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CLM10
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Communications Libres Médecins
Thrombose, embolie et hémorragie : équilibre précaire aux Urgences
Cardiologie - Autre, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Coagulation - Hémostase, Evaluation Services d'Urgences, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse), Pierre Marie TARDIEUX (Chef de Pôle) (Nice)
08:45 - 08:55 #44322 - CP069 Fiabilité inter-observateur de l’évaluation du risque thromboembolique veineux le score TRiP(cast) chez les patients traumatisés d’un membre inférieur : étude prospective multicentrique CCASTING.
CP069 Fiabilité inter-observateur de l’évaluation du risque thromboembolique veineux le score TRiP(cast) chez les patients traumatisés d’un membre inférieur : étude prospective multicentrique CCASTING.

Introduction : La prescription ciblée de thromboprophylaxie selon le risque individuel des patients ayant un traumatisme d’un membre inferieur est désormais recommandée. Cela passe par l’évaluation du score TRiP(cast) pour cibler les patients les plus à risque. Cependant, la fiabilité interobservateur de ce score et son apport vis-à-vis du jugement implicite n’ont jamais été évalués. Il s’agit de l’objectif de cette étude. Méthode : Il s’agit d'une étude prospective, observationnelle multicentrique qui inclut des patients présentant un traumatisme du membre inférieur nécessitant une immobilisation d’au moins 7 jours. Deux observateurs indépendants évaluaient le score TRiP(cast). Les critères de jugement étaient calculés via le coefficient Kappa de Cohen et calculaient la reproductibilité inter-observateur du score TRiP(cast), de ses items et de l’évaluation implicite des observateurs. Le comité d’éthique d’Angers n’a pas émis de réserve vis-à-vis de ce projet. Résultats : Un total de 172 patients et de 344 observateurs ont été inclus dans cette étude entre le 13 mai 2024 et le 30 août 2024. L’évaluation de la fiabilité via le score kappa de Cohen du score TRiP(cast) était de 0,93. L’analyse de la fiabilité du raisonnement implicite du médecin a montré un kappa à 0,38. Les résultats définitifs seront disponibles pour le congrès Urgences. Conclusion : Le score TRiP(cast) visant à cibler l’anticoagulation uniquement chez les patients à risque présente une bonne reproductibilité entre les observateurs.

Aucun
Elina JOLIVET, Jean-Jacques BANIHACHEMI, Pierre-Marie ROY, Jeanne RABUT, Alice GAUTHIER (Angers), Delphine DOUILLET
08:55 - 09:05 #44025 - CP070 Critères de prise en charge ambulatoire de l’embolie pulmonaire (règle EARTH) : une étude internationale de consensus.
CP070 Critères de prise en charge ambulatoire de l’embolie pulmonaire (règle EARTH) : une étude internationale de consensus.

Introduction : Les items des scores de triage des patients ayant une embolie pulmonaire (EP) sont variables et le plus souvent évalués sur le risque de récidive thromboembolique à 3 mois. D'autres critères pourraient être plus appropriés. Objectifs : Établir par consensus d’experts i) Les critères de sécurité, leur délai et l'incidence maximale acceptable à utiliser dans ces études ; ii) Les items d'une nouvelle règle associés à un risque élevé d’évènement indésirable et contre-indiquant le traitement ambulatoire (règle EARTH) Méthode : Après approbation par le comité d’éthique du CHU d’Angers et une revue de la littérature, une méthode Delphi a été utilisée. Un panel international de 38 experts a été consulté avec 3 enquêtes et 9 tours successifs entre octobre 2023 et avril 2024. Le consensus était atteint si 75 % des avis convergeaient, les items restants étant reformulés puis resoumis au tour suivant. Résultats : Un critère de sécurité composé de 6 items (défaillance hémodynamique, respiratoire, trouble du rythme cardiaque, hémorragie grave, récidive thromboembolique, décès possiblement en lien avec une EP) avec un taux maximal acceptable de 2% dans les 7 jours suivant la sortie des urgences a été retenu ainsi que 14 items cliniques contre-indiquant le traitement à domicile (Tableau). Conclusion : Un consensus international a permis d’établir de nouveaux critères de sécurité ainsi qu’une nouvelle règle de triage pour le traitement ambulatoire des EP.

Aucun
Mathieu SERVENT (Angers), William STUBBLEFIELD, Delphine DOUILLET, Federico GERMINI, Andrea PENALOZA, Christopher KABRHEL, Menno HUISMAN, Pierre-Marie ROY
09:05 - 09:15 #44343 - CP071 Sécurité de la prise en charge ambulatoire des patients ayant une embolie pulmonaire aiguë diagnostiquées aux urgences : méta-analyse internationale sur données individuelles.
CP071 Sécurité de la prise en charge ambulatoire des patients ayant une embolie pulmonaire aiguë diagnostiquées aux urgences : méta-analyse internationale sur données individuelles.

Introduction : La prise en charge ambulatoire est considérée comme sûre chez les patients atteints d'embolie pulmonaire aiguë sélectionnés grâce aux outils de triage validé (par exemple, le sPESI ou la règle de Hestia), mais il existe des incertitudes quant à son applicabilité dans les sous-groupes sous-représentés. L'objectif était d'évaluer la sécurité du traitement à domicile en réalisant une méta-analyse sur données individuelles au niveau du patient. Méthodes : Dix études de cohortes prospectives ou essais contrôlés randomisés ont été identifiés lors d'une recherche systématique, totalisant 2694 patients atteints d'EP traités à domicile (sortis dans les 24 heures) et identifiés par un outil de triage prédéfini. Les incidences à 14 et 30 jours de mortalité toutes causes confondues et des événements indésirables (critère combiné de récidive d’événement thrombombolique veineux, d'hémorragie majeure et/ou de mortalité toutes causes confondues) ont été évaluées. Le risque relatif (RR) de mortalité et d'événements indésirables à 14 et 30 jours est calculé dans des sous-groupes à l'aide d'un modèle à effets aléatoires. Le protocole a fait l’objet d’une déclaration PROSPERO. Résultats : Les mortalités à 14 et 30 jours étaient de 0,11 % [intervalle de confiance à 95 % (IC) 0,0-0,24, I2 = 0] et de 0,30 % (IC à 95 % 0,09-0,51, I2 = 0). L'incidence des événements indésirables à 14 et 30 jours était de 0,56 % (IC à 95 % 0,28-0,84, I2 = 0) et de 1,2 % (IC à 95 % 0,79-1,6, I2 = 0). Le cancer a été associé à une augmentation de la mortalité à 30 jours [RR 4,9 ; intervalle de prédiction à 95 % (IP) 2,7-9,1 ; I2 = 0]. Une maladie cardio-pulmonaire préexistante, une troponine anormale et un peptide natriurétique de type (N-terminal pro-)B [(NT-pro)BNP] anormale à l’admission ont été associés à une incidence accrue de mortalité à 14 jours [RR 4,9 ; intervalle de prédiction à 95 % (IP) 2,7-9,1 ; I2 = 0]. Conclusion : L'incidence des événements indésirables chez les patients atteints d'EP traités à domicile, sélectionnés à l'aide d'un outil de triage validé, était très faible. Les patients atteints de cancer présentaient une incidence d'événements indésirables et de décès trois à cinq fois plus élevée. Les patients présentant une augmentation de la troponine ou du (NT-pro)BNP avaient un risque trois fois plus élevé d'événements indésirables.

Aucun
Delphine DOUILLET (Angers), Dieukwe LUIJTEN, Andrea PENALOZA, Olivier HUGLI, Christopher KABRHEL, Pierre-Marie ROY, Frederikus A KLOK
09:15 - 09:25 #43999 - CP072 Intérêt de l’échographie clinique d’urgence dans le diagnostic D’une embolie pulmonaire aux urgences.
CP072 Intérêt de l’échographie clinique d’urgence dans le diagnostic D’une embolie pulmonaire aux urgences.

Introduction : L'ECU est de plus en plus utilisée comme un outil pour aider à déterminer la probabilité prétest de l’embolie pulmonaire (EP). L'objectif de notre travail a été d’évaluer l’apport de l'échographie clinique multimodal dans le diagnostic de l’EP aux urgences. Matériel et Méthodes : Etude prospective, incluant les patients admis pour une dyspnée à la salle de déchoquage des urgences, sur une période de 6 mois. Un protocole d’échographie clinique multimodal a été réalisé par le médecin urgentiste chez tous les patients inclus. Ce protocole est composé du BLUE-protocol, d’une échographie cardiaque et d’une évaluation de la VCI. Un diagnostic présumé a été formulé avant et après la réalisation du protocole, puis comparé au diagnostic final retenu après réalisation des examens complémentaires biologiques et radiologiques. Pour le diagnostic d’EP, un profil A plus TVP a été recherché, ainsi que des signes de cœur pulmonaire aigue à l’ETT. Résultats : 173 patients ont été inclus. L’âge moyen a été de 66,14 ± 16,71 ans. SR H/F a été de 1,7. Cinq patients ont signalé des douleurs thoraciques en point de côté (2,9%). À l'examen physique, une asymétrie des mollets a été observée chez 4 patients (2,3%). Le diagnostic d’EP a été initialement évoqué chez 4 patients (2,3%) au temps clinique, et finalement confirmé chez 10 patients (5,8%). Par ailleurs, le diagnostic d’EP a été formulé chez 10 patients (5,8%) après la réalisation du protocole d’échographie clinique multimodal. Parmi ceux-ci, quatre patients (2,3%) ont été classés en profil A plus TVP au premier temps du protocole, 6 patients avaient des signes de cœur pulmonaire aigue (3,5%) et un patient avait un thrombus dans les cavités droites. Une étude analytique a abouti à des résultats indiquant que l’approche clinique avec échographie multimodale présente des valeurs de sensibilité, de spécificité, de VPP et de VPN pour le diagnostic de l’EP de 90%, 99,4%, 90% et 99,4% respectivement. La sensibilité de cette approche était significativement plus élevée que celle du BLUE-protocol et celle de l’examen clinique seul et (90% contre 40% et 40%, p = 0,02). Les spécificités étaient comparables (99,4%, 100%, 100%). Conclusion : L'utilisation de l'ECU peut améliorer significativement la capacité de diagnostic de l'EP au lit du patient particulièrement chez les patients instables, les femmes enceintes et les insuffisants rénaux chez lesquels le recours à l’angioscanner thoracique n’est pas possible.

Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Houssem AFFES, Imen SALEM, Fedi BEN ALI, Leila CHAARI, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Noureddine REKIK
09:25 - 09:35 #44023 - CP073 Transfusion pré-hospitalière de culots de globules rouges : analyse rétrospective des pratiques au SMUR du CHU de Nîmes et perspective d’un protocole basé sur les preuves.
CP073 Transfusion pré-hospitalière de culots de globules rouges : analyse rétrospective des pratiques au SMUR du CHU de Nîmes et perspective d’un protocole basé sur les preuves.

Contexte : Le bénéfice de la transfusion préhospitalière (TPH) de culots de globules rouges (CGR) est incertain. Dans le cadre de la mise en place d’un protocole de TPH, nous avons voulu décrire les patients ayants bénéficiés d’une TPH dans notre service mobile d’urgence et réanimation (SMUR). Méthodes : étude rétrospective observationnelle monocentrique sur les interventions SMUR avec culots de globules rouges (CGR) du 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2023. Objectif principal : comparer les patients ayants une TPH aux patients n’en ayant pas reçu. Objectif secondaire : de comparer les caractéristiques des « Red Flags » par rapport au sens clinique du praticien (gestalt) dans la survenue d’une transfusion de plus de 4 CGR ou de 4 plasmas frais congelés dans les 24 premières heures pour les patients traumatisés. Résultats : Parmi les 38 128 interventions primaires du SMUR, 105 (0,3%) interventions ont eu lieux avec des CGR. Les caractéristiques des patients ayants bénéficiés d’une TPH sont présentés en Tableau 1. Les patients étaient transfusés de 2 CGR dans 60% des cas, sans différence en fonction du temps de trajet. L’aire sous la courbe pour le gestalt était de 0,85 et de 0,82 pour les critères Red Flags (p = 0,69). Conclusion : Les patients recevant une TPH étaient plus éloignés de l’hôpital et instable hémodynamiquement. Le gestalt ou les critères Red Flags semblent aussi pertinents pour déterminer les patients à risque de transfusion importante.

Aucun
Martin CORBEFIN (Nimes), Fabien COISY, Xavier BOBBIA, Romain GENREGRANDPIERRE
09:35 - 09:45 #44463 - CP074 Évolution des paramètres de visco-elasticité avec le Quantra® lors d’une hémorragie grave sous anticoagulants oraux.
CP074 Évolution des paramètres de visco-elasticité avec le Quantra® lors d’une hémorragie grave sous anticoagulants oraux.

Introduction : Si la prise en charge des hémorragies graves sous anticoagulants oraux (ACO) est bien codifiée par des recommandations d'experts, la surveillance post- réversion reste quant à elle un défi. En effet, pour les AVK la réversion est basée sur l’INR mais pour les anti-Xa oraux aucun dosage de surveillance n’est recommandé. Objectifs : Cette étude a pour but d’évaluer les tests viscoélastiques (VET) avec le Quantra® chez des patients présentant une hémorragie grave sous ACO (AVK et Anti-Xa). Méthodes : Nous avons mené une étude prospective multicentrique dans six hôpitaux universitaires de janvier 2021 à décembre 2023. Les analyses ont été effectuées à partir d'échantillons de sang total prélevés lors de l'admission aux urgences (T0) et 30 minutes (T1) après la réversion de l’anticoagulant. Résultats : 72 patients (19 sous AVK et 53 sous anti-Xa) présentant une hémorragie grave ont été inclus et ont tous reçu des concentrés de complexes prothrombiniques à doses recommandées. Chez les patients sous AVK, avant réversion, le temps de coagulation médian (CT) et le temps de coagulation sous héparinase (HCT) étaient prolongés au-delà de la plage normale, mais la rigidité du caillot (CS) était dans la norme, indiquant un état hypocoagulable. Après réversion, le CT (T0 :196,5 ±59,2 vs T1:161,7±28, p=0,0035) et le HCT (T0 :179,8±49,8 vs T1 :147±18 p=0,0018) ont diminué et la CS a augmenté (T0 :21±16 vs T1 :31±14), p=0,003) pour atteindre la plage normale. Chez les patients sous Anti-Xa, avant réversion, le CT et le HCT ainsi que le CS étaient dans la norme. Après réversion, le CT (T0 :151,9±36,3 vs T1 :193,7 ±61,2, p<0,0001) et le HCT (T0 :143,3±31,5 vs T1 :170,2±38,2 p<0,0001) ont significativement augmenté au-delà de la norme. Conclusion : Nos résultats suggèrent que les tests viscoélastiques utilisant l'analyseur Quantra® pourraient être des outils précieux dans le suivi et l’évaluation de la coagulation avant et après réversion d’une hémorragie grave sous anticoagulant oral. D’autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre ces résultats.

Teissandier Dorian, Rousseau Geoffroy, Lucchini Camille, Teulade Boris, Joly Camille et Pereira Bruno n'ont pas de conflit d'intérêts. Moustafa Farès a été consultant pour Bayer HealthCare Pharmaceuticals et Sanofi, conférencier pour Bayer HealthCare Pharmaceuticals, Boehringer Ingelheim, Daiichi-Sankyo, Leo-pharma, Pfizer et Sanofi, et a reçu des subventions de Sanofi, Bayer HealthCare et LFB. Schmidt Jeannot a reçu des paiements de Bayer, Daichi, Lilly et Pfizer en tant que membre du conseil d'administration, ainsi qu'une rémunération personnelle de Biomerieux, Bohringer Ingelheim, Sanofi, Leo-pharma et Novartis.
Dorian TEISSANDIER (Clermont-Ferrand), Geoffroy ROUSSEAU, Camille LUCCHINI, Boris TEULADE, Camille JOLY, Bruno PEREIRA, Jeannot SCHMIDT, Farés MOUSTAFA
09:45 - 09:55 #44127 - CP075 Pertinence du dosage des D-dimères aux Urgences : analyse des pratiques et de l’impact d’un rappel des recommandations aux prescripteurs.
CP075 Pertinence du dosage des D-dimères aux Urgences : analyse des pratiques et de l’impact d’un rappel des recommandations aux prescripteurs.

Introduction : Le recours au dosage des D-dimères est fréquent dans la stratégie diagnostique des maladies thromboemboliques veineuses dans les services d’Urgence, s’appuyant sur des recommandations nationales régulièrement mises à jour. L’objectif de cette étude est d’analyser la pertinence du dosage des D-dimères dans la stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire (EP) aux Urgences et d’évaluer l’efficacité d’un rappel de ces recommandations auprès des prescripteurs. Matériel et méthodes : Nous avons inclus l’ensemble des patients ayant eu un dosage de D-dimères dans deux services d’Urgence de Centres Hospitaliers de la région lyonnaise sur deux périodes de deux semaines en février et mars 2023. Entre ces deux périodes, nous avons rappelé, à l’aide de présentations orales, envois de courriels, affiches et passages dans les services, l’algorithme décisionnel basé sur les recommandations de la prise en charge diagnostique des EP. Nous avons ensuite analysé la conformité du dosage des D-dimères à ces recommandations. Résultats : Au total, 400 patients (200 patients par période) ont été inclus, âgés de 61 +/-20 ans, dont 54 % de femmes 54 % (n = 216) et 46 % d’hommes (n = 184). A l’aide de 120 angioscanners thoraciques, un diagnostic d’EP a été retenu chez 18 patients (4,5 %). Sur l’ensemble de la cohorte, 24.3 % (n = 97) des patients avaient un dosage non pertinent des D-dimères dont 9.3 % (n = 37) étaient sous anticoagulation curative depuis plus de 24 heures. On note pour 12.3 % (n = 49) des patients un dosage positif des D-dimères sans réalisation d’angioscanner thoracique dans les suites. Le score de Genève a été calculé pour seulement 1.5 % (n = 6) patients, aucun patient n’a bénéficié de l’usage de la règle PERC (Pulmonary Embolism Rule-out Criteria). La comparaison des deux groupes n'a pas retrouvé de différence significative (IC 95% [-0.02 ; 0.07] ; p = 0,56), à la fois dans le respect des recommandations sur l’utilisation des D-dimères et dans l’usage des scores cliniques d’aide au diagnostic. Conclusion : Malgré un rappel des recommandations auprès des prescripteurs, ce travail met en évidence la sous-utilisation des scores diagnostiques et la sur-prescription du dosage des D-dimères dans leur stratégie diagnostique des EP aux Urgences. D’importants progrès restent à réaliser dans l’appropriation des recommandations par les médecins urgentistes, notamment en renforçant le calcul systématique des scores de probabilité clinique les plus pertinents.

Aucun conflit d'intérêt
Julien BIDAU (Lyon), Bénédicte CLEMENT, Sylvie GOUTTE, Romain HERNU
09:55 - 10:05 #44456 - CP076 Mortalité des patients admis aux urgences pour embolie pulmonaire : valeur pronostique des scores FAST modifié et BOVA.
CP076 Mortalité des patients admis aux urgences pour embolie pulmonaire : valeur pronostique des scores FAST modifié et BOVA.

Introduction : L’embolie pulmonaire (EP) est une complication grave de la maladie thromboembolique veineuse et constitue la troisième cause de mortalité cardiovasculaire. La stratification du risque est cruciale pour adapter la prise en charge des patients, notamment chez les normotendus, où l’identification des cas à haut risque de complications demeure complexe. Les scores FAST modifié et BOVA, bien qu’efficaces chez les patients hospitalisés, ont été peu étudiés dans le contexte des urgences, où les profils des patients sont plus variés. Ce travail vise à évaluer la valeur pronostique des scores FAST modifié et BOVA pour le risque de mortalité chez les patients admis aux urgences pour une EP. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique et observationnelle sur une période de sept ans. L’étude a inclus les patients adultes admis aux urgences pour une EP confirmée avec un état hémodynamique stable à l’admission. Les données cliniques, biologiques et paracliniques ont été collectées. Les scores FAST modifié et BOVA ont été calculés. Le critère de jugement était la mortalité intrahospitalière. La performance des scores a été évaluée. Résultats : Nous avons inclus 140 patients. L’âge moyen était de 65+/-14 ans. Le genre-ratio était de 0,97. L’EP était proximale et bilatérale chez 44% (n=62) des patients. Une hyperlactatémie a été notée chez 77 patients (55%). La mortalité intrahospitalière était de 16% (n=22). Le score FAST moyen était de 3,5+/-1. Le score de BOVA moyen était de 3+/-1. Le score de BOVA était significativement plus élevé chez les patients décédés (3,5+/-1,2 versus 2,9+/-1 ; p=0,047). L’aire sous la courbe du score BOVA était meilleure que celle du score FAST modifié. Un score de BOVA supérieur ou égal à 4 à une spécificité de 86% et une valeur prédictive positive de 70%. Il existe une liaison statistiquement significative entre la mortalité intrahospitalière et un score de BOVA supérieur ou égal à 4 avec un X2 égal à 9,15. Conclusions Le score BOVA a une meilleure valeur pronostique pour la mortalité intrahospitalière que le score FAST modifié chez les patients admis aux urgences pour une EP avec un état hémodynamique stable.

Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Meriem SMIDA, Sirine KESKES, Amira BAKIR, Rihab DAOUD, Monia NGACH, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
Salle 252A

"Vendredi 06 juin"

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AMS 08 A
08:45 - 10:15

Atelier Medico-Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Pédiatre) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier / Cadre de santé) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 252B

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AMS 13
08:45 - 10:15

Atelier Medico-Soignants
Patient et famille en stress. Guide pratique pour limiter l’impact psychotraumatique
NEW, Communication

Coordonnateur : Nathalie PRIETO (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Remy DARBON (IDE) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
-Repérer les réactions et signes cliniques au plan psychique en fonction de leur gravité
-Connaitre les réactions ou manifestations pathologiques de l’entourage
-Adoptée une attitude soignante adaptée
-Mettre en place des outils psychologiques (relationnels et cognitifs) de « déchocage »
psychologique
-Savoir rédiger un certificat mentionnant le choc psychologique (évaluer l’ITT)
-Savoir gérer son stress dans ces situations
Salle 253

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AM 32 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes. Intubation
Ventilation

Coordonnateur : Eric WIEL (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Prérequis : connaitre les bases de l’intubation orotrachéale sous laryngoscopie et l’avoir pratiquée
Objectifs : présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 343

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AM 38 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Accouchement inopiné extrahospitalier
NEW, Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Elodie SEVESTRE (Coordonnateur, Orléans)
Conférenciers : Emilie COLIN (sa femme) (Conférencier, Orléans), Elodie SEVESTRE (Médecin) (Conférencier, Orléans)
Optimiser la prise en soins des situations d’accouchements inopinés extrahospitaliers physiologiques et complexes en référence aux recommandations actuelles afin d’homogénéiser et d’améliorer la prise en soins des parturientes
Réaliser un accouchement physiologique en présentation céphalique
Réaliser un accouchement en présentation en siège avec et sans la réalisation de manœuvre(s)
Salle 351

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AMS 26 A
08:45 - 10:15

Atelier Medico-Soignants
Simulation d’accueil massif de victimes aux Urgences avec un jeu de plateau dynamique
NEW, Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Antoine LEFEVRE-SCELLES (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers : Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une simulation entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de reproduire la prise en charge des victimes aux urgences dans un contexte AMAVI (Afflux MAssif de Victimes). Elle permet de développer les connaissances et les compétences concernant les principes de tri et de priorisation, l’organisation du service des urgences et le management des moyens
humains dans un contexte d’inadéquation entre l’offre de soins et la demande. Elle permet également de connaître les soins et les matériels disponibles et nécessaires pour la filière Damage Control.
La simulation est organisée autour de la reproduction d’un service d’urgence. Les patients, les soignants, les matériels et les soins sont matérialisés par plusieurs centaines de cartes et de jetons.
Les participants, en équipe pluri professionnelle font face pendant toute la durée de la simulation à un afflux de victimes aléatoire, à la gestion d’évènements inattendus dans une ambiance sonore adaptée à
la situation.
Salle 352A

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AMS 29 A
08:45 - 10:15

Atelier Medico-Soignants
Serious Game SSE
NEW, Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR

Coordonnateur : Justin OUTREY (Coordonnateur, Besançon)
Conférencier : Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Savoir endosser le rôle de première équipe de santé sur les lieux d’une catastrophe
Connaitre et savoir s’intégrer dans l’organisation préhospitalière en cas de SSE (Orsec-Novi etc)
Savoir passer le premier bilan d’ambiance « santé »
Connaitre les principes de tri médical préhospitalier
Salle 353

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CC20
08:45 - 10:15

Conférence - Table ronde
Influenceurs, vulgarisateurs en santé, les coulisses en Médecine d'Urgence !
Communication

Modérateurs : Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Edouard LANSIAUX (Interne) (Lille)
Coordonnateur : Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Vous avez l'habitude de les voir sur les réseaux ? Venez les voir en vrai et découvrez l'envers du décor !
08:45 - 09:00 Doc FX. François-Xavier MORONVAL (Médecin urgentiste) (Conférencier, Epinal)
09:00 - 09:15 Les minutes de Jérémy. Jérémy GUY (IADE) (Conférencier, Bobigny)
09:15 - 09:30 Les chroniques de Jules Fougère. Jules FOUGÈRE (Conférencier, Rouen)
09:30 - 10:15 Débat avec l’ensemble des intervenants.
Salle Maillot

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AMS 09 A
08:45 - 10:15

Atelier Medico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Quimper), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales 2020 sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223

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SONO1
08:45 - 09:30

Sono's Cup : concours d'échographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Maxime GAUTIER (Coordonnateur, Eaubonne)
Conférenciers : Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Maxime GAUTIER (Chef de service SAU SMUR) (Conférencier, Eaubonne), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)


Venez participer à la 2e compétition d'échographie organisée à l'occasion du congrès Urgences 2025 !
Information & Inscription sur le site https://urgences-lecongres.org
Salles 224-225
09:00

"Vendredi 06 juin"

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CE01
09:00 - 10:15

Conférence Exceptionnelle
Pas d'urgence, le temps n'existe pas ! Ce que nous dit la physique quantique. 
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
09:00 - 10:15 Pas d'urgence, le temps n'existe pas ! Ce que nous dit la physique quantique. Etienne KLEIN (Philosophe des Sciences et Directeur de Recherche au CEA) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu
09:15

"Vendredi 06 juin"

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CM17
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Thérapeutique: mono ou polythérapie ? 
Douleur - Analgésie, Psychiatrie, Sédation, Thérapeutique

Modérateur : Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac)
Coordonnateur : Mathieu OBERLIN (Coordonnateur, Selestat)
Tout seul ou à plusieurs ? Où nous verrons qui choisir parmi les candidats, le bonheur est dans le pré de la pharmacologie aux Urgences.
09:15 - 09:30 Sédation palliative. Clément LECLAIRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45 Sédation procédurale. Bertrand GUIHARD (PH) (Conférencier, Toulouse)
09:45 - 10:00 Agitation. Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
10:00 - 10:15 Analgésie. Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
Amphi Havane

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CM22
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Ces diagnostics difficiles en neurologie
Jeunes, Neurologie, Physiologie

Modérateurs : Fabien BRIGANT (PH) (Paris), Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Les organisateurs ont intitulé cette session "cas difficile en neuro". Mais, après cette session, thrombophlébite, épilepsie partielle, Guillain Barre et encéphalite vous paraitront limpides !
09:15 - 09:30 Thrombophlébite cérébrale. Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
09:30 - 09:45 Epilepsie partielle. Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
09:45 - 10:00 Syndrome de Guillain-Barré. Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
10:00 - 10:15 Encéphalite. Camille MARTINET (medecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
Salle 241

"Vendredi 06 juin"

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BN02
09:15 - 10:15

Breaking News
Le profil d'une guerre à haute intensité : comment organiser la médecine civile

Modérateurs : Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
09:15 - 10:15 Le profil d'une guerre à haute intensité : comment organiser la médecine civile. Mathieu RAUX (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

"Vendredi 06 juin"

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SI05
09:15 - 10:15

Session Interactive
Calculs Doppler en échographie clinique 
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Venez découvrir toutes les mesures doppler échographiques afin de comprendre encore mieux l'enjeu et l'importance des flux en hémodynamique!
09:15 - 10:15 Calculs Doppler en échographie clinique . Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
Salle 242B

"Vendredi 06 juin"

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SI09
09:15 - 10:15

Session Interactive
Dégaine tes antibiotiques, mais dégaine-les correctement ! 
Jeunes

Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
09:15 - 10:15 Dégaine tes antibiotiques, mais dégaine-les correctement ! . Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
Salle 243

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CC02
09:15 - 10:15

Conférence
Technologies en Médecine d'Urgence 
Communication, Innovation et technologie, Intelligence Artificielle, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Cette session permettra d’examiner les opportunités et les défis associés à l’adoption des technologies modernes dans les services d’urgence, en montrant comment elles contribuent à une meilleure prise en charge des patients tout en transformant la pratique médicale.
09:15 - 09:30 Intégration des nouvelles technologies dans les services d'urgence. Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Verneuil sur Avre)
09:30 - 09:45 Utilisation de la télé médecine en situation d'urgence . Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
09:45 - 10:00 Applications mobiles pour la gestion des urgences médicales . Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers)
10:00 - 10:15 Intelligence artificielle et Médecine d'Urgence. Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
Salle 251

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CM26
09:15 - 10:15

Conférence Médecins - Session commune SFMU / WINFOCUS
Echographie procédurale
Ultrasonographie - Echographie, Imagerie - Radiologie

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Pierre CATOIRE (Coordinateur Médical) (Paris)
Coordonnateur : Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Lors de cette session, vous découvrirez les secrets de l'échographie procédurale grâce à des urgentistes passionnés d'ECMU ! Venez nombreux !
09:15 - 09:35 Epanchement articulaire: diagnostic et ponctions. Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
09:35 - 09:55 Quel bloc nerveux faire pour bloquer le nerf fémoral. Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes)
09:55 - 10:15 Epanchements thoraciques et péricardiques: diagnostic et ponctions. Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
Salle 342A

"Vendredi 06 juin"

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CM19
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Le patient cirrhotique
Gastro-entérologie, Jeunes, Physiologie, Thérapeutique

Modérateurs : Romain ADAM (CCA) (Besançon), Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le patient cirrhotique (sans jamais oser le demander) ! Venez explorer sa physiopathologie et perfectionnez les approches diagnostiques et thérapeutiques de ses principales complications.
09:15 - 09:30 Les conséquences physiopathologiques. Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45 Hémorragies digestives : particularités thérapeutiques. Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
09:45 - 10:00 Ponction d'ascite : pour qui ? Pourquoi ? Comment ? Thomas SANCHEZ (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Montpellier)
10:00 - 10:15 Encéphalopathie : diagnostic et thérapeutique. Valérie WILME (CCU-AH) (Conférencier, Strasbourg)
Salle 342B

"Vendredi 06 juin"

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FC23
09:15 - 10:15

Flash communications
Recours et accès aux soins urgents
Réseau de santé

Modérateur : Amaury GOSSIOME (Interne) (Québec, Canada)
09:15 - 09:22 #43838 - FC176 Evaluation d’une organisation collaborative innovante entre les SAU pédiatriques et le SAS.
FC176 Evaluation d’une organisation collaborative innovante entre les SAU pédiatriques et le SAS.

Introduction Les services d’urgence pédiatrique (SAUP) sont régulièrement en tension. Dans ce contexte, une nouvelle organisation collaborative entre le Service d'Accès aux Soins (SAS) et 3 SAUP d'un département a été initiée en juin 2023. Celle-ci permet d’orienter les patients se présentant aux SAUP, évalués par une IAO en s’appuyant sur une grille d’évaluation dédiée. En l’absence de signe de gravité, les patients sont dirigés vers les opérateurs de soins non programmés (OSNP) du SAS pour une consultation avec un professionnel de santé de ville (PS), médecin généraliste ou pédiatre, dans les 24-48h. Matériel et Méthode Analyse descriptive de l’activité d’orientation des SAUP vers les PS via le SAS sur la première année de fonctionnement depuis son démarrage, le 6 Juillet 2023. Les données sont colligées sur un tableur Excel ® et 6 indicateurs sont présentés sur le logiciel Tableau ®. Résultats Durant la première année d'expérimentation, 2 749 demandes de réorientation ont été adressées au SAS. La mobilisation des PS a été très forte. 100% CPTS (13/13) collaborent. 259 PS participent au dispositif. 53% des familles ont accepté et bénéficié de la réorientation. 11% ont trouvé une solution de consultation avant que le SAS les recontacte. Seuls 4 patients ont été réadressés vers les SAUP après la réorientation. Les autres demandes sont restées sans suite car les patients n'ont pas souhaité être adressés chez un PS. Pour les patients, l’évaluation réalisée par l'IAO a un effet rassurant. Pour les PS, les motifs de consultation sont proches de ceux adressés par le 15. Quelques consultations se sont avérées inutiles du fait de la disparition des symptômes. Malgré cela, les PS souhaitent maintenir leur effort de participation à la PEC des soins non programmés. Conclusion Cette nouvelle organisation collaborative permet d'aboutir à une meilleure gradation des soins. Elle est en cours de mise en place au niveau des SAU adultes dans le département. Elle fonctionne grâce à une évolution des pratiques et un rapprochement des acteurs du soin non programmé libéraux et hospitaliers. Une évaluation continue quantitative et qualitative doit être maintenue sur les prochains mois.

Aucun
Anne Claire BOUCHER (Le Chesnay), Sylvie NATHANSON, Béatrice PELLEGRINO, Valérie GAILLARD, Laurent DE BASTARD, Frédéric PRUDHOMME, Olivier RICHARD
09:22 - 09:29 #43986 - FC177 L'impact du temps de passage aux urgences des personnes âgées sur la durée d'hospitalisation et la morbi-mortalité.
FC177 L'impact du temps de passage aux urgences des personnes âgées sur la durée d'hospitalisation et la morbi-mortalité.

Introduction : L’encombrement des urgences est une problématique majeure, responsable d’un allongement des durées de prise en charge. Les personnes âgées, du fait de leurs fragilités et du manque de lits de gériatrie sont en première ligne. Elles sont particulièrement soumises au phénomène de « boarding » avec des temps de passage aux urgences de plus en plus longs, entraînant un risque pour leur santé et leur autonomie. Le Limousin est particulièrement concerné avec une population régionale vieillissante et des durées moyennes de séjour aux urgences bien supérieures aux moyennes nationales (allant parfois jusqu’à 7 jours). En conséquence, nous avons cherché à étudier l’impact d’un temps de passage prolongé aux urgences sur la durée d’hospitalisation et la morbi-mortalité des patients gériatriques. Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique à partir des dossiers médicaux informatisés sur une période de 3 mois. L’objectif principal était de rechercher une différence sur le temps d’hospitalisation totale (service de gériatrie aiguë + soins de suite et de réadaptation) des personnes âgées de plus de 75 ans en fonction de leur temps de passage aux urgences. Deux groupes ont été constitués : patients ayant passé moins de 24 heures dans les urgences vs plus de 24 heures. Les objectifs secondaires recherchaient un impact sur l’autonomie des patients et sur le risque de surmortalité. Résultats : 255 patients ont été inclus dans l’étude. Le temps d’hospitalisation était de 20,5 ± 22,94 jours dans le premier groupe contre 26 ± 21,15 jours dans le second groupe avec une p-value à 0,006. Les analyses réalisées sur les objectifs secondaires mettent en évidence un surrisque d’hospitalisation en SSR (19% vs 33%, p-value à 0,027) ainsi qu’un surrisque d’institutionnalisation en sortie d’hospitalisation pour les patients du second groupe (10% vs 21%, p = 0,046). Aucune différence significative n’a été mise en évidence pour le taux de mortalité, le taux de retour à domicile, le taux de mise en place de plan d’aide à domicile et le devenir à 1 an. Conclusion : L’encombrement des urgences est une problématique majeure de santé publique. Bien qu’existant depuis plusieurs années, l’afflux de patients est en nette croissance, responsable d’un temps de passage de plus en plus long, entraînant de multiples conséquences pour le patient. Des solutions doivent être mises en place pour préserver la qualité des soins fournis aux patients.

Aucun
Quentin MOYSSET (Limoges), Thomas LAFON, Delphine MARCHESSEAU, Coralie LACORRE, Achille TCHALLA, Henri Hani KARAM
09:29 - 09:36 #44005 - FC178 Parcours Urgences Médecin traitant (PURMED) : étude préliminaire, cas-témoins évaluant l’impact de la déclaration d’un médecin traitant sur les réadmissions aux urgences.
FC178 Parcours Urgences Médecin traitant (PURMED) : étude préliminaire, cas-témoins évaluant l’impact de la déclaration d’un médecin traitant sur les réadmissions aux urgences.

Introduction : L’augmentation continue des admissions dans les Services d’Urgence (SU) et ses conséquences (augmentation des dépenses de santé, saturation des SU et augmentation des délais de prise en charge) imposent le questionnement de la pertinence de certaines consultations et de repenser les recours aux soins primaires. L'objectif est de comparer les taux de réadmissions aux urgences ainsi que les taux de réadmissions évitables, selon qu’un patient consultant de façon récurrente les SU ait déclaré ou non un médecin traitant (MT). Méthode : Il a été mené une étude cas-témoins où ont été inclus des patients, sélectionnés aléatoirement parmi une populations de sujets âgés de ≥18 ans ayant consulté aux urgences adultes du CHU Grenoble-Alpes (CHUGA) entre le 01/07/2021 et le 30/06/2022 et ayant déjà consulté un SU du CHU au cours de l’année précédente. Les cas correspondaient aux patients n’ayant pas de MT déclaré, les témoins à ceux en ayant déclaré un. Les patients les plus graves à l’admission (tri FRENCH 1) n’ont pas été inclus. Résultats : 1599 patients (533 cas et 1066 témoins) ont été inclus sur 12 mois. 154 cas (28,9%) et 562 témoins (52,7%) ont été réadmis au moins une fois avec un Odds Ratio de 0,36 [IC 95% 0,14 ; 0,59] en faveur des cas. 34,3% des réadmissions des cas relevaient d’un motif évitable contre 28,0% chez les témoins (p < 0,04). Avoir un MT était lié à la gravité des motifs de recours puisque les témoins étaient davantage admis via un SMUR ou triés en FRENCH 1 ou 2 (37,9% vs 30,7% ; p < 0,03), bénéficiaient plus souvent (82,2% vs 72,9% ; p < 0,01) et en plus grand nombre d’examens complémentaires et/ou d’avis spécialisés et étaient plus fréquemment hospitalisés (18,9% vs 11,8% ; p < 0,005). Conclusion : L’absence de déclaration de MT semble être en lien avec une diminution du nombre et de la fréquence des admissions aux urgences associé à une plus grande proportion de consultations évitables. Une étude prospective est nécessaire pour évaluer l’impact de l’attribution d’une consultation de médecine générale sur ces réadmissions évitables.

Aucun
Nathalie GARDÈS (Grenoble), Arthur PETITJEAN, Mélanie LOPEZ, Nicolas SEGOND, Damien VIGLINO
09:36 - 09:43 #44068 - FC179 Pour être sûr de l’avoir dans l’os : validation de la méthode de repérage anatomique du point de ponction humérale pour intra-osseuse. Etude VARIOH.
FC179 Pour être sûr de l’avoir dans l’os : validation de la méthode de repérage anatomique du point de ponction humérale pour intra-osseuse. Etude VARIOH.

Introduction La voie intra-osseuse humérale proximale (VIOH) a des avantages (vs voie tibiale), mais est moins utilisée car le repérage anatomique est moins aisé. Ce dernier n’a jamais été validé. Objectif: déterminer si le repérage anatomique permet de localiser le point de ponction idéal localisé par échographie (référence). Méthode Etude expérimentale. Opérateurs: médecins, internes, IADE, élèves IADE ayant travaillé en structure d’urgence. Référence : point de ponction idéal d’un sujet sain repéré par échographie des épaules et photographié (calque 1). Formation vidéo sur le repérage anatomique. Repérage par opérateurs du point de ponction, photographié (calque 2), sur le sujet après randomisation (côté droit/gauche). Critère de jugement : distance mesurée sur les photos (calque 1 vs calque 2) entre point de ponction repéré par l’opérateur et point de ponction idéal avec zone cible de diamètre 3 cm.(Li, Curr Med Imaging, 2021). Résultats Opérateurs : 40 médecins, 30 paramédicaux. 36 épaules droites, 34 gauches. Distance au point de ponction idéal : 1 (0,2-2,5) cm. 55 (79%) points en zone cible (Figure). Points dans et hors de la cible en supéro-externe, proches du nerf axillaire, mais éloignés du tendon long biceps. Pas de différence significative entre médecins et IADE, diplômés et étudiants ou selon le côté. Conclusion 79% des points étaient dans la cible (< 15 mm) du point de ponction idéal. Changer de la méthode de repérage ou la formation doit améliorer ce résultat.

Aucun
Charline GOIX (Paris), Laurent GOIX, Clélia DELETTRE, Adelaide VIASSAC, Lucie LANDREAT, Lisa WEISSLINGER, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
09:43 - 09:50 #44337 - FC180 Comparaison de quatre scores d'alerte précoce chez des patients admis dans une unité de médecine aiguë polyvalente.
FC180 Comparaison de quatre scores d'alerte précoce chez des patients admis dans une unité de médecine aiguë polyvalente.

