Jeudi 05 juin |
08:30 |
"Jeudi 05 juin"
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DPC01
08:30 - 12:30
Session Urgences DPC et Formations identifiant 6429
Les Grands Evénements : prêt à relever le défi ?
DPC N°64292325016 session 25.003
Niveau 3
Conférenciers :
Fouzia HEIRECHE (PH) (Conférencier, Marseille), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Conférencier, Paris)
=> Salle exclusivement réservée aux personnes inscrites à cette session DPC
Orientation prioritaire no 9 : Préparation et organisation coordonnée, civile et militaire, de la réponse aux situations sanitaires exceptionnelles (SSE) et prise en charge somatique et psychique des victimes induites
Public visé : Médecin urgentiste
Prérequis : aucun
Déroulé pédagogique : analyse des besoins, pré-test, post-test, questionnaire de satisfaction, émargement.
Connaître les principes de mise en œuvre du plan ORSEC NOVI et du dispositif ORSAN en présence de multiples victimes en préhospitalier, Connaître les modalités de déclenchement du Plan Blanc et le rôle du Directeur médical de crise ,Connaître l’organisation de la chaine médicale préhospitalière, les principes, Connaître les outils de la traçabilité et les enjeux de l’identitovigilance, Connaître les différents types de risques lors de manifestation rassemblant une foule nombreuse, et les modalités spécifiques de prise en charge selon le type d’événement, Connaître les modalités et principes de mise en œuvre du Damage control en extrahospitalier et en intra-hospitalier.
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Salle 352A |
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"Jeudi 05 juin"
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DPC02
08:30 - 12:00
Session Urgences DPC et Formations identifiant 6429
Trauma du genou DPC N° 64292325022 session 25.001 sous réserve de validation
Niveau 3
Conférenciers :
Maurice RAPHAËL (médecin urgentiste) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
=> Salle exclusivement réservée aux personnes inscrites à cette session DPC
Orientation no 227: Traumatologie courante d’urgence
Public visé : Médecin urgentiste
Prérequis : aucun
Déroulé pédagogique : analyse des besoins, pré-test, post-test, questionnaire de satisfaction, émargement.
Connaître les éléments anatomiques et fonctionnels utiles à la recherche du diagnostic
Connaitre les lésions traumatiques les plus courantes et les principaux pièges
Savoir examiner un genou traumatique de l’interrogatoire à l’examen clinique
Connaître la place de l’imagerie et son interprétation dans le cadre des urgences
Savoir orienter le traitement initial : quelle immobilisation ? Place du traitement chirurgical ? Quand et pourquoi réaliser une ponction articulaire ?
Savoir organiser le parcours post urgences
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Salle 353 |
08:45 |
"Jeudi 05 juin"
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CM04
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Les 15 premières minutes de l'arrêt cardiaque
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pathologie circonstancielle, Pédiatrie, Traumatologie
Modérateurs :
Florence DUMAS (PUPH) (Paris), Daniel JOST (Responsable section scientifique) (PARIS)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Dans l'arrêt cardiaque, chaque minute compte mais probablement que les 15 premières comptent double : une session vitale !
08:45 - 09:07
Rôle du médecin correspondant du SAMU.
Marie-Annick HIDOUX (Médecin) (Conférencier, Gap)
09:07 - 09:29
Arrêt cardiaque traumatique .
Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
09:29 - 09:51
Arrêt cardiaque du nouveau-né.
Morgan RECHER (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lille)
09:51 - 10:13
Arrêt cardiaque hypotherme .
Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
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Amphi Bleu |
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CC13
08:45 - 10:15
Conférence
Urgences vitales de la 1ère heure : le meilleur des JTI
Neurologie, Pathologie circonstancielle, Pédiatrie, Traumatologie
Modérateurs :
Anne-Dominique CURUNET-RAOUL (Medecin) (Brest), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Les JTI de Rennes, Urgences vitales la première heure ont été un vrai succès. Venez voir le meilleur du meilleur de ces journées thématiques.
08:45 - 09:00
Détresse respiratoire aiguë : oxygénation, ventilation ou les deux ?
Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
09:00 - 09:15
Approche micro-circulatoire de l'état de choc.
Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
09:15 - 09:30
Coma de l'enfant.
Christelle EL HAGE (PH) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Relever, immobiliser, transporter un traumatisé sévère.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
09:45 - 10:00
L'électrisé.
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
10:00 - 10:15
Organisation du déchocage R. Genre-Grandpierre (Nîmes).
Romain GENRE GRANDPIERRE (RUF Urgences) (Conférencier, Nîmes)
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Amphi Havane |
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CLM07
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Syndromes coronariens aigus : mon cœur souffre
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Modérateurs :
Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble), Nicolas DESSEIGNE (Médecin) (Saint Etienne)
08:45 - 08:57
#44454 - CP048 Impact du déséquilibre glycémique lors de la prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST.
CP048 Impact du déséquilibre glycémique lors de la prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST.
Le déséquilibre glycémique, notamment l'hyperglycémie, joue un rôle primordial dans la prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+). Des études ont démontré que l'hyperglycémie est associée à une augmentation.
But :
Etudier les caractéristiques évolutives des patients en hyperglycémie lors de la prise en charge initiale d’un SCA ST+.
Méthodes : Etude monocentrique sur 14 ans. Inclusion des patients admis aux urgences pour un SCA ST+ traités par fibrinolyse.
L’hyperglycémie a été retenue à partir de 10 mmol/L de glycémie veineuse.
Les patients ont été subdivisés en deux groupes :
* G+ : Hyperglycémie à l’admission
* G- : Normo-glycémie à l’admission
Etude comparative entre les 2 groupes.
Résultats :
Inclusion de 1089 patients avec 491 patients (45 %) dans le groupe G+ versus (VS) 598 (55%) dans G-. L’âge moyen était à 60+/-11 ans dans G+ et à 59 +/-11 ans dans G-.La prédominance masculine était plus marquée dans G-(genre-ratio= 6 VS 4.4) alors que les facteurs de risque cardiovasculaire prédominaient dans G+(%): Diabète (66 VS 34, p<0.001), Hypertension artérielle (52 VS 48, p=0.005), Tabac (57 VS 43, p=0.027), et Insuffisance rénale chronique (60 VS 40, p=0.03). En outre, l’échec de lyse, les complications et la mortalité étaient plus notés dans G+.
Conclusion :
Au cours de la prise en charge SCA ST+, l’hyperglycémie augmente le risque d'échec de lyse et d’évolution défavorable
Aucun
Héla BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Firas CHABAANE, Roua HAJJI, Abdelkader MALLEK, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
08:57 - 09:09
#44288 - CP049 Valeur pronostique du score ACTION ICU dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu sans sus décalage de ST aux urgences.
CP049 Valeur pronostique du score ACTION ICU dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu sans sus décalage de ST aux urgences.
La prise en charge intra hospitalière du syndrome coronaire aigu sans sus décalage du segment ST (SCA non ST+) repose essentiellement sur la stratification de risque avec recours au calcul des scores pronostiques.
L’objectif était d’étudier la valeur pronostique du score ACTION ICU en comparaison avec les scores GRACE et TIMI et ACTION ICU en termes de complications et de mortalité à court et à long terme.
Méthodes :
Etude rétrospective observationnelle sur 7 ans. Inclusion des patients admis pour la prise ne charge d’un SCA non-ST+ pris en charge aux urgences, diagnostic retenu sur un ensemble d’argument clinique et biologique et conformé par une angiographie.
Etude épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des SCA non-ST+ vus aux urgences avec comparaison de la valeur pronostique des trois scores GRACE, TIMI et ACTION ICU en termes de complications à court terme en intra hospitalier et de MACE à long terme à six mois.
Résultats :
Inclusion de 793 patients, âge moyen= 60 ± 12 ans, sexe ratio =1.45. Les facteurs de risque cardiovasculaires les plus fréquents étaient (%) : hypertension (57), diabète (42), tabagisme actif (30), la dyslipidémie (29.3) et l’antécédent de coronaropathie (28). Les principales complications survenant au cours de l’hospitalisation aux urgences n (%): œdème aigu des poumons dans 28 (3.5), trouble du rythme 15 (2), trouble de la conduction 7 (1), hypotension dans 4 cas (0.5) et le décès intra hospitalier dans 3 cas. La moyenne des scores TIMI, GRACE et ACTION ICU était respectivement de 2.5 ± 1.4, 105 ± 36 et le score et 4.5 ± 2.3.
Un score d’ACTION ICU supérieur à 5.5 était prédictif de complications en intra hospitalier avec une spécificité (Sp) à 77.39%, une sensibilité (Sp) à 80%, une AUC à 0.888, une p<0.01 et un IC 95% [0.836-0.941].
Un score GRACE supérieure à 110 était prédictif de complications en intra hospitalier avec une Sp à 57.32%, une Se à 76%, une AUC à 0.777, une p<0.01 et un IC95% [0.710-0.844].
Un score TIMI supérieur à 2.5 était prédictif de complications en intra hospitalier, avec une Sp à 52.32%, une Se à 62%, AUC à 0.599, une p<0.01 et une IC95% [0.521-0.677].
Conclusion :
Le score ACTION ICU est utile pour prédire le risque des complications au cours des hospitalisations permettant ainsi de rationaliser les indications des hospitalisations en milieu de soins intensifs.
Un score ACTION ICU supérieur à 5.5 était prédictif des complications intra hospitalières avec une bonne sensibilité et spécificité
Aucun
Héla BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Ibtissem BEN TAHER, Ines CHERMITI, Farah MANSOUR, Nissaf BOUDHRAA, Rahma DHOKAR, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
09:09 - 09:21
#44184 - CP050 Syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST : facteurs associés aux complications.
CP050 Syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST : facteurs associés aux complications.
Introduction : Le syndrome coronarien aigu sans sus-décalage persistant du segment ST (SCA non-ST+) est une cause fréquente d'admission aux urgences. La prise en charge efficace repose sur l'identification précoce des facteurs pouvant aggraver le pronostic, afin de réduire le risque de complications graves et d'améliorer les résultats cliniques.
Objectif : Déterminer les facteurs associés aux complications des SCA sans sus-décalage persistant du segment ST aux urgences.
Méthodes :
Etude prospective, observationnelle, pronostique menée sur 12 mois (Janvier2022-Décembre 2022). Inclusion des patients admis aux urgences pour un SCA non-ST+. Recueil des données épidémiocliniques, électrocardiographiques et thérapeutiques de ces patients. Identification des facteurs associés aux complications par une analyse multivariée.
Résultats :
Inclusion de 150 patients. L’âge moyen était 65±13 ans. Un genre-ratio de 3,55. Facteurs de risque cardiovasculaires (%) : tabagisme (53), HTA (51), le diabète (45), dyslipidémie (21) et coronaropathie (38).
La douleur thoracique était le principal motif de consultation (67%) et les équivalents angineux étaient (%) : épigastralgie (13), dyspnée (11), précordialgie (3), douleur d’un membre (4), palpitation (2) et douleur au niveau de la mâchoire (1). Le délai médian de consultation était de 12 heures. L’ECG était sans anomalie chez 5% des patients. Les moyennes des scores cliniques étaient : GRACE 157±42, TIMI 4±1 et Heart 7±1.
Les complications ont été notées chez 31% des patients : œdème aigu du poumon (17%), la fibrillation auriculaire (6%), la tachycardie ventriculaire (2%), le bloc auriculo-ventriculaire (2%), l’hypotension artérielle (2%), la fibrillation ventriculaire (0,7%) et le choc cardiogénique (0,7%). La mortalité intrahospitalière était de 4%.
L’analyse multivariée a permis d’identifier trois facteurs indépendants associés aux complications :
- Fréquence respiratoire ≥22cpm à l’admission (OR=2,54; IC 95% [1,23–5,27]; p=0,012
- Saturation pulsée en oxygène à l’admission≤90% (OR=6,67; IC95% [1,130–39,44] ; p=0,036)
- Score de GRACE≥150 (OR=2,54; IC 95 [1,15–5 ,62] ; p= 0,021).
Conclusion :
Les paramètres cliniques de base s'avèrent efficaces pour identifier les facteurs pouvant aggraver le pronostic des patients atteints de syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST. Une évaluation clinique minutieuse dès l'admission pourrait ainsi permettre une stratification précoce des risques et améliorer le pronostic.
Aucun
Siwar JERBI (tunisia, Tunisie), Oumaima BELFEKIH, Wifek BEN HMIDA, Amal HASSAD, Ines GUERBOUJ, Amine GOUBAA, Samir MARZOUGUI, Sami MAHFOUDHI
09:21 - 09:33
#44296 - CP051 Valeur pronostique du ‘Shock index’ dans l’infarctus de myocarde avec sus décalage de ST aux urgences : Etude de 1580 cas.
CP051 Valeur pronostique du ‘Shock index’ dans l’infarctus de myocarde avec sus décalage de ST aux urgences : Etude de 1580 cas.
Le Shock index (SI) est un score simple défini par le rapport de la fréquence cardiaque (cycles/minute) à l’admission et la pression artérielle systolique (PAS) en mmHg. Il est utilisé pour évaluer le pronostic des malades en situation critique tels que le choc hémorragique, le sepsis…
Objectif :
Evaluer la valeur pronostique du SI chez les patients admis aux urgences pour syndrome coronarien aigu avec sus décalage de ST (SCA ST+).
Méthodes :
Analyse d’un registre prospectif de SCA ST+ sur 14 ans. Non inclusion : PAS <90 mmHg. Evaluation du pronostic sur : La survenue d’un choc cardiogénique (CC) définit par l’association d’une hypotension artérielle (PAS inférieure à 90 mmHg) et un index cardiaque abaissé (inférieur à 2,2 litres/minute/m2) et la mortalité aux urgences. Calcul du SI, détermination des valeurs seuils en utilisant la courbe ROC (Receiver Operating Characteristic). Calcul de la sensibilité (Sp), spécificité (Sp), la valeur pédictive positive (VPP) et le rapport de vraisemblance (RV).
Résultats :
Inclusion de 1580 patients. Age moyen 60+/-12 ans. Sex-Ratio=5. La stratégie de reperfusion était basée sur la fibrinolyse dans 71% des cas. La survenue d’un CC était notée chez 108 patients. La mortalité était de 6%. La valeur seul de SI supérieur à 0,9 était prédictive de survenue de CC avec une sensibilité (se) de 40% spécificité (Sp) de 96 %, une valeur prédictive positive (VPP) de 50 %, une valeur prédictive négative (VPN)de 94% et un rapport de vraisemblance positif égale à 10. Un SI supérieur à 0,9 était prédictif de décès aux urgences avec une Se de 35%, Sp de 94 %, une VPP de 40 %, une VPN de 93% et un rapport de vraisemblance positif égale à 7.
Conclusion :
Le SI est un indice simple qui permet de prédire le pronostic des SCA ST+ dès le premier contact médical.
Aucun
Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Firas CHABAANE, Mohamed ZOUARI, Syrine KESKES, Raja FADHEL, Meriem KHAYAT, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
09:33 - 09:45
#44395 - CP052 Impact de l’assouplissements des délais dans les recommandations de 2017 sur la cinétique de prise en charge préhospitalière des SCA ST+. Etude RELAX-SCA.
CP052 Impact de l’assouplissements des délais dans les recommandations de 2017 sur la cinétique de prise en charge préhospitalière des SCA ST+. Etude RELAX-SCA.
Introduction
Les recommandations de l’ESC ont effacé en 2017 la notion de ‘early presenter’ et proposé un délai de réalisation d’angioplastie (ATL) de 120 min pour tous les patients. Nous nous sommes demandé si cet allongement du délai (vs 60 min dans les recommandions de 2012) avaient conduit à une dérive des délais de mise en œuvre de l’ATL
Méthode
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ <24h pris en charge en préhospitalier de 2003 à 2022
Exclusion : secondaires, traitement par thrombolyse, délais inconnus
Analyse des délais : temps Patient (TPat=douleur-appel), temps Urgentiste (TUrg=appel-hôpital), temps Cardiologue (TCard=hôpital-ATL) et temps d’ischémie total (douleur-ATL=TIT).
Recherche des points de rupture = coefficients passant d’une relation de régression (linéaire) stable à une autre (sur au moins 8 points)
Résultats
23735 patients inclus : 18850 (79%) hommes et 4827 (21%) femmes. Age médian : 60 (52-72) ans.
TPat médian : 60(25-157) min ; rupture de pente au S1 2016, avec poursuite d’une pente descendante
TUrg médian : 62(62-95) min ; rupture de pente avec inversion début 2018
TCard médian : 37(28-50) min baisse continuellement, sans rupture de pente
TIT médian : 190(141-296) min ; rupture de pente avec infléchissement en 2013
Conclusion
Les délais imputables aux patients en 2016 et aux urgentistes en 2018 augmentait quand le délai du cardiologue continuait de se réduire.
Aucun
Yves LAMBERT (VERSAILLES), François CHASSAING, Bérangère ARNOUX, Nada NAJI-HANNA, Marina LAFAY, Fadhila IRBOUH, Sophie BATAILLE, Frédéric LAPOSTOLLE
09:45 - 09:57
#44404 - CP053 Syndrome coronarien aigu sans élévation du segment ST aux urgences : Facteurs associés à l’insuffisance cardiaque.
CP053 Syndrome coronarien aigu sans élévation du segment ST aux urgences : Facteurs associés à l’insuffisance cardiaque.
Résumé
Introduction : Les syndromes coronariens aigus sans élévation du segment ST (SCA non ST+), représentent un enjeu de santé publique majeur en Tunisie. Ils sont associées à un risque significatif de complications, en particulier l'insuffisance cardiaque aigue (ICA), avec une mortalité élevée. L’objectif de notre étude était de déterminer les facteurs associés à l’ICA chez les patients admis aux urgences pour SCA non ST+.
Méthodes : Cette étude observationnelle, descriptive, prospective,et monocentrique a été réalisée au service des urgences de l'hôpital Mongi Slim à La Marsa sur une période de 17 mois. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans admis aux urgences pour SCA non ST+. Les patients en sepsis ou en état de choc hémorragique ont été exclus. Le critère de jugement principal était la survenue d’une ICA à court terme (aux urgences) et à moyen terme (à 6 mois).
Résultats : 245 patients ont été inclus dans l'étude. L'âge moyen des patients était de 63 ± 0,54 ans, avec des extrêmes de 27 et 93 ans. Une prédominance masculine a été observée avec un sex-ratio de 1,69. Parmi les patients, 87 % présentaient au moins un facteur de risque cardiovasculaire. L’ICA a été observée chez 16 % des patients à l'admission et chez 27 % des patients à 6 mois. En étude multivariée, les facteurs associés indépendants à’ICA à court terme ont été les antécédents de fibrillation atriale, d’insuffisance rénale , une CRP ≥ 10 mg/dl et une FEVG < 45 % avec respectivement (p= 0,001 ; OR ajusté= 5,32; IC95%[1,48-19,18]), (p= 0,006; OR ajusté= 5,51; IC95%[1,61-18,76]), (p=≤0,001 ; OR ajusté= 4,20 ; IC95%[1,61-10,97]). Les facteurs associés indépendants à 6 mois ont été l’antécédent de diabète et le traitement par diurétiques de l’anse avec respectivement (p= 0,002 OR ajusté = 4,04 ; IC95%[1,64-9,98]) et (p= 0,001 ;OR ajusté = 6,5 ; IC95%[2,39 -17,96]).
Conclusion : Ces résultats soulignent l'importance d'une prise en charge précoce et adaptée des patients à risque d’ICA, notamment ceux présentant des antécédents cardio-vasculaires et des marqueurs biologiques défavorables, afin d'améliorer leur pronostic à court et moyen terme.
Aucun
Wided BAHRIA, Waad SAIDI, Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Chadha CHAOUCH, Nourelhouda NOUIRA
09:57 - 10:09
#44473 - CP054 Syndrome coronarien aigu à faible risque: Validation externe du score HEART.
CP054 Syndrome coronarien aigu à faible risque: Validation externe du score HEART.
Introduction :
Le score HEART paraît être un moyen de valeur pour prédire la survenue des événements cardiaques majeurs indésirables (ECM) à un mois.
L’objectif de notre étude était d’étudier la validation externe du score HEART devant une faible suspicion de SCA aux urgences.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle menée sur une période de 13 mois réalisée au service des urgences d’un l’hôpital régional. Nous avons inclus des patients âgés de plus de 18 ans consultant les urgences pour une douleur thoracique aiguë non traumatique. Le score HEART a été calculé. Nous avons étudié la sensibilité, la spécificité, la VPP et la VPN Le critère de jugement principal était la survenue d’un ECM à un mois.
Résultats :
On a colligé une cohorte de 588 patients dans notre étude. L’âge moyen était de 54 ± 15 ans avec un genre ratio à 1,15. Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient : l’hypertension artérielle (36,1%), le diabète (30,6%), le tabagisme (11,7%), la dyslipidémie (11,4%), la coronaropathie (9,7%), la sédentarité (3,6%) et l’obésité (2,4%). Le suivi des patients à un mois a montré que sept patients (1,2%) ont eu un ECM (un décès, quatre infarctus du myocarde et deux syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST avec des troponines+). La valeur moyenne du score HEART était de 2,5 ± 1,59. Le score HEART avait un excellent pouvoir de discrimination avec une aire sous la courbe ROC à 0,981 (IC95% [0,963 ; 0,999], p<0,001) pour un excellent pouvoir de discrimination avec une aire sous la courbe ROC à 0,981 (IC95% [0,963 ; 0,999], p<0,001) pour une valeur seuil à 4,5. Sa sensibilité, sa spécificité et sa valeur prédictive négative étaient respectivement à 100, 89 et 100%.
Conclusion :
Le score HEART est un outil intéressant pour les patients à faible risque ischémique. Il permet de leur accorder le retour à domicile en toute sécurité sans le recours à des investigations supplémentaires.
AUCUN
Sana SELLAMI (Ariana, Tunisie), Manel KALLEL, Boutheina HAMMAMI, Emna REZGUI, Fayçal BEN AYCHA, Khedija ZAOUCHE
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Salle 252A |
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ATW01bis
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Douleur abdominale (la vésicule, les voie biliaires, l'intestin - grêle et colon - et l'appendice). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
La vésicule, mais aussi les voie biliaires, l'intestin (grèle et colon) et l'appendice...
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux Urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
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Salle 252B |
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ATW02bis
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
Doppler, mesures, débit, volémie, etc.
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
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Salle 253 |
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CC23
08:45 - 10:15
Conférence
Les prises en charge spécifiques en régulation
ARM, Psychiatrie, Psychologue, Régulation
Modérateurs :
Beatrice CLARE (ARM) (Tulle), Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Nantes)
Coordonnateur :
Beatrice CLARE (Coordonnateur, Tulle)
Sur les millions d'appels reçus au 15, certains peuvent êtres chronophages ou difficiles à prendre en charge de part leur complexité en terme de communication. Cette session permet une approche plus particulière des appels d'enfants, de sourds ou malentendants ainsi que la psychiatrie.
08:45 - 09:07
Les appels d'enfants.
Delphine PIERRE (Superviseur) (Conférencier, Orléans)
09:07 - 09:29
Le rôle du 3114, les spécialistes de la crise suicidaire.
Laure ROUGEGREZ (Psychiatre) (Conférencier, Lille)
09:29 - 09:51
Des IDE spécialisés en psychiatrie en régulation.
Kevin PEIRO (IDE PSY) (Conférencier, Bobigny)
09:51 - 10:13
Appels de sourds et malentendants.
Morgan ASSORIN (Agent de régulation 114) (Conférencier, Grenoble), Adrien ALLARD (agent de régulation du 114 Grenoble) (Conférencier, Grenoble)
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Salle 342A |
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"Jeudi 05 juin"
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AMS 12 A
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d’une prise en charge lors d’une naissance au domicile
Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Guillaume ESCOURROU (Praticien hospitalier néonatalogie) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l’accueil et la prise en charge d’un nouveau-né à la naissance (Algorithme ILCOR 2021) et les particularités lors d’une naissance inopinée hors maternité. Connaître et préparer le matériel nécessaire à l’accueil du nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Savoir évaluer l’état du nouveau-né à la naissance. Prise en charge optimale, décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l’équipe dans cette prise en charge
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Salle 343 |
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CC21
08:45 - 10:15
Conférence - Table ronde
Déléguation de tâches, protocole de coopération : radio anticipée, sutures simples, plâtre
Management, Profession - Métier
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
Coordonnateur :
Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Pour l'évolution de vos pratiques, venez échanger sur le thème des protocoles de coopération.
08:45 - 09:00
Les démarches de la mise en place d'un protocole de coopération au sein d'un service.
Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble), Marie-Astride MEYER
09:00 - 09:15
Point management : les obstacles à surmonter.
Magali GUERIN (Paramed) (Conférencier, Niort)
09:15 - 09:30
L'exemple d'une mise en place réussie.
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Conférencier, Toulon)
09:30 - 09:45
Et les protocoles locaux ? L'exemple du protocole local des ambulanciers de Lyon.
Aude PAGLIARIN (Conférencier, Lyon)
09:45 - 10:15
Débat avec l’ensemble des intervenants.
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Salle 351 |
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AMS 11 A
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Catastrophe SSE CUMP, Régulation, Triage
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Jimmy ROBERT (Médecin chef 3eme groupement) (Conférencier, Courbevoie)
Mesurer l’importance de la réflexion préalable des actions en cas de fusillade
Etablir une checkliste 5 premières minutes à la régulation // sur le terrain comme premier intervenant // comme DSM
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Salles 221-222-223 |
09:15 |
"Jeudi 05 juin"
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CM01
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
"Petite" traumatologie : petits bobos gros dégâts
Jeunes, Traumatologie
Modérateurs :
Richard CHOCRON (MCUPH) (Paris), Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur :
Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
La petite traumatologie nécessite une grande attention. Venez voir ou revoir les pièges les plus fréquents de la traumatologie des extrémités : au programme, le pieds, les plaies de la main et le poignet !
09:15 - 09:30
Aspect médico-légal en traumatologie.
Didier LEGEAIS (chirurgien urologue) (Conférencier, Grenoble)
09:30 - 09:45
Les pièges de la traumatologie du pied.
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
09:45 - 10:00
Les pièges des plaies de mains.
Maximilien THOMA (Chef de Service adjoint) (Conférencier, Bruxelles / Belgique, Belgique)
10:00 - 10:15
Les pièges de la traumatologie du poignet.
Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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"Jeudi 05 juin"
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BN01
09:15 - 10:15
Breaking News
Fake news, vrais dégâts : la science à l’épreuve de la désinformation
Coordonnateur :
Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
09:15 - 10:15
Fake news, vrais dégâts : la santé mondiale à l'épreuve de la désinformation.
Catherine BERTRAND-FERRANDIS (Fondatrice) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
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Salle 242A |
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"Jeudi 05 juin"
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SI17
09:15 - 10:15
Session Interactive
Scores en Médecine d’Urgence: less is more ou more is less
Jeunes
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Avec tous ces scores, on pourrait s'y perdre ! Venez apprendre ou ré apprendre l'intêret et les limites des scores que nous utilisons au quotidien.
09:15 - 10:15
Scores en médecine d’urgence: less is more ou more is less.
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
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Salle 242B |
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SI26
09:15 - 10:15
Session Interactive
Quiz : les pièges de la pharmaco
Infirmier, Thérapeutique
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Venez revoir les fondamentaux de la pharmaco pour l'infirmier.
09:15 - 10:15
Quiz : les pièges de la pharmaco.
Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
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Salle 243 |
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CM18
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Toxicologie
Pédiatrie, Toxicologie
Modérateurs :
Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny)
Coordonnateur :
Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Comment répondre aux défis posés par la diversité des substances toxiques (médicaments, drogues, produits chimiques) et les délais souvent critiques d’intervention.
09:15 - 09:30
Toxicologie et intoxication en pédiatrie.
Isabelle CLAUDET (Chef de service) (Conférencier, Toulouse)
09:30 - 09:45
Nouveaux toxiques et drogues de synthèse .
Pauline GILLERON (PH) (Conférencier, Créteil)
09:45 - 10:00
Soumission chimique.
Laurène DUFAYET (Médecin légiste) (Conférencier, Paris)
10:00 - 10:15
Intérêt des dosages ?
Luc-Marie JOLY (PU-PH) (Conférencier, Rouen)
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Salle 251 |
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FC11
09:15 - 10:15
Flash communications
Neurologie
Neurologie
Modérateur :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Rennes)
09:15 - 09:22
#43895 - FC081 Comparaison et analyse de la prise en charge des patients vertigineux dans les services d’accueil des urgences de Besançon et Pontarlier.
FC081 Comparaison et analyse de la prise en charge des patients vertigineux dans les services d’accueil des urgences de Besançon et Pontarlier.
Introduction : Le vertige est un symptôme complexe et fréquent, représentant 4% des consultations aux urgences, d’étiologies multiples, principalement de cause otologique-vestibulaire suivi des causes neurologiques en 4eme position, avec des prises en charges différentes entre les services d’accueil des urgences devant l’absence de protocole clairement établi. Le but de cette étude est d’établir une comparaison de la prise en charge des vertiges au sein des urgences de Besançon et Pontarlier.
Matériel et méthode : Étude observationnelle, descriptive, rétrospective, multicentrique réalisée du 1er janvier au 31 décembre 2023 dans les urgences de Besançon et Pontarlier (60 patients par centre).
Résultats : 120 dossiers ont été analysés, la population d’étude présentait des caractéristiques similaires entre les deux centres avec une population principalement féminine d’une moyenne d’âge de 56 ans avec comme principal antécédent l’hypertension artérielle. Le vertige était principalement d’apparition brutale, depuis moins de 24h avec une composante positionnelle, associé à des nausées et il ne s’agissait majoritairement pas d’un premier épisode. 78% des patients ont bénéficié d’une imagerie cérébrale : 81% d’IRM cérébral à Besançon, 85% de scanner cérébral à Pontarlier (p<0,001). Il y avait aux urgences de Besançon plus d’avis spécialisés réalisés auprès des neurologues (75% contre 43%, p<0,010) et des ORL (40% contre 0%, p<0,001) et un délai d’attente plus long (14 heures et 48 minutes contre 7h). A l’issue de leur prise en charge, 69% des patients n’avaient pas de diagnostic précis et 8% étaient atteint d’AVC.
Conclusion : Notre échantillon de population présentait des caractéristiques similaires aux données de la littérature française et internationale. Il existe pour une population similaire atteinte de la même pathologie vertigineuse une nette différence de prise en charge entre les centres. Plusieurs axes d’amélioration peuvent être envisagés notamment concernant la formation des médecins urgentistes à la pratique des manœuvres diagnostiques et libératrices des pathologies périphériques, l’application du HINTS Test aux urgences, l’organisation de consultations ORL post urgences ou encore l’optimisation de l’utilisation de la neuro-imagerie. Ses solutions doivent être développées en collaboration avec les spécialistes en ORL et en neurologie dans l’intérêt du patient et de sa pathologie.
aucun
Anaïs BORLE (Besançon)
09:22 - 09:29
#43953 - FC082 Evaluation de la sécurité d'une prise en charge ambulatoire des accidents ischémiques transitoires.
FC082 Evaluation de la sécurité d'une prise en charge ambulatoire des accidents ischémiques transitoires.
CONTEXTE Les AIT sont un motif fréquent de consultation aux urgences et constituent un problème majeur de santé publique en raison du risque de survenue ultérieur d’un AVC. Les patients victimes d’AIT subissent souvent d’importants retards dans la réalisation de divers examens en raison de la surcharge des urgences et de la disponibilité limitée des Neurologues. Urgentistes et Neurologues ont identifié plusieurs critères pour autoriser une prise en charge ambulatoire des AIT. Nous avons mené cette étude pour évaluer la sécurité de cette prise en charge.
OBJECTIF A Clermont-Ferrand, une filière de reconvocation en Neurologie a été mise en place pour encadrer la prise en charge ambulatoire des AIT après un passage aux urgences. L’objectif principal était d’évaluer la sécurité de cette filière en recherchant tout évènement neurologique ou cardiovasculaire survenant entre la sortie des urgences et la reconvocation en neurologie.
METHODE Nous avons réalisé une étude monocentrique rétrospective descriptive des patients ayant bénéficié de cette filière entre septembre 2021 et septembre 2023. Nous avons utilisé l’analyse de Kaplan-Meier comme méthode pour évaluer le critère de jugement principal. Nous avons recueilli des données socio démographiques, les antécédents médicaux, les traitements, le score ABCD2 et son détail, les résultats de l’électrocardiogramme et de l’imagerie cérébrale, les détails de la consultation en Neurologie, dont le diagnostic final retenu. En cas d’évènement, nous avons évalué les séquelles à l’aide du NIHSS et du mRS.
RESULTATS 186 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 64 ans. 53.7% étaient des femmes. Le score ABCD2 était de 2.9±1.3. Le temps médian de passage aux urgences était de 444 minutes. Huit patients ont présenté un événement. Le risque d’évènement post-AIT était de 2.7% à 30 jours, et de 3.2% à 90 jours. Le risque d’AVC post AIT était de 1.6% à 30 jours. Aucun des patients n’avait de séquelle à la fin du suivi. 12.9% des IRM réalisées retrouvaient un AVC constitué récent. Le délai médian de reconvocation en Neurologie était de 74 jours.
CONCLUSION Notre étude démontre le bénéfice d’une filière de reconvocation systématique des patients consultant pour AIT aux urgences. Malgré la survenue d’évènements, l’absence de séquelle chez les patients étudiés confirme la sécurité de notre protocole.
Aucun
Maëlig LE BERRE (clermont-ferrand), Sébastien CAMBIER, Xavier MOISSET, Julien RACONNAT, Anna FERRIER, Marie RAQUIN, Jeannot SCHMIDT, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
09:29 - 09:36
#43961 - FC083 Caractéristiques cliniques et paracliniques des patients pris en charge pour un AIT ou un AVC mineur aux urgences du CHU de Lille.
FC083 Caractéristiques cliniques et paracliniques des patients pris en charge pour un AIT ou un AVC mineur aux urgences du CHU de Lille.
Introduction : La prise en charge des accidents ischémiques transitoires (AIT) et des accidents ischémiques (AIC) mineurs a évolué ces dernières années tant sur le plan thérapeutique que sur les modalités organisationnelles. S’il n’existe pas à ce jour de recommandations formalisées sur la prise en charge de ces patients, la place de l’ambulatoire est de plus en plus discutée. L’objectif de notre travail était de préciser les caractéristiques cliniques des patients admis aux urgences du CHU de Lille pour un AIT et AIC « mineur » et d’évaluer nos modalités de prise en charge.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, unicentrique évaluant les patients admis aux urgences du CHU de Lille pour un AIT ou un AIC mineur entre mars et juin 2022. Trois sous-groupes de patients étaient identifiés et comparés : les patients qui avaient présenté un AIC mineur avec une symptomatologie persistante (AICp), ceux avec symptomatologie spontanément résolutive (AICr) et ceux qui avaient présenté un AIT. Déclarée au DPO.
Résultats : Sur une période de 4 mois nous avions inclus 105 patients. Les AIT représentaient 27% de la population, 80% d’entre eux avaient une présentation clinique dite « consensuelle ». Ils étaient vus aux urgences plus précocement que les AIC. Le score ABCD2 avait été réalisé chez 100% de ces patients dès les urgences mais seuls 70% d’entre eux ont eu une imagerie des vaisseaux aux urgences permettant d’évaluer avec plus de sensibilité leur risque de récidive. Une prise en charge ambulatoire a été proposée chez 40% de ces patients. Concernant les AIC, tous ces patients avaient été hospitalisés en UNV. Ils consultaient souvent plus tardivement et avaient un délai d’attente significativement plus important aux urgences. Seuls 40% d’entre eux ont été traités par une double antiagrégation. Grace au premier bilan étiologique réalisé aux urgences, une cause probable à l’évènement AIT/AIC a été retrouvée dans 25% des cas.
Conclusion: Notre étude, originale, portait sur un effectif et une durée assez restreints, elle a permis de collecter plus de 5 000 données. Elle a confirmé la grande hétérogénéité dans la prise en charge des AIT/ AIC mineurs. Elle nous a donné des pistes de réflexion pour optimiser de façon concrète la prise en charge de nos patients dès les urgences et nous pensons que si la prise en charge de ces patients était optimale au niveau national, ce serait 5 000 AVC par an qui pourraient être évités.
Aucun
Philippe BARET (LILLE), Pierre SCHMITT, Jeanne BRASSART, Marie GIROT, François CAPARROS, Eric WIEL
09:36 - 09:43
#44285 - FC084 L'encéphalopathie de Gayet-Wernicke, une pathologie méconnue aux urgences.
FC084 L'encéphalopathie de Gayet-Wernicke, une pathologie méconnue aux urgences.
Objectifs : Evaluer la sensibilité de l’urgentiste pour la détection d’une encéphalopathie de Gayet Wernicke lors du passage aux urgences.
Méthode : Etude observationnelle, rétrospective, descriptive, analytique monocentrique au CHU de Toulouse, entre le 1/01/2014 et le 30/11/2023. Les patients analysés sont ceux avec un diagnostic d’encéphalopathie de Wernicke ayant consulté aux urgences dans les 3 mois précédents.
Résultats : 140 patients ont été inclus, dont 38 ont eu un diagnostic évoqué par l’urgentiste. La sensibilité est de 27 %. Elle peut être augmentée à 91 % par l’utilisation des critères de Caine.
Chez les patients non-alcooliques le diagnostic était moins évoqué par l’urgentiste que chez les alcooliques.
Pour 87 % des patients dont le diagnostic était émis par l’urgentiste, il l’était lors des vingt-quatre premières heures de prise en charge, contre 50 % pour ceux par les non-urgentistes. Si le diagnostic n’était pas émis par l'urgentiste, 23% des patients avaient une hypothèse plus de 7 jours après le passage aux urgences.
Le traitement était retardé si le diagnostic était évoqué par un non-urgentiste avec des conséquences sur l’évolution. Le traitement n'était adapté aux recommandations que dans 10 % des cas.
Conclusion : L’utilisation de critères cliniques simples permettrait une meilleure sensibilité au diagnostic d’encéphalopathie de Gayet-Wernicke et ainsi un traitement précoce pour améliorer le pronostic.
Aucun
Léna ATTIAS (Toulouse), Nicolas BOUMAZA
09:43 - 09:50
#44306 - FC085 Traumatisme crânien léger : intérêt du score Canadian Head CT Rule.
FC085 Traumatisme crânien léger : intérêt du score Canadian Head CT Rule.
Introduction :
La prise en charge des traumatismes crâniens légers (TCL) repose sur l’évaluation du risque des lésions intracrâniennes (LIC). Toutefois, l’indication d’une tomodensitométrie cérébrale (tc) reste large en pratique. Les conséquences immédiates sont un surcoût et un engorgement inutile des services des urgences. Plusieurs scores ont été élaborés afin de guider l’imagerie. Parmi ces scores, il existe le score Canadian Head CT Rule (CHCTR).
Le but de notre étude était d’étudier l’intérêt du score CHCTR dans la prédiction de LIC au cours d’un TCL.
Méthodes :
Étude prospective observationnelle et monocentrique menée sur 16 mois [Juillet 2023-Novembre2024]. Inclusion des patients âgés≥18 ans de deux genres, victimes d’un traumatisme crânien avec un Glasgow Coma Scale (GCS)≥13.Nous n’avons pas inclus les patients qui n’avaient pas bénéficié d’une tc. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et évolutives. Le score CHCTR a été calculé. Calcul de la performance diagnostique de LIC par des courbes ROC (AUC) et le calcul de l’indice de Youden.
Résultats :
Inclusion de 104 patients. Âge moyen=59±19 ans.Genre-ratio=1,7.Le délai médian de consultation=2heures(h) des interquartiles(25,75)=(1,12).Les moyens d’arrivée (%) :Propres moyens(90),protection civile(9),ambulance privée(1).Les comorbidités : diabète(33),hypertension artérielle(32),trouble du rythme(13),insuffisance coronaire(11),épilepsie(8).Les signes cliniques(%):perte de connaissance initiale (PCI) (38),céphalées(31),amnésie post critique(19),vomissements(13),altération de l’état de conscience (AEC)(9),trouble visuels(3),épistaxis(2).Le délai médian de la réalisation de tc=6h avec des interquartiles(25,75)=(6,13).Les indications de tc (%):PCI (38),patients sous anticoagulants (16),antiagrégants plaquettaires (10),AEC(9),≥2 épisodes de vomissements (8),suspicion de fracture de la base du crane (4),convulsion (4), déficit neurologique (4),traumatisme avec cinétique élevé(2).LIC=20 patients(19%) (n):fracture(9),hémorragie méningée(5),hématome sous-dural(3),hématome extra-dural(2%),hématome intracérébral(2).La valeur moyenne CHCTR=1±1 avec AUC=0,6 (p=0,068) IC95%=[0,4-0,7].Sensibilité=75%, spécificité=42%,VPP=23%,VPN=88%,Indice de Youden=0,17.
Conclusion :
Le score CHCTR n’a pas prouvé son efficacité dans la détection de LIC. Les résultats de cette étude ne peuvent être valorisés que par une étude multicentrique de plus grande ampleur associant plusieurs services d’urgence.
Aucun
Ala NEIJI, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Farah MANSOUR, Ines CHERMITI, Syrine KESKES, Rihab DAOUED, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
09:50 - 09:57
#44421 - FC086 Ictus Amnésique : quels examens complémentaires.
FC086 Ictus Amnésique : quels examens complémentaires.
Introduction : L’ictus amnésique (IA) ou amnésie globale transitoire est caractérisé par une atteinte soudaine, marquée et transitoire de la mémoire antérograde (voire rétrograde). Son incidence serait de 3 à 10 cas pour 100 000 habitants par an avec un taux de récidive estimé entre 3 et 24 %. Bien que les recommandations ne proposent pas la réalisation d’imagerie en urgence, les pratiques actuelles ne sont pas uniformes quant à la prise en charge des patients présentant un IA.
Objectif : L’objectif de cette étude a été d’analyser les caractéristiques des patients pour lesquels le diagnostic d’IA a été réalisé aux urgences afin d’en décrire la prise en charge et d’en observer le taux de récidive à 12 mois.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre le 01/01/2016 et le 31/05/2019 au CHU de de Saint-Etienne. Tous les dossiers des patients comportant un code correspondant à un IA ont été identifiés. L’analyse des dossiers a permis de retenir les patients ayant présenté un IA selon les critères de Hodge et Warlow. La description des caractéristiques cliniques des patients a été ainsi faite, de même que la nature des investigations réalisées. Un suivi à 12 mois a été réalisé par l’intermédiaire du dossier informatisé.
Résultats : Parmi 308 dossiers analysés, 114 (37 %) ont été retenus. Les examens complémentaires les plus souvent réalisés ont été le scanner cérébral chez 100 (87 %) patients et l’encéphalogramme chez 59 (51 %). Ces examens ont été normaux chez environ 85 % des patients. Les examens complémentaires ont permis de corriger le diagnostic avec instauration d’une thérapeutique chez 4 (3,5%) patients.
A 12 mois, une récidive d’IA a été constatée chez 11 (9,5 %) patients tandis qu’un autre évènement neurologique est survenu chez 3 (2 %) patients.
Conclusion : L’IA est une pathologie bénigne ne nécessitant pas d’examens complémentaires en cas d’épisode typique répondant aux critères de Hodges et Warlow. L’évolution d’un IA est spontanément favorable avec un faible risque de survenue d’évènements neurologiques ou neurovasculaires dans les 12 mois.
Aucun
Thomas VINCENT (Saint-Etienne), Alexis CHEVALIER, Antoine LOMBARD, Corentin RIOCREUX, Alain VIALLON
09:57 - 10:04
#44422 - FC087 Intérêt du scanner cérébral en urgence dans le syndrome confusionnel aigu d'origine non traumatique.
FC087 Intérêt du scanner cérébral en urgence dans le syndrome confusionnel aigu d'origine non traumatique.
Introduction : Le Syndrome Confusionnel (SC), outre la problématique diagnostique, donne souvent lieu à la réalisation non appropriée d’un scanner cérébral. L’objectif de cette étude est de préciser l’apport de cet examen, réalisé en urgence, chez des patients présentant une confusion aiguë.
Matériels et Méthodes : Etude prospective et descriptive ayant inclus tous les patients admis aux urgences présentant un SC. Ce dernier était diagnostiqué selon les critères de la Confusion Assessment Method (CAM). Les données cliniques et biologiques (selon un bilan standardisé et guidé) ont été colligées. La réalisation d’une Tomodensitométrie cérébrale (TDMc) était laissée à l’appréciation du médecin. Le motif de demande de l’imagerie et l’impact du résultat sur la prise en charge urgente ont été analysés.
Résultats : Parmi 23778 patients admis aux urgences, 1505 (24%) ont été sélectionnés et 75 (5%) présentant un SC ont été inclus. L’âge médian était de 80 [72 ; 86] ans. Pour le diagnostic du SC, 34 (45%) présentaient les critères ABC de la grille CAM, 16 (21%) les critères ABD et 25 (33%) les 4 critères. Un scanner crânien a été demandé chez 47 (63%) patients. Parmi ces demandes, 33 (70%) l’ont été chez 60 patients dont l’étiologie du SC était trouvée. Le résultat de ces TDMc n’eut aucun impact thérapeutique. Parmi 15 patients sans étiologie trouvée au SC, une TDMc pratiquée chez 14 patients a démontré un impact thérapeutique chez 2 (13%) d’entre eux. Parmi 43 patients hospitalisés suite à leur passage aux urgences, 19 ont eu une TDM crâne qui n’a pas été contributive. Il s’agissait d’un 2ème scanner pour 10 patients.
Au final, sur les 47 TDMc réalisées aux urgences, 2 (4,3%) ont été contributives au traitement.
Conclusion : La TDM crâne en urgence n’apporte pas d’information au cours de la prise en charge du SC d’autant plus que ce dernier est expliqué. Une étude randomisée à grande échelle dont le scanner est guidé par les données cliniques est nécessaire afin de confirmer ce résultat.
Aucun
Corentin RIOCREUX (St-Etienne), Thomas VINCENT, Antoine LOMBARD, Elise PASTOR, Alain VIALLON
10:04 - 10:11
#44479 - FC088 Première crise convulsive aux urgences.
