Vendredi 07 juin
08:45

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM10
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
Décider c'est choisir, choisir c'est parfois se tromper
Communication, Environnement, Ethique, Management

Modérateurs : Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Coordonnateur : Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Dans cette session, nous analyserons les facteurs influençant le succès de nos décisions et nous prendrons le temps de parler de la gestion de l'incertitude. Les urgentistes sont soumis à des facteurs exceptionnels pouvant rendre les choix difficiles. C'est ce que nous essaierons de décortiquer.
08:45 - 09:07 La prise de décision, pièges, trucs et astuces. Caroline DECLERFAYT (Médecin clinicien) (Conférencier, Nivelles, Belgique)
09:07 - 09:29 Décortiquer et éviter l'erreur médicale. Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
09:29 - 09:51 Décider en situation d'incertitude. Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13 Les leaders aux Urgences, la place des jeunes ? . Félix GENDEBIEN (Médecin chef de service des urgences) (Conférencier, Lobbes, Belgique)
Amphi Havane

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM07
08:45 - 10:15

Communications Libres Médecins
Sédation et analgésie
Douleur - Analgésie, Sédation

Modérateurs : Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon), Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
08:45 - 08:57 #39059 - CP63 Efficacité de la musicothérapie réceptive sur la douleur lors des sutures aux Urgences : un essai contrôlé randomisé (EMERGENCE).
CP63 Efficacité de la musicothérapie réceptive sur la douleur lors des sutures aux Urgences : un essai contrôlé randomisé (EMERGENCE).

Introduction : Les sutures de plaies en service d’Urgence constituent un soin fréquent potentiellement douloureux et anxiogène pour les patients. Peu utilisée, la musicothérapie est considérée comme une thérapeutique non invasive adjuvante efficace dans la prise en charge de la douleur et de l’anxiété. L’objectif de notre étude était d’évaluer son efficacité sur la douleur lors des sutures de plaies aux Urgences. Méthode : Cet essai contrôlé randomisé bicentrique s’est déroulé dans les services d’Urgences des CHU de La Réunion. Un questionnaire recueillant principalement l’échelle visuelle analogique (EVA) de douleur maximale ressentie au cours de la suture, avec ou sans m usicothérapie (application Music Care), était rem pli par le pratic ien. Résultats : Entre le 20 juin 2022 et le 20 février 2023, 170 patients ont été inclus. Il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l’EVA douleur maximale ressentie au cours de la suture (2,09cm dans le groupe Music Care, contre 2,69cm dans le groupe contrôle, p=0.197), ni sur la fréquence cardiaque (p=0.972), la pression artérielle systolique et diastolique (p=0.709, p=0.249), ou la durée du soin (p=0.190). Cependant, la fréquence respiratoire était significativement plus basse dans le groupe musique (-1,18 cycles par minute,p=0.002)etl’anxiétésemblaitdiminueraucoursdusoindanscemêmegroupe(p=0.042).Enfin,lesscores desatisfactionétaientplusélevésconcernantlasatisfactiondespatients(p=0.0002)etdesmédecins(p<0.0001). Conclusion : Bien que cette étude n’ait pas montré de différence significative avec musicothérapie sur l’intensité de la douleur lors des sutures, elle suggère cependant un bénéfice concernant l’anxiété. Elle paraît ainsi avoir sa place comme co-analgésique dans la prévention et le traitement de la douleur liée aux soins aux Urgences.

Aucun
Marie CHARRON (Saint Pierre - La Réunion)
08:57 - 09:09 #39141 - CP64 Evaluation de l'intérêt d’une thérapie combinée dans le traitement des crises migraineuses aiguës aux Urgences.
CP64 Evaluation de l'intérêt d’une thérapie combinée dans le traitement des crises migraineuses aiguës aux Urgences.

Introduction : La migraine est une pathologie neurologique fréquente, multifactorielle, et invalidante. C’est une maladie qui évolue par crises nécessitant régulièrement une consultation aux urgences pour le soulagement de la douleur. L’objectif de notre étude était de comparer l’intérêt d’une thérapie combinée (au moins deux médicaments) à une monothérapie dans la prise en charge des crises migraineuses. Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, multicentrique, de cohorte, prospective. Les patients inclus étaient des adultes (âge ≥ 18 ans), consultant aux urgences (Hôpital Lariboisière ou Bichat), pour la prise en charge de crises migraineuses d’intensité modérée (4 ≤ ENS ≥ 6) à sévère (ENS ≥ 7). La période de recueil s’étendait d’octobre 2021 à janvier 2023. Le critère de jugement principal était la proportion de patients soulagés deux heures après le traitement (polythérapie ou monothérapie). Des analyses descriptives des données recueillies ont été effectuées. Un avis favorable du comité d’éthique de Paris Nord a été obtenu pour cette étude ; et la non-opposition des patients inclus a été préalablement recueillie. Résultats : Notre échantillon comprenait cent soixante-dix-huit patients. L’âge médian était de trente-trois ans (écart interquartile : 27 - 44 ans). Cent trente-trois (75%) patients étaient de sexe féminin. Pour traiter la crise migraineuse aiguë, trente-neuf (22%) patients avaient reçu en première intention une monothérapie et cent trente-neuf (78%) une polythérapie. Cent vingt-sept (97%) patients du groupe polythérapie se disaient soulagés, contre dix-huit (78%) patients du groupe monothérapie (p = 0.004). Aucun événement indésirable grave n’a été rapporté au cours de cette étude. Conclusion : Chez les patients présentant une crise migraineuse aiguë d’intensité modérée à sévère, la polythérapie initiale aux urgences était associée à de meilleurs résultats, comparé à la monothérapie pour soulager la douleur des patients. La polythérapie la plus fréquemment prescrite correspondait à l’association d’un antalgique, d’un antiémétique, et d’un anxiolytique. Un essai clinique sera nécessaire pour confirmer l’efficacité de cette stratégie.

Aucun
Kadija Fortuna MINKA (PARIS), Sally Oceane MINKA, Fadi Hillary MINKA, Caroline MINKA
09:09 - 09:21 #39142 - CP65 Virtual Dream : évaluation de l’efficacité d’un dispositif de réalité virtuelle sur l’anxiété au cours de la sédation procédurale en traumatologie dans un service d’urgences.
CP65 Virtual Dream : évaluation de l’efficacité d’un dispositif de réalité virtuelle sur l’anxiété au cours de la sédation procédurale en traumatologie dans un service d’urgences.

Introduction : En cas de problématique traumatologique, la réalisation de procédures de réduction est parfois nécessaire. Celles-ci sont sources d’anxiété et de douleur. La sédation procédurale est définie par tous les moyens médicamenteux et non médicamenteux au cours de protocoles d’analgésie-sédation permettant la prise en charge de la douleur. Cependant, la prise en charge de l’anxiété pendant ces procédures est peu étudiée. La réalité virtuelle (RV) a été proposée lors des procédures de réduction pour diminuer l’anxiété et de la douleur. L’objectif principal de cette étude a été d’évaluer l’efficacité d’un dispositif de RV sur le niveau d'anxiété au cours d’un protocole d’analgésie-sédation en traumatologie aux urgences par rapport à une prise en charge classique. Méthodes : Etude randomisée, contrôlée, en ouvert, monocentrique, conduite dans un CHU de juillet 2021 à décembre 2022. Nous avons inclus 60 patients. Les patients étaient randomisés en ratio 1 :1 dans un groupe contrôle ou un groupe RV. Les patients du groupe contrôle étaient traités à la discrétion du médecin en charge. Les patients du groupe RV bénéficiaient en plus d’une prise en charge avec RV. Le critère de jugement principal était la différence d’anxiété entre T1 (avant randomisation) et T4 (30 minutes après arrêt de la procédure, en demandant au patient d’évaluer l’anxiété ressentie durant le geste). Un critère de jugement secondaire était l’intensité de la douleur à T4. Une valeur de p < 0.05 a été considérée significative. Résultats : 53 patients ont été inclus et analysés, 25 (47%) dans le groupe contrôle et 28 (53%) dans le groupe RV. La différence d’anxiété entre T1 et T4 était de 4,2+/-3,5 et 3,4+/-3,5 dans le groupe contrôle et RV, respectivement (p =0,39). L’intensité de la douleur à T4 était de 1,5+/-2,5 dans le groupe contrôle et 2,3+/-2,7 dans le groupe RV. Il n’y avait pas de différence significative concernant les posologies des antalgiques utilisés entre les deux groupes. Conclusion : La RV ne permet pas de diminuer l’intensité de l’anxiété chez les patients adultes nécessitant une sédation procédurale aux urgences. La RV ne permet pas non plus une diminution de l’intensité de la douleur. D’autres études sont nécessaires pour confirmer nos résultats.
Alexandre RAHOUI (Poitiers), Bertrand DRUGEON, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
09:21 - 09:33 #39182 - CP66 Quel devenir des patients après une Limitation et/ou arrêt des thérapeutiques aux urgences ? : une étude analyse rétrospective et descriptive.
CP66 Quel devenir des patients après une Limitation et/ou arrêt des thérapeutiques aux urgences ? : une étude analyse rétrospective et descriptive.

Introduction : Les procédures de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques et la prise en charge de la fin de vie aux urgences représentent un enjeu de santé publique. Les conditions des urgences rendent difficile le processus de décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques ainsi que l’accueil des malades en fin de vie. L’objectif de l’étude était de décrire les patients pour lesquels une telle décision est prise aux urgences, leur prise en charge et leur devenir. Méthode : L’étude menée était rétrospective monocentrique incluant les patients adultes pour lesquels est posée une limitation ou un arrêt des thérapeutiques sur une période allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021. Les données recueillies concernaient les patients, leur prise en charge et leur devenir ainsi que le processus de décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences. Le suivi des patients a été faite sur une année après l’inclusion. Le critère de jugement principal était l’analyse de la mortalité toutes causes au bout de 28 jours en fonction de la précocité de la prise de décision (médiane en minutes) de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques. L’Hazard ratio (HR) pour la mortalité à 28 jours en fonction de la précocité de la décision a été calculé par la régression de Cox (modèle à risque proportionnel). Résultats : Sur la période d’étude, 0.55% des passages aux urgences ont abouti à une démarche de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques ce qui en représentait un total de 354. L’âge moyen des patients était de 83 ans. La médiane de la prise de décision était de 242 minutes (119 - 426). La mortalité toutes causes à 28 jours était plus faible dans le groupe des patients pour lesquels la décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques a été prise tardivement (65% vs 76% ; P = 0.022). L’HR de la mortalité toutes cause à 28 jours était plus faible dans le groupe tardif [HR 0.662 (0.514 - 0.853), P = 0.0014]. La mortalité était identique dans les deux groupes à 3 mois (86% vs 78% ; p = 0,052) et à 1 an (92% vs 89% ; p = 0.31). Conclusion : Les patients pour lesquels une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques est posée aux urgences sont souvent âgés et fragiles, ils décèdent dans l’année dans la grande majorité des cas. De nombreux moyens susceptibles d’éviter un recours aux services d’urgence en situation de fin de vie existent mais paraissent mal connu par les patients et leurs familles voir ignorés par les soignants.

Aucun
Joseph SINOQUET, Prabakar VAITTINADA AYAR (Clichy)
09:33 - 09:45 #39190 - CP67 Devenir des patients après une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences.
CP67 Devenir des patients après une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences.

