Jeudi 08 juin
08:30

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DPC02
08:30 - 12:00

Session DPC
Prise en charge d’un arrêt cardiaque de l’enfant et mort inattendue du nourrisson - DPC 64292325005 (validée)

Conférenciers : Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux)
Salle 343
08:45

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CM41
08:45 - 10:15

Conférence Médecins - Session commune SFMU-SFMC
NRBC
Catastrophe SSE CUMP

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Paris)
Coordonnateur : Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
08:45 - 10:15 Actualités sur les risques NRBCe. Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Les grands principes de l’organisation des secours pré-hospitaliers. Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Les spécificités pédiatriques des risques NRBCe. Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon)
08:45 - 10:15 Les techniques, les antidotes et les nouveaux dispositifs. Catherine BERTRAND THIFFAULT (Présidente de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Conférencier, Antony)
Amphi Bleu

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TRMS01
08:45 - 10:15

Table Ronde Médico-Soignants
Portes ouvertes aux familles aux Urgences ?
Aide Soignant, Ethique, Infirmier, Médecin, Psychologue

Modérateurs : Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Paris)
La crise sanitaire a bouleversé nos organisation de service en devant, par mesures de sécurité sanitaire, refuser l'accès au zone de soin pour les familles et accompagnants. Nous tenterons dans cette session de mettre en lumière les enjeux de la présence des aidants, accompagnants, familles, dans les prises en charge des patients. Doit-on rebattre les cartes à ce sujet aujourd'hui ?
08:45 - 10:15 Oui, pourquoi pas ! Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Non, les portes ne vont pas s'ouvrir ! Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Population pédiatrique : quand il n'y a plus de doute. Laure SOARES (IPDE) (Conférencier, Dijon), Sami SELLAL (IDE) (Conférencier, Dijon)
08:45 - 10:15 Présence des proches en pré-hospitalier : Quand la recherche trouve la réponse. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
Amphi Havane

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SI23
08:45 - 10:15

Session Intéractive
Prise en charge d'une méningite aux Urgences.

Conférenciers : Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris), Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
Salle 242B

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CM45
08:45 - 10:15

Conférence Médecins - Session CARUM
Urgences infectieuses en milieu militaire
Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : Donia BOUZID (MD-PHD) (Paris), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Les militaires apportent leur expertise en pathologie infectieuse! Déjouer les pièges des pathologies tropicales, comprendre les déterminants du transport sécurisé d'un patient hautement contagieux et se rassurer en montant son niveau de compétence face au risque d'attentat biologique.
08:45 - 10:15 Pathologies tropicales : pièges et difficultés sur le terrain. Cécile FICKO (adjoint à la cheffe de service) (Conférencier, Saint Mandé)
08:45 - 10:15 Transport aérien des patients hautement contagieux. Samuel MADEC (Conseiller santé de l'EMAAE) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Pandémie et enjeux opérationnels. Kilian BERTHO (médecin coordinateur) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Risques biologiques terroristes : comment se préparer ? Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
Salle 251

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CLM04
08:45 - 10:15

Communications Libres Médecins
Pratiques préhospitalières

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen)
08:45 - 10:15 #32921 - CP34 Corrélation entre l’EtCO2 et l’absence de retour d’une activité cardio-circulatoire spontanée dans l’arrêt cardio-respiratoire pré-hospitalier.
CP34 Corrélation entre l’EtCO2 et l’absence de retour d’une activité cardio-circulatoire spontanée dans l’arrêt cardio-respiratoire pré-hospitalier.

Introduction : Le taux de survie, ainsi que la survie neurologiquement intacte, à la suite d’un arrêt cardio-respiratoire extra-hospitalier est extrêmement faible. L’intervention d’une équipe de SMUR permet de réduire le délai de prise en charge et la capnographie est recommandée comme moyen de monitorage routinier. L’EtCO2 est en effet un outil à la fois diagnostique, de monitorage et de réglage. Nous étudierons donc la corrélation entre la valeur d’EtCO2 maximale obtenue après intubation oro-trachéale et l’absence de récupération d’une activité cardio-circulatoire spontanée (RACS). Méthode : Nous analyserons les données du registre électronique des arrêts cardiaques pré-hospitaliers (RéAC), collectées rétrospectivement du 1er juillet 2011 au 4 mai 2021. Tous les arrêts cardio-respiratoires d’étiologie médicale, survenus en milieu extra-hospitalier, intubé avec monitorage continu de l’EtCO2 sont inclus dans cette étude. Nous analyserons la survie sur place, la survie au trentième jour, et la survie au trentième jour avec un bon statut neurologique (score de performance cérébrale 1 ou 2). Résultats : 43354 patients sont inclus dans l’étude. Parmi ceux-ci, 14085 ont récupéré une activité cardio-circulatoire spontanée (32%), 2188 patients sont vivants au jour 30 (5%) dont 1635 avec un bon pronostic neurologique (3,7%). Le nombre de décès, sur place ou à 30 jours, augmente lorsque le taux d’EtCO2 maximale diminue. Conclusion : L’EtCO2 maximale à l’intubation est un facteur pronostic de survenue de retour d’une activité cardio-circulatoire spontanée. Mais sa seule valeur pronostique ne doit pas servir à la décision d’interruption d’une RCP au vu d’un nombre de survivants indéniables.

Aucun
Lena MELAINE (Bordeaux)
08:45 - 10:15 #32963 - CP35 Incidence de l’hypotension post-intubation (HPI) en préhospitalier (SMUR) et au service d’accueil des urgences vitales (SAUV).
CP35 Incidence de l’hypotension post-intubation (HPI) en préhospitalier (SMUR) et au service d’accueil des urgences vitales (SAUV).

Introduction : L’incidence de l’hypotension post intubation (HPI) varie de 7 à 45% selon les études, 10 à 25% pour le collapsus grave. Elle entraîne une augmentation de la morbimortalité et est multimodale. L’étude cherche à préciser son incidence dans notre centre (SMUR et SAUV), à décrire les facteurs associés à sa survenue, évaluer l’impact d’un remplissage vasculaire pré-intubation (RV-pré-IOT). Méthode : L’étude est observationnelle, rétrospective, monocentrique. Le critère de jugement principal était la survenue d’HPI définie par une pression artérielle systolique (PAS) < 90mmHg pendant 30 min après l’intubation oro-trachéale (IOT) ou un épisode de PAS < 65mmHg malgré un remplissage de 500 à 1000 mililitres ou la nécessité d’introduire des amines. Résultats : 191 patients ont été inclus, plus de la moitié était intubé en SMUR (56%), population majoritairement masculine (71%) et sans antécédent (ATCD) : 54%. 32% présentaient des ATCD cardiovasculaires, 16% antériorités respiratoires. Les indications d’intubation étaient le coma non-traumatique (65%, dont IMV 41%), le coma traumatique (20% dont le traumatisé crânien grave : n = 29 / 38) et la détresse respiratoire aiguë (DRA : 15%). L’incidence de l’HPI est de 39 % (n = 74 / 191). Deux tiers des DRA ont présenté une HPI (n = 20 / 29, p < 0,001). L’HPI est associée aux antécédents de BPCO et à la prise d’un traitement antihypertenseur (p = 0,03 et p = 0,004). La majorité des RV-Pré-IOT ont été réalisés chez ceux ne développant pas HPI : n = 37 / 45 (p < 0,001). L’HPI précoce est associée à l’absence de remplissage vasculaire (RV) avant l’intubation orotrachéale (IOT) : n = 6 / 50 et p = 0,02. Le recours à un support hémodynamique (RV et/ou noradrénaline) est plus fréquent chez les patients présentant une HPI : n = 53 / 74 et p < 0,001. Discussion : Dans l'étude, l'incidence de l’HPI se situe dans la moyenne de celles retrouvées dans la littérature. Cependant, ce taux se situe parmi les plus élevées recensées. Nous proposons des adaptations de nos pratiques locales : rechercher et traiter l’HPI dès la prise en charge initiale, optimiser le monitorage, créer des procédures spécifiques. Conclusion : L’incidence de l’hypotension post-intubation est de 39% dans notre étude (n = 74 / 191). La plupart est constatée chez des patients n’ayant pas bénéficié d’un remplissage vasculaire en pré-intubation. L’étude a permis de proposer plusieurs adaptations de nos pratiques locales.

aucun
Florian CANU, Thibaut MERCIER, Emilie LESIEUR (Amiens), Clémentine ARMANDE, Wassim ABDALLAH, Émilien ARNAUD, Daniel-Aiham GHAZALI, Christine AMMIRATI
08:45 - 10:15 #33075 - CP36 Intérêt de l’intelligence artificielle pour l’extraction automatisée des patients présentant une douleur thoracique notifiée dans le dossier de régulation médicale du SAMU 33.
CP36 Intérêt de l’intelligence artificielle pour l’extraction automatisée des patients présentant une douleur thoracique notifiée dans le dossier de régulation médicale du SAMU 33.

Introduction : La douleur thoracique correspond à l’un des motifs fréquents de recours au centre 15. Depuis quelques années, l’intelligence artificielle s’ancre progressivement dans le milieu de la santé dans un but d’améliorer les performances et les prises de décisions des médecins. L’objectif principal de ce travail de thèse était d’évaluer les performances d’un modèle de classification type « transformer » dans l’extraction automatisée des informations contenues dans un dossier de régulation médicale. Méthode : Ce travail a été mené sur le CHU de Bordeaux. Un échantillon de l’ensemble des dossiers de 2009 à 2021, a été soumis à un transformer correspondant à un logiciel de traitement automatique du langage. Après un entrainement préalable, la précision du modèle a été obtenue par comparaison de la prédiction faite du modèle versus l’annotation individuelle (gold standard) de 1000 dossiers. Résultat : 2237 dossiers ont été utilisés pour l’entrainement supervisé du modèle. Au décours, la comparaison des prédictions par le modèle sur 1000 nouveaux dossiers versus notre propre analyse personnelle, a permis d’objectiver une sensibilité de 0,90 (95% IC, 0,88-0,91) et une spécificité de 0,98 (95% IC, 0,97-0,98). La précision du modèle était de 0,99 (95% IC, 0,98-0,99) pour le score « autre » et de 0,85 (95% IC, 0,78-0,92) pour le score « douleur thoracique ». L’application du modèle sur l’ensemble des données (soit près de 4 000 000 dossiers), a permis d’isoler 360 000 douleurs thoraciques (soit 9% des données) avec des indices de confiance très corrects. Discussion : L’étude révèle une nette performance du transformer dans l’extraction des douleurs thoraciques au sein des dossiers de régulation. Ce projet pourrait rendre exploitable la base de données non structurées du SAMU 33 à des fins épidémiologiques. La liberté d’écriture du médecin régulateur représente une des limites de l’étude. La validité du gold standard peut poser problème. Les similitudes syntaxiques, la négation et la saisie des présentations atypiques restent une voie d’apprentissage. L’approche de l’intelligence artificielle dans ce secteur représente une véritable voie d’avenir dans le domaine de la régulation médicale

aucun
Guillaume GNYP (BORDEAUX)
08:45 - 10:15 #33078 - CP37 ETUDE PROSPECTIVE DE LA MISE DU VEHICULE LEGER DE MEDECINE GENERALE AU SAMU 31.
CP37 ETUDE PROSPECTIVE DE LA MISE DU VEHICULE LEGER DE MEDECINE GENERALE AU SAMU 31.

Introduction : Le véhicule léger de médecine générale (la VLMG) est une équipe mobile composée d’un médecin généraliste et d’un ambulancier, basée au SAMU et déclenchée par le régulateur, pour des situations médicales aigues sans détresse vitale évidente. Ce dispositif est mis en place au SAMU 31 depuis la première vague de COVID19, au printemps 2020, période qui a vue une augmentation des dossiers de régulations et des soins non programmés. Dans ce contexte, nous avons émis l’hypothèse que la VLMG est un moyen d'optimiser la prise en charge des patients. Nous avons ainsi mis en place une étude destinée à évaluer ce moyen sanitaire innovant, avec pour objectif principal l’analyse du devenir des patients pris en charge. Méthode : L’étude était de type observationnelle descriptive, et monocentrique. Le recueil des données a été fait de façon prospective sur une période de 1 an (du 25 janvier 2021 au 25 janvier 2022) par l’intermédiaire de questionnaires remplis par les médecins de la VLMG et la base de données AppliSAMU. Résultats : Au total 1352 interventions ont été réalisées (6 à 7 par jour). L’âge médian des patients était de 60 ans [36 ans – 82 ans], vivant majoritairement à domicile. A l’issue de ces interventions, 318/1352 (23.5%, IC95[21% – 26%]) des patients ont été transférés aux urgences et seulement 5/1352 ont nécessité l'intervention d'un renfort SMUR. Les principaux motifs de recours étaient cardiorespiratoires (41%), les plus fréquents étant la dyspnée (14.2%), la douleur thoracique (13.1%) et le malaise (9.6%). Le délai de prise en charge médian était de 80 minutes. Au cours de l'intervention, un quart des patients (24,6%) a reçu au moins un médicament (un (ou des) antalgique(s) dans 47% des cas) et la moitié des patients a eu un ECG (50.3%). Conclusion : La VLMG en tant qu’effecteur sanitaire préhospitalier innovant, pourrait être une alternative aux transferts en services d’urgences chez les patients présentant situations médicales aigues sans détresse vitale. Les motifs de recours principaux étaient les symptômes cardio-respiratoires Ainsi, cet effecteur pourrait être un élément de réponse à la mission Flash du « rapport Braun » en proposant une réponses à une partie des soins programmés.
Nicolas REY (Toulouse)
08:45 - 10:15 #33119 - CP38 Impact des COnditions de Circulation sur les délais de prise en charge des Arrêts CARDiaques extrahospitaliers (ACEH) – Etude COCCARD.
CP38 Impact des COnditions de Circulation sur les délais de prise en charge des Arrêts CARDiaques extrahospitaliers (ACEH) – Etude COCCARD.

Introduction L’arrivée rapide du SMUR est un enjeu majeur de la prise en charge des arrêts cardiaques extrahospitaliers (ACEH). Les conditions de circulation peuvent allonger ce délai. Cet effet peut être particulièrement marqué dans un département totalement urbanisé à forte densité de population. C’est ce que nous avons voulu vérifier. Méthodes Source : données prospectives de 4 SMUR issues du registre RéAC, de Janvier 2013 à Novembre 2022. Inclusion : tous les ACEH. Exclusion : aucune. Paramètres : critères d’Utstein ; délais d’arrivée dichotomisés selon circulation haute de 08:01-09:00 et 17:01-19:00 les jours de semaine (moyenne annuelle > 225 km de bouchon dans la région vs moins de 75 km en milieu de journée) vs non haute. Critères de jugement : (1) délais d’arrivée selon période et (2) réanimation SMUR, RACS et mortalité. Résultats 8742 ACEH : 5.534 (63%) hommes et 3.208 (37%) femmes, d’âge médian 67 (53-81) ans. 1.772 (20%) interventions en période haute. Si les patients différaient significativement par certaines caractéristique, les délais de prise en charge n’étaient pas modifiés aux horaires de haute circulation et étaient sans influence sur le pronostic des patients en ACEH (Tableau). Conclusion Les périodes avec une circulation très intense n’étaient pas associées à un allongement des délais de prise en charge des patients en ACEH et étaient sans influence sur le pronostic.
Angélie GENTILHOMME (Bobigny), Jacques METZGER, Jean-Marc AGOSTINUCCI, Philippe BERTRAND, Priscilia HSING, Frédéric ADNET, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
08:45 - 10:15 #33154 - CP39 Quels sont les déterminants du délai de décision médicale en régulation ?
CP39 Quels sont les déterminants du délai de décision médicale en régulation ?

Introduction La prise de décision en urgence est un déterminant de la gestion d’un flux de patients. Le délai de décision médicale (DDM) lors d’un appel au Samu a été peu évalué. L’objectif était de déterminer les facteurs influençant le DDM. Méthodes Étude rétrospective et monocentrique des appels primaires du 01/03/2019 au 31/12/2019. Variables recueillies : jour et heure de l’appel, motif de recours, caractéristiques du patient (âge, sexe), type d’appelant (famille, voisin, témoin), régulation par un médecin PDS ou AMU et heure et type de décision médicale (envoi secours, envoi médecin ou conseil). Critère de jugement : DDM défini par délai entre l’ouverture du dossier par le médecin et sa décision. Statistique : dichotomisation par la médiane et analyse multivariée via modèle mixte de régression logistique en intégrant le médecin au niveau 2 (corrélation intra-classe à 18%). Résultat 108.548 appels ont été analysés sur la période. La médiane du délai de décision était de 3 [IIQ : 2-4] minutes. Les principaux facteurs associés à un DDM long étaient : motif psychiatrique (OR = 1,22 [1,09-1,38]), appel sur lieu de travail (OR = 1,13 [1,06-1,21]), appelant paramédical (OR = 1,29 [1,18-1,40]), régulateur SAMU (OR = 1,84 [1,23-2,74]), âge > 66 ans (OR = 1,92 [1,83-2,01]) et conseil médical (OR = 1,77 [1,70-1,83]) (Figure). Conclusion Des facteurs temporels, contextuels, décisionnels et relatifs aux caractéristiques des patients influençaient le DDM lors d’appels au Samu.

aucun
Mélisande BENSOUSSAN (Bobigny), Thomas LOEB, Mathilde VANNIER, Arnaud GILLE, Jérémie BOUTET, Frédéric LAPOSTOLLE, Paul-Georges REUTER
08:45 - 10:15 #33160 - CP40 Evaluation de la fiabilité de la mesure de température corporelle des victimes médicalisées en situation d’urgence préhospitalière: étude observationnelle prospective.
CP40 Evaluation de la fiabilité de la mesure de température corporelle des victimes médicalisées en situation d’urgence préhospitalière: étude observationnelle prospective.

Introduction : La mesure de la température (t°) corporelle des victimes en situation d’urgence préhospitalière peut influencer leur prise en charge immédiate et nécessite des thermomètres fiables. Le but de l’étude était de comparer la température nasopharyngée (référence) à celles obtenues par un thermomètre cutané infrarouge sur le thorax (t1) un thermomètre via une sonde conductive sous l’aisselle (t2), un thermomètre auriculaire (t3). Matériel et Méthode : Etude observationnelle prospective avec mesures répétées, le sujet étant son propre témoin. Etaient inclus des adultes > 18 ans intubés en préhospitalier. Critère de jugement principal : coefficient de concordance de Lin pour évaluer l’accord entre la t° nasopharyngée et respectivement t1, t2, t3. Protocole validé par un Comité de Protection des Personnes. Résultats : De mars à juillet 2021,71 patients ont été inclus(55 hommes) âgés de 51 ans (EIQ[38-63]). La t° nasopharyngée médiane était de 35,7°C[34,7-36,3].Les concordances entre t° nasopharyngée et t1, t2 et t3 étaient respectivement de 0,57(faible), 0,87(bonne) et 0,80(moyenne). Les 3 thermomètres sous estimaient en moyenne la t° de référence de moins de 1°C (figure1). Discussion. La mesure de t° via la sonde conductive sous l’aisselle donnait les meilleurs résultats. La mesure auriculaire restait aussi simple à réaliser en urgence. Conclusion. L’étude a aidé au choix du thermomètre en dotation dans les véhicules de notre système de secours d’urgence.

aucun conflit d'intérêt
Miguel PEREIRA (PARIS), Daniel JOST, Marina SALOMÉ, Yann DANIEL, Francois POURCI, Stephane TRAVERS
08:45 - 10:15 #33181 - CP41 Évaluation de l’administration préhospitalière d’acide tranexamique chez les patients victimes de traumatisme : étude observationnelle multicentrique de pratiques.
CP41 Évaluation de l’administration préhospitalière d’acide tranexamique chez les patients victimes de traumatisme : étude observationnelle multicentrique de pratiques.

Introduction : L’acide tranexamique (TXA) diminue la mortalité chez les patients traumatisés à risque d’hémorragie significative et doit être administré le plus rapidement possible après le traumatisme. Le TXA est recommandé par les guidelines internationales avec un haut niveau de preuve. Le but de notre étude est d’évaluer l'administration préhospitalière de TXA pour les patients traumatisés en fonction du risque hémorragique de base (BATT score) et d'explorer les facteurs affectant la probabilité de recevoir ce traitement. Matériel et Méthode : Étude rétrospective observationnelle multicentrique dans un des états d’un pays Européen entre 2018 et 2021. Critères d’inclusion : âge≥18 ans et prise en charge par secours préhospitaliers pour un traumatisme. Critère d’exclusion : blessé léger (score NACA≤2). Le critère de jugement principal est le taux global de traitement par TXA, ainsi que le taux de traitement selon le risque hémorragique de base (BATT score) comparé avec un chi-2 d’homogénéité. Le BATT score est un modèle pronostic validé prédisant le risque de décès hémorragique en préhospitalier. Les facteurs pouvant avoir un impact sur la probabilité de recevoir du TXA ont également été étudiés avec des modèles de régression logistique multivariés. Les données manquantes ont été imputées par imputations multiples (MICE). Résultats : Parmi les 13'944 patients de l’étude, 361 (2.6%) ont reçu du TXA en préhospitalier. Le taux de traitement a augmenté de manière significative (P<0.001) avec le risque de décès par hémorragie : 1% pour les cas à très faible risque (BATT 0-2), 6% (95%CI 4.4-7.0) pour un risque faible (BATT 3-4), 13% (95%CI 11.1-15.9) pour un risque intermédiaire (BATT 5-7) et 21% (95%CI 17.6-25.6) pour un risque élevé (BATT≥8). Les femmes et les personnes âgées ont été moins traitées que les hommes et les patients plus jeunes, indépendamment du risque de décès par hémorragie et du mécanisme lésionnel. Discussion et Conclusion : Notre étude démontre que le traitement préhospitalier par TXA des patients traumatisés est faible, avec des taux de traitement encore plus faibles pour les femmes et les patients âgés. Nos résultats démontrent la nécessité d’introduire des protocoles avec des critères de traitement objectifs qui permettraient d’’améliorer la compliance tout en diminuant les inégalités liées à l’âge et au sexe. L’utilisation du BATT score pourrait permettre d’identifier plus objectivement les patients bénéficiant de TXA en préhospitalier.

Aucun
Camille GIRARDELLO (Lausanne, Suisse), Pierre-Nicolas CARRON, Fabrice DAMI, Vincent DARIOLI, Mathieu PASQUIER, François-Xavier AGERON
08:45 - 10:15 #33209 - CP42 Evaluation de la performance de l’envoi des moyens de secours par des régulateurs paramédicaux d’un centre de communication médicale d’urgence entre 2014 et 2021.
CP42 Evaluation de la performance de l’envoi des moyens de secours par des régulateurs paramédicaux d’un centre de communication médicale d’urgence entre 2014 et 2021.

Introduction: les Centres de Communication Médicale d’Urgence (CCMU) sont une importante porte d’entrée dans le système de soins pour les patients. Chaque pays organise son système préhospitalier, y.c. la régulation des appels d’urgences, résultant en une diversité de systèmes tant au niveau des outils utilisés que du personnel. La performance de l’envoi des moyens de secours par les CCMU n’a cependant que rarement été mesurée dans le monde. L’objectif de ce travail était de mesurer l’évolution annuelle de cette performance en comparant : i) l’indication d’un SMUR 1er échelon, et ii) l’utilisation de signaux prioritaires, avec la sévérité de l’état du patient constatée sur le site de l’intervention. Un 2ème objectif était de souligner la nécessité de trouver un standard de référence universel afin de poursuivre ces mesures. Méthode: Etude prospective observationnelle ayant inclus tous les appels d’urgence dans un CCMU paramédicalisé régional, du 1.1.2014 au 31.12.2021. Lors de l’appel initial, le régulateur choisissait un symptôme principal, auquel il attribuait un niveau de risque qui déterminait les moyens de secours à engager (SMUR 1er échelon ou ambulance avec signaux prioritaires ou autres). L’évaluation de la sévérité de l’état du patient constatée par les intervenants sur le site de l’intervention était basée sur la mesure du National Advisory Committee for Aeronautics (NACA) score. Ce score a été divisé en deux groupes : l’un pour lequel l’urgence vitale est avérée (NACA≥5), et l’autre non. Le niveau de risque dichotomisé défini lors de l’appel a ensuite été comparé au score NACA dichotomisé constaté sur site. Résultats: 225'825 évaluations ont été incluses. La sensibilité passe de 95.47% à 93.36% et la spécificité de 35.12% à 55.44% pour l’utilisation des signaux prioritaires, et respectivement de 64.88% à 66.49% et 88.05% à 90.92% pour l’envoi du SMUR en 1er échelon. La prévalence des situations NACA≥5 est restée stable à environ 3%. L’incidence de l’envoi avec signaux prioritaires passe de 34.61% à 28.01%, et celle de l’envoi du SMUR en 1er échelon de 13.77% à 10.81%, sans hausse du sous-triage associée (respectivement ~0.39% et ~1.26%). Conclusion: ce travail a montré une amélioration de la spécificité de la régulation sans hausse du sous-triage associée. Au vu de l’importance de la temporalité, nous voulons proposer comme standard de référence d’inclure toutes les situations « time critical » : NACA≥5 + “AVC“ et “Douleur thoracique“ NACA=4.

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Victor Nathan CHAPPUIS (Genève, Suisse), Carla BOURLEAU, David COSTA, Christian LANG, Beth HEALEY, Eva-Francesca JOURDAN, François Pierre SARASIN, Robert LARRIBAU
Salle 252A

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ATW01
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Atelier Médecins Winfocus
Douleur abdominale (Voie biliaire, intestin grêle et appendice)

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
Salle 252B

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ATW02
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Atelier Médecins Winfocus
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.)

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
Salle 253

"Jeudi 08 juin"

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CS01
08:45 - 10:15

Conférence Soignants
Les voies, d'abord !
Aide Soignant, Ambulanciers, Infirmier, Médecin, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
La voie d'abord est au cœur de la prise en charge des patients dans les soins d'urgences. Toutefois l'acte peut se révéler difficile dans certain cas.
Quelles solutions pouvons nous avoir pour le patient?
08:45 - 10:15 Voies Veineuses Périphériques (VVP) par dispositif de transillumination. Catherine STASZEWSKI (Infirmière) (Conférencier, Pont à Mousson)
08:45 - 10:15 VVP sous echoguidage. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Alternatives suite echec pose VVP : KTIO, KTC ... Julie MILLE (IDE) (Conférencier, Rodez)
Salle 342A

"Jeudi 08 juin"

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CM17
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
La recherche en Médecine d'Urgence
Ethique, Recherche

Modérateurs : Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours), Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Caen)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La recherche en médecine d'urgence se développe, dans cette session venez discuter avec les experts qui vont expliqueront la réalisation d'un projet de recherche de l'idée à la publication dans une grande revue scientifique, comment j'effectue une veille scientifique efficace pour faire avancer mes travaux, la cochrane à quoi sert-elle, comment est-elle organisée ? et enfin comment l'inétrgité scientifique peut être mise à mal dans les travaux scientifiques.
08:45 - 10:15 De l'idée au JAMA. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Veille scientifique : comment m'organiser ? Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Cochrane : quoi qu'est-ce donc ? Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Les petits arrangements entre amis. Hervé MAISONNEUVE (Consultant) (Conférencier, Paris)
Salle 351

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AS36
08:45 - 10:15

Atelier Soignants
Triage des enfants dans un SAU enfants/adultes
Triage

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques et, à travers plusieurs cas cliniques spécifiques, appréhension des difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation des 4 échelles suivantes validées : ETGP canadienne, ICTS pédiatrique Irlandaise (Manchester adaptée aux enfants), Emergency Severity Index américaine et New French. L’utilisation de cas cliniques permet l’identification des critères de gravité spécifiques aux enfants et l’attribution d’une catégorie de gravité dans chaque échelle présentée. Nous proposons une comparaison et une discussion des résultats dans les différents scores pour chaque cas clinique, avec travail de groupe supervisé directement par les intervenants.
Salle 352A

"Jeudi 08 juin"

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AMS31 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale à domicile
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montreuil)
Décrire l'accueil et la prise en charge d'un nouveau-né à la naissance (ILCOR 2020) et les particularités lors d'une naissance inopinée hors maternité.
Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge optimale d'un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l'équipe dans cette prise en charge.
Salle 353

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CM24
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
De la physiopathologie à la clinique
Etudiants Médecine, Jeunes, Physiologie

Modérateurs : Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Toulouse), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Comprendre comment ça marche : c'est le principe de cette session qui reviendra sur les principes physiopathologiques des pathologies graves et fréquentes afin d'eclairer notre prise en charge
08:45 - 10:15 Le syndrome coronarien aigu. Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
08:45 - 10:15 L’accident vasculaire cérébral. Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
08:45 - 10:15 Les décompensations diabétiques. Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Conférencier, Nice)
08:45 - 10:15 L'asthme. Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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AMS27 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris), Manon LEBLONDEL (IDE) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223
09:15

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CM32
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Attirer et fidéliser les soignants
Management, Profession - Métier

Modérateurs : Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Nîmes), Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (La Rochelle)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Si la souffrance au travail dans nos services d'urgence est une réalité, apprenons à lutter contre! Un orateur non soignant apportera un éclairage original sur sur la vision qu'a le grand public de notre métier. Nous réfléchirons également à l'attractivité de notre métier pour les plus jeunes et au team building
09:15 - 10:15 La Médecine d’Urgence, une marque très vendeuse ! Pierre-Joseph ESCRIBANO (Directeur Communication & Mécénat) (Conférencier, Montpellier)
09:15 - 10:15 Qu'attendent les jeunes ? Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
09:15 - 10:15 Team building en santé: motiver et construire une équipe. Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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CM42
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Vie profesionnelle
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Frédéric PARIS (PHc) (Tours), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où vous pourrez retrouver l'ensemble des informations sur la certification périodique des médecins urgentistes. Où nous pourrons échanger sur l'intérêt de se déclarer en tant que médecin urgentiste au conseil de l'ordre. Où nous discuterons de l'importance et du rôle des différentes instances en médecine d'urgence CNPMU ? CNUMU ? FEDECMU ? CNU ? ...
09:15 - 10:15 Comment va se dérouler la certification périodique des médecins urgentistes ? Marie-Laure BELLENGIER (Cheffe de projet Certification Périodique) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Spécialisation en médecine d'urgence: quel intérêt de se déclarer auprès de son conseil de l'ordre ? Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
09:15 - 10:15 CNPMU ? CNUMU ? FEDECMU ? CNU ? Qui fait quoi ? Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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SI15
09:15 - 10:15

Session Interactive
L'IA c'est plus fort que toi ...
Imagerie - Radiologie, Intelligence Artificielle, Organisation Services d'Urgences

Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où à travers différents cas cliniques, nous verrons les bienfaits de l'IA mais aussi ses limites
09:15 - 10:15 L'IA c'est plus fort que toi ... Poonam LOLL (PH) (Conférencier, Niort)
Salle 243

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SI11
09:15 - 10:15

Session Interactive
10 signes cliniques / tests thérapeutiques sur la sellette ?
Jeunes, Physiologie

Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Le test à la trinitrine pour la douleur thoracique, la raideur méningée pour la suspicion de méningite...est ce que tous ces signes et tests sont toujours validés pour notre pratique quotidienne ?
09:15 - 10:15 10 signes cliniques / tests thérapeutiques sur la sellette ? Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Rouen)
Salle 342B

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FC13
09:15 - 10:15

Flash communications
Intoxications

Modérateur : Matthieu COUDREUSE (RPPS 10002828225) (Bayonne)
09:15 - 10:15 #32924 - FC13-01 Prise en charge des patients intoxiqués au monoxyde de carbone. Évaluation des pratiques professionnelles au Service d’Accueil des Urgences.
FC13-01 Prise en charge des patients intoxiqués au monoxyde de carbone. Évaluation des pratiques professionnelles au Service d’Accueil des Urgences.

Introduction : Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz incolore, inodore, toxique et potentiellement mortel. Les intoxications au monoxyde de carbone constituent la première cause de mortalité par intoxication en France. Nous avons mis en place cette étude afin d’évaluer la prise en charge des patients intoxiqués au monoxyde de carbone pris en charge aux urgences dans un grand Centre Hospitalier régional (CHR). Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique de mars 2017 à mai 2021 dans un service d’urgences d’un CHR comptabilisant près de 80 000 passages annuels. La qualité de la prise en charge était définie selon l’oxygénothérapie administrée aux patients, les examens complémentaires réalisés et la prise d’un avis auprès d’un centre hyperbare, en comparaison avec les référentiels proposés par la Société française de médecine d'urgence. L'identification des patients s'est faite sur la base du codage PMSI, avec vérification secondaire des critères cliniques et paracliniques d'intoxication au CO. Résultats : 67 patients ont été inclus, parmi lesquels 37 avaient une carboxyhémoglobine veineuse prélevée à l’arrivée aux urgences pathologique. 79% des patients ont bénéficié d’une oxygénothérapie dès la prise en charge préhospitalière. Chez les 37 patients intoxiqués, 67,6% ont bénéficié d’une oxygénothérapie hospitalière parmi lesquels 8,1% avec un débit et une durée adaptée. 20% des patientes intoxiquées en âge de procréer ont eu un dosage des béta HCG. 43% des patients intoxiqués ont bénéficié d’un ECG et 13,5% d’un dosage des troponines. Sur l’ensemble des patients 15 auraient dû bénéficier d’un avis auprès d’un centre hyperbare, parmi ces patients 26,6%seulement en ont bénéficié. Limites : le caractère rétrospectif de notre étude et les limites liées à la pertinence du codage PMSI ne nous ont pas permis d'être parfaitement exhaustifs sur l'identification des patients éligibles. L'échantillon inclus nous paraît tout de même représentatif afin de porter des conclusions sur la prise en charge des intoxications au CO dans notre CH. Conclusion : Les résultats de cette étude ont mis en évidence de franches dysfonctions concernant la prise en charge des patients intoxiqués au monoxyde de carbone dans notre service. Afin de palier à ces dysfonctions, un protocole de prise en charge des patients intoxiqués au monoxyde de carbone a été mis en place.
Pierre COURDAIN (Trevenans), Timothée VANDEL, Julien MENETRIER, Fanny GERVAIS, Mathilde BOISTON, Charles-Eric LAVOIGNET
09:15 - 10:15 #32948 - FC13-02 Performances de l’oxymétrie de pouls pour l’évaluation de la carboxyhémoglobinémie, revue systématique de la littérature et méta-analyse.
FC13-02 Performances de l’oxymétrie de pouls pour l’évaluation de la carboxyhémoglobinémie, revue systématique de la littérature et méta-analyse.

Introduction : L’intoxication au monoxyde de carbone (CO) est une des principales causes de décès par intoxication. Son diagnostic est basé sur le taux sanguin de carboxyhémoglobine (HbCO). Des carboxymètres de pouls transcutanés sont disponibles depuis 2005 mais leur performance diagnostique est débattue dans la littérature. Méthode : Toutes les études publiées après 2000 et comparant la mesure de saturation transcutanée de CO (SpCO) à l’HbCO ont été incluses. Le critère de jugement principal était l’évaluation de la sensibilité et de la spécificité de la SpCO pour l’estimation de l’HbCO. Le critère de jugement secondaire était le calcul des limites de concordance. Cette méta-analyse a été conduite selon les recommandations PRISMA-DTA 2018 et répertoriée sur PROSPERO. Résultats : 21 études ont été retenues pour la revue systématique, 11 ont été inclues pour l’analyse quantitative du critère de jugement principal et 18 pour le secondaire. L’aire sous la courbe ROC était de 86%. La sensibilité et spécificité étaient respectivement de 0,77, IC95% [0,66 ; 0,85] et 0,83, IC95% [0,74 ; 0,89] (2089 sujets, 3381 observations). Le biais moyen était de +0,75% et les limites de concordance à 95% s’étendaient de -7,08% à +8,57%, IC95% [-8.89 ; +10.38] (2794 sujets, 4646 observations). Conclusion : La mesure de SpCO ne semble pas assez précise pour estimer l’HbCO. Elle ne devrait probablement pas être utilisée pour confirmer ou exclure avec certitude une intoxication au CO.

Pas de conflit d'intérêt
Mathilde PAPIN (Nantes), Chloé LATOUR, Brice LECLÈRE, François JAVAUDIN
09:15 - 10:15 #33165 - FC13-03 Intoxication médicamenteuse au paracétamol : une étude rétrospective sur la prise en charge aux urgences adultes (étude IMPASSE).
FC13-03 Intoxication médicamenteuse au paracétamol : une étude rétrospective sur la prise en charge aux urgences adultes (étude IMPASSE).

Introduction Le paracétamol est le médicament antipyrétique et analgésique le plus prescrit et vendu dans le monde. L’exposition toxique au paracétamol est responsable d’une hépatite cytolytique dose-dépendante liée à la production en excès de son métabolite réactif, le N-acétyl-p-benzoquinone-imine (NAPQI). L’intoxication au paracétamol est la première cause d’insuffisance hépatique aiguë en France et dans les pays occidentaux. L’apport intraveineux de N-acétyl-cystéine (NAC) constitue l’antidote spécifique. Objectif L’étude IMPASSE vise à décrire les aspects épidémiologiques, l’incidence des complications hépatiques et l’évaluation des pratiques professionnelles des cas d’intoxications médicamenteuses au paracétamol prises en charge aux urgences adultes du CHU de Clermont-Ferrand au cours de la période 2018-2020. Materiel et Methode Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique concernant les patients adultes admis au sein des urgences et de l’UHCD du CHU de Clermont-Ferrand pour suspicion et/ou intoxication au paracétamol entre le 1er janvier 2018 et le 31 décembre 2020. Résultats Cent trente-sept patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 35.6 ans avec une prédominance féminine de 56.9%. Les intoxications médicamenteuses étaient d’origine volontaire dans 92.6% des cas. Onze patients ont présenté un profil biologique compatible avec une Acetominophen- induced-liver-injury (AILI). L’âge, le sexe féminin, l’insuffisance rénale chronique, la présence d’au moins un antécédent psychiatrique, en particulier un syndrome anxio-dépressif ou une tentative de suicide par intoxication médicamenteuse volontaire, sont significativement (p < 0.05) associées à la survenue d’une AILI. L’incidence d’une insuffisance hépatique aiguë est nulle. 59% des patients ont bénéficié d’un traitement antidotique par N-acétyl-cystéine dont 5% ont développé des effets indésirables. Conclusion Cette étude a permis d’analyser les profils de patients consultant aux urgences et admis en UHCD pour intoxication au paracétamol, d’identifier les facteurs prédictifs de survenue d’une AILI et d’analyser les démarches diagnostiques et thérapeutiques adoptées par les praticiens lors de la prise en charge. La connaissance des dernières recommandations en toxicologie d’urgence revêt un rôle fondamental dans l’amélioration de la pratique clinique des médecins urgentistes face aux intoxications médicamenteuses.
Angelo Giordano KWAKYE AGYEMANG (Clermont-Ferrand), Clément BONNET, Rodolphe ORANGE, Claire DURAND, Zoe FAURE, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA, Camille AUROUX
09:15 - 10:15 #33293 - FC13-04 Caractéristiques cliniques et thérapeutiques de l'intoxication médicamenteuse aiguë admise aux urgences.
FC13-04 Caractéristiques cliniques et thérapeutiques de l'intoxication médicamenteuse aiguë admise aux urgences.

Introduction : l' intoxication médicamenteuse aigue (IMA) est un motif fréquent de consultation aux urgences. Patients et méthodes : c'est une étude rétrospective, incluant toutes les IMA admises au service des urgences de Sfax-Tunisie durant une période de 2 ans. L'objectif était de décrire les caractéristiques cliniques et et thérapeutiques de ces IMA. Résultats : 940 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 21,25 ± 13,8 ans avec prédominance des jeunes de 15 à 25 ans (37,8 %) et une prédominance féminine (68%). Il s'agissait d'une tentative de suicide volontaire dans 72,7% des cas. Le délai moyen de prise en charge était 4,16 ± 7,7 heures. Plus d'un médicament a été pris dans 349 cas (37%). Les groupes les plus fréquemment consommés étaient : les psychotropes (27.1%), paracétamol (14,3 %), les anti-inflammatoires (12.3 %), les Antibiotiques (9,6 %),les Cardiotropes (8,1 %) et les anti-diabétiques oraux (3.7%). Les signes cliniques les plus décrits étaient : Agitation (2,6 %), Myoclonie(0,6 %), Hypertonie (1,7 %), Hypotonie (5 %), Mydriase (1,1 %), Myosis ( 1,5 %), convulsions (0,3 %), obnubilation (12,4 %), vertiges (2,6 %), flou visuel (0,4 %), maux de tête (1,8 %), mouvements anormaux (1,3 %), rigidité extrapyramidale (1,7 %), Dyspnée (0,9 %), Sp O2 ≥ 94 % (98,9 %), Tachycardie (FC>100 bpm) (19,3 %), Bradycardie (FC <50 bpm) (0,8 %), Hypotension ≤ 90 mm Hg (4,7 %), hypertension ≥ 150 mm Hg (3,2 %), arrêt cardiorespiratoire (0,2 %), douleurs abdominales (21,4 %), nausées et vomissements (17,3 %) et diarrhée (2,5 %). 15 patients ont été intubés et ventilés (1,6 %). 45 patients ont reçu un remplissage vasculaire (4,7 %). Seuls deux patients ont nécessité des vasopresseurs. Une décontamination digestive a été réalisée dans 436 cas (46,4%). le lavage gastrique dans 52 cas (5,5%) et le charbon actif dans 404 cas (42,9%). Des antidotes ont été utilisés dans 92 cas (9,7%) : N Acétyl-Cystéine dans 85 cas (9%), Flumazénil (Anexate) dans 06 cas (0,7%) et Bicarbonate Semi molaire dans un cas. Après avis psychiatrique, 44 patients ont été transférés en service psychiatrique (4,7 %). Seuls deux cas de décès ont été enregistrés (0,2%). Conclusion : La prise en charge des intoxications médicamenteuses nécessite une approche multidisciplinaire. La connaissance des techniques de décontamination appropriées et l'administration rapide d'antidotes associées à d'excellents soins de soutien peuvent avoir un effet positif sur l'issue des patients empoisonnés.
Haifa SNOUSSI (Sfax, Tunisie), Feres BENAMIRA, Hana KESSENTINI, Rim KARRAY, Mouna BENAMOR, Olfa CHAKROUN, Abdennour NASRI, Noureddine REKIK
09:15 - 10:15 #33344 - FC13-05 Profil épidémiologique des intoxications au monoxyde de carbone aux urgences.
FC13-05 Profil épidémiologique des intoxications au monoxyde de carbone aux urgences.

Introduction : Le monoxyde de carbone (CO) est une cause fréquente d’intoxication par inhalation. La mise en jeu du pronostic vital immédiat et les risques de séquelles neurologiques et cardiaques à long terme justifient une prise en charge précoce. Objectif : L’objectif de notre étude était de déterminer le profil épidémiologique : d’ordre démographiques, cliniques, évolutives et thérapeutiques des intoxications au CO dans notre service. Matériels et méthodes : Nous avons inclus tous les patients consultant pour une intoxication au CO sur une période de 6 mois. L’intoxication au CO était définie par un contexte évocateur d’exposition au CO avec une symptomatologie concordante et/ou une élévation de la carboxyhémoglobinémie (HbCO). Résultats : Ont été colligés 341 patients au total. Le genre ratio était de 0,4. La moyenne d’âge était de 35,37±16,6 ans. La majorité de la population était sans antécédents notables dans 68,5% des cas. Les patients arrivaient par leur propre moyen dans 75,4% des cas, suivie par la protection civile dans 14,4% des cas et le SAMU dans 10,3% des cas. Onze pour cent arrivaient aux urgences sous O2 et 3,8% étaient transférés des autres urgences. Les principales sources d’intoxication étaient : chauffe-eaux n=266(78%), braséro n=51(15%), chauffage à gaz n=17(5%), et plusieurs sources simultanément n=3(1%). L’intoxication était collective dans 54,5% des cas. Les principaux symptômes étaient une céphalée (83%), un vertige (61%), des vomissements (19%) et une perte de connaissance (18%). Quatre patients avaient un GCS <9. Douze patients avaient un syndrome coronarien aigu. Le taux de HBCO moyen était de 22,7±11,3% (min=3%, max=67%). Un taux de HBCO≥ 25% était observé dans 42,9% des cas. Le recours à l’OHB était présent dans 9,7%. L’évolution était favorable dans 69,2% des cas, 16,4% ont été admis en réanimation. Conclusion : L’intoxication au CO peut se manifester par des symptômes peu spécifiques, il est donc aisé de passer à côté du diagnostic s’il n’est pas évoqué de façon systématique. Le diagnostic précoce et l’oxygénothérapie ont diminué de façon nette la mortalité mais celle-ci reste non négligeable surtout en pré-hospitalier d’où l’intérêt de l 'éducation de la population.

aucun conflit d'intérêt
Mohamed KILANI (Tunis, Tunisie), Eya SEGHIR, Hafedh THABET
09:15 - 10:15 #33432 - FC13-06 Traitement aux urgences de l’intoxication au monoxyde de carbone : Oxygénothérapie monobare Versus hyperbare.
FC13-06 Traitement aux urgences de l’intoxication au monoxyde de carbone : Oxygénothérapie monobare Versus hyperbare.

Introduction : La prise en charge de l’intoxication au monoxyde de carbone (ICO) est basée sur l’oxygénothérapie. Elle peut être délivrée à pression normale (ONB) ou à pression élevée (OHB). L’efficacité de l’OHB manque encore d’évidence. Objectif : Évaluer l’impact de l’OHB sur l’incidence des séquelles neuropsychiques (SNP) à distance. Méthodes : Étude prospective observationnelle menée sur 2 ans. Inclusion des patients victimes d’ICO (diagnostic basé sur la notion d’exposition et un dosage de carboxyhémoglobine (HBCO) > 7 %) avec une indication à une OHB. Recueil des paramètres démographiques, cliniques et pronostiques. Suivi à 30j à la recherche de SNP. Étude comparative de deux groupes : OHB (12 h d’ONB + une séance d’OHB) et ONB (12 h sous 12 litres/min) Résultats : Inclusion de 239 patients. Age moyen = 37 +/- 16 ans, genre–ratio= 0,3. Les sources d’exposition étaient principalement (%) : chauffe-eau à gaz (63), braséro (21). Les indications de l’OHB étaient (%) : Perte de connaissance (61), grossesse (19), douleur thoracique (11), convulsions (7). L’OHB était réalisée chez 58 patients. Les SNP étaient observées chez 19 patients. L’étude comparative est illustrée dans le tableau (1). Conclusion : Le recours à l’OHB réduit l’incidence des SNP à 1 mois. La mise en place d’une filière de recours large et précoce à ce moyen d’oxygénation en cas d’ICO aurait un impact pronostique.

Nous déclarons l'absence de tout conflit d'intérêt
Safa MADHBOUH (Ben Arous, Tunisie), Hela BEN TURKIA, Raja FADHEL, Fadoua LACHTER, Jlassi MOHAMED, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
09:15 - 10:15 #33490 - FC13-07 Intoxication aiguë à la Rubigine® en Martinique, un département français d'Amérique d'outre-mer : Caractéristiques cliniques et facteurs de pronostic.
FC13-07 Intoxication aiguë à la Rubigine® en Martinique, un département français d'Amérique d'outre-mer : Caractéristiques cliniques et facteurs de pronostic.

Objectif : La Rubigine® est un détachant antirouille contenant des fluorures à l’origine de nombreux décès aux Antilles, en particulier en Martinique dans les années quatre-vingt. Le retrait sur le marché par décret préfectoral en 2006 de l’ancienne formule contenant des fluorures a permis une réduction significative des cas d’intoxications. Notre objectif principal était de déterminer les caractéristiques cliniques et les facteurs pronostiques de ces intoxications. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective du 1er janvier 2000 au 31 Décembre 2016, incluant, tous les patients admis à l’hôpital de la région pour intoxication aiguë par la Rubigine®. Les données démographiques et cliniques usuelles ont été recueillies et les comparaisons entre patients survivants et décédés effectuées à l’aide d’une analyse univariée ainsi qu’une régression logistique. Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche, et à été validée par le comité d’éthique. Résultats : Cinquante-cinq patients ont été inclus (âge médian : 43 ans [intervalle interquartile, 15-82] ; sexe-ratio H /F : 1,1). Les principales conséquences cliniques de l’intoxication étaient les modifications électrocardiographiques (80%), les troubles digestifs (75%) et les troubles neurologiques (12%). Trois patients ont nécessité une assistance circulatoire veino-artérielle (ECMO-VA). La mortalité était de 11%. Les principaux facteurs significativement liés au décès étaient la présence d’acide fluorhydrique dans la formulation ingérée (p<0,0001), l’âge supérieur à 55 ans (p=0,01), une hypocalcémie après la supplémentation initiale par calcium intraveineux (p=0,0003), une diarrhée (p<0,0001), une hypersialorrhée (p<0,0001), une excitabilité myocardique (p<0,0001), et un état de choc (p<0,0001). Conclusion : L’intoxication par la Rubigine® est responsable d’une morbi-mortalité importante, malgré une prise en charge optimale. Son incidence ainsi que la mortalité ont fortement diminué en Martinique grâce aux mesures prises par les autorités Françaises. Mais des cas sporadiques existent toujours, surtout chez les agriculteurs qui en conservent. Ce travail rétrospectif montre néanmoins que l’intoxication aiguë par l’ancienne formule de la Rubigine® reste le principal facteur de mauvais pronostic.

Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'interêt
Jonathan FLORENTIN (Fort de France), Rémi NEVIERE, Hossein MEHDAOUI, Papa GUEYE, Dabor RESIERE
09:15 - 10:15 #33493 - FC13-08 Caractéristiques cliniques de l'intoxication par la ciguatera en Martinique, Antilles Françaises.
FC13-08 Caractéristiques cliniques de l'intoxication par la ciguatera en Martinique, Antilles Françaises.

