Mercredi 04 juin |
08:45 |
"Mercredi 04 juin"
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CM23
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Traumatologie grave
Etat de choc, Organisation SAMU/SMUR, Qualité, Réseau de santé, Traumatologie, Triage
Modérateurs :
Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Un patient traumatisé grave c'est plus qu'un garrot et de l'acide tranexamique, c'est une gestion globale. Passez au niveau supérieur en venant écouter des orateurs experts !
08:45 - 09:07
Comment bien les orienter ?
Francois-Xavier AGERON (Médecin associé) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
09:07 - 09:29
Implication des urgentistes dans les réseaux de traumatologie.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
09:29 - 09:51
Je prends le temps de faire quels gestes en pré-hospitalier ?
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13
Place des aides cognitives.
Julien GALANT (adjoint) (Conférencier, Marseille)
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Amphi Bleu |
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"Mercredi 04 juin"
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CLM01
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Des Urgences sans tension
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Autre, Etat de choc, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Traumatologie
Modérateurs :
Matthieu COUDREUSE (RPPS 10002828225) (Bayonne), Peter JONES (Pédiatre) (Paris)
08:45 - 08:55
#43863 - CP001 Impact de la réanimation cardio-pulmonaire assistée par citoyen sauveteur sur le pronostic neurologique des arrêts cardiaques extra-hospitaliers.
CP001 Impact de la réanimation cardio-pulmonaire assistée par citoyen sauveteur sur le pronostic neurologique des arrêts cardiaques extra-hospitaliers.
Introduction
Plus de 45 000 d’ACR extrahospitaliers surviennent chaque année en France. Une RCP précoce améliore le pronostic. Le délai moyen d’arrivée des premiers secours étant de 13 min en moyenne, des applications permettant d’alerter des CS à proximité ont été déployées sur le territoire afin de réduire ce délai. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de la RCP par CS sur le pronostic neurologique à un mois des ACR récupérés.
Matériel et méthodes
Nous avons réalisé une étude rétrospective dans 3 SAMU utilisant l’application SAUV Life, et avons inclus les adultes victimes d’un ACR de novembre 2018 à décembre 2023. Nous avons comparé le devenir des patients ayant ou non bénéficié de l’intervention de CS. Le critère de jugement principal était un état neurologique favorable défini par un Cerebral Performance Category ≥ 2 à un mois de l’ACR.
Résultats
Nous avons analysé 170 ACREH avec RACS soutenue, dont 27 (16%) ont bénéficié de l’intervention d’au moins 1 CS. Les 2 groupes étaient comparables. A un mois, la proportion de patient avec un pronostic neurologique favorable (16 [59%] vs 32 [22%] ; aOR 5,4 IC95% 2,3-13,5 ; p=0,0002) (Figure 1) et la survie (59% vs 28% ; p=0,002) étaient plus élevées dans le groupe CS.
Conclusion
L’utilisation de dispositifs d’alerte des CS par les SAMU diminue le temps d’initiation de la réanimation, et permettrait d’améliorer le pronostic neurologique et la survie des ACREH.
Maxime SERENO (Poitiers), Raphaël COUVREUR, Mathieu VIOLEAU, Nicolas MARJANOVIC, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ
08:55 - 09:05
#44080 - CP002 Accessibilité des défibrillateurs automatisés externe : choquante insuffisance !!! Etude ARLOD2.
CP002 Accessibilité des défibrillateurs automatisés externe : choquante insuffisance !!! Etude ARLOD2.
Introduction
Le parc français de défibrillateurs automatisés externes (DAE) est estimé 500.000. Depuis 2018, les exploitants ont une obligation de déclaration. La base nationale Géo’DAE (créée en 2020, gérée par la Direction Générale de la Santé) recense les DAE. Elle doit permettre aux citoyens un accès facile et rapide aux DAE.
Objectif : faire le bilan de l’accessibilité des DAE au 15 octobre 2024.
Méthodes
Analyse des données de Géo’DAE.
Paramètres étudiés : nombre de DAE enregistrés, localisation des DAE (intérieur vs extérieur), accès libre, accès H24, accès 7 jours sur 7.
Critère de jugement principal : taux estimé de DAE accessibles H24, 7 jours sur 7.
Résultats
138.608 DAE enregistrés, soit environ 28% du parc national.
27.614 (20%) DAE en extérieur et 110.994 (80%) en intérieur.
90.714 (65%) en accès libre ; 27.759 (20%) accessibles H24 et 35.102 (25%) accessibles 7 jours sur 7.
26.833 (19%) DAE accessibles H24, 7 jours sur 7 dont 20.227 (73%) pour ceux en extérieur et 6.606 (6%) en extérieur (Figure).
Conclusion
L’accessibilité des DAE est notoirement insuffisante (19%) notamment pour les 80% de DAE en intérieur (6%) ! La base Géo’DAE est très insuffisamment renseignée (28%). Or, son exhaustivité est une condition sine qua non à un accès rapide à la défibrillation pour la population.
Aucun
Bruno THOMAS-LAMOTTE (PARIS), Nordine BENAMEUR, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
09:05 - 09:15
#44008 - CP003 Revue systématique de la littérature internationale sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier.
CP003 Revue systématique de la littérature internationale sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier.
Introduction : L’arrêt cardiorespiratoire extrahospitalier (ACEH) a une survie mondiale à J+30 de 8 %, avec des disparités connues selon les pays. Malgré un consensus mondial, chaque pays applique différemment la chaîne de survie, pourtant essentielle pour améliorer les chances de survie des patients en ACEH. L’objectif principal était de décrire, dans le monde, la prise en charge de l’ACEH effectuée jusqu’à l’arrivée des secours.
Matériel et méthode : Cette revue systématique analysait les données issues de la littérature décrivant les pratiques des 51 pays signataires de l’ILCOR, selon les directives PRISMA 2020. Basée sur des études observationnelles tirées des bases Embase, MEDLINE et Web of Science, publiées entre 2018 et 2023, elle étudiait l’épidémiologie, l’initiation de la réanimation cardiopulmonaire (RCP), l’assistance régulée (DA-CPR), l’utilisation d’un défibrillateur (DEA) et l’intervention des secours ou des citoyens.
Résultats : Sur 6437 études identifiées, 17 ont été retenues, représentant 40 des 51 pays signataires de l’ILCOR. L’ACEH survenait majoritairement chez les hommes et à domicile. La survie mondiale à J+30 était de 11 % [0 % ; 19 %] ; la RCP était réalisée dans 49 % des cas [6 % ; 100 %] et un DEA était utilisé dans 1,8 % des cas [0,8 % à 9 %]. Le DA-CPR et les citoyens secouristes semblaient être présents de manière ubiquitaire à travers le monde, mais aucune étude n’évoquait le taux de formation de la population aux premiers secours. Les compétences des secours varient selon les pays, beaucoup reposant sur des paramedics formés au support avancé (ALS), par opposition à la France, où les interventions étaient réalisées par des médecins du SMUR. En France, la survie globale et CPC 1-2 étaient respectivement de 5 % et 4 %, avec une réponse médicale sur place et des tentatives de réanimation plus fréquentes qu’au Canada, qui affichait une survie globale de 10 %. L’absence de données de pays majeurs comme la Chine ou l’Irlande, non signataires de l’ILCOR, induisait un potentiel biais d’information.
Conclusion : Les pratiques et la collecte de données sur l’ACEH avant l’arrivée des secours sont hétérogènes, rendant les comparaisons peu fiables. La création d’un registre international unique permettrait de standardiser ces données. Malgré un consensus des pratiques international, des recherches futures devront harmoniser ces données pour comparer les pratiques et standardiser les interventions.
Aucun
Kevin HEURTAUX (Amiens), Daniel Aiham GHAZALI, Raphael VIGOT, Florian CANU, Michel SLAMA, Emilie LESIEUR
09:15 - 09:25
#44314 - CP004 Arythmies cardiaques aux urgences : Impact pronostique des marqueurs biologiques usuels.
CP004 Arythmies cardiaques aux urgences : Impact pronostique des marqueurs biologiques usuels.
Introduction :
Certains marqueurs biologiques usuels ont montré un impact pronostique significatif dans l'évaluation des arythmies cardiaques aux urgences. Notre objectif était d’étudier l’impact pronostique des biomarqueurs usuels chez les patients avec arythmie cardiaque aux urgences.
Méthodes :
Etude prospective, réalisée sur deux ans, incluant tous les patients avec arythmie admis aux urgences. Avec recueil des données épidémio-clinique et biologiques et recherche de facteurs prédictifs de mortalité en analyse univariée puis multivariée. Nous avons étudié la valeur pronostique du taux d’hémoglobine, de créatinine sanguine, du sodium sanguin et des troponines hypersensibles. Le facteur de jugement était la mortalité intra-hospitalière.
Résultats :
Inclusion de 237 patients. L’âge moyen était de 76±7ans. Le sexe ratio était de 0,75. Les principaux antécédents étaient : L’hypertension artérielle (78,4%), les arythmies (48%), les coronaropathies (37,3%) et l’insuffisance cardiaque (16,7%). Les motifs de consultation les plus fréquents étaient : Dyspnée(37,2%), Asthénie(24,4%), douleur thoracique(16,5%), et palpitations(15,2%). Les principaux diagnostics retenus étaient l’ACFA(6,5%), une tachycardie jonctionnelle(11%) , une tachycardie atriale(3%) et une tachycardie ventriculaire(7,6%). La moyenne du taux d’hémoglobine était de 12,3±2,3 g/dL (13,6% étaient anémiques), la médiane du taux de la créatinine sanguine était de 90µmol/l [45-1357] (41,3% avaient une insuffisance rénale).Les facteurs prédictifs de mortalité en analyse univariée étaient : l’âge≥65ans (p<0,02;OR=4,09;IC95%[1,24-13,49]), l’antécédent d’accident vasculaire cérébral (p<0,001;OR=2,73;IC95%[1,22-6,1]), l’altération de l’état de conscience (p<0,01;OR=5,13;IC95%[1,38-19]), le taux d’hémoglobine (p=0,02, OR=2,9, IC95%=[1,20-7,09], le taux de créatinine (p=0,01;OR=3,48;IC95%[1,27-9,56]), la natrémie (p<0,001;OR=7,35 ;IC95%[2,82-11,67]). En analyse multivariée, les facteurs indépendants prédictifs de mortalité étaient : l’âge≥ 65ans (p=0,02), l’altération de l’état de conscience(p<0,01), le taux d’hémoglobine(p=0,007) et le taux de sodium sanguin(p=0,02). Le taux des troponines hypersensibles n’apparait pas comme facteur pronostique dans notre série.
Conclusion :
Les marqueurs biologiques usuels jouent un rôle clé dans l’évaluation pronostique des arythmies cardiaques aux urgences, permettant une stratification plus précise du risque et une orientation ciblée des décisions thérapeutiques.
aucun
Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Wiem DEMNI, Yesmine WALHA, Khaireddine JEMAI, Yasmine BENZARTI, Ibtissem KALLEL, Nour Elhouda NOUIRA
09:25 - 09:35
#44188 - CP005 Valeur pronostique du shock index combiné à la procalcitonine au cours du sepsis aux urgences.
CP005 Valeur pronostique du shock index combiné à la procalcitonine au cours du sepsis aux urgences.
Introduction : Le sepsis est motif fréquent d’hospitalisation aux urgences .L’évaluation initiale de la gravité constitue une étape indispensable. L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostic du shock index combiné à la procalcitonine (PCT) pour l’évaluation du pronostic des patients hospitalisés aux urgences pour un sepsis.
Méthode : Etude prospective et observationnelle menée sur une période de 6 mois entre janvier et juin 2024 .Inclusion des patients adultes hospitalisés aux urgences pour un sepsis. Le diagnostic de sepsis a été retenu sur une infection suspectée ou présumée associé à un SOFA score ≥2. Le dosage de la PCT a été effectué à l’admission. Le critère de jugement principal était la mortalité intra hospitalière.
Résultats : Nous avons inclus 159 patients. L’âge moyen était de 66± 31ans. Les principales comorbidités étaient (%) : le diabète (46), l'hypertension artérielle (23,8) accident vasculaire cérébral (14%). Les motifs de consultation les plus fréquents étaient (%) : l'asthénie (60) et la fièvre (51). Le taux de survenue d’un état de choc était de 3,1%. La mortalité intra hospitalière dans notre série était de 35%. Le shock index médian était de 0.80±0,32. Une valeur du shock index > 0,9 n'était pas statistiquement associée à une mortalité plus élevée (p = 0,09). L'analyse de la courbe ROC de la PCT par rapport à la mortalité a montré un AUC à 0,720, avec un seuil de 0,25 associé en analyse univariée à une mortalité plus élevée (p = 0,024). Le shock index combiné à une PCT > 0,25 ng/l était statistiquement associé en analyse uni variée et multivariée à une mortalité plus élevée (p = 0,001, OR = 3,49 ; IC [1,6 ; 7,5]).
Conclusion : Le shock index combiné à une PCT > 0,25 ng/l est un marqueur clinico biologique indépendant associé à la mortalité intrahospitaliére chez les patients admis aux urgences pour un sepsis .
aucun
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Oumeima NACEUR, Ines BELGACEM, Anissa CHAMSSI, Ines SEDGHIANI, Youssef Zied ELHECHMI, Nebiha FALFOUL
09:35 - 09:45
#43896 - CP006 Devenir des chocs septiques pris en charge par un SMUR entre un milieu urbain et milieu rural.
CP006 Devenir des chocs septiques pris en charge par un SMUR entre un milieu urbain et milieu rural.
Contexte :
Pour réduire la mortalité du choc septique, les recommandations préconisent une prise en charge thérapeutique basée notamment sur l’antibiothérapie et l’optimisation hémodynamique, ainsi que le contrôle de la porte d’entrée infectieuse dans des délais les plus brefs possibles.
Cette étude rétrospective multicentrique vise à étudier la relation entre la prise en charge en milieu urbain et en milieu rural, et la mortalité à 30 jours de patients en état de choc septique pris en charge par un SMUR.
Méthodes : De mai 2016 à décembre 2022, les patients atteints de choc septique nécessitant l’intervention d’un SMUR ont été analysés rétrospectivement. Pour évaluer la relation entre la prise en charge en milieu urbain (Paris et Toulouse) vs milieu rural (Castres, La Martinique, Orléans) et la mortalité à 30 jours, une régression logistique multivariée avant puis après appariement par score de propension basée sur l’Inverse Probability Treatment Weighting (IPTW) a été réalisée.
Résultats : Parmi les 587 patients inclus, les infections pulmonaires, urinaires et digestives suspectées étaient la cause du sepsis dans 42%, 26% et 17%. La mortalité globale à J30 était de 30%. Parmi les 587 patients inclus, 360 l’ont été en milieu urbain (61%) et 227 en milieu rural (39%).
En analyse multivariée sur population non appariée avec comme facteurs de confusion potentiels : volume de remplissage préhospitalier, administration préhospitalière de noradrénaline, administration pré hospitalière d'antibiotiques, âge, BPCO, insuffisance rénale chronique, diabète, cancer, HTA, insuffisance cardiaque, coronaropathie, hospitalisation dans les 3 mois précédents, IGS2, service d'admission (urgences ou réanimation) ainsi que la durée de prise en charge préhospitalière, nous avons observé un ORa=1,84 [1,03-3,89], p=0,038 entre mortalité à 30 jours et prise en charge en milieu rural.
En analyse multivariée sur population appariée prenant en compte les mêmes facteurs de confusion potentiels, nous avons observé un RRa=0,73 [0,62-0,86], p=0,0002 entre mortalité à 30 jours et prise en charge en milieu urbain.
Conclusion : Dans cette étude, nous avons observé une relation positive entre la prise en charge par un SMUR en milieu urbain et la mortalité à 30 jours de patients atteints de choc septique suggérant l’effet positif d’un accès plus rapide aux soins adaptés en milieu urbain.
Aucun
Romain JOUFFROY, Vincent GARROUSTE (Orléans), Stéphane TRAVERS, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Florian NEGRELLO, Papa GUEYE
09:45 - 09:55
#44315 - CP007 La corrélation entre lactate artériel et base excess est-elle meilleure chez le traumatisé sévère aux urgences après ajustement à l’injury severity score ?
CP007 La corrélation entre lactate artériel et base excess est-elle meilleure chez le traumatisé sévère aux urgences après ajustement à l’injury severity score ?
Introduction :
La traumatologie sévère est pourvoyeuse d’une mortalité élevée. L’état de choc hémorragique arrive en second plan après le traumatisme crânien grave comme cause de mortalité. Toutefois la phase précoce de la défaillance circulatoire reste difficile à identifier cliniquement. Dans cette optique, Base Excess (BE) et lactate ont été prédictifs de pronostic et récemment introduits dans le panel diagnostique. L’objectif de ce travail était d’étudier la valeur pronostique du BE et dans la prédiction du pronostic chez les traumatisés sévères (TS) aux urgences et d’évaluer le degré de corrélation après ajustement à l’injury severity score (ISS).
Méthodes :
Nous avons mené une analyse rétrospective post –HOC (24 mois) à partir d’un registre prospectif avec inclusion des TS admis en SAUV selon les critères de haute vélocité. Un dosage immédiat du lactate artériel et calcul du BE ont été effectués. L’étude statistique a comporté une étude multivariée, une analyse des courbes ROC et de survie en terme de mortalité en SAUV (M-SAUV) et à J7post traumatique (MJ7). Une étude de corrélation entre les 2 biomarqueurs a été réalisée avant et après ajustement à un ISS > 15 définissant un TS.
Résultats :
Nous avons inclus 307 patients .Les caractéristiques générales ont été : âge médian =38 ans et (IQR)=(26; 58); sex-ratio= 4,38 ; ISS médian =18 et IQR(13,29). Mortalité en SAUV = 4% et à J7= 24%. Le BE a été de -3,3 mmol/l ; IQR(-7 ;1). Le lactate a été de 2,2 mmol/l et IQR (1,4 ; 3,3). L’analyse multivariée a conclu à : (M-SAUV) : [Lactate ≥ 2,7 mmol/l ; OR ajusté =2 ; IC[95%] : [1,1 ; 1,4] ; p < 0,001] et pour (MJ7) : [BE : OR ajusté=1,5 ; IC[95%]=[1,1-2,3] ; p < 0,007]. La survie était meilleure pour un Lactate < 2,7mmol/l, un BE > -6,5mmol/l et un ISS < 15 (p < 0,001). Une corrélation a été objectivée entre les deux marqueurs avec Un BE ≤-6,5mmol/l qui a montré un puissant pouvoir prédictif d’un taux de lactate ≥4mmol/l. Une corrélation significative négative modérée a été retrouvée entre les 2 biomarqueurs : ((Rho)= -0,481 ; p < 0,001). Elle a été meilleure chez le sous-groupe ISS > 15 : ((Rho)= -0,527 ; p < 0,001).
Conclusion :
Base Excess et lactate ont été fortement corrélés au pronostic en termes de mortalité en SAUV et à J7 chez les TS. Une corrélation significative modérée entre les 2 biomarqueurs a été objectivé et a été meilleure pour le groupe ISS > 15.
Aucun
Hamed RYM (Tunisie), Hanene GHAZALI, Amal OUSSAIFI, Aymen ZOUBLI
09:55 - 10:05
#44381 - CP008 Comparaison de le performance pronostique de la clairance du lactate à H1 versus. à H6 dans les états septiques sévères aux urgences.
CP008 Comparaison de le performance pronostique de la clairance du lactate à H1 versus. à H6 dans les états septiques sévères aux urgences.
Introduction:L’hyperlactatémie est associée à une mortalité élevée chez les patients en sepsis.Bien que la clairance du lactate à H1(1heure) et H6(6 heures) soient étudiées séparément, la comparaison de leurs performances pronostiques reste peu explorée.Objectif :Comparer la performance pronostique de la clairance du lactate à H1 versus. H6 en termes de mortalité précoce chez les patients en état septique sévère (ESS) aux urgences.
Méthode:Étude prospective menée sur une période de quatre ans (2020-2024) incluant les patients admis pour ESS avec un taux initial de lactate ≥ 2 mmol/L.Les taux de lactates ont été mesurés à l’admission (H0), puis à H1 et H6.La clairance du lactate a été calculée pour chaque intervalle selon la formule:[(Lactate initial-Lactate Hx) / Lactate initial] × 100 (où Hx représente H1 ou H6). La performance pronostique des deux clairances a été évaluée par l’étude des courbes ROC, de l’analyse multivariée et l’analyse des courbes de survie Kaplan-Meier pour la mortalité précoce (7 jours).
Résultats:Inclusion de 323 patients avec un âge moyen de 62 ± 18 ans et un sex-ratio de 0,9. La mortalité était de 20%.Pour la Clairance du lactate à H1:clairance médiane=16,7 % [0-47,5]. Sa performance pronostique avait une AUC de 0,633 (p = 0,02).La valeur seuil de clairance à H1 était de 5 %, avec une sensibilité=89%,une spécificité=69%, VPP= 31% et VPN=97 %.
Pour la Clairance du lactate à H6:clairance médiane=35%[10-65].La performance pronostique était meilleure avec une AUC=0,72 (p < 0,001). La valeur seuil de clairance à H6 était de 10 %, avec une sensibilité=85%,une spécificité=75%,VPP=40% et VPN=95%.La comparaison des courbes de survie Kaplan-Meier ont montré une meilleure survie pour les patients ayant une clairance du lactate>10 % à H6 (p = 0,01) par rapport à H1 > 5% (p=0,041). En analyse multivariée, une clairance du lactate < 10 % à H6 était un facteur indépendamment associé à une mortalité précoce (OR ajusté = 12,3 ; IC 95 % [2,456-18,910] ; p < 0,001), tandis qu’une clairance < 5 % à H1 montrait un OR ajusté plus faible (OR = 8,234 ; IC 95 % [1,890-14,567] ; p < 0,001).
Conclusion:La clairance du lactate à H6 présente une meilleure performance pronostique pour prédire la mortalité précoce par rapport à la clairance à H1 chez les patients en ESS.La surveillance prolongée du lactate jusqu’à six heures permet une meilleure stratification du risque et pourrait être intégrée dans l’évaluation standard des patients septiques aux urgences.
AUCUN
Jihen JELLALI (Ben Arous, Tunisie), Hanen GHAZALI, Roua HAJJI, Hela BEN TURKIA, Amira BAKIR, Yousra MEJDOUB, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI
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Salle 242A |
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"Mercredi 04 juin"
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CLM04
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Innovation, pédagogie et bien-être aux Urgences
Imagerie - Radiologie, Innovation et technologie, Pédagogie - Enseignement - Formation, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes), Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais)
08:45 - 08:55
#43996 - CP009 Comparaison de deux méthodes pédagogiques en simulation procédurale : étude prospective randomisée multicentrique comparant une méthode d’enseignement « classique » et un enseignement selon la méthode de Peyton modifiée chez des étudiants en phase socle.
CP009 Comparaison de deux méthodes pédagogiques en simulation procédurale : étude prospective randomisée multicentrique comparant une méthode d’enseignement « classique » et un enseignement selon la méthode de Peyton modifiée chez des étudiants en phase socle.
Introduction : L’objectif principal de cette étude était de comparer l’efficacité des méthodes d’enseignement démonstratives classique et Peyton modifiée selon Nikendei (PMN) pour l’apprentissage de gestes d’urgence en simulation procédurale, chez des internes en phase socle du DES de médecine d’urgence. Les gestes étudiés étaient : le massage cardiaque externe (MCE), la ventilation à l’insufflateur manuel (BAVU), l’intubation orotrachéale (IOT) et la pose de cathéter intraosseux (CIO). Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les préférences des étudiants et des formateurs concernant ces méthodes.
Matériel et méthodes : Nous avons conduit une étude prospective randomisée multicentrique. A l’issue d’une phase d’enseignement, nous avons évalué la réalisation des gestes à l’aide de grilles validées. Les données de satisfaction ont été recueillies à l’aide de questionnaires.
Résultats : Au total, 51 internes ont été inclus. La comparaison des moyennes obtenues après réalisation des gestes n’a pas permis de mettre en évidence de différence significative entre les deux méthodes. Les étudiants recommandaient de façon significative plutôt une session utilisant la méthode PMN qu’une session utilisant la méthode classique. Soixante-quinze pour cent des formateurs recommandaient l’utilisation de la méthode PMN.
Conclusion : Notre travail ne montre pas de différence quant à l’efficacité de ces deux méthodes. Les données de satisfaction sont en faveur de l’utilisation de la méthode PMN.
Aucun
Amélie LABROUSSE (Caen), Romain CLANET, Richard MACREZ
08:55 - 09:05
#44275 - CP010 Evaluation du niveau de rétention cognitive concernant la prise en charge d’un arrêt cardiaque des étudiants en cinquième année de médecine par les Examens Cliniques Objectifs et Structurés.
CP010 Evaluation du niveau de rétention cognitive concernant la prise en charge d’un arrêt cardiaque des étudiants en cinquième année de médecine par les Examens Cliniques Objectifs et Structurés.
Introduction :
L’arrêt cardiaque (AC) est une pathologie fréquente dans le monde. Tous les médecins, quel que soit leur spécialité, doivent maitriser sa prise en charge. Afin de développer les multiples compétences médicales, il existe différentes stratégies d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation. A chaque étape, l’alignement pédagogique doit être privilégié.
La prise en charge de l’AC est enseignée, entre autre, lors des Formations aux Gestes et Soins d’Urgence (FGSU). Les Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) constituent un outil d’évaluation semblant adapté à l’AC puisqu’ils s’intéressent aux comportements des étudiants en plus de leurs connaissances théoriques.
L’objectif principal de ce travail était d’évaluer la rétention cognitive et surtout la mobilisation pratique des compétences (le « comment faire » de la pyramide de Miller) des étudiants en cinquième année de médecine concernant la prise en charge d’un AC par l’intermédiaire des ECOS, 18 mois après leur dernière session de FGSU.
Méthode :
Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, descriptive et analytique auprès des étudiants en cinquième année de médecine de notre université de rattachement ayant réalisé la station d’ECOS facultaire portant sur l’AC.
Nous avons recueilli les notes de la station d’ECOS et les parcours de stage des étudiants.
Ce travail a fait l’objet d’une déclaration auprès de la Data Protection Officer.
Résultats :
164 étudiants ont réalisé la station d’ECOS sur l’AC. La moyenne générale était de 16/20.
La note médiane des étudiants ayant effectué 2 stages en soins critiques était de 16,9 contre 15,9 (p=0,08) pour ceux qui n’ont pas réalisé de stage en soins critiques. La note médiane des étudiants passés au SAMU était de 17, et de 17,3 pour ceux passés en réanimation chirurgicale. La note médiane des étudiants ayant réalisé le service sanitaire sur les gestes qui sauvent était de 16,6.
Tous les étudiants ont réalisé un choc électrique externe.
Conclusion :
Notre travail de recherche a permis de mettre en évidence que la rétention cognitive des étudiants concernant l’arrêt cardiaque à distance des FGSU était très satisfaisante. Les principes de la prise en charge d’un AC étaient bien intégrés par les étudiants en cinquième année de médecine, tous parcours confondus. Les ECOS constituent un très bon outil d’évaluation pour cette thématique. Ce travail de recherche illustre bien l’importance du respect de l’alignement pédagogique.
Aucun
Sana MEDDOUR (Paris), Marie LAURENT, Steven BENNINGTON, Françoise CHARTIER-BOTTEREL, Eric LECARPENTIER, Matthieu HEIDET, Charlotte LAFONT, François REVAUX
09:05 - 09:15
#43971 - CP011 Intérêt d’un simulateur haute-fidélité dans l’apprentissage et la réalisation de coupes de FAST échographie chez des étudiants en médecine : étude multicentrique randomisée.
CP011 Intérêt d’un simulateur haute-fidélité dans l’apprentissage et la réalisation de coupes de FAST échographie chez des étudiants en médecine : étude multicentrique randomisée.
Introduction
La FAST échographie permet d’apprécier la présence d’un épanchement abdominal, péricardique ou thoracique en contexte traumatique et fait partie des compétences requises en médecine d’urgence. Si la simulation a montré son intérêt dans l’apprentissage de la FAST, il n’existe pas de recommandation officielle sur ses modalités de formation. Nous proposions d’évaluer l’intérêt d’un simulateur haute-fidélité dans l’apprentissage de la FAST avec pour objectif principal de comparer la qualité de coupes réalisées par des étudiants en médecine, selon leur apprentissage sur simulateur haute-fidélité ou sur sujet sain.
Matériel et méthode
Il s’agissait d’une étude d’évaluation des pratiques d’enseignement en santé, prospective, bicentrique, randomisée en deux bras. Les étudiants en médecine recevaient une formation théorique et pratique puis réalisaient des FAST échographies aux urgences sur des patients traumatisés sévères. Le critère de jugement principal était un score de qualité de réalisation des coupes sur 20 points, calculé en aveugle par des médecins urgentistes experts, à partir des boucles vidéo échographiques enregistrées. Les critères de jugement secondaires étaient : l’auto-évaluation qualitative de l’étudiant de la qualité des coupes ; le temps d’acquisition des coupes, la présence d’un épanchement au cours d’un autre examen radiologique permettant d’évaluer la réussite d’un diagnostic positif d’épanchement, et l’évolution du score de qualité des coupes après réalisation de plusieurs coupes.
Résultats
Sur 160 étudiants formés, 83 FAST ont été analysées (40 dans le groupe « volontaires sains » et 43 dans le groupe « simulateur »). Concernant l’objectif principal, nos résultats ne retrouvaient pas de différence (7,5/20 (Q1Q3 [5,5-11]) dans le groupe « volontaires sains et 8/20 (Q1Q3 [5,5-11,5]) dans le groupe « simulateur »), p = 0,823). Aucune différence sur le temps d’acquisition des coupes (p=0,453), la capacité à réaliser un diagnostic positif (p=0,363) et l’amélioration de la qualité des coupes après plusieurs examens réalisés (p=0,171) et n’a été retrouvée. L’autosatisfaction de la qualité des coupes avait tendance à être meilleure dans le groupe « volontaires sains » (p=0,067).
Conclusion
Le simulateur haute-fidélité peut être considéré comme méthode complémentaire à la formation à la FAST échographie sur volontaires sains, permettant de privilégier les points positifs de chaque méthode en limitant leurs points négatifs.
Aucun
Victoria CHALON-RÖVEKAMP (Montpellier), Damien PERIER, Helena BOISGERAULT, Stephane POMMET, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
09:15 - 09:25
#43924 - CP012 Évaluation de la qualité du sommeil chez les internes de médecine d’urgence en France.
CP012 Évaluation de la qualité du sommeil chez les internes de médecine d’urgence en France.
Introduction : Les internes de médecine d'urgence sont exposés à de nombreux facteurs de stress, à un risque plus élevé de burnout, tout en devant assumer des gardes de nuit. Bien que le travail de nuit soit connu pour avoir un impact négatif sur la qualité du sommeil, l'humeur et le bien-être, la qualité du sommeil et la gestion de la fatigue ont peu été étudiées dans cette population. Cette étude visait à évaluer la qualité du sommeil parmi les internes de médecine d'urgence en France et leurs pratiques de gestion de la fatigue.
Matériels et méthodes : Entre décembre 2023 et février 2024, un questionnaire a été envoyé aux internes de médecine d'urgence Français. La qualité du sommeil a été évaluée à l'aide d'une échelle de Likert et le changement de somnolence avant et après une garde de nuit a été évalué à l'aide de l'échelle de somnolence de Karolinska. Les habitudes de sommeil, de sport, d'alimentation et de consommation de stimulants ont également été examinées, ainsi que la survenue d'erreurs médicales et le besoin de formation en gestion de la fatigue.
Résultats : Au total, 311 internes (18.61 %) ont complété le questionnaire. Ils ont qualifié leur qualité de sommeil de globalement satisfaisante, voire très satisfaisante (69.1 %), malgré une augmentation de la somnolence après une garde de nuit par rapport à avant la garde (moyenne de 6.26 contre 2.32). Un total de 75.6 % d'entre eux rapporte faire une sieste avant une garde de nuit, tandis que 31.5 % ont signalé ne pas pouvoir en faire pendant la garde. Pendant une garde de nuit, 80.4 % des participants ont déclaré prendre un repas complet et 59.8 % ont indiqué manger des collations. La survenue d'erreurs médicales a été rapportée par 113 internes (36.3 %), principalement pendant les gardes de nuit (n=91, 80.5 %). La majorité des participants (n= 278, 89.4 %) souhaitait être formée à la gestion du sommeil.
Conclusions : Les internes de médecine d'urgence Français ont rapporté une qualité de sommeil globalement satisfaisante malgré une somnolence accrue après une garde de nuit. Cette étude a mis en évidence l'hétérogénéité des pratiques en matière d'hygiène du sommeil et de gestion de la récupération parmi les internes, soulignant la nécessité de développer des formations spécifiques sur ce sujet.
Aucun.
Sébastien DENIS (Lyon), Marion DOUPLAT, Stéphanie MAZZA, Karim TAZAROURTE
09:25 - 09:35
#44014 - CP013 Les attentes et besoins en soutien psychologique des Médecins Correspondants SAMU (MCS) d’Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) face à des interventions potentiellement traumatisantes.
CP013 Les attentes et besoins en soutien psychologique des Médecins Correspondants SAMU (MCS) d’Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) face à des interventions potentiellement traumatisantes.
Introduction : Les Médecins Correspondants SAMU (MCS) sont des médecins généralistes de premier recours qui interviennent en amont du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) sur régulation du centre 15. Ils sont susceptibles de faire face à des interventions à risque de répercussions psychologiques. Bien qu’il soit démontré qu’un accompagnement psychologique adapté permettrait de limiter ces répercussions, aucun dispositif n’existe à ce jour pour les MCS d’Auvergne Rhône-Alpes.
Matériel et Méthode : L’objectif de ce travail est d’évaluer les attentes et les besoins des MCS en soutien face au risque psychologique de leurs interventions. Il s’agit d’une étude qualitative menée selon les principes de l’analyse phénoménologique interprétative. 10 entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de MCS ayant intégré le dispositif depuis au moins 5 ans.
Résultats : La perception de leur activité, à la fois vectrice de protection psychologique, valorisante et sécurisante pour leur pratique, mais aussi perçue comme plus dangereuse psychologiquement en raison d’interventions difficiles et de l’isolement inhérent au statut. Le dénouement d’une intervention, la gestion de sa propre patientèle, l’expérience professionnelle et personnelle sont autant de facteurs individuels à prendre en compte dans la mise en place d’un dispositif de soutien. Ils mettent en place des techniques de protection acquises de leur expérience professionnelle et font de leur entourage le pivot central de leur prise en charge. Ils sont néanmoins conscients des limites et freins actuels. Pour faire face, les MCS ont besoin de solutions leur permettant de faciliter la demande de soutien, renforcer les liens entre professionnels et d’incitation à la formation au sein d’un dispositif adapté et individualisé.
Conclusion : Un accompagnement psychologique optimal des MCS doit tenir compte de la vision que les praticiens ont de leur activité ainsi que de leurs spécificités et capacités individuelles. Leur gestion actuelle des répercussions et la prise en charge centrée sur l’entourage mettent en avant les attentes d’un dispositif mué par les liens de confiance et la disponibilité mais présentent de nombreuses limites. Il apparait alors nécessaire de renforcer ce qui fonctionne (la valorisation de l’activité, le lien entre les professionnels) et d’apporter des solutions aux limites actuelles (faciliter la prise de conscience des troubles, inciter à la formation, soutenir les plus à risque.
AUCUN
Richard LANGLOIS (les adrets), Jean Francois FAGE
09:35 - 09:45
#44017 - CP014 Etude APoSHeW (Attentional Performance of Shift Health Workers). Performances attentionnelles chez le personnel médical posté aux urgences du Nord-Pas-de-Calais : une étude prospective, multicentrique et ouverte.
CP014 Etude APoSHeW (Attentional Performance of Shift Health Workers). Performances attentionnelles chez le personnel médical posté aux urgences du Nord-Pas-de-Calais : une étude prospective, multicentrique et ouverte.
Introduction : L’augmentation des passages aux urgences, la baisse des ressources médicales et la nécessité d’assurer une qualité de soin imposent de repenser l’organisation du travail des urgentistes. Le travail posté et nocturne perturbe le système circadien. Ces perturbations pourraient altérer les performances cognitives et la qualité des soins. Cette étude multicentrique et prospective examine les variations attentionnelles des urgentistes selon la durée des postes (≤15h ou >15h) et les caractéristiques individuelles pour optimiser les organisations de travail.
Méthode : APoSHeW, ayant obtenu l’avis favorable du Comité de protection des personnes, a inclus 64 médecins urgentistes issus de 10 centres hospitaliers les 12 et 13 juin 2024. Chaque participant a réalisé des tests de vigilance (PVT) au début et à la fin de leur poste, puis complété des questionnaires sur le sommeil (PSQI), le stress perçu (PSS-14), l’épuisement professionnel (MBI) et le chronotype (MEQ) une semaine après. Les caractéristiques des services d’urgences ont aussi été recueillies.
Résultats : L’âge moyen était de 36±11 ans, avec 56% de femmes. 60% des participants ont complété le PVT2 et 56% ont répondu aux questionnaires. Aucune différence significative du temps de réaction n’a été observée selon la durée des postes courts ou longs (delta PVT -17,5 ms vs -27 ms ; p = 0,51). Des valeurs extrêmes ont été observées liées à l’interface smartphone non adaptée, une latence de 200 ms sur téléphone et mauvaise compréhension des consignes. 80% des participants avaient une mauvaise qualité de sommeil et un stress perçu modéré (PSS-14 moyen : 22,5). Un épuisement émotionnel élevé touchait 15% des participants, exclusivement des femmes. De plus, 35% présentaient un score élevé de dépersonnalisation et 32,5% un faible accomplissement personnel.
Conclusion : APoSHeW n’a pas mis en évidence de différence significative dans les performances attentionnelles selon la durée des postes, probablement en raison de limites méthodologiques. L’étude souligne toutefois la vulnérabilité des urgentistes face au burn-out et aux troubles du sommeil. En tant qu’étude pilote, ce travail a permis d’identifier des ajustements nécessaires pour de futurs travaux : amélioration de l’outil PVT à une population médicale, inclusion de tests psychomoteurs supplémentaires, extension à plus de centres avec des organisations différentes et prise en compte de variables organisationnelles.
Aucun
Théo TOMLJANOVIC (LILLE), Rémy DIESNIS, Eric PR WIEL
09:45 - 09:55
#44200 - CP015 Dispositifs infrarouges versus approche traditionnelle par palpation pour l'insertion de cathéters intraveineux périphériques chez les adultes : une revue systématique et méta-analyse.
CP015 Dispositifs infrarouges versus approche traditionnelle par palpation pour l'insertion de cathéters intraveineux périphériques chez les adultes : une revue systématique et méta-analyse.
Introduction : Bien que les cathéters veineux périphériques (CVP) soient largement utilisés à l’hôpital, les échecs d’insertion à la première tentative représentent 30% dans les services d'urgence, notamment chez les patients présentant des critères d'accès vasculaire difficile (DIVA). Bien que l’échographie soit la méthode de référence pour ces patients, les dispositifs infrarouges pourraient offrir une alternative. Cette revue systématique de la littérature et méta-analyse visait à comparer l’efficacité des dispositifs infrarouges à l’approche traditionnelle par palpation pour l’insertion des CVP chez les adultes.
Matériel et méthode : Une recherche systématique a été menée dans PubMed, Embase, Cochrane Library, Scopus et CINAHL le 28 mai 2024. Les études randomisées controlées (ERC) publiés entre janvier 2000 et avril 2024, incluant des adultes de 18 ans et plus, ont été sélectionnés. L’évaluation des biais a été réalisée à l’aide de l’outil Rob2. Le critère de jugement principal était la réussite de l’insertion à la première tentative, et les critères secondaires concernaient des indicateurs de performance d’insertion. Les données ont été analysées avec un modèle à effet aléatoire. Des analyses en sous groupe et de sensibilité ont été effectuées pour trouver des facteurs expliquant l'hétérogénéité et pour tester la robustesse des résultats.
Résultats : La stratégie de recherche a retrouvé 5627 articles permettant d'évaluer la pertinence de 2876 articles après la suppression des doublons. Cinq ERC ont finalement été inclus, impliquant 690 patients et 704 cathéters, dont 289 patients DIVA. Le taux de réussite à la première tentative était similaire entre les dispositifs infrarouges (42 %, 139/331) et la palpation traditionnelle (38 %, 143/373), avec un risque relatif (RR) de 1,08 (IC 95 %, 0,69 à 1,70). Aucun avantage significatif n’a été observé sur les critères secondaires : réussite globale, nombre de tentatives, temps nécessaire à l'insertion et douleur ressentie. L'hétérogénéité clinique et statistique était substancielle (I² = 83 %).
Conclusion : Les dispositifs infrarouges n’améliorent pas la réussite de l’insertion des CVP, ne réduisent pas les tentatives multiples, le temps et la douleur, comparés à l'approche par palpation. Des études supplémentaires, avec des tailles d’échantillons adaptées et des populations diversifiées, sont nécessaires pour définir leur rôle potentiel dans les stratégies d’approche du réseau veineux périphérique.
aucun
Julie MERCIER (Poitiers), Rebecca DRUGEON, Jessica A SCHULTS, Claire M RICKARD, Nicolas MARJANOVIC, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Bertrand DRUGEON
09:55 - 10:05
#44225 - CP016 Comparaison des performances diagnostiques en radiologie thoracique avec et sans IA.
CP016 Comparaison des performances diagnostiques en radiologie thoracique avec et sans IA.
Introduction : La radiographie thoracique est l'examen radiologique le plus fréquemment pratiqué dans le monde et reste essentielle dans le diagnostic des principales pathologies thoraciques et pulmonaires. Aux urgences, le nombre de radiographies thoraciques réalisées ne cesse de croître, ce qui influe directement sur le risque d’erreurs diagnostiques. Dans la présente étude, nous avons émis l'hypothèse que l’interprétation des radiographies thoraciques à l’aide d’AZchest (AZmed, France) améliore les performances diagnostiques des anomalies thoraciques et réduit le temps nécessaire à l’interprétation.
Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été réalisée sur 900 radiographies thoraciques examinées indépendamment par 9 médecins (radiologues et urgentistes) avec (n=450) et sans (n=450) l’aide de l’IA. Le consensus de trois radiologues séniors a servi de référence. L’étude a été enregistrée auprès de l’ANSM. Le consentement des patients n’étaient pas nécessaires compte tenu de la nature rétrospective de l’étude.
Résultats : 640 radiographies thoraciques sans anomalie et 260 radiographies thoraciques avec anomalie ont été collectées au cours de l’étude. Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :
Conclusion : Les résultats de cette étude peuvent conduire à l'adoption et à l'intégration de l'outil d'IA dans un contexte clinique réel, dans l’aide à l’interprétation des radiographies thoraciques au sein des services d’urgences.
Consultant médical (Hubert Bettinger)
Directeur médical (Elie Zerbib)
Hubert BETTINGER (Paris), Elie ZERBIB
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Salle 252A |
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ATW01
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Douleur abdominale (la vésicule, les voie biliaires, l'intestin - grêle et colon - et l'appendice). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
La vésicule, mais aussi les voie biliaires, l'intestin (grèle et colon) et l'appendice...
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux Urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
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ATW02
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
Doppler, mesures, débit, volémie, etc.
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
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Salle 253 |
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CC14
08:45 - 10:15
Conférence
Quand les animaux s'en mêlent
Douleur - Analgésie, Infectiologie - Sepsis, Pathologie circonstancielle, Toxicologie
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Magali DESCHOUVERT (Cadre de Santé) (Rouen)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Présentation sur les possibles lésions entraînées par les animaux marins (médure, vives, rascasse) ou terrestres (vipères, araignées, scorpion), présents sur le territoire français. Présentation qui contient également une intervention sur la gestion du risque animalier en intervention.
08:45 - 09:07
Ça pique sous l'océan.
Lucas IGLESIAS (IDE) (Conférencier, Bayonne)
09:07 - 09:29
Morsure de vipère / araignée (veuve noire) / scorpion.
Pierre-Alexis BALAZ (PH) (Conférencier, Marseille)
09:29 - 09:51
Prise en charge des morsures animalières.
Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille)
09:51 - 10:13
Fact check : et les punaises de lit ?
David RINGOT (Vétérinaire) (Conférencier, Paris)
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Salle 342A |
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AMS 17
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Les pièges des méta-analyses
NEW, Recherche, Statistiques
Coordonnateur :
Patricia JABRE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Cet atelier consiste à :
- Comprendre les différents types de ‘forest plot’
- Se familiariser avec les subtilités de l’hétérogénéité et du biais de publication
- Bien interpréter les résultats en fonction de leurs niveaux de preuve
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Salle 342B |
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AMS-ARM 39
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants & ARM
Simulateur de régulations médicales au SAMU concernant les adultes
Régulation
Coordonnateur :
Igor OUSS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bobigny)
Intégrer les aspects sémiologiques présentés par le patient et les paramètres relationnels de l’appelant afin de prendre de façon la plus performante la meilleure décision en régulation.
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Salle 343 |
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AMS-ARM 42
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants & ARM
Prise en charge des victimes de violence conjugale
Médico-légal
Coordonnateur :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny), Marie-Inès LAKHLIFI (Phc) (Conférencier, Bobigny)
- Rappeler brièvement les éléments de la prise en charge en urgence des victimes de violence conjugale (médicale, psychologique, sociale, judiciaire)
- Identifier les difficultés et les écueils liés au contexte de l’urgence (intra et pré hospitaliers)
- Se familiariser avec les outils et les ressources pouvant aider à la prise en charge
- Travailler en groupe à partir d’études de cas et débriefing
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Salle 352A |
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AMS 21
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Les médicaments de l’urgence : mieux les connaitre pour mieux les utiliser !
NEW, Physiologie, Thérapeutique
Coordonnateur :
Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier :
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
Relever collectivement le défi de s’amuser en parlant sérieusement d’un sujet a priori pas très sexy, la pharmacologie. Passer ainsi en revue l’essentiel des médicaments que nous utilisons tous les jours !
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Salle 353 |
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AM 31
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Troubles acido-basiques métaboliques
Endocrinologie - Métabolisme
Coordonnateur :
Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Marc ANDRONIKOF (Praticien en HAD) (Conférencier, Paris)
A partir de cas cliniques réfléchir sur les troubles acido-basiques métaboliques. Savoir utiliser des outils simples pour la résolution de cas cliniques
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Salles 221-222-223 |
09:15 |
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CM20
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Insuffisance cardiaque
Cardiologie - Autre, Jeunes, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Thérapeutique, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble)
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez vous mettre à jour vos connaissances sur tous les aspects de la prise en charge de l'insuffisance cardiaque aiguë aux urgences, du diagnostique à la thérapeutique jusqu'à la sortie du patient.
09:15 - 09:30
Le BNP, la radio de thorax on arrête ?
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
09:30 - 09:45
La VNI pour tout le monde ?
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
09:45 - 10:00
Il y a pas que le furosémide dans la vie.
Khedija ZAOUCHE (Pr Ag en Médecine d'Urgence) (Conférencier, Tunis, Tunisie)
10:00 - 10:15
Qui reste hospitalisé ? Qui sort ?
Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
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Amphi Havane |
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CC31
09:15 - 10:15
Conférence - Table ronde
Réorienter ou pas ?
Organisation Services d'Urgences, Régulation, Réseau de santé, Triage
Modérateurs :
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Youri YORDANOV (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
Tous les patients doivent-ils être orientés aux urgences ou pourraient-ils être pris en charge par une autre structure de santé ? Venez discuter autour de la réorientation par le 15 ou l'IOA.
09:15 - 09:30
Régulation de l'accès aux Urgences par le 15.
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
09:30 - 09:45
Protocole national de réorientation par l'IOA.
Ornella GROS FLANDRE (Elève Directeur) (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:00
Quelle organisation territoriale pour la réorientation (lien avec les CPTS, ...) ?
Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
10:00 - 10:15
Débat avec l’ensemble des intervenants.
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Salle 241 |
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SI11
09:15 - 10:15
Session Interactive
Qui demanderait une imagerie ?
Jeunes
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Qu'attendez vous de l'imagerie ? Explorons des situations pour lesquelles l'imagerie changera, ou ne changera probablement pas la prise en charge du patient, le tout en mode interactif !
09:15 - 10:15
Qui demanderait une imagerie ?
Frédéric PARIS (PHc) (Conférencier, Tours)
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Salle 242B |
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SI04
09:15 - 10:15
Session Interactive
Le patient brûlé : 120 minutes chrono
Pathologie circonstancielle, Traumatologie
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Seul pendant 120 minutes face à un patient brûlé grave en préhospitalier? Venez, on vous dit tout pour s'en sortir !
09:15 - 10:15
Le patient brûlé : 120 minutes chrono.
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 243 |
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CC03
09:15 - 10:15
Conférence
Construire les Urgences de demain
Management, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Quelles sont les caractéristiques de vos services d'urgence dont vous rêvez pour l'avenir ? Venez en discuter avec les experts et envisagez toutes les perspectives.
09:15 - 09:30
Le point de vue de l'architecte .
Michel BEAUVAIS (Architecte - président MBA) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Le point de vue du patient expert .
Tim GREACEN (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:00
Le point de vue de l'administration .
Anne FERRER (Directrice générale) (Conférencier, Montpellier)
10:00 - 10:15
Le point de vue des soignants.
Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
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CC04
09:15 - 10:15
Conférence
Du bon usage des examens microbiologiques
Infectiologie - Sepsis, Jeunes, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs
Modérateurs :
Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Cette session propose d'explorer les bonnes pratiques dans l'utilisation de différents examens microbiologiques : indications, non-indications, interprétations et implications cliniques !
09:15 - 09:30
La CRP et la PCT .
Mathilde PAPIN (Cheffe de clinique) (Conférencier, Nantes)
09:30 - 09:45
La BU et l'ECBU .
Adrien GAILLARD (Docteur Junior DES - MU) (Conférencier, Lyon)
09:45 - 10:00
Les hémocultures .
Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
10:00 - 10:15
La PCR multiplex.
Donia BOUZID (MD-PHD) (Conférencier, Paris)
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Salle 351 |
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"Mercredi 04 juin"
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CC12
09:15 - 10:15
Conférence - Session Jeux Olympiques
Session des champions
Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Christophe CHOQUET (Responsable d'Unité Fonctionelle - Professeur Associé Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Depuis le retex des Jeux Olympiques précédents jusqu'à l'héritage que nous retirerons de Paris 2024, venez écouter ceux qui ont conçu le dispositif de santé de crise des JO de l'été dernier.
09:15 - 09:30
Les JO des 20 dernières années, que s'est-il passé ?
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
09:30 - 09:45
Et s'il s'était passé quelque chose ?
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:00
Paris 2024, que s'est-il passé sur les sites ?
Pierre MAUGER (Directeur général MedOC-Consulting) (Conférencier, Paris)
10:00 - 10:15
JO de Paris, quel héritage ?
Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
11:00 |
"Mercredi 04 juin"
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CC34
11:00 - 12:30
Conférence - Session commune SFMU SUdF
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Amphi Bleu |
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"Mercredi 04 juin"
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CC18
11:00 - 12:30
Conférence
Prise en charge des chocs
Anaphylaxie, Cardiologie - Autre, Etat de choc, Infectiologie - Sepsis
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Dans cette session, toutes les bonnes pratiques pour la prise en charge des chocs seront abordées.
11:00 - 11:22
Septique.
Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
11:22 - 11:44
Cardiogénique.
Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
11:44 - 12:06
Hémorragique.
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest)
12:06 - 12:28
Anaphylactique.
Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé consultant NRBC) (Conférencier, Bonnay)
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Amphi Havane |
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"Mercredi 04 juin"
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CC24
11:00 - 12:30
Conférence - Table ronde
Réflexions autour du tri des patients en IOA
Infirmier, Organisation Services d'Urgences, Triage
Modérateurs :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Venez échanger autour de cette première étape essentielle à l'entrée des Urgences, le tri des patients.
11:00 - 11:15
L'IA peut elle remplacer l'IOA.
Edouard LANSIAUX (Interne) (Conférencier, Lille), Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
11:15 - 11:30
L'âge, modulateur du tri ?
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
11:30 - 11:45
La tension hospitalière influence t-elle le tri IOA ? / doit elle influencer ?
Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
11:45 - 12:00
La biologie anticipée en pré-hospitalier : un atout pour le tri ?
Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
12:00 - 12:30
Débat avec l’ensemble des intervenants.
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Salle 241 |
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"Mercredi 04 juin"
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CLM02
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Douleur et optimisation des pratiques aux Urgences et en régulation
Douleur - Analgésie, Epidémiologie, Obstétrique / Gynécologie, Organisation SAMU/SMUR, Pédiatrie
Modérateurs :
Roger KADJI KALABANG (RPPS : 10001578565) (Melun), François VAN HEEMS (medecin) (Lille)
11:00 - 11:10
#43979 - CP017 Description des pratiques professionnelles de prise en charge antalgique des patients avec motif d’intervention douloureux en SMUR en région Occitanie.
CP017 Description des pratiques professionnelles de prise en charge antalgique des patients avec motif d’intervention douloureux en SMUR en région Occitanie.
Introduction : En médecine d’urgence préhospitalière, la douleur est un motif fréquent d’intervention du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR). L’évaluation de la douleur ne serait pourtant réalisée que dans près de la moitié des cas, conduisant fréquemment à une oligoanalgésie. L’objectif de ce travail était d’examiner les pratiques professionnelles de prise en charge de la douleur aiguë par les équipes SMUR en région Occitanie.
Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective observationnelle multicentrique menée dans 10 SMUR de la région du 1er janvier 2024 au 30 juin 2024. Les patients ayant bénéficié d’une prise en charge et d’un transport médicalisé en préhospitalier pour motif douloureux était inclus. Étaient exclus les patients dont le score de Glasgow était inférieur à 14. Le critère de jugement principal était le taux de patients ayant reçu un traitement antalgique. Les critères de jugement secondaires étaient le taux de patients douloureux bénéficiant d’une évaluation du niveau de douleur par échelle numérique (EN), la classe d’antalgique utilisée et l’évaluation des facteurs associés à l’administration d’antalgique en préhospitalier.
Résultats : Notre cohorte était constituée de 3073 patients dont 82% étaient âgés de plus de 40 et 61% étaient des hommes. D’après l’analyse des dossiers médicaux, 28% (IC95% [27% ; 30%]) des patients recevaient un traitement antalgique. Parmi eux, 18% avaient reçu un palier I, 0,5% un palier II et 11% un palier III. La douleur thoracique était le motif majoritairement représenté (72%). L’évaluation du niveau de douleur par EN était consignée dans 22% (IC95% [21% ; 23%]) des cas. Le taux de patients douloureux recevant une thérapeutique antalgique était dépendant de la réalisation d’une évaluation de la douleur par EN (OR 3,80 ; IC 95% : [2,86-5,06]), de la classe d’âge, en particulier la classe de 60 à 70 ans (OR 0,28 ; IC 95% : [0,09-0,83]), de 70 à 80 ans (OR 0,29 ; IC 95% : [0,10-0,85]), de 80 à 90 ans (OR 0,25 ; IC 95% : [0,08-0,75]).
Conclusion : Nos résultats mettent en avant un taux encore insuffisant d’évaluation standardisée de la douleur et d’administration d’antalgiques lors des prises en charge médicalisées préhospitalières pour motif douloureux. La décision d’administration d’antalgique semble être liée à la réalisation d’une évaluation standardisée et à la classe d’âge du patient.
Aucun
Coralie MILLET (Montpellier), Martin DARLET, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
11:10 - 11:20
#44468 - CP018 Analgésie procédurale aux urgences : Propofol+Fentanyl versus Hypnovel+Fentanyl.
CP018 Analgésie procédurale aux urgences : Propofol+Fentanyl versus Hypnovel+Fentanyl.
Objectif : Cette étude vise à comparer l'efficacité et la sécurité de deux protocoles d'analgésie procédurale pour la gestion de la douleur dans un contexte d'urgence : l'association de fentanyl et propofol (FP) et l'association de fentanyl et hypnovel (FH).
Méthodes : Un essai clinique prospectif, randomisé et contrôlé a été mené sur des patients adultes nécessitant une analgésie procédurale pour des interventions mineures aux urgences. Les participants ont été répartis aléatoirement en deux groupes : le groupe FP, recevant une combinaison de fentanyl (1-2 µg/kg) et propofol (0,5-1 mg/kg), et le groupe FH, recevant fentanyl (1-2 µg/kg) et hypnovel (1-2 mg). Les critères de jugement principaux comprenaient la qualité de l'analgésie, mesurée à l'aide d'une échelle visuelle analogique de la douleur (VAS),la rapidité de l’analgésie, et les effets secondaires, notamment la sédation, la dépression respiratoire et les réactions indésirables immédiates.
Résultats : Cent vingt patients ont été inclus : 60 patients dans chaque groupe. Age moyen:45+/- 9 ans, sexe ratio =1.2. Les deux protocoles ont montré une réduction de la douleur entre t 0 min et t 10min ( VAS < 3) sans différence significative entre les deux groupes ; Le groupe FP a présenté un soulagement de la douleur plus rapide avec une différence significative : 5min pour le groupe FP versus 7 min pour le groupe FH, cependant le groupe FH a montré une plus grande stabilité hémodynamique et un meilleur contrôle de la sédation sans différence significative . Les effets secondaires étaient similaires entre les deux groupes.
Conclusion : L'association de fentanyl et propofol offre un soulagement plus rapide de la douleur en situation d'urgence, tandis que l'association fentanyl et hypnovel semble être plus stable hémodynamiquement et mieux tolérée en termes de sédation. Les deux protocoles sont efficaces, mais la sélection devrait se baser sur les besoins spécifiques du patient et les conditions cliniques.
Olfa DJEBBI (Tunis, Tunisie), Fadoua LACHTAR, Belhadj NESRINE, Mehdi BELLASOUED, Mounir HAGUI, Khaled LAMINE
11:20 - 11:30
#44265 - CP019 Résolution de la douleur aiguë après une visite aux urgences : Analyse de la trajectoire.
CP019 Résolution de la douleur aiguë après une visite aux urgences : Analyse de la trajectoire.
Résolution de la douleur aiguë après une visite aux urgences : Analyse de la trajectoire
Objectif de l'étude : L'objectif de l'étude est d'évaluer l'évolution de l'intensité de la douleur aiguë chez les patients ayant quitté le service des urgences, à l'aide d'une modélisation des trajectoires basée sur les ressemblances d'évolution de la douleur. Cette méthode permet d'identifier des groupes de patients présentant des profils similaires d'évolution dans le temps sans présumer de l'existence d'un modèle ou d'un nombre particulier de groupes.
Méthodes : Il s'agit d'une étude de cohorte prospective de patients des urgences âgés de 18 ans ou plus, souffrant d'une douleur aiguë (2 semaines) et ayant reçu une prescription d'opioïdes à leur sortie. Les patients ont rempli un journal de 14 jours évaluant le niveau d'intensité de la douleur quotidienne (échelle d'évaluation numérique de 0 à 10) et la consommation d'analgésiques.
Résultats : Parmi les 1 354 patients inclus, 6 trajectoires distinctes d'intensité de la douleur post-ED ont été identifiées. Deux ont commencé avec des niveaux de douleur sévères ; l'un est resté avec une intensité de douleur sévère (10,6 % de l'échantillon) et l'autre a terminé avec un niveau d'intensité de douleur modéré (25,1 %). Deux autres trajectoires présentaient une douleur initiale sévère ; l'une a diminué jusqu'à une douleur légère (28,4 %) et l'autre jusqu'à l'absence de douleur (9,8 %). Une autre trajectoire présentait une douleur initiale modérée qui a diminué jusqu'à un niveau léger (17,7 %) et la dernière trajectoire a commencé avec une intensité de douleur légère et n'avait pas de douleur à la fin de la période de 14 jours (8,5 %). Les modèles de trajectoire de la douleur étaient significativement associés à l'âge, au type de conditions douloureuses, à l'intensité de la douleur à la sortie des urgences et à la consommation d'opioïdes. Les résultats sont cohérents avec notre étude précédente menée sur un échantillon plus restreint.
Conclusion : La résolution de la douleur aiguë après une visite aux urgences semble suivre six modèles de trajectoire distincts, offrant une compréhension plus nuancée par rapport aux modèles linéaires simples. Ces résultats s'alignent sur nos recherches antérieures et les valident.
Aucun
Raoul DAOUST (Montréal, Canada), Jean PAQUET, Justin YAN, David WILLIAMSON, Jeffrey PERRY, Eddy LANG, Verilibe HUARD, Alexis COURNOYER
11:30 - 11:40
#44461 - CP020 Prise en charge de la douleur aigue sévère chez l’adulte en pré hospitalier: Enquête auprès des médecins de SMUR.
CP020 Prise en charge de la douleur aigue sévère chez l’adulte en pré hospitalier: Enquête auprès des médecins de SMUR.
Bien que la douleur aigue soit un symptôme souvent rencontré en médecine d’urgence, sa prise en charge tant diagnostique que thérapeutique reste insuffisante surtout en extrahospitalier
Objectif : évaluer les pratiques des médecins de SMUR concernant la prise en charge des douleurs aigues sévères (DAS).
Matériel et méthode : une enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire adressé aux médecins transporteurs de SMUR (n=28). Ce questionnaire évaluait : la formation et l’activité du médecin, les modalités d’évaluation et la définition d’une DAS, le traitement entrepris, l’utilisation ou non des morphiniques, la présence d’un protocole local d’analgésie et une évaluation de l’adhésion aux recommandations SFAR.
Résultats : 86% des médecins interrogés sont des médecins de la santé publique (des généralistes) et 14% sont des spécialistes en médecine d’urgence. 90% ont une activité dans le service d’accueil des urgences à plein temps et 10% seulement sont des vacataires. La moyenne des gardes était de 6 +/- 2 gardes par mois. 68% des médecins ne connaissent pas les recommandations de la SFAR et 89% n’ont aucun protocole antalgique local écrit disponible. Pour définir une DAS, une EVA >6/10 était citée précisément par 20% des médecins. L’efficacité thérapeutique était évaluée et définie par une EVA <3/10 par 18% des médecins. La morphine était utilisée de première intention par 45% de médecins. Les posologies recommandées n’étaient citées que par 15% des médecins et les délais de réinjections par 18% des médecins. 88% des médecins associaient au moins deux médicaments, 53% en associaient au moins trois.
Conclusion : cette évaluation met en évidence un déficit de connaissance concernant la prise en charge des DAS, concernant aussi bien l’évaluation de la douleur que la nature du traitement à entreprendre. Parallèlement, il y a très peu de protocole analgésique local permettant de pallier ces méconnaissances. Un travail de formation est indispensable pour améliorer la prise en charge de la douleur en médecine préhospitalière.
aucun
Rabiaa KADDACHI (SIDI BOUZID, Tunisie), Mouna GAMMOUDI, Wathek THALJAOUI
11:40 - 11:50
#44109 - CP021 Interet du Quick Look aux Urgences Pediatriques: Correlations Cliniques et Resultats.
CP021 Interet du Quick Look aux Urgences Pediatriques: Correlations Cliniques et Resultats.
Introduction: Le Quick Look (QL), est un outil d’évaluation primaire utilisé dans les services d'urgences pédiatriques pour évaluer rapidement la gravité de l'état de l'enfant.
Objectif: Notre étude avait pour objectif d’évaluer la corrélation entre les évaluations QL anormales et les résultats d'hospitalisation ou de transfert chez les patients pédiatriques aux urgences pédiatriques du Centre Hospitalier d’Auxerre, pour déterminer si le QL est un outil efficace pour identifier les patients à risque.
Méthodes : Cette étude a analysé les patients se présentant aux urgences pédiatriques entre le 1er janvier et le 30 juin 2024 au CH d’Auxerre. Les évaluations QL ont été classées comme normales ou anormales par l’auxiliaire d’accueil formé (AA) ou l’infirmière (IDE), et les résultats principaux étaient l'hospitalisation ou le transfert vers une autre structure. Les analyses statistiques comprenaient des tests du Chi-carré et le calcul des rapports de cotes pour évaluer la force de l'association entre les évaluations QL anormales et la probabilité d'hospitalisation ou de transfert. En tant que critère secondaire, nous avons examiné l’âge moyen des patients et le temps moyen passé aux urgences afin d’optimiser l’allocation de nos ressources.
Résultats : Sur les 9162 patients évalués, 448 (4,89 %) avaient un score QL anormal. Parmi eux, 153 (34,15 %) ont nécessité une hospitalisation ou un transfert. Dans le groupe des 8714 patients ayant un score QL normal, 665 (7,63 %) ont été hospitalisés ou transférés. Il existait une association significative entre les évaluations QL anormales et les résultats d'hospitalisation/transfert (χ2 = 365,31, p < 0,001). Le rapport de cotes pour l'hospitalisation ou le transfert chez les patients avec un QL anormal était de 6,28 (IC 95 %, 5,85 à 6,70). Les patients avec un QL altéré passaient plus de temps aux urgences et tendaient à être plus jeunes.
Conclusion : Notre travail montre qu'un score QL anormal est significativement corrélé à une augmentation des hospitalisations ou des transferts. Les patients qui présentent un QL altéré ont tendance à passer plus de temps aux urgences pour leur gestion, et sont plus jeunes que les patients qui ne présentent pas de QL altéré. Bien que l'outil soit efficace pour identifier les patients à risque, il ne permet pas d'éliminer complètement le risque d'hospitalisation chez ceux ayant un score QL normal, suggérant la nécessité de mesures d'évaluation supplémentaires.
Aucun
Cristian TEREC (Dijon), Ilinca-Maria ROMOCEA, Bertrand SOTO
11:50 - 12:00
#44222 - CP022 Développement d’un score prédictif de l’imminence d’un accouchement : REGULAC.
CP022 Développement d’un score prédictif de l’imminence d’un accouchement : REGULAC.
Introduction : Il existe 2 scores d’aide à la régulation médicale des menaces d’accouchement en préhospitalier largement utilisés mais toujours non validés : le SPIA et le MALINAS. Ces scores vieux de 20 et 40 ans souffrent d’un manque d’études validant leur utilisation et nécessitent de rechercher un nombre important de critères. Cette dernière condition rend leur usage complexe en pratique courante devant une population non francophone ou avec un bas niveau socioéducatif. L’objectif de ce travail est de proposer un score de régulation facile d’utilisation aidant le régulateur à déterminer le moyen de transfert adapté.
Méthodologie : Création du score REGULAC à partir d’une cohorte rétrospective monocentrique des accouchements régulés par le SAMU 973 sur le territoire guyanais du 1er mars 2023 au 1er juin 2023. Le critère de jugement était la survenue d’un accouchement dans les 24h suivant l’appel. Le score REGULAC a été développé à partir d’une régression logistique multivariée sur les variables étudiées considérées cliniquement pertinentes après analyse en modèle bivarié. Nous avons ensuite comparé la performance du score à celle du Malinas et du SPIA à l’aide d’un calcul d’aire sous la courbe par méthode ROC.
Résultats : Sur la période étudiée, le SAMU 973 a reçu 257 appels concernant une problématique obstétricale. Les appels provenant de l’ensemble du territoire concernaient des patientes de 27 (±7) ans avec un antécédent de 3 (±2) grossesses, une parité de 2 (±2) enfants et un terme moyen de 36 (±5) semaines d’aménorrhées (SA). Le modèle bivarié a permis d’utiliser quatre variables principales qui ont été intégrées dans le modèle de régression logistique multivarié : Terme > 32 SA (OR=4.3 [0.9 - 34.1]), contractions ressenties (OR=11.3 [1.8 - 229.0]), envie de pousser (OR=8.2 [3.1 - 24.6]), parité > 0 (OR=2.4 [0.9 - 7.1]). Les coefficients des variables explicatives ont permis de créer le score REGULAC de 0 à 8 avec un seuil fixé « > 4 » pour la prédiction d’un accouchement dans les 24h avec une sensibilité à 98% et une spécificité à 36%. L’AUC du score REGULAC selon un modèle ROC est de 0.81 (IC 95%: 0.74 0.88) contre 0.65 (IC 99% : 0.57 – 0.73) pour le score de Malinas.
Conclusion : Ce travail propose un nouveau score d’aide à la régulation médicale basé sur 4 critères simples et facilement disponibles lors de la régulation d’un appel d’une patiente gestante. Ce travail monocentrique nécessite d’être poursuivi pour obtenir une validation externe.
Aucun
Camille DESCHAMPS (Cayenne), Ugo FRANCOISE, Antoine ADENIS, Mathieu NACHER, Rémi MUTRICY, Alexis FREMERY
12:00 - 12:10
#44440 - CP023 Analyse de la régulation systématique par le SAMU-Centre 15 des admissions en Structure d’Urgence du CHG de Montauban (82), une étude avant-après.
CP023 Analyse de la régulation systématique par le SAMU-Centre 15 des admissions en Structure d’Urgence du CHG de Montauban (82), une étude avant-après.
Introduction : Face à l’augmentation de la fréquentation des Structures d’Urgences (SU), une régulation systématique des admissions a été proposée dans certains hôpitaux. L’objectif de cette étude était d’analyser l’effet de la mise en place de ce dispositif à partir du 01/07/2022 au CHG de Montauban.
Matériel et Méthodes : Étude rétrospective monocentrique de type avant-après sur deux périodes de 6 mois entre 2022 et 2023, réalisée à partir des dossiers des urgences et de régulation médicale.
Résultats : Au total, 36 783 admissions dans la SU et 210 149 appels au SAMU-Centre 15 ont été enregistrées sur les deux périodes. Une diminution de la fréquentation de la SU de 24% était observée entre les deux périodes, concernant surtout les patients de moins de 45 ans (-33%) et non graves CCMU-1 (-54%). La médiane de temps d’attente avant installation en box était diminuée de 15 minutes, mais la durée médiane de séjour était augmentée de 27 minutes. Le nombre d’appel au SAMU-Centre 15 a augmenté de 30%, sans augmentation du temps de décroché ni de l’envoi de moyen.
Conclusion : La régulation par le SAMU-Centre 15 en amont de toutes les admissions aux urgences pourrait être une solution pour diminuer le nombre d’admission en SU.
Aucun
Jules CARREIRO (Toulouse)
12:10 - 12:20
#44040 - CP024 Caractéristiques individuelles et territoriales associées aux phénomène des Usagers Fréquents des Urgences (UFU) : une étude nationale sur le Système National des Données de Santé.
CP024 Caractéristiques individuelles et territoriales associées aux phénomène des Usagers Fréquents des Urgences (UFU) : une étude nationale sur le Système National des Données de Santé.
Introduction :
Les Usagers Fréquents des Urgences (UFU) sont des patients avec ≥ 3 passages par an. L’objectif de cette étude a été d'analyser les caractéristiques des patients UFU, et d’étudier l’association entre l’évolution des caractéristiques des territoires et du pourcentage de patients UFU.
Méthodes :
Nous avons réalisé une étude observationnelle sur base de données à partir du Système National des Données de Santé (SNDS) entre 2017 et 2021. Les caractéristiques potentiellement associées à la probabilité d’être UFU, incluant l’indice socio-économique du lieu de résidence French Deprivation Index (FDEP) et l’Accessibilité Potentielle Localisée (APL), ont été étudiées par un modèle de régression logistique. Les caractéristiques associées à une augmentation locale de la proportion de patients UFU entre 2017 et 2021 ont également été évaluées.
Résultats :
La population était constituée de 94 504 158 passages aux urgences sur 5 ans, avec une moyenne d’âge de 38,4 ans (écart-type 28,2) en 2017. En analyse ajustée, la probabilité d’être UFU était augmentée en cas de déprivation sociale (OR pour l’indice FDEP quintile 5 : 1.528, IC95% 1.524 - 1.531), et réduite quand le lieu d’habitation était localisé loin d’un service d’urgences (OR par km supplémentaire 0.991, IC95% 0.991- 0.991). En revanche, les dépenses de soins de ville du patient et l’APL de son lieu de résidence ne diminuaient pas la probabilité d’être UFU : OR 1.033 IC95% 1.033 à 1.033, et 1.001, IC95% 1.001 à 1.002 respectivement). De même, l’évolution de l’APL et des dépenses des soins de ville entre 2017 et 2021 sur les communes n’étaient pas associée à une diminution locale de la fréquence des patients UFU consultants (OR 1.408, IC95% 0.811 à 2.443 et 1.380 IC95% 0.514 à 3.711 respectivement).
Discussion/Conclusion :
Contrairement à une idée répandue, la fréquence des patients UFU n’est pas associée à un déficit d’accès aux soins de ville. Les interventions visant à diminuer les passages UFU doivent être individuelles plutôt que territoriales.
Aucun
Romain HELLMANN (Paris), Jan CHRUSCIEL, Dimitri PARISE, Stéphane SANCHEZ
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Salle 242A |
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SI01
11:00 - 12:00
Session Interactive
Triage de masse et prise en charge multivictimes
Catastrophe SSE CUMP, Traumatologie, Triage
Coordonnateur :
Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
Quand tout va mal et qu'il faut bien faire pour beaucoup de patients... mieux vaut être prêt !
11:00 - 12:00
Triage de masse et prise en charge multivictimes.
Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 242B |
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CC30
11:00 - 12:30
Conférence
Filières de soins
Gériatrie, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Le bon soins au bon patient ? Ici on parle filière de soins !
11:00 - 11:22
Chest pain unit : un réel intérêt ?
Florian BARRET (IDE) (Conférencier, Grenoble)
11:22 - 11:44
Alerte thrombolyse !
Perrine BOURSIN (IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
Filière paramédicale, place de l'IPA en UMH-P.
Thomas PARDON (IPA-U) (Conférencier, Toulouse)
12:06 - 12:28
Filière gériatrique.
Virginie RESTOUILH (IPA) (Conférencier, Strasbourg)
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Salle 251 |
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"Mercredi 04 juin"
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CLM05
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Sonde d'Or
Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Bruxelles, Belgique), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Marseille)
11:00 - 11:10
#44508 - CP025 intérêt de l'échographie précoce réalisée par l'urgentiste dans le diagnostic des fractures des os de la main.
CP025 intérêt de l'échographie précoce réalisée par l'urgentiste dans le diagnostic des fractures des os de la main.
Introduction
La radiographie standard, bien qu'essentielle pour diagnostiquer les fractures des os de la main, peut parfois passer à côté de lésions subtiles. L'échographie, rapide, accessible et sans rayonnement, réalisée par l’urgentiste, offre une alternative prometteuse pour accélérer la prise en charge tout en limitant les coûts et l’exposition aux radiations
Objectif
Évaluer la performance diagnostique de l’échographie réalisée par l’urgentiste pour détecter les fractures des os de la main, en la comparant à la radiographie standard
Matériel et Méthodes
Étude prospective monocentrique menée sur 6 mois dans un service d’urgence, portant sur les patients adultes agés de 15 ans et plus admis pour traumatisme aigu de la main avec suspicion clinique de fracture
Les patients ont été initialement examinés cliniquement pour localiser les zones sensibles ou déformées, puis l'échographie réalisée par des urgentistes formés avec un appareil portable , en ciblant les zones douloureuses ou suspectes, une radiographie standard est effectuée pour chaque patient le scanner a été Utilisé comme référence pour confirmer les diagnostics en cas de discordance entre l’échographie et la radiographie.
Les critères d’évaluation étaient la Sensibilité, spécificité, précision diagnostique de l’échographie par rapport à la radiographie et le temps moyen de réalisation de l’échographie et de la radiographie.
Résultats
50 patients adultes (âge moyen : 34 ± 10 ans, 58 % hommes) ont été inclus.
La Sensibilité de 94 % pour l'échographie vs 88% pour la radiographie, spécificité de 90 % pour l'echo vs 93% pour la radiographie.
L’échographie a détecté 47 fractures confirmées par scanner, tandis que la radiographie en a identifié 45.
60 % des fractures étaient métacarpiennes, et 40 % phalangiennes.
L’échographie a montré une meilleure détection des fractures non déplacées et des lésions corticales superficielles.
l'échographie a été réalisée en 8 ± 2 minutes alors que la radiographie : 15 ± 4 minutes, en incluant le temps d’attente.
85 % des patients ont jugé l’échographie confortable et ont apprécié l’absence d’exposition aux rayonnements.
Conclusion
L’échographie réalisée par l’urgentiste offre une méthode rapide et fiable pour diagnostiquer les fractures des os de la main, tout en réduisant les délais et les coûts associés à l’imagerie standard. Son intégration en pratique clinique nécessite toutefois des formations adaptées et des études multicentriques pour valider son efficacité à grande échelle.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Naoufel CHOUAIB, Said JIDANE, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
11:10 - 11:20
#44054 - CP026 Courbe d’apprentissage de la mesure échographique de l’excursion diaphragmatique chez les internes en Médecine d’Urgence - Étude ExoDia.
CP026 Courbe d’apprentissage de la mesure échographique de l’excursion diaphragmatique chez les internes en Médecine d’Urgence - Étude ExoDia.
Introduction : La mesure échographique de l’excursion diaphragmatique dépisterait les patients en détresse respiratoire aiguë à risque d’aggravation aux urgences. Nous avons souhaité évaluer sa courbe d’apprentissage chez les internes DESMU.
Méthodes : étude prospective monocentrique réalisée auprès des DESMU1 et 3, naïfs de cette pratique. Tous ont suivi une formation théorique complétée par 2 ateliers pratiques à 2 mois d’intervalle (T0 et M2). Des mesures ont été réalisées sur 10 volontaires sains. Les critères de jugement étaient 1) la mesure de l'excursion diaphragmatique droite, chronométrée et validée par l’investigateur expert, 2) la comparaison entre le T0 et le M2, selon la promo DESMU et selon la fréquence d’utilisation de l’échographie.
Résultats : 37 participants ont été inclus : 27 (73%) femmes et 10 (27%) hommes, d’âge moyen 27±3 ans, 24 (65%) DESMU1 et 13 (35%) DESMU3. Les courbes d’apprentissage à T0 et M2 apparaissent dans la Figure. La diminution du temps débute à partir du 6ème essai (p<0,005). La durée moyenne d’acquisition était de 46±13 sec à T0 et de 33±10 sec à M2 (p=0,020). Il n’y avait pas de différence selon la fréquence d’utilisation de l’échographie (p=0,6). Les DESMU3 réalisaient les coupes en 39±10 sec et les DESMU1 en 50±13 sec (p<0,0001).
Conclusions : La mesure de l’excursion diaphragmatique est une technique rapidement acquise par les internes en médecine d'urgence avec une meilleure performance pour les internes plus avancés dans le cursus.
aucun
Jules RAUTENSTRAUCH (Rennes), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Quentin LE CORNU, Vincent LEVREL
11:20 - 11:30
#44270 - CP027 Faut-il utiliser le Lung Ultrasound Score pour l’évaluation de la sévérité et le suivi des patients présentant un syndrome interstitiel pulmonaire ?
CP027 Faut-il utiliser le Lung Ultrasound Score pour l’évaluation de la sévérité et le suivi des patients présentant un syndrome interstitiel pulmonaire ?
Introduction : Le Lung Ultrasound Score (LUS) est un score échographique pulmonaire, lié à la sévérité et la mortalité chez les patients atteints de certains types de syndrome interstitiel (SI). Le rapport PaO2/FiO2 est un marqueur d’hypoxémie et de sévérité chez ces patients. Plusieurs études ont démontré une corrélation entre le LUS et le rapport PaO2/FiO2 renforçant l’hypothèse selon laquelle le LUS permet d’évaluer la sévérité du SI. L’objectif de cette étude était d’évaluer cette corrélation dans le suivi des patients admis des urgences vers les soins intensifs avec un suivi à vingt-quatre et quarante-huit heures. L’objectif secondaire était d’évaluer la corrélation entre le LUS et le SOFA score. Matériel et méthode : Cette étude prospective et multicentrique a été réalisée du 1er février 2023 au 31 août 2024. L’échantillon attendu était de 86 patients pour montrer une amélioration des corrélations préalablement publiées de -0,5 à -0,7. Les exclusions concernaient les patients atteints de pathologies chroniques pulmonaires (BPCO, asthme). Une échographie pulmonaire était réalisée afin de déterminer le LUS à l’admission, à 24h et à 48h. Une gazométrie artérielle était requise dans les 10 minutes de l’échographie pulmonaire afin d’établir le rapport PaO2/FiO2. Résultats: 86 patients adultes en insuffisance respiratoire aiguë admis en soins intensifs ont été inclus. Une faible corrélation linéaire négative non significative entre le LUS et le rapport PaO2/FiO2 a été trouvée à l’admission (coefficient de corrélation: -0,29; IC95%-0,48 à-0,09; p=0,01), à 24h (coefficient de corrélation: -0,1, IC95%-0,33 à 0,14; p=0,38) et à 48h (coefficient de corrélation: -0,09, IC95%-0,38 à 0,21 ; p=0,55). Une faible corrélation linéaire non significative entre le LUS et le score SOFA ont été obtenues à l’inclusion (coefficient de corrélation: 0,15; IC 95%-0,06 à 0,35 p=0,16), à 24h (coefficient de corrélation: 0,07, IC95%-0,17 à 0,3; p=0,56) et à 48h (coefficient de corrélation: -0,01, IC95%-0,3 à 0,29; p=0,95). Conclusion : Aucune corrélation significative n’a été montrée entre le LUS et le rapport PaO2/FiO2 ou le SOFA score chez les patients admis en soins intensifs. Ces résultats invitent à la prudence quant à l’utilisation du LUS pour évaluer l’impact du SI sur la sévérité de l’insuffisance respiratoire aiguë.
Aucun
Zoï PAPADOYANNAKI (Bruxelles, Belgique), Eleonore VASSEUR, Florence DUPRIEZ
11:30 - 11:40
#44233 - CP028 Echocardiographie transthoracique clinique: concordance entre médecins urgentistes et cardiologues.
CP028 Echocardiographie transthoracique clinique: concordance entre médecins urgentistes et cardiologues.
Introduction: L’essor de l’échographie cardiaque clinique en médecine d’urgence a révolutionné la prise en charge des patients avec un apport diagnostique et thérapeutique certains. Même si des recommandations ont été établies par la SFMU, la concordance entre médecins urgentistes et cardiologues n’a jamais été évaluée en France. L’objectif de notre étude était d’évaluer la concordance en échocardiographie entre urgentistes et cardiologues sur l’ensemble des paramètres recommandés dans les référentiels de la SFMU.
Méthode : Nous avons mené une étude prospective, monocentrique à l'USIC du CHU de Toulouse. Chaque praticien urgentiste se rendait à l’USIC et pratiquait 5 échographies sur 5 patients différents préalablement inclus. L’analyse portait sur la FEVG visuelle, la recherche de troubles de la cinétique segmentaires, d’un cœur pulmonaire aigu, de valvulopathie, l’étude des pressions de remplissages du VG, du péricarde de la veine cave inférieure et enfin la mesure de l’ITV sous aortique. Le taux de concordance était déterminé pour chaque paramètre ainsi que les sensibilités et spécificités des urgentistes.
Résultats: 49 échocardiographies ont été réalisées. Tous les taux de concordance bruts étaient au moins de 84% sauf pour la mesure de l’ITV sous aortique (76%[61-87%]). Les sensibilités étaient supérieures à 80% sauf pour l’identification de la paroi en cas de trouble de la cinétique segmentaire du VG, la détection de rétrécissement mitral (50%[7-93%]), d’une fuite aortique sévère (33%[1–91%]), d’un rétrécissement aortique (70%[35–93%]) ou d’un septum paradoxal (50%[1–99%]). Toutes les spécificités dépassaient les 90% sauf pour l’identification d’une ITV sous aortique basse (69%[41-89%]), d’une FEVG altérée (81%[54-96%]), et de la présence d’une anomalie de la contractilité segmentaire (80%[61-92%]).
Conclusion: Les médecins urgentistes sont techniquement performants dans la réalisation de l’échographie cardiaque clinique telle que recommandée par la SFMU et peuvent l'intégrer de manière fiable à leur pratique.
Aucun
Hugo GERMAIN (TOULOUSE)
11:40 - 11:50
#43944 - CP029 L'échographie trachéale et pleurale pour vérifier la bonne position de la sonde d'intubation en pré-hospitalier.
CP029 L'échographie trachéale et pleurale pour vérifier la bonne position de la sonde d'intubation en pré-hospitalier.
Contexte : Le contrôle de la bonne position de la sonde d’intubation par méthode
échographique a prouvé son efficacité dans des études hospitalières mais peu d’études
l’ont validée en médecine pré-hospitalière.
Matériel et Méthodes : Étude diagnostique, bicentrique, prospective incluant 72 patients.
Tous les patients intubés en pré-hospitalier ont été inclus. Le bon positionnement a été
apprécié sur : l’analyse de la capnographie, l’auscultation pulmonaire puis la réalisation
d’une échographie trachéale et pleurale et comparé par les résultats en imagerie thoracique
(gold standard). Pour les deux méthodes, on calcule la Se, Sp, VPP et la VPN. Les mêmes
paramètres sont calculés avec une interprétation modifiée de l’imagerie thoracique tenant
compte du potentiel replacement de la sonde par le médecin. L’étude a été déclarée
conforme par le DPO ainsi que du RGPD de l’Université́ de Lille (N°2023-152).
Résultats : 23,6% (17/72 patients) avaient une échographie positive en faveur d’une
intubation sélective contre 9,7% (7/72 patients) pour le couple capnographie/auscultation.
Pour la méthode échographique on retrouve une Se de 0,88 [IC 95% 0,64-0,99], une Sp de
0,96 [IC 95% 0,87-1,00], une VPP de 0,88 [IC 95% 0,64-0,99] et une VPN de 0,96 [IC 95%
0,87-1,00].
Conclusion : L’échographie trachéale et pleurale est une méthode efficace et
prometteuse pour la vérification de la position endotrachéale et non sélective de la sonde
d’intubation en pré-hospitalier.
aucun
Arthur DURIEZ (Lille), Alexandre ANDRIES, Eric WIEL
11:50 - 12:00
#44354 - CP030 Diagnostic échographique des fécalomes : étude pilote observationnelle prospective multicentrique contre scanner.
CP030 Diagnostic échographique des fécalomes : étude pilote observationnelle prospective multicentrique contre scanner.
Diagnostic échographique des fécalomes : étude pilote observationnelle prospective multicentrique contre scanner
introduction :
le fécalome constitue une pathologie fréquente chez les patients adultes dont le diagnostic est difficile. Le diagnostic de certitude repose sur le scanner, examen peu disponible dans cette indication. L’échographie clinique a montré son intérêt chez l’enfant, le but de ce travail est d’explorer ses performances chez l’adulte
matériel et méthode :
il s’agissait d’une étude pilote observationnelle multicentrique prospective réalisée dans trois centre. Un accord du comité d’éthique a été obtenu. Les patients devant bénéficier d’un scanner après échographie clinique pour le bilan de douleurs abdominales ont été inclus après recueil de la non-opposition. Les critères d’exclusion étaient les mineurs, les majeurs protégés et les femmes enceintes. Un fécalome était recherché en échographie, le diamètre du rectum mesuré. Les mêmes mesures étaient réalisées au scanner. L’objectif principal était la sensibilité de l’échographie pour l’exclusion du fécalome. Les critères secondaires étaient les autres caractéristiques diagnostiques, la difficulté de visualisation du rectum (de 1, très facile à 4, très difficile) et la corrélation entre les diamètres rectaux mesurés en échographie et en scanner. S’agissant d’une étude pilote, un nombre de sujet n’a pas été déterminé. Les analyses ont été réalisées avec R dans l’environnement Rstudio.
Résultats :
72 patients ont été inclus, 4 secondairement exclus du fait de l’absence de scanner, 68 patients ont donc été analysés, 32 femmes et 36 hommes (70 ± 20 ans). Un fécalome au scanner était présent chez 22 patients (32%). La sensibilité de l’échographie était de 95 % [IC95 % 77-99%] avec un rapport de vraisemblance négatif de 0,05 [IC95 % 0,01-0,33%]. La spécificité était de 93 % [IC95 % 82-99%] avec un rapport de vraisemblance positif de 87 % [IC95 % 70-95%]. La difficulté de visualisation du rectum était : 1 (25 patients, 62 %), 2 (7 patients, 17 %), 3 (6 patients, 15%) et 4 (2 patients, 5%). La corrélation entre les diamètres en échographie et en scanner était excellente (R2 0,83, p< 0,01).
Conclusion :
L’échographie possède une bonne sensibilité pour le fécalome mais sa borne inférieure de l’intervalle de confiance est trop élevée pour l’éliminer. Cette étude a les limites suivantes : un nombre limité de patients et l’absence de recueil de la réplétion vésicale. Ces résultats doivent être confirmés.
Aucun
Ariane JUNGER, Claire MORDANT, Christophe BERRANGER, Quentin LE BASTARD, Julien GUÉGAN, Philippe LE CONTE (Nantes)
12:00 - 12:10
#44241 - CP031 Impact économique de l’utilisation de l’échographie clinique dans la douleur du quadrant supérieur droit de l’abdomen aux urgences.
CP031 Impact économique de l’utilisation de l’échographie clinique dans la douleur du quadrant supérieur droit de l’abdomen aux urgences.
Introduction : L’échographie clinique de médecine d’urgence (ECMU) présente une performance diagnostique élevée pour l’évaluation des douleurs du quadrant supérieur droit (QSD) de l’abdomen. Son utilité dans la démarche diagnostique pour ces douleurs est appuyée par plusieurs études. L’impact socio-économique de l’ECMU est quant à lui peu évalué. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’impact économique, tant pour la société que pour le patient, de l’utilisation de l’ECMU dans la douleur du QSD. Matériel et Méthode : Cette étude constitue une analyse secondaire basée sur les résultats d’une étude prospective menée en 2023 qui évaluait l’impact de l’utilisation de l’ECMU dans la démarche diagnostique pour 62 patients présentant une douleur du QSD. Une comparaison des coûts engagés avant et après l’intégration de l’ECMU dans l’examen clinique a été réalisée, en prenant en compte les traitements et examens complémentaires prescrits. Résultats : L’utilisation de l’ECMU pour la douleur du QSD aux urgences permet d’épargner une somme globale moyenne de 69,1 euros par patients (IC95% 42,0-96,3) (p<0,01). L’institut national d’assurance invalidité (INAMI) belge épargne une moyenne de 66,5 euros (IC95% 40,1-92,3) (p<0,01) et le patient 2,6 euros (IC95% 1,8-3,4) (p<0.01). Cette épargne reste significative (p<0,01) en considérant la facturation de l’ECMU à 25 euros. Lorsque l’ECMU est négative, l’économie moyenne générée est de 57,5 euros (IC95% 13,3-101,7) (p<0,01) et de 81,5 euros (IC95% 48,8-114,3) (p<0,01) lorsqu’elle est positive. L’économie globale concernant uniquement les examens complémentaires est de 61,3 euros (IC95% 34,4-88,3) (p<0,01) et de 7,8 euros (IC95% 3,5-12,1) (p<0,01) pour les traitements. Conclusion : L’utilisation de l’ECMU dans l’évaluation des douleurs du QSD de l’abdomen présente un impact économique favorable pour la société à travers l’économie pour l’INAMI et le patient. Elle permet de réduire les coûts associés aux examens complémentaires et aux traitements, indépendamment du résultat de l’ECMU, et ce, même en tenant compte des frais de facturation de l’ECMU.
Aucun
Delphine DRUEZ (Bruxelles, Belgique), Florence DUPRIEZ
12:10 - 12:20
#44515 - CP032 intérêt de l'échographie réalisée par l'urgentiste dans le diagnostic des fractures du 5° métatarsien.
CP032 intérêt de l'échographie réalisée par l'urgentiste dans le diagnostic des fractures du 5° métatarsien.
Les fractures du 5ᵉ métatarsien, parmi les plus fréquentes en traumatologie, nécessitent une prise en charge rapide et précise. La radiographie, bien qu’étant l’examen de référence, présente des limites dans certains contextes, notamment l’attente prolongée et l’exposition aux radiations. L’échographie, rapide et non irradiant, apparaît comme un outil complémentaire prometteur, particulièrement en milieu urgentiste.
Matériel et Méthodes
Type d’étude : Étude prospective, descriptive et analytique sur une période de 06 mois dans un service d'urgence.
Population étudiée: patients âgés de 15 à 65 ans présentant une suspicion clinique de fracture du 5ᵉ métatarsien après un traumatisme, incluant douleur localisée et œdème. Les polytraumatisés et les patients avec des plaies ouvertes ont été exclus.
Protocole : Une échographie réalisée par un urgentiste formé (durée : 10 minutes), puis une radiographie standard en deux incidences réalisée par le service d’imagerie, Les diagnostics des deux techniques comparés par un radiologue indépendant, une confirmation des discordances faite par scanner ou suivi clinique à 15 jours.
Paramètres étudiés : Sensibilité et spécificité de l’échographie, temps moyen de réalisation pour chaque technique, Satisfaction des patients via un questionnaire.
Résultats
25 patients on été inclus
Âge moyen de 35 ± 12 ans, avec 14 femmes et 11 hommes. Les causes des traumatismes incluaient des chutes (60 %) et des impacts directs (40 %).
Performances diagnostiques :
Sensibilité de l’échographie : 92 %.
Spécificité de l’échographie : 88 %.
Concordance avec la radiographie : 90 %.
Les fractures non détectées par l’échographie étaient principalement intra-articulaires ou complexes.
Avantages opérationnels :
Temps moyen de réalisation : 8 ± 2 minutes pour l’échographie contre 22 ± 5 minutes pour la radiographie.
Satisfaction des patients : 96 % des patients ont jugé l’échographie confortable, et 85 % préféraient une technique sans rayonnement.
Conclusion
L’échographie réalisée par des urgentistes constitue une alternative rapide, fiable et bien acceptée pour le diagnostic des fractures du 5ᵉ métatarsien. Son intégration dans les pratiques cliniques pourrait réduire les délais de prise en charge, en particulier dans les environnements où l’accès à la radiographie est limité. Une formation spécifique des urgentistes en imagerie osseuse est nécessaire pour optimiser son utilisation.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
12:20 - 12:30
#44205 - CP033 Intérêt du repérage échographique du site de ponction lombaire aux urgences.
CP033 Intérêt du repérage échographique du site de ponction lombaire aux urgences.
Introduction: Les repères anatomiques utilisés pour déterminer l'espace intervertébral correct pour la ponction lombaire (PL) sont trompeurs dans 30 % des cas
La ponction lombaire peut se compliquer d'un syndrome postponction lombaire ou d'une lésion traumatique du cône terminal de la moelle épinière
L'échographie est devenue un outil important en anesthésie et en médecine d'urgence, en particulier pour localiser le bon espace intervertébral à cathétériser ; elle est facile à apprendre et à utiliser. Nous avons comparé la localisation du site de ponction lombaire choisi en fonction de la localisation anatomique conventionnelle et du repérage echographique
Méthodes: Étude observationnelle prospective monocentrique dans un service d'urgences médicales et chirurgicales. Le critère d'évaluation principal était la distance moyenne en millimètres entre le site de ponction choisi après repérage anatomique et après repérage échographique.
Les patients admis entre le 02/02/2023 et le 04/03/2023 avec une indication potentielle de PL ont été inclus. La distance observée a été exprimée en moyenne avec un intervalle de confiance à 95% après vérification de la normalité de la distribution
Résultats: Du 02/02/2023 au 04/03/2023, 52 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 45,5 ans, 33% étaient des hommes.
L'IMC moyen était de 25,04 kg/m².21% avaient une déformation déclarée ou constatée du rachis lombaire (cyphoscoliose: 11%, hyperlordose: 4%, autre: 6%) et 13% une arthrose.
Les patients ont été admis aux urgences pour syndrome méningé 52%, céphalée fébrile 27% ou céphalée brutale 21%
La localisation échographique différait de la localisation anatomique conventionnelle, avec une distance moyenne de 32 mm (IC 95 % 27 - 37). La distance verticale moyenne était de 29 mm (IC 95 % 24 - 34). La distance horizontale moyenne était de 8 mm (IC 95 % 6 - 10). Le taux de modification de l'espace intervertébral était de 59 %.
La facilité moyenne de réalisation de l'échographie, évaluée par une note subjective donnée par le médecin qui l'a réalisée, était de 7,8/10
CONCLUSION: L'identification échographique du site de ponction lombaire diffère de la localisation anatomique. La distance moyenne entre les deux méthodes est égale à un espace intervertébral. Il existe surtout une variation verticale du point de ponction selon la méthode utilisée. Ces résultats pourraient expliquer au moins en partie le faible taux d'échec de la ponction lombaire lorsqu'elle est réalisée après échorepérage
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Mosaab ELABBADI, Said JIDANE, Tahir NEBHANI, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH
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"Mercredi 04 juin"
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ATW03
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Interventionnel : principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne)
Comprendre, observer et aborder sous écho les principaux blocs nerveux en médecine d'urgence
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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Atelier Médecins - Echographie
Echo vasculaire. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, saint palais), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
L'exploration des vaissaux comme si vous y étiez... Et pas de chichi entre veines et artères !
Qui le vendredi soir après 17h00 n'a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d'apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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CC15
11:00 - 12:30
Conférence
Accouchement inopiné
Ambulanciers, Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie, Régulation
Modérateurs :
Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Chaumont), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Président du Collège Aquitain de Médecine d'Urgence)
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
L'accouchement inopiné est une situation particulière, souvent source de stress pour les équipes soignantes. Cette session explique les différents aspects et différentes phases à connaitre, de l'appel à l'arrivée de maman et bébé à l'hôpital.
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Accoucher au téléphone.
Beatrice CLARE (ARM) (Conférencier, Tulle)
11:22 - 11:44
Naissance en SMUR, qui fait quoi ?
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
11:44 - 12:06
Accueil du nouveau né.
Claire PETTON (Ide) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Transporter maman et bébé en toute sécurité.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
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AM 37 A
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Atelier Médecins
Prise en charge d’un vertige au SAU et en Régulation Médicale
NEW, Neurologie
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Sophie BOUCHER (Mcu-ph) (Conférencier, Angers), Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Margaux RYCKEBOER (PHC) (Conférencier, Angers)
Réduire la zone grise d’incertitude :
Evaluation et décision diagnostique et thérapeutique face à un vertige grâce à un algorithme : Nouvelle nosologie (DVUA, DEADLY D’S ou les 6D). Reconnaissance et classification d’un nystagmus, usage approprié du HINTS, manœuvres diagnostique face à un vppb et manœuvres thérapeutiques. Valeur de l’imagerie.
