00 - 17:00 #28981 - FC23-02 Étude descriptive des transferts néonataux et des nourrissons médicalisés et paramédicalisés.
FC23-02 Étude descriptive des transferts néonataux et des nourrissons médicalisés et paramédicalisés.

INTRODUCTION :

 

L’absence de SMUR pédiatrique et d’équipe dédiée et formée à la néonatalogie semble retentir sur la qualité du transfert et l’évolution des nouveau-nés.

 

L’objectif principal de notre étude était de décrire les caractéristiques des transports pédiatriques médicalisés ou paramédicalisés des enfants de moins de trois ans dans une région sans SMUR pédiatrique. L’objectif secondaire est de décrire l’évolution clinique des patients au cours de ces transferts.

 

MÉTHODE :

 

Nous avons réalisé une étude transversale, descriptive et prospective des transferts secondaires vers et depuis un CHU des enfants de moins de 3 ans réalisés par une équipe de SMUR non pédiatrique, entre le 27 janvier 2020 et le 31 janvier 2021. Pour la période de l’étude, un dossier médical standardisé pour les transferts néonatals a été créé et mis à disposition des SMUR. Cette étude a fait l’objet d’une déclaration à la CNIL.

 

RÉSULTATS :

 

Sur la période de l’étude, 6995 interventions ont été réalisées pour 236 transferts (3,37 % ) d’enfants de moins de 3 ans. Les nouveau-nés ont constitué 77 % des transferts. Les principales indications des 113 transferts néonataux vers le CHU étaient l’état respiratoire (47 %), une prématurité (25 %), une anoxo-ischémie (13 %). Trente-trois nourrissons ont été transférés au CHU. Quinze patients ont été transférés vers un centre de référence hors Auvergne (80 % pour la chirurgie cardiaque). Les transferts de retours vers les centres d’origine ont concerné 115 patients dont 17,4 % ont été para-médicalisés. L’état clinique des patients s’est aggravé lors de 11 transferts.

 

CONCLUSION :

 

La majorité des transferts interhospitaliers vers et à partir du CHU sont réalisés pendant la période néonatale. Peu de transferts sont para-médicalisés. Les éléments identifiés pour améliorer la sécurité des soins lors de transferts sont un dossier médical néonatal standardisé et la mise en place d’une équipe de Smur pédiatrique.


Isa HAYEE (Paris), Farès MOUSTAFA, Paul-Henri GENDRE, Matthieu VERDAN, Clément BRINGAUD, Rodolphe ORANGE, Jeannot SCHMIDT, Duchenne JONATHAN
16:00 - 17:00 #29285 - FC23-03 Spécificité des interventions primaires pédiatriques en pré hospitalier.
FC23-03 Spécificité des interventions primaires pédiatriques en pré hospitalier.

Introduction :  

Le Service mobile d’urgence et de réanimation pédiatrique reste une entité non encore bien définie dans notre pays. Une bonne connaissance des spécificités de la prise en charge pré hospitalière de la population pédiatrique est nécessaire afin d’optimiser les soins prodigués.

L’objectif de notre étude était d’évaluer la pertinence des diagnostics posés lors des interventions primaires pédiatriques ainsi que la qualité de la prise en charge des enfants par les intervenants en pré hospitalier.

Méthodes :

Nous avons mené une étude prospective descriptive incluant les patients âgés de 0 à 14 ans sur une période de 16 mois (janvier 2018 à Avril 2019).

Résultats :

Nous avons inclus 50 patients. L’âge moyen était de 06 ans. La répartition des patients étaient :

neuf nouveaux nés (18%), six nourrissons  (12%) et 35 enfants (70%). Le délai moyen de sortie était de 5 min. Le délai d’intervention moyen était de 1 heure ± 0,70mn. 

L’appelant était un médecin dans 46 % des cas et un particulier dans 44 % des cas. Lieu de l’appel était la voie publique dans 38% des cas, dispensaire dans 20% et cabinet privé dans 14% des cas. Le motif d’appel était une cause traumatique dans 30 des cas, convulsions dans 20%, intoxication dans 18% et détresses respiratoires dans 10% des cas.

Prise en charge thérapeutique : Recours au remplissage vasculaire et drogues vasoactives dans 6% des cas. 66% des patients étaient dépendant de l’oxygène et quatre patients (8%) ont nécessité une intubation et une ventilation mécanique. Concernant le nouveau-né: Le lieu de naissance était très majoritairement le domicile dans 89% des cas. Le score d’Apgar à 1 min était ≥ 8 dans 67 % des cas. La glycémie était ≥ 0,8 (g/L)  dans 56 % des cas. Un seul mort-né a été recensé. Orientation : urgences pédiatriques (66%) urgences toxicologiques (16%) et service de néonatologie (18%).

 Conclusion :

Le Service mobile d’urgence et de réanimation polyvalent  permet une prise en charge satisfaisante et sans danger lors des interventions primaires pédiatriques. A l’avenir, le développement d’une filière pédiatrique devrait permettre de coordonner l’ensemble des acteurs : pédiatres, urgentistes, réanimateurs, chirurgiens et radiologues.

 


Hela MANAI (Tunis, Tunisie), Lilia LOTEFI, Saida ZELFANI, Afef CHAKROUN, Emna REZGUI, Imen NAGRA, Mounir DAGHFOUS
16:00 - 17:00 #29302 - FC23-04 Evaluation des pratiques concernant la prévention antithrombotique chez les enfants ayant eu un traumatisme du membre inférieur nécessitant une immobilisation plâtrée : Enquête européenne.
FC23-04 Evaluation des pratiques concernant la prévention antithrombotique chez les enfants ayant eu un traumatisme du membre inférieur nécessitant une immobilisation plâtrée : Enquête européenne.

Introduction : La maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) chez les patients pédiatriques traumatisés d’un membre inférieur nécessitant une immobilisation est rare. Il n’existe pas à ce jour de recommandations sur la prévention de la MTEV de l’enfant et la pratique actuelle s’inspire des recommandations de l’adulte qui préconisent une anticoagulation préventive dès lors que l’appui plantaire n’est pas possible. L’objectif de cette étude était d’évaluer les pratiques en matière de thrombo-prophylaxie en pédiatrie en France, en Belgique et en Suisse.

 

Méthodes : Etude descriptive observationnelle transversale évaluant la pratique par un questionnaire envoyé aux chirurgiens pédiatriques et urgentistes pédiatriques comprenant les données démographiques, les pratiques en matière de thromboprophylaxie puis 3 mises en situation.

 

Résultats : 165 praticiens ont répondu au questionnaire. Les éléments décisifs pour débuter une thromboprophylaxie sont le statut pubertaire, l’âge et les facteurs de risque de MTEV. Les pratiques sont trés variables avec jusqu'à 38% de désaccord sur les scénarios.

 

Conclusion : Les facteurs de risque thrombotiques chez l’enfant ne sont pas encore clairement identifiés, ce qui engendre une confusion dans les éléments décisifs pour l’introduction d’une thromboprophylaxie et donc des pratiques hétérogènes. 



Aucun
Arthur FLAUSSE (Angers), Thomas MOUMNEH, Thomas BIZOUARD, Francois MORIN, Estelle DARVIOT, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET
16:00 - 17:00 #29842 - FC23-05 Répartiteur aux urgences médicales, service médical urgence, enseignement à distance, simulation, pédiatrie.
FC23-05 Répartiteur aux urgences médicales, service médical urgence, enseignement à distance, simulation, pédiatrie.

Introduction : La régulation médicale est un exercice difficile. Son enseignement pratique est plébiscité par les médecins. L’objectif de ce travail a été d’évaluer un outil de formation pratique à la régulation médicale pédiatrique.

Méthodes : Etude prospective, monocentrique, randomisée ayant inclus les médecins régulateurs du service et les DEScMU en stage dans le service et pratiquant la double écoute.. Chaque médecin a participé à 3 séances de simulation sur trois scénarii différents et a été randomisé dans le groupe 1, accès au e-learning après le scénario 1, ou le groupe 2, accès au e-learning après le scénario 2. Le critère de jugement principal était un score de performance de la simulation, mesuré par un évaluateur en double écoute, côté de 0 à 100.

Résultats : 35 médecins ont été inclus. Dans le groupe 1, une amélioration de la performance a été observée entre le scénario 1 et 2, mais pas entre le scénario 2 et 3 (Figure). Dans le groupe 2, une telle amélioration n’a été observée qu’entre le scénario 2 et le scénario 3. La formation et l’expérience en pédiatrie ou en régulation n’ont pas eu d’influence sur la progression des participants.

Discussion : Une amélioration de la performance a été observée après chaque séance d’e-learning. 100% des participants se sont déclarés satisfaits de la formation.

Conclusion : La mise en place d’un e-learning avec séances de simulation permet d’améliorer les performances des médecins à la régulation médicale pédiatrique.


Erwan RIPLEY (Poitiers), Julie BACQUE, Nicolas MARJANOVIC, Marlène HEREDIA, Florian SACHÉ, Olivier MIMOZ
16:00 - 17:00 #29843 - FC23-06 Impact de la mise en place d’un protocole de prise en charge de la douleur post-fracture aux urgences pédiatriques du CHU de Lille.
FC23-06 Impact de la mise en place d’un protocole de prise en charge de la douleur post-fracture aux urgences pédiatriques du CHU de Lille.

Objectif : La prise en charge de la douleur de l’enfant aux urgences est suboptimale. La HAS a publié en 2016 des recommandations de prise en charge de la douleur chez l’enfant. En 2018 un protocole pour la douleur post-fracture basée sur ces recommandations a été implanté aux urgences pédiatriques. L’objectif était de comparer les pratiques avant et après la mise en place du protocole.

Matériels et méthodes : Tous les patients âgés de moins de 15 ans et 3 mois présentant une fracture durant les étés 2017 et 2018 étaient inclus. Ils étaient exclus en cas de prise en charge par le SMUR, de transfert d’un centre hospitalier, de fracture dentaire ou fémorale. Le protocole était respecté si (3 conditions nécessaires) : 1) évaluer la douleur ; 2) traiter la douleur selon son intensité : PARACETAMOL si faible, PARACETAMOL + IBUPROFENE si modérée, PARACETAMOL ou IBUPROFENE associé à TRAMADOL ou MORPHINE si forte ; 3) réévaluer la douleur quand elle était modérée ou forte.

