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"Mercredi 05 juin"
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CLS01
16:00 - 17:30
Communications Libres Soignants
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
16:00 - 17:30
#39210 - CP101 Développement et évaluation d’un outil de traçabilité et de suivi des personnels engagés en zone contaminée lors d’un évènement radionucléaire et chimique (NRC).
CP101 Développement et évaluation d’un outil de traçabilité et de suivi des personnels engagés en zone contaminée lors d’un évènement radionucléaire et chimique (NRC).
Objectifs : L'étude vise à évaluer un outil de traçabilité du personnel en zone contaminée basé sur des QR codes lors d'un événement NRC.
Méthodes : Etude prospective et monocentrique d’évaluation d’un outil informatique utilisant des QR codes affiliés à une identité agent, apposés sur tenue et bracelet, s’appuyant sur un tableur créé via le logiciel Microsoft® Office Excel. Le QR code est lu par douchette reliée à un ordinateur en entrée et sortie de SAS interservices. Des codes couleurs indiquent la durée de présence en zone contaminée. Pour évaluer l'outil, des informations similaires sont notées manuellement.
Un questionnaire de satisfaction portant sur la rapidité d’enregistrement et le suivi en zone est proposé en fin d’exercice. Les résultats sont exprimés en effectif et pourcentage, en moyenne ± écart type, et un p <0,05 était considéré significatif sur les comparaisons de satisfaction avec le test de rang de Wilcoxon.
Résultats : Aucun dysfonctionnement du logiciel n'est signalé. La satisfaction des 25 participants est évaluée sur 10 avec un score de 9 pour les QR codes versus 7,6 pour l'enregistrement manuscrit et 7,2 pour le suivi du personnel en zone.
Discussion : En conclusion, cet outil démontre son utilité et son efficacité dans la gestion de nombreux soignants lors d'un événement NRC. L'utilisation interconnectée de ce logiciel par différents services pourrait limiter les délais en zone contaminée.
Virginie SANGAY (TOULOUSE), Anne RAYNAUD LAMBINET, Thomas PARDON, Vincent BOUNES, Vanessa HOUZE CERFON, Cédric ZANNESE
16:00 - 17:30
#38892 - CP102 Circulation difficile, retard sur le périphérique, il faut changer de voie.
CP102 Circulation difficile, retard sur le périphérique, il faut changer de voie.
Introduction
La pose d’une voie veineuse périphérique est un acte infirmier fréquent en structure d’urgence (SU) et la survenue d’un abord veineux périphérique difficile (AVPD) est particulièrement redouté par les infirmiers diplômés d’état (IDE). En l’absence de recommandations précises, les stratégies adoptées lors d’un AVPD en SU sont peu connues. Nous avons souhaité faire un état des lieux des stratégies mobilisés par les IDE d’une SU d’urgence d’Île-de-France lors d’un AVPD.
Matériels et méthode
Nous avons réalisé une étude déclarative monocentrique à l’aide d’un questionnaire renseigné par les IDE d’une SU de région parisienne.
Résultats
Nous avons analysé 37 questionnaires. Le sexe ratio F/H était de 2,7. L’expérience professionnelle des IDE était de moins de 2 ans (3%), de 2 à 5 ans (24%), de 5 à 10 ans (38%) et de plus de 10 ans (35%). 70 % des IDE déclaraient n’avoir aucune formation sur l’AVPD. La fréquence de survenue d’un AVPD était plus d’une fois par jour (16%), par semaine (43%), par mois (32%) ou par an (3%) et n’était pas influencée par l’expérience professionnelle (p=0,38). À cette occasion, les participants déclaraient un allongement du délai moyen d’obtention d’un accès vasculaire de 25 minutes (±16 minutes). L’allongement du délai était significativement plus court pour les IDE formés à l’AVPD (p=0,03) mais n’était pas influencé par l’expérience professionnelle (p=0,22). Lors d’un AVPD, les stratégies proposées par les IDE consistaient à multiplier les tentatives (19%), passer la main (86%), perfuser sous échoguidage (35%), poser un dispositif intra osseux (DIO 3%), envisager une voie veineuse centrale (11%) ou adresser le patient à l’unité d’accès vasculaire (68%). 93% des IDE souhaiteraient se former au DIO (57%) ou l’échoguidage (95%).