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AMS-ARM 40
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Approfondir sa pratique en régulation
Régulation
Coordonnateur :
Igor OUSS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bobigny)
Identifier le cheminement de son action professionnelle et la réajuster au fil de l’eau dans les domaines du raisonnement, des outils mis en œuvre et de la relation. Expérimenter des stratégies alternatives, épurer l’acte de régulation afin d’en améliorer la performance.
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CM42
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session Board Recours au soins
Précarité et recours aux soins urgents
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Qualité
Modérateurs :
Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Gilles MOALIC (Praticien hospitalier) (Angoulême)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Le board Recours aux Soins vous présentera les lignes directrices de ses travaux, autour des patients en situation de précarité.
11:00 - 11:22
Retour sur l'enquête Urgences 2023.
Elvire DEMOLY (Cheffe de projet enquête Urgences 2023) (Conférencier, Paris)
11:22 - 11:44
Biais d'évaluation : comment en prendre conscience ?
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
11:44 - 12:06
Les patient sans domicile : les repérer.
Valérie THOMAS (directrice médicale) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Impact de la réorganisation des soins primaires chez les patients en situation de précarité.
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
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AMS-ARM 41
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Echelle de tri ARM
Régulation, Triage
Coordonnateur :
Ludovic RADOU (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
Les objectifs sont :
1. Comprendre l’objectif du tri ARM et la priorisation qui va avec
2. Améliorer et homogénéiser les pratiques ARM de triage pour augmenter la qualité et la sécurité de prise en charge des requérants
3. S’acculturer le TRI ARM avec l’échelle de tri ARM
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Salle 352A |
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"Mercredi 04 juin"
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FC01
11:00 - 12:00
Flash communications
Arrêt cardiorespiratoire
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Modérateur :
Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais)
11:00 - 11:07
#43956 - FC001 Analyse de l’effet des variations de qualité de compressions thoraciques sur la variable ∆CO2 intégrée au nouvel indicateur de qualité HQ-CC de la réanimation cardiopulmonaire.
Analyse de l’effet des variations de qualité de compressions thoraciques sur la variable ∆CO2 intégrée au nouvel indicateur de qualité HQ-CC de la réanimation cardiopulmonaire.
Introduction : Actuellement, au cours d’une réanimation cardiopulmonaire, l’End-Tidal CO2 (EtCO2) est monitoré. Des travaux récents montrent que l’analyse complète du capnogramme évaluerait l’efficacité des compressions thoraciques, au moyen d’un nouvel indice appelé HQ-CC (haute qualité-compressions thoraciques), basé sur la valeur maximale de CO2 et sur la décroissance CO2 à travers le ∆CO2. Nous faisons l’hypothèse que le ∆CO2 reflète l'élimination du CO2, et plus le ∆CO2 est élevé, plus l'élimination du CO2 est importante ainsi meilleure est la qualité des compressions thoraciques. Nous avons étudié l’impact des modifications de qualité de CT, en termes de profondeur et de fréquence sur le ∆CO2.
Matériels et Méthodes : Une étude sur banc de ventilation a été réalisée, afin d’analyser dans quelle mesure le ∆CO2 est corrélé à la circulation en dégradant la profondeur et la fréquence. Nous avons étudié quelle caractéristique entre la profondeur et la fréquence a le plus d’impact sur le ∆CO2. Cette étude intègre un mannequin de CT (POUTAC), une tête réaliste intubable (Georges, KerNel Biomedical), un resistor de Starling, un CPRmeter 2 (Laerdal) et un ventilateur Monnal T60 (ALMS). Les données de fréquence, compression, profondeur et de CO2 sont obtenues en continu.
Résultats : Le ∆CO2moyen est significativement différent (p-value < 0,001) entre le groupe de qualité optimale de CT et le groupe de qualités dégradées, avec des valeurs moyennes respectives de ∆CO2 de 39,2% [IC95% (35.2 ; 43,3)] et de 29,5% [IC95% (25,6 ; 33,3)]. Il n’y a pas de différence significative de CO2max moyen entre les 2 groupes. Le ∆CO2moyen est plus faible en dégradant la fréquence des CT plutôt que la profondeur.
Conclusion : Le ∆CO2, variable majeure de l’indice HQ-CC est corrélé à la qualité de la RCP et notamment à la fréquence, et dans une moindre mesure à la profondeur des CT. Le capnogramme permettrait ainsi de monitorer efficacement et de détecter des écarts aux critères de qualités optimaux de CT. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour confirmer cela et attester que le HQ-CC évolue de manière comparable au ∆CO2, avant d’envisager son utilisation sur modèles porcins voire humains.
Aucun
Clarisse MARTIN (ANGERS), Laura POLARD, Arnaud LESIMPLE, Jean-Christophe RICHARD, François MORIN
11:07 - 11:14
#43883 - FC002 Pronostic cardiaque à long terme après un arrêt cardiaque extra-hospitalier réfractaire traité par ECPR en pré-hospitalier.
Pronostic cardiaque à long terme après un arrêt cardiaque extra-hospitalier réfractaire traité par ECPR en pré-hospitalier.
Introduction : l’ECPR est un traitement de 2e ligne de l’arrêt cardiorespiratoire (ACR) réfractaire, souvent lié à un syndrome coronarien aigu (SCA). La pose de l’ECPR en pré-hospitalier pour des ACR extra-hospitaliers a été initiée en 2011 en Ile-de-France, avant d’être progressivement adoptée par d’autres villes et pays. Cependant, le pronostic cardiaque à long terme des patients traités par ECPR est mal connu.
Méthode : nous avons mené une étude rétrospective monocentrique (Hôpital Necker, Paris) du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2023. Les patients ayant plus de 18 ans étaient inclus s’ils ont présenté un ACR extra-hospitalier d’origine coronarienne, et traités par ECPR en pré-hospitalier. L’objectif principal est d’évaluer la récupération cardiaque à 1 an grâce au score NYHA. Les autres objectifs étaient d’évaluer la survie avec bon pronostic neurologique, l’évolution de la FEVG et la capacité de reprendre un travail.
Résultats : 114 patients au total étaient inclus dans l’étude. A 1 an, 24/114 (21%) étaient vivants avec bon pronostic neurologique. Parmi eux, 78% avaient un NYHA = 1 à 1 an. La moitié avaient une FEVG >50% à 1 an. En 2024, 21/24 étaient en vie et avaient repris un travail avec une médiane de temps de 10 mois [3–21] après l’ACR.
Conclusion : la majorité des patients traités par ECPR en pré-hospitalier pour un ACR extra-hospitalier réfractaire lié à un SCA avaient une récupération cardiaque favorable à 1 an, avec un bon pronostic fonctionnel.
Aucun
Joëlle KHOURY (Paris), Tal SOUMAGNAC, Jean-Herlé RAPHALEN, Alice HUTIN, Lionel LAMHAUT
11:14 - 11:21
#44145 - FC003 Évaluation de la qualité des manœuvres ventilatoires au masque facial des équipes secouristes professionnelles lors des arrêts cardiaques extrahospitaliers de l'adulte, résultats préliminaires d’une étude prospective observationnelle.
Évaluation de la qualité des manœuvres ventilatoires au masque facial des équipes secouristes professionnelles lors des arrêts cardiaques extrahospitaliers de l'adulte, résultats préliminaires d’une étude prospective observationnelle.
Introduction.
Des études ont évalué la qualité des ventilations manuelles au masque facial lors d’arrêts cardiaques (AC) simulés sur mannequin, mais peu de données existent sur le monitorage en situation réelle. Cette étude visait à monitorer et évaluer la qualité des ventilations manuelles d’équipes secouristes lors d’AC extrahospitaliers(ACEH).
Matériel Méthodes: Étude prospective observationnelle incluant des adultes en ACEH. La fenêtre d'observation était le temps de prise en charge secouriste avant arrivée du SMUR. Un ballon autoremplisseur équipé d'un dispositif de monitorage enregistrait le volume insufflé (Vi), volume courant (Vt), volume de fuite et taux de fuite (1-(Vt/(Vi-Vt)). Les valeurs étaient masquées aux intervenants. Résultats exprimés par les médianes [interquartiles] et pourcentages (%). Un modèle mixte généralisé prenait en compte les mesures répétées intra-patient. Etude validée par un Comité d'Ethique.
Résultats: De mai à octobre 2023, 104 patients consécutifs ont été inclus (âge 74ans[60-86], 60 % d’hommes) avec 44[30-67] ventilations par patient. Le volume insufflé était de 538[412-645]ml, le volume courant de 291[219-405]ml et le volume de fuite au masque de 199[119-287]ml, soit un taux de fuite de 41%[26-54%].
Conclusion: L'étude souligne l'importance d'améliorer la qualité des ventilations manuelles lors d'ACEH. Le taux de fuite élevé pourrait être attribuable aux patients (régurgitation, anatomie face), aux sauveteurs (technique, charge cognitive).
Aucun
Frédéric LEMOINE (Paris), Alexandre PETERMANN, Bruno TASSART, Marina SALOME, Justin LISCIA, Sabine LEMOINE, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
11:21 - 11:28
#44081 - FC004 Défibrillateurs en accès libre : l'heure de leur réanimation a sonné. Etude ARLOD1.
Défibrillateurs en accès libre : l'heure de leur réanimation a sonné. Etude ARLOD1.
Introduction
La défibrillation est la pierre angulaire de la réanimation de l’arrêt cardiaque préhospitalier. Environ 500.000 défibrillateurs (DAE) sont désormais accessibles en France. Qu’ils soient fonctionnels est évidemment indispensable.
Objectif : évaluer la conformité de ces défibrillateurs.
Méthodes
Audit mené par un prestataire lors de la maintenance de DAE dans des lieux publics en France (à l'exclusion de ceux utilisés par les équipes de secours et les établissements de santé). DAE inspectés sur leur site d'installation de 2021 à 2023.
Critères de non-conformité : stockage inapproprié (absence de système de surveillance et/ou de régulation de température pour maintenir une température de 0 à 40°C pour préserver appareil et électrodes, sensibles aux températures extrêmes), électrodes ou batteries périmées ou non conformes (normes ANSM).
Résultats
Sur 6.021 DAE inspectés, 3.558 (59%) ont été jugés non conformes.
Principaux motifs de non-conformité : électrodes et/ou batteries périmées (N=1.949, 32%), stockage inapproprié (N=479, 8%), rappel de sécurité des électrodes (N=472, 8%), rappel de sécurité du DAE (N=228, 4%), électrodes non conformes (N=212, 4%) et batterie de secours périmée (N=218, 4%) (Figure).
Conclusion
Près des deux tiers des défibrillateurs ne répondaient pas aux normes attendues. Quelle que soit leur efficacité potentielle, ce résultat est alarmant. De nombreux défibrillateurs ne sont pas entretenus.
Aucun
Bruno THOMAS-LAMOTTE (PARIS), Nordine BENAMEUR, Petrovic TOMISLAV, Jean-Louis COULON, Frédéric LAPOSTOLLE
11:28 - 11:35
#44325 - FC005 Impact de la fréquence d'une activité électrique sans pouls sur la survie des patients en arrêt cardiaque extrahospitalier d'origine évidente.
Impact de la fréquence d'une activité électrique sans pouls sur la survie des patients en arrêt cardiaque extrahospitalier d'origine évidente.
Introduction : Les patients souffrant d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) sans étiologie évidente qu’un événement d’origine cardiaque avec une activité électrique sans pouls (AESP) dont la fréquence est plus élevée ont un meilleur pronostic. Ceci n’a pas été décrit chez les patients dont l’ACEH a une cause évidente. Cette étude vise à évaluer l’interaction entre la présence d’une cause évidente à l’ACEH et la relation entre la fréquence cardiaque de l’AESP et le taux de survie, ainsi qu’à décrire cette association chez cette sous-population.
Matériel et méthodes : La présente étude de cohorte utilise le registre ‘ROC Cardiac Epistry 3’, ayant inclus des patients avec ACEH de 11 sites nord-américains entre 2011 et 2015. Parmi ceux-ci, les patients non-traités, de moins de 18 ans, avec une asystolie ou qui ont souffert d’un arrêt cardiaque devant les paramédics ont été exclus. La mesure de résultat principale était la survie au congé hospitalier. Les patients ont été séparés en sept groupes en fonction de leur fréquence électrique : 1-20 battements par minute (bpm); 21-40 bpm; […]; plus de 120 bpm et comparés à ceux avec un rythme initial défibrillable. Nous avons évalué l’interaction recherchée et les associations d’intérêt à l’aide d’une régression logistique multivariée.
Résultats : Parmi les 120306 patients inclus dans le registre, 18540 patients (AESP: 7746 [42%]; rythme initial défibrillable: 10794 [58%]; cause évidente : 865 [5%]; sans cause évidente : 17675 [95%]) ont pu être inclus. Nous avons pu mettre en évidence une interaction entre la présence d’une cause évidente et l’association entre la fréquence de l’AESP et la survie (p<0.001). Parmi les patients avec une cause évidente, les patients avec une fréquence électrique de 80 ou plus avaient une chance de survie supérieure à ceux avec un rythme initial défibrillable (rapport de cote ajusté [RCA]de 4,66[IC95% 2,17-9,58] à 37,70 [4,50-316,09]) alors que pour les patients d’étiologie cardiaque présumée, les patients avec une fréquence électrique inférieure à 100 bpm avaient une chance de survie inférieure à ceux avec un rythme initial défibrillable (RCA de 0,15 [IC95% 0,11-0,21] à 0,55 [0,41-0,75]).
Conclusion : La fréquence électrique de l’AESP semble être un prédicteur fort de survie chez les patients avec un ACEH dont la cause est évidente. Il serait intéressant de décrire la proportion de pseudo-AESP chez cette population afin d’optimiser leur pronostication davantage.
Aucun
Dr Alexis COURNOYER, Yiorgos Alexandros CAVAYAS, Samuel BLAIS, Zoé GARCEAU-TREMBLAY, Rodrigo FLORES-SOTO, Lawrence LEROUX, Justine LESSARD, Raoul DAOUST (Montréal, Canada)
11:35 - 11:42
#44438 - FC006 Facteurs de variabilité de prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier selon l’âge en France : faut-il vraiment réanimer les patients âgés ? Une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
Facteurs de variabilité de prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier selon l’âge en France : faut-il vraiment réanimer les patients âgés ? Une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
Introduction: L’incidence de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) augmente avec l’âge, tandis que sa survie diminue. Alors que la prise en charge préhospitalière nécessite une approche individualisée, les données sur l’influence de l’âge dans les décisions de réanimation restent limitées. L’objectif principal de ce travail est d'identifier et de caractériser les profils de patients pris en charge pour ACEH par un SMUR à l’échelle nationale, et d’évaluer la variabilité de leur prise en charge selon l’âge. Les objectifs secondaires incluent l’étude des associations pronostiques de ces profils.
Méthodes: À partir du registre RéAC, nous avons inclus les patients adultes pris en charge pour ACEH non traumatique entre le 01/07/2011 et le 02/04/2024 en France. L’identification des profils a été effectuée par clustering non supervisé (SOMs).
Résultats: Sur les 124 619 patients, 6 groupes identifiés présentaient des différences liées à l’âge. Les plus jeunes recevaient des interventions plus intenses et présentaient une meilleure survie à 30 jours. Les plus âgés bénéficiaient généralement d’interventions limitées, mais parmi eux, certains ont été traités de façon plus invasive, entraînant un meilleur pronostic.
Conclusion: L’intensité de prise en charge SMUR des patients en ACEH, et leur survie, varient avec leur âge. Chez les jeunes, des interventions soutenues améliorent la survie. Chez les plus âgés, une approche plus nuancée semble nécessaire.
Aucun
Simon CAHEN (Paris), Etienne AUDUREAU, Francois REVAUX, Steven BENNINGTON, Eric LECARPENTIER, Matthieu HEIDET
11:42 - 11:49
#43892 - FC007 Évaluation de l’éligibilité à un soutien cardiocirculatoire par Extracorporeal Life Support chez les patients ayant présenté un arrêt cardio-respiratoire extrahospitalier pris en charge par le SMUR du CHU de La Réunion.
Évaluation de l’éligibilité à un soutien cardiocirculatoire par Extracorporeal Life Support chez les patients ayant présenté un arrêt cardio-respiratoire extrahospitalier pris en charge par le SMUR du CHU de La Réunion.
Introduction : L’oxygénation par membrane extracorporelle veino-artérielle (ECMO-VA) pour l’arrêt cardiorespiratoire (ACR) suscite un intérêt croissant, bien que son efficacité reste à évaluer. En France métropolitaine, un taux d’éligibilité de 4 % a été rapporté. Compte tenu des spécificités géographiques et démographiques de La Réunion, nous avons supposé un taux d’éligibilité plus élevé.
Méthodes : Cette étude rétrospective de cohorte a été réalisée sur l’île de La Réunion, incluant les ACR extra-hospitaliers d’origine médicale pris en charge par le SMUR entre le 01/01/2021 et le 31/12/2022. L’éligibilité à l’ECMO a été évaluée avec l’algorithme de la SFAR.
Résultats : Parmi 1 528 cas, 1 082 ont bénéficié d’une réanimation spécialisée, et 64 (5,9 %) étaient théoriquement éligibles à l’ECMO, dont 50 (4,6 %) qui répondaient aux critères d’ACR réfractaire, taux cohérent avec les données des études parisiennes. La suspicion d’infarctus du myocarde était associée à l’éligibilité (OR=4,78 ; p=0,001). De plus, 93,8 % des patients éligibles avaient des temps de low-flow < 100 minutes, confirmant la faisabilité de la mise en œuvre. Parmi les 4 patients ayant reçu une ECMO, un a survécu au-delà de 3 mois.
Conclusion : Les taux d’éligibilité à l’ECMO à La Réunion sont comparables à ceux de France métropolitaine, suggérant des possibilités d’implantation malgré les contraintes géographiques. La mise en place d’un protocole ECMO pour les ACR apparaît comme une perspective intéressante.
Aucun
Louise DE SAINT JACOB (Saint Pierre, Réunion), Amélie LEGRIS, Margot FAURE, Rémi GIRERD, Matthieu DANIEL
11:49 - 11:56
#44379 - FC008 Place de l’amiodarone dans la réanimation de l’arrêt cardiaque hospitalier. Etude AMIODAQUAND.
Place de l’amiodarone dans la réanimation de l’arrêt cardiaque hospitalier. Etude AMIODAQUAND.
Introduction
L’amiodarone s’est avérée n’être pas supérieure au placebo dans une étude randomisée. Pourtant, elle figure encore dans les recommandations et est très largement utilisée. Nous nous sommes demandés à quel moment les médecins introduisait l’amiodarone dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque préhospitalier (ACP).
Méthodes
Données départementales du registre RéAC, 4 SMUR, 1 janvier 2013- 30 novembre 2024.
Inclusion : tous les patients avec réanimation par l’équipe du SMUR.
Paramètres : âge, genre, critères d’Ustein.
Les patients ont été regroupés par nombre de choc électrique externe reçu. Pour chaque groupe, nous avons regardé la proportion de patients ayant reçu de l’amiodarone et le taux de reprise d’une activité cardiaque spontanée (RACS).
Résultats
Sur 10.470 patient inclus dans le registre, 5.684 (54%) ont été analysés. Il s’agissait de 3.934 (69%) homme et 1.750 (31%) femme, d’âge médian 62 (49-73) ans. 837 (16%) ont reçu de l’amiodarone. 1.870 (33%) ont présenté une RACS dont 380 (45%) après administration d’amiodarone. Après 3 chocs, la moitié des patients a reçu de l’amiodarone. Le moment d’administration de l’amiodarone en fonction du nombre de chocs électriques est dans la figure.
Conclusion
Le moment d’administration de l’amiodarone est éminemment variable et clairement pas corrélé à la survenue d’une RACS.
Aucun
Lucie LANDREAT (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Lisa WEISSLINGER, Angélie GENTILHOMME, Priscilia HSING, Isabelle SCHILTZ, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
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FC02
11:00 - 12:00
Flash communications
Atteintes respiratoires
Pneumologie
Modérateur :
Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Marseille)
11:00 - 11:07
#43987 - FC009 Prise en charge des pneumothorax spontanés: impact des recommandations 2023 et analyse de la filière ambulatoire.
FC009 Prise en charge des pneumothorax spontanés: impact des recommandations 2023 et analyse de la filière ambulatoire.
INTRODUCTION: Les recommandations formalisées d'experts (RFE) de 2023 codifient la prise en charge du pneumothorax spontané primaire (PSP). L’objectif de ce travail était d’évaluer l'impact des RFE de 2023, en comparant la prise en charge aux urgences des PSP, la durée d’hospitalisation, la survenue de complications avant et après leur parution. Le second objectif était d’évaluer l’impact de la mise en place de la filière spécifique ambulatoire.
MATERIEL & MÉTHODE: Il s’agissait d’une étude de cohorte descriptive rétrospective incluant tous les patients admis aux urgences adultes pour pneumothorax spontané entre mars 2022 et mars 2024. Le critère de jugement principal était le nombre de pneumothorax ayant bénéficié d’une prise en charge interventionnelle avant et après les RFE. Les critères de jugement secondaires étaient le type de pneumothorax ayant bénéficié d’une stratégie interventionnelle, le type d’imagerie diagnostique, le type de matériel de drainage utilisé, la durée d’hospitalisation et la survenue de complications. Concernant l’évaluation de la filière ambulatoire, un questionnaire a été réalisé auprès des patients et des urgentistes.
RÉSULTATS: La cohorte comprenait 106 patients, dont 62 avant RFE et 44 patients après. Aucune différence n’a été observée dans la proportion de pneumothorax ayant bénéficié d’un traitement interventionnel (82% avant RFE contre 75% après, p = 0,36), bien que le drainage des pneumothorax de faible abondance ait été réduit (35% avant RFE contre 15% après, p = 0.003). On constatait une plus faible utilisation de la radiographie au profit de l’échographie (p = 0,04). Il n’existait pas de différence sur le type de matériel, la durée d’hospitalisation ou la survenue de complications. Douze patients ont été admis dans la filière ambulatoire dont 80% en ont été satisfaits mais 55 % des médecins déclaraient être peu ou pas à l'aise avec la prise en charge ambulatoire.
CONCLUSION: Les RFE ne semblent pas avoir modifié le nombre de PSP bénéficiant d’une prise en charge interventionnelle mais ont contribué à une meilleure définition des critères de drainage. La filière ambulatoire s'est révélée efficace mais nécessite d’être améliorée.
aucun
Alexandra VANGEON (NIMES), Ludovic PALMIER, Fabien COISY, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRANDPIERRE
11:07 - 11:14
#44487 - FC010 Score CAP-PIRO : valeur pronostique dans les pneumopathies aigues communautaires dans les urgences.
FC010 Score CAP-PIRO : valeur pronostique dans les pneumopathies aigues communautaires dans les urgences.
Introduction : La pneumopathie aiguë communautaire (PAC) représente la première cause de mortalité par pathologie infectieuse dans le monde. Une identification précoce des patients à risque élevé de mortalité est primordiale, cette identification est basée principalement sur le jugement clinique de l’urgentiste en s’aidant par des scores pronostiques validés.
Objectif : Décrire la valeur prédictive pronostique du score CAP-PIRO chez les patients admis aux urgences pour prise en charge d’une pneumopathie aigue communautaire.
Méthode : Etude prospective descriptive bi-centrique incluant les patients adultes hospitalisés au service des urgences pour PAC durant une période de six mois allant de septembre 2022 à janvier 2023. La collection des données cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques ainsi qu’un calcul des scores CURB65 SOFA et CAP-PIRO ont été faits pour tous les patients après consentement. La valeur prédictive pronostique des scores a été étudiée en calculant l’aire sous la courbe ROC.
Résultats : Nous avons inclus 147 patients. L’âge moyen était 65 ± 15 ans. Le genre ratio était 1.6. Les principaux antécédents pathologiques étaient n (%) : le diabète 56 patients (36), l’hypertension artérielle 53 patients (35), les pathologies respiratoires chroniques 32 patients (22), les cardiopathies ischémiques 31 patients (21), l’insuffisance rénale chronique 13 (9). Les principaux motifs de consultation étaient n (%) : la dyspnée 104 (70), la toux 104 (71), les douleurs thoraciques 58 (40), la fièvre 33 (22) et l’altération de l’état de conscience 18 patients (12).
Durant l’étude, on a eu recours à l’intubation orotrachéale chez 7 patients (5%) et 17 patients (12%) ont présenté un état de choc septique. La durée moyenne d’hospitalisation aux urgences était 5 jours. La mortalité intra-hospitalière était 26%.
Le score CAP-PIRO, SOFA et CURB-65 ont montré une bonne valeur prédictive de mortalité chez les patients admis pour PAC avec les Cut-off respectifs 2 (Sp 59% Se 92%), 2 (Sp 51% Se 84%) et 2 (Sp 94% Se 61%) et des aires sous la courbes ROC respectives 0.90(p =10-3 IC95%[84-94] ) ; 0.78 (p =10-3 IC95%[69-87] ) ; 0.78(p =10-3 IC95%[69-86] ).
Conclusion : Le score CAP-PIRO a montré une bonne valeur pronostique en le comparant aux scores SOFA et CURB65 chez les patients admis pour PAC. Il serait un outil d’aide précieux aux cliniciens pour la détection des malades à risque élevé de mortalité.
Aucun
Mariem REBHI (Tunis, Tunisie), Hager TOUJ, Wiem DEMNI, Ines SDIRI, Anissa CHEMSI, Amel BOUZID, Nour NOUIRA, Nebiha BORSALI
11:14 - 11:21
#44124 - FC011 Approche phénotypique immuno-clinique pour évaluer la détérioration des patients avec une pneumopathie aux Urgences.
FC011 Approche phénotypique immuno-clinique pour évaluer la détérioration des patients avec une pneumopathie aux Urgences.
Introduction: Prédire l’évolution clinique des patients avec une Pneumopathie Aigue Communautaire (PAC) reste un challenge quotidien pour les cliniciens. Le pronostic est variable et dépend principalement des comorbidités, de la microbiologie et du statut immunitaire. Les biomarqueurs testés individuellement manquent de sensibilité et de spécificité limitant leur applicabilité en pratique. Une stratégie alternative basée sur une approche en cluster afin de différencier des phénotypes intégrant des données cliniques, biologiques et immunologiques pourrait apporter des informations aux cliniciens sur le pronostic.
Matériel et Méthodes: Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique analysant les patients avec une PAC aux urgences. Le diagnostic était basé sur la présence de 2 critères sur les 3 suivants : symptomatologie respiratoire fébrile aiguë, consolidation radiologique et identification microbiologique. La détérioration était définie par un critère composite: détresse respiratoire, admission secondaire en réanimation, évolution vers le choc septique, aggravation du score SOFA > 2 points et mortalité intra-hospitalière. A l’inclusion, un panel de marqueurs explorait les lignées leucocytaires (matures et immatures), monocytaires (mHLA-DR) et lymphocytaires (LTCDA et CD8, reg) par cytométrie en flux. Une classification hiérarchique ascendante utilisant les variables cliniques, biologiques et immunologiques a été réalisée afin de différencier les clusters.
Résultats: Sur 5 mois, 63 patients ont été inclus (âge=66±19 an ; hommes 60%; score SOFA =2,6±1,5; Sepsis=71%; mortalité=5%) dont 11 patients (17%) avec une détérioration. A l’inclusion, on ne décrit aucune différence concernant les variables cliniques et biologiques. A l’inverse, l’analyse par classification hiérarchique ascendante a permis d’identifier 3 groupes. Notamment, le cluster#1 correspond à un groupe de patients avec une détérioration faible (5%) par rapport aux cluster#2 (23%) et #3 (31%). En effet le cluster#3 est marqué par une élévation des marqueurs inflammatoires (CRP, PCT), une forte proportion de granuleux immatures et une baisse de l’expression du HLA-DR monocytaire. Paradoxalement, l’âge, les comorbidités, le score SOFA et les lactates étaient identiques dans les 3 clusters.
Conclusion: L’approche en cluster permet de distinguer 3 groupes de patients avec une PAC de pronostic différent. Cette approche immuno-clinique précoce reste à confirmer sur des cohortes plus conséquentes.
Aucun
Thomas LAFON (Limoges), Robin JEANNET, Thomas DAIX, Guillaume MONNERET, Jean FEUILLARD
11:21 - 11:28
#43950 - FC012 Facteurs prédictifs d’hospitalisation en soins critiques des patients présentants une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive aux urgences : étude monocentrique retrospective.
FC012 Facteurs prédictifs d’hospitalisation en soins critiques des patients présentants une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive aux urgences : étude monocentrique retrospective.
Introduction : L’objectif était d’analyser des facteurs prédictifs d’hospitalisation en soins continus/intensifs ou réanimation (USC-R) des patients présentant une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (eBPCO) aux urgences.
Matériel et méthodes : L’étude était rétrospective, observationnelle et monocentrique, incluant 300 passages aux urgences pour eBPCO entre le 1er janvier 2022 et le 31 mai 2024. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux des patients. Les facteurs prédictifs étudiés regroupaient des antécédents et caractéristiques du patient et des données de prise en charge pré- et intrahospitalière. Les patients mineurs, ou ayant des directives anticipées, ou un arrêt ou limitation des thérapeutiques, ou une insuffisance rénale chronique stade V ont été exclus. Le critère de jugement principal était l’hospitalisation en USC-R ou le décès aux urgences.
Résultats : 52 patients ont été hospitalisés en USC-R et 1 patient est décédé aux urgences. Parmi les 13 facteurs prédictifs identifiés en analyse multivariée, figuraient notamment l’utilisation de ventilation non invasive en préhospitalier (p= 0,007), la diminution de la SpO2 initiale aux urgences (p= 0,004), l’oxygénothérapie aux urgences (p= 0,006), l’élévation de la PaCO2 au premier gaz du sang (p= 0,023) ou la diminution de la pression artérielle moyenne (p= 0,012).
Conclusion : L’hospitalisation en USC-R semblait liée à l’importance de l'altération de l’hématose ou à l’existence d’autres défaillances associées. La prise en compte des caractéristiques propres au patient et l’évaluation rigoureuse de l’altération de sa fonction respiratoire semblaient primordiales pour évaluer la probabilité d’hospitalisation en USC-R. L’originalité de l’étude et la diversité des facteurs étudiés étaient contrastées par l’échantillon de petite taille et son caractère rétrospectif. Des études prospectives de plus grande ampleur, évaluant ces facteurs, permettraient de les préciser et ainsi d’optimiser la prise en charge et l’orientation des patients.
Aucun
Clément REYNAUD (AMIENS), Sylvain LECLERE, Claire ANDREJAK, Yoann ZERBIB, Thibaut COURSELLE, Daniel Aïham GHAZALI
11:28 - 11:35
#43995 - FC013 Antibiothérapie probabiliste dans les pneumopathies communautaires graves de l’adulte immunocompétent : étude rétrospective.
FC013 Antibiothérapie probabiliste dans les pneumopathies communautaires graves de l’adulte immunocompétent : étude rétrospective.
Introduction: En France, 10% des patients présentant une pneumopathie aigue communautaire nécessitent une hospitalisation, et parmi eux 10 à 35% sont admis en réanimation avec un décès annuel atteignant jusqu’à 30%. Les pneumopathies aigues communautaires graves (PACG) représentent un défi clinique majeur au sein des services des urgences, nécessitant une approche thérapeutique rapide et efficace. En parallèle, la préoccupation mondiale croissante concernant la résistance aux antibiotiques souligne l'impératif de réduire leur utilisation inappropriée. L’objectif principal était d’évaluer la qualité des prescriptions d’antibiotiques des PACG aux urgences vitales (SAUV).
Matériel et méthode: Étude rétrospective du 1/01/2022 au 31/12/2023 évaluant la prescription d’antibiothérapie probabiliste dans les PACG chez les patients admis au SAUV. Les variables qualitatives seront décrites par leur effectif et pourcentage, les variables quantitatives par leur médiane et interquartiles. Cette étude MR-004 hors loi Jardé est inscrite dans le registre et est en accord avec la DRCI.
Résultats: 188 prescriptions ont été analysées, 58% d’hommes, une médiane d’âge de 66 [54 ;73], 157 patients (84%) avec une autonomie GIR 6. Les principales comorbidités étaient l’HTA (46%) et la BPCO (35%). Les traitements antibiotiques comprenaient une mono-antibiothérapie chez 67 patients (36%) et une bi-antibiothérapie chez 77 patients (41%). 72 antibiotiques (38%) étaient conformes aux recommandations. Les causes de non-conformité incluaient l'absence d'antibiothérapie (18%) et une antibiothérapie inadaptée (28%). La VNI a été associée à une meilleure conformité des prescriptions d'antibiothérapie (50% vs 31%) (p = 1,0106). Les germes ont été identifiés chez 100 patients (53%), avec principalement le COVID-19 (18%) puis le pneumocoque (14%).
Conclusion: Dans 38% des cas, l'antibiothérapie prescrite était conforme aux recommandations. Les causes de non-conformité concernent essentiellement le spectre du traitement inadapté. Les principaux germes identifiés étaient le COVID-19 et le pneumocoque. Ces résultats soulignent l'importance de la formation continue des praticiens en matière d'antibiothérapie et la nécessité d'actualiser régulièrement les protocoles notamment en fonction des profils microbiologiques locaux.
aucun
Anne-Laure COLASSE (Amiens), Aiham Daniel GHAZALI, Lilia ROTARI
11:35 - 11:42
#44424 - FC014 Étude épidémiologique et clinico-biologique des caractéristiques des patients présentant un pneumothorax aux urgences.
FC014 Étude épidémiologique et clinico-biologique des caractéristiques des patients présentant un pneumothorax aux urgences.
INTRODUCTION :
Le pneumothorax représente un motif fréquent de consultation aux urgences. Il peut être
d'origine spontanée, sans cause évidente, ou secondaire à des circonstances telles que des
traumatismes ou des interventions médicales. Cette étude se propose d'examiner les
caractéristiques épidémiologiques, cliniques et biologiques des patients concernés afin
d’optimiser leur prise en charge.
METHODES :
Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique sur une période de 11 ans (Aout 2013 à juillet 2024). Tous les patients admis aux urgences pour un pneumothorax, quelle qu’en soit la cause (spontanée,
traumatique ou iatrogénique), ont été inclus dans l’analyse.
RESULTATS :
Nous avons inclus 248 patients dans cette étude, avec un âge moyen de 42,5 ans, les
extrêmes allant de 22 à 83 ans. Le ratio hommes/femmes était de 6, indiquant une
prédominance masculine. Parmi eux, 43 % étaient fumeurs et 30 % avaient des anomalies en
faveur d’une pathologie pulmonaire sous-jacente à la radio thorax . Les pneumothorax
spontanés représentaient 64 % des cas. Les principaux motifs de consultation étaient les
douleurs thoraciques (86 %) et la dyspnée (79 %).Pour les pneumothorax posttraumatiques,
les causes les plus fréquentes étaient les accidents de la voie publique (14 %), les agressions
(8 %) et les plaies par arme blanche (7 %). Par ailleurs, 7 % des pneumothorax étaient
suffocants et 21 % des patients montraient des signes de lutte respiratoire. L’exploration
scanographique a révélé des bulles d’emphysème dans 41 % des cas, un épanchement pleural
chez 36 %, une déviation de la trachée chez 21 %, et des fractures costales associées
également dans 21 % des cas. Concernant la prise en charge, 93 % des patients ont bénéficié
d’un drainage thoracique, et tous ont reçu un traitement antalgique sans complication post-
drainage. L’orientation des patients a varié selon les cas : 36 % ont été transférés au service
de chirurgie thoracique, 21 % au service de chirurgie générale, 14 % au service de
pneumologie et 6 % au service de réanimation. Enfin, 7 % des patients sont décédés.
CONCLUSION :
Le pneumothorax représente une urgence médicale fréquente et aux causes variées,
nécessitant une prise en charge rapide et adaptée. Cette étude souligne l'importance de
l’identification précoce des facteurs de risque , ainsi que d'une évaluation clinique et
paraclinique rigoureuse. Une gestion multidisciplinaire reste essentielle pour optimiser les
résultats et prévenir les complications.
aucun
Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Waad SAIDI, Sami MAHFOUDHI, Siwar JERBI, Ines GUERBOUJ, Chadha CHAOUCH, Amine GOUBAA
11:42 - 11:49
#44226 - FC015 Comparaison de l'empreinte écologique de l'administration de salbutamol par inhalateurs-doseurs et par nébulisation pour traiter l'asthme aux urgences.
FC015 Comparaison de l'empreinte écologique de l'administration de salbutamol par inhalateurs-doseurs et par nébulisation pour traiter l'asthme aux urgences.
Contexte
Les données scientifiques montrent peu ou pas de différence en termes d’efficacité ou de coût entre l’utilisation d’inhalateurs-doseurs (MDI) et la nébulisation pour traiter l’asthme aigu à l’urgence. Cependant, l’utilisation des MDI soulève des questions quant à leur impact environnemental. L’objectif de cette étude était de comparer l’empreinte carbone du salbutamol administré par MDI et par nébulisation.
Méthodes
En appliquant une méthodologie d’analyse du cycle de vie, nous avons quantifié les ressources extraites et les polluants émis par chaque option thérapeutique, depuis la production en usine des médicaments et équipements jusqu’à leur élimination par incinération. Chaque donnée d’inventaire a ensuite été traduite en émissions d'équivalents CO2 (éq. CO2) à l’aide de la méthode IPCC2021/GWP100. Les résultats ont été estimés pour l’administration de 1 et 3 traitements de 800 µg de salbutamol par MDI et 5 mg par nébulisation (doses standard pour les adultes et les enfants ≥ 24 kg), puis comparés à l’utilisation d’une voiture compacte et extrapolés pour l'ensemble des traitements administrés en 2022-23 aux urgences du CHU de Québec-Université Laval.
Résultats
Un et trois traitements de salbutamol administrés à l’urgence émettent respectivement (médiane [intervalle interquartile]) 1,91 [1,80; 2,05] et 4,05 [3,69; 4,43] kg en éq. CO2 via les MDI, contre 1,10 [1,06; 1,14] et 1,13 [1,10; 1,18] kg via la nébulisation, ce qui correspond à 5,5 km et 11,6 km, et à 2,7 km et 2,8 km parcourus en voiture compacte. Chaque série de 8 inhalations d’un MDI libère 1,1 kg d'éq. CO2 en raison de l’émission du propulseur de la famille des hydrofluoroalcanes. Si tous les traitements de salbutamol administrés en 2022-23 aux urgences du CHU de Québec-Université Laval l'avaient été sous la forme de nébulisation, l'émission de 14416 kg d'éq. CO2 aurait été évitée, soit l'équivalent de 79 voyages aller-retour entre Paris et Genève en voiture compacte.
Interprétation
Compte tenu de l’absence ou de la différence minimale en termes d’efficacité clinique, cette étude suggère que la nébulisation pourrait être une voie d’administration plus éco-efficiente que les MDI dans le traitement d’urgence de l’asthme.
Aucun
Simon BERTHELOT (Québec, Canada), Jean-François MÉNARD, Guillaume BÉLANGER-CHABOT, Gabriela ARIAS GARCIA, Diego MANTOVANI, Chantale SIMARD, Jason Robert GUERTIN, Tania MARX
11:49 - 11:56
#44000 - FC016 Profil épidémio-clinique des patients admis pour des pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
FC016 Profil épidémio-clinique des patients admis pour des pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
Introduction : Les PAC constituent un des motifs les plus fréquents de consultation aux urgences.
Matériel et Méthodes : Etude rétrospective, incluant tous patients adultes admis pour une PAC à l'USI des urgences, durant une période de 6 mois.
Résultats : 79 cas de PAC ont été admises pendant la période d’étude. SR H/F =2,95. L’âge moyen des patients était de 66,25 ± 17,19 ans. Les comorbidités les plus fréquentes étaient le tabagisme chronique (50,6%, n=40), l’HTA (46,8%, n=37), la BPCO (39,2%, n=31) et le diabète (31,6%, n=25). 47 patients (59 ;5%) avaient des ATCD pulmonaires. Parmi ceux-ci, 19 patients (40,4%) étaient des insuffisants respiratoires chroniques (IRC) sous OLD à domicile.33 patients (41,8%) ont déjà présenté un épisode de PAC auparavant. Les signes fonctionnels les plus fréquent ont été : la toux (63,3%), les expectorations (29,1%), les douleurs thoraciques (7,6%) et abdominales (3,8%). Dans la majorité des cas, le patient est arrivé aux urgences par ses propres moyens (44,3%). Un transfert par ambulance type B depuis les urgences des hôpitaux régionaux était le cas pour 32,9% des patients, alors que 22,8% des admissions étaient la suite d'une intervention des équipes de SAMU en pré hospitalier. La polypnée et la désaturation étaient les maîtres symptômes cliniques. En effet, la FR moyenne à l’admission a été de 30,63 ± 6,21 c/min et la SpO2 moyenne a été de 78,78% ± 11%. Seulement un tiers des patients (34,2%) ont manifesté de la fièvre (T>38,5). Chez les 63 patients (79,7%) qui ont bénéficié d’une radiographie thoracique, des images alvéolaires et/ou interstitielles en faveur de PAC ont été observées dans seulement 34 cas (54%).34 patients (43%) ont présenté une acidose respiratoire. Sur le plan thérapeutique, tous nos patients ont bénéficié d’une oxygénothérapie. Nous avons eu recours à VNI chez 43 patients (54,43%) et à l’intubation et la VMI chez 18 patients (22,78%). 12 patients (15,2%) ont nécessité le recours aux drogues vasoactives. Tous nos patients ont reçu une antibiothérapie parentérale, dont une bithérapie chez 62 patients (78,5%). La durée moyenne de séjour aux urgences a été de 4,2 ± 4,4 jours. 8 patients (10,1%) ont été transféré au service de réanimation. Le taux de mortalité était de 24,1%.
Conclusion : La mortalité liée aux PAC aux urgences reste non négligeable, en particulier chez une population âgée et présentant de multiples comorbidités, y compris des maladies respiratoires chroniques à risque de décompensation.
Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Houssem AFFES, Imen SALEM, Fedi BEN ALI, Fadhila ISSAOUI, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Noureddine REKIK
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Mercredi 04 juin"
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AMS 03
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Abords vasculaires en pédiatrie
Pédiatrie
Coordonnateur :
Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
Décrire les différentes voies d’abord vasculaires utilisables chez l’enfant, en particulier la voie veineuse périphérique, la voie intra-osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né à la naissance, dans le contexte de l’urgence hospitalière et pré-hospitalière et selon les situations cliniques : indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et de surveillance.
Exposer et pratiquer ces différentes techniques avec l’aide de mannequins ainsi que l’utilisation d’os de poulet, de support configuré 3D pour la pose d’IO.
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Salle 353 |
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"Mercredi 04 juin"
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CM36
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session Commission CREF
Les recommandations de l'année passée !
Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Médico-légal, Pneumologie, Ventilation
Modérateurs :
Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris), Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où les membres de la Commission des Référentiels vous présenteront les dernières recommandations de la SFMU !
11:00 - 11:22
Intubation oro-trachéale.
Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
11:22 - 11:44
Dyspnée.
Pierrick LE BORGNE (M.D, MSc) (Conférencier, Strasbourg)
11:44 - 12:06
Aspects médico-légaux en Médecine d'Urgence.
Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Biologie délocalisée.
Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
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Salle Maillot |
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"Mercredi 04 juin"
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AMS 07
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Les Techniques d'Optimisation du Potentiel au service des soignants : gestion du stress et du sommeil
Qualité de vie au travail
Coordonnateur :
Nicolas GASCHET (Coordonnateur, Cabrières d'Aigues)
Conférencier :
Nicolas GASCHET (infirmier anesthésiste) (Conférencier, Cabrières d'Aigues)
Initier les apprenants aux TOP via des exercices de Respiration, Relaxation et Visualisation mentale
Donner des connaissances et des outils pour gérer au mieux le stress et le sommeil
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Salles 221-222-223 |
11:30 |
"Mercredi 04 juin"
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SI13
11:30 - 12:30
Session Interactive
L'obstacle médico-légal : j'en mets un ou pas ?
Médico-légal
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Est ce un meurtre déguisé en suicide ? Un expert de la médecine légale vous redonnera les idées claires sur l'obstacle médico-légal en pratique à travers des cas cliniques.
11:30 - 12:30
L'obstacle médico-légal : j'en mets un ou pas ? .
Emmanuel MARGUERITTE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
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Salle 243 |
12:00 |
"Mercredi 04 juin"
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BOX1
12:00 - 16:00
Cluebox : le Box des Urgences
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s), ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
12:00 - 16:00
Cluebox : le Box des Urgences.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon), Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
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Espace Accueil Congrès |
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SI10
12:00 - 13:00
Session Interactive
Quiz régulation
Régulation
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
J'envoi quel moyen ? Je laisse à domicle ? J'envoi un SMUR ? A travers des cas cliniques de régulation, venez vous tester sur des questions du quotidien.
12:00 - 13:00
Quiz régulation.
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
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Salle 242B |
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FC03
12:00 - 13:00
Flash communications
Cardiologie 1
Cardiologie - Autre
Modérateur :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil)
12:00 - 12:07
#43933 - FC017 ECGreg - Evaluation de l'interprétabilité des ECG télétransmis en régulation par les équipes secouristes et médicales.
FC017 ECGreg - Evaluation de l'interprétabilité des ECG télétransmis en régulation par les équipes secouristes et médicales.
Contexte :
Un décret ministériel publié en 2022 autorise les personnels non-soignants (ambulanciers, pompiers) à réaliser des ECG en préhospitalier après une formation validante. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’interprétabilité des ECG transmis en régulation par divers professionnels de santé, afin de déterminer leur impact sur les décisions médicales prise en régulation.
Méthodologie :
L'étude prospective et observationnelle a été menée au SAMU 49 (CHU d’Angers) sur la période du mois d’avril 2024. Sur 157 ECG reçus, 149 ont été inclus. Ces ECG provenaient principalement d’interventions SMUR médicalisées ou paramédicalisées ainsi que par des équipes de secouristes récemment formées. L'analyse portait sur des critères d’interprétabilité (stabilité de la ligne isoélectrique, absence d’interférences, conformité des ondes et dérivations définis par un comité restreint) et sur l'interprétation faite par les médecins régulateurs.
Résultats :
L’interprétabilité des ECG était de 45 % (IC95 36,9 à 53,0%, n=67/149) en conformités aux critères d’interprétation. Le principal défaut résidait dans la transition de l’onde R en V2-V3 qui empêchait une lecture optimale. Sur les différences entre équipes, les SMUR médicalisé avaient 44 % (IC95 34,9 à 54,0%, n=48/108) de conformité, 58,8 % (IC95 34,7 à 82,9%, n=10/17) de SMUR paramédicalisé et 37,5 % (IC95 17,7 à 57,2%, n=9/24) secouristes un taux impacté par leur formation récente et le matériel limité (faible nombre d’ambulances équipées). Concernant l’interprétation médicale : 47,6 % (IC95 39,5 à 55,7, n=71/108) des ECG avaient une conclusion consignée dans le dossier, mais certains résultats semblaient seulement communiqués verbalement.
Discussion/Conclusion:
L’étude montre une faible conformité globale, particulièrement en préhospitalier, où les conditions sont souvent défavorables (milieux extérieurs, vibrations). Les secouristes, malgré un taux d’interprétabilité moindre, apportent une contribution prometteuse dans des territoires où les SMUR font face à des contraintes d’effectifs. Cependant, un effort d’optimisation des formations et de l’équipement est nécessaire.
Les résultats de cette étude sont encourageants et mettent en lumière l'importance de renforcer les formations sur la réalisation des ECG en préhospitalier et d’améliorer les infrastructures pour garantir une meilleure interprétabilité.
Aucun
Damien DUVAL (Angers), Delphine DOUILLET, Dominique SAVARY
12:07 - 12:14
#43941 - FC018 Etude Sync’HOPE : Création d’une filière Syncope pour les patients admis aux urgences pour perte de connaissance et non HOspitalisés : Prédictivité Etiologique. Etude avant / après.
FC018 Etude Sync’HOPE : Création d’une filière Syncope pour les patients admis aux urgences pour perte de connaissance et non HOspitalisés : Prédictivité Etiologique. Etude avant / après.
Introduction: La syncope affecte 3,5% de la population dont 30% entrainent des lésions traumatiques et représente l'un des 10 diagnostics les plus posés aux urgences. Selon l’ESC, les syncopes à risque ni haut ni bas pourraient être orientées vers des filières syncopes mais ces unités sont rares et les hospitalisations parfois inutiles dans une ère où les lits d’aval sont précieux. L’objectif principal est d’évaluer la valeur de la création d’une filière pour optimiser la performance diagnostique chez les patients admis aux urgences pour syncope et non hospitalisés comparativement à la situation antérieure. Les objectifs secondaires sont de prédire la stratégie thérapeutique, faciliter l’accès aux consultations, explorations cardiaques et diminuer la morbi-mortalité.