Résultats : 398 patients ont été inclus. La prise en charge des douleurs modérées et fortes ainsi que la réévaluation de la douleur se sont améliorées (Fig1). 84% des enfants ont reçu un traitement en 2018 (+9%), dont une augmentation d’IBUPROFENE (+41%), de MORPHINE (+42%) et une baisse du TRAMADOL (-71%).

Conclusion : La mise en place d’un protocole a permis une amélioration de la prise en charge des douleurs modérées et fortes et de la réévaluation de la douleur. La morphine est toujours sous-utilisée.


Melany LIBER (LILLE), Justine AVEZ-COUTURIER, Claire DE JORNA, Francois DUBOS
16:00 - 17:00 #29844 - FC23-07 Facteurs prédictifs de lésions intracrânienne des Traumatismes crâniens légers de l’enfant.
FC23-07 Facteurs prédictifs de lésions intracrânienne des Traumatismes crâniens légers de l’enfant.

Introduction: Le scanner cérébral expose au risque de néoplasie radio-induite et devrait être justifié devant un traumatisme crânien léger (TCL) de l’enfant. L’ objectif de ce travail était de décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et lésionnels des enfants traumatisés crâniens et d’identifier les facteurs prédictifs de lésions intracrâniennes (LIC) chez ceux victimes d’un TCL. Méthodes : Nous avons analysé les données de 186 enfants traumatisés crâniens âgés de moins de 15 ans ayant consulté au service des urgences de l’hôpital de Jendouba et réalisé un scanner cérébral entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015. Nous avons relevé les données anamnestiques et cliniques, les résultats du scanner et l’orientation des enfants ayant présenté un TCL (défini par un GCS ≥ 13). L’association entre chaque paramètre et l’existence de LIC a été déterminée par l’analyse uni-variée. L’analyse multi-variée a permis d’identifier les associations indépendantes. Résultats : Cent-quarante-six patients présentaient un TCL. L’âge moyen était de 6,7 ans ; 15,1% étaient d’âge inférieur à 2 ans et 45,9% étaient des garçons. Seuls 10% arrivaient par un transport médicalisé. Les accidents domestiques prédominaient (45,9%), suivis des accidents de la voie publique (28,8%) et des violences (19,9%). Une perte de connaissance initiale (PCI) était rapportée dans 62,3% des cas, des vomissements dans 15,1% et une somnolence dans 44,5%. Le GCS moyen était de 14,5 (13–15) ; 55,5% des patients avaient un GCS normal. Un hématome du scalp était présent chez 39,0% des patients, une fracture simple suspectée chez 14,4% et une embarrure chez un seul patient. La prévalence des LIC était de 43,8%. 91 patients étaient hospitalisés, 24 étaient transférés en neurochirurgie et 31 mis sortants. L’âge ≥ 2 ans, la PCI, la somnolence et le GCS < 15 étaient significativement associés au risque de LIC ; cette association était indépendante pour le GCS < 15 et l’âge ≥ 2 ans. Conclusion : La prévalence des LIC n’était pas faible chez les enfants victimes d’un TCL. Les facteurs prédictifs étaient la PCI, la somnolence, le GCS < 15 et l’âge ≥ 2 ans et l’association de ces deux derniers était indépendante.
Khaoula AMDOUNI (JENDOUBA, Tunisie), Neila MAAROUFI, Rym BARHOUMI, Moufida NAOUARI, Faten MARAACHI, Jihen LAKHAL
16:00 - 17:00 #29845 - FC23-08 Prise en charge pré-hospitalière des patients de moins de 18 ans: évaluation des délais, des pathologies et de la charge de travail.
FC23-08 Prise en charge pré-hospitalière des patients de moins de 18 ans: évaluation des délais, des pathologies et de la charge de travail.

Introduction : La prise en charge pré-hospitalière des moins de 18 ans est assurée par des SMUR polyvalents. Elle concerne les interventions primaires et les transferts interhospitaliers. L’objectif de notre étude était d’évaluer la prise en charge pré-hospitalière des moins de 18 ans en matière de délais, de pathologies et de charge de travail. Méthodes : Etude prospective, longitudinale et descriptive sur une année. Nous avons inclus les interventions intéressant des patients de moins de 18 ans. Les données démographiques et cliniques, les délais et les gestes réalisés ont été recueillis. Les pathologies ont été analysées selon la tranche d’âge et le type d’interventions. La charge de travail a été évaluée par le score Codage Activité SMUR (CAS). Un questionnaire a évalué l’expérience des médecins d’intervention. Résultats : Nous avons inclus 113 interventions. Le sex-ratio était de 1,57. Les interventions primaires représentaient 26,5% (n=30) des interventions. Le délai de départ médian était de 6[5-15] min. La durée de médicalisation moyenne était de 43±30 min. La durée d’intervention moyenne était de 54±33 min. La durée d’occupation moyenne était de 108±66 min. Les pathologies accidentelles représentaient 52% des interventions primaires. Les transferts interhospitaliers représentaient 88% des interventions secondaires. Les pathologies respiratoires étaient plus fréquentes chez les nouveau-nés (90%) et les nourrissons (29%). Les pathologies traumatologiques (36%) étaient plus fréquentes chez les adolescents et les garçons (p˂0,001). Les pathologies toxicologiques (32%) plus fréquentes chez les filles (p=0,004). Cent-deux gestes et procédures ont été réalisés. Le score CAS médian était de 5[4-11]. Quinze médecins actifs durant l’étude ont répondu au questionnaire. Tous les médecins interrogés ont déclaré qu’ils ont été confrontés au moins une fois à des difficultés lors de ce type d’interventions et 87% ont proposé un programme de formation médicale continue concernant la réanimation pédiatrique. Conclusions : Les interventions SMUR sur des moins de 18 ans sont fréquentes, spécifiques et impliquent une charge de travail élevée. Une amélioration des performances des SMUR polyvalents existants, des services à vocation pédiatrique ainsi que la mise en place de SMUR pédiatriques devra être une priorité absolue dans les prochains plans de développement. La formation médicale et l’entretien des compétences pédiatriques sont essentiels pour la qualité des soins.
Ines CHERMITI, Houssem BEN ABBASSIA, Hanène GHAZALI, Camilia JEDDI (HRBA, Tunisie), Monia NGACH, Ahlem AZOUZI, Sami SOUISSI
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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FC24
16:00 - 17:00

Flash communications
Régule un jour, régule toujours
Régulation

Modérateur : Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Limoges)
16:00 - 17:00 #28821 - FC24-01 Recherche des déterminants chez les patients incitant l'appel au centre 15 lors d'une douleur thoracique: Etude prospective auprès de 122 patients d’USIC de VANNES et LORIENT de décembre 2019 à décembre 2020.
FC24-01 Recherche des déterminants chez les patients incitant l'appel au centre 15 lors d'une douleur thoracique: Etude prospective auprès de 122 patients d’USIC de VANNES et LORIENT de décembre 2019 à décembre 2020.

Introduction : Le but de cette étude est de comprendre pourquoi les patients victimes d’une douleur thoracique tardent ou n’appellent pas le 15. Pourtant, c’est le délai qui précède l’appel au centre 15 qui détermine le pronostic des patients victimes d’IDM. Ce constat amène à s’interroger sur le processus décisionnel qui incite les patients à contacter le 15 cas de douleur thoracique.

Méthode : C’est une étude quantitative permettant de corréler les facteurs influents sur la décision des patients (critères individuels, contexte, état psychique, connaissance) et le comportement qu’ils ont adopté. Ces éléments ont été obtenus par un questionnaire, libre et anonyme de 14 QCM rempli par les patients des services d’USIC de Vannes et Lorient entre le 1er décembre 2019 et le 30 novembre 2020.

Résultats :  122 questionnaires ont été récupérés. 28% des patients déclarent avoir contacté directement le 15 en moins d’une heure. Le ressenti de gravité et l’intuition d’un problème d’origine cardiaque en cas de douleur thoracique favorise l’appel direct au 15 rapidement. La consigne de contacter le 15 en cas de douleur thoracique est connue de 80% des patients et semble empêcher les appels dépassant les 4 heures de délai. Enfin, le groupe de patient contactant le 15 directement est également celui qui le contacte le plus rapidement.

Discussion : L’étude montre que le ressenti de gravité favorise l’appel au 15 avec un délai de moins de 2 heures. Ce ressenti est subjectif et comporte des facteurs psychologiques. L’antécédent d’infarctus du myocarde majore l’intuition d’un problème cardiaque et favorise l’appel rapide au 15.  La connaissance par les patients du système de régulation médicale des SAMU centre 15 dans la prise en charge de la douleur thoracique favorise l’appel au 15.

Conclusion :  Favoriser l’information aux patients sur le système de régulation médicale semble être pour l’instant le meilleur levier pour favoriser l’appel au 15 de manière rapide en cas de douleur thoracique. Au vu de l’influence des facteurs psychologiques sur le ressenti de gravité d’une douleur thoracique, la réalisation d’une étude qualitative paraît justifiée afin de mieux comprendre les raisons qui freinent l’appel au 15 lors d’une douleur thoracique.


Allan GUERRET, Emily LESIGNE (VANNES)
16:00 - 17:00 #28840 - FC24-02 Evaluation de l’efficience du conseil médical téléphonique protocolisé pour des enfants de moins de six ans présentant une fièvre ou des symptômes de gastroentérite.
FC24-02 Evaluation de l’efficience du conseil médical téléphonique protocolisé pour des enfants de moins de six ans présentant une fièvre ou des symptômes de gastroentérite.

Introduction : Le but de cette étude était d’évaluer l’efficience du conseil médical téléphonique protocolisé (CMTp) donné par le centre de régulation des appels (CRRA15) pour des enfants présentant une fièvre ou des symptômes de gastroentérite (GE).

