Jeudi 14 décembre
08:00

"Jeudi 14 d\u00e9cembre"

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CO
08:00 - 08:15

CÉRÉMONIE D’OUVERTURE

Conférenciers : Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
Amphithéâtre
08:15

"Jeudi 14 d\u00e9cembre"

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CI
08:15 - 08:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Rôle de l’apprentissage et du compagnonnage dans le métier de chef cuisinier

Modérateur : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
Conférencier : Cyril BOSVIEL (Conférencier, Lyon)
mettre en avant le copagnonnage dans la formation
Amphithéâtre
08:45

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CM1
08:45 - 09:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Les Lyonnais dans l’histoire de l’orthopédie

Modérateur : Philippe BEAUFILS (Retired) (Versailles)
Conférenciers : David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
rappel historique sur l'aport de l'école lyonnaise dans l'orthopédie
Amphithéâtre
09:00

"Jeudi 14 d\u00e9cembre"

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CM2
09:00 - 09:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Apport de la science dans ma carrière

Modérateur : Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
Conférencier : Jorge CHAHLA (Conférencier, Chicago, Etats-Unis)
rappel sur l'importance de la rechercher et de la scienc dans la fdormation d'un chirurgien
Amphithéâtre
09:15

"Jeudi 14 d\u00e9cembre"

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CM3
09:15 - 09:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’école lyonnaise et le Brésil, une belle histoire

Modérateur : David DEJOUR (chirurgien) (Lyon)
Conférencier : Guilherme ZUPPI (Docteur) (Conférencier, Sao Paulo, Brésil)
connaître les points d'accord entre l'école Lyonnaise et le brésil
Amphithéâtre
09:30 PAUSE / VISITE DES STANDS
10:00

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CM4
10:00 - 10:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le ligament antérolatéral : 10 ans après !

Modérateurs : Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux Mérignac), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
Conférencier : Steven CLAES (Chirurgien) (Conférencier, Herentals, Belgique)
rappel sur la découverte du ligament antérolatéral et actualistés sur ce ligament
Amphithéâtre

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CME1
10:00 - 10:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
La cinématique de l’épaule dans la luxation acromio-claviculaire

Modérateurs : Pierre ABADIE (Chirurgien) (MERIGNAC), François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
Conférencier : Alexander VAN TONGEL (Surgeon) (Conférencier, Melle, Belgique)
mise au point sur la pathologie acromio claviculaire
Salle Forum 4

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CMC1
10:00 - 10:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prise en charge chirurgicale de l’entorse de cheville chez le sportif

Conférencier : James CALDER (Conférencier, Londres, Royaume-Uni)
Reconnaître les indications chirurgicales de l'instabilité aigüe de cheville
Salle Gratte Ciel

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CMCO1
10:00 - 10:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Pathologies du coude chez le joueur de tennis et le joueur de raquette

Conférencier : Paolo ARRIGONI (Conférencier, Milano, Italie)
Le participant apprendra à gérer les pathologies liées aux sports de raquettes
Salle Tête d'or

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CMH1
10:00 - 11:00

SESSION « JE CUISINE MON EXPERT »

Modérateur : Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse)
Experts : Maxence BORDES (CCA) (Expert, Lyon), P-A. FAURE (Expert, Tourcoing), Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Expert, Nantes), Guillaume GIRARDOT (Docteur Junior 2) (Expert, Dijon), Frédéric LAUDE (MD) (Expert, Paris), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Expert, Lausanne, Suisse)
Salon Prestige Gratte Ciel
10:15

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SMPG1
10:15 - 10:30

SESSION MISE AU POINT
Les procédures antérolatérales du genou : des principes biomécaniques à la stratégie thérapeutique

Modérateurs : Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux Mérignac), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
Conférencier : Thomas NÉRI (PU-PH) (Conférencier, Saint Etienne)
connaître les principes biomécaniques des structures antérolatérales
Amphithéâtre

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CME2
10:15 - 10:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Instabilité de l’épaule dans les sports de contact : y-a-t-il une différence ?

Modérateurs : Pierre ABADIE (Chirurgien) (MERIGNAC), François SIRVEAUX (PUPH) (Nancy)
Conférencier : Olivier VERBORGT (chef de service) (Conférencier, Anvers, Belgique)
prise en charge du sportif
Salle Forum 4
10:30

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CMG1
10:30 - 10:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Échec biologique d’une ligamentoplastie du LCA. Quels sont les facteurs influençant l’incorporation de la greffe

Modérateurs : Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux Mérignac), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
Conférenciers : Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Nicolas VARI (Interne) (Conférencier, Toulouse)
connaître les raisons biologiques de l'échec de la ligamentoplastie du LCA
Amphithéâtre

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SMCE1
10:30 - 11:00

SESSION MASTER CLASS
Comment j’évalue la coiffe des rotateurs lors d’une première consultation

Conférenciers : Vincent MARTINEL (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Tarbes), Laurent NOVE-JOSSERAND (chirurgien) (Conférencier, LYON), François SAADE (Assistant) (Conférencier, Lyon)
échange sur les pratique au quotidien
Salle Forum 4

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RVC
10:30 - 11:15

REVUE DE LA LITTÉRATURE
Ce qu’il faut retenir de la littérature en 2023

Modérateurs : Jean-Luc BESSE (Praticien Hospitalier) (Lyon), Jean Yves COILLARD (chirurgien) (Lyon)
Uniformiser le niveau de connaissances scientifique
10:30 - 11:15 Intérêt thérapeutique. Clément GUYONNET (Chirurgien orthopédique) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
10:30 - 11:15 Intérêt diagnostique. Jean-Arthur BOURDIER (Interne) (Conférencier, Paris)
10:30 - 11:15 Rééducation. Wael BEN FADHEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Longjumeau)
10:30 - 11:15 Science Fondamentale. François BAUZOU (Chirurgien orthopédiste libéral) (Conférencier, Montpellier)
10:30 - 11:15 Cheville du sportif. Olivier UCAY (Médecin MPR/médecin du sport) (Conférencier, Capbreton)
10:30 - 11:15 Cheville et Rhumatologie. Tiphaine DUJARDIN (Assistant spécialiste) (Conférencier, Aix les bains)
Salle Gratte Ciel

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SMPC1
10:30 - 11:00

SESSION MISE AU POINT
COUDE

Conduite à tenir devant un coude instable : Le participant apprendra les technique du traitement d'un coude instable et approfondira ses connaissance sur le rationel du traitement des instabilités chroniques
10:30 - 11:00 Comment traiter un coude raide et instable. Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse)
10:30 - 11:00 Solutions arthroscopiques pour traiter l'instabilité chronique du coude. Paolo ARRIGONI (Conférencier, Milano, Italie)
Salle Tête d'or
10:45

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CPG1
10:45 - 12:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
LCA

Modérateurs : Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Mérignac), Yassir EL ANDALOUSSI (Président de la SMA) (Casablanca, Maroc), Cécile TOANEN (Praticien Hospitalier) (La Roche-Sur-Yon)
10:45 - 12:00 #36612 - 001 ❤ 1. Freins primaires et secondaires du plan postéro-médial et du ménisque médial dans le contrôle de la translation antérieure et des rotations internes et externes du genou. Etude cadavérique de 24 genoux.
❤ 1. Freins primaires et secondaires du plan postéro-médial et du ménisque médial dans le contrôle de la translation antérieure et des rotations internes et externes du genou. Etude cadavérique de 24 genoux.

Les atteintes du ligament collatéral médial (LCM) sont souvent considérées comme « isolées » et de bon pronostic. L'association à des lésions plus postérieures, ligament postérieur oblique (LPO) et segment postérieur du ménisque médial (SPMM) avec LCA intact, représente 60% des entorses graves récentes pour Hughston JC (1973).

Objectif : déterminer le rôle respectif du LCM, du LPO et du SPMM dans le contrôle de la translation et des rotations. 24 membres inférieurs frais, désarticulés à la hanche, ont été testés au Laboratoire d’anatomie (âge moyen : 76 ans). Les structures suivantes ont été isolées : le LCM superficiel et profond, le LPO et le SPMM. Le membre inférieur était positionné à 30° de flexion sur le laximètre Dyneelax® (précisions de 0,1 mm en translation et de 0,1° en rotation), sans modification durant tous les tests. Le genou subissait des poussées antérieures de 0 à 200 N et des couples (Rotations internes et externes) de 0 à 5 N/m. Chaque structure ligamentaire était sectionnée dans un ordre aléatoire. Les résultats (moyenne de 5 tests successifs) ont été calculés en gain absolu et relatif de translation et de rotations pour chaque structure, par rapport au genou intact. Les tests de Wilcoxon et Student ont été utilisés.

La section du LCMs augmente en moyenne la translation de 0,5 mm (6,7%), la rotation interne de 0,6° (4,6%) et la rotation externe de 1,2° (9,7%). La section du LCMp augmente en moyenne la translation de 0,5 mm (6%), la rotation interne de 0,5° (3,9%) et la rotation externe de 1,7° (13,8%). La section du LPO augmente en moyenne la translation de 0,5 mm (6%), la rotation interne de 1,3° (13%) et la rotation externe de 1,3° (11,2%). La SPMM augmente en moyenne la translation de 0,9 mm (11,6%), la rotation interne de 0,7° (8%) et la rotation externe de 0,8° (8,5%).

Les freins primaires et secondaires de la translation sont le SPMM et le LCMs. Les freins primaires et secondaires de la rotation interne sont le LPO et le SPMM. Les freins primaires et secondaires de la rotation externe sont le LCMp et le LPO. Ces données sont importantes pour le testing clinique des entorses graves et leur prise en charge chirurgicale en aigu et en chronique.
Baptiste GUEGAN, Michel DROUINEAU (Rennes), Harold COMMON, Henri ROBERT
10:45 - 12:00 #34605 - 002 2. Pas de différence entre greffes continues et séparées lors de la reconstruction anatomique du LAL combinée à la reconstruction du LCA : cohorte rétrospective du groupe d'étude SANTI.
2. Pas de différence entre greffes continues et séparées lors de la reconstruction anatomique du LAL combinée à la reconstruction du LCA : cohorte rétrospective du groupe d'étude SANTI.

Il existe désormais de solides preuves qu'une plastie du ligament antérolatéral (LAL) a de meilleurs résultats que ceux de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) isolée dans des populations sélectionnées. Bien que diverses techniques aient été décrites, leur impact sur les résultats cliniques n'est pas clair.

Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement dans deux hôpitaux a été réalisée : l'une dans laquelle une technique avec un greffon au gracilis continu (GC) (tunnel fémoral unique) est préférée et l'autre dans laquelle une technique avec un greffon gracilis séparé (GS) (tunnels fémoraux indépendants) est préférée. Les dossiers médicaux de ces deux hôpitaux ont été consultés afin d'identifier les patients présentant une rupture du LCA et ayant bénéficié d’une reconstruction du LCA et du LAL entre 2015 et 2020. Les patients éligibles étaient âgés de 18 à 60 ans, avaient bénéficié d’une reconstruction dans les 24 mois suivant la rupture et avaient un suivi d'au moins 2 ans. Pour recueillir leurs résultats, les patients éligibles ont été contactés ou questionnés lors de leur dernière visite de suivi. Les taux de rupture de greffon, de complications, les scores de Lysholm et IKDC-SKF ont été évaluées.

Au total, 237 patients étaient éligibles pour l'analyse dans le groupe GC et 178 dans le groupe GS avec un suivi moyen de 3 ans. Le taux de rupture du greffon était faible dans l'ensemble (GC 3,3 %, GS 2,8 % ; P = 0,785) et ne différait pas d'une technique à l'autre. Le taux de complications était de 6 % dans le groupe GC et de 10 % dans le groupe GS (P = 0,112). La valeur moyenne de l'IKDC-SKF était similaire entre les deux techniques et le score moyen de Lysholm était "excellent" dans les deux groupes.

Cette étude n'a révélé que peu ou pas de différences dans le taux de rupture du greffon, de complications et les scores fonctionnels lors de l'utilisation d'une GC ou d'une GS. Les deux techniques peuvent être utilisées en toute sécurité pour une procédure combinée de reconstruction du LCA et du LAL.
Thomas RIPOLL (TOULOUSE), Andre GIARDINO, Samy SAOUDI, Antoine NOGUERO, Romain NICOLLE, Victor MARIS, Camillo HELITO, Etienne CAVAIGNAC
10:45 - 12:00 #35630 - 003 3. Comparaison de trois techniques de reconstruction du point d’angle postéro-externe : étude cadavérique.
3. Comparaison de trois techniques de reconstruction du point d’angle postéro-externe : étude cadavérique.

Injuries to the posterolateral corner (PLC) of the knee are often overlooked but, require reconstruction in order to restore stability in varus and external rotation. Among the many anatomic and non-anatomic PLC reconstruction techniques available, the modified Larson (mLR), LaPrade (LPR) and Versailles reconstruction (VR) procedures are widely used.

Fifteen fresh-frozen cadaveric knees were tested to compare the 3 procedures. Varus laxity on stress radiographs in full knee extension and external rotatory laxity on dial test at 30◦ flexion were quantified at 3 phases: intact knee, PLC sectioned and PLC reconstructed.

Mean varus laxity did not differ significantly between techniques in intact knees (p = .14), after PLC sectioning (p = .14) or after PLC reconstruction (p = .17). After PLC reconstruction, varus laxity was restored, with no statistical difference between mLR, VR and LPR compared to intact test values (respectively, -1.0, -1.3 and -1.5; p = .98). In all 3 groups, mean external rotation laxity on dial test at 30◦ flexion did not significantly differ between intact knees (p=.32) and after PLC sectioning (p=.15). After PLC reconstruction, the mLR technique was significantly less effective in restoring rotational stability than the VR and LPR techniques (p = .025).

The VR technique provided similar outcomes to LPR for restoring stability in varus and external rotation. The 2 “anatomic” reconstruction procedures (VR and LPR) were significantly more effective than the modified Larson technique for external rotation control, confirming the study hypothesis. Con- sequently, it remains preferable to use anatomic techniques in multiligament injuries involving the PLC.
Charles PIOGER (Paris), Pierre-Alban BOUCHÉ, Thomas-Xavier HAEN, Nicolas PUJOL
10:45 - 12:00 #36606 - 004 4. Les reprises du LCA . Revue d'une série de 49 patients.
4. Les reprises du LCA . Revue d'une série de 49 patients.

En raison du nombre croissant de réfection sous arthroscopie du LCA en Algérie, celui des reprises est en progression croissante. Cette chirurgie obéit à un cahier de charge strict avec une identification de la cause d'échec de la première reconstruction du LCA afin de ne pas reproduire la même erreur.

49 patients ont bénéficiés d'une reconstruction itératives du LCA entre 2012 et 2020, 26 femmes pour 33 hommes, l'âge moyen était de 25 ans. On retrouve 21 sportifs de compétition contre 28 sportifs de loisirs parmis nos patients .Le score IKDC a été utilisé pour étudier nos résultats post opératoires, les patients étaient classées IKDC C ( 25 ) et IKDC D ( 24 ). Le délai moyen de la reprise était de 03 années. Les erreurs techniques occupent une place importante (22) dans les causes d'échecs, il s'agit des mauvais posionnements des tunnels osseux, d'une laxité périphérique négligées . l'infection(08), fractures de la corticale postérieure du tunnel fémoral (02), lyse tunnel fémoral(05). La raideur du genou était présente et liées pour la plus part aux tunnels fémoraux trop antérieurs à l'origine d'une greffe intra-articulaire courte. La rupture itérative a été la cause principale de la reprise chirurgicale dans la population des sportifs de compétition avec des délais moyens de 02 années entre la reprise et la première construction du LCA, ce délai anormalement court nous a inquiété.

Tous nos patients ont bénéficié d'une radiographie du genou face et profil, d'une IRM et dans certains cas d'un arthroscanner. 25 patients ont bénéficié d'une ligamentoplastie en un seul temps opératoire et 24 patients en deux temps opératoires en raison d'une ablation de matériel laborieuse (02 patients), d'une raideur du genou( 09 patients ont bénéficié d'une arthrolyse +/- section du néo ligament).Le sepsis postopératoire a été traité par une synovectomie large avec excision de la greffe et du matériel de fixation chez 08 patients, les 02 patients avec des fractures du tunnel fémoral ont bénéficié d'une greffe osseuse, celle ci a été utilisée chez 03 des 05 patients qui présentaient des lyses importantes du tunnel fémoral. Plasties utilisées TR controlatérale(09), TQ(15), DIDT(25). Ostéotomie de valgisation associées(03). Le score IKDC A:71 % IKDC B:29%

La reprise d'une greffe du LCA est une chirurgie difficile, le résultats sont moins bons que ceux retrouvés dans une chirurgie primaire, ce résultat dépend de l'état du cartilage et de celui des ménisques.
Ahmed ZEMMOURI (alger, Algérie)
10:45 - 12:00 #36549 - 005 5. La ténodèse latérale extra-articulaire ne modifie par la translation tibiale antérieure statique ou dynamique lors d’une reconstruction du LCA.
5. La ténodèse latérale extra-articulaire ne modifie par la translation tibiale antérieure statique ou dynamique lors d’une reconstruction du LCA.

L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’effet de la plastie extra-articulaire de Lemaire associée à une reconstruction du LCA sur la translation tibiale antérieure statique(sTTA). Le second objectif était d’évaluer son impact sur la TTA dynamique(dTTA). L’hypothèse était qu’une procédure latérale associée n’influençait ni la sTTA ni la dTTA.

Une série consécutive de reconstruction du LCA entre 2020 et 2022 a été rétrospectivement revue. Un groupe de reconstruction du LCA aux ischio-jambiers avec plastie extra-articulaire de Lemaire modifié (RLCA+PELM) a été comparé à un groupe de reconstruction du LCA aux ischio-jambiers isolés (RLCA), issus de la même database et apparié 1:1, basé sur l’âge, le sexe, la sTTA préopératoire et la pente tibiale (PT). L’indication d’une ténodèse latérale associée reposait sur l’âge < 18ans et/ou une instabilité rotatoire définit par un pivot shift test de grade 2 ou plus. La PELM était utilisée comme procédure antérolatérale dans le groupe d’étude. La sTTA, la dTTA et la PT étaient mesurées à l’aide de technique validée, sur des radiographies de genou de profil, en appui monopodal et en stress (Telos). Les mesures étaient réalisées sur les radiographies préopératoires et à 9 mois post-opératoires.

En accord avec le calcul du nombre de sujet nécessaire, 72 patients ont été inclus dans l’analyse (36 par groupe). Les reproductibilités inter et intra-observateur étaient satisfaisantes pour la sTTA, la sTTA et la PT (ICC 0.99, 0.97, 0.97, 0.98, 0.88 et 0.98 respectivement). Les sTTA et dTTA moyennes préopératoires et postopératoires étaient respectivement de 2.44mm(SD2.90), 2.44mm(SD2.38), 5.44mm(SD4.65) et 1.13mm(SD2.95) dans le groupe ACLR+PELM. Les sTTA et dTTA moyennes préopératoires et postopératoires étaient respectivement de 2.38mm(SD2.87), 2.18mm(SD3.38), 5.03mm(SD3.66) et 2.00mm(SD3.12) dans le groupe ACLR. La diminution de la sTTA n’était pas significative dans les 2 groupes(p=0.50), sans différence entre les groupes(p=0.52). La réalisation d’une reconstruction du LCA diminuait significativement la dTTA de 3.66mm(SD3.37; p<0.001), sans différence significative entre les 2 groupes. Aucune complication n’était retrouvée dans la réalisation de la ténodèse latérale. Au dernier suivi, tous les patients ont une absence de ressaut rotatoire, et aucun échec n’était rapporté.

La réalisation d’une plastie extra-articulaire de Lemaire lors d’une reconstruction du LCA n’influence par la translation tibiale antérieure statique ou dynamique. L’indication de la plastie extra-articulaire est donc limité au contrôle rotatoire de l’instabilité mais pas au contrôle antéro postérieur de la translation tibiale antérieure.
Nicolas CANCE, Tomas PINEDA, Michael DAN, Guillaume DEMEY (Lyon), David DEJOUR
10:45 - 12:00 #36575 - 006 6. Courbe d’apprentissage de la plastie antéro-latérale combinée au ligament croisé antérieur sur 108 premiers cas.
6. Courbe d’apprentissage de la plastie antéro-latérale combinée au ligament croisé antérieur sur 108 premiers cas.

Après ligamentoplastie du ligament croisé antérieur, il persiste un risque de re-rupture élevé. Les résultats récents des ligamentoplasties combinées à une plastie antéro-latérale montrent une diminution significative de ce risque. Comme toute nouvelle technique, celle-ci comprend une courbe d’apprentissage qui doit être évaluée.

L'objectif était d'étudier la courbe d’apprentissage induite par la réalisation d’une technique de ligamentoplastie du LCA combinée à une plastie antéro-latérale dépendante, en analysant les résultats des scores fonctionnels à 1 an, la survenue de complications et le positionnement du tunnel fémoral au cours du temps. Pour cette étude de type cohorte rétrospective, les 108 premiers patients d’un opérateur unique ayant bénéficié d’une ligamentoplastie combinée ont été inclus. Ils ont été séparés en 4 groupes d’effectif équivalent au cours du temps (groupe 1 à 4). Le temps de garrot et les gestes associés ont été pris en compte dans les analyses. Les résultats des scores fonctionnels IKDC subjectif, Lysholm, KOOS et SANE post-opératoire à 1 an ont été récoltés via une base de données en ligne remplie par les patients. L’évaluation du positionnement du tunnel fémoral a été menée par la méthode des quadrants de Bernard & Hertel par un évaluateur indépendant.

Il n’a pas été objectivée de différence significative sur les scores fonctionnels à 1 an à l’exception du score Lysholm entre le groupe 1 et 4 [+ 3.2 (1.4 - 5.1), p= 0.017]. Concernant le positionnement des tunnels fémoraux une différence significative a été objectivée en proximo-distal entre les cohortes 1 et 4 (p< 0.01) ainsi que 3 et 4 (p< 0.001). Il existait une différence statistiquement significative sur le temps de garrot entre le premier groupe (t=66.89 ± 9.85) et les 3 suivants [Gr2: 58.74 ± 10.61 p = 0.002 , Gr3 59.08 ± 10.46 p= 0.01, Gr4 53.25 ± 7.09 p< 0.001]. Enfin, 10 complications post-opératoires ont été objectivées : une rupture itérative, un sepsis, trois lésions méniscales itératives et cinq raideurs ayant nécessité une arthrolyse.

Dans la technique combinée de reconstruction du LCA, le positionnement du tunnel fémoral reste l’élément technique discriminant notamment en proximo-distal d’après notre étude. Néanmoins, cette différence de positionnement n’a pas de conséquence sur les scores fonctionnels à 1 an. Cette technique semble donc bien reproductible avec une courbe d’apprentissage courte d’environ 25 patients notamment en ce qui concerne le temps de garrot.
Charles KAJETANEK, Malo BUISSON (Lille), Alexandre ZADEM
10:45 - 12:00 #36603 - 007 7. LCA double faisceau associé une plastie antéro-latérale chez les patients à haut risque en échec du LCA : résultats cliniques et radiologiques.
7. LCA double faisceau associé une plastie antéro-latérale chez les patients à haut risque en échec du LCA : résultats cliniques et radiologiques.

High tibial slope or meniscus injury is associated with anterior cruciate ligament (ACL) graft failure. We investigated the correlation between the clinical and radiological results of patients who underwent double-bundle (DB) ACLR combined with anterolateral ligament reconstruction (ALLR) and whether this technique could overcome unfavorable preoperative conditions in high-risk patients.

Thirty-three consecutive patients received DB ACLR combined with ALLR in this retrospective cohort study. X-ray and magnetic resonance imaging (MRI) were employed to measure the femorotibial angle (FTA), lateral tibial slope (LTS), and medial tibial slope (MTS) in each patient. Based on the results, the patients were divided into subgroups depending on whether they had lateral meniscus (LM) tears, medial meniscus (MM) tears, a high MTS, or a high LTS.

FTA differed between the MM intact and tear groups (intact vs. tear, 3.97 ± 2.82 vs. 2.56 ± 1.00, respectively, p = 0.043). No steeper MTS was observed on X-ray (intact vs. tear, 7.52 ± 2.85 vs. 6.75 ± 2.60, p = 0.472) and MRI (intact vs. tear, 6.21 ± 2.51 vs. 5.83 ± 2.22, p = 0.680). A non-significant trend of the lower medial slope, as measured by MRI, was observed in the LM intact group (5.27 ± 1.57 vs. 6.69 ± 2.64, p = 0.073). The MTS subgroup analysis (cut-off value: 5.6°) revealed that the number of female patients was slightly but non-significantly higher in the high MTS group (12 [63.2%) vs. 4 [28.6%], p = 0.051). The Lysholm score was significantly higher in the high MTS group (95.00 ± 5.78 vs. 89.91 ± 5.45, p = 0.046). The LTS subgroup analysis (cut-off value: 3.8°) revealed that radiological and clinical scores did not differ between the two groups.

DB ACLR combined with ALLR and an internal brace provided comparable clinical results for patients with or without high-risk factors of postoperative residual rotational instability.
Chih-Hao CHIU (Taoyuan City, Taïwan), Cheng-Pang YANG
10:45 - 12:00 #36690 - 008 8. Chirurgie orthopédique et écologie : état des lieux des pratiques, de l’intérêt et des connaissances des membres de la Société Francophone d’Arthroscopie.
8. Chirurgie orthopédique et écologie : état des lieux des pratiques, de l’intérêt et des connaissances des membres de la Société Francophone d’Arthroscopie.

Une modification des pratiques et une sensibilisation des acteurs du milieu chirurgical est nécessaire pour diminuer notre impact environnemental. Notre objectif est d’effectuer un état des lieux des connaissances, des pratiques et de l’intérêt portés sur la question écologique au bloc opératoire des membres de la Société Francophone d’Arthroscopie.

Une enquête nationale a été réalisée sous la forme d’un questionnaire numérisé (Google Forms ®) envoyé par mail aux chirurgiens orthopédistes et traumatologues membre de la Société Francophone d’Arthroscopie. Le questionnaire portait sur l’impact environnemental de leur activité chirurgicale et se divisait en trois parties. La première portait sur les pratiques des répondants, la seconde sur l’intérêt qu’ils portaient à la question écologique et la troisième sur leurs connaissances en la matière. Les données démographiques, le lieu et le mode d’exercice étaient également recueillis.

144 réponses ont été recueillies sur une estimation de 1500 praticiens contactés (9.6%). La moyenne d’âge était de 45.27 ± 11.23 ans (26 – 76), avec une majorité d’hommes (93.8%) et de chirurgiens libéraux (54.9%). Parmi les mesures les plus répandues visant à diminuer l’impact écologique de l’activité chirurgicale, on retrouvait le tri des déchets (n = 103, 71.5%), la formation et la sensibilisation du personnel (n = 53, 36.8%), la limitation de l’usage des gaz anesthésiques (n = 35, 24.3%) et la limitation d’utilisation du matériel à usage unique (n = 34, 23.6%). 124 répondants (86.1%) considéraient l’impact écologique de leurs pratiques comme un sujet moyen ou majeur de préoccupation, mais 119 (82.6%) estimaient n’être pas assez informés et souhaiteraient l’être davantage. 127 chirurgiens (88.2%) souhaiteraient que l’écologie soit une composante majeure de la prise en charge de leurs patients, dont 46 (36.2%) étant près à modifier leurs habitudes et techniques opératoires. 88 répondants (61.1%) ont réussi à correctement classifier différents déchets en DAOM et DASRI.

Une grande majorité des chirurgiens orthopédistes membres de la Société Francophone d’Arthroscopie est sensibilisé aux questions environnementales soulevées par leur activité chirurgicale et est prêt à inclure cette composante dans sa pratique quotidienne. Ces données contrastent avec le faible niveau d’information, de connaissance et de mesures pratiques concrètes mises en place dans les établissements où exercent les répondants.
Sylvain GUY (Marseille), Jean-Baptiste DE VILLENEUVE BARGEMON, Laetitia BORDES, Emilie BILICHTIN
10:45 - 12:00 #36648 - 009 9. Résultats à moyen et long terme des chirurgies de reprise de ligamentoplastie du croisé antérieur par autogreffe au tendon quadricipital associée à une ténodèse antéro-latérale.
9. Résultats à moyen et long terme des chirurgies de reprise de ligamentoplastie du croisé antérieur par autogreffe au tendon quadricipital associée à une ténodèse antéro-latérale.

Le greffon au tendon quadricipital (TQ) connaît un gain de popularité dans la chirurgie de reprise de ligamentoplastie du croisé antérieur, notamment en association à une ténodèse antéro-latérale. L'objectif était d'évaluer les résultats cliniques, fonctionnels, et radiographiques au moyen et long cours de cette association.

Tous les patients opérés d’une chirurgie de reprise avec greffon au TQ associé à une ténodèse antéro-latérale par le chirurgien senior entre 2002 et 2015, ont été inclus. Les critères de jugement incluaient une évaluation clinique et laximétrique, l’utilisation de scores d’évaluation clinique et subjectifs validés, ainsi qu’une analyse radiographique au dernier recul.

Nous avons inclus 90/109 patients éligibles pour l’évaluation au dernier recul, à 10,5 (± 3,3) années post-opératoires. Les laxités antérieure et rotatoire évaluées respectivement par les tests de Lachman et du Pivot-shift, ainsi que la différentielle de translation antérieure évaluée au KT1000 ont montré une amélioration significative maintenue au dernier recul (p< 0,005). Un ressaut rotatoire de haut grade résiduel (IKDC 3 ou 4) était présent chez 20,5% des patients. Les changements radiographiques de grade IKDC B ou plus étaient corrélés à l’existence d’une méniscectomie lors de l’une des deux chirurgies (p=0,018). La réalisation d’une méniscectomie pendant la première chirurgie était corrélée à la présence de lésions cartilagineuses de grade ICRS 3 ou 4 lors de la chirurgie de reprise (p=0,023). Le taux de pratique sportive au dernier recul était élevé, 89% (n=80) des patients pratiquant toujours un sport. Les patients présentant un ressaut rotatoire de grade IKDC A ou B avaient de meilleurs résultats au score de Tegner que les patients présentant un ressaut rotatoire de grade IKDC C ou D (6 (± 2) vs 4,2 (± 1,1), p=0,0024). Le taux de re-rupture était de 5,5% (n=5). Au dernier recul, 36,7% des patients avaient eu une autre chirurgie du même genou.

La chirurgie de reprise de ligamentoplastie par autogreffe au tendon quadricipital associée à une ténodèse antéro-latérale assure un contrôle maintenu de la laxité antérieure et rotatoire, ainsi qu’une faible incidence d’arthrose radiographique, 10 ans en moyenne après la chirurgie. La participation sportive au dernier recul était importante. L’existence de lésions cartilagineuses ICRS 3 ou 4 lors de la chirurgie de reprise, et la présence d’un ressaut rotatoire résiduel de haut-grade au dernier recul étaient associés à de plus faibles scores de Tegner. La méniscectomie était associée à de moins bons scores radiographiques. Le taux de re-opération était important (37,7%).
Sammy KASSAB HASSAN (Paris), Guillaume ODRI, Patrick DJIAN
10:45 - 12:00 #36610 - 010 10. Incidence radiographique de l'arthrose du genou après une reconstruction isolée du LCA ou une reconstruction combinée du LCA et du LAL.
10. Incidence radiographique de l'arthrose du genou après une reconstruction isolée du LCA ou une reconstruction combinée du LCA et du LAL.

Combined anterior cruciate ligament (ACL) reconstruction (ACLR) and anterolateral ligament reconstruction (ALLR) have demonstrated better outcomes when compared with isolated ACLR. Concerns remain surrounding the risk of osteoarthritis (OA). The aim of this study was to evaluate the incidence of OA with isolated ACLR in comparison with ACLR + ALLR.

Patients who underwent ACLR + ALLR with hamstring tendon autograft between January 2011 and March 2012 were propensity matched to patients who underwent isolated ACLR with bone–patellar tendon–bone (BPTB) or hamstring tendon autograft. Medium-term radiographic evaluation was performed using the International Knee Documentation Committee (IKDC) radiographic OA grading scale, modified Kellgren-Lawrence grade, and the surface fit method to assess percentage of joint space narrowing. Clinical outcomes were assessed with the following measures: IKDC, Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score (KOOS), Lysholm, Tegner, and ACL Return to Sport after Injury.

A total of 80 patients (42 ACLR + ALLR and 38 isolated ACLR) were analyzed with a mean follow-up of 104 months. There was no significant difference between groups for joint space narrowing in the medial or lateral tibiofemoral or lateral patellofemoral (PF) compartment. However, 37.8% in the isolated ACLR group versus 12.8% in the ACLR + ALLR group had narrowing of the medial PF compartment (P = .0118). A lateral meniscal tear increased the risk of lateral tibiofemoral narrowing by nearly 5 times (odds ratio, 4.9; 95% CI, 1.547-19.367; P = .0123). The risk of medial PF narrowing was .4-fold with an isolated ACLR (odds ratio, 4.8; 95% CI, 1.44-19.05; P = .0179). Between the isolated ACLR group and the ACLR + ALLR group, the secondary meniscectomy rate was 13.2% versus 11.9% (not significant). There was no difference between groups in KOOS, Tegner, or IKDC score. There was also no difference between groups for grades of osteoarthritic change for any classification system. In the PF joint, patients who received a BPTB graft had medial PF narrowing in 66.7% of cases as compared with 11.9% who received ACLR + ALLR.

ACLR + ALLR does not increase the risk of OA in the lateral tibiofemoral compartment when compared with an isolated ACLR at medium-term follow-up. Isolated ACLR using BPTB was associated with a significantly increased risk of medial PF joint space narrowing.
Jobe SHATROV, Benjamin FREYCHET, Graeme HOPPER, Benoit COULIN, Abdo EL HELOU, Jae-Sung AN, Thais Dutra VIEIRA (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET
10:45 - 12:00 #36768 - 011 11. Comparaison entre les résultats cliniques de la reconstruction isolée du LCA et de la reconstruction combinée du LCA et du LAL guidée par l'échographie peropératoire. Une étude cas-témoins de 292 patients appariés par score de propension.
11. Comparaison entre les résultats cliniques de la reconstruction isolée du LCA et de la reconstruction combinée du LCA et du LAL guidée par l'échographie peropératoire. Une étude cas-témoins de 292 patients appariés par score de propension.

Despite excellent clinical results of additional ALL reconstruction to ACL reconstruction, there is still a heated debate about its indications. The aim of this study was to compare the clinical outcomes of isolated ACL reconstruction and combined ACL and ALL reconstruction conditioned to intraoperative ultrasound-guided diagnosis of the ALL lesion.

A retrospective analysis of prospectively collected data was performed. Patients undergoing primary ACL reconstruction between January 2017 and January 2022 were included. Patients were excluded if they had a previous history of ipsilateral knee surgery, or if they underwent other concomitant procedures, including multiligament reconstruction surgery or osteotomy. The decision to perform an ALL reconstruction in addition to isolated ACL reconstruction was based on ultrasonographic diagnostic of this lesion. At the end of the study period, further knee injury and any other reoperations or complications were recorded and compared between patients who had isolated ACL reconstruction (No ALL group) and combined ACL and ALL reconstruction conditioned to intraoperative ultrasound-guided diagnosis of the ALL lesion (ALL group) A multivariable analysis using the penalized Cox model was performed to explore the relationship between the graft rupture, surgical procedure type and potential explanatory variables.

339 patients met the predefined eligibility criteria. 146 ACLRs were performed in an isolated manner (No ALL group) and 193 were combined with ALL (ALL group). After matching, 146 patients were allocated to each group. The mean follow-up was 34.8 months. The overall graft failure rate was 4.6% (6.9% in the “No ALL” group and 2.3% in the “ALL group”, p=0.076). The adjusted Cox regression showed that the graft failure rate was non-significantly different between the groups (adjusted OR=0.35 [CI95%: 0.092-1.312]; p=0.119).

Combined ACL and ALL reconstruction conditioned to intraoperative ultrasound-guided diagnosis of the ALL lesion has equivalent ACL graft failure rate to isolated ACL. This finding supports the inclusion of the imaging diagnosis of this lesion as an indication criterion for reconstruction of the ALL.
Thomas RIPOLL, Thais Dutra VIEIRA (Lyon), Victor MARRIS, Samy SAOUDI, Romain NICOLLE, Antoine NOGUERA, Vincent MAROT, Emilie BERARD, Etienne CAVAIGNAC
10:45 - 12:00 #35685 - 012 12. La translation tibiale antérieure statique normale est de 1,31mm en population contrôle.
12. La translation tibiale antérieure statique normale est de 1,31mm en population contrôle.

La rupture du LCA est corrélée à une translation tibiale antérieure statique élevée(sTTA). Son évaluation détermine le risque de re-rupture et l’intérêt d’un protocole sans appui en post-opératoire. Il n’existe aucune définition de la sTTA normale. L’objectif est d’évaluer la valeur normale de la sTTA en population contrôle.

De 2019 à 2022, 104 patients sans lésion méniscale ou ligamentaire ont été inclus dans un registre monocentrique prospectif. Les critères d’inclusion comprenaient tous les patients avec instabilités patellaires objectives, sans lésion méniscale, ayant des radiographies de profil en charge à 20° de bonne qualité. Un groupe apparié de patients avec rupture du LCA et sans lésion méniscale a été revu sur la même période. La sTTA et la pente tibiale ont été mesurées avec des techniques validées, sur des radiographies de genou de profil, en appui monopodal. La sTTA représente la distance entre la tangente au bord postérieure du plateau tibial médial, et la tangente au bord postérieur du condyle fémoral médial. La pente tibiale représente l’angle entre la perpendiculaire à l’axe de la diaphyse tibiale, et le plateau tibial médial. La valeur normale de la sTTA était déterminé, et son lien avec la pente tibiale investigué par analyse de régression.

101 contrôles et 115 lésions du LCA ont été inclus dans cette étude. La reproductibilité́ inter et intra-observateur étaient satisfaisantes(ICC de 0.99 et 0.97 respectivement). La sTTA moyenne était de 1,31mm(SD2,44) dans le premier groupe, et de 2.27mm(SD3.36) dans le second(p=0.047). La pente tibiale moyenne du groupe contrôle était de 10,6°(SD3,28). L’analyse en régression linéaire montre une augmentation de la sTTA de 0,34mm pour une augmentation de la pente tibiale d’un degré. Aucune différence significative n’a été retrouvé entre la sTTA et l’âge (p=0,26), ou le sexe (p=0,10). Aucune différence significative n’a été retrouvé entre la pente tibiale et l’âge(p=0,802), ou le sexe(p=0,10).

Cette étude évalue la sTTA et la pente tibiale dans une population normale, sans lésion du LCA controlatéral. La valeur normale de la sTTA est de 1,31mm(SD 2.44), inférieur à une population avec lésion du LCA (2.27mm; SD 3.36). Il existe une corrélation directe entre sTTA et pente tibiale, dont le coefficient de corrélation est de 0,34. La valeur normale de la sTTA et son lien à la pente tibiale doivent être pris en compte dans la planification préopératoire des révisions de reconstruction du LCA nécessitant une ostéotomie de déflexion.
Michael DAN, Nicolas CANCE (Lyon), Tomas PINEDA, Guillaume DEMEY, David DEJOUR
Amphithéâtre
11:00

"Jeudi 14 d\u00e9cembre"

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SDDE1
11:00 - 12:00

SESSION DISCUSSION DE DOSSIERS
Perte de la rotation externe active de l’épaule (4 dossiers)

Conférenciers : Yannick CARRILLON (radiologue) (Conférencier, Lyon), Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris), Gabriel FRANGER (Medecin) (Conférencier, Lyon), Jean KANY (Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse), Philippe VALENTI (Ex Président AOT) (Conférencier, PARIS)
mise au point sur la pratique clinique et le traitement
Salle Forum 4

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SCJFC
11:00 - 11:15

SESSION COMMENT JE FAIS
Mes premières arthroscopies du coude

Conférencier : Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, La Seyne sur Mer)
Le participant apprendra les notions de base pour bien débuter en arthroscopie du coude
Salle Tête d'or

"Jeudi 14 d\u00e9cembre"

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CPH1
11:00 - 12:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
HANCHE

Modérateurs : Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Lyon), Erwan PANSARD (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt)
11:00 - 12:00 #36657 - 013 13. Facteurs radiologiques prédictifs d’échec du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire sur dysplasie de hanche légère à modérée.
13. Facteurs radiologiques prédictifs d’échec du traitement arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire sur dysplasie de hanche légère à modérée.

La place du traitement arthroscopique du conflit fémoroacétabulaire (CFA) sur dysplasie légère à modérée (angle de couverture externe [VCE] = 18–25°) est controversée. Il est recommandé d’associer à la fémoroplastie et la suture labrale une capsuloplastie de retension. Peu d’articles ont analysé les facteurs radiologiques d’échec de cette intervention.

Il s’agit d’une étude rétrospective avec un recul minimum de 2 ans sur des patients opérés sous arthroscopie d’un CFA par effet came associé à une dysplasie légère à modérée. Les scores fonctionnels (mHHS et NAHS) et les réinterventions ont été recueillis. Trois groupes ont ensuite été composés avec respectivement : le groupe « succès » (mHHS ≥ Patient Acceptable Symptomatic State [PASS]) ; « amélioration modérée » (amélioration du mHHS + mHHS < PASS) et « échec » (aggravation du mHHS). Les données démographiques, radiographiques (VCE, angle de Tönnis, angle alpha, offset, FEAR index, ligne de Shenton, cliff sign, index de paroi antérieure [AWI], index de paroi postérieure) et peropératoires de ces groupes ont été comparés. Les courbes ROC des données les plus pertinentes retrouvées lors de l’analyse univariée ont ensuite été modélisées afin de définir a posteriori quels étaient les facteurs prédictifs d’échec du traitement arthroscopique les plus fiables.

Au total, 39 patients ont été analysés. Le mHHS moyen était de 76 ± 15 [40–92]. Vingt et un patients (56 %, 21/39) composaient le groupe « succès », 12 (31 %, 12/39) le groupe « amélioration modérée » et 6 (13 %, 6/39) le groupe « échec » (2 ont été repris pour prothèse totale de hanche, 4 pour butée). Le groupe « échec » avait un FEAR index significativement plus haut et un AWI et un VCE significativement plus bas. Le FEAR index était le meilleur facteur prédictif, un index ≥ 4° détectait 100 % des échecs avec une spécificité de 96 %. Le groupe « amélioration modérée » était significativement plus âgé (37 ans ± 8 [18–45] < p = 0,04) avec un offset significativement plus élevé (2 mm ± 3 [–5–5] < p = 0,004), un index ≥ 2 mm permettait de retrouver 73 % de ceux-ci avec une spécificité de 72 %.

Un FEAR index ≥ 4° et un offset ≥ 2 mm permettent respectivement de détecter au mieux les patients à risque d’échec et à risque de résultats insatisfaisants pour forme frustre de came dans cette population présentant un CFA.
Mathieu THAUNAT, Constant FOISSEY (lyon), Abid HICHEM, Antoine CAZOR, Pierre MARTINOT
11:00 - 12:00 #36752 - 014 ❤ 14. Essai prospectif comparatif randomisé évaluant l’intérêt de la fermeture capsulaire après capsulotomie inter-portale dans le traitement arthroscopique du conflit femoro acetabulaire par effet came ou mixte.
❤ 14. Essai prospectif comparatif randomisé évaluant l’intérêt de la fermeture capsulaire après capsulotomie inter-portale dans le traitement arthroscopique du conflit femoro acetabulaire par effet came ou mixte.

Si la chirurgie arthroscopique du conflit fémoro-acétabulaire (CFA) a prouvé son efficacité, la fermeture capsulaire reste controversée avec une tendance à privilégier la suture pour diminuer le risque d'instabilité. Notre étude se propose d’évaluer la non infériorité de l’absence de suture capsulaire d’une arthrotomie inter-portale dans le traitement du CFA.

Il s’agit d’une étude prospective comparative, randomisée 1:1, monocentrique, évaluant l’influence de la fermeture capsulaire sur la récupération à 6 mois puis à 2 ans d’une chirurgie arthroscopique de conflit fémoro-acétabulaire (CFA) par effet came ou mixte. Après randomisation, le traitement du CFA est effectué par 2 abords arthroscopiques (Antéro-latéral et Mid-anterieur) et une capsulotomie inter-portale puis, pour les patients du bras fermeture capsulaire (FC), la suture capsulaire est réalisée par deux points simples au fil non résorbable. Pour les patients du bras contrôle, la capsule est laissée ouverte (OC). Les patients ayant accepté l’étude sont tenus en aveugle de leur bras de randomisation. Le score de Harris modifié (mHHS), de HAGOS, le i-HOT 12 et la satisfaction du patient étaient colligé à 6 mois et 2 ans de la chirurgie.

100 patients opéré d’un conflit came ou mixte ont été inclus dans l’études entre Mars 2018 et Mars 2021. 49 patients ont fait parti du bras FC et 51 du bras OC. Etaient exclus les conflits pinces, les VCE inférieurs à 25° et les Tonnis supérieurs à 1. Il n’y avait pas de différences entre l’âge, le sexe, le BMI, le VCE, le Tonnis et les gestes intra articulaires entre les 2 populations. Au recul minimum de 2 ans, tous les scores ont été significativement amélioré dans les 2 groupes, sans différences significative d’un groupe par rapport à l’autre. 80% des patients étaient très satisfaits ou satisfaits dans le groupe FC et 82% dans le groupe OC.

Au recul minimum de 2 ans, les résultats cliniques du traitement arthroscopique du conflit de hanche par effet came ou mixte chez les patients non de dysplasie, ne semblent pas influencés par la fermeture capsulaire après capsulotomie inter-portale.
Nicolas BONIN (Lyon), Augustin LE VIGUELLOUX, Willaume GUICHERD
11:00 - 12:00 #36595 - 015 15. Évaluation fonctionnelle et de la force musculaire après ténotomie endoscopique du muscle ilio-psoas (IP) pour conflit IP- cupule après prothèse totale de hanche.
15. Évaluation fonctionnelle et de la force musculaire après ténotomie endoscopique du muscle ilio-psoas (IP) pour conflit IP- cupule après prothèse totale de hanche.

La ténotomie du psoas pour conflit avec cupule a montré de bons résultats mais les études n’ont pas évaluées le maintien du résultat fonctionnel et clinique dans le temps suite à la ténotomie. L’objectif était l’évaluation fonctionnelle après ténotomie à différents recul et l’analyse de la force musculaire de l’IP.

L’étude était rétrospective, monocentrique, mono opérateur. L’évaluation fonctionnelle reposait sur les score de Harris modifiés, d’Oxford et l’échelle visuelle analogique. La force a été mesurée avec un dynamomètre en position assise et allongée.

Entre mai 2013 et novembre 2021, 36 ténotomies de l’IP sur conflit avec la cupule ont été recensées. Sept (19%) patients ont été perdus de vue. L’âge médian était de 65 ans lors de la ténotomie. Le temps médian de suivi entre la ténotomie est le dernier recul était de 2,9 ans. Les 3 scores montraient une amélioration entre le pré opératoires et au cours du suivi post opératoire (p<0,001) mais une tendance à leur détérioration entre le 6ème mois post-opératoire et le dernier recul était constatée malgré des résultats non significatifs. L’étude de la différence minimale cliniquement pertinente (MCID) du score modifié de Harris, définie à 25, montrait que 20 (69%) patients étaient au-dessus du seuil à 1 mois et 6 mois et seulement 19 (65,5%) au dernier recul. La perte de force de l’IP constatée chez tous les patients était en moyenne de 29,2% (p=0,001) en position assise et de 58,3% (p=0,001) en décubitus dorsal.

Il existe une tendance à la recrudescence des douleurs à moyen terme après une ténotomie endoscopique de l’IP mais qui est limitée à une faible proportion des patients opérés. La perte de force significative de la flexion de hanche est en revanche constatée chez tous les patients mais n’entraîne pas de conséquences fonctionnelles.
Adrien PORTET (TOURS), Mathieu THAUNAT, Mathieu REPELIN SANTY
11:00 - 12:00 #36645 - 016 16. Validation du Parisian Hamstring Avulsion Score (PHAS) dans l'évaluation et le suivi des patients opérés d'une avulsion proximale des ischio-jambiers.
16. Validation du Parisian Hamstring Avulsion Score (PHAS) dans l'évaluation et le suivi des patients opérés d'une avulsion proximale des ischio-jambiers.

L’objectif de cette étude était de valider un nouvel outil d'évaluation des patients après chirurgie de réinsertion d'avulsion proximale des ischio-jambiers (IJ) : le Parisian Hamstring Avulsion Score (PHAS).

Méthodes : Tous les patients opérés d'une réinsertion d'avulsion proximale d'IJ entre Janvier 2015 et Mars 2018 ont été inclus dans cette étude. Le diagnostic était confirmé par IRM. La technique chirurgicale était une réinsertion par ancres. Le suivi minimal était de 2 ans post-opératoires. Les scores d'évaluation étaient le PHAS et les scores UCLA et Tegner. Le PHAS est un outil de mesure des résultats signalés par le patient, évaluant l'impact de la lésion des IJ à travers 9 items (douleur, faiblesse musculaire et irritations du nerf ischiatique et leur impact sur la vie quotidienne et sportive, ainsi qu'une évaluation de la qualité fonctionnelle globale). Le score a été évalué en calculant ses propriétés psychométriques et une analyse de corrélation a été menée pour évaluer les associations entre les scores PHAS, UCLA et Tegner. Les valeurs seuils prédictives de la capacité à retourner au sport (RS) ont également été déterminées.

Une étude de cohorte prospective monocentrique a été réalisée. Au total, 156 patients ont été inclus. L'âge médian était de 54.2 (44.7; 61.3) ans et le dernier recul de 69 (± 11.6) mois. La lésion touchait les 3 tendons dans 73.1% (n=114)descas. Le RS était effectif pour 66.7%(n=104) des patients 2 ans après l'opération. Il y avait une forte corrélation entre les trois scores un an après l'opération. La cohérence interne était élevée, avec un coefficient alpha de Cronbach de 0.86. La fiabilité était excellente, avec un coefficient de corrélation intra-classe de 0.96. La valeur de la différence minimale cliniquement pertinente était de 12.9. La valeur maximale du score n'a été atteinte par aucun patient à 2 ans post-opératoires. L'analyse des courbes ROC des valeurs des trois scores post-opératoires, en fonction du RS, a montré des valeurs d'aire sous la courbe supérieures à 0,7, démontrant un pouvoir discriminant significatif pour l'évaluation du RS. La valeur seuil prédictive du RS à un an post- opératoire était un score PHAS de 86 à 9 mois avec une sensibilité de 65.6% [53.7 - 77.5] et une spécificité de 81.4% [69.8 - 93].

Le score PHAS est un outil valide et fiable pour le suivi après chirurgie de réinsertion des tendons IJ. Il offre également un moyen simple de prédire le RS.
Nicolas LEFEVRE, Sammy KASSAB HASSAN, Eugenie VALENTIN, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA, Alain MEYER, Olivier GRIMAUD, Alexandre HARDY (Paris)
11:00 - 12:00 #36646 - 017 17. La dégénérescence graisseuse évaluée par IRM à 1 an post-opératoire est associée à de moins bons résultats fonctionnels après chirurgie de réinsertion d'avulsion proximale des tendons ischio-jambiers.
17. La dégénérescence graisseuse évaluée par IRM à 1 an post-opératoire est associée à de moins bons résultats fonctionnels après chirurgie de réinsertion d'avulsion proximale des tendons ischio-jambiers.

L’objectif de cette étude était d’évaluer la dégénérescence graisseuse des muscles ischios-jambiers (IJ) après chirurgie de réinsertion d’une avulsion proximale, ainsi que les facteurs IRM pronostiques des résultats fonctionnels.

Tous les patients opérés d'une avulsion proximale des IJ entre Juin 2014 et Mars 2020 ont été inclus dans cette étude. La rupture était confirmée par l'IRM. La technique chirurgicale était une réinsertion par ancres. Le suivi minimal était de 2 ans post-opératoires. Les scores d'évaluation comprenaient les scores UCLA et Tegner. Une IRM de contrôle était réalisée à un an post-opératoire.

Une étude prospective comparative monocentrique a été réalisée. Un total de 220 patients a été inclus. L'âge moyen était de 54,3 (±13,4) ans au dernier suivi. La reprise du sport a été effective pour 68% (n=150) à 2 ans post- opératoire. A l’IRM pré-opératoire, la lésion touchait 3 tendons dans 78,2% (n=172) des cas. Un aspect de cicatrisation complète du tendon était observé dans 93.2% (n=205) des cas, et une re-rupture dans 2.3%(n=5) des cas à l'IRM de contrôle. Une atrophie musculaire était présente dans 32.7%(n=72) des cas et une dégénérescence graisseuse dans 15.9% (n=35) des cas. Les patients présentant une rupture partielle constatée lors de la chirurgie obtenaient de meilleurs résultats aux scores de UCLA et Tegner et 1 et 2 ans post-opératoires que ceux présentant une rupture complète. La présence d'une amyotrophie à l'IRM de contrôle n'était pas associée à de moins bons résultats aux scores à 1 et 2 ans post-opératoires. Les patients présentant une dégénérescence graisseuse à l’IRM de contrôle présentaient significativement de moins bons résultats aux scores fonctionnels à 1 et 2 ans post-opératoires. La présence d’une dégénérescence graisseuse à l’IRM de contrôle n’était pas associée au délai de réalisation de la chirurgie, ni au type de rupture complète ou partielle, ou encore à l’aspect de guérison de la cicatrisation tendineuse lors de cette même IRM. L’absence de dégénérescence graisseuse était significativement associée de façon positive au retour au sport à 1 an (p=0,0003) mais pas à 2 ans (p=0,6360).

La dégénérescence graisseuse évaluée par IRM est associée à de moins bons résultats cliniques et fonctionnels à 1 et 2 ans post-opératoires après chirurgie de réinsertion d’une avulsion proximale des tendons ischio- jambiers.
Nicolas LEFEVRE, Sammy KASSAB HASSAN, Eugenie VALENTIN, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA, Alain MEYER (Paris), Alexandre HARDY
11:00 - 12:00 #36790 - 018 ❤ 18. Traitement des chondropathies acétabulaires par greffe de chondrocytes autologues sous arthroscopie : premiers résultats à minimum un an de recul.
❤ 18. Traitement des chondropathies acétabulaires par greffe de chondrocytes autologues sous arthroscopie : premiers résultats à minimum un an de recul.

Les conflits fémoro-actétabulaires par effet CAM donnent des lésions chondrales dont le traitement par débridement ou micro-fracture donne des résultats inconstants et non pérennes. Une nouvelle solution par greffe de chondrocytes autologues (AutoCart™, Arthrex ) été évaluée. Les premiers résultats à au moins un an de recul ont été évalués.

14 patients souffrant de conflit fémoro-acétabulaire avec une chondropathie acétabulaire de stade 3 ou 4 ont été opérés sous arthroscopie pour ostéoplastie fémorale, réparation labrale et greffe de chondrocytes autologues. La présence de la lésion chondrale a été confirmée et mesurée en per-opératoire. Ils ont été évalués par le Harris Hip Score (HSS), le Hip Outcome Scale (HOS) et le HOS Sport Scale (HOS-SS). L’évaluation a été faite en pré-opératoire, à 6 mois et au dernier recul d’au moins douze mois. Une IRM de contrôle a été réalisée à 12 mois de l’intervention.

La taille de la lésion chondrale était en moyenne de 3cm2 (2-4). Le score HHS est passé de 57 (41-68) à 95 (83-100) (p<0,05). Le score HOS est passé de 54 (52-70) à 95 (88-100) (p<0,05) et le score HOS-SS de 34 (25-44) à 90 (83-100) (p<0,05). Un patient a dû être ré-opéré pour adhérences. L’IRM à un an montrait une régression de la chondropathie selon le score de Mocart.

La greffe de chondrocytes autologues est une technique prometteuse dans le traitement des chondropathies des conflits fémoro-acétabulaires avec de bons résultats précoces dans les « Patient-reported Outcomes ». Il faudra cependant poursuivre l’évaluation pour en évaluer la stabilité à long terme.
Michel RAHME (STRASBOURG)
11:00 - 12:00 #36834 - 019 19. Étude rétrospective comparant la suture cartilagineuse à la stabilisation par coblation dans les lésions labrocartilagineuses Beck 3 liées aux conflits fémoroacétabulaires.
19. Étude rétrospective comparant la suture cartilagineuse à la stabilisation par coblation dans les lésions labrocartilagineuses Beck 3 liées aux conflits fémoroacétabulaires.

Les lésions labrocartilagineuses de grade Beck 3 dans les conflits fémoroacétabulaires peuvent être traitées par suture cartilagineuse ou stabilisées par coblation. La littérature reste limitée sur la supériorité de l'une ou l'autre de ces techniques. Cette étude vise à comparer les résultats cliniques de ces deux techniques.

Il s'agit d'une étude rétrospective, monoopérateur, évaluant 41 patients entre 2017 et 2022. Le recul moyen était de 3.8 mois. 21 patients ayant bénéficé d'une suture cartilagineuse et 20 patients ayant bénéficé d'une stabilisation par coblation ont été inclus. Les groupes suture et coblation étaient comparables en terme d'âge (31.4 ± 8.0 vs 31.8 ± 6.0), de sexe (81% homme vs 80% homme), d'IMC (24.46 ± 1.84 vs 24.25 ± 2.11) et de pratique sportive (80% sportif hebdomadaire vs 76,2%). L'évaluation des résultats cliniques a été effectuée en utilisant le score iHot avec une médiane et un écart interquartile (IQR).

La médiane du score iHot était de 76.7 (IQR 20.85) dans le groupe suture cartilagineuse et de 70.0 (IQR 12.5) dans le groupe coblation. La différence médiane (Δ[Oui - Non]) était de 6.7, mais cette différence n'était pas statistiquement significative (p=0,202).

Cette étude rétrospective cas-témoins comparant la suture cartilagineuse à la stabilisation par coblation dans les lésions labrocartilagineuses de grade Beck 3 n'a pas montré de différence statistiquement significative en termes de résultats cliniques évalués par le score iHot. Cependant, il convient de souligner que cette étude présente un échantillon limité. Des études plus vastes sont nécessaires pour confirmer ces résultats et évaluer plus en détail les avantages et les inconvénients de chaque technique dans le traitement de ces lésions spécifiques.
Pierre-Jean LAMBREY (Lille), Luca TANEL, Adrien PORTET, Mathieu THAUNAT
11:00 - 12:00 #36835 - 020 20. Résultats préliminaires de la butée endoscopique de hanche vissée, résultat à 6 mois à propos de 10 cas.
20. Résultats préliminaires de la butée endoscopique de hanche vissée, résultat à 6 mois à propos de 10 cas.

La butée de hanche est une chirurgie qui a fait preuve de très bon résultats à moyen et long termes. Nous avons évalué les résultats fonctionnels du traitement combiné par butée endoscopique vissée (BEV) et cure du Conflit Fémoroacétabulaire (CFA) des dysplasies borderlines.

Nous avons revu 10 patients (7 femmes et 3 hommes) qui ont bénéficié d’une chirurgie combinée à 6 mois de recul minimum. L’âge moyen était de 37.5 ans ± 10.7 [22-54]. Un patient avait déjà bénéficié d’une arthroscopie de hanche. 4 patients présentaientt une hyperlaxité constitutionnelle selon le score de Beighton. Nous avons évalué en pré et postopératoire les clichés radiographiques ainsi que le score iHot-12, la satisfaction et l’existence d’une reprise chirurgicale.

Le suivi moyen était de 9.1 ± 2.8 [6-15] . Le vertical center edge angle moyen était de 16.5° ± 3.14 [10-20] en préopératoire et de 42.7° ± 4.6 [36-50] en postopératoire. Le FEAR index était positif pour 8 patients, négatif pour 1 patient et égal à 0 pour un autre. 2 patients ont bénéficié d’une suture labrale et 10 d’une fémoroplastie au cours de l’intervention. Il n’y a pas eu de modification du grade de Tonnis (7 Tonnis 0, 3 Tonnis 1). Le score iHot-12 passait de 40.3 ± 22.4 [7.1-78.8] en préopératoire à 70.4 ± 18.3 [43.8-92.5] en postopératoire (p = 0.018). 60% des patients atteignaient une différence clinique minimalement importante. On notait 2 reprises à un délai moyen de 8.5 mois pour ablation de la vis, ces deux patients présentaient une lyse prématurée de la butée. Le taux de satisfaction était de 7.5 ± 2.2 sur 10 [3-10]

A court terme le traitement combiné de la dysplasie borderline par BEV et cure de CFA semble être une solution satisfaisante. Des études à moyen et long terme sont encore à réaliser afin de confirmer nos résultats.
Pierre-Jean LAMBREY (Lille), Adrien PORTET, Luca TANEL, Mathieu THAUNAT
11:00 - 12:00 #36806 - 021 21. Facteurs de risque de rerupture et moment optimal pour la chirurgie suite à une lésion par avulsion des ischio-jambiers proximaux.
21. Facteurs de risque de rerupture et moment optimal pour la chirurgie suite à une lésion par avulsion des ischio-jambiers proximaux.

Le traitement des lésions par avulsion des ischio-jambiers proximaux (PHAI) est complexe et les définitions de la chronicité varient largement. Cette étude vise à examiner le taux de rerupture après la réparation d'un PHAI et à identifier ses facteurs de risque associés ainsi que le moment optimal de chirurgie primaire.

Il s'agit d'une analyse rétrospective de données prospectivement recueillies de 2002 à Décembre 2022 dans l'étude de cohorte française prospective sur la réparation des ischio-jambiers (PHAS) ciblant les patients traités chirurgicalement pour un PHAI. Les critères de jugement principales de cette étude étaient les résultats de rerupture après la réparation d'un PHAI, tels que décrits par son taux, le moment et le mécanisme de la blessure. Les critères de jugement secondaires comprenaient l'évaluation des facteurs de risque potentiels pour la rerupture ainsi que l'investigation de diverses définitions du délai blessure-chirurgie et leur impact sur la rerupture, avec pour objectif spécifique d'identifier le délai critique post-blessure qui définit la chronicité du PHAI.

Cette étude a analysé 740 patients, d'un âge moyen de 45.9 (±13.6), avec 56.2% d'hommes, suivis en moyenne pendant 4.9 ans (±3.9). Le taux de rerupture nécessitant une chirurgie de révision était de 4.58%. Le délai médian chirurgie-rerupture était de 88.5 jours. Parmi les reruptures, 25 (74%) étaient atraumatiques et 9 (26%) étaient des cas de nouveau traumatisme. L'analyse univariée a identifié comme facteurs de risque potentiels : un délai initial plus long avant la chirurgie (41.0 jours, IQR : 24.5-93.5 vs 26 jours, IQR : 15-61, p=0.02), et des ruptures complètes initiales (94.1% vs 77.8%, p=0.02). L'analyse de la courbe ROC a trouvé que le délai optimal blessure-chirurgie prédisant la rerupture était de 32 jours (AUC=0.62, [IC 95% : 0.53–0.71]). Ce seuil montrait le OR le plus élevé et le IC le plus bas comparé à d'autres seuils de la littérature (HR=2.56, [IC 95% : 1.27; 5.17], p<0.05). Dans l'analyse multivariée, un délai dépassant 32 jours entre la blessure et la chirurgie (HR=2.5, [IC 95% : 1.25; 5.00], p=0.01), et des ruptures complètes initiales (HR=4.33, [IC 95% : 1.05; 17.84], p=0.04) ont émergé comme des facteurs de risque significatifs pour la rerupture.

Notre étude a trouvé un risque de rerupture de 4% après la réparation d'un PHAI. Le délai optimal blessure-chirurgie basé sur le taux de rerupture était de 32 jours. Les facteurs de risque pour la rerupture incluent la chronicité et la blessure complète initiale.
Nicolas LEFEVRE, Kinan FREIHA (Liban), Mohamad MOUSSA, Eugenie VALENTIN, Yoan BOHU, Alain MEYER, Alexandre HARDY
11:00 - 12:00 #36808 - 022 22. "Les Signes de la Chaise" : une étude sémiologique préliminaire sur un ensemble d'anomalies de la position assise chez les patients avec des lésions par avulsion des ischio-jambiers proximaux.
22. "Les Signes de la Chaise" : une étude sémiologique préliminaire sur un ensemble d'anomalies de la position assise chez les patients avec des lésions par avulsion des ischio-jambiers proximaux.

Identifier et classer tous les modèles de position assise anormale observés chez les patients atteints de lésions par avulsion des ischio-jambiers proximaux (PHAI), et déterminer leur fréquence et leur association avec des signes d'irritation du nerf sciatique et de rétraction du tendon.

Dans cette étude prospective, les patients atteints de PHAI confirmé par IRM ont été évalués pour des anomalies de position assise, ou "signes de la chaise". Les critères d'exclusion éliminaient les facteurs de confusion qui affectaient la posture assise. Les critères de jugement principaux comprenaient la fréquence et la classification des modèles de position assise anormale. Les critères de jugement secondaire secondaires comprenaient la fréquence de l'historique clinique et des résultats de l'examen physique ainsi que l'ampleur de la rétraction du tendon. Une analyse vidéo a été réalisée par deux observateurs indépendants pour détecter et classer les anomalies de la position assise. Les fiabilités intra- et inter-évaluateurs ont été calculées.

Cette étude comprenant 43 patients atteints de PHAI a montré que 97,6% des patients avaient des modèles de position assise atypiques (42 patients). Cinq classes différentes d'anomalies de position assise (signes de la chaise) ont été identifiées : Chaise-1 (inclinaison latérale) était la plus fréquente (83,72%), puis Chaise-2 (inclinaison antérieure) et Chaise-4 (position excentrique) chacune observée chez 67,44% des patients, Chaise-3 (position assise affaissée) chez 27,91%, et Chaise-5 (incapacité à s'asseoir) observée chez 20,93%. Aucune association significative n'a été trouvée entre les anomalies de la position assise et l'implication du nerf sciatique, sauf que 84,7% des patients présentant des signes liés au nerf sciatique présentaient l'anomalie de position assise Chaise-1A (position assise oblique) (17 sur 19 patients). La position excentrique (Chaise-4A) était significativement associée à la rétraction du tendon avec une rétraction moyenne du tendon de 5,42 cm dans cette catégorie (p=0.026). La fiabilité intra-observateur et inter-observateur pour les positions les plus fréquemment identifiées étaient substantielles à presque parfaites, avec une fiabilité intra-observateur variant de 0,79 à 0,97 et une fiabilité inter-observateur variant de 0,58 à 0,95.

Cette étude montre la haute prévalence des anomalies de position assise chez les patients atteints de PHAI, qui pourraient servir de signe clinique pour le diagnostic précoce de PHAI. Les patients présentant une irritation du nerf sciatique ont tendance à adopter une posture oblique. Une association significative a été trouvée entre la position assise excentrique (signe Chaise-4A) et la rétraction du tendon, soulignant la pertinence du système de classification proposé.
Nicolas LEFEVRE, Mohamad MOUSSA (Paris), Eugenie VALENTIN, Hasan Basri SEZER, Yoan BOHU, Alain MEYER, Alexandre HARDY
Salon Prestige Gratte Ciel
11:15

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SCC
11:15 - 12:00

SESSION CAS CLINIQUES ET DISCUSSION
de l’imagerie à la chirurgie

Modérateurs : Jean-Charles GIUNTA (Chirurgien) (Lyon), Vincent MORIN (Chirurgien) (Challes-Les-Eaux)
Conférenciers : Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), James CALDER (Conférencier, Londres, Royaume-Uni), Yoshiharu SHIMOZONO (Orthopedics) (Conférencier, Kyoto, Japon)
Discuter des situations cliniques précises
Salle Gratte Ciel

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SADP
11:15 - 12:00

SESSION ANALYSE DE DOSSIERS
"JE CUISINE MON EXPERT"

Modérateur : Pierre LAUMONERIE (Chef de clinique) (Bordeaux)
Conférenciers : Paolo ARRIGONI (Conférencier, Milano, Italie), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Christel CONSO (chirurgien) (Conférencier, Paris), Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon), Marie LOISEL (interne) (Conférencier, Rennes), Pierre MANSAT (Chef du Département d'Orthopédie-Traumatologie) (Conférencier, Toulouse), Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, La Seyne sur Mer)
Le participant participera aux échanges avec les experts autour de cas cliniques pédagogiques.
Salle Tête d'or
12:10

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SIS
12:10 - 13:00

SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW
Comprendre et optimiser la qualité de cicatrisation pour vos patients

Modérateur : Jean-David WERTHEL (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt)
12:10 - 13:00 Quelles solutions pour améliorer les résultats post-OP ? Patrick BOYER (PU-PH) (Orateur, Paris), Gregoire CIAIS (Chirurgien libéral) (Orateur, Paris), Julien DERANLOT (Chirurgien) (Orateur, PARIS), Achour DEGHRAR (Orateur, SOISSONS)
Salle Forum 4

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SIA
12:10 - 13:00

SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX
Transfert arthroscopique du FHL dans les ruptures du tendon d’Achille

12:10 - 13:00 Quand et comment ? Alexandre HARDY (Chirurgien orthopediste) (Orateur, Paris), Sébastien TOMES (Chirurgien orthopédiste) (Orateur, Dijon)
Salle Gratte Ciel

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RFD
12:10 - 13:00

RÉUNION FORMATEURS DIU

Conférencier : Jean-François GONZALEZ (Chirurgien) (Conférencier, Nice)
Salle Tête d'or
13:00 DÉJEUNER / VISITE DES STANDS
14:00

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CE01
14:00 - 15:00

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Le fascia lata dans tous ses états : de la hanche au genou

Conférenciers : Alexandre HARDY (Chirurgien orthopediste) (Conférencier, Paris), Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg), Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Conférencier, Bordeaux), Cécile TOANEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, La Roche-Sur-Yon)
Techniques et résulktats de la plastie au fascia lata
Amphithéâtre

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CE02
14:00 - 14:30

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Préparation cutanée avant chirurgie de l’épaule

Conférenciers : Florence AIM-DELAMBRE (chirurgien) (Conférencier, Paris), Benjamin LE VAVASSEUR (Conférencier, Créteil)
gestion de risque infectieux
Salle Forum 4

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CE03
14:00 - 15:00

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Le postop de ligamentoplastie de cheville : vers une prise en charge systématisée

Conférenciers : Philippe BEAUDET (gérant) (Conférencier, Sainte Colombe), Nicolas CELLIER (PH) (Conférencier, NIMES), Jean-Charles GIUNTA (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Stéphane GUILLO (surgeon director SOS PIED CHEVILLE BORDEAUX) (Conférencier, Bordeaux Mérignac), Sébastien TOMES (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Dijon)
Uniformiser la prise en charge post opératoire de la ligamentoplastie de cheville
Salle Gratte Ciel

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SRAP
14:00 - 14:30

SESSION « RETOUR EN ANATOMIE »
Revisiter la face médiale du coude. Quelles implications pratiques ?

Conférencier : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
Le participant apprendra de nouvelle s notions anatomique de la partie médiale du coude et des pathologies afférentes
Salle Tête d'or

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CE04
14:00 - 15:00

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Comment améliorer les résultats de mes arthroscopies de hanche ?

Conférenciers : Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon), Remy COULOMB (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nimes), Xavier FLECHER (PUPH) (Conférencier, marseille), Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Conférencier, Nantes)
Salon Prestige Gratte Ciel
14:30

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CPE1
14:30 - 15:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
INSTABILITÉ

Modérateurs : Francois BRUCHOU (Chirurgien) (Paris), Mikaël CHELLI (Orthopédie) (Nice)
14:30 - 15:00 #36586 - 023 ❤ 23. Comment les patients sont-ils influencés lorsqu'ils sont conseillés pour un Latarjet arthroscopique ou ouvert ? Un modèle par étapes évaluant les informations essentielles pour la prise de décision.
❤ 23. Comment les patients sont-ils influencés lorsqu'ils sont conseillés pour un Latarjet arthroscopique ou ouvert ? Un modèle par étapes évaluant les informations essentielles pour la prise de décision.