Introduction Il existe plusieurs scores d’alerte précoce, pour prédire la détérioration clinique chez les patients admis pour pathologies médicales aigues polyvalentes. Ces outils de décision font de partie intégrante de la pratique médicale. Leur validation externe est nécessaire pour déterminer la reproductibilité et la généralisable d'un modèle de prédiction à des patients nouveaux et différents. Notre objectif principal était de valider en externe et de comparer les performances prédictives de 4 scores d’alerte précoce chez des patients adultes admis pour des pathologies médicales aiguës polyvalentes.  Méthode Il s’agissait d’une étude de validation externe, prospective, observationnelle, menée auprès des patients adultes admis à l’unité de médecine aigue dans un centre médical tertiaire. Le critère de jugement principal était la mortalité hospitalière à 28 jours. 4 scores, incluant le RAPS, le qSOFA, le CURB-65, et le SIRS, ont été explorés pour déterminer leur validité prédictive par étalonnage, l’analyse de discrimination [AUROC] et le bénéfice net clinique déterminé par l’analyse de la courbe de décision. Résultats La population étudiée comprenait 798 patients admis au service de médecine aigue polyvalente l’âge moyen étais de 57± 18 ans, 51.9% de sexe masculin. La moyenne (±ET) des scores curb65, qSOFA, SIRS, et RASP étaient respectivement 2.35±1.03, 1.68±0.665, 1.89±1.06 et 19.6±1.61. Les taux de mortalité hospitalière à 28 jours étaient de 12,8 %. Le qSOFA Score, le CURB-65, et le SIRS sont bien calibrés, Le Curb65 a obtenu un AUROC de 0,669, (IC à 95 % 0,61-0,72), suivi par le qSOFA (AUROC 0,637, 0,58-0,69). L'analyse de la courbe de décision a permis d'identifier l’avantage du Curb65 et du qSOFA par rapport aux autres modèles et leur utilité dans les plages de probabilités faible (entre 10% et 20%). Conclusion Nos résultats ont montré que les 4 scores d’alerte précoce sont bien étalonnés mais manquent de performance pour discriminer d’où la nécessité d’un score adapté à notre population de patients. Les performances des modèles de prédiction sont généralement moins bonnes chez les nouveaux patients que dans la population en développement, les modèles ne doivent pas être recommandés pour une utilisation clinique avant que la validité externe ne soit établie. Avant de mettre en œuvre un modèle de prédiction, une validation externe est impérative, car les modèles de prédiction sont généralement moins performants en validation externe qu'en développement

aucun
Maha LOURIZ (Rabat, Maroc), Mina AGROU, Rhita BENNIS NECHBA, Redouane ABOUQAL, Jihane BELAYACHI, Naoufal MADANI
09:50 - 09:57 #44431 - FC181 Évaluation du système de surveillance à domicile GrandCoeur™ en sortie du service d’accueil des urgences : étude observationnelle et enquête de satisfaction auprès des patients.
FC181 Évaluation du système de surveillance à domicile GrandCoeur™ en sortie du service d’accueil des urgences : étude observationnelle et enquête de satisfaction auprès des patients.

Introduction : Le suivi après sortie du service d’accueil des urgences (SAU) est important pour prévenir les complications à domicile et assurer la guérison. L’anxiété générée par le retour rapide au domicile peut entraîner des difficultés avec recours à de nouvelles consultations, source de surcoûts. GrandCoeur™ est un outil de télésurveillance simple utilisant une technologie applicable à domicile et permettant d’envoyer les paramètres vitaux demandés par le médecin du SAU par l’intermédiaire d’un service de messages courts (SMS). Suite au SMS, le système analyse les paramètres envoyés et génère une réponse médicale adaptée envoyée au patient, selon des algorithmes prédéfinis tenant compte de ses comorbidités et de seuils déterminés sur la base des recommandations internationales. Notre objectif était de décrire l’utilisation du suivi par GrandCoeur™ et d’évaluer son impact sur la satisfaction des patients avec réduction de l’anxiété et du sentiment d’avoir évité une réadmission. Matériel et méthode : Nous avons mené une étude observationnelle sur 14mois (août 2023-octobre 2024) incluant tous les patients suivis au domicile au moyen de GrandCoeur™ prescrit pendant 7 jours par le médecin après visite au SAU. Les paramètres cliniques de routine (fréquence cardiaque, pression artérielle, SpO2, échelle de douleur, température) étaient auto-surveillés 2-3 fois par jour à domicile et envoyés par SMS. Un hétéro-questionnaire standardisé a été utilisé pour évaluer la satisfaction (échelle de 1 à 10), l’anxiété et le sentiment d’avoir évité une nouvelle réadmission. Résultats : Au total, 283 patients ont été suivis par GrandCoeur™ pendant 14 mois pour douleurs (34%), palpitations (29%), dyspnée (24%), malaise (20%), fièvre (11%), anxiété (10%) et COVID (4%). Tous les paramètres attendus avaient été renvoyés sans perte de suivi. Parmi les patients suivis, 168 (59%; âge moyen, 66 ans; rapport M/F, 0,68) ont répondu à l’enquête. Dix-huit patients (11%) ont été réadmis au SAU dans les sept jours après sortie. Le taux de satisfaction était de 94%, avec réduction significative de l’anxiété (68%) et sentiment d’avoir pu éviter une réadmission (39%). Conclusion : GrandCoeur™ est un outil facile à utiliser et prometteur pour rassurer les patients après sortie du SAU. Nos résultats devraient encourager l’utilisation de tels systèmes de télésurveillance à domicile pour renforcer le lien patient/soignant et améliorer la satisfaction.

Le Dr. Ali Afdjei est le concepteur scientifique du système GrandCoeur™ à titre bénévole.
Ali AFDJEI (Le Chesnay), Delphine BOUVRON, Marc BOUVRON, Nicolas CROCHETON, Marc HARBOUN, Bruno MEGARBANE
09:57 - 10:04 #44490 - FC182 Les Unités Mobiles de Télé médecine déploiement à 1 an sur la Seine et Marne.
FC182 Les Unités Mobiles de Télé médecine déploiement à 1 an sur la Seine et Marne.

Introduction : face a une augmentation des soins non programmés. l’Hôpital de Melun à mis en place un dispositif novateur : les Unités Mobiles de TéléMédecine (UMT) depuis janvier 2024. Ce dispositif repose sur une organisation internalisée impliquant personnel médical et paramédical. Les UMT permettent aux patients de bénéficer d’une téléconsultation médicale, assistées par un infirmier. Celui-ci se déplaçant au domicile des patients. La population cible étant les personnes fragiles, précaires ne pouvant se déplacer ou résidants en Ehpad ou en foyer. L’objectif principal est de maintenir ces patients à domicile. Matériel et Méthode : Deux véhicules équipés ont été déployés en Seine-et-Marne. Chaque UMT est composée d’un infirmier expérimenté. Equipé de matériel de téléconsultation, otoscope, stéthoscope, électrocardiogramme et une imprimante. L’activité des UMT est organisée 7j/7, 8h30 à 18h30. prescriptions exclusivement réalisées par les médecins régulateurs lorsque les solutions de médecine de proximité (médecin traitant, SOS Médecins ou maisons de santé) ne sont pas disponibles. L’intervention repose sur : Évaluation initiale : examen clinique et prises de constantes. Recueil de l’histoire médicale du patient et antécédents. Téléconsultation avec un médecin via tablette avec si besoin stéthoscope, otoscope, Ecg. Prescription ordonnance par le médecin, remise par IDE et éducation thérapeutique. Un suivi à 24-48h est systématiquement organisé par le RES@M pour évaluer l’évolution, planifier une consultation spécialisée ou mettre en place des aides à domicile. Si une prise en charge hospitalière s’avère nécessaire : organisation un transport adapté Les UMT ciblent principalement les patients fragiles Résultats : 700 téléconsultations réalisées 83 % laissé sur place soit 580 patients 70 % des patients plus de 60 ans, dont 40 % âgés de plus de 80 ans. Motifs de consultation : infectieuses (17 %), abdominales (12 %), traumatiques bénignes (16 %) Moyenne d’activité : 6 par jour. 1 200 ordonnances remises Réhospitalisations : 2 % (environ 15 patients) Conclusion : Les UMT constituent une réponse organisationnelle innovante face a l’engorgement des urgences Améliore l’accès aux soins pour les patients fragiles, âgés ou isolés. Ce modèle innovant pourrait être reproduit dans d’autres territoires pour améliorer la fluidité du parcours de soins et garantir une meilleure prise en charge des patients en situation de vulnérabilité.

Aucun
Chloé GODOFFE (Melun), Alain Gil MPELA, Nicolas BRIOLE, François DOLVECK
10:04 - 10:11 #44498 - FC183 Facteurs prédictifs de mortalité au cours des détresses respiratoires aiguës aux urgences.
FC183 Facteurs prédictifs de mortalité au cours des détresses respiratoires aiguës aux urgences.

INTRODUCTION : L’insuffisance respiratoire aigue (IRA) constitue un motif fréquent de consultation aux services d’accueil des urgences (SAU) et d’hospitalisation en milieu de réanimation .Il s’agit d’une entité vaste, potentiellement grave compromettant le pronostic vital. Une évaluation rapide de la gravité de l’atteinte présente une étape primordiale lors de la prise en charge initiale aux SAU imposant l’instauration rapide des traitements symptomatiques associés à une démarche étiologique. L’objectif de l’étude est de préciser les éléments de mauvais pronostic au cours des IRA. PATIENTS ET METHODES : Etude prospective menée sur 6 mois. Inclusion des patients âgés > 18 ans présentant une IRA. Exclusion des IRA post traumatiques, associés à un SCA et à une chirurgie récente. Etude de la mortalité à J30. RESULTATS : N=108, Age moyen=64+/-13 ans, Sex-ratio=0,83. Antécédents (N ;%) : insuffisance cardiaque (43 ;40), cardiopathie ischémique (42 ;39), diabète (31 ;29), BPCO (26 ;24), asthme (5 ;4,6). Les caractéristiques cliniques étaient: GCS=14+/-1; PAS=138+/-22 mmHg ; FC=102+/-30bpm; FR=29+/6cpm. GDS: pH=7.34+/-0.1; PO2=40+/-10 mmHg; PCO2=46+/-13 mmHg; HCO3-=22+/-5mmol/L; SaO2=80+/-1%. 17,6 % des patients ont eu le recours à la VM et 40% ont bénéficié d’une VNI. 12 patients (11%) ont nécessité le recours aux drogues vasoactives pour instabilité hémodynamique. La durée d’hospitalisation était de 11+/-9 J [2-50]. Une mortalité à J30 était observée dans 29,6% des cas. Elle était associée à l’existence d’une histoire d’insuffisance cardiaque, la présence d’une orthopnée et des signes cliniques d’IVD chronique à l’examen. Elle est corrélée à la présence d’une acidémie initiale, à un rapport P/F bas, à une fonction rénale altérée ainsi qu’un taux élevé de la NT-proBNP. Le recours à la VM, aux cathécolamines et aux diurétiques étaient des éléments de mauvais pronostic. L’analyse multifactorielle a révélé que la VM, NT-pro BNP≥1300pg/mL et un P/F>200 étaient des éléments prédictifs indépendants de mortalité. DISCUSSION ET CONCLUSIONS : L’IRA est une cause fréquente de consultation aux SAU. La problématique principale est de repérer la gravité de l’atteinte, d’associer un traitement symptomatique immédiat, une démarche diagnostique urgente et une orientation adéquate. Une histoire d’insuffisance cardiaque, une acidémie intiale, le recours à la VM, un taux de NT-pro BNP élevé et un P/F bas étaient des éléments prédictifs de mauvais pronostic dans cette étude.

Aucun
Fatma HEBAIEB (Ariana, Tunisie), Maha LAMOUCHI, Saloua HOUIMLI, Faten CHAMSEDDINE, Sarra ABDELMOUMEN, Chaher ARFAOUI, Achraf MEJRI, Imen NAGGARA
Salle 352B-Zone poster 1

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FC24
09:15 - 10:15

Flash communications
Réflexions éthiques en urgences
Ethique

Modérateur : Emmanuel BERNIGAUD (Praticien hospitalier) (Nantes)
09:15 - 09:22 #44009 - FC184 Les décisions médicales prises par le médecin urgentiste dans le cadre d’un arrêt cardiaque extrahospitalier : de leur motivation aux tensions éthiques associées.
FC184 Les décisions médicales prises par le médecin urgentiste dans le cadre d’un arrêt cardiaque extrahospitalier : de leur motivation aux tensions éthiques associées.

Introduction : Lors d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH), le médecin décide de mettre en place une réanimation cardiopulmonaire spécialisée (RCP-S) ou non. Selon la littérature, ces décisions reposent sur des arguments médicaux ou extra-médicaux, recommandés ou non. Ce travail vise à décrire la fréquence et le type des arguments motivant les urgentistes français à initier ou non une RCP-S. Matériel et méthode : Une étude prospective multicentrique a été menée dans sept centres hospitaliers entre mars 2023 et octobre 2024. Une partie quantitative basée sur 323 questionnaires post-interventionnels a permis de répertorier les arguments utilisés. L’objectif principal était de décrire leur fréquence et leur distribution. L’objectif secondaire consistait à comparer les prises en charge et le devenir des patients aux critères TOR-ALS. Résultats : Les arguments (si présents sur place) les plus fréquemment utilisés étaient : rigidité cadavérique (100 %), accord des équipes (92 %), présence des proches (91 %), dépendance fonctionnelle (90 %), durée du no-flow (87 %), mydriase (87 %), alitement chronique (86 %), notion de chocs électriques externes (85 %) et résidence en Établissement pour Personnes Âgées Dépendantes (81 %). Un test de proportion a identifié des différences significatives pour les arguments sus-cités, regroupés en trois groupes d’influence : favorables à une RCP-S (chaîne de survie en place, famille présente et influente) ; modérément défavorables à une RCP-S (polypathologie, no-flow prolongé, famille absente et non influente) ; fortement défavorables à une RCP-S (qualité de vie dégradée, EHPAD). Conclusion : Des critères objectifs et subjectifs semblent être consensuels de manière multicentrique, sans pour autant être standardisés ni recommandés, mais considérés comme influents (comme la durée du no-flow ou du low-flow, par exemple). Des recherches basées sur la critériologie pourraient améliorer l’uniformité, voire l’objectivité des décisions, en fixant des limites recommandées. Une fiche d’aide pourrait guider les médecins dans des situations complexes sans compromettre leur autonomie décisionnelle médicale, au travers d’arguments objectifs et flexibles. Il serait donc nécessaire de mettre en œuvre ce type de recherches pour éclairer cette décision difficile.

Aucun
Kevin HEURTAUX (Amiens), Emilie LESIEUR, Daniel Aiham GHAZALI, Magali LABIDI, Jérémy PASCO, Marie OZANNE, Grégoire MOUTEL, Michel SLAMA
09:22 - 09:29 #44019 - FC185 Le pendu est-il un arrêt cardiaque comme les autres ? Réflexions éthiques à partir d’une enquête nationale auprès des médecins urgentistes des SAMU en 2024.
FC185 Le pendu est-il un arrêt cardiaque comme les autres ? Réflexions éthiques à partir d’une enquête nationale auprès des médecins urgentistes des SAMU en 2024.

Introduction : L'arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) représente un défi majeur pour les équipes d’urgence avec un taux de survie très faible (5 %). Parmi les causes traumatiques d’ACEH, le suicide par pendaison est prédominant avec 57 % des décès. L'intervention du SMUR est essentielle, mais la survie de ces patients étant minime (1%), elle soulève des questions éthiques sur la justification de la réanimation du pendu en ACR. Matériels et Méthodes : Un questionnaire anonyme a été diffusé aux médecins urgentistes des SAMU français pour évaluer leurs pratiques concernant la réanimation des pendus en ACR. L’étude a recueilli 632 réponses provenant de 80 départements. Le questionnaire comportait 13 questions, explorant les critères décisionnels dans ces situations complexes. Résultats : 46,7 % des urgentistes estiment que le pendu en ACR n’est pas un ACR comme les autres. Le principal motif évoqué pour débuter une réanimation d’attente était l’éligibilité du patient au prélèvement multi-organes (77 %) et le temps nécessaire au recueil des données médicales manquantes (66,6 %). Si le pendu a laissé des directives anticipées demandant à ne pas être réanimé : 44,1 % des urgentistes ne les respecteraient pas. 62,2 % des urgentistes répondent que les soins d’urgence vitale dans un contexte de suicide par pendaison s’apparentent parfois à une forme d’obstination déraisonnable. Discussion : Les résultats montrent une grande variabilité dans la gestion des pendus en ACR. Bien que la survie soit exceptionnelle, la réanimation est fréquemment initiée pour des raisons diverses (compassionnelle, éventualité d’un don d’organe, entrainement des équipes…). La tension entre le respect des volontés du patient, telles que les directives anticipées, et l’obligation de tout mettre en œuvre pour sauver la vie, est manifeste. Le rôle des équipes SMUR dépasse souvent la simple réanimation pour inclure un accompagnement des familles face à une mort violente. Conclusion : Le médecin urgentiste doit prendre le temps de partager avec son équipe SMUR une démarche éthique pour asseoir sa décision. Elle doit répondre aux principes éthiques de : bienfaisance (bénéfices pour le patient), de non malfaisance (rapport bénéfices-risques) et de justice (acharnement thérapeutique). Cette démarche doit aussi évaluer : la durée du no flow, les comorbidités, les éventuelles directives anticipées, l’âge et l’autonomie du patient.

AUCUN
Malo HAREL (CAEN), Grégoire MOUTEL, Mylène GOURIOT, Françoise CHASTANG, Eliott HAREL, Réac GR -
09:29 - 09:36 #44021 - FC186 Variation temporelle horaire de l’incidence des décisions de limitation et arrêt des thérapeutiques en services d’urgences.
FC186 Variation temporelle horaire de l’incidence des décisions de limitation et arrêt des thérapeutiques en services d’urgences.

Introduction : En France, une grande majorité des patients (80%) décédant en service d’urgence (SU) ont reçu une décision de limitation et d’arrêt des thérapeutiques (LAT). L’objectif de notre étude était d’analyser l’incidence horaire des décisions de LAT en SU. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective au CHU de janvier 2021 à décembre 2022. L’incidence horaire de LAT était calculée par rapport aux nombres d’admissions horaires en SU. De plus, nous avons comparé les caractéristiques des patients recevant une décision de LAT le jour (8h-20h) et la nuit (20h-8h). Résultats : Parmi les 249 523 patients admis en SU, une LAT a été décidée chez 1923 patients (0.8 %, 95CI% 0.7-0.8). L’âge moyen de ces patients était de 84,9 (±11,1) ans et 46,6% d’entre eux vivaient en institution. Le pic d’incidence horaire du nombre de décisions de LAT était retrouvé à 1h du matin, atteignant 1.6% (CI 95% 1.3-1.9). Le délai médian entre l’admission et la décision de LAT était de 5h (3-9). Les caractéristiques des patients étaient similaires entre le jour et la nuit. La mortalité hospitalière après une décision de LAT était de 56.6% (58.4% après une décision diurne, 54.4% après une décision nocturne). Conclusion : L’incidence maximale de la prise de décision de LAT a lieu la nuit, après un pic diurne d’admission de patients aux urgences, sans variation significative sur la population concernée ou la mortalité au décours.

Aucun
Arthur TREMOUILLE (TOULOUSE), Antoine BRATICEVIC, Guillaume DUCOS, Sandrine CHARPENTIER, Yves ROLLAND, Xavier DUBUCS
09:36 - 09:43 #44062 - FC187 L'annonce d'une mauvaise nouvelle par les médecins urgentistes : état des lieux en région Occitanie.
FC187 L'annonce d'une mauvaise nouvelle par les médecins urgentistes : état des lieux en région Occitanie.

Introduction : Il n’existe pas de consensus sur la définition d’une mauvaise nouvelle (MN) dans le domaine médical alors qu’aujourd’hui 50% des décès en France surviennent à l'hôpital, dont 16% aux urgences. La façon d’annoncer une MN peut avoir un impact sur le futur deuil des proches. L’urgentiste doit être à l’aise avec cet exercice, mais les urgences présentent des contraintes de temps et des niveaux de stress élevés. L’objectif de cette étude était d’établir un état des lieux du ressenti des médecins urgentistes sur les annonces de MN aux proches des patients. L’objectif secondaire était de déterminer les éventuels besoins exprimés par les urgentistes pour optimiser la réalisation de ces annonces de MN. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive multicentrique à l’aide d’un questionnaire à destination des urgentistes de la région Occitanie ayant déjà réalisé au moins une mauvaise nouvelle. En amont de la diffusion des questionnaires, des entretiens individuels semi-dirigés étaient réalisés afin de renforcer la pertinence du questionnaire et de cibler les problématiques vis-à-vis de l’annonce d’une MN ressenties par les urgentistes. Le questionnaire comprenait trois parties : une interrogeant sur les données socio-démographiques du praticien, une sur le vécu et le ressenti de l’urgentiste et une concernant la formation et les ressources utilisées. Résultats : Un total de 139 réponses a été analysé. Le nombre moyen d’annonces mensuelles de MN était de 6,1 ± 4,6. Le SMUR était le lieu où étaient réalisées le plus d’annonces de MN (45,3%) et l’UHCD là où il y en avait le moins, représentant cependant le lieu où les praticiens se sentaient le plus à l’aise pour le faire. L’élément le plus pourvoyeur de stress était un âge jeune du patient (44,6%) puis le caractère brutal de la situation (19,4%). Une majorité de praticien (82%) déclarait ne pas connaitre les guides et outils existants dans la littérature pour faciliter l’annonce. Les urgentistes étaient demandeurs d’une brochure post-annonce (66,9%), d’une formation de la part d’un psychologue (62,6%), de cours pratiques mais surtout d’une salle dédiée à l’annonce de MN (94,2%). Conclusion : Cette étude met en évidence la complexité de l’annonce d’une MN pour les médecins urgentistes révélant que plusieurs facteurs contribuent au stress ressenti, soulignant aussi l’importance de l’environnement et la nécessité d’intégrer davantage de ressources mobilisables par le praticien.

Aucun
Navin JONES (Montpellier), Marina MAZZIA, Sanchez THOMAS, Occelli CELINE, Bobbia XAVIER
09:50 - 09:57 #44268 - FC189 Connaissance des professionnels de santé médicaux sur la levée de secret médical dans le cadre des violences conjugales.
FC189 Connaissance des professionnels de santé médicaux sur la levée de secret médical dans le cadre des violences conjugales.

Introduction : Les violences conjugales (VC) sont une véritable problématique de santé publique. En effet celles-ci ont impact sur la santé physique mais aussi mentale des victimes. Les professionnels de santé ont un rôle pivot dans le repérage, la prise en charge et l’orientation des patients victimes de VC. Les différents groupes de travail du Grenelle des VC en 2019 ont abouti à la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des VC s’il y a présence d’emprise et sanger immédiat (article 226-14 du Code Pénal, loi du 30.07.2020). (483 caractères) Matériels et Méthode : Etude prospective, observationnelle, descriptive sous forme de questionnaires, distribués aux personnels médicaux (médecins, internes en médecine) de notre service d’urgence. Nous avons voulu étudier les connaissances de ceux-ci sur la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des violences conjugales et sur quels critères cela était faisable. (349 caractères) Résultats : 17 médecins (13 médecins séniors et 4 internes) ont répondu à notre questionnaire. 94,12 % soit 16 personnes (12 médecins et 4 internes) interrogées avaient connaissance de la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des VC. La totalité des médecins et internes qui avaient connaissance de la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des VC le faisaient lorsqu’ils estimaient qu’il y a avait un danger immédiat. Mais seulement 50% levaient le secret médical en cas d’emprise. 43,75% des médecins levaient le secret médical si la victime était une femme enceinte. Conclusion : Un très grand nombre des professionnels médicaux que nous avons interrogé avaient connaissance de la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des VC. Tous avaient retenu le critère de danger immédiat pour lever le secret médical mais seulement la moitié d’entre eux avaient retenu le critère d’emprise. Cela doit nous forcer à former les médecins et internes sur cette possibilité de lever le secret médical mais surtout sur quels critères notamment celui de l’emprise qui est parfois difficile à appréhender chez les patients victimes de VC.

Aucun
Amélie CARPENTIER (Valenciennes), Virginie CERAVOLO, Nicolas ROOTHAER, Hedi DHAOUADI, Sandrine VAN OOST, Antoine MAISONNEUVE
09:57 - 10:04 #44380 - FC190 Place de l’âge dans la décision d’interrompre la réanimation médicale de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACE). Etude AGACEH.
FC190 Place de l’âge dans la décision d’interrompre la réanimation médicale de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACE). Etude AGACEH.

Introduction L’âge est un facteur pronostique majeur de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACE). Nous nous sommes demandé de quelle manière il intervenait dans la décision d’interrompre la réanimation médicale. Méthodes Données départementales du registre RéAC, 4 SMUR, 1 janvier 2013- 30 novembre 2024. Inclusion : tous les patients avec réanimation par l’équipe du SMUR mais sans reprise d’une activité cardiaque spontanée (RACS). Exclusion : absence de réanimation par l’équipe du SMUR ou RACS. Paramètres : âge, genre, critères d’Ustein. Méthode : recherche d’une corrélation (R2) entre âge et délai avant interruption de la réanimation médicale (définie par le low-flow) : forte si R2 > 0,8, bonne si R2 supérieur à 0,6. Résultats Sur 10.470 patient inclus dans le registre, 6.657 (63%) ont été écartés : 4.786 (46%) sans réanimation médicale et 1.871 (18%) avec RACS. 3.813 (36%) ACE ont été analysés : 2.665 (70%) homme et 1.148 (30%) femme, d’âge médian 62 (47-74) ans. La durée médiane de réanimation était de 43 (32-54) minutes. Il n’y avait absolument aucune corrélation (R2=0,006) entre l’âge du patient et la durée de réanimation médicale. Conclusion Étonnamment, d’aucune façon l’âge n’intervenait dans la décision d’interruption de la réanimation médicale des ACE.

Aucun
Isabelle SCHILTZ (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Lisa WEISSLINGER, Jacques METZGER, Lucie LANDREAT, Priscilia HSING, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
10:04 - 10:11 #44462 - FC191 Etat des lieux sur la prise en charge des victimes d’agression sexuelle aux urgences.
FC191 Etat des lieux sur la prise en charge des victimes d’agression sexuelle aux urgences.

Introduction : Ne pas respecter les recommandations de prise en charge des victimes d’agression sexuelle les exposent à de lourdes comorbidités (IST, grossesse non désirée, stress post traumatique, dépression…) ; sans oublier le préjudice sur le plan médico-légal. Notre objectif principal était d’estimer la proportion des victimes qui sortaient des urgences sans avoir de Certificat Médical Initial (CMI) alors qu’elles consultaient pour un motif d’agression sexuelle. Méthodes : Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers ORBIS des victimes ayant consulté aux urgences pour motif d’agression sexuelle sur une période d’un an. Notre grille d’évaluation comprenait : la mise en contact avec les unités médico-judiciaires (UMJ) lorsque la victime souhaitait déposer plainte, la prescription de traitements préventifs lorsqu’ils étaient indiqués (Traitement Post Exposition (TPE), contraception d’urgence), la réalisation de prélèvements biologiques (sérologies virales, test de grossesse), et enfin l’orientation adéquate des victimes qui ne souhaitent pas déposer plainte. Notre critère de jugement principal était la réalisation d’un CMI à la fin de la consultation. Le recueil a été effectué sur un tableur Excel. Résultats : Notre échantillon de 30 patients comprenait en majorité de femmes (27, 90%). L’âge médian était de 28 ans (écart interquartile : 24 - 33). Trois quart des victimes d’agression sexuelle étaient sorties des urgences sans avoir de CMI (22, 73%). Des sérologies virales étaient largement effectuées chez 23 (77%) victimes ; en revanche un test de grossesse n’était effectué que chez 10 (37%) victimes. Alors qu’ils étaient indiqués, 10 (33%) victimes n’ont pas eu de TPE, et 11 (41%) n’ont pas eu de contraception d’urgence. Les UMJ ont été majoritairement contactées pour les victimes souhaitant déposer plainte. En revanche, peu de victimes étaient adressées à la Maison des femmes, ou aux CeGGID à la sortie des urgences. Sur 8 victimes de soumission chimique, le signalement au centre antipoison n’a été effectué que pour une victime. Conclusion : La prise en charge des victimes d’agression sexuelle reste très hétérogène ; surtout lorsqu’elles ne souhaitent pas déposer plainte. Nous devons travailler à la protocoliser.

"Aucun"
Fadi Hillary MINKA (PARIS), Sally Oceane MINKA, Eric REVUE, Naiza SAVIGNAT, Deborah REGNAULT, Manon DE THOURY, Laurene DUFAYET, Anthony CHAUVIN
Salle 352B-Zone poster 2
09:45

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SONO2
09:45 - 13:00

Sono's Cup : concours d'échographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Maxime GAUTIER (Coordonnateur, Eaubonne)
Conférenciers : Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Maxime GAUTIER (Chef de service SAU SMUR) (Conférencier, Eaubonne), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)


Venez participer à la 2e compétition d'échographie organisée à l'occasion du congrès Urgences 2025 !
Information & Inscription sur le site https://urgences-lecongres.org
Espace Accueil Congrès
11:00

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CC27
11:00 - 12:30

Conférence
RACS to basic
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Modérateurs : Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur : Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Venez reprendre les bases des grands classiques que sont la douleur thoracique et l'arrêt cardiaque.
11:00 - 11:22 De la douleur tho…. Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
11:22 - 11:44 … A l'ECG. Jérome MOLINARO (Infirmier) (Conférencier, Eaubonne)
11:44 - 12:06 Quand ça s'arrête …. Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
12:06 - 12:28 … et quand ça RACS. Steven LAGADEC (Infirmier) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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CM31
11:00 - 12:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFMC
Fondamentaux et perspectives en SSE
Catastrophe SSE CUMP, Ethique, Intelligence Artificielle

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
Coordonnateur : Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cette session explore les bases de la médecine de catastrophe, des enjeux éthiques et déontologiques à l’importance de l’hygiène, qu’elle soit collective ou individuelle. Elle s’intéresse également aux crises sanitaires de demain et à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les réflexions humaines.
11:00 - 11:22 Règles déontologiques et éthiques en médecine de catastrophe. Pierre VALETTE (Médecin) (Conférencier, Arras)
11:22 - 11:44 De l’hygiène collective jusqu'à l'hygiène individuelle en médecine de catastrophe. Francis HUOT-MARCHAND (Conférencier, Nancy)
11:44 - 12:06 Les crises sanitaires de demain : anticiper l'imprévisible. Oscar THABOUILLOT (Médecin) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28 Réflexion humaine et IA en médecine de catastrophe. Catherine BERTRAND THIFFAULT (Présidente de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Conférencier, Paris)
Amphi Havane

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CM30
11:00 - 12:00

Conférence Médecins - Session CNUMU
La Médecine d'Urgence : entre accompagnement et définition du métier
Pédagogie - Enseignement - Formation

Modérateurs : Marion DOUPLAT (Médecin) (Lyon), Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Session dédiée à la définition de la Médecine d’Urgence et à l’accompagnement des étudiants, animée par des professeurs engagés dans la formation. Un temps d’échange pour clarifier les contours du métier et transmettre des repères aux professionnels
11:00 - 11:20 La supervision des étudiants. Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg)
11:20 - 11:40 Améliorer son débriefing. Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris)
11:40 - 12:00 La définition de la Médecine d'Urgence. Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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SISAMU
11:00 - 12:30

Session SI-SAMU
17ème conférence des SAMU du programme SI-SAMU

Conférenciers : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes), Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse), Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Président de SAMU Urgences de France), Annie PREVOT (Directrice de l'Agence du Numérique en Santé) (Conférencier, Paris), Xavier VITRY (Directeur de projets) (Conférencier, Paris)
Cette conférence vous permettra de vous mettre à jour sur l'actualité du programme SI-SAMU, les réalisations 2024-2025 et ses perspectives de développement.
Salle 242A

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SI20
11:00 - 12:00

Session Interactive
Quiz douleurs abdominales
Jeunes

Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Venez vous challenger sur la prise en charge globale de la douleur abdominale !
11:00 - 12:00 Quiz douleurs abdominales. Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Salle 242B

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SI03
11:00 - 12:00

Session Interactive
Intra osseuse et intra nasale, choississez votre voie !
Thérapeutique

Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Quand on n'a pas de veine... . Venez voir quels médicaments de l'urgence on peut administrer par le nez ou dans l'os...
11:00 - 12:00 Intra osseuse et intra nasale, choississez votre voie ! Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
Salle 243

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CM40
11:00 - 12:30

Conférence Médecins - Session Board Thrombose
Médecine personnalisée et décision partagée dans la MTEV
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Intelligence Artificielle, Traumatologie

Modérateurs : Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers), Pierre-Marie ROY (PUPH) (Angers)
Coordonnateur : Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Cette session permettra d’explorer comment une approche personnalisée et collaborative peut améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des MTEV en exploitant les technologies émergentes .
11:00 - 11:22 Dans la démarche diagnostique de l'EP. Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
11:22 - 11:44 Dans la prise en charge thérapeutique de l'EP. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
11:44 - 12:06 Dans la prévention en traumatologie. Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
12:06 - 12:28 Place de l'IA. Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
Salle 251

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CLM11
11:00 - 12:30

Communications Libres Médecins
Traumatologie aux Urgences
Organisation Services d'Urgences, Traumatologie, Triage

Modérateurs : Emmanuel BERNIGAUD (Praticien hospitalier) (Nantes), Rémy DIESNIS (Emergency physician) (Roubaix)
11:00 - 11:10 #43843 - CP077 Association entre antithrombotiques et risque d'hémorragie intracrânienne chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien léger : une étude de cohorte prospective multicentrique.
Association entre antithrombotiques et risque d'hémorragie intracrânienne chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien léger : une étude de cohorte prospective multicentrique.

Introduction : Les traumatismes crâniens (TC) légers (TCL) représentent jusqu’à 90 % des TC. Leur incidence est en augmentation, particulièrement chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Les recommandations internationales suggèrent de baser la décision de réaliser un scanner cérébral sur des règles cliniques validées, notamment la Canadian CT Head Rule. Cependant, les patients sous traitement antithrombotique sont exclus de cette règle et bénéficient systématiquement d’un scanner. Pourtant, le risque accru d'hémorragie intracrânienne (HIC) chez ces patients est débattu. Notre objectif était d’évaluer le surrisque éventuel d’HIC chez les personnes âgées victimes d’un TCL et sous médication antithrombotique. Méthodes : Étude rétrospective, observationnelle et multicentrique (103 hôpitaux, France). Nous avons inclus les patients adultes de la filière TC d’une société d’imagerie d’urgences à distance (téléradiologie) entre janvier 2020 et décembre 2022 pour qui un scanner a été réalisé pour TCL. Un modèle de régression logistique multivariée a été utilisé pour mesurer l’association entre la prise d’une médication antithrombotique et la survenue d’une HIC. Le modèle a inclus 14 covariables choisies a priori pour leur pertinence clinique et basées sur la littérature. Résultats : Au final 5,948 patients ont été inclus (âge 84.6 [74.3 - 89.1], femme : 58.1%). Le mécanisme principal était une chute de faible hauteur (92%). Le score de Glasgow était de 15 pour 94.7% des patients. Un total de 13.1% des patients présentaient une HIC dont 37.4% au moins deux types d’HIC. Les lésions les plus fréquentes étaient un hématome sous- dural (63.1%) et une hémorragie sous-arachnoïdienne (60.2%). Les traitements pris étaient un antiagrégant plaquettaire (AAP, 36.2%), un anticoagulant oral direct (AOD, 11.1%), un antivitamine K (AVK, 3.5%), une bithérapie (2%), une héparinothérapie (0.6%). Aucune des classes thérapeutiques ne présentait une association significative avec la survenue d’une HIC (AAP : OR 0.98 IC95% [0.81-1.18], AOD : OR 0.82 IC95% [0.6-1.09], AVK : OR 0.66 IC95% [0.37-1.11], bithérapie : OR 1.03 IC95% [0.54-1.8], héparine : OR 1.51 IC95% [0.54-3.53]). Conclusion : Cette étude suggère que la prise d’antithrombotique n’est pas associée à un risque accru d’HIC chez les personnes âgées victimes d’un TCL. Une étude prospective visant à valider ces résultats est nécessaire afin de réévaluer la règle actuelle et ainsi optimiser le recours au scanner.

Aucun
Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Amandine CROMBE, Mylene SEUX, Romain L’HUILLIER, Leslie FRASSIN, Marcel EMOND, Karim TAZAROURTE, Guillaume GORINCOUR
11:10 - 11:20 #44215 - CP079 Apport de l’intelligence artificielle pour la lecture des radiographies effectuées dans un contexte de traumatisme des extrémités aux urgences.
CP079 Apport de l’intelligence artificielle pour la lecture des radiographies effectuées dans un contexte de traumatisme des extrémités aux urgences.

Introduction : En France, seules 18% des radiographies réalisées aux urgences sont interprétées par un radiologue. Pour limiter les erreurs, des outils tels que l’intelligence artificielle (IA) émergent. Notre étude monocentrique évaluait l’apport de l’IA pour l’interprétation des radiographies des extrémités dans un contexte traumatique aux urgences. Matériel et méthodes : Les radiographies ont été extraites rétrospectivement parmi les adultes consultant aux urgences pour un traumatisme. Seize médecins urgentistes, répartis par ancienneté, ont localisé et identifié d’éventuelles lésions (fractures ou luxations) avec ou sans l’aide de l’IA, sur une plateforme d’annotation affichant images et donnés cliniques. L’accuracy (exactitude) des lecteurs constituait le critère de jugement principal. Les sensibilité, spécificité, valeurs prédictives positive et négative, ainsi que les performances de l'IA et des médecins sur le terrain étaient également évaluées. Résultats : Pour 444 patients, 1153 images ont été analysées. A l’échelle de la lésion comme à celle du patient, l’ensemble des performances était significativement amélioré par l’IA (p<0.01). On notait une amélioration de l’accuracy de 0.05 à l’échelle de la lésion et 0.04 à celle du patient. Conclusions : L’IA améliore significativement la détection des lésions traumatiques en augmentant notamment la sensibilité des lecteurs, malgré une VPP médiocre. Elle constitue un outil prometteur complémentaire à l’expertise humaine.

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Antoine LEMEILLE (Lyon), Pauline LEMEILLE, Patrice SERRE, Arnaud BERTHIER, Marine DEMARQUET
11:20 - 11:30 #43841 - CP080 Prévalence des benzodiazépines et autres hypnotiques et leur impact sur la gravité des blessures chez les personnes âgées impliquées dans des accidents de la route : une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
CP080 Prévalence des benzodiazépines et autres hypnotiques et leur impact sur la gravité des blessures chez les personnes âgées impliquées dans des accidents de la route : une étude de cohorte rétrospective multicentrique.

Introduction : Les personnes âgées sont de plus en plus impliquées dans des accidents de la voie publique (AVP). L’usage de benzodiazépines et d’autres hypnotiques, connus pour altérer les capacités de conduite, pourrait aggraver ces risques. Cette étude examine la prévalence de l’utilisation de benzodiazépines et d’hypnotiques non benzodiazépinés chez les personnes âgées impliquées dans des AVP et évalue leur impact sur la gravité des AVP (défini comme une hospitalisation suite à la visite aux urgences) ainsi que leur co-consommation avec d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC), y compris des drogues illicites. Méthodes : Cette étude de cohorte rétrospective a analysé les données de conducteurs âgés ≥65 ans impliqués dans des AVP entre 2018 et 2023, recueillies dans 15 services d’urgences canadiens. Des échantillons sanguins ont été testés pour détecter la présence de benzodiazépines, d’hypnotiques non benzodiazépinés (Z-drugs), d’alcool, d’opioïdes, de cannabis, de stimulants et d’autres dépresseurs du SNC. Les analyses statistiques incluaient des tests de Chi-carré et des régressions logistiques pour évaluer les différences entre les groupes et les risques relatifs, en ajustant pour les facteurs de confusion potentiels. Résultats : Parmi les 1 459 conducteurs âgés, 11,8 % (n=172) ont été testés positifs pour les benzodiazépines ou les hypnotiques non benzodiazépinés (BZD+). Les hypnotiques non benzodiazépinés ont été détectés dans 41,3 % des cas, et les benzodiazépines à longue durée d'action dans 33,7 %. La majorité des patients BZD+ étaient âgés de 65 à 74 ans (56,4 %) et de sexe masculin (57,0 %). Les conducteurs BZD+ montraient une co-consommation significativement plus élevée d’antidépresseurs (40,1 % vs. 13,7 %, p<0,001), d’opioïdes (18,6 % vs. 8,4 %, p<0,001) et d’antipsychotiques (8,7 % vs. 2,0 %, p<0,001) par rapport aux conducteurs BZD-. Il n’y avait pas de différence significative en termes d’admissions hospitalières entre les groupes BZD+ et BZD- (50,0 % vs. 45,8 %, p=0,59). Le risque relatif était de 0,96 [IC 95 % : 0,80, 1,16, p=0,68] pour l’effet du traitement moyen et de 1,01 [IC 95 % : 0,87, 1,17, p=0,91] pour l’effet du traitement sur les traités. Conclusion : Bien que l’usage de benzodiazépines chez les conducteurs âgés soit courant et associé à la polypharmacie, il n’a pas été associé à un risque accru de traumatisme sévère après un AVP.

Aucun
Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Marcel EMOND, Shannon ERDELYI, Eric MERCIER, Pierre-Gilles BLANCHARD, Chan HEBERT, Laurence LAROUCHE, Brubacher JEFFREY R
11:30 - 11:40 #44309 - CP081 Évaluation du travail d’équipe par simulation haute-fidélité en traumatologie grave.
CP081 Évaluation du travail d’équipe par simulation haute-fidélité en traumatologie grave.

