Vendredi 09 juin
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CMS04
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Souriez, vous êtes filmés !
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Communication, Infirmier, Intelligence Artificielle, Médecin, Monitorage, Organisation SAMU/SMUR, Pédagogie - Enseignement - Formation, Régulation

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Eric PERRET (ARM) (Annecy)
Coordonnateur : Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Les vidéos et autres outils connectés prennent de plus en plus de place dans notre quotidien. Venez découvrir ici leur utilisation dans le domaine de l'urgence, de la régulation au terrain, ainsi que leur utilité dans la formation.
08:45 - 10:15 Les yeux du Centre 15. Gwenolé PINEAU (Urgentistes) (Conférencier, Nantes)
08:45 - 10:15 La simulation avec la vidéo : support attractif ? Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
08:45 - 10:15 Dashcam et caméra de surveillance. Germain DECROIX (Juriste) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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CM22
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
Pathologie thrombo-embolique : traitement et prévention
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Coagulation - Hémostase

Modérateurs : Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Tours)
Coordonnateur : Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Dans cette session, nous discuterons l'actualité en termes de thrombose veineuse profonde et d'embolie pulmonaire en aboutissant à des messages clefs pour les prises en charge quotidiennes des patients aux urgences. Rien ne sera laissé au hazard, des experts nous transmettront les fondements des derniers changements de traitement et de suivi!
08:45 - 10:15 Actualités TVP : prophylaxie. Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
08:45 - 10:15 EP sous-segmentaire : on traite ou pas ? Grégoire LE GAL (Professeur) (Conférencier, Ottawa, Canada)
08:45 - 10:15 Indications et délais de thrombolyse. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
08:45 - 10:15 Orientation post-urgences. Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
Salle 241

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AM02
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Troubles acido-basiques
Endocrinologie - Métabolisme

Coordonnateur : Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Marc ANDRONIKOF (chef de service) (Conférencier, Clamart), Anne-Laure POMEL (MÉDECIN) (Conférencier, Clamart)
A partir de cas cliniques interactifs, intégrer le raisonnement pour la prise en charge pratique des troubles acido-basiques métaboliques
Salle 242B

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CM08
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
Devenir sénior : mode d'emploi
Etudiants Médecine, Jeunes, Organisation Services d'Urgences, Pédagogie - Enseignement - Formation

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Passer du statut d'interne à celui de chef est une étape difficile dans la vie d'un médecin : prise de décisions, gestion d'équipe, doutes... Cette session a pour objectif de donner des conseils aux plus jeunes dans leur exercice débutant, mais aussi d'aider les plus expérimentés à les accompagner.
08:45 - 10:15 Gérer les étudiants. Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
08:45 - 10:15 S'organiser. Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Rouen)
08:45 - 10:15 Gérer l'incertitude diagnostique. Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
08:45 - 10:15 Trouver de l'aide. Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
Salle 251

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CLM07
08:45 - 10:15

Communications Libres Médecins
Urgences cardiologiques et arret cardiaque

Modérateurs : Amaury GOSSIOME (PHC) (Lyon), Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
08:45 - 10:15 #33225 - CP57 Construction et mise en place d’une échelle d’évaluation de la prise en charge paramédicale de l’arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier.
CP57 Construction et mise en place d’une échelle d’évaluation de la prise en charge paramédicale de l’arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier.

Introduction : L’arrêt cardio respiratoire intra-hospitalier (ACIH) est fréquemment pris en charge initialement par les équipes paramédicales. L’objectif de cette étude était la modélisation d’une échelle d’évaluation de la prise en charge de l’ACIH par les soignants paramédicaux utilisable lors des formations par la simulation. Méthodes : Étude de type enquête prospective, multicentrique, réalisée auprès d’experts médicaux (urgentistes et anesthésistes réanimateurs) portant sur 24 attitudes nécessaires pour la prise en charge d’un ACIH issues des recommandations de l’European Ressuscitation Council. Les experts ont classé les attitudes sélectionnées par ordre d’utilité, d’inutile à indispensable par une échelle de Likert à 5 niveaux. Le score CHECK ARREST a ensuite été construit en incluant tous les items techniques et non techniques de prise en charge de la check-list jugés au minimum utile. Résultats: Au total, 110 praticiens issus de 6 centres ont participé, dont 66 médecins urgentistes (60%). La check-list (figure 1) comporte 6 items jugés indispensable par plus de 75% des experts. Pour 75% des praticiens interrogés, 13 items sont jugés très utiles à indispensables et 19 utiles à indispensable. Conclusion La modélisation de cette nouvelle échelle d’évaluation de la prise en charge de l’ACIH basée sur un sondage d’expert nécessite d’être validée par une étude prospective avec calcul du coefficient de concordance.
Alessandri JÉRÔMINE, Sabine TENDRON (Rouen), Mathieu BEN HADDOUR, Alix DELAMARE, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL, Antoine LEFEVRE SCELLES
08:45 - 10:15 #33000 - CP53 Algorithme rapide H0/H1 de dosage de la Troponine ultrasensible pour SCA sans élévation du segment ST. Evaluation de la rapidité décisionnelle et de la faisabilité aux urgences.
CP53 Algorithme rapide H0/H1 de dosage de la Troponine ultrasensible pour SCA sans élévation du segment ST. Evaluation de la rapidité décisionnelle et de la faisabilité aux urgences.

Introduction : Depuis 2020, l’algorithme rapide H0/H1 est validé et recommandé en première intention par la société européenne de cardiologie (ESC) pour la prise en charge diagnostique des suspicions de syndrome coronaire aigu sans élévation du segment ST. Cependant, sa faisabilité et son impact sur le flux des patients aux urgences sont peu connus. Notre objectif était de mettre en place cet algorithme dans un service d'urgences adulte (45000 passages/an), et de comparer la durée décisionnelle avec la méthode utilisée habituellement (H0/H3). Méthodes : Il s’agit d’une étude avant-après qui s’est déroulée en 3 phases. La 1ère phase correspondait à l’inclusion des patients avant introduction de l’algorithme rapide (cohorte 1, algorithme H0/H3, durée 2 mois). La 2ème phase permettait la mise en place de l’algorithme rapide (présentation du protocole H0/H1 aux équipes, mise en place de prescription informatique automatisée). La 3ème phase était l’inclusion des patients après introduction de l’algorithme rapide (cohorte 2, durée 2 mois). Le critère de jugement principal évaluait la rapidité de prise de décision et correspondait à la durée entre le premier prélèvement de troponine ultrasensible et la décision médicale d’orientation (sortie ou hospitalisation). Le critère de jugement secondaire correspondait au taux d’application de l’algorithme H0/H1 dans la cohorte 2. Résultats : 578 patients ont été inclus dans la cohorte 1, contre 587 dans la cohorte 2. Elles sont comparables en age, sexe et nombre de facteurs de risque cardio-vasculaire. Le taux de recours à des examens d'imagerie est identique dans les 2 cohortes. La durée entre le premier dosage de troponine et la décision d’orientation a été réduite de 5h26 à 4h14 de façon significative soit 1h12 de moins (p=0,0005) dans la cohorte H0/H1. Le nouvel algorithme a été respecté pour 45% des patients dans la cohorte 2. L'atypie de la présentation clinique et la réalisation d'une imagerie thoracique scanographique sont des facteurs de non respect du protocole H0/H1 dans la cohorte 2. Conclusion : L’introduction de l’algorithme rapide recommandé par l’ESC a permis de gagner un peu plus d’une heure et dix minutes dans la démarche décisionnelle sachant qu’il a été appliqué dans seulement 45% des cas. Une plus grande implication des équipes pourrait permettre un gain de temps plus important pour orienter les patients, réduisant ainsi les temps de séjour aux urgences.

Aucun
Jean-Baptiste COUSTERE (Pau), Marie CHARLES
08:45 - 10:15 #33072 - CP54 Syndromes coronariens aigus du sujet jeune, étude épidémiologique monocentrique.
CP54 Syndromes coronariens aigus du sujet jeune, étude épidémiologique monocentrique.

Introduction : Le syndrome coronarien aigu (SCA) est une pathologie fréquente associée à une morbi-mortalité importante malgré des progrès thérapeutiques considérables. Le SCA du sujet jeune est rare et ses caractéristiques restent mal décrites. Objectif: Décrire et comparer les caractéristiques démographiques, les facteurs de risque et le pronostic des patients jeunes (18-39ans) présentant un SCA avec sus-décalage du segment ST (STEMI) à celles des patients plus âgés (≥40ans) Méthodes: Étude de cohorte rétrospective, monocentrique, ayant inclue tous les patients jeunes avec STEMI admis en unité de soins intensifs cardiologiques (USIC) sur la période 01/2010-05/2022. Leurs caractéristiques ont été comparé à celles de patients plus âgés issues de la cohorte HIBISCUS STEMI (tout patient ayant bénéficié d’une coronarographie pour STEMI) sur la même période. Résultats : 88 patients âgés de moins de 40 ans ont été́ inclus (37 [32-38] ans) et 247 de ≥40 ans (59 [53-68] ans). Une majorité était des hommes (82,9% vs 82,1%, p>0,99). Les patients consommateurs de tabac (84.2% vs 48.2%, p<0.0001) et de cannabis (23.9% vs 6.0%, p<0.0001) étaient plus fréquents chez les jeunes. A l’inverse, les patients souffrant d’hypertension artérielle (9.0% vs 29.8%, p<0.0001), de diabète de type II (2.3% vs 14.2%, p=0.001) et de dyslipidémie (13.6% vs 28.0%, p=0.006) étaient moins fréquents chez les patients jeunes. Ces derniers présentaient plus souvent en préhospitalier un épisode de fibrillation ventriculaire (19.3% vs 6.5%, p=0.001). La fraction d’éjection du ventricule gauche (FEVG) mesurée à l’admission en USIC était plus altérée (50% [40-60] vs 55% [45-61], p=0.002) chez les jeunes. A un mois, la FEVG n’était pas significativement différente entre les deux groupes (60 [55-60] % vs 57 [46- 64] %, p=0,97). La mortalité (3.4% vs 1.5%, p=0.32) et la fréquence d’évènements graves (décès, hospitalisation pour insuffisance cardiaque aigue, récidive de SCA, accident vasculaire cérébral, 14.8% vs 10.3%, p=0.32) à 1 an n’était pas significativement différentes. Conclusion : En comparaison des sujets de 40 ans et plus, les patients plus jeunes admis pour STEMI en USIC étaient davantage consommateurs de tabac et de cannabis et présentaient moins souvent des comorbidités cardio-vasculaires. A un an, il n’y avait de différence de mortalité entre les deux groupes. La prévention et la lutte contre la consommation de tabac et de cannabis chez les patients jeunes devrait encore s’intensifier.

AUCUN
Pierre STECZEK (Lyon), Eric BONNEFOY CUDRAZ, Axel BENHAMED, Karim TAZAROURTE, Thomas BOCHATON
08:45 - 10:15 #33124 - CP55 Comparaison du score CAR au score SCARE pour prédire un évènement cardiaque majeur parmi les patients appelant le Centre 15 pour douleur thoracique non traumatique.
CP55 Comparaison du score CAR au score SCARE pour prédire un évènement cardiaque majeur parmi les patients appelant le Centre 15 pour douleur thoracique non traumatique.

Introduction : Le score SCARE développé pour assister le régulateur à identifier les situations à risque de syndrome coronarien aigu en régulation médicale repose sur une pondération complexe et des données subjectives. Le score CAR (caractéristique de la douleur, âge, facteur de risque) dérivé du CAR, pourrait être une alternative plus objective et plus simple. Matériel et méthode : Étude prospective observationnelle monocentrique comparant les performances du CAR au SCARE et au moyen engagé décidé par le régulateur (MR), à l’aide des aires sous la courbe ROC (AUC), pour prédire un évènement cardiovasculaire majeur (ECM) à 30 jours chez les patients appelant au Centre 15 pour douleur thoracique (DT) non traumatique. Résultats : Sur les 279 patients inclus, la prévalence des ECMs étaient de 9,7%. Les AUC sont présentées sur la figure. L’AUC du CAR était inférieure au SCARE (p=0,016) et non significativement différente de la décision du MR (p=0,75). Selon les scores CAR et SCARE, 26% et 68% des patients étaient classifiés à faible risque. Les prévalences d’un ECM dans ces sous-groupes étaient de 1,5% [0,08-9,1] et 1,3% [0,22–5,0]. Discussion : Le CAR présente une objectivité relative en intégrant les "caractéristiques de la DT" mais reste plus objectif que le SCARE intégrant la "conviction du MR". Le CAR dérivé du CARE établis par consensus d’experts semble en effet matérialiser la décision du MR. Conclusion : Le SCARE a des performances supérieures au CAR et à la décision du MR.
Cyrielle HOUALARD (Le Mans), Delphine DOUILLET, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY, Thomas MOUMNEH
08:45 - 10:15 #33146 - CP56 COro or NOt COro en cas de RACS après un arrêt cardiaque extra-hospitalier ? Etude CONOCO.
CP56 COro or NOt COro en cas de RACS après un arrêt cardiaque extra-hospitalier ? Etude CONOCO.

Introduction La place de la coronarographie en cas de reprise d’une activité cardiaque spontanée (RACS) après arrêt cardiaque (AC) est discutée. Les premiers essais randomisés (Lemkes, NEJM, Avr 2019 & Desh, NEJM, Déc 2021) n’y sont pas favorables en absence de ST+. Nous avons voulu évaluer l’évolution de notre pratique sur les 10 dernières années. Méthodes Source : données prospectives de 4 SMUR (registre RéAC), de janvier 2013 à novembre 2022. Inclusion : tous les AC extrahospitaliers admis à l’hôpital. Exclusion : AC de cause non médicale (traumatisme, noyade ou intoxication) ; pas de RACS. Paramètres : critères d’Utstein ; transfert en coronarographie. Critères de jugement : (1) évolution au cours du temps (% par trimestre) des transferts en coronarographie et (2) survie hospitalière. Analyse : série temporelle interrompue ; date pivot : Avril 2019. Résultats Sur 8.742 AC du registre, 1.909 (22%) AC répondant aux critères de sélection et transférés à l’hôpital ont été analysés : 1.309 (68%) hommes et 600 (32%) femmes, d’âge médian 60 (47-71) ans. 551 (29%) ont été adressés en coronarographie. La stratégie de recours à la coronarographie a changé à partir de 2019 avec inversion de la tendance à la hausse (Figure). Survie à J30 : 198 (10%) dans le groupe coronarographie vs 125 (6%) (p<0,0001). Conclusion Le taux de coronarographies après RACS a diminué après la publication d’études non favorables.
Priscilia HSING (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Jacques METZGER, Angélie GENTILHOMME, Philippe BERTRAND, Frédéric ADNET, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #33227 - CP58 Heure de survenue d’une douleur thoracique en cas d’infarctus du myocrade et décision d’envoi d’un SMUR pour appel pour douleur thoracique. Etude REDOUTIME.
CP58 Heure de survenue d’une douleur thoracique en cas d’infarctus du myocrade et décision d’envoi d’un SMUR pour appel pour douleur thoracique. Etude REDOUTIME.

Introduction La logique voudrait que la répartition nycthémérale de l’envoi d’un SMUR lors de la régulation d’un appel pour douleur thoracique suive le courbe de l’heure de survenue des douleurs thoraciques des infarctus… C’est ce que nous avons voulu vérifier. Méthodes Inclusion : (1) patients d’une étude prospective multicentrique (10 SAMU) sur la régulation des douleurs thoraciques et (2) patients avec un infarctus aigu du myocarde avéré inclus dans un registre régional exhaustif (8 SAMU). Exclusion : secondaire pour infarctus. Paramètres & analyse : comparaison par tranches de trois heures du (1) taux d’envoi de SMUR et (2) taux d’infarctus. Résultats 619 patients inclus dans l’étude sur la régulation par 153 médecins différents et 14.558 patients inclus dans le registre ont été analysés. Le taux d’appel des patients avec un infarctus diminuait lentement au cours de la journée (R2=0,76) (Figure). Un SMUR était envoyé dans 196 (32%) cas. Le taux d’envoi de SMUR décrivait une courbe en U (R2=0,46) au cours du nycthémère. Il variait de 19 (en soirée) à 43% (le matin) selon la tranche horaire. Conclusion Le taux de décision d’envoi d’un SMUR après régulation d’une douleur thoracique au cours du nycthémère ne suivait absolument pas la courbe de survenue de l’infarctus du myocarde. L’incidence d’infarctus du myocarde au cours du nycthémère semble peut intervenir dans la prise de décision.
Didier SORDELET (Orly), Aurélie LOYEAU, Tomislav PETROVIC, Jean-Marc AGOSTINUCCI, Sophie BATAILLE, Frédéric ADNET, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #33322 - CP59 La syncope aux urgences : Epidémiologie, caractéristiques cliniques et pronostiques.
CP59 La syncope aux urgences : Epidémiologie, caractéristiques cliniques et pronostiques.

Introduction : La syncope est un symptôme bénin mais elle peut être révélatrice de pathologies extrêmement graves qui peuvent aboutir à une mort subite. Ses répercussions et ses conséquences traumatiques peuvent être en cause d’un handicap physique ou d’une détérioration de la qualité de vie des patients. L’urgentiste doit savoir les aspects épidémiologiques de la syncope pour agir sur la morbi-mortalité et donc réduire son impact socio-économique. Notre but est d’étudier les caractères épidemiolo-cliniques et pronostiques des patients admis pour une syncope aux urgences. Méthode : Etude prospective monocentrique menée sur 6 ans (Juin 2012 à juin 2018). Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans consultant aux urgences pour une syncope. Les critères de non-inclusion étaient : causes traumatiques, les éthyliques chroniques et épileptiques. Recueil des paramètres épidémio-cliniques et évolutifs selon un schéma thérapeutique bien conduit. Un électrocardiogramme (ECG) a été fait pour tous les patients ainsi que le calcul de EGSYS score (Evaluation des guidelines in syncope study). Le pronostic a été évalué sur la récidive d’une syncope et la mortalité à un an. Résultats : Inclusion de 400 patients avec un âge moyen de 51 +/- 20 ans avec un genre-ratio= 1,61. Les comorbidités étaient (%): hypertension (30), diabète (24), ATCD de syncope (15) et cardiopathie (13). Le taux des complications post traumatiques était de 41%. ECG pathologique dans 46% des cas. La syncope réflexe était l’étiologie la plus fréquente (29%), suivie par les causes cardiaques (28%) et l’hypotension orthostatique (19%). Un quart des syncopes étaient de causes indéterminées. La médiane du score EGSYS était à 2 [2-10]. La performance de ce score à prédire les syncopes d’origine cardiaque était satisfaisante (Air sous la courbe ROC = 0,760). La sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive (VPP) et valeur prédictive négative (VPN) étaient respectivement 69, 70, 48 et 85%. Le taux d’admission était de 36%. La mortalité et la récidive de la syncope étaient respectivement de 5 et de 20%. Conclusion : La connaissance des caractéristiques épidémiologiques, cliniques et pronostiques des syncopes permet au clinicien d’améliorer la prise en charge des syncopes aux urgences. La stratification du risque vise à une meilleure efficience diagnostique et thérapeutique, mais aussi pour limiter le nombre des hospitalisations.

Aucun conflit d'intérêt
Safa MADHBOUH, Hela CHABBEH, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Rym HAMED, Amira TAGOUGUI, Rahma DHOKAR, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
08:45 - 10:15 #33327 - CP60 Maintien des compétences et apprentissage par simulation : syndrome coronarien aigu versus arrêt cardio-respiratoire.
CP60 Maintien des compétences et apprentissage par simulation : syndrome coronarien aigu versus arrêt cardio-respiratoire.

Introduction: L'acquisition des compétences techniques (CT) et non techniques (CNT) en situation critique est souvent problématique pour les résidents en médecine de famille (RMF). L'apprentissage par simulation semble être la technique de choix. La plupart des études se sont focalisées sur ses avantages immédiats et non sur le maintien à long terme des compétences. Objectif : Étudier la valeur didactique et le rôle de l’apprentissage par simulation par rapport aux formations classiques dans le maintien des compétences à long terme. Méthodes : Etude prospective randomisée. Inclusion des RMF travaillant aux urgences. Deux semaines avant la séance de simulation, tous les participants ont bénéficié d'une formation théorique sur la prise en charge de l'arrêt cardiaque (ACR) et du syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+). Ils ont été répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour recevoir une formation sur un simulateur haute-fidélité dans la prise en charge soit des ACR (groupe ACR) soit des SCA ST+ (groupe SCA ST+). Les 2 groupes ont été évalués par un scénario commun relatif à la prise en charge des SCA ST+ compliqués d'ACR sur FV. L'évaluation a eu lieu à T0 (le jour de la simulation) et à T1 (un mois plus tard) des CT et CNT. Chaque groupe a servi de groupe de contrôle pour l'autre pour la situation clinique sur laquelle il n'a pas reçu une formation par simulation. Etude de l'évolution des notes entre T0 et T1. Resultats: Inclusion pour le groupe ACR: T0 (n=19), T1 (n=13), pour le groupe SCA ST+ : T0 (n=14), T1 (n=9). Les participants formés sur un simulateur à la prise en charge de l'ACR ou du SCA ST+ avaient des résultats significativement meilleurs à T0 (74+/-10% de réponses correctes (groupe ACR) vs 37+/-15% (groupe SCA ST+), p<0,001 pour le scénario ACR sur FV et 56+/-12% (groupe ACR) vs 66+/-15% (groupe SCA ST +), p=0,03 pour le scénario SCA ST+ avec BAV. Lors de l'étude de l'évolution des scores, le groupe SCA ST+ maintient ses connaissances à T1 pour le scénario SCA ST+. Pour le groupe ACR, une baisse significative des scores à T1 pour le scénario ACR a été notée pour toutes les compétences sauf le contrôle de la défibrillation. Conclusion: Le bénéfice didactique à long terme de la formation sur simulateur versus la formation conventionnelle pour la prise en charge des ACR et des SCA ST+ est confirmé. Il n’est maintenu que pour les SCA ST+, d'où l'intérêt de répéter les sessions de recyclage des compétences.

aucun conflit d'intérêt
Firas CHABBANE, Mariam BACCAR SANTALUCIA, Hanen GHAZALI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Rihab DAOUD, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI, Rym HAMED
08:45 - 10:15 #33334 - CP61 Relation entre la somme des amplitudes de dépression du segment ST et la gravité de l’atteinte coronarienne chez les patients atteints d'un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST.
CP61 Relation entre la somme des amplitudes de dépression du segment ST et la gravité de l’atteinte coronarienne chez les patients atteints d'un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST.

Introduction : L'électrocardiogramme (ECG) reste au cœur de la stratification du risque de syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST. L’amplitude de la dépression du segment ST semble être un facteur prédictif de la mortalité à J 30 et a 1 an. Récemment, de nombreuses études ont montré que la somme des dépressions du segment ST est beaucoup plus informative qu'une simple évaluation qualitative de la dépression du segment ST > 0,5 mm. Notre étude avait pour but de démontrer l’association entre la somme des amplitudes de dépression du segment ST et la sévérité angiographique de la maladie coronarienne chez les patients atteints d'un syndrome coronarien aigu sans élévation persistante du segment ST (NSTEMI). Méthodes : On a mené une étude prospective observationnelle sur six ans. Ont été inclus les patients avec le diagnostic de NSTEMI ayant un sous décalage du segment ST>0.5 mm dans au moins une dérivation. On a mesuré l’amplitude de dépression de segment ST puis on a calculé la somme cumulée en mm. Le territoire ainsi que le nombre de dérivations avec dépression du segment ST ont également été mesurés dans toutes les dérivations de l’ECG. Le pronostic était basé sur l'évaluation de la survenue de l'événement cardiaque indésirable majeur (MACE) à six mois. La sévérité de l’atteinte angiographique a été évaluée par un score validé puis corrélé à la somme des amplitudes de dépression du segment ST. Résultats : Inclusion de 287 patients. L’âge moyen était 62±11 ans. Genre-ratio = 1,7. Les comorbidités (%): hypertension (59), diabète (45), dyslipidémie (33), maladie coronaire (28). La moyenne de la somme des amplitudes de dépression du segment ST était 5 [1,28]. La moyenne du délai de l’angioplastie était 4 heures [1, 72]. Vingt-sept pourcent des patients avaient développé un MACE. En analyse multi variée, une somme cumulée de sous-décalage du segment ST > 7 mm (OR ajusté = 5,34, p < 0,001, IC à 95 % [2,71 à 10,51]) était associée à un MACE à six mois. La somme des amplitudes de dépression du segment ST ainsi que le nombre de dérivations avec dépression du segment ST ont été corrélés avec la sévérité de l’atteinte coronarienne avec (r=0,352 ; p<0,0,1) et (r=0,361 ; p<0,001) respectivement . Conclusions : Notre étude a montré que la somme des amplitudes de dépression du segment ST dans toutes les dérivations ECG est un puissant facteur prédictif de la sévérité de l’atteinte angiographique coronaire.

Aucun conflit d'intérêt
Fadwa LACHTAR, Mohamed JLASSI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Abir BEN HMIDEN, Rihab DAOUD, Amel BEN GARFA, Hanen GHAZALI, Sami SOUISSI
08:45 - 10:15 #33335 - CP62 L’urée un facteur prédicteur de mauvais pronostic chez les malades insuffisants cardiaque avec fraction d’éjection systolique conservée.
CP62 L’urée un facteur prédicteur de mauvais pronostic chez les malades insuffisants cardiaque avec fraction d’éjection systolique conservée.

Introduction : L’insuffisance cardiaque avec FEVG conservée se présente comme un motif d’hospitalisation fréquent aux urgences. Les étiologies sont multiples ainsi que les facteurs de prédiction du pronostic des patients. Parmi ces facteurs, on va étudier l’urée qui est un produit de la dégradation des protéines et qui est éliminé par les urines. Patients et méthodes : C’est une étude prospective qui a inclus tout patient consultant les urgences pour des signes d’insuffisance cardiaque confirmé par la suite par une échographie cardiaque qui retrouve une fraction d’éjection systolique conservée. Selon le suivi des patients jusqu’à 4 ans, on a extrait de ces patients 3 groupes : Décédé, réadmis et combinée. Le dosage de l’urée sanguine chez les patients des trois groupes et l’étude de son valeur nous a permis de déterminer le taux de l’urée de mauvais pronostic. Résultats : 97 patients ont été inclut dans cette étude. Leurs caractéristiques sont les suivants 35,1% sont des hommes et 64,9% sont des femmes, un âge moyen de 70,34 +/- 9,3 ans, 73,2% sont hypertendue, 37,1% sont diabétique, 26,8% ont eu un syndrome coronarien aigue, 16,5% sont des fumeur, 1% ont eu un accident vasculaire cérébral. 7.2% des patients sont décédé, 16.9% ont été réadmis et 26.8% dans le groupe combinée (décédé après une réadmission). Pour le groupe combiné : La courbe Roc a mis en évidence une ASC de 0.806 avec une sensibilité à 96.2% et une spécificité à 69% pour la valeur seuil d'urée de 7.05 micromole/litre. Pour le groupe réadmission : La courbe Roc a mis en évidence une ASC de 0.780 avec une sensibilité à 78.9% et une spécificité à 65,4% pour la valeur seuil d'urée de 7.8 micromole/litre. Pour le groupe décédé : La courbe Roc a mis en évidence une ASC de 0.737 avec une sensibilité à 85,7% et une spécificité à 71,1% pour la valeur seuil d'urée de 8.5 micromole/litre. Discussion : La majorité des patients inclus sont multi-tarés, le meilleur air sous la courbe et la meilleure valeur de sensibilité se trouvent dans le groupe combinée pour un taux d’urée sanguin de 7.05 micromole/litre. L’air sous la courbe le plus faible se trouve dans le groupe décédé avec un taux d’urée sanguine de 8.5 micromole/litre. Conclusion : Un taux d’urée supérieur à 7.05 micromole/litre permet de prédire un risque élevé de réadmissions des patients insuffisants cardiaque avec fraction d’éjection conservée et un taux plus élevé supérieur à 8.5 micromole/litre est de mauvais pronostique.

aucun
Khalil HAMROUNI (sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Hajer YAKOUBI, Lobna MAHJOUB, Rahma JABALLAH, Lotfi BOUKADIDA, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
Salle 252A

"Vendredi 09 juin"

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CM57
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
Retex JTI Poitiers 2022 : La médecine d'urgence du futur
Jeunes, Profession - Métier

Modérateurs : Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où nous vous résumerons les discussions autour des innovations qui bouleverseront le quotidien des professionnels de l'Urgence. Où nous tenterons d'éclaircir la place des paramédicaux en pré-hospitalier suite au dernier rendez vous des JTI sur la médecine d'Urgence du futur. Où nous mettrons en lumière l'ensemble des dernières technologies qui faciliteront l'infirmier dans son travail aux urgences. Où nous vous exposerons l'ensemble des nouvelles organisations du futur SAMU-SAS
08:45 - 10:15 Rencontres avec les start-up. Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
08:45 - 10:15 L'avenir des paramédicaux en urgence pré-hospitalière. Charlotte VERJUX (infirmière) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Nouvelles technologies infirmières. Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
08:45 - 10:15 Les nouvelles organisations du SAMU. Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
Salle 252B

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CMS17
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Cellules d'Urgences Medico-Psychologique : quelles avancées ?
Catastrophe SSE CUMP, Psychiatrie, Psychologue

Modérateurs : Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Paris)
Le psychotrauma est un risque omniprésent dans chacune des épreuves que peuvent être amenées à vivre nos patients et même nous-même en tant que professionnels. Les CUMP (Cellules d'Urgences Médico-Psychologiques) sont des acteurs à part entière de ces "dé-chocage" psychologiques. Il est alors temps de parler des nouveautés et des différentes techniques à disposition des professionnels du soins avant de conclure sur la recherche dans ce domaine si particulier que sont les CUMP.
08:45 - 10:15 Peut-on vraiment reduire le risque du psychotrauma ? Dominique MESLIER (Infirmier coordinateur) (Conférencier, Poitiers)
08:45 - 10:15 Prise en charge immediate, EMDR et acteurs de l'urgence. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 CUMP et recherche : un monde inconnu ? Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
Salle 253

"Vendredi 09 juin"

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AM11 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 342B

"Vendredi 09 juin"

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AMS33 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
L’atelier se déroule en 2 phases : 20 minutes (+10 min de questions générales) de présentation en plénière et 60 min de manipulation par sous-groupes de 8 chacun avec un animateur. Il s’agit de manipulations pratiques et non pas d’une simulation.

Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
Salle 343

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AM06
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Comment réagir face à une plainte judiciaire ou ordinale
Médico-légal

Coordonnateur : Nicolas LIECHTMANEGER LEPITRE (Coordonnateur, Saint-Brieuc)
Conférenciers : Nicolas LIECHTMANEGER LEPITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Brieuc), Angélique WENGER (Avocat) (Conférencier, Paris)
• A travers 2 ou 3 cas pratiqués inspirés de faits réels, issus de l’exercice aux urgences, en SMUR et en régulation, menés en dialogue avec les participants, sous forme de questions successives à choix multiples, appréhender la survenue d’une réclamation amiable, une plainte pénale ou ordinale, une assignation devant les juridictions civiles et administratives.
• Connaître les étapes, les éventualités et comment s’y préparer.
• Synthèse : Je fais l’objet d’une plainte ou d’une réclamation : quoi faire ? quoi éviter ?
Salle 351

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AM03
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Challenge antalgie : les bonnes cartes pour une nouvelle donne
Douleur - Analgésie

Coordonnateur : Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Aulnay-sous-Bois), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
L’antalgie moderne ce sont des règles communes mais des situations particulières à maitriser.
Devenez tout-terrain en vous mesurant au hasard des combinaisons avec nos experts.
Certaines connaissances ne peuvent être mise en jeu qu’au cours d’un atelier participatif. Alors venez vous challenger avec nous et tester la pioche, en réel comme en virtuel.
Nous reverrons les incontournables, insisterons sur les nouvelles règles et les nouveaux outils de l’antalgie en situation complexe : Médicaments ou alternatives, organisations optimisées.
Faites mieux que vous adapter, devenez agile.
Salle 352A

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AMS24
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Prise en charge du brûlé grave adulte à la place aiguë
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Damien BARRAUD (Coordonnateur, METZ)
Conférenciers : Damien BARRAUD (médecin) (Conférencier, METZ), Laetitia GESNOT (IDE) (Conférencier, Metz), Christelle PINCK (IDE) (Conférencier, Metz)
Partie théorique interactive : Premières heures de la prise en charge du brûlé grave.
Partie pratique : Evaluation et triage du brûlé. Réalisation de pansements.
Salle 353

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CE02
08:45 - 10:15

Conférence Exceptionnelle
Le défi de la médecine basée sur la croyance
Pédagogie - Enseignement - Formation, Recherche

Modérateurs : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Session dans laquelle nous échangerons avec le Pr Adnet sur la médecine basée sur les preuves et sur les croyances. Il sera présenté les mécanismes qui expliquent l'existence d'une médecine non factuelle, ses conséquences et les moyens de s'en protéger.
08:45 - 10:15 Le défi de la médecine basée sur la croyance. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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AMS20
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Atelier sensibilisation aux risques NRBC
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Franck CALAMAI (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Apport de connaissances :
- Prise en charge d’une victime intoxiquée par un toxique de guerre (Neurotoxiques organophosphorés, vésicants, agents cyanés, suffocants, ...)
- Comment identifier le toxique ?
- Principes de prise en charge initiale
Partie pratique :
-Savoir revêtir une tenue de protection NRBC
-S’entrainer à la réalisation de gestes techniques simples en tenue de protection (intubation, VVP, préparation de drogues)
Salles 221-222-223
09:00

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AMS15
09:00 - 10:30

Atelier Médico-Soignants
Soins médicaux d'Urgence en Milieu Périlleux
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Ollivier GRIMAULT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest), Emgan QUERELLOU (médecin) (Conférencier, Brest)
A partir du support pédagogique de séances de simulation complexe sur mannequin en milieux contraint permettre aux participants :
• Appréhender les spécificités diagnostiques,thérapeutiques et opérationnelles de la
médicalisation en milieux périlleux.
• Comprendre et s’approprier les principaux concepts afin de les transférer dans sa
pratique quotidienne.
Salle 227
09:15

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CM27
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
C'est ophtalmo ou c'est neuro ?
Neurologie

Modérateurs : Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg), Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Dans cette session, nous aborderons ces signes cliniques d'étiologie ou neurologique ou ophtalmologique qui peuvent mettre en difficulté dans notre pratique clinique.
09:15 - 10:15 La cécité transitoire. Sandrine DELTOUR (PU-PH) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 La diplopie. Jean-François VIGNEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
09:15 - 10:15 Les anomalies du champ visuel. Elise PHILIPPAKIS (PHTP) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Aura migraineuse ophtalmique. Marie GIROT (PH) (Conférencier, Lille)
Amphi Havane

"Vendredi 09 juin"

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CMS07
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Session Qualité de Vie au Travail
Management, Qualité, Recherche

Modérateurs : Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix)
Coordonnateur : Jonathan POISSONNIER (Coordonnateur, Roubaix)
La QVT aux Urgences et au SAMU/SMUR avec entre autres des innovations dans les méthodes de management, la prévention des troubles musculo squelettique et la gestion de la sieste dans un service d'urgences ou les différents schémas horaires de travail des soignants ?
09:15 - 10:15 Les innovations managériales dans le secteur sanitaire (utilisant d'anciennes techniques de l'industrie). Valérie MILLET (CPDMU) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Prévention des Troubles Musculo Squeletique. Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
09:15 - 10:15 Les différents schémas horaires de travail des soignants (12h, 9h, 7h30... ? Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
Salle 242A

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SIS04
09:15 - 10:15

Session Interactive
Quiz : urgences neurologique.