The present study aimed to investigate patients' perceptions and preferences regarding arthroscopic or open approaches for the Latarjet procedure. The factors influencing patients' decisions and the predictability of their approach were investigated. The hypothesis was that patients would prefer the arthroscopic option due to its less invasive appearance.

Between May 2022 and March 2023, all patients who had a primary, whether arthroscopic or open glenohumeral stabilization according to Latarjet performed by senior authors, were considered potentially eligible for inclusion in this prospective study. Patients were contacted by an independent examiner (B.C.) before surgery to realize a structured interview designed in a stepwise fashion. The stepwise model, based on published literature, was designed with consideration of the sequence in which consent-taking is usually performed, in essence, (1) indications for the procedure, (2) details about the procedure, (3) risks and benefits, (4) communication of choice or consent, and (5) invitation for further questions.

Fifty patients with a mean age of 28.8 ± 8.8 years old participated in the study. Twenty (40%) consistently selected an arthroscopic approach after analysis of the incision's aspect, whereas 34 (68%) had a final decision different from their initial choice. In addition, out of the 15 patients who chose arthroscopy or were undetermined after presentation of the incisional aspect, 9 (60%) changed their decision to open surgery after presentation of the pros and cons of each approach. Twenty-three (46%) patients were unable to choose and left the choice to their surgeon. The faith in their surgeon and recovery were identified as the two most important factors influencing patients' final decisions.

Arthroscopic incisions are not cosmetically more attractive to patients than the single incision of an open approach. The advantages of the arthroscopic procedure may not be as valued by patients as by surgeons. Besides the cosmetic aspect, the patients were more interested in the equivalent short- and mid-term outcomes of both approaches and the shorter surgical duration of the open option. It is crucial to adequately inform patients during preoperative counseling to achieve the best consensus.
Blaise COCHARD (Genève, Suisse), Sean HO, Nicolas BONNEVIALE, Hugo BOTHOREL, Alexandre LÄDERMANN
14:30 - 15:00 #36827 - 024 24. S-spoRTS : Pouvoir discriminant des scores d’épaule pour prédire le retour au sport en phase précoce après stabilisation antérieure. Avantage au scores subjectifs.
24. S-spoRTS : Pouvoir discriminant des scores d’épaule pour prédire le retour au sport en phase précoce après stabilisation antérieure. Avantage au scores subjectifs.

Le retour au sport (RTS) est une question fréquente des patients sportifs après stabilisation de l'épaule mais il n’existe pas de consensus sur les critères de reprise. L’objectif de cette étude était d’évaluer le pouvoir discriminant des scores classiques d’épaule pour le RTS et de déterminer des seuils de reprise.

Etude rétrospective de patients sportifs opérés pour instabilité antérieure d'épaule. Un suivi en ligne (S-spoRTS) était démarré au 3eme mois postopératoire avec un questionnaire itératif permettant de suivre l’évolution des scores SSV, Rowe, Wach-Duplay, SIRSI et le retour au sport. Deux échantillons étaient créés. Sport+: patients ayant repris ou prêt à reprendre. Sport-:patients n’ayant pas repris ou en difficulté de reprise. Le pouvoir discriminant des scores était évalué par régression logistique et courbe “receiver operating characteristic” (ROC) avec mesure de l’aire sous la courbe (AUC). Le seuil étaient déterminés par l’index de Youden.

26 patients ont été inclus. 145 questionnaires ont été remplis entre 3 et 10 mois postopératoires (moy 5,3 mois). Le retour au sport était validé pour 76 questionnaires (Sport +) et non validé dans 69 cas (Sport-). L’AUC était de 0.87 (SSV), 0.81 (SIRSI), 0.75 (Rowe), 0.53 (Walch-Duplay). Les seuils à atteindre étaient 88/100 pour le SIRSI et 92/100 pour le SSV.

Les scores SSV et SIRSI subjectifs ont des pouvoirs prédictifs excellents (AUC>0.80) pour le retour au sport après stabilisation de l’épaule. Les scores de Rowe et Walch-Duplay sont moins performants. Les valeurs seuils 92 (SSV) et 88 (SIRSI) peuvent potentiellement être utilisées pour valider le retour au sport des patients opérés.
Anselme BILLAUD (Mérignac), Sara VERHAEGHE, François SEGRETIN
14:30 - 15:00 #36139 - 025 25. Traitement de l’instabilité chronique antérieure d’épaule par Trillat arthroscopique en première intention chez le patient sportif : résultats d’une cohorte de 74 patients.
25. Traitement de l’instabilité chronique antérieure d’épaule par Trillat arthroscopique en première intention chez le patient sportif : résultats d’une cohorte de 74 patients.

L’instabilité chronique antérieure d’épaule touche une population jeune et sportive. La technique de stabilisation dynamique de Trillat arthroscopique donne de très bons résultats à deux ans dans la population générale. Nous formulons l’hypothèse qu’il permet également de stabiliser efficacement l’épaule chez les patients sportifs à risque de récidive.

Etude rétrospective multicentrique portant sur les patients sportifs consécutifs traités par Trillat arthroscopique en première intention à deux ans de recul, opérés entre janvier 2012 et janvier 2021. Critère de jugement principal : survenue d’une récidive de luxation. Critères de jugement secondaires : récidive de subluxation, résultats fonctionnels, délais et niveau de retour au sport, scores fonctionnels à 2 ans, consolidation et complications.

74 patients ont été analysés avec un âge moyen de 24,4 ans (14,8-50). Le niveau sportif était, à risque réduit de luxation, Walch-Duplay 2 pour n=34 (46%), à risque moyen Walch-Duplay 3 pour n=19 (26%) et à risque élevé Walch-Duplay 4 pour n=21(28%). Récidive luxation chez 3 patients (4%). 100% des patients ont repris le sport, au délais moyen de 4,6 mois, avec n=56 (76%) de reprise au niveau antérieur identique. Le score moyen de Constant est de 94,5 (79-100), de Rowe est de 94,7 (70-100), le score de Walch-Duplay est de 91,4 (70-100) et de SSV est de 90,5 (65-100). L’analyse en sous groupe des sportifs à risque réduit de récidive de luxation (Walch Duplay 2) vs risque moyen et élevé de récidive de luxation (Walch-Duplay 3 et 4) ne retrouve pas de différence statistiquement significative. Un patient présente une pseudarthrose asymptomatique.

Le Trillat arthroscopique offre des résultats très satisfaisants dans le traitement de l’instabilité antérieure chronique d’épaule en traitement de première intention chez les sportifs quelque soit le risque de récidive selon Duplay. Cette technique simple et avec une courbe d’apprentissage rapide permet un retour un sport rapide et au niveau antérieur dans la majorité des cas. Après avoir montré son efficacité dans la population générale à deux ans, le Trillat arthroscopique offre une alternative fiable à la procédure de Latarjet chez le patient jeune et sportif.
Floriane MOORE (Dijon), Ludovic LABATTUT, Thomas CHAUVET, Alice BORDET, Pierre MARTZ
14:30 - 15:00 #36580 - 026 ❤ 26. Activation cérébrale liée à l'appréhension de l'épaule chez les patients présentant une instabilité gléno-humérale. Un suivi à 10 ans.
❤ 26. Activation cérébrale liée à l'appréhension de l'épaule chez les patients présentant une instabilité gléno-humérale. Un suivi à 10 ans.

The purpose of the present study is to re-assess and describe the fMRI findings and clinical outcomes of the same cohort of patients operated for shoulder instability 10 years ago.1-3 The hypothesis of this study is that time and progressive muscle reconditioning would finally allow complete brain healing.

10 patients operated from Bankart or Latarjet, and 9 controls accepted to redo a fMRI with the same protocol to allow comparison as 10 years ago. Primary outcomes are 1) task-correlated functional connectivity assessed with tensorial independent component analysis, 2) behavioral responses to apprehension videos showing typical apprehension movements versus control videos, 3) structural changes in grey matter using voxel-based morphometry and 4) structural changes in white matter using tract-based spatial statistics analysis with multimodal MR imaging.

Clinically, patients improved from baseline to 1 year follow-up, but did not improve or worsen between 1 and 10 years (Table 1). Radiologically, the persistent cerebral abnormalities observed at one year vanished at 10 years (Figure 1).

Simple peripheral orthopedic problem leads to consequent brain remodeling with mid-term neuroplastic alterations after stabilization that vanish, however, in the long-term. This brain sequelae may explain, residual pain, persistent apprehension, impossibility to return to same level activities, and even the emergence of dislocation arthropathy. Clinically patients do not improve or worsen between 1 and 10 years postoperatively.
Blaise COCHARD (Genève, Suisse), Grégory CUNNINGHAM, Alexandre LÄDERMANN
14:30 - 15:00 #36566 - 027 27. DAS - la pièce manquante dans le traitement de l'instabilité de l'épaule avec perte osseuse inférieure à 20%.
27. DAS - la pièce manquante dans le traitement de l'instabilité de l'épaule avec perte osseuse inférieure à 20%.

La prise en charge chirurgicale de l'instabilité antérieure récurrente d'épaule reste sujet à controverse. Il n'existe aucune preuve de niveau 1 sur le meilleur traitement de ce type de lésion. La stabilisation antérieure dynamique (DAS) permet de combiner l’effet hamac de la butée et la réparation labrale du Bankart. .

Il s'agit d'une étude rétrospective de patients ayant subi une procédure DAS avec un suivi minimum de 2 ans. Les critères d'inclusion incluent les luxations antérieures récurrentes de l'épaule avec perte osseuse glénoïdienne inférieure à 20%). Les critères d'exclusion étaient la perte osseuse >20%, les lésions du biceps, la révision de la procédure Latarjet, l'instabilité multidirectionnelle, l’épilepsie. Les résultats ont été mesurés en fonction du score ROWE et de l'amplitude de mouvement (ROM) avant et après la stabilisation.

Un total de 71 patients ont subi une procédure DAS avec 3 chirurgiens différents (PC, AL, CA) au cours de cette période d'étude. 3 patients ont été perdus de vue et 3 ont dû subir une chirurgie de reprise par procédure de Latarjet. Il restait 65 patients pour l’évaluation. L'âge moyen à la chirurgie est de 31,9 ± 13,5 (16,0-70,0) avec une majorité de femmes. Le score moyen de Rowe montre une augmentation significative de la valeur moyenne préopératoire de 37,0 ± 17,3 (5,0 - 75,0) à la valeur moyenne postopératoire de 93,8 ± 9,6 (60,0 - 100,0) à 2 ans de suivi postopératoire. L'élévation et la rotation interne montrent également une amélioration statistiquement significative après la chirurgie du DAS (p<0,001). Seuls 3 patients ont eu une récidive et ont été soumis à la procédure Latarjet.

Le DAS est une option qui fait progressivement ses preuves pour traiter l'instabilité antérieure de l'épaule avec perte osseuse glénoïdienne inférieure à 20% facilement reproductible et permet d'obtenir des mobilités normales avec une excellente satisfaction clinique.
Philippe COLLIN (Paris), Shri KAPILAN, Alexandre LÄDERMANN
Salle Forum 4

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CQRP
14:30 - 15:00

Ce qu’il faut retenir de la littérature
(sciences fondamentales) sur le poignet en 2023

Conférencier : Gustavo MANTOVANI (Conférencier, São Paulo, Brésil)
Le participant mettra à niveau ses connaissances de la littérature autour des sciences fondamentales du poignet
Salle Tête d'or
15:00

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SDDG1
15:00 - 16:00

SESSION DISCUSSION DE DOSSIERS VALIDANT RMM
Allogreffes ligamentaires

Conférenciers : Thomas BROSSET (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, CAVAILLON), David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Sylvain GUY (Chef de Clinique - Assistant) (Conférencier, Marseille)
indication d'utilisation des allogreffes
Amphithéâtre

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CPE2
15:00 - 16:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COIFFE

Modérateurs : Aurore BLANCHETON (Chef de clinique) (PARIS), Christophe LE DU (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (St Cyr sur Loire)
15:00 - 16:00 #36448 - 028 28. Reconstruction de la capsule supérieure au long biceps associée à une réparation partielle des tendons de la coiffe des rotateurs : analyse prospective au recul minium de 2 ans.
28. Reconstruction de la capsule supérieure au long biceps associée à une réparation partielle des tendons de la coiffe des rotateurs : analyse prospective au recul minium de 2 ans.

Réparation partielle des tendons associée à la reconstruction de la capsule supérieure avec le long biceps (LB) est une option proposée chez des patients jeunes atteints d'une rupture irréparable avec épaule douloureuse mais fonctionnelle. L’objectif de cette étude: évaluer les résultats cliniques et radiologiques à moyen terme de cette procédure.

Il s’agit d’une étude prospective monocentrique continue, incluant des patients présentant une rupture irréparable de la coiffe postéro-supérieure (DG > grade 2 et/ou rétraction tendineuse > grade 3 du tendon supra-épineux), en échec du traitement médical de plus de 6 mois et revus avec un recul minimal de 12 mois. L’analyse clinique préopératoire, à 1.5 mois, 3 mois, 6 mois et au dernier recul portait sur la mesure des mobilités actives, l’échelle visuelle analogique (EVA), le Subjective Shoulder Value (SSV) et le score de Constant (Cst). L’évaluation radiologique préopératoire et postopératoire mesurait l’espace sous-acromial sur radiographie de face en rotation neutre, et l’intégrité tendineuse du sous-épineux par une échographie réalisée à 6 mois post-opératoire (classification de Sugaya).

Au recul moyen de 25.4 mois (12-40, ± 10.1), 19 patients d’âge moyen de 63 ans (47-75, ± 9.56) ont été inclus. Les mobilités actives passaient en moyenne respectivement en préopératoire et au dernier recul de 148° à 157° (p=0,08) d’élévation antérieure, 48° à 51° (p=0,2) de rotation externe et 6 à 9 points (p < 0,001) de rotation interne. L’EVA progressait de 6.5 à 0.7 points (p < 0,001), le Cst 45.4 à 71 points (p < 0,001) et le SSV de 37.9 à 85.5 % (p < 0,001). La force en abduction était de 1.1kg en préopératoire et 9.5kg au recul (p < 0,001). Aucun patient n’a présenté de complication post-opératoire ou n’a justifié de re-intervention. L’espace sous-acromial était stable : 10.1 mm préopératoire, 9.8 mm au recul (p=0,2). L’échographie post-opératoire identifiait 73% de cicatrisation Sugaya II, 5% de Sugaya I, 10% de Sugaya III du tendon infra-épineux.

L’utilisation du long biceps comme renfort non anatomique d’une réparation partielle des tendons de la coiffe des rotateurs, semble être une option fiable en cas d’épaule fonctionnelle et douloureuse. Sa supériorité clinique par rapport à une ténotomie/ténodèse isolée du LB et son bénéfice à long terme sur la stabilité statique frontale de la tête humérale restent à démontrer.
Emilie MATHIEU (Toulouse), Hugo Barret BARRET, Mathieu GIRARD, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE
15:00 - 16:00 #36780 - 029 29. Révision arthroscopique de la coiffe pour échec précoce : doit-on réparer à nouveau.
29. Révision arthroscopique de la coiffe pour échec précoce : doit-on réparer à nouveau.

Malgré l'amélioration des techniques et des implants, la cicatrisation anatomique de la coiffe reste aujourd'hui un challenge. L'objectif de cette étude est d'évaluer les résultats cliniques et anatomiques des révisions de coiffe en cas d'échecs précoces (avant 6 mois) symptomatiques.

Cette étude multicentrique rétrospective a inclus 16 patients (d'âge moyen 55 ans) ayant bénéficié d'une révision de coiffe précoce sur une période de 20 ans (2001-2020). Les critères d'inclusions étaient les ruptures itératives symptomatiques reprises dans les six mois suivant la première chirurgie et avec minimum deux ans de recul après la révision. La réparation a été réalisé en simple rang dans 27% des cas, en double rang ou double feuillet dans 46% et par des points trans-osseux dans 27%. Des procédures additionnelles ont été réalisées si nécessaire. Le critère de jugement principal était l'évaluation clinique fonctionnelle et subjective, le critère de jugement secondaire était la cicatrisation évaluée par IRM ou à défaut par échographie. Le recul moyen du suivi est de 101 mois (24-246).

Aucune complication n'a été relevé dans cette série ayant nécessité une ré-intervention. La révision a permis une amélioration significative de l'élévation antérieure (98 Vs 159; p=0.017) sans amélioration significative des autres amplitudes. Le score de Constant (36 Vs 70; p<0.001) et le SSV (32% Vs 73%; p=0.002) ont été tous deux significativement améliorés après la révision. Au dernier recul 100% des patients étaient satisfaits (53%) ou très satisfaits (47%) Sur le plan anatomique pourtant la coiffe n'a cicatrisée que dans 10 cas sur 16 (64%). L'absence de cicatrisation n'avait pas d'influence sur les mobilités ou le score de Constant (78 Vs 70, p=0.265), en revanche elle péjorait significativement le SSV (87% Vs 69%, p=0.021).

Malgré une chirurgie réalisée par des chirurgiens experts et ayant permis initialement une réinsertion anatomique, seule 64% des réparations itératives ont cicatrisées. Néanmoins, même en l'absence de cicatrisation anatomique, les mobilités, le score de Constant et le SSV ont été améliorés permettant ainsi à 100% des patients d'être satisfaits ou très satisfaits. Le SSV était en revanche significativement inférieur en cas de non cicatrisation de la coiffe. La révision précoce des ruptures itératives symptomatiques semble donc être une option intéressante à envisager dans ces cas complexes.
Michel AZAR (Nice), Mikael CHELLI, Pascal BOILEAU, Nicolas BONNEVIALLE, Laurent NOVÉ-JOSSERAND
15:00 - 16:00 #36686 - 030 ❤ 30. La ténodèse du Biceps avec effet SCR améliore-t-elle la cicatrisation dans les ruptures massives de la coiffe ? Etude comparative par IRM.
❤ 30. La ténodèse du Biceps avec effet SCR améliore-t-elle la cicatrisation dans les ruptures massives de la coiffe ? Etude comparative par IRM.

Le concept de reconstruction capsulaire supérieure type SCR par le biceps est bien relaté. 
Le but de notre étude est d'évaluer son taux et son type de cicatrisation et le comparer à un groupe témoin de ténodèse interposition du biceps (TIP) au foot-print, par imageries en coupes.

Il s’agit de deux séries continues mono-opérateur de ruptures massives de la coiffe opérés selon la même technique avec les mêmes ancres, la différence réside dans la gestion du biceps ou dans l’une il est ténodésé et interposé le long du foot-print (TIP) et dans l’autre il est ténodésé associé à un effet SCR. Une acromioplastie latérale y était associée dans le groupe SCR lorsque le CSA était supérieur à 35°. Le groupe TIP comprend 21 patients opérés, du 01 janvier 2013 au et 31 mai 2013, le groupe SCR comprend 27 patients opérés du 01 janvier 2021 au 31 décembre 2021. L’âge moyen est respectivement de 63,44 (49-79) et de 63,54 (49-80) ans. Le sexe est masculin dans 57 % et 70%. L’étiologie post traumatique dans 38% et 40,7%. La cicatrisation a été évaluée par une IRM (19 & 26), très rarement par ArthroTDM (2 & 1) ; tous réalisés à partir du 9ème mois. La classification de Sugaya a été utilisée. Sont considérés comme cicatrisés les types 1 & 2 et par extension le type 3 (coiffe continue amincie).

Les deux groupes sont comparables pour l’âge, le sexe, l’étiologie et le type de rupture. La cicatrisation a été obtenue chez 66,6% (TIP) dont 9,5 % type 3 versus 92,5% (SCR) dont 29,6% type 3 la différence est significative (p<0,043). Il n’y a pas de différence (p=1), pour les sous-groupes traumatiques, à l’inverse des sous-groupes non traumatiques ou la différence est significative(p<0,05). L’analyse intra-groupes en fonction de l’étiologie, ne retrouve pas de différence significative (p=0,65 & 0,17). Aucune complication n’est à déplorer dans le groupe SCR, hormis les très rares ruptures secondaires du biceps.

Les résultats comparatifs au groupe interposition, semblent démontrer que l’utilisation du biceps ténodésé avec un effet SCR, améliore de façon significative le taux et la qualité de la cicatrisation tendineuse des ruptures massives des coiffes particulièrement pour les non-traumatiques. On pourrait l’expliquer en partie par un effet anti-ascension de la tête qui protégerait la réinsertion tendineuse, durant la période de cicatrisation. C’est notre technique de référence dans cette indication depuis 2014. Elle a été affinée et améliorée.
Tewfik BENKALFATE (Rennes)
15:00 - 16:00 #36581 - 031 31. Comparaison des résultats cliniques et radiologiques entre les ruptures antérieures et postéro-supérieures de la coiffe des rotateurs : y a-t-il une différence ?
31. Comparaison des résultats cliniques et radiologiques entre les ruptures antérieures et postéro-supérieures de la coiffe des rotateurs : y a-t-il une différence ?

There is debate regarding differences in clinical outcomes and healing rates of various rotator cuff repairs. The aim of this study was to evaluate the influence on tear location on the outcomes of patients undergoing arthroscopic rotator cuff repair.

Consecutive patients undergoing arthroscopic rotator cuff repair by a fellowship-trained shoulder surgeon between 2018 and 2020 were included. Demographics, pathology features identified on cross-sectional imaging, and surgical details were recorded. Post-operatively, patient-reported outcome measures including range of motion, pain (VAS), ASES score, Constant score, and SANE score were recorded. Repair integrity was assessed by US at 12 months and reported using the Sugaya classification. Patients were divided into 2 groups based on tear location (anterior vs. posterosuperior cuff tears). Descriptive statistics included mean and standard deviation. For non-Gaussian continuous data, differences between groups were evaluated using Wilcoxon rank-sum tests (Mann–Whitney U test). For Gaussian continuous data, differences between groups were evaluated using unpaired student t-test. For categorical data, differences between groups were evaluated using Fisher’s exact test.

291 patients were included (205 males; 86 females). The posterosuperior cuff tear group (Group 1, n=223) were older than the anterior cuff tear group (Group 2, n=68) (mean age 56.6±9.3 vs 51.7±9.7, p <0.001). Proportions of obesity, smokers, diabetics, patients with hypercholesterolaemia, and repairs on dominant arms were similar in both groups. There was a significantly higher proportion of workers’ compensation and traumatic tears in the anterior cuff tear group (25% vs 38%, p = 0.032 workers’ compensation and 49% vs. 66%, p = 0.018 traumatic origin tears). 37% repairs in Group 1 were single row compared to 97% in Group 2 (p < 0.001). There was no significant difference in range of motion, pain (VAS), ASES score, Constant score, and SANE score at 12 months between the groups. Repair integrity as determined by Sugaya classification did not differ between the groups. There was no difference on rates of return to work at 6 months (71% Group 1 vs. 85% Group 2).

Despite inherent differences in age, nature of tear origin, and workers’ compensation claims between the two groups, the clinical and radiological outcomes of anterior cuff repairs were similar to that of posterosuperior cuff repairs.
Mustafa RASHID, Jeanni ZBINDEN, Tiago MARTINHO, Philippe COLLIN (Paris), Alexandre LÄDERMANN
15:00 - 16:00 #36582 - 032 32. Taux de guérison des ruptures de la coiffe des rotateurs - Les traumatiques vont-elles vraiment mieux que les dégénératives ?
32. Taux de guérison des ruptures de la coiffe des rotateurs - Les traumatiques vont-elles vraiment mieux que les dégénératives ?

Previous articles have suggested that the healing rate of traumatic tears is better than degenerative ones. This study aimed to determine the difference in outcomes after repair based on tear etiology and tendon integrity. The hypothesis was that traumatic tears would have better clinical and radiological outcomes.

This was a retrospective comparative study using prospectively collected data. A total of 837 consecutive shoulders with an operated RCL (414 traumatic and 423 degenerative) were followed up. Demographic data, clinical, and radiological results were compared.

There was a higher distribution of male (72% vs. 52.5%, p<0.001) and younger patients (53 vs. 57 years, p<0.001), in addition to an early onset of symptoms (3 vs. 15 months, p<0.001), reduced range of motion (ROM) in preoperative assessment for forward elevation (150° vs. 160°, p<0.001), and higher preoperative American Shoulder and Elbow Surgeons (ASES) and Constant scores in traumatic ruptures. Degenerative lesions presented a lower proportion of grade three tendon coronal retraction (13.2% vs. 20%, p=0.013). Postoperative tendon integrity at one year was similar for both groups, with Sugaya type 1 and 2 being the most prevalent (93.1% traumatic; 90.5% degenerative, p=0.371). Both groups exhibited good outcomes in ROM and postoperative functional scores at two years. The majority of both groups returned to work or planned to return after six months, while in the degenerative group, 18.7% retired, and only 8.5% in the traumatic group.

Traumatic and degenerative RCL repairs lead to similar clinical and radiological results. The prevalence of traumatic RCLs is not rare in our particular practice. The main finding of the study is that there was no statistically significant difference in tendon healing rates at the six-month follow-up and clinical scores at two years between trauma and degenerative RCLs, despite faster repairs for the former condition. Therefore, our hypothesis was not confirmed. Tendon retraction and quality, muscle edema, pseudo-fatty infiltration, and timing of surgery could explain our findings and will be further discussed. These results are important because they challenge a preconception; repairs for traumatic and degenerative RCLs lead to equally satisfactory results and should be given equal attention.
Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Jeanni ZBINDEN, Tiago MARTINHO, Alberto GUEVARA, Philippe COLLIN
15:00 - 16:00 #36743 - 033 33. Ténotomies/Ténodèses isolées du biceps pour rupture massive irréparable de la coiffe des rotateurs : survie et résultats à long terme (10 ans minimum).
33. Ténotomies/Ténodèses isolées du biceps pour rupture massive irréparable de la coiffe des rotateurs : survie et résultats à long terme (10 ans minimum).

La ténotomie ou ténodèse isolée du biceps (TIB) est un traitement efficace pour soulager les symptômes et améliorer la fonction de l’épaule chez les patients qui présentent des MIRC avec épaule fonctionnelle. Nous rapportons la survie à long terme d'une large cohorte monocentrique de patients consécutifs traités par TIB arthroscopique.

83 patients consécutifs ont été opérées d’une TIB entre janvier 2007 et janvier 2011; 22 patients étaient décédés et 22 perdus de vue, laissant une série de 39 patients recontactés avec un suivi moyen de 11 ans ±4 ans. Aucun patient n’a été opéré dans un contexte d’épaule pseudoparlytique. Les scores cliniques subjectifs (Subjective shoulder value, évalution numérique simple de la douleur) ont été recueillis en préopératoire, à 2, 5, 7, 10 ans et au dernier suivi. Les critères d'évaluation étant l'échec chirurgical (défini comme toute réopération) et l'échec clinique (défini comme un score de Subjective Shoulder Value < 50%). Des analyses univariées ont été réalisées en utilisant les reprises, l'échec chirurgical, l'échec clinique.

L’âge moyen à la chirurgie était de 69 ans [46-81]. Un traitement par simple ténotomie a été réalisé dans 22 cas (56,5%) et une ténodèse dans 17 cas (43,5%). Aucune acromioplastie associée n'a été réalisée. La survie à 5 ans était de 89% et 71% à 10 ans. Au total, 5 patients (13 %) ont été considérés comme étant un échec chirurgical et réopérés pour prothèse inversée au délai moyen de 4 ans ; 2 patients considérés comme échec clinique (SSV < 50%), n’ont pas souhaité être réopérés. Le risque d’échec (chirurgicale et clinique) était de 4,8% [1,2-12] à 5 ans, et de 10,4% [4-20%] à 10 ans. Le risque compétitif de décès était de 6,4% [2-14,5] à 5 ans, et de 18,5% [9,3-30%] à 10 ans.

La TIB sous arthroscopie reste un traitement efficace des MIRCTs même à long terme avec une survie de 71% à 10 ans, retardant ou évitant la prothèse inversée d’épaule. La survie et les bons résultats subjectifs (SSV=74.5% à 11 ans) de cette intervention peu invasive et peu coûteuse en font une "intervention de référence" à laquelle les interventions plus récentes pourraient se comparer (Superior Capsular Reconstruction, Space Baloon,…).
Jules DESCAMPS (Paris), Pierre Alban BOUCHÉ, Mikaël CHELLI, Michel AZAR, Christophe TROJANI
15:00 - 16:00 #35202 - 034 34. L'intelligence artificielle peut-elle aider à statuer sur l'aspect du tendon du long biceps dans les petites ruptures de coiffe : le modèle IA-RTHRO.
34. L'intelligence artificielle peut-elle aider à statuer sur l'aspect du tendon du long biceps dans les petites ruptures de coiffe : le modèle IA-RTHRO.

Les applications possibles de l’IA en chirurgie orthopédique sont prometteuses. La gestion per-opératoire du tendon du long biceps (TLB) est l’objet d’une controverse ancienne. L’objectif principal de cette étude était de modéliser une IA diagnostique capable de statuer sur le caractère sain ou pathologique du TLB sur des images arthroscopiques.

Les données prospectives cliniques et d’imagerie de 199 patients ont été collectées et associées aux images issues d’une analyse vidéo arthroscopique protocolisée validée, dite « vérité terrain », faite par le chirurgien opérateur. Un modèle basé sur un réseau neuronal convolutif (RNC) modélisé via un transfer learning sur le modèle Inception V3 a été construit pour l’analyse des images arthroscopiques. Ce modèle a ensuite été couplé à un Perceptron MultiCouche (MultiLayer Perceptron, MLP) intégrant les données cliniques et imageries. Chaque modèle a été entraîné et testé selon apprentissage supervisé.

La précision du RNC sur le diagnostic du statut sain ou pathologique du TLB était de 93,7% en apprentissage et 80,66% en généralisation. Couplé aux données cliniques de chaque patient, la précision du modèle assemblant le RNC et un MLP étaient respectivement de 77% et 58% en apprentissage et en généralisation.

Le modèle IA construit à partir d’un RNC parvient a déterminer le caractère sain ou pathologique du TLB avec un taux de précision de 80,66%. Une augmentation des données d’entrée pour limiter l’overfitting, et l’automatisation de la phase de détection par un Mask-R-CNN sont des voies d’amélioration du modèle. Cette étude est la première à évaluer la capacité d’une IA à analyser des images arthroscopiques, et ses résultats doivent être confirmés par d’autres études sur le sujet.
Rayane BENHENNEDA (Tours), Thierry BROUARD, Franck DORDAIN, François GADÉA, Christophe CHAROUSSET, Julien BERHOUET
15:00 - 16:00 #36602 - 035 35. Rôle de la morphologie osseuse de la grande tubérosité et de l'acromion latéral dans le conflit sous-acromial : analyse de simulation 3D dynamique.
35. Rôle de la morphologie osseuse de la grande tubérosité et de l'acromion latéral dans le conflit sous-acromial : analyse de simulation 3D dynamique.

La morphologie osseuse de la grande tubérosité et de l'acromion latéral joue un rôle central dans le conflit sous-acromial. Le CSA et GTA sont des marqueurs radiologiques bidimensionnels et statiques qui permettent de prédire la présence d’une lésion de la coiffe, mais ne tiennent pas compte de l'effet dynamique.

Cette étude a pour objectif d’apporter une meilleure compréhension de la biomécanique du conflit sous-acromial grâce à une simulation dynamique basée sur un modèle anatomique 3D validé associant la capture de mouvement et la tomodensitométrie reconstruite en 3D. Soixante-et-un patients ont été inclus : 44 présentant des ruptures dégénératives de la coiffe des rotateurs, 17 présentant une instabilité gléno-humérale. Les patients précédemment opérés, avec une rupture traumatique de la coiffe, ou une arthropathie et ostéophytes dégénératifs ont été exclus. Le CSA (Critical Shoulder Angle), le GTA (Greater Tuberosity Angle) et l'amplitude de mouvement sans conflit de l'articulation gléno-humérale en scaption (ROM) ont été mesurés. Un T-test a été utilisé pour comparer les moyennes des deux groupes. L'analyse de corrélation de Pearson (r) a été utilisée pour déterminer la relation entre le CSA et GTA, alors que celle de Spearman (R) l’a été pour déterminer la relation entre le ROM et le CSA, GTA et les valeurs combinées de CSA et GTA.

Le CSA et le GTA étaient significativement plus élevés dans le groupe avec rupture de la coiffe des rotateurs (P = 0,001 et <0,001, respectivement), tandis que le ROM était significativement plus élevé dans le groupe des instabilités (P = 0,001). Il n'y avait pas de corrélation entre le CSA et le GTA (R = 0,02, P= 0,8). La corrélation individuelle entre les deux angles et le ROM était négativement faible pour le CSA (r = -0,4, P < 0.001) et négativement modérée pour le GTA (R = -0,5, P < 0.001). Cependant, la combination des deux angles avec le ROM résultait en une forte corrélation négative (R = -0,7, P < 0.001).

Le rétrécissement dynamique de l'espace sous-acromial pendant la scaption est fortement influencé par les valeurs cumulées du GTA et CSA. Ces résultats suggèrent que la morphologie osseuse native combinée de l’acromion latéral et de la grande tubérosité joue un rôle important dans le conflit sous-acromial.
Rodrigo BRANDARIZ, Alejandro CULEBRAS (Genève, Suisse), Caecilia CHARBONNIER, Alexandre LÄDERMANN, Gregory CUNNINGHAM
15:00 - 16:00 #36578 - 036 36. Modèle prédictif du résultat fonctionnel après réparation de la coiffe des rotateurs à l'aide de méthodes d'apprentissage automatique. Une étude pilote.
36. Modèle prédictif du résultat fonctionnel après réparation de la coiffe des rotateurs à l'aide de méthodes d'apprentissage automatique. Une étude pilote.

We investigated the efficacy of machine learning methods in detecting outcomes of patients after rotator cuff repair using a minimal data set of inputs as a clinical decision-support tool. The objective was to develop a system to have automatic red flags depending on numerous factors and consequently more targeted interventions.

This study analyzed prospectively collected data of patients undergoing rotator cuff repair between March 2013 and July 2020. In total, 9030 cases were enrolled leading to a refined selection of cases, i.e. 4683 cases, which was divided into the training subset (80%) and testing (20%) sets. Different machine learning models were trained and tested using the 236 valid pre-treatment features, and a reduced set of only 10 features, identified through a Shapley additive explanations (SHAP). The Single Assessment Numeric Evaluation (SANE) score at one year was the output variable. Minimal specificity was set at 95%.

The performance of the XGBShap10 model revealed a specificity of 0.951 (0.934-0.965), a precision of 0.587 (0.485-0.685), a recall of 0.32 (0.252-0.392), an accuracy of 0.838 (0.814-0.861), a F1 -score of 0.413 (0.338-0.487), and an aera under the receiver operating characteristic curve (AUC) of 0.667 (0.618-0.715).

Our data set was sufficient to achieve a promising model with a recall of 32% of the cases that did not achieve MCID after the surgery. With a mean accuracy of 84% and a specificity set above 95%, the model is not a simple heuristic; it could be integrated into existing healthcare information systems to help clinicians develop better and more reasonable treatment programs and more adequately inform patients about expected results. However, a bigger dataset including objective, representative, and radiological data seem necessary to obtain preoperative safer guidelines, patient’s needs being unique and not simply aligned on SANE improvement thresholds.
Alexandre LÄDERMANN, Philippe COLLIN, Patrick DENARD (Portland, Etats-Unis)
Salle Forum 4

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CPC1
15:00 - 16:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
CHEVILLE

Modérateurs : Philippe BEAUDET (gérant) (Sainte Colombe), Philippe D'INGRADO (chirurgien) (Lyon)
15:00 - 15:15 Applications de l'arthroscopie à aiguille dans le pied et la cheville. Yoshiharu SHIMOZONO (Orthopedics) (Orateur, Kyoto, Japon)
15:15 - 16:00 #36647 - 037 37. Le trempage du greffon dans la vancomycine réduit l'incidence d'arthrite septique après reconstruction anatomique arthroscopique du ligament talo-fibulaire antérieur et du ligament calcanéo-fibulaire.
37. Le trempage du greffon dans la vancomycine réduit l'incidence d'arthrite septique après reconstruction anatomique arthroscopique du ligament talo-fibulaire antérieur et du ligament calcanéo-fibulaire.

Le trempage du greffon dans une solution de vancomyine pendant la reconstruction des ligaments talo-fibulaire antérieur (LTFA) et du ligament calcanéo-fibulaire (LCF) n'a encore jamais été évalué. L'hypothèse principale est que l'utilisation de la vancomycine pour imbiber le greffon pourrait réduire le taux d'infection postopératoire profonde.

Une étude rétrospective cas-témoins a été menée. Tous les patients consécutifs opérés dans deux centres entre décembre 2011 et juillet 2022 ont été rétrospectivement inclus. La technique de reconstruction était la même pour tous les patients : débridement arthroscopique antéro-latéral et reconstruction anatomique LTFA et LCF avec une autogreffe de gracilis. Le trempage de la greffe à la vancomycine a débuté dans les deux centres en janvier 2021. Dès que la greffe a été prélevée, elle est placée dans la cupule contenant la solution antibiotique pour un trempage d'au moins 10 minutes. Les complications, les scores fonctionnels, le retour au sport et le niveau de jeu ont été relevés au dernier recul.

182 patients ont été inclus après un suivi moyen de 23 +/- 16,1 mois. La population comprenait 52% d'hommes, âgés en moyenne de 34 +/- 11,9 ans au moment de l'intervention. Le taux d'infection postopératoire était significativement différent entre le groupe sans trempage à la vancomycine et le groupe avec trempage (8/90 vs 0/92 ; p=0.001). Au dernier recul, il y avait 26 complications (14,3 %) : 8 infections profondes, 6 re-ruptures et 12 neuropathies périphériques. Les infections se sont développées après une moyenne de 17 +/- 11 jours. Les scores fonctionnels étaient excellents au dernier recul avec un score AOFAS moyen de 86,5 +/- 18,7 et un score de Karlsson de 85 +/- 18,3. L'apparition d'une infection diminuait significativement le résultat fonctionnel estimé par les scores AOFAS (p=0,003) et de Karlsson (p=0,006) ainsi que par le taux de reprise du sport au suivi final (77% vs 35% ; p=0,005).

Le trempage du greffon dans une solution de vancomycine lors d'une reconstruction anatomique arthroscopique du LTFA et du LCF diminue le taux d'infection postopératoire.
Sammy KASSAB HASSAN, Gregoire ROUGEREAU (Paris), Eugenie VALENTIN, Sacha JEHAN, Thomas BAUER, Nicolas BAUDRIER, Alexandre HARDY
15:15 - 16:00 #36711 - 038 ❤ 38. Transfert endoscopique du Long Fléchisseur de l’Hallux avec double fixation : résultats de 39 patients à un recul moyen de 29 mois (6-46).
❤ 38. Transfert endoscopique du Long Fléchisseur de l’Hallux avec double fixation : résultats de 39 patients à un recul moyen de 29 mois (6-46).

Le transfert endoscopique du Long Fléchisseur de l’Hallux (FHL) est devenu courant dans le traitement des ruptures chroniques du tendon calcanéen principalement. L’objectif de l’étude est de déterminer les résultats d’une méthode originale de transfert avec fixation par vis de ténodèse trans-calcanéenne associée à une suture du tendon sur lui-même.

Les patients opérés entre janvier 2019 et décembre 2022 ont été revus au plus grand recul de la chirurgie. Tous les patients ont été opérés par le même opérateur selon la même technique de transfert du FHL sous endoscopie fixé dans un tunnel horizontal par une vis d’interférence puis suturé à lui-même. Les scores EFAS et VISA ont été utilisés.

Trente-neuf patients ont été revus à 29 mois de recul moyen (6-46). La population était majoritairement masculine (29/10) et l’âge moyen au moment de l’intervention était de 54,9 ans (16-76). La série comportait 7 cas de ruptures itératives (18 %), 25 cas de ruptures chroniques (64 %) et 7 cas de tendinopathies chroniques (18%). Au plus grand recul, l’EVA moyenne passait de 7,2 en pré-opératoire à 0,9 (p<0,001), le score EFAS passait de 9 en pré-opératoire à 32,2 (p<0,001). Trois reprises chirurgicales ont eu lieu, toutes sur sepsis (7,7 %). Deux algoneurodystrophies (5,1 %) ont été retrouvées et 3 patients rapportaient des dysesthésies plantaires invalidantes (7,7 %). Aucune rupture tendineuse secondaire n’a été à déplorer. Le taux de reprise professionnelle chez les actifs était de 91,7 %, avec un délai médian de 3 mois. Le taux de reprise du sport était de 74 % chez les patients sportifs avec un score VISA post-opératoire moyen à 68,6/100. Un patient se déclarait déçu du résultat de la chirurgie.

Le transfert du FHL sous endoscopie avec double fixation semble être une technique sûre et fiable, permettant aux patients un retour rapide aux activités ainsi qu’un retour aux activités sportives dans la plupart des cas.
Pierre Jean FAUQUETTE (Lille), Thomas AMOUYEL, Alexis THIOUNN
15:00 - 16:00 #36692 - 087 39. Analyse tridimensionnelle des ligaments latéraux de la cheville : étude anatomique.
39. Analyse tridimensionnelle des ligaments latéraux de la cheville : étude anatomique.

Knowledge of the complex anatomy of the lateral ankle ligaments is important to understand its function, pathophysiology, and treatment options. This study aimed to assess the lateral ligaments and their relationships through a three-dimensional view achieved by a digital marking of their footprints.

Eleven fresh-frozen ankle specimens were dissected. The calcaneus, talus, and fibula were separated, maintaining the lateral ligament footprints. Subsequently, each bone was assessed by a structured light scanner. Finally, all the scans were converted to 3D polygonal models. The footprint areas of the talus, calcaneus, and fibula were selected, analyzed, and the surface area was quantified squared in cm2.

After scanning the bones, the anterior talofibular ligament inferior fascicle (ATFLif), anterior talofibular ligament superior fascicle (ATFLsf), calcaneofibular ligament (CFL), and posterior talofibular ligament (PTFL) footprints were contiguous at the medial side of the fibula, corresponding to a continuous footprint with a mean of 4.8cm2 (± 0.7). The anterior talofibular ligament (ATFL) footprint on the talus consisted of 2 parts in 9 of the 11 feet (ATFLsf and ATFLif), while there was a contiguous insertion in the other 2 feet. The CFL insertion on the calcaneus was one single footprint in all cases.

The tridimensional analysis of the lateral ligaments of the ankle demonstrates that the ATFLif, CFL, and PTFL have a continuous footprint at the medial side of the fibula in all analyzed specimens.
Gustavo ARAUJO NUNES, Guillaume CORDIER (Bordeaux), Laura MARTINEZ, Jordi VEGA, Raquel SANCHEZ MORENO, Miki DALMAU-PASTOR
15:15 - 16:00 #36659 - 040 40. Ténolyse arthroscopique de la poulie du Flexor Hallucis Longus dans l’hallux limitus fonctionnel.
40. Ténolyse arthroscopique de la poulie du Flexor Hallucis Longus dans l’hallux limitus fonctionnel.

L’hypothèse dans ce travail était que la Tenolyse arthroscopique de la poulie du Flexor-hallucis-Longus dans l’hallux limitus fonctionnel était une stratégie efficace permettant une amélioration des symptômes clinique. nous avons évalué résultats cliniques à l’aide de scores cliniques (PROMS) et analyser les facteurs prédictifs de satisfaction et d’amélioration des scores.

A partir d’une base de données collectées prospectivement de 1/2020 à 3/2022 nous avons analysé les paramètres démographiques, les éléments péri-opératoires (niveau de pratique sportive, activités professionnelles, indications, gestes réalisés, complications…) et les résultats fonctionnels au derniers recul (Satisfaction, score SFAV) de 83 patients (74% femmes, 41 +/- 14 ans, 53% côté droit, IMC 24 +/- 4 kg/m2, score SFAV preop 35 +/- 25%). 93% des patients étaient gênés dans leur activité professionnelle et 91% dans leur pratique sportive. Tous les patients présentaient un stretch test positif et l’évaluation échographique préopératoire retrouvait 46% de fibres basses, 34% d’épaississement du rétinaculum, 11% de ténosynovites et 7% de conflit osseux. L’indication reine était les douleurs de voûte plantaire (22%) parfois associée avec des métatarsalgies (18%), des douleurs retro-malléolaires internes (16%).

Au recul moyen de 2.2+/-1 an, le score de satisfaction moyen était de 7.3/10, le score SFAV moyen de 72+/-24% (delta +26% IC95(27-45)), les femmes (deltaSFAV 40%) et les patients présentant des fibres basses (deltaSFAV 47%) sur l’échographie avaient les meilleures améliorations fonctionnelles. 13% des patients ont présenté une complication postopératoire (5 neuropathies sur ALR, 2 SDRC, 1 sepsis, 2 lésions iatrogènes du rameau calcanéen médial) et 5.6% ont été réopérés secondairement (2 neurectomies secondaires, 1 lavage pour sepsis, 1 allongement des gastrocnémiens).

Les ténolyses arthroscopiques de la poulie du Flexor hallucis Longus apportent des résultats fonctionnels satisfaisant dans l’hallux limitus fonctionnel. Ce travail valide une technique opératoire plébiscitée et confirme l’indication idéale : patientes avec stretch positif secondaire à une implantation basse des fibres musculaires.
Solenne FREY OLLIVIER (Marseille), Barbara PICLET, Lolita MICICOI, Marianne HELIX, Delphine AMSELLEM
15:15 - 16:00 #36250 - 041 41. Résultat de la méthode AMIC® dans le traitement des lésions ostéochondrales du dôme du talus (LODT).
41. Résultat de la méthode AMIC® dans le traitement des lésions ostéochondrales du dôme du talus (LODT).

Les LODT peuvent évoluer vers une arthrose tibio-talienne invalidante. Les lésions résistantes au traitement médical relèvent d’un traitement chirurgical. Une technique chirurgicale indiquée est la chondrogénèse induite par membrane (AMIC®). A la cheville, peu de publications existent. Notre objectif était de rapporter les résultats de cette technique pour les LODT.

Il s’agissait d’une étude rétrospective multicentrique (5 centres) et multi opérateurs (5 chirurgiens orthopédistes séniors) incluant des patients opérés d’une LODT de stade 3 de la SFA entre janvier 2019 et mars 2021 selon la technique AMIC® avec une membrane ChondroGide®. Une évaluation par un questionnaire des scores AOFAS, EFAS, FFI ainsi que l’EVA et la reprise du sport étaient réalisée en pré opératoire et au cours du suivi.

21 patients (10 hommes et 11 femmes), âgés de 16 à 69 ans (âge moyen de 34 ans), étaient inclus. Le recul moyen était de 34 mois (min 12 mois ; max 72 mois). La perte de substance moyenne était de 1,83 cm2 (min 0,6 cm2; max 6 cm2). Les résultats montraient une amélioration significative sur les scores fonctionnels AOFAS qui passait en moyenne de 71[IC=64 ;77] à 90 [IC=82 ;97], EFAS qui passait de 15 [IC=10 ;20] à 32 [IC=26 ;38], FFI qui passait de 28% [IC=19% ;38%] à 10% [IC=2% ;18%] et de l’EVA qui diminuait de 4 [IC=3,9 ;4,7] à 1 [IC=0,5 ;2,4]. 60% des patients avaient repris le sport au même niveau et 80% des patients étaient satisfaits de la chirurgie.

La méthode AMIC® améliorait les résultats fonctionnels des patients porteur d’une LODT de stade 3 de la SFA à un recul moyen de 34 mois post-opératoire.
Matthieu PERAS (Toulon), Emilie BILICHTIN, Camille CHOUFANI, Alexandre CAUBERE, Olivier BARBIER
15:15 - 16:00 #36830 - 042 42. Résultat clinique des ligamentoplasties percutanée dans les entorses graves du Lisfranc médial : à propos de 12 cas.
42. Résultat clinique des ligamentoplasties percutanée dans les entorses graves du Lisfranc médial : à propos de 12 cas.

L'entorse grave du Lisfranc médial est une pathologie traumatique avec un diagnostic parfois tardif, entrainant des douleurs chroniques du tarse. Nous proposons une stabilisation chirurgicale percutanée dans les cas douloureux à plus de 6 mois du traumatisme. L'objectif de l'étude est l'analyse des résultats cliniques et radiologiques de cette technique.

Il s'agit d'une série prospective de 12 cas avec un suivi à 12 mois post opératoire de patients présentant un antécédent d'entorse grave du Lisfranc avec persistance douloureuse au delà de 6 mois post traumatique. Le diagnostic d'instabilité chronique du Lisfranc a été fait soit par échographie en recherchant un diastasis du premier espace C1/M1 et C2/M2 soit à la scintigraphie en recherchant une fixation de radiotraceur en regard du premier espace C1/M1 et C2/M2. Il a été proposé une technique de stabilisation par utilisation d'un implant Mini tight Rope® de la société Arthrex® mise en place sous contrôle scopique par 2 incisions percutanées en regard de la partie proximale de la diaphyse de M1 et de M2. Les patients étaient immobilisés par botte de marche sans appui pendant 4 semaines, puis commencer une rééducation. Les patients étaient vus en consultation à J30 J90 et J180 avec contrôle clinique EVA et échographie à J180

Tous les patients ont été revus. L'âge moyen des patients est de 40,3 ans (20 à 52 ans) La série comprend 9 hommes et 3 femmes. Il n'y a pas eu de complications chirurgicales infectieuses ou thromboembolique. L'EVA moyen passe de 5,3 (4 à 7) à 1,2 (0 à 2) à 6 mois Nous observons une persistance au-delà de 4 mois des douleurs chez l'ensemble des patients (4/12) dont le traumatisme datait de plus d'un an. 4 patients sur 12 (33%) garde une gène du matériel en place. Le contrôle échographie à J180 ne retrouve plus de diastasis intermétatarsien ni d'hyperhémie doppler.

L'entorse grave du Lisfranc, si elle n'est pas traitée de manière stricte et rapidement, peut entrainer une chronicisation des douleurs par défaut de cicatrisation ligamentaire. La solution chirurgicale de stabilisation percutanée de l'instabilité du Lisfranc, en cas d'échec du traitement médical, semble donner de bons résultats même si le nombre de patient reste modeste. La seule limite du traitement est la persistance de la gène du matériel dans plus de 30% des cas
Sébastien TOMES (Dijon)
Salle Gratte Ciel

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SMPC2
15:00 - 15:30

SESSION MISE AU POINT
Lésions péri-lunaires non luxées (PLIND)

Conférencier : Marion BURNIER (chirurgien senior) (Conférencier, Lyon)
Le participant approfondira ses connaissances des lésions péri-lunaires
Salle Tête d'or

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CMH
15:00 - 15:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
10 conseils pour une arthroscopie de hanche réussie et efficace

Modérateur : Frédéric LAUDE (MD) (Paris)
Conférencier : Jorge CHAHLA (Conférencier, Chicago, Etats-Unis)
Salon Prestige Gratte Ciel
15:30

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SCJFP
15:30 - 16:00

SESSION COMMENT JE FAIS
Analyse - Réparation - Reconstruction du TFCC

Conférencier : Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon)
Le participant apprendra les notions essentielles pour reconstruire le TFCC
Salle Tête d'or

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VH1
15:30 - 15:45

VIDEOSPOT
Butée de hanche sous arthroscopie

Modérateur : Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse)
Conférencier : Mathieu THAUNAT (MD) (Conférencier, Lyon)
Salon Prestige Gratte Ciel
15:45

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CMH2
15:45 - 16:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Comment je fais une ostéotomie peri acétabulaire ?

Modérateur : Nicolas VERDIER (chirurgien) (Bordeaux)
Conférencier : Willaume GUICHERD (Chirurgien Hanche) (Conférencier, Lyon)
Salon Prestige Gratte Ciel
16:00 PAUSE / VISITE DES STANDS
16:30

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CMG2
16:30 - 16:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’importance du greffon dans la reconstruction du LCA

Modérateurs : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Marseille), Ahmed ZEMMOURI (Président SACOT) (alger, Algérie)
Conférencier : Camilo HELITO (Doctor) (Conférencier, São Paulo, Brésil)
savoir si un greffon est mielleur qu'un autre dans la ligamentoploastie du LCA
Amphithéâtre

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SMCE2
16:30 - 17:00

SESSION MASTER CLASS
Comment j’organise le suivi post opératoire de mes réparations de la coiffe des rotateurs

Conférenciers : Johannes BARTH (orthopédiste) (Conférencier, Grenoble), Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Amira PIERSON (Interne) (Conférencier, Paris)
échange sur les pratique au quotidien
Salle Forum 4

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SYC
16:30 - 18:00

SYMPOSIUM
Traitement endoscopique de la tendinopathie corporéale et d'insertion du tendon d'Achille

Directeur de symposiums : Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Directeur de symposium, Montauban), Alexis THIOUNN (chirurgien orthopédique) (Directeur de symposium, Lille)
Restitution des résultats d'une étude prospective multicentrique
16:30 - 18:00 Introduction et résultats de l'étude de pratique. Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Montauban)
16:30 - 18:00 Présentation des deux entités pathologiques avec ce que l'on sait. Jonathan BENOIST (Chirurgien du pied et de la cheville) (Conférencier, Rennes), François MOLINIER (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
16:30 - 18:00 Présentation des techniques à ciel ouvert : ZADEK, SB, résection, transfert FHL. Yves TOURNÉ (Chirurgien) (Conférencier, Grenoble)
16:30 - 18:00 Présentation des techniques arthroscopiques : Tendinoscopie, résection, SB. Olivier BONIFACE (Chirurgien) (Conférencier, Annecy)
16:30 - 18:00 Matériel et méthode. Thomas AMOUYEL (MCU - PH) (Conférencier, Lille)
16:30 - 18:00 Résultats épidémiologiques. Ali GHORBANI (chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
16:30 - 18:00 Résultats chirurgicaux : scores fonctionnels/complications. David ANCELLIN (Conférencier, Toulouse)
16:30 - 18:00 Comparaison des techniques. Guillaume CORDIER (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
16:30 - 18:00 Conclusion, proposition arbre décisionnel. Alexis THIOUNN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lille)
Salle Gratte Ciel

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CPP
16:30 - 17:10

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COUDE

Modérateurs : Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Rennes), Hubert LENOIR (Orthopédiste) (Grenoble)
le participant bénéficiera d'une mise à niveau avec description de techniques modernes du traitement des pathologies du coude et poignet
16:30 - 17:10 #36779 - 048 48. La résection de la tête radiale sous arthroscopie du coude.
48. La résection de la tête radiale sous arthroscopie du coude.

L’arthrose du coude est la piste de chevauchement final de plusieurs pathologies dégénératives et traumatiques, comme elle peut survenir de façon primitive chez les travailleurs manuels et les sportifs. Nous décrivons l’indication de l’arthroscopie du coude dans le cadre dégénératif et post-traumatique, technique opératoire, et les résultats fonctionnels retenus.

Sur une période de 12 ans, nous avons colligé et étudié respectivement 11 patients traités par arthroscopie du coude par le même opératoire dans le cadre de leur raideur post traumatique (n=5) et dégénérative (n=5).

Au total, les 12 patients ont été opéré par procédure arthroscopique d’arthrolyse du coude associée à une résection de la tête radiale ; sur un délai de 46,4/ 37,8 mois respectivement après le traumatisme initial du coude/ diagnostic de la pathologie dégénérative ; et revus à 1 3 et 6 mois post-opératoire. Les données suivantes ont été enregistrées et analysées : sexe, âge, paresthésie, les amplitudes, l’instabilité ainsi que l’échelle visuelle analogique, le Mayo Elbow Performance Index (MEPI) et le score DASH avant et après la chirurgie et les complications. L'amélioration moyenne de l'extension était de 10,46° (SD ± 8,76), de la flexion de 15,44° (SD ± 17,21), de la pronation de 9,09° (SD ± 6,32) et de la supination de 4,54° (SD ± 1,36). L'arc de mouvement en flexion-extension a montré une amélioration de 25,91°. Le score MEPS et de DASH sont améliorés avec une augmentation moyenne de 60 à 86.36 (SD ± 14.84 de 41.66 à 9.73 (SD ± 9.08) respectivement. Un patient a bénéficié d’une Prothèse totale du coude après 1 an de la résection de la tête radiale ; vu la non amélioration des amplitudes articulaires et la douleur. Quatre patients ont présenté une syndrome douloureux régional complexe avec une régression après un an en moyenne. Deux cas de compressions nerveuses post-opératoire, sans autres complications notable durant le suivi des malades.

La résection arthroscopique de la tête radiale dans les raideurs post-traumatiques et dégénératives du coude peut être considérée comme une procédure sûre, utile, dont les indications deviennent de plus en plus larges su prix de la chirurgie ouverte, avec une longue courbe d'apprentissage ce qui offre une amélioration importante de la ROM en diminuant la morbidité chirurgicale à ciel ouvert.
Yassine CHAOUQUI (Nimes), Olivier MARES
16:30 - 17:10 #36251 - 049 49. Comparaison des résultats fonctionnels d’une réparation Inlay versus Onlay du tendon distal du biceps par endobouton : étude rétrospective cas-témoins.
49. Comparaison des résultats fonctionnels d’une réparation Inlay versus Onlay du tendon distal du biceps par endobouton : étude rétrospective cas-témoins.

Several surgical procedures for anatomical repair of the distal biceps tendon have evolved during the last decade. The purpose of this study is to compare functional outcomes and complication rate between inlay and onlay distal biceps tendon repair with the Tension Slide Technique.

Previous articles demonstrated already no significant difference in bone-to-tendon healing between cortical and cancellous bone. The cortical button has shown superiority in many biomechanical studies. Efforts to simplify the surgical technique can help to minimize most common surgical complications. The need for a bone tunnel to guarantee good functional outcomes is questioned. A retrospective comparative case-control study was used to compare the onlay (study) and inlay (control) distal biceps repair (DBR). Strength measurements were noted as a percentage of the unaffected contralateral side. Functional outcomes were recorded using a Visual Analog Scale (VAS), the Mayo Elbow Performance Score (MEPS), the short version of the Disabilities of the Arm, Shoulder and Hand score (QUICK DASH) and the Patient-Rated Elbow Evaluation (PREE). All questionaries, including Satisfaction and Return to work/play, were completed at the final follow-up.

We selected 259 out of 270 patients. The study and control cohort consisted of 90 and 169 patients, respectively. At short term (4.7 ± 3 months) the inlay cohort has significant higher supination strength (74.90% vs 80.52%, P = 0.023). The functional outcomes in terms of MEPS, Quick DASH and PREE were not statistically different (P = 0.551, P = 0.292 and P = 0.378, respectively). The overall complication rate was in favour of the onlay cohort, although statistically not different (P = 0.056). The inlay cohort had significantly more heterotopic ossifications (P = 0.003). At long term (FU 35.6 ± 22 months), the functional outcomes remains similar. The Subjective elbow force evaluation was slightly higher in the inlay cohort (87.56 % vs 90.70 %, P = 0.081). No differences in overall satisfaction (P = 0.834). Onlay distal biceps repairs delivered earlier ‘Return to play’ (P = 0.041).

The inlay and only distal biceps repair, have similar functional outcomes and overall complication rate. At short term, the supination strength is in favour of the inlay repair, although we saw significantly more heterotopic ossification with the bone tunnel. The results present both techniques as reliable, reproducible and overall safe.
Yacine CARLIER (Mérignac), Pieter PIERREUX
16:30 - 17:10 #36563 - 050 ❤ 50. Performance des lanceurs des ligues majeures de baseball retournant à la compétition après avoir subi une opération chirurgicale de reconstruction du ligament collatéral ulnaire.
❤ 50. Performance des lanceurs des ligues majeures de baseball retournant à la compétition après avoir subi une opération chirurgicale de reconstruction du ligament collatéral ulnaire.

Ulnar collateral ligament reconstruction (UCLR) is very common in competitive baseball. There has been significant improvement in the surgical technique and post-operative rehabilitation for players undergoing UCLR. However, there is currently a dearth of literature discussing the post-UCLR in-game performance of pitchers in recent years.

The MLB Health and Injury Tracking System database was utilized to compile data on all MLB pitchers undergoing UCLR from the 2019 to 2021 seasons. The inclusion criteria were pitchers who had MLB appearances both before and after the surgery and had no previous UCLR. Injury-related data, including demographic characteristics, surgery date, and date of MLB-level RTC, were recorded. Pitching performance data was collected via the Statcast system, including breaking ball pitch types, maximum pre- and post-UCLR 4FB velocity, and in-game strike percentage. Data were analyzed using appropriate statistical tests.

A total of 43 pitchers met the inclusion criteria. The mean time span between the surgery date and the first post-UCLR MLB appearance was 553.26 days, and the mean 4FB velocity difference was 0.298 miles per hour (mph). There was a significant negative correlation between the 4FB velocity difference and the maximum 4FB velocity before surgery, indicating a greater decrease in 4FB velocity for pitchers with a higher pre-UCLR maximum 4FB velocity (correlation: -0.191, P = 0.048, R-square = 17.8%). There was no significant difference in the time span, 4FB velocity difference, and in-game strike percentage concerning demographic data, including body mass index, age at surgery, defensive positions, throwing dominance, and breaking ball pitch types.

A cohort of MLB pitchers undergoing UCLR between the 2019 and 2021 seasons and returning to the MLB level demonstrated a significant negative correlation between the 4FB velocity difference and pre-UCLR 4FB velocity. There was no significant relationship between the time span between surgery and the first postoperative MLB appearance, 4FB velocity difference, and in-game strike percentage concerning demographic and other pitching factors.
Yi LU (Taiwan, Taïwan), Chih-Hao CHIU
16:30 - 17:10 #36651 - 051 51. Conception d’un simulateur d’arthroscopie de poignet en impression 3D.
51. Conception d’un simulateur d’arthroscopie de poignet en impression 3D.

L’arthroscopie est devenue un outil diagnostic et thérapeutique incontournable dans la prise en charge des pathologies du poignet. La maitrise de cette technique demande une longue courbe d’apprentissage. Actuellement il n’existe pas de simulateur procédural. L'objectif de ce travail est de créer un simulateur d’arthroscopie de poignet par impression 3D.

Ce simulateur a pour objectif de reproduire la position opératoire et l’anatomie arthroscopique la plus fidèle possible. Le choix des matériaux doit permettre le meilleur compromis entre reproduction anatomique et intérêt pédagogique. Après une étude de faisabilité, le choix du type de simulateur s’est porté vers la conception d’un simulateur synthétique procédural produit par impression 3D . La modélisation est effectuée à partir de la segmentation d’un poignet appartenant à un volontaire sain. Le développement et les modifications innovantes apportées à chaque version suivent un processus de conception fixe : objectifs, modélisation, impression et résultats. Afin de juger chaque version, une caméra d’otoscopie a été sélectionnée pour sa qualité vidéo, son faible coût, et sa facilité d’utilisation après comparaison de différents modèles.

Pendant la période de développement qui aura durée 2 ans, plusieurs versions sont concrétisées pour aboutir à une version estimée prête à la simulation. Une résine rigide est utilisée pour les os et une résine plus souple est sélectionnée pour les tissus mous (enveloppe cutanée, ligaments et tendons). Les principaux ligaments essentiels en anatomie arthroscopique sont modélisés. Les espaces interosseux sont augmentés artificiellement pour reproduire la traction exercée sur les os du carpe. Un support est conçu pour maintenir le poignet verticalement. Le coût des matériaux utilisés pour la conception de ce simulateur est d’environ 200€.

La qualité et le faible coût de ce simulateur d’arthroscopie du poignet encouragent son exploitation afin d’offrir aux chirurgiens un environnement d’apprentissage mettant en place des conditions réalistes d’intervention. Les perspectives sont la création ultérieure de modèles « pathologiques » permettant d’accompagner au mieux les étudiants au fil de leur formation.
Axel KOEHLY, Axel KOEHLY (Besançon), Alexandre QUEMENER-TANGUY, Safire BALLET, Laurent OBERT, Thomas FRADIN, François LOISEL
16:30 - 17:10 #36746 - 052 52. Historique de l'instabilité postéro-latérale de coude.
52. Historique de l'instabilité postéro-latérale de coude.

La luxation postero-latérale du coude représente 10% à 30% des traumatismes du coude. Les mécanismes lésionnels de cette entité sont complexes, de nombreuses théories explicatives ont été developpées au cours du temps. Le but de cette étude est de présenter une revue historique de ces théories.

Une revue de la littérature a été réalisée à l'aide de plusieurs bases de données scientifiques : Ovid Medline, Ovid Embase, Scopus et la bibliothèque de la Cochrane. Les recherches se sont limitées aux articles en langue française et anglaise. Afin de réaliser nos recherches, les mots clés suivants : luxation, coude, instabilité de coude, luxation de coude, récidive de luxation de coude ont été combiné aux opérateurs booléens "Et" et "Ou". Les résultats sont présentés sous forme d'une revue chronologique s'étendant de janvier 1920 à janvier 2022.

En 1966 Osborn et Cotteril établissent un premier modèle descriptif des lésions post luxation postero-latérale du coude et décrivent le concept d'instabilité rotatoire postéro-latérale (PLRI). Par la suite, d'autres théories ont émergé, basées sur l'amélioration de la compréhension de la biomécanique et des facteurs de stabilités du coude. Dans le sillage de ces concepts se sont developpés des grandes lignes directrices de prise en charge et des protocoles de traitement. Les prise en charge conservatrices ou chirurgicales semblent donner de bons résultats même si des complications fréquentes persistent au premiers rang desquels on retrouve, une douleur persistante, une instabilité résiduelle, une raideur coude.

Malgré l'amélioration de la compréhension des mécanismes physiopathologiques entrainant une luxation postera-latérale de coude, la prise en charge chirurgicale reste non consensuelle et marquée dans les suites par des douleurs persistantes, une raideur ou une instabilité résiduelle. Un des défis d'avenir pour les chirurgiens du coude est donc d'établir un algorithme decisionnel pertinent et efficient pour la pris en charge de ces traumatismes complexes.
Pierre LAUMONERIE (Bordeaux), Daphné JAUFFRIT
16:30 - 17:10 #36765 - 053 53. Evaluation inter intra observateur des classifications arthroscopiques des lésions du ligament scapholunaire.
53. Evaluation inter intra observateur des classifications arthroscopiques des lésions du ligament scapholunaire.

L’arthroscopie de poignet est un outil de diagnostic et thérapeutique lors des lésions du ligament scapho-lunaire. Différentes classifications ont été décrites telles que la classification de Dautel et de Geissler puis celle d'EWAS. L’objectif de notre étude est d’évaluer la reproductibilité inter et intra observateur des différentes classifications arthroscopiques.

Nous avons recueillis 30 vidéos médio carpiennes de testing de ligament scapho lunaire réalisés par une équipe de chirurgien experts chez des patients présentant ou non une pathologie scapho-lunaire clinique et radiologique. . Six évaluateurs différents ont participé à cette étude. Il s’agissait de 4 chirurgiens experts et 2 chirurgiens juniors. Pour chaque vidéo, une évaluation de la classification de Dautel, de Gessler et d’EWAS devait être réalisée. La deuxième évaluation a été réalisée 4 semaines plus tard après réorganisation dans un nouvel ordre des vidéos. Les coefficients de kappa de Fleiss et de Cohen ont été réalisés.

Concernant, la classification de Dautel la concordance inter observateur était pour première évaluation, de 0,45 [0,39-0,51]. Pour la seconde évaluation, le coefficient était de 0,32 [0,26-0,39]. La moyenne des deux évaluations était de 0,39. Concernant la concordance intra observateur ,la valeur du Kappa de Cohen moyen mesure était donc de 0,57. Concernant la classification de Gessler, la concordance inter observateur était pour première évaluation, de 0,35 [0,27-0,43]. Pour la seconde évaluation, le coefficient était de 0,27 [0,20-0,34]. La moyenne des deux évaluations était de 0,31. Concernant la concordance intra observateur ,la valeur du Kappa de Cohen moyen mesure était donc de 0,55. Concernant la classification d'EWAS, la concordance inter observateur était pour première évaluation, de 0,44 [0,39-0,48]. Pour la seconde évaluation, le coefficient était de 0,37 [0,32-0,41]. La moyenne des deux évaluations était de 0.40. Concernant la concordance intra observateur ,la valeur du Kappa de Cohen moyen mesure était donc de 0,55.

Les classifications arthroscopiques sur les lésions du scapho-lunaire retrouvent une concordance très modérée que ce soit en inter ou intra observateur notamment celle d'EWAS qui est la plus récente. Il serait intéressant de développer une classification plus reproductible et fiable.
Camille BOUTEILLE (Besançon), Marion BURNIER, François LOISEL
Salle Tête d'or

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CPH2
16:30 - 17:10

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
HANCHE

Modérateurs : Jean-Emmanuel GEDOUIN (Dr) (Nantes), Erwan PANSARD (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt)
16:30 - 17:10 #36596 - 043 43. Résultats fonctionnels à court terme des transferts de Whiteside pour rupture massive du tendon moyen fessier sur hanche native.
43. Résultats fonctionnels à court terme des transferts de Whiteside pour rupture massive du tendon moyen fessier sur hanche native.

L’objectif de l’étude était de réaliser l’évaluation fonctionnelle et clinique des patients ayant subi un transfert de type Whiteside à ciel ouvert ou endoscopique sur hanche native dans les ruptures massives du tendon moyen fessier associée à une atrophie musculaire (Type 5 selon la classification de Lall).

L’étude était rétrospective, descriptive, monocentrique, mono opérateur avec un recul minimum de 12 mois. L’évaluation fonctionnelle reposait sur les score de Harris modifiés, l’IHOT-12, le NAHS et l’échelle visuelle analogique. La force été évaluée cliniquement par l’échelle MRC.

Entre janvier 2017 et janvier 2022, il a été recensé 15 transferts palliatifs selon Whiteside dont 9 (60%) à ciel ouvert et 6 (40%) endoscopiques chez 13 patients présentant une rupture du moyen fessier de type 5 selon la classification de Lall responsable d’une boiterie de Tredelenbourg douloureuse et résistante au traitement médical. Un patient a été exclus et aucun n’a été perdu de vu. Le suivi médian était de 41 (12 ; 59) mois. L’âge médian lors de l’intervention était de 74 (66 ; 76) ans. Le sexe ratio H/F était de 0,27. Les résultats fonctionnels montraient une amélioration significative des différents scores : NAHS (45 vs 72, p = 0,002), HHSm (22 vs 55, p = 0,002), IHOT-12 (101 vs 56, p = 0,002), EVA (8 vs 3, p = 0,002). Ainsi que des résultats cliniques avec une amélioration de la force musculaire (p = 0,003), de l’appui monopodal (p = 0,01) et de la boiterie (p = 0,02). On ne retrouvait pas de différence significative sur les différents scores entre la technique endoscopique ou la technique à ciel ouvert.

La chirurgie de transfert de Whiteside, à ciel ouvert ou endoscopique, est une technique chirurgicale palliative, qui doit être utilisée chez des patients présentant une déchirure du moyen fessier non réparable avec comme principal symptôme la douleur péritrochantérienne. Cette procédure permet d’obtenir des résultats cliniques et fonctionnels satisfaisants mais le gain sur la récupération de force d’abduction et de la boiterie reste modeste.
Adrien PORTET (TOURS), Mathieu THAUNAT
16:30 - 17:10 #36621 - 044 44. Comparaison des résultats après réparation endoscopique de déchirures partielles ou complètes du tendon du moyen fessier.
44. Comparaison des résultats après réparation endoscopique de déchirures partielles ou complètes du tendon du moyen fessier.

L'objectif de cette étude était d'évaluer et de comparer les résultats fonctionnels après réparation endoscopique des déchirures partielles ou complètes du moyen fessier avec un suivi d'au moins 2 ans.