Introduction: L’apprentissage assuré par la simulation ne concerne pas uniquement les compétences techniques. Les compétences non techniques, qui font partie intégrante des compétences nécessaires aux professionnels exerçant au soins des urgences, peuvent également être accomplies par la simulation. Elles sont complémentaires aux compétences techniques et contribuent à la qualité et à la sécurité des soins. Le but de cette étude est d’évaluer l’apprentissage des compétences non techniques dans la prise en charge d’un traumatisé grave et d’étudier la rétention de ces compétences non techniques après un mois des séances de simulation. Matériel et méthodes: Nous avons mené une étude prospective, observationnelle, descriptive et mono centrique sur une période d’une année allant de janvier au décembre 2021. L’utilisation d’un score d’hétéroévaluation des compétences non techniques par l’Anesthésist’s Non TehnicalSkills : ANTS score a été réalisé par un enseignant observateur à tous les participants pendant la séance de simulation et à 1 mois après. Résultats : Nous avons inclus 30 résidents. L’âge moyen était de 28 ans avec un sexe ratio à 4. Vingt-un résident (70%) avaient déjà bénéficié d’une formation par la simulation. Les participants amélioraient de façon significative leur compétence de conscience de la situation (3,6 vs 3,95 avec p= 0,026) ; la prise de décision (3,41 vs 3,52 avec p=0.043) et le travail d’équipe (1,72 vs 1,19 avec p = 0,003) entre la première séance et un mois après. La comparaison de l’évolution de différentes compétences non techniques dans les deux groupes « formation antérieure par simulation » et « pas de formation antérieure par simulation » a montré une différence significative concernant les moyennes à 01 mois dans le groupe « formation antérieure par simulation » (3,42 vs 3,92 avec P= 0,002). Conclusion : La simulation en santé est donc un outil pédagogique majeur dans l’apprentissage de différentes compétences non techniques fondamentales en médecine d’urgence.

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Amina JEBALI (Beja, Tunisie), Znati MAY, Amal ZOUAGHI, Souheila RIGHI, Hind BEN KHALIFA
11:40 - 11:50 #44400 - CP082 Profil lésionnel des victimes d'avalanche dégagées vivantes : que nous apprends le registre prospectif du Réseau Nord Alpin des Avalanches ?
CP082 Profil lésionnel des victimes d'avalanche dégagées vivantes : que nous apprends le registre prospectif du Réseau Nord Alpin des Avalanches ?

Introduction : Les victimes d’avalanches nécessitant des secours organisés représentent environ 70 patients par an dans les Alpes du Nord françaises, avec un tiers d’entre eux décédant sur place. Pour les survivants, le bilan lésionnel initial et le triage préhospitalier restent complexes et déterminants pour leur survie. Objectifs : Cette étude évalue l’incidence des traumatismes sévères (ISS > 15) chez les victimes d’avalanches vivantes et décrit leurs profils lésionnels afin d’optimiser le triage préhospitalier et l’orientation hospitalière. Méthodes : Les données prospectives du Registre Nord Alpin des Avalanchés (ReNAAV) entre 2016 et 2023 ont été utilisées. Les bilans hospitaliers ont permis de calculer l’ISS (Injury Severity Score) et d’identifier les lésions graves (AIS ≥ 3). Les données démographiques, les circonstances de l’ensevelissement, les paramètres vitaux et les gestes médicaux ont également été analysés. Le grade A,B,C selon les critères de Vittel utilisé pour trier les patients au sein du trauma système était recherché. Résultats : Parmi les 518 patients impliqués dans 222 avalanches, 308 survivants ont été inclus (âge médian : 36 ans, 80 % d’hommes). Quarante patients (13 %) étaient traumatisés sévères (ISS > 15), et 31 % présentaient des lésions graves (AIS ≥ 3), principalement au thorax (14 %), à la tête/cou (13 %) et aux membres (4 %). Les fractures (26 %) étaient les lésions les plus fréquentes, suivies des contusions (20 %), des lésions intrathoraciques (13 %) et des traumatismes crâniens (10 %). 77 % des patients étaient ensevelis, avec les voies aériennes compromises dans 46 % des cas. Le temps médian d’ensevelissement était de 10 minutes. Seuls 48 % des patients avaient un grade de triage renseigné, dont 61 % classés C. Les patients non gradés étaient surreprésentés parmi les cas les plus graves (68 % des ISS > 15). À l’arrivée hospitalière, 75 % étaient admis aux urgences ou au déchocage, tandis que 6,5 % nécessitaient un transfert interhospitalier secondaire. Six patients ont bénéficié d’une ECLS. Conclusion : Les victimes d’avalanches présentent une forte prévalence de lésions graves et un profil distinct de traumatismes. Ces résultats soulignent la nécessité d’un triage systématique des victimes en grade C et d’une orientation immédiate vers des centres adaptés. Une standardisation renforcée des pratiques préhospitalières pourrait améliorer significativement leur prise en charge.

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Céline KORMAS (Annecy), Loïc LAMBOLEY, Amaury SERRUYS, Bourrez DELPHINE, Etienne HALLER, Marc BLANCHER
11:50 - 12:00 #44469 - CP084 Étude qualitative des facteurs humains et organisationnels influençant la décision de stratégie de réduction des luxations d’épaule par les médecins urgentistes.
CP084 Étude qualitative des facteurs humains et organisationnels influençant la décision de stratégie de réduction des luxations d’épaule par les médecins urgentistes.

Introduction : La luxation antérieure de l’épaule nécessite une réduction rapide. L’absence de recommandations claires et incontestables engendre une grande variabilité dans les pratiques des urgentistes (technique, type d’analgésie, lieu de réalisation dans les urgences). Nous posons l’hypothèse que les facteurs humains et organisationnels expliquent cette variabilité. Cette étude vise à explorer ces facteurs. Méthodes : Étude qualitative basée sur 17 entretiens semi-dirigés avec des médecins urgentistes d’Occitanie et PACA, recrutés en CHU, CHG et cliniques privées. Les verbatims ont été analysés selon le modèle de théorisation ancrée pour identifier les thématiques principales. Chaque analyse a été soumise à la relecture du participant, pour commentaire, avant prise en compte définitive. Résultats : La saturation des données a été jugée atteinte au 17ème entretien. Les urgentistes interrogés ont exprimé une forte confiance en leur capacité à gérer ces cas, ce qui renforce leur choix de procéder eux-mêmes aux réductions. Ils s’appuient sur leurs compétences techniques, leur expérience, et leur capacité à communiquer avec les patients et les autres professionnels. Les contraintes locales (ressources disponibles, protocoles, charge de travail) et les exigences médico-légales influencent fortement les décisions. Enfin, les habitudes et niveaux de compétences perçus des équipes paramédicales influencent le choix de stratégie d’analgésie par les urgentistes interrogés. Un paradoxe a été observé : bien que débuter par une réduction sous MEOPA en première intention soit courant d’après cet échantillon de médecins (59 %), le positionnement initial des patients en SAUV (76 %) reflète une anticipation implicite de l’échec et la préparation à une sédation procédurale, qui reste pourtant perçue comme contrainte par les référentiels connus. Les explications de ce paradoxe, multifactorielles, mettaient en avant une tension entre pragmatisme clinique et cadre réglementaire (Référentiels, procédures institutionnelles, relations avec les anesthésistes et les orthopédistes). Conclusion : L’étude met en évidence le rôle crucial des facteurs humains et organisationnels dans la prise en charge des luxations d’épaule, et la nécessité d’en tenir compte. La mise en place de protocoles adaptés au contexte local et l’intégration des facteurs humains dans les formations (par exemple via la simulation) pourraient réduire les disparités et améliorer la qualité des soins.

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Guillaume KORETTE (Montpellier), Sylvain BENENATI, Fabien COISY, Romain GENRE GRANDPIERRE, Xavier BOBBIA
12:00 - 12:10 #43967 - CP078 Temps d’attente aux urgences ; facteur prédictif d’échec de réduction des luxations gléno-humérales antérieures.
Temps d’attente aux urgences ; facteur prédictif d’échec de réduction des luxations gléno-humérales antérieures.

Introduction : La luxation gléno-humérale antérieure (LGHA) est un motif classique de consultation aux urgences dont la prise en soins relève d’une antalgie rapide et de manœuvres de réduction par le médecin urgentiste. En cas d’échec, le patient se voit confié à l’orthopédiste pour une nouvelle réduction aux urgences ou au bloc opératoire. L’objectif de ce travail était de définir si le temps d’attente aux urgences avant réduction des sujets présentant une LGHA était un facteur prédictif d’échec de réduction. Matériel et Méthode : Cette étude rétrospective monocentrique observationnelle réalisée dans notre centre a analysé 176 dossiers de patients avec le diagnostic radiologique de LGHA entre le 01/01/2020 et le 31/12/2022. Les variables d’ajustement telles que le sexe, l’âge, le caractère primo-luxant, le caractère traumatique, l’échelle numérique de douleur ont été colligées ainsi que les modalités de l’analgésie intraveineuse (AIV) précédant immédiatement le geste. Le délai entre l’arrivée aux urgences et l’AIV précédant le geste, ainsi que l’échec de réduction à la première radiographie de contrôle ont été analysés. Les comparaisons ont été réalisées par le test approché du Chi2 ou de Fischer (différences significatives pour p<0,05) et par analyse multivariée. Résultats : Le délai médian entre l’arrivée aux urgences et l’AIV précédant le geste est de 114 min [82 – 173,5 min]. La primoluxation et le caractère traumatique représentent 63% et 69% des patients, respectivement. Le taux d’échec de réduction par l’urgentiste est de 23,8% et tend à être plus fréquent chez les hommes que chez les femmes (27,4% vs. 15,4%, p=0,075) contrairement au caractère primoluxant (57,3% vs. 78,8%, p=0,007). Le délai entre l’arrivée et l’AIV était significativement plus long dans le groupe échec que dans le groupe succès (164 ± 112 min vs. 133 ± 78 min, p=0,048). L’analyse multivariée après ajustement des variables montre que pour chaque heure écoulée du délai entre l’arrivée et l’AIV, le risque d’échec de réduction est de 26,4%. Conclusion : Malgré ses limites, ce travail confirme la nécessité d’une réduction du temps de prise en soins du patient présentant une LGHA, avec une augmentation du taux d’échec de 26,4% par heure d’attente aux urgences. Ce constat suggère idéalement la mise en place d’une filière traumatique dédiée visant à réduire ce risque d’échec.

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Thomas BOBIN (DIJON(DIJON)), Ludovic LABATTUT, Ludwig Serge AHO GLELE, Patrick RAY, Pascal INCAGNOLI, Cindy TISSIER
12:10 - 12:20 #44043 - CP083 Triage des patients traumatisés graves pris en charge dans un traumacenter de niveau 1, utilisation des scores de morbidité et de mortalité pour prédire les besoins en soins intensifs du patient.
CP083 Triage des patients traumatisés graves pris en charge dans un traumacenter de niveau 1, utilisation des scores de morbidité et de mortalité pour prédire les besoins en soins intensifs du patient.

Introduction : Au CHU de Rouen, les patients traumatisés peuvent être orientés vers le service d’accueil des urgences vitales (SAUV) ou les urgences chirurgicales (SU) en fonction de leur gravité. L’objectif principal est d’évaluer a posteriori la qualité du triage des patients traumatisés. Les objectifs secondaires sont d’évaluer la pertinence de scores de traumatologie pour prédire l’admission en réanimation et de proposer un nouveau score basé sur les facteurs les plus prédictifs de cette admission. Méthode : Étude rétrospective, monocentrique, incluant les patients de 16 ans et plus ayant consulté pour un traumatisme entre janvier 2021 et décembre 2022. Le triage a été évalué sur les scores TRENAU et FRENCH en considérant qu’un TRENAU A-B devrait impliquer une admission en réanimation et qu’un TRENAU C ou FRENCH 1-2 devrait impliquer une admission en SAUV. Les scores de tri sélectionnés ont été appliqués à la population et une régression logistique a permis d’évaluer leur capacité à prédire l’admission en réanimation dans les 24 heures en calculant des courbes ROC et l’aire sous la courbe (AUC). Un modèle de régression a été élaboré pour proposer un nouveau score basé sur les variables associées à l’admission en réanimation. Résultats : Parmi les 3406 patients screenés, 837 ont été inclus, dont 275 (33 %) admis à la SAUV et 562 (67 %) au SU. Le taux de sous-triage était de 24 % (52 % en SAUV et 11 % au SU), et le taux de sur-triage de 7 %. Parmi les scores testés le TRENAU a la meilleure performance pour prédire l’admission en réanimation, avec une AUC = 0,82. Les variables associées à l’admission en réanimation étaient : traumatisme pénétrant (OR = 9,9 IC95 % 2,9-30,9), fracture pelvienne (OR = 6,7 IC95 % 2,8-15,9), GCS <15 (OR = 5,4 IC95 % 2,7-10,9), examen anormal abdominal (OR = 3,7 IC95 % 1,7-7,9) ou thoracique (OR = 2,3 IC95 % 1,1-4,5), traumatisme crânien (OR = 3,3 IC95 % 1,7-6,7), et haute cinétique (OR = 2,0 IC95 % 1,1-3,9). Ces facteurs ont permis de créer le score PIMS (Prediction of ICU Monitoring Score) avec une AUC = 0,86 pour prédire l’admission en réanimation dans les 24h. Conclusions : Il existe un sous-triage important des patients traumatisés au CHU de Rouen au-delà des recommandations internationales. Parmi les scores testés, le TRENAU semble fiable pour prédire l’admission en réanimation. Le score PIMS pourrait améliorer le triage des patients traumatisés.

Aucun
Paul GRIFFOUL (ROUEN), Inès GODARD
Salle 252A

"Vendredi 06 juin"

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AMS 08 B
11:00 - 12:30

Atelier Medico-Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Pédiatre) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier / Cadre de santé) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 252B

"Vendredi 06 juin"

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AMS 14
11:00 - 12:30

Atelier Medico-Soignants
Faire taire ceux qui parlent et faire parler ceux qui se taisent. Construire un projet
NEW, Communication, Management

Coordonnateur : Adeline JENNER (Coordonnateur, Strasbourg)
Conférenciers : Rachid DEKKAK (Urgentiste) (Conférencier, Saint-Paul, Réunion), Adeline JENNER (Associée) (Conférencier, Strasbourg)
-Comprendre et s’approprier l’intérêt de mettre en œuvre un projet de service participatif
-Faire du projet de service un outil de communication avec les équipes et de management au quotidien
-S’appuyer sur le projet de service pour s’affirmer comme leader de SU
Salle 253

"Vendredi 06 juin"

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SI02
11:00 - 12:30

Session Interactive
Grand Quiz de la Médecine d'Urgence : venez gagner votre inscription au congrès Urgences 2026 ! 
Jeunes, Infirmier, Médecin, NEW

Coordonnateur : Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Avez-vous retenu les éléments importants présentés aux congrès ? Êtes-vous prêt à vous challenger ? Soyez le meilleur et gagnez une invitation à Urgences 2026 !
11:00 - 12:30 Grand Quiz de la Médecine d'Urgence : venez gagner votre inscription au congrès Urgences 2026 ! Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
Salle 342A

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CM39
11:00 - 12:30

Conférence Médecins - Session Board Média / Communication
Sollicitation media : les pièges et les solutions ?
Communication, Profession - Métier

Modérateurs : Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Faut-il fuir ou parler aux journalistes ? La communication s'apprend. Avec le board Communication de la SFMU venez apprendre et déjouez les pièges de l'espace médiatique.
11:00 - 11:22 Réseaux sociaux pendant une crise : s'informer et communiquer. Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort)
11:22 - 11:44 Faut-il parler aux journalistes ? Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
11:44 - 12:06 Comment se former à la communication avec les médias ? Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
12:06 - 12:28 Urgentistes : pourquoi investir l'espace médiatique. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Salle 342B

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AM 32 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes. Intubation
Ventilation

Coordonnateur : Eric WIEL (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Prérequis : connaitre les bases de l’intubation orotrachéale sous laryngoscopie et l’avoir pratiquée
Objectifs : présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 343

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AM 38 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Accouchement inopiné extrahospitalier
NEW, Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Elodie SEVESTRE (Coordonnateur, Orléans)
Conférenciers : Emilie COLIN (sa femme) (Conférencier, Orléans), Elodie SEVESTRE (Médecin) (Conférencier, Orléans)
Optimiser la prise en soins des situations d’accouchements inopinés extrahospitaliers physiologiques et complexes en référence aux recommandations actuelles afin d’homogénéiser et d’améliorer la prise en soins des parturientes
Réaliser un accouchement physiologique en présentation céphalique
Réaliser un accouchement en présentation en siège avec et sans la réalisation de manœuvre(s)
Salle 351

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AMS 26 B
11:00 - 12:30

Atelier Medico-Soignants
Simulation d’accueil massif de victimes aux Urgences avec un jeu de plateau dynamique
NEW, Catastrophe SSE CUMP

Coordonnateur : Antoine LEFEVRE-SCELLES (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers : Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une simulation entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de reproduire la prise en charge des victimes aux urgences dans un contexte AMAVI (Afflux MAssif de Victimes). Elle permet de développer les connaissances et les compétences concernant les principes de tri et de priorisation, l’organisation du service des urgences et le management des moyens
humains dans un contexte d’inadéquation entre l’offre de soins et la demande. Elle permet également de connaître les soins et les matériels disponibles et nécessaires pour la filière Damage Control.
La simulation est organisée autour de la reproduction d’un service d’urgence. Les patients, les soignants, les matériels et les soins sont matérialisés par plusieurs centaines de cartes et de jetons.
Les participants, en équipe pluri professionnelle font face pendant toute la durée de la simulation à un afflux de victimes aléatoire, à la gestion d’évènements inattendus dans une ambiance sonore adaptée à
la situation.
Salle 352A

"Vendredi 06 juin"

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FC25
11:00 - 12:00

Flash communications
Régulation
Régulation

Modérateur : Tania MARX (Médecin) (Besançon)
11:00 - 11:07 #43977 - FC192 Hétérogénéité des décisions en régulation médicale au CRRA 21-58 : étude descriptive.
FC192 Hétérogénéité des décisions en régulation médicale au CRRA 21-58 : étude descriptive.

Introduction : L’homogénéité dans les décisions de régulation pourrait être considérée comme le reflet d’une réponse de qualité, dans l’objectif d’assurer une équité de prise en charge pour les patients. Matériels et méthodes : Sur la période janvier 2021 à décembre 2023 au centre 15 du CHU Dijon, les décisions d’engagement des moyens les plus couramment utilisés (conseil, visite à domicile, AP, SP, SMUR) ont été étudiées en proportion pour chaque médecin régulateur. Des analyses en sous-groupe ont été faite en fonction de leur formation initiale, expérience, niveau de stress ainsi que leur perception de la mission du régulateur. Résultats : 187.881 décisions ont été retenues, par 77 régulateurs (hommes 64,9%, âge moyen 39,5 ans, expérience moyenne de la régulation 4,7 ans, avec en moyenne 2440 appels par médecin sur la période). La distribution de chaque décision suit une loi normale avec une dispersion importante. En moyenne, l’appel se termine par un conseil dans 23% des cas, extrême de 5% à 46% et un SMUR est mobilisé pour 8% des appelants, avec un extrême de 3 à 27%. Les analyses selon la formation initiale, l’expérience, le niveau de stress n’ont pas montré de différence significative. Conclusion : Il existe une hétérogénéité dans les décisions de régulation, probablement liée aux caractéristiques du médecin. L’harmonisation des pratiques devrait être un objectif majeur pour la qualité.

Aucun
Nicolas ROUET (Dijon)
11:07 - 11:14 #44001 - FC193 Evaluation de l’utilisation des montres connectées lors de la régulation médicale d’un appel au SAMU-Centre 15.
FC193 Evaluation de l’utilisation des montres connectées lors de la régulation médicale d’un appel au SAMU-Centre 15.

Introduction : Les montres connectées sont capables de mesurer la fréquence cardiaque, la saturation, la tension artérielle, de réaliser un tracé ECG une dérivation, d’appeler automatiquement les secours en cas de situation à risque. D’après de récentes études, la fonction monitorage du rythme cardiaque en continu semble fiable pour détecter les troubles du rythme, notamment la fibrillation auriculaire. Selon les dernières recommandations de l’European Society of Cardiology, un diagnostic peut être porté à partir de l’ECG généré à partir d’une montre connectée. Il serait également possible de diagnostiquer un syndrome coronarien aigue via la fonction ECG de ces dernières. Aucune étude ne s’est jamais intéressée à leur implication dans les appels d’urgence. Matériel et méthodes : Nous menons une étude observationnelle, monocentrique, descriptive et rétrospective en nous basant sur les scripts des appels au SAMU entre janvier 2015 et octobre 2021, en isolant ceux mentionnant un objet connecté par recherche d’entités nommées. Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche. Résultats : Sur la période donnée, 126 appels concernaient des montres ou bracelets connectés et parmi eux, 112 concernaient l’enregistrement du rythme cardiaque, 6 étaient relatifs à la prise de tension artérielle, 4 à la mesure de la saturation et 4 étaient liés à la fonction d’alerte de la montre. Parmi les appelants concernant le rythme cardiaque, 94 % étaient symptomatiques, 21 % utilisaient l’application de manière non conforme. Les valeurs rapportées étaient des tachycardies dans 81 % des cas. Les moyens déployés étaient majoritairement SOS médecin et les pompiers. Quinze appels faisaient suite à une notification d’arythmie. Les fréquences cardiaques mesurées par les montres ne semblaient pas différentes de celles recontrôlées par les secours. Plus de la moitié des appelants avaient des antécédents cardiaques. Enfin, 83 % des appels ont nécessité une consultation médicale urgente. Conclusion : Les utilisateurs semblent être à l’origine du recours aux montres connectées lors des appels, avec certains cas de mésusage. Les médecins régulateurs semblent largement sous-utiliser leurs fonctions, notamment la fonction ECG, jamais utilisée. Une optimisation de leur utilisation permettrait d’améliorer la prise en charge de ce type d’appel.

Aucun
Pierre COULANGE (Bordeaux), Cedric GIL-JARDINE
11:14 - 11:21 #44052 - FC194 Impact de l’organisation du bi-niveau sur l’accessibilité de la population à un SAMU.
FC194 Impact de l’organisation du bi-niveau sur l’accessibilité de la population à un SAMU.

Contexte : Le décroché en bi niveau permettait une amélioration de l’accessibilité de la population au Services d’Aide Médicale Urgente (SAMU) dans des études de simulation ou lors de la pandémie à COVID 19. Un appel peut donc être géré par un premier Assistant de Régulation Médicale (ARM) – N1 – puis un deuxième – N2. Leur mise en place est recommandée par les instances sans cadre précis de leur organisation. Objectif : Cette étude vise à évaluer l'impact de la mise en place d'un système de réponse en bi niveau sur la qualité du service – Taux d’appels décrochés – à 30 secondes (QS30) en condition réelle. Méthodes : Nous avons mené une étude multicentrique, observationnelle et rétrospective, en analysant les données d'appels recueillies de mai à juin en 2022 et en 2023. Les SAMU 35, 44 et 86 ont été inclus ; les SAMU 35 et 44 ayant mis en place le système bi niveau début 2023, le SAMU 86 servait de témoin car déjà en mode bi niveau en 2022. Chaque SAMU a appliqué un modèle organisationnel distinct. Le SAMU 35 n’a pas de N2 pour la filière Aide Médicale Urgente (AMU) et le N2 Soins Non Programmés (SNP) est géré par un opérateur de SNP. Le SAMU 44 a un ARM en N2 AMU et un ARM en N2 SNP. Le SAMU 86 n’a pas de N2 pour l’AMU et le N2 SNP est géré par un ARM. Les indicateurs clés de performance ont été évalués à l’aide de tests statistiques non paramétriques. La modélisation par équations structurelles a été utilisée pour explorer les relations entre les variables affectant la qualité du service. Résultats : 255 438 appels ont été analysés, dont 152 108 durant la période bi niveau. La QS30 de 2022 et 2023 était de 93,4 [IQR : 86,2 – 98,3] et 91,2 [81,1 – 97,2] pour le SAMU 35 (p < 1e-4), 90,7 [77,7 – 98,2] et 100 [95,7 – 100] pour le SAMU 44 (p < 1e-4) et 100 [94,4 – 100] et 100 [94,1 – 100] pour le SAMU 86 (p=0,1). Des différences, significatives, entre les trois SAMU suggèrent que les structures organisationnelles distinctes des systèmes bi niveau influencent la qualité du service globale. La modélisation par équations structurelles a mis en évidence des corrélations fortes entre le volume d'appels, la charge de travail des agents et la QS30, soulignant l'impact du personnel et de la structure organisationnelle sur la qualité du service. Conclusion : Le système bi niveau a un impact sur l’accessibilité de la population au SAMU en condition réelle. Le type d’organisation de mise en place a lui aussi un impact.

aucun
Lydie URO (Rennes), Yann PENVERNE, Henri DELELIS-FANIEN, Louis SOULAT, Joel JENVRIN, Paul-Georges REUTER
11:21 - 11:28 #44075 - FC195 Validation d’un jeu de cartes pour la simulation des appels en régulation. Etude POKER.
FC195 Validation d’un jeu de cartes pour la simulation des appels en régulation. Etude POKER.

Introduction La simulation est la clé de la formation à la régulation. Afin de la ludifier, nous avons créé un jeu de cartes, le tirage des cartes définissant le scénario de la simulation. Nous avons souhaité valider ce jeu de cartes. Objectif : vérifier que les situations proposées étaient conformes à la réalité des appels gérés dans notre SAMU. Méthodes Au départ, le jeu comportait 55 cartes réparties en quatre lots : lien appelant-patient (N=14), âge du patient (N=11), motif de recours (N=23) et mode de communication de l’appelant (N=7). Investigateurs : DJ récemment formés (N=7) et un encadrant. Paramètres : l’âge, le genre du patient, le lien de l’appelant avec le patient, son mode de communication et le motif de recours ont été relevés lors d’appels successifs. Objectif : analyser 250 appels. A l'issue de ce recueil, la liste des appelants et des motifs de recours a été soumise aux votes des investigateurs afin de modifier le contenu des cartes. Résultats 328 appels inclus par six investigateurs. L’analyse de 328 appels a conduit à modifier ou ajouter 19 cartes, dont 14 motifs de recours. La liste des appelants a été revue pour obtenir la parité de genre. Détails dans le tableau. Le nouveau jeu comprend 74 cartes avec un nombre de scénarios possibles de 54.131. Conclusion Ce travail a permis de valider un jeu de cartes réaliste adapté à la formation à la régulation par simulation. Il couvre désormais l’essentiel des situations qui peuvent être rencontrées en régulation.

Aucun
Tatiana RANDRIAMANDIMBY, Joana ALVES VIEIRA (bobigny), Melisande BENSOUSSAN, Sacha BARD-REBOUL, Ambre BOMPAS, Angèle MARTIN, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
11:28 - 11:35 #44078 - FC196 Formation des docteurs juniors à la régulation. Etude DJ-COM.
FC196 Formation des docteurs juniors à la régulation. Etude DJ-COM.

Introduction La communication est la pierre angulaire de la régulation médicale. Dans notre service, la formation des docteurs juniors (DJ) repose sur 15 jours de théorie, de simulation et de double écoute. La formation à la communication en régulation n’a jamais été évalué. Objectif : évaluer l’impact de cette formation de 125 jours sur la communication des DJ. Méthodes Simulation avec scenario fixés par tirage au sort avec jeu de 74 cartes : âge et sexe du patient, nature de l’appelant, motif de recours et mode de communication (>50.000 combinaisons possibles ; Alves, AFMU, 2024) Evaluation à J15 par les DJ des bandes de régulation avant formation (J0) vs les dernières simulations (mai et novembre 2024). Paramètres : durée de régulation, reformulation initiale (oui/non), opportunités d’empathie saisies (%), jargon médical (oui/non), nombre de ‘d’accord’ (accusé de réception qui a aussi valeur d’acquiescement indu) et application des clés de communication (note / 10). Critère jugement principal : note Résultats 38 bandes (19 à J0 et 19 à J15) évaluées par 24 DJ. Communication jugée meilleure en fin de formation : 5.1 (4.5-5.6)vs 7.6 (7.2-8.1) ; p=0,001. Taux de reformulation, opportunités d’empathie étaient significativement augmentés et les 'd’accord' significativement diminués. Taux de jargon et durée de régulation n’était pas significativement modifiés. Détails dans tableau. Conclusion Une formation de 15 jours améliore significativement la qualité de la communication des DJ.

Aucun
Frédéric LAPOSTOLLE (Bobigny), Alexis MAROUK, Tatiana RANDRIAMANDIMBY, Paul-Georges REUTER, Lisa WEISSLINGER, Lucie LANDREAT, Frédéric ADNET, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS
11:35 - 11:42 #44277 - FC197 Impact de la régulation médicale en période nocturne pour l’accès aux urgences du centre hospitalier de Niort (79) sur le taux d’hospitalisation.
FC197 Impact de la régulation médicale en période nocturne pour l’accès aux urgences du centre hospitalier de Niort (79) sur le taux d’hospitalisation.

Introduction : La surfréquentation des services d’urgences est une problématique en constante augmentation, associée a des conséquences négatives pour les patients et pour les soignants. Pour faire face à ce problème, le Gouvernement Français a développé le Service d’Accès aux Soins permettant l’accès à distance à un professionnel de santé via la plateforme téléphonique du Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU). Si l’accueil de tout patient reste un principe fondamental, les urgences ne sont pas toujours la filière de soins la plus pertinente. Un triage en amont des urgences permet d’orienter les patients vers les soins les plus adaptés à leur état de santé. Le Centre Hospitalier (CH) de Niort a instauré depuis juillet 2023, un accès régulé aux urgences en période nocturne (de 20h à 8h) via le Centre 15. L’objectif principal de notre étude est de comparer le taux d’hospitalisation dans les suites d’un passage aux urgences du CH de Niort entre les périodes nocturnes d’accès libre et d’accès régulé. Méthodes : Etude rétrospective, observationnelle, monocentrique, comparant les périodes nocturnes d’accès libre (2022) et d’accès régulé (2023) aux urgences du CH de Niort. Le critère de jugement principal est le taux d’hospitalisation depuis les urgences. Les critères de jugement secondaires sont : le nombre de passages aux urgences, l’adressage des patients aux urgences, l’orientation du patient au sein des urgences, la gravité des patients (via les classifications CCMU et GEMSA) et le nombre d’appels au SAMU Centre 15. Résultats : On observait entre les périodes nocturnes de 2022 et 2023 une augmentation significative de 1,7% (IC de -1,715 à - 1,684 ; p = 0,03) des hospitalisations depuis les urgences passant de 20,7% à 22,4%, associée à une diminution significative (p < 0,001) de 3,5% des passages aux urgences, une augmentation significative (p < 0,001) de 1,2% des appels au SAMU Centre 15 et une augmentation significative (p < 0,0001) des proportions de CCMU 3 et GEMSA 4. Conclusion : La mise en place du système de régulation nocturne pour l’accès aux urgences du CH de Niort est associé à une augmentation significative du taux d’hospitalisation depuis les urgences ainsi qu’une diminution significative du nombre de passages aux urgences et une augmentation du pourcentage de patients graves. Ces résultats peuvent être expliqués par une meilleure orientation des patients dans les filières de soins permettant une meilleure utilisation du temps médical.

Aucun.
Laurianne BLAYAC (Niort), Aurore DEVOS, Clément PORTRON
11:42 - 11:49 #44407 - FC198 Efficience d’un outil d’aide à la décision pour fiabiliser et sécuriser la catégorisation des appels d’urgence avant régulation médicale.
FC198 Efficience d’un outil d’aide à la décision pour fiabiliser et sécuriser la catégorisation des appels d’urgence avant régulation médicale.

Introduction : L’augmentation du nombre d’appels d’urgence a conduit notre service à élaborer puis utiliser un arbre d’aide à la décision (AAD) s’appuyant sur 135 fiches permettant de catégoriser chaque appel selon le degré d’urgence suspecté : procédure rouge avec déclenchement immédiat d’un véhicule secouriste et d’une équipe médicale (sur validation du médecin régulateur) ; procédure orange avec envoi d’un véhicule secouriste puis régulation médicale immédiate ; procédure blanche avec envoi d’un véhicule secouriste sans avis médical systématique et procédure verte pour régulation médicale avant envoi éventuel de moyens adaptés. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer l’intérêt et la fiabilité de cet AAD pour faciliter et sécuriser la prise d’appel. Méthodes : Etude rétrospective monocentrique incluant les appels d’urgence reçus du 1er décembre 2023 au 30 novembre 2024. Les données recueillies étaient les suivantes : procédure d’appel (rouge, orange, blanche, verte), devenir du patient (laissé sur place - LSP, transport non médicalisé - TNM, transport médicalisé - TM, décès) et type de pathologie. Résultats : On retrouve parmi les 540 912 appels inclus : - 20062 procédures rouges avec pour devenir des patients : 16% décès, 40% TM, 37% TNM et 7% LSP - 110975 procédures oranges avec pour devenir des patients : 2% décès, 7% TM, 82% TNM et 9% LSP - 258206 procédures blanches avec pour devenir des patients : 1% décès, 2% TM, 79% TNM et 19% LSP - 151669 procédures vertes avec pour devenir des patients : 0.01% décès, 0.2% TM, 16% TNM et 84% LSP La sensibilité et la spécificité de la procédure pour prédire le décès ou la nécessité d’un transport médicalisé étaient de 41% / 98% pour les procédures rouges (VVP / VPN : 56% / 97%) et de 78% / 79% pour l’ensemble des procédures oranges et rouges (VVP / VPN : 16% / 99%). La spécificité des procédures vertes pour identifier les patients amenés à être laissés sur place ou transportés non médicalisés étaient de 99%. La sensibilité et la spécificité de chaque procédure étaient plus importantes dans les pathologies traumatologiques que médicales. Conclusion : L’outil AAD développé permet une classification des appels d’urgence selon le niveau de gravité suspecté avant régulation médicale. La mesure en cours des délais de déclenchement ainsi que l’analyse des appels ayant été sur triés ou sous triés permettra d’améliorer l’outil et d’adapter nos actions de formation initiale et continue.

Aucun
Bérangère ARNOUX (Paris), Frederique BRICHE, Stephane TRAVERS
11:49 - 11:56 #44429 - FC199 Intérêt de la création d’une équipe dédiée aux Transferts Infirmiers Inter-Hospitaliers (TIIH) au CHU de Besançon : étude rétrospective, monocentrique, sur l’année 2022.
FC199 Intérêt de la création d’une équipe dédiée aux Transferts Infirmiers Inter-Hospitaliers (TIIH) au CHU de Besançon : étude rétrospective, monocentrique, sur l’année 2022.

Introduction : La centralisation de plus en plus importante de technologies de pointe engendre un nombre en constante augmentation de transferts inter-hospitaliers. Devant le manque de médecins urgentistes, monopoliser une équipe pour un transfert semble parfois complexe. De plus, tous les patients ne nécessitent pas le même niveau de surveillance. En effet, certains transferts nécessitent la présence d’un médecin afin de permettre un monitoring rapproché, quand d’autres peuvent être réalisés sous la supervision d’infirmiers (TIIH) ou en ambulance simple. Le TIIH n’est pas encore mis en place à Besançon. L’objectif de cette étude était d’identifier le nombre de TIIH qui auraient pu être réalisés au cours de l’année 2022 au CHU de Besançon, à l’aide du score d’Etxebarria. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique, rétrospective sur l’année 2022, concernant l’ensemble des transferts réalisés par le SMUR de Besançon. Le score d’Etxebarria a été calculé a posteriori pour chaque patient transféré et on estimait qu’un TIIH aurait pu être réalisé si le score était compris entre 3 et 6. Résultats : Sur les 248 dossiers analysés, 125 transferts (50,4%) auraient pu être réalisés en TIIH, c’est-à-dire sous surveillance d’une équipe paramédicale. Parmi les patients qui auraient pu bénéficier d’un TIIH selon le score, aucun n’avait un score de Glasgow inférieur à 8, 98 (78,4%) étaient stables hémodynamiquement, 22 étaient stables après remplissage (19,6%) et 5 étaient instables (4%). Trente-cinq patients nécessitaient une surveillance scopée (28%). Cent-treize patients (90,4%) étaient équipés d’une VVP et 12 d’une VVC (9,6%). Aucun des patients n’était intubé mais 3 nécessitaient une VNI (2,4%) et 46 une supplémentation en oxygène (36,8%). La plupart des transferts éligibles aux TIIH étaient à destination du CHU (91,2%), principalement en services de SAUV et USIC. Le temps total dédié aux transferts éligibles au TIIH était de 208,4 heures en 2022. Conclusion : Grâce à cette étude réalisée à Besançon, nous constatons que la création d’une équipe TIIH pourrait être bénéfique pour les patients transférés mais aussi pour les autres usagers de santé de la région en libérant du temps médical et donc en facilitant la prise en charge d’autres patients. Le score d’Etxebarria pourrait être une aide à la décision du type de transport affecté au transfert, sans toutefois se substituer à l’avis du médecin régulateur car il comporte des limites.

Aucun
Pierre-Louis GIRAUD (Besançon), Sophie MAY, Alain JUNIAT, Abdo KHOURY
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 06 juin"

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11:00 - 12:00

Flash communications
Sepsis 1
Infectiologie - Sepsis

Modérateur : Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
11:00 - 11:07 #43889 - FC200 Prévalence de la résistance aux fluoroquinolones au cours des pyélonéphrites aiguës non graves et non compliquées de la femme prises en charge aux urgences du CHU de La Réunion.
FC200 Prévalence de la résistance aux fluoroquinolones au cours des pyélonéphrites aiguës non graves et non compliquées de la femme prises en charge aux urgences du CHU de La Réunion.

Introduction : L’augmentation croissante des résistances aux fluoroquinolones (FQ) est un problème de santé publique majeur. Le traitement de la pyélonéphrite aiguë (PNA) non grave et non compliquée repose sur une antibiothérapie probabiliste par FQ. L’objectif principal était d’évaluer la prévalence de la résistance aux FQ dans la PNA simple de la femme au CHU de la Réunion. Les objectifs secondaires étaient de rechercher si la prévalence régionale de résistance aux FQ était >15% (hypothèse princeps) ou 10%, seuil à partir duquel les FQ ne sont pas recommandées en 1ère intention, d’évaluer la proportion de patientes traitées par FQ en probabiliste et par d’autres classes d’antibiotiques et l’association éventuelle entre une résistance et le nombre de reconsultations en urgence. Méthode : Étude rétrospective, exploratoire et descriptive incluant les femmes majeures admises aux urgences pour un épisode de PNA simple entre mai 2021 et mai 2022 au CHU de la Réunion. Résultats : Parmi les 207 patientes incluses, 27 (13%) présentaient une résistance aux FQ, chiffre intermédiaire entre l’hypothèse princeps et les recommandations internationales. Les FQ représentaient la classe d’antibiotiques la plus prescrite dans cette indication (36%) suivie par les céphalosporines (28%). La présence d’une BLSE sur l’antibiogramme était un facteur de risque significatif de présenter une résistance aux FQ (p = 0,002). La résistance aux FQ n’était pas significativement associée à un risque accru de complications ou reconsultations. Conclusion : La prévalence de résistance aux FQ dans les PNA simples des femmes admises aux urgences au CHU de la Réunion est >10% et devrait amener à actualiser les recommandations régionales de prescription.

Aucun
Armelle NÉNON (Saint Denis de la Réunion), Rémi GIRERD, Guillaume MILTGEN, Matthieu DANIEL, Thomas GARRIGOS
11:07 - 11:14 #44018 - FC201 Évaluation du shock index comme score pronostique chez les patients suspects d’infection.
FC201 Évaluation du shock index comme score pronostique chez les patients suspects d’infection.

Introduction : Il est établi qu’une prise en charge précoce et adaptée des patients septiques améliore leur pronostic. L’utilisation de scores tels que le qSOFA ou le NEWS permettrait une reconnaissance rapide des patients infectés à risque de mauvaise évolution clinique. Néanmoins, leur utilisation reste à l’heure actuelle débattue. L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances pronostiques du Shock Index (SI) et du Shock Index Modifié (SIM), sur une population de patients admis aux urgences pour suspicion d’infection. Les objectifs secondaires étaient de comparer ces deux scores aux scores qSOFA et NEWS et d’évaluer la performance pronostique du Shock Index associé à la lactatémie veineuse. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective, incluant tous les patients âgés d’au moins 18 ans admis aux urgences, entre août 2023 et février 2024, pour « Hyperthermie », ainsi que les patients ayant quitté le service avec le diagnostic de « Sepsis » ou de « Choc septique ». Nous avons retenu comme critère de jugement principal un critère composite associant l’admission en service de soins critiques dans les 72 heures suivant l’admission et la mortalité au 3ème jour. Le critère de jugement secondaire était également un critère composite associant l’admission en service de soins critiques dans les 72 heures suivant l’admission et la mortalité au 28ème jour. Résultats : Notre cohorte comprenait 447 patients. L’Aire sous la courbe ROC (AUC) du SI était de 0,705 (IC 95%, 0,637 - 0,774). La sensibilité était de 0,52 (IC 95%, 0,35 – 0,62) et la spécificité de 0,85 (IC 95%, 0,69 - 0,89), pour une valeur seuil optimale fixée à 0,974. L’AUC du SIM était de 0,704 (IC 95% 0,633 – 0,775). La sensibilité était de 0,70 (IC 95% 0,39 -0,77) et la spécificité de 0,85 (IC 95% 0,69 - 0,89), pour une valeur seuil optimale fixée à 1,17. Les AUC étaient de 0,811 (IC95% 0,752 - 0,870) pour le NEWS2, de 0,749 (IC95% 0,685 - 0,814) pour le qSOFA et de 0,721 (IC95% 0,622 - 0,820) pour la lactatémie veineuse. L’AUC du score SI-Lactate était de 0,760 (IC 95% 0.670 - 0.851) avec une valeur seuil à 4,20. Conclusion : Les performances pronostiques du SI et du SIM retrouvées dans notre étude ne semblent pas être en faveur d’une utilisation en routine de ces scores comme seuls scores de dépistage des patients infectés à risque de mauvaise évolution clinique comparativement aux scores NEWS-2 et qSOFA.