Introduction : L'intoxication par la ciguatera (IC) est l'une des causes les plus courantes d'intoxications marines associées à la consommation de poisson des zones tropicales dans le monde. Son incidence est sous-estimée cependant les cas d’IC semblent augmenter notamment les cas groupés signalés pendant l'été. Notre objectif était de décrire les caractéristiques cliniques, la prise en charge et le devenir des IC en Martinique. Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective monocentrique pendant six ans (octobre 2012 à septembre 2018) incluant tous les patients pris en charge par les services médicaux préhospitaliers, admis aux urgences de l’hôpital de la région, ou déclarés à l'agence régionale de santé pour une IC. Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche, et a été validée par le comité d’éthique. Résultats : 149 patients atteints d’IC : 81 femmes/63 hommes ; âge médian, 46 ans (intervalle interquartile, 34-61) ont été inclus. Les manifestations aiguës consistaient en des signes généraux (91% ; principalement, prurit myalgies et asthénie), des troubles digestifs (90% ; principalement diarrhée, douleurs abdominales et nausées), neurologiques (72% ; principalement, paresthésie, dysgueusie et altération de la sensation de chaud/froid) et manifestations cardiovasculaires (22 % bradycardie, hypotension et troubles de la conduction cardiaque). L’évolution était toujours favorable, aucun patient n’est décédé mais les symptômes ont persisté chez 40 % des 77 patients suivis au jour 15. Cette persistance était principalement attribuée à l'ingestion de carangues (59%), de vivaneaux (13%) et de thazards (8%) associée aux contaminations collectives (71 %). Des poissons inhabituels (thon, saumon et conques araignées) ont été suspectés. Dans certains cas. L'ingestion de carangues était associée à des symptômes persistants significativement plus élevés (rapport de côtes, 3,00 ; intervalle de confiance à 95 %, (1,20–8,00) ; p = 0,03). L'incidence de l’IC était de 0,67 cas/10 000 patients-années en Martinique sur la période d'étude. Conclusion : l’IC représente problème de santé publique en augmentation à la Martinique, comme c'est le cas dans d'autres îles de la Caraïbe. Les patients présentent régulièrement des caractéristiques potentiellement mortelles. L'évolution est excellente malgré des manifestations souvent prolongées.

Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec ce travail.
Jonathan FLORENTIN (Fort de France), Hossein MEHDAOUI, Zakaria MAHI, Papa GUEYE, Hatem KALLEL, Rémi NEVIERE, Dabor RESIERE
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Flash communications
Organisation des services d'urgence

Modérateur : Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
09:15 - 10:15 #32852 - FC14-01 Création d’un questionnaire pour l'évaluation de l'organisation d'un service d'urgence : une étude Delphi.
FC14-01 Création d’un questionnaire pour l'évaluation de l'organisation d'un service d'urgence : une étude Delphi.

Introduction : Face à la pression actuelle sur les urgences, de nouvelles organisations voient le jour. Cependant, il nous est apparu nécessaire de pouvoir évaluer toute nouvelle organisation de manière fiable et reproductible en intra-hospitalier et inter-hospitalier. Objectif : Construire un questionnaire permettant de dresser un état des lieux de l'organisation effective d'un service d'urgence, notamment de son efficience, à l'aide d'indicateurs fiables, reproductibles et partagés. Méthodes : Nous avons réalisé une étude Delphi afin de construire le questionnaire et d'obtenir un consensus d'experts avec des experts français. Résultats : 4 tours d'enquête ont été conduits. 17 experts ont été invités à participer à l'étude, 14 ont répondu favorablement dont 13 à l'ensemble des tours de la méthode Delphi. 7 experts avaient plus de 15 ans d'expérience de gestion, 4 experts avaient plus de 10 ans d'expérience, 1 entre 5 et 10 ans et 1 moins de 5 ans. Les urgences qu'ils géraient étaient de taille variable, avec une moyenne de 68 000 passages/an (36 000 à 100 000). A l’issu des 4 tours d’enquête, un questionnaire a été créé, prenant en compte 41 indicateurs faisant consensus parmi les 49 proposés par les experts (Table 1). Conclusion : Les urgences ont besoin de nouveaux indicateurs pour être mieux gérées, tant au niveau interne qu'en amont et en aval. En l'absence d'un consensus établi, nous proposons cette série d'indicateurs qui restent à valider de façon prospective.

N/A
Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Stéphane GENNAI, Enrique CASALINO, Karim TAZAROURTE
09:15 - 10:15 #33074 - FC14-02 Evaluation de l'impact de la crise sanitaire Covid-19 sur la surcharge aux urgences du CHRU de Tours.
FC14-02 Evaluation de l'impact de la crise sanitaire Covid-19 sur la surcharge aux urgences du CHRU de Tours.

Introduction : L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur la surcharge du service des urgences (SU) du CHRU de Tours. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’influence du nombre de passages par jour aux urgences sur la surcharge au SU et l’influence du taux d’occupation des lits de l’hôpital sur la surcharge au SU. Matériel et méthode : Cette étude observationnelle rétrospective monocentrique menée dans le service des urgences du CHRU de Tours visait à quantifier de manière objective grâce au score CEDOCS la surcharge de travail pour les praticiens des urgences et d’évaluer l’impact de la crise sanitaire Covid-19 et des confinements sur cette surcharge de travail du 1e janvier 2020 au 30 juin 2021. Le score était calculé quotidiennement, 5 fois par jour, à heures fixes, sur toute la durée de l’étude. Le taux d’occupation des lits de l’hôpital a été calculé quotidiennement. Nous avons reçu un avis favorable du groupe d’éthique hospitalier. Résultat : Notre service passait 25% de la période étudiée en situation de surcharge : 31,4% en période de non-confinement contre 4.9% en période de confinement. La surcharge du SU était plus importante les jours de semaine, et particulièrement le lundi que les jours de week-end. La surcharge était plus importante l’après-midi et le soir que le matin, particulièrement à 15h00. Discussion : Cette étude montre une diminution statistiquement significative de la surcharge des urgences du CHRU de Tours au cours des périodes de confinement. Cependant, ce genre de mesure restrictive ne semble pas être une solution pérenne de désengorgement des SU. Le SU de Tours travaille à l’élaboration de procédures afin de s’adapter au système hospitalier au sein duquel le nombre de lits d’aval ne cesse de diminuer. Conclusion : Notre étude montre que les périodes de confinement ont permis une diminution statistiquement significative de la surcharge des urgences du CHRU de Tours. La puissance statistique de notre étude n’a pas permis d’établir un lien entre le taux d’occupation de l’hôpital et la surcharge aux urgences bien que cela soit largement décrit dans la littérature. La question de la surcharge des SU concerne l’ensemble de l’institution, des professionnels de santé et des patients, la réponse doit donc être trouvée en concertation entre politiques, dirigeants, administrateurs, médecins et usagers du système de soins.

Aucun conflit d’intérêt n’était à déclarer dans cette étude.
Estelle FORNAS (Tours)
09:15 - 10:15 #33125 - FC14-03 Intérêt d’une zone d’évaluation rapide après le tri sur le délai de premier contact médical en Structure d’Urgence.
FC14-03 Intérêt d’une zone d’évaluation rapide après le tri sur le délai de premier contact médical en Structure d’Urgence.

Introduction : L’organisation d’une Structure d’Urgence (SU) est capitale afin d’optimiser le flux des patients. Une attention particulière doit être portée à l’admission du patient et à son évaluation médicale précoce après le tri IOA. De juin à octobre 2019, nous avons réorganisé notre SU afin de doter notre filière « couchée » d’une zone d’évaluation rapide après le tri. Après évaluation médicale en zone d’évaluation rapide, le patient était basculé en zone de surveillance, scopée ou non, selon son potentiel évolutif et sa gravité initiale. Cette réorganisation s’est faite à iso-effectif sur la SU et un praticien sénior a été réaffecté à la filière « ambulatoire ». L’objectif de ce travail est d’évaluer l’impact de cette réorganisation. Méthode : Il s’agit d’une étude de type avant-après au sein de la SU du CHU de Toulouse Purpan. La période « Avant » est le mois de Mai 2019 ; la période « Après » est le mois de Février 2020. Les délais intra-SU de l’ensemble des patients admis sur la filière « couchée » ont été relevés et analysés sur ces deux périodes. Résultats : La période « Avant » compte 2645 passages « couchés » et la période « Après » 2408 passages. Le premier contact médical a diminué de 24 (10 – 51) minutes à 11 (3 – 26) minutes (p < 0,001). Les autres indicateurs de performance du SU n’ont pas été affectés (Tableau 1). Conclusion : L’utilisation d’une zone d’évaluation rapide après le tri permet de raccourcir le délai de premier contact médical à iso-effectif.

Aucun
Paul-Henri AUBOIROUX (Toulouse), Frédéric BALEN, Audrey MICAUD, Dominique LAUQUE, Sandrine CHARPENTIER
09:15 - 10:15 #33137 - FC14-04 Influence de l’accessibilité à un médecin généraliste sur le taux de recours aux urgences dans une région française.
FC14-04 Influence de l’accessibilité à un médecin généraliste sur le taux de recours aux urgences dans une région française.

Introduction : Le nombre de passages aux urgences ne cesse de progresser. Une majorité d’entre eux se font sans avis médical préalable et ne donnent pas suite à une hospitalisation. De nombreux passages aux urgences pourraient être traités par un médecin généraliste. Ce report de consultations sur les urgences pourrait être lié au fait que les patients n’ont pas suffisamment accès à un médecin généraliste. Le but de cette étude est de vérifier cette hypothèse : moins il y a de médecins généralistes, plus les patients consultent aux urgences. Matériel et Méthode : L’indicateur de mesure d’accès à un médecin généraliste est l’accessibilité potentielle localisée (APL), mis au point par l’IRDES (Institut de Recherche et Documentation en Economie de la Santé) et la DREES (Direction de la Recherche, des Etudes, de l’Evaluation et des Statistiques). Il exprime le nombre de consultations de médecine générale accessibles par an et par habitant dans une commune. Le taux de recours aux urgences est estimé par le ratio du nombre de passages des habitants d’une commune sur la population de cette même commune. La base de données utilisée est la base des résumés de passages aux urgences (RPU) 2021 de notre région. Nous avons cherché une relation linéaire avec un test de corrélation de Pearson. Résultats : Il n’existe pas de corrélation linéaire entre l’accessibilité à un médecin généraliste et le taux de recours aux urgences dans notre région. Nous n’avons pas non plus trouvé de corrélation pertinente sur les taux de recours en séquençant par tranche d’âge (0-14 ans, 15-29 ans, 30-44 ans, 45-59 ans, 60-74 ans, 75 ans et plus), en ne prenant en compte que les passages non traumatologiques et les CCMU (Classification Clinique des Malades aux Urgences) 1 et 2. Discussion : Les résultats reposent uniquement sur les données RPU 2021 et ne prennent pas en compte le temps de trajet entre le domicile et le service d’urgence. Ils ne prennent pas en considération la présence de centres de soins non programmés à proximité. Il serait par ailleurs intéressant de réévaluer le taux de recours aux urgences après la mise en place effective du service d’accès aux soins (SAS). Conclusion : Nous n’avons pas retrouvé de corrélation linéaire entre l’accessibilité à un médecin généraliste et le taux de recours aux urgences dans notre région. Il est possible que cette absence de relation soit due à d’autres facteurs tel que le temps de trajet entre le domicile et le service d’urgence.
Mathilde MONGEAU (Toulouse), Laure POURCEL, Hervé MOUROU
09:15 - 10:15 #33179 - FC14-05 Analyse et évaluation de la procédure de réorientation des patients autoréférés à l’accueil des urgences d’Angoulême vers la médecine de ville.
FC14-05 Analyse et évaluation de la procédure de réorientation des patients autoréférés à l’accueil des urgences d’Angoulême vers la médecine de ville.

Introduction : le SAU d’Angoulême pratique la réorientation depuis 20 ans. La proportion de patients réorientés est stable entre 4 et 6,6 % du nombre d’entrées des urgences. Le service s’est doté en 2020 d’un algorithme d’aide à la réorientation des patients vers des cabinets de médecine de ville. Malgré cet algorithme nous n’avons pas observé d’augmentation des réorientations. Matériel et Méthode : notre étude s’est déroulée sur 14 jours consécutifs en juin 2021. L’objectif était d’évaluer le pourcentage de patients réorientables à partir des critères de réorientation de l’algorithme. L’intégralité des patients autoréférés a été soumise de manière prospective aux critères. Les patients venus la nuit étaient recontactés à postériori. Les dossiers sont relus et analysés avec un jury de 3 urgentistes. Les patients adressés par une structure médicale ainsi que ceux refusant de participer à l’étude ont été exclus. Résultats : durant l’étude 1910 patients se sont présentés aux urgences, 84 étaient réorientés (4%). 231 (12%) étaient considérés comme éligibles à la réorientation. 20% des patients ne répondaient pas au rappel téléphonique. L’âge moyen était de 40 ans avec une médiane à 42 ans. 7% des patients réorientables étaient mineurs. Les patients étaient majoritairement réorientés entre 8 et 10h, et entre 14 et 16h. Dans 91% des cas les patients déclaraient avoir un emploi. 28 % des patients n’avaient pas de médecin traitant. 58% des patients consultaient aux urgences faute de rendez-vous rapide, 6 % des patients disent ne pas avoir de solution alternative aux urgences. 38% des patients consultent pour un traumatisme mineur, 18% pour des problèmes dermatologiques, 12% pour une infection ORL. Discussion : les réorientations peuvent être plus nombreuses. Le principal facteur limitant est l’absence de plateau technique traumatologique en dehors du SAU conduisant l’IAO à une admission. Un travail sur les critères de prescription des radiographies et une formation accrue des Infirmiers d’accueil pourraient permettre d’améliorer ce taux. Nous observons une forte progression de patients sans médecin traitant (MT) chez les patients réorientés par rapport à 2012 passant de 7 à 28%. Conclusion : il est possible de réorienter 12% des entrées à l’accueil du SAU. Les principaux facteurs limitants sont l’absence de MT et le caractère traumatique bénin devant nous faire progresser sur la formation des IOA sur l’évaluation de la nécessité du plateau technique des urgences.

notre rechercher est basé sur les critères de l'algorithme logibec réorientation que j'ai aidé à adapter pour la France. je n'ai pas été rémunéré pour cette adaptation. le service à juste bénéficié de la gratuité la première année.
Gilles MOALIC (Angoulême), Benjamin LABARBE, Thomas DA DALT, Amandine BOUNE, Gaillot FRANCOIS, Mathilde MOULIN, Jean Baptiste BARON
09:15 - 10:15 #33237 - FC14-06 Hébergement en chirurgie en période de tension de lits : est-ce une solution ?
FC14-06 Hébergement en chirurgie en période de tension de lits : est-ce une solution ?

Introduction Les services d’urgence connaissent des afflux importants de patients nécessitant une hospitalisation. Le nombre de lits dans les services adaptés aux pathologies s’avère insuffisant, et l’hospitalisation « en service d’hébergement » tente de combler ce manque. Peu d’études existent dans ce domaine. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de ces hébergements en termes de morbi mortalité. Méthodes L’étude est une cohorte rétrospective monocentrique de patients hospitalisés après un passage aux urgences sur les mois de novembre et décembre 2019. Groupe d’intérêt : patients hospitalisés en hébergement dans des unités chirurgicales (UC) avant transfert en unité médicale conventionnelle (UM). Groupe témoin : patients hospitalisés en UM, tiré au sort de façon aléatoire sur la même période (hors UHCD). Variables d’intérêt : durée de séjour, mortalité, transferts en unités de soins critiques, re-consultation précoce aux urgences et mode de sortie de l’hôpital. Statistiques : Comparaison des deux groupes par Khi-deux ou Student. Résultats 195 patients ont été hébergés en UC. 238 patients hospitalisés en UM ont été tirés au sort. Les populations étaient comparables hormis pour l’âge (78 (UC) vs. 76 (UM) ans, p=0,04). La durée de passage aux urgences était plus longue dans le groupe UC (7,9 vs. 5,9 h, p<0.001). La durée de séjour était plus longue dans le groupe UC (8 vs. 5 jours, p <0.001, OR=1.13 [1,08-1,18]). La mortalité était de 9%. Il n’existait pas de différence de mortalité, de transfert en unité critique, ou de re-consultation précoce entre les 2 groupes. Conclusion L’hébergement en chirurgie n’augmentait pas la morbi-mortalité des patients mais entrainait une augmentation de la durée d’hospitalisation des patients. Cette solution semble pertinente dans la problématique de la saturation des urgences. Cette étude étant monocentrique et faite sur une période courte, d’autres études plus puissantes sont nécessaires à l’analyse de cette pratique, devenue courante dans les centres hospitaliers.

Aucun
Marion DUFOURD, Rayan HAMADMAD, Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Anne-Laure LE LAN SCHNELL (Rennes)
09:15 - 10:15 #33251 - FC14-07 Le délai d’hospitalisation des patients des urgences augmente quand le nombre de lits disponibles à 18h diminue au dessous de 81. Etude dans un CHU.
FC14-07 Le délai d’hospitalisation des patients des urgences augmente quand le nombre de lits disponibles à 18h diminue au dessous de 81. Etude dans un CHU.

Introduction: L’association entre nombre journalier de lits disponibles (NJLD) et délai journalier médian d’hospitalisation (DJMH) n’a pas été documentée dans notre service. L’objectif était d’étudier l’association entre le NJLD à 18h et le DJMH. Matériel et Méthode: La période d’étude portait sur les 11 premiers mois de l’année 2022. Le nombre de lits disponibles était calculé pour l’ensemble des services du CHU et l’UHCD. Résultats: Le DJMH médian était 12 (7-20) heures et le NJLD médian était de 71 (49-99). La régression linéaire segmentée identifiait un seuil à 81 lits disponibles/jour (figure). En dessous de ce seuil, la relation entre NJLD et DJMH était très significative (pente, -0.05±0.01 ; P<10p-4). Au dessus de ce seuil, la relation n’était plus significative. Ces données suggèrent 3 niveaux de vigilance sur le nombre de lits disponibles : vert (> 80 lits disponibles, 40 % des jours de l’année, DMJH de 11h) ; orange (entre 50 et 80 lits disponibles ; 33 % des jours ; DMJH 12h) et rouge (<50 lits disponibles ; 26 % des jours ; DMJH, 13h). Discussion : Les données et l’analyse de leur association doivent être actualisées au fil des années. Les niveaux d’alerte proposés devraient être intégrés au plan hôpital en tension. Conclusion : Au dessous de 81 lits disponibles, le DMJH augmente quand le NJLD diminue. L’établissement devrait se fixer une cible d’au moins 81 lits disponibles chaque jour pour limiter l’engorgement des urgences.
Eric BATARD (Nantes), Nicolas GOFFINET, François JAVAUDIN, Philippe LE CONTE, Emmanuel MONTASSIER, Quentin LE BASTARD
09:15 - 10:15 #33312 - FC14-08 Evaluation du logiciel OPTIMUM de tri secondaire des patients aux urgences pédiatriques.
FC14-08 Evaluation du logiciel OPTIMUM de tri secondaire des patients aux urgences pédiatriques.

Après le tri initial, la priorisation secondaire des patients aux urgences est difficile. Le logiciel OPTIMUM est une interface développée pour prioriser les actions des soignants aux urgences pédiatriques selon différents critères. Objectif : Evaluer le temps de prise en charge global des patients avec et sans l’utilisation du logiciel OPTIMUM aux urgences pédiatriques. Les objectifs secondaires étaient de mesurer l’impact d’OPTIMUM sur les délais spécifiques durant le séjour aux urgences pédiatriques. Méthodes : Etude randomisée monocentrique sur 30 journées en mars-avril 2021, avec et sans le logiciel. Le critère de jugement principal était la durée de prise en charge des patients aux urgences avec comme objectif une réduction moyenne de 15 minutes de la durée de séjour des patients dans le groupe OPTIMUM. Résultats : 1599 patients étaient randomisés sur les 30 jours de l’étude ; 798 dans le groupe OPTIMUM et 801 dans le groupe contrôle. La durée de séjour aux urgences dans le groupe OPTIMUM était de 172 min (113-255) et dans le groupe contrôle de 167 min (108-254) (p=0,46). Dans le groupe OPTIMUM, le premier contact médical et la séniorisation étaient plus longs, surtout pour les patients moins grave (p<0,05), mais le délai entre cette première évaluation médicale et l’orientation était plus court (p<0,05), surtout pour les patients les plus graves. Le délai entre la fin de la prise en charge médicale et la sortie était plus court dans le groupe OPTIMUM (p=0,01). Conclusion : La durée de séjour des patients n’était pas améliorée par le logiciel. Mais on voyait un effet positif d’OPTIMUM sur la priorisation secondaire des patients les plus graves et sur la fin de la prise en charge des patients. Des améliorations identifiées sont à apporter au logiciel afin d’améliorer son utilité.

Aucun conflit d'intérêt dans le cadre de cette recherche
Thomas LUN, Jessica SCHIRO, Julien TCHOKOKAM, Melany LIBER, Claire DE JORNA, Alain MARTINOT, Francois DUBOS (Lille)
Salle 352B-Zone poster 2
10:00

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SIMCUP
10:00 - 17:00

SIM'CUP 2023
Compétition de simulation

Conférenciers : Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Clément DELAHAYE (Infirmier) (Conférencier, Tours), Marianne DUPART (Sapeur Pompier) (Conférencier, Chinon), Sébastien FAUCHER (Technicien supérieur hospitalier) (Conférencier, Perpignan), Pauline LEGROS (Praticien hospitalier contractuel) (Conférencier, Chinon), Bérengère MICHAUD (Conférencier, Chinon), Charles Ivy PEROLAT (Conférencier, Cholet), Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris), Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Tours), Edwin THIBON (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Nimes)
10:15

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CDIES
10:15 - 10:30

CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE EUROBIO SCIENTIFIC
Détection de l’hémolyse sur échantillon de sang total en biologie délocalisée

10:15 - 10:30 Détection de l’hémolyse sur échantillon de sang total en biologie délocalisée : évaluation du système POC « Helge H10 », optimisation de la prise en charge du patient. Camille CHENEVIER-GOBEAUX (Dr) (Conférencier, Paris)
Salle 242A
10:20

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UD10
10:20 - 10:30

AZMED
RAYVOLVE

Conférencier : Benjamin MELLOUL (Responsable Marketing) (Conférencier, AZMED)
Rayvolve est un outil d'IA détectant tous types de fractures et pathologies thoraciques sur radiographie standard. Cette solution certifiée CE IIa et FDA permet de réduire le temps d’analyse (27%) ainsi que le risque d’erreur diagnostic (67% FN évités).
Espace Urgences Démo
10:30

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UD01
10:30 - 10:40

AAZ-LMB / NEPHROTECK
Gamme "ALL IN" : CRP ALL IN & COVID-VIRO ALL IN TRIPLEX

Conférencier : Akli BOUAZIZ (CSO)
CRP ALL IN est un test rapide pour la détection semi-quantitative de la protéine C réactive (CRP) dans le sang.
COVID-VIRO ALL IN TRIPLEX est un test antigénique combiné de dépistage des virus de la COVID-19, de la grippe et de la bronchiolite.
Espace Urgences Démo
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UD09
10:40 - 10:50

ANAMNESE
MEDANA

Conférenciers : Alexandre BEUDET (Responsable Commercial) (Conférencier, ANAMNESE), Rodolphe MAIGNAL (RPPS : 10002914900) (Conférencier, ALBI)
Digitalisez tout ou partie du parcours de soins aux urgences pour libérer du temps soignant et réduire les tâches à faible valeur ajoutée : accueil, questionnaire médical, communication aux aidants, retour à domicile, indicateurs qualité.
Espace Urgences Démo
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UD12
10:50 - 11:00

EXTOME

Conférencier : Mahuna AKPLOGAN
Extome est une IA qui agit comme un nerveux numérique de l’hôpital, fournissant des données en temps réel et des analyses prédictives sur l'ensemble des flux de patients et les hospitalisations non-programmées.
Espace Urgences Démo
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CMS15
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants
Pathologies Circonstancielles.
Ambulanciers, ARM, Infirmier, Médecin, Pathologie circonstancielle, Physiologie

Modérateurs : Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Paris), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur : Nicolas TERMOZ MASSON (Coordonnateur, Grenoble)
Les accidents de la vie courantes ont une place importante dans les motifs de recours au SAMU ou au services d'urgences. L'objectif est de définir quelles sont les recommandations et comment prendre en charges ces pathologies.
11:00 - 12:30 Electrisation / Foudroyé. Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
11:00 - 12:30 Hypothermie. Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30 Les grands Brulés : les grands principes de la prise en charge. Nelly BODIER (infirmière) (Conférencier, Tours), Anaëlle WERLÉ (IDE) (Conférencier, Tours)
11:00 - 12:30 Q&R. Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
Amphi Bleu

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CM50
11:00 - 12:30

Conférence Médecins - Session CA SUDF
"La parole est à la salle"

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Les sujets d'actualité et syndicaux mis à nu, présentés par le CA de SUdF.
Des échanges avec la salle pour répondre à toutes vos questions.
11:00 - 12:30 Equipe de territoire, nouveau décret urgences. Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
11:00 - 12:30 Pourquoi se syndiquer. Edwin ROUFF (PH) (Conférencier, Bordeaux)
11:00 - 12:30 Concours de PH. Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, La Roche sur Yon)
11:00 - 12:30 Prévoyance et retraite. Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Conférencier, Agen)
11:00 - 12:30 Attractivité. Louis SOULAT (RPPS non communique) (Conférencier, Rennes)
11:00 - 12:30 Permanence de soins. Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Conférencier, Bordeaux)
11:00 - 12:30 Rémunération. Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse)
Salle 241

"Jeudi 08 juin"

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BN02
11:00 - 12:00

Breaking News

Modérateurs : Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon), Tarak MOKNI (Medecin urgentiste) (Bayonne)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:00 ESCRIM, déploiement d'un hôpital médico-chirurgical après le séisme en Turquie. Romain KEDZIEREWICZ (MD) (Conférencier, Brignoles)
Salle 242A

"Jeudi 08 juin"

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SI10
11:00 - 12:00

Session Interactive
"Don't name, don't blame, don't shame !" comment se relever après une erreur ?
Jeunes, Management

Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Apprendre de ses erreurs : changement de culture, Shame Blame aux effets devastateurs , peut on se relever d'une erreur
11:00 - 12:00 "Don't name, don't blame, don't shame !" comment se relever après une erreur ? Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Salle 242B

"Jeudi 08 juin"

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SIS02
11:00 - 12:00

Session Interactive
Quiz : les pièges du tri.

Modérateur : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur : Olivier PICOT (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Salle 243

"Jeudi 08 juin"

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CM25
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Comment gérer l'aval
Management, Organisation SAMU/SMUR, Qualité

Modérateurs : Axel BENHAMED (Médecin) (Quebec, Canada), Fabien VANIET (PH urgentiste Chef de Pôle) (Saint Denis, Réunion)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Quels sont les risques de l'hospitalisation hors specialité en période de tension ? Y a t'il une procédurei nstitutionnelle qui permet d'eviter l'hébergement ? Vaut il mieux un hebergement ou rester sur un brancard aux urgences ? Les patients des Urgences ou de l'hopital ? Comment gérer le difficile equilibre des admissions programmées et non programmées ? quels sont les risques de l'hospitalisation hors specialité en période de tension ? Y a t'il une procédurei nstitutionnelle qui permet d'eviter l'hébergement ? Vaut il mieux un hebergement ou rester sur un brancard aux urgences ? Les patients des Urgences ou de l'hopital ? Comment gérer le difficile equilibre des admissions programmées et non programmées ? quel management de lit ? quelles responsabilités du bed manager ou de l'equipe bed management ? Quelle organisation ? comment gérer les lits en fonction de son flux de patients et des services d'aval ?
11:00 - 12:30 Risques médicaux de l'hébergement hors service. Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Conférencier, Nîmes)
11:00 - 12:30 Le SU est-il l'empecheur de tourner en rond de l'hôpital ? Christophe CHOQUET (Responsable d'Unité Fonctionelle - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Le bed management au quotidien. Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
11:00 - 12:30 Amélioration des collaborations : une bonne gestion de l'aval de l'hôpital. Benoît DOUMENC (ph) (Conférencier, Paris)
Salle 251

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CLS02
11:00 - 12:30

Communications Libres Soignants

Modérateurs : Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois)
Coordonnateur : Nicolas TERMOZ MASSON (Coordonnateur, Grenoble)
11:00 - 12:30 #33266 - CP85 Dépistage systématique du SARS-CoV-2 dans 18 services d'urgences : l'essai randomisé en cluster et cross-over en deux périodes DEPIST-COVID.
CP85 Dépistage systématique du SARS-CoV-2 dans 18 services d'urgences : l'essai randomisé en cluster et cross-over en deux périodes DEPIST-COVID.

INTRODUCTION : Les infections asymptomatiques/paucisymptomatiques sont responsables d'une part des transmissions du SARS-CoV-2. Dans les services d'urgences (SU), les patients symptomatiques ou hospitalisés sont dépistés en pratique habituelle (PH). Un dépistage systématique pourrait permettre de détecter des infections non connues. L'objectif de l'étude était d'évaluer le gain d’un dépistage infirmier systématique pour les patients asymptomatiques/paucisymptomatiques associé à la PH, vs PH seule. MÉTHODE : Un essai multicentrique, randomisé en cluster, cross-over en 2 périodes a été réalisé en 2021. Les adultes consultant dans un des 18 SU d’Ile-de-France participant étaient éligibles. Pendant la période intervention, en complément de la PH, les patients étaient invités à remplir un questionnaire. Les infirmiers proposaient un test aux patients asymptomatiques/paucisymptomatiques. Le critère d’évaluation principal était la proportion de patients nouvellement diagnostiqués SARS-CoV-2+ parmi tous les consultants. Les critères secondaires étaient la proportion de nouveaux diagnostics à la suite du dépistage infirmier systématique vs proportion de tests positifs parmi les adultes asymptomatiques de la région, et comparaison avec les résultats d’un modèle mathématique stratifié par âge. RÉSULTATS : Au total, 69 248 et 69 104 patients ont été inclus respectivement pendant les périodes intervention et contrôle. Le questionnaire a été proposé à 6 428 patients, dont 4 283 ont été testés par les infirmiers, résultant en 224 nouveaux diagnostics. Combiné à la PH, un total de 1 859 patients ont été diagnostiqués pendant la période intervention. Pendant la période contrôle, 2 084 patients ont été diagnostiqués. A l'analyse ajustée, 26,7/1 000 patients et 26,2/1 000 patients ont été diagnostiqués respectivement pendant les périodes intervention et contrôle (RR: 1,02, IC95%: 0,94; 1,11). La proportion de nouveaux diagnostics suite au dépistage infirmier systématique était plus élevée que celle des tests positifs dans la région (5,2% et 4,6%, différence de risque: 0,6%, IC95%: 0,01%; 1,3%). Le taux d'incidence régional chez les adultes asymptomatiques/paucisymptomatiques estimé par le modèle mathématique est de 4,1% (intervalle de probabilité 95%: 2,5%; 5,7%). DISCUSSION, CONCLUSION : Les résultats sont en faveur de l’absence d’effet ou d’un effet faible de l'ajout d'un dépistage systématique. D’autres évaluations sont nécessaires dans la population des SU qui parait plus touchée.
Judith LEBLANC (Paris), Lisbeth DUSSERRE-TELMON, Anthony CHAUVIN, Tabassome SIMON, Carole JEGOU, Hélène ROLAND, Jérome LEGOFF, Anne-Claude CREMIEUX
11:00 - 12:30 #33241 - CP86 Comparaison de deux techniques, mains superposées versus mains entrecroisées par les soignants, sur la qualité des compressions thoraciques : l'étude HP2C un essai randomisé en cross-over.
CP86 Comparaison de deux techniques, mains superposées versus mains entrecroisées par les soignants, sur la qualité des compressions thoraciques : l'étude HP2C un essai randomisé en cross-over.

Introduction : L’arrêt cardio-respiratoire est une urgence absolue. La réalisation de compressions thoraciques (CT) est fondamentale. Cette étude pilote a pour objectif de comparer ces deux méthodes de CT dans leurs efficacités globales et d’évaluer la fatigue du soignant. Méthodes : Il s’agissait d’une étude monocentrique, randomisée en cross-over incluant les soignants volontaires. Ils étaient randomisés pour débuter soit les CT avec mains superposées ou mains croisée puis après une période de wash-out réalisaient l’autre technique. Les critères de jugement étaient le score global de réussite des CT généré par un logiciel en accord avec les recommandations ILCOR, la qualité de l’enfoncement, du relâchement, la fréquence et l’intensité subjective avec échelle de borg. Résultats : Au total, 100 participants ont été inclus pilote(fig1). L'âge moyen des secouristes était de 38 ±9,3 ans. Le score médian de RCP était de 79,5 % IQR [48,5 - 94,0] dans le groupe des mains superposées est de 71 % IQR [38,0-92,8] dans le groupe des mains qui se croisent (valeur p = 0,37). Il n’y avait pas de différence significative pour les autres critères cependant on note une tendance à des résultats meilleurs avec les mains superposées. Conclusion : Cette étude ne permet pas de montrer de différence entre la performance des CT via des mains superposées versus entrecroisées. Cependant, une tendance se dégage en faveur des mains superposées qui devra être confirmé par une étude de plus grande ampleur.
Aurélien MARQUIS (Angers), Delphine DOUILLET, Francois MORIN, Damien CHAUVAT, Aurélien SECHET, Hélène LACOUR, Laurent POIROUX, Dominique SAVARY
11:00 - 12:30 #33087 - CP87 Evaluation de l’impact du bruit sur les conditions de travail du personnel des urgences.
CP87 Evaluation de l’impact du bruit sur les conditions de travail du personnel des urgences.

Introduction : Le bruit est omniprésent aux urgences et les nuisances qu’il génère sur les professionnels peuvent être majeures et venir altérer les conditions de travail de ces derniers. Nous avons donc souhaité évaluer les différentes sources de bruit au travail et leur impact sur les conditions de travail aux urgences. Matériel et méthode : Nous avons mené une enquête monocentrique au sein d’un service d’urgence (SU) d’un centre hospitalier universitaire du 30/10/22 au 20/11/22. Un questionnaire anonyme comportant des questions semi-fermées et des échelles d’évaluation de Likert de 0 à 10 a été adressé aux médecins, infirmiers (IDE), aides-soignants (ASD), agents de service hospitaliers (ASH) ainsi qu’aux personnels du bureau des entrées. Résultats : Nous avons obtenu un taux de réponse de 59% des personnes sollicitées. Parmi eux : 44% d’IDE, 34 % d’ASD, 17 % de médecins. Le ratio F/H est de 3.5 avec une moyenne d’âge de 38.9 +/- 9.7 ans et exerçant dans ce service d’urgence depuis en moyenne 8.2 +/- 7.5 ans. Les professionnels évaluent en moyenne leur gène par le bruit à 7+/-1.8. Les sources de bruit les plus dérangeantes étaient : les cris et voix des patients (4.8 +/- 2.5), le téléphone (4.4 +/- 2.7), les alarmes de scope (4.4 +/- 2.4) et les voix des collègues (4.3 +/- 2.5). Ces bruits ont été identifiés à l’accueil des urgences (84%), dans le bureau des soignants (48%) et dans le couloir (41%). La gêne était omniprésente de jour comme de nuit avec une tendance à être plus élevée en journée et fin de poste. Les principaux impacts du bruit sur les professionnels étaient : une diminution de la concentration (73 %), une irritabilité (69 %), une augmentation de la fatigue (48 %), des maux de tête (47 %) et une augmentation du stress (34 %). Enfin, l’impact global du bruit sur l’efficacité au travail des professionnels a été évalué à 5.9 +/- 2.2. Conclusion : Les sources de bruit aux urgences sont nombreuses et variées. Leur cumul peut devenir très dérangeant pour les professionnels. Dans le cadre de l’amélioration des conditions de travail, il serait intéressant de mettre en place des actions visant à prévenir ces bruits vécus comme des nuisances sonores comme l’aménagement des locaux et l'accueil des patients.
Cindy HERNANDEZ (Lyon), Sophie BRONDEX, Sabine PERRET, Sophie VESCO, Julien DURAND, Sebastien BEROUD, Serieys LAETITIA, Marion DOUPLAT
11:00 - 12:30 #33163 - CP88 Impact de la mise en place d’un protocole douleur aux urgences au niveau de l’infirmière organisatrice de l’accueil (IOA).
CP88 Impact de la mise en place d’un protocole douleur aux urgences au niveau de l’infirmière organisatrice de l’accueil (IOA).

Introduction : Notre structure d’urgence (SU) a connu une augmentation d’activité de 25% entre 2020 et 2021, conduisant à l’allongement des délais de prise en charge de la douleur. Nous avons mis en place en juin 2021 un protocole de prise en charge de la douleur basé sur une délégation d’administration des antalgiques à l’IOA et une formation spécifique : paracétamol et retour en salle d’attente si évaluation numérique (EN) <4, morphine buvable (oramorph) et retour en salle d’attente si EN 4 à 6, oramorph et installation immédiate si EN ≥ 7. Nous avons comparé à la période de janvier à juin 2021 (S1), l’impact du protocole entre juillet et décembre 2021 (S2), puis janvier et juin 2022 (S3), sur le pourcentage de malades évalués pour leur douleur. Résultats : En S1, nous avons enregistré 19 736 (68.70%) EN parmi 28 724 passages, en S2 25 144 (70,91%) parmi 35 462 passages et en S3 26 237 (74.17%) parmi 35 374 passages (p <0.01). EN 0 = 17.91%, EN < 3 = 20.16%, EN 4-6 = 33.16% et EN ≥ 7 = 28.77%, stable dans le temps. Selon le motif de recours, 94.40% des douleurs thoraciques (58.17% de réévaluation), 92.97% des douleurs abdominales (73.50% de réévaluation), 91.32% de la traumatologie (7.90% de réévaluation) ont été évalués. Ces trois motifs constituent 26% des passages aux urgences. Quand il y a eu réévaluation de la douleur, le délai entre la première et la deuxième EN était de 139 [92 ;198] min avant protocole (S1) et de 148 [93 ;208] après (S2+S3) (p<0.001). La consommation de morphine intraveineuse (IV) a diminué de 150 mg/1000 passages en S1 à 140 mg/1000 passages en S3, en faveur de l’oramorph passée de 0 à 530 mg/1000 passages. Discussion : La réévaluation de la douleur est en partie conditionnée par la durée de séjour aux urgences, dans notre SU la traumatologie bénéficie d’une filière dédiée avec des délais raccourcis (83 [562 ;132] min pour la traumatologie, 201.5 [139 ;306] min pour la douleur thoracique, 210 [135 ;306] min pour la douleur abdominale). Le nombre de réévaluations par patient diminue et le délai entre deux évaluations s’allonge quand le nombre de passage quotidiens augmente. L’administration de morphine oral par l’IOA a réduit la prescription de morphine IV pendant le séjour aux urgences. Conclusion : La mise en place d’un protocole douleur et la formation des IOA a entraîné une augmentation significative du nombre de patients traités, une prise en charge plus rapide de la douleur et un moindre recours à la morphine IV.
Yannis KHENNOUF, Laetitia PARADISI, Alexis MARTY (Villeurbanne), Lucie CARREAU, Guillaume TRAPEAU, Sixtine DENONFOUX, François CAREMELLE, Carlos EL KHOURY
11:00 - 12:30 #33232 - CP89 La présence d’un accompagnant a-t-elle une influence sur l’entretien d’accueil paramédical en IOA ?
CP89 La présence d’un accompagnant a-t-elle une influence sur l’entretien d’accueil paramédical en IOA ?

Introduction : Lors de l’entretien d’accueil paramédical, dans notre service d’urgence adulte, de nombreux patients sont accompagnés. Il existe des études sur la présence de l’accompagnant aux urgences ou dans les soins, notamment celle de 2019 dans Emergency nurse mais aucune n’a été publiée sur l’impact de l’accompagnant lors de l’entretien d’accueil. Les avis étant divergents dans notre service, nous avons voulu réaliser une enquête. Matériel et Méthode : Nous avons souhaité faire une étude prospective et monocentrique à notre établissement sous forme de trois questionnaires, pour l’équipe paramédicale, les patients et les accompagnants. Ces questionnaires étaient proposés dès l’entretien d’accueil sous forme de QR code et sous format papier aux patients volontaires et correspondants aux critères d’inclusion. Cette enquête a eu lieu pendant le mois de septembre 2022. Résultats : L’échantillon était de 98 patients, 95 accompagnants et 39 soignants. Lors de l’entretien d’accueil paramédical, 62.2% des patients étaient accompagnés. Pour les différents acteurs, la présence d’un accompagnant est nécessaire. Les soignants souhaitent donner plus de responsabilités aux accompagnants, qui eux se sentent capables d’avertir sur l'évolution de santé de leur proche à 94.8%. L’attente est mieux tolérée et les informations plus complètes lors de leur présence pour 74%. Pour les soignants, l’accompagnant n'est pas considéré comme une source d’anxiété mais n’évite pas les interruptions de tâches. Certaines limites ont été retrouvées, pour les accompagnants et les patients comme les situations d'urgence et les gestes d'intimité, alors que pour les soignants, s'ajoutent les violences conjugales, les accompagnants anxieux, les personnes relevant de la psychiatrie et le refus des patients. Discussion : Nous sommes conscient de la faible représentativité de nos échantillons en lien avec le nombre de passages totale et de notre effectif. Un deuxième mois d’enquête est justement prévu pour confirmer ou non les tendances. Conclusion : La présence des accompagnants en IAO permet une meilleure prise en charge des patients dans différents domaines : la transmission d'informations complémentaires, la tolérance des temps d'attente, des informations sur le rôle du triage et la surveillance des proches. Notre enquête montre qu'il existe certaines limites à l'accompagnement des proches dans différentes situations mais n'entrave pas la liberté d'expression des patients.
Julie TROCHET, Joyce TETU (PARIS), Gregory CONAN, Léa SERVENT
11:00 - 12:30 #33088 - CP90 Etats des lieux des missions des aides-soignants dans les services d’urgences.
CP90 Etats des lieux des missions des aides-soignants dans les services d’urgences.

INTRODUCTION Les urgences sont un service à part entière de l'hôpital avec un fonctionnement différent des autres spécialités. Malgré une formation identique, la prise en charge et les actions demandées aux aides-soignants (ASD) requièrent des compétences spécifiques à ce service. L’objectif de notre étude était de faire un état des lieux des missions des ASD dans les services d’urgences. MATERIEL ET METHODE: Nous avons mené une étude observationnelle auprès des services d’urgence de Rhône Alpes dans des établissements publics, des centres hospitalo-universitaires, des centres privés d'intérêt collectif. Un questionnaire anonyme a été envoyé aux cadres de santé de ses établissements, avec des questions fermées, à choix multiples et ouvertes. RÉSULTATS: Sur les 24 établissement interrogés nous avons eu un retour de 17 cadres soit 71% de participation. Tous les services ont des ASD de jour et de nuit. Les missions des ASD sont: prises des paramètres vitaux (94%), aide aux soins avec l’IDE (94%), actes hôtelier (boisson, plateaux repas) (94%), soins de nursing (88%), brancardage (76%), accueil des patient (35%), et gestion du matériel (stock des réserves, commandes, maintenance) (35%). Certains ont des profils particuliers comme ASD technique (24%), ambulancier en structure mobile d’urgence et de réanimation (12%), gypsothérapeuthe et agent administratif (6%). L’ASD travaille dans 68% des cas comme binôme avec l'infirmier, 15% avec les autres ASD et 8.5 % avec les médecins et les agents de services hospitaliers. La totalité des cadres ont rapporté que la présence des ASD est une plus-value aux urgences. Ils rapportent à 94% que la présence des ASD est nécessaire aux urgences mais que ce poste est mal défini au niveau national. DISCUSSION: D’après les résultats, nous pouvons observer la diversité des missions selon les différents services d’urgences. L’ASD est un allié essentiel du service d’urgences. En plus de son rôle propre auprès du patient (nursing, surveillance hémodynamique, hôtellerie), il permet une prise en charge holistique, aide précieuse dans l’initiation des premiers soins selon son décret de compétence. CONCLUSION: La formation des ASD pour travailler dans un service d’urgences n’est que légèrement abordée voire inexistante dans leur cursus. Certaines spécialités et institutions proposent des formations adaptées à leur service. Ne serait-il pas nécessaire de créer une formation nationale propre aux urgences afin d’unifier les compétences?
Sabine PERRET (Pierre-Bénite), Lucile NEYRAND, Aude PAGLIARIN, Sophie BRONDEX, Sebastien BEROUD, Sophie VESCO, Julien DURAND, Marion DOUPLAT
11:00 - 12:30 #33185 - CP91 Le vécu des soignants face à la mort à domicile en médecine préhospitalière: enjeux et dilemmes éthiques.
CP91 Le vécu des soignants face à la mort à domicile en médecine préhospitalière: enjeux et dilemmes éthiques.

Introduction : Sur 10 ans, environ 129 446 arrêts cardio-respiratoire (ACR) nationaux ont été pris en charge (PEC) par une Structure Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR). Soixante-quatorze pourcents des ACR adultes ont eu lieu à domicile. Les équipes SMUR sont quotidiennement face à la mort sans esquive possible de par la singularité du cadre du «hors hôpital». Ces PEC SMUR posent des questions éthiques et personnelles car les soignants laissent le corps du défunt à domicile. En 2013, le vécu des soignants non médicaux face à un décès en SMUR fut évalué. Une majorité exprima des difficultés : la violence des situations, un manque de temps et un besoin de formation. En 2022, un second état des lieux sur le même sujet a été fait en incluant un aspect éthique et les médecins. Matériel et méthode : Une étude qualitative par 2 questionnaires: médecins, infirmiers/ambulanciers SMUR, prospective, mono-centrique fut créée. Résultats : Trente-trois médecins et 31 soignants non médicaux ont répondu. Dans 80% des cas, les limites de la réanimation sont acceptées (n=51). L’annonce génère une sensation de mal-être et de détachement de la situation pour les médecins dans 18.2 % des cas (n=06). La préparation et l’apparence du corps du défunt sont jugées comme un soin à part entière dans 84% des cas (n=54). La présentation du corps à la famille est capitale dans 45.3% des cas (n=29). Elle est proposée systématiquement dans 54.7% des cas (n=35) vs 12.5% des cas où elle est rare (n=08). La spiritualité est importante dans 59.4% des cas (n=38). Pour 70.3% des cas, les principaux rites religieux sont obscurs (n=45). Les facteurs impactant le vécu sont un manque de temps dans 46.9% des cas (n=30), une fatigue professionnelle, personnelle dans 36% des cas (n=23) et un climat hostile dans 17.2% des cas (n=11). Cela mène à une fuite des lieux, une agressivité verbale ou non verbale. Discussion : Les soignants font toujours face aux mêmes difficultés. Elles s’accentuent depuis 10 ans. Le sujet est majeur. Les dilemmes sont un détachement de la situation vécue, une sensation de mal-être et /ou d’échec lors de la gestion de la mort en SMUR. Les principes éthiques comme ceux de l’autonomie, de bienfaisance et de non malfaisance envers le défunt, les proches et les confrères sont mis à mal. Conclusion : La PEC de la mort en SMUR reste un sujet difficile. En piste d’amélioration, il pourrait être proposé: une formation spécifique à la situation et à l’éthique dans les soins.
Delphine HUGENSCHMITT, Pierre LE COZ, Karim TAZAROURTE, Marion DOUPLAT (Lyon)
11:00 - 12:30 #33038 - CP92 Evaluation d’un nouveau métier d’assistants de soins aux urgences.
CP92 Evaluation d’un nouveau métier d’assistants de soins aux urgences.

Introduction: L'hôpital connaît des difficultés dans le recrutement de son personnel paramédical impactant son fonctionnement. L’augmentation du nombre de patients en attente d’hospitalisation faute de lits a entraîné l’allongement des durées de séjour et l’apparition de tâches d'hôtellerie aux urgences. Nous avons fait le choix d’engager des Assistants de soins(ASS), à titre temporaire sur la période estivale 2022 provenant de filières étudiantes médicales ou paramédicales pour effectuer ces missions. Un profil de poste pour les ASS a été rédigé ou était précisé les tâches qu’ils devaient effectuer en soutien des aides-soignants (ASD) et des agents de service hospitaliers (ASH). L’objectif était d’évaluer la plus-value de ces assistants de soins par les ASD et les ASH. Méthode: Nous avons conduit une enquête monocentrique dans notre service d’urgence sur le mois de novembre 2022. Un questionnaire anonyme a été distribué à l’ensemble des ASD et ASH. Une échelle de Likert a été utilisée de 1 à 10 (de 1=pas du tout à 10=totalement). Résultat: Nous avons obtenu 29 réponses (71%) sur 41 personnels, 86% étaient des ASD et 14% des ASH. L'âge médian était de 42 ans +/-11,8, 76% étaient des femmes. Ils exercent aux urgences depuis 7.8 +/- 7.3 ans en moyenne. Les ASD et ASH ont été satisfait du nettoyage des brancards (7.7/10 +/-2.3) du nettoyage des boxs (7.5/10 +/-2.4), du nettoyage du service (7.3/10 +/-2.4), de l’évacuation du linge sale et des poubelles (7.2/10 +/-2.6), du réassort du matériel (5.7/10 +/-2.9), ainsi que les actes hôteliers 7/10 +/-2.5. Selon eux, le profil était bien défini avant l’arrivée des ASS ( 5/10 +/-2.5 ).Pour 9.5% des ASD, les ASS leur ont permis d’effectuer leur rôle propre qu’ils n’ont pas le temps de réaliser en temps normal. Pour 66.7% d’entre eux, ils ont pu apporter des soins de qualité aux patients. Cela leur a permis de pouvoir fonctionner en binôme avec l’infirmière de leur secteur pour 33.3%. Les ASH ont pu se consacrer aux brancardage à 100% et libérer les ASD de cette tâche. Les conditions de travail ont été améliorées pour les ASD et ASH (6.5/10 +/-2.6).Au final, 86% se disent favorables à la pérennisation du poste d’ASS dans le service. Conclusion: Dans le contexte de tension de lits et de manque de personnel soignant, le profil de poste d’ASS semble permettre de mieux pallier à ce mode dégradé et se pose la question de la pérennisation de ce nouveau métier.
Serieys LAETITIA (Lyon), Sabine PERRET, Sophie BRONDEX, Cindy HERNANDEZ, Guillaume DURAND, Sebastien BEROUD, Sophie VESCO, Marion DOUPLAT
Salle 252A

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ATW03
11:00 - 12:30

Atelier Médecins Winfocus
Principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
Salle 252B

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ATW04
11:00 - 12:30

Atelier Médecins Winfocus
Echo vasculaire

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Qui le vendredi soir après 17h00 n’a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d’apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
Salle 253

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CMS16
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants
Les pratiques avancées : mythe ou réalité ?
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Bobigny)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
L'évolution du système de soins urgents et non programmés est soumis au développement de nouvelles pratiques médicales et non-médicales dites "avancées". Ces pratiques seront ici discutées (et/ou démystifiées ?) par ceux-là mêmes qui les pensent et les pratiquent au quotidien en intra ou en préhospitalier.
11:00 - 12:30 Infirmières de pratique avancée (IPA), mention "urgences". Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 L'IPA n'est pas une infirmière spécialisée. Judith LEBLANC (Maitre de conférences / Coordinatrice paramédicale recherche) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Le renforcement de la régulation médicale par les infirmières : une stratégie d'avenir ? Cédric DAMM (Praticien Hospitalier) (Conférencier, ROUEN)
11:00 - 12:30 L'urgentiste de demain doit-il être sur-spécialisé en soins critiques ? Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Salle 342A

"Jeudi 08 juin"

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CM28
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Antibiothérapie
Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Paris), Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Dans cette session, nous ferons le point sur l'antibiothérapie dans tous ces états en repartant des bases pharmacologiques, l'écologie bactérienne actuelle et ses résistances, il y a t-il des patients que je peux m'abstenir de traiter ? et quel est le délai optimal pour débuter cette antibiothérapie ?
11:00 - 12:30 Rappels pharmacologiques. Claire ROGER (PUPH) (Conférencier, Nimes)
11:00 - 12:30 Quand s'abstenir ? Donia BOUZID (MD-PHD) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Dans quel délai la débuter ? Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
11:00 - 12:30 Bactéries et résistances ? On fait le point. Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
Salle 351

"Jeudi 08 juin"

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AM08
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Certificats et Situations Médicolégales récurrentes aux Urgences - « Docteur, n’oubliez mon certificat… »
Médico-légal

Coordonnateur : Jean Marie BONNEC (Coordonnateur, Narbonne)
Conférenciers : Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne), Philippe GUIN (médecin) (Conférencier, Perpignan)
- Situations médico-judiciaires récurrentes aux Urgences : que faire (et ne pas faire) ? QUIZZ
- Les différents certificats que l’Urgentiste est appelé à rédiger : obligatoire ? non obligatoire ? éthique ?
- Il va ou mon certificat… ??? quelques rappels des juridictions
- Quid du secret médical ?
- Quelques principes de rédaction. les Pièges à éviter.
- Certificat Médical Initial (CMI) : Vite fait ? Bien fait ? Ses conséquences pour mon patient REDIGEONS ENSEMBLE
- CNH, GAV : acte pas si banal.
Salle 352A

"Jeudi 08 juin"

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FC15
11:00 - 12:00

Flash communications
Outils diagnostiques et pronostiques en cardiologie

Modérateur : Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE (médecin) (Nîmes)
11:00 - 12:00 #32863 - FC15-01 Performance et reproductibilité de l’algorithme STANDING réalisé par les internes et séniors d’un service d’urgences pour prédire l’origine centrale des vertiges aigus.
FC15-01 Performance et reproductibilité de l’algorithme STANDING réalisé par les internes et séniors d’un service d’urgences pour prédire l’origine centrale des vertiges aigus.