Matériel et Méthodes: L’étude monocentrique avant / après filière compare deux cohortes: une analyse descriptive d’une série rétrospective avant filière, de patients ayant consulté aux urgences (07/23–12/23), pour syncope récidivante à bas risque, ou à risque ni haut ni bas, et non hospitalisés. Et une analyse descriptive non randomisée d’une cohorte prospective de patients admis aux urgences pour syncope, non hospitalisés et pris en charge dans la filière. La comparaison entre les groupes rétrospectif R+, et prospectif P+, est faite par le test exact de Fischer et le test de Mann Whitney (p< 0,05). Résultats: 42 patients (25 R+, 17 P+) ont étés analysés (45,2% de femmes). Un diagnostic étiologique a été retrouvé dans 76,5% des cas (P+) contre 20% (R+), p<0,001 et un traitement préventif proposé chez 64,7% (P+) contre 8% (R+), p<0,001. Aucun patient R+ n’avait eu de consultation cardiologique dans les 10j contre 41,2% (P+), p<0,001. 16,7% ont eu leurs examens complémentaires en moins d’un mois (R+) contre 94,1% (P+), p< 0,001. Aucun patient R+ n’a eu le bilan minimal complet contre 100% des P+, p<0,001. Il y a eu 1 décès à M3(R+) contre 0(P+), p=0,62, 12% de récidive avant filière, 6,7% après (p=0,52) avec 12% de re consultation aux urgences (R+) contre 0%(P+), p=0,14. Conclusion: La consultation aux urgences pour syncope est fréquente avec des filières qui ont fait leurs preuves mais sont rares. La filière a permis un meilleur pourcentage de diagnostique étiologique, de traitement préventif proposé, une facilité d’accès aux consultations et explorations cardiaques. Il n’a pas encore été retrouvé de différence statistique sur le taux de mortalité, de récidive ou de reconsultation aux urgences.
aucun
Laura EOUZAN-DAHAN (Le Chesnay Rocquencourt), Stéphane SCHUMACHER, Jean-Louis GEORGES, Géraldine GIBAULT GENTY, Mehrsa KOUKABI-FRADELIZI
12:14 - 12:21
#44067 - FC019 Impact d’une infection suspectée lors d’un épisode d’insuffisance cardiaque aiguë.
FC019 Impact d’une infection suspectée lors d’un épisode d’insuffisance cardiaque aiguë.
Introduction : L’insuffisance cardiaque aiguë et le sepsis sont deux problèmes de santé publique majeurs, tous deux responsables d’hospitalisations et de réadmissions fréquentes. Leur incidence est grande et augmente d’autant plus avec l’âge et leur taux de mortalité respectif reste élevé. La cause infectieuse représente le premier trigger d’insuffisance cardiaque aiguë chez les personnes âgées, et l’association d’une infection et de l’insuffisance cardiaque aiguë majore la morbi-mortalité de ces deux pathologies.
Objectif : L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’une infection suspectée sur l’évolution d’un épisode d’insuffisance cardiaque aiguë.
Méthode : Cette étude monocentrique, observationnelle a été menée entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020. Les patients majeurs s’étant présentés au Service d’Accueil des Urgences d’un CHU français, avec pour motif d’admission une insuffisance cardiaque aiguë ont été inclus rétrospectivement. Les statistiques ont été réalisée par régression logistique, après pondération des observations par une méthode IPTW. Des courbes de survie à 32 mois ont été obtenues.
Résultats : Au total, 1359 séjours hospitaliers ont été colligé dans l’étude ; cela correspond à 1187 patients inclus pour analyses statistiques. Sur ces 1359 séjours, 443 (32,6%) d’entre eux avaient pour trigger de leur insuffisance cardiaque aiguë une suspicion d’infection. Parmi ceux-là, 63 (14,2%) avaient une infection à SARS-CoV-2 identifiée, et 86 (19,4%) une bactériémie. La mortalité intra-hospitalière chez les patients avec une suspicion d’infection atteignait les 20.3% (OR=1,81 avec IC95%, p=0,001), alors qu’elle n’était que de 7.8% chez les patients avec un autre trigger (p<0,001). La présence d’une bactériémie était également un facteur associé à une mortalité intra-hospitalière plus importante (OR=3,21, p<0,001). En revanche, le trigger ischémique, qui correspondait à 9% des triggers en cause, semblait avoir un effet inverse sur la mortalité intra-hospitalière (OR=0,24 avec IC95%, p=0,023). A 2 ans, les patients avec un trigger infectieux avaient un taux de mortalité de 50%, alors qu’il était de moins de 40% chez ceux avec un autre trigger.
Conclusion : Un trigger infectieux suspecté dans l’insuffisance cardiaque aiguë entraine un sur-risque de mortalité intra-hospitalière deux fois plus important que les autres triggers, avec une survie à 2 ans également moindre.
"AUCUN"
Marianne KLINGUER (Strasbourg), Julien GODET, Elena Laura LEMAITRE, Eric BAYLE, Pascal BILBAULT, Pierrick LE BORGNE
12:21 - 12:28
#44149 - FC020 Syndrome Cardio-Rénal : Incidence et pronostic ; Expérience du service des Urgences HIS Rabat.
FC020 Syndrome Cardio-Rénal : Incidence et pronostic ; Expérience du service des Urgences HIS Rabat.
Introduction : Le syndrome cardio-rénal illustre une interaction complexe où la défaillance d’un organe, cœur ou reins, entraîne celle de l’autre. Ce syndrome reste insuffisamment reconnu en médecine d’urgence, affectant la qualité des soins. Cette étude, menée aux urgences de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat, évalue l’incidence, le pronostic, les manifestations cliniques et les stratégies thérapeutiques de cette pathologie dans un contexte d’urgence médicale.
Matériel et Méthodes : Une étude prospective a été réalisée entre janvier 2022 et octobre 2023, incluant 40 patients diagnostiqués avec un syndrome cardio-rénal. Les données comprenaient des paramètres démographiques, des antécédents médicaux, des présentations cliniques, des résultats paracliniques, les modalités thérapeutiques et l’évolution.
Résultats : La prévalence du syndrome cardio-rénal (SCR) dans notre service était de 2,6 %.
L’âge moyen des patients était de 59,7 ans (26 à 85 ans), avec une prédominance féminine (sex-ratio : 1,5). Les antécédents majeurs comprenaient l’hypertension artérielle (67,5 %), le diabète (40 %) et l’insuffisance cardiaque (27,5 %). Les motifs d’admission principaux étaient la décompensation cardiaque sur cardiopathie hypertensive et maladie coronarienne.
La classification des SCR montrait une prédominance du type 1 (80 %), suivi du type 3 (10 %), du type 5 (5 %) et enfin des types 2 et 4 (2,5 % chacun).
Sur le plan paraclinique :
La créatininémie moyenne était de 38,2 mg/L, majoritairement entre 20 et 30 mg/L.
Les électrocardiogrammes montraient une hypertrophie auriculaire gauche (47,5 %) et ventriculaire gauche (37,5 %).
L’échocardiographie transthoracique (chez 33 patients) identifiait des troubles cinétiques globaux (75 %), une HTAP (30 %), et une dysfonction systolique ventriculaire gauche (62,5 %).
Les principales causes de décompensation étaient l’anémie suivie des infections.
La prise en charge thérapeutique comprenait :
Diurétiques (97,5 %),
Ventilation non invasive (90 %),
Traitement étiologique.
L’hémodialyse était nécessaire pour 10 % des patients.
L’évolution a été favorable dans 82,5 % des cas, avec une hospitalisation moyenne de 7,4 jours, mais la mortalité atteignait 17,5 %.
Conclusion : Cette étude met en évidence l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire du syndrome cardio-rénal en urgence. Elle souligne la nécessité de stratégies thérapeutiques optimisées pour améliorer le pronostic des patients.
Aucun
Hamza ELHAMZAOUI, Nadir AMMAR (Rabat, Maroc), Bouchra ARMEL, Mustapha ALILOU
12:28 - 12:35
#44173 - FC021 La décompensation cardiaque et le jeun de Ramadan.
FC021 La décompensation cardiaque et le jeun de Ramadan.
Introduction : Pendant le mois du Ramadan les musulmans optent un jeûne hydrique et alimentaire du lever au coucher de soleil ce qui provoque des changements dans les habitudes, qui influencent des maladies cardiovasculaires dont la décompensation cardiaque. Le But du travail est d’évaluer l’incidence des décompensations cardiaques en péri Ramadan chez les patients consultant les urgences, et identifier les principaux facteurs de risque associés.
Matériels et Méthodes : Nous avons mené à une étude transversale, prospective, descriptive et analytique réalisée un mois avant Ramadan, le mois du Ramadan du 23 Mars au 20 Avril 2023 et le mois qui suive, auprès des patients qui ont consulté les Urgences de l’Hôpital Universitaire de Gabès pour une insuffisance cardiaques.
Résultats : Notre étude a concerné 226 patients dont l’âge moyen était 67.05 ans. Le sexe ratio (H/F) était 0.96. Nous avons enregistré 74 patients (32,7%) de décompensation cardiaque. Ces patients sont répartis comme suit : 41 patients avaient une décompensation cardiaque globale (55,4%), 33 patients avaient une décompensation gauche (44,6%). En per Ramadan, nous avons 12 patients ayant une décompensation globale (16.2%) et 5 patients avaient une décompensation gauche (6.7%). Les patients avaient des caractéristiques cliniques et sociodémographiques comparables que ce soit au cours ou en dehors du mois du Ramadan. La poussée d’insuffisance cardiaque aigue, était révélatrice dans 27% des cas sans différence significative entre les deux périodes. La cardiopathie sous-jacente était ischémique dans la moitié des cas et la FE VG moyenne était basse 25.62 ± (8.9)% à 95%. Le jeûne du Ramadan n’était autorisé que chez 29.4% des patients mais pratiqué par 70.6% et seulement un quart de ces patients se réveillaient pour le S‘Hour. A noter que seulement 58.8% des sujets avaient bénéficié d’une éducation thérapeutique avant Ramadan. Un apport de sel plus important a été avoué significativement en extra Ramadan plus qu’en Ramadan (p=0.049). Les facteurs étaient dominés par la survenue d’une pathologie aigue (78.4%), essentiellement des SCA dans 45.9% des cas suivis des infections respiratoires dans 20.27% des cas sans différence significative entre les deux sous-groupes.
Conclusion : Les maladies cardiovasculaires constituent une préoccupation majeure pour la santé publique, en raison de leur prévalence élevée. Le mois du Ramadan présente des défis pour les personnes atteintes de ces affections.
Aucun
Amal SAMET, Amin HAMDAOUI (Gabès, Tunisie), Rahma KALLEL, Jihen HAMMADI, Hichem DENGUIR, Imen REJAB
12:35 - 12:42
#44251 - FC022 Démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire aux urgences chez les patients anticoagulés : une étude rétrospective.
FC022 Démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire aux urgences chez les patients anticoagulés : une étude rétrospective.
Introduction : La démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire (EP), basée sur des scores de probabilité clinique menant à la prescription de différents examens complémentaires est clairement établie. Toutefois, il n’existe pas de démarche validée dans la population des patients anticoagulés au long cours. L’objectif de ce travail est d’étudier la démarche diagnostique de l’EP aux urgences des patients anticoagulés au long cours.
Matériel et Méthode : Étude observationnelle, rétrospective, monocentrique. Les patients inclus étaient majeurs, anticoagulés au long cours, pour lesquels une EP était suspectée aux urgences. Les patients présentant une hémodynamique instable, une EP déjà diagnostiquée dans les 6 mois, les patients adressés aux urgences par un médecin pour une suspicion d’EP ou à la suite d’un dosage des D-dimères réalisé en externe ont été exclus. Le critère de jugement principal était l’examen réalisé en première intention (dosage des D-dimères ou angioscanner thoracique) pour chaque sous-groupe de probabilité clinique d’EP calculée selon le score révisé de Genève. Un suivi téléphonique a été réalisé à J28.
Résultats : Du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023, 1550 patients ont été screenés et 500 ont été inclus. Parmi eux, 78,0 % (n = 390) étaient sous AOD, 15,6 % (n = 78) sous AVK et 5,6 % (n = 28) sous héparine. Les D-dimères étaient mesurés en première intention chez 94,2 % (n = 471) de l’ensemble des patients. L’observance du traitement anticoagulant était notifiée dans 6,8 % (n = 34) des dossiers. Parmi les patients ayant des D-dimères ≥ seuil ajusté à l’âge, 62,0 % (n = 152) bénéficiaient d’un angioscanner thoracique. Selon le score révisé de Genève calculé, 24,8 % (n = 124) avaient une probabilité faible, 71,2 % (n = 356) une probabilité intermédiaire et 4,0 % (n = 20) une probabilité élevée. Les D-Dimères étaient réalisés en première intention dans 96,8 % en cas de probabilité faible et 94,6 % en cas de probabilité intermédiaire. L’angioscanner était réalisé en première intention dans 30 % en cas de probabilité élevée. Au total 14 embolies pulmonaires ont été diagnostiquées (2,8 %). Aucune embolie pulmonaire n’a été diagnostiquée à J28 du suivi des patients.
Conclusion : Le dosage des D-dimères est effectué majoritairement en première intention lors des suspicions d’EP chez les patients sous anticoagulants, quelle que soit la probabilité clinique d’EP malgré l’absence de recommandation.
Aucun
Nicolas LAMBLIN, Thomas LANGLOIS (Amfreville La Mi voie)
12:42 - 12:49
#44271 - FC023 Le genre influence-t-il la présentation clinique et le pronostic des syncopes vues aux urgences ?
FC023 Le genre influence-t-il la présentation clinique et le pronostic des syncopes vues aux urgences ?
INTRODUCTION: La syncope constitue un motif de consultation fréquent au sein des services d’accueil des urgences. Les données manquent concernant les différences entre les deux genres chez les patients atteints de syncopes.
Objectif: Etudier s'il existe des différences entre les deux genres dans la présentation clinique et le pronostic des syncopes aux urgences.
Méthodes: Etude prospective, observationnelle, monocentrique menée sur une période de 13 ans. Inclusion de patients adultes admis aux urgences pour une syncope. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, paracliniques et thérapeutiques des 2 genres. Un électrocardiogramme (ECG) a été réalisé pour tous les patients ainsi que le calcul du score EGSYS (Evaluation of Guidelines in Syncope Study). Le pronostic a été évalué à un an sur la mortalité et la récidive de la syncope.
Etude comparative entre deux groupes: groupe Homme (H) et Femme (F).
Résultats: Inclusion de 539 patients. L’âge moyen était de 50± 20 ans avec un genre-ratio=1,5. Le taux d’hospitalisation était de 24,3%. Le taux global de mortalité était de 4,6%. La récidive de la syncope était de 17,6%.
Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les caractéristiques cliniques, les paramètres paracliniques, l’étiologie et le score EGSYS.
CONCLUSION: La prise en charge des syncopes vues aux urgences devraient tenir compte des différences potentielles entre les deux genres. Dans l'ensemble, les hommes ont eu de moins bons résultats.
Aucun
Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Donia FEKI, Sirine HAYOUNI, Nissaf BOUDHRAA, Hela BEN TURKIA, Inès CHERMITI, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
12:49 - 12:56
#44273 - FC024 Myopéricardite versus péricardite aiguë vues aux urgences.
FC024 Myopéricardite versus péricardite aiguë vues aux urgences.
Introduction: La péricardite aiguë s'accompagne souvent de myocardite. Dans la pratique clinique, la péricardite et la myocardite coexistent car elles partagent des agents étiologiques communs, principalement des virus cardiotropes.
Objectif : étudier le profil épidémiologique, la présentation clinique et le pronostic de la myopéricardite chez les patients atteints de péricardite aiguë.
Méthodes : Etude prospective, observationnelle, monocentrique menée sur une période de 2 ans (2017- 2019). Inclusion de patients adultes admis aux urgences pour une péricardite ou une myo-péricardite aigue. Le diagnostic positif était basé sur un faisceau d’arguments anamnestiques, électrocardiographiques (ECG), biologiques et écho-cardiographiques. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, paracliniques et thérapeutiques.
Résultats : Inclusion de 86 patients, 28 (33%) étaient des femmes. Âge moyen = 41± 14 ans. Une myopéricardite a été enregistrée chez 50(58,1%) patients. Lors de la présentation, les caractéristiques cliniques suivantes étaient indépendamment associées à la myopéricardite : arythmies (odds ratio (OR) = 17,6, intervalle de confiance (IC) à 95% 5,7 à 54,1; p <0,001), sexe masculin (OR = 1,2, IC à 95% 0,7 à 2; p = 0,04), âge <40 ans (OR = 0,989, IC 95% 0,957 à 1,022; p = 0,05), élévation ST (OR = 1,173, IC 95% 0,735 à 1,872; p = 0,04) et une fièvre récente (OR = 1,457, IC à 95% 0,77 à 2,75; p = 0,02). L'utilisation d'héparine ou d'autres anticoagulants (OR = 1,1, IC à 95% 0,3 à 3,5; p = 0,01) et la myopéricardite (OR = 2,3, IC à 95% 0,7 à 7,6; p = 0,01) n'étaient pas associées à un risque accru de tamponnade cardiaque.
Conclusions : La myopéricardite est relativement fréquente et montre une évolution bénigne également dans les cas spontanés non liés à la vaccination.
Aucun
Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Ala NEJI, Jihen SEBAI, Rihab DAOUED, Raja FADHEL, Inès CHERMITI, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
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12:00 - 13:00
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Cardiologie 2
Cardiologie - Autre
Modérateur :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy)
12:00 - 12:07
#44037 - FC025 Évaluation des délais de revascularisation chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST en pré-hospitalier dans le département du Bas-Rhin.
FC025 Évaluation des délais de revascularisation chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST en pré-hospitalier dans le département du Bas-Rhin.
Introduction : Le pronostic des syndromes coronariens aigus est directement lié au délai de revascularisation. L’European Society of Cardiology propose de réaliser des évaluations de filière en particulier sur les délais. Depuis les dernières recommandations, le délai de revascularisation recommandé est de 120 minutes pour tous. Auparavant des recommandations spécifiques concernant les patients « Early presenters » existaient avec un délai de revascularisation recommandé à 60 minutes. Nous avons donc cherché à évaluer nos pratiques concernant les délais de revascularisation globaux et en fonction du début de la douleur.
Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective et multicentrique. Elle concernait les patients pris en charge pour un SCA ST+ par les SMUR de Strasbourg, Saverne, Wissembourg et Haguenau et adressés à une salle de coronarographie entre le 1er mars 2022 et le 31 mars 2023. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer les délais selon la stratégie de revascularisation mise en œuvre chez les patients présentant un SCA ST+ en préhospitalier dans le Bas-Rhin eu égard aux recommandations européennes actuellement en vigueur. Nos objectifs secondaires étaient d’évaluer ce délai de revascularisation chez les patients « Early presenters », d’évaluer le nombre de patients revascularisés dans les 4h et d’évaluer la conformité des prises en charge par rapport au protocole local du SAMU 67.
Résultats : Un total de 174 patients étaient inclus dans notre étude. Le délai entre le premier contact médical et la ponction était conforme aux recommandations ESC 2023 chez 95,7% (IC 95% [92,5-98,8]) des patients. Dans notre population, 61% des patients étaient des « Early presenters ». Parmi eux, 39% (IC 95% [27,0-46,8]) bénéficiaient d’une revascularisation en moins de 60 minutes, conforme aux recommandations ESC de 2012. La revascularisation était réalisée dans les 4 heures après le début de la douleur chez 72% (IC 95% [64,9-79,7]) des patients. La prise en charge était conforme au protocole local chez 84% (IC 95% [79,0-90,1]) des patients.
Conclusion : Les délais de revascularisation observés dans notre étude étaient conformes aux recommandations ESC 2023.
Aucun
Amandine PEYRON (Strasbourg)
12:07 - 12:14
#44039 - FC026 Profil épidémiologique et clinique des patientes coronariennes ayant nécessité un geste de revascularisation en urgence.
FC026 Profil épidémiologique et clinique des patientes coronariennes ayant nécessité un geste de revascularisation en urgence.
Contexte : Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la première cause de mortalité dans le monde. Les femmes sont sous-représentées dans les essais cliniques sur les maladies coronariennes alors que le syndrome coronarien aigu est la deuxième cause de mortalité chez la femme. L’incidence de l’infarctus du myocarde (IDM) chez l’homme jeune diminue alors qu’elle augmente chez la femme jeune. Extrapoler le modèle masculin, déjà bien étudié, aux femmes n’est pas envisageable. A l’heure actuelle, les femmes sont victimes d’un retard de prise en charge entrainant des conséquences désastreuses. En effet, la létalité intra hospitalière suivant un IDM est deux fois plus importante chez la femme. L’objectif de ce travail est d’étudier les facteurs de risque et les signes cliniques des femmes présentant un IDM de type 1 afin de déceler d’éventuelles particularités.
Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, monocentrique, rétrospective, menée dans le service de cardiologie et le Service d’Accueil des Urgences du Centre Hospitalier de Lens en 2023. Cette étude a reçu une déclaration de conformité à la méthodologie de référence MR-003.
Les femmes présentant un NSTEMI (groupe A) et celles présentant un STEMI (groupe B) ont été comparées entre elles. Les femmes présentant un STEMI ont été comparées aux hommes présentant un STEMI (groupe B) et les femmes présentant un NSTEMI ont été comparées aux hommes souffrant de la même pathologie (groupe A).
Résultats : Les hommes présentent un infarctus du myocarde à un âge plus jeune que les femmes. Les femmes du groupe A souffrent plus d’hypertension artérielle et se voient poser un nombre plus important de stents en comparaison aux hommes du groupe A et aux femmes du groupe B.
Les femmes du groupe A présentent plus une douleur thoracique atypique en comparaison aux femmes du groupe B et aux hommes du groupe A. Les femmes du groupes A souffrent plus souvent de difficultés respiratoires que les hommes du groupe A. Seulement 9% des femmes du groupe A sont amenées par le SMUR alors que 31% des hommes du groupe A et 55% des femmes du groupe B le sont.
Conclusion : La prévention des MCV n’est pas optimale pour les deux sexes. Il existe des différences en termes d’antécédents médicaux, de symptômes rapportés et de prise en charge initiale entre les hommes et les femmes. Par cette seule étude, il est difficile d’obtenir un profil clinique franc de femmes coronariennes mais il en ressort une différence de prise en charge.
Aucun
Laetitia DE LAVIGNE (Lille), Alice DELACROIX, Hugo VERHEYDE, Eric WIEL
12:14 - 12:21
#44219 - FC027 Prévalence des infarctus du myocarde sans douleur thoracique aux urgences du CHRU de Tours.
FC027 Prévalence des infarctus du myocarde sans douleur thoracique aux urgences du CHRU de Tours.
Introduction : Les présentations atypiques des infarctus du myocarde (IDM) sont un réel défi diagnostic. L’objectif de cette étude est d’étudier la prévalence d’IDM chez les patients de plus de 30 ans se présentant avec une symptomatologie évocatrice d’IDM sans douleur thoracique.
Matériel et méthode : Étude observationnelle, rétrospective, monocentrique aux urgences durant 2 mois avec suivi des patients à 1 mois. Sont inclus les patients de plus de 30 ans consultant pour dyspnée, malaise, douleur épigastrique ou asthénie. Ne sont pas inclus les patients avec douleur thoracique ou diagnostic alternatif manifeste autre que l’IDM. Ont été définis à haut risque selon la société européenne de cardiologie (ESC), les patients avec dosage de troponine au-delà du 99ème percentile avec une variation supérieure à 20% ou une troponine supérieure à 52ng/L. Le critère de jugement principal est l’agression myocardique aigue, définie par une variation significative de la troponine.
Résultats : 287 patients ont été inclus avec un âge médian à 73 ans. Les principaux motifs de consultation sont la dyspnée (49%), malaise (27%), douleur épigastrique (15%). Au total, 67% ont eu un dépistage d’IDM par un ECG et un dosage de troponine. Parmi eux, 192 (33%) sont à haut risque selon l’algorithme de l’ESC. Chez ces 192 patients dépistés, 9,4% ont présenté une agression myocardique aigue (23,4% dans le groupe à haut risque et 2,3% dans le groupe non à haut risque). Sept patients sont à haut risque sur les onze coronarographies réalisées (5,5%). Au total, il y a eu 5 angioplasties : 3 chez des patients du groupe haut risque et 2 dans le groupe non à haut risque.
Conclusion : La prévalence de l’agression myocardique aigue chez les patients présentant une symptomatologie atypique est de 6,3% mais ce chiffre est probablement sous-estimé car bien qu’une proportion conséquente de cette population soit à haut risque, seulement deux tiers ont bénéficié d’une recherche d’IDM (ECG, dosage des troponine). De plus, uniquement 3,8% des patients ont bénéficié d’une coronarographie alors que 6,3% présentent une agression myocardique aigue.
Aucun
Morgane MAKOWSKI (Tours), Astrid DELHOMEZ, Valérian DIDOT, Alexandra PLOQUIN, Saïd LARIBI, Thomas MOUMNEH
12:21 - 12:28
#44231 - FC028 Syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment st: particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques du sujet âgé.
FC028 Syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment st: particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques du sujet âgé.
Introduction :
Le syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment ST (SCA non ST+) est une maladie plus fréquente dans la population gériatrique responsable d'une lourde morbi-mortalité.
Objectif : Etudier les particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques du SCA non ST+ chez les sujets âgés vus aux urgences.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude rétrospective menée sur 12 ans (2011- 2023), incluant les patients âgés de plus de 18 ans hospitalisés aux urgences pour un SCA non ST+, répartis en sujets âgés de plus de 65 ans et moins de 65 ans. Recueil des données anamnestiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives. Un suivi de 6 mois a été réalisé avec recueil des événements cardiovasculaires majeurs (MACE).
Résultats :
Nous avons inclus 373 patients. L’âge moyen était de 63±11 ans avec un genre-ratio à 2,13. Cette prédominance masculine disparaissait à partir de 85 ans. Les principaux facteurs de risque cardio-vasculaires chez les sujets âgés étaient l’hypertension artérielle (67,7%) suivi du diabète (50,9%). Une présentation atypique était notée chez 59,1% des sujets âgés versus. 22,2% des sujets jeunes. Nous avons noté une similitude concernant le profil électro-cardiographiques et les dosages des troponines.
Les médianes des scores GRACE et CRUSADE étaient plus élevés pour les sujets âgés (GRACE médian=135 ; CRUSADE=33).
Chez la population âgée, le recours à la coronarographie était en moins de 24 heures dans 51,5% des cas, entre 24 et 72 h dans 10,6 % des cas et en plus de 72 heures dans 37,9% des cas.La majorité des sujets âgés (75,2%) avaient un angor instable et environ le un quart d’entre eux avait un NSTEMI .L’atteinte coronaire est plus diffuse chez les patients âgés avec une atteinte tritronculaire dans 14,9% des cas.
Les taux de MACE étaient comparables entre les 2 groupes. La mortalité était significativement plus importante dans le groupe de sujets âgés (16,9 vs .5,2% p<0,001).
En analyse mulitvariée, les facteurs prédictifs de mortalité à 6 mois chez les sujets âgés étaient: l’antécédent personnel de Pontage Aorto-Coronarien, la tachycardie à l’admission (>100 bpm), l’amplitude du sous décalage du segment ST >2 mm et le Score GRACE ≥ 141.
Conclusion:
La mortalité du SCA non ST (+) reste élevée chez la population âgée. L’antécédent personnel de PAC, la tachycardie à l’admission, l’amplitude du sous décalage du segment ST>2mm et le score GRACE ≥ 141 étaient les facteurs associés à cette mortalité.
aucun
Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Rihab ARFI, Ines CHERMITI, Firas CHABAANE, Syrine KESKES, Noura LAAMOURI, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI
12:28 - 12:35
#44382 - FC029 Critères prédictifs d’échec de thrombolyse dans l'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST.
FC029 Critères prédictifs d’échec de thrombolyse dans l'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST.
Introduction : L'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI) est une cause majeure de mortalité dans le monde. Une prise en charge rapide et efficace est cruciale pour améliorer le pronostic des patients. Cette étude évalue les stratégies de prise en charge et les résultats de thrombolyse chez les patients atteints de STEMI dans le service des urgences de Gabès, Tunisie, au cours des dix premiers mois de 2024.
Méthodes : Une analyse rétrospective, descriptive, et analytique a été menée sur 54 patients présentant un STEMI au service des urgences de Gabès. Les modalités de traitement comprenaient l'angioplastie primaire et la thrombolyse avec Tenecteplase. Les données démographiques des patients, les comorbidités, les résultats de thrombolyse et les taux de mortalité aux urgences ont été évalués. Les corrélations entre divers facteurs cliniques et le succès de thrombolyse ont été analysées.
Résultats : Le taux de mortalité au service des urgences était de 15,2 %. Une thrombolyse a été administrée à 79,6 % des patients, avec un taux de réussite de 58,1 % (25/43) et un taux d'échec de 41.9 %. Une angioplastie primaire a été réalisée dans 11.1 % des cas. Des contre-indications à la thrombolyse étaient présentes chez 9,3 % des patients. Des corrélations significatives ont été identifiées entre les caractéristiques des patients et les résultats de thrombolyse, notamment l'âge≥65 ans, le statut tabagique (tabagisme actif ≥30 PA), l'hypertension artérielle non contrôlé, le diabète non équilibré et la présence d'arythmies.
Conclusion : L'étude met en lumière la nécessité d'améliorer l’accès à l’angioplastie primaire pour réduire les taux de mortalité à Gabès. Les résultats soulignent l’importance d’une meilleure compréhension des caractéristiques cliniques des patients afin d'optimiser les protocoles de thrombolyse.
Aucun
Ghada MARZOUGUI (Gabes, Tunisie), Omar ABASSI, Khaireddine BEN AMOR, Mohamed Ali NBAYA, Emna BARBANA, Chayma LASSOUED, Ghaith BOUAZZI, Imen REJEB
12:35 - 12:42
#44426 - FC030 Risque de réhospitalisation d’une cohorte d’Infarctus aigus du Myocarde (IDM) pris en charge en préhospitalier - Parcours-IDM – Etude SCA-LONG.
FC030 Risque de réhospitalisation d’une cohorte d’Infarctus aigus du Myocarde (IDM) pris en charge en préhospitalier - Parcours-IDM – Etude SCA-LONG.
Introduction
Si l’impact de la prise en charge préhospitalière des IDM est bien documenté à court terme, peu de données existent sur les conséquences à long terme, en particulier sur la réhospitalisation.
Objectif : Identifier les facteurs associés à la réhospitalisation dans les 5 ans suivant un IDM.
Méthode
Inclusion. Patients du registre régional e-MUST appariés au Système National des Données De Santé (SNDS)
Exclusion. Décès durant l’hospitalisation initiale ; sans date d’hospitalisation initiale retrouvée dans le SNDS;
Période 2009-2022
Paramètres. 39 facteurs de risque potentiels analysés : antécédents, facteurs de risque, caractéristiques cliniques et modalités de prise en charge pré-hospitalière et hospitalière. Suivi : dates de décès, de dernière consommation de soins, de réhospitalisation
Critère de jugement. Réhospitalisation dans les 5 ans
Analyses multivariées : modèles de Cox
Résultats
10584 patients ont été suivis, d’âge moyen 61 ans, 8204 (78%) hommes; 1284 (12%) décédés dans les 5 ans après la 1ère hospitalisation et 8408 (66%) réhospitalisés dans les 5 ans.
Âge avancé, antécédent de maladie cardiaque, hypertension et de diabète, prise d’anticoagulant, Killip II à IV, arrêt cardiaque préhospitalier, prescription de morphine et réalisation d’une angioplastie étaient des variables identifiées comme facteurs de risque d’une réhospitalisation à 5 ans.
Conclusion
La gravité clinique initiale influence significativement le risque de réhospitalisation à 5 ans après un IDM
Aucun
Lucas ANZELIN (Paris), Cécilia RIVERA-MARTINEZ, Sophie BATAILLE, Matthieu HANF, Lionel LAMHAUT, Daniel JOST, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
12:42 - 12:49
#44439 - FC031 Comparaison des scores HEART et HEARTS3 pour la prédiction du syndrome coronarien aigu ainsi que les événements cardiaques indésirables majeurs à six mois.
FC031 Comparaison des scores HEART et HEARTS3 pour la prédiction du syndrome coronarien aigu ainsi que les événements cardiaques indésirables majeurs à six mois.
Introduction :
Les scores HEART et HEARTS3 ont été proposés comme outils d'aide à la décision pour stratifier le risque de syndrome coronarien aigu (SCA) et éventuellement de prédire les événements cardiovasculaires majeurs (MACE). Le But de notre étude est d’évaluer la performance des scores HEART et HEARTS3 pour prédire le SCA et les MACE à 6 mois chez des patients se présentant aux urgences pour une douleur thoracique aiguë non traumatique.
Méthodologie :
Étude prospective observationnelle menée sur 18 mois (Juin 2022-décembre2023) au service des urgences. Inclusion de tous les patients avec douleur thoracique aiguë, à l'exception de ceux présentant un sus-décalage du ST à l'ECG initial. Calcul des scores HEART et HEARTS3 pour chaque patient. Diagnostic de SCA selon les recommandations de l'ESC 2023 et en concertation avec les cardiologues. Suivi téléphonique à 6 mois pour déterminer les MACE.
Résultats :
On était inclus 126 patients dans l’étude. Parmi les dossiers exclus ,137 avaient un sus décalage du segment ST à l’ECG initial et 231 patients dont le suivi téléphonique jusqu’au sixième mois n’a pas pu être réalisé. L’âge moyen était de 53+/- 17 ans, parmi eux 31.7% avaient plus que 65 ans, la sex-ratio était de 2,07. Un SCA a été retenu chez 39,7% des patients inclus. La valeur prédictive de SCA des deux scores a été testée et les résultats étaient : HEART:( P <0,01 ; (OR) = 4,36 ; IC [2,89-5,83]), HEARTS3:( P <0,01 ; (OR) = 6 ; IC [5,17-6,92]) et en analysant la courbe ROC : HEART (P<0,01 ; air sous la courbe=0,89 ; IC [0,83-0,96]) et HEARTS3(P<0,01 ; air sous la courbe=0,97 ; IC [0,94-0,99]). Parmi les patients inclus 17,4% ont présenté des MACE dans les six mois suivant leurs consultations. La valeur prédictive de MACE des deux scores a été testée et les résultats étaient : HEART:( P <0,01 ; (OR) = 2,6 ; IC [1,62-3,57]), HEARTS3:( P <0,01 ; (OR) = 4,36 ; IC [2,89-5,83]) et en analysant la courbe ROC : HEART (P<0,01 ; air sous la courbe=0,85 ; IC [0,75-0,94]) et HEARTS3(P<0,01 ; air sous la courbe=0,82 ; IC [0,72-0,92]).
Conclusion :
Notre étude a montré que les deux scores sont prédictifs de SCA ainsi que de MACE à six mois, néanmoins le score HEARTS est plus puissant pour prédire le SCA.
aucun
Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Yessmine WALHA, Wiem DEMNI, Emna BEN MHAMED, Khaireddine JEMAI, Monia BOUSSEN, Nourelhouda NOUIRA
12:49 - 12:56
#44480 - FC032 Performance du HEAR score à identifier les patients à faible risque.
FC032 Performance du HEAR score à identifier les patients à faible risque.
Introduction : la douleur thoracique constitue un défi diagnostique aux urgences. Identifier les patients à faible risque par une évaluation personnalisé permet de faire sortir les malades en toute sécurité et de décharger les urgences. L’objectif de notre travail est d’évaluer la validité du HEAR score en identifiant les malades à faible risque sans le dosage des troponines.
Patients et méthodes : Tous les patients consultants aux urgences de l’hôpital de Meaux pour douleur thoracique non traumatiques depuis le 01 juillet jusqu’au 30 octobre 2024.
Résultats : nous avons inclus 307 patients. La moyenne d’âge est de 45,1 ±18,9 ans avec un sex ratio de 1,07. Trente pourcents des patients sont tabagiques. L’hypertension artérielle est le principal antécédent retrouvé dans 23,5% des cas suivi du diabète dans 13%, les dyslipidémies dans 12,1% et la cardiopathie ischémique dans 8,5% des cas. Vingt-quatre pourcent des patients ont présenté plus qu’un facteur de risque cardiovasculaire.
La douleur thoracique a été de type constrictif dans 45,6% des cas, rétrosternale 63,5%. La moyenne de la pression artérielle systolique a été de 144 ± 85,5mmHg. Tous les patients ont bénéficié d’un ECG. Trois patients ont présenté un SCA avec sus décalage du segment ST et 5,5% ont présenté des troubles de la repolarisation. La cause pariétale a été la plus retrouvée soit dans 48,5%. La moyenne du HEART score a été de 3,7 ± 2. Quarante-neuf patients sont classés à faible risque selon le HEART score. La moyenne du HEAR score a été de 2,7 ± 1,5. Le HEAR score n’a pas associé au diagnostic de SCA avec p à 0,1. Le taux des troponines de troponines était significativement plus faible dans le groupe des patients à faible risque (3 ± 4,04) contre 16± 50 dans le groupe à haut risque avec p<0,01.
Conclusion : Le HEAR score permet d’identifier les patients à faible risque sans avoir besoin de faire un dosage des troponines et permet de raccourcir le temps de passage aux urgences. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer la validation de ce score
aucun
Malika AIT HADDOU (MEAUX), Amina BRAIEK, Asma BOUHOULA, Imen BEN SLAMA, Tesnime HASSINE, Dhiaa ELAMMARI, Stephane SAINTONGE, Rachid MOUDOUD
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Salle 352B-Zone poster 2 |
14:00 |
"Mercredi 04 juin"
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CM12
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Je n'appelle pas un autre spécialiste pour :
Communication, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Eric REVUE (Chef de Service) (Paris), Caroline ZANKER (Praticien hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Un coup de fil à un ami ? Oui mais pour tous les avis. Venez débattre de notre très large champs de compétences et de ses limites. Et finalement vous allez voir, pas besoin de décrocher si souvent le téléphone.
14:00 - 14:18
Une découverte de FA .
Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
14:18 - 14:36
Poser une limitation de soins.
Aurore ARMAND (médecin) (Conférencier, Angers)
14:36 - 14:54
Une hémoculture qui pousse .
Eric BATARD (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
14:54 - 15:12
Un vertige .
Camille GERLIER (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
15:12 - 15:30
Monter un patient dans les services .
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
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Amphi Bleu |
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"Mercredi 04 juin"
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CM02
14:00 - 15:00
Conférence Médecins - Pour/Contre
L' urgentiste ne doit pratiquer que de la Médecine d'Urgence
Jeunes, Management, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Sujet brulant !! Orateurs prestigieux ! Venez participer au débat pour construire la Médecine d'Urgence de demain.
14:00 - 14:20
Pour.
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
14:20 - 14:40
Contre.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
14:40 - 15:00
Discussion.
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Amphi Havane |
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"Mercredi 04 juin"
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CM06
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Urgences digestives
Gastro-entérologie, Jeunes, Thérapeutique
Modérateurs :
Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Dans cette session très variée seront abordés les urgences digestives de l'enfant et de l'adulte.
14:00 - 14:15
Ingestion de caustiques.
Cassandre FOLLET (Médecin) (Conférencier, Rouen)
14:15 - 14:30
Corps étranger digestif chez l'enfant.
Joseph AROULANDOM (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:30 - 14:45
Proctologie, l'essentiel pour l'urgentiste .
Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
14:45 - 15:00
Appendicite, j'opère, j'opère pas, j'opère quand ?
Damien MASSALOU (MCU-PH) (Conférencier, Nice)
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Salle 241 |
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"Mercredi 04 juin"
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CLS01
14:00 - 15:30
Communications Libres Soignants
Modérateurs :
Magali GUERIN (Paramed) (Niort), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
14:00 - 14:15
#43853 - CP106 Etude de la variabilité des pratiques de réorientation selon des facteurs humains et organisationnels.
CP106 Etude de la variabilité des pratiques de réorientation selon des facteurs humains et organisationnels.
Introduction : La réorientation des patients dits « non urgents » vers d’autres structures de soins est utilisée depuis de nombreuses années comme une solution pour diminuer l’engorgement des services d'urgence. Le but de cette étude est d’analyser les pratiques de réorientation aux urgences et de déterminer si elles varient en fonction du contexte de travail et des professionnels.
Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique au sein d’un service d’urgence, d’octobre 2022 à septembre 2023. Les patients inclus étaient tous les patients réorientés du service d’urgence vers une autre structure de soins sans avoir bénéficié de consultation médicale. L’objectif principal était de déterminer si la proportion de chaque groupe de motifs de recours parmi les patients réorientés était représentée en proportion similaire selon l’expérience des Infirmiers Organisateur de l’Accueil (IOA), selon l’activité du service et en fonction de la période de travail. L’objectif secondaire était de comparer la fréquence des réorientations en fonction du jour de présentation et en fonction de la présence d’un médecin d’accueil et d’orientation (MAO).
Résultats : 395 patients ont été inclus. Le taux de réorientation était de 6%. Les cinq premiers motifs de recours des patients réorientés sont : les douleurs abdominales (10%), les traumatismes d’épaule ou distal de membre (10%), les plaies (6%), les pathologies de l’oreille/ Otite (6%), les érythèmes étendus/ et autres éruptions/ œdèmes spontanés (6%). Il n’y avait pas de variabilité des motifs de recours en fonction de IOA à l’exception de la douleur abdominale qui est plus réorientée par les IOA les plus expérimentés (>5 ans). Il n’y avait pas de variabilité des motifs de recours en cas de suractivité des urgences (>70 patients présents dans le service) ou lors de la fermeture des structures de soins primaires (nuits, week-ends et jours fériés). Les taux de réorientation ne variaient pas entre le week-end et la semaine, ni selon l’absence ou la présence du MAO.
Conclusion : Les résultats de l’étude suggèrent qu’il n’y a pas de variations des pratiques de réorientation selon des facteurs humains et organisationnels à l’exception de la douleur abdominale en fonction de l’expérience des IOA. Une étude multicentrique incluant un nombre plus important de patients serait nécessaire pour confirmer ces observations et permettre une généralisation des résultats.
Camille DENAIS (GRENOBLE)
14:15 - 14:30
#43983 - CP107 Le délai d’engagement des moyens de secours pré-hospitalier est-il augmenté quand l’appelant est un professionnel de santé ?
CP107 Le délai d’engagement des moyens de secours pré-hospitalier est-il augmenté quand l’appelant est un professionnel de santé ?
Introduction :
La régulation médicale d'urgence est une discipline clé dans la chaîne des secours. Ce travail explore l'impact des caractéristiques de l'appelant (professionnels de santé [PS] vs. non-professionnels de santé [NPS]) sur le délai d'engagement des secours et la concordance de la priorité accordée avec la gravité réelle de la situation (score NACA). L'objectif principal est d'évaluer l'efficacité et l'adéquation du triage pour améliorer la qualité des interventions préhospitalières.
Matériel et Méthodes :
Cette étude quantitative rétrospective analyse 145 466 appels reçus entre 2014 et 2020. Les données incluent les caractéristiques des appelants, les priorités attribuées (P1, P2) et le score NACA des patients . Des tests statistiques (U de Mann-Whitney, khi-carré) ont été utilisés pour évaluer les différences de temps d'engagement et la cohérence entre priorité et gravité clinique. L'éthique de la recherche a été strictement respectée, avec anonymisation des données.
Résultats :
Les appels émis par les PS présentent un temps d'engagement médian plus court pour les situations critiques (NACA ≥ 4), mais une proportion légèrement plus élevée de sous-triage par rapport aux NPS. En revanche, les NPS montrent un taux de sur-triage plus élevé (32,3 % contre 21,3 % pour les PS). La cohérence globale du triage atteint 67,1 %, avec une meilleure adéquation pour les missions à haute priorité (P1 cohérente : 10,2 %). Le délai d'engagement moyen reste supérieur à 90 secondes dans la majorité des cas, soulignant la nécessité d'optimiser les processus.
Conclusion :
Cette étude met en évidence l'influence des caractéristiques des appelants sur le triage et le temps d'engagement des secours. Les résultats soulignent l'importance de formations spécifiques et d'ajustements des protocoles pour réduire les biais de triage, améliorer la cohérence des priorités et optimiser les délais d'engagement. Ces données ouvrent la voie à des pistes d'amélioration pour renforcer la qualité de la régulation médicale préhospitalière.
Christophe BIZIÈRE (Lausanne, Suisse), Louis DURUSSEL
14:30 - 14:45
#44030 - CP108 Réorientation à l’accueil des urgences : les parcours de soins proposés aux patients sont-ils acceptés et respectés ?
CP108 Réorientation à l’accueil des urgences : les parcours de soins proposés aux patients sont-ils acceptés et respectés ?
Introduction : Afin d’optimiser l’utilisation du système de soins en établissant des parcours appropriés au niveau de gravité, les réorientations des patients à partir des services d’Urgence français se sont progressivement structurées ces dernières années. Notre travail s’intéresse à l’adhésion du patient au parcours de soins proposé lors de la réorientation aux Urgences.
Méthodes : Entre le 7 octobre et le 6 novembre 2024, une enquête a été proposée aux patients triés 4 ou 5 selon l’échelle FRENCH et réorientés depuis l’accueil des Urgences de l’Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. Ces patients ont été interrogés, par téléphone, le lendemain (J1) et à une semaine (J7) de leur passage aux Urgences à l’aide d’un questionnaire portant sur le parcours de soins après réorientation.
Résultats : Au total, 120 patients ont été inclus, âgés de 39 ± 17 ans et avec un sex-ratio à 1, consultant aux Urgences pour un motif médical ou traumatologique dans respectivement 65 % (n=78) et 35 % (n=42) des cas. Très peu de patients ont contacté, avant leur consultation aux Urgences, le Service d’Accès aux Soins (3 %, n=3) et 27 (22 %) patients ont déclaré ne pas avoir de médecin traitant. Après avoir majoritairement compris les instructions données aux Urgences (n=103, 86 %), 88 (73 %) patients ont respecté le parcours de soins proposé lors de la réorientation. Dans la semaine suivant le passage aux Urgences, 25 (21 %) patients ont bénéficié d’une nouvelle consultation médicale non programmée, dont 1 (1 %) patient dans un service d’Urgence. Avec un score de satisfaction à J1 de 7,3/10 et à J7 de 8/10, les patients ont globalement apprécié la réorientation proposée.
Conclusion : Ces résultats objectivent une adhésion correcte des patients au parcours de soins proposé lors de la réorientation à partir d’un service des Urgences. Une meilleure connaissance par les professionnels de l’offre de soin alternative aux Urgences, ainsi qu’un renforcement de la communication auprès des usagers, sont probablement des pistes à suivre pour améliorer l’efficience et l’acceptation des réorientations depuis les services d’Urgence.
Lucie GARNIER (Lyon), Bali DEJEAN, Cindy GAILLARD, Lucile COUTURIER, Audrey DEPIT, Elise PRUDHOMME, Sylvie GOUTTE, Romain HERNU
14:45 - 15:00
#44095 - CP109 Impact des interventions visant à soutenir les personnes atteintes d'un cancer avancé et en fin de vie dans les services d'urgences : revue systématique.
CP109 Impact des interventions visant à soutenir les personnes atteintes d'un cancer avancé et en fin de vie dans les services d'urgences : revue systématique.
Contexte : Les patients atteints de cancer en fin de vie se rendent souvent dans les services d’urgences en raison d’une aggravation de leurs symptômes. Il existe peu de données sur l'impact d’interventions de soins palliatifs (SP) dans ce contexte.
Objectif : Évaluer l'impact d’interventions de SP dans les services d’urgences sur la qualité de vie et les symptômes de patients adultes atteints de cancer en fin de vie.
Méthodes : Une revue systématique de méthode mixte a permis d'identifier les études publiées entre 2009 et 2024 dans Medline, CINAHL, Cochrane, Web of Science, PsycINFO. Les critères d’évaluation principaux étaient : qualité de vie et symptômes. Les critères secondaires étaient : perceptions des patients, proches et soignants et critères organisationnels.
Résultats : Parmi 1632 publications identifiées, 5 études ont été sélectionnées, dont 2 essais contrôlés randomisés (ECR) et 3 études observationnelles, menées aux États-Unis. Les interventions comprenaient une consultation globale de SP (n=3 études), une intervention de SP combinée à une intervention organisationnelle (n=1) et un programme infirmier de planification anticipée des soins à la sortie (n=1). Dans un ECR, la qualité de vie était améliorée à 12 semaines d’une consultation de SP par rapport à la pratique habituelle (score FACT-G : 5,9±16,6 vs. 1,1±16,0, respectivement, p=0,03) mais il n’était pas retrouvé d’impact sur la dépression et l'anxiété à 12 semaines. Dans une étude observationnelle comparant l’occurrence de symptômes après une consultation de SP effectuée dans un service d’urgences à celle réalisée plus tardivement auprès de patients hospitalisés, il n’y avait pas de différence de symptômes à 48 heures de la consultation. Au cours d’une étude observationnelle portant sur un outil de dépistage, 50% des patients avaient des besoins non satisfaits en matière de SP. Dans 4 études évaluant des critères organisationnels, les interventions dans les services d’urgences permettaient d’accroître l’accès aux SP. Dans un ECR, une plus grande proportion de patients du groupe avec des SP initiés dès le service d’urgences, avait reçu des consultations de SP lors du séjour d'hospitalisation, par rapport à un groupe avec pratique habituelle (88%, 95% CI : 80.5 ; 95.5 vs. 18%, 95% CI : 8.8 ; 27.5, respectivement, p<0.01).
Conclusion : Dans les quelques études évaluant les interventions de SP, une amélioration de la qualité de vie et de l’accès aux services de SP était observée.
Lucia MACHADO (Paris), Amanda DRURY, Amazouz HÉLÈNE, Fellmann MALVINA, Lombart BÉNÉDICTE, Leblanc JUDITH
15:00 - 15:15
#44298 - CP110 24 heures de compressions thoraciques continues de haute qualité: Etude sur mannequin.