Les patients présentant des déchirures isolées du tendon du moyen fessier réparées par endoscopie entre 2012 et 2017 ont été évalués après un suivi d'au moins 2 ans. Les patients présentant des déchirures importantes, rétractées et/ou irréductibles, une atrophie avancée ou une dégénérescence graisseuse ou présentant une autre pathologie concomitante de la hanche ont été exclus. Les résultats fonctionnels ont été évalués à l'aide du score de hanche de Harris modifié (mHHS), du score de hanche non arthrosique (NAHS) et de l'échelle visuelle analogique (EVA) pour la douleur en préopératoire et lors du dernier suivi

Quarante-six patients, 3 hommes et 43 femmes, d'un âge moyen de 63 ans (IC: 43-82), ont été inclus. Trente-trois patients (72 %) présentaient des déchirures partielles et 13 (28 %) des déchirures complètes. La douleur a été réduite de manière significative, passant d'une médiane de 8 lors de la visite préopératoire à une médiane de 2 lors du suivi le plus récent (P < .0001). La mHHS et la NAHS se sont améliorées de manière significative, passant d'une médiane de 44 (IC : 35-52) à 80 (IC : 64-87) (P < 0,0001) et de 52 (IC : 43-56) à 75 (IC : 66-94) (P < 0,0001), respectivement. Ces améliorations sont cliniquement pertinentes et dépassent la différence minimale cliniquement importante rapportée. Les patients souffrant de déchirures partielles présentaient des gains fonctionnels significatifs dans le mHHS par rapport aux patients souffrant de déchirures complètes (P= 0,02). Aucune autre différence statistiquement significative entre les groupes de grade de déchirure n'a été observée.

La réparation endoscopique des déchirures du tendon du moyen fessier donne d'excellents résultats fonctionnels après un suivi minimum de 2 ans. Une amélioration fonctionnelle plus faible a été observée pour les déchirures complètes ; cette différence était statistiquement significative pour 1 des 2 scores évalués.
Mathieu THAUNAT, Benoit DE SAINT VINCENT (Lille)
16:30 - 17:10 #36630 - 045 45. Résultats à 5 ans des ténotomies endoscopiques de l'iliopsoas sur prothèse totale de hanche.
45. Résultats à 5 ans des ténotomies endoscopiques de l'iliopsoas sur prothèse totale de hanche.

L'objectif était d'évaluer les résultats cliniques à moyen terme de patients ayant bénéficié d'une ténotomie endoscopique de l'iliopsoas (TEI) pour tendinopathie de l'iliopsoas après prothèse totale de hanche (PTH), et de les analyser en fonction de l'inclinaison, de l'antéversion et/ou du débord de la cupule acétabulaire.

Nous avons recontacté une série consécutive de patients ayant bénéficié entre 2014 et 2017 d'une TEI pour tendinopathie de l'iliopsoas sur PTH, réalisée entre le petit trochanter et la vallée du psoas. La cohorte initiale comprenait 16 hommes (17 hanches) et 32 femmes (33 hanches), âgés de 60,8±10,5ans. Les indications de TEI sur PTH étaient posées devant des douleurs du pli inguinal lors de la flexion active de hanche après exclusion des autres causes de douleur sur PTH et devant l'absence de rémission de la douleur après 6 mois de traitement conservateur. L'inclinaison et l'antéversion de la cupule avant la ténotomie ont été mesurées sur les radiographies; le débord axial et sagittal de la cupule ont été mesurés sur les coupes tomodensitométriques passant par le bord antérieur du cotyle. Le score hanche d'Oxford (OHS), le score de Harris modifié (mHHS) et la douleur inguinale ont été colléctés avec un recul minimum de 5 ans.

5 hanches ont subi une révision bipolaire, 2 ont subi une révision acétabulaire isolée, 1 a subi une ténotomie itérative de l'iliopsoas et 2 ont été perdues de vue. 40 hanches ont été inclues dans l'analyse. L'inclinaison et l'antéversion du cotyle étaient respectivement de 46,2±6,2º et de 14,6±8,4º, tandis que le débord axial et sagittal de la cupule était respectivement de 4,4±4,0mm et de 6,9±4,5mm. A minimum 5 ans de recul, l'OHS s'est améliorée de 23±10 points et le mHHS s'est amélioré de 31±16 points. La douleur post-ténotomie était minime dans 20.0%, légère dans 17.5%, et modérée dans 12.5%. Aucune complication n'a été notée. Les analyses de régression ont montré que l'amélioration du mHHS diminuait avec le débord sagittal de la cupule (β=-3,1;95%CI=-4,6- -1,7;p<0,001), mais qu'il n'existait pas d'association entre la position de la cupule et la variation de l'OHS.

La ténotomie endoscopique de l'iliopsoas procure de bons résultats cliniques à moyen terme chez les patients souffrant de tendinopathie de l'iliopsoas sur PTH, malgré une douleur de hanche modérée qui persistait chez 12,5% d'entre eux. L'amélioration du score mHHS diminuait avec l'augmentation du débord de la cupule sagittale.
Julien ERARD (LYON), Roxana VIAMONT-GUERRA, Sonia RAMOS-PASCUAL, Mo SAFFARINI, Nicolas BONIN
16:30 - 17:10 #36676 - 046 46. Retour au sport après réparation chirurgicale des lésions proximales des ischio-jambiers chez les athlètes professionnels : une étude prospective.
46. Retour au sport après réparation chirurgicale des lésions proximales des ischio-jambiers chez les athlètes professionnels : une étude prospective.

Cette étude prospective évalue le retour sportif des athlètes professionnels après traitement chirurgical des lésions ischio-jambiers proximales (LIJP). L'objectif est d'identifier les facteurs prédictifs associés à un retour à la pratique sportive précoce. Les LIJP sont fréquentes chez les athlètes, nécessitant une intervention pour minimiser les temps de récupération.

Cette étude prospective a été menée dans un centre de chirurgie sportive entre 2002 et février 2021. Les critères d'inclusion ont inclus les athlètes professionnels de haut niveau atteints d'une LIJP primaire et les critères d'exclusion ont inclus les patients avec moins d'un an de suivi et les reprises. Les critères de jugement principaux étaient le temps de retour aux activités sportives et sa qualité, tandis que les critères de jugement secondaires étaient les scores de Tegner et d'UCLA, les prédicteurs potentiels de RTS, ainsi que les résultats fonctionnels et les complications de l'intervention dans cette catégorie de patients.

L'étude a examiné 64 athlètes professionnels (âge moyen 27,3 ans, 82,8 % de sexe masculin) subissant une chirurgie pour une blessure proximale des ischio-jambiers. Le taux de RTS était de 98,4 %, avec 78,1 % retrouvant leur performance pré-blessure dans un délai de 6,2 mois (ÉT=2,5). L'analyse en sous-groupe a révélé une variation du RTS en fonction du type de sport, le taux le plus élevé de retour à la performance pré-blessure étant observé chez les athlètes pratiquant le handball et les sports avec écart (100 %) et le football (95,3 %). Dans cette analyse univariée, le sexe masculin (HR 4,05, IC 95 % 1,45-11,3, P=0,008), une échelle d'activité Tegner plus élevée avant la blessure (HR 1,27, IC 95 % 1,06-1,52, P=0,011), une blessure impliquant le muscle semi-membraneux (HR 4,84, IC 95 % 2,31-10,2, P<0,001) ou le tendon conjoint (HR 3,12, IC 95 % 1,55-6,25, P=0,001), et une rupture intratendineuse proximale (HR 7,77, IC 95 % 3,54-17,0, P<0,001) étaient significativement associés à une performance post-blessure réduite. L'analyse multivariée a identifié trois facteurs favorables de RTS avec des ratios de risque de 2,91 pour les hommes (IC 95 % [1,01, 8,35], p=0,047), 3,86 pour une blessure isolée du semi-membraneux (IC 95 % [1,78-8,33], p<0,001), et 5,18 pour une rupture tendineuse proximale des ischio-jambiers (PHTR) (IC 95 % [2,24, 12,0], p<0,001). Le taux de complications était de 4,6 %.

Les facteurs prédictifs favorables d'un retour précoce au sport sont le sexe masculin, une blessure isolée du semi-membraneux et des blessures intratendineuse.
Nicolas LEFEVRE, Mohamad MOUSSA (Paris), Eugenie VALENTIN, Alain MEYER, Yoan BOHU, Antoinne GEROMETTA, Frederic KHIAMI, Olivier GRIMAUD, Zeinab KHALAF, Alexandre HARDY
16:30 - 17:10 #36675 - 047 47. Evaluation de la force et de la fonction 3 mois après une arthroscopie pour conflit fémoro-acétabulaire.
47. Evaluation de la force et de la fonction 3 mois après une arthroscopie pour conflit fémoro-acétabulaire.

Les données publiées sur la récupération fonctionnelle après arthroscopie pour conflit fémoro-acétabulaire (CFA) sont quasi-inexistantes. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer les résultats de force et de fonction de la hanche 3 mois post-opératoire. L’objectif secondaire est d’analyser les associations entre la fonction auto-rapportée et les asymétries.

Les données de 15 participants après arthroscopie pour CFA ont été collectées à 3 mois post-opératoire. Elles consistaient en l’évaluation de la fonction par 3 questionnaires auto-rapportés (iHOT-12-Fr, HSAS et mHHS), en la mesure des amplitudes de rotations de hanche à 0° et 90° de flexion, ainsi qu’en la mesure de la production de force isométrique (dynamomètre manuel) du droit fémoral, des abducteurs, des fléchisseurs et des rotateurs latéraux de hanche. Une évaluation fonctionnelle a aussi été réalisé à partir des tests suivants : squats bipodaux (force concentrique moyenne), monopodaux (force concentrique moyenne), saut avec contre-mouvement (force concentrique moyenne) et saut en longueur monopodal (distance). La symétrie entre le membre inférieur opéré et le membre controlatéral (limb symetry index [LSI]) a été calculée pour chacun des tests. Les associations ont été recherchées entre les asymétries aux tests et les 3 scores de fonction auto-rapportée.

Trois mois après l’opération, le score au iHOT-12 était de 82,9±14, 3,1±1,1 pour le HSAS et 77,3±33,8 pour le mHHS. La rotation médiale de hanche en position de flexion 90° était significativement diminuée par rapport au membre inférieur controlatéral (-12,43°±11,75° ; p=0,036). Les mesures de force isométrique ont révélé une faiblesse du droit fémoral côté opéré (-4,99±9,3 Nm/kg ; p=0,04). Au niveau des mesures fonctionnelles, aucune différence significative n’a été démontrée. Des corrélations significatives ont été retrouvées entre le questionnaire iHOT-12, le LSI d’amplitude de rotation médiale (r=0,67 ; p=0,049), et le LSI de la force des rotateurs latéraux (r=0,585 ; p=0,046). Le score HSAS était corrélé au LSI des rotateurs latéraux (r=0,714 ; p=0,09). Le score mHHS était corrélé avec le LSI du saut en longueur (r=0,735 ; p=0,006).

A 3 mois post opératoire, les tests fonctionnels réalisés ne permettent pas d’être discriminant sur les asymétries entre le membre inférieur opéré et controlatéral. Cependant, nous avons retrouvé des corrélations modérées à bonnes entre les questionnaires auto-rapportés et les asymétries aux tests. Ces résultats permettent donc d’optimiser une batterie de tests à 3 mois après arthroscopie pour CFA.
Joévin BURNEL, Nicolas BONIN, Gilles GRIFFON-RENAUD, Wuillaume GUICHERD, Guillaume SERVANT, Thomas CHAMU, Benoit PAIROT DE FONTENAY (Lyon)
Salon Prestige Gratte Ciel
16:45

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SBG1
16:45 - 17:00

SESSION CONTROVERSE
Allogreffes ligamentaires dans les reprises de ligamentoplasties du LCA

Modérateurs : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Marseille), Ahmed ZEMMOURI (Président SACOT) (alger, Algérie)
Conférenciers : Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Conférencier, Paris), Roger ERIVAN (ph) (Conférencier, Clermont Ferrand), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
pour ou contre les allogreffes
Amphithéâtre
17:00

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SYG
17:00 - 18:30

SYMPOSIUM
Prise en charge de la triade antéro-médiale du genou

Directeur de symposiums : Nicolas BOUGUENNEC (Chirurgien) (Directeur de symposium, Mérignac), Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Directeur de symposium, Toulouse)
connaître quel greffon et quelle technique utilisé pour la triade antéromédialedu genou ?
17:00 - 18:30 Introduction. Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse)
17:00 - 18:30 Le plan médial avec le LCA : Anatomie chirurgicale et Biomécanique. Thomas NÉRI (PU-PH) (Conférencier, Saint Etienne)
17:00 - 18:30 Comment (bien) diagnostiquer une lésion du LCM ? Corentin HERCÉ (Interne) (Conférencier, Nice)
17:00 - 18:30 Est-ce qu'une lésion du plan médial compromet le devenir du LCA et influence du type de greffe choisi pour le LCA ? Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg)
17:00 - 18:30 Que faire en préopératoire pour les lésions du LCA et du LCM (immobilisation, durée, réévaluation) ? Benjamin FREYCHET (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:00 - 18:30 Que faire en per opératoire : Faut-il réparer/augmenter/refaire le plan médial ? Charles KAJETANEK (Chirurgien) (Conférencier, RENNES)
17:00 - 18:30 Que faire en post opératoire (immobilisation, durée, réévaluation) ? Alexandre HARDY (Chirurgien orthopediste) (Conférencier, Paris)
17:00 - 18:30 Indications : Quand faire et faut-il faire une chirurgie du LCM en plus du LCA ? Matthieu OLLIVIER (puph) (Conférencier, Marseille)
17:00 - 18:30 Conclusion. Nicolas BOUGUENNEC (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
Amphithéâtre

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CME3
17:00 - 17:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le rôle de l’arthroscopie dans la pathologie sterno-claviculaire

Modérateur : Sébastien ZILBER (Chirurgien Orthopédiste) (PARIS)
Conférencier : Alexander VAN TONGEL (Surgeon) (Conférencier, Melle, Belgique)
mise à jour des connaissances
Salle Forum 4
17:10

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SBF
17:10 - 17:50

SESSION BACK TO THE FUTURE
Dites-moi une chose que vous avez changé dans la chirurgie du coude au cours des 5 dernières années

Conférenciers : Paolo ARRIGONI (Conférencier, Milano, Italie), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay)
Le participant participera aux échanges avec les experts autour de cas cliniques pédagogiques.
Salle Tête d'or

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SMPH1
17:10 - 18:00

SESSION MISE AU POINT
Instabilité de hanche : mythe ou réalité ?

Conférenciers : Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon), Pierre LABOUDIE (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Nicolas TARDY (chirurgien) (Conférencier, Grenoble), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Salon Prestige Gratte Ciel
17:30

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CME4
17:30 - 18:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Traitement de la capsulite rétractile : ce que nous avons appris ces 10 dernières années

Modérateur : David GALLINET (chirurgien orthopédiste) (Besançon)
Conférencier : Olivier VERBORGT (chef de service) (Conférencier, Anvers, Belgique)
mise au point clinique et thérapeutique
Salle Forum 4
17:50

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SCP
17:50 - 18:30

SESSION CAS CLINIQUES POIGNET
« JE CUISINE MON EXPERT »

Conférenciers : Marion BURNIER (chirurgien senior) (Conférencier, Lyon), Guillaume HERZBERG (Professeur) (Conférencier, Lyon), Marie LOISEL (interne) (Conférencier, Rennes)
formation continue, échange d'experts
Salle Tête d'or
18:00

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CPE3
18:00 - 18:40

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
COIFFE

Modérateurs : Philippe CLEMENT (Chirurgien) (Nevers), Edouard HARLY (Chirurgien) (La Rochelle)
18:00 - 18:40 #36564 - 054 54. Raideur après réparation de la coiffe et qualité des suites post opératoires à l’aide d'un protocole d'auto-rééducation standardisé.
54. Raideur après réparation de la coiffe et qualité des suites post opératoires à l’aide d'un protocole d'auto-rééducation standardisé.

La raideur après réparation de la coiffe des rotateurs (RCR) est une complication fréquente (10%). Uneprise en charge inadaptée peut avoir des conséquences néfastes pour l‘épaule opérée. L’objectif principal était d’évaluer les conséquences d’une raideur préopératoire et la qualité des suites post-opératoire avec l’utilisation d'un protocole

Nous avons réalisé une étude mono-centrique rétrospective entre janvier 2010 et janvier 2011. 372 patients ont été suivis en pré et post RCR, et 362 ont été inclus. Tous les patients étaient rééduqués en préopératoire à l’aide du protocole d’auto-rééducation. Ils étaient ensuite opérés par l’un des quatre chirurgiens de notre centre puis rééduqué à l’aide de ce même protocole dans différents centres.

: La raideur pré opératoire augmentait significativement le risque de développer une raideur à 1 mois. Il en était de même à 6 mois. Les centres n’influençaient pas significativement la raideur hormis a 1 mois ou il existait plus de raideur lors d'une prise en charge associée de kinésithérapie classique. En revanche, le séjour en Centre spécialisé donnait de meilleurs résultats lorsqu'il était suivi d'une auto-rééducation à domicile plutôt qu’une kinésithérapie ambulatoire (p<0,05). De plus, il existait une durée moyenne de rééducation nécessaire significativement inférieure dans les centres spécialisés, la raideur articulaire à 1 mois influençant significativement les résultats fonctionnels pendant la 1ère année postopératoire.

Au total, il est licite de récupérer des amplitudes post-opératoires rapidement. Une prise en charge pré et post opératoire à l’aide d'un protocole d’auto-rééducation standardisé permet une récupération des amplitudes articulaires satisfaisantes et une reprise rapide des activités
François SAADE (Lyon), Jean-Pierre LIOTARD, Florent BOREL, Gabriel FRANGER, Laurent NOVÉ-JOSSERAND, Lionel NEYTON, Philippe COLLOTTE, Gilles WALCH, Arnaud GODENÈCHE
18:00 - 18:40 #36685 - 055 55. Paramètres de l’offset physiologique de l’épaule dans la population asiatique : étude IRM.
55. Paramètres de l’offset physiologique de l’épaule dans la population asiatique : étude IRM.

Understanding the physiological parameters of the shoulder joint is essential for treating proximal humerus fracture and glenohumeral joint arthritis. However, physiological reference values have not yet been sufficiently determined, especially in Asians. Therefore, this study aimed to assess the physiological parameters of the shoulder joint in the Asian population.

This was a retrospective image study using MRI images of the shoulder joints of 500 patients (mean age: 55.0 years ± 14.7). We measured the following offset parameters of the normal shoulder joint: humeral offset (HO), glenoidal offset (GO), lateral glenoidal humeral offset (LGHO), humeral shaft axis offset (HAO), and cortical offset (CO). In addition, the offset parameters were examined for associations with age, gender, side, and osteoarthritis.

Results: The mean HO was 23.08 (±2.40)mm, the mean GO was 62.24 (±6.61), the mean LGHO was 49.09 (±4.20), the mean HAO was 25.38 (±2.87) and the mean CO was 15.91 (±2.78). The male shoulder had a significantly higher mean value of all SOPs than the female shoulders. In addition, there was a significantly higher mean value for HAO in right shoulders (HAO: 25.70± 2.82 vs. 24.90 ± 2.88, P=0.0038). There was negative significant correlation between age and all offset parameters (all P< 0.05). Shoulders with osteoarthritis and non-osteoarthritis did not differ in the mean value of all parameters.

Significant gender-specific differences were noted for all measured offset parameters. In addition, it was seen that for some SOPs, the joint side should be taken into consideration in diagnosing and operating shoulder pathology.
Liang-Tseng KUO (Chiayi, Taïwan), Hung-Yi HUANG, Chu-Hsiang HSU
18:00 - 18:40 #36679 - 056 56. Différence de sommeil subjective-objective chez les patients présentant des lésions de la coiffe des rotateurs : une étude d'actigraphie.
56. Différence de sommeil subjective-objective chez les patients présentant des lésions de la coiffe des rotateurs : une étude d'actigraphie.

Sleep disturbance is common among patients with rotator cuff tears. It remains unclear whether sleep disturbance in patients with rotator cuff tears is primary insomnia related to pain or insomnia resulting from concurrent emotional distress. We employed subjective daily diaries and objective actigraphy monitoring to assess the subjective-objective sleep discrepancy.

We collected sleep diaries and actigraphy data from 47 patients with rotator cuff tears (mean age = 58.7±9.3 years; 63.8% women) over a period of 7 consecutive days. Sleep discrepancy was calculated by subtracting the diary-reported sleep parameters from the actigraphy-measured values for the same parameters, including sleep onset latency (SOL), wake after sleep onset (WASO), and total sleep time (TST). Participants also completed various questionnaires, including the Visual Analog Scale (VAS) for pain intensity, the American Shoulder and Elbow Surgeons scale (ASES), the Rotator Cuff Quality of Life index (RCQOL), the Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI), the Epworth Sleepiness Scale (ESS), the Beck Depression Inventory II (BDI-II), and the State-Trait Anxiety Inventory (STAI). Additionally, we compared sleep discrepancy, sleep parameters, and clinical measurements between patients classified as good sleepers (n=31) and bad sleepers (n=16) based on the PSQI index.

Overall, patients exhibited a negative SOL discrepancy (SOLd) and a positive WASO discrepancy (WASOd), while no significant difference was found in the total sleep time parameter. Among all the sleep parameters, the subjective diary-based SOL positively correlated with VAS and PSQI, while negatively correlating with ASES. On the other hand, the objectively measured actigraphy-based total sleep time was negatively correlated with ESS. When comparing the two groups, the negative SOLd was only observed in bad sleepers, whereas a positive WASOd was consistently present in both groups. In other clinical measurements, bad sleepers showed higher BDI and STAI-S scores while no other difference was found in pain, shoulder function.

The negative SOLd observed in bad sleepers indicates a misperception of sleep initiation difficulties, which aligns with findings from previous insomnia studies. Additionally, we found a significant positive WASOd without a difference between the two groups, suggesting that it may reflect a characteristic of rotator cuff tears. Further research is needed to investigate the clinical significance and implications of sleep discrepancy and its role in predicting post-operative outcomes in pre-operative evaluations.
Chih-Hao CHIU, Poyu CHEN (Taoyuan, Taïwan)
18:00 - 18:40 #34535 - 057 57. Comment prédire un bon résultat clinique après réparation itérative de la coiffe des rotateurs ?
57. Comment prédire un bon résultat clinique après réparation itérative de la coiffe des rotateurs ?

L’objectif de cette étude était de développer et valider un score prédictif préopératoire, permettant de calculer la probabilité d’obtenir un bon résultat clinique, après réparation itérative de la coiffe des rotateurs (RCRit).

Etude rétrospective multicentrique incluant 195 patients, d’âge moyen 55,1 ans, opérés d’une RCRit. Tous ont été évalués cliniquement - Score de Constant (CS), Simple Shoulder Value (SSV), Satisfaction Patient (S) (oui/non) - à 2 ans post-opératoires. Les variables entrant dans la composition du Score Prédictif ont été déterminées en identifiant celles associées aux résultats cliniques (CS, SSV, S) à 2 ans, dans un modèle multivarié. La pondération de ces variables dans le Score Prédictif a été définie en fonction de l’association de celles-ci avec 1, 2 ou les 3 scores cliniques évalués (CS, SSV, S) à 2 ans. La performance du Score Prédictif à prédire un CS>70% et un SSV>70% à 2 ans a été évaluée en analysant les courbes ROC. Le Score Prédictif a été testé sur les 195 patients pour déterminer la valeur seuil optimale permettant de prédire un bon résultat clinique (CS>70%, SSV>70% et S) chez une majorité de patients à 2 ans.

En analyse multivariée, une rupture isolée du supraspinatus (SSP) était associée à un CS supérieur (p=0,019), un SSV supérieur (p=0,00018) et une plus grande Satisfaction des patients (p=0,004). Le contexte d’AT/MP était associée avec un CS inférieur (p=0,0194) et un SSV inférieur (p=0,0049). Le sexe féminin était associé à un CS inférieur (p=0,0018) et une profession manuelle avec un SSV inférieur (p=0,046). Un tabagisme actif et un délai entre réparation primaire et itérative >6 mois étaient associés à une Satisfaction moins élevé (p=0,0485 et p=0,0195). La pondération de ces variable dans le Score Prédictif était la suivante: 3 points en cas de rupture isolée du SSP et 2 points en l’absence de contexte d’AT/MP. 1 point a été attribué dans les situations suivantes: profession non manuelle, absence de tabagisme, sexe masculin, délai ≤6 mois. Le Score Prédictif s’échelonnait de 0 à 9 points. Le Score Prédictif montrait une bonne capacité discriminative pour prédire un CS>70% (AUC=0,72) et un SSV>70% (AUC=0,73). Lorsque le Score Prédictif était ≥6/9 points, la valeur prédictive positive de celui-ci était de 80% pour prédire un CS>70%, 91% pour prédire un SSV>70% et 91% pour prédire la Satisfaction des patients, à 2 ans post-opératoires.

Ce Score Prédictif permet d’estimer la probabilité d’obtenir un bon résultat clinique après RCRit.
Maxime ANTONI (Strasbourg), Yacine CARLIER, Mikaël CHELLI, Jean-David WERTHEL, Laurent NOVE-JOSSERAND, Nicolas BONNEVIALLE
18:00 - 18:40 #36822 - 058 58. Résultats à minimum 10 ans de recul des reprises de réparation de la coiffe des rotateurs.
58. Résultats à minimum 10 ans de recul des reprises de réparation de la coiffe des rotateurs.

Rotator cuff repair remains associated with high retear rates which range from 13% to 79%. The objective of this study was to evaluate the long-term clinical and structural results after revision rotator cuff repair at a minimum 10-year follow-up.

We retrospectively studied the records of all patients who underwent revision rotator cuff repair in 3 different institutions between July 2001 and December 2007 with a minimum 10-year follow-up. A total of 54 patients (61% males, mean age 52 ± 6 years old) met the inclusion criteria. Outcome measures included pain (visual analog scale (VAS)), range of motion (ROM), Subjective Shoulder Value (SSV) and the Constant score. Superior migration, osteoarthritis, acromio-humeral interval (AHI) were assessed on standard radiographs. Fatty infiltration and structural integrity of the repaired tendon were evaluated on MRI or CT-arthrogram.

At a mean 14.1 years (10.4-20.5), range of motion did not progress significantly in elevation and internal rotation between pre- and post-operatively (158° (range, 100°-180°) to 164° (range, 60°-180°), p=0.33 and L3 (range, sacrum-T12) to T12 (range, buttocks-T7), p=0.34 respectively) and decreased in active external rotation from 45° (range, 10°-80°) to 39° (10°-80°), p=0.02. However, VAS, SSV and Constant score were all significantly improved at last follow-up (p<0.001). AHI decreased significantly (p=0.002) from 10 mm. (7-14mm) to 8 mm. (0-12mm). Two percent of the supraspinatus/infraspinatus tendons were Sugaya 1, 24% were Sugaya 2, 35% were Sugaya 3, 12% were Sugaya 4 and 27% were Sugaya 5. Goutallier score progressed for all muscles, but this did not reach significance and mean Goutallier remained <2 for all 4 muscles at last follow-up. Hamada score progressed from 0% > Grade 2 preoperatively to 6% > Grade 2 at last follow-up.

Revision rotator cuff repair provides significant pain-relief and improvement in functional scores at long-term follow-up. The mild progression of fatty infiltration, AHI and Hamada score suggests that despite high retear rates (39% of stage 4 and 5 in the Sugaya classification), revision repair could possibly have a protective role on the evolution towards cuff tear arthropathy.
Jean-David WERTHEL (Boulogne-Billancourt), Justine FLEURETTE, Marion BESNARD, Luc FAVARD, Pascal BOILEAU, Nicolas BONNEVIALLE, Laurent NOVE-JOSSERAND
18:00 - 18:40 #36644 - 059 59. Description des parcours de soins préopératoires des adultes de plus de 40 ans opérés d’une acromioplastie isolée en 2022, à partir des données du SNDS.
59. Description des parcours de soins préopératoires des adultes de plus de 40 ans opérés d’une acromioplastie isolée en 2022, à partir des données du SNDS.

Les atteintes dégénératives de la coiffe des rotateurs sont fréquentes, augmentent avec l’âge. En 2014, l’Assurance Maladie (CNAM) a constaté une augmentation des recours à une intervention chirurgicale pour tendinopathie et rupture de la coiffe des rotateurs, ainsi qu’une prise en charge médicale préopératoire insuffisante chez 25% des patients.

En réponse à cette augmentation, une recommandation sur le sujet a été demandée à la HAS, qui a alors actualisé l’étude CNAM pour appuyer ses messages de pertinence. L’étude, menée à partir du système national de données de santé (SNDS) a inclus les patients de 40 ans et plus, ayant eu une acromioplastie et/ou une arthroplastie acromio-claviculaire sur le deuxième semestre 2022. Les cas de tendinopathies rompues et/ou traumatiques, sont hors champ de l’étude. Les patients avec un acte de réparation tendineuse ou un diagnostic de traumatisme associés, ainsi que ceux ayant eu une hospitalisation pour traumatisme dans les 18 mois précédant l’intervention chirurgicale (période de suivi) ont donc été exclus. Pour étudier le parcours de soins préopératoires, les séances de kinésithérapie, les actes d’infiltrations, les délivrances de corticoïdes injectables et les actes d’imagerie ont été recensés sur la même période de suivi.

En France, 3 629 patients ont eu une acromioplastie isolée au deuxième semestre 2022. Ces patients sont âgés en médiane de 55 ans. Dans l’attente des données « consolidées » du SNDS sur l’année 2022, nous présentons aujourd’hui les tendances concernant le parcours de soins préopératoires. Durant les 18 mois précédant l’intervention chirurgicale : environ ⅓ des patients n’ont pas eu de kinésithérapie et la moitié n’ont pas eu d’infiltration ; environ ⅓ des patients n’ont pas eu d’IRM ou d’arthroscanner. Seuls ¼ des patients ont eu l’ensemble des événements considérés pertinents en préopératoire (radiographie, kinésithérapie, infiltration, IRM/ arthroscanner).

Ces résultats montrent que la prise en charge préopératoire reste incomplète et non conforme aux recommandations bientôt publiées par la HAS. Il sera intéressant de reproduire cette étude quelques années après la diffusion de la recommandation, afin d’évaluer son impact sur les pratiques de soins.
Adeline DEGREMONT, Sabine TRELLU, Catherine BISQUAY, Christel CONSO (Paris), Marie-Martine LEFEVRE-COLAU, Jordane SAUNIER, Pierre GABACH, Valérie ERTEL-PAU, Pierre-Alain JACHIET
Salle Forum 4

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CMC2
18:00 - 18:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
La rééducation de la cheville pour les chirurgiens, de la compréhension à l’ordonnance

Modérateurs : Jean-Noël BERNARD (Lyon Cedex 1), Sébastien TOMES (Chirurgien orthopédiste) (Dijon)
Conférencier : Brice PICOT (Maitre de conférences) (Conférencier, Chambéry)
Apprentissage des bases de la kinésithérapie de cheville
Salle Gratte Ciel

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CMH3
18:00 - 18:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Imagerie de la hanche du sujet jeune

Modérateurs : Thierry BOYER (médecin) (Paris), Benoit DE SAINT VINCENT (chirurgien) (Lille)
Conférencier : Patrick OMOUMI (Médecin chef) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Salon Prestige Gratte Ciel
18:30

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SPS
18:30 - 19:00

SESSION PUBLICATION SCIENTIFIQUE

Modérateurs : Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Paris), Elvire SERVIEN (PUPH) (Lyon)
savoir rédiger un article scientifique
18:30 - 19:00 Comment rédiger un article scientifique. Thais DUTRA VIEIRA (Directrice scientifique) (Conférencier, Lyon)
18:30 - 19:00 Méthodes innovantes pour répondre aux problématiques liées à l'absence de randomisation d'études cliniques. Céline FABRE (Co-fondateur et responsable du département biostatistiques) (Conférencier, BORDEAUX)
Amphithéâtre
18:40

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VE1
18:40 - 18:50

VIDEOSPOT
Comment réaliser une réparation triple rangée de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie et pourquoi ?

Modérateur : Kevin BARGOIN (Chirurgien libéral) (Nantes)
Conférencier : Jean-Christian BALESTRO (Chirurgien orthopediste) (Conférencier, Bourges)
demonstration pratique
Salle Forum 4
18:50

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VE3
18:50 - 19:00

VIDEOSPOT
Libération du plexus brachial sous endoscopie

Modérateur : Gregoire CIAIS (Chirurgien libéral) (Paris)
Conférencier : Thibault LAFOSSE (chirurgien) (Conférencier, Annecy)
démonstration pratique
Salle Forum 4
Vendredi 15 décembre
08:00

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SMCE3
08:00 - 08:30

SESSION MASTER CLASS
Comment je gère une épaule douloureuse non traumatique du sportif ?

Conférenciers : Anselme BILLAUD (chirurgien de l'épaule) (Conférencier, Mérignac), Philippe LACROIX (Conférencier, Lyon), Matthieu PERAS (Docteur Junior) (Conférencier, Toulon)
échange sur les pratiques au quotidien
Amphithéâtre

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CMG3
08:00 - 08:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Comment éviter la collision des tunnels en cas de ligamentoplastie extra articulaire ?

Modérateurs : Pierre IMBERT (Chirurgien) (St Raphaël), Sophie PUTMAN (MCUPH) (Lille)
Conférencier : Camilo HELITO (Doctor) (Conférencier, São Paulo, Brésil)
point technique sur les ligamentoplasties du LCA et les plasties antérolatérales
Salle Forum 4

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IS
08:00 - 08:10

INTRODUCTION

Conférenciers : Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Le Havre)
Salle Gratte Ciel

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CEV
08:00 - 08:45

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
L’arthroscopie de la hanche en médecine humaine

Modérateur : Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Lyon)
Conférencier : Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
Expliquer la réalisation d’une arthroscopie chez l’homme
Nommer les principales indications de cet examen
Salle Tête d'or

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CE05
08:00 - 09:00

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Place de l’aponévrotomie sous endoscopie dans le traitement de l’aponévrosite plantaire d’insertion

Conférenciers : Julien BELDAME (Chirurgien Orthopediste) (Conférencier, Paris), Didier MAINARD (Chef de Service / Président SOFCOT) (Conférencier, Nancy), Jean-Claude MOATI (jc.moati@wanadoo.fr) (Conférencier, Paris), Prikesht MUKISH (Médecin) (Conférencier, Lyon)
Mise à jour des connaissances et des indications chirurgicale sur l'aponévrose plantaire
Salon Prestige Gratte Ciel
08:10

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RS
08:10 - 09:10

RETOUR SUR LA COUPE DU MONDE 2022

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SS1
08:10 - 09:10

RETOUR SUR LA COUPE DU MONDE 2022

Modérateurs : Chistophe BAUDOT (Paris), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
08:10 - 09:10 Épidémiologie des blessures : comparaison saison 2022 / 2023 et les années précédentes. Emmanuel ORHANT (directeur médical) (Conférencier, Clairefontaine)
08:10 - 09:10 Gestion médicale de la coupe du monde 2022. Franck LE GALL (Médecin de l’Olympique de Marseille) (Conférencier, Marseille), Christophe GEOFFROY (Conférencier, Epernay), Alexandre GERMAIN (Kiné de l'équipe de foot) (Conférencier, LYON)
Salle Gratte Ciel
08:15

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TA
08:15 - 08:30

TRUCS ET ASTUCES
Le prélèvement lors des ligamentoplasties du LCA

Modérateurs : Pierre IMBERT (Chirurgien) (St Raphaël), Sophie PUTMAN (MCUPH) (Lille)
Conférenciers : Guillaume DEMEY (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Charles LANDON (Interne) (Conférencier, Paris)
technique de prélèvement des greffons
Salle Forum 4
08:30

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SYE
08:30 - 10:00

SYMPOSIUM
Influence à plus de 5 ans des lésions osseuses glénoïdiennes dans les résultats cliniques et radiologiques après butée coracoïdienne de Latarjet à ciel ouvert : Etude GlenImpact

Directeur de symposiums : Lionel NEYTON (Orateur) (Directeur de symposium, LYON), Xavier OHL (PU-PH) (Directeur de symposium, Reims)
résultat d'étude clinique et radiologique prospective conduite à tenir
08:30 - 10:00 Introduction. Xavier OHL (PU-PH) (Conférencier, Reims)
08:30 - 10:00 Revue de la littérature sur l’instabilité à glène intact et le critical bone. Lara MOSCATO (Docteur Junior) (Conférencier, Montpellier)
08:30 - 10:00 Méthodologie de la série et analyse de l’imagerie. Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
08:30 - 10:00 Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - o Description de la population étudiée et Technique chirurgicale. Joris TIERCELIN (interne) (Conférencier, Toulouse)
08:30 - 10:00 Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Répartition des 3 groupes de perte de substance osseuse glénoïdienne. Clara SOS (Chirurgien Orthopédique) (Conférencier, Nantes)
08:30 - 10:00 Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Complications et Récidives. Lisa PEDUZZI (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, NANCY)
08:30 - 10:00 Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Résultats cliniques selon le type d’atteinte glénoïdienne. François LOISEL (Orthopédiste - Chirurgien de la main) (Conférencier, Besançon)
08:30 - 10:00 Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Reprise du sport selon le type d’atteinte glénoïdienne. Anselme BILLAUD (chirurgien de l'épaule) (Conférencier, Mérignac)
08:30 - 10:00 Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Résultats radiologiques selon le type d’atteinte glénoïdienne. Louis LAJOINIE (Interne) (Conférencier, Nancy)
08:30 - 10:00 Peut-on faire une butée sur glène intacte ? Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
08:30 - 10:00 Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Analyse 3D du volume de la butée et de la lyse / Apport de. Julien BERHOUET (PU-PH) (Conférencier, Tours)
08:30 - 10:00 Notre série SFA 2023 : Latarjet ciel ouvert à plus de 5 ans de recul - Latarjet ciel ouvert vs Bankart @ et Hill-Sachs Remplissage : étude appariée. Kenza LIMAM (Interne) (Conférencier, Toulouse)
08:30 - 10:00 Conclusion. Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
Amphithéâtre

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CPG2
08:30 - 10:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
LCA

Modérateurs : Thibaut NOAILLES (Chirurgien libéral) (Bordeaux), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse), Redouane SI LARBI (Président AOC) (Alger, Algérie)
08:30 - 10:00 #36737 - 060 60. Un protocole sans appui après reconstruction du LCA améliore la translation tibiale antérieure résiduelle.
60. Un protocole sans appui après reconstruction du LCA améliore la translation tibiale antérieure résiduelle.

L’objectif de cette étude est d’évaluer le retentissement d’un protocole de rééducation avec ou sans appui dans les dans les 21 jours post opératoire suivant la reconstruction du LCA sur les translations tibiales antérieures statique (sTTA) et dynamique (dTTA). L’hypothèse est qu’un appui différé diminue translation tibiale antérieure résiduelle.

Une série consécutive de reconstruction du LCA entre 2017 et 2021 a été rétrospectivement revue. Un groupe de reconstruction du LCA aux ischio-jambiers avec appui post-opératoire (APO) immédiat a été comparé à un groupe de reconstruction du LCA aux ischio-jambiers sans appui post-opératoire (SAPO), issu de la même database. L’indication d’un protocole SAPO reposait sur une pente tibiale (PT) > 12°, une sTTA pré-opératoire >5mm et/ou une lésion méniscale de type racine ou radiaire. La sTTA, la sTTA et la PT étaient mesurées sur des radiographies de genou de profil, en appui monopodal à 20° de flexion et en stress à 15 kg. Les mesures étaient réalisées sur Horos (HOROs DICOM viewer software (version 3.3.6) sur les radiographies préopératoires et à 9 mois post-opératoires, par deux reviewers indépendants

214 patients ont été inclus dans l’analyse (52 SAPO, 162 APO). Les reproductibilités inter et intra-observateur étaient satisfaisantes pour la sTTA, la dTTA et la PT (ICC 0.99, 0.97, 0.97, 0.98, 0.88 et 0.98 respectivement). La sTTA moyenne pré-opératoire était de 1.33±3.06mm dans le groupe APO et de 4.86 ±3.52mm dans le groupe SAPO. La sTTA post-opératoires était de 1.69±2.94mm dans le groupe APO et de 3.84 ±2.94mm dans le groupe SAPO. L’évolution de la sTTA était significativement différente entre les deux groupes (p<0.001). Les dTTA moyennes préopératoires et post-opératoires étaient respectivement de 4.36±3.85mm et 1.60±3.42mm dans le groupe APO. Les dTTA moyennes préopératoires et post-opératoires étaient respectivement de 5.02±4.81mm et 2.26±4.04mm dans le groupe SAPO. Aucune différence d’évolution de la dTTA n’était retrouvé entre les deux groups (p=0.953).

Un protocole de marche sans appui pour 21 jours entraine une diminution de la sTTA à 9 mois, sans influence sur la dTTA. Ce protocole est recommandé si la sTTA > 5mm et/ou la pente tibiale >12° pour diminuer les contraintes et protéger la greffe du LCA.
Iacopo ROMANDINI (Bologna, Italie), Nicolas CANCE, Michael J. DAN, Tomas PINEDA, Oriane SATIN, Benoit PAIROT DE FONTENAY, Guillaume DEMEY, David H. DEJOUR
08:30 - 10:00 #36615 - 061 61. Influence de la laxité antérieure résiduelle sur les résultats fonctionnels après reconstruction du ligament croisé antérieur.
61. Influence de la laxité antérieure résiduelle sur les résultats fonctionnels après reconstruction du ligament croisé antérieur.

Une laxité résiduelle peut persister après ligamentoplastie du croisé antérieur, mesurable par laximétrie instrumentale. Les objectifs de cette étude était d’évaluer l’influence d’une force appliquée (134N, 200N, 250N) sur la mesure de la laxité résiduelle après reconstruction du LCA et d’évaluer la performance pronostique des mesures sur les résultats fonctionnels.

Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant 61 sportifs amateurs opérés entre 2016 et 2019 d’une reconstruction isolée du LCA selon la technique de Kenneth Jones. L’âge moyen était de 27 ± 7 ans, majoritairement des hommes (75%). La laxité différentielle était mesurée par laximétrie GNRB® pré et post-opératoire selon trois différentes modalités : 134, 200 et 250N. Les résultats fonctionnels incluaient la reprise des activités sportives et les scores KOOS, IKDC et ARPEGE. Le recul moyen était de 30 ± 10 mois.

La moitié des patients avait retrouvé leur niveau sportif antérieur, 25% une activité sportive à un niveau inférieur, et 25% avaient cessé toute activité physique. A 134N, une augmentation par incrément de 1mm de laxité différentielle était associée à un risque d’échec de retour au sport multiplié par 2 (OR 2 ; IC95% 1.22 – 3.23; p < 0.01). A 200N, une augmentation par incrément de 1mm de laxité différentielle était associée à une probabilité 50% plus élevée d’obtenir un score Arpège mauvais/moyen (OR 1.5 ; IC95% 1.05 – 2.02 ; p=0.02). A 200N, un seuil pronostic de laxité différentielle de 4mm était prédictif d’échec de reprise du sport avec une valeur prédictive positive de 86% et une spécificité de 98%.

Le principal résultat de cette étude retrouvait une corrélation directe entre la laxité résiduelle postopératoire mesurée par GNRB® et les résultats fonctionnels. Pour chaque millimètre de laxité différentielle supplémentaire observé à 134N, le risque de non reprise du sport était multiplié par deux. Les résultats laximétriques et fonctionnels de notre série étaient comparables à la littérature. L’échec chirurgical est classiquement fondé dans la littérature sur des critères définis par des données diagnostiques, laxité différentielle postopératoire ≥ 5mm ou ≥ 3mm, bien que ces seuils n’aient pas été validés dans le cadre du suivi postopératoire. Nous proposons l’utilisation à visée pronostic d’un seuil de laxité différentielle de 4mm à 200N, prédictif d’un échec de reprise du sport.
Florent GAILLARD (MONTPELLIER), Emilien MICHEL, Leonard DUPORTE, Louis DAGNEAUX
08:30 - 10:00 #36718 - 062 62. Gestion de la douleur postopératoire après reconstruction du ligament croisé antérieur : cryothérapie avec compression dynamique versus statique.
62. Gestion de la douleur postopératoire après reconstruction du ligament croisé antérieur : cryothérapie avec compression dynamique versus statique.

La cryothérapie avec compression dynamique ou statique est utilisée en postopératoire de chirurgie du LCA. Notre hypothèse est que la cryothérapie dynamique (CD) est associée à une diminution de prise d’antalgique, moins de douleur postopératoire et une meilleure récupération de l’amplitude articulaire du genou comparé à la cryothérapie statique (CS).

Une étude rétrospective comparative monocentrique a été réalisée incluant 90 patients qui ont bénéficié d’une reconstruction du ligament croisé antérieur par un chirurgien sénior sur une période de 1 an. 3 groupes ont été constitués : le groupe CD avec l’attelle SQUID®, Le groupe CDA (cryothérapie dynamique - Acupan) avec l’attelle SQUID® associée à une perfusion d’Acupan de 48h postopératoire et le groupe CS avec l’attelle IGLOO®. Les 2 groupes (CD et CS) ont reçu le même protocole d’analgésie, le groupe (CDA) a bénéficié du même protocole associé à une perfusion d’Acupan pendant 48h en postopératoire.

Sur 90 patients, 30 patients ont reçu l’attelle SQUID®, 30 l’attelle SQUID® associé à la perfusion d’Acupan et 30 l’attelle IGLOO®. La douleur moyenne postopératoire (échelle visuelle analogique - EVA) à J1 et J3 n’était pas diminuée entre le groupe CD et CS. La consommation d’antalgique de palier 3 (morphine) était plus élevée dans le groupe CS que le dans le groupe CD. La flexion moyenne à 1 mois était meilleure dans le groupe CD que dans le groupe CS. Il n’a pas été retrouvé de différence sur la douleur moyenne postopératoire à J1 et J3 entre le groupe CD et le groupe CDA.

La cryothérapie associée à la compression dynamique intermittente diminue la consommation d’antalgique de palier 3 après reconstruction du ligament croisé antérieur et améliore la récupération des amplitudes articulaires à 1 mois postopératoire.
Adrien ZAMPIERI (Lille), Antoine LABOUYRIE, Romain LETARTRE
08:30 - 10:00 #36664 - 063 63. Résultats de la reconstruction du ligament croisé antérieur par le fascia lata par une technique de prélèvement arthroscopique.
63. Résultats de la reconstruction du ligament croisé antérieur par le fascia lata par une technique de prélèvement arthroscopique.

Pour rappel les reconstructions du ligament croisé antérieur utilisant le fascia lata ont pour la première fois été décrites par par Hey -Groves en 1917 , quelques modifications techniques ont été apportées par Mac intosh en 1972 et par Jaeger plus récemment. l'outil arthroscopie a contribué à améliorer la technique.

Il s'agit d'une série prospective continue monocentrique mono opérateur de patients opérés selon la technique au fascia lata sous arthroscopie avec prélèvement mini invasif critères d'inclusion: sujets jeunes entre 18 et 36ans, des sportifs de compétition ,chirurgie de première intention, opérés dans des délais de 6mois à 2ans avec un bilan préopératoire complet : clinique, cliniquement ces patients sont positifs ++ au test de Lachman - trillat , un pivot shift positif à deux croix. IRM, laximétrie radiologique. critères d'exclusion: nous avons exclu du protocole : les reprises de ligamentoplastie et les lésions multi ligamentaires. Technique chirurgicale : prélèvement de la plastie avec incision de 5cm en regard de l'épicondyle fémoral remonte le long de la partie postérieure de la face latérale de la cuise. la plastie doit mesurer entre 16 et 18 cm et avoir une largeur de 2 cm en distalité vue l'épaisseur de la partie distale à ce niveau et de 4 cm à sa portion proximale plus fine à ce niveau pour augmenter le diamètre du transplant pour la partie intra articulaire.

notre série comprend 376 patients de sexe masculin des sportifs de compétitions. l'amélioration fonctionnelle de l'ensemble des patients était fortement significative entre le préopératoire et le dernier recul . le score IKDC concernant la laxité a été classé A dans 82% et B dans 14%. l'engouement pour ligament antero latéral LAL ces dernières années et sa reconstruction nous ont poussé à travailler sur cette technique et de la moderniser notamment avec l'outil arthroscopique .

Le fascia lata constitue un transplant de très haute résistance mécanique comparable aux autres transplants couramment utilisés, il permet une reconstruction du ligament antéro latéral ( ténodése extra articulaire) et du ligament intra articulaire avec préservation de l'appareil extenseur et fléchisseur. Les écueils techniques apportés par Jaeger résident dans le prélèvement et la fermeture après section de la cloison intermusculaire externe et sa translation en dehors ainsi que par l'effet mixte extra articulaire et intra articulaire.
Karim Riad AMI MOUSSA, Karim AMI MOUSSA (Alger, Algérie)
08:30 - 10:00 #36769 - 064 64. Le tendon long péronier : qualité du greffon et morbidités du site donneur.
64. Le tendon long péronier : qualité du greffon et morbidités du site donneur.

L’utilisation du long péronier dans les chirurgies ligamentaires offre des greffons de bonne qualité mais continue à susciter des points d’interrogation concernant la morbidité du site donneur. Ce propos a motivé à la réalisation de notre étude portant sur les résultats fonctionnels en se concentrant sur le site de prélèvement.

Nous avons mené une étude prospective d’une série continue mono-opérateur de 50 patients qui ont eu un prélèvement du tendon long péronier pour une chirurgie ligamentaire. Les données concernant le greffon ont été commencé en peropératoire, et a délais régulier (j1 post opératoire, j21, 45 jours, 3 mois et 6 mois post opératoire). L’évaluation des patients s’est faite sur la douleur du site opératoire, la cicatrisation et l’impact sur la fonction de la cheville. Le score de AOFAS a été utilisé pour apprécier la fonction de la cheville.

Notre étude a été menée entre 20 mai et 15 décembre 2022 incluant 50 malades, aucun patient n’a été perdue de vue, l’évaluation en peropératoire montrait un seul cas de lâchage du greffon lors du strepping ce qui a nécessité l’élargissement de l’abord supra-malléolaire, en postopératoire immédiat la douleur de la cheville était minime avec un EVA moyen de 2.3, le score AOFAS moyen était 91 avec un œdème minime de la cheville chez tous nos patients, la revue des patients à 3 semaines objective une bonne cicatrisation de la peau avec une mobilité complète de la cheville dans toute la population, flexion dorsale et plantaire moyenne de 23,8° et 21°, sur le plan local nous avons rapporté des nodule sous cutanée chez 23% des malades sans pour autant avoir un retentissement sur la fonction de la cheville; au dernier recul à 6 mois nous rapportons la notion de « cheville oubliée » dans la grande majorité des malades soit 82% de notre série, il n’y avait pas de limitation de la mobilité de la cheville ni de douleur hormis un seul cas qui rapportait une inversion douloureuse cotée à 3/10 qui a disparu au contrôle de 3 mois; un seul accident d’instabilité de la cheville qui a disparu au premier contrôle ; le score AOFAS moyen était 98/100 au dernier recul.

La morbidité du site donneur sur un prélèvement du tendon Long Péronier est minime ce qui permet de penser à inclure ce greffon dans l’arsenal thérapeutique de la chirurgie ligamentaire.
Ahmed ZENDEOUI (Ariana, Tunisie), Hichem ABID, Mouadh NEFISS, Moatassem JLASSI, Hedi EZZINE, Anis TBORBI
08:30 - 10:00 #36687 - 065 65. Validation échographique et chirurgicale d’une formule estimant la position de la patte d’oie en fonction de la taille.
65. Validation échographique et chirurgicale d’une formule estimant la position de la patte d’oie en fonction de la taille.

Le prélèvement des ischio-jambiers (IJ) peut mener à des lésions du nerf saphène. La réalisation d’une voie mini-invasive nécessite de localiser précisément la patte d’oie avant incision. Notre hypothèse est que la distance entre la pointe de la rotule et l’insertion tibiale des IJ est fonction de la taille.

Les patients opérés consécutivement d’une reconstruction arthroscopique du ligament croisé antérieur (LCA) par autogreffe d’IJ dans notre centre entre le 01/04/2023 et le 31/05/2023 ont été inclus de manière prospective. L’ensemble des mesures étaient exprimées en millimètres (mm) et effectuées sur un genou installé à 90° de flexion, sans garrot. La position de l’extrémité distale de la rotule était repérée à la palpation et confirmée par échographie. La distance entre la pointe de la rotule et le bord proximal de la patte d’oie était évaluée par échographie avant incision par un observateur entrainé et notée « DE ». Un contrôle chirurgical était réalisé après repérage de l’insertion tibiale des ischio-jambiers à ciel ouvert, la distance les séparant de la pointe de la rotule étant notée « DC ». Ces valeurs étaient comparées à une formule établie de manière empirique l’estimant à (taille (centimètres) - 100) millimètres, notée « DF ».

33 patients opérés d’une reconstruction arthroscopique du LCA par autogreffe d’IJ ont été inclus prospectivement, dont 21 hommes (63.6%) et 17 genou droits (51.5%). L’âge moyen était de 27.3 ans ± 4.7 (22.4 – 37.3) et la taille moyenne de 173 centimètres ± 7.3 (162 – 186). Aucune différence significative n’était retrouvée entre DE et DC, entre DE et DF, de même qu’entre DC et DF (P < .05). La différence moyenne entre DE et DC était de 1.6 mm ± 1.3 (0 – 3), de 3.4 mm ± 1.1 (1 – 4) entre DE et DM et de 3.2 mm ± 1.0 (1 – 4) entre DC et DM. Le sexe et le côté n’exerçaient pas d’influence significative sur les différences observées (P < .05).

Le positionnement de la patte d’oie peut être estimé en fonction de la taille. La formule évaluant la distance entre la pointe de la rotule et l’insertion tibiale des IJ à (taille (centimètres) - 100) millimètres est précise à 3 millimètres près.
Sylvain GUY (Marseille), Sébastien PARRATTE, Corentin PANGAUD, Christophe JACQUET, Jean-Noël ARGENSON, Matthieu OLLIVIER
08:30 - 10:00 #36771 - 066 66. Influence de la morphologie de l’échancrure inter condylienne sur le positionnement du tunnel fémoral en visée in/out pour ligamentoplastie du LCA.
66. Influence de la morphologie de l’échancrure inter condylienne sur le positionnement du tunnel fémoral en visée in/out pour ligamentoplastie du LCA.

Il existe plusieurs variation de l’échancrure intercondylienne qui peuvent etre risque de rupture du ligament croisé antérieur et peuvent également influer la position des tunnels dans la reconstruction ACL.L’objectif de notre étude de rechercher l’influence de la morphologie de l’échancrure sur le positionnement du tunnel fémoral pour in/out LCA reconstruction

dans cette étude rétrospective nous avons inclus les patients opérés entre janvier 2013 au juillet 2018 pour ligamentoplastie du LCA. 112 ligamentoplasties du LCA par la technique de Kenneth Jones ont été réalisées durant la période de l’étude. Sur l’IRM pré-opératoire, l’étroitesse de l’échancrure intercondylienne était définie par la Notch Width Index (NWI) qui a été mesuré. Également une analyse qualitative de la morphologie de l’échancrure (A/U/W). Sur les radiographies post-opératoires, le positionnement du tunnel fémoral était analysé de face et de profil. Selon la méthode d’Aglietti sur la face, on évaluait l’angulation du trajet du tunnel fémoral par rapport à l’interligne articulaire (angle F). Sur le profil, nous mesurions l’angulation entre le trajet fémorale et la ligne de Blumensaat (angle P). Selon la méthode d’Aglietti sur la radiographie de profil, on mesure également l’antériorisation du tunnel fémoral en utilisant le ratio de ligne entre la corticale antérieure et postérieure dans le prolongement de la ligne de Blumensaat

112 patients inclus dans cette étude. 48 patients(43%)avec échancrure normale (NWI > 0.27) et 64 patients(57%) avec échancrure étroite (NWI < 0.27). L’âge moyen était de 27.5 ans, majoritairement des hommes 86 (77%). On retrouvait une influence significative de l’index de l’échancrure (NWI) sur l’antériorisation du tunnel fémoral (rho = - 0,267 ; p=0,004). En effet, plus l’échancrure était étroite (NWI petit), plus le tunnel fémoral était réalisé plus postérieur. On retrouvait également une influence significative de l’index de l’échancrure (NWI) sur l'angulation dans le plan sagittal (angle P ) du tunnel fémoral plus vertical par apport la ligne de Blumensaat avec l'échancrure étroite (rho = 0,128 ; p=0,05). Analyse qualitative de la morphologie de l’échancrure On retrouvait différence significative sur l’angulation dans le plan sagittal avec tendance d'avoir angle plus verticale par apport la ligne de Blumensaat avec morphologie A (p= 0013). L’opérateur avait tendance à antérioriser son tunnel fémoral en cas de morphologie de type A, sans que cela soit significatif.

il existe un influence de la morphologie du tunnel femorale sur la positionnement du tunnel femorale notamment l'anteriorisation du tunnel avec l'échancrure étroite et la tunnel de morphologie A..
Tariq ALDUGMAN (montpellier), Louis DAGNEAUX, Florent GAILLARD, François CANOVAS
08:30 - 10:00 #36767 - 067 67. Influence de la taille du patient sur la longueur intra-articulaire du transplant dans la ligamentoplastie du LCA.
67. Influence de la taille du patient sur la longueur intra-articulaire du transplant dans la ligamentoplastie du LCA.

Prédire la longueur de la portion intra-articulaire du transplant est utile pour s’assurer de la longueur adéquate du transplant lors d'une ligamentoplastie du LCA type DT4 avec réalisation de tunnels borgnes. L’objectif de cette étude est de déterminer s’il existe une corrélation entre la taille du patient et cette longueur.

67 patients (45 hommes, 22 femmes) ont été opéré d’une reconstruction du ligament croisé antérieur entre le novembre et juin 2023 par un chirurgien sénior. La technique utilisée était une ligamentoplastie du LCA à l’aide de 3 brins de semi-tendineux (DT) et un brin de gracilis associée à un retour externe à l’aide d’un double brins de gracilis (DT3+2). La moyenne d’âge des patients était de 26,1 ± 8,8 ans [15 - 51]. La taille des patients a été recueillie dans les dossiers médicaux. La longueur intra-articulaire du transplant était calculée à 90° de flexion, en soustrayant la mesure des tunnels tibial et fémoral à la mesure totale allant de l’entrée du tunnel tibial à la sortie du tunnel fémoral. Le diamètre du transplant était lui calculé grâce au calibreur. Toutes les mesures ont été réalisées par un seul observateur en per-opératoire. Les données étaient considérées comme statistiquement significatives si la valeur p du coefficient de corrélation (Pearson r) était < 0,05.

On ne retrouve pas de corrélation entre la taille du patient et la longueur intra-articulaire du transplant (r = 0.137 [-0.107; 0.365], p = 0,27). Il existe une corrélation entre la taille du patient et la longueur du tunnel fémoral (r = 0.172 [0.0548; 0.290], p < 0,01), la longueur du tunnel tibial (r = 0.228 [0.0630; 0.394], p < 0,01) et le diamètre du transplant (r = 0.0138 [-0.000858; 0.0291], p = 0,046).

On ne retrouve pas de corrélation entre la taille du patient et la longueur de la portion intra-articulaire du transplant mesurée en per-opératoire. La taille du patient permettrait toutefois de prédire la longueur des tunnels fémoraux et tibiaux ainsi que le diamètre du transplant. Lors d’une ligamentoplastie par greffe courte type DT4 avec réalisations de tunnels borgnes, la mesure per-opératoire de la longueur intra-articulaire est donc essentielle afin de s’assurer d’obtenir une longueur adéquate du transplant et de limiter ainsi le risque d’échec.
Antoine LABOUYRIE (Lille), Adrien ZAMPIERI, Romain LETARTRE
08:30 - 10:00 #36547 - 068 68. Utilisation de l’arthromètre GNRB avec l’imagerie par résonnance magnétique dans la pratique clinique pour la détection des lésions partielles du ligament croisé antérieur : une étude diagnostic prospective avec validation arthroscopique sur 214 patients.
68. Utilisation de l’arthromètre GNRB avec l’imagerie par résonnance magnétique dans la pratique clinique pour la détection des lésions partielles du ligament croisé antérieur : une étude diagnostic prospective avec validation arthroscopique sur 214 patients.

L'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) ne permet pas toujours d'établir un diagnostic précis des lésions du ligament croisé antérieur (LCA), notamment lors des ruptures partielles. Certains laximètres, comme le GNRB®, permettent d'identifier précisément le type de rupture du LCA en apportant de nouvelles informations.

L'objectif de cette étude était de montrer que le GNRB®, couplé à l’IRM, pouvait être une solution pertinente dans la détection des lésions partielles du LCA, avec pour gold standard l’arthroscopie. Il s’agissait d’une étude prospective, monocentrique, mono-opérateur, réalisée entre 2018 et 2020. 214 patients avec un dossier complet (Laximétrie, IRM et CRO) ont été inclus. L'étude a comparé les résultats de sensibilité (Se), spécificité (Sp), valeur prédictive positive (VPP) et valeur prédictive négative (VPN) de l'IRM et du GNRB® à 134N pour détecter les ruptures partielles du LCA. L'arthroscopie était l'examen de référence. Au total, 46 patients avaient des lésions méniscales et un LCA sain, 168 patients avaient une rupture aiguë ou chronique du LCA dont 107 étaient des ruptures complètes et 61 des ruptures partielles, avec ou sans lésions associées. Des courbes ROC ont été tracées pour l’IRM et le GNRB® pour établir le seuil de lésion optimal avec les meilleurs Se, Sp, VPP et VPN. Des tests paramétriques ont été effectués pour évaluer les différences significatives en utilisant les Se, Sp, VPP et VPN comme indicateurs pour les proportions.

L'IRM avait obtenu un score de Se de 29,51%, de Sp de 88,97%, de VPP de 52.94%, et de 75% pour VPN. Le seuil de lésion pour une rupture partielle d’après les courbes ROC était de 1,3 mm. Les scores pour le GNRB® étaient : Se=73,77% p, Sp=85,52%, VPP=68.18%, et VPN=88.57%. En couplant les deux méthodes de diagnostic, on obtenait les scores suivants : Se=74.2%, Sp=86.9%, VPP=70.31% et VPN=88.73%. On observe donc une différence significative entre l’association des deux méthodes avec l’IRM seule pour les Se, VPP et VPN (p<0.001), mais pas pour la Sp (p=0.356).

L’étude a montré que le GNRB® détectait mieux les ruptures partielles du LCA par rapport à l’IRM. Le couplage des deux examens permet une analyse plus précise du type de rupture LCA et des lésions associées. L’IRM reste un examen indispensable dans la pratique clinique et ne peut être remplacé, notamment en raison des informations sur les lésions associées, tandis que le GNRB® apporte des informations dynamiques sur le comportement biomécanique du LCA.
Théo COJEAN (Bron), Cécile BATAILLER, Henri ROBERT, Laurence CHEZE
08:30 - 10:00 #36550 - 069 69. Une vision "écologique" pour le choix de greffe dans la reconstruction du LCA.
69. Une vision "écologique" pour le choix de greffe dans la reconstruction du LCA.

L'objectif de cette étude est de comprendre l'impact sur l'environnement de différentes techniques de reconstruction du ligament croisé antérieur (RLCA), une procédure pour laquelle il n'y a pas de consensus en termes de technique optimale.

Cette étude a évalué l'analyse de cycle de vie (ACV) de différentes techniques de RLCA. Ces dernières incluaient la greffe au demi-tendineux (DT4), la technique Kenneth-Jones (KJ), la technique de Macintosh augmentée au gracilis (MacFL), la greffe au droit interne et demi-tendineux (DIDT) et la technique au tendon quadricipital (TQ). Toutes les techniques étudiées étaient associées a une plastie extra-articulaire (PEA). Le critère de jugement principal était l'empreinte carbone des techniques, mesurée par les émissions de gaz a effet de serre (GES). le critère de jugement secondaire incluait d'autres criteres d'impact environnemental. Tous ces facteurs sont tirés des "ReCiPe 2016 Midpoint guindelines". L'étude comportait 3 portées différentes: La greffe (1), l'intervention chirurgicale (2), et le parcours de soins entier (3), de prescription médicale initiale jusqu'à la sortie du patient.

La technique MacFL avait l'empreinte carbone la plus basse. De même, dans la majorité des critères étudiés, le MacFL avait l'impact le plus bas. En prenant cette technique comme référence, la portée 1 montrait que le TQ avait une augmentation de 300% de l'empreinte carbone. Les portées successives montraient des augmentations similaires qui se diluaient néanmoins, avec des différences qui se réduisaient a 1-3% lors de la comparaison des parcours de soins entiers (portée 3), sauf dans le cas du DT4+PEA qui maintenait une différence de 6% par rapport a la référence en termes de toxicité cancérigène humaine, et 10% en termes d'épuisement de ressources minérales.

La technique MacFL est l'option que nous avons trouvée avait l'impact environnemental le plus bas. Cette étude ajoute des informations précieuses en une base de données qui pourrait servir pour modifier les pratiques orthopédiques en visant le développement durable et la responsabilité écologique. Elle peut également être utilisée comme modèle pour d'autres études du même genre dans d'autres spécialités.
Karam KARAM (Marseille), Mohamad MOUSSA, Eugenie VALENTIN, Alain MEYER, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA, Olivier GRIMAUD, Nicolas LEFEVRE, Alexandre HARDY
08:30 - 10:00 #36560 - 070 70. Evaluation au long cours des reconstructions du ligament croisé postérieur par ligament synthétique type LARS.
70. Evaluation au long cours des reconstructions du ligament croisé postérieur par ligament synthétique type LARS.

L’atteinte du ligament croisé postérieur en traumatologie du genou représente entre 1 et 6%.Lors des reconstructions chirurgicales, Il semblerait que la reconstruction par ligament synthétique des atteintes de haut grade du LCP apporte des résultats fonctionnels à court terme satisfaisant. Toutefois peu d’études ont permis une évaluation à long terme.

Cette étude rétrospective monocentrique a permis d’évaluer au recul moyen de 102 mois [ 36,1-164,1] , les résultats fonctionnels chez 36 patients ( 27 hommes et 9 femmes ) d’âge moyen de 31 ans, ayant bénéficié d’une reconstruction de LCP par LARS entre 2009 et 2020. Notre population d’étude se composait de 7 atteintes du LCP isolées et de 29 atteintes multi-ligamentaires. L’évaluation des patients comprenait un examen physique, Une évaluation radiographique par cliché en stress et défilé fémoropatellaire, une évaluation fonctionnelle par un score de Lysholm, un score de Tegner, un score lillois, un score IKDC ainsi qu’un questionnaire d’autosatisfaction. La plastie était considérée comme défaillante en cas de laxité supérieure à 8mm.L’échec était défini par une reprise chirurgicale de type prothétique.

Au recul moyen de 102 mois, 2 patients ont présenté un échec avec mise en place d’une prothèse totale de genou. Le délai moyen de l’échec était de 18 mois [7 -30]. Deux autres patients ont présenté une rupture mais non ré-opéré. La mesure de la laxité radiographique retrouvait une défaillance de la reconstruction du LCP dans 26 cas sans toutefois retrouvait de symptomatologie clinique avancé par le patient. Le score de Lysholm moyen était de 62,1, [ 22-100] , le score IKDC de 57,4 [ 16,1 -100] , et le score de Tegner était de 4[ 1-7]. Les patients étaient satisfait dans 74 % des cas .

Les résultats ont mis en avant une défaillance radiographique du ligament LARS à distance de son implantation. Cependant la majorité des patients se disent satisfait des résultats.
Arthur GUIGNARD (Lille)
08:30 - 10:00 #36618 - 071 71. Les signes du ligament croisé postérieur crochu et du ligament collatéral latéral pour évaluer la décompensation du genou après une lésion du ligament croisé antérieur.
71. Les signes du ligament croisé postérieur crochu et du ligament collatéral latéral pour évaluer la décompensation du genou après une lésion du ligament croisé antérieur.

L'objectif était de déterminer si le signe du ligament croisé postérieur (LCP) crochu est associé à la chronicité de la rupture du ligament croisé antérieur (LCA), l'état méniscal, la laxité préopératoire ou à des signes d'imagerie tels que celui du ligament collatéral latéral (LCL) ou la pente tibiale postérieure (PTS).

Les patients avec une reconstruction primaire du LCA ont été sélectionnés rétrospectivement dans un registre hospitalier entre 2015 et 2021. Les critères d'exclusion étaient: un antécédent de chirurgie du genou, de lésion du LCA ou du ménisque, une lésion ligamentaire associée, une fracture du plateau tibial ou des physes ouvertes. La lésion du LCA était définie comme chronique si le temps entre la blessure et l'IRM était supérieur à 6 mois. Les ménisques médial et latéral étaient évalués lors de la reconstruction et classés comme suit : pas de déchirure, déchirure mineure, déchirure majeure instable. Les analyses IRM comprenaient l'évaluation de l'angle PCL- PCA (entre la partie la plus verticale du faisceau antéro-latéral du LCP et le cortex diaphysaire postérieur du fémur) et du signe du LCL. La PTS était évaluée à partir des radiographies simples latérales et la différence de translation tibiale antérieure (ATT) à 200N avec le GNRB.

Quatre-vingt-deux patients (48 hommes/34 femmes) étaient inclus. Le PCL-PCA médian était de 16,2° (Q1-Q3 : 10,6-24,7°) et différait entre les blessures aiguës (18,4°) et chroniques (10,7°) (p<0,01). La médiane du PCL-PCA était significativement plus basse (-4,6°) chez les patients ayant un signe LCL positif (p=0,03). Aucune association significative n'a pu être trouvée entre le PCL-PCA et l'état méniscal, la PTS ou la laxité antérieure préopératoire du genou (Lachman, pivot shift et ATT en millimètres).

L’angle PCL-PCA est inférieur dans les lésions chroniques du LCA et chez les patients présentant un signe du LCL positif, montrant un LCP plus crochu chez ces patients. L’angle PCL-PCA et le signe du LCL pourraient être utiles pour évaluer la décompensation du genou après une lésion du LCA.
Caroline MOUTON (Luxembourg, Luxembourg), Jakub ORONOWICZ, Charles PIOGER, Jérôme VALCARENGHI, Thomas TISCHER, Romain SEIL
08:30 - 10:00 #36708 - 072 72. Laxité antérieure du genou et ligamentisation du transplant après reconstruction transphysaire du ligament croisé antérieur.
72. Laxité antérieure du genou et ligamentisation du transplant après reconstruction transphysaire du ligament croisé antérieur.

Les résultats de la reconstruction du LCA en pédiatrie sont satisfaisants, mais le taux de rupture reste préoccupant. Il faut déterminer les facteurs de risque d'échec et les critères d’aptitude de reprise du sport. L'objectif de cette étude était d'étudier la laxité antérieure du genou et la ligamentisation du greffon

Cette étude prospective monocentrique a été menée de 2017 à 2019 dans le service d’orthopédie pédiatrique. Les patients inclus présentaient une rupture symptomatique du LCA opérés par reconstruction transphysaire (RLCA) en utilisant une autogreffe de tendon semi-tendineux. Le suivi clinique a consisté en 4 consultations : préopératoire, puis à 6, 12 et 24 mois de suivi. Les patients inclus ont été évalués à chaque visite avec le laximètre Genourob (GNRB) à 89, 130 et 150N pour mesurer la laxité antérieure et par une IRM pour analyser la ligamentisation du greffon par le quotient signal/bruit (SNQ) et la classification de Howell.

50 patients (34 garçons et 16 filles) ont été inclus. La laxité antérieure du genou opéré mesurée par le GRNB à 150N diminuait significativement à 6 mois postopératoire ( - 2,78mm vs - 1,59), p=0,001, pour augmenter à 12 mois post opératoire (-1,80). Aucune différence significative sur l’analyse laximétrique des périodes post opératoires n’a été retrouvée. Aucune différence statistique n'a été notée entre le suivi et le sexe. Il n’y avait pas de différence de ligamentisation entre 6 mois et 12 mois post opératoire (5,2 vs 5,3) p=0,94, la seule différence significative du SNQ étaient entre 12 mois et 24 mois postopératoire (5,3 vs 3,9) p=0.008.