FC088 Première crise convulsive aux urgences.
INTRODUCTION : Les crises convulsives (CC) peuvent être de causes multiples. Les étiologies cérébro-vasculaires sont plus fréquentes. Elles sont spectaculaires pour certains patients surtout lorsqu’il s’agit d’une première crise. L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques épidémio-cliniques, pronostiques et thérapeutiques des patients admis aux urgences pour une première CC.
MÉTHODES : Nous avons mené une étude prospective descriptive sur une période de trois ans. Nous avons inclus tous les patients adultes admis aux urgences pour une première CC. Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques. La prise en charge thérapeutique était codifiée.
RÉSULTATS : Nous avons inclus 191 patients dont 106 hommes (55,5%). L'âge moyen était de 51+/-21 ans. Les comorbidités les plus fréquentes étaient (%) : hypertension (35), diabète (22), accident vasculaire cérébral (16) et néoplasie (7). Quatorze patients (7%) étaient sous anticoagulants. Le délai moyen de consultation était de 40 minutes. Les crises tonico-cloniques généralisées représentaient 82% des crises (n=157). Un état de mal convulsif a été diagnostiqué chez 24% des patients (n=45). La crise a récidivé aux urgences chez 61 patients (32%). Une TDM cérébrale a été réalisée chez 154 patients (81%). Elle n’était pas normale chez 52% des patients (n=99). Le clonazépam a été prescrit chez 55 patients (29%). Un traitement de deuxième ligne était nécessaire chez 27 patients (14%). Les principales étiologies étaient (%) : maladie cérébrovasculaire (22), processus intracérébral (11,5), trouble métabolique (9), encéphalopathie septique (6) et cause toxique (2,5). Une intubation orotrachéale était nécessaire chez 18 patients (9%). Un traitement neurochirurgical urgent a été décidé chez six patients. Six patients sont décédés durant les 24 premières heures.
CONCLUSION : Notre étude montre qu’une première crise convulsive aux urgences peut révéler des pathologies lourdes et parfois mortelles. L’application de protocoles rigoureux permet de faciliter la démarche diagnostique et thérapeutique.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Alaa NEJI, Héla BEN TURKIA, Raja FADHEL, Noura LAAMOURI, Monia NGACH, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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FC12
09:15 - 10:15
Flash communications
Organisation des structures d'urgence et facteurs humains
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences
Modérateur :
Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Clermont-Ferrand)
09:15 - 09:22
#43856 - FC089 Caractrérisation du profil des internes et des déterminants associés au droit aux remords en médecine d’urgence en France: une enqûete nationale.
FC089 Caractrérisation du profil des internes et des déterminants associés au droit aux remords en médecine d’urgence en France: une enqûete nationale.
Introduction : Le droit au remords (DAR) permet aux internes de changer de spécialité au cours de leur internat. Cependant, les caractéristiques et les motivations en lien avec ce changement de spécialité sont peu documentées en médecune d'urgence (MU). Notre objectif était d’explorer ces aspects chez les internes ayant rejoint ou quitté la MU à la suite d’un DAR.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude sous la forme d’une enquête nationale. Un questionnaire anonyme a été diffusé en ligne via les coordinateurs DESMU, les ARS et les associations/syndicats d’internes d'avril à juillet 2024. Les participants étaient les internes inscrits au DESMU en France de 2017 à 2024. Le questionnaire comportait 37 questions organisées autour de 5 axes (qualité de vie personnelle, qualité de vie professionnelle, pratique de la spécialité, pédagogie et enseignement, représentation de la spécialité). Il a été élaboré à partir d'une revue de la littérature et d'entretiens avec des internes et validé par des représentants de la spécialité incluant le collège national des universitaires en MU et approuvé par un comité d’éthique.
Résultats : 453 internes de 27 subdivisions ont participé dont 204 ayant effectué un DAR (146 entrants et 58 sortants du DESMU). La majorité des répondants étaient des femmes (58.3%), sans différence significative entre les groupes ayant ou n’ayant pas recouru au DAR (p=0.195). Le groupe DAR était plus âgé (p=0.003) et moins bien classé aux ECN (p=0.002). La médecine générale était la 1ère spécialité d’origine (89.1%) et de destination (53.5%). Les internes étaient satisfaits de l’effet du DAR sur leur vie personnelle (78.6% des entrants et 83.7% des sortants) ainsi que sur leur vie professionnelle (93.8% et 87.2% respectivement). Le processus était jugé facile par 69.5% des entrants et 60% des sortants. Les principales motivations des entrants étaient la prise de décision en urgence, l’aspect technique de la spécialité et sa transversalité. Les principaux facteurs ayant contribué à quitter la MU se rapportait à la perception de l’état de santé et de fatigue, l’équilibre temps personnel/professionnel ainsi que la qualité de la relation avec les patients.
Conclusion : La MU attire principalement des internes recherchant une pratique technique et polyvalente. Cependant, la qualité de la relation médecin-patients et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ont contribué aux départs vers une autre spécialité.
Aucun
Gaillard ADRIEN (Lyon), Baptiste MORCEL, Sandrine CHARPENTIER, Yordanov YOURI, Amaury GOSSIOME, Martine WALLON, Karim TAZAROURTE, Axel BENHAMED
09:22 - 09:29
#44073 - FC090 Interêt pour les urgentistes de la pré analyse des radiographies traumatiques par l'IA.
FC090 Interêt pour les urgentistes de la pré analyse des radiographies traumatiques par l'IA.
Introduction : Les traumatismes sont des motifs fréquents d’admission aux urgences. L’interprétation des radiographies est souvent réalisée par des urgentistes. Le développement de l'intelligence artificielle (IA) dans l’aide à l’interprétation des radiographies. L'objectif principal de cette étude était de déterminer si l’IA (Milvue Suite) améliore la sensibilité et la spécificité des urgentistes dans la détection des lésions traumatiques. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l'effet de l'IA sur le temps de lecture des radiographies et la comparaison des performances entre internes et séniors, avec et sans IA.
Matériels et Méthodes : Etude rétrospective monocentrique (CH de Maubeuge) incluant 49 cas de radiographies traumatiques d’adultes, associées à des TDM comme référence diagnostique. Les radiographies étaient annotées en 2 phases : une première sans IA, puis une deuxième avec l’aide de Milvue Suite. Les 2 phases ont été espacées d’une période de wash out. 30 lecteurs (24 internes et 6 séniors) ont participé à ces 2 phases. Les performances diagnostiques (Se, Sp, VPP et VPN) et le temps de lecture ont été comparés entre les deux phases, de manière générale, en sous-groupe de zones anatomiques (cheville, coude, poignet, hanche) et en sous-groupe d’expérience lecteur (interne vs sénior). Un registre des traitements a été rempli par les auteurs de cette thèse, la société Milvue et la DPO du CH de Maubeuge.
Résultats : L’IA Milvue Suite a amélioré la Se des lecteurs, avec une augmentation globale de 68 % à 88 %. L’amélioration des performances diagnostiques était plus marquée chez les séniors, avec un gain de sensibilité de 23%, contre 18% chez les internes. En revanche, il n'a pas été possible d’interpréter la Sp et VPN en raison du faible nombre de cas négatifs dans l'échantillon (4 cas négatifs contre 45 cas positifs). De plus, l’IA a permis de réduire significativement le temps médian de lecture, passant de 88,95s sans IA à 48,1s avec IA, représentant une réduction de 40,9s.
Conclusion : L’IA Milvue Suite a amélioré la Se et réduit le temps de lecture des radiographies traumatiques par les urgentistes, à la fois chez les séniors et les internes. Cependant, le faible effectif de cas négatif constitue une limite majeure de cette étude. L’IA apparaît comme un outil prometteur pour soutenir les urgentistes. Une future étude moins déséquilibrée quant à la présence ou pas de lésion, semble nécessaire pour confirmer cette hypothèse.
Aucun
Ilona BELLOTTO (Maubeuge), Romain DEWILDE, Alexandre PARPALEIX, Eric PR WIEL
09:29 - 09:36
#44089 - FC091 Influence du personnel paramédical sur les prises en charge des patients par les internes en stage dans les structures d'urgences adultes de la subdivision du CHU d'Angers : étude qualitative.
FC091 Influence du personnel paramédical sur les prises en charge des patients par les internes en stage dans les structures d'urgences adultes de la subdivision du CHU d'Angers : étude qualitative.
Introduction : Les structures d’urgences sont des lieux accueillant des situations cliniques variées et imprévisibles, et un environnement de formation pour divers intervenants dont les internes en médecine. Ces médecins en formation doivent rapidement acquérir les bases d’un raisonnement médical rigoureux en situation d’urgence. L’objectif de cette étude est de définir l’influence du personnel paramédical sur les prises en charge des patients par les internes en stage dans les structures d’urgences adultes de la subdivision du CHU d’Angers.
Méthodes : Etude qualitative selon une théorisation ancrée, réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés auprès d’internes en DESMG et DESMU durant leur phase socle, en stage à temps complet dans une structure d’urgences adultes de la subdivision du CHU d’Angers. Le consentement oral et écrit de chaque participant a été recueilli. L'étude était hors du cadre de la loi Jardé.
Résultats : Douze entretiens ont été réalisés entre juin 2023 et janvier 2024. La suffisance des données a été obtenue après dix entretiens. Un des principaux facteurs retrouvés est le manque d’expérience des internes, qui sont influencés au début de leur stage par les professionnels paramédicaux expérimentés, tant sur le plan diagnostique, thérapeutique qu’organisationnel. L’organisation du stage engendre un impact émotionnel sur des internes, les rendant d’autant plus perméables à l’influence des professionnels paramédicaux. Avec le gain d’expérience et la connaissance des compétences de chacun, des internes deviennent capables d’affirmer et justifier leurs décisions, apportant un raisonnement différent autour de la prise en charge. La complémentarité entre internes et professionnels paramédicaux, source d’influence mutuelle, permet d’intégrer les soins dans une démarche plus globale et donc plus efficiente, notamment en évitant certaines erreurs.
Conclusion : L’influence des professionnels paramédicaux sur les prises en charge des patients par les internes en stage dans les structures d’urgences varie au cours de leur stage. Le dialogue entre internes et professionnels paramédicaux est initialement guidé par l’expérience de ces derniers, puis il tend à s’équilibrer avec l’acquisition par les internes d’une certaine assurance dans leur raisonnement et l’apprentissage de la collaboration interprofessionnelle.
Aucun
Guillaume TAGLANG (Le Mans), Méganne LOUET, Delphine DOUILLET, Lila TILLARD
09:36 - 09:43
#44133 - FC092 Impact de la transfusion de culots de globules rouges en structure d'urgence sur la durée d’hospitalisation chez les patients anémiés avec un taux d’hémoglobine entre 7 et 9 g.dL-1, sans défaillance hémodynamique aiguë : une étude rétrospective monocentri.
FC092 Impact de la transfusion de culots de globules rouges en structure d'urgence sur la durée d’hospitalisation chez les patients anémiés avec un taux d’hémoglobine entre 7 et 9 g.dL-1, sans défaillance hémodynamique aiguë : une étude rétrospective monocentri.
Auteurs : Clémence Anselme, Fabien Coisy, Radjiv Goulabchand, Laura Grau-Mercier, Thibaut Markarian, Xavier Bobbia, Romain Genre Grandpierre
Contexte : l'anémie touche jusqu'à 25 % des patients des structures d'urgences (SU). Les avantages de la transfusion de culots de globules rouges (CGR) en SU ne sont pas clairs en dehors des choc hémorragiques. Nous avons voulu évaluer l'impact de la transfusion en SU sur la durée du séjour à l'hôpital ajustée au décès chez les patients anémiques stables nécessitant une hospitalisation.
Méthodes : étude rétrospective monocentrique appariée en fonction de la propension a inclus des patients âgés d'au moins 18 ans admis aux urgences du CHU de Nîmes du 1er janvier au 31 décembre 2022 avec des taux d'hémoglobine compris entre 70 et 90 g.L-1. Les patients présentant un choc hémorragique ou nécessitant une procédure hémostatique urgente ont été exclus. L'appariement par score de propension a été effectué sur des variables telles que l'âge, les comorbidités, les taux d'hémoglobine et la pression artérielle diastolique. Le résultat principal était la durée de séjour à l'hôpital. Les résultats secondaires comprenaient la durée de séjour aux urgences et le volume de transfusion de globules rouges.
Résultats : parmi les 564 patients uniques présentant une hémoglobine comprise entre 70 et 90 g.L-1, 118 (21 %) ont été appariés selon la propension : 59 (50 %) patients transfusés en SU et 59 (50 %) patients non transfusés en SU. La durée de séjour ajustée à l'hôpital était de 13 [8-32] jours pour les patients transfusés aux urgences et de 12 [6-24] jours pour les patients non transfusés aux urgences (différence médiane = 0 ; IC 95 % : -10 - 7 ; p = 0,52). La différence médiane de la durée de séjour aux urgences était de 7:13 (IC 95 % : 1:00 - 11:25 ; p < 0,001) entre les patients transfusés en SU et les patients non transfusés en SU. La différence médiane du nombre de transfusions de CGR pendant le séjour à l'hôpital était de 2 (IC 95 % : 1 - 3 ; p < 0,01) entre les patients transfusés en SU et les patients non transfusés en SU.
Conclusion : chez les patients anémiques stables ayant un taux d'hémoglobine compris entre 70 et 90 g.L-1, la transfusion en SU n'a pas montré de réduction de la durée ajustée du séjour à l'hôpital, mais été lié à une durée de passage prolongée en SU. L'identification des patients pour qui la transfusion de CGR pourrait être différé pourrait améliorer l'efficacité et la sécurité des soins d'urgence.
Aucun
Clémence ANSELME (Nimes), Fabien COISY
09:43 - 09:50
#44284 - FC093 EVOLUTION DU RESSENTI DES SOIGNANTS DES URGENCES FACE A LA SECURITE DU SOIN, LEUR METIER, LA COLLABORATION ET LA RECONNAISSANCE DU STRESS : ETUDE COMPARATIVE ENTRE 2009 ET 2024.
FC093 EVOLUTION DU RESSENTI DES SOIGNANTS DES URGENCES FACE A LA SECURITE DU SOIN, LEUR METIER, LA COLLABORATION ET LA RECONNAISSANCE DU STRESS : ETUDE COMPARATIVE ENTRE 2009 ET 2024.
Introduction : En 2009, alors que la gestion des risques devient une préoccupation pour notre système de soin, une étude menée dans un centre hospitalier faisant comparaison de notre système de soin avec l’aéronautique pionnière dans ce domaine et dont le système est inégalé. En effet, dans les deux domaines nous retrouvons un coût humain et financier important en cas d’erreur. Elle a démontré qu’il n’existait pas d’obstacle humain à l’application de techniques de sécurité de l’aviation civile aux structures d’urgences. Après 15 ans d’évolution du système de sécurité des soins, et au vu des difficultés que rencontrent actuellement les structures d’urgence, qu’elle est l’évolution du ressenti des acteurs de l’urgence face à la sécurité, leur métier, la collaboration et la reconnaissance du stress ?
Matériel et Méthodes : Nous avons réinterrogé les soignants de la même structure d’urgence qu’en 2009, sur la base du volontariat, avec le même questionnaire FMAQ composé d’échelles de Likert, que celui utilisé en 2009. Nous avons comparé nos 4 critères principaux, puis chaque question de chacun des critères, et enfin nous avons comparé les médecins et les paramédicaux.
Résultats : 62 soignants ont répondu, soit 58,8 % de l’effectif total du service. Pour deux critères, nous avons retrouvé une différence significative : une diminution de l’attitude face au métier (réponse moyenne de 61,05 mm en 2009 contre 54,06 mm en 2024, p= 0,01) et une amélioration de la reconnaissance du stress (moyenne en 2009 de 41,67 mm, contre 46,65 mm en 2024 ; p=0,044).
Conclusion : Malgré les difficultés actuelles, les formations et l’évolution du cadre de sécurité des soins ont permis une nette amélioration de la reconnaissance du stress. De plus, l’implication des soignants face à la sécurité ne semble pas s’être dégradée.
Aucun
Noémi BRAULE (Amiens), Pierre GAYET, Daniel Aiham GHAZALI, Christine AMMIRATI, Xavier LE BIHAN
09:50 - 09:57
#44294 - FC094 Évaluation du taux de divergences médicamenteuses entre le compte-rendu des urgences et le bilan médicamenteux réalisé par l’équipe pharmaceutique.
FC094 Évaluation du taux de divergences médicamenteuses entre le compte-rendu des urgences et le bilan médicamenteux réalisé par l’équipe pharmaceutique.
Introduction : L’hospitalisation comporte un risque iatrogène, notamment par l’interruption des traitements chroniques. Le taux d’erreurs médicamenteuses aux urgences est estimé à 8% soit deux fois plus qu’en hospitalisation conventionnelle. L’objectif est d’étudier les divergences médicamenteuses (DM) entre les traitements rapportés dans le compte-rendu (CR) médical des médecins urgentistes et ceux relevés lors du bilan médicamenteux (BM) effectué par le pharmacien.
Matériel et Méthode : L’étude prospective observationnelle monocentrique incluait des patients de 65 ans et plus, hospitalisés à l’Unité d’Hospitalisation Courte Durée (UHCD) d’urgence, avec un BM réalisé à partir d’au moins deux sources et présentant au moins un traitement chronique. Le critère de jugement principal était la proportion de patients avec au moins une DM entre le CR et le BM en incluant la posologie. Les critères secondaires incluaient la proportion de CR sans posologie ou vides, le typage des DM, les classes de médicaments concernées (ATC2) et la proportion totale de patients ayant au moins une DM.
Résultats : Sur 94 patients inclus, 60 étaient évaluables (27 femmes et 33 hommes) avec un âge moyen de 78,7±8,4 ans. Le BM durait en moyenne 61±22,1 min avec 2,9±0,7 sources, incluant l’entretien patient (100%), la pharmacie d’officine (100%), le dossier médical (62%), l’aidant (22%) et l’infirmier (5%). Les patients prenaient en moyenne 8,2±4,5 traitements. Parmi eux, 38 avaient des CR avec posologies (63%), 11 sans posologies (18%) et 11 vides (18%). Sur les 38 CR avec posologies, 31 (82%) présentaient au moins une DM, totalisant 120 DM (3,2 DM/patient). Les types de DM incluaient l’oubli (72%), l’ajout (14%), le remplacement (6%) et la modification de posologie (8%). Les classes de médicaments les plus concernées étaient les analgésiques (13%), les vitamines (13%), les médicaments des troubles de l’acidité (7%) et les antithrombotiques (5%). Au total, 51 patients (85%) présentaient au moins une DM.
Conclusion : Cette étude révèle une fréquence élevée de DM (85%) entre les traitements rapportés dans le CR des médecins urgentistes et ceux relevés lors du BM par le pharmacien, souvent liées à des médicaments critiques. Ces résultats soulignent la nécessité d'améliorer la transmission des informations pour réduire le risque iatrogène. L’intégration d’un pharmacien dans le parcours de soins aux urgences semble alors essentielle pour la sécurisation des traitements.
Aucun
Hoang-Lan Julie VUONG (Paris), Mehdi KHELLAF, Christian KASSASSEYA, Loriane VIAULT
09:57 - 10:04
#44308 - FC095 Prescription et délivrance de globules rouges dans les services d'urgence : Une étude préliminaire monocentrique rétrospective.
FC095 Prescription et délivrance de globules rouges dans les services d'urgence : Une étude préliminaire monocentrique rétrospective.
Contexte :
Les transfusions de globules rouges (GR) sont fréquentes dans les services d'accueil des urgences. Cependant, des défis tels que la disponibilité des produits sanguins, leurs délais de préparation et de livraison, et la variabilité du flux de patients nécessitent une organisation logistique robuste. Les stratégies de gestion du sang patients (GSP) visent à optimiser les transfusions, mais les données détaillées sur la pratique de transfusions aux urgences restent limitées. Cette étude retrospective vise à évaluer l'utilisation des culots globulaires rouges (CGR) aux urgences à l'aide de deux indicateurs : la proportion de CGR transfusés aux urgences par rapport au nombre total de transfusions hospitalières (CGRu) et le nombre de transfusions annuel ajusté (NTA) pour 1.000 patients des urgences.
Méthodes :
Cette étude rétrospective a analysé les transfusions de CGR aux urgences de janvier 2020 à décembre 2023. Les CGR prescrits aux urgences mais transfusés dans d'autres services ont été exclus. Les niveaux d'urgence des transfusions ont été catégorisés selon la réglementation française : urgences vitales immédiates (UVI), urgences vitales (UV), urgences relatives (UR) et non-urgences (NU). La journée était définie comme allant de 6h à 22h, et la nuit comme allant de 22h à 6h.
Résultats :
Au total, 5 800 unités de GR ont été commandées, dont 5 537 (95 %) ont été transfusées aux urgences chez 2 495 patients uniques. Le CGRu était de 11 % (IC à 95 % : 10-12 %) et le NTA global était de 16,7 [15,6 ; 17,3] unités de globules rouges pour 1 000 patients par an. Les transfusions nocturnes représentaient 2 496 (45 %) de toutes les transfusions, bien que seulement 1 457 (26 %) des commandes aient été passées pendant cette période. Les délais médians de livraison pour l'UVI et l’UV étaient respectivement de 28 [IQR : 16 ; 48] et 29 [IQR : 18 ; 51] minutes.
Discussion :
Cette étude met en évidence l'utilisation importante des CGR aux urgences, avec un taux de CGRu de 11 %, similaire au taux retrouvé dans la littérature. La valeur du NTA relativement élevée de 16,7 unités de globules rouges pour 1 000 patients par an souligne le rôle essentiel des urgences dans la gestion des transfusions, en particulier pour les cas d'UVI et d’UV. Cependant, la variation du NTA d'une année à l'autre laisse entrevoir la possibilité d'optimiser les pratiques transfusionnelles en mettant en œuvre des stratégies de GSP plus cohérentes.
Aucun
Fabien COISY, Florian AJAVON (Nimes), Alberto DI CASTRI, Mélodie LAGARRIGUE, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRANDPIERRE
10:04 - 10:11
#44483 - FC096 Evolution des RCT en lien avec la médecine d'urgence dans les revues de grades SIGAPS A+.
FC096 Evolution des RCT en lien avec la médecine d'urgence dans les revues de grades SIGAPS A+.
Introduction : La Médecine d’Urgence est une spécialité polyvalente, née il y a des centaines d’années, mais qui n’est reconnue sur le plan ordinal en France que depuis 2015. Elle tend à se développer dans tous les domaines y compris celui de la recherche clinique. L’avancée des connaissances en médecine est le reflet d’études publiées dans des revues scientifiques, dont celles avec le plus d’impact sont celles de grade A+ selon le système SIGAPS. L’objectif de ce travail est d’étudier l’évolution de la Médecine d’Urgence en analysant le nombre et les caractéristiques des publications en lien avec cette spécialité dans les grandes revues scientifiques.
Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive. À l’aide d’une équation de recherche ciblée, via le moteur de recherche PubMed, ont été recensés tous les essais contrôlés randomisés (RCT) en lien avec la Médecine d’Urgence dans les revues scientifiques de grade SIGAPS A+ (BMJ, JAMA, Lancet, Nature, NEJM et Science). L’objectif principal est l’analyse de l’évolution du nombre de publications au fil du temps. Les objectifs secondaires sont la description des caractéristiques de ces publications : revue et pays publiant l’étude, nombre de sujets inclus, caractère monocentrique ou connait une croissance 2,83 fois plus importante que le nombre de RCT total dans les mêmes revues. Les pays publiant le plus sont les États-Unis d’Amérique (101), le Royaume-Uni (40), le Canada (32), l’Australie (19), et la France (18). Les principales thématiques abordées sont la pratique préhospitalière, la prise en charge de l’arrêt cardio-respiratoire et la traumatologie, ainsi que différentes spécialités. Le nombre médian de sujets inclus est de 677 par étude. Le nombre médian de citations par publication est de 46 citations. Parmi ces études, 14,8% sont internationales et 69,0% sont multicentriques. Un protocole de recherche a été publié dans 67,4% de ces études. Entre avant et après le 01/01/2000, le nombre de sujets médian a été multiplié par 1,9 ; le nombre médian de citations par 2,0 ; le taux d’études internationales par 10,3 et le taux d‘études multicentriques par 1,5.
Conclusion : Cette étude démontre que le nombre et la qualité des RCT en lien avec la Médecine d’Urgence publiés dans les grandes revues médicales augmentent rapidement au fil du temps, témoignant d’une spécialité en plein essor. Par ailleurs, elle montre la place importante qu’a la France sur la scène internationale des publications en Médecine d’Urgence.
Aucun
Antoine LETZELTER (Clermont-Ferrand), Nicolas PESCHANSKI, Jeannot SCHMIDT, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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CC06
09:15 - 10:15
Conférence
S'économiser au quotidien
Profession - Métier, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Laurence ARROUY (PH) (Paris), Catherine CAPLETTE (PH) (Angers)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Pour durer dans ce métier, il faut s'économiser au quotidien. Venez apprendre des experts comment par des techniques simples, nous pourrions nous économiser et gagner en qualité de vie au travail.
09:15 - 09:30
Limiter l'interruption de tache .
Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Optimiser son sommeil.
Romain KEDZIEREWICZ (MD) (Conférencier, Brignoles)
09:45 - 10:00
Changer nos rythmes de travail .
Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris)
10:00 - 10:15
Apprendre à gérer son stress.
Louise GIAUME (Médecin urgentiste) (Conférencier, BSPP)
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Salle Maillot |
10:00 |
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BOX2
10:00 - 12:00
Cluebox : le Box des Urgences
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches), Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s), ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
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Espace Accueil Congrès |
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CDIAM
10:15 - 10:30
Conférence de l'industrie Archeon Medical
Dispositifs de monitoring de la ventilation manuelle : un levier d’amélioration de la RCP ?
Intervenants :
Daniel JOST (Responsable section scientifique) (Intervenant, PARIS), Abdo KHOURY (COORDONNATEUR DESMU) (Intervenant, Besançon)
Modérateur Symposiums :
Florence DUMAS (PUPH) (Modérateur Symposium, Paris), Daniel JOST (Responsable section scientifique) (Modérateur Symposium, PARIS)
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Amphi Bleu |
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CDIM
10:15 - 10:45
Conférence de l'industrie MACSF
La réorientation aux urgences, entre avancée et responsabilité
Intervenants :
Valerie CORDONNIER (Juriste RCP à la MACSF), Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Intervenant, Clermont-Ferrand), Thierry HOUSELSTEIN (directeur médical) (Intervenant, La Défense)
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Salle 242A |
11:00 |
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CM11
11:00 - 12:00
Conférence Médecins - Pour/Contre
Arrêt cardiaque traumatique: pour ou contre la thoracotomie en préhospitalier ?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Traumatologie
Modérateurs :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Alice HUTIN (PH) (Paris)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Devrait-on se former à la thoracotomie en pré hospitalier ? Dans cette session nos deux experts débattrons de son intérêt potentiel dans la prise en charge des patients en arrêt cardiaque traumatique
11:00 - 11:20
Pour.
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
11:20 - 11:40
Contre.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
11:40 - 12:00
Discussion.
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Amphi Bleu |
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CM25
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFR
Urgences vitales : avis croisés
Gastro-entérologie, Imagerie - Radiologie, Traumatologie
Modérateurs :
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille), Gael GHENO (Chef de service) (Annecy)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
La Médecine d'Urgence est une affaire de coopération. Dans cette session les points de vue d'experts en radiologie et en Médecine d'Urgence seront présentés, sur la thématique des urgences vitales.
11:00 - 11:15
Faut-il scanner toutes les douleurs thoraciques ? L'avis du radiologue.
Mathieu LEDERLIN (PUPH) (Conférencier, Rennes)
11:15 - 11:30
Faut-il scanner toutes les douleurs thoraciques ? L'avis de l'urgentiste.
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
11:30 - 11:45
Quoi de neuf dans l'ischémie mésentérique ? L'avis du radiologue.
Maxime RONOT (Professeur de radiologie) (Conférencier, Paris)
11:45 - 12:00
Quoi de neuf dans l'ischémie mésentérique ? L'avis de l'urgentiste.
Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
12:00 - 12:15
Mes techniques pour stabiliser les patients traumatisés sévères instables. Le radiologue: l' embolisation.
Pascal CHABROT (Chef de service) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
12:15 - 12:30
Mes techniques pour stabiliser les patients traumatisés sévères instables. L' urgentiste: ceinture pelvienne, drainage/exsufflation/pleurotomie.
Tristan TISON (PH) (Conférencier, NIMES)
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Amphi Havane |
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CC17
11:00 - 12:30
Conférence
Le nouveau-né en détresse
Pédiatrie, Régulation
Modérateurs :
Alexandra MOUROT (Urgences) (Narbonne), Delphine PIERRE (Superviseur) (Orléans)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Cette session vous donnera des éléments permettant de reconnaitre et traiter différentes détresses du nouveau-né.
11:00 - 11:22
Régulation du per-partum : reconnaître les signes de détresse.
Aurélien LACOUR (ARM) (Conférencier, Châteauroux)
11:22 - 11:44
Urgences du per-partum.
Emeline DELON (infirmière) (Conférencier, Nîmes)
11:44 - 12:06
La réanimation du nouveau né.
Emmanuelle HETUIN (Infirmière) (Conférencier, Rouen)
12:06 - 12:28
Prise en charge psychologique des parents.
Julie FRY (psychologue référente) (Conférencier, Lille)
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Salle 241 |
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"Jeudi 05 juin"
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CC16
11:00 - 12:30
Conférence - Table ronde
Coordonner la crise
Catastrophe SSE CUMP, Innovation et technologie, Pédagogie - Enseignement - Formation
Modérateurs :
Beatrice CLARE (ARM) (Tulle), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
En situation de crise, tout le monde a un rôle à jouer. La préparation et la formation sont des éléments essentiels.
11:00 - 11:15
Préparer la crise : la formation au coeur des enjeux.
Zohrah RALAIDOVY (Responsable CESU 83 - PH) (Conférencier, Toulon)
11:15 - 11:30
Directeur Médical de Crise : rôle, formation & intérêt.
Abdo KHOURY (COORDONNATEUR DESMU) (Conférencier, Besançon)
11:30 - 11:45
Favoriser la coopération interprofessionnelle en situation de crise.
Magali GUERIN (Paramed) (Conférencier, Niort)
11:45 - 12:00
Innovation pour aider à la coordination de crise.
Antoine AUBRION (MEDECIN) (Conférencier, Caen)
12:00 - 12:30
Débat avec l’ensemble des intervenants.
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Salle 242A |
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"Jeudi 05 juin"
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SI07
11:00 - 12:00
Session Interactive
J'intube ? J'intube pas ?
Ventilation
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:00
J'intube ? J'intube pas ?
Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
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Salle 242B |
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"Jeudi 05 juin"
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CM24
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFC
Urgences cardiologiques chez la femme enceinte
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite
Modérateurs :
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Danka TOMASEVIC (Lyon)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Les urgences cardiologiques chez la femme enceinte : un vrai casse tête un réel enjeu, un enjeu double ? Venez écouter les experts dans cette session commune de la SFMU et de la Société Française de Cardiologie.
11:00 - 11:22
Embolie pulmonaire : quel algorithme de prise en charge ?
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
11:22 - 11:44
Quand penser à l’infarctus ?
Stéphane MANZO SILBERMAN (PH) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
Troubles du rythme chez la parturiente.
Raphaël MARTINS (PUPH) (Conférencier, Rennes)
12:06 - 12:28
Cardiomyopathie du peripartum : Prise en charge du préhospitalier jusqu'à l'assistance circulatoire.
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
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Salle 251 |
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"Jeudi 05 juin"
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CLS03
11:00 - 12:30
Communications Libres Soignants
U d'Or Soignants
Modérateurs :
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen), Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Chaumont)
11:00 - 11:15
#44036 - CP100 Évaluation de l’efficacité de deux protocoles d’administration standardisée d’antalgiques par l’infirmier organisateur de l’accueil aux urgences.
CP100 Évaluation de l’efficacité de deux protocoles d’administration standardisée d’antalgiques par l’infirmier organisateur de l’accueil aux urgences.
Introduction :
La douleur est le principal motif de consultation aux urgences. L’administration protocolisée d’antalgiques par l’Infirmier Organisateur de l’Accueil (IOA) dès le tri est recommandée pour une prise en charge précoce de la douleur. Aucun consensus n’existe sur les molécules à privilégier dans cette indication. Aux urgences d’un hôpital universitaire, le protocole en vigueur (protocole 1) utilisait paracétamol, antalgiques de palier 2 (codéine ou tramadol) ou titration en morphine intraveineuse (IV) selon l’intensité de la douleur. Une modification de ce protocole a conduit à réduire le nombre de molécules utilisées et à limiter les indications de la voie IV en respectant l’équianalgésie entre les opioïdes. Le nouveau protocole (protocole 2) repose sur le paracétamol, l’oxycodone à dose variable ou la titration morphinique par voie IV selon l’intensité de la douleur. Cette étude vise à comparer l’efficacité de ces deux protocoles.
Matériel et Méthode :
Il s’agit d’une étude observationnelle, prospective et monocentrique, de type avant-après. Le protocole 1 a été appliqué durant la première phase, puis le protocole 2 dans la seconde phase. Les patients adultes consultant aux urgences avec une douleur évaluée par échelle numérique (EN) ≥4/10 ont été inclus. Le critère de jugement principal était la proportion de patients avec une douleur ≤3/10 une heure après l’administration d’antalgiques par l’IOA. Les critères de jugement secondaires incluaient les effets indésirables et la différence de douleur entre H0 et H1.
Résultats :
Entre juin 2023 et janvier 2024, 787 patients ont été inclus. Il n’a pas été observé de différence significative entre les protocoles 1 et 2 sur la proportion de patients avec une douleur ≤3/10 une heure après le tri (24,1 % vs. 29,2 % ; différence 5,1 % ; IC95 % : -1,1-11,3 % ; p=0.105). Toutefois, la médiane de réduction de douleur entre H0 et H1 était plus importante avec le protocole 2 qu’avec le protocole 1 (-2 points vs. -1 point sur l’EN ; différence : 1 point ; IC95 % : 0,29-1,71). Le taux d’effets indésirables était similaire (18,7 % avec le protocole 1 vs. 14,1 % avec le protocole 2 ; différence : 4,6 % ; IC95 % : -0,6-9,9 %).
Conclusion :
Le changement de protocole n’a pas augmenté la proportion de patients ayant une douleur ≤3/10 une heure après l’administration d’antalgiques par l’IOA. Cependant, la diminution de la douleur à H1 était plus marquée avec le protocole 2, sans surcroît d’effets indésirables.
Franck THIEBAUT (Paris 20), Sophie AGUT, Maxime SOEN, Ambre BOMPAS, Sandrine DAUTHEVILLE, Christelle DELHAYE, Judith LEBLANC, Hélène GOULET
11:15 - 11:30
#44169 - CP101 Impact du ratio patients/infirmier dans les services d’urgences sur morbi-mortalité, perceptions des soignants et critères organisationnels : une revue systématique.
CP101 Impact du ratio patients/infirmier dans les services d’urgences sur morbi-mortalité, perceptions des soignants et critères organisationnels : une revue systématique.
CONTEXTE : Les services d’urgences (SU) sont confrontés à une augmentation constante du nombre de patients, ce qui a un impact défavorable sur les patients et la qualité des soins. Il a été observé dans d’autres services de soins que la mise en place de ratios patients/infirmier a des effets positifs sur la qualité des soins et les conditions de travail des soignants.
OBJECTIF : Étudier l’impact des ratios patients/infirmier dans les SU sur la mortalité, la morbidité et d’autres critères organisationnels ou relatifs aux soignants.
MÉTHODES : Cette revue systématique a permis d’identifier les études publiées entre 2004 et 2024 dans les bases de données MEDLINE, Cochrane et CINAHL. Aucune restriction concernant la langue ou le plan expérimental des études n’a été appliquée. La sélection des études a été réalisée par deux évaluateurs indépendants. Le critère d’évaluation principal était la mortalité hospitalière. Les critères secondaires étaient la morbidité et d’autres résultats relatifs aux soignants et organisationnels.
RÉSULTATS : Parmi 2116 publications identifiées, 18 études ont été incluses. La majorité (17/18) étaient des études observationnelles et la dernière était une étude de modélisation. L’impact de différents ratios était étudié. Dans une étude de cohorte évaluant l’impact des admissions durant le week-end sur la mortalité dans 73 SU, l’augmentation du ratio infirmiers/patient, à savoir une augmentation du nombre d’infirmiers par patient, était associée, en analyse multivariée, à une réduction de la mortalité (OR = 0,68 ; IC95 % : 0,49 ; 0,94). Dans les autres études incluses, une augmentation de ce ratio était associée à une diminution des arrêts cardiaques (n=1 étude), des personnes parties sans avoir été vues (n=4), de la durée de séjour (n=2) et à une amélioration des perceptions des infirmiers (n=2). Les résultats étaient contrastés concernant l’amélioration de l’expérience des patients (1 étude avec des résultats concluants / 2), la réduction des erreurs médicamenteuses (1 étude / 2), du temps d’attente avant le traitement (3 études / 4) et du temps d’administration des soins (3 études / 4).
CONCLUSION : Cette revue systématique suggère qu’une augmentation du nombre d’infirmiers par patient est associé à de meilleurs résultats pour les patients et les infirmiers. Pour mieux comprendre les facteurs influençant la qualité des soins, des études futures avec un niveau de preuve élevé sont nécessaires.
Clémence RIVET (Paris), Hélène AMAZOUZ, Matthieu GRATACAP, Youri YORDANOV, Judith LEBLANC
11:30 - 11:45
#44235 - CP102 Réalisation pratique du repérage des violences inter-partenaires aux urgences : une revue systématique.
CP102 Réalisation pratique du repérage des violences inter-partenaires aux urgences : une revue systématique.
Introduction : Les violences inter-partenaires (VIP) sont un sujet de société et de santé publique majeur depuis de nombreuses années. Aux vues des multiples répercussions des VIP, les services d’urgences sont des lieux privilégiés d’accueil et de repérage des victimes. L’objectif principal de cette étude était de recueillir les méthodes de repérage des VIP évaluées aux urgences adultes, afin d’identifier les populations bénéficiaires, les acteurs le réalisant, la temporalité et le lieu, les modes de repérages ainsi que les outils utilisés. Les objectifs secondaires étaient d’identifier les freins et les leviers pour les soignants et les patients concernant le repérage des VIP lors d'une prise en charge aux urgences.
Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature avec une recherche bibliographique dans onze bases de données : APA PsyArticles, CINAHL Complete, Cochrane, Embase, Google Scholar, Lissa, Open Alex, PubMed et Web of Science, HAL DUMAS et Sudoc pour les articles en anglais et français de 2013 à 2023.
Résultats : Sur 523 articles identifiés, 43 ont été inclus dans l'analyse. 25 (58,1%) étudiaient les méthodes de repérage, 22 (51,2%) les freins et leviers pour les professionnels et 6 (14%) les préférences des patients. La population bénéficiaire du repérage était dans 60% (n=15) sans distinction de genre et 32% (n=8) les femmes spécifiquement. 60% (n=15) ont utilisé des outils validés par le biais de questionnaires écrits (n=10;40%), sur tablette (n=5;20%) ; ou d’entretiens (n=9;36%) réalisés un infirmier principalement (n=13;52%). Les obstacles au repérage des VIP identifiés sont un sentiment d’inconfort (n=10;40%), un manque de temps (n=11;50%), de confidentialité (n=7;31,8%), de connaissances (n=7;31,8%) et de ressources disponibles (n=5;20%). Enfin, les patients interrogés semblent plutôt favorables (n=5;83,3%) à la réalisation d’un repérage lors de leur prise en charge aux urgences.
Conclusion : Cette revue systématique montre une disparité dans les méthodes de repérage et suggère des lacunes dans la littérature pour certains aspects pratiques du repérage des VIP comme le lieu et la temporalité. Cette étude met en lumière une attente des soignants d’être formés, d’avoir des recommandations claires ainsi que des ressources disponibles lors de divulgation positive. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour fournir le soin approprié, au moment opportun, au bon endroit et avec les compétences adaptées.
Charlotte VERJUX (Paris), Anthony CHAUVIN, Xavier EYER
11:45 - 12:00
#44307 - CP103 Diminution des durées de séjour aux urgences chez les patients gériatriques avec une infirmière en pratique avancée.
CP103 Diminution des durées de séjour aux urgences chez les patients gériatriques avec une infirmière en pratique avancée.
Introduction : Les durées de séjour (DDS) prolongées des patients âgés aux urgences augmente leur morbi-mortalité. L’intervention d’une infirmière en pratique avancée (IPA) en médecine d’urgence dédiée à la prise en charge des patients gériatriques pourrait faciliter les transferts en unité de gériatrie aiguë (UGA) et diminuer leur DDS aux urgences.
Méthodes : Comparaison des taux de transferts directs en UGA à partir des urgences et de leur DDS (entre l’arrivée aux urgences et le transfert en UGA) entre une période expérimentale avec IPA et une période contrôle sans IPA. Pour la période expérimentale (du 12/09 au 18/11/2024), inclusion de tous les patients de plus de 70 ans présents sur un brancard ou hospitalisés en UHCD, nécessitant un transfert en UGA et pris en charge le matin par l’IPA. Pour la période contrôle (du 12/09 au 10/11/2023), inclusion de tous les patients de plus de 70 ans présents sur un brancard ou hospitalisés en UHCD, nécessitant un transfert en UGA. Exclusion des patients sans prise en charge sociale ou ne relevant pas de l’UGA. Les données continues sont présentées sous forme de médianes et d’intervalles interquartiles et ont été comparées avec un test de Wilcoxon. Les données discrètes ont été comparées avec un test du Chi2.
Résultats : Ont été inclus 71 patients en période contrôle et 56 en période expérimentale. Les caractéristiques étaient similaires dans les 2 groupes concernant l’âge (84 [78-89] vs 85.5 [81-92] ans), le sexe (56% vs 54% de femmes), la présence d’un entourage (73% vs 75%), d’aides au domicile (47% vs 54%) et de troubles cognitifs (38% vs 30%). Le taux de patients non autonomes était plus important en période contrôle qu’en période expérimentale (17% vs 9%). Le taux de transfert en UGA directement à partir des urgences était de 70% en période contrôle vs 84% en période expérimentale (P=0,1). Chez ces patients transférés en UGA directement à partir des urgences (UHCD ou couloir), la DDS était de 2 j [1,0-2,9] en période contrôle et de 1 j [0,9-1,6] en période expérimentale (P=0,0003).
Conclusion : La présence d’une IPA en médecine d’urgence a permis de raccourcir les DDS des patients âgés gériatriques hospitalisés le matin dans le couloir ou à l’UHCD. La mesure de l’impact du nouveau métier d’IPA aux urgences nous semble cruciale pour favoriser le déploiement de ces postes et le développement de leurs missions.
Charlotte DARMENDRAIL (paris), Adélia BRAGANÇA, Sarah ADDOU, Arthur BRAGANÇA, Charlotte CHIKITOU, Sarah LE’SEACH, Jean-Paul FONTAINE, Olivier PEYRONY
12:00 - 12:15
#44332 - CP104 Etude pilote contrôlée randomisée des méthodes de repérage des patients à haut risque d’aggravation aux urgences adulte - Quick-TRI.
CP104 Etude pilote contrôlée randomisée des méthodes de repérage des patients à haut risque d’aggravation aux urgences adulte - Quick-TRI.
Introduction : L’accueil et la priorisation des patient aux urgences sont réalisés par l’IOA en utilisant la grille FRENCH. Le repérage et l’orientation des patients à haut risque d’aggravation de sepsis est cependant plus complexe. Dans ce contexte, notre étude visait à évaluer trois méthodes de tri.
Matériel et méthode : Nous avons effectué une étude prospective, contrôlée, randomisée, qui a comparé trois méthodes de tri de repérages des patients à haut risque d’aggravation de sepsis dans le service d’urgence adulte d’un CHU. Nous avons comparé dès l’IOA : la grille FRENCH (standard of care, groupe 1) vs la grille FRENCH + qSOFA (groupe 2) vs la grille FRENCH + qSOFA + mesure du lactate capillaire (groupe 3). Le critère principal d’évaluation était le temps de premier contact médical pour ces patients. Les objectifs secondaires étaient de comparer la mortalité à 30 jours, le recours à un traitement de suppléance et le nombre de jours sans hospitalisation en soins critiques dans les 30 jours suivant l’accueil. Nous avons fait l’hypothèse que la procédure de tri impliquant la grille FRENCH + le qSOFA + le lactate capillaire permettrait de réduire le délai de contact médical vs l’ajout du qSOFA seul à la grille FRENCH et vs grille FRENCH seule. Avec un risque alpha à 0,025 pour tenir compte des 2 comparaisons principales, il a été calculé qu’il était nécessaire d’inclure 110 patients pour les groupes 1 et 2 et 86 patients pour le groupe 3, soit un effectif total requis de 306. Nous avons estimé que le taux de refus de participer à cette étude serait d’environ 10%. Au total, 337 sujets seraient requis (95 pour le groupe 3, 121 pour les groupes 1 et 2). Les patients ont été inclus sur une plage horaire de 12h à 22h, du lundi au vendredi.
Résultats : De septembre 2023 à novembre 2024, nous avons inclus 337 patients à haut risque d’aggravation de sepsis. Les informations de suivi ont été recueillies jusqu’à 30 jours après l’inclusion aux urgences. La fin des inclusions étant novembre 2024, nous ne disposons donc pas à ce jour de résultats. Néanmoins, ceux-ci seront disponibles à l’occasion du congrès Urgences 2025 et donc susceptibles d’être présentés.
Conclusion : Si nous démontrons l’intérêt de la mesure du lactate en délocalisé en combinaison avec le qSOFA et la grille FRENCH pour identifier les patients à risque d’aggravation de sepsis, ceci nous permettrait d’envisager une étude multicentrique pour évaluer cette stratégie de repérage précoce.
Geoffrey GALOPIN (Dijon), Clément ROUXEL
12:15 - 12:30
#44477 - CP105 Double-évaluation de l'intensité de la douleur par auto et hétéro-évaluation, non protocolisée, en service d'accueil d'urgences: prévalence et étude cas-témoins.