Introduction : STANDING est un algorithme clinique en 4 étapes d’évaluation des vertiges aigus requérant : 1) d'identifier un nystagmus spontané avec des lunettes de Frenzel ou alternativement de déclencher un nystagmus positionnel (tests Dix Hallpike et Supine Head Roll) ; 2) de caractériser la direction d’un nystagmus ; 3) d'évaluer le réflexe vestibulo-oculaire (Head Impulse test) ; 4) d'évaluer la marche. Une formation à bases de vidéos a été dispensée aux internes des urgences. Le but était de déterminer la précision diagnostique du STANDING pratiqué par des cliniciens novices comme les internes et sa concordance avec le STANDING de séniors expérimentés. Matériel et méthode : Étude de cohorte diagnostique et prospective incluant les patients ayant des vertiges, des symptômes vestibulo-visuels ou des symptômes posturaux vus par 20 internes formés. L'algorithme était réalisé par un interne seul puis par un sénior, et catégorisé inquiétant lorsqu'il prédisait un diagnostic central, bénin lorsqu'il prédisait un diagnostic périphérique, ou non-concluant. Le Gold-Standard était l’IRM cérébrale avec injection. Le critère de jugement principal était le diagnostic d’une anomalie aigue de la fosse postérieure ou du cortex vestibulaire. Résultats : Sur 312 patients inclus, 57 avaient un diagnostic central dont 33 AVC ischémiques (10,5%). La principale étiologie était le VPPB (32,7 %). Les rapports de vraisemblance étaient de 4,63 et 10,33 pour un résultat inquiétant, 0,09 et 0,01 pour un résultat bénin, 0,21 et 0,35 pour un résultat non concluant, respectivement pour les internes et les séniors. L'algorithme avait des sensibilités de 84,8% [75,6-93,9] et 89,8% [82,1-97,5], des VPN de 96,2% [93,7-98,6] et 97,5% [95,5-99,5], des spécificités de 88,9% [85,1-92,8] et 91,3% [87,8-94,8], et des VPP de 64,1% [53,5-74,8] et 70,7% [60,4-81,0], respectivement. La concordance globale entre les internes et les seniors était élevée (0,77) et presque parfaite pour chaque étape : 1) 0,87, 2) 0,98 3) 0,95 4) 0,89). Discussion : La précision et la concordance de l’algorithme étaient similaires à celles de l’étude princeps italienne conduite avec des urgentistes séniors ayant reçu une formation plus intensive. Conclusion : L’algorithme clinique est utilisable par des médecins urgentistes de tous niveaux d’expérience. Un essai randomisé multicentrique devrait déterminer l’impact de son implémentation sur l’utilisation de l’imagerie cérébrale et la durée du séjour aux urgences.

Aucun
Camille GERLIER (Paris), Audrey FELS, Helene VITEAUX, Carole MOUSSET, Gilles CHATELLIER, Olivier GANANSIA
11:00 - 12:00 #33265 - FC15-02 Valeur pronostique du score de Brest chez les patients avec œdème aigu pulmonaire aux urgences.
FC15-02 Valeur pronostique du score de Brest chez les patients avec œdème aigu pulmonaire aux urgences.

Introduction : Le score de BREST est un score clinique simple et facile à utiliser pour déterminer la probabilité clinique de l’œdème aigu des poumons (OAP) d’origine cardiogénique devant une détresse respiratoire aigüe aux urgences. Le but de cette étude était d’évaluer l’hypothèse suivante : le score de Brest permet de prédire la mortalité précoce aux urgences des patients avec OAP. Méthodes : Etude prospective et analytique, qui a été réalisée sur une période de 20 mois. Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un OAP d’origine cardiogénique. Avec recueil des données épidémio-cliniques et biologiques des patients et calcul du score de Brest à l’admission. Une analyse de la courbe ROC du Brest-score a été effectuée. Résultats : Inclusion de 180 patients. L’âge moyen était de 71 ± 10 ans. Le sexe ratio était de 1,38. Les principaux antécédents pathologiques étaient : l’hypertension artérielle (65,6%), le diabète (40,6%), l’insuffisance coronaire (32,8%), l’insuffisance cardiaque (29,4%) et l’insuffisance rénale chronique (18,9%). La mortalité précoce aux urgences était de 8,3%. Près des ¾ des patients (73,3%) ont consulté le service des urgences pour une dyspnée, dont 85,5% étaient en détresse respiratoire aigüe. La moyenne du score du Brest était de 6,75 ± 2. Vingt-un pourcent des patients avaient un score de Brest ≥ 9. Le score de Brest apparait comme un facteur prédictif de mortalité, l’aire sous la courbe ROC était de 0,71 (p=0,006, IC95%=[0,57-0,85]). En analyse multivariée, un score de Brest ≥ 9 était prédictif d’un plus grand risque de décès précoce aux urgences (p=0,005, OR ajusté=12 ; IC 95%= [2,15-72]). Conclusion : Le score de Brest, utilisé comme un score de probabilité clinque d’OAP cardiogénique, peut être utilisé comme un score pronostique car il permet de prédire la mortalité intra-hospitalière précoce des patients avec OAP, mais d’autres études sont nécessaires pour le valider.

pas de conflits d'interet
Wiem DEMNI, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Youssef ZOUAGHI, Yesmine WALHA, Sana DRIRA, Wided BAHRIA, Monia BOUSSEN, Nour Elhouda NOUIRA
11:00 - 12:00 #33292 - FC15-03 Valeur prédictive du CAMI-score dans la mortalité intra hospitalière des patients admis aux uraleur prédictive du CAMI-score dans la mortalité intra hospitalière des patients admis aux urgences pour syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST.
FC15-03 Valeur prédictive du CAMI-score dans la mortalité intra hospitalière des patients admis aux uraleur prédictive du CAMI-score dans la mortalité intra hospitalière des patients admis aux urgences pour syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST.

Introduction : Le score CAMI dérivé des résultats du registre chinois de l’infarctus aigu du myocarde (IAM) a été validé par la suite pour d’autres populations dans la prédiction de la mortalité intra-hospitalière. Le but de notre travail était d’évaluer la valeur pronostique du score CAMI chez les patients admis aux urgences pour STEMI. Méthodologie : Deux cents patients présentant un STEMI admis aux urgences entre janvier 2022 et novembre 2022 ont été inclus dans une étude de cohorte rétrospective. Le CAMI score a été calculé pour tous les patients, le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière. Résultats : Au cours de la période d'étude, 200 patients ont été admis aux urgences pour STEMI. L'âge ‎moyen était de 59 ± 12 ans. Le sexe ratio était de 4,52. Seuls 20 % des patients consultaient ‎dans l'heure, le délai médian de consultation était de 3 heures avec des extrêmes allant ‎jusqu'à 48 heures, les taux de thrombolyse et d'ATC primaire étaient respectivement de 63,5 ‎‎% et 22,5 %. Pour les autres patients, 13 % ont consulté tardivement avec un STEMI semi ‎récent et deux cas d'infarctus du myocarde spontanément reperfusés ont été hospitalisés en ‎unité de soin intensif de cardiologie en attente d'une angioplastie. La mortalité intra-hospitalière était de 8 %. En analysant la courbe ROC, le score CAMI était prédictif de la mortalité intra-hospitalière (P<0,01 ; air sous la courbe=0,82 ; IC [0,74-0,89]). Conclusion : Dans notre étude, le CAMI score a fait ses preuves dans la prédiction du risque de mortalité intra-hospitalière, toutefois une étude multicentrique à plus large échelle est souhaitable.

pas de conflit d’intérêt
Yessmine WALHA, Kheireddine JEMAI, Sana DRIRA, Wided BAHRIA, Wiem DEMNI, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Kheireddine GMATI, Nourelhouda NOUIRA
11:00 - 12:00 #33343 - FC15-04 La valeur pronostique du score CAMI-NSTEMI dans les syndromes coronariens non ST plus aux urgences.
FC15-04 La valeur pronostique du score CAMI-NSTEMI dans les syndromes coronariens non ST plus aux urgences.

Introduction : La stratification du risque du syndrome coronarien sans élévation du segment ST (NSTEMI) a été validée par plusieurs scores dont le score GRACE afin d’identifier les patients avec un risque élévé de mortalité. Un nouveau score ‘China Acute Myocardial Infraction-NSTEMI Score' (CAMI-NSTEMI) a été établi par les chinois en 2018 et a permi de prédire ce risque. Objectif : Déterminer la valeur pronostique du score CAMI-NSTEMI pour les patients admis aux urgences pour NSTEMI dans notre population . Méthodes : Nous avons mené une étude prospective monocentrique observationelle sur une période de 1 an. Nous avons inclus les patients âgés de 18 ans et plus, admis aux urgences pour un NSTEMI. Le score CAMI-NSTEMI et GRACE ont été calculés chez tous les patients à l’admission. Le pronostic a été évalué sur la mortalité à 6 mois. Une analyse par la courbe ROC a été réalisée Résultats: Nous avons inclus 200 patients. L’âge moyen a été de 63 ans [27-93]. Le sex ratio est de 1,6. Les antécédents des patients ont été principalement n(%): Le tabagisme 94 (47%), l’HTA 116 (58%), le diabète 98(49%) et l’obésité 12 (7%). Le score GRACE moyen a été de 149 [49-238]. Le score CAMI-NSTEMI moyen a été de 87 [36-158]. La mortalité aux urgences a été observé chez 8 patients. La mortalité à 6 mois a été observée chez 12 patients (7%). L’aire sous la courbe ROC a montré que le score GRACE a permi de prédire la mortalité aux urgences et à 6 mois avec respectivement (AUC= 0,852, p= 0,001, IC[0,702-0,982]) et (AUC= 0,839,p= 0,000, IC[ 0,717 - 0,962]). Le CAMI-NSETMI a permi de prédire la mortalité aux urgences avec (AUC= 0,896, p= 0,000, IC[ 0,814 - 0,977]) et à 6 mois avec (AUC= 0,885, p=0,000, IC[0,742 - 0,968]). Conclusion : Cette étude a montré que le CAMI-NSTEMI permet de prédire la mortalité aux urgences et à 6 mois. C’est un score facile à calculer qui peut être utilisable aux urgences.

Pas de conflit d'interêt
Wided BAHRIA LASGHAR, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Dhekra HAMDI, Samah YAMOUN, Wiem DEMNI, Nadia YAHYAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
11:00 - 12:00 #33351 - FC15-05 Facteurs prédictifs d’insuffisance cardiaque chez les patients admis pour NSTEMI aux urgences.
FC15-05 Facteurs prédictifs d’insuffisance cardiaque chez les patients admis pour NSTEMI aux urgences.

Introduction : L’insuffisance cardiaque (IC) est une complication majeure pouvant survenir au cours de l’hospitalisation et dans les mois suivant un épisode aigu d’ un syndrome coronarien aigu sans sus décalage du segment ST (NSTEMI). Objectif : L’objectif de cette étude a été de déterminer les facteurs prédictifs de survenue d’IC à 6 mois chez les patients admis pour NSTEMI. Méthodes: Nous avons mené une étude prospective monocentrique observationelle sur une période de 1 an. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans admis aux urgences pour un NSTEMI. Ont été exclus de cette étude, les patients aux antécédents d’insufissance cardiaque. Le critère de jugement principal a été la survenue d’un épisode d’IC à 6 mois (à long terme) . Résultats : Nous avons inclus 184 patients. L’âge moyen est de 63 ans [27-93]. Le sex ratio est de 1,66. Les antécédents des patients ont été principalement n (%) : L’HTA 104 (57%), le diabète 91(50%), coronaropathie 69(39%) et le tabagisme 87 (47%). Les complications survenues au cours de l’hospitalisation ont été : l’IC aigue dans 21 (11%), l’état de choc cardiogénique dans 5 patients et la mortalité chez 4 patients. La survenue d’IC dans les 6 mois a été observée chez 60 patients (37%) et La mortalité à 6 mois chez 8 patients. L’étude multivariée a montré que les facteurs prédictifs de survenue d’IC à long terme ont été : l’âge (p=0,026, OR= 0,958, [0,923-0,995]), les antécédents d’ACFA (p=0,04, OR= 6,7, [1,09-41]) et les patients sous Diurétiques de l’anse (Lasilix®)(p=0,039 OR= 6,69, [1,15-38,9]) Conclusion : Les patients à haut risque de survenue d’IC à 6 mois sont les patients âgés , aux antécédents d’ACFA et les patients sous Lasilix. Ces patients nécessitent une surveillance plus rigoureuse et un traitement plus adapté aux urgences.

Pas de conflit d'intérêt
Wided BAHRIA LASGHAR, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Intissar BOUSSAID, Yasmine WALHA, Dhekra HAMDI, Makram BOURAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
11:00 - 12:00 #33369 - FC15-06 Intérêt du Shock Index, Shock Index modifié et de l’âge multiplié par le SI dans la prédiction de la mortalité chez les patients admis à la salle d’accueil des urgences vitales pour des étiologies cardiovasculaires.
FC15-06 Intérêt du Shock Index, Shock Index modifié et de l’âge multiplié par le SI dans la prédiction de la mortalité chez les patients admis à la salle d’accueil des urgences vitales pour des étiologies cardiovasculaires.

Introduction : La pathologie cardiovasculaire est une des causes les plus fréquentes d’admission des patients à la salle de déchocage. Le Shock Index (SI), le Shock Index modifié (SIm) et l'âge multiplié par le SI (Age SI) ont été utilisés pour évaluer la gravité et prédire la mortalité des patients en traumatologie. L’objectif de notre étude étaient de prouver la valeur de ces index à prédire la mortalité en termes de pathologies cardiovasculaires. Méthodes : Etude prospective monocentrique menée sur 4 mois au service des urgences au sein d’un hôpital régional. Nous avons inclus tous les patients admis dans la salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) pour une étiologie cardiovasculaire, dont l’âge est supérieur à 18 ans. Par ailleurs, nous avons exclus les femmes enceintes. Nous avons calculé le SI, SIM et le Age SI et nous avons évalué le pouvoir prédictif de chaque indice en calculant l'aire sous la courbe des caractéristiques (ROC). Le critère de jugement principal était la mortalité en intra-hospitalière. Résultats : Nous avons colligé 93 patients dont l’âge moyen était de 62 ±1 ans. Une prédominance masculine a été noté avec un genre-ratio de 2,1. La mortalité était estimée à 5(5,3%). Les comorbidités liées à la mortalité étaient un antécédent cardiaque (HTA, fibrillation atriale, coronaropathie ou une insuffisance cardiaque) avec(p=0,015). Un âge ≥70 ans avec (p=0,024) était lié à la mortalité. La valeur moyenne du SI, SIM et Age SI chez les survivants versus les décédés était respectivement (0,93±1 versus1,17±0,7, p=0,04), (1,03±0,6 versus 1,66±0,5, p=0,038), (60±15 versus 71±12, p =0,02). L’aire sous la courbe pour le SI était 0,88 [0,8-0,95] pour le SIM 0,91[0,85-0,97] et Age SI à 0,85 [0,78-0,93] Discussion : Ces indices ont été largement utilisées dans la traumatologie gériatrique et le Age SI ainsi que le SIM se sont avérés meilleurs que SI pour prédire la mortalité. encontre partie le shock index trouve sa place dans le domaine du sepsis. Conclusion : SIM s’est avéré plus pertinent que Le SI et l'âge multiplié par le Age SI en matière de prédiction de la mortalité chez les patients admis pour une pathologie cardio-vasculaire. Néanmoins les trois scores sont utiles pour l’évaluation de la gravité au sein des urgences .

aucun conflit d'interet
Manel KALLEL, Sana SELLAMI (Ariana, Tunisie), Wissem HANNACHI, Asma SAHLI, Khedija ZAOUCHE
11:00 - 12:00 #33370 - FC15-07 Facteurs prédictifs de succès des manouvres vagales lors des tachycardie supraventriculaire aux urgences.
FC15-07 Facteurs prédictifs de succès des manouvres vagales lors des tachycardie supraventriculaire aux urgences.

Introduction : Les manœuvres vagales sont des techniques utilisées pour augmenter le tonus parasympathique vagal dans le but de diagnostiquer et de traiter diverses arythmies. Elles sont souvent utilisées aux urgences pour tenter de réduire les tachycardies supraventriculaires stable (TSV). L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs prédictifs de succès des manouvres vagales lors de la prise en charge des TSV aux urgences. Méthodes : Nous avons mené une étude prospective observationnelle incluant les patients admis aux urgences pour une TSV. Les caractéristiques démographiques, cliniques, biologiques ont été évaluées à l'admission. Deux groupes ont été comparé : groupe 1 : succès des manœuvres vagales et groupe 2 : échec des manœuvres vagales. Analyse univariée puis multivariée des facteurs prédictifs de succès des manouvres vagales. Résultats : Nous avons inclus 63 patients. L’âge moyen était de 54+/-15 ans avec un genre-ratio de 0,8. Les résultats de la comparaison entre les deux groupes sont représentés par le Tableau I. En analyse multivariée, deux facteurs étaient statistiquement associés au succès : un antécédent d’ablation par radiofréquence (OR=9,5 ; IC% [8-40] ; p=0,04) et un traitement par bétabloquants (OR=4,4 ; IC95% [1,16-17,02] ; p=0,02). Conclusion : Une ablation par radiofréquence et un traitement par bétabloquants, étaient associés au succès des manœuvres vagales chez les patients admis aux urgences pour tachycardie supraventriculaire.

non
Ines CHERMITI, Saoussen KHIARI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Sirine KESKES, Yosra MEJDOUB, Rahma DHOKAR, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
11:00 - 12:00 #33419 - FC15-08 Facteurs prédictifs de l'occlusion d’origine athéromateuse pour les douleurs thoraciques en pré-hospitalier.
FC15-08 Facteurs prédictifs de l'occlusion d’origine athéromateuse pour les douleurs thoraciques en pré-hospitalier.

Introduction : Les MINOCA est une entité définit par une souffrance myocardique d'origine ischémique, sans qu’il ait une obstruction coronaire significative. Alors existaient-ils des éléments prédictifs de l’origine coronaire avec occlusion athéromateuse des coronaires pour les douleurs thoraciques survenues en pré-hospitalier ? Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude prospective sur 10 mois incluant les patients pris en charge en pré-hospitalier pour des douleurs thoraciques. Nous avons procédé à identifier les facteurs prédictifs de la présence d’une sténose coronaire athéromateuse significative à la coronarographie en étude multivariée. Résultats : Nous avons inclus 230 malades. Le genre-ratio était de 1,47. La moyenne d’âge était de 73 ±9 ans. La sténose coronaire athéromateuse significative a était retrouvée chez 106 patients. En étude multivariée, 3 facteurs ont été corrélés indépendamment à la présence d’une atteinte coronaire athéromateuse significative (OR ajusté ; IC à 95% ; p) : la présence de sueurs (6,722 ; [1,620-32,226];0,01) ; la présence du sus-décalage (34,895 ; [47,507-2197,373] ; <0,001) ; une échelle numérique de la douleur >6 (19,555 ; [7,093-160,488] ; <0,001). Discussion : L’intensité de la douleur, la présence du sus-décalage ST ainsi que la présence de sueurs accompagnant les douleurs étaient associées à la présence d’une atteinte coronaire athéromateuse significative à la coronarographie ; des résultats à plus large échelle permettrait d’élaborer un score de prédiction. Conclusion : en opposition aux MINICA, les SCA ST+ avec atteinte coronaire athéromateuse sont marqués par une douleur plus intense, accompagnées à des sueurs, avec un sus-décalage de ST.

Nous déclarons l'absence de tout conflit d'intérêt.
Sarra AKKARI (Bardo, Tunisie), Saida ZELFANI, Rafika BEN CHIHAOUI, Hela MANAI, Afef CHAKROUN
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 08 juin"

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FC16
11:00 - 12:00

Flash communications
Pathologies circonstancielles

Modérateur : Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
11:00 - 12:00 #32839 - FC16-01 CocaKid: étude nationale sur les expositions/intoxications à la cocaine chez l’enfant.
FC16-01 CocaKid: étude nationale sur les expositions/intoxications à la cocaine chez l’enfant.

En Europe, les saisies record de cocaïne témoignent d’une disponibilité exponentielle. La pureté de la cocaïne est aussi plus conséquente. L’impact en santé de ces tendances reste peu documenté et en particulier chez le jeune enfant, les effets collatéraux et manifestations cliniques des intoxications/expositions. Objectif – Evaluer en France l’évolution des admissions en services d’urgences (SU) pédiatriques des expositions/intoxications à la cocaïne sur une période de 11 ans (2010-2020). Méthodes – Etude nationale rétrospective, multicentrique de cohorte incluant tous les enfants âgés de moins de 15 ans admis en SU pédiatrique pour exposition/intoxication prouvée à la cocaïne (symptômes compatibles et screening toxicologique positif) sur la période étudiée. Résultats – 74 enfants ont été inclus ; 46% étaient âgés de moins de 6 ans. Les admissions annuelles ont augmenté d’un facteur 8 sur les 11 années (+700%), 57% de tous les cas étaient admis sur les deux dernières années. Les signes cliniques principaux étaient : neurologiques (59%) et cardiovasculaires (34%). Douze patients ont été transférés en réanimation. Les facteurs de risque associés à ce transfert étaient : être initialement admis au déchocage (p<.001), présenter une détresse respiratoire (p<.01), une mydriase (p<.01), des symptômes cardiovasculaires (p=.014), être âgé de moins de 2 ans (p=.014). Le screening toxicologique du sang et/ou des urines identifiait 18 autres molécules chez 46 enfants (66%). Conclusion – Les enfants sont des victimes collatérales de l’évolution de la circulation, de la disponibilité et de la concentration de la cocaïne. Les admissions en SU et les présentations graves sont en augmentation. Ce constat représente un problème majeur de santé publique.

Aucun
Isabelle CLAUDET (Toulouse), Michel LAVIT, Camille BRÉHIN
11:00 - 12:00 #32988 - FC16-02 Evolution des passages dans les services d’urgence en lien avec la consommation de cocaïne en France entre 2010 et 2021.
FC16-02 Evolution des passages dans les services d’urgence en lien avec la consommation de cocaïne en France entre 2010 et 2021.

Introduction : En France, la consommation de cocaïne s’est considérablement accrue entre 2010 et 2019 (42 800 vs 12 000 consommateurs entre 2010 et 2019), entraînant une hausse des hospitalisations (+300%) et des décès (+100%). Par ailleurs, la moitié des patients suivis en addictologie en consomme. Les données des urgences n’ont jamais été utilisées pour étudier la tendance temporelle et les caractéristiques des passages aux urgences en lien avec la cocaïne. Matériels et méthodes : Nous avons utilisé le système de surveillance OSCOUR®, recueillant les données quotidiennes de 93% des passages aux urgences en France. Après identification des passages en lien avec la cocaïne (diagnostic principal ou associé) entre 2010 et 2021, nous avons décrit la population, les diagnostics associés pour identifier des sous-populations et calculé des taux de passage et d’hospitalisation. La tendance temporelle a été estimée en utilisant un modèle de régression binomiale négative, ajustée sur l’âge, le sexe, la région de passage et les codes utilisés. Résultats : Entre 2010 et 2021, 19 662 passages et 6 614 hospitalisations en lien avec la cocaïne ont été identifiés. La population était en majorité masculine (75,5%) et jeune (médiane[EI] : 32 [25;39]) et 33% des patients étaient hospitalisés après passage. Le taux de passage a évolué de 7,9 à 14,2/100 000 passages entre 2010 et 2021, correspondant à une augmentation, après ajustement en modélisation, de 351% [251%-480%]). Discussion : Il s’agit d’une étude originale présentant les premiers résultats français concernant les recours aux urgences en lien avec la cocaïne, à partir d’un système de surveillance historique et exhaustif. Les données dont nous disposons présentent des limites : le manque d’informations cliniques ne permet pas une description fine des profils de consommateurs, et l’identification des passages repose sur le codage diagnostique. Mais nos résultats mettent clairement en évidence une forte augmentation des recours aux urgences et des hospitalisations en lien avec la consommation de cocaïne, soulignant l’impact sur le système de soins de l’augmentation de cette consommation. Conclusion : Le fardeau sur le système de santé de la consommation de cocaïne appelle à poursuivre sa surveillance et à renforcer les politiques publiques en matière de prévention et de prise en charge. L’utilisation des données issues du réseau OSCOUR® permet une surveillance réactive et régulière de cet impact.

L'ensemble des auteurs indiquent ne pas avoir de conflit d'intérêt en lien avec ce travail.
Yves GALLIEN (Paris), Bernadette VERRAT, Jérôme GUILLEVIC, Isabelle PONTAIS, Céline CASERIO-SCHONEMANN, Yann LE STRAT
11:00 - 12:00 #33114 - FC16-03 Caractéristiques épidémiologiques des noyades en territoire ultra-marin.
FC16-03 Caractéristiques épidémiologiques des noyades en territoire ultra-marin.

Introduction : La noyade représente la 3ème cause de décès par traumatisme au monde. En France, 1753 noyades sont recensées en 2021 dont 549 décès, dont les facteurs de risque sont le jeune âge, le sexe masculin et un contact régulier avec l’eau. L’objectif de notre étude est de connaître les caractéristiques épidémiologiques et clinicobiologiques des victimes de noyade dans les départements ultra-marins où l’usage de la baignade est annuel, le taux de survie et les critères prédictifs de survie. Matériels & méthodes : Etude rétrospective et descriptive, de janvier 2016 à décembre 2020, menée dans 2 départements ultra-marins sur les victimes de noyade pris en charge en préhospitalier. Résultats : 440 noyades ont été incluses. L’âge médian était de 34 ans [5-62] avec 67 % d’hommes. Les victimes se noyaient en mer dans 73 % des cas, en piscine dans 25 %, en salle de bain dans 1 % et en rivière dans 1 %. Les plus forts taux de noyade survenaient entre février et mars (22 %) et en juillet-août (25 %) et les communes les plus touchées sont les plus touristiques. 79 patients sont décédés en préhospitalier (18 %), 14 en intrahospitalier (3 %). Le taux de survie global à la sortie de l’hôpital est de 79 %. Les décès en préhospitalier étaient des hommes (81 %) et plus âgés (p < 0,05). Ils étaient largement retrouvés en arrêt cardiaque (97 %) avec un temps de no-flow de 13 ± 10 minutes. Selon la classification Costa et Menezes, 29 % étaient de stade 1, 25 % de stade 2, 17 % de stade 3 et 27 % de stade 4. La classification de Szpilman retrouve 12 % de stade 1, 3% de stade 2, 36 % de stade 3, 1 % de stade 4, 6 % de stade 5, 25 % de stade 6. Au total, 302 patients sur 440 ont bénéficié en préhospitalier d’un traitement par oxygénothérapie soit 69 % des patients inclus (48 % traités par O2 intra-nasal, 21 % par VNI et 31 % par VI). Les décès hospitaliers avaient une acidose lactique profonde initiale (pH à 7,1 ± 0,2). La durée moyenne d’hospitalisation est de 5 ± 12 jours, mais la médiane est à 2 jours [2-4]. Conclusion : Le taux de décès par noyade est élevé en préhospitalier. La prévention des noyades et une formation de la population à la reconnaissance précoce de l’AC associé à la mise en œuvre immédiate des gestes de premier secours sont des solutions afin de diminuer la mortalité des victimes de noyade. L’utilisation plus large de VNI pourrait etre également une piste de prise en charge pour diminuer la morbidité.

Aucun
Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Margot BANNIER, Patrick PORTECOP, Jonathan FLORENTIN, Delphine DELTA, Yannick BROUSTE, Amélie ROLLE, Papa GUEYE
11:00 - 12:00 #33166 - FC16-04 Épidémiologie des noyés en cours d’eau en zone urbaine de 2017 à 2022.
FC16-04 Épidémiologie des noyés en cours d’eau en zone urbaine de 2017 à 2022.

Introduction : En France, les noyades accidentelles entraînent 1 000 décès/an dont 400 en été. Première cause évitable de mortalité par accident de la vie courante chez les moins de 25 ans, les noyades en cours d’eau sont fatales dans la littérature dans 41% des cas. Pour des essais d’un drone autonome visant à localiser les noyés et larguer une bouée, notre but est de décrire l’épidémiologie d’une cohorte de noyés en cours d’eau en zone urbaine pour mieux identifier les indications d’envoi du drone. Matériel et Méthode : Étude rétrospective observationnelle. Critères d’inclusion : toute victime noyée en cours d’eau dans notre département. La noyade est définie par un patient tombé en cours d’eau et hospitalisé ou laissé sur place décédé. Critère de jugement principal : nombre de noyés en arrêt cardiaque. Critère de jugement secondaire : proportion de décès sur place. Variables recueillies : horaires, âge, sexe, devenir immédiat. Statistiques: description univariée des variables recueillies, association des variables épidémiologie avec le décès : test de Student. Résultats : En 3 ans (2017-2021), 374 (100%) noyés ont été inclus (âge moyen (+/- standard deviation) 57 ans + 25, 77% d’hommes); 192 (51%) ont été repêchés en arrêt cardiaque (âge moyen 67 + 23, 66% d’hommes) parmi lesquels 123 (33%) ont bénéficié d’une réanimation médicalisée et 69 (18%) étaient décédés d’emblée. Au total 141 (38%) sont décédés sur place et 233 (62%) transportés à l’hôpital. En analyse univariée l’âge ressortait comme associé au risque de décès chez les noyés (p<0,01). Ces interventions se produisaient la nuit tombée dans 53% des cas et le délai médian entre l’appel et l’arrivée du premier engin terrestre était de 10 min. Discussion : Dans notre département, il y a plus d’un noyé par semaine en moyenne. En cours d’eau, et surtout la nuit, le repérage du patient est difficile. Les noyés en arrêt cardiaque sont plus âgés que l’ensemble de la population d’étude, soulignant l’enjeu de prodiguer une assistance plus rapide pour pallier à leur épuisement. Conclusion : Malgré une forte densité de moyens de secours en zone urbaine, les noyades en cours d’eau sont une pathologie circonstancielle au pronostic mauvais. Les délais d’intervention espérés d’un drone aérien sont en théorie plus courts que les secours par voie terrestre, et probablement que la voie nautique pour certaines zones (passage d’écluse par les secours).

Aucun
Albane MIRON DE L'ESPINAY (Courbevoie), Mathieu GIROIR, Clément DERKENNE, Daniel JOST
11:00 - 12:00 #33239 - FC16-05 Hypothermie accidentelle en milieu urbain : mode de découverte et gravité du patient hypotherme aux urgences.
FC16-05 Hypothermie accidentelle en milieu urbain : mode de découverte et gravité du patient hypotherme aux urgences.

Introduction : L’hypothermie accidentelle est définie comme une baisse non intentionnelle de la température centrale du corps en dessous de 35°C, entrainant des dysfonctions d’organe et pouvant être à elle seule potentiellement fatale. Le but de notre étude est de caractériser les patients admis en hypothermie accidentelle dans un service d'urgence en milieu urbain sous un climat tempéré et de comparer les patients en fonction de leur mode de découverte (à l'extérieur ou à l’intérieur). Matériel et méthodes : nous avons mené une étude observationnelle rétrospective descriptive et comparative, sur les patients admis aux urgences adultes avec une température inférieure à 35°C entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2020. Résultats : nous avons inclus 398 patients, majoritairement des hommes avec un âge médian de 69 ans. Plus de la moitié des patients hypothermes est hospitalisée dont 18% dans un service de soins critiques. Par ailleurs, la mortalité globale intra-hospitalière des patients hypothermes est de 14 %. Les patients retrouvés à l’extérieur sont majoritairement des hommes jeunes avec un âge médian de 46 ans et présentent peu de maladies chroniques. Les patients retrouvés à l’intérieur quant à eux sont plus âgés avec un âge médian de 72 ans et présentent davantage de comorbidités. Il n’existe pas de différence significative entre les deux groupes concernant les paramètres vitaux à l’entrée, dont la température, ni sur le taux de passage par une SAUV ou un secteur de réanimation, suggérant une gravité initiale similaire. Cependant, il existe une différence significative entre les deux groupes sur la mortalité (p = 0,002). Discussion : Nous avons pu déterminer deux catégories de patients hypothermes : les patients retrouvés à l’extérieur dont l’hypothermie est probablement le reflet d’une exposition au froid, et les patients retrouvés à l’intérieur dont l’hypothermie semble être un critère de gravité clinique d’une pathologie sous-jacente. Bien qu’à la prise en charge initiale, les patients présentent les même critères de gravité clinique, les patients retrouvés à l’extérieur ont une meilleure survie. Conclusion : L’hypothermie doit être considérée comme un facteur de risque de gravité et de mortalité dès l'arrivée dans nos services d'urgence. Une meilleure connaissance de cette population et de ses diagnostics associés pourrait permettre une meilleure prise en charge de ces patients.

Aucun
Gwendoline LATOURNERIE (Toulouse), Manon ARSEGUEL, Emmanuel GURRERA, Frederic BALEN
11:00 - 12:00 #33272 - FC16-06 Améliorer l’Information, la Prévention et l’Accompagnement des Usagers de Cocaïne (AIPAUC) : nécessité d’un renforcement des liens entre structures médico-sociales et somatiques.
FC16-06 Améliorer l’Information, la Prévention et l’Accompagnement des Usagers de Cocaïne (AIPAUC) : nécessité d’un renforcement des liens entre structures médico-sociales et somatiques.

Introduction : Le projet AIPAUC est un projet multicollaboratif visant à créer des outils numériques pour un meilleur accompagnement des usagers de cocaïne. Un état des lieux sur les besoins des structures médico-sociales d’addictologie dans leur accompagnement des usagers de cocaïne a été réalisé. Matériel et méthode : Les 850 structures médico-sociales membres de la Fédération Addiction ont été interrogés de juillet 2021 à février 2022 via un formulaire SurveyMonkey. Résultats : 160 structures (19%) ont répondu (35% CSAPA, 33% CAARUD, 7% structures de soins résidentiels, 6% ELSA, 5% unités d’addictologie et 3% CJC). La part des usagers de cocaïne accueillis oscillait entre 10 et 90% (médiane 40%). L’âge moyen des usagers estimé entre 30 et 40 ans avec pour une majorité des comorbidités (88%, principalement psychiatriques) et une co-consommation de substances (Alcool 95%, cannabis 70%, opiacés 63%). Une consommation de cocaïne sous forme de crack été rapportée par 80% des équipes. 73% des équipes rencontrent des difficultés d’orientation des usagers vers les professionnels du somatique, qui pour 86% d’entre eux seraient liées aux représentations sur les usagers. Les coopérations se limitaient à l’orientation (92% des structures), des contacts téléphoniques (74%), des permanences (13%) ou d’autres dispositifs (maraude). Ces coopérations intéressaient les services d’urgences (62% des cas) et les professionnels de la santé somatique ambulatoire (8%). Pour 27% des équipes le manque de lien avec la santé somatique est un frein à l’accompagnement des usagers. 42% expriment la nécessité de renforcer l’information des professionnels non-spécialistes de l’addictologie, et 48% des partenariats officialisés et définis. Discussion : Dans un contexte de hausse des usages de cocaïne, cet état des lieux a objectivé le manque de lien entre structures médico-sociales d’addictologie et de santé somatique. Améliorer l’articulation entre les acteurs de la prise en charge semble indispensable pour une meilleure réponse aux problématiques des usagers de cocaïne, ainsi qu’une sensibilisation aux outils de repérage précoce et intervention brève. Conclusion : Un groupe de travail dédié aux usages et complications liés à la cocaïne a été créé pour renforcer l’information des professionnels non-spécialistes de l’addictologie. Des vidéos consacrées (I) aux fondamentaux sur la cocaïne, (II) aux complications associées et (III) aux interventions possibles sont en cours de réalisation.

Pas de conflit d'intérêt
Sacha HERTZOG (Paris), Addiction FÉDÉRATION
11:00 - 12:00 #33287 - FC16-07 Les envenimations vipérines en Tunisie : étude épidémiologique a propos 141 cas.
FC16-07 Les envenimations vipérines en Tunisie : étude épidémiologique a propos 141 cas.

Problématique : Les envenimations par morsures de serpent constituent un problème de santé moins étudié que les envenimations scorpioniques. Leur morbi-mortalité n’est pas négligeable, pourtant, leur prise en charge reste hétérogène. But du travail : Décrire les caractéristiques démographiques épidémiologiques et évolutifs des patients admis aux urgences pour morsure de serpent. Patients et méthodes : c’était une étude rétrospective descriptive durant sept ans de 2016 à 2022. Les dossiers inclus ont été ceux des patients hospitalisés pour une morsure de serpent quel que soit le grade clinique d’envenimation. Résultats : Nous avons inclus 141 patients. L’âge moyen était de 33,7 ± 18,0 ans et un sex-ratio de 1,14. Les admissions étaient plus fréquentes au mois de aout (21.2%) et au cours de l’été (51.7%). L’origine rurale a été trouvée dans 60.3%. L’ambulance de type B était le moyen d’acheminement le plus fréquent (52.3%). Le type de serpent était un vipère dans 87 cas et un couleuvre dans 18 cas. On a identifié 9 cobras. Avant de consulter 19 patients ont mis un garrot et 38 ont fait des scarifications. Seulement 45 ans patients ont consulté dans la première heure suivant la morsure. Les morsures étaient uniques dans 128 cas, doubles dans 9 cas et multiples dans 4 cas. Les membres inférieurs sont le siège le plus fréquent de morsure (82 cas) et la douleur a été le signe fonctionnel le plus fréquent. L’œdème était localisé dans 34.4% et extensif dans 11.3%. Des signes généraux étaient présents dans 23.2% prédominaient par les vomissements (16.6%). Cinq patients ont développé des saignements extériorisés. L’ECG a montré une tachycardie sinusale dans 33 cas. Près de la moitié des envenimations (43,7%) ont été classées grade 0 et 17 cas ont été classé grade 3. Parmi les complications, on a noté une détresse respiratoire dans 18 cas, un syndrome des loges dans 12 cas, un état de choc dans 5 cas, un arrêt cardio-respiratoire dans un cas et une CIVD dans un cas. L’immunothérapie anti venimeuse constitue la base thérapeutique. Mais aussi, une analgésie a été faite dans 76.8%, une prophylaxie anti-tétanique dans 48 cas. La durée du séjour était plus de 24h dans 28.5% des cas. Le taux de mortalité était de 4.6%. Conclusion : Les morsures par serpent constituent un problème de santé publique dans des nombreux pays d’Afrique y compris la Tunisie. C’est une urgence médicale nécessitant une prise en charge hospitalière même en absence de signes cliniques.
Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Hana KESSENTINI, Haifa SNOUSSI, Rim KARRAY, Houssem AFFES, Olfa CHAKROUN, Fadhila ISSAOUI, Noureddine REKIK
11:00 - 12:00 #33336 - FC16-08 Coup de chaleur : Profil clinique et para clinique, facteurs de pronostic.
FC16-08 Coup de chaleur : Profil clinique et para clinique, facteurs de pronostic.

Introduction : Le coup de chaleur est une urgence médicale qui engage le pronostic vital. Il se caractérise par une élévation rapide de la température centrale au-dessus de 40°C, associée à des troubles neurologiques. Il peut évoluer rapidement vers la défaillance multiviscérale et le décès. But : Décrire le profil clinique, para clinique du coup de chaleur. Déterminer les facteur de risque et de morbimortalité. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique portant sur les patients adultes pris en charge à la salle d'accueil des urgences vitales du service des urgences et SAMU 04 du CHU Habib Bourguiba à Sfax et dont le diagnostic d’un coup de chaleur a été retenu durant la période caniculaire entre Mai et Novembre des années 2020 et 2021. Résumé :Nous avons inclus 34 patients, l’âge moyen a été de 68.67 +/- 16.9 ans avec un sexe ratio de 0,88.La plupart des patients (88.4%) ont été exposés à la chaleur à domicile. Les prodromes ont été rapportés par 22 (64,70%) patients, dominés par l’asthénie (n=15 ; 44,11%). Les symptômes à l’admission ont été essentiellement neurologiques à type de confusion (n=17 ; 50%) et de coma (n=14 ; 41.17%) avec une température supérieure ou égale à 40 °C chez 29.41% des patients. L’insuffisance rénale était la principale anomalie biologique observée (55,17%). La majorité des explorations radiologiques étaient normales. La défaillance multiviscérale était observée chez 82,4% des patients. La majorité (70.5%) a bénéficié d’une oxygénation et 8.82% ont eu recours à la ventilation mécanique. L’évolution a été défavorable pour 20 patients et fatale pour 10 patients. L’analyse des données épidémiologiques, cliniques et para cliniques a objectivé six facteurs prédictifs de morbimortalité qui sont : le score de Glasgow < ou égal à 8, Tachycardie, les vomissements,, la présence d’un syndrome inflammatoire biologique et anomalie au scanner cérébral avec respectivement (p = 0,009), (p = 0,024),(p = 0,022), (p=0.025) et (p=0.021). Conclusion : Le coup de chaleur est une pathologie qui semble être trop souvent ignorée et sous-estimée et dont la morbimortalité reste encore élevée malgré l’amélioration des techniques de réfrigération et les mesures de réanimation.
Mouna DJERBI (Sfax, Tunisie), Fatma TRIFA, Mouna BEN AMOR, Fadhila ISSAOUI, Leila CHAARI, Nourreddine REKIK
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 08 juin"

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AMS31 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale à domicile
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montreuil)
Décrire l'accueil et la prise en charge d'un nouveau-né à la naissance (ILCOR 2020) et les particularités lors d'une naissance inopinée hors maternité.
Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge optimale d'un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l'équipe dans cette prise en charge.
Salle 353

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CM12
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Physiologie respiratoire et ventilation mécanique
Jeunes, Thérapeutique, Ventilation

Modérateurs : Adrien MANTOUT (Praticien Hospitalier) (Lyon), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur : Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session les orateurs nous parlerons de la physiologie de la ventilation et des paramètres de la ventilation artificielle afin d'améliorer la prise en charge des patients que nous traitons par ventilation non invasive ou ventilation mécanique.
11:00 - 12:30 La mécanique respiratoire. Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
11:00 - 12:30 Je comprends tous les réglages et leur importance. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
11:00 - 12:30 La VNI, bien régler et bien choisir les indications. Nicolas DELVEAU (Conférencier, BRUXELLES, Belgique)
11:00 - 12:30 Ventilation mécanique pendant la RCP. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
Salle Maillot

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AMS27 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris), Manon LEBLONDEL (IDE) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223
12:00

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SI12
12:00 - 13:00

Session Interactive
Pédiatrie : les urgences à connaître.
Pédiatrie

Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Venez vous tester et vous mettre à jour à propos des urgences pédiatriques les plus fréquentes et/ou graves !
12:00 - 13:00 Pédiatrie : les urgences à connaître. Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
Salle 242B

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SI16
12:00 - 13:00

Session Interactive
Attention, ca tourne ! Comment ne pas se faire avoir en cas de vertiges.
Neurologie

Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session on discutera de la prise prise en charge du vertige de l'interrogatoire aux manoeuvres libératoires et des pièges à éviter en cas de vertige.
12:00 - 13:00 Attention, ca tourne ! Comment ne pas se faire avoir en cas de vertiges. Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
Salle 243

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FC17
12:00 - 13:00

Flash communications
Pédagogie et Simulation

Modérateur : Sébastien BEAUME (Médecin-chef par intérim / Référent zonal NRBC) (Aix-en-Provence)
12:00 - 13:00 #32969 - FC17-01 Amélioration de la prise en charge de l'arrêt cardiaque en salle d'accueil des urgences vitales, par l'évaluation de l'acquisition des compétences après séance de simulation.
FC17-01 Amélioration de la prise en charge de l'arrêt cardiaque en salle d'accueil des urgences vitales, par l'évaluation de l'acquisition des compétences après séance de simulation.

Introduction: Les urgences vitales telles que l’Arrêt Cardiaque (AC) doivent bénéficier d’une prise en charge optimale. La simulation fait partie des techniques recommandées pour l’apprentissage du savoir-faire, du savoir-être et pour l’amélioration du travail d’équipe. L’objectif de cette étude est de démontrer une amélioration lors de la prise en charge de l’AC en Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV) par le personnel paramédical après formation en simulation en santé in situ et ainsi permettre la mise en place pérenne de formations pour le personnel des urgences. Matériel et Méthode: Une évaluation des pratiques professionnelles a été réalisée en deux temps, après avis favorable de la CNIL. Initialement un questionnaire visant à dégager la zone proximale de développement des équipes. Puis une formation en simulation en santé in situ en analysant principalement les délais de : reconnaissance de l’AC, de mise en route des compressions thoraciques (CT) et de pose du défibrillateur, mais aussi la communication dans l’équipe. Résultats: Amélioration du délai de reconnaissance de l’AC passant de 33 à 10 secondes en moyenne. Les CT sont débutées entre 12 et 14 secondes après la reconnaissance de l’AC. Le Défibrillateur est posé plus rapidement, avec un gain de 2 minutes et 18 secondes en moyenne à l’issue de la formation. Amélioration de la communication sécurisée avec 100% de communication adaptée à l’issue de la formation. Discussion : La formation par la simulation in situ permet d’améliorer les pratiques professionnelles en concordance avec les recommandations en vigueur, d’améliorer le confort de travail ainsi que la sécurité patient. Conclusion : Cette étude permet de mettre en avant la zone proximale de développement du personnel sur la prise en charge des urgences vitales et ainsi de proposer une formation adaptée par la simulation en santé in situ. Auteurs : S. MABILLE, L. DUBOIS, J. WALLART, V. CLAEYSSEN, E. WIEL (Faculté de Médecine de Lille & ULR 2694, Univsersité de Lille)
Sixtine MABILLE (Lille)
12:00 - 13:00 #33029 - FC17-02 Intérêt de la vidéolaryngoscopie pour l’apprentissage de l’intubation orotrachéale par des novices.
FC17-02 Intérêt de la vidéolaryngoscopie pour l’apprentissage de l’intubation orotrachéale par des novices.

Introduction : L'intubation orotrachéale (IOT) est un geste complexe en médecine d'urgence. Son apprentissage en simulation et l’utilisation de la vidéolaryngoscopie (VL) peuvent avoir un intérêt sans sa réussite. L'objectif de notre étude a été d’évaluer l'apport de la VL pour l'apprentissage de l’IOT en simulation chez une population novice. Un objectif secondaire a été d’estimer le taux de réussite à la première tentative. Méthodes : Etude expérimentale randomisée en ouvert. Ont été inclus des étudiants en médecine, en stage aux urgences et novices en intubation (nombre de geste réalisé = 0). Le critère de jugement principal était le temps avant un succès d’IOT après trois séances successives de formation par simulation. Un critère secondaire était le taux de réussite à la première tentative. Résultats : Au total, 23 étudiants ont participé et 16 ont complété l’étude. Le temps d’IOT pour chaque groupe et chaque séance est présenté dans le tableau 1. Après 3 séances de formation, le nombre de succès était similaire entre les groupes. Discussion : Après formation par simulation, il n’y avait pas de bénéfice à l’utilisation d’un VL pour la réalisation d’une IOT dans une population novice pour le temps d'intubation ou le nombre de succès à la première tentative. Notre étude est limitée par son faible effectif et les perdus de vu. Conclusion : Dans une population de novice, la VL n’apporte pas de bénéfice pour le temps nécessaire à l’IOT ou la réussite du geste après formation.
Adélaïde CHEVEAU (Poitiers), Jennifer LAMARRE, Jérémy DEVILLE, Camille RAYNAUD, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
12:00 - 13:00 #33089 - FC17-03 Impact d’un programme de formation au leadership pour les internes : résultats préliminaires de l’étude START.
FC17-03 Impact d’un programme de formation au leadership pour les internes : résultats préliminaires de l’étude START.