Introduction : Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des pathologies chroniques, le juste soin et l’obstination déraisonnable sont des questions centrales de la médecine moderne. Les Limitations ou Arrêt des Thérapeutiques (LAT) sont des situations complexes dans les services d’urgence (SU). Aucune étude récente ne s’est intéressée au devenir à court et moyen terme des patients à la suite d’une décision de LAT au sein d’un service d’urgences. L’objectif principal de notre travail était d’analyser la trajectoire des patients au SU à la suite d’une LAT. Nos objectifs secondaires étaient d’analyser la survie à 1 puis 6 mois de la LAT, la création d’une fiche Samu Pallia et la mention de la LAT en cas de nouvelle consultation au SU. Méthodes : il s’agit d’une étude observationnelle descriptive rétrospective monocentrique réalisée du 01/01/2022 au 31/12/2022. Nous avons inclus les patients adultes bénéficiant d’une décision de LAT au cours d’un passage aux urgences. Les données recueillies ont été obtenues par extraction à partir des dossiers du logiciel Résurgences® et en pratiquant une anonymisation systématique et analysées de manière descriptive. Résultats : Sur 51724 passages au sein du SU en 2022, 356 (0,7%) patients ont fait l’objet d’une LAT au cours de leurs passages. La population avait un âge médian de 85 [IIQ : 76 – 90] années et était composée de 191 (54%) femmes. Une LAT était décidée dans un contexte de pathologie aiguë sur terrain fragile (n=235, 66%), ou d’une décompensation aiguë d’une pathologie chronique (n=91, 26%). Le devenir des patients était l’hospitalisation (n=203, 57%), le décès aux urgences (n=94, 26%) ou le retour au domicile (n=59, 17%). La survie des patients était de 39% à 1 mois et de 28% à 6 mois. Une fiche SAMU Pallia a été rédigé pour 18 (7%) patients. Lors d’un autre passage aux urgences, la LAT préalablement décidée a été mentionnée pour 11/49 (22%) patients. Lors de ce second passage, une nouvelle LAT a été décidée pour 8/49 (16%) patients. Conclusion : La prévalence de la LAT aux urgences est faible. Dans notre cohorte, la mortalité aux urgences atteint 26% et plus du tiers des patients sont vivants à 1 mois. La traçabilité de la décision de LAT au décours du séjour au SU mériterait d’être optimisée.

aucun
Manon LEBREC (Rennes), Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Paul-Georges REUTER, Myrianne LALOUE
09:45 - 09:57 #39439 - CP68 Validation en contexte d'urgence clinique d'une échelle d'évaluation du bloc ilio-fascial : étude prospective multicentrique.
CP68 Validation en contexte d'urgence clinique d'une échelle d'évaluation du bloc ilio-fascial : étude prospective multicentrique.

Introduction : Le bloc ilio-fascial (BIF) est un des moyens disponibles pour la réduction de la douleur des fractures de l’extrémité supérieure du fémur (FESF). La simulation permet de réduire l’impact des freins à son utilisation mais des outils d’évaluation sont nécessaires. Une échelle d’évaluation du BIF par voie infra-inguinale a été créée et validée en 2021. L’objectif principal est de tester cette nouvelle échelle, optimisée pour une utilisation sans échographie également. Les objectifs secondaires sont de rechercher un score de performance minimum à obtenir en simulation et d’analyser la prise en charge de la douleur, le temps de réalisation du BIF et le stress ressenti. Matériel et Méthode : Réalisation d’une étude multicentrique, observationnelle, descriptive et prospective. L’échelle initiale a été complétée et validée avec les items du BIF sans échographie selon la méthode DELPHI. Sa structure interne et sa fiabilité ont été étudiées en utilisant respectivement les coefficients alpha de Cronbach et de corrélation intra-classe. Le taux d’agrément et le coefficient Kappa de Cohen ont permit l’analyse de la qualité des prescriptions d’antalgiques réalisées. p<0,05 était significatif. Résultats : Deux tours d’experts ont permis d’obtenir un consensus. Les coefficients alpha de Cronbach et de corrélation intra classe de la nouvelle échelle étaient respectivement de 0,80 et de 0,91. Un total de 40 patients a été analysé. Pour les scores supérieurs à 73 sur 100, la baisse du niveau de douleur était d’au moins 50%. Il existait une bonne concordance entre le niveau de douleur et le palier d’antalgique utilisé pour 87,5% des patients avec un taux d’agrément de 91,9% et un coefficient kappa de Cohen à 0,80. La durée moyenne du geste était de 21 ± 7 minutes. Discussion : Cette étude a permis de valider en contexte clinique la première échelle évaluant le BIF. Elle montre une bonne cohérence interne et une bonne fiabilité. Il existe une forte corrélation entre le score de performance et l’évolution de la douleur avec mise en évidence d’un score seuil d’efficacité. La concordance entre la douleur et le palier antalgique utilisé est bonne. La performance semble liée au stress avant le geste. Conclusion : Notre échelle d’évaluation du BIF est cohérente et fiable dans son usage en simulation et en situation clinique. Un score de performance minimum a été mis en évidence pour la pratique des futurs apprenants en simulation.

Aucun
Leslie VINCENT-SULLY (AMIENS), Mathieu VIOLEAU, Sylvain LECLERE, Brice BRUYER, Paulo HENRIQUES, Pierre GOSSET, Antoine LETURQUE, Aiham, Daniel GHAZALI
09:57 - 10:09 #39474 - CP69 Mémorisation après une sédation procédurale au Propofol : mythe ou réalité ?
CP69 Mémorisation après une sédation procédurale au Propofol : mythe ou réalité ?

Introduction : La sédation procédurale est de plus en plus pratiquée dans les services d'urgence afin de faciliter la réalisation de gestes douloureux. Dans ce contexte, le propofol est un sédatif largement étudié et utilisé en raison de son efficacité. Le phénomène de mémorisation décrit en anesthésie n’est toutefois pas bien connu dans cette indication. Cette étude prospective visait à évaluer l'incidence de la mémorisation chez les adultes après une sédation procédurale au propofol réalisée aux urgences pour la réduction d'une fracture ou d'une luxation articulaire. Matériel et Méthode : Il s'agissait d'une étude prospective, multicentrique, portant sur des patients adultes consentants ayant bénéficié d'une sédation procédurale au propofol pour une réduction de fracture ou de luxation articulaire entre octobre 2014 et novembre 2018. La sédation était induite avec du propofol titré jusqu'à la perte du réflexe ciliaire et l'absence de réactivité aux stimuli (niveau 5-6 du score de Ramsay). Deux heures après le réveil, les patients étaient interrogés à l'aide d'un questionnaire validé (Sandim) afin d’apprécier la mémorisation immédiate. Ils étaient rappelés le jour suivant pour l’évaluation de la mémorisation différée à l’aide du même questionnaire. La satisfaction des patients était également relevée. Résultats : Sur les 248 patients recrutés et évalués 2 heures après la récupération (161 hommes, sex ratio 1,85), 176 ont fait l'objet d'un suivi complet à 24h. A la question " Pouvez-vous vous souvenir de quelque chose entre le début de la procédure et le réveil ? », 50 des 248 patients ont déclaré se souvenir de quelque chose (20 %, IC 95 % 14,0 % à 24,0 %). Lors du suivi téléphonique, 33 patients sur 175 ont également rapporté des souvenirs (18,9 %, IC 95 % 14,0 % à 26,0 %). En dépit de ce phénomène, la satisfaction des patients au décours de la réduction restait élevée (notation médiane de 10/10). La dose moyenne de Propofol administrée (100 mg) n’était pas différente entre le groupe des patients avec souvenirs et celui des patients ne se remémorant rien (p=0,3) Conclusion : Les résultats suggèrent une incidence notable de mémorisation après une sédation procédurale au Propofol (20%), bien supérieure à ce qui a été décrit au décours d’une anesthésie générale (moins de 1%). Bien que la satisfaction des patients reste élevée, ce phénomène mérite certainement d’être mieux connu des médecins urgentistes et expliqué au patient lors d'une sédation procédurale.

Aucun
Bertrand GUIHARD (Toulouse), Barbara MULLER, Katia MOUGIN DAMOUR, Cyril FERDYNUS, Xavier COMBES
Salle 252A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI17
08:45 - 09:30

Session Interactive Médecins / Concours
Sono's Cup : concours d'échographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Jérôme BOKOBZA (PH) (Conférencier, Paris), Maxime GAUTIER (Chef de service) (Conférencier, Eaubonne)


Venez participer à la première compétition d'échographie organisée à l'occasion du congrès Urgences 2024 !
Information & Inscription sur le site https://urgences-lecongres.org
Salle 252B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AS33 A
08:45 - 10:15

Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Thérapeutique, Traumatologie

Coordonnateur : Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, civière cuillère, MID, ceinture pelvienne, attelle de traction (CT6), garrot tourniquet, plan dur (araignée), bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT). Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
Salle 253

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS27 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
Salle 343

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS08
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Recherche documentaire sur Pubmed en une leçon
Etudiants Médecine, Recherche

Coordonnateur : Albert TRINH-DUC (Coordonnateur, Agen)
Conférenciers : Albert TRINH-DUC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Agen), Emilien VANIER (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Agen)
Recherche bibliographique à partir de la base documentaire Pubmed
o Introduire la recherche bibliographique avec une démarche Evidence base medicine
o Aider à trouver l'information pertinente à partir de Pubmed.
o Présenter les principes de bases de son utilisation.
o Permettre à chacun à partir d'exemples choisis de mettre en pratique ces connaissances sur des ordinateurs ou tablettes personnelles
Salle 351

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM05 A
08:45 - 10:15

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - Intubation difficile
Thérapeutique, Traumatologie

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 352A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS06
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
L’antalgie, un sport d’équipe
Douleur - Analgésie, Thérapeutique

Coordonnateur : Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Aulnay-sous-Bois), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
-Faire équipe avec le patient : apprendre à individualiser les prises en charge pharmacologiques en fonction du terrain / de l'âge / de la situation clinique / de la volonté du patient, pour adapter les recommandations
-Faire équipe autour du patient : médecins et infirmiers, mieux répondre ensemble à la demande du patient, guidés ou non par des protocoles de soin, au bon moment grâce à des cas cliniques interactifs et collectifs
-S'entrainer aux situations les plus difficiles / maitriser les bases et connaitre les nouvelles options
Salle 353

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM06
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
Intubation trachéale et Urgences
Ventilation

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux)
Coordonnateur : Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Les pratiques évoluent rapidement concernant l'intubation en urgences. Dans cette session nous reverrons les dernières recommandations concernant les indications et les modalités d'intubation des patients pris en charge en situation d'urgence. La place des nouveaux dispositifs sera précisée et les indications d'intubations revues au regard des dernières études publiées.
08:45 - 09:07 Faut il faire une check list avant d'intuber ? Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
09:07 - 09:29 Pré-oxygénation. Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
09:29 - 09:51 Faut-il intuber un patient dans le coma ? Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13 Faut-il utiliser un vidéolaryngoscope pour intuber ? Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS28 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Fatima-Zohra BOULMAIZ (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
- Appréhender les urgences vitales pédiatriques par la simulation en santé
- Reconnaître et prendre en charge les situations d’urgence vitale pédiatrique : reconnaissance des signes de gravité,
anticipation de l’évolution, mise en condition, préparation des traitements, manœuvres de réanimation
- Renforcer le travail en équipe pluriprofessionnelle au plus proche des réalités du terrain
- Développer les compétences de communication en situation d’urgence
- Savoir répartir les tâches, notionsd de leadership/followership
- Développer la cohésion et la collaboration entre les équipes
Salles 221-222-223
09:15