Aucun
Romain DOURIEUX (Nice), Céline OCCELLI, Julie CONTENTI, Jacques LEVRAUT
11:14 - 11:21 #44079 - FC202 Impact des interventions du pharmacien clinicien dans le cadre du suivi bactériologique aux Urgences.
FC202 Impact des interventions du pharmacien clinicien dans le cadre du suivi bactériologique aux Urgences.

Introduction : Hors contexte de gravité, les patients consultant dans un service d’Urgences (SU) pour un motif infectieux retournent à domicile. Les résultats bactériologiques ne sont disponibles qu'après leur sortie. Le pharmacien des Urgences (PhUr), déployé au SU, réalise le suivi quotidien des examens bactériologiques des patients consultants au SU et sortant de la structure avec ou sans traitement antibiotique probabiliste. Le rappel des patients et/ou médecins traitants par le PhUr est systématique en cas de résultats positifs, allant d’une simple transmission à une ré-hospitalisation du patient. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’impact des interventions du PhUr sur la prise en charge des patients nécessitant une ré hospitalisation post passage aux urgences liée aux résultats bactériologiques. Les objectifs secondaires étaient d’analyser les délais de rappel du PhUr post passage au SU et le délai entre ce rappel et l’hospitalisation du patient. Matériel et Méthodes : Etude monocentrique, rétrospective, menée entre janvier 2022 et octobre 2024. Les dossiers des patients ayant présenté un prélèvement positif (hémocultures [HAA] ou examens cytobactériologiques des urines [ECBU]) et nécessitant une réhospitalisation post passages au SU ont été analysés. Résultats : Au total, 43 patients ont été inclus (70 % hommes, 30 % femmes), avec une modification de l’antibiothérapie observée dans 95 % des cas suite à l’intervention Du PhUr. Parmi les patients réhospitalisés (n=34), on comptait 62% d’hommes et 38% de femmes, avec un âge moyen de 73 ans [22-98]. Les prélèvements positifs incluaient 21 HAA (62 %) et 12 ECBU (38 %). Parmi les réhospitalisations, 53 % des patients ont été directement admis dans un service de médecine, sans repasser par le SU, et 72 % d’entre eux ont été hospitalisés le jour même du rappel. Le délai moyen entre le passage initial au SAU et le rappel par l’EP était de 2,47 jours, tandis que le délai entre le rappel et l’hospitalisation était de 9 heures. Discussion : Les interventions du PhU jouent un rôle crucial dans l’optimisation de la prise en charge des patients infectieux après leur sortie du SU. Ce suivi permet de réduire les réadmissions au SU et d’accélérer les hospitalisations pour les patients nécessitant une antibiothérapie intraveineuse ou une surveillance renforcée.

aucun
Nidhal MESSAOUDI (montpellier), Marion LAUREAU, Clemence FAUS, Laura LOHAN, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
11:21 - 11:28 #44123 - FC203 Approche en cluster pour définir l’évolution clinique des patients en sepsis aux urgences : une étude « Proof of concept ».
FC203 Approche en cluster pour définir l’évolution clinique des patients en sepsis aux urgences : une étude « Proof of concept ».

Introduction: Environ 15 à 25% des patients avec une infection aux Urgences évoluent vers une forme sévère alors qu’il n’y avait aucun signe de gravité à l’admission. Prédire l’évolution reste une question quotidienne avec des scores et des biomarqueurs qui ont généralement des performances pronostiques médiocres. Une approche alternative par une classification en cluster afin de définir des phénotypes est une piste de plus en plus utilisée afin de stratifier les patients. Nous explorons cette approche par une classification hiérarchique ascendante afin de déterminer si des groupes de patients ont des pronostics différents. Matériel et Méthode: Nous avons réalisé une étude de 6 mois sur les patients admis aux Urgences pour une infection aigue. Tous les dossiers ont été extraits à partir de « l’alerte sepsis » déployée dans le logiciel métier sur une base de données. Les données étaient validées par un comité d’adjudication composé de médecins urgentistes n’ayant pas participé à la prise en charge initiale du patient. La détérioration était définie par un critère composite dans les 7 jours: détresse respiratoire, état de choc, aggravation du score SOFA > 2 points et mortalité à J7. La classification hiérarchique ascendante (CHA) utilisait 31 variables (distance Euclidienne, méthode de Ward). Résultats: Parmi les 22847 patients admis aux SU sur la période d’étude, 1 280 ont été identifiés avec une infection, 965 patients ont été analysés (âge=65±18 ans; homme 55%; SOFA=1,6±1,8; Sepsis=34%; mortalité J7=5%) dont 155 qui ont présenté une détérioration clinique (16%). Pris individuellement, les performances pronostiques des marqueurs biologiques et des scores pronostiques étaient : lactates AUC=0,63 [0,57-0,69]; score SOFA AUC=0,71 [0,66-0,75]; CRP AUC=0,62 [0,57-0,67]; PCT AUC=0,59 [0,51-0,68]. L’analyse par CHA a permis d’identifier 3 clusters (C#1, n=461; C#2, n=295; C#3, n=209). Les C#1 et C#3 ont une bonne évolution clinique (détérioration respective de 10% et 5%) à la différence du C#2 dont la détérioration atteint 33% (p<0.001). Le C#3 est notamment marqué par un score de Charlson de 5,7±2,8, un score SOFA à H0 et H12 respectivement de 3,3±2,0 et 2,4±2,2, 67% de Sepsis et 22%% de mortalité à J90. Conclusion: La classification en cluster a permis d’individualiser 3 groupes avec une évolution et un pronostique différents alors que les scores et marqueurs conventionnels ont des performances pronostiques médiocres. Cette approche non supervisée reste à valider.

Aucun
Thomas LAFON (Limoges), Anaëlle NARDOT, Manon DUMOLARD, Antoine BONAL, Léa JUAN, Faustine ESQUINANCE, Simon GUEZENNEC, Thomas DAIX
11:28 - 11:35 #44131 - FC204 Evaluation de l’association entre l’excès de base et le risque d’admission en réanimation chez les patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique.
FC204 Evaluation de l’association entre l’excès de base et le risque d’admission en réanimation chez les patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique.

Introduction: Beaucoup d’études ont étudié la relation entre excès de base (EB) et mortalité. Aux urgences, ce qui prévaut c’est de pouvoir prédire l’admission en réanimation. La relation entre excès de base et admission en réanimation dans le sepsis ou choc septique n’a pas encore été étudiée. Notre objectif: Evaluer l’association entre EB et admission en réanimation des patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique. Méthodes: Etude rétrospective monocentrique réalisée sur l’année 2023. Les critères d’inclusion: patients majeurs, admis aux urgences pour sepsis ou choc septique, origine bactérienne confirmée durant le séjour, gaz du sang, lactatémie, hospitalisation après passage aux urgences. Les paramètres recueillis: âge, sexe, paramètres vitaux, gaz du sang, lactatémie, hémoglobinémie, scores (qSOFA, NEWS, MEWS, SOFA, CCI), calcul EB, traitements, admission en réanimation, mortalité à 28 jours. Trois groupes selon EB: EB «normal» : -3 à 3 mEq/L ; «bas» : -3.01 à -33.3 mEq/L ; «haut» : 3.01 à 16.5 mEq/L. Le critère de jugement principal: admission en réanimation. Les analyses statistiques: régression logistique binaire (univariée puis multivariée), analyse de la performance diagnostique (courbes ROC). Résultats: 188 patients inclus soit 59 (31.4%) dans le groupe EB «normal», 85 (45.2%) dans le groupe EB «bas», 44 (23.4%) dans le groupe EB «haut». Analyses multivariées: par rapport au groupe EB «normal», l’admission en réanimation était significativement plus fréquente dans le groupe EB «bas» (OR 2,61 ; IC95% [1,23–5,70] ; p=0.01). Pas de différence significative entre les groupes EB «normal» et «haut» (OR 1,17 ; IC95% [0,47–2,90] ; p=0,7). La combinaison EB / SOFA avait la meilleure prédiction d’admission en réanimation (AUC=0,80). Conclusion: Chez les patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique, l'EB bas était associé à un risque plus important d’admission en réanimation.

Aucun
Geoffroy SCHMITLIN (Fontainebleau), Frederic LAPOSTOLLE, Fadi Hillary MINKA, Eric REVUE, Christophe CHOQUET, Bruno MEGARBANE, Anthony CHAUVIN, Sally Oceane MINKA
11:35 - 11:42 #44253 - FC205 Conformité des prescriptions d’antibiotiques aux recommandations chez les patients sortant des urgences.
FC205 Conformité des prescriptions d’antibiotiques aux recommandations chez les patients sortant des urgences.

Introduction : L’émergence préoccupante des résistances bactériennes, favorisée par un mauvais usage des antibiotiques, impose une amélioration des pratiques en antibiothérapie. Le but de cette étude était d’évaluer la conformité des prescriptions d’antibiotiques aux recommandations chez les patients ambulatoires en service d’urgence. Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective a inclus tous les patients vus aux urgences et rentrés à domicile avec une prescription d’antibiotiques, sur une période de 3 mois en 2021. Les prescriptions initiées en ville, préventives, liées à une pathologie chirurgicale, insuffisamment précises et concernant des mineurs ont été exclues. La conformité des prescriptions a été établie grâce aux recommandations nationales en vigueur (SPILF, HAS, SFMU) ; pour les cas sortant du cadre des recommandations, un comité d’adjudication composé d’une urgentiste et d’un infectiologue a été sollicité. Les causes de non-conformité ont été analysées secondairement. Résultats : 407 patients ont été inclus. 55,3% des prescriptions (n = 225) étaient jugées conformes. Le taux de conformité était variable selon le type d’infection (cf infographie). Les causes de non-conformité les plus fréquentes étaient une durée trop longue (36,8%), un spectre trop large (30,8%), une absence d’indication (19,2%). Conclusion : 55% des antibiothérapies prescrites à la sortie des urgences étaient conformes aux recommandations, avec une tendance à la surexposition aux antibiotiques.

aucun
Sarah HARZO (PARIS), Alexis MAROUK, Christelle HERMAND, Jean-Luc MEYNARD, Yolaine COSTES, Thomas FOURGNIER, Pierre-Clément THIEBAUD
11:42 - 11:49 #44348 - FC206 Efficacité d’un nouveau pansement imprégné de chlorhexidine pour cathéters veineux périphériques : essai randomisé contrôlé international.
FC206 Efficacité d’un nouveau pansement imprégné de chlorhexidine pour cathéters veineux périphériques : essai randomisé contrôlé international.

Introduction : Nous avons évalué l’efficacité de pansements imprégnés de chlorhexidine (CHG) pour prévenir les infections liées aux cathéters veineux périphériques (CVP). Matériel et Méthodes : Cet essai randomisé contrôlé multicentrique, incluant uné étude pilote et prévoyant une phase 2 (essai complet), a été conduit dans trois centres en France et en Australie. Les adultes et enfants ≥6 ans nécessitant un CVP pour au moins 48 heures étaient éligibles. Les patients ont été randomisés pour recevoir un pansement imprégné ou standard. Le critère principal était un composite de complications infectieuses. La phase 1 évaluait la faisabilité, les critères de cette dernière n'ayant pas été atteints et faute de financement, la phase 2 n’a pas été lancée. Résultats : Entre mai 2023 et mars 2024, 300 patients ont été recrutés (100 au CHU de Poitiers, 150 au Royal Hospital et 50 au Children’s Hospital à Brisbane). 76% des patients étaient éligibles (cible à 80%) et 92 % des éligibles ont participé. Le taux de rétention était de 99%, la fidélité au protocole de 99%, et la satisfaction dépassait 98%. Nous assumons 1% de données manquantes. Les événements indésirables mineurs n’ont pas entraîné le retrait des pansements. Le tableau 1 présente les critères infectieux. Conclusion : Les pansements imprégnés de CHG sont prometteurs et nécessitent des essais de plus grande ampleur sur la base de notre protocole.

aucun
Bertrand DRUGEON (Poitiers), Claire M RICKARD, Guillaume BATIOT, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ
11:49 - 11:56 #44451 - FC207 Valeur pronostique du Shock index dans le sepsis aux urgences.
FC207 Valeur pronostique du Shock index dans le sepsis aux urgences.

Introduction : Les états septiques représentent des défis majeurs sur les plans clinique, financier et logistique. Leur dépistage chez les patients adultes dans les services d’urgence peut être retardé par l’attente des résultats des tests de laboratoire, ce qui peut engendrer des délais dans la prise en charge ou une surutilisation des ressources. Le Shock Index, un outil d’évaluation simple et rapide effectué au chevet du patient, est calculé en divisant la fréquence cardiaque par la pression artérielle systolique. Chez les adultes en bonne santé, sa valeur normale se situe entre 0,5 et 0,7. Objectifs de l'étude : L’objectif de notre travail était d’étudier la valeur pronostique du shock index chez les patients admis aux urgences pour sepsis et/ou un choc septique. Méthodologie : Étude prospective, descriptive et observationnelle, monocentrique, réalisée sur 13 mois dans le service des urgences (de Janvier 2023 à Janvier 2024). Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans admis aux urgences pour sepsis. Résultats : Cent patients ont été inclus dans cette étude. L'âge moyen était de 64 ± 15 ans avec un genre-ratio de 1,08. Les comorbidités étaient dominées par (%) : le diabète (45%), l’hypertension (44%) et les maladies coronariennes (19%). Les principaux motifs de consultation étaient : la fièvre (58%), l’altération de l'état général (42%), la dyspnée (44%) et les douleurs abdominales (20%). Le sepsis représentait 70 % des cas, tandis que le choc septique en constituait 30 % des admissions. Les principaux foyers septiques identifiés étaient (%) : urinaire 33%, pulmonaire 32% et cutanées 15%. Le taux de mortalité intrahospitalière était de 28%. L’analyse de la courbe ROC pour la mortalité intrahospitalière a montré que le Shock index était un facteur prédictif de mortalité avec une AUC de 0,889 [IC95% [0,805-0,973], p=0.012), avec une valeur seuil de 1,0 (sensibilité=81%, spécificité =79%). Conclusion : Le Shock Index pourrait être un prédicteur fiable de la mortalité chez les patients présentant un état septique dans un service d'urgence. Grâce à sa simplicité, il pourrait offrir des avantages par rapport aux systèmes d'évaluation existants. Toutefois, ces paramètres nécessitent une analyse plus approfondie dans le cadre d'études à plus grande échelle pour confirmer leur validité.

aucun
Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Siwar JERBI, Sami MAHFOUDHI, Ines GUERBOUJ, Waad SAIDI, Chadha CHAOUCH, Amine GOUBAA
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 06 juin"

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AMS 29 B
11:00 - 12:30

Atelier Medico-Soignants
Serious Game SSE
NEW, Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR

Coordonnateur : Justin OUTREY (Coordonnateur, Besançon)
Conférencier : Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Savoir endosser le rôle de première équipe de santé sur les lieux d’une catastrophe
Connaitre et savoir s’intégrer dans l’organisation préhospitalière en cas de SSE (Orsec-Novi etc)
Savoir passer le premier bilan d’ambiance « santé »
Connaitre les principes de tri médical préhospitalier
Salle 353

"Vendredi 06 juin"

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CE03
11:00 - 12:30

Conférence Exceptionnelle
Double sequential defibrillation: double survival rate?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Thérapeutique

Modérateurs : Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Alice HUTIN (PH) (Paris)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Vous pensez que deux chocs simultanés valent mieux qu'un dans l'arrêt cardiaque ? Venez écouter un des investigateurs (anglophone) de cette technique si prometteuse pour ces patients critiques à bon pronostic
11:00 - 12:30 Double sequential defibrillation: double survival rate? Ian DRENNAN (Speaker) (Conférencier, Toronto, Canada)
Salle Maillot

"Vendredi 06 juin"

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AMS 09 B
11:00 - 12:30

Atelier Medico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Quimper), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales 2020 sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223
12:00

"Vendredi 06 juin"

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FC27
12:00 - 13:00

Flash communications
Sepsis 2
Infectiologie - Sepsis

Modérateur : Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
12:00 - 12:07 #43900 - FC208 Association entre le score composite préhospitalier PROXSIGA et la mortalité à 30 jours des chocs septiques pris en charge par un SMUR.
FC208 Association entre le score composite préhospitalier PROXSIGA et la mortalité à 30 jours des chocs septiques pris en charge par un SMUR.

Contexte L’identification précoce du sepsis à risque d’évolution défavorable est un challenge quotidien particulièrement dans les environnements aux ressources limités où la clinique reste le seul outil. Malgré les recherches, il n’existe pas à ce jour de score simple pour identifier précocement ces patients dès le préhospitalier pour optimiser l’orientation vers les urgences ou les soins critiques. Dans cette étude nous avons analysé l’association entre la mortalité à 30 jours de chocs septiques pris en charge par un SMUR et le score composite PROXIGA composé par l’index ROX, le shock index (SI), le score de Glasgow et l’âge. Méthodes Les chocs septiques pris en charge par un SMUR entre mai 2016 et décembre 2021 ont été rétrospectivement analysés. Le score composite PROXSIGA est constitué par l’addition d’un SI≥1, GCS<13, âge>65 ans and ROX<10) (1 point pour chaque item) avec une valeur seuil ≥3 arbitrairement choisie pour son utilité clinique pratique dans le contexte préhospitalier. Une analyse par score de propension avec méthode du nearest-neighbour prenant en compte les facteurs de confusion suivants : BPCO, diabète, insuffisance rénale chronique, insuffisance cardiaque, coronaropathie, cancer, IMC, centre et origine suspecté du sepsis en préhospitalier a été réalisée. Résultats 530 patients âgés en moyenne 69  15 ans dont 342 hommes (64%) ont été analysés. L’origine du choc septique était principalement pulmonaire (43%), digestive (25%) et urinaire (17%). La mortalité à 30 jours était de 31%. Une association significative a été observée entre la mortalité à 30 jours et un PROXSIGA score ≥3 : HRa=2,33 [1,13-4,81] (p=0,022). Conclusion Un PROXSIGA score composite ≥3 chez des patients atteints de chocs septiques pris en charge par un SMUR est associé à une augmentation du taux de mortalité à 30 jours. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires afin de définir la place du score dans le processus décisionnel du triage préhospitalier de ces patients.

Aucun
Romain JOUFFROY, Stéphane TRAVERS, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Papa GUEYE
12:00 - 13:00
12:07 - 12:14 #44074 - FC209 Analyse des demandes d’avis spécialisés d’infectiologie au service des Urgences : Étude des profils patients.
FC209 Analyse des demandes d’avis spécialisés d’infectiologie au service des Urgences : Étude des profils patients.

Introduction – Contexte Les maladies infectieuses sont responsable d’un nombre important de décès évitables avec une prise en charge (PEC) adéquate. Les infections cutanées et pulmonaires sont des motifs fréquents de consultation dans les services d’urgences (SU). Dans notre SU, des protocoles élaborés avec la commission des anti-infectieux (COMAI) sur la PEC des différents types d’infections sont disponibles sous forme de carnet de poche. Dans les cas complexes, les urgentistes sollicitent les infectiologues du service de Maladies Infectieuses et Tropicales (MIT), disponibles 24h/24, afin de débuter une antibiothérapie adaptée. L’objectif de cette étude est d’identifier les patients ayant bénéficié d’un avis MIT. Matériels et méthodes Etude monocentrique, observationnelle et rétrospective des dossiers des patients admis au SU et ayant nécessité un avis MIT du 2/01/23 au 28/12/23. Les antécédents, le motif de consultation au SU, la PEC anti-infectieuse et le devenir des patients ont été analysés. La conduite à tenir préconisée par le MIT et le délai de rendu des avis ont également été recensés. Résultats Au total, 278 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 55 ans. Le délai moyen d’obtention d’un avis MIT était de 86 min (entre 1 min et 1014min). Les principaux motifs de demande étaient les infections cutanées (24%), systémiques (21%) et pulmonaires (21%). Un traitement probabiliste avait été instauré pour 64 patients (23%) avant l’avis MIT, dont environ 2/3 ont nécessité un réajustement thérapeutique après cet avis. Aucune antibiothérapie probabiliste n’avait été instaurée pour 214 patients, en raison de la nécessité d’un avis MIT pour des éléments spécifiques du profil (allergie, risque de bactéries multi-résistantes (BMR)) ou si le traitement était jugé non urgent. Parmi les patients inclus, 27 (10%) étaient porteurs de BMR et 73 (26%) étaient immunodéprimés. Au total, 166 patients (60 %) ont été hospitalisés, dont 8 (5%) en réanimation. Le nombre de décès à la fin de la PEC hospitalière était de 15(5 %), dont 47 % liés des infections pulmonaires. Discussion – Conclusion Les infections pulmonaires constituaient la principale cause de décès d’origine infectieuse dans notre étude, en cohérence avec la tendance nationale. Le délai moyen d’obtention des avis MIT au SU était supérieur à 1 heure, ce qui souligne la nécessité d’améliorer ce délai dans un contexte d’urgence, notamment pour les patients présentant des profils à risque.

Aucun
Marion LAUREAU, Alexia TARDY, Thomas SANCHEZ (Montpellier), Laura LOHAN, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
12:14 - 12:21 #44192 - FC210 Comparaison du pronostic des patients admis aux urgences pour une infection urinaire documentée à entérocoques traités par fluoroquinolone à ceux traités par amoxicilline : Résultats préliminaires d’une étude de cohorte multicentrique rétrospective.
FC210 Comparaison du pronostic des patients admis aux urgences pour une infection urinaire documentée à entérocoques traités par fluoroquinolone à ceux traités par amoxicilline : Résultats préliminaires d’une étude de cohorte multicentrique rétrospective.

Introduction Les IU sont l'une des principales causes de consultation et représentent un enjeu de santé publique en raison de leur fréquence et complexité clinique. Les entérocoques sont la deuxième cause bactérienne d’IU.Bien que les FQ soient largement recommandées pour les IU parenchymateuses, leur efficacité contre les entérocoques reste peu étudiée.Cette thèse a pour objectif de comparer l’efficacité clinique des FQ à celle de l’AMX dans le traitement des IU à entérocoques chez des patients admis au SAU Méthodologie Une étude observationnelle rétrospective multicentrique a été menée dans les hôpitaux de Nîmes, Montpellier et Béziers entre janvier 2020 et décembre 2022. Ont été inclus les patients de 18 ans et plus présentant une IU monomicrobienne à entérocoques, traités par FQ ou AMX. Les données cliniques et biologiques ont été extraites.Le critère principal de jugement était l’échec du traitement à 12 semaines, défini par une rechute, réhospitalisation ou switch d’ATB. Les comparaisons ont été ajustées par score de propension Résultat Sur 895 patients avec un ECBU positif pour entérocoques, 83 patients ont été inclus : 33 traités par FQ et 50 par AMX. Les taux de guérison clinique à 12 semaines étaient similaires dans les deux groupes. Après ajustement, aucune différence significative n’a été observée concernant les effets indésirables ou la mortalité, bien que les patients traités par FQ soient plus jeunes et moins comorbides. Discussion Les résultats montrent une efficacité comparable des FQ et de l’AMX pour les IU à entérocoques, bien que l’AMX reste le ttt de référence en raison de son impact écologique moindre. L’utilisation des FQ doit être limitée aux cas où l’AMX est CI, car les FQ sont associées à un risque accru de résistances bactériennes. Des disparités de prescription ont été observées, reflétant une possible prudence face aux effets secondaires connus des FQ, notamment chez les patients âgés La réadaptation des ttt ATB après obtention des résultats microbiologiques demeure insuffisante, ce qui souligne la nécessité d’améliorer les pratiques cliniques, notamment en renforçant la culture de la désescalade thérapeutique. Cette étude, limitée par sa taille et son caractère rétrospectif, fournit des données préliminaires utiles, mais des études prospectives plus larges reste nécessaire Conclusion Les taux de guérison à 12 semaines après traitement par FQ et AMX étaient similaires dans le ttt des IU à entérocoques, suggérant une efficacité comparable

Aucun
Yousri BENKOULA (Montpellier), Romaric LARCHER, Marion LAUREAU, Loriane DORE, Fabien COISY, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRANDPIERRE
12:21 - 12:28 #44259 - FC211 Valeur pronostique du NEWS versus SOFA score au cours du sepsis aux urgences.
FC211 Valeur pronostique du NEWS versus SOFA score au cours du sepsis aux urgences.

INTRODUCTION : Le sepsis est une pathologie fréquente aux urgences grevée d’une lourde morbi mortalité .L’évaluation du pronostic est une étape indispensable. L’objectif de notre étude était de Comparer la valeur pronostique des scores NEWS 2 ET SOFA dans la prédiction de la mortalité intra-hospitalière par sepsis aux urgences. METHODE : Etude prospective observationnelle, comparative mono centrique. Les scores SOFA et NEWS 2 ont été calculés à l'admission. Inclusion des patients adultes admis aux urgences pour un sepsis. Le diagnostic de sepsis a été posé en se basant sur les recommandations de la surviving sepsis compaign de 2023. Le critère de jugement principal était la mortalité intra hospitalière. RESULTATS : Inclusion de 370 patients .l’âge moyen=65,9±12,4 ans. Sex ratio=1,1 (195/175). Les Comorbidités (%) : Hypertension 190(51,4), Diabéte 216(58,4), Insuffisance rénale 26(6,6), Insuffisance cardiaque 24(6,4). Motifs de consultation (%) : fièvre (68), asthénie (60), dyspnée (50). Examen à l’admission : Fréquence respiratoire moyenne (cpm) : 24 ± 3,8, Fréquence cardiaque moyenne (bpm) : 104 ±19,8, Pression artérielle systolique moyenne (mmHg) : 115 ±21,58, Score de Glasgow moyen : 13 ± 2 .Les portes d’entrée infectieuses étaient (%) : urinaires (72,9), pulmonaires (41,8). La mortalité intra hospitalière globale était le 22%. Le taux d’admission en réanimation est de 32,7%. L’AUC du score NEWS pour la prédiction de la mortalité intra hospitalière est de 0,739 ; Se 43,8% et une Sp de 86,3%. Sp, .Pour le SOFA Score l’AUC pour la prédiction de la mortalité intra hospitalière est de 0,765 avec une Se de 46,6% et une Sp de 85,3%. CONCLUSION : Les scores NEWS 2 et SOFA sont des scores prédictifs de mortalité intra hospitalière chez les patients admis aux urgences pour un sepsis.

aucun
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Kais CHARGUI, Ahmed SMIRI, Fatma LAZZEZ, Youssef Zied ELHECHMI, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha FALFOUL
12:28 - 12:35 #44264 - FC212 Syndromes septiques chez le sujet âgé vu aux urgences : Caractéristiques épidémio-cliniques et pronostiques.
FC212 Syndromes septiques chez le sujet âgé vu aux urgences : Caractéristiques épidémio-cliniques et pronostiques.

Introduction: Les syndromes septiques sont une cause majeure de morbi-mortalité. Une suspicion présumée impose une adaptation du choix de la thérapeutique. Peu d’études ont été publiées à partir des services d’urgences sur la prise en charge de la syncope chez le sujet âgé. Objectif: L’objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et le pronostic des syndromes septiques chez les patients âgés de plus de 65 ans admis au service des urgences . Méthodes: Etude prospective, observationnelle menée dans le service des urgences sur une période de quatre ans : 2015-2019. Inclusion : patients âgés de plus de 65 ans consultants pour sepsis selon les définitions du « Surviving Sepsis Campaign ». Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques. Calcul des scores SOFA et APACHE II. Evaluation du pronostic sur la mortalité intra-hospitalière à J 7, J15 et J 30. Résultats: Inclusion de 182 patients (150 sepsis (82,4%), 32 choc septique (17,6%)). Age moyen= 76±7 ans. Genre-ratio =1,24. Comorbidités (%) : Diabète (51,1), HTA (57,1), dyslipidémie (13,2), pathologie respiratoire (13,2). Manifestations cliniques (%) : fièvre (65,9), altération de l’état général (55,2), toux (36,3), dyspnée (30,2), vomissements (16,5), douleurs abdominales (15,9). Médiane des scores APACHE II et SOFA = 12 et 2 respectivement. Infection en cause (%) : pulmonaire (50,8), rénale (27,1), abdominale (9,4), cutanée (8,8). Défaillance d’organes (%): rénale (34,1), cardiaque (22), pulmonaire (24,2), hépatique (7,7), coagulopathie (6,6). Le remplissage vasculaire avec du SSI a été effectué chez 64,3% des patients. L’antibiothérapie a été administrée chez la totalité des patients. Recours aux drogues vaso-actives chez 37 patients. Mortalité : 19,7%. En analyse multivariée, deux facteurs étaient associés de manière indépendante à la mortalité : Age >75ans (OR ajusté=1,46 ; IC 95% [1,03 ; 2,23] ; p<0,001) et GCS<13 (OR ajusté= 2,7 ; IC 95% [1,71 ; 4,35]; p<0,001). Conclusion: L’étude des syndromes septiques chez le sujet âgé vu aux urgences confirme l’importance de son incidence. La mortalité intra-hospitalière reste importante malgré le rôle majeur des services des urgences dans les premières heures de prise en charge.

Aucun
Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Jihene JELLALI, Farah MANSOUR, Rahma DHOKAR, Raja FADHEL, Inès CHERMITI, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
12:35 - 12:42 #44410 - FC213 Profil épidémiologique et microbiologique des consultants aux urgences pour une infection urinaire.
FC213 Profil épidémiologique et microbiologique des consultants aux urgences pour une infection urinaire.

Introduction: Les résistances bactériennes aux antibiotiques est un phénomène en nette augmentation et de plus en plus préoccupant. Ce fléau impose une actualisation des connaissances sur le profil bactériologique locale des infections urinaires. L’objectif de notre étude était de décrire le profil bactériologique des consultants aux urgences pour une infection urinaire. Méthodes: Nous avons mené une étude prospective descriptive dans une structure d’urgence polyvalente d’un hôpital régional durant une période de 14 mois (Avril 2023-Juin 2024). Pour chaque patient consultant les urgences pour une symptomatologie évocatrice d’une infection urinaire avec un examen cytobactériologique des urines (ECBU) positif, nous avons recueillis les paramètres épidemio-cliniques et microbiologiques. Résultat: Nous avons colligé 210 patients, dont l’âge moyen était de 52±20 ans. Une prédominance féminine a été notée avec 161 Femmes [77 %], soit un genre ratio à 0,3. Soixante- trois patients (29%) étaient d’âge supérieur à 65 ans. Douze patients (1%) avaient des facteurs de risque d’une infection urinaire à une souche productrice de bêta-lactamase à spectre étendu. Pour tout germes confondus (Cent-quarante-cinq bactéries (69%) avaient au moins une résistance à un antibiotique quelconque, Cinquante bactéries (24%) n’avaient pas de résistance aux antibiotiques testés). Le germe le plus fréquemment isolé était l’E.Coli chez 164 patients (79%) suivi par le K.Pneumoniae chez 27 (13%), les enterobactéries 5 (2%) et les Staphylococcus 5 (2%). Huit bactéries étaient productrices de beta-lactamase à spectre étendu dont six E.Coli et deux K.Pneumoniae. Les taux de résistance pour l’ E.Coli par ordre de fréquence, étaient de 55% à l’ampicilline, de 50 % à la piperacilline, de 45 % à la ticarcilline, 19 % à l’amoxicilline-acide clavulanique, 8% à la levofloxacine , 7 % à la ciprofloxacine, 6 % à l’ofloxacine et cefuroxime, 5 % à la cefixime et 3 % à la cefotaxime. Aucune résistance n’était noté à l’imipénème. Les taux de résistance pour la bactérie K.Pneumoniae par ordre de fréquence, étaient de 96% à l’ampicilline, de 89 % à la piperacilline, de 81 % à la ticarcilline, de 48 % à la fosfomycine, de 37 % à l’amoxicilline-acide clavulanique, 19% à la ciprofloxacine, 15 % à la cefotaxime, 11 % à l’ofloxacine et les nitrofuranes et à 7% à la levofloxacine, la cefixime et la cefoxitine. Conclusion : Le germe coupable était principalement l’E.Coli avec un taux élevé et préoccupant de résistance aux antibiotiques.

Aucun
Ghada KHEDIRI (Beja, Tunisie), Emna REZGUI, Emna KALLEL, B HAMMAMI, Khadija ZAOUCHE
12:42 - 12:49 #44420 - FC214 Évaluation des performances de la largeur de distribution des monocytes (MDW) pour la détection précoce des patients atteints de sepsis.
FC214 Évaluation des performances de la largeur de distribution des monocytes (MDW) pour la détection précoce des patients atteints de sepsis.

Introduction : La septicémie est un dysfonctionnement d'un organe potentiellement mortel causé par une réponse dérégulée de l'hôte à une infection. Le diagnostic et le traitement précoces des patients atteints de sepsis réduisent considérablement la mortalité. La reconnaissance et le diagnostic précoces du sepsis constituent un élément essentiel du traitement du sepsis. Il existe un besoin clinique important non satisfait en matière de test permettant la détection précoce des patients atteints ou développant un sepsis, en particulier chez les patients présentant des comorbidités. Objectif de l’étude : Cette étude visait à évaluer les performances de la largeur de distribution des monocytes (MDW) pour la détection précoce des patients atteints de sepsis Méthodes : Il s’agissait d’une étude observationnelle prospective monocentrique. Nous avons recruté des patients des urgences de juin 2023 à Décembre 2024 incluant tous les patients admis pour sepsis aux urgences et ayant un âge ≥20 ans. Aucune intervention n'a été accordée aux patients ou aux soignants dans cette étude. La décision concernant l'analyse sanguine, le traitement antibiotique et le traitement du patient était entièrement prise par le médecin sur la base d'un examen clinique. Les patients n'ont pas été inscrits sans analyses de sang. Les médecins responsables ne connaissaient pas le résultat du MDW. Résultats : 135 patients ont été inclus durant la periode d’étude, d’age moyen de 65.8±16.9 ans avec une prédominance féminine. 54.3% de la totalité de la population d’etude sont hypertendus, 47.2% sont dibetiques, 24.6% ont une insuffisance respiratoire comme antécédent. Une correlation des valeurs de MDW a été réalisée avec les autres parametres indicateurs du Sepsis. On note une correlation significative avec les taux de CRP et de procalcitonine. Conclusion : La MDW, tel que la CRP et le procalcitonine, est u biomarqueur prédicteur de Sepsis chez les patients admis aux urgences.

Aucun
Khawla HLIMI (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Hajer YAACOUBI, Rahma JABALLAH, Arij BAKIR, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA, Riadh BOUKEF
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 06 juin"

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FC28
12:00 - 13:00

Flash communications
Tests et marqueurs biologiques
Marqueurs biologiques - Biomarqueurs

Modérateur : Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
12:00 - 12:07 #43857 - FC215 Évaluation des performances d’un modèle de Deep Learning pour prédire le recours à un bilan biologique dès l’admission aux urgences.
FC215 Évaluation des performances d’un modèle de Deep Learning pour prédire le recours à un bilan biologique dès l’admission aux urgences.

Introduction : Face à l’augmentation des consultations aux urgences en France et aux prescriptions souvent excessives de bilans biologiques, une optimisation des ressources médicales est cruciale. Les bilans réalisés sans évaluation approfondie consomment un temps médical important et engendrent des coûts significatifs. Cette étude évalue l’utilisation d’un algorithme de Deep Learning pour prédire le recours à un bilan biologique dès l’admission. Matériel et Méthode : Les données de tous les patients admis aux urgences adultes d'un CHU entre janvier 2018 et décembre 2022 ont été extraites via Business Object puis séparé en échantillon d'entrainement et de test selon un ratio 4:1. Nous avons fine-tuné un modèle d'apprentissage profond génératif de type MISTRAL-7B-v0.2-Instruct, disponible sur la plateforme Hugging Face, pour prédire la réalisation d'un bilan biologique lors du passage aux urgences. Résultats : 210 822 patients ont été inclus dans l'étude (168 657 pour l’entraînement, 42 165 pour le test). Les échantillons entrainement et test étaient statistiquement comparables. Le modèle a démontré des performances prometteuses avec une sensibilité de 82,21 %, une spécificité de 83,71 %, une valeur prédictive positive de 83,31 % et une valeur prédictive négative de 82,61 %. Ces résultats indiquent une précision constante et équilibrée dans la capacité du modèle à identifier les patients nécessitant un bilan biologique et ceux pour lesquels il n’est pas requis. Le modèle s’est révélé plus performant que les évaluations humaines, qui était par ailleurs discordantes entre elles. Conclusion : En intégrant ce modèle au triage initial, il pourrait être possible d’anticiper les bilans biologiques nécessaires sans augmentation de la charge de travail médical. Bien que les résultats soient encourageants, une validation supplémentaire est nécessaire dans d’autres établissements pour confirmer la généralisable du modèle, étant donné que les données d’apprentissage proviennent exclusivement d'un seul CHU. Des études complémentaires sont en cours, en intégrant des informations supplémentaires pour évaluer la capacité du modèle à prédire les anomalies biologiques spécifiques, qui pourrait ouvrir la voie à une rationalisation des prescriptions.

Aucun
Lara MARCEL (Bordeaux), Dylan RUSSON, Laure CHANEL, Xavier COMBES, Philippe REVEL, Emmanuel LAGARDE, Michel GALINSKI, Cédric GIL-JARDINÉ
12:07 - 12:14 #44064 - FC216 Valeur diagnostique de la protéine S100B chez les patients sous anticoagulants admis aux urgences pour traumatisme crânien léger.
FC216 Valeur diagnostique de la protéine S100B chez les patients sous anticoagulants admis aux urgences pour traumatisme crânien léger.

CONTEXTE : Le traumatisme crânien léger (TCL) est un motif fréquent de consultation. La PS100β a été validée chez les patients avec TCL sans anticoagulation permettant d’éviter 33% de scanners. OBJECTIF : L’objectif est d’évaluer la performance diagnostique de la PS100β chez les patients sous anticoagulants ayant subi un TCL. METHODE : Nous avons conduit une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique de janvier 2014 à août 2022. Les patients admis pour un traumatisme crânien léger, sous anticoagulants et un dosage de PS100β et un scanner cérébral ont été inclus. RESULTATS : Sur les 46 patients présentant les critères d’inclusion, 8 patients (17.4%) avaient une PS100β < 0,1 μg/mL parmi lesquels aucun n’avait de saignement intracrânien. Trois patients (6.5%) ont présenté un évènement hémorragique cérébral, tous présentant un dosage de PS100β > 0,1 μg/mL. Pour un seuil de positivité à 0,10 µg/L, la PS100β avait une sensibilité de 100% (IC 95% : 29.2-100), une spécificité de 93% (IC 95% : 80.9-98.5), une VPP à 50% (IC 95% : 11.8-88.2) et une VPN à 100% (IC 95% : 91.2-100). L’aire sous la courbe ROC pour la PS100β était de 0.94 (IC 95% 86.67-100) chez les patients avec TCL sous anticoagulant. CONCLUSION : La protéine S100β semble avoir une bonne valeur diagnostique pour l’évaluation du risque de saignement intracrânien chez les patients sous anticoagulants admis aux urgences pour traumatisme crânien léger. Cependant, d’autres études prospectives sont nécessaires.

Aucun
Laura ORTIGER (Clermont-Ferrand), Dorian TEISSANDIER, Lea PERARD, Melanie GILBERT, Sophie FLEURQUIN, Florence VITTE, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA
12:14 - 12:21 #44125 - FC217 Performance diagnostique de la lymphopénie et du rapport NLCR dans le diagnostic précoce d’infection aux urgences.
FC217 Performance diagnostique de la lymphopénie et du rapport NLCR dans le diagnostic précoce d’infection aux urgences.

Introduction : Le diagnostic des infections aux urgences est un challenge quotidien avec une présentation clinique variable et un pronostic qui dépend en partie de la précocité de la reconnaissance et des thérapeutiques. L’activité inflammatoire et immunitaire déclenchée par l’infection provoque une atteinte cellulaire, ce qui reste un marqueur facilement accessible par le clinicien. Souvent testé dans le contexte pronostic, nous évaluons les performances diagnostiques de la lymphopénie et du rapport Neutrophiles/lymphocytes (NLCR) dans une population non sélectionnée aux Urgences. Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle de 6 mois sur les patients admis aux Urgences pour une suspicion d’infection aigue et ayant bénéficié d’un hémogramme. Tous les dossiers ont été extraits à partir de « l’alerte sepsis » déployée dans le logiciel métier sur une base de données. Les données étaient relues et validées par un comité d’adjudication composé de médecins urgentistes n’ayant pas participé à la prise en charge initiale du patient. Sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative ainsi que courbe ROC étaient réalisées afin de mesurer les performances diagnostiques. Résultats : Parmi les 22 847 patients hospitalisés au SAU sur la période d’étude, 1190 patients ont été analysés dont 999 avec une infection confirmée (âge=65±18 ans ; Charlson=4,4±3,2 ; Sepsis=31% ; Mortalité J90=12%). Les lymphocytes étaient inferieurs dans le groupe infecté (1,30 G/L vs 1,55 G/L, p<0,005) et le rapport NLCR supérieur (9,93 vs 8,07, p<0,005). Pour une lymphopénie inférieure à 1000 cellules/mm3, il était décrit une sensibilité à 54%, une spécificité à 68%, une valeur prédictive positive à 90%, et négative à 22% associée à une aire sous la courbe à 0,64. Pour un NLCR avec une valeur seuil >15, les performances diagnostiques étaient : Se 31%, Sp : 84% ; VPP 90% ; VPN 19% alors que pour un NLCR avec valeur seuil >10 elles étaient : Se : 48% ; Sp 21% ; VPP 90% ; VPN 21%). La profondeur de la lymphopénie était associée à la gravité de l’infection (infection : 1,44±3,01 G/L ; sepsis : 1,07±1,91 ; choc septique : 0,87±0,84) de même que la valeur du NLCR (infection : 12,4±16,9 ; sepsis : 19,4±32,5 ; choc septique : 25±24) Conclusion : L’utilisation de la lymphopénie et du rapport NLCR au SAU apporte un argument supplémentaire dans le diagnostic précoce d’infection. La profondeur de la lymphopénie et la valeur du NLCR sont corrélées à la gravité de l’infection.