CP110 24 heures de compressions thoraciques continues de haute qualité: Etude sur mannequin.
Introduction
Les 24 heures du Mans, la plus ancienne course d'endurance pour voitures de sport au monde, se déroulent chaque année à proximité de notre Centre d'enseignement des soins d'urgence. Parallèlement à cette course, nous avons mené une étude sur la faisabilité d'une compression thoracique d'endurance et de qualité pendant 24 heures. Si la durée de la RCP dépasse rarement 30 minutes, il existe certaines circonstances comme l'hypothermie sévère, l'intoxication sévère, l'embolie pulmonaire ou l'infarctus du myocarde avec thrombolyse où la RCP doit être prolongée. Le but de cette étude est d'évaluer la faisabilité de réaliser des compressions continues pendant 24 heures afin d'optimiser la qualité de la procédure.
Méthodes
Il s'agit d'une étude prospective de simulation réalisée par huit volontaires du SAMU (3 femmes et 5 hommes) sur le circuit des 24 heures du Mans pendant la course. Un mannequin QCPR standardisé Resusci Anne (Laerdal Medical, Stavanger, Norvège) a été utilisé. Les critères de jugement étaient le score global des compressions thoraciques réussies générées par le logiciel. Les sauveteurs travaillaient en binôme, placés de part et d'autre du mannequin avec des tapis de protection des genoux. Chaque paire s'est relayée toutes les minutes pendant une heure et a reçu un feedback visuel. Une enquête a été envoyée aux participants pour évaluer les facteurs contribuant à l'efficacité des compressions thoraciques prolongées. Pas de comité éthique nécessaire.
Résultats
En Aout 2024 et durant 24 heures, 159 185 compressions continues ont été réalisées. La performance a montré un score total de compression de 99%. La fréquence moyenne était de 112 par minute. Les mains étaient parfaitement positionnées. Pour 94% des compressions, la profondeur était correcte, avec une moyenne de 53 mm, et avec 93% de bon relâchement. Aucune interruption n'a été observée. Parmi les 5 éléments qui ont permis de maintenir l'efficacité des compressions thoraciques, on retrouve : les relais d'une minute, l'utilisation d'un système de feedback visuel en temps réel, le confort des genoux, la communication pendant les relais et les compressions thoraciques avec des mains qui se chevauchent.
Conclusion
Avec des relais d'une minute, l'utilisation d'un système de retour d'information visuel en temps réel, un bon confort de positionnement et une bonne communication, il est possible de réaliser une RCP prolongée de haute qualité.
Damien CHAUVAT (Angers), Aurelien SECHET, Clément GOUPY, Hélène LACOUR, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
15:15 - 15:30
#44374 - CP111 Quantification et caractérisation des incivilités dont sont victimes les ARM. Etude NTM (No Talk to Me Bad).
CP111 Quantification et caractérisation des incivilités dont sont victimes les ARM. Etude NTM (No Talk to Me Bad).
Introduction
Les Assistants de Régulation Médicale (ARM) des SAMU gèrent des millions d’appels d’urgence dans un contexte d’incivilités croissantes.
Objectif : quantifier et caractériser les incivilités subies par les ARM.
Méthodes
Site : SAMU d’un des départements les plus défavorisés de France.
Inclusion : tous (N=65) les ARM ont reçu un questionnaire en ligne sur les incivilités subies, en quatre catégories : injures, menaces, critiques négatives et raccrochés intempestifs.
Ils devaient en évaluer l’impact émotionnel sur une échelle (créée pour l’étude, faute de modèle adapté dans la littérature) à cinq niveaux, de “très faible” à “très élevé”.
Période : 20-30 octobre 2024 ; nombre d’ARM postés et d’appels décrochés relevés.
Critère de jugement principal : fréquence et nature des incivilités.
Critère secondaire : impact émotionnel.
Résultats
Sur la période, les ARM étaient 9 à 12 le jour et 5 la nuit.
Appels décrochés : 1.907 (1.882-2.012) / 24 heures.
Sur 65 ARM, 30 (50%) réponses : 13 (IQR 8-24) incivilités par jour réparties en raccrochés intempestifs : 5 (2-7), critiques négatives : 5 (2-6), injures : 3 (2-5), menaces : 1 (0-4).
Impact émotionnel : très faible à modéré dans 28 (93%) cas, élevé ou très élevé dans 2 (7%) cas (Figure).
Conclusion
Les incivilités étaient nombreuses et variées… Leur impact était faible, contrastant avec le taux élevé de troubles de stress post-traumatique déjà rapporté (Hilaire-Scheider, Encéphale, 2021). Résultats à confirmer par une étude prospective.
Marjorie VIRARD, Mathieu DE SA (Bobigny), Carla DE STEFANO, Jean-Bernard LAHANAL, Isabelle SCHILTZ, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
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Salle 242A |
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SI08
14:00 - 15:00
Session Interactive
Cassé ? Pas cassé ?
Jeunes
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cassé ou pas cassé ? Un défi interactif pour affiner le diagnostic des fractures et traumatismes.
14:00 - 15:00
Cassé ? Pas cassé ?
Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
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Salle 242B |
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SI24
14:00 - 15:00
Session Interactive
Quiz : les pièges de l'ECG
Cardiologie - Autre, Infirmier
Modérateur :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Venez revoir les fondamentaux de l'ECG pour l'infirmier.
14:00 - 15:00
Quiz : les pièges de l'ECG.
Jérome MOLINARO (Infirmier) (Conférencier, Eaubonne)
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Salle 243 |
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CC22
14:00 - 15:30
Conférence
Les nouvelles technologies : de la régulation au terrain
ARM, Ethique, Innovation et technologie, Intelligence Artificielle, Neurologie, Régulation, Réseau de santé
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Beatrice CLARE (ARM) (Tulle)
Coordonnateur :
Beatrice CLARE (Coordonnateur, Tulle)
La technologie évolue et impacte la médecine d'urgence, mais quelle est vraiment sa place ?
14:00 - 14:22
Quoi de neuf en régule ?
Florian BLIES (ARM) (Conférencier, Metz)
14:22 - 14:44
L'IA a t elle sa place ?
Edouard LANSIAUX (Interne) (Conférencier, Lille)
14:44 - 15:06
SMUR AVC.
Melika HADZIAHMETOVIC (referente neuro-vasculaire au SAMU de Paris) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28
Les enjeux éthiques autour de l'usage des nouvelles technologiques.
Mathilde LANCELOT (Maitresse de conférences) (Conférencier, Nantes)
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Salle 251 |
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CLM06
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
Personne âgée aux Urgences
Gériatrie, Imagerie - Radiologie, Organisation Services d'Urgences, Pneumologie
Modérateurs :
Anne-Dominique CURUNET-RAOUL (Medecin) (Brest), Xavier DUBUCS (PhD Student) (Toulouse)
14:00 - 14:12
#44414 - CP034 Particularités de la personne âgée traumatisée sévère admise aux urgences.
CP034 Particularités de la personne âgée traumatisée sévère admise aux urgences.
Introduction : La population gériatrique augmente depuis ces dernières années et requiert une évaluation spécifique notamment en matière de traumatologie sévère. L’évaluation classique peut devenir insuffisante en matière de processus diagnostique et pronostique. L’élaboration de nouveaux scores spécifiques est un challenge pour la gestion de la traumatologie du sujet âgé. L’objectif de cette étude a été d’évaluer les caractéristiques de la population gériatrique traumatisée sévère.
Méthodes : Inclusion des Traumatisés sévère (TS) en SAUV sur critères de haute vélocité. Analyse post-HOC de la population gériatrique ( âge >= 65 ans = [TS>65ans] ) vs population jeune. Etude descriptive, calcul des scores de gravité ( ISS-EMTRAS-MGAP) et modalités évolutives ont été recueillis.
Résultats : Inclusion de 89 personnes âgées parmi 719 TS. Le TS agé est arrivé plus tardivement. Ces TS >65 ans étaient stables à leur arrivée contrastant avec une gravité significativement plus importante : bilan lésionnel , scores de gravité, et modalités évolutives. Le tableau I résume les différentes caractéristiques.
Conclusion : La population gériatrique est fréquente en traumatologie sévère. Malgré une présentation clinique stable et comparable aux sujets jeunes le bilan lésionnel clinique est plus grave ainsi que les scores de gravité. Une meilleure évaluation reste un challenge et pourrait être améliorée par l’élaboration de scores adaptés à la population âgée.
Aucun
Hamed RYM (Tunisie), Hanene GHAZALI, Manil DALI, Amal OUSSAIFI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
14:12 - 14:24
#43844 - CP035 Évolution de la santé des aidants après l’admission de leur proche âgé aux urgences: L'étude ETAP U.
CP035 Évolution de la santé des aidants après l’admission de leur proche âgé aux urgences: L'étude ETAP U.
Le passage aux urgences des patients âgés est associé un risque accru de perte d’autonomie après le retour à domicile, et nécessite un repérage des facteurs de risque de réadmission pour initier des actions de prévention. Peu d'études s'intéressent aux conséquences de cet événement sur les proches aidants, piliers du maintien à domicile. Les équipes mobiles de gériatrie (EMG) interviennent aux urgences pour soutenir l'évaluation et orientation des situations fragiles, en prenant encompte les aidants.
Ce travail décrit la population des aidants et de leurs proches aux urgences et vise à identifier les facteurs d'évolution péjorative au décours.
Méthode: étude observationnelle, prospective, multi-centrique réalisée de septembre 2022 à mars 2024 dans 6 centres en Ile de France est promue par Gérond’IF. Elle concerne des dyades aidants/patients de 75 ans et plus, vivant à domicile, consultant aux urgences et non hospitalisés ensuite. Les données recueillies par les EMG aux urgences décrivent la population, les déterminants de la relation d’aide et du parcours de soin. Un mois après, on réévaluait le fardeau - échelle mini-Zarit et la qualité de vie - score SF12.
Résultats: 125 dyades ont été incluses. Les patients avaient 86,5 ans en moyenne, 72% de femmes, en perte d'autonomie : ADL moyen 4,5/6 et IADL moyen 1/4. 63% avaient des aides professionnelles. 88% étaient suivis en médecine générale.
Les aidants avaient 61,1 ans en moyenne, 70% de femmes, 45% en activité professionnelle, 68% étaient les enfants des patients. Ils étaient en majorité investis dans la
prise en charge des activités instrmentales en majorité (68%). 22% avaient renoncé aux soins.
Le fardeau initial selon l'échelle mini-Zarit était 3.2/7, avec un fardeau sévère pour 13%, modéré pour 33%, léger pour 36% et nul pour 18%.
A 1 mois, 113 aidants ont été réévalués. On observait une augmentation significative du fardeau (3,7 ; p=0,0001). Le score de qualité de vie était stable.
En analyse multivariée, être un aidant femme était associé à un risque d’aggravation du fardeau (OR 2,24 (1,02 – 5,9)).
Ce travail original s'intéresse à l'évolution des aidants dans des transitions de parcours de soins. Il montre que le passage aux urgences est associé à une aggravation du fardeau sans facteur protecteur identifié. On recommande d'identifier les situations à risque pour les aidants et l'admission aux urgences de leur proche âgé en fait partie. Des actions de prévention pourraient être initiées aux urgences.
Aucun
Claire PATRY (Paris), Laura WANNEGUE, Manuel SANCHEZ, Mathilde CHARPIGNY
14:24 - 14:36
#44408 - CP036 Personnes âgées aux urgences : évolution de l’activité et impact.
CP036 Personnes âgées aux urgences : évolution de l’activité et impact.
Introduction : Face au vieillissement de la population et son accentuation dans les années à venir, la prise en charge de la personne âgée (PA) dans une structure des urgences (SU) devient un sujet sociétal. Cette prise en charge peut être potentiellement complexe avec des sujets souvent polypathologiques et dépendants. Dans ce contexte, nous avons voulu évaluer l’activité aux urgences en lien avec les PA et son évolution au cours des années au niveau régional.
Matériel et méthode : Etude observationnelle rétrospective multicentrique sur données des Résumés de Passages aux Urgences (RPU). Pour mesurer l’évolution d’activité sans effet de la COVID-19 sur les SU, les RPU régionaux de 2019 et 2023 ont été comparés. L’évolution a été analysée à travers les durées de passage et diagnostics principaux (DP) potentiellement complexes chez les PA (88 DP retenus). Une régression logistique aléatoire a permis de mesurer l’évolution du taux d’hospitalisation en tenant compte de l’effet du SU de prise en charge.
Résultats : 691 178 RPU de patients de 75 ans et plus ont été analysés. La médiane des durées de passage des PA à la SU a augmenté de 40 min (321 vs 361 min) entre 2019 et 2023. Pour les passages suivis d’hospitalisation, elle a augmenté de 66 min (380 vs 446 min). Pour les patients admis la nuit et hospitalisés, l’augmentation était de 220 min. L’odd d’hospitalisation a été divisé par 1.25 entre 2019 et 2023. Cette baisse est plus marquée pour les patients admis la nuit.
Conclusion : Cette étude soulève l’enjeu du renvoi à domicile de patients polypathologiques, souvent en lien avec des problèmes d’aval de l’établissement. Pour évaluer l’impact du renvoi à domicile, le taux de reconsultations ou la mortalité à 30 jours de ces patients pourrait être regardés, mais ces données ne sont pas disponibles dans le RPU. Avec l’évolution démographique à venir il serait intéressant de pouvoir prédire la volumétrie de patients à prendre en charge à l’horizon de la prochaine décennie. En incluant de nouvelles années dans le jeu de données actuelles, cette projection pourra être réalisée pour enrichir cette étude.
Aucun
Julie FREYSSENGE, Clément CLAUSTRE, Patrice SERRE, Abdesslam REDJALINE (Firminy)
14:36 - 14:48
#44144 - CP037 Survenue ou aggravation des escarres selon le temps de passage aux urgences chez les sujets âgés, dépendants ou paralysés : une étude observationnelle prospective.
CP037 Survenue ou aggravation des escarres selon le temps de passage aux urgences chez les sujets âgés, dépendants ou paralysés : une étude observationnelle prospective.
Introduction : On observe une augmentation de la fréquentation des services d’urgences français ces dernières décennies, ainsi qu’un vieillissement de la population, ce qui entraîne une augmentation de la fréquentation des services d’urgences par les personnes âgées. Les patients sont amenés à rester plusieurs heures aux urgences sur des brancards. Les personnes âgées de plus de 75 ans sont des patients fragiles qui sont plus à risque d’escarres. L’apparition des escarres dans les services d’urgences et en particulier chez la personne âgée, est peu étudiée. Cette étude vise à étudier l’apparition ou l’aggravation des escarres chez les personnes de plus de 75 ans en fonction du temps de passage aux urgences.
Méthodologie : Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective aux urgences du CHU de Montpellier. Les patients âgés de 75 ans et plus, ou présentant un GIR inférieur ou égal à 3, une paralysie significative, ou ayant déjà une ou des escarres à l’admission, étaient inclus. L’état cutané était inspecté à l’entrée et à la sortie des urgences. Le stade de l’escarre, si présent, était déterminé selon la National Pressure Ulcer Advisory Panel (NPUAP). La variation de cette échelle entre l’entrée et la sortie était étudiée. Le critère de jugement principal était l’aggravation du grade NPUAP en fonction du temps passé aux urgences.
Résultats : 277 patients ont été inclus, le critère de jugement principale était analysé chez 128 (46,2%) patients. Les patients présentant une apparition ou une aggravation d’escarre avaient un temps médian de passage aux urgences de 540 [462 ; 611] minutes contre 457 [353 ; 582] minutes pour les patients ne présentant pas d’aggravation de leur état cutanée (p < 0,05). L’odds-ratio était de 1.02 [0.998; 1.05].
Conclusion : Les patients restant plus longtemps aux urgences présentaient plus d’apparition ou d’aggravation d’escarre. La mise en place de la prévention des escarres dès l’entrée aux urgences est donc primordiale.
Aucun
Marie VAN OVERSTRAETEN (Montpellier), Simon LEGERE, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
14:48 - 15:00
#44509 - CP038 L’intérêt diagnostic de la radiographie thoracique chez les patients dyspnéiques de plus de 65 ans aux urgences.
CP038 L’intérêt diagnostic de la radiographie thoracique chez les patients dyspnéiques de plus de 65 ans aux urgences.
Introduction : La dyspnée est un des motifs de recours les plus fréquents aux urgences, particulièrement dans la population gériatrique. Son pronostic dépend de la rapidité d’initiation d’un traitement adapté et donc d’un diagnostic rapide. La radiographie thoracique (RXT), qui reste l’imagerie de première intention dans ce contexte, présente de nombreuses limites.
Objectif : Évaluer l’apport diagnostique de la RXT dans la dyspnée aiguë de la personne âgée.
Méthode : Étude par questionnaire soumis à des médecins urgentistes exerçant dans un service d’accueil des urgences.
25 vignettes cliniques ont été élaborées à partir de dossiers de patients admis aux urgences pour dyspnée. Chaque participant a reçu un questionnaire constitué de 5 vignettes cliniques.
Les participants devaient formuler une hypothèse diagnostique avant et après visualisation de la RXT.
Critère de jugement principal : proportion d’hypothèses diagnostiques modifiées avant et après visualisation de la RXT. L’impact de la RXT sur l’hypothèse diagnostique a été évalué : amélioration, régression, maintien ou absence d’amélioration. Des analyses de sensibilité ont exploré l’influence des vignettes, des répondants et de leur expérience.
Résultats : Au total, 180 réponses émises par 32 médecins ont été analysées. L’hypothèse diagnostique principale a été modifiée dans 69 (38 %) réponses et l’hypothèse diagnostique globale (hypothèse diagnostique principale + hypothèses diagnostiques associées) dans 115 (64 %) réponses après visualisation de la radiographie. Le taux de bonne hypothèse diagnostique avant RXT était de 46 % pour l’hypothèse diagnostique principale et de 28 % pour l’hypothèse diagnostique globale. Après visualisation, ces taux ont diminué, atteignant respectivement 41 % et 16 %. Dans 11 % des cas, une hypothèse diagnostique principale initialement correcte est devenue incorrecte, contre 17 % pour l’hypothèse diagnostique globale. La certitude diagnostique a semblé s’améliorer : 34 % des réponses présentaient une certitude > 75 % avant RXT, contre 40 % après. Les analyses de sensibilité semblent suggérer que les critères de jugement sont influencés de façon significative par la vignette.
Conclusion : Ces résultats suggèrent que la RXT a un apport limité, voire délétère, dans le diagnostic de dyspnée aiguë chez les patients âgés. Au vu des avancées technologiques actuelles et des limites de la radiographie dans cette indication, la place de la radiographie devrait être réévaluée.
Aucun
Clementine COUVREUR (BOBIGNY), Anne Laure FERAL-PIERSSENS, Yonathan FREUND, Fréderic ADNET, Judith GORLICKI
15:00 - 15:12
#44051 - CP039 Impact sur la mortalité des patients hospitalisés à l’UHCD par défaut de place en secteur conventionnel.
CP039 Impact sur la mortalité des patients hospitalisés à l’UHCD par défaut de place en secteur conventionnel.
Contexte : La surpopulation des hôpitaux et des services d'urgence engendre pour certains patients des temps d’attente de plus de 24 heures sur un brancard aux urgences. Il a été démontré que le risque de décès augmente avec le temps d’attente aux urgences. Compte tenu de la pénurie de lits en hospitalisation conventionnelle, de nombreux patients attendent aux urgences ou sont hospitalisés vers l'UHCD. Cependant, l’UHCD a des critères d’admission propre à la prise en charge des patients des urgences pour des durées d’hospitalisation courte, et non destinée aux hospitalisations conventionnelles. Nous avons voulu analyser l’impact de l'admission de patients dans un service inadapté sur leur prise en charge.
Objectif : Déterminer l'effet sur la mortalité et la durée de séjour de l’admission à l'UHCD de patients en raison d'un manque de lits en hospitalisation, par rapport aux patients hospitalisés en service conventionnel.
Méthode : Étude observationnelle rétrospective monocentrique menée aux urgences du CHU de Rennes entre le 15 septembre et le 15 novembre 2023. Tous les patients majeurs nécessitant une hospitalisation à partir des urgences ont été inclus.
Deux groupes ont été définis : le groupe UHCD comprenant les patients hospitalisés à l’UHCD mais ne répondant pas aux critères de la SFMU et le groupe contrôle comprenant des patients hospitalisés dans les services conventionnels.
Le critère de jugement était un critère composite hiérarchique comprenant le décès à 30 jours et la durée d'hospitalisation. Le groupe contrôle a été apparié par score de propension en 1/2 sur le genre, l’âge, la gravité initiale et le motif d’hospitalisation.
Résultats : 1727 patients ont été hospitalisés sur la période, d’un âge médian de 74 [58-85] ans, dont 325 (19%) dans le groupe UHCD. 604 patients du groupe contrôle ont été appariés. La mortalité à 30 jours était de 10,5 (IC 95% : 7,4-14,3) % dans le groupe UHCD contre 6,0 (4,2-8,2) % dans le groupe contrôle. Le critère d'évaluation principal était en faveur du groupe contrôle avec un ratio de victoire de 1,56 (1,32-1,85 ; p<0,001).
Conclusion : Un patient sur 5 est hospitalisé par défaut à l’UHCD. La stratégie d’une hospitalisation à l'UHCD par défaut de lit d'hospitalisation en secteur conventionnel était associée à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues à 30 jours, ainsi qu'à une augmentation de la durée du séjour.
aucun
François SAGET (Rennes), Océane GARZUEL, Etienne PAULHET, Josiane HOLSTEIN, Louis SOULAT, Estelle LE PABIC, Paul-Georges REUTER
15:12 - 15:24
#44152 - CP040 Etude observationnelle, de cohorte, multicentrique, portant sur l’évaluation de la prescription d’antibiotiques dans les infections respiratoires basses communautaires du sujet d’âge ≥ 65 ans aux urgences.
CP040 Etude observationnelle, de cohorte, multicentrique, portant sur l’évaluation de la prescription d’antibiotiques dans les infections respiratoires basses communautaires du sujet d’âge ≥ 65 ans aux urgences.
Introduction : La pneumonie aigue communautaire (PAC) est une infection fréquente en particulier chez le sujet âgé. Le manque de documentation microbiologique à la phase initiale conduit à instaurer une antibiothérapie probabiliste. L’objectif principal de notre étude était de savoir s’il existait des prescriptions injustifiées d’antibiotiques à la suite d’erreurs de diagnostic de PAC.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, de cohorte, rétrospective, multicentrique, descriptive et analytique. Notre échantillon comprenait des patients d’âge ≥ 65 ans pris en charge aux SAU de Lariboisière ou Ambroise Pare entre le 1er mai 2022 et le 31 mai 2023. Le critère de jugement principal était la proportion d’antibiothérapie injustifiée en cas de diagnostic erroné de PAC en se basant sur les recommandations en vigueur en France (SPILF). Une régression logistique multivariée a été utilisée pour identifier les déterminants statistiquement et significativement associés à une surprescription d’antibiotiques.
Résultats : 480 cas de PAC traités par antibiotiques ont été inclus. L’âge médian était de 83 ans (écart interquartile : 75 – 90) ; la majorité des patients étaient de sexe masculin (245, 51%). L’administration d’antibiotiques était injustifiée chez 146 (30%) patients du fait d’erreurs retrouvées sur les caractéristiques cliniques et radiologiques retenues pour porter le diagnostic de PAC. Notre analyse multivariée a rapporté que l’antécédent de BPCO (ORajusté = 2,02 ; IC95% 1,27-3,23 ; p=0,003) était un facteur de risque de surprescription d’antibiotiques. En revanche, la réalisation de la TDM thoracique (ORajusté = 0,02 ; IC95% 0,01-0,06 ; p<0,001) était un facteur protecteur permettant d’éviter une surprescription d’antibiotiques. Malgré de nombreux examens complémentaires effectués, 66% des cas de PAC inclus dans notre étude n’ont pas été documentées. L’antibiothérapie probabiliste par amoxicilline/Acide clavulanique était la plus prescrite (281, 58%). Nous avons également observé des erreurs sur les voies d’administration des antibiotiques (trois quart d’utilisation de la voie intraveineuse souvent justifiée par le seul fait de l’hospitalisation), et sur la durée des antibiotiques (supérieure à 7 jours dans 10% des cas).
Conclusion : Le diagnostic erroné de PAC a conduit à une surprescription d’antibiotiques dans 30% des cas. Ces résultats posent les enjeux d’une modification des pratiques cliniques dans nos urgences.
"Aucun"
Marine LOTY (Paris), Sebastien BEAUNE, Sally Oceane MINKA, Laurent TEILLET, Eric REVUE, Christophe CHOQUET, Anthony CHAUVIN, Fadi Hillary MINKA
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"Mercredi 04 juin"
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ATW05
14:00 - 15:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo musculo-squelettique. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Les bases du MSK !
Reconnaitre un tendon, un os, un muscle... Et pourquoi pas explorer une grosse articulation ?
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
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Salle 252B |
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ATW06
14:00 - 15:30
Atelier Soignants - Echographie
Echographie pour l'Infirmier.e - Infirmiers, IDE, IOA, IPA. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie, Infirmier
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Isabelle ROBIN (IDE) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
CluECHO
Le commandant Bladerscan a été assassiné.
Retrouvez le Professeur Globe, principal suspect, et confondez-le en prouvant que Miss Song Dû s'est trompée (ou comment résoudre le problème des fausses routes). Dans cet atelier, vous serez encadré.e.s par des infirmiers, vous apprendrez comment améliorer la sensibilité de votre triage, de vos diagnostics infirmier et même de vos gestes au quotidien grâce à un outil ultra simple et rapide à utiliser...
Vous avez dit Echoooo ??!!!
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CC05
14:00 - 15:30
Conférence
Les "bons mots" pour :
Catastrophe SSE CUMP, Communication, Management
Modérateurs :
Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Clermont-Ferrand), Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais)
Coordonnateur :
Mathieu OBERLIN (Coordonnateur, Selestat)
Tout le monde a déjà vécu la phrase de trop ou le mot qui manque. Où vous apprendrez ce qu'il faut dire, ne pas dire et à quel moment.
14:00 - 14:22
Faire alliance thérapeutique avec un patient .
Laure WATELET (urgentiste) (Conférencier, Nivelles, Belgique)
14:22 - 14:44
Manager les différentes générations de soignants (X,Y,Z, millenials...).
Bruno LEHODEY (PH) (Conférencier, Montpellier)
14:44 - 15:06
Face à une famille en détresse.
Valérie GUYON (Psychologue) (Conférencier, Marseille)
15:06 - 15:28
Gérer une équipe lors d'une crise.
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Conférencier, Paris)
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AM 37 B
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Prise en charge d’un vertige au SAU et en Régulation Médicale
NEW, Neurologie
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Sophie BOUCHER (Mcu-ph) (Conférencier, Angers), Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Margaux RYCKEBOER (PHC) (Conférencier, Angers)
Réduire la zone grise d’incertitude :
Evaluation et décision diagnostique et thérapeutique face à un vertige grâce à un algorithme : Nouvelle nosologie (DVUA, DEADLY D’S ou les 6D). Reconnaissance et classification d’un nystagmus, usage approprié du HINTS, manœuvres diagnostique face à un vppb et manœuvres thérapeutiques. Valeur de l’imagerie.
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Salle 342B |
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AMS-ARM 43
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Ma responsabilité est-elle engagée ? Situations médicolégales courantes
NEW, Médico-légal
Coordonnateur :
Emmanuel MARGUERITTE (Coordonnateur, Montpellier)
Conférenciers :
Emmanuel MARGUERITTE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Laurent MARTRILLE (MCUPH) (Conférencier, Montpellier)
Connaitre les principes médico-juridiques qui permettent de répondre aux principales situations présentées
Amélioration de la réponse médico-soignante apportée à ces situations
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Salle 343 |
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CM15
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Psychiatrie
Pédiatrie, Psychiatrie
Modérateurs :
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen), Pierre VALETTE (Médecin) (Arras)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La psychiatrie nous fait parfois peur, nous mets régulièrement en difficultés. Venez faire une mise à jour sur les présentations atypiques de ces patients, sur la crise suicidaire et la crise clastique de l'adolescent, et un point réglementaire de l'hospitalisation sous contrainte.
14:00 - 14:15
Présentations psychogènes.
Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris)
14:15 - 14:30
L'évaluation de la crise suicidaire.
Philippe COURTET (Conférencier, Montpellier)
14:30 - 14:45
La crise clastique de l'adolescent en régulation.
Rahmet RADJACK (Pédopsychiatre) (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:00
L'hospitalisation sous contrainte.
Mathias WOHL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
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AMS 10 A
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Drainage thoracique et alternatives
Pneumologie
Coordonnateur :
Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers :
Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard chirurgical, et des alternatives de drainage moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
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FC05
14:00 - 15:00
Flash communications
Douleur et analgésie
Douleur - Analgésie
Modérateur :
Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Lyon)
14:00 - 14:07
#43989 - FC033 Impact de l’introduction des opioïdes forts dans le protocole d’antalgie anticipée dès l’accueil des urgences chez les patients en traumatologie sans atteinte vitale sur la qualité de l’antalgie.
FC033 Impact de l’introduction des opioïdes forts dans le protocole d’antalgie anticipée dès l’accueil des urgences chez les patients en traumatologie sans atteinte vitale sur la qualité de l’antalgie.
Introduction : la douleur est un motif fréquent de consultation aux urgences où l’Oligo analgésie persiste malgré les protocoles d’antalgie et formation du personnel soignant. Le but de l’étude est d’évaluer la qualité de prise en charge de la douleur de pour les patients avec traumatisme non vital, après modification du protocole d’antalgie anticipée incluant le Sufentanil sublingual à l’accueil des urgences.
Matériels et méthode : il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective monocentrique, au sein des urgences. Cette étude MR-004 hors loi Jardé a été validé par la DRCI de notre établissement (n°PI2024_843_0060).Sont Inclus dans l’étude 1509 patients âgés entre 18 et 65 ans, admis aux urgences de la période s’étendant du mois de septembre 2023 au début juin 2024, pour traumatisme d’un membre, souffrant d’une douleur supérieure ou égale à 6/10 sur l’échelle numérique de la douleur.
Résultats : 160 (10,6%) ont reçu un antalgique de palier III, dont 85 (53,1%) ont eu le Sufentanil sublingual seul, et 20 (12,5%) ont eu le Sufentanil sublingual avec relai opioïde, et 55 (34,4%) ont reçu un autre opioïde fort. le motif et le sexe n’influencent pas l’antalgie administrée. Tandis que les patients plus jeunes, ont significativement reçu moins d’antalgique de palier III. La durée de prise en charge est significativement plus longue pour les patients ayant eu un autre opioïde fort. la variation relative de la douleur, n’est pas significativement différente si administration de Sufentanil sublingual ou autre opioïde.
Conclusion : Le sufentanil sublingual permet d’être aussi efficace que les autres opioïdes dans la gestion de la douleur sévère en traumatologie sans allonger la durée de prise en charge aux urgences, contrairement aux opioïdes.
Aucun
Latifa MOUHALI (Amiens), Christine AMMIRATI, Michel SLAMA, Ludovic DOUAY, Lucie BARDET, Daniel Aiham GHAZALI
14:07 - 14:14
#44160 - FC034 Effet d'une communication thérapeutique positive sur la douleur induite par un prélèvement de gaz du sang artériel aux urgences, comparé à celui d’une communication neutre et nocebo: un essai contrôlé randomisé monocentrique. The POPAIN study.
FC034 Effet d'une communication thérapeutique positive sur la douleur induite par un prélèvement de gaz du sang artériel aux urgences, comparé à celui d’une communication neutre et nocebo: un essai contrôlé randomisé monocentrique. The POPAIN study.
Introduction: Le prélèvement de gaz du sang artériel (GDS) est un acte fréquemment effectué en service d’urgences (SU). Il peut induire douleur et inconfort. Lors de sa réalisation, une communication thérapeutique positive, incluant des mots positifs et rassurants, pourrait atténuer la perception de cette douleur. À l'inverse, l'usage de termes négatifs risquerait de l’exacerber (effet « nocebo »). L’objectif est ici d’évaluer l’effet d'une communication positive, nocebo ou neutre sur les niveaux de douleur, d’anxiété et de confort ressentis lors de la réalisation d’un GDS chez des patients par des médecins.
Méthode: Afin de déterminer l’effet de la communication, nous avons mené dans un SU de 41000 passages annuels un essai contrôlé randomisé monocentrique, en double aveugle, avec 3 bras parallèles. Tous les patients adultes nécessitant un GDS étaient éligibles. Pour chaque bras, la communication a été standardisée. La communication du médecin a été enregistrée et analysée pour s’assurer du suivi strict du protocole. La douleur (critère de jugement primaire), le confort et l’anxiété ont été évalués sur une échelle d'évaluation verbale simple de 0 à 10, trois minutes après le GDS. 2 tentatives de prélèvement étaient autorisées. Des modèles à effets mixtes ont été effectués en intention de traiter pour la comparaison entre les trois bras.
Résultats: L’analyse a été effectuée chez 215 participants (positif n=70; nocebo n=71; neutre n=74), principalement des hommes (n=124, 57,4%), avec un âge médian de 72 ans [59 ;81] et triés selon l’échelle suisse de tri U2 (n=118, 54.6%). Le motif de consultation principal était la dyspnée (n=143, 66.2%). Aucune différence significative entre les trois bras a été observée après le GDS que cela soit pour la douleur (nocebo: 3 [1 ;5], neutre: 4 [2 ;6]; positif: 3 [1 ;5]) l’anxiété (nocebo: 1 [0 ;4], neutre: 2 [0 ;4], positif: 2 [0 ;4]) ou le confort (nocebo: 8 [5 ;9], neutre: 8 [6 ;10], positif: 8 [5 ;9]).
Conclusion: Dans cette étude, nous n’avons pas observé de bénéfice clinique significatif de la communication positive sur les niveaux de douleur, d’anxiété et de confort lors de la réalisation des GDS en SU. Ce travail souligne que le mode de communication seul, est insuffisant pour influencer la douleur ressentie des patients dans le contexte d’un SU. L’attitude non verbale, ainsi que l’expérience des opérateurs, non évaluées dans ce travail, combinées au mode de communication pourraient jouer un rôle majeur.
Aucun
Thomas SCHMUTZ (Fribourg (suisse), Suisse), Franziska PEIER, Katia IGLESIAS, Viviane DONNER, Youcef GUECHI, Vincent RIBORDY, Christophe LE TERRIER
14:14 - 14:21
#44269 - FC035 Utilisation du méthoxyflurane en traumatologie, aux urgences du centre hospitalier universitaire de Montpellier : impact sur la gestion de la douleur.
FC035 Utilisation du méthoxyflurane en traumatologie, aux urgences du centre hospitalier universitaire de Montpellier : impact sur la gestion de la douleur.
Introduction : La prévalence de la douleur à l’arrivée aux urgences est estimée entre 71 % et
86 % dont 60% sont d’origine traumatique. Le méthoxyflurane est un antalgique inhalé ayant
démontré son efficacité et sa rapidité d’action dans la prise en charge des douleurs modérées
à sévères associées à un traumatisme. Nous avons émis l’hypothèse que l’intégration du
méthoxyflurane dans l’arsenal thérapeutique permettait une amélioration de la prise en charge
des douleurs traumatiques modérées à sévères.
Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective
monocentrique, de type avant après, se déroulant dans un service d’urgence de Centre
Hospitalier Universitaire entre le 28/04/2023 et le 29/07/2023 (avant déploiement du
méthoxyflurane dans le service) puis entre le 06/12/2023 et le 07/02/2024 (après déploiement
du méthoxyflurane). Étaient inclus les patients majeurs admis aux urgences pour douleur
dans les suites d’un traumatisme à type de plaie, contusion, brulure, luxation, entorse, fracture
ou lacération. Les patients présentant une contre-indication à l’utilisation du méthoxyflurane
étaient exclus. Le critère de jugement principal était la variation de l’Échelle Numérique (EN)
de la douleur à une heure de l’administration d’antalgique, selon le protocole,
comparativement à l’EN initiale mesurée à l’accueil. Les critères de jugement secondaires
étaient, la variation de l’EN à 1 heure dans le sous-groupe de patient ayant reçu du
méthoxyflurane, le coût du protocole d’antalgie, la durée moyenne de séjour des patients.
Résultats : Au total, 124 patients ont été inclus (67 dans le groupe « avant » et 57 dans le
groupe « après »). Une diminution de l’EN à 1 heure de 1,25 (σ = 2,1) points a été constatée
dans le groupe « avant » et de 2,8 (σ = 3,5) points dans le groupe « après » (p = 0,015). Sur
les 48 patients du groupe « après » éligibles, 44% ont reçu du méthoxyflurane. Leur variation
d’EN était de 6 points (σ = 3,6). Le coût moyen des antalgiques administrés au groupe
« avant » était de 0,17 euros (σ = 0,18), et de 4,97 euros (σ = 8,8) pour le groupe « après » (p
= 0,7). La durée moyenne de séjour des patients du groupe « avant » était de 3h52 (σ = 1h46)
et de 4h42 (σ = 2h45) dans le groupe « après » (p = 0,13).
Conclusion : Nos résultats retrouvent une diminution de l’EN plus importante après
introduction du méthoxyflurane dans l’arsenal thérapeutique des patients admis pour douleur
post traumatique.
Aucun
Hortense LEROUGE (Montpellier), July BEGHIN, Alexia TARDY, Marion LAUREAU, Xavier BOBBIA, Celine OCCELLI
14:21 - 14:28
#44345 - FC036 Colique Néphrétique aux urgences : profil des patients nécessitant le recours à la Morphine.
FC036 Colique Néphrétique aux urgences : profil des patients nécessitant le recours à la Morphine.
Introduction :
La colique néphrétique(CN)est une obstruction des voies urinaires par un ou plusieurs calculs rénaux,responsable d’un syndrome douloureux lombo-abdominal brutal et intense.L’arsenal thérapeutique antalgique comprend le paracétamol,les anti-inflammatoires (AINS)et les opioïdes en fonction de l’état clinique sous-jacent et l’évaluation de la douleur.
Objectif : Étudier le profil épidémiologique,clinique,radiologique et évolutif des patients ayant une CN et nécessitant le recours au chlorhydrate de morphine(M)
Méthodes :
Étude prospective,observationnelle menée sur 22 mois [Janvier 2023-Octobre2024].Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans de deux genres,qui ont consulté les urgences pour une symptomatologie douloureuse lombaire diagnostiquée comme CN sur la base d’arguments anamnestiques,cliniques et radiologiques.Recueil des données anamnestiques,cliniques,radiologiques et évolutives.Comparaison de deux groupes:M+ groupe des patients nécessitant le recours au M versus M-:les patients qui n’avaient pas reçu de morphiniques.
Résultats :
Inclusion de 500 patients.Âge moyen=49±15ans.Genre-ratio=1.1.Antécédents médicaux(%):diabète(18),hypertension artérielle(HTA)(17).Antécédents urologiques(29%)(%):lithiase rénales (86),lithotritie extracorporelle (12),rein unique(5,4),pathologie prostatique(4),sonde J-J(3,4),néphrectomie(3,4).L’échelle numérique simple (ENS) moyenne à l’admission=7±2.Le recours au M était noté chez 128 patients (26%).Les patients du groupe M- étaient plus âgés mais sans différence significative(p=0,2) et ils avaient plus de comorbidités (M+,M-,p):HTA (9%,20%,p=0,003),diabète(12%,21%,p=0,02).Les patients du groupe M+ avaient plus d’antécédent de lithiase rénale(33%,23%,p=0,021).L’évaluation de la douleur (M+,M-,p):ENS0minutes (min)(9±1,7±2,p<0,001),ENS15min(8±2,5±3,p<0,001),ENS30min(7±2,3±3,p<0,001),ENS45min(5±3,2±1,p<0,001),ENS60min(4±3,1±1,p<0,001).Les patients du groupe M+ avaient plus de dilatation urétéro-pyélocalicielle(DUPC) (77%,58%,p=0,03).Le diamètre moyen de DUPC en mm :(17±6,15±6,p=0,1).La taille moyenne du calcul en mm :6±3,3±1,p=0,5.Une CN compliquée était plus fréquente dans le groupe M+ (78%,11%,p<0,001).Rupture des voies excrétrices :6%,0,p<0,001.La durée du séjour en heure était plus longue dans le groupe M+(7±2,3±3,p=0,004).
Conclusion :
Les patients nécessitant le recours à la morphine avaient plus de complications. Ces résultats nécessitent d’être validés par des études multicentriques à large échelle.
Aucun
Imen BEN ABDALLAH, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Jihene JALLELI, Hela BEN TURKIA, Amira BAKIR, Oumaima AHMED, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
14:28 - 14:35
#44350 - FC037 Evaluation des pratiques professionnelles lors de la sédation procédurale aux urgences : Etude RANTANPLAM.
FC037 Evaluation des pratiques professionnelles lors de la sédation procédurale aux urgences : Etude RANTANPLAM.
Introduction : L'absence de recommandations pour la sédation procédurale entraîne une mauvaise utilisation. L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’impact de la mise en place d’un protocole de sédation procédurale sur la diminution de la douleur au cours d’une procédure thérapeutique.
Méthodes : Etude prospective observationnelle avant-après conduite dans un CHU. Les patients adultes nécessitant un geste procédural supposé douloureux ont été inclus. Le critère de jugement principal était la variation de l’intensité de la douleur (delta EN avant et à 30 minutes), avant et après la mise en place d’un protocole et sessions de formation. Les critères secondaires étaient la comparaison de l’incidence des événements indésirables, de la variation de l’intensité de l’anxiété, et du nombre de tentatives nécessaires à la réussite du geste entre les deux périodes.
Résultats : 79 patients ont été inclus (35 avant, 38 après). L’âge moyen était de 48 ans, ils présentaient une indication traumatologique dans 86% des cas. La différence d’intensité de la douleur était similaire entre les deux périodes (DeltaEN 4.2 vs 3.8, p=0.61). Le nombre de tentatives nécessaires était diminué (1.34 vs 1.08, p=0.032) en phase après. Les autres critères ne différaient pas (Tableau 1).
Conclusion : La mise en place du protocole n’a pas permis d’améliorer la prise en charge de la douleur lors des sédations procédurales, mais a été associée à une diminution du nombre de tentatives nécessaires à la réussite.
aucun
Juliette DUVIQUET (Poitiers), Sylvain MICHAUD-MONVOISIN, Nicolas MARJANOVIC, Marie DUBOCAGE, Jérémy GUÉNÉZAN
14:35 - 14:42
#44353 - FC038 Réduction de la luxation antérieure de l’épaule sous hypnose: étude sur la douleur et l'anxiété.
FC038 Réduction de la luxation antérieure de l’épaule sous hypnose: étude sur la douleur et l'anxiété.
Introduction
La luxation antérieure de l'épaule est une urgence orthopédique fréquente, nécessitant une réduction rapide, souvent douloureuse et anxiogène pour les patients. L'hypnose médicale, avec ses effets analgésiques et anxiolytiques, offre une alternative non pharmacologique prometteuse aux approches conventionnelles qui sont parfois associées à des effets secondaires indésirables.
Objectif
Évaluer l’efficacité de l’hypnose médicale dans la gestion de la douleur et de l’anxiété lors de la réduction des luxations antérieures de l'épaule aux urgences, et comparer son impact sur la satisfaction des patients et des praticiens par rapport à la sédation conventionnelle.
Matériel et Méthodes
Une étude prospective contrôlée a été menée sur un échantillon de 17 patients pris en charge pour une luxation antérieure de l'épaule dans un service d’urgence. Les participants ont été répartis aléatoirement en deux groupes : Groupe Hypnose : réduction réalisée sous hypnose médicale, selon un protocole standardisé basé sur des techniques d'induction rapide, et Groupe Contrôle : réduction réalisée sous sédation pharmacologique
Critères d’évaluation : Niveau de douleur : mesuré par l’échelle visuelle analogique (EVA), Anxiété : évaluée par une échelle Likert (1 = absence d'anxiété ; 5 = anxiété extrême).
Satisfaction des patients et praticiens : notée sur une échelle de 1 à 5.
Durée de la procédure : temps écoulé entre le début de la prise en charge et la réduction.
Événements indésirables
Résultats
Sur les 17 patients inclus, 9 ont été répartis dans le groupe Hypnose et 8 dans le groupe Contrôle. Les principaux résultats sont les suivants :
1. Niveau de douleur :Groupe Hypnose : EVA moyenne de 2,1 ± 0,8. Groupe Contrôle : EVA moyenne de 4,6 ± 1,2 (p < 0,01).
2. Anxiété :Groupe Hypnose : score moyen de 1,9 ± 0,6. Groupe Contrôle : score moyen de 3,8 ± 0,9 (p < 0,01)
3. Satisfaction :Patients (Hypnose) : 4,7 ± 0,5 contre 3,6 ± 0,7 dans le groupe Contrôle (p < 0,05). Praticiens (Hypnose) : 4,5 ± 0,6 contre 3,8 ± 0,5 dans le groupe Contrôle (p = 0,04).
4. Durée de la procédure :Groupe Hypnose : 12,4 ± 3,2 minutes. Groupe Contrôle : 15,7 ± 4,1 minutes (p = 0,03).
5. Effets indésirables : Aucun événement indésirable dans le groupe Hypnose. Groupe Contrôle : 3 cas de nausées et 1 cas de récupération prolongée
Conclusion
L’hypnose médicale apparaît comme une méthode efficace et sûre pour la gestion de la douleur et de l’anxiété lors de la réduction des luxations antérieures de l'épaule.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Said JIDANE, Tahir NEBHANI, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
14:42 - 14:49
#44447 - FC039 Evaluation de l’impact de la mise en place d’un protocole d’antalgie anticipée dès l’accueil aux urgences.
FC039 Evaluation de l’impact de la mise en place d’un protocole d’antalgie anticipée dès l’accueil aux urgences.
Introduction : La prise en charge de la douleur aiguë dans un service d’urgence représente un problème complexe et les obstacles à l’obtention d’une bonne analgésie sont multiples.
Notre travail a pour objectif de mettre en évidence les bénéfices que pourraient apporter un protocole d’antalgie anticipée à l’accueil des urgences sur l’évaluation et la prise en charge de la douleur des patients souffrant de pathologies traumatiques.
Méthodologie : C’est une étude monocentrique, de type avant-après, qui inclue deux groupes de patients ; ceux du premier groupe témoins, alors que le deuxième groupe a reçu un protocole d’antalgie anticipée (d’intervention).
Résultats : Notre étude comporte 296 patients, 146 dans le groupe témoins et 150 dans le groupe intervention.
La douleur a été mieux évaluée dans le groupe intervention (38.2%) que dans le groupe contrôle (20,10%) avec une différence statistiquement significative (p<0.0001).
Le nombre de patients ayant reçu une antalgie au cours du séjour au service des urgences a aussi été amélioré après mise en place du protocole (30% pour le groupe intervention contre 20.5% pour le groupe contrôle avec p=0.005).
Les facteurs favorisants une antalgie aux urgences étaient : un niveau d’âge élevé (> 65 ans), une douleur évaluée et notée, un protocole d’antalgie appliqué dès l’accueil.
Conclusion : Le diagnostic et le traitement de la douleur aiguë aux urgences doivent être effectués le plus rapidement possible à travers des protocoles flexibles, bien conduits et adaptés à ces structures.
aucun
Rabiaa KADDACHI (SIDI BOUZID, Tunisie), Mouna GAMMOUDI, Wathek THALJAOUI
14:49 - 14:56
#44472 - FC040 Le SCORE DE STONE : Quel apport dans le diagnostic des coliques néphrétiques aux urgences ?
FC040 Le SCORE DE STONE : Quel apport dans le diagnostic des coliques néphrétiques aux urgences ?
Introduction :
Les scores cliniques sont un outil d’aide pour l’urgentiste pour mieux étayer le diagnostic clinique. C’est dans ce but que le score de Stone a été développé afin de mieux établir le diagnostic des coliques néphrétiques.
L’objectif de cette étude était d’évaluer la sensibilité et la spécificité du score de STONE dans le diagnostic des lithiases urinaires aux urgences.
Méthodes :
Une étude prospective monocentrique incluant les patients présentant une colique néphrétique simple avec calcul du score de STONE. Nous avons étudié la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive négative et positive et l’aire sous la courbe ROC de ce score. Nous avons élaboré un score STONE modifié adapté à notre population.
Résultats :
Nous avons colligé 150 patients. L’âge moyen était de 46 ± 15 ans. Le genre ratio était égale à 1,11. Quatre-vingt-trois patients avaient une colique néphrétique d’origine lithiasique. La comparaison des deux groupes (Lithiase urinaire versus absence de lithiase urinaire) a montré une association entre la lithiase urinaire et les facteurs suivants : genre masculin (p=0,001), nausée (p<0,013), hématurie microscopique (p<0,0001) et antécédent de dyslipidémie (p<0,0001). La performance diagnostique du score de STONE était satisfaisante avec une aire sous la courbe : AUC=0,797, IC95% [0,723 – 0,871] et p < 0.0001. La sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et valeur prédictive négative étaient de 82%, 72%, 78% et 77% respectivement. Indice de Youden=0,54 ; Rapports de vraisemblance étaient : RVP=2,92 et RVN=0,25. L’aire sous la courbe de score de STONE modifié selon notre étude était de 0,951 avec un IC à 95% [0,920 -0,983].