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM23
09:15 - 10:15

Conférence Médecins
Quand on est dépassé….
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Triage

Modérateurs : Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur : Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Super Modérateur : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Super Modérateur, Créteil)
Ne pas subir face aux évènements est un enjeu de qualité de vie et de qualité de soins. Un panel d'orateurs très spécialement affûtés, leurs constats, leurs solutions pour nous améliorer
09:15 - 09:30 Quand le standard explose. Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
09:30 - 09:45 Par le flux des patients …. Luc Marie JOLY (PUPH) (Conférencier, Rouen)
09:45 - 10:00 Parce qu’on arrive en premier et qu’ils sont nombreux. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
10:00 - 10:15 Par son emploi du temps (ou parce qu’on est jamais chez soi…). Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
Amphi Bleu

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SIMS04
09:15 - 10:15

Session Interactive Médico-Soignants
Speed dating
Infirmier, Jeunes, Médecin, Profession - Métier

Modérateurs : Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où vous pourrez échanger directement avec un des professionnels de l'urgence experts dans leur domaine (secours en montagne, médecine du sport, médecine tactique, IPA …) dans le but de promouvoir la richesse de la Médecine d'Urgence par l’intermédiaire de ces rencontres originales.
09:15 - 10:15 Je suis médecin urgentiste et chercheur à l'étranger . Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada)
09:15 - 10:15 Je fais de la formation non universitaire. Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
09:15 - 10:15 Je fais de la médecine d’expédition. Théotime GAULT (médecin) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Je fais de la médecine du sport. . Guilhem BOCHER (PHC) (Conférencier, Cahors)
09:15 - 10:15 Je fais de la médicalisation. Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
09:15 - 10:15 Je fais du rapatriement sanitaire. Aurélien GUENIN (Docteur) (Conférencier, Bobigny)
09:15 - 10:15 Je fais du secours en mer. Lucie TEILLARD (Medecin urgentiste) (Conférencier, Bayonne)
09:15 - 10:15 Je fais du secours en montagne. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
09:15 - 10:15 Je suis médecin expert pour les affaires judiciaire en Médecine d’Urgence. David COREGE (Chef de Pôle des Urgences/Anesthésie et Réanimation) (Conférencier, Châlon-sur-Saône)
09:15 - 10:15 Je suis manager. Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Je fais également de la medecine humanitaire. Hugo BASQUAIN (Conférencier, Poitiers)
09:15 - 10:15 Je travaille dans un laboratoire de simulation médicale. Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical Doctor) (Conférencier, Rouen)
09:15 - 10:15 Je travaille dans une institution en lien avec la santé. Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
09:15 - 10:15 Je travaille en USC/réanimation. Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Conférencier, Lyon)
09:15 - 10:15 Je fais de la médecine tactique. Steven LOVI (Médecin) (Conférencier, Versailles)
09:15 - 10:15 J'ai lancé mon entreprise ou ma start-up. Firas ABOU KASSEM (Président) (Conférencier, Caen)
09:15 - 10:15 Je suis investi à la SFMU. Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
09:15 - 10:15 Je suis IPA en Médecine d'urgence. Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
09:15 - 10:15 Je travaille dans l'aéronautique et l'aérospatial. Stephen ALAMO (Praticien hospitalier contractuel) (Conférencier, Toulouse)
Salle 241

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
BN01
09:15 - 10:15

Breaking News
Retex : conflit en Palestine
Ethique, Traumatologie, Triage

Modérateurs : Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Paris), Julien GALANT (adjoint) (marseille)
Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Venez écouter le retour d'expérience d'un médecin militaire après 3 mois de mission sur un porte-hélicoptère amphibie au large de la bande de Gaza. Évacuations médicales héliportées, soins d'urgence, chirurgie, hospitalisation, vie sur un navire hôpital. Une expérience incroyable à écouter !
09:15 - 10:15 Retex : conflit en Palestine. Hugues CHARRIER (MEDECIN ADJOINT RESPONSABLE D ANTENNE) (Conférencier, Lorient)
Salle 242A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CS04
09:15 - 10:15

Conférence Soignants
Carrefour de l'actualité CUMP
Catastrophe SSE CUMP, Psychologue

Modérateurs : Beatrice CLARE (ARM) (Tulle), Nathalie PRIETO (médecin) (Lyon)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Paris)
Les Cellules d'Urgence Medico Psychologique (CUMP) sont declenchées par le SAMU pour la prise en charge des chocs psychiques après un évènement traumatique, afin de prevenir les consequences qui en decoulent. Cette session traite les sujets les plus actuels sur cette forte collaboration entre le SAMU et les CUMP, concernant les deuils traumatiques, la prise en charge des familles et des acteurs de l'urgence.
09:15 - 09:35 Familles endeuillées par suicide : deuil traumatique et post vention individuelle. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
09:35 - 09:55 Mort inattendue du nourrisson : quel impact psychologique pour les acteurs de l'urgence? Julie FRY (psychologue référente) (Conférencier, Lille)
09:55 - 10:15 Les CUMP aux côtés des soignants et medecins. Caroline TURCHINI DE GUILLENCHMIDT (Psychiatre) (Conférencier, Versailles)
Salle 242B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI11
09:15 - 10:15

Session Interactive Médecins
RAD ou pas RAD ? Vignettes cliniques
Jeunes, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences

Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Feriez-vous renter ce patient? Quelques cas cliniques qui vous donneront du fil à retordre
09:15 - 10:15 RAD ou pas RAD ? Vignettes cliniques. Clément AUGUSTIN (MEDECIN URGENTISTE) (Conférencier, Paris)
Salle 243

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI06
09:15 - 10:15

Session Interactive Médecins
Ventilation : comment optimiser mes réglages pour mes patients
Jeunes, Ventilation

Coordonnateur : Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
La session pour devenir la reine ou le roi de la ventilation !
09:15 - 10:15 Ventilation : comment optimiser mes réglages pour mes patients. Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Salle 251

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM35
09:15 - 10:15

Conférence Médecins - Session commune SFMU / Winfocus
Diagnostics étiologiques difficiles : organiser les arguments cliniques, échographiques biologiques et radiologiques
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Autre, Imagerie - Radiologie, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Philippe PÈS (médecin) (Nantes)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Comment organiser les arguments cliniques et non cliniques pour faire le diagnostic étiologique de situations indéterminées fréquentes ? Venez écouter les conseils des experts.
09:15 - 09:35 Dans le malaise d'origine indéterminée. Jérôme BOKOBZA (PH) (Conférencier, Paris)
09:35 - 09:55 Dans la douleur thoracique indéterminée. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
09:55 - 10:15 Dans l'arrêt cardiaque. François JAVAUDIN (Emergency physician) (Conférencier, Nantes)
Salle 342A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CMS03
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Ces professionnels à haute valeur ajoutée dans nos Urgences
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Les Urgences débordent ! Oui, mais est-ce que certaines professions peuvent nous faciliter le quotidien ? Venez rencontrer et discuter avec ces professionnels qui ont une valeur ajoutée dans notre quotidien d'urgentiste, et voir comment leurs missions peuvent aider les patients et les soignants.
09:15 - 09:30 Le pharmacien. Johanna RAYMOND (Pharmacien) (Conférencier, Rouen)
09:30 - 09:45 Le psychologue. Pauline DELAVAUD (Psychologue) (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:00 La secrétaire de sortie. Hélène VERDIÉ (Cadre des Secrétariats Médicaux) (Conférencier, Montpellier)
10:00 - 10:15 Le bed manager. Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
Salle 342B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC21
09:15 - 10:15

Flash communications
L'amont des Urgences
Evaluation Services d'Urgences

Modérateur : François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Angers)
09:15 - 09:22 #38868 - FC21-01 Utilisation de l’IA en production appliquée aux Dossiers de Régulation Médicale et aux Appels pour la prédiction de l’activité des Samu franciliens de J0 à J+7.
FC21-01 Utilisation de l’IA en production appliquée aux Dossiers de Régulation Médicale et aux Appels pour la prédiction de l’activité des Samu franciliens de J0 à J+7.

Introduction: Depuis 2016, nous collectons chaque jour les données d’activité des 8 Samu d’ile de France dans l’entrepôt régional: flux des appels (A) et des dossiers de régulation médicale (DRM). Ils sont intégrés dans la « Météo des Samu » d’IdF (tableau de bord régional quotidien) depuis 2022. Méthode: Les modèles de prédiction des DRM et A pour la région de J0 à J+7 sont réalisés avec pour variables d’entrée le nombre de DRM et A des 8 Samu, et pour les données d’entrée: calendaires (jour de semaine, mois, année, vacances scolaires, jours fériés), activité des urgences (issue des RPU), et les termes autoregressifs des DRM et A sur les jours passés. Algorithme : Forêts d’arbre de décision Le modèle d’entrainement est construit à partir de 2018 pour les DRM, à partir de 2021 pour les A, avec rafraichissement des données jusqu’à J-1 (2020 exclue pour Covid). L’analyse de performance du modèle en production a été réalisée de juin à aout 2023 par calcul des MAE (erreur moyenne absolue) et MAPE (Erreur moyenne en pourcentage). Résultats et conclusion : Malgré des disparités en termes de fonctionnement des Samu et de qualité de donnée, les erreurs de prédiction sont faibles (MAPE A=4,4% ; MAPE DRM=4,6%), représentant peu de patients (MAE A=475 ; MAE DRM=223) pour des moyennes journalières régionales de 11200 A et 4818 DRM. La bonne fiabilité de la prédiction à l’échelle régionale ouvre des perspectives pour la prédiction par tranches d’âges et types de décisions.

aucun
Charline MAS (Paris), Leopoldine SALLE, Mathias HUITOREL, Saif Eddine GHRIBI, Jane-Lore MAZUÉ, Matthieu HANF, François DOLVECK, Mathias WARGON
09:22 - 09:29 #38956 - FC21-02 Mise en place d'un SMUR Secondaire Territorial (SST) délocalisé interdépartemental. Description et évaluation d'un dispositif innovant à étendre?
FC21-02 Mise en place d'un SMUR Secondaire Territorial (SST) délocalisé interdépartemental. Description et évaluation d'un dispositif innovant à étendre?

Introduction : La pénurie médicale entraîne des fermetures intermittentes de la ligne de SMUR secondaire départementale d’un établissement support assurant ces interventions. L’objectif est d’évaluer un dispositif innovant de SMUR Secondaire Territorial (SST) interdépartemental, à partir de fin juillet 2022, pour pallier au mieux cette carence. Matériel et méthode: Les plages vacantes de SMUR 2 sont proposées aux médecins volontaires du secteur soit pour le SMUR 2 posté aux urgences soit en ligne SST. Le smuriste est alors d’astreinte à son domicile ou posté dans un service hors hôpital support. A l’aide d’un véhicule prioritaire, il a 60 mn maximum pour retrouver le reste de l’équipe SMUR à un endroit fixé par le SAMU. Le critère d’évaluation principal était le nombre de plages occupées et les interventions SMUR effectuées sur 14 mois. Le secondaire était le nombre de plages occupées, le temps en astreinte et en intervention. Résultats : 122 interventions ont été réalisées sur 171 plages de 12h. Le médecin était posté à son domicile ou dans son service durant 1469 heures pour 583 heures en intervention. Aucun incident lié à des délais de prise en charge indus n'a été relevé. Conclusion: Ce SST permet le maintien de l’activité médicalisée SMUR secondaire sur deux départements, de libérer les autres équipes SMUR pour le travail au sein des urgences et surtout pour le SMUR primaire. Il permet de stabiliser une offre territoriale, particulièrement lors des périodes de tension.