CP105 Double-évaluation de l'intensité de la douleur par auto et hétéro-évaluation, non protocolisée, en service d'accueil d'urgences: prévalence et étude cas-témoins.
Introduction : Dans les Services d’Urgences (SU), nous observons des pratiques non recommandées de double-évaluation de l’intensité de la douleur chez les adultes vigiles et sans troubles neurocognitifs (TNC). L’Échelle Numérique (EN), en effet, est parfois complétée par une hétéro-évaluation selon Algoplus®, ce qui est à risque d’oligoanalgésie par sous-évaluation de la douleur. Cette étude s’intéresse à la prévalence de cette double-évaluation; à évaluer les facteurs qui lui sont associés; et à étudier la concordance des intensités en cas de double-évaluation, telle que EN ≥ 3 et Algoplus ≥ 2 ou EN < 3 et Algoplus <2.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective, cas-témoin, d’octobre à décembre 2023 dans un service d’urgence de la région lyonnaise. Nous avons inclus l’ensemble des patients « double-évalués » (population cas) et les avons comparés à un échantillon tiré au sort de patients uni-évalués par EN (témoins), selon un ratio 3 :1. Une analyse par régression logistique uni-puis multivariée avait pour but d’identifier les facteurs associés à une double-évaluation.
Résultats : Sur 7034 patients évalués par EN, 49 patients entre 19 et 92 ans ont été « double-évalués » par Algoplus® (0,7%) et ont été comparés à 170 patients uni-évalués. Nous avons observé, dans le groupe « double-évalué », une durée moyenne de séjour significativement supérieure, comparativement au groupe uni-évalué (respectivement 12,8 ± 12h vs 8,2 ± 6,8 ; p=0,01) et une douleur plus sévère (EN respectivement à 7,5 ± 3 vs 4 ± 3,2 ; p < 0,001). Les analyses multivariées ont montré un sur-risque de co-évaluation par Algoplus® à 1,76 [1,27 – 2,44] (p < 0.001) toutes les 4h, et à 1,89 [1,19 – 2,99] (p = 0,006) à chaque fois que l’intensité augmentait de 2 points d’EN. Le recours à la double-évaluation chez les patients avec une maladie psychiatrique était significativement augmentée (43% vs 20%) avec un sur-risque de 7,65 [1,73 – 33,7] (p = 0,007). Nous avons observé 70% de co-évaluations discordantes, toutes à type de sous-évaluation (EN ≥ 3 et Algoplus <2).
Conclusion : Cette étude met en lumière une sous-évaluation par double-évaluation. Elle confirme l’hypothèse d’un sur-risque significatif lié à des facteurs patient, comme les antécédents psychiatriques. L’impact des facteurs soignants, ou d’une autre échelle d’hétéro-évaluation, disponible chez le moins de 65 ans comme la Behaviour Observation Scale 3, méritent d’être étudiés.
Audrey DÉPIT (LYON), Bénédicte CLÉMENT, Pierre PRADAT, Élise PRUDHOMME, Romain HERNU, Virginie-Eve LVOVSCHI
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Salle 252A |
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"Jeudi 05 juin"
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ATW03bis
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Interventionnel : principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne)
Comprendre, observer et aborder sous écho les principaux blocs nerveux en Médecine d' Urgence.
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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Salle 252B |
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"Jeudi 05 juin"
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ATW04bis
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo vasculaire. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, saint palais), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
L'exploration des vaissaux comme si vous y étiez... Et pas de chichi entre veines et artères !
Qui le vendredi soir après 17h00 n'a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d'apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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Salle 253 |
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"Jeudi 05 juin"
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CM41
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session Board Management et leadership
Nous sommes tous des managers
Management, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur :
Mathieu OBERLIN (Coordonnateur, Selestat)
Le management, c'est uniquement le chef et c'est tout. Peut être que non ! Le board management et leadership va vous donner les clés pour améliorer vos compétences en management et gagner en efficacité.
11:00 - 11:22
Pourquoi c'est lui/elle le chef de service ?
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
11:22 - 11:44
Cette réunion est inutile !
Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
La nouvelle génération ne veut plus s'engager ?!
Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
12:06 - 12:28
Crier ou communiquer ?
Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
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Salle 342A |
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"Jeudi 05 juin"
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AMS 24
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Faire bouger l’équipe. Les mots pour manipuler les gens
NEW, Communication, Management
Coordonnateur :
Caroline MERDINGER-RUMPLER (Coordonnateur, Strasbourg)
Conférenciers :
Celia LEMAIRE (Professeure des Universités) (Conférencier, Lyon), Caroline MERDINGER-RUMPLER (Maître de conférences) (Conférencier, Strasbourg)
Définir les rôles et compétences d’un leader-manager d’équipe
Adapter son style de leadership à la situation
Identifier les leviers d’engagement de l’équipe
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Salle 342B |
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AMS 12 B
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d’une prise en charge lors d’une naissance au domicile
Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Guillaume ESCOURROU (Praticien hospitalier néonatalogie) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l’accueil et la prise en charge d’un nouveau-né à la naissance (Algorithme ILCOR 2021) et les particularités lors d’une naissance inopinée hors maternité. Connaître et préparer le matériel nécessaire à l’accueil du nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Savoir évaluer l’état du nouveau-né à la naissance. Prise en charge optimale, décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l’équipe dans cette prise en charge
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Salle 343 |
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"Jeudi 05 juin"
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CC01
11:00 - 12:30
Conférence
Optimisation de la gestion de la douleur
Douleur - Analgésie, Pédiatrie
Modérateurs :
Benjamin CHEVALLIER (Médecin) (Paris), Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Nice)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cette session explore l'optimisation de la gestion de la douleur, de son évaluation clinique aux approches pharmacologiques et non pharmacologiques. Un focus particulier est porté sur la prise en charge de la douleur en pédiatrie.
11:00 - 11:22
Évaluation Clinique de la Douleur : outils et méthodes .
Charles GRÉGOIRE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
11:22 - 11:44
Approches pharmacologiques dans la gestion de la douleur .
Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
11:44 - 12:06
Intégration des approches non pharmacologiques.
Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Gestion de la douleur en urgence pédiatrique .
Anne CAVAU (PH) (Conférencier, Paris)
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Salle 351 |
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"Jeudi 05 juin"
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FC13
11:00 - 12:00
Flash communications
Organisation des structures des Urgences 1
Organisation Services d'Urgences
Modérateur :
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux)
11:00 - 11:07
#44047 - FC097 Étude cas-témoin sur l’impact du protocole de délégation de prescription de radiographies par les IOA sur la durée de séjour aux urgences pour les traumatismes simples de membre.
FC097 Étude cas-témoin sur l’impact du protocole de délégation de prescription de radiographies par les IOA sur la durée de séjour aux urgences pour les traumatismes simples de membre.
Introduction : Les protocoles de délégation ou de coopération médecin-infirmiers font l’objet d’avancées importantes ces dernières années. En France, 35 protocoles nationaux sont autorisés en établissement de santé entre médecin et infirmier et 296 ont été référencé au niveau local avant 2020. Le protocole de coopération nationale de délégation de prescription de radiographie a été validé en 2020 au CHD Vendée. La formation a été conçu selon l’arrêté du 29 novembre 2019. Elle a débuté le 15 février 2022, s’adressant à 144 IOA de 3 centres du CHD Vendée : La Roche Sur Yon, Luçon et Montaigu. Cette étude s’intéresse à l’impact sur la durée de séjour du protocole national « Evaluation du bilan radiologique requis et sa demande anticipée par l'infirmier ou l'infirmière organisateur de l'accueil (IOA), en lieu et place du médecin, pour les patients se présentant avec un traumatisme de membre dans un service d'urgences » dans ces trois centres.
Materiel et méthode : Etude cas-témoin multicentrique en deux phases entre décembre 2022 à janvier 2023 et octobre à novembre 2023 dans les trois sites du Centre Hospitalier de Vendée. Les patients éligibles à l’étude étaient les patients de 16 à 55 ans inclus se présentant aux urgences entre 8h et minuit (horaire d’ouverture du circuit court traumatologique des urgences) pour un traumatisme isolé de membre. Après identification des variables d’intérêt pouvant influencer les temps de prise en charge, un modèle de régression linéaire multivarié a été développé.
Résultats : 1019 patients ont été inclus sur deux périodes du 1er décembre 2022 au 31 janvier 202 et du 1er octobre 2023 au 30 novembre 2023. Entre les patients ayant une radiographie prescrite par un médecin et ceux par le protocole de délégation de prescription, on a observé une augmentation significative du temps de passage de 29 ±10min en régression logistique multivariée. La même analyse de régression linéaire a été utilisée sur le temps de prise en charge par le médecin jusqu’à la sortie du patient. La prescription anticipée est associée à une diminution de 29±10 minutes du délai entre premier contact médical et sortie, en tenant compte des autres variables influençant ce délai.
Conclusion : La prescription anticipée de radiographie ne semble pas avoir d'impact positif sur la durée totale de passage aux urgences des patients. En revanche, un gain de temps secondaire pour le médecin semble observé.
Aucun
Baptiste LOUIS (Nantes), Crystal MASTRORILLI, Laetitia DUVAL, Valérie DEBIERRE-NICOLLE, Francois BRAU, Eric BATARD
11:07 - 11:14
#44126 - FC098 Les patients ont-ils connaissance du coût de leur passage aux Urgences ?
FC098 Les patients ont-ils connaissance du coût de leur passage aux Urgences ?
Introduction : L’augmentation des dépenses de santé en France est un des enjeux majeurs du système de santé et concerne notamment les services d’Urgence, maillon central dans la régulation de l’offre de soins non programmée. Par ailleurs, l'implication des patients dans les décisions stratégiques en santé est appelée à être renforcée. Dans ce contexte, l’objectif de notre travail est d’étudier la connaissance, par les patients, du coût de leur consultation aux Urgences.
Méthode : Il s’agit d’une étude réalisée sur la période de mars à juin 2024 dans deux services d’Urgence de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce travail a consisté en une enquête d’estimation, par les patients ambulatoires, du coût total de leur passage aux Urgences. Cette estimation a été comparée au coût réel facturé à l'Assurance Maladie.
Résultats : Au total, 203 patients ont été inclus, âgés de 46 ± 21 ans, avec un sex-ratio de 1,1. La majorité des patients a consulté en journée (n = 152, soit 75 %) avec une durée moyenne de séjour de 183 ± 179 min. L'estimation du coût du passage aux Urgences par le patient s’élevait à 119 ± 53 euros, sous-estimant le coût réel avec un écart de 44 ± 42 euros. En acceptant une marge d’erreur d’estimation de ± 25 %, seuls 43 patients (21 %) avaient une estimation correcte du coût de leur consultation. Une grande majorité des patients (n = 186, soit 92 %) affirmait ne jamais avoir été informée du coût d'un passage aux Urgences. Après information du coût réel, 114 patients (56 %) déclaraient que ce coût leur paraissait justifié et 151 patients (74 %) révélaient être intéressés par cette information.
Conclusion : Ces résultats objectivent une méconnaissance des usagers sur le coût de leur passage aux Urgences. Apporter une meilleure information aux patients concernant les coûts associés à leur consommation de soins médicaux est probablement un axe d’amélioration à même de renforcer l’implication des usagers dans le pilotage des politiques de santé.
Aucun
Nicolas CHOULET (Lyon), Sylvain TRICHARD, Sylvie GOUTTE, Laurence CAILLE, Bénédicte CLEMENT, Romain HERNU
11:14 - 11:21
#44317 - FC099 Comparaison du Taux d’Accueil et du score CEDOCS pour évaluer la surcharge dans les Services d’Accueil des Urgences au sein d’un même département.
FC099 Comparaison du Taux d’Accueil et du score CEDOCS pour évaluer la surcharge dans les Services d’Accueil des Urgences au sein d’un même département.
Introduction : La surcharge des services d’accueil des urgences (SAU) est une problématique internationale augmentant la morbi-mortalité des patients et diminuant la qualité de vie au travail. Elle peut être mesurée par des indicateurs de tension indépendants (ITI) ou par des scores. Les ITI sont simples et utilisables partout, mais leurs seuils dépendent de l’activité du SAU et ne permettent pas de graduer la surcharge. Les scores permettent une évaluation graduée indépendante, mais ont été conçus pour des SAU ayant des activités différentes de celles des SAU français. Le Taux d’Accueil (TA), est un ITI qui semblerait avoir un seuil indépendant de l’activité du SAU. Le score CEDOCS semble adapté pour l’activité des SAU français. Très peu d’études ont évalué le TA ou le score CEDOCS et aucune étude ne les a comparés. Cette étude a pour objectif de comparer le TA et le score CEDOCS dans des SAU ayant des activités différentes.
Matériel et Méthodes : Étude prospective multicentrique réalisée du 15 au 28 mai 2023 dans un hôpital universitaire et deux hôpitaux périphériques. Le recueil de données était réalisé biquotidiennement entre 9h00 et 10h00 puis entre 17h00 et 18h00. Ces données incluaient : nombre de patients présents, patients critiques, patients non vus, plus longue durée de séjour, et le ressenti de charge de travail (RCT) par le personnel de soins sur une échelle de 1 à 6. Les corrélations entre TA, score CEDOCS et RCT ont été analysées avec le coefficient de Spearman. Une comparaison a été réalisée par une transformation Z de Fisher. Les analyses ont aussi évalué les corrélations par type de SAU (Universitaire ou périphérique) et par moment de la journée (matin ou soir). Une classification du TA par niveau de surcharge a été définie comme : faible (< 33ᵉ centile), modéré (33ᵉ–66ᵉ centile), et élevé (> 66ᵉ centile).
Résultats : Le Taux d’Accueil (TA) a une corrélation plus importante avec le RCT (Rs = 0,744 p<0,05), que le score CEDOCS (Rs = 0,471 p<0,05) de manière significative (p<0,01). Les résultats sont identiques lors de l’évaluation par type et par moment de la journée. Le TA a été catégorisé en trois niveaux : faible (< 20%), modéré (20–30 %), élevé (> 30 %)
Conclusion : Le TA est un indicateur fiable, reproductible, et adapté à l’évaluation de la surcharge des SAU ayant des activités différentes. Des études seront nécessaires pour valider ces résultats et établir une évaluation graduée de la surcharge pour le TA.
Aucun
Jonathan HAMAIDE, Frédéric PARIS (Tours), Vincent GARROUSTE
11:21 - 11:28
#44352 - FC100 Admission directe en HAD depuis le SAU ou UHCD : description des patients.
FC100 Admission directe en HAD depuis le SAU ou UHCD : description des patients.
Introduction
L'hospitalisation à domicile (HAD) est une alternative utile à l'hospitalisation conventionnelle, favorisant la continuité des soins et l'adaptation aux besoins spécifiques des patients. Toutefois, les caractéristiques des patients orientés en HAD depuis les urgences (SAU) ou l'Unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) restent mal documentées.
Objectif
Cette étude vise à décrire les caractéristiques démographiques et cliniques des patients bénéficiant d'une admission directe en HAD et à comparer les profils en fonction de leur unité de prise en charge (SAU ou UHCD).
Méthodologie
Étude rétrospective monocentrique observationnelle menée sur une période en novembre 2023 et novembre 2024 auprès de 98 patients orientés directement en HAD en provenance de l'du SAU ou de l'UHCD. Une analyse univariée a été réalisée à l'aide des test de Mann-Whitney ou de Fisher pour évaluer les différences entre les groupes selon leur provenance (urgences ou UHCD).
Résultats
Au total 98 patients ont été inclus. L'âge médian était de 83 ans, 62% de femmes, 44% en vivant en EHPAD. L'âge médian était significativement plus bas chez les patients provenant du SAU (78,5 ans [68,5 ; 83,8]) que chez ceux de l'UHCD (86,0 ans [75,0 ; 93,0]) (p = 0,017). La répartition des sexes n'était pas significative (50 % femmes au SAU vs 67 % à l'UHCD, p = 0,13). Les patients provenant de l'UHCD étaient plus souvent originaires des EHPAD (27 % vs 49 %). Les motifs d'orientation variaient significativement entre les deux groupes : soins palliatifs (23 % SAU vs 56 % UHCD, p < 0,01) et traitements intraveineux (50 % SAU vs 17 % UHCD).
Conclusion
Cette analyse révèle des différences significatives dans les profils des patients orientés en HAD selon leur prise en charge. Les patients des urgences sont plus jeunes, résident davantage à domicile, et nécessitent fréquemment des traitements aigus (comme les perfusions intraveineuses), tandis que ceux de l'UHCD présentent des besoins complexes, notamment en soins palliatifs. Une analyse en cours évalue la survie à 1 mois et le taux de reconsultation au SAU dans ce délai, afin de fournir des informations complémentaires sur l'efficacité et les limites de cette orientation en HAD.
aucun
Alain-Gil MPELA (Melun), Yousra GUETARI, Morsi ELLOUZ, Roger KADJI, Fabien LY, Chloé GODOFFE, François DOLVECK
11:28 - 11:35
#44363 - FC101 La réorientation à l'accueil des urgences éduque un bassin de santé à l'utilisation approprié des urgences.
FC101 La réorientation à l'accueil des urgences éduque un bassin de santé à l'utilisation approprié des urgences.
Introduction : La réorientation des patients auto-référés aux urgences est une pratique courante et sécuritaire pour les patients. Le logiciel Logibec est utilisé aux urgences depuis 2020. Dans cette période de crise démographique médicale, les patients réorientés peuvent-ils être éduqué pour leurs prochain problème de santé ? la filière de réorientation Logibec peut-il permettre aux patients n’ayant pas de médecin traitant d’en trouver un ?
Méthodologie : Étude prospective, observationnelle, descriptive, monocentrique, au service d’accueil des urgences d’un centre hospitalier général entre le 01/10/2023 et le 29/02/2024. Sont inclus les patients réorientés n’ayant pas de médecin traitant. Les patients sont suivis pendant 6 mois après leurs réorientations. On analyse leurs besoins de santé et de leurs stratégies d’accès au système de santé sur 6 mois. Les patients sont comparés à un groupe témoin identique de patients du même bassin de population n’ayant pas été réorienté et n’ayant pas de médecin traitant. Le critère principal de jugement est avoir un médecin traitant à 6 mois.
Résultats : Observation d’un taux de 11,11% de déclaration médecin traitant après un rendez-vous Logibec. Odd ratio à 2,83 (IC0,77-10,48) ne nous permettant pas de conclure sur l’efficacité du Logibec à aider à trouver un médecin traitant. Toutefois, en incluant tous les patients réorientés ayant trouvé un médecin traitant, l’Odd ratio est de 8,5 (IC2,85-25,39).
60% des patients ont manifesté des besoins de consultations médicales dans les 6 mois qui ont suivi la réorientation. La majorité avaient des besoins médicaux d’ordre musculosquelettiques ou ORL. Peu d’entre eux se sont rendus de nouveau aux urgences. Ils ont préféré se tourner vers les médecins généralistes, les médecins spécialistes et le conseil en pharmacie.
Conclusion : Notre étude n’a pas permis de définir si le Logibec est une aide à la déclaration de médecin traitant. Elle a permis de démontrer que la réorientation permet l’éducation d’un bassin de population vis-à-vis de sa prise en charge médicale. La réorientation améliore probablement la littératie en santé. Une étude complémentaire avec un plus grand nombre de sujets serait nécessaire.
j'ai aidé à importer le logiciel logibec en France mais n'ai pas touché d'argent.
Ophélie CHAMBROT (Angoulême), Jean Baptiste BARON, Amandine BOUNE, Thomas DA DALT, Martin RAVEL, Gilles MOALIC
11:35 - 11:42
#44394 - FC102 Parcours de soins aux urgences : modélisation d’un nouveau mode de gestion des flux de patients.
FC102 Parcours de soins aux urgences : modélisation d’un nouveau mode de gestion des flux de patients.
Introduction : Cette étude de modélisation vise à mesurer la réduction du délai entre l’admission aux urgences et l’examen par le médecin selon un nouveau mode d’organisation. L’objectif est d’améliorer la sécurité et la qualité de la prise en charge dans un contexte contraignant d’augmentation d’activité et de tension sur les ressources.
Matériel : séquences de flux de patients admis aux urgences et modélisation Python.
Méthode : Suivi du temps d’attente entre l’évaluation par l’infirmier organisateur de l’accueil (IOA) et l’examen par le médecin. Notre méthode compare deux organisations à ressources médicales équivalentes soit 1 médecin pour des flux d’environ 40 patients.
Dans L’organisation actuelle, le médecin passe continuellement d’un box à l’autre. Le patient libère son box de consultation uniquement lorsqu’il est considéré comme « sortant » créant une zone d’attente après l’évaluation par l’IOA.
Dans la nouvelle organisation, le patient libère le box de consultation pour le patient suivant directement après l'examen du médecin, puis il est installé dans une zone de surveillance ou d’exploration où un infirmier assure le suivi des dossiers et coordonne la sortie auprès du médecin.
Résultats : cf. tableau 1
Conclusion : le modèle proposé permet de réduire le délai entre l’évaluation par l’IOA et l’examen médical. Pour des flux de 38 à 43 patients par jour, il permet en moyenne de gagner 90% de temps avant d’être installé dans un box et 18% de temps avant de voir un médecin.
Bahram Chaybany : Aucun.
Capucine Philippot : Consultante senior auprès d'un cabinet de conseil en santé.
Maeva Berthelin : Manager auprès d'un cabinet de conseil en santé.
Bahram CHAYBANY (Lille), Capucine PHILIPPOT, Maeva BERTHELIN
11:42 - 11:49
#44495 - FC103 Impact des Dossiers Médicaux Informatisés sur la Qualité des Certificats Médicaux Initiaux : Une Étude Comparative.
FC103 Impact des Dossiers Médicaux Informatisés sur la Qualité des Certificats Médicaux Initiaux : Une Étude Comparative.
Introduction
L'évolution technologique dans le domaine de la santé a entraîné une informatisation croissante des processus médicaux, y compris la génération de certificats médicaux initiaux (CMI). Cette étude vise à comparer l'efficacité, la qualité et la satisfaction des utilisateurs dans la création de CMI avant et après la mise en place de dossiers médicaux informatisés (DMI).
Objectif
L'objectif de cette étude est de comparer la qualité de rédaction des CMI informatisés par rapport à ceux rédigés avant l'informatisation, en termes de conformité des critères recueillis aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Méthodes
Nous avons mené une étude comparative rétrospective visant à analyser les CMI rédigés par les médecins aux urgences en comparant le modèle manuscrit utilisé de 2020 à 2022 au modèle informatisé mis en place à partir de 2023.
Résultats
Inclusion de 320 CMI dont 70 étaient informatisés. Les résultats montrent que les CMI informatisés surpassent les modèles manuscrits sur plusieurs aspects clés. Ils se distinguent par une meilleure précision des informations administratives, notamment la date (p = 0,045), l’heure de l’examen (p < 10-3), et la mention du numéro d’identité nationale (p = 0,05). Concernant la description des lésions, des améliorations significatives sont observées pour la localisation anatomique (p = 0,012), la forme (p = 0,028), la couleur (p = 0,05), et l’inventaire détaillé des lésions (p < 10-3), bien que la description des dimensions reste inchangée (p = 0,63).
Par ailleurs, les CMI informatisés intègrent mieux les antécédents des patients (p < 10-3) et précisent davantage la durée de l’incapacité totale temporaire (ITT) (p < 10-3). En revanche, aucune différence significative n’a été relevée pour la précision des états psychologiques (p = 0,54) ou les examens complémentaires (p = 0,25).
Conclusion
Les DMI ont amélioré la qualité des CMI, notamment en termes de précision administrative. Cependant, aucune différence significative n’a été observée pour certains aspects. Ces résultats soulignent la nécessité de formations certifiées pour les professionnels de santé afin d'assurer une utilisation optimale des DMI dans la rédaction des CMI à l'avenir.
aucun
Jihen SABAI (TUNISIA, Tunisie), Hanen GHAZALI, Jihene JELLALI, Akeri SARRA, Raja FADHEL, Sami SOUISSI
11:49 - 11:56
#44504 - FC104 Utilisation des outils numériques dans les structures d'urgence.
FC104 Utilisation des outils numériques dans les structures d'urgence.
Introduction : À l’ère de l’informatisation, les outils numériques ont une place prépondérante dans de nombreux aspects du quotidien. L’objectif principal de cette étude est de réaliser un panorama des logiciels utilisés dans les structures d’urgence, et l’un des objectifs secondaires est d’étudier leur facilité d’utilisation.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude observationnelle quantitative, transversale, prospective, multicentrique menée dans les Hauts-de-France, par l’intermédiaire d’un questionnaire ciblant tous les métiers des structures d’urgence hospitalière. Le critère de jugement principal était le nombre de citations du logiciel ; le critère de jugement secondaire était la facilité d’utilisation en se basant sur une échelle de Likert.
Résultats : Au total, 114 réponses ont été incluses entre le 19/09/2023 et le 19/01/2024, recensant 70 logiciels différents (dont 37 ; 52,9% à Amiens), avec principalement des dossiers patients informatisés (DPI) utilisés aux urgences : ResUrgences (n = 45 ; 50,6%) et DxCare (n = 28 ; 31,5%). La facilité d’utilisation de ResUrgences (DPI spécifique aux urgences ; 4,07 ± 0,78) est significativement meilleure (p = 0,02) que DxCare (DPI généraliste ; 3,54 ± 1,17) dans les Hauts-de-France, principalement à Amiens.
Discussion : Les résultats ne sont pas généralisables en-dehors de notre champ d’étude en raison d’un biais de recrutement et de la subjectivité de la réponse via un questionnaire. La supériorité de ResUrgences par rapport à DxCare en termes de facilité d’utilisation s’explique probablement par l’intégration et la prise en compte dans le paramétrage du DPI spécifique des contraintes inhérentes aux structures d’urgence, permettant une meilleure vue d’ensemble des éléments pertinents d’un dossier, et une meilleure gestion de flux. Une étude basée sur une méthode plus robuste et plus objective permettrait de confirmer ou d’infirmer notre résultat.
Conclusion : Les outils numériques recensés sont nombreux et hétérogènes. Dans les Hauts-de-France et principalement à Amiens, l’utilisation d’un DPI spécifique aux urgences semble être plus pertinente qu’un DPI généraliste.
aucun
Camille FUBERT (Amiens), Emilien ARNAUD, Christine AMMIRATI, Yoann ZERBIB, Mathieu RAVELLO, Daniel Aiham GHAZALI
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"Jeudi 05 juin"
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FC14
11:00 - 12:00
Flash communications
Organisation des structures des Urgences 2
Organisation Services d'Urgences
Modérateur :
Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
11:00 - 11:07
#43855 - FC105 Impact d’évènements sportifs, culturels et sociaux, sur les admissions aux urgences : une étude multicentrique, rétrospective.
FC105 Impact d’évènements sportifs, culturels et sociaux, sur les admissions aux urgences : une étude multicentrique, rétrospective.
Contexte: La tension dans les services d’ urgence (SU) est un problème mondial, et représente un enjeu de santé public majeur. Des facteurs de fluctuations des admissions, comme la météo ou le trafic routier, ont déjà été mis en évidence. L'objectif de cette étude était de déterminer l’impact d’évènements nationaux et locaux, sur la fréquentation des SU.
Méthode: Nous avons réalisé une étude rétrospective des entrées quotidiennes de deux services d’urgence français (Metz et Thionville), du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2019, et évalué l’impact d’évènements sportifs, culturels et sociaux, sur le nombre d’admissions quotidiennes, via une régression logistique.
Résultats: 998 journées avec évènements ont été enregistrées, soit 27.3% des journées de la période d’étude. Hors événement (jour même, veille ou lendemain d’évènement), la moyenne d’admissions par jour était de 182 patients (SD± 36) à Metz et 165 (SD± 24) à Thionville, contre 190 (SD± 41 ; OR 1.25 ; 95% CI: [1.10-1.41] ; p<0.001) à Metz le jour d’évènements, et respectivement 191 (SD± 39 ; OR 1.32 ; 95% CI : [1.13-1.53] ; p<0.001) à Metz et 170 (SD±25 ; OR 1.29 ; 95% CI: [1.11-1.51] ; p=0.001) à Thionville, les lendemains d’ évènements. La moyenne des admissions était notamment impactée par les évènements footballistiques, le jour même, à Metz : 189 (SD± 41 ; OR: 1.40; 95% CI:[1.15-1.70] ; p<0.001), mais aussi le lendemain à Metz, comme à Thionville : respectivement : 190 (SD ± 40 ; OR: 1.38; 95% CI : [1.11-1.72] ; p= 0.004) et 172 (SD± 26 ; OR: 1.43; 95% CI: [1.15-1.78] ; p= 0.001). On notait aussi une influence des mouvements sociaux à Metz le jour même : 194 (SD± 46 ; OR: 1.43; 95% CI: [1.11-1.86] ; p= 0.007) et le lendemain : 194 (SD± 41 ; OR: 1.63; 95% CI: [1.16-2.31] ; p= 0.005). Enfin, on a relevé un impact significatif des fêtes nationales et jours fériés, au lendemain de leur survenue, à sur les admissions du SU de Thionville : 172 (SD±24 ; OR:1.58; 95%CI: [1.02-2.44] ; p=0.041).
Conclusion: La survenue d’évènements sportifs, culturels ou sociaux, est associée à une hausse des consultations aux urgences, le jour même, et le lendemain. Les évènements relevés participent à un surplus d’activité aux urgences, et à leur potentiel engorgement. Les évènements footballistiques et les manifestations sociales semblent être les plus influents.
Aucun
Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Mélissa FRITSCH
11:07 - 11:14
#44106 - FC106 Retour sur l’application URG Dijon : analyse de l’expérience utilisateur.
FC106 Retour sur l’application URG Dijon : analyse de l’expérience utilisateur.
Introduction : L’application mobile URG Dijon regroupe plus de 120 protocoles validés par notre DUMU, conçue pour améliorer l’accessibilité et l’adhésion aux protocoles standardisés. Nous avons souhaité évaluer son expérience utilisateur.
Méthodologie : Une enquête a été réalisée de 01/2024 à 12/2024 auprès des utilisateurs. Les données quantitatives (facilité d’utilisation, préférences) et qualitatives ont été recueillies via un questionnaire. Les données d’utilisation de la plateforme ont permis une analyse des comportements, des écrans consultés et de la répartition géographique. Une évaluation comparative a été menée entre l’application et les supports papier, informatiques et livres de référence. Les réponses ont été analysées à l’aide de tests binomiaux, en comparant les proportions d’utilisateurs considérant l’application comme plus efficace/rapide à une hypothèse de neutralité (50 %). Pour garantir la pertinence des résultats, nous avons ajusté l’analyse en considérant une différence d’effet plus importante (Delta = 30 %), qui a montré que 90 à 110 réponses suffisent pour atteindre une puissance statistique de 80 % et un seuil de signification de 5 %. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide de Python 3.8, environnement Jupyter Notebook.
Résultats : Le retour de 138 utilisateurs a été analysé, dont 53 % des répondants médecins, 27 % internes, et 9 % infirmiers. L’application a atteint 4.400 utilisateurs en décembre 2024. L’application est utilisée dans plusieurs pays, notamment la France (85%), l’Algérie (3,5%), le Maroc(1,9%), la Tunisie (1%) et les États-Unis (0,8%). L'écran “Protocoles" a été la fonctionnalité la plus consultée 45.600 fois. La note moyenne de facilité d’utilisation est de 4,1/5, avec 79 % des utilisateurs préférant l’application aux protocoles papier. 85 % des répondants rapportent une prise de décision améliorée, de meilleurs résultats pour les patients et une communication renforcée avec l’équipe. Par rapport aux protocoles papier : 72% des utilisateurs (106/138, p < 0.001) ont estimé que l’application était plus efficace . Par rapport aux systèmes informatiques :79 % des utilisateurs (109/138, p < 0.001) ont jugé l’application plus rapide. Par rapport aux livres de référence :80% des utilisateurs (111/138, p < 0.001) ont trouvé l’application globalement plus efficace.
Conclusion : L’application URG Dijon semble rendre les protocoles accessibles, en optimisant l’efficacité des prises de décision.
Aucun
Ilinca-Maria ROMOCEA (Dijon), Cristian TEREC, Patrick RAY, Giedrius MATAS
11:14 - 11:21
#44129 - FC107 ANALYSE DE LA RECUPERATION DE LA DETTE DE SOMMEIL EN REPOS DE GARDE DE NUIT CHEZ LES MEDECINS URGENTISTES FRANCAIS.
FC107 ANALYSE DE LA RECUPERATION DE LA DETTE DE SOMMEIL EN REPOS DE GARDE DE NUIT CHEZ LES MEDECINS URGENTISTES FRANCAIS.
Introduction : Le travail de nuit expose les médecins urgentistes à une privation de sommeil ayant des répercussion négatives sur la santé. Cette étude analyse les stratégies de récupération de la dette de sommeil en repos de garde de nuit chez ces professionnels.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une évaluation des pratiques professionnelles via un auto-questionnaire diffusé aux médecins urgentistes. Le score de l’échelle de somnolence de Epworth (score ESS) a été utilisé pour évaluer la somnolence diurne excessive (ESS≥10). L'objectif principal était de déterminer si la proportion de scores ESS positif était plus faible chez les médecins urgentistes dormant entre une et deux heures en repos de garde comparativement aux autres. L'objectif secondaire était de rechercher l’existence d’associations entre une somnolence diurne excessive et divers facteurs dont l’hygiène de sommeil, le degré d’anxiété ressentie, et l’intention de quitter la médecine d’urgence.
Résultats : L’analyse a porté sur 115 médecins urgentistes. Le taux de score ESS positifs chez les médecins urgentistes dormant entre une et deux heures en repos de garde n’était pas significativement inférieur à ceux des autres groupes (p=0.47166, ORa=0.89 [0.68 ;1.16]). Nous avons mis en évidence une association significative entre un score ESS positif et l’anxiété ressentie (p=0.04 pour l'anxiété la veille d'une garde, et p=0.04 pour l'anxiété juste avant une garde). Nous n’avons pas mis en évidence d’association statistiquement significative entre un score ESS positif et les éléments suivants: l’intention de quitter la médecine d’urgence (p=0.69), et l’hygiène de sommeil (p=0.67 pour ce qui est de la régularité des heures du coucher, et p=0.63 pour ce qui est de la régularité des heures du lever). Nous avons mis en évidence une association significative entre le score ESS et les éléments suivants: le délai moyen de reprise après une garde de nuit (p=0.03) et le fait dormir entre une et deux heures en repos de garde de nuit (p=0.02 et ORa :3.75 [0.2 ;2.44]).
Conclusion : Cette étude n’a pas permis de mettre en évidence de diminution de la somnolence chez les médecins urgentistes dormant une à deux heures en repos de garde de nuit. Elle a permis de mettre en évidence une association entre une somnolence diurne excessive et les facteurs suivants : le nombre d’heures de sommeil en repos de garde de nuit, l’anxiété ressentie, et le délai de reprise du travail après une garde de nuit.
Aucun
Elga DAMIAO SILVA (Amiens), Kader SALIFOU, Christine AMMIRATI, Enrique CASALINO, Christophe BOYER, Olivier GANANSIA, Christophe CHOQUET, Daniel Aiham GHAZALI
11:21 - 11:28
#44138 - FC108 Evaluation de l’impact du Médecin d’Accueil et d’Orientation sur les délais de prise en charge aux urgences.
FC108 Evaluation de l’impact du Médecin d’Accueil et d’Orientation sur les délais de prise en charge aux urgences.
Introduction : Le problème de surpopulation aux urgences, persistant depuis de nombreuses années et à l’échelle mondiale, limite l’efficacité des prises en charge médicales et majore la morbi-mortalité. Une solution proposée à ce phénomène est la mise en place du Médecin d’Accueil et d’Orientation (MAO).
Objectif : Le but principal de cette thèse est d’évaluer l’impact du MAO sur le délai de la prise en charge médicale aux urgences.
Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, comparative et monocentrique. Au total, 320 patients ont été inclus dans cette études repartis en un groupe contrôle et un groupe MAO.
Résultats : L’analyse des délais entre les 2 groupes ne montre pas de différence significative sur le délai de pris en charge médicale (7.9h vs 8.8h, p=0.24777). Le nombre d’examens complémentaires est significativement plus important lorsqu’un MAO est posté (biologies : 126 vs 141, p=0.0043 ; Scanners : 35 vs 51, p=0.0362). Le délai de prélèvements biologiques est en revanche plus rapide de 48 minutes dans le groupe MAO. Le délai du premier contact médical (défini comme le premier contact médical hors MAO) est plus rapide de 30min dans le groupe contrôle.
Dans les analyses en sous-groupe, on note une surprescription d’examens complémentaires dans le groupe MAO chez les patients triés CIMU3. Il y a également plus d’examens complémentaires dans le sous-groupe retour à domicile avec un allongement des délais de prise en charge médicale dans le groupe MAO (6.2h vs 6.9h, p=0.0015).
Conclusion : La présence du MAO n’a pas montré un gain de temps sur la prise en charge médicale globale dans cette étude. Dans certains cas, il pourrait même allonger ce délai avec en cause une surprescription. Cependant, la présence d’un MAO pourrait apporter d’autres avantages sur le plan organisationnel et relationnel qui n’ont pas été évalué dans cette étude. D’autres études existent sur le sujet et son mode de fonctionnement diffère entre de nombreux centres.
Aucun
Martin COMELLI (Reims), Laurent LEFLON
11:28 - 11:35
#44162 - FC109 Variations de l’activité aux urgences d’Ile-de-France lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
FC109 Variations de l’activité aux urgences d’Ile-de-France lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Introduction : A l’occasion des Jeux Olympiques (JO) et Paralympiques (JP) de Paris 2024, l’Observatoire Régional des Soins Non Programmés d’Ile-de-France a analysé les passages et les hospitalisations aux urgences en Ile-de-France.
Matériels et méthodes : Les données (nombre de passages aux urgences, nombre d’hospitalisations, provenance géographique, classifications CCMU, âges) sont issues des Résumés de Passage aux Urgences de 85 services d’urgence ayant transmis quotidiennement leurs données pendant cette période et comparée avec l’année précédente à la même période et dans ces mêmes hôpitaux.
Résultats : Nous avons, entre autres, observé une hausse de l’activité aux urgences lors de la période JO (moyenne à 8738 passages par jour) par rapport à la même période en 2023 (moyenne à 8602 passages par jour). Une hausse du nombre d’hospitalisations a été apparente en 2024 par rapport à 2023. Les patients franciliens et les patients étrangers ont été plus nombreux à consulter aux urgences en Ile-de-France lors de l’été 2024 par rapport à 2023 et notamment lors des JO. Les analyses des autres données collectées sont également présentées.
Conclusion : Nous avons observé une légère augmentation de l’activité aux urgences lors de l’été 2024 par rapport à 2023, notamment lors de la période JO. Comme espéré après les JO de Londres, il n’y a donc pas eu de saturation des services d’urgences lors de la période des Jeux à Paris.
Aucun
Maria ZIENTARA (PARIS), Jérémie SCIRE, Christophe CHOQUET, Mathias WARGON
11:35 - 11:42
#44433 - FC110 Redéfinir les niveaux de priorité dans le triage aux urgences.
FC110 Redéfinir les niveaux de priorité dans le triage aux urgences.
Contexte
L'échelle FRENCH (FRench Emergency Nurses Classification in Hospital scale) version 2 (v.2)
permet de trier le niveau de priorité des patients à leur arrivée aux urgences. La définition du niveau
de priorité reste néanmoins discutable, ce qui limite la pertinence des échelles de triage.
Objectifs de l'étude
Les objectifs étaient d'effectuer une validation externe de FRENCH v.2, de proposer une nouvelle
catégorisation du niveau de priorité basée sur l'hospitalisation et la consommation de ressources,
proxys actuellement utilisés pour le définir, à l'aide de modèles d'équations structurelles bayésiens
(SEM), et enfin de proposer des modèles prédictifs de ces proxys à l'aide de facteurs préalablement
identifiés.
Méthodes
Les participants sont issus des comptes-rendus médicaux au sein d'un service d'urgences parisien de
2017 à 2018. L'étude de validation a permis d'estimer la corrélation du niveau de priorité avec la
consommation de ressources et son association avec l'hospitalisation. Nous avons utilisé le model
SEM pour identifier une nouvelle distribution des niveaux de triage. En utilisant la régression
pénalisée Elastic Net, nous avons développé des modèles prédictifs pour la consommation de soins
et l'hospitalisation des patients. Les performances des modèles ont été évaluées par le biais de l'aire
sous la courbe ROC un jeu de test.
Résultats
La consommation de ressources était corrélée à l'échelle de niveau FRENCH ( = -0,612, ρ
P<0,0001) et à la nouvelle distribution des niveaux de priorité ( = -0,582, P<0,0001). Les modèles ρ
prédictifs évalués pour l'hospitalisation et la consommation de ressources ont montré une
discrimination satisfaisante (AUC = 0,808 [IC 95 % : 0,801-0,816] et 0,799 [IC 95 % : 0,793-0,805]
respectivement).
Conclusion
Cette étude a montré une corrélation entre le niveau de priorité, le taux d'hospitalisation et la
consommation de soins de santé, en utilisant soit l'échelle FRENCH, soit la nouvelle échelle
proposée. Les modèles prédictifs ont montré des prédicteurs variables et des associations
différentes, en fonction des indicateurs choisis.
Aucun
Manon FAINELLI (Paris), Youri YORDANOV, Nathanael LAPIDUS
11:42 - 11:49
#44493 - FC111 IMPACT DES INTERRUPTIONS DE TÂCHES SUR LE TEMPS DE TRAVAIL DU MEDECIN URGENTISTE.
FC111 IMPACT DES INTERRUPTIONS DE TÂCHES SUR LE TEMPS DE TRAVAIL DU MEDECIN URGENTISTE.
Introduction : l'interruption de tâche (IT) est un phénomène courant dans de nombreux domaines. Elle désigne un changement d’activité provoqué par un stimulus externe ou une décision volontaire, obligeant un individu à arrêter sa tâche initiale pour en commencer une autre. Dans le domaine médical, ces interruptions peuvent avoir des conséquences significatives, affectant à la fois la qualité de vie des soignants et la qualité des soins.
Méthodologie : nous avons mené une étude observationnelle prospective aux urgences d’un centre hospitalier général (CHG), entre décembre 2023 et avril 2024. À l’aide d’une tablette et d’un chronomètre, un observateur a relevé les différentes tâches et interruptions dans un secteur des soins. L’objectif était de décrire précisément les types et durées des interruptions afin d’en analyser l’impact sur le temps de travail du médecin urgentiste.
Résultats : au total, 20 observations ont été réalisées, représentant près de 40 heures d’observation. En moyenne, 16 interruptions de tâche par heure ont été relevées, occupant 25 % du temps de travail des médecins.
Les principales sources d'interruption étaient liées aux patients pris en charge par le médecin observé (40 %), à la communication entre collègues (22 %) et enfin aux patients non pris en charge par le médecin observé (13 %). Les sollicitations majeures concernaient les infirmiers organisateurs de l’accueil (20 % des IT liées aux patients non pris en charge) et la lecture des électrocardiogrammes (24 % des IT liées aux patients non pris en charge), deux éléments essentiels au fonctionnement des urgences nécessitant des réponses rapides.
Discussion : peu d’études en France se sont intéressées aux interruptions de tâches chez les médecins urgentistes. Cette étude propose une vision détaillée des interruptions de tâches auxquelles ils sont confrontés. Les résultats soulignent l’importance de repenser l’organisation des services d’urgence afin de réduire les interruptions de tâches. Des études à plus grande échelle pourraient consolider ces observations et permettre d’identifier des solutions concrètes.
Conclusion : l’impact des interruptions de tâche sur la charge de travail des médecins urgentistes exige une réflexion collective. Une optimisation des processus pourrait améliorer à la fois la qualité de vie au travail et les soins prodigués aux patients.
Mots-clés : Interruptions de tâche; Médecins; Urgences; Charge de travail
aucun
Claire-Marie BUSSONE (Le Chesnay), Elodie HONOLD, Julie NARCISSE, Mehrsa KOUKABI
11:49 - 11:56
#44512 - FC112 L'intégration des kinésithérapeutes au sein des services d'urgence français : une étude observationnelle transversale sur les perceptions des médecins urgentistes.
FC112 L'intégration des kinésithérapeutes au sein des services d'urgence français : une étude observationnelle transversale sur les perceptions des médecins urgentistes.
Introduction : Le nombre de passages dans les services d'urgence (SU) ne cesse d'augmenter, provoquant un engorgement des services et des temps d'attente prolongés. Les traumatismes et douleurs musculo-squelettiques sont des motifs fréquents de consultation. Certains pays ont intégré avec succès des physiothérapeutes en pratique avancée dans leurs SU. Cette étude vise à explorer la perception des médecins urgentistes français quant à l'intégration des kinésithérapeutes dans les SU.
Méthode : Une étude observationnelle transversale a été menée à l'aide d'un questionnaire en ligne, diffusé entre le 22/11/2023 et le 15/02/2024. Les participants étaient des médecins urgentistes diplômés et internes en médecine d'urgence exerçant en France (métropole ou DROM). Le questionnaire comprenait 17 questions évaluées sur une échelle de Likert à 5 points. Les données ont été traitées avec Excel et XLSTAT, en utilisant des statistiques descriptives et inférentielles.
Résultats : Sur 420 réponses analysées, 412 (98,1%) des urgentistes ont indiqué que les urgences françaises étaient en tension chronique. 333 (79,3%) urgentistes étaient disposés à coopérer avec le kinésithérapeute aux urgences. Parmi les avantages perçus, 321 (76,4%) urgentistes notaient l’amélioration de la qualité de la prise en charge, 318 (75,7%) l’augmentation de la satisfaction des patients, 276 (65,7%) la libération du temps médical et 211 (50,2%) la fluidification des services d'urgence. 313 (74,5%) urgentistes étaient également prêts à confier au kinésithérapeute, le diagnostic des suspicions d'entorse de cheville, 277 (66,0%) d'entorse de genou et 271 (64,5%) des douleurs lombaires. Quant aux missions à déléguer, 366 (87,1%) urgentistes ont cité l'éducation des patients, 304 (72,4%) la réalisation de soins de kinésithérapie sur place et 269 (64,0%) la fabrication ou la pose de plâtres et attelles. Leurs avis divergeaient en fonction de leur statut et de leurs formations complémentaires. 73,6% (n=39) des internes alors que 44,7% (n=46) des séniors <5ans et 47,7% (n=126) des séniors ≥5ans pensaient que le kinésithérapeute pouvait davantage fluidifier les services d’urgence (p=0,001). 48,6% (n=35) des urgentistes formés en médecine du sport contre 36,2% (n=126) des urgentistes non formés étaient plus enclins à déléguer le diagnostic pour une douleur cervicale (p=0,049).