Modérateur : Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Paris)
Coordonnateur : Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Marie-Hélène RODRIGUES DA CRUZ (IDE) (Conférencier, Saint Denis)
Salle 243

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CM21
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Urgences à fleur de peau
Anaphylaxie, Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur : Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Dans cette session, nous traiterons de pathologies dermatologiques fréquemment rencontrées aux urgences en abordant la démarche diagnostique pour terminer par des messages pratiques concernant les traitements à initier aux urgences. Des maladie cutanées simples aux maladies sexuellement tranmissibles, aucune pathologie fréquente ne sera oubliée!
09:15 - 10:15 Angioedeme. Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
09:15 - 10:15 Dermo-hypodermite. Célina POGNONEC (CCA) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Drainage d'abcès. Laura NOBILE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
09:15 - 10:15 Maladies sexuellement transmissibles. Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Salle 342A

"Vendredi 09 juin"

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FC27
09:15 - 10:15

Flash communications
Thérapeutique

Modérateur : Jan-Cédric HANSEN (Médecin Coordonnateur Gériatre) (Pacy-sur-Eure)
09:15 - 10:15 #32886 - FC27-01 Les cathéters veineux périphériques posés aux urgences sont-ils utilisés ?
FC27-01 Les cathéters veineux périphériques posés aux urgences sont-ils utilisés ?

Introduction : La pose de cathéters veineux périphériques (CVP) est un acte fréquent aux urgences, chronophage, coûteux et qui expose à des complications (hématome, phlébite, œdème, infection, hémolyse des prélèvements). Entre 33,8 et 60,7% des CVP posés aux urgences seraient inutilisés. Cette étude a pour objectif d’analyser le taux d’utilisation des CVP aux urgences, d'identifier des facteurs prédictifs de leur non-utilisation et d'évaluer la pertinence de leur prescription. Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle transversale prospective monocentrique réalisée entre février et mars 2022 dans un service d'accueil des urgences (SAU). Etaient éligibles les patients majeurs bénéficiant d'une pose de CVP au SAU. En sus des données démographiques et médicales, les motifs de prescription et la prévision d’utilisation du CVP par le médecin prescripteur étaient recueillis. Un CVP était considéré utilisé si le patient avait bénéficié d’une thérapeutique par voie intraveineuse ou si un nouveau prélèvement sanguin avait été effectué à distance. Une analyse multivariée par régression logistique a été réalisée pour les facteurs prédictifs significatifs en analyse univariée et sélectionnés sur leur pertinence clinique. Une prescription de CVP était définie comme pertinente sur avis de la majorité de 3 évaluateurs après lecture des comptes-rendus. Résultats : Durant la période de l’étude, 304 patients ont été inclus, d’âge médian 61,5 ans [43-79 ans], dont 152 hommes (50%). Les CVP étaient essentiellement prescrits pour administration d’un médicament intra-veineux (56,3%). Soixante-douze (23,7%) patients ont bénéficié d’un CVP qui n’a pas été utilisé. En analyse multivariée, les facteurs prédictifs de non-utilisation étaient la prévision de non-utilisation par le médecin prescripteur (OR 6,35, IC95% [2,64-15,29], pour les items "non" à "incertain" vs les items "oui") et le motif de prescription "si besoin" (OR 3,54, IC95% [1,37-9,17]). Selon les évaluateurs, 87,5% des prescriptions de CVP étaient pertinentes. Conclusion : Les CVP étaient non-utilisés dans 23,7% des cas. Les facteurs prédictifs de non-utilisation étaient la prévision de non-utilisation par le médecin prescripteur et le motif de prescription "si besoin". Un CVP ne devrait probablement pas être prescrit si le médecin prescripteur pense qu’il ne sera pas utilisé ou s'il le prescrit en "si besoin", afin de limiter le risque d’effets indésirables.
Florent NOEL (Paris), Aurélie LEFEVRE, Sofiane YEFSAH, Christian KASSASSEYA, Celina POGNONEC, Jacques-Emmanuel GALIMARD, Youri YORDANOV, Pierre-Clément THIEBAUD
09:15 - 10:15 #33103 - FC27-02 SURDOSAGE EN AVK : QUELS FACTEURS PREDICTIFS DE MORTALITÉ.
FC27-02 SURDOSAGE EN AVK : QUELS FACTEURS PREDICTIFS DE MORTALITÉ.

Introduction : Les AVK sont largement prescrit dans la prise en charge des maladies cardiovasculaires et des évènements thromboemboliques qui leurs sont associés. Malgré leur efficacité prouvée ils restent pourvoyeurs l’incidents iatrogéniques notamment hémorragiques avec un taux de mortalité important. Par conséquent l’iatrogénie lié à la prescription l’AVK représente un réel problème de santé publique. Dans ce cadre cette étude avait pour objectif la détermination des facteurs prédictif de mortalité lors des accidents de surdosage en AVK. Méthodes : Etude prospective observationnelle sur une période de 12 mois au service des urgences de l’hôpital Charles Nicolle. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 14 ans admis aux urgences pour surdosage en AVK. Le recueil des données comportait les données anamnestiques, cliniques, paracliniques, les mesures thérapeutiques, et les orientations et modalités évolutives. Nous avons effectué une analyse descriptive, univariée et multivariée des donnés recueillis. Résultats : Nous avons colligé 106 patients. L’Age moyen était de de 70 ±11ans avec une sex-ratio égale à 1,01. La fibrillation auriculaire était l’indication de traitement la plus fréquente 65,7%. Les antécédents pathologiques les plus fréquents était l’HTA (60%) suivi de l’insuffisance rénale chronique (49%). Une hémorragie grave était diagnostiquée chez 53% des patients. Le taux de mortalité était de 21%. L’analyse multivariée des deux groupes de patients (décédés et survivants) a révélé que les facteurs indépendants prédictifs de mortalité était la prescription de l’AVK dans le cadre d’une embolie pulmonaire, une SpO2<89%, un GCS<13 ainsi que le recours aux catécholamines avec OR ajusté respectivement égal à : 3 ; 3,7 ; 4,9 et 3,9. Conclusion : Cette étude met en avant l’importance des moyens pronostique que le clinicien doit prendre en compte lors de la prescription d’un traitement anticoagulant par AVK.
Ghada BOUARADA (Tunis, Tunisie), Safia OTHMANI, Amal KHALED, Henedi KDAYMI, Hela CHABBEH, Aymen ZOUBI, Rym BEN KADDOUR, Sarra JOUINI
09:15 - 10:15 #33136 - FC27-03 Bilan des interventions pharmaceutiques réalisées dans l’unité d’hospitalisation de courte durée adulte (UHCDA) d’un centre hospitalo-universitaire (CHU).
FC27-03 Bilan des interventions pharmaceutiques réalisées dans l’unité d’hospitalisation de courte durée adulte (UHCDA) d’un centre hospitalo-universitaire (CHU).

Introduction : Depuis 2018 une équipe pharmaceutique (EP) est présente dans le service des urgences de notre CHU. L’EP est composée d’un pharmacien sénior, d’un interne et de trois externes. Ils effectuent les bilans médicamenteux (BM) d’entrée, encadrent et valident les prescriptions médicales. L’objectif était de réaliser un bilan de l’activité pharmaceutique au sein de l’UHCDA, secteur le plus sensible dans la prise en charge médicamenteuse car les patients y restent hospitalisés 24h- 48h. Matériels et méthodes : Etude mono centrique interventionnelle prospective du 07.11.22 au 07.12.22 au sein de UHCDA. L’EP est présente à plein temps. Le nombre de BM, le nombre et le type d’interventions pharmaceutiques (IP) réalisés ont été recensés. Les patients inclus ont bénéficié d’un BM d’entrée. Les ordonnances ont été validées à partir d’une analyse pharmaceutique de niveau 3 selon la société française de pharmacie clinique (SFPC). L’analyse intègre l’historique médicamenteux, les objectifs thérapeutiques et l’observance. Elle est possible par la présence pharmaceutique au sein du service. Résultats : 114 patients ont bénéficié d’un BM, parmi eux 52 ont fait l’objet d’une IP (45.6%). L’âge moyen est de 77 ans. 48 (92.3%) vivent à domicile et 4 (7.7%) en institution. Les BM réalisés contiennent en moyenne 8.4 lignes de traitements. Le traitement chronique (TTC) a été complètement prescrit à l’entrée de l’UHCDA pour 18 (34,6%) patients et partiellement pour 15 (28.8%). L’EP a effectué au total 222 IP : pour 36 (69.2%) patients sur le TTC, pour 9 (17.3%) sur un traitement aigue (TTA) et pour 7 (13.46%) sur les TTC et TTA. L’ajout d’un ou plusieurs traitements représente 157 IP (70.7%). 36 IP était une modification de posologie (16.2%). Le reste des IP étaient : 10 doublons de prescriptions (4.5%), 7 arrêts de traitement (3.15%), 5 erreurs de fréquence d’administration (2.3%), 4 modifications de molécules (1.8%) et 3 erreurs d’unités (1.4%). Conclusion : Les patients admis à l’UHCDA sont en majorité des patients âgés, polymédiqués, plus exposés au risque iatrogène. Les erreurs de prescriptions concernent majoritairement les TTC, avec un risque important de rupture thérapeutique par la non prescription de ces derniers. La réalisation de BM et l’analyse pharmaceutique par l’EP permet d’améliorer la continuité des soins des patients à UHCDA, notamment par la transmission d’informations instantanée avec le médecin du secteur.

AUCUN
Elodie NAVARRO, Marion LAUREAU (MONTPELLIER), Rosalbanne PEPIN, Cyril BREUKER, Maxime VILLIET, Xavier BOBBIA
09:15 - 10:15 #33177 - FC27-04 Evaluation des modalités d’oxygénothérapie à la phase pré hospitalière et aux urgences.
FC27-04 Evaluation des modalités d’oxygénothérapie à la phase pré hospitalière et aux urgences.

Introduction : l’oxygène est une thérapeutique utilisée dès le préhospitalier pour le traitement de l’hypoxie mais l’hyperoxie présente aussi des risques. La population des insuffisants respiratoires chroniques (IRC) à risque d’hypercapnie nécessite une cible de saturation (SpO2) différente. Cette étude avait pour but d’étudier les modalités pratiques d’oxygénothérapie en préhospitalier et aux urgences. Méthodes : étude observationnelle, descriptive, bi-centrique. Les patients avec de l’oxygène dès le début de leurs prises en charges aux urgences ont été inclus. Le statut IRC ou non, toutes les SpO2 avec le débit d’O2 administré en préhospitalier et aux urgences, ainsi que les premiers gaz du sang effectués ont été relevés. Les cibles retenues étaient de 94-98% pour la population générale, de 89-93% en préhospitalier et 88-92% aux urgences pour la population IRC . Résultats : 162 patients ont été inclus dans l’étude, dont 65 étaient IRC. Les SpO2 moyennes sous oxygène en préhospitalier étaient de 93,7 % pour les non IRC et de 93,2% pour les IRC. Aux urgences la SpO2 moyenne sous oxygène était de 94,8% pour les non IRC et de 94,4% pour les IRC. 138 patients ont eu un gaz du sang, 22 avaient une hyperoxémie (≥100 mmHg), 55 une hypoxémie ≤ 70 mmHg dont 22 patients ≤ 60 mmHg. Le respect de la cible pour les non IRC était de 41,7% en préhospitalier et de 57,3% aux urgences. Pour les IRC le respect était de 25,3% en préhospitalier et de 28,1% aux urgences, avec une différence significative entre les deux populations en préhospitalier(p 0,016), et aux urgences(p<0,01). Pour la différence entre le respect en préhospitalier et aux urgences, elle est non significative pour la population d’IRC avec p 0,944 mais significative pour la population générale avec p < 0,01.Il n’avait pas de différence par rapport au sexe, ni selon l’âge (< ou > 75 ans) ni par rapport au site d’inclusion. Conclusion : les SpO2 moyennes sont proches entre la population IRC et le reste de la population alors que ces deux populations ont des cibles distinctes. Notre étude montre un bon respect des cibles pour la population générale de 57,3% aux urgences et 41,7% en préhospitalier. Mais l’étude met en avant un respect des cibles beaucoup plus bas pour les IRC de 28,1% aux urgences et 25,3% en préhospitalier. L’oxygénothérapie en préhospitalier et aux urgences est perfectible, l’élaboration par les sociétés savantes françaises de recommandations pourrait aider à la formalisation des protocoles.

aucun
Emilie PORTEMAN (besancon), Julien MENETRIER, Johan COSSUS, Charles-Eric LAVOIGNET, Thibaut DESMETTRE
09:15 - 10:15 #33212 - FC27-05 Audit clinique sur l’administration des médicaments dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) des urgences adultes.
FC27-05 Audit clinique sur l’administration des médicaments dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) des urgences adultes.

Contexte : L’hospitalisation non programmée à l’UHCD présente un risque dans la continuité de la prise en charge médicamenteuse des patients (prescription et traçabilité de l’administration manuscrites), favorisé par un turn-over important du personnel et des patients polypathologiques. Objectif : Réaliser un audit sur l’administration des médicaments afin d’identifier les causes de non administration (NA) constituant des non conformités (NC) et mettre en place des actions d’améliorations (AA). Méthode : Un interne de pharmacie a recueilli à l’UHCD sur 21 jours ouvrés à partir des prescriptions analysées, le nombre de traitements prescrits/patient et pour les NC : nombre et DCI des traitements non administrés, classe ATC, posologie, moment de prise, indication et cause(s) de NC. L’impact clinique (IC) a été coté avec l’échelle CLEO. Les AA ont été définis. Résultats : Sur 254 prescriptions analysées (181 patients), 30% ont des NC. Sur les 1869 DCI (7,4/prescription), 116 NC ont été identifiées (6%). 51% des NC surviennent le matin. Les classes ATC les plus touchées sont système cardio-vasculaire (25%, dont 41 % pour le système rénine angiotensine) et système nerveux (25%, dont 72% de psychotropes). Il y a 26,6% de NA pour raisons cliniques (dont système cardio-vasculaire 39,4%), 25,8% liées au circuit du médicament, 14,52% par manque d’informations sur la prescription, 9,7% liées à la traçabilité de l’administration, 8,9% d’ordre logistique/organisationnel et 14,5% non identifiables. 7% des NC ont un IC majeur, 34% moyen, 31% mineur et 28% nul. 7 AA ont été définies: mettre en place un recueil infirmier quotidien des difficultés rencontrées menant à une NA pour une action en temps réel du pharmacien, modifier le support de prescription pour éviter l’oubli des mentions obligatoires (dosage, posologie etc), établir un protocole d’encadrement des NA pour raisons cliniques avec les médecins, créer une fiche réflexe pour trouver un traitement hors dotation, diffuser la liste des médicaments stupéfiants et assimilés au livret thérapeutique (LT), afficher les commandes urgentes à récupérer à la pharmacie et rappeler aux équipes la nécessité de tracer les administrations. Discussion/Conclusion : Il nous restera à valider avec l’équipe soignante les AA à mettre en place et à évaluer ultérieurement leur impact. L’informatisation des prescriptions pourrait être une solution (prescription, traçabilité administration et accès au LT). Une vigilance restera nécessaire.
Johanna RAYMOND, Catherine CHENAILLER, Luc-Marie JOLY, Rémi VARIN, Emeline RAGUER-BRIAND (Rouen)
09:15 - 10:15 #33213 - FC27-06 Évaluation des pratiques et des connaissances des médecins concernant le traitement de la diverticulite aiguë non compliquée.
FC27-06 Évaluation des pratiques et des connaissances des médecins concernant le traitement de la diverticulite aiguë non compliquée.

Introduction : Les recommandations internationales encadrant la prise en charge des diverticulites aiguës préconisent désormais un traitement sans antibiotiques (ATB) des formes non compliquées (DANC). Nos objectifs étaient d'évaluer les connaissances et les pratiques des médecins concernant cette stratégie et d'identifier les potentiels freins aux changements de pratique. Méthodes : Un sondage en ligne (09/2022-11/2022) a été adressé par courriel à des chirurgiens généraux (CG), des urgentistes, des gastroentérologues et des médecins généralistes (MG) en exercice dans la province du Québec (Canada). Les praticiens qui déclaraient ne pas rencontrer de patients avec diverticulite étaient exclus. Résultats : Le taux de réponse était de 16% représentant 466 participants (MG : 41%, CG :29%, urgentistes :18%, internes :7%, gastroentérologues :5%). La plupart des médecins (43%) étaient exposés à 1-5 épisodes de diverticulite par mois. Parmi eux, 82% déclaraient avoir notion de la stratégie sans ATB dont 8% disaient être "mal à l'aise" et 45% "plutôt mal à l'aise" avec cette pratique. Seulement 13% se déclaraient "très à l'aise". Au total, 42% de l’ensemble des médecins déclaraient n’avoir "jamais" et 25% que "rarement" traiter une DANC sans ATB. Comparé aux médecins de première ligne (urgentistes et MG), la majorité des chirurgiens avaient déjà entendu parler de la stratégie sans ATB (75% vs 99% ; p<0,001), ces derniers étaient également plus souvent "à l'aise" ou "très à l'aise" avec cette stratégie (40% vs 66% ; p<0,001). Ils étaient moins nombreux à ne pas connaître les principes de cette stratégie (43% vs 11% ; p<0,001). Après avoir été informés des recommandations, 29% et 51% de l’ensemble des médecins ont respectivement indiqué que cela « changerait » ou « pourrait changer » leur pratique. Les freins les plus fréquemment identifiés limitant la mise en place du traitement des DANC sans ATB étaient les craintes d'échec du traitement (70%), le manque de connaissance des recommandations (67%), la difficulté à organiser un suivi rapproché (59%) et la culture du lieu de travail (55%). Conclusions : La connaissance et l’application des recommandations préconisant le traitement des DANC sans ATB sont encore sous-optimales. L’évolution des pratiques médicales nécessite un transfert de connaissances plus efficace et l’implémentation des recommandations au sein des lieux d’exercice devrait se faire en concertation avec l’ensemble des spécialistes impliqués.

aucun
Raphaelle BRIERE, Axel BENHAMED, Blanchard PIERRE-GILLES (Québec, Canada), Valérie BOUCHER, Drolet SEBASTIEN, Marcel EMOND
09:15 - 10:15 #33319 - FC27-07 Tolérance clinique de la supplémentation potassique par cathéter périphérique aux urgences : étude prospective d’évaluation des pratiques.
FC27-07 Tolérance clinique de la supplémentation potassique par cathéter périphérique aux urgences : étude prospective d’évaluation des pratiques.

Introduction : L'hypokaliémie est une situation fréquente en service d’urgence (prévalence de 5,5 à 14,5%). En pratique, aux urgences les perfusions de KCl sont pour la grande majorité effectuées par voie veineuse périphérique (VVP). Très peu d’étude ont évalué la tolérance de la recharge potassique en structure d’urgences. L’objectif de notre étude est de déterminer la tolérance clinique de la supplémentation potassique IV chez les patients souffrant d’hypokaliémie aux urgences. Méthode : étude prospective menée d’octobre 2021 à Juillet 2022 aux Urgences d’un CHU Nous avons inclus les patients adultes présentant une hypokaliémie (K+ < 3,0 mmol/L) pour laquelle une supplémentation potassique IV est préconisée, excepté les patients tétraplégiques, tétraparétiques, souffrant d’insuffisance rénale sévère, d'insuffisance surrénalienne aiguë ou d'acidose métabolique décompensée. Le critère de jugement est la survenue d’une complication : douleur, arrêt et/ou diminution de la vitesse de perfusion de potassium et/ou changement de voie, survenue d’un hématome, extravasation, obstruction du cathéter, réaction allergique. Résultats : 57 patients sont analysés, 63 % sont des femmes, l’âge moyen est 61 (ET : 23) ans, IMC moyen est 23 (ET : 6) kg/m2. Le capital veineux est évalué comme bon chez 34 (60 %) patients, mauvais chez 22 (39%) et très mauvais chez 1 patient (2%). Au moins une complication liée à la recharge potassique est survenue chez 53% des patients. La complication principale est la douleur sur le trajet veineux présente chez 54% des patients. La douleur moyenne est de 5,8 /10 (± 2,7), son intensité est >4 chez 71% des patients. Des érythèmes au point de ponction et des rougeurs sur le trajet veineux sont rapportés chez 5 (9%) patients. La vitesse de perfusion a du être diminuée chez 17 (30%) patients. Un changement de voie a été nécessaire chez 8 (14%) patients du fait de la douleur (n=4), d’un cathéter non fonctionnel (n=3), ou d’une diffusion en sous cutanée de la perfusion (n=1). Conclusion : Nos pratiques (y compris dilution du KCl et vitesse de perfusion) sont bien conformes aux recommandations. Pourtant le taux de complications lié à la supplémentation potassique par VVP est élevé. La pose de Midline pourrait être une alternative notamment en terme de veinotoxicité et de douleur ressentie par le patient.

Aucun
Pierre Edouard PRABONNAUD (Montpellier), Jean-Marc ALLARD SAINT ALBIN, Jonathan LEGROS, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
09:15 - 10:15 #33466 - FC27-08 Intérêt du mandrin long béquillé en première intention lors des intubations orotrachéales en médecine d'urgence extrahospitalière.
FC27-08 Intérêt du mandrin long béquillé en première intention lors des intubations orotrachéales en médecine d'urgence extrahospitalière.

Introduction : Un travail récent nous a montré que l’intubation orotrachéale (IT) en médecine d’urgence extrahospitalière était associée à plus de 30% d’échec de la première tentative d’intubation. Lors de ce geste le risque de complications augmente significativement avec le nombre de tentatives. L’utilisation dès la première tentative d’un mandrin, en particulier le mandrin long béquillé, pourrait permettre de diminuer ce risque d’échec. Objectif : Comparer la qualité de l’IT fonction de l’utilisation d’emblée ou non d’un mandrin long béquillé. Méthode : Etude observationnelle prospective et monocentrique menée de mai 2021 à juin 2022. Les opérateurs du SMUR étaient incités à utiliser dès la première tentative d’intubation un mandrin lors de réunions d’information répétées et/ou lors de formations. Résultats : 555 patients ont été inclus (95% d’exhaustivité) dont 238 intubés avec un mandrin long béquillé (42,9%). Les variables différenciant les 2 groupes sont présentées dans le tableau. Le taux d’échec du groupe mandrin était de 38.2% [IC 95%:31,9;44,5] vs 30.9% [IC 95%:25,8;36] dans l’autre groupe (p = 0.07). Conclusion: L’utilisation d’emblée d’un mandrin long béquillé dès la première tentative d’IT n’a pas permis de diminuer le taux d’échec. Cependant les 2 groupes n’étaient finalement pas comparables avec plus de facteurs de risque d’échec dans le groupe avec mandrin.
Julien TEDI (Pau), Ilias GADDOUMI, Bruno SIMONNET, Alexandre MARGUINAUD-TIXIER, Guillaume GNYP, Stéphanie GIBELOT, Cédric GIL-JARDINE, Michel GALINSKI
Salle 352B-Zone poster 1

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09:15 - 10:15

Flash communications
Traumatologie non vitale

Modérateur : Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
09:15 - 10:15 #32917 - FC28-01 Evaluation de l'intérêt de l'intelligence artificielle comme aide à la détection de fracture aux urgences.
FC28-01 Evaluation de l'intérêt de l'intelligence artificielle comme aide à la détection de fracture aux urgences.

Introduction : L’absence de diagnostic de fracture représente 44% des erreurs diagnostiques aux urgences (SAU). L’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) pourrait permettre d’améliorer la qualité de l’interprétation des radiographies du squelette appendiculaire par les médecins urgentistes et de se rapprocher de celle des radiologues. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’intérêt de l’intelligence artificielle comme aide à la détection de fractures aux urgences. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique dans un SAU sur la période du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2019 inclus. Les radiographies du squelette appendiculaire pour lesquelles le diagnostic entre l’urgentiste et l’IA était discordant ont été inclus puis relus par des radiologues et des urgentistes experts aidés par l’IA. Le critère de jugement principal était la concordance entre l’interprétation du radiologue, de l’urgentiste seul et l’urgentiste aidé de l’IA grâce au calcul du coefficient kappa de Cohen. Les critères secondaires étaient la proportion de fractures non diagnostiquées par l’urgentiste en fonction de sa localisation, le taux d’examens complémentaires évitables, la proportion de fractures non diagnostiquées par l’IA seule et la concordance entre le diagnostic de l’urgentiste et de l’IA. Résultats :Dans les cas discordants, le coefficient kappa entre le médecin urgentiste seul et le radiologue était de -0.044 [-0.105 ; 0.017] vs 0.407 [-0.105 ; 0.017] lorsque l’urgentiste était aidé de l’IA. Les fractures les plus souvent non diagnostiquées concernaient le pied (20,9%), la cheville (14,5%) et la main (14,1%). Le taux d’examens complémentaires évitables était de 44,7 % [28,9 ; 62,1]. La proportion de fractures non vues par l’IA était de 9,2% [5,7 ; 14,1]. Enfin le coefficient kappa entre l’urgentiste et l’IA était de 0,851 [0.833 ; 0.869]. Conclusion : Notre étude a permis de montrer une amélioration de la concordance entre le radiologue et l’urgentiste grâce à l’IA, pour l'interprétation des radiographies dont le diagnostic initial était discordant entre urgentiste et IA. Une étude prospective sur le sujet serait nécessaire pour montrer une diminution significative du taux d’erreur diagnostique grâce à l’IA.
Clémence COSNARD (Paris), Evelyne DUBREUCQ, Ainhoa APARICIO, Arthur BOURG, Rudy BOMPARD, Yoram GUENICHE, Sofiane YEFSAH, Hélène GOULET
09:15 - 10:15 #32940 - FC28-02 Adéquation de la prescription d’imagerie pour les traumatismes cervicaux vus aux urgences en 2021 avec les recommandations HAS de 2020.
FC28-02 Adéquation de la prescription d’imagerie pour les traumatismes cervicaux vus aux urgences en 2021 avec les recommandations HAS de 2020.

Introduction : En 2020, l’HAS a émis des recommandations basées sur les règles NEXUS et Canadian C-Spine pour guider la stratégie d’imagerie avec les patients ayant un traumatisme du rachis cervical aux urgences. L’objectif était d’évaluer l’adéquation de la prescription d’imagerie aux urgences avec ces recommandations. L’objectif secondaire était de déterminer les caractéristiques associées à la conformité de la prise en charge. Méthode : Étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, menée avec les patients des urgences ayant un traumatisme non pénétrant du rachis cervical en 2021. Le critère de jugement était la conformité de l’imagerie. L’analyse a été menée selon les recommandations STROBE. Résultats : Sur 139 patients inclus, 63 (45.3%) avaient une prise en charge conforme aux recommandations. L’incidence des lésions aigues était faible (4%) et ne concernait que des patients avec une prise en charge conforme. Les 76 non-conformités impliquaient la réalisation d’une radiographie au lieu d’un scanner (n=52, 68%), d’une imagerie à tort (n=19, 25%) et l’absence d’imagerie (n=5, 6.6%). L’application des recommandations aurait impliquée la réalisation de 109 scanners au lieu de 57 (+95%). Un mécanisme lésionnel à risque (OR 4.90 [2.07-11.57], p=0.022) et une reprise de la marche (OR 0.38 [0.17-0.85], p=0.016) étaient associés à une conformité de prise en charge. La durée aux urgences et le taux d’hospitalisation était plus élevé dans le groupe avec une prise en charge conforme (14.3% vs 2.6%, OR 6.17 [1.28-29.70], p=0.023 et 220.50 mn vs. 358 mn, p<0.001, respectivement). Moins d’un tiers des patients ayant une prise en charge non conforme ont bénéficié d’une prescription d’imagerie en externe (28% vs 10%, p= 0.008). Discussion : La limite de cette étude est son caractère monocentrique. Sur les 11 critères de l’HAS, seulement un critère risqué (mécanisme lésionnel) et un critère protecteur (marche) sont associés à la conformité de la stratégie. La publication récente des recommandations associées à la méconnaissance des règles Canadian-C spine et NEXUS peuvent expliquer ces résultats. Avec une incidence de lésions aigues similaire à la littérature (3%), l’application des recommandations fait craindre un taux important d’irradiations inutiles et de durées prolongées aux urgences. Conclusion : Une étude multicentrique est nécessaire pour évaluer l’impact de l’implémentation des recommandations sur l’allocation des ressources comme l’accès au scanner.
Camille NUSSBAUM (Paris), Camille GERLIER, Olivier GANANSIA
09:15 - 10:15 #32977 - FC28-03 La Commotion cérébrale liée au sport dans les Services d’Urgence (CommoSU).
FC28-03 La Commotion cérébrale liée au sport dans les Services d’Urgence (CommoSU).

Introduction : La commotion cérébrale, usuellement définie comme « Traumatisme Crânien léger » (TCl) en Médecine d’Urgence, est un problème majeur en Médecine du Sport. En Europe, il concerne 9 à 12% des blessures liées au sport. Il peut être associé à des complications à court (baisse des performances, récidive, syndrome de 2nd impact) et long terme (chronicisation des symptômes, encéphalopathie). Les imageries sont souvent normales. La prise en charge s’appuie sur 3 axes : un retour au domicile (RAD) accompagné par un tiers, un arrêt sportif ≥ 7 jours et une reconsultation médicale en post-SU. Dans cette étude, nous avons évalué la gestion en SU du TCl lié au sport. L’objectif primaire consistait à évaluer la pertinence des consignes de sortie données aux patients à l’aide des 3 axes suscités. Celles-ci étaient considérées comme adaptées si l’association des 3 axes était transmise. L’objectif secondaire était de déterminer les caractéristiques et la prise en charge des patients inclus. Matériel et méthode : CommoSU est une étude observationnelle multicentrique. Le recueil des données a eu lieu en 2 phases : consultation du compte rendu de passage du SU et appel téléphonique à 14 jours de la consultation. Résultats : 197 patients répondaient aux critères d’inclusion, 33 ont été exclus (non réponse à l’appel à J14). Ainsi, la population d’étude était composée de 164 patients. Parmi eux, 25 (15% ; IC 95%) ont bénéficié de consignes de sortie adaptées. En général, la consigne d’un RAD accompagné était donnée. Concernant la reconsultation, 1 sportif sur 2 en était informé. Enfin, une majorité des patients bénéficiait de consignes d’arrêt sportif erronées (pas de consigne d’arrêt ou durée insuffisante). Discussion : Il existe une insuffisance de prise en charge du TCl du sportif en SU qui est pourtant un motif fréquent de consultation. Ainsi, les notions de prise en charge en lien au suivi et aux mesures visant à réduire les complications ne seront souvent pas appliquées convenablement. De fait, une part importante des sportifs atteints ne sont pas accompagnés médicalement dans leur reprise. Conclusion : Cette étude pourrait justifier la création de formations sur la prise en charge du TCl lié au sport auprès des médecins urgentistes qui représentent communément le 1er contact médical et également la création de filières post-SU impliquant les médecins du sport qui consisteraient à admettre en consultation ces patients dans un délai précoce.

Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche. Il n'y a aucun conflits d'intêret associés à cette étude.
Guillaume TIPHENE (Toulouse), Frédéric BALEN, David BRAUGE
09:15 - 10:15 #32996 - FC28-04 Dérivation du QuéBIC - Quebec Brain Injury Categories- pour les traumatismes crâniens légers avec saignement.
FC28-04 Dérivation du QuéBIC - Quebec Brain Injury Categories- pour les traumatismes crâniens légers avec saignement.

Introduction La prise en charge des Traumatismes Craniens Légers (TCL) avec saignement intra-crânien au service des urgences a fait l'objet de nombreuses études au cours des dernières années. Notre objectif était de dériver une règle de décision clinique (RDC) avec des résultats centrés sur le patient pour guider les soins des TCL compliqués. Méthodologie Nous avons mené une étude de cohorte de dérivation rétrospective. Les patients TCL compliqués âgés de ≥ 16 ans évalués dans l'un des trois centres de traumatologie de niveau 1 de la province de Québec ont été inclus. Notre critère de jugement principal était une combinaison d'intervention neurochirurgicale ou de décès ou de détérioration clinique. Nous avons effectué des analyses Set Covering Machine pour obtenir une RDC. Résultats Au total, 477 patients ont été inclus dans l'étude. Nous avons obtenu une RDC simple basée sur la stratification des risques en trois catégories. La première étape du QuéBIC est la présence d'une hémorragie sous-durale > 7 mm, qui constitue la catégorie à haut risque. Dans notre cohorte, 110 (23,0 %) patients remplissaient ce critère, et 40 (36,4 %) avaient l’issue combinée. La catégorie QueBIC à haut risque a une sensibilité et une spécificité pour détecter le risque de neurochirurgie ou de décès de 81,3 % et 83,5 %, respectivement. Les patients qui ne répondaient pas aux critères de haut risque, avaient un « risque modéré » en présence d’ une hémorragie sous-durale > 4 mm, ou un score coma de Glasgow initial de 14 ou 13, ou une hémorragie intraparenchymateuse (HIP) >7 mm ou plus d'une HIP (n = 184 [38,6 %]). Parmi ces patients, 32 (17,3 %) ont subi soit une intervention neurochirurgicale, ou présenté une détérioration clinique. Les patients restants (n = 183 [38,4 %]) ont été considérés comme à faible risque. Aucun d'entre eux n'a subi d'intervention neurochirurgicale ou de décès lié à un TCL et 96,5 % n'ont présenté aucune détérioration clinique. Conclusions Notre RDC en trois étapes peut identifier les patients à haut risque et à risque modéré d'intervention neurochirurgicale ou de décès ou de détérioration clinique liés à un TCL complexe. L'utilisation de ce CDR pourrait entraîner une utilisation plus optimale des ressources liées à la traumatologie. Une étude de validation prospective est nécessaire pour confirmer nos résultats avant la mise en œuvre clinique

Subventions nationales en recherches cliniques
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Jean-Nicolas TOURIGNY, Xavier DUBUCS, Axel BENHAMED, Valérie BOUCHER, Christian MALO, Pierre-Gilles BLANCHARD, Éric MERCIER
09:15 - 10:15 #33099 - FC28-05 Intérêt de l’intelligence artificielle pour l’extraction automatisée des patients présentant un traumatisme crânien notifié dans le dossier de régulation médicale du SAMU 33.
FC28-05 Intérêt de l’intelligence artificielle pour l’extraction automatisée des patients présentant un traumatisme crânien notifié dans le dossier de régulation médicale du SAMU 33.

Introduction : Le diagnostic d’un traumatisme crânien (TC) en préhospitalier est délicat, mais l’utilisation de paramètres et d’informations préhospitalières couplés au paradigme de l’apprentissage automatique pourrait améliorer la performance des modèles de prédiction et aider au triage des patients. Nous avons développé et testé un algorithme d’apprentissage profond pour classer les dossiers mentionnant un TC sur les données de régulation médicale. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective et transversale. Cette étude a été conduite dans le Service d’Aide Médicale d’Urgence (SAMU) du centre hospitalier universitaire de Bordeaux. Les données tirées des dossiers de régulation médicales entre 2009 et 2021 ont été annotées comme traumatisme crânien ou non puis analysées par le modèle. Résultats : Un total de 1000 patients a été inclus dans l’analyse finale, avec une proportion de TC de 6,6%. Le modèle présentait une sensibilité de 89,4%, une spécificité de 99%, une valeur prédictive positive de 86,8% et une valeur prédictive négative de 99,2%. Ces résultats confèrent une aire sous la courbe ROC de 0.97 pour l’efficacité de classification des TC par le modèle. Le modèle une fois validé a été appliqué sur l’ensemble du corpus des dossiers de régulation médicales, soit 3 846 479 dossiers, pour une analyse descriptive sur la répartition des TC. Conclusion : Le modèle d’apprentissage automatique a démontré une performance exceptionnelle pour la classification des TC parmi les dossiers de régulation médicale du SAMU 33. Des études supplémentaires sont nécessaires pour la prédiction des TC telles que la prédiction du pronostic ou de la sévérité pour aider à l’orientation des patients en préhospitalier. Cette étude laisse entrevoir une meilleure exploitation des bases de données de régulation médicale, d’envisager des études de grand volume sur le TC en préhospitalier et de mieux comprendre les déterminants préhospitaliers chez le traumatisé crânien.
Sewann JEANNE (Bordeaux), Cédric GIL-JARDINE, Xavier COMBES, Philippe REVEL, Michel GALINSKI, Helene TOUCHAIS
09:15 - 10:15 #33109 - FC28-06 Validation externe du score STUMBL pour les traumatismes thoraciques.
FC28-06 Validation externe du score STUMBL pour les traumatismes thoraciques.

Les blessures thoraciques avec ou sans fractures costales sont des plaintes fréquentes au département des urgences. Il existe plusieurs outils de décision clinique pour triager les patients vers l’admission ou la décharge, dont le score STUMBL. Nous avons effectué une validation externe du score STUMBL. Objectif Évaluer la validité externe du score STUMBL dans un centre tertiaire de traumatologie québécois quant aux complications liées aux traumatismes thoraciques contondants. Méthodologie Une étude de validation externe rétrospective uni-centrique a été réalisée au sein des patients se présentant avec un mono-traumatisme thoracique contondant stable au département d’urgence de l’Hôpital de l’Enfant-Jésus. Les dossiers cliniques des patients de 2018-2020 ont été révisés jusqu'à saturation de l'échantillon. Des analyses univariées incluant proportions, moyennes et médianes ont été effectuées afin de déterminer le score STUMBL significatif permettant de prédire les issues suivantes : mortalité intra-hospitalière, complications pulmonaires à l’urgence, admission aux soins intensifs, délai d’hospitalisation prolongé, escalade des soins tardive et complications pulmonaires tardives. Résultats Un total de 400 patients ont été inclus. 254 (63.5%) étaient des hommes, 73 (18.3%) étaient sous un traitement anticoagulant pré-fracture, 58 (14.5%) présentaient une maladie pulmonaire chronique et 89 (22.3%) étaient des fumeurs. 397 (98.2%) présentaient une saturation supérieure ou égale à 90% au département d’urgence. Le mécanisme du traumatisme était le plus souvent une chute simple (198 patients ; 49.5%). La majorité des patients ont été libérés de l’urgence (362 patients ; 90.5%). Les analyses démontrent qu’un score STUMBL plus grand ou égal à la strate 16-20 (ou médian de 19) est prédicteur de mortalité intra-hospitalière, d’admission aux soins intensifs, de délai d’hospitalisation prolongé et d’escalade des soins tardives Conclusion Le seuil original du score de STUMBL de ≥ 12 permettant de prédire la survenue d’une hospitalisation ou d’une complication liée au traumatisme thoracique contondant n’est pas applicable à la population étudiée. Cependant, une coupure de ≥ 16 à 20 permet de prédire la mortalité intra-hospitalière, d’admission aux soins intensifs, de délai d’hospitalisation prolongé et d’escalade des soins tardives. Une validation externe prospective plus grande est cependant nécessaire avant l’utilisation généralisée de ce score de décision clinique.

subventions de recherche clinique (nationale et provinciale)
Améliane TARDIF, Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED, Chartelin ISAAC, Éric MERCIER, Marcel ÉMOND (Québec, Canada)
09:15 - 10:15 #33153 - FC28-07 Gants non stériles et prise en charge des plaies aiguës traumatiques non compliquées dans un service d’urgence : Revue systématique de la littérature et étude de pratique.
FC28-07 Gants non stériles et prise en charge des plaies aiguës traumatiques non compliquées dans un service d’urgence : Revue systématique de la littérature et étude de pratique.

Introduction : Le port de gants stériles ou non stériles pour la fermeture des plaies aiguës traumatiques non compliquées n’est pas clairement établi dans la pratique courante. La prise en charge est bien codifiée pour le lavage, la désinfection et l’antibioprophylaxie éventuelle mais la stérilité des gants associés aux gestes de fermeture par suture ou agrafes n’est pas spécifiée. La question reste celle d’un risque infectieux potentiellement augmenté lors de l’utilisation de gants non stériles pour la fermeture cutanée ainsi que les caractéristiques de la plaie ou du patient pouvant majorer ce risque. Matériels et méthodes : revue systématique de la littérature associée à une enquête de pratique du 15/12/2021 au 15/01/2022, à partir des bases de données Pubmed et Cochrane library et guidée par les critères PRISMA. Résultats : 16 études ont été incluses sur les 34 études sélectionnées. Il est mis en évidence une absence de différence significative entre les gants stériles ou non stériles pour les plaies aiguës traumatiques simples, les chirurgies mineures cutanées et les extractions dentaires, avec pour la grande majorité des études une exclusion des patients immunodéprimés, diabétiques et initialement sous antibiothérapie. L’étude d’analyse de pratique auprès des 104 urgentistes répondants met en évidence une disparité des avis et des pratiques pour les gants propres ou stériles dans ce type de prise en charge malgré une majorité de réponses en faveur d’une absence de risque infectieux avec l’utilisation de gants propres. Conclusion : malgré le faible nombre et l’hétérogénéité des études, cette revue de la littérature permet d’être rassurante vis-à-vis de l’utilisation de gants non stériles pour les plaies aiguës traumatiques simples chez les patients immunocompétents. Le port de gants propres reste à modérer dans cette indication pour les patients diabétiques et immunodéprimés du fait de l’exclusion quasi systématique dans les études. Ce travail, ainsi que l’analyse de pratique, mettent bien en évidence la nécessité d’une clarification des recommandations de bonnes pratiques sur la place des gants propres pour les plaies aiguës traumatiques non compliquées en particulier pour les patients diabétiques et immunodéprimés.

aucun
Thomas RENARD (VANNES), Vincent LEVREL, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
09:15 - 10:15 #33454 - FC28-08 Prévalence et facteurs de risque des complications des sutures réalisées aux urgences.
FC28-08 Prévalence et facteurs de risque des complications des sutures réalisées aux urgences.

Introduction: Les plaies aigues constituent un motif fréquent de consultations aux urgences. L’évolution de toute plaie après suturée aux urgences peut être émaillée de plusieurs complications en l'absence du respect des règles de l'antisepsie. Objectif: Étudier la prévalence et les facteurs liés au risque accru de complications des sutures réalisées dans un service d’urgences. Matériel et méthode: Une étude prospective, observationnelle des patients présentant des plaies d’origine traumatique nécessitant des points de sutures réalisées au service des urgences de l’hôpital Fatouma Bourguiba Monastir sur la période de févr. 2021 à sept. 2022 a été menée. Les données épidémiologique, clinique, et thérapeutique ont été recueillies et une sensibilisation des patients aux consignes à la sortie des urgences a été faite puis une enquête téléphonique a été réalisée. La satisfaction des patients concernant la prise en charge aux urgences a été évaluée. La prévalence de complication a été enregistrée. Résultats: 702 patients avec une moyenne d’âge de 32 ans et un sexe ratio de 2,92 sont considérés. La main était la localisation la plus touchée des plaies (43,6%). La majorité des plaies (87%) ont des berges nettes, une forme linéaire dans 77,9 % des cas et elle était superficielle chez 642 patients (91,5%). Un état souillé de la plaie a été retrouvé dans 11,3% des cas. Le taux de complications des plaies est évoqué chez 4.6% des patients. Le retard de cicatrisation est la complication la plus fréquente avec un taux de 1,6%(n=11) suivi par la survenue d’une infection de la plaie 1,1%(n=8). La nécessité de soins complémentaires après ablation des points de suture, la survenue d’un hématome sous cutanée et la désunion des points de suture représentent respectivement 1% (n=7), 0,4% (n=3) et 0,3%(n=2). Le risque accru de complication a été associé de façon significative au jeune âge (<35 ans) (p=0.01); à l’absence de parage (p=0,01); au nombre élevé de points (>4 points (p=0.04); au caractère non-saignant des berges (p=0.005), le non-respect de changement de pansement (p=0.006) et un délai dépassé d’ablation des sutures (p=<0.0001). Conclusion: Le taux de complications des sutures aux urgences était faible. Ce risque est lié à l’absence de parage et à la mauvaise prise en charge ultérieure des sutures. Ces connaissances surlignent l’importance d’une prise en charge ultérieure des plaies afin d’améliorer l'issu des patients souffrant de plaies traumatiques.

Aucun
Chaima TRIMECH, Khaoula BEL HAJ ALI, Haythem AYACHI (Monastir, Tunisie), Dhaoui RANDA, Adel SEKMA, Meniar SAAFI, Sarra SASSI, Semir NOUIRA
Salle 352B-Zone poster 2
10:15

"Vendredi 09 juin"

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BOX
10:15 - 16:00

Cluebox : le Box des Urgences

Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
Animateurs : Marc Antoine BARON (IDE) (Animateur, Avranches), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Animateur, Roubaix), Clément ROUXEL (Ide) (Animateur, Dijon)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s) de la journée, ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
Espace Accueil Congrès
10:20

"Vendredi 09 juin"

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UD17
10:20 - 10:30

SAUV LIFE 
Secours Assistance face à l’Urgence Vécue

Conférenciers : Caroline CAZES, Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
L’application SAUV Life permet aux services de secours de déclencher des citoyens pour aller pratique un massage cardiaque sur une victime ou apporter un défibrillateur en attendant leur arrivée.
Espace Urgences Démo
10:30

"Vendredi 09 juin"

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UD16
10:30 - 10:40

ICANOPEE
Efficience

Conférencier : Xavier AUGAY
Efficience c'est la garantie de l'apport de la consultation du DMP dans la pratique de médecine d'urgence. Elle vous apporte une vue exogène du patient.
Espace Urgences Démo
10:40

"Vendredi 09 juin"

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UD20
10:40 - 10:50

FollowMe : Les Urgences, en plus calme
L’application FollowMe 

Conférencier : Firas ABOU KASSEM (Président) (Conférencier, Caen)
FollowMe est une appli qui informe en temps réel les patients des urgences et leurs proches de l'avancement de leur prise en charge, pour des soignants à 100% sur les soins.
Espace Urgences Démo
11:00

"Vendredi 09 juin"

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CE03
11:00 - 12:30

Conférence Exceptionnelle
Pathogènes émergents et crise environnementale : état des lieux et perspectives
Environnement, Jeunes

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
La médecine d'urgence, en première ligne des conséquences en médecine infectieuse de l'actualité brulante du réchauffement climatique!
11:00 - 12:30 Pathogènes émergents et crise environnementale : état des lieux et perspectives. Michel CARLES (PU-PH) (Conférencier, Nice)
Amphi Bleu

"Vendredi 09 juin"

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CM38
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Urgences abdominales
Gastro-entérologie, Obstétrique / Gynécologie

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Quelle démarche diagnostique ? Quelle thérapeutique initiale ? Dans cette session, nous exposerons la prise en charge initiale des urgences abdominales.
11:00 - 12:30 L'appendicite aiguë. Mariem KHROUF (médecin) (Conférencier, sousse, Tunisie)
11:00 - 12:30 La sigmoidite. Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada)
11:00 - 12:30 La cholecystite et l'angiocholite. Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
11:00 - 12:30 La salpingite. Sonia AYLLON MILLA (PH) (Conférencier, PARIS)
Amphi Havane

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CM54
11:00 - 12:30

Conférence Médecins - Session SI-SAMU
14ème conférence des SAMU du programme SI-SAMU

Coordonnateur : Charlotte CHOLLET-XEMARD (Coordonnateur, Créteil)
Conférenciers : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes), Nicolas BILLAUDÉ (Pôle appui aux acteurs et Relation avec les clients, Prog SI SAMU, resp du centre de déploiement) (Conférencier, Paris), Romain FOUILLAND (Conférencier, Paris), Laurent JOUBERT (Direction des Opérations, Directeur) (Conférencier, Paris), Pierre-Emmanuel MONNET (Conférencier, Paris), Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse), Annie PREVOT (Directrice de l'Agence du Numérique en Santé) (Conférencier, Paris), Emmanuel RICHARD (Directeur adjoint Programme SI-Samu) (Conférencier, Paris), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Actualité du programme SI-SAMU, réalisations 2022-2023, perspectives.
Présentation des produits et services proposés par l’Agence du Numérique en Santé pour accompagner les SAMU/SAS dans leur transformation numérique

L'accès à la conférence est libre.
Salle 241

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CM29
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Simulation
Pédagogie - Enseignement - Formation

Modérateurs : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Paris), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
L'enseignement par la simulation est en plein développement en médecine d'urgence. Nous présenterons le nouveau curriculum d'enseignement à destination des DESMU et aborderons différents outils, modalités d'enseignement et d'évaluation disponibles.
11:00 - 12:30 Le nouveau curriculum d’enseignement par la simulation à destination des DESMU. Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Comment enseigner les compétences non techniques ? Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
11:00 - 12:30 Intérêt des jeux sérieux et de la réalité virtuelle. Laure ABENSUR VUILLAUME (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Metz)
11:00 - 12:30 Intérêt de l’échographie simulée. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
11:00 - 12:30 Comment évaluer ? Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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AM01
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
ECG de l'ischémie myocardique
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Savoir détecter une ischémie myocardique aiguë par la lecture d’un ECG sans sus-décalage du segment ST.
Salle 242B

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SI01
11:00 - 12:00

Session Interactive
Quels examens sont « médicolégaux » et quand ? (Radio standard, accident de travail …)
Médico-légal

Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:00 Quels examens sont « médicolégaux » et quand ? (Radio standard, accident de travail …). Pauline SAINT MARTIN (PUPH, chef de service) (Conférencier, Tours)
Salle 243

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CLM08
11:00 - 12:30

Communications Libres Médecins
DES d'Or

Modérateurs : Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
11:00 - 12:30 #32867 - CP63 Luxation gléno-humérale antérieure: performance de la règle Fresno-Québec pour limiter le recours à la radiographie systématique.
CP63 Luxation gléno-humérale antérieure: performance de la règle Fresno-Québec pour limiter le recours à la radiographie systématique.

Introduction : La luxation gléno-humérale (LGH) est un motif de consultation fréquent aux urgences. Bien que le diagnostic soit clinique, une radiographie pré-réduction est souvent réalisée afin notamment de ne pas manquer une fracture associée. La règle de décision clinique Fresno-Québec pourrait permettre d’éviter cet examen dans certains cas. L’objectif principal était de mesure la performance de cette règle. L’objectif secondaire était d’identifier les facteurs de risque associés à la présence d’une fracture concomitante de l’épaule lors d’une LGH. Matériel et méthode : Étude rétrospective multicentrique (2015-2021, 3 CHU de France) ayant inclus tous les patients majeurs consultant pour une LGH antérieure. La sensibilité (Se), spécificité (Sp) et valeur prédictive négative (VPN) de la règle ont été mesurées. Un modèle de régression logistique multivariée a été conduit afin d’identifier les potentiels facteurs de risque de fracture. Résultats : 2129 patients ont été inclus (72% d’homme, âge médian : 34[24-63] ans) dont 207 (9.7%) présentaient une fracture concomitante. Les performances de la règle étaient: Se=0.96[0.92-0.98], Sp=0.36[0.34-0.38], VPN=0.99[0.98-0.99]. L’utilisation de la règle aurait permis d’éviter la réalisation de 768 radios mais 9 fractures auraient été manqués. Tous les groupes d’âge ≥40 ans avaient un risque de fracture majoré. Les autres facteurs de risque étaient un premier épisode de luxation (OR=3,18 [1,95-5,38]) ainsi que quatre mécanismes lésionnels : un accident de la circulation (OR=6,26 [2,65-16,1]), une chute de sa hauteur (OR=3,49 [1,66-8,28]), ou de plus que sa hauteur (OR=3,95 [1,62-10,4]), une crise d’épilepsie/électrisation (OR=10,6 [4,09-29,2]). Discussion : Les auteurs de la publication princeps rapportaient une performance discrètement meilleure (Se et VPN de 100%). Le caractère rétrospectif limite la validation de la règle. Les facteurs de risque identifiés répondent à ceux décrits dans la littérature, cependant peu abondante sur ce sujet, et ne semble pas permettre pas un raffinement de la règle. Un manque de puissance pourrait expliquer que certains mécanismes n’aient pas été identifié comme à risque. Conclusion : La règle de décision clinique Fresno-Québec présente une excellente Se et VPN et permettrait d’éviter la réalisation d'un nombre considérable de radiographie chez les patients victimes d’une LGH antérieure. Une validation prospective est nécessaire afin de généraliser son utilisation en pratique courante.

aucun
Margot BONNET (LYON), Auriane MIOSSEC, Marcel EMOND, Clément CLAUSTRE, Karim TAZAROURTE, Axel BENHAMED
11:00 - 12:30 #32952 - CP64 La variation du diamètre artériel fémoral comme une nouvelle méthode d’évaluation du volume d’éjection systolique : une étude expérimentale sur modèle porcin.
CP64 La variation du diamètre artériel fémoral comme une nouvelle méthode d’évaluation du volume d’éjection systolique : une étude expérimentale sur modèle porcin.

Introduction : L’évaluation du débit cardiaque (DC) et du volume d’éjection systolique (VES) sont nécessaires dans la prise en charge de l’état de choc. L’intégrale temps-vitesse sous aortique (ITV) est la technique utilisée en médecine d’urgence. Sa mesure permet une estimation du VES avec une corrélation perfectible et est difficile dans près de 20% des cas. Une technique de speckle tracking (STR) avec une faible variabilité de mesure se développe en médecine vasculaire pour analyser l’élasticité artérielle : la variation du diamètre artériel (VDA = diamètre systolique - diastolique). Notre hypothèse était que la VDA au niveau de l’artère fémorale (VDAf) varie en fonction du VES. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la corrélation entre les variations du VES et de la VDAf. Matériel et méthode : Étude expérimentale prospective, ouverte, réalisée sur 13 porcelets anesthésiés, ventilé, en état de choc hémorragique contrôlé. Le modèle comportait 4 phases : une phase d’induction du choc, une phase de maintien en choc, une phase de réanimation et une phase de stabilisation. Durant l’ensemble du protocole le VES était mesuré par technique de thermodilution transpulmonaire (gold standard). Les paramètres dont nous avons testé la corrélation au VES étaient : l’ITV comme indice de référence, la VDAf, la VDA de l’aorte abdominale (VDAao), la VDA de l’artère sous clavière (VDAsc) et carotidien (VDAc) comme indices exploratoires. Résultats : 164 mesures du VDAf ont été réalisées (faisabilité 98%) et 162 mesures d’ITV (faisabilité 94%). Le coefficient de corrélation (r) entre le VES et respectivement la VDAf, l’ITV, la VDAao, la VDAsc et la VDAc étaient : 0,71 IC95% [0,62 ; 0,78] (p < 0,01), 0,78 IC95% [0.72 ; 0.84] (p< 0,01), 0,30 (IC95 % [0,13 ; 0,46] ; p < 0,01), 0,56 (IC95 % [0,45 ; 0,66], p < 0,01) et 0,15 (IC95 % [-0,01 ; 0,30], p > 0,01). Conclusion : Dans ce modèle expérimental porcin de choc hémorragique contrôlé ventilé, la VDAf semble avoir une corrélation comparable au VES que l’ITV sous aortique. La VDAf pourrait être un nouvel outil pertinent pour l’estimation du VES.
Florian AJAVON (Montpellier), Fabien COISY, Laura GRAU MERCIER, Jules FONTAINE, Antonia PEREZ-MARTIN, Pierre-Géraud CLARET, Xavier BOBBIA
11:00 - 12:30 #33010 - CP65 Facteurs prédictifs d’une origine obstructive à une insuffisance rénale aigue aux urgences.
CP65 Facteurs prédictifs d’une origine obstructive à une insuffisance rénale aigue aux urgences.

Objectif : Décrire la prévalence de l’insuffisance rénale aigue (IRA) obstructive et les facteurs associés à son diagnostic afin de guider les examens complémentaires. Méthode : Étude de cohorte rétrospective dans les Services d’Urgence (SU) du CHU de Toulouse adultes du 01/07/2019 au 31/12/2019, constituée par échantillonnage sur l’ensemble des patients présentant une IRA aux urgences. Résultats : Parmi les 1130 patients inclus, 95 (8,4%) présentaient une IRA obstructive. L’âge > 75 ans (OR = 0,4 ; IC95% = [0.2 - 0.82]) et les signes cliniques de déshydratations (OR = 0,29 ; IC95% = [0.11 - 0.77]) étaient des facteurs protecteurs d’IRA obstructive. Les antécédents de cancer abdomino-pelvien (OR = 3,41 ; IC95% = [1.67 - 6.94]), de dérivations des urines (OR = 6,06 ; IC95% = [2.14 - 17.13]) et de douleur lombaire (OR = 46,51 ; IC95% = [21.57 - 100.29]) ou de globe urinaire (OR = 14,57 ; IC95% = [4.74 - 44.76]) à l’examen cliniques étaient des facteurs de risques d’une origine obstructive à l’IRA. Huit cent vingt-cinq (73%) patients ne présentaient ni globe urinaire, ni douleur lombaire, ni d’antécédent de cancer abdomino-pelvien ou de dérivation des urines. Parmi eux, seuls 2 patients (0% ; IC95% = [0 – 1]) avaient une IRA d’origine obstructive. Conclusion : Nous proposons un algorithme clinico-anamnestique simple afin d’évaluer le risque d’origine obstructive à une IRA découverte en SU (Figure).
Coralie ROUX (Toulouse)
11:00 - 12:30 #33037 - CP66 Modèle de décision clinique sans test de laboratoire pour exclure une bactériemie (score BAROC) dans le service des urgences : une étude de cohorte observationnelle multicentrique rétrospective.
CP66 Modèle de décision clinique sans test de laboratoire pour exclure une bactériemie (score BAROC) dans le service des urgences : une étude de cohorte observationnelle multicentrique rétrospective.

Introduction : La fièvre est un motif fréquent de consultation aux urgences avec 5 à 15 % des visites. Celle-ci peut être d’origine infectieuse ou non et peu de patient sont atteint de bactériémie. L’hémoculture est l’examen diagnostique de référence pour la détection d’une bactériémie. Les cliniciens à la recherche d'une source potentielle d'infection prescrivent très fréquemment des prélèvements d'hémocultures Une hémoculture positive avec identification d'un véritable pathogène ne représente que 8,2 à 11 % des prélèvements. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique européenne. Nous avons élaboré et validé un modèle de prédiction (cohorte dérivation et validation) sans variable biologique permettant d’éviter un prélèvement d’hémoculture chez les patients à faible risque de bactériémie. Le critère d'évaluation principal était le taux de bactériémie des patients dont la règle BAROC (BActeremia Rule Out Criteria) était négative. L’impact potentiel en termes de réduction du nombre de prélèvement d’hémocultures a été évaluer. L’accord du comité d’éthique a été obtenu. Résultats : Nous avons analysé 2,788 patients (âge = 64 ± 21 ans, 46,1% de femmes) avec une proportion globale de bactériémie de 9,9%. L'analyse ROC a montré que la règle BAROC permet d’exclure une bactériémie chez 9 % des patients, avec une aire sous la courbe de 0,76, une sensibilité de 100 % et une valeur prédictive négative de 100 % (IC 95 % 94-100 %). Pour les patients avec une règle BAROC positive, l'ajout de variables biologiques permettait d'exclure une bactériémie chez 10,2% des patients restants, avec une aire sous la courbe de 0,81, une sensibilité de 100% (95% CI 94-100%) et une valeur prédictive négative de 100% (95% CI 94-100%). L’application de ce modèle d’évaluation de risque permettait une réduction théorique de 9% (IC à 95% 7-11,4) des prélèvements d’hémocultures. Conclusion : Nous avons développé et validé une règle de décision simple pour identifier les patients à faible risque de bactériémie aux urgences. La règle du BAROC est d’utilisation simple et permet d'identifier les patients présentant un très faible risque de bactériémie afin d’obtenir une réduction significative de la prescription d’hémocultures aux urgences, sans nécessité d’examens biologiques supplémentaires.
Clément PERRAUD (Angers), Rafaël MAHIEU, Jonathan PELHIVAN, Jérémie RIOU, Andrea PENALOZA, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
11:00 - 12:30 #33091 - CP67 Impact du délai à l’envoi d’une équipe médicalisée lors de la régulation d’une détresse respiratoire aiguë chez l’adulte : une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
CP67 Impact du délai à l’envoi d’une équipe médicalisée lors de la régulation d’une détresse respiratoire aiguë chez l’adulte : une étude de cohorte rétrospective multicentrique.

Contexte : Environ 14000 appels pour détresse respiratoire aiguë (DRA) sont traités dans notre centre de réception et de régulation des appels (CRRA) chaque année. Pourtant, aucun consensus concernant les indications et le délai avant engagement d’une équipe SMUR n’existe. Notre objectif était de comparer la mortalité des patients pour qui une équipe a été déclenché dès l’appel à celle pour qui l’équipe a été déclenché après réception du bilan secouriste. Méthode : Étude de cohorte rétrospective multicentrique. Tous les appels reçus et régulés par un médecin de janvier à décembre 2019 ayant pour motif une DRA chez l’adulte ont été analysés. Une régression logistique avec score de propension a été effectuée pour étudier l’impact du délai à l’envoi d’une équipe SMUR sur la mortalité. Résultats : 870 patients ont été inclus (614 dans le groupe SMUR à l’appel et 256 dans le groupe SMUR au bilan). Les patients pour qui une équipe a été déclenchée dès l’appel étaient plus jeunes (69 [53-83] vs 78 [66-87] ans, p<0,001) et moins souvent institutionnalisés (9,8% vs 18%, p<0,001). La proportion d’homme (p=0.75), de patients présentant une douleur thoracique (p=0.77), des sueurs (p=0.42), des signes de lutte respiratoire (p=0.21), une cyanose (p=0.21), un score de Killip≥2 (p=0.07) n’était pas significativement différente entre les deux groupes. La première saturation en oxygène mesurée en préhospitalier (SpO2 : 92 [80-98] % vs 86 [75-95] %, p<0,001) était plus basse dans le groupe SMUR au bilan. Les diagnostics présumés par l’équipe SMUR étaient majoritairement en lien avec une pathologie cardiovasculaire (30% vs 33%) ou d’origine pneumologique (35% et 41%). La répartition des cotations CCMS (p=0.18) et des destinations après prise en charge SMUR (p=0.89) n’était pas statistiquement différente entre les groupes. La majorité des patients étaient d’abord admis aux urgences (53.7% vs 51%). La mortalité à J0 était plus faible dans le groupe SMUR à l’appel (4,2% vs 9,8%, p=0,002). L’envoi d’une équipe médicale dès l’appel était un facteur protecteur de mortalité (OR 0.61, IC95% [0.37 ; 0.99]). Conclusions : Nos résultats suggèrent que l’envoi d’une équipe SMUR dès l’appel sans attendre le bilan secouriste pourrait réduire la mortalité des patients identifiés en DRA lors de l’appel au CRRA. La création et la validation d’aide cognitive à la régulation pourrait permettre d’optimiser le déploiement de ces équipes médicalisées.

Aucun conflit d'intérêt
Léo CHARRIN (Lyon), Nicolas ROMAIN-SCELLE, Karim TAZAROURTE, Axel BENHAMED, Christian DI FILIPPO
11:00 - 12:30 #33141 - CP68 Dépistage des violences faites aux femmes aux urgences : et si on y pensait ?
CP68 Dépistage des violences faites aux femmes aux urgences : et si on y pensait ?

Introduction En France, 57% des femmes sont victimes de violences physiques, sexuelles ou psychologiques durant leur vie. En 2020, 102 féminicides ont eu lieu. Le dépistage des violences faites aux femmes (VFF) est le premier maillon de leur prise en charge. La HAS recommande ce dépistage par le médecin urgentiste. Il est rarement réalisé en pratique. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’une sensibilisation des urgentistes dans le dépistage des VFF. Méthode Étude prospective, observationnelle, dans six centres hospitaliers au mois d’avril 2022. Inclusion des femmes de plus de 18 ans consultant aux urgences, hors urgences vitales. Un dépistage était demandé aux urgentistes à la fin de chaque consultation. Un premier temps était laissé permettant aux femmes d’évoquer spontanément l’existence d’éventuelles VFF. Un entretien structuré était ensuite réalisé par l’urgentiste. Le critère de jugement principal était la déclaration de VFF intrafamiliales depuis l’âge de 18 ans. Les critères de jugement secondaire étaient l’aisance des praticiens à aborder le sujet via une échelle numérique allant de 0 à 10 et les raisons pour lesquelles ils ont éprouvé une difficulté. Le taux de déclaration des violences entre le « avant » et « après » dépistage a été comparé par le test de Mc Nemar. Résultats Nous avons inclus 291 patientes adultes. Le taux de déclaration de VFF est passé de 9% à 34% avec la mise en place de l’entretien structuré (p<10-4). Sur les 100 femmes déclarant des VFF, l’urgentiste était le premier professionnel informé dans 41% des cas. L’aisance rapportée par les urgentistes avait une médiane de 8 [IIQ : 7-10]. Les difficultés évoquées étaient le manque de cohérence avec le motif de consultation (49%), manque de formation (32%), appréhension d'une réponse positive (27%) et manque d'aisance pour aborder le sujet (27%). Conclusion Un tiers de nos patientes ont subi des VFF dans leur vie. Le questionnement systématique par les urgentistes permet d’améliorer ce dépistage. L’aisance rapportée était très bonne. L’éducation des professionnels de santé au dépistage et à l’orientation de ces patientes est à promouvoir.