Les adolescents présentent après RLCA une laxité antérieure résiduelle du genou opéré à 12 mois postopératoires avec une ligamentisation incomplète du greffon. Ils présentent un risque élevé de re-rupture s'ils reprennent les sports de pivot et de contact avant 12 mois. La laxité antérieure du genou après reconstruction transphysaire du ligament croisé antérieur est liée à la ligamentisation du greffon. La GNRB et l’IRM post opératoire peuvent représenter des éléments sur lesquels fonder la décision de reprise du sport.
Franck ACCADBLED (Toulouse), Timothé LESCOT
08:30 - 10:00 #36774 - 073 73. Persistance d’un déficit d’activation neuro musculaire du membre inférieur à 3 ans de recul après une reconstruction du LCA.
73. Persistance d’un déficit d’activation neuro musculaire du membre inférieur à 3 ans de recul après une reconstruction du LCA.

Few studies have evaluated the long-term persistence of neuromuscular deficits arising following ACL reconstruction. By comparing neuromuscular activation in the lower limb after ACL reconstruction with the unaffected lower limb, after more than 3-years of follow-up, this study aimed to evaluate the possible persistence of long-term deficits after surgery.

Fifty-one patients who underwent ACL reconstruction in 2018 were included in the study, with a minimum follow-up of 3 years. The neuromuscular activation deficit was assessed using the Biarritz Activation Score-Knee (BAS-K), whose intra- and inter-observer reproducibility was also evaluated. The ACL-RSI, KOOS, SANE Leg, Tegner and IKDC scores were also evaluated.

The mean BAS-K score of the knee that underwent surgery was 21.8/50 versus 37.9/50 in the healthy knee (p < 0.05). The SANE leg score was 76.8/100 versus 97.6/100 (p < 0.05). The mean IKDC was 84.17 (±12.7). The mean KOOS was 86.2 (±9.2). The mean ACL-RSI was 70 (±7.9) and the Tegner score was 6.3 (±1.2). Intra- and inter-observer reproducibility was satisfactory for the BAS-K score.

We found that the neuromuscular activation deficit was high (roughly 42%) at more than 3-years of follow-up after ACL reconstruction. The deficit is not limited to the quadriceps and affects the whole limb. Our findings highlight the need for appropriate rehabilitation after ACL surgery.
Jerome MURGIER (Biarritz), Bertrand GARET, Bruno VINCIGUERRA, Guillaume ZUNZARREN
08:30 - 10:00 #36609 - 074 ❤ 74. Incidence et facteurs de risque de l'inhibition musculaire arthrogène dans les lésions aiguës du ligament croisé antérieur : une étude transversale et une analyse des facteurs associés.
❤ 74. Incidence et facteurs de risque de l'inhibition musculaire arthrogène dans les lésions aiguës du ligament croisé antérieur : une étude transversale et une analyse des facteurs associés.

Arthrogenic muscle inhibition (AMI) is a process which results in quadriceps activation failure and knee extension deficit. The primary aim of this study was to determine the incidence and severity of AMI following acute anterior cruciate ligament (ACL) injury. The secondary aim was to investigate important risk factors.

Consecutive patients who presented with an acute ACL injury between October 2021 and February 2022 were considered for study inclusion. Eligible patients underwent a standardized physical examination at their first outpatient appointment. This included an assessment of quadriceps inhibition, identification of any extension deficits, grading of AMI and its reversibility according to the AMI classification.

300 consecutive patients with acute ACL ruptures were prospectively enrolled in the study. 170 patients (56.7%) presented with AMI. Patients presenting with AMI displayed significantly inferior Lysholm, IKDC, SKV and KOOS scores than patients without AMI (P < 0.0001). Multivariate analysis revealed that the presence of effusion, concomitant injuries and high pain scores were associated with a significantly greater risk of AMI. Additional associations with the presence of AMI included a short duration between injury and evaluation, the use of crutches, and using a pillow as a support at night. In contrast, a previous ACL injury was associated with significantly lower odds of developing AMI (OR: 0.025, 95% CI [0 to 0.2], P = 0.014). Inter-observer reliability of the classification system was almost perfect (0.86-0.99 CI 95%).

AMI occurs in over half of patients with acute anterior cruciate ligament injuries. When it occurs, it is easily reversible in the majority of patients with simple exercises targeted at abolishing AMI. The presence of “red flags” should increase the index of suspicion for the presence of AMI and these include presence of an effusion, high pain scores, multiligament injuries, use of crutches, and using a pillow as a support at night. Patients with a prior history of ipsilateral or contralateral ACL injury are at significantly lower risk of AMI than those with a first time ACL-injury.
Bertrand SONNERY-COTTET, Graeme HOPPER, Lampros GOUSOPOULOS, Charles PIOGER, Thais Dutra VIEIRA (Lyon), Mathieu THAUNAT, Jean-Marie FAYARD, Benjamin FREYCHET, Etienne CAVAIGNAC, Adnan SAITHNA
Salle Forum 4
08:45

"Vendredi 15 d\u00e9cembre"

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CPV
08:45 - 09:30

CONFÉRENCE DE PATHOLOGIE COMPARÉE
Traitement chirurgical de la dysplasie coxo-fémorale

Conférenciers : Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Conférencier, Lyon), Pierre LABOUDIE (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac)
Connaître les différents traitements chirurgicaux de la dysplasie de hanche chez l’homme et  chez le chien
Comprendre les différences et similitudes entre la dysplasie de hanche chez l’homme et chez le chien
Comparer les méthodes diagnostic de la dysplasie de hanche chez l’homme et  chez le chien
Salle Tête d'or
09:00

"Vendredi 15 d\u00e9cembre"

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CPC2
09:00 - 10:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
CHEVILLE

Modérateurs : Quentin ANDEOL (Assistant) (Lyon), Tristan MEUSNIER (chirurgien) (lyon)
09:00 - 10:00 #36666 - 083 ❤ 83. Allogreffes tendineuses pour reconstruction ligamentaire anatomique dans l’instabilité latérale de cheville : une étude biomécanique.
❤ 83. Allogreffes tendineuses pour reconstruction ligamentaire anatomique dans l’instabilité latérale de cheville : une étude biomécanique.

Le traitement chirurgical de l’instabilité latérale chronique de cheville est en expansion. Les reconstructions s’affranchissent de la qualité du reliquat ligamentaire par une autogreffe. L’allogreffe serait une alternative moins morbide. Notre hypothèse était que la charge à la rupture de différentes allogreffes serait similaire au gracile et aux ligaments natifs.

Nous avons réalisé une étude sur des tendons cadavériques frais. Quatre tendons par type de muscle ont été prélevés sur deux donneurs. Les prélèvements tendineux correspondaient aux allogreffes potentiellement disponibles pour une chirurgie de reconstruction ligamentaire de cheville : - Gracile - Demi-Tendineux (Demi-T) - Long Extenseur de l’Hallux (LEH) - Long Fléchisseur de l’Hallux (LFH) - Plantaire grêle (PG) - Long fibulaire (LF) - Court fibulaire (CF) - Tibial Antérieur (TA) - Tibial Postérieur (TP) Avec une colonne MTS modèle 10MH (cellule de 50 kN), nous avons mesuré par une contrainte en traction linéaire statique progressive : la charge à la rupture (Newton (N)), l’allongement relatif (mm) et la raideur (N/mm). Nous fixions 40mm de greffon dans chaque mord métallique et augmentions progressivement la traction (10mm/minute) jusqu’à rupture.

Les charges moyennes à la rupture retrouvées, par type de tendon étaient : - 257.5 ± 52.87 N (Gracile) ; - 359.64 ± 24.78 N (Demi-T) ; - 321.26 ± 28.65 N (LEH) ; - 364.43 ± 116.31 N (LFH) ; - 137.86 ± 33.67 N (PG), - 464.19 ± 135.72 N (LF) ; - 305,24 N ± 59,29 N (CF ); - 456.78 ± 94.72 N (TA); - 456.24 ± 93.55 N (TP) L’allongement relatif des allogreffes allait de 6 à 14% en moyenne, selon l’origine tendineuse. Enfin nous avons retrouvé une raideur allant de 17.34 ± 4.44 N/mm à 50.11 ± 14.43N/mm selon le tendon étudié. Tous les tendons testés, sauf le plantaire grêle, obtenaient des valeurs moyennes de charge à la rupture supérieures ou égales à la résistance du gracile (257.5 ± 52.87 N) mais aussi du plan ligamentaire natif de la cheville (LTFA : 231 ± 129 N et LCF : 307 ± 142 N) publiées dans la littérature.

Ces résultats valident la résistance biomécanique de plusieurs tendons qui pourraient être utilisés comme allogreffe dans la reconstruction ligamentaire combinée LTFA-LCF de cheville ou comme alternative au gracile autologue. Seul le plantaire grêle ne permet pas d’obtenir des résultats de résistance satisfaisants. Une analyse des résultats de ces allogreffes dans la chirurgie ligamentaire de cheville reste à étudier.
Corentin PHILIPPE (Toulouse), Didier MATHON, Sophie PALIERNE, François LINTZ, David ANCELIN
09:00 - 10:00 #36677 - 084 84. Le score ankle ligament reconstruction-return to sport after injury (ALR-RSI) est un outil valide et reproductible pour évaluer la préparation psychologique après réparation du tendon d'Achille.
84. Le score ankle ligament reconstruction-return to sport after injury (ALR-RSI) est un outil valide et reproductible pour évaluer la préparation psychologique après réparation du tendon d'Achille.

Return to sport is the main goal following Achille’s tendon repair. Several psychological factors influence return to sport. ALR RSI is a score to evaluate psychological readiness to return to sport. The goal was to validate the ALR RSI score for the assessment of the readiness to return to sport

The ALR RSI score, adapted from the anterior cruciate ligament-return to sport injury (ACL-RSI) score used following knee ligament reconstruction, was validated according to the international COSMIN methodology. Patients operated for Achilles tendon repair responded to the questionnaire during the rehabilitation period. The EFAS, FAAM and VISA-A scores were used as reference questionnaires.

A total of 50 patients were included. The ALR-RSI score was strongly (r > 0.5) correlated to the EFAS score: r = 0.68 [0.50–0.80] the FAMM sport score: r = 0.7 [0.52–0.84] the FAAM AVQ score (r = 0.6 [0,35–0,78]), and the VISA-A score (r = 0.54 [0.26–0.76]). The discriminant validity was good with the ALR-RSI, which was significantly lower in the patients that did not return to sport : 60.7 (40–81.4) compared to those that did: 83.2 (64.3–100) p=0.001. Reproducibility was excellent with an intraclass correlation coefficient ρ of 0.99 [097–1.00]. The internal consistency was excellent (alpha coefficient = 0.95).

The ALR-RSI score provides a valid, reproducible assessment of the psychological readiness to return to sport in patients who undergo surgical Achilles tendon suture repair.
Elie SHITRIT (Paris), Eugénie VALENTIN, Thomas BAUER, Ronny LOPES, Yoann BOHU, Nicolas BAUDRIER, Gauthier RAULINE
09:00 - 10:00 #36729 - 085 85. Evaluation de l’intégration IRM des autogreffes tendineuses dans la ligamentoplastie anatomique de reconstruction du plan latéral de cheville, au recul minimal d'un an.
85. Evaluation de l’intégration IRM des autogreffes tendineuses dans la ligamentoplastie anatomique de reconstruction du plan latéral de cheville, au recul minimal d'un an.

Les techniques de reconstruction ligamentaires anatomiques sont en plein essor. A la différence du genou, peu de travaux décrivent des critères d’analyse d’IRM de ces greffes. L'objectif était d'utiliser l’IRM pour évaluer l’intégration de la greffe 1 an après la reconstruction du LTFA et du LCF avec un gracile autologue.

96 patients étaient inclus en prospectif. Tous présentaient une instabilité latérale chronique en échec du traite médical. Tous ont bénéficié d’une reconstruction du ligament talo-fibulaire antérieur et calcanéo-fibulaire par autogr au gracile. L’évaluation IRM comprenait : positionnement des tunnels, continuité de la plastie , maturation ligament (SNQA ; échelle d’Howel) et analyse du signal interface greffe-os. L’évaluation fonctionnelle comprenait : réci d’instabilité, AOFAS, EFAS, SFAV, SF12) et niveau sportif (Tegner activity scale).

Le suivi moyen était de 34 mois (18,7-73,4). Toutes les greffes étaient continues sans rupture. Aucune effraction articulaire des tunnels n’était présente. Ils étaient à distance des structures neuro-vasculaires médiales. La reproductibilité était élevée avec ICC >0,98 et un taux de concordance : 100% Concernant l’intégration ligamentaire les résultats étaient bons avec 51% des LTFA et 77% des LCF dont le score d’Howel ≤ 2. Le SNQA moyen du LTFA et du LCF était respectivement de 7,67 ± 12,3 et 2,64 ± 4. L’intégration de la greffe dans son tunnel était complète ou partielle dans la majorité des cas, quel que soit le tunnel. La reproductibilité était bonne : ICC>0,89 et un taux de concordance > 94%. La survie sans récidive d’instabilité était de 91,7% (CI95 % [79,3-96,8]) à un an. Le AOFAS moyen atteignait 91,4 ±11.143 au recul et le ALR-RSI 70,2 ± 23.435. La reprise sportive était effective dans 91,5% des cas, et au niveau antérieur dans 76,6% des cas

La ligamentisation des greffes pour le LCA a été prouvée. Cette étude décrit et étudie des paramètres IRM de ligamentisation des autogreffes dans la cheville. Les difficultés de l’analyse IRM correspondaient à : taille des structures ; relative subjectivité de critères d’analyse d’intensité des signaux ; l'entrainement des observateurs. La maturité du greffon sur l'IRM ne permet pas de prédire les résultats cliniques et fonctionnels, à 1an. Les résultats cliniques et le taux de récidive sont concordants avec la littérature. La reconstruction anatomique du LTFA et LCF par autogreffe donne d’excellents résultats fonctionnels et d’intégration ligamentaire. La description de critères d’analyse IRM va permettre d’approfondir l’analyse des résultats de différentes techniques de ligamentoplastie de cheville.
David ANCELIN (Toulouse), Corentin PHILIPPE
09:00 - 10:00 #36617 - 086 86. Évaluation IRM de la ligamentisation du LTFA après reconstruction anatomique aux ischio-jambiers.
86. Évaluation IRM de la ligamentisation du LTFA après reconstruction anatomique aux ischio-jambiers.

Pour prendre en charge l'instabilité de cheville, la reconstruction anatomique au gracilis est une technique couramment utilisée. Le score SNQA(signal-to-noise-quotient ankle) évalue la maturation de la greffe à l’IRM. Le but de cette étude est d’évaluer le processus de ligamentisation après reconstruction anatomique au gracilis à l’aide du score SNQA.

Nous avons inclus une cohorte de patients qui ont bénéficié d’une reconstruction anatomique du LTFA et du LCF au gracilis. Ils ont eu un suivi dans les suites de l'intervention par IRM à 3, 6 et 12 mois post-opératoire. La mesure du score SNQA à chacune de ces dates a été réalisée pour le LTFA, LCF et pour l'interface greffe - tunnel osseux fibulaire.

Vingt patients consécutifs ont été inclus. Le score SNQA a diminué significativement au cours du temps pour le LTFA (p= 0,001), le LCF (p<0,001) et pour l'interface greffe - tunnel osseux fibulaire (p=0,02). Les scores SNQA du LTFA étaient significativement plus élevés que ceux du LCF à 3 mois (p=0,01), 6 mois (p=0,003) et 12 mois (p<0,001), et de ceux de l'interface greffe - tunnel osseux fibulaire à 12 mois (p=0,003). Il n'y a pas de différence de score SNQA entre le LCF et l'interface greffe - tunnel osseux fibulaire à toutes les périodes de suivi.

Il existe un processus de maturation du greffon après reconstruction anatomique du LTFA et du LCF qui est plus rapide pour le LCF que le LTFA au cours de la première année.
Emilie BILICHTIN (Toulon), Marie-Eva ROLLET, Grégoire ROUGEREAU, Arnaud DE ROUSIERS, Marc ELKAÏM, Benoit ROUSSELIN, Thomas BAUER, Alexandre HARDY
09:00 - 10:00 #36558 - 039 87. Un indice de masse corporelle élevée n'est pas une contre-indication pour une réparation ligamentaire arthroscopique avec renfort du retinaculum inférieur des extenseurs en cas d'instabilité chronique de cheville.
87. Un indice de masse corporelle élevée n'est pas une contre-indication pour une réparation ligamentaire arthroscopique avec renfort du retinaculum inférieur des extenseurs en cas d'instabilité chronique de cheville.

Purpose: Obesity remains frequently mentioned as a contraindication for lateral ankle ligament repair. The aim of the study was to compare the clinical results of an arthroscopic lateral ligament repair with biological augmentation between patients with a body mass index (BMI) more than 30 and less 30.

Methods: Sixty-nine patients with an isolated lateral ankle instability were treated with an arthroscopic anterior talofibular ligament (ATFL) repair with biological augmentation using the inferior extensor retinaculum (IER). Patients were divided into two groups according to their BMI: ≥ 30 (Group A; n=26) and <30 (Group B; n=43). Patients were pre-and post-operatively evaluated, with a minimum of 2 years follow-up, and using the Karlsson Score. Characteristics of the patients, complications, ankle instability symptoms recurrence, and satisfaction score were recorded.

Results: In group A, median Karlsson Score increased from 43.5 to 85 at follow-up. Complications were observed in 7 patients (27%). Nineteen patients (73%) reported that they were “very satisfied”. One patient (4%) described persistent ankle instability symptoms. In group B, median Karlsson Score increased from 65 to 95 at follow-up. Complications were observed in 4 patients (9%). Thirty-three patients (77%) reported that they were “very satisfied”. Two patients (5%) described persistent ankle instability symptoms. Pre-operative and at last follow-up Karlsson Score, results were significantly different between the two groups. There was no significant statistical difference in satisfaction score, complications, and recurrence of ankle instability between the two groups.

Conclusion: ATFL repair with biological augmentation using IER gives excellent results for patients with BMI ≥ 30. Compared to patients with BMI <30, they present a slightly lower preoperative and postoperative Karlsson score with a similar satisfaction rate, and are at higher risk of transient SPN dysesthesia.
Kevin GUIRAUD (Villeneuve-sur-Lot), Guillaume CORDIER
09:00 - 10:00 #36719 - 088 88. Renfort du ligament calcanéofibulaire par Technique L-Brace sous arthroscopie : étude anatomique.
88. Renfort du ligament calcanéofibulaire par Technique L-Brace sous arthroscopie : étude anatomique.

La technique L-Brace est la première technique renforçant uniquement le LCF sous arthroscopie. L’objectif de cette étude était d’analyser le trajet du renfort synthétique avec comme hypothèse qu’il respecte un trajet anatomique et qu’il ne lèse pas les structures avoisinantes.

Sur 20 pieds cadavériques, nous avons réalisé un renfort synthétique du LCF par voie mini invasive associé à une réinsertion selon Broström. Deux groupes étaient constitués avec deux repères cutanés différents pour le point d’insertion calcanéen : nous tracions la ligne passant par la corticale postérieure de la diaphyse fibulaire et de la ligne perpendiculaire à cette dernière passant par la pointe de la malléole. De ce point d’intersection, le repérage de l’incision du tunnel calcanéen était réalisée : - Groupe 1 : 1 cm en arrière et 1 cm en dessous - Groupe 2 : 2 cm en arrière et 0,5 cm en dessous. Nous avons ensuite disséqué les pièces anatomiques afin d’analyser le positionnement du point d’insertion calcanéen du renfort synthétique et son trajet par rapport à ceux du LCF natif, ainsi que vérifier l’absence de lésion du nerf sural et des tendons fibulaires. Une broche était placée sur le trajet du LCF natif et une autre sur L-Brace afin d’analyser radiologiquement leur trajet.

Le point d’insertion du renfort synthétique se situait en moyenne à 1,5 mm [0;3] de l’insertion native du LCF dans le groupe 1 et à 0,71 mm [0;3] dans le groupe 2. L’axe du renfort synthétique n’était pas significativement différent du LCF natif (p = 0,533). Le trajet du renfort était anatomique avec un passage sous les tendons fibulaires. Nous n’avons retrouvé aucune lésion du nerf sural ni des fibulaires.

Cette technique nous permettait d’obtenir une bonne reproductibilité du trajet du LCF natif avec le FiberTape®. Elle présente des risques limités pour les structures avoisinantes que nous n’avons pas retrouvé lésées après dissection des pièces anatomiques. Nous avons modifié nos repères cutanés vers l’arrière et vers le haut afin d’améliorer le positionnement du renfort.
Marie PIERRET, Frédéric LEIBER-WACKENHEIM (Strasbourg)
09:00 - 10:00 #36828 - 090 90. Etude prospective comparative de la ligamentoplastie anatomique arthroscopique vs ligamentoplastie L brace au recul de 6 mois.
90. Etude prospective comparative de la ligamentoplastie anatomique arthroscopique vs ligamentoplastie L brace au recul de 6 mois.

La technique de ligamentoplastie anatomique arthroscopique est la chirurgie de référence du traitement de l'instabilité ligamentaire mais qui a comme inconvénient le prélèvement du tendon gracile. Une alternative à cette technique est une réinsertion avec renfort par bandelette du LCF. Nous proposons une étude prospective comparative de ces deux techniques.

Il s'agit d'une série prospective continue comparative de 20 patients au recul de 6 mois. 10 patients ont été opérés d'une ligamentoplastie anatomique et 10 patients d'une ligamentoplastie L brace L'indication opératoire est une atteinte combinée du LTFA et du LCF associant une laxité frontale et sagittale à l'examen clinique et une atteinte ligamentaire à l'IRM, confirmée par l'opérateur et un radiologue ostéoarticulaire. L'indication posée était soit une ligamentoplastie anatomique arthroscopique au tendon gracile, soit une technique de réinsertion ligamentaire du LTFA et du LCF avec renfort par bandelette du LCF (L brace ligamentoplastie Dr Leiber). Le protocole d'immobilisation est le même pour les 2 groupes: Attelle type Aircast 21 jours et rééducation à partir de J2 Les critères analysés sont le retour à l'activité sportive (course sur terrain accidenté minimum), la récidive d'entorse et les complications chirurgicales. Le suivi est réalisé par contrôle clinique à 45 jours, 90 jours et 180 jours.

Tous les patients ont été revus. Chaque groupe comprenait 7 hommes et 3 femmes. L'âge moyen est de 37,4 ans dans le groupe ligamentoplastie anatomique et 32,8 ans dans l'autre groupe. 2 patients présentaient un antécédent de ligamentoplastie de cheville dans chaque groupe. Concernant le retour à l'activité sportive, l'ensemble des patients du groupe ligamentoplastie anatomique a pu reprendre l'activité sportive, et 9 patients sur 10 ont repris l'activité sportive dans l'autre groupe. Concernant la récidive d'entorse, aucun patient n'a présenté de récidive d'entorse dans les 2 groupes. Concernant les complications chirurgicales, il n'y a pas eu d'infection de site opératoire, ni de problème cicatriciel. nous retrouvons une douleur sur le site de prélèvement du tendon gracile dans le groupe ligamentoplastie anatomique.

La technique de ligamentoplastie anatomique arthroscopique est le traitement de référence de l'instabilité de cheville avec atteinte du LTFA et du LCF. Le prélèvement du tendon augmente sa morbidité avec potentielle difficulté si reprise chirurgicale. La ligamentoplastie L brace semble donner de bons résultats, à confirmer avec un recul plus long et un plus grand nombre de patient, en diminuant la morbidité du geste opératoire et en anticipant la facilité d'éventuelles reprises chirurgicales à l'avenir.
Sébastien TOMES (Dijon)
09:00 - 10:00 #36567 - 089 89. Intérêt du repérage échographique de l’insertion distale du ligament calcanéo-fibulaire lors des reconstructions ligamentaires.
89. Intérêt du repérage échographique de l’insertion distale du ligament calcanéo-fibulaire lors des reconstructions ligamentaires.

Dans les instabilités latérales de cheville, les indications de reconstructions ligamentaires anatomiques sont préférentiellement réalisées sous arthroscopie. La greffe ligamentaire est passée au sein de tunnels talien, fibulaire et calcanéen, reconstruisant les faisceaux talo-fibulaire antérieur et calcanéo-fibulaire (LCF).

Pourtant, l’insertion calcanéenne du LCF est extra-articulaire, non accessible sous arthroscopie, nécessitant ainsi un repérage spécifique. Des méthodes radiographiques, ou basées sur l’anatomie de surface ont été décrites ; ne constituant qu’une approximation de son insertion anatomique réelle. L’échographie permet une visualisation directe de cette insertion ; et permet également de visualiser le nerf sural pouvant être lésé dans cette chirurgie. Notre étude avait pour objectifs d’évaluer la fiabilité du repérage échographique de l’insertion calcanéenne du LCF ainsi que ses rapports avec le nerf sural. Notre étude anatomique était réalisée sur 15 chevilles issues du don du corps avec repérage échographique premier du nerf sural (injection de colorant) et positionnement d’une aiguille au niveau de l’insertion calcanéenne du LCF. Après dissection, dans l’ensemble des chevilles, le colorant était au contact du nerf sural et l’aiguille était dans l’aire d’insertion calcanéenne du LCF. La distance entre le nerf sural et l’aiguille était de 4,8mm en moyenne (3-7mm). Le nerf sural était systématiquement antérosupérieur par rapport à l’insertion calcanéenne du LCF.

L’échographie pré-ou per-opératoire constitue un moyen simple et fiable de repérage lors de la réalisation du tunnel calcanéen des reconstructions ligamentaires du plan latéral de cheville. Ce tunnel doit au mieux être réalisé obliquement depuis le talon en direction de l’articulation sous talienne (direction 1h-3h sur une coupe transversale échographique), afin de bénéficier d’une distance de sécurité maximale avec le nerf sural, tout en ayant un positionnement anatomique du tunnel.
Julien BELDAME (Paris), Christel CHARPAIL, Fabrice DUPARC
09:00 - 10:00 #35632 - 091 91. Reprise du sport 1 an après chirurgie ligamentaire de cheville par technique mini- invasive par autogreffe au gracilis.
91. Reprise du sport 1 an après chirurgie ligamentaire de cheville par technique mini- invasive par autogreffe au gracilis.

L'hypothèse de notre étude était que la reconstruction du "ligament latéral" de cheville permet une reprise des activités sportives.L’objectif principal de notre étude était d’analyser le taux de reprise du sport (RTS ) à 1 an après chirurgie ligamentaire par technique mini-invasive par autogreffe au gracilis.

Il s'agit d'une étude rétrospective, mono-centrique de données collectées prospectivement entre janvier 2020 et octobre 2022. Les critères d'inclusions étaient les patients sportifs qui présentaient une instabilité de cheville clinique et radiographique. Les critères d'exclusions étaient : des lésions cartilagineuses, le refus du patient. Le critère de jugement principal était le taux de reprise du sport habituel à 6 mois . Les critères de jugement secondaires étaient le score fonctionnel AOFAS à 1,3 et 6 mois post-opératoires et les causes de non reprises du sport.

Quarante sept patients d'âge moyen 32.3 ans : 25 femmes et 22 hommes ont été inclus. 20 patients pratiquaient des sports de pivot-contact, 18 des sports de pivots, 9 des sports en ligne. 84,2 % des patients ont repris le sport à 6 mois. Le Score de Tegner avant chirugie était de 5.24 +/-1.9 et de 5.79 +/- 1.79 à 6 mois post-opératoire. Le score AOFAS était de 71.6 (+/-13.3) en préopératoire et de 78.2 ( +/- 10.6) à 1 mois, 92.9 ( +/- 9.2) à 3 mois,et de 97.2 (+/-8.5) à 6 mois. 6 ( 15.8%) patients n’avaient pas repris le sport à 6 mois : 2 pour raisons personnelles, 1 pour raisons professionnelles, 2 pour des douleurs résiduelles, 1 pour une appréhension.

Le taux de RTS rapportés après les techniques de reconstruction du ligament de la cheville par allogreffe varient entre 64 et 97 % ce qui donne des taux de RTS combinés de 80 % similaire à notre étude. Le délai moyen de RTS retrouvé dans la littérature est de 6,8 mois après reconstruction ligamentaire de la cheville ce qui comparables aux résultats observés dans notre étude. La chirurgie ligamentaire par technique mini-invasive au gracilis permet un taux de reprise du sport ainsi que des résultas fonctionnels satisfaisants.
Guillaume MIROUSE (Béziers), Herve SILBERT, Remy DROSS
Salon Prestige Gratte Ciel
09:10

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COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
RETOUR AU SPORT

Modérateurs : Romain LOURSAC (Médecin du sport, médecin du LOU, XV féminin) (Lyon), Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
09:10 - 10:00 #36674 - 075 75. Algorithme décisionnel pour les batteries de tests après reconstruction du ligament croisé antérieur.
75. Algorithme décisionnel pour les batteries de tests après reconstruction du ligament croisé antérieur.

Cette étude rétrospective vise à déterminer si certains tests des batteries de tests fonctionnels et isocinétiques réalisés après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) sont redondants et s’il est possible de déterminer un algorithme pour la validation des tests fonctionnels.

Les données de 127 patients ont été collectées rétrospectivement. Les participants ont réalisé une évaluation isocinétique et des tests fonctionnels à 6 mois post-chirurgie. L’évaluation isocinétique (extenseurs et fléchisseurs) a été effectuée à -30deg/s, 90deg/s et 240deg/s. La batterie de tests fonctionnels consistait en : 1) squat monopodal (angle flexion maximal), 2) saut en longueur (distance), 3) triple saut (distance), 4) saut vertical monopodal (hauteur), et 5) drop jump monopodal (reactive strength index [RSI]). La symétrie a été calculée selon le limb symetry index (LSI). Des tests de corrélation de Pearson ont été réalisés pour connaitre le degré d’association entre chacun des tests. Une stratégie de Gatekeeping face à un standard de référence a ensuite été utilisée pour trouver un algorithme pour les tests fonctionnels.

Des corrélations fortes ont été trouvées pour l’évaluation du pic de couple du quadriceps à 90deg/s et 240deg/s (r>0.80, p<0.05). Aucune corrélation forte n’a été retrouvée entre les différents tests fonctionnels. Lorsque le LSI du RSI est >90%, la probabilité que le participant valide la batterie de tests fonctionnels (squat, saut en longueur, triple saut et saut vertical >90%) est forte (VPP 87% et RV+ 6.4).

Il est possible de diminuer le temps de passation d’une batterie de test après reconstruction du LCA. Nous préconisation d’enlever le test isocinétique à 90deg/s si seul le couple de force est analysé. Également, il est préférable de débuter les tests fonctionnels par le drop jump 30cm, et si le LSI est >90%, alors le participant a de fortes chances de valider l’ensemble de la batterie de tests avec une validité clinique satisfaisante.
Benoit PAIROT DE FONTENAY (Lyon), Alexandre GERMAIN, Thomas CHAMU, Quentin GIACCOMAZZO, Guillaume DEMEY, David DEJOUR, Timothée GILLOT
09:10 - 10:00 #36624 - 076 76. Trois pourcents des patients valident la batterie de tests fonctionnels 6 mois après reconstruction du ligament croisé antérieur.
76. Trois pourcents des patients valident la batterie de tests fonctionnels 6 mois après reconstruction du ligament croisé antérieur.

Cette étude a pour objectif de déterminer le pourcentage de patients qui valide la batterie de tests fonctionnels 6 mois après reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) et si des facteurs comme le sexe, le niveau sportif, le type de greffon ou la présence d’un renfort latéral influencent les résultats.

Les données de 59 patients ont été collectées rétrospectivement. Les participants ont réalisé une batterie de tests fonctionnels à 6 mois post-chirurgie. Cette batterie de tests consistait en : 1) saut vertical à 2 jambes (force concentrique moyenne), 2) saut en longueur (distance), 3) triple saut (distance), 4) sauts latéraux sur 15 secondes (temps de contact), 5) saut vertical (hauteur), et 6) drop jump 30cm (reactive strength index [RSI]). La symétrie a été calculée selon le limb symetry index (LSI). Des tests de Student ont été réalisés pour connaitre l’effet du sexe, du type de greffon et du renfort latéral. Un test de corrélation de Pearson a été réalisé pour connaitre l’influence du niveau sportif.

Deux patients sur 59 (3.4%) valident la batterie de test (tous les LSI >=90%). La valeur moyenne (± écart-type) de LSI pour le saut vertical à deux jambes est de 86.1±10.4, 84.71±3.5 pour le saut en longueur, 89.1±9.6 pour le triple saut, 89.6±15.3 pour les sauts latéraux, 71.8±18.2 pour le saut vertical et 73.0±22.1 pour le drop jump. Le sexe, le niveau sportif et la présence d’un renfort latéral n’influencent pas les résultats aux tests (tous les p>0.05). Seul le type de greffon a une influence. Les LSI sont plus faibles avec un greffon de tendon patellaire versus un greffon d’ischio-jambiers (65.3% vs 83.0% sur l’ensemble des tests, tous les p<0.05).

Seul 3% des patients valident la batterie de tests fonctionnels à 6 mois après reconstruction du LCA. Seul le type de greffon influence les résultats aux tests avec un avantage pour le greffon d’ischio-jambiers. Nous recommandons d’effectuer une deuxième fois cette batterie de tests à 9 mois après reconstruction pour valider la reprise sportive.
Benoit PAIROT DE FONTENAY, Alexandre GERMAIN, Thomas CHAMU (Lyon), Quentin GIACCOMAZZO, David DEJOUR
09:10 - 10:00 #36680 - 077 77. Retour au football après réparation du ligament croisé antérieur : une étude rétrospective sur des joueurs de football amateurs.
77. Retour au football après réparation du ligament croisé antérieur : une étude rétrospective sur des joueurs de football amateurs.

Le taux de retour au sport(RTS)des patients après une rupture du ligament croisé antérieur(LCA)à leur niveau d'avant la blessure reste sous-optimal.La réparation primaire d'LCA a suscité un intérêt croissant en raison de ses avantages potentiels.Cette étude évalue le RTS de joueurs de football amateurs ayant subi une réparation du LCA.

Une étude rétrospective a été menée sur les joueurs de football amateur qui ont subi une réparation primaire du LCA entre 2018 et 2021. Après évaluation de la réparabilité du reliquat du LCA(Sherman I ou II et tissu de bonne qualité), le reliquat tibial a été suturé à l'aide de 2 ou 3 points de suture à haute résistance. Un tunnel fémoral de 3,5mm a été réalisé de manière externe. Les sutures ont ensuite été retirées et fixées au condyle fémoral latéral à l'aide d'un bouton ou d'une ancre de suture. Les critères d'inclusion étaient les patients adultes avec un score de Tegner préopératoire≥6, indiquant une activité sportive intense au niveau du genou, et un suivi d'au moins deux ans. Les scores, notamment le Knee Injury and Osteoarthritis Outcome Score(KOOS), l'International Knee Documentation Committee(IKDC), l'ACL-Return to Sport After Injury(ACL-RSI) et le Forgotten Joint Score-12(FJS-12), ont été recueillis.

Cinquante footballeurs amateurs (âge moyen:25,8 ± 7,7 ans) répondaient aux critères d'inclusion. Le taux d'échec de la réparation du LCA était de 16%(8/50) après un suivi final moyen de 31,7±10,7 mois. L'analyse univariée a montré que le jeune âge et le retour à un score de Tegner de 9 étaient associés à un risque plus élevé d'échec. L'analyse multivariée a confirmé que l'âge≤21 ans était un facteur de risque significatif d'échec de la réparation du LCA. Dans l'ensemble,90% des patients ont repris le sport, et 78% le football. Parmi ceux qui ont repris le football, 94,9% ont retrouvé le même niveau qu'avant la blessure. Les patients qui ont repris une activité sportive avaient des scores ACL-RSI significativement meilleurs.

Dans cette étude rétrospective de joueurs de football amateurs ayant reçu une réparation du LCA, la majorité a repris le sport avec succès, la plupart des joueurs reprenant le football au même niveau qu'avant la blessure. Le jeune âge a été identifié comme un facteur de risque d'échec de la réparation du LCA. L'évaluation de la préparation psychologique avec ACL-RSI s'est avérée importante pour prédire la réussite de la RTS.
Alessandro CARROZZO (Rome, Italie), Alessandro ANNIBALDI, Vito CAIOLO, Andrea FERRETTI, Edoardo MONACO
09:10 - 10:00 #34549 - 078 78. La laxité antérieure résiduelle après ligamentoplastie du LCA n’est pas corrélée à l’appréhension à la reprise sportive selon le score ACL-RSI dans une série de sportifs amateurs.
78. La laxité antérieure résiduelle après ligamentoplastie du LCA n’est pas corrélée à l’appréhension à la reprise sportive selon le score ACL-RSI dans une série de sportifs amateurs.

Certains sportifs amateurs ne retrouvent pas leur niveau après ligamentoplastie de LCA, malgré de bons résultats laximétriques. L’appréhension est un facteur d’échec de reprise sportive, évaluée par le score ACL-RSI (ACL-Return-to-Sport-after-Injury). L’objectif était d’évaluer la relation entre laxité antérieure résiduelle, le retour au sport et l’appréhension selon le score ACL-RSI.

Il s'agissait d'une cohorte de sportifs amateurs. L'étude était monocentrique et prospective, incluant 33 patients sportifs amateurs, opérés d’une reconstruction isolée de LCA selon la technique de Kenneth-Jones sans lésion méniscale associée. L’âge moyen était de 27 ans, 74 % étaient des hommes. La laxité différentielle était mesurée par laximétrie instrumentale (GNRB®) à 200N, et corrélée au retour au sport et à l’appréhension psychologique selon le questionnaire ACL-RSI, au recul minimal de 12 mois (12 – 82).

On retrouvait une laxité différentielle moyenne de 1,4mm (-2 – 6), un score ACL-RSI moyen de 80 points (50-100) et un taux de retour au sport au même niveau de 60%. L’analyse en sous-groupes retrouvait un score ACL-RSI moyen de 84 points chez les patients présentant une laxité différentielle < 2mm et de 74 points chez les patients présentant une laxité différentielle ≥ 2mm (p=0.09), sans mettre en évidence de relation linéaire significative. Le score ACL-RSI était corrélé au retour au sport, avec un score ACL-RSI moyen de 87 points pour les patients ayant repris le sport, et de 70 points pour les patients n'ayant pas repris (p=0,001). Enfin, les patients n’ayant pas repris le sport présentaient une laxité différentielle supérieure (0,8mm versus 2,2mm ; p=0.06).

Dans cette série, l’appréhension psychologique selon le score ACL-RSI semblait influencer préférentiellement le retour au sport de patients sportifs amateurs comparativement à la laxité différentielle post-opératoire, suggérant la nécessité d’un reconditionnement psychologique dans cette population.
Alicia CHEN (Montpellier), Guillaume KARL, Louis DAGNEAUX, Florent GAILLARD, Francois CANOVAS
09:10 - 10:00 #36787 - 079 79. Le test composite d’évaluation avec analyse isocinétique, tests de sauts et ACL-RSI à 6 mois d’une reconstruction du LCA permet-il de diminuer le taux de re-rupture à moyen terme ?
79. Le test composite d’évaluation avec analyse isocinétique, tests de sauts et ACL-RSI à 6 mois d’une reconstruction du LCA permet-il de diminuer le taux de re-rupture à moyen terme ?

L’objectif de cette étude était d’étudier une corrélation entre le test composite (test isocinétique, tests de sauts et ACL-RSI) et ses différents éléments à 6 mois d’une reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (LCA) et les taux de re-ruptures, de réopérations ou de ruptures controlatérales du LCA à moyen terme.

Il s’agissait d’une étude monocentrique, prospective, incluant les patients opérés d’une reconstruction primaire du LCA et ayant eu la même évaluation composite dans l’établissement (tests isocinétiques + tests de saut + évaluation psychologiques ACL-RSI) à six mois postopératoire entre 2017 et 2020. Un recul minimum de trois ans était nécessaire avec évaluation au plus grand recul du taux de reruptures, du taux de réopérations et du taux de ruptures controlatérales.

Sur la période d’analyse, 498 patients ont été inclus avec un recul moyen de 4,9, ± 1,23 ans. Le taux de re-ruptures global était de 5,4% (27 patients). Le taux de réopérations global était de 11,8% (59 patients) et le taux de ruptures controlatérales global était de 10,6% (53 patients). Dans le groupe des patients sans rerupture, le ACL RSI moyen à 6 mois était de 64,9% ± 19,4 vs 60,8% ± 16,3 pour le groupe des patients avec rerupture sans différence significative (p > 0,2) entre les deux groupes. On ne retrouvait pas de différence significative (p > 0,1) entre les deux groupes pour les différents éléments du test composite. On ne retrouvait pas de différence significative du ACL-RSI entre les groupes des patients réopérés (64,4%) et non réopérés (66,3%) ; ni entre les groupes des patients avec une rupture controlatérale (64,5%) ou sans rupture controlatérale (64,7%).

L’objectif du test composite (comprenant désormais une évaluation de la force, une évaluation qualitative des sauts et de l’appréhension avec le ACL-RSI) à 6 mois d’une reconstruction du LCA est de corriger les déficits éventuels identifiés afin d’encadrer le retour au sport avec des éléments objectifs mais ce test composite n’était pas prédictif du risque de rerupture ni du risque de réopération ou de rupture controlatérale. Il permet l’orientation de la récupération et de la réathlétisation pour la reprise du sport mais d’autres éléments d’évaluation prédictifs du risque de rerupture/réopération ou une modification des éléments des tests devraient être envisagés pour le suivi et l’évaluation postopératoires.
Thibault MARTY DILOY (poitiers), Pierre LABOUDIE, Nicolas GRAVELEAU, Nicolas BOUGUENNEC
09:10 - 10:00 #36805 - 080 80. La dimension non testée dans le retour au sport (RTS) après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) : Des meilleures relations patient-chirurgien et patient-kinésithérapeute sont associées à un taux plus élevé de RTS au même niveau.
80. La dimension non testée dans le retour au sport (RTS) après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) : Des meilleures relations patient-chirurgien et patient-kinésithérapeute sont associées à un taux plus élevé de RTS au même niveau.

Objectif: Évaluer l'impact de la relation patient-chirurgien (PSR) et de la relation patient-kinésithérapeute (PPR), mesurée par le score de Qualité de la Relation Patient-Chirurgien (QPASREL), sur le retour du patient au sport (RTS) après une reconstruction du ligament croisé antérieur (ACLR).

Cette étude prospective ciblait les patients subissant une première reconstruction du LCA dans un centre de référence spécialisé en chirurgie sportive entre janvier 2021 et mai 2021. L'étude excluait les chirurgies de révision, les traumatismes multiligamentaires du genou et les patients sédentaires. Les patients ont été regroupés selon qu'ils RTS au niveau pré-lésion 12 mois après l'opération (groupe RTS ou Non-RTS). Les critères de jugement principales étaient la qualité de PSR et PPR mesurée par les scores QPASREL, et le taux de RTS. Les critères de jugement secondaire comprenaient une analyse des scores QPASREL à la lumière d'un score subjectif validé : le score ACL-RSI, en termes de corrélation et de capacité discriminative.

L'étude a inclus 243 patients. Les patients du groupe RTS avaient un score QPASREL PPR moyen plus élevé (36.6, SD=5.1) comparé aux patients non-RTS (34.8, SD=5.2; p<0.01), ainsi qu'un score PSR moyen plus élevé (35.7, SD=5.1) que les patients non-RTS (33.8, SD=5.9; p<0.01). L'analyse multivariée a montré qu'une augmentation de 5 points dans les scores QPASREL PPR et PSR entraînait respectivement une augmentation de 39% (Odd ratio (OR)=1.39, p=0.014) et 35% (OR=1.35, p=0.021) de la chance de RTS. Il existe une corrélation faible, mais positive, entre QPASREL et ACL-RSI. La capacité prédictive du score QPASREL (AUC 0.60 pour PPR et 0.61 pour PSR), bien que significative, était moins puissante que le score ACL-RSI (AUC 0.82).

La qualité du PPR et du PSR, telle que mesurée par les scores QPASREL, influence significativement le taux de RTS un an après l'ACLR. Le rapport de cotes d'une augmentation de 5 points dans les scores PPR et PSR semble être légèrement en faveur du PPR (39% pour le PPR, comparé à 35% pour le PSR). Il existe une corrélation faible, mais positive, entre QPASREL et ACL-RSI.
Mohamad MOUSSA, Nicolas LEFEVRE, Eugenie VALENTIN, Zeinab KHALAF (Alfortville), Alain MEYER, Olivier GRIMAUD, Yoan BOHU, Antoinne GEROMETTA, Frederic KHIAMI, Alexandre HARDY
09:10 - 10:00 #36786 - 081 81. Corrélation entre le ACL-RSI à six mois post-opératoire et les résultats cliniques et fonctionnels après reconstruction du LCA : à propos de 498 patients à plus de 4 ans de recul moyen.
81. Corrélation entre le ACL-RSI à six mois post-opératoire et les résultats cliniques et fonctionnels après reconstruction du LCA : à propos de 498 patients à plus de 4 ans de recul moyen.

L’évaluation avant retour au sport après chirurgie du Ligament Croisé Antérieur (LCA) doit être multifactorielle et inclure une analyse psychologique. Cette étude a pour but de définir s’il existe une corrélation entre le ACL RSI à six mois post opératoire et les résultats cliniques et fonctionnels à moyen terme.

Il s’agit d’une étude monocentrique prospective incluant les patients opérés d’une reconstruction du LCA primaire et ayant eu un test composite à 6 mois postopératoire (Analyse isocinétique + tests de saut + évaluation psychologique par ACL-RSI) entre 2017 et 2020. Un recul minimum de trois ans était nécessaire. L’évaluation au dernier recul incluait l’IKDC subjectif, le Tegner, le Self Knee Value (SKV) et un ACL RSI.

Sur la période d’analyse, 498 patients ont été inclus avec un recul moyen de 4,9±1,23 ans. Parmi ces patients, au dernier suivi, 59,2% (294 patients) ont repris le sport à un niveau supérieur ou égal (10,4% un niveau supérieur, 48,8% au même niveau). A six mois post-opératoire, le ACL RSI moyen était de 64,7% ± 38,6. Au dernier recul il existait une augmentation significative du ACL RSI à 68,8% ± 25,7 (p<0,001). Il existait une corrélation significative (p<0.001) entre le ACL RSI à 6mois avec un retour au sport à niveau égal ou supérieur (ACL RSI moyen = 68,7% ±18,4) et à un niveau inférieur (ACL RSI moyen = 59,2% ± 19,1) Au dernier recul, concernant les résultats fonctionnels on retrouvait des score moyens de 86,8% ± 14,3 pour le SKV ; 6 ± 2,1 pour le Tegner et de 77% ± 11,9 pour l’IKDC. Les résultats de ces trois tests fonctionnels étaient corrélés entre eux. De plus, il existait une corrélation significative entre le ACL RSI à six mois post opératoire et chacun de ces tests (respectivement : ρ = 0,189 p<0,001; ρ = 0,174 p<0,001 ; ρ = 0,237 p<0,001).

Le score ACL-RSI est un des outils d'évaluation psychologique spécifique de l’appréhension. A 6 mois postopératoire après reconstruction du LCA, il est significativement corrélé aux scores fonctionnels à moyen terme et est donc prédictif du résultat ressenti par le patient. Néanmoins, même si le RSI augmente significativement, cette augmentation n’est que de 4 points. La rééducation des 6 premiers mois devrait donc viser à diminuer le plus possible l’appréhension et donc augmenter le score ACL-RSI pour améliorer le résultat à moyen terme.
Thibault MARTY DILOY (poitiers), Pierre LABOUDIE, Nicolas GRAVELEAU, Nicolas BOUGUENNEC
09:10 - 10:00 #36574 - 082 82. Le déficit musculaire précoce du quadriceps après reconstruction du LCA est-il un facteur influençant le niveau en course à pied chez les militaires ?
82. Le déficit musculaire précoce du quadriceps après reconstruction du LCA est-il un facteur influençant le niveau en course à pied chez les militaires ?

Après reconstruction du LCA, les déficits de force isocinétique du genou peuvent aider à déterminer la reprise sportive. L'hypothèse de l'étude était qu'un déficit précoce du quadriceps du genou opéré ≥ à 30%, calculé à 4 mois post-opératoire, était associé à une perte des performances en course à pied.

A partir d'une cohorte de 158 militaires opérés du LCA, 98 d'entre eux ont été comparés à 60 autres en fonction de la présence à 4 mois post-opératoires d'un déficit du quadriceps (< ou ≥ à 30%). La performance en course à pied a été mesurée selon la distance maximale parcourue en 12 minutes et le temps minimum pour parcourir 8 kilomètres, tests sportifs réalisés entre la première et 2ieme année post-opératoire. L'aptitude militaire, le score IKDC et le nombre de re-rupture ont été rapportés à 2 ans de recul.

Aucune différence n'a été identifiée entre les deux groupes lors des tests de course même si la distance parcourue en 12 mn par le groupe avec un déficit du quadriceps > à 30% a été plus faible. Le score IKDC (84 vs 88 points) et le pourcentage d'aptitude militaire (68 vs 85%) étaient significativement plus faibles en cas de déficit > à 30%. Le nombre de re-rupture était comparable (3 vs 5 cas).

Les performances de course à pied à 12 mois post-opératoires d'une reconstruction du LCA ne sont pas associées à un déficit du quadriceps ≥ à 30% calculé à 4 mois post-opératoires. Cependant, le taux de retour au poste militaire est diminué en cas de déficit du quadriceps.
Bernard DE GEOFROY, Diane DI GIOIA (MARSEILLE), Romain MOURTIALON, Thibault BATTUT, Samir CHAOUCHE, Philippe CANDONI, Emmanuel DE LANDEVOISIN, Ammar GHABI
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C1V
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CONFÉRENCE MAGISTRALE
Arthroscopie de la hanche et nanoscope : étude cadavérique et clinique

Conférencier : Joséphine ROELS (Résidente de Chirurgie Petits Animaux) (Conférencier, Marcy l'Etoile)
Comparer l’évaluation des structures par nanoscopie de la hanche et arthroscopie classique (étude cadavérique)
Comparer les lésions cartilagineuses iatrogènes réalisées lors d’une nanoscopie de la hanche et d’une arthroscopie classique (étude cadavérique)
Décrire l’apport du nanoscope dans le traitement d’affections orthopédiques de la hanche (3 cas cliniques)
Salle Tête d'or
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C6V
09:45 - 10:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Evaluation clinique d’une nouvelle gamme de prothèses de hanche impactée

Conférencier : Laura HEBRARD (résidente en chirurgie) (Conférencier, LYON)
Décrire une nouvelle gamme de prothèse impactée : justification des choix de conception
Evaluation clinique à court et moyen terme d'une nouvelle gamme de prothèse impactée 
Intérêt de la cupule à double mobilité dans la diminution du risque de luxation 
Salle Tête d'or
10:00 PAUSE / VISITE DES STANDS
10:30

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SCEE
10:30 - 11:00

SESSION "COMMENT L'ÉVITER"
Mal positionner une butée sous arthroscopie et à ciel ouvert

Conférenciers : Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Pierre METAIS (médecin) (Conférencier, Clermont Ferrand)
gestion de risque infectieux
Amphithéâtre

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SBG2
10:30 - 10:45

SESSION CONTROVERSE
MPFL isolé vs MPFL+/-TTA+/- Trochléoplastie

Modérateurs : François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient), Thomas NÉRI (PU-PH) (Saint Etienne)
Conférenciers : David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
quelle intervention lors des luxation de la rotule
Salle Forum 4

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DCCS
10:30 - 12:00

DISCUSSION DE CAS CLINIQUES

Modérateurs : Olivier CAPEL (LYON), Romain LETARTRE (chirurgien) (LILLE)
Conférenciers : Chistophe BAUDOT (Conférencier, Paris), Alexandre CREUZE (médecin) (Conférencier, MONACO), Jean Baptiste GRISOLI (Conférencier, MARSEILLE)
Salle Gratte Ciel

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C3V
10:30 - 10:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Suivi radiologique mensuel de la couverture acétabulaire et de l’angle de Norberg Olson post symphysiodèse

Conférencier : François FAUQUEUX (Co-gérant) (Conférencier, Gap)
Connaître les indications et limites de la symphysiodèse
Observer la vitesse de recouvrement acétabulaire
Comprendre l'intérêt de la précocité de la chirurgie par rapport aux résultats escomptés
Salle Tête d'or

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CMC3
10:30 - 11:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Apport de UTC dans la prise en charge des tendinopathies d'Achille

Modérateurs : Olivier BARBIER (chirurgien orthopédiste) (Toulon), Stéphane GUILLO (surgeon director SOS PIED CHEVILLE BORDEAUX) (Bordeaux Mérignac)
Conférencier : James CALDER (Conférencier, Londres, Royaume-Uni)
Apprentissage des bases théoriques et retour d’expérience sur un nouvel outil l d’évaluation du tendon d’Achille
Salon Prestige Gratte Ciel
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VG2
10:45 - 11:00

VIDEOSPOT
Trochléoplastie made in Brazil

Modérateurs : François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient), Thomas NÉRI (PU-PH) (Saint Etienne)
Conférencier : Sergio CANUTO (SBCJ PRESIDENT) (Conférencier, MACEIO - ALAGOAS, Brésil)
technique chirurgicale de la trochléoplastie
Salle Forum 4

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C4V
10:45 - 11:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’ostéotomie pelvienne unique pour le traitement de la dysplasie de la hanche chez le chiot : 113 chiens, 184 cas

Conférencier : Philippe HAUDIQUET (Directeur) (Conférencier, Angers)
Décrire la technique de la MPO comme traitement de la dysplasie juvénile chez le chien
Présenter les résultats obtenus avec la technique de la MPO Analyser les résultats de la MPO
Salle Tête d'or
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SLT
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SESSION « UN PEU DE LECTURE »
Commentaires/critiques d’articles

Conférencier : Sophie GROSCLAUDE (chirurgien) (Conférencier, lyon)
revue de littérature critique
Amphithéâtre

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CPG3
11:00 - 12:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
ROTULE

Modérateurs : Yassir EL ANDALOUSSI (Président de la SMA) (Casablanca, Maroc), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Lyon), Anthony VISTE (Chef de Service Adjoint) (Lyon)
11:00 - 12:00 #36638 - 092 92. A quels résultats fonctionnels et IRM peut-on s’attendre à un an d’une chirurgie multi-ligamentaire du genou ?
92. A quels résultats fonctionnels et IRM peut-on s’attendre à un an d’une chirurgie multi-ligamentaire du genou ?

Les lésions multi-ligamentaires du genou (MLKI) sont rares mais de pronostic sévère. Celui-ci est grevé par la sévérité des atteintes associées, le pattern lésionnel et le déroulé de la prise en charge pré, per et post-opératoire. L'objectif est d'évaluer les résultats fonctionnels à un an d’une MLKI.

Nous avons réalisé une étude descriptive basée sur une cohorte prospective. 57 patients ont été inclus entre décembre 2018 à mars 2022. Le diagnostic était basée sur une IRM 3T confronté à un examen clinique sous anesthésie générale per-opératoire. Une rééducation pré-opératoire était réalisée afin de retrouver des amplitudes articulaires complètes. Une reconstruction ligamentaire anatomique était pratiquée et une rééducation spécifique dans un centre de référence était assurée en post-opératoire. Nous avons évalué les scores fonctionnels à un an de la chirurgie (IKDC, KOOS, Tegner, ACLRSI), l’EVA, le retour au sport et au travail.

L’EVA moyenne était de 1.71 (+/-1.88), le KOOS moyen était de 72.9 (+/-18.24), la subdivision KOOS symptômes était de 72.21 (+/-17.41), la subdivision « douleur » était de 82.05 (+/-17.28), la subdivision « fonction de la vie quotidienne » était de 88.42 (+/-15.62), la subdivision « sports et loisirs » était de 57.76 (+/-29), et la subdivision « qualité de vie » était de 60.82 (+/-25.21). 87% étaient retournés au travail, 60.5% avaient retrouvé la pratique d’une activité sportive (course à pied et vélo).

Les résultats fonctionnels faisant suite à une chirurgie de reconstruction multi-ligamentaire du genou sont en amélioration permettant à la majorité des patients de reprendre une activité professionnelle. La reprise d’une activité physique est plus incertaine, d’autant plus à un niveau équivalent à celui pré-opératoire.
Pierre-Henri VERMOREL (Saint-Etienne)
11:00 - 12:00 #36629 - 093 93. Prise en charge des ruptures multi ligamentaires du genou par auto-greffe dans un centre de poly traumatologie : à propos de 50 cas.
93. Prise en charge des ruptures multi ligamentaires du genou par auto-greffe dans un centre de poly traumatologie : à propos de 50 cas.

Les lésions multiligamentaires du genou posent de un problème de prise en charge, l'objectif de cette étude était de décrire la prise en charge des lésions multiligamentaires utilisant uniquement des autogreffes homolatérales dans un centre de traumatologie et de rapporter les résultats cliniques et radiologiques en fonctions des lésions associées.

Une étude rétrospective monocentrique a été menée sur 50 patients ayant eu une reconstruction multiligamentaire dans les suites d'un polytraumatisme. la prise en charge initiale était hiérarchisé en fonction des lésions vitales et orthopédiques. le geste ligamentaire était programmé en semi urgence. nous avons reconstruit le LCA avec le tendon rotulien, le LCP par le tendon quadricipital, le plan externe selon la technique de Versailles modifié et le plan interne selon la technique de Beaujon. En post-opératoire et au dernier recul, nous avons réalisé un examen clinique, le score de Lysholm et IKDC ont était établi. Au dernier recul des radiographies standard et dynamiques ainsi qu’une IRM ont été effectué. nous avons séparé les patients en groupe lésion isolé du genou (A) et groupe lésion associée (B).

Le recul minimum était de 1 an, et le dernier recul moyen était de 19 mois. On avait 18 cas dans le groupe A , et 32 cas dans le groupe B. Dans le groupe A, l'âge moyen était de 31 ans, au dernier recul l’IKDC objectif retrouvait stades A e  B dans 70%. Les radiographies dynamiques retrouvaient une laxité différentielle moyenne de 3,1 mm en antérieur, 4,8 mm en postérieur, et 2 mm dans le plan frontal. L’IRM était difficilement interprétable mais les transplant étaient visibles et continues chez17 patients. Dans le groupe B les lésion associées les plus fréquentes étaient une fracture du fémur (32%) et un fracture du rachis (25%), l’IKDC objectif retrouvait des stades A e t B dans 50%. 4 cas ont nécessité une reprise chirurgicale. les résultats cliniques et radiologiques des lésions multi ligamentaires du genou sont satisfaisants, on retrouve de meilleurs résultats si la lésion est isolée, la fracture du membre inférieur et du rachis dégradent les résultats au dernier recul.

la prise en charge d'une lésion multi ligamentaire du genou avec des autogreffes en utilisant notre procédure nous a permis d'obtenir de très bon et bon résultats cliniques quand la lésion est isolé. la fracture du membre inférieur et du rachis thoraco lombaire sont des lésions associés péjoratives et qui dégradent les résultats finaux.
Bruno DIAS DA SILVA (Paris), Haroun BOUHALI, Auriane POURCHOT, Lucas CHANTEUX, Patrick BOYER, Marc-Antoine ROUSSEAU
11:00 - 12:00 #36709 - 094 94. Résultats fonctionnels de la chirurgie de reconstruction multi ligamentaire du genou.
94. Résultats fonctionnels de la chirurgie de reconstruction multi ligamentaire du genou.

Les reconstructions multiligamentaires du genou (MLKR) sont rares et graves. L’objectif de notre étude était d’analyser les résultats cliniques et les scores fonctionnels des patients post MLKR.

Nous avons effectué une analyse rétrospective, réalisée depuis janvier 2019, portant sur 20 patients. Une évaluation clinique et fonctionnelle a été réalisée en pré-opératoire, et à 12 mois post MLKR, incluant les amplitudes articulaires, les scores fonctionnels IKDC, ainsi que le taux de reprise des activités physiques et professionnelles.

Le profil lésionnel retrouvait des lésions bi croisées dans 42.85 %, des triades dans 28.57 % et des pentades dans 28.57 %. Les lésions osseuses du genou associées étaient un tassement du plateau tibial dans 28.57 %, une fracture du massif spinal dans 28.57 % et une fracture de la tête de péroné dans 14.28 %. Dans un cas il y a avait une lésion artérielle associées qui a nécessité un pontage artériel. Tous les patients ont eu une reconstruction de la lésion du LCA et du LCP et du plan externe. A 12 mois post opératoire, la flexion moyenne était de 106,42, il n’y avait pas de laxité clinique sauf dans un cas de pentade chez qui le patient se plaignait d’un dérobement résiduel subjectif. Les scores fonctionnels étaient augmentés: IKDC=69.2, Le score de Tegner était de 4.8+/-1.6. 91% des patients avaient repris une activité professionnelle. Seuls 2 patients n’ont pas pu reprendre leurs activités professionnelles antérieures : 1 travailleurs physique et 1 autre non pas à cause du genou mais des traumatismes associées. Pour le sport, le taux de reprise à 12 mois était de 51.6%.

: La MLKR sous arthroscopie est devenue une technique fiable avec des résultats fonctionnels très encourageants.
Montassar WADIE (Bizerte, Tunisie, Tunisie), Malek BEN CHAALIA, Hamdi ZIADI, Wael LAHSSINI, Mohamed Amine BENNOUR
11:00 - 12:00 #36697 - 095 95. Le positionnement du tunnel fémoral dans la reconstruction isolée du MPFL n'influence pas les résultats cliniques et l'arthrose fémoro-patellaire à long terme.
95. Le positionnement du tunnel fémoral dans la reconstruction isolée du MPFL n'influence pas les résultats cliniques et l'arthrose fémoro-patellaire à long terme.

La reconstruction isolée du ligament patello-fémoral médial (MPFLr) est devenue une option de traitement de choix pour l'instabilité récurrente de la rotule. La relation entre l'incidence de l'arthrose fémoro-patellaire (AFP) après la reconstruction du MPFL et le positionnement du tunnel fémoral n'a pas été clairement étudiée.

L'objectif de cette étude est d'analyser la relation entre le positionnement du tunnel fémoral et l'incidence de l'AFP. Il s’agit d'une étude monocentrique portant sur des patients ayant subi une reconstruction isolée du MPFL entre 2006 et 2011, avec un suivi minimal de dix ans. Les résultats évalués sont la présence d'une AFP sur les radiographies, la récidive de l'instabilité nécessitant une chirurgie de révision et les résultats rapportés par les patients : les scores de Kujala, de Tegner et l’IKDC. Le positionnement du tunnel a été évalué sur les radiographies postopératoires à l'aide du point de Schöttle et de la méthode de grille et quadrants pour localiser le tunnel fémoral. Les patients ont été regroupés en fonction du positionnement du tunnel et comparés.

54 patients ont été analysés avec un suivi moyen de 12,4 ans. Soixante-six pour cent des patients avaient un tunnel à moins de 7 mm du point de Schöttle, 76 % dans le quadrant anatomique et les emplacements les plus courants selon la méthode de la grille était D4 (28 %) et E4 (26 %). Soixante-quatorze pour cent des patients avaient un score de Kujala satisfaisant (>80 versus <80) lors du suivi à long terme. Aucune des méthodes d'évaluation du positionnement du tunnel n'a démontré de relation significative avec les scores de Tegner, de Kujala ou de l'IKDC. Les patients dont la position du tunnel fémoral était à plus de 7 mm du point de Schöttle, ou qui étaient considérés comme étant en position non anatomique, n'étaient pas significativement plus susceptibles d'obtenir des scores de Kujala insatisfaisants. Le positionnement du tunnel et les autres paramètres testés n'ont pas été significativement associés au développement de l'AFP.

Aucune corrélation n’a été observée entre la position du tunnel fémoral et le risque d'AFP ou de mauvais résultats lors du suivi à long terme chez les patients subissant une reconstruction isolée du MPFL. Bien que le placement précis du tunnel fémoral ait démontré avoir un impact sur les résultats à court terme, son impact sur les résultats à long terme chez les patients présentant une instabilité récurrente de la rotule semble être moins significatif.
Olivier JORIS (Liège, Belgique), Stanislas GUNST, Jobe SHATROV, Cécile BATAILLER, Elvire SERVIEN, Sebastien LUSTIG
11:00 - 12:00 #35683 - 097 97. L’ostéotomie tibiale de déflexion augmente le varus tibial et la hauteur patellaire.
97. L’ostéotomie tibiale de déflexion augmente le varus tibial et la hauteur patellaire.

L’ostéotomie tibiale de déflexion (OTDF) est réalisée pour diminuer la pente tibiale et le risque de rupture itérative du LCA. Les conséquences de cette procédure sur l’alignement ont été peu analysées. L’objectif est d’évaluer les variations de l’angle tibial proximal médial (MPTA) et de la hauteur patellaire après OTDF.

De 2011 à 2022, 69 OTDF ont été réalisées de manière monocentrique, concomitantes à une reconstruction du LCA et analysées de manière rétrospective. Les critères d’inclusion comprenaient la réalisation d’une reconstruction du LCA combinée à une OTDF, avec des radiographies pré et post-opératoires de bonne qualité. Les mesures étaient réalisées sur des clichés de genou standard, de face et de profil, pré et post-opératoires. Les données comprenaient la MPTA, la pente tibiale, l’index de Caton-Deschamps (CDI) et le ratio d’Insall-Salvati modifié (IS) ont été relevés par deux opérateurs indépendants.

68 OTDF ont été incluses, avec un âge médian de 28 ans [15-45], dont 81% (n=39) d’hommes. Les ligamentoplasties étaient majoritairement réalisées après rupture itérative (69% après 1ère révision, 25% après 2ème révision) ; 6% avait lieu lors de la première reconstruction du LCA. La reproductibilité inter et intra-observateur étaient satisfaisantes (ICC de 0.79 et 0.97 respectivement). La réalisation d’une OTDF diminue en moyenne la pente tibiale de 8.85° (12.45° à 3.6°; p<0.001) et augmente significativement le varus tibial de 0.95° (86.16° à 85.21°; p<0.001). Concernant la hauteur patellaire, le CDI est augmenté significativement de 0.09 (0.93 à 1.01; p<0.001) sans modification du IS (p=0.31).

Cette analyse radiographique montre que l’ostéotomie tibiale de déflexion sans relèvement de la TTA entraîne une modification du MPTA, et une augmentation logique du CDI. Le contrôle attentif par la mesure des épaisseurs de résection osseuse dans le plan frontal est indispensable, une attention particulière doit être portée à la technique chirurgicale.
Nicolas CANCE, Michael DAN, Tomas PINEDA, Guillaume DEMEY (Lyon), David DEJOUR
11:00 - 12:00 #36763 - 098 98. La pente tibiale cible d’une ostéotomie de déflexion associée à une reconstruction du ligament croisé antérieur doit être de 4 à 6° pour protéger la greffe.
98. La pente tibiale cible d’une ostéotomie de déflexion associée à une reconstruction du ligament croisé antérieur doit être de 4 à 6° pour protéger la greffe.

La pente tibiale excessive est un facteur de risque d’échec de la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) par son influence sur la translation tibiale antérieure statique (sTTA). L’ostéotomie tibiale de déflexion (OTDF) diminue la pente. L’objectif est de définir la correction idéale de la pente basée sur la sTTA.

De 2011 à 2022, 69 OTDF concomitantes à une reconstruction du LCA ont été réalisées et analysées de manière monocentrique et rétrospective. Les critères d’inclusion comprenaient la réalisation d’une reconstruction du LCA combinée à une OTDF, un suivi minimum de 45 jours. Les mesures étaient réalisées sur des clichés de genou standard, de face et de profil, pré et post-opératoire. Les données comprenaient la sTTA et la pente tibiale ; et ont été relevé par deux opérateurs indépendants.

48 OTDF ont été incluses, avec un âge médian de 28 ans [15-45], dont 81% (n=39) d’hommes. Les ligamentoplasties étaient majoritairement réalisées après rupture itérative (69% après 1ère révision, 25% après 2ème révision) ; 6% avait lieu lors de la première reconstruction du LCA. L’OTDF diminuait la pente tibiale moyenne de 8.85° (12.5° à 3.59°, p<0.01), et la sTTA de 7.93mm (5.37mm à -2.55mm, p<0.01). Seule la modification de la pente tibiale influence la sTTA post-opératoire (p=0.02), de 0.46mm par 1° de correction. La pente tibiale moyenne pour une sTTA négative était de 2.82° ±2.78; et de 5.09° ±3.25 pour une sTTA post-opératoire entre 0 et 5mm (p<0.01).

L’ostéotomie tibiale de déflexion associée à la reconstruction du LCA diminue le risque de re-rupture en diminuant la pente tibiale et par conséquent la sTTA. Il s’agit du seul facteur influençant la sTTA post-opératoire. Afin d’éviter la surcorrection, les auteurs recommandent une nouvelle cible de 4 à 6° de pente tibiale résiduelle, permettant d’obtenir une sTTA post-opératoire de 0 à 5mm.
Michael DAN, Nicolas CANCE (Lyon), Tomas PINEDA, Guillaume DEMEY, David H. DEJOUR
11:00 - 12:00 #36818 - 099 99. L'effet de l'ostéotomie tibiale de déflexion supra-tubérositaire sur la hauteur rotulienne.
99. L'effet de l'ostéotomie tibiale de déflexion supra-tubérositaire sur la hauteur rotulienne.

Le but de cette étude radiographique était de déterminer l'effet de l'ostéotomie tibiale de déflexion (OTDF) supra-tubérositaire sur la hauteur rotulienne chez les patients présentant une pente tibiale postérieure excessive (≥ 12°) lorsque l’objectif était de corriger la pente à 5°

350 patients adultes programmés pour une reconstruction primaire du ligament croisé antérieur (LCA) en 2019 ont été inclus. Nous avons examiné rétrospectivement les radiographies latérales vraies et les coordonnées de 11 repères ont été numérisées pour calculer la hauteur rotulienne (indice de Caton-Deschamps, CD) et la pente. Le changement de la hauteur rotulienne après OTDF a été estimé et comparé entre les genoux avec hauteur normale et ceux avec Patella Alta. Un modèle de régression linéaire univariable a prédit l'effet du changement de la pente sur la hauteur rotulienne

Parmi la cohorte initiale, 83 patients avaient une pente excessive de 12° à 21° et un CD de 0,73 à 1,74. Pour atteindre une pente cible de 5°, une correction de pente de 7° à 16° était nécessaire, ce qui augmentait le CD de 0,84 à 1,91. Cinquante-six patients avaient une rotule de hauteur normale (pente de 12° à 18° ; CD de 0,73 à 1,19) et nécessitaient un ajustement de pente de 7° à 13°, ce qui augmentait le CD de 0,84 à 1,41. Vingt-sept patients avaient une Patella Alta (pente de 12° à 21° ; CD de 1,2 à 1,74) et nécessitaient une réduction de pente de 8° à 16°, ce qui augmentait le CD de 1,36 à 1,91. Le modèle de régression linéaire a révélé qu'une diminution de 1° de la pente augmenterait le CD de 0,02

La simulation de l’OTDF a révélé que la chirurgie augmente la hauteur rotulienne dans tous les genoux. Un modèle de régression linéaire a révélé qu'une diminution de 1° de la pente augmentait l'indice de Caton-Deschamps de 0,02. La pertinence clinique de ces résultats est que si une pente excessive est corrigée à 5°, les genoux avec une pente de 12° pourraient connaître une augmentation de 0,14 du CD, tandis que les genoux avec une PTS de 21° pourraient connaître une augmentation de 0,32 du CD. Ces données sont importantes pour la planification d'une chirurgie de correction de la pente tibiale parfois associée à la reconstruction du LCA
Guillaume DEMEY, Guillaume MESNARD (Lyon), Edoardo GIOVANNETTI DE SANTIS, Mo SAFFARINI, David DEJOUR
Salle Forum 4

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C5V
11:00 - 11:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Evaluation radiographique et tri-dimensionnelle de l’ostéotomie pelvienne unique sur la morphologie pelvienne de chiots de grande race atteints de dysplasie de la hanche

Conférencier : Laurent GUÉNÉGO (Vétérinaire) (Conférencier, Le Vernet)
Comprendre en analysant radiographies, scanner en vues 3D et images morphométriques comment une mono ostéotomie de l’ilium permet une ventrolatéralisation de l’acétabulum pour améliorer la congruence articulaire
Visualiser et comprendre comment une mono ostéotomie d’un côté à une influence positive sur la congruence du côté controlatéral.
Salle Tête d'or

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VC1
11:00 - 11:15

VIDEOSPOT
Ostéotomie de Zadek

Modérateurs : Wayan HEBRARD (chirurgien orthopédiste) (Montpellier), Ronny LOPES (Docteur) (Lyon)
Conférencier : Yves TOURNÉ (Chirurgien) (Conférencier, Grenoble)
Maitrise d'une technique opératoire
Salon Prestige Gratte Ciel
11:15

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C2V
11:15 - 11:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prothèse totale de hanche chez le chat : 8 hanches

Conférencier : Heloïse HAUDIQUET (Vétérinaire assistante en chirurgie) (Conférencier, Lyon)
Connaitre les indications d’une prothèse totale de hanche chez le chat
Décrire la technique de la prothèse totale de hanche chez le chat
présenter les résultats cliniques obtenus de pose de prothèse totale de hanche chez le chat
Salle Tête d'or

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SP
11:15 - 11:45

SFA PRATIQUE
Je veux commencer à revoir mes patients, la boîte à outils scientifique (scores, rythme...)