Discussion/Conclusion
L’AVPD est fréquent en SU et l’augmentation des délais de perfusion pourrait compromettre les stratégies de réanimation des patients graves ou plus largement les soins urgents nécessitant un accès vasculaire rapide. Si une formation à l’AVPD semble permettre de réduire les délais de perfusion, les stratégies mobilisées ne sont pas univoques. Notre étude suggère d’étendre l’accès aux formations AVPD pour les IDE notamment sur le DIO et l’échoguidage. Dans l’attente d’une refondation du cadre règlementaire, notre étude fait apparaître des attentes fortes concernant la formation et la réalisation de soins qui ne figurent pas dans les référentiels d’activités ou de compétences.
Simon HERSEMEULE (Corbeil-Essonnes), Stéphane MUNOZ, Ambre SAGNES, Valentin LELIÈVRE, Gaëtan BERNARD, Steven LAGADEC
16:00 - 17:30
#39056 - CP103 Evaluation de l’impact d’une formation par simulation sur les compétences relationnelles chez les étudiants infirmiers en pratique avancée.
CP103 Evaluation de l’impact d’une formation par simulation sur les compétences relationnelles chez les étudiants infirmiers en pratique avancée.
Introduction
Les infirmiers en pratique avancée (IPA) aux urgences font partie des nouveaux métiers nécessitant l’acquisition de nouvelles postures professionnelles. La simulation humaine fait partie des techniques de pédagogie permettant cet apprentissage. Notre objectif était d’évaluer l’impact d’une formation par simulation humaine sur l’acquisition de compétences relationnelles chez des étudiants infirmiers en Pratique Avancée aux urgences.
Méthode
Nous avons conduit une étude interventionnelle de type avant-après. Les étudiants ont bénéficié d’une formation par simulation humaine dans un pôle de simulation pendant 3 heures abordant en jeu de rôle des situations relationnelles aux urgences (ECG anormal, gestion de l’attente, anomalie résultats biologiques, demande d’information de la famille). Nous avons réalisé une évaluation pré et post test des connaissances, des compétences relationnelles avec l’échelle de communication Cungi et Rey et de la satisfaction (échelle de Lickert en 5 points).
Résultats
Nous avons inclus 37 étudiants âgés de 38,91 ± 7.74 ans. Ils avaient une expérience professionnelle de 15,40 ± 7,23 ans. La satisfaction globale était de 4.84/5. Les items les plus appréciés étaient la convivialité (4.95/5), l’organisation et conditions matérielles (4.84) et l’utilité pratique (4.84). La note la moins élevé concerne la densité des informations transmises (4.70). La note moyenne des tests était significativement plus élevée après la séance de simulation (8,30 ± 1,02 en pré test, versus 8,92 ± 0,86 en post test, p = 0,013). Concernant les compétences relationnelles, le score moyen était de 63,00/80 ± 6,38 avant la séance de simulation et de 65,92/80 ± 5,74 après (p= 0,056).
Discussion
La formation par simulation permet l’amélioration des connaissance théoriques en communication mais peu des compétences relationnelles. Cela peut s’expliquer par l’expérience professionnelle élevée parmi les étudiants IPA. Le niveau de satisfaction était élevé. Les étudiants ont fait la demande de participer à des situations fictives avec un médecin, soucieux de leur future relation interprofessionnelle, ainsi que d’aborder des situations plus complexes en lien avec cette nouvelle posture.
Conclusion
La simulation est un outil pédagogique intéressant et appréciée des étudiants. Son impact chez les IPA reste à évaluer dans des situations d’annonces complexes et pourrait être intéressant dans les relations interprofessionnelles.
Clément BONHOMME (Pierre-Bénite), Morgane LEON, Serieys LAETITIA, Sabine PERRET, Sophie BRONDEX, Sophie VESCO, Sebastien BEROUD, Marion DOUPLAT
16:00 - 17:30
#39331 - CP104 Accès aux données scientifiques par les infirmiers d’urgence : enquête nationale de pratiques.
CP104 Accès aux données scientifiques par les infirmiers d’urgence : enquête nationale de pratiques.