Matériel et Méthode : isous-population pédiatrique d’une étude prospective, multicentrique, randomisée. Les enfants âgés de 1 à 6 ans présentant une fièvre ou des symptômes de GE depuis moins de 72h ont été inclus par six CRRA15 en France de 2015 à 2016. Randomisation selon un bras intervention délivrant un CMTp et un bras control avec une régulation habituelle de l’appel. Le critère de jugement principal était le taux de patient ayant reçu une consultation auprès d’un médecin généraliste de garde, d’un service d’accueil des urgences (SAU) ou une hospitalisation dans les deux semaines suivant l’appel initial. Les critères de jugement secondaires étaient : le taux de rappel au CRRA15, la satisfaction des patients, le coût de l’ensemble des soins administrés suite à l’appel initial.

Résultats : Tableau 1.

Discussion : Le CMTp pour enfant avec fièvre ou symptômes de GE permettait de réduire les consultations auprès d’un médecin de garde ou d’un SAU. Les appelants étaient satisfaits. La diminution des coûts n’était pas significative.

Conclusion : Le CMTp permet d’améliorer l’efficience de la régulation des appels concernant la demande en soins primaires. Il peut s’agir d’une alternative pour diminuer la surcharge du système de santé.



Aucun conflit d’intérêt à déclarer
Tania MARX (Besançon), Paul-Georges REUTER, Isabelle DURAND-ZALESKI, Hasina RABETRANO, Frédéric LAPOSTOLLE, Eric VICAUT, Frédéric ADNET
16:00 - 17:00 #28887 - FC24-03 Épidémiologie des interventions VSAV en cabinet de médecine générale : étude descriptive.
FC24-03 Épidémiologie des interventions VSAV en cabinet de médecine générale : étude descriptive.

Introduction : Le médecin généraliste peut être confronté à des urgences médicales au cabinet. Il fait appel aux services de secours locaux pour obtenir un effecteur. Nous nous sommes intéressés aux interventions au cours desquelles l’engagement d’un véhicule de secours et d’assistance aux victimes (VSAV) était convenu après régulation médicale. Notre travail avait pour but de décrire les caractéristiques des patients pris en charge par les VSAV en cabinet de médecine générale (MG). Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle réalisée du 01/03/2021 au 01/06/2021. Toutes les interventions des VSAV engagés (y compris avec une équipe médicale) en cabinet de MG ont été incluses. Les données des fiches d’intervention secouriste ont été collectées. Un questionnaire adressé aux médecins généralistes dans les 30 jours suivant l’intervention a été envoyé à ceux-ci afin de recueillir leur avis médical sur le patient transporté et le moyen engagé. Résultat : Deux cent dix-sept interventions de VSAV ont été réalisées en cabinet médical dont 41 (19,5%) avec un moyen médicalisé associé, toutes les interventions ont pu être analysées. Soixante-huit médecins généralistes ont répondu au questionnaire envoyé. Les trois principaux motifs d’intervention étaient la douleur thoracique (28,6%), la dyspnée (26,7%) et le malaise (16%). Les patients présentaient une détresse vitale dans 40% des cas. Les médecins généralistes avaient eu recours aux services de secours en majorité pour une demande transport vers un service d’urgence (66%). Après analyse, 66% des interventions VSAV en cabinet auraient pu être réalisées par un autre moyen de transport. Discussion : Moins de la moitié (40%) des patients transportés par VSAV présentait une urgence vitale. La décision du moyen de transport lors de l’appel au CRRA dépend du médecin régulateur. Il n’existe aucune réglementation imposant l’envoi d’un VSAV en cabinet. Son envoi est souvent réalisé par habitude. Il permet de limiter l’impact du patient « aigu » sur l’activité du médecin généraliste et d’apporter rapidement un matériel spécifique qui n’est pas systématiquement présent en cabinet. Conclusion : Les résultats de cette étude démontrent que l’envoi de VSAV au cabinet médical se fait plus par habitude que par nécessité. Les éléments décisionnels conduisant à l’envoi d’un VSAV en cabinet de MG doivent être définis en prenant en compte la structure dans laquelle se trouve le patient et son état clinique.

Aucun
Grégoire CAISSON, Daniel MEYRAN, Nicolas CAZES (Marseille), Marion BOURSIER
16:00 - 17:00 #29053 - FC24-04 Conseil téléphonique pédiatrique au centre 15 et facteurs d’adhésion.
FC24-04 Conseil téléphonique pédiatrique au centre 15 et facteurs d’adhésion.

Introduction : La régulation pédiatrique possède un certain nombre de spécificités qui la rendent parfois complexe. Les conseils donnés en régulation sont parfois difficilement applicables. Il semble donc nécessaire de s’interroger sur le devenir des conseils donnés aux appelants pour des enfants de moins de 15 ans.

Objectif : Déterminer le nombre d’appelants ayant suivi le conseil médical donné par le médecin régulateur en fonction du type de conseil donné, des caractéristiques de l’appel et des caractéristiques de l’enfant. Epidémiologie des appels pédiatriques suivis de conseil au centre 15.

Méthode : Rappel des appelants du centre 15 entre J7 et J10, ayant bénéficié d’un conseil médical durant cet appel (rester à domicile avec surveillance simple, consulter le médecin traitant se rendre aux urgences pédiatriques) pour des enfants de moins de 15 ans. Collecte des données durant une période de 10 jours en hiver/printemps, puis 10 jours en été.

Résultat : Durant les deux périodes d’inclusion, et après application des critères d’exclusion, 785 patients ont été retenus. 108 appelants n’ont pas respecté les consignes (13.7%).

Plusieurs différences significatives entre la période d’inclusion « Hiver » et « Eté » sont mises en évidence : l’âge (plus d’appel en été pour des enfants de plus de 10 ans), le motif d’appel (moins d’appels pour le motif respiratoire et plus d’appels pour le motif traumatisme en été), l’appelant (plus d’appels de structures accueillant des enfants en été) et le conseil donné (plus de conseils de consultation libérale différée en été).

La probabilité de ne pas suivre le conseil donné est significativement plus élevée lorsque c’est un conseil de consultation médicale hors établissement de santé différée.

Les raisons majeures de non suivi du conseil sont : absence de consultation car amélioration des symptômes (37.04%), et une stabilité des symptômes amenant à consulter malgré le conseil (39.81%).

Conclusion : Notre étude a permis de montrer que les conseils donnés en régulation médicale pour des motifs pédiatriques sont suivis dans la grande majorité des cas.

Nous avons pu mettre en évidence certaines caractéristiques de de non suivi du conseil, comme le conseil de consultation en médecine libérale différée, quelle que soit la période d’inclusion.

L’identification de ces facteurs permet d’affiner la régulation, et pourrait permettre d’obtenir une adhésion encore plus grande au conseil donné et une meilleure prise en charge de ces appels.



ASTRAZENECA le 07/02/2019 : repas, 57 euros, en tant qu'interne
Alexis ALBOUY (BREST)
16:00 - 17:00 #29072 - FC24-05 Arrêt cardiaque et centre 15 : description du conseil téléphonique délivré au témoin.
FC24-05 Arrêt cardiaque et centre 15 : description du conseil téléphonique délivré au témoin.

OBJECTIF : Décrire les caractéristiques du conseil téléphonique (CT) délivré par le centre 15 au témoin d’un arrêt cardiaque extra hospitalier (ACEH) identifié pendant l’appel, en réponse aux recommandations de 2015 insistant sur le rôle central du CRRA15 dans les maillons de la chaîne de survie de l’AC.

MATERIEL ET METHODES : Etude rétrospective, observationnelle, monocentrique dans un CRRA15 d’un CHU. Sélection de 100 dossiers après méthode d’échantillonnage de janvier 2018 à décembre 2019. Les ACEH reconnus à l’appel, en présence de témoin(s) non formé(s), appelant directement au 15 étaient inclus. Les caractéristiques décrites étaient : celle du patient, des témoins, de l’appel, de l’AC, ainsi que celles du CT (délais et conformité). L’ensemble a été décrit selon la conformité du CT maintenu jusqu’à l’arrivée des secours. Recueil de données : dossiers Centaure 15°, enregistrements des appels du centre 15, et dossier médical. Accord CNIL et CCTIRS.

RESULTATS : Analyse de 100 appels, après avoir éliminé plus de 50% des dossiers dont l’appel initial n’était pas passé par le 15. 43% des AC avaient lieu la nuit, principalement à domicile. Le témoin initial était seul dans 52% des cas réduit à 39% après alerte, et avec un lien de parenté avec le patient pour deux tiers des cas. La durée moyenne du CT après identification était de 6 minutes et 31 secondes avec une grande variabilité selon s’il était maintenu jusqu’à l’arrivée des secours (37%). Finalement 78% des CT aboutissaient à la réalisation de la RCP, avec une durée d’initiation très variable (en moyenne 4 min et 47 sec). Les facteurs allongeant ce temps étaient l’objection initiale du témoin exprimée par l’angoisse et la méconnaissance du geste, associée à la difficulté de mobilisation du patient pour une RCP de qualité, jugée impossible dans 29%. Le CT était conforme dans 62% des cas, et seulement 33% au total étaient conformes et maintenus jusqu’à l’arrivée des secours. Les facteurs associés de manière significative à cette conformité maintenue étaient l’âge du patient, le lien de parenté du témoin initial-patient, la non-objection au MCE, la possibilité de mobilisation du patient, et la délivrance du CT par l’ARM.

CONCLUSION : L’analyse a mise en évidence un lien entre la conformité du CT et notamment l’âge du patient, sa position initiale ainsi que son lien de parenté avec le témoin. L’adaptation du CT selon certains critères recueillis à l’appel semble être une piste intéressante à explorer.



Aucun conflits d'intérêt
Manon FERRIER, Antoine SIGAUX, Thibaut DESMETTRE (Genève, Suisse)
16:00 - 17:00 #29104 - FC24-06 Régulation des douleurs thoraciques : étude du seuil de décision d’envoi d’un SMUR. Etude REDOUT.
FC24-06 Régulation des douleurs thoraciques : étude du seuil de décision d’envoi d’un SMUR. Etude REDOUT.