Modérateurs : Wayan HEBRARD (chirurgien orthopédiste) (Montpellier), Ronny LOPES (Docteur) (Lyon)
Base scientifique dans la cheville
11:15 - 11:45 La boîte à outils scientifique pour la cheville, comment commencer à évaluer ses malades. Initiation au Data Lake. Caroline MOUTON (PhD, Head of Research) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
Salon Prestige Gratte Ciel
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C7V
11:30 - 11:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Luxation de hanche : quelle est la pratique vétérinaire ?

Conférencier : Alexandre GUILLEMOT (Spécialiste vétérinaire) (Conférencier, Nantes)
Collecter les différentes méthodes utilisées pour le traitement de la luxation de hanche
Apprécier l’importance de chaque méthode au sein de la population chirurgicale vétérinaire
Salle Tête d'or
11:45

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C8V
11:45 - 12:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Luxation de Hanche / Battle d’experts : existe-t-il une technique préférable ?

Conférenciers : Stéphane BUREAU (Vétérinaire) (Conférencier, Nantes), Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Conférencier, Lyon), Philippe HAUDIQUET (Directeur) (Conférencier, Angers)
Justifier l’usage d’une technique de traitement de la luxation de hanche
Développer les avantages et inconvénients de chaque méthode
Salle Tête d'or

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FC
11:45 - 12:00

FORUM CHEVILLE

Modérateur : Ronny LOPES (Docteur) (Lyon)
Salon Prestige Gratte Ciel
12:10

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SIAR
12:10 - 13:00

SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX
Le long biceps proximal

Modérateur : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre)
12:10 - 13:00 Une ressource dans les traitements des pathologies de l’épaule ? Johannes BARTH (orthopédiste) (Orateur, Grenoble), Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Orateur, Paris), Yves Pierre LE MOULEC (chirurgien) (Orateur, STRASBOURG)
Amphithéâtre

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SISM
12:10 - 13:00

SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW
Discussion interactive sur les techniques avancées de réparation des lésions méniscales complexes

Modérateurs : Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Paris), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Versailles)
12:10 - 13:00 Echanges autour de cas cliniques et exemples de réparation. David DEJOUR (chirurgien) (Orateur, Lyon), Elvire SERVIEN (PUPH) (Orateur, Lyon), Cécile TOANEN (Praticien Hospitalier) (Orateur, La Roche-Sur-Yon)
Salle Forum 4

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SISAT
12:10 - 13:00

SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX
Cas Clinique en chirurgie Vétérinaire

Orateurs : Stéphane BUREAU (Vétérinaire) (Orateur, Nantes), Thibaut CACHON (Maitre de conférence) (Orateur, Lyon), Alexandre CARON (Chirurgien vétérinaire) (Orateur, Rennes), Alexandre GUILLEMOT (Spécialiste vétérinaire) (Orateur, Nantes)
Salle Tête d'or

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SIV
12:10 - 13:00

SESSION DE L'INDUSTRIE VIMS
Séance controverse

12:10 - 13:00 DT4 vs DT3 Pédiculé. Thomas NÉRI (PU-PH) (Orateur, Saint Etienne), Rodolphe LIMOZIN (CHIRURGIEN) (Orateur, TOULOUSE)
Salon Prestige Gratte Ciel
13:00 DÉJEUNER / VISITE DES STANDS
14:00

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CE1
14:00 - 14:45

CONFÉRENCE
Les biais cognitifs en orthopédie

Modérateur : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre)
Conférencier : Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
échange sur la recherche clinique
Amphithéâtre

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CE06
14:00 - 15:00

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
Les réparations méniscales : comment faire écologique et économique ?

Conférenciers : Haykel BEN AMOR (Président de la TSASS) (Conférencier, Tunis, Tunisie), Mustapha KOUBAA (Président TSASS) (Conférencier, Monastir, Tunisie), Mouadh NEFISS (Orthopédiste) (Conférencier, Tunis, Tunisie), Anis TEBOURBI (Médecin) (Conférencier, La Marsa, Tunisie)
comment faire une réparation méniscale sans implant
Salle Forum 4

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RSL
14:00 - 16:00

“RETOUR AU SPORT” post LCA

Modérateurs : Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Bordeaux Mérignac), Jean-Philippe HAGER (Responsable Scientifique - Modérateur - Orateur) (Lyon), Olivier RAJON (Médecin du sport) (LYON)
14:00 - 16:00 Le time based RTP a-t-il encore du sens ? Bertrand TAMALET (medecin) (Conférencier, Clairefontaine)
14:00 - 16:00 Outils d’évaluation ? Pascal MAILLÉ (Directeur centre medical duCNF clairefontaine) (Conférencier, clairefontaine)
14:00 - 16:00 Les différents protocoles utilisés ? Eric LABOUTE (médecin) (Conférencier, Capbreton), Maxime LARBAIGT (Conférencier, Capbreton)
14:00 - 16:00 Expérience dans un club de football professionnel. Chistophe BAUDOT (Conférencier, Paris)
14:00 - 16:00 Retour sur le consensus de l’ISAKOS 2022. Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 16:00 Intérêt et limite des applications numériques. Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 16:00 La motivation et l’appréhension sont-ils les facteurs les plus importants ? Alexandre RAMBAUD (Masseur-Kinésithérapeute PhD) (Conférencier, Lyon)
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SFAR
14:00 - 16:00

SESSION RACHIS
RETOUR D’EXPÉRIENCE DES DIFFÉRENTES TECHNIQUES DE CHIRURGIE SOUS ENDOSCOPIE DU RACHIS

Modérateurs : Jean Charles LE HUEC (professeur chir ortho rachis) (bordeaux), Amélie LÉGLISE (chirurgien) (Bordeaux)
14:00 - 14:12 Revue série de décompression et hernie discale lombaire opérée par technique UBE: a propos de 600 cas. Maxime CHALLALI (Conférencier, Grasse)
14:12 - 14:24 Revue d’une série de recalibrage et hernie discale lombaire par technique mono-portale. Henri D'ASTORG (Chirurgien) (Conférencier, LYON)
14:24 - 14:36 Revue série d'arthrodèses sous endoscopie UBE : résultats série préliminaire. Nicolas PELLET (Conférencier, Bruges, Belgique)
14:36 - 14:48 Déstabilisation ou non après un recalibrage sous endoscopie vidéo-assistée pour CLE sur SPL. Amélie LÉGLISE (chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
14:48 - 15:00 Première expérience de décompression foraminale et hernie discale cervicale sous endoscopie UBE. Rachid SADDIKI (Conférencier, Toulouse)
15:00 - 15:12 Rapport coût-efficacité de la discectomie endoscopique complète par rapport à la discectomie ouverte pour la sciatique : étude prospective randomisée. Paul DEPAUW (Conférencier, Rotterdam, Pays-Bas)
15:12 - 15:24 Complications et prises en charges en endoscopie rachidienne. Antonio FAUNDEZ (médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse)
15:24 - 15:36 Comparaisons résultats fonctionnels à 3 mois après chirurgie de hernie sous tube et sous endoscopie; à propos d'une série de 200 malades. Guillaume LONJON (Chirurgie) (Conférencier, Montpellier), Alexandre DHENIN (Dr) (Conférencier, Montpellier), Marc VASSAL (Conférencier, Montpellier Cedex 1)
15:36 - 15:48 Syndrome adjacent sous UBE. Guillaume LONJON (Chirurgie) (Conférencier, Montpellier)
15:48 - 15:58 DÉBAT : « Je peux tout faire avec l’uniportal » - « Je peux tout faire avec l’UBE ». Henri D'ASTORG (Chirurgien) (Conférencier, LYON), Maxime CHALLALI (Conférencier, Grasse)
15:58 - 16:00 Conclusion.
Salle Tête d'or

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JI
14:00 - 18:00

JOURNÉE INFIRMIÈRE

Modérateurs : Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Lyon), Magali DELHOSTE (présidente) (Saint-Orens-de-Gameville), Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
Session pratique : Installation du patient sur table pour permettre une exploration optimale de l'articulation - présentations pour 4 articulations (épaule, coude, hanche, cheville)
Ibode technique au bloc opératoire : Gestion du matériel au bloc opératoire : de la gestion du stock à la commande de matériel spécifique
Actualités professionnelles : Les différentes voies pour obtenir le diplôme d'Ibode (école IBODE, VAE) Place actuelle de l'interim au bloc opératoire
Session technique : Présentation des dernières innovations techniques en chirurgie arthroscopique
Session verte : Echo-responsabilité au bloc opératoire
14:00 - 14:05 Introduction. Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon), Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg)
14:05 - 14:15 Session pratique : Comment j'installe une arthroscopie : épaule. Emmanuelle JACQUEMIN (IDE) (Conférencier, LYON)
14:15 - 14:30 Session pratique : Comment j'installe une arthroscopie : coude. Vanessa GOUDIN (Conférencier, SAINT GREGOIRE)
14:30 - 14:45 Session pratique : Comment j'installe une arthroscopie : hanche. Aurélie KLOSE (infirmière de bloc opératoire) (Conférencier, Strasbourg)
14:45 - 15:00 Session pratique : Comment j'installe une arthroscopie : cheville. Marlène PLAYEZ (infirmière) (Conférencier, LYON)
15:00 - 15:15 L'IBODE technique au bloc opératoire. Edith LEFEBVRE (Conférencier, Lyon)
15:15 - 15:30 Session actualités professionnelles : Présentation de la formation d’IBODE. Paolo MORAIS (Formateur Ecole IBODE Lyon) (Conférencier, lyon)
15:30 - 15:45 Session actualités professionnelles : Retour d’expérience après VAE. Gwen COLLOTTE BARRÉ (IBODE) (Conférencier, LYON), Caroline BAUMSTARK (IBODE) (Conférencier, Lyon)
15:45 - 16:00 Session actualités professionnelles : Interim au bloc : retour d’expérience. Audrey GUYONNET (Conférencier, Saint-Raphaël), Carole BOUTET (Conférencier, Saint Raphaël)
16:30 - 16:45 Session technique : Conflit de hanche. Michel RAHME (Chirurgien Libéral) (Conférencier, STRASBOURG)
16:45 - 17:00 Session technique : Réparations des lésions méniscales complexes du genou. Benjamin FREYCHET (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:00 - 17:15 Session technique : Quoi de neuf dans la chirurgie arthroscopique de l’épaule ? Philippe COLLOTTE (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
17:15 - 17:30 Session technique : Endoscopie du rachis. Xavier CASTEL (Conférencier, Lyon)
17:30 - 17:45 Session "Verte" : Recyclage au bloc opératoire : Association Les P’tits doudous. Valérie VALLÉE (IADE) (Conférencier, ECULLY)
17:45 - 18:00 Session "Verte" : La réparation de coiffe éco-responsable. Vincent MARTINEL (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Tarbes)
Salon Prestige Gratte Ciel
14:45

"Vendredi 15 d\u00e9cembre"

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SMCE4
14:45 - 15:15

SESSION MASTER CLASS
Comment j’examine une épaule instable ?

Conférenciers : Laetitia BORDES (Interne) (Conférencier, Rouen), Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Conférencier, Paris)
échange sur les pratiques au quotidien
Amphithéâtre
15:00

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SMPG2
15:00 - 15:15

SESSION MISE AU POINT
Epidémiologie, techniques chirurgicales et résultats des lésions de la racine méniscale externe

Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Haykel BEN AMOR (Président de la TSASS) (Tunis, Tunisie), Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Caen)
Conférencier : Jorge CHAHLA (Conférencier, Chicago, Etats-Unis)
point sur les lésions de la racine méniscale externe
Salle Forum 4
15:15

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VE2
15:15 - 15:25

VIDEOSPOT
Technique du double lasso simplifiée pour la ténodèse du biceps

Modérateur : Kevin BARGOIN (Chirurgien libéral) (Nantes)
Conférencier : Christophe LE DU (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (Conférencier, St Cyr sur Loire)
demonstration pratique
Amphithéâtre

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CPG4
15:15 - 16:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
MÉNISQUES

Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Haykel BEN AMOR (Président de la TSASS) (Tunis, Tunisie), Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Caen)
15:15 - 16:00 #36285 - ❤ 100. Résultats cliniques de différentes prises en charge des ramp lesions de type 3 du ménisque médial dans la reconstruction du LCA : une analyse comparative entre la réparation all-inside, la réparation au crochet et les lésions "left in situ".
❤ 100. Résultats cliniques de différentes prises en charge des ramp lesions de type 3 du ménisque médial dans la reconstruction du LCA : une analyse comparative entre la réparation all-inside, la réparation au crochet et les lésions "left in situ".

Le traitement optimal des ramp-lésions concomitant à la reconstruction du LCA est toujours controversé. Les lésions de type 3 ne sont pas visibles par voie transnotch sans débridement supérieur, rendant le question de leur prise en charge problématique. Le but de cette étude était d'évaluer les taux de méniscectomies secondaires.

Tous les patients opérés d'une reconstruction du LCA avec ramp-lesion de type 3 de janvier 2012 à mai 2020 ont été revus, quel que soit le traitement réalisé. Une analyse comparative entre 3 groupes a été réalisée pour évaluer le taux méniscectomie secondaire : All-inside repair, suture hook repair et left in situ. Les données suivantes ont été recueillies en préopératoire et au dernier suivi : données démographiques, délai avant l'intervention, laxité latérale, pivot shift, score de Lysholm, score subjectif de l'IKDC, Tegner, et le taux d'échec méniscal.

Au total, 113 patients présentant une ramp-lesion de type 3 au cours d'une reconstruction du LCA ont été inclus : 52 (46 %) dans le groupe all-inside, 23 (20,4 %) dans le groupe suture-hook et 38 (33,6 %) dans le groupe "left in situ". Au cours du suivi, quatre cas de méniscectomie secondaire sont survenus avec un échec de la greffe du LCA, et ces patients ont été retirés de l'analyse du taux d'échec de la réparation. Parmi les patients restants, 16 (15,4 %) ont eu une méniscectomie secondaire à un recul moyen de 64,8 mois : 10 patients du groupe all-inside repair (20,4 %), 4 patients du groupe suture-hook (18,2 %) et 2 patients du groupe Groupe "left in situ" (6,1%). Dans le modèle de Cox ajusté, le type de traitement n'était pas associé de manière statistiquement significative aux événements de méniscectomie secondaire (p = 0,208). Le seul facteur de risque de méniscectomie secondaire dans cette cohorte était la laximétrie préopératoire >7 mm (OR=3,58, IC 95%[1,084 ; 11,845], p=0,0365).

Les taux de méniscectomie secondaire après ramp)lesion de type 3 du ménisque médial concomitante à une reconstruction du LCA sont similaires quelle que soit la prise en charge choisie de la lésion du ménisque médial.
Adrien SAINT-ETIENNE, Rayane BENHENNEDA (Tours), Thais DUTRA VIEIRA, Jean-Marie FAYARD, Mathieu THAUNAT
15:15 - 16:00 #36683 - 101. Résultats à long terme des réparations des RAMP lésions du ménisque par voie d'abord postéro-médiale lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur : étude au recul minimal de 10 ans.
101. Résultats à long terme des réparations des RAMP lésions du ménisque par voie d'abord postéro-médiale lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur : étude au recul minimal de 10 ans.

Objectif : Évaluer les résultats à long terme et le taux de réintervention pour échec de la réparation arthroscopique par suture all-inside des RAMP lésions du ménisque médial par une voie d'abord postéro-médiale lors de la reconstruction du ligament croisé antérieur (ACL).

Tous les patients ayant été opérés d’une suture du segment postérieur du ménisque médial (RAMP lésion) au crochet par une voie d'abord postéro-médiale lors de la reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (LCA) au recul minimal de 10 ans ont été inclus dans l'étude. La laxité antérieure différentielle a été évaluée en pré et postopératoire. L’évaluation fonctionnelle pré et postopératoire était basée sur le score IKDC subjectif pour les activités de vie quotidienne et l’échelle d’activité de Tegner pour le niveau sportif. Les réinterventions pour échec de la réparation méniscale et autres complications ont été également enregistrées lors du dernier suivi.

81 patients ont été initialement inclus dans l’étude. 2 patients ont présenté une rupture itérative du LCA (avec RAMP lésion) et ont été exclus de l’analyse. 15 patients étaient perdus de vue. 64 patients ont été inclus dans l’analyse finale. Le recul moyen était de 124.8 mois (intervalle: 122.4 à 128.4 mois). La laxité antérieure moyenne était significativement améliorée passant de 7.4 mm ± 1.5 (intervalle 5-12 mm) à 0.4 mm ± 1.3 au dernier recul (intervalle -3-4 mm) (p < 0.0115). Le score IKDC subjectif moyen était passé de 64.3 ± 13.41 (intervalle 34-92) avant l'opération à 91.07 ± 12.19 (intervalle 49-100) lors du dernier suivi (p<0.0001). L'échelle d'activité de Tegner lors du dernier suivi (6.3 ± 1.6) était inférieure à celle avant le traumatisme (7.1 ± 1.6) (p=0.0198). Quatorze patients (21.9%) ont présenté un échec de la réparation méniscale et ont été ré-opérés. Le délai moyen entre la réparation initiale et la réintervention était de 64.5 mois (intervalle de 13 à 126 mois) et la médiane était de 60.6 mois.

Nos résultats montrent que la réparation arthroscopique des RAMP lésions du ménisque médial lors de la reconstruction du LCA par une voie d'abord postéro-médiale présente un taux important d'échecs à 10 ans de recul, la moitié de ces échecs de suture survenant 5 ans après la réparation initiale. Niveau de preuve : Niveau IV, case series (sans groupe témoin).
Luca TANEL (Bolzano, Italie), Mathieu THAUNAT, Bertrand SONNERY-COTTET, Pierre Jean LAMBREY, Adrien PORTET, Antoine VINCENT, Thais DUTRA VIEIRA, Nicolas JAN, Jean Marie FAYARD
15:15 - 16:00 #36608 - 102. Bons résultats à long terme des sutures méniscale sans avivement. Étude monocentrique à 10 ans de recul.
102. Bons résultats à long terme des sutures méniscale sans avivement. Étude monocentrique à 10 ans de recul.

La suture des lésions méniscales est actuellement recommandée. L'avivement de la lésion méniscale est considéré comme une étape indispensable à la bonne cicatrisation des lésions. L'hypothèse de cette étude était que la suture méniscale sans avivement préalable donnait des résultats similaires à long terme.

Il s’agit d’une étude rétrospective continue. Tous les patients ont été opéré d'une suture méniscale arthroscopique sans avivement de la zone lésée à l'aide d’un matériel dédié avec suture de dedans en dehors. Le protocole postopératoire standardisé associait mobilisation libre, appui complet et reprise du sport retardée à trois mois. Tous les patients ont été recontactés par téléphone au recul de 10 ans pour connaître le devenir de la suture méniscale, en se focalisant sur les réinterventions. Les courbes de survie ont été calculées pour deux événements : survie de la suture méniscale initiale et survie du ménisque lésé.

73 cas ont été inclus : huit femmes et 65 hommes, d'un âge moyen de 30 ± 10 ans. Le ménisque médial était touché dans 58 cas (79%), le ménisque latéral dans 14 cas (20%), avec une lésion biméniscale (1%). Une reconstruction du ligament croisé antérieur a été réalisée dans 31 cas (42%). 20 réinterventions ont été réalisées au cours du suivi de 10 ans : 12 méniscectomies (16%) et 8 sutures itératives (11%). Aucune suture itérative n’a nécessité d’autre intervention. Il n’y a pas eu de nécessité d’implantation prothétique. Le ménisque opéré était intact au dernier recul connu dans 61 cas (84%). Le taux de survie à 10 ans de la suture initiale était de 67%. Le taux de survie à 10 ans du ménisque lésé était de 79%.

Ces résultats se comparent favorablement aux résultats à long terme des sutures méniscale avec avivement préalable publiés dans la littérature. L'avivement de la zone à suturer est un geste technique complexe qui rallonge la durée opératoire, ce qui peut faire hésiter les chirurgiens et favoriser la méniscectomie. Le bénéfice de cet avivement n'a jamais été démontré, et les résultats de la présente série pourraient faire suspecter que cet avivement n'apporte pas d’amélioration significative du résultat cicatriciel. Il serait souhaitable d'organiser une véritable étude comparative pour trancher cette question.
Jean-Yves JENNY (Strasbourg), Ceyran HAMOUDI, Pierre Antoine DEBORDE
15:15 - 16:00 #36795 - 103. Etude analytique des facteurs de risque des lésions de la rampe postéro-médiale.
103. Etude analytique des facteurs de risque des lésions de la rampe postéro-médiale.

Rapporter la prévalence et les facteurs de risque de lésions de la rampe méniscale

Etude prospective entre décembre 2019 et février 2023, incluant 138 genoux avec une rupture concomitante du LCA. Le sexe masculin était dominant avec 137hommes/1femme. Tous les patients ont bénéficié d'une reconstruction primitive du LCA durant laquelle une exploration systématique de la rampe a été faite par la voie de l'échancrure suivie par un examen à l'aiguille. La voie postéromédiale n'a pas été systématique. L'échantillon a été scindé en deux groupes par rapport à la présence ou non d'une lésion de la rampe. L'analyse IRM pré-opératoire retrouvait 22 lésions de la rampe.

L'examen arthroscopique par voie de l'échancrure avec ou sans voie postéro-médiale a retrouvé 43 lésions au total. La présence de l'œdème osseux des plateaux postéro-médiaux (39/43) était fortement corrélée à la présence de lésion de la rampe (P=0.004). Le délai entre le traumatisme et la chirurgie était un facteur prédictif de lésion: 8mois vs 23 mois (P=0.001). Le traumatisme initial (sport pivot contact) était un facteur prédictif (P=0.02). La pente osseuse tibiale postéro-médiale n'a été mesurée que chez 27 patients dans le groupe de lésion de la rampe vs 39 dans le groupe sans lésions qui retrouve une pente moyenne de 9mm vs 4mm dans l'autre groupe

Une prévalence de lésion de la rame de 31% au cour des ruptures du LCA suggère une exploration systématique du compartiment postéro-médiale surtout si on est face à un sportif pivot contact, un délai entre le traumatisme et la chirurgie au-delà d'une année et en cas d'œdème osseux du plateau postéro-médial avec une pente postéro-médiale augmentée.
Mahdi GHÉNAIET (Alger, Algérie), Redouane SI LARBI, Nacim SOAL, Abdelkader CHIKHI
15:15 - 16:00 #36660 - 104. Lésions méniscales associées aux ruptures du LCA datant de plus de 2 ans : incidence, cartographie et types.
104. Lésions méniscales associées aux ruptures du LCA datant de plus de 2 ans : incidence, cartographie et types.

Le moment optimal de la reconstruction du LCA Dépend de plusieurs facteurs, dont les lésions méniscales associées. Celles-ci participent au retentissement fonctionnel ainsi qu’à l'arthrose secondaire. Notre étude se focalise sur les lésions méniscales chez les patients ayant eu une reconstruction du LCA après un délai dépassant les deux ans.

Nous avons étudié rétrospectivement 289 patients opérés entre janvier 2016 et décembre 2021 pour une reconstruction du LCA sous arthroscopie et avons recensé 73 patients qui ont été opérés avec un délai supérieur à 2 ans du traumatisme initial. Un formulaire pré-établi a été rempli pour chaque patient à partir du dossier médical, relevant les caractéristiques épidémiologiques, cliniques, radiologiques et thérapeutique de chaque patient.Les résultats de l'exploration arthroscopique ont été consignés.

Une incidence des lésions méniscales atteignant 78% a été retrouvée chez ces patients. Une concentration des lésions au niveau des cornes postérieures des deux ménisques et surtout celle du ménisque interne (36% des lésions) a été notée. L'atteinte de la rampe postéro-médiale était rencontrée dans 19% des cas. La fréquence des lésions en anse de seau a été de 28%.Un taux de réparation légèrement moindre chez cette population a été retrouvée avec 54% de réparations réalisées.

La fréquence des lésions méniscales apparues secondairement à une rupture du LCA prise en charge tardivement est un argument en faveur d'une reconstruction précoce. Une exploration minutieuse des différents segments méniscaux doit être réalisée chez cette population, avec une attention particulière pour les compartiments postérieurs.
Mohamed Youssef SOUAYAH (Tunis, Tunisie), Hichem ABID, Anis TBORBI, Hedi EZZINE, Mouadh NEFISS
15:15 - 16:00 #36571 - 105. Les méconduites scientifiques en chirurgie : étude des soumissions d’articles à la revue OTSR et méta-analyse.
105. Les méconduites scientifiques en chirurgie : étude des soumissions d’articles à la revue OTSR et méta-analyse.

La fraude scientifique a toujours existé : une revue prestigieuse Proccedings of the National Academy of Sciences (Proc. Natl. Acad. Sci. USA, 2012) rapportait que les articles rétractés pour non-respect de l’intégrité scientifique avaient été multiplié par 10 en 10 ans.

Nous avons mené une étude rétrospective sur une année des articles soumis à OTSR afin de : déterminer les taux de plagiats et les taux de non-déclarations des conflits d’intérêts des auteurs français. Ont été retenus comme « plagiat » les concordances à plus de 20% avec l’utilisation du logiciel Ithenticate (Les conflits d’intérêt sont recherchés pour les auteurs français sur le site Transparence du ministère de la Santé et des solidarités (www.transparence.snaté.gouv.fr) ; les sommes non déclarées supérieures à 1000€ ont été retenues comme critère principal de la non-déclaration des liens d’intérêts. L’étude statistique (avec un IC 95) a été réalisée avec le logiciel StatView (version 2 .25 du 06 10 2021).

- de l’étude rétrospective des soumissions à la revue OTSR : 851 soumissions ont été analysées. Le logiciel iThenticate a retrouvé 152 (17,8%) soumissions avec plus de 20% de concordance avec un article déjà publié Au total sur les 289 auteurs français 275 (95%) non-déclarations de liens d’intérêts supérieurs à une somme supérieure ou égale à 1000€ concernant les soumissions comprenant au moins un auteur français ont été retrouvées. - de la méta-analyse : 1794 articles ont été analysés ; tous les types de fraudes sont décrits : plagiat , salami- slicing , embellissement des données etc. Il n’ y a pas de prédominance d’une spécialité médicale dans les méconduites de la fraude scientifique ; tous les métiers sont concernés : médecins , chirurgiens, biologistes ,infirmiers , chercheurs appartenant à un organisme de recherche (INSERM , ; CNRS en France) La notion de « fraude » augmente régulièrement au cours des années étudiées ( 2010/2022) ; l’estimation du pourcentage de fraude scientifique varie de 2% à 8% dans les articles étudiés.

La fraude scientifique est constituée par la fabrication ou falsification de données, plagiats et des pratiques douteuses : position d’auteurs dans les publications, embellissement de données et des résultats, omission des déclarations des liens d’intérêt. Les secteurs de la recherche médicale sont les plus exposés par ces fraudes ;l’impact de ces méconduites relayées par les médias a toujours des conséquences désastreuses qui décrédibilisent la notion de recherche.
Henry COUDANE (Nancy), Olivier JARDE, Jane L DANAN
15:15 - 16:00 #36279 - 106. Résultats fonctionnels similaires après reconstruction associée du LCA et de la racine postéro-latérale comparés aux reconstructions de LCA isolées à deux ans de suivi.
106. Résultats fonctionnels similaires après reconstruction associée du LCA et de la racine postéro-latérale comparés aux reconstructions de LCA isolées à deux ans de suivi.

La racine postérieure du ménisque externe est de plus en plus souvent réparée lors de la reconstruction du LCA. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats fonctionnels ainsi que le taux de complications lors de reconstruction du LCA avec ou sans réparation de la racine méniscale postéro-latérale.

Les patients opérés d’une reconstruction du ligament croisé antérieur avec réparation de la racine postérieure du ménisque externe entre 2016 et 2020 à l’hôpital Sainte-Marguerite (Marseille) ont été inclus dans cette étude. Ils ont été appariés avec des reconstructions isolés du ligament croisé antérieur avec ménisque intact sur les critères suivants : Age, genre, IKDC préopératoire. Les données suivantes ont été recueillies : Score KOOS, Score ACL-RSI, Score de Tegner & Lysholm et mesures TELOS. Les complications suivantes ont été recueillies : re-rupture, persistance ressaut rotatoire explosif, nouvelle lésion méniscale. Toutes les réparations de racine méniscale ont été faites avec la technique « Pull-out » décrite par Laprade et al.

Après appariement, 100 patients ont été inclus dans cette étude (Age moyen 29,6+/-1,0 ans) avec un suivi moyen de 42,9 +/- 7,3 mois. 50 patients dans le groupe reconstruction isolée du LCA avec ménisque intact (Group A) et 50 patients dans le groupe reconstruction du LCA associé à une réparation de la racine postéro-latérale (Groupe B). Lors de l’évaluation préopératoire, les patients du groupe B avaient un score de KOOS significativement plus faible : 55.9 ± 2.9 vs. 64.6 ± 2.3, p = 0.02. Aucune différence post-opératoire statistiquement significative entre les deux groupes n’a été retrouvée.

Après un suivi minimum de deux ans, la reconstruction des racines méniscales postéro-latérale associé à une reconstruction du ligament croisé antérieur ne montre pas de résultats inférieurs à ceux d’une reconstruction isolée du ligament croisé antérieur
Corentin PANGAUD (Marseille), Thomas BARD, Alexandre FERREIRA, Matthieu OLLIVIER, Christophe JACQUET
Salle Forum 4
15:25

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CME5
15:25 - 16:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Technique arthroscopique de couverture postérieure et translation (PACS) pour le traitement de l’instabilité postérieure statique préarthrosique.

Modérateurs : Tewfik BENKALFATE (Chirurgien) (Rennes), Luc FAVARD (PU PH) (Tours)
Conférencier : Philippe MORODER (Senior Consultant) (Conférencier, Zurich, Suisse)
mise au point sur pratique chirurgicale
Amphithéâtre
16:00 PAUSE / VISITE DES STANDS
16:30

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CPE4
16:30 - 17:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
INSTABILITÉ

Modérateurs : Marion BESNARD (PH) (Amboise), Yves BOUJU (chirurgien) (Nantes)
16:30 - 17:30 #36742 - 107. Résultats à long terme (> 10 ans) d'une procédure de Latarjet arthroscopique guidée avec fixation par double-bouton.
107. Résultats à long terme (> 10 ans) d'une procédure de Latarjet arthroscopique guidée avec fixation par double-bouton.

L'objectif de cette étude était d'évaluer les résultats cliniques et radiologiques à long terme (minimum 10 ans) d'une procédure de Latarjet arthroscopique guidée avec fixation de la butée par double-bouton et d'établir l'incidence de l'arthrose, ses facteurs de risque et sa relation avec les résultats cliniques.

Étude rétrospective de patients présentant une instabilité antérieure récidivante de l'épaule opérés entre 2010 et 2012 par un seul chirurgien senior. Les radiographies et scanners ont été évaluées par deux chirurgiens indépendants, non impliqués dans les procédures chirurgicales. Le diagnostic d'arthrose post-instabilité a été défini selon les critères de Samilson. Les principaux critères de jugement comprenaient l'évaluation du positionnement et de la consolidation de la butée, ainsi que la prévalence de l’arthrose. Les critères de jugement secondaires étaient l'évaluation de la stabilité et de la fonction de l'épaule, le retour au sport et le résultat subjectif.

Un total de 66 épaules opérées a pu être analysé chez 63 patients (25 ±8 ans d’âge moyen); dans 7 cas, il s’agissait d’un échec de Bankart. Le suivi moyen était de 11 ans (10 à 13 ans). Sur les images tomodensitométriques, la butée coracoïdienne était sous-équatoriale dans 90 % et affleurante dans 81 % ; elle était consolidée dans 80,4 % des cas. Le taux d’arthrose glénohumérale (>Samilson 1) était de 10,2% (6/59) dans les cas primaires et 57% (4/7) chez les patients ayant des antécédents de stabilisation par Bankart arthroscopique (p<0.001). Les facteurs de risque d'arthrose postopératoire étaient un antécédent de chirurgie de Bankart et la pratique d'un sport de compétition. Au dernier recul, 94% des patients (59/63) avaient une épaule stable et étaient satisfaits de l'intervention. Quatre patients ont récidivé leur instabilité et ont été réopérés. Aucune complication neurologique ou matérielle n'a été observée. Les scores de Walch-Duplay et Rowe étaient en moyenne de 91,3 ±14 et 92,1 ±13, respectivement. La SSV est passée de 57% en préopératoire à 89 % au dernier recul et la SSV Sport de 29,5 % à 88,4% (p<0,001).

A 10 ans de recul minimum, l'incidence de l'arthrose après Latarjet arthroscopique est faible (10%) et sans retentissement sur les résultats cliniques ; les facteurs de risque sont les antécédents chirurgicaux de Bankart et la pratique d'un sport de compétition. La technique guidée a permis d’optimiser le positionnement de la butée dans 90% des cas et la fixation par double-bouton a permis la consolidation osseuse dans 80% des cas.
Jules DESCAMPS, Valentina GRECO, Mikaël CHELLI, Christophe TROJANI, Pascal BOILEAU (Nice)
16:30 - 17:30 #36819 - 108. L’hypersélection des patients permet-elle de réduire le risque de récidive d’instabilité après un Bankart arthroscopique isolé ? Série cas-témoins appariés d’instabilités antérieures à 6 ans et 9 mois de recul.
108. L’hypersélection des patients permet-elle de réduire le risque de récidive d’instabilité après un Bankart arthroscopique isolé ? Série cas-témoins appariés d’instabilités antérieures à 6 ans et 9 mois de recul.

Il est possible de retenir deux techniques phares dans la prise en charge de l’instabilité antérieure d’épaule : le Bankart arthroscopique et la butée de Latarjet.

Nous avons apparié à partir d’un registre mono-opérateur de 692 patients opérés entre 2007 et 2021, 51 Bankart arthroscopiques à 51 butées ouvertes selon Latarjet. Les deux groupes étant comparables en tous points exceptés pour le score ISIS. Cette différence s’expliquant par le fait que la chirurgie de Bankart est dans la souvent réservée aux instabilités ayant un score ISIS ≤2. Notre critère de jugement principal était un nouvel épisode d’instabilité. Nous avons estimé que la récidive était acceptable en dessous de 5%. Les autres critères recueillis étaient : le retour au sport au niveau antérieur, le score de Walch et Duplay, la rotation externe.

Le suivi moyen était de 6 ans et 9 mois. Un nouvel épisode d’instabilité a été constaté dans 2 % des cas dans le groupe Latarjet et 23,5% dans le groupe Bankart (p-value 0,002). L’analyse de la courbe de survie nous permet de conclure à une supériorité du Latarjet en comparaison au Bankart. Pour ce qui est du reste de nos analyses, il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes : en effet peu importe la technique chirurgicale les patients conservent une bonne rotation externe évaluée à 69° dans le groupe Latarjet contre 72° dans le groupe Bankart (p-value 0,487), associée à une faible douleur à 1,3/10 dans le groupe Latarjet contre 1,6/10 dans le groupe Bankart (p-value 0,442). Le score de Walch et Duplay est de 73,7 dans le groupe Latarjet contre 69,6 dans le groupe Bankart (p-value 0,259) et les patients opérés d’un Latarjet retournaient en moyenne dans 59% des cas à leur niveau sportif antérieur contre seulement 39% pour les Bankart (p-value 0,075).

L’hyper sélection des patients ne permet pas de réduire le taux de récidive après un Bankart arthroscopique isolé sur des groupes de patients comparables sur les autres points que le score ISIS. Se pose alors la question de la pertinence du Bankart arthroscopique isolé.
Clémentine RIEUSSEC (LA TRONCHE), Johannes BARTH, Juan CASSINELLI, Mati HOFFMAN, Clément HORTEUR
16:30 - 17:30 #36821 - 109. L’ablation de vis doit-elle être considérée comme une complication des butées de Latarjet ? Une série rétrospective de 692 cas d’instabilités antérieures à 6 ans et demi de recul.
109. L’ablation de vis doit-elle être considérée comme une complication des butées de Latarjet ? Une série rétrospective de 692 cas d’instabilités antérieures à 6 ans et demi de recul.

La butée de Latarjet est la technique de choix des chirurgiens français souvent critiquée outre atlantique pour ses taux de complications et de reprises élevées et redoutées. Une majorité de ces reprises sont représentées par l'ablation des vis. L’hypothèse est que ces reprises ne péjorent pas le résultat fonctionnel.

Nous avons analysé les données radio-cliniques d’une série mono-opérateur de 692 épaules prises en charge dans le cadre d’une instabilité antérieure par une technique de Latarjet ouvert entre 2007 et 2021. Nous avons comparé 2 groupes : le groupe A incluant 622 épaules indemnes de complications et le groupe B, 46 épaules reprises pour ablation du matériel. Nous avons exclu les 24 patients qui ont eu d’autres complications (nouvel épisode de luxation, hématome, infection, pseudarthrose, lyse de la butée). Les patients ont en moyenne été suivis à 6 ans et demi de recul. Nous avons choisi comme critère de jugement principal le score fonctionnel de Walch et Duplay. Nos critères de jugement secondaire sont : la rotation externe, la douleur et le retour au sport.

La majorité des reprises chirurgicales sont dues à l’ablation de vis (65%). Nos analyses ont retrouvé que les patients du groupe B conservent des scores fonctionnels comparables aux patients du groupe A notamment pour le score de Walch et Duplay (75 contre 69 p-value 0,065). La rotation externe semble conservée (65° contre 72° p-value 0,074), néanmoins il semble que les patients soient légèrement plus douloureux (EVA = 1,4/10 contre 0,8/10 p-value <0,001) et que ces derniers ont un retour au sport à un plus faible niveau que le niveau antérieur à la chirurgie (p-value<0,001).

La majorité des reprises chirurgicales sont dues à l’ablation de vis et cette dernière ne semble pas péjorer l’évolution fonctionnelle à long terme.
Clémentine RIEUSSEC, Johannes BARTH, Juan CASSINELLI, Mati HOFFMAN (Avignon), Clément HORTEUR
16:30 - 17:30 #36347 - 110. Epaule douloureuse et instable postérieure : un stade précoce de subluxation postérieure statique ? Description clinique et morphométrique avec résultats arthroscopiques à deux ans minimum.
110. Epaule douloureuse et instable postérieure : un stade précoce de subluxation postérieure statique ? Description clinique et morphométrique avec résultats arthroscopiques à deux ans minimum.

P-UPS is a part of posterior shoulder instabilities. The aim of our study was to specify settings of patients with PUPS, and to analyze clinical results after arthroscopic Bankart. Our hypothesis was that P-UPS was a form of static posterior subluxation and that the symptoms can be improved by surgery.

A single-center retrospective study between January 2013 and January 2021. We included twenty-eight patients with shoulder pain with an unnoticed trauma or repetitive strain injuries, no clinical history of instability. Posterior instability tests were positive, and a posteroinferior Bankart lesion was present on arthro-CT. We evaluate the postoperative pain at a minimum of two years. We measured posterior humeral subluxation (subluxation threshold was set at 55%) and glenoid retroversion on reformatted CT-scan.

Arthroscopic posterior Bankart repair significantly decreased the patients’ pain from 7/10 to 2/10 postoperatively (p<0.001) without decreasing active range of motion. More than two-thirds of the patients returned to sport with 79% of them at the anterior level. 75% returned to work and 64% at the same job. Overall, 88% of the patients were satisfied or very satisfied with the surgery results. Mean posterior subluxation was measured at 60±3% and glenoid retroversion at 9±2°. Eighty percent of the patients had a posterior humeral static subluxation greater than normal.

Clinical results after posterior Bankart repair under arthroscopy were satisfactory, with a significant reduction in pain and an improvement in the patients’ quality of life. We found an almost systematic posterior humeral static subluxation that may suggest that P-UPS could represent an early stage of static posterior subluxation.
Julien CHAMOUX (Nice), Caroline COINTAT, Pascal BOILEAU, Jean-François GONZALEZ, Marc-Olivier GAUCI
16:30 - 17:30 #36579 - 111. La réparation capsulaire est-elle importante pour les micromouvements résiduels après le Latarjet ? Un essai prospectif avec contrôle externe.
111. La réparation capsulaire est-elle importante pour les micromouvements résiduels après le Latarjet ? Un essai prospectif avec contrôle externe.

Despite the fact that surgery is commonly used to treat glenohumeral instability, there is no evidence that such treatment effectively corrects glenohumeral translation. The purpose of this prospective clinical study was to analyze the effect of a new capsular reconstruction on residual micromotion after Latarjet procedure.

Bilateral glenohumeral translation was assessed in 10 patients preoperatively and one year postoperatively following Latarjet with a new capsular reconstruction.1 Translation was measured using optical motion capture and computer tomography. The results were compared with a previous cohort operated with traditional reconstruction.

Preoperatively, anterior translation of the affected shoulder was not statistically different in comparison to the normal contralateral side. Postoperatively, no patients demonstrated apprehension and all functional scores were improved. Moreover, patients exhibited a lower anterior translation in flexion on the operated side (8%±21%) compared to contralateral side (16%±24%) (p=0.045), meaning that the operated shoulder was more stable.

Postoperatively, the operated side was more antero-posteriorly stable than the contralateral side in flexion, which is often stated by patients in clinical practice. Compared to our previous study using a traditional surgical technique, it seems that this new capsular reconstruction technique brings additional biomechanical benefit.
Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Philippe COLLIN, Sylvain CHAGUÉ, Caecilia CHARBONNIER
16:30 - 17:30 #36299 - 112. Quelles méthodes utiliser pour mesurer la perte osseuse glénoïdienne dans l'instabilité antérieure chronique d'épaule ? Étude d'un dispositif médical évaluant la perte osseuse glénoïdienne virtuellement induite.
112. Quelles méthodes utiliser pour mesurer la perte osseuse glénoïdienne dans l'instabilité antérieure chronique d'épaule ? Étude d'un dispositif médical évaluant la perte osseuse glénoïdienne virtuellement induite.

Dans l'instabilité antérieure chronique de l'épaule, la perte osseuse se produit dans la partie antéro-inférieure de la glène (PDSG). il n'existe pas de consensus sur comment mesurer cette PDSG et sur le seuil permettant de choisir le type de chirurgie. L'objectif est d'évaluer 7 méthodes de mesure de la PDSG.

A partir d'une base de 174 scanners d'épaule, les glènes " saines " ont été sélectionnées (n=14). 5 étapes ont été nécessaires pour obtenir le résultat de l'évaluation de la PDSG: segmentation (étape 1), alignment (étape 2). Sept PDSG antérieurs (A) et antéro-inférieurs (AI) ont été créés virtuellement (étape 3) et analysés avec 7 cercles différents et 4 orientations différentes (étape 4). Sept méthodes de calcul ont été comparées (étape 5) : un rapport hauteur/largeur (M1), un calcul de la surface manquante (M2), une méthode circulaire (M3), un rapport de rayon (M4), un pourcentage de mesure linéaire (M5), un rapport de largeur de défaut (M6) et un rapport de volume (M7). Nous avons évalué les mesures en 2D et en 3D. La précision a été évaluée en comparant la perte osseuse mesurée à la perte osseuse induite par le dispositif médical, tandis que la fiabilité a été évaluée en fonction de l'impact de la variation du cercle et de la variation de l'inclinaison.

La comparaison entre la 3D et la 2D a révélé un lien entre les deux mesures avec une grande fiabilité de la mesure 3D. Lors de l'évaluation de la PDSG AI en 3D, M2, M3 et M7 étaient les plus proches de la constante pour tous les niveaux de perte osseuse. Pour la perte osseuse AI, la différence entre la perte osseuse créée virtuellement et la perte osseuse mesurée était inférieure à 5 % à tous les niveaux de PDSG pour M2, M3, M7. et pour M2 et M3 our la perte osseuse A. Pour les autres méthodes, l'erreur était plus importante, ce qui montre la précision de M2 et M3. La variation du cercle a montré une tendance linéaire pour M2 et M3 et une tendance incohérente pour M4-M6, ce qui montre la fiabilité de M2 et M3.

Les méthodes basées sur la surface semblent être les plus fiables et les plus précises. Elles sont en 3D et standardisées. Elles devraient être couramment utilisées par les chirurgiens pour définir une valeur seuil et guider la décision thérapeutique la plus appropriée.
Hugo BARRET (Toulouse), Floor LAMBERS
16:30 - 17:30 #36824 - 113. Évaluation du défect osseux glénoïdien dans l’instabilité gléno-humérale antérieure, Incidence de bernageau versus arthro-tdm et implications dans la démarche diagnostique.
113. Évaluation du défect osseux glénoïdien dans l’instabilité gléno-humérale antérieure, Incidence de bernageau versus arthro-tdm et implications dans la démarche diagnostique.

Face aux instabilités antérieures chroniques d’épaule, les indications chirurgicales sont guidées par des paramètres intégrés au score ISIS. Le défect osseux glénoïdien est un élément décisionnel central. L’arthroTDM constitue un examen de référence, mais cette supériorité est-elle avérée pour l’évaluation des lésions glénoïdiennes et sa réalisation systématique est-elle justifiée ?

Nous rapportons une étude rétrospective de 95 patients présentant une instabilité antérieure d’épaule chronique d’âge moyen 28,7 ans +/- 11,6. Un échantillon de 23 patients en a été extrait ayant bénéficié d’un arthroTDM de l’épaule pathologique et de clichés selon l’incidence de Bernageau de façon bilatérale. Tous les patients ayant une épaule controlatérale pathologique ont été exclus. Le défect osseux sur le Bernageau est exprimé en pourcentage de la largeur antéro-postérieure de la glène saine, sur l’arthro-TDM il a été évalué grâce à la méthode de Sugaya. Les lésions associées (Bankart, encoches de Malgaigne, SLAP, HAGL et lésions de la coiffe) ont été recueillies lorsqu’elles étaient individualisables sur les différents examens. La méthode de mesure sur les deux imageries a été validée par deux examinateurs avec une forte reproductibilité inter et intraobservateurs (ICC entre 0,84 et 1). L’évaluation statistique s’appuie sur des tests non paramétriques.

Le pourcentage de défect glénoïdien calculé sur le Bernageau était de 5,90 % (+/- 7,56) contre 5,93 % (+/- 6,59) pour l’arthroTDM, la différence moyenne entre les deux mesures était de 1,92 (+/- 1,86) et non significative selon le test de Wilcoxon (p = 0,85, CI95 % [0,577 ; 0,911]). Le coefficient de corrélation de Spearmann entre les deux méthodes était de 0,8 (IC 95 % [0,577 ; 0,911], p < 0.001). Concernant les lésions associées, nous avons retrouvé : 44 % de fracture de glène, 81 % de lésion de Bankart, 8,3 % d’HAGL lésion, 73 % d’encoches de Malgaigne, 5 % de SLAP lésion et 2,1 % de lésions de la coiffe des rotateurs.

Notre étude confirme que la simple réalisation de clichés comparatifs selon Bernageau offre une précision comparable quant à la quantification du défect glénoïdien. L’arthroTDM plus invasif, irradiant et générateur potentiel de complications infectieuses, apporte un supplément d’informations concernant les lésions de type SLAP et de la coiffe. Ainsi, nous retenons comme indication d’un arthroTDM dans le cadre d’un bilan préthérapeutique d’instabilité : indication d’un Bankart, âge > 40 ans ou patient symptomatique quelque soit l’âge (déficit, faiblesse musculaire, douleurs au testing des muscles de la coiffe des rotateurs).
Pierre-Louis COULET (Nancy), Louis LAJOINIE, Lisa PEDUZZI, Francois SIRVEAUX
16:30 - 17:30 #36753 - 114. Résultats à long terme de la stabilisation antérieure de l’épaule par la technique de Bankart associée au remplissage postérieur arthroscopique.
114. Résultats à long terme de la stabilisation antérieure de l’épaule par la technique de Bankart associée au remplissage postérieur arthroscopique.

Evaluation des résultats de la technique de bankart associée à un remplissage postérieur sous arthroscopie (BR) pour le traitement de l’instabilité antérieure récidivante de l’épaule avec un recul minimum de 5 ans.

Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique. De 2011 à 2018, 68 patients ont été opérés par BR pour une instabilité récidivante de l’épaule. Parmi eux, 54 ont été revus avec un recul moyen de 7,4 ans (5 - 12). La moyenne d'âge était de 28 ans lors de l’intervention et 81% pratiquaient du sport. L’ISIS (Instability Severity Index Score) moyen était de 3 (0 - 7). En moyenne 2 (1-3) ancres étaient utilisées pour le bankart antérieur. Au dernier recul, la reprise du sport, la récidive d’instabilité et l’appréhension, la douleur (échelle visuelle analogique : EVA), et les complications et réopérations étaient recherchés. Les scores de ASES, Walch-Duplay, Rowe, 3S et le SSV ont été utilisés pour évaluer la fonction et la satisfaction des patients. Des radiographies au dernier recul ont été réalisées afin de rechercher de l’arthrose selon la classification de Samilson.

Au dernier recul, 35 (65%) patients ont repris des activités sportives, 10 (19%) ont présenté une récidive, 8 autres (15%) présentaient un test d’appréhension positif. Il n’y a pas eu de complications post opératoires et 1 a été réopéré. L’EVA post opératoire moyenne était de 2/10. Les scores d’évaluation fonctionnelle était en moyenne de 83 (53-100) pour le score ASES, de 68.5 (-10 - 100) pour le score de Walch-Duplay, de 74.6 (25-100) pour le score de Rowe, et de 25 (0-80) pour le score 3S. Le SSV moyen était de 75% (15-100). Les radiographies montraient une arthrose stade 1 dans 11 cas et stade 2 dans 3 cas et stade 3 dans 1 cas.

Dans la littérature, la technique de BR semble donner de meilleurs résultats à long terme que la technique de Bankart isolé pour la stabilisation de l’instabilité antérieure de l’épaule. Nos résultats sont moins bons que ceux retrouvés dans la littérature. Ceci s’explique probablement par une sélection moins stricte des patients, notamment en cas de perte de substance osseuse glénoidienne, ou un nombre d'ancres moins important pour la technique de Bankart que ce qui a été rapporté précédemment.
Dimitri BAKHACH (Paris)
16:30 - 17:30 #36812 - 115. Comparaison des ligamentoplasties par auto versus allogreffes dans les DAC chroniques.
115. Comparaison des ligamentoplasties par auto versus allogreffes dans les DAC chroniques.

La prise en charge des DAC chroniques nécessite une réduction AC et une ligamentoplastie. Nous avions rapporté les résultats d’une ligamentoplastie mixte AC et CC au droit interne autologue. Les allogreffes se sont diffusées en France. L’objectif était donc de comparer les résultats radiographiques des ligamentoplasties autologue versus allogreffe.

Deux groupes ont été formés rétrospectivement, respectivement des 20 derniers cas du centre avec autogreffe au droit interne, et les 17 réalisées avec allogreffes, de nature variable. Le transplant mesurait minimum 6 mm en diamètre et 220 mm en longueur. Nous avons comparé rétrospectivement les résultats radiographiques au recul de 0-6-12-24 semaines post-opératoires. Étaient évaluées la distance coraco-claviculaire et la distance acromio claviculaire.

La réduction en post opératoire immédiat était comparable dans les 2 groupes auto et allogreffe : anatomique dans 30% des cas, sur-corrigée dans 70%. Il n’y avait aucune perte de réduction à 6 semaines postopératoires. A 12 semaines la perte de réduction était de 1,8 mm (0-11) dans le groupe autogreffe, versus 2,2 mm (0-23) dans le groupe allogreffe. A 24 semaines, une perte de réduction était de 3,2 mm (0-13) dans le groupe autogreffe, versus 6 mm dans (0-25) le groupe allogreffe. La différence de 2,8 mm était significative (p<0,05).

Il s’agit d’une étude préliminaire mais il semblerait que la ligamentoplastie par allogreffe entraine une distension supérieure en comparaison avec une autogreffe au droit interne. Une 2ème étude est en cours pour évaluer le retentissement esthétique et fonctionnel de ces pertes de réduction.
Philippe TEISSIER (Montpellier), Jacques TEISSIER, Adriano TOFFOLI, Anthony MARQUANT, Yannick CLOQUELL
Amphithéâtre

"Vendredi 15 d\u00e9cembre"

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SMPG3
16:30 - 16:45

SESSION MISE AU POINT
Réinsertion de la racine méniscale médiale : indications, techniques chirurgicales et résultats

Modérateurs : Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Mérignac), Guillaume DEMEY (chirurgien) (Lyon)
Conférencier : Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles)
quand faut il réinsérer une racine méniscale médiale
Salle Forum 4

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RBV
16:30 - 16:45

RAPPORT DE LA BOURSE DE VOYAGE SFA/SFTS/SFMKS

Salle Gratte Ciel
16:45

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SMPG4
16:45 - 17:00

SESSION MISE AU POINT
Est-ce vraiment nécessaire ?

Modérateurs : Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Mérignac), Guillaume DEMEY (chirurgien) (Lyon)
Conférencier : Jean-Yves JENNY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
nos habitudes sont elles vraiment nécessaires ?
Salle Forum 4

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TRS
16:45 - 17:30

TABLE RONDE
L’hyperspécialisation est-elle une nécessité pour un kinésithérapeute en 2023 ?

Modérateurs : Ronny LOPES (Docteur) (Lyon), Brice PICOT (Maitre de conférences) (Chambéry)
Conférenciers : Romain BLANC (Kinésithérapeute) (Conférencier, Perpignan), Arnaud BRUCHARD (Directeur) (Conférencier, Lyon), Patrick DORIE (président SFMKS FORMATION) (Conférencier, Bourges)
Salle Gratte Ciel
17:00

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CPG5
17:00 - 17:45

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
LCA ET MÉNISQUES

Modérateurs : Jérémy COGNAULT (Chirurgien) (Lyon), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse), Redouane SI LARBI (Président AOC) (Alger, Algérie)
17:00 - 17:45 #36770 - 116. Notre expérience avec l'infiltration échoguidée de corticoïdes du mur méniscal pour les lésions méniscales dégénératives stables.
116. Notre expérience avec l'infiltration échoguidée de corticoïdes du mur méniscal pour les lésions méniscales dégénératives stables.

Nous avons étudié l'injection de corticoïdes échoguidée du mur méniscal des lésions dégénératives stables. L'objectif principal est d'évaluer l'efficacité de cette procédure au recul d'un an au minimum. L’hypothèse est que cette procédure contribue à éviter le traitement chirurgical et à améliorer les scores cliniques.

198 patients atteints de lésions méniscales dégénératives du ménisque interne ayant bénéficié de cette procédure, réalisée par un radiologue expérimenté, ont été revus rétrospectivement. Les critères d’exclusion étaient les lésions instables avec des signes de blocages cliniquement, des languettes radiologiquement, et les lésions associées à une arthrose. Les évaluations ont été réalisées à un an minimum après la procédure via un entretien téléphonique. Le critère de jugement principal était de déterminer si un traitement chirurgical avait été réalisé. Les critères de jugement secondaires étaient le score EVA au repos et à la marche et les scores fonctionnels SKV et TEGNER.

Au total, 187 patients âgés en moyenne de 51 ans ont été inclus dans l'étude (11 exclus). Cinq patients (2,6 %) ont signalé des douleurs post-opératoires transitoires au cours des 24 heures qui ont suivi la procédure. Aucune complication immédiate ou différée n'a été observée. 175 patients (93,6%) patients ont montré un soulagement de leurs douleurs méniscales et ont donc évité un traitement chirurgical. 12 patients (6.4%) ont effectué une intervention chirurgicale (7 méniscectomie arthroscopique et 5 ostéotomie tibiale haute). Au recul minimum d’un an, l'EVA moyenne au repos était de 1,47 contre 2,47 à la marche, le SKV moyen de 71,32 et le TEGNER moyen de 3,75. L'analyse comparative entre les patients traités par infiltration du mur méniscal seule et les patients ayant subi un traitement chirurgical après l'infiltration des scores EVA au repos et à la marche, SKV, et TEGNER, a montré une différence statistiquement significative en faveur des patients non opérés (P<.0001).

L'infiltration du mur méniscal échoguidée est en mesure de fournir un soulagement durable des symptômes et une récupération fonctionnelle dans le temps avec un faible taux de conversion à la chirurgie pour les patients souffrant de lésions dégénératives méniscales stables. Cette procédure offre une alternative thérapeutique dans la prise en charge médicale de ces lésions.
François DUPRAT (Toulouse), Dany MOUARBES, Marie FARUCH-BILFELD, Vincent MAROT, Emilie BERARD, Etienne CAVAIGNAC
17:00 - 17:45 #36656 - 117. Réparation des anses de seau méniscales par la technique de suture IN-OUT : notre expérience.
117. Réparation des anses de seau méniscales par la technique de suture IN-OUT : notre expérience.

La réparation sous arthroscopie est actuellement considérée comme le traitement de référence des anses de seau méniscales. L’objectif de notre travail était d’étudier les résultats cliniques et fonctionnels de la réparation de ces lésions par la technique IN-OUT à court et à moyen terme ainsi que les facteurs pronostiques.

Nous avons mené une étude descriptive, longitudinale et rétrospective et nous avons étudié les dossiers de patients opérés pour des anses de seau méniscales par la technique IN-OUT entre les années 2017 et 2021. Nous avons relevé des données socio-épidemiologiques, cliniques et radiologiques. Un re-visionnage des vidéos arthroscopiques et une étude des comptes rendu opératoires a été réalisé. Nous avons procédé à un examen clinique et au calcul de scores fonctionnels (IKDC, LYSHOLM) au dernier recul.

Notre étude a été menée sur 43 anses de seau méniscales associée dans 52% des cas à une reconstruction du LCA. Le score LYSHOLM moyen était de 87.8 [58-96]. Le score IKDC moyen était de 86.2 [62-94]. Quatre-vingt pourcent avaient un bon score LYSHOLM (>84) et un score IKDC supérieur à 80. L’évaluation clinique était en faveur d’une cicatrisation méniscale chez 38 patients (soit 88% des cas). Nous avons objectivé des complications mineures chez six patients (soit 14%) opérés pour des anses internes. Les scores fonctionnels étaient significativement meilleurs chez les patients ayant une reconstruction concomitante du LCA et ayant une lésion étroite. Aucun des facteurs connus classiquement péjoratifs (ancienneté, localisation circonférentielle) n’avait une influence significative sur le devenir de la réparation méniscale.

La technique de suture IN-OUT est une option thérapeutique de choix dans notre pratique quotidienne pour la réparation des anses de seau méniscales. Lorsqu’elle est effectuée de manière appropriée, le taux de cicatrisation peut atteindre les 90% avec un minimum de complications.
Anis BOUSRIH, Hichem ABID, Anis TEBOURBI, Ramzi BOUZIDI, Khelil EZZAOUIA, Mouadh NEFISS (Tunis, Tunisie)
17:00 - 17:45 #35205 - 118. Lésions radiales traumatiques du ménisque latéral sur genou stable : résultat des réparations à 2 ans de recul minimum.
118. Lésions radiales traumatiques du ménisque latéral sur genou stable : résultat des réparations à 2 ans de recul minimum.

La suture méniscale est préconisée en cas de lésion isolée du ménisque latéral du sujet jeune. Le but de notre étude était d’évaluer les résultats cliniques et le taux d’échec des réparations des lésions radiales du ménisque latéral sur genou stable et d’évaluer les facteurs de risque d’échec de réparation.

Tous les patients opérés d’une réparation arthroscopique d’une lésion radiale du ménisque latéral sur genou table entre avril 2013 et décembre 2019 ont été évalués rétrospectivement. L’échec était défini comme une reprise chirurgicale pour récidive des symptômes (douleurs, blocages) avec confirmation per-opératoire de l’absence de cicatrisation méniscale. Les données suivantes ont été étudiées : données démographiques (âge, sexe, IMC), délai accident-chirurgie, scores cliniques (Tegner, Lysholm, IKDC), données opératoires (technique de réparation, zone de la lésion, nombre de sutures).

30 patients ont été inclus, d’un âge moyen de 20,1 ans (14-31). Le recul allait de 24 à 110 mois (moyenne de 66,8 +/- 25,2). La technique de réparation utilisait dans 6 cas un implant all-inside (20%), dans 17 cas une suture outside-in (56,7%) et dans 7 cas celle-ci était mixte, associant implant all-inside et suture outside-in (23,3%). Quatre patients (13,3%) ont eu une récidive des symptômes à distance, lors de la pratique d’activités sportives. Les récidives survenaient systématiquement sur la lésion initiale. Les délais réparation-échec étaient de 16, 19, 24 et 37 mois (moyenne = 24 mois +/- 9,27). Tous les autres patients ont pu reprendre leur activité sportive à leur niveau antérieur. Une amélioration significative des scores fonctionnels IKDC, Lysholm et Tegner pré-opératoires et post-opératoires a été rapportée. Nous n’avons pas retrouvé de facteur de risque d’échec dans l’analyse statistique.

Le taux de cicatrisation après lésion radiale du ménisque latéral sur genou stable est de 86% à 5 ans de recul moyen, sans influence de la technique sur le résultat à long terme. En cas d’échec, celui-ci survient majoritairement dans les 2 premières années. Il est préconisé de réparer ces lésions qui ont un potentiel de cicatrisation important.
Rayane BENHENNEDA (Tours), Mohamed ALLAJI, Jean-Marie FAYARD, Mathieu THAUNAT, Bertrand SONNERY-COTTET
17:00 - 17:45 #36611 - 119. Incidence et facteurs de risque des lésions du ménisque médial au moment de la reconstruction du LCA : analyse de 4697 genoux.
119. Incidence et facteurs de risque des lésions du ménisque médial au moment de la reconstruction du LCA : analyse de 4697 genoux.

Medial meniscus lesions (MMLs) are a common finding at the time of anterior cruciate ligament (ACL) reconstruction. Posteromedial compartment evaluation reduces the rate of missed diagnoses. The aim of this study was to determine the incidence of MMLs in patients undergoing ACLR, when using posteromedial compartment evaluation.

A retrospective analysis of prospectively collected data was performed. All patients who underwent primary ACLR between January 2013 to March 2023 were considered for study eligibility. The epidemiology was defined by categorizing and reporting the incidence and spectrum of tear types. Risk factors associated with MM lesion were analyzed using a logistic regression model.

MMLs were identified in 1851 (39.4%) of 4697 consecutive patients undergoing ACLR. The overall incidence of MMLs was 33.1% for the period of 0-3 months, 38.7% at 3-12 months and 59.6% at >12 months. The incidence increased with longer durations of time between injury and surgery due to significant increases in complex, bucket handle, ramp and flap lesions. The largest increase in incidence was observed for complex tear patterns. Risk factors associated with MMLs included time between injury and surgery >3 months (OR 1.320; 95% CI, 1.155-1.509; p <.0001) and >12 months (OR 3.052; 95% CI, 2.553-3.649; p <.0001), male sex (OR 1.501; 95% CI, 1.304-1.729; p <.0001), BMI ≥25 (OR 1.193; 95% CI, 1.046-1.362; p =.0088) and LM lesion (OR 1.737; 95% CI, 1.519-1.986; p <.0001).

Overall, MMLs were identified in 39.4% of 4697 patients undergoing ACL reconstruction when posteromedial compartment evaluation was performed in addition to standard anterior viewing. The incidence of MMLs and their complexity increased significantly with increasing time intervals between the index injury and ACL reconstruction. Risk factors for the presence of medial meniscus tear included male gender, BMI and LM lesions.
Giurazza GIANCARLO, Adnan SAITHNA, Jae-Sung AN, Lahsika MOHAMMED, Joao Pedro CAMPOS, Guier CHRISTIAN A., Thais Dutra VIEIRA (Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET
17:00 - 17:45 #36837 - 120. Traitement des kystes méniscaux par exérèse sous arthroscopie.
120. Traitement des kystes méniscaux par exérèse sous arthroscopie.

Le traitement des kystes méniscaux comprend plusieurs techniques dont la décompression simple, excision et le drainage percutané. Le taux de récidive global est de 7%. Le retour au sport concerne 80% des patients. L’objectif de cette étude était l’évaluation du traitement des kystes méniscaux par exérèse et avivement arthroscopique.

Il s’agit d’une étude rétrospective de patients pris en charge entre le 01/01/2020 et le 01/06/2022. Le critère d’inclusion principal était la présence d’une lésion méniscale symptomatique, sans arthrose, résistante au traitement médical incluant les infiltrations, traitée par excision associé à un avivement sous contrôle arthroscopique. Les patients présentant des lésions traitées par arthrotomie, et ou suture ont été exclus. Les critères d’évaluation clinique étaient le score de Lysholm et KOOS à 1an ainsi que le niveau d’activité (score de Tegner). L’évaluation radiologique était réalisée par un contrôle IRM à 1 an de l’intervention.

La population d’étude se composait de 12 patients. Le sexe ratio était de 1 (6H/6F), l’âge moyen de 54.5 ans. Une cause traumatique ancienne est retrouvée pour 25% des patients (3/12) et non traumatique pour 75% des patients (9/12). 75% des lésions concernaient le ménisque latéral contre 25% le ménisque médial. 1 patients était concerné par une lésion kystique bi-méniscale. 16,7% des patients avaient une chondropathie condylienne (stade 2, 2/12) objectivée lors de l’arthroscopie. Le KOOS moyen à 1 an est de 83.9, le Lysholm moyen à 1 an est de 87.4. 83.3% (10/12) des patients retournaient au même niveau d’activité physique et sportive. Le taux de récidive radiologique était de 16.7% (2/12) à 1 an, sans incidence clinique. Le taux de satisfaction s’élevait à 91.6% (11/12).

La prise en charge des kystes méniscaux par kystectomie et avivement donne de bons résultats cliniques et permet un retour au niveau d’activité comparable aux autres techniques opératoires. Le taux de récidive radiologique est de 16.7%, sans corrélation avec le ressenti clinique.
Omar RAJILLAH (Dijon), Nicolas PUJOL, Pierre DENIS-AUBRÉE
17:00 - 17:45 #36782 - 122. L’IA améliore-t-elle les performances de la détection par IRM des lésions ménisco-ligamentaires du genou par le praticien ?
122. L’IA améliore-t-elle les performances de la détection par IRM des lésions ménisco-ligamentaires du genou par le praticien ?

Les algorithmes générés par l’intelligence artificielle (IA) permettent d’améliorer les performances du diagnostic des lésions ménisco-ligamentaires du genou par le radiologue. Nos objectifs étaient de comparer les performances de détection des lésions ménisco-ligamentaires confirmées en arthroscopie par un praticien spécialisé à partir d’une IRM aidé ou non d’un algorithme d’IA.

Au total, 186 IRM de genoux ont été analysées. Les images provenaient de 88 patients (âge moyen 26 ans, extrêmes 16-54 ans), opérés d’une lésion ménisco-ligamentaire et d’une base d’images IRM annotées de 98 patients avec un genou sain. L’analyse a été réalisée par deux orthopédistes (interne, CCA) et un radiologue spécialisé en imagerie ostéo-articulaire. Les images ont été annotées en aveugle par les praticiens et par l’algorithme d’IA (Keros v1.4.0®, Incepto, Paris). La procédure a été répétée 3 semaines plus tard par les praticiens, en ayant connaissance de l’annotation par l’algorithme. Les performances de l’algorithme ont été évaluées par l’aire sous la courbe (AUC). Les performances (sensibilité et spécificité du diagnostic de lésions ménisco-ligamentaires) des praticiens ont été comparées avec/sans l’aide de l’IA (Chi deux).

Les valeurs d’AUC pour l’IA (seule) pour la détection de lésion du ménisque médial, du ménisque latéral et du LCA étaient de 0,96 (IC à 95 % 0,93, 0,99) et de 0,91 (IC à 95 % 0,85, 0,96), et de 0,99 (IC à 95 % 0,98, 0,997), respectivement. La sensibilité moyenne des trois lecteurs pour la détection de lésion du ménisque médial passait de 0,83 (IC à 95% 0,77- 0,89) à 0,91 (IC à 95% 0,86- 0,95) (p=0,04) sans perte de spécificité entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA La sensibilité et la spécificité pour la détection de lésion du ménisque latéral n’était pas modifiée entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA. La spécificité pour la détection de lésion du LCA passait de 0,51(IC à 95% 0,45- 0,67) à 0,70 (IC à 95% 0,65- 0,76) (p=0,01) sans perte de sensibilité de 0,93(IC à 95% 0,90- 0,96) à 0,96 (IC à 95% 0,93- 0,98) (p=0,13) entre la lecture seule et la lecture aidée par l’IA

Cette étude confirme les performances de l’IA dans la détection et la caractérisation des lésions ménisco-ligamentaires du genou. L’IA a permis d’améliorer significativement la performance de détection des lésions méniscales médiales, et des lésions du LCA sur l’IRM. Cet outil doit être progressivement intégré dans la pratique quotidienne et évalué sur de grandes cohortes.
Julien BEHR (Nantes), Charles GROB, Pascal ZILLE, D'assignies GASPARD, Guillaume HERPE, Catalin ZAVASTIN, Nicolas PUJOL, Christophe NICH
Salle Forum 4
17:30

"Vendredi 15 d\u00e9cembre"

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CME6
17:30 - 17:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Evaluation dynamique in vivo du glenoid track chez les patients présentant une lésion de Hill-Sachs : une étude par tomodensitométrie quadridimensionnelle.

Conférencier : Daisuke MOMMA (Assistant Professor) (Conférencier, Sapporo, Japon)
mise au point sur la pratique clinique et le traitement
Amphithéâtre

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RA
17:30 - 18:00

RÔLE DE L’AGENT DANS LE PARCOURS ET LA DÉCISION MÉDICALE

Modérateur : Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Lyon)
Conférencier : Jean-Pierre BERNES (Conférencier, Cassis)
Salle Gratte Ciel
17:45

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CME7
17:45 - 18:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Procédure arthroscopique Latarjet assistée par le guide SaSumata (SS) ™ : L'innovation française et la rénovation japonaise.