Conclusion : Les médecins urgentistes se montrent ouverts à l'intégration des kinésithérapeutes dans les services d'urgence français.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Justine MALCUIT (AMIENS), Emilie LESIEUR, Daniel Aiham GHAZALI, François-Régis SARHAN
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Jeudi 05 juin"
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CC25
11:00 - 12:30
Conférence
Pathologies circonstancielles : les 4 éléments
Pathologie circonstancielle
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Une session variée autour des pathologies circonstancielles.
11:00 - 11:22
La noyade.
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest)
11:22 - 11:44
Le brulé grave.
Marc MARTENS-SCHULTE (Infirmier) (Conférencier, Bordeaux)
11:44 - 12:06
L'ensevelissement.
Audrey RENAUD (Infirmiere) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
La victime d'avalanche.
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Salle Maillot |
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"Jeudi 05 juin"
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AMS 11 B
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Catastrophe SSE CUMP, Régulation, Triage
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Jimmy ROBERT (Médecin chef 3eme groupement) (Conférencier, Courbevoie)
Mesurer l’importance de la réflexion préalable des actions en cas de fusillade
Etablir une checkliste 5 premières minutes à la régulation // sur le terrain comme premier intervenant // comme DSM
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Salles 221-222-223 |
11:30 |
"Jeudi 05 juin"
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SI27
11:30 - 12:30
Session Interactive
Quiz : urgences neurologiques
Infirmier, Neurologie
Modérateur :
Perrine BOURSIN (IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Paris)
Coordonnateur :
Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
Venez revoir les fondamentaux de la neurologie.
11:30 - 12:30
Quiz : urgences neurologiques.
Patrick POLY (IPA mention Urgences) (Conférencier, Paris)
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Salle 243 |
12:00 |
"Jeudi 05 juin"
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SI12
12:00 - 13:00
Session Interactive
Quel toxique est en cause ?
Jeunes, Toxicologie
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Connaissez vous bien les toxidromes ? Venez vous challenger dans ce quizz interactif s'intéressant à la toxicologie
12:00 - 13:00
Quel toxique est en cause ? .
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
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Salle 242B |
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"Jeudi 05 juin"
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FC15
12:00 - 13:00
Flash communications
Organisation SAMU/SMUR 1
Organisation SAMU/SMUR
Modérateur :
Nicolas SEGOND (Chef de Clinique - Assistant) (Grenoble)
12:00 - 12:07
#43888 - FC113 Pertinence de la médicalisation systématique des transferts inter-hospitaliers des patients souffrants d’hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) vers le centre neurochirurgical et neuroréanimatoire de référence de 2018 à 2023.
FC113 Pertinence de la médicalisation systématique des transferts inter-hospitaliers des patients souffrants d’hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) vers le centre neurochirurgical et neuroréanimatoire de référence de 2018 à 2023.
Introduction : Les HSA spontanées et les HSA traumatiques associées à un traumatisme crânien grave doivent être transférées dans un centre de référence neurochirurgical et neuroréanimatoire. La décision du vecteur du transfert revient au Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU). Il peut mobiliser le Service Médical d’Urgence et de Réanimation (SMUR) ou le Transfert Infirmier Inter-Hospitalier (TIIH), ce dernier permettant notamment de libérer du temps médical. Des scores d’aide au choix du type de transfert ont été développés : le score d’Etxebarria et le score de Moreno-Millan. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la pertinence de la médicalisation systématique des transferts pour HSA vers le centre de référence. Les objectifs secondaires étaient de déterminer le taux de tout type de complication, la durée moyenne des transferts, la nécessité de faire appel au SAMU ou de mobiliser des renforts per transfert, d’identifier des facteurs de risque de complication per transfert et de rechercher un lien entre des scores prédictifs de complication et les complications observées per transfert.
Méthode : Étude observationnelle, descriptive et analytique à visée pronostique, rétrospective et multicentrique. Nous avons inclus tous les patients atteints d’HSA qui ont été transférés en SMUR ou en TIIH vers le centre de référence entre le 01/01/2018 et le 31/12/2023. L’analyse statistique était descriptive et analytique bivariée. Le critère de jugement principal était le taux de complication ayant nécessité une intervention médicale lors des transferts.
Résultats : Cent-treize transferts ont été étudiés. Le taux de complication ayant nécessité́ une intervention médicale était de 19,5 % (n=22/113). La durée moyenne des transferts était de 118,5 minutes. Il n’y a pas eu d’appel au SAMU ou de mobilisation de renforts lors des transferts. Un score de Glasgow initial ≤12 (p<0,01), une troponinémie supérieure à la norme (p<0,01), une glycémie >10 mmol/L (p=0,039) étaient significativement associés à davantage de complication per-transferts. Les patients qui avaient présenté des complications per-transfert avaient des scores d’Etxebarria (p<0,01), de Moreno-Millan (p<0,01) et d’IGS2 (p<0,01) significativement augmentés.
Conclusion : Nos résultats suggèrent qu’il n’est probablement pas nécessaire de médicaliser systématiquement tous les transferts des patients atteints d’HSA vers le centre de référence mais de mieux sélectionner les patients le nécessitant.
Aucun
Emilie BARBIER (Saint Denis - La Réunion), Matthieu DANIEL, David COURET, Rémi GIRERD
12:07 - 12:14
#43893 - FC114 Intérêt du transport héliporté chez les patients souffrant de SCA ST+ à la phase aiguë : prévalence des angioplasties primaires hors délai à La Réunion.
FC114 Intérêt du transport héliporté chez les patients souffrant de SCA ST+ à la phase aiguë : prévalence des angioplasties primaires hors délai à La Réunion.
Introduction: Le syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST (SCA ST+) nécessite une revascularisation rapide. Deux techniques sont disponibles : l’intervention coronarienne percutanée (ICP) ou la thrombolyse. Si l'HéliSMUR semble réduire les délais de transport, notamment sur un territoire à géographie accidentée, il pourrait involontairement conduire à privilégier l’ICP sans respect des délais recommandés. L’objectif principal était d’évaluer la proportion d’ICP hors délai parmi les patients atteint de SCA ST+ transportés par HéliSMUR. Les objectifs secondaires étaient d’identifier les facteurs associés à une revascularisation inappropriée et d’en évaluer l’impact sur la morbi-mortalité. Méthodes: Nous avons mené une étude rétrospective incluant les patients adultes atteints de SCA ST+ transportés par hélicoptère entre janvier 2020 et décembre 2023. Le critère de jugement principal était la proportion d’ICP initiées au-delà de 90 minutes de temps de transport. Résultats: 125 patients ont été inclus. Parmi eux, nous avons mis en évidence 79% d’ICP hors-délai. La stratégie de revascularisation était inappropriée dans 56 % des cas. L’analyse multivariée a montré qu’un antécédent de maladie cardiovasculaire était un facteur prédictif significatif d’ICP inappropriée (OR=4,65, p=0,027). Conclusion: Le transport par HéliSMUR chez les patients atteints de SCA ST+ était associé à 80% d’ICP hors-délai et à une revascularisation inappropriée dans plus de la moitié des cas.
Aucun
Juliette BORDES (Saint Pierre), Rémi GIRERD, Jérôme CORRE, Matthieu Daniel DANIEL
12:14 - 12:21
#44006 - FC115 Étude pilote pour la création d’une filière multidisciplinaire pour la prise en charge de l’arrêt cardiaque réfractaire préhospitalier par Extracorporeal Cardio Pulmonary Resuscitation (ECPR) dans les Pyrénées-Orientales.
FC115 Étude pilote pour la création d’une filière multidisciplinaire pour la prise en charge de l’arrêt cardiaque réfractaire préhospitalier par Extracorporeal Cardio Pulmonary Resuscitation (ECPR) dans les Pyrénées-Orientales.
Introduction : L’Extracorporeal Cardio Pulmonary Resuscitation (ECPR) est une technique d’assistance circulatoire et constitue une suppléance extracorporelle le temps de traiter l’étiologie d’une défaillance cardiaque. En cas d’arrêt cardiaque (AC) réfractaire, défini par un arrêt de plus de 10 minutes avec au moins un choc électrique externe délivré, l’American Heart Association recommande l’ECPR. Nous avons voulu décrire la proportion de patients ayants bénéficiés d’ECPR et celle qui aurait pu bénéficier d’une ECPR dans un centre hospitalier tertiaire selon un nouveau protocole.
Matériel et Méthode : Étude observationnelle rétrospective monocentrique au Centre Hospitalier de Perpignan, du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023. L’objectif principal de l’étude était de recenser les patients qui ont bénéficiés d’une ECPR. L’objectif secondaire était de dénombrer le nombre de patients qui auraient pu bénéficier d’une ECPR.
Résultats : Milles quatre centre soixante-huit patients analysés, 114 (8%) patients étaient éligibles à la phase initiale de régulation et 78 AC (68%) étaient réfractaires. Dans la population des AC réfractaires, 12 (15%) patients ont bénéficié d'une ECPR : cinq (42%) en pré-hospitalier par l’unité mobile d’assistance circulatoire et 7 (58%) à l’hôpital. Le délai médian avant suppléance était de 85 [60 ; 120] minutes à l’arrivée à l’hôpital contre 60 [53 ; 75] minutes pour les patients assistés en préhospitalier (p-value < 0,05). Deux (17%) patients étaient survivants à 30 jours avec un score CPC de 1. En reprenant les patients pour qui une éligibilité à l’ECPR persistait à l’arrivée du SMUR, 44 (56%) étaient éligibles. Finalement, 32 (73%) patients auraient pu bénéficier d’ECPR et n’ont pas été assistés.
Conclusion : En l’absence de protocole, 15% des patients avec AC réfractaires bénéficiaient d’ECPR, tandis que 73% auraient pu en bénéficier.
Charles-Antoine BATTISTA (Nimes), Meredith COURTE, Sébastien KOLLEN, Philippe GAUDARD, Alice HUTIN, Fabien COISY, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRAND PIERRE
12:21 - 12:28
#44010 - FC116 Analyse de l’activité des dispositifs médicaux pour les spectateurs de la Coupe du Monde de Rugby 2023.
FC116 Analyse de l’activité des dispositifs médicaux pour les spectateurs de la Coupe du Monde de Rugby 2023.
Introduction :Les événements de masse, comme la Coupe du Monde de Rugby 2023,posent des défis importants en matière de médicalisation. Ces défis incluent la gestion des risques liés à la densité de population, aux activités spectaculaires, et aux conditions environnementales. Une planification médicale rigoureuse est essentielle pour assurer la sécurité des spectateurs tout en limitant l’impact sur les infrastructures de santé locales. Nous avons analysé l’activité des postes de soins dans plusieursstades en France durant la compétition.
Matériel et Méthodes :Cette étude rétrospective, descriptive et analytique a analysé les données provenant des fiches de passage, permettant de calculer le taux de présentation des patients (PPR) et le taux de transfert hospitalier(TTHR). Les variables étudiées incluaient les motifs de consultation, les conditions environnementales, et le moment du match. Cette étude a étéréalisée dans le respect des réglementations en vigueur (autorisation DPO)
Résultats :Le PPR moyen était de 0,34 pour 1 000 spectateurs et le TTHR de 0,038pour 1 000 spectateurs, des chiffres comparables à ceux d'événements similaires. Les consultations concernaient majoritairement des traumatismes physiques (38%), suivis des affections cardiovasculaires (15%) et métaboliques (14%). Les conditions climatiques modérées (21-25°C) ont été associées à un PPR plus élevé. Une prise en charge rapide a été possible grâce à une coordination efficace, avec 80% des patients traités en moins de 20 minutes. Seul Bordeaux a enregistré une hausse des passages aux urgences locales.
Conclusion :L’étude met en évidence l’efficacité des dispositifs médicaux déployés durant cet événement et souligne l’importance d’une coordination adaptée aux conditions locales. Une meilleure standardisation des données améliorerait la planification et la gestion des futurs événements de masse.
Aucun
Jeanne BRASSART (Lille), Pierre SCHMITT, Philippe BARET, Romain DEWILDE, Christophe ADRIANSEN, Eric WIEL, Sandra BERNARD
12:28 - 12:35
#44056 - FC117 Apprentissage des compressions thoraciques lors de la formation à la réanimation cardio-pulmonaire : effets sur l’apprenant d’un mannequin de simulation connecté.
FC117 Apprentissage des compressions thoraciques lors de la formation à la réanimation cardio-pulmonaire : effets sur l’apprenant d’un mannequin de simulation connecté.
Introduction : L’arrêt cardiorespiratoire représente un enjeu de santé publique majeur en France avec 40000 évènements extrahospitaliers par an. Or, seulement 40% des témoins entreprennent les gestes de compressions thoraciques. Nous avons évalué l’impact de l’utilisation de nouveaux outils pour la pratique de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) sur l’apprentissage du geste.
Méthode : Étude expérimentale, prospective, comparative, monocentrique menée sur 163 apprenants répartis en 2 groupes selon le support utilisé : mannequin de simulation connecté (Brayden Pro©) ou mannequin standard basse fidélité (Ambu©) sur une formation de 3 jours.
Inclusion des apprenants via un questionnaire pré et post formation.
Critère de jugement principal : qualité de la RCP après la formation (note sur 100 points) selon les recommandations de l’European Resuscitation Council (ERC) de 2021.
Critères de jugement secondaire : différence entre J1 et J3 de l’efficacité ressentie et de l’anxiété sur une échelle numérique de 0 à 10.
Un avis favorable du comité éthique a été obtenu.
Résultats : Les résultats sont présentés dans le tableau.
Conclusion : L’étude montre que l’utilisation des mannequins connectés pour l’apprentissage de la RCP représente un outil intéressant offrant une augmentation importante du sentiment d’efficacité personnel, ce qui pourrait impacter sur la réalisation du geste de compressions thoraciques en situation réelle.
aucun
Manon PARIS (RENNES), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Sylvia GIESE
12:35 - 12:42
#44140 - FC118 Implémentation du dispositif d’aide à la ventilation dans un SMUR.
FC118 Implémentation du dispositif d’aide à la ventilation dans un SMUR.
Introduction : L'arrêt cardiaque extrahospitalier est la principale cause de décès dans le monde. Réaliser une ventilation efficace est crucial mais complexe. Des dispositifs d’aide à la ventilation ont démontré leur potentiel sur mannequins pour améliorer les performances de ventilation dans la vie réelle. L’objectif de notre étude était d’identifier les freins potentiels à l’implémentation d’un de ces dispositifs médicaux (Eolife®) dans un Service Mobile d'Urgence et de Réanimation (SMUR) et d’élaborer un consensus par méthodologie Delphi sur sa place dans le SMUR.
Matériel et Méthode : étude prospective monocentrique utilisant des questionnaires et la méthode Delphi. Nous avons distribué un questionnaire à l'ensemble du personnel du SMUR (n=84), évaluant les opinions, connaissances et perceptions ainsi que les freins liés à l’utilisation d’Eolife®.
Puis, 30 experts parmi le personnel du SMUR ont été consultés selon la méthodologie Delphi sur la place du dispositif dans les véhicules, les professionnels destinés à l'utiliser, l'opportunité d'une utilisation généralisée, son intérêt dans tous les arrêts cardiaques et les perceptions quant à une ventilation plus efficace.
Résultats : Au total, 55 questionnaires d’opinion ont été complétés par 25 des 44 médecins et 30 des 44 paramédicaux. Comparés aux paramédicaux, les médecins étaient significativement plus jeunes (p<0,001)) et moins souvent pompiers volontaires (p=0,004). La quasi-totalité des participants (53 (96,4%)) se déclarait prête à utiliser Eolife® en vie réelle.
Cependant, des freins potentiels à son utilisation ont été rapportés. Les principaux étaient de devoir utiliser un nouveau dispositif pour 36 (18,5%) participants, l'oubli d'initiation de l'acte pour 34 (17,4%), la crainte de ventiler rarement pour 23 (11,8%), la perte de temps pour 20 (10,3%) et une mauvaise connaissance du dispositif pour 19 (9,7%).
L'étude Delphi a permis d’aboutir à un consensus sur le fait qu’Eolife® était destiné à tous les professionnels de santé (Basic et Advanced Life Support), qu’il devait être utilisé dans tous les arrêts cardiaques et qu’il devait être associé au Ballon Auto-Ventilant Universel dans les véhicules.
Conclusion : Les résultats indiquent une satisfaction générale et un sentiment de préparation, mais soulignent aussi la nécessité d'ajustements dans la formation et l'attention aux détails techniques pour optimiser l'utilisation et l’acceptabilité du dispositif.
Juliette COUILLARD-DUBIEF (BESANCON), Abdo KHOURY, Gael PITON, Christophe LAMBERT, Thibaut DESMETTRE, Jean-Baptiste PRETALLI
12:42 - 12:49
#44183 - FC119 Impact de la formation aux premiers secours psychologiques sur les primo-intervenants en situation d'urgence: étude observationnelle.
FC119 Impact de la formation aux premiers secours psychologiques sur les primo-intervenants en situation d'urgence: étude observationnelle.
Introduction: Les premiers secours psychologiques (PSP) sont considérés comme du damage control en santé mentale. Ils interviennent dans le temps de l'urgence avant l'action spécialisée des Cellules d'Urgence Médico- Psychologiques. Cette étude a pour but de réaliser un état des lieux de la prise en charge des états de stress aigus de survivants (ou de collègues) par les primo-intervenants (PI) professionnels (ambulanciers, policiers et sapeurs-pompiers) intervenant dans le temps de l'urgence. Nous avons évalué leur niveau de formation et leur ressenti dans leur exercice quotidien.
Matériel et Méthode: Etude transversale observationnelle basée sur un auto-questionnaire envoyé aux PI en lien avec notre centre hospitalier durant l'été 2024. Les données ont été analysées avec le logiciel Epi Info. Elles concernaient leur niveau de sensibilisation et de formation à la prise en charge des états de stress aigu et de l'urgence psychologique, ainsi que leurs ressentis face à ces situations.
Résultats: 46 PI sur 162 ont répondu au questionnaire. 47,8% ont bénéficié dans leur cursus d'une formation aux PSP. Parmi eux, dans 63,6% des cas, les formations ont été sollicitées par les PI eux-mêmes et non par leur hiérarchie. Les PI formés se sentent aidants (81,5%) vs 45,8% pour les non formés (p<0,05). Le type de formation semble influer sur ce critère, les PI formés aux PSP par la méthode SixC se sentent aidants à 100% vs 63,6% pour les autres (NS). Enfin, les PI ayant été confrontés à un collègue en état de stress aigu durant une intervention se sont sentis mis en danger à 29,4% (si non formés) vs 5% (si formés) (p<0,05).
Conclusion: Dans cette étude observationnelle, le niveau de formation aux PSP des PI en situation d'urgence diminue de façon significative deux facteurs de risque d'épuisement professionnel: le sentiment d'impuissance face à un survivant ou à un collègue en état de stress aigu et celui de mise en danger personnelle durant les interventions. La formation SixC semble montrer une supériorité par rapport aux autres formations sur le sentiment à être aidant mais ce résultat, non significatif, nécessite la réalisation d'études complémentaires. Le rôle du médecin urgentiste et des Cellules d'Urgence Médico-Psychologique est central dans la formation des PI professionnels qui interviennent dans la chaîne des PSP. Les résultats de notre étude pourraient fournir un axe de réflexion afin d'établir un programme de formation à l'attention des PI.
Aucun
Magali MAJOURAU (Lourdes), Mickael RUHL, Kevin HONTON, Jean Eudes BOURCIER, Raphaël GOUREVITCH
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"Jeudi 05 juin"
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FC16
12:00 - 13:00
Flash communications
Organisation SAMU/SMUR 2
Organisation SAMU/SMUR
Modérateur :
Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen)
12:00 - 12:07
#43826 - FC121 Facteurs pronostiques d’accouchement imminent en préhospitalier : pertinence du toucher vaginal et de l’utilisation des scores cliniques de régulation.
FC121 Facteurs pronostiques d’accouchement imminent en préhospitalier : pertinence du toucher vaginal et de l’utilisation des scores cliniques de régulation.
Introduction:les accouchements inopinés extrahospitaliers sont des évènements rares avec une morbimortalité maternofœtale plus élevée.L’évaluation de leur imminence est cruciale pour l’orientation.L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances pronostiques en préhospitalier du toucher vaginal et des scores cliniques Malinas A, B et SPIA.Méthode:il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle monocentrique sur les données du SMUR de l’hôpital de Villefranche sur Saône, entre le 1 janvier 2012 et le 31 décembre 2022.Ont été inclus tous les départs primaires pour accouchement imminent de femmes majeures enceintes d’un singleton.Des courbes de ROC ont été réalisées pour chaque facteur étudié, à différents seuils horaires.Résultats: Sur 107 parturientes, le score de Malinas A calculé en pré hospitalier était ≤7 dans 88,4% des cas.Au seuil de 30 minutes, le toucher vaginal, le Malinas B et le SPIA ont des performances équivalentes.Le score de Malinas A est peu discriminant.À 2 heures, le toucher vaginal est le meilleur facteur pronostique [AUC0,79;IC95%:0,70-0,88].Les dilatations cervicales estimées par les urgentistes n’étaient pas différentes de celles estimées par les sages-femmes ou obstétriciens (p=0,15).L’envie de pousser est associée à un accouchement imminent à tous les seuils (p≤0,02).Conclusion:le Malinas B et le SPIA ont des performances pronostiques modérées,le Malinas A est peu efficient. Le toucher vaginal est rapide, simple et suffisamment fiable.
Aucun
Aurelie BLONDEL (Lyon), Carole BERNARD DE VILLENEUVE
12:07 - 12:14
#43828 - FC122 Chaîne humanitaire pour des conflits de haute intensité: retour de l’expérience ukrainienne.
FC122 Chaîne humanitaire pour des conflits de haute intensité: retour de l’expérience ukrainienne.
Introduction: L’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022 a précipité une grave crise humanitaire, avec plus de 600 hôpitaux endommagés et des perturbations importantes dans les services médicaux. L’objectif principal de notre étude est d’améliorer la compréhension des complexités inhérentes à la gestion des chaînes d’approvisionnement humanitaires dans les zones de conflit et d’identifier les améliorations potentielles pour les opérations futures.
Matériels et méthodes : L’étude utilise la méthodologie « RETour d’EXpérience (RETEX) », complétée par des recommandations issues des domaines militaire et civil. Des techniques de traitement du langage naturel (NLP) ont été appliquées pour analyser les sentiments et les émotions issus des entretiens, complétées par une analyse SWOT (strengths, weaknesses, opportunities, and threats - forces, faiblesses, opportunités et menaces) pour identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces.
Résultats : L’initiative a impliqué 9 convois terrestres, mobilisant 34 volontaires sur quatre mois, livrant 456 tonnes de fournitures médicales et essentielles à l’Ukraine. L’analyse des sentiments via le NLP a révélé un mélange d’expériences positives liées à la camaraderie et à l’impact de leurs efforts, ainsi que des défis importants tels que les obstacles logistiques et la nécessité d’une meilleure gestion des ressources. L’analyse SWOT souligne la nécessité de mettre en place des stratégies solides pour atténuer les risques externes et optimiser les processus internes.
Conclusion: Les efforts futurs devraient se concentrer sur l’amélioration de l’efficacité logistique et de la préparation des volontaires afin d’améliorer l’efficacité des interventions humanitaires. Cette étude offre un aperçu des complexités des opérations humanitaires dans les zones de conflit, fournissant des enseignements précieux aux professionnels et aux civils, tout en soulignant la force collective et l’importance de leur mission malgré ses imperfections.
Aucun
Edouard LANSIAUX (Lille), Arsène SABANIEEV, Emmanuel DROUIN, Eric WIEL
12:14 - 12:21
#44004 - FC123 Obstacle médico-légal en pré-hospitalier : état des lieux des pratiques dans le Nord de la France en 2023.
FC123 Obstacle médico-légal en pré-hospitalier : état des lieux des pratiques dans le Nord de la France en 2023.
Objectif : Devant les difficultés d'interprétation et les variabilités d'application des textes législatifs concernant l'apposition d'unobstacle médico-légal (OML) lors de l'établissement d'un certificat de décès, l'objectif de cette étude était d'évaluer les pratiques pré-hospitalières dans le département du Nord (France).
Matériel et méthodes : Cette étude observationnelle rétrospective est basée sur l'extraction des dossiers BISOM® des patients décédés en pré-hospitalier dans le département du Nord entre le 1er août et le 31 octobre 2023. Cette étude répond aux critères MR-004 de la CNIL. Un calcul de la proportion d'apposition d'OML a été réalisé, ainsi que des analyses descriptives et des tests statistiques sur l'âge, la cause du décès, le type de lieu d'intervention, les antécédents et les motifs d'intervention. Ces données ont été comparées entre les groupes « avec OML » et « sans OML ». Un modèle de régression logistique a été entraîné sur les données pour mesurer la consistance de l'apposition d'un OML en fonction de ces données.
Résultats : Dans l'échantillon de 238 patients, 29 % ont fait l'objet d'un OML. Parmi eux, l'âge des patients était significativement plus jeune (médiane 45 ans, p < 0,001) et les causes de décès étaient principalement traumatiques (83%, p < 0,001) et asphyxiques (21,43%, p = 0,023). Le modèle de régression a montré une bonne consistance de l'OML avec 93% de bonne prédiction (sensibilité 91%, VPP 84%) et montré plusieurs facteurs déterminants dans la décision, comme l'âge (p < 0,001), certaines causes de décès et certains types de lieu d'intervention.
Conclusion : L'apposition d'un OML lors d'un décès pré-hospitalier semble dépendant des circonstances et tendre vers le respect des recommandations existantes. Cependant, si la décision d'apposer un OML semble consistante, il semblerait que certaines situations ne soient pas identifiées comme le nécessitant. Une formation complémentaire des équipes médicales semble donc utile, ainsi qu'un texte adapté à la pratique pré-hospitalière française.
Aucun
Cécile BOSSAERT (Lille), Sébastien VOLANT, Paul ANDREY, Valery HÉDOUIN
12:21 - 12:28
#44055 - FC124 Prévalence des indications UMH-P : étude rétrospective descriptive des interventions d’un SMUR.
FC124 Prévalence des indications UMH-P : étude rétrospective descriptive des interventions d’un SMUR.
Introduction et objectif : L’unité mobile hospitalière paramédicalisée (UMH-P), constitué d’un ambulancier et d’un personnel infirmier correspond à un nouveau niveau de soin préhospitalier intermédiaire défini par des recommandations émises en 2023 par la Société Française de Médecine d’Urgence et SAMU Urgences de France. Le référentiel définit son rôle comme la nécessité d’intervenir pour toute situation d’urgence ne nécessitant pas la présence physique d’un médecin. Notre étude vise à évaluer la prévalence des missions UMH-P dans des territoires avec une densité médicale forte.
Méthodes : Étude rétrospective descriptive monocentrique des interventions du SMUR primaire d’un centre hospitalier général du 01/08/23 au 25/12/23 inclus. Le critère de jugement principal était la prévalence des indications de déclenchement d’une UMH-P définies par le référentiel de 2023. Les critères de jugements secondaires étaient 1) le taux d’indication à une UMH-P selon le motif en régulation, 2) le besoin théorique en renfort médical, 3) le décès et 4) la discordance entre le diagnostic final et le motif initial.
Résultats : Sur 5 mois, 15% des interventions (92/623) étaient éligibles à l’engagement d’une UMH-P. Les motifs retrouvés étaient : douleur intense (n=40 (44%)), anaphylaxie (n=18 (20%)), crise convulsive (n=12 (13%)), exacerbation d’asthme ou BPCO (n=8 (9%)), l’hypoglycémie (n=6 (6%)), douleur thoracique (n=6 (6%)), brûlure (n=1) et hémorragie extériorisée (n=1). Sur l’ensemble des patients nécessitant un SMUR, la question de l’engagement d’une UMH-P ou d’un SMUR se pose dans 33% des cas. En régulation, le recours à une UMH-P varie selon le motif : douleur thoracique (4%), anaphylaxie (49%), asthme (53%), convulsions (54%), douleur (95%) et hypoglycémie (100%). Un renfort médical aurait été nécessaire pour 13 interventions (14%) : antalgie (6), anaphylaxie (3), convulsions (2), hypoglycémie (1), douleur thoracique (1). Aucun décès n’a été relevé. Le diagnostic final différait de l’orientation diagnostique initiale pour 5 (5%) interventions UMH-P.
Conclusion : La prévalence des indications à une UMH-P était de 15% dans ce territoire. La sécurité de ces interventions semble avoir été préservée. Ces données sont rassurantes en vue de la mise en place de ce nouveau niveau de soin intermédiaire.
aucun
Gwenn OLLIVIER (RENNES), Paul-Georges REUTER, Claire BROCHE, Nicolas PESCHANSKI, Bertrand BOULANGER
12:28 - 12:35
#44063 - FC125 Evaluation de la nécessité de la présence sur place du médecin urgentiste lors des interventions préhospitalières en EHPAD pour les patients de plus de 75 ans : étude observationnelle, rétrospective, bicentrique.
FC125 Evaluation de la nécessité de la présence sur place du médecin urgentiste lors des interventions préhospitalières en EHPAD pour les patients de plus de 75 ans : étude observationnelle, rétrospective, bicentrique.
Introduction : Le nombre d’interventions des services mobiles d’urgences et réanimation (SMUR) pour des patients résidants en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) n’a cessé de croître ces dernières années. L’objectif de notre étude était de déterminer le nombre d’interventions préhospitalières où la présence du médecin sur place était utile pour mettre en place des thérapeutiques et réaliser des choix d’orientation qui n’auraient pu être entrepris différemment.
Méthode : Etude observationnelle, rétrospective, bicentrique. Ont été inclus dans l’étude, les patients de plus de 75 ans résidant en EHPAD, pour lesquels une intervention SMUR primaire a été réalisée par les équipes du centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier ou du centre hospitalier général (CHG) de Narbonne entre le 01/01 et 31/12/2023.
Le critère de jugement principal était la nécessité d’intervention définie comme : une intervention avec mise en place de procédure diagnostic, thérapeutique ou d’orientation. Ces interventions comprenaient des procédures spécialisées (intubation, ventilation non invasive, oxygénothérapie à haut débit nasal, remplissage vasculaire, initiation d’amines, antibiothérapie et sédation analgésie), une décision de limitation des thérapeutiques actives ou des soins sur place. Les interventions non utiles étaient des interventions sans procédure spécialisée (antalgie simple, oxygénothérapie standard) ou un transfert vers une structure d’urgences.
Les objectifs secondaires étaient de définir les principaux motifs d’intervention SMUR en EHPAD pour les patients de plus de 75 ans et d’analyser les principales interventions réalisées sur place par le médecin du SMUR.
Résultats : Cent quarante trois dossiers ont été analysés, 111 (78%) de Montpellier et 32 (22%) de Narbonne. L’intervention du SMUR a été jugée utile pour 76 patients (53%). Les principaux motifs d’intervention étaient respiratoire, neurologique et cardiocirculatoire pour 53 (37%), 36 (25%) et 33 (23%) patients. L’intervention a été le plus souvent utile pour décider de l’orientation du patient et mettre en place des soins de confort pour respectivement 59 (41%) et 34 (24%) patients.
Conclusion : Les interventions SMUR en EHPAD étaient nécessaires dans la moitié des cas, principalement pour éviter un transfert en structure d’urgence et mettre en place des soins de confort. La prise en charge médicale en urgence des résidents en EHPAD représente un enjeu éthique majeur.
Aucun
Manon REUNGOAT (Montpellier), Silien BUFFARD, Xavier BOBBIA, Cédric LE GUILLOU, Fabien COISY, Romain GENRE GRANDPIERRE
12:35 - 12:42
#44155 - FC126 Situations sanitaires exceptionnelles impliquant des victimes grands brûlés : une revue systémique de la littérature mondiale depuis 1942.
FC126 Situations sanitaires exceptionnelles impliquant des victimes grands brûlés : une revue systémique de la littérature mondiale depuis 1942.
Contexte : La préparation aux situations sanitaires exceptionnelles (SSE) nécessite de connaître le nombre de victimes à traiter sur place et à transférer vers les hôpitaux pour anticiper un afflux massif de victimes (AMAVI). Les SSE impliquant de nombreuses victimes de brûlures (AMAVI-BR) sont des situations rares mais avec des taux de morbidité et de mortalité élevés. Bien que les patients brûlés représentent un sous-ensemble de patients, l'impact sur le système de santé est important en raison des soins très spécifiques et complexes qu'ils nécessitent. Notre objectif était de recueillir le nombre de victimes hospitalisées lors d'événements AMAVI-BR passés.
Méthode : Il s'agissait d'une revue systématique de la littérature spécifiant le nombre de victimes d'AMAVI-BR survenus dans le monde entre 1942 et 2023. L'étude a été menée selon les lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses). Les sources utilisées étaient PubMed, le Web of Science, BARPI, et deux bases de données mondiales sur le terrorisme et les catastrophes. Les événements avec plus de dix victimes transférées et contexte de brûlures ont été inclus. Ceux sans données quantifiées sur les transferts étaient exclus. Les données enregistrées comprenaient la date, le lieu et le type d'événement ; le nombre de victimes impliquées, décédées, transférées ou admises dans les hôpitaux.
Résultats : Au total 1245 documents ont été identifiés, et 66 documents couvrant 89 événements AMAVI-BR ont été sélectionnés pour un total de 72 619 victimes. Bien que chaque situation soit différente et que le décompte des victimes soit difficile, l'événement médian associé aux premier et troisième quartiles fournissent des repères précieux pour le nombre de victimes graves attendues lorsque ce type de situation se produit. La médiane des événements AMAVI-BR correspond à 200 victimes (Q1 : 74 ; Q3 : 432) dont 60 décès sur place (30%), 86 admissions soit 43% des blessés (Q1 : 43 ; Q3 : 150) dont 42 (21%) pour brûlures (Q1 : 15 ; Q3 : 141), et 10 (5%) admises en réanimation (Q1 : 6 ; Q3 : 24). Quatre principaux types d’incidents AMAVI-BR sont identifiés : incendie de bâtiment (n=28), attentat à la bombe (18), transport (bus, train, bateau, avion) (16), accident industriel (14).
Conclusions : La connaissance du nombre médian de victimes en situation AMAVI-BR est utile pour réaliser des formations et des évaluations d’impact pour chaque région.
Aucun
Vincent MAREAU (Caen), Antoine AUBRION
12:42 - 12:49
#44190 - FC127 État des lieux des techniques d’intubation au SAMU 34 : une étude observationnelle prospective.
FC127 État des lieux des techniques d’intubation au SAMU 34 : une étude observationnelle prospective.
Introduction : L’intubation en situation d’urgence extrahospitalière présente des particularités propres qui la différencient en de nombreux points de l’intubation réalisée au sein de l’hôpital, et notamment au bloc opératoire. Il a été déjà démontré que l’utilisation de la vidéolaryngoscopie (VL) par rapport à la LD est soldée d’une plus haute incidence de succès d’intubation à la première tentative. L’objectif de ce travail était de faire un état des lieux de l’utilisation de la VL en préhospitalier depuis sa mise en place en 2020 au SAMU 34.
Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle prospective, multicentrique, menée au sein des SMUR de Montpellier, Lunel, Clermont L’Hérault et Ganges d’août 2023 à mai 2024. Nous avons réalisé une évaluation des pratiques cliniques par le biais d’un questionnaire rempli par les médecins au décours d’une intubation orotrachéale (IOT) pratiquée en préhospitalier. Cette étude a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche. Le critère de jugement principal était le type de laryngoscopie utilisée en première intention. Les critères de jugements secondaires étaient le taux de réussite à la première exposition selon le type de laryngoscopie utilisée, le nombre de tentative, la nécessité d’utilisation de matériel adjuvant, la nécessité de changement d’opérateur et la survenue de complication en per-procédure. L’appréciation subjective de la technique par l’opérateur a également été évaluée.
Résultats : Un total de 61 IOT a été analysé. En 1ère intention, l’urgentiste intubait par laryngoscopie directe (LD) dans 82% des cas et avec la VL dans 18% des cas. En cas d’échec de la LD, la VL était utilisée dans 100% des cas, sans échec observé. Nous n’avons pas retrouvé de différence en termes de taux de réussite à la première tentative (p=0,670), de nombre de tentatives (p=0,730), de nécessité de changement d’opérateur (p>0,999) ou d’utilisation de matériel adjuvant (p= 0,525) ou de survenue de complications (p>0,999). L’appréciation subjective de la technique par les opérateurs, était décrite comme excellente dans 73% des cas pour la VL et dans 46% des cas pour la LD.
Conclusion : Dans notre cohorte l'utilisation de la VL en préhospitalier en première intention était minoritaire. Compte tenu du niveau de preuve sur le bénéfice à son utilisation en intra-hospitalier, ce constat est problématique. L'absence de preuves en préhospitalier et le poids des habitudes peuvent expliquer ce résultat.
Aucun
Lucie RENARD (Montpellier), Magali COTIN, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
12:49 - 12:56
#44470 - FC128 Survenue d'évènements indésirables lors des transports inter-hospitaliers pour thrombectomie.
FC128 Survenue d'évènements indésirables lors des transports inter-hospitaliers pour thrombectomie.
Introduction : aujourd’hui, les patients suspects d’AVC sont adressés via la régulation médicale du Samu-Centre 15 à une UNV de proximité. Ainsi, parmi ceux ayant un diagnostic positif, les patients présentant une occlusion artérielle éligible à une thrombectomie sont transportés dans des centres de neuroradiologie interventionnelle, en général par les SMUR. Les dernières recommandations de la SFMU et de la SFNV préconisent de choisir le moyen de transport le plus rapide afin d’assurer ces transports, en dehors de certaines situations cliniques graves (telles que le NIHSS initial > 22 ou son aggravation > 4 points, les troubles de conscience...) où la présence d’un médecin est indispensable. Le but de cette étude est de décliner ces recommandations à l’échelle de notre département et donc de définir la prévalence de l’intervention médicale pour des évènements secondaires durant ces transports sur le territoire de notre SMUR.
Matériel et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective et monocentrique sur les patients âgés de plus de 18 ans ayant nécessité un transfert interhospitalier par notre SMUR pour une thrombectomie, entre Juin 2022 et Décembre 2023. Le critère de jugement principal est la prévalence de l’intervention médicale pour événements secondaires durant le transport. Les objectifs secondaires sont : la prévalence d'évènements secondaires, calcul du délai d’intervention. Cette étude a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche.
Résultats : sur 111 patients étudiés, nous avons relevé peu de survenues d’évènements indésirables et un taux d’intervention médicale < 5%. Notamment, nous avons noté une diminution du NIHSS entre la prise en charge initiale et l'arrivée à destination, ainsi qu'un état de conscience stable au coursdes transports. Par ailleurs, le temps d’intervention des équipes SMUR (départ base - arrivée à destination) est de 41 minutes et 47 secondes en moyenne sur notre population.
Conclusion : d’après les données de cette étude, sur notre territoire, il y a peu de survenues d’évènements indésirables majeurs et nécessitant l’intervention d’un médecin. Toutefois, les délais d’intervention du SMUR étant très courts, d’autant plus comparativement aux autres moyens de transports interhospitaliers à notre disposition sur le territoire versaillais, il semble peu pertinent de modifier le moyen de transport de ces patients à ce jour.
Aucun
Olivia FRAIGNEAU (Paris), Laurence BERTON, Fernando PICO, Olivier RICHARD
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CDIA
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Aguettant
Comment optimiser le flux de patients dans le contexte des urgences ?
12:30 - 12:50
Repensons la structure de notre service !
Fabien COISY (Chef de clinique) (Intervenant, Nîmes)
Comment l’organisation du service peut optimiser l’organisation des services des urgences et améliorer le parcours patient.
12:50 - 13:10
Innovation galénique : pour le patient ou le praticien ?
Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Intervenant, Verneuil sur Avre)
Comment les innovations galéniques peuvent impacter le parcours patient et la pratique du praticien.
13:10 - 13:15
Questions/Réponses.
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CDIF
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Fisher & Paykel
Haut Débit Nasal aux Urgences en 2025 : Recommandations et parcours de soins
Modérateurs :
Abdo KHOURY (COORDONNATEUR DESMU) (Besançon), Mustapha SEBBANE (Chef de Service des Urgences) (Montpellier)
12:30 - 13:15
Applicabilité, données cliniques, données aux urgences.
Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Intervenant, Poitiers)
12:30 - 13:15
Prise en charge, parcours de soins aux Urgences.
Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Intervenant, Paris)
12:30 - 13:15
Nouvelles perspectives pour le Haut Débit Nasal.
François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Intervenant, Angers)
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Salle 251 |
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CDIB
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Biomérieux
Comment optimiser le parcours patient aux Urgences pour les infections respiratoires aiguës ?
Modérateurs :
Donia BOUZID (MD-PHD) (Paris), Lea LENGLART (MD) (Paris)
12:30 - 13:15
Aux Urgences pédiatriques.
Christèle GRAS LE GUEN (PU PH) (Intervenant, Nantes)
12:30 - 13:15
Aux Urgences adultes.
Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Intervenant, Poitiers)
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Salle 252A |
14:00 |
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CM21
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Choc cardiogénique
Cardiologie - Autre, Etat de choc, Thérapeutique, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes), Edwin ROUFF (PH) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Dans cette session seront abordés les bases physiopathologiques, les outils diagnostiques et le traitement du choc cardiogénique.
14:00 - 14:20
Mieux comprendre.
Pierre-Alexis BALAZ (PH) (Conférencier, Marseille)
14:20 - 14:40
Mieux repérer.
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
14:40 - 15:00
Mieux traiter.
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
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Amphi Havane |
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AMS 30 A
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Atelier de secours au combat, méthode SAFE MARCHE RYAN
NEW, Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Luc-Marie JOLY (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Anne DINELLI (Médecin en Chef(r)) (Conférencier, Fontaine le Bourg), Luc-Marie JOLY (PU-PH) (Conférencier, Rouen)
Faire appliquer la méthode SAFE MARCHE RYAN qui constitue la doctrine actuelle de l’armée française pour le secours au combat par le personnel non-médical (en pratique, les autres soldats).
Chaque équipe devra prendre en charge un mannequin blessé, franchir différents obstacles, sortir de la « zone de feu » et amener le mannequin « vivant » (ayant donc reçu les soins adéquats en fonction de ses blessures) pour évacuation en hélicoptère.
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Espace Accueil Congrès |
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CM03
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Rendre la Médecine d'Urgence encore plus attractive ?
Profession - Métier, Management, Organisation Services d'Urgences, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Bérangère ARNOUX (Médecin urgentiste) (Paris), Nicolas SEGOND (Chef de Clinique - Assistant) (Grenoble)
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Ce qui rend notre spécialité unique, très diversifiée et si attractive et comment par notre polyvalence peut-on attirer les professionnels vers notre spécialité et les garder ?
14:00 - 14:22
Exercice très polyvalent ?
Mehdi TAALBA (PH) (Conférencier, Rouen)
14:22 - 14:44
Equipe territoriale : travailler en milieu urbain et rural.
Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Conférencier, Tours)
14:44 - 15:06
Enseignement recherche pour les non universitaires.
Carlos EL KHOURY (Urgentiste) (Conférencier, Lyon)
15:06 - 15:28
« Prise en charge des urgences vitales par les urgentistes : mythe ou réalité ? ».
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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CC29
14:00 - 15:30
Conférence
Suicide
Psychiatrie, Régulation
Modérateurs :
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur :
Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
Cette session vous donnera les clés de prise en charge du sucidant et de son entourage, avant ou après un passage à l'acte.
14:00 - 14:22
La prise en charge du suicidant en régulation.
Jonathan BOULET (ARM) (Conférencier, Toulon)
14:22 - 14:44
La prise en charge du suicidant aux Urgences : c'est RUD.
Noémie AYACHE (Psychiatre, PHC) (Conférencier, Bobigny)
14:44 - 15:06
Prise en charge de l'entourage après un passage à l'acte.
Gisèle SIMEON (Conférencier, Paris), Marine AKKAOUI (Psychiatre) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28
Le dispositif VIGILANS : pour les suites de prise en charge.
Tamara VERNET (IPA) (Conférencier, Bron)
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Salle 242A |
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"Jeudi 05 juin"
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SI14
14:00 - 15:00
Session Interactive
Pacemaker et défibrillateur : comment lire l'ECG ?
Jeunes
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez découvrir les subtilités de la lecture des ECG chez les patients porteurs de pacemakers et de défibrillateurs.
14:00 - 15:00
Pacemaker et défibrillateur : comment lire l'ECG ?
Alix DELAMARE FAUVEL (PH) (Conférencier, Rouen)
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Salle 242B |
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"Jeudi 05 juin"
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SI16
14:00 - 15:00
Session Interactive
Situations difficiles en régulation, comment s'en sortir ?
Communication, Régulation
Coordonnateur :
Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
La régulation médicale est un exercice complexe et parfois risqué. Découvrez les stratégies pour optimiser l'intéraction avec le requérant et vous sortir des situations les plus difficiles !
14:00 - 15:00
Situations difficiles en régulation, comment s'en sortir ?
Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort)
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Salle 243 |
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"Jeudi 05 juin"
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CLM08
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
DES d'Or
Modérateurs :
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Paris)
14:00 - 14:12
#44139 - CP055 Dépistage des violences faites aux femmes et intérêt d'une filière post-urgences : Étude qualitative auprès de patientes suivies.
CP055 Dépistage des violences faites aux femmes et intérêt d'une filière post-urgences : Étude qualitative auprès de patientes suivies.