Aucun
François BANDALY (Vierzon), Rémi LECLERC
09:29 - 09:36 #39072 - FC21-03 Consultations évitables aux urgences pour les patients adressés par les médecins généralistes.
FC21-03 Consultations évitables aux urgences pour les patients adressés par les médecins généralistes.

Introduction : La fréquentation des services d’urgence n’a cessé d’augmenter ces dernières années avec un nombre important de patients adressés par leur médecin généraliste. Parmi ces patients, nous avons cherché à mettre en évidence la proportion de consultations évitables et à analyser leurs motifs. Matériels et méthodes : étude prospective, monocentrique qui s’est déroulée au service des urgences médico-chirurgicales, durant la période 01/03/2023 au 31/04/2023. Les patients inclus étaient majeurs et adressés aux urgences par leur médecin généraliste. Résultats : 350 patients ont été inclus dans l’étude, nous avons mis en évidence que 35% des consultations étaient jugées évitables. Il s’agissait majoritairement (82%) de patients de moins de 75 ans. Les patients adressés avaient significativement plus de risque d’être hospitalisés (p<0,05). Leur motif principal d’adressage était d’ordre médical non traumatologique (73%) avec par ordre de fréquence un motif cardiologique puis neurologique, pneumologique et digestif. Les raisons principales de ces passages évitables étaient la difficulté d’accès rapide aux examens complémentaires en ville, aux avis spécialisés et un manque de communication entre les différents partis pour organiser des hospitalisations programmées. Conclusion : le recours aux urgences sur demande d’un médecin généraliste apparaissait très majoritairement comme étant justifié confirmant le rôle primordial du médecin généraliste dans la régulation de l’urgence. Il est malgré tout primordial d’améliorer les échanges entre la médecine de ville et l’hôpital et renforcer la formation continue des médecins généralistes en termes de régulation des urgences afin d’éviter l’encombrement non justifié des service d’urgence.

aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Said JIDANE, Tahir NEBHANI, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
09:36 - 09:43 #39148 - FC21-04 collaboration entre le centre de consultation médicale maritime français et le centre ressource d'aide psychologique en mer.
FC21-04 collaboration entre le centre de consultation médicale maritime français et le centre ressource d'aide psychologique en mer.

Introduction : Les médecins du centre de consultation médicale maritime (CCMM) accompagnent, via la téléconsultation, les commandants de navires pour la prise en charge des urgences médicales durant la navigation. Pour répondre à la demande émergente de soins psychologiques ou psychiatriques à bord, les médecins peuvent faire appel depuis 2020, à une plateforme spécialisée appelée centre ressource d'aide psychologique en mer (CRAPEM), basée à Saint Nazaire, France. Matériel et Méthode : L’objectif de cette étude est de comparer la décision de prise en charge des urgences psychiatriques en mer par les médecins CCMM seuls (patients-témoin) versus les médecins du CCMM aidés du CRAPEM (patients-cas). Les objectifs secondaires sont de décrire la population des patients présentant un problème psychologique ou psychiatrique pris en charge ainsi que le suivi mis en place par le CRAPEM. Nous avons réalisé une étude épidémiologique, rétrospective, descriptive entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2022. Nous avons extrait les données à partir de l’appliCCMM (logiciel métier du CCMM) sur les caractéristiques des patients, des navires, de la décision de prise en charge (soins à bord, évacuation) à partir de codage diagnostics identifiés préalablement. L'analyse statistique est réalisée à l'aide du logiciel Microsoft Excel 2007® (Microsoft Corporation, Redmond, WA). Les décisions de prise en charge sont comparées entre "cas" et "témoin" à l'aide de tests du Chi-2. Les différences sont considérées comme significatives si la valeur P était inférieure à 0,05. Résultats : L’analyse porte sur 31 patients-cas et 102 patients-témoins ; 109 hommes pour 24 femmes. L’âge médian est de 42 [30-51] ans. 64% des patients sont Français (n=85). Le symptôme le plus fréquemment retrouvé est l’anxiété (31%, n=41). La comparaison des décisions finales met en évidence que les patients du groupe pris en charge par le CRAPEM sont significativement (p< 0,001) moins soignés à bord. Conclusion : Cette différence est probablement liée au fait que les patients pour lesquels les médecins du CCMM demandent un avis auprès du CRAPEM sont plus graves. Cette nouvelle structure visant à améliorer la prise en charge des maladies psychiatriques chez les marins, et dans notre cas les urgences psychologiques et psychiatriques à la phase aiguë. Son intervention auprès de ces malades en mer avec les spécificités du milieu maritime permet l’amélioration de leur prise en charge.
Emilie DEHOURS, Clémence PEYREDIEU DU CHARLAT, Camille JEGO, Jeanne-Marie AMALRIC, Pierre ROUCOLLE (TOULOUSE), Patrick ROUX
09:43 - 09:50 #39179 - FC21-05 Soins aux patients titulaires de l'Aide Médicale d'État, une étude comparative.
FC21-05 Soins aux patients titulaires de l'Aide Médicale d'État, une étude comparative.

Introduction : La France fait partie des rares pays à dispenser des soins médicaux gratuits aux étrangers, notamment par le biais de l'Aide Médicale d'État (AME). Établie depuis le 1er janvier 2000, l'AME permet aux personnes en situation irrégulière d'accéder à des soins médicaux essentiels. Cependant, son existence est fréquemment remise en question à travers diverses propositions de réforme, voire de suppression. Cela intervient dans un contexte de contrôle des dépenses face à son coût qui n’a cessé de croître depuis sa création. Objectif : Nous avons souhaité comparer les soins dispensés aux urgences entre les patients bénéficiant de l'AME et la population générale. Notre hypothèse repose sur l’idée que les soins accordés aux patients titulaires de l'AME qui se rendent aux urgences sont moins importants que ceux prodigués aux patients non bénéficiaires de l'AME. Méthodes : Nous avons réalisé une étude monocentrique, rétrospective, s'appuyant sur les données des urgences de Louis Mourier entre 2018 et 2019. Avec pour l’étude des caractéristiques des patients un appariement de 1:1 et 1:2 pour l’études des recours aux urgences.t Résultats : L'examen des caractéristiques des patients AME a révélé un ratio homme/femme de 1, un âge médian de 34 ans, majoritairement originaires d'Afrique. Ils présentaient une fréquence plus élevée de facteurs de risque cardiovasculaires, d’antécédents neurologiques, chirurgicaux et néoplasiques. La mention d'un médecin traitant était néanmoins plus fréquente chez les témoins. Sur 266 recours aux urgences pour les patients AME, le tri 4 était le plus fréquent, avec des motifs médicaux prévalant sur les motifs chirurgicaux. Les recours AME étaient significativement plus importants pour des motifs respiratoires et sociaux, tandis que les témoins consultaient davantage pour traumatismes et motifs psychiatriques. Aucune disparité n'a été observée pour les types de soins aux urgences, y compris les taux d'hospitalisation. Conclusion : Malgré les débats politiques actuels entourant l'AME, particulièrement en ce qui concerne son coût pour la prise en charge de cette population en situation d'irrégularité, notre étude n'a pas mis en lumière de différence significative dans l'utilisation des soins aux urgences par rapport aux témoins. Cela demeure vrai malgré les variations constatées au niveau des antécédents entre les deux échantillons.

Aucun
Haumanava LUTA (Paris), Erwan SALARD, Salem ANANOU, Fahima AKLOUCHE, Nadir SIOUANI, Antoine LY, Nicolas JAVAUD
09:50 - 09:57 #39242 - FC21-06 Impact de la fermeture de deux services d’urgences sur le flux patient.
FC21-06 Impact de la fermeture de deux services d’urgences sur le flux patient.

Introduction : En 2022, au moins 120 établissements hospitaliers accueillant un service d’urgence (SU) ont été forcés de limiter leur activité. Cette crise hospitalière s’avère être pérenne dans le temps. Nous avons donc étudié l’impact de la fermeture de deux SU sur le flux patient. Méthode : A partir des données de Résumés de Passages aux Urgences, nous nous sommes concentrés sur deux SU : le SU A fermé la nuit en 2022 (dont SMUR), et le SU B fermé la nuit de juillet à décembre 2022. Nous avons comparé les périodes jour et nuit pour 2019 et 2022, puis analysé les profils patients-types pour chaque SU, ainsi que les passages selon le code postal (CP) de résidence des patients. Résultats : En 2022, le nombre de passages le jour aux urgences du SU A a diminué de 15% et de 0,4% pour le SU B par rapport à 2019. Pour les deux SU, cette diminution concerne toutes les tranches d’âge. La part des hospitalisations reste stable. On ne constate pas d’augmentation des passages le matin. La majorité des patients du SU A proviennent du CP dans lequel se situe l’établissement. En 2022, les passages (tous SU confondus) issus de ce CP ont diminué de -27% en journée et de -40% en soirée. Près de 90% des patients avec ce CP se sont dirigés vers le SU de référence du département pour consulter un SU la nuit, en 2022. Cela représente un peu plus de 2 patients en plus par nuit pour ce SU de référence. Pour le SU B, les quatre CP les plus importants ont été retenus. Ces CP (tous SU confondus) sont en baisse de -36% de passages la nuit, entre 2019 et 2022. Plus d’1/3 d’entre eux se sont dirigés vers le SU de référence du département la nuit en 2022, représentant plus d’un patient par nuit en 2022 issu d’un de ces 4 CP, et un doublement des usagers du SU de référence avec l’un de ces CP, par rapport à 2019. On observe une augmentation des interventions SMUR la nuit sur les territoires des deux SU fermés la nuit : 5 fois plus sur le territoire du SU A, et 2,5 fois plus sur le territoire du SU B. Discussion : La fermeture d’un SU la nuit ne semble pas avoir d’influence sur le taux de passage le lendemain matin. L’impact sur la fréquentation des autres établissements de santé à proximité est tangible et peut potentiellement augmenter le flux patient d’un SU déjà sous tension. On ne peut pas complètement exclure la possibilité selon laquelle une partie non négligeable des patients ne se serait tourné vers aucun autre SU, occasionnant potentiellement une perte de chance pour ces patients.

Aucun
Alexandre MITOV (Toulouse), Laure POURCEL, Hervé MOUROU
09:57 - 10:04 #39245 - FC21-07 L’accessibilité à un médecin généraliste influence-t-elle le recours aux urgences ?
FC21-07 L’accessibilité à un médecin généraliste influence-t-elle le recours aux urgences ?

Introduction : Une grande partie des visites aux services d’urgences ne nécessitent pas d’hospitalisation, et certains d’entre-elles pourraient être traitées par un médecin généraliste. Cette étude vérifie si l’offre de soins en médecine de ville d’un territoire a une influence sur le taux de recours aux urgences et si d’autres facteurs influencent ce recours. Méthode : Basé sur les résumés de passages aux urgences 2022, le recours aux urgences est estimé par le ratio du nombre de passages non traumatologique des habitants d’une commune sur la population de cette même commune. L’offre de soins en médecine de ville est mesurée par l’APL (Accessibilité Potentiel Localisée), indicateur développé par la DRESS et l’IRDES. D’autres indicateurs de l’offre de soins du territoire sont utilisés. La relation entre le taux de recours et les différents facteurs a été modélisée par une analyse de covariance. Résultats : Le taux de recours hors traumatologie moyen est de 14,3%. L’APL n’induit pas de variation significative. Les autres facteurs du modèle correspondant à l’offre de soins du territoire font varier le taux de recours aux urgences de manière significative. Discussion et conclusion : Il n’a pas de mis en évidence d’influence significative de l’accessibilité à un médecin généraliste sur le taux de recours aux urgences. Cependant, la présence de structure médicale à proximité des communes induit des variations significatives du taux de recours.