Introduction

De nombreuses études se sont intéressées aux critères prédictifs de syndrome coronaire aigu chez un patient appelant le SAMU pour une douleur thoracique. Aucune ne s’est intéressé aux critères présidant à la décision du médecin régulateur. C’était notre objectif.

Hypothèse

La décision d’envoi du SMUR répond à un seuil de probabilité de SCA    

Méthodes

Etude prospective, observationnelle, multicentrique (5 SAMU), Juillet-Octobre 2021

Inclusion : tout appel pour douleur thoracique (hors COVID)

Questionnaire sur les facteurs de risque (11 items), la douleur thoracique (35 items), le régulateur (7 items), la probabilité de SCA (échelle sur 10), la décision de première intention et la décision prise (7 items) et les facteurs ayant présidé à cette décision (16 items)

Critère de jugement : décision d’envoi d’un SMUR

Résultats

231 questionnaires analysés

Décision d’envoi de SMUR : N=74 (32%)

Le taux d’envoi d’un SMUR était linéairement étroitement corrélé (R2=0,9) à la probabilité de SCA estimée par le régulateur

Cette décision était majoritaire pour les probabilités supérieures à 4 (sur 10)

Dans 18 (24%) cas, la décision finale n’a pas été l’envoi du SMUR (jusqu’à 50% pour l’un des cinq SAMU)

Conclusion

Contrairement à notre hypothèse, il n’y pas, stricto sensu, de seuil de déclenchement de SMUR mais une croissance linéaire. Cette décision n’était pas applicable dans ¼ des cas.


Hugo MICHALAK (La Tour en Jarez), Arthur PETITJEAN, Sophie PARISSE, Héloise MARINONI, Elisabeth MERLIN, Agnès GONOT, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:00 #29232 - FC24-07 Charge mentale des médecins régulateurs : Identification et caractérisation des moments de variation.
FC24-07 Charge mentale des médecins régulateurs : Identification et caractérisation des moments de variation.

Introduction : En régulation médicale, amener « le bon patient, au bon endroit, au bon moment » nécessite la gestion simultanée de tâches multiples et un maintien des performances. L’activité du médecin régulateur (MR) présente donc plusieurs facteurs de risque de surcharge mentale. L’objectif principal de l’étude est de déterminer des situations de faible/forte charge mentale en prenant en compte des éléments de variabilité interindividuelle et en se basant sur des paramètres de mesures objectifs et subjectifs. L’objectif secondaire est d’étudier l’interaction entre l’expérience des MR et ces paramètres.

Matériel et méthode : Une étude mixte combinant une étude descriptive transversale et exploratoire prospective a été réalisée en 2020-2021. Le critère d’inclusion était d’être MR au SAMUX. La comparaison des variables qualitatives a utilisé un test exact de Fisher et celle des variables quantitatives un test t de Student ou U de Mann-Whitney. L’analyse qualitative a suivi les critères COREQ.

Résultats : 16 MR ont été inclus. L’étude de la variabilité de la fréquence cardiaque n’a pas mis en évidence de différence entre les paramètres explorés aux différents niveaux de charge mentale exprimés. Bien que l’évaluation subjective de la charge mentale par différentes échelles n’a pas montré de différence entre les groupes Novices/Experts, l’évaluation objective montre une activité parasympathique significativement plus importante chez les Novices. Les 14 entretiens réalisés ont permis de définir différents états de charge mentale et des facteurs l’augmentant et/ou la diminuant.

Discussion : Il n’existe pas d’autre étude ayant exploré la charge mentale des MR. Celles disponibles ont surtout analysé le stress en régulation sans tenir compte des autres dimensions de la charge mentale. Une double approche, combinant des paramètres de mesure objectifs et subjectifs de la charge mentale n’a pas non plus été réalisée dans d’autres domaines. Ces résultats innovants nécessitent une analyse plus fine et une confrontation à d’autres travaux afin de pouvoir en tirer de plus amples conclusions.

Conclusion : Des situations de faibles et de fortes charge mentale ont pu être identifiés ainsi que des facteurs de variation de la charge mentale. En déterminant des situations de faible/forte charge mentale grâce aux paramètres de mesures objectifs et subjectifs, il serait possible d’adapter le contenu des formations proposées en simulation et donc l’apprentissage des apprenants.



Aucun conflit d'intérêt pour aucun des auteurs
Emilie LESIEUR (Amiens), Laurent ERGO, Christine AMMIRATI
16:00 - 17:00 #29239 - FC24-08 Evaluation de l'utilisation et de l'application du score de Moreno pour la régulation des transferts inter-hospitaliers.
FC24-08 Evaluation de l'utilisation et de l'application du score de Moreno pour la régulation des transferts inter-hospitaliers.

Introduction: La mise en place d’outils d’aide à la régulation des transferts inter hospitaliers (TIH) semble nécessaire pour les médecins régulateurs urgentistes (MRU). L’utilisation du score de Moreno a montré une épargne de temps médical à sécurité égale. L’objectif de cette étude était d’évaluer les taux d’utilisation et d’application du score pour la régulation des TIH dans le service, et de définir les éventuels freins à optimiser pour son utilisation.

Matériel et méthode: Une étude rétrospective a été réalisée du 1er mai au 1er juillet 2021. Le score de Moreno a été calculé pour toute demande de TIH pendant la période d’étude. Le critère de jugement principal était le taux de calcul et d’application du score de Moreno. Les critères de jugement secondaires étaient la recherche de variables influençant le calcul et l’application du score de Moreno, ainsi que l’analyse des EIG/EPR survenus lors des transferts médicalisés et paramédicalisés. Un questionnaire a été envoyé à chaque MRU à la fin de la période d’inclusion afin de recueillir leur avis sur l’utilisation du score dans le service.

Résultats: 517 TIH ont été analysés. Le score de Moreno était calculé dans 26,5 % des cas (n=137). Lorsque le score était calculé, le niveau de médicalisation indiqué par le score était conformément appliqué dans 69,3% des cas (n=95). La majorité des décisions de TIIH ont été prises après calcul du score de Moreno (54,6% des TIIH). La survenue d’au moins 1 EIG a concerné 3,9% des TIH (n=9), et celle d’au moins 1 EPR 5,6% des TIH (n=13). Il n’y a pas eu de différence statistique dans la survenue d’évènement indésirable lorsque le score a été calculé et appliqué. 92,6% des médecins ayant répondu au questionnaire étaient favorables à l’instauration d'un score de régulation des transferts en tant qu’outil d’aide en régulation.

Conclusion: Malgré un taux de calcul du score de Moreno relativement faible, son taux d’application élevé et sa consultation semblent aider les MRU dans leurs choix de niveau de médicalisation d’un patient, surtout lorsque se pose la question entre un transfert paramédicalisé ou médicalisé. L’utilisation et l’application du score n’augmente pas de façon significative la survenue d’EIG/EPR. La réflexion d’un protocole dans lequel seraient inclus les facteurs stabilité, évolutivité, distance et possibilité de renfort médical semble être une piste pour les études à venir.


Majda SOSEVIC (Vannes), Jérôme DUCROCQ
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 09 juin"

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AS40 B
16:00 - 17:30

Atelier Soignants
Réanimation cardio-pulmonaire pédiatrique de base
Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Dominique BIARENT (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Didier CEYSENS (Caporal) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
• Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
• Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
• Mettre en œuvre les gestes sur mannequins

!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 353

"Jeudi 09 juin"

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CM24
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Facteurs humains d’erreur
Pédagogie - Enseignement - Formation, Qualité

Modérateurs : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Où l'on parlera de facteurs humains. Seront abordées les leçons de l'aéronautique, mais aussi la formation et la préparation des soignants aux compétences dites ""non techniques"" et à la prévention des erreurs.
16:00 - 17:30 Les leçons de l'aéronautique. Jean-Yves JOLLANS (Expert FH) (Conférencier, La Norville)
16:00 - 17:30 Quelle formation pour les soignants. Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Check-list dans l'urgence vitale. Tobias GAUSS (PH) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Compétences non techniques en simulation. Asma ZORGATI (doctor) (Conférencier, Sousse, Tunisie)
Salle Maillot
17:00

"Jeudi 09 juin"

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DRESS 23
17:00 - 17:20

Enquête DRESS 23
Pourquoi les patients se rendent-il aux Urgences et quelle organisation pour leur prise en charge ?

Coordonnateur : Patrice SERRE (Coordonnateur, Bourg-en-Bresse)
L’enquête Urgences, tous concernés en juin 2023 (DREES, statistique publique)
17:00 - 17:20 Pourquoi les patients se rendent-il aux Urgences et quelle organisation pour leur prise en charge ? Elvire DEMOLY (Cheffe de projet enquête Urgences 2023) (Conférencier, Paris), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
Amphi Bleu

"Jeudi 09 juin"

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SI16
17:00 - 18:00

Session Interactive - Apéro
Violences en structure d'urgences
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Psychiatrie

Modérateur : Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Nous sommes confronté à la violence. Venez échanger sur les causes et les solutions
17:00 - 18:00 Violences en structure d'urgences. Vincent TERRENOIR (Délégué pour la sécurité générale) (Conférencier, Paris)
Salle 243

"Jeudi 09 juin"

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FC25
17:00 - 18:00

Flash communications
Infecté.e
Infectiologie - Sepsis

Modérateur : Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Narbonne)
17:00 - 18:00 #28949 - FC25-01 Infections respiratoires : l’éosinopénie permet- elle de différencier les infections bactériennes des infections virales aux urgences ?
FC25-01 Infections respiratoires : l’éosinopénie permet- elle de différencier les infections bactériennes des infections virales aux urgences ?

Introduction : La numération formule sanguine est un examen de routine peu coûteux utilisé aux urgences dans le diagnostic des états infectieux. On utilise les leucocytes totaux et la CRP plus classiquement pour les diagnostiquer. Si l’intérêt de l’éosinopénie a été largement démontré dans le diagnostic des infections bactériennes, la pandémie de COVID-19 a relancé l’attrait pour ce biomarqueur dans le diagnostic des infections virales. L’objectif principal de notre étude était d’analyser si l’éosinopénie permettait de discriminer les infections respiratoires virales des infections respiratoires bactériennes aux urgences.