Aucun
Léa JUAN (Limoges), Manon DUMOLARD, Anaëlle NARDOT, Imen BENAI, Mélanie LECOUSTEY, Alexandre ORGANISTA, Henri Hani KARAM, Thomas LAFON
12:21 - 12:28 #44136 - FC218 Seuils de D-Dimères excluant l’embolie pulmonaire chez les patients atteints par la COVID-19 aux urgences.
FC218 Seuils de D-Dimères excluant l’embolie pulmonaire chez les patients atteints par la COVID-19 aux urgences.

Introduction : Depuis décembre 2019, la population mondiale est touchée par une pandémie à SARS-CoV-2. Cette infection respiratoire se présente sous différentes formes cliniques et entraîne des complications graves telles que l’embolie pulmonaire (EP). Le contexte très inflammatoire de la COVID semble mettre en jeu des mécanismes physiopathologiques différents complexifiant le diagnostic d’EP. L’objectif principal de cette étude était de déterminer un seuil de D-Dimères permettant d’éliminer l’embolie pulmonaire dans l’infection à SARS-CoV-2 de façon fiable. Les objectifs secondaires étaient d’étudier la précision des scores usuels dans le contexte de COVID-19 et de créer un nouveau score diagnostique plus adapté à l’infection à SARS-CoV-2. Méthode : Étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, au sein du service des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor. Tous les patients ayant consulté entre le 14 mars 2020 et le 31 décembre 2021, avec un dosage de D-Dimères, un angioscanner thoracique et un diagnostic d’infection à SARS-CoV-2 ont été inclus. Résultats : Au total, 970 patients ont été inclus, comprenant une majorité d’hommes avec un âge médian de 64 ans. Soixante-treize patients avaient une embolie pulmonaire (7,5 %) dont 16 embolies pulmonaires proximales. Une valeur seuil de D-Dimères à 700 µg/L permettait d’éliminer l’embolie pulmonaire avec une valeur prédictive négative (VPN) à 99 %. Selon le score de Genève, 73,2 % des patients avaient un risque faible d’EP avec une valeur seuil de D-Dimères à 900 µg/L. L’ensemble des patients présentait un risque faible selon le score de Wells. L’embolie pulmonaire pouvait être éliminée chez 23 patients de la population selon le score de PERC, dont un patient ayant finalement présenté une embolie pulmonaire. Par ailleurs, le seuil à 1000 µg/L, prévu pour les patients présentant un score de YEARS à faible risque, avait une VPN à presque 98%. Une analyse des facteurs associés à l’embolie pulmonaire a permis d’établir de nouveaux scores diagnostiques. Ces scores obtiennent une spécificité de 0,85 lorsque le test 1 obtient une valeur à 5 et le test 2 une valeur à 4. Conclusion : Cette étude propose un nouveau seuil de D-Dimères permettant d’éliminer l’embolie pulmonaire dans la COVID, à 700 µg/L, avec une VPN à 99 %. Elle complète les rares recherches réalisées aux urgences et permet la conception d’un nouveau score diagnostique, plus adapté à l’infection à SARS-CoV-2.

Aucun
Noémie HURST (PARIS), Christian KASSASSEYA
12:28 - 12:35 #44217 - FC219 Impact de la mise en place d’automates de biologie délocalisée sur les temps de passage des patients admis dans un service d’urgence pour douleur abdominale.
FC219 Impact de la mise en place d’automates de biologie délocalisée sur les temps de passage des patients admis dans un service d’urgence pour douleur abdominale.

Introduction : Notre service d’urgence s’est doté d’appareils de biologie délocalisée en juin 2021. Nous avons souhaité évaluer leur impact sur les temps de passage des patients admis pour douleur abdominale. Matériel et Méthodes : Étude rétrospective comparative de 1201 dossiers de patients majeurs admis pour douleur abdominale sur les trois derniers mois des années 2019 et 2021, soit avant et après la mise en place des automates de biologie délocalisée, hors période COVID. L’objectif principal était de comparer le temps de passage aux urgences notifiés dans les dossiers entre les deux périodes. Des analyses en sous-groupe ont également été réalisées selon réalisation d’imagerie ou non. Les données suivantes ont été étudiées : âge, sexe, réalisation d’examens complémentaires, devenir, temps de passage. Le test de Student a été utilisé pour comparer les durées moyennes de passages. Résultats : Cf. figure jointe. Conclusion : Notre étude ne nous a pas permis de mettre en évidence une diminution significative des temps de passage (44 minutes, p=0.135). En revanche l’analyse en sous-groupe montre que la biologie délocalisée a diminué significativement les temps de passage aux urgences des patients ayant bénéficié d’un acte d’imagerie (p<0.05). Le remplissage non exhaustif des dossiers médicaux, le caractère rétrospectif et unicentrique sont des limites importantes de ce travail qu’une étude prospective dans des services se dotant d’automates pourrait limiter.
Lucas BERSOULT (Saint-Julien en Genevois), Diane LACROIX, Hugo SCHMIT, Sabine FLATTRES, Arnaud RELLY, Sandrine BOUTRUCHE, Xavier COURTOIS, Marc-Antoine DETREZ
12:35 - 12:42 #44339 - FC220 Impact du délai de rendu de la PCR SARS-CoV2 sur la Durée de Séjour aux Urgences.
FC220 Impact du délai de rendu de la PCR SARS-CoV2 sur la Durée de Séjour aux Urgences.

Introduction : Dans le contexte de la pandémie COVID-19, des PCR SARS-CoV2 dites « rapides » ont été mises en place afin de déterminer rapidement le statut viral des patients. Pour les services d’Urgence, l’utilisation de ce circuit rapide constitue une aide afin d’optimiser le flux des patients, dans un environnement fréquemment saturé. L’objectif de cette étude est d’étudier l’impact du délai de rendu des PCR SARS-CoV2 rapides sur la Durée Moyenne de Séjour (DMS) aux Urgences. Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte, rétrospective, observationnelle, monocentrique, réalisée dans le service des Urgences de l’Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. Pendant la deuxième vague de la pandémie (entre le 1er septembre et le 30 novembre 2020), nous avons inclus l’ensemble des patients adultes hospitalisés qui ont tous bénéficié d’une PCR SARS-CoV2. Nous avons comparé le devenir des patients selon le type de circuit utilisé, soit un circuit rapide (PCR Genexpert Cepheid®,), soit le circuit standard (PCR Panther Fusion® Hologic). Résultats : Au total, 1528 patients (âge : 73 ± 19 ans ; sex ratio : 1) ont été inclus, dont 410 (27 %) ont bénéficié d’une PCR rapide, 1118 (73 %) d’une PCR standard. Le délai de rendu était respectivement de 2h42 (IC 95 % [2h29 – 2h54]) et 6h13 (IC 95 % [6h02 – 6h24]). Le diagnostic d’infection à SARS-CoV2 a été retenu chez 15 % (n = 229) des patients de la cohorte, sans différence significative selon le type de PCR (12,7 % versus 15,8 %, p = ns). Comparativement au circuit standard, le circuit rapide a été plus fréquemment utilisé sur la permanence des soins (47,8 % réalisé la nuit contre seulement 27,6 % d(utilisation du circuit standard, p < 0,001) et chez les patients les plus graves, classés CCMU5 (5,6 % versus 2,7 %, p = 0,006). La DMS aux Urgences des patients ayant bénéficié d’une PCR rapide était significativement plus courte de 42 minutes comparativement à celle des patients ayant bénéficié d’une PCR standard (7h43 contre 8h25, p = 0,002). Conclusion : Ces résultats objectivent l’apport d’un délai raccourci de rendu des PCR SARS-CoV2 sur la DMS aux Urgences lors de la deuxième vague COVID. D’autres travaux sont nécessaires pour étudier l’impact du délai de rendu de ces PCR sur la maîtrise du risque infectieux aux Urgences ainsi que sur le devenir à plus long terme de ces patients.

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Camille ABERKANE (Lyon), Romain HERNU, Sylvie GOUTTE, Jean-Sébastien CASALEGNO, Bénédicte CLEMENT
12:42 - 12:49 #44372 - FC221 Impact de la troponine T hypersensible sur l’orientation des patients suspects de syndrome coronarien aigu en préhospitalier.
FC221 Impact de la troponine T hypersensible sur l’orientation des patients suspects de syndrome coronarien aigu en préhospitalier.

Introduction : Le syndrome coronarien aigu (SCA) est une situation fréquente et grave bien connue des médecins urgentistes. Alors que l’ECG est suffisant pour porter le diagnostic de SCA avec élévation du segment ST (SCA ST+), il peut être aspécifique, voire normal lors d’un SCA sans élévation du segment ST (SCA NST+). Dans ce cas, il convient de doser la troponine cardiaque, dont la valeur et la cinétique orientent ou non vers une étiologie coronarienne. La société européenne de cardiologie recommande, depuis 2020, l’utilisation de la troponine dite « hypersensible », 1000 fois plus sensible que la précédente. Les services d’urgences s’équipent au fur et à mesure de ce dispositif or la troponine hypersensible n’est pas un outil disponible actuellement en médecine préhospitalière. Objectif : L’objectif de cette étude était d’étudier si le résultat délocalisé de la troponine T hypersensible modifierait l’orientation des patients suspects de SCA NST+ et pris en charge en préhospitalier par les structures mobiles d’urgences et de réanimation (SMUR). Méthodes : Cette étude est transversale, observationnelle, prospective et monocentrique sur le site de la Pitié-Salpêtrière (PSL). Les patients inclus étaient majeurs, pris en charge par le SMUR de PSL entre novembre 2021 et octobre 2023 pour une douleur thoracique évocatrice de SCA et l’électrocardiogramme réalisé sur place était normal ou évocateur de SCA NST+. Cette étude compare l’orientation réelle des patients avec l’orientation théorique de ces mêmes patients si le médecin du SMUR avait bénéficié du résultat de la troponine T hypersensible prélevée sur place. Le critère de jugement principal était la proportion de patients dont l’orientation théorique était différente de l’orientation réelle. Résultats : 276 patients ont été retenus pour l’analyse. L’orientation théorique des patients suspects de SCA NST + et pris en charge en préhospitalier par le SMUR de PSL était significativement différente dans 28,7% des cas par rapport à leur orientation réelle (p value <0,001). Par ailleurs, la positivité de la troponine T hypersensible était un facteur de divergence d’orientation [OR ajusté 4,08 (2,18-7,80, p<0,001)]. Conclusion : Dans ce travail, l’imputabilité de la troponine T hypersensible dans l’orientation des patients suspects de SCA NST+ en préhospitalier a été démontrée. L’utilisation de ce biomarqueur pourrait modifier la prise en charge des patients, ce qui impacterait l’ensemble du système de santé.

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Chikitou CHARLOTTE (paris), Clémentine CASSARD
12:49 - 12:56 #44436 - FC222 Hémolyse des prélèvements sanguins réalisés aux urgences : une fatalité ?
FC222 Hémolyse des prélèvements sanguins réalisés aux urgences : une fatalité ?

Introduction : un résultat non rendu de kaliémie pour cause d’hémolyse est fréquent lors des prélèvements sanguins effectués aux urgences et peut entrainer un retard de prise en charge ou prolonger le temps de passage du patient si réalisation d’un nouveau prélèvement. Au cours du premier semestre 2023, 20% de nos ionogrammes étaient hémolysés et le résultat de la kaliémie non rendu dans 9,7% des cas, contre respectivement 4,8% et 1,8% pour le reste de l’établissement. L’objectif de cette étude a été d’évaluer les facteurs de risque d’hémolyse sur les ionogrammes effectués aux urgences. Matériels et méthode : il s’agit d’une étude monocentrique observationnelle prospective réalisée en décembre 2023. Pour chaque patient pour lequel un ionogramme était prescrit, l’infirmier(e) complétait un questionnaire : technique et site de prélèvement, difficulté éventuelle et taille du cathéter (Kt) le cas échéant. L'hémolyse du prélèvement était définie par le laboratoire, une hémolyse majeure étant définie par l'absence de rendu de la kaliémie. Résultats : 509 prélèvements ont été inclus: 329 (64,6%) réalisés lors de la mise en place d’un Kt, 138 (27,1%) en ponction veineuse directe, 28 (5,5%) en artériel et 14 (2,7 %) sur un Kt déjà en place. Le taux global d’hémolyse était de 19,6%, la kaliémie n’a pas été rendue dans 9,4% des cas. Les taux d'hémolyse majeure étaient de 10,9% (n=36) lors de la pose d'un cathéter, 3,6% (n=1) lors d'un prélèvement artériel, 5,1% (n=7) lors des ponctions veineuses directes et 28% (n=4) lors des prélèvements sur Kt en place. Le caractère difficile du prélèvement était décrit pour 9,8% des prélèvements. La localisation du prélèvement était préférentiellement le pli du coude (n=185/437, 42,3%), l'avant-bras (n=146/437, 33,4%) et la main (67/437, 15,3%). La taille des Kt utilisés était principalement 20G (n=173/274, 63,1%) et 18G (n=75/274, 27,4%). En analyse multivariée, les facteurs associés à la survenue d'une hémolyse majeure étaient un prélèvement considéré comme difficile (p=0,001), effectué sur la main (p=0,017) et sur un Kt déjà en place (p=0,002). Le prélèvement réalisé lors de la pose de Kt est un facteur de risque d’hémolyse globale (p=0,002) mais l’association est non significative pour l’hémolyse majeure (p=0,100). Conclusion : Les prélèvements réalisés aux urgences et considérés comme difficiles, effectués sur la main ou sur un Kt déjà en place sont associés à un plus fort taux d'hémolyse majeure.

aucun
Dr Christelle HERMAND (Paris), Pascal PERNET, Pierre Clement THIEBAUD, Anas ABDEL AAL, Fanny CHEVALIER, Pierre Alexis RAYNAL
Salle 352B-Zone poster 2
13:00

"Vendredi 06 juin"

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SI23
13:00 - 14:00

Session Interactive - Jeu
"Tu te mets combien, en Médecine d'Urgence"
Jeunes

Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Table rase du passé : "Tu te mets combien" by la Commission Jeunes de la SFMU est la nouvelle parenthèse enchantée et ludique du congrès Urgences 2025 !
Prends ton équipe, tes amis ou ta ville et viens jouer autour de la Médecine d'Urgence entre questions, défis et humour...
Hâte de vous voir en nombre pour se challenger ensemble !
13:00 - 14:00 "Tu te mets combien, en Médecine d'Urgence".
Salle Maillot
14:00

"Vendredi 06 juin"

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CM37
14:00 - 15:30

Conférence Médecins - Session Board Traumatologie vitale
Mon patient est probablement en choc hémorragique post traumatique
Coagulation - Hémostase, Etat de choc, Monitorage, Traumatologie

Modérateurs : Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Rennes), Youri YORDANOV (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Session concoctée par le Board Traumatologie vitale : à coup sûr ça va saigner !
14:00 - 14:22 Je fais quoi les 30 premières minutes ? Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada)
14:22 - 14:44 Je transfuse ou pas ? Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
14:44 - 15:06 Le plasma lyophilisé : un gadget onéreux ou une avancée thérapeutique ? Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
15:06 - 15:28 Tests viscoélastiques, quelle place ? Jean-Stéphane DAVID (PUPH) (Conférencier, Lyon)
Amphi Bleu

"Vendredi 06 juin"

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CM16
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Je comprends, donc je soigne
Jeunes, Physiologie, Thérapeutique

Modérateurs : Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris), Deborah JAEGER (Médecin) (Nancy)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
La physiopathologie est la base de notre raisonnement. Dans cette session, retour aux sources de la médecine, quels mécanismes ? Et donc quels traitements ? Pour des pathologies du quotidien.
14:00 - 14:22 SCA : vers une nouvelle lecture de l'ECG qualifiant. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44 L'insuffisance respiratoire aiguë obstructive. Matthieu DANIEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Benoît, Réunion)
14:44 - 15:06 Les intoxications aux cardiotropes. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
15:06 - 15:28 L'insuffisance cardiaque. Judith GORLICKI (Médecin) (Conférencier, Bobigny)
Amphi Havane

"Vendredi 06 juin"

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CC09
14:00 - 15:30

Conférence - Board Echographie
Quelle place de l’échographie clinique abdomino-pelvienne ?
Ultrasonographie - Echographie, Gastro-entérologie

Modérateurs : Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Amaury GOSSIOME (Interne) (Québec, Canada)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Les différentes applications de l'échographie clinique dans la prise en charge des douleurs abdominales seront passées en revue par les médecins et les infirmiers.
14:00 - 14:15 Par l'IDE. Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
14:15 - 14:30 Dans l’insuffisance rénale aiguë. Omide TAHERI (Médecin) (Conférencier, Besançon)
14:30 - 14:45 Dans la suspicion d’occlusion et de fécalome. Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
14:45 - 15:00 Dans la suspicion de colique hépatique et cholecystite. Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
15:00 - 15:15 Dans la suspicion de torsion testiculaire. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
15:15 - 15:30 Dans la suspicion d’invagination intestinale aiguë en pédiatrie. Simon ESCODA (Praticien hospitalier-Chef de Pôle) (Conférencier, SAINT DENIS)
Salle 241

"Vendredi 06 juin"

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CC10
14:00 - 15:30

Conférence - Board Qualité de Vie au Travail
Stress aux Urgences
Psychologue, Qualité de vie au travail

Modérateurs : Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Paris), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur : Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette sessions proposée par le board QVT les experts aborderons le sujet du stress dans nos pratiques au quotidien : sommes nous stressés? de façon aiguë et/ou chronique ? et qu'en pensent les jeunes médecins urgentistes ?
14:00 - 14:22 Sommes nous stressés ? Résultats EPI TAF. Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
14:22 - 14:44 Stress aigu. Sylvain BENENATI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nîmes)
14:44 - 15:06 Stress chronique. Véronique DELMAS (médecin) (Conférencier, Le Mans)
15:06 - 15:28 Stress et adrénaline, attractif ou répulsif, le ressenti des jeunes médecins urgentistes. Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 242A

"Vendredi 06 juin"

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SI22
14:00 - 15:00

Session Interactive
Speed dating
Jeunes, Profession - Métier

Modérateurs : Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Valérie WILME (CCU-AH) (Strasbourg)
Coordonnateur : Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
La médecine d'urgence, c'est vaste... Venez rencontrer des médecins et des soignants à l'exercice ou au parcours atypique, posez leurs toutes vos questions lors de ce speed dating !
14:00 - 15:00 Je suis médecin urgentiste et chercheur à l'étranger . Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
14:00 - 15:00 Je forme aux soins d'urgence. Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine d’expédition (TAAF). Jonathan MOISSON (Médecin adjoint des Terres Australes et Antarctiques Françaises/ Samu 75) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine du sport. . Antoine Henri BONNIOT (Conférencier, Niort)
14:00 - 15:00 Je fais de la médicalisation d'évènements.
14:00 - 15:00 Je fais du rapatriement sanitaire. Aurélien GUENIN (Docteur) (Conférencier, Bobigny)
14:00 - 15:00 Je fais du secours en mer. Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest)
14:00 - 15:00 Je fais du secours en montagne. . Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00 Je souhaite prendre des responsabilités dans mon service. Maxime GAUTIER (Chef de service SAU SMUR) (Conférencier, Eaubonne)
14:00 - 15:00 Je suis médecin militaire. Angèle BAZIN (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine humanitaire. Cédric DASSAS (Conférencier, Rouen)
14:00 - 15:00 Je suis jeune hospitalo universitaire. Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:00 Je travaille dans une institution en lien avec la santé. Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:00 Je travaille en USC/réanimation. Mathias RÉTORET (Praticien hospitalier) (Conférencier, Tours)
14:00 - 15:00 Je fais de la médecine tactique. Steven LOVI (Médecin) (Conférencier, Versailles)
14:00 - 15:00 J'ai lancé mon entreprise ou ma start-up. . Ricardo OLIVEIRA (Médecin Urgentiste / Co-Fondateur FollowMe) (Conférencier, Caen)
14:00 - 15:00 Je fais de la recherche fondamentale. Florian AJAVON (Docteur Junior) (Conférencier, Nimes)
14:00 - 15:00 Je suis IPA en Médecine d'Urgence. Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
14:00 - 15:00 Je suis infirmier de recherche clinique. Jessica BORTZMEYER (IDE) (Conférencier, Rouen)
14:00 - 15:00 Je suis infirmier formateur CESU.
14:00 - 15:00 Je suis infirmier dans des urgences générales. Nathan DIRRENBERGER (Puericulteur) (Conférencier, Alès)
14:00 - 15:00 Je suis infirmier et je travaille dans une institution en lien avec la santé. Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00 Je suis ambulancier et expert de mon domaine.
14:00 - 15:00 Je fais de la vulgarisation médicale. François-Xavier MORONVAL (Médecin urgentiste) (Conférencier, Epinal)
Salle 242B

"Vendredi 06 juin"

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SI15
14:00 - 15:00

Session Interactive
Urgences dermatologiques « c’est quoi ces boutons ? » 
Dermatologie, Jeunes

Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Venez vous challenger sur les lésions dermatologiques fréquentes et/ou graves que l'on peut rencontrer aux Urgences !
14:00 - 15:00 Urgences dermatologiques « c’est quoi ces boutons ? » . Camille HUA (médecin) (Conférencier, Créteil)
Salle 243

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CC26
14:00 - 15:30

Conférence
Le rôle de la simulation en Médecine d'Urgence
Communication, Evaluation SAMU / SMUR, Evaluation Services d'Urgences, Management, Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier, Qualité, Qualité de vie au travail

Modérateurs : Beatrice CLARE (ARM) (Tulle), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur : Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Pour être performant avec ses patients, rien de tel que la simulation. Oui, mais comment faire ?
14:00 - 14:22 Simu in situ vs simu ex situ. Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
14:22 - 14:44 La simu, clés du leadership. Alexandre NIGGEL (Infirmier) (Conférencier, Sollies-pont)
14:44 - 15:06 La simulation, clés de la communication en situation d'urgence. François LECOMTE (PH) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28 Les exercices interprofessionnels. Marianne SCHOEN (IDE) (Conférencier, Paris)
Salle 251

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CLM12
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
Urgences digestives et respiratoires
Anaphylaxie, Douleur - Analgésie, Gastro-entérologie, Pneumologie, Thérapeutique, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique), Jan-Cédric HANSEN (PH Médecin Coordonnateur) (Pacy-sur-Eure)
14:00 - 14:10 #44401 - CP085 Score RIPASA dans l’appendicite aigue : score clinique mais de sensibilité non optimale.
CP085 Score RIPASA dans l’appendicite aigue : score clinique mais de sensibilité non optimale.

Introduction : Plusieurs scores clinico-biologiques ont été élaborés. Le score RIPASA a prouvé sa supériorité en termes de ‎sensibilité et spécificité dans le diagnostic de l’Appendicite aigue (AA) dans les pays asiatiques. ‎Lâcher les patients en toute sécurité lorsque la suspicion est faible n’est pas toujours aisé. L’objectif de ce travail était d’étudier la valeur prédictive négatif du RIPASA score dans le diagnostic de l’AA aux urgences. Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective, analytique sur une durée de cinq mois. Nous avons inclus les patients âgés ‎de plus de 12 ans chez qui la symptomatologie a évoqué une AA‎. Le score RIPASA a été calculé pour tous les patients ‎et La sensibilité (Se), la spécificité (Sp), la valeur prédictive positive (VPP) et la valeur prédictive négative (VPN) du score RIPASA ont été étudiées afin de déterminer le seuil optimal applicable à notre population Le critère de jugement pour confirmer le diagnostic était porté sur l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire d’appendicectomie Résultats : Nous avons colligé 154 patients dont l’âge moyen était de 32 ±13 ans. Le genre ratio ‎était à 0,4. Une douleur isolée de la fosse iliaque droite était présente chez 55,5% des patients. L’examen physique a révélé la présence d’une sensibilité de la fosse iliaque droite chez 90,3% des patients, un signe de Rovsing chez 13,5% des patients, un signe de Blumberg chez 12,9% et une défense chez 8,4% des patients. L’échographie abdominale a confirmé l’AA chez 20 patients parmi 59 (38,3%) et a nécessité un complément scannographique chez 17 (11%) dont 8 avaient une AA. Le scanner abdominal a confirmé l’AA chez 20 patients parmi 51 (33,1%). L’aire sous la courbe ROC était à 0,75‎, ‎[0,669 – 0,831]‎ (p <0,001). ‎ Le seuil optimal du score selon la courbe ROC était de 6, avec une sensibilité de 53% et spécificité ‎de 82%.‎ la valeur prédictive positive était à 62%‎ et négative à 76%‎‎. L’indice de YOUDEN=0,35 ; les rapports de vraisemblance positif et ‎négatif étaient respectivement à 2,9 et 0,58. Dans le sous-groupe faible risque, la VPP et VPN étaient respectivement ‎48% et ‎88%‎. Conclusion : L’utilisation du score RIPASA a pu orienté le diagnostic de l’AA aux urgence mais sa valeur prédictive négative n’était pas optimale pour lâcher les patients en toute sécurité.

AUCUN
Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Manel KALLEL, Sourour CHAMEKH, Boutheina HAMMAMI, Sonia AISSA, Ramla BACCOUCHE
14:10 - 14:20 #44234 - CP086 Dérivation d’une règle de décision clinique pour le triage des adultes présentant une diarrhée infectieuse aigüe aux urgences.
CP086 Dérivation d’une règle de décision clinique pour le triage des adultes présentant une diarrhée infectieuse aigüe aux urgences.

Introduction La diarrhée infectieuse aigüe est souvent une affection autolimitée. Si les patients se présentant aux urgences avec un faible risque de complications pouvaient être identifiés dès le triage, ils pourraient être redirigés vers des cliniques de médecine familiale ou renvoyés à domicile. Cette étude visait à développer un score clinique pour identifier les patients nécessitant une consultation avec un médecin urgentiste et ceux qui n’en ont pas besoin. Méthodes Une étude de cohorte prospective a été réalisée dans 4 hôpitaux universitaires de Québec et Montréal (Canada). Un échantillon de convenance d’adultes présentant au moins un épisode de 3 selles molles en 24 heures et un score de l’Échelle canadienne de triage et de gravité entre 3 (urgent) et 5 (non urgent) a été recruté. Les données ont été collectées lors de la visite initiale et lors d’un appel téléphonique à 7 jours. Le critère de jugement principal était une mesure composite comprenant une hospitalisation ou un besoin de réhydratation intraveineuse (IV) dans les 7 jours. Une régression logistique multivariée a été utilisée pour identifier les prédicteurs, et une validation interne a été effectuée par bootstrap. Les performances du modèle ont été évaluées à l’aide de l’aire sous la courbe (AUC) de la courbe ROC, et d'un test de Spiegelhalter. Résultats Parmi les 327 participants, 68,2 % étaient des femmes, avec un âge moyen de 44 ans, et 72,5 % n'avaient aucune comorbidité. Au total, 42% des patients ont été hospitalisés et/ou ont reçu une réhydratation IV. Le modèle final inclut les 9 prédicteurs suivants : arrivée en ambulance ; fréquence cardiaque <60 ou >100 ; vomissements ; durée des symptômes <7 jours ; consommation régulière de cannabis ; présence d’un aidant à l’urgence ; maladie coronarienne ; cancer ; maladie rhumatologique. Le modèle final présente une AUC (IC95 %) de 0,75 (0,69-0,80) et de 0,74 (0,72-0,75) après validation par bootstrap. La p-value du test de Spiegelhalter est de 0,88. Un score sur 16 points a été dérivé. Des scores de 0-4, 5-7, et 8 ou plus sont associés à un risque de critère principal de 24,2 %, 58,2 %, et 88,9 %, respectivement. Conclusion Nous avons élaboré un score clinique présentant de bonnes propriétés de discrimination et de calibration pour les patients se présentant aux urgences avec une diarrhée infectieuse aigüe. Une étude de validation prospective sur une population plus large est maintenant nécessaire.

Une subvention sans droit de regard a été octroyée par la compagnie Meridian Bioscience pour mener cette étude. Cependant, cette compagnie n'a pas participé à nos travaux et n'a pas influencé le contenu de ce résumé ni les résultats de cette étude.
Simon BERTHELOT (Québec, Canada), Yara SAIDI, Narcisse SINGBO, Maria Christina MALLET, Sylvie TROTTIER, Cécile TREMBLAY, Yves LONGTIN, Marie-Louise VACHON
14:20 - 14:30 #44282 - CP087 Particularités des hémorragies digestives hautes chez les patients sous anticoagulants oraux.
CP087 Particularités des hémorragies digestives hautes chez les patients sous anticoagulants oraux.

Introduction: Les hémorragies digestives et les anticoagulants sont étroitement liés. Ces derniers, souvent prescrits pour prévenir la formation de caillots sanguins, peuvent augmenter le risque de saignement, en l’occurrence gastro-intestinal. Cette interaction complexe nécessite une surveillance pour équilibrer les bénéfices de la thérapie anticoagulante avec le risque de saignement digestif. Objectif : Etudier les caractéristiques épidémiocliniques, thérapeutiques et évolutives des hémorragies digestives hautes (HDH) aux urgences chez les patients sous anticoagulants oraux. Méthodes : Etude prospective, descriptive, monocentrique s’étendant sur 24 mois (Décembre 2022- Novembre 2024). Inclusion des patients sous anticoagulants oraux admis aux urgences pour HDH. Recueil des données épidémiocliniques, biologiques, thérapeutiques et endoscopiques chez ces patients. Résultats : Inclus 77 patients. L’âge moyen= 72± 13 ans. Le genre-ratio était 1,2. Les patients étaient sous (%) : antivitamine K (Sintrom) (82) et sous anticoagulants oraux directs (18). L’indication de l’anticoagulation était (%): fibrillation auriculaire (59), valvulopathie (27), embolie pulmonaire (7) et thrombose veineuse profonde (5). Motifs de consultation (%) : mélénas (49), hématémèses (36), des douleurs abdominales (26) et asthénie (25). Une PAS<90 mmHg et une PAM <65 mmHg ont été notées chez 23% et 16% des patients respectivement avec une tachycardie (FC>100bpm) chez 44% des patients. Un score de Rockall pré endoscopique ≥4 et un score de Blatchford ≥ 13 ont été retrouvés chez 58% et 40% respectivement. Un taux d’hémoglobine <7 g/dl était retrouvé 48% des patients. Chez les patients sous AVK, une INR>10 était noté chez 39% des patients. Les modalités thérapeutiques (%): remplissage par du sérum salé isotonique (38), recours à la noradrénaline (22), transfusion de Concentré de Globules rouges (61), administration de vitamine K (48), administration de Concentré de complexe prothrombinique (88), Inhibiteurs de la pompe à proton par voie intraveineuse (87). La durée moyenne de séjour aux urgences était de 02 ± 01 jours. Le taux de mortalité intrahospitalière était de 18%. Conclusion : Les anticoagulants oraux s’avèrent être une arme à deux tranchants devant le risque hémorragique important surtout avec les AVK d’où la tendance à recourir de plus en plus aux AOD qui sont, certes, plus chers et non disponibles dans la structure publique, mais moins responsables de complications hémorragiques.

Aucun
Siwar JERBI (tunisia, Tunisie), Chadha CHAOUCH, Saber BEN FATHALLAH, Wifek BEN HMIDA, Cyrine BOUNATIROU, Emna RBIAA, Amina BEN HSSINE, Sami MAHFOUDHI
14:30 - 14:40 #44323 - CP088 Méta-analyse comparant le mode intermittent au mode continu des Inhibiteurs de la Pompe à Protons sur le resaignement des ulcères gastro-duodénaux à haut risque.
CP088 Méta-analyse comparant le mode intermittent au mode continu des Inhibiteurs de la Pompe à Protons sur le resaignement des ulcères gastro-duodénaux à haut risque.

Introduction : L’hémorragie digestive haute sur ulcère gastro-duodénal (UGD) est un motif fréquent de consultation aux urgences. Sa prise en charge nécessite un traitement médical par Inhibiteurs de la Pompe à Protons (IPP) administré en mode continu ou intermittent, ainsi qu’un traitement endoscopique. Notre objectif était d’estimer la différence de risque entre ces deux stratégies d’administration des IPP selon les dernières recommandations d’experts. Méthodes : Nous avons recherché sur Pubmed via Medline tous les essais contrôlés randomisés (ECR) comparant le mode intermittent versus le mode continu des IPP sur le resaignement des UGD. Nous avons réalisé une mise à jour de la méta-analyse de Sachar. A la différence de cette dernière, notre critère de jugement principal était le nombre de resaignement nécessitant une intervention urgente (endoscopie, chirurgie, radio-embolisation ou transfusion). Nous avons estimé la différence de risque absolue entre les deux stratégies avec le package « meta » du logiciel Rstudio. Le seuil de non-infériorité est resté identique à 3%. L’outil de la Cochrane Collaboration a été utilisé pour évaluer le risque de biais. Résultats : 10 ECR ont été inclus dans notre méta-analyse : soit 753 patients dans le groupe « administration intermittente » et 757 dans le groupe « administration continue » des IPP. Nous n’avons pas retrouvé de différence statistiquement significative entre les 2 groupes sur le resaignement nécessitant une intervention urgente (8,1% vs 9% ; Différence de Risque Absolue = - 0,01 ; IC95% -0,06 à 0,04) ; car cette estimation est restée inférieure au seuil de non-infériorité de 3%. En revanche, la majorité des ECR inclus dans notre méta-analyse étaient des essais ouverts, sans aveugle, ce qui peut potentiellement entrainer des biais. Conclusion : L’administration intermittente des IPP était non inférieure à l’administration continue sur la prévention du resaignement des UGD à haut risque. L’hétérogénéité des ECR inclus était importante, que ce soit sur le type d’IPP, la voie d’administration, ou les doses.

"Aucun"
Fadi Hillary MINKA (PARIS), Sally Oceane MINKA, Xavier EYER, Christophe CHOQUET, Eric REVUE, Caroline MINKA, Eric VICAUT, Anthony CHAUVIN
14:40 - 14:50 #44185 - CP089 Facteurs de risque de toxicités immuno-induites chez les patients avec cancer traités par immunothérapie se présentant aux urgences.
CP089 Facteurs de risque de toxicités immuno-induites chez les patients avec cancer traités par immunothérapie se présentant aux urgences.

Introduction: Les immunothérapies par inhibiteurs des points de contrôles de la réponse immune (ICI), sont pourvoyeuses de toxicités immuno-induites. Cette étude vise à identifier les facteurs de risque de toxicité chez les patients traités pour un cancer par ICI consultant aux urgences. Méthodes: Étude rétrospective des consultations aux urgences de deux hôpitaux parisiens entre 2017 et 2024 chez des adultes traités par ICI. Les facteurs associés à une toxicité ont été étudiés par régression logistique. Résultats: Parmi les 1330 patients ayant reçu un ICI, 484 (36%) ont consulté aux urgences 898 fois. L’âge médian était de 64 ans [54–73] et 64% étaient des hommes. Les cancers les plus fréquents étaient le mélanome (50%) et le poumon (45%). Une toxicité immo-induite était identifiée dans 135 (15%) consultations, principalement digestives (31%), endocriniennes (21%), hépatiques (14%), neuro-musculaires (9%) et pulmonaires (6%). Les facteurs de risque de toxicité identifiés étaient le sexe masculin, la diarrhée, la prise de 3 molécules d’ICI et un délai <6 mois depuis la dernière injection. Conclusion: Les toxicités immuno-induites représentaient 15% des consultations aux urgences. Une diarrhée chez un patient traité dans les 6 derniers mois par plusieurs ICI doit faire suspecter une toxicité immuno-induite.

Aucun
Sarah ADDOU (Bobigny), Naomi NAUD, Donia BOUZID, Céleste LEBBÉ, Gérard ZALCMAN, Isabelle MADELAINE, Jean-Paul FONTAINE, Olivier PEYRONY
14:50 - 15:00 #44304 - CP090 L’incidence de la réaction biphasique de l’anaphylaxie aux urgences en 2022 : Une étude rétrospective monocentrique.
CP090 L’incidence de la réaction biphasique de l’anaphylaxie aux urgences en 2022 : Une étude rétrospective monocentrique.

Introduction : L’anaphylaxie est une réaction allergique potentiellement létale nécessitant un diagnostic et une prise en charge rapide par injection d’adrénaline. Une surveillance est nécessaire car une réaction biphasique peut se produire après résolution complète des symptômes. Celle-ci correspond à l’apparition de nouveaux symptômes, malgré l’absence de réexposition à l’allergène, et nécessitant la réinjection d’adrénaline. Le but de l’étude était d’étudier l’incidence de cette réaction biphasique et d’en rechercher d’éventuels facteurs associés afin de pouvoir adapter la surveillance des patients. Méthode : Nous avons sélectionnés rétrospectivement les patients admis du 1er janvier au 31 décembre 2022 dans un service d’urgence adulte pour anaphylaxie à partir des codages diagnostiques. Ceux-ci ont été vérifiés à la lecture du dossier en nous basant sur les critères de Sampson. Nous avons étudié les caractéristiques des cas d’anaphylaxies puis réalisé une comparaison des patients ayant eu une réaction biphasique et ceux n’en n’ayant pas eu. Résultats : 617 dossiers médicaux ont été analysés, 197 cas d’anaphylaxies ont été retenus dont 8 (4,1%) réactions biphasiques. Par ailleurs, 8 autres patients ont présenté une recrudescence des symptômes mais ne répondant pas aux critères de Sampson pour une réaction biphasique. Le délai moyen d’apparition de la réaction biphasique par rapport aux premiers symptômes de la réaction initiale est de 5h21 (minimum 3h09 - maximum 9h20). La douleur abdominale était significativement associée à une réaction biphasique (100% vs. 53,6% ; p=0,009). L’atteinte cardiovasculaire telle que l’hypotension, ou respiratoire tels que la désaturation ou le bronchospasme n’étaient pas associés à une réaction biphasique (respectivement 37,5 % vs. 30,3 % avec p=0,7, 37,5% vs. 27,3% avec p=0,69, et 25% vs. 17,7% avec p=0,64). Conclusion : En accord avec la littérature, la réaction biphasique dans l’anaphylaxie n’est pas exceptionnelle et justifie une surveillance hospitalière d’au moins 6 heures comme recommandé par la SFMU. L’atteinte digestive initiale, à type de douleur abdominale est retrouvée dans 100% des cas ayant présenté une réaction biphasique. Cette donnée devra être confirmée par des études multicentriques.

aucun
Tom PAILLARD (Rennes), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Cécile ROCHEFORT MOREL, Stéphane JOUNEAU, Anne-Laure LE LAN - SCHNELL
15:00 - 15:10 #43993 - CP091 Apport de l’échographie clinique pour les patients admis pour une dyspnée aux urgences.
CP091 Apport de l’échographie clinique pour les patients admis pour une dyspnée aux urgences.

Introduction : Le diagnostic étiologique de la dyspnée constitue un défi pour le médecin urgentiste. L'ECU aide au diagnostic étiologique précoce et l'initiation rapide des thérapeutiques. L'objectif de notre travail a été d’évaluer l’apport de l'ECU pour les patients admis aux urgences pour une dyspnée. Matériel et Méthodes : Etude prospective, descriptive et analytique, menée sur 6 mois à la salle de déchoquage des urgences. Tous les patients inclus ont bénéficié dès la première heure de leur admission, d’un protocole d’échographie clinique multimodale composé de : un examen clinique suivi d’une échographie pulmonaire, un examen de compression veineuse des MI, une échographie cardiaque et de la VCI. Un diagnostic présumé a été formulé avant et après la réalisation du protocole, puis comparé au diagnostic final retenu après réalisation des examens complémentaires biologiques et radiologiques. Résultats : Nous avons inclus 173 patients d’un âge moyen de 66,14 ± 16,71 ans. SR= 1,7. Les diagnostics finaux retenus étaient par ordre décroissant de fréquence : les pneumopathies infectieuses (45,7%, n=79), l’OAP (30,6%, n=53), les exacerbations de troubles ventilatoires obstructifs (Asthme et BCPO) (12,2%, n=21), les embolies pulmonaires (5,8%, n=10), les pleurésies de grande abondance (2,3%, n=4), autres diagnostics (2,9%, n=5) et le PNO (0,6%, n=1). Le diagnostic présumé initial a été modifié dans 50 cas (28,9%) après la réalisation du protocole d’échographie. L'approche clinico-échographique a permis d’avoir un taux de diagnostics corrects de 87,9%, comparé à 65,9% par l'approche clinique seule. La sensibilité globale dans la détermination du diagnostic étiologique de la dyspnée était significativement plus élevée (88% contre 66%, p <10-3), tout comme la spécificité (98% contre 94%, p <10-3). Pareil, la concordance Kappa entre le diagnostic présumé et le diagnostic final était meilleure après échographie (0,82 contre 0,52, p <10-3). L'approche clinico-échographique réalisée par le médecin urgentiste a montré une grande performance dans le diagnostic étiologique des causes les plus fréquentes de dyspnée à savoir: l’OAP (Se 98,1% ; Sp 91,7%), les pneumopathies (Se 82,3% ; Sp 93,6%), l’exacerbation d’asthme ou de BPCO (Se 100% ; Sp 97,4%), l’embolie pulmonaire (Se 90% ; Sp 99,4%) et les épanchements pleuraux (Se et Sp 100% chacun). Conclusion :L'ECU permet d'améliorer la performance diagnostique chez les patients qui se présentent aux urgences pour une dyspnée.

Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Houssem AFFES, Imen SALEM, Maroi BEN ABDALLAH, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Noureddine REKIK
15:10 - 15:20 #43968 - CP092 Facteurs associés à l'échec de Ventilation Non Invasive (VNI) aux urgences.
CP092 Facteurs associés à l'échec de Ventilation Non Invasive (VNI) aux urgences.

Introduction. La ventilation non invasive (VNI) est une thérapeutique classique dans la prise en soins de l’insuffisance respiratoire aiguë aux urgences. L’objectif du travail est de déterminer les facteurs associés à l’échec de la VNI dans notre service d’urgence. Matériel et méthode. Cette étude observationnelle, prospective, a inclus les patients bénéficiant de VNI dans notre service d’urgences entre Janvier et Août 2023. Les critères d’échec de VNI étaient définis par : le recours à l’intubation endo-trachéale, le décès, l’absence de diminution de la PaCO2 sur la gazométrie de contrôle, un pH < 7,25 et/ou tachypnée > 35 cpm et/ou un score de Glasgow (CGS) < 11 à la fin de la première séance de VNI. Les données clinico-biologiques des patients ont été comparées selon qu’ils remplissaient les critères d’échec de VNI (groupe « échec ») ou non (groupe « non-échec »). La comparaison des 2 groupes a été réalisée par un test du Chi-2 (variables qualitatives) et par un test de Student ou de Wilcoxon (variables quantitatives) et par une analyse multivariée. Résultats. La population comportait 128 patients (âge moyen 76,7 ± 11,9 ans avec un sex ratio H/F à 0,96). L’indication de VNI était l’OAP cardiogénique (58%) et l’exacerbation de BPCO (35%). Un tiers de la population présentait un ou plusieurs critères d’échec de VNI. Les patients du groupe « échec » comparés au groupe « non échec » présentaient une pression artérielle moyenne plus basse (93 ± 15 [61-129] vs. 108 ± 23 [64-157] mmHg, p<0,001), un CGS plus bas (14 [12-15] vs. 15 [14-15], p<0,001), un foyer radiologique plus fréquent (56% vs. 38%, p=0,04), une CRP plus élevée (93,5 [24-244] mg/L vs. 27 [8-62] mg/L, p=0,001), un pH plus bas (7,28 ± 0,1 vs. 7,35 ± 0,1, p<0,01), une PaCO2 plus haute (65 ± 19 vs. 54 ± 15 mmHg, p=0,001) et un rapport PaO2/FiO2 plus bas (189 ± 58 vs. 249 ± 87, p=0,004). L’échec de VNI était plus fréquent chez les patients ayant une mauvaise tolérance du masque comparés à ceux ayant une bonne tolérance (OR=5,04 [IC95% : 1,39-18,25], p=0.016). Le nombre de patients en attente aux urgences était plus élevé dans le groupe « échec » que dans le groupe « non échec » (14 [7-20] vs. 10 [3-15], p=0,013). Conclusion. Ce travail dresse un état des lieux du traitement des patients en insuffisance respiratoire aigüe bénéficiant de VNI dans notre service. Le taux d’échec de VNI est d’environ un tiers. Notre travail confirme que certains facteurs intrinsèques du patient sont associés à ces échecs.

Aucun
Lea SOUCHELEAU, Isabelle FOURNEL, Tfifah RIADH, Patrick RAY, Pascal INCAGNOLI, Cindy TISSIER (DIJON)
Salle 252A

"Vendredi 06 juin"

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AMS 02
14:00 - 15:30

Atelier Medico-Soignants
Evaluation d'un patient suicidaire, en moins de 5 min ?
Communication, Psychiatrie

Coordonnateur : Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Conférenciers : Pauline BEAUVEIL (IDE) (Conférencier, Saint-Etienne), Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Utiliser la grille d'évaluation UDR, évaluer les critères d'urgence, de dangerosité, facteurs de risques et de protection chez le patient exprimant des idées suicidaires ou présentant des éléments inquiétants.
Salle 252B

"Vendredi 06 juin"

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AMS 06
14:00 - 15:30

Atelier Medico-Soignants
Interprétation d’images radio en traumatologie
Imagerie - Radiologie, Traumatologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférencier : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les principes de lecture d’une radiographie osseuse
Contraire les principes de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les indications de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les pièges radiologiques
Salle 253

"Vendredi 06 juin"

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CM28
14:00 - 15:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU / SRLF
Don d'organes
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Ethique, Médico-légal, Profession - Métier

Modérateurs : Julien CHARPENTIER (Médecin) (Paris), Marion DOUPLAT (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Cette session consacrée au don d’organes, co-construite par la SFMU et la SRLF, vous permettra d’approfondir vos connaissances théoriques et pratiques, tout en guidant vos décisions futures.
14:00 - 14:22 Quand y penser ? Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44 AC réfractaire et don d'organes : jusqu'où aller? Alain CARIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06 Quand et comment aborder la famille ? Sara PIAZZA (psychologue clinicienne) (Conférencier, Saint-Denis)
15:06 - 15:28 Quels projets pour le futur ? Laurent MARTIN LEFEVRE (Médecin de coordination) (Conférencier, Nantes)
Salle 342A

"Vendredi 06 juin"

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CS01
14:00 - 15:30

Conférence - Table ronde
La sécurité en SMUR, parlons-en !
Ambulanciers, Organisation SAMU/SMUR

Modérateurs : François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Angers), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
Coordonnateur : Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
La sécurité est un élément indispensable de la pratique extra hospitalière. Venez échanger sur les bonnes pratiques.
14:00 - 14:15 Sécurité routière et formation à la conduite d'urgence. Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes)
14:15 - 14:30 Couleur et signalétique des véhicules SMUR, nouvelle législation. Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
14:30 - 14:45 Equipements de Protection Individuelle en SMUR. Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Chaumont)
14:45 - 15:00 Escorte motards : quand ? Comment ? Vincent MELA (Unité Moto SAMU) (Conférencier, Garches)
15:00 - 15:30 Débat avec l’ensemble des intervenants.
Salle 342B

"Vendredi 06 juin"

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AM 32 C
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes. Intubation
Ventilation

Coordonnateur : Eric WIEL (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Prérequis : connaitre les bases de l’intubation orotrachéale sous laryngoscopie et l’avoir pratiquée
Objectifs : présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 343

"Vendredi 06 juin"

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AM 38 C
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Accouchement inopiné extrahospitalier
NEW, Obstétrique / Gynécologie

Coordonnateur : Elodie SEVESTRE (Coordonnateur, Orléans)
Conférenciers : Emilie COLIN (sa femme) (Conférencier, Orléans), Elodie SEVESTRE (Médecin) (Conférencier, Orléans)
Optimiser la prise en soins des situations d’accouchements inopinés extrahospitaliers physiologiques et complexes en référence aux recommandations actuelles afin d’homogénéiser et d’améliorer la prise en soins des parturientes
Réaliser un accouchement physiologique en présentation céphalique
Réaliser un accouchement en présentation en siège avec et sans la réalisation de manœuvre(s)
Salle 351

"Vendredi 06 juin"

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AMS 05
14:00 - 15:30

Atelier Medico-Soignants
Triage des enfants dans une structure des urgences pédiatrique ou générale
Pédiatrie, Triage

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques de 4 différentes échelles de triage validées internationalement : ETGP canadienne, ICTS pédiatrique Irlandaise (Manchester adaptée aux enfants), ESI Emergency Severity Index américaine et New French. A travers des cas cliniques spécifiques, les participants appréhendent les difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation de ces échelles, l’identification des critères de gravité spécifiques aux enfants ainsi que l’attribution d’une catégorie de gravité dans chaque échelle présentée. Nous proposons une comparaison progressive des différents scores de tri et une discussion des résultats pour chaque cas clinique, avec travail de groupe supervisé directement par les intervenants. Le choix des 3 échelles étrangères permet d’ouvrir la discussion vers de nouvelles visions de tri.
Salle 352A

"Vendredi 06 juin"

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FC29
14:00 - 15:00

Flash communications
Toxicologie
Toxicologie

Modérateur : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse)
14:00 - 14:07 #43835 - FC223 FACTEURS ASSOCIÉS AU RECOURS À l’ASSISTANCE CIRCULATOIRE PAR ECMO DANS L’INTOXICATION AUX MÉDICAMENTS CARDIOTROPES : ÉTUDE ECMOTOX.
FC223 FACTEURS ASSOCIÉS AU RECOURS À l’ASSISTANCE CIRCULATOIRE PAR ECMO DANS L’INTOXICATION AUX MÉDICAMENTS CARDIOTROPES : ÉTUDE ECMOTOX.

Introduction : Les IMV sont un problème de santé publique majeur. Les cardiotropes représentent 1 à 4% des intoxications mais dont la mortalité peut dépasser 10% en réanimation. Dans la plupart des cas, la prise en charge symptomatique reste suffisante. Une proportion de patients peuvent évoluer vers un choc cardiogénique ou ACR. C’est dans ce contexte que l’assistance circulatoire périphérique de type ECMO se positionne comme une alternative de dernier recours. L’objectif est une mise en évidence des facteurs de risque d’une assistance circulatoire dès le premier contact médical dans le cadre des IMV par cardiotropes. Méthode : Étude descriptive, analytique, rétrospective et monocentrique de 2007 à 2024. Inclusion des IMV aux cardiotropes. L’objectif principal de l’étude est d’explorer l’association entre la présence d’une ou plusieurs défaillances d'organes à la prise en charge initiale des patients avec intoxication par cardiotrope et le recours à l’ECMO. Le critère de jugement principal associe le nombre de défaillance d’organes (neurologique, hémodynamique, respiratoire) au premier contact médical. Ce critère de jugement principal est analysé entre les deux populations, celle ayant eu recours à l’ECMO à celle ayant nécessité une prise en charge médicale seule (groupe standard). Les critères de jugement secondaires sont multiples (du temps en minutes entre l’intoxication et le 1er contact médical, du type d’indication de l’ECMO, type de cardiotoxique, de la mortalité, de la présence d’un effet stabilisant de membrane, du dosage des lactates et des toxiques ..) Résultats: 92 patients ont été inclus, 19 ECMO, 73 standard. L’analyse univariée retrouve des variables significatives. Les analyses multivariées retrouvent un odds ratio augmenté pour le nombre de défaillance d’organe, pour l'association des 3 défaillances d’organes, pour la présence d’un antidépresseur tricycliques. Après ajustement sur les facteurs de confusion, la présence d’un effet stabilisant de membrane augmente d’un facteur 46.9 la probabilité de recours à l’ECMO. Conclusion: Les IMV aux cardiotropes sont rares mais présentent un risque majeur de choc cardiogénique et d'ACR . L’apparition d’une défaillance neurologique, respiratoire, hémodynamique augmenterait la probabilité de recours à l’ECMO d’un facteur 3.5 pour chaque nouvelle défaillance. La survenue d'un effet stabilisant de membrane, ainsi que la prise d’antidépresseurs tricycliques et de neuroleptiques y est aussi associée.

Aucun
Axel DELETROY (Grenoble), Pierre Jean BOUNIOL, Damien VIGLINO
14:07 - 14:14 #43916 - FC224 Usage récréatif du protoxyde d’azote et troubles neurologiques : étude descriptive des patients hospitalisés aux urgences de Marseille.
FC224 Usage récréatif du protoxyde d’azote et troubles neurologiques : étude descriptive des patients hospitalisés aux urgences de Marseille.

Introduction : Le protoxyde d’azote (N2O), est utilisé depuis plusieurs années pour ses propriétés anesthésiques et antalgiques dans le domaine médical. Ce dernier fait également l'objet d'un mésusage croissant à des fins récréatives, en raison de ses effets euphorisants, ce qui en fait un problème de santé publique. Ce phénomène a été accompagné d'une augmentation des alertes concernant certains effets indésirables rapportés aux réseaux d'addictovigilance avec une nette hausse des cas d'atteintes neurologiques sévères, notamment des myélopathies (MP) et des neuropathies. Cette étude vise à décrire la prévalence des MP liées à la consommation de N2O dans la région marseillaise et les caractéristiques cliniques de la population étudiée. Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective intéressant la période de janvier 2019 à décembre 2023. Le critère de jugement principal était représenté par l’évaluation de la prévalence des MP liées au protoxyde d’azote chez les patients ayant bénéficié d’une IRM médullaire dans ce contexte. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs de risques conduisant à une MP : taux de vitamine B12, d’acide méthylmalonique, d’homocystéine ainsi que les délais de consultation observés depuis l’apparition des symptômes. Résultats : Parmi les 77 patients inclus, on retrouvait une majorité d’homme (51 %), de 23 ans d’âge moyen, poly-consommateurs de toxiques. Parmi ces patients, 97,4 % (n=75/77) ont consulté aux urgences pour des symptômes neurologiques et 44,2% présentaient une lésion significative à l’IRM (hypersignal T2 sur la moëlle épinière). Chez les patients consommant le N2O sous forme de bonbonne, le risque de développer une MP était significativement plus élevé (p<0,045) avec un Odd Ratio (OR) de 4,2 (p=0,021) par rapport aux patients consommateurs de cartouches. Ce risque était également 19 fois plus élevé chez les patients consommant de la cocaïne en association (p=0,011). Nous n’avons pas retrouvé de facteurs de risques associés significativement à l’apparition d’une MP (marqueurs biologiques et délai de consultation). Conclusion : Nos résultats révèlent une prévalence significative de lésions médullaires dans la population étudiée et une association significative avec certaines modalités de consommation. D’autres études paraissent nécessaires pour améliorer la compréhension des complications associées au mésusage du N2O.

Aucun
Théoline CASSAR (Saint Pierre), Justine PUNTURO, Joelle MICALLEF, Rémi GIRERD, Matthieu DANIEL
14:14 - 14:21 #44100 - FC225 Attaques massives par abeilles africanisées "e;Apis mellifera scutellata"e; : Etude observationnelle aux urgences de Cayenne (2014-2023).
FC225 Attaques massives par abeilles africanisées "e;Apis mellifera scutellata"e; : Etude observationnelle aux urgences de Cayenne (2014-2023).

Contexte : En Guyane française, l’augmentation des espaces urbanisés au détriment des espaces naturels augmente les contacts avec la faune sauvage. Les piqûres par hyménoptères sont devenues l’agression par faune sauvage la plus représentée aux Urgences de Cayenne. L’objectif de cette étude est la description épidémiologique des agressions massives par les abeilles africanisées Apis mellifera Scutellata au Centre Hospitalier de Cayenne ainsi que la description des modalités de leur prise en charge. Matériels et méthodes : Étude descriptive rétrospective de janvier 2014 à décembre 2023, incluant toutes les victimes d’agression par plus de 5 inoculations d’abeilles africanisées prises en charge par le Service d’Urgences de Cayenne. Une analyse en sous-groupe attaque « sévère » vs. « non sévère » (200 inoculations) a été réalisée. Résultats : Sur 10 ans, 143 patients ont été inclus, majoritairement des hommes (H/F = 2,5) de 45 ±20 ans attaqués en présence d’autres victimes dans 41% des cas. Les six derniers mois de l’année regroupaient 71% des attaques. La moitié des patients ont été victimes de plus de 50 piqûres. La tête était le segment le plus visé par les abeilles, atteinte dans 57% des attaques. Neuf pour cent présentaient des inoculations diffuses. Sur le plan clinique, 50% présentaient une tachycardie et 3,5% avaient une PAM<65mmHg. L’érythème et l’urticaire étaient les symptômes les plus retrouvés (41% et 36%) et les signes digestifs étaient significativement plus présents dans le groupe sévère. Parmi les patients du groupe sévère, 70% d’entre eux ont été pris en charge par un SMUR. Une injection d’adrénaline était réalisée chez 29% dont 74% dans le groupe sévère (p<0,0001). Sur le plan biologique, des valeurs supranormales étaient retrouvées pour les leucocytes (64%), les polynucléaires neutrophiles (56%), les troponines (58%), les lactates (50%) et les CPK (43%). Vingt-sept (19%) patients ont été hospitalisés, cinq (3,5%) patients ont été hospitalisés en réanimation et un (0,7%) est décédé. Conclusion : Cette étude nous a permis d’évaluer l’importance des envenimations par Apis mellifera scutellata. Nous avons observé une augmentation des cas ces dix dernières années. Les signes cutanés et les troubles digestifs sont les signes d’envenimations prédominants. Ce premier travail sur le territoire nous a permis de proposer un protocole de prise en charge optimisé de ces syndromes anaphylactoïdes.

Aucun
Rémy BLAUD, Rémi MUTRICY, Maylis DOUINE, Kallel HATEM, Alexis FREMERY (Cayenne, Guyane française)
14:21 - 14:28 #44102 - FC226 Caractéristiques des intoxications aiguës graves en Martinique entre 2011 et 2020.
FC226 Caractéristiques des intoxications aiguës graves en Martinique entre 2011 et 2020.

Introduction : La Martinique et les autres Départements Français d'Amérique (DFA) présentent des particularités épidémiologiques en termes d’intoxications. Les agents toxiques et les caractéristiques démographiques des populations touchées ont évolué au fil du temps. Cette étude vise à décrire l’incidence, les caractéristiques cliniques, les facteurs sociodémographiques et la prise en charge des intoxications aiguës graves en Martinique entre 2011 et 2020. Méthodes : Cette étude descriptive, analytique et rétrospective, monocentrique, a été réalisée à partir de données collectées sur une période de 10 ans, de janvier 2011 à décembre 2020. Elle a inclus tous les patients admis aux urgences et en réanimation en Martinique pour une intoxication aiguë grave. Résultats : Au total, 241 patients ont été inclus, représentant un taux d’incidence de 6,9 cas pour 100 000 habitants. L’âge médian des patients était de 56 ans [39-72]. Le ratio hommes/femmes était de 0,96. Les intoxications volontaires représentaient 51,9 % des cas, et 46,5 % étaient dues à un surdosage médicamenteux. Les médicaments étaient impliqués dans 87,6 % des cas, et 28,6 % des cas concernaient des produits chimiques. Des antidotes spécifiques ont été administrés à 33,2 % des patients, et cinq patients ont nécessité une oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO-VA). Le taux de mortalité global était de 14,5 %, avec 35 décès. L’âge médian des patients décédés était de 73 ans [59-78,5]. Les décès étaient significativement associés à des facteurs tels que l’hypotension artérielle (p = 0,003), le choc circulatoire (p = 0,000), l’hyperlactatémie (p = 0,002), l’insuffisance rénale aiguë (p = 0,000), des taux élevés de troponine (p = 0,000) et la cytolyse hépatique (p = 0,003). Les surdosages médicamenteux représentaient 83 % des décès, avec la metformine (10 cas), les agents cardiotropes (10 cas), et les anticoagulants (7 cas) identifiés comme les principaux agents létaux. Discussion : En Martinique, malgré une diminution de l’incidence, les taux de mortalité ont augmenté, principalement en raison des surdosages en metformine. Cette étude décrit l’évolution de l’incidence et de la gravité des intoxications aiguës en Martinique. Il est urgent d’établir un centre antipoison dédié dans les Départements Français d’Amérique, afin d’améliorer la prise en charge intoxications.

AUCUN
Jonathan FLORENTIN (Fort de France), Jordane HEIDEYER, Hatem KALLEL, Papa GUEYE, Florian NEGRELLO, Bruno MEGARBANE, Rémi NEVIERE, Dabor RESIERE
14:28 - 14:35 #44218 - FC227 Consommation des nouveaux produits de synthèse chez les patients intoxiqués pendant la saison de sports d'hiver.
FC227 Consommation des nouveaux produits de synthèse chez les patients intoxiqués pendant la saison de sports d'hiver.

Consommation des nouveaux produits de synthèse chez les patients intoxiqués pendant la saison de sports d’hiver Introduction : Les nouveaux produits de synthèse (NPS) regroupent un éventail de substances psychoactives imitant les effets de médicaments ou de produits illicites, mais échappent à la législation des stupéfiants car ne sont pas classés en tant que tels. Ils sont consommés à des fins récréatives ou bien à l’insu des consommateurs car utilisés comme produits de coupe. Leur détection nécessite des techniques de criblage toxicologique complexes. L’objectif de cette étude est d’identifier la présence de NPS dans les urines de patients admis à l’hôpital pour un motif d’intoxication aigue par drogue, en provenance d’une station de ski et en période hivernale de sports d’hiver. Matériel et Méthodes : Le critère de jugement principal est la proportion d’échantillons urinaires positifs pour des NPS. Les critères de jugement secondaires sont : les toxidromes liés aux NPS, la fréquence des polyintoxications, la morbi-mortalité liée à ces substances, les thérapeutiques instaurées. Cette étude est prospective et multicentrique : Grenoble, Albertville-Moûtiers, Chambéry. Elle se déroule sur quatre saisons de ski de novembre 2019 à avril 2023. Les critères d’inclusion sont : âge ≥ 18 ans ; admission en service d’urgences ou de soins critiques ; suspicion d’intoxication aiguë par drogue ; provenance d’une station de ski ; échantillon urinaire disponible. Les critères d’exclusion sont : suspicion d’intoxication alcoolique seule, médicamenteuse volontaire, ou intentionnelle par autrui ; femmes enceintes ou allaitantes. L’analyse des échantillons urinaires a été faite par chromatographie couplée à une spectrométrie de masse. En parallèle, les investigateurs relèvent des éléments cliniques dans un cahier d’observation. Résultats : 12,9% des échantillons urinaires sont revenus positifs aux NPS. On retrouve par ordre de fréquence des cathinones, des substances entactogènes comme le butylone, des opioïdes de synthèse, et des cannabinoïdes de synthèse. Il s’agit principalement de polyintoxications chez des hommes jeunes entrainant des traumatismes multiples, des insuffisances rénales aigues et des rhabdomyolyses. Discussion : Il y a une présence importante de nouveaux produits de synthèse parmi les drogues consommées au sein des stations de ski de l’arc alpin. Ces produits sont responsables d’une morbidité élevée.

Aucun
Pierre-Jean BOUNIOL (Grenoble), Blaise CAVAU, Damien VENCHIARUTTI, Mireille BARTOLI, Damien VIGLINO
14:35 - 14:42 #44262 - FC228 Intoxications à bord des navires : téléconsultation et décision d'orientation.
FC228 Intoxications à bord des navires : téléconsultation et décision d'orientation.

Introduction : Le Centre de Consultation Médicale Maritime (CCMM) apporte une aide médicale à tout navire qui la sollicite. Au terme de la téléconsultation, le médecin peut décider d’un soin à bord, d’un débarquement ou d’une évacuation. Les données épidémiologiques concernant la prise en charge des intoxications en milieu maritime sont insuffisantes. Notre objectif principal était de décrire l’orientation des navires après une téléconsultation avec le CCMM pour suspicion d’intoxication aiguë. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive transversale, rétrospective, incluant les patients ayant consulté le CCMM pour suspicion d’intoxication aiguë entre le 1er janvier 2017 et le 31 août 2022. Cette recherche était réalisée dans le respect de la réglementation. Les patients étaient classés selon que la décision finale d’orientation était un « soin à bord » ou « soin non à bord ». L’ensemble des données décrites était ensuite comparé pour ces deux populations. L’analyse statistique était réalisée avec le logiciel SAS 9.2® (SAS Institute Cary, NC). Les variables qualitatives étaient exprimées en effectifs et pourcentages. Les variables quantitatives étaient exprimées en moyennes et écarts-types. Un test du Chi2 était réalisé pour comparer les variables qualitatives. Résultats : 129 patients étaient inclus dans notre étude. 88 patients étaient pris en charge à bord (68,22%) ; 41 patients étaient débarqués ou évacués (31,78%). Les données qui différaient selon la décision étaient : la fonction à bord du patient, le type de navire, sa dotation, son éloignement des côtes, le niveau de gravité du malade, les circonstances de l’intoxication et la durée du suivi télémédical. Les produits d’entretien étaient majoritairement en cause (43,41%, n=56). La voie d’exposition principale était la voie oculaire (43,41%, n=56). Conclusion : La connaissance des intoxications survenant à bord des navires et leur prévention sont de véritables enjeux de santé publique pour le milieu maritime. Ainsi, en mettant en lumière la prépondérance des brûlures chimiques oculaires parmi les intoxications rencontrées à bord des navires, notre étude a permis d’identifier des axes de travail qui ont été partagés avec l’Institut Maritime de Prévention (IMP) et le Service de Santé des Gens de mer (SSGM). La prévention des lésions oculaires sera au cœur d’une campagne de prévention nationale à destination des marins soutenue par l’IMP, le SSGM et le CCMM.

Aucun
Massi-Nissa AKSAS (Toulouse), Emilie DEHOURS, Vincent BOUNES, Nicolas DELCOURT, Alix-Marie POUGET, Gwendoline LATOURNERIE, Sandrine CHARPENTIER
14:42 - 14:49 #44388 - FC229 La valeur du QT ne prédit pas la survenue d’une complication lors de la dissimulation intracorporelle de stupéfiants. Etude Body-Pack-Electro.
FC229 La valeur du QT ne prédit pas la survenue d’une complication lors de la dissimulation intracorporelle de stupéfiants. Etude Body-Pack-Electro.

Introduction Dépister parmi les body-packers - dissimulation intracorporelle de stupéfiants - ceux qui présentent des signes d’imprégnation par la cocaïne est capital pour optimiser leur orientation. L’ECG, et tout particulièrement la présence d’un effet stabilisant en membrane (QT allongé précédant l’élargissement du QRS) pourrait y aider. Objectif : identifier un allongement du QT chez les body-packers. Méthodes Inclusion : patients identifiés (imagerie) au service médical d’un grand aéroport international. Tirage au sort de 100 patients. Paramètres : sexe et âge, ECG initial : fréquence cardiaque, mesure du QT (QTmesuré) ; identification des patients présentant une complication définie par le décès ou le passage au bloc opératoire, en USC ou réanimation. Critère de jugement principal : QTmesuré vs valeur de référence, déterminée selon le nomogramme de référence pour les intoxications (Chan, QJM, 2007). Résultats 100 patients : 72 hommes et 28 femmes, d’âge médian : 26 (de 18 à 62) ans. 13 patients ont eu une complication (USC sur aspect TDM abdominal (N=6) ou d’emballage jugé fragile (N=3)). Fréquence cardiaque médiane : 86 (75-105) b/min ; 35 (41%) patients avaient FC > 100/min. QTmesuré : 340 (320-380). Corrélation QTmesuré et FC bonne : R2=0,64. Aucun patient n’avait un QTmesuré supérieur au seuil défini par le nomogramme de référence. Conclusion La valeur du QT sur l’ECG initial ne prédit pas la survenue d’une complication lors de la dissimulation intracorporelle de stupéfiants.

Aucun
Solène TRENTIN (Bobigny), Patrick THOMAS, Marc LIAUTARD, Bruno MÉGARBANE, Laurène DUFAYET, Charlotte GORGIARD, Florence TORNABÈNE, Frédéric LAPOSTOLLE
14:49 - 14:56 #44390 - FC230 Facteur influençant la sévérité des myéloneuropathie induite par l’intoxication au protoxyde d’azote dans une service d’urgence : étude observationnelle, rétrospective, monocentrique.
FC230 Facteur influençant la sévérité des myéloneuropathie induite par l’intoxication au protoxyde d’azote dans une service d’urgence : étude observationnelle, rétrospective, monocentrique.

Introduction : Depuis 2020, l’usage récréatif du protoxyde d’azote (N2O) a augmenté chez les jeunes. De nombreux cas de complications neurologiques, thrombo-emboliques ou psychiatriques ont été décrit dans la littérature. Les complications des intoxications au N2O s'expliquent par les perturbations du métabolisme des cobalamines avec une augmentation de l'homocystéine (HCY) et de l’acide méthyl-malonique plasmatique (AMM). L’objectif de cette étude est de décrire les patients admis aux urgences pour une intoxication au N2O en fonction de la sévérité de l’atteinte neurologique. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective, monocentrique entre Octobre 2021 et Octobre 2023. Tous les adultes qui ont eu un dosage de l’HCY ou de l’AMM ont été inclus. Les données démographiques, cliniques, biologiques et paraclinique ont été collectés dans les dossiers informatiques. Nous avons utilisé le score PND (peripheral neuropathy disability) pour déterminer la sévérité : modérée entre 0 et 2 et sévère entre 3a et 4. Aucun avis éthique n'était nécessaire pour cette étude rétrospective. L’information des patients a été réalisée via notre site internet. Résultats : 55 patients dont 33 femmes (60%), âgés de 23+/- 5 ans ont été inclus. 42 patients (76,4%) ont présenté une forme modérée et 13 (23,6%) une forme sévère. La consommation médiane de N2O était évaluée à 3.4 cartouches par jour depuis 14 +/-13 mois. Les patients présentaient des paresthésies prédominant aux membres inférieurs, des troubles de la marche et un signe de Romberg positif dans plus de 50% des cas. La durée d’évolution des symptômes est plus longue dans les formes sévères comparées aux formes modérées (médiane respectivement à 1 mois [0.4–3.5] vs. 0.25 mois [0-1]; p=0.021). Les dosages des vitamines B9 et B12 étaient normaux alors l’HCY et de l’AMM étaient élevés, respectivement à 115,5+/-51,3 μmol/L et 4,7+/-6,7 μmol/L sans différence significative en fonction de la sévérité. 30 patients ont eu une IRM dont 14 (46,7%) chez qui on a identifié une lésion médullaire compatible avec syndrome cordonal postérieur sans corrélation à la sévérité. Conclusion : Notre étude ne met pas en évidence de paramètre biologique ou paraclinique prédictif de la sévérité de la neuromyélopathie induite par le N2O. HCY et AMM étaient systématiquement élevées, ce qui en fait des biomarqueurs sensibles quand l’IRM ou l’ENMG peut être normal.

Aucun
Rémy DIESNIS (Roubaix), Agathe DRELON, Natalia NOVAES, Stéphanie BARRIERE, Fabienne LOISELEUR, Laure-Hélène ROUSSEAU, Camille LEGOUIT, Guillaume GRZYCH
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 06 juin"

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14:00 - 15:00

Flash communications
Traumatologie non vitale
Traumatologie

Modérateur : Romain ADAM (CCA) (Besançon)
14:00 - 14:07 #43876 - FC231 Pertinence du scanner de contrôle précoce dans les hémorragies intracrâniennes secondaires à un traumatisme crânien léger chez les patients de plus de 65 ans : une étude rétrospective et monocentrique menée aux urgences.
FC231 Pertinence du scanner de contrôle précoce dans les hémorragies intracrâniennes secondaires à un traumatisme crânien léger chez les patients de plus de 65 ans : une étude rétrospective et monocentrique menée aux urgences.

Introduction : Le but de notre étude est de vérifier la pertinence du scanner cérébral de contrôle précoce dans les hémorragies intracrâniennes secondaires à un traumatisme crânien léger chez les patients de plus de 65 ans. Le traumatisme crânien léger est un motif de consultation fréquent aux urgences. Après la découverte d’une hémorragie intracrânienne suite à un traumatisme crânien léger, la réalisation d'un scanner cérébral de contrôle à 48h est préconisé par les recommandations de la SFMU de 2022 sur les traumatismes crâniens légers, pour les patients de plus de 65 ans de manière systématique même en l’absence d’aggravation neurologique ou de troubles de l’hémostase. Pourtant, sa réalisation semble rarement suivie de modifications thérapeutiques. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique incluant 234 patients pendant plus de 3 ans et demi. Les patients avaient plus 65 ans et présentaient une hémorragie intracrânienne suite à un traumatisme crânien léger. Nous avons exclus les patients présentant les autres critères de contrôle scanographique à 48h dans les recommandations comme l’aggravation neurologique ou la présence de trouble de l’hémostase (en dehors de la prise d’acide acétylsalicylique seule). Le critère de jugement principal est la comparaison de la prise en charge neurochirurgicale entre les patients ayant eu un scanner de contrôle à 48h et ceux sans scanner de contrôle. Résultats : Aucun patient des deux groupes n’a subi d’intervention neurochirurgicale. Concernant l'arrêt des antiagrégants, aucune différence significative n'a été observée, qu'un ou deux scanners aient été réalisés, dans une analyse de sensibilité. Il n'y avait pas non plus de différence significative quant au devenir des patients, que ce soit en termes de durée d'hospitalisation, de taux de nouvelles consultations aux urgences ou de mortalité à 30 jours. Conclusion : Nos résultats suggèrent que la réalisation d’un scanner cérébral à 48h sur le seul critère de l’âge, donc pour les patients de plus de 65 ans, sans aggravation neurologique, ni troubles de l’hémostase, n’apporte pas de modification supplémentaire dans la prise en charge.

Aucun
Paul BAHOUT (Paris), Lyn BADRA, Emma BOURGIN, Emmanuel BLOCH-LAINÉ
14:07 - 14:14 #43985 - FC232 Evolution des prescriptions de scanners cérébraux dans les traumatismes crâniens légers depuis la parution des recommandations 2022.
FC232 Evolution des prescriptions de scanners cérébraux dans les traumatismes crâniens légers depuis la parution des recommandations 2022.

Evolution des prescriptions de scanners cérébraux dans les traumatismes crâniens légers depuis la parution des recommandations 2022. Mathieu Jamet, Dr Mehdi Taalba, Dr Marie Ozanne, Dr Alix Delamare Fauvel, Dr Mélanie Roussel, Pr Luc-Marie Joly, Dr Mathieu Ben Haddour CHU Rouen, Service des Urgences Adultes, F-76000 Rouen, France Introduction : Les recommandations de prise en charge des traumatismes crâniens légers (TCL) ont été actualisées en 2022. Certaines anciennes indications de scanner comme la prise d’un antiagrégant plaquettaire (AAP) ne sont plus un facteur de risque indépendant de lésion intracrânienne. L’objectif est d’évaluer l’impact des recommandations sur la prescription de scanner aux urgences dans la prise en charge du TCL. Matériel et Méthode : Étude rétrospective, observationnelle, monocentrique, réalisée chez les patients majeurs avec un TCL de moins de 24h consultant aux urgences. Les patients avec un score de Glasgow <13, un scanner déjà réalisé, ou présentant d’autres indications d’imagerie ont été exclus. Deux groupes de patients sur deux périodes distinctes de 5 mois ont été comparés : le premier en 2022 avant la parution des recommandations et le second en 2023, 7 mois après l’actualisation des recommandations. Résultats : Au total, 1559 patients ont été inclus, 796 en 2022 et 763 en 2023 sans différence sur les caractéristiques des patients entre les groupes. Toutes périodes confondues, 792 (51 %) scanners cérébraux ont été réalisés. La non-adhésion aux recommandations était observée chez 195 (13 %) patients. Les prescriptions d’imagerie cérébrale adhéraient significativement moins aux recommandations après leur actualisation (90 % vs 85 %, p=0,01), en particulier dans le sous-groupe AAP (96 % vs 85 %, p=0,002). Il n’y avait pas de différence entre les deux groupes concernant le sous-triage et le sur-triage. Les patients pris en charge « hors recommandations » consultaient plus la nuit (59 % vs 47 %, p=0,002) et étaient intoxiqués (31 % vs 13 %, p<0,0001). Conclusion : Cette étude montre la difficulté d’implémentation et d’adhésion des nouvelles recommandations du TCL dans les pratiques courantes. Une attention particulière devrait être portée aux patients consultant de nuit et sous l’emprise de toxiques.

Aucun
Mathieu JAMET (Rouen), Marie OZANNE, Mehdi TAALBA, Alix DELAMARE FAUVEL, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY, Mathieu BEN HADDOUR
14:14 - 14:21 #43990 - FC233 Suivi post-commotionnel des traumatisés crâniens légers : Impact d’une prise en charge optimisée au CHU de Rouen.
FC233 Suivi post-commotionnel des traumatisés crâniens légers : Impact d’une prise en charge optimisée au CHU de Rouen.

Suivi post-commotionnel des traumatisés crâniens légers : Impact d’une prise en charge optimisée au CHU de Rouen Louis VERGEZ-HONTA, Cassandre FOLLET, Luc-Marie JOLY, Laura TERRIER CHU Rouen, Service des Urgences Adultes, F-76000 Rouen, France CHU Rouen, Service de Neurochirurgie, F-76000 Rouen, France Introduction : Le syndrome post commotionnel (SPC) affecte la qualité de vie des patients. Malgré les recommandations de 2022 de la société française de médecine d’urgence, le suivi préconisé de ces patients fait souvent défaut. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de l’information donnée au patient et de la mise en place d’un suivi personnalisé dans les suites d’une consultation dans un service d’urgences (SU) pour traumatisme crânien léger (TCL). Matériel et Méthode : Étude observationnelle, prospective, monocentrique menée de mai à octobre 2023. Les patients âgés de 18 à 65 ans ayant consulté pour un TCL dans la semaine précédant la consultation dans un SU ont été inclus. Lors de la consultation initiale, une fiche d’information sur le SPC était remise à chaque patient inclus. Pour le critère de jugement principal, un formulaire d’auto-évaluation basé sur l’échelle de Rivermead comportant 17 critères évalués de 0 à 4 points et permettant de suivre les symptômes post-commotionnels était réalisé lors de la consultation initiale, à J7 et J30. En cas d’évolution défavorable, définie par l’aggravation du score d’au moins l’un des critères, une consultation post-urgence neurochirurgicale était préconisée. Les patients n'en ayant pas bénéficié ont été rappelés à 2 mois. Résultats : Parmi les 59 patients screenés, 51 ont été inclus dans l’étude, avec un âge moyen de 33 (± 12) ans. À 7 jours de la première consultation, 6 patients ont transmis leur auto-évaluation. La variation moyenne du score de Rivermead était de + 9 (± 17) points, avec une aggravation des symptômes tels que les défauts de concentrations (60 %), l’irritabilité (80 %), la fatigue (80 %), les troubles du sommeils (80 %), les céphalées (80 %), les vertiges (80 %). À 2 mois, 78 % des patients rappelés ont présenté des symptômes post-TCL, avec une durée moyenne de 9 jours et 98 % des patients avaient repris leur activité professionnelle. Conclusion : Un suivi personnalisé et précoce pourrait permettre un meilleur dépistage du SPC et de réduire le risque de séquelles suite à un TCL. Mots-clés : traumatisme crânien léger, suivi personnalisé

Aucun
Louis VERGEZ-HONTA (Rouen)
14:21 - 14:28 #44045 - FC234 Gestion thérapeutique de la sédation-analgésie lors de la prise en charge des luxations gléno-humérales : une étude rétrospective et monocentrique.
FC234 Gestion thérapeutique de la sédation-analgésie lors de la prise en charge des luxations gléno-humérales : une étude rétrospective et monocentrique.

Introduction : Les luxations gléno-humérales antérieures (LGH) représentent une pathologie fréquente et douloureuse nécessitant une réduction rapide pour minimiser les complications. Divers traitements antalgiques et sédatifs étaient disponibles, mais il n’existait pas de consensus quant à leur utilisation dans ce contexte. Cette étude monocentrique cherchait donc à évaluer le taux de réduction selon le traitement utilisé. Méthode : Les données anonymes recueillies sur 36 mois consécutifs portaient sur le succès des réductions, la douleur (échelle numérique), le temps de passage aux urgences, ainsi que les caractéristiques démographiques et cliniques des patients. Les traitements étudiés incluaient des antalgiques (paliers 1, 2, 3), le MEOPA, la kétamine, le propofol et le midazolam, regroupés en quatre catégories : analgésie seule, sédation minimale inhalée, sédation-analgésie procédurale (SAP) en monothérapie et SAP multimodale. Des tests de Chi² ont été réalisé et des régressions logistiques ont évalué les facteurs influençant les résultats. P<0,05 était considéré comme significatif. L’étude a été validée par la DRCI de l’établissement (n° PI2024_843_0097). Résultats : Sur 770 passages initialement recensés, 538 tentatives distincte de réduction de LGH chez des adultes ont été analysées. Le taux global de succès obtenu était de 68,8 %. La SAP multimodale a obtenu le meilleur taux de réussite (73,3 %, p=0,004), suivi de la sédation minimale inhalée (71 %, p=0,011). Les jeunes patients, ceux avec des luxations récidivantes ou issues d’activités à risque, ont montré de meilleurs résultats. Cependant, des disparités entre les sexes ont été notées : les hommes ont bénéficié plus fréquemment d’antalgiques forts à l’accueil, ainsi qu’un temps de passage aux urgences réduit. Conclusion : L’étude souligne l’efficacité supérieure de la SAP multimodale pour la réduction des LGH, en particulier après échec d’une sédation minimale. L’utilisation d’antalgiques forts d’accueil a pu optimiser la gestion de la douleur et réduire le temps de passage aux urgences. Elle met en évidence une différence dans la prise en charge de la douleur en fonction du sexe. Elle met également en lumière l’importance d’une prise en charge personnalisée intégrant les antécédents du patient, son âge et le contexte de survenue. Ces résultats appellent à des études prospectives pour établir des protocoles standardisés optimisant à la fois l'efficacité thérapeutique et l'expérience patient.

Aucun
Vincent CHANDRAKUMAR (AMIENS), Ines MASMOUDI, Daniel Aiham GHAZALI, Christine AMMIRATI, Paulo HENRIQUES, Brice BRUYER
14:28 - 14:35 #44209 - FC235 LA CANADIAN CT HEAD RULE MODIFIÉE CHEZ LES PATIENTS VICTIMES DE TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER SOUS ANTIAGRÉGANT PLAQUETTAIRE.
FC235 LA CANADIAN CT HEAD RULE MODIFIÉE CHEZ LES PATIENTS VICTIMES DE TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER SOUS ANTIAGRÉGANT PLAQUETTAIRE.