Introduction : Les étudiants en santé sont les futurs acteurs du système de santé et sont exposés à de nombreux facteurs de stress au cours de leur parcours. La littérature met en évidence trois axes d'intervention qui pourraient contribuer au leadership des étudiants en faveur de leur qualité de vie : la gestion du stress, l'hygiène de vie et la construction d'une identité professionnelle. L'objectif de notre étude était d'évaluer l'impact d'un programme de formation au leadership junior pour les internes. Matériel et méthode Dix-huit internes ont suivi le programme de leadership junior entre février et mai 2022. Le programme s'est déroulé sur 4 mois avec 4 jours de formation (32 heures) et un programme de méditation en pleine conscience de 12 heures. Il avait pour objectif l'apprentissage de compétences en leadership-management, gestion du stress, nutrition et sommeil. Le critère de jugement principal était la satisfaction des résidents. Les critères de jugement secondaires étaient la comparaison avant et à la fin du programme avec un suivi à 3,6 et 12 mois de la proportion de burn-out, d'anxiété et de dépression, des compétences relationnelles, de la consommation de substances psychoactives et du soutien psychologique. Nous présentons les résultats préliminaires du suivi à 3 mois. Résultats : L'âge moyen était de 27+/-2.6 ans avec 53% d'hommes. La satisfaction globale de la formation était de 4,6/5 avec les critères suivants: convivialité 4,92/5, organisation 4,77/5, intérêt 4,62/5 et utilité 4,42/5. Concernant le burn-out, nous avons constaté une augmentation significative de l'accomplissement personnel avant formation et à 3 mois (38,9+/-4,0) vs 40,7+/- 4,6 ; p = 0,049). Il n'y avait pas de différence significative à 3 mois : 5,9 +/-2,5 vs 6,3 +/-2,6 (p=0,12) pour l'anxiété et la dépression 2,8 +/-2,5 vs 2,9+/- 2,6 (p=0,46). Les compétences relationnelles se sont améliorées à 3 mois mais sans différence significative : 65,1 +/- 8,2 vs 66,4 +/- 9,8 (p=0,26). On note une diminution de la consommation de substances psychoactives à 3 mois: 13 (76%) vs 8 (53) (p=0,27) et une augmentation du recours au soutien médico-psychologique : 1 (6%) vs 4 (26) (p=0.17) mais non significative. Conclusion Un programme de leadership pour les résidents est bien accepté par les internes et améliore leur sentiment d'accomplissement personnel. Les résultats complémentaires avec le suivi à 6 et 12 mois permettront d'évaluer cet effet dans le temps.

pas de conflits d'intérets
Julien DURAND (Lyon), Anne TERMOZ, Stéphanie MAZZA, Tasnim FAREH, Sophie VESCO, Nathalie STREICHENBERGER, Martine WALLON, Marion DOUPLAT
12:00 - 13:00 #33223 - FC17-04 Évaluation de l’impact de l’utilisation d’une checklist paramédicale sur la qualité de la prise en charge d’un arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier : Étude prospective monocentrique contrôlée randomisée en simulation in situ.
FC17-04 Évaluation de l’impact de l’utilisation d’une checklist paramédicale sur la qualité de la prise en charge d’un arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier : Étude prospective monocentrique contrôlée randomisée en simulation in situ.

Introduction : L'arrêt cardio-respiratoire intra hospitalier (ACIH), associé à un taux de mortalité élevé, implique dans 60% des cas des paramédicaux primo intervenants. Durant cette situation stressante et à haut risque, une check-list permet de vérifier la mise en œuvre de chaque étape de la réanimation. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de l’utilisation d’une checklist paramédicale sur la qualité de la prise en charge d’un ACIH. Méthodologie : Étude monocentrique, prospective, de simulation haute-technicité in situ avec scénario standardisé, réalisée par les soignants paramédicaux par groupe de 2 ou 3 par session, entre mai et juillet 2022 dans deux services de médecine et de chirurgie du CHU de Rouen. Les sessions étaient randomisées selon la présence à disposition dans la salle de la check-list (groupe checklist) ou non (groupe contrôle). Chaque séance était précédée d’un briefing et suivie d’un débriefing. Le critère de jugement principal était le score CHECK ARREST total obtenu sur 20 points et préalablement défini. Les critères de jugement secondaires comportaient l’évaluation des temps de prise en charge. Résultats : Au total, 91 soignants ont participé à 31 sessions de simulation (15 dans le groupe check-list et 16 dans le groupe contrôle). Dans le groupe check-list, la check-list n’a été réellement utilisée que dans 4 cas sur 15. Il n’existait pas de différence significative en termes de score entre les 2 groupes (médiane (Q1-Q3) = 10 (8-12) versus 10 (9-12), p=0,99). De même, il n’a pas été mis en évidence de différence significative entre les deux groupes en termes de durée d’appel à l’aide, d’appel du numéro d’urgence, de début de la réanimation cardiopulmonaire, d’arrivée du chariot d’urgence, de mise en place du défibrillateur, de première analyse du rythme et de premier choc. Il existe néanmoins une tendance à la diminution du temps de première défibrillation 188 [174-224] versus 248 [183-311] avec p=0,07 en faveur du groupe check-list. Conclusion : Du fait de la faible utilisation de la checklist, notre étude n’est pas parvenue à démontrer le bénéfice de son utilisation dans l’ACIH. Toutefois, l’évaluation de son utilisation systématique semble nécessaire car elle est un potentiel outil d’amélioration en cas d'urgence, apportant la réponse appropriée lorsque le niveau de stress est élevé.
Sabine TENDRON (Rouen), Alessandri JÉRÔMINE, Mathieu BEN HADDOUR, Alix DELAMARE, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL, Antoine LEFEVRE SCELLES
12:00 - 13:00 #33249 - FC17-05 Intubation par vidéolaryngoscope aux urgences : Impact de l’apprentissage par simulation sur les compétences des jeunes médecins.
FC17-05 Intubation par vidéolaryngoscope aux urgences : Impact de l’apprentissage par simulation sur les compétences des jeunes médecins.

Introduction : L’apprentissage par simulation procédurale prend une place importante dans l’enseignement des gestes aux urgences. L’intubation orotrachéale par vidéolaryngoscopie (IOT) devient une compétence essentielle à acquérir et a démontré son utilité au cours de la pandémie covid-19. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact de l’apprentissage par simulation procédurale sur la maitrise de l’intubation orotrachéale par un vidéolaryngoscope aux urgences chez les jeunes médecins. Méthodes : Etude prospective mononcentrique. Inclusion des internes exerçant aux urgences et novices en laryngoscopie directe. Nous avons programmé une séance de simulation procédurale dont le thème était annoncé à l’avance. Nous avons effectué une évaluation théorique et pratique avant et après la séance. Le critère de jugement principal était le taux de succès de l’intubation orotrachéale défini par la présence simultanée des deux critères suivants : un temps écoulé entre l'insertion de la lame et la vérification du bon positionnement de la sonde d’intubation inférieur à 120 secondes et l’absence d’intubation œsophagienne. L'intubation sélective a été considérée comme une intubation réussie dans le cadre de cette étude. Résultat : Inclusion de 32 internes. L’Age moyen était de 28 ±2,5 ans. Sex ratio à 0,18. L’ancienneté moyenne d’exercice était de 1,53±0,7 ans. 63% des apprenants étaient en première année de formation. La moyenne des notes obtenues au cours de l’évaluation des connaissances théoriques était avant la formation (A) 10,94/20 ± 1,6 vs 14,64 /20 ± 1,5 après la formation (B) ; p=0,02. Le succès de l’IOT était observé avant la formation chez n(%) 04 internes (12,5) vs 23 (72) après la formation (p=0,02) avec un temps moyen d’IOT (secondes) respectivement de A : 149,81±108 s vs B : 51±96 s (p=0,005). Le nombre d’IOT œsophagienne était n (%) : A 16 (50) vs B 9 (28) (p=0,49) et le nombre moyen de tentatives était A : 3,81 vs B : 1,84 (p=0,08). Le taux de respect des différentes étapes de l’IOT était de 53% avant vs 93% après la formation. Conclusion : L’apprentissage par simulation procédurale aux urgences a permis une augmentation significative du taux de succès de L’IOT par vidéolaryngoscope, une diminution significative du temps nécessaire à l’IOT et une amélioration du niveau de connaissances théoriques.

pas de conflit d'intérêt
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Hanene GHAZALI, Aymen ZOUBLI, Taha KILANI, Taycir KHARRAZ, Hela MANAI, Nebiha FALFOUL
12:00 - 13:00 #33342 - FC17-06 Analyse docimologique des épreuves écrites de médecine aigue à la faculté de médecine.
FC17-06 Analyse docimologique des épreuves écrites de médecine aigue à la faculté de médecine.

Introduction : La docimologie ou «science des examens» est une discipline scientifique consacrée à l’étude de l’examen dans toutes ses dimensions et d’en juger la qualité. L’objectif de cette analyse docimologique est l’élaboration de normes garantissant des épreuves valides, fiables et objectives Objectif : Analyser les résultats de l’étude docimologique, des épreuves écrites de médecine aigue à travers une approche globale, par discipline et par item. Méthodes : Etude rétrospective analysant les notes, préalablement saisies sur Excel, des épreuves de médecine aigue (Session Janvier et Mai), du DCEM3, de l’année universitaire 2021-2022. L’épreuve comporte 3 disciplines (réanimation médicale, anesthésie-réanimation et médecine d’urgence).Calcul des indices docimologiques permettant une analyse globale (taux de réussite global), par discipline (taux de réussite de la discipline) et par item (indices de difficulté, de discrimination pour mesurer la validité de l’épreuve et Coefficient Alpha de Cronbach pour évaluer l’homogénéité interne de l’épreuve). Résultats : Analyse de 407 copies (199 Session Janvier, 208 Session Mai), 99 questions et 6919 données. Le taux de réussite annuel était de 97,6 %. Le taux de réussite le plus élevé était noté en réanimation médicale (87%) et le plus bas en médecine d’urgence (53%). L’indice de difficulté pour la session de Janvier était de 0,53 et de 0,61 pour la session de Mai. Pour la session de Janvier: 24% des questions étaient faciles, 14% des questions étaient difficiles et 61% étaient de difficulté acceptable. Pour la session de Mai : 40% des questions étaient faciles, 6% des questions étaient difficiles et 54% étaient de difficulté acceptable. L’indice de discrimination était de 0,27 pour la session de Janvier et de 0,24 pour la session de Mai. La discrimination était très bonne pour 18% des items, et bonne pour 25%. Les items étaient classés sans utilité ou de mauvaise discrimination dans 35% pour les deux sessions. Le coefficient Alpha de Cronbach était de 0,84. Conclusion : L’épreuve de médecine aigue répondait globalement aux recommandations docimologiques. L’analyse d’items a montré que nos épreuves étaient de consistance interne acceptable et de bonne qualité en termes de difficulté et de discrimination. Cependant, certaines insuffisances étaient relevées notamment pour la discipline à faible pondération. Une réflexion sur l’intégration des questions permettrait de palier à cette insuffisance.

Aucun conflit d'intérêt
Hanen GHAZALI, Jihen SEBAI, Nourhene DZIRI, Rym HAMED, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie)
12:00 - 13:00 #33395 - FC17-07 Comparaison de deux méthodes d’apprentissage en simulation procédurale sur la pratique de l’accouchement inopiné extrahospitalier.
FC17-07 Comparaison de deux méthodes d’apprentissage en simulation procédurale sur la pratique de l’accouchement inopiné extrahospitalier.

Introduction : La gestion d’un accouchement inopiné extrahospitalier appartient au référentiel de compétence des médecins urgentistes. Ce travail comparait les résultats post-apprentissage de la formation procédurale à l’accouchement eutocique selon deux méthodes pédagogiques. Méthode : La formation procédurale était proposée aux internes de médecine d’urgence randomisés en deux groupes, selon la méthode pédagogique utilisée: par un cours magistral suivi d’une démonstration (A), ou par les quatre étapes de Peyton (B). Résultats : 44 internes de DESMU1 à 4 étaient inclus et remplissaient respectivement 74% (A) et 88% (B) des objectifs attendus (p<0,001). La majorité des éléments étaient acquis pour la préparation du matériel (74%), de l’installation (66%), l’accueil du nouveau-né (80%) et la délivrance (77%). Aucune différence d’acquisition n’était mise en évidence entre les promotions de DESMU. Conclusion : Afin de favoriser la rétention des acquis, une évaluation annuelle procédurale a été mise en place pour les internes sous forme d’évaluation standardisée de l’accouchement et de 9 autres gestes techniques en médecine d’urgence.

aucun
Antoine AUBRION (Caen), Maxime QUINCE, Richard MACREZ
12:00 - 13:00 #33484 - FC17-08 Enquête pédagogique sur l’intérêt de la simulation médicale dans l’enseignement des urgences neurologiques dans une faculté de médecine marocaine et au centre hospitalo-universitaire rattaché.
FC17-08 Enquête pédagogique sur l’intérêt de la simulation médicale dans l’enseignement des urgences neurologiques dans une faculté de médecine marocaine et au centre hospitalo-universitaire rattaché.

INTRODUCTION : La simulation médicale est une méthode d’enseignement incontournable destinée à tous les professionnels de santé, très développée dans plusieurs disciplines médicales notamment la réanimation, l’anesthésie, les urgences,….mais elle demeure peu utilisée pour l’enseignement de la neurologie et tout particulièrement les urgences neurologiques. MATERIEL ET MÉTHODES : Il s’est agi d’une étude prospective, observationnelle, descriptive et analytique , permettant d’évaluer l’intérêt de la simulation médicale dans l’enseignement des urgences neurologiques et la lutte contre la neurophobie chez les étudiants en médecine. Cette étude concernait les étudiants en 6ème année médecine d’une faculté de médecine, réalisée par le service de neurologie du centre hospitalier universitaire rattaché dans le centre de simulation de la dite faculté de médecine et ceci dans le cadre d’une série de formation « NeuroSim Days ». L’étude s’est déroulée en cinq étapes : prétest, formation théorique, répartition des participants en deux groupes (S+ et S-), simulation de deux scénarii concernant l’hypertension intracrânienne et l’accident vasculaire ischémique en utilisant des patients standardisés, puis un post-test. Données analysées par Logiciel SPSS 25.0 pour Mac. RÉSULTATS : 43 étudiants étaient retenus pour l’étude : 22 ont bénéficié de la simulation (S+), 21 étaient dans le groupe n’ayant pas participé aux scénarii (S-), les deux groupes étaient homogènes. Les résultats du pré-test étaient statistiquement comparables entre les deux groupes. Les résultats du post-test étaient meilleurs que ceux du pré-test (p<0,01) pour les deux groupes. Tout en notant que les résultats du post-test du groupe S+ étaient meilleurs que ceux du groupe S- (p<0,012). DISCUSSION : Nos résultats rejoignent ceux de la littérature et confirme l’intérêt de la simulation médicale dans l’enseignement des urgences neurologiques, cette étude préliminaire suggère l’intégration de la simulation dans la formation initiale des étudiants et sa généralisation aux internes et résidents en neurologie pour améliorer leurs connaissances, le développement du raisonnement logique, et l’optimisation de la qualité des soins des patients. CONCLUSION : Notre étude confirme l’intérêt de la simulation comme complément indispensable au cours théorique pour l’enseignement des urgences neurologiques pour les étudiants en médecine et dont la gravité peut mettre en jeu à la fois le pronostic fonctionnel et/ou vital du patient.

Au nom des auteurs Dr Mostafa Rafai déclare n’avoir aucun conflit d’intérêt.
Mostafa RAFAI (Casablanca, Maroc), Soukaina ENNIGRO, Sara MAWHOUB, Hajar KHATTAB, Kamal HADDOUALI, Sana SABRY, Mohamed MOUHAOUI, Mohamed Abdoh RAFAI
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 08 juin"

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FC18
12:00 - 13:00

Flash communications
Professionnels de l'urgence - Qualité de vie

Modérateur : Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
12:00 - 13:00 #32892 - FC18-01 Impact du COVID sur le stress des soignants de l'urgence.
FC18-01 Impact du COVID sur le stress des soignants de l'urgence.

IMPACT DU COVID SUR LE STRESS DES SOIGNANTS DE L’URGENCE CONTEXTE : Depuis plus de 24 mois, le COVID-19 a changé la face du monde et a contraint les systèmes de santé à adapter leurs pratiques jour après jour. Ces situations peuvent être considérées comme stressantes. Les professionnels des services d’urgence et de soins intensifs étaient en première ligne pendant la première vague de la pandémie, ce qui peut également accroître le stress. OBJECTIF : Nous avons donc décidé d’évaluer le stress subjectif et objectif chez les soignants en utilisant l’échelle visuelle analogique (de 0 à 10) et la variabilité de la fréquence cardiaque (VRC). L’objectif principal était d’évaluer la corrélation entre le stress subjectif et le stress objectif. METHODE : Étude prospective descriptive observationnelle à l’aide de questionnaire et de suivi de la fréquence cardiaque parmi les soignants de trois services différents (service des urgences, service mobile d’urgence et de réanimation ainsi qu’une unité de soins intensifs) de l’hôpital universitaire de Clermont-Ferrand, en France. Deux sessions de recueils ont eu lieu, l’une pendant la première vague de la pandémie (du 10 avril au 10 mai 2020) et la deuxième entre la première et la deuxième vague (du 10 juin au 15 juillet 2020). RESULTATS : Parmi les 199 professionnels participants, 12 n’ont effectué que l’analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque, 98 uniquement les questionnaires et 84 ont participé aux deux. L’âge moyen était de 33.7 ± 7.9 ans, 61.5 % des participants étaient des femmes et 48.4 % étaient des médecins. Aucune corrélation n’a été trouvé entre le stress subjectif et le stress objectif, sauf pour le RR (ρ de Spearman : 0.23, p = 0.04) et l’indice triangulaire de la variabilité de la fréquence cardiaque (ρ de Spearman : 0.28, p = 0.01). Le niveau de stress subjectif moyen était de 3.40 ± 2.34. Les facteurs associés au stress subjectif étaient les suivants : soins aux patients atteints de la COVID, prise en charge d’une urgence vitale, tabagisme, anxiété, stress à la maison, fatigue et épuisement professionnel. Nous avons constaté une diminution de la variabilité sinusale de la fréquence cardiaque entre la première et la deuxième session, peut-être en raison du flux plus important des services d’urgence. CONCLUSION : Aucune corrélation importante n’a été mise en évidence entre le stress subjectif et le stress objectif chez les soignants en première ligne durant la première vague de la pandémie du COVID-19.

Participation à un colloque avec la MACSF concernant la gestion médico légal en médecine d'urgence
Jean Baptiste BOUILLON MINOIS, Marie DUPUY (Clermont-Ferrand), Frederique DUTHEIL, Jeannot SCHMIDT, Thomas GODET, Romain DURIF
12:00 - 13:00 #33032 - FC18-02 Adhésion à la REcherche en Médecine d’URgence : l’inexorable décroissante nycthémérale. Etude AREMUR.
FC18-02 Adhésion à la REcherche en Médecine d’URgence : l’inexorable décroissante nycthémérale. Etude AREMUR.

Introduction L’adhésion à la recherche est un challenge dans nos services : fatigue et contraintes extérieures sont les ennemies du quotidien. Nous nous sommes demandé dans quelle mesure le travail de nuit pouvaient affecter l’inclusion des patients dans les études. Méthodes Inclusion : (1) patients d’une étude prospective multicentrique (10 SAMU) sur la régulation des douleurs thoraciques et (2) patients avec un infarctus aigu du myocarde avéré inclus prospectivement dans un registre régional exhaustif (8 SAMU). Exclusion : secondaires pour infarctus. Analyse : comparaison de la distribution sur le nycthémère des appels de patients avec un infarctus aigu du myocarde et du taux d’inclusions dans l’étude sur la régulation par tranches de trois heures. Résultats 644 patients inclus dans l’étude sur la régulation par 153 médecins différents et 14.558 patients inclus dans le registre. La répartition des infarctus aigu selon l’heure d’appel diminuait progressivement au cours du nycthémère (R2=0,76), selon un ratio de 1 à 2,5 environ. Le taux d’inclusions dans l’étude sur la régulation diminuait rapidement au cours du nycthémère (R2=0,90), selon un ratio de 1 à 10 environ (Figure). Conclusion La courbe d’inclusion des patients dans l’étude ne suivait pas celle des appels de patients avec un infarctus aigu du myocarde suggérant une démobilisation rapide des investigateurs.
Lisa WEISSLINGER (Paris), Brice MOITEAUX, Hugo MICHALAK, Arthur PETITJEAN, Aurélie LOYEAU, Paul-Georges REUTER, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00 #33132 - FC18-03 Evaluation de la qualité de sommeil des médecins urgentistes en Pays de la Loire.
FC18-03 Evaluation de la qualité de sommeil des médecins urgentistes en Pays de la Loire.

Objectif : Nous avons évalué la qualité de sommeil des médecins urgentistes adultes en Pays de la Loire ainsi que les facteurs pouvant y être associés positivement et négativement. Méthode : Des médecins salariés travaillant dans les services publics d’urgences et/ou de SAMU en Pays de la Loire ont été invités à répondre à un questionnaire anonyme en ligne entre mai et juillet 2022. L’enquête a évalué les caractéristiques personnelles et professionnelles des participants dans une première partie. Et une deuxième partie était dédiée à l’auto-questionnaire de qualité de sommeil de Pittsburgh constitué de 7 items notés de 0 à 3. Un score > 5/21 témoignait d’une mauvaise qualité de sommeil. Les facteurs associés à la qualité de sommeil ont été évalués à l’aide d’une régression logistique uni et multivariée (p< 0,05). Résultats : Nous avons reçu 186 réponses. 52 % étaient des femmes (n=97), 52 % avaient entre 30 et 39 ans (n=97) 19 % de 40 à 49 ans (n= 36), 16 % entre 50 et 59 ans (n=30). 26 % travaillaient depuis 5 à 9 ans (n=49), 25 % depuis 10 à 19 ans (n=47) et 16 % depuis 20 à 29 ans (n=29). 95 % travaillaient dans des urgences (n=177) et 93 % faisaient des gardes de nuit (n=173). 60 % de nos répondants avaient un score de Pittsburgh > 5/21 (n=112). Les facteurs associés à un score de Pittsburgh élevé étaient le fait de faire des gardes, d’avoir entre 50 et 59 ans, entre 20 et 29 ans d’expérience, un chronotype du soir, un temps de trajet domicile travail supérieur à 60 min, travailler dans des SAU avec plus de 250 entrées/j aux urgences et le fait d’avoir un meilleur sommeil en période de congés. La donnée associée à un score de Pittsburgh bas était le fait de dormir sur son lieu de travail le matin en post garde. Conclusion : Notre étude est la première à évaluer la qualité de sommeil des urgentistes des Pays de la Loire. La majorité des répondants avaient un sommeil de mauvaise qualité sur notre période d’étude. Malgré les efforts entrepris dans certains centres hospitaliers pour améliorer la qualité de vie des soignants, le sommeil reste négligé.

Aucun
Adeline CAILLAUD, Charlotte FRAYGEFOND (Angers)
12:00 - 13:00 #33186 - FC18-04 Élaboration d’un score de somnolence pour optimiser le planning des soignants aux urgences : étude pilote.
FC18-04 Élaboration d’un score de somnolence pour optimiser le planning des soignants aux urgences : étude pilote.

Élaboration d’un score de somnolence pour optimiser le planning des soignants aux urgences : étude pilote Clément PEREZ, Laura SCHMIDT, Laurie FRATICELLI, Karim TAZAROURTE, Stéphanie MAZZA, Marion DOUPLAT Contexte : Dans les services d'urgences, les soignants doivent travailler pendant des heures atypiques telles que les nuits et les week-ends avec souvent des plages travail prolongées. Ces horaires entraînent des perturbations du rythme veille-sommeil et donc un risque élevé de somnolence. Notre étude vise à créer et évaluer un nouvel index pour évaluer le risque de somnolence : le « Fatigue Management Index » (FMI). Méthodes : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective auprès de 55 soignants répartis dans deux services d'urgence. Dans un premier temps, nous avons évalué le FMI sur 140 postes de travail répartis entre les 55 soignants. Le FMI a été calculé quotidiennement et était basé sur les 7 jours précédents. Il contient 9 items avec 3 niveaux de risque pour chacun (0, 1 ou 2), soit un FMI maximal total sur 18. Dans un deuxième temps, nous avons comparé le FMI à l'échelle de somnolence de Karolinska (KSS). Résultats : Cinquante-sept postes (41 %) avaient des valeurs de FMI entre [0-5], 70 (50 %) entre [6-10] et 13 (9 %) entre [11-18]. Il n’y avait pas de différence significative entre le FMI moyen des médecins et celui des infirmiers (6,94 vs 5,82 ; p = 0,056). Le KSS moyen était plus faible pour les postes avec un FMI dans l’intervalle [0-5] par rapport à l’intervalle [6-10] (3,95 vs 4,74 ; p=0,048). Nous avons obtenu une corrélation significative entre le KSS moyen et le FMI moyen (coefficient de Spearman = 0,36 ; p = 0,006). Discussion : Les soignants trafaillant en service d’urgence sont très exposés au risque de somnolence. L’approche subjective de la somnolence est cependant difficile à évaluer avec de nombreux facteurs pouvant l’influencer. Il semblerait également que le KSS ne soit pas corrélé aux performances réelles des soignants et que leur somnolence est souvent sous-estimée. Notre score est à notre connaissance le premier à intégrer le travail dans les heures à haut potentiel d’interactions sociales dans le calcul du risque de somnolence. Conclusion : Le FMI semble être associé au risque de somnolence chez les soignants et pourrait donc être utilisé comme un outil objectif afin d’optimiser les plannings aux urgences. Ces résultats doivent être confirmés sur une plus large cohorte de soignants.
Clément PEREZ (Lyon), Marion DOUPLAT, Schmidt LAURA, Laurie FRATICELLI, Stéphanie MAZZA, Karim TAZAROURTE
12:00 - 13:00 #33214 - FC18-05 Entre devoir de soigner et celui de se protéger durant une pandémie : une étude observationnelle transversale auprès des soignants des urgences.
FC18-05 Entre devoir de soigner et celui de se protéger durant une pandémie : une étude observationnelle transversale auprès des soignants des urgences.

Introduction: Le but de cette étude était d’investiguer la perception des soignant·e·s aux urgences quant au devoir de travailler lors d’une pandémie. Méthode : Enquête internet binationale menée anonymement de juin à novembre 2020 (1ère vague) auprès de 558 médecins (MD) et 667 infirmiers (IDE) travaillant dans 10 services d’urgences. Résultats: Cf. Tableaux 1 & 2 Conclusion: Les MED et IDE ont une perception nuancée et parfois divergente du devoir de travailler au risque de leur santé.

Aucun conflit d'intérêts
Garance HORISBERGER (Lausanne, Suisse), Michael CHRIST, Vincent DELLA SANTA, Vincent FROCHAUX, Pierre MOLS, Andrea PENALOZA, Luca TAGLIABUE, Olivier HUGLI
12:00 - 13:00 #33254 - FC18-06 Impact de la pandémie et de la dépression sur les habitudes de vie: une étude observationnelle transversale auprès des soignants des urgences.
FC18-06 Impact de la pandémie et de la dépression sur les habitudes de vie: une étude observationnelle transversale auprès des soignants des urgences.

Introduction: L’étude a investigué l’impact de la pandémie sur les habitudes de vie des soignants aux urgences et son association avec la dépression. Méthode : Enquête internet anonyme menée de juin à novembre 2020 (1ère vague) auprès de 607 médecins et infirmiers travaillant dans 10 services d’urgences. Résultats: Table 1: Habitudes Table2: Association entre dépression et comportement Conclusion: La pandémie a eu un impact négatif sur les habitudes de vie, associée à la sévérité de la dépression.

Aucun conflit
Garance HORISBERGER (Lausanne, Suisse), Michael CHRIST, Vincent DELLA SANTA, Vincent FROCHAUX, Pierre MOLS, Andrea PENALOZA, Luca TAGLIABUE, Olivier HUGLI
12:00 - 13:00 #33307 - FC18-07 Fiabilité du triage entre les répartiteurs médicaux d’urgence et les paramédicaux sur le terrain, et proposition d’un standard de référence auquel comparer les degrés d’urgence définis lors de l’appel.
FC18-07 Fiabilité du triage entre les répartiteurs médicaux d’urgence et les paramédicaux sur le terrain, et proposition d’un standard de référence auquel comparer les degrés d’urgence définis lors de l’appel.

Introduction: Les répartiteurs médicaux d'urgence (RMU) effectuent le tri des appels d’urgence. Pour chaque patient évalué à l’appel, les RMU choisissent un symptôme principal et un degré d’urgence (DU). Dans un système où l’échelle Suisse de Tri (EST) est utilisée à l’appel et sur le terrain, les objectifs de cette étude étaient de 1/mesurer la fiabilité des évaluations des symptômes principaux & des DU déterminés par les RMU avec celles effectuées par les paramédicaux sur le terrain, 2/comparer les DU définis sur le terrain avec les niveaux de l’échelle du National Advisory Committee for Aeronautics (NACA) et 3/proposer le meilleur standard de référence auquel comparer les DU définis à l’appel. Méthode: Etude prospective observationnelle monocentrique. Du 01.04.2020 au 01.04.2021, toutes les évaluations téléphoniques de patients pour lesquelles une ambulance a été envoyée en primaire ont été incluses. La fiabilité inter-juge des évaluations a été mesurée grâce au Kappa de Cohen, pour chacun des 49 symptômes principaux définis à l’appel. Un tableau de contingence a permis de comparer les DU et les niveaux de l’échelle NACA sur le terrain. Quatre standards de référence ont été construits en dichotomisant à deux niveaux différents les DU et les niveaux de l’échelle NACA sur le terrain. Un nouveau standard de référence a été construit en combinant différentes valeurs du NACA. Enfin, des courbes ROC (Receiver Operating Characteristic) ont été construites pour chacun des standards. Résultats: 25'421 évaluations d'urgence répondaient aux critères d'inclusion. La fiabilité des évaluations entre les symptômes principaux sélectionnés lors de l'appel et sur le terrain était bonne avec un Kappa de Cohen global de 0.65 [95%CI: 0.648-0.653]. La concordance entre les choix de niveau de triage était faible (Kappa de Cohen de 0.09 [95%CI: 0,09-0,10]). L'aire sous la courbe ROC pour la nouvelle norme de référence "indice de temps critique" a été mesurée à 0.8128, [95%CI: 0.8057- 0.8200]. Conclusion: La fiabilité des évaluations entre les RMU et les paramédicaux est bonne concernant les "symptômes principaux" choisis, mais pas pour les degrés d’urgence. Sur le terrain, les degrés d’urgence et les niveaux de l'échelle NACA ne sont pas directement comparables car ils mesurent des variables différentes et sont énoncés à des moments différents de l'intervention. La meilleure norme de référence pour mesurer la performance du tri à l’appel semble être "l’indice de temps critique".
Carla BOURLEAU (Genève, Suisse), Victor CHAPPUIS, Beth HEALEY, Birgit GARTNER, Olivier GROSGURIN, Robert LARRIBAU
12:00 - 13:00 #33444 - FC18-08 Impact du stress au cours des intubations orotrachéales en situation d’urgence.
FC18-08 Impact du stress au cours des intubations orotrachéales en situation d’urgence.

L’intubation orotrachéale (IOT) est une technique d’abord invasive assurant la liberté et l’étanchéité des voies aériennes supérieures. Elle est indiquée chez des patients en situation critique et nécessite un personnel entrainé devant les risques de complications. De ce fait, elle constitue une source de stress pour les médecins en formation. L’objectif de notre travail était d’évaluer les facteurs liés au stress perçu par l’opérateur et son impact sur le patient. Méthodes : Etude multicentrique prospective basée sur un auto-questionnaire d’évaluation des pratiques professionnelles. Inclusion des patients adultes présentant une indication urgente pour l’IOT. Non inclusion des patients en arrêt cardiocirculatoire. Pour chaque intubation, une fiche de recueil a été remplie par l’opérateur. Le stress perçu était auto-évalué par une échelle numérique cotée de 0 à 10. Résultats : Inclusion de 250 intubations. Les facteurs liés au stress sont représentés dans le tableau 1 Les Complications liés à l’IOT étaient (%) : hypoxémie (24) , bronchospasme (13) , inhalation gastrique (10) .La survenue de complications selon le niveau de stress perçu (%): niveaux de stress 0 , 9 et 10 (100%) ; niveaux de stress de 1 a 3 (<20%) ; niveaux de stress de 4 a 8 (<60%) (P=0.02) . Conclusion : Le stress perçu lors de l’IOT dépend de certains facteurs liés à l’opérateur mais aussi au patient. L’absence de stress ou un stress très important sont les plus pourvoyeurs de complications.

Nous déclarons l'absence de tout conflit d'intérêt
Dorra BOUKOTAYA (Ben Arous, Tunisie), Fadoua LACHTER, Hela BEN TURKIA, Feryel BOUSNINA, Nourhene DZIRI, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
Salle 352B-Zone poster 2
12:30

"Jeudi 08 juin"

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CDIBD
12:30 - 13:15

CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE BD
Abords vasculaires : comment prévenir les complications liées aux cathéters veineux ?

Modérateur : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)

12:30 - 13:15 Abords vasculaires : comment prévenir les complications liées aux cathéters veineux ? Olivier MIMOZ (PU-PH) (Conférencier, Poitiers), Jean-Ralph ZAHAR (Conférencier, Bobigny)
Salle 241

"Jeudi 08 juin"

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CDIAB
12:30 - 13:15

CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE ABBOTT
Enjeux et challenges aux urgences comment la biologie médicale délocalisée peut-elle y répondre ?

Conférenciers : Christophe DOCHE (Responsable des laboratoires) (Conférencier, Le Havre), Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)

Salle 242A

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CDIFP
12:30 - 13:15

CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE FISHER & PAYKEL
Le haut Débit Nasal aux urgences : avant, pendant, après.

Modérateurs : Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)

12:30 - 13:15 Le haut Débit Nasal aux urgences : avant, pendant, après. Lucie BUNO (Praticien hospitalier) (Conférencier, Amiens), François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Conférencier, Angers), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Salle 251

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CDIMDI
12:30 - 13:15

CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE MDI
Gains en efficience en médecine d’urgence par une prise en charge adéquate de la douleur ?

12:30 - 13:15 Gains en efficience en médecine d’urgence par une prise en charge adéquate de la douleur ? Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
Salle 252A
12:40

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UD15
12:40 - 12:50

CMSI France
Conseils et coordination d’activité des CSNP

Conférencier : Loic LIBOT (Conférencier, CMSI FRANCE)
Conseils - audit - suivi d’activités - mise à disposition d’outils - Stratégie
Espace Urgences Démo
12:50

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UD19
12:50 - 13:00

FREESTONE
Calculstop

Conférencier : Michel CARDOT
CalculStop® permet au patient de recueillir les calculs rénaux spontanément évacués et de réaliser un cycle pH lors d'une crise de colique néphrétique.
Espace Urgences Démo
14:00

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CM51
14:00 - 15:30

Table Ronde - Session Commune SFMU-SUDF
Les sujets brûlants
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Marc NOIZET (PH Chef de service) (Mulhouse), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Venez écouter les sujets brûlants : de la normalisation du ratio soignants selon l'activité des services à la relation entre attente sur brancard et mortalité!
14:00 - 15:30 Ratios soignants - activité en SU. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:30 SAS et régulation médicale : les évolutions. Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 Réponse graduée en médecine d'urgence : IPA, UMH-P et autres acronymes. Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 No Bed Night. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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CMS21
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
C'est bouché ! Grands principes de prises en charge et actualités.
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Infirmier, Neurologie

Modérateurs : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Pointe à Pitre, Guadeloupe)
Coordonnateur : Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Présentation visant à faire des rappels sur la prise en charge des pathologies obstructives prévalentes aux urgences (SCA, AVC, ischémie de membre).
14:00 - 15:30 Le syndrome coronarien aigu. Hélène DEHAUT (IDE) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30 L'AVC. Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 L'ischémie aiguë de membre. Tiphanie ROUSSETTE (IDE) (Conférencier, Lille)
Amphi Havane

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ADIZM
14:00 - 15:30

ATELIER DE L’INDUSTRIE ZOLL MEDICAL
RCP, feedback en temps réel et télétransmission - Venez tester vos connaissances !

Conférenciers : Neal PARKES, David RECHER

14:00 - 15:30 RCP avec et sans feedback.
14:00 - 15:30 Simulation d'une prise en charge d'un patient par une équipe de secouristes avec assistance médicale via télémédecine.
14:00 - 15:30 Télétransmission des données.
Espace Urgences Démo

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CS07
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
La boite à outils : des outils qui ont du génie !
Qualité, Recherche

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix)
Coordonnateur : Karinne LE GLOAN (Coordonnateur, Nantes)
14:00 - 15:30 RENAU Livret du médicament. Alexandre STURMA (IDE) (Conférencier, contamines sur arves)
14:00 - 15:30 Elaboration d'un outil : du constat à sa conception : exemple de la chaise pour ponction lombaire. Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
14:00 - 15:30 NOVIATRI : cartes sur table pour le triage des victimes. Julie HUMEAU (Médecin) (Conférencier, Nantes)
14:00 - 15:30 Fiche reflex SSE/NRBC BSPP. Louise GIAUME (Médecin urgentiste) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 " Les gommettes de Grenoble ". Cédric FALCON (Cadre de santé) (Conférencier, Grenoble)
Salle 241

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CS04
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Les autres métiers existants aux Urgences.
Assistante Sociale, Organisation Services d'Urgences, Psychologue

Modérateurs : Carla DE STEFANO (psychologue) (Paris), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur : Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
Focus sur les autres "acteurs" de l'urgence qui contribuent egalement à la prise en charge du patient. Cette session a pour but de donner la parole aux metiers qui sont moins connus au sein de la medecine d'urgence et de comprendre leurs specificités. Quelle articulation dans un service d'urgences?
14:00 - 15:30 Médiatrice sociale de nuit aux Urgences Lariboisière. Alice DEWACHTER (Médiatrice sociale) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Infirmière Gériatrique aux Urgences. Nathalie RINI (Infirmière de Gériatrie) (Conférencier, Toulon)
14:00 - 15:30 Psychologue aux Urgences. Anthony FAIVRE (psychologue clinicien) (Conférencier, Strasbourg)
14:00 - 15:30 Assistante sociale aux Urgences. Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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SI13
14:00 - 15:00

Session Interactive
Actions de la première équipe médicale en situation multivictimes.
Jeunes, Traumatologie, Triage

Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Plongés dans le chaos initiale d'une situation multivictime? Pas sans avoir pris un temps interactif pour se remettre les idées au clair sur les actions simples et vitales des premières minutes!
14:00 - 15:00 Actions de la première équipe médicale en situation multivictimes. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
Salle 242B

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SIS03
14:00 - 15:00

Session Interactive
Quiz : les pièges de la pharmaco.

Modérateurs : Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur : Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
Salle 243

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CDIP
14:00 - 14:45

CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE PFIZER
Avec un virus toujours en évolution, la COVID-19 n'a pas dit son dernier mot !

14:00 - 14:20 Avec un virus toujours en évolution, la COVID-19 n'a pas dit son dernier mot ! Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
14:40 - 14:45 Questions / Réponses. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
Salle 251

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CLM05
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
S'organiser pour mieux soigner et enseigner

Modérateurs : Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Julie DUMOUCHEL (MD) (Tours)
14:00 - 15:30 #33083 - CP43 Impact de l’ouverture nocturne d’un service d’urgence hospitalo-universitaire sur l’activité des autres services d’urgence de l’agglomération lyonnaise : une évaluation par régression de discontinuité.
CP43 Impact de l’ouverture nocturne d’un service d’urgence hospitalo-universitaire sur l’activité des autres services d’urgence de l’agglomération lyonnaise : une évaluation par régression de discontinuité.

Introduction : Depuis 30 ans, la France connait une augmentation régulière du nombre de passages dans les services d’urgence (SU) dont le contingent a tendance à diminuer. Ce travail a pour objectif d’analyser l’impact de l’ouverture continue, 24h/24, d’un SU général hospitalo-universitaire, préalablement ouvert uniquement en journée, sur l’activité des autres SU lyonnais. Matériels et Méthodes : Notre service d’accueil des urgences a évolué d’un fonctionnement diurne à une ouverture continue à partir du 12 novembre 2019, impactant 9 autres SU avec une autorisation d’accueil des urgences générales de l’agglomération lyonnaise. Sur une période de 3 mois avant et après l’ouverture, nous avons réalisé une étude quasi expérimentale, rétrospective, utilisant une technique de régression de discontinuité pour isoler son effet causal sur l’activité nocturne de ces 9 SU. Nos données étaient issues de l’Observatoire Régional des Urgences d’Auvergne-Rhône-Alpes et de la Direction de la Recherche, des Études, de l’Évaluation et de la Statistique. Le critère de jugement principal était le nombre moyen de passages nocturnes par service entre 19h et 8h. Résultats : Avant l’ouverture, chaque SU comptabilisait en moyenne 35,6 ± 19,6 passages nocturnes et 5,8 ± 6,2 hospitalisations nocturnes. La durée médiane de séjour pour ces passages nocturnes était de 191 minutes (écart interquartile [105 ; 289]). L’effet propre de l’ouverture sur les SU inclus était une diminution statistiquement significative de 11 % du nombre de passages (IC à 95 % [- 0,22 ; - 0,01] ; p = 0,036) et de 18 % de la durée médiane de passage (IC à 95 % [- 0,27 ; - 0,09] ; p < 0,001). En revanche, la diminution estimée de 2 % du nombre d’hospitalisations nocturnes était non statistiquement significative (IC à 95 % [- 0,13 ; 0,08] ; p = 0,648). Discussion : Ce travail objective une forte interdépendance de l’activité des SU de l’agglomération lyonnaise dont la forte concentration spatiale favorise potentiellement la mobilité urbaine des patients et leur capacité d’arbitrage. Conclusion : Dans un bassin de population dense, l’ouverture nocturne d’un SU est associée à court terme à des effets d’éviction significatifs sur le nombre de passages dans les SU proches. Ce travail, dont les données sont à confirmer à long terme, apporte un éclairage intéressant sur les réflexions en matière de régulation de l’offre de soins non programmés.

Aucun conflit d'intérêt
Alexis BRIKA (lyon), Alain SIGAL, Bénédicte CLÉMENT, Romain HERNU
14:00 - 15:30 #33158 - CP45 Évaluation du sous-triage à l'accueil des urgences : Étude observationnelle transversale des patients admis en salle d’accueil des urgences vitales au CHU de Rouen.
CP45 Évaluation du sous-triage à l'accueil des urgences : Étude observationnelle transversale des patients admis en salle d’accueil des urgences vitales au CHU de Rouen.

Introduction : Le sous-triage peut se définir par une destination de soins proposée insuffisante pour une prise en charge optimale du patient aux urgences. L’existence de situations de sous-triage aux urgences est peu définie dans la littérature. La validité, la reproductibilité et la fiabilité de l’échelle de tri FRENCH ont été de nombreuses fois étudiées sans en rapporter les défauts de triage. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence du sous-triage par l’Infirmier Organisateur d’Accueil (IOA), d’en analyser les facteurs prédictifs. Matériel et méthode : Étude rétrospective descriptive des patients admis en salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) entre le 1er janvier 2022 et le 28 février 2022. La population a été stratifiée selon leur statut d’admission en SAUV (admission directe versus secondaire après un passage en secteur conventionnel). Le sous-triage était défini, dans la population secondairement transférée en SAUV, par un score de tri, réalisé à postériori en aveugle, plus grave que le score identifié par l’IOA. Une analyse multivariée recherchait les facteurs de risques d’admission en soins critiques (bloc d’urgences, réanimation, soins intensifs ou décès après geste de réanimation). Un modèle de corrélation linéaire entre l’application du score NEWS 2 lors du tri IOA et le risque de recours aux soins critiques a été étudié. Résultats : Sur les 873 patients inclus, 210 (24,1%) ont été transférés en SAUV secondairement. Chez ces patients transférés en SAUV secondairement, le taux de sous-triage était estimé à 29,5%. Ils avaient une moyenne d’âge supérieure de 4 ans, étaient plus à risque cardiovasculaire (55% vs 48 %, p=0,008) et étaient plus stable hémodynamiquement que le groupe directement admis en SAUV. Le risque de sous-triage était majoré en nuit profonde (38,9% vs 27,6%, p = 0,01). Les 62 patients sous triés, 50% constituaient un tri 1 et 2 à postériori. L’analyse multivariée de prédiction de recours aux soins critiques incriminait les patients issus des tris 1(OR 2,5, IC 95% 1,26-4,96) et 2 (OR 1,6, IC 95% 1,03-2,49) et la tranche d’âge 65-75 ans (OR 1,8, IC 95% 1,10-2,96). L’utilisation d’outils tels que le score NEWS 2, dès l’accueil aux urgences, ne montrait pas de corrélation avec le risque de recours aux soins critiques. Conclusion : Le sous-triage concernait près de 30% des patients de cette étude. Les défauts identifiés de sous triage constituent un axe d’amélioration possible de nos pratiques.

pas de conflit d'intérêt
Marion DUHEM DUVILLA (Rouen), Andréa DELAUNAY, Luc Marie JOLY, Mehdi TAALBA, Antonin CAZELLES
14:00 - 15:30 #33159 - CP46 Surveillance de l'épidémie de variole du singe à partir des passages dans les services d'urgences du réseau OSCOUR®.
CP46 Surveillance de l'épidémie de variole du singe à partir des passages dans les services d'urgences du réseau OSCOUR®.

Introduction : En mai 2022, des cas de variole du singe (mpox) ont été détectés en Europe. En parallèle du renforcement de la surveillance des infections à orthopoxvirus par la déclaration obligatoire des cas confirmés, Santé publique France a réalisé un suivi épidémique à partir des passages aux urgences du réseau OSCOUR® présentant un diagnostic médical de mpox. L’objectif de cette étude est d’évaluer la pertinence de l’utilisation des données de passages aux urgences pour le suivi de cette épidémie. Matériels et méthodes : Le réseau OSCOUR® collecte et transmet quotidiennement les données des passages aux urgences (94% des passages nationaux), incluant les diagnostics médicaux. Les passages aux urgences présentant un code diagnostic principal (DP) ou associé de mpox (codes CIM10 : B03 « variole » ou B04 « Monkeypox »), entre le 21/05 et le 05/12/2022, ont été analysés, par jour, sexe, âge et région. Le calcul de la valeur prédictive positive (VPP) du codage est réalisé à partir des résultats biologiques présents dans les dossiers des patients identifiés par un codage mpox dans la base OSCOUR®. Résultats : 957 passages aux urgences pour suspicion de mpox ont été enregistrés, dont 68% en Ile-de France. Parmi ces passages, 88% étaient des hommes, l’âge moyen était de 31 ans [min=1 ; max=81] et 5% des passages ont donné lieu à une hospitalisation. Le diagnostic de mpox était codé en DP dans 97% des cas. La dynamique temporelle et la répartition géographique des passages étaient très cohérentes avec celles des cas confirmés. Discussion : Les codes CIM-10 existant ne permettent pas de distinguer un cas de mpox confirmé biologiquement d’une suspicion. Le suivi épidémique à partir des données de passages aux urgences se base donc sur des cas suspectés ou confirmés. Néanmoins, les résultats de cette analyse montrent une bonne cohérence du suivi réalisé à partir de ces données avec les données de la déclaration obligatoire des cas confirmés. Conclusion : Les données des urgences, quasi-exhaustives, ont permis le suivi de la dynamique épidémique de manière précoce, réactive et sans charge supplémentaire de saisie pour les professionnels. Ces résultats pourront être approfondis en analysant la corrélation entre les données de passage aux urgences et celles de la déclaration obligatoire afin de vérifier la fiabilité des indicateurs.

L'ensemble des auteurs indiquent ne pas avoir de conflit d'intérêt en lien avec ce travail.
Bernadette VERRAT (Paris), Gilles VIUDES, Cécile FORGEOT, Gaëlle PEDRONO, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Anne FOUILLET, Céline CASERIO-SCHÖNEMANN
14:00 - 15:30 #33184 - CP47 Intérêt du pré-briefing sur le stress généré par la simulation de haute-fidélité :.
CP47 Intérêt du pré-briefing sur le stress généré par la simulation de haute-fidélité :.

Introduction : La simulation des situations critiques peut être source de stress pouvant nuire aux compétences des apprenants. Peu d’études ont étudié l’intérêt de la phase du pré-briefing sur la gestion du stress. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’influence de la phase du pré-briefing sur le stress ressenti par les résidents en médecine de famille (MF) au cours d’une situation critique simulée. Méthodes : Étude prospective randomisée incluant les MF. Une formation théorique de tous les participants sur la prise en charge du syndrome coronarien aigu avec un sus décalage du segment ST était assurée avant la séance de simulation. Ils étaient randomisés en deux groupes :groupe avec pré-briefing (PB+) bénéficiant d’une phase de pré-briefing avant la mise en situation et groupe sans pré-briefing (PB-). Evaluation du stress par des paramètres physiologiques : Fréquence cardiaque (FC) et pression artérielle systolique (PAS) et via le questionnaire de stress State-Trait Anxiety Inventory(STAI-YA) et l’échelle numérique du stress (ENS) durant les différentes phases de simulation (T0:période initiale de référence;T1:directement après le pré-briefing pour le groupe PB+, après une attente de 5 min pour le groupe PB-;T2:après la mise en situation ;T3:après le débriefing). L’évaluation du degré de réalisme par Simulation Design Scale (SDS) était faite après le débriefing. Résultats :Inclusion de 29 apprenants (PB+ :n=16,PB- :n=13). Les caractéristiques démographiques des apprenants étaient comparables. L’âge moyen (PB+versus (vs). PB-, p) était 28 ±1vs.29±1 ans,p=0,1.Le genre ratio(PB+ vs.PB-,p) était 0,3vs.0,6, p=0,7. Les deux groupes étaient comparables concernant l’évaluation physiologique du stress (PB+vs.PB-, p) :FC0 en bpm =75 ±11vs.77±9,p=0,7.FC1 =77±14 vs.78±7, p=0,8. FC2 = 82±14 vs. 80±11, p=0,8.FC3=76±15vs.77±8,p=0,7.PAS0 en mmhg=124±22vs.115±14, p=0,2. PAS1=125±21vs.115±13, p=0,1.PAS2= 126±18 vs. 120±13, p=0,3. PAS3= 118±19 vs. 112±10, p=0,4. L’autoévaluation du stress n’a pas montré de différence significative (PB+ vs. PB-, p) :ENS0 = 5±2 vs. 6±2, p=0,3. ENS1 = 5±2 vs. 6±1, p=0,3. ENS2 =5±3 vs. 5±3, p=0,9. ENS3 = 2±1 vs. 3±2, p=0,2. STAI0 = 44±11 vs. 40±9, p=0,4. STAI3 = 29±10 vs. 33±9,p=0,3. Le degré de réalisme était plus élevé dans le groupe PB+vs.PB- ; SDS =94±6vs.88±9, p=0,03. Conclusion : Notre étude n’a pas montré de bénéfice de la phase de pré-briefing dans la gestion du stress. Cependant, elle aurait avoir un impact sur le degré de réalisme.

auccun
Raja FADHEL, Nihel OUESLATI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Nouha HAMOUDA, Rahma DHOKAR, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI
14:00 - 15:30 #33194 - CP48 Étude SAFADOM : Efficacité et sécurité d’une stratégie d’hospitalisation à domicile pour des patients drépanocytaires consultant aux urgences pour crise vaso occlusive.
CP48 Étude SAFADOM : Efficacité et sécurité d’une stratégie d’hospitalisation à domicile pour des patients drépanocytaires consultant aux urgences pour crise vaso occlusive.