Matériels et méthodes : Notre étude rétrospective monocentrique a été réalisée entre janvier 2020 et mai 2020 dans un service d’urgence de CHR comptabilisant près de 80 000 passages annuels. Tous les patients pour lesquels l’un des diagnostics infectieux suivants avait été posé étaient éligibles : COVID-19, grippe, pneumopathie aiguë bactérienne, Les données ont été comparées à un groupe témoin de patients non infectés. Les performances des éosinophiles ont ensuite été comparées entre les infections respiratoires virales et les infections respiratoires bactériennes grâce aux aires sous la courbe (ASC) ROC des biomarqueurs.

Résultats : Nous avons inclus 50 patients infectés par la grippe, 50 patients atteints par la COVID-19, 50 patients porteurs d’une pneumopathie bactérienne ainsi que 50 témoins. Les taux moyens d’éosinophiles différaient significativement (p < 0,0001) entre les patients infectés par le SARS-CoV2 et la grippe (respectivement 24/mm3 et 32/mm3) et les patients témoins (92/mm3). Une éosinopénie profonde (< 10/mm3) permettait d’obtenir une spécificité supérieure de 94% pour le diagnostic positif d’infection respiratoire virale. L’éosinopénie était plus performante que l’hyperleucocytose dans tous les groupes d’infectés mais elle ne permettait pas de différencier de façon significative les infections respiratoires virales des infections bactériennes aux urgences lorsqu’on comparait les aires sous la courbe.

Conclusion : L’éosinopénie est un marqueur intéressant pour le diagnostic d’infection respiratoire virale aux urgences mais ne permettait pas, dans notre étude, de différencier les infections virales des infections bactériennes.



Aucun
Joffrey BIDOIRE (Grenoble), Charles-Eric LAVOIGNET, Mathilde BOISTON, Marianne LABOUREYRAS, Farah RIAHI, Julien PEGEOT, Hakim SLIMANI, Zied GUERMAZI
17:00 - 18:00 #28956 - FC25-02 Résultats du panel gastro-intestinal du FilmArray® (panel GI) et de la procalcitonine (PCT) dans la colite aigue et diarrhée présumé infectieuse dans le service des urgences.
FC25-02 Résultats du panel gastro-intestinal du FilmArray® (panel GI) et de la procalcitonine (PCT) dans la colite aigue et diarrhée présumé infectieuse dans le service des urgences.

Introduction : La diarrhée aiguë d’origine infectieuse est un motif fréquent de consultation aux urgences et les biomarqueurs actuels prescrits manquent de sensibilité pour une origine bactérienne. La procalcitonine (PCT) est utilisée pour guider l’antibiothérapie dans les infections respiratoires mais n'a pas encore été étudiée dans la diarrhée infectieuse. Notre objectif est de décrire les concentrations de PCT dans la diarrhée et colite aigues.

Méthodes : Il s'agit d'une étude de cohorte prospective monocentrique sur les patients admis aux urgences avec une diarrhée aiguë présumée infectieuse ou une colite aiguë. Après la prise en charge initiale, la PCT a été ajouté au bilan et les selles fournies ont été utilisées pour la réalisation d’une PCR multiplex et envoyées en culture. En cas d’absence de selles, un écouvillon rectal était utilisé pour la PCR. Le critère d'évaluation principal est la concentration de PCT en fonction de chaque type d'agent pathogène identifié à l'aide des cultures et de la PCR multiplex.

Résultats : 125 patients ont été inclus, 46% du sexe masculin avec âge moyenne de 56 ans. 80 patients ont eu un diagnostic de diarrhée infectieuse, 21 de colite aiguë, et 24 d’une diarrhée liée à une autre étiologie. La coproculture a été réalisé chez 67 patients, avec 16 résultats positifs. La PCR multiplex, réalisée chez tous les patients, a détecté au moins une bactérie chez 42 patients, un parasite chez 3 et un virus chez 10 patients. Les résultats étaient d’accord avec la coproculture.

Les concentrations médianes de PCT (intervalles interquartiles) étaient de 0,13ng/ml (0,065-0,29) lorsqu’une bactérie ou un parasite étaient identifiés, 0,13ng/mL (0,09-0,52) si virus identifié, 0,06 (0,03-0,16) et 0,59 (0,78-1.9), respectivement si aucun agent pathogène identifié et si diarrhée due à une autre étiologie.

Discussion : Les valeurs de PCT sont faibles chez les patients ayant une diarrhée d’origine infectieuse indépendamment de l’origine. Néanmoins, chez les patients ayant une diarrhée liée à une autre étiologie (infection d’autre organe, colite ischémique…), la PCT est élevé, ce qui pourrait guider l’urgentiste pour rechercher une cause infectieuse extra-digestive.

La réalisation d’une PCR multiplex aux urgences est simple, avec des résultats rapides et fiables.

Conclusion : Dans une population de patients admis aux urgences avec une diarrhée ou une colite aiguë infectieuses, le dosage de la PCT ne permet pas d’aider à la décision d’antibiothérapie.



Recherche clinique en collaboration avec Biomerieux
Marta CANCELLA DE ABREU (Paris), Sylvie HO, Houas ENFEL, Ilaria CHERUBINI, Agnès DECHARTRES, Pierre HAUSFATER
17:00 - 18:00 #28957 - FC25-03 Concordance de la détection des virus respiratoires sur écouvillonnage nasopharyngé et lavage broncho-alvéolaire chez l'adulte admis pour une suspicion de pneumonie.
FC25-03 Concordance de la détection des virus respiratoires sur écouvillonnage nasopharyngé et lavage broncho-alvéolaire chez l'adulte admis pour une suspicion de pneumonie.

Contexte : A ce jour, peu de données sont disponibles sur la concordance de la détection des virus respiratoires (en dehors du SARS-CoV2) entre le prélèvement nasopharyngé (NP) et le lavage broncho-alvéolaire (LBA) chez l'adulte. L'objectif de cette étude était de décrire la concordance de leurs résultats.

Matériels/méthodes : Une analyse rétrospective monocentrique a été réalisée à l'aide des données de 276 adultes suspects de pneumonie et testés par PCR multiplex dans le NP et le LBA à 24 heures d’intervalle. 

Résultats : Les patients étaient majoritairement des hommes (65 %), avec un âge médian de 60 ans[IQR : 50,9-67,8]. 169 patients (61 %) ont été admis en réanimation Nous avons détecté au moins un virus respiratoire dans 95 NP (34%) et dans 80 BAL (29%). Comparé au LBA, le NP avait une sensibilité de 71,6% et une spécificité de 93,4% et un coefficient Kappa de 0,67. Le même agent pathogène ou combinaison d'agents pathogènes a été observé chez 84 % des patients positifs à la fois sur le NP et le LBA.Nous avons observé que les patients atteints d'une maladie respiratoire chronique ont une plus faible concordance avec un OR ajusté à 0,5, IC 95% (0,25-0,97), p = 0,043.

Discussion : Il y avait une bonne concordance entre le NP et le LBA dans la détection des virus respiratoires chez les patients consultant avec une suspicion de pneumonie.

Conclusion : Ces données encouragent à réaliser un LBA lorsque cela est possible afin d’obtenir un diagnostic étiologique plus précis.



Qiagen
Donia BOUZID (Paris), Quentin LE HINGRAT, Florian SALIPANTE, Valentine FERRÉ, Christophe CHOQUET, Diane DESCAMPS, Benoit VISSEAUX, Paul LOUBET
17:00 - 18:00 #29028 - FC25-04 Analyse de la prévalence, du respect des « Bundles » et du devenir des patients en Sepsis dans les Services d’Urgences du Limousin. Étude épidémiologique prospective en comparaison avec les filières neurologique et cardiologique.
FC25-04 Analyse de la prévalence, du respect des « Bundles » et du devenir des patients en Sepsis dans les Services d’Urgences du Limousin. Étude épidémiologique prospective en comparaison avec les filières neurologique et cardiologique.

Introduction : La SSC édite régulièrement des recommandations (« Bundles ») basées sur la prise en charge précoce du sepsis (antibiothérapie, remplissage vasculaire, lactates, hémocultures). L’instauration de ces traitements dans un délai court ( < 3h) améliore le pronostic des patients à l’image des filières protocolaires cardiologiques et neurologiques. Cependant le respect des « Bundles » dans les 3h est souvent variable selon les centres. L’objectif de l’étude est de décrire la proportion de patients traités selon les « Bundles » de la SSC au travers une cohorte épidémiologique régionale.

Méthodes : Étude prospective multicentrique (8 centres du territoire Limousin) sur une période de 1 mois. Tous les patients admis au Service d’Urgence (SU) pour un sepsis (infection + dysfonction d’organe (SOFA≥2)) ont été analysés. L’objectif principal était de décrire la proportion de patients traités dans les 3h suivant les recommandations de la SSC. L’objectif secondaire était de comparer l’épidémiologie des patients septiques par rapport aux syndromes coronariens aigus (SCA) et aux accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Résultats : Sur la période d’étude, parmi les 14809 patients admis dans les SU, 555 avaient une infection dont 176 en sepsis (32%) (âge = 74±5 ans, hommes = 60%, infection pulmonaire= 46%, lactates=3,0±2,4 mmol/L) et 19 en choc septiques. Au total, 20% des patients ont été hospitalisés en Réanimation avec une mortalité intra-hospitalière de 13%. Toute gravité confondue, 27 patients (15%) étaient traités en respectant l’ensemble des Bundles (antibiothérapie 49%, remplissage vasculaire 28%, hémocultures 78%, mesure des lactates 55%). L’association antibiothérapie/remplissage vasculaire a été respectée dans 20% des cas et atteint 44% chez les patients avec une hypotension artérielle et 68% pour les chocs septiques. Les infections représentaient 4% de l’ensemble des admissions (Sepsis 1,2%) alors que la proportion de SCA et d’AVC était respectivement de 1,6% et 1,2%.