Conférencier : Shinji IMAI (Conférencier, Shiga, Japon)
mise au point clinique et thérapeutique
Amphithéâtre

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VG1
17:45 - 18:00

VIDEOSPOT

Modérateurs : Jérémy COGNAULT (Chirurgien) (Lyon), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse), Redouane SI LARBI (Président AOC) (Alger, Algérie)
17:45 - 18:00 Réparation méniscale radiaire. Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles)
17:45 - 18:00 Inside out avec voie postéro-médiale. Anis TEBOURBI (Médecin) (Conférencier, La Marsa, Tunisie)
17:45 - 18:00 Inside out sans voie postéro-médiale. Nabil NAJIHI (Dr) (Conférencier, Rennes)
17:45 - 18:00 Racine du ménisque latéral lors des ruptures du LCA. Benjamin FREYCHET (chirurgien) (Conférencier, Lyon)
Salle Forum 4
18:00

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RPCC
18:00 - 18:15

REMISE DES PRIX
DIU, Meilleures communications fondamentales et cliniques

Conférenciers : Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
Amphithéâtre
Samedi 16 décembre
08:00

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CE07
08:00 - 09:00

CONFÉRENCE D'ENSEIGNEMENT
L'osteotomie tibiale de valgisation : quelles (r)évolutions en 2023 ?

Conférenciers : Guillaume DEMEY (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Matthieu EHLINGER (PUPH) (Conférencier, Strasbourg), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Matthieu OLLIVIER (puph) (Conférencier, Marseille)
quoi de neuf sur les ostéotomies autour du genou
Amphithéâtre

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TRE
08:00 - 09:00

TABLE RONDE
Quoi de neuf dans la compréhension et le traitement de l’instabilité postérieure ?

Conférenciers : Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon), Marc-Olivier GAUCI (PH) (Conférencier, Nice), Philippe MORODER (Senior Consultant) (Conférencier, Zurich, Suisse)
mise au point clinique et thérapeutique
Salle Forum 4
09:00

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SDDG2
09:00 - 10:00

SESSION DISCUSSION DE DOSSIERS
validant RMM

Conférenciers : Stéphane BOISGARD (Conférencier, Clermont-Ferrand), Amira PIERSON (Interne) (Conférencier, Paris), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
discussion de dossier
Amphithéâtre

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CME8
09:00 - 10:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Gestion péri opératoire de la douleur dans la chirurgie arthroscopique de la coiffe

Conférenciers : Julien CABATON (MD) (Conférencier, LYON), Gabriel FRANGER (Medecin) (Conférencier, Lyon), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon)
gestion de risque infectieux
Salle Forum 4
10:00 PAUSE / VISITE DES STANDS
10:30

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C2
10:30 - 10:45

CONFÉRENCE
L’IRM du genou pour les nuls (chirurgiens)

Modérateurs : Matthieu OLLIVIER (puph) (Marseille), Romain ROUSSEAU (Past Président SFTS) (Saint-Maur-des-Fossés)
Conférencier : Julien CLÉCHET (Conférencier, Lyon)
savoir lire une IRM de genou
Amphithéâtre

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CME9
10:30 - 11:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Évaluation des facteurs liés au patient, au chirurgien et à l'implant dans l'arthroscopie de l'épaule : l'importance d'une base de données

Modérateur : Christel CONSO (chirurgien) (Paris)
Conférencier : Alexander VAN TONGEL (Surgeon) (Conférencier, Melle, Belgique)
mise au point recherche clinique
Salle Forum 4
10:45

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C3
10:45 - 11:00

CONFÉRENCE
L’analgésie péri opératoire en chirurgie du genou

Modérateurs : Matthieu OLLIVIER (puph) (Marseille), Romain ROUSSEAU (Past Président SFTS) (Saint-Maur-des-Fossés)
Conférencier : Sebastien BLOC (Anesthésiste Réanimateur) (Conférencier, Paris)
connaître l'analgésie post opératoire
Amphithéâtre
11:00

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SMPG5
11:00 - 11:15

SESSION MISE AU POINT
Pas de modification du placement du tunnel tibial en cas de préservation du LCA natif

Modérateurs : Matthieu OLLIVIER (puph) (Marseille), Romain ROUSSEAU (Past Président SFTS) (Saint-Maur-des-Fossés)
Conférencier : Vitor PADUA (Head Knee surgery) (Conférencier, Brazil, Brésil)
poitn technique sur la préservation de l anourrice de LCA lors des ligamentoplasties du LCA
Amphithéâtre
11:15

"Samedi 16 d\u00e9cembre"

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BQ
11:15 - 12:00

BURGER QUIZZ

Animateur : Thomas BAUER (Professeur) (Animateur, Boulogne Billancourt)
Amphithéâtre
12:00

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PC
12:00 - 12:15

PRÉSENTATION DU CONGRÈS SFA DE BORDEAUX 2024

Conférenciers : Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac)
Amphithéâtre
12:15

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CMP
12:15 - 12:30

CLÔTURE DU CONGRÈS ET MOTS DES PRÉSIDENTS

Conférenciers : Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
Amphithéâtre
00:00
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EPOS
00:00 - 00:00

EPOSTERS

00:00 - 00:00 #36662 - Ablation d’un clou de l’humerus sous arthroscopie.
Ablation d’un clou de l’humerus sous arthroscopie.

La première série d’enclouage centro-médullaire de l’humérus sous contrôle arthroscopique était réalisé en 2011 par Helmet rapportant 16 cas puis la technique et améliorer par Antoni en 2017 en passant par l’intervalle des rotateurs.

Femme âgée de 60 ans qui était victime d’une fracture de l’humérus droit traitée par enclouage centromédullaire à verrouillage proximal dans un autre centre. À l’examen : limitation douloureuse de l’abduction et de l’antépulsion à 80°, avec cicatrice de 03 cm au niveau de la voie d’abord supéro-externe de l’épaule droite, et une cicatrice d’un centimètre sur la face externe de l’épaule.

Un bilan radiographique a été réalisé objectivant un cal medio-diaphysaire de l’humérus avec la présence d’un matériel d’ostéosynthèse à type de clou droit de l’humérus avec verrouillage proximal. Le clou est perché sur environ 1cm réalisant un conflit sous acromial. Nous avons réalisé une arthroscopie de l’épaule permettant l’ablation de la vis proximale et du clou avec bilan de la coiffe.

Les enclouages centro-médullaires de l’humérus sont d’usage quotidien, Ils offrent d’excellent résultats fonctionnels mais ceci a pour complications le risque de lésion de la coiffe des rotateurs. Aucun cas d’ablation du clou de l’humérus sous arthroscopie n’est décrit à ce jour alors que cela permet de faire un bilan arthroscopique des lésions de la coiffe.
Yasser EL ANDALOUSSI, Amine ROUJDI (Casablanca, Maroc), Alban CALA, Hicham ARFAOUI, Mehdi HANBLI, Othmane BABA
00:00 - 00:00 #36793 - Arthroscanner révèle des signes pathologiques intra-articulaires chez des patients souffrant de douleurs latérales récalcitrantes du coude.
Arthroscanner révèle des signes pathologiques intra-articulaires chez des patients souffrant de douleurs latérales récalcitrantes du coude.

The purpose of this study is to compare the incidence of objective radiological signs associated to lateral ligamentous patholaxity in patients presenting with and without symptoms of recalcitrant lateral elbow pain

All scans of patients receiving CT-arthrography in flexion prior to invasive interventions were analysed retrospectively, from April 2019 to August 2021. Exclusion criteria were the presence of bony injuries, major cartilage lesions and gross ligamentous pathology at CT-arthrography or clinical history of infection, trauma, deformity or major instability. Eligible patients were divided into two groups depending on the presence (cases) or absence (controls) of clinical symptoms of lateral recalcitrant elbow pain. The presence of four areas of intra-articular pathologic findings was documented: 1) synovitis anterior or posterior to the radial head, 2) Chondral Erosion of the Lateral Aspect of the Radial Head (CELAR) or a specific Chondropathy the Lateral Aspect of the Capitellum (CLAC), 3) leakage of contrast agent through lateral ligamentous structures, 4) hyperdistention of the annular ligament, (Loose Collar Sign), possibly associated with abnormal widening and ballooning of the lateral capsule.

Were included 90 out of 120 patients screened. Symptoms related to the lateral aspect of the elbow were documented in 62 cases (68.9 %). Synovitis was the most frequently reported finding (83.3 %) within the study population. The presence of at least two, three and four intra-articular findings were found to be significantly more frequent in the cases as compared to the controls (p = 0.0160, p = 0.0002 and = 0.0179 respectively). The presence of recalcitrant lateral elbow pain was associated with a higher odd of presenting positive intra-articular findings (3,27, 6,66 and 8,47 with the increase in the number of associated findings).

CT-arthrography is a valid diagnostic tool and should be implemented in the diagnostic evaluation of all patients complaining of recalcitrant lateral elbow pain. The presence of three intra-articular findings is suggested as a diagnostic cut-off to define intra-articular pathology associated with recalcitrant lateral elbow pain.
Arrigoni PAOLO, Vismara VALERIA, Cucchi DAVIDE (Bonn, Allemagne)
00:00 - 00:00 #36733 - Arthroscopic Transosseous Equivalent Fixation in Treatment of ACL Avulsion Fractures.
Arthroscopic Transosseous Equivalent Fixation in Treatment of ACL Avulsion Fractures.

ACL avulsion fractures are considered a rare pathology in adult patients. The incidence is even lower in children. Various arthroscopic techniques and devices have been employed in the management of fractures. We hypothesized that this technique could be safely utilized in both adults and adolescents without negatively affecting physis.

From June 2016 and November 2019, nine patients who underwent arthroscopic transosseous equivalent fixation for ACL avulsion fracture and were followed more than one year. The study included 4 males and 5 females with an average age of 20 years (range, 6-49 years). All patient were treated in acute stage. Postoperative X-rays were used to access bony union. Kneeling stress radiographs were obtained for the affected and unaffected knee to evaluate the laxity after the operation. Clinical testing included anterior drawer tests, Lachman tests, pivot-shift tests, and valgus and varus stress tests. The International Knee Documentation Committee (IKDC) scores and the Lysholm Knee score were also recorded.

Preoperative Lachman and anterior drawer tests were positive under anesthesia. Postoperative X-ray films showed complete healing of all fractures within 3 months. Lachman and anterior drawer tests were negative after the operation. At the 1-year follow-up, the kneeling stress view showed no significant difference between the affected and unaffected knee. The Lysholm knee score and IKDC scores were excellent for most patients. There were no cases of leg length discrepancy deformity among adolescents during the follow-up period. Furthermore, there were no instances of surgical site infection or implant irritation.

Our study demonstrated that arthroscopic transosseous equivalent fixation is an effective technique with several advantages, such as fracture healing, minimal invasiveness, and reliable fixation. Additionally, there is no need for implant removal. Importantly, this technology can be safely used in both adults and adolescents without causing damage to the physis.
Wentung HSIEH, Chung-Hsun CHANG (Taipei, Taïwan)
00:00 - 00:00 #36734 - Aspect echographique du faisceau supérieur du ligament talo-fibulaire antérieur : étude cadavérique avec corrélation arthroscopique, échographique et dissection anatomique.
Aspect echographique du faisceau supérieur du ligament talo-fibulaire antérieur : étude cadavérique avec corrélation arthroscopique, échographique et dissection anatomique.

Une hypothèse pour expliquer les douleurs secondaires aux entorses latérales est une lésion du faisceau supérieur du ligament talo-fibulaire antérieur (LTFA). Il semble nécessaire de pouvoir diagnostiquer indépendamment les fascicules supérieur et inférieur du LTFA. Notre objectif est de confirmer que le faisceau supérieur du LTFA est visualisable à l'échographie.

20 spécimens de cheville fraîchement congelés ont été utilisés dans cette étude en 4 phases. Tout d'abord, les spécimens ont été échographiés pour identifier ce que l'on pensait être le fascicule supérieur de l'ATFL. Ensuite, le faisceau supérieur de l'ATFL a été suturé sous vision arthroscopique directe. Ensuite, les spécimens ont été à nouveau échographiés pour obtenir une image de la structure suturée. Enfin, les spécimens ont été disséqués pour confirmer que la suture avait bien été placée sur le faisceau supérieur du LTFA.

Sur les 20 spécimens étudiés, une corrélation totale a été obtenue entre l'échographie, la suture arthroscopique et la dissection du spécimen. L'aspect échographique du fascicule supérieur du LTFA est décrit.

Le faisceau supérieur du LTFA peut être visualisé sur l'échographie, permettant de diagnostiquer des lésions isolées de ce faisceau.
Jordi ESPARO, Jordi VEGA, Guillaume CORDIER (Bordeaux), Rowena JOHNSON, Benjamin DALLAUDIÈRE, Xavier GASOL, Miki DALMAU-PASTOR
00:00 - 00:00 #36727 - Autogreffe de clavicule distale pour "e;reconstruction congruente de la glène"e; : Analyse tomodensitométrique du rayon de courbure et des dimensions de la greffe osseuse.
Autogreffe de clavicule distale pour "e;reconstruction congruente de la glène"e; : Analyse tomodensitométrique du rayon de courbure et des dimensions de la greffe osseuse.

Le but de cette étude tomodensitométrique est de comparer le rayon de courbure (ROC) de la surface concave inférieure de la clavicule distale à celui de la glène et de le comparer à celui de la greffe de Latarjet à "arc congruent" (LAC) (ROC similaire à celui de la glène).

Des mesures TDM ont été effectuées chez 42 patients : 22 dans le groupe LAC et 20 dans le groupe DCA. Nous avons mesuré le ROC de la glène sur les séquences axiale et coronale, tandis que le ROC de la face inférieure de la clavicule distale et de face inférieure de la coracoïde ont été mesurés sur les séquences obliques sagittales. La normalité a été vérifiée avec le test de Shapiro-Wilk et la signification a été évaluée avec le test t apparié de Student. L'analyse statistique a été réalisée avec EasyMedStat.

Le ROC moyen de la glène dans les plans axial et coronal était de 31,0 (SD 2,5), (intervalle, 24,4-35,2) et 31,7 (SD 1,5), (intervalle, 27,5-34,5) respectivement. Le ROC moyen de la clavicule distale dans le plan sagittal était de 31,1 (SD 2,45), (intervalle, 25,0-36,0). Le ROC moyen de la face inférieure de la clavicule distale n'était pas significativement différent du ROC de la glène dans les plans coronal (p=0,15) ou axial (p=0,65). Les ROC de la coracoïde et de la clavicule distale mesuré dans le plan sagittal n'était pas significativement différents (p = 0,25). La surface moyenne de la clavicule distale et de la coracoïde étaient de 2607 mm2 et 3335 mm2, respectivement. Pour toutes les mesures de ROC, la fiabilité inter-évaluateurs était bonne à très bonne (ICC = 0,85 – 0,91) et a fiabilité intra-évaluateur également bonne à très bonne (ICC = 0,81 - 0,9).

Cette étude montre que le ROC de la clavicule distale inférieure est similaire à celui de la glène et à celui de la coracoïde inférieure, utilisée pour reconstruire la concavité de la glène avec la "méthode de l'arc congruent".
Pascal BOILEAU, Jules DESCAMPS (Paris), Brooke KOWALSKI, Michael STEFLIK, Stephen A. PARADA, Gage GRISWOLD, Joseph W. GALVIN
00:00 - 00:00 #36801 - Bankart augmenté d’une allogreffe arthroscopique : étude pilote.
Bankart augmenté d’une allogreffe arthroscopique : étude pilote.

Le taux de récidive à long terme du Bankart arthroscopique isolé dans le traitement de l’instabilité antérieure de l’épaule est proche de 25%. En cas de perte substance osseuse sub-critique, un Bankart augmenté d’une allogreffe glénoïdienne pourrait être une option chirurgicale fiable.

Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients traités d’une instabilité antérieure par Bankart augmenté d’une allogreffe libre Supercrit© fixée par endoboutons sous arthroscopie, revus avec un recul clinique et radiologique d’un minimum de 2 ans. L’évaluation clinique était basée sur les scores de Duplay, Rowe et Subjective Shoulder Value (SSV). Une analyse TDM permettait de mesurer le défect osseux initial, la position post-opératoire de l’allogreffe dans le plan coronal et sagittal, sa consolidation et son remodelage au recul de 2 ans.

5 patients ont été revus avec un recul moyen 48 mois. Aucun n’a présenté de récidive d'instabilité (subluxation ou luxation). Les scores moyens de Duplay, Rowe et SSV étaient respectivement de 86 ± 11 points, 85 ± 10 points et 89 ± 5 %. Une appréhension à l’armé du bras était retrouvée dans 1 cas. En post-opératoire aucune complication n’a été rapportée. Le défect osseux moyen initial était de 15 ± 5% . La surface moyenne de contact allogreffe/ glène était de 59 ± 25%. La position de l’allogreffe était sous-équatoriale à 74 ± 25%. Aucune allogreffe n’était débordante. Au recul, l’analyse TDM montrait une résorption de l’allogreffe dans tous les cas, pouvant atteindre 100% du volume initial dans 1 cas.

Cette étude pilote a montré les limites de l’ostéo-intégration d’une allogreffe Supercrit© dans le traitement des pertes de substances osseuses limitées de la glène. Si la procédure semble séduisante et reproductible techniquement, avec une faible morbidité, les résultats anatomiques restent critiquables.
Thomas BOISSINOT (Poitiers), Mathieu GIRARD, Hugo BARRET, Pierre MANSAT
00:00 - 00:00 #36653 - Cas clinique de reconstruction combinée du ligament croisé antérieur, point d’angle postéro-médial, du ligament antéro-latéral et d’une ostéotomie de varisation tibiale après une rupture itérative du ligament croisée antérieur.
Cas clinique de reconstruction combinée du ligament croisé antérieur, point d’angle postéro-médial, du ligament antéro-latéral et d’une ostéotomie de varisation tibiale après une rupture itérative du ligament croisée antérieur.

Le but de la présente étude était de présenter un cas clinique de reconstruction combinée du ligament croisé antérieur(LCA),du ligament antéro-latéral(ALL), du point d’angle postéro-médial(PAPI) et ostéotomie tibiale de fermeture.

Il s’agit d’un homme de 26 ans, avec antécédent d’une reconstruction du LCA avec la technique du Macintosh 5 ans auparavant qui s'est présenté avec une instabilité et des douleurs au genou droit après une blessure qu'il a subie 9 semaines avant l'examen. L'examen clinique initial a révélé un test du Lachman positif(+++), Pivot shift positif(+++), valgus stress positif(++) en 30 et 0 dégrées de flexion et un morphotype en valgus du genou. L'IKDC objectif grade C, l’IKDC subjectif score 38/100 et Lysholm 39/100. Les radiographies de stress en valgus ont montré une différence d’ouverture par rapport au côté controlatéral de 4,8 mm du compartiment interne. L’IRM montrait une rupture de la plastie du LCA, indiquant une déchirure complète et une lésion complète du PAPI. La reconstruction du LCA a été réalisée à l'aide d'une autogreffe semi-tendineux. Pour le PAPI, une allogreffe du semi-tendineux et pour le ALL, une autogreffe de gracilis. Le PAPI a été reconstruit en utilisant la technique Laprade, le ALL avec la technique des ancres et le LCA avec un DT4. L’ostéotomie de varisation, a été réalisée par une fermeture médiale de tibia avec une guide de coupe personnalisée et fixée avec une plaque verrouillée. La contraction isométrique du quadriceps en décubitus dorsal et le travail des amplitudes articulaires en ont été commencées immédiatement. Une orthèse articulée a été recommandé en continu pendant les 6 premières semaines postopératoires avec des amplitudes de 90 degrés les premières 2 semaines et progressivement par la suite jusqu'à 145 degrés. L’appui contact était autorisé pendant les 6 premières semaines postopératoires. Le patient a été évalué à 2, 6, 12 mois postopératoire selon le même protocole clinique qu'en préopératoire.

Après la reconstruction ligamentaire, le Lachman test, le valgus stress test et le pivot shift stress test étaient négatifs à tous les intervalles de suivi. Le score objectif IKDC est passé au grade A, l'IKDC subjectif a 85/100 et le score de Lysholm a 89/100 à 12 mois de recul.

Les reconstructions combinées du LCA, PAPI et ALL, bien que techniquement difficiles, ont montré de bons résultats cliniques à court terme permettant un retour progressif aux mêmes activités physiques qu’avant le traumatisme.
Cristian GEAGEAC (Colmar), Ziad SADER, Walter MAC DOUGALL, Thierry AUCOUTURIER, Nicholas ROBIAL, Ianis MANIER, Charles THERY, Khalid BENOKBA, Tony MADI, Marc EL MALOULY, Souleymane ROUAMBA, Rawan AL ANASARI, Mohamed BOUBCHER, Edouard FURIOLI
00:00 - 00:00 #36691 - Comment je gère le biceps dans une rupture massive de la coiffe ?
Comment je gère le biceps dans une rupture massive de la coiffe ?

Le traitement d’une rupture massive de la coiffe non traumatique demeure un challenge chirurgical particulièrement chez le sujet jeune. La technique utilisant le biceps ténodésé avec un effet SCR est une des pistes prometteuse. Nous relatons en détail notre technique.

Notre technique de réparation des ruptures massives de la coiffe, associe d'abord, une ténodèse du tendon du biceps au foot-print avec un effet SCR, ensuite une réinsertion de la coiffe postéro-supérieure au foot-print, médialisé si besoin selon la technique double rang et suture bridge. Une ancre vissée servira concomitamment pour la ténodèse et la réinsertion du tendon du supra-épineux. Nous utilisons cette technique depuis fin 2014, dans les ruptures de la coiffe classées comme massives, qui représentent environs 25% de l’ensemble de nos réparations. Les seules limites sont l’état trophique du tendon du biceps exploitable dans la grande majorité et les rares luxations antérieures irréductibilités de ce même tendon.

Chez des patients régulièrement suivis et évalués, nous n’avons pas eu à déplorer des complications en lien avec cette technique, hormis les rares infections et ruptures secondaires du biceps. C’est une technique qui ne peut être qu'une valeur ajoutée à la réparation et à la cicatrisation, particulièrement dans les ruptures massives postéro-supérieures. Nous l'utilisons aussi pour les ruptures de type intermédiaires à biceps découvert.

La portion intra-articulaire tendon du biceps est un greffon autologue avec un effet SCR, son sacrifice deviendra probablement l’exception. Des détails techniques améliorés et affinés fruit de notre expérience, participent probablement à améliorer la fiabilité technique et les résultats. C’est un concept fort prometteur qui deviendra très certainement à court terme le gold standard.
Tewfik BENKALFATE (Rennes)
00:00 - 00:00 #36626 - Comparable clinical and radiologic outcomes between an anatomic tunnel and a low tibial tunnel in double-bundle posterior cruciate ligament reconstruction.
Comparable clinical and radiologic outcomes between an anatomic tunnel and a low tibial tunnel in double-bundle posterior cruciate ligament reconstruction.

There is currently no consensus on the optimal placement of the tibial tunnel for double-bundle posterior cruciate ligament (PCL) reconstruction. The purpose of this study was to compare the clinical and radiologic outcomes of double-bundle PCL reconstruction using anatomic versus low tibial tunnels.

We retrospectively reviewed the data for patients who underwent double-bundle PCL reconstruction between 2020 and 2022 with a minimum follow-up of 1 year (N = 10). On the basis of the tibial tunnel position on postoperative computed tomography, the patients were divided into those with anatomic placement (group A; n = 5) and those with low tunnel placement (group L; n = 5). Clinical stability test, range of motion, complications, and radiologic side to side difference on kneeling stress view were compared between the 2 groups.

There were no significant differences between groups regarding posterior drawer test results, incidence of complications, and radiologic side-to-side difference on kneeling stress view (2.3 mm in group A vs 2.2 mm in group L; P =0.99).

The clinical and radiologic outcomes and complication rate were comparable between anatomic tunnel placement and low tibial tunnel placement at 1-year follow-up after double-bundle PCL reconstruction. The findings of this study suggest that both tibial tunnel positions are clinically feasible for double-bundle PCL reconstruction.
Chung-Yu CHEN (Taipei, Taïwan)
00:00 - 00:00 #36339 - Conservation du ménisque prélevé pour allogreffe à 5°C pendant 120 heures : Evaluation bactériologique.
Conservation du ménisque prélevé pour allogreffe à 5°C pendant 120 heures : Evaluation bactériologique.

Durant le prélèvement d’allogreffes en orthopédie, les ménisques sont conservés à 5°C avant leur congélation. La pullulation bactérienne durant le délai avant congélation n’a pas été étudié. Objectif: Evaluer le statut bactériologique d’un ménisque conservé à 5°C pendant 5 jours sans antibiotique.

Nous avons prélevé 17 ménisques durant des arthroplasties totales de genou qui ont été coupés en 2 parties et mises dans des flacons stériles. Nous avons soumis la première moitié à l’analyse bactériologique le même jour du prélèvement sans conservation. La deuxième moitié de chaque ménisque a été conservée à 5°C +/- 3°C pendant 120 heures avant de conduire l’analyse bactériologique. Les tissus prélevés ont été mis en culture de longue durée pendant 16 jours aussi bien en aérobie qu’en anaérobie.

Un seul échantillon est revenu positif et les autres 33 échantillons étaient stériles. Le prélèvement qui était positif était testé au même jour que son prélèvement et un Staphylococcus epidermidis a été isolé faisant évoquer une contamination d’autant plus que l’autre moitié du même ménisque était stérile après 5 jours de conservation.

Nous concluons que le ménisque prélevé pour allogreffe peut être conservé à une température de 5°C +/- 3°C pendant 120 heures sans risque bactériologique. Ces constatations pourraient faciliter le processus de prélèvement des ménisques de point de vue logistique et ainsi augmenter le nombre des donneurs potentiels pour une meilleure disponibilité d’allogreffes méniscales.
Youssef MALLAT (Clermont-Ferrand), Guillaume VILLATTE, Marion SOLEILHAVOUP, Stéphane DESCAMPS, Stéphane BOISGARD, Roger ERIVAN
00:00 - 00:00 #35968 - Difficulté de compréhension du score efas, étude de 638 cas.
Difficulté de compréhension du score efas, étude de 638 cas.

Le score EFAS est un score PROM évaluant la fonction du pied en 6 questions, validé dans plusieurs langues. L’utilisation de ce score en routine clinique semblait montrer des réponses discordantes. Cette étude a pour but de montrer les difficultés de compréhension rencontrées par les patients remplissant le score EFAS.

Une étude prospective a ainsi été mené entre le 05/01/2022 et le 19/12/2022. Chaque patient se présentant en consultation pour la première fois pour un problème d’avant pied remplissait le questionnaire EFAS et une EVA. Le score EFAS avait été modifié en rajoutant une 7ème question, identique à la première en rajoutant des émojis (visage de douleur comme pour les EVA pédiatrique) pour en faciliter la compréhension. La première et la septième question ont ainsi pu être comparées directement.

638 patients ont rempli les questionnaires (Age :54, Sex ratio 0,79). Aucune donnée n’était manquante. Les réponses entre les 2 questions de l’EFAS (identique, avec et sans émoji), étaient différentes dans 68% des cas, avec des réponses complètement opposées dans environ 10% des cas. La corrélation était mauvaise (ρ=0.035 ; petit p=0.376) entre la question sans émoji et l’EVA, et était bonne (ρ=-0.45 ; petit p<0.001) entre la question avec émoji et l’EVA. Cette étude confirme les difficultés de compréhension majeure que rencontrent les patients face au score EFAS. Les scores d'évaluation en chirurgie du pied sont aujourd'hui nombreux et le score EFAS nous semble présenter beaucoup d'avantages. C'est un score fonctionnel pouvant être rempli par le patient, relativement rapide. Son défaut tient du fait de sa difficulté de compréhension, principalement sur le sens de l'échelle de cotation de 0 à 4. Pour améliorer son utilisation nous utilisons aujourd'hui en pratique clinique, l'ajout d'emojis pour les 6 questions du score.

L’utilisation d’outil de recueil simplifié, doit faire partie des nouvelles méthodes pour récolter les datas nécessaires à l’évaluation de nos patients. Cela nécessite l’utilisation de score parfaitement clair pour une retranscription juste de l’état de nos malades. Il nous semble important de faire une amélioration de ce score, mais aussi de s’entendre au sein de nos sociétés savantes sur les scores à utiliser de manière commune.
Wayan HEBRARD (Montpellier), François LINTZ
00:00 - 00:00 #36673 - Dynamic anterior stabilization with biceps long head for patient with subcritical glenoid bone loss and on-tract Hill-Sachs lesion, clincal and radiological result.
Dynamic anterior stabilization with biceps long head for patient with subcritical glenoid bone loss and on-tract Hill-Sachs lesion, clincal and radiological result.

This study aims to evaluate the clinical and radiological outcomes of the arthroscopic dynamic anterior stabilization (DAS) which transfer the intra-articular portion of biceps long head tendon through the subscapularis split and fixation on the anterior glenoid in patients with subcritical glenoid bone loss and on-tract Hill-Sachs lesion.

A retrospective analysis was conducted on a cohort of patients who underwent DAS with labrum repair and Remplissage for the management of shoulder instability. Clinical and radiological data were collected preoperatively, postoperatively, and a minimum of 1-year follow-up. Inclusion criteria were the presence of anteroinferior instability, a positive apprehension test at 90 degrees of abduction and external rotation, subcritical glenoid bone loss (13.5%-20%) and on-track Hill-Sachs lesions. Exclusion criteria were severe (>20%) glenoid bone loss, presence of biceps lesions or rupture, pre-existing glenohumeral osteoarthritis, multidirectional or voluntary instability, previous arthroscopic stabilization procedure, and epilepsy. Functional outcomes were assessed using Rowe score, WOSI score, range of motion (ROM), and recurrence.

A total of ten patients with arthroscopic DAS with labrum repair and Remplissage with minimum of 1-year follow-up. The average age of 21.4 ± 3.97 years and were evaluated at an average follow-up of 18 ± 8.2 months. The Rowe score increased from 39 ± 11.9 preoperatively to 91 ± 5.4 postoperatively (p < 0.001). The WOSI score decreased from 86.6 ± 5.9 preoperatively to 9.8 ± 6.6 postoperatively (p < 0.001). The postoperative range of motion (ROM) maintained without any recurrence at final follow-up. No postoperative Popeye deformity, biceps cramping, or other complication were reported.

The arthroscopic DAS with labrum repair and Remplissage procedure may be an effective option for patients with anterior shoulder instability, subcritical glenoid bone loss and on-track Hill-Sachs lesions. This procedure provides promising clinical outcomes with ROM maintained. Further prospective and comparative studies with larger sample sizes and long-term follow-up are warranted to validate these findings and determine the optimal indications for this specific patient population.
Wei-Che TAI (Taoyuan, Taiwan, Taïwan), Chih-Hao CHIU
00:00 - 00:00 #36588 - Écharpe versus pas d'écharpe après une réparation supérieure de la coiffe des rotateurs : un suivi à moyen terme.
Écharpe versus pas d'écharpe après une réparation supérieure de la coiffe des rotateurs : un suivi à moyen terme.

Patients who underwent arthroscopic rotator cuff repair are often required to wear a sling. Short term results have proved to have good outcome even without sling. Our aim was to compare long term clinical and radiological outcomes after arthroscopic rotator cuff repair with and without postoperative sling immobilization.

We analyzed a consecutive cohort of 404 patients scheduled for arthroscopic repair of small to medium superior cuff tear into sling and no sling groups. Active-assisted mobilization was performed in both groups during the first 4 weeks after surgery. Patients were evaluated both clinically and radiologically with US at 6 months and at last follow-up, which was 4.2±1.7 years for the sling and 3.0±1.6 years for no-sling group. Univariable and multivariable analyses were performed to determine if postoperative scores were associated with sex, age at surgery, immobilization, arm dominance, a biceps procedure, resection of the distal part of the clavicle, or preoperative scores.

The sling and no-sling groups has similar preoperative patient characteristics, function and adjuvant procedures performed. At 6 months follow-up, the return to work and satisfaction was similar between the 2 groups. At last follow-up, anterior forward flexion and SANE score were similar. The healing rate was also similar in both groups (p=0.364) with only 1.6% and 2.7% of the patients that did not heal (Sugaya 4 and 5) in sling and no-sling groups, respectively. The no-sling group showed mean greater external rotation (65.8°±25.6 vs. 58.6°±24.2, p =0.011) whereas the sling group had a better internal rotation hand in the back (p=0.015). The sling group had significantly higher ASES (88.3±16.0 vs. 85.4±16.1, p= 0.021), Constant (81.2±16.7 vs. 78.1±15.9, p=0.018) and pain (11.4±18.1 vs. 16.0±20.4, p= 0.06) scores that, however, did not reach the MCID, meaning that they were clinically comparable.

Functional outcomes and tendon healing were similar at 6 months and 3 years. Therefore, mobilization early without sling after superior rotator cuff repairs seems to be a safe and validated rehabilitation regimen.
Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Philippe COLLIN
00:00 - 00:00 #36572 - ECHELLE VISUELLE SEPTIQUE : ÉVALUATION D'UN NOUVEAU SCORE PRONOSTIQUE POUR LA RÉCURRENCE SEPTIQUE DANS LES REPRISES D'ARTHROPLASTIE.
ECHELLE VISUELLE SEPTIQUE : ÉVALUATION D'UN NOUVEAU SCORE PRONOSTIQUE POUR LA RÉCURRENCE SEPTIQUE DANS LES REPRISES D'ARTHROPLASTIE.

Les récidives septiques sont responsables d'une morbi-mortalité élevée en chirurgie orthopédique. L'objectif principal était d'évaluer l'intérêt pronostique d'une stadification macroscopique peropératoire de l'inoculum bactérien en début (pre VSS) et en fin d'intervention (post VSS) sur le risque de récidive à 6 mois d'une infection du site opératoire.

Cette étude prospective descriptive de pronostic a été réalisée de juin 2020 à mai 2022 sur l'ensemble des reprises chirurgicales prothétiques septiques consécutives réalisées dans notre service. L'évaluation macroscopique peropératoire est une évaluation subjective quantifiée de 0 à 10 réalisée par 2 chirurgiens en aveugle selon l'aspect septique du site opératoire au début et à la fin de l'intervention. Les patients ont été suivis au minimum pendant 6 mois après l'opération. Les objectifs secondaires de notre étude étaient d'étudier la corrélation entre le score VSS et le temps de croissance des prélèvements peropératoires, le nombre de prélèvements positifs, le nombre d'examens directs positifs, le caractère polymicrobien ainsi que la concordance entre les mesures effectuées par un chirurgien senior et un chirurgien junior.

Cent deux reprises septiques ont été analysées. Vingt patients (19,8 %) ont présenté une récidive infectieuse à 6 mois. Il y avait une association significative entre le risque de récidive infectieuse à 6 mois et le VSS avant et après l'intervention. La moyenne du pre VSS était de 7,2 (2,3) (OR= 1,5 [CI95% ; 1,2-2,1]) et la moyenne du post VSS était de 8,0 (1,7) (OR= 0,7 [0,5-0,9]). La croissance moyenne des échantillons aérobies était de 16,7 (17,8) heures et de 18,5 (45,5) heures pour les échantillons anaérobies. Le nombre moyen d'échantillons positifs était de 3,8 (1,9). Le caractère polymicrobien était également associé de manière significative à l'échelle avant et après l'intervention : le nombre de patients avec des échantillons positifs à plusieurs germes était de 28 (26,9%) (pre VSS moyenne était de 6,8 (2,3) dans le groupe non polymicrobien et de 7,9 (2,1) dans le groupe polymicrobien, (p=0,04)). Le graphique de Bland-Altman montre que le biais moyen entre le score pre VSS du senior et du chirurgien junior était de 0,3 et de -0,08 pour le score post VSS.

Le VSS est un nouveau score subjectif qui montre que l'aspect macroscopique lors d'une reprise chirurgicale est un élément pronostique du risque de récidive. Cela pourrait conduire à des changements dans la gestion du traitement en cas de scores VSS élevés avant et faibles après l'intervention.
Dimitri CHARRE (Marseille), Jean-David WERTHEL
00:00 - 00:00 #36707 - Effet du terrain synthétique sur le genou du footballeur.
Effet du terrain synthétique sur le genou du footballeur.

Depuis son apparition dans les années 1960, le gazon artificiel est utilisé dans différents sports avec différents niveaux de succès et il a toujours fait l’objet de débats dans le football. Ce n’est qu’avec la troisième génération, que les surfaces synthétiques sont réellement devenues une alternative crédible.

Le but de notre travail est d’étudier l'effet des surfaces de jeu synthétiques sur le risque de blessure du genou chez les footballeurs. Nous avons mené une étude rétrospective sur une période de 1 an (2022-2023) incluant 40 footballeurs dans le terrain 15 octobre de Bizerte qui est fait d’un gazon synthétique de 6eme génération qui est installé depuis octobre 2021 et ayant un certificat « FIFA Quality Pro »

Nous avons noté 5 ruptures totales du LCA chez 4 joueurs (10%) avec une moyenne d'âge de 24,4 ans. Dans 80% des cas le membre dominant était mis en question. Nous avons noté une lésion méniscale associée dans un cas à type de lésion longitudinal. Tous les patients ont eu une ligamentoplastie type KJ. Au dernier recul : 2 joueurs présentaient des douleurs résiduelles isolées du genou opéré sans retentissement sur l’activité sportive, et Aucun n’avait d’instabilité résiduelle. Le score moyen de Lysholm était de 94 +/- 14 (36-100), Le score de Tegner moyen était de 7 (idem pré opératoire) et Le score moyen de KOOS était de 91 +/- 14 (45-100). Tous les patients ont repris le même niveau d’activité sportive après l’intervention.

Notre étude suggère fortement une augmentation du risque de lésions du LCA chez les footballeurs sur des surfaces de jeu artificielles. La prévention primaire des lésions du LCA comprend des exercices spécifiques d'entraînement proprioceptif et neuromusculaire pour améliorer la stabilité du genou.
Montassar WADIE, Malek BEN CHAALIA (bizerte, Tunisie), Hamdi ZIADI, Wael LAHSSINI, Mohamed Amine BENNOUR
00:00 - 00:00 #36735 - Efficacité en vie réelle d’une mono injection d’un haut volume de PRP dans l’arthrose du genou : Analyse rétrospective sur 431 patients.
Efficacité en vie réelle d’une mono injection d’un haut volume de PRP dans l’arthrose du genou : Analyse rétrospective sur 431 patients.

Les débats scientifiques sur le PRP portent sur les pratiques variées et le manque de contrôle biologique. Cette étude évalue l'effet du PRP à haut volume dans l'arthrose du genou, conformément aux recommandations internationales, en étudiant les relations entre résultats cliniques, caractéristiques des patients, de l'arthrose et du PRP.

431 patients présentant une gonarthrose symptomatique ont été traités entre Janvier 2021 et Décembre 2022 et suivis jusqu’à 18 mois après l’injection. Les critères d’évaluation comprenaient le score de WOMAC et une EVA douleur. La proportion de répondeurs conformes aux critères OMERACT OARSI ainsi que les échecs (arthroplastie, arthroscopie) ont été évalué. Différentes analyses uni et multivariées ont évaluées l’impact des caractéristiques patients, du phénotype d’arthrose et de la qualité du PRP sur l’efficacité clinique. Une analyse en sous-groupe des patients sévères (WOMAC >40, EVA >40 et score radiologique de KL 3/4), potentiellement candidats à l’arthroplastie a également été réalisé.

Une seule injection d’un haut ou très haut volume de PRP pur (pureté >90% et rendement >50%) entraîne une amélioration statistiquement significative du score WOMAC et de la douleur EVA à tous les suivis jusqu'à 18 mois. Nous rapportons seulement 8,4% (n=36) d’échec thérapeutique alors que plus de 50% des patients étaient considérés comme répondeurs selon les critères OMERACT OARSI à 6 mois. Parmi les 124 patients identifiés sévères, seuls 5,6% (n=7) étaient identifiés en échec et plus de 60% étaient répondeurs à 6 mois. Les analyses uni et multivariées ont suggéré une corrélation positive entre la sévérité clinique initiale et la réponse à 3 mois pour prédire une réponse 12 mois après l’injection. La présence d’une arthrose FP isolée constituait un facteur péjoratif de réponse à long terme.

Discussion: La comparaison du taux de répondeurs de ce protocole aux autres données de la littérature suggère une efficacité supérieure aux injections multiples de plus petits volumes ainsi qu'une efficacité remarquable sur les patients les plus sévères. Conclusion: Cette étude en vie réelle représente la plus grande série qualifiée en France et ouvre des perspectives dans le positionnement des protocoles de mono-injection de haut volume ou très haut volume de PRP en alternative à l’arthroplastie chez les patients les plus sévères
Jeremy MAGALON (Marseille)
00:00 - 00:00 #36760 - Etude cadavérique de la ténotomie du long biceps sous arthroscopie et échoguidée.
Etude cadavérique de la ténotomie du long biceps sous arthroscopie et échoguidée.

La tendinopathie du long biceps est une pathologie fréquente. Le traitement chirurgical consiste en une ténotomie de la longue portion du tendon du biceps. Nous avons voulu étudier la fiabilité d’une ténotomie sous échographie par rapport à l'arthroscopique sur une étude cadavérique.

Il s’agit d’une étude prospective et comparative cadavérique. Nous avons réalisé sur chaque spécimen une ténotomie sous assistance échographique sur l’épaule droite et une sous assistance arthroscopique sur l’épaule gauche. Nous avons eu accès à 5 specimens. Après chaque technique un contrôle à ciel ouvert par voie delto-pectorale était effectué. L’objectif principal était la réussite de la ténotomie. Les objectifs secondaires étaient l’étude de la position de la ténotomie, la taille des incisions, la présence ou non de lésions secondaires et la durée d’intervention

Nous avions 3 spécimens féminins et 2 masculins, avec 5 épaules dans chaque bras. Nous avons eu un échec de ténotomie sous échographie lié à la courbe d’apprentissage (20%), alors qu’aucun échec n’a été recensé sous arthroscopie (p> 0.999). Nous n’avons pas retrouvé de lésions de passage en dehors des orifices nécessaires au passage des instruments (optique et sonde d’électrocoagulation pour l’arthroscopie et couteau pour la technique échographique). La durée opératoire était significativement plus courte selon la technique échographique (p 0.01). La taille des incisions était significativement plus importante sur les épaules arthroscopiques (p < 0.001) que sur les épaules échographiques. La section en échographie laisse un moignon tendineux intra-articulaire alors que la section arthroscopique se fait au niveau de son insertion glénoïdienne et se callera dans la gouttière sans laisser de moignon.

La ténotomie de la longue portion du biceps semble être une idée séduisante présentant des avantages non négligeables d’un point de vue de la morbi-mortalité nécessitant une courbe d’apprentissage. Cette technique peut avoir un intérêt chez les patients âgés ayant une tendinopathie avancée car elle peut être réalisée sous anesthésie locale permettant un geste simplifié malgré le risque de boule bicipitale.
Sarah PRADEL (Nîmes), Olivier MARES, Remy COULOMB, Pascal KOUYOUMDJIAN
00:00 - 00:00 #36029 - Étude cas-témoins appariée du transfert du tendon du latissimus dorsi par arthroscopie complète contre transfert assisté par arthroscopie pour les ruptures massives irréparables de la coiffe des rotateurs.
Étude cas-témoins appariée du transfert du tendon du latissimus dorsi par arthroscopie complète contre transfert assisté par arthroscopie pour les ruptures massives irréparables de la coiffe des rotateurs.

Nous comparons les résultats cliniques et les taux de complication d'une technique arthroscopique assistée par rapport à une technique totalement arthroscopique pour des patients sans antécédents chirurgicaux dans le cadre d'une rupture irréparable de la coiffe des rotateurs.

Nous avons revu une série continue de 165 patients ayant bénéficié d’un LDTT pendant 4 années consécutives. Au total, 75 patients avaient déjà subi une opération de l'épaule et ont été exclus. Il restait 90 patients qui n'avaient pas subi d'opération préalable. Au cours des deux premières années, toutes les interventions ont été assistées par arthroscopie (n=52), tandis qu'au cours des deux dernières années, toutes les interventions ont été entièrement réalisées sous arthroscopie (n=38). Nous avons étudié la durée de l'intervention, toutes les complications, ainsi que les scores cliniques et l'amplitude des mouvements à ≥24 mois. Pour permettre une comparaison directe entre les deux techniques, nous avons utilisé un score de propension pour obtenir 2 groupes d'âge, de sexe et de suivi équivalents.

Sur la cohorte initiale de 52 patients ayant bénéficié d'une LDTT assistée par arthroscopie, 8 ont eu des complications (15,4 %), dont 3 patients ont nécessité une conversion en prothèse inversée (RSA) (5,7 %), et 2 patients ont nécessité un drainage ou un lavage (3,8 %). Dans la cohorte initiale de 38 patients ayant subi une arthroscopie complète, 5 patients ont eu des complications (13,2 %), dont 2 patients ont dû être converties en RSA (5,2 %), mais aucun n'a dû subir d'autres interventions (0 %). L'appariement par score de propension a permis de constituer 2 groupes, comprenant chacun 31 patients, qui ont obtenu des résultats similaires en termes de scores cliniques et d'amplitude de mouvement.

Le LDTT assisté par arthroscopie et le LDTT arthroscopique complet ont donné des résultats équivalents à ≥24 mois en termes de taux de complications (15,4 % et 13,2 %), de conversion en RSA (5,7 % et 5,2 %) ainsi qu'en termes de scores cliniques et d'amplitude des mouvements. La durée de l'intervention était plus courte d'environ 18 minutes pour le LDTT entièrement arthroscopique avec des complications différentes (2 parésies transitoires du nerf axillaire) par rapport au LDTT assisté par arthroscopie (1 hématome et 2 infections). Le LDTT par technique arthroscopique assistée donnent les mêmes résultats cliniques et le même taux de complication à 2 ans de recul minimum que la technique arthroscopique complète, mais avec des complications différentes.
Jean David WERTHEL, Jean KANY (Toulouse), Jean GRIMBERG
00:00 - 00:00 #36600 - Etude comparative entre la chirurgie à ciel ouvert et l'arthroscopie dans le traitement d’une coiffe des rotateurs incontinente chez le sujet âgé : à propos de 60 cas.
Etude comparative entre la chirurgie à ciel ouvert et l'arthroscopie dans le traitement d’une coiffe des rotateurs incontinente chez le sujet âgé : à propos de 60 cas.

Le syndrome de la coiffe des rotateurs est une pathologie fréquente chez le sportif et le sujet âgé, caractérisée par une douleur, une raideur et une perte de force musculaire dans la région de l'épaule. La chirurgie à ciel ouvert et l'arthroscopie sont les deux principales techniques chirurgicales utilisées.

Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 60 cas de syndrome de la coiffe des rotateurs colligés dans le service de Traumatologie-Orthopédie 1 de l’HMIMV de Rabat sur une période allant de mars 2019 à février 2023. Notre étude comporte 40 femmes et 20 homme ; l’âge moyen de nos patients est de 57 ans, aucun sujet sportif n’était inclus ; L’examen clinique a objectivé une douleur chez 100% des cas, une raideur articulaire chez 50% des cas et une faiblesse musculaire évalué par le testing musculaire qui a objectivé une rupture du supra-spinatus chez 100% des cas. Tous les patients ont bénéficié de radios standards montrant les signes indirects de la rupture chez 42% des cas, confirmé par une échographie ostéoarticulaire chez 100% des cas et une IRM chez 83% des cas. La lésion anatomique était limitée au tendon supra-spinatus dans 43 cas (lésion partielle dans 18 cas) et concernait les tendons supra-spinatus et infra-spinatus dans 17 cas. 40 patients ont été traités par chirurgie à ciel ouvert, tandis que 20 patients ont été traités par arthroscopie. Tous nos patients ont bénéficié d’une acromioplastie.

Les résultats ont montré une amélioration significative de la fonction de l'épaule chez les patients des deux groupes. Cependant, le groupe traité par arthroscopie a montré une amélioration plus rapide et significativement supérieure de la fonction de l'épaule, avec une augmentation moyenne du score de Constant-Murley plus marqué par rapport au groupe traité par chirurgie à ciel ouvert. Aucune comorbidité n'a été signalé chez les patients après l'opération. Les résultats de cette étude combinée à ceux de la littérature suggèrent que l'arthroscopie permet une intervention précise sur la coiffe des rotateurs, conduisant à une amélioration significative de la fonction de l'épaule chez les patients. Les avantages de cette technique incluent une récupération plus rapide et moins de douleur postopératoire par rapport à la chirurgie à ciel ouvert.

L'arthroscopie est plus efficace que la chirurgie à ciel ouvert dans le traitement du syndrome de la coiffe des rotateurs, offrant des résultats significatifs en termes d'amélioration de la fonction de l'épaule et de récupération rapide chez les patients.
Mouhssine EL MHADDER (RABAT, Maroc)
00:00 - 00:00 #35976 - Etude comparative entre méniscectomie et traitement conservateur, pour lésions méniscales traumatiques sur genou stable,à propos de 109 cas.
Etude comparative entre méniscectomie et traitement conservateur, pour lésions méniscales traumatiques sur genou stable,à propos de 109 cas.

Les méniscectomies reste l'intervention la plus pratiquée du genou,cependant il est admis que les résultats à long terme se dégradent suite aux lésions cartilagineuses,c'est pourquoi en préfère toujours le traitement conservateur(abstention ou suture),chaque fois que c'est possible.

Il s’agit d’une étude prospective descriptive, monocentrique, allant du janvier 2018 au Mars 2022,caractérisée par la mise en route d’un circuit de soins permettant une prise en charge précoce et adaptée des patients opérés pour des lésions méniscales traumatiques sur genou stable,traités sous arthroscopie. Critères d’inclusion : - Patient présentant une lésion méniscale avec un épisode traumatique vrai. - Un sujet avec une tranche d’âge comprise entre 14 et 53 ans. - Lésions sur un genou stable et sans défaut d'axe. -On a toléré une lésion cartilagineuse arthroscopique inférieure ou égale au stade 2 selon ICRS. Critères de non inclusion :Lésions méniscales dégénérative ou congénitale et lésions des racines méniscales. Gestes chirurgicaux réalisés : Après l’exploration arthroscopique, la lésion méniscale concernée sera traitée, soit par une abstention, une méniscectomie partielle ou une suture méniscale par les différentes en fonction du siège et le type des lésions. On a évaluer:Retour à l’activité professionnelle et sportive,Évaluation fonctionnelle selon l’échelle le score de Lysholm,selon IKDC et la classification d'AHLBACH au dernier recul.

Le recul moyen de 20 mois, L’âge moyen est 33,66 ans , avec extrême de 14 ans et 53 ans.une nette prédominance masculine avec un sexratio à 8. L’IMC moyen est 24,82.Les causes traumatiques violentes sont majoritaires et les accidents sportifs viennent en tête avec 43% de cas.le mécanisme en VALFE et VARFI qui sont respectivement 33% et 22% de l’effectif. Plus de 2/3 ont présenté un blocage en flexion de leur genou et les signes de la série méniscale étaient présent chez 98% de nos patients. L'arthroscopie a montré:Le ménisque médial était atteint chez 65 de nos patients, et le ML chez 43 patients.Le type lésionnel le plus fréquent du MM est représenté par les fissures longitudinales et la prédominance de l’atteinte dans la zone ROUGE-BLANCHE, pour les deux ménisques. Le traitement conservateur (l’abstention et la suture méniscale) avec presque 60% des cas et un traitement non conservateur (la méniscectomie) chez 40% des cas. Le Lysholm moyen final est 95

Le traitement arthroscopique conservateur des lésions méniscales traumatique donne des meilleurs fonctionnels et assure une protection cartilagineuse à moyen et à long terme et il faut sauver le ménisque.
Ibrahim DELLOUL (Béjaïa, Algérie), Mohamed BOUSSAD, Zoubir KARA, Nadir MAHDI
00:00 - 00:00 #36635 - étude comparative plastie isolé du LCA versus plastie mixte.
étude comparative plastie isolé du LCA versus plastie mixte.

Plusieurs études ont démontré qu’une reconstruction isolée du LCA pouvait laisser une instabilité rotatoire persistante dans 25 à 38% des cas. celle-ci est un facteur prédictif majeur du résultat fonctionnel de la ligamentoplastie. l'objectif de notre étude et de prouver l'efficacité d'une plastie mixte dans le control du pivot shift.

étude prospective, incluant 60 patients repartis en deux groupes égales: groupe 1 plastie isolé au DIDT et groupe 2 plastie mixte DIDT associé un une plastie antérolatéral au fascia lata patients âgés de moins de 35 ans, sportif avec une composante de compétition majoritaire à 63% tous les patients présentent un pivot shift de haut grade 2 ou 3 on a noté les donnés biométriques, cliniques, opératoires, scores fonctionnels ( IKDC-LYSHOLM-ACL-RSI) pré et postopératoire. on a aussi dénombrer les complications, la durée de reprise de la marche, de la pratique du sport et les re-rupture le recul moyen est de 02 ans

la comparaison des données biométriques retrouve deux groupe homogènes. les résultats fonctionnels sont très bons (IKDC-LYSHOLM-ACL/RSI), avec une nette amélioration des scores en les comparant au scores préopératoire dans les deux groupe sans différence significative. le pivot shift post-opératoire est absent dans le groupe plastie mixte, amorcé dans 30% du groupe plastie isolé la reprise de la marche était en moyenne de 18 jours pour les deux groupes sans différence significative amélioration de la reprise de la pratique du sport pour le groupe plastie mixte ( 8,1 vs 10 mois) deux complications dans chaque groupe: une infection articulaire et 02 rupture de greffe dans le groupe plastie isolé, une infection de la vis tibial et un croisement des tunnels fémoraux dans le groupe plastie mixte.

notre étude prouve que la plastie mixte permet de mieux contrôler le pivot shift et ainsi diminue le taux de re-rupture. la technique utilisée qui associe plastie au DIDT et fascia lata donne un très bon résultat fonctionnel, permet un retour rapide à la pratique du sport sans pour autant augmenté le taux de complication.
Ahmed El Amine MEBARKI (Oran, Algérie)
00:00 - 00:00 #36587 - Etude de la formation d'œdèmes après lésion du muscle sous-épineux comme modèle expérimental de lésions de la coiffe des rotateurs chez le mouton - Analyse histologique.
Etude de la formation d'œdèmes après lésion du muscle sous-épineux comme modèle expérimental de lésions de la coiffe des rotateurs chez le mouton - Analyse histologique.

To show muscle edema formation and inflammatory processes in the early period of acute rotator cuff lesions in sheep. Histological analysis of affected muscles was to prove histological edema formation, inflammatory changes, and muscle tissue disruption.

An osteotomy of the greater tuberosity, including the insertion of the infraspinatus tendon, was performed in a total of 14 sheep as an experimental animal model. Animals were divided into a non-trauma group (NTG) with surgical muscle release alone (8 sheep) and a trauma group (TG), where an additional standardized trauma to the musculotendinous unit was applied (8 sheep). Excisional biopsies of the infraspinatus muscle (IFM) were taken at 0, 3, and 4 weeks.

Edema formation could be demonstrated histologically in both groups, with a peak at three weeks. Signs of muscle fiber degeneration were noticed already at three weeks, and ingrowth of loose alveolar, fibrotic but not fat tissue between fibers was detected beginning at four weeks. The diameter of muscle fibers increased in both groups, although to a lesser extent in the TG, and was already almost normal at four weeks. Immunohistology showed an increase of macrophage type 1 and 2, as well as inflammatory mediators like prostaglandin E2 and NF-κB.

In our animal experiment in sheep, the acute release of the infraspinatus tendon with or without additional trauma was studied with a focus on histology of edema formation and inflammatory reaction within the muscle tissue. Histology of muscle sections confirmed our previously published results with MRI imaging, where edema formation was already demonstrated.7 The peak of edema formation was confirmed to be at three weeks when deterioration of muscle fibers had already started. Edema formation was demonstrated by showing the increased empty spaces between individual muscle fibers, while the deterioration was elucidated through loss of compact and homogenous structure and beginning fibrosis within the muscle tissue as well as fiber atrophy, both changes confirming our hypothesis. Immunohistological sections showed an increase in inflammatory mediator enzymes (iNOS, COX2) and the key factor NF-κB in muscle tissues. An increase in macrophage appearance in muscle tissue was also noticed.
Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Karl WIESER, Brigitte VON RECHENBERG
00:00 - 00:00 #36561 - Etude PRESAGE : Facteurs prédictifs de la durée d’efficacité de la viscosupplémentation. Etude transversale de 152 gonarthroses.
Etude PRESAGE : Facteurs prédictifs de la durée d’efficacité de la viscosupplémentation. Etude transversale de 152 gonarthroses.

Dans la gonarthrose on estime la durée d’efficacité (DE) de la viscosupplémentation (VS) à environ 1 an. Toutefois cette DE varie considérablement d’un sujet à l’autre. À ce jour, l'impact des caractéristiques démographiques, des habitudes de vie et des comorbidités sur la DE de la VS n'a pas été étudié.

L’objectif de l’étude était de rechercher les caractéristiques démographiques, cliniques, radiologiques et les habitudes de vie influençant la DE de la VS chez les patients atteints de gonarthrose. Pour cela, il a été demandé à tous les patients vus consécutivement en consultation de rhumatologie et traités par VS depuis moins de 3 ans pour une gonarthrose (de tout stade radiologique et de tout phénotype anatomique), de remplir un questionnaire de 25 items. Leurs radiographies ont été évaluées par un seul lecteur expérimenté. Le critère de jugement principal était la DE, auto-évaluée par les patients, en semaines d'efficacité. Les caractéristiques démographiques, radiologiques (stade de Kellgren-Lawrence [KL], compartiment(s) touché(s)), les comorbidités, les traitements de l’arthrose et des comorbidités, le nombre de VS antérieures et les habitudes de vie, associés à la DE ont été étudiés en analyse bivariée

Cent-cinq patients (152 genoux traités), âge moyen 61.5 ans, ont été analysés. 136 genoux avaient été traités par un AH un réticulé en monoinjection et 16 par un linéaire en 3 injections. En analyse bivariée le sexe, l‘âge, la présence d’un épanchement articulaire, les comorbidités, la pratique d’un sport, l’intensité de celui-ci et le nombre de VS antérieures n’influençaient pas la DE. Celle-ci était plus longue (tous les p<0.02) dans les arthroses fémorotibiales (FT) médiales isolées que dans les arthroses fémoropatellaires isolées ou associées à une FT (57.3-48.2 et 41.2 semaines respectivement). Elle était plus longue dans les KL2-3 que dans les KL4 (52.4 versus 40 semaines), chez les sujets ayant un IMC <27.5 (53.4 versus 41.1 semaines), chez les patients sportifs/actifs versus sédentaires (49 versus 38 semaines). La DE d’une injection de réticulé était un peu plus longue que celle de 3 injections d’un linéaire (49.7 versus 42.3 semaines) sans différence statistiquement significative.

La DE moyenne de la VS est de 48.8 semaines mais varie en fonction du stade radiologique, de l’IMC, du ou des compartiments affectés, et du mode de vie. Elle n’est pas réduite par la pratique d’un sport, même de haute intensité. Une monoinjection d'AH réticulé a une DE équivalente, voire supérieure, à 3 injections de linéaire. (ClinicalTrials.gov Identifier: NCT04988698)
Thierry CONROZIER (Belfort), Charles RAPP, Solene PERRUCHET, Anne LOHSE
00:00 - 00:00 #36833 - Etude rétrospective de la technique d'arthrodèse sous talienne arthroscopique sur arthrodèse tibiotalienne préexistante: a propos de 17 cas.
Etude rétrospective de la technique d'arthrodèse sous talienne arthroscopique sur arthrodèse tibiotalienne préexistante: a propos de 17 cas.

L'arthrose sous talienne est une conséquence à long terme des arthrodèses tibio talienne. Le traitement de référence est l'arthrodèse sous talienne à ciel ouvert.L'arthrodèse sous talienne arthroscopique est une technique fiable.L'objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité de l'arthrodèse sous talienne arthroscopique chez les patients ayant une arthrodèse tibiotalienne préexistante.

Il s'agit d'une étude rétrospective mono-opérateur de 17 patients (9 hommes et 8 femmes) opérés entre février 2016 et février 2019. L'évaluation radiographique est faite avec des radiographies de cheville de face et de profil en charge en préopératoire, à 3 mois, à 6 mois et à 1 an post opératoire.Une scintigraphie osseuse était faite en cas de persistance de la douleur à plus de 6 mois post opératoire. L'évaluation clinique est faite sur une EVA. La technique opératoire est identique pour l'ensemble des patients avec une installation en décubitus ventral, sous rachianesthésie, par arthroscopie postérieure, avec avivement des surfaces articulaires par curette et fraise motorisé 3 mm. Le montage est réalisé par 2 vis compressives postero-antérieures diamètre 7.5 QWIX Société Integra®. Les patients sont immobilisés par une botte de marche sans appui pendant 45 jours avec une prévention antitrombotique puis avec appui protégé par botte pendant 30 jours.

L'âge moyen des patients est de 67 ans (56-82).L'EVA passe en moyenne de 7/10 (5-10) en préopératoire à 1/10 (0-5). Nous n'avons pas déploré de complications thromboembolique, neurologique, ou cutané. 2 patients (12%) ont bénéficié d'une ablation de matériel à 1 an pour gène au niveau du talon. 13 patients (76%) avaient une EVA à 0 à 3 mois postopératoire avec une consolidation radiologique acquise. Parmi les 4 patients (24%) qui ont bénéficié d'une scintigraphie à 6 mois post opératoire pour persistance douloureuse, 3 patients (18%) présentaient une consolidation lente qui a été obtenue à 9 mois avec une EVA à 0. Le délai moyen de consolidation est de 4,1 mois (3-9). 16 patients sur 17 (94%) ont obtenu une consolidation de leur arthrodèse. Une patiente a présenté une pseudarthrodèse sous talienne avec la persistance d'une EVA à 5.

Cette étude confirme l'intérêt de l'arthrodèse sous talienne arthroscopique dans l'arthrose sous talienne et permet de pouvoir proposer cette technique chez les patients présentant une arthrodèse tibiotalienne avec une efficacité au moins identique à une technique à ciel ouvert, tout en évitant les complications cutanées.
Sébastien TOMES (Dijon)
00:00 - 00:00 #36655 - Évaluation de la perte de réduction après traitement arthroscopique de la luxation acromio-claviculaire.
Évaluation de la perte de réduction après traitement arthroscopique de la luxation acromio-claviculaire.

La disjonction acromio-claviculaire (DAC)est une pathologie fréquemment rencontrée en traumatologie et la prise en charge reste controversé. En effet elle a été transformée par l’avènement de l’arthroscopie et par les progrès techniques ces dernières années. Notre but était d’évaluer les résultats fonctionnels et radiologique du traitement arthroscopique de la DAC.

Nous avons mené une étude descriptive rétrospective monocentrique sur des patients ayant eu un traitement arthroscopique pour une DAC aiguë ou chronique, avec un suivi minimum de 12 mois.Pour les DAC aiguës, nous avons effectué une réduction et fixation par endoboutton via un tunnel coraco-claviculaire. Pour les luxations chroniques, nous avons effectué une reconstruction avec un greffon passant par 2 tunnels claviculaires, en cravatant le coracoïde. Nous avons évalué les résultats fonctionnels lors du dernier suivi en termes de douleur, mobilité et fonction de l'épaule, en utilisant le score de Constant. Les résultats radiologiques ont été évalués pour la qualité de la réduction et la distance coraco-claviculaire en postopératoire et lors du dernier suivi, afin de détecter une éventuelle perte de réduction. Les complications étudiées incluaient la fracture du coracoïde, l'échec de la réduction, la perte de réduction et l'infection.

Notre série a inclus 25 patient opéré sous arthroscopie pour une DAC (11 aigues et 14 chroniques). Nous avons noté de bons résultats fonctionnels au dernier recul, les patients ont récupéré une mobilité complète sans douleur résiduel avec un score de constant moyen de 96 (92-100).Concernant le résultat radiologique, 19 patients ont eu une réduction comparable au côté normal et 6 patients ont eu une subluxation avec une dislocation de moins de 50% de l'épaisseur de la clavicule. Sur les 25 patients qui ont repris leur activité professionnelle, 9 étaient des sportifs amateurs et tous ont retrouvé leur niveau d'activité d'avant le traumatisme. La complication majeure dans notre population était la perte de réduction qui a été observé chez 4 patients(16%). Ces patients ont révélé de légères douleurs pendant le sommeil et une légère altération de l'activité récréative. Cependant, ces patients n’ont pas nécessité de reprise chirurgicale. Par ailleurs, nous n’avons pas noté de fracture de coracoïde ni d’infections du site opératoire dans notre série.

Le traitement arthroscopique semble apporter des résultats cliniques satisfaisants avec un taux de complication faible. La perte de réduction est considérée comme la principale complication de cette procédure et doit encore être évaluée par d'autres études, mais aucun impact clinique n'a été noté.
Moatassem Belleh JLASSI (Tunis, Tunisie), Hichem ABID, Ahmed ZENDAOUI, Mohamed Hedi EZZINE, Mouadh NEFISS, Anis TEBOURBI
00:00 - 00:00 #36693 - Greffe de quart externe de clavicule pour instabilité d’épaule : avivement de la glène par ancillaire.
Greffe de quart externe de clavicule pour instabilité d’épaule : avivement de la glène par ancillaire.

Anterior shoulder instability with bone defect is mainly treated by coracoid transfer. New approaches have been developed including arthroscopic clavicle bone block. But none of the current devices allow standardised glenoid reaming. The goal of our study is therefore to investigate a device providing both glenoid preparation and graft fixation.

This cadaveric study included 10 shoulders. An arthroscopic distal clavicle bone block was performed for each shoulder. The graft was harvested using a minimally invasive approach. For 5 shoulders, the glenoid was reamed using the conventional method with a shaver and burr. The other 5 shoulders were reamed using the special device. For all shoulders, the bone block was fixed with an endobutton system using the special device. At the end, the anterior aspect of the glenoid was approached via the deltopectoral approach. The total area reamed, the proportion of cancellous bone exposed and the time taken to perform the procedure were measured. The stability of the bone block was assessed dynamically by moving the shoulder in external rotation and external rotation abduction. An independent observer rated stability using intra-articular videos according to 3 grades: good, fair and poor.

The total area reamed and the proportion of cancellous bone exposed did not differ significantly between the two techniques. Bone block stability was rated as "good" with no significant difference between the two approaches. However, the duration of the procedure was significantly shorter with the device.

During arthroscopic distal clavicle bone block, glenoid preparation can be performed using a specific device in a simple and reproducible manner. The glenoid preparation is faster than with a conventional method using shaver and burr. We are proposing a "two-in-one" device that allows both glenoid reaming and fixation of the bone block using an endobutton system.
Romain ALLARD (Paris), Geoffroy NOURISSAT, Marc MOUCHANTAF
00:00 - 00:00 #36637 - In Vivo Dynamic Evaluation of Glenoid Track in Patients with Hill-Sachs Lesion: A Four-Dimensional Computed Tomography study.
In Vivo Dynamic Evaluation of Glenoid Track in Patients with Hill-Sachs Lesion: A Four-Dimensional Computed Tomography study.

The concept of the glenoid track has been proposed to evaluate the risk of dislocation however, in vivo glenoid track remain controversial. The purpose of this study is to evaluate the glenoid track in vivo during shoulder external and internal rotation motion using four-dimensional computed tomography (4D CT).

We obtained 4D CT data from the affected and intact shoulders of seven patients of anterior shoulder instability with Hill-Sachs Lesion (mean age, 27.4 ± 5.5 years) during the cocking motion. CT image data of each joint were reconstructed using a 3D reconstruction software package. The glenohumeral contact area and the translation of the center of the glenohumeral contact area were calculated from 3D bone models using customized software, and compared between the affected and intact shoulders.

There was no significant difference in mean glenohumeral contact area at maximum internal rotation (MIR) position between the affected and intact shoulders. On the intact shoulders, there was no significant difference in the contact area between maximum external rotation (MER) and MIR. In contrast on the affected shoulders, the mean contact area at MER was significantly smaller than the mean contact area at MIR. (P =.) The center of the contact area significantly translated anteriorly at MER on the affected shoulders whereas that did not translate significantly on the intact shoulders.

In vivo glenoid track was visualized using 4D CT and customized software. On the affected shoulders, the glenohumeral contact area was significantly smaller in MER compared to MIR and the center of glenohumeral contact area translated anterior during external rotation.
Daisuke MOMMA (Sapporo, Japon), Keigo HONOKI, Eiji KONDO, Norimasa IWASAKI
00:00 - 00:00 #36607 - Inferior outcome of rotator cuff repair in chronic hemodialytic patients.
Inferior outcome of rotator cuff repair in chronic hemodialytic patients.

Repair of rotator cuff tears has yielded excellent functional outcomes in recent decades; however, poor outcomes and dissatisfaction have been noted in specific groups. Spontaneous tendon rupture has been reported in patients receiving long-term hemodialysis owing to alteration of tendon structure, which might impede functional recovery after rotator cuff repair.

We retrospectively reviewed patients who underwent mini-open rotator cuff repair from Jan 2013 to Jan 2017. A total of 14 patients under chronic hemodialysis (HD) were matched to non-hemodialysis (NHD) patients at a 1:2 ratio according to age, gender, tear size, severity of fatty infiltration and history of diabetes. Pre- and post- operative functional outcome was assessed using the simple shoulder test (SST), American Shoulder and Elbow Surgeons (ASES), Shoulder Rating Scale of the University of California at Los Angeles (UCLA) and visual analog scale (VAS) scores. Clinical functional outcome at the last follow-up was adopted for comparison of the HD and NHD groups.

A total of 42 patients were enrolled in this comparative study, with a mean age of 66.64 ± 1.68 years in the HD group and 65.71 ± 5.40 years in the NHD group. At the final clinical assessment, the post-operative functional outcome was significantly improved in both groups (p < 0.001). However, the functional outcome of the HD group was significantly inferior to that of the NHD group in terms of the SST score (6.50 ± 2.24 vs 9.39 ± 1.87, p < 0.001), ASES score (63.17 ± 15.93 vs 86.96 ± 11.43, p <

The improvement of pain and functional improvement of long-term hemodialysis patients were inferior to those of patients without hemodialysis after mini-open rotator cuff repair.
Kuan Ting WU (KAOHSIUNG, Taïwan)
00:00 - 00:00 #35692 - Influence des antécédents anxiodépressifs sur la reprise du travail après réparation de la coiffe des rotateurs.
Influence des antécédents anxiodépressifs sur la reprise du travail après réparation de la coiffe des rotateurs.

L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’influence des antécédents anxio-dépressifs (ADD) sur les modalités de reprise du travail après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs RCR. L’hypothèse de travail était que le délai de reprise du travail serait plus long pour les patients avec des AAD.

Etude rétrospective monocentrique incluant 158 patients, d’âge moyen 53,4 ans (38-69), opérés d’une RCR arthroscopique (rupture distale du supraspinatus). Parmi eux, 16,5% présentaient des AAD (dépression, trouble de l’humeur non spécifique, anxiété et trouble bipolaire) et 83,5% n’en présentaient pas. Tous exerçaient une activité professionnelle en pré-opératoire. Le critère d’évaluation principal était le délai postopératoire de reprise du travail. Les critères d’évaluation secondaires étaient : les taux de reprise du travail à 3, 6 et 12 mois, le taux de retour au même poste, le changement ou l’arrêt du travail en raison de l’épaule opérée. L’analyse de l’effet des antécédents anxiodépressifs sur ces différents critères d’évaluation a été réalisé avec des méthodes de statistiques bayésiennes, en analyses univariées et multivariées, prenant en compte différents facteurs de confusion.

En analyse multivariée, la reprise du travail se faisait en moyenne 21±11 semaines plus tard en présence d’AAD, qu’en l’absence d’AAD. On retrouvait une probabilité de 98% que la reprise du travail soit retardée d’au moins 4 semaines chez les patients avec AAD et une probabilité de 75% qu’elle soit retardée d’au moins 14 semaines. La probabilité que les patients avec un travail physique lourd reprennent le travail plus tard était de 99%. La probabilité de reprendre le travail dans les 3 premiers mois post-opératoires était 2 fois moins élevée (OR=0,5 [0,1 ; 2,3]) et la probabilité de changer de poste ou de travail au recul était 1,8 fois plus élevée (OR=1,8 [0,7 ; 4,3]), chez les patients avec AAD. La présence d’AAD ne semblait pas avoir d’influence sur les autres critères d’évaluation : taux de reprise du travail à 6 mois (OR=0,8 [0,3 ; 2,2]) et 12 mois (OR=0,7 [0,3 ; 2,3]), arrêt complet du travail (OR=1,1 [0,4 ; 3,5]).