La valeur seuil du score modifié était à 2 avec Se=94% et Sp=89%. La valeur prédictive positive et la valeur prédictive négative étaient respectivement de 91% et 85 %.
Conclusion :
Le score de STONE a montré une bonne performance dans le diagnostic des coliques néphrétiques simples.
aucun
Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Manel KALLEL, Boutheina HAMMAMI, Emna KALLEL, Lina AOUADI, Rania HMAISSI, Ramla BACCOUCHE
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FC06
14:00 - 15:00
Flash communications
Echographie et imagerie
Imagerie - Radiologie, Ultrasonographie - Echographie
Modérateur :
Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris)
14:00 - 14:07
#44044 - FC041 Comparaison de deux méthodes d’enseignement de l’échocardiographie niveau 1 : étude prospective randomisée d’enseignement en santé.
FC041 Comparaison de deux méthodes d’enseignement de l’échocardiographie niveau 1 : étude prospective randomisée d’enseignement en santé.
Introduction : En médecine d’urgence, l’échographie clinique tient une part importante dans le raisonnement médical. Son enseignement débute par l’apprentissage de la réalisation de coupes de qualité avec pour technique de référence l’enseignement pratique sur sujet sain. Nous avons formulé l’hypothèse que l’enseignement pratique des coupes de base d’échocardiographie, à des étudiants en médecine, pouvait être amélioré par un enseignement tutoré en stage plutôt qu’un enseignement préalable au stage qui est la méthode de référence.
Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, randomisée, en simple aveugle, auprès d’étudiants en 5ème année de médecine. L’enseignement de référence « classique » consistait en la projection par vidéo d’un cours théorique suivi d’un atelier d’enseignement des coupes d’échocardiographie de base sur un mannequin de simulation. La méthode d’enseignement « tutorat », consistait en la projection de la même vidéo, puis la réalisation d’au moins une échocardiographie sur patient avec un tuteur dans le service des urgences. Les étudiants des deux bras pouvaient ensuite réaliser des échocardiographies seuls ou avec un médecin du service. Le critère de jugement principal était la qualité d’un examen d’échocardiographie réalisé sur sujet sain 2 à 4 semaines après la fin du stage aux urgences et évaluée par un médecin sénior en simple aveugle, grâce à une grille de notation déjà publiée. Les critères de jugement secondaires comprenaient notamment : le temps de réalisation de l’examen, l’intérêt de l’étudiant pour la formation, le nombre d’échocardiographies réalisées durant le stage, la confiance dans les résultats des coupes.
Résultats : Vingt-quatre étudiants ont été inclus (12 par groupe). Nous n’avons pas retrouvé de différence dans la qualité des échocardiographies : notes médianes de 57,6/100 [53,6;78,5] pour le groupe « classique » et 60,3/100 [52,2;86,1] pour le groupe « tutorat » (p=0,71). Les étudiants du groupe « classique » semblaient réaliser plus d’échocardiographies (2 [0 ; 3]) comparativement au groupe « tutorat » (0 [0 ; 1]) (p=0,02) durant le stage. Pour le reste des critères de jugement secondaires nous ne retrouvions pas de différence.
Conclusion : Il ne semble pas y avoir de différence dans la qualité des coupes d’échocardiographie de base selon que les étudiants aient été formés par tutorat ou par méthode d’enseignement classique.
Aucun
Arlen SMITH (Montpellier), Carole PIERA-MARDEMOOTOO, Thomas SANCHEZ, Jordi TABARAS, Quentin LEVRINO, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
14:07 - 14:14
#44092 - FC042 MUSE (Multimodal Ultrasound for Shortness of breath in Emergency departement) : évaluation d'un algorithme diagnostique du patient dyspnéique aux urgences par échographie thoracique multimodale.
FC042 MUSE (Multimodal Ultrasound for Shortness of breath in Emergency departement) : évaluation d'un algorithme diagnostique du patient dyspnéique aux urgences par échographie thoracique multimodale.
INTRODUCTION : La dyspnée est une des causes les plus fréquentes de consultation aux urgences. De nombreuses études ont démontré les performances diagnostiques de l'échographie pleurale, dont le « Blue protocol ». L'échographie thoracique multimodale, associant une échocardiographie à l'échographie pleurale, permet d'augmenter la spécificité pour le diagnostic d'insuffisance cardiaque. Nous pensons que l'échographie thoracique multimodale peut devenir un élément clef de la prise en charge des patients se présentant pour dyspnée aux urgences. Notre objectif principal est d’étudier la concordance entre un diagnostic échographique posé dès l’accueil du patient et celui posé aux urgences lors du parcours de soins classique.
MATERIEL ET METHODE : Il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive, prospective, monocentrique, menée aux urgences d’un CHU, de décembre 2023 à mars 2024. Les patients se présentant aux urgences pour dyspnée étaient inclus dans l'étude et bénéficiaient d'une échographie thoracique multimodale réalisée selon un algorithme incluant le profil pleural et les pressions de remplissage du ventricule gauche. Un diagnostic échographique était posé, et non transmis aux équipes soignantes d’aval. Le diagnostic posé par l’échographie à l’accueil était comparé au diagnostic final des urgences.
RESULTATS : 108 patients ont été inclus. Il existe un accord fort (kappa 0,63 [IC95% 0.55-0.70]) entre le diagnostic échographique de l’accueil et celui final des urgences. La sensibilité de l'algorithme est de 69% [IC95% 0.59 -0.77].
CONCLUSION : Notre étude montre un accord fort entre le diagnostic échographique dès l’accueil et le diagnostic final des urgences. L’utilisation d’un tel algorithme pourrait améliorer la prise en charge des patients aux urgences en filiarisant leur parcours ou en réduisant le délai d’instauration d’un traitement spécifique.
Aucun
Lucile CHARLIER (Caen), Clemence MORLET, Louis CHAGNON
14:14 - 14:21
#44111 - FC043 Apport de l’Intelligence Artificielle dans la prise en charge des lésions ostéoarticulaires du squelette appendiculaire aux urgences.
FC043 Apport de l’Intelligence Artificielle dans la prise en charge des lésions ostéoarticulaires du squelette appendiculaire aux urgences.
Contexte : L’Intelligence Artificielle (IA) prend une place de plus en plus importante dans le domaine médical notamment dans l’aide diagnostique. Les traumatismes de membre sont un motif courant de consultation aux urgences et de nombreuses radiographies sont réalisées. Depuis 2022, les urgences adultes du CH de Valenciennes sont dotées d’un logiciel d’IA (SmartUrgences® par la société́ MILVUE®) pour l’aide au diagnostic des lésions pulmonaires et ostéo-articulaires. Ce logiciel a déjà̀ fait ses preuves par l’analyse de ses tests de performance. L’impact de ce logiciel en pratique clinique n’a pas été évalué à ce jour. L’intérêt de cette étude est de l’évaluer comme aide diagnostique pour les urgentistes en traumatologie au moment de la prise en charge des patients et d’étudier les variables qui exercent une influence sur cette aide diagnostique.
Méthode : Il s’agit d’une étude monocentrique, observationnelle et descriptive, réalisée aux urgences adultes du CH de Valenciennes, rétrospective (01/12/2023 au 01/05/2024). Le Gold Standard est le compte rendu du radiologue édité à postériori et récupéré à distance de la prise en charge. L’étude a été déclarée conforme par le CERCL du CHV (CHV-2024-019), hors loi Jardé (MR004).
Résultats : 8,5% des diagnostics de l’urgentiste étaient erronés alors que l’IA était en accord avec le radiologue. L’IA est suivie lorsqu’elle a raison dans 96,1% des cas. Les facteurs associés au suivi de l’IA sont, l’absence de diagnostic de lésion par l’urgentiste, tout type de lésion et lorsque l’IA pose le bon diagnostic. Le taux de changement d’avis de l’urgentiste quand l’IA a raison est de 8,8%. La prise en charge a été modifiée vers celle adéquate dans 6,2%. Les facteurs associés à l’erreur de l’urgentiste sont : les lésions au niveau du pied, de la main, du genou et de la cheville, le doute initial, la demande d’avis complémentaire, et le fait d’être un urgentiste thésé. Le ressenti moyen des médecins vis-
à-vis de l’IA est de 5,08 (+/- 2,98), pour des notes allant de 0 à 10.
Conclusion : L’IA constitue une aide diagnostique pour le médecin urgentiste, et permet des modifications de prise en charge ainsi que des rectifications de diagnostic. Cependant, l’IA ne reste pas la seule décisionnaire, elle a un impact dans la prise en charge des patients, en apportant au médecin une assistance supplémentaire. L’alliance IA et urgentiste reste la meilleure association pour diminuer les erreurs de diagnostic.
Aucun
Agathe VINOT (Lille), Erwan DUPIRE, Antoine MAISONNEUVE, Eric WIEL
14:21 - 14:28
#44151 - FC044 Pertinence de l’intelligence artificielle dans les lectures radiographiques des fractures non diagnostiquées aux urgences : une étude multicentrique et rétrospective.
FC044 Pertinence de l’intelligence artificielle dans les lectures radiographiques des fractures non diagnostiquées aux urgences : une étude multicentrique et rétrospective.
Introduction : Un patient sur trois consulte aux urgences pour une pathologie traumatique.
Les plaintes pour erreurs diagnostiques représentent le premier motif de recours juridique.
L’apport de l’intelligence artificielle (IA) permettrait d’accompagner les médecins dans leurs
diagnostics. Dans la littérature, sa performance diagnostique est de 83 % dans l’identification
des fractures. L’objectif est d’étudier si l’IA aurait pu permettre de détecter des fractures non
identifiées à l’origine de plaintes.
Matériel et méthode : Étude rétrospective, multicentrique, recensant les plaintes pour erreur
diagnostique de fracture entre le 1 er janvier 2016 et le 31 décembre 2019. L’étude concernait
les patients majeurs, ayant effectués une radiographie et pour lesquels une erreur diagnostique
a été commise, conduisant à une plainte. Le critère de jugement principal était le diagnostic
positif de fracture par l’IA. Une relecture par un radiologue a également été effectuée. Le
critère de jugement secondaire était la re-consultation des patients auprès d’un médecin. Les
données ont été analysées de manière descriptive et les variables qualitatives ont été
exprimées en nombres et pourcentages.
Résultats : Parmi les 42 plaintes éligibles, 15 ont été exclues pour absence de radiographie
effectuée et 5 présentaient des critères de non-inclusion. 22 plaintes ont été analysées. L’IA a
visualisé une fracture dans 59,1 % (IC95 % 38,0-77,9) des cas, dont la moitié des cas
concernait le membre inférieur notamment au niveau de la hanche et du bassin. Les fractures
costales et sternales n’ont pas été détectées par le logiciel. En comparaison, le radiologue a
visualisé 63,6 % (IC95 % 42,4-81,5) des fractures. Près de 95 % des patients ont eu recours à
une re-consultation auprès d’un médecin.
Conclusion : L’IA permettrait de diminuer le nombre de plainte pour erreur diagnostique de
fracture. La consultation post-urgence permet de réévaluer le patient et modifier la prise en
charge si besoin.
Aucun
Cindy BERETTA (rouen), Jonnhy MICHEL, Luc Marie JOLY, Florian ANDRIAMIRADO
14:28 - 14:35
#44230 - FC045 Evaluation des performances d'un logiciel d'intelligence artificielle en radiographie thoracique.
FC045 Evaluation des performances d'un logiciel d'intelligence artificielle en radiographie thoracique.
Introduction : L’IA dans le domaine médical est en train de révolutionner la manière dont les médecins diagnostiquent et traitent les patients.
De nombreuses technologies basées sur le Deep-Learning aident les professionnels de santé à diagnostiquer les anomalies radiologiques ou à trier les patients dans les services d’urgences. AZchest (Paris, France), propose une aide au diagnostic radiologique des anomalies thoraciques.
Cette étude propose d’évaluer les performances autonomes d’AZchest dans la détection de pathologies thoraciques sur des radiographies du thorax afin de valider son utilisation en pratique clinique.
Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été réalisée entre janvier et mars 2023 au centre de Radiologie Paris Ouest. Au total, 1500 radiographies thoraciques ont été incluses et analysées dont 1000 négatives (sans anomalie) et 500 positives (condensation, épanchement pleural, pneumothorax, OAP, cardiomégalie, nodules pulmonaires). Le consensus de trois radiologues séniors a servi de référence. L’évaluation des performances du logiciel a été réalisée en considérant la sensibilité, la spécificité, la VPN, la VPP et l’AUC. Le consentement des patients n’a pas été recueilli compte tenu de la nature rétrospective de l’étude.
Résultats :
Conclusion : Les résultats confirment qu’AZchest détecte avec précision les anomalies thoraciques en radiologie, validant son utilisation fiable en conditions réelles pour aider au diagnostic et au triage des patients aux urgences.
Consultant médical (Hubert Bettinger)
Directeur médical (Elie Zerbib)
Hubert BETTINGER (Paris), Elie ZERBIB
14:35 - 14:42
#44254 - FC046 Place de l’échocardiographie transthoracique dans la prise en charge de l’hypotension artérielle en salle d’accueil d’urgence vitale (SAUV).
FC046 Place de l’échocardiographie transthoracique dans la prise en charge de l’hypotension artérielle en salle d’accueil d’urgence vitale (SAUV).
Objectif : Analyse des indices en échocardiographie transthoracique (ETT) qui pourront prédire une réponse au remplissage vasculaire (RV) chez les patients présentant une hypotension artérielle sévère en salle d’accueil d’urgence vitale (SAUV).
Méthode : étude prospective sur des patients en ventilation spontanée présentant une pression artérielle moyenne ≤ 65 mmHg. L’ETT a été utilisée pour l’enregistrement de la contractilité du VG, de diamètres de la veine cave inférieure (VCI) et de l’intégrale temps vitesse du flux aortique (VTIAo) à l’état basal, au cours du lever de jambe passif (LJP) et après le RV. L’indice de variabilité respiratoire et l’index de collapsibilité de la VCI, les variations de la VTIAo ont été calculés. Les répondeurs ont été définis par une augmentation de la VTIAo≥15% après le RV.
Résultats : Trente-deux patients ont été inclus dont 21 répondeurs au RV (65%). Les caractéristiques cliniques et hémodynamiques à l’état basal dans les 2 groupes étaient identiques à l’exception de l’âge (65 vs 75ans). Lors du LJP, la PAS et la PP ont été plus élevés dans le groupe répondeur. La VTIAo a augmenté significativement lors du LJP (p<0.0001) chez les répondeurs. Les variations de la VTIAo au cours du LJP sont modérément corrélées aux variations de la VTIAo après RV (r=0,41, p=0,019). Une augmentation de la VTIAo au cours du LJP ≥12% pourrait prédire une réponse au RV (ASC : 0,9 ± 0,08) avec une sensibilité 91% et une spécificité 91%.
Conclusion : Chez les patients en ventilation spontanée au SAUV présentant une hypotension artérielle, une augmentation de la VTIAo ≥ 12% au cours du LJP a permis de différencier les répondeurs et les non répondeurs au RV. Nous ne retrouvons pas de valeur diagnostique concernant l’analyse de la VCI et de l’hyper-contractilité du VG.
Aucun
Eve HERVY (Amiens), Michel SLAMA, Daniel Aiham GHAZALI, Norair AIRAPETIAN
14:42 - 14:49
#44330 - FC047 La formation à l’échographie trans-thoracique des étudiants du diplôme d’études spécialisées en médecine d’urgence leur permet-elle d’obtenir le premier niveau des recommandations de l’échographie clinique de médecine d’urgence ?
FC047 La formation à l’échographie trans-thoracique des étudiants du diplôme d’études spécialisées en médecine d’urgence leur permet-elle d’obtenir le premier niveau des recommandations de l’échographie clinique de médecine d’urgence ?
Introduction : La formation en échographie clinique de médecine d’urgence (ECMU) fait partie de la maquette du diplôme d’études spécialisées en médecine d’urgence (DESMU). Son objectif est de permettre d’obtenir un niveau de compétence en lien avec les recommandations de la société française de médecine d’urgence (SFMU), notamment sur le plan de l’échographie transthoracique (ETT). Toutefois, aucune étude à ce jour n’a permis d’évaluer cette formation.
Objectif : Nous souhaitions évaluer s’il existait une différence de capacité à réaliser et interpréter une ETT entre les étudiants ayant fini la formation du DESMU et leurs formateurs. Secondairement, nous souhaitions objectiver l’amélioration des étudiants au cours de cette formation.
Méthode : dans cette étude prospective, monocentrique, observationnelle, nous utilisons un critère composite sur 30 points afin d’évaluer les participants à la formation en ECMU, étudiants de chaque phase du DESMU ainsi que leurs formateurs, entre novembre 2023 et mai 2024. Ce critère est constitué d’une part d’un questionnaire noté sur 15 points permettant d’évaluer les connaissances théoriques, et d’autre part d’une évaluation de la pratique de l’ETT, notée également sur 15 points. Le critère de jugement principal est la présence d’une différence significative de ce critère composite entre les étudiants en fin de formation et leurs formateurs. Les critères secondaires sont la comparaison du niveau des étudiants en fonction de leur phase, puis, la comparaison en fonction de leur fréquence de pratique.
Résultats : 110 participants ont été inclus, dont 99 étudiants et 11 formateurs. Les étudiants en fin de formation ont obtenu une moyenne de 21,4 sur 30 (SD=4,2) sur le critère composite, contre 24 (SD = 2,4) pour leurs formateurs. Il n’existait pas de différence significative entre ces deux groupes. Il existe une différence significative de ce critère entre les étudiants en fonction de leur phase au sein du DESMU, mais aucune différence significative en fonction de la fréquence de pratique de l’échographie clinique, et ce peu importe la phase de la formation.
Conclusion : Nous n’avons pas réussi à mettre en évidence une différence significative de niveau entre les étudiants du DESMU et leurs formateurs sur la capacité de réaliser et d’interpréter une ETT selon les recommandations du premier niveau de l’ECMU. Leur compétence s’améliore au cours de leur formation, sans impact de la fréquence de pratique.
aucun
Grégory DAVID (Paris), David SAPIR, Aurélien BAUD, Roger KADJI, Julien ZAHRA
14:49 - 14:56
#44443 - FC048 Mesure TAPSE dans l'insuffisance cardiaque aiguë décompensée : Pertinence pour la stratification du risque.
FC048 Mesure TAPSE dans l'insuffisance cardiaque aiguë décompensée : Pertinence pour la stratification du risque.
Introduction
Bien que la valeur pronostique de la dysfonction ventriculaire droite dans l'insuffisance cardiaque chronique (IC) ait été largement étudiée, elle reste insuffisamment caractérisée dans le cadre de l'insuffisance cardiaque aiguë décompensée (ICAD). Notre objectif était d'évaluer la valeur pronostique en milieu hospitalier de TAPSE chez les patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque aiguë (ICA)
Patients et Méthodes
C’est une étude prospective incluant tout patient hospitalisé pour insuffisance cardiaque. Une échographie réalisée pour mésurer la valeur TAPSE mesurés dans les 24 premières heures d'hospitalisation. Le critère de jugement principal était les événements cardiovasculaires indésirables majeurs (MACE) à l'hôpital définis comme un décès toutes causes confondues, un arrêt cardiaque réanimé ou un choc cardiogénique
Résultats
Cent quatre patients atteints d'ADHF ont été inclus, d’age moyen de 71 ± 10.9 ans avec une prédominance masculine (70.2% hommes). Au cours de suivi, 19 patients (18,3 %) sont décédés, 48 patients ont reconsulté les urgences pour une nouvelle décompensation d’IC. Lors de l'analyse univariée, le TAPSE été plus élevé chez les patients ayant un on pronostic. Le taux du peptide natriurétique de type N-terminal pro-B (NT-proBNP) (P < 0,0001), le taux de FEVG (P < 0,001) et le diamètre du VCI (P = 0,019) à l'admission ont été associés de manière indépendante à la mortalité à un an.
Conclusion
TAPSE < 16 mm évalué par une échocardiographie précoce au cours d'un épisode d'ICA est indépendamment associé aux MACE, suggérant une surveillance étroite améliorée et des soins spécifiques à l'IC renforcés chez ces patients.
Aucun
Achraf KOOLI (Sousse, Tunisie), Hajer YAACOUBI, Khawla HLIMI, Rahma JABALLAH, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA, Riadh BOUKEF
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Mercredi 04 juin"
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AMS 28 A
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Traumatologie : lecture de radio + Gypsothérapie/Attelles
NEW, Imagerie - Radiologie, Traumatologie
Coordonnateur :
Manon KACED (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Justine BELLIARD (IPAU) (Conférencier, Paris), Manon KACED (IPA MU) (Conférencier, Lyon)
-Familiariser les paramédicaux à la lecture de radiographie.
-Connaître les critères d’imagerie en traumatologie
-Savoir choisir l’immobilisation adéquate.
-Utiliser les techniques de gypsothérapie, en prenant en compte la douleur des patients.
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Salle 353 |
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"Mercredi 04 juin"
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CE06
14:00 - 15:30
Conférence Exceptionnelle
La place du handicap, où en est on ?
Ethique, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Chaumont)
Coordonnateur :
Flavien SMET (Coordonnateur, Chaumont)
Comment améliorer la prise en charge des personnes en situation de handicap ? Quelles sont les difficultés rencontrées ?
14:00 - 14:22
Place du handicap à l'hôpital.
Annie DEPERROIS (Référent Régional Handicap) (Conférencier, Rouen)
14:22 - 14:44
Les aidants.
Karine POUCHAIN GREPINET (Conseillère nationale santé) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
Intégration des personnes en situation de handicap dans les parcours de soins et les innovations.
Morgan LAVAUX (Conférencier, Nantes)
15:06 - 15:28
Le patient expert.
Agnès BOURDON-BUSIN (Mandat CA APF France handicap santé et famille) (Conférencier, Rennes)
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Salle Maillot |
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"Mercredi 04 juin"
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AMS 20
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Annoncer la mort, « un savoir être » soignant
NEW, Communication
Coordonnateur :
Pierre POLES (Coordonnateur, Metz)
Conférenciers :
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Pierre POLES (praticien hospitalier) (Conférencier, Metz)
Sensibiliser les participants à la gestion des environnements de l’annonce de la mort ou du pronostic péjoratif
Apporter des éléments conceptuels relatif à l’accompagnement des réactions émotionnelles des patients /proches
Adopter une méthodologie d’annonce progressive, favorisant la réaction adaptée du deuil
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Salles 221-222-223 |
15:00 |
"Mercredi 04 juin"
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FC07
15:00 - 16:00
Flash communications
Epidémiologie en structure des Urgences
Epidémiologie
Modérateur :
François VAN HEEMS (medecin) (Lille)
15:00 - 15:07
#44003 - FC049 L’Anesthésie Loco-Régionale en Médecine d’Urgence : État des lieux de la pratique en Centre-Val de Loire.
FC049 L’Anesthésie Loco-Régionale en Médecine d’Urgence : État des lieux de la pratique en Centre-Val de Loire.
Introduction :
L’Anesthésie Loco-Régionale (ALR) fait partie de l’arsenal analgésique du médecin urgentiste avec une excellente efficacité et une sécurité optimale déjà démontrée dans le cadre de l’urgence et ce malgré l’absence de recommandations claires. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux de la pratique actuelle de l’ALR en médecine d’urgence dans le but de servir de substrat à la création d’une formation adaptée.
Matériel et Méthode :
Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective et multicentrique auprès des médecins thésés de la région prenant des gardes de sénior en service d’urgence ou en SAMU/SMUR. Notre objectif était l’utilisation de l’ALR en médecine d’urgence, tous blocs confondus. L’objectif secondaire recherchait quant à lui les freins à l’utilisation de l’ALR en pratique courante. Le recueil des données s’est fait de façon anonyme via un Google Form® dont le lien a été diffusé par mail à cinq centres hospitaliers de la région.
Résultats :
Nous avons récolté 53 réponses sur un total de 116 praticiens à qui le questionnaire a été envoyé, soit un taux de participation de 46%. Il est apparu que 40 médecins parmi les 53 interrogés réalisent moins d’une ALR par an, soit une proportion de 76%. Seulement 13 médecins, soit 24%, font au moins une ALR par mois. Les blocs les plus pratiqués sont ceux du membre inférieur.
Cette faible utilisation semble être la conséquence d’un manque de formation continue et ce peu importe la formation initiale du médecin interrogé. Les connaissances théoriques semblent globalement maitrisées. C’est donc la partie pratique qui semble être la cause de cette faible utilisation.
Conclusion :
L’ALR est très peu utilisée en médecine d’urgence dans notre région en comparaison aux indications potentielles. Il existe une très grande marge de progression et le levier principale de progression semble reposer sur la dispensation d’une formation pratique à l’aide de la simulation et de fiches flash.
Ce projet est en cours de création dans la région où l’étude a eu lieu.
"Aucun"
Bastien MÉNARD (Tours), Thibault CAMOZZI, Saïd LARIBI, Lucas REBOUL
15:07 - 15:14
#44020 - FC050 Consultations répétées aux urgences adultes : une étude épidémiologique monocentrique.
FC050 Consultations répétées aux urgences adultes : une étude épidémiologique monocentrique.
Consultations répétées aux urgences adultes : une étude épidémiologique monocentrique
Victor Delbos, Dr Thomas Dumontier, Pr Luc-Marie Joly, Dr Mélanie Roussel, Dr Johnny Michel.
CHU Rouen, Service des Urgences Adultes, F-76000 Rouen, France
Introduction : Certains patients consultent de façon répétée aux urgences. Ces patients consultant de façon itérative peuvent mettre en défaut les praticiens avec notamment un risque d’idées préconçues sur le caractère non justifié de ces passages. L’objectif est d’analyser les caractéristiques des patients consultant de manière répétée aux urgences.
Méthode : Étude rétrospective, monocentrique du 01/01/2023 au 31/122023. Les critères d’inclusion étaient les patients majeurs ayant consulté au moins 5 fois aux urgences adultes sur un an. Les données extraites des registres informatiques, comprenaient l’âge, les antécédents, les motifs de consultation, le score de tri selon la grille FRENCH et les conclusions médicales. L’analyse des données a été réalisée à l’aide de statistiques descriptives.
Résultats : Sur les 716 patients analysés, 673 patients ont été inclus, correspondant à 4801 consultations. Dans cette population, 74 % des patients inclus consultaient moins de 8 fois sur l’année, représentant 59 % du total des consultations étudiées (2808 consultations réalisées par 495 personnes). De plus, 14 % des patients consultaient au moins 10 fois par an, représentant 27 % du nombre total de consultations (1286 passages réalisés par 91 personnes). Le sexe-ratio était de 1,35. Les antécédents principaux étaient : troubles psychiatriques (30 %), éthylisme (29 %), pathologie neurologique (26 %), BPCO (21 %), diabète (20 %), troubles neurocognitifs (16 %), cardiopathie ischémique (15 %). Les motifs de consultation les plus fréquents étaient : dyspnée (15 %), douleur abdominale (14 %), douleur thoracique (11 %), traumatologie (11 %), altération de l’état général (11 %) et chute (6 %). Près de 10% des patients consultaient pour symptômes psychiatriques, 14% étaient alcoolisés. Enfin, 5 % des patients consultaient pour défaillance de matériel médical. Les scores de tri selon la grille FRENCH étaient de gravité modérée à sévère (70 % de patients en tri 2 ou 3A/B). Parmi ces consultations, 29 % ont donné lieu à une hospitalisation.
Conclusion : Les patients consultant à répétition ne sont responsables que d’un faible nombre des consultations aux urgences (5% du total annuel). Ces consultations semblent majoritairement justifiées.
Aucun
Victor DELBOS (Rouen)
15:14 - 15:21
#44148 - FC051 De nouvelles lignes directrices réduisent le risque d’hospitalisation pour les patients adultes atteints de paludisme simple à Plasmodium falciparum.
FC051 De nouvelles lignes directrices réduisent le risque d’hospitalisation pour les patients adultes atteints de paludisme simple à Plasmodium falciparum.
Introduction: Le paludisme est une urgence médicale. Les recommandations françaises concernant la prise en charge du paludisme simple sans vomissements à Plasmodium falciparum (P. falciparum) ont été modifiées en 2017. Notre objectif: Evaluer l'impact de l'année de déclaration du paludisme (avant ou après 2017) sur le risque d'hospitalisation des patients atteints de paludisme simple sans vomissements à P. falciparum.
Méthodes: Etude rétrospective, multicentrique, réalisée à partir de la base de données du Centre National de Référence (CNR) du Paludisme. Les critères d’inclusion: Cas signalé au CNR en 2016 ou 2018, âge ≥ 18 ans, cas confirmé d’infection à P. falciparum, absence de critères cliniques ou biologiques de gravité, absence de vomissements, traitement par Atovaquone-Proguanil ou dérivés de l’artémisinine. Les paramètres recueillis: Age, sexe, chimioprophylaxie, traitement curatif en 1ere intention, symptômes cliniques, année de déclaration du paludisme, évolution clinique. Le critère de jugement principal: l’hospitalisation. 2 groupes selon l’année de déclaration du paludisme: «2016» : dernière année d’application des anciennes lignes directrices ; «2018 » : première année d’application des nouvelles lignes directrices. Analyses statistiques: Régression logistique binaire univariée puis multivariée.
Résultats: 2184 patients inclus soit 969 (44,37 %) en 2016 et 1215 (55.63 %) en 2018. Analyses multivariées: Par rapport à 2016, nous avons observé en 2018 une réduction du risque d’hospitalisation (OR 0,89 ; IC95 % [0,81-0,97] ; p=0,006). Réduction du risque d’hospitalisation également pour les patients de sexe masculin. L’âge ≥ 65 ans, le traitement par des dérivés de l’artémisinine, la fièvre et les symptômes autres que la fièvre et les vomissements ont entrainé un risque plus important d’hospitalisation. Le risque d’hospitalisation avec les dérivés de l’artémisinine était moins important en 2018 qu’en 2016. Aucune association entre la chimioprophylaxie et le risque d’hospitalisation.
Conclusion: Par rapport à 2016, nous avons observé en 2018 une tendance vers les soins ambulatoires pour les patients présentant un paludisme simple sans vomissements à P. falciparum.
Aucun
Sally Oceane MINKA (Paris), Gilles COTTRELL, Michel COT, Fadi Hillary MINKA, Marc THELLIER, Christophe CHOQUET, Sandrine HOUZE
15:21 - 15:28
#44238 - FC052 Hospitalisations pour infections virales respiratoires en France : étude nationale sur une saison épidémique à partir des données du PMSI (étude BIRD-IC).
FC052 Hospitalisations pour infections virales respiratoires en France : étude nationale sur une saison épidémique à partir des données du PMSI (étude BIRD-IC).
Introduction : Les infections virales respiratoires ont une morbi-mortalité élevée chez les patients vulnérables et un impact social important. L’objectif de cette sous-analyse de l’étude BIRD-IC est d’étudier l’épidémiologie et le fardeau des patients hospitalisés pour infections virales respiratoires : SARS-CoV-2 (COVID-19), virus grippaux et VRS en France.
Méthodes : BIRD-IC est une étude de cohorte rétrospective basée sur les données du Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information (PMSI). Tous les patients hospitalisés en France entre le 01/07/2022 et le 30/06/2023 pour infection respiratoire à COVID-19, virus grippaux et VRS identifiées à l’aide des codes CIM-10, ont été inclus dans l’analyse.
Résultats : Lors de la saison 22/23, 170 512 patients ont été hospitalisés en France pour COVID-19 (59,0%), grippe (29,7%) et VRS (11,3%). 71% des patients avaient plus de 65 ans. 22,5% des patients présentaient au moins une comorbidité, les maladies cardiovasculaires et la BPCO étant les plus fréquentes. Près de 10% des patients étaient immunodéprimés. La durée moyenne d’hospitalisation était de 8 jours, 11% des patients étaient admis en réanimation et la mortalité hospitalière globale était de 7,5% (Tableau).
Conclusion : Ces données obtenues sur une saison épidémique quantifient l’impact des infections respiratoires sévères à COVID-19, virus grippaux ou VRS sur le recours au secteur hospitalier et démontrent qu’elles ont lourdement pesé sur le système de soin.
Nicolas de Prost déclare avoir effectué un travail de consultant pour AstraZeneca en rapport avec le présent travail, avoir effectué des présentations rémunérées pour AstraZeneca et Moderna, un travail de consultant pour AstraZeneca et participé à des réunions scientifiques à l’aide de Asten Santé, sans rapport avec le présent travail.
Yvanie Caillé ne declare pas de lien d’intérêt.
Marie Lachatre déclare avoir été orateur pour AstraZeneca, GSK, Sanofi, Moderna et avoir reçu des honoraires de consultant pour AstraZeneca, Moderna, MSD, Pfizer.
Slim Fourati déclare avoir été orateur pour GlaxoSmithKline, AstraZeneca, MSD, Pfeizer, Cepheid et Moderna et avoir reçu des honoraires de consultant pour AstraZeneca, Moderna et MSD.
Ophélie Rouxel, Caroline Fabry-Vendrand et Nicolas Capit déclarent être salariés AstraZeneca.
Liem Luong Nguyen déclare avoir été orateur pour Sanofi, GSK, Pfizer, Valneva, AstraZeneca et avoir reçu des honoraires de consultant pour Pfizer, AstraZeneca, Cemka, Sanofi.
Nicolas DE PROST (Créteil), Yvanie CAILLÉ, Slim FOURATI, Ophélie ROUXEL, Caroline FABRY, Nicolas CAPIT, Liem LUONG NGUYEN
15:28 - 15:35
#44392 - FC053 les toxidermies graves aux urgences.
FC053 les toxidermies graves aux urgences.
Les toxidermie constituent une pathologie rare et pourtant potentiellement mortelle . Elles souffrent de sous-déclaration par les professionnels de santé et l’imputabilité des médicaments pourvoyeurs de DRESS est parfois insuffisante à elle seule pour les inculper. Nous avons rapporté 42 cas de DRESS .
L’objectif est de caractériser le profil des patients atteints de DRESS et de les comparer aux données de la littérature.
Notre série se compose de 17 hommes et 25 femmes ; l’âge moyen était de 46± 12 ans. Le délai moyen d’apparition des lésions cutanées était de 12 ± 09 jours après l’initiation du traitement en cause. Ces lésions dépassaient les 50% de surface cutanée chez 31 patients et un œdème du visage était présent chez 12 patients. L’atteinte hépatique était présente chez 17 patients. Quinze patients présentaient une éosinophilie modérée (1 100 à3000/mm3). Les molécules les plus incriminées étaient les IEC, l’allopurinol et les benzodiazépine . Le taux de mortalité était de 25%.
Ce travail met en évidence la dangerosité de ces toxiermies ce qui incite à sensibiliser les professionnels de santé et en particulier les pharmaciens d’officine à cette manifestation d’hypersensibilité et d’améliorer sa prise en charge.
aucun conflits d'interet
Neila MAAROUFI (JENDOUBA, Tunisie), Moufida NAOUARI, Rym ALOUI, Hatem ESSOUSSI
15:35 - 15:42
#44402 - FC054 Accidentologie vélos et trottinettes : quelles différences ?
FC054 Accidentologie vélos et trottinettes : quelles différences ?
Introduction : L’usage des vélos et trottinettes s’observe de manière constante et progressive dans les espaces urbains et péri-urbains des grandes métropoles. L’objectif de cette étude est de comparer l’accidentologie de ces 2 types d’engins.
Matériel et méthode : Les données proviennent d’un registre médical d’accidents de la route qui décrit les accidents, les blessés, les tableaux lésionnels. L’analyse porte sur l’année 2022.
Résultats : on a dénombré 2650 cyclistes et 1377 usagers de trottinettes électriques.
La chute seule est le mécanisme le plus souvent décrit ; elle est plus fréquente chez le cycliste (69,5 % vs 65,5 %). Le cycliste a une moyenne d’âge plus élevée, (35 ans vs 27 ans chez le trottinettiste). Les hommes sont plus nombreux chez le cycliste avec un sexe ratio de 2,4 vs 1,9 trottinette. Le casque est moins porté chez l’usager de trottinette (10% vs 38% chez le cycliste). P <0.0000001
Les accidents survenus dans le cadre du trajet sont plus fréquents chez l’usager de trottinette (18,2 % vs 16,1) tandis que ceux qui se sont produits dans le cadre d’une mission professionnelle sont plus souvent observés chez le cycliste (1,9 vs 0,8 %).
Les lésions graves ISS >16 sont un peu plus fréquentes chez l’usager de trottinette
(1,8% vs 1,3 % cyclistes). Les atteintes crânioencéphaliques un peu plus nombreuses chez l’usager de trottinette (17% vs 14% chez le cycliste) P=0.009 ainsi que les lésions intraabdominales.
L’hospitalisation est plus fréquente chez le cycliste 13 % vs 11% avec une durée de séjour un peu plus longue (10 jours vs 6 jours chez le trottinettiste). Les lésions les plus fréquentes sont orthopédiques avec en majorité des fractures du radius respectivement 20% pour le cycliste et 24% l’usager de trottinette. L’hématome sous dural est la lésion plus fréquente des atteintes intracrâniennes.
Discussion et conclusion
Ces engins qui apparaissent de plus en plus comme des alternatives ou des compléments aux mobilités traditionnelles constituent des défis majeurs en santé publique. La faible prévalence du port de casque chez les trottinettistes corrélée aux incidences élevées de traumatismes crâniens dans cette population incite à recommander fortement le port du casque.
aucun
Amina NDIAYE (BRON), Karim TAZAROURTE
15:42 - 15:49
#44441 - FC055 Impact de l’automédication sur la santé des patients consultant aux urgences.
FC055 Impact de l’automédication sur la santé des patients consultant aux urgences.
Introduction :
L'automédication à travers le monde suscite un intérêt grandissant en raison de ses implications pour la santé publique. En permettant aux individus de se soigner sans prescription médicale, cette pratique offre une autonomie appréciable, mais elle soulève également des inquiétudes quant à sa sécurité et son efficacité.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective, descriptive colligeant les patients consultant les urgences pour toutes pathologies confondues, ayant reçu ou non une automédication
Résultats :
Nous avons inclus 324 patients au total, dont 130 ayant pratiqué une automédication soit 40%. L’âge moyen était de 49.21 +/-18.58 ans [14-90]. Le SR= 1.28 avec une prédominance féminine. 80% des patients pratiquants l’automédication sont des sujets jeunes avec un âge < 65 ans. La moitié de ses patients ont déjà des antécédents, avec recourt à un traitement au long court avec comme nombre moyen de traitement est de 3.13+/- 1.9 et des extrêmes entre 1 et 11. 5.4% des patients ont déjà une pathologie intercurrente avec risque d’aggravation, 0.8% des patients présentent un risque d’interaction médicamenteuse
Les symptômes motivants l’automédications les plus fréquents ont été la douleur abdominale, la fièvre, la douleur thoracique, les céphalées, la colique nephretique et les vomissements dans respectivement 30%,10.9 %, 10%, 9.4%, 8.5% et 4.6% des cas. 71.5% de produits utilisés pour l’automédication ont été des produits pharmaceutiques, 26.4% de la médecine africaine, 7 de la médecine chinoise 1.6% phytothérapie et 9.3% des cas était une combinaison. 69.2% des patients ont été informé sur les effets de ses médicaments. Dans 78.4% des cas la dose était adéquate. Le recours à l’automédication était sécurisé pour 64.1% des patients. Seulement 6.2% des patients ont rencontré des effets indésirables.
Seulement 17.2% des patients ont été satisfait après l’automédication. 45.4% de ses patients étaient hospitalisés. L’évolution après une semaine était marquée par l’amélioration dans 77.7% des cas et l’aggravation dans 22.3% des cas.
Conclusion :
Pour conclure, il est essentiel d'être prudent lorsqu'on pratique l'automédication pour éviter les effets secondaires non désirés et de ne pas négliger les problèmes de santé potentiels. Par conséquent, il est fortement recommandé de solliciter l'avis d'un professionnel de la santé avant de prendre tout médicament, surtout en cas de persistance ou d'aggravation des symptômes.
Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Fatma LAZZEZ, Maroi BEN ABDALLAH, Fedi BEN ALI, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Fadhila ISSAOUI, Noureddine REKIK
15:49 - 15:56
#44506 - FC056 Devenir des patients après diagnostic de cancer aux urgences.
FC056 Devenir des patients après diagnostic de cancer aux urgences.
Introduction : En France, il existe peu de données épidémiologiques concernant la découverte de cancer aux urgences. Les données de la littérature internationale semblent indiquer une survie diminuée par rapport aux patients dont le diagnostic est posé à travers un autre parcours de soin. Notre étude vise à analyser l’orientation de ces patients chez qui une lésion néoplasique est suspectée lors de leur admission aux urgences, et ainsi étudier le pronostic de ces patients et les facteurs influençant leur mortalité.
Matériel et méthode : Cette étude observationnelle, rétrospective, monocentrique incluait tous les patients ayant une lésion suspecte de néoplasie découverte lors de leur passage aux urgences d’un CHU du 15 décembre 2015 au 31 décembre 2022. Une analyse secondaire sur la mortalité portait sur les patients inclus jusqu’au 30 avril 2020.
Résultats : Une lésion néoplasique a été découverte chez 604 patients durant cette période, soit 0,13 % [IC 95% : 0,11 ; 0,13] de l’ensemble des visites. Les principales localisations des lésions étaient neurologiques (45 %), thoraciques (25 %) et digestives (21 %). La majorité des patients (67,7 %) était hospitalisée, 28,5 % rentraient à domicile et 39 % passaient à l’unité d’hospitalisation de courte durée. Seuls 28,8 % des RCP et 41,7 % des biopsies étaient prévues aux urgences, avec un délai de réalisation allongé pour les cancers digestifs.
On observe un taux de mortalité de 63,6% et un taux de rémission de 17,7% pour les 283 patients inclus dans l’étude secondaire. Un cancer était diagnostiqué au stade métastatique dans 32,9% des patients, et le pronostic variait significativement en fonction de la nature du cancer. La mortalité augmentait significativement avec la durée d’évolution des symptômes avant la consultation aux urgences. Il est retrouvé une variation de mortalité selon l’orientation du patient, avec des taux de décès plus élevés en cas de séjour à l’UHCD.
Conclusion : Il existe une grande différence d’orientation des patients après une découverte de néoplasie aux urgences. Le taux de mortalité est élevé, influencé par plusieurs facteurs : la sévérité des lésions au diagnostic, la durée des symptômes avant consultation et surtout l’orientation des patients après les urgences. L’harmonisation des pratiques et des filières dédiées sont nécessaire pour améliorer la prise en charge et le pronostic des patients.
Aucun
Solène TRUPIN (Bordeaux), Maryne TEODOMANTE
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"Mercredi 04 juin"
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FC08
15:00 - 16:00
Flash communications
Evaluation des structures de Médecine d'Urgence 1
Evaluation SAMU / SMUR, Evaluation Services d'Urgences
Modérateur :
Sophie LEFEBVRE (Ingénieur hospitalier de recherche clinique) (Montpellier)
15:00 - 15:07
#43823 - FC057 Modalités de l’intubation endotrachéale au SMUR pédiatrique et néonatal et facteurs associés à l’échec d’une première tentative d’intubation.
FC057 Modalités de l’intubation endotrachéale au SMUR pédiatrique et néonatal et facteurs associés à l’échec d’une première tentative d’intubation.
Introduction : Les SMUR pédiatriques et néonataux occupent une place importante dans le système de soins destiné aux nouveau-nés, nourrissons et enfants grâce à une connaissance approfondie de la physiopathologie et du matériel spécifique à cette tranche d’âge. Parmi les gestes requérants une telle expertise, l’intubation endotrachéale, parfois difficile et à risque de complications, est au cœur de la prise en charge définitive des voies aériennes d’un patient, pierre angulaire de la réanimation pédiatrique.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude pilote, prospective, multicentrique basée sur 152 patients inclus grâce à la participation de 10 SMUR pédiatriques et néonataux de France hexagonale sur une période d’un an. L’objectif principal était de décrire les modalités d’intubations endotrachéales au SMUR pédiatrique et néonatal. Deuxièmement, nous analysons le taux d’échec d’une première tentative d’intubation, les facteurs associés à cet échec ainsi que l’incidence des complications au décours.
Résultats : 64% des intubations sont pratiquées chez des nouveau-nés majoritairement prématurés lors d’interventions secondaires, mission fondatrice des SMUR pédiatriques et néonataux en France et reflet de leur activité annuelle. 68% des premières laryngoscopies sont réalisées par les pédiatres du SMUR concerné. Le taux d’échec d’une première tentative d’intubation endotrachéale est de 28,9% et plusieurs facteurs statistiquement significatifs associés à cet échec sont révélés par l’analyse univariée parmi lesquelles sont notables la fonction et la spécialité de l’opérateur, l’usage d’un mandrin ou d’un vidéo laryngoscope et la survenue d’hypoxémie pendant et dans les 15 minutes suivant le geste. 39% de complications imputables au geste sont rapportées, les trois plus fréquentes étant l’hypoxémie, l’hypotension et la bradycardie.
Conclusion : Les organisations, les moyens et les pratiques disparates des SMUR pédiatriques et néonataux entre les régions, particulièrement en ce qui concerne l'intubation endotrachéale, probablement en raison de l’absence de recommandations officielles, invitent à poursuivre ce travail à plus long terme afin de proposer un protocole écrit standardisé avec recommandations claires et uniformes dans le but de mener un travail d’harmonisation des pratiques.
Aucun
Marina LAZARE (Bordeaux), Soizic DOCTEUR PARANON
15:07 - 15:14
#43982 - FC058 Intérêt de la visio-régulation des appels pédiatriques au SAMU du Nord.
FC058 Intérêt de la visio-régulation des appels pédiatriques au SAMU du Nord.
Introduction : De nombreux logiciels de régulation médicale permettent d’intégrer une part de visio lors de la régulation pour permettre l’amélioration de la qualité de l’interrogatoire et l’évaluation de la situation clinique d’un patient. Nous avons voulu évaluer l’utilisation de cette visio-régulation spécifiquement lors des appels pédiatriques et de la prise de décision.
Matériel et Méthode : Sur une période de 5 mois, nous avons réalisé une étude observationnelle mono centrique prospective et non randomisée, en analysant les dossiers de régulation médicale des appels pour les patients de moins de 10 ans. Le médecin régulateur avait le libre choix d’utiliser la visio ou non. Nous avons relevé les facteurs qui déterminaient l’utilisation de la visio, et l’impact de la visio sur la décision médicale. On a comparé deux groupes visio/sans visio, en analysant les moyens engagés, les signes de gravité, le changement de décision engendré par la visio (envoi de vecteurs non médicalisé, ou de SMUR, UP-GRADE, majoration des moyens engagés, DOWN GRADE, dégradation des moyens engagés).
Résultats : 224 questionnaires ont été recueillis : 130 dans le groupe visio (58%), et 94 sans visio (42%). Le niveau d’aide apportée par la visio est de 9,09/10. La visio-régulation a principalement été utilisée pour des motifs cardio-respiratoires (63,1%), neurologiques (43,1%) et cutanés (30,8%). Aucune des variables étudiées n’est significativement associée à l’utilisation de la visio par les médecins régulateurs. Dans 64,6% des cas, la clinique est rassurante et aucun signe de gravité n’est retrouvé à la visio. La visio a permis un changement de décision médicale dans 71,5% des cas et majoritairement en faveur du DOWN grade (65,6%) surtout lorsqu’aucun signe de gravité n’est retrouvé. Lorsque ces derniers sont retrouvés, il existe une probabilité accrue de UP grade de décision médicale. Il n’existe pas de différence concernant l’envoi de moyens non médicaux, en revanche il existe plus d’envoi de SMUR dans le groupe visio. 68,3% des patients sont orientés vers les urgences pédiatriques. La visio-régulation permet une diminution de probabilité de 46,2% d’orientation vers les urgences pédiatriques.
Conclusion : La visio-régulation apporte une aide à la décision médicale avec un envoi de moyens adaptés en fonction de la situation clinique grâce à une meilleure détection des signes de gravités et une orientation plus raisonnée vers les urgences pédiatriques.
Aucun
Pierre SCHMITT (Loos), Philippe BARET, Jeanne BRASSART, Cécile BOSSAERT, Sophie NAVE, Jérôme CUNY, Joly ROCH
15:14 - 15:21
#44053 - FC059 Analyse du temps de récupération des produits dérivés de sang par les équipes du SMUR de Rennes.
FC059 Analyse du temps de récupération des produits dérivés de sang par les équipes du SMUR de Rennes.
Introduction : L’objectif de la prise en charge préhospitalière du choc hémorragique est d’être rapide et pertinent. Au sein de notre centre, lors du déclenchement d’une équipe du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) pour choc hémorragique présumé, l’équipe emporte des culots globulaires (CGR) en vue d’une transfusion. La récupération des CGR auprès de l’Établissement Français du Sang (EFS) correspondant implique un délais inévitable qui retarde l’arrivée du SMUR auprès du patient. Nous avons souhaité évaluer le parcours permettant la transfusion préhospitalière en quantifiant ce délais.
Méthode : étude rétrospective monocentrique de 01/2021 à 12/2023 comparant les temps d’arrivée des équipes SMUR emportant des CGR (groupe CGR+) et les temps d’arrivée d’un groupe contrôle composé d’interventions SMUR directes sans parcours de récupération de CGR, appariés en 2/1 sur le lieu d’intervention (+/-2km), le jour de la semaine et le groupe horaire d’intervention.