Introduction
L’actualité scientifique évolue constamment et entraine dans son sillage l’évolution des bonnes pratiques cliniques qui se nourrissent des données probantes publiées. La polyvalence des soins d’urgence implique un accès à des ressources scientifiques étendues. Si le développement du numérique facilite aujourd’hui la diffusion et l’accès aux publications scientifiques, l’appropriation de ces solutions par les infirmiers n’a jamais été étudié en France. Nous avons souhaité étudier les pratiques mobilisées par les infirmiers d’urgence pour accéder aux données scientifiques.
Matériels et méthode
Nous avons réalisé une étude déclarative nationale à l’aide d’un questionnaire en ligne diffusé largement sur les réseaux professionnels des infirmiers d’urgence.
Résultats
Nous avons analysé 581 questionnaires renseignés par des IDE (80%), des IDE Sapeurs-Pompiers (32 %), des IADE (7%) et des IPA (3%) de 88 départements.
L’âge moyen des répondants était de 39 ans (±9), l’expérience dans les soins d’urgence de 11,5 ans (±8) et le sexe ratio F/H de 1,7.
Les infirmier(e)s déclaraient un niveau universitaire de grade licence (78%) ou Master (21%), une maitrise des outils numériques (62%) et un niveau d’anglais scolaire (53%). Les infirmier(e)s consultaient les recommandations au moins une fois par an (67%) et des articles scientifiques au moins une fois par mois (57 %) issues de la littérature anglophone (34%) via des sites web (59%), des sources institutionnelles (58%), des réseaux sociaux (41%) ou des revues internationales (10%). Les moteurs de recherche utilisés étaient Google (70%) ou Google Scholar (5%) en utilisant des opérateurs (18%) ou un constructeur de requête (11%). Les sites d’evidence best practice consultés étaient la Cochrane (12%) ou Dynamed (3%) et 10% consultaient PubMed. Un grade Master, une maitrise du numérique et un niveau d’anglais avancé étaient associés à une lecture plus fréquente des articles scientifiques et des recommandations (p<0,01). 72% des infirmiers souhaitaient être formés sur les outils de recherche scientifique.
Discussion/ Conclusion
La culture scientifique des infirmiers d’urgence demeure modeste. L’accès aux données scientifiques semble être influencé par le niveau d’études, la maitrise des outils numériques et le niveau d’anglais. Le lien étroit qui semble unir la culture numérique et scientifique questionne sur la place qu’occupent ces concepts en formation initiale et pour la réingénierie prochaine de la formation.
Steven LAGADEC (Paris), Aline CHENOU, Perrine BOURSIN, Flavie BARRET, Loic MARTIN, Nadia TIBERTI, Francois Xavier LABORNE, Nicolas PESCHANSKI
16:00 - 17:30
#38903 - CP105 Intégration de l’IPA dans la prise en charge d’un patient en limitation thérapeutique aux urgences : vers une amélioration des pratiques professionnelles.
CP105 Intégration de l’IPA dans la prise en charge d’un patient en limitation thérapeutique aux urgences : vers une amélioration des pratiques professionnelles.
Introduction : Les soins palliatifs et la fin de vie sont des enjeux contemporains majeurs. Ainsi, 60% des décès en France surviennent dans un établissement de santé, dont 16% après un séjour bref (RFE SFMU 2018). L’INSEE prévoit une hausse d'environ 40% des décès annuels d'ici 2060. Les services d’urgences sont souvent en première ligne et cette tâche est complexe et pose plusieurs défis. Dans cette étude, nous avons identifié les difficultés rencontrées par les infirmiers des urgences, grâce à un état des lieux des pratiques professionnels. Puis nous avons extrait des axes d’amélioration, notamment en y intégrant les compétences de l’IPA.
Méthode : Nous présentons ici une étude quantitative, par le biais d’un questionnaire, celle-ci a été réalisée auprès des infirmiers des urgences d’un département français. Nous avions un échantillon théorique global de 227 IDE, réparties sur hôpitaux publics.