Conclusion : L’infectiologie (dont le sepsis) est une problématique quotidienne dans les SU et dépasse, en terme de prévalence, les filières cardiologiques et neurologiques. Ce travail illustre la nécessité de créer des filières dédiées afin d’améliorer la prise en charge précoce de ces patients.



Aucun conflits d'intérêt.
Coralie LACORRE (LIMOGES), Arthur BAISSE, Aloïse BLANCHET, Henri Hani KARAM, Isabelle HERAFA, Christine VALLEJO, Thomas DAIX, Thomas LAFON
17:00 - 18:00 #29098 - FC25-05 Syndromes grippaux aux urgences du CHU de Rouen : épidémiologie et suivi des protocoles de prise en charge.
FC25-05 Syndromes grippaux aux urgences du CHU de Rouen : épidémiologie et suivi des protocoles de prise en charge.

Introduction : La grippe touche 2 à 8 millions de français par an, avec 4-6000 décès en 2019. La PCR est recommandée en cas de forme sévère hospitalisée. Nous avons évalué le parcours de soins des patients se présentant aux urgences avec suspicion de grippe.

Méthode : Etude transversale rétrospective en CHU de l’épidémie 2018-9. Nous avons recherché les facteurs associés à la réalisation de PCR (comorbidités, signes de gravité, décision d’hospitalisation). Puis regardé si le résultat influait sur la prise en charge (antiviraux (AV), antibiotiques (AB), hospitalisation).

Résultats : Etaient inclus 677 patients (52% de femmes), âge moyen 70 ans, 86% d’hospitalisés. Les comorbidités étaient HTA, BPCO et insuffisance cardiaque. La majorité des patients avaient des symptômes < 7J. Une PCR était réalisée dans 73% des cas, positive chez 35%. Les facteurs associés (p<10-3) à la réalisation d’une PCR étaient : comorbidités, signes de gravité et décision d’hospitalisation, mais pas la vie en institution (p<0,2). La prescription d’AV était associée à une PCR positive (63% des PCR +, p<10-3, OR 137), à l’inverse des AB (53% des PCR +, p<10-3, OR 0.33). L'hospitalisation était plus fréquente en cas de comorbidité (p<10-3, OR 2.24) et PCR positive (p=0.03, OR 0.61) mais non en cas de vie en institution (p=0.9).

Conclusion : Les recommandations pour PCR, prescription d’AV et d’AB paraissent respectées dans notre hôpital. Des améliorations sont à apporter pour les patients institutionnalisés. 


Joséphine FEURTET (Rouen), Bérangère CAUMES, Mélanie ROUSSEL, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY
17:00 - 18:00 #29164 - FC25-06 Contamination des ECBU réalisés en service d'accueil des urgences.
FC25-06 Contamination des ECBU réalisés en service d'accueil des urgences.

Introduction

Les infections des voies urinaires sont un motif fréquent de consultation aux urgences, et de prescriptions antibiotiques. Sa réévaluation à 48-72 heures, pilier des politiques de bon usage antibiotique, s’appuie sur les données microbiologiques. Ainsi l’ECBU doit être réalisé dans des conditions aseptiques, pour prévenir sa contamination, source de résultats erronés empêchant la réévaluation antibiotique. Notre objectif était de quantifier le phénomène de contamination des ECBU aux urgences.

Méthode

Etude rétrospective de tous les ECBU réalisés durant le mois de Janvier 2021 dans le service des urgences, l’exhaustivité étant assurée par le logiciel du laboratoire de microbiologie. Etaient notés d’une part l’indication de l’ECBU basée sur l’existence des signes fonctionnelles ou physiques urinaires ou de fièvre inexpliquée et d’autre part le taux de contamination, elle-même définie par : 1/ un prélèvement polymicrobien >3 germes, ou 2/ l’isolat, en l’absence de signe clinique, de germes de la flore génitale ou urétrale 3/ la présence de bactéries de la peau telles que les staphylocoques à coagulation négative. Etaient rapportés aussi les conséquences de la contamination sur la possibilité d’une réévaluation antibiotique.

Résultats

Un total de 265 patients bénéficiait d’un ECBU, représentant 9% des passages aux urgences.  Le taux de contamination était de 38%, dont 32% de cultures polymicrobiennes [1-7 germes]. Parmi les patients ayant eu un ECBU, 42% étaient suspects d’infection au SAU (111/265) et 23% bénéficiaient d’une antibiothérapie probabiliste (62/265). La réévaluation antibiotique était impossible pour 32% des patients suspects d’infection (35/111)  et pour 34% des patients recevant une antibiothérapie aux urgences (21/62) du fait de la contamination du prélèvement.

Discussion

Les ECBU réalisés aux urgences étaient contaminés plus d’une fois sur 3, empêchant la réévaluation antibiotique pour un tiers des patients. Ainsi, l’audit de pratique de réalisation d’un prélèvement microbiologique doit aussi intégrer les conséquences de l’écart qualitatif en termes de diagnostic et de traitement.

Conclusion

La qualité des ECBU réalisés aux urgences doit être améliorée pour augmenter en retour son impact thérapeutique par une optimisation de la réévaluation antibiotique.



Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt
Charles COLLIN (Pointe a pitre), Muriel NICOLAS, Delphine DELTA, Pierre-Marie ROGER, Patricia ETIENNE
17:00 - 18:00 #29167 - FC25-07 Comparaison des scores quick SOFA, SRIS, SPoT et NEWS2 pour la détection du sepsis à l'admission aux urgences d'un hôpital universitaire.
FC25-07 Comparaison des scores quick SOFA, SRIS, SPoT et NEWS2 pour la détection du sepsis à l'admission aux urgences d'un hôpital universitaire.

Introduction : L’identification précoce d’un sepsis aux urgences est un enjeu majeur pour l’urgentiste car elle conditionne le pronostic des patients. Plusieurs scores ont été proposés afin de permettre un diagnostic précoce mais aucun ne semble disposer d’une bonne sensibilité pour être utilisé lors du tri. L’objectif principal de notre étude est d’étudier les performances diagnostiques du quick SOFA, du SRIS, du NEWS2 (score composite du NHS) et du SPoT par rapport au SOFA pour l’identification du sepsis à l’admission aux urgences.

Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique aux urgences d’un hôpital universitaire du 01/12/2020 au 31/05/2021 avec les patients ayant eu un diagnostic d’infection. Ont été recueilli les paramètres cliniques et paracliniques des patients à l’arrivée aux urgences afin de calculer les différents scores, d’établir un tableau de contingence et de calculer les aires sous la courbe (ASC). Le score utilisé comme référence était le SOFA.

Résultats : 611 patients ont été inclus. Les infections urologiques et respiratoires étaient les plus fréquentes (46.3 et 26.4% respectivement). 225 patients (36.8%) étaient en sepsis avec un SOFA 2. Le qSOFA était le score le plus spécifique (99.7%) mais le moins sensible (12.4%). Les spécificités du NEWS2 ≥ à 5 points et du SPoT lorsqu’ils étaient associés à facteur de risque de sepsis étaient de 93 et de 93.8%. Les scores les plus sensibles étaient le SRIS (64.4%) suivi du NEWS2 ≥ à 5 points associé à un facteur de risque de sepsis (39.1%). L’ASC du qSOFA était la plus importante (81.4% ; IC95 77.5-85.2), suivi par celle du NEWS2 5 points associé à un facteur de risque (74.5% ; IC95 : 70.1 - 78.8).

Discussion : Les scores proposés actuellement sont peu sensibles pour le diagnostic de sepsis. Néanmoins ils pourraient être intéressants pour écarter un sepsis quand ils sont négatifs. Le manque de sensibilité du qSOFA et de spécificité du SRIS étaient concordants avec les données de la littérature. Un NEWS2 à 5 associé à un facteur de risque devrait être considéré comme un niveau d’alerte pour un sepsis. L’évolution des différents scores au cours de la prise en charge pourrait être intéressante pour détecter une dégradation.

Conclusion : Aucun score étudié n’a des performances diagnostiques suffisante à lui seul pour être un outil idéal de détection du sepsis à l’admission aux urgences. Un NEWS2 5 semble présenter un bon compromis.



Néant
Timothé SALA (Paris), Marta CANCELLA DE ABREU
17:00 - 18:00 #29209 - FC25-08 Valeur pronostique de la procalcitonine au cours du sepsis aux urgences.
FC25-08 Valeur pronostique de la procalcitonine au cours du sepsis aux urgences.

 

Introduction :

Le sepsis est une pathologie fréquente aux urgences, souvent associé à une mortalité élevée. L’identification précoce des patients à risque d’évolution défavorable est indispensable. L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostique de la procalcitonine (PCT) chez les patients admis aux urgences pour sepsis.

Méthodes :

Etude prospective monocentrique observationnelle, menée entre juillet et décembre 2021. Nous avons inclus les patients âgés de 18 ans et plus admis aux urgences pour un sepsis retenu devant un SOFA score supérieur ou égal à 2. Le dosage de la procalcitonine a été effectué à l’admission. Le critère de jugement principal était la mortalité aux urgences. Les critères secondaires étaient le recours à la ventilation mécanique et la survenue d’un état de choc.

Résultats :

Nous avons colligé 137 patients âgés en moyenne de 63,4 ± 14 ans avec un sex-ratio à 1,49. Les antécédents médicaux étaient n (%) : hypertension artérielle 66 (48,2), diabète 67(48,9), insuffisance rénale 12 (8,7), coronaropathie 37 (27). La valeur moyenne de la PCT était de 9,16 ± 24 ng/ml avec des extrêmes de 0,03 à 100 ng/ml. La mortalité globale était de 35% (n=48). Le recours à la ventilation mécanique a été indiqué dans 16,8% des cas. 17,6% des patients étaient sous drogues vaso-actives pour état de choc. 27 patients (19,7%) étaient admis en réanimation. Le séjour moyen aux urgences était de 5 ± 0,5 jours. La PCT moyenne était de 2,38 ng/ml chez les décédés versus 0,43 ng/ml chez les survivants (p=0,004). La valeur seuil de la PCT pour la prédiction de la mortalité avec les meilleures sensibilité (68%) et spécificité (91%) était de 0,7ng/ml (Odds Ratio =2,1 ; AUC = 0,64). La PCT moyenne dans le groupe état de choc était de 3,1 ng/ml versus 0,64 ng/ml dans le groupe sans état de choc (p=0,006) ; la valeur seuil avec les meilleures sensibilité (79%) et spécificité (43%) était de 0,5 (Odds ratio = 3,6 ; AUC= 0,67). Nous n’avons trouvé de différence significative quant au recours à la ventilation mécanique (p=0 ,06).