Aucun
Marina FERRAND (Toulouse), Laure POURCEL, Hervé MOUROU
10:04 - 10:11 #39262 - FC21-08 Évaluation de la pertinence de l’adressage des patients adultes dans les services d’urgences par les médecins généralistes.
FC21-08 Évaluation de la pertinence de l’adressage des patients adultes dans les services d’urgences par les médecins généralistes.

Introduction : Les médecins généralistes sont les principaux médecins adressant les patients aux urgences. L’objectif de cette était de décrire les patients admis aux urgences adressés par les généralistes et d’évaluer la pertinence de ces adressages. Matériel et méthodes : Une étude observationnelle rétrospective et monocentrique a été menée dans un centre hospitalier universitaire français incluant les patients adultes admis aux urgences adressés par un médecin généraliste, sur 3 périodes d’un mois, entre le 4 juin 2021 et le 15 août 2022. Les adressage-patient étaient classés comme pertinents ou non-pertinents selon le devenir du patient (hospitalisation, réalisation d’un examen complémentaire non accessible hors urgences, ou demande d‘avis spécialisé) puis par adjudication en double aveugle par un comité d’experts urgentistes et généralistes. Résultats : Neuf-cent-trente-huit patients ont été recrutés, 73 inclus et analysés, soit un taux de patients adressés de 7,8%. Soixante-et-un adressages (84%) ont été classés comme pertinents. Parmi les patients adressés par un généraliste, 33 (45%) étaient des femmes (contre 413 soit 48%), l’âge moyen était de 66±19 ans (contre 50±22 ans) pour une durée moyenne de passage de 11,4±5,6 heures (contre 6,8±6 heures) et 36 (49%) ont été hospitalisés (contre 232 soit 27%). Parmi les patients dont l’adressage était jugé pertinent, 25 (41%) étaient des femmes (contre 8 soit 66%), l’âge moyen était de 66±19 ans (contre 67±17 ans), 41 (67%) avaient au moins un antécédent majeur (contre 6 soit 50%), pour une durée moyenne de passage de 12,1±6 heures (contre 7,8±4 heures) et 36 (59%) ont été hospitalisés (contre aucun). Parmi ces patients hospitalisés, 30 (81%) avaient au moins un antécédent majeur (contre 7 soit 19%). Conclusion : L’adressage des patients aux urgences par les généralistes est très majoritairement pertinent. Les patients adressés aux urgences par un généraliste sont plus souvent des hommes, plus âgés, leur durée moyenne de passage est supérieure à ceux non adressés par un généraliste et ils sont plus fréquemment (mais non majoritairement) hospitalisés. Les patients dont l’adressage par un généraliste aux urgences est jugé pertinent sont plus souvent des hommes, d’âge comparable, avec au moins un antécédent majeur, leur durée moyenne de passage est supérieure à ceux dont l’adressage est jugé non pertinent et ils sont majoritairement et plus fréquemment hospitalisés, plus fréquemment avec un antécédent majeur.

Aucun
Omide TAHERI (BESANCON), Léon DUBIEZ, Thibaut DESMETTRE, Rémi BARDET, Frank VERHOEVEN, Johann COSSUS, Rodwan TROUTIER
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC22
09:15 - 10:15

Flash communications
Situations sanitaires exceptionnelles
Triage

Modérateur : Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
09:15 - 09:22 #38713 - FC22-01 Evaluation de la disponibilité et de la connaissance des pharmaciens hospitaliers sur les actions spécifiques à mettre en place en cas de déclenchement d’un plan blanc.
FC22-01 Evaluation de la disponibilité et de la connaissance des pharmaciens hospitaliers sur les actions spécifiques à mettre en place en cas de déclenchement d’un plan blanc.

Introduction Lors du déclenchement d’un plan blanc (PB) d’un centre hospitalier, le rappel du personnel est nécessaire pour assurer la montée en puissance de l’établissement et la prise en charge des victimes. Dans notre hôpital, en heures non ouvrables (weekend, nuits et jours fériés), l’interne de pharmacie de garde est seul avec un pharmacien d’astreinte (PhAs) joignable par téléphone. En cas de PB sur ces créneaux horaires le PhAs doit rappeler 4 pharmaciens pour assurer la gestion des différents sites (cellule de crise, stérilisation, approvisionnement, gestion des stocks). L’objectif de cette étude est d’évaluer la procédure de rappel des pharmaciens en cas de PB par le PhAs. Matériel et Méthode Rappel non programmé de l’ensemble des pharmaciens par le PhAS, avec le téléphone de garde dédié, un soir de la semaine. La réponse immédiate ou le rappel dans l’heure, le délai de leur disponibilité éventuelle, la connaissance des procédures de déclenchement du PB et des postes sanitaires mobiles (PSM : dispositif projetable sur le site d’une situation sanitaires exceptionnelles permettant de prendre en charge les victimes) ainsi que le temps depuis leur dernière formation sur le PB étaient recensés. Résultats et discussions L’équipe pharmaceutique est composée de 28 pharmaciens. 16 (57%) d’entre eux ont répondu dès le 1er appel, 2 (7%) ont rappelé dans l’heure et ils étaient tous disponibles dans un délai de 25 min en moyenne. 10 (36%) n’ont jamais répondu. Sur les 18 réponses : 15 (83%) des pharmaciens connaissent les tâches à mettre en place avec l’aide des fiches réflexes du PB. 3 pharmaciens (17%) ne connaissent pas du tout les procédures de déclenchement du PB. 11 (61%) des pharmaciens ne sauraient pas déclencher un lot PSM pour un déploiement en pré hospitalier. La dernière formation sur le PB datait en moyenne de plus de 3 ans. Conclusion L’ensemble des pharmaciens ayant répondu étaient disponibles immédiatement avec un délai court, traduisant une implication et une forte mobilisation au sein de la pharmacie. 1/3 des pharmaciens n’étaient pas joignables, mais un retour sur cet exercice a permis de les sensibiliser sur l’importance d’identifier le numéro du PhAs dans leur portable personnel. Enfin une formation plus régulière est indispensable pour connaître les procédures et leur application et ainsi se préparer au mieux à un évènement non prévisible dans le temps. Une formation interne sur les PSM a déjà été proposée à l’issue de cet exercice.

aucun
Marion LAUREAU (MONTPELLIER), Damien PERIER, Clemence FAUS, Laura LOHAN, Maxime VILLIET, Xavier BOBBIA
09:22 - 09:29 #38921 - FC22-02 Environnement de réalité virtuelle collaboratif en médecine de catastrophe : passer d'un joueur unique à des apprenants multiples.
FC22-02 Environnement de réalité virtuelle collaboratif en médecine de catastrophe : passer d'un joueur unique à des apprenants multiples.

Contexte et objectif : L'utilisation de la réalité virtuelle (RV) dans l'enseignement des soins de santé est exponentielle. En médecine de catastrophe, elle pourrait être une solution aux contraintes de coût et de logistique des scénarios "grandeur nature". Cependant, la RV est principalement conçue être utilisée par un seul participant, ce qui n'est pas approprié pour les objectifs poursuivis en médecine de catastrophe. Nous avons décidé d'évaluer la valeur éducative de l'utilisation d'une simulation de RV individuelle en médecine de catastrophe sur un groupe d'apprenants. Méthodes : Le scénario de RV utilisé était une reproduction d'un accident de train majeur, avec 21 victimes et dont les objectifs étaient le triage START et les techniques de premiers secours. Les sessions ont été menées dans des groupes de plusieurs apprenants avec différents rôles (actif et immergé avec le casque, triage papier sans casque, et actif pour les communications non immergées dans le casque). Leur sentiment d'efficacité a été évalué avant (T0), après (T1) et deux mois (T2) après la formation. La satisfaction et la confiance dans l'apprentissage ont également été mesurées. Résultats : Les niveaux médians de satisfaction et de confiance dans l'apprentissage étaient respectivement de 21/25 et 32/40. L'auto-efficacité perçue a augmenté de manière significative entre T0 et T1 (p<0,001), et sont restés stables jusqu'à T2. Les différents rôles des participants n'ont pas montré de différence en termes de satisfaction, de confiance dans l'apprentissage ou de changements dans la perception de l'efficacité personnelle. Un tiers des participants a reconnu que le nombre de participants avait interféré avec leur apprentissage. Une corrélation négative significative (rS = -0,51, p= 0,002) a été trouvée entre la satisfaction et le fait d'avoir été gêné par le nombre de participants. Environ 90 % des participants ont trouvé l'activité divertissante et ont estimé que les nouvelles technologies étaient adaptées à l'apprentissage de compétences techniques. Conclusions : Cette première expérience de RV en groupe est satisfaisante et montre ses effets positifs. Les limites mises en évidence ici permettront d'identifier des pistes d'amélioration pour l'utilisation de la RV en médecine de catastrophe, en attendant le développement d'outils multi-joueurs. Il conviendrait maintenant d'analyser l'impact de ce type de simulation sur l'apprentissage et sa rétention dans le temps.

N/A
Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Jonathan GOFFOY, Nadège DUBOIS, Natacha ALMOYNER, Cécile BARDET, Sophie KLENKENBERG, Evelyne DUBREUCQ, Alexandre GHUYSEN
09:29 - 09:36 #38983 - FC22-03 Formation aux premiers secours en milieux isolés.
FC22-03 Formation aux premiers secours en milieux isolés.

Introduction : Malgré une formation régulière aux normes de secourisme, certains problèmes rencontrés par les travailleurs dans les zones isolées restent non enseignés et non préparés. Nous présentons ici l'évaluation des connaissances de ces travailleurs en matière de premiers secours et un nouveau programme de formation répondant à leurs besoins spécifiques. Méthodes : La formation s'est déroulée sur une journée. 32 personnes travaillant dans des zones reculées y ont participé. Le programme couvrait les maladies infectieuses, les envenimations par la faune, et les premiers secours spécialisés en milieu sauvage. Des questionnaires évaluant les connaissances des apprenants et leur satisfaction à l'égard de la formation ont été déployés. Résultats : Les apprenants étaient 78% (n=25) de sexe masculin et d'âge moyen (26-55 ans). La profession la plus fréquente était celle de forestier (n=17, 53%). Les professionnels travaillaient sur le territoire depuis 10 (5;20) ans, et dans des zones isolées depuis 12 (4;19) ans. 91% avaient déjà reçu une formation aux premiers secours. Les principales urgences vitales étaient mal connues : 6 (19%) connaissaient les critères de reconnaissance d'un arrêt cardiaque, 23 (72%) effectuaient des manœuvres non recommandées en cas d'obstruction partielle des voies aériennes supérieures, 18 (56%) refroidissaient un coup de chaleur, 7 (22%) reconnaissaient les symptômes d'une anaphylaxie sévère. La formation semble avoir répondu aux attentes (100 %). Cependant, 24 (92%) souhaiteraient une formation complémentaire et 25 (96%) un renouvellement régulier de cette formation. Conclusion : Cette formation a été le premier pas vers la création d'une formation spécialisée de premiers secours en milieu sauvage. Ce travail appuie la nécessité de renforcer la formation dans ce domaine pour le personnel non soignant, en intégrant les spécificités d'une région qui ne sont pas couvertes par les recommandations internationales de formation. Cette expérience a permis la constitution d'un groupe de travail qui proposera prochainement une trousse médicale et des protocoles de premiers secours pour les travailleurs en milieu isolé et pour les stations scientifiques en forêt profonde.