Aucun
Coline ROELS (Rennes), Pauline LE GOFF, Myrtille Marie VIEL
11:00 - 12:30 #33280 - CP69 Ventilation mécanique durant la réanimation cardiopulmonaire : influence de la pression expiratoire positive et de l’élévation de la tête et du tronc.
CP69 Ventilation mécanique durant la réanimation cardiopulmonaire : influence de la pression expiratoire positive et de l’élévation de la tête et du tronc.

Introduction : Une ventilation adaptée est essentielle durant la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) pour permettre une hématose efficace. Néanmoins, il n'existe pas suffisamment de connaissances sur la façon dont la position de la tête et du tronc du patient affectent les paramètres ventilatoires durant la RCP lorsqu’un ventilateur mécanique est utilisé. Notre objectif est d’étudier l’évolution des paramètres ventilatoires en utilisant différents niveaux de pression expiratoire positive (PEP) ou une valve d'impédance inspiratoire (ITD) durant la RCP tête et tronc surélevés comparativement à la RCP à plat. Méthode : Il s’agit d’une étude prospective, expérimentale sur cadavres humains frais décongelés. Nous avons mesuré le volume courant (VT) et la pression des voies aériennes durant la RCP en utilisant différents niveaux de PEP (0, 5 ou 10 cmH2O) ou avec une ITD. La RCP a été réalisée dans l'ordre suivant : à l'horizontale (FLAT), à 18° puis à 35° d'élévation de la tête et du tronc. Pendant la phase inspiratoire, nous avons mesuré le volume courant ajusté au poids idéal théorique (VTPIT), le reversed airflow (RAF) et la pression maximale et minimale des voies aériennes (Pmax et Pmin). Un modèle linéaire mixte a été utilisé pour les analyses statistiques. Dans l’analyse en sous-groupe, l’inflation du risque alpha a été contrôlée avec la méthode de Bonferroni. Résultats : Dix cadavres ont été inclus. Nous avons analysé la phase inspiratoire de 1614 cycles respiratoires durant la RCP. Dans le modèle linéaire mixte, la position du thorax et la PEP ont eu un impact significatif sur le VTPIT (p < 0,001 pour chacun). Le temps d'insufflation, la position du thorax et la PEP ont eu un impact significatif sur la Pmax (p < 0,001 pour chacun). Pour la Pmin, seule la PEP avait un impact significatif (p < 0,001). Dans l’analyse en sous-groupe, le VTPIT était significativement diminué en position à 35° par rapport aux autres positions (18° vs. 35° : p < 0.001 ; FLAT vs. 35° : p < 0.001). La Pmax diminuait de façon significative avec l’élévation de la tête et du tronc (18° vs. 35° : p < 0.001 ; FLAT vs. 18° : p = 0.03 ; FLAT vs. 35° : p < 0.001). Conclusion : Il semble que le niveau de PEP et la position du patient soient des facteurs déterminants de la ventilation mécanique durant la RCP. Le volume courant paraît être diminué lorsque la tête et le tronc sont surélevés à 35°.

Les auteurs ne déclarent pas de conflits d'intérêt en lien avec cette étude.
Nicolas SEGOND (Grenoble), Nicolas TERZI, Hélène DUHEM, Alexandre BELLIER, Julie FONTECAVE JALLON, Damien VIGLINO, Claude GUÉRIN, Guillaume DEBATY
Salle 252A

"Vendredi 09 juin"

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CM01
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
L'urgentiste doit-il apprendre ces gestes ?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Douleur - Analgésie, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Frédéric BALEN (Médecin) (Toulouse), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Une des missions de la médecine d'urgence est la prise en charge initiale des patients. Certains gestes peuvent être nécessaire pour le patient. Est-ce au médecin urgentiste des les apprendre et les réaliser ? Cette session tentera de répondre à cette question pour quatres gestes pré ou intra hospitaliers.
11:00 - 12:30 L'ALR pour le lumbago. Olivier CHOQUET (anesthetist) (Conférencier, MONTPELLIER)
11:00 - 12:30 Le REBOA en Médecine d'Urgence. Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Le Doppler Trans Crânien pour le traumatisé crânien léger. Fabian THIEN-BOURGERY (Médecin militaire) (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:30 L'ECMO dans l'arrêt cardiaque. Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris), Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
Salle 252B

"Vendredi 09 juin"

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CM20
11:00 - 12:00

Conférence Médecins
Les examens complémentaires en infectiologie aux Urgences
Infectiologie - Sepsis, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs

Modérateurs : Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Nantes), Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Dans cette session, les experts nous présenterons comment prescrire de façon rationnelle et optimale les examens complémentaires nécessaires à l'urgentiste dans la prise en charge d'une infection, chez l'adulte et chez l'enfant.
11:00 - 12:00 Quel(s) biomarqueur(s) utiliser chez l’adulte ? Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:00 Quelles indications pour réaliser des hémocultures chez l’adulte ? Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
11:00 - 12:00 Quelle stratégie chez l’enfant ? Camille AUPIAIS (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle 253

"Vendredi 09 juin"

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CM07
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Optimisation du parcours de soins de mon patient en FA rapide
Cardiologie - Autre, Jeunes, Organisation Services d'Urgences, Thérapeutique

Modérateurs : Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes)
Coordonnateur : Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
La fibrillation atriale est fréquente en structure d'urgences, qu'elle soit la cause de la consultaiton ou de découverte fortuite. Par un regard croisé entre jeunes urgentistes et jeunes cardiologues, nous allons voir comment optimiser le parcours de soin de ces patients.
11:00 - 12:30 FA symptomatique : conduite à tenir. Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
11:00 - 12:30 FA asymptomatique de découverte fortuite : quels traitements ? Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Conférencier, Aurillac)
11:00 - 12:30 Une place pour l'avis du cardiologue ? Séverine PHILIBERT (cardiologue) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Les traitements en attendant la consultation du cardiologue. Charles GUENANCIA (PU-PH) (Conférencier, Dijon)
Salle 342A

"Vendredi 09 juin"

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AM11 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 342B

"Vendredi 09 juin"

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AMS33 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
L’atelier se déroule en 2 phases : 20 minutes (+10 min de questions générales) de présentation en plénière et 60 min de manipulation par sous-groupes de 8 chacun avec un animateur. Il s’agit de manipulations pratiques et non pas d’une simulation.

Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
Salle 343

"Vendredi 09 juin"

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AM07
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Recherche documentaire sur Pubmed en une leçon
Recherche

Coordonnateur : Albert TRINH-DUC (Coordonnateur, Agen)
Conférenciers : Mahe ADRIAN (PH) (Conférencier, Agen), Albert TRINH-DUC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Agen)
Recherche bibliographique à partir de la base documentaire Pubmed
o Introduire la recherche bibliographique avec une démarche Evidence base medicine
o Aider à trouver l'information pertinente à partir de Pubmed.
o Présenter les principes de bases de son utilisation.
o Permettre à chacun à partir d'exemples choisis de mettre en pratique ces connaissances sur des ordinateurs ou tablettes personnelles
Salle 351

"Vendredi 09 juin"

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AMS17
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Gestion des crises et des situations critiques en pré-hospitalier et à l’hôpital. Communication. Simulation
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Laurent GABILLY (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Sonia CAZABAN-MERMILLIOD (référente zonale situations sanitaires exceptionnelles) (Conférencier, Lyon), Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
Atelier pratique avec simulation media training, en 3 groupes.
Cas concret multi victimes impliquant 3 entités : SAMU (ORSEC NOVI), établissement de santé (plan blanc), et institution avec CUMP.
Réflexions en sous-groupes, restitutions, media training, débriefing commun.
Objectifs :
-mettre en place l’organisation adéquate en fonction des plans définis (ORSEC NOVI, plan blanc, CUMP)
-savoir s’adapter aux situations de crise sur le terrain (extra hospitalier, hôpital, institution type scolaire)
-aborder les enjeux relationnels de crise, adapter son comportement par rapport aux décideurs, partenaires impliqués ou familles
-s’entraîner à communiquer en situation de crise : points clés et principaux pièges (media training joué)
Salle 352A

"Vendredi 09 juin"

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FC29
11:00 - 12:00

Flash communications
Traumatologie vitale

Modérateur : Margaux FERTAT (Médecin) (Annecy)
11:00 - 12:00 #32935 - FC29-01 Accuracy of a prehospital triage protocol to predict in-hospital mortality and severe trauma cases among older adults.
FC29-01 Accuracy of a prehospital triage protocol to predict in-hospital mortality and severe trauma cases among older adults.

Introduction : Les outils de triage actuels ne semblent pas adaptés pour identifier les patients âgés victimes d’un traumatisme sévère. Dans notre système préhospitalier, l’algorithme de triage et d’orientation est basé sur une évaluation de la gravité à 3 grades (A,B,C). L’objectif était d’évaluer et comparer la performance de ces grades pour prédire la mortalité chez les patients âgés (≥65ans) et les plus jeunes (16-64ans). Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique (2011-2021) via un registre de traumatologie régional. Les patients adultes pris en charge par une équipe SMUR ont été inclus. Le grade était défini par le médecin préhospitalier selon la sévérité des lésions, l’intensité et la réponse aux soins de réanimation et le mécanisme. La sensibilité (Se), la spécificité (Sp) et la valeur prédictive négative (VPN) des grades à identifier la mortalité hospitalière ont été calculées. Résultats : Nous avons inclus 8888 patients dont 14,1% étaient âgés de ≥ 65 ans. Les patients âgés étaient moins souvent des hommes (63,6 % vs 77,4 %, p<0,0001), et le mécanisme était dans les deux groupes le plus souvent un accident de la route (49,2 % et 64,0 %). Au total, 42.6% (n=3,785) des patients avaient un score ISS>15 (57.0% vs 40.2%) et 10,1% étaient Grade A (15,2% vs 9,3%), 21,9% Grade B (27,9% vs 20,9%), et 68,0% Grade C (56,9% vs 69,8%). La mortalité était de 7,1% (19.8% vs 5.0%) et était plus élevée chez les ≥ 65 ans (A : 65,3 % vs 40,6 %, B : 28,7 % vs 5,7 %, C: 3,6 % vs 0,2 %, p<0,001). Le grade A a montré une Se (50,5% IC95% [43,7;57,2] vs 74,6 [69,8;79,1], p<0,001), une Sp (93,4 [91,6;94,9] vs 94,2 [93,6;94,7], p=0,3776) et une VPN (88.4 [86.2;90.4] vs 98.6 [98.3;98.9], p<0.001) inférieures chez les ≥ 65 ans pour prédire la mortalité par rapport aux 16-64 ans. De même, le grade B était associé à une Se (89,5 [84,7 ; 93,3] vs 97,2 [94,8 ; 98,6], p=0,0003) et une Sp (69,4 [66,3 ; 72,4] vs 74,6 [73,6 ; 75,7], p=0,001) et une VPN (96.4 [94.7;97.7] vs 99.8 [99.6;99.9], p<0.001) inférieures chez les ≥ 65 ans. Conclusion : Notre outils de prédiction du risque de mortalité a démontré une bonne sensibilité, cependant moins bonne chez les patients âgés. Les patients ≥65 ans grades C avaient une mortalité nettement supérieure en comparaison aux patients âgés de 16 à 64 ans. Les critères définissant ce grade devraient être revus pour mieux prédire la mortalité chez ces patients à présentation initiale rassurante.

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt avec le sujet traité
Pierre SAINT-SUPERY (LYON), Clément CLAUSTRE, Marcel EMOND, Eric MERCIER, Matthieu HEIDET, Tobias GAUSS, Karim TAZAROURTE, Axel BENHAMED
11:00 - 12:00 #33023 - FC29-02 Analyse rétrospective de l'utilisation d'acide tranexamique chez les blessés de guerre français entre octobre 2016 et septembre 2020 : étude TRANEXAMIL.
FC29-02 Analyse rétrospective de l'utilisation d'acide tranexamique chez les blessés de guerre français entre octobre 2016 et septembre 2020 : étude TRANEXAMIL.

Introduction : depuis 2013, le service de santé des armées, en accord avec les experts internationaux, recommande l’administration d’un gramme d’acide tranexamique (ATX) dans la prise du blessé à risque hémorragique dans les trois heures suivant le traumatisme. Le but de cette étude était de décrire l’emploi de l’ATX chez soldats français blessés entre octobre 2016 et septembre 2020 aux regards de ces recommandations. Matériels et méthodes : les données ont été recueillies depuis les registres de santé de l’avant et depuis les données hospitalières de l’hôpital où les blessés ont été évacués. Le sous-emploi a été défini comme l’absence d’administration d’ATX chez le patient qui au cours de sa prise en charge a été transfusé d’au moins un concentré de globule rouge, de sang total ou de plasma lyophilisé et le suremploi comme son administration chez le patient non transfusé. Toute administration d’une posologie différente d’un gramme ou au-delà des trois heures post-traumatismes a été considérée comme inadéquate. Résultats : sur les 76 patients inclus, 75 étaient des hommes avec un âge moyen de 28 ans. Cinq patients sont décédés au cours de leur prise en charge. 19 patients ont bénéficié d’une administration d’ATX et 16 patients ont été transfusés. Parmi les 16 patients transfusés, 3 (18,8%) n’ont pas bénéficié d’administration d’acide tranexamique. Parmi les 60 patients non transfusés, 6 patients (10%) ont été traités par ATX. Toutes les administrations d’ATX ont été d’un gramme. Quand le délai d’administration était renseigné (79% des cas), il était inférieur à 3 heures. Discussion : Le sous-emploi d’ATX a concerné 3 patients parmi les 16 (18,8%) transfusés. Le suremploi a concerné 6 patients non transfusés sur 60 (10%). Toutes les administrations d’ATX où le détail des horaires étaient fournis (79% des cas d’administrations d’ATX) ont été réalisées selon les recommandations internationales. De plus, toutes les administrations d’ATX ont été réalisées à la dose recommandée. Conclusion : l’emploi de l’ATX est conforme aux recommandations dans la majorité des cas malgré un taux de sous-emploi de près de 20%. La prise en charge du blessé hémorragique reste un axe d’amélioration pour les équipes médicales du service de santé des armées.

Pas de conflit d'intérêt.
Thibault PINNA (Marseille), Nicolas PY, Luc AIGLE, Stéphane TRAVERS, Pierre PASQUIER, Nicolas CAZES
11:00 - 12:00 #33070 - FC29-03 Impact de l'âge sur la corrélation entre score de Glasgow et lésions cérébrales: une étude de cohorte multicentrique.
FC29-03 Impact de l'âge sur la corrélation entre score de Glasgow et lésions cérébrales: une étude de cohorte multicentrique.

Introduction : L'identification rapide de la gravité d’un traumatisme crânien (TC) est essentielle, en particulier chez les personnes âgées qui présentent un risque plus élevé de mortalité et de sous-triage. Le score de Glasgow (GCS) pourrait manquer de sensibilité dans cette population. Nous avons cherché à étudier l'effet de l'âge sur l'association entre le GCS et la gravité des lésions cérébrales. Matériel et méthode : Nous avons conduit une étude de cohorte rétrospective multicentrique (2003-2017) incluant tous les patients présentant un TC. Les lésions ont été codées selon l'échelle « Abbreviated injury scale » (AIS) de 3 (grave) à 5 (critique). Les GCS ont été comparés entre les patients jeunes (16-64 ans) et les aînés (≥65 ans). Des régressions logistiques multivariées ont été réalisées afin d’évaluer l'association entre l'âge et la mortalité. Toutes les analyses ont été menées parmi les patients avec TC isolé ainsi que les patients victimes d’un polytraumatisme. Résultats : Au total, 12562 patients ont été inclus (dont 75,5 % TC isolés). Les aînés représentaient 52,0 % (n=4934) des polytraumatisés et 29,0 % (n=891) des TC isolés. Les GCS moyens étaient plus élevés chez les aînés à tous les niveaux de gravité basés sur l'AIStête maximum (MAIStête) et la plus grande différence cliniquement significative concernait les patients présentant une lésion critique (MAIStête=5; TC isolé : 11,4±4,5 vs 8,5±4,9 ; polytraumatisé : 13,2±3,3 vs 11,6±4,4; p<0,001). Ceci n'était pas lié à la composante motrice du GCS. Les aînés présentant un polytraumatisme avaient un risque de mortalité plus élevé que leurs homologues plus jeunes, quelle que soit la gravité du traumatisme (MAIStête=3 : OR=2,9, 95%CI [1,6;5,5] ; MAIStête=4 : OR=2,7 [1,6;4,7] ; MAIStête=5 : OR=2,6 [1,9;3,6]; p<0,001). Des résultats similaires ont été retrouvés chez les patients souffrant d'un TC isolé. Conclusions : Malgré des lésions anatomiques similaires, les aînés victimes d’un TC présentent systématiquement un GCS plus élevé que leurs homologues plus jeunes. Ces résultats remettent en question le paradigme selon lequel le GCS pourrait être utilisé seul et de manière équivalente dans tous les groupes d'âge pour définir la gravité d'un TC. Des seuils de GCS différents pourraient être nécessaires chez les aînés, et de futures recherches devraient être conduites pour développer un nouveau score adapté aux aînés.

Aucun
Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Chartelin Jean ISAAC, Valérie BOUCHER, Krishan YADAV, Eric MERCIER, Xavier DUBUCS, Amaury GOSSIOME, Marcel EMOND
11:00 - 12:00 #33366 - FC29-05 Prévalence des lésions sévères chez les patients bénéficiant d’un scanner corps-entier suite à un traumatisme à haute énergie d’après les critères de Vittel.
FC29-05 Prévalence des lésions sévères chez les patients bénéficiant d’un scanner corps-entier suite à un traumatisme à haute énergie d’après les critères de Vittel.

Introduction: les traumatisés sévéres presentent la 5éme causes de décés dans la population générale. Sa prise en charge est un vériable défi socio-économique. l'exploration a faire en premiére intention est le bodyscanner . Mais de nombreux bodyscanner sont faite selon les critéres de Vittel se montrent sans anomalies.L'objectif de notre étude est d'évaluer l'application des critéres de Vittel pour déterminer le necessité du bodyscanner chez les traumatisés sévéres aux services des urgences. Matériels et méthodes:nous avons mené une étude prospective sur une période de 4 mois (du janvier au avril 2022).Tous les traumatisés ayant bénéficié d’un scanner corps-entier pour traumatisme à haute cinétique selon les critères de Vittel ont été inclus. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion post-traumatique sévère (nécessitant une chirurgie dans les 24 h ou une admission en soins critiques). résultats : Sur la période d’inclusion de 4 mois, 146 patients ont bénéficié d’un scanner corps-entier pour traumatisme à haute énergie admis en salle d'acceuil des urgences vitales(SAUV). Il s’agit d’une population jeune (42 ans (23-50) d’âge médian), avec un sex-radio a 3. Pour le mécanisme du tramatisme :72.4% sont des accidents de la voie publique, 6,9% sont des accidents domestiques, 2,8% sont des accidents de travail et 14,5% sont des chutes dont 59,7% sont des chutes > 6m. les facteurs pédictifs de traumatisme sévéres dans les bodyscanner sont ; un GCS<13(p=0,001; OR=6,8;95% IC 1,9 au 24,8), signe de choc péripherique (p=0,006), état d'ivresse(p=0,022; OR=5,3; 95% IC 1,1 au 25). 71% des bodycanners qui étaient sans anomalies étaient indiqués devant la cinetiques de l'accident. Conclusion:La prise en compte des critères de Vittel pour porter l’indication d’un SCE chez un patient traumatisé grave permet de découvrir des lésions graves non suspectées par l’examen clinique, mais au prix d’une augmentation du nombre des scanners normaux.

J.M. Yeguiayan, D. Garrigue, C. Binquet, C. Jacquot, J. Duranteau, C. Martin, et al. Prise en charge actuelle du traumatisé grave en France : premier bilan de l’étude FIRST (French Intensive care Recorded in Severe Trauma) P.A. Cameron, B.J. Gabbe, K. Smith, B. Mitra Triaging the right patient to the right place in the shortest time Br J Anaesth, 113 (2) (2014), pp. 226-233
Marouane SANAI, Safia OTHMENI (tunis, Tunisie), Houyem ZOUARI, Hana HEDHLI, Ala ZOUARI, Hanedi KDEYMI, Ahmed Amine ABRI, Sarra JOUINI
11:00 - 12:00 #33384 - FC29-06 Thoracostomie aux urgences : facteurs prédictifs de complications.
FC29-06 Thoracostomie aux urgences : facteurs prédictifs de complications.

Introduction : Les thoracostomies sont fréquemment pratiquées aux urgences pour les patients ayant subi un traumatisme thoracique. Cependant, cette procédure est associée à un taux de complication élevé. L'objectif de cette étude était de décrire et d'évaluer les prédicteurs de complications après une thoracostomie. Méthode : Nous avons effectué une revue des dossiers médicaux dans un centre tertiaire de traumatologie. Les patients âgés de ≥16 ans qui ont dû subir une thoracostomie à la suite d’un traumatisme thoracique entre 2016 et 2019 ont été identifiés. Les variables comprenant les données démographiques, le Charlson Comorbidity Index, le mécanisme de la blessure, le Injury Severity Score (ISS), la technique d'insertion du tube thoracique (type de tube, asepsie, position), les complications et les interventions ont été recueillies à l'aide d'un formulaire standardisé. Des statistiques descriptives et des rapports de cotes ajustés pour l’ISS ont été calculés. Résultats : Un total de 179 patients ont été inclus dans l'étude, dont 141 étaient des hommes (79%). L'âge moyen était de 54±18 ans, et l'ISS médian était de 17 [EI : 9-27]. Au total, 207 thoracostomies ont été réalisées pour un pneumothorax (81%) ou un hémothorax (38%), principalement après un traumatisme contondant (92%). Ces thoracostomies incluaient 183 tubes thoraciques standard (88%) et 24 cathéters en queue de cochon (12%). Les médecins étaient principalement des urgentistes (70%), et les résidents ont effectué plus de la moitié des procédures (54%). Soixante et un patients (34%) ont souffert d'un total de 73 complications : 45 étaient infectieuses (62%) et 28 étaient liées à la technique (38%). La pneumonie était la complication la plus fréquente (19%), suivie par la nécessité de réinsérer un tube thoracique (12%). Après ajustement, il n'y avait pas d'association statistiquement significative entre le type de tube (tube thoracique vs cathéter en queue de cochon) (OR 0.36 [95% IC: 0.08-1.68]), la spécialité médicale (médecine d'urgence vs autres spécialités) (OR 1.19 [95% IC: 0.55-2.58]) ou le niveau de formation (médecin senior vs résident) (OR 1.29 [95% IC: 0.63-2.64]) et les complications liées à la thoracostomie par tube thoracique. Conclusion : Un patient sur trois a souffert d'au moins une complication après une thoracostomie par tube thoracique aux urgences. Le type de tube, la spécialité du médecin, le niveau de formation n’étaient pas associés à l'incidence d'au moins une complication.

Aucun
Myriam CAREAU, Christian MALO, Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED, Marcel ÉMOND (Québec, Canada)
11:00 - 12:00 #33389 - FC29-07 Intérêt des scores pronostic en traumatologie au service d’accueil des urgences.
FC29-07 Intérêt des scores pronostic en traumatologie au service d’accueil des urgences.

Introduction : La pathologie traumatique constitue la première cause de mortalité du sujet jeune aux urgences. Une évaluation précoce du pronostic du traumatisé grave est une pierre angulaire dans sa prise en charge. Plusieurs scores de gravité ont été développés chez ces patients. L’objectif de notre travail était de comparer ces différents scores (ISS, TRISS, REMS et EMTRASS) en matière de performance pronostique en traumatologie selon l’orientation du traumatisé. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective descriptive et analytique sur une période de 6 mois s’étalant de janvier 2022 jusqu’ au juin 2022, incluant 156 patients admis à la SAUV (Salle d’Accueil des Urgences Vitales). Les données clinico-biolgiques nous ont permis de calculer les différents scores (ISS, TRISS, REMS et EMTRASS). Pour chaque score, une courbe ROC a été tracé, le principal critère de jugement de sévérité était le transfert en réanimation. Résultats : Inclusion de 156 patients traumatisés. L’âge médian était de 39 ans avec des extrêmes de 3 à 88 ans. Le sexe ratio était de 5,24. Le transport pré-hospitalier a été assuré par majoritairement par les équipes de la protection civile (75 %). La durée moyenne de séjour aux urgences était de 8h. Parmi les patients traumatisés 26,5% étaient transférés au service de réanimation, d’emblée (17,9%) ou après un acte chirurgical (7,7%). L'ISS médian était de 12 (1-166). TRISS médian était de 1,7 (11-25). Le REMS médian était de 3 (0-20). L’EMTRASS médian était de 4 (2-9).Les scores prédictives de transfert en réanimation étaient l’ISS (P<0,01 ; OR=2,21 ; IC [1,64-2,75]) et le TRISS (P<0,01 ; OR=2,9 ; IC [1,6-2,95]. En comparant l’air sous la courbe le score ISS avait le meilleur AUC=0,82 suivi du TRISS avec AUC=0,8. Conclusion : Le score ISS, simple à établir sur des donnés cliniques, permet de mieux prédire la gravité, jugée dans notre étude par le transfert en réanimation d’emblée ou après un acte chirurgical.

absence de conflit d’intérêt
Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Yessmine WALHA, Wiem DEMNI, Dhekra HAMDI, Molka HANNABLIA, Youssef ZOUAGHI, Monia BOUSSEN, Nourelhouda NOUIRA
11:00 - 12:00 #33463 - FC29-08 EVALUATION DE LA CREATION D’UN TRAUMA-TEAM à NEUF INTERVENANTS DANS UN SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES VITALES : INDICES DE PERFORMANCE.
FC29-08 EVALUATION DE LA CREATION D’UN TRAUMA-TEAM à NEUF INTERVENANTS DANS UN SERVICE D’ACCUEIL DES URGENCES VITALES : INDICES DE PERFORMANCE.

Introduction Le succès de la prise en charge d’un traumatisé grave aux urgences dépend de l’existence au sein du service d’accueil des urgences vitales (SAUV) d'une équipe rodée et de fiches procédurales validées. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’efficacité de notre Trauma-team à 9 individus dans la prise en charge des traumatisés grave. Matériel et Méthode Etude prospective observationnelle sur 24 mois, sont inclus dans l’étude tous les patients adultes admis aux urgences pour traumatisme grave (injuryseverity score > 15) quelque soit la cause. Ont été exclus, les victimes admis en état d’arrêt cardiorespiratoire. Tous les patients ont été pris en charge au SAUV par un trauma -team composé de 9 intervenants formés en Advanced Trauma Life Support (ATLS). Ont été évalué les indices de performances suivants : Le trauma-team communication assessementscore TTCA-24, l’indice de difficultés par intervenant sur une échelle de 5, un indice supérieur à 3 signifie la nécessité d’un intervenant supplémentaire, le délai d’évacuation du patient pour imagerie et le nombre de décès. Résultats Ont été inclus dans l’étude 122 traumatisés graves (0,1% de l’activité annuel de notre service), l’âge moyen était de 55 ans avec un sexe ration de 3,2/1. Le TTCA-24 était 86 sur 96. L’indice de difficulté était supérieur à 3 pour 3 intervenants. Le délai d’évacuation pour imagerie à partir de la fin de la prise en charge initiale était paradoxalement prolongée > 15min. le taux de décès était de 12 %. Discussion Notre trauma-team à 9 intervenants avait un score TTCA-24 > 60 ce qui dénote d’une bonne communication et de la collaboration effective entre les différents intervenants. Etendre le nombre d’intervenants à 9 permet une maîtrise du travail en équipe et ne gène pas la gestion de la situation par le team-leader. la difficulté de coordonner avec le service d’imagerie lorsque l’intervenant responsable était occupé à réaliser un geste et l’absence d’une personne dédiée à l’enregistrement et au recueil instantanées des informations a été bien gérée . A l’état actuel de l’architecture des locaux de notre SAUV et le manque de personnel nous permet difficilement un trauma-team à 9 intervenants durant toutes les gardes. Conclusion Le trauma type à 9 intervenants a montré son efficacité dans la prise en charge des traumatisés graves. L’amélioration des indices de performance nécessite une révision des procédures actuellement adoptées.

Aucun conflit d'interret
Olfa DJEBBI (Tunis, Tunisie), Meriem BEN ABEDELLAZIZ, Fatma AOUINI, Mounir HAGUI, Khaled LAMINE
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 09 juin"

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FC30
11:00 - 12:00

Flash communications
Urgences chez l'enfant

Modérateur : Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
11:00 - 12:00 #32854 - FC30-01 Analyse des évènements indésirables associés aux soins aux urgences pédiatriques.
FC30-01 Analyse des évènements indésirables associés aux soins aux urgences pédiatriques.

le recueil et l'analyse des évènements indésirables associés aux soins (EIAS) sont des pierres angulaires de la qualité des soins administrés aux patients. Les études concernant leur survenue en pédiatrie sont rares. Matériel et méthode - Etude rétrospective observationnelle monocentrique menée dans un CHU entre mai 2017 et mai 2019. Tous les patients pédiatriques pour lesquels un évènement indésirable avait été déclaré ont été inclus. L'objectif principal était de déterminer une prévalence globale et de comparer urgences pédiatriques et autres secteurs de pédiatrie. Les objectifs secondaires étaient d'analyser l'influence de certaines périodes horaires ou saisonnières, du statut (médecin, interne, infirmière non spécialisée ou puéricultrice) Résultats - 635 fiches d'évènements indésirables ont pu être analysés, 234 d'entre elles correspondaient à des EIAS et 401 à des évènements porteurs de risque (EPR). La prévalence globale est de 0,38%. Les urgences pédiatriques sont l'unité qui déclarent le plus d'EI globaux mais le moins d'EIAS. La majorité des déclarations concernaient des dysfonctionnements de matériel, de logistique ou d'agressivité des famille ou le manque d'effectifs. Certaines périodes sont propices à leur survenue: le week-end, le trimestre hivernal (début de jeunes professionnel(le)s, première garde des nouveaux DES). Les infirmières non spécialisées déclaraient plus que les puéricultrices malgré un effectif moins conséquent. Cinq EI graves et 11 EI médicamenteux ont été déclarés. Discussion - La prévalence d'EI associés aux soins est inférieure à celle publiée dans la littérature internationale (2%), en particulier aux urgences (0,08%). L'absence de système simplifié et rapide de déclaration, la pression du flux sont des freins à la déclaration d'EIAS tandis que les évènements irritants du quotidien sont très représentés. L'expertise (puéricultrice, médecin sénior) semble être un facteur protecteur d'EIAS. Conclusion - En service d'urgence, la déclaration d'EIAS doit être facilitée, des référent(e)s qualité, équipes mobiles dédiées pourraient être développées. Le temps consacré dans les études médicales et paramédicales à une meilleure adhésion à la déclaration et ses bénéfices devrait être majoré.
Maxime FERNANDEZ (Toulouse), Virgine GARDETTE, Nathalie BISTI, Isabelle CLAUDET
11:00 - 12:00 #32922 - FC30-02 Prise en charge des enfants victimes d’Accident de la Voie Publique au sein d’un service d’urgence d’un CH périphérique et évaluation des besoins en transfert secondaire SMUR.
FC30-02 Prise en charge des enfants victimes d’Accident de la Voie Publique au sein d’un service d’urgence d’un CH périphérique et évaluation des besoins en transfert secondaire SMUR.