Introduction : Les violences conjugales (VC) étaient responsables en France en 2022 de 118 féminicides, 12 infanticides et 244301 infractions enregistrées. Les femmes représentaient 86% des victimes. Les urgences constituaient la principale porte d’entrée car 75% des faits avaient lieu en période de permanence de soins. Des filières dédiées ont vu le jour pour le suivi. L’objectif de cette étude était d'évaluer le ressenti de l’impact d’un dépistage aux urgences et l'intérêt d'une filière post urgence dédiée.
Matériel et méthode : Étude qualitative par entretien semi dirigé, dans deux filières post-urgence dédiée à la prise en charge des victimes de VC. Inclusion de femmes majeures victimes de VC consultant à la suite d’un évènement aigu. Analyse des verbatims en double lecture par méthode déductive et inductive, inspirée de la théorisation ancrée.
Résultats : 13 entretiens ont eu lieu. Sept ont consulté via les urgences et quatre via l'unité médico-judiciaire. Huit femmes travaillaient dans le domaine sanitaire et social. Les violences décrites sont principalement psychologiques et physiques, avec des impacts sur la santé mentale et l’entourage. La reconnaissance des VC a été tardive, dû au déni et à la normalisation par les victimes. Les VC sexuelles étaient difficilement verbalisées. Des outils d’aide au dépistage semblaient utiles à la reconnaissance des actes subis (cycle de la violence, violentomètre). Le dépistage était bien accueilli sans sensation d’intrusion dans leur vie privée. Elles estimaient que c’était le rôle du personnel soignant. Les femmes se livraient plus facilement au sein de cette structure du fait de sa spécialisation. Une relation ancienne avec leur médecin généraliste les freinait pour la prise en charge des VC. La satisfaction de la filière était unanime. Au sujet du terme « victime », la plupart verbalisait une ambivalence, partagée entre la reconnaissance d’un statut juridique et la volonté de ne pas s’identifier comme telle.
Discussion : Le dépistage et les consultations dans la filière post-urgences ont joué un rôle clé dans la libération de la parole et l'amorce de la prise en charge. Un espace dédié aide les femmes à se préparer à parler des VC, même à distance de l'événement aigu. Pour améliorer la prise en charge, il est essentiel de mieux communiquer sur ces structures et de promouvoir l'utilisation d'outils comme le violentomètre. Les soignants, plus touchés par ces violences, mériteraient un dépistage spécifique.
Aucun
Marie THAON (Rennes), Paul-Georges REUTER, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Myrtille Marie VIEL, Pauline SUGRANES
14:12 - 14:24
#44459 - CP056 Effet de différents dispositifs de gestion des voies aériennes supérieures sur la ventilation durant la réanimation cardiopulmonaire.
CP056 Effet de différents dispositifs de gestion des voies aériennes supérieures sur la ventilation durant la réanimation cardiopulmonaire.
Introduction : Une ventilation efficace et appropriée durant la réanimation cardiopulmonaire (RCP) est essentielle. L’objectif de cette étude était de comparer l'effet de la ventilation par masque facial (MF), dispositif supraglottique (DSG) et intubation orotrachéale (IOT) sur les paramètres ventilatoires durant la réanimation cardiopulmonaire (RCP). L'impact de l'élévation de la tête et du tronc a également été évalué.
Matériel et méthodes : Un essai randomisé en cross-over a été mené sur des cadavres humains frais décongelés. La RCP était standardisée avec des compressions thoraciques mécaniques ainsi que par l’utilisation d’une ventilation mécanique en mode volume contrôlé avec un volume courant (VT) de 8 mL/kg de poids idéal théorique. Chaque corps a reçu successivement une ventilation par IOT, puis de façon randomisée par DSG et MF dans les positions à plat puis tête et tronc surélevés. Le critère de jugement principal était le volume courant expiratoire (VTe) comparé entre ces dispositifs. Les critères de jugement secondaires incluaient la comparaison du volume courant inspiratoire (VTi), de la pression inspiratoire maximale (Pmax), et de la présence de fuites mesurées par la différence entre VTi et VTe (VTi-VTe).
Résultats : 8 corps ont été inclus et 2302 cycles de ventilation analysés. Le VTe moyen était de 7,66 ± 3,75 mL/kg pour le groupe IOT, 5,01 ± 3,14 mL/kg pour le groupe DSG et 5,63 ± 2,83 mL/kg pour le groupe MF. Dans un modèle linéaire mixte, le dispositif de gestion des voies aériennes influençait significativement le VTe, le VTi, la Pmax et le VTi-VTe (p<0,001 pour chacun). Par rapport à l’intubation, le masque et le DSG ont entraîné un VTe significativement plus faible, une Pmax plus basse, et des fuites (VTi-VTe) plus élevées (p<0,001 pour chacun). La position tête et tronc surélevés influençait également significativement le VTe et le VTi-VTe (p<0,001), avec des valeurs de VTe plus élevées et des valeurs de fuites plus faibles (VTi-VTe) en position tête et tronc surélevés par rapport à la position à plat (p<0,001).
Conclusion : Lors de la RCP avec ventilation automatisée, la ventilation par masque facial et dispositifs supraglottique sont associés à des volumes expiratoires plus faibles et à une majoration des fuites par rapport à l'IOT. La position tête et tronc surélevés semble réduire ces fuites, soulignant l’importance de la surveillance de ces fuites pour une ventilation efficace durant la RCP.
Aucun
Myriam FISCHER (GRENOBLE), Nicolas SEGOND, Florent FEMY, Pawel PODSIADLO, Julie FONTECAVE-JALLON, Keith LURIE, Alexandre BELLIER, Guillaume DEBATY
14:24 - 14:36
#44457 - CP057 Association entre niveau socio-économique et prise en charge SMUR de l’arrêt cardiaque extrahospitalier en France : faut-il être riche pour survivre ? Etude de cohorte rétrospective multicentrique.
CP057 Association entre niveau socio-économique et prise en charge SMUR de l’arrêt cardiaque extrahospitalier en France : faut-il être riche pour survivre ? Etude de cohorte rétrospective multicentrique.
Introduction : Le pronostic après un cardiaque extrahospitalier (ACEH) est sombre (<5% de survie en France). Un faible niveau socio-économique, est associé à un plus faible accès aux soins. Sa relation avec le niveau de prise en charge préhospitalière est incertaine. Les objectifs de cette étude étaient d'identifier et de caractériser les profils de patients pris en charge pour ACEH par un SMUR à l’échelle nationale, et d’évaluer la variabilité des pratiques en fonction du niveau socio-économique.
Méthodes : Les données proviennent du registre national RéAC, incluant 102 843 patients adultes victimes d’ACEH non traumatique. Les patients ont été classés en deux groupes selon leur niveau socio-économique d’après la valeur de leur indice de défaveur, European Deprivation Index. Des méthodes de clustering non supervisées ont permis d’identifier des profils de patients.
Résultats : La prise en charge et le pronostic varient selon le niveau socio-économique et le contexte géographique. Les jeunes défavorisés, souvent urbains, bénéficient de réanimations intenses mais ont une faible survie. Les patients âgés et défavorisés, souvent ruraux, reçoivent des soins plus limités et ont un pronostic sombre. Les jeunes patients favorisés, souvent masculins et ruraux, ont un pronostic plus favorable avec des réanimations complètes.
Conclusion : Le niveau socio-économique influence significativement la prise en charge SMUR et le pronostic des patients en arrêt cardiaque.
Aucun
Simon CAHEN (Paris), Bertille MOUKALA, Etienne AUDUREAU, Abdeslame BOUZIT, Julien VAUX, Auguste FOURNEAU, Eric LECARPENTIER, Matthieu HEIDET
14:36 - 14:48
#44221 - CP058 Amélioration de la guidance téléphonique à destination des enfants appelant pour un patient inconscient : Étude d’élaboration et de validation de logigrammes d’aide à la régulation.
CP058 Amélioration de la guidance téléphonique à destination des enfants appelant pour un patient inconscient : Étude d’élaboration et de validation de logigrammes d’aide à la régulation.
Introduction : Les appels d’enfants en régulation médicale sont des situations difficiles avec souvent un retentissement émotionnel fort. Ce sont des situations rares et chronophages qui nécessitent un interlocuteur capable d’adapter son langage. Les professionnels travaillant en régulation médicale sont souvent peu ou pas formés à ces situations. Peu de données bibliographiques sont disponibles actuellement concernant la prise en charge des appels d’enfants en régulation. Il semble donc pertinent d’élaborer un outil d’aide à la guidance téléphonique permettant de s’adresser aux enfants qui appellent pour un adulte inconscient qui respire, en fonction de leur âge et de leurs capacités, afin de faciliter la prise en charge de ces appels et de permettre d'agir au plus vite pour le patient en attendant l’arrivée des secours.
Matériels et méthodes : Ce travail s’articule en deux études. Une première étude qualitative élaborant deux outils d’aide à la guidance téléphonique de la mise sur le côté. L’un issu d’un entretien par focus group et l’autre d’un recueil des pratiques courantes des SAMU-49 et SAMU-72. Une deuxième étude prospective en pédagogie et multicentrique au sein d’écoles primaires d’Angers permettant de comparer l’efficience de ces deux outils auprès d’enfants lors d’ateliers de simulation sur l’année scolaire 2023-2024. Le critère de jugement principal était la proportion de mise sur le côté conforme.
Résultats : Le focus group a permis de faire émerger des éléments de langage qui semblent plus adaptés pour s’adresser à des enfants et une technique de mise sur le côté inversée ayant pour but de simplifier le geste et sa guidance. Une mise sur le côté conforme a été réalisée par 79.3%, (IC 95% [72,4-86,2], n=107/135) des enfants, dont 82.9%, (IC 95% [0.738-0.920], n=58/70) dans le groupe focus group et 75.4%, (IC 95% [0.646-0.862], n=49/65). dans le groupe pratiques courantes.
Conclusion : Une majorité des enfants du CP au CM2 arrivent à réaliser une mise sur le côté conforme, quelle que soit la manière de les guider. On observe cependant une tendance à une meilleure compréhension des consignes chez les enfants plus jeunes avec le logigramme issu du focus group. La réalisation d’une technique de PLS inversée semble également plus adaptée aux jeunes enfants. Elle pourrait être guidée en pratique courante en régulation contrairement aux dernières recommandations de 2019 de la SFMU et de SAMU-urgences de France.
Aucun
Gabrielle LABBE, Alizée MARCHAND, Emma VINCENT (Angers)
14:48 - 15:00
#44049 - CP059 Performance diagnostique en régulation médicale de la similitude d’un épisode de douleur thoracique aiguë chez les patients aux antécédents de syndrome coronarien aigu.
CP059 Performance diagnostique en régulation médicale de la similitude d’un épisode de douleur thoracique aiguë chez les patients aux antécédents de syndrome coronarien aigu.
Introduction : Environ 15 à 20% des patients aux antécédents de syndrome coronarien aigu (SCA) présentent des récidives de douleur thoracique dans l’année suivant l’évènement. La performance diagnostique de la similarité de la douleur thoracique par rapport au précédent SCA lors de l’interrogatoire en régulation médicale n’est pas connue. L’objectif de l’étude est d’évaluer la performance diagnostique en régulation médicale du caractère similaire de la douleur thoracique aiguë chez les patients aux antécédents de SCA pour diagnostiquer la récidive d’un nouveau SCA.
Matériel et méthode : Étude de cohorte diagnostique, prospective, multicentrique réalisée dans 3 SAMU de Haute-Normandie, non interventionnelle, avec données récoltées dans le cadre des soins. Les patients inclus étaient majeurs, avec un antécédent de SCA, présentant une récidive d’une douleur thoracique ≥20 minutes. Le statut malade ou non, basé sur la récidive de SCA, était déterminé à partir des comptes-rendus de séjour des centres receveurs et du suivi téléphonique réalisé à J28. Le critère de jugement principal était d’évaluer la récidive d’un évènement coronarien aigu selon les recommandations ESC 2020 (test considéré comme positif).
Résultats : Du 26 février au 18 août 2024, 2326 patients ont été screenés et 290 inclus et répartis en deux groupes : 62 % (n = 179/290) des patients présentaient une douleur identique à leur précédent SCA et 38 % (n = 111/290) une douleur différente. La prévalence de la récidive d’un SCA était de 24,5 % (n = 71/290). L’évaluation diagnostique retrouvait une sensibilité de 75 % (IC95 % 63-83), une spécificité de 43 % (IC95 % 36-49), une VPP de 30 % (IC95 % 23-36), une VPN de 84 % (IC95 % 77-91), un RV+ de 1,3 (IC95 % 1,1-1,6) et un RV- de 0,6 (IC95 % 0,4-0,9). Le taux de faux négatifs chez les patients présentant une douleur différente du précédent SCA était de 16 % (IC95 % 10-24).
Conclusion : Parmi les patients aux antécédents de SCA appelant le SAMU pour une douleur thoracique, une douleur similaire à celle de leur premier SCA est courante, mais sa capacité de discrimination pour diagnostiquer ou éliminer une récidive de SCA semble limitée.
Aucun
Aymerick LÄNDLE (Rouen), Julie LEGENTIL, Caroline LINÉ-PINCET, Mehdi TAALBA, Julien LOISON, Mélanie ROUSSEL, Alix DELAMARE FAUVEL, Antoine LEFEVRE SCELLES
15:00 - 15:12
#44118 - CP060 La réanimation par sang total permet-elle de rétablir une hémodynamique avec un plus faible volume qu’avec du sérum salé isotonique ? Une étude expérimentale sur choc hémorragique porcin contrôlé.
CP060 La réanimation par sang total permet-elle de rétablir une hémodynamique avec un plus faible volume qu’avec du sérum salé isotonique ? Une étude expérimentale sur choc hémorragique porcin contrôlé.
Introduction : Le sang total (ST), permet de transfuser un ratio culots de globules rouges/plasma /plaquettes optimal et de simplifier la logistique lors de la réanimation des chocs hémorragiques (CH). Les études actuelles sur le ST se concentrent sur l’hémostase et peu sur les effets hémodynamiques. Cette étude visait à comparer les volumes nécessaires pour atteindre une pression artérielle moyenne (PAM) de 60 mmHg entre le ST et le sérum salé isotonique (SSI) dans un CH contrôlé sur modèle porcin.
Méthode : étude randomisé contrôlée sur un modèle porcin anesthésié de CH contrôlé. L’objectif principal était de montrer qu’un plus faible volume de ST était nécessaire pour retrouver une PAM de 60mmHg par rapport au SSI. Les objectifs secondaires étaient de comparer les mesures biologiques et hémodynamiques entre les 2 groupes.
Résultats : 16 porcelets ont été inclus et randomisés. Le volume médian de remplissage pour atteindre une PAM = 60 mmHg pour le groupe SSI était de 23 [20 ; 24] mL.Kg-1 et de 12 [10 ; 14] mL.Kg-1 dans le groupe ST (p < 0,01). La Figure 1 représente les volumes de remplissage en fonction des temps expérimentaux. Les principales mesures hémodynamiques et biologiques n’étaient pas inférieures dans le groupe ST par rapport au groupe SSI.
Conclusion : Le volume de remplissage en ST semblait être inférieur à celui en SSI pour retrouver une hémodynamique efficace dans notre modèle porcin de choc hémorragique contrôlé.
aucun
Augustin GAMEL (Nimes), Fabien COISY, Dino TIKVESA, Jean-Yves LEFRANT, Hugues WEBER, Laura GRAU-MERCIER, Thibaut MARKARIAN, Xavier BOBBIA
15:12 - 15:24
#44196 - CP061 Quels sont les différents facteurs associés à la nature du plaignant, patients ou proches, dans le cadre d’un litige après recours à des soins au sein d’une structure d’urgences ?
CP061 Quels sont les différents facteurs associés à la nature du plaignant, patients ou proches, dans le cadre d’un litige après recours à des soins au sein d’une structure d’urgences ?
Introduction : La pratique de la médecine d'urgence est exposée au risque de litiges suites aux soins prodigués. L’objectif de cette étude était de déterminer les différents facteurs associés à la nature du plaignant, patients ou de leurs proches, dans le cadre d’un litige après recours à des soins dans un service d’urgences.
Matériel et Méthode : L’étude est rétrospective avec inclusion prospective. Les patients ont été admis dans les services d’urgences adultes de deux CHU entre janvier 2015 et décembre 2022. Le recueil de données a été fait à partir des comptes-rendus et des courriers de plaintes. Le critère de jugement principal est la nature du plaignant ayant déposé la réclamation. Les critères de jugement secondaires sont la nature de l’incident en cause, les motifs exprimés justifiant le litige et l’aboutissement juridique de la plainte.
Résultats : Cent quarante-neuf plaintes consécutives concernant cent quarante-neuf patients ont été étudiées. Les patients étaient 77 (58%) femmes, d’âge médian de 55 (40-71) ans. Soixante-douze plaintes ont été adressées par le patient et 77 par un proche de patient. Le diagnostic est médical dans 116 (78) cas, chirurgical dans 24 (16) cas et psychiatrique dans 8 (5) cas. La nature de l’incident est la défaillance de communication dans 93 (63%) cas, l’erreur médical dans 33 (46%) cas. En analyse univariée, le défaut de communication est significativement associé à la plainte déposée par un proche dans 57 (74%) cas contre 36 (50%) cas de plainte déposée par le patient lui-même, p=0.0025. Le motif exprimé justifiant le litige est la prise en charge médicale ressentie comme insuffisante dans 85 (57%) cas. En analyse multivariée, la demande d’indemnisation financière est un facteur indépendamment associée aux plaintes issues des patients eux-mêmes : OR = 4.90 ; 95% CI = [1.28-18.7] ; p = 0.020 et l’information fournie insuffisante est associée aux plaintes de proche : OR = 0.38 ; 95% CI = [0.17-0.85]. L’indemnisation a concerné 10 cas et seul un procès a eu lieu.
Conclusion : La cause la plus fréquente d’un litige est la défaillance de communication dans près de deux tiers des cas et en particulier lorsque la plainte est déposée par un proche. Le motif de litige le plus fréquemment avancé est la perception d'une prise en charge médicale insuffisante. Moins d’un quart des plaintes ont donné lieu procédure complémentaire.
Aucun
Lillia ZELMAT (COLOMBES), Cecile XAVIER, Antoine LY, Rajeb MERABTENE, Khaled AL MEKHLAFI, Tasnim SOUDEN, Chloe CHOMARAT, Nicolas JAVAUD
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Salle 252A |
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"Jeudi 05 juin"
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ATW05bis
14:00 - 15:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo musculo-squelettique. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Les bases du MSK !
Reconnaitre un tendon, un os, un muscle... Et pourquoi pas explorer une grosse articulation ?
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
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Salle 252B |
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ATW06bis
14:00 - 15:30
Atelier Soignants - Echographie
Echographie pour l'Infirmier.e - Infirmiers, IDE, IOA, IPA. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie, Infirmier
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Isabelle ROBIN (IDE) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
CluECHO
Le commandant Bladerscan a été assassiné.
Retrouvez le Professeur Globe, principal suspect, et confondez-le en prouvant que Miss Song Dû s'est trompée (ou comment résoudre le problème des fausses routes). Dans cet atelier, vous serez encadré.e.s par des infirmiers, vous apprendrez comment améliorer la sensibilité de votre triage, de vos diagnostics infirmier et même de vos gestes au quotidien grâce à un outil ultra simple et rapide à utiliser...
Vous avez dit Echoooo ??!!!
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Salle 253 |
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CC07
14:00 - 15:30
Conférence
Comment mieux réguler ?
ARM, Arrêt cardio-respiratoire ACR, Régulation
Modérateurs :
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Président de SAMU Urgences de France), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cette session explore les pistes pour optimiser la régulation médicale, en intégrant les outils de visio, la gestion des arrêts cardiaques et la prise en charge des patients âgés fragiles. Elle met également l'accent sur l'importance de la formation
14:00 - 14:22
Où en est-on de la place de la visio ?
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
14:22 - 14:44
Un arrêt cardiaque.
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
Améliorer la régulation du patient âgé fragile.
Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
15:06 - 15:28
En étant formé.
Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
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Salle 342A |
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AMS 18
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Prise en charge de la douleur en urgences : applications concrètes des recommandations 2024 - niveau découverte
NEW, Douleur - Analgésie
Coordonnateur :
Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Paris), Charles GRÉGOIRE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Niveau 1 - découverte : vérifier sa maitrise des bases de la prise en charge antalgique en urgence, bases qui sont confirmées par les recommandations 2024
Savoir prendre en charge la douleur en médecine d’urgence intra ou extrahospitalière en équipe médico-soignante, de façon conforme aux recommandations 2024. Certains raisonnements et pratiques sont confirmés, d’autres sont novateurs et obligent à changer de point de vue. Venez-vous entrainer ensemble à ce nouveau paradigme de façon ludique, avec les experts du board douleur. Niveau 1 pour avoir des bases solides sur l’essentiel, Niveau 2 pour se challenger !
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Salle 342B |
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AMS 27 A
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Intubation en pédiatrie. Pas de panique !
NEW, Pédiatrie
Coordonnateur :
Léo CHARRIN (Coordonnateur, Bron)
Conférenciers :
Léo CHARRIN (Assistant spécialiste) (Conférencier, Bron), Sarah FATON (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bron)
Reconnaitre les spécificités de l’intubation chez le nourrisson et l’enfant
Appliquer un algorithme de préparation et de réalisation d’une intubation chez l’enfant
Réaliser la ventilation et l’intubation sur mannequin pédiatrique
Reconnaitre l’intérêt du vidéo-laryngoscope
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Salle 343 |
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CM32
14:00 - 15:30
Conférence Médecins - Session Commission SSE
Axes particuliers des SSE, saurais-je faire ?
Catastrophe SSE CUMP, Ethique, Pédiatrie, Traumatologie, Triage
Modérateurs :
Claudia CHATELUS (Physician doctor and firefighter doctor) (Colmar), Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Lyon)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cette session aborde des aspects spécifiques des SSE, avec un retour d’expérience sur la gestion des blessés de guerre en milieu civil. Elle explore également les défis particuliers en pédiatrie, en gériatrie, et face aux agents chimiques neurotoxiques de 4e génération.
14:00 - 14:22
Coopération civilo-militaire : gérer les blessés de guerre dans le système civil.
Antoine AUBRION (MEDECIN) (Conférencier, Caen)
14:22 - 14:44
Les SSE aux extrémités de la vie : en pédiatrie.
Yves GILLET (Conférencier, Lyon)
14:44 - 15:06
Les SSE aux extrémités de la vie : en gériatrie.
Jan-Cédric HANSEN (PH Médecin Coordonnateur) (Conférencier, Pacy-sur-Eure)
15:06 - 15:28
Les agents chimiques neurotoxiques de 4e génération : risques et spécificités ?
Sébastien BEAUME (Médecin-chef / Référent zonal ORSEC NRBC) (Conférencier, Aix-en-Provence)
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Salle 351 |
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DPC03
14:00 - 17:30
Session Urgences DPC et Formations identifiant 6429
Régulation des appels de patients en dyspnée aiguë DPC N° 64292325023 session 25.001 sous réserve de validation
Niveau 3
Conférenciers :
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
=> Salle exclusivement réservée aux personnes inscrites à cette session DPC
Orientation prioritaire no 229 : Régulation des appels de patients en situation d’urgence.
Public visé : Médecin urgentiste
Prérequis : aucun
Déroulé pédagogique : analyse des besoins, pré-test, post-test, questionnaire de satisfaction, émargement.
Être capable d’identifier, dans le cadre de la régulation médicale des appels, ceux concernant les dyspnées considérées comme immédiatement grave ou avec un potentiel d’aggravation.
Être capable de répondre à une prise en charge adéquate en proposant la meilleure orientation possible par l’effecteur le plus approprié selon le risque vital (avéré ou supposé) et son délai d’apparition probable.
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Salle 352A |
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"Jeudi 05 juin"
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FC17
14:00 - 15:00
Flash communications
Pathologies cardio-vasculaires
Cardiologie - Autre
Modérateur :
Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
14:00 - 14:07
#43922 - FC129 Evolution des traitements antithrombotiques oraux et des complications hémorragiques chez des patients se présentant dans un service d’urgence : Étude rétrospective monocentrique.
FC129 Evolution des traitements antithrombotiques oraux et des complications hémorragiques chez des patients se présentant dans un service d’urgence : Étude rétrospective monocentrique.
INTRODUCTION: Les antithrombotiques jouent un rôle essentiel dans la réduction de la morbi-mortalité cardiovasculaire. Cependant, ces traitements peuvent entraîner des effets indésirables, notamment des hémorragies. L’objectif de cette étude est de comparer l’évolution de la prescription des antithrombotiques en identifiant les différents types d’hémorragies observées. MÉTHODE :Étude rétrospective, observationnelle, descriptive, monocentrique réalisée chez des patients sous antithrombotiques oraux ayant consulté aux urgences, avec ou sans hémorragie. RÉSULTATS : Entre janvier 2014 et décembre 2022, 35 556 patients ont été inclus dans cette étude : 8 067 sous anti-vitamine K (AVK), 7 867 sous anti-Xa, 556 sous anti-IIa et 19 066 sous antiagrégants plaquettaires seuls. Les patients sous antithrombotiques étaient majoritairement des hommes, avec un âge médian de 79,4 ans [69,1 - 86,9]. Une évolution significative des prescriptions a été observée, marquée par une forte progression des anticoagulants oraux directs (AOD) au détriment des AVK. Par ailleurs, l'association anticoagulant-antiagrégant est restée stable sur la période étudiée (208 cas en 2014 contre 226 en 2022, p = NS). Une augmentation significative des hémorragies sous anticoagulants oraux a été constatée, accompagnée d'un changement de leur profil en termes de localisation et de gravité. Chez les patients sous AOD, le taux global d’hémorragies graves (n = 241, 22,9 %) et cliniquement significatives (n = 265, 25,6 %) a diminué, tandis que les hémorragies mineures ont significativement augmenté (n = 543, 51,7 %, p = 0,001). Les hémorragies ORL sont devenues les plus fréquentes, suivies des hémorragies digestives. De plus, 14,8 % des patients ayant consulté au moins deux fois pour une hémorragie mineure ont présenté une hémorragie cliniquement significative ou majeure dans l’année. CONCLUSION :Les AOD ont largement remplacé les AVK dans leurs principales indications. Le profil des hémorragies a évolué, avec une prédominance des hémorragies mineures. Afin de mieux comprendre cette évolution, d'autres études approfondies sur les hémorragies mineures sont nécessaires pour en identifier les causes et les risques potentiels.
Le Pr Moustafa Farès a exercé en tant que consultant pour Bayer HealthCare Pharmaceuticals et Sanofi, a été conférencier pour Bayer HealthCare Pharmaceuticals, Boehringer Ingelheim, Daiichi-Sankyo, Leo-Pharma, Pfizer et Sanofi, et a reçu des subventions de Sanofi, Bayer HealthCare et LFB.
Le Pr Schmidt Jeannot a perçu des paiements pour sa participation à des conseils d’administration de Bayer, Daichi, Lilly et Pfizer, ainsi qu’une rémunération personnelle de Biomerieux, Boehringer Ingelheim, Sanofi, Leo-Pharma et Novartis.
Les autres auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt à déclarer.
Noëlie TEMPION (Clermont-Ferrand), Farés MOUSTAFA, Camille LUCCHINI, Jeannot SCHMIDT, Dorian TEISSANDIER
14:07 - 14:14
#43969 - FC130 Étude SYFAREP : Évaluation pré test de l’algorithme YEARS chez les patients à faible risque d’embolie pulmonaire au service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier de Lens entre 2020 et 2022.
FC130 Étude SYFAREP : Évaluation pré test de l’algorithme YEARS chez les patients à faible risque d’embolie pulmonaire au service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier de Lens entre 2020 et 2022.
Contexte : L’algorithme YEARS a été décrit afin de diminuer le recours à l’imagerie, devant ses risques induits, dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire (EP) chez les patients à faible risque. De récentes études validant cet algorithme retrouvent une limite chez les patients sans aucun critère YEARS avec des D-dimères supérieures au seuil adapté à l'âge. De plus, la population de notre territoire du bassin minier présente certains facteurs de risque d’EP plus importants que le reste de la population. Notre objectif principal est d'évaluer la valeur pronostique de cet algorithme dans une cohorte du bassin minier à faible suspicion clinique d’EP.
Méthode : Étude observationnelle, retrospective, monocentrique concernant les patients ayant consulté au CH de Lens pour suspicion d’EP à faible risque et ayant bénéficié d'un dosage de D-dimères et d’un angioscanner thoracique entre 2020 et 2022. Les résultats de la biologie et imagerie ont été évalués selon la présence de critères YEARS, ainsi que le seuil de D-dimères. L’étude a été déclaré conforme par le DPO du CH de Lens.
Résultats : 333 patients ont été inclus avec une prévalence d’EP de 12,0%. Il est mis en évidence une diminution de 26,4% de l’utilisation de l’angioscanner thoracique par rapport à la stratégie habituelle. La sensibilité dans la population incluse est à 85,0% (IC 95% à 73,9% - 96,1%) avec une VPN à 94,4% (IC 95% à 90,1% - 98,8%). Le taux d’échec dans cette population est de 5,6%, soit supérieur au seuil de sécurité. Chez les patients de moins de 50 ans, la sensibilité est de 76,9% (IC 95% 54,0% - 99,8%) et la VPN de 95,5% (IC 95% 90,6% - 100%). Chez les patients âgés de 50 à 74 ans, la sensibilité et la VPN sont nettement supérieures (95,5% (IC 95% 86,8% - 100%) et 97,2% (IC 95% 91,9 - 100) respectivement).
Conclusion : L’algorithme YEARS ne semble pas éliminer le diagnostic d’EP avec sécurité dans notre population où les comorbidités sont prépondérantes. Par les caractéristiques de notre étude, la validité externe de celle-ci est limitée.
Aucun
Simon QUEVAL (Lille), Camille DR COQBLIN, Eric PR WIEL
14:14 - 14:21
#44084 - FC131 Evaluation de la prise en charge diagnostique des dissections aortiques en médecine d’urgence dans notre région.
FC131 Evaluation de la prise en charge diagnostique des dissections aortiques en médecine d’urgence dans notre région.
Introduction : La dissection aortique (DAo) aiguë est une pathologie rare mais grevée d’une mortalité importante, incitant à une prise en charge rapide vers le bloc opératoire (BO). L’objectif principal de l’étude était d’établir un état des lieux de la prise en charge des DAo dans notre région en déterminant les facteurs impactant les délais entre l’appel au 15 et le BO.
Méthode : Cette étude rétrospective a recueilli toutes les DAo admises en chirurgie cardiaque de notre CHU référent entre le 01/01/2016 et le 31/12/2020. Les données épidémiologiques, cliniques et paracliniques et les délais avant le BO ont été analysés et comparés selon que les patients étaient pris en charge en SMUR ou admis aux urgences (SAU).
Résultats : 111 patients (âge moyen 66,3 ± 12,3 ans, sex ratio de 2) ayant une DAo (37% de type A) ont été pris en charge par nos structures d’urgences de notre région. La mortalité hospitalière était de 16,7%. La DAo était plus fréquemment évoquée en SMUR qu’en SAU (44% vs. 25%, p=0,037) et le délai médian (écart interquartile) entre le premier examen médical et l’imagerie qualifiante était plus court pour les patients pris en soins en SMUR qu’en SAU (94 min [60-171] vs. 190 min [91-324], p=0,017). Après l’examen clinique (SMUR ou SAU), ce délai diminue en cas d’hypotension artérielle (86 min [47-118] vs. 184 min [76-341], p<0,001), de déficit neurologique (57min [47-97] vs. 185 min {94-378], p<0,001), de DAo type A (111 min [6-233] vs. 207,5 min [81-402], p< 0,001) et pour les patients de notre département qu’hors-département (108,5 min [57-228] vs. 177 min [94-257], p=0,042). Le simple fait de suspecter une DAo après l’examen physique raccourcit le délai d’accès à l’imagerie qualifiante (66 min [50-97] vs. 199 min [117-3259], p<0,001). A contrario, l’orientation du patient dans un service ou le retour à domicile sans scanner initial l’augmente considérablement (4393 min [658-9796] vs. 112 min [60-218], p < 0,001). Le délai médian « diagnostic-BO » est plus court pour les patients de notre département qu’hors département (101 min [52-213] vs. 205 min [158-317), p<0,001).
Conclusion : La prise en charge médicale pré-hospitalière assure un diagnostic plus rapide des patients atteints de DAo, surtout en cas de signes de gravité. La tenue d’un registre de DAo prospectif et multicentrique régional associant les structures d’urgence régionales permettrait d’optimiser le parcours de soins.
Aucun
Berenice CLUZEL (DIJON), Riadh TFIFAH, Patrick RAY, Pascal INCAGNOLI, Aline LAUBRIET-JAZAYERI, Olivier BOUCHOT, Saed JAZAYERI, Cindy TISSIER
14:21 - 14:28
#44161 - FC132 Facteurs de décompensation de la cétoacidose diabetique sévère.
FC132 Facteurs de décompensation de la cétoacidose diabetique sévère.
Introduction : La décompensation cétoacidosique sévère est une complication hyper glycémique fréquemment rencontré aux urgences et en réanimation. Elle résulte d’une carence absolue ou relative profonde en insuline. L’objectif de notre travail est d’analyser les principales causes de décompensation cétoacidosique et ce pour une meilleure prévention.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, mené sur une période de 2 ans et 8 mois du 12/2021 au 8/2024, au sein du service de réanimation d’urgence polyvalente (RUP), du CHU Ibn Sina de Rabat. Tous les patients hospitalisés pour une cetoacidose sévère étaient inclus. Pour chaque patient, nous avions étudié les facteurs epidemiologiques, cliniques, étiologiques et évolutifs.
Résultat : 254 patients ont été inclus, l’âge moyen était de 41.73 +/- 16.2, avec une prédominance féminine (Sexe ratio 1.42). La durée moyenne de l’ancienneté du diabète était de 8 ans. Le diabète de type 2 représentait 66,8% des cas, avec 86% des malades sous anti diabétique oraux (ADO), et 14% sous insulinothérapie. La cétoacidose diabétique était inaugurale dans 32% des cas.
Un facteur étiologique de décompensation était retrouvé dans 96% des cas ; l’origine infectieuse était retrouvée chez 66% des cas principalement d’ordre bactérienne, l’inobservance dans 24% des cas et la prise de corticoïdes 4%. Les foyers infectieux les plus fréquents étaient génito-urinaires dans 23%, respiratoires dans 18% et cutanéo-muqueux dans 15% des cas ;
La durée moyenne du séjour hospitalier était de 5,3 jours et à un taux de mortalité de 9,6%.
Conclusion : La cétoacidose diabétique sévère reste fréquente avec un pronostic sombre. L’infection et l’inobservance thérapeutique sont les principales causes de décompensation.
La sensibilisation, l’éducation thérapeutique du diabétique ainsi que la surveillance régulière sont les garants d’une prévention efficace contre la survenue des complications graves du diabète.
Aucun
Nadir AMMAR (Rabat, Maroc), Bouchra ARMEL, Ayoub CHAAR, Kaoutar RAGRAGUI, Hamza ELHAMZAOUI, Mustapha ALILOU
14:28 - 14:35
#44216 - FC133 L’utilisation potentielle de la noradrénaline lors des interventions des médecins correspondants du SAMU : rétrospective sur l’année 2023 en région AURA.
FC133 L’utilisation potentielle de la noradrénaline lors des interventions des médecins correspondants du SAMU : rétrospective sur l’année 2023 en région AURA.
Introduction : En 2024, 693 Médecins Correspondants du SAMU (MCS) pouvaient être déclenchés par le Centre 15 pour intervenir sur des territoires isolés à plus de 30 minutes d’un SMUR. Médecins de premier recours, leur rôle est déterminant dans la survie des patients et ils peuvent être amenés à initier des gestes de réanimation. Formés chaque année, ils sont équipés pour leurs interventions d’une dotation dont la composition est évaluée annuellement en Comité de Pilotage. La Noradrénaline, amine vasopressive essentielle n’en fait pour l’instant pas partie, mais fait l’objet d’une discussion. Une étude menée par Est-Rescue de 2019 à 2022 retrouve une utilisation de la NAD dans 2,1% des 62 771 interventions SMUR.
Matériel et Méthode : Étude épidémiologique observationnelle descriptive et prospective à l’aide du dossier informatisé en ligne des interventions de 373 MCS répartis sur 10 départements. L’objectif principal est de décrire l’incidence des situations potentiellement éligibles à l’utilisation de la Noradrénaline entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023.
3525 fiches d’interventions ont été inclues, dont 571 ont été analysées. Le critère de jugement principal regroupait les indications potentielles de la Noradrénaline comme les traumatisés sévères, les états de choc, et les Arrêts Cardio-respiratoires récupérés (RACS). La comparaison des temps d’intervention et du nombre de gestes et thérapeutiques réalisées représentaient l’objectif secondaire.
Résultats : 130 patients (3,7%), 64,6% d’hommes et 35,4% de femme, avec un âge moyen de 52,6 ans (11-93) avaient une indication potentiellement éligible à la Noradrénaline. 62 traumatisés sévères grade A et B avec remplissage > 1 l (47,7%), 24 ACR avec RACS (18,5%), 17 hémorragies graves (13,1%), 14 comas (10,8%), 13 sepsis graves (10%). Au cours de ces interventions, 24 intubations ont été réalisées avec nécessité de maintenir une perfusion cérébrale suffisante. Pas de différences statistiques entre le nombre de gestes et de médicaments administrés et la durée d’intervention d’une durée moyenne de 100 minutes.
Conclusion : Cette étude a permis au Comité de Pilotage 2024 de conforter la mise en place de Noradrénaline dans la dotation MCS. Formation et équipement en Pousse Seringue (PSE) sont réalisés pour une mise en place opérationnelle dès 2025. En parallèle la création des Infirmiers Correspondants du Samu (ICS) ouvre la perspective de binômes MCS-ICS facilitant la gestion de cette nouvelle thérapeutique.
Aucun
Florence SPIEGEL (Grenoble)
14:35 - 14:42
#44239 - FC134 Prise en charge et traitement de l'anaphylaxie aux urgences : une étude rétrospective de contrôle de qualité.
FC134 Prise en charge et traitement de l'anaphylaxie aux urgences : une étude rétrospective de contrôle de qualité.
Introduction : L'anaphylaxie est une réaction allergique grave, se manifestant soit par des symptômes aigus cutanés, associés à des symptômes respiratoires, gastro-intestinaux ou une hypotension, soit par une hypotension, un bronchospasme ou une atteinte laryngée faisant suite à une exposition à un allergène connu. Bien que l'adrénaline intramusculaire (IM) soit recommandée comme traitement principal, elle demeure souvent sous-utilisée dans la pratique clinique. Nous désirons chiffrer l’impact de cette sous-utilisation.
Matériel et méthode : étude transversale observationnelle rétrospective monocentrique, dans un centre d’urgence tertiaire, incluant des patients adultes (≥ 16 ans) triés comme « allergie » selon l’échelle de tri à leur arrivée aux urgences, du 01.01.2022 au 31.12.2023, avec revue des dossiers médicaux hospitaliers. Les patients présentant des symptômes compatibles avec une anaphylaxie au premier contact médical définissent nos cas d’anaphylaxie et auraient dû recevoir de l’adrénaline IM. Les symptômes ont été regroupés par catégorie (respiratoires, oto-rhino-laryngologiques (ORL) et digestifs). L’erreur alpha a été fixée à 5% et un test de Chi-2 d’indépendance a été utilisé pour la comparaison entre les groupes.
Résultats : 915 cas triés comme allergie sur 85137 admissions (1.1%). 830 cas ont été inclus (40 cas non-allergies et 45 cas avec données manquantes exclus). 277 cas ont été interprété comme une anaphylaxie (33.4%) et auraient donc dû recevoir de l’adrénaline IM. Sur ces 277 cas, seuls 85 ont effectivement reçu de l’adrénaline IM (sensibilité de détection 30.7%).
Seuls les symptômes ORL (dysphonie, gonflement de la gorge, œdème laryngé) sont associés significativement (p < 0.001) à une détection de l’anaphylaxie et donc un traitement par adrénaline IM au premier contact médical dans notre cohorte.
Conclusion : Les résultats révèlent un écart conséquent entre les directives internationales et la pratique clinique, avec une sous-utilisation de l'adrénaline IM en tant que traitement de première intention de l'anaphylaxie. Cette sous-utilisation est notamment attribuée à un manque de reconnaissance des symptômes respiratoires bas (sibilances, dyspnée) et digestifs (diarrhées, vomissements répétés, crampes abdominales) comme éléments évocateurs d’une anaphylaxie. Ces constatations permettent de sensibiliser les équipes médico-soignantes au diagnostic d’anaphylaxie et à son traitement de première intention par l’adrénaline IM.
Aucun
Élie SMITH (Lausanne, Suisse), Christophe BIANCHI, Fabrice DAMI
14:42 - 14:49
#44267 - FC135 Anaphylaxie chez le sujet âgé aux urgences : particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives.
FC135 Anaphylaxie chez le sujet âgé aux urgences : particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives.
Introduction:L'anaphylaxie a longtemps été associée au jeune âge. Cependant, cette pathologie touche également les personnes âgées.Toutefois, les spécificités de cette manifestation chez ces derniers sont encore mal connues.
L’objectif de notre étude était d’identifier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives de l’anaphylaxie chez les sujets âgés admis aux urgences.
Méthode :Étude rétrospective et monocentrique, sur 12 ans. Inclusion de patients âgés de plus de 14 ans présentant une symptomatologie compatible avec une anaphylaxie telle qu’elle a été définie par le National Institue of Allergy and Infectious Disease and The Food Allergy and Anaphylaxis Network. Répartition des patients en deux groupes : un groupe âgé de plus de 65 ans et un groupe âgé de moins de 65 ans. Recueil des données épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives. Comparaison des deux groupes selon leurs caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives.
Résultats : Inclusion de 565 patients, dont 73 patients ≥65 ans (13%). Les sujets âgés présentaient un profil plus complexe, avec une prédominance féminine (60,3vs.53,7%, p=0,29), des comorbidités plus importantes (68,5 vs. 25%,p<0,001), et un risque accru d’anaphylaxie médicamenteuse(72,6 vs. 55,5%,p=0,006), particulièrement lors d’une administration parentérale (15,1 vs. 5,1%,p=0,017). Ces réactions se manifestaient par des signes cardiovasculaires (65,8 vs. 50,8%, p=0,017) et neurologiques (26 vs.4,7%, p<0,001) plus fréquents, avec une sévérité plus élevée (50,7 vs. 36,2%,p=0,017). Les sujets âgés présentaient moins d’antécédents de réactions allergiques (28,8vs.43,7%,p=0,016) et d'anaphylaxie (20,5vs.42,5%,p<0,001). Ils avaient moins d’anaphylaxies suite à des allergènes alimentaires (6,8 vs. 23,4%, p=0,001). Ils étaient également moins susceptibles de recevoir l’adrénaline (28,8 vs. 45,9%,p=0,006). Par ailleurs, si les signes respiratoires étaient plus fréquents chez les sujets jeunes (70,7vs.58,9%, p=0,041), l’hypoxémie était plus fréquente chez les sujets âgés (30,2 vs. 14,4%,p=0,008). L’évolution était favorable dans les deux groupes. Les sujets jeunes présentaient un taux de récidive plus élevé (4,3vs.2,7%, p=0,755).
Conclusion:L’anaphylaxie chez les personnes âgées se distingue par une présentation clinique plus complexe, avec plus de signes cardiovasculaires et un risque majoré de sévérité. Ces particularités soulignent la nécessité d’une prise en charge adaptée et personnalisée.
aucun
Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Chaima MESKINI, Kamel JLALI, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA, Yousra MEJDOUB, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI
14:49 - 14:56
#44513 - FC136 Mort subite secondaire à une dissection de l’aorte : Etude sur 5 ans.
FC136 Mort subite secondaire à une dissection de l’aorte : Etude sur 5 ans.
Introduction : La dissection de l’aorte est une urgence cardiovasculaire grave, souvent responsable de morts subites en raison de son évolution rapide et imprévisible. Bien que peu fréquente, la dissection aortique est souvent difficile à diagnostiquer en raison de la variabilité de ses symptômes.
L’objectif de notre travail était d’étudier le profil épidémiologique et les constatations autopsiques des victimes de mort subite secondaire à une dissection aortique.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive avec un recueil rétrospectif des données portant sur les cas de mort subite secondaire à une dissection de l’aorte, sur une période de 5 ans (01 juillet 2019 – 30 juin 2024).
Résultats : Durant la période de notre étude, 36% des autopsies concernaient des cas de morts subites chez des adultes. La cause de la mort subite a été une dissection de l’aorte dans 27 cas. Le sexe ratio (H/F) était de 2,8. L’âge moyen était de 51,6 ans avec des extrêmes de 28 ans et 81 ans. 16 victimes étaient hypertendues (59,2%), 8 victimes étaient diabétiques (29,6%) et 5 étaient des coronariens suivis (18,5). 37% des cas étaient tabagiques connus. Les symptomatologies précédant le décès étaient le plus souvent une syncope dans 15 cas (55,5%) et des douleurs thoraciques dans 8 cas (29,6%). Les dissections observées étaient classé stade 1 de Debakey dans 49% cas, stade 2 dans 27% et du stade 3 dans 24%.
Conclusion : Souvent silencieuse avant le drame, la dissection aortique représente un défi diagnostique majeur. Elle constitue une urgence qui passe souvent inaperçue devant le polymorphisme clinique. Sa reconnaissance précoce et une prise en charge urgente sont cruciales pour prévenir l’issue fatale. Le pronostic dépend du siège de la dissection et de la précocité du traitement.
Aucun
Elhem MCHIRGUI (BIZERTE, Tunisie), Hana HARZALLAH, Ichrak BACHA, Haithem ATTIA
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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"Jeudi 05 juin"
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FC18
14:00 - 15:00
Flash communications
Pathologies digestives
Gastro-entérologie
Modérateur :
Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon)
14:00 - 14:07
#44093 - FC137 Morbi-mortalité post opératoire des chirurgies abdominales urgentes selon le délai de prise en charge aux urgences.
FC137 Morbi-mortalité post opératoire des chirurgies abdominales urgentes selon le délai de prise en charge aux urgences.