Contexte : Les crises vaso-occlusives (CVO) sont le principal motif de consultation aux urgences des patients drépanocytaires et l’évolution vers un syndrome thoracique aigu (STA) est la complication la plus redoutée. En 2021, le centre de référence des syndromes drépanocytaires majeurs du GHU Henri Mondor a mis en place un dispositif d’hospitalisation à domicile, DREPADOM, proposé aux patients consultant pour CVO à faible risque d’évolution vers un STA selon le score PRESEV. Méthode : Cette étude prospective observationnelle réalisée au sein du GHU Henri Mondor entre février 2021 et avril 2022 avait pour objectif de vérifier la sécurité et l’efficacité de l’algorithme décisionnel de prise en charge par DREPADOM, en comparant les hospitalisations conventionnelles (HC) aux hospitalisations à domicile. Le critère de jugement principal était la survenue d’un STA et/ou d’une hospitalisation en soins intensifs et/ou d’un décès au cours de la prise en charge. Les critères de jugement secondaires étaient la quantité totale de morphine consommée, la durée d’hospitalisation et le coût global de la prise en charge. Résultats : Cent trente-neuf hospitalisations ont été analysées. Tous les patients avaient un score PRESEV ≤ 5. Il n’a pas été retrouvée de différence significative entre le groupe « DREPADOM » et le groupe « hospitalisation conventionnelle » concernant le critère de jugement principal composite (9.5% vs 11%, p=1.00), la survenue d’un STA (9.5% vs 9,3%, p=1,00), le recours aux soins intensifs (9.5% vs 3,4%, p=0,22), la durée globale de prise en charge (86 vs 108 heures, p=0,11), ni le coût global de prise en charge (2762 vs 3160 euros, p=0,52). La quantité de morphine consommée était moindre dans le groupe « DREPADOM » (22 vs 110 mg d’équivalent morphine IV, p=0,008). Deux prises en charge par DREPADOM ont dû être interrompues pour transfert dans un service d’hospitalisation conventionnelle (9,5%). Aucun décès ni recours à la ventilation mécanique n’a été enregistré. Conclusion : Les patients pris en charge par DREPADOM pour une CVO avec un score PRESEV ≤ 5 ne sont pas plus à risque d’évoluer vers un STA, une hospitalisation en soins intensifs ou un décès que les patients en hospitalisation conventionnelle.
Capucine GOUVERNEUR (Creteil), Mehdi KHELLAF, Clara NOIZAT, François HEMERY, Nadia OUBAYA, Anoosha HABIBI, Pablo BARTOLUCCI, Christian KASSASSEYA
14:00 - 15:30 #33332 - CP49 Victimes de piqûres en soirée : analyse des cas ayant consultés aux urgences d’un Centre Hospitalo-univeristaire en 2022.
CP49 Victimes de piqûres en soirée : analyse des cas ayant consultés aux urgences d’un Centre Hospitalo-univeristaire en 2022.

Introduction Suite à la médiatisation d’un cas d’agression à la seringue en novembre 2021, la France a vécu une explosion des signalements d’agression par piqûres en soirée. L'objectif de notre étude était de décrire la population des victimes de ces piqûres, les éléments cliniques, toxicologiques et le retour d’expérience suite à cette situation. Matériel et méthodes Etude descriptive, rétrospective, monocentrique des cas des patients consultants aux urgences d’un CHU pour le motif d’agression par piqûres en soirée. Les données cliniques et toxicologiques ont été extraites des dossiers médicaux des patients entre le 22 avril et le 25 mai 2022. Résultats 35 cas ont été recensés sur la période étudiée, 22 femmes (63%), 13 hommes (37%). L'âge médian était de 19 [14 ; 36 ] ans, 9 (26%) patients étaient mineurs. Un (3%) patient a nécessité une prise en charge en réanimation. 4 (11%) patients ont consulté en médecine légale suite à un dépôt de plainte. La répartition des consultations était : 5 (14%) le lundi, 1 (3%) le jeudi, 4 (11%) le vendredi, 5 (14%) le samedi et 17 (49%) le dimanche. 16 lieux festifs différents étaient renseignés, dans le même département. Le pic de consultation a été atteint dans la semaine du 13 au 19 mai 2022. Une trace de piqure a été suspectée pour 3 (9%) cas et constatée pour 31 (89%) cas (membre supérieur 17 (49%) , membre inférieur 6 (17%), dos 5 (14%), abdomen 3 (9%), non renseigné 1 cas). 14 (40%) patients étaient asymptomatiques, 20 (57%) avaient des symptômes variés : malaise, douleur au point de piqûre, nausées, vomissements, vertiges, tremblements, asthénie, amnésie, des troubles de conscience ont été constaté pour 5 (14%) patients dont 1 (3%) coma nécessitant une intubation oro-trachéale. Sur les 35 cas, 13 (37%) alcoolémies étaient renseignées, positives pour 5 (14%) patients (1,37 à 2,4 g L-1). Des analyses toxicologiques ont été réalisées pour 8 (23%) patients, et étaient négatives. Toutes les prises en charge ont eu une évolution favorable. Conclusion Notre étude montre une symptomatologie aspécifique et de gravité variable. Aucune substance n’a été mise en évidence. Le manque d’information sur la conduite à tenir a nécessité la mise en place d'un protocole de service avec analyses toxicologiques nécessaires, évaluation du risque infectieux en accord avec les infectiologues et information sur la nécessité pour les patients de déposer plainte pour compléter les analyses toxicologiques spécifiques.

aucun
Damien PERIER (Montpellier), Céline EIDEN, Marion LAUREAU, Bruno LEHODEY, Hélène PEYRIÈRE, Xavier BOBBIA
14:00 - 15:30 #33339 - CP50 Tired: task interuptions reduction in the emergency department.
CP50 Tired: task interuptions reduction in the emergency department.

Contexte : Les interruptions de tâches sont à l’origine de conséquences délétères pour la qualité des soins médicaux et paramédicaux. Ceci se traduit par un risque d’erreurs médicales accru et une menace pour la sécurité des patients. Le but de cette étude est de démontrer qu’il est possible de réduire de manière significative le taux d’interruptions de tâches. Pour ce faire, il suffit d’instaurer un binôme sénior urgentiste/infirmier associé à des transmissions ciblées régulières. Cette intervention est simple, gratuite et applicable dans tous les services d’urgence. Méthode : Il s’agit d’une étude d’analyse de pratiques, observationnelle, prospective, monocentrique menée dans un service d’accueil des urgences d’un hôpital universitaire. Au total, 28 médecins et infirmières d’un service d’urgence parisien ont été observés au cours de leur travail clinique. Deux périodes ont été enregistrées puis comparées entre elles, la phase 1 en janvier 2021 et la phase 2 en janvier 2022. Lors de la phase 2 un binôme sénior urgentiste/infirmier a été mis en place ainsi que des transmissions ciblées réalisées toutes les deux heures. Les observateurs notaient sur un cahier d’observation les tâches et interruptions de tâches rencontrées au cours de la journée. Le projet a reçu un avis favorable du comité d’Ethique de la recherche AP-HP Centre. Statistique : Pour les analyses de groupes, les variables continues ont été comparées en utilisant le test de Student sur échantillon indépendant lorsque le nombre de sujet était supérieur à 30 et les variables qualitatives ont été comparées en utilisant le Test du Chi 2 d’indépendance. Les intervalles de confiance sont exprimés à hauteur de 95 %. Résultats : Le taux d’interruptions de tâches par tâche était de 0.84 ± 0.07 durant la phase 1. Celui-ci a diminué de façon significative durant la phase 2 d’en moyenne 0.32 (IC [0.25 ; 0.39], p ≃ 10-4). La proportion de tâches interrompues après notre intervention a diminué d’environ 17.2 % (IC [14.2 – 20.2], p ≈ 2*10e-12). Le face à face avec un collègue était la méthode la plus fréquente d’interruption de tâches. Les interruptions survenaient le plus souvent dans le poste de soin, commun aux infirmières et aux médecins. Les interruptions étaient générées autant par les médecins urgentistes que par les infirmières. Conclusion : La mise en œuvre de binôme sénior urgentiste/infirmier et de transmissions ciblées est associée à une réduction significative des interruptions de tâches.
Charlotte LAMBERT (PARIS), Emma BEDROSSIANTZ, Auriane COPIN, Julie FERCHAUD, Clément AUGUSTIN, Célina POGNONEC, Jennifer TRUCHOT
14:00 - 15:30 #33348 - CP51 Approche pédagogique par méthode Peyton aux cathétérismes de Seldinger veineux, trachéal et pleural en formation initiale de médecine d’urgence.
CP51 Approche pédagogique par méthode Peyton aux cathétérismes de Seldinger veineux, trachéal et pleural en formation initiale de médecine d’urgence.

Introduction : L’approche pédagogique en quatre étapes de Peyton est une méthode permettant l’acquisition de compétences procédurales et leur rétention à distance. Les cathéters veineux centraux (CV), pleuraux (CP) et trachéaux (CT) font partie des gestes techniques devant être maîtrisés par les médecins urgentistes en formation, et reprennent la technique de Seldinger. Notre travail évaluait la compétence technique post-apprentissage par méthode Peyton, et la rétention à un an, sur la pratique de ces trois gestes en méthode de Seldinger. Méthode : Cette étude prospective consistait à la mise en place en 2021 d’une nouvelle formation initiale procédurale sur mannequin hybrides, commune à trois gestes par technique de Seldinger (CV, CP, CT). Cette formation suivait les quatre étapes d’enseignement de Peyton. Chaque étudiant était évalué post-apprentissage (A) sur la restitution de chacune des étapes enseignées, pour les trois gestes. Chaque étudiant est réévalué à un an (B) dans les mêmes conditions, pour évaluer la rétention des acquis. Résultats : 44 internes ont participé à la formation. Lors de leurs deux évaluations, les items corrects pour l’ensemble étaient A: 95% puis B: 92% (p=0,06), pour le CV de A:93% puis B:80% (p=0,02) ; pour le CP A: 96% puis B:100% (p<0,001) ; pour la CT A:95% puis B:92% (p=0,13). Conclusion : La formation par méthode Peyton, commune à trois gestes de Seldinger montre de bons résultats immédiats et une rétention des acquis importante à un an.

Aucun conflits d'intérêts à déclarer
Antoine AUBRION, Estelle LE FRANÇOIS (CAEN)
14:00 - 15:30 #33437 - CP52 Evaluation d’une analgésie anticipée dès la phase de triage en traumatologie bénigne.
CP52 Evaluation d’une analgésie anticipée dès la phase de triage en traumatologie bénigne.

Introduction : L'oligoanalgésie aux urgences est encore fréquente . L'amélioration de la prise en charge de la douleur passe par l’élaboration de protocoles thérapeutiques et leur adoption par les équipes de soins . Améliorer les délais de prise en charge de la douleur aigue aux urgences est aussi impératif . L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’efficacité d’une analgésie précoce : 1g de paracétamol dés la phase de triage . Matériels et méthode : Etude prospective randomisée en simple aveugle sur 2 mois . Ont été inclus , les patients ayant un âge ≥18ans , consultant pour un motif de traumatologie bénigne , avec une douleur aiguë faible à modérée :échelle numérique (EN) ≤60 et ne présentant pas de détresse vitale. N’ont pas été inclus les patients ayant une contre-indication au paracétamol et ceux ayant reçu une analgésie préalable. Les patients ont été randomisés en deux groupes A et B ; le groupe A a reçu un comprimé de un gramme de paracétamol et le groupe B a reçu un comprimé de placebo dès la phase de triage (T0). le consentement a été obtenu .Les patients ont été par la suite pris en charge selon leur score de triage dans les différentes aires de soin aux urgences. Les critères de jugement ont été l’EN à 30 minutes ( T30) , à 1 heure (H1) et à la sortie des urgences ainsi que le degré de satisfaction des patients selon une EN de 0 à 10 . Les variables quantitatives ont été comparées par un test de Chi2 et les variables quantitatives par un test T de Student avec un seuil de signification p<0.05. Résultats : 176 patients ont été inclus , avec une moyenne d’âge de 38 ±16 ans avec un sex-ratio de 1.66.Les deux goupes étaient comparables . La moyenne de l’EN à T0 était de 4.7±0.8 pour le groupe A versus 4.9±0.8 pour le groupe B ,sans différence significative .La moyenne de l’EN à T30 était de 4.2 ±1 pour le groupe A versus 4.6 ±1 pour le groupe B ( p=0.012). La moyenne de l’EN à H1 était de 2.8± 1 pour le groupe A versus 4.33±1.2 pour le groupe B (p=0.000). La moyenne de l’EN à la sortie était à 2.6±1 pour le groupe A versus 4.3±1.2 pour le groupe B (p=0.000). A la sortie des urgences, 88% des patients du groupe A étaient satisfaits avec une EN ≥ 6 versus 71.5% du groupe B, sans différence significative; Conclusion : L’administration de 1g de paracétamol dès la phase de triage en traumatologie bénigne, améliore l’analgésie des patients à T30 ,à H1 et à la sortie des urgences .

Aucun conflit d'interret
Cyrine BOUNTIROU (Tunis, Tunisie), Olfa DJEBBI, Fatma AOUINI, Ons KHROUF, Houcem BEN ABBASIA, Ihsen BEN ABDESSLAM, Safa OUNALLAH, Khaled LAMINE
Salle 252A

"Jeudi 08 juin"

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ATW05
14:00 - 15:30

Atelier Médecins Winfocus
Echo musculo-squelettique

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
Salle 252B

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AMS16
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Piquer l'impiquable : VVP sous Echoguidage
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Sébastien SASSOT (Coordonnateur, Mâcon)
Conférenciers : Marie-Laure GROSJEAN (IDE) (Conférencier, Macon), Sébastien SASSOT (infirmier) (Conférencier, Mâcon)
Reconnaître les patients pour qui la pose de VVP echoguidée est nécessaire
Savoir faire le choix de la sonde d’échographie
Savoir repérer une veine sous échographie
Savoir différencier une artère et une veine sous échographie
Découvrir le geste technique de la pose de VVP sous échographie x
Salle 253

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CM03
14:00 - 15:00

Conférence Médecins
Faut-il calculer des scores aux Urgences ?
Cardiologie - Autre, Jeunes

Modérateurs : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Lille)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Il existe de nombreux scores diagnostiques ou pronostiques en médecine d'urgence. Leur interet comparé ou en complément du raisonement diagnostique sera abordé sous la forme d'une session pour ou contre.
14:00 - 15:00 Pour. Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
14:00 - 15:00 Contre. Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
Salle 342A

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SI22
14:00 - 15:30

Session Intéractive
Prise en charge d’un trauma crânien léger aux Urgences.

Coordonnateur : Cédric GIL-JARDINÉ (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris), Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
Salle 342B

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AS37 A
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Traumatologie

Coordonnateur : Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, civière cuillière, MID, ceinture pelvienne, attelle de traction (CT6), garrot tourniquet, plan dur (araignée),bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT).
Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
Salle 343

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CM10
14:00 - 15:00

Conférence Médecins
Pièges des certificats aux Urgences
Médico-légal

Modérateurs : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille), Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Comment bien remplir un certificat de décés, les piéges les plus fréquents, quelles cases faut il que je coche? Quels symptomes et/ou situations doivent entrainer une non compatibilité avec une garde à vue et necessiter pour le patient une surveillance hospitalière. Le certificat médical descriptif, ce que l'on doit y inscrire, ce qui ne doit pas y figurer. Quels termes employer. Ce qui est et ce qui n'est pas un AT. Quand prescrire un arret de travail, de quelle durée?
14:00 - 15:00 Certificat de décès. Emmanuel MARGUERITTE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
14:00 - 15:00 Certificat non hospitalisation/garde à vue. Philippe MORBIDELLI (PH) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:00 Certificat médical descriptif. Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne)
14:00 - 15:00 Accident de travail. Luc Marie JOLY (PUPH) (Conférencier, Rouen)
Salle 351

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AMS ARM41
14:00 - 15:30

Atelier Médico-ARM
Simulation en régulation pédiatrique
Pédiatrie

Coordonnateur : Julien NAUD (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers : Christelle DUARTE (ARM REFERENT PEDAGOGIQUE) (Conférencier, Bordeaux), Mathieu DUBOIS (Comédien) (Conférencier, Bordeaux), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux)
Programme de simulation interprofessionnel avec patient standardisé pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge par les ARM et les médecins régulateurs d’un appel pour un enfant présentant une urgence vitale :
- reconnaître les critères de gravité chez l’enfant
- proposer la (ou les) réponse(s) les plus adaptées
- guider par téléphone la réalisation de gestes d’urgence
- communiquer avec un appelant en contexte de stress et d’urgence
Les mises en situation sont réalisées en mode SAS et utilisent le logiciel Exos.
Salle 352A

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FC19
14:00 - 15:00

Flash communications
Recours aux structures d'urgence

Modérateur : Laurence ARROUY (PH) (Paris)
14:00 - 15:00 #32865 - FC19-01 Motifs de recours des patients adressés par les Centres Délocalisés de Prévention et de Soins aux urgences de Cayenne au cours de l’année 2019.
FC19-01 Motifs de recours des patients adressés par les Centres Délocalisés de Prévention et de Soins aux urgences de Cayenne au cours de l’année 2019.

Introduction : Notre région fait preuve d’une organisation sanitaire originale tentant de répondre à la situation géographique, à la précarité et à la pluriethnicité. Les Centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS) assurent les soins primaires, de prévention mais aussi d’urgences dans des communes isolées. Le plateau technique peu fourni sur place et le turn-over important de professionnels entraînent un nombre important de transferts aux urgences du centre hospitalier de référence. Objectifs : 1. Décrire les caractéristiques démographiques, les motifs de consultation et la prise en charge aux urgences des patients adressés par les CDPS. 2. Identifier les patients qui pourraient bénéficier d’une optimisation du circuit de prise en charge Matériel et méthode : Étude observationnelle rétrospective du 1er janvier au 31 décembre 2019 incluant tous les patients transférés des CDPS aux urgences de notre centre hospitalier. L'ensemble des données socio-démographiques, préhospitalières, hospitalières et l’orientation ont été recueillis. Résultats : Sur l’année 2019, 842 patients résidant en communes isolées ont été adressés par un CDPS aux urgences. Le ratio H/F est de 1,27, la moyenne d'âge est de 36 ans (± 23). La classe d'âge le plus souvent transférée est les 25-65 ans. Les deux modes de transports majoritaires sont l’hélicoptère : utilisé pour 36% des transferts et l’ambulance dans 17% des cas. Le motif de transferts le plus fréquent, toutes communes confondues, est les traumatismes (28%), puis les motifs abdominaux (9%), pneumologiques (9%) et infectieux (8%). Les patients ont été hospitalisés dans 71% des cas. Parmi les patients non hospitalisés, 7% n’ont pas eu d’examens complémentaires ni d’avis spécialisé requis aux urgences. Les enfants avaient des durées de séjour aux urgences significativement plus courtes que celles des adultes. Conclusion : Cette étude souligne le recours important au service des urgences de notre centre hospitalier par les CDPS. Les pathologies et leurs gravités sont variées. Notre travail relève également l’utilisation majeure des moyens aériens, notamment médicalisés. La configuration de notre territoire rend les alternatives de transports difficiles. Notre travail identifie un certain nombre d’axes accessibles à l’optimisation de l’orientation des patients dès la prise en charge en CDPS : amélioration de l’équipement, appareillage de radiologie, intégration de la télémédecine.

aucun
Alexis FREMERY (Cayenne), Marie-Eva MIOMANDRE, Jean Marc PUJO
14:00 - 15:00 #32876 - FC19-02 ÉVALUATION DE LA RÉORIENTATION DE PATIENTS NON URGENTS CONSULTANTS AUX URGENCES D’UN CENTRE HOSPITALIER GÉNÉRAL VERS LA MÉDECINE DE VILLE.
FC19-02 ÉVALUATION DE LA RÉORIENTATION DE PATIENTS NON URGENTS CONSULTANTS AUX URGENCES D’UN CENTRE HOSPITALIER GÉNÉRAL VERS LA MÉDECINE DE VILLE.

Introduction : Les patients consultants aux urgences pour des motifs non urgents participent à la surcharge des urgences. Une réorientation de ces patients vers la médecine de ville pourrait améliorer le flux des patients aux urgences. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l'efficacité de cette réorientation. L’objectif secondaire est d’évaluer la satisfaction des urgentistes quand à cette méthode. Méthode : Cette étude observationnelle, rétrospective et monocentrique s’est déroulée au service d’accueil des urgences d’un centre hospitalier général dont le nombre de passage annuel est de 50 000 patients / an environ. Tous les patients de plus de 18 ans, réorientés du SAU après avis d’un médecin d’accueil et d’orientation (MAO) vers la médecine de ville, du 1er décembre 2020 au 29 avril 2021, ont été inclus. Un questionnaire de satisfaction a été envoyé auprès des urgentistes effectuant cette ré-orientation. Résultats : Au cours de la période d'étude, 580 patients ont été réorientés vers la médecine de ville, soit un taux de réorientation de 9 % sur les heures ouvrables. Sur l'ensemble de la période, le taux de réorientation a été calculé à 4 %. Les patients réorientés étaient des hommes (48 %) ou des femmes (52 %) avec un âge moyen de 40 ans, pour la plupart consultant spontanément (83 %). Les trois principaux motifs d'admission médicaux étaient les douleurs abdominales/épigastriques, la fièvre et les vertiges/étourdissements. La traumatologie était concernée dans 42 % des cas. Sur les 40 médecins, 28 (70%) ont répondu au questionnaire et étaient satisfaits (50%) ou très satisfaits (50 %) de cette réorientation. 83% de ces praticiens estimaient ne pas avoir d’obstacle à réorienter un patient vers la médecine de ville. Conclusion : Une réorientation de patients non urgents vers la médecine de ville, entraîne un taux de redirection de 9% en heures ouvrables, suggérant son effet significatif sur la réduction du flux de patients aux urgences. La satisfaction des urgenstistes quant à cette réorientation est très bonne, les freins à celle-ci rares. L’éducation de la population (appel au 15, consultation du médecin traitant en premier lieu) reste un axe d’amélioration important pour cette population consultant spontanément aux urgences.

Rémi Girerd est directeur médical du CESU 974 et du centre de simulation en santé de l'Océan Indien - CSSOI Joachim Thibaud n'a pas de conflit d'intérêt Katia Mougin Damour n'a pas de conflit d'intérêt
Rémi GIRERD, Joachim THIBAUD, Emeline BETI (Saint-Paul, Réunion), Katia MOUGIN DAMOUR
14:00 - 15:00 #33068 - FC19-03 Analyse des facteurs prédictifs de réadmission à l’hôpital des patients sortant des urgences en hospitalisation à domicile.
FC19-03 Analyse des facteurs prédictifs de réadmission à l’hôpital des patients sortant des urgences en hospitalisation à domicile.

Introduction : L’hospitalisation à domicile (HAD) est une hospitalisation complète durant laquelle des soins pluridisciplinaires sont réalisés au domicile du patient. C’est une alternative intéressante à l’hospitalisation conventionnelle (HC) car elle permet une prise en charge adaptée aux besoins du patient, et semble pouvoir diminuer le nombre de patients en HC. L’HAD est de plus en plus sollicitée à la sortie d’une HC ou par le médecin traitant. Sa mise en place après un passage aux urgences est moins commune, et peu d’étude en France ont été réalisée à ce sujet. Méthode : Nous avons étudié de manière rétrospective les dossiers des patients admis en HAD à la sortie des urgences entre le 1er novembre 2021 et 1er mai 2022. L’objectif principal était d’analyser les facteurs prédictifs d’une réadmission à l’hôpital dans les 30 jours suivant la mise en place d’une HAD post-urgence. Les objectifs secondaires avaient pour but de décrire les modalités de réadmission à l’hôpital et analyser le nombre de décès survenant dans les 30 premiers jours suivant l’HAD post-urgence. Résultats : Sur 144 patients sortis des urgences en HAD, 23 (16%) ont été réadmis à l’hôpital dans les 30 jours suivant l’HAD post-urgence. Le seul facteur prédictif semblait être le fait d’avoir un suivi au CHU (OR 5,73 IC95% [1,62 ;27,8]). Dix-neuf réadmissions (83%) se sont faites par les urgences, suivies d’une hospitalisation pour quinze patients (79%). Le taux de mortalité à 30 jours d’une HAD post-urgence était de 24%. Ces décès étaient en majorité attendus car vingt-neuf patients (83%) étaient en soins palliatifs. Conclusion : On observe un faible taux de réadmission à l’hôpital dans les 30 jours (16%). Les patients concernés étaient, pour la plupart, suivis par le CHU, et il ne semblait pas y avoir d’autres facteurs prédictifs déterminants. Le bilan des 6 premiers mois de mise en place de l’HAD post-urgence concorde avec les études faites précédemment sur l’HAD hors contexte d’urgence. L’HAD post-urgence est donc une ressource pertinente et efficace mais qui mériterait d’avoir plus de visibilité auprès des praticiens hospitaliers et pourrait ainsi se développer davantage.
Clémence BARRE (MONTPELLIER), Fabien COISY, Lucie BERGER, Jean-Sébastien GRELU, Laura GRAU-MERCIER, Pierre-Géraud CLARET
14:00 - 15:00 #33211 - FC19-04 Impacts de la création de centres de soins non programmés sur l’activité des Urgences.
FC19-04 Impacts de la création de centres de soins non programmés sur l’activité des Urgences.

Introduction : Dans un contexte de saturation des services d’urgence en France avec certains patients consultant pour des motifs relevant des soins non programmés et une démographie médicale en baisse, limitant l’accès à un rendez-vous dans les 24h, des centres de soins non programmés (CSNP) ont vu le jour en janvier 2022 à La Roche-sur-Yon et Luçon. Nous avons voulu mesurer l’impact de l’ouverture de ces CSNP sur l’activité des services d’urgences de ces 2 communes. Matériel et méthode : Étude descriptive, rétrospective, bi-centrique, comparant l’activité des services d’urgence de La Roche-sur-Yon et de Luçon entre 2021 et 2022 ainsi que l’étude des patients CCMU 1 et 2, les examens complémentaires prescrits et les caractéristiques des patients consultants les CSNP. Résultats : On observe une augmentation de 5,91 % des admissions aux urgences de La Roche-sur-Yon mais les consultations CCMU 1 et 2 diminuent respectivement de 39,17 % et 2,93 % (p<0,001). Aux urgences de Luçon, on note une baisse de 10 % des consultations, les CCMU 1 diminuent de 15,89 % et les CCMU 2 de 32,85 % (p<0,0001). Il y a moins d’examens complémentaires prescrits, notamment de biologies à La Roche-sur-Yon (-8,5 % : p<0,001) et de radiographies à Luçon (-17,7 % ; p=0,04). La baisse des admissions aux urgences se fait ressentir durant les heures d’ouverture des CSNP, notamment aux urgences de La Roche-sur-Yon. On comptabilise 3,57 % de consultations ne répondant pas à une demande de soins non programmés au CSNP de La Roche-sur-Yon et 9,12 % à Luçon. Conclusions : Les centres de soins non programmés sont de nouveaux leviers d’action pour lutter contre la saturation des services d’urgences et les motifs de consultation inappropriés. Leur disponibilité permet ainsi une diminution des admissions de patients CCMU 1 et 2. Les CSNP ont aussi un impact économique sur les urgences et la société avec une diminution des prescriptions d’examens complémentaires. L’impact est aussi visible sur les admissions en heures ouvrables. Le début des CSNP dans notre département montre le rôle central qu’ils auront dans la prise en charge de la population au sein du futur SAS.

Aucun conflit d'intérêt.
Alexandre YVER (LA ROCHE SUR YON), Valérie DEBIERRE
14:00 - 15:00 #33230 - FC19-05 Epidémiologie et consommation de soins aux urgences des patients consultant pour un symptôme évoluant depuis plus de 14 jours.
FC19-05 Epidémiologie et consommation de soins aux urgences des patients consultant pour un symptôme évoluant depuis plus de 14 jours.

Introduction : Devant les difficultés des structures d’urgences (SU) actuelles, nous nous intéressons aux patients se présentant au SU pour un symptôme de plus de deux semaines. Dans le langage commun, plus le délai de consultation est long, plus l’urgence semble faible, or aucune définition du patient « non-urgent » existe dans la littérature. Matériel et méthodes : Analyse des 472 001 patients ayant consulté aux urgences de 2013 à 2021. Extraction des données épidémiologiques, cliniques, de consommation de soins par l’intermédiaire de la prescription de biologie(s) et d’imagerie(s). Analyse des patients en deux groupes : symptôme évoluant depuis plus de 2 semaines, et le groupe contrôle dont le symptôme évolue depuis moins de 2 semaines. Résultats : Le groupe étudié représente 9,4% des patients soit 44 509 patients contre 427 492 patients dans le groupe contrôle. Les patients du groupe étudié sont majoritairement des femmes, d’âge et de lieu de vie identique. Ils consultent aux heures ouvrables, se présentent avec des paramètres vitaux similaires mais sont plus fréquemment classés en niveau de TRI 4 ou 5. La consommation de soins est comparable. Les patients du groupe étudié ont moins d’imagerie mais plus de biologie. 43,5% d’entre eux sont hospitalisés contre 48,2% dans le groupe contrôle. Discussion : Les patients étudiés représentent près de 10% de l'analyse exhaustive des passages aux urgences des neuf dernières années. Les passages aux urgences ont lieu majoritairement à heures ouvrables des cabinets de médecine libérale alors que la littérature montre l'acceptation de voir un médecin généraliste. Malgré des paramètres vitaux initiaux similaires, le sous triage de ces patients semble montrer une subjectivité sur le seul critère de la durée des symptômes, alors que leur consommation de soins au sein du service d'urgence est comparable et que plus de 4 patients sur 10 seront hospitalisés. Conclusion : 9,4% des patients se présentant au service d'urgence ont un symptôme évoluant depuis plus de 14 jours. Ce sont majoritairement des femmes consultant à heures ouvrables. Les patients étudiés sont plus fréquemment triés 4 ou 5 alors que leur paramètres vitaux ne sont pas moins grave à leur arrivée et leur consommation de soins est similaire. 43% d'entre eux seront hospitalisés. Le long délai depuis l'apparition du symptôme n'est pas un bon critère pour définir un patient non urgent.

Aucun
Pierre COSSON (Bordeaux), Cédric GIL-JARDINE
14:00 - 15:00 #33240 - FC19-06 Facteurs décisionnels de la prise en charge ambulatoire suite à l’appel d'un professionnel de santé au SAMU.
FC19-06 Facteurs décisionnels de la prise en charge ambulatoire suite à l’appel d'un professionnel de santé au SAMU.

Introduction Le SAMU a pour mission de définir le parcours de soin du patient : ambulatoire ou hospitalier. Il existe une disparité dans la répartition de l’offre de soins à l’échelle territoriale. Nous avons recherché si la densité médicale était associée au parcours. Méthodes Étude rétrospective et monocentrique des appels provenant des professionnels de santé du 01/03/2019 au 31/12/2021. Variables recueillies : jour et heure, motif de recours, caractéristiques patient (âge, sexe), type d’appelant (famille, voisin, témoin), régulation par médecin PDS ou AMU et heure et type de décision médicale. Critère de jugement : décision médicale dichotomisé en parcours de soins ambulatoire ou hospitalier (référence). Critère d’évaluation principal : accessibilité spatiale aux soins pour les médecins généralistes en France, catégorisé à l’échelle communale en quintile selon l’échelle APL nationale. Critères d’évaluation secondaires : autres variables. Statistique : analyse via modèle de régression logistique. Les variables avec <0,2 lors du test d’indépendance à l’APL et à la décision ont été retenues pour le modèle multivarié. Résultats 21.525 appels ont été analysés sur la période. La densité la plus faible n’était pas représenté sur notre département. L’analyse multivariée est présentée dans la figure. Conclusion Plus l’offre de soins est élevée et moins l’orientation ambulatoire était favorisée. Une méconnaissance de l’offre peut en être la cause.

Aucun
Gabriel CORDOVA, Thomas LOEB, Arnaud GILLE, Jérémie BOUTET, Frédéric LAPOSTOLLE, Paul-Georges REUTER (Rennes)
14:00 - 15:00 #33338 - FC19-07 ÉTUDE BOOMERANG : Facteurs prédictifs de retour non planifié dans un Service d'Accueil d'Urgences dans les 30 jours chez les personnes âgées.
FC19-07 ÉTUDE BOOMERANG : Facteurs prédictifs de retour non planifié dans un Service d'Accueil d'Urgences dans les 30 jours chez les personnes âgées.

INTRODUCTION : Le taux de consultation de sujets âgés dans les services d’accueil des urgences (SAU) augmente depuis des années. Une part est due à des retours non planifiés (RNP) en partie évitables. Cette étude cherchait des facteurs prédictifs d’un RNP dans les 30 jours chez les sujets âgés de ≥75 ans. MÉTHODES : Il s’agit d’une étude observationnelles rétrospective monocentrique de type cas-témoins. Les sujets âgés de ≥75 ans étant rentrés à domicile (RAD) après une consultation au SAU ont été identifiés sur 12 mois. Ceux ayant reconsulté au SAU dans les 30 jours ont été inclus dans le groupe Cas, le reste dans le groupe Témoins. Pour comparer plusieurs échantillons indépendants nous avons utilisé le test de Mann Whitney pour les valeurs quantitatives et le test du khi-deux de Pearson pour les valeurs qualitatives. Une régression logistique à été utilisée pour l’analyse multivariée. RÉSULTATS : Sur 12 mois, parmi 56 907 consultations, 9 457 concernaient des sujets âgés (16.6%), dont 5 210 sont RAD (55%) et 803 ont eu un RNP dans les 30 jours (13.7%). En analyse univariée, le sexe masculin (p=0.028), un âge >85 ans (p<0.001), une arrivée en ambulance (p=0.011), être « frequent user » (p<0.001), une hospitalisation récente (p<0.001), une PAS <100 mmHg (p=0.049), une FC ≥100 bpm (p=0.029), le temps total au SAU (p=0.007), une polymédication (p<0.001), la prise d’anticoagulants (p<0.001) et de neuroleptiques (p=0.007), un score CIRS-G total élevé et avec un seuil >7 (p<0.001) (score évaluant les comorbidités), l’autonomie limitée (p=0.002), la résidence en EHPAD (p=0.027) ou en résidence non médicalisée (p=0.027) et l’isolement social (p=0.018) étaient associés à un risque de RNP. Le déplacement en extérieur (p<0.001) et l’arrivée par ses propres moyens au SAU (p=0.019) étaient des facteurs protecteurs. En analyse multivariée le sexe masculin, l’âge >85 ans, l’hospitalisation récente, la polymédication et le CIRS-G >7 étaient associés à un risque de RNP (tous p<0.005). DISCUSSION : Certains des facteurs associés à un risque de RNP dans notre étude souffrent d’une validité externe discutable. Le design de ce travail ne permet pas de contrôler les biais de mémorisation ou de subjectivité. CONCLUSION : L’âge >85 ans, le sexe masculin, l’hospitalisation récente, une polymédication et un score de CIRS-G >7 étaient associés à un surrisque de RNP.

Aucun
Liliana CRUZ LOPEZ (Créteil), Steven DAVID
14:00 - 15:00 #33360 - FC19-08 Evaluation de l’observance des patients lors de la mise en place d’un parcours de soins ambulatoire à partir d'un service d' Urgences d'un Centre Hospitalier de périphérie.
FC19-08 Evaluation de l’observance des patients lors de la mise en place d’un parcours de soins ambulatoire à partir d'un service d' Urgences d'un Centre Hospitalier de périphérie.

Les consultations aux Urgences sont en constante augmentation entrainant un risque d’engorgement de ces services. 43% des patients déclarent venir aux Urgences pour avoir accès à une consultation spécialisée. Cela oblige les hôpitaux à réfléchir à des solutions. Un centre hospitalier a mis en place un dispositif permettant l’organisation de parcours de soins pour les patients consultant aux Urgences. L’objectif principal est d’évaluer l’observance des patients à ce parcours de soins ambulatoire quand celui-ci a été organisé pour eux directement par le service d’urgence après leur passage, et d’évaluer les facteurs associés à cette observance. L’objectif secondaire comporte l’analyse de la continuité de ce parcours de soin pour les patients s’étant présentés à leur premier rendez-vous. Il s’agit d’une étude épidémiologique observationnelle rétrospective monocentrique intéressant tous les patients s’étant présentés dans un service d'Urgences entre le 1er octobre 2019 et le 1er aout 2020 et qui ont été inscrit dans le cahier des Urgences pour une demande de consultation spécialisée. Un patient était considéré observant s’il était noté dans son dossier médical qu’il s’était présenté à sa consultation. L’étude a inclus 201 patients. 88% des patients se sont présentés à leur rendez-vous. Un délai court favorisait l’observance des patients (p<0.001). A contrario, les consultations non honorées concernaient plus fréquemment les consultations de chirurgie orthopédique (p=0.039) et les consultations à fin de chirurgie (p<0.01). 64% des patients ont pu bénéficier d’un parcours de soins long. Il concernait des patients pris en charge en dehors de la période de confinement (p=0.043), pour une indication de chirurgie ou de pansements (p<0.001), et en particulier d’orthopédie (p<0.001). A contrario, l’imagerie (p<0.001) et la pédiatrie (p=0.015) nécessitaient moins fréquemment de nouveau rendez-vous. En conclusion, La majorité des patients sont observants à leur parcours de soins, d’autant plus que les délais de prise en charge sont courts. L’amélioration de ce dispositif, l’uniformisation des délais, une éducation à la santé des patients et une extension à la médecine générale pourraient permettre de désengorger les services d’Urgences.
Marion PELLERIN (Bergerac), Megane CAILLABET, Frederic MOREAUD
14:00 - 15:00 #33433 - FC19-09 Crise des urgences: un programme de recherche pour des outils de réorientation des infections respiratoires vers le domicile sans voir le médecin urgentiste.
FC19-09 Crise des urgences: un programme de recherche pour des outils de réorientation des infections respiratoires vers le domicile sans voir le médecin urgentiste.

Introduction : Les infections respiratoires aiguës comme la grippe guérissent la plupart du temps sans intervention. Cette étude a pour objectif d’évaluer la performance de deux outils pour identifier les patients atteints d’infections respiratoires aigües qui n’ont pas besoin de soins d’urgence ou hospitaliers et qui pourraient être libérés du triage vers le domicile sans voir le médecin urgentiste. Méthode : Nous menons depuis février 2022 jusqu’au 31 mars 2023 une étude de cohorte prospective dans 4 services d’urgence du Québec. Nous recrutons des participants 1) de ≥18 ans, 2) atteints d’infections respiratoires aigües, 3) classées comme des priorités 3 (urgent) à 5 (non urgent) selon l’Échelle de triage et de gravité canadienne. Chaque participant doit remplir le questionnaire inFLUence développé par notre équipe de recherche pour guider les patients dans leur décision de consulter ou non un médecin. Le Pandemic Medical Early Warning Score (PMEWS) validé pour soutenir les cliniciens dans leur décision d’admettre un patient est calculé avec les données cliniques recueillies au triage. Les résultats de ces 2 outils ne sont divulgués ni aux participants ni au personnel de soins. Nous estimerons les sensibilités, spécificités et rapports de vraisemblance d’une recommandation de demeurer à domicile selon le questionnaire inFLUence et d’un score 0 ou 1 au PMEWS pour identifier les patients qui n’ont pas besoin de soins d’urgence ou hospitaliers. Résultats : Au 14 décembre 2022, 910 participants ont été recrutés dont 63,1% de femmes, 68,4% ambulatoires, 16,9% souffrant d’une maladie pulmonaire ou cardiaque chronique et 70,0% ayant reçu au moins deux doses du vaccin contre la COVID-19. Leur âge moyen (écart-type) est de 40,3 ans (18,1). De la visite initiale à la 7e journée de suivi, 36,7% des participants ont reçu un antibiotique ou un antiviral; 16,9% ont reconsulté une 2e fois aux urgences ou dans une clinique; et 9,0% ont été admis à l’hôpital. Les performances du questionnaire inFLUence et du PMEWS pour prédire ces événements seront calculées à la fin du recrutement. Les résultats détaillés seront présentés au congrès du mois de juin prochain. Conclusion : Pour contrer la crise des urgences, des outils seront nécessaires pour identifier de façon fiable les patients qui peuvent éviter un passage aux urgences. La présente étude fournira des données probantes pour parvenir à cet objectif pour les patients souffrant d’infections respiratoires aigües.

L'auteur principal est détenteur d'une bourse de carrière octroyé par le Fonds de recherche du Québec-Santé. Il détient également du financement de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada. La présente étude est tirée d'un projet de recherche plus large financé par le Ministère de l'Économie et de l'Innovation du Québec avec la participation financière de la compagnie Meridian Bioscience. Le projet évalue si une règle de décision clinique incluant un test biomoléculaire rapide au chevet (Revogene) permet de prédire le risque de complications des patients atteints d'infections respiratoires aigües et de diarrhée infectieuse aigüe. Meridian Bioscience fournit l'appareil de détection au chevet et les réactifs, mais n'a aucun droit de regard sur le reste du projet, notamment sur les résultats de l'étude soumise dans ce résumé. La performance du test biomoléculaire rapide de Meridian Bioscience ne sera pas abordée pendant cette présentation. Les auteurs n'ont aucun autre conflit d'intérêt à déclarer.
Simon BERTHELOT (Québec, Canada), Maurice BOISSINOT, Jason Robert GUERTIN, Tania MARX
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 08 juin"

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14:00 - 15:00

Flash communications
Régulation selon le motif de recours

Modérateur : Hélène COIGNARD (Médecin) (Lyon)
14:00 - 15:00 #32853 - FC20-01 ORIENTATION DES PATIENTS APPELANT LE SAMU EN FONCTION DE LA PRESENCE OU NON D’UN CANCER : ÉTUDE CA-SAMU.
FC20-01 ORIENTATION DES PATIENTS APPELANT LE SAMU EN FONCTION DE LA PRESENCE OU NON D’UN CANCER : ÉTUDE CA-SAMU.

Objectifs : L’objectif principal est de comparer l’orientation médicale à la suite d’un appel au SAMU en fonction de la présence ou non d’un cancer. Nous avons aussi comparé les motifs d’appel entre les deux groupes. Dans un deuxième temps, nous avons comparé les motifs d’appel et orientations entre les années 2016-2019 et 2020 afin d’étudier l’impact de la pandémie de Covid sur le SAMU-38. Matériel et méthodes : Une étude de cohorte rétrospective utilisant les données issues des fichiers de régulation écrite du SAMU de Grenoble a été menée. Les patients ayant appelé le SAMU entre le 1er Janvier 2016 et le 31 décembre 2020 ont été inclus. La détermination du statut cancer du patient a été faite par une méthode de text mining en utilisant le texte libre présent dans les dossiers de régulation. Nous avons par la suite réalisé une régression multinomiale multivariée pour déterminer l’impact du cancer sur la décision médicale et l’orientation du patient à la suite de l’appel. Résultats : 849 110 fiches de patients ont été extraites puis 16 451 patients avec cancer ont été sélectionnés. Les tests statistiques ont été réalisés après l’appariement d’un patient cancer avec deux patients sans cancer, soit une cohorte exposés/non exposés de 44 022 patients. La présence d’un cancer est associée à un odds ratio augmenté d’envoi de SMUR (OR=2.02 [1.81-2.26, p<0,001) ou d’envoi d’ambulance (OR=2.36 [2.24-2.48], p<0,001) en comparaison avec les conseils médicaux. Les principales raisons d’appels pour les patients avec cancer étaient respectivement : causes cardiovasculaires (13.5%), problèmes respiratoires (10.6%), problèmes digestifs (10.4%), causes infectieuses (8.9%) et les désordres neurologiques (6.0%). L’année 2020 a été marquée par envoi diminué de SMUR et d’ambulance. Discussion : La force de cette étude est sa durée, permettant d’analyser les données d’une large cohorte pendant une durée de cinq ans. Comme toute étude rétrospective, elle présente des biais liés aux données manquantes. De plus, il manque une évaluation des soins prodigués au domicile du patient afin d'évaluer la pertinence de la décision du médecin régulateur. Conclusion : Suite à un appel au SAMU, les patients avec cancer ont un risque plus élevé d’envoi d’ambulance ou de SMUR. Considérant la fréquence de la comorbidité cancer dans les pays occidentaux, cette connaissance est indispensable à prendre en compte pour le médecin régulateur.

Recherche effectuée dans le cadre d'une année recherche (master 2) Autorisations de la recherche (CNIL et CESREES) obtenus conformément à la réglementation.
Déborah TRUAN (Grenoble), Damien VIGLINO, Guillaume DEBATY, Mathieu LARAMAS, Van Ngo THI HONG, Sébastien BAILLY, Anne Claire TOFFART
14:00 - 15:00 #33077 - FC20-02 Facteurs de risque de recours à un support respiratoire lors de la régulation d’une dyspnée.
FC20-02 Facteurs de risque de recours à un support respiratoire lors de la régulation d’une dyspnée.

Introduction : L’évaluation téléphonique de la sévérité d’une dyspnée est particulièrement complexe en régulation. L’objectif de cette étude est d’identifier les facteurs de risque (FDR) de recours précoce à un support respiratoire (SR) identifiables dès l’appel pour dyspnée. Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective menée au SAMU31 du 01/07/2019 au 31/12/2019. Les patients de plus de 15 ans appelants pour dyspnée et ayant été transportés vers les hôpitaux publics de Toulouse ou décédés avant leur arrivée ont été inclus. Le critère de jugement principal était un recours à un SR (i.e oxygénothérapie haut débit, ventilation non invasive ou ventilation mécanique après intubation) dans les 3 heures suivant l’admission. Les FDR de recours à un SR étaient recherchés dans les dossiers de régulation. Résultats : 1387 appels ont été analysés, dont 208 (15%) relevant d’un SR. Les FDR de recours à un SR étaient : un traitement de fond par β2-mimetiques (OR = 2,35 (IC95: 1,61 – 3,44)), la polypnée à l’appel (OR = 5,78 (IC95: 2,74 – 12,22)), un incapacité à faire des phrases complètes (OR = 2,35 (IC95: 1,55 – 3,55)), la cyanose (OR = 2,79 (IC95: 1,81 – 4,32)), les sueurs (OR = 1,93 (IC95: 1,25 – 3)) et la confusion (OR = 1,84 (IC95: 1,1 – 3,08)). Le Tableau 1 montre le risque de recours à un SR en fonction du nombre de FDR identifiés en population sans donnée manquante. Conclusion : Nous avons identifié 6 FDR de sévérité d’une dyspnée facilement évaluables au téléphone.

Aucun
Frédéric BALEN (Toulouse), Sebastien LAMY, Sarah FRAISSE, Julie TRINARI, Vincent BOUNES, Xavier DUBUCS, Sandrine CHARPENTIER
14:00 - 15:00 #33121 - FC20-03 Gestion de l’Indisponibilité des Moyens par le médecin régulant une douleur thoracique. Etude GIM-REDOUT.
FC20-03 Gestion de l’Indisponibilité des Moyens par le médecin régulant une douleur thoracique. Etude GIM-REDOUT.

Introduction La décision de régulation est évidemment conditionnée par la disponibilité des moyens. Nous avons rapporté que dans un quart des cas, le moyen souhaité n’était pas disponible (URGENCES 2022). L’objectif de ce travail était d’analyser la décision de seconde attention. Méthodes Etude prospective, multicentrique (10 SAMU), observationnelle. Inclusion : régulation d’une douleur thoracique. Exclusion : patient mineur. Paramètres : caractéristiques du patient, de la douleur et du médecin régulateur. La décision était stratifiée en trois niveaux : (1) envoi de SMUR, (2) consultation médicale (transfert aux Urgences quel que soit le vecteur, visite ou consultation d’un MG) et (3) simple conseil. Critère de jugement : (1) taux d’indisponibilité selon le niveau de décision et (2) niveau de seconde décision. Résultats 618 décisions ont été analysées. Le premier choix était SMUR dans 198 (32%) cas, consultation médicale dans 380 (61%) cas et simple conseil dans 40 (6%) cas. Le premier choix n’était pas disponible dans 83 (13%) cas (dont 59 (30%) quand il s’agissait d’un SMUR). La décision finale était up-gradée dans 16 (19%) cas et down-gradée dans 67 (81%) cas (Tableau). Conclusion Le premier choix de médecin régulant une douleur n’était pas disponible dans 13% des cas et 30% quand il s’agissait d’un SMUR. La décision finale était down-gradée dans 81% des cas.
Hugo MICHALAK (La Tour en Jarez), Paul-Georges REUTER, Arthur PETITJEAN, Florian NEGRELO, Sophie PARISSE, Patrick RAY, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:00 #33147 - FC20-04 Pertinence de la régulation médicale par le SAMU des suspicions d’AVC inclus dans la filière de désobstruction d’urgence.
FC20-04 Pertinence de la régulation médicale par le SAMU des suspicions d’AVC inclus dans la filière de désobstruction d’urgence.