Introduction : Les accidents de la voie publique (AVP) constituent un problème de santé publique majeur chez l’enfant, ils sont à l’origine de plus d’un tiers des traumatismes. L’objectif de cette étude était d’évaluer le nombre d’enfants victimes d’AVP, admis par vecteur sanitaire dans un CH périphérique, sans possibilité de soins intensif pédiatrique sur place, de détailler leur prise en charge aux urgences et les critères de transfert secondaire vers le CHU de référence. Matériel et Méthode : Etude rétrospective observationnelle monocentrique, sur l’ensemble de l’année 2021, à partir de la relecture des dossiers médicaux, des enfants de moins de 17 ans adressés au SAU par un vecteur sanitaire après régulation du centre 15. Résultats : Nous avons comptabilisé 197 passages aux urgences traumatologiques en lien avec un accident impliquant un moyen de locomotion. L’âge moyen était de 11 ans, la médiane de 12 ans. On relevait 119 AVP (61%) répartis en 62 enfants passagers de véhicule léger, 21 piétons renversés et 35 accidents de deux-roues motorisés. Le restant concernait 78 accidents de loisirs (39%) répartis en 63 accidents de vélo et 10 accidents de trottinette. 52% des enfants ont bénéficié d’actes d’imagerie dont 16% d’un scanner. 36 enfants (18%) ont bénéficié d’une prise en charge orthopédique ou chirurgicale d’un traumatisme de membre. Les interventions du SMUR Primaire concernaient 16% des dossiers dont 71% en lien avec un AVP et étaient à l’origine de 17 transports médicalisés (54%) vers le CH. 50% des patients pris en charge par le SMUR ont été hospitalisés. Concernant l’orientation finale : 17 enfants (9%) ont été pris en charge en hospitalisation complète sur le CH périphérique, 14 (7%) ont nécessité un transfert vers le CHU de référence dont 4 vers la réanimation pédiatrique (avec médicalisation secondaire du transport par le SMUR). Discussion : Pathologie fréquente, représentant 27% des transports sanitaires pédiatriques vers les urgences traumatologiques et nécessite une hospitalisation dans 16% des cas. 13% de ces hospitalisations ont lieu en réanimation pédiatrique. La prise en charge des enfants s’effectuait principalement sur le CH périphérique, les besoins en transferts secondaires médicalisés sont rares, en lien avec un légitime surtriage en amont ; il est cependant nécessaire que les équipages SMUR aient une formation pour la prise en charge des enfants traumatisés sévères.
Timothée VANDEL (TREVENANS), Cathy MEREL, Julien MENETRIER, Pierre COURDAIN, Fanny GERVAIS, Charles-Eric LAVOIGNET
11:00 - 12:00 #33085 - FC30-03 Résumés de Passages aux Urgences (RPU) pédiatriques dans les SAU franciliens : assiste-t-on à une modification des pratiques (l’exemple de la bronchiolite) ?
FC30-03 Résumés de Passages aux Urgences (RPU) pédiatriques dans les SAU franciliens : assiste-t-on à une modification des pratiques (l’exemple de la bronchiolite) ?

Introduction: 2022 a été marquée, comme 2021, par de fortes tensions dans les SAU, en pédiatrie. Que nous dit l’analyse des RPU ? Matériel, méthode: extraction de tous les RPU collectés depuis les 125 SAU franciliens, pour la période du 1/1/21 au 10/12/22, des Passages Pédiatriques (PP: population des <15ans), dont codes CCMU, modes de sortie, codes CIM10 « bronchiolite » (J21, J210,J218,J219), analyse réalisée sous logiciel Power BI. Résultats: 103 SAU ont transmis leurs RPU en 2021 (dont 87 quotidiennement), 107 en 2022 (dont 96 quotidiennement). 1,97 M de PP ont été étudiés (dont 968 058 PP, en 2022); 1,77 M (89,9%) des PP sont sortis au domicile après passage dans les SAU, 869 232 (89,7%) en 2021, et 903 176 (89,8%) en 2022; 4,53% des PP sont codés CCMU 3+4 en 2021 contre 7,21% des PP en 2022; 15,25% des PP non renseignés pour la CCMU. 27 973 ont reçu un diagnostic « bronchiolite », en 2021, 24 333 en 2022. Pour la période septembre-décembre, entre 8 et 11% des PP rentrés au domicile en 2022 avaient un code CCMU 3+4, contre 0,7 à 1,27% en 2021. Discussion: si le nbre des PP est quasi équivalent entre 2021 et 22, le nbre des CCMU 3+4 retournés au domicile a fortement augmenté, particulièrement pour la bronchiolite. Malgré les limites de la CCMU, nos données confirment la tension continue du système hospitalier. Les données des RPU permettent d’objectiver les mises en tension hospitalières, et de détecter les modifications dans les pratiques notamment liées au financement.

Aucun
Mathias HUITOREL (PARIS), Thomas GOUZLAN, Nabia MEBARKI, Matthieu HANF, Mathias WARGON
11:00 - 12:00 #33183 - FC30-04 Impact de la mise en place d’une procédure de triage associée à un réseau de soins dans la prise en charge et le parcours des enfants suspects de traumatisme sévère en Bretagne orientale.
FC30-04 Impact de la mise en place d’une procédure de triage associée à un réseau de soins dans la prise en charge et le parcours des enfants suspects de traumatisme sévère en Bretagne orientale.

Introduction : Les traumatismes sont la première cause de décès pédiatriques. La prise en charge des enfants atteints de traumatisme sévère dans des centres spécialisés diminue leur morbi mortalité. L’objectif est de comparer le taux de sous-triage avant et après implémentation d’un protocole de tri et d’orientation dans le réseau TRYBU (Bretagne orientale). Matériel & méthode : Réalisation d’une étude observationnelle multicentrique rétrospective de type avant/après, sur la période 2018-2021. Résultats : 752 patients inclus dont 669 enfants sont analysables. L’étiologie principale des traumatismes sont les accidents de la voie publique, avec une tranche d’âge majoritairement de 15-18 ans. Le taux de sous triage diminue de 64% à 50 % non significativement (p=0.08). L’âge élevé (>15 ans) est associé à un risque de sous triage OR=13.22, IC95% [2.31-75.53]. Discussion : Le taux de sous triage est important et insuffisamment amélioré par la procédure TRYBU. La qualité de la diffusion de celle-ci semble insuffisante. La sur représentation des adolescents sous triés implique une réflexion spécifique sur la procédure de tri et la prise en charge de cette tranche d’âge. Conclusion : Ces résultats incitent à l’amélioration de l’application du protocole de triage préhospitalière et à affiner l’orientation des plus de 15 ans dans le réseau TRYBU.

aucun
Karell STRULLU (RENNES), Julien PISANI, Alain GUILLON, Bruno OZANNE
11:00 - 12:00 #33267 - FC30-05 Etude des performances diagnostiques d'un logiciel d'intelligence artificielle en traumatologie infantile.
FC30-05 Etude des performances diagnostiques d'un logiciel d'intelligence artificielle en traumatologie infantile.

Introduction : Les fractures de l’enfant sont fréquentes, potentiellement graves au niveau fonctionnel et de diagnostic difficile. L’intelligence artificielle (IA) offre une aide diagnostique performante mais les études d’impact manquent. L’objectif de notre travail était d’étudier les performances diagnostiques en traumatologie pédiatrique d’un logiciel d’IA déjà commercialisé ainsi que son impact potentiel sur la prise en charge de l’enfant. Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été menée entre le 01/11/2021 et le 31/01/2022 aux urgences pédiatriques d’un CHU français. Les enfants âgés de moins de 16 ans consultant suite à un traumatisme de membre et ayant eu une radiographie ont été inclus. Le logiciel classait les radiographies en «no fracture», «doubt fracture» ou «fracture», ces deux dernières catégories ont été regroupées dans les analyses. En prenant pour gold-standard l’interprétation de l’orthopédiste pédiatrique, nous avons calculé et comparé les performances diagnostiques (sensibilité-Se, spécificité-Sp) du logiciel et de l’urgentiste prenant en charge l’enfant. Nous avons également décrit les erreurs commises par chacun d’eux. Résultats : 598 examens radiographiques, correspondant à 576 enfants (âge moyen : 10,8 ans), ont été interprétés. La fréquence des fractures était de 38% (n=226/598). Les sensibilités de l’urgentiste et du logiciel n’étaient pas différentes statistiquement (Se 87,2% [IC95% 82,1-91,2%] et 91,2% [86,7-94,5%] respectivement ;  p=0,15) mais la spécificité de l’urgentiste était supérieure à celle du logiciel (Sp 93,8% [90,9-96,0%] et 86,3% [84,2-89,6%] respectivement p=0,0004). Les erreurs de l’équipe médicale et du logiciel étaient différentes, et l’usage du logiciel aurait permis le diagnostic de 75% (n=21/28) des fractures et hémarthroses non diagnostiquées par l’urgentiste et permis de modifier la prise en charge dans 1,8% des cas (n=11/598) comme préconisé par l’orthopédiste. 47% (n=8/17) des erreurs diagnostiques par excès (faux positifs) auraient pu être évitées par le recours au logiciel. Conclusion : Le logiciel d’IA testé avait une bonne sensibilité en vie réelle, comparable à celle d’une équipe médicale spécialisée aux urgences pédiatriques d’un CHU. Ses erreurs étaient différentes de celles de l’équipe et son usage pourrait éviter des erreurs par défaut. Ces résultats suggèrent un intérêt pour l’usage de cette aide diagnostique en l’absence de relecture en temps réel par un expert.

Aucun
Laura MEURICE (Nantes), Clémence CORDIER, Bénédicte VRIGNAUD, Emmanuelle MAYRARGUE, Cyrille DECANTE, Eric FRAMPAS, Fleur LORTON, Christèle GRAS-LE GUEN
11:00 - 12:00 #33410 - FC30-07 Vérification du statut vaccinal antitétanique des enfants admis pour morsure aux urgences.
FC30-07 Vérification du statut vaccinal antitétanique des enfants admis pour morsure aux urgences.

Objectif : Vérifier que les enfants admis pour morsure aux urgences pédiatriques avaient un contrôle fiable de leur vaccination antitétanique. Méthodes : étude rétrospective, monocentrique, menée aux urgences pédiatriques sur les années 2015 à 2020. Tous les patients de moins de 15,3 ans admis pour plaie sur morsure étaient inclus. La fréquence de mention du statut vaccinal et de vérification dans le carnet de santé était calculée, ainsi que le taux de prise en charge approprié. Résultats : Sur les 336 patients inclus, 86% avaient leur statut vaccinal mentionné dans l’observation médicale, plus souvent en horaire de journée (p=0,02) et par l’équipe médicale (p<10-3). Ces enfants étaient, pour 90%, dits à jour de leur vaccination ; 14% avaient une vérification de leur statut dans le carnet de santé. La prise en charge était jugée appropriée 81% des patients avec ou sans présentation du carnet de santé. Sur les 28 patients non à jour (8%), 17 avaient une prise en charge appropriée. Les données des 11 autres sont présentées tableau 1. Le taux de réalisation du test rapide tétanique était de 7% en cas d’indication de ce test. Conclusion : La prise en charge d’une plaie à risque tétanigène élevé telle qu’une morsure doit être plus systématique et comprendre la vérification du statut vaccinal antitétanique. Une formation claire doit être répétée auprès des soignants de ces enfants.

Aucun conflit d'intérêt en lien avec ce travail
Mathilde NIBBIO, Claire DE JORNA, Melany LIBER, Constance LERUSTE, Francois DUBOS (Lille)
11:00 - 12:00 #33422 - FC30-08 Les intra-osseuses fémorales en pédiatrie.
FC30-08 Les intra-osseuses fémorales en pédiatrie.

Introduction : La voie intra-osseuse (IO) est la voie recommandée en pédiatrie dans les situations d'urgence en excluant la réanimation en salle de naissance(1). Plusieurs sites de pose existent (tibial proximal, tibial distal, fémoral distal et huméral)(2). Le site fémoral est utilisé par les SMUR pédiatriques français. Dans une enquête auprès des 34 SMUR réalisée en juin 2022 (23 réponses), ⅔ d’entre eux disent l’utiliser mais ¾ indiquent ne pas l’utiliser en 1ère intention. L'objectif de cette étude est d’analyser les pratiques de l’IO au sein d’un SMUR pédiatrique, notamment au niveau du site fémoral. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique au sein d’un SMUR pédiatrique parisien. Elle consiste à analyser l’ensemble des interventions du SMUR (adulte et pédiatrique) avec pose d’IO entre octobre 2016 et novembre 2021. Seules les interventions de patients entre 0 et 18 ans ont été incluses. Au total, 124 interventions ont été étudiées. L’âge, le sexe, le poids, le devenir (mort ou vivant) et le diagnostic final ont été récupérés. Le site de pose de l’IO et les éventuelles complications liées à celle-ci également. Résultats : Sur 159 IO posées, 109 ont pu être analysées (38 par le SMUR adulte et 71 par le SMUR pédiatrique) : 86 IO tibiales proximales, 2 humérales et 21 fémorales distales. Le site tibial est le plus utilisé dans cette cohorte (79%), suivi du site fémoral (19%) et du site huméral (2%). La seule complication observée est la diffusion : 15 % pour les IO tibiales (13/73), 50 % pour les IO humérales (1/2) et 9 % pour les IO fémorales (2/21). Discussion : Une étude américaine réalisée au sein du site des urgences adultes de San Antonio(3) montre que le taux de réussite de pose, de perte de voie ou encore le volume injecté par le biais de l’IO est semblable entre les différents sites (tibial proximal, huméral et fémoral distal) et cela sur 2016 IO analysées. On note également l’absence de complication parmi cette cohorte d’IO à l'exception de la diffusion. Une étude allemande(4), a étudié les différents sites de pose d’IO en néonatologie. Elle montre que les IO réalisées sur des cadavres de nouveau-nés en position fémorale ou humérale est une alternative au site tibial proximal. Conclusion : Au sein de notre cohorte, les IO tibiales sont les plus utilisées. Il n’a pas été constaté plus de complication, en particulier plus de diffusion concernant les IO fémorales par rapport aux IO tibiales.

Bibliographie 1. Van de Voorde P, Turner NM, Djakow J, de Lucas N, Martinez-Mejias A, Biarent D, et al. European Resuscitation Council Guidelines 2021: Paediatric Life Support. Resuscitation. avr 2021;161:327‑87. 2. VA_IOS_EZ-IO_Pocket_Guide.pdf. 3. Rayas EG, Winckler C, Bolleter S, Stringfellow M, Miramontes D, Shumaker J, et al. Distal femur versus humeral or tibial IO, access in adult out of hospital cardiac resuscitation. Resuscitation. janv 2022;170:11‑6. 4. Eifinger F, Scaal M, Wehrle L, Maushake S, Fuchs Z, Koerber F. Finding alternative sites for intraosseous infusions in newborns. Resuscitation. juin 2021;163:57‑63. Aucun conflit d'intérêt
Emmanuel DELMAS (PARIS), Noella LODE, Jean-Louis CHABERNAUD
Salle 352B-Zone poster 2

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AMS25
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
TRESORMED
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Hayatte AKODAD (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Hayatte AKODAD (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Sébastien NEROT (formateur simulation medicale) (Conférencier, Paris)
Travail d’équipe, cohésion, en immersion dans un ambiance de jeu et défi
Résolution d’énigme médicale, en collaboration
Résolution de cas cliniques tout en s’amusant et en se challengeant,
Mise en situation en médecine d’urgence classique, médecine tactique, de catastrophe et d’exception
Avec la mise en perspective des dernières recommandations
Salle 353

"Vendredi 09 juin"

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CS02
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
Recherche paramédicale : les clefs de la réussite.
Infirmier, Recherche, Statistiques

Modérateurs : Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Judith LEBLANC (Maitre de conférences / Coordinatrice paramédicale recherche) (Paris)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
La recherche paramédicale en France commence à prendre son envol et il devient fondamental que de plus en plus d'acteurs paramédicaux s'inscrivent dans cette dynamique pour faire évoluer nos pratiques. Durant cette session, des pistes seront proposées pour poser les jalons d'une recherche réussie.
11:00 - 12:30 Les indispensables de la méthodologie. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Le PHRIP : qu'est-ce que c'est ? Comment on fait ? Benoit CHALANCON (infirmier) (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:30 L'exemple d'une recherche réussie. Christelle HILAIRE (Infirmière anesthésiste) (Conférencier, Bobigny)
Salle Maillot

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AMS30 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marilyn FRANCHIN (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
- Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
- Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
- Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
- Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc...)
Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
Salles 221-222-223
12:00

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FC31
12:00 - 13:00

Flash communications
Urgences chez la personne âgée

Modérateur : Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux)
12:00 - 13:00 #32994 - FC31-01 Facteurs prédictifs des événements indésirables chez les patients gériatriques avec fracture de hanche isolée.
FC31-01 Facteurs prédictifs des événements indésirables chez les patients gériatriques avec fracture de hanche isolée.

Introduction La fracture de la hanche est classée parmi les problématiques majeures de santé publique. Le taux d'incidence augmente de façon exponentielle avec le vieillissement progressif de la population et l'ostéoporose. Les patients âgés de 65 ans et plus se présentent souvent avec des troubles cognitifs, une polypharmacie et des comorbidités qui les exposent à un risque plus élevé d'événements indésirables. Peu d'études se sont concentrées sur les facteurs associés aux événements indésirables multiples chez les patients admis pour fracture de hanche. L`objectif de cette étude est d`identifier les facteurs associés aux événements indésirables chez les aînés admis pour fracture de hanche isolée. Méthodologie Nous avons conduit une étude de base de données multicentrique chez les aînés admis pour fracture de hanche isolée dans 3 centres de traumatologie de niveau I. Nous avons exclu les décès avant l’arrivée aux urgences et les blessures concomitantes sévères. Pour identifier les facteurs associés à la présence d`un événement indésirable (mortalité, durée de séjour prolongée, complication, délirium, transfert vers centre de soins de longue durée), nous avons utilisé des modèles de régression logistique multivariés. Résultats Nous avons inclus 6220 patients admis pour fracture de hanche isolée. Environ, 73,4 % étaient des femmes, l'âge moyen était de 83,0 (±7,8). Les comorbidités, les blessures concomitantes et le mécanisme de blessure les plus fréquents étaient respectivement les maladies cardiovasculaires (24,9%), les blessures orthopédiques mineures associées (9,6%) et la chute de sa hauteur (69,5%). Environ, 23,8 % des patients avaient une durée de séjour prolongée, 18,8 % un transfert vers un centre de soins de longue durée, 11,5 % un délirium et 11,0 % une complication intra-hospitalière. Les facteurs de risque d'événements indésirables étaient l'âge ≥85 ans, (OR=1,30 (95%CI 1,15-1,48)), la démence (OR=3,51 (95%CI 2,96-4,16)), les maladies cardio-vasculaires (OR=1,37 (1,16-1,61), les maladies rénales (OR=1,32 (1,11-1,56)), et la chute de sa hauteur (2,49 (1,56-4,00)). Conclusion Nous avons identifié 5 facteurs prédictifs d`événements indésirables chez les aînés admis pour fracture de hanche isolée. Ces facteurs pourraient contribuer à l'optimisation des soins aux aînés admis pour fracture de hanche isolée.

Subventions nationales en recherches cliniques
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Axel BENHAMED, Chartelin ISAAC, Melanie BÉRUBÉ, Valerie BOUCHER, Etienne BELZILE, Stéphane PELET
12:00 - 13:00 #33071 - FC31-02 Épidémiologie de la gravité des traumatisés gériatriques aux urgences.
FC31-02 Épidémiologie de la gravité des traumatisés gériatriques aux urgences.

Abréviations : GTOS (Geriatric Trauma Outcome Score), STTGMA (Score for The Trauma Triage in the Geriatric and Middle-Aged) Introduction : En France, les personnes âgées de plus de 75 ans représentent jusqu’à 45% des victimes de traumatisme toute cause. L’objectif principal de cette étude était de déterminer la proportion de traumatisés sévères, au sein de cette population, pris en charge aux urgences d’un établissement non trauma-center (Niveau III). Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique au sein d’un service d’urgences en zone urbaine. Tous les patients âgés de 75 ans et plus, pris en charge pour un motif de recours traumatologique, du 1er janvier au 31 décembre 2018, ont été inclus. Le critère de jugement principal était la proportion de patients de plus de 75 ans, consultant aux urgences pour tout traumatisme, et ayant un score Injury Severity Score (ISS) supérieur ou inférieur ou égal à 15. Nos critères de jugements secondaires étaient les facteurs prédictifs du score ISS et ceux d’une hospitalisation. Résultats : La proportion des plus de 75 ans présentant un score ISS >15 était de 1,7% (n=14/828). Les patients considérés comme « traumatisés sévères » présentaient un score de Glasgow plus faible, de plus nombreuses comorbidités, un GTOS et un STTGMA supérieur, et une probabilité de survie plus faible. Les caractéristiques des patients prédictives du score ISS étaient un antécédent d’accident vasculaire cérébral, la prise d’un traitement anticoagulant et enfin avoir un index de Charlson élevé. Les facteurs prédictifs d’une hospitalisation étaient un antécédent de diabète, de cardiopathie ischémique, avoir des troubles cognitifs, une autonomie limitée, un ISS ou un index de Charlson élevé. Conclusion : Notre étude rapporte une faible proportion de patients considérés comme traumatisés sévères (ISS >15), en comparaison aux bases de données étrangères tout centre confondu. Ce résultat laisse penser que l’organisation de la médecine d’urgence, avec la régulation médicale en amont, permet d’orienter les patients victime d’un traumatisme grave vers les centres des réseaux de traumatisés sévères. A notre connaissance, il s’agit de la première étude épidémiologique portant sur cette population aux urgences non trauma-center. Nos données confirment la littérature sur l’importance des comorbidités dans l’évaluation des patients traumatisés.

Je n'ai pas de conflit d'intérêt.
Manon FAINELLI (Paris), Youri YORDANOV, Anne-Sophie BARD
12:00 - 13:00 #33080 - FC31-03 Intérêt de la prescription du scanner cérébral chez la personne âgée confuse aux urgences de Bayonne : une étude rétrospective.
FC31-03 Intérêt de la prescription du scanner cérébral chez la personne âgée confuse aux urgences de Bayonne : une étude rétrospective.

La confusion chez la personne âgée représente un des motifs fréquents de consultation aux urgences du Centre Hospitalier de la Côte Basque. De nombreux scanners cérébraux sont prescrits dans ce contexte bien que le diagnostic retrouvé soit souvent d’origine non neurologique. Nous nous sommes intéressés à cette catégorie de patients en excluant les traumatismes crâniens, les suspicions d’accident vasculaire cérébral, d’hémorragie sous arachnoïdienne et crise convulsive et avons décrit le nombre de lésions focales retrouvées au scanner. L’objectif était d’évaluer l’intérêt ou l’effet délétère de l’élargissement de la prescription du scanner cérébral en dehors des recommandations. Méthodes Dans cette étude nous nous sommes intéressés aux personnes âgées de 75 ans et plus consultant aux urgences de Bayonne pour confusion comme motif de consultation. L’étude réalisée est unicentrique rétrospective étudiant les années 2019 et 2020. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion cérébrale focale aiguë au scanner. Les critères secondaires étaient nombreux : le pourcentage de scanners réalisés, le type de lésions retrouvées, l’adhérence ou non aux recommandations, la modification ou non de la prise en charge en contexte de lésion retrouvée, le temps entre la demande d’imagerie et son compte rendu écrit. Résultats Nous avons sélectionné 551 patients, 270 ont été inclus. Une lésion cérébrale a été retrouvée pour 16 patients, représentant 8% des scanners. 75% des patients ont bénéficié d’une imagerie cérébrale. Les recommandations de bonnes pratiques ont été respectées pour 62% des patients ayant eu un scanner. Le temps moyen entre la prescription du scanner et son compte rendu écrit était de 1h48. Conclusion 8% des scanners retrouvent une lésion cérébrale aiguë. Parmi ces 8%, un seul scanner a permis d’arrêter ponctuellement un traitement anti coagulant en découvrant un saignement intra-crânien. Nous pouvons donc conclure à l’intérêt peu bénéfique de l’élargissement de la prescription du scanner cérébral en dehors des recommandations, dans cette catégorie de patients.
Cindy COMTE (Bordeaux)
12:00 - 13:00 #33082 - FC31-04 EVALUATION DE LA MORTALITÉ PRÉCOCE DES RÉSIDENTS D'ÉTABLISSEMENT D'HÉBERGEMENT POUR PERSONNES AGÉES DÉPENDANTES PRIS EN CHARGE PAR LE SERVICE MOBILE D’URGENCE ET DE RÉANIMATION (SMUR).
FC31-04 EVALUATION DE LA MORTALITÉ PRÉCOCE DES RÉSIDENTS D'ÉTABLISSEMENT D'HÉBERGEMENT POUR PERSONNES AGÉES DÉPENDANTES PRIS EN CHARGE PAR LE SERVICE MOBILE D’URGENCE ET DE RÉANIMATION (SMUR).

Introduction: Les résidents en EHPAD en France représentent 15% de la population des plus de 80 ans. Dans les pays occidentaux, le nombre d'interventions pré hospitalières pour cette population a augmenté de façon disproportionnée au cours des dernières années. En dépit de cela, les données épidémiologiques concernant cette population sont rares et le devenir précoce des résidents pris en charge par nos effecteurs pré-hospitaliers est inconnu. Ainsi, l’objectif principal de cette étude était de déterminer la prévalence de la mortalité précoce (pré-hospitalière ou intra-hospitalière) chez les résidents d’EHPAD pris en charge par le SMUR. Méthode: Il s’agissait d’étude monocentrique, observationnelle, rétrospective, de cohorte incluant tous les résidents d’EHPAD pris en charge par le SMUR du 01 janvier 2019 au 29 avril 2020 sur la Haute-Garonne. Résultats : Trois cent cinquante-huit patients ont été inclus dans cette étude, la majorité étaient des femmes (58.1%), l’âge moyen était de 85,6 (± 0,4) ans, et 76,7% étaient dépendants (GIR 1 ou 2). La prévalence de la mortalité globale retrouvée était de 46,9% (IC95% 41,7 - 52,2) : 24,8 % des décès survenaient en pré hospitalier (IC95% 20,5 – 29,7) et 22,1 % (IC95% 17,9 – 26,7)) intra-hospitaliers. Le principal motif d’intervention était respiratoire (37,2 %) puis cardiovasculaire (36,6%). Au total, chez 104 résidents (45,6%) a été initiée une procédure de limitation ou d’arrêt des traitements (LAT). Conclusion : Près d’un résident sur deux pris en charge par le SMUR sont décédés précocement en pré ou intra-hospitalier. Un filière alternative aux transferts aux urgences et la mise en place de protocoles anticipés pourraient être mises en place dans ces situations.

Aucun
Eva JAUBERT (TOULOUSE), Sandrine CHARPENTIER, Yves ROLLAND, Pierre ROUCOLLE, Xavier DUBUCS
12:00 - 13:00 #33202 - FC31-05 GeoGeria : caractérisation de l’offre de soins régionale pour personnes âgées.
FC31-05 GeoGeria : caractérisation de l’offre de soins régionale pour personnes âgées.

Introduction : La population âgée ne fait qu’augmenter, avec des personnes âgées (PA) susceptibles d’être polypathologiques. Les difficultés d'adaptation à cette évolution démographique ont un impact sur les services d'urgence (SU). Les SU sont confrontées à des admissions non urgentes plus nombreuses pour les PA. L'accès aux soins primaires réduit ces admissions. L'étude GeoGeria a caractérisé l'offre de soins primaires régionale pour les PA pour déterminer des inégalités territoriales d’accès. Méthode : Etude rétrospective observationnelle régionale à partir de données publiques médico-administratives collectées sur l'année 2018 à l'échelle communale. Trois groupes de variables traités : démographie, offre de soins libérale, structures de prise en charge des PA. Une analyse multifactorielle a été réalisée pour résumer ces données complexes. Les communes ont été caractérisées en groupes par classification ascendante hiérarchique (CAH). Le nombre de groupes a été déterminé selon la méthode du coude. Résultats : 12 variables ont été retenues pour caractériser les 4038 communes régionales. Six groupes de communes ont été déterminés par la CAH : groupe 1 (60%) composé de communes rurales avec une population jeune et peu d’offre libérale et de structures pour PA ; groupe 2 (19%) en zones très rurales, avec population âgée dépendante (GIR 3 et 4) et une offre libérale et de structures ; groupe 3 (14%) avec villes rurales de moyenne taille de population active, peu de structures pour PA mais une offre libérale importante ; groupe 4 (7%), zones périurbaines avec population âgée et dépendante, offre libérale et de structures importante ; groupe 5 composé de 12 communes urbanisées avec forte proportion de PA, offre libérale et de structures importante ; groupe 6 avec 9 communes de très forte densité, population active avec offre libérale et de structures moyenne. Discussion : Cette étude est innovante par la précision de l'échelle statistique et la diversité des données traitées. Elle permet de rapprocher gérontologie et urgences autour d’un enjeu commun : le vieillissement. Des disparités existent dans l'accès régional, le prochain objectif sera d’évaluer l’impact de ces disparités sur la consommation de médecine d’urgence. Conclusion : GeoGeria a permis de mesurer l’adéquation entre offre libérale et structures pour PA et la population âgée potentiellement consommatrice.

Non
Julie FREYSSENGE (Lyon), Amélie TAKI, Clément CLAUSTRE, Tiphaine LEFEBVRE, Abdesslam REDJALINE, Karim TAZAROURTE, Thomas GILBERT
12:00 - 13:00 #33233 - FC31-06 Alerte informatique contextualisée chez la personne âgée : évaluation de l’impact sur les prescripteurs aux urgences.
FC31-06 Alerte informatique contextualisée chez la personne âgée : évaluation de l’impact sur les prescripteurs aux urgences.

Introduction : Les erreurs médicales sont évitables dans un tiers des cas. Une forte proportion des erreurs médicales touche les personnes âgées, atteintes de polypathologies et polymédiquées. Les logiciels d’aide à la prescription ont déjà prouvé leur intérêt dans la prévention des erreurs médicales sur la population générale. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique, de novembre 2018 à novembre 2021, concernant les médicaments à effets anticholinergiques, les antidiabétiques et les benzodiazépines. Le critère de jugement principal compare le taux d’annulation de prescription à la suite de l’alerte informatique (Short Message in Geriatrics - SMG) entre le service des urgences et l’établissement, chez les patients de plus de 75 ans. Les critères secondaires sont les différents taux d’annulation entre les médicaments étudiés, et l’évolution en fonction des années. Résultats : Sur la période, 16272 SMG ont été relevées dont 1534 pour le service des urgences. 28% de l’ensemble des prescriptions ayant reçues des alertes informatiques ont été annulées au sein du service des urgences, contre 21% dans l’établissement (p<0,05). Concernant les médicaments à effets anticholinergiques, 31% des alertes ont conduit à une annulation de prescription aux urgences contre 25% dans l’établissement, (p<0,05). Cela concerne en particulier 30% des prescriptions de Cyamémazine, 34% des prescriptions d’Hydroxyzine, 28% des prescriptions d'Amitriptyline. Le taux d’annulation des médicaments à effets anticholinergiques sur la période 2018-2019 était de 25%, passant à 39% sur la période 2019-2021. 35% des prescriptions d’antidiabétiques ont été annulées à la suite de l’alerte informatique aux urgences contre 19% dans l’établissement (p<0,05), dont 33% des prescriptions de Gliclazide, 21% des prescriptions de Liraglutide. Il n’existe en revanche pas de différence significative d’annulation des benzodiazépines avec un taux d’annulation de 19 % aux urgences. Conclusion : Aux urgences, les alertes informatiques permettent une réduction des prescriptions à risque au sein d’une population fragile. Cependant, le regard des prescripteurs et l’ergonomie des logiciels doivent évoluer pour améliorer ces alertes, de façon à davantage les contextualiser afin qu’elles rendent un service médical maximum aux patients.

Aucun conflit d'intérêt
Aurélie BERNARD (Nantes), Emmanuel MONTASSIER, Nicolas GOFFINET
12:00 - 13:00 #33448 - FC31-07 Crises convulsives des sujets âgés aux urgences.
FC31-07 Crises convulsives des sujets âgés aux urgences.

INTRODUCTION : Les crises convulsives (CC) peuvent être de causes multiples chez les sujets. Les étiologies cérébro-vasculaires sont plus fréquentes et accélèrent le déclin de cette catégorie de patients. L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques épidémio-cliniques, pronostiques et thérapeutiques chez les personnes âgées de plus de 60 ans admises aux urgences pour CC. MÉTHODES : Nous avons mené une étude prospective descriptive sur une période de trois ans. Nous avons inclus les patients de plus de 60 ans admis aux urgences pour une CC. Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques. La prise en charge thérapeutique était codifiée selon les recommandations françaises de 2018. RÉSULTATS PRELIMINAIRES : Nous avons inclus 127 patients dont 67 femmes (57%). L'âge moyen était de 61+/-8 ans. Comorbidités (%) : hypertension (60), diabète (36), accident vasculaire cérébral (AVC) (35), épilepsie (29). Type de crise (%) : crises tonico-cloniques généralisées (CTCG) (83), crises secondairement généralisées (4), crises partielles somatomotrice (10), crises récidivantes (36), états de mal épileptiques (25). Le clonazépam était la molécule la plus prescrite (33%), suivie par le valproate de sodium (13%) et la phénytoine (3%). Cents huit patients ont bénéficié d’une imagerie cérébrale. Un AVC ischémique a été retrouvé dans 80% des cas. Quatre patients sont décédés durant les 24 premières heures. La mortalité au 7ème jour était de 3%. CONCLUSION : Une convulsion n’est qu’un symptôme, traduisant une décharge occasionnelle, excessive et désordonnée du tissu nerveux sur les muscles. Cette décharge se produit à tous les degrés; elle se produit avec toutes sortes de conditions de mauvaise santé, à tous les âges, et dans d’innombrables circonstances en particulier chez les sujets âgés de plus que 60 ans ou on trouve le diabète décompensé et l’AVC ischémique comme les facteurs principaux prédictifs de la ventilation mécanique chez les sujets âgés de plus que 60 ans.

Non
Ines CHERMITI, Jihen SABAI, Montassar BHOURI, Wafa FARHAT (Tunis, Tunisie), Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
12:00 - 13:00 #33455 - FC31-08 Valeur diagnostique de la tomodensitométrie cérébrale chez les patients âgés se présentant au département d’urgence avec un épisode de délirium.
FC31-08 Valeur diagnostique de la tomodensitométrie cérébrale chez les patients âgés se présentant au département d’urgence avec un épisode de délirium.