Introduction : La morbi-mortalité des chirurgies abdominales urgentes est plus élevée que celle des chirurgies programmées. Le délai de prise en charge peut grever la morbi-mortalité post opératoire. L’objectif de l’étude est d’évaluer l’impact du délai depuis l’admission aux urgences jusqu’à l’incision chirurgicale sur la morbi-mortalité post opératoire.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective menée aux urgences adultes de notre CHU incluant toutes les chirurgies abdominales urgentes de janvier 2020 à aout 2023. La morbi-mortalité post opératoire était évaluée par le score de Clavien-Dindo à J30, selon que le délai admission-incision était inférieur ou égal à 8h (groupe 1) ou supérieur à 8h (groupe 2).
Résultats : L’étude a inclus 174 patients (âge moyen : 66 ± 17,8 ans, sex ratio H/F de 0,93) souffrant principalement de hernie étranglée (49,4%), de diverticulite d’indication chirurgicale (17,8%) et d’ulcère perforé (16,1%). Environ 77% des patients bénéficiaient d’un scanner (délai moyen 7,7 ± 12,9 h). La mortalité post-opératoire était de 8%. Pour les groupe 1 et 2 respectivement, le délai de recours aux urgences depuis l’apparition des symptômes était de 34 ± 39,7 h et 58,2 ± 71,4 h (p< 0,01), le délai moyen avant prise en charge médicale de 1,1 ± 1 h et de 1,7 ± 1,9 h (p< 0,01), le délai de réalisation du scanner de 3,3 ± 1,1 h et 9,9 ± 15,4 h (p< 0,01) et le délai moyen admission-incision de 5,6 ± 1,5 h et 19,3 ± 24 h (p<0,01). Les antécédents de chirurgie digestive étaient moins fréquents dans le groupe 1 que dans le groupe 2 (35,9 % vs. 56,2%, p< 0,01), le taux de scanners moindre (59% vs. 92,7%, p<0,01). Aucune différence n’était observée concernant le score de Clavien-Dindo à J30, les taux et délai de survenue de complications, les taux et durée d’hospitalisation ou le taux de passage en réanimation. La présence d’une tachycardie et la dégradation des paramètres vitaux aux urgences étaient associées à une complication post-opératoire (respectivement OR 2,65 [1,29-5,51], p<0,01 et OR 2,16 [1,03-4,54], p=0,04). Un score ASA à 3 est également associé à la survenue d’une complication post-opératoire (OR 11,05 [2,75- 74,8], p<0,01].
Conclusion : Notre étude n’a pas montré de différence de morbi-mortalité selon le délai admission-incision. La présence d’une tachycardie et la dégradation des paramètres vitaux aux urgences apparaissent comme des facteurs de risque de morbi-mortalité post-opératoire.
Aucun
N'dimba Modjaka RACHEL (DIJON), Cindy TISSIER, Pascal INCAGNOLI, Patrick RAY, Olivier FACY, Baptiste BORRACCINO
14:07 - 14:14
#44143 - FC138 Performance diagnostique des bruits hydro-aériques chez les patients suspects de syndrome occlusif aux urgences : une étude rétrospective.
FC138 Performance diagnostique des bruits hydro-aériques chez les patients suspects de syndrome occlusif aux urgences : une étude rétrospective.
Introduction : L’examen clinique du patient suspect de syndrome occlusif comporte l’auscultation des bruits hydro-aériques (BHA) abdominaux. Cependant, leur performance diagnostique n’est pas établie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la performance diagnostique de l’abolition des BHA chez les patients suspects de syndrome occlusif.
Matériel et Méthode : Étude diagnostique, observationnelle, rétrospective et monocentrique. Les patients inclus étaient les patients majeurs, ayant bénéficié d’un scanner abdomino-pelvien pour suspicion de syndrome occlusif et d’une auscultation abdominale rapportée dans l’observation médicale. Les patients avec un syndrome occlusif diagnostiqué fortuitement et les femmes enceintes étaient exclus. Le statut malade était établi sur le diagnostic positif de syndrome occlusif au scanner. Le critère de jugement principal était l’absence de BHA (test considéré comme positif). La performance diagnostique de l’abolition des BHA a été analysée seule puis combinée à d’autres signes cliniques.
Résultats : Entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023, 1472 dossiers étaient éligibles et 800 ont été inclus. La prévalence de syndrome occlusif était de 47,4 % (n = 379/800) chez les patients chez qui il était suspecté. L’abolition des BHA était observée chez 26,9 % (n = 102/379) des patients occlus et 25,2 % (n = 106/421) des patients non occlus (p = 0,62). L’abolition des BHA isolée avait une sensibilité de 26,9 % (IC95 % 22,5-31,6), une spécificité de 74,8 % (IC95 % 70,4-78,9), une valeur prédictive positive de 49,0 % (IC95 % 42,0-56,0), une valeur prédictive négative de 53,2 % (IC95 % 49,1-57,2), un rapport de vraisemblance positif de 1,03 et un rapport de vraisemblance négatif de 0,98. Associée au carré de Mondor (vomissements, arrêt des gaz et des matières, douleur abdominale et météorisme), l’abolition des BHA avait une sensibilité de 8,8% (IC95 % 5,9-12,6), une spécificité de 92,4 % (IC95 % 89,0-95,1), une valeur prédictive positive de 52,8 % (IC95 % 39,4-67,7), une valeur prédictive négative de 50,7 % (IC95 % 46,5-54,8), un rapport de vraisemblance positif de 1,15 et un rapport de vraisemblance négatif de 0,98.
Conclusion : L’abolition des BHA semble avoir une faible performance diagnostique pour les suspicions de syndrome occlusif.
Aucun
Charlotte BOUTROT (ROUEN), Justine LELIEUR, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Edouard ROUSSEL, Megane CHAPIN
14:14 - 14:21
#44204 - FC139 Les patients avec douleur abdominale ayant déjà consulté ont-ils un plus mauvais pronostic ? Étude rétrospective de 613 patients.
FC139 Les patients avec douleur abdominale ayant déjà consulté ont-ils un plus mauvais pronostic ? Étude rétrospective de 613 patients.
RESUME
Contexte : 10 % des consultations aux urgences concernent des douleurs abdominales non traumatiques. Le diagnostic est souvent difficile en raison du caractère non spécifique des douleurs, conduisant à des consultations répétées et des examens supplémentaires, avec un potentiel impact pronostique mais aussi économique. Notre objectif est d’évaluer le pronostic des patients avec douleur abdominale nécessitant la réalisation d’un scanner abdomino- pelvien injecté consultant aux urgences pour au moins la 2ème fois.
Méthodes : Tous les patients admis dans un service d’urgences adultes entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022 pour le motif « douleur abdominale » et ayant eu un scanner abdomino- pelvien avec injection de produit de contraste ont été rétrospectivement inclus. Les patients ayant déjà consulté pour le même motif dans les 7 jours ont été comparés aux autres patients.
Résultats : 613 patients ont été inclus, repartis en 2 groupes : « passage unique auxurgences » (n=481) vs « deuxième contact médical » (n=132). Les données cliniques étaient similaires entre les 2 groupes, à l’exception de la fièvre significativement plus fréquente chez les patients ayant déjà consulté (17 vs 10%, p=0,04). Les marqueurs biologiques inflammatoires, fibrinogène (5,3 1,8 vs 4,3 1,5 g/L, p<0,001) et CRP (88 98 vs 49 75 mg/L, p<0,001) avaient des taux significativement plus élevés dans le groupe de patients ayant déjà consulté, de même que les PAL (23 vs 13%, p=0,006) alors que l’hyperlactatémie était moins fréquente (15 vs 44%, p<0,001).
Les patients ayant déjà consulté étaient significativement plus souvent hospitalisés (64 vs 51%, p=0,005), et nécessitaient plus souvent une prise en charge chirurgicale (23 vs 15%, p=0,03), sans différence significative en termes de morbidité et mortalité postopératoires.
Conclusion : Les patients avec douleur abdominale ayant déjà consulté pour le même motif dans les 7 jours présentent des signes cliniques et biologiques évocateurs de retard diagnostique, nécessitant davantage d’interventions chirurgicales. La vigilance du praticien aux urgences est donc indispensable via l’interrogatoire et l’examen clinique du patient dès le premier contact médical, afin de réduire les erreurs/retards diagnostiques.
AUCUN
Pierre ARCOSTANZO (Marseille)
14:21 - 14:28
#44258 - FC140 Évaluation du Pandemic Medical Early Warning Score (PMEWS) en tant que prédicteur des complications chez les adultes présentant une diarrhée infectieuse aigüe.
FC140 Évaluation du Pandemic Medical Early Warning Score (PMEWS) en tant que prédicteur des complications chez les adultes présentant une diarrhée infectieuse aigüe.
Introduction : Le Pandemic Medical Early Warning Score (PMEWS) a été développé pour stratifier le risque de complications chez les patients présentant des symptômes grippaux ou une pneumonie, en intégrant des facteurs physiologiques et sociaux. Bien qu'il ait montré de bonnes performances dans cette population, il n'a jamais été évalué chez les patients avec une diarrhée infectieuse aigüe, une condition courante aux urgences. Cette étude a évalué le potentiel du PMEWS à prédire les complications chez ces patients, afin de déterminer s'il pourrait être utilisé pour rediriger les patients à faible risque vers des cliniques sans rendez-vous ou à domicile.
Méthode : Cette étude de cohorte prospective a recruté des adultes dans les urgences de quatre hôpitaux à Québec et à Montréal. Les participants éligibles avaient une diarrhée infectieuse aiguë (≥3 selles liquides ou molles en 24 heures pendant ≤10 jours) et étaient triés avec un score entre 3 (urgent) et 5 (non-urgent) sur l'Échelle de triage canadienne. Le PMEWS a été calculé à partir des données collectées lors du triage et du questionnaire de recherche initial. Un appel de suivi et une révision des dossiers 7 jours plus tard ont évalué si une réhydratation intraveineuse (IV), une admission à l'hôpital ou un décès s'étaient produits depuis la visite initiale. Un PMEWS ≤2 a été classé comme un scores négatif (risque faible) et ≥3 comme un scores positif (risque non faible). La performance du PMEWS pour chaque résultat a été évaluée en utilisant les rapports de vraisemblance positifs et négatifs (LR).
Résultats : Un total de 327 patients a été recruté, dont 68,2 % étaient des femmes, avec un âge moyen de 44 ans. La plupart (72,5 %) avaient un indice de comorbidité de Charlson de 0. Le taux d'hospitalisation à 7 jours était de 14,1 % ; la réhydratation IV était de 44,3 % ; aucun décès n'a été rapporté ; 148 patients avaient un score PMEWS ≥3 (45,3 %). Les rapports de vraisemblance positifs (IC à 95 %) pour l'admission à l'hôpital et la réhydratation IV étaient respectivement de 1,3 (0,94-1,7) et 1,4 (1,0-1,7). Les rapports de vraisemblance négatifs (IC à 95 %) pour les mêmes résultats étaient de 0,76 (0,50-1,0) et 0,76 (0,59-0,93).
Conclusion : Un score PMEWS à faible risque n'est pas efficace pour identifier les adultes atteints de diarrhée infectieuse aiguë qui n'ont pas besoin d'une admission à l'hôpital ou d'une réhydratation IV.
Meridian Bioscience a octroyé une subvention sans droit de regard pour ce projet. La compagnie n'a pas influencé la conduite de l'étude, n'a pas contribué à l'analyse des résultats et n'a pas commenté ce résumé. La subvention de Meridian a servi à tester un appareil de dépistage rapide par PCR de pathogènes respiratoires ou gastro-intestinaux.
Simon BERTHELOT (Québec, Canada), Rachel LÉONARD, Narcisse SINGBO, Maria Christina MALLET, Yves LONGTIN, Sylvie TROTTIER, Cécile TREMBLAY, Marie-Louise VACHON
14:28 - 14:35
#44328 - FC141 Valeur pronostique du Charlson Comorbidity Index dans la prédiction de la mortalité intrahospitalière des hémorragies digestives hautes aux urgences.
FC141 Valeur pronostique du Charlson Comorbidity Index dans la prédiction de la mortalité intrahospitalière des hémorragies digestives hautes aux urgences.
Introduction:
L'hémorragie digestive haute (HDH) est une urgence médicale courante aux urgences, associée à un risque élevé de complications graves et de mortalité. Dans ce contexte, les comorbidités des patients jouent un rôle déterminant dans le pronostic global. Le Charlson Comorbidity Index (CCI), un outil largement utilisé pour évaluer la charge des comorbidités, pourrait contribuer à affiner la stratification des risques chez ces patients.
Objectif :
Evaluer la valeur prédictive du Charlson Comorbidity index pour prédire la mortalité intrahospitalière chez les patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive haute.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive, monocentrique sur 23 mois (Janvier 2023- Novembre 2024). Inclusion des patients admis aux urgences pour HDH. Le Charlson Comorbidity index a été calculé chez tous les patients à leurs admissions. Le pronostic a été évalué sur la mortalité intrahospitalière.
Résultats :
Inclusion de 132 patients. L’âge moyen : 70 ± 15 ans. Le genre-ratio=1,35. Comorbidités principales (%) : HTA (46), fibrillation auriculaire (37), coronaropathie (22), valvulopathie (17), ulcère gastroduodénal (8) et cirrhose (6). Traitements à risque hémorragique (%) : antivitamine K (48), Aspégic (15) et anticoagulants oraux directs (11). Motifs de consultation (%) : méléna (51), hématémèse (47), asthénie (27) et douleurs abdominales (21).
La durée médiane de séjour était de 01 jour [01-03]. Le taux de mortalité intrahospitalière aux urgences était de 21%.
Le CCI médian chez les patients décédés était 5,5 [4-7] vs. 4 [3-5] chez les survivants avec une p=0,006. Le CCI était prédictif de mortalité à partir d’un seuil de 5 avec AUC=0,673, IC95% [0,56-0,78], p=0,005, une sensibilité à 70% et une spécificité à 85%.
Conclusion :
Le Charlson comorbidy index peut être utilisé comme un facteur prédictif de la mortalité intrahospitalière chez les patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive haute.
Aucun
Saber BEN FATHALLAH (Nabeul, Tunisie), Siwar JERBI, Chadha CHAOUCH, Syrine BACHROUCH, Amina BEN HSSINE, Samir MARZOUGUI, Manel BAYAR
14:35 - 14:42
#44396 - FC142 Evaluation de l’intuition clinique dans la prise en charge des douleurs abdominales aigues non traumatiques aux urgences.
FC142 Evaluation de l’intuition clinique dans la prise en charge des douleurs abdominales aigues non traumatiques aux urgences.
Introduction: Dans la médecine d’urgence, l’intuition clinique occupe une place importante dans la pratique du médecin, il doit prendre des décisions rapidement en disposant de peu d’informations. Notre étude s’est intéressée à l’impact de l’intuition clinique dans la prise en charge des douleurs abdominales aiguës.
Matériel et méthode: Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective monocentrique aux urgences adultes du CHU du 19 février 2024 au 6 juin 2024. Après examen du patient, l’intuition clinique du praticien sur la nécessité d’une prise en charge spécifique médicale ou chirurgicale, hors antalgique, était recueillie par autoévaluation sur échelle numérique. Les patients non hospitalisés ont étés rappelés à J7.
Résultats: 89 patients ont été analysés. Notre modèle de régression logistique sur les facteurs de risque clinique a une AUC à 0,73 [0,64-0,84]. Le modèle sur l’intuition clinique montre une AUC à 0,71 [0,62-0,82]. La douleur à la décompression, un signe de Murphy positif et la présence d’une contracture abdominale sont des facteurs associés à l’instauration d’un traitement spécifique. Au cours du suivi, 3 patients ont reçu un traitement spécifique et furent hospitalisés, ils présentaient des caractéristiques communes à J0 tels qu'un choc index positif, un taux de bicarbonates ≤ 20.
Conclusion: L’intuition clinique des praticiens était adaptée pour 60% des patients avec traitement spécifique et 68% pour les patients avec traitement symptomatique.
"aucun"
Lucas GAUTHIER (Toulouse), Gwendoline LATOURNERIE
14:42 - 14:49
#44464 - FC143 Hémorragie digestive haute aux urgences : facteurs prédictifs de mauvais pronostic.
FC143 Hémorragie digestive haute aux urgences : facteurs prédictifs de mauvais pronostic.
Introduction :L’hémorragie digestive haute (HDH) représente un problème majeur de santé publique tant en termes de fréquence que de comorbidité. Une recherche minutieuse des facteurs prédictifs de mauvais pronostic à court terme est primordiale pour une meilleure stratification du risque de complications et une optimisation des mesures thérapeutiques. Le devenir des patients admis aux urgences pourrait ainsi être amélioré. D’où l’importance des scores clinico-biologiques. L’objectif de notre étude était d'étudier les facteurs prédictifs de mauvais pronostic devant une HDH aux urgences.
Méthodes : Nous avons mené une étude comparative, prospective, observationnelle incluant les patients adultes admis aux urgences pour une HDH objectivée cliniquement (hématémèse, rectorragies, méléna) et confirmée par une fibroscopie œsogastroduodénale. Nous avons collecté les données démographiques, cliniques et paracliniques et nous avons calculé les scores clinico- biologiques relatifs aux HDH. La prise en charge thérapeutique était basée sur les recommandations de la SFMU de 2019. Le critère de jugement principal était une évolution péjorative durant les 24 premières heures (recours à une transfusion et/ou survenue d’un état de choc hémorragique et/ou recours à un geste d'hémostase urgent et/ou le décès du patient). Nous avons comparé deux groupes : groupe 1 (patients ayant présenté une évolution péjorative) et groupe 2 (patients avec une bonne évolution). Nous avons réalisé une analyse univariée puis multivariée afin d'identifier les facteurs prédictifs de mauvais pronostic.
Résultats :
Nous avons inclus 80 patients. L’âge moyen était de 60±18 avec un genre-ratio de 1,5. Trente-trois patients (41%) ont présenté une évolution péjorative : 30(37,5%) ont nécessité le recours à une transfusion, 12(15%) ont présenté un état de choc hémorragique et six (7,5%) sont décédés. Aucun patient n’a nécessité une chirurgie urgente. L’analyse multivariée a objectivé les facteurs suivant associés à une évolution péjorative (OR ajusté ; [IC95%]; p): hémoglobine<7g/dL (15,1 ; [2,8-64]; <0,001); créatinine>110µmol/l (4,8; [1,5-15,6]; 0,008) et un score T≤8 (3,1; [1,2-8,3]; 0,019).
Conclusions : Une stratification précoce des risques permet d’améliorer le pronostic des patients et de réduire de manière significative la morbidité et la mortalité liées aux HDH. Notre étude a montré que le pronostic immédiat est lié à des critères biologiques simples et à une évaluation par un score simple.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Abir AMDOUNI, Héla BEN TURKIA, Raja FADHEL, Amira TAGOUGUI, Yosra MEJDOUB, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:49 - 14:56
#44485 - FC144 Hémorragie digestive haute aux urgences : comparaison de trois scores pronostiques.
FC144 Hémorragie digestive haute aux urgences : comparaison de trois scores pronostiques.
Introduction :
L'hémorragie digestive haute (HDH) est une urgence médicale fréquente aux urgences, présentant un risque élevé de mortalité. Une stratification plus précise du risque de complications à l'aide de divers scores cliniques pourrait optimiser la prise en charge et d’améliorer le devenir des patients.
Objectif :
Évaluer la valeur prédictive des scores de Rockall pré-endoscopique, de Glasgow-Blatchford et du Charlson Comorbidity Index pour prédire la mortalité intrahospitalière chez les patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive haute.
Méthodes:
Etude prospective, pronostique, monocentrique sur 23 mois (Janvier 2023- Novembre 2024). Inclusion des patients admis aux urgences pour HDH. Calcul des scores de Rockall pré-endoscopique, de Glasgow-Blatchford et du Charlson Comorbidity Index chez tous les patients à leurs admissions. Une détermination des aires sous la courbe (AUC) étaient menées pour évaluer la performance pronostique des différents scores.
Résultats :
Inclusion de 132 patients. L’âge moyen : 70 ± 15 ans. Le genre-ratio=1,35. Comorbidités principales (%) : HTA (46), fibrillation auriculaire (37), coronaropathie (22), valvulopathie (17), ulcère gastroduodénal (8) et cirrhose (6). Traitements à risque hémorragique (%) : antivitamine K (48), Aspégic (15) et anticoagulants oraux directs (11). Motifs de consultation (%) : méléna (51), hématémèse (47), asthénie (27) et douleurs abdominales (21).
La durée médiane de séjour était de 01 jour [01-03]. Le taux de mortalité intrahospitalière aux urgences était de 21%.
L’analyse des courbes ROC pour les différents scores a montré :
- Score de Rockall pré-endoscopique : AUC=0,662, IC95% [0,556-0,767], p=0,009, avec une valeur seuil de 5 (sensibilité à 69% et spécificité à 75%).
- Score de Glasgow-Blatchford : AUC=0,693, IC95% [0,572-0,814], p=0,003, avec une valeur seuil de 13 (sensibilité à 72% et spécificité à 87%).
- Charlson Comorbidity Index : AUC=0,673, IC95% [0,56-0,78], p=0,005, avec une valeur seuil de 5 (sensibilité à 70% et spécificité à 85%).
Conclusion :
Les différents scores utilisés ont été associés à une élévation du taux de la mortalité intrahospitalière chez les patients admis pour hémorragie digestive haute. Cependant, le score de Glasgow-Blatchford semble être le plus performant pour prédire cette mortalité.
Aucun
Saber BEN FATHALLAH (Nabeul, Tunisie), Siwar JERBI, Chadha CHAOUCH, Manel BAYAR, Emna RBIAA, Amina BEN HSSINE, Samir MARZOUGUI, Sami MAHFOUDHI
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Jeudi 05 juin"
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DPC04
14:00 - 17:30
Session Urgences DPC et Formations identifiant 6429
Triage aux Urgences DPC N° 4292325021 session 25.001 sous réserve de validation
Niveau 3
Conférenciers :
Cécile BOSSAERT (CCU-AH) (Conférencier, Lille), Virginie RESTOUILH (IPA) (Conférencier, Strasbourg)
=> Salle exclusivement réservée aux personnes inscrites à cette session DPC
Orientation prioritaire N°207: Triage des patients se présentant en situation d’urgence.
Public visé : Infirmier - Médecin
Prérequis : aucun
Déroulé pédagogique : analyse des besoins, pré-test, post-test, questionnaire de satisfaction, émargement.
Comprendre l'importance du triage dans les urgences et les critères spécifiques associés à chaque cas clinique par une formation de type évaluation des pratiques professionnelles en présentiel.
Maîtriser les critères de triage pour différentes pathologies dont la douleur thoracique, le déficit neurologique dont l’AVC, l’arrêt cardio-respiratoire, la dyspnée aiguë, l’allergie grave, la traumatologie courante et la toxicologie
Appliquer les critères de triage pour prendre des décisions d'orientation appropriées, acquérir une gestion du flux optimisée ainsi qu’une gestion de la salle d’attente des urgences sécurisée.
Développer des compétences utiles pour gérer les situations tendues et communiquer efficacement avec les intervenants externes (patient, familles, médecin traitant) ainsi qu’avec les pompiers et la police.
Récapituler les enseignements clés et encourager le partage d'expériences pour une amélioration continue.
L’amélioration des compétences et la transformation des pratiques sont évaluées en début et en fin de formation par des évaluations initiale et finale et un questionnaire de satisfaction.
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Salle 353 |
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"Jeudi 05 juin"
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CC11
14:00 - 15:30
Conférence - Board Douleur
Analgésie sédation en Médecine d'Urgence : est-on prêt à changer de paradigme ?
Douleur - Analgésie, Thérapeutique, Traumatologie
Modérateurs :
Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé consultant NRBC) (Bonnay), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Session proposée par le Board Douleur de la SFMU : des problématiques quotidiennes et actuelles ! Venez écouter ce que proposent les experts.
14:00 - 14:22
Kétamine en traumatologie: le nouvel Eldorado?
Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
14:22 - 14:44
Paliers et synergies, la fin des hypocrisies?
Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
14:44 - 15:06
Diminuer la douleur, mais à quel prix ?
Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
15:06 - 15:28
Vers la fin des antalgiques intraveineux?
Baptiste VERHAMME (PH) (Conférencier, Marseille)
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Salle Maillot |
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"Jeudi 05 juin"
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AM 35
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Prise en charge du patient en hypothermie sévère
NEW, Pathologie circonstancielle
Coordonnateur :
Christophe BIANCHI (Coordonnateur, Lausanne, Suisse)
Conférenciers :
David EIDENBENZ (Chef de Clinique) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Perrine TRUONG (Médecin hospitalier) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Présenter les spécificités de la prise en charge et des mesures de réanimation des patients hypothermes sévères, y compris ceux en arrêt cardiaque.
Pratiquer la mise en place d’une sonde de température œsophagienne (selon recommandations internationales ERC et WMS).
Exercer l’utilisation du score HOPE pour estimer les probabilités de survie des patients en arrêt cardiaque hypothermes, et aider la décision de réchauffement par voie extra-corporelle.
Entrainer la technique de type « Burrito Model » pour le réchauffement extra-corporel en préhospitalier (selon Mydske et ai. Scandinavian Journal of Trauma, Resuscitation and Emergency Medicine 2024)
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Salles 221-222-223 |
15:00 |
"Jeudi 05 juin"
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FC19
15:00 - 16:00
Flash communications
Patient critique en structure de Médecine d'Urgence
Etat de choc
Modérateur :
Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
15:00 - 15:07
#44057 - FC145 Admission ou non-admission en réanimation / soins continus des patients des urgences dans un hôpital général : analyse rétrospective de 2012 à 2022.
FC145 Admission ou non-admission en réanimation / soins continus des patients des urgences dans un hôpital général : analyse rétrospective de 2012 à 2022.
Introduction : Les services de réanimation ont un nombre de lits et des ressources limités nécessitant des prises de décision d’admission ou de non-admission qui entrent dans le cadre d’un triage complexe. Les critères de choix, même s’ils ont fait l’objet de recommandations, se heurtent à la réalité du terrain et se traduisent par de grandes variations de réponses aux sollicitations d’admission en réanimation depuis les urgences. Nous avons souhaité identifier les facteurs qui influencent la décision d'admission ou de non-admission en réanimation/soins continus pour un patient présent aux urgences.
Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique observationnelle sur registre des sollicitations du réanimateur par les services d’urgence pour une demande d’admission entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2022 dans un centre hospitalier général. Les critères de jugement étaient 1) taux d’admission, 2) facteurs d’influence (liés aux patients et structurels), 3) évolution décennale et 4) analyse interindividuelle des réponses médicales.
Résultats : Sur 18916 sollicitations, 10828 provenaient des urgences. 9874 décisions d’admission ou non admission ont été analysées. Le taux d’admission moyen était de 56%. Les patients admis étaient plus jeunes (61 vs 67 ans, p<0,001), multi défaillants (p<0,001) et à prédominance neurologique (27% vs 20%, p<0,001). Sur le plan logistique et organisationnel, le service appelant, le type d’appelant, le nombre de lits disponibles et le déplacement ou non du réanimateur avaient un impact significatif sur la prise de décision. La cause des refus était pour des malades « pas assez graves » (n=2333, 53%), pour raison éthique avec décision LATA (n=1347, 31%) et pour faute de place (n=689, 16%). Le taux d’admission variait de 48% à 61% selon le réanimateur. L’analyse décennale a montré des modifications significatives avec une augmentation des appels des CH périphériques (p<0,001), une diminution du nombre de lits disponible (p<0,001) et une augmentation des refus par manque de lit (p<0,001).
Conclusion : Le processus décisionnel dans le tri des patients à admettre en réanimation est complexe mettant en jeu des facteurs d’influence qui alimentent un critère de jugement individuel qui écarte des recommandations. Un équilibre doit être trouvé dans les décisions d’admission ou non-admission tout en gardant à l’esprit le maintien d’un juste soin et le respect des principes d’éthique médicale malgré l’urgence des situations.
aucun
Nicolas JOSSET (Rennes), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Béatrice LA COMBE, Pierre BOUJU, Christophe SAVRY
15:07 - 15:14
#44097 - FC146 Évaluation du score news2 lors de la réception du bilan des premiers secours au centre 15 : une étude rétrospective.
FC146 Évaluation du score news2 lors de la réception du bilan des premiers secours au centre 15 : une étude rétrospective.
Introduction : A ce jour, aucun outil de triage préhospitalier standard et objectif n’est utilisé par le Centre 15. Lorsque les premiers secours informent la régulation de la situation sur les lieux de l’intervention, le bilan est classé selon 4 niveaux (B0 à B3). Il est classé B0 et B1 lorsqu’il existe des signes de détresse vitale ou de gravité, B2 si les informations sont différentes de celles recueillies lors de la prise d’appel initial, mais sans signe de détresse ni de gravité évident et B3 dans les autres cas. Les assistants de régulation médicale (ARM) doivent faire valider par le médecin chaque bilan, sauf s’il est classé B3. Le score NEWS2 est calculé à partir de 7 éléments : la pression artérielle systolique, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la saturation pulsée en oxygène, la température, l’évaluation de la conscience et la présence ou non d’un support en oxygène. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’utilisation du score d'alerte précoce NEWS2 pour la reconnaissance des patients à risque de se dégrader rapidement, dès le bilan des secours au Centre 15, lorsque celui-ci est classé B2.
Méthode : Il s’agit d'une étude observationnelle descriptive rétrospective réalisée du 1er janvier 2021 au 31 janvier 2021. Au total, sont analysés 664 dossiers de patients transportés aux urgences via un moyen non médicalisé et dont le bilan B2 a été validé par un acteur du Centre 15. Le patient est classé à risque de dégradation clinique élevé si le score NEWS2 est supérieur ou égale à 7 points ou s’il existe un paramètre extrême attribuant 3 points au score. Le critère de jugement principal est défini par une prise en charge intensive ou un décès dans les 48 heures. Nous évaluons secondairement le NEWS2 selon plusieurs facteurs influents.
Résultats : Parmi les patients à risque élevé de détérioration clinique, 20% bénéficient d’une prise en charge intensive ou décèdent dans les 48 heures. Ceux à risque faible ou modéré lors du bilan n’en bénéficient pas et ne décèdent pas dans 95% des cas.
Conclusion : Un score NEWS2 élevé ou la présence d’un paramètre extrême semble être associé à un risque non négligeable d’une prise en charge intensive ou d’un décès dans les 48 heures. Une étude prospective serait nécessaire afin d’envisager un protocole de validation des bilans B2 par les ARM, lorsque le médecin est indisponible, et si le risque est faible ou modéré.
Aucun
Camille MOSLARD (Reims), Alice CONIO, Adrien LE GUILLOU
15:14 - 15:21
#44175 - FC147 La ventilation non-invasive aux urgences : facteurs prédictifs de survenue de complications et des effets indésirables.
FC147 La ventilation non-invasive aux urgences : facteurs prédictifs de survenue de complications et des effets indésirables.
Introduction :
La ventilation non invasive (VNI) s’est largement développée dans les services des urgences au cours des dernières décennies. Les effets indésirables et les complications (EI-C) peuvent être mineurs ou graves. Ils englobent des facteurs inhérents à l’environnement et des facteurs dépendant du patient.
Le but de cette étude était d’étudier les facteurs prédictifs de complications et des effets indésirables de la VNI instaurée aux urgences
Méthodes :
Étude prospective monocentrique menée sur six mois. Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans de deux genres, admis pour une symptomatologie respiratoire nécessitant le recours à une VNI [VS-PEEP (CPAP) ou VS-AI-PEEP]. Nous n’avons pas inclus les patients présentant une contre-indication à la VNI. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et évolutives. Comparaison de 2 groupes:groupe1 présence EI-C (EI-C+),groupe2 absence EI-C (EI-C-).Les facteurs prédictifs de survenue EI-C ont été déterminés par une étude univariée et multivariée.
Résultats :
Inclusion de 246 patients avec un âge moyen=69±13 ans et un genre ratio=1,47.Les comorbidités(%):hypertension artérielle(58%),diabète(45%),bronchopneumopathie chronique obstructive(BPCO)(34%),insuffisance coronaire(26%),insuffisance cardiaque(22%), insuffisance rénale (17%).VNI n(%):CPAP 174 patients(71),recours à la VS-AI-PEEP après CPAP 17(7),VS-AI-PEEP d’emblée 72(29).Les diagnostics n(%):œdème aigu du poumon(OAP)190(77),exacerbation aigue de BPCO 52(21).EI-C=180patients(73%) n(%) :sécheresse buccale 158(88),érythème facial 112(62),douleur faciale 89(49),érosion cutanée 70(39),larmoiement 62(34),nausées 16(9),rhinorrhée 10(6),usure matériel 7(4),vomissements 6(3),épigastralgie 3(2).Les 2 groupes étaient comparables concernant l’âge(p=0,64),l’antécédent de BPCO(p=0,9),l'antécédent d’insuffisance cardiaque(p=0,3).Il n’ y avait pas de différence significative concernant les patients édentés (0,1), la présence de rétrognathie (p=0,3),barbe (p=0,2), état d'agitation(p=0,9).En analyse multivariée, la présence de signes de lutte était le facteur prédictif de survenue d’EI-C:OR ajusté=1,9 ;IC95%=[1,4-2,5] ;p<0,001.
Conclusion :
Il semble important de prévoir ces effets indésirables et ces complications. Cela permet d’assurer un bon déroulement des séances et aussi de mieux garantir le succès de la VNI.
Aucun
Ines CHERMITI, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Syrine HAYOUNI, Ibtissem BEN TAHER, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
15:21 - 15:28
#44419 - FC148 Intérêt de l'hypnose dans la mise en place de VNI chez les patient atteint de BPCO en détresse respiratoire aiguë aux urgences.
FC148 Intérêt de l'hypnose dans la mise en place de VNI chez les patient atteint de BPCO en détresse respiratoire aiguë aux urgences.
Introduction
La VNI est essentielle en insuffisance respiratoire aiguë chez les patients atteint de BPCO décompensée, mais souvent limitée par l'inconfort et l'anxiété des patients. L’hypnose, reconnue pour réduire ces troubles, pourrait en améliorer la tolérance, mais son rôle reste peu étudié.
Objectif
Evaluer l'efficacité de l'hypnose comme adjuvant à la VNI pour améliorer le confort, la tolérance et les résultats cliniques chez des patients atteints de BPCO décompensée.
Matériel et Méthodes
Cette étude clinique prospective poratant sur les sujets adultes homme ou femme, admis au service d'urgence ayent un score de Glasgow = 15, présentant une insuffisance respiratoire aiguë BPCO décompensante et ayant donné leur consentement libre et éclairé.
les patients présentant une extreme urgence a la réalisation de la (PaCO2 trop élevée et entraînant un risque vital immédiat, et/ou PaO2 trop basse) ou un état confusionnel rendant l'hypnose impossible ont été exclu de l'étude
20 patients ont été inclus
Les participants ont été répartis en deux groupes : Groupe VNI seule (n=10) et Groupe VNI avec hypnose (n=10)
L'hypnose a été réalisée par un professionnel formé, avant et pendant la séance de VNI. Les critères d'évaluation comprenaient : Confort patient: Évalué sur une échelle visuelle analogique (EVA, 0-10), Tolérance: Durée journalière d'utilisation de la VNI et compliance (>12 h/jour). Paramètres respiratoires: PaCO₂ et PaO₂.
Résultats
Les deux groupes étaient homogènes en termes d'âge moyen (62 ± 8 ans) et de sexe (60 % d’hommes).
Les paramètres évalués
-Confort: Le score EVA moyen était significativement supérieur dans le groupe Hypnose+VNI (7,5 ± 1,2) comparé au groupe VNI seule (5,3 ± 1,5 ; p < 0,05)
-Tolérance: Durée journalière d'utilisation : 14,2 ± 3,1 heures (Hypnose+VNI) contre 10,8 ± 2,9 heures (VNI seule ; p < 0,01)
Compliance: 80 % des patients du groupe Hypnose+VNI ont maintenu la VNI >12 h/jour, contre 50 % dans le groupe VNI seule
-Paramètres respiratoires:
PaCO₂ : Réduction moyenne de 12 % (Hypnose+VNI) contre 8 % (VNI seule)
PaO₂ : Augmentation moyenne de 15 % (Hypnose+VNI) contre 10 % (VNI seule)
Aucune mortalité n'a été rapportée dans les deux groupes
Conclusion
L’hypnose pourrait représenter une approche complémentaire efficace pour améliorer la tolérance et le confort des patients sous VNI en réanimation. Cependant, des recherches supplémentaires sont essentielles pour confirmer ces résultats et standardiser son application clinique.
.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Mounir LLEKHLIT, Said JIDANE, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
15:28 - 15:35
#44465 - FC149 Etude des facteurs prédictifs de mauvais pronostic des accidents vasculaires cérébraux ischémiques.
FC149 Etude des facteurs prédictifs de mauvais pronostic des accidents vasculaires cérébraux ischémiques.
Introduction : L'accident vasculaire cérébral aigu (AVC) est défini par l’OMS comme le développement rapide de signes cliniques localisés ou globaux de dysfonction cérébrale avec des symptômes durant plus de 24 heures et pouvant conduire à la mort sans autre cause apparente qu’une origine vasculaire.
Objectifs du travail : Identifier les facteurs prédictifs de mauvais pronostic des accidents vasculaires cérébraux ischémiques
Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude prospective, multicentrique incluant 23 services des urgences dans 17 gouvernorats en Tunisie. On a cherché à intégrer dans ce registre des patients dont le diagnostic d’entrée ou de sortie était un AVC ischémique. Les malades sélectionnés sont des hommes et des femmes âgées de plus de 18 ans. On a suivi nos patients à 30 jours par contact téléphonique et on a précisé : Les complications survenues à un mois, La mortalité à un mois, Le score de RANKIN modifié.
Résultats
Pendant la période de recrutement, qui allait du 16/03/2020 au 30/03/2024, et dans les services des urgences, 3452 patients consultants pour AVC i ont été inclus. L’âge moyen de notre population était de 67,7 ± 13 ans avec des extrêmes allant de 18 ans à 99 ans. Le suivi à un mois a été réalisé sur 2536 patients. La majorité des patients avait un score de Rankin modifié entre 0 et 2 ; et, 9.3% des patients sont décédés. Nous avons considéré le mauvais pronostic comme étant un Score Rankin modifié >2 ; soit 1114 patients (43.9% des cas). Selon l’analyse multivariée, différents paramètres ont été liée à un mauvais pronostic chez les patients diagnostiqués en tant que AVC ischémique, venant en tête le diabète comme étant un antécédent avec OR de 8.28 (6.91-10.92) suivi par le délai de début des symptômes et l’arrivée aux urgences, avoir un ATCD d’AVC et un score de NHISS supérieur à 15.
Conclusion : différents paramètres ont été liée à un mauvais pronostic chez les patients diagnostiqués en tant que AVC ischémique, venant en tête le diabète. La thrombolyse est considérée comme étant un facteur protecteur du mauvais pronostic
Aucun
Hajer YAACOUBI (Sousse, Tunisie), Rahma JABALLAH, Khawla HLIMI, Arij BAKIR, Rym YOUSSEF, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA, Riadh BOUKEF
15:35 - 15:42
#44475 - FC150 Facteurs influençant le délai de mise en place de l'antibiothérapie au sein du service d'accueil des urgences et son impact sur le pronostic clinique du patient : une étude rétrospective au sein du SAU de Reims.
FC150 Facteurs influençant le délai de mise en place de l'antibiothérapie au sein du service d'accueil des urgences et son impact sur le pronostic clinique du patient : une étude rétrospective au sein du SAU de Reims.
Introduction : Le lien entre le délai d’instauration de l’antibiothérapie et la mortalité dans les états de gravité septique est avéré. Celui entre ce délai et le risque d’évolution vers le choc septique chez les patients suspects d’infection indemnes de choc à l’arrivée a également été objectivé.
Objectif : Analyser les déterminants de ce délai chez des patients ayant présenté une bactériémie aux urgences.
Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive rétrospective monocentrique au sein du SAU de Reims de janvier à juin 2023. Les données ont été recueillies à partir de la liste d’hémocultures positives réalisées au SAU sur cette période. Les contaminations ont été exclues. Deux groupes ont été créés : délai arrivée-administration d’antibiotique <06h ou >06h. Ces deux groupes ont été comparés en analyse univariée pour les variables quantitatives et qualitatives, puis les facteurs associés avec les 2 groupes ont été inclus dans un modèle de régression logistique.
Résultats : 100 patients ont été inclus. Il existe une différence significative en analyse univariée entre les deux groupes pour : le tri en IOA (p<0,0001), le caractère septique reconnu en IOA (p=0,003), la présence d’O2 (p=0,001) et le Glasgow <15 en IOA (p=0,01), l’installation en sortie d’IOA (p<0,001), la CRP (p=0,025) et les plaquettes (p=0,008). Les délais arrivée-1er contact médical et arrivée-examen complémentaire (biologie, ECBU, RXP, scanner) sont significatifs. En analyse multivariée, le délai arrivée-1ère biologie > 90 min (p=0,004), l’installation en attente (p=0,005) et la date de consultation entre janvier et mi-mars (p=0,049) ont un impact significatif sur la mise en route de l’antibiotique avec un délai >06h.
Conclusions : La reconnaissance septique et le tri en IOA, l’installation en sortie d’IOA et les délais de réalisation des examens complémentaires ont un impact significatif sur le délai d’instauration des antibiotiques au SAU. Ces facteurs doivent être optimisés pour une reconnaissance septique optimale notamment en période d’affluence.
Aucun
Audrey STRADY (Reims)
15:42 - 15:49
#44505 - FC151 Hyperkaliémie menaçante aux urgences : Etude de la corrélation entre les valeurs de la kaliémie et les signes électrocardiographiques.
FC151 Hyperkaliémie menaçante aux urgences : Etude de la corrélation entre les valeurs de la kaliémie et les signes électrocardiographiques.
Objectif:
L'objectif de l'étude était d'analyser le profil épidémio-cliniques des patients présentant une hyperkaliémie menaçante et d’étudier la corrélation entre la valeur de la kaliémie et les anomalies ECG identifiées.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive et pronostique aux urgences sur 3 ans. Inclusion de tous les patients > 18 ans présentant une hyperkaliémie menaçante, définie par un taux de K+ > 5,5 mEq/L et des anomalies ECG évocatrices (1). Recueil des paramètres épidémio-cliniques et analyse de la relation entre la kaliémie et les anomalies ECG observées.
Résultats:
Inclusion de 110 patients. Âge moyen = 63+/-14 ans et sex-ratio = 1,04. Les comorbidités les plus fréquentes étaient (%) : Insuffisance rénale chronique (68), Hypertension artérielle (58) et Diabète (50). Les anomalies ECG étaient (%) : ondes T hautes et pointues (49), BAV haut grade et BSA (29), intervalle PR prolongé (17), TV (1.5). 2 patients ont présenté une asystolie dont 1 seul récupéré. L’association de plusieurs signes ECG était rapportée dans 26% des cas.
La comparaison de ces différents signes (tableau ci-joint) a montré une différence significative (p=0.005) par rapport au taux de kaliémie témoignant de l’existence d’une corrélation entre eux.
Conclusion:
Notre étude a montré l’existence d’une relation entre le taux de kaliémie à l’admission et les différentes anomalies ECG.
Référence :
1- Leplatois T, Levraut J. Hyperkaliémies. J Eur Urgences. 2007;20(2):91-6.
Aucun
Ala NEJI (Tunis, Tunisie), Ikram BEN BRAIEK, Hela BEN TURKIA, Imen BEN ABDALLAH, Syrine KESKES, Ines CHERMITI, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
15:49 - 15:56
#44507 - FC152 Prise en charge de l'état de mal épileptique aux urgences : évaluation des pratiques.
FC152 Prise en charge de l'état de mal épileptique aux urgences : évaluation des pratiques.
Introduction :
L'état de mal épileptique (EME) représente une urgence neurologique majeure avec un risque vital immédiat. Sa prise en charge repose sur une intervention précoce et structurée pour réduire la morbi-mortalité. Cependant, des variations dans les pratiques cliniques persistent, influençant le pronostic des patients. L'objectif de cette étude est d’évaluer les stratégies de prise en charge de l’EME aux urgences, d’identifier les facteurs de retard thérapeutique et de proposer des pistes d’optimisation des protocoles.
Méthodes :
Étude rétrospective monoticentrique sur une période de 24 mois incluant les patients adultes admis aux urgences pour prise en charge d’un EME.
Résultats :
Le nombre total de patients inclus était de 96 patients. l’âge moyen était de 57,28±19,25 ans avec un genre ratio de 3,18. Les antécédents médicaux les plus fréquents étaient la maladie épileptique (50%) suivi du diabète (39,1%) et de l’accident vasculaire cérébral (21,7%). La présentation clinique était dominée par l’EME tonico-clonique généralisée (71,7%). La cause vasculaire était la plus fréquente (28,3%), suivie par une mal observance au traitement et une cause infectieuse dans 17,4% et 10,9% des cas. Le délai médian de consultation était de 3 h. Le délai médian de traitement initial était de 40 minutes, avec 61,7% des patients recevant un traitement dans le délai recommandé (< 10 minutes). Le recours aux traitements de deuxième ligne était nécessaire dans 91.5%. Les complications principales étaient une ventilation mécanique dans 31,9% des cas et une acidose métabolique chez 32% des patients. 38,9% des patients étaient admis en soins intensifs. La mortalité intra-hospitalière était de 14,9%. Le facteur prédictif du décès retrouvé était l'âge avec une moyenne de 66,5 ans dans le groupe des décédés versus 52,84 ans (p=0.02).
Conclusion :
L’étude révèle que malgré les recommandations existantes, des retards dans la prise en charge initiale de l’EME persistent, impactant négativement le pronostic des patients. Une standardisation rigoureuse des protocoles et une sensibilisation accrue du personnel médical pourraient améliorer significativement les délais thérapeutiques et les résultats cliniques.
Aucun
Elhem MCHIRGUI (BIZERTE, Tunisie), Ichrak BACHA, Mohamed Amine MAGHERBI, Siwar SMIRANI
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"Jeudi 05 juin"
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FC20
15:00 - 16:00
Flash communications
Pédagogie et formation
Pédagogie - Enseignement - Formation
Modérateur :
Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
15:00 - 15:07
#43824 - FC153 Besoin de formation des professionnels de santé pour le repérage et la prise en charge de patients victimes de violences au sein du couple.