Conclusion : la procalcitonine constitue un facteur prédictif de mortalité et de survenue d’état de choc chez les patients admis aux urgences pour sepsis.

 


Houyem ZOUARI, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ines SEDGHIANI, Abdelaziz BEN TAHER, Hamdi DOGHRI, Hajer TOUJ, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha FALFOUL
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 09 juin"

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FC26
17:00 - 18:00

Flash communications
Cœur bouché

Modérateur : Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac)
17:00 - 18:00 #28842 - FC26-01 Étude prospective, et descriptive chez les femmes consultant aux urgences de notre CH et bénéficiant d’un dosage de troponine afin de rechercher les caractéristiques socio-épidémiologiques et cliniques des femmes présentant un syndrome coronarien aigu.
FC26-01 Étude prospective, et descriptive chez les femmes consultant aux urgences de notre CH et bénéficiant d’un dosage de troponine afin de rechercher les caractéristiques socio-épidémiologiques et cliniques des femmes présentant un syndrome coronarien aigu.

CONTEXTE : Les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité. Parmi elles, la pathologie coronarienne est très bien connue chez l’homme. Les femmes étaient sous représentées ou exclus des études. Au XXIème siècle les moeurs ont évoluées.  Nous constatons une augmentation du taux d’hospitalisation pour infarctus du myocarde des femmes de plus en plus jeunes. La prise en charge adaptée aux hommes n’est pas extrapolable aux femmes, victimes de retards de diagnostic et de prise en charge. L’objectif principal de ce travail était de mettre en évidence des caractéristiques socio-épidémiologiques et cliniques des femmes présentant un événement coronarien.

METHODE : Il sagissait dune étude observationnelle, prospective, incluant les patientes majeures admises aux Urgences de notre CH et ayant bénéficié dun dosage de troponine. Elles étaient réparties en deux groupes afin de comparer celles faisant un événement coronarien de celles n’en faisant pas. 

RESULTATS : 589 femmes ont été inclus, 36 ont fait un syndrome coronarien. Une différence significative se dégageait quant à l’âge de plus de 65 ans , l’antécédent de cardiopathie ischémique, d’accident vasculaire cérébral, de tabagisme et de douleur thoracique avec une irradiation dans l’épaule et la mâchoire.   

CONCLUSION : Nous avons mis en évidence un profil de femme âgée avec une présentation clinique comparable à la présentation clinique du syndrome coronarien chez l’homme. Nous n’avons pas pu mettre en évidence de caractéristiques socio-épidémiologique significatives cependant une vigilance accrue est nécessaire chez les femmes, surtout jeunes, en raison d’une présentation clinique variée et évolutive avec l’âge.



je ne déclare aucun conflit d'intérêt.
Hélène MANCHE (Lille), Guillaume CHATENET, Marc MAGNAN, Rémy DIESNIS, Carole GODESENCE, Claire MOUNIER VEHIER, Eric WIEL
17:00 - 18:00 #28968 - FC26-02 L’urgentiste a une vision très déformée de la balance bénéfice-risque de la thrombolyse dans le SCA ST+.
FC26-02 L’urgentiste a une vision très déformée de la balance bénéfice-risque de la thrombolyse dans le SCA ST+.

Introduction

Le recours à la fibrinolyse du SCA ST+ a considérablement diminué en France au profit de l'angioplastie primaire. Nous avons postulé que les médecins avaient une vision déséquilibrée de la balance bénéfice-risque, surestimant le risque d'hémorragie intracrânienne (HIC).

Méthodes

Etude multicentrique dans 11 structures d’urgences en France de février à mai 2021

Questionnaire en ligne comportant neuf questions sur la connaissance de l’angioplastie et de la thrombolyse

Population cible : médecins seniors, internes et étudiants en médecine

Critère de jugement principal : estimation du taux d’HIC après thrombolyse (réponse attendue < 1 %)

Résultats

418 questionnaires recueillis, 412 (99%) analysés. Les répondeurs étaient 199 (48%) seniors, 154 (37%) internes et 65 (15%) externes.

Le taux d’HIC était estimé en médiane à 5% (IQ 3-15), avec une variation significative (p < 0,000001) selon le statut : respectivement 10 (5-20), 7 (4-15) et 5 (2-10) % pour les externes, internes et seniors (Figure). Seules 12 (3%) personnes n’avaient pas surestimé le risque.

Les réponses étaient correctes pour l’efficacité de la thrombolyse, ses conditions d'utilisation et le délai d’accès à l’angioplastie.

Conclusion

La perception du risque d'HIC lié à la fibrinolyse était surévaluée de 500%, faussant l'évaluation de la balance bénéfice-risque. Elle est certainement une cause majeure de sa sous-utilisation au profit de l’angioplastie primaire.


Alexandre PINEDA (Paris), Dominique SAVARY, Frédéric ADNET, Patrick GOLDSTEIN, Louis SOULAT, Lionel NACE, Vincent BOUNES, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #29089 - FC26-03 Etude pronostique des syndromes coronariens aigus ST+ pris en charge aux urgences.
FC26-03 Etude pronostique des syndromes coronariens aigus ST+ pris en charge aux urgences.

L’infarctus myocardique aigu SCA ST+ est un problème de santé publique important en raison de sa fréquence et de ses conséquences en terme de morbi-mortalité. Les facteurs de risque cardiovasculaires jouent un rôle indiscutable dans l’augmentation de l’incidence de cette maladie. La prise en charge en pratique doit tenir compte des facteurs pronostiques.

Objectif :

Identifier les facteurs prédictifs de mortalité des patients avec SCA ST+ admis aux urgences à 6 mois.

Méthode :

  Etude prospective observationnelle monocentrique sur une durée de 14 ans (Avril 2020, octobre 2021). Inclusion des patients adultes admis pour un SCA ST+ consultants dans les 24 heures. Identification des facteurs pronostiques liés à la mortalité à 6 mois par une analyse multivariée.

Résultats :

Durant 14 ans ,on a inclus 1349 patients. Age moyen =60 +/- 12 ans avec un sex–ratio= 4,5.

Le principal facteur de risque cardiovasculaire était le tabagisme (67,4 %) suivi par l’hypertension artérielle  ( 34%)  et le diabète (33,9 %). Le principal moyen de reperfusion  était la fibrinolyse (71%) puis l’angioplastie primaire(18,5%).Les fibrinolytiques utilisées aux urgences : la streptokinase (48,8%) , la métalyse ( 20,1%) et l’actilyse (3,8 %) .

La mortalité aux urgences à 6 mois était respectivement 7,1% et 14,1%. Le taux de mortalité aux urgences selon la stratégie de reperfusion étaient de 1,9 % pour la fibrinolyse , de 2 % pour l’angioplastie primaire et de 42,3% pour la non reperfusion . Les facteurs liés à la mortalité aux urgences étaient : l’insuffisance rénale chronique (IRC) ,un délai douleur-consultation 200 min , une fréquence cardiaque (FC)   100 bpm , un sus décalage en antérieur , un bloc de branche droit , la survenue d’une hypotension et d’un accident vasculaire cérébral. Les facteurs liés  à la mortalité à 6 mois étaient : l’IRC , une FC100 bpm et le choc cardiogénique

 

L’analyse multivariée a montré 3 facteurs prédictifs de mortalité à 6 mois :

 

Paramètres

P

OR ajusté

IC

Insuffisance rénale chronique

0,01

5,3

[1,498-18,807]

Etat de choc cardiogénique

< 0,001

3,8

[2,263-6,671]

Echec de lyse

0,038

1,68

[1,028-2,626]

 

 

Conclusion :

La mortalité du SCA ST+ pris en charge aux urgences est de 4,6%.Une prise en charge adéquate et précoce est primordiale pour diminuer le risque de mortalité à court et à long terme. Le retard de consultation , certains aspects électrographiques et la survenue d’une hypotension ou de choc cardiogénique  imposent le recours à une stratégie pharmaco-invasive.

 

 

 

 

 

 

 


Amal ARBAOUI (ben arous, Tunisie), Sana TABIB, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00 #29124 - FC26-04 Prise en charge en préhospitaliere SCA ST+ : c’est de moins en moins compliqué !!!
FC26-04 Prise en charge en préhospitaliere SCA ST+ : c’est de moins en moins compliqué !!!

Introduction

La médicalisation préhospitalière des SCA ST+ conduit à gérer l’infarctus et aussi ses complications. Les délais de prise en charge tendent à diminuer (URGENCES 2017) ce qui pourrait réduire l’incidence ces complications. 

Objectif

Etudier l’évolution dans le temps de la fréquence des complications préhospitalières des SCA ST+ et leur devenir.

Méthodes

Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR

Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2019

Exclusion : aucune

Paramètre : sexe, âge, Killip 3-4, catécholamines, RCP/CEE, troubles du rythme ou de conduction, IOT/VC

Critère de jugement : taux de complications

Analyse : test de Cochran-Armittage pour tendance dans le temps, de chi-deux et de Wilcoxon pour les variables qualitatives et quantitatives

Résultats

24.570 patients inclus dont 19.111 (77%) hommes et 5.362 (23%) femmes, d’âge médian 61 (52-73) dont 3.568 (15%) avec complication.

La proportion des formes compliquées a significativement diminué avec le temps (Figure).