Introduction : Les traumatismes crâniens légers et mineurs sont des motifs fréquents d'admission dans les services d'urgence. Cependant les complications hémorragiques sont rares. Il existe des règles de décision clinique dont la Canadian CT Head Rule afin de sélectionner les patients à risque de saignement intracrânien devant bénéficier d’un scanner cérébral. Ces règles excluent les patients sous anti-agrégants plaquettaires (AAP) car ils sont plus à risque d'hémorragie intracrânienne que la population générale, et ce, malgré le faible taux de complications graves nécessitant une intervention médico-chirurgicale d’après les études récentes. Méthode : Nous avons mené une étude multicentrique rétrospective pour déterminer la performance diagnostique d’une version modifiée de la Canadian CT Head Rule dans laquelle le fait d'être sous AAP n'est plus une cause d'exclusion. Nous avons inclus des patients de 5 hôpitaux sous AAP victime d’un traumatisme crânien avec un score de Glasgow à l'admission de 13, 14 ou 15 et qui ont bénéficié d’un scanner cérébral. L’objectif principal était de déterminer la performance diagnostic de la CT Head Rule modifiée pour prédire un saignement cliniquement significatif impliquant en critère composite : toute hospitalisation de plus de 72 heures liée à un traumatisme crânien, tout geste neurochirurgical et/ou tout décès toute cause confondue dans les 30 jours. Les résultats présentés sont des résultats intermédiaires descriptifs. Les résultats définitifs seront disponibles en début d’année 2025. Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche. Résultats : Sur les 1241 patients inclus, 1031 ne présentent pas de critères de la CT Head Rule modifiée. Parmi eux, 24 patients (soit 2,3%) ont présenté le critère de jugement principal (neurochirurgie, hospitalisation de + de 72h ou décès toutes causes confondues). Parmi les 210 patients ayant un critère de la CT Head Rule modifiée, 23 patients ont présentés un critère de jugement principal soit 10,9%. La différence est statistiquement significative (p<0.001). Conclusion : Notre étude suggère que la CT Head Rule modifiée serait une règle de décision performante pour identifier les patients sous AAP présentant un traumatisme crânien léger à très faible risque de saignement intracrânien cliniquement significatif, et éviter potentiellement la réalisation d’un scanner cérébral. Elle nécessite néanmoins une validation prospective de ses performances.

Aucun
Lauriane VAN DER MEERSCH (Grenoble), Mélanie BERTHOUD, Antoine DUCUING, Manon TAPPAZ, Arthur PETITJEAN, Damien VIGLINO
14:35 - 14:42 #44272 - FC236 Impact de la consultation post urgence sur la reprise de l'activité professionnelle dans les traumatismes ligamentaires de la cheville : analyse rétrospective de deux parcours de soin.
FC236 Impact de la consultation post urgence sur la reprise de l'activité professionnelle dans les traumatismes ligamentaires de la cheville : analyse rétrospective de deux parcours de soin.

Florian TORTEVOIE, Cassandre FOLLET, Luc-Marie JOLY, Mehdi TAALBA CHU Rouen, Service des Urgences Adultes, F-76000 Rouen, France Introduction : L’entorse de cheville est une des pathologies les plus fréquente de l’appareil locomoteur, représentant 6000 consultations/jour dans les services d’urgence (SU) français. La qualité de la prise en charge médicale d’une entorse prévient de ses possibles complications et récidives. L’objectif est d’évaluer l’impact de la consultation post-urgence (CPU) sur le délai de reprise de l’activité professionnelle et sportive chez les patients avec une entorse de cheville. Matériel et Méthode : Étude épidémiologique, descriptive, rétrospective, monocentrique, incluant les patients de 18 à 62 ans pour lesquels le diagnostic d’entorse de cheville a été retenu. Les données démographiques, l’atteinte ligamentaire et son stade de gravité et les prescriptions de sortie (incluant ou non la prescription de rééducation par kinésithérapeute) ont été recueillis. Les patients étaient rappelés à 6 +/- 2 semaines pour recueillir le mode de suivi (CPU hospitalière ou autre mode de suivi) et le délai de reprise de l’activité professionnelle et sportive. Résultats : Entre le 15 avril et le 15 aout 2024, 445 patients ont été screenés, 386 patients étaient éligibles et 205 patients ont pu être rappelés et inclus. L’âge médian était de 35 ans [IIQ 24-40]. Parmi les 37 patients suivis en CPU (18,0 %), le délai médian de reprise de l’activité professionnelle était de 30 jours [IIQ 15-42] vs 15 jours [IIQ 7-24] pour les patients non suivis en CPU (p = 0,01). Chez les patients suivis en CPU, le nombre d’entorses graves était de 81,1% vs 69 % (p < 0,0001), la pratique d’une activité sportive régulière était de 73 % vs 53 % (p = 0,003). Il n’y avait pas de différence sur le délai de reprise de l’activité sportive. Les immobilisations strictes (botte de marche, attelle plâtrée postérieure) représentaient 72,9 % chez les patients suivis en CPU vs 9 % (p<0,0001). Le recours à la kinésithérapie était de 44 % à la sortie des urgences chez les patients suivis en CPU vs 13,9 % (p<0,0005). Conclusion : La CPU permet de déterminer le stade de l’entorse et d’adapter en cas de besoin la suite de la prise en charge. Elle aide également à redresser les diagnostics erronés et à limiter le risque de séquelles avec la prescription de kinésithérapie si cette dernière a été omise au SU.

Aucun
Florian TORTEVOIE (Rouen)
14:42 - 14:49 #44279 - FC237 Evaluer la relation entre la localisation d’un traumatisme crânien léger et l’existence d’une lésion intracrânienne à l’imagerie cérébrale.
FC237 Evaluer la relation entre la localisation d’un traumatisme crânien léger et l’existence d’une lésion intracrânienne à l’imagerie cérébrale.

Introduction : Les traumatismes crâniens représentent un problème de santé publique, avec plus de 155000 cas par an en France, et 80% sont des traumatismes crâniens légers (TCL). Un TCL est défini comme un score de Glasgow ≥ 13 à trente minutes du traumatisme et pouvant être associé à la présence d’une confusion, une perte de connaissance de moins de 30 minutes, une amnésie post-traumatique de moins de 24 heures, ou d’autres anomalies neurologiques transitoires. Plusieurs règles régissent la réalisation d’imageries cérébrales pour mettre en évidence une lésion intracrânienne (LIC), mais aucune ne prend en compte à ce jour la localisation de l’impact (frontal, temporal, occipital, pariétal) chez l’adulte. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer si le site d’impact du TCL chez l’adulte est corrélé à la survenue de LIC sévères, visualisables à l’imagerie cérébrale. Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective d’août 2023 à mars 2024 aux urgences du CH de Niort, chez des patients majeurs victimes de TCL. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion hémorragique à l’imagerie cérébrale. Résultats : 244 patients ont été inclus dans l’étude dont 54% d’hommes, avec une moyenne d’âge de 69 ans. Le mécanisme principal des TCL était une chute du patient de sa hauteur (69%). Une LIC a été retrouvée chez 18 patients (7,4%). Les patients avec un TCL temporal avaient un risque relatif augmenté de présenter une LIC à 3,7 (95% IC 1,1-11,1 ; p = 0,021) comparativement à un TCL frontal après analyse bivariée, et 4,3 (95% IC 1,0-17,2 ; p = 0,039) en analyse multivariée. Aucun surrisque significatif n’a été retrouvé dans les autres localisations. Conclusion : Les patients avec un traumatisme crânien léger temporal seraient plus à risque de développer des lésions intracrâniennes.

Aucun
Jeanne VIGNETTE (Niort), Poonam LOLL
14:49 - 14:56 #44398 - FC238 Formation des infirmières d’accueil des urgences au retrait des colliers cervicaux avec la règle canadienne du rachis cervical.
FC238 Formation des infirmières d’accueil des urgences au retrait des colliers cervicaux avec la règle canadienne du rachis cervical.

Introduction: Le collier cervical rigide est largement utilisé en préhospitalier par les secouristes devant toute suspicion de lésion du rachis cervical.Des études vont à l’encontre de cette utilisation et certaines démontrent plus de complication que d’efficacité. Le score c-spine rule (CCR) permet de diminuer le nombre d’imagerie du rachis cervical avec une meilleure sensibilité et spécificité que le score NEXUS. De plus, des études ont prouvé que l'utilisation de ce score par les IAO est fiable et efficace enfin l’évolution des pratiques tend à plus de délégation aux infirmiers. Objectif: Avant de mettre en place un protocole permettant aux IOA de retirer sous certaines conditions le CCR, nous avons mené un travail dont l’objectif était d’évaluer la performance des IOA, préalablement formés, a décider du retrait du CCR dès l’admission des patients au SAU. Matériel et méthode:Il s’agit d’une étude monocentrique. Dans une 1ère phase nous avons formé les IAO par une présentation reprenant l’anatomie, les complications d’une lésion du rachis et les items de la CCR.La 2ème phase consistait en l’évaluation par simulation avec acteurs des 2 groupes (IAO vs médecins). Les participants été notés sur la base d'une grille ECOS et obtenaient une note allant de 0 à 20. Le critère de jugement principal comparait les notes totales obtenues par chaque groupe, les critères de jugement secondaires comparaient chaque items de la grille ECOS et le critère de sécurité correspondant au taux de collier retiré dans les situations pour lesquelles le maintien de ce dernier était nécessaire. Résultats: La moyenne des notes totales des IDE est de 14,61 (σ= 3,39) vs 14,19 (σ = 4,49) pour les médecins, p=0,68 IC95% (-1,63 ; 2,47). Les IAO obtiennent de meilleures notes que les médecins dans la capacité à décider de l’ablation ou non du collier cervical rigide de manière adapté 1,92(σ=1,07) vs 1,62(σ=1,17) respectivement p=0,30. Les médecins et les IAO ont le même taux de sécurité (100%) pour l’ablation du collier cervical. Conclusion: L’étude a tendance à démontrer que les IAO formés à la règle canadienne du rachis cervical obtiennent des résultats comparables à ceux du personnel médical, tout en offrant une sécurité satisfaisante pour le patient. Des études complémentaires seront nécessaires après la diffusion du protocole pour évaluer son impact.

aucun
Eliott EVEILLARD (Le Mans)
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 06 juin"

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AMS 29 C
14:00 - 15:30

Atelier Medico-Soignants
Serious Game SSE
NEW, Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR

Coordonnateur : Justin OUTREY (Coordonnateur, Besançon)
Conférencier : Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Savoir endosser le rôle de première équipe de santé sur les lieux d’une catastrophe
Connaitre et savoir s’intégrer dans l’organisation préhospitalière en cas de SSE (Orsec-Novi etc)
Savoir passer le premier bilan d’ambiance « santé »
Connaitre les principes de tri médical préhospitalier
Salle 353

"Vendredi 06 juin"

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CE04
14:00 - 15:30

Conférence Exceptionnelle
La vie ailleurs : à quoi s'attendre ? Les prédictions d'un exobiologiste 
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Thérapeutique, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier, Recherche

Modérateurs : Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
A quoi ressemble la vie sur les milliards d'exoplanètes dans l'univers ? L'urgentiste du futur devra-t-il se former à la médecine non-humaine ? Venez confronter vos représentations avec les prévisions d'un expert de l'exobiologie, la science de la biologie extra-terrestre !
14:00 - 15:30 La vie ailleurs : à quoi s'attendre ? Les prédictions d'un exobiologiste . Hervé COTTIN (Professeur des Universités - Chimie/Astrochimie) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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AMS 16
14:00 - 15:30

Atelier Medico-Soignants
Au feu, la maison brûle ! Pathologies d’incendie.
NEW, Pathologie circonstancielle, Toxicologie

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Aude GOUJARD (Médecin adjoint) (Conférencier, Paris), Elsa VIEITES (Médecin) (Conférencier, Paris)
Discuter de la prise en charge du brûlé grave adulte (gestion des voies aériennes, voies d’abord et particularités du remplissage, prévention de l’hypothermie, prise en charge de la douleur).
- Discuter de la prise en charge des différentes intoxications aux fumées d’incendie : intoxication au monoxyde de carbone et intoxication au cyanure ; ainsi que leur orientation.
- Connaître la présentation clinique et la prise en charge spécifique du coup de chaleur.
Salles 221-222-223
15:00

"Vendredi 06 juin"

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FC31
15:00 - 16:00

Flash communications
Traumatologie vitale 1
Traumatologie

Modérateur : Agathe BEAUVAIS (CCA) (Paris)
15:00 - 15:07 #43842 - FC239 Enfants vs. Adultes victimes d'un Arrêt Cardiaque Traumatique Extra-Hospitalier: Comparaison des caractéristiques et des outcomes – Une Analyse par Appariement de Score de Propension.
FC239 Enfants vs. Adultes victimes d'un Arrêt Cardiaque Traumatique Extra-Hospitalier: Comparaison des caractéristiques et des outcomes – Une Analyse par Appariement de Score de Propension.

Introduction : L'arrêt cardiaque traumatique (ACT) extrahospitalier est associé à un pronostic défavorable malgré des soins de réanimation. La littérature suggère que les enfants pourraient avoir une chance de survie plus élevée mais un pronostic neurologique moins bon par rapport aux adultes. Cependant, les données restent limitées et les facteurs associés à la survie sont encore mal connus. Cette étude vise à comparer les caractéristiques et les outcomes après un ACT entre enfants et adultes. Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective en utilisant les données du RéAC, sur la période de 2011 à 2023. L'étude a inclus tous les patients de moins de 65 ans (pédiatrique [<18 ans] et adultes [18-64 ans]) et ayant reçu une réanimation par une équipe SMUR Les outcomes étaient la survie à l'admission à l'hôpital (J0), le ROSC, la survie à 30 jours (J30) et la survie avec un pronostic neurologique favorable à 30 jours. Une régression logistique conditionnelle après appariement par score de propension a été réalisé Résultats : L'étude a inclus 5,030 patients dont 396 enfants et 4,634 adultes. L'âge médian des enfants était de 13 ans [4;16] comparé à 39 ans [27;51] pour les adultes. Une proportion significativement plus faible d'enfants était de sexe masculin (73.2% vs. 80.4%, p < 0.001). Les traumatismes contondants étaient les plus fréquents, représentant 81.3% des cas chez les enfants et 77.9% chez les adultes. Dans le groupe pédiatrique, il y avait une proportion plus élevée de patients ayant retrouvé une circulation spontanée (25,5 % vs 20,5 %, p = 0,024), ainsi qu'une survie à J0 (21,2 % vs 14,7 %, p < 0,001) et une survie à J30 (3,5 % vs 1,6 %, p = 0,015). Cependant, aucune différence significative n'a été observée pour le pronostic neurologique favorables à J30 (0,8 % vs 0,9 %, p = 1). L'appariement par score de propension a abouti à 184 pairs, incluant 184 enfants et 2124 adultes. L’analyse ajustée a montré que le groupe pédiatrique était associé à plus de chance de survie à J0 (OR 1,47 [1,11;1,95]), de survie à J30 (OR 5,29 [2,32;12,07]), et de bon pronostic neurologique à J30 (OR 4.35 [1.41;13.41], p = 0.01). Conclusion : Les enfants présentent des outcomes davantage favorables que les adultes après un ACT, en particulier en termes de pronostic à long terme. Ces résultats suggèrent la mise en place d'une réanimation ciblée dans les ACT pédiatriques et soulignent la nécessité de directives spécifiques adaptées à cette population.

Aucun
Baptiste MORCEL (Lyon), Karim TAZAROURTE, Guillaume DEBATY, Eric MERCIER, Pierre-Gilles BLANCHARD, Valentine CANON, Axel BENHAMED
15:07 - 15:14 #44060 - FC240 Evaluation de la performance diagnostique du médecin urgentiste face à un pneumothorax traumatique chez un patient traumatisé thoracique en pré-hospitalier.
FC240 Evaluation de la performance diagnostique du médecin urgentiste face à un pneumothorax traumatique chez un patient traumatisé thoracique en pré-hospitalier.

Introduction : Le pneumothorax traumatique (PTT) est une complication fréquente du traumatisme thoracique et représente l'une des principales causes de décès évitable chez les patients traumatisés sévères. Bien que le diagnostic préhospitalier soit souvent réalisé par l'examen clinique et, dans certains cas, l'échographie, il reste difficile à établir. L'objectif de cette étude était d'évaluer la sensibilité diagnostique du médecin urgentiste pour le pneumothorax traumatique chez les patients traumatisés thoraciques. Méthode : Il s'agissait d'une étude observationnelle rétrospective portant sur les patients traumatisés thoraciques présentant un PTT confirmé par scanner, pris en charge en préhospitalier par le SMUR et admis au Centre de traumatologie de niveau 1A de l’Hérault entre le 1er janvier 2018 et le 31 août 2022. Étaient exclus les traumatismes pénétrants, les patients de moins de 16 ans, les transports non médicalisés ou secondaires, les régulations hors département, ainsi que les dossiers préhospitaliers manquants. Le critère de jugement principal était le nombre de PTT suspecté en préhospitalier par l’urgentiste. Les critères de jugement secondaires étaient le nombre de PTT suspecté selon le niveau d’abondance du PTT et les performances diagnostiques de chacun des signes cliniques faisant suspecter un PTT. Résultats : Parmi les 280 patients analysés, 115 (41%) patients avaient un PTT suspecté par le médecin urgentiste lors de la prise en charge préhospitalière. La sensibilité diagnostique était alors de 41% IC95% [39% ; 43%]. La majorité (69%) des patients dont le diagnostic était suspecté avaient un pneumothorax abondant ou modéré. L’asymétrie auscultatoire, l’asymétrie d’ampliation thoracique et la présence d’un emphysème sous cutané avaient une sensibilité respective de 46% (IC95% [38% ; 54%]), 20% (IC95% [13% ; 26%] et 20% (IC95% [14% ; 27%]) et une spécificité respective de 75% (IC95% [68% ; 83%]), 89% (IC95% [83% ; 94%]) et 92% (IC95% [88% ; 97%]) pour le diagnostic préhospitalier d’un pneumothorax qui serait drainé dans les 4 heures après arrivée à l’hôpital. Conclusion : Cette étude observationnelle retrouve une sensibilité diagnostique de l’urgentiste pour le PTT modérée avec un taux de suspicion clinique plus important pour les pneumothorax abondants ou modérés. La généralisation de l’échographie pleuro-pulmonaire en préhospitalier semble nécessaire afin d’améliorer les performances diagnostiques dans ce contexte.

Aucun
Marie LENOIR (Montpellier), Lauranne TEULE, Jonathan CHARBIT, Arthur NAUDET-LASSERE, Céline OCCELI, Xavier BOBBIA
15:14 - 15:21 #44177 - FC241 Profil épidémiologique des traumatismes thoraciques fermés aux urgences.
FC241 Profil épidémiologique des traumatismes thoraciques fermés aux urgences.

Introduction : Les traumatismes thoraciques sont associés à une morbidité significative quel que soit le niveau de gravité. La prise en charge du tout traumatisé thoracique commence du pré-hospitalier à l’admission en milieu spécialisé. Cette prise en charge est toujours basée sur les caractéristiques cliniques, radiologiques et évolutives des patients afin de réduire la morbi-mortalité. Objectif : Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des patients admis aux urgences pour un traumatisme thoracique fermé. Méthodes : Etude prospective, descriptive, sur une période de 08 mois (Juin 2023-fevrier 2024). Inclusion des patients admis aux urgences pour un traumatisme thoracique. Recueilli des données épidémiocliniques, tomodensitométriques, et thérapeutiques de ces patients. Résultats : Inclus de 77 patients. L’âge moyen était de 43 ± 16 ans. Le genre-ratio était à 6,7. Circonstances du traumatisme (%) : accident de la voie publique (66), accidents domestiques (16) et les accidents du travail (9). Les patients étaient transférés aux urgences via (%) : la protection civile (42), un transport médicalisé (27) et non médicalisée (22). La médiane d’heure de consultation était 02 heures [1-4]. Les comorbidités étaient (%): HTA (8), diabète (7), BPCO (3) et coronaropathie (3). Une polypnée (FR≥25 c/min) et une désaturation (SpO2 ≤90%) étaient retrouvées chez 39% et 20% des patients avec à l’examen (%) : un craquement costal (26), un emphysème sous cutané (20) et des signes de lutte respiratoire (5). Une anisotension a été trouvé dans 2 % des cas. Une TDM thoracique a été pratiquée dans 63% des cas dans le cadre d’une TDM du corps entier : fractures costales (51), contusion pulmonaire (47), pneumothorax (46), hémothorax (34), volet costal (25), hémorragie intra-alvéolaire (8), fracture du sternum (7) et rupture de l’isthme aortique (3). Le traumatisme thoracique était associé à une autre lésion dans 90% des cas. La prise en charge aux urgences a consisté en (%) : oxygénothérapie au masque (10), drainage thoracique (9) et exsufflation (2). Les patients ont été transférés aux services de (%) : réanimation (52), chirurgie générale (17). La durée moyenne de séjour aux urgences était de 72 heures. Conclusion : Tout traumatisé thoracique doit être pris en charge en milieu de soins intensifs pour une surveillance adopté d’au moins 48 heures. L’évolution est imprévisible et les complications sont directement liées au bilan lésionnel initial.

Aucun
Siwar JERBI (tunisia, Tunisie), Safa MADHBOUH, Wifek BEN HMIDA, Saber BEN FATHALLAH, Syrine BACHROUCH, Rafiaa BAWANDI, Samir MARZOUGUI, Sami MAHFOUDHI
15:21 - 15:28 #44324 - FC242 Traumatismes crâniens chez les patients traumatisés sévères: mortalité et facteurs pronostiques aux urgences.
FC242 Traumatismes crâniens chez les patients traumatisés sévères: mortalité et facteurs pronostiques aux urgences.

Introduction : Les traumatismes crâniens (TC) constituent une cause courante de consultation et d'admission aux urgences et sont responsables d'une lourde morbi-mortalité. Notre objectif était d’étudier la mortalité et les facteurs pronostiques des patients traumatisés sévères ayant un traumatisme crânien associé. Méthodes : Etude prospective, descriptive et analytique, réalisée sur une période de 18 mois. Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un traumatisme sévère ayant obligatoirement un TC associé. Avec recueil prospectif des données démographiques, clinico-biologiques, tomodensitométriques et évolutives des patients. Le critère de jugement était la mortalité intra-hospitalière. Les facteurs prédictifs de mortalité intra-hospitalières ont été déterminés via une analyse univariée puis multivariées. Résultats : Inclusion de 241 patients d’âge moyen de 41±18 ans. Le sexe-ratio était de 4,6. Les principaux mécanismes à l’origine du TC étaient : accident de la voie publique (70,7 %), agression (7%) et accidents de travail(23%). La mortalité intra-hospitalière était de 24%. Le TC était classé : grave chez 27 patients(11,7%), modéré chez 18(7,4%) et léger chez 196patients (81,3%). Les facteurs prédictifs de mortalité intra-hospitalière en analyse univariée étaient : l’antécédent d’hypertension artérielle(p=0,02,OR=1,93), le score de Glasgow initial(p<10-³,OR=4,82), la fréquence cardiaque à l’admission(p<10-³,OR=2,65), la SpO2à l’admission(p<10-³, OR=5,01), la survenue de convulsions(p<0,03,OR=2,91) et la présence de lésions tomodensitométriques à type d’engagement cérébral(p<10-³, OR=4,31) et d’œdème cérébral(p<10-³,OR=2,81). En analyse multivariée, les facteurs indépendants prédictifs de mortalité intra-hospitalière étaient : l’antécédent d’hypertension artérielle(p=0,009, ORajusté=5,22, IC95%=1,51-18,07), la survenue de convulsions(p<0,04,ORajusté=1,95, IC95%=1,06-3,57), et la présence de lésions tomodensitométriques à type d’engagement cérébral (p<0,008, OR ajusté =2,81, IC95%=1,92-7,58). Dans notre étude, La présence de lésions extra crâniennes associées ne figurait pas parmi les facteurs prédictifs de mortalité intra-hospitalière. Conclusion : Identifier les facteurs prédictifs de mortalité chez les patients traumatisés sévères présentant un traumatisme crânien associé permettrait de repérer ceux à risque d’aggravation, incitant ainsi les médecins de première ligne à optimiser leur prise en charge initiale.

Aucun
Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Wiem DEMNI, Yesmine WALHA, Faten SBEI, Dhekra HAMDI, Ismail SAHNOUN, Nedia YAHIAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
15:28 - 15:35 #44326 - FC243 Les Traumatisés sévères Borderline : Incidence et pronostic.
FC243 Les Traumatisés sévères Borderline : Incidence et pronostic.

Introduction : La traumatologie sévère est une pathologie fréquente aux urgences. L’évaluation précoce des traumatisés sévères est importante dès les premières minutes et conditionne le pronostic. Plusieurs échelles ont été proposées pour uniformiser la prise en charge. L’objectif de ce travail a été d’étudier l’incidence et le pronostic des traumatisés sévères stables admis aux urgences définis par l’ ATLS (Advanced Trauma Life Support®) et considérés à risque de s’aggraver ou Borderline. Méthodes : Analyse Post-HOC rétrospective monocentrique à partir d’un registre local prospectif (34 mois). Inclusion des TS de plus de 18 ans admis aux urgences (haute vélocité). Application de l’échelle ATLS et inclusion des TS cliniquement stables ATLS 1/ 2. Définition du Borderline TS [BDL+] parmi les ATLS 1 et 2 si ISS >=15 et Base Excess < -6. Calcul de l’incidence. Comparaison des groupes: [BDL+] et [BDL-]. Analyse de la mortalité à J7 [MJ7]. Analyse multivariée des facteurs prédictifs de la MJ7 et du caractère [BDL+]. Analyse des courbes de survie des patients BDL+. Résultats : Inclusion de 381 patients classés ATLS 1 et 2. Âge médian= 39±18 ans. Sex-ratio= 4,3. Caractéristiques n(%) : Incidence du statut [BDL+] = 83 (22). Mortalité à J7 = 58 (16). Facteurs prédictifs de la MJ7 en analyse multivariée : (OR ;[IC95%] ;p)= Statut[ BDL +] : 1, 61; [1, 11 – 2, 32]; 0, 01) - Age >70 ans : 2, 03; [1, 27 – 3, 24]; 0,003) -IOT : 3,43 ; [2,3 – 4,8] ; <0,001)- Recours à l’Exacyl ® :1,7; [1,06 – 2,57] ; 0,027). Les facteurs prédictifs du statut [BDL+] en étude multivariée ont été : (OR ;[IC95%] ;p)= Reverse SI et GCS <19 < :1, 9; [1, 9 – 2, 29]; 0,001) et Lactate >2, 5mmol/l : 1, 73; [1, 19 – 2, 52]; 0,004). Le groupe [BDL+] était associé à un bilan lésionnel plus lourd, une hyperlactatémie et une coagulopathie précoce post-traumatique plus fréquents. Le recours à l’intubation et aux drogues vasoactives était plus fréquent dans le groupe [BDL+]. La survie a été statistiquement moindre dans le groupe [BDL+] avec Log-rank=15,4 et p<0,001. Conclusion : Le statut Borderline du TS est fréquent chez des patients cliniquement stables et ressort comme facteur prédictif de mortalité précoce. Les Borderline TS ont présenté une gravité clinique importante et une réanimation plus invasive. La survie est statistiquement moindre chez les TS [BDL+]. Reconnaître le caractère [BDL+] est un challenge et pourrait recourir au couplage de nouveaux outils cliniques associés aux biomarqueurs.

Aucun
Hamed RYM (Tunisie), Hanene GHAZALI, Amal OUSSAIFI, Aymen ZOUBLI, Maaref AMEL
15:35 - 15:42 #44359 - FC244 Score de HASBLED et CHARLSON Comorbidity Index dans la prédiction du risque hémorragique sous anticoagulants.
FC244 Score de HASBLED et CHARLSON Comorbidity Index dans la prédiction du risque hémorragique sous anticoagulants.

Le score de HASBLED (SH) est un largement utilisé pour prédire le risque hémorragique (RH) sous Antivitamine K (AVK) et les anticoagulants oraux directs (DOAC) [1]. A notre connaissance, aucune étude n'a directement comparé le SH à d'autres scores chez des patients sous AVK vs DOAC. L'objectif de notre étude était de comparer le SH seul et le Charlson Comorbity Index (CCI) [2] pour prédire le RH et la mortalité par hémorragie (MH) sous anticoaguants (AC). Méthodes Il s’agissait d’une étude prospective longitudinale sur deux ans (2022-2023). Nous avons inclus tous les patients sous AC. Le recueil des données s’est fait lors de l’hospitalisation et à un an. Nous avons relevé les données épidémio-ciniques, la mortalité et calculé les SH et le CCI. Les hémorragies ont été classées en majeures selon cette étude [3]. Les scores ont été évalués à l’aide de courbes ROC. Nous avons noté les aires sous la courbe (AUC) pour les p significatives. Résultats Notre étude a inclus 262 patients. L’âge médian était 72 [62,80]. 80.1% des patients étaient anticoagulés par AVK. 32.4% des patients ont présenté une hémorragie. Elle était majeure pour 15.3% des patients. La MH était de 8.9%. En ce qui concerne le RH: dans le groupe AVK, le SH au Cut off (CO) de 3.5 avait une sensibilité (SN) à 29% et une spécificité (SP) à 89% (AUC = 0.59, P=0.017), CCI avait un rapport inversé(SN/SP=84/28%) au CO de 2.5. Tandis que dans le groupe DOAC, le SH à 2.5 avait une SP proche (71%) et une meilleure SN (54%), et le CCI à 3.5 avait un meme profil SN/SN (83/32%). Similairement, pour les hémorragies majeures, dans le groupe AVK, un CO de 3.5 pour le SH avait un couple SN/SP à 41/82% (AUC=0.56, P=0.09), le CCI avait une meilleure SN (SN/SF: 70/30) au CO de 3.5. Dans le groupe DOAC, un SH de 2.5 avait un meilleur profil SN/SP 66/100% (AUC=0.82, P=0.02) et un CCI à 5.5 offrait une SN/SP similaire (58/90%, AUC=0.71, P=0.04). Pour la MH, dans le groupe AVK le CO de 2.5 pour le SH (AUC 0.76, P=0.02) avait un SN/SP à 91/55%, Alors que le CCI à 3.5 avait un SN/SP de 83/43%. Dans le groupe DOAC, un SH à 3.5 présente une moins bonne SN 67% mais une SP à 97% (AUC= 0.84, P=0.04). De l’autre côté, le CCI a, au CO de 5.5, une SN à 100 % et une SP à 78%. Conclusion Les profil de SN/SP et les CO semblent dépendre du type d'AC. Le SH seste globalement supérieur au CCI, mais nos cliniciens pourraient toutefois, bénéficier de la combinaison des deux scores selon le sous-groupe et le risque étudié.

aucun
Sana DRIRA (tunis, Tunisie), Sabrine BLANCO, Youssef ZOUAGHI, Makrem BOURAOUI, Dhekra HAMDI, Yasmine WALHA, Nourelhouda NOUIRA
15:42 - 15:49 #44416 - FC245 Transfusion sanguine aux urgences : indications et complications.
FC245 Transfusion sanguine aux urgences : indications et complications.

Introduction : La transfusion est une procédure médicale consistant à administrer des composants du sang, qu’ils soient labiles ou stables, afin de restaurer ou maintenir les fonctions vitales en cas de déficience ou de perte sanguine. En pratique, la transfusion sanguine implique des règles de sécurité immunologiques et infectieuses qu’il faut absolument respecter pour prévenir les complications post-transfusionnelles immédiates ou retardées. Une maîtrise des règles transfusionnelles retrouve son importance majoritairement aux services d’urgence. Objectifs : Le but de notre étude était d’étudier le profil épidémio-clinique des patients nécessitant une transfusion sanguine en urgence et d’identifier les facteurs prédictifs des complications immédiates. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective et observationnelle menée sur deux ans. Tous les patients admis aux urgences et ayant nécessité une transfusion sanguine ont été inclus. Nous avons recueilli les données épidémio-cliniques et les indications de la transfusion. Nous avons relevé les complications immédiates. Nous avons comparé deux groupes : complications+ versus complications- . Résultats : Nous avons inclus 415 patients. L’âge moyen était de 67+/-16 ans. Le genre-ratio était de 1,4. Le groupe sanguin A était le plus retrouvé (40,7%). Le Rhésus positif était majoritaire (87%). Le test de compatibilité au laboratoire a été réalisée avant toutes les transfusions. Le test ultime au lit du malade a interdit la transfusion chez deux patients. Un problème technique a retardé la transfusion chez trois patients. Les concentrés de globules rouges (CGR) ont été transfusés dans 80% des cas suivis des culots plaquettaires (12%) et du plasma frais congelé (3%). Les indications étaient une anémie profonde mal tolérée (48%), un infarctus du myocarde de type 2 (27%) et un état de choc hémorragique (17%). Les complications immédiates sont survenues chez 15 patients (4%) : œdème aigu du poumon (n=6), réactions type fièvre-frissons (n=4) et anaphylaxie (n=3). Les patients qui ont reçu des CGR présentaient plus fréquemment des complications immédiates (93% versus 82%). Conclusion : Le respect des règles transfusionnelles permet de minimiser les erreurs humaines comme le montre nos résultats : les complications post-transfusionnelles immédiates ne sont pas graves.

Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Imen BEN ABDALLAH, Salma BAYA, Hela BEN TURKIA, Amira TAGOUGUI, Yosra MEJDOUB, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
15:49 - 15:56 #44448 - FC246 Epidémiologie des plaies par arme blanche et arme à feu dans le département de Seine Saint Denis.
FC246 Epidémiologie des plaies par arme blanche et arme à feu dans le département de Seine Saint Denis.

Introduction : Le département de Seine Saint Denis se caractérise par un taux d’arrestations effectués pour coups et blessures volontaires de 6%, soit l’un des plus important en France. Pour cette raison les SMUR du département sont régulièrement amenés à prendre en charge des traumatismes sévères : en 2022-2023, parmi toutes les interventions, 5% étaient des traumatismes graves, avec, en deuxième cause la plus fréquente, les traumatismes pénétrants. Malgré la fréquence de ces évènements, peu d’études françaises sur le sujet existent à ce jour. Cette étude vise à connaitre l’épidémiologie de ce type de blessure dans le département de Seine Saint Denis. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude secondaire, descriptive de la cohorte rétrospective monocentrique PEPITRAUM, et qui se propose de décrire plus particulièrement les patients victimes d’un traumatisme par arme blanche et arme à feu. Cette étude inclut les patients pris en charge par le SAMU 93 du 06 juin 2022 au 18 novembre 2023. Nous avons recueilli des données concernant l’intervention, les caractéristiques du patient et de la plaie et au sujet de la prise en charge hospitalière et préhospitalière. Résultats : 148 participants ont été inclus dans cette étude : 22 patients étaient victimes de plaie par arme à feu et 126 par arme blanche. Les hommes avec une médiane d’âge de 28 ans représentaient le 96% de l’échantillon. 16% des plaies étaient localisées au thorax, 15% au niveau de la tête et 12% au niveau des membres inférieurs. 5% des plaies avaient un caractère transfixiant et 19% présentait une hémorragie active à l’arrivée du SAMU. 43% des patients a été orienté dans un service de soins intensifs et 57% aux urgences. Le taux d’erreurs de triage a été au total 22%. La prise en charge médicale adhérait aux recommandations de la Société Française de Médecine d’Urgence. 6% des victimes est décédé au cours de la prise en charge préhospitalière. Conclusion : Cette étude est celle avec le plus grand nombre de participants qui décrit la présentation clinique, les caractéristiques des plaies et l’orientation d’une plaie par arme blanche et arme à feu dans le département de Seine Saint Denis pris en charge par une équipe du SMUR 93. La majorité des plaies ont été localisées au niveau thoracique et de la tête et étaient majoritairement de petite taille et superficielles. Les patients ont été orientés principalement vers le service d’accueil des urgences.

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Lydia RAINERI DI SZATMARY (PARIS), Angèle MARTIN, Anne Laure FERAL PIERSSENS, Frederic LAPOSTOLLE, Judith GORLICKI
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 06 juin"

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15:00 - 16:00

Flash communications
Traumatologie vitale 2
Traumatologie

Modérateur : Bérangère ARNOUX (Médecin urgentiste) (Paris)
15:00 - 15:07 #43839 - FC247 Prise en charge préhospitalière des patients suspectés d’être traumatisés pelviens graves par les SMUR de Franche-Comté : évaluer la conformité des pratiques en accord avec les recommandations actuelles.
FC247 Prise en charge préhospitalière des patients suspectés d’être traumatisés pelviens graves par les SMUR de Franche-Comté : évaluer la conformité des pratiques en accord avec les recommandations actuelles.

Introduction : Les fractures du bassin sont graves et surviennent le plus souvent lors d’un traumatisme à haute énergie. La mortalité des patients traumatisés du bassin est liée à la gravité des lésions hémorragiques pelviennes et aux lésions extra-pelviennes associées. Les recommandations en vigueur préconisent la pose d’une ceinture pelvienne en SMUR dès la suspicion d’un traumatisme du bassin grave. L’objectif principal de notre étude était de déterminer si ces patients avaient bénéficié d’une ceinture pelvienne. Matériel et méthode : Étude rétrospective monocentrique s’intéressant à la pose d’une ceinture pelvienne par les SMUR de Franche-Comté chez les patients suspectés d’être traumatisés pelviens graves, accueillis à la SAUV du CHU de Besançon entre le 1er aout 2020 et le 29 février 2024. Les variables étudiées secondairement étaient la présence d’une fracture du bassin, la gravité du traumatisme (score GRADE), les lésions associées, les besoins transfusionnels, les paramètres vitaux initiaux (troubles de conscience et instabilité hémodynamique) et la mortalité à 30 jours. Résultats : 137 polytraumatisés qui avaient l’indication de pose d’une ceinture pelvienne ont été inclus. Les traumatismes étaient des AVP (75,9%), des chutes de grande hauteur (19,7%) ou des accidents de bûcheronnage (4,4%). Une ceinture pelvienne n’a été posée que chez 23 patients (16,8%). Parmi les patients non immobilisés par une ceinture pelvienne, une fracture du bassin était présente chez 42 patients (37,8%), 50 patients (43.9%) étaient instables sur le plan hémodynamique et 74 patients (64.9%) présentaient des troubles de conscience initiaux. Les lésions thoraciques, abdominales et rachidiennes étaient significativement plus importantes chez les patients sans ceinture pelvienne avec une fracture du bassin. Conclusion : Notre étude met en lumière une insuffisance notable de l’immobilisation par une ceinture pelvienne des patients suspects de fractures du bassin, en dépit des RFE en vigueur. Nous préconisons à l’ensemble des équipes SMUR de Franche-Comté de considérer tout patient instable sur le plan hémodynamique ou inconscient dans les suites d’un accident à haute énergie comme traumatisé pelvien grave. La présence de ces critères doit alerter et doit conduire à la pose d’une ceinture pelvienne.

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Lucie MARCHAND (Longevilles Mont d'Or)
15:07 - 15:14 #43907 - FC248 TGV - LRSY : TRAUMATISÉS GRAVES EN VENDÉE, LIMITES ET RÉALITÉ D’UN SYSTÈME DE TRIAGE.
FC248 TGV - LRSY : TRAUMATISÉS GRAVES EN VENDÉE, LIMITES ET RÉALITÉ D’UN SYSTÈME DE TRIAGE.

Introduction : En France, les traumatismes sévères sont fréquents et source d’une mortalité élevée. Le triage et la bonne orientation préhospitalière de ces patients semblent donc être un enjeu majeur de santé publique. Le modèle du TRENAU s’est peu à peu imposé en France comme l’outil de triage préhospitalier le plus fiable, et a inspiré la création d’autres filières préhospitalières. En Vendée, il n’existe pas de CH de niveau 1, le plus proche de la plupart des communes de Vendée est le CHU de Nantes. Un algorithme d’orientation des traumatisés sévères a donc été mis en place en 2021 en Vendée. L’objectif principal de cette étude était d’étudier les variations de sous et de sur triage sur les dossiers de traumatismes sévères avec envoi de SMUR depuis la mise en place d’un algorithme d’orientation préhospitalière des traumatisés sévères en Vendée de 2021, en comparant les années 2019 et 2022. Matériel et Méthode : Cette étude rétrospective et multicentrique en Vendée incluait les patients traumatisés sévères pris en charge par une équipe SMUR de Vendée et orientés vers les différents CH de Vendée ou le CHU de Nantes. 550 patients ont été inclus avec 277 patients sur l’année 2019 et 273 patients sur l’année 2022. Résultats : La population était majoritairement masculine (76%) avec un âge médian de 42 ans. Cette étude semble montrer une tendance à la baisse mais non significative du taux de sous triage (27% ou en 2019, 20% en 2022, p = 0,057) au prix d’une légère augmentation non significative du taux de sur triage (2,2% en 2019, 4,4% en 2022, p = 0,16). La baisse du sous triage semble concerner principalement les patients grade A (47% en 2019, 18% en 2022). Il y a eu significativement plus de transferts secondaires parmi les patients sous triés (19%) que chez les patients correctement triés (4%). Il n’y a pas de différence significative de pourcentage de décès entre les patients sous triés et les patients bien orientés. Conclusion : Cette étude n’a pas permis de montrer de variation significative de sous et de sur triage entre 2019 et 2022 sur les dossiers de traumatismes sévères avec envoi de SMUR, depuis la mise en place de l’algorithme d’orientation préhospitalière des traumatisés sévères en Vendée. Cependant, on observe une tendance à la diminution du sous triage sans augmentation majeure du sur triage. D’autres études pourraient permettre d’affiner ces résultats et potentiellement d’optimiser cet algorithme.