Introduction : En France l’accident vasculaire cérébral (AVC) affecte 150 000 personnes par an. C’est la première cause de handicap acquis de l’adulte, la première cause de mortalité chez la femme, et la seconde cause de troubles cognitifs après la maladie d’Alzheimer. Nous avons souhaité évaluer la pertinence de la régulation médicale par le SAMU pour assurer une prise en charge rapide, efficiente et précoce dans l’une des régions françaises où l’incidence est la plus forte. Méthode : étude rétrospective de la régulation médicale par le SAMU de la filière thrombolyse par analyse croisée de la base de données des dossiers de régulation médicale (DRM) CENTAURE® et du registre régional des patients thrombolysés et/ou thrombectomisés sur une période d’un an du 01/09/2021 au 31/08/2022. L’objectif principal était d’évaluer la pertinence de la régulation médicale. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les caractéristiques des patients ayant bénéficié d’une thérapeutique de désobstruction en distinguant les patients régulés, non régulés, traités et non traités afin d’évaluer la filière et le transport, les délais et le pronostic des patients à 3 mois. Résultats : 48,5% des patients suspects d’AVC régulés par le SAMU avaient un diagnostic confirmé d’AVC. Parmi eux, 24,7% ont bénéficiés d’une thérapeutique de désobstruction d’urgence, soit 51,1% des diagnostics d’AVC ischémiques. 81,1 % des patients traités ont été régulés mais 14,6% avaient une orientation diagnostique initiale erronée. Les délais d’admission sont plus courts pour les patients régulés que pour les non-régulés (103+/-69,4 vs. 253+/-183 min). Pour la population ayant bénéficié d’une thérapeutique de désobstruction, le délai préhospitalier moyen est de 103 minutes et le door-to-needle moyen est de 62,5 minutes. Il est diminué de 28,3 minutes lorsque le transport était assuré par VSAV par rapport au transport par ambulance privée. Conclusion : L’étude de la filière de prise en charge de l’AVC ischémique depuis la régulation médicale par le SAMU jusqu’à la désobstruction se déroule globalement de manière satisfaisante sur notre territoire. Elle a néanmoins mis en lumière des points perfectibles pour lesquels nous devons proposer certains axes d’amélioration toujours dans l’intention d’accélérer l’accès à la thérapeutique de désobstruction d’urgence.

aucun
Mathilde RIO (Rennes), Stéphane VANNIER, Chloé ROUSSEAU, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Remy LUCAS
14:00 - 15:00 #33148 - FC20-05 Troubles de la conscience suite à une intoxication aiguë : critères d’envoi de SMUR et d’admission en réanimation.
FC20-05 Troubles de la conscience suite à une intoxication aiguë : critères d’envoi de SMUR et d’admission en réanimation.

Introduction: Les intoxications aiguës touchent environ 70000 personnes par an en France et sont la première cause de coma de l’adulte jeune. Nous souhaitions identifier les critères d’envoi d’un SMUR par la régulation du SAMU et les critères d’admission en réanimation après évaluation médicale préhospitalière ou secondairement aux urgences lors de la prise en charge des premières heures des intoxications aiguës avec troubles de conscience. Méthode: Étude observationnelle rétrospective monocentrique du 1er mai 2020 au 30 avril 2021. Inclusion des patients majeurs avec troubles de conscience suite à une intoxication aiguë, initialement ou dans les douze premières heures de prise en charge. Réalisation de régressions logistiques uni- et multivariées pour identifier les facteurs associés à l’envoi d’un SMUR en régulation et à l’admission en réanimation. Résultats: 289 patients inclus dont 60% de femmes, d’âge moyen 40,7 +/- 15,2 ans. 20% des patients ont été pris en charge par le SMUR et 16% admis en réanimation. Après analyse univariée, l’évaluation simplifiée de la conscience et la SpO2≤95% sont significativement associées à l’envoi d’un SMUR. Après analyse multivariée, on retrouve la SpO2≤95% et la prise d’antidépresseur tricyclique. Les variables associées au risque d’admission en réanimation sont l’âge, un score de Glasgow (GCS)<14, une SpO2≤95%, l’oxygénothérapie, l’administration d’antidotes ou de drogues vasopressives, l’intubation orotrachéale, le mode d’intoxication, le délai entre intoxication et premier contact médical, la dose supposée ingérée, les antiépileptiques et les antidépresseurs tricycliques. Après analyse multivariée, un GCS<14, la prise d’opiacés et la prise de plus d’un toxique sont associés à ce risque d’admission. L’envoi d’un SMUR est peu sensible (56%) et plutôt spécifique (87%) pour prédire l’admission en réanimation. Enfin, la mortalité globale est faible (1/289 patient, soit 0,4%). Discussion: Nos résultats sont concordants avec les données de la littérature concernant les modes d’intoxications et la filière de soins. Nous relevons l’importance de l’évaluation de la profondeur du trouble de conscience et des critères toxicologiques dès la régulation. Conclusion: Ces critères peuvent aider à identifier les patients intoxiqués et comateux nécessitant une médicalisation préhospitalière et une admission en soins intensifs. Cette filière de soins semble efficiente avec une bonne coordination entre médecins régulateurs et réanimateurs.

aucun
Julien PERRIER-CARLAT (RENNES), François SAGET, Paul-Georges REUTER, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI
14:00 - 15:00 #33152 - FC20-06 Délai d’engagement d’une SMUR dans les détresses respiratoires aiguës de l’enfant de 0 à 16 ans : Étude DetRespE.
FC20-06 Délai d’engagement d’une SMUR dans les détresses respiratoires aiguës de l’enfant de 0 à 16 ans : Étude DetRespE.

Introduction: La détresse respiratoire aiguë de l’enfant (DRAe) est un motif fréquent de consultation aux urgences et d’appel au 15. Le risque de mortalité est un des plus élevés. Nous avons évalué les délais de décision d’envoi d’une structure mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) et les facteurs associés à un délai plus long. Méthode: étude descriptive observationnelle rétrospective multicentrique réalisée au sein de 3 SAMU à partir des données collectées sur les dossiers de régulation médicale. Nous avons inclus l’ensemble des patients de 0 à 16 ans pris en charge par les SMUR après appel au 15 pour une DRAe non traumatique du 1er janvier au 31 décembre 2021. Le critère de jugement était le délai entre l’appel et l’envoi d’une SMUR, dichotomisé à la médiane. L’impact des facteurs a été analysé via des régressions logistiques. Le devenir suite à l’intervention du SMUR a été recherché. Résultats: 169 patients inclus dont 100 (59%) garçons, d’âge médian 3 [IIQ : 1-6] ans. Le délai médian d’engagement du SMUR était de 2,1 [1,0-3,7] minutes. Aucun critère temporel, de l’enfant ou de la clinique n’était associé à une variation du délai. Suite à l’intervention du SMUR, 17 (10%) enfants sont laissés sur place. L’orientation hospitalière était les urgences (n=144, 85%), le déchocage (n=6, 4%) ou la réanimation (n=2, 1%). Conclusion: Le temps médian de prise de décision d’envoi de SMUR devant une DRAe était de 2,1 minutes. Nous n’avions pas identifié de facteurs impactant ce délai.

aucun
Romain BOUTRY (Rennes), Claire BROCHE, Estelle LE PABIC, Marie-Haude LE LANN, Cynthia HUREL, Nicolas PESCHANSKI
14:00 - 15:00 #33331 - FC20-07 Vertige et régulation: aide à la reconnaissance des accidents vasculaires cérébraux.
FC20-07 Vertige et régulation: aide à la reconnaissance des accidents vasculaires cérébraux.

Introduction : Le vertige est un symptôme fréquent en rapport avec une multitude d’étiologies. La plus grave en termes de morbi-mortalité est l’accident vasculaire cérébral (AVC). Nous avons donc recherché les facteurs prédictifs d’AVC à l’appel au centre 15 pour vertige. L’objectif était de créer un outil d’aide au triage, et, à terme une filiarisation AVC précoce des vertiges. Matériel et méthode : Le registre d’appels d’un Centre 15 au motif de « vertige » a été́ étudié pour établir une cohorte de patients orientés vers son service d’urgence attaché. Le registre d’un réseau d’Urgence a permis d’identifier rétrospectivement les patients diagnostiqués AVC. Des variables non paramétriques relevantes pour la détection d’un AVC ont été recueillies pour établir un score diagnostic. Résultats : 531 patients ont pu être inclus entre 2017 et 2019 dont 31 diagnostiqués AVC. Les variables significatives sont : un antécédent d’AVC (OR = 3.31 [1.16; 8.18], p = 0.014), un antécédent de dyslipidémie (OR = 2.39 [0.966; 5.38], p = 0.044), un antécédent d’hypertension artérielle (OR = 2.11 [1.01; 4.40], p = 0.045), une absence de déclenchement du vertige aux changements de position (OR = 6.12 [2.11; 17.74], p < 0.001), la présence d’un déficit neurologique focal selon le score NIHSS total simplifié à la régulation (OR = 1.71 [1.42; 2.07], p < 0.001). Le score NIHSS détaillé par ses sous catégories est significatif pour : la présence de trouble du langage (OR = 1.84 [1.02; 3.08], p = 0.021), le déficit moteur des membres à l’exception du membre inférieur gauche (OR = 1.51 [0.587; 2.95], p = 0.29), la présence de paralysie faciale (OR = 6.63 [2.41; 24.6], p < 0.001) et la présence de trouble de la vigilance (OR = 7.78 [3.05; 28.2], p < 0.001). Le score proposé est composé de 5 items issus des odds ratio arrondis des variables significatives. Pour un seuil défini supérieur ou égal à 7, la sensibilité est de 87% et la spécificité de 74%. Discussion : Le manque de puissance lié à un faible effectif de patients est la principale limite et engendre une absence de significativité sur certaines variables comme le déficit du membre inférieur gauche. Conclusion : Ce score est un outil facile d’utilisation en régulation pour la détection des vertiges graves en régulation. Pour un résultat plus robuste et applicable à la pratique, il faudrait inclure encore 150 patients par groupe. L’ajout d’autres centres participants au registre du réseau d’urgence serait un atout majeu

Aucun conflit d'intérêt
Vaea AUBERTY (Annecy)
14:00 - 15:00 #33364 - FC20-08 Appels à motif psychiatrique au centre 15: Étude épidémiologique observationnelle rétrospective du 15 Février au 15 Mars 2022 dans un CRAA.
FC20-08 Appels à motif psychiatrique au centre 15: Étude épidémiologique observationnelle rétrospective du 15 Février au 15 Mars 2022 dans un CRAA.

Introduction: La demande d’assistance psychiatrique urgente ne cesse de croître. Le médecin régulateur (MR) du centre de réception et de régulation des appels (CRRA) est au centre de cette problématique. Il doit gérer la demande des appelants dans un contexte régional de pénurie médicale et de crise hospitalière. Ces appels, complexes et chronophages, n’ont jamais fait l’objet d’une étude dans notre département. Ce travail s’inscrit dans le cadre des dernières recommandations sur la création du service d’accès aux soins (SAS), invitant à la participation d’une compétence psychiatrique en salle de régulation afin d’améliorer la prise en charge des patients. Méthode: Cette étude épidémiologique, observationnelle, rétrospective a eu lieu du 15 Février au 15 Mars 2022 dans un CRAA. Elle a analysé les caractéristiques des appels et des appelants pour motif psychiatrique et les solutions proposées par le MR. Elle s’est intéressée aux facteurs prédictifs d’un adressage au service d’accueil des urgences (SAU). Résultats: Sur les 227 dossiers de régulation médicale recueillis, la population étudiée était mixte, jeune, elle présentait à 80% un antécédent (ATCD) psychiatrique et 1/3 avait déjà été hospitalisé en psychiatrie. L’appel avec le MR durait en moyenne 3 minutes avec de fortes disparités. Les appels étaient également répartis entre heures ouvrables ou non. La demande provenait la plupart du temps du patient ou de son entourage proche et concernait des idées suicidaires pour moitié. Les patients bénéficiaient pour 92% d’un envoi de moyen, et 89% étaient adressés au SAU. Cette orientation n’était pas corrélée à la présence d’ATCD ou de suivi psychiatrique, ni à l’heure ou la durée de l’appel. Seul le motif d’appel était statistiquement lié au choix d’orientation du MR : les appelants pour angoisse étaient moins adressés au SAU. Discussion: Ces résultats mettent en exergue les difficultés d’orientation par le MR de ces patients qui étaient quasiment tous adressés au SAU. Des pistes d’améliorations existent, par la création d’une compétence psychiatrique au CRAA, le développement du lien avec la médecine ambulatoire ou le recours au 3114. Conclusion: Ce travail confirme l’intérêt d’une compétence psychiatrique au CRAA, de par son appréciation plus fine du degré d’urgence et des possibilités de relais ambulatoires. Le SAS psychiatrique a été créé en Aout 2022 dans notre département. Une étude avant/après sera réalisée afin d’évaluer la plus-value de cette compétence.

NEANT
Léa GARNIER (Angers), Gregory MENAGER, Gabrièle MUGNIER
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 08 juin"

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AMS21
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Immobilisation du membre inférieur en résine
Traumatologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Remi DEWEZ (infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme de la cheville Savoir réaliser une immobilisation pour la cheville en résine rigide
Salle 353

"Jeudi 08 juin"

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CE04
14:00 - 15:30

Conférence Exceptionnelle
Prise en charge du choc hémorragique en situation isolée : les travaux de recherche de l'US Army
Recherche, Traumatologie

Modérateurs : Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris), Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Le directeur de la recherche médicale de l'armée américaine: un francophone (!) qui partagera avec passion les travaux attendus pour les 5, 10 et 15 prochaines années dans la gestion du choc hémorragique traumatique.
14:00 - 15:30 Prise en charge du choc hémorragique en situation isolée : les travaux de recherche de l'US Army. André CAP (Directeur de Recherche) (Conférencier, San Antonio, Etats-Unis)
Salle Maillot

"Jeudi 08 juin"

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AMS29 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Yann DANIEL (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Yann DANIEL (Médecin) (Conférencier, Paris), Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Emeric ROMARY (Médecin urgentiste GIGN) (Conférencier, Paris)
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés
Salles 221-222-223

"Jeudi 08 juin"

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AS40 B
14:00 - 15:30

Atelier Soignants & Ambulanciers SMUR
Atelier de conduite en situation d'urgence
Evaluation Services d'Urgences, Ambulanciers, Pédagogie - Enseignement - Formation

Coordonnateur : Marc BODSON (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Stand 31 (Beltoise Evolution)
15:00

"Jeudi 08 juin"

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FC21
15:00 - 16:00

Flash communications
Régulation, transport et évacuation sanitaires

Modérateur : Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
15:00 - 16:00 #32918 - FC21-01 Transferts néonataux interhospitaliers : quel niveau de gravité ? Quels gestes ?
FC21-01 Transferts néonataux interhospitaliers : quel niveau de gravité ? Quels gestes ?

Introduction : Le transfert inter-hospitalier néonatal est une pratique officialisée depuis les années 1970, mais spécifique et effectuée par des équipes dédiées. L’objectif de cette étude était d’étudier la gravité des patients transférés, la mortalité à 30 jours et les gestes de conditionnement réalisés lors du transfert. Matériel et Méthode : Etude rétrospective descriptive monocentrique sur les années 2018 et 2019. Critères d’inclusion : transferts inter hospitaliers de nouveau-nés (moins de 28 jours) effectués par le SMUR vers un service de pédiatrie de CHU. Critère d’évaluation de la gravité : selon la valeur du score CRIB 2 : faible (0 à 9), intermédiaire (10 à 18) et élevé (19 à 27). Les valeurs de ce score ont été comparées en fonction du sexe, du poids de naissance, du motif de transfert, du terme, de la mortalité à 30 jours et de la provenance du patient. Les gestes réalisés par les équipes SMUR ont été relevés via les informations relevées sur les fiches SMUR. Ces gestes étaient la mise en place d’une ventilation invasive ou non invasive, la mise en place d’une thérapeutique médicamenteuse ou d’un remplissage vasculaire, la réalisation d’un massage cardiaque externe, l’intubation oro ou naso-trachéale. Résultats : au total 168 nouveau-nés ont été inclus dans notre étude. Le calcul du score CRIB 2 a pu être effectué pour 113 nouveau-nés (67%). Sur ces 113 patients, aucun ne présentait un score élevé, 10 (9%) présentaient un score intermédiaire et 103 (91%) présentaient un score faible. Les nouveau-nés présentant un score CRIB 2 intermédiaire étaient principalement de sexe féminin (7%), de poids de naissance compris entre 500 et 1000 grammes (5%), nés prématurément (6%). La mortalité était plus importante chez les garçons (67%).Il n’y avait pas de groupe prédominant en terme de poids et de terme de naissance. La majorité des gestes effectués étaient chez des patients présentant une détresse respiratoire. Conclusion : Dans ce travail, les nouveau-nés transférés considérés comme graves sont majoritairement de sexe féminin, de petits poids de naissance, nés prématurément. La mortalité était plus importante chez les garçons et les gestes réalisés concernaient principalement les patients présentant une détresse respiratoire. L’évaluation par le score CRIB 2 n’était pas adaptée à tous les patients. Ces résultats vont permettre d’adapter et cibler les programmes de formation des équipes réalisant ces transferts.

Aucun
Solene LOTH (BESANCON), Alain JUNIAT, Thibaut DESMETTRE
15:00 - 16:00 #33069 - FC21-02 Dix ans d'évacuations militaires d'urgence en Guyane.
FC21-02 Dix ans d'évacuations militaires d'urgence en Guyane.

Introduction : L’antenne médicale de Cayenne (AMC) est une unité militaire française héliportée qui régule et réalise des évacuations urgentes médicalisées et non médicalisées de militaires en mission en jungle. But principal : décrire l’évolution sur 10 ans du nombre de missions d'évacuation. But secondaire : décrire l’évolution des vecteurs engagés Méthodologie : Etude observationnelle rétrospective incluant des patients évacués entre le 01/01/2010 et le 31/12/2019. Les données émanaient des dossiers de régulation médicale de l’AMC. Résultats : 1070 patients ont été inclus, soit une incidence annuelle de 115 (espace interquartile : 91-122) évacuations. 602(59%) patients ont été évacués en hélicoptère, 214(21%) en avion, 182(18%) en ambulance et 19(2%) en pirogue. 286(29%) évacuations étaient médicalisées et 712(71%) non médicalisées. Les motifs d’évacuation étaient : pathologie médicale (62%), pathologie traumatique hors action de combat (36%), blessure liée à une action de combat (2%). Sur 10 ans le nombre d’évacuations a augmenté avec un maximum de 183 en 2018 ; les évacuations en hélicoptère ont proportionnellement diminué au profit des autres moyens. Discussion : L’évolution des missions d’évacuation de l’AMC traduit l’adaptation des secours aux contraintes locales. Conclusion : Sur 10 ans, l’augmentation des évacuations accompagnée d’une redistribution des vecteurs employés a pu garantir une qualité de soins optimale tout en assurant la conduite des opérations militaires.

Aucun conflit d'interêt
Valentin VIAL, Nathalie ANDRÉ (CAYENNE, Guyane française), Gerald EGMANN, Carole ILCINKAS, Kevin ARRIVÉ, Pierre-Matthieu ASTRIÉ, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
15:00 - 16:00 #33122 - FC21-03 Intérêt d’un transport médicalisé inter-hospitalier pour les patients avec un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA non ST).
FC21-03 Intérêt d’un transport médicalisé inter-hospitalier pour les patients avec un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA non ST).

Introduction : Les patients victimes d’un SCA non ST doivent être rapprochés d’une unité de cardiologie interventionnelle. Le transfert inter hospitalier (TIH) est souvent médicalisé en raison d’une possibilité de complication. Méthodes : Étude rétrospective observationnelle, descriptive, monocentrique sur 5 ans. Les patients ayant un SCA non ST non compliqué et transférés en cardiologie interventionnelle ont été recherchés via Centaure. Le critère principal était d’étudier la survenue d’une complication cardiovasculaire durant le TIH. Un critère secondaire était de déterminer les facteurs les plus correlés à la survenue d’une complication. Résultats : Sur 145 patients inclus, 11 complications sont survenues, 4 nécessitant une intervention médicale. Ces complications étaient : 6 bradycardies, 1 dyspnée, 4 décompensations d’insuffisance cardiaque. Les éléments corrélés à la survenue d’une complication semblent être un score de GRACE élevé, la pré-existence d’une insuffisance cardiaque. Discussion : La médicalisation resterait assez systématique malgré un taux de complication faible. Conclusion : Sur 145 patients victimes de SCA non ST transportés par le SMUR de la Rochelle, 11 ont présenté une complication au cours du transport dont 4 nécessitant une intervention médicale.
Clément VALY (Poitiers), Ségolène MASSÉ-BARET, Caroline ALLIX-BEGUEC, Nicolas MARJANOVIC
15:00 - 16:00 #33128 - FC21-04 Analyse descriptive de l'activité de régulation d'une équipe de psychiatrie implantée au SAMU.
FC21-04 Analyse descriptive de l'activité de régulation d'une équipe de psychiatrie implantée au SAMU.

Introduction : Les appels à motif psychiatrique au SAMU posent des difficultés aux médecins régulateurs : manque de temps pour ces appels chronophages, manque de compétences cliniques spécialisées pour l’évaluation et la décision, et défaut de connaissance du réseau de santé mentale disponible en dehors des services d’urgences. Le but de cette étude est de décrire l’activité d’une équipe spécialisée en psychiatrie au CRAA du SAMU de Paris en termes de données qualitatives et quantitatives. Matériel et méthode : Une équipe spécialisée en Psychiatrie composée d’infirmiers et d’un médecin psychiatre a intégré le CRAA du SAMU depuis janvier 2022 avec une présence quotidienne de 9 heures à 23 heures. Nous avons évalué de janvier à septembre 2022 inclus le nombre d’appels régulés par cette équipe, le temps moyen d’appel, les motifs d’appels ainsi que les orientations décidées. Résultats : Au total, 2113 appels ont été régulés par l’équipe de psychiatrie entre début janvier et fin septembre 2022, soit 7,74 appels par jour et 234,78 par mois en moyenne. La durée moyenne des appels régulés était de 24,9 minutes. Les motifs d’appel étaient classés en : angoisse/anxiété (25,9%), idées suicidaires (24,3%), symptômes délirants (14,1%), troubles de l’humeur (10,8%), troubles du comportement (8,1%), signalements de l’entourage (5,4%) et addictologie (4,8%). 49,3% des appels ont conduit à un adressage au Service d’Accueil des Urgences de proximité, 41,3% ont donné lieu à des conseils et recommandations spécialisées sans nécessité de consultation urgente, et 9,4% ont abouti à l’organisation d’une consultation spécialisée dans les 24 heures en dehors des services d’urgences. Discussion : L’équipe de psychiatrie a régulé un nombre relativement important d’appels et a permis d’éviter l’adressage systématique aux urgences dans plus de la moitié des cas, privilégiant des recommandations médicales et orientant au mieux les patients dans la filière psychiatrique ambulatoire, parfois même en cas de nécessité de consultation urgente dans les 24 heures. Ces appels à motifs psychiatrique semblent particulièrement chronophages. Conclusion : La présence d’une équipe de psychiatrie au CRAA du SAMU semble permettre l’amélioration de la prise en charge des appels à motif psychiatrique avec évaluation et intervention spécialisées ainsi qu’une meilleure orientation directement dans la filière psychiatrique du réseau de soins.

Aucun
Julien KATZ (Paris)
15:00 - 16:00 #33171 - FC21-05 Orientation par le SMUR des patients pris en charge pour douleur thoracique, sans élevation du segment ST ni dosage de troponine.
FC21-05 Orientation par le SMUR des patients pris en charge pour douleur thoracique, sans élevation du segment ST ni dosage de troponine.

Introduction : Pour les patients pris en charge en préhospitalier pour douleur thoracique, il n’existe pas de critère diagnostique de syndrome coronarien aigu (SCA) lorsqu’on ne retrouve pas d’élévation du segment ST et que le dosage de troponine n’est pas réalisé. L’orientation vers une structure adaptée (unité de soins intensifs de cardiologie (USIC) en cas de SCA non ST+) peut être difficile. L’objectif principal de cette étude était de déterminer la proportion de patients orientés de façon adaptée. Les objectifs secondaires étaient : rechercher des facteurs prédictifs de SCA non ST+; identifier des facteurs associés au sur-tri et au sous-tri de certains patients.   Matériel et méthodes : Il s'agit d' une étude observationnelle rétrospective, incluant les patients pris en charge pour le motif “douleur thoracique” par un SMUR entre le 1er janvier 2019 et le 31 août 2019. Les caractéristiques des patients, les données anamnestiques et cliniques, les dosages de troponine à l’admission ont été collectés à partir des comptes rendus d'intervention SMUR, des urgences et/ou d'hospitalisation. L’expérience des médecins était colligée. Le critère de jugement principal était l’élévation de la troponine supérieure au 99ème percentile à l’admission à l’hôpital.   Résultats : Parmi les 335 patients inclus dans l’étude, 56 (16,7%) présentaient un SCA non-ST. Ces patients étaient plus souvent admis en USIC que ceux n'ayant pas de souffrance myocardique : 64,4% (n=36/56) vs 15% (n=42/279), p<0,001.  Au total, 273 (81,5%) patients ont été correctement orientés, 42 (12,5%) ont été sur-triés, 20 (6%) ont été sous-triés. Les facteurs de risque cardiovasculaires (88% (n=49/56) vs 68% (n=189/278) p<0.01), une douleur typique et/ou en lien avec un effort (25% vs 7.5%, p<0.001), l’existence de symptômes associés (malaise, sueurs : 36% (n=20/56) vs 23% (n=64/212) p<0,05)) étaient associés à la présence d’un SCA non ST+. L’expérience du médecin (> 5 ans) était significativement associée à moins de sur-triage : 24% (n=18/75) vs 11.8% (n=24/203), p<0.02.    Conclusion : Les patients pris en charge par un SMUR pour douleur thoracique, sans élévation du segment ST ni dosage de troponine, sont majoritairement orientés dans une filière de soins adaptée lorsqu’ils présentent une souffrance myocardique aiguë. Plusieurs facteurs sont associés au SCA : antécédents, caractéristiques de la douleur, symptômes associés, signes ECG. L’expérience du médecin est associée à une meilleure orientation.

Aucun
Marianne LE BLANC CHATELIER (PARIS), Mathieu DELAY, Charlotte CZOPIK, Agathe BEAUVAIS
15:00 - 16:00 #33204 - FC21-06 Organisation du transport médical urgent par hélicoptère : état des lieux de l'accès et des pratiques de régulation à l’échelle régionale.
FC21-06 Organisation du transport médical urgent par hélicoptère : état des lieux de l'accès et des pratiques de régulation à l’échelle régionale.

Introduction : Le SAMU dispose de différents vecteurs de prise en charge des patients. Plusieurs finalités à cette prise en charge : médicalisation la plus rapide possible, accès à un plateau technique, transfert vers plateau spécialisé. Les territoires sont hétérogènes démographiquement, topographiquement, avec une offre de soins discontinue. Les hélicoptères peuvent répondre à ces contraintes. Notre objectif était de décrire les pratiques régionales du transport héliporté et la couverture spatiale. Méthode : Registre régional des demandes de transport héliporté complété par chaque SAMU disposant d’un hélicoptère de juillet à décembre 2021. Les variables recueillies sont : gravité et diagnostic, vecteur, nature de mission, horodatages, prise en charge et admission. Des analyses univariées ont été faites des profils de patients et délais. La prise en charge en hélicoptère a été comparée par mission à un temps de trajet par le SMUR terrestre le plus proche disponible. Résultats : 16 hélicoptères peuvent être sollicités dans le cadre de l’aide médicale urgente régionale. 4417 sollicitations ont été renseignées pour 3720 interventions réalisées (84%). La cause principale des refus (n=697) était météorologique (57%). Les missions étaient primaires à 47,5%. Les trois motifs principaux d’intervention étaient : traumatologie (n=804), cardiologie (n=704) et neurologie (n=280). Les patients étaient assez jeunes, médiane à 52 [24 ; 69] ans, et graves : 51% de CCMUm 4, 28% de CCMUm 3 et 13% de CCMUm 5. Les patients ont été transportés dans les services d’urgence (22%), déchocage (17%) et USIC (15%). Pour les missions primaires, entre le décollage et l’arrivée auprès du patient, la médiane était de 14 [10;19] minutes en hélicoptère contre 24 [17;34] minutes en terrestre sur l’ensemble de la région. La médiane de transport du patient vers un établissement était de 21 [16;29] minutes en hélicoptère contre 38 [30;50] minutes en terrestre. La médiane de délai de départ (décision de mobiliser à décollage de l’équipe) était de 8 [6;12] minutes. Discussion : Ce registre objective et cartographie les pratiques de régulation. Il permet de caractériser le maillage régional du transport héliporté et ses zones d’intervention. Conclusion : Cette étude est la première à évaluer l'utilisation des hélicoptères médicaux pour une région. Elle participe aux réflexions sur l’élaboration d'une doctrine régionale, adaptée localement, pour l'utilisation de l'hélicoptère.

NON
Julie FREYSSENGE (Lyon), Marie LASSAIGNE, Amélie GIRARDI, Maëlle DURAND, Jonathan DUCHENNE, Abdesslam REDJALINE
15:00 - 16:00 #33460 - FC21-07 Précarité et réponse du SAMU.
FC21-07 Précarité et réponse du SAMU.

Introduction : Avec plus de 31 millions d’appels annuels, le SAMU voit son activité augmenter dans un contexte de précarisation de la population. Face aux enjeux d’inégalités de santé, l’objectif de cette étude était de décrire les réponses du SAMU en fonction de la précarité. Méthodes : Etude rétrospective monocentrique des appels provenant du domicile au SAMU d’un département semi-urbain en 2019 du domicile. La précarité était estimée via un indicateur socio-économique géographique. Résultats : 129 673 appels ont été inclus. 24,5% des appelants étaient précaires. Il n’y avait pas de différence significative dans la gravité des appels. Les patients précaires recevaient moins souvent un conseil seul (37,6% contre 40,8%, OR=0,87[0,85;0,90]) et plus souvent une ambulance (13% contre 10,9%, OR=1,21[1,17;1,26]) ou un VSAV (41,5% contre 40,2%, OR=1,05[1,03;0,08]). Ils étaient plus souvent transportés aux urgences (80,4% contre 82,2%, OR=1,12[1,07;1,17]) alors qu’ils étaient autant transportés en réanimation (1,74% contre 1,75%). Conclusion : Bien que les patients précaires appelaient plus souvent le SAMU, la gravité à l’appel était similaire au reste de la population. Il n’y a pas eu de différence majeure dans la réponse du SAMU face à la précarité. Le transport aux urgences était souvent la solution requise. Les conditions socio-économiques ne laissent probablement pas la place de faire différemment. Une étude prospective et le suivi de cette population aux urgences est souhaitable.
Phan HOANG NGOC MINH (Melun), Roger KADJI, François DOLVECK, Nicolas BRIOLE
15:00 - 16:00 #33461 - FC21-08 Evacuations sanitaires aériennes de patients sous ECMO : faisabilité et enseignements de 12 années d'expérience.
FC21-08 Evacuations sanitaires aériennes de patients sous ECMO : faisabilité et enseignements de 12 années d'expérience.

Introduction : L’Extra-Corporeal Membrane Oxygénation (ECMO) est une technique de suppléance transitoire cardio et/ou respiratoire en pleine démocratisation. Les Unité Mobile d’Assistance Circulatoire (UMAC) permettent de se déplacer dans les territoires alentours pour des mises sous ECMO avant que les SMUR organisent le transfert du patient vers le centre de référence. Cette activité en territoire ultra-marin multi-ilien est majeure pour garantir la continuité territoriale des soins et ces transferts se feront par voie aérienne. L’objectif de cette étude est donc connaître la mortalité des patients qui ont bénéficié de ces transports aériens sous ECMO, à moyen et longue distance. Elle permet secondairement de connaitre les caractéristiques de cette population, les indications et les types d’ECMO utilisés et les éventuelles complications survenues pendant le transport aérien. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive et observationnelle rétrospective entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2021, incluant les patients bénéficiant d’un transport aérien sous ECMO. Résultats : 126 patients ont été inclus (soit 10,5 +/- 4,4 par an), 61 % d’hommes de 42 +/- 16,8 ans d’âge moyen avec 60 % ayant au moins un antécédent. Les EVASAN longues distances (6850 km) concernent 39 patients et les moyenne distance (200 à 1450 km) 87, principalement avec plus d’un antécédent (79 % pour les longues distances et 50,6 % pour moyennes distance). Le SAMU a réalisé majoritairement des EVASAN en hélicoptère (58 %) puis en avion de ligne (31 %). Les patients transportés étaient le plus souvent sous ECMO-VV (59 %) et l’indication principale de mise sous assistance était le SDRA infectieux communautaire (25 %). On retrouve 18 % de transports de patients sous ECMO pendant lesquels une complication est survenue (principalement troubles du rythme cardiaque et état clinique de choc), avec seulement 1 décès. Au total, 61 patients (48 %) sont décédés dans le service d’accueil, 8 % dans les 48 premières heures et 40 % dans les suites. Conclusion : La faisabilité de ces transports de patients gravissimes sur moyenne et longue distance semble se confirmer, avec des complications peu fréquentes durant le transport. La mortalité de ces patients reste élevée à court terme, mais également en rapport avec des pathologies aux pronostics déjà sombres.

Aucun
Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Camille ALMERAS, Francois ROQUES, Guillaume LEBRETON, Patrick PORTECOP, Papa GUEYE
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 08 juin"

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FC22
15:00 - 16:00

Flash communications
Régulation: organisation et évaluation

Modérateur : Frédéric PARIS (PHc) (Tours)
15:00 - 16:00 #32970 - FC22-01 Appel au Samu : quelle durée pour le patient et quels déterminants ?
FC22-01 Appel au Samu : quelle durée pour le patient et quels déterminants ?

Introduction Peu d’études se sont intéressées à la durée de communication téléphonique (DCT) lors d’un appel au Samu. Objectif Déterminer la durée de DCT et les facteurs l’influençant. Méthodes Étude rétrospective et monocentrique sur la période du 01/03/2019 au 31/12/2019. Inclusion : tous les appels primaires. Variables recueillies : jour et heure de l’appel, motif de recours, caractéristiques du patient (âge, sexe), type d’appelant (famille, voisin, témoin), type de médecin Samu (PDS, AMU) et décision médicale (conseil, moyens engagés) et son horodatage. Critère de jugement : DCT approximée par les horaires du premier décroché et de décision médicale. Statistique : dichotomisation par la médiane et analyse multivariée via modèle mixte de régression logistique en intégrant le médecin au niveau 2 (corrélation intra-classe à 12%). Résultat 108548 appels analysés sur la période. La médiane de DCT était de 7 [IIQ : 5-11] minutes. Les principaux facteurs associés à une DTC longue étaient un motif psychiatrique (OR=1,75 [1,56-1,96]), âge > 66 ans (OR =1,58 [1,52-1,65]) et la dispensation d’un conseil (OR=1,48 [1,43-1,52]). Les principaux facteurs associés à une DTC courte étaient un décès avéré (OR=0,63 [0,48-0,82]), un motif traumatologique (OR =0,69 [0,66-0,73]) et un médecin de l’AMU (OR=0,71 [0,53-0,95]) (Figure). Conclusion Il existe des facteurs temporels, contextuels, décisionnels et relatifs aux caractéristiques des patients influençant la DCT des appels au Samu.

aucun
Mathilde VANNIER (Garches), Thomas LOEB, Mélisande BENSOUSSAN, Arnaud GILLE, Jérémie BOUTET, Frédéric LAPOSTOLLE, Paul-Georges REUTER
15:00 - 16:00 #32980 - FC22-02 Etude qualitative sur la conformité d’engagement de l'hélicoptère de la sécurité civile par le centre de traitement et de régulation des appels depuis la mise en place de logigrammes.
FC22-02 Etude qualitative sur la conformité d’engagement de l'hélicoptère de la sécurité civile par le centre de traitement et de régulation des appels depuis la mise en place de logigrammes.

Objectif : Apprécier la conformité aux logigrammes en vigueur du cheminement d’un appel au sein du CTRA lors des interventions nécessitant l’emploi de l’hélicoptère de sécurité civile (HSC) et apprécier la réalisation d’une régulation médicale des appels « montagne ». En effet, la circulaire du 6 juin 2011 pour la mise en œuvre des moyens publics dans le cadre d’un DS ORSEC montagne impose la réalisation d’une conférence à trois entre SAMU, CODIS (centre opérationnel départemental d'incendie et de secours) et base héliportée ainsi qu’une régulation médicale de ces appels. Matériel et Méthode : Etude rétrospective incluant toutes les demandes d’emploi d’un HSC durant la période du 1er janvier 2022 au 30 août 2022 pour sa zone d’intervention. Ont été analysés 49 dossiers, via une réécoute de bandes audios de régulation et relecture du dossier de régulation. Le critère de jugement principal était la réalisation d’une conférence à 3 entre requérant, base héliportée et CODIS. Les critères de jugement secondaires incluaient l’existence d’une régulation médicale par un médecin du SAMU et la présence d’un appel à la base héliportée par le CODIS. Les différents délais de déclenchement de l’HSC ont également été analysés. Résultats : La conférence à 3 était réalisée dans 14% des cas, sans différence significative selon le numéro d’appel initial. La régulation médicale était réalisée dans 67% des dossiers analysés, et ce de façon significativement plus importante pour les appels issus du 15 (86%) que pour les appels issus du 18 (54%) et du 112 (50%). L’appelant à la base héliportée était majoritairement le CODIS (67%), et le SAMU dans 12% des cas, sans différence significative d’appelant à la base en fonction de l’appel initial (15, 18 ou 112). Il n’a pas été retrouvé de différence concernant les délais entre les appels avec ou sans conférence à 3, donc pas d’allongement de ces délais lorsque la conférence à 3 avait lieu. Conclusion : Cette étude a permis d’objectiver un décalage par rapport aux logigrammes en vigueur concernant le déclenchement de l'HSC depuis le CTRA avec une insuffisance de réalisation de la conférence à 3 entre requérant, CODIS et base héliportée et une régulation médicale non systématique des appels. L'intérêt de ce type de travail démontre la nécessité de surveiller et évaluer les pratiques au sein d'un service et permet d'aboutir à des réflexions en vue d'identifier les facteurs d'échec pour améliorer la qualité de prise en charge des patients.

Aucun conflits d'intérêt
Sarah DOUCHE, Magdy WALLY (Bourg Saint Maurice)
15:00 - 16:00 #32990 - FC22-03 Introduction de la télémédecine en médecine préhospitalière aigue: une étude prospective.
FC22-03 Introduction de la télémédecine en médecine préhospitalière aigue: une étude prospective.

Contexte: La télémédecine est un nouvel outil qui permet d’offrir aux ambulanciers du soutien médical à distance, en évitant le déplacement d’un médecin du Service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR) sur site sur des situations prédéfinies. Objectif: L’objectif principal de cette étude est d’étudier la faisabilité de proposer du soutien médical à distance pour les ambulanciers. Les résultats secondaires sont d'évaluer la sécurité de cette nouvelle procédure et de décrire les actions et les décisions qui peuvent être prises par télémédecine vs SMUR sur site. Méthode: Il s'agit d'une étude pilote prospective sur toutes les missions impliquant l’engagement d’une médicalisation par la centrale d’appel. Les critères d’engagement de la médicalisation par la centrale ont été au préalable révisés pour permettre soit l’engagement d’un SMUR soit l’activation de la télémédecine. Le respect de ces critères d’engagement, l’évaluation par les intervenants sur site de la gravité de la situation, les missions initialement prévues en télémédecine et converties en médicalisation sur site, les actions et les décisions prises par le SMUR sur site ou par télémédecine, ont été collectés. Résultats: 478 appels ont présenté des critères de médicalisation par la centrale, parmi lesquels 68 (14%) ont bénéficié de la télémédecine. Parmi ceux-ci, 3 ont dû être transformés en missions avec SMUR sur site suite à la première évaluation par les ambulanciers. Quinze missions qui devaient bénéficié de la télémédecine ont été annulées par les ambulanciers une fois sur place et 6 missions ont rencontré un problème de connexion. Au total 44 missions ont pu être réalisées par télémédecine suite à la décision de la centrale ; 5 missions supplémentaires ont été réalisées à la demande des ambulanciers sur site (à la place d’une médicalisation en 2ème échelon). Les ambulanciers et les médecins ont estimé que des actions ou des décisions utiles à la prise en charge avait été fournies par les médecins dans 66% des missions médicalisées sur place et dans 34% des missions télémédecine. Conclusions: Il s'agit de la première expérience de télémédecine en préhospitalier dans notre région. Malgré un faible nombre de missions effectuées, son utilisation pour des situations bien sélectionnées est possible, en toute sécurité et réduit le besoin d’envoyer un médecin SMUR sur place.

aucun
Fabrice DAMI (LAUSANNE, Suisse), Christophe JOBE
15:00 - 16:00 #33036 - FC22-04 Impact de la DUrée de Présence En Régulation sur le type Décision prise par le médecin régulateur. Etude DUPERD.
FC22-04 Impact de la DUrée de Présence En Régulation sur le type Décision prise par le médecin régulateur. Etude DUPERD.

Introduction Des études antérieures ont montré que la durée de travail influençait la prise de décision (Danziger, PNAS, 2011). L’impact de la durée de présence en régulation n’a été que très peu étudié. C’était l’objet de cette étude que de le faire. Méthodes Etude nationale, multicentrique (10 SAMU), prospective, observationnelle. Inclusions : appel pour douleur thoracique Exclusion : période COVID Paramètres : décision médicale stratifiée en trois niveaux : SMUR // consultation médicale (visite d’un médecin ou transfert à hôpital) // conseil sans consultation médicale ; durée de travail du médecin régulateur en quatre niveaux : moins de 3 heures // 3 à 6 // 6 à 12 // plus de 12 heures. Résultats 644 patients ont été inclus dans l’étude par 153 médecins différents. La décision était l’envoi d’un SMUR dans 202 (31%) cas, une consultation médicale dans 396 (61%) cas et un conseil simple dans 42 (6%) cas. Les médecins étaient en poste depuis plus de 6 heures dans 184 (30%) cas (info manquante 36 fois). Le taux d’envoi de SMUR variait, selon la durée de présence en régulation, de 28% à 37% – sans que cette variation soit significative (p=0,3) (Tableau). Conclusion Contrairement à notre hypothèse, le taux de décision d’envoi d’un SMUR pour une douleur thoracique ne variait pas significativement selon la durée de présence en régulation du médecin.
Johanna MONGUILLET (Bobigny), Hugo MICHALAK, Guillaume DEBATY, Patrick RAY, Papa GUEYE, Elisabeth MERLIN, Paul-Georges REUTER, Frédéric LAPOSTOLLE
15:00 - 16:00 #33117 - FC22-05 Intégration d'outils vidéo en direct pour aider le témoin lors de l'appel d'urgence : Une étude de simulation avec une méthode mixte.
FC22-05 Intégration d'outils vidéo en direct pour aider le témoin lors de l'appel d'urgence : Une étude de simulation avec une méthode mixte.

Introduction : Le développement massif d’applications, notamment pour gérer les urgences pré hospitalières, a fait émerger de nouvelles pratiques en termes de régulation des appels. L’ajout du canal visuel entre le régulateur et le témoin permet de modifier l’évaluation du patient et de donner des instructions visuelles au témoin afin d’effectuer les gestes de secours. L’objectif était d’étudier la place et la pertinence de l’ajout du canal visuel dans l’activité de régulation, et d’en mesurer l’impact sur la prise en charge des patients. Matériel et Méthode : Nous avons mené trois sessions de simulations dans un centre de communication médical d’urgence (CCMU) pour tester deux applications, l’une permettant la visualisation de la situation par le régulateur et l’autre permettant l’envoi en direct de vidéos des gestes de secours. Trois scénarii (arrêt cardiaque, étouffement, AVC) étaient réalisés avec des citoyens invités (6/34/12) et les acteurs habituels de la chaine des secours (régulateurs, premiers répondants, ambulanciers). Les simulations comprenaient l’évaluation avec vidéo et la mise en œuvre des gestes de secours. Elles étaient suivies d’un débriefing commun. Le recueil de données était mixte, les temps de mis en œuvre des gestes ont été analysés (Excel) ainsi que les ressentis liés à l’usage de ces applications (Atlas). Résultats : L’application de vidéo en direct est fiable (81% des essais aboutissent) tandis que l’application de l’envoi de vidéos l’est moins (40%). La reconnaissance de l’arrêt cardiaque avec vidéo est d’en moyenne 2’33 contre 2’05 sans vidéo et la mise en œuvre du massage cardiaque est d’en moyenne 2’47 avec ou sans vidéo. Lorsque les régulateurs se trouvent face à des problèmes techniques, ils reviennent rapidement à leurs processus de régulation habituels, ce qui limite la perte de temps. Malgré tout, le témoin et le régulateur en restent frustrés. La vidéo permet de dépasser la peur de réaliser les gestes et les débriefings permettent aux régulateurs d’avoir un retour sur leurs pratiques. Discussion : La vidéo doit être utilisée avec parcimonie, lorsque les témoins sont plusieurs, sont fiables et aptes à gérer une ou plusieurs applications dans une situation inconnue source de stress. Conclusion : Il y a un intérêt à poursuivre les recherches sur la vidéo dans un cadre de simulation car il a été constaté que cette méthode apporte d’importants bénéfices secondaires (apprentissage) pour l’ensemble de la chaine de secours.

pas de conflits d'intérêts à déclarer
Ophélie MORAND (Paris), Robert LARRIBAU, Stéphane SAFIN, Romain PAGES, Hortense SOICHET, Caroline RIZZA
15:00 - 16:00 #33219 - FC22-06 Prise en charge pré-hospitalière des polytraumatisés : étude rétrospective a propos de 79 cas.
FC22-06 Prise en charge pré-hospitalière des polytraumatisés : étude rétrospective a propos de 79 cas.

Introduction : Les polytraumatismes sont un problème majeur de santé publique dans le monde entier, tant dans les pays développés que dans les pays en voie de développement. La prise en charge préhospitalière des polytraumatismes est une composante essentielle de la prévention de la mortalité et de la morbidité mais varie considérablement dans le monde. Matériel et méthode : Il s'agissait d'une étude rétrospective descriptive menée au service des urgences du CHU Habib Bourguiba Sfax, incluant tous les patients polytraumatisés admis à la salle de déchocage et qui ont été transportés par SMUR, et ceci pendant une année. Résultats : Parmi les 362 cas de polytraumatisés admis à la salle de déchocage, 79 patients ont été transportés par les SMUR donnant un taux de 21.8%. L'âge moyen de nos patients était de 36,7 ans ± 19,3 ans avec des valeurs extrêmes allant de 2 à 90 ans. La plupart de nos patients avaient plus de 40 ans (n = 48 ; 60,76 %). Nous avons noté une prédominance masculine avec un sexe ratio de 6,19. L'accident de la route est la circonstance de polytraumatisme la plus décrite (88,61 % ; n=70), le dérapage de la voiture est le mécanisme le plus retrouvé (n=28, 35,44%). Dans notre échantillon, 4 patients ont été retrouvés en arrêt cardiaque (5,06%). La détresse respiratoire a été retrouvée dans 24,05% des cas (n=19). La décompression thoracique à l'aiguille n'a été réalisée que dans 3 cas (4 %). L'intubation a été réalisée chez 33 patients (44%) et retardée dans 4 cas. Une instabilité hémodynamique a été retrouvée chez 6 patients (11,54%). Le Score de Glasgow moyen était de 10,4 +/- 4,8. Il s'agissait d'un traumatisme crânien sévère (GCS ≤8) dans 30 cas (40%). Le shock index moyen était de 0,95 (+/-0,45). Il était supérieur à 0,9 chez 6 de ces patients. Le traumatisme crânien était la blessure la plus signalée dans 65,82 % (n = 52), suivi du traumatisme des extrémités dans 37,97 %. La durée moyenne de séjour aux urgences était de 30,21 ± 12,95 heures. La plupart des patients ont été transférés dans un service de chirurgie. Dix-sept patients décèdent soit un taux de mortalité de 21,52 %. Conclusion : L'épidémiologie des polytraumatismes aide à définir les vulnérabilités des services de santé et à explorer les priorités. Le temps de transport et l'intervention précoce ont longtemps été la pierre angulaire de la prise en charge des polytraumatisés.
Sirine BOUZID (Sfax, Tunisie), Mouna BEN AMOR, Fadhila ISSAOUI, Amine ABDELHEDI, Haifa SNOUSSI, Adel CHAARI, Leila CHAARI, Noureddine REKIK
15:00 - 16:00 #33246 - FC22-07 Rappel de patients après une téléconsultation assistée prescrite par un SAMU.
FC22-07 Rappel de patients après une téléconsultation assistée prescrite par un SAMU.

Introduction : Le rappel des patients laissé à domicile après un acte de téléconsultation assisté prescrite par un SAMU est peu étudié. Nous avons recherché à évaluer la satisfaction des patients, la sécurité du dispositif. Matériel et méthodes : Evaluation de la mise en place d’un dispositif de rappel de 2 à 15 jours après la prise en charge des patients ayant bénéficié d’une téléconsultation assistée, après l’appel au SAMU. Questionnaire auprès des patients qui n’ont pas nécessité de transport au décours de la téléconsultation. Résultats : Deux cent vingt-quatre patients ont répondu au questionnaire. L’âge moyen était de 57 ans [37;80] ans avec une majorité de femme (n=145 soit 64.7%). Au total, 190 patients (84,8%) ont estimé que la téléconsultation assistée avait répondu à leur demande. Dans les jours suivants la téléconsultation : 23 patients (10,3%) ont eu besoin de consulter à l’hôpital, 15 patients (6,7%) ont recontacté le SAMU. Il y avait 141 patients (62,9%) qui déclaraient avoir une amélioration ou une stabilisation de leur état de santé au moment du rappel. Conclusion : Cette évaluation montre une satisfaction importante des patients concernant la téléconsultation assistée. Le rappel systématique après cet acte permettrait de sécuriser l’évolution de l'état de santé des patients. Une évaluation à plus grande échelle et à plus long terme serait nécessaire pour évaluer ces nouvelles pratiques.
Alain-Gil MPELA (Melun), Fabien LY, Chloé GODOFFE, Marine VALLA, Roger KADJI KALABANG, Nicolas BRIOLE, François DOLVECK
15:00 - 16:00 #33363 - FC22-08 L'observance des conseils en régulation chez les patients de plus de 75 ans.
FC22-08 L'observance des conseils en régulation chez les patients de plus de 75 ans.