Résultats : 34 interventions ont été inclues dans le groupe « CGR+ », appariées avec 62 interventions. Le temps de trajet médian était de 14 min dans le groupe CGR+ contre 10 min dans le groupe contrôle (p=0,0004) (cf Figure).
Conclusion : La récupération des CGR pour la prise en charge d’un choc hémorragique en préhospitalier coûte un temps médian de 4 minutes. Ce délais limite l’objectif de la « golden hour » et nous questionne sur l’optimisation du parcours de la transfusion préhospitalière.
aucun
Thomas LIVENAIS (RENNES), Lydie URO, Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Isabelle GRULOIS, Sylvia GIESE
15:21 - 15:28
#44212 - FC060 Douleurs thoraciques en pré-hospitalier : association entre l’intensité déclarée à l’évaluation initiale et le diagnostic de syndrome coronarien aigu.
FC060 Douleurs thoraciques en pré-hospitalier : association entre l’intensité déclarée à l’évaluation initiale et le diagnostic de syndrome coronarien aigu.
Introduction : La douleur thoracique d’origine non traumatique est un motif fréquent de prise en charge en préhospitalier ayant souvent comme étiologie le syndrome coronarien aigu.Bien que le caractère intense soit souvent considéré comme indicateur de l’origine coronarienne de la douleur, la pertinence de cette sévérité comme un critère du SCA reste encore un sujet de controverse.
Objectif : Évaluer les associations possibles entre l'intensité de la douleur thoracique rapportée par les patients pris en charge en pré hospitalier et le diagnostic étiologique.
Méthodes : Étude descriptive,transversale incluant des patients souffrant de douleurs thoraciques initialement pris en charge et transportés par les équipes SMUR. Résultats : 470 interventions éligibles étaient incluses. L’âge moyen était de 59 avec une prédominance masculine .Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient le tabagisme actif , l’HTA, le diabète et l’insuffisance coronaire. La douleur persistait à l’arrivée du SMUR chez 88,5% des patients et jugeait typique d’un SCA dans 37% des cas. L’ECG était normal chez 49 patients.Les troubles de la repolarisation retrouvés étaient à typede sus-décalage du segment ST (34,9%), de sous-décalage du segment ST (14,5%) et d’anomalie de l’onde T (6,2%). Les étiologies les plus fréquemment notées étaient celles
d’origine cardiovasculaire et dominées par les SCA à type de STEMI et de NSTEMI . En comparant les deux groupes, les patients présentant des douleurs intenses avaient tendance à être porteurs d’une
insuffisance coronaire par rapport au groupe des patients avec des douleurs non sévères, avec une différence significative . La douleur intense persistait à l’arrivée de l’équipe de SMUR chez 96,5% des
patients et jugeait typique d’un SCA dans 48,5% des cas. Nous avons noté l’absence d’une différence significative entre les groupes selon l’aspect électrique à l’ECG, ainsi que le territoire atteint. La
majorité des douleurs thoraciques intenses était rapportée à une origine cardiovasculaire, principalement un SCA. Nous n’avons pas objectivé de relation entre l’intensité de la douleur et le diagnostic de SCA. Le taux de mortalité était plus élevé chez les patients avec des douleurs intenses, sans différence significative entre les deux groupes .
Conclusion : Dans notre étude, nous n'avons pas détecté d’association entre le cratère intense de cette douleur et
la probabilité diagnostique de SCA, ainsi que la mortalité durant la phase pré hospitalière.
Aucun
Haifa BRADAI (sousse, Tunisie), Wiem HOUAS, Sondes LAAJIMI, Rabeb MBAREK, Dorra LOGHMARI, Naoufel CHEBILI
15:28 - 15:35
#44278 - FC061 Analyse des pratiques sur l’adhésion aux recommandations concernant la prise en charge des traumatismes crâniens légers pédiatriques au centre hospitalier universitaire d’Angers.
FC061 Analyse des pratiques sur l’adhésion aux recommandations concernant la prise en charge des traumatismes crâniens légers pédiatriques au centre hospitalier universitaire d’Angers.
Introduction : Le traumatisme crânien est considéré comme étant le traumatisme le plus fréquent chez l’enfant. Ceci constitue un réel problème de santé publique, engendrant de multiples passages aux urgences. De nombreux algorithmes de prise en charge pour les traumatismes crâniens légers ont été décrit, dont un qui est recommandé depuis 2012.
Objectif : L’objectif principal est de comparer la prise en charge effectuée avec celle préconisée par l’algorithme recommandé et d’en déduire le taux d’adhésion à celui-ci.
L’objectif secondaire vise à évaluer la durée de surveillance hospitalière et la modification de prise en charge secondaire à celle-ci.
Matériels et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, observationnelle, monocentrique aux urgences pédiatriques du centre hospitalier universitaire d’Angers entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.
Résultats : Sur les 729 patients inclus au total, la proportion de non adhésion de décision de la conduite à tenir d’un traumatisé crânien léger sur l’année 2023 au CHU d’Angers atteint 22,6%. Avec tout âge confondu, 70% d’adhésion pour la réalisation d’un scanner, 50% pour la surveillance hospitalière et 90% pour le retour au domicile. La durée de surveillance hospitalière est de 3h. Dans 2% des cas une tomodensitométrie cérébrale a été réalisé devant la dégradation clinique sans anomalie retrouvée au scanner cérébral.
Conclusion : Cette analyse de pratique concernant la prise en charge des traumatismes crâniens légers aux urgences pédiatriques du centre hospitalier universitaire d’Angers sur l’année 2023 rapporte un taux d’adhésion aux recommandations de 77,4%. Ce résultat semble perfectible en majorant la formation des internes et des séniors. Nous avons également modifié le protocole actuel.
Aucun
Cécilia BIDAULT (Angers)
15:35 - 15:42
#44280 - FC062 Intubation difficile en préhospitalier.
FC062 Intubation difficile en préhospitalier.
Introduction : Evaluation de l’incidence et des caractéristiques des intubations difficiles (ID) en préhospitalier.
Méthode : Étude rétrospective monocentrique des dossiers patients préhospitaliers.
Résultats : En 2021-2022, 1788 intubations ont été réalisées dont 336 (18.7%) déclarées difficiles (cf. figure 1, tableau 1).
Conclusion : L’incidence des ID est cohérent avec la littérature. Leur analyse permet d’améliorer la compréhension des facteurs de risques et d’orienter les actions de formation.
Aucun
Clotilde DUPRÉ LA TOUR (Paris), Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Jimmy ROBERT, Alexandre PETERMANN, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
15:42 - 15:49
#44281 - FC063 Infarctus du myocarde sans sus décalage de ST : Pronostic des patients non reperfusés dans les délais recommandés.
FC063 Infarctus du myocarde sans sus décalage de ST : Pronostic des patients non reperfusés dans les délais recommandés.
La prise en charge des infarctus du myocarde sans sus décalage du segment ST (IDM non-ST+) repose principalement sur la reperfusion coronaire par angioplastie. Le délai de réalisation est bien codifié par société européenne de cardiologie (ESC) et dépend de la stratification du risque de complications. Dans notre pratique, le respect de ces recommandations n’est pas toujours possible.
L’objectif de cette étude est de comparer le pronostic des patients traités selon les délais recommandés versus les patients non traités selon les recommandations.
Méthode :
Etude descriptive monocentrique sur neuf ans. Inclusion des patients admis pour un IDM non ST+ non compliqué et confirmé par une coronarographie. Etude comparative de deux groupes : les patients traités dans les délais (Ang +) et les patients traités sans respect des délais (Ang -).
Le respect des délais était calculé selon les recommandations de la ESC. A savoir 120 minutes en cas de complication et 24 heures pour les autres cas.
Résultats :
Inclusion de 301 patients, âge moyen=62 ± 12 ans, genre-ratio=Sept cent quatre-vingt-treize patients ont été inclus, l’âge moyen était de 60 ± 12 ans, le sexe ratio= 2,27. Le taux de respect des recommandations était de 55 %. En étude comparative les deux groupes étaient comparables concernant les facteurs de risque cardiovasculaires, le délai de consultation et la présentation clinique à l’admission. Les données de l’électrocardiogramme ainsi que la biologie étaient aussi comparables. Le score GRACE moyen était de 130+/-35 pour Ang+ versus (vs) 113+/-32 pour le groupe Ang- (p<0,001), le score TIMI moyen était de 3,33+/-1,4 vs 2,8+/-1,4 (p=0,006). L’analyse des complications à l’urgence trouve (n) : trouble du rythme grave 8 pour ang+ vs 0 (p=0,016), insuffisance cardiaque 14 vs 5 (p=0,2). La mortalité à 7 jours était de 3 pour les patients Ang+, aucun cas de décès parmi l’autre groupe. L’étude des MACE (événements cardiaques indésirables majeurs) à 6 mois trouve deux groupes comparables pour le taux de récidive, et le développement d’un accident vasculaire. Le recours à un pontage aortocoronarien était plus important dans le groupe Ang-. La mortalité à 6 mois était de 14% dans le groupe Ang- versus 13 %.
Conclusion :
Dans notre étude le degré de respect des délais était de 55%. Les délais étaient plus respectés chez les patients ayant des scores pronostiques plus élevés. Avec une prise en charge rigoureuse le respect strict des délais ne diminue pas la mortalité
aucun
Héla BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Ibtissem BEN TAHER, Firas CHABAANE, Amira BÉKIR, Salma BAYA, Ahlem AZOUZI, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
15:49 - 15:56
#44333 - FC064 Etat des lieux sur l’usage de la vidéolaryngoscopie par les médecins préhospitaliers en France.
FC064 Etat des lieux sur l’usage de la vidéolaryngoscopie par les médecins préhospitaliers en France.
Introduction :
Le vidéolaryngoscope se présente aujourd'hui comme l'outil indispensable pour optimiser les chances de réussite d'une intubation. De ce fait, il se répand depuis 10 ans dans nos services d'urgence et notamment de SMUR où se rencontrent les conditions d'IOT les plus difficiles. Mais les médecins urgentistes sont ils prêts à l'utiliser en SMUR et dans quelles conditions ?
Matériel et méthode :
Une enquête téléphonique a été menée de novembre 2023 à mars 2024 auprès des 370 SMUR français afin d'interroger le médecin posté en SMUR le jour de l'appel. Le questionnaire portait sur la VL et interrogeait le praticien sur le matériel disponible en SMUR, sa formation, son expérience et ses conditions d'utilisation.
Résultats :
Au total, 259 médecins ont participé à l’étude sur les 370 SMUR contactés. L’âge médian des médecins interrogés était de 40 ans et ils travaillaient principalement de CH périphériques (89%). La plupart avaient reçu une formation française de médecine d'urgence (96%) ou de médecins anesthésistes réanimateur (1%).
Les médecins interrogés étaient 76% (197) à déclarer disposer de la VL en SMUR. Les modèles les plus représentés étaient le Mcgraph (62%) puis l'Airtraq (25%).
Si 79% des urgentistes avaient reçu une formation pratique à la VL, 37% déclarent un nombre significatif d'IOT en simulation (>5) et seulement 26% avaient pu se former sur plusieurs modèles de VL.
En condition réelle, 66% (173) des médecins avaient déjà intubé à la VL avec une médiane de 2 IOT par praticien.
Ils étaient 49% (128) à l'avoir déjà utilisé en préhospitalier. Parmi eux, 21% avaient déjà connu 1 échec d'IOT et le taux d'échec estimé était de 2,6%. Le mandrin est systématique dès la première tentative chez 25% des sondés.
Si la VL était disponible, elle serait surtout choisie en première intention en situation traumatique, faciale (85%) ou cervicale (84%), ou à risque d’œdème laryngé, brûlures (58%) ou œdèmes de Quincke (52%). L'outil est moins plébiscité en cas d'obésité morbide (42%), de fin de grossesse (23%), d'hypoxie (15%), de pédiatrie (10%), d'état de mal épileptique (9%) ou de coma toxique (7%). Nous constatons que 20% des médecins interrogés seraient enclins à utiliser la VL en première intention en présence de vomissement ou d'hémorragie manifeste dans les voies aériennes, situation pourtant à risque d'obstruer la caméra et d'altérer la visibilité.
Enfin, ils étaient 30% à estimer indispensable une nouvelle formation à la VL.
Aucun
Kevin RADET (Arcachon)
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16:00 |
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CE02
16:00 - 17:30
Conférence Exceptionnelle
Insérer l'imprévu dans le programmé
Modérateur :
Gael GHENO (Chef de service) (Annecy)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
16:00 - 17:30
Insérer l'imprévu dans le programmé.
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Amphi Bleu |
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CM29
16:00 - 17:00
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFAR
Controverses en médecine pré-hospitalière
Neurologie, Organisation SAMU/SMUR, Traumatologie
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Thomas CLAVIER (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Rouen)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La session commune de la SFMU et de la SFAR s'empare de 2 sujets qui portent à controverse. Venez voir nos experts débattre et argumenter.
16:00 - 16:15
Transport héliporté : Pour.
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
16:15 - 16:30
Transport héliporté : Contre.
Pierre BOUZAT (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
16:30 - 16:45
Intubation du traumatisé crânien : Pour.
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
16:45 - 17:00
Intubation du traumatisé crânien : Contre.
Thomas CLAVIER (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Rouen)
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Amphi Havane |
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CS02
16:00 - 17:00
Conférence - Table ronde
Les travaux de la Commission Des Soignants
ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Profession - Métier
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Cette table ronde est l'occasion de rencontrer les membres de la commission des soignants et d'échanger sur les travaux effectués.
16:00 - 16:12
Les référentiels ARM.
Beatrice CLARE (ARM) (Conférencier, Tulle)
16:12 - 16:24
IPA MU.
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
16:24 - 16:36
Les travaux autour des ambulanciers.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
16:36 - 16:48
La recherche paramédicale : une boite à outil en construction.
Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Paris)
16:48 - 17:00
Les ambassadeurs.
Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
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Salle 241 |
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CLM03
16:00 - 17:30
Communications Libres Médecins
Infections aux Urgences
Epidémiologie, Infectiologie - Sepsis, Pédiatrie, Régulation
Modérateurs :
Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique), Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Limoges)
16:00 - 16:12
#44292 - CP041 Évaluation de la place des macrolides dans l’antibiothérapie probabiliste du syndrome thoracique aigu chez le patient drépanocytaire en unité de soins intensifs.
CP041 Évaluation de la place des macrolides dans l’antibiothérapie probabiliste du syndrome thoracique aigu chez le patient drépanocytaire en unité de soins intensifs.
Introduction: Le syndrome thoracique aigu (STA) est une complication grave chez les patients drépanocytaires, nécessitant une prise en charge rapide. L’antibiothérapie probabiliste utilisant des céphalosporines de 3e génération et des macrolides est controversée en raison du manque de documentation sur les surinfections bactériennes, notamment celles causées par des germes intracellulaires. Les macrolides présentent également un risque accru chez les patients déficients en G6PD, une condition fréquente dans cette population.
Matériel et méthodes: Cette étude rétrospective et multicentrique a inclus tous les patients admis en soins intensifs pour STA entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2022. Les patients ont été répartis en deux groupes selon qu’ils aient reçu ou non des macrolides. Le critère principal était la mortalité à 28 jours. Les critères secondaires incluaient l’analyse des germes responsables, la tolérance des macrolides, les complications, la durée d’hospitalisation, les réhospitalisations dans les 28 jours, et l’évolution respiratoire à 48 heures.
Résultats: Sur 85 patients (103 STA), 77 ont reçu des macrolides et 26 non. La mortalité à 28 jours n’a montré aucune différence significative entre les groupes (1,3% vs 0%, p=0,56). Il n’y avait également aucune différence notable en termes de réhospitalisation à 28 jours (6,7% vs 3,8%, p=0,61) ou d’évolution respiratoire défavorable à 48 heures (10,4% vs 7,7%, p=0,73). L’enquête bactériologique a révélé qu’aucun germe intracellulaire n’a été identifié, malgré une recherche par antigénurie légionnelle (79%) et PCR multiplex (59%). Le suivi des marqueurs d’hémolyses retrouve une haptoglobine significativement inférieure à J3 dans le groupe M+ (0,5 g/L vs 1 g/L).
Conclusion: Les infections à germes intracellulaires semblent rares voire inexistantes dans le STA, ce qui remet en question l’usage systématique des macrolides dans l’antibiothérapie probabiliste. L'absence de différence significative en termes de mortalité et de morbidité entre les deux groupes suggère que les macrolides pourraient être évités, incluant les patients déficitaires en G6PD. Nos résultats suggèrent qu’il pourrait exister une tendance à l’hémolyse supérieure dans le groupe ayant reçu des macrolides.
Aucun
Elise KUOCH (PARIS), Daniel DA SILVA, Julien SCHMIDT, Jan HAYON, Nolan HASSOLD-RUGOLINO
16:12 - 16:24
#43960 - CP042 Impact d'un algorithme multimodal sur l'utilisation d'antibiotiques en cas de pneumonie aiguë communautaire dans le service des urgences : une étude quasi-expérimentale de séries chronologiques.
CP042 Impact d'un algorithme multimodal sur l'utilisation d'antibiotiques en cas de pneumonie aiguë communautaire dans le service des urgences : une étude quasi-expérimentale de séries chronologiques.
Contexte : La consommation excessive d'antibiotiques dans les services d'urgence (SU) aggrave la résistance aux antibiotiques. Cette étude analyse l’impact d’un algorithme multimodal intégrant la CRP, la PCR multiplex (mPCR) et un scanner thoracique non injecté sur l’utilisation des antibiotiques dans les pneumonies communautaires aiguës (PAC) prises en charge au SU.
Méthodes : Une étude prospective quasi-expérimentale à design de semaines alternées a été conduite sur deux hivers consécutifs (2023 et 2024) dans les SU de deux hôpitaux universitaires français. Les patients avec suspicion de PAC ont été pris en charge selon un algorithme multimodal pendant les périodes d’intervention, et selon les soins standard durant les périodes de contrôle. L’objectif principal était de comparer la durée totale de l’antibiothérapie entre les groupes. Les critères secondaires incluaient les taux d’arrêt précoce des antibiotiques, la durée de séjour hospitalier, la mortalité à 30 jours et les réadmissions.
Résultats : Parmi les 277 patients inclus (158 intervention, 119 contrôle), l’âge médian était de 74 ans [58–84], 53 % étaient des femmes et 85 % avaient au moins une comorbidité. Parmi ceux ayant eu un scanner, 46 % avaient des signes de PAC. Le taux médian de CRP était de 37 mg/L [11–125], et 36 % présentaient une mPCR positive. L’antibiothérapie était plus fréquente en période d’intervention (61 % contre 45 %, p=0,005), mais sa durée était significativement réduite (7 jours [6–9] contre 8 jours [7–11], p=0,019). L’arrêt précoce des antibiotiques dans les 72 heures était plus fréquent pendant l’intervention (12 % contre 2 %, p=0,015). Les taux d’hospitalisation (84 %), les durées de séjour (8 jours contre 7 jours, p=0,51), la mortalité à 30 jours (5,1 % contre 7,6 %, p=0,39) et les réadmissions (6,5 % contre 6,3 %, p=0,96) étaient similaires entre les groupes.
Conclusion : L’algorithme multimodal a réduit la durée de l’antibiothérapie et permis son arrêt précoce sans impact négatif sur la sécurité des patients. Des études supplémentaires sont nécessaires pour améliorer encore la gestion des antibiotiques dans cette population.
Cette étude a été financée par Qiagen
Donia BOUZID (Paris), Sarah TUBIANA, Christophe CHOQUET, Laura GRAU MERCIER, Xavier DUVAL, François Xavier LESCURE, Quentin LE HINGRAT, Paul LOUBET
16:24 - 16:36
#44362 - CP043 Valeur pronostique du score de marbrures chez les patients admis aux urgences pour états septiques graves.
CP043 Valeur pronostique du score de marbrures chez les patients admis aux urgences pour états septiques graves.
Introduction :
L’incidence des états septiques graves ; incluant sepsis et états de choc septique, est en nette augmentation quel que soit la porte d'entrée considérée. Cette incidence en augmentation fait que le taux d'admission de ces patients aux urgences augmente en parallèle.
Plusieurs signes d'hypoperfusion périphériques sont constatés et les marbrures représentent l’un d’eux. Il a été démontré en réanimation que le score des marbrures était prédictif de survie à 14 jours. L’objectif de notre étude était d’étudier la valeur pronostique du score des marbrures à l’admission chez les patients admis pour états septiques graves en termes de mortalité à court terme.
Méthodes :
Il s’agit d’une étude observationnelle prospective sur une période de 12 mois. Nous avons inclus tous les patients adultes admis aux urgences pour états septiques graves. Nous avons recueilli les données anamnestiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives. Le score des marbrures a été évalué à l’admission. Le pronostic a été jugé en termes de mortalité à 48 heures. Nous avons comparé deux groupes de patients : décédés versus survivants.
Résultats préliminaires (étude en cours juin 2025) :
Nous avons recueilli 29 patients. L’âge moyen était de 71+/-12 ans. Le genre-ratio était à 1,9. L’hypertension artérielle (28%) et le diabète (28%) étaient les comorbidités les plus fréquentes. Les patients en état de choc représentaient 55% de la population. Le score des marbrures était supérieur à 1 chez onze patients (38%). Les portes d’entrée retrouvées étaient pulmonaire (76%), urinaire (35%), cutanée (21%) et digestive (3.5%). Neuf patients (31%) sont décédés durant les 48 premières années. La comparaison entre les deux groupes de patients a montré une différence significative pour les patients ayant un score supérieur ou égal à 2 (89% versus 15% ; p< 0,001). Un score supérieur ou égal à 2 était indépendamment associé à un risque de mortalité précoce (OR 6,7 ; [IC 95%: 2,014-22,513] ; p=0,002). L’étude de la courbe ROC du score des marbrures avait une aire sous la courbe de 0,944 (p<0,001). Le seuil de ce score à 2 avait une sensibilité à 78% et une spécificité à 90%.
Conclusion :
Le score des marbrures est un outil d’évaluation basé sur une constatation clinique de l’examen cutané. Il est facile à utiliser et semble avoir une valeur pronostique en termes de mortalité précoce des patients admis aux urgences pour états septiques graves comme le montre nos résultats préliminaires.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Alaa NEJI, Sirine KESKES, Jihen SEBAI, Rahma DHOKAR, Amel BEN GARFA, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
16:36 - 16:48
#44474 - CP044 Intérêt de l’indice de variabilité de la pléthysmographie (PVI) dans la prise en charge des états septiques aigus aux urgence.
CP044 Intérêt de l’indice de variabilité de la pléthysmographie (PVI) dans la prise en charge des états septiques aigus aux urgence.
Introduction : L’identification du risque de sepsis aux urgences constitue une étape essentielle dans leur prise en charge. Les données scientifiques récentes démontrent l’importance majeure de la précocité du traitement. Outre le traitement rapide du foyer infectieux initial, le remplissage vasculaire précoce est un élément fondamental pour améliorer le pronostic.
L’objectif de notre étude est de Tester la précision du PVI dans la prédiction de la gravité des états septiques aux urgences.
Méthodologie : c’est une Etude prospective à visée analytique ; incluant tous les patients âgés de 18ans ou plus et ayant consulté les urgences et présentant un état septique aigu. Tous les patients étaient porteurs d'un monitorage classique non invasif, comportant un oxymètre de pouls Masimo" Radical 7 On va réaliser un suivi de l’évolution clinique et biologique des patients avec l’évolution du PVI. Nous avons évalué si le PVI permet d'évaluer l'état hémodynamique et prédire le pronostic des patients lors de la prise en charge des états septiques aigus aux urgences. Nous avons évalué aussi l’évolution de l’état hémodynamique du patient en particulier FC, PAM, signes périphériques de choc, diurèse ; Evolution des paramètres biologiques en particulier baisse ou augmentation des lactates, normalisation du PH ; La durée de séjour aux urgences ;
Résultats : Au cours de la période d’étude allant du mois de janvier 2023 au mois de juin 2023, nous avons inclus 200 patients dont L’âge moyen était de 65 ± 14 ans. On observe une prédominance masculine. Le score SOFA était de 3 ±2 dans le groupe de bon pronostic versus 5 ±2 dans le groupe de mauvais pronostic avec une différence significative entre les deux groupes (p<0.01). Le score SOFA avait une bonne discrimination avec une aire sous la courbe ROC égale à 0.726 (IC 95% 0.670-0.840). Le taux de lactate à H0 avait une bonne discrimination avec une aire sous la courbe ROC égale à 0.685 (IC 95% 0.576-0.793). La PVI à l’admission avait une bonne discrimination avec une aire sous la courbe ROC égale à 0.735 (IC 95% 0.627-0.843). Le delta lactatémie est le taux de lactate entre H2 et H0 de l’admission ; elle avait une bonne discrimination avec une aire sous la courbe ROC égale à 0.525 (IC 95% 0.406-0.643).
Conclusion : le PVI permet d'évaluer l'état hémodynamique et prédire le pronostic des patients lors de la prise en charge des états septiques aigus aux urgences.
Aucun
Rahma JABALLAH (Sousse, Tunisie), Hajer YAACOUBI, Rym YOUSSEF, Houda BEN SALAH, Arij BAKIR, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA, Riadh BOUKEF
16:48 - 17:00
#44099 - CP045 Régulation de l’hyperthermie chez les enfants âgés de 3 à 48 mois adressés aux urgences pédiatriques après régulation par le SAMU : étude comparative à un outil d’aide à la décision protocolisé.
CP045 Régulation de l’hyperthermie chez les enfants âgés de 3 à 48 mois adressés aux urgences pédiatriques après régulation par le SAMU : étude comparative à un outil d’aide à la décision protocolisé.
Introduction : La fièvre est un symptôme usuel chez l’enfant et un motif fréquent d’appel au SAMU et de consultation aux urgences. La régulation téléphonique de ces appels peut être complexe. Plusieurs outils d’aide à la décision existent afin de faciliter l’orientation de ces enfants. L’utilisation de protocoles d’orientation a montré une amélioration significative de la pertinence de l’interrogatoire et une diminution des admissions hospitalières. Nous avons souhaité évaluer la pertinence de la régulation des enfants fébriles âgés de 3 à 48 mois adressés aux urgences pédiatriques de notre centre hospitalier universitaire.
Méthode : Étude observationnelle monocentrique rétrospective, transversale, menée du 2 novembre 2022 à 8h00 au 2 novembre 2023 à 7h59 comparant la régulation des enfants fébriles âgés de 3 à 48 mois comparée à l’utilisation de la 17ème édition du Pediatric Telephone Protocols (PTP) de Barton D. Schmitt de 2021, référence de la régulation pédiatrique pour le 911 aux USA, validé par l’American Academy of Pediatrics.
Critère de jugement principal : concordance de la décision d’orientation aux urgences pédiatriques avec l’application du PTP.
Critères de jugement secondaire : consommation en soins (biologie et imagerie) et comparaison de la pertinence entre régulateur urgentiste et régulateur généraliste.
Un avis favorable du comité éthique a été obtenu.
Résultats : parmi les 4014 enfants ayant consulté aux urgences pédiatriques sur la période, 880 ont donné lieu à une régulation médicale. Les décisions de régulation sont concordantes avec le protocole dans 60,2% des cas. 38,8% des enfants auraient dû être adressés au médecin traitant. Pour le critère de jugement principal, le test de concordance retrouve un coefficient kappa très faible à 0,04 [IC95%:0,0-0,9] avec une différence très significative (p<0,005). Pour les critères de jugement secondaire, la consommation en soins est supérieure dans la population non-concordante en biologie (p=0,02) et en imagerie (p=0,01). Par ailleurs, il existe un taux de non-concordance beaucoup plus faible pour la régulation urgentiste comparée à la régulation de permanence de soins généraliste (16% vs 84% respectivement, p<0,0001).
Conclusion : L’étude montre que l’utilisation d’un outil d’aide à la décision protocolisé pourrait améliorer la pertinence de la régulation pour l’orientation aux urgences pédiatriques ce qui pourrait impacter sur l’orientation aux urgences et la consommation en soins.
aucun
Noémie WAGNER (RENNES), Tommaso DE GIORGIS, Paul-Georges REUTER, Patrick PLADYS, Nicolas PESCHANSKI, Johanna RAYNIER
17:00 - 17:12
#44331 - CP046 Efficacité du nirsévimab dans la réduction des hospitalisations pour bronchiolite chez les nourrissons de moins de 3 mois aux urgences : une étude rétrospective.
CP046 Efficacité du nirsévimab dans la réduction des hospitalisations pour bronchiolite chez les nourrissons de moins de 3 mois aux urgences : une étude rétrospective.
Introduction : Le but de l'étude était d’évaluer l’efficacité de l’immunisation par nirsévimab à prévenir les hospitalisations pour bronchiolite chez les nourrissons après une visite aux urgences.
Matériel et Méthode : Cette étude rétrospective a été réalisée dans six services d’urgences pédiatriques en Île-de-France et incluait des nourrissons âgés de moins de 3 mois présentant un diagnostic clinique de bronchiolite durant la saison épidémique de VRS 2023-2024. Le critère de jugement principal était l’hospitalisation après une visite aux urgences. L’association au nirsévimab a été évaluée à l’aide d’un modèle logistique multiple ajusté pour des facteurs de confusion potentiels, avec imputation des données manquantes par des forêts aléatoires. Les analyses secondaires ont examiné le risque d’admission en unité de soins intensifs pédiatriques (USIP), la positivité au VRS, et des analyses de sous-groupes ont été menées selon la prématurité, l’âge, et la défavorisation sociale (FDep). L’efficacité était obtenue en faisant (1-OR) × 100.
Résultats : Entre le 2 octobre et le 31 décembre 2023, 739 nourrissons ont été inclus dans l’étude et analysés. Parmi eux, 531 (72 %) avaient un statut d’immunisation documenté, et 402 (54 %) ont été hospitalisés pour bronchiolite. La figure résume les analyses réalisées.
Conclusion : L’immunisation par nirsévimab a permis de réduire les hospitalisations après une visite aux urgences pour bronchiolite chez les nourrissons âgés de moins de 3 mois.
Aucun
Alexis MAROUK (Bobigny), Bernadette VERRAT, Isabelle PONTAIS, Dumitru COJOCARU, Hélène CHAPPUY, Irina CRAIU, Yves GALLIEN, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS
17:12 - 17:24
#44467 - CP047 Morsure animale aux urgences : Etude épidémio-clinique et prise en charge thérapeutique.
CP047 Morsure animale aux urgences : Etude épidémio-clinique et prise en charge thérapeutique.
INTRODUCTION :
La rage transmise par la morsure des animaux infectés reste un problème de santé publique majeur dans de nombreuses régions du monde. La prophylaxie antirabique post-exposition dans notre pays est assurée, depuis 1982, par le programme national de la lutte contre la rage et joue un rôle crucial dans la prévention de cette maladie. L’objectif de notre étude était d’étudier le profil épidémiologique et clinique des patients victime d’agression animale ainsi que leur prise en charge aux urgences.
METHODES :
Etude prospective, observationnelle et monocentrique, mené sur 7mois (Janvier-Juillet 2024) dans un service des urgences. Tous les patients ayant consulté suite a une agression animale ont été inclus. Un recueil des données épidémiologiques, cliniques et thérapeutique a été réalisé.
RESULTATS :
Inclusion de 869 patients. L’âge moyen était de 33ans ¬± 20. Un genre ratio de 1.78. L’animal agresseur responsable était (%) : Le chien (82.2%), le chat (16.8%) et les rongeurs (8%).Le statut de l’animal (%) : des animaux errants (55%) et des animaux domestiques (45%) dont seulement 27.7% étaient vaccinés. Le mode d’agression (%): morsure animale (71%), griffures(29%)et léchage(0.2%) Les caractéristiques des lésions(%) :lésions uniques (64%),multiples(35.4%),linéaires(38%), punctiformes(61%), saignantes(5%). La localisations des lésions (%) : Membres inférieurs (51%), membres supérieurs (14%), extrémités (34%), Tronc (3%), Face (2.1%), et Cou (0.5%).Quatre protocoles de vaccinations ont été utilisé pour la prophylaxie antirabique post-exposition avec des indications prédéfinis suivant le nombre, la localisation des lésions et le statut de l’animal. Les protocoles Longs B1et B2 ont été administrés respectivement dans 21% et 33 % des cas indiqués si l’animal était errant .Des protocoles courts A1 et A2 ont été administrés dans respectivement dans 27% et 18 %. Les patients étaient transférés dans 3.6% des cas vers les urgences d’orthopédie, les urgences de pédiatrie ou de chirurgie générale dans 1.2 % respectivement et vers les urgences d’ORL dans 0.2% des cas.
CONCLUSION :
Malgré des protocoles standardisés et bien établis de vaccination, des défis subsistent en matière d’accès au vaccin, et de sensibilisation du public, ce qui justifie une analyse approfondie des pratiques actuelles et des stratégies d'amélioration.
aucun
Syrine KESKES (ben arous, Tunisie), Yosra FARHANI, Hela BEN TURKIA, Ala NEJI, Amel BEN GARFA, Rahma DHOKAR, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
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Salle 242A |
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"Mercredi 04 juin"
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SI06
16:00 - 17:00
Session Interactive
Pourquoi ça sonne ? Décrypter et répondre aux alarmes du respirateur
Jeunes, Monitorage, Physiologie, Pneumologie, Ventilation
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Ne vous contentez plus d'éteindre les alarmes de votre respirateur, venez apprendre à les comprendre pour mieux les anticiper !
16:00 - 17:00
Pourquoi ça sonne ? Décrypter et répondre aux alarmes du respirateur.
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
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Salle 242B |
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"Mercredi 04 juin"
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SI25
16:00 - 17:00
Session Interactive
Quiz : les pièges du tri
Infirmier, Triage
Modérateur :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Venez étudier différents cas concrets pour ne plus vous faites plus avoir sur le tri.
16:00 - 17:00
Quiz : les pièges du tri.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
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Salle 243 |
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"Mercredi 04 juin"
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CC28
16:00 - 17:00
Conférence - Table ronde
Impact et gestion des facteurs humains en santé
Communication, Qualité, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
Les facteurs humains en santé font partie intégrante de la qualité des soins. Venez échanger autour de leur impact et des méthodes pour les gérer.
16:00 - 16:15
Gestion du risque et de l'erreur.
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:15 - 16:30
Interruption de tâches.
Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
16:30 - 16:45
Briefing et débriefing.
Véronique NORMIER-CALHOUN (IADE) (Conférencier, Paris)
16:45 - 17:00
Débat avec l’ensemble des intervenants.
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Salle 251 |
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"Mercredi 04 juin"
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CLS02
16:00 - 17:30
Communications Libres Soignants
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Chaumont)
16:00 - 16:15
#43885 - CP112 Place de l'IPA Urgence dans la prise en charge des détresses respiratoires aigues en préhospitalier: une étude rétrospective.
CP112 Place de l'IPA Urgence dans la prise en charge des détresses respiratoires aigues en préhospitalier: une étude rétrospective.
Introduction :
L’utilisation de facteurs prédictifs d’aggravation d’une dyspnée en régulation permet d’évaluer le risque de recours à un support respiratoire. Le traitement préhospitalier de l’insuffisance respiratoire peut inclure la mise en place précoce d’une ventilation non invasive réduisant ainsi le taux de mortalité et d’intubation. Comment l’IPA Urgence pourrait s’intégrer dans une prise en charge graduée des dyspnées, optimisant ainsi ce parcours de soins.
Méthode :
Étude ancillaire de la cohorte rétrospective observationnelle ReDy constituée sur la période du 01/07/2019 au 31/12/ 2019. Les patients inclus: adultes de plus de 18 ans, appelant le 15 pour dyspnée, tous admis dans un des services d’urgences du CHU de Toulouse, ou décédés avant l’admission.
Résultats :
Sur les 1387 dossiers, 866 ont pu être analysés. 126 patients étaient à risque élevé, n=30 (24%) ont nécessité un support respiratoire non invasif et n=3 (2%) une ventilation invasive. Chez les 75 patients à risque très élevé, ces chiffres passent respectivement à n=34 (45%) et n=7 (9%). Chez ces patients, l’envoi d’un SMUR à l’appel a été de 22% (n=29) et 36% (n=47) en renfort des secouristes. Pour 56 patients nécessitant un support respiratoire, aucun SMUR n'a été déclenché.
Conclusion :
L’envoi d’un IPA-U auprès de patients à risque modéré ou élevé de support respiratoire, recentrant le médecin sur le risque très élevé, pourrait optimiser la prise en charge de ces pathologies respiratoires préhospitalières.
Thomas PARDON (Toulouse)
16:15 - 16:30
#44202 - CP113 Implémentation d’un nouveau parcours de soins préopératoire : le protocole ERAS Urgence au Service d’Accueil des Urgences du Centre Hospitalier de Valenciennes.
CP113 Implémentation d’un nouveau parcours de soins préopératoire : le protocole ERAS Urgence au Service d’Accueil des Urgences du Centre Hospitalier de Valenciennes.
Introduction : L’optimisation des parcours de soins en chirurgie d’urgence est essentielle pour réduire la morbi-mortalité post-opératoire et améliorer la récupération des patients. Le protocole ERAS (Enhanced Recovery After Surgery) Urgence, mis en place en juin 2024 au Centre Hospitalier de Valenciennes est une première en France dans la prise en soins des urgences viscérales chirurgicales. Inspiré des guidelines internationales, il vise à accélérer le repérage des patients dès l’accueil et optimiser les soins préopératoires (hydratation, antalgie, antibiothérapie) ainsi qu’un transfert au bloc opératoire < à 6h après le scanner abdomino-pelvien.
Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été réalisée d’avril à octobre 2023 afin d’évaluer les pratiques existantes. Les indicateurs analysés incluent le délai entre la réalisation du scanner et l’entrée au bloc opératoire ainsi que la qualité de l’optimisation préopératoire. Le protocole ERAS Urgence a ensuite été élaboré en Comité de Pilotage regroupant les services des urgences, d’anesthésie, de chirurgie et les Soins Intensifs Post Opératoire. Une seconde étude rétrospective de juin à novembre 2024 a permis d’évaluer son impact selon les mêmes indicateurs.
Résultats : L’étude concerne respectivement 13 et 24 patients sur les périodes 1 et 2. Avant l’implémentation, le délai moyen entre le scanner et le bloc était de 6h02 (sd=4h43) avec des lacunes fréquentes dans la prescription des soins préopératoires. Depuis juin 2024, une réduction significative de ce délai a été observée (p=0.015), passant à 3h27 (sd=1h40). Par ailleurs, les taux de réhydratation, antibiothérapie et antalgiques administrés précocement ont augmenté grâce à un protocole structuré mais pas de façon significative statistiquement.
Conclusion : Le protocole ERAS Urgence a permis de réduire les délais préopératoires des urgences chirurgicales viscérales par une coordination interpolaire transdisciplinaire efficace. En raison du faible effectif, l’amélioration de la prise en soins préopératoire n’est pas significative mais les chiffres sont encourageants. La formation des infirmiers organisateurs de l’accueil prévue en mars 2025, devrait renforcer le repérage initial des patients. De futures études avec un effectif plus important évalueront l’impact du protocole sur les complications post-opératoires, la récupération des patients et la durée moyenne de séjour, évaluant ainsi les bénéfices de cette approche novatrice.
Emilie POIRSON (Valenciennes), Agathe GENNIN, Erwan DUPIRE, Corinne CARTIGNIES, Sandrine VAN OOST, Matthieu JOURDAIN, Antoine MAISONNEUVE, Nabil EL BEKI
16:30 - 16:45
#44208 - CP114 Evaluation de l’accompagnement lors d’un retour à domicile pour les patients ayant bénéficié d’un sondage vésical à demeure.
CP114 Evaluation de l’accompagnement lors d’un retour à domicile pour les patients ayant bénéficié d’un sondage vésical à demeure.
Introduction : Le système de soins autrefois centré sur l’hôpital, a évolué vers une organisation des soins en ambulatoire. Cette transition implique une autonomie accrue des patients, soulevant des enjeux cruciaux en termes de compréhension des soins et des recommandations transmises à la sortie. Cette étude prospective vise à évaluer la qualité de l’accompagnement des patients retournant à domicile avec une sonde vésicale à demeure (SAD) à la suite d’un passage pour rétention aigue d’urine (RAU) aux urgences.
Méthode : Nous avons conduit une étude qualitative auprès des patients admis pour RAU et retournant à domicile avec une SAD. Une évaluation à J0 a analysé l’accompagnement autour du retour à domicile fait aux urgences, suivi d’un entretien téléphonique à J7 comprenant neuf questions sur le vécu à domicile.
Résultats : Nous avons inclus trente patients avec un âge moyen de 73 ans. 63% (n=19) étaient pleinement satisfait de l’accès à un professionnel en cas de questionnement et 73% (n=22) ont jugé que les réponses étaient adaptées à leur niveau de compréhension. 76% (n=23) étaient satisfaits des informations liées à leurs résultats d’examens, seuls 50% l’étaient concernant les traitements. 83 % (n=25) des patients estimaient recevoir une quantité d'informations suffisantes à J0, mais ce taux a diminué à 66 % à J7. Lorsque les proches étaient présents, tous se déclaraient satisfaits des informations fournis. 66% (n=20) ont lu les recommandations écrites fournies à la sortie. Les principaux problèmes identifiés sont l’accès à des informations claires et complètes sur les signes d’alertes à surveiller une fois rentré pour 83.7% (n=25) et les conduites à tenir lorsque l’on est porteur d’une SAD pour 63,4% (n=19). Une fois rentré au domicile 83.7% ont affirmé avoir rencontré des difficultés dans la gestion de la SAD. 80% (n=24) soulignaient l’importance d’un passage infirmier afin d’être accompagné.
Conclusion : Les résultats soulignent la nécessité de développer un programme d’éducation à la santé adapté aux spécificités du service des urgences, où le temps est limité et les informations doivent être rapidement assimilées. Il devra inclure une amélioration des documents de sortie, simplifiés et adaptés au niveau de littératie des patients, ainsi qu’une séquence éducative brève initiée par les paramédicaux, axée sur les précautions d’hygiène et la manipulation de la SAD.
Morgane LEON (Lyon), Goeffrey SAGNOL, Anne TERMOZ, Marion DOUPLAT
16:45 - 17:00
#44210 - CP115 Les premiers pas vers des urgences plus « green »: état des lieux en matière d’écoresponsabilité du personnel des urgences.
CP115 Les premiers pas vers des urgences plus « green »: état des lieux en matière d’écoresponsabilité du personnel des urgences.
Introduction : Dans le cadre du projet d’établissement intégrant la responsabilité sociétale et environnementale de notre hôpital, nous avons réalisé un état des lieux de l’implication possible du personnel dans une transition écoresponsable de nos habitudes de travail.
Matériel et méthode : Nous avons mené une enquête monocentrique au sein d’un service d’urgence d’un centre hospitalier universitaire du 15/10/24 au 15/11/24. Un questionnaire anonyme composé de questions semi-fermées et d’une échelle de Likert a été adressé à l’ensemble du personnel médical, para-médical et administratif du service.
Résultats : Nous avons obtenu 66/121 réponses avec 46% d’IDE, 27% de médecins et 15% d’ASD. Ils sont 61 % à avoir moins de 40 ans.
Les professionnels évaluent leur sensibilité par rapport à leur impact environnemental et à l’écologie en moyenne à 7/10 ± 1,6. Ils sont 92% à se sentir concernés par l’impact environnemental des établissements de santé et sont tous prêts à modifier quelques habitudes de travail pour le diminuer dans le service.
Ils sont 94% à être prêts à faire le tri du carton et du papier si nous leur donnons les moyens de le faire. 42% pensent «plus qu’avant» à éteindre la lumière lorsqu’une pièce est vide depuis que nous avons mis en place des étiquettes de rappel.
Pour boire de l’eau, 80% utilisent un contenant réutilisable type gourde ou tasse. Les autres prennent des gobelets en carton ou des bouteilles en plastique.
En revanche, pour une boisson chaude, ils sont 42% à utiliser un gobelet en carton et parmi ceux-ci 21% en reprennent un à chaque consommation.
En alternative aux gobelets en carton, le personnel préférerait apporter sa propre tasse à 59% tandis que 23% préféreraient utiliser la vaisselle de l’hôpital et 18% souhaiteraient faire une commande groupée de gobelets réutilisables type «écocups».
Pour remplacer les couverts en bois, la moitié souhaiterait utiliser la vaisselle de l’hôpital et l’autre moitié apporter leurs propres couverts.
Conclusion : Nous pouvons constater que le personnel du service des urgences est globalement volontaire pour participer à la mise en place d’actions permettant de réduire l’impact environnemental du service. Un des premiers objectifs sera de supprimer totalement la vaisselle jetable (couverts et gobelets). Nous allons d’abord en évaluer la faisabilité en augmentant la dotation de couverts et de vaisselle puis éventuellement nous le déploierons à plus large échelle.
Sophie BRONDEX (Lyon), Nicolas ROMBAUTS, Sandrine BELMONT, Eugénie RAMAUT, Sylvain GOEFFROY, Marion DOUPLAT
17:00 - 17:15
#44213 - CP116 Evaluation d’un livret d’informations aux urgences co-construit avec les patients partenaires.
CP116 Evaluation d’un livret d’informations aux urgences co-construit avec les patients partenaires.
Introduction : Le manque d'informations aux urgences peut être source de stress pour les patients et leurs accompagnants. Afin d’améliorer la communication dans notre service, nous avons souhaité mettre en place un livret d’informations expliquant l’organisation des urgences, le parcours patient et les raisons de l’attente, en collaboration avec les patients partenaires. L’objectif de notre étude était d’évaluer la satisfaction des patients partenaires dans la co-construction du livret d’information et de mesurer son impact sur la satisfaction des patients et accompagnants concernant l’information reçue.
Méthodologie : La première étape consistait en une étude qualitative lors de deux focus groupes de
8 patients partenaires pour déterminer le contenu du livret. A l’issue des deux ateliers, nous leur avons envoyé un questionnaire (10 questions fermées dont 3 avec échelle de Likert (de 0 à 5) et 1 question ouverte) afin de recueillir leur satisfaction.
La deuxième étape comprenait un questionnaire (9 questions fermées, 1 ouverte) qui a été diffusé avant et après la mise en place du livret. Il portait sur les informations reçues, leur mode de diffusion, leur pertinence et la satisfaction globale.
Résultats : Concernant les patients partenaires : ils étaient satisfaits à 4.5/5 de leur implication dans le projet. Au sujet du livret, l’ensemble des patients partenaires étaient satisfaits du contenu, tous estimaient qu'il pouvait permettre d’améliorer la transmission des informations aux patients. La forme papier et la version en ligne étaient jugées pertinentes par 75% d’entre eux. Tous souhaitaient poursuivre leur partenariat avec le service.
Concernant l’étude auprès des patients et de leur entourage :nous avons obtenu 36 réponses avant et 36 après la mise en place du livret. L'accès à l’information était jugé facile pour 61% d’entre eux avant et 47% après. L’information était jugée pertinente pour 69% des personnes avant et 77% après la mise en place.
Conclusion : cette étude montre que la collaboration entre les patients partenaires et les professionnels est appréciée et permet d’offrir une vision plus juste des besoins des patients et de leur entourage ; nous poussant à poursuivre ce partenariat.
En revanche, elle nous a prouvé la nécessité de développer les moyens d’accès à l’information, donnant le jour à de nouveaux projets
Lucie WALTER (Pierre-Bénite), Sophie VESCO, Goeffrey SAGNOL, Eugénie RAMAUT, Serieys LAETITIA, Sabine PERRET, Sebastien BEROUD, Marion DOUPLAT
17:15 - 17:30
#44346 - CP117 Psychologue aux urgences un atout ?
CP117 Psychologue aux urgences un atout ?
Introduction : Depuis l’été 2023 notre service d’accueil des urgences, situé au sein d’un centre hospitalier sans équipe de psychiatrie, bénéficie de la présence d’un psychologue présent à temps partiel. Notre étude souhaitait évaluer auprès du personnel médical et paramédical la plus-value de sa présence auprès des patients à risque ou souffrant de troubles psychologiques.
Méthode : Notre étude a été réalisée en Septembre 2024 sous forme d’une enquête auprès de l’ensemble du personnel. L’objectif principal était d’évaluer si la présence du psychologue au sein du service était jugée utile par les équipes. Les objectifs secondaires étaient de déterminer les situations et profils de patient où sa présence était jugée la plus utile, et d’évaluer son impact ressenti sur le gain de temps, la fluidité des soins, la qualité de prise en charge et le soutien émotionnel. Les participants ont répondu à onze questions via une échelle numérique de 0 (aucun atout) à 10 (atout optimal). Les réponses cotées 8 et 9 ont été considérées comme « atout important » et les réponses cotées 10 comme « atout optimal ». Pour chaque question, a été calculé le pourcentage du personnel qui pensait que l’intervention du psychologue représentait un atout important et/ou optimal.