Aucun
Emma GUILBAUD (Nantes), Charlotte OLLIVIER, Guillaume CATTIN, Anthony ADEN HASSAN
15:14 - 15:21 #44119 - FC249 Evolution dans le temps de l'utilisation des thoracostomies dans les arrêts cardiaques traumatiques pré-hospitaliers : une étude rétrospective monocentrique.
FC249 Evolution dans le temps de l'utilisation des thoracostomies dans les arrêts cardiaques traumatiques pré-hospitaliers : une étude rétrospective monocentrique.

Introduction : La prise en charge de l'arrêt cardiaque traumatique (ACT) comprend le traitement des causes réversibles, notamment la réalisation de thoracostomies bilatérales, qui sont proposées depuis 2012 dans notre service d'urgence préhospitalière. Le but de cette étude est d’analyser l’évolution dans l'utilisation des thoracostomies dans notre service. Matériel et Méthode : Cette étude observationnelle rétrospective monocentrique inclut les patients avec ACT pris en charge de 2012 à 2024. Le critère de jugement principal est la proportion de thoracostomies réalisées. Résultats : Parmi les 3206 arrêts cardiaques survenus pendant la période de l'étude, 473 (15%) étaient des ACT. 247 patients ont fait l'objet de tentatives de réanimation, la thoracostomie étant jugée indiquée dans 223/247 (90%) et réalisée dans 148/223 (66%). 27 (18%) patients ayant subi une thoracostomie étaient en vie à leur arrivée à l'hôpital, et 9 (6,1%) étaient en vie à 48 heures. La proportion annuelle moyenne de patients ayant subi une thoracostomie a augmenté de manière significative au fil des ans (p<0,001). Conclusion : L’augmentation significative de patients réanimés qui bénéficient d’une thoracostomie reflète le temps nécessaire à la mise en place d'une nouvelle pratique et l'évolution de la force des recommandations proposant des thoracotostomies en cas d'ACT. Des études de plus grande envergure seraient souhaitables pour déterminer l'impact des thoracostomies sur la survie.

Aucun
Perrine TRUONG (Lausanne, Suisse), Mathieu PASQUIER, Tara AGUDO, Nicolas BEYSARD
15:21 - 15:28 #44316 - FC250 Impact de l'hypoxie sur la mortalité intra-hospitalière chez les patients présentant un traumatisme crânien.
FC250 Impact de l'hypoxie sur la mortalité intra-hospitalière chez les patients présentant un traumatisme crânien.

Introduction: Les traumatismes crâniens demeurent une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde. L'hypoxie, caractérisée par un apport insuffisant en oxygène aux tissus, est une complication fréquente après un traumatisme crânien et a été associée selon certaines études à une évolution défavorable. Notre étude avait pour objectif de déterminer l'impact de l'hypoxie sur le pronostic des patients avec traumatismes crâniens admis aux urgences. Méthodes: Etude prospective, descriptive et analytique, faite sur une période de deux ans (janvier 2022 à décembre 2023). Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un traumatisme crânien dans le cadre d’un traumatisme sévère. Une surveillance continue de l’état respiratoire (et notamment de la saturation pulsée en oxygène (SpO2)) a été réalisée dès l'admission et tout au long de l'hospitalisation. L'hypoxie a été définie comme une SpO2<90 %. Les données démographiques, les comorbidités préexistantes et les caractéristiques cliniques ont été collectées. Le critère principal de jugement était la mortalité intra-hospitalière. L'impact de l'hypoxie sur la mortalité intra-hospitalière a été analysé à l'aide des méthodes statistiques appropriées Résultats: Au total, 273 patients présentant un traumatisme crânien ont été inclus dans notre étude, avec un âge moyen de 39 ± 18 ans et un sexe ratio de 4,3. La majorité des patients (70,7 %) ont subi un traumatisme crânien à la suite d'un accident de la voie publique. Le taux de mortalité intra-hospitalière était de 18,3 % . Vingt-trois patients (8,4 %) présentaient une hypoxie à l'admission, avec une SpO2 inférieure à 90 %. Vingt-neuf patients (10,6 %) ont été intubés d’emblée à l’admission, tandis que 44 (16,1 %) ont nécessité une oxygénothérapie en ventilation spontanée. Les résultats suggèrent une association significative entre l'hypoxie et la mortalité intra-hospitalière chez les patients traumatisés sévères présentant un traumatisme crânien. Les patients ayant une SpO2 < 90 % présentent un risque accru de décès intra-hospitalier par rapport à ceux sans hypoxie (73,9 % contre 13,2 %, p < 10⁻³). Conclusion: Notre étude met en évidence le rôle crucial de l'hypoxie en tant qu'indicateur pronostique chez les patients victimes de traumatisme crânien. Une détection précoce et une prise en charge rapide de l'hypoxie pourraient améliorer les résultats cliniques et réduire les taux de mortalité intra-hospitalière.

aucun
Kais CHEOUR, Wiem DEMNI, Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Yesmine WALHA, Khaireddine JEMAI, Arij KLAI, Monia BOUSSEN, Nour Elhouda NOUIRA
15:28 - 15:35 #44319 - FC251 Etude comparative et descriptive des agressions par arme à feu et arme blanche de 2018 à 2023 aux urgences du Centre Hospitalier Ouest Guyanais.
FC251 Etude comparative et descriptive des agressions par arme à feu et arme blanche de 2018 à 2023 aux urgences du Centre Hospitalier Ouest Guyanais.

Résumé Cette étude explore l’augmentation des agressions par arme à feu (AF) et arme blanche (AB) en Guyane française, en examinant l’impact des facteurs socio-culturels sur la violence et la nécessité d’améliorer les protocoles de soins d’urgence. Objectif de l’étude : Comparer l’évolution de la fréquence des agressions par AF et AB entre 2018 et 2023. Méthodes : Une étude rétrospective a été menée sur 124 patients admis aux urgences du CHOG Franck Joly, victimes de plaies par AF et AB. Les données ont été collectées concernant la gravité des blessures, les complications, et les facteurs de risque associés. Résultats : Parmi les 124 patients, 89,5 % ont été victimes d’AF et 10,5 % d’AB. La population présentait une prédominance masculine (86 %) et un âge moyen de 30 ± 13 ans. Les blessures par AF étaient généralement plus graves, avec des complications notables telles que des hémorragies sévères et des infections. Une différence significative de taux d’hémoglobine initial a été observée entre les groupes AB (16 ± 0,6 g/dl) et AF (13 ± 2 g/dl) (p = 0,007). Un modèle de prédiction du risque de gravité a identifié cinq facteurs clés : remplissage vasculaire (OR = 4,21, p = 0,025), administration des amines (OR = 0,13, p = 0,020), hémorragie (OR = 6,84, p = 0,000), année d’agression (OR = 0,99, p = 0,021) et mode d’admission (OR = 15, p = 0,025). Ce modèle montre une excellente performance prédictive, avec une AUC de 0,8737. Discussion : Les résultats soulignent l'importance d'une gestion rapide des blessures et l'influence critique des facteurs comme l’hémorragie sur la gravité des blessures. Le modèle de prédiction développé offre une bonne capacité de discrimination entre les issues graves et non graves. Par ailleurs, il met en lumière des pistes d’amélioration des pratiques cliniques, notamment l'examen systématique des blessures, l’utilisation de l’acide tranexamique pour réduire l’hémorragie, et la vérification du statut vaccinal des victimes.

Aucun
Boubacar DIARRA (Cayenne), Crepin KEZZA, Hamza ABIDI, Bazin DENA, Auguistin, Kodjovi MESSIE, Thomas DEMOURES
15:35 - 15:42 #44321 - FC252 Impact pronostique de la coagulopathie chez les patients traumatisés crâniens.
FC252 Impact pronostique de la coagulopathie chez les patients traumatisés crâniens.

Introduction: Les traumatismes crâniens représentent l'une des principales causes de handicaps et de décès à l’échelle mondiale. En raison des coagulopathies, les patients présentant un traumatisme crânien peuvent développer des complications hémorragiques qui peuvent aggraver leur état clinique et leur pronostic. Notre objectif était d’évaluer la valeur pronostique de l’apparition d’une coagulopathie lors de la phase précoce de la prise en charge, en termes de mortalité intra-hospitalière, chez les patients présentant un traumatisme crânien et admis aux urgences. Méthodes : étude prospective, descriptive et analytique, réalisée sur une période de deux ans. Nous avons inclus tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un traumatisme crânien, quel que soit son mécanisme et sa gravité. Les données épidémiocliniques, paracliniques et évolutives des patients ont été notées. La corrélation entre la coagulopathie et l’évolution des patients traumatisés crâniens a été analysée à l'aide des méthodes statistiques appropriées. Le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière. La coagulopathie était définie par :une thrombopénie < 120 000/mm³, un taux de prothrombine (TP)<70% et un rapport international normalisé (INR)>1,3. Résultats: Inclusion de 273 patients présentant un traumatisme crânien, d’âge moyen de 39±18 ans. Le sexe ratio était de 4,3. Cent-quatre-vingt-treize patients (70,7 %) ont subi un traumatisme crânien à la suite d'un accident de voiture, tandis que 17(6,2 %) étaient victimes d'agressions physiques. Le taux de mortalité intra-hospitalière était de 18,3 % (50 patients). A l’admission, 48 patients (17,6 %) avaient une coagulopathie: 26(9,5 %) avaient un INR>1,3, 17(6,2 %) avaient une thrombopénie<120 000/mm³, et 37(13,6 %) avaient un TP<70 %. Les résultats suggèrent une association significative entre la présence de coagulopathie à l'admission et la mortalité intra-hospitalière chez les patients victimes de traumatisme crânien : Ceux présentant une coagulopathie avaient un risque accru de décès intra-hospitalier par rapport à ceux n'en ayant pas (43,8 % contre 12,9 %, p < 10⁻³). Conclusion: Notre étude souligne l'importance de la coagulopathie en tant que facteur pronostique potentiel chez les patients avec traumatismes crâniens aux urgences. Une détection précoce et une prise en charge appropriée de la coagulopathie pourraient améliorer le pronostic et réduire la mortalité intra-hospitalière chez ces patients.

aucun
Kais CHEOUR, Wiem DEMNI, Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Yesmine WALHA, Khaireddine JEMAI, Ines ALOUI, Makrem BOURAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
15:42 - 15:49 #44455 - FC253 Facteurs associés à la mortalité intrahospitalière chez les traumatisés sévères.
FC253 Facteurs associés à la mortalité intrahospitalière chez les traumatisés sévères.

Introduction : Les traumatismes sévères constituent la principale cause de morbi-mortalité chez les sujets jeunes. L’évaluation précoce des facteurs de mortalité et une prise en charge adaptée dès la phase initiale sont cruciales pour améliorer leur pronostic vital. Objectif : Etudier les facteurs associés à la mortalité intrahospitalière aux urgences chez les traumatisés sévères. Méthodes : Etude prospective, descriptive, sur une période de 02 ans (Septembre 2022-Septembre 2024). Inclusion des patients admis aux urgences pour un traumatisme sévère. Recueil des données épidémiocliniques, tomodensitométriques et thérapeutiques de ces patients. Détermination des facteurs associée à la mortalité intrahospitalière par une étude multivariée. Résultats : Inclusion de 166 patients. L’âge moyen était à 41 ± 18 ans. Genre-ratio= 8.22. Les circonstances des traumatismes (%) : accidents de la voie publique (76), accidents domestiques (12) et les accidents de travail (4). Les patients étaient sans antécédents médicaux dans 84% des cas. Les lésions retrouvées (%) : cérébrales (65), thoraciques (61), rachidiennes (31), abdominales (22) et bassin (11). Dans 5% des cas, le scanner était sans anomalie. Les modalités thérapeutiques (%) : intubation orotrachéale (36), drainage thoracique (6), un remplissage par du sérum salé isotonique (20), recours à la noradrénaline (15), l’acide Tranexamique (18), transfusion de culots globulaires (3) et osmothérapie (15). La mortalité intrahospitalière aux urgences était de 12%. En analyse univariée, cinq facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière ont été identifiés : - Age≥60 ans, OR =3.27, IC 95%[1,38-7,77] , p=0.013 - La présence d’un traumatisme crânien grave OR=8.8, IC 95%[3.06-25.35] , p<0.001 - La présence de signes d’hypertension intracrânienne, OR=2.99, IC 95%[1.2-7.44], p=0.037 - Le recours à la noradrénaline, OR=7.02, IC 95%, [2.97-16.6], p<0.01. - Le recours à une osmothérapie OR=2.68, IC 95%, [1.09-6.54], p=0.042 L’analyse multivariée a permis d’identifier deux facteurs indépendants prédictifs de mortalité intrahospitalière : - Le recours à la noradrénaline, OR=2.48, IC 95%[1.207-5.109], p=0.013. - Traumatisme crânien grave OR=2.35, IC 95%[1.09-5.08], p=0.029 Conclusion : Une identification précoce des défaillances vitales ainsi qu’une prise en charge rapide et adaptée reste indispensable pour améliorer le pronostic des traumatisés sévères.

aucun
Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Siwar JERBI, Manel BAYAR, Cyrine BACHROUCH, Amina BEN HASSINE, Noomen ZOUARI, Ines GUERBOUJ, Sami MAHFOUDHI
Salle 352B-Zone poster 2
16:00

"Vendredi 06 juin"

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CM05
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Ventilation en situation d'urgence 
Ventilation, Monitorage, Thérapeutique

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Dans cette session seront abordés tous les aspects de la ventilation d'urgence. Vous verrez que la mise en route d'une ventilation protectrice est importante dès les Urgences. Vous apprendrez comment la lecture des courbes pourra vous aider à régler votre respirateur. L'interêt et les indications de la VNI et de l'oxygénothérapie à haut débit par voie nasale seront discutés.
16:00 - 16:15 Ventilation protectrice précoce : intérêt ? Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
16:15 - 16:30 VNI en situation d'urgence. Jérémie LESTIENNE (Chef De Clinique Assistant) (Conférencier, Poitiers)
16:30 - 16:45 Comment la lecture des courbes du ventilateur peut améliorer la ventilation ? Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
16:45 - 17:00 Optiflow : une place aux Urgences ? Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
Amphi Bleu

"Vendredi 06 juin"

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CM07
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Anamnèse et examen clinique, retour aux sources ! 
Jeunes, Pédagogie - Enseignement - Formation, Physiologie, Profession - Métier

Modérateurs : Luc-Marie JOLY (PU-PH) (Rouen), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur : Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Lors de cette session, vous découvrirez les secrets de la pratique clinique pour différents piliers de la démarche diagnostique ! Venez nombreux !
16:00 - 16:15 Les oubliés de l'anamnèse. Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
16:15 - 16:30 Faut-il encore examiner le patient ? . Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
16:30 - 16:45 Renforcer son examen clinique aux urgences, ça fait écho ? Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:45 - 17:00 L'examen complémentaire de choix ! Olivier HUGLI (Médecin chef) (Conférencier, Lausanne, Suisse, Suisse)
Amphi Havane

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CM08
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Faire face au décès en pré-hospitalier
Communication, Ethique, Médico-légal, Psychologue

Modérateurs : Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Alexandra MOUROT (Urgences) (Narbonne)
Coordonnateur : Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez aborder les aspects médico-légaux, communicationels et psychologiques auxquels les praticiens sont exposés lors d'un décès en pré hospitalier.
16:00 - 16:20 La Mort inopinée du nourrisson. Odile PIDOUX (PH) (Conférencier, Montpellier)
16:20 - 16:40 Annoncer un décès à un enfant. Sophie BÉZIER (Psychologue) (Conférencier, Rouen)
16:40 - 17:00 Quand mettre un obstacle médico légal ? Pauline SAINT MARTIN (PUPH, chef de service) (Conférencier, Tours)
Salle 241

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CC19
16:00 - 17:30

Conférence
Le risque infectieux
Environnement, Infectiologie - Sepsis, Qualité

Modérateurs : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Cette session vous donnera les bonnes pratiques à propos du risque infectieux, aussi bien aux Urgences qu'en extra-hospitalier.
16:00 - 16:22 Gérer l'hygiène en pré hospitalier. Samuel MERCIER (Faisant fonction de cadre de santé) (Conférencier, Paris)
16:22 - 16:44 Gestion du risque infectieux aux Urgences.
16:44 - 17:06 Les hémocultures contaminées. Raphael CLERE-JEHL (MCU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
17:06 - 17:28 Pathologies infectieuses émergentes : et si on faisait le point ? Hélène COIGNARD (Médecin) (Conférencier, Lyon)
pas dispo le 6
Salle 242A

"Vendredi 06 juin"

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SI19
16:00 - 17:00

Session Interactive
Fièvre de l'enfant : quand s'inquiéter? Quand explorer ?
Infectiologie - Sepsis, Pédiatrie

Coordonnateur : Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
L'inégalable fièvre de l'enfant : entre prise de décision, pièges diagnostiques et stratégies optimales – testez vos réflexes!
16:00 - 17:00 Fièvre de l'enfant : quand s'inquiéter? Quand explorer ? Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
Salle 243

"Vendredi 06 juin"

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CM13
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Je n'ai toujours pas compris
Jeunes, Physiologie

Modérateurs : Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon), Judith GORLICKI (Médecin) (Bobigny)
Coordonnateur : Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Simple, basique ? Pas si sûr. La coagulation, les ions on s'y perd souvent. Venez éclaircir vos idées sur un sujet du quotidien et sortez de cette session en vous disant ça y est, j'ai enfin compris !
16:00 - 16:15 L'hyponatrémie. Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
16:15 - 16:30 L'acidose. Alexis FREMERY (M.D.) (Conférencier, Cayenne, Guyane française)
16:30 - 16:45 La coagulopathie.
16:45 - 17:00 L'hyperkaliémie. Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
Salle 251

"Vendredi 06 juin"

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CLM13
16:00 - 17:30

Communications Libres Médecins
Urgences neurologiques, santé mentale et prévention
Epidémiologie, Evaluation Services d'Urgences, Infectiologie - Sepsis, Neurologie, Psychiatrie

Modérateurs : Nicolas JUZAN (medecin) (Paris), Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
16:00 - 16:12 #44358 - CP093 Évaluation d'un algorithme de diagnostic simplifié en cas de suspicion d'hémorragie sous-arachnoïdienne non traumatique dans le service des urgences : étude transversale multicentrique.
CP093 Évaluation d'un algorithme de diagnostic simplifié en cas de suspicion d'hémorragie sous-arachnoïdienne non traumatique dans le service des urgences : étude transversale multicentrique.

Introduction : Les hémorragies sous-arachnoïdiennes (HSA) sont une cause de céphalée rare, mais parfois mortelle. Afin de les diagnostiquer, les recommandations proposent de réaliser un scanner cérébral et en cas de négativité, une ponction lombaire. Cependant, une stratégie simplifiée basée sur le score d’Ottawa et un angioscanner cérébral permettrait d’éviter la ponction lombaire pour des céphalées apparues depuis moins de 24 heures tout en garantissant une exclusion sûre du diagnostic. L'objectif de cette étude était d’évaluer la sécurité de cet algorithme. Méthode : Il s’agissait d’une cohorte rétrospective multicentrique ayant inclus des patients adultes admis dans quatre structures d’urgences pour une céphalée aiguë entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2023. L’algorithme était appliqué sur la cohorte. Le critère d'évaluation principal était le taux de faux négatifs d'HSA manqués lors du bilan initial ou lors des 30 jours de suivi. N° IRB 2019/64. Résultats : Parmi les 1318 patients, 4,4% [IC 95% = 3,34% - 5,69%] (n=58/1318) avaient une HSA, le taux d’échec de la stratégie simplifiée était de 0,10% [IC 95% = 0,00% - 0,55%] (n=1/1009), la sensibilité était de 98,28% [IC 95% = 90,76% - 99,96%] et la valeur prédictive négative de 99,89% [IC 95% = 99,27% - 100,00%]. Conclusion : La stratégie diagnostique simplifiée chez les patients suspects d’HSA permettrait d’exclure de façon sécurisée le diagnostic tout en permettant une rationalisation des examens complémentaires.

aucun
Rayana CHIRARA (Angers), Pauline RAVON, Thomas SALOUX, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET
16:12 - 16:24 #44411 - CP094 Les structures des urgences au cœur des prises en charge neurovasculaires : état des lieux à l’échelle d’une région.
CP094 Les structures des urgences au cœur des prises en charge neurovasculaires : état des lieux à l’échelle d’une région.

Introduction : L’AVC est une pathologie couramment prise en charge dans les Structures des Urgences (SU) et consommatrice de moyens humains et techniques. Par ce travail, nous souhaitons, sous l’impulsion de la filière neurovasculaire du réseau régional des urgences, décrire le parcours des patients victimes d’AVC, de la survenue des symptômes à leur traitement, les services de régulation (Samu) et d’urgences étant au cœur de l’organisation des premiers soins.   Matériel et méthode : Etude observationnelle descriptive prospective multicentrique, régionale comprenant deux périodes d’inclusion de 15 jours par an, reconductibles 3 ans. Les deux premières périodes étaient en mai et octobre 2024. Sont inclus tous les patients majeurs présentant un AVC (Ischémique, hémorragique) ou un AIT admis en SU. Les données sont issues du dossier médical du patient et comprennent les différents horaires (début des troubles, régulation, admission), score NIHSS, imagerie, traitement et sa nature, ainsi que la présence d’un avis neurovasculaire. Résultats :  Sur les deux périodes, 522 patients ont été inclus par les 37 établissements participants : 315 AVC ischémiques, 57 AVC hémorragiques et 144 AIT. Les patients arrivant dans un centre avec UNV étaient plus régulés (p=0.004), à l’inverse les patients arrivant dans un centre sans UNV arrivaient plus souvent par leurs propres moyens (p=0.007). Le score NIHSS était retrouvé dans 54% des cas et tendait à être plus élevé dans les centres disposant d’une UNV : 12 [1 ;17] versus 8 [2 ;16]. Dans tous les centres l’avis NV était significativement plus demandé (p<0,001) lorsqu’il s’agissait d’un AVC ischémique (94,9 %) vs AVC hémorragique (83,3 %) et AIT (70,7%).​ L’outil de télémédecine a été utilisé pour 2 % des patients. Parmi les patients avec AVC ischémique, 37 (12%) ont bénéficié d’une thrombolyse intraveineuse, avec un délai admission-injection médian de 92 minutes. Les thrombolyses ont été réalisées dans les SU pour 47% des patients. Quatorze patients (4%) ont bénéficié d’une thrombectomie. Conclusion : Bien que l’AVC reste une pathologie assez codifiée dans sa prise en charge, les pratiques restent perfectibles : score NIHSS, délais d’imagerie et d’administration des thérapeutiques, nombre d’avis neurovasculaires. Ces résultats permettent de déterminer quels axes de travail pourront être prioritaires dans la filière neurovasculaire régionale et seront confirmés et enrichis par les données de mai 2025 pour le congrès.

Aucun
Pascale CAVALLI (Riorges), Cécile RICARD, Mathys WOHL, Emilie LAUNET, Cécile VALLOT, Julie FREYSSENGE, Bureau Avc URG'ARA
16:24 - 16:36 #43992 - CP095 Analyse épidémiologique des diplopies en structure d’urgences générales adultes.
CP095 Analyse épidémiologique des diplopies en structure d’urgences générales adultes.

Introduction : La diplopie se définit par la perception de deux images distinctes d’un seul objet et représente un motif fréquent de consultation dans les structures d'urgences (SU). Malgré l'importance clinique de la diplopie, peu d'études épidémiologiques approfondies sont disponibles. L’objectif de cette étude est de décrire l’épidémiologie de la diplopie dans des SU générales adultes. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle, bicentrique, incluant tous les patients majeurs consultant pour diplopie dans des SU de deux centres hospitaliers universitaires durant la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023. L’objectif principal était de décrire les caractéristiques cliniques et la prise en charge des patients consultant pour diplopie dans une SU. L’objectif secondaire était de comparer les données selon que la diplopie soit mono ou binoculaire. Résultats : Au total, 788 patients ont été inclus dans notre étude, parmi lesquels 95% présentaient des diplopies binoculaires. La moyenne d’âge des patients était de 60 ± 18 ans et 54% étaient des hommes. Sur le plan clinique, 40% avaient une paralysie oculomotrice et 21 % présentaient un autre déficit neurologique associé comprenant les vertiges. Sur le plan paraclinique, 90% patients ont bénéficié d'une imagerie cérébrale et 14% un test de Lancaster. Parmi les diplopies binoculaires, 33% ont révélé des microangiopathies et 19% des accidents vasculaires cérébraux (AVC). La comparaison selon le type de diplopie ne retrouve pas de différence en termes de présence d’un antécédent d’hypertension artérielle (p=0,71), d’antécédent d’AVC, d’accident ischémique transitoire ou d’infarctus du myocarde (p=0,66), d’antécédent de diabète (p=0,22) ou de tabagisme (p=0,88), d’antécédent de diplopie (p=0,90). Concernant l’examen clinique, il n’existait pas non plus de différence sur la présence d’un déficit sentivito moteur (p=0,92) ou de vertiges (p=0,11) associés. Les diplopies binoculaires bénéficiaient d’une imagerie cérébrale dans 92% des cas contre 48% pour les diplopies monoculaires (p < 0,01). Conclusion : Les patients consultant en SU pour diplopie présentent majoritairement une diplopie binoculaire. La plupart bénéficie d’un examen d’imagerie cérébrale en urgence dont près de la moitié des patients présentant une diplopie monoculaire. Ces résultats mettant en avant la nécessité d’un examen clinique approfondi pour juger de l’indication et du type d’examen complémentaire.

Aucun
Valentine COFFIN (Nimes), Jean-François VIGNEAU, Oliver RAYNAUD, Pauline MARCHETTO, Fabien COISY, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
16:36 - 16:48 #43964 - CP096 Santé mentale et consommation de substances des internes en médecine d'urgence: étude longitudinale de 6 mois.
CP096 Santé mentale et consommation de substances des internes en médecine d'urgence: étude longitudinale de 6 mois.

Introduction : La santé mentale et les habitudes de consommation des médecins représentent des enjeux majeurs de santé publique. Les urgentistes, en raison des défis uniques de leur environnement, y sont particulièrement vulnérables. Malgré une prise de conscience croissante, peu d’études ont exploré l'impact d’une période de travail aux urgences sur la santé mentale des médecins en formation. Méthode et matériel : Cette étude a été réalisée sur une période de 2 ans en hôpital universitaire et s’appuie sur des approches quantitatives et qualitatives. Des internes en formation aux urgences ont été recrutés de novembre 2020 à mai 2022. Ils ont répondu à deux questionnaires à respectivement 0 (T0) et 6 mois (T6) de leurs débuts de tournus, évaluant leurs habitudes de vie et de consommation, ainsi que leur bien-être psychologique à l'aide d’échelles validées comme le score de Maslach (MBI), le Hospital Depression and Anxiety Scale (HAD), ou encore le Pittsburg Sleep Quality Index (PSQI). Des entretiens semi-structurés menés par un psychiatre ont ensuite été proposés aux participants volontaires. Résultats : Parmi les 47 internes ayant complété T0, 31 ont également participé à T6. Les résultats révèlent des évolutions du bien-être psychologique : l’épuisement émotionnel (EE) et la dépersonnalisation (DP), sous-scores du MBI, ont augmenté (EE médiane de 18 à 21, p=0,03 ; DP médiane de 9 à 11, p=0,01). Les scores d’anxiété du HAD ont légèrement diminué (p=0,01) alors que ceux de la dépression se sont aggravés (p=0,02). Le PSQI a montré une détérioration (médiane de 4 à 5, p=0,01). Aucun changement statistiquement relevant n’a été observé concernant l'usage de substance ou les habitudes de vie. 9 participants ont pris part aux entretiens semi structurés, qui se sont orientés autour de 5 thématiques : la gestion du flux, les horaires irréguliers, la qualité de l’encadrement, la charge émotionnelle et la prise en charge des patients. Ils ont permis de pondérer les réponses des questionnaires. Conclusion : Après 6 mois de travail aux urgences, des changements statistiquement significatifs, mais cliniquement modestes, ont été observés dans la santé mentale des internes. Une atmosphère de soutien et un encadrement positif au sein du service contribuent à expliquer ces résultats relativement rassurants. Des études supplémentaires sur des périodes prolongées sont nécessaires pour caractériser l'impact du travail en médecine d'urgence sur la santé mentale des médecins.

Aucun
Noémie PAREJAS (Lausanne, Suisse), Nicolas BEYSARD, Michaël SARAGA, Pierre-Nicolas CARRON
16:48 - 17:00 #44088 - CP097 Activités de prévention dans les services d’urgences : quelle place dans la prise en charge et quel rôle pour les soignants ? Une étude qualitative.
CP097 Activités de prévention dans les services d’urgences : quelle place dans la prise en charge et quel rôle pour les soignants ? Une étude qualitative.

Introduction : Les urgences accueillent une population croissante, parfois éloignée du système de soin et concernée par des actions préventives. Bien que les activités générales de prévention en santé publique soient recommandées dans tous les services de soins et par tous les professionnels de santé, il n'existe pas de consensus sur leur place et leurs modalités d‘organisation dans les services d’urgences, et des interrogations subsistent sur le rôle des soignants pour ces activités. Au cours d’une étude évaluant l’aide au sevrage tabagique (PROSCEED), une recherche qualitative a permis d’analyser la perception des soignants sur leur rôle ainsi que sur la place de l’activité de prévention dans les services d’urgences. Matériel et Méthode : Selon le cadre de la théorie ancrée, une étude qualitative a été menée auprès d’aides-soignant-e-s, infirmier-e-s et médecins présents dans un service d’urgences pendant l’étude PROSCEED. Des entretiens collectifs semi-dirigés ont été menés par un ou deux enquêteurs formés puis retranscrits, codés et analysés par deux investigateurs indépendants. Résultats : Trois entretiens collectifs ont regroupé un total de 15 soignants (8 médecins, 6 infirmier-e-s, 1 aide-soignante). Trois thèmes principaux ont été abordés. La prévention était perçue comme une pratique secondaire, voire paradoxale, éloignée des missions des services d’urgences et relevant davantage de la médecine ambulatoire. Elle n’était pas systématiquement réalisée et il existait une variabilité de thématiques abordées, de moyens utilisés et de patients sollicités. La systématisation des actions de prévention nécessiterait une structuration par des protocoles adaptés afin de les intégrer à la pratique courante. Le manque de visibilité sur l’impact des actions constituerait une limite pour les soignants, qui reconnaissaient cependant leur responsabilité envers les patients les plus isolés et percevaient une valorisation professionnelle lorsqu’ils participent à ces actions. Conclusion : Les activités de prévention n’étaient pas perçues comme prioritaires dans les services d’urgences. Les mettre en place nécessiterait une organisation structurée en leur attribuant une place identifiée et en définissant des populations et des thématiques cibles. La connaissance de l’effet des actions préventives sur les patients, notamment les plus isolés, pourrait renforcer la participation des soignants.

Aucun
Audrey SALLENDRE (Paris), Caroline BLANCHET, Leonard MATHON, Myriam AWAD, Marie-Caroline RICHARD, Adrien LABORIE, Judith LEBLANC, Anne-Laure PHILIPPON
17:00 - 17:12 #44033 - CP098 Mise au point d’un modèle incluant le lactate du LCR pour prédire la nature bactérienne d’une méningite chez l’adulte.
CP098 Mise au point d’un modèle incluant le lactate du LCR pour prédire la nature bactérienne d’une méningite chez l’adulte.

Introduction : Devant un tableau de méningite, la décision de débuter l’antibiothérapie aux urgences peut être guidée par la cytologie et la biochimie du LCR. L’utilité du lactate du LCR en association aux autres marqueurs biochimiques et cytologiques est insuffisamment connue. Ce travail visait à établir un score prédictif de méningite bactérienne (MB) basé sur des données biochimiques du LCR, incluant le lactate, la cytologie du LCR, et la numération formule sanguine. Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique portant sur les patients ayant eu une ponction lombaire dans un service d’urgences adultes entre 2016 et 2023, avec dosage du lactate rachidien, ayant plus de 5 leucocytes/mm3 de LCR. Les patients ont été classés selon la présence ou l’absence de MB. Les variables ont été évaluées comme variables continues avec des modèles additifs généralisés. Les taux de faux positifs et de faux négatifs des modèles étaient mesurés pour une probabilité prédite de MB inférieure ou égale à 0.05. Les aires sous la courbe (AUC) et pourcentages sont indiqués avec leur intervalle de confiance à 95 %. Résultats : 360 patients ont été inclus, d’âge médian (Q1-Q3) 38 (30-59) ans, incluant 35 patients avec MB. Le modèle multivarié retenu pour identifier une MB comportait la protéinorachie, la lactatorachie, le rapport glycorachie/glycémie et les polynucléaires sanguins. Son AUC était 0,99 (0.98-1.00). Pour une probabilité prédite de MB inférieure ou égale à 0.05, le taux de faux négatifs était de 0% (0 %-7%) et le taux de faux positifs de 10 % (0 %-11%). Si la décision d’antibiothérapie aux urgences avait été guidée par une probabilité prédite de MB supérieure à 5 %, 5 patients ayant une MB auraient reçu une antibiothérapie à dose méningée aux urgences alors qu’ils n’en ont pas eue en pratique, et un patient n’ayant pas de MB n’aurait pas reçu d’antibiotique à dose méningée alors qu’il en a reçu aux urgences. Un outil a été mis en ligne pour calculer, pour un patient donné, sa probabilité de MB. Conclusion : Nous avons mis au point un modèle prédictif de MB, basé sur la protéinorachie, la lactatorachie, le rapport glycorachie/glycémie et le nombre de polynucléaires neutrophiles sanguins. Ce modèle pourrait être utilisé pour calculer la probabilité de MB pour un patient donné. Une probabilité supérieure à 5 % inciterait à débuter l’antibiothérapie aux urgences. Une étude rétrospective de validation externe est en cours.

Aucun
Yan LAMBERT (Nantes), Géraldine LE NABAT, Mathilde PAPIN, Quentin LE BASTARD, Anthony CHAUVIN, François JAVAUDIN, Eric BATARD
17:12 - 17:24 #44015 - CP099 Évaluation des facteurs de risque associés au saignement intracrânien dans le traumatisme crânien léger du sujet âgé.
CP099 Évaluation des facteurs de risque associés au saignement intracrânien dans le traumatisme crânien léger du sujet âgé.

Introduction : Le traumatisme crânien léger (TCL) est la principale cause de consultation au service d’accueil des urgences (SAU) chez les personnes âgées de plus de 75 ans. Selon les recommandations, la majorité de ces patients devraient bénéficier d’une tomodensitométrie cérébrale (TDMc), bien que la prévalence des saignements intracrâniens (SIC) dans cette population soit faible. L’identification de nouveaux facteurs prédictifs, tel que la localisation de l’impact cutané, semble être un critère prometteur pour prédire le risque de SIC. Objectif : L’objectif de cette étude est de rechercher des critères prédictifs de SIC permettant d’éviter une TDMc systématique chez les personnes âgées après un TCL. Méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, réalisée au SAU du CHU de Beaujon entre 2019 et 2021. Les patients inclus avaient 75 ans ou plus et ont bénéficié d’une TDMc à la suite d’un TCL. La présence de SIC, de fractures, et la nécessité d'intervention neurochirurgicale ou d'hospitalisation ont été recherchées. Une régression logistique multivariée a été utilisée pour évaluer les facteurs associés au SIC. Les critères associés au SIC ont été combinées afin de construire un modèle prédictif. Résultats : Sur 1234 dossiers inclus, 566 ont été analysés, 70% étaient des femmes. Parmi eux, 10 % présentaient un SIC, et seulement 2 ont nécessité une intervention neurochirurgicale. Plusieurs modèles ont été construits et combinées à partir des facteurs associés au SIC. Le Modèle 1 (localisation de l’impact frontal, occipital, temporo-pariétal) a obtenu une AUC de 0,633 (IC95% : 0,559-0,706), le Modèle 2 (symptômes post-commotionnels) une AUC de 0,650 (IC95% : 0,583-0,717). Ensuite le Modèle 3 (combinaison des critères des Modèles 1 et 2) une AUC de 0,758 (IC95% : 0,694-0,822). Le Modèle 4, intégrant la présence de fracture et la décision d’hospitalisation, a montré une AUC de 0,803 (IC95% : 0,742-0,865). Enfin, le Modèle 5, incluant le sexe biologique au modèle 4 retrouve une AUC de 0,815 pour les hommes (IC95% : 0,759-0,872). Conclusion : Les modèles prédictifs intégrant les symptômes post-commotionnels et la localisation de l’impact cutané ont montré une performance correcte pour prédire les SIC. L’ajout de critères comme la présence de fractures et la décision d’hospitalisation améliore encore cette performance, et une susceptibilité accrue chez les hommes pour les SIC a été observée.

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Valentin FIALHO (Angers), Prabakar VAITTINADA AYAR
Salle 252A

"Vendredi 06 juin"

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AM 33
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Diagnostiquer et comprendre les troubles visuels d’origine neurologique aux Urgences
NEW, Neurologie

Coordonnateur : Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Nemours)
Conférenciers : Leila BENTAMRA (Neurovasculaire) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Nemours)
Nommer et situer les structures anatomiques des voies visuelles cérébrales
Nommer et définir les signes cliniques ophtalmo- neurologiques : anisocorie, diplopie, ptosis, etc. -relier les signes cliniques aux étiologies possibles
Salle 252B

"Vendredi 06 juin"

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AMS 01
16:00 - 17:30

Atelier Medico-Soignants
Limitation et arrêt des thérapeutiques en urgence chez l’adulte
Ethique, Sédation

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
Présentation des spécificités des situations de limitation des thérapeutiques en urgence chez l’adulte en pré et en intra hospitalier (SAMU, SMUR, urgences) :
- Modalités de la prise de décision
- Communication avec les proches
- Elaboration et mise en pratique du projet de soins - Situations pratiques
Salle 253

"Vendredi 06 juin"

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AM 34
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Prise en charge des tachycardies à complexes larges
NEW, Cardiologie - Autre

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Reconnaître l’origine d’une tachycardie à complexes larges
Connaître les traitements en urgence
Savoir pendre en charge un orage catécholaminergique.
Salle 343

"Vendredi 06 juin"

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AMS 23
16:00 - 17:30

Atelier Medico-Soignants
Gestion des flux aux Urgences
NEW, Organisation Services d'Urgences

Coordonnateur : Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris), Edouard LANSIAUX (Interne) (Conférencier, Lille)
À ce jour, la communauté scientifique médicale commence tout juste à explorer la façon dont les médecins prennent en charge plusieurs patients simultanément. Avec l’augmentation du volume, de la complexité et de l’acuité des soins cliniques dans les environnements multipatients, la probabilité que les professionnels débutants se voient confier la gestion du flux au sein des services d’urgence augmente. D'après une étude récente, les novices ont tendance à se focaliser sur des patients individuels dans un système multi-patients, les professionnels expérimentés ne leur confiant la gestion de plusieurs patients que lorsque les novices ont prouvé leur aptitude à gérer des cas individuels spécifiques. Toutefois, si les novicesne possèdent pas d'expérience dans la gestion de plusieurs patients, ils ne pourront acquérir la compétence essentielle des soins multipatients que plus tard dans leur formation. Il est donc nécessaire de trouver des vecteurs de transmission, comme le jeu, à ces fins.
Salle 351

"Vendredi 06 juin"

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AM 36
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Optimisation du flux et sécurisation des soins dans les structures d’urgence grâce à l’eSante et à l’intelligence artificielle.
NEW, Organisation Services d'Urgences

Coordonnateur : Daniel Aiham GHAZALI (Coordonnateur, Amiens)
Conférenciers : Emilien ARNAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Amiens), Daniel Aiham GHAZALI (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Amiens)
Comment utiliser un outil pour naviguer, analyser et valoriser ses données ?
Comment utiliser les données pour piloter l’organisation de son service d’urgence ?
Comprendre les algorithmes d’intelligence artificielle: principes simples de
fonctionnement, quelques exemples concrets
Comment assurer la garantie humaine lors du déploiement et de l’utilisation des outils connectés : biais, stabilité des données, ...
Salle 352A

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AMS 25
16:00 - 17:30

Atelier Medico-Soignants
Mieux communiquer : soyons constructifs, désamorçons les conflits
NEW, Communication, Management

Coordonnateur : Caroline OBERLIN (Coordonnateur, Strasbourg)
Conférencier : Caroline OBERLIN (Consultante) (Conférencier, Strasbourg)
-Savoir exprimer ses attentes de manière constructive
-Distinguer faits, ressentis et opinions
-Développer son assertivité
Salle 353

"Vendredi 06 juin"

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CM14
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Le sepsis en 2025, quoi de neuf ? 
Infectiologie - Sepsis, Physiologie, Thérapeutique

Modérateurs : Julie CONTENTI (Medecin) (Nice), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur : Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
En attendant les prochaines recommandations, nous discuterons physiopathologie, dépistage et avenir dans la prise en charge des patients septiques.
16:00 - 16:15 Mieux comprendre pour mieux traiter : les bases physiopathologiques. Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
16:15 - 16:30 Comment je le dépiste ? . Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
16:30 - 16:45 Vers une approche personnalisée du sepsis. Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
16:45 - 17:00 Quelles nouveautés attendre de la SSC 2025 ? Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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AMS 15
16:00 - 17:30

Atelier Medico-Soignants
Facteur Humain et travail en équipe en situation de NOVI
NEW, Catastrophe SSE CUMP, Communication

Coordonnateur : Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Comprendre et percevoir les éléments de facteurs humains sources d’erreur ou de performance
collective en situation NOVI
- Impact des biais cognitifs sur la conscience de situation et les prises de décisions
- Impact du stress sur la capacité de travail et de raisonnement, la communication, et le
travail en équipe
Proposer des outils d’aide à la gestion :
- Stress
- Optimisation de l’organisation sur intervention
- Ergonomie du PMA/PRV
- Communication en équipe et interservice
- Aides cognitives et check list
Salles 221-222-223