Introduction : L’observance des conseils téléphoniques délivrés par les médecins régulateurs est à ce jour peu étudiée. Nous avons recherché des facteurs de non observance de ces recommandations, chez les patients de plus de 75 ans. Matériel et méthodes : Etude rétrospective monocentrique sur base d’un questionnaire téléphonique lors d'un rappel du patient, 2 à 6 jours après l’appel au SAMU. Analyse comparative de la conduite du patient par rapport au conseil notifié dans le dossier de régulation médicale. L’observance était définie comme la concordance entre la(les) recommandation(s) transcrite(s) par le médecin régulateur et la conduite tenue par le patient. Résultats : Trois cent quarante-deux patients ont été inclus. La moyenne d’âge était de 83 ans [78;89] ans avec une majorité de femme (n=223 soit 65%). Dans 44 % des cas, l’appelant était le patient lui-même. Au total 228 patients (66%) ont été observants. Une modification du traitement était prescrite par le médecin régulateur chez 79 (34.6%) des patients observants et chez 53 (46.5%) patients non observants (1.64 [1.03;2.59] ; p=0.04). Le nombre de conseils donnés était significativement plus élevé chez les patients non observants (2.00 [1.00;2.00] Vs 1.00 [1.00;2.00] OR 1.62 [1.21;2.17]; p < 0.01). Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes concernant le motif d’appel, l’horaire d’appel, l’âge ou le sexe du patient. Conclusion : Malgré plusieurs limites, cette étude rétrospective monocentrique, montre que multiplier les conseils ou vouloir modifier une thérapeutique pourrait être des facteurs de non observance des prescriptions téléphoniques délivrées par le médecins régulateurs aux patients de plus de 75 ans.
Damien HERVE DU PENHOAT (Paris), Phan HOANG NGOC MINH, Marine DELAITE, Roger KADJI KALABANG, Nicolas BRIOLE, Alain-Gil MPELA, François DOLVECK
Salle 352B-Zone poster 2
15:30

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UD11
15:30 - 15:40

DELIVRONE
Delivrone Emergency Drone

Conférencier : Gautier DHAUSSY
Délivrone déploie des drones autonomes équipés de DAE pour venir en appui des services d'urgences afin d'aider à sauver des vies.
Espace Urgences Démo

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CDIM
15:30 - 16:00

CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE MEDADOM
La télé-consultation en soins non programmés : une solution complémentaire pour désengorger les urgences.

Conférenciers : Elies ANDRÉ (Praticien hospitalier) (Conférencier, Metz), Hassan MIKATI, Elie-Dan MIMOUNI

15:30 - 16:00 Le rôle de la téléconsultation en soins primaires.
15:30 - 16:00 Travailler en tant que médecin en téléconsultation : retour d'expérience.
15:30 - 16:00 Retour sur l'implantation d'une cabine de téléconsultation au GHI de Montfermeil : désengorger les urgences, préserver la qualité médicale et le temps des soignants.
Salle 241

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CDIMACSF
15:30 - 16:00

CONFÉRENCE DE L’INDUSTRIE MACSF
Situations à risque médico-légal aux urgences : état des lieux & prévention.

Conférenciers : Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Caroline LUSTMAN

Salle 242A

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CDITF
15:30 - 16:00

CONFÉRENCE DE L'INDUSTRIE THERMOFISHER
Y-a-t-il encore une place pour les ATB dans la prise en charge des IRB ?

15:30 - 16:00 Y-a-t-il encore une place pour les ATB dans la prise en charge des IRB ? Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Salle 252A
15:40

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UD14
15:40 - 15:50

MARTI

Conférencier : Quentin PAULIK (Président)
Logiciel facilitant la prise en charge des patients, notamment non francophones, aux urgences via une anamnèse précise, dans leur langue et avec des pictogrammes, réalisée en autonomie en salle d'attente.
Espace Urgences Démo
15:50

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UD04
15:50 - 16:00

URGENCES CHRONO by Focus Santé
UrgencesChrono-Pro

Conférencier : Céline JARDY-TRIOLA (Conférencier, URGENCES CHRONO)
UrgencesChrono-Pro est un Iogiciel d'analyse de l'activité des urgences en temps réel. ll permet notamment d'estimer le temps d'attente par filière et de communiquer ces délais en salle d'attente.
Espace Urgences Démo
16:00

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CE05
16:00 - 17:30

Conférence Exceptionnelle
Politique et santé : faut-il des professionnels de santé (ou médecins) en politique ?
Profession - Métier

Modérateurs : Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
A l'heure où la défiance dans la politique n'a jamais été aussi élevé, pourquoi les professionnels de santé doivent-ils s'y intéresser ? Comment, quel intérêt et quels enjeux pour la santé de demain ?
16:00 - 17:30 Politique et santé : faut-il des professionnels de santé (ou médecins) en politique ? Patrick COHEN (Conférencier, Paris), Thomas MESNIER (Chef de Pôle) (Conférencier, Bordeaux), Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Conférencier, Amiens), Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse)
Amphi Bleu

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CM52
16:00 - 17:30

Conférence Médecins - Session SFMU-SFC
Syndrome coronarien aigu
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Modérateurs : Eric BONNEFOY (eric.bonnefoy-cudraz@univ-lyon1.fr) (Lyon), Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse)
Coordonnateur : Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
La troponine vous a laissé tomber ? Assistez à ce dialogue entre cardiologues et urgentistes autours de cas où le diagnostic de syndrome coronarien aigu est difficile ou douteux, et des clefs pour se sortir de ces situations.
16:00 - 17:30 NSTEMI et Urgences: stratification du risque des douleurs thoraciques. Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
16:00 - 17:30 NSTEMI et Urgences: Chez quels patients proposer un coroscanner ? Benoit LATTUCA (Cardiologue) (Conférencier, Nîmes)
16:00 - 17:30 L'infarctus de type 2: nouvelles approches diagnostiques. Laurent JACQUIN (PH) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:30 L'infarctus de type 2: Chez quels patients proposer une coronarographie ? Edouard GERBAUD (Cardiologie Interventionnelle) (Conférencier, Bordeaux)
Amphi Havane

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CMS06
16:00 - 17:30

Conférence Médico-Soignants
La loi...c'est la loi - Le retour
Ambulanciers, ARM, Assistante Sociale, Ethique, Infirmier, Médecin, Organisation Services d'Urgences, Psychologue, Qualité

Modérateurs : Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Focus sur la responsabilité professionnelle et sur l'erreur avec apport de notions juridiques, permettant une autre lecture de ces éléments
16:00 - 17:30 A qui la faute ? Petit focus sur la responsabilité professionnelle. Germain DECROIX (Juriste) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 L’erreur, la faute du professionnel de santé et la survenue d’événements indésirables associés aux soins. Vincent LAUTARD (Infirmier et juriste en droit de la santé/ Consultant dans le secteur sanitaire et social) (Conférencier, Toulouse)
16:00 - 17:30 Brèves juridiques. Brigitte FEUILLEBOIS (CONSEILLERE) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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SI14
16:00 - 17:00

Session Interactive
Réguler c'est pas si simple et vous, vous auriez fait quoi ?
Jeunes, Régulation

Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où à travers différents scénarios cliniques, nous échangerons sur la meilleure stratégie à avoir pour optimiser la prise en charge du patient
16:00 - 17:00 Réguler c'est pas si simple et vous, vous auriez fait quoi ? Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
Salle 242A

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CM48
16:00 - 17:30

Conférence Médecins - Session Commune SFMU-WINFOCUS
Échographie clinique de la douleur abdominale
Gastro-entérologie, Jeunes, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Nantes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
L'échographie clinique en médecine d'urgence modifie notre examen clinique. Si le niveau de preuve de son utilisation est élevé dans la dyspnée ou l'hypotension, son rôle dans la douleur abdominale sera définie dans cette session. Nous terminerons par un quizz interactif anonyme pour tester sess connaissances.
16:00 - 17:30 Épidémiologie et démarche diagnostique. Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Les classiques de l'ECMU. Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
16:00 - 17:30 Peut-on tout diagnostiquer avec l'ECMU ? Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:00 - 17:30 Quizz interactif. Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
Salle 242B

"Jeudi 08 juin"

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SI17
16:00 - 17:00

Session Interactive
Biostats pour les nuls.
Recherche, Statistiques

Coordonnateur : Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Venez revoir les bases des biostatistiques

16:00 - 17:00 Biostats pour les nuls. Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Salle 243

"Jeudi 08 juin"

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CM26
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Gériatrie aux Urgences
Evaluation Services d'Urgences, Gériatrie, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Catherine CAPLETTE (PH) (Angers), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Angers)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Face aux patients agés et du recours aux Urgences , comment revoir les filière sgeriatriques ? Y at'il des alternatives et des solutions au placement des patients agés? le MADD est il un mythe ? Comment les autres pays gerent les patients agés ? Les equipes mobiles permettent ellles d'eviter des hopsitlaisations ?
16:00 - 17:30 Recours aux Urgences de la personne âgée : est-ce toujours justifié ? Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
16:00 - 17:30 Le maintien à domicile difficile n'est pas un diagnostic. Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
16:00 - 17:30 Alternatives a l'hospitalisation de la personne âgée : un exemple de l'étranger. Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada)
16:00 - 17:30 Place des équipes mobiles gériatriques. Matthieu PICCOLI (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 251

"Jeudi 08 juin"

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CLM06
16:00 - 17:30

Communications Libres Médecins
U d'Or Médecins

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
16:00 - 17:30 #32877 - CP27 Pertinence du Shock Index dans l’évaluation de la déplétion sanguine d’un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet.
CP27 Pertinence du Shock Index dans l’évaluation de la déplétion sanguine d’un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet.

Introduction : La quantification de la déplétion sanguine chez un patient traumatisé grave permet une quantification pronostique et l’engagement de moyens thérapeutiques adaptés. La classification ATLS du choc hémorragique basée en partie sur des paramètres hémodynamiques est d’une pertinence perfectible. La recherche de paramètres reproductibles et non-invasifs ayant une bonne corrélation avec la déplétion sanguine est une nécessité. Un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé nous permet d’obtenir des mesures hémodynamiques et échocardiographiques au cours d’une spoliation sanguine maîtrisée. Objectifs : L’objectif principal était de montrer la corrélation entre le Shock Index (SI), défini par le ratio fréquence cardiaque/pression artérielle systolique (Fc/PAS), et le volume de déplétion sanguine (VDS) durant la phase hémorragique d’un modèle expérimental de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet. Les objectifs secondaires étaient d’étudier la corrélation entre les valeurs de pression artérielle (PA) et le VDS ; entre le SI et le débit cardiaque (Qc) et entre la pression pulsée (PP) et le volume d’éjection systolique (VES) durant la même phase. Méthode : Nous avons analysé les données de soixante-six porcelets anesthésiés et ventilés qui ont bénéficié d’une spoliation sanguine à 2 mL.kg-1.min-1 jusqu’à obtenir une pression artérielle moyenne (PAM) de 40 mmHg. Au cours de cette phase hémorragique, des mesures hémodynamiques et échocardiographiques ont été réalisées régulièrement. Résultats : Le coefficient de corrélation entre le SI et le VDS était de 0,70 IC95%, [0,64 ; 0,75] (p < 0,01); celui entre la PAM et le VDS était de -0,47 IC95% [-0,55 ; -0,38] (p < 0,01). Les coefficients de corrélation entre le SI et le Qc ainsi qu’entre la PP et le VES étaient respectivement de -0,45 IC95% [-0,53 ; -0,37] (p < 0,01) et 0,62 IC95% [0,56 ; 0,67] (p < 0,01). Conclusion : Dans un modèle de choc hémorragique contrôlé chez le porcelet, la corrélation entre le SI et le VDS semble forte.

Aucun
Thomas SANCHEZ (Montpellier), Fabien COISY, Laura GRAU-MERCIER, Céline OCCELLI, Florian AJAVON, Pierre-Géraud CLARET, Thibaud MARKARIAN, Xavier BOBBIA
16:00 - 17:30 #33022 - CP28 Kétamine versus morphine dans la prise en charge de la douleur traumatique en préhospitalier : un essai de non-infériorité, multicentrique, contrôlé, randomisé, en simple aveugle.
CP28 Kétamine versus morphine dans la prise en charge de la douleur traumatique en préhospitalier : un essai de non-infériorité, multicentrique, contrôlé, randomisé, en simple aveugle.

Introduction La douleur aiguë est une affection courante chez les patients en préhospitalier et une prise en charge rapide est essentielle. Les opioïdes sont les analgésiques les plus fréquemment utilisés. Cependant, ils peuvent induire une dépendance, même pour des traitements brefs. Par conséquent, des analgésiques non opioïdes alternatifs pourraient être utilisés pour gérer la douleur en milieu préhospitalier. Prescrite à des doses sous-dissociatives, la kétamine, procure des effets analgésiques. Ainsi, notre objectif est de comparer la kétamine à la morphine pour soulager la douleur en préhospitalier, chez les patients souffrant d'une douleur traumatique. Matériel et Méthode Il s’agit d’un essai multicentrique, en simple aveugle, randomisé et contrôlé. Les patients adultes ont été inclus en préhospitalier à condition d’avoir une douleur aiguë traumatique modérée à sévère (score sur une échelle d'évaluation numérique supérieur ou égal à 5). Les patients ont été randomisés pour recevoir de la kétamine ou de la morphine par injection intraveineuse. Le critère de jugement principal était la différence entre les groupes dans la variation moyenne des scores de douleur sur l'échelle d'évaluation numérique mesurée entre le moment précédant l'administration du médicament à l'étude et 30 minutes plus tard. Pour évaluer la non-infériorité entre les 2 groupes, avec une marge de non-infériorité de 1,3, un écart-type de 3, un risque alpha à 5 %, et une puissance de 90%, 112 patients par groupe étaient nécessaires. Résultats 248 patients ont été inclus dans les 10 SMUR participants à l’étude en France. Les données sont actuellement en cours d’analyse mais seront disponibles à la date du congrès Urgences 2023. Discussion Notre essai clinique randomisé a été conçu pour évaluer l'efficacité et l'innocuité de la kétamine, une analgésie non opiacée alternative, pour gérer la douleur traumatique en préhospitalier. Notre objectif est de fournir des preuves pour modifier les pratiques de prescription afin de réduire l'exposition aux opioïdes et le risque de dépendance qui en découle, même suite à une exposition courte.

aucun
Clément LE CORNEC (Nantes), Jean Benoit HARDOUIN, Celine LONGO, Quentin LE BASTARD, Joel JENVRIN, Emmanuel MONTASSIER
16:00 - 17:30 #33048 - CP29 Stratification du risque thromboembolique par le score TRIP(cast) pour guider les décisions de traitement préventif chez les patients ayant un traumatisme isolé d'un membre inférieur nécessitant une immobilisation: l'essai contrôlé randomisé CASTING.
CP29 Stratification du risque thromboembolique par le score TRIP(cast) pour guider les décisions de traitement préventif chez les patients ayant un traumatisme isolé d'un membre inférieur nécessitant une immobilisation: l'essai contrôlé randomisé CASTING.

Introduction : L'efficacité de l’anticoagulation préventive pour réduire les événements thromboemboliques veineux chez les patients traumatisés d'un membre inférieur reste un sujet de débat. Peu de patients développent un événement thromboembolique veineux dans ce contexte. Les recommandations françaises actuelles sont d’anticoaguler tous les patients jusqu’à reprise de l’appui plantaire. L’objectif de ce travail est d’évaluer la sécurité de ne pas traiter les patients à faible risque selon le score TRiP(cast) et ainsi de diminuer de façon rationalisée le taux de prescription. Méthodes : L’étude CASTING était un essai contrôlé randomisé européen en stepped-wedge a été réalisé dans 15 centres. Les patients ambulatoires admis dans l'un des services d'urgence participants pour un traumatisme des membres inférieurs nécessitant une immobilisation orthopédique sans chirurgie étaient inclus. Chaque centre était randomisé selon l'ordre dans lequel il passait en "période d'intervention" après une période initiale de contrôle. Le score TRiP(cast) était alors appliqué : les patients avec un score TRiP(cast) < 7 ne recevaient pas d’anticoagulation préventive. Le critère d'évaluation principal était le taux d’événements thromboemboliques veineux cliniques (thrombose veineuse symptomatique, emboliepulmonaire, décès) dans les 90 jours suivant l'inclusion des patients à faible risque ne recevant pas de thromboprophylaxie. Avis CPP obtenu, publication du protocole BMJopen et NCT04064489. Résultats : De juin 2020 à septembre 2021, 2117 patients ont été inclus. Les données sont en cours d’analyse. Elles seront disponibles à la date du congrès Urgences 2023. Conclusion: Cet essai clinique randomisé permettra d’évaluer la sécurité de ne pas traiter un large sous-groupe de patients ayant un traumatisme d’un membre inférieur immobilisé évalué à risque faible de développer un événement thromboembolique veineux selon le score TRiP(cast).
Delphine DOUILLET (Angers), Andrea PENALOZA, Damien VIGLINO, Jean-Jacques BANIHACHEMI, Thomas MOUMNEH, Dominique SAVARY, Jérémie RIOU, Pierre-Marie ROY
16:00 - 17:30 #33049 - CP30 Prise en charge ambulatoire des patients atteints de COVID-19 : Validation prospective multicentrique de la sécurité de la règle HOME-CoV révisée.
CP30 Prise en charge ambulatoire des patients atteints de COVID-19 : Validation prospective multicentrique de la sécurité de la règle HOME-CoV révisée.

INTRODUCTION : L'identification précoce des patients COVID-19 qui peuvent être pris en charge à domicile est un enjeu majeur. La règle HOME-CoV visant à définir les patients pouvant être pris en charge en ambulatoire a été validée prospectivement mais amenait à un sous-triage. Elle a été révisé et optimisé. L'objectif était de valider prospectivement le score HOME-CoV révisé pour identifier un sous-groupe de patients des urgences présentant un faible risque d'évolution défavorable et pouvant être traités à domicile en toute sécurité. METHODES : Il s’agissait d’une étude pragmatique, prospectif et multicentrique, mené dans les services d'urgence de 30 hôpitaux européens. L'objectif principal était de démontrer la sécurité du traitement à domicile pour les patients COVID-19 ayant un score HOME-CoV révisé <2. Le critère d'évaluation principal était le taux d'évolution défavorable indésirables dans les 7 jours. RESULTATS: Au total, 1205 patients ont été analysées (figure 1). A J7, 135 (11,2%, 95%CI 9,5 - 13,1) patients ont eu une évolution défavorable. Au total, 533 (44,2%) patients ont eu un score HOME-CoV révisé <2 et 9 d'entre eux ont eu une évolution défavorable (n=9/533, 1,7%, 95%CI 0,9 - 3,2). CONCLUSION : En conclusion, le score HOME-CoV révisé présente de bonnes performances. Il est basé sur 7 items cliniques faciles à évaluer, même en régulation.
Delphine DOUILLET (Angers), Francois MORIN, Damien DUVAL, Thomas BIZOUARD, Andrea PENALOZA, Lionel FERRANT, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY
16:00 - 17:30 #33220 - CP32 Combinaison d’une réanimation cardiopulmonaire tête et tronc surélevée, d’un massage cardiaque automatisé avec compression-décompression active et d’une valve d’impédance inspiratoire pour améliorer la prise en charge de l’arrêt cardiaque.
CP32 Combinaison d’une réanimation cardiopulmonaire tête et tronc surélevée, d’un massage cardiaque automatisé avec compression-décompression active et d’une valve d’impédance inspiratoire pour améliorer la prise en charge de l’arrêt cardiaque.

Introduction : L'élévation automatisée de la tête et du thorax pendant la réanimation cardiopulmonaire (RCP) combinée à la compression décompression active et valve d'impédance inspiratoire (AHUP CPR), a été largement étudiée sur modèle animal en fibrillation ventriculaire. L’AHUP-CPR améliore la perfusion des organes vitaux et double la perfusion cérébrale par rapport à la RCP classique. L’objectif de cette étude était d’évaluer pour la 1re fois chez l’homme le bénéfice potentiel de l’AHUP-CPR pour le traitement de l’arrêt cardiaque (AC) extra-hospitalier. Méthode : Étude prospective interventionnelle monocentrique de type avant-après. Les patients présentant un AC devant témoin étaient inclus. Durant la phase contrôle les patients recevaient une prise en charge classique incluant une mesure précoce de l’EtCO2 par les sapeurs-pompiers. Lors de la phase interventionnelle, les sapeurs-pompiers mettaient en place précocement un dispositif d’élévation contrôlée séquentielle de la tête et du tronc (EleGARD. AdvancedCPR Solutions, USA), une planche à massage cardiaque automatique avec compression-décompression active (Lucas 2 AD, Stryker, USA), et une valve d’impédance inspiratoire (Resqpod, Zoll, USA). L’étude a été réalisée dans 4 casernes et un SMUR. Le critère de jugement principal était la mesure de l’EtCO2 maximal pendant la RCP. Les résultats sont présentés en moyennedéviation standard. Résultats : Au total, 122 patients (59 en phase contrôle, 63 en phase interventions), ont été inclus. Il n’y avait pas de différence significative sur les caractéristiques à l’inclusion (âge, sexe, lieu de survenue, rythme initial). L’EtCO2 était plus élevée pour les patients traités par AHUP-CPR par rapport à la phase contrôle (4118 vs 3013 mmHg, p<0,001). Cette différence était significative pour les rythmes choquables (4513 vs 3412 mmHg, p=0,03) et non choquables (4019 vs 2813 mmHg, p=0,004). Le Taux de RACS était de 33% (n=21) avec AHUP-CPR vs 29% (n=17) pour la RCP standard, et le taux d’admis vivant à l’hôpital 29% (n=18) vs 22% (n=13). Conclusion : Cette étude montre pour la première fois, que les valeurs d’EtCO2 mesurées lors de l’utilisation d’une combinaison thérapeutique incluant une surélévation automatisée de la tête et du tronc pendant la RCP sont dans les limites physiologiques et significativement plus élevées qu’avec une RCP standard. Elle fournit des arguments physiologiques et cliniques positifs pour l’utilisation de cette nouvelle méthode de RCP.

Aucun des auteurs n'a de conflit d'intérêt financier à déclarer, à l'exception du Dr. Lurie qui a développé de nombreux dispositifs de réanimation. Il est le co-fondateur d'Advanced CPR Solution LLC, une entreprise qui développe de nouvelles technologies dans le domaine de la réanimation cardiopulmonaire, dont des dispositifs de surélévation automatisée de la tête et du tronc.
Hélène DUHEM (Grenoble), Caroline SANCHEZ, Christophe CRESPY, Tahar CHOUIHED, Deborah JAEGER, Jose LABARERE, Keith LURIE, Guillaume DEBATY
16:00 - 17:30 #33268 - CP33 Morbi-mortalité des patients gériatriques ayant passé une nuit aux urgences sans lit d’hospitalisation : une étude multicentrique de cohorte.
CP33 Morbi-mortalité des patients gériatriques ayant passé une nuit aux urgences sans lit d’hospitalisation : une étude multicentrique de cohorte.

Introduction : L’activité dans les services d’urgences (SU) ne cessent de croitre avec pour conséquence la surcharge des SU. Il est rapporté que l’allongement du temps de passage et le temps d’attente pour être hospitalisé pourraient être associés à une surmortalité. Un patient âgé passant une nuit aux urgences est à risque de complications engendrées par le manque de sommeil et une attente prolongée sur un brancard. L’impact sur la morbidité et mortalité d’une nuit passée sur un brancard n’est pas connu. Cette étude vise à évaluer la mortalité et la morbidité hospitalière des patients de plus de 75 ans ayant passé la nuit sur un brancard au SU, et la comparer avec les patients ayant pu être hospitalisés pour la nuit. Matériel et méthode : Étude rétrospective multicentrique de cohorte réalisée dans 136 SU français du 12 décembre 2022 au 13 janvier 2023. Tous les patients de plus de 75 ans présents aux urgences entre le 12 décembre 2022 8h et le 14 décembre 2022 8h00 ayant passé la totalité d’une des 2 périodes minuit-8h sur un brancard au SU (groupe « brancard ») ou dans un lit d’hospitalisation (groupe « lit d’hospitalisation ») avec décision d’hospitalisation à la sortie des urgences ont été inclus. Les patients admis en réanimation depuis les urgences étaient exclus. Le critère de jugement principal était la mortalité hospitalière, tronquée à 30 jours. Les critères secondaires incluaient la durée de séjour, la survenue de complication hospitalières (escarre, chute, accident vasculaire cérébrale ou syndrome coronaire aigue, hypernatrémie, saignement et thrombose). Résultats : Plus de 1000 patients seront analysés pendant les mois de janvier et février. La mortalité hospitalière à 30 jours sera précisée dans le groupe brancard avec son intervalle de confiance à 95%, tout comme le taux des critères secondaires. Ces évènements seront ensuite comparés entre les groupes « brancard » et « lit d’hospitalisation » à l’aide d’un modèle mixte pour ajuster sur les variable confondantes (âge et indice de comorbidité de Charlson). Conclusion : Cette large étude multicentrique nationale permettra de détailler le profil des patients âgés après une nuit sur un brancard aux urgences. Leur morbi-mortalité hospitalière sera comparée à celle des patients ayant pu être hospitalisés dans un lit. Les résultats de cette étude sont primordiaux afin d’alerter le public et les institutions sur les probables effets délétères du manque de lit d’hospitalisation d’aval depuis les SU.

Aucun conflit d'intérêt à déclarer
Mélanie ROUSSEL (Rouen), Youri YORDANOV, Dorian TESSANDIER, Frederic BALEN, Marc NOIZET, Karim TAZAROURTE, Said LARIBI, Yonathan FREUND
Salle 252A

"Jeudi 08 juin"

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ATW06
16:00 - 17:30

Atelier Médecins Winfocus
Echocardiographie focalisée

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Vous êtes débutant en échographie et vous vous intéressez au cœur ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour apprendre comment réaliser facilement des coupes cardiaques de qualité. Nos experts vous guideront à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Rejoignez une communauté de professionnels passionnés et venez découvrir l'échographie cardiaque, premier pas vers l'évaluation hémodynamique échoguidée. N'attendez plus pour réserver votre place et devenir un pro de l'échographie cardiaque !
Salle 252B

"Jeudi 08 juin"

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AM04
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Anesthésie Loco-Régionale écho-guidée
Douleur - Analgésie

Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille), Pierre-Olivier VIDAL (MEDECIN URGENTISTE) (Conférencier, Marseille)
Connaître les indications de l'anesthésie loco-régionale écho-guidée dans le cadre d'un service d'urgence. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau du poignet et de l'avant-bras pour l'anesthésie des territoires médian, radial et cubital. Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau de la cheville pour une anesthésie du pied. Savoir réaliser des blocs anesthésiques de la main et du pied en appliquant les manœuvres de sécurité. Savoir évaluer le rapport bénéfices/risques de la technique des blocs anesthésiques de la main et du pied dans un service d'urgence.
Salle 253

"Jeudi 08 juin"

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CM53
16:00 - 17:30

Conférence Médecins - Session CREF
Les nouvelles recommandations de la SFMU
Cardiologie - Autre, Douleur - Analgésie, Jeunes, Pneumologie

Modérateurs : Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen), Nicolas JUZAN (medecin) (Paris)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Restez up to date ! Les membres de la Commission des Référentiels présenteront les dernières recommandations publiées par notre société savante.
16:00 - 17:30 Prise en charge des anticoagulants en structures d'urgence. Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
16:00 - 17:30 Drépanocytose. Sandrine JEAN (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Manager en structure de Médecine d'Urgence. Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
16:00 - 17:30 Insuffisance cardiaque aiguë. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Salle 342A

"Jeudi 08 juin"

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AMS18
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Abords vasculaires en pédiatrie
Pédiatrie

Coordonnateur : Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien JULLIAND (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
Décrire les différentes voies d’abord veineuses utilisables chez l’enfant, en particulier la voie veineuse périphérique, la voie intra-osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né à la naissance, dans le contexte de l’urgence hospitalière et pré-hospitalière et selon les situations cliniques : indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et de surveillance.
Exposer ces différentes techniques avec l’aide de mannequins ainsi que l’utilisation d’os de poulet pour la pose d’IO.
Salle 352A

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FC23
16:00 - 17:00

Flash communications
SCA ST+

Modérateur : Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
16:00 - 17:00 #33018 - FC23-01 Impact de l’heure du premier contact médical sur la morbi mortalité à 1 an chez les patients présentant un SCA ST+.
FC23-01 Impact de l’heure du premier contact médical sur la morbi mortalité à 1 an chez les patients présentant un SCA ST+.

Introduction : La morbi mortalité des syndromes coronariens aigus ST+ (SCA ST+) est corrélée au temps d’ischémie qui dépend des délais d’appel et de prise en charge du patient. La littérature est discordante sur l’impact de l’heure de prise en charge du patient sur la mortalité. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact d’une prise en charge initiale aux heures ouvrables ou non sur la mortalité à court et long terme chez les patients traités par angioplastie primaire. Matériel et méthodes : La population de cette cohorte rétrospective multicentrique a été extraite du registre national « France PCI ». Les patients majeurs présentant un SCA ST+ <24h et ayant bénéficié d’une angioplastie coronaire entre Janvier 2014 et Décembre 2016 ont été inclus. Nous avons séparé les patients en 2 groupes : « heures ouvrables » défini par un premier contact médical (PCM) du lundi au vendredi entre 8 heures et 18 heures et « heures non ouvrables » défini par un PCM pendant la nuit, le week-end et les jours fériés. Notre critère de jugement principal était la mortalité toute cause à 1 an. Résultats : 2409 patients ont été inclus, 969 (40,2%) en heures ouvrables et 1440 (59,8%) en heures non ouvrables. Les caractéristiques démographiques étaient comparables entre les 2 groupes en dehors de l’âge. Il n’y avait pas de différence de mortalité hospitalière ni à 1 an en analyse multivariée. On retrouvait un délai « Douleur thoracique-PCM » plus court en heures non ouvrables (161 minutes contre 180 minutes), et un délai « porte-guide » (porte étant la porte d'hôpital avec coronarographie) plus court en heures ouvrables (80 minutes contre 113 minutes), de ce fait le temps d’ischémie n’était pas significativement différent entre les 2 groupes. Conclusion : Dans notre étude, la mortalité à 1 an chez les patients présentant un SCA ST+ traité par angioplastie primaire était similaire entre ceux pris en charge initialement en heures ouvrables et non ouvrables.
Julie DURIEZ (Caen)
16:00 - 17:00 #33098 - FC23-02 Plus faible recours à la filière optimale de prise en charge des SCA ST+ chez les femmes, les personnes âgées et les résidents en zone rurale.
FC23-02 Plus faible recours à la filière optimale de prise en charge des SCA ST+ chez les femmes, les personnes âgées et les résidents en zone rurale.

Introduction : La prise en charge des SCA ST+ est une urgence vitale, reposant en premier lieu sur l’appel au SAMU pour bénéficier d’un SMUR (filière optimale). L’objectif était d’identifier les facteurs individuels (sociodémographiques et cliniques des patients), contextuels (socioéconomiques du lieu de résidence), organisationnels (offre de soins) et structurels (équipements), associés au recours aux soins des patients SCA ST+. Méthode : Cohorte rétrospective multicentrique de patients SCA ST+ inclus dans un registre régional entre janvier et décembre 2019. Analyse statistique : modèle logistique multinomial avec comme variable à expliquer le recours aux soins selon trois modalités : déclenchement SMUR, arrivée aux urgences après appel SAMU, arrivée aux urgences sans appel SAMU. Résultats : Parmi les 1665 SCA ST+ inclus, 58% ont bénéficié d’un SMUR, 19% sont arrivés aux urgences après appel SAMU. Un antécédent de coronaropathie était associé à la filière optimale ; être une femme et être âgé étaient associés à une arrivée aux urgences après appel SAMU ; vivre en zone rurale était associé à une arrivée aux urgences sans appel SAMU. Conclusion : Cette étude a permis d’identifier les profils de patients SCA ST+ pris en charge hors filière optimale. Des actions de sensibilisation sont nécessaires auprès des professionnels de la régulation pour réduire les inégalités d’âge ou de genre, et auprès des populations rurales pour encourager l’appel SAMU en cas de signes évocateurs.

aucun conflit d'intérêt
Sandrine DOMECQ (Bordeaux), Hasnae BEN-ROUMMANE, Elodie RICHARD, Mireille PLAS, Abdelkrim MOKDADI, Bertrand TAHON, Charles-Henri ROTH, Nathalie GOULOIS
16:00 - 17:00 #33278 - FC23-03 La prise en charge des SCA ST+ en pré-hospitalier : deux régions différentes mais mêmes constats.
FC23-03 La prise en charge des SCA ST+ en pré-hospitalier : deux régions différentes mais mêmes constats.

Introduction : L’offre de soins et les caractéristiques urbaines sont très variables d’une région à l’autre et peuvent avoir un effet sur la prise en charge des patients victimes d’un SCA ST+. Nous avons souhaité décrire les délais de prise en charge de deux régions de France avec des caractéristiques géographiques d’accès aux soins différentes.   Méthode : Inclusion : tous les patients inclus entre 2017 et 2021 dans deux registres régionaux exhaustifs de prise en charge des SCA ST+ de moins de 24h en pré-hospitalier. Analyse : description des filières (SMUR primaire et secondaire après passage aux urgences) et des délais de prise en charge des SCA ST+ par filière et par région. Résultats : 17237 patients ont été inclus (région 1 : 10534, région 2 : 6703) dont 74% pris en charge en primaire (région 1 : 77.8%, région 2 : 68.5%). En primaire, le délai médian de reperfusion (douleur-inflation) était de 182 min (région 1) et 184 min (région 2). En secondaire ce délai doublait (région 1 : 323 min, région 2 : 334 min). Les délais d’alerte (douleur-premier contact médical - PCM ; région 1 : 90 min, région 2 : 86 min) et de prise en charge (PCM-inflation ; région 1 : 85 min, région 2 : 89 min) étaient similaires en SMUR primaire.   Conclusion : Les délais de prise en charge sont comparables entre ces deux régions géographiquement distinctes, avec le même constat de délais très allongés en secondaire.       
Aurelie LOYEAU (Paris), Catherine PRADEAU, Sophie BATAILLE, Chancel NGOUNOU, Brice MOITEAUX, Paul CLAVERIES, Bruno TROGOFF, Yves LAMBERT
16:00 - 17:00 #33284 - FC23-04 Prise en charge des SCA ST+ : le temps perdu ne se rattrape plus… Etude TPRP .
FC23-04 Prise en charge des SCA ST+ : le temps perdu ne se rattrape plus… Etude TPRP .

Introduction La prise en charge du SCA ST+ est une course contre la montre. Nous nous sommes demandé quel délai du retard imputable au patient (appel tardif au SAMU) ou celui imputable à la filière de soin avait l’impact le plus négatif sur le pronostic.    Méthodes  Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR. Inclusion : tous les patients du registre de 2003 à 2021 avec décision de reperfusion par angioplastie. Exclusion : secondaires. Paramètres : démographie, délai d’appel (douleur-appel au SAMU), délai de reperfusion coronaire (premier contact médical – angioplastie) et mortalité hospitalière. Critère de jugement : mortalité hospitalière. Analyse : régression logistique des délais discrétisés par quartiles (test du ratio de vraisemblance). Résultats  25.513 patients ont été inclus (sur 42.224 patients du registre) : 20.229 (79%) hommes et 5.284 (21%) femmes. Age médian : 59 (51-71) ans. Le délai médian d’appel était de 74 (29-200) min. Le délai médian de reperfusion était de 90 (74-110) min. La mortalité était de 4.6% (988). L’augmentation du délai de reperfusion augmente la probabilité de décès (Tableau) Conclusion Une reperfusion rapide ne compense pas un appel tardif. Education des patients et des médecins et fluidification de la filière sont les clés de la réduction de mortalité des patients avec un SCA ST+.
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Paris), Brice MOITEAUX, Fadhila IRBOUH, Sophie BATAILLE, Roger KADJI KALABANG, Lionel LAMHAUT, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:00 #33291 - FC23-05 Secondaire pour un SCA ST+ & accessibilité de l’angioplastie – Etude ACANGE .
FC23-05 Secondaire pour un SCA ST+ & accessibilité de l’angioplastie – Etude ACANGE .

Secondaire pour un SCA ST+ & accessibilité de l’angioplastie – Etude ACANGE  Introduction  Le nombre de transferts secondaires pour SCA ST+ ne diminue pas dans notre région de 12 millions d’habitants avec 8 SAMU, 40 SMUR et 36 salles de coronarographie. Nous nous sommes demandé si l’offre de soins inéquitablement répartie en était la cause.  Méthodes Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires). Inclusion : tous les patients du registre avec transfert secondaire de 2014 à 2021. Exclusion : primaires. Paramètre : démographie, délai de prise en charge (douleur-arrivée SMUR secondaire), nombre de salles de coronarographie par million d’habitants dans le département et mortalité hospitalière. Critère de jugement : taux de secondaires. Analyse : corrélation de Spearman entre le taux agrégé de transferts secondaires à l’échelle départementale et le nombre de salles de KT par million d’habitants. Résultats 9.654 patients ont été inclus (sur 19.080 patients du registre) : 3.223 (76%) hommes et 1.022 (24%) femmes. Age médian : 60 (51-71) ans. Délai de prise en charge : 245 (139-460) min. Taux de transferts secondaires statistiquement étroitement corrélé (R2=0,8 ; p=0,02) à la densité départementale en salles de coronarographie (Figure). Conclusion L’accessibilité de la coronarographie participait significativement à l’augmentation du nombre de secondaires pour SCA ST+.
Roger KADJI KALABANG (Melun), Marine SCANNAVINO, Aurelie LOYEAU, Daouda BA, Lionel LAMHAUT, François DUPAS, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:00 #33294 - FC23-06 Analgésie dans le SCA ST+ - Traiter le mal pour le mâle : ce n’est pas suffisant !
FC23-06 Analgésie dans le SCA ST+ - Traiter le mal pour le mâle : ce n’est pas suffisant !

Introduction L’analgésie est une priorité dans la prise en charge du SCA ST+. Elle est rendue complexe par les incertitudes quant à la balance bénéfice risque du traitement par la morphine. Par ailleurs, les femmes bénéficient moins souvent d’une analgésie que les hommes. Nous avons souhaité savoir si les femmes avaient été victimes d’une oligo-analgésie en raison de la problématique de l’analgésie dans le SCA ST+.  Méthodes Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ <24h pris en charge en préhospitalier Inclusion :patients du registre de 2015 à 2021 Exclusion : secondaires Paramètre : démographie, délai de prise en charge (douleur-premier contact médical), analgésie (morphine, paracétamol, autre ou aucune), décision de reperfusion et mortalité hospitalière Critère de jugement : taux d’analgésie dont morphinique Analyse : chi2 Résultats 12193 patients ont été inclus. Age médian: 61.3 (52.9-72.2) ans. 9414 (78%) hommes et 2676 (22%) femmes. Le délai médian de prise en charge était de 90 (51-193) min. Le taux d’analgésie était de 8392 (69%). L’analgésie reposait sur la morphine dans 4090 (53%) cas, le paracétamol dans 5881 (77%) cas, un autre médicament dans 202 (3%) cas. Les femmes recevaient moins souvent une analgésie morphinique ou non (Tableau). Le taux de décision de reperfusion coronaire était significativement moins élevé chez les femmes: 93.8% vs 96.4%; p=<0,01. La mortalité était significativement plus élevée: 7.5% vs 3.66%; p<0,01.
Julian MORO (LE CHESNAY), Brice MOITEAUX, Hakim BENAMER, Marine SCANNAVINO, Matthieu HANF, François DUPAS, Frédéric LAPOSTOLLE, Yves LAMBERT
16:00 - 17:00 #33295 - FC23-07 Des urgentistes attentifs au cœur des femmes ! Traitements anti-agrégant et anti-coagulant du SCA ST+ de la Femme. Etude SCAF.
FC23-07 Des urgentistes attentifs au cœur des femmes ! Traitements anti-agrégant et anti-coagulant du SCA ST+ de la Femme. Etude SCAF.

Introduction Les femmes avec un SCA ST+ ont une mortalité supérieure aux hommes (Benamer, EuroIntervention. 2016). Une des raisons est que les traitements sont moins souvent mis en œuvre. Nous avons souhaité vérifier que ce n’était pas le cas chez nous ! Méthodes Source : registre régional incluant tous les SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 8 SAMU. Inclusion : tous les patients du registre de 2015 à 2021. Exclusion : secondaires. Paramètre : démographie, délai de prise en charge (douleur-premier contact médical), décision de reperfusion, anti-agrégant (aspirine, clopidogrel, ticagrelor, prasugrel, autre ou aucun), anti-coagulant (HBPM, HNF, autre ou aucun) et mortalité hospitalière. Critère de jugement : taux de traitements anti-agrégant et anti-coagulant. Analyse : tests de Wilcoxon, Mann Withney, chi-deux. Résultats 12.090 patients inclus : 9.414 (78%) hommes et 2.676 (22%) femmes. Age médian : 61 (52-72) ans. Délai médian de prise en charge : 90 (51-193) min. Taux de traitements anti-coagulant et anti-agrégant plaquettaires ne différait pas significativement entre les hommes et les femmes – alors que délais de prise en charge et décisions de reperfusion différaient (Tableau). Conclusion Les femmes n’étaient pas sous-traitées par anti-agrégant et anti-coagulant dans notre région. Elles étaient néanmoins prises en charge plus tard, bénéficiaient moins souvent d’une décision de reperfusion et avaient une mortalité plus élevée.
Gaëlle LE BAIL (Garches), Daniel JOST, Marina LAFAY, Roger KADJI KALABANG, Sophie BATAILLE, Thévy BOCHE, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 08 juin"

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16:00 - 17:00

Flash communications
Scores et biomarqueurs

Modérateur : Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
16:00 - 17:00 #33067 - FC24-01 PrecarED score : Développement par la méthode Delphi d’un score de repérage des patients consultant au service d’accueil des urgences du chu d’Angers nécessitant une évaluation par un assistant de service social.
FC24-01 PrecarED score : Développement par la méthode Delphi d’un score de repérage des patients consultant au service d’accueil des urgences du chu d’Angers nécessitant une évaluation par un assistant de service social.

Introduction : L’accès aux soins des patients en situation de précarité est un enjeu de santé publique pour lequel les services d’urgences sont en première ligne. Il s’agit parfois du seul contact avec le système de santé qu'un patient aura Le repérage de ces patients est fondamental pour proposer une intervention sociale dans le but de favoriser l’accès aux droits commun. Ce repérage est complexe et nécessite des outils adaptés à la médecine d’urgence. L’objectif de ce travail est de proposer un score qui permette de déterminer l’indication d’un rendez-vous avec un travailleur social, et d’estimer le délai de ce rendez-vous, parmi les patients consultant au SAU. Méthode : L’objectif était d’obtenir un consensus parmi un panel d’experts dans le domaine de la précarité en santé, issus de de plusieurs disciplines. Nous avons utilisé la méthode Delphi, consistant en des tours de réponse répétés à un questionnaire jusqu'à obtenir un accord, défini par plus de 75% de réponses concordantes. Les items à évaluer étaient issus d'une liste préliminaire comprenant 52 propositions, liste élaborée par un comité scientifique à partir d'une revue de littérature. Les experts devaient évaluer leur pertinence en tant qu’indicateur de précarité chez un individu. L’objectif principal était de définir un score de dépistage de la précarité, sous réserve d’avoir un accord entre les experts sur chaque item. Résultats : Quatre tours de réponses ont été réalisés entre mai et octobre 2021. Un consensus a été obtenu sur l’ensemble des items à évaluer. Le score final couvrant tous les grands domaines de la précarité comporte 5 items majeurs, et 8 items mineurs. Il propose également une règle d’adressage à un rendez-vous avec un ASS, et des recommandations sur le délai maximum de ce rendez-vous. Discussion : La validité externe du score est satisfaisante en comparaison avec la littérature. L’obtention d’un consensus d’experts avant la réalisation d’études statistiques semble aujourd’hui être la méthodologie la plus pertinente dans la création d’un score. Conclusion : Cette étude a permis la construction d’un score de repérage de la précarité parmi les patients consultant aux urgences. La deuxième partie du travail sera une étude multicentrique prospective, afin d'évaluer sa pertinence, en termes de sélection des patients à adresser à un ASS et de délais proposés, et d'affiner le score par une analyse statistique.

Aucun
Matthieu LE GUERN (ANGERS), Aurore ARMAND, Clotilde ROUGÉ-MAILLART, Delphine LEMAITRE, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
16:00 - 17:00 #33123 - FC24-02 Développement et validation d’un score pour guider la prise en charge ambulatoire de l’intoxication aux champignons : analyse rétrospective des expositions déclarées aux Centres Anti-Poison français.
FC24-02 Développement et validation d’un score pour guider la prise en charge ambulatoire de l’intoxication aux champignons : analyse rétrospective des expositions déclarées aux Centres Anti-Poison français.

Introduction : L’objectif était de développer et valider un score pour aider les médecins à décider d’une prise en charge ambulatoire ou hospitalière des patients suspects d’intoxication aux champignons en régulation médicale. Méthodes : Étude rétrospective de la base de données nationale relatives aux intoxications aux champignons déclarées aux centres antipoison et toxicovigilance. Les critères de jugement étaient la décision d’hospitalisation, l’admission en réanimation et le décès. Trois méthodes ont été utilisées pour construire le modèle : consensus d’experts, random forest, elastic-network puis le score a été optimisé par regroupement de variables et par analyse de sensibilité. Résultats : L’analyse a porté sur 9631 dossiers. Le score final comprend 2 critères majeurs (signe de détresse neurologique ou de déshydratation) et 4 critères mineurs (antécédents d’insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique/cirrhose, délai ingestion-symptômes > 6h, signes digestifs persistants et incoercibles, âges extrêmes <6 ans et >75 ans). Le score est positif avec 1 critère majeur ou 2 mineurs. Ses performances selon les critères de jugement sont données dans le tableau 1. Discussion : Cette étude basée sur des données réelles larges nationales montre une performance intéressante en faveur d’un surtriage. Conclusion : Ce score créé pour aider à réguler des patients suspects d’intoxication aux champignons semble prometteur et nécessite une validation prospective pour être utilisé en pratique.
Cyrielle HOUALARD (Le Mans), Delphine DOUILLET, Jérémy LECOT, Chloé BRUNEAU, Alexis DESCATHA
16:00 - 17:00 #33172 - FC24-03 Valeur pronostique de l’élévation de la troponine à l’admission et durant l’hospitalisation chez les patients atteints de la COVID-19.
FC24-03 Valeur pronostique de l’élévation de la troponine à l’admission et durant l’hospitalisation chez les patients atteints de la COVID-19.

Introduction : Chez les patients COVID19, la troponine à l’admission est un biomarqueur à visée pronostique. Mais peu d’études ont exploré sa valeur pronostique durant le suivi. Notre objectif est d’évaluer ses performances pronostiques pour la mortalité intra-hospitalière durant l’hospitalisation. Matériels et méthodes : La troponine a été dosée de façon répétée à l’admission et durant le suivi des patients COVID-19, hospitalisés de janvier à juillet 2020. La valeur pronostique de la troponine pour le décès intra-hospitalier a été évaluée à l’aide de régressions logistiques, courbes ROC et modèles de Cox. L’étude a été validée par un comité d’éthique. Résultats : Sur les 399 patients COVID19, 247 ont eu au moins deux dosages de troponine lors du suivi. Parmi eux, 80 (20%) sont décédés durant leur hospitalisation. Une troponine augmentée à l’admission était associée à une surmortalité (Hazard Ratio (HR) 2.59 (95%CI 1.56–4.28) ; p<0.01, fig.1A). Cette association était dose-dépendante (p<0.001, fig.1B). Afin d’évaluer la valeur prédictive de la variation de troponine au cours du temps (fig.1C et 1D), nous avons analysé le ratio (ROT) entre la valeur la plus élevée et celle à l’admission. Une augmentation de plus de 75% du ROT était associée à une surmortalité (p<0.05). Conclusion : Chez les patients COVID19, la troponine semble être un biomarqueur pertinent à visée pronostique à l’admission, mais son dosage régulier durant le suivi ne semble pas avoir d’intérêt pronostique.

Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt concernant l'étude présentée.
Agathe BEAUVAIS (Paris), Nicolas GENDRON, Aurélien PHILIPPE, Benoît VEDIE, Marie-Anne LORIOT, Philippe JUVIN, David SMADJA, Richard CHOCRON
16:00 - 17:00 #33399 - FC24-04 Valeur pronostique du gradient alvéolo-capillaire/FiO2, saturation pulsée en oxygène/FiO2 et rapport Pa02/FiO2 pour prédire la mortalité chez les patients COVID.
FC24-04 Valeur pronostique du gradient alvéolo-capillaire/FiO2, saturation pulsée en oxygène/FiO2 et rapport Pa02/FiO2 pour prédire la mortalité chez les patients COVID.

Introduction : La pathologie SARS COV2 s’est avérée être une pathologie complexe à processus dynamique évolutif et à multiples facettes physiopathologiques et cliniques. La symptomatologie respiratoire souvent présente dans les séries a toutefois soulevé des théories de mismatch entre les rapports ventilation/ perfusion pulmonaires et une physiopathologie complexe pouvant inclure une vasculopathie capillaire. Objectif : L’objectif de ce travail a été de comparer les valeurs pronostiques du Gradient alvéolocapillaire (GA-a), de la pression alvéolaire partielle en oxygène (P) et de la saturation pulsée (SpO2) rapportés à la fraction inspirée en oxygène afin d’éliminer le facteur confondant des conditions de prélèvement de la gazométrie (GDS) en termes de mortalité intra hospitalière. Méthodes : Analyse rétrospective sur recueil prospectif de patients admis aux urgences pour infection COVID en cours d'explorations. Calcul des rapports GA-a/F, SpO2/F et P/F sur les données cliniques et gazométriques immédiats à l’admission. Etude de la mortalité à J7(MJ7). Analyse univariée, des cut-offs et des courbes ROC ( Area under the curve AUC, Intervalle de confiance 95% et p). Résultats : Inclusion de 667 patients. Genre-ratio= 1,25. Age moyen 64 ans +/-14 ans. Mortalité intra hospitalière 42,7%(n=285). Caractéristiques GDS n(%) : Alcalémie 519(78) ; Hypocapnie 574 (86) ; GA-a>60 mmHg :424(63) ;P/F <200 :261 (39). Analyse univariée MJ7 [OR ; IC(95%) ; p]: [GA-a/F >=280 =4,88 ;[3,37-7] <0,001] ; [P/F<200= 5 ;[3,58-7] <0,001] ; [SpO2/F < 420;[3,9-8,6] <0,001].Analyse ROC [ AUC ;IC(95%) ;p] =[(GA-a/F) :0,726 ;[0,688-0,765] ;<0,001], [(P/F) :0,734 ;[0,695-0,773] ;<0,001] ; [(SpO2/F) :0,715 ;[0,677-0,754] ;<0,001]. Conclusions : Gradient A-a/F, SpO2/F et P/F ont été statistiquement différents entre décédés et survivants et ont été comparables en termes de valeur pronostique pour prédire la mortalité intra hospitalière en matière de COVID. Toutefois Un GA-a plus élevé que dans les insuffisances respiratoires aiguës classiques laisse supposer une physiopathologie différente de l'hypoxémie en cas de COVID.
Hamed RYM, Sana TABA (Paris), Amal OUSSAIFI, Imen MEKKI, Aymen ZOUBLI, Rim DHAOUEDI, Maaref AMEL, Hanene GHAZALI
16:00 - 17:00 #33406 - FC24-05 La valeur pronostique du 'National Early Warning Score 2' Chez les patients admis aux urgences pour sepsis et état de choc septique.
FC24-05 La valeur pronostique du 'National Early Warning Score 2' Chez les patients admis aux urgences pour sepsis et état de choc septique.