Nous retrouvions une influence négative des AAD sur la reprise du travail après RCR, avec une probabilité de 98% d’allongement du délai de reprise du travail d’au moins 4 semaines et une probabilité de changer de poste ou de travail 1,8 fois plus élevée, chez les patients avec AAD
Louis RIFFAULT, Maxime ANTONI (Strasbourg), Antoine BALTASSAT, Philippe CLAVERT
00:00 - 00:00 #36813 - INTERET DE L'OSTEOTOMIE DE FLEXION DANS LE TRAITEMENT DU GENU-RECURVATUM OSSEUX.A PROPOS DE DEUX CAS ET REVUE DE LITTERATURE.
INTERET DE L'OSTEOTOMIE DE FLEXION DANS LE TRAITEMENT DU GENU-RECURVATUM OSSEUX.A PROPOS DE DEUX CAS ET REVUE DE LITTERATURE.

Le genu-recurvatum est défini par l'hyperextension du genou; le plus souvent bilatéral, symétrique, d'origine constitutionnelle et asymptomatique. L'analyse radioclinique exacte de cette déformation permet de lui attribuer une cause déterminée et ainsi un traitement adapté. Les modalités thérapeutiques sont en effet complexes et variées, spécifiques à chaque type d'étiologie

C'est une étude de 02 cas présentant un genou -récurvatum osseux iatrogène secondaire à une épiphysiodèse (lésion du cartilage de croissance épiphysaire du tibia). les 02 patients sont des jeunes de sexe masculin agés de 27 et 30 ans ;nos deux patients présentait un " genou récurvatum " osseux ;ils ont été opérés dont la technique opératoire consiste en une ostéotomie d'ouverture antérieure sus- tubérositaire après relèvement d'une longue baguette osseuse emportant la tubérosité tibiale antérieure

en préopératoire nos deux patients présentait une pente tibiale inversée de 15 et 12 degrés successivement;on a corrigé le recurvatum avec une pente tibiale de 2 et 6 degré au control, nos deux patients ne manifestent ni douleur ni instabilité, la flexion était supérieure à 110°. Une évaluation radiologique, mesurant: - La pente tibiale. - La hauteur de la rotule (Indice Caton- Deschamps). - Une goniométrie Il s'agit d'une affection rare, secondaire à une épiphysiodese prématurée de la TTA, le récurvatum osseux justifie une correction en cas de douleurs et d'instabilité. Le but de l'intervention est de corriger la déformation par relèvement tibial antérieur sans casser la charnière postérieure

La correction chirurgicale du genou -récurvatum osseux dépend, de l'instabilité et de la douleur. La planification pré- opératoire est indispensable, le but est de corriger la déformation sans casser la charnière postérieure. Les résultats sont bons en cas de correction satisfaisante avec une rotule de hauteur normale. Enfin prévenir cette complication par le respect des principes de la contention plâtrée
Jalel REDOUANE, Abdelmalek BOUCHOUICHA, Karim Riad AMIMOUSSA (Alger, Algérie), Aissa SAADOU, Rabeh BENKHELIL, Ahmed Mohamed LAZAR
00:00 - 00:00 #36593 - Intérêt et utilisabilité d’un QR code pour l’auto rééducation post opératoire après réparation de la coiffe des rotateurs en chirurgie ambulatoire.
Intérêt et utilisabilité d’un QR code pour l’auto rééducation post opératoire après réparation de la coiffe des rotateurs en chirurgie ambulatoire.

Nous avons créé en pleine crise Covid pour nos patients opérés d’une réparation de la coiffe des rotateurs une vidéo d’exercices d’auto- rééducation consultable sur internet via un QR code. Nous avons souhaité évaluer l’utilisabilité de ce support en complément de la kinésithérapie après prise en charge chirurgicale en ambulatoire.

121 patients opérés d’une réparation de coiffe des rotateurs sous arthroscopie en ambulatoire ont été invités à scanner un QR code afin de prendre connaissance puis réaliser pluri quotidiennement des exercices d’auto- rééducation durant les 6 premières semaines post opératoires. Ils réalisaient en parallèle trois séances de rééducation par semaine avec un kinésithérapeute. Ils ont rétrospectivement complété un questionnaire évaluant leur niveau de connaissance sur les QR codes, la faisabilité de cette méthode et les avantages qu’ils y ont trouvé.

94,2% des patients ont scanné le QR code au moins 1 fois, dont 1/3 avec l’aide d’un proche. Voir la vidéo a eu un effet rassurant dans 98,2% des cas. 74,5% des patients estiment être restés assidus à une auto rééducation pluri quotidienne grâce à cette méthode, approuvée par une majorité des kinésithérapeutes. l’utilisation d’un QR code reste facile d’utilisation pour visionner des exercices d’auto- rééducation après chirurgie de réparation de la coiffe, et améliore l’implication des patients opérés. C’est également un moyen de palier au difficile problème de la perte d’information transmise au patient, notamment concernant des consignes post opératoire, que le mode d’hospitalisation en ambulatoire ne favorise pas.

l’usage d’un QR code, en complément du reste des informations orales et écrites délivrées semble être un outil facile d’utilisation pour visionner un tutoriel d’exercices d’auto-rééducation post opératoire. Il participe à améliorer l’implication des patients dans leur auto-rééducation après réparation de la coiffe des rotateurs et aide à limiter la perte d’information délivrée par les soignants.
Vincent MARTINEL, Patricio MALTES (Valencia, Espagne)
00:00 - 00:00 #36717 - Intervention de Ronceray sous contrôle endoscopique pour traitement d’un syndrome de Morel-Lavallée de cuisse : à propos d’un cas et revue de la littérature.
Intervention de Ronceray sous contrôle endoscopique pour traitement d’un syndrome de Morel-Lavallée de cuisse : à propos d’un cas et revue de la littérature.

Le traitement chirurgical des épanchements de Morel-Lavallée peut comporter des séquelles cicatricielles importantes. A propos d'un cas, nous rapportons une adaptation endoscopique de la technique de Ronceray, et nous faisons une revue de la littérature.

Nous rapportons le cas d’un homme de 42 ans ayant présenté un épanchement de Morel-Lavallée de la face latérale de la cuisse gauche suite à une chute à vélo sur piste de compétition. Après échec d’un premier traitement médical, il a été décidé de recourir à une intervention chirurgicale en modifiant la méthode de Ronceray par une technique endoscopique qui n’a comporté aucun avivement tissulaire ni aucun drainage post-opératoire et a été réalisée en ambulatoire.

Six mois après l’intervention, le patient ne présente plus aucune gêne clinique et l’aspect cicatriciel est très satisfaisant. Il a repris le sport à son niveau antérieur. Trois cas d’épanchement de Morel Lavallée traités par technique endoscopique ont été, à notre connaissance, rapportés dans la littérature. Ceux-ci ont eu recours à une technique de débridement et d’évacuation de la collection simple, sans fermeture de l’espace mort du fait de la difficulté technique et avec parfois drainage prolongé ou traitement par gaine compressive. La réalisation d’une méthode de Ronceray permet de s’affranchir de ces contraintes post-opératoires en empêchant la reformation d’une collection par réabsorption active des fibres musculaires sous le fascia.

La modification de la méthode de Ronceray par technique endoscopique est une alternative viable aux techniques à ciel ouvert et aux techniques endoscopiques déjà publiées pour traiter chirurgicalement un syndrome de Morel Lavallée, limitant le risque d’infection postopératoire, la rançon cicatricielle et les contraintes post-opératoires.
Abdelmalek M'DAGHRI-ALAOUI (Paris), Jean GRIMBERG
00:00 - 00:00 #36604 - L'augmentation supplémentaire du biceps par arthroscopie et la reconstruction capsulaire supérieure du biceps offrent des résultats cliniques et radiologiques comparables chez les patients présentant différentes tailles et des infiltrations de graisse mus.
L'augmentation supplémentaire du biceps par arthroscopie et la reconstruction capsulaire supérieure du biceps offrent des résultats cliniques et radiologiques comparables chez les patients présentant différentes tailles et des infiltrations de graisse mus.

To compare the outcomes of additional biceps augmentation (ABA) and biceps superior capsule reconstruction (BSCR) in arthroscopic rotator cuff tear (RCT) repair.

Patients undergoing ABA or BSCR for RCT repair were included retrospectively between January 2019 and May 2020. ABA was performed in 10, 2, and 29 Collin type A, C, and D RCTs. BSCR was performed in 8, 8, and 10 Collin type A, C, and D RCTs, respectively (P=0.008). The Constant–Murley score (CMS), American Shoulder and Elbow Surgeons (ASES) score, subjective shoulder value (SSV), visual analog scale (VAS) score, and active range of motion (ROM) were recorded. The AHD, superior capsular distance (SCD), and Hamada classification were used for radiographic evaluation. Magnetic resonance imaging was used to evaluate preoperative rotator cuff integrity and muscle fatty infiltration (FI). Retear was evaluated using ultrasonography.

Sixty-seven patients (41 with ABA, 26 with BSCR) were included. No significant differences in patient demographics, such as sex, age, AHD, Hamada, and Collin classification grades, were observed between groups. The tendon length (11.4±5.0 vs. 8.0±4.2, P=0.006), tendon retraction (26.9±9.3 vs. 37.6±8.1 mm, P<0.001), presence of tangent sign (14.6% vs. 50%, P=0.001), and Goutallier grades of supraspinatus and infraspinatus muscle FI (P <0.001, P=0.03) were significantly different between groups. In the ABA group, the preoperative CMS, ASES, SSV and VAS scores significantly improved from 33.9±6.0, 37.3±8.7, 24.9±12.3, and 5.1±1.1 to 79.3±8.4, 82.7±8.4, 77.5±10.9, and 2.4±0.6 respectively, at the final postoperative follow-up (all P<0.001). Preoperative FF, ER1, and IR significantly improved from 129.8±9.6, 39.0±8.6, and L3 to 164.6±13.8, 60.5±10.9, and T10, respectively, at the final postoperative follow-up (all P<.001). In the BSCR group, the preoperative CMS, ASES, SSV, and VAS scores significantly improved from 33.9±5.5, 33.5±11.6, 20.8±9.8, and 5.3±1.5 to 72.8±12.9, 79.6±12.1, 73.1±10.2, and 2.7±0.8, respectively, at the final follow-up (all P<0.001). FF, ER1, and IR significantly improved from 107.7±17.7, 33.1±9.3, and L4 to 152.7±18.0, 64.2±12.1, and T12, respectively, at the final follow-up (all P<0.001). No significant differences were found between the two groups regarding the postoperative clinical results. All patients reached MCIDs for CMS, ASES, SSV and VAS at final follow-up. The retear rates in the ABA and BSCR groups were 0% and 7.7%, respectively (P=0.001).

Both ABA and BSCR provided comparable clinical and radiological outcomes in patients with different sizes of RCTs and muscle FI. The BSCR group had a higher retear rate than the ABA group.
Chih-Hao CHIU, Meng Huan TSAI (Taoyuan City, Taïwan)
00:00 - 00:00 #36661 - L'intérêt de la voie trans-tendineuse dans la plastie du LCA au DIDT ( étude comparative à propos de 241 malades).
L'intérêt de la voie trans-tendineuse dans la plastie du LCA au DIDT ( étude comparative à propos de 241 malades).

Gillquist était le premier à décrire une voie d’abord arthroscopique antérieure trans-tendineuse, cet abord a pour but de faciliter la visualisation du LCA sur son versant fémoral, et est reconnue pour donner un emplacement anatomique pour le tunnel fémoral, mais elle a pour conséquence d’être traumatisante pour le tendon rotulien.

C’est une étude descriptive, rétrospective et comparative menée au service sur une période s’étalant entre janvier 2017 et mars 2022 avec un total de 243 malades réparties sur 02 groupes. Groupe 1 (G1) utilisant 03 voies d’abord : 133 malades Groupe 2 (G2) utilisant 02 voies d’abord : 108 malades Les 02 groupes ont bénéficié d’une plastie au DIDT avec un recul minimum d’un an. Nous avons opté pour le score d’IKDC, la récupération sportive et la douleur persistante au niveau du tendon rotulien. Nous ne disposons pas de Laximètre afin de permettre une analyse objective.

L’âge moyen de la série était de 31,4 ans avec des extrêmes allant de 20 à 53 ans avec une moyenne d’âge du G1 de 30 ans et de 33 ans pour le G2, on notait une prédominance masculine dans les 02 groupes avec un sex ratio de 3,1 (H 184 - F 59). Le délai moyen entre le traumatisme et la prise en charge était de 16 mois avec des extrêmes allant de 3 à 60 mois. Dans le groupe 1, 86 patients étaient des sportives dont 6 des sportives de compétitions, alors que dans le groupe 2, 80 patients étaient des sportives amateurs et 7 des sportives de compétitions. Le score d’IKDC pour le groupe 1 est passé de 46/87 (52,9%) en pré-op à 80/87 (92%) en post-op alors qu’en groupe 2 le score d’IKDC est passé de 55/87 (63,2%) à 78/87 (89,7%) Concernant le retour au même niveau sportive, 94,2% du G1 (81/86) ont un retour au même niveau dont les 06 sportives de compétition alors que pour le G2 90,9% (79/87) ont un retour au même niveau dont les 07 sportives de compétition.

Le but de ce travail est de faire une étude comparative entre une méthode anatomique utilisant l’empreinte fémoral du LCA par une visualisation directe et la méthode conventionnel utilisant un viseur fémoral sans visualisation de l’empreinte du LCA ainsi que l’évaluation des complications de la voie trans-tendineuse.
Amine ROUJDI (Casablanca, Maroc), Hicham ARFAOUI, Alban CALA, Mehdi HANBLI, Othmane BABA
00:00 - 00:00 #36591 - La butée selon Latarjet chez les filles : étude comparative open vs arthro.
La butée selon Latarjet chez les filles : étude comparative open vs arthro.

Malgré une incidence plus faible, l’instabilité antérieure de l’épaule chez les femmes présentant un défect glénoïdien répond à une indication de butée selon Latarjet. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats de l’approche arthroscopique et conventionnelle dans cette population spécifique.

Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique comparant des patientes opérées en open avec fixation par vis (GrO ; n=7) et sous arthroscopie avec fixation un double bouton cortical (GrA ; n=8), revues avec un recul minimum de 2 ans. L’évaluation clinique était basée les scores de Rowe et Walch-Duplay, ainsi que Subjective Shoulder Value (SSV). Le résultat esthétique était jugé sur le score POSAS. L’analyse radiographique évaluait la consolidation de la butée au dernier recul.

En préopératoire, les groupes étaient comparables sur les critère épidémiologiques (âge, activité sportive) et radiologique défect osseux glénoïdien. Au recul moyen de 48 mois (GrO 46 vs GrA 51 mois, p= 0.29), aucune récidive n’a été rapportée. Les scores moyens de Rowe, Walch-Duplay et SSV étaient respectivement dans GrO et GrA de 91 vs 91 points (p= 0,81), 90 vs 90 points (p=0,53) et 86 vs 87 % (p=1). Le taux de retour au sport était de 67% GrO vs 100 % GrA (p=0,045). Le score POSAS était de GrA : 16,2 ± 6,1 vs GrO : 30±8.5, p=0.1. Cinq patientes présentaient des douleurs antérieures, toutes appartenant au GrO (p=0.02). Deux (13%) ont nécessité une ablation du matériel. Une pseudarthrose dans le GrA (4%) a été constaté radiologiquement sans conséquence clinique.

Les patientes traitée par butée selon Latarjet de manière conventionnelle ou sous arthroscopie, présentent des résultats cliniques et radiologiques satisfaisants à moyen terme. La technique arthroscopique avec fixation de la butée par endo-boutons corticaux semble permettre d’éviter la persistance de douleurs antérieures résiduelles pouvant occasionner l’ablation du matériel.
Kenza LIMAM (Toulouse), Hugo Barret BARRET, Mathieu GIRARD, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE
00:00 - 00:00 #36622 - La cicatrisation tendineuse après réparation isolée du tendon du supra épineux influence-t-elle les résultats cliniques ?
La cicatrisation tendineuse après réparation isolée du tendon du supra épineux influence-t-elle les résultats cliniques ?

L’obtention d’une cicatrisation est un des objectifs de la réparation chirurgicale de la coiffe des rotateurs. La corrélation entre la non cicatrisation et les résultats cliniques est très peu étudiées dans les ruptures distales isolées du supra-épineux. L’objectif a été d’étudier cette corrélation.

Une étude rétrospective comparative a été menée chez 203 patients, entre un groupe « cicatrisé » de 186 patients (107 femmes, 79 hommes) et un groupe « non cicatrisé » de 17 patients (9 femmes, 8 hommes) chez des patients opérés d’une réparation d’une rupture distale isolée du tendon du supra épineux. La cicatrisation avait été évaluée à 1 an par IRM et classée selon la classification de Sugaya, les stades I, II et III étant considérés comme cicatrisés. Une analyse statistique a été réalisée sur le score de Constant et les paramètres cliniques composant le score (douleur /15, activités quotidiennes /10, mobilité /40, force /15, élévation antérieure, rotation externe) par modèles statistiques.

Nous n’avons pas trouvé de différence statistiquement significative entre deux groupes sur le score de Constant (73,7±11,1 pour le groupe « cicatrisé » vs 71,1± pour le groupe « non cicatrisé ») ni sur l’ensemble des paramètres cliniques étudiés : la douleur (10,55 vs 10,43 (p=00,78)), les activités quotidiennes (7,3 vs 6,9 (p=0,49)), la mobilité (31,34 vs 30,54 (p=0,58)), la force (9,54 vs 8,98 (p=0,56)), l’élévation antérieure (155,4 vs 160,7 degrés (p=0,92)), la rotation externe (58,9 vs 59,2 degrés (p=0,87)).

Nous n’avons pas retrouvé d’influence de la cicatrisation sur les résultats cliniques dans les réparations de rupture distale isolée du supra épineux. Cependant, la réparation avec cicatrisation reste un objectif primordial car il a été prouvé qu’elle permet de prévenir l’extension de la lésion et l’aggravation clinique à long terme. De nombreuses études ont été menées dans le but d’améliorer la cicatrisation en peropératoire ou post-opératoire (double rang, patch, injectons), dont certains résultats sont encourageants mais nécessitent encore des travaux complémentaires.
Charles THERY (Boulogne), Philippe CLAVERT
00:00 - 00:00 #36583 - La littérature actuelle sur la prise en charge conservatrice par rapport à la prise en charge chirurgicale des patients présentant des déchirures de la coiffe des rotateurs reflète-t-elle une pratique non-nordique ?
La littérature actuelle sur la prise en charge conservatrice par rapport à la prise en charge chirurgicale des patients présentant des déchirures de la coiffe des rotateurs reflète-t-elle une pratique non-nordique ?

Several high-level studies analyzing conservative versus surgical management for patients with rotator cuff tears have been published, questioning the utility of repairs. Our hypothesis is that operative indications established in the previously mentioned studies represent an imperceptible proportion of conventional indications.

We compared indications for surgery including age of the patient, localization and type of lesions (degenerative vs. traumatic), duration and type of conservative treatment (physiotherapy, number of cortisone injection(s)) of published studies with our database.

In the studies of Kukkonen et al., Lambers-Heerspink et al., Moosmayer et al., and our database of superior RCR repairs, the mean age was 65, 61, 59, and 53 years, respectively. The proportion of males was 55, 25, 52 and 52%. The number of preoperative infiltrations were 56, NA, 10 and 27%, respectively. The origin was degenerative in 0, 0, 46 and 54% of the cases. Mean duration of symptoms was 28, 12, 12, and 15 months, respectively. Lesions included in the three former studies involved almost only supraspinatus lesions (>90%) and were only partial in one study. From our whole database (n=843), isolated superior RCR repairs represented only 262 patients (31%). Only a few % of our cases filled the inclusion criteria and demographic data of the three other studies.

The actual literature analyzed a tiny sample of surgical traditional indications for rotator cuff repairs. Such proportion do not reflect our actual practice. Consequently, published results should not be extrapolated to a whole cohort and generalized to a health care system. Delisting a procedure based on existing literature will thus prevent patients from benefiting from potentially effective surgery.
Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Jeanni ZBINDEN, Tiago MARTINHO, Philippe COLLIN
00:00 - 00:00 #36613 - La mosaïcplastie arthroscopique du dôme talien : est-ce vraiment si difficile ?
La mosaïcplastie arthroscopique du dôme talien : est-ce vraiment si difficile ?

Les lésions ostéochondrales du dôme talien (LODA) sont rares, mais par les douleurs et l’instabilité, engendrent un retentissement sur la vie quotidienne. La mosaïcplastie arthroscopique est réputée parmi les techniques difficiles. L’objectif est de la décrire, d'en évaluer les résultats, les difficultés et les limites.

C'est une série descriptive rétrospective. Les patients ont été évalués selon le niveau d’activité, la localisation anatomique de la lésion selon la classification de Raikin, la durée des symptômes avant la chirurgie. Le bilan d’imagerie comportait des radiographies standards, un arthroscanner et/ou une IRM de la cheville et un scanner en flexion plantaire maximale avant l’intervention. Les scores EVS et AOFAS ont été évalués en pré et en post opératoire. Neuf patients ont eu un scanner et/ ou une IRM au dernier recul.

La série comporte 7 hommes et 5 femmes, âgés en moyenne de 41 ans, opérés par le même chirurgien. Les lésions concernaient toutes l’angle supéro- médial du talus. Le recul moyen est de 24 mois. Radiologiquement, toutes les lésions étaient situées dans la zone topographique 4 ou 5 de Raikin. Selon la classification SFA de 2020, 9 étaient de stade 3 et 3 de stade 2. Sur le plan technique, les patients ont été opérés sous anesthésie générale avec 2 abords arthroscopiques antérieurs classiques et un ou 2 accessoires. On a réalisé une plafondplastie 9 fois. Les greffons ont été tous prélevés arthroscopiquement sur condyle latéral du genou homolatéral. La greffe faisait 15 mm de longueur en moyenne pour un diamètre de 6 mm dans 9 cas. Au recul moyen de 2 ans, on a noté une régression de la douleur avec un passage de la moyenne de l’EVS, de 6 en préopératoire à 2 au recul. Sur le plan fonctionnel, le score de l’AOFAS, est passé de 55 à 83.6 points, avec 9 patients à plus 90 points/100. Un seul résultat moyen dû à une lésion iatrogène de l'extenseur de l’hallux qui a été réparée. L’imagerie post-opératoire montrait la consolidation de la greffe dans tous les cas et une bonne continuité cartilagineuse pour les 8 chevilles qui ont eu une IRM de contrôle.

La mosaïcplastie arthroscopique de la cheville, est une technique difficile, fiable, à faible morbidité qui a une place de choix dans le traitement des LODA siégeant aux ⅔ antérieurs du dôme talien et inférieures à un cm de diamètre.
Haykel BEN AMOR (Tunis, Tunisie), Moatassem Belleh JLASSI, Emir BASSALAH, Yosri BEN AMOR
00:00 - 00:00 #36341 - La réticulation de l’acide hyaluronique améliore considérablement la résistance à la dégradation des viscosuppléments.
La réticulation de l’acide hyaluronique améliore considérablement la résistance à la dégradation des viscosuppléments.

La viscosupplémentation est largement utilisée pour traiter la gonarthrose. Toutefois, à peine injecté l’acide hyaluronique (AH) est dégradé par les radicaux libres oxygénés ce qui conduit à son élimination complète en quelques jours. La réticulation est destinée à augmenter les performances viscoélastiques de l’AH et son temps de résidence intra-articulaire.

L’objectif de cette étude était de comparer la résistance à la dégradation de 8 viscosuppléments, de poids moléculaire et concentration différents, 4 linéaires (non-réticulés) et 4 réticulés, en mesurant la variation de leur viscosité complexe G*et leur Tan δ reflétant la morphologie du réseau moléculaire (dont tout changement de valeur indique un changement de microstructure) avant puis après l’application de peroxyde d’hydrogène (H2O2), méthode validée pour reproduire les conditions du stress oxydatif intra-articulaire. Les paramètres rhéologiques des viscosuppléments linéaires (Arthrumvisc75®, Ostenil-Plus®, Go-ON-One®,Sinovial-HL®) et des réticulés (Happycross®, Hymovis®, HyaJoint-Plus®, HyalexoCross®) ont été mesurés à l'aide d'un rhéomètre cône-plan (Rheometer DHR3 TA Instruments) avant puis 1’ et 20’ après mise en contact avec le H2O2 dans un ratio 10 :1

Bien qu'une diminution ait été observée dans tous les cas, les modules G* des produits linéaires ont diminué beaucoup plus que ceux des produits réticulés (ΔG* respectivement -18.2% et -2.6%) . La microstructure du gel, évaluée à travers la variation de tan δ, montre que tous les produits réticulés ne présentaient, soit aucune modification de microstructure, soit un caractère solide élastique plus prononcé (Δ tan δ=-6.8%). A l'inverse, après stress oxydatif, tous les AH linéaires avaient un caractère liquide plus prononcé (Δ tan δ=+20.9%) témoignant d’une dégradation de leur réseau moléculaire. Peu de différences ont été observés au sein des AH réticulés (ΔG* de -1.2 % à -5.6%) à l’inverse des linéaires dont les variations inter-produits étaient majeures (ΔG* de -6.6% à -33.1%).

La résistance à cette dégradation est un élément clé qui détermine le temps de résidence intra-articulaire et par conséquent la durée d’efficacité de la viscosupplémentation. Les différences majeures de résistance à la dégradation entre AH linéaires et réticulés expliquent les grandes différences de temps de résidence intra-articulaire (respectivement 2-3 jours à >30 jours). Il n’est pas justifié de considérer les AH comme une simple classe. Pour une interprétation correcte de l’efficacité de la viscosupplémentation il convient de réaliser des méta-analyses étudiant séparément les AH linéaires et réticulés.
Thierry CONROZIER, Guilaume DARSY (Gières), Jeremy PATARIN
00:00 - 00:00 #36789 - La technique de macintosh au fascia lata sous arthroscopie dans les laxités antérieurs du genou.
La technique de macintosh au fascia lata sous arthroscopie dans les laxités antérieurs du genou.

La rupture du ligament croisé antérieur est une lésion très fréquentes en traumatologie du genou La réparation chirurgicale sous-arthroscopie occupe largement le devant de la scène thérapeutique chez le sportif. Le but de notre étude était d´évaluer nos résultats clinico-radiologiques de cette ligamentoplastie intra et extra-articulaire avec retour externe.

il s'agit d'une étude rétrospective entre 2010 et 2023 portant sur 100 patients opérés au service de chirurgie orthopédique de l 'hôpital central de l 'Armée d’Alger pour une laxité antérieure du genou.

L´âge moyen des patients était de 24 ans avec des extrêmes entre 16 et 52 ans. Le sexe-ratio était de 19. Avant la survenue du traumatisme, 30 patients (37%) étaient des sportifs de competition , 16 patients (34%) étaient des sportifs de loisir et 16 patients (20%) étaient actifs . Les sports les plus pratiqués étaient de type pivot avec contact : 73 patients étaient des footballeurs (91%), deux patients étaient des handballeurs (3%), trois patients étaient de kick-boxeurs (4%), un patient était judoka (1%) et un patient était parachutiste (1%). Le traumatisme du genou était secondaire à un accident sportif (AS) dans 95% des cas

La ligamentoplastie du LCA par une bandelette ilio-tibiale décrite par Mac Intosh modifié par Jaeger concernant l´artifice de fermeture du hauban externe empêche toute déviation axiale. L´utilisation de l´arthroscopie pour une meilleure exploration intra-articulaire et un bon positionnement des tunnels. Cette plastie mixte où le retour externe se fait de façon systématique exige un respect strict des règles de protection du pivot central et de sa plastie garant d´une récupération fonctionnelle dans un bref délai.
Mohamed Hichem LABASSI, Ahmed Mohamed LAZAR (Alger, Algérie)
00:00 - 00:00 #36601 - La Technique ZIPKNOT : une technique de hauban modifiée pour la réparation des lésions isolées du supra épineux.
La Technique ZIPKNOT : une technique de hauban modifiée pour la réparation des lésions isolées du supra épineux.

La technique des haubans est fréquemment utilisée pour la réparation de lésions de petite taille de la coiffe des rotateurs. Cette description présente une variation utilisant une seule ancre sans noeud avec un passage spécifique des fils permettant d’améliorer le contact os tendon et la cicatrisation tendineuse évitant l’oreille centrale.

La spécificité de la technique ZIPKNOT est de transfixier la coiffe en 3 points mais de créer 5 zones d’appui des sutures en face superficielle du tendon à l’aide d’une suture ronde qui réalise un noeud d’alouette central et d’une Tape réalisant un hauban périphérique.Cette combinaison permet de réduire considérablement le risque de survenue d’une oreille et d’augmenter le contact entre la face profonde du tendon et le tubercule majeur. Elle nécessite l’emploi d’une seule ancre sans noeud implantée à l’aide d’un tournevis réutilisable, ce qui la rend éco vertueuse et économiquement pertinente.

Pour réaliser un montage en hauban, choisir une ancre knotless permet de réaliser un ajustement de la tension dans un premier temps avant de stabiliser le montage définitivement en vissant l’ancre, apportant un avantage consequent comparativement à l’emploi d’ancres avec des fils pré montés . La solidité de la réparation étant assurée par l’interférence os-suture-ancre, l’emploi d’une tape permet de sécuriser cette interférence. Une évolution raisonnée de nos pratiques tendant à diminuer le nombre d’ancres implantées par patient ne doit pas nous faire craindre un défaut de cicatrisation dans la mesure où l’on tient compte des critères de cicatrisation propres au patient (absence de tabagisme actif et d’hypercholestérolémie; dégénérescence graisseuse musculaire inférieure à 2)

Les réparations en double rang sont une technique de référence dans le traitement des lésions de la coiffe. Leur utilisation est totalement légitime pour traiter des lésions larges du supra épineux, surtout en cas d’extension lésionnelle à l’infra épineux type D de la classification de Collin. Néanmoins, à l’heure où différents auteurs alertent sur l’importance de limiter l’impact carbone de nos interventions chirurgicales La technique ZIPKNOT est une option intéressante pour traiter des lésions de cette taille, ne demandant qu’une faible courbe d’apprentissage.
Vincent MARTINEL, Bruno ZIPOLI (DAX)
00:00 - 00:00 #36792 - Le POLESTAR (POstero-Lateral Engagement of Soft Tissue and Radial Head) aidera à naviguer après le premier épisode de luxation du coude.
Le POLESTAR (POstero-Lateral Engagement of Soft Tissue and Radial Head) aidera à naviguer après le premier épisode de luxation du coude.

Elbow dislocations are common and associated with lesions. Osteochondral fractures of the postero-lateral portion of the capitellum are underestimated and under-reported. We aim to investigate the indirect signs of postero-lateral lesions on Computer Tomography and the mechanical interaction of the radial head, posterior capitellum, and capsule after the first dislocation.

This is a retrospective analysis of CT scans performed after the reduction and immobilization of elbow dislocation at 90° degrees of flexion. The analysis was conducted by three independent observers from two different institutions (ASST Gaetano Pini CTO, Milan, Italy; University Hospital Bonn, Germany). Patients were classified in one of the following 4 groups: Grade 1) simple elbow dislocations, Grade 2) elbow dislocation with a fracture of the coronoid tip, Grade 3) limited terrible triad , Grade 4) standard type terrible triad. All the patients with a more complex fracture pattern or a pattern that does not immediately recall a posterolateral mechanism and pediatric patients were excluded. The presence of one of the POstero Lateral Engagement of Soft Tissue And Radial head (POLESTAR) patterns, impaction type or fragmentation type, was analyzed.

51 CT scans met the inclusion criteria. POLESTAR lesions were identified in 48 cases (94,1%): in all (15) patients belonging to group 1), in 10 (91%) patients belonging to group 2), in 9 (90%) belonging to group 3) and in 14 (93%) belonging to group 4). Analyzing patients from groups 1 to 4, impaction type POLESTAR was found respectively in 40%, 40%, 44%, and 57%, while fragmentation type POLESTAR was found in 60%, 60%, 56%, and 43% of patients.

This preliminary study shows the high incidence of POLESTAR lesions (94%) that can be divided into an impaction type and a fragmentation type. The former seems to be more common with the increasing concomitant fractures. The latter, on the other hand, seems to be more frequent in case of simple dislocation or minor fracture patterns, following a radial head escape mechanism.
Arrigoni PAOLO, Cassin SIMONE, Vismara VALERIA, Luceri FRANCESCO (Milan, Italie)
00:00 - 00:00 #36739 - Le taux de cicatrisation du site de prélèvement du tendon quadricipital prélevé lors d'une ligamentoplastie du ligament croisé antérieur est élevé.
Le taux de cicatrisation du site de prélèvement du tendon quadricipital prélevé lors d'une ligamentoplastie du ligament croisé antérieur est élevé.

The purpose of this study was to investigate the healing of the QT donor site after graft harvesting through ultrasound imaging at a short-term follow-up of 5 to 8 months following surgery.

Between March 2019 and August 2020, 61 knees (61 patients; 37 males and 24 females) were retrospectively included in this study. Intraoperatively, the length, width and thickness of the harvested QT graft were measured. At a minimum follow-up of 5 months, 5 radiologists from the same clinic performed the ultrasound analysis and filled out a standardized form on which they noted the length, width, and thickness of the donor site defect to calculate the defect volume. At a minimum follow-up of 6 months, patients performed a self-evaluation assessment for pain on VAS, IKDC, KOOS, WOMAC, Tegner, SANE, VR-12 and ACL-RSI.

At index surgery, the patients had a mean age of 30±10 years (15-54), and a BMI of 24.3±4.3 (18.6-38.8). Intraoperatively, the QT grafts had a mean length of 74.9±6mm, a cross-sectional area (CSA) of 61.7±9.8mm2, and volume of 4635.4±912.5mm3. Postoperatively, ultrasound was performed at 6.5±0.7 months (5.0-8.2), and the defect volume was 318±388.2mm3, representing a healing rate of 93%±9% of the donor site. At a minimum follow-up of 6 months, the mean IKDC score was 61.6±16 and the mean KOOS score was 71±16.7. Age was significantly associated with the healing rate (β,-0.25; p=0.032).

At a minimum follow up of 5 months, the defect size of the QT donor site had healed by 93±9% leaving a mean defect volume of 318mm3 according to ultrasound measurements. This suggests that the QT has a high capacity for regeneration after graft harvesting, with 10 patients reaching full defect closure 6 months after surgery. The clinical relevance of these findings is that the QT donor site has high rates of healing, but surgeons should be aware of lower healing rates in older patients
Jeremy COGNAULT (Lyon), Antoine PONSOT, Jack NORGATE, Regis PAILHE, Murgier JEROME, Clement HORTEUR
00:00 - 00:00 #36791 - le traitement chirurgical du syndrome canal carpien sous - endoscopie , à propos d' une série de 60 cas .
le traitement chirurgical du syndrome canal carpien sous - endoscopie , à propos d' une série de 60 cas .

de 2009 à 2023, 60 cas de syndrome du canal carpien ont étaient traités dans notre service, Le traitement est essentiellement chirurgical, la méthode qu’on utilise depuis 2009, est par contre endoscopique (méthode de CHOW), le recul moyen était de 10ans .

Notre série est composé de 60 patientes qui ont présenté un syndrome du canal carpien confirmé cliniquement et électriquement. le diagnostic est basé sur la clinique (douleur et troubles neurologiques) et sur l’étude électrique (électromyogramme), l’appréciation du résultat post-opératoire est également clinique avec disparition des douleurs et des troubles neurologiques dans le territoire du nerf médian et électrique .

Avec un recul moyen de 6 mois tous nos patients sont satisfaits, Les résultats sont appréciés par : La force de préhension de la main a été récupérée plus tôt que d’habitude. Les paresthésies ont disparue immédiatement en postopératoire.

Le syndrome du canal carpien est une pathologie assez fréquente surtout chez la femme après 50 ans, il ne faut pas hésiter dès que possible à faire une libération sous endoscopie, en l’absence de contre-indications, afin d’avoir une récupération plus rapide de la force de préhension et une cicatrice presque invisible avec une morbidité nulle.
Mohamed Hichem LABASSI (ALGER), Ahmed Mohamed LAZAR, Adlene CHERFI
00:00 - 00:00 #36681 - Le traitement non conservateur de la longue portion du biceps produit des résultats similaires, qu’il soit sain ou pathologique, dans les petites ruptures du supra-épineux à 2 ans de suivi.
Le traitement non conservateur de la longue portion du biceps produit des résultats similaires, qu’il soit sain ou pathologique, dans les petites ruptures du supra-épineux à 2 ans de suivi.

La conduite à tenir pour le long biceps, dans les petites ruptures du supra-épineux reste incertaine. Faut-il réaliser une ténotomie, une ténodèse ou peut-il être laissé en place ? Il a été posé l’hypothèse que le traitement non conservateur produit des résultats semblables, quel que soit l’état du long biceps.

Une étude prospective multicentrique a été conduite sur 141 patients opérés d’une rupture de la coiffe atteignant majoritairement le tendon du supra-épineux et chez qui il a été réalisé un traitement non conservateur sur le tendon du long biceps. Il a été comparé les données pré-opératoires et les résultats fonctionnels à 2 ans entre les biceps constatés sains et les biceps pathologiques en per-opératoire (ténotomies et ténodèses confondues).

La réparation de la coiffe associée à un geste non conservateur sur le long biceps a permis une amélioration significative du score de Constant à deux ans post-opératoire en passant de 54 (±13) à 85 (± 10). Il a été mis en évidence que le Constant était plus élevé de 4 points à 2 ans dans le groupe biceps sain mais que cette différence est due à un score pré-opératoire plus bas chez les biceps pathologiques du fait d’atteintes plus évoluées sur le supra-épineux dans ce groupe. Cette hétérogénéité entrainait des scores plus faibles dans les catégories mobilités et activités du Constant mais il n’y avait pas de différence sur les douleurs. Au final, le gain de score de Constant était identique entre les deux groupes.

Le traitement non conservateur sur le tendon du biceps dans les réparations de petites ruptures du supra-épineux semble donner des résultats semblables à 2 ans que le biceps soit macroscopiquement sain ou pathologique en per-opératoire bien que les atteintes de la coiffe soient plus évoluées en cas de lésion du biceps. Une étude randomisée comparant des biceps sains conservés contre non conservés serait intéressante pour déterminer s’il est possible de s’abstenir d’effectuer un geste sur ce tendon dans ces réparations de coiffes de petite taille.
Aimery SABELLE (Tours), Julien BERHOUET
00:00 - 00:00 #36584 - Les avantages à court terme de l'hydrothérapie par rapport à la rééducation terrestre dépendent de la durée d'immobilisation après réparation de la coiffe des rotateurs.
Les avantages à court terme de l'hydrothérapie par rapport à la rééducation terrestre dépendent de la durée d'immobilisation après réparation de la coiffe des rotateurs.

The authors of the present study aimed to investigate if, on a comparable group of patients, the benefits of hydrotherapy over land-based therapy depend on immobilization time after RCR. We hypothesized that effects of hydrotherapy would be greater if the rehabilitation is initiated lately.

Design Randomized controlled trial with intention-to-treat analysis. Patients who underwent RCR with a 10-days or 1-month immobilization duration (early or late rehabilitation) and prospectively randomized to land-based rehabilitation or hydrotherapy. Interventions: Land-based rehabilitation consisted of progressive passive motion, followed by active motion and strengthening exercises. Hydrotherapy consisted of similar exercises though they were performed in a swimming pool with patient shoulders submerged in heated water. Main outcome measures: Constant score was collected at baseline and at 3, 6 and 24 postoperative months.

Constant scores significantly differed between groups at 3 months only, with the best score exhibited by the late hydrotherapy group (70.3±8.2) followed by the late land-based (61.0±5.7), early hydrotherapy (55.4±12.8) and early land-based (54.6±13.3) groups (p<0.001). Further analyses revealed a significant interaction between rehabilitation type and immobilization duration (p=0.004). The effect of hydrotherapy compared to land-based therapy was large at 3 months but if initiated lately only (Cohen’s d, 1.3; 95%CI, 0.9–1.7). However, the relative risk (RR) of postoperative frozen shoulder or retear occurrence for late hydrotherapy tended to be four times higher compared to early hydrotherapy (RR, 3.9; 95%CI, 0.5–30.0).

Hydrotherapy was more efficient compared to land-based therapy at 3 months only and if initiated lately. Even though initiating hydrotherapy later brought greater constant scores at 3 months, it might increase the risk of frozen shoulders or retear compared to early hydrotherapy.
Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Alec CIKES, Hugo BOTHOREL, Philippe COLLIN
00:00 - 00:00 #36741 - Les complications liées aux vis sont plus fréquentes après Latarjet arthroscopique qu’après Latarjet à ciel ouvert : Une revue systématique.
Les complications liées aux vis sont plus fréquentes après Latarjet arthroscopique qu’après Latarjet à ciel ouvert : Une revue systématique.

Les objectifs de cette étude étaient de déterminer le taux de complications attribuable à l'utilisation de la fixation de la butée par vis au cours de l’opération de Latarjet et de comparer les complications liées aux vis pour la chirurgie de Latarjet ouverte et arthroscopique.

Une revue systématique de la littérature a été réalisée en interrogeant les bases de données informatisées MEDLINE et EMBASE pour les articles pertinents faisant état des résultats cliniques associés à l’opération de Latarjet. Les études cliniques sur la chirurgie Latarjet ouverte et/ou arthroscopique utilisant la fixation par vis de la coracoïde ont été incluses dans notre analyse.

Sur 692 articles identifiés initialement, 32 études répondaient aux critères d'éligibilité. La cohorte de l'étude comprenait 2 758 épaules. L'âge moyen des patients à la chirurgie variait de 17 à 62 ans et la durée moyenne de suivi variait de 0,3 à 25,6 ans. Vingt-deux études ont rapporté les résultats d'une technique ouverte de Latarjet tandis que 10 études ont rapporté une technique arthroscopique de Latarjet avec fixation par vis. Pour l’ensemble des études, le taux global de complications variait de 1,4 % à 36 %. Le taux de complications liées aux vis variait de 0 % à 16 %, et le taux de retrait de vis variait de 0 % à 18 %. Parmi le sous-ensemble d'études qui ont rapporté des indications spécifiques pour le retrait des vis, les indications les plus courantes étaient la douleur et la mobilisation secondaire des vis. Les taux rapportés de retrait de vis parmi les procédures arthroscopiques de Latarjet varient de 0 % à 18 % et parmi les procédures ouvertes, de 0 % à 7,3 %.

1) Jusqu’à un tiers des complications chirurgicales associées à l’opération de Latarjet peuvent être liées à l'utilisation de vis pour la fixation de la butée ; (2) La procédure de Latarjet arthroscopique n'a pas diminué le taux de complications liées aux vis ; (3) Le taux rapporté de réopérations pour retrait des vis est plus élevé après les procédures de Latarjet arthroscopiques (jusqu'à 18 %) qu'après les procédures ouvertes (jusqu'à 7,3 %) ; (4) Les douleurs persistantes de l'épaule et/ou le desserrage et la mobilisation secondaire des vis sont les principales causes de réopération.
Juan David LACOUTURE-SUAREZ, Michel AZAR (Nice), Christopher BRUSALIS, Riccardo RANIERI, Maria BROTAT-RODRIGUEZ, Pascal BOILEAU
00:00 - 00:00 #36794 - Les joueurs de tennis d'élite disposent d'un placement instantané dynamique Varus (DIVA) du coude juste avant l'impact de la balle pendant le coup droit.
Les joueurs de tennis d'élite disposent d'un placement instantané dynamique Varus (DIVA) du coude juste avant l'impact de la balle pendant le coup droit.

The percentage of medial elbow injuries among elite tennis players impose to uncover the mechanism of injury. The goal of this study was to use image analysis recordings to measure the carrying angle of elite male tennis players during the forehand stroke just prior to ball contact on forehand groundstrokes.

The carrying angle of male tennis players ranked in the top 25 position in the ATP ranking was measured on selected video frames with the elbow as close as possible to full extension just prior to the ball-racket contact in forehands. These frames were extracted from 306 videos professionally recorded for training purposes by a high-profile video analyst. All measures were conducted by three independent observers.

Sixteen frames were finally included. The mean carrying angle was 11.50° ± 4.74°. The intraclass correlation coefficient value was 0.703, showing good reliability of the measurement technique. The measured carrying angle was lower than what has been observed in historical cohorts using comparable measurement methodology, suggesting a possible instant varus accommodation (DIVA) mechanism before hitting the ball.

The observed decrease in the carrying angle is a consequence of an increase in elbow flexion position dictated by the transition from a closed to open, semi open stances. As the elbow flexes during the preparation phase, it is less constrained by the olecranon and its fossa, increasing the strain on the medial collateral ligament and capsule structures. Moving toward full extension prior to the ball-racket contact, the elbow is dynamically stabilized by a contraction of the flexor muscles.
Arrigoni PAOLO, Cucchi DAVIDE, Beltrame GIULIA (Milan, Italie)
00:00 - 00:00 #36838 - Les reprises de butées pour instabilité récurrente donnent-elles de moins bons résultats fonctionnels qu’un Latarjet en 1er intention. Une série rétrospective de 692 cas d’instabilité antérieures à 6 ans et demi de recul.
Les reprises de butées pour instabilité récurrente donnent-elles de moins bons résultats fonctionnels qu’un Latarjet en 1er intention. Une série rétrospective de 692 cas d’instabilité antérieures à 6 ans et demi de recul.

La butée de Latarjet est la technique de choix des chirurgiens français, souvent critiquée outre atlantique pour son taux de complications et de reprises. La complexité des reprises est souvent redoutée. Les reprises pour nouvelle stabilisation péjorent-elles les résultats fonctionnels ?

Nous recensons dans un registre mono-opérateur 692 patients qui ont été opérés dans un contexte d’instabilité antérieure entre 2007 et 2021. Parmi eux, 622 patients ont été indemnes de toutes complications, 26 patients ont été ré-opérés pour récidive d’instabilité (14 de nos échecs et 12 ayant été opérés initialement dans un autre centre), et 44 patients ont présenté d’autre complication (AMO, infections, pseudarthroses, hématomes). Deux groupes ont donc été constitués : le groupe A correspondant aux patients indemnes de complication et le groupe B aux patients repris pour instabilité récurrente. Le suivi moyen était de 6 ans et demi. Nous avons choisi comme critère de jugement principal le score fonctionnel de Walch et Duplay. Nos critères de jugement secondaire sont : l’instabilité, la rotation externe, la douleur et le retour au sport.

Le score de Walch et Duplay est comparable entre les deux groupes à 72 contre 69 (p-value = 0,138). Cependant les patients semblent perdre en rotation externe : avec en moyenne 54° contre 72° (p-value =0,016), apparaissent plus douloureux à 1,45/10 contre 0,82/10 (p-value = 0,001) tout en ayant un retour au sport à un niveau antérieur plus faible (p-value <0,001).

Nos analyses ont retrouvé qu’à distance des reprises chirurgicales, les patients ne péjoraient pas leurs scores fonctionnels. On peut cependant craindre un risque accru de récidive, une épaule plus douloureuse et plus raide qu’après une chirurgie de première intention.
Clémentine RIEUSSEC (LA TRONCHE), Johannes BARTH, Juan CASSINELLI, Mati HOFFMAN, Clément HORTEUR
00:00 - 00:00 #36597 - Lésion isolée et transfixiante du tendon du muscle supraépineux avec capsule gléno-humérale intacte : case report.
Lésion isolée et transfixiante du tendon du muscle supraépineux avec capsule gléno-humérale intacte : case report.

Le tendon du muscle supra-épineux est le tendon le plus fréquemment atteint dans les lésions traumatiques de la coiffe des rotateurs. Étant donné sa connexion anatomique et biomécanique avec la capsule gléno-humérale supérieure, les cas de ruptures isolées transfixiantes du tendon supra-épineux avec une capsule intacte sont très rares.

Un patient de 67 ans, travailleur de force, avec diagnostique de déchirure traumatique transfixiante du supra-épineux de l’épaule droite (code 4D selon Lafosse : RD-0BN300AC), a bénéficié d'une réparation arthroscopique du tendon susmentionné : l'arthroscopie diagnostique a montré que la capsule gléno-humérale était intacte tandis que le tendon du supra-épineux était complètement déchiré et rétracté jusqu'à la glène (stade 3 selon la classification de Patte). Pour réaliser une réparation du supra-épineux en triple rangées, nous avons utilisé quatre ancres biorésorbables. Deux ancres Mitek Healix Advance™ BR DS 5,5 ont été placées dans la rangée médiale, une ancre MitekHealix Advance™ BR DS 4,5 a été placée dans la rangée moyenne et une ancre Mitek Healix Advance™ Knotless 5,5 a été placée dans la grande tubérosité dans la rangée latérale, les fils de la rangée médiale passant à travers l'ancre. Toutes les ancres ont été passées à travers la capsule gléno-humérale. Une suture side to side, impliquant le bord postérieur du supra-épineux et le bord antérieur de l'infra-épineux, a complété la réparation.

À 6 mois de suivi le SSV du patient était 85%. Les mobilités objectivées à l’examen clinique étaient 150° d’élévation antérieure (160° à gauche), 140° d’abduction (160° à gauche), 45° de rotation externe 1 (45° à gauche), rotation interne 1 au niveau de D12 (D12 à gauche). Toutes les mobilités étaient associées à une force musculaire excellente. L’Arthro-IRM faite à 6 mois postopératoires a démontré la cicatrisation du tendon du muscle supra-épineux et l’absence de re-rupture (type II selon la classification de Sugaya).

En raison de l’anatomie et de la biomécanique du tendon du muscle supraépineux et de la capsule articulaire gléno-humérale, la rupture de la couche articulaire (profonde) du tendon est normalement accompagnée par la rupture de la capsule articulaire gléno-humérale. La réparation arthroscopique en triple rangée représente, à notre avis, une bonne option thérapeutique pour les lésions susmentionnées, puis que cela réduit les mouvements de glissement entre le tendon et la capsule, facilite la réduction anatomique du tendon, et augmente les points de contact entre le tendon du supra-épineux, la capsule gléno-humérale, et l’empreinte osseuse du supra-épineux.
Erica LANTE (Lausanne, Suisse), Richard JANY
00:00 - 00:00 #36631 - Lésions de la rampe méniscale chez les patients opérésd pour une reconstruction du LCA: prévalence et facteurs de risque.
Lésions de la rampe méniscale chez les patients opérésd pour une reconstruction du LCA: prévalence et facteurs de risque.

Les lésions de la rampe méniscale interne sont de plus en plus signalées dans la littérature. Notre étude vise à identifier l’incidence et le type de ces lésions chez les patients opérés pour une rupture du LCA et à étudier les caractéristiques ainsi que les facteurs associés à ces lésions.

Deux cent quatre-vingt-neuf patients qui ont subi une reconstruction du LCA de janvier 2016 à décembre 2021 ont été étudiés rétrospectivement. Un formulaire préétabli a été rempli pour chaque dossier et nous avons relevé: les caractéristiques épidémiologiques, cliniques dont le pivot shift, radiologiques surtout les signes IRM ainsi que thérapeutiques. Les données arthroscopiques ont été notées et analysées

Quarante-trois patients présentaient des lésions de rampe avec une incidence de 14,9 %. Le délai entre le traumatisme et la chirurgie était plus long chez les patients présentant des lésions de rampe. Le pivot shift explosif était associé aux lesions completes des rampes. Trente-quatre lésions sur quarante-trois ont été réparées et neuf ont été respectées.

Une lésion de rampe est une lésion qui peut etre associée aux lésions du LCA et elles doivent être recherchées car leur absence à l’IRM n’exclut pas leur présence. Ces lésions ne sont pas visibles par les voies arthroscopiques classiques. Leur réparation influe sur la stabilité du genou.
Mohamed Youssef SOUAYAH, Hichem ABID (Tunis), Hedi EZZINE, Anis TBORBI, Mouadh NEFISS
00:00 - 00:00 #36736 - Lésions des racines méniscales postérieures : fréquence et facteurs de risque.
Lésions des racines méniscales postérieures : fréquence et facteurs de risque.

Les lésions des racines méniscales postérieures sont des lésions qui touchent le ménisque au niveau de leurs insertions tibiales. Ces lésions sont sous-estimées. Le but de notre travail est de déterminer la fréquence des lésions des racines méniscales ainsi que leurs facteurs de risque afin qu’elles soient mieux détectées.

Il s’agit d’une étude cas-témoin rétrospective transversale analytique. Elle s’est étayée de janvier 2016 à décembre 2021. Les patients ont été opérés dans le service de chirurgie orthopédique et traumatologique du CHU Mongi Slim La Marsa pour un genou traumatique. 30 cas présentant une lésion de la racine méniscale postérieure ont été comparés à 90 témoins présentant d’autres lésions méniscales. Nous avons étudié les paramètres sociodémographiques, relatifs au mécanisme, cliniques, radiologiques et arthroscopiques.

Nous avons eu 30 cas pour 32 lésions des racines méniscales. La fréquence des lésions des racines méniscales était de 6,7%. Nos patients avaient une moyenne d’âge de 30,5 ans lors du traumatisme. Les patients avaient un niveau sportif bas dans 46,7% des cas. Le grade de Kellgren Lawrence objectivait une arthrose débutante dans la moitié des cas. L’IRM n’a pas pu faire le diagnostic dans 40% des cas. En arthroscopie, le stade le plus fréquent était le stade 2 de Laprade avec 68,8% des cas. Le facteur de risque commun retrouvé était un grade de Kellgren Lawrence supérieur à 0. Un niveau sportif bas et l’âge supérieur à 30 ans ont été retrouvés comme facteurs de risque des lésions des racines méniscales postéro-externes. La présence de lésions cartilagineuses à l’exploration arthroscopique était un facteur de risque des lésions des racines méniscales postéro-internes.

Nous avons pu retrouver des facteurs de risque qui peuvent nous orienter vers une lésion des racines méniscales. Cependant, le diagnostic positif ne peut se faire qu’avec une exploration arthroscopique systématisée.
Rami TRIKI, Hedi EZZINE, Mohamed Amine GHARBI (Tunis, Tunisie), Mouadh NEFISS, Ramzi BOUZIDI, Anis TBORBI
00:00 - 00:00 #36783 - Libération de l'aponévrose plantaire sous guidage échographique - étude cadavérique.
Libération de l'aponévrose plantaire sous guidage échographique - étude cadavérique.

La libération de l'aponévrose plantaire à ciel ouvert ou en endoscopie demeure une intervention pourvoyeuse de complications cutanées et neurologiques parfois génantes, nous nous sommes proposés d'évaluer la technique de libération sous guidage échographique, sa faisabilité et son innocuité ainsi que son éligibilité à l'office Surgery.

Nous avons réalisé une libération de l’aponévrose plantaire sur sujets cadavériques au laboratoire d’anatomie de la faculté de médecine de Nîmes. Nous avons disposé de deux spécimen frais, totalisant 4 pieds. Nous disposions d’un appareil d’échographie LOGIC e de General Electrics avec une sonde linéaire. Nous disposions de couteaux Kemis H3 du laboratoire NewClip. La technique utilisée est inspirée de la libération endoscopique par une voie instrumentale médiale, nous nous sommes fixé l’objectif d’une section complète de l’aponévrose plantaire sur toute sa largeur par abord médial unique sous guidage échographique. Les cadavres étaient installés en décubitus dorsal avec les deux pieds en bout de table, les pieds était en flexion plantaire spontanément. Un premier repérage échographique a été réalisé, puis un temps de création de la chambre de travail par hydro dissection ensuite le temps de la libération sous guidage échographique. On procédait en fin de procédure à la dissection pour controler la libération et pour apprécier les lésions d'éléments du voisinage.

Sur les 4 pieds, le repérage a pu identifier dans tous les cas l’aponévrose plantaire à son insertion en utilisant la coupe sagittale et la coupe axiale. Deux des 4 pieds seulement (chez le même sujet anatomique) présentait des caractéristiques d’une aponévrosite plantaire chronique avec une épaisseur à 6.3mm et à 5.8mm. Nous avons retrouvé chez ces deux pieds des caractéristiques d’une aponévrosite plantaire chronique lors de la dissection avec une épaisseur comparable retrouvée lors de la dissection. La section a été obtenue chez tous les pieds étudiés, avec une section complète chez 3 pieds sur 4 ; sur le pied ou la section a été incomplète, elle concernait le versant médial avec près de 50% de sa largeur sectionnée. Aucun nerf n'a été lésé dans notre étude, le court fléchisseur a été concerné par le plan de coupe deux fois dans sa partie charnue sans interruption de continuité.

Par cette étude cadavérique, nous avons essayer de réaliser des sections guidées par échographie de l’aponévrose plantaire. Cette technique peut tout à fait trouver sa place dans l’arsenal thérapeutique face à l’aponévrosite plantaire résistante ou récidivante et peut est éligible à l'office surgery.
Hachem MAHJOUB (Arles), Nicolas CELLIER, Olivier MARES, Vincent HAIGNÈRE, Remy COULOMB, Pascal KOUYOUMDJIAN
00:00 - 00:00 #36620 - L’Anterior Cruciate Ligament Injury Severity Scale (ACLISS) est un outil efficace pour documenter et catégoriser l'ampleur des lésions tissulaires dans les reconstructions primaires du ligament croisé antérieur.
L’Anterior Cruciate Ligament Injury Severity Scale (ACLISS) est un outil efficace pour documenter et catégoriser l'ampleur des lésions tissulaires dans les reconstructions primaires du ligament croisé antérieur.

L’objectif était de développer un outil permettant de décrire et catégoriser l'ampleur des lésions structurelles associées à la rupture primaire du ligament croisé antérieur (LCA), des ruptures isolées aux lésions avec une association complexe de lésions, sur base des informations arthroscopiques et IRM.

Dans un premier temps, l’éligibilité de chaque élément de l’échelle a été déterminée à partir d'une recherche bibliographique et d'un consensus entre les auteurs. Les modalités de diagnostic et l'importance clinique des lésions aux ménisques, à l'os sous-chondral, au cartilage articulaire ou aux ligaments collatéraux ont été considérées. Ensuite, une analyse rétrospective des lésions associées a été réalisée chez 100 patients avec une reconstruction primaire du LCA. Les lésions multiligamentaires et les physes ouvertes étaient exclues. Cette analyse était basée sur l'IRM préopératoire aiguë (dans les 8 semaines suivant la blessure) ainsi que sur les résultats arthroscopiques peropératoires. Le nombre d'éléments a alors été réduit en fonction de la prévalence et des associations entre les lésions. Enfin, une analyse de la distribution globale des scores a été effectuée pour classer les patients en fonction de différents profils de blessures.

Un score sur 12 points a été développé (12 = gravité la plus élevée). Six points étaient respectivement attribués aux compartiments tibio-fémoraux médial et latéral. Le nombre de lésions associées augmentait avec le score ACLISS. La valeur médiane de l'échelle était de 4,5 (quartiles : 3,0 - 7,0). Sur base de ces quartiles, un score < 4 était considéré comme une lésion de gravité légère (grade I), entre ≥ 4 et ≤ 7 comme une lésion modérément sévère (grade II) et > 7 comme une lésion sévère du LCA (grade III). 35% des genoux étaient classés en ACLISS I, 49 % en ACLISS II et 16% en ACLISS III. De manière générale, les lésions du compartiment tibio-fémoral latéral étaient prédominantes (p<0,01). Cependant, les lésions tissulaires augmentaient dans le compartiment tibio-fémoral médial avec le grade ACLISS (p<0,01). 56% des patients classifiés en ACLISS III présentaient des lésions biméniscales majeures et instables.

L'ACLISS a permis d'identifier facilement et rapidement différents profils de gravité des lésions chez les patients avec une reconstruction primaire du LCA sur base des informations arthroscopiques et IRM. La gravité des lésions était associée à une plus grande implication du compartiment tibio-fémoral médial.
Caroline MOUTON (Luxembourg, Luxembourg), Charles PIOGER, Renaud SIBONI, Annunziato AMENDOLA, Romain SEIL
00:00 - 00:00 #36573 - L’injection de corticoïdes intraveineuse post opératoire immédiate améliore-t-elle l’antalgie post réparation de la coiffe des rotateurs.
L’injection de corticoïdes intraveineuse post opératoire immédiate améliore-t-elle l’antalgie post réparation de la coiffe des rotateurs.

Le bloc interscalénique (BIS) est le gold standard en anesthésie post réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs. Sa durée d’action est limitée avec un rebond douloureux important à la levée du BIS. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’efficacité analgésique d’un flash IV de corticothérapie en post-opératoire.

Il s’agit d’une étude prospective comparative monocentrique. Les critères d’inclusion étaient une rupture de coiffe réparable et un suivi clinique post-opératoire complet. Un auto-questionnaire relevant l’EVA (Echelle Visuelle Analogique) était renseigné afin évaluer l’intensité des douleurs diurnes et nocturnes durant les 4 premières semaines opératoires.

Le jour de l’intervention, la douleur post-opératoire était considérée comme maximale à H +9 post réalisation du BIS. L’intensité maximale de la douleur à la levée du BIS était similaire dans les deux groupes. Les patients du groupe CTC était plus douloureux que ceux sans CTC de la 6e nuit à la 21e nuit post opératoire (p<0.05). Au-delà, l’EVA est similaire dans les 2 groupes.

La corticothérapie IV complémentaire ne diminue pas les douleurs ressenties par le patient à la levée du BIS post réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs. Elle aggrave le score EVA douleur d’1/10 de la 6e à la 21e nuit post-opératoire d’une réparation de coiffe sous arthroscopie par un phénomène de rebond douloureux. Nous ne recommandons pas l’utilisation de la corticothérapie IV flash dans les suites immédiates d’une réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs.
Ines GUERZIDER REGAS, Nicolas GASSE, Francois LOISEL, David GALLINET (Besançon)
00:00 - 00:00 #36667 - L’intérêt de l’ostéotomie tibiale de valgisation associée à une ligamentoplastie du LCA.
L’intérêt de l’ostéotomie tibiale de valgisation associée à une ligamentoplastie du LCA.

La prise en charge d’une laxité antérieure du genou avec une arthrose associée fait discuter un geste associant une plastie du LCA avec une ostéotomie tibiale. Nous exposons notre technique opératoire et nous rapportons les résultats cliniques et radiologiques d’une courte série réalisée dans notre service.

Nous avons mené une étude rétrospective entre 2018 et 2020 incluant tous les patients qui ont eu un geste d’ostéotomie tibiale de valgisation en association avec une reconstruction primaire ou de reprise du LCA avec un recul minimal de 2 ans. Le Genu varum a été consigné par les radiographies télémétriques en pré et en post opératoire au dernier recul et le score IKDC a été utilisé comme principal outil d’évaluation fonctionnelle avant et après la chirurgie.

7 patients de sexe masculin d'âge moyen 37,4 ans ont été inclus. 4 se présentaient avec une laxité antérieure chronique du genou secondaire à des ruptures négligées du LCA. Ceux-ci ont eu une ligamentoplastie du LCA de type DIDT. Notre série comporte trois cas de reprise par ligamentoplastie de type KJ associée à une OTV suite à une ligamentoplastie de type DIDT échouée. Le Genu varum pré-opératoire moyen était de 9,4°. Le score IKDC moyen pré opératoire était de 36,87. L’exploration arthroscopique notait la présence de lésions méniscales internes associées à des lésions ostéochondrales fémoro tibiales internes de bas grade chez 80% des patients. Une réparation méniscale a été effectuée pour tous les patients chez qui on a découvert une lésion méniscale réparable (4 patients). Le Genu varum au dernier recul était de 2,6°. Aucun cas de sepsis, de débricolage du matériel ou de pseudarthrose n’a été rapporté. Les résultats fonctionnels étaient jugés satisfaisants pour la plupart des patients avec un score IKDC moyen au dernier recul = 58,17. 5 patients ont dit avoir repris une activité sportive modérée. Un seul patient a rapporté la persistance d’un craquement audible sans véritable gêne fonctionnelle ni limitation de la mobilité active du genou.

Le profil type des candidats à cette chirurgie est celui de jeunes adultes (30 à 45 ans) demandeurs de récupération fonctionnelle avec morphotype en Genu varum modéré, prédisposés à une gonarthrose fémoro tibiale interne. Notre série montre des résultats encourageants mais nécessite un recul plus long pour mieux juger des résultats et on peut lui reprocher le manque d’étude sur la modification de la pente tibiale par ce geste osseux.
Mahdi BOUZIDI, Hichem ABID (Tunis), Mohammed Hedi EZZINE, Mohammed Yassine BELHEDI, Anis TEBORBI, Mouadh NEFISS
00:00 - 00:00 #36854 - Peut-on classer les sports à risque d'instabilité de l'épaule ?
Peut-on classer les sports à risque d'instabilité de l'épaule ?

L'épaule est impliquée dans presque tous les sports, mais le risque d’instabilité antérieure varie selon le type de sport. Les classifications existantes catégorisent les sports mais n'évaluent pas le risque de luxation antérieure traumatique lors de la pratique sportive. Notre étude propose une nouvelle classification, "instability classification risk of sports".

Nous avons inclus tous les athlètes présentant une instabilité antérieure traumatique de l'épaule opérés par Latarjet arthroscopique de 2010 à 2018. Nous avons analysé le type de sport pratiqué, le mécanisme de la première luxation et les circonstances de la luxation (pendant la pratique sportive ou non). Nous avons classé tous les sports selon les deux classifications courantes: la classification de Walch (aucun risque, contact, armé, et armé-contré ou risque élevé) et celle de l'American Academy of Pediatrics Committee on Sports Medicine (contact/collision, contact limité, sans contact). À partir de l'analyse des deux classifications, nous avons extrapolé les caractéristiques des sports les plus à risque d'instabilité antérieure traumatique de l'épaule, et nous les avons appliquées à notre population sportive, en développant une classification du risque d’instabilité selon le type de sport pratiqué.

472 patients ont été inclus avec un âge moyen de 26 ± 8 ans (extrêmes 14-47) lors de la chirurgie. Parmi ceux-ci, 245 patients (52%) ont eu leur première luxation pendant la pratique du sport. Selon la classification de Walch, parmi les caractéristiques sportives, 65% des Contact et 69% des ‘Forced Overhead’ ont eu leur première luxation pendant le sport (p=0,006); selon l'American Academy of Pediatrics, 68% des Contact/Collision ont eu leur première luxation pendant le sport (p=0,001). Les deux classifications avaient une association significative avec le premier épisode de luxation pendant le sport. Partant de là, nous avons classé les sports en 3 groupes : risque élevé (armé-forcé au-dessus de la tête et/ou contact/collision), risque moyen (au-dessus de la tête) et risque faible (ni au-dessus de la tête, ni contact/collision), reflétant le risque de luxation antérieure pendant le sport. Selon la nouvelle classification des sports à risque, sur les 245 patients ayant eu leur première luxation pendant le sport, 197(80%) pratiquaient des sports à haut risque (Rugby=70%, Judo=67% Handball=50%).

La nouvelle classification proposée permet d’évaluer le risque de luxation antérieure traumatique de l'épaule selon le sport pratiqué. Cette classification, simple et reproductible, peut aider les athlètes à s’identifier dans un groupe à risque et aider les chirurgiens dans le choix du traitement en fonction du sport pratiqué.
Valentina GRECO, Jules DESCAMPS (Paris), Natalia MARTINEZ CATALAN, Mikaël CHELLI, Christophe TROJANI, Pascal BOILEAU
00:00 - 00:00 #36598 - Place de la ténotomie sous arthroscopie en cas de conflit entre tendon d’iliopsoas et prothèse totale de hanche : à propos d’un cas et revue de littérature.
Place de la ténotomie sous arthroscopie en cas de conflit entre tendon d’iliopsoas et prothèse totale de hanche : à propos d’un cas et revue de littérature.

Le syndrome du psoas après prothèse totale de hanche est une cause rare classique de douleur de hanche persistante. La fréquence est estimée entre 2 et 5 % selon les études. Elle est due à un débord antérieur de la cupule prothétique qui vient faire conflit avec le muscle iliopsoas.

Nous rapportons dans ce travail le cas d’une patiente de 57 ans, ayant bénéficié en août 2022 d’une arthroplastie totale de hanche sur coxarthrose par une prothèse à double mobilité avec couple de friction métal-polyéthylène.04 mois plus tard la patiente a présenté des douleurs siégeant au pli de l’aine sans irradiation survenant dans tous les mouvements de flexion active de la hanche, Un bilan radiologique (radios, TDM, scintigraphie) a révélé un conflit mécanique par le bord antérieur de la cupule avec le muscle iliopsoas. Devant ce tableau clinique la patiente a bénéficié d’un traitement chirurgical par ténotomie iliopsoas sous arthroscopie.

Après section du tendon psoas sous arthroscopie aucune complication post-opératoire n’est survenue. L’évolution a été marquée par un soulagement immédiat de la douleur et une pleine satisfaction de la patiente. Une tendinopathie du psoas peut remettre en cause le résultat d’une arthroplastie totale de hanche par ailleurs satisfaisante. Cette complication a été évoquée pour la première fois par Postel en 1975, puis bien identifiée par Lequesne en 1991 (neuf cas). Lorsque la douleur ne régresse pas spontanément en quelques mois à l’aide d’antalgiques, d’anti-inflammatoires et de rééducation fonctionnelle, il est logique d’envisager un traitement local. Divers types d’infiltration ont été proposées : infiltration(s) avec un anesthésique local et un dérivé cortisonique du tendon et de la bourse séreuse interposée entre le tendon et le bord antérieur de la cupule, injection de toxine botulique dans le muscle lui-même. Le traitement chirurgical a d’abord été pratiquée par chirurgie à ciel ouvert, puis sous arthroscopie avec de résultats satisfaisants et moins de complications.

La ténotomie arthroscopique de l’iliopsoas que nous proposons à le mérite de la simplicité, d’être très peu invasive, d’exposer à un très faible risque de complications et de procurer très fréquemment aux patients le soulagement escompté.
Mouhssine EL MHADDER (RABAT, Maroc)
00:00 - 00:00 #36650 - Pneumothorax, an Uncommon but Devastating Complication Following Shoulder Arthroscopy: Case Reports.
Pneumothorax, an Uncommon but Devastating Complication Following Shoulder Arthroscopy: Case Reports.

Shoulder arthroscopy is a mature and widely used treatment to deal with various shoulder disorders. It enables faster recovery and decreases postoperative complications. However, some complications related to shoulder arthroscopy cannot be neglected because they could be life threatening.

The first case was a 65-year-old female who underwent arthroscopic rotator cuff repair under general anesthesia and interscalene nerve block in the beach-chair position. The second case was a 58-year-old male undergoing arthroscopic rotator cuff repair and reduction in glenoid fracture under general anesthesia in the lateral decubitus position. The third case was a 62-year-old man receiving arthroscopic rotator cuff repair under general anesthesia in the lateral decubitus position. Each case’s operation time was 90, 240, and 270 min. The pressure of the irrigation pumping system was 30, 50, and 70 mmHg, respectively. The second and third cases did not undergo interscalene nerve block. Although the incidence of pneumothorax following shoulder surgery and interscalene nerve block was only 0.2%, it is one of the most life-threatening complications following shoulder arthroscopy

In these cases, multifactorial factors, including patient positioning, interscalene nerve block, long surgical time, size of rotator cuff tears, and the pressure of the irrigation and suction system, can be attributed to the occurrence of pneumothorax.

It is crucial to fully comprehend the diagnosis and management of pneumothorax to reduce the risk for patients receiving shoulder arthroscopy.
Wei Chien SUN (Taoyuan, Taïwan)
00:00 - 00:00 #36766 - Pourquoi utiliser l'arthroscopie pour traiter les fractures fraiches déplacées de la glène de la scapula. A propos de 27 cas.
Pourquoi utiliser l'arthroscopie pour traiter les fractures fraiches déplacées de la glène de la scapula. A propos de 27 cas.