Résultats : Au total, 103 IDE ont répondu à notre questionnaire soit 45,4% [IC95% : [38,9-51,9%]. Nos résultats ont montré que 78% des IDE n’étaient pas satisfaits des prises en charge de leurs patients en fin de vie aux urgences. Ils étaient 77,7% à penser que les patients n’ont pas une prise en soins de qualité. 40,8% des IDE pensaient que leurs prises en charge de patient en fin de vie ne seraient pas acceptables pour eux-mêmes. Près de deux tiers des IDE nous rapportaient avoir déjà mal vécu ce type de situation (66%). Nos résultats ont également montré un important manque de formation dans le domaine de la fin de vie. Ainsi, 84,5% [IC95% : [76-90,9%]] d’entre eux pensaient ne pas être suffisamment formés. Nous avons cherché à déterminer le rôle que l’équipe attriburait à l’IPA dans ce contexte. Les IDE semblaient voir l’IPA comme un potentiel référent identifié en soins palliatifs à 63,1%. L’IPA était également vu comme un coordinateur à 54,4%, puis sur un autre versant comme un formateur (46,6%) grâce notamment à un apport scientifique (43,7%).
Conclusion : L’implantation de l’IPA pourrait permettre un suivi rapproché et une meilleure prise en charge du patient en fin de vie aux urgences. Il faciliterait la coordination et la collaboration entre les différents professionnels. Enfin, sa compétence formative et sa position de référent pourraient conduire à une amélioration des pratiques professionnelles ; notamment avec l’utilisation d’un nouvel outil formatif (escape game).
Virginie RESTOUILH (Strasbourg), Sylvie KLEIN-ULLESTAD, Lionel BAUER, Pascal BILBAULT, Pierrick LE BORGNE
16:00 - 17:30
#39057 - CP113 État des lieux de la place des familles dans les services d’urgences.
CP113 État des lieux de la place des familles dans les services d’urgences.
Introduction : La présence d’un proche auprès d’un patient aux urgences n’est pas clairement définie au niveau national, chaque service établit ses propres règles. L’objectif de cette étude était de faire un état des lieux de la place des familles dans les services d’urgences.
Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle auprès des cadres de santé des services d’urgence de Rhône Alpes faisant partie de la collégiale des Urgences (Réseau organisationnel). Un questionnaire anonyme leur a été envoyé.
Résultats : Nous avons obtenu 28 réponses soit un taux de réponse de 100%. Les réponses provenaient des centres hospitaliers universitaires (75%), des centres hospitaliers périphériques (14%), des établissements de santé privés d'intérêt collectif (7%) et des cliniques privées (4%). Pour 57% des services les familles sont présentes : 32% les autorisent sans restriction, 21% en cas de fin de vie et pour les personnes vulnérables, 12% si barrière de la langue et 6% lors d’une situation d’urgence vitale ou à la demande du patient. Pour 69%, les familles sont présentes tout au long de la prise en charge (PEC), 37% lors de l’accueil par l’IOA, 31% en fin de PEC, 25% en zone d’attente et 19% pendant la PEC médicale. Un accompagnant est autorisé pour 62.5% et deux pour 37.5%. Le temps de visite est limité à moins de 30 minutes pour 19% et sans restriction pour 81%. La présence des familles est protocolisée dans 37.5% des services. Pour les services qui n’autorisent pas les familles (43%), les raisons invoquées sont :la volonté de l’équipe médicale et paramédicale (92%), un flux de patient trop important (75%), un manque de place (50%) et une décision institutionnelle (25%).
Parmi les freins à la présence des familles on retrouve : le flux de patient (75%), les locaux inadaptés (57%), l’agressivité de la famille (46%), la réticence de l’équipe paramédicale (39%) et médicale (25%). Les bénéfices identifiés sont l’apaisement des patients (82%), une meilleure compréhension (61%) et une diminution de l’agressivité (46%).
Certains services (68%) possèdent une salle dédiée à la communication avec la famille et pour 79%, la pandémie au COVID 19 a entraîné plus de restrictions.
Conclusion :
La présence des familles est loin d’être systématique dans les services d’urgences malgré des bénéfices identifiés par les soignants. Les freins semblent être plus structurels mais également de la part de soignants. L’évaluation de l’impact de la présence des familles reste à évaluer.
Serieys LAETITIA (Lyon), Sabine PERRET, Cindy HERNANDEZ, Sebastien BEROUD, Sophie VESCO, Goeffrey SAGNOL, Sophie BRONDEX, Marion DOUPLAT
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Salle 252A |