FC153 Besoin de formation des professionnels de santé pour le repérage et la prise en charge de patients victimes de violences au sein du couple.
Introduction : Les violences conjugales (VC) sont un problème majeur de santé publique. Les professionnels de santé et les services d’urgences ont un rôle à jouer pour repérer, prendre en charge et orienter les patients victimes de violences au sein du couple. Matériels et Méthode : Etude prospective, observationnelle, descriptive sous forme de questionnaires, distribués aux personnels médicaux, paramédicaux et administratifs de notre service. Nous avons étudier les connaissances des différents professionnels sur les protocoles de prise en charge de patients victimes de VC, leurs difficultés et obstacles face à ce type de prise en charge et leur besoin de formation. Résultats : Sur 84 répondants, 22,6% avaient moins de 3 ans d ’expérience professionnelle, 46,4% entre 3 et 9 ans, et 31% plus de 10 ans. 15,5% étaient médecins, 30,1% infirmiers, 13.1% aides-soignants et 4,8% internes ou externes en médecine. 86,7% n’avaient pas reçu d’enseignement sur les VC pendant leur formation initiale. 74,8% des professionnels interrogés estimaient ne pas être assez formés à la prise en charge des patients victimes de VC. 64,8% des répondants se sont sentis en difficulté lors de la prise en charge de patients victimes de VC. Les principales difficultés rencontrées étaient à 48,1% la peur de braquer le patient victime, pour 46,2% c’était le manque de savoir sur comment aider le patient victime de VC et comment l’orienter à la sortie des urgences. On notait que le niveau de connaissance sur les VC augmentait avec l’ancienneté. Ainsi, pour moins de 3 ans d’expérience , les professionnels interrogés estimaient à 4,58/10 leur niveau de connaissance, contre 5,05/10 pour les professionnels qui avaient entre 3 et 10 ans d’expérience et 5,85/10 pour les professionnels avec plus de 10 ans d’ancienneté. Seulement 56% des répondants avaient connaissance d’au moins un protocole institutionnel: plainte simplifiée à l’hôpital, relai vers l’Unité Médico Judiciaire, relai associatif. 60,7% connaissaient l’existence d’une formation spécifique sur les VC au sein de notre Centre Hospitalier mais 65,5% n’avaient pas pu en bénéficier. Conclusion : Peu de professionnels avaient reçu une formation sur le sujet des VC. Or, cette thématique touche les professionnels de santé dans leur pratique quotidienne. Il paraît important d’apporter cette formation en continue à tous les professionnels de santé, à travers différents supports: journée de formation, e-learning, simulation avec cas concrets.
Aucun
Amélie CARPENTIER (Valenciennes), Virginie CERAVOLO, Nicolas ROOTHAER, Sandrine VAN OOST, Hedi DHAOUADI, Antoine MAISONNEUVE
15:07 - 15:14
#43962 - FC154 Réalité mixte dans l’enseignement de la réanimation cardio-pulmonaire de base en comparaison à un enseignement par simulation classique : une étude de non-infériorité, randomisée, contrôlée.
FC154 Réalité mixte dans l’enseignement de la réanimation cardio-pulmonaire de base en comparaison à un enseignement par simulation classique : une étude de non-infériorité, randomisée, contrôlée.
Introduction : L’impact de la réalité mixte dans l’enseignement de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) est peu connu. L'objectif de cette étude était de comparer deux types formations à la RCP : l’une utilisant la réalité mixte et l’autre reposant sur la simulation basse-fidélité, méthode de référence actuelle.
Méthodes : Essai contrôlé randomisé de non-infériorité incluant des étudiants en 3ème année de médecine, randomisés en deux groupes. Le groupe intervention (MR) a reçu une formation individuelle de 32 min en réalité mixte (casque de réalité virtuelle et torse pour réaliser les compressions thoraciques (CT)). Le groupe contrôle (MQ) suivait une formation collective de 2h avec cours théorique puis pratique sur mannequin basse-fidélité. Le critère de jugement principal était la performance globale des étudiants lors d'un scénario de simulation standardisé d'arrêt cardiaque, évaluée un mois après la formation à l'aide d'une grille d’évaluation de 10 items. Avec une marge de non-infériorité définie à 1 point et un taux de perdus de vue estimé à 30%, le nombre de sujets nécessaires était de 198 étudiants. Les critères de jugement secondaires (analyses de supériorité) incluaient la profondeur et fréquence moyenne des CT, le taux de CT avec profondeur et fréquence optimale, la durée de no-flow, le délai pour demander un défibrillateur, la satisfaction des étudiants et leur confiance à réaliser une RCP.
Résultats : 255 étudiants ont été inclus dont 155 évalués à un mois (n=84 groupe MR, n=71 groupe MQ). Le score de performance globale de la RCP était de 6,4/10 dans le groupe MR vs 6,5/10 dans le groupe MQ (différence moyenne: -0,1; IC95% [-0,45;+∞]), validant la non-infériorité. La profondeur moyenne était de 46,6mm dans le groupe MR vs 50,3mm dans le groupe MQ (différence -3,7mm; IC95% [-6.5;-0.9]. Le taux de CT avec profondeur optimale était de 43,8% dans le groupe MR vs 61,8% dans le groupe MQ (différence de 17,4 ; IC95% [-29.3;-5.5]). La satisfaction était de 4,9/5 dans le groupe MR vs 4,7/5 dans le groupe MQ (différence 0,2; IC95% [0,1;0,3]) et la confiance à réaliser une RCP était de 3,9/5 dans le groupe MR vs 3,6/5 dans le groupe MQ (différence 0,3; IC95% [0,1;0,6]). Il n'y avait pas d'autre différence significative concernant les critères de jugement secondaires.
Conclusion : L’utilisation de la réalité mixte pour la formation à la RCP n’était pas inférieure à la simulation sur mannequin concernant la performance globale de la RCP évaluée à un mois.
L'équipement de réalité mixte a été fourni par l'entreprise D'un Seul Geste.
Sofia BARLOCCO DE LA VEGA (PARIS), Evelyne GUERIF-DUBREUCQ, Leonard MATHON, Myriam AWAD, Agathe BEAUVAIS, Thomas OLIVIER, Pierre-Clément THIEBAUD, Anne-Laure PHILIPPON
15:14 - 15:21
#44059 - FC155 Évaluation des caractéristiques cognitives des internes urgentistes mises en jeu dans la prise de décision.
FC155 Évaluation des caractéristiques cognitives des internes urgentistes mises en jeu dans la prise de décision.
Introduction : Les processus cognitifs sont les mécanismes mentaux utilisés par l’homme pour intégrer de nouvelles informations à sa prise de décision. Ils sont intrinsèques à l’individu et regroupent la mémoire, l’attention, le raisonnement mais aussi les traits de personnalité et les biais cognitifs. Dans leur pratique, les urgentistes sont confrontés à des prises de décision en situations de stress et d’incertitude et ont une charge mentale importante ce qui peut affaiblir leur vigilance et conduire à des erreurs diagnostiques. L’objectif principal de cette étude est d’identifier des profils cognitifs chez les internes urgentistes en étudiant les fonctions cognitives supérieures, le raisonnement, certains traits de personnalité et les biais cognitifs.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude prospective au CHU de Toulouse de février à juin 2023, approuvée par le Comité d’Ethique Universitaire. Les sujets ont réalisé 11 tests psycho-cognitifs au laboratoire Cerco. Les scores des différents tests ont été étudiés individuellement puis analysés par corrélation et clustering.
Résultats : Notre population comprend 25 sujets, dont 13 femmes, avec un âge médian de 27 ± 1,5 ans. Le score de raisonnement (Test de Réflexion cognitive) montre que 60% de nos sujets ont un jugement plutôt analytique. Aucun d'entre eux ne semble soumis aux biais d’ancrage, de confirmation et de sur-confiance. Leurs scores de mémoire de travail (Complex Span Task) et d'attention sélective (Stroop Test) sont supérieurs à la normale pour 88% et 76% respectivement. Les participants ne montrent aucune propension au risque avec un score moyen de 29,8 ±6,2 sur l'échelle de Dospert, mais ont une forte auto-efficacité (92%) et un fort sentiment de contrôle de leurs propres actions (96%). L’analyse en cluster permet d’identifier 2 groupes de sujets avec des caractéristiques significativement différentes, l'un ayant une pensée analytique, une grande attention et mémoire de travail, l'autre plus intuitif et impulsif.
Conclusion : Deux groupes d’internes urgentistes ont été identifiés dans notre étude : un groupe analytique caractérisé par une mémoire de travail et une attention plus grande et un groupe intuitif plus impulsif. Ces 2 groupes gardent des ont des similarités avec un fort sentiment d’auto-efficacité, de contrôle et l’absence de biais cognitifs. Une étude complémentaire est en cours afin d’étudier l’impact de l’expérience et de la spécialité médicale sur les processus cognitifs.
Aucun
Elsa LLORENS (Toulouse), Vanessa HOUZÉ-CERFON, Benoit VIAULT, Pascal BARONE, Vincent BOUNES, Chloé FARRER
15:21 - 15:28
#44065 - FC156 Raisonnement et décision à l'aide d'une échographie clinique de médecine d'urgences (ECMU) des étudiants en diplôme d'études spécialisé de médecine d'urgences (DESMU) en ile de France (IDF).
FC156 Raisonnement et décision à l'aide d'une échographie clinique de médecine d'urgences (ECMU) des étudiants en diplôme d'études spécialisé de médecine d'urgences (DESMU) en ile de France (IDF).
Introduction:
Nous avons souhaité analyser les variations de raisonnement et de prise de décision des étudiants en 3e cycle en médecine d’urgences face à une situation clinique virtuelle, avec l'aide de l'ECMU.
Methode:
Etude observationnelle monocentrique réalisée au cours des formations académiques en ECMU en Ile de France, de novembre 2024 à janvier 2025. Les étudiants ont été soumis à l'accueil de la formation, à un cas clinique fictif d'une douleur abdominale, révélant un volumineux anévrisme aortique. Leurs principales hypothèses ont été recueillies, ainsi que les éléments diagnostiques analysant leur raisonnement, puis leur prise de décision la plus adaptée face à l'image caricaturale. Les réponses extraite d'un fichier Google Doc, ont été analysées à l'aide d'un test exact de Fisher.
Résultats :
76 étudiants ont participé. Quelque soit l'hypothèse formulée, l’ECMU était la plus souvent plébiscité, mais la décision de contacter rapidement un chirurgien l’emportait une fois que l’image caricaturale évoquant un anévrisme leur a été montrée.
Conclusion.
Il existe un effet générationnel chez les étudiants pour l'usage de l’ECMU comme outil de diagnostic et de décision face à un situation clinique d’urgence théorique. L’ECMU entraine une modification du raisonnement et des décisions lorsqu’elle fait parti des outils qu’ils peuvent avoir à disposition. Elle devrait leur être facilement accessible dans leur pratique clinique afin d’améliorer leur performance.
Mindray France
Roger KADJI (Melun), Julien ZAHRA, Thomas ROUDAUT, Gregory DAVID, Yousra GUETARI, David SAPIR, Ahmed SOUAYAH, François DOLVECK
15:28 - 15:35
#44116 - FC157 Evaluation de la pertinence des Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) formatifs en médecine d’urgence chez les étudiants en médecine sur le site de Montpellier à la faculté de médecine Montpellier-Nîmes.
FC157 Evaluation de la pertinence des Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) formatifs en médecine d’urgence chez les étudiants en médecine sur le site de Montpellier à la faculté de médecine Montpellier-Nîmes.
Introduction : Les Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) constituent un mode d’évaluation des compétences et nécessite le développement d’un enseignement par ECOS formatifs. Cette étude visait à évaluer l’impact des ECOS formatifs sur les compétences des étudiants en médecine.
Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude pilote prospective observationnelle incluant des étudiants en médecine de 5ème et 6ème année participant à une session d’ECOS formatif de médecine d’urgence et ayant rempli un auto-questionnaire d’évaluation de compétences en pré et post-session d’ECOS. Le critère de jugement principal était la différence de moyenne des auto-évaluations des items de compétences des étudiants en pré et post ECOS. Les critères de jugement secondaires étaient les moyennes des auto-évaluations des compétences en médecine d'urgence, du niveau d’anxiété en ECOS et en stage clinique, des compétences en stage et la moyenne par items spécifiques.
Résultats : Au total, 78 étudiants ont été inclus. La différence moyenne entre le pré et le post ECOS des autoévaluations était de 1,4 [IC95% 0,4 ;2,4] avec une moyenne de 5,4 [IC95% 4,0 ;6,8] en pré ECOS et 6,8 [IC95% 5,6 ;8,0] en post ECOS (p < 0,01). Les résultats concernant les critères de jugement secondaires sont présentés dans le tableau 1.
Conclusion : Les ECOS formatifs de médecine d’urgence semblent permettre aux étudiants d'améliorer leurs compétences mais d’autres études incluant l’hétéro-évaluation sont nécessaires.
Aucun
Lea SAVATER JUSTE, Dino TIKVESA, Celine OCCELLI (Nice), Xavier BOBBIA
15:35 - 15:42
#44360 - FC158 Conception d’un séminaire de traumatologie sévère ludo-pédagogique aux internes de DES de Médecine d’urgence.
FC158 Conception d’un séminaire de traumatologie sévère ludo-pédagogique aux internes de DES de Médecine d’urgence.
Introduction :
La traumatologie sévère est une spécificité importante en médecine d'urgence nécessitant une formation théorique mais aussi technique, pour les internes. Pour tester l'apprentissage et l'implication des internes de 1ère année de DESMU (Diplôme d’Etudes Spécialisées Médecine d’Urgence), nous avons créé un séminaire combinant des approches ludo-pédagogiques. L’objectif de notre étude est d’évaluer la progression et l'adhésion des internes à ce séminaire.
Méthode :
Le séminaire s’étalait sur deux jours, sans cours théorique mais avec seulement diverses méthodes pédagogiques de gamification : escape Game, quizz interactif, ateliers de gestes, jeu sur table, simulation haute-fidélité. Un questionnaire anonyme de test des connaissances a été distribué aux participants avant et après le séminaire, noté sur 30 et un questionnaire de satisfaction en fin de séminaire.
Résultats :
23 étudiants sur 25 inscrits ont participé au séminaire. Un questionnaire de test de connaissances manquait. L’analyse des 22 autres tests retrouve une note médiane du groupe de 17 [12 ; 20] au prétest, et de 20 [18 ; 23] au post test (p < 0,01). Lors du prétest 14 (40%) internes avait moins de la moyenne au test vs 4 (11%) au post test (p < 0,01). Lors du prétest 12 (34%) internes avait plus de 20 au test vs 21 (60%) au post test (p = 0,01). L’analyse des 23 questionnaires de satisfaction retrouve une note médiane de 9 [9 ; 10] pour le séminaire dans sa globalité et une note supérieure ou égale à 9 pour chacun des ateliers. 23 (100 %) étudiants ont répondu que le format du séminaire était stimulant, répondait à leurs attentes sur le plan théorique. 23 (100%) étudiants avaient le sentiment d’avoir progressé sur le plan théorique et 22 étudiants (96%) sur le plan technique. 20 (86%) étudiants n’étaient pas favorables à la réalisation d’une partie au moins du séminaire en format magistral.
Discussion :
Ces résultats montrent l'impact de l'approche hybride et des méthodes ludo-pédagogiques sur la progression des internes en traumatologie sévère avec une amélioration significative des connaissances et des compétences des participants, ainsi qu'une grande motivation et engagement. Ceci montre les avantages de l'intégration de méthodes de gamification à visée pédagogique dans la formation des internes DESMU. Des travaux seront nécessaires pour définir le cadre de conception de ces méthodes ou les modes d’évaluation.
aucun
Aude PHILIPPE (Montpellier), Damien PERIER, Yann INSERRA, Claire RIVEILL, David SAMBATI, Xavier BOBBIA
15:42 - 15:49
#44385 - FC159 Intérêt de la simulation dans le développement professionnel continu du personnel soignant.
FC159 Intérêt de la simulation dans le développement professionnel continu du personnel soignant.
Introduction :
La simulation est un moyen d’apprentissage permettant de centrer le processus de formation autour de l’apprenant. Il a prouvé son efficacité dans l’acquisition de connaissances et de compétences dans divers domaines de la santé. L’objectif de ce travail était de démontrer l’intérêt pédagogique de la simulation médicale dans l’apprentissage des gestes techniques chez le personnel paramédical.
Matériel et méthodes : Une étude prospective monocentrique durant le mois de mai 2023, dans deux services d’urgence et de réanimation médicale. Inclusion des infirmiers, techniciens d’urgence et d’anesthésie réanimation ayant signé un consentement éclairé de participer à l’étude. L’étude s’est déroulée sur 5 étapes. Nous avons effectué un pré-test pour évaluer les connaissances théoriques concernant la réanimation cardio-pulmonaire de base, suivie d’une évaluation initiale des connaissances pratiques en matière de massage cardiaque externe et de ventilation au ballon puis d’une séance de simulation procédurale. Une évaluation pratique et un post test ont été réalisés à la fin de la séance de simulation le même jour (T1) et 15 jours après (T2). Evaluation des connaissances théoriques (Post-test versus. Pré-test) et des compétences techniques (avant et après simulation) à T1 et T2.
Résultats :Inclusion de 75 participants. Concernant l’acquisition des connaissances, une augmentation significative des moyennes du post test T1 par rapport au pré test a été observée : post-test 1 vs. Pré-test : 12,22±3,52 vs. 7,47±2 ; p<0,001 respectivement. Cette amélioration des connaissances était durable dans le temps et maintenue à distance de la séance de simulation. En matière de Compétences techniques, l’enseignement par simulation a permis une amélioration significative des gestes de massage cardiaque externe (Après simulationT1 vs. Avant simulation: 5,94 ± 0,86 vs. 2,1 ± 1,15 ; p<0,001 respectivement) et de ventilation au ballon (Après simulationT1 vs. Avant simulation : 6,25 ± 0,68 vs. 2,13 ± 1,1 ; p<0,001 respectivement). Cette amélioration des compétences techniques était durable dans le temps et maintenue à distance de la séance de simulation pour le massage cardiaque externe et pour la ventilation au ballon.
Conclusions : Notre étude confirme le bénéfice pédagogique de la formation par simulation sur l’acquisition des connaissances et compétences techniques pour le personnel paramédical dans la réanimation cardiopulmonaire de base.
aucun conflit d'intérêt
Neila MAAROUFI (JENDOUBA, Tunisie), Youssef ZOUAGHI, Jihen LAKHAL, Moufida NAOUARI, Rym BARHOUMI
15:49 - 15:56
#44518 - FC160 Appréhender le patient en soins palliatifs ou en fin de vie dans un service d’urgences: l’intérêt d’un cours magistral et d’ateliers de simulations dans le parcours d’apprentissage de l’interne.
FC160 Appréhender le patient en soins palliatifs ou en fin de vie dans un service d’urgences: l’intérêt d’un cours magistral et d’ateliers de simulations dans le parcours d’apprentissage de l’interne.
Introduction : Selon l’étude de l’observatoire national de la fin de vie de 2008 et le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales de 2009, plus de 58% des Français décèdent dans un établissement de santé. Un rapport de la société française de médecine d’urgence précise que 7,5 % de ces décès surviennent dans un service d’urgence (SU). Ces situations relevant des soins palliatifs sont normées par des lois et recommandations mais la formation du corps médical dans ce domaine reste pauvre. L’objectif de ce travail était d’évaluer si la participation à un cours magistral ainsi qu’à des ateliers de simulation pouvaient permettre une amélioration des compétences et des connaissances des internes d’un SU dans des situations relevant de soins palliatifs.
Méthode : Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique de type avant-après. Tous les internes ayant effectué leur stage dans le SU entre novembre 2022 et octobre 2023 étaient inclus. Chaque interne participait une session de simulation en début de stage puis recevait un cours magistral d’une heure présentant la démarche palliative en milieu de stage. Pour finir, ils participaient à une séance de simulation en fin de stage. Chaque séance de simulation était évaluée à l’aide d’une grille d’évaluation. Les scénarii de simulation, reflétaient des situations de soins palliatifs types pouvant être dans un SU. Le critère de jugement principal était la comparaison des notes obtenues avant et après la participation au cours magistral. Le critère de jugement secondaire était l’analyse de la différence de note selon la spécialité d’appartenance des internes et selon leur ancienneté dans l’internat.
Résultats : Au total 36 étudiants ont été inclus dont 28 ont participé à l’entièreté du programme. la moyenne des notes était de 8,49 (± 2,87) à la première session et de 13,55 (± 2,32) à la seconde (p < 0,001). Les internes de médecine d’urgence avaient une moins bonne progression que les internes de médecine générale (p = 0,005) et les internes en première année d’internat avaient une meilleure progression que les internes de deuxième et de troisième année (p = 0,003).
Conclusion : Notre étude met en avant une amélioration des compétences évaluées lors de séances de simulation et concernant le domaine des soins palliatifs à la suite de leur participation à un cours magistral. Il serait intéressant de réaliser dans le futur d’autres travaux plaçant l’exercice de simulation au coeur de la méthode de travail.
Aucun
Charlotte MIRMAN, Agathe LOLLICHON, Blaise DEBIEN (Montpellier), Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
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Salle 352B-Zone poster 2 |
16:00 |
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CM35
16:00 - 17:30
Conférence Médecins - Session CARUM
Traumatologie pénétrante en pré hospitalier : back to basics
Jeunes, Traumatologie
Modérateurs :
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille), Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Réviser les fondamentaux de la prise en charge des traumatismes pénétrants, de la physiopathologie à un cas clinique où il va falloir dérouler ses gammes !
16:00 - 16:22
Garroter : est-ce encore un sujet ?
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
16:22 - 16:44
Lutter contre l'hypothermie pourquoi et comment.
Jean-Baptiste DE LAMBERTERIE (Médecin) (Conférencier, Chamonix)
16:44 - 17:06
Stratégie de remplissage et gestion des amines.
Arthur JAMES (Conférencier, Paris)
17:06 - 17:28
Vous pensez être opérationnel ? Prouvez-le ! Cas clinique interactif.
Yann DANIEL (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Amphi Bleu |
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CM27
16:00 - 17:00
Conférence Médecins - Session Cochrane
Quelles nouveautés dans l'intubation oro-trachéale ?
Médecin, Sédation, Ventilation
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Patricia JABRE (PH) (Paris)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Les membres du Cochrane Prehospital Care vous présenteront les nouveautés dans l'intubation oro-trachéale en particulier à travers le prisme des dernières revues Cochrane parues sur le sujet : session sponsorisée par l'Evidence Based Medicine.
16:00 - 16:20
Différentes techniques d'intubation.
Yannick AUFFRET (Médecin) (Conférencier, Brest)
16:20 - 16:40
Thérapeutiques pour l'intubation orotrachéale.
Julie DUMOUCHEL (MD) (Conférencier, Tours)
16:40 - 17:00
Prévention et prise en charge des complications de l'intubation.
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
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Amphi Havane |
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AMS 30 B
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Atelier de secours au combat, méthode SAFE MARCHE RYAN
NEW, Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Luc-Marie JOLY (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Anne DINELLI (Médecin en Chef(r)) (Conférencier, Fontaine le Bourg), Luc-Marie JOLY (PU-PH) (Conférencier, Rouen)
Faire appliquer la méthode SAFE MARCHE RYAN qui constitue la doctrine actuelle de l’armée française pour le secours au combat par le personnel non-médical (en pratique, les autres soldats).
Chaque équipe devra prendre en charge un mannequin blessé, franchir différents obstacles, sortir de la « zone de feu » et amener le mannequin « vivant » (ayant donc reçu les soins adéquats en fonction de ses blessures) pour évacuation en hélicoptère.
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Espace Accueil Congrès |
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CM09
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Le patient délirant
Neurologie, Psychiatrie
Modérateurs :
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Paris), Prabakar VAITTINADA AYAR (PH) (Clichy)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Deux intervenants passionnants et une controverse pour nous éclairer finement sur l'étiologie qui se cache derrière des patients délirants, à l'abord si délicat.
16:00 - 16:20
C'est somatique (point de vue de l'urgentiste) .
Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:40
C'est psychique (point de vue du psychiatre).
Jeanne GAURIN (Chef de Clinique - Assistant) (Conférencier, Paris)
16:40 - 17:00
Discussion.
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Salle 241 |
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CC08
16:00 - 17:30
Conférence - Board Ethique
Règlementer l’accès aux soins aux Urgences : le problème ou la solution ?
Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé
Modérateurs :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Bobigny), Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
L'accès aux services d'urgence est un enjeu dans un contexte de surcharge. Quel est l'éclairage des experts de cette prise de décision controversée.
16:00 - 16:22
Le point de vue du médecin.
Philippe BIZOUARN (PH) (Conférencier, Nantes)
16:22 - 16:44
Le point de vue du politique.
Thomas MESNIER (Chef de Pôle) (Conférencier, Bordeaux)
16:44 - 17:06
Le point de vue du philosophe.
Paul-Loup WEIL-DUBUC (responsable du pôle recherche) (Conférencier, Paris)
17:06 - 17:28
Le point de vue de l'économiste.
Clémence THÉBAUT (Maître de conférences en économie de la santé) (Conférencier, Paris)
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Salle 242A |
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SI21
16:00 - 17:30
Session Interactive
Best-of des articles
Recherche
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Où vous seront présentés les meilleurs articles de l'année en médecine d'urgence
16:00 - 17:30
Best-of des articles.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon), François-Xavier DUCHATEAU (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 242B |
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SI18
16:00 - 17:00
Session Interactive
Plaie : prendre la bonne décision
Jeunes, Traumatologie
Coordonnateur :
Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
Quelles sont les plaies du champs d'action de l'urgentiste et surtout, quand faut-il savoir passer la main ? Revoyons ensemble celles qui peuvent être prises en charge en structure d'urgences, celles qui doivent être explorées, quel suivi et pour qui ?
16:00 - 17:00
Plaie : prendre la bonne décision .
Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
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Salle 243 |
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CM38
16:00 - 17:30
Conférence Médecins - Session Board Juridique
Les juges, le patient, l'urgentiste
Communication, Médecin, Médico-légal
Modérateurs :
François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Tous les professionnels craignent la plainte, la réclamation. Le board juridique répondra à nos craintes et nous donnera les outils pour y répondre.
16:00 - 16:22
Gestion des plaintes et réclamations.
Bernard NEMITZ (Médiateur médical) (Conférencier, Amiens)
16:22 - 16:44
Médiateur médical aux Urgences.
Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
16:44 - 17:06
Événement indésirable grave et/ou affaire judiciaire.
Louis SOULAT (RPPS non communique) (Conférencier, Rennes)
17:06 - 17:28
Comment gérer la médiatisation des affaires médicolégales.
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
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Salle 251 |
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CLM09
16:00 - 17:30
Communications Libres Médecins
U d'Or Médecins
Modérateurs :
Julie CONTENTI (Medecin) (Nice), Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble)
16:00 - 16:12
#44344 - CP062 Efficacité des score HEAR et HEART pour exclure les événements cardiologiques majeurs chez les patients se présentant aux urgences pour douleurs thoraciques : L’étude pragmatique contrôlée randomisé en stepped-wedge eCARE.
CP062 Efficacité des score HEAR et HEART pour exclure les événements cardiologiques majeurs chez les patients se présentant aux urgences pour douleurs thoraciques : L’étude pragmatique contrôlée randomisé en stepped-wedge eCARE.
Introduction: Le diagnostic d’infarctus du myocarde (IDM) repose sur des dosages sériés de la troponine. Cette démarche est chronophage et ne confirme le diagnostic d’IDM que dans 5 à 10% des cas. Plusieurs stratégies ont été développées pour rationaliser les investigations, dont la règle HEART, mais toutes incluent au moins un dosage des troponines. L’objectif de l’étude était de valider prospectivement la sécurité et l’efficacité de la stratégie diagnostique HEAR-T, permettait de diminuer le recours au dosage de la troponine sans majorer le taux d’évènements cardiologiques majeurs (ECM).
Matériel et méthode: Etude pragmatique contrôlée randomisé en stepped-wedge de non-infériorité sur 9 centres en France (n=7) et Belgique (n=2). Tous les centres ont débuté l'essai en phase contrôle en suivant les recommandations actuelles, puis ont successivement basculé en phase interventionnelle selon un ordre défini par randomisation. Dans la phase interventionnelle, le diagnostic d'IDM a été exclu sans test de troponine, sur la base d'un score HEAR<2, ou avec un seul dosage de troponine pour les patients ayant un score HEAR≥2 et un score HEART<4. Le critère d'évaluation principal était la survenue d’un ECM (IDM, revascularisation coronarienne, arrêt cardiaque ou décès non formellement attribuable à une cause non cardiologique), entre la sortie et les 30 jours suivant.
Résultats: Parmi 1827 patients inclus dans l’analyse en intention de diagnostiquer (822 patients en période contrôle et 1005 patients dans la période d'intervention), 7.4% ont présenté un ECM. La différence de risque ajustée de présenter un ECM en phase intervention pendant les 30 jours suivant la sortie était de +0.21% [-0.43 à 0.85], avec un p de non-infériorité <0.001, à la borne pré-spécifiée de 1.5%. Parmi les 560 patients à faible risque selon la stratégie HEAR-T dans le groupe intervention (56%), 1 patient (0.18% [0.01 à 0.99]) a présenté un ECM, avec un p de non-infériorité à la borne pré-spécifiée de 2.5% <0.001. Le nombre moyen de troponines dosé par patients était de 1.30 dans le groupe intervention contre 1.43 dans le groupe contrôle, avec un odd ratio ajusté de l’intervention de 0.89 [0.82 à 0.97], p=0.012, soit une troponine épargnée tous les 8 patients. L’odd ratio ajusté de l’intervention sur le temps de passage global aux urgences était de 0.97 [0.88 à 1.08], p=0.630.
Conclusion: La stratégie diagnostique HEAR-T est sûre et permet de réduire le nombre de dosage de troponine aux urgences.
aucun
Thomas MOUMNEH (Tours), Andréa PENALOZA, Mickael SOLETCHNIK, Sandrine CHARPENTIER, Benjamin WINTENBERGER, Saïd LARIBI, Jérémie RIOU, Pierre-Marie ROY
16:12 - 16:24
#44349 - CP063 Association entre le délai d’admission en unité de gériatrie aigue et le déclin fonctionnel chez les personnes âgées après un passage aux urgences : étude de cohorte prospective.
CP063 Association entre le délai d’admission en unité de gériatrie aigue et le déclin fonctionnel chez les personnes âgées après un passage aux urgences : étude de cohorte prospective.
Introduction : Les séjours prolongés aux urgences sont associés à une augmentation de la mortalité hospitalière chez les patients âgés. Toutefois, l’impact du délai global précédant l’admission en unité de gériatrie aiguë—défini comme le temps écoulé entre l’arrivée aux urgences et le transfert en service de gériatrie, incluant un éventuel passage en Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD)—reste mal compris, en particulier ses conséquences sur la mortalité à long terme et l’autonomie des personnes âgées. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre ce délai et le risque de mortalité et de déclin fonctionnel à 6 mois chez les personnes âgées.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte prospective, monocentrique, menée au CHU Pitié-Salpêtrière à Paris (France). Les patients inclus étaient âgés de 75 ans ou plus et admis en unité de gériatrie aiguë à la suite d’une consultation aux urgences, du 1er Janvier au 31 Décembre 2023. Un suivi téléphonique a été réalisé à 6 mois. Le critère de jugement principal était un critère composite combinant le décès et la perte d’au moins un point sur l’échelle ADL (Activities of Daily Living) à 6 mois. L’association entre le délai avant l’admission en gériatrie (classé en quartiles) et le critère principal a été évaluée par régression logistique multivariée.
Résultats : Parmi les 360 patients inclus, la durée médiane de séjour aux urgences était de 9,4 heures [IQR 7,2–12,2] et le délai médian avant hospitalisation en gériatrie était de 32,2 heures [IQR 24,2–51,4]. À 6 mois, 30,6 % des patients étaient décédés et 24,4 % avaient présenté un déclin fonctionnel, correspondant à un critère composite dans 55 % des cas (n = 198). Le critère principal était atteint chez 42 %, 47 %, 60 % et 71 % des patients respectivement du premier au dernier quartile de délai avant hospitalisation en gériatrie. Comparé au premier quartile, le délai avant admission en gériatrie était associé de manière indépendante au critère principal, avec un Odds Ratio ajusté de 1,4 (IC95 % 0,8–2,7), 2,3 (IC95 % 1,2–4,3) et 3,4 (IC95 % 1,8–6,6) pour le deuxième, troisième et dernier quartile respectivement.
Conclusion : Un délai prolongé avant l’admission en unité gériatrique aiguë après un passage aux urgences est associé à un risque accru d’un critère composite de mortalité et de déclin fonctionnel à 6 mois chez les personnes âgées de plus de 75 ans.
Aucun
Héloïse BANNELIER (Paris), Lorène ZERAH, Pierre CATOIRE, Yonathan FREUND, Justine PHAGOUAPE, Salomé GUYOT, Vincent DAUNY, Anne-Laure PHILIPPON
16:24 - 16:36
#44128 - CP064 Effet d'une stratégie globale simplifiée sur le diagnostic des événements thromboemboliques chez les patients avec suspicion d'embolie pulmonaire aux urgences : étude interventionnelle multicentrique prospective.
CP064 Effet d'une stratégie globale simplifiée sur le diagnostic des événements thromboemboliques chez les patients avec suspicion d'embolie pulmonaire aux urgences : étude interventionnelle multicentrique prospective.
Introduction :
Depuis plus de 20 ans, des règles de décisions cliniques ont été validées pour limiter le nombre d’examen d’imagerie pour exclure en toute sécurité le diagnostic d’embolie pulmonaire (EP). En particulier, les règles YEARS, PEGED ou encore 4-PEPS permettant d’élever le seuil des D-dimères à 1000 ng/ml pour exclure l’EP sans imagerie. Le recours à l’angioscanner d’emblée étant actuellement recommandé pour les fortes suspicions. Cependant, une augmentation continue du recours à l’angioTDM est régulièrement rapportée. Un des freins à l’adoption de ces règles pourrait résider en une trop grande complexité et diversités des différents scores. En outre, l’évaluation implicite du clinicien semble au moins aussi performante que les règles recommandées, mais cela n’a jamais été validé de manière prospective. L’objectif est de valider une stratégie globale simplifiée pour la démarche diagnostique de l’EP, basée sur la seule question : « l’EP est-elle le diagnostic le plus probable ? » pour ajuster le seuil de D-dimères pour tous les patients quelque soit leur niveau de probabilité de faible à élévé.
Méthode : Étude interventionnelle prospective multicentrique réalisée dans 17 services d’urgence français sur 1 an. Les patients adultes avec suspicion d’EP ont été inclus. L’intervention était l’application d’une stratégie globale simplifiée pour augmenter le seuil de D-dimères en fonction du jugement implicite du clinicien. Les patients avec une probabilité clinique élevée ont également eu l’application de cette stratégie avec dosage de D-dimères. Le critère de jugement principal était la proportion d'échec de la stratégie diagnostique, définie comme un événement thromboembolique diagnostiqué à 3 mois de suivi. Les critères secondaires étaient le nombre de prescription d’angioTDM thoracique, la mortalité et la ré hospitalisation toute causes confondues à 3 mois.
Résultats : Analyse en cours, 1222 patients ont été inclus. Le taux de perdus de vue à 3 mois est < 5 %. Le taux d’échec de la stratégie diagnostique seront calculés. L'efficacité de la stratégie testée sera comparée à celle des règles de décision clinique précédemment validées (YEARS et PEGeD).
Conclusion : Cette étude multicentrique vise à transformer la prise en charge des suspicions d’EP aux urgences en validant une stratégie simplifiée et sécurisée pour tous les patients quelque soit leur niveau de probabilité clinique, permettant ainsi de réduire le recours aux angioTDM inappropriés.
aucun
Mélanie ROUSSEL (Rouen), Héloïse BANNELIER, Christian KASSASSEYA, Donia BOUZID, Olivier PEYRONY, Hélène GOULET, Xavier EYER, Yonathan FREUND
16:36 - 16:48
#44236 - CP065 L'utilisation systématique du score SPIA en régulation SAMU-Centre15 permet-il de réduire le risque d'accouchement préhospitalier hors présence médicale : etude multicentrique randomisée contrôlée.
CP065 L'utilisation systématique du score SPIA en régulation SAMU-Centre15 permet-il de réduire le risque d'accouchement préhospitalier hors présence médicale : etude multicentrique randomisée contrôlée.
Introduction : Cette étude vise à évaluer si l’utilisation systématique d’un outil de prédiction de l’imminence de l’accouchement (score SPIA) par rapport à la pratique habituelle améliore l'efficacité de la régulation médicale au SAMU-Centre 15 lors d’un appel pour accouchement imminent. L'hypothèse de ce travail est que l'aide à la décision utilisant une procédure de régulation médicale standardisée basée sur le score SPIA permettrait de réduire le risque d'accouchement hors présence médicale en préhopsitalier. Matériel et Méthodes : La méthodologie est une étude clinique en soins courants, prospective multicentrique contrôlée randomisée (19 Samu-Centre 15), évaluant une stratégie d'intervention en régulation médicale (utilisation systématique du score SPIA) par rapport à la pratique usuelle lors d’appels au SAMU-Centre 15 pour accouchement imminent. Etude financée dans le cadre d’un PREPS national. Les appels éligibles à l'inclusion étaient ceux concernant une femme enceinte de plus de 33 semaines d'aménorrhée et en travail. Le critère de jugement principal était le nombre d'accouchements préhospitaliers en l'absence d'équipe SMUR. Les critères de jugement secondaires étaient le taux d'accouchements préhospitaliers dans les deux groupes, la prise de décision et les ressources préhospitalières déployées, la durée des appels et les complications maternelles et néonatales. La comparaison entre les groupes pour le critère de jugement principal a été réalisée en Intention de traiter à l'aide du modèle GEE, avec des résultats exprimés en Odd Ratio avec IC à 95%. Résultats : Au total, 8 541 appels ont été reçus au SAMU-Centre 15 sur une période de trois ans. 7 784 patientes ont été incluses dans l’étude et 7 782 ont été analysées (groupe témoin, n = 3 773 et groupe SPIA, n = 4 009). Au total, 527 accouchements préhospitaliers ont été observés dans l'étude (6,9 % de tous les appels d'urgence). Les résultats définitifs seront précisés après la soumission pour publication internationale. Conclusion : Cette étude clinique multicentrique randomisée contrôlée en cluster, vise à étudier une stratégie de régulation médicale basée sur l’utilisation systématique d’un score de prédiction de l’imminence de l’accouchement comparée à la pratique usuelle, afin d’améliorer la pertinence des engagements de moyens préhospitaliers et d'optimiser la qualité et la sécurité des accouchements préhospitaliers. Les résultats complets seront donnés après publication internationale.
Fabrice LOUVET (PONTOISE), Agnès RICARD-HIBON, Vivien BRENCKMANN, Judith GORLICKI, Louis SOULAT, Charlene DUCHANOIS, Bagou GILLES, Regul-Aipm GROUPE DES INVESTIGATEUR
16:48 - 17:00
#44120 - CP066 Impact de l’évaluation hémodynamique par échocardiographie sur l’évolution de la dysfonction d’organes des patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique : essai randomisé GENESIS.
CP066 Impact de l’évaluation hémodynamique par échocardiographie sur l’évolution de la dysfonction d’organes des patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique : essai randomisé GENESIS.
Introduction : L'insuffisance circulatoire aiguë joue un rôle majeur dans le développement des dysfonction d’organe liés au sepsis. Les «bundles» de la Surviving Sepsis Campaign (SSC) préconisent l'administration d'un volume de 30mL/kg en présence d'hypotension. Le remplissage vasculaire précoce n’est pas nécessairement associé à une amélioration pronostique et peut même s’avérer délétère. La SSC préconise d’étudier une approche personnalisée afin de définir pour chaque patient le volume adéquat et la place des vasopresseurs selon le mécanisme de défaillance hémodynamique initial.
Matériel et Méthode : GENESIS est un essai multicentrique randomisé comparant l'évaluation hémodynamique précoce par échocardiographie pour guider la stratégie thérapeutique par rapport au standard de soins. Les patients présentant une infection et un score qSOFA qualifiant (critère hémodynamique requis : pression artérielle systolique ≤100mmHg) sont randomisés après un remplissage vasculaire de 500 cc. Dans le groupe intervention, l'échocardiographie permet d'identifier le profil hémodynamique induit par le sepsis (hypovolémie, dysfonction ventriculaire gauche ou droite, vasoplégie) et de surveiller l'efficacité et la tolérance de la réanimation liquidienne, ou de toute autre intervention thérapeutique selon un algorithme prédéfini (remplissage vasculaire, vasopresseurs, inotropes). Le groupe contrôle est traité selon les recommandations SSC avec un volume initial de 30mL/kg. Le critère principal est l'évolution de la dysfonction d’organe évaluée par le score SOFA modifié à l'inclusion et 24h après la randomisation. Les critères secondaires sont la nature des interventions thérapeutiques, la prévalence des différents profils hémodynamiques, l'évolution de la lactatémie, la tolérance des thérapeutiques, la proportion de patients évoluant en choc septique, l'orientation après les urgences et la mortalité à J7 et à l'hôpital.
Résultats : L’étude est en cours de finalisation avec 286 patients randomisés sur un total de 312 patients. Les résultats seront analysés en 2025.
Conclusion : La standardisation de la prise en charge initiale des patients en sepsis est actuellement débattue. GENESIS est le premier essai contrôlé randomisé visant à améliorer la dysfonction d’organes précoce et potentiellement le pronostic en guidant le traitement symptomatique initial sur les données hémodynamiques recueillies précocement par échocardiographie selon un algorithme prédéfini standardisé.
Aucun
Thomas LAFON (Limoges), Manon DUMOLARD, Anaëlle NARDOT, Olivier PLATEKER, Amélie LE GOUGE, Samia BRIT, Bruno GIRAUDEAU, Philippe VIGNON
17:00 - 17:12
#44342 - CP067 Paracétamol intraveineux avec morphine versus morphine intraveineuse seule pour la douleur aiguë aux urgences : étude multicentrique, randomisée, contrôlée par placebo et en double aveugle.
CP067 Paracétamol intraveineux avec morphine versus morphine intraveineuse seule pour la douleur aiguë aux urgences : étude multicentrique, randomisée, contrôlée par placebo et en double aveugle.
Introduction : En médecine d'urgence, la douleur est un motif fréquent de consultation, mais sa prise en charge reste souvent insuffisante et très variable. L'utilisation de la morphine intraveineuse seule ou en association avec du paracétamol dans le cadre d'une analgésie multimodale est recommandée pour les douleurs sévères. Cependant, les données solides justifiant l'association paracétamol-morphine par rapport à la morphine seule pour la gestion de la douleur aux urgences manquent. L'objectif de cette étude est d'évaluer si, chez les patients présentant une douleur aiguë d'intensité modérée à sévère (échelle verbale numérique [EVN] ≥5) aux urgences, l'administration intraveineuse de morphine seule n'est pas inférieure à celle de la morphine combinée au paracétamol, 30 minutes après la première administration du traitement.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’un essai prospectif, de non-infériorité, multicentrique (15 services d’urgences en France), contrôlé par placebo, randomisé (1:1), à groupes parallèles et en double aveugle. Nous faisons l’hypothèse que dans la prise en charge des patients présentant une douleur aiguë d'intensité modérée à sévère (EVN ≥5) aux urgences, l'administration intraveineuse de morphine seule à une dose initiale de 0,1 mg/kg ne sera pas inférieure à l'administration de morphine selon le même schéma posologique combinée à une dose de 1 g de paracétamol en intraveineux, 30 minutes après la première injection du traitement étudié. Le critère principal sera la différence entre les groupes en termes de variation moyenne des scores de douleur sur l'EVN, mesurée entre le moment précédant l'administration du médicament à l'étude et 30 minutes après. Pour évaluer la non-infériorité dans deux sous-groupes de patients (douleurs traumatiques et non traumatiques) avec une marge de non-infériorité de 1, un écart-type (ET) de 2,6, α = 5 %/2, β = 10 %, nous devions inclure 572 patients (143 par groupe : morphine seule versus morphine avec paracétamol chez les patients traumatiques, morphine seule versus morphine avec paracétamol chez les patients non traumatiques). La marge de non-infériorité de 1 point sur l'EVN a été choisie en partie sur avis d'experts et sur données de la littérature.
Résultats : L’essai se termine le 31 décembre 2024 et les résultats seront disponibles pour le congrès Urgences 2025
Conclusion : L’essai se termine le 31 décembre 2024 et les résultats seront disponibles pour le congrès Urgences 2025
aucun
Guillaume CATTIN (NANTES), Joel JENVRIN, Jean Benoit HARDOUIN, Celine LONGO, Emmanuel MONTASSIER
17:12 - 17:24
#44224 - CP068 Consultation de suivi multidisciplinaire de mort subite et son impact sur les proches de victimes d’une mort subite.
CP068 Consultation de suivi multidisciplinaire de mort subite et son impact sur les proches de victimes d’une mort subite.
INTRODUCTION
En cas de mort subite inattendue, les proches sont dévastés. Sur les lieux du drame, ils entendent les explications du médecin mais ne comprennent pas vraiment.
L’objectif est d’évaluer si une proposition systématique par l'équipe médicale d’une consultation de suivi multidisciplinaire de mort subite (CSMS) comparée à une prise en charge habituelle, améliorerait les répercussions psychologiques des proches de victimes d’une mort subite.
MÉTHODE
Étude interventionnelle ouverte, prospective, multicentrique, randomisée en cluster, contrôlée.
Critères d’inclusion : Proche adulte du 1er degré d’un patient adulte ≤75 ans présentant une mort subite.
Critères de non inclusion : Proche sous tutelle ou ne comprenant pas les explications.
Critères d’exclusion : Proche dont la victime a survécu à J14.