Objectifs: Chez les patients âgés de plus de 65 ans, le délirium est une raison fréquente de consultation au département d’urgence (DU). L’investigation et le traitement de cette pathologie sont complexes et mobilisent une quantité importante de ressources, contribuant potentiellement à l’encombrement et à la prolongation du séjour du patient dans un environnement hostile à sa condition. L’objectif de cette étude est de déterminer la valeur diagnostique de la tomodensitométrie (TDM) cérébrale dans l’investigation du délirium au DU et d’évaluer ses impacts sur la trajectoire de soins du patient. Méthodes: Après l’approbation du comité d’éthique local, les dossiers médicaux des aînés ayant consulté au DU avec une plainte de confusion aigue et admis dans l’un des cinq centres hospitaliers du CHU de Québec – Université Laval en 2021 ont été rétrospectivement analysés. Différentes variables d’intérêt (données démographiques, investigations, interventions, trajectoire de soins) ont été colligées dans une base de données numérique. Résultats: Durant la période à l’étude, 273 aînés ont été admis pour un délirium après avoir été évalués au DU. L’âge moyen des patients était de 83,5 ans et 59.0% étaient de sexe féminin. Au moment de la prise en charge au DU, l’épisode confusionnel durait en moyenne depuis 97,4 heures. Dans leur investigation au DU, 90,1% des patients ont été soumis à une TDM cérébrale, et seulement 4,1% des examens présentaient des anomalies aigues pouvant expliquer le délirium. Parmi ces examens positifs, l’accident vasculaire cérébral et l’hémorragie sous-arachnoïdienne étaient les trouvailles les plus fréquentes. La durée du séjour au DU des patients soumis à la TDM était supérieure à celle des patients n’ayant pas eu cet examen (34,1 vs 23,9 heures, p < 0.05), alors que la durée totale de l’hospitalisation n’était pas significativement différente (526 vs 347 heures, p = 0,07). Conclusions: Le recours à la TDM cérébrale dans l’investigation du délirium chez l’aîné est fréquent et est associée à une prolongation du temps de séjour au DU. Cependant, cet examen est rarement positif dans notre population. Des études supplémentaires pourraient permettre le développement d’une règle de décision clinique pour recourir plus judicieusement à la TDM cérébrale au DU dans l’évaluation de l’aîné atteint de délirium.

Aucun à déclarer
Pierre-Gilles BLANCHARD (Québec, Canada), Jacob TURMEL, Alexandra NADEAU, Valérie BOUCHER, Marcel ÉMOND, Eric MERCIER
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 09 juin"

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12:00 - 13:00

Flash communications
Urgences infectieuses

Modérateur : Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
12:00 - 13:00 #33025 - FC32-01 Prise en charge à domicile de la dengue avec signes d'alerte ou facteurs de risque après évaluation aux urgences : les enjeux d'une épidémie exceptionnelle à La Réunion en 2021.
FC32-01 Prise en charge à domicile de la dengue avec signes d'alerte ou facteurs de risque après évaluation aux urgences : les enjeux d'une épidémie exceptionnelle à La Réunion en 2021.

Introduction : Depuis 2018, La Réunion fait face à des épidémies de dengue d’une intensité sans précédent. L'OMS a défini des signes d'alerte (SDA) et des facteurs de risque (FDR) afin d’identifier et d’hospitaliser les formes à risque de complication. En 2021, en raison de la saturation hospitalière, des patients atteints de dengue avec signes d’alerte ou facteurs de risque ont été pris en charge à domicile. Notre objectif est d’estimer la proportion de cette population prise en charge à domicile après passage aux urgences, puis de décrire leurs caractéristiques socio-démographiques et biomédicales comparées à la population hospitalisée, les modalités de prise en charge et les complications,. Méthode : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective de janvier à juillet 2021 avec inclusion des patients ayant consulté aux urgences d’un centre hospitalier pour dengue avec SDA ou FDR. Résultats : Sur un total de 846 patients, 314 (37,1 %) ont été pris en charge à domicile (Tableau). Trente-deux (10,2 %) patients pris en charge à domicile ont été perfusés. L’hospitalisation était inférieure à 24 heures pour 132 (24,8 %) patients. Conclusion : La prise en charge à domicile de la dengue avec signe d’alerte ou facteur de risque illustre la complémentarité ville-hôpital dans la gestion d’une crise sanitaire et s’inscrit dans une démarche de soin rigoureuse, de la stratification du risque aux urgences jusqu’au suivi ambulatoire avec ou sans l’appui de l’hospitalisation à domicile.

Chloé Ayroulet n'a pas de conflit d'intérêt. Rémi Girerd est directeur médical du CESU 974 et du centre de simulation en santé de l'Océan Indien - CSSOI. Jean-Marc Franco est professeur universitaire du département de Médecine Générale de l'Université de La Réunion. Christophe Vanhecke est professeur visiteur chargé d'enseignement de Médecine Tropicale de l'Université de Bordeaux.
Chloé AYROULET, Rémi GIRERD, Jean-Marc FRANCO, Brunehilde RENELLEAU (Saint-Paul, Réunion), Christophe VANHECKE
12:00 - 13:00 #33195 - FC32-02 Association du shock index (SI), du SI modifié, du SI selon l'âge et du SI diastolique avec la mortalité à 28 jours chez les patients présentant un choc septique préhospitalier.
FC32-02 Association du shock index (SI), du SI modifié, du SI selon l'âge et du SI diastolique avec la mortalité à 28 jours chez les patients présentant un choc septique préhospitalier.

Introduction Une hypovolémie relative se produit pendant la phase précoce du choc septique (CS), reflétée cliniquement par une tachycardie et une hypotension artérielle. En préhospitalier, des outils simples permettant d'évaluer la gravité de l'hypovolémie sont nécessaires pour optimiser le triage. L'objectif de cette étude était d'évaluer la relation entre la mortalité à 28 jours des patients SS initialement pris en charge en milieu préhospitalier par un SMUR et le shock index (SI), le SI modifié (MSI), le SI diastolique (DSI) et le SI indexé à l’âge (ASI) [1-3]. Méthodes Du 6 avril 2016 au 31 décembre 2021, 530 patients en CS pris en charge en préhospitalier par un SMUR ont été rétrospectivement analysés. Les valeurs initiales du SI, du MSI, du DSI et de l’ASI, c'est-à-dire la première mesure après l'arrivée du SMUR sur les lieux, ont été calculées. Une analyse par score de propension avec la méthode de pondération de la probabilité inverse de traitement (IPTW) a été utilisée pour évaluer la relation entre la mortalité à 28 jours et les valeurs de SI, de DSI, de MSI et de l’ASI. Résultats Le CS était principalement causé par des infections pulmonaires, digestives et urinaires dans 44%, 25% et 17%. La mortalité globale à 28 jours était de 31%. L'analyse par score de propension avec IPTW a retrouvé une relation significative entre la mortalité à 28 jours et l'ASI avec un RR=3,62 [2,63 - 5,38], p<10-6, le DSI avec un RR=1,16 [1,06 - 1,34], p=0,03 et avec le SI avec un RR=1,13 [1,01 - 1,26], p=0,04 et avec le MSI : RR=1,03 [1,01- 1,17], p=0,03. Conclusions Le SI, le DSI, l'ASI et le MSI étaient significativement associés à la mortalité à 28 jours chez les patients en CS nécessitant une prise en charge préhospitalière par un SMUR. D'autres études sont nécessaires pour confirmer l'utilité du SI et de ses dérivés pour un triage préhospitalier optimal des CS. Références 1. Allgöwer. Deutsche Medizinische Wodenschrift. 1967. 2. Althunayyan. J Infect Public Health. 2019 3. Torabi M. Am J Emerg Med. 2016

Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail.
Romain JOUFFROY, Basile GILBERT, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE (Fort de France, Martinique)
12:00 - 13:00 #33196 - FC32-03 Association entre la variation du shock index préhospitalier et la mortalité à J28 chez des patients en choc septique pris en charge par un SMUR.
FC32-03 Association entre la variation du shock index préhospitalier et la mortalité à J28 chez des patients en choc septique pris en charge par un SMUR.

Introduction La phase hyperdynamique du choc septique (CS) est caractérisée par une tachycardie et une hypotension artérielle, reflets de l'hypovolémie relative. Le shock index (SI), ratio de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle systolique [1], est un outil validé, simple et utilisable pour évaluer le pronostic du CS [2]. Cette étude vise à évaluer la relation entre la variation du SI préhospitalier et la mortalité à 28 jours de patients atteints de CS pris en charge en milieu préhospitalier par une équipe SMUR. Méthodes Du 6 avril 2016 au 31 décembre 2020, 406 patients pris en charge en préhospitalier par un SMUR ont été rétrospectivement analysés. Le SI initial, c'est-à-dire la première mesure après l'arrivée du SMUR sur les lieux, et le SI final, soit la dernière mesure de la phase préhospitalière, ont été utilisés pour calculer le delta SI (SI initial - SI final) puis définir un delta SI positif ou négatif. Une analyse de survie après appariement par score de propension a comparé la mortalité à 28 jours des patients SS avec un delta SI positif/négatif. Résultats Les principales origines suspectées du CS étaient pulmonaires (42%), digestives (25%) et urinaires (17%). La mortalité globale à 28 jours est de 29%. L'analyse de régression de Cox après appariement par score de propension a révélé une association significative entre la mortalité à 28 jours et le delta SI : un delta SI négatif était associé à une augmentation de la mortalité (hazard ratio ajusté (HRa) de 1,88 [1,07-3,31] (p=0,03)), alors qu'un delta SI positif était associé à une diminution de la mortalité (HRa=0,53 [0,30-0,94] (p<10-3)). Conclusions Le delta SI préhospitalier de patients atteints de CS pris en charge par SMUR est associé à la mortalité à 28 jours. Un delta SI préhospitalier négatif pourrait aider les médecins à identifier les patients en CS présentant un risque plus élevé de mortalité à 28 jours. Références 1. Allgöwer. Deutsche Medizinische Wodenschrift. 1967. 2. Jouffroy. Am J Emerg Med. 2019.

Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail.
Romain JOUFFROY, Basile GILBERT, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE (Fort de France, Martinique)
12:00 - 13:00 #33199 - FC32-04 Sepsis aux urgences : facteurs prédictifs de survenue d’une insuffisance rénale aigue.
FC32-04 Sepsis aux urgences : facteurs prédictifs de survenue d’une insuffisance rénale aigue.

Introduction : le sepsis est une pathologie fréquente aux urgences grevée d’une lourde mortalité .L’insuffisance rénale fait partie des complications aggravant le pronostic et nécessitant une prise en charge spécifique. L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs d’insuffisance rénale aigue chez les patients admis aux urgences pour un sepsis. Méthodes : Etude prospective monocentrique entre octobre 2021 et mars 2022. Inclusion des patients adultes admis aux urgences pour un sepsis. Le diagnostic de sepsis a été retenu sur un SOFA score supérieur à deux associé à une infection suspectée ou confirmée .Recueil des données démographiques cliniques biologiques et évolutives. Le critère de jugement principal était la survenue d’une insuffisance rénale aigue intra hospitalière. Le diagnostic d’une insuffisance rénale a été retenu sur une augmentation de la créatininémie ≥ 26,5 umol/l à 48 heures ou une augmentation de la créatinémie de base de 1,5 fois. Résultats : Inclusion de 276 patients. L’âge moyen était de 65 ± 16,4 ans. Sex ratio= 1,23. Les comorbidités n(%) : hypertension artérielle 144 (52), Diabète 138 (50), insuffisance rénale chronique 16(5,7) .Le taux de survenue d’une insuffisance rénale aigue était de 21,7%. La durée moyenne d’hospitalisation était de 7 ± 2 jours. Les portes d’entrée du sepsis étaient n(%) : pulmonaires 118 (43%), urinaires 71(25,7), cutanée 15 (5,4). En analyse univariée en comparant le G1 avec insuffisance rénale vs G2 : sans insuffisance rénale l’âge moyen (année) était : (G1 : 71 ±13 ; G2 : 64±16,9 ; p=0,005), l’urée moyenne initiale (mmol/L) (G1 : 24,14±13,3 ;G2 : 13,8±11 ;p=0,000) ; bilirubine totale moyenne initiale(mg/L) : (G1 : 34,53± 50,4 ; G2 : 19,15±23 ; p=0,028) . En analyse multivariée les facteurs indépendant de survenue d’une insuffisance rénale aigue étaient : l’âge supérieur à 65 ans (AUC =0,58 ; Se 61% ;Sp 58% ;OR 1,88 ; IC 95% : 0,98-3,61 ;p=0,000) ; urée initiale ≥12 mmol/l (AUC=0,819 ; Se 72% ;Sp 43% ;OR 6,55 ; IC 95% : 2,9-14,5;p=0,000) ; bilirubine totale initiale ≥9,5 mg/L (AUC=0,612 ; Se 83 % ; Sp 71% ;OR1,37 ;IC 95% :0,42-4,44 ;p=0,028) Conclusion : l’âge supérieur à 65 ans, l’urée initiale ≥12 mmol/l, et une bilirubine totale initiale ≥ 9,5 mg/L sont des facteurs indépendants de survenue d’une insuffisance rénale aigue chez les patients admis aux urgences pour un sepsis.

pas de conflit d'intérêt
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Anissa CHAMSSI, Hamdi DOGHRI, Ines SEDGHIANI, Imen ZAGHDOUDI, Hajer TOUJ, Nebiha FALFOUL
12:00 - 13:00 #33208 - FC32-05 L’association entre les valeurs de Ct des virus respiratoires et le devenir des adultes avec une suspicion de pneumonie consultant aux urgences.
FC32-05 L’association entre les valeurs de Ct des virus respiratoires et le devenir des adultes avec une suspicion de pneumonie consultant aux urgences.

Introduction: Les données à propos de la corrélation entre les valeurs du nombre de cycle PCR en temps réel (Ct) pour les virus respiratoires et le devenir clinique des patients sont hétérogènes. Cette étude évalue l'association potentielle entre les valeurs Ct des virus respiratoires et le devenir clinique. Méthodes : Une analyse rétrospective a été réalisée dans un CHU sur des adultes se rendant aux urgences pour suspicion de pneumonie nécessitant une oxygénothérapie entre 2018 et 2020. L'association entre les valeurs de Ct, la durée des symptômes et le devenir clinique (durée d'hospitalisation, admission en unité de soins intensifs et mortalité à j 28) a été évaluée avec un modèle de régression binomiale négative (ZINB) ajusté à l'âge, au sexe, à la co-infection et à la durée des symptômes. Résultats: 410 patients ont été inclus. Trente-cinq patients (8,5 %) avaient deux agents pathogènes et deux en avaient trois (0,5 %). Les agents pathogènes les plus fréquemment détectés étaient les rhinovirus (26,3 %), l’influenza A (24,9 %) et le SARS-CoV-2 (21,9 %). La durée médiane des symptômes avant de solliciter l'urgence était de 3 jours [IQR : 2-7]. Trois cent huit patients ont été hospitalisés (75,1 %), dont 74 (18,0 %) en réanimation. Le taux de mortalité à j 28 était de 12,8 % (n = 48). Dans l'analyse multivariée, les valeurs élevées de Ct du SARS-CoV-2 ont tendance à être associées à l'hospitalisation (OR = 0,75, p = 0,04). Dans la population de patients hospitalisés au moins un jour, des valeurs de Ct plus élevées tendent à être associées à une durée de séjour plus courte (x0,96 jour pour une augmentation d'une unité de Ct (p=0,04)). Pendant ce temps, des valeurs élevées de Ct de l’influenza A ont tendance à être associées à une durée de séjour plus longue (x1,05 jour pour une augmentation d'une unité de Ct (p = 0,025)). Des valeurs élevées de Ct étaient associées à une mortalité plus élevée à j 28, uniquement pour le SARS-CoV-2 (OR = 0,87, p = 0,049). La valeur Ct n'était associée à l'admission en soins intensifs pour aucun virus. Discussion: Cette étude confirme les observations précédentes concernant l'association des valeurs de Ct avec la durée de séjour et la mortalité pour le SARS-CoV-2, mais pas pour les autres virus respiratoires. Étonnamment, des valeurs élevées de Ct de l’influenza A semblaient même augmenter la durée de séjour.

Qiagen (Symposium) Moderna (Symposium)
Donia BOUZID (Paris), Ines BENTAHAR, Florian SALIPANTE, Nathan PEIFFER-SMADJA, Christophe CHOQUET, Benoit VISSEAUX, Paul LOUBET, Quentin LE HINGRAT
12:00 - 13:00 #33282 - FC32-06 Valeur pronostique du shock index et de l’âge shock index dans la prédiction de la mortalité de l’endocardite infectieuse.
FC32-06 Valeur pronostique du shock index et de l’âge shock index dans la prédiction de la mortalité de l’endocardite infectieuse.

Introduction : Les endocardites infectieuses (EI) sont grevées d’une lourde morbi-mortalité. L’évaluation initiale aux urgences est indispensable pour stratifier la prise en charge. L’objectif de ce travail était d’évaluer la valeur pronostique du shock index (SI) et de l’âge SI (ASI) dans la prédiction de la mortalité intra hospitalière. Méthode : Etude prospective descriptive, sur une période de 44 mois (Juillet 2018 - Mars 2022). Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans traités pour EI. Réalisation systématique d’une hémoculture et d’une échographie cardiaque. Tous les patients ont été hospitalisés et un recueil des éléments cliniques et para-cliniques a été fait. Deux groupes ont été comparés le groupe des patients survivants (G1) et le groupe des patients décédés (G2). Résultats : Trente patients ont été inclus. Age moyen était 49±15 ans [24-82], avec un genre-ratio à 2,7. Antécédents (%): toxicomanie veineuse (54), hypertension (20), diabète (20), hémodialyse (17), pacemaker (7). Motif de consultation (%) : Fièvre (77), altération de l’état général (67), dyspnée (83), toux (30), sueurs (67). Présentation clinique (%) : Fièvre (77), purpura (24), nodules d’Osler (24), érythème de Janeway (13), insuffisance cardiaque gauche (50), insuffisance cardiaque droite (33), état de choc (33), trouble du rythme (7). Les végétations étaient tricuspides dans 50% des cas, mitrales dans 37% des cas et aortique 10% des cas. Un seul patient a été opéré, la mortalité intra-hospitalière était de 56,7%. Le SI (G1 : 0,8 ± 0,24 ; G2 : 1,3 ± 0,36), ASI (G1 : 41,2 ± 17,2 ; G2 : 58,6 ± 15). L’étude de la courbe ROC a montré que le SI>1,08 prédit significativement la mortalité avec une sensibilité de 84,6% et une spécificité de 83,3%. Et l’ASI prédit significativement la mortalité avec une sensibilité de 69,2% et une spécificité = 66,6%. Conclusion : La valeur pronostique du SI dans la prédiction de la mortalité est meilleure que celle de l’Age SI.
Boutheina HAMMEMI, Safia OTHMANI (TUNIS, Tunisie), Yasmine BENZARTI, Dorsaf HRAIMI, Amal KHALED, Houyem ZOUERI, Hana HEDHLI, Sarra JOUINI
12:00 - 13:00 #33315 - FC32-07 États septiques sévères aux urgences : aspects épidémio-cliniques et pronostic.
FC32-07 États septiques sévères aux urgences : aspects épidémio-cliniques et pronostic.

Introduction : La fréquence des états septiques sévères (ESS) ne fait pas de doute tout comme sa mortalité élevée. L’objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et le pronostic des patients admis aux urgences pour ESS. Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective pronostique sur quatre ans. Inclusion des patients admis aux urgences pour ESS. Les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives ont été recueilles. Nous avons calculé les scores: SOFA, quick SOFA et Risk of Infection to Severe Sepsis and Shock Score (RISSC) puis évalué la mortalité à J30. Une étude multivariée en régression logistique a été réalisée. Résultats : Deux cent treize patients ont été inclus. L’âge moyen était de 63±18 ans avec un genre-ratio de 1,05. Les principales comorbidités étaient (%) : diabète (47), hypertension artérielle (43), insuffisance rénale chronique (13). Le motif de consultation le plus fréquent était la fièvre chez 147 patients, suivi de l’altération de l’état général chez 120 patients. Les origines du foyer septique identifiées étaient (%) : pulmonaire (47), rénal (28), cutanée (7,5) et neurologique (2,3). Une défaillance d’organe a été notée chez 196 patients (92%) dont (%): défaillance rénale (47), défaillance cardiaque (37), défaillance pulmonaire (34). Le taux du lactate moyen à l’admission était de 4,93 ±2,32 mmol/l. La clairance du lactate moyenne était de 42%. SOFA moyen était de 3,7±3,6. RISSC moyen était de 2,6±4,6 et le quickSOFA moyen était de 4±2. Tous les patients ont reçu une antibiothérapie, la molécule la plus prescrite était l’amoxicilline/acide clavulanique (22%) suivi des C3G (17%). La mortalité globale à J30 était de 18%.L’analyse multivariée en régression logistique a identifié quatre facteurs liés à une mortalité : âge supérieur à 70 ans (ORa= 1,68, IC95%[1,04 ;2,79], p=0,004) ; taux de HCO3- inférieur à 18 mmol/l (ORa=1,55, IC95%[1,10 ;2,55], p=0,04), score de Glasgow inférieur à 13 (ORa=3,14, IC95%[1,60 ;6,14], p=0,001) et score SOFA supérieur à 6 (ORa=2,43, IC95%[1,39 ;4,23], p=0,002). Conclusion : Les états septiques sévères sont fréquents avec une mortalité relativement faible par rapport à la littérature. Ceci est dû essentiellement à la précocité du diagnostic positif et à une prise en charge dynamique adaptée et dirigée par les facteurs prédictifs de mortalité ainsi que les recommandations internationales.

Aucun conflit d'intérêt
Youssef BEN BRAHIM, Senda BEN SASSI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Rihab DAOUD, Yousra MEJDOUB, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
12:00 - 13:00 #33417 - FC32-08 La valeur pronostic du ratio neutrophile sur lymphocyte dans le sepsis aux urgences.
FC32-08 La valeur pronostic du ratio neutrophile sur lymphocyte dans le sepsis aux urgences.

Introduction: Aux urgences ,le sepsis reste une pathologie fréquente .à elle seule , elle peut entrainer des complications au cours de l’hospitalisation associées à des formes graves voire fatales. Objectif: évaluer la corrélation entre le ratio neutrophile sur lymphocyte à l’admission et le pronostic des patients au cours de leurs séjours aux urgences. Matériels et méthodes: Nous avons élaboré une étude rétrospective descriptive analytique monocentrique sur 3 mois menée au service des urgences . On a inclus les patients ayant un sepsis avec un score qSOFA (Quick Sequential Organ Failure Assessment) supérieur ou égal à deux. On a calculer le ratio neutrophile sur lymphocyte à l’admission chez ces patients. On a fixé un cutt off à 8,8. On a divisé notre population en deux groupes : G1 :groupe ayant un ratio superieur ou égal à 8,8 ;G2 :groupe ayant un ratio inférieur à 8,8. Résultats : Cinquante patients ont été inclus, avec G1 : 24 patients et G2 : 26 patients. 66% étaient des hommes et 34% étaient des femmes avec un genre ratio de 0,5. L’âge moyen était à 68,1 ans. L’hypertension artérielle et le diabète étaient les comorbidités les plus observées dans 46% et 32% respectivement. 62% ont nécessité une prise en charge en milieu de réanimation mais seulement 12% ont y été transférés. Le recours aux catécholamines était indiqué chez 68% patients. La mortalité totale était de 46 % . La présentation clinique était jugée sévère dans 42,8% pour G 1 et dans 26,2% pour G2. La comparaison de deux groupes en analyse univarié a montré une différence statistiquement significative pour la mortalité (p=0.003), la nécessité d’une hospitalisation en réanimation (p<0.05) et le recours à la ventilation mécanique (p<0.05) qui étaient plus fréquente dans le groupe G1. Conclusion : Le ratio neutrophile sur lymphocyte pourrait bien être utilisé au cours de la prise en charge des patients ayant un sepsis aux urgences comme un facteur prédictive de mauvais pronostic pour mieux les stratifier.

pas de conflit d'intéret dans notre étude.
Malek BEN KHALIFA (bizerte, Tunisie), Shams BECHA, Khawla BEN SAAD, Maroua MABROUK, Elhem MCHIRGUI
Salle 352B-Zone poster 2
13:00

"Vendredi 09 juin"

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SI20
13:00 - 14:00

Session Interactive
Jeopardy & Burger Quiz
Autres, Jeunes, Profession - Métier

Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez tester vos connaissances Sex, Drugs and Rock'n Roll !
13:00 - 14:00 Jeopardy. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Olivier DENIS (PC) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot
14:00

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CM04
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Doit on tout remettre en cause ?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Autre, Toxicologie

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Paris), Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Certaines habitudes thérapeutiques sont encrées dans nos pratiques. Le niveau de preuve de leur intérêt n'est pas toujours corrélé à leurs utilisations. Dans cette session, nous décrirons sur quelles preuves sont basées l'utilisation de quatre thérapeutiques courante et nous nous demanderons si nous devrions changer nos pratiques
14:00 - 15:30 L'oxygène dans la dyspnée. Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
14:00 - 15:30 L'intubation oro-trachéale du coma toxique. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 L'adrénaline dans l'arrêt cardiaque. Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
14:00 - 15:30 Le furosémide dans l'oedème aigu pulmonaire. Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Conférencier, Tours)
Amphi Bleu

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CS05
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
IPA Urgences : les premières promotions.
Organisation Services d'Urgences, Pédagogie - Enseignement - Formation

Modérateurs : Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Youri YORDANOV (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Session visant à présenter le parcours pour mettre en place un IPA aux urgences, du parcours universitaire à l'intégration en tant qu'IPA dans un service d'urgence
14:00 - 15:30 Etre étudiant IPA U. Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
14:00 - 15:30 Retour d'expérience d'un IPA en poste aux Urgences. Kevin VAN DEN BERGH (Infirmier en pratique avancée URGENCES) (Conférencier, Perpignan)
14:00 - 15:30 Intégrer un nouvel acteur du soin. Julie DEVICTOR (IPA) (Conférencier, Clichy)
Amphi Havane

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SI21
14:00 - 15:00

Session Interactive
Speed dating
Jeunes, Profession - Métier

Modérateurs : Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen), Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Envie de diversifier votre activité ? Envie de rencontrer des urgentistes au parcours « atypique » ? Envie d’échanger avec des passionnés ?
Le speed dating ce sont 18 urgentistes à l’exercice singulier, à rencontrer pour leur poser toutes vos questions ! Médecin d’expédition, expert médico-judiciaire, start-uper… il y en a pour tous !
On vous attend nombreux !!
14:00 - 15:00 Je suis médecin urgentiste et chercheur. Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada)
14:00 - 15:00 Je fais de la formation non universitaire. Carole AMSALLEM (Médecin) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine d'expédition. Théotime GAULT (médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine du sport.
14:00 - 15:00 je fais de la médicalisation d'évènements. Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:00 Je fais du rapatriement sanitaire. Tristan TISON (Emergency Physician, simulation instructor) (Conférencier, NÎMES)
14:00 - 15:00 Je fais du secours en mer. Hélène ROUSSELLON (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:00 Je fais du secours en montagne. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00 Je fais de l'expertise judiciaire en Médecine d'Urgence. Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
14:00 - 15:00 Je suis manager. Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je travaille dans la réserve réserve opérationnelle du service de santé des armées (SSA). Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:00 Je travaille dans un laboratoire de simulation médicale. Daniel Aiham GHAZALI (Emergency physician, director of research) (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:00 Je travaille dans une institution en lien avec la santé. Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:00 Je travaille en USC/réanimation. Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine tactique. Emeric ROMARY (Médecin urgentiste GIGN) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la toxicologie clinique. Philippe CHAUVEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:00 J'ai lancé mon entreprise ou ma start-up. Mehdi IMOULOUDENE (medecin) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:00 Je fais des urgences pédiatriques. Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers)
Salle 241

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CM43
14:00 - 15:00

Conférence Médecins - Session CNUMU
Notre avenir : l'avis des universitaires
Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier

Modérateurs : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Dans cette session commune avec le collège national des universitaires de médecine d'urgence, nous aborderons comment notre spécialité peut être attractive en ce qui concerne les postes de praticiens hospitalo-universitaires, quelles perspectives pour la maquette du DES de médecine d'urgence en 5 années, et comment la recherche en pédagogie fait également évoluer notre spécialité.
14:00 - 15:00 Attractivité des postes HU. Bruno RIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 DES à 5 ans. Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:00 Recherche en pédagogie : exemple delphi en simulation. Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
Salle 242A

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AMS32 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Triage : de zéro à héros. Viens buzzer !
Triage

Coordonnateur : Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
- Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
- Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
- Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant de 10 à 20 victimes.
- Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
- Découverte d’une solution de simulation innovante et originale : mise en stress et charge mentale
Salle 242B

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SI02
14:00 - 15:00

Session Interactive
Acide tranexamique : bonnes et mauvaises indications.
Coagulation - Hémostase

Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Où l'on précisera les bonnes indications en terme de pathologies et de délai pour l'utilisation de l'acide tranexamique et l'on rappellera les mauvaises indications de cette molécule.
14:00 - 15:00 Acide tranexamique : bonnes et mauvaises indications. Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
Salle 243

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TRS01
14:00 - 15:30

Table Ronde Soignants
Venir travailler aux Urgences et y rester. Oui, mais pourquoi ?
Aide Soignant, Infirmier, Management, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur : Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
A l'heure où la pénurie de soignants gagne l'hôpital, la question se pose sur les moyens à mettre en œuvre pour accueillir et fidéliser les nouveaux agents et les agents en poste. Du compagnonnage au perspectives d'avenir, ce cycle de conférence vous donnera quelques clefs.
14:00 - 15:30 Enjeux du tutorat et compagnonnage. Eric GARCIA (IDE et Formateur) (Conférencier, Pau)
14:00 - 15:30 La dynamique d'équipe au cœur du développement des compétences. Maxime GAUTIER (Chef de service) (Conférencier, Eaubonne)
14:00 - 15:30 Pourquoi les Urgences ? Théophile BASTIDE (Cadre supérieur de santé) (Conférencier, Paris)
Salle 251

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CLM09
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
Urgences infectieuses

Modérateurs : Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique), Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Pointe à Pitre, Guadeloupe)
14:00 - 15:30 #33014 - CP70 Conception et évaluation d'un dispositif médical de protection du risque de la contamination aéroportée : projet bubblecov et dispositif AIR'PROTEC®.
CP70 Conception et évaluation d'un dispositif médical de protection du risque de la contamination aéroportée : projet bubblecov et dispositif AIR'PROTEC®.

Introduction : Le but de cette étude est de présenter les tests de développement d’un dispositif d’isolement de l’extrémité céphalique du patient appelé « bulle » équipé d’une pompe avec système de filtration de l’air expiré développé dans le but d’éviter la contamination de l’environnement du patient porteur d’un virus respiratoire et son efficacité sur la réduction de la diffusion du nombre de particules au cours d’une nébulisation. Méthode : Des mesures de nombre de particules dans l’air au cours de nébulisations ont été effectués dans un box d’examen, une ambulance et un hélicoptère sanitaire, en trois phases : avec un prototype, des pompes expérimentales ou le vide d’air hospitalier, puis le dispositif commercial AIR’protec® et son système d’aspiration mobile. Les mesures des particules étaient effectuées par un compteur laser au cours d’une nébulisation et comparées à la valeur baseline (avant la procédure). L’objectif était de vérifier l’obtention d’une réduction d’au moins 90% de l’augmentation de ces particules dans l’environnement du patient. Résultats : Avec la « bulle » à 20 minutes du début de la nébulisation dans un box d’examen, une diminution de 81 % du nombre de particules était observée par rapport à une nébulisation sans bulle. Dans l’ambulance, une diminution de 77 % du nombre de particules était observée. Dans l’hélicoptère à 15 minutes du début de la nébulisation on observait une diminution de 83%. Avec AIR’protec® dans un box d’examen et dans l’ambulance une diminution de plus de 99% du nombre de particules était observée par rapport à une nébulisation sans bulle à 20 minutes du début de la nébulisation. Conclusion : Le prototype « bulle » a été développé et est actuellement commercialisé sous l’appellation AIR’protec®. Nous avons observé une réduction du nombre de particules aérosolisées dans l’environnement proche du patient évaluée à plus de 97% en conditions stables. Une étude clinique sur sujets volontaires sains permettra d’approfondir ces données d’efficacité.

aucun
Justine BALANDRAUD (Grenoble)
14:00 - 15:30 #33066 - CP71 Quels biomarqueurs peuvent prédire l’aggravation d’une infection à SARS-CoV2 ? Une étude ancillaire de la cohorte COVIDeF.
CP71 Quels biomarqueurs peuvent prédire l’aggravation d’une infection à SARS-CoV2 ? Une étude ancillaire de la cohorte COVIDeF.