Aucun
Alexis FREMERY (Cayenne), Rémi MUTRICY, Florian NEGRELLO, Jean Marc PUJO, Thomas LABROUSSE, Loïc EPELBOIN
09:36 - 09:43 #39003 - FC22-04 Utilisation de la Kétamine par voie Intra nasale pour l'analgésie du blessé de guerre.
FC22-04 Utilisation de la Kétamine par voie Intra nasale pour l'analgésie du blessé de guerre.

Introduction La gestion de la douleur est primordiale dans la prise en charge des blessés au combat, en particulier dans les milieux très isolés. L’analgésie préhospitalière peut alors être limitée ou retardée par défaut d’accès à une voie intra veineuse (IV). La voie intranasale (IN), à la fois rapide et non invasive, peut être utile dans ces situations. Bien que cette technique soit connue depuis longtemps, elle demeure peu répandue, notamment en médecine de de guerre. Très peu d’études sont disponibles sur voie IN pour l'analgésie pré-hospitalière. Matériel et méthode Quatre équipes médicales du Service de Santé des Armées (SSA) ont été déployées au Moyen-Orient et au Sahel sur deux périodes de 4 mois et ont utilisé de la kétamine IN pour analgésie des blessés pris en charge, dans des conditions dégradées et isolées. L’analgésie avec et sans recours à la voie IN ont été comparées rétrospectivement. Résultats : Sur 259 patients traités, 140 ont été inclus dans l’étude. Les critères d'inclusion étaient un score W-BFRS (Échelle de Wong-Baker Faces )> 7 et une FMA entièrement complétée. 76 blessés ont reçu de la kétamine IN (groupe IN) et 64 ont reçu une analgésie classique (groupe opiacés SC/IV). Le score ISS moyen était de 22,2, avec principalement des traumatismes pénétrants par éclat. Dans le groupe IN, pour 59 blessés (77,6 %), le W-BFPRS était < 3 après 10 minutes, et n'ont pas n'ont pas nécessité d'accès IV pour l'analgésie. 9 ont été traités par kétamine IN seule et 50 ont reçu 10 mg de morphine SC en même temps. Une seule complication mineure a été observée (<1,3 %) : une psychodylepsie avec vertiges traitée avec succès par une dose IV supplémentaire de kétamine. La dose de morphine IV et de kétamine IV était inférieure dans le groupe IN que dans le groupe Opiacé SC/IV pour atteindre un W-BFPRS <3. Conclusion La kétamine IN semble présenter un grand intérêt pour la gestion de la douleur des blessés de guerre mais aussi dans les milieux périlleux ou en cas d’afflux massifs où la voie IV peut être difficile ou trop longue à obtenir. L'administration IN de 50 mg de kétamine pourrait être efficace, seule ou en complément d'autres analgésiques, et pourrait réduire les doses de kétamine et de morphine utilisées par voie IV. Le SSA développe actuellement des dispositifs d’auto administration IN pouvant contenir de kétamine. Des études complémentaires sont nécessaires pour analyser son efficacité et sa sécurité.
Christophe DUBECQ (Bayonne), Romain MONTAGNON, Gabriel MORAND, Ludovic PETIT, Olivier DUBOURG
09:43 - 09:50 #39025 - FC22-05 Coupe du monde rugby 2023. Plus de spectateurs… Et plus d’activité médicale ! Etude CoMoRu98-23.
FC22-05 Coupe du monde rugby 2023. Plus de spectateurs… Et plus d’activité médicale ! Etude CoMoRu98-23.

Introduction Sur 48 matchs de la coupe du monde rugby 2023 (CMR23), 10 dont les demi-finales et les finales se sont déroulés dans le plus grand stade de France. Le rugby est connu pour générer une activité médicale supérieure aux autres manifestations (Tajima, Environ Health Prev Med, 2020). Objectif Comparer l’activité médicale générée par les 10 matchs de la CMR23 à l’ensemble des manifestations s’étant déroulé dans le stade depuis 1998 et celle générée par les seuls matchs de rugby. Méthodes Recueil prospective lors de chaque manifestation du nombre de spectateurs et de l’activité médicale : nombre de patients vus dans les infirmeries, d’évacuations et d’évacuations médicalisées. Critère de jugement principal : nombre de patients vus dans les infirmeries. Résultats Depuis 1998, 459 manifestations ont été recensées (avant la CMR23) dont 142 matchs de rugby. Comparaison entre les trois groupes dans le tableau. Conclusion La CMR23 a attiré plus de spectateurs que les autres matchs de rugby et l’ensemble des autres manifestations générant une activité médicale plutôt supérieure aux autres matchs de rugby, mais inférieure à l’activité globale.

Aucun
Lucie LANDREAT (Paris), Sheila GASMI, Lisa WEISSLINGER, François-Pierre AUFFREDOU, Erick CHANZY, Isabelle SCHILTZ, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
09:50 - 09:57 #39068 - FC22-06 Evaluation des besoins de formation du personnel paramédical d'un service d'urgence dans le cadre des situations sanitaires exceptionnelles.
FC22-06 Evaluation des besoins de formation du personnel paramédical d'un service d'urgence dans le cadre des situations sanitaires exceptionnelles.

Introduction : L’hôpital doit faire face à des afflux massifs de patients en rapport avec des situations sanitaires exceptionnelles (SSE). La préparation est essentielle dans la gestion de la crise, mais elle est aussi obligatoire pour les établissements de santé. La formation du personnel paramédical est cruciale pour garantir une réponse efficace aux SSE. Notre étude consiste à évaluer le degré de connaissance du personnel paramédical des urgences du centre hospitalier de Tourcoing face aux procédures en cas de SSE et leur ressenti concernant leur préparation. Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique transversale, unicentrique au sein du centre hospitalier de Tourcoing. 51 membres du personnel paramédical ont été inclus. Cette étude a été réalisé dans le respect de la règlementation sur la recherche et après un avis positif du CNIL. Résultats : Notre étude montre que 41% des sujets ne connaissent pas le lieu ni le matériel mis à disposition en cas de « Plan Blanc ». Seulement 39% des sujets interrogés répondent correctement à la définition d’un « Plan Blanc ». Concernant le ressenti du personnel paramédical face aux SSE, 25% des participants ne se sentent pas à l’aise à l’idée de participer à une SSE. Le manque de formation et l’absence de formations disponibles sont les deux causes évoquées par les sondés pour expliquer leur manque de connaissance. Conclusion : Cette étude a permis de mettre en évidence une carence dans la maîtrise des plans d’actions face aux SSE par le personnel paramédical du service des urgences du centre hospitalier de Tourcoing. Les niveaux de connaissances et de formations sont insuffisants pour la structure étudiée. La formation du personnel paramédical est néanmoins.cruciale pour garantir une réponse efficace aux SSE. Les programmes de formation doivent être axés sur les compétences pratiques, théoriques et la gestion des émotions. Il est nécessaire de poursuivre les efforts engagés en termes de formation.

Aucun
Mehdi BOUCETTA DECLERCK (Lille, Belgique), Jeremy WALLART, Hacène MOUSSOUNI, Eric WIEL
09:57 - 10:04 #39076 - FC22-07 Impact psychologique, cognitif et physiologique des exercices de simulation de situation sanitaires exceptionnelles chez les primo intervenants: l'exemple d'une simulation en ambiance radiologique et chimique.
FC22-07 Impact psychologique, cognitif et physiologique des exercices de simulation de situation sanitaires exceptionnelles chez les primo intervenants: l'exemple d'une simulation en ambiance radiologique et chimique.

Introduction: Les primo-intervenants sont parmi les premiers à être engagés en cas de situations sanitaires exceptionnelles. Ils évoluent dans des environnements volatiles, incertains, complexes et ambigus (VICA). Bien qu'ils aient souligné la nécessité d'améliorer leurs connaissances et leur formation pour faire face à ces environnements, il existe peu de données concernant le stress induit par ces formations. Les formations aux risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (NRBC) semblent être un bon modèle de stress "in vivo". Les primo intervenants sont engagés dans des environnements hostiles avec un équipement de protection NRBC qui sollicite leurs capacités psychologiques, cognitives et physiologiques. La recherche actuelle reconnaît que l'activité du système parasympathique (SNP) peut être utilisée comme un marqueur objectif de l'adaptation. Méthode: 28 primo-intervenants ont participé à trois scénarios simulés nécessitant la prise en charge de blessés CBRN. La veille de la simulation, nous avons enregistrés la ligne de base de variabilité cardiaque (VC). Le jour des simulations (avant et après la simulation), nous avons recueilli le score d'anxiété (STAI-Y B), les émotions (SPANE), la charge cognitive (NASA TLX), la conscience de la posture corporelle (PAS) et le VRC. Le lendemain matin, nous avons enregistré le score PAS (récupération). Nous comparons l'évolution des données entre les différents moments de la simulation. Les résultats montrent : (i) un niveau élevé d'anxiété au départ (médiane 51 [46;56]) qui a diminué entre la pré-simulation et la post-simulation (p = 0.04 ; F = 2.93) ; (ii) une diminution des sentiments négatifs après la simulation (p = 0. 03) ; (iii) une diminution de la conscience corporelle après la simulation qui est revenue au niveau initial lors de la récupération (p = 0,03 ; F = 3,48) ; (iv) une diminution de la RR moyenne entre la ligne de base, avant et après la simulation (p = 0,009 ; F = 5,11). Il n'y avait pas de différence significative entre les temps sur d'autres analyses de la VRC. Conclusion : avant la simulation, les participants ont ressenti une anxiété anticipée. L'entraînement aux simulations pratiqué régulièrement pourrait être un moyen de combattre l'anxiété anticipatoire.

Cette article est en cours de publication Aucun conflit d'intérêt n'est à déclarer
Giaume LOUISE (BSPP), Yann DANIEL, Barbara LE ROY, Daniel JOST, Sebastien BATRANCOURT, David FONTAINE, Marion TROUSSELARD, Stéphane TRAVERS
10:04 - 10:11 #39094 - FC22-08 Les praticiens pré-hospitaliers de la Zone de Défense et de Sécurité de Paris sont-ils prêts à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle avec une victimologie pédiatrique ?
FC22-08 Les praticiens pré-hospitaliers de la Zone de Défense et de Sécurité de Paris sont-ils prêts à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle avec une victimologie pédiatrique ?