Peu de séries font état du traitement des fractures fraiches de la scapula sous arthroscopie pure ou assistance arthroscopique. Notre but est de rapporter une expérience de 12 glènes antérieures et 15 fosses glénoïdiennes fraiches déplacées traités sous arthroscopie ou assistance arthroscopique.

Entre 2009 et 2023, nous avons traité (1 seul opérateur) en urgence ou urgence différée 12 fractures de glènes antérieures et 15 fractures de fosses glénoïdiennes fraiches déplacées sous arthroscopie (glènes antérieures) ou assistance arthroscopique (fosses, avec mini-abord du pilier). L'âge moyen était de 45 ans. Le ratio femme/homme était de 2/27. Tous les patients ont eu un scanner pré et post-opératoire permettant une analyse précise de la réduction des marches d'escalier et écarts dans tous les cas à 3 mois. Le délai moyen avant chirurgie était de 17 jours. Le recul moyen était de 5 ans chez 15 patients qui ont pu être revus cliniquement. L'arthroscopie a été réalisée en décubitus latéral dans tous les cas.

Les résultats des 15 patients revus cliniquement sont décrits. La douleur moyenne résiduelle était de 1/10 et les mobilités post-opératoires en élévation, rotation externe coude au corps, rotation interne étaient de 70%, 50% et 60% , respectivement par rapport aux côtés controlatéraux. . En ce qui concerne les résultats radiologiques, les écarts inter-fragmentaires et marches d'escalier passaient en moyenne de 12 mm à 2 mm La réduction des fractures de glène antérieure était équivalente à celle des fractures de la fosse glénoïdienne.

Il est capital en traumatologie fraiche de maitriser l'usage de l'arthroscopie en complément ou isolément dans le traitement des grosses fractures fraiches de la glène, toujours provoquées par des traumatismes violents type accident de quad, en général chez des hommes jeunes corpulents. Les auteurs rapportent leur expérience de la prise en charge de ces lésions sous arthroscopie et décrivent les trucs et astuces facilitant les interventions.
Guillaume HERZBERG (Lyon), Louis DUCHARNE, Marion BURNIER, Lyliane LY
00:00 - 00:00 #36565 - Prise en charge de la raideur de l'épaule après réparation de la coiffe des rotateurs : revue systématique et méta-analyse.
Prise en charge de la raideur de l'épaule après réparation de la coiffe des rotateurs : revue systématique et méta-analyse.

Analyser systématiquement et synthétiser la littérature sur les modalités de traitement de la raideur de l'épaule après réparation de la coiffe des rotateurs et rechercher quelle modalité permet d'obtenir la meilleure amplitude de mouvement.

Une recherche a été effectuée sur PubMed, Embase® et Cochrane. Les séries de cas cliniques et les études comparatives qui rapportent l'amplitude de mouvement avant et après traitement de la raideur de l'épaule après réparation de la coiffe des rotateurs ont été incluses. Les études qui évaluent exclusivement l'épaule gelée idiopathique ou la raideur primaire de l'épaule ont été exclues.

Cinq études éligibles portant sur un total de 177 patients ayant subi un traitement pour une raideur de l'épaule à la suite d'une RCR ont été incluses. Les amplitudes post opératoire après libération capsulaire arthroscopique étaient de 158°-166° pour l'AFE et de 53°-59° pour l'ER. Les amplitudes de mouvement postopératoires après infiltration étaient de 146° à 163° pour l'AFE et de 34° à 35° pour l'ER. Les amplitudes post opératoire après rééducation était de 166° pour l'AFE et de 62° pour l'ER. Pour l'AFE, 4 études (5 ensembles de données) étaient éligibles pour la méta-analyse, qui indiquait une meilleure AFE lorsqu'elle était traitée avec une différence moyenne (MD) de 5,10° sans hétérogénéité (I2=0%, CI, 0,83 - 9,38). Pour la RE, 3 études (4 ensembles de données) étaient éligibles pour la méta-analyse, qui indiquait une meilleure RE sans traitement avec une différence moyenne de 4,59° sans hétérogénéité (I2=0%, CI, -7,04 - -2,13).

FPour le traitement de la raideur de l'épaule après RCR, tous les traitements inclus ont amélioré les amplitudes articulaires, résultant en une AFE et une ER comparables à celles du groupe comparatif. Parmi les modalités de traitement, les amplitudes de l'AFE post-traitement étaient les plus élevées après la libération capsulaire arthroscopique, tandis que l'ER le plus élevé était obtenu après la rééducation.
François SAADE (Lyon), Floris VAN ROOIJ, Mo SAFFARINI, Arnaud GODENÈCHE
00:00 - 00:00 #36634 - PRP intra-méniscal sous échographie pour les lésions dégénératives: amélioration fonctionnelle et cicatrisation IRM.
PRP intra-méniscal sous échographie pour les lésions dégénératives: amélioration fonctionnelle et cicatrisation IRM.

Les lésions méniscales sont une pathologie fréquente en orthopédie. De nombreux traitements non chirurgicaux existent, permettant d’éviter l’arthroscopie. Les PRP semblent prendre une place décroissante dans le traitement de ces lésions. L’objectif de notre étude était de d’évaluer l’efficacité de l’injection intra-méniscale de PRP sous contrôle de l'échographie.

Il s’agit d’une étude rétrospective menée sur 36 patient, avec un recul minimum de 32 mois. Etaient inclus les patients ayant bénéficié d’une injection de PRP intra-méniscale pour une lésion méniscale dégénérative, de stade II ou III. Tous les patients ont été vu à 6 mois et à plus de 2 ans post-injection. 20 patients ont eu une IRM de contrôle à 6 mois. Le critère de jugement principal était l’amélioration des scores cliniques à 6 mois, les critères secondaires étaient la cicatrisation IRM et les scores cliniques au dernier recul.

A 6 mois nous avons rapporté une amélioration significative des scores cliniques avec un IKDC subjectif passé de 71.5 ±16.8 [33 ;97] contre 61.3 ±16.8 [31;91] avant l’injection (p=0.012). L’EVA et la flexion étaient significativement améliorées également. Aucune amélioration clinique significative n’a été constatée après 6 mois post-injection. L’IRM de contrôle à 6 mois a révélé des signes de cicatrisation dans 65% des cas

Dans cette étude, nous avons montré que l'injection intra-méniscale de PRP pour des lésions méniscales dégénératives permettait l'amélioration des scores fonctionnels et de la douleur, ainsi que l’apparition de signes de cicatrisation à l’IRM de contrôle. Nous pensons que cette technique peut être proposée en première intention pour certaines lésions méniscales dégénératives, avant le traitement chirurgical arthroscopique qui reste néanmoins utile en dernier recours.
Lucie REGENNASS, Léopold JOSEPH (CHALLES-LES-EAUX), Cécile BATAILLER, Sébastien LUSTIG, Elvire SERVIEN
00:00 - 00:00 #35775 - Pseudo-anévrisme de l’artère geniculée supéro-latéterale après reconstruction du ligament croisé antérieur.
Pseudo-anévrisme de l’artère geniculée supéro-latéterale après reconstruction du ligament croisé antérieur.

Arthroscopic procedures are a safe way nowadays to do anterior cruciate ligament reconstruction. Rare complications involve injuries to popliteal vessels or one of its branches.

We present a case of a young patient who undergone an anterior cruciate ligament reconstruction. This procedure was associated with a meniscal suture. The follow-up was marked with a pulsatile mass observed on the site of the surgery. It was then diagnosed as a pseudoaneurysm of the supero-lateral genicular artery. The treatment followed the guidelines known for such a type of a false aneurysm.

This is the first time a pseudoaneurysm of this branch is described in the literature as we discovered it. The treatment by an ultrasonography-guided embolization with thrombin was proceeded and suceeded. The patient could be discharged from the hospital and after this embolization without any recurrence.

We stress the fact with new arthroscopic procedures and techniques, new complications can occur, and we should be attentive to them and new symptoms consequently, as a painless mass on the lateral side of the knee, to ensure a fast and optimal treatment.
Ludovic GLANZ, Ludovic GLANZ (Lausanne, Suisse)
00:00 - 00:00 #36654 - Qualité de vie après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs.
Qualité de vie après réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs.

Malgré son importance, peu d'études concernant la qualité de vie après une réparation de la coiffe des rotateurs ont été rapportées. Notre objectif était d’évaluer les résultats de la réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs en termes de qualité de vie.

Il s'agit d'une étude descriptive et monocentrique menée sur 5 ans entre janvier 2017 et décembre 2021 portant sur 56 épaules de 51 patients ayant bénéficié d’une réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs avec un minimum de 12 mois de recul. Les patients ont été évalué selon l'échelle visuelle analogique (EVA), l'échelle de solitude de U.C.L.A, l'échelle américaine des chirurgiens de l'épaule et du coude (ASES) et l'échelle de qualité de vie de l'Organisation mondiale de la santé (WHOQOL-BREF) ; avant l'opération, puis à 3, 6 et 12 mois post opératoire.

L'âge moyen des patients était de 59 ans, il y avait 33 femmes (65%) et 18 hommes (35%). 36 patients (71%) ont été opérés du membre dominant. La durée moyenne des symptômes avant la chirurgie était de 20 mois [2-60 mois]. Toutes les interventions ont été réalisées par le même chirurgien. Le score WHOQOL-BREF moyen est passé de 59,7 avant l'opération à 66,3 à 12 mois postopératoire. Le score moyen de douleur VAS est passé de 6,7 à 1,8 à 12 mois après l'opération. Les scores UCLA moyens ont augmenté de 11,6 avant l'opération à 30,6 à 12 mois postopératoire, et les scores ASES moyens ont augmenté de 41,1 à 86,1 à 12 mois après l'opération. Seul un délai court des symptômes avant la chirurgie était statistiquement associé à de meilleurs résultats fonctionnels en postopératoire.

La réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs a montré une amélioration de la qualité de vie, avec une diminution de la douleur et une augmentation de la capacité fonctionnelle à partir de 3 mois post opératoire. Nos résultats suggèrent qu'une réparation réussie de la coiffe des rotateurs peut améliorer la qualité de vie des patients.
Moatassem Belleh JLASSI (Tunis, Tunisie), Mohamed Amine GHARBI, Houssem Eddine CHAHED, Hichem ABID, Anis TEBOURBI, Mouadh NEFISS
00:00 - 00:00 #36649 - Que devient la lésion de bony-bankart après stabilisation de l’épaule par Trillat Arthroscopique ?
Que devient la lésion de bony-bankart après stabilisation de l’épaule par Trillat Arthroscopique ?

Plusieurs études ont évalué l’évolution du bony-bankart après réparation arthroscopique mais aucune n’a évalué le devenir de ces lésions après chirurgie de stabilisation de l’épaule sans geste spécifique sur le bankart osseux. Cette étude a étudié l’évolution tomodensitométrique des défects glénoïdiens avec bankart osseux après stabilisation d’épaule par Trillat Arthroscopique.

Etude rétrospective, monocentrique, entre 2013 et 2022, étaient inclus les patients présentant une instabilité antérieure chronique d’épaule avec lésion de bony-bankart, pris en charge pour chirurgie de stabilisation par technique de Trillat arthroscopique. Le défect glénoïdien et le fragment osseux ont été évalués selon les paramètres suivants : classification de Bigliani, taille du défect glénoïdien, taille/position et consolidation du fragment osseux ainsi que le pourcentage de résorption par rapport au défect. Le scanner post-opératoire, avec mesure des mêmes paramètres, a permis d’étudier l’évolution de la consolidation ou de la résorption osseuse.

L'âge moyen était de 28 ans, le nombre moyen de luxations préopératoires était de 4 et l'intervalle entre le premier traumatisme et l'intervention chirurgicale était de 6 ans. Parmi les 151 patients ayant bénéficié d’une chirurgie de Trillat arthroscopique de 2013 à 2022, 28 (18,5%) présentaient une lésion de bony-bankart en pré-opératoire et ont été inclus. Le défect glénoïdien moyen était de 9,6%. Le taux de consolidation était de 28% en pré-opératoire contre 88% en post-opératoire (p<0,01). La mesure de résorption du fragment était de 27,3 % contre 43,6% en post-opératoire (< 0,001). L’évaluation de la position du fragment a montré un abaissement de celui-ci en post-opératoire mais de manière non significative. Enfin une corrélation entre l’absence de consolidation pré-opératoire et le délai avec le dernier traumatisme a été trouvée de même qu’entre l’absence de consolidation post-opératoire et une récidive de luxation après chirurgie.

L’évaluation tomodensitométrique des lésions de bony-bankart après intervention de Trillat Arthroscopique montre une consolidation et une résorption du fragment à 6 mois de la chirurgie sans modification significative de la position. L’absence de récidive par la stabilisation de l’épaule semble permettre la consolidation du fragment.
Arnaud GONNACHON (Dijon), Ludovic LABATTUT, Alice BORDET, Emmanuel BAULOT, Pierre MARTZ
00:00 - 00:00 #36592 - Quels sont les facteurs prédictifs d’appréhension retrouvés dans l’instabilité d’épaule ? Résultats d’une étude prospective multicentrique.
Quels sont les facteurs prédictifs d’appréhension retrouvés dans l’instabilité d’épaule ? Résultats d’une étude prospective multicentrique.

Le but de notre étude était d’évaluer les facteurs prédictifs d’appréhension chez les patients ayant eu un ou plusieurs épisodes d’instabilité.

Une étude prospective multicentrique a été réalisée. Huit chirurgiens de l’épaule expérimentés ont réalisé un questionnaire destiné au patient afin de mettre en évidence les potentiels facteurs de risque d’appréhension post instabilité d’épaule. Tous les patients vus en consultation pour une pathologie d’instabilité opérée ou non de septembre 2022 à janvier 2023 ont rempli le questionnaire. L’appréhension du patient était évaluée par les scores de Walch-Duplay et de Rowe.

98 patients d’âge moyen 23 ans avec 86% d’hommes ont été inclus. Parmi eux, 64 avaient eu une chirurgie de stabilisation et 34 n’avaient pas été opérés. 39 patients avaient une appréhension lors de l’examen (15 dans le groupe chirurgie, 24 dans le groupe pas de chirurgie). Les facteurs significatifs prédictifs retrouvés étaient la durée d’immobilisation avec 64% des patients avec appréhension immobilisés entre 2 semaines et moins après leur première luxation contre 49% des patients sans appréhension (p=0.037), ainsi que l’information médicale donnée au patient sur la nécessité d’une intervention avec 14% des patients avec appréhension qui n’avaient pas été informés tandis que 100% des patients sans appréhesion avaient eu cette information (p=0.012). L’analyse en sous-groupe chirurgie VS pas de chirurgie retrouvait chez les patients non opérés avec appréhension la condition de la survenue de la dernière luxation comme facteur prédictif avec 75% d’entre eux ayant eu un traumatisme sportif versus 25% pour les patients sans appréhension (p=0.028).

Les facteurs prédictifs d’appréhension semblaient être la durée d’immobilisation (2 semaines ou moins) et l’absence d’information médicale du patient sur la nécessité d’une intervention. Chez les patients non opérés les patients ayant eu une luxation suite à un traumatisme sportif avaient plus de risque de garder une appréhension.
Claire BASTARD (Montréal), Guillaume VILLATTE, Camille JENGER, Damien DELGRANDE, Anselme BILLAUD, Pierre-Sylvain MARCHEIX, Maxime ANTONI, Franck DORDAIN, Ludovic LABATTUT, Geoffroy NOURISSAT
00:00 - 00:00 #36297 - Quels sont les facteurs préopératoires qui influencent l'évaluation subjective à court terme du patient après une réparation de la coiffe des rotateurs ?
Quels sont les facteurs préopératoires qui influencent l'évaluation subjective à court terme du patient après une réparation de la coiffe des rotateurs ?

Mettre en évidence les facteurs de risque préopératoires qui influencent la satisfaction postopératoire du patient après réparation de la coiffe des rotateurs (RCR) et déterminer si cette satisfaction est corrélée à la cicatrisation du tendon.

Avec un âge moyen de 60,6 ans (40-72), 102 patients ayant bénéficié d'une RCR arthroscopique ont été inclus rétrospectivement. Le score SSV préopératoire était inférieur ou égal à 50%. Un suivi clinique et radio-logique a été réalisé avec une évaluation échographique de la cicatrisation tendineuse 6 mois après l'intervention. Nous avons divisé les patients en 2 groupes en retenant un SSV postopératoire de 85% : 55 patients dans le premier groupe (SSV > 85%) et 47 patients dans le second groupe (SSV < 85%).

En analyse multivariée, les facteurs de risque préopératoires d'une mauvaise SSV postopératoire après RCR étaient : le tabagisme [-8,41 (-13,64 ; -3,17) p = 0,002], l'infiltration graisseuse [-3,65 (-6,24 -1,06) p = 0,006] et l'indemnisation des accidents du travail [-19,15 (-24,04 ; -14,27) p < 0,001]. Lorsque les patients n'étaient pas indemnisés, plus leur score SSV avant l'opération était bas, plus leur score SSV postopératoire était élevé. Pour les patients indemnisés, plus le score SSV préopératoire était élevé, moins le score SSV postopératoire était élevé. La classification de Sugayaultrasound n'a pas influencé le score SSV (p = 0,15).

Le tabagisme, l'infiltration graisseuse et les patients indemnisés sont des facteurs de moins bons résultats sous-jectifs évalués par le score SSV. La cicatrisation du tendon n'a pas influencé le score SSV et la satisfaction des patients.
Hugo BARRET (Toulouse), Tristan LANGLAIS, Pierre LAUMONERIE, Marie FARUCH, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE
00:00 - 00:00 #36288 - Reconstruction du ligament croisé antérieur : effet de l’orientation des tunnels sur le risque de rupture du transplant.
Reconstruction du ligament croisé antérieur : effet de l’orientation des tunnels sur le risque de rupture du transplant.

Plusieurs facteurs ont été incriminés dans l'échec de la plastie du ligament croisé antérieur (LCA) notamment le positionnement des tunnels osseux, mais leur orientation a été moins étudiée. L’objectif de l’étude était de rechercher une corrélation entre l’orientation des tunnels osseux et le risque de rupture du transplant du LCA.

Il s’agissait d’une étude monocentrique rétrospective type cas-témoin incluant 2 témoins par cas. L’étude a consisté en une analyse radiographique de la position et de l’orientation des tunnels chez les patients ayant eu une rupture itérative du transplant du LCA. Nous avons colligé 28 reprises de plastie du LCA chez 27 patients et 56 reconstructions « non rompues » à 2 ans postopératoires au moins (groupe témoin). L’analyse radiologique a été faite sur les radiographies antérieures à la reprise de la plastie en utilisant une incidence de face en charge et une incidence de profil à 20° de flexion.

Les deux groupes étaient comparables par rapport aux données démographiques, aux paramètres chirurgicaux tels que le temps du garrot et aux lésions associées telles que les lésions méniscales et cartilagineuses. La rupture itérative était spontanée dans 7 cas, secondaire à un traumatisme mineur dans 13 cas et à un traumatisme majeur dans 8 cas. Un tunnel tibial excessivement vertical ou horizontal aussi bien dans le plan sagittal que frontal, une entrée fémorale excessivement antérieure et une orientation excessivement horizontale du tunnel fémoral étaient identifiés comme facteurs de risque à la rupture itérative du transplant du LCA. Plus l’orientation du tunnel tibial divergeait de 70,8° sur l’incidence de face et de 67° sur le profil, plus le risque de rupture était important. L’angle entre le tunnel fémoral et la partie intra articulaire du transplant ne devrait pas être au-dessous de la moyenne du groupe témoin (161°). Plus le tunnel fémoral était horizontal, plus important le risque de rupture itérative était.

La présente étude a identifié d’autres facteurs d’échec des plasties du LCA qui pourraient influencer la pratique chirurgicale en considérant aussi bien l’orientation du tunnel fémoral que celle du tunnel tibial.
Youssef MALLAT (Clermont-Ferrand), Guillaume VILLATTE, Marion SOLEILHAVOUP, Stéphane DESCAMPS, Stéphane BOISGARD, Roger ERIVAN
00:00 - 00:00 #36701 - Reconstruction du ligament gleno humeral inferieur par allo greffe du tenseur du fascia lata dans le cadre d’une instabilité chez les patients atteints du syndrome d'Ehlers Danlos.
Reconstruction du ligament gleno humeral inferieur par allo greffe du tenseur du fascia lata dans le cadre d’une instabilité chez les patients atteints du syndrome d'Ehlers Danlos.

La prise en charge de l'instabilité multidirectionnelle de l'épaule (IMD) chez les patients atteints du syndrome d'Ehlers-Danlos (SED) est un défi en raison des complications liées à l'atteinte du tissu conjonctif. Malgré plusieurs techniques chirurgicales décrites dans la littérature, il est encore difficile d'obtenir des résultats satisfaisants.

L'objectif de cette étude était de rapporter les résultats de la reconstruction du ligament gléno-huméral inférieur(IGHL) avec une allogreffe de fascia lata et d'analyser la corrélation entre les résultats fonctionnels et le degré de cicatrisation et d'intégration de l'allogreffe à l'imagerie. Quatre patients atteints du SED et souffrant d'une instabilité multidirectionnelle (IMD) ont été inclus dans l'étude. Chaque patient a bénéficié d'une reconstruction du LGHI par allogreffe de tenseur du fascia lata. Les résultats fonctionnels et la douleur ont été évalués à l'aide des scores DASH, Constant et ASES, tandis que l'instabilité a été évaluée à l'aide des scores de Rowe et de Walch-Duplay. Un examen d'imagerie (arthro scanner ou IRM) a été réalisé sur chaque patient après l'opération pour évaluer la cicatrisation et l'intégration de la greffe. L'âge moyen des patients était de 24,5 ans et le suivi moyen de 33,5 mois.

La moitié des patients présente une instabilité subjective residuelle en post opératoire. Un patient a bénéficié d'une arthrodèse 15 mois après la première chirurgie pour instabilité persistante et invalidante. Le score DASH et le SSV étaient respectivement de 71 et 30. L'imagerie a révélé une récidive précoce (à 7 mois) d'une subluxation antérieure chez un patient correlée avec des mauvais scores fonctionnels et d'instabilité. On retrouve une amélioration fonctionnelle chez un patient avec un SSV à 50 et un Dash score à 61. L'imagerie de ce patient a montré une bonne intégration du greffon 4 ans après l'intervention. Les scores d'instabilité étaient mauvais (< 50) tant pour le Walch-Duplay que pour le score de Rowe malgré une réduction subjective des épisodes de subluxation chez la plupart des patients. Aucun des patients n'a eu de complications postopératoires immédiates nécessitant une reprise chirurgicale.

Cette étude met en évidence un taux élevé d'échec et des résultats peu satisfaisants en termes d'instabilité et de fonctionnalité par rapport aux études antérieures. Toutefois, cette technique semble offrir une réduction subjective des épisodes de subluxation et présente une absence de complications postopératoires. Elle pourrait donc constituer une alternative sûre avant de recourir à une arthrodèse gléno-humérale de dernier recours.
Margaux FELTRIN (Annecy), Geoffroy NOURISSAT, Jean-David WERTHEL
00:00 - 00:00 #36632 - Recrudescence de douleur et raideur sur une épaule opérée de réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs en association avec ostéolyse post infection à SARS-Cov-2 : case report.
Recrudescence de douleur et raideur sur une épaule opérée de réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs en association avec ostéolyse post infection à SARS-Cov-2 : case report.

Les ancres biorésorbables sont fréquemment utilisées pour la chirurgie arthroscopique de la coiffe des rotateurs. Ostéolyse, synovite, réaction à corps étrangers sont des complications connues suite à l’utilisation des ancres biorésorbables, mais les facteurs déclencheurs pour les complications susnommées restent inconnus.

Un patient de 63 ans, avec diagnostique de rupture transfixiante du tendon du muscle sous-scapulaire, supra-épineux et infra-épineux de l'épaule droite (RD-3BP220AC selon Lafosse), a bénéficié d’une réparation arthroscopique des trois tendons utilisant 7 ancres PLGA/b-TCP. Le control clinique à six mois postopératoires a montré une mobilité correcte, indolore, avec bonne force musculaire. Neuf mois après la chirurgie le patient est retourné à notre consultation pour douleurs intenses et raideur au niveau de l’épaule droite, douleur au niveau de la main droite et du pied droit, et présence de plaques érythémateuses au niveau des articulations en question, suite à l’infection par le SARS-Cov-2. De plus, les markers inflammatoires (CRP, VES) étaient augmentés. L’arthro-IRM a démontré l’absence de re-rupture des tendons suturés (type II selon Sugaya) et la présence de synovite, bursite sous-acromiale, et ostéite de la tête humérale. Pour exclure une arthrite septique, nous avons proposé au patient une arthroscopie diagnostique, collection du liquide synoviale intra-articulaire, biopsies osseuses et synoviales, et lavage. Un traitement antibiotique par Co-amoxicilline 2.2g intraveineux chaque 8h a été administré au patient après la prise des échantillons. L’histologie du tissu synovial a montré la présence d’un infiltré fibrino-exudatif; les biopsies de la tête humérale ont montré la présence d’un infiltré inflammatoire de type « réaction à corps étranger », compatible avec une réaction de résorption des ancres. La cytopathologie a démontré la présence de nombreux neutrophiles. Les échantillons envoyés en microbiologie étaient stériles. Le traitement antibiotique a donc été arrêté.

À 6 semaines postopératoires la douleur avait diminué, les cicatrices étaient calmes, l’érythème absent. Les radiographies ont montré la présence de multiples foci d’ostéolyse de la tête humérale. Trois mois après le lavage, les amplitudes de mouvement étaient complètes, symétriques et indolores. L’arthro-IRM a montré la diminution de l'ostéite humérale et la persistance de synovite.

L’apparition brusque de la symptomatologie après l’infection à SARS-Cov-2 suggère une relation causale entre l’infection et la clinique. La présence de manifestations cutanées comme réponse « viral-host » a déjà été décrite suite à une infection à SARS-Cov-2, donc la douleur et raideur de l’épaule et l’ostéite de la tête humérale pourraient faire partie du même groupe de manifestations.
Erica LANTE (Lausanne, Suisse), Grishma MAHÉ, Richard JANY
00:00 - 00:00 #34581 - Réparation arthroscopique double rang d'une désinsertion proximale aigue du ligament collatéral latéral après entorse grave de la cheville.
Réparation arthroscopique double rang d'une désinsertion proximale aigue du ligament collatéral latéral après entorse grave de la cheville.

Management of ankle sprains is still discussed. For athletes, recent studies recommend surgical treatment for acute grade III rupture, because of better long-term ankle stability. The purpose of this Technical Note is to describe the arthroscopic acute double row repair for proximal desinsertion of collateral lateral ligament ankle.

With the patient in dorsal decubitus under spinal anesthesia, the foot and ankle are extended beyond the edge of the surgical table. The anteromedial portal is created inside the anterior tibial tendon in which the arthroscope is introduces. The anterolateral approach is simulated with a needle under arthroscopic control, in front and under the tip of the lateral malleolus. ATFL is released from the capsule with a beaver blade. Tip of the lateral malleolus is sharpened and a soft anchor is impacted there. ATFL is caught with a Mini-Scorpio plier, a Lasso loop is performed to improve tissue grasping. The ligament is pressed against the anchor with foot in maximum dorsiflexion and eversion. A knotless anchor is impacted 5mm above and with the threads of the soft anchor, creating a double-row fixation.

The arthroscopic acute double row repair for proximal desinsertion of collatéral lateral ligament ankle can be done especially for athletes.
Clément GUYONNET (Clermont-Ferrand), Ronny LOPES, Thais DUTRA VIEIRA
00:00 - 00:00 #34582 - Réparation arthroscopique selon Broström modifié avec Suture-Tape Augmentation du ligament calcanéo-fibulaire dans l'instabilité latérale de cheville.
Réparation arthroscopique selon Broström modifié avec Suture-Tape Augmentation du ligament calcanéo-fibulaire dans l'instabilité latérale de cheville.

Dans le traitement de l’instabilité latérale aiguë ou chronique de cheville, les techniques de réparation peuvent s’avérer insuffisantes en cas d’atteinte combinée du ligament talo-fibulaire antérieur et du ligament calcanéo-fibulaire. Cette note propose une technique de réparation arthroscopique double rang du LTFA associée à une suture tape augmentation du LCF.

Le patient est installé en décubitus dorsal, la cheville dépassant de la table d'opération. La voie antéromédiale, en dedans du tendon tibial antérieur, et la voie antérolatérale, sous contrôle arthroscopique, sont créées. Le LTFA est libéré de la capsule à l'aide d'une lame de Beaver. Le tunnel calcanéen est créé de manière percutanée au niveau du footprint du LCF. Une ancre molle en tissu, avec fils et bandelettes, est impactée à la pointe de la malléole latérale. Les bandelettes sont passées dans le tunnel calcanéen et fixées cheville en position neutre par une vis d’interférence pour renforcer le LCF. Le LTFA est réinséré à la pointe de la malléole latérale en passant les fils de l'ancre à travers le ligament par une pince Mini-Scorpio, pied en position neutre. Une ancre "Knotless" est impactée 5mm au dessus, avec les fils de la première ancre, créant ainsi une fixation double-rang.

Cette technique nous semble indiquée lorsqu’il existe une rupture proximale du LTFA associée à une distension du LCF.
Clément GUYONNET (Clermont-Ferrand), Ronny LOPES, Thais DUTRA VIEIRA
00:00 - 00:00 #36616 - Réparation des lésions partielles bursales de la coiffe des rotateurs : revue de la littérature et méta-analyse.
Réparation des lésions partielles bursales de la coiffe des rotateurs : revue de la littérature et méta-analyse.

La technique de réparation des lésions partielles bursales de la coiffe des rotateurs est controversée. Elle peut être réalisée par réinsertion directe ou par totalisation de la lésion puis réinsertion. Le but de cette étude était de comparer les résultats de ces 2 techniques opératoires.

Une revue systématique a été effectuée conformément aux recommandations PRISMA sur les bases de données majeures PubMed, Embase et Cochrane de 2002 à 2022. Seuls les articles traitant des lésions Ellman 3 de la face bursale avec un recul minimum de 1 an ont été inclues. Les critères de jugement principaux étaient le score ASES, Constant, la douleur et le taux de re-rupture post-opératoire. Le critère secondaire était la récupération des mobilités actives. Les analyses statistiques ont été réalisées avec le logiciel R software.

Sept études sur totalisation/réinsertion (n= 224 ; recul moyen 51 mois) et 8 études sur la réparation directe (n=360 ; recul moyen 30 mois) ont été retenues. Aucune différence significative n’a été retrouvée entre les 2 techniques en comparant les scores ASES (92,2 [88,1; 96,2] vs 88,9 [85,8 ; 92] p= 0,21), de Constant ( 86,3 [81,5; 91] vs 91,8 [88,1; 95,6] p=0,07), la douleur (0,8 [0,2 ; 1,4] vs 1,0 [0,5; 1,4] p=0,63) et concernant le taux de re-rupture (6,8% [3,1; 14,3] vs 9,5% [6,1; 14,3] p=0,46). Les mobilités étaient elles aussi comparables.

Cette méta-analyse suggère que les 2 techniques de réparation directe ou de totalisation/réinsertion donnent des résultats superposables dans la prise en charge chirurgicale des ruptures partielles bursales Ellman 3 de la coiffe des rotateurs
Yoann DALMAS (Toulouse), Hugo Barret BARRET, Mathieu GIRARD, Emilie MATHIEU, Pierre MANSAT, Nicolas BONNEVIALLE
00:00 - 00:00 #36823 - Réparation itérative de la coiffe des rotateurs : un tendon Sugaya III peut-il être considéré comme cicatrisé ou non ?
Réparation itérative de la coiffe des rotateurs : un tendon Sugaya III peut-il être considéré comme cicatrisé ou non ?

The objective of this study was to evaluate the impact of Sugaya III tendons on postoperative functional scores in a population of patients undergoing revision rotator cuff repair.

We retrospectively studied the records of all patients who underwent revision rotator cuff repair in one of 12 different institutions between July 2001 and December 2020. A total of 203 shoulders were included (59% males, mean age: 51 ± 8 years old, mean follow-up 11.5 years (range; 2-28.8). Fifty-four patients (61% males, mean age 52 ± 6 years old, mean follow-up 14.1 years (range; 10.4-28.8)) had a follow-up ≥ 10 years (mean -up 14.1 years (range; 10.4-28.8)) and were included in a long-term follow-up subgroup analysis. Structural integrity of the repaired tendon was evaluated on MRI at last follow-up. Functional scores, acromio-humeral index (AHI), progression of fatty infiltration and of osteoarthritis were compared according to Sugaya type.

Mean Constant score and mean strength were significantly higher in Sugaya I-II tendons than in Sugaya III (p=0.021 and p=0.003) and Sugaya IV-V tendons (p=0.07 and p=0.038), but did not differ between Sugaya III and Sugaya IV-V tendons. Mean SSV, pain, AHI were significantly higher and fatty infiltration and progression in the Hamada classification were significantly lower in Sugaya I-II tendons and in Sugaya III than in Sugaya IV-V tendons (p<0.05), but did not differ between Sugaya I-II and Sugaya III tendons. Similar characteristics could also be observed in the long-term follow-up subgroup.

Sugaya III tendons after revision rotator cuff repair do not allow restoration of strength thereby impacting the Constant score. However, there seems to be a protective effect of Sugaya III tendons with regards to pain, progression of proximal migration of the humeral head, osteoarthritis and fatty infiltration which seems to last at long-term follow-up.
Jean-David WERTHEL, Arnaud GODENECHE (Lyon), Maxime ANTONI, Philippe VALENTI, Mikael CHELLI, Laurent NOVE-JOSSERAND, Nicolas BONNEVIALLE
00:00 - 00:00 #35304 - Réparation méniscale par hydrogel adhésif: une nouvelle méthode innovante.
Réparation méniscale par hydrogel adhésif: une nouvelle méthode innovante.

Bien que la réparation méniscale ait été démontrée comme essentielle, de nombreuses méniscectomies sont encore pratiquées. Les adhésifs tissulaires pourraient être un nouvel outil de réparation. Cependant, il n’y a pas d’application méniscale à l’heure actuelle. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité biomécanique d'un adhésif pour la réparation méniscale.

Des tests de compression cyclique ont été réalisés sur des genoux de bovins cadavériques. Le gel adhésif résistant a été utilisé soit comme patch adhésif, soit sous forme de revêtement de suture. Vingt-quatre genoux de bovins cadavériques ont été disséqués et 48 ménisques ont été testés dans le cadre de cette étude. 24 déchirures radiales complètes et 24 déchirures en anse de seau ont été réalisées. Après pré-conditionnement, les échantillons ont subi 100 cycles de compression, à 700 N à une fréquence de 0,5 Hz sur une machine Instron. Ensuite, un tiers des ménisques a été réparé avec des sutures simples, un tiers avec les patchs adhésifs et un tiers avec les sutures enduites de gel adhésif. Les échantillons ont ensuite été testés à nouveau (700N/0,5Hz) durant 100 et 500 cycles de compression. Les espaces au niveau lésionnel ont été mesurés à chaque étape pour pouvoir comparer les traitements.

L'espace moyen mesuré au site de la déchirure était de 6,46 mm (±1,41 mm) pour les déchirures radiales et de 1,92 mm (±0,65 mm) pour les déchirures en anse de seau. Après 500 cycles de compression, l'écart moyen était de 1,63 mm (±1,41 mm) pour les sutures simples, de 1,50 mm (±1,16 mm) pour les sutures adhésives et de 2,06 mm (±1,53 mm) pour les patchs de gel adhésif. Il n'y avait pas de différence significative entre les traitements. Concernant les lésions radiales, les espaces augmentent significativement avec l’augmentation du nombre de cycles (p<0,01).

Les nouveaux biomatériaux offrent des applications innovantes en chirurgie. D'un point de vue biomécanique, le patch de gel adhésif est aussi efficace que la suture. Il pourrait cependant permettre de réparer des déchirures non suturables et donc d'élargir les indications de réparation du ménisque. Un nouvel outil pourrait voir le jour.
David MAZY (Montréal, Canada), Stéphanie LAMER, Marie-Lyne NAULT
00:00 - 00:00 #36814 - Résultat à moyen terme de la plastie du ligament antéro-latéral associée à la reconstruction du ligament croisé antérieur.
Résultat à moyen terme de la plastie du ligament antéro-latéral associée à la reconstruction du ligament croisé antérieur.

De nombreuses techniques de reconstruction du ligament croisé antérieur associée à une plastie antérolatérale ont été décrites. Notre hypothèse était que la technique combinée utilisant la patte d'oie ne présentait pas de risque supplémentaire de complications ou de reprises chirurgicales à court terme.

C'est une série prospective multicentrique continue comportant 40 patients d’un âge moyen de 26,9 ans ± 8 (18–44) ont été opérés consécutivement en première intention entre décembre 2019 et avril 2023. Il s’agissait de patients sportifs pratiquant un sport pivot et présentant une rupture du LCA. La technique utilisée est une DIDT modifiée le brin terminal du gracilis laissé libre pour reconstruire le LAL. Un tunnel fémoral est foré par la méthode out-in en repérant le point isométrique et le tunnel tibial du LAL est foré à mis distance entre la tête fibulaire et le tubercule de Gerdy à hauteur de 12mm de l'interligne en le communiquant avec le tunnel tibial du LCA. Dans 13 cas, une suture méniscale était associée et une suture de la rampe méniscale a été nécessaire chez 5 patients.

Le diamètre moyen du greffon du LCA était de 9,2 mm ± 0,9 (8–10) au fémur et de 8,7 mm ± 0,7 (7–10) au tibia. La plastie du LAL était calibrée en moyenne à 4,6 mm ± 0,5 (4-6) avec une longueur moyenne de 12,8mm ± 3,5. Concernant les complications à 2 ans de recul, aucune rupture itérative ni rupture controlatérale n’a été retrouvée. Un retard de récupération de la flexion a été noté mais qui a récupéré une flexion complète au dernier recul. Un cas d'hypoesthésie dans le territoire du nerf saphène médial était recensé en rapport l'incision de la suture méniscale médiale. En postopératoire à 2 ans de recul, on n'a pas enregistré de douleurs résiduelles, 2 patients ont gardé un ressaut grade 1. Le KOOS moyen était de 89,3 ± 10,2 (37,4–100) et le LYSHOLM moyen de 91,2 ± 9,7 (49–100). Le délai moyen de retour au sport de pivot en compétition était de 10,8 mois ± 4,4 (5,4–12,9).

Cette technique de reconstruction combinée du LCA et du LAL est une technique intéressante car elle n'utilise que la patte d'oie donc pas d'incision supplémentaire. Sur le plan clinque et fonctionnel, on a pu obtenir des résultats satisfaisants. Nos indications pour cette technique sont les sportifs professionnels, âge moins de 25 ans, l'hyperlaxité et le ressaut explosif.
Redouane SI LARBI (Alger, Algérie), Mahdi GHÉNAIET, Abdelkader CHIKHI, Nacim SOAL, Smail REZZIK
00:00 - 00:00 #36625 - Résultat clinique des ablations arthroscopiques de vis pour douleurs antérieures après Latarjet.
Résultat clinique des ablations arthroscopiques de vis pour douleurs antérieures après Latarjet.

La butée coracoïdienne pour instabilité antérieure est fixée le plus souvent par des vis entrainant parfois des douleurs antérieures. Des techniques d'ablation à ciel ouvert ou extra-articulaire arthroscopiques existent. Cette étude a pour objectif d'évaluer les résultats d'une technique arthroscopique d'ablation par voie intra-articulaire associée à une reconstruction capsulaire antérieure.

Cette étude rétrospective a été réalisée dans notre institut entre 2007 et 2022. Tous les patients ont été opérés selon la même technique d'ablation de vis, associée à une reconstruction capsulo-labrale antérieure. Le critère de jugement principal était la survenue de complications per-opératoire. Le critère de jugement secondaire était l'évaluation du résultat clinique au recul moyen de 45.7 mois (6-137).

44 patients d'âge moyen 30.3 ans au moment de la chirurgie ont été analysés. Tous les patients présentaient des douleurs au moment de la révision, 26 patients (59%) présentaient également une récidive de l'instabilité (luxation ou subluxation). Le délai moyen entre la chirurgie primaire et la révision était de 26 mois (12-246 mois). Des complications liées aux vis ont été identifiées dans 32.4% des cas en pré-opératoire comprenant des migrations de vis (18.9%), des lésions de la tête humérale (5.4%), des fractures de vis (5.4%) ou des protrusions de vis (2.7%). Au total, 64 vis ont été retirées avec 4 fractures de vis (11%) au moment de l'ablation. Aucune complication neurologique ou vasculaire n'a été identifiée dans notre série. Au dernier recul, avec un délai moyen de 45.7 mois (6-137), le SSV était évalué à 78.5% (35-100), tous les patients ont été améliorés sur le plan des douleurs mais avec des douleurs persistantes dans certains cas, l'EVA moyen étant à 2/10 (0-6). Les mobilités n'étaient pas modifiées après la procédure. Nos résultats sont concordants avec ceux déjà rapportés par Godenèche et Al. concernant la diminution des douleurs après ablation des vis considérées comme conflictuelles. Notre technique étant essentiellement intra-articulaire, elle ne nécessite pas de temps de dissection antérieur tel que décrit par Lafosse et Al.

L'ablation des vis sous arthroscopie après butée coracoïdienne est une option possible chez des patients présentant des douleurs antérieures persistantes avec récidive de l'instabilité ou non. L'avantage de cette technique est également qu'elle permet de pouvoir identifier et traiter des lésions associées si nécessaire.
Michel AZAR, Juan David LACOUTURE (nice), Mikael CHELLI, Pascal BOILEAU
00:00 - 00:00 #36636 - Résultats à long terme de meniscoplastie chez 35 cas de ménisque discoïde latérale.
Résultats à long terme de meniscoplastie chez 35 cas de ménisque discoïde latérale.

la méniscopathie discoide est une forme anatomique congenitale rare ,le ménisque externe est le plus atteint ,elle est habituellement asymptomatique,la méniscoplastie est indiquée en cas des symptômes. Le but de cette étude est d’évaluer les résultats a moyen et a long terme des méniscoplasties chez les ménisques discoïdes latérales symptomatiques.

il s’agissait d’une étude descriptive et rétrospective à propos de 35 ménisques discoïdes latérales symptomatiques chez 35 patients (31hommes et 4 femmes) colligés sur une période de 6 ans entre janvier 2007et décembre 2013. L’évaluation fonctionnels des genoux opérés est faite selon le score IKDC en pré et postopératoire

l’age moyen était de 23.9 ans , le sex ratio : 4, le recul loyen était de 51 mois , 8 paients étaient des sportifs de compétitions ; 14 patients etaient des sportifs de loisir , la douleur était présent dans tous les cas , le blocage était décrit dans 42 % des cas , le syndrome méniscal latéral était trouvé dans 45 % des cas ; tous les patients ont était éxplorés par une imagerie par resonance magnetique(IRM), le diagnostic n’est suspecté sur IRM que dans 37% des cas ; le diagnostic était confirmé par l’arthroscopie : 19 cas de type 1 de watanabe ont été trouvé , 7 de type 2 et 3 de type 3 et 06 menisques de type imprécis. Les lesions méniscales ont été trouvé dans 19 cas. Le geste réalisé était une méniscoplastie dans tous les cas , aucune complication peroperatoire ou post operatoire ontété trouvé. Tous les patients ont eu une rééducation de 4 semaines. 4 patients parmi 8 ont repris une activité sportive de compétition avec la même performance ; L’IKDC global au dernier recul était classé A et B dans 90 % des cas , L’IKDC radiologique était classé A et B chez 29 patients. 2 patients seulement ont présenté une arthrose (classe D). le score IKDS est meilleur s’il n’ y a pas des lésions méniscales associés. Nous partageons l’attitude de la majorité des auteurs de respect d’un ménisque discoïde asymptomatique ; Le traitement n’est envisagé que s’il est symptomatique. Nos résultats fonctionnels et cliniques sont similaires à ceux de la littérature, La complication arthrosique a été observée avec les mêmes proportions que celles de la littérature.

le développement des techniques arthroscopiques de meniscoplastie a permet l’amélioration des résultats fonctionnels a moyen et a long terme .
Chedi SAADI, Khalil HABOUBI (Tunis, Tunisie), Montassar AYACHI, Mohamed CHAKER, Ahmed MZID, Mondher MESTIRI
00:00 - 00:00 #36605 - Résultats cliniques de la reconstruction anatomique du LCA à un seul faisceau ou à deux faisceaux Reconstruction combinée de la LLA.
Résultats cliniques de la reconstruction anatomique du LCA à un seul faisceau ou à deux faisceaux Reconstruction combinée de la LLA.

Anterior cruciate ligament reconstruction (ACLR) with anterolateral ligament reconstruction (ALLR) could be necessary for patients with preoperative pivot shift. Double-bundle (DB) ACLR is believed to provide better joint stability than single-bundle (SB) ACLR. We hypothesized that patients receiving DB ACLR+ALLR had better functional outcomes than patients receiving SB ACLR+ALLR.

Patients who underwent SB versus Anatomical DB ACLR combined ALLR from May 2019 to January 2021 were enrolled. Using MRI and X-Ray, the medial tibial slope, meniscus status, and lateral tibial slope of each patient were measured. We measured the outcomes by Lysholm and Tegner scores.

62 patients were enrolled with SB ACL+ALLR (39 patients) and DB ACL+ALLR (23 patients). There were no significant differences in clinical outcomes between patients receiving SB ACL+ALLR or DB ACL+ALLR. There are 11% to 30% recurrent and persistent instabilities reported after ACLR. ACL combined ALLR could provide higher stability in primary ACL reconstruction. However, there was no study comparing the outcomes of patients receiving anatomical DB ACLR+ALLR and SB ACLR+ALLR. Anatomical DB ACLR seems to restore more footprint coverage and recreates the two functional anteromedial (AM) and posterolateral (PL) bundles. In our study patients receiving DB ACLR+ALLR or SB ACLR+ALLR don’t have significant differences in short-term clinical outcomes. Long-term follow-up is necessary in the future.

DB ACLR+ALLR and SB ACLR+ALLR could both be the choice for patients with higher risks of ACL graft failure in primary surgery.
Chih-Hao CHIU, Yi-Jou CHEN (Guishan District, Taïwan)
00:00 - 00:00 #36585 - Résultats cliniques et radiologiques de la réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs dans les déchirures Fosbury par rapport aux déchirures non Fosbury.
Résultats cliniques et radiologiques de la réparation arthroscopique de la coiffe des rotateurs dans les déchirures Fosbury par rapport aux déchirures non Fosbury.

This study aims to determine the clinical and radiological outcomes after surgical repair of Fosbury B3 compared to traditional D avulsion of tendinous attachments (B1) lesions. The hypothesis is that the results of B3 lesion repairs are inferior to those of B1 lesions.

A retrospective cohort study was performed. Recruited patients were divided into two groups: one presenting B3 lesions and the other presenting B1 lesions. Range of motion (ROM) and usual clinical scores were evaluated at three points in time: preoperatively, and at six months and one year postoperatively. The healing of repaired cuffs was evaluated by sonography.

Two hundred thirty-six patients were recruited, with 27 (11.4%) B3 and 209 (88.6%) B1. Although there was no significant difference in gender or arm dominance between the groups, B3 had significantly older patients (p<0.050) with a mean age 61.6±9.0 years, compared to B1 with a mean age of 56.1±9.1 years. The groups demonstrated no significant difference in the ROM and visual analog scale (VAS) for pain and satisfaction, Constant, single alpha-numeric evaluation (SANE), and American shoulder and elbow surgeons (ASES) scores postoperatively at six months and one year. There was a non-significant difference in re-tear rate (p=0.361) of 7.4% in B3 compared to 2.8% in B1.

Arthroscopic rotator cuff repair of B3 lesions shows favorable clinical and radiological outcomes. These outcomes are comparable to surgically repaired B1 lesions, with an acceptable re-tear rate after arthroscopic repair.
Sean HO, Jeanni ZBINDEN, Tiago MARTINHO, Philippe COLLIN, Hugo BOTHOREL, Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse)
00:00 - 00:00 #36796 - Résultats de la technique Pull-Out dans la réparation des lésions traumatiques des racines méniscales postérieures.
Résultats de la technique Pull-Out dans la réparation des lésions traumatiques des racines méniscales postérieures.

Rapporter les résultats cliniques, fonctionnels et radiologiques de la réparation arthroscopique des racines méniscales par la technique pull-out modifiée

C’est une étude monocentrique mono-opérateur faite entre décembre 2019 et décembre 2022 comportant 6 genoux. 5 lésions latérales et une médiale. 5 patients avaient une rupture concomitante du LCA pour laquelle ils ont bénéficié de 4 reconstructions et une réinsertion arthroscopique. La technique utilisée c’est le Pull-Out modifiée à travers un tunnel tibial indépendant.

Le recul moyen de la série est de 13 mois [6-29]. On n’a pas déploré de complications spécifiques. Les genoux sont froids et secs. Les patients ne présentent pas de douleurs ou d’instabilité sans signes cliniques méniscaux. On a déploré un seul déficit de la flexion 20° par rapport au côté sain. Sur le plan radiologique deux IRM de contrôles ont été faites revenant en faveur d’une cicatrisation des racines sans signe d’extrusion. Le score de KOOS global est de 91,2[84-95]. Tous les patients sont très satisfaits de la chirurgie.

La réparation des racines méniscales postérieures par la technique Pull-Out modifiée permet une réinsertion solide des racines et donc rétablit la cinématique et la répartition des contraintes sur les surfaces articulaires prévenant l’installation rapide de l’arthrose. Cette étude a pour inconvénient la taille de l’échantillon cependant a rapporté de bons résultats.
Mahdi GHÉNAIET (Alger, Algérie), Abdelhamid BENDIFALLAH, Redouane SI LARBI, Abdelkader CHIKHI
00:00 - 00:00 #36652 - Résultats préliminaires de la prise en charge d'une perte de substance cartilagineuse de la tête humérale par greffe de chondrocytes autologues selon la technique Autocart®.
Résultats préliminaires de la prise en charge d'une perte de substance cartilagineuse de la tête humérale par greffe de chondrocytes autologues selon la technique Autocart®.

Les pertes de substance cartilagineuses focales de la tête humérale représentent un défi thérapeutique devant le faible nombre d'options chirurgicales conservatrices. Parmi celles ci, la technique Autocart® apparait comme novatrice par la régénération du cartilage à partir des propres cellules du patient. Nous présenterons ici le premier cas français.

Nous avons pris en charge en Avril 2023 un patient de 48 ans présentant une perte de substance cartilagineuse focale de la tête humérale gauche dans les suites d'un traumatisme direct de l'épaule. Devant l'échec du traitement médical et dans le but de retarder l'arthroplastie, il a été proposé au patient d'utiliser la technique Autocart® de régénération cartilagineuse par autogreffe sous arthroscopie. Il s'agit d'un comblement de la lésion avec une pâte de chondrocytes fragmentés et prélevés aux bordures de la lésion, mélangée au plasma riche en fibrine du patient. Le patient a ensuite été revu en consultation à 6 semaines pour un contrôle clinique puis à 3 et 6 mois avec un contrôle clinique et IRM. Nous présentons les résultats préliminaires.

Nous présentons ce jour les résultats à 6 semaines, et présenterons les résultats à 3 et 6 mois lors du congrès. En pré opératoire, le patient présentait un examen clinique avec des mobilités complètes à 130° d'élévation antérieure, 130° d'abduction, 20° de rotation externe et une rotation interne jusqu'à L5. Les douleurs étaient présentes dès 90° d'abduction. Son score de Constant et Murley était de 28,5/100. A 6 semaines, l'examen clinique était inchangé. L'immobilisation a été levée et la rééducation initiée. Des résultats IRM ainsi qu'un score de constant seront réalisés aux prochaines consultations.

Notre patient est le premier à avoir bénéficié de la technique Autocart® sur l'épaule en France. La technique d'autogreffe de chondrocyte Autocart® est déjà utilisée dans la prise en charge des pertes de substance cartilagineuse du genou et de la cheville, avec plusieurs études en cours. Son utilisation dans l'épaule est encore anecdotique mais semble théoriquement être une option interessante. Devant le trop faible nombre de cas, il n'est à ce jour pas possible de conclure sur son efficacité. Des ajustements techniques et une étude menée sur un nombre de patients plus important sont donc nécessaires.
Elio DISEGNI (Paris), Gaspard LEBOT, Pierre Antoine GUILLAUME, Christophe CHANTELOT
00:00 - 00:00 #36832 - Retour au sport après butée sous arthroscopie.
Retour au sport après butée sous arthroscopie.

La stabilisation de l’épaule du sportif a pour objectif un retour au sport RAS au niveau de performance antérieur. Le RAS a été largement publié, et apparait régulièrement inférieur à nos attentes subjectives. L’objectif était d’évaluer le RAS d’une série de butées arthroscopiques et de le comparer à la littérature.

En 2020 a été débutée une étude prospective. Les critères d’inclusion étaient la réalisation d’une butée coracoidienne sous arthroscopie fixée par endobouton sur un patient pratiquant au moins un sport avant la chirurgie. 106 cas ont pu être inclus à 2 ans de recul. L’évaluation fonctionnelle comportait les scores de Rowe et de Walch Duplay. Le RAS était évalué selon 4 niveaux : retour au niveau antérieur, retour à un niveau inférieur, changement de sport, arrêt du sport. Des facteurs pronostiques ont été recherchés.

75 patients ont pu être revus à ce recul. Le score de Rowe était de 92 points (82-100), le Walch Duplay de 92 points (80-100). Concernant le RAS, 57 patients (76%) ont pu reprendre leur sport au niveau antérieur, 15 (20%) à un niveau inférieur, 3 (4%) ont dû changer de sport. Aucun n’a dû arrêter tous les sports. Les facteurs de risque de ne pas reprendre le sport au même niveau étaient la consommation de tabac (p=0,036), la durée préopératoire de l’instabilité (tendance), et la taille de l’encoche humérale (p=0,021).

La stabilisation de l’épaule du sportif a pour objectif un retour à la pratique sportive au niveau de performance antérieur, impliquant l’absence de récidives de luxation et l’absence d’appréhension. Nos pratiques chirurgicales ont évolué au cours des 2 dernières décennies, avec une nette prédominance des techniques de butée type Latarjet sur les réparations arthroscopiques de Bankart. Le Latarjet arthroscopique a été validé notamment par le symposium de la SFA de Grenoble. Les premières études sur le RAS après butée arthroscopique étaient très variables selon les auteurs, souvent inférieurs au RAS après butée à foyer ouvert. Nos résultats de RAS étaient équivalents ou supérieurs à ceux publiés dans la littérature par butée à foyer ouvert. En dépit de très bons résultats de positionnement et de consolidation des butées, il semble logique d’informer les patients en pré-opératoire que le RAS au niveau antérieur interviendra globalement dans 70-80% des cas. En cas de présence d’une encoche, un comblement peut être associé pour améliorer ces résultats.
Philippe TEISSIER (Montpellier), Yannick CLOQUELL, Haroun BOUHALI, Anthony MARQUANT, Adriano TOFFOLI, Carlos JUAREZ, Jacques TEISSIER
00:00 - 00:00 #36627 - Révision des échecs de Bankart par butée de Latarjet sous arthroscopie.
Révision des échecs de Bankart par butée de Latarjet sous arthroscopie.

En cas d'instabilité, le bankart reste l'option principale mais s'accompagne de récidives allant de 3 à 40%. Plusieurs études évaluent les révisions par bankart ou Latarjet à ciel ouvert mais aucune n'évalue le Latarjet arthroscopique. Notre étude rapporte les résultats cliniques et radiologiques des instabilités récidivantes révisées par Latarjet arthroscopique.

Cette étude rétrospective a inclus 47 patients d'âge moyen 29.2 ans, majoritairement masculin (79%) présentant une récidive d'instabilité après Bankart et réopérés par butée arthroscopique. Le score ISIS moyen à la reprise était de 5.6, 64% des patients étaient hyperlaxes et 91% pratiquaient un sport. Le critère d'évaluation principal était la récidive d'instabilité après la révision. Les critères de jugement secondaire étaient, les résultats cliniques (objectifs et subjectifs), radiologiques et l'évaluation de la reprise du sport au recul minimum de 2 ans.

2 patients (4.3%) ont présenté une récidive de l'instabilité après la révision. Aucun des deux patients n'a nécessité de nouvelle opération. Les mobilités n'étaient pas modifiées après la chirurgie de même que le score de douleur, en revanche, le SSV, le score de Constant, de Rowe et de Walch-Duplay étaient tous significativement améliorés. 98% des patients étaient satisfaits ou très satisfaits au dernier recul. 90% des patients ont repris le sport après la révision (58% au même niveau) au délai moyen de 6.7 mois. 93% des patients présentaient des lésions osseuses avant la révision au niveau de la glène (>20% dans 39% des cas), et une encoche humérale dans 96% des cas (de taille moyenne ou large dans 64% des révisions). L'analyse post-opératoire retrouvait 85% de butées consolidées, en position sous-équatoriale et affleurante dans 74% des cas. 13% des patients présentaient une omarthrose en pré-opératoire, ce chiffre progressant à 39% au dernier recul.

Notre étude a permis de montrer que le taux de récidive après butée arthroscopique est équivalent aux butées réalisées à ciel ouvert en cas de révision ou arthroscopiquement en procédure primaire. Par ailleurs, nos résultats concernant la mobilité (exception faite de la rotation externe), la position et le taux de consolidation de la butée, sont équivalents à ceux de la littérature après butée. Enfin, Nos résultats en terme de reprise du sport sont équivalents aux autres études analysant la butée comme procédure de révision et supérieurs aux études utilisant la bankart itératif comme révision. La butée de Latarjet sous arthroscopique est une procédure fiable et reproductible en cas de révision après échec de Bankart.
Michel AZAR, Olivier DHOLLANDER (nice), Mikael CHELLI, Pascal BOILEAU
00:00 - 00:00 #36724 - Stabilization of posterior sternoclavicular dislocation with the sternal docking technique : a case series of fifteen patients.
Stabilization of posterior sternoclavicular dislocation with the sternal docking technique : a case series of fifteen patients.

The management of posterior sternoclavicular (PSC) dislocation remains controversial and numerous stabilization techniques have been described. The purpose of this study is to present a case series of patients treated with a sternal docking technique for PSC dislocation.

A retrospective analysis of all consecutive patients operated in our department between 2015 and 2023 for PSC dislocation or instability were included in our analysis. Indication for surgery were acute or chronic type 5 dislocations in the Jaggard classification. Clinical diagnosis was confirmed with a CTscan. All patients were operated with the same surgical technique described by Sanchez-Sotelo et al. using a gracilis allograft. Pain was assessed using VAS, return to sport and Dash score were also evaluated.

During 8 years, 15 sternoclavicular ligament reconstructions were performed. The medium age at the time of surgery was 31.26 years (range 14-58 years). The median follow-up time was 3.8 years (range 0-9 years), chronic in 3 cases. Postoperatively, 2 patients underwent revision surgery (13%). VAS for pain was 4.66 (0-8). Retun to sport was possible for every patient. At the most recent follow-up, DASH score was 22.38 (6.66-27.5).

Our series shows satisfactory restoration of the sternoclavicular joint stability with allograft docking technique.
Aurore BLANCHETON (PARIS), Jean-David WERTHEL, Thomas BAUER, Charles PIOGER
00:00 - 00:00 #36710 - SUIVI ECHOGRAPHIQUE DES PATCH BIOINDUCTEURS REGENETEN APRES REPARATION ARTHROSCOPIQUE DE COIFFE.
SUIVI ECHOGRAPHIQUE DES PATCH BIOINDUCTEURS REGENETEN APRES REPARATION ARTHROSCOPIQUE DE COIFFE.

Malgré des progrès techniques majeurs dans la réparation arthroscopique de coiffe, les taux de cicatrisation contrôlée sur IRM(classification de Sugaya) restent décevants.Le regeneten est un patch bioinductif qui aurait un effet sur la cicatrisation tendineuse. Nous avons voulu évaluer son intégration tendineuse par un suivi échographique après réparation de coiffe.

Les critères d’inclusion était un patient présentant une rupture de coiffe avec des critères de cicatrisation défavorables ( rupture itérative, rupture de taille importante, délamination importante) mais réparable. Il pouvait s'agir d'une rupture transfixiante ou d'une rupture partielle superficielle. Les critères d’exclusion était une rupture non ou partiellement réparable, le patch ne devait pas être utilisé pour combler un défect mais pour couvrir le tendon réparé. Une échographie était réalisée par un seul radiologue spécialisé en imagerie ostéo-articulaire à 1 mois, 3 mois et 6 mois post-opératoire. Pour chaque échographie étaient analysées la visibilité du patch ou non, son échogénicité, son épaisseur ainsi que l’épaisseur de la coiffe sous jacente et l’étanchéité de la réparation.

7 patients ont pu être inclus avec un recul minimum de 6 mois 1 patient a été exclu à 1 mois post-opératoire pour rupture massive itérative. L’age moyen était de 68 ans, 1 femme pour 6 hommes. Le patch était jugé comme très échogène pour tous les patients à 1 mois et encore bien visible à 3 mois pour tous les patients. Son épaisseur moyenne mesurée était de 2 mm ( 1.7- 2.6 mm). L’épaisseur moyenne de la coiffe était de 3,2 mm ( 0- 4.7 mm) A 6 mois le patch n’était pas clairement différencié sur l’échographie pour la moitié des plupart des patients. L’épaisseur moyenne de la coiffe n’évoluait pas au cours du suivi échographique.

Notre étude a permis de confirmer que le suivi échographique était possible pour l’implant Regeneten en raison de sa forte échogénicité. Il disparait à l’échographie entre le 3 ème et le 6 ème mois. Il est impossible d’affirmer qu’il vient augmenter biologiquement la réparation de coiffe, il peut s’agir d’une intégration ou d’une résorption.
Gregoire CIAIS, Emmanuelle LOUIS (Paris), Geoffroy NOURISSAT
00:00 - 00:00 #36669 - Suture arthroscopique en Diez des lésions méniscales radiaires : note technique, intérêt biomécanique et résultats d'une courte série.
Suture arthroscopique en Diez des lésions méniscales radiaires : note technique, intérêt biomécanique et résultats d'une courte série.

La réparation des lésions méniscales radiaires complètes est impérative. Nous décrivons une variante technique avec une disposition en HASHTAG permettant de diminuer le risque de cisaillement et nous rapportons les résultats fonctionnels d’une courte série.

Notre technique utilise des points Inside-out verticaux mais renforcés par des passages horizontaux. Nous l’avons utilisé chez une série de quelques patients que nous avons revu de manière rétrospective avec un recul minimal de 12 mois. Nous rapportons les données de l’arthroscopie ainsi que les résultats post-opératoires et au dernier recul.

L’étude a intéressé 9 patients (sportifs amateurs et de loisirs) d’âge moyen égal à 29 ans avec atteinte du ménisque latéral chez 7 de ces patients. Du fil à résorption lente du type PDS a été utilisé dans tous les cas. Le recul moyen était de 17 mois. Aucune complication per-opératoire n’a été notée avec des suites simples et favorables. Nous avons retrouvé de bons résultats postopératoires avec un taux de satisfaction chez la totalité de nos patients. Le score IKDC moyen au dernier recul était de 74,56 avec reprise des activités sportives antérieures chez 8 parmi eux.

La disposition tridimensionnelle des points de suture ainsi que le type de points font l’objet de discussion récente concernant la stabilité de la réparation à moyen et à long terme. Notre technique permet de consolider la réduction de la matrice horizontale du ménisque sans avoir à réaliser un geste osseux. Cette disposition garantie une réparation moins iatrogène et stable à long terme avec des résultats fonctionnels assez encourageants. On reproche à l’étude un recul encore proche d’où la nécessité de continuer un suivi régulier vu qu’il s’agit d’une technique en cours d’évaluation.
Mahdi BOUZIDI, Hichem ABID (Tunis), Mohammed Hedi EZZINE, Mohammed Yassine BELHEDI, Anis TEBORBI, Mouadh NEFISS
00:00 - 00:00 #36831 - Traitement Arthroscopique Des Ruptures Transfixiante de la Coiffe des Rotateurs A Propos de 228 Cas.
Traitement Arthroscopique Des Ruptures Transfixiante de la Coiffe des Rotateurs A Propos de 228 Cas.

L’arthroscopie de l’épaule est un moyen fiable et validé de réparation de la coiffe des rotateurs .Elle est moins traumatisante pour le patient et permet une analyse plus fine de la rupture et des lésions associée

228 patients ont été opérés entre 2018 et 2021 avec un recul moyen de 24 mois. Il s’agit de 112 hommes et 116 femmes,55 ans d’âge moyen. Le membre dominant était concernée avec notion de traumatismes dans 40 % des cas . Le délai moyen de consultation était de 03 mois.3 paramètres essentiels sont étudier ;la douleur selon EVA ; la mobilité ; élévation antérieur rotation médial et latéral ; la force musculaire ; Job ,Patte et lift –off test AG+ BIS dans 188 cas pour gérer la douleur en post opératoire ,position « Beach Chair », arthropompe exploration articulaire et sous acromiale. Traction sur membre utilisation pour la suture d'ancres vissée métalliques en simple ranges parfois en double rangée ((suture Bridge) et cela après exploration des lésions ? acromioplastie et débridement sous acromiale, libération des tendons et arthrolyse, avivement de la zone de réinsertion (foot print)

110 ruptures en croissant dont,97 facilement réductible stades 1 et 2 selon la classification Patte-SFA traiter par débridement et réparation par simple rangée utilisant 1 a 2 ancres, 55 ruptures en U ,qui n’étaient plus réductible par traction direct dans l’axe medio-latéral nécessitant une arthrolyse libération des tendons libération du ligament caraco humérale réduction de la taille par convergence des berges et suture en simple rangée sur ancres, 50 ruptures en L réduction du supraspinatus, réinsertion de son angle antero lateral en antérieur juste en de la gouttière du biceps par simple rangée associes a 2 points bord a bord du supaspinatus sur sur le ligament coraco-humerale en avant 13 ruptures massives rétractées, tenolyse complète du supra epineux , capsulotomie juxta-glénoïdienne ,réinsertion du supra epineux puis du l’infra epineux par suture en double rangées ,20 ruptures du sous-scapulaire de type1 et 2 de Lafosse

La réparation arthroscopique des ruptures transfixiantes de la coiffe est devenu une technique fiable et reproductive( gold standard),l’ importance est d’évaluer en préopératoire l’infiltrat ration graisseuse des muscle la mobilité de l’épaule (rééducation fonctionnelle )afin d’évaluer le potentiel de cicatrisation ( âge ,ains ; tabagisme , type de lésions), actuellement la supériorité de fixation en double rangée, savoir que les suite opératoires sont souvent longue( 6 a 12 mois en fonction des lésions)
Boussad MOHAMMED (BEJAIA, Algérie)
00:00 - 00:00 #36668 - Transfert arthroscopique du Ligament coracoacromial dans les disjonctions acromio-claviculaires : technique et intérêt.
Transfert arthroscopique du Ligament coracoacromial dans les disjonctions acromio-claviculaires : technique et intérêt.

Un des problèmes de la stabilisation arthroscopique des disjonctions acromio-claviculaires est le défaut de stabilisation dans le plan horizontal qui reste la principale cause d’échec. Pour contrôler cette composante d’instabilité, nous décrivons une variante technique inédite faite entièrement sous contrôle arthroscopique.

Après un premier temps de stabilisation coraco-claviculaire par un laçage dans les lésions fraiches ou une ligamentoplastie dans les lésions chroniques, le ligament coracoacromial est disséqué sur ses deux versants à travers l’intervalle des rotateurs puis faufilé au voisinage de son insertion coracoïdienne avant d’être désinséré de celle-ci. Une bursectomie sous acromiale antérieure est faite permettant d’exposer l’extrémité acromiale de la clavicule, un tunnel osseux est foré dans le sens vertical à l’aide du viseur à la mèche de 6mm, le fil de laçage du ligament coracoacromial est récupéré à travers le tunnel coracoïdien permettant un ré amarrage sur la mini plaque.

Nous avons noté de bons résultats fonctionnels au dernier recul de 12 mois. Les patients (5 cas) ont récupéré une mobilité complète sans douleur résiduelle avec un score de constant moyen de 96 [92-100]. Par ailleurs, nous n’avons pas noté de fracture de coracoïde ni d’infections du site opératoire.

Le traitement arthroscopique semble apporter des résultats cliniques satisfaisants avec un taux de complication faible avec cette variante qui associe une stabilisation horizontale supplémentaire mais un recul plus long avec un nombre plus important de patients est nécessaire afin de mieux juger de l’efficacité de ce geste.
Mahdi BOUZIDI, Hichem ABID (Tunis), Mohammed Amine GHARBI, Ahmed ZENDAOUI, Anis TEBORBI, Mouadh NEFISS
00:00 - 00:00 #36628 - utilisation d'un scope 30° pour appréhender la butée coracoïdienne sous arthroscopie par endobouton.
utilisation d'un scope 30° pour appréhender la butée coracoïdienne sous arthroscopie par endobouton.

la butée coracoïdienne sous arthroscopie avec endobouton utilisant un scope de 70° est une alternative au ciel ouvert. Malgré la fiabilité vérifiée de cette intervention, les jeunes chirurgiens ont des difficultés à maitriser cette technique en raison principalement de l'utilisation d'un scope à 70°.

L'objectif de ce travail était d'étudier l'utilisation un scope de 30° pour débuter la courbe d'apprentissage des butées sous arthroscopie par endobouton. Une série prospective consécutive de 24 butées coracoïdienne sous arthroscopie par endobouton, monocentrique mono opérateur a été réalisé. nous avons réalisé 12 butées en utilisant un scope de 30° et 12 butées en utilisant de scope de 70°. Un questionnaire a été établit avec des items sur la compréhension des étapes chirurgicales rempli par les ibodes, les externes, les internes et les chirurgiens juniors. Un opérateur junior habitué à l'arthroscopie d'épaule a manipulé l'arthroscopie à chaque étape afin d'évaluer la difficulté du geste . Nous avons noté le temps opératoire moyen dans chaque groupe. nous avons étudie le positionnement de la buté dans le plan sagittale et équatoriale dans les deux groupes.

le scope de 30° a permis de mieux comprendre les temps coracoïdien, l'ouverture du sous scapulaire, le transfert de la coracoïde , la réparation de bankart par les internes et les opérateurs juniors. Aucune différence significative entre le scope 30° et 70° sur le temps glénoïdien n'a étébmise en évidence. Les opérateurs juniors ont rapporté une difficulté technique pour le temps coracoïdien et l'ouverture du sous scapulaire en utilisant le scope 70°, cette difficulté s'est nettement diminué avec un scope de 30°. le temps opératoire moyen était de 96mn pour le scope 70° et de 105mn pour le scope 30°. la butée était bien positionné dans les deux groupes. La butée coracoïdienne sous arthroscopie est une intervention qui a montré son intérêt mais dont la courbe d'apprentissage reste difficile du fait de ses multiples étapes chirurgicales et l'utilisation d'un scope 70°. Dans ce travail, les opérateurs junior en utilisant un scope à 30° "habituels" pour eux, ont pu mieux appréhender la réalisationd'unebutée arthroscopie au prix d'une légère majoration du temps opératoire.

Pour mieux appréhender la butée sous arthroscopie avec endobouton nous recommandons au chirurgiens juniors de débuter leur courbe d'apprentissage avec un scope de 30°, leur permettant de garder leurs repères arthroscopiques habituels. Dans ce travail la technique et les temps opératoires étaient peu augmentées, avec un positionnement optimal de la butée.
Bruno DIAS DA SILVA (Paris), Haroun BOUHALI, Oussama REJEB, Lucas CHANTEUX, Patrick BOYER, Marc-Antoine ROUSSEAU