Introduction : La COVID-19 a été responsable de millions de décès et d’hospitalisations en unités de soins intensifs (USI) dans le monde entier. L’identification des patients à risque de développer une forme sévère est cruciale pour mieux orienter les patients et l’allocation des ressources. L’objectif principal de notre étude était d’identifier, parmi une sélection de biomarqueurs, ceux prédictifs d’une aggravation de la COVID-19 à court terme. Méthodes : C’est une étude ancillaire qui utilise les données cliniques et une collection de biobanque de la cohorte multicentrique prospective COVIDeF. Celle-ci a étudié du 31 mars 2020 au 30 mars 2021 les patients admis dans les hôpitaux de l’Assistance-Publique-Hôpitaux de Paris, pour une suspicion d’infection à Sars-CoV-2. Ceux ayant une infection COVID-19 confirmée ont été divisés en 2 groupes : aggravation (admission en USI ou ventilation invasive ou non-invasive ou SDRA ou décès) et contrôle (pas d’aggravation). La troponine, CRP, procalcitonine, Mild-Regional-pro-Adrenomeduline (MR-proADM), pro-endothéline, SuPAR, NT-proBNP, calprotectine, PF4, D-dimères ainsi que les paramètres biologiques de routine ont été dosés dans le plasma/sérum et comparés entre les 2 groupes avec une régression logistique conditionnelle. Résultats : Parmi les 1040 patients inclus dans la cohorte COVIDEF, nous en avons sélectionné 512 ayant un échantillon en biobanque disponible pour ledosage des biomarqueurs à l’admission, dont 60 qui appartiennent au groupe aggravation. L’âge moyen était de 59,5ans (+/- 19,5) et 50,2% étaient des femmes. Parmi les biomarqueurs étudiés, trois étaient indépendamment associées à l’aggravation : CRP (mg/L) OR 1.01 [IC 1.01-1.02], procalcitonine (ng/mL) OR 0.4428 [0.21-0.95] et MR-proADM (pg/mL) OR 3.012 [1.06-8.53]. Conclusion : MR-proADM semble être le biomarqueur le plus performant dans l’identification précoce d’une aggravation des patients ayant la COVID-19. Des études interventionnelles devront à l’avenir tester l’efficacité et la sécurité de ce biomarqueur dans l’arbre décisionnelle d’hospitalisation et son impact médico-économique.

aucun
Marta CANCELLA DE ABREU (Paris), Jacques ROPERS, Nathalie OUEIDAT, Laurence PIERONI, Michaela FONTENAY, Corinne FRERE, Krystel TORELINO, Pierre HAUSFATER
14:00 - 15:30 #33100 - CP72 Impact d’un protocole régional Sepsis sur le respect des « Bundles » de la SSC chez les patients en Sepsis.
CP72 Impact d’un protocole régional Sepsis sur le respect des « Bundles » de la SSC chez les patients en Sepsis.

Introduction : La SSC édite régulièrement des recommandations (« Bundles ») pour la prise en charge du sepsis. La précocité de ces points améliore le pronostic des patients mais l’application dans les Services d’Urgence (SU) reste un challenge quotidien. Nous émettons l'hypothèse que l’implémentation d’un protocole Sepsis régional améliore le respect des « Bundles » dans les 3h. Méthode : Étude prospective multicentrique quasi expérimentale avant/après sur 2 périodes d’un mois, entrecoupée d’une phase d’intervention composée de : filière Sepsis au sein de chaque SU, implémentation du protocole (détection Sepsis-3, traitement précoce). Tous les patients admis au SU pour un sepsis (infection + dysfonction d’organe (SOFA≥2)) ont été analysés. L’objectif principal était de comparer la proportion de patients traités dans les 3h entre les 2 périodes. L’objectif secondaire était de décrire l’épidémiologie des patients en Sepsis. Résultats : Sur les 2 périodes d’analyse, 381 patients ont été identifiés en Sepsis (P1=176, P2=205) dont 32 en choc septique. On ne décrit aucune différence concernant la proportion de chaque « Bundles » dans les 3h: lactates (55% vs 51%, p=0.472), hémocultures (78% vs 75%, p=0.472), remplissage vasculaire (28% vs 31%, p=0.500), antibiothérapie (49% vs 52%, p=0.608). Conclusion : Malgré l’implémentation multicentrique d’un protocole Sepsis, on ne décrit pas d’amélioration des « Bundles ». Cette analyse illustre la nécessité de créer des filières spécifiques.

Aucun
Antoine LANNELUC, Coralie LACORRE, Aloïse BLANCHET, Lise Marie HUOT, Marcela OTRANTO, Henri Hani KARAM, Thomas DAIX, Thomas LAFON (Limoges)
14:00 - 15:30 #33143 - CP74 Création d’un score prédictif d’aggravation chez les patients septiques pris en charge aux urgences : étude CASC.
CP74 Création d’un score prédictif d’aggravation chez les patients septiques pris en charge aux urgences : étude CASC.

Introduction : Le sepsis est une maladie avec une morbi-morbidité importante qui nécessite une reconnaissance et une prise en charge thérapeutique précoce pour améliorer la survie. Le score quick-SOFA aide à sa reconnaissance, mais ses performances diagnostiques sont insuffisantes. L'objectif de notre étude est de développer un score clinique permettant d'identifier rapidement une situation infectieuse à risque de détérioration clinique chez un patient consultant aux urgences. Méthodes : Une étude de cohorte prospective monocentrique a été réalisée dans un service des urgences entre mars 2016 et août 2018. Tous les patients hospitalisés via le service des urgences pour une pathologie infectieuse communautaire ont été inclus dans notre cohorte initiale. Nous avons sélectionné les patients pour lesquels l'infection était prouvée microbiologiquement, cliniquement ou radiologiquement. Les données manquantes ont été imputées de façon multiple. Les variables prédictives ont été sélectionnées à l'aide d'une régression logistique multivariée de type pas à pas pour élaborer le score clinique. Nous avons réalisé des courbes ROC afin d’obtenir l’aire sous la courbe et de définir un seuil optimisant les performances requises pour le sepsis. Le test d’Hosmer-Lemeshow a été utilisé pour évaluer la calibration. La méthode de rééchantillonnage de type Bootstrap a été utilisée pour faire une validation interne du modèle final. Résultats : 496 patients ont été inclus. L'âge médian était de 72 [IIQ : 54 – 84] ans, 213 (46 %) étaient des femmes et 244 (53 %) présentaient des symptômes respiratoires. Le score clinique allait de 0 à 90 et comprenait 8 variables (le sexe, le lieu de résidence, la température, l’altération du Glasgow, la présence d’un cancer évolutif, la présence d’une hypotension nécessitant un remplissage vasculaire, la présence d’un support ventilatoire et la présence de troubles cognitifs). L’aire sous la courbe ROC était de 0,85 (IC95% 0,81- 0,89). Un seuil de 26 correspondait à une sensibilité de 88 % (IC 95 % : 79-93), une spécificité de 62 % (IC 95% 57-67) et une VPN de 95 % (IC 95% 91-97). Le test de Hosmer-Lemeshow a montré une valeur p de 0,23 et l’aire sous la courbe corrigée était de 0,84. Conclusion : Un score clinique permet la prédiction d’une aggravation du sepsis pour les patients pris en charge aux urgences. Dans le contexte actuel de flux tendu aux urgences, notre outil pourrait contribuer à améliorer la prise en charge des patients septiques.

aucun
François SAGET (RENNES), Nicolas PESCHANSKI, Arnaud GACOUIN, Louis SOULAT, Jean-Marc TADIE, Paul-Georges REUTER, Bruno LAVIOLLE, Adel MAAMAR
14:00 - 15:30 #33193 - CP75 Association entre l’antibiothérapie et l'optimisation hémodynamique préhospitalière avec la mortalité à 30 jours chez des patients en choc septique.
CP75 Association entre l’antibiothérapie et l'optimisation hémodynamique préhospitalière avec la mortalité à 30 jours chez des patients en choc septique.

Introduction Les recommandations internationales relatives à la prise en charge du sepsis et du choc septique préconisent une reconnaissance, un diagnostic et un traitement précoces afin de réduire la mortalité associée [1,2]. Plus qu'un traitement unique, un ensemble de soins comprenant une antibiothérapie (ABT) et une optimisation hémodynamique a démontré son efficacité en milieu hospitalier. Cette étude vise à étudier l'association entre la mortalité à 30 jours chez les patients atteints de choc septique et l'administration d'une antibiothérapie combinée à une optimisation hémodynamique définie par une expansion volémique d'au moins 10 ml.kg-1.h-1. Méthodes De mai 2016 à mars 2021, les patients atteints de choc septique nécessitant une intervention préhospitalière d’un SMUR ont été rétrospectivement analysés. Pour évaluer l'association avec la mortalité à 30 jours, la méthode de propension Inverse Probability Treatment Weighting (IPTW) a été appliquée. Résultats Parmi les 529 patients inclus, 354 (67%) ont été analysés. Les infections pulmonaires, digestives et urinaires présumées étaient la cause du choc septique dans 49%, 25% et 13% des cas, respectivement. La mortalité globale à 30 jours était de 32%. Soixante et onze patients (20 %) ont reçu une ABT préhospitalière (C3G ou Tazocilline) et une expansion volémique d'au moins 10 ml.kg-1.h-1. La régression log binomiale pondérée par l'IPTW a retrouvé une association significative entre la mortalité à 30 jours et l'administration préhospitalière d'une antibiothérapie combinée à une optimisation hémodynamique préhospitalière par remplissage vasculaire optimale (RR de 0,56 [0,33 - 0,89], p=0,02 et RR ajusté 0,52 [0,27 - 0,93], p=0,03). Conclusions L'administration d'une antibiothérapie combinée à une optimisation hémodynamique préhospitalière est associée à une diminution de la mortalité à 30 jours des patients atteints de choc septique pris en charge par une équipe SMUR. Références 1. Singer M. JAMA. 2016 2. Chen AX. N Engl J Med. 2019.

Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail.
Romain JOUFFROY, Basile GILBERT, Jean-Pierre TOURTIER, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Papa GUEYE (Fort de France, Martinique)
14:00 - 15:30 #33210 - CP76 Caractéristiques des patients admis aux urgences du CHU de Rouen pour COVID-19 et hospitalisés en réanimation durant l’année 2020.
CP76 Caractéristiques des patients admis aux urgences du CHU de Rouen pour COVID-19 et hospitalisés en réanimation durant l’année 2020.

Introduction : Un des enjeux de la prise en charge aux urgences des patients COVID-19 durant la pandémie était d’orienter précocement les formes sévères, ou à risque de l’être, vers les réanimations tout en limitant le risque de saturation de ces unités. L’objectif de cette étude était d’identifier les caractéristiques des patients consultant aux urgences puis étant admis en réanimation pour COVID-19. Matériel et méthode : Nous avons inclus rétrospectivement tous les patients de plus de 18 ans avec un diagnostic confirmé de COVID-19 hospitalisés en réanimation et en unités COVID-19 conventionnelles après admission par le service des urgences du CHU entre le 14 mars 2020 et le 31 décembre 2020 (1ère et 2ème vagues). Nous avons stratifié la population selon son orientation post urgences (admission en réanimation ou non-admission en réanimation). A l’aide d’une régression logistique, nous avons déterminé les associations entre une hospitalisation en réanimation et les caractéristiques cliniques, paracliniques et thérapeutiques des patients aux urgences. Résultats : Parmi les 539 patients pris en charge pour COVID-19 aux urgences du CHU, 71 (13,2%) ont été admis en réanimation. Ces patients admis en réanimation étaient moins susceptibles d'être des femmes (OR 0,3 IC95 % 0,2-0,6) mais plus susceptibles d'être symptomatiques de dyspnée (OR 7,4 IC95% 2,3-37,3), polypnée (OR 7,7 IC95% 3,6-19) et tirage (OR 4,3 95%CI 2,1-8,5) que ceux admis dans d’autres unités. Les patients admis en réanimation avaient un taux de leucocytes plus élevé (médiane 8,2 G/L vs. 6,2 G/L, p=0,0008), un taux de CRP plus élevé (médiane 158mg/L vs. 62mg/L, p<0,0001) et étaient plus susceptibles d'avoir un taux de D-Dimères supérieur à 1 000 ng /mL (OR 3,8 IC95% 1,7-9,2).Les patients présentant une atteinte scanographique étendue( 25-50%) ou sévère(>50%) étaient plus susceptibles d'être admis en réanimation (étendue OR 3,7 IC95% 2,0-7,2 ; sévère OR 5,7 IC95% 2,4-13,3) tandis que les patients présentant une étendue légère ou modérée sur le scanner étaient moins susceptibles d'être admis en réanimation (légère OR 0,2 IC95% 0,02-0,8 ; modérée OR 0,1 IC95% 0,03-0,3). Conclusion : Pour les patients de l’étude admis aux urgences puis en réanimation en 2020 pour COVID-19, il semble exister un profil à risque de formes graves. Ces caractéristiques facilement accessibles pourraient permettre d’identifier précocement ces patients pour optimiser leur parcours de soin.

Aucun
Mélaine THÉVENET (ROUEN), Mathieu BENHADDOUR, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY
14:00 - 15:30 #33256 - CP77 Combinaison du dosage de la procalcitonine (PCT) et du diagnostic moléculaire syndromique respiratoire pour l’épargne antibiotique aux urgences: étude PROARRAY.
CP77 Combinaison du dosage de la procalcitonine (PCT) et du diagnostic moléculaire syndromique respiratoire pour l’épargne antibiotique aux urgences: étude PROARRAY.

Contexte : l’intérêt pour l’utilisation rationnelle des antibiotiques (ATB), des panels moléculaires syndromiques respiratoires ou des algorithmes guidés par la PCT dans les infections respiratoires basses (IRB) est discutée. L’hypothèse de l’étude PROARRAY est que la combinaison du dosage de la PCT et d’un panel multiplex respiratoire réalisé en temps réel permettrait de réduire l’exposition aux ATB. Methodes: PROARRAY est un essai randomisé, prospectif, interventionnel, réalisé dans le service des urgences d’un hôpital universitaire parisien. Les patients consultant pour une suspicion d’IRB ont été randomisés dans un bras intervention (dosage systématique de la PCT et écouvillon naso-pharyngé pour un test BIOFIRE® RP2.1 plus en délocalisé aux urgences, avec la recommandation d’arrêter ou de ne pas débuter d’ATB si PCT<0.25 µg/L et/ou identification d’un virus respiratoire) ou un bras pratique usuelle (SOC). Le critère de jugement principal était la durée d’exposition aux ATB. Resultats: 451 patients ont été randomisés, âge moyen 62,5 ±19,4 ans, taux d’hospitalisation : 59,9%, durée de séjour 7,4 ± 8,4 days. Les principaux diagnostics étaient : PAC (n=129), COVID-19 (n=91), AECOPD (n=31). Le test BIOFIRE® RP2.1plus a identifié au moins une espèce virale chez 112 patients (49.8%). La durée médiane d’exposition aux ATB était de 6.00 [0.00;9.00] et 5.00 [0.00-9.00] jours dans les bras SOC et intervention respectivement (p=0.71). Un ATB a été débuté dans 31,3 % et 34,1% respectivement (p=0,54). L’exposition aux ATB était <6 jours chez 100 (47,2%) et 108 patients (50,59%) respectivement (p=0.58). Discussion et conclusion: communiquer en temps réel au médecin urgentiste les résultats de la PCT et du panel respiratoire n’a pas permis de réduire de manière significative l’exposition aux ATB. Cependant, la durée médiane et le taux d’initiation des ATB étaient déjà bas dans le bras SOC (qui incluait l’utilisation en routine de la PCT dans notre service d’urgence). L’utilisation en routine de la PCT a probablement contribué à une durée d’ATB inférieure (6 jours) à l’hypothèse de départ (9 jours) et réaffirme l'intérêt de ce marqueur dans l’utilisation rationnelle des ATB. Par ailleurs, l’intervention s’effectuant au niveau des urgences, nous n’avions pas de contrôle sur l’utilisation des ATB en aval pour les patients hospitalisés. Enfin, nous démontrons la faisabilité du test BIOFIRE® RP2.1 plus, directement aux urgences, avec un taux de positivité de 50%.

L'étude PROARRAY a été financée et promue par la société BioMérieux.
Laetitia VELLY (Paris), Marta CANCELLA DE ABREU, David BOUTOLLEAU, Ilaria CHERUBINI, Enfel KHELILI-HOUAS, Pierre HAUSFATER
14:00 - 15:30 #33304 - CP78 Evaluation de patients suspects d’infection à la COVID19 au sein d’un centre de communication médicale d’urgence avec l’ajout de la vidéo en direct.
CP78 Evaluation de patients suspects d’infection à la COVID19 au sein d’un centre de communication médicale d’urgence avec l’ajout de la vidéo en direct.

Introduction : Les centres de communication médicale d’urgence (CCMU) ont subi une explosion du nombre d’appels durant les premières vagues de la pandémie à la COVID19 et ont du se réorganiser pour y répondre. Dans un système à deux niveaux de réponse, dont le 1er est paramédicalisé, un outil de vidéo en direct a été mis à disposition des médecins constituant le 2ème niveau pour leur permettre d’affiner le tri des patients. Cette étude vise à décrire la contribution de la vidéo en direct dans l'évaluation de deuxième ligne des patients suspects de la COVID19 par les médecins des CCMU. Matériel et méthodes : Etude rétrospective mono-centrique qui incluait toutes les évaluations téléphoniques des patients présentant des symptômes compatibles avec la COVID19 du 1er Avril 2020 au 30 Avril 2021. L’organisation du CCMU et les caractéristiques des patients qui ont appelé les deux lignes d’urgence pour une suspicion, ou une maladie avérée à la COVID19 ont été décrits. Une enquête en ligne a été réalisée durant la même période auprès des médecins dans le but de mesurer les indications, limitations et l’impact de la vidéo en direct sur leurs décisions. Résultats : 8'957 patients (âge moyen : 49.1 [±21.9]) ont été inclus dans l’étude. 4’493 patients ont appelé le numéro officiel, dont 2'157 (48.0%) présentaient une dyspnée. 4'464 patients ont appelé le numéro dédié, dont 4'045 (90.6%) présentaient des symptômes grippaux ou une anosmie-agueusie. 2'494 (27.8%) patients ont été transportés à l’hôpital, principalement pour des difficultés respiratoires. 1'798 (20.1%) patients ont bénéficié d’une 2nde évaluation médicale dont 405 (22.5%) avec l’ajout de la vidéo en direct qui a fonctionné dans 315 (77.8%) des appels. L’enquête en ligne (107 réponses) a montré que les médecins utilisaient la vidéo pour évaluer en premier lieu la respiration (n=87 (81.3%)) et l’état général (n=84 (78.5%)) des patients. Ils ont estimé que leur décision était modifiée dans 75.7% (n=81) des cas. 7 (6.6%) patients en urgence vitale, non détectée initialement, ont été rattrapés. Conclusion : Durant les deux premières vagues de la pandémie, un patient sur cinq a été examiné par un médecin en 2ème ligne, qui a utilisé la vidéo en direct avec parcimonie, principalement pour évaluer la respiration et l'état général des patients. L’usage de la vidéo en direct a influencé la décision médicale dans > ¾ des évaluations et cela a permis de rattraper 6,6 % d’urgences vitales non détectées initialement.

NA
Robert LARRIBAU (Genève), Beth HEALEY, Victor Nathan CHAPPUIS, Dominique BOUSSARD, Florent GUICHE, Tara HERREN, Birgit GARTNER, Laurent SUPPAN
Salle 252A

"Vendredi 09 juin"

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CM56
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Cellule d'urgence médico-psychologique
Catastrophe SSE CUMP, Psychiatrie

Modérateurs : Sébastien BEAUME (Médecin-chef par intérim / Référent zonal NRBC) (Aix-en-Provence), Carla DE STEFANO (psychologue) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Nous présenterons dans cette session le rôle de la Cellule d'Urgence Médico Psychologique tant pour les soignants que pour les patients. Nous décrirons également les modalités de déclenchement.
14:00 - 15:30 La CUMP: pour qui et quand ? Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30 Gestion du psychotrauma des patients. François DUCROCQ (Psychiatre Référent National adjoint CUMP) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30 Gestion du psychotrauma des soignants. Elise NEFF (PH) (Conférencier, Paris)
Salle 252B

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AS37 B
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Traumatologie

Coordonnateur : Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, civière cuillière, MID, ceinture pelvienne, attelle de traction (CT6), garrot tourniquet, plan dur (araignée),bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT).
Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
Salle 253

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CMS19
14:00 - 15:00

Conférence Médico-Soignants
Le syndrome douloureux aux Urgences : qu’est-ce qui marche ?
Douleur - Analgésie, Pédagogie - Enseignement - Formation, Thérapeutique

Modérateurs : Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
Dans la prise en charge de la douleur aux urgences, des stratégies thérapeutiques sont ancrées dans nos pratiques dont le niveau de preuve n'est pas toujours optimal. Dans cette session, nous rapporterons les stratégies thérapeutiques et leur niveau de preuves dans diverses indications qui peuvent poser problème à l'urgentiste.
14:00 - 15:00 Dans la drépanocytose. Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
14:00 - 15:00 Dans le syndrome cannabinoïde. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:00 Dans la douleur chronique. Benjamin LEHR (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:00 Place des distracteurs. Adel SEKMA (Conférencier, Monastir, Tunisie)
Salle 342A

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AM11 C
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - intubation difficile
Ventilation

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 342B

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AMS33 C
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
L’atelier se déroule en 2 phases : 20 minutes (+10 min de questions générales) de présentation en plénière et 60 min de manipulation par sous-groupes de 8 chacun avec un animateur. Il s’agit de manipulations pratiques et non pas d’une simulation.

Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
Salle 343

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CS03
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Exercer autrement en Médecine d'Urgence
Catastrophe SSE CUMP, Environnement, Infirmier, Pathologie circonstancielle, Profession - Métier, Réseau de santé

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon)
Coordonnateur : Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
La Médecine d'Urgence telle que nous la connaissons se décline en deux volets : l'extra et l'intra hospitalier avec les SMUR et service d'Urgence. Cette session a pour but de mettre en lumière d'autres professions de l'urgence et de décrire le rôle de chacune d'elle.
14:00 - 15:30 Infirmier Sapeur Pompier. Benoît CHATEAUNEUF (IADE) (Conférencier, Dijon)
14:00 - 15:30 Infirmier militaire. Alexandre NIGGEL (Infirmier) (Conférencier, Sollies-pont)
14:00 - 15:30 La réserve sanitaire / l'exercice humanitaire. Merlin DESCOURS (Infirmier) (Conférencier, Toulon)
Salle 351

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AS38
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Communications complexes : annonce de la maladie grave, de la mort, du pronostic sévère
Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers : Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Pierre POLES (praticien hospitalier) (Conférencier, Annecy)
Objectifs pédagogiques :
• Sensibiliser les participants à la gestion des situations d'annonce de la mort et de pronostics péjoratifs.
• Apporter des éléments conceptuels relatifs à cet accompagnement
• Développer des aptitudes à la prise en charge de ces urgences médico-psychologiques

Apports cognitifs :
• La mort : représentations psychiques et culturelles
• L'annonce : une communication à haute contrainte
• La relation d'aide : définition, principes, rôle de l'équipe soignante
• Expliciter les mécanismes de défense pouvant se manifester lors de cette annonce
• Offrir des repères sur les différentes étapes du deuil, en particulier la première étape du déni
• Aborder les savoir être à travers les notions d’empathie, de juste distance, d’auto empathie.

Techniques pédagogiques :
Les apprentissages se feront autour d’analyse de scénettes simulées.
Salle 352A

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FC33
14:00 - 15:00

Flash communications
Urgences respiratoires - Ventilation

Modérateur : Florian CANU (Médecin) (Montdidier)
14:00 - 15:00 #32928 - FC33-01 Les facteurs de risque d’échec de la ventilation non invasive aux urgences et en préhospitalier.
FC33-01 Les facteurs de risque d’échec de la ventilation non invasive aux urgences et en préhospitalier.

Introduction Aux urgences, la ventilation non-invasive (VNI) est indiquée lors des détresses respiratoires aiguës secondaires à un œdème aigu pulmonaire (OAP) ou d’exacerbation aiguë de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). Le principal risque est l’échec de traitement. L’objectif de ce travail a été d’identifier les facteurs de risque d’échec d’une VNI débutée aux urgences. Méthodes Etude observationnelle prospective. Ont été inclus les patients de plus de 18 ans, traités par VNI aux urgences ou en préhospitalier. Le critère de jugement principal était l’échec défini par la survenue d’un décès ou d’une intubation dans les 48 heures suivant l’admission. Résultats Au total, 87 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 74+/-13 ans et 52% étaient des hommes ; Tableau 1. 37% des patients ont présenté un échec de VNI. Ces patients étaient plus jeunes (76 ± 12 ans versus 69 ± 13 ans ; p = 0.017) et présentaient des troubles de conscience (GCS 15 ± 1 versus 13 ± 3 ; p = 0,001). Après une heure de VNI, un échec a été identifié chez les patients avec une PaCO2 plus élevée (PaCO2 56 ± 16 versus 67 ± 24 mmHg ; p = 0,024). Conclusion L’échec précoce d’une VNI débutée aux urgences était associé à un âge plus jeune, des troubles de conscience à l’admission, et un PaCO2 plus élevé à 1 heure. Notre étude était limitée par son faible effectif et le faible nombre d’événement. Une étude plus importante avec analyse multivariée permettrait de prendre en compte les facteurs confondants.
Jérémie LESTIENNE (Poitiers), Wahid MOUHIB, Paul FIEVET, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:00 - 15:00 #33027 - FC33-02 Evaluation du risque d’échec de l’oxygénothérapie à haut-débit pour la prise en charge de l’œdème aigu pulmonaire cardiogénique.
FC33-02 Evaluation du risque d’échec de l’oxygénothérapie à haut-débit pour la prise en charge de l’œdème aigu pulmonaire cardiogénique.

Introduction : Plusieurs travaux publiés ont proposé l’oxygénothérapie à haut-débit nasal (OHD) lors de la prise en charge de l’œdème aigue pulmonaire cardiogénique (OAP), mais leurs résultats sont discordants. Nous avons conduit une revue de littérature pour estimer le risque d’échec de traitement de l’OAP avec OHD en le comparant à la ventilation non-invasive. Méthodes : Revue de littérature avec méta-analyse. Toutes les études prospectives randomisées et non-randomisées comparant OHD et VNI au cours de l’OAP et référencées dans Pubmed entre 2010 et 2022 ont été inclues. Le critère de jugement principal était l’échec de traitement, définie par un switch de traitement et/ou une intubation et/ou un décès. La compilation des données a été réalisé avec le logiciel RevMan et selon un modèle à effet aléatoire. Résultats : Au total, 2 études randomisées et 4 études non randomisées ont été inclus dans l’analyse, et présentaient toutes des risques de biais important. 249 patients ont été traités par OHD et 367 patients par VNI. Le risque d’échec de traitement était supérieur en cas d’OHD (OR = 2.64 IC95%[1.3 ; 5.1] ; Figure 1). L’analyse de sensibilité incluant uniquement les études randomisées ne met pas en évidence de différence de risque d’échec de traitement (OR=1.65 [0.6 ; 4.3]). Il n’y avait pas de différence de risque d’intubation ou de décès entre les deux traitements. Conclusion : Il y a plus d’échec de traitement par OHD que par VNI lors de la prise en charge des OAP.
Jennifer LAMARRE (Poitiers), Raphaël COUVREUR, Mélyne PITON, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:00 - 15:00 #33028 - FC33-03 Impact de l’utilisation d’une interface nasale asymétrique « Duet » en cas d’Oxygénothérapie Haut Débit (OHD) sur la pression des voies aériennes : Une étude sur banc d’essai.
FC33-03 Impact de l’utilisation d’une interface nasale asymétrique « Duet » en cas d’Oxygénothérapie Haut Débit (OHD) sur la pression des voies aériennes : Une étude sur banc d’essai.

Introduction L’oxygénothérapie à haut-débit nasal (OHD) permet de générer une pression expiratoire positive au niveau des voies aériennes (PEP). Cependant, cette PEP est limitée entre 2 et 4 cmH2O. L’objectif de notre travail a été de comparer la PEP générée en cas d’OHD avec des canules asymétriques en les comparant à des canules standard. Méthodes Etude expérimentale sur banc. Un mannequin SimMan 3G avec occlusion de la bouche a été connecté à un simulateur de respiration ASL 5000, permettant la mesure continue de la PEP, du volume courant et de la ventilation minute et pour différents débits (30, 40, 50 et 60L/min) et différents profils pulmonaires (normal, SDRA et exacerbation de BPCO) avec canules classique puis asymétriques. Pour chaque configuration, 10 cycles ventilatoires en condition BTPS (Body Temperature Pressure Saturated) ont été enregistrés. Résultats Le PEP était plus élevée avec des canules asymétriques (2,1+/-0,9cmH2O contre 1,2+/-0,7cmH2O ; p<0.001 ; Fig. 1) sur l’ensemble des cycles. Par ailleurs, les canules asymétriques étaient associées à un VT plus faible (394+/-126 mL versus 417+/-135 mL ; p<0,001) et une ventilation minute moins importante (6,5+/-2L/min versus 6,9+/-2,2 L/min pour l’interface classique ; p<0,001). Ces différences étaient observées quel que soit le débit d’OHD et la mécanique pulmonaire. Conclusion Les canules asymétriques permettent une augmentation de la PEP par rapport aux canules standard en cas d’OHD sur modèle expérimentale.
Nicolas KURFURST (Poitiers), Jérémy GUÉNÉZAN, Jennifer LAMARRE, Raphaël COUVREUR, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:00 - 15:00 #33030 - FC33-04 Oxygénothérapie haut-débit versus ventilation non-invasive au cours de l’OAP cardiogénique.
FC33-04 Oxygénothérapie haut-débit versus ventilation non-invasive au cours de l’OAP cardiogénique.

Introduction : La ventilation non invasive (VNI) est indiquée en cas de détresse respiratoire aiguë sur œdème aigue pulmonaire cardiogénique (OAP) mais induit des problèmes de tolérance. L’oxygénothérapie haut débit (OHD) est un support d’oxygénation utilisé en cas de l’insuffisance respiratoire aiguë hypoxémique mais est peu étudiée dans l’OAP. L’objectif de ce travail a été de comparer VNI et OHD sur l’évaluation de la fréquence respiratoire (FR) chez des patients en détresse respiratoire (DRA) secondaire à un OAP. Méthodes : Etude prospective, bi centrique, randomisée, en ouvert. Les patients en DRA (FR supérieur à 25/min et/ou signes de lutte) avec une présomption clinique d’OAP ont été inclus. Le critère de jugement principal était la mesure répétée de la FR à 5, 15, 30, 60 et 90 minutes. Un critère secondaire était l’inconfort lié au support. Résultats : 60 patients ont été randomisés. Les caractéristiques des populations étaient comparables. Au cours des 90 premières minutes, l’OHD était associé à une correction de la FR similaire à la VNI au cours de la première heure de traitement (Différence 1.4 vents/min IC95%[-0.04 – 2.9]; Figure 1). L’inconfort était similaire entre les groupes. Conclusion : Dans cette étude pilote, l’OHD était similaire à la VNI sur la diminution de la fréquence respiratoire au cours de la première heure de traitement. Elle pourrait constituer une alternative en cas de mauvaise tolérance ou de contre-indication.
Mélyne PITON (Poitiers), Jennifer LAMARRE, Raphaël COUVREUR, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:00 - 15:00 #33238 - FC33-05 Dyspnée aigue aux urgences : quels facteurs prédictifs de recours à l’assistance ventilatoire ?
FC33-05 Dyspnée aigue aux urgences : quels facteurs prédictifs de recours à l’assistance ventilatoire ?

Introduction : Le recours à l’assistance ventilatoire non invasive (VNI) est fréquent aux urgences. L’identification précoce des patients pouvant nécessiter une VNI est une étape indispensable. L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs de recours à la VNI chez les patients ayant consulté les urgences pour une dyspnée aigue. Méthodes : Etude prospective monocentrique entre janvier et avril 2022. Recueil de données démographiques, cliniques et évolutives à partir d’un dossier médical informatisé. Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans ayant consulté les urgences pour une dyspnée aigue d’installation inférieure à 48 heures non traumatique. Le critère de jugement principal était le recours à la VNI en intra hospitalier. Résultats : Nous avons inclus 350 patients. L’âge moyen était de 70.7± 14.28 ans. Sex ratio à 1,12. Les principales causes de la dyspnée étaient n(%) : insuffisance cardiaque aigue 116(33,1), pneumopathie communautaire 95(27), Covid 19 95 (27%), embolie pulmonaire 26 (7,4), exacerbation de bronchopneumopathie obstructive (BPCO) 20 (5,7). La durée moyenne de séjour était de 6,31± 5,38 jours. Le taux de recours à la VNI était de 56% .La ventilation en pression positive (CPAP) était utilisées chez 100 patients (29%), la VNI avec aide inspiratoire (AI) était utilisée chez 126 patients (36%) et l’oxygène à haut débit chez 40 patients (11%). Le taux de recours à la ventilation mécanique était de 6,8%. La mortalité intra hospitalière était de 22,6%. En comparant les deux groupes G1 : avec VNI ,G2 sans VNI , La différence d’âge moyen était non significative entre les deux groupes (p=0,07), L’HTA n(%) : (G1 : 119(61) ;G2 : 79 (51) ; p=0,05), La fréquence respiratoire moyenne à l’admission cpm ± DS : (G1 ; 27,3±5,9 ; G2 : 24± 4,9 ; p=0,000) , La saturation pulsée en oxygène moyenne (%) ± DS : (G1 : 82±11.07 ; G2 : 89 ±6.7 ; p=0,000) la pression artérielle systolique initiale ±DS (mmHg) (G1: 138 ±37 vs G2 : 129±24 ; p=0,01) En analyse multivariée l’HTA et une FR supérieure à 23 à l’admission étaient des facteurs indépendant associé au recours à la VNI HTA : (OR 1,5 ; IC 95% : 0,98 - 2,3 ; AUC =0,55) ; FR : (OR 2,81 ; IC 95% : 1,78 -4,45 ; p=0,000 ; AUC =0,678 ; Se 77% ; Sp 51%) Conclusion : l’hypertension artérielle et une FR supérieure à 23 cpm à l’admission sont des facteurs indépendants associés au recours à la VNI chez les patients admis aux urgences pour une dyspnée aigue.

pas de conflit d'intérêt
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Anissa CHAMSSI, Ines SEDGHIANI, Hamdi DOGHRI, Emna KETATA, Hajer TOUJ, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha FALFOUL
14:00 - 15:00 #33325 - FC33-06 Intérêt du Mandrin Long Béquillé en première intention lors des intubations orotrachéales en médecine d’urgence extrahospitalière : étude avant-après.
FC33-06 Intérêt du Mandrin Long Béquillé en première intention lors des intubations orotrachéales en médecine d’urgence extrahospitalière : étude avant-après.