Le déroulement de l’étude est détaillé dans la Figure1. L’analyse principale sera en intention de traiter modifiée. Le critère d’évaluation principal est le % de proches avec des symptômes de dépression. Il sera évalué par le score HADSD >10 à 3 mois et analysé par la méthode GEE ajustée. Tous les tests statistiques seront bilatéraux au seuil de 0,05 avec un risque =0,05. 620 proches doivent être inclus.
RÉSULTATS
27 centres investigateurs préhospitaliers ou services de réanimation ont été randomisés en cluster en deux groupes et 625 proches ont été inclus. Le dernier suivi a eu lieu en Mars 2024. La clôture des centres est en cours. Les résultats seront disponibles en Juin 2025.
Aucun
Patricia JABRE (Paris), Sophie PARISSE, François REVAUD, Clémence BAUDOUIN, Khadija LAHLOU-LAFORET, Jean-Philippe EMPANA, Elie AZOULAY, Xavier JOUVEN
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Salle 252A |
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"Jeudi 05 juin"
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ATW07bis
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants - Echographie
Abords vasculaires sous écho. Médecins, infirmiers, IDE, IOA, IPA. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie, Infirmier, Médecin
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Isabelle ROBIN (IDE) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)
Les DIVA, ça suffit !
Pour ceux qui se sentent concernés par la pose de voies veineuses périphériques, un atelier par des IDE pour les IDE, les puericultrices, les sages-femmes et les médecins. Apprenez de manière scientifiquement prouvée comment gérer les patients de tout âge et de toute morphologie qui présentent un abord vasculaire difficile.
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Salle 252B |
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ATW08bis
16:00 - 17:30
Atelier Médecins - Echographie
Echographie Pelvienne. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, saint palais), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Outil essentiel dans la prise en charge des douleurs pelviennes chez les femmes, l'échographie clinique améliore notre diagnostic, permet d'éliminer une GEU, mais aussi de déceler les différentes évolutions ou complications possibles. Atelier sous forme d'un topo théorique, de quizz cliniques, puis d'ateliers pratiques !
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Salle 253 |
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"Jeudi 05 juin"
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CM10
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Il n'y a pas de petite traumato !
Jeunes, Traumatologie
Modérateurs :
Agathe BEAUVAIS (CCA) (Paris), Hélène PIZZUT (PH) (Montauban)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
La traumatologie, un casse tête du quotidien des urgentistes, venez faire une mise au point sur la traumatologie que nous croisons tous les jours dans nos services et qui peuvent nous mettre en difficulté. C'est le moment de déjouer les pièges.
16:00 - 16:15
Le rachis cervical.
Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
16:15 - 16:30
Le massif facial.
Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:30 - 16:45
Le coude.
Philippe KAUFFMANN (praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 17:00
L'épaule.
Maurice RAPHAËL (médecin urgentiste) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
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Salle 342A |
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AMS 19
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Prise en charge de la douleur en urgences : applications concrètes des recommandations 2024 - niveau approfondissement
NEW, Douleur - Analgésie
Coordonnateur :
Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Paris), Charles GRÉGOIRE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Niveau 2 - Approfondissement : s’adapter à ce qui évolue suite aux nouvelles recommandations douleur 2024
Savoir prendre en charge la douleur en médecine d’urgence intra ou extrahospitalière en équipe médico-soignante, de façon conforme aux recommandations 2024. Certains raisonnements et pratiques sont confirmés, d’autres sont novateurs et obligent à changer de point de vue. Venez-vous entrainer ensemble à ce nouveau paradigme de façon ludique, avec les experts du board douleur. Niveau 1 pour avoir des bases solides sur l’essentiel, Niveau 2 pour se challenger !
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Salle 342B |
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AMS 27 B
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Intubation en pédiatrie. Pas de panique !
NEW, Pédiatrie
Coordonnateur :
Léo CHARRIN (Coordonnateur, Bron)
Conférenciers :
Léo CHARRIN (Assistant spécialiste) (Conférencier, Bron), Sarah FATON (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bron)
Reconnaitre les spécificités de l’intubation chez le nourrisson et l’enfant
Appliquer un algorithme de préparation et de réalisation d’une intubation chez l’enfant
Réaliser la ventilation et l’intubation sur mannequin pédiatrique
Reconnaitre l’intérêt du vidéo-laryngoscope
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Salle 343 |
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"Jeudi 05 juin"
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CM34
16:00 - 17:00
Conférence Médecins - Session Commission RISQQ
Gestion du flux et facteurs humains et organisationnels
Organisation Services d'Urgences, Communication, Profession - Métier
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session les experts de la commission RISQQ aborderons l'importance des facteurs humains et organisationnels dans la gestion des flux : comment améliorer la communication, la prise de décision et la répartition des taches pour optimiser la gestion des flux ?
16:00 - 16:20
La communication.
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:40
Prise de décision.
Fabien VANIET (Chef du Pôle Urgences) (Conférencier, Saint-Denis, Réunion)
16:40 - 17:00
Répartition des tâches.
Sylvain BENENATI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nîmes)
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Salle 351 |
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FC21
16:00 - 17:00
Flash communications
Pédiatrie
Pédiatrie
Modérateur :
Claudia CHATELUS (Physician doctor and firefighter doctor) (Colmar)
16:00 - 16:07
#43832 - FC161 ADMISSION AUX URGENCES POUR DYSPNÉE ET UTILISATION DE LA VISIOREGULATION CHEZ L’ENFANT DE MOINS DE 10 ANS : ÉTUDE OBSERVATIONNELLE PROSPECTIVE, COMPARATIVE, MONOCENTRIQUE.
FC161 ADMISSION AUX URGENCES POUR DYSPNÉE ET UTILISATION DE LA VISIOREGULATION CHEZ L’ENFANT DE MOINS DE 10 ANS : ÉTUDE OBSERVATIONNELLE PROSPECTIVE, COMPARATIVE, MONOCENTRIQUE.
Introduction : Le nombre d’appels au SAMU et d’admissions aux urgences pédiatriques augmente et nécessite une adaptation de l’offre de soins. Lors de la régulation médicale d’un appel, l’intégration de la visio-régulation permet au médecin de voir le patient, ce qui pourrait être particulièrement utile en pédiatrie. Cette étude avait pour objectif d’analyser, lors des appels au SAMU pour des enfants de moins de 10 ans, l’utilisation de la visio-régulation comparée à une prise en charge habituelle sur le taux d’admission aux urgences.
Méthode : Nous avons mené une étude interventionnelle, prospective, comparative avant-après au SAMU de l’Isère sur 3 mois. Dans la première phase, la prise en charge des appels était habituelle, et l’utilisation de la visio-régulation était laissée à l’appréciation du régulateur. Dans la deuxième phase, les médecins étaient encouragés à l’utiliser systématiquement pour les enfants de moins de 10 ans présentant une dyspnée. Les données recueillies ont été analysées, et le critère principal était le taux d’admission aux urgences pédiatriques dans les 24 heures suivant l'appel.
Résultats : Au total, 494 patients ont été inclus. Lors de la première phase, il y a eu 176 admissions aux urgences sur 309 appels (57 %), et lors de la seconde phase, 93 admissions sur 185 appels (50,3 %), p = 0,15. La visioconférence a été utilisée dans 21 cas (6,8 %) lors de la phase contrôle et dans 53 cas (28,6 %) de la phase interventionnelle. Lors de la phase intervention, la visio-régulation a été plus souvent utilisée par les médecins urgentistes que par ceux de la PDS [15 (5,8 %) vs 57 (25,7 %), p < 0,001]. Lors des appels ayant bénéficié de visio-régulation, 34/74 (46 %) des patients ont été admis aux urgences, contre 235/420 (56 %) lors d’appels téléphoniques uniquement, p = 0,11. Chez les enfants de plus de 2 ans, 7/22 (31,8 %) ont été admis après visioconférence, contre 92/169 (54,4 %) après un appel téléphonique seul (p = 0,046).
Conclusion : Dans notre étude, la mise en place d’une intervention visant à encourager l’utilisation de la visio-régulation n’a pas été associée à une diminution significative des admissions des enfants de moins de 10 ans aux urgences. Lorsqu’elle était utilisée, la visio-régulation semblait réduire les admissions pour les enfants de plus de 2 ans. Une utilisation plus généralisée pourrait améliorer la prise en charge en pédiatrie et mieux répondre aux besoins actuels.
Aucun
Emmanuel VAREILLES (Grenoble), Mael LEPOUPON
16:07 - 16:14
#44058 - FC162 Place de la ponction lombaire dans la prise en charge des nourrissons de 0 à 3 mois atteints de pyélonéphrites aiguës aux urgences pédiatriques.
FC162 Place de la ponction lombaire dans la prise en charge des nourrissons de 0 à 3 mois atteints de pyélonéphrites aiguës aux urgences pédiatriques.
Objectifs : L’usage des ponctions lombaires est fréquent chez le nourrisson de moins de 3 mois fébrile y compris en cas de pyélonéphrite aiguë. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’apport des ponctions lombaires réalisées chez les nourrissons de moins de 3 mois en cas de pyélonéphrite afin de définir le nombre de cas de coexistence de méningite avec la pyélonéphrite.
Méthode : étude rétrospective, monocentrique, réalisée au sein d’un service d’urgence pédiatriques d’un Centre Hospitalier Universitaire du 01/01/2018 au 31/12/2023. Inclusion des nourrissons de moins de 3 mois ayant consulté aux urgences pour une pyélonéphrite aiguë ayant bénéficié de ponctions lombaires. Objectif principal : nombre de méningites retrouvées dans cette population. Objectifs secondaires : comparaison des données cliniques et paracliniques de cette population par rapport à l’ensemble des nourrissons ayant eu une ponction lombaire ou non et par rapport aux nourrissons ayant présenté une méningite ou non.
Résultats : 548 nourrissons de moins de 3 mois ont été inclus. 173 (32%) enfants ont bénéficié d’une ponction lombaire et parmi eux 10 ont présenté une méningite dont 2 bactériennes. Ces 2 nourrissons avaient moins de 28 jours et le diagnostic bactériologique retrouvait un Streptocoque agalactiae. Les paramètres associés à la réalisation d’une ponction lombaire étaient l’âge, les signes d’hypoperfusion, la CRP et la PCT. Le principal paramètre associé à la présence d’une méningite étaient les signes d’hypoperfusion.
Conclusion : Dans la population analysée, on retrouvait 1,3% de méningites chez les nourrissons de moins de 3 mois atteint de pyélonéphrite aiguë dont seulement 0,36% de méningites bactériennes qui ne concernent que des infections néonatales bactériennes tardives. Les deux cas de méningites bactériennes présentent un tableau d’infection bactérienne invasive avec bactériurie d’élimination avec un diagnostic final de pyélonéphrite discutable. Des études complémentaires restent néanmoins nécessaires pour étendre les résultats et perfectionner les algorithmes décisionnels.
Aucun
Yoann LE COSSEC (Saint Brieuc), Gaëlle BURY, Patrick PLADYS, Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Tommaso DE GIORGIS
16:14 - 16:21
#44090 - FC163 Epidémies de bronchiolite des hivers 2022 et 2023 au Centre Hospitalier de Chalon-sur-Saône. Impact de la vaccination accessible en 2023.
FC163 Epidémies de bronchiolite des hivers 2022 et 2023 au Centre Hospitalier de Chalon-sur-Saône. Impact de la vaccination accessible en 2023.
Introduction : Les épidémies de bronchiolite sont responsables de nombreuses consultations aux urgences pédiatriques et d’hospitalisations. L’objectif du travail était de comparer l’épidémie de bronchiolite de l’hiver 2022 (H22), particulièrement virulente et concomitante de la levée des restrictions dues au Covid19, à celle de l’hiver 2023 (H23), en évaluant l’impact d’une vaccination par le Nirsevimab (Beyfortus®) vaccin disponible à l’été 2023.
Méthode : Cette étude observationnelle, monocentrique et rétrospective, a inclus tous les nourrissons de moins de 24 mois ayant consulté aux urgences de notre hôpital entre le 15/09/23 et le 28/02/24 (H23) et entre le 15/09/22 et le 28/02/23 (H22), pour lesquels le diagnostic de bronchiolite ou asthme a été porté (codage CIM-10). Une analyse comparative des caractéristiques des nourrissons H23 et H22 a été réalisée. L’impact du Nirsevimab chez les nourrissons H23 a été évalué. L’analyse comparative entre les groupes a été réalisée par un test du Chi-2
Résultats : L’âge moyen des enfants H23 (n=408) et H22 (n=494) était de 7,8 ± 5,2 mois et 6,2 ± 4,7 mois (p<0,001), respectivement. L’asthme était plus fréquent chez les nourrissons H23 que les nourrissons H22 (27,5% vs. 14,6%, p < 0,001). Un agent pathogène était détecté chez 191 enfants H22 et 116 enfants H23, dont le VRS dans 89% et 94% des cas, respectivement (p=0,14). Les critères de gravité étaient moins fréquents en H23 qu’en H22, avec un moindre recours à l’oxygénothérapie (8,6% vs. 12 %, p=0,014), un moindre recours à la ventilation en pression positive (7,3% vs. 11,3%, p=0,014) et à la nutrition entérale (12,5% vs. 22,3%, p< 0,001). De plus, la durée d’hospitalisation était plus courte entre H23 et H22 (respectivement 2 ± 3,3 jours vs. 1,1 ± 2,2 jours, p<0.001). Environ 14% des enfants H23 consultant aux urgences avaient reçu le Nirsevimab. Les caractéristiques démographiques étaient comparables entre les nourrissons vaccinés et non vaccinés. Aucune différence concernant la gravité de la bronchiolite ou le taux d’hospitalisation n’a été retrouvée.
Conclusion : L’épidémie H23 a semblé moins virulente que celle de H22. Cela pourrait s’expliquer en partie par le fait que les enfants étaient plus âgés en H23. Néanmoins, l’effet protecteur de la vaccination disponible à H23 n’a pu être clairement établi dans notre travail.
Aucun
Pierre DOUET (DIJON), Michel FRANCOISE, Cindy TISSIER, Maxime GONNOT, Frédéric HUET, Pascal INCAGNOLI, Patrick RAY
16:21 - 16:28
#44110 - FC164 Analyse Rétrospective des Tendances des Presentations Psychiatriques aux Urgences Pediatriques d'Auxerre Avant, Pendant et Après les Restrictions Liées à la Pandemie de COVID-19.
FC164 Analyse Rétrospective des Tendances des Presentations Psychiatriques aux Urgences Pediatriques d'Auxerre Avant, Pendant et Après les Restrictions Liées à la Pandemie de COVID-19.
Introduction
La pandémie de COVID-19 a suscité des préoccupations majeures sur la santé mentale des jeunes, avec une hausse des troubles psychiatriques. Cette étude analyse les proportions et la typologie des consultations psychiatriques pédiatriques aux urgences de l’hôpital d’Auxerre durant les six premiers mois des années 2020, 2022 et 2024, pour évaluer l’impact de la pandémie sur ces présentations.
Méthodes
Étude rétrospective, basée sur les données extraites du logiciel ASUR. Tous les patients pédiatriques (0-18 ans) ont été inclus, à l'exception des cas traumatiques dirigés vers les urgences adultes. Les diagnostics psychiatriques ont été codés selon la CIM-10, comprennent les troubles mentaux (F00-F99), symptômes émotionnels (R45), anorexie (R63) et intoxications volontaires (T36-T50, T51, exclusion intoxications accidentelles). Pour chaque période, les volumes totaux, proportions psychiatriques, diagnostics spécifiques et taux d’hospitalisation ont été analysés. Les analyses statistiques comparent les proportions (en utilisant un test t) et tendances entre les trois périodes.
Résultats
Entre 2020 et 2024, le volume total de consultations psychiatriques pédiatriques a augmenté, passant de 106 cas en 2020 (sur 4 756 patients, soit 2,23 %) à 188 cas en 2022 (sur 8 350 patients, soit 2,25 %), puis à 184 cas en 2024 (sur 9 162 patients, soit 2,01 %). Les proportions de consultations psychiatriques n’ont pas montré de différences significatives entre 2020 et 2024 (p = 0,15). Les idées suicidaires sont passées de 6 cas en 2020 à 50 cas en 2022 (+733 %) avant de diminuer à 40 cas en 2024 (-20 %). Les intoxications volontaires ont augmenté de 23 cas en 2020 à 31 en 2022 (+34,8 %), atteignant 47 cas en 2024 (+51,6 %). Les épisodes dépressifs ont progressé de 11 cas en 2020 à 29 en 2022 (+163,6 %), puis à 42 en 2024 (+44,8 %).
Les taux d’hospitalisation psychiatrique sont restés globalement stables au fil des années, avec une médiane de 47,3 % en 2020 (IQR : 21,7 %), de 47,9 % en 2022 (IQR : 11,1 %), et une diminution à 43,2 % en 2024 (IQR : 11,8 %). Ces variations ne sont pas statistiquement significatives (p > 0,05).
Conclusion
Malgré l’absence d’une augmentation significative des proportions globales de cas psychiatriques, l’aggravation de diagnostics tels que les idées suicidaires, intoxications et dépressions souligne une vulnérabilité accrue des jeunes. Ces résultats justifient un renforcement des ressources en santé mentale pour cette population.
Aucun
Ilinca-Maria ROMOCEA (Dijon), Cristian TEREC, Bertrand SOTO
16:28 - 16:35
#44134 - FC165 L'enfant polytraumatisé au CHU de Strasbourg : état des lieux et évolutions sur 10 ans, de 2012 à 2022.
FC165 L'enfant polytraumatisé au CHU de Strasbourg : état des lieux et évolutions sur 10 ans, de 2012 à 2022.
Introduction : La prise en charge d’un enfant polytraumatisé est un évènement rare, mais potentiellement grave. Les études françaises concernant les polytraumatismes pédiatriques sont rares et souvent anciennes La connaissance des particularités de l’enfant polytraumatisé ainsi que l’organisation des filières spécifiques à l’enfant sont les deux maillons essentiels à l’optimisation de cette prise en charge. Ainsi, il nous est apparu intéressant de réaliser un état des lieux de la prise en charge des enfants polytraumatisés dans notre CHU sur une période de 10 ans et plus particulièrement l’effet de la mise en place d’une évaluation par grade selon le score de TRENAU à partir de 2017.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective mono centrique incluant tous les patients de moins de 18 ans admis au déchocage pédiatrique sur une période de 10 ans, du 01/01/12 au 31/12/22.
Résultats : 168 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 9 ans et 6 mois et 70% (n=114) des patients étaient des garçons. Les mécanismes lésionnels les plus fréquents étaient les accidents de la voie publique (AVP) dans 58% des cas, les chutes dans 35% avec un taux plus élevé de chutes sur la période 2017-2022 que 2012-2016 (41% vs 29%). Les chutes représentaient le mécanisme lésionnel le plus fréquent chez les enfants âgés de 0 à 5 ans (55%). En 2017 a été instaurée la gradation des patients en grades A, B ou C. Sur 88 patients pour la période 2017-2022, 35% étaient des grades A, 27% des grades B et 38% des grades C avec une évolution vers la diminution des grades C en 2022. 51% des patients ont présenté un traumatisme crânien. 77% des patients ont été hospitalisés au moins 1 jour en réanimation. 13 patients (9,4%) sont décédés. Les analyses uni- et multivariées ont montrés que le PTS est un indicateur significatif de la survenue du décès.
Conclusion : L’épidémiologie des enfants polytraumatisés évaluée dans notre centre est globalement similaire aux données nationales. La gradation des patients en 2017 a permis une meilleure évaluation de la gravité du patient, et donc probablement une meilleure prise en charge des enfants traumatisés graves. Le PTS est un score largement sous utilisé en pratique courante alors que sa réalisation de manière systémique aiderait le clinicien à l’évaluation de la gravité du patient.
Aucun
Quentin BALL (Strasbourg), Claire BOPP, Eric BAYLE, François WEILL, Pierrick LE BORGNE
16:35 - 16:42
#44146 - FC166 Compliance aux recommandations de ventilation manuelle pédiatrique lors d'arrêt cardiaque extrahospitalier pris en charge par des secouristes professionnels, étude de simulation sur mannequin.
FC166 Compliance aux recommandations de ventilation manuelle pédiatrique lors d'arrêt cardiaque extrahospitalier pris en charge par des secouristes professionnels, étude de simulation sur mannequin.
Objectif: Le but était d’évaluer en simulation la conformité des secouristes professionnels aux recommandations actuelles de ventilation au masque facial au cours de la prise en charge d’un arrêt cardiaque pédiatrique extrahospitalier.
Matériel et Méthodes: Evaluation sur mannequin pédiatrique réaliste simulant un enfant de 2-3 ans (14 kg). Les secouristes réalisaient un scénario de 4 minutes alternant 15 compressions-2 ventilations. Un ballon autoremplisseur associé à un dispositif de monitorage enregistrait le volume insufflé (Vi), volume courant(Vt), temps d’insufflation(Ti), temps d'expiration(Te), volume et taux de fuite au masque facial. Les valeurs étaient masquées aux utilisateurs. Critère principal: taux de ventilations respectant le Vt recommandé (6-8 ml/kg). Statistiques: modèle mixte généralisé avec effet aléatoire.
Résultats: Sur 1 mois (2023), 28 secouristes (âge médian 26 ans[22-32], expérience professionnelle 5,5 ans[2-10]) ont réalisé 619 manœuvres ventilatoires parmi lesquelles 13% respectaient le Vt recommandé; 25% des Vt étaient <6 ml/kg et 62% étaient >8 ml/kg. Les valeurs médianes (espace interquartile) des Vi, Vt et fuites sont en Figure 1. Le taux de fuites au masque facial était de 11% [4-19%]. Les Ti et Te étaient respectivement de 758 [560-1019] millisecondes (ms) et 326 [254-385] ms.
Conclusion: L'intégration d’un monitorage avec feedback en temps réel des paramètres ventilatoires s'avère nécessaire au-delà de la formation initiale et continue.
Aucun
Sabine LEMOINE (Paris), Alexandre PETERMANN, Bruno TASSART, Marina SALOME, Benoît FRATTINI, Justin LISCIA, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
16:42 - 16:49
#44182 - FC167 Difficultés et besoins dans la prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières par les médecins urgentistes du SAMU/SMUR X.
FC167 Difficultés et besoins dans la prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières par les médecins urgentistes du SAMU/SMUR X.
Difficultés et besoins dans la prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières par les médecins urgentistes du SAMU/SMUR X
DELECRIN J., PETITPREZ M., TCHIDJOU KUEKOU H., MAIZEL J., GHAZALI A., LESIEUR E.
Introduction : Un SMUR pédiatrique offre une prise en charge optimale des urgences vitales pédiatriques extrahospitalière, mais leur faible disponibilité́ rend ces urgences inhérentes à l'activité́ des médecins urgentistes. Cette étude a exploré leurs difficultés et besoins dans la gestion des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières. Elle visait également à déterminer leur ressenti face à̀ ces interventions, à fournir des pistes de réflexion pour améliorer les prises en charge, et enfin, à recueillir les attentes concernant une formation spécifique.
Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés auprès des médecins urgentistes du SAMU X. L’analyse des données a suivi la méthode de la théorisation ancrée.
Résultats : 14 entretiens ont été réalisés. Une définition de l’urgence vitale pédiatrique a été donnée puis les médecins ont abordé la fréquence et les caractéristiques des interventions pédiatriques. Les difficultés rencontrées se résumaient par un nombre limité de sorties réduisant l’expérience ; la gestion des posologies et le manque d'automatismes ; le fort caractère émotionnel de ces interventions de SMUR ; et enfin, la gestion de la famille et de l’enfant. Les besoins des médecins incluaient une poursuite de la sensibilisation et éducation de la population ; une formation des soignants axée sur la gestion de ces prises en charge complexes. Une formation spécifique à la prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalière a été unanimement considérée comme un moyen de progression, d’amélioration et de sécurisation de ces interventions.
Conclusion : Par sa méthodologie innovante, cette étude a permis d’identifier les besoins et difficultés des médecins urgentistes, au plus près « du terrain » et accompagnera la création d’une formation spécifique des professionnels de santé (Diplôme universitaire/Diplôme interuniversitaire). Ces résultats concordent avec d’autres travaux en France et à l’international. La prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières fait partie de l’exercice de la Médecine d’Urgence.
Mots-clés : SMUR pédiatrique, Médecine d’urgence, SAMU-SMUR, Formation
Aucun
Jérôme DELÉCRIN (Amiens), Martin PETITPREZ, Hyppolite TCHIDJOU KUEKOU, Julien MAIZEL, Daniel Aiham GHAZALI, Emilie LESIEUR
16:49 - 16:56
#44197 - FC168 Facteurs de risque de paludisme asymptomatique et symptomatique chez les nourrissons vivant au Bénin. .
FC168 Facteurs de risque de paludisme asymptomatique et symptomatique chez les nourrissons vivant au Bénin. .
Introduction: Plusieurs études transversales sur les facteurs de risque (FDR) de paludisme asymptomatique. Peu d’études longitudinales en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. Notre objectif: Identifier les FDR de paludisme asymptomatique et symptomatique chez les nourrissons vivant au Bénin.
Méthodes: Etude rétrospective, multicentrique, longitudinale, à partir d’une cohorte béninoise. Les critères d’inclusion: Nourrissons vivant dans le district d’Allada, avec ou sans symptômes du paludisme, visites systématiques (12, 18, 24 mois), visites urgentes en cas de symptômes. Les paramètres recueillis: âge, sexe, utilisation d’une moustiquaire, infection à helminthes, prédiction du risque d’infection palustre, infection intermédiaire lors des visites systématiques (infection entre les visites systématiques), infection intermédiaire lors des visites urgentes (infection entre les visites urgentes), infection semestrielle (infection lors des visites systématiques). Le critère de jugement principal: L'infection semestrielle. 4 groupes selon l’infection semestrielle: « négatif » : absence de paludisme ; « infection submicroscopique » : infection asymptomatique avec PCR positive / goutte épaisse (GE) négative ; « infection microscopique asymptomatique » : infection asymptomatique avec GE positive ; « infection microscopique symptomatique » : infection symptomatique avec GE positive. Analyses statistiques: Régression multinomiale (univariée puis multivariée) avec effets mixtes.
Résultats: 345 nourrissons inclus. Analyses multivariées: l’âge ≥ 18 mois augmentait le risque d’infection microscopique asymptomatique. Plus la prédiction du risque d’infection palustre était elevée, plus le risque d’infection submicroscopique et microscopique (asymptomatique et symptomatique) était élévé. Le sexe masculin, la co-infection avec helminthes, l’infection intermédiaire lors des visites systématiques augmentaient également le risque d’infection submicroscopique et microscopique (asymptomatique et symptomatique). L’utilisation d’une moustiquaire et l’infection intermédiaire lors des visites urgentes diminuaient le risque d’infection submicroscopique et microscopique (asymptomatique et symptomatique).
Conclusion: Les FDR des infections palustres asymptomatiques et symptomatiques chez les nourrissons étaient: la prédiction élévée du risque d’infection, le sexe masculin, la co-infection avec helminthes, l’infection intermédiaire lors des visites systématiques.
Aucun
Sally Oceane MINKA (Paris), Gilles COTTRELL, Fadi Hillary MINKA, Andre GARCIA
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"Jeudi 05 juin"
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FC22
16:00 - 17:00
Flash communications
Psychiatrie et addictologie en structure d'urgences
Addictologie, Psychiatrie
Modérateur :
Nathalie PRIETO (médecin) (Lyon)
16:00 - 16:07
#44159 - FC169 Identification des facteurs de risques de pathologie nécessitant une prise en charge spécifique chez les patients avec un motif de consultation psychiatrique aux urgences du CHU de Toulouse en 2022.
FC169 Identification des facteurs de risques de pathologie nécessitant une prise en charge spécifique chez les patients avec un motif de consultation psychiatrique aux urgences du CHU de Toulouse en 2022.
Introduction : la pratique systématique d’un bilan somatique chez les patients avec un motif de consultation psychiatrique aux urgences entraîne une augmentation des délais moyens de séjour et de premier contact avec le psychiatre. L’objectif principal de notre étude était de mesurer la prévalence de patients nécessitant une prise en charge spécifique non psychiatrique et d’identifier les facteurs des risques associés.
Matériel et Méthode : étude rétrospective, monocentrique, réalisée de janvier à décembre 2022 au CHU de Toulouse sur les patients admis pour motif psychiatrique en service d’urgence et bénéficiant d’un bilan somatique. Les caractéristiques des patients ainsi que les résultats des examens complémentaires ont été récupérés à partir du compte rendu des urgences. Une prise en charge spécifique non psychiatrique était définie par une hospitalisation dans un secteur non psychiatrique ou la nécessité d’un traitement chirurgical ou médical non psychiatrique pendant le passage aux urgences. Puis, nous avons réalisé une régression logistique de facteurs associés.
Résultats : 802 patients ont été inclus parmi lesquels 9% nécessitaient une prise en charge spécifique (infectieuse, toxicologique, neurologique). Les facteurs de risque identifiés sont : l'âge, l'hyperthermie, les anomalies de l’examen clinique et les antécédents médicaux.
Conclusion : une validation permettrait de guider par l’interrogatoire et l’examen clinique la réalisation d'examens complémentaires.
Aucun
Eva BRILLANT (Toulouse)
16:07 - 16:14
#44335 - FC170 Prédiction de l'agressivité des patients envers le personnel soignants aux urgences par l'utilisation du Brøset Violence Checklist.
FC170 Prédiction de l'agressivité des patients envers le personnel soignants aux urgences par l'utilisation du Brøset Violence Checklist.
Introduction : L'augmentation de la fréquence des violences envers les soignants est une préoccupation croissante depuis plusieurs années. Leur impact négatif est important tant pour le personnel que pour les services d'urgences qu'elles désorganisent. Les urgences représentent le 2ème secteur le plus touché par ces violences, mais il n’y existe pas de dispositif utilisé en routine pour prédire le risque de violence. Le Brøset Violence Checklist (BVC), mis au point par Woods et Almvik en psychiatrie, repose sur 6 items : confusion, irritabilité, agitation, menaces verbales, menaces physiques, attaque d’objet. Il a déjà été évalué dans quelques services d’urgence avec des résultats prometteurs. Ce travail a pour objectif d’évaluer les performances du score BVC pour la prédiction, à l’admission du patient, d’un passage à l’acte agressif aux urgences.
Matériel et méthode : Par une étude prospective, observationnelle et monocentrique, nous avons évalué la validité externe du BVC pour prédire le risque de violence chez les patients consultant aux urgences de la Pitié-Salpêtrière de février à juin 2024. Le risque de violence de chaque patient était évalué à l’admission par l'infirmier d'accueil et par un médecin. Les comportements violents des patients étaient signalés par le personnel soignant via un registre des agressions dans le service. Les antécédents psychiatriques, l’intoxication alcoolique, l’usage récréatif de drogues, le motif de consultation étaient également recherchés. Les scores BVC médical et paramédical de chaque patient ont été comparés pour analyser l’accord inter-évaluateurs.
Résultats : Le BVC semble corrélé au risque de violence chez les 690 patients évalués dans cette étude. Un BVC = 1 indique un risque d’agression de 10.8%. 100% des patients ayant un score de BVC = 4, 5 ou 6 ont présenté un comportement agressif. La fréquence d’agression verbale et/ou physique chez les patients ayant un BVC = 0 est de 0.2%, (CI [0.0%-0.9%]). Pour 94.5% des évaluations, les scores BVC des évaluateurs concordaient. L’intoxication alcoolique ou aux drogues récréatives, les antécédents et le motif de consultation psychiatriques semblent être associés à un risque de violence augmenté.
Conclusion : Le BVC semble être corrélé positivement au risque d’agressivité des patients consultant aux urgences et ses caractéristiques en font un outil adapté à ce contexte. Il pourrait être utilisé pour prévenir les violences commises par les patients envers les soignants.
Aucun
Adam EL MELALI (Paris), Clémentine CASSARD, Pierre CATOIRE
16:14 - 16:21
#44347 - FC171 Optimisation de l’accès aux soins intensifs par règle décisionnelle chez les patients admis pour intoxication médicamenteuse volontaire.
FC171 Optimisation de l’accès aux soins intensifs par règle décisionnelle chez les patients admis pour intoxication médicamenteuse volontaire.
Introduction : L’intoxication médicamenteuse volontaire (IMV) est un motif d’admission aux urgences fréquent. Bien que la mortalité globale soit faible, l’identification des patients à risque de complications est difficile. A notre connaissance, aucun score ou protocole ne permet d’identifier efficacement chez ces patients ceux à risque de dégradation clinique et nécessitant une admission en unité de soins intensifs (USI). La règle COBRA, plus récente, prend en compte 3 défaillances d’organe cibles ainsi que des critères de conduction cardiaque. Elle prédit avec une excellente valeur prédictive négative (VPN) la non-nécessité d’intervention thérapeutique intensive dans les suites d’une IMV. L’objectif de cette étude a été d’évaluer les performances de ce score dès H3 de prise en charge pour prédire la non-admission en USI.
Méthodes : Etude observationnelle rétrospective réalisée dans un CHU sur une période de 14 mois. Etaient incluses les personnes de 18 ans et plus admis aux urgences pour une IMV. Ont été exclus les patients intubés en préhospitalier, intoxiqués par des formes galéniques LP, des toxiques lésionnels, de l’alcool seul, du paracétamol seul ou lors d’une association à une tentative de suicide lésionnelle. Le critère de jugement principal était la VPN du score COBRA pour prédire la non-admission en USI à H3. Les objectifs secondaires incluaient l’évaluation des performances diagnostiques du score à H0 et H6, la mortalité et le nombre d’interventions thérapeutiques réalisées sur ces patients
Résultats : 528 patients ont été évalués et 132 inclus et répartis en 2 groupes. 22 patients (16,7 %) faisaient partie du groupe admis en USI. La population était majoritairement féminine (65 %), avec un âge médian de 40,5 ans [25 ; 51,25]. Aucune différence démographique significative n’a été observée entre les 2 groupes. Parmi les patients admis en USI, 9 ont nécessité une ventilation mécanique et 1 un support vasopresseur. La VPN du score COBRA à H3 était de 96,7 % (IC 95% [88,6 ; 99,1]). Elle était de 89,5 % (IC 95% [68,5 ; 97,1]) à H0 et 97,1 % (IC 95% [82,8 ; 99,6]) à H6. Une surveillance neurologique seule a concerné 17 patients (12,9 %). Sur 51 interventions relevant des USI, 14 (27,5 %) ont finalement été réalisées aux urgences. La mortalité globale était nulle.
Conclusion : Le score COBRA à H3 pourrait permettre d’exclure la nécessité d’une admission en USI chez les patients admis aux urgences pour IMV.
aucun
Marina ESTEVES (Poitiers), Raphaël COUVREUR, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
16:21 - 16:28
#44365 - FC172 Devenir des demandes d’hospitalisation sous contrainte dans un département qui est un désert médical. DEV-HSC.
FC172 Devenir des demandes d’hospitalisation sous contrainte dans un département qui est un désert médical. DEV-HSC.
Introduction
Notre département est marqué par une forte précarité. C’est un désert médical, en particulier dans le domaine psychiatrique. Dans ce contexte, notre SAMU - Centre de Réception et de Régulation des Appels du 15 (CRRA) est fréquemment sollicité pour des problèmes psychiatriques aigus et des demandes d’hospitalisation sous contrainte (HSC).
Objectif : évaluer si ces demandes aboutissent à une hospitalisation effective en psychiatrie.
Méthodes
Étude rétrospective, monocentrique, descriptive réalisée sur l’année 2023.
Inclusion : dossiers de régulation médicale (DRM) concernant explicitement une HSC (recherche par mot clé).
Exclusion : motifs non psychiatriques & troubles cognitifs sévères.
Paramètres : dossier de régulation et suivi du patient : HSC (SPDT, SPPI, SPDRE), hospitalisation, retour à domicile, fugue.
Critère de jugement : taux de demande d’HSC aboutissant à une HSC.
Résultats
Sur 4.654 DRM à motif psychiatrique, 213 (0,5%) concernaient explicitement une demande d’HSC : 133 (62%) homme et 80 (38%) femmes, d’âge moyen : 40±12 ans.
69 (32%) patients ont finalement été hospitalisés sous contrainte : 61 SPDT, 3 SPPI, 3 librement et 2 SPDRE.
Dans 114 (54%) cas le patient était adressé aux urgences de l’hôpital de secteur.
L’HSC a été effectuée après intervention d’un médecin sur place dans 18 (8%) cas, des pompiers dans 67 (31%) cas, d’une ambulance privée dans 46 (22%) cas et avec concours de la police dans 58 (28%) cas.
Dans 38 (18%) cas la demande avait été annulée par l’appelant, dans 31 (15%) cas le médecin régulateur avait dispensé un conseil téléphonique.
Conclusion
Près d’un tiers des appels pour HSC se soldait par une HSC. Dans près de la moitié des cas le patient n’était pas vu par un médecin en pre ou intra-hospitalier.
Aucun
Cécile ABOU-ABBAS (Bobigny), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Charlotte ORSINI, Lisa WEISSLINGER, Noémie AYACHE, Frédéric LAPOSTOLLE, Xavier JEGOUZO
16:28 - 16:35
#44368 - FC173 Impact d’un protocole de dépistage, intervention brève et aide au sevrage tabagique dans trois services d’urgences : étude pilote contrôlée randomisée PROSCEED.
FC173 Impact d’un protocole de dépistage, intervention brève et aide au sevrage tabagique dans trois services d’urgences : étude pilote contrôlée randomisée PROSCEED.
Introduction : Pour réduire la prévalence élevée du tabagisme en France, une aide au sevrage peut être proposée dans divers lieux de soin, dont les services d’urgence qui pourraient initier le sevrage chez de nombreux patients, en utilisant une approche adaptée à leur forte affluence. Cette étude pilote a évalué la faisabilité et l’efficacité d’un protocole d’aide au sevrage associant dépistage, intervention brève, initiation d’un traitement de substitution par la nicotine puis suivi en tabacologie (« Screening, Treatment Initiation and Referral »).
Matériel et méthodes : Etude pilote randomisée contrôlée dans trois services d’urgences. Les participants étaient des fumeurs actifs adultes consultant aux urgences. Tous les patients inclus recevaient une brochure sur l’arrêt du tabac. Les patients du groupe intervention recevaient en plus, une intervention brève, des patchs de nicotine adaptés à leur niveau de dépendance et étaient adressés en consultation de tabacologie à 7 jours, un mois et trois mois après l’inclusion. Le critère de jugement principal était double : proportion de patients ayant participé aux consultations de suivi à trois mois, ainsi que la proportion de patients sevrés du tabac à 3 mois, évaluée par un questionnaire. Avec un taux de sevrage estimé à 5% (groupe contrôle) et à 15% (groupe STIR), 152 patients devaient être inclus.
Résultats : 146 patients ont été inclus (âge moyen 42 ans +14.7, 31% de femmes), avec un tabagisme depuis 23 ans ±14.1 en moyenne. Ils considéraient que leur visite aux urgences était en lien avec le tabac dans 38% des cas, et le tabac avait déjà été à la source de difficultés de santé, sociales ou financières pour 85%, 21% et 43% d’entre eux. A 3 mois, 61% (45/74) des patients du groupe intervention ont eu une consultation de suivi versus 65% (47/72) dans le groupe contrôle (différence : -4.5% ( -20.8 ; 11.4)). En intention de traiter, la proportion de patients sevrés à 3 mois était de 12,2% (9/74) dans le groupe intervention comparé à 12,5% (9/72) dans le groupe contrôle (différence -0,3% ; IC95% [-16,8 ; 15,5]).
Conclusion : La proportion de patients suivis à 3 mois suggère une faisabilité modérée. Il n’a pas été mis en évidence d’efficacité d’une intervention brève aux urgences sur le sevrage tabagique à 3 mois.
aucun
Anne-Laure PHILIPPON (Paris), Laurence DI CICCO, Caroline DESCHAR, Caroline BLANCHET, Marie-Caroline RICHARD, Alexandra ROUSSEAU, Yonathan FREUND, Judith LEBLANC
16:35 - 16:42
#44423 - FC174 Evaluation de la mise en place d’un protocole personnalisé de soin chez les patients drépanocytaires aux urgences (PPS-DRUG).
FC174 Evaluation de la mise en place d’un protocole personnalisé de soin chez les patients drépanocytaires aux urgences (PPS-DRUG).
Introduction : En raison de l’administration répétée de médicaments opiacés lors des crises vaso-occlusives, certains patients drépanocytaires développent une dépendance, entraînant une multiplication de leurs séjours aux Urgences. Afin d'y remédier, des protocoles personnalisés de soin (PPS) ont été mis en place à l’hôpital Henri Mondor (HMN) pour les patients présentant un trouble de l’usage des opiacés (TLU). Cette étude avait pour objectif d’évaluer l'impact de ces PPS sur la prise en charge des patients aux Urgences.
Méthode : Tous les patients drépanocytaires suivis en addictologie à HMN pour un TLU des opiacés et ayant un PPS depuis au moins un an ont été inclus. Deux périodes ont été comparées : l’année précédant la rédaction du PPS (phase 1) et l’année suivant sa mise en place (phase 2). Le critère d'évaluation principal était le nombre de consultations par an aux Urgences. Les critères secondaires incluaient la durée moyenne des séjours (DMS), le nombre d’admissions en réanimation et le taux de respect du PPS. La satisfaction des urgentistes a été recueillie via un questionnaire anonyme, tandis que celle des patients a été évaluée par entretien téléphonique.
Résultats : 11 patients drépanocytaires remplissaient les critères d'inclusion. Le nombre de consultations aux urgences était de 12,3 consultations par an et par patient en phase 1, et de 11,7 en phase 2. La DMS a diminué de 43 heures en phase 1 à 26,7 heures en phase 2. En phase 2, une diminution du nombre de séjours en réanimation a été observée chez 3 patients, tandis qu’il a été augmenté chez 2 patients. Le PPS a été suivi lors de 67 % des séjours. 12 cliniciens ont répondu au questionnaire : tous considéraient qu’il était bénéfique pour la santé des patients, bien que 9 aient signalé des difficultés d’application en fonction des patients. Parmi les 6 patients interrogés, seuls 2 ont déclaré ne pas connaître le PPS et ne percevoir aucun bénéfice sur leur santé.
Conclusion : Bien que la petite taille de l'échantillon et la variabilité des profils de patients limitent les conclusions, les résultats de cette étude suggèrent un impact positif des PPS sur la prise en charge des patients drépanocytaires. La majorité des urgentistes et des patients reconnaissent les bénéfices du PPS, mais une communication renforcée sur son application semble nécessaire. À terme, l'extension de ces PPS à d'autres pathologies pourrait favoriser une médecine plus individualisée et améliorer la qualité des soins.
Aucun
Lina BENDJAZIA (Paris), Christian KASSASSEYA, Elena FOIS, Loriane VIAULT
16:42 - 16:49
#44476 - FC175 Association entre les reconsultations fréquentes pour un trouble neurologique fonctionnel et un trouble psychiatrique.
FC175 Association entre les reconsultations fréquentes pour un trouble neurologique fonctionnel et un trouble psychiatrique.
Introduction :
Le trouble neurologique fonctionnel (TNF) peut souvent être associé à un trouble psychiatrique sous-jacent. De ce fait, ces patients ont tendance à reconsulter les urgences à plusieurs reprises
L'objectif de notre étude était de déterminer l'existence d'un trouble psychiatrique sous-jacent associé au TNF, afin de réduire le recours répété aux urgences.
Méthodes :
Nous avons mené une étude prospective, descriptive sur neuf mois aux urgences d’un hôpital régional. Les patients inclus étaient des adultes consentants, diagnostiqués avec un TNF selon le DSM-5.
Un suivi téléphonique à trois mois post-consultation a été effectué. Une analyse multivariée a été réalisée pour identifier les facteurs associés à un trouble psychiatrique sous-jacents.
Résultats :
Nous avons inclus 164 patients atteints de TNF. L'âge moyen des patients était de 30 ± 10 ans, avec la moitié d'entre eux âgés entre 20 et 35 ans. Les femmes représentaient 77,4% de l'échantillon. La majorité des patients étaient célibataires (59,8%), actifs professionnellement (51,8%) et avaient un niveau scolaire universitaire (43,9%). Les antécédents somatiques incluaient l'hypertension artérielle (7,9%), le trouble fonctionnel intestinal (6,1%), les pathologies neurologiques (4,3%) et l'anémie (4,3%). Parmi les antécédents psychiatriques, la dépression et le trouble anxiété généralisée étaient prédominants. Quatre-vingt-treize patients avaient une crise antérieure. Les facteurs déclenchants principaux étaient le conflit (47,6%) et le stress (45,1%). Les symptômes incluaient l'oppression thoracique (39,6%), les crises non épileptiques psychogènes (32,3%) et les troubles sensitifs (28%). Une personnalité histrionique a été notée dans 12,8% des cas. La prise en charge non médicamenteuse (repos/entretien) concernait 57,3% des patients, et 28 patients ont été référés à une consultation de psychiatrie. Le suivi de 82 patients a révélé un trouble psychiatrique sous-jacent chez 17 d'entre eux. L'analyse multivariée a identifié un seul facteur associé à ce trouble : l’existence de deux récidives de crises ou plus.
Conclusion :
Le TNF est fréquemment observé dans les services d'urgence, notamment chez les jeunes femmes célibataires. L'identification précoce des troubles psychiatriques sous-jacents est essentielle pour optimiser la prise de charge et le suivi de ces patients.
aucun
Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Manel KALLEL, Fedia EL AYECH, Yasmine GABSI, Rania HMAISSI, Ramla BACCOUCHE
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CC32
16:00 - 17:30
Conférence - Session CA SFMU
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AMS 04
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Initiation NRBC
Catastrophe SSE CUMP, Toxicologie
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), David FONTAINE (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Apport de connaissances :
• Prise en charge d’une victime intoxiquée par un toxique de guerre (Neurotoxiques
organophosphorés, vésicants, agents cyanés, suffocants, …) :
o Comment identifier le toxique ?
o Principes de prise en charge initiale
Partie pratique :
• Savoir revêtir une tenue de protection NRBC
• S’entrainer à la réalisation de gestes techniques simples en tenue de protection (intubation, VVP,
préparation de drogues)
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Salles 221-222-223 |
18:00 |
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AGSFMU
18:00 - 20:00
Assemblée Générale SFMU
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