INTRODUCTION : La Zone de Défense et de Sécurité de Paris (ZDSP) se prépare aux Jeux Olympiques de l’été 2024 dans un contexte international d’augmentation des menaces, avec l’hypothèse de devoir faire face à une catastrophe ou une situation sanitaire exceptionnelle (SSE) avec de multiples victimes. Parmi les différents scénarios envisagés, il est identifié la possibilité d’un événement avec un grand nombre de victimes pédiatriques. Notre objectif était d’évaluer la proportion de médecins urgentistes extra-hospitaliers s’estimant aptes à faire face à une catastrophe ou une SSE avec une importante victimologie pédiatrique, et à identifier les facteurs déterminants pour cette aptidude. MATERIELS ET METHODES : Etude transversale, observationnelle, quantitative et multicentrique réalisée de février à mars 2023 à l’aide d’un questionnaire envoyé à l’ensemble des médecins exerçant en extra-hospitalier dans la ZDSP. Cette étude était hors loi Jardé. RESULTATS : 106 médecins ont répondu à ce questionnaire, avec un âge majoritairement entre 30 et 35 ans (29%). 90% avait plus de deux ans d’expérience en extra-hospitalier, et 45% avaient une activité mixte adulte et pédiatrique. 46% étaient des médecins urgentistes et 20% des pédiatres. 12% des répondants s’estimaient prêts à faire face à une catastrophe avec une victimologie pédiatrique. 68% s’étaient formés complémentairement en pédiatrie et 63% en médecine de catastrophe. Les variables corrélées à une meilleure capacité estimée de pouvoir faire face à une catastrophe ou une SSE avec victimologie pédiatrique étaient : le ressenti d’avoir effectué une bonne préparation initiale(OR=96 ; IC=16,7-560), plus de 15 ans d’expérience en extra-hospitalier (OR=3,91 ; IC=1,2-13,0), plus de 15 ans d’expérience en pédiatrie (OR=9,03 ;IC=2,6-31,6), la pratique régulière de la régulation médicale (OR=6,13 ; IC=1,9-29,2), et la participation à une précédente catastrophe ou SSE (OR=15,22 ; IC=1,9-121,9). CONCLUSION : Les médecins extra-hospitaliers de la ZDSP ressentent une capacité globale d’aptitude apparemment satisfaisante pour faire face à une catastrophe ou une SSE avec une victimologie pédiatrique. Continuer les formations théoriques et pratiques, diversifier ses pratiques, ainsi qu’instaurer un système de compagnonnage pour les plus jeunes, semblent être les éléments permettant d’améliorer l’aptitude de ces praticiens à faire face à de telles situations.

Pas de conflit d'interêt
Pauline SCHAUPP (Paris), Raquel TENA, Odile MARY, Laurent DUPIC, Benoit VIVIEN
Salle 352B-Zone poster 2
09:45

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI17biss
09:45 - 13:00

Session Interactive Médecins / Concours
Sono's Cup : concours d'échographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Agathe BEAUVAIS (CCA) (Conférencier, Paris), Jérôme BOKOBZA (PH) (Conférencier, Paris), Gauthier CHANTREL (RPPS : 10101039971) (Conférencier, Bordeaux), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Maxime GAUTIER (Chef de service) (Conférencier, Eaubonne), Julie GÉRARD (ETUDIANTE IPA) (Conférencier, Nantes), Roger KADJI (medical doctor) (Conférencier, Melun), Vincent LEVREL (Praticien Hospitalier - Maitre de conférence associé) (Conférencier, Rennes), David RAZAZI (PH) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Ahmed SOUAHYA (Conférencier, Melun)


Venez participer à la première compétition d'échographie organisée à l'occasion du congrès Urgences 2024 !
Information & Inscription sur le site https://urgences-lecongres.org
Espace Accueil Congrès
11:00

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
TRMS01
11:00 - 12:30

Table Ronde Médico-Soignants
IPA Urgences - Les enjeux et collaborations d'aujourd'hui et de demain
ARM, Infirmier, Médecin, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier, Régulation

Modérateurs : Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Super Modérateur : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Super Modérateur, Créteil)
Venez discuter de la place et du rôle de l'IPA aux Urgences
11:00 - 11:15 IPA Urgences: une formation d'avenir ? Manon KACED (IDE / IEPAMU) (Conférencier, Lyon)
11:15 - 11:30 Accueillir un étudiant IPA Urgences en stage dans son service : enjeux et modalités. Jean-François LAUDE (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Aix-en-Provence)
11:30 - 11:45 Un IPAU et des compétences transversales. Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
11:45 - 12:00 Quelle place pour l'IPA U en régulation et en pré-hospitalier ? Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
12:00 - 12:30 Débat.
Amphi Bleu

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM15
11:00 - 12:00

Conférence Médecins
Je comprends donc je soigne
Cardiologie - Autre, Jeunes, Physiologie, Ventilation

Modérateurs : Margaux FERTAT (Médecin) (Annecy), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session, nous parlerons de la physiopathologie de différentes pathologies que l'on retrouve dans nos structures d'urgence
11:00 - 11:15 La BPCO. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
11:15 - 11:30 La drépanocytose. Mehdi KHELLAF (Chef de service) (Conférencier, Paris)
11:30 - 11:45 L'insuffisance cardiaque. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
11:45 - 12:00 L'hyponatrémie. Maha LOURIZ (professeure assistante) (Conférencier, Rabat, Maroc)
Amphi Havane

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS30 D
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Public concerné : médecins, soignants, ambulanciers SMUR
Espace exposition - stand N°43

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM19
11:00 - 12:00

Conférence Médecins
Savez-vous tout de la cheville ?
Traumatologie

Modérateurs : Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Tours), Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
Coordonnateur : Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Le traumatisme de cheville est votre quotidien, mais reconnaissez-vous toujours les pièges ? Confrontez-vous aux experts pour mieux appréhender une filière optimale de prise en charge et reconnaitre les situations particulières.
11:00 - 11:15 Quelle filière de prise en charge ? Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
11:15 - 11:30 N'oubliez pas l'avant pied. Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
11:30 - 11:45 Faut-il anticoaguler ? Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
11:45 - 12:00 Dépistage de la lésion de la syndesmose tibio-fibulaire. Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SISAMU
11:00 - 12:30

Session SI-SAMU
15ème conférence des SAMU du programme SI-SAMU

Modérateur : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes)
Conférenciers : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence), Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Président de SAMU-Urgences de France)
Actualité du programme SI-SAMU, réalisations 2023-2024, perspectives.
Présentation des produits et services proposés par l’Agence du Numérique en Santé pour accompagner les SAMU/SAS dans leur transformation numérique

L'accès à la conférence est libre.
Salle 242B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI07
11:00 - 12:00

Session Interactive Médecins
Régulation : quel moyen envoyer pour ce patient ?
Régulation

Coordonnateur : Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
SMUR, ambulance ou pompiers ? A vous de découvrir quel sera le moyen le plus adapté !
11:00 - 12:00 Régulation : quel moyen envoyer pour ce patient ? Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
Salle 243

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI05
11:00 - 12:00

Session Interactive Médecins
Connaissez-vous les limites des tests les plus utilisées aux Urgences
Jeunes, Physiologie

Coordonnateur : Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Signes cliniques, scores, examens, on les utilise tous les jours mais que valent-ils vraiment ?
11:00 - 12:00 Connaissez-vous les limites des tests les plus utilisées aux Urgences. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Salle 251

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM08
11:00 - 12:30

Communications Libres Médecins
Sepsis et Infectiologie
Infectiologie - Sepsis

Modérateurs : Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux), Pierre VALETTE (Médecin) (Arras)
11:00 - 11:11 #39150 - CP70 Evaluation des pratiques ambulatoires de désescalade des antibiothérapies débutées aux urgences pour une infection urinaire haute : étude observationnelle historico-prospective.
CP70 Evaluation des pratiques ambulatoires de désescalade des antibiothérapies débutées aux urgences pour une infection urinaire haute : étude observationnelle historico-prospective.

Introduction : Les infections urinaires hautes (IUH) sont un motif de consultation récurent aux urgences, avec des recommandations nationales claires de la SPILF. Une désescalade de l’antibiothérapie probabiliste est recommandée pour adapter l’antibiothérapie à l’antibiogramme. Si la désescalade antibiotique est bien décrite chez les patients hospitalisés, elle est peu étudiée en ambulatoire notamment après un passage aux urgences. L’objectif de l’étude est d’évaluer la prévalence de la désescalade en ambulatoire des antibiothérapies débutées aux urgences pour une IUH, et d’analyser l’adéquation de la prise en charge aux recommandations. Méthodes : étude observationnelle prospective validée par l’IRB, menée de janvier-juin 2023 aux urgences d’un CHU, chez des patients ambulatoires admis pour une IUH, avec un ECBU positif et une antibiothérapie probabiliste de sortie. En pratique dans nos urgences, le pharmacien clinicien transmets le résultat de l’ECBU et l’antibiogramme au médecin traitant (MT) ou au patient. Nous les avons recontactés 14 jours après la consultation aux urgences pour recueillir les données de suivi de la prise en charge anti-infectieuse. Résultats : Parmi les 119 patients inclus, 72 (60%) pouvaient avoir une désescalade antibiotique. 59 (49%) avaient consulté leur MT à la sortie des urgences (délai médian de consultation de 4 [3;6] j). 14 (19%) [IC95 :10%-28%] (p=0.026) ont reçu une désescalade par le médecin traitant, dont 11 (15%) [IC 95% :7%-25%] (p=0.083) étaient adaptées aux recommandations. 14 (67%) des 21 patients vivant en EHPAD avaient une désescalade possible, 2 (9%) patients en ont bénéficié. 46% des antibiothérapies probabilistes débutées aux urgences étaient inadaptées par la molécule et/ou la durée du traitement choisi. Parmi les bactéries retrouvées dans les ECBU, 75% étaient E.coli, 8% K. pneumoniae et 4% E faecalis. 56% des souches E.coli étaient résistantes à l’amoxicilline, 35% à l’amoxicilline associée au clavulanate et 5% aux céphalosporines de 3ème génération. Une infection à BLSE était retrouvée chez 4/36 patients présentant des facteurs de risque d’infection à BLSE. Discussion : Nos résultats montrent que la désescalade antibiotique est peu réalisée chez les patients ambulatoires ayant consulté aux urgences pour une IUH. Une amélioration des pratiques de la prescription de l’antibiothérapie aux urgences et en ville est nécessaire, pour diminuer la pression de sélection des bactéries.

Aucun
Hugo NICOLAS (MONTPELLIER), Hamza GHOMRANI, Marion LAUREAU, Lionel MOULIS, Sylvain GODREUIL, Mustapha SEBBANE
11:11 - 11:22 #39171 - CP71 Patients COVID positifs transférés par SMUR: aspects cliniques épidémiologiques et pronostiques.
CP71 Patients COVID positifs transférés par SMUR: aspects cliniques épidémiologiques et pronostiques.

Introduction : La prise en charge des patients COVIDS positifs peut commencer en pré-hospitalier via les structures mobiles d’Urgence et de réanimation (SMUR). Le transport médicalisé constitue une pierre angulaire du processus de prise en charge de ces patients. Objectif : Etudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques des patients COVIDS positifs pris en charge par SMUR. Méthodes : Etude rétrospective et pronostique menée au service des urgences-SMUR sur onze mois (Septembre2020-Juillet 2021). Les patients pris en charge par l’équipe SMUR (Interventions primaires et secondaires) et chez qui le diagnostic d’infection au SARS-Cov2 était retenu étaient inclus. Une étude multivariée était réalisée pour identifier les facteurs prédictifs de complications au cours du transport et/ou de mortalité les premières 24 heures. Résultats : Inclusion de 237 interventions dont 101 (42,6%) missions primaires et 136 (57,4%) missions secondaires. Le médecin d’intervention était un résident dans 34% des cas. L’âge moyen des patients était de 63±13 ans. Le genre ratio était de 1,23. Les comorbidités étaient (%): diabète (40,5), HTA (30,8), insuffisance coronaire (9,3), insuffisance rénale (7,6) et BPCO (7,6). Les motifs d’appel étaient dominés par les manifestations respiratoires dans 62,4% des cas. Au moment du transfert, les formes cliniques étaient sévères dans 45,5%. Tous les patients étaient sous oxygénothérapie, 10,5% des malades ont nécessité une VNI et 2,5% une ventilation invasive. Les principaux diagnostics retenus étaient(%) : la pneumopathie COVID (74,2), l’OAP (7,5), l’embolie pulmonaire (6,3), la céto-acidose diabétique (5), le syndrome coronarien aigu (3,7), l’AVC (2) et la péri myocardite (0,8). Cinquante-trois patients (22,3%) ont présenté des complications au cours de leur transport. Les complications étaient respiratoires (41,5%) et hémodynamiques (9,4%). La mortalité les premières 24 heures était de 8,8%. Les facteurs indépendamment associés à la survenue de complications et/ou de mortalité au cours des interventions primaires étaient une symptomatologie initiale neurologique et une forme clinique grave. Pour les interventions secondaires, ces facteurs étaient une polypnée (FR≥25cpm) et une tachycardie (FR≥100bpm). Conclusions : La prise en charge en préhospitalier des malades atteints de COVID-19 est une étape primordiale. Les complications décrites au cours du transport étaient essentiellement respiratoires et hémodynamiques.