La mortalité était significativement plus élevée en cas de forme grave : 623 (21%) vs 519 (3%) ; p<0,0001

Conclusion

L’incidence des complications préhospitalière des SCA ST+ tend à diminuer. L’augmentation significative du taux de décision de reperfusion coronaire sur la période en est certainement la principale explication (URGENCES 2019). 


Roger KADJI KALABANG (Melun), Aurélie LOYEAU, Lionel LAMHAUT, Fadhila IRBOUH, Marine SCANNIVINO, Sophie BATAILLE, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #29130 - FC26-05 Ticagrelor vs prasugrel dans le traitement préhospitalier du SCA ST+ : victoire par KO !
FC26-05 Ticagrelor vs prasugrel dans le traitement préhospitalier du SCA ST+ : victoire par KO !

Introduction

L’arrivée des inhibiteurs du P2Y12 a profondément modifié la stratégie d’antiagrégation plaquettaire (AAP) du SCA ST+. Ni les dernières études prospectives (ISAR REACT 5) ni les recommandations (ESC 2017) n’ont aidé les praticiens à choisir un AAP.

Objectif

Etudier l’évolution des prescriptions d’AAP dans les SCA ST+

Méthodes

Source : registre régional incluant tout SCA ST+ (< 24 h) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR

Inclusion : tous les patients du registre de 2014 à 2019

Exclusion : aucune

Paramètres : sexe, âge, AAP avec détail du traitement : aspirine, clopidogrel, ticagrelor, prasugrel et/ou autre

Critères de jugement : (1) taux de prescription d’une double AAP et (2) de clopidogrel, ticagrelor et prasugrel

Analyse : test de Cochran-Armitage pour tendance dans le temps, de Chi-2 pour les variables qualitatives

Résultats

14.601 SCA ST+, 11.244 (78%) hommes et 3.261 (22%) femmes, d’âge médian 61 (52-72) ans

12.115 (83%) avec une double AAP avec une augmentation significative avec le temps (Figure)

Second AAP : ticagrelor dans 7.432 (61%) cas, prasugrel dans 1.885 (16%) cas et clopidogrel dans 2.774 (23%) cas

Ratio ticagrelor / prasugrel de 50/50 en 2014. Six ans plus tard, il était de 86/6 (Cochran-Armittage, p<0,0001)

Conclusion

Le recours à la double AAP a augmenté au fil du temps. Le ticagrelor s’est imposé comme molécule de première intention. Stratégie à confronter aux données de la littérature et recommandations en vigueur.  


Thevy BOCHE, Brice MOITEAUX (PARIS), Sophie BATAILLE, Mathieu HANF, Roger KADJI KALABANG, Julian MORO, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #29155 - FC26-06 HNF versus HBPM : que prescrivent les urgentistes à un syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) SCA ST+ ?
FC26-06 HNF versus HBPM : que prescrivent les urgentistes à un syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) SCA ST+ ?

Introduction

Bien que l’héparine non fractionnée (HNF) reste le traitement de référence du SCA ST+ (ESC 2017), l’héparine de bas poids moléculaires (HBPM) semble, de plus en plus souvent préférée.

Objectif

Etudier l’évolution de la prescription des anticoagulants dans le traitement préhospitalier des SCA ST+ au cours des dernières décennies.

Méthodes

Source : registre régional incluant prospectivement tous les SCA ST+ ( < 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR

Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2019

Exclusion: aucune

Critère de jugement : (1) traitement anticoagulant et (2) nature du traitement

Analyse : test de Cochran-Armitage pour tendance dans le temps, de Chi-deux et de Mann-Whitney pour les variables qualitatives et quantitatives.

Résultats

Sur 38.802 SCA ST+, 33.652 (88%) ont reçu un anticoagulant. Ce taux a augmenté au cours du temps (p < 0,0001).

Le taux de patients sous HBPM a progressé de 2006 à 2010 et est stable depuis, à 40% environ (Figure).

HBPM plus souvent utilisée chez les hommes (p < 0001), les ST+ antérieurs (p < 0,001) et lors des revascularisations précoces (p < 0,01). Les sujets âgés ( > 60 ans) et les formes graves (Killip 3/4, cathécolamines, événement rythmique) ont plus souvent reçu une HNF (p < 0,01).

Conclusion

L’enoxaparine a modifié les habitudes des urgentistes en cas de SCA ST+. Ses prescriptions ont été multipliés par 3 avant 2010 avant de se stabiliser. L’HNF est resté le traitement de choix.


Marina LAFAY (Paris), Aurélie LOYEAU, Roger KADJI KALABANG, Julian MORO, Fadhila IRBOUH, François DUPAS, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #29249 - FC26-07 Evaluation pronostique du score pursuit dans le syndrome coronarien aigu non st+ en pré hospitalier.
FC26-07 Evaluation pronostique du score pursuit dans le syndrome coronarien aigu non st+ en pré hospitalier.

Introduction :

La prise en charge du syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment ST en préhospitalier nécessite une identification précoce des patients à haut risque de développer des événements cardiaques majeurs. Dans ce cadre, Le score PURSUIT semble être un outil facile pour prédire la survenue des événements cardiaques majeurs à 1 mois.

 L’objectif de notre étude était l’évaluation de la valeur pronostique du score PURSUIT dans le syndrome coronarien aigu sans sus-décalage persistant du segment ST en préhospitalier

METHODES :

On a mené une étude prospective, observationnelle et descriptive, réalisée au service d’aide médicale urgente, sur une période de 12 mois allant du mois de Janvier 2019 au mois de Décembre 2019, s’intéressant aux interventions primaires ayant été déclenchées sur appel pour douleur thoracique chez des patients âgés de plus de 18 ans, et chez qui le diagnostic retenu en préhospitalier a été un SCA non ST+.

RESULTATS :

On a inclus 100 patients dans notre étude. L’âge moyen était de 59,7 ans±14,9 ans avec un sex-ratio à 1,9. Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient : HTA (53%), Diabète (39%), tabagisme (34%), obésité (19%) et dyslipidémie (11%). Le suivi des patients à 1 mois a montré que 8 patients ont eu un infarctus du myocarde, 36 patients ont bénéficié d’une mise en place d’un stent et 10 patients sont décédés.

Un score PURSUIT 22 prédit la survenue d’un décès à 1 mois avec une sensibilité =85% et une spécificité=91%. Un score PURSUIT18 prédit la survenue d’un IDM à 1 mois avec une sensibilité = 87% et une spécificité=89%. Un score PURSUIT≥10 prédit une mise en place d’un stent  à 1 mois avec une sensibilité = 86% et une spécificité=72%.

CONCLUSION :

Le score PURSUIT semble être un allié intéressant en préhospitalier, permettant de prédire le pronostic des patients pris en charge pour syndromes coronariens non ST+.

 


Lilia LOTEFI (tunis, Tunisie), Hela MANAI, Saida ZELFANI, Manel KHASKHOUSSI, Emna REZGUI, Imen NAGRA, Afef CHAKROUN, Mounir DAGHFOUS
17:00 - 18:00 #29257 - FC26-08 Valeur pronostique du score hear dans le syndrome coronarien sans sus décalage persistant du segment ST en pré hospitalier.
FC26-08 Valeur pronostique du score hear dans le syndrome coronarien sans sus décalage persistant du segment ST en pré hospitalier.

INTRODUCTION :

Plusieurs scores pronostiques du SCA non ST+ sont valides en intrahospitalier tels que les score GRACE et TIMI. En préhospitalier, le manque des valeurs biologiques rend ces scores difficilement calculables d’où l’intérêt de l’étude du score HEAR.

METHODES :

Une étude prospective, observationnelle et descriptive, réalisée au service d’aide médicale urgente , du mois de Janvier 2019 au mois de Décembre 2019, s’intéressant aux interventions primaires ayant été déclenchées sur appel pour douleur thoracique chez des patients âgés de plus de 18 ans, et chez qui le diagnostic retenu a été un SCA non ST+. Un suivi des patients fait à 30 jours afin de statuer sur leur évolution en termes d’évènements cardio-vasculaire majeurs (décès, infarctus du myocarde ou geste de revascularisation coronarienne).

RESULTATS :

Nous avons inclus 100 patients dans notre étude. L’âge moyen était de 59,7 ans±14,9 ans avec des extrêmes entre 19 et 90 ans. La population était répartie en 66 hommes et 34 femmes, soit un genre-ratio à 1,9. Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient : HTA (53%), Diabète (39%), tabagisme (34%), obésité (19%) et dyslipidémie (11%). Le délai moyen de sortie était de 9 minutes±16 avec des extrêmes entre 2 min  et 60 min. La durée  moyenne  des interventions était de 102 ± 30  minutes avec des extrêmes entre 60 min et 200 min.la moyenne du score HEAR était de 4,63±1,87 avec des extrêmes entre 0 et 8. Le suivi des patients à 1 mois a montré que 8 patients ont eu un infarctus du myocarde, 36 patients ont bénéficié d’une mise en place d’un stent et 10 patients sont décédés. Un score HEAR≥7 prédisait la survenue d’un décès à 1 mois avec une sensibilité = 50% et une spécificité= 87,8%. Un score HEAR≥5 prédisait la survenue d’un IDM à 1 mois avec une sensibilité = 52% et une spécificité= 86%. Un score HEAR≥5 prédisait une mise en place d’un stent  à 1 mois avec une sensibilité = 57% et une spécificité=89%.

CONCLUSION :

On conclut qu’un score HEAR ≥ 5  constitue une alarme pour le médecin d’intervention car il il prédit la survenue des évènements cardiaque majeurs à 1 mois.


Lilia LOTEFI (tunis, Tunisie), Hela MANAI, Saida ZELFANI, Imen NAGRA, Manel KHASKHOUSSI, Emna REZGUI, Afef CHAKROUN, Mounir DAGHFOUS
Salle 352B-Zone poster 2
17:20

"Jeudi 09 juin"

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7MNbis
17:20 - 17:27

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
Amphi Bleu
18:00

"Jeudi 09 juin"

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AGSFMU
18:00 - 20:00

Assemblée Générale SFMU

Salle Maillot