Introduction : L’intubation en médecine d’urgences extrahospitalière est associée à un taux élevé d’échec de la première tentative d’intubation (PTI). Or il est démontré que le risque de complications graves augmente avec le nombre de tentative d’intubation. Il semblerait que l’utilisation d’emblée d’un mandrin long béquillé (MLB) diminue le risque d’échec de PTI. Objectif : Déterminer si la promotion auprès d’une équipe SMUR de l’utilisation d’emblée du MLB améliore la qualité de l’intubation. Méthode : Etude de type avant – après, observationnelle, prospective, monocentrique, comparant période 1 (P1), 2017-2018 et période 2 (P2), 2021-2022. Le critère de jugement principal était le taux d’échec de la PTI. Résultats : P1, 465 patients inclus (Exhaustivité 80%) et P2, 408 (exhaustivité 95%). Les taux d’échec de PTI pour P1et P2 étaient respectivement de 36,3% [IC 95% : 31,9 ; 40,7] (N=169) et 35,5% [IC 95% : 30,8 ; 40,1] (N=145), sans différence significative (p = 0,8). Le MLB avait été utilisé d’emblée aucune fois pendant P1 et 173 fois (41%) pendant P2. Dans ce cas, 67% des opérateurs étaient Dr Juniors, internes et étudiants IADE (N=112). Les groupes n’étaient pas tout à fait comparables (Tableau). Conclusion : Cette étude ne montre pas d’impact de l’utilisation du MLB d’emblée sur le taux d’échecs de la première tentative d’IOT dans ce contexte. Ce travail admet de nombreuses limites dont la principale est le manque de comparabilité des 2 groupes. NCT : 05173220

Aucun.
Ilias GADDOUMI (Bordeaux), Bruno SIMONET, Alexandre MARGUINAUD-TIXIER, Guillaume GNYP, Stéphanie GIBELOT, Cédric GIL-JARDINÉ, Michel GALINSKI
14:00 - 15:00 #33387 - FC33-07 Profil des patients admis aux urgences pour exacerbation sévère de bronchopneumopathie chronique obstructive.
FC33-07 Profil des patients admis aux urgences pour exacerbation sévère de bronchopneumopathie chronique obstructive.

Introduction: Les exacerbations sévères de bronchopneumopathies chroniques obstructives (BPCO) constituent un motif d’admission fréquent aux services d’urgence. Ces épisodes causent une altération de la fonction respiratoire, une baisse de la qualité de vie avec une morbi-mortalité ainsi que des dépenses de santé importantes. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques des patients admis aux urgences pour une exacerbation sévère de BPCO. Méthodes : Etude prospective observationnelle sur 6 mois (décembre 2021-mai 2022). Inclusion des patients admis au service d’urgence pour exacerbation sévère de BPCO, définie par une aggravation de la symptomatologie respiratoire au-delà des variations journalières, nécessitant une hospitalisation. Les caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques ont été recueillies. Suivi téléphonique à J7 et à J30. Résultats préliminaires : Inclusion de 42 patients avec un âge moyen de 68+/-10 ans et un genre-ratio de 4,25. Les facteurs environnementaux les plus fréquents étaient (%): le tabagisme(81), une exposition professionnelle(50) et l’exposition à un environnement pollué (21). Les comorbidités étaient (%) : hypertension (21,4), Diabète (11,9), et la coronaropathie (11,9). 85% des patients étaient sous traitement de fond. Les patients étaient répartis selon la classification ABCD comme suit (%) : A(14,3), B(21,4), C(14,3) et D(50). Des signes de gravités cliniques ont été retrouvés dans 76.2% des cas. Les médicaments reçus étaient(%): antibiothérapie probabiliste et thromboprophylaxie (100), corticothérapie (95,2) et des nébulisations par des bronchodilatateurs (76,2). Une ventilation non invasive a été requise dans 78,6% des cas, avec 11,9% de recours à une intubation orotrachéale. Les causes d’exacerbation les plus fréquentes étaient(%): une surinfection bronchique(78,6), une pneumopathie(19), et un arrêt ou mal observance du traitement(11,9). La récidive à J07 était de 21,4% avec 9,5% d’hospitalisations. Celle à 1 mois était de 40,5% avec 19% d’hospitalisations. La mortalité intra hospitalière était de 11,9%, celle à 1mois était de 4,8%. Conclusion : Les patients vus aux urgences pour exacerbation sévère de BPCO sont en majorité des hommes âgés, à un stade avancé de la maladie. Le tabagisme reste le facteur environnemental le plus fréquent. Ces épisodes sont grevés d’un taux de récidive et de mortalité important d’où la nécessité d’études pronostiques afin de les prévenir.

non
Ines CHERMITI, Youssef EBN BRAHIM, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Raja FADHEL, Mariam Santalucia BACCAR, Meniar MEKNI, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00 #33411 - FC33-08 Critères décisionnels de modalité d’oxygénation et de ventilation mécanique chez les sujets âgés aux Urgences.
FC33-08 Critères décisionnels de modalité d’oxygénation et de ventilation mécanique chez les sujets âgés aux Urgences.

Objectif : Le but de ce travail était d’étudier les critères décisionnels des modalités de ventilation mécanique (VM) et d’oxygénothérapie de la détresse respiratoire aiguë chez la personne âgée aux urgences ainsi que les critères décisionnels d’admission en réanimation. Méthodes : Étude rétrospective monocentrique dans un CHU. Inclusion des patients de plus de 75 ans avec critères de détresse ou d’insuffisance respiratoire aiguë à l’arrivée aux urgences du 01/12/21 au 10/05/22. Trois groupes de comparaison : le groupe O2 (oxygénothérapie conventionnelle), VNI/OHD (ventilation non invasive/oxygénothérapie à haut débit) et IOT (VM invasive). Les variables ont fait l’objet d’une analyse descriptive et de comparaison de groupes. Le risque de première espèce était fixé à 5%. Résultats : 155 patients inclus : groupe O2 n=86 (55%), groupe VNI/OHD n=51 (36%) ; groupe IOT n=11 (7,1%). Les facteurs décisionnels étaient l’âge, le score de fragilité clinique et les troubles neurocognitifs. 23 patients ont été admis en réanimation (15%) avec des critères décisionnels d’admission identiques. La mortalité à J30 était de 43% et de 55% dans le groupe IOT. Conclusion : L’âge, la fragilité et les troubles neurocognitifs sont les critères décisionnels retrouvés. Le calcul du score de fragilité de façon systématique à l’arrivée aux urgences chez les patients de plus de 75 ans pourrait permettre de créer un score d’aide à la décision médicale.
Lucile REMOND (Besancon), Martin CELLERIER, Thibaut DESMETTRE
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 09 juin"

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14:00 - 15:00

Flash communications
Urgences vasculaires

Modérateur : Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
14:00 - 15:00 #32848 - FC34-01 Hématomes intracrâniens non traumatiques.
FC34-01 Hématomes intracrâniens non traumatiques.

Introduction : Les hématomes intracérébraux représentent 10 à 15 % de l’ensemble des AVC et sont associés à un taux de mortalité élevé de 25% à 40%. But : Étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques des hématomes intracrâniens non traumatiques admis dans notre service des urgences. Matériel et Méthodes : Etude descriptive rétrospective sur une période de 01ans, incluant 84 cas d'’hématomes intracrâniens non traumatiques . Paramètres étudiés : Sexe, âge, facteurs de risques, clinique, étiologies, traitement, durée d’hospitalisation et évolution. Résultats : L'âge moyen des patients de notre série était de 66,27 ans et le sexe ratio était de 1.8. Les facteurs de risques représentés par l’HTA (61.90%) et diabète (26.19%). La majorité des d’hématomes intracrâniens non traumatiques étaient localisés en supratentoriel (92.85%). Le score de Glasgow était inférieur à 8 chez 16.66% des patients. Les étiologies les plus fréquemment retrouvées : HTA (61.90%), traitements anticoagulants (18%), malformations arterioveineuses (5%) et anévrismes (2.38%). La prise en charge initiale associe intubation ventilation (40%), contrôle de la pression artérielle et traitement chirurgical (9.52%). La durée moyenne de séjour était de 11 jours. La mortalité était de 36%. Discussion et Conclusion : Les hématomes intracrâniens non traumatiques constituent un problème de santé publique. En dépit des considérables progrès réalisés ces dernières années, cette pathologie reste grevée d'une mortalité élevée. Une collaboration réanimateur, neurologue et neurochirurgien est nécessaire pour faciliter les filières de prise en charge de ce type d’AVC et optimiser les traitements, ainsi que des mesures de prévention concernant le contrôle des facteurs de risques.
Nabila CHOUBANE (alger, Algérie)
14:00 - 15:00 #32883 - FC34-02 Création d’une filière vasculaire aux urgences de notre centre hospitalier: étude observationnelle prospective du protocole établi.
FC34-02 Création d’une filière vasculaire aux urgences de notre centre hospitalier: étude observationnelle prospective du protocole établi.

CONTEXTE : La maladie thrombo-embolique veineuse est fréquente. Ses complications peuvent être mortelles. L’absence de dosage biologique fiable et le manque de disponibilité de l’examen de référence, l’échodoppler veineux, en période de garde perturbent la fluidité des urgences. Notre Centre Hospitalier développe avec le service de vasculaire un protocole afin d’optimiser la prise en charge intégrant un algorithme comprenant l’échographie de compression 4 points (ECAU). Les patients suspects de TVP sont ensuite reconvoqués en filière de consultation spécialisée rapide. METHODE : Il s’agit d’une étude observationnelle prospective incluant les patients majeurs admis au SAU de notre CH consultant pour suspicion de TVP sans signe d’embolie pulmonaire. Nous avons recueilli les données démographiques et cliniques lors de la consultation initiale puis de la consultation en filière vasculaire, puis les éventuelles complications via un appel téléphonique à 3 mois. Seuls les patients suspects de TVP étaient orientés vers la filière vasculaire. L’objectif principal était d’évaluer la sécurité de la filière, à la recherche de complications hémorragiques ou thrombo-emboliques. Notre étude a été jugée conforme à la norme MR-004 de la CNIL, qui a émis un avis favorable. RESULTATS : Il y a eu 2 événements indésirables thrombo-emboliques et 6 hémorragiques dans le groupe anticoagulé contre 1 thrombo-embolique et 1 hémorragique dans le groupe non anticoagulé, sans différence significative. Il y a eu une bonne adhésion et un bon fonctionnement de la filière vasculaire, 69,6% des patients adressés assistaient à la consultation de contrôle dans les délais prévus. L’ECAU a été réalisée chez 37,7% des patients, dans 69,6% des cas le premier examinateur était un PH urgentiste (p = 0,02). L’ECAU n’a pas eu d’impact significatif sur la prescription d’un traitement, ni sur le temps de passage aux urgences. CONCLUSION : La filière vasculaire avec anticoagulation probabiliste apparaît sécuritaire. Son fonctionnement est satisfaisant avec une bonne adhésion de la patientèle. L’ECAU, bien que d’efficacité démontrée, est encore peu utilisée.
Guillaume CHATENET (Lys-Lez-Lannoy), Hélène MANCHE, Rémy DIESNIS, Marc MAGNAN, Eric WIEL
14:00 - 15:00 #33173 - FC34-03 Survenue des complications hémorragiques et thrombotiques selon les posologies d’apixaban.
FC34-03 Survenue des complications hémorragiques et thrombotiques selon les posologies d’apixaban.

Introduction : Les maladies cardiovasculaires recouvrent un ensemble diversifié de maladies fréquentes et graves, occupant le second rang des causes de mortalité en France. L’avènement des thérapeutiques anti thrombotiques, telles que les anticoagulants oraux directs, a permis une meilleure prise en charge de ces pathologies. Le vieillissement de la population, a pour conséquence une augmentation accrue de ces maladies associée parallèlement à une croissance des comorbidités. En découle une complexité de la prise en charge, amenant les urgentistes à réévaluer continuellement le rapport bénéfice/risque du recours aux AOD. Objectifs : Évaluer la survenue d’évènements hémorragiques ou thrombotiques chez des patients sous APIXABAN avec et sans critère de réduction de posologie. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive monocentrique et rétrospective. Nous avons inclus des patients admis aux urgences d’un Centre hospitalo-universitaire de juillet 2016 à décembre 2020, bénéficiant d’une anticoagulation orale par APIXABAN. Résultats : Sur 2740 dossiers étudiés, 1235 patients présentaient des critères d’exclusion, à savoir 595 patients sous anticoagulant autre que l’APIXABAN, 301 patients pour données biologiques manquantes ou erronées, et 339 patients sous posologie curative d’APIXABAN 10mg x2/j. De fait, 1505 patients ont été retenus dont 949 patients dans le groupe APIXABAN 5mg et 556 patients dans le groupe APIXABAN 2.5mg. Concernant l’échantillon dose réduite, 3% des patients étaient admis pour un évènement thromboembolique et 5% pour un événement hémorragique. A noter que parmi eux, 79% des patients ne présentaient qu’un seul ou aucun critère de réduction de doses pour 2 critères attendus, et parmi eux 3% (n=11) ont présenté un événement thromboembolique. Concernant l’échantillon dose pleine, 4%(n=35) ont présenté des évènements hémorragiques et 4% des événements thromboemboliques. Au sein de celui-ci, 15% (n=144) présentaient deux critères de réduction et parmi eux 2% (n=3) ont accusé un évènement hémorragique. Conclusion : Notre étude a montré que l’anticoagulation par APIXABAN 5mg x2/j, ne semble pas apporter de bénéfice supplémentaire dans la survenue d’évènement thromboembolique et parallèlement l’anticoagulation par APIXABAN pleine dose, n’augmente pas la survenue d’évènement hémorragique.
Hendricks CHOMONO (Clermont-Ferrand), Antoine MAILLET, Rémi JUAREZ, Ana BOLOGAN, Clément BONNET, Dorian TEISSANDIER, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA
14:00 - 15:00 #33203 - FC34-04 Evolution de l’offre de soins neurovasculaire d’urgence à l’échelle d’une région.
FC34-04 Evolution de l’offre de soins neurovasculaire d’urgence à l’échelle d’une région.

Introduction : Parmi les objectifs fixés par le plan AVC européen 2018-2030, il faut traiter 90 % des patients victimes d’accident vasculaire cérébral (AVC) dans une unité neurovasculaire (UNV), diminuer le temps médian d’accès à la thrombolyse intraveineuse, atteindre des taux de thrombolyse intraveineuse (TIV) supérieurs à 15% et de traitement endovasculaire (TEV) supérieurs à 5%. L’objectif de ce travail est de faire un état des lieux de l’offre de soins neurovasculaire à l’échelle d’une région et son évolution en 10 ans. Méthode : Les AVC et accidents ischémiques transitoires (AIT) hospitalisés ont été sélectionnés dans le PMSI MCO à partir des codes CIM10 G46, I60, I61, I62, I63 ou I64. Les données de thrombolyse et de thrombectomie sont issues des registres AVC des réseaux d’urgences de la région de 2011 à 2018. De 2019 à 2021, les traitements ont été récupérés par l’Observatoire Régional des Urgences auprès des UNV. Résultats : Plus de 14.000 AVC ont été hospitalisés en 2021, dont 78% d’AVC ischémiques et 4.600 AIT. Entre 2011 et 2021, le nombre d’AVC ischémiques a augmenté de 25 %, soit plus rapidement que la population de plus de 60 ans de la région. Depuis 2015, le nombre d’AVC hémorragique a baissé de 15 %, celui des AIT stagne. Plus de 6.600 AVC ont été pris en charge en 2021 dans les 16 UNV régionales, soit 47% de l’ensemble des AVC hospitalisés. Ce nombre a quadruplé depuis 2008 mais stagne depuis 2018. Le taux régional reste inférieur à la moyenne nationale (54%). Cet écart est en partie dû à des capacités en lits d’UNV également inférieures à la moyenne nationale. En 2021, plus de 12% des AVC ischémiques pris en charge ont été traités par thrombolyse, et 7% par thrombectomie mécanique, ce dernier taux progressant régulièrement (+10% par an en moyenne ces cinq dernières années). Discussion : Les taux de recours à l’hospitalisation pour AIT/AVC sur le territoire régional sont hétérogènes : s’il est retrouvé que les zones rurales n’ont pas un accès facilité aux UNV, les territoires urbanisés des grandes villes ont un taux d’hospitalisation en UNV inferieur aux villes de taille intermédiaires et disposant d’une UNV. Conclusion : A l’échelle de la région, il existe une inégalité d’accès aux soins d’urgence neurovasculaire et malgré une augmentation du nombre de lits dans les UNV ces dix dernières années, l’offre reste insuffisante pour permettre un accès aux soins uniforme sur le territoire et les structures d’urgence sont directement impactées.

Non
Pascale CAVALLI (Riorges), Julie FREYSSENGE, Bruno FERROUD-PLATTET, Cécile PLUMEREAU, Laurent DEREX, Karim TAZAROURTE, Abdesslam REDJALINE
14:00 - 15:00 #33361 - FC34-05 Mortalité aux urgences chez les patients sous anticoagulants oraux.
FC34-05 Mortalité aux urgences chez les patients sous anticoagulants oraux.

Introduction : Les anticoagulants oraux réduisent le risque de complications thrombo-emboliques et les AOD sont de plus en plus prescrits pour prévenir ces risques. La survenue d’accident hémorragique reste la principale complication de l’anticoagulation orale. L’objectif de cette étude était de déterminer les facteurs prédictifs de mortalité aux urgences chez les patients sous anticoagulation orale. Patients et méthode : Etude prospective sur une période de 11 mois allant du 1er janvier au 30 ‎novembre 2022, incluant les patients âgés de plus de 18 ans, hospitalisés dans le service des urgences, anti ‎coagulés par AOD ou AVK ou ayant reçu une anti coagulation orale pendant l’hospitalisation. Une étude univariée et multivariée a été faite pour déterminer les facteurs prédictifs de mortalité. Résultats : Dans cette étude 172 patients ont été inclus, l’âge moyen était de 70 ans ± 12 ans avec une prédominance féminine 56%. L’AVK était l’anticoagulant majoritairement prescrit (80% des cas). La fibrillation atriale représentait 80 % des indications d’anticoagulation chez les patients sous AVK et 59 % chez les patients sous AOD. La mortalité aux urgences était de 14%. Les facteurs significativement associés au décès étaient : l’âge (OR :2 ; 95% IC :[1,5-9,6 ]; p=0,008), l’antécédant d’accident vasculaire cérébral (OR :3,9 ; 95% IC :[1,9-7,9] ; p=0,01), les signes de localisation neurologique à l’admission (OR :3,1 ;95% IC :[1,4-7] ; p=0,02), l’hémorragie cérébrale confirmé sur imagerie (OR :4,5 ; 95% IC :[2,1-9,7] ; p=0,009), le recours aux amines vasoactives (OR :9,1 ; 95% IC :[4,4 -18,5] ; p<0.001) et la cytolyse hépatique (OR :33,4; 95% IC :[16,1-126,1] ;p<0.001). L’hémorragie cérébrale sur imagerie (OR ajusté :23,3 ; 95% IC :[1,6-335,4 ]; p=0,02) et le recours aux amines vasoactives (OR ajusté :23,5 ; 95% IC :[5,7-97]; p<0.001) étaient des facteurs prédictifs indépendants associés au décès aux urgences à l’étude multivariée. Conclusion : L’accident hémorragique cérébral et le recours aux amines vaso-actives étaient des facteurs prédictifs Indépendants de mortalité aux urgences chez les patients sous anticoagulants oraux. Les complications hémorragiques notamment cérébrales est un facteur pronostic lors de l’anticoagulation orale.

aucun conflit d'intérêt
Dhekra HAMDI, Sana DRIRA, Amin SADKI, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Yasmine WALHA, Monia BOUSSEN, Nourelhouda NOUIRA
14:00 - 15:00 #33434 - FC34-06 Différence de délai de thrombolyse entre les AVC supra et infra-tentoriels chez les patients thrombolysés à Valence : une étude rétrospective.
FC34-06 Différence de délai de thrombolyse entre les AVC supra et infra-tentoriels chez les patients thrombolysés à Valence : une étude rétrospective.

Introduction : Le but de cette étude est de mettre en évidence une différence de délai de thrombolyse entre les AVC antérieurs et postérieurs. Chaque étape/délai de la prise en charge sera étudier pour savoir où se situe l’allongement du délai. Matériel et Méthode : étude rétrospective de tous les AVC thrombolysés recensés au centre hospitalier de Valence entre janvier 2018 et décembre 2022, à partir des dossiers médicaux des patients. Plusieurs délais sont pris en compte et calculés pour chaque patient : - Délai du début des symptômes au premier contact médical - Délai de la porte à l’imagerie - Délai de l’imagerie à la thrombolyse - Délai pour thrombectomie si indication Leur mode de recours au système de santé (appel du 15 ?, contact neurologue par le SAMU ou après l’arrivée, appel par l’IAO, par l’urgentiste, prise en charge filière UNV ou pas) sont aussi pris en compte. Comparaison par des test de Student, α = 5%, puissance à 80%. Une fiche de non-consentement à l’étude a été envoyé à chaque patient à leur domicile. L’étude a été approuvée par le comité d’éthique local. Résultats (préliminaires): Population de 506 AVC thrombolysés hors 2022. L’AVC postérieur est pris en charge en moyenne 17min plus tardivement (p=0.11), avec un délai de premier contact médical plus long de 44min en moyenne (p=0.059). Pas de différence significative sur l’ensemble des autres résultats mais on retrouve des tendances avec des délais en défaveur de l’AVC postérieur. Tendance à une prise en charge en thrombectomie plus longue en moyenne pour les AVC postérieurs de 52 minutes (p=0.3). Population différente avec des patients plus jeunes (p=0.022) et plus tabagiques (p=0.027) dans les AVC postérieurs. Suite des autres résultats début 2023. Discussion: L’AVC postérieur semble être thrombolysé plus tardivement que l’antérieur. La perte de temps semble liée principalement à un retard entre le début des symptômes et le premier contact médical pouvant être causé par une méconnaissance/mauvaise reconnaissance des symptômes (ex: échec du FAST). Les populations des deux AVC sont identiques dans les différentes études déjà réalisées mais dans celle-ci, on retrouve une population différente en faveur d’une population thrombolysée différente pour l’AVC postérieur. Cette différence peut être dû à une symptomatologie imputable à d’autres pathologies dans la population agée. Conclusion: Il semble exister un retard de prise en charge dans les AVC postérieurs avec un 1er contact médicale retardé.

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Thibault PRESLE (Villeurbanne)
14:00 - 15:00 #33464 - FC34-07 Première Structure d’URgences Vasculaires Intestinales (SURVI) française : résultats prospectifs à 7 ans.
FC34-07 Première Structure d’URgences Vasculaires Intestinales (SURVI) française : résultats prospectifs à 7 ans.

Introduction En 2016, une première Structure d’URgences Vasculaires Intestinales (SURVI) dédiée à la prise en charge de l'ischémie mésentérique aiguë a ouvert. L’objectif de cette étude était de rapporter nos résultats prospectifs à 7 ans. Patients et Méthodes Une étude de cohorte prospective a été conduite au sein de notre unité et a inclus tous les patients admis pour la prise en charge d’une IMA, une ischémie mésentérique chronique (IMC) ou une maladie vasculaire digestive sans ischémie (MVSI). Tous les patients étaient traités selon notre protocole associant 1) un traitement médical, 2) une revascularisation de l’intestin viable et 3) une résection de la nécrose intestinale. Résultats Entre le 1er janvier 2016 et le 1er octobre 2022, nous avons reçu 3910 appels concernant 2525 patients, provenant à 44% de l’APHP, 42% d’Ile de France, et 15% hors Ile de France. Ceci représente en moyenne 361 patients/an, passant de 155 avis la première année à 684 avis pour la dernière année. Nous avons hospitalisé 719 patients (103 patients / an en moyenne), d’âge médian 65 ans, dont 42% de femmes, et incluant 493 IMA (69%), 106 IMC (15%) et 116 MVSI (16%, essentiellement des dissections symptomatiques des artères coelio-mésentériques. Parmi les patients hospitalisés pour IMA (n=493), 373 (76%) étaient admis à SURVI précocement, 119 (24%) admis tardivement, 395 (80%) étaient secondaires à une occlusion artérielle et 87 (20%) à une thrombose veineuse porto-mésentérique. Dans le groupe des IMA, le taux de revascularisation était de 72% pour les IMA artérielles (0% des formes veineuses) et le taux de résection de 57%. La survie à 1 an était de 75% pour les IMA artérielles et 3% pour les formes veineuses. Dans le groupe des IMC (n=106), le taux de revascularisation était de 78%, le taux de résection intestinale de 1% et la survie à 1 an de 92%. Dans le groupe des MVSI (n=116), le traitement était essentiellement médical, avec un taux de revascularisation de 3%, sans résection intestinale ni décès survenu à 1 an. Conclusion Nos résultats montrent que l’ouverture de SURVI a créé une filière de recrutement pour ces patients sévères avec des résultats confirmant une survie > 70%. Ces résultats encouragent la création d’autres SURVI sur le territoire français afin d’offrir à tout patient une prise en charge d’urgence experte, standardisée, multidisciplinaire et coordonnée 24h/24h et 7j/7. La deuxième SURVI française à ouvert à Marseille (APHM) à l’été 2022.

MSD avenir grant
Alexandre NUZZO (Paris), Lorenzo GARZELLI, Iannis BEN ABDALLAH, Maxime RONOT, Brice LORTAT-JACOB, Emmanuel WEISS, Yves CASTIER, Olivier CORCOS
14:00 - 15:00 #33477 - FC34-08 La prise en charge en unité spécialisée améliore la survie après ischémie mésentérique aiguë : une étude à partir du SNDS.
FC34-08 La prise en charge en unité spécialisée améliore la survie après ischémie mésentérique aiguë : une étude à partir du SNDS.

Introduction L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’une prise en charge en unité spécialisée Structure d’URgences Vasculaires Intestinales (SURVI) sur la survie chez des patients atteints d’ischémie mésentérique aiguë (IMA). Matériels et méthodes Une étude de cohorte a été conduite à partir du Système National des Données de Santé (SNDS). Tous les patients avec IMA et pris en charge en unité SURVI ou dans 11 CHU disposant d’un plateau technique vasculaire et digestif ont été inclus sur une période de 9 ans (2009 - 2018). La survie en unité spécialisée SURVI (CHU Beaujon – Bichat) a été comparée à celle des autres CHU. Résultats Au total, 10126 patients avec une IMA ont été inclus entre 2009 et 2018, dont 1206 patients hospitalisés en unité spécialisée SURVI et 8920 patients hospitalisés dans les 11 CHU sélectionnés (groupe contrôle non exposé). Comparés aux patients non SURVI, les patients pris en charge en unité SURVI avaient un risque de mortalité moins élevé à M1 (HR = 0,70 [0,70-0,89], p<0.001) et à M12 (HR = 0,81 [0,73-0,90], p<0.001). La probabilité de survie en centre spécialisé SURVI était à M1 de 76% [73-78] (vs. 65% [64-66], p<0.001), et à M12 de 66% [63-68] (vs. 54% [53-56], p<0.001). Conclusion La prise en charge en centre spécialisé des patients en IMA est associée à une réduction du risque de décès d’environ 10% à 1 an. Ces résultats apportent des arguments essentiels à sa généralisation au niveau national, sur le modèle des unités neuro-vasculaires.
Alexandre NUZZO (Paris), Kevin ZARCA, Philippine ELOY, Eric EA, Yves CASTIER, Iannis BEN ABDALLAH, Olivier CORCOS, Isabelle DURAND-ZALESKI
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 09 juin"

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AMS26
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Prise en charge en urgence des victimes de violence conjugale
Médico-légal

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Nora EL BARRAK (IADE) (Conférencier, Bobigny), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
Les patient.e.s victimes de violence conjugale :
- Rappeler brièvement les éléments de la prise en charge en urgence des victimes de violence
conjugale (médicale, psychologique, sociale, judiciaire)
- Identifier les difficultés et les écueils liés au contexte de l’urgence (intra et pré hospitaliers)
- Se familiariser avec les outils et les ressources pouvant aider à la prise en charge
- Travailler en groupe à partir d’études de cas et débriefing
Salle 353

"Vendredi 09 juin"

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CM02
14:00 - 15:00

Conférence Médecins
Pédiatrie : quel est le critère d'urgence ?
Infectiologie - Sepsis, Pédiatrie, Psychiatrie

Modérateurs : Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat), Caroline TELION (Emergency Physician) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
La médecine d'urgence pédiatrique est caractérisée par un flux de patients important dont peus ont un risque évolutif. La reconnaissance des signes de gravité précoces est l'enjeu majeur de leur prise en charge. Nous mettrons en avant ces critères pour quatre motifs de consultations courants en pédiatrie.
14:00 - 15:00 Troubles du comportement. Nicolas GAUD-LE-PIERRES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:00 Fièvre. Claire DE JORNA (Pédiatre) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:00 Douleur abdominale/Diarrhées. Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Dyspnée. Aymeric CANTAIS (Médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Salle Maillot

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AMS30 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marilyn FRANCHIN (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
- Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
- Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
- Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
- Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc...)
Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
Salles 221-222-223

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AS40 C
14:00 - 15:30

Atelier Soignants & Ambulanciers SMUR
Atelier de conduite en situation d'urgence
Evaluation Services d'Urgences, Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Marc BODSON (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Stand 31 (Beltoise Evolution)
16:00

"Vendredi 09 juin"

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CM33
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Faire face aux intoxications les plus graves ?
Psychiatrie, Cardiologie - Autre, Thérapeutique

Modérateurs : Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Paris), Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où nous analyserons les nouveaux comportements et nouveaux usages des drogues récréatives afin d'adopter la meilleure stratégie diagnostique et thérapeutique. Où nous discuterons de l'anticipation diagnostique et thérapeutique de l'Urgentiste face aux intoxications aux cardiotropes. Où nous mettrons en place une prise en charge systématisée chez les patients intoxiqués par des médicaments rares mettant en jeu le pronostic vital. Où nous tenterons de faciliter le travail de l'Urgentiste lors des intoxications médicamenteuses volontaires aux psychotropes
16:00 - 17:30 Drogues récréatives. Pauline GILLERON (PH) (Conférencier, creteil)
16:00 - 17:30 Cardiotropes. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
16:00 - 17:30 Intoxications médicamenteuses rares. Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
16:00 - 17:30 Psychotropes. Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
16:00 - 17:30 Q&R. Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Conférencier, Créteil)
Amphi Bleu

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AMS32 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 32B
Triage : de zéro à héros. Viens buzzer !
Triage

Coordonnateur : Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
- Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
- Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
- Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant de 10 à 20 victimes.
- Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
- Découverte d’une solution de simulation innovante et originale : mise en stress et charge mentale
Salle 242B

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SI05
16:00 - 17:00

Session Interactive
Exercices de pleine conscience : venez respirer !
Communication, Management, Psychologue

Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Où vous seront proposées la mise en application de techniques d'activation de la conscience pour davantage de bien-être au travail
16:00 - 17:00 Exercices de pleine conscience : venez respirer ! Louise GIAUME (Médecin urgentiste) (Conférencier, Paris)
Salle 243

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AMS19
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Trier avec la FRENCH
Triage

Coordonnateur : François REVAUX (Coordonnateur, Créteil)
Conférenciers : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), François REVAUX (Praticien Hospitalier Temps Plein) (Conférencier, Créteil)
1 - Comprendre l’objectif du tri
2 - Homogénéiser les pratiques de triage pour augmenter la qualité et la sécurité de la prise en charge des patients dès leur arrivée à l’IOA
3 - Trier avec la FRENCH
Salle 342B

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CMS14
16:00 - 17:00

Conférence Médico-Soignants
La technologie au service des patients
Intelligence Artificielle, Jeunes, Régulation

Modérateurs : Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
Coordonnateur : Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session nous évoquerons l'apport des nouvelles technologies et notamment l'intelligence artificielle dans la prise en charge des patients, de la régulation médicale aux urgences en passant par le prehospitalier.
16:00 - 17:00 IA, visio, SMS d'informations, transmissions d'ECG… Ce qui améliore la régulation médicale. Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
16:00 - 17:00 Améliorer la réanimation (monitoring, optimiser l'hémodynamique, IA). Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
16:00 - 17:00 Logiciels médicaux (régulation, urgences). Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
16:00 - 17:00 Analyse continue par le défibrillateur. Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot
17:30

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7MN3
17:30 - 17:37

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Conférencier, Angers), Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
Amphi Bleu