Résultats : 71% du personnel a participé à l’étude (n=60), dont un tiers de personnel médical (n=20). L’atout du psychologue est jugé très positivement dans l’ensemble des onze situations avec un impact mesuré comme important et/ou optimal entre 70% et 94% selon les questions. Son impact mesuré était le plus élevé dans la prise en charge de patients victimes de violence (94.3%), des patients suicidaires (92.5%), et était jugé le plus utile sur la qualité de prise en charge (94%) et le lien avec les familles (87.3%). Son impact mesuré était en revanche moins important pour la prise en charge des patients délirants (70.6%), et sur la fluidité des prises en charge (72.2%)
Conclusion : Les résultats de cette enquête soulignent l’intérêt manifeste pour l'intervention du psychologue aux urgences. La majorité des professionnels interrogés indiquent que la présence du psychologue représente un atout significatif pour améliorer la prise en charge des patients, notamment victimes de violence ou à risque suicidaire. Ces résultats expriment l’importance d'une approche multidisciplinaire dans la prise en charge des patients à risque ou présentant des troubles psychologiques aux urgences.
Dimitri PANGALOS (Annecy), Marie GIPCHTEIN, Sabine FLATTRES, Arnaud RELLY, Hugo SCHMIT, Diane LACROIX
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Salle 252A |
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"Mercredi 04 juin"
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ATW07
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants - Echographie
Abords vasculaires sous écho. Médecins, infirmiers, IDE, IOA, IPA. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie, Infirmier, Médecin
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Isabelle ROBIN (IDE) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)
Les DIVA, ça suffit !
Pour ceux qui se sentent concernés par la pose de voies veineuses périphériques, un atelier par des IDE pour les IDE, les puericultrices, les sages-femmes et les médecins. Apprenez de manière scientifiquement prouvée comment gérer les patients de tout âge et de toute morphologie qui présentent un abord vasculaire difficile.
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Salle 252B |
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"Mercredi 04 juin"
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ATW08
16:00 - 17:30
Atelier Médecins - Echographie
Echographie Pelvienne. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, saint palais), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Outil essentiel dans la prise en charge des douleurs pelviennes chez les femmes, l'échographie clinique améliore notre diagnostic, permet d'éliminer une GEU, mais aussi de déceler les différentes évolutions ou complications possibles. Atelier sous forme d'un topo théorique, de quizz cliniques, puis d'ateliers pratiques !
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Salle 253 |
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CM33
16:00 - 17:00
Conférence Médecins - Session Commission Recherche
Les actualités de la recherche by SFMU
Profession - Métier, Recherche
Modérateurs :
Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand), Bruno RIOU (PUPH) (Paris)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Quelles actualités pour la recherche en Médecine d'Urgence ? La Commission Recherche répond à la question.
16:00 - 16:15
Recherche sur nos patients et nos pratiques : les IRU.
Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
16:15 - 16:30
La VNI aux Urgences : résultats de VENTIRU.
Jérémie LESTIENNE (Chef De Clinique Assistant) (Conférencier, Poitiers)
16:30 - 16:45
Etat de l’art de "IRU sélectionné en 2024 pour 2025".
Bertrand DRUGEON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
16:45 - 17:00
Arrêt cardiaque : résultats de ma mobilité.
Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
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Salle 342A |
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AMS-ARM 45
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Guidance des gestes en régulation
NEW, Pédagogie - Enseignement - Formation, Régulation
Coordonnateur :
Catherine CAPLETTE (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Lucia MESUIL (arm) (Conférencier, Angers)
Guider un témoin afin de lui faire mettre en oeuvre les gestes d'urgence nécessaires au regard de la situation identifiée
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Salle 342B |
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AMS-ARM 44
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Communication dans les situations critiques
NEW, Communication
Coordonnateur :
Laure WATELET (Coordonnateur, Nivelles, Belgique)
Conférenciers :
Jonathan PETIT (Urgences smur secours montagne) (Conférencier, Charleroi, Belgique), Laure WATELET (urgentiste) (Conférencier, Nivelles, Belgique)
- Transmettre les outils de communication thérapeutique utilisables lors des prises en charge de patient·e·s conscient.e.s en situation critiques.
- Transmettre des outils de communication entre soignant·e·s dans le cadre d’un dé- chocage qui se déroule dans le calme et l’efficacité.
- Expérimenter diverses situations critiques
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Salle 343 |
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AMS 10 B
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Drainage thoracique et alternatives
Pneumologie
Coordonnateur :
Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers :
Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard chirurgical, et des alternatives de drainage moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
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Salle 352A |
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FC09
16:00 - 17:00
Flash communications
Evaluation des structures de Médecine d'Urgence 2
Evaluation SAMU / SMUR, Evaluation Services d'Urgences
Modérateur :
Sophie LEFEBVRE (Ingénieur hospitalier de recherche clinique) (Montpellier)
16:00 - 16:07
#44336 - FC065 Délai d’admission en soins critiques depuis les services d’Urgences : analyse des facteurs d’influence et impact sur devenir des patients.
FC065 Délai d’admission en soins critiques depuis les services d’Urgences : analyse des facteurs d’influence et impact sur devenir des patients.
Introduction : Conséquence de la saturation des services d’Urgences, un séjour prolongé dans ces services avant hospitalisation est associé à une surmortalité, notamment chez les patients les plus graves. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du délai « Urgences - Soins Critiques » sur le pronostic des patients et d’en étudier les facteurs d’influence.
Matériel et méthodes : Nous avons inclus l’ensemble des patients admis aux Urgences puis en Soins Critiques aux Hospices Civils de Lyon du 1er novembre 2019 au 31 décembre 2022. Ils ont été répartis en deux groupes selon un seuil de délai « Urgences - Soins Critiques » de 6 heures (« délai court » si inférieur, « délai allongé » si supérieur). Nous avons analysé les facteurs associés à l’allongement de ce délai ainsi que son impact sur la mortalité.
Résultats : Au total, 5527 patients ont été inclus, âgés de 62 ans (46-74) avec un sex-ratio à 1,5 : 60 % (n = 3314) ont été admis en moins de 6 heures, 17 % (n = 570) en moins de 2 heures. La mortalité était de 9% (n = 313) dans le groupe « délai court » et de 8 % (n = 187) dans le groupe « délai allongé », sans différence significative (p = ns). Après ajustement sur l’âge, le sexe, le score de tri FRENCH et le score SAPS-2, l’allongement du délai « Urgences - Soins Critiques » a été identifié comme un facteur indépendant de surmortalité, avec un OR de 1,02 par heure supplémentaire aux Urgences (IC 95 % [1 - 1,09]). Les facteurs indépendamment associés à un « délai allongé » étaient : l’âge (+ 0.02h par dizaine d’années supplémentaire - IC 95 % [0,01 - 0,02]), un nombre d’admissions élevé aux Urgences (+ 0.02h par dizaine d’admissions supplémentaire - IC 95 % [0,02 - 0,03]), un score de tri FRENCH bas (+ 2h par niveau de triage inférieur - IC 95 % [1,9 - 2,2]), une fréquence respiratoire faible (- 0,02h par point de fréquence respiratoire supplémentaire - IC 95 % [-0,03 - 0]), un faible débit d’oxygène (-0,06h par litre supplémentaire - IC 95 % [-0,09 - -0,03]) et un score de Glasgow plus élevé aux Urgences (+0,12h par point de Glasgow supplémentaire - IC 95 % [0,06 - 0,18]).
Conclusion : Ces résultats confirment que l’allongement du délai « Urgences - Soins Critiques » n’est associé à une surmortalité que s’il est ajusté, notamment sur la gravité des patients. Les recherches futures doivent se porter sur l’évaluation des patients les plus graves aux Urgences afin de discuter les plus précocement possible en transfert en Soins Critiques.
Aucun
Dorian DELLA VITTORIA, Bénédicte CLEMENT, Sylvie GOUTTE, Laurent BITKER, Romain HERNU (Lyon)
16:07 - 16:14
#44341 - FC066 Evaluation de la place de la fibrinolyse dans la prise en charge pré-hospitalière de l’infarctus du myocarde.
FC066 Evaluation de la place de la fibrinolyse dans la prise en charge pré-hospitalière de l’infarctus du myocarde.
Introduction : Les recommandations 2017 de l’ESC (European Society of Cardiology) pour la prise en charge des infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI) préconisent l’administration de fibrinolyse intraveineuse dans les 10 minutes suivant l’ECG diagnostique si une angioplastie primaire ne peut être réalisée dans les 120 minutes. Cette étude vise à évaluer l’adhésion à ces recommandations, notamment l’utilisation de la fibrinolyse dans la prise en charge des STEMI.
Matériel et méthodes : Cette étude descriptive et rétrospective inclut les patients pris en charge pour STEMI en préhospitalier entre 2018 et 2020 en Auvergne-Rhône-Alpes, à partir du registre OSCAR (Observatoire des Syndromes Coronaires Aigus du réseau RESCUe (RESeau Cardiologie Urgence)). Nous avons analysé le taux de recours à la fibrinolyse lorsque l’accès à une angioplastie primaire était estimé à plus de 120 minutes.
Résultats : Au total, 1825 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 63,4 ± 13 ans et une majorité d’hommes (80,2 %). La répartition géographique des prises en charge inclut le Rhône (n = 960, 52,6 %), la Drôme (n = 322, 17,6 %) et l’Isère (n = 248, 13,6 %). Les délais moyens observés étaient : 90 ± 116 minutes entre l’apparition des symptômes et l’appel au SAMU, 69 ± 361 minutes entre l’ECG qualifiant et l’arrivée en salle de coronarographie, 81 ± 407 minutes entre l’arrivée en salle de coronarographie et la restauration du flux coronaire, 150 ± 557 minutes entre l’ECG qualifiant et la restauration du flux coronaire. Ces délais sont restés stables sur les trois années étudiées. Une angioplastie primaire a été réalisée chez 94,6 % des patients (n = 1726). La fibrinolyse a été utilisée chez 33 patients (1,8 %) : 16 en 2018 (2,6 %), 9 en 2019 (1,5 %) et 8 en 2020 (1,3 %). Parmi les patients pour lesquels l’angioplastie a été réalisée au-delà de 120 minutes après l’ECG qualifiant (n = 337), seulement 7,4 % (n = 25) ont reçu une fibrinolyse. Le délai moyen entre l’ECG diagnostique et la fibrinolyse était de 20 minutes (IC 95 % [20-21]). Les mortalités initiale (4,1 %) et à J30 (3,6 %) sont restées stables durant la période d’étude.
Conclusion : Cette étude met en lumière les pratiques régionales en matière de prise en charge des STEMI en Auvergne-Rhône-Alpes et révèle un faible recours à la fibrinolyse, malgré les recommandations. Des efforts importants sont nécessaires pour améliorer l’application de cette stratégie thérapeutique dans la phase précoce des STEMI.
Aucun
Navnish RAMSURRUN, Romain HERNU (Lyon), Sylvie GOUTTE, Clément CLAUSTRE, Brahim HARABOUI, Bénédicte CLEMENT
16:14 - 16:21
#44366 - FC067 Evaluation médico-légale des certificats médicaux initiaux de victimes de violences aux urgences.
FC067 Evaluation médico-légale des certificats médicaux initiaux de victimes de violences aux urgences.
Introduction:Le certificat médical initial(CMI) est un document médico-légal de grande importance pour les victimes ayant subi un évènement traumatique.Leur rédaction obéit, selon les recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé (HAS), à des exigences de forme et de fond.Néanmoins,cette pratique se confronte à une réalité difficile aux services d’urgences.
Objectif :Evaluer la qualité de rédaction des CMI de victimes de violence en termes de conformité des critères recueillis par rapport aux recommandations de la HAS.
Méthode:Etude rétrospective d’évaluation des pratiques professionnelles sur quatre ans (2020-2024).Analyse des CMI rédigés par les médecins urgentistes (modèle manuscrit de 2020 à 2022 puis dès 2023 modèle informatisé).Lecture critique des CMI par un médecin légiste pour comparer la qualité de rédaction des CMI aux recommandations de la HAS en utilisant une grille critériée se rapportant au contenu théorique des CMI.
Résultats:Analyse de 320 CMI d’actes de violence,dont 30% concernaient des actes de violence conjugale.Les médecins rédacteurs étaient Des médecins généralistes dans 99% des cas.Les CMI étaient manuscrits dans 78% des cas et informatisés dans 22% des cas.Tous les CMI n’étaient pas conformes aux recommandations de la HAS. Concernant les critères généraux,l’identité du médecin rédacteur,l’identité du patient,la nature des lésions,la signature manuscrite du médecin et le cachet étaient mentionnés dans plus de 95% des CMI.
Le lieu des faits manquait dans 12% des CMI manuscrits et 8% des CMI informatisés.Le mécanisme de l’agression était mentionné dans 88% des CMI manuscrits et 92% des CMI informatisés.La description des lésions était satisfaisante dans 85% des CMI manuscrits et 90% des CMI informatisés.La description des lésions de la sphère génito-anale et les signes psycho-comportementaux étaient absents dans 15% des CMI manuscrits et 10% des CMI informatisés.La durée de l’incapacité temporaire totale (ITT) était mentionnée dans 95% des CMI manuscrits et 98% des CMI informatisés.L’identité complète de la victime et les trois dates (d’agression, d’examen et de rédaction du CMI) ont été mentionnées dans 90% des CMI manuscrits et 93% des CMI informatisés.
Conclusions:Notre étude a relevé des insuffisances dans la qualité de rédaction des CMI rédigés par les médecins urgentistes.L’informatisation des CMI semble améliorer le contenu des CMI. Des formations spécifiques sont en cours pour améliorer cette pratique.
AUCUN
Jihen JELLALI (Ben Arous, Tunisie), Hanen GHAZALI, Jihen SEBAI, Sarra AKKARI, Raja FADHEL, Noura LAAMOURI, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI
16:21 - 16:28
#44418 - FC068 Incidence des complications au cours des transferts inter hospitaliers des patients avec un syndrome coronarien aigue avec surélévation de segment ST.
FC068 Incidence des complications au cours des transferts inter hospitaliers des patients avec un syndrome coronarien aigue avec surélévation de segment ST.
Le transfert des patients présentant un syndrome coronarien avec surélévation de ST (SCA ST+) vers les services de de cardiologie interventionnelle est réalisé exclusivement par un moyen médicalisé, devant le risque de complications. Ce moyen n’est pas toujours disponible dans les délais de reperfusion recommandés. Un transport assuré par un personnel paramédical pourrait réduire le délai d’attente surtout pour les patients à moindre risque de complications.
Objectif :
Identifier l’incidence et les facteurs prédictifs de complications lors du transport des patients présentant un SCA ST+.
Méthodes :
Etudes monocentrique sur 09 mois incluant des patients transférés par le service médicalisé d’urgence de réanimation (SMUR) pour un SCA ST+ évoluant depuis moins de 24 heures. Exclusion des patients compliqués avant le transport. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et évolutives. Recherche des facteurs liés aux complications.
Résultats :
Inclusion de 115 patients, âge moyen = 61+/- 11, sexe ration=7. Les territoires du sus décalage étaient (%) : antérieur (48) , inférieur (46) , latéral(24), basal(21). Durée moyenne du transport = 41+/-12 min, distance moyenne = 12+/-2 km. L’intervention était secondaire dans 84% des cas. Tous les patients des sorties primaires ont été ramenés aux urgences. Pour le transfert interhospitalier, 81% des patients était transférés vers une unité de soins intensif de cardiologie et 19% vers la salle d’angiographie. Une fibrinolyse a été réalisé avant le transport dans 50 % des cas. L’examen initial trouve : pression artérielle systolique moyenne de 115 +/- 40 mmHg , fréquence cardiaque moyenne de 79.9 bpm +/-16 bpm, SPO2 moyenne de 97.2 +/-2% . L’incidence des complications était de 16.5%. Les principales complications étaient (%): Insuffisance cardiaque aigue (10), Exacerbation de la douleur (4), troubles de rythme grave (2.6) , troubles de conduction (2.9). Les thérapeutiques administrés au cours du transport étaient en (n) = morphiniques (2), paracétamol (2), oxygénothérapie (6), dérivés nitrés (3). Drogues vasoactives (1). Aucun cas de décès n’a été constaté. En étude analytique aucun facteur n’a été retrouvé comme lié aux complications.
Conclusion :
L’incidence des complications pour les patients transférés pour un SCA ST+ est de 16%. Ces complications sont généralement simples et les thérapeutiques faciles à administrer. Un transfert assuré par des techniciens entrainés pourrait constituer une alternative.
Aucun
Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Roua HAJJI, Syrine HAYOUNI, Oumaima MESKI, Rihab DAOUD, Ahlem AZOUZI, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
16:28 - 16:35
#44428 - FC069 Complications et effets indésirables survenant au cours des transferts interhospitaliers par le SMUR.
FC069 Complications et effets indésirables survenant au cours des transferts interhospitaliers par le SMUR.
Introduction
Les transferts interhospitaliers (TIH) réalisés par le biais des Structures Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) intéressent les patients nécessitant une admission en unité de soins intensifs ou présentant une pathologie aigue. Ils peuvent être associés à un risque accru d’effets indésirables (EI) ou de complications en raison des particularités cliniques et des défis logistiques. L’objectif de cette étude était d’identifier les EI et les complications survenant au cours des TIH réalisés par le SMUR.
Méthodes :Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique, sur les TIH réalisés par un SMUR durant une période de trois mois. Les données cliniques et logistiques ont été analysées. Nous avons relevé tous les évènements survenus lors du transport : EI et complications. Nous avons comparé deux groupes de patients : complications+ versus complications-.
Résultats
Nous avons analysé 133 TIH. Les motifs de transfert étaient (%) : hospitalisation dans un service spécialisé(87), angioplastie(1,5), hémodialyse (5), imagerie (2) et avis spécialisé (4). Les services receveur étaient(%) : services de médecine(50), unités de soins intensifs(16,5) et services de chirurgie (18). La durée moyenne de médicalisation était 40±5 minutes. Pendant les transferts, 69% des patients étaient sous oxygénothérapie, 24 patients sous ventilation mécanique (18%) et sept (5%) étaient sous drogues vasoactives. Les effets indésirables ont été retrouvés lors de 12 interventions (n) : hypotension(6), hypertension(2), réapparition de douleurs thoraciques(4), apparition de douleurs abdominales(1) et survenue d’une dyspnée(4). Des complications ont été observées lors de dix interventions(7,5%). Les principales complications étaient(n) : extubation accidentelle(1), survenue d’un bronchospasme(3) et désaturation(2). Les traitements spécifiques étaient (n) : remplissage(4), recours aux drogues vasoactives (2), nébulisation de bronchodilatateurs(3), corticothérapie(3), intubation(1). Les patients qui présentaient plus de complications étaient : des hommes(70% vs 64%), avaient une pathologie respiratoire chronique(20% vs 9%) et étaient sous drogues vasoactives avant le transfert(10% vs 5%). Ces différences n’étaient pas significatives.
Conclusion Les TIH par le SMUR sont sûrs malgré la complexité des patients transférés. Les EI relevés n’étaient pas majeurs et les complications peu fréquentes. Ils engendrent une charge de travail supplémentaire.
Aucun
Ines CHERMITI, Skander HACHANA (, Tunisie), Jihen SEBAI, Firas CHABAANE, Faouzia KHELIFA, Ahlem AZOUZI, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
16:35 - 16:42
#44449 - FC070 Evaluation du risque de sous triage médical préhospitalier des patients polytraumatisés dans les AVP aux Yvelines.
FC070 Evaluation du risque de sous triage médical préhospitalier des patients polytraumatisés dans les AVP aux Yvelines.
Introduction : Evaluation du risque de sous triage médical préhospitalier des patients polytraumatisés dans les AVP aux Yvelines.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective recensant tous les appels au 15 du SAMU78 pour des patients victimes d’AVP sur la période d’octobre 2022 à octobre 2023. Analyse de l’orientation des patients et de leur vecteur de transport. Nous nous sommes intéressés aux patients nécessitant un transfert secondaire vers un centre de polytraumatisé de niveau 1. Ont-ils été sous triés ? Nous avons recherché parmi ces patients, ceux qui avaient un ou des RED FLAG (décrits dans : Development and validation of a pre-hospital "Red Flag" alert for activation of intra-hospital haemorrhage control response in blunt trauma S. HAMADA). Ils étaient alors considérés comme sous triés.
Résultats : Un total de 4532 patients traités par le SAMU78 pour AVP. 567 ont été vus par un SMUR et dont 25% ont été déposés dans un Trauma Center de niveau1.
Quinze patients ont nécessité un transfert secondaire vers un centre de polytraumatisés. Parmi ces 15 patients, 2 avaient été récusés par les réanimateurs du réveil (transport médicalisé initial) et ont été transféré à causes de lésions intracérébrales, rachidiennes et respiratoires. Aucun d’entre eux ne présentait un Red flag à la prise en charge initiale.
Parmi les 13 autres patients pour lesquels il n’y a pas eu de réveil contacté : 62.5% (8/13) avaient au moins un Red flag à la phase initiale de leur prise en charge.
Huit patients ont été transportés non médicalisés vers un service d’accueil d’urgence malgré parfois la présence d’un Red flag chez 5 de ces patients dès le bilan secouriste initial.
Sur les 567 patients victimes d’AVP évalués par le SAMU 78, le sous triage est de 2.3%.
Conclusion : Le risque de sous-triage des patients victimes d’AVP dans les Yvelines est dans les ‘normes’ selon l’étude de S. HAMADA. Une analyse séparée des cas avec critères de gravité initiaux mais transportés non-médicalisés sera entreprise. Dans notre travail, les lésions neurologiques ont été sous-estimées en appliquant la méthode RED FLAGS conçue pour le risque de choc hémorragique. Il serait intéressant d’incorporer des variables neurologiques (Glasgow et symétrie/réactivité pupillaire) dans les critères d’évaluation de la gravite préhospitalière des victimes d’AVP.
aucun
Eugenia BITAR ZANKOUL (France), Johan AMANI, Laurence BERTON, Olivier RICHARD
16:42 - 16:49
#44466 - FC071 Cout de l’hospitalisation pour pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
FC071 Cout de l’hospitalisation pour pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
Introduction :
Les pneumopathies aiguës communautaires (PAC) représentent une pathologie fréquente dont la prise en charge constitue un fardeau medico-économique, en particulier aux urgences. L’objectif de notre étude était d’évaluer le coût moyen journalier d’hospitalisation pour PAC hypoxémiante et d’en analyser l’impact économique dans un service d’urgence.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude prospective menée sur un an dans une structure d’urgence dans un hôpital régional. Nous avons inclus tous les patients chez qui le diagnostic de PAC hypoxémiante a été porté. Les patients ayant séjourné moins de 6 heures aux urgences ont été exclus.
Nous avons calculé le coût total de l’hospitalisation pour PAC aux urgences puis nous avons estimé le cout moyen journalier selon l’affiliation aux différents systèmes de sécurité sociale et nous l’avons comparé au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Résultats :
Durant la période d’étude, le diagnostic de pneumopathie aigue communautaire hypoxémiante a été porté chez 105 patients mais 2 ont séjourné moins de 6 heures aux urgences. Ainsi nous avons colligé 103 patients.
Leur âge moyen était de 66 ans ±19,94 ans et le sexe ratio de 1,2. L’analyse biologique a montré un taux moyen de globules blancs à 12927,6±7056,2Eléments/Ul ; un taux moyen de PNN à 11085±11302,7Eléments/Ul. La médiane du taux de CRP était de 76,99 mg/L, avec une répartition hétérogène des valeurs selon les quartiles : 25e percentile à 28,78 mg/L et 75e percentile à 183 mg/L.
La durée de séjour totale aux urgences était de 43,40 ±44,09 heures.
Parmi la population, 55,3 % (N=57) étaient couverts par un régime de sécurité sociale (CNSS ou CNRPS) tandis que 28,2 % (N=29) relevaient du plein tarif et 16,5 % (N=17) bénéficiaient d’une assistance médicale gratuite.
Le coût total de l’hospitalisation pour PAC était de 156.685,547TND.
Le cout moyen journalier de l’hospitalisation par patient a été estimé à 612,93±352,42TND et représentait 1,46 fois le montant du SMIG.
Conclusion :
Le coût moyen journalier de l’hospitalisation pour pneumopathies aiguës communautaires aux urgences était supérieur au salaire minimum interprofessionnel garanti d'environ 1,46 fois sa valeur. Cette charge économique met en évidence la nécessité de reconsidérer les allocations budgétaires particulièrement pour certains services comme les urgences dont l’activité a muté vers une hospitalisation plus longue que prévue.
Aucun
Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Syrine ALIMI, Boutheina HAMMEMI, Fedia ELAYECH, Ramla BACCOUCHE
16:49 - 16:56
#44492 - FC072 ACR 90 : Le délai optimal de 90 secondes pour reconnaître un arrêt cardiorespiratoire en régulation est-il atteint au SAMU ?
FC072 ACR 90 : Le délai optimal de 90 secondes pour reconnaître un arrêt cardiorespiratoire en régulation est-il atteint au SAMU ?
Introduction : L'arrêt cardiorespiratoire constitue une urgence vitale majeure. Les pronostics vital et fonctionnel dépendent d’une intervention rapide des secours. L’assistant de régulation médicale du SAMU joue un rôle central dans l’identification de l'ACR et l’activation de la chaîne de survie. Selon l'American Heart Association, le délai optimal entre la réception de l'appel et la reconnaissance de l'ACR est fixé à 90 secondes. Cette étude vise à vérifier si ce délai est respecté dans notre centre SAMU.
Matériel et méthode : Etude observationnelle rétrospective monocentrique de janvier à mars 2024. Les données consignées dans le logiciel SAMUScript ont été extraites par SIORAM ; l’exploitation a été faite à l’aide d’un fichier Excel.
Principal critère : le respect du délai de 90 secondes recommandé par l'AHA. D'autres variables ont été examinées, telles que la formation des ARM, le guidage des gestes de premiers secours, et le déclenchement des citoyens-sauveteurs, entre autres.
Résultats : Sur les 88 dossiers analysés, 35% échec de reconnaissance, 33% reconnaissance précoce (<90 secondes), 32% reconnaissance tardive (>90 secondes). Le temps médian de détection dans notre étude est de 90 secondes avec un intervalle de temps de détection entre 24 et 350 secondes.
En comparant les deux sous-groupes (précoce et tardif), les résultats significatifs retrouvés sont : un délai de reconnaissance réduit après une régulation préalable par le CTA-CODIS qui a échoué à la détection, et une augmentation du guidage du massage cardiaque dans les cas de reconnaissance rapide.
Conclusion : Malgré la taille limitée de l’échantillon et une collecte de données perfectible, cette étude montre la difficulté à respecter le délai de 90 secondes pour la reconnaissance des ACR en régulation médicale. Des pistes d’amélioration sont envisagées : une meilleure identification des signes atypiques de l’ACR, une collaboration avec le CTA-CODIS, et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour accélérer la régulation.
aucun
Clelia DELETTRE (AULNAY SOUS BOIS), Yousra GUETARI, Chloe GODOFFE, Roger KADGI, Nicolas BRIOLE, Frank GOES, François DOLVECK
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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"Mercredi 04 juin"
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FC10
16:00 - 17:00
Flash communications
Gériatrie
Gériatrie
Modérateur :
Jan-Cédric HANSEN (PH Médecin Coordonnateur) (Pacy-sur-Eure)
16:00 - 16:07
#43845 - FC073 Impact de l’évaluation du sujet âgé de 75 ans et plus par l’équipe mobile de gériatrie aux urgences sur le taux d’hospitalisation.
FC073 Impact de l’évaluation du sujet âgé de 75 ans et plus par l’équipe mobile de gériatrie aux urgences sur le taux d’hospitalisation.
Introduction : Dans une société où l’hôpital public est sous tension, la prise en charge du sujet âgé au sein des urgences représente un réel défi. Ces patients fragiles, au profil hétérogène et à la symptomatologie souvent atypique nécessitent une prise en charge longue et complexe alors que les moyens, tant humains que matériels, tendent à diminuer. Certaines structures mettent en place des équipes mobiles gériatriques (EMG) afin d'améliorer le parcours de soin du sujet âgé à l'hôpital, dont le passage aux urgences et l’hospitalisation peuvent engendrer une perte d’autonomie. L'objectif de cette étude est de mesurer l’impact de l’évaluation du sujet âgé par l’EMG aux urgences sur le taux d’hospitalisation, le taux de reconsultation à 30 jours ainsi que de dégager les facteurs associés à cette hospitalisation.
Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude comparative, rétrospective et monocentrique de 182 dossiers de patients âgés de 75 ans et plus ayant consulté aux urgences. L’inclusion s’est faite sur deux périodes différentes avec un premier groupe de 99 patients non évalués sur le plan gériatrique, recrutés en janvier 2017, et un deuxième groupe de 83 patients évalués par l’EMG, recrutés entre janvier et mars 2023.
Résultats : Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes sur le taux d’hospitalisation (69 % pour le groupe 2017 vs 71 % pour le second, p = 0,83), ni d’association entre le fait d’être évalué ou non par l’EMG et une hospitalisation au décours (OR 0,74, [IC 95 % 0,36-1,53], p = 0,42). Toutefois, les patients âgés évalués étaient plus fragiles (88 % vs 74 %, p = 0,02), et la fragilité a été retrouvée comme facteur de risque d'hospitalisation (OR 3,04 [IC 95% 1,19-7,78], p = 0,02).
Conclusion : Cette étude n'a pas permis de mettre en évidence l’amélioration du taux d'hospitalisation des patients âgés, évalués par une EMG, aux urgences. Une fragilité plus importante des patients évalués ainsi que l’intervention tardive de l’EMG dans le service d’hospitalisation des urgences pourraient expliquer ce résultat négatif. Une nouvelle étude interventionnelle de l’EMG au plus tôt de la prise en charge pourrait apporter des résultats différents.
Aucun
Juliette BARRAUD (Eaubonne)
16:07 - 16:14
#44007 - FC074 Étude SFC-Réa : comparaison des scores de fragilité clinique en fonction des lieux d’hospitalisation des patients de plus de 75 ans après un passage en salle d’accueil des urgences vitales.
FC074 Étude SFC-Réa : comparaison des scores de fragilité clinique en fonction des lieux d’hospitalisation des patients de plus de 75 ans après un passage en salle d’accueil des urgences vitales.
Introduction: La prise en charge de la population âgée et comorbide dans les services d’urgence français impose une réflexion sur leur orientation en salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) et leur admission en soins intensifs (SI). Le score de fragilité clinique (SFC) a été validé, comme un score de dépistage de la fragilité chez les patients gériatriques. L'objectif principal était de comparer le SFC des patients admis en SI par rapport à ceux ne l’étant pas après un passage en SAUV.
Méthode: étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, (IRB 24.03.07), du 1er novembre 2023 au 31 mars 2024, sur les patients de plus de 75 ans hospitalisés en SI ou non après un passage en SAUV. L'objectif principal était la comparaison de leur SFC. L’objectif secondaire était de déterminer la capacité du SFC à discriminer le service d’hospitalisation par rapport au score IGS II.
Résultats: Au total 392 patients ont été analysés. La répartition du SFC en fonction du service est présenté en Figure 1. Le SFC médian des patients admis en SI était de 3 [2-4] et de 4 [3-5] pour les patients non admis en SI (p < 0.001). L’IGSII s’élevait à 27 [21 ; 33] dans le groupe médecine et 24 [19 ; 31] dans le groupe SI (p= 0,360). Le SFC pour déterminer l’admission avait une aire sous la courbe de 0.68 [0.63 ; 0.73] et de 0.55 [0.50 ; 0.61] pour l’IGS II (p < 0,05)
Conclusion: le SFC des patients hospitalisés en SI après passage en SAUV était moins élevé que les patients non admis en SI.
Aucun
Mathilde JALLADE (Nîmes), Florian REGAL, Fabien COISY, Xavier BOBBIA, Romain GENREGRANPIERRE
16:14 - 16:21
#44066 - FC075 Facteurs de risque d'hémorragie intracrânienne traumatique chez les adultes âgés victimes d'un traumatisme crânien lors de chutes de leur hauteur : une revue systématique et une méta-analyse.
FC075 Facteurs de risque d'hémorragie intracrânienne traumatique chez les adultes âgés victimes d'un traumatisme crânien lors de chutes de leur hauteur : une revue systématique et une méta-analyse.
Introduction : Le but de cette étude était d’Identifier les facteurs de risque spécifiques d'hémorragie intracrânienne chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien lié à une chute de leur hauteur. Methode : Une recherche systématique a été effectuée dans Medline (Ovid), Embase (Embase.com), Cochrane Library (Wiley), CINAHL (EBSCO) et Web of Science Core Collection. Toutes les études publiées incluant des patients âgés de 65 ans et plus ayant consulté aux urgences après un traumatisme crânien lié à une chute de leur hauteur, avec un score de l’échelle de Glasgow (GCS) ≥ 13. Le traumatisme crânien était défini comme tout traumatisme à la tête, y compris au visage. Un modèle à effets aléatoires a été utilisé pour comparer le risque d'hémorragie intracrânienne traumatique entre les patients avec et sans facteur de risque. Des analyses de sensibilité ont été restreintes aux études de haute qualité selon l'échelle d'évaluation de la qualité de Newcastle-Ottawa (NOS) (score NOS ≥ 8). Le critère de jugement principal était toute hémorragie intracrânienne traumatique (HIC) détectée par tomodensitométrie cérébrale. Résultats : Au total, 17 études observationnelles impliquant 22 520 patients ont été incluses dans cette méta-analyse. La prévalence de l'HIC était de 6,8 % (IC95% : 6,5-7,2), survenant chez 1 538 patients. La prévalence des interventions neurochirurgicales urgentes était de 0,1 % (IC95% : 0,0-0,1). Les OR non ajustés ont montré que les facteurs de risque d'HIC traumatique comprenaient : signes de fracture de la base du crâne (OR : 4,7 [IC95% : 3,4-6,5]) ; score GCS réduit (OR : 4,0 [IC95% : 3,4-4,7]) ; signes neurologiques focaux (OR : 3,8 [IC95% : 3,2-4,5]) ; crise convulsive (OR : 3,2 [IC95% : 1,5-7,0]) ; vomissements (OR : 2,7 [IC95% : 2,1-3,5]) ; amnésie (OR : 2,4 [IC95% : 2,0-3,0]) ; perte de connaissance (OR : 2,3 [IC95% : 1,9-2,8]) ; céphalées (OR : 2,1 [IC95% : 1,6-2,9]) ; traumatisme cutané visible (OR : 2,0 [IC95% : 1,7-2,3]) ; sexe masculin (OR : 1,5 [IC95% : 1,3-1,6]) ; maladie rénale chronique (OR : 1,4 [IC95% : 1,0-1,9]) et traitement antiplaquettaire pré-traumatique (OR : 1,2 [IC95% : 1,0-1,3]). Conclusion : Cette étude a identifié des facteurs de risque d'hémorragie intracrânienne traumatique pouvant être reconnus dès l’admission en service d’urgences chez les patients âgés consultant aux urgences après un traumatisme crânien lié à une chute de leur hauteur.
Aucun
Xavier DUBUCS (Toulouse), Veronique GINGRAS, Valérie BOUCHER, Kerstin DE WIT, Axel BENHAMED, Keerat GREWAL, Eric MERCIER, Marcel EMOND
16:21 - 16:28
#44172 - FC076 Hémorragies digestives hautes chez les personnes âgées : facteurs associés à la mortalité intrahospitalière.
FC076 Hémorragies digestives hautes chez les personnes âgées : facteurs associés à la mortalité intrahospitalière.
Introduction :
Les hémorragies digestives représentent une urgence médicale significative, particulièrement chez les personnes âgées. Malgré les progrès effectués et l’apport des examens endoscopiques dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique, le taux de mortalité globale reste relativement élevé.
Objectif :
Etudier les facteurs associés à la mortalité intrahospitalière chez les personnes âgées admis aux urgences pour hémorragie digestive haute.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive, monocentrique sur 23 mois (Janvier 2023- Novembre 2024). Inclusion des patients âgés ≥ 65 ans, admis aux urgences pour HDH. Détermination des facteurs associée à la mortalité intrahospitalière par une étude multivariée.
Résultats :
Inclusion de 94 patients. L’âge moyen : 77 ± 8 ans. Le genre-ratio=1,2. Comorbidités principales (%) : HTA (53), fibrillation auriculaire (46), coronaropathie (27), valvulopathie (16), ulcère gastroduodénal (5) et cirrhose (4). Traitements à risque hémorragique (%) : antivitamine K (52), Aspégic (20) et anticoagulants oraux directs (9).
Motifs de consultation (%) : méléna (55), hématémèse (42), asthénie (29) et douleurs abdominales (21).
Une fibroscopie œsogastroduodénale a été réalisée chez 51% des patients au cours de leurs admissions aux urgences. Deux patients ont eu un traitement endoscopique en urgence.
La durée médiane de séjour était de 01 jour [01-03]. Le taux de mortalité intrahospitalière était de 24%.
En analyse univariée, quatre facteurs prédictifs de mortalité intrahospitalière ont été identifiés :
• Les antécédents d’une insuffisance rénale chronique (OR=2,4 ; IC [1,26 – 4,64], p=0,017)
• Urémie > 15 mmol/L à l’admission (OR=4,40 ; IC 95% [1,40 – 13,83], p=0,002)
• Le recours à la noradrénaline (OR=3,65 ; IC95% [1,92– 6,94], p<0,001)
• La transfusion des CGR (OR=0,28 ; IC95% [0,13– 0,59], p<0,001)
L’analyse multivariée a permis d’identifier deux facteurs indépendants prédictifs de mortalité intrahospitalière :
• La transfusion des CGR (OR=0,21 ; IC95% [0,09– 0,49], p<0,001)
• Le recours à la noradrénaline (OR=3,04 ; IC95% [1,36 – 6,80], p=0,007)
Conclusion :
Une identification précoce des patients en état critique ou à risque d’aggravation associée à une prise en charge rapide et adéquate peuvent garantir une réduction du taux de la mortalité.
Aucun
Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Siwar JERBI, Saber BEN FATHALLAH, Chadha CHAOUCH, Emna RBIAA, Rafiaa BAWANDI, Samir MARZOUGUI
16:28 - 16:35
#44223 - FC077 Taux de recours a une intervention thérapeutiques chez les patients de plus de 65 ans ayant un diagnostic de traumatisme crânien aux urgences de Montpellier.
FC077 Taux de recours a une intervention thérapeutiques chez les patients de plus de 65 ans ayant un diagnostic de traumatisme crânien aux urgences de Montpellier.
Introduction : L’incidence des traumatismes crâniens (TC) post chute chez les personnes âgées est en augmentation. Ceci entrainant des admissions en service d’urgence (SU) avec des temps de passages importants et parfois délétères pour un taux de prise en charge spécifique difficile à estimer dans cette population très hétérogène et souvent exclues des études. L’objectif de notre étude était d’évaluer le taux de recours à une intervention thérapeutique chez les patients de plus de 65 ans dans les suites d’un TC et les objectifs secondaires étaient d’isoler les caractéristiques associées à la présence d’un saignement intracrânien et celles associées à la réalisation d’une intervention thérapeutique.
Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique incluant les patients de plus de 65 ans admis en SU entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023 et pour lesquels un diagnostic de TC a été retenu. Le critère de jugement principal était le taux de recours à une intervention thérapeutique définie comme le recours à l’hospitalisation en secteur spécialisé, l’osmothérapie, la transfusion, la suspension d’un traitement anti-agrégant ou anticoagulant, la réversion d’une anticoagulation et la neurochirurgie. Pour répondre aux objectifs secondaires, la présence ou non d’une lésion intra crânienne se basait sur le compte rendu d’imagerie interprété par un radiologue.
Résultats : Parmi les 273 patients analysés, 80,6% avaient bénéficié d’un scanner cérébral et un saignement était retrouvé dans 32% des cas. Le taux de patients bénéficiant d’au moins une intervention thérapeutique était de 22% IC95% (17% ; 27%) avec une hospitalisation en secteur spécialisé dans 12% des cas, un arrêt de traitement antiagrégant ou anticoagulant pour 11% et une prise en charge chirurgicale dans 9% des cas. Les facteurs associés à la présence d’un saignement intra crânien étaient la présence de symptômes neurologiques à l'admission, un TC datant de plus de 48 heures, le fait de vivre à domicile (en non en EHPAD) et de ne pas présenter de plaie du scalp. On retrouvait une association entre le recours à une intervention thérapeutique et les mêmes facteurs auxquels s’ajoutait la présence d’une anti-agrégation plaquettaire.
Conclusion : Cette étude montre que chez les patients de plus de 65 ans chez qui un traumatisme crânien est diagnostiqué lors d’un passage aux urgences, 22% d’entre eux bénéficient d’une intervention thérapeutique spécifique.
Aucun
Anne LUNEAU (montpellier), Yann INSERRA, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
16:35 - 16:42
#44240 - FC078 Association entre l'âge et la mortalité chez les patients âgés admis en unités de soins aigus surveillés depuis les urgences : analyse rétrospective sur 10 ans.
FC078 Association entre l'âge et la mortalité chez les patients âgés admis en unités de soins aigus surveillés depuis les urgences : analyse rétrospective sur 10 ans.
Contexte : Avec l'augmentation de l'espérance de vie, le nombre de personnes âgées admises aux urgences et nécessitant une admission en unités de soins de niveau élevé est en hausse. Cette étude vise à explorer, parmi les patients âgés consultant aux urgences, l'association entre l'âge du patient et la mortalité après admission en unité de soins aigus monitorée (USAM), qui comprend les unités de soins intensifs, les unités de soins intermédiaires et les salles d'opération.
Méthode : Cette étude rétrospective de cohorte monocentrique a inclus tous les patients âgés de 65 ans ou plus ayant consulté aux urgences entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2019, et ayant été ensuite admis dans une USAM. L'exposition principale était l'âge au moment de l'admission. L’issue primaire était la mortalité à 7 jours, et l’issue secondaire était la mortalité à un an. Pour évaluer l'association entre l'âge et les différentes issues, nous avons utilisé un modèle de régression logistique multivariable avec l'âge modélisé par des « restricted cubic splines ». La force de l’association est rapportée sous forme d’odds ratios ajustés avec les intervalles de confiance (IC) à 95%.
Résultats : Pendant la période d'étude, 19 039 patients ont été admis en USAM. À sept jours, 5,8 % des patients étaient décédés et 8,5 % restaient en USAM. À un an, la mortalité était de 22,3 %, bien que des données soient manquantes pour 23,9 % de la cohorte. Les patients initialement admis en unité de soins intensifs avaient une moins bonne évolution que ceux admis en unité de soins intermédiaires ou en salle d'opération. Une association significative a été trouvée entre l'âge et la mortalité, avec un rapport de cotes ajusté de 1,55 (IC à 95% [1,14–2,10]) à sept jours et de 1,28 (IC à 95% [1,08–1,51]) à un an.
Conclusion : Cette étude souligne que bien que les résultats à court terme après admission en USAM soient relativement favorables chez les patients âgés, les résultats à long terme sont préoccupants, avec plus de 20 % de mortalité à un an. Les médecins doivent prendre en compte cet aspect important des soins pour les personnes âgées et considérer les implications potentielles d'une admission en USAS. Cette prise de conscience est cruciale pour faciliter la prise de décision partagée avec les patients et leurs familles, afin d'assurer que les décisions de traitement soient à la fois équitables et adaptées aux besoins spécifiques des patients âgés.
Aucun
Ludovic VAN DELDEN (Genève, Suisse), Stephan VON DÜRING, Frederic ROUYER, Thibaut DESMETTRE, Olivier GROSGURIN, Christophe FEHLMANN
16:42 - 16:49
#44295 - FC079 Patient âgé aux urgences, liens entre temps d’attente et durée d’hospitalisation: gagner des heures pour gagner des jours.
FC079 Patient âgé aux urgences, liens entre temps d’attente et durée d’hospitalisation: gagner des heures pour gagner des jours.
Introduction: Dans un système de santé sous tension avec un nombre de lit d'aval décroissant au fur des années et une population vieillissante constituant une part de plus en plus importante des passages aux urgences et des hospitalisations, les patients âgés deviennent plus souvent exposés aux risque d'un temps de passage long aux urgences. Différents travaux ont montré l'impact sur l'augmentation de la morbi-mortalité liée au temps de prise en charge chez ces patients et les résultats suggéraient également un allongement de la durée d'hospitalisation associée, cependant, ce dernier critère n'était pas utilisé comme critère de jugement principal ou alors non étudié spécifiquement chez le sujet âgé.
L'objectif de cette étude a donc été d'évaluer l'impact sur la durée d'hospitalisation d'un séjour long aux urgences défini comme un temps de passage de plus de 24h
Matériel et méthode: Ce travail a constitué en une étude rétrospective mono-centrique sur dossiers au CH Simone Veil à Eaubonne (France - Val d'Oise) sur la période du 01/07/2023 au 30/09/2023 inclus. Ont été inclus tous les patients de 75ans et plus hospitalisés dans un service de médecine sur site après passage par les urgences à l'exception des transferts hors site. Un total de 425 patients ont été inclus puis divisés en deux groupes selon leur temps de passage aux urgences: un groupe avec un temps de passage de plus de 24h (>24h) aux urgences et un groupe avec un temps de passage de moins de 24h aux urgences (<24h) . Le critère de jugement principal était la durée totale d'hospitalisation (excluant la durée de passage aux urgences)
Résultats: Une association significative entre le temps de passage aux urgences et la durée d'hospitalisation est retrouvée avec une augmentation de 19h de durée d'hospitalisation pour le groupe >24h comparé au groupe <24h. Cette différence augmente à 36h comparé aux patients passant moins de 12h aux urgences.
Une relation linéaire entre le temps de passage aux urgences et une durée d'hospitalisation longue a également été retrouvée suggérant un relation dose-effet.
Cependant certains facteurs de confusion comme la fragilité et la saturation du service n'ont pas pu être pris en compte.
Conclusion: Cette étude met en évidence une association significative entre le temps d'attente aux urgences et la durée d'hospitalisation chez le sujet âgé, renforçant le rationnel de la création de filières dédiées pour limiter la perte de chance liée à l'attente chez cette population.
Aucun
Clément MONTABORD (Paris), Maxime GAUTIER
16:49 - 16:56
#44389 - FC080 Profil épidémiologique et clinique des personnes âgées hospitalisées au service des urgences.
FC080 Profil épidémiologique et clinique des personnes âgées hospitalisées au service des urgences.
Introduction : L'accroissement de la proportion de personnes âgées dans la population a conduit à une augmentation de la morbi-mortalité. En Tunisie, la pénurie de structures
gériatriques a engendré une situation où les services d'urgence se trouvent de plus en plus sollicités pour l'hospitalisation des personnes âgées.
L'objectif de notre étude est de fouir une description détaillée des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des sujets âgés admis aux urgences.
Méthodes : Étude descriptive a été menée sur une période de trois mois aux urgences. Ont été inclus dans l'étude les patients âgés de plus de 65 ans hospitalisés aux
urgences. Les critères d'exclusion étaient les suivants : décès à l'arrivée, urgences psychiatriques et dossiers incomplets.
Résultats : 335 patients ont été inclus avec un âge moyen 75+/-7 ans. La tranche d'âge la plus représentée était celle des patients âgés de plus de 80 ans (31 %). Les hommes étaient
majoritaires 61% sexe ratio H/F=1,57. La prévalence des affections chroniques était notable chez la majorité des patients : l'hypertension artérielle, le diabète et l'insuffisance rénale représentaient respectivement 55 %, 43 % et 14 % des antécédents médicaux. Par ailleurs, 18 % des patients étaient grabataires. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la dyspnée 46%, la douleur thoracique 14%. L’évolution était favorable dans 76,7% des cas, un
décès est survenu dans 15% des cas et 7,5% étaient confiés à leurs parents. 57% sont pris en charge aux urgences avec moyenne de séjour 2,6+/-2,8 jours.
Conclusion : La gestion des soins pour la population gériatrique dans notre pays constitue un défi majeur pour les urgentistes en raison de la prévalence élevée de comorbidités ainsi que
de la réticence des services d'accueil à hospitaliser les personnes âgées. Cela souligne l'impératif de développer des services de gériatrie afin d'optimiser leur prise en charge médicale
aucun conflit d'interet
Neila MAAROUFI (JENDOUBA, Tunisie), Youssef ZOUAGHI, Moufida NAOUARI
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Mercredi 04 juin"
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AMS 28 B
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Traumatologie : lecture de radio + Gypsothérapie/Attelles
NEW, Imagerie - Radiologie, Traumatologie
Coordonnateur :
Manon KACED (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Justine BELLIARD (IPAU) (Conférencier, Paris), Manon KACED (IPA MU) (Conférencier, Lyon)
-Familiariser les paramédicaux à la lecture de radiographie.
-Connaître les critères d’imagerie en traumatologie
-Savoir choisir l’immobilisation adéquate.
-Utiliser les techniques de gypsothérapie, en prenant en compte la douleur des patients.
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Salle 353 |
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"Mercredi 04 juin"
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CC33
16:00 - 17:30
Conférence - Session SUdF
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Salle Maillot |
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"Mercredi 04 juin"
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AMS 22
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
La supervision des étudiants aux Urgences : comment faire ?
NEW, Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Rémi GIRERD (Coordonnateur, Saint-Pierre, Réunion)
Conférenciers :
Marie-Claude AUDÉTAT (Professeure) (Conférencier, Genève, Suisse), Rémi GIRERD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Pierre, Réunion)
Connaitre les différentes étapes du raisonnement clinique en médecine d’urgence
Connaitre et appliquer différentes techniques simples de supervision (telles que le priming, le one minute percepteur, l’observation directe etc…) en lien avec le raisonnement clinique
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Salles 221-222-223 |
18:00 |
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AGSUDF
18:00 - 20:00
Assemblée Générale SUdF
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Salle Maillot |