Introduction : L’outil de dépistage précoce le plus couramment utilisé pour la détection des patients à mortalité élévé admis pour sepsis et état de choc septique était The Quick Sepsis Related Organ Failure Score (q SOFA ). Des études récentes ont suggéré l'utilisation de The National Early Score 2 ( NEWS 2 ) pour le triage et la détection des patients à risque de complications et de mortalité. Objectif : Déterminer la valeur pronostique du score NEWS 2 chez les patients admis aux urgences pour sepsis et état de choc septique Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective observationnelle descriptive et monocentrique menée sur une période de 1 ans. Ont été inclus les patients âgés de 18 ans et plus admis aux urgences pour un sepsis ou un état de choc septique. Les scores NEWS2 et q SOFA ont été calculés chez tous les patients. Une valeur seuille positive, à partir de la laquelle le risque de mortalité a été concidéré comme élévé, a été fixée à ≥ 5 pour le score NEWS 2 et ≥ 2 pour le score q SOFA . Le critère de jugement principal était la mortalité aux urgences. Une analyse par la courbe ROC a été réalisée. Résultats : Deux cents quatres patients ont été admis aux urgences avec un sexe ratio de 1,08 et . L’Age moyen est de 63 ans [18-94 ]. Parmi ces patients, 65 % était en sepsis et 35 % avaient un état de choc septique . Le score qSOFA moyen a été de 1,45 [0-3]. Un score NEWS2 moyen a été de 6,3 [0-16]. La mortalité intra- hospitalière a été observée chez 67 patients (34%) dont 57 patients avaient un score NEWS 2 ≥ 5 et 45 patients avaients un score qSOFA ≥ 2. L’aire sous la courbe ROC a montré que les scores NEWS 2 et le qSOFA ont une valeur prédective de mortalité avec respectivement (AUC= 0,708, p=0,000, [0,630-0,785]) et (AUC=0,713, p=0,000, [0,635-0,790]). Les valeurs des scores NEWS 2 ≥ 5 et qSOFA ≥ 2 avaient une valeur prédictive de mortalité avec respectivement (p=0,000, OR= 2,9, [1,63- 5,40]) et (p=0,001, OR= 1,9, [1,259- 2,916]) Conclusion : La sensibilité d’un score NEWS 2 ≥ 5 était comparable à celle du score q SOFA ≥ 2 pour identifier les patients à risque de mortalité élévé chez les patients admis aux urgences pour sepsis et état de choc septique.

pas de conflit d'intérêt
Wided BAHRIA LASGHAR, Intissar BOUSSAID, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Dhekra HAMDI, Wiem DEMNI, Monia BOUSSEN, Nour Elhouda NOUIRA
16:00 - 17:00 #33408 - FC24-06 La dysnatremie comme facteur prédictif d’évolution défavorable et de morbi-mortalité dans l’infection COVID-19 chey la population gériatrique.
FC24-06 La dysnatremie comme facteur prédictif d’évolution défavorable et de morbi-mortalité dans l’infection COVID-19 chey la population gériatrique.

introduction: La dysnatrémie est un facteur prédicteur de mortalité chez les patients atteints de pneumopathie. Il existe peu de données sur l'incidence et l'impact pronostique de la concetration anormale chez les patients atteints de Covid-19. l'objective de ce travail est d'établir une relation entre la valeur du sodium sérique pendant l'hospitalisation avec les résultats cliniques y compris la mortalité, le recours à la ventilation mécanique et l'insuffisance rénale aigue. Méthodes: il s'agit d'une étude rétrospective incluant tous les patients agés de plus que 65 ans dont le diagnosic de Covid-19 a été confirmé ey ayant ncessité une hospitalisation dans le sevice des urgences sur une période de 10mois. On a évalué l'association de la dysnatrémie (sodium sérique <135 ou >145 mmol/l , respectivement pour hyponatrémie et hypernatrémie ) avec la mortalité chez les patients hospitalisés ainsi que le recours à la ventilation mécanique . résultats: l'étude a inclus 164 patients avec un age moyen a 75 ans. A l'admission , 36,1% des patients étaient en hyponatrémie principalement dus à une hypovolémie, et 4,9% à une hypernatrémie. les comorbidités les plus courantes sont (%): hypertension(45,7%), diabéte(25%),l'insuffisance rénale aigue(IRA) (16,4 %), l'asthme (11,9 %), les cardiopathies ischémiques (11,3 %), les maladies cardiovasculaires (8,6 %), l'arythmie (8,6 %). et cancer (8%). La mortalité globale était de 38,4%. L'hyponatrémie à l'admission est associée à un risque de décès multiplié par 3,3 (IC à 95 %, 1,55-6,71 ; P = 0,002). L'hyponatrémie à l'admission était liée à une multiplication par 2,18 de la probabilité d'avoir besoin d'une assistance ventilatoire (IC à 95 %, 1,34-3,45, P = 0,0011). L'hypernatrémie n'était pas un facteur de risque de mortalité hospitalière. Les valeurs de sodium n'étaient pas associées au risque d'IRA et à la durée du séjour à l'hôpital. Conclusion : Des taux de sodium anormaux pendant l'hospitalisation sont des facteurs de risque de mauvais pronostic, l'hyponatrémie et l'hypernatrémie étant respectivement associées à un risque accru de décès et d'insuffisance respiratoire. Les valeurs de sodium sérique pourraient être utilisées pour la stratification des risques chez les patients atteints de COVID-19.

Caird FI, Andrews GR, Kennedy RD : Effect of posture on blood pressure in the elderly : Br Heart J 1973 ; 35 : 527-30 Miller M, Hecker MS, Friedlander DA, Carter JM : Apparent idiopathic hyponatremia in an ambulatory geriatric population. J Am Geriatr Soc 1996 ; 44 : 404-8 Miller M : Hyponatremia : Age-related risk factors and therapy decisions. Geriatrics 1998 ; 53 : 32-3, 37-8, 41-2 passim Miller M, Morley JE, Rubenstein LZ : Hyponatremia in a nursing home population. J Am Geriatr Soc 1995 ; 43 : 1410
Houyem ZOUARI (tunisia, Tunisie), Safia OTHMENI, Marouane SANAI, Nesserine FETIRICH, Hana HEDHLI, Sarra JOUINI
16:00 - 17:00 #33446 - FC24-07 Etude du score NEWS II (New England Warning Score) en tant que score de triage des patients à l'accueil des urgences adultes.
FC24-07 Etude du score NEWS II (New England Warning Score) en tant que score de triage des patients à l'accueil des urgences adultes.

Introduction : La récurrence des vagues épidémiques plonge très régulièrement sous tension les services d’accueil des urgences (SAU) et remet en cause le système de triage des patients qui est difficile, subjectif et chronophage. L’objectif principal de ce travail était de comparer la capacité des scores : National Early Warning Score 2 (NEWS2), French Emergency Nurses Classification in Hospital triage (FRENCH) et la Classification Infirmière des Malades aux Urgences (CIMU) à prédire l’orientation des patients adultes à l'accueil du SAU en Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV). Matériels et Méthode : Cette étude observationnelle prospective multicentrique réalisée de manière perlée du 23 février au 22 août 2021 a permis d’inclure 1343 patients. Résultats : Les Area Under the Curve – Receiver Operating Characteristic (AUC-ROC) des scores NEWS2, FRENCH et CIMU des 66 patients admis à la SAUV (4,9%) étaient respectivement de 0,77 [IC 95% ; 0,70 ; 0,84] (p<0,001) ; 0,81 [IC 95% ; 0,76 ; 0,86] (p<0,001) et 0,82 [IC 95% ; 0,77 ; 0,86] (p<0,001). La comparaison des AUC-ROC pour ces trois scores ne montrait pas de différence significative. Les AUC-ROC des scores NEWS2, FRENCH et CIMU des 313 patients hospitalisés (23,31%) étaient respectivement de 0,74 [IC 95% ; 0,71 ; 0,77] (p<0,001) ; 0,66 [IC 95% ; 0,63 ; 0,69] (p<0,001) et 0,65 [IC 95% ; 0,62 ; 0,68] (p<0,001). La comparaison des AUC-ROC du score NEWS2 versus FRENCH, puis NEWS2 versus CIMU montrait une différence significative pour la prédiction des hospitalisations (p<0,001) en faveur du score NEWS2. Discussion : La présence des investigateurs à l’accueil des SAU a permis de limiter les données manquantes dont la fréquence respiratoire, trop rarement mesurée, qui est indispensable pour le calcul du NEWS2 et qui s’est avérée être le point clé pour le repérage des patients graves et à risque d’hospitalisation. Ce score semblerait performant pour prédire l’hospitalisation des patients à la sortie du SAU, et ce dès le tri initial, ce qui paraît indispensable dans le contexte actuel de saturation répétée des SAU. Conclusion : Le score NEWS2 paraît prometteur grâce à sa simplicité, sa rapidité d’utilisation et son objectivité. Sa reproductibilité à tout moment et par tous les professionnels de santé semble être un atout indispensable. Son utilisation en pré hospitalier pour le tri et l’orientation, et en intra hospitalier pour réévaluer un même patient semble être une des possibilités prometteuse pour ce score.

ASTELLAS PHARMA convention 12 décembre 2017 Hospitalité Non renseigné Non Détails ASTELLAS PHARMA avantage 12 décembre 2017 Autre 16€ Non Détails Octapharma France avantage 22 novembre 2018 Autre 37€ Non Détails MYLAN MEDICAL SAS avantage 6 décembre 2018 Autre 45€ Non Détails SANOFI AVENTIS FRANCE avantage 29 mai 2019 Autre 17€ Non Détails SANOFI AVENTIS FRANCE convention 29 mai 2019 Hospitalité Non renseigné Non Détails TELEFLEX MEDICAL SAS avantage 12 juin 2019 Autre 19€ Non Détails BRISTOL-MYERS SQUIBB avantage 6 novembre 2018 Autre 19€ Non Détails ASPEN FRANCE avantage 19 juin 2019 Autre 15€ Non Détails
Justine PUNTURO (Marseille), Vanessa MEYNIER, Antoine ROCH, Mohamed BENHARIRA, Aurélia BORDAIS, Nicolas PERSICO
16:00 - 17:00 #33453 - FC24-08 Validation extrinsèque du score de mortalité 4C chez les patients hospitalisés atteints de la Covid-19.
FC24-08 Validation extrinsèque du score de mortalité 4C chez les patients hospitalisés atteints de la Covid-19.

Introduction: La présentation clinique et l'évolution du COVID-19 chez les patients sont très variables, ce qui rend difficile pour les cliniciens le triage des patients et la détermination de leur risque pronostique. Méthodes: Il s'agit d'une étude de cohorte observationnelle rétrospective. L'étude a inclus les dossiers médicaux de tous les patients adultes ayant une infection confirmée par le COVID-19 et qui ont été hospitalisés entre juillet 2020 et décembre 2021. Un cas confirmé de COVID-19 était défini par un dosage positif de la transcriptase inverse-PCR (RT-PCR) d'un écouvillon nasopharyngé associé à des manifestations cliniques compatibles. Les variables ont été extraites par une combinaison d'exportation automatisée et d'examen manuel des dossiers. Les dossiers électroniques incomplets ont été exclus de l'analyse. Nous avons examiné la validité du score 4C pour pronostiquer la mortalité hospitalière en utilisant l'aire sous la courbe caractéristique d'exploitation du récepteur (AUC) avec des intervalles de confiance à 95 % calculés par bootstrapping. Résultats: Nous avons inclus 2155 patients qui ont consulté le service des urgences pour une dyspnée aiguë et qui ont été hospitalisés avec le diagnostic d'infection à Covid-19, parmi lesquels 325 (15,1%) sont décédés à l'hôpital. L'âge médian était de 61 ans et 1192 individus (55,3%) étaient des hommes. - Mortalité observée par groupes de risque du score 4C Ensemble (n=2155) Décès (n=325) Faible (0-3), n (%) 451, (20,9) 2, (0,6) Intermédiaire (4-8), n (%) 702, (32,6) 30, (9,2) Élevé (9-14), n (%) 845, (39,2). 180, (55,4) Très élevé (>=15), n (%) 157, (7,3) 113, (34,8) - Sensibilité et spécificité du score 4C L'aire sous la courbe ROC (receiver operating characteristic) du score pronostique 4C est de 0,86, IC (0,84-0,88) pour la mortalité hospitalière. Conclusion: Le modèle 4C, un score de stratification du risque basé sur huit paramètres facilement disponibles, a montré une grande capacité de discrimination dans une large cohorte de patients atteints de Covid-19.
Shaima MOHAMMAD ABDULLAH, Khaoula BELHADJ ALI, Haythem AYACHI (Monastir, Tunisie), Adel SEKMA, Samir NOUIRA
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 08 juin"

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AMS22
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Immobilisation du membre supérieur en résine
Traumatologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Remi DEWEZ (infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme du poignet et du pouce.
Savoir réaliser une immobilisation pour le poignet en résine rigide et une immobilisation du pouce en résine souple.
Salle 353

"Jeudi 08 juin"

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CMS09
16:00 - 17:00

Conférence Médico-Soignants
Annonce d'une mauvaise nouvelle
Communication, Jeunes

Modérateurs : Carla DE STEFANO (psychologue) (Paris), Xavier EYER (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Annonce du décés d'un patient, quels mots et quelle attitude faut il employer avec les proches en fonction des circonstances. Découverte d'une pathologie grave aux urgences , faut il annoncer le diagnostic aux urgences et comment l'annoncer au patient et à ses proches. Annonce d'une mauviase nouvelle en pédiatrie. Où et Comment aborder les parents , quelle information pour l'enfant. Comment dépister une réaction indadaptée lors de l'annonce d'une mauvaise nouvelle
16:00 - 17:00 Le décès. Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:00 La maladie grave. Aurore ARMAND (médecin) (Conférencier, Angers)
16:00 - 17:00 En pédiatrie. Laure DE SAINT BLANQUAT (Conférencier, Toulouse)
16:00 - 17:00 Comment dépister une réaction pathologique ? Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
Salle Maillot

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AMS29 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Pathologie circonstancielle

Coordonnateur : Yann DANIEL (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Yann DANIEL (Médecin) (Conférencier, Paris), Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Emeric ROMARY (Médecin urgentiste GIGN) (Conférencier, Paris)
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés
Salles 221-222-223
17:00

"Jeudi 08 juin"

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SIS01
17:00 - 18:00

Session Interactive
Quiz : les pièges de l'ECG.

Modérateur : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur : Sébastien BATRANCOURT (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Hélène DEHAUT (IDE) (Conférencier, Lille)
Salle 243

"Jeudi 08 juin"

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FC25
17:00 - 18:00

Flash communications
Situations sanitaires exceptionnelles

Modérateur : Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
17:00 - 18:00 #32920 - FC25-01 AMELIORATION DE LA GESTION LOGISTIQUE D’UN POSTE SANITAIRE MOBILE NIVEAU 2 (PSM 2) DANS UN CHU.
FC25-01 AMELIORATION DE LA GESTION LOGISTIQUE D’UN POSTE SANITAIRE MOBILE NIVEAU 2 (PSM 2) DANS UN CHU.

Introduction Le PSM 2 est un dispositif projetable sur le site d’une situation sanitaire exceptionnelle permettant la prise en charge de 500 victimes. Ces PSM 2 sont répartis dans 24 établissements de santé en France métropolitaine et outre-mer. Ces PSMs doivent être composé de produits : médicaments (MED) non périmés et de dispositifs médicaux (DM) fonctionnels. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’impact financier d’une organisation menant à la réintégration des produits dans les services de soins de l’établissement avant péremption ou obsolescence. Matériel et méthodes Etude mono-centrique observationnelle. Avant Octobre 2020, tous les produits périmés ou obsolètes étaient détruits. Nous avons analysé deux périodes après mise en place de la procédure : Période 1 (Octobre 2020 à Octobre 2021), et Période 2 (Octobre 2021 à Octobre 2022) durant lesquelles a été mis en place l’informatisation des produits, la formation d’une équipe pharmaceutique SSE (EQSSE) composée du Pharmacien responsable SSE (PHSSE), de 2 préparateurs en pharmacie et implication du personnel du SMUR. L’objectif était le retour immédiat des produits périmants dans l’année sur la pharmacie pour être réintégrés au stock de l’établissement. Résultats Durant la période 1, 110 produits (71 (65%) MEDs et 39 (35%) DMs) ont été réintégré, 160 produits (113 (71%) MEDs et 47 (29%) DMs) pour la période 2. Cela représente au total 13436 MEDs (53%) et 11913 DMs (47%) sur le période 1 et 23763 MED (58%) et 16967 DM (42%) sur la période 2. Sur la période 1 le coût des produits réintégrés représentait 15706 euros et 21147 euros sur la période 2. Soit un gain total de 36853 euros sur les deux années. A des fins de facilitation logistique, les équipes SMUR ont systématiquement été impliquées à partir d'octobre 2020. Conclusion La mise en place d’une équipe multidisciplinaire a permis de réaliser des économies par la réintégration de plus de produits du PSM2 dans le stock d’établissement. Cette organisation permet la sensibilisation des équipes du SMUR et de la pharmacie à la composition des lots PSM2 et plus largement aux moyens tactiques du dispositif ORSAN (Organisation de la réponse du système de santé en situation sanitaires exceptionnelles). Au-delà de l’aspect financier, cette nouvelle organisation permet une communication Pharmacie-SMUR.

aucun
Marion LAUREAU (MONTPELLIER), Damien PERIER, Clemence FAUS, Nicolas TERRAIL, Maxime VILLIET, Xavier BOBBIA
17:00 - 18:00 #32959 - FC25-02 Connaissance des outils de réponse à la gestion des Situation Sanitaires Exceptionnelles (SSE) au sein d’un service d’urgences et d’un Service Mobile d’Urgences et de Réanimation (SMUR).
FC25-02 Connaissance des outils de réponse à la gestion des Situation Sanitaires Exceptionnelles (SSE) au sein d’un service d’urgences et d’un Service Mobile d’Urgences et de Réanimation (SMUR).

Introduction Une SSE est définie par tout événement conjoncturel qui va impacter l’offre de soins et requérir son adaptation. La réponse du système de santé face aux SSE est planifiée par des dispositifs nationaux dont la connaissance est essentielle pour une réponse optimale. L’objectif principal était d’évaluer les connaissances sur les SSE, les outils logistiques et stratégiques auprès des équipes SMUR et des urgences de notre CHU. L’objectif secondaire était d’évaluer leurs attentes de formations internes au service. Matériel et Méthode Étude observationnelle monocentrique transversale. Envoi d’un questionnaire anonyme via Googleform aux équipes médicales, paramédicales des urgences adultes et SMUR de notre CHU en novembre 2022. Résultats 84 personnes ont répondu : 39 (47%) médecins urgentistes, 5 (6%) docteurs juniors, 3 (4%) Infirmiers Anesthésistes Diplômés d’État (IADE) SMUR, 7 (9%) Infirmiers Diplômés d’Etat (IDE) SMUR, 11 (13%) ambulanciers SMUR, 11 (13%) IDE urgences. 15 (18%) répondeurs ne savaient pas ce que signifie l’acronyme SSE. 24 (29%) répondeurs connaissaient dans sa totalité l’organisation du service lors du déclenchement du plan blanc (PB), 43 (51%) partiellement et 17 (20%) pas du tout. 21 (33%) répondeurs ne savaient pas que notre centre détenait un Poste Sanitaire Mobile de niveau 2 (PSM2), 32 (39%) l’avaient déjà manipulé. 44 (53%) répondeurs n’avaient participé à aucune formation en lien avec les SSE au cours des 4 dernières années. 42 (50%) avaient déjà participé à un exercice de terrain et 64 (77%) avaient été formé à l’habillage NRBC (Nucléaire, Radiologique, Biologique, Chimique). L’ensemble du personnel interrogé (84, 100%) était en faveur de formations régulières : 74 (88%) sur le risque NRBC, 58 (71%) sur l’organisation du PB, 50 (61%) sur l’organisation pré hospitalière ORSEC NOVI (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile, Nombreuses Victimes), 47 (57%) sur la présentation et manipulation du lot PSM2. Ces formations seraient nécessaires 1 fois par an pour 30 (37%) des participants, 1 fois par semestre pour 44 (54%), et 1 fois par mois pour 8 (10%). Conclusion Cette étude met en évidence une disparité de connaissances sur la gestion des SSE dans notre service et un besoin de formation. Nos équipes souhaitent améliorer leurs connaissances via des formations régulières et des mises en pratiques plus fréquentes. En conséquence, nous travaillons sur l’organisation de ces formations et sur la création d’un PSM fictif.

aucun
Damien PERIER (Montpellier), Marion LAUREAU, Clemence FAUS, Cecile AUDRY, Xavier BOBBIA
17:00 - 18:00 #33017 - FC25-03 25 ans de manifestations dans le plus stade de France. Quels enseignements dans la perspective des jeux olympiques de 2024 ? Etude STAJO.
FC25-03 25 ans de manifestations dans le plus stade de France. Quels enseignements dans la perspective des jeux olympiques de 2024 ? Etude STAJO.

Introduction Le plus grand stade de France a ouvert il y a 25 ans. Il sera le site de référence des compétitions des Jeux Olympiques de 2024. Identifier les situations à risque de forte activité médicale constitue donc un enjeu majeur. Méthodes Inclusion : tous les évènements s’étant déroulé dans le stade depuis son ouverture (1998). Exclusion : huis clos (COVID) et évènements sans activation du PC donc sans présence du SAMU (médecin régulateur + ARM). Paramètres : évènement par type : football, rugby, concert / spectacle, athlétisme, sport mécanique, autre ; nombre de spectateurs, de personnes vues à infirmerie et de transports médicalisés. Critères de jugement : (1) personnes vues à infirmerie et (2) transports médicalisés. Résultats Sur 480 manifestations, 459 (96%) étudiées : football : 176 (37%), rugby : 146 (30%), concert / spectacle : 118 (25%), athlétisme : 31 (6%), sport mécanique et autre 10 (2%). Spectateurs : total : 30.012.0421 ; médiane : 72.057 (56.825-78.500). Personnes vues à infirmerie : 20.672 ; médiane : 29 (15-59) ; plus de 100 dans 45 (10%) cas. Maximum pour les concerts puis l'athlétisme (Figure). Transports médicalisés : 112 ; médiane : 0 (0-0) ; plus de 1 dans 16 (3%) cas. Aucune corrélation entre nombre de spectateurs et de personnes vues à infirmerie (R2=0,02) ou de transports médicalisés (R2=0,04). Conclusion Le type d’évènement déterminait l’activité médicale plus que le nombre de spectateurs (toujours élevé). Les transports médicalisés étaient anecdotiques.
Sheila GASMI (BOBIGNY), Philippe MORLAIN, Sabrina HAMZAOUI, Zakia HELLEC, Tomislav PETROVIC, Erick CHANZY, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #33226 - FC25-04 L'escape game médical : un nouvel outil pédagogique en formation continue aux gestes et soins d'urgence en situations sanitaires exceptionnelles.
FC25-04 L'escape game médical : un nouvel outil pédagogique en formation continue aux gestes et soins d'urgence en situations sanitaires exceptionnelles.

Introduction : La France doit faire face à de nouvelles menaces qui exposent nos SAMU à des situations sanitaires exceptionnelles (SSE). Une méthode innovante a émergé dans le domaine de la pédagogie médicale : l’escape game. Notre objectif est de tester sa pertinence comme méthode pédagogique dans le cadre de la formation continue en SSE, en mesurant l’acquisition des compétences techniques et non techniques à l'issue du jeu et leur maintien à trois mois. Méthodes : Nous avons effectué une étude transversale et monocentrique, incluant 18 apprenants divisés en 2 groupes exerçant au SAMU/SMUR/SAU. Un groupe constitué de médecins, ambulanciers et infirmiers et un deuxième groupe constitué d’infirmiers en formation DUSISC. Nous avons créé un scénario sur le thème d’une tuerie de masse, d’une durée 1h30, composé de 6 énigmes correspondant toutes à un objectif pédagogique fixé par le ministère de la Santé. Nous avons évalué les apprenants avant le jeu, immédiatement après le jeu puis réévalué à trois mois, sur des compétences techniques et non techniques, recueilli leur satisfaction, puis mesuré l’évolution des notes entre les différentes périodes d’évaluation. Résultats : La moyenne des notes du premier groupe a augmenté de 28,4% entre l’évaluation pré-test et l’évaluation post-test à trois mois (p < 0,001). Celle du deuxième groupe a augmenté de 17,4% (p<0,001). La note moyenne de satisfaction qu’ont attribuée les apprenants à ce dispositif de formation était de 4,8/5. 100% recommanderaient la formation à leurs collègues. 27,8% des apprenants ont exprimé le besoin d’une formation complémentaire. Discussion : Un des points forts de notre étude est l’utilisation de méthodes d’évaluation standardisées qui font foi dans le domaine de la pédagogie médicale. La satisfaction des apprenants sur les différents aspects de la formation a été mesurée. 27,8% des étudiants expriment le besoin de bénéficier d’une formation complémentaire. Cela nous a amenés à nous interroger sur la qualité et l’exhaustivité de notre débriefing. Conclusion : l’escape game médical est un outil pédagogique efficace en formation continue et permet le maintien de compétences techniques et non techniques à trois mois. C’est une méthode appréciée par les apprenants et génératrice de cohésion, permettant une adhésion forte à la formation. Il peut constituer en cela une réponse à l’enjeu de former des personnels de toutes catégories et aux fonctions très diverses à la médecine de catastrophe.
Romain BOUSSEMART (Papeete), Jacques LEVRAUT, Bertrand REMAUDIERE, Nicolas GALIANO
17:00 - 18:00 #33355 - FC25-05 Évaluation de l'intérêt de la vidéolaryngoscopie au cours de l'intubation oro-trachéale en tenue NRBC.
FC25-05 Évaluation de l'intérêt de la vidéolaryngoscopie au cours de l'intubation oro-trachéale en tenue NRBC.

Introduction : la menace NRBC est, à l’aune d’accueillir les futurs grands événements sportifs de 2023 et 2024 en France, et compte tenu du contexte géopolitique actuel, une préoccupation des services d’urgence intra et préhospitaliers. La réalisation de certains gestes comme l’intubation oro-trachéale (IOT) est plus difficile techniquement en équipements de protection individuels (EPI). Le but de ce travail est de déterminer si la réalisation d’une vidéo-laryngoscopie (VL) au cours de l’IOT en EPI augmente le taux de réussite au 1er essai. Méthode : étude prospective sur mannequin adulte haute fidelité paramétré pour simuler une IOT difficile (grosse langue et raideur de nuque) comparant l’IOT avec une laryngoscopie directe (LD) et une IOT avec VL jetable (i-View™). Chaque médecin réalisait une LD puis une VL avec et sans EPI. L’ordre de réalisation des deux IOT avec ou sans EPI était randomisé. Le critère de jugement principal était la réussite de l’IOT au 1er essai. Les IOT étaient chronométrées. Résultats : dix-neuf médecins ont participé à l’étude. Ils avaient en moyenne 42 ans et 14 ans d’expérience de smur. Ils avaient en moyenne déjà réalisé 77 LD et une seule VL sur patients. Sans EPI, la LD était réussie au 1er essai dans 89% (17/19) des cas et la VL dans 100% (19/19) des cas (p=0,48). Avec EPI, le taux de réussite était de 100% (19/19) des cas en LD et de 95% (18/19) des cas en VL (p=1). Les temps moyens d’IOT sans EPI étaient de 15 secondes (s) en LD et de 20 s en VL. Avec les EPI, les temps moyens d’IOT étaient de 17 s en LD et de 20 s en VL. Les différences de temps entre LD et VL n’étaient pas statistiquement significatives que ce soit avec (p=0, 35) ou sans EPI (p=0,18). Discussion : La réussite de l’IOT au 1er essai est excellente avec les deux techniques d’IOT que ce soit avec ou sans EPI. Comme l’on pouvait s’y attendre les temps d’IOT sont légèrement allongés lorsque celle-ci est réalisée avec des EPI. Néanmoins la VL reste systématiquement plus longue que la LD y compris avec des EPI. L’expérience en termes de nombres d’IOT des médecins participants ne permet pas de différencier les deux techniques d’IOT. La quasi-absence d’expérience de VL peut potentiellement expliquer l’allongement systématique de l’IOT avec cette technique. Conclusion : La VL n’améliore pas la réussite d’IOT en EPI en comparaison de la LD. Une réalisation accrue de VL est nécessaire avant de pouvoir comparer à nouveau son potentiel intérêt dans le contexte NRBC.

Aucun des auteurs n'a de conflits d'intérêts à déclarer
Nicolas CAZES, Bastien VAN OVERBECK (Marseille), Anaïs COURÉON, Julien GALANT, Pascal MENOT, Daniel MEYRAN, Cédric BOUTILLIER DU RETAIL, Aurélien RENARD
17:00 - 18:00 #33376 - FC25-06 Méthode d'évaluation nationale de la capacité d'accueil chirurgicale de chaque établissement en situation exceptionnelle : un relevé coordonné sur 4 ARS.
FC25-06 Méthode d'évaluation nationale de la capacité d'accueil chirurgicale de chaque établissement en situation exceptionnelle : un relevé coordonné sur 4 ARS.

Introduction : La gestion des situations sanitaires exceptionnelles est organisée par la doctrine nationale ORSAN. L’évaluation des capacités d’accueil d’un afflux massif de victimes (AMAVI) est difficile. L’estimation peut être construite en évaluant les capacités maximales de chaque établissement (ES) de France d’après ses ressources totales (données DREES annuelles), et le relevé sur un panel d’ES de leur part disponible en 30min. Méthode : Une enquête flash coordonnée sur 4 ARS était envoyée à 253 ES, répartis sur 5 jours et 4 horaires, en juin 2022. Elle recueillait au moment de l’enquête les ressources mobilisables pour l’accueil au bloc opératoire sous 30 min. Résultats : 245 ES étaient répondants. La capacité d’accueil AMAVI au bloc sous 30 min des ES représentait en moyenne 36% et médiane 28% de leur capacité maximale, et ne montrait pas de différence selon l’heure ou le jour de l’enquête (p=0.72 ; p=0.53 ; moy 1.5 patient). Pour ces 245 ES, l’écart entre leur capacité observée, et capacité calculée d’après 28% de leurs ressources était de -0.38 patient par ES (sd=2). Conclusion : Cette méthode permet d’évaluer la capacité AMAVI de chaque ES à partir de données fiables et annualisées, et d’observations restreintes. Elle permet de fixer un objectif plancher aux ES à un tiers de leurs ressources totales. Ce repère constitue une base pour la définition des objectifs capacitaires entre ARS et ES, et pour l’entraînement de répartition de nombreuses victimes par territoire.

Méthode reprise dans le guide ORSAN 2022 - DGS, contribution au guide à ce titre Cours / formations délivrées à l'EHESP à ce titre Pas d'invitation ni actionnariat ni brevet Pas de conflit d'intérêt par ailleurs
Antoine AUBRION (Caen), Lauriane HARDEL, Richard MACREZ, Lydia GUITTET
17:00 - 18:00 #33403 - FC25-07 Définition du nombre de victimes à prendre en charge en situation exceptionnelle : une revue des événements survenus en Europe depuis 30 ans.
FC25-07 Définition du nombre de victimes à prendre en charge en situation exceptionnelle : une revue des événements survenus en Europe depuis 30 ans.

Introduction : La gestion des situations sanitaires exceptionnelles (SSE) est organisée par la doctrine nationale ORSAN. La planification de cette réponse par les ARS s’appuie sur les ressources de soins propres à leur territoire, et l’effet à obtenir défini par les retours d’expériences. Notre objectif était de définir le panel de victimes moyen des SSE survenues en Europe depuis 30 ans, pour accompagner la planification et la préparation aux événements prudentiels. Méthode : Notre recueil incluait les événements ayant engendré plus de 20 victimes entre 1995 et 2022 en Europe, à partir des bases scientifiques (Pubmed), attentat (GTD), transport (BEA), et industriels (BARPI), avec bilan victimaire. Résultats : 296 521 documents correspondants étaient analysés pour retenir 120 articles et rapports détaillant le bilan initial de 64 SSE. L’événement SSE moyen européen correspond à la prise en charge de 310 victimes dont 103 hospitalisations, dont 21 UA (14%). L’événement médian correspond à 71 victimes dont 49 hospitalisations dont 13 UA (12%). L’analyse par type d’événement définissait sept panels moyens distincts : attaque balistique, explosif, véhicule-bélier, incendie, accident industriel ou transport. Conclusion : Les panels SSE européen moyen et médian identifient deux repères à confronter aux points de rupture de chaque territoire. Les 64 panels individuels constituent un outil d’entraînement sur situations réelles transposable dans chaque territoire.
Lauriane HARDEL (CAEN), Lydia GUITTET, Richard MACREZ, Antoine AUBRION
Salle 352B-Zone poster 1

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FC26
17:00 - 18:00

Flash communications
Syndromes coronariens aigus et troubles du rythme

Modérateur : Jan-Cédric HANSEN (Médecin Coordonnateur Gériatre) (Pacy-sur-Eure)
17:00 - 18:00 #32950 - FC26-01 Troubles du rythme graves et SCA non ST+ : vers une évaluation individualisée du risque de ces événements rares ?
FC26-01 Troubles du rythme graves et SCA non ST+ : vers une évaluation individualisée du risque de ces événements rares ?

Introduction : Le syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST (SCA non ST+) est une des manifestations les plus fréquentes de la maladie coronaire. La fréquence des troubles du rythme graves (TDRG) dans cette pathologie est peu documentée. Or les recommandations actuelles préconisent une surveillance continue du rythme cardiaque pendant au moins 24 heures. Ceci mobilise des moyens humains et matériels, et peut engendrer des difficultés de gestion du flux de patients dans les services d’urgences. Matériel et méthodes : Dans cette étude rétrospective monocentrique, 480 patients ont été inclus. Les patients admis au service des urgences ou en service de cardiologie pour un SCA non ST+ entre le 1er janvier 2019 et le 31 décembre 2020 constituaient la population de l’étude. L’objectif était d’estimer la fréquence de survenue des TDRG chez ces patients. Résultats : La proportion de TDRG dans les premières 48 heures de prise en charge hospitalière était de 2,3% (n = 11), dont 1% des TDRG étaient survenus avant la coronarographie et 1,3% pendant ou après la coronarographie. Dans le groupe des TDRG avant coronarographie, deux patients ont nécessité une intervention thérapeutique immédiate (0,4% de la population) et aucun patient n’est décédé. Les variables statistiquement associées à la survenue de TDRG étaient l’âge, la prise d’un traitement anticoagulant, la diminution du DFG, de l’hémoglobine plasmatique et de la FEVG, et l’augmentation du taux plasmatique de troponine, BNP et CRP. A partir de ces données, nous avons pu proposer un score prédictif de risque de TDRG prenant en compte l’âge, la troponine et l’hémoglobine, calculé par régression logistique. Ce score présentait une valeur prédictive négative proche de 100% avec une aire sous la courbe ROC de 89.8% pour un seuil de 2,6. Conclusion : Dans notre étude, les TDRG étaient peu fréquents et la moitié de ces événements pourrait être en lien avec le geste de revascularisation myocardique. Cela questionne sur l’intérêt d’un monitorage systématique du rythme cardiaque lors de la prise en charge initiale des patients présentant un SCA non ST+. Une validation du score à plus grande échelle permettra de déterminer le profil de patients nécessitant réellement une surveillance scopée selon le niveau de risque.

Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt.
Valérie WILMÉ (Strasbourg), Sébastien HARSCOAT, Sabrina GARNIER-KEPKA, Pascal BILBAULT, Eric BAYLE, François SÉVERAC, Adrien CARMONA, Olivier MOREL
17:00 - 18:00 #33094 - FC26-02 Régulation des douleurs thoraciques : c’est bien une affaire de sexe ! Etude REDOUTSEX.
FC26-02 Régulation des douleurs thoraciques : c’est bien une affaire de sexe ! Etude REDOUTSEX.

Introduction Les femmes avec une douleur thoracique sont moins bien prises en charge que les hommes. D’autre part, médecins femmes et hommes ne gèrent pas les patients de la même façon. Nous avons testé ces deux hypothèses sur la régulation des douleurs thoraciques. Méthodes Étude, prospective, observationnelle, multicentrique (10 SAMU) sur la régulation des douleurs thoraciques. Inclusion : appels pour douleur thoracique Exclusion : mineur ; période covid Période : Juillet 2021 - Juillet 2022 Paramètres : sur les 90 critères, genre du patient et du médecin, probabilité forte de SCA (> 7/10), décision d’envoi de SMUR ont été inclus dans cette analyse. Analyse : nous avons postulé que les médecins – quel que soit leur sexe - étaient confrontés à autant de patients hommes que femmes et autant de probabilités fortes de SCA. Sur cette base, toute différence de décision s’expliquerait par le genre du patient ou du médecin. Résultats 626 patients (313 hommes et 313 femmes) régulés par 153 régulateurs. Le régulateur était un homme dans 314 cas et une femme dans 312 cas. Probabilité forte de SCA dans 141 (23%) cas, régulés 78 (55%) fois par un homme et 63 (45%) fois par une femme (p=0,2). SMUR envoyé 197 (31%) fois : 130 (66%) fois pour un homme et 67 (45%) fois pour une femme (p<0,0001) soit 115 (58%) fois par un régulateur homme et 82 fois (42%) par un régulateur femme (p=0,05). Conclusion Genres du patient et du médecin interfèraient significativement avec la décision de régulation.
Meryl NGUYEN VAN TINH (Bobigny), Hugo MICHALAK, Arthur PETITJEAN, Florian NEGRELO, Héloise MARINONI, Elisabeth MERLIN, Paul-Georges REUTER, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #33276 - FC26-03 Influence du sexe du patient sur la régulation préhospitalière des syndromes coronariens aigus avec élévation du segment ST : étude rétrospective.
FC26-03 Influence du sexe du patient sur la régulation préhospitalière des syndromes coronariens aigus avec élévation du segment ST : étude rétrospective.

Introduction : la régulation a un rôle majeur dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST (SCA ST+), qui est une urgence. Les femmes ont une présentation plus atypique, un taux de mortalité supérieur, et une prise en charge plus tardive que les hommes, sans que l’impact de la régulation n’ait été évalué. Notre objectif est de comparer la régulation des SCA ST+ selon le sexe du patient. Méthode : étude rétrospective, réalisée dans un CHU de janvier 2015 à avril 2022. Nous avons extrait les dossiers des patients ayant un diagnostic de SCA ST+ confirmé à la coronarographie du CHU (CIM 10 -I21, I22) et revu les données de régulation. Les IDM sous endocardiques et intrahospitaliers ont été exclus. Le critère de jugement principal est la régulation adaptée définie par un critère composite : médicalisation préhospitalière (envoi SMUR-VRM) et orientation directe en coronarographie. Les critères secondaires sont le sexe et expérience du régulateur, le décès, et les délais de prise en charge. L’association entre variables explicatives est analysée par régression logistique. Résultats : Sur 1078 dossiers de SCA ST+ extraits, 303 patients ont été inclus : 231 (76%) hommes et 72 (24%) femmes. Les patients des 2 sexes ont des caractéristiques similaires sauf pour l’âge (hommes : 66 ± 13 vs femmes : 69 ± 16 ans, p= 0.01) et le tabagisme (62% des hommes vs 39% des femmes, p< 0.01). Il n’y a pas de différence significative selon le sexe pour le critère composite de régulation adaptée (60% hommes vs 42% des femmes, OR : 0.7 [0.4 ; 1.2], p>0.19). Toutefois, le SMUR est moins envoyé aux femmes (75% des hommes vs 61% des femmes, p=0.02). Les délais symptômes-appel, symptômes-ECG, ECG-coronarographie sont allongés significativement (sauf délai appel-ECG). La gravité est sous-estimée par l’ARM (distribution des codages p1/p2/p3 hommes vs femmes, p<0.01). Le décès intra-hospitalier est 3 fois plus fréquent chez la femme (5% des hommes vs 17% des femmes, p<0.01). Il n’y a pas d’association significative entre le sexe du patient et la régulation adaptée, selon le sexe ou l’expérience du régulateur. Conclusion : il faut sensibiliser les médecins, ARM et patients à la différence de présentation des SCA ST+ chez la femme, et encourager celles-ci à appeler le SAMU dès les premiers symptômes. Une étude plus puissante est nécessaire pour conclure sur l’influence du sexe sur la régulation des SCA ST+.

Aucun
Charlotte BARANES (Montpellier), Damien PERIER, Lionel MOULIS, Hakim SAID, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
17:00 - 18:00 #33288 - FC26-04 Impact des conditions socio-économiques sur le délai de prise en charge des SCA ST+ – Etude SOCIESCA.
FC26-04 Impact des conditions socio-économiques sur le délai de prise en charge des SCA ST+ – Etude SOCIESCA.

Introduction  L’appel tardif au SAMU est associé à un moins bon pronostic du SCA ST+. Objectif : étudier l’impact des conditions socio-économiques sur ce délai de prise en charge.  Méthodes  Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR d’une région de 1.268 communes avec des départements parmi les plus riches et les plus pauvres de France métropolitaine.   Inclusion : tous les patients du registre de 2014 à 2021  Exclusion : secondaires.  Paramètres : démographie, délai douleur-appel au SAMU, indicateur socio-économique : niveau de vie médian de la commune de prise en charge, décision de reperfusion coronaire et mortalité hospitalière.  Critère de jugement : délai d’appel.  Analyse : recherche d’une corrélation (Spearman) entre délai d’appel et niveau de vie médian de la commune. Résultats 13.163 patients inclus (sur 18.383 dans le registre) : 10.253 (78%) hommes et 2.857 (22%) femmes. Age médian : 61 (53-72) ans. Délai d’alerte : 59 (23-160) min. Absence de corrélation (rho=-0,02 ; p=0,01) entre délai d’appel au SAMU et niveau de vie (de la commune) (Figure). Taux de décisions de reperfusion : 96%, variant de 93% à 97% selon le département. Mortalité : 301 (4.4%).   Conclusion. Nous n’avons pas observé de corrélation entre délai d’appel au SAMU et niveau de vie – à l’échelle de la commune. 
Brice MOITEAUX (PARIS), Fadhila IRBOUH, Sophie BATAILLE, Gaëlle LE BAIL, Daouda BA, Aurelie LOYEAU, Frédéric LAPOSTOLLE, Yves LAMBERT
17:00 - 18:00 #33357 - FC26-05 Profil des patients admis aux urgences pour une tachycardie supraventriculaire.
FC26-05 Profil des patients admis aux urgences pour une tachycardie supraventriculaire.

Introduction : La tachycardie supraventriculaire (TSV) est une pathologie qui entraîne des consultations récurrentes aux urgences. Cependant, l'épidémiologie de ces visites est peu connue. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques des patients admis aux urgences pour une TSV. Méthodes : Nous avons mené une étude prospective observationnelle incluant les patients admis aux urgences pour une TSV. Les caractéristiques démographiques, cliniques, biologiques ont été évaluées à l'admission. La prise en charge thérapeutique était basée sur les recommandations de la Société Européenne de Cardiologie. Résultats : Nous avons inclus 91 patients. L’âge moyen était de 54+/-16 ans. Le genre-ratio était de 0,97. Les principales comorbidités étaient n(%) : hypertension 27(30), diabète27(30), trouble de rythme 31(34), TSV 16(18), cardiopathie 3(3). Un patient sur cinq était sous bétabloquant et cinq étaient sous amiodarone. Les motifs de consultation étaient n(%) : palpitation 77(85), douleur thoracique 26(29), dyspnée 8(9), syncope 2(2) et lipothymie 6(7). L’examen initial montrait moyenne+/-écart-type: pression artérielle systolique 119+/-28 mmHg ; fréquence cardiaque 181+/-39 bpm. Six patients avaient une hypotension. La TSV était symptomatique d’un épiphénomène chez 16 patients (fièvre 8(9%), dyskaliémie 6(7%) et intoxication au CO 2(2%)). Une réduction spontanée a été notée chez 17 patients (19%). Nous avons tenté les manouvres vagales chez 74 patients (81%) suivies d’un succès pour 16(18%). Une cardioversion pharmacologique à l’amiodarone était nécessaire chez 50 patients (55%). Le délai de réduction médian était d’une heure avec une dose médiane de 300 mg. Un patient a nécessité une cardioversion électrique pour instabilité hémodynamique. L’orientation des patients était comme suit n(%) : retour à domicile après surveillance aux urgences 60(66), transfert en cardiologie 5(5,5%), admission aux urgences 26(28,5%). Conclusion : Bien que cette maladie ne soit pas mortelle, ses symptômes se manifestent de manière soudaine et de plus en plus fréquente interférant ainsi avec la qualité de vie des patients. Cette étude fournit une base épidémiologique qui permettra à de futures recherches d'évaluer et d'améliorer les stratégies de gestion clinique de la TSV aux urgences.

Non
Ines CHERMITI, Saoussen KHIARI, Nada CHAIRI, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Amel BEN GARFA, Rihab DAOUD, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00 #33365 - FC26-06 Les syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST: Etude comparative de trois thrombolytiques.
FC26-06 Les syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST: Etude comparative de trois thrombolytiques.

Introduction : La fibrinolyse constitue le moyen de reperfusion de choix des syndromes coronariens avec sus décalage de ST (SCA ST+) dans les structures ne disposant pas de salle de cardiologie interventionnelle. Dans notre contexte, trois agents fibrinolytiques sont utilisés selon leur disponibilité. Un fibrinolytique non spécifique la Streptokinase (STK) et deux spécifiques la ténecteplase (TKP) et l’Altéplase (ATP) L'objectif de l'étude était de comparer le profil épidémio-clinique et évolutif des patients thrombolysés par les différents fibrinolytiques. Méthodes: Etude rétrospective observationnelle comparative entre Janvier 2010 et décembre 2021. Inclusion des patients admis aux urgences pour un SCA ST+ ayant bénéficié d'une fibrinolyse. Recueil des paramètres épidémio-cliniques et évolutifs. Etude comparative des trois groupes (STK vs TKP vs ATP ) en terme de succès de lyse et de survenue de complications hémorragiques Résultats: Inclusion de 1064 patients, genre-ratio=5,22, âge moyen=59+/-12. L’étude comparative des 3 groupes est représenté dans le tableau suivant Conclusion: cette étude n'a pas montré de différence significative entre les trois groupes en terme de succès de lyse et de prévalence des hémorragies intracérébrales. Par ailleurs, le groupe Ténectéplase avait plus de co-morbidités ce qui constitue un biais de sélection.
Firas CHABAANE, Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Fadoua LACHTER, Youssef BEN BRAHIM, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI, Syrine KESKES
17:00 - 18:00 #33486 - FC26-07 Quels sont les motifs de recours aux ECG télétransmis en régulation médicale ?
FC26-07 Quels sont les motifs de recours aux ECG télétransmis en régulation médicale ?

Introduction : La réponse aux appels d’urgences peut désormais faire appel à l’envoi d’équipes de secouriste en capacité de réaliser des électrocardiogrammes (ECG) télétransmis en régulation médicale. Le but de cette étude consiste à étudier les motifs de recours par les médecins régulateurs à ces ECG réalisés par des secouristes. Matériel et Méthode : une étude prospective observationnelle a été réalisée au moyen d’un registre des dossiers de régulation médicale ayant fait l’objet de la prescription d’un électrocardiogramme par le médecin régulateur entre début novembre 2016 et fin février 2022. Ont été notamment recueillis : le moment où l’ECG a été prescrit, lors de la régulation initiale de l’appel ou après la réception d’un premier bilan secouriste, ainsi que le contexte clinique de prescription : douleur thoracique atypique, douleur thoracique typique, malaise, palpitations, tachycardie, bradycardie, dyspnée, intoxication ou autre indication. Résultats : 62 449 ECG ont été réalisés pendant la période étudiée. Parmi eux, 28 264 ont été prescrits au moment de la régulation initiale de l’affaire, 33 489 après la réception du bilan secouriste et 696 à un moment non déterminé de la régulation l’affaire. Les motifs de recours à ces ECG ont été : 34 623 pour une douleur thoracique atypique, 7 612 pour un malaise, 5 198 pour une douleur thoracique typique, 4 824 pour des palpitations, 2 767 pour une tachycardie, 1 623 pour une dyspnée, 823 pour une intoxication, 657 pour une bradycardie et 4 322 pour une autre indication. Discussion : La présence d’une symptomatologie cardio-vasculaire lors de la régulation médicale d’un appel pour demande de soins non programmés a longtemps entraîné l’envoi d’une unité mobile hospitalière. Cependant, l’apparition des équipements permettant l’envoi à distance d’un ECG réalisés par des secouristes permet d’apporter une réponse à des situations où l’envoi d’une équipe médicalisée n’est pas réalisable faute de disponibilité. Cette possibilité technique ne doit cependant pas être à l’origine d’une perte de temps pour le patient. Conclusion : le recours à des ECG réalisés par des équipages de secouristes représente une réponse utile en régulation médicale. Sa place et ses indications précises doivent encore être précisées. Cependant, cette technique ne doit certainement pas retarder la prise en charge médicale des pathologies cardiovasculaires aigües et notamment des douleurs thoraciques évocatrices de syndromes coronariens aigus.

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Patrick HERTGEN (Paris), Benoît FRATTINI, Philippe MERCIER, Nicolas JUZAN, Cédric ERNOUF, Olivier BON, Olivier STIBBE, Stéphane TRAVERS
Salle 352B-Zone poster 2
17:30

"Jeudi 08 juin"

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7MN2
17:30 - 17:37

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
Amphi Bleu