Aucun
Fedya ELAYECH, Rahma DHOKAR, Firas CHABAANE, Youssef HMIDI, Kamel JLALI, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Ines CHERMITI
11:22 - 11:33 #39243 - CP72 Incidence, complications et coûts des bactériémies liées aux cathéters veineux périphériques : une étude rétrospective et monocentrique.
CP72 Incidence, complications et coûts des bactériémies liées aux cathéters veineux périphériques : une étude rétrospective et monocentrique.

Introduction : Les complications liées aux cathéters veineux périphériques (CVP) surviennent chez environ la moitié des patients et nécessitent la plupart du temps le retrait prématuré du CVP, la suspension de l'administration des traitements et le remplacement du cathéter. La plus grave des complications est la bactériémie en lien avec le cathéter. Le but de cette étude est d’estimer l'incidence, les complications et les coûts des bactériémies attribuables aux CVP posés aux urgences. Matériel et Méthode : L’ensemble des dossiers de patients des urgences ayant été hospitalisés dans un service de médecine et présentant au moins une hémoculture positive ont été étudiés pour définir le point d’appel infectieux et l’imputabilité du CVP dans la bactériémie. Les patients présentant des bactériémies liées aux CVP (cas) ont été appariés avec des patients ne présentant pas de bactériémie liée aux CVP (témoins) sur des critères d’âge, de service d’hospitalisation, de comorbidités et de diagnostic initial. Résultats : Du 1er janvier 2018 au 31 mars 2020, un total de 9833 patients sur les 113 068 ayant consulté aux urgences (9%) ont été hospitalisés dans un service de médecine après la mise en place d'un CVP. Parmi eux, 581 (6%) ont eu au moins une hémoculture positive et 25 (4%) de ces derniers présentaient une bactériémie liée au CVP. Des complications majeures ont été notées chez 9 patients dont un choc septique nécessitant une admission en réanimation pendant 11 jours, suivi d'une spondylodiscite thoracique nécessitant une antibiothérapie prolongée, une endocardite de la valve mitrale nécessitant également une antibiothérapie prolongée et un abcès pré-sacré trois mois après l’épisode de bactériémie nécessitant de nouveau une hospitalisation pendant 19 jours pour être drainé. Six patients sont décédés. Les coûts médians du séjour hospitalier étaient de 11 597€ (8 479-23 759) pour les cas et de 6 789€ (4 019-10 764) pour les témoins, ce qui a entraîné un surcoût médian de 5 587€. Conclusion : Bien que le risque de développer une bactériémie liée au CVP chez les patients admis dans les services de médecine via les urgences puisse sembler faible, les complications de la bactériémie sont sévères et la mortalité associée reste élevée. Les ressources financières utilisées pour traiter ces complications pourraient être utilisées à des fins de prévention, d’utilisation de matériel performant, et d'amélioration de la formation des soignants.
Aurore DEVOS (Poitiers), Bertrand DRUGEON, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ
11:33 - 11:44 #39416 - CP73 Étude rétrospective monocentrique des prescriptions d’antibiotiques aux urgences adultes pour les infections urinaires sans risque de gravité.
CP73 Étude rétrospective monocentrique des prescriptions d’antibiotiques aux urgences adultes pour les infections urinaires sans risque de gravité.

Étude rétrospective monocentrique des prescriptions d’antibiotiques aux urgences adultes pour les infections urinaires sans risque de gravité au CHU Amiens Picardie Introduction : En France, 5500 décès par an sont associés aux infections bactériennes multirésistantes. Le taux de prescription des antibiotiques est élevé. La lutte contre l’antibiorésistance est un enjeu majeur de santé publique dans le cadre de l’antibiogouvernance. Les infections urinaires (IU) sans signes de gravité sont le deuxième motif de prescription d’antibiotiques au service d’accueil des urgences (SAU). L’objectif principal était d’évaluer la qualité de la prescription d’antibiotiques au SAU pour IU simple. Les objectifs secondaires étaient d’analyser les causes de non-conformité, l’écologie bactérienne et les profils de résistance locaux. Matériel et méthodes : Étude rétrospective, au CHU Amiens du 1/01/2020 au 31/12/2022 des prescriptions antibiotiques des patients ayant consulté aux urgences pour IU sans signes de gravité et sans avoir été hospitalisés. Les variables qualitatives seront décrites par leur effectif et pourcentage, les variables quantitatives décrites par leur médiane et interquartiles. Résultats : 328 prescriptions ont été  analysées. Il s’agissait principalement d’hommes (57%) avec un médian d’âge de 51 ans [31 ; 69]. 185 prescriptions (56%) étaient conformes aux recommandations. Les principales causes de non-conformité étaient une inadaptation en termes de molécule (69%), la durée d’antibiothérapie dans (29,5%), l’absence d’indication à une antibiothérapie (26%). Parmi les 219 germes identifiés, 92(42%) étaient sauvages et 127(58%) souches présentaient une résistance à au moins un antibiotique. Les bactéries à gram négatif représentaient la majorité des uropathogènes, soit 90%. En ce qui concerne les souches résistantes, 76 % d'E. coli, 100 % de Klebsiella pneumoniae, 6 % de Proteus mirabilis. 110 (51%) antibiogrammes ont été rélus à 72h00. Conclusion : La prescription de l’antibiothérapie des IU simple au SAU est dans un peu plus de la moitié de cas conforme aux recommandations. Les causes de non-conformité concernent essentiellement la durée de prescription ainsi que le spectre du traitement. Il est donc urgent d’améliorer la formation des prescripteurs et de sensibiliser aux risques d’antibiorésistance.

aucun
Lilia ROTARI (Amiens), Rea NAPUCE, Paulo HENRIQUES, Daniel Aiham GHAZALI
11:44 - 11:55 #39432 - CP74 Apport du cliché thoracique dans la conviction diagnostique de pneumonie chez les patients se présentant pour dyspnée aiguë aux urgences.
CP74 Apport du cliché thoracique dans la conviction diagnostique de pneumonie chez les patients se présentant pour dyspnée aiguë aux urgences.

Introduction : La prise en charge d’une dyspnée aiguë aux urgences repose essentiellement sur le traitement de la pathologie causale. L’outil diagnostique de première intention reste la radiographie thoracique. Nous avons étudié l’apport du cliché thoracique sur la certitude diagnostique de pneumonie chez les patients dyspnéiques aux urgences. Matériel et méthodes : Étude prospective non interventionnelle monocentrique aux urgences de notre CHU, sur une période allant du 30 novembre 2022 au 12 mai 2023. L’intuition du clinicien recueillie avant et après réalisation du cliché thoracique était comparée au diagnostic final de passage aux urgences. Résultats : Dans notre étude, 74% des patients n’avaient aucun apport à la réalisation de la radiographie thoracique, 18% avaient un bénéfice à sa réalisation, 7% avaient un éloignement de leur diagnostic induit par la radiographie (confère tableau). Conclusion : La radiographie ne modifiait pas la certitude diagnostique pour 74% des patients, elle montre un bénéfice diagnostique pour le clinicien pour 18% des cas, mais l’éloigne du diagnostic final chez 7% des malades.

Aucun
Benjamin BANEGAS (Toulouse), Dominique LAUQUE, Frédéric BALEN
11:55 - 12:06 #39450 - CP75 Evaluation des prescriptions d’antibiotiques dans les infections urinaires ambulatoires aux urgences adultes d'un centre hospitalier universitaire.
CP75 Evaluation des prescriptions d’antibiotiques dans les infections urinaires ambulatoires aux urgences adultes d'un centre hospitalier universitaire.

Introduction : En France, 5500 décès/an sont liés aux infections bactériennes multirésistantes. Le taux élevé de prescription d'antibiotiques souligne l’importance de lutter contre l'antibiorésistance, un enjeu majeur de santé publique. Les infections urinaires aiguës (IUA) sans signes de gravité sont le deuxième motif de consultation aux urgences. L’objectif principal était d’évaluer la prise en charge des IUA ambulatoire au regard des recommandations de la SPLIF 2018. Les objectifs secondaires étaient d’analyser la non-conformité aux recommandations, l’écologie bactérienne et le pronostic de ces patients. Matériel et Méthode : Étude rétrospective du 1/01/2021 au 31/12/2022 évaluant les prescriptions d’antibiotiques des patients ayant consulté aux urgences pour IUA sans critères de gravité. Les variables qualitatives seront décrites par leur effectif et pourcentage, les variables quantitatives par leur médiane et interquartiles. Résultats : 213 prescriptions pour IUA ont été analysées. Il s’agissait principalement d’hommes (71%) avec une médiane d’âge de 59±39 ans. 127 (60%) prescriptions étaient conformes aux recommandations. Les causes de non-conformité étaient dans 29% des cas la molécule non recommandée en première intention, dans 10% des cas la non-prescription d’antibiotique et dans 1% des cas une erreur de posologie. Les BGN représentaient 90% des germes mis en cause avec 62% d’antibiorésistance. Les souches résistantes : 57% des E. coli (dont 2% BMR), 100% des Klebsiella pneumoniae et 77,8% des Proteus mirabilis. 50% des ECBU qui ont été relus à 72h. Sur l’ensemble des patients, 10 (5%) ont consulté aux urgences dans les 3 mois suivants leur premier passage et 2(1%) ont été hospitalisés pour une IUA avec signe de gravité dans le mois suivant. Conclusion : Dans 40% des cas, l’antibiothérapie prescrite était non conforme aux recommandations. Les causes de non-conformité concernent essentiellement la molécule non recommandée. Une meilleure formation des prescripteurs est nécessaire pour lutter contre l’antibiorésistance. Une filière IU post-urgence ou des téléconsultations à 72h pourraient aider à adapter la prescription des antibiotiques.

AUCUN
Rea NAPUCE (Amiens), Daniel Aïham GHAZALI, Paulo HENRIQUES, Laure DOMISSE, Lilia ROTARI
12:06 - 12:17 #39455 - CP76 Évaluation des pratiques de prise en charge des pyélonéphrites aïgues simples de la femme dans un service d’urgences.
CP76 Évaluation des pratiques de prise en charge des pyélonéphrites aïgues simples de la femme dans un service d’urgences.

Introduction : La pyélonéphrite aigue (PNA), fréquemment rencontrée dans les services d'urgence, est une affection infectieuse nécessitant une prise en charge rigoureuse. Pour garantir des soins de qualité, une mise à jour constante des pratiques est indispensable. Notre étude a pour but d'apprécier la conformité des soins prodigués aux femmes atteintes de PNA non compliquée au service des urgences en 2021, en fonction des directives nationales émises par la SPILF. Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective monocentrique basée sur la cohorte angevine de l’étude multicentrique PREDUTI3. Les données de patientes majeures ayant consulté aux urgences du CHU d’Angers pour une PNA non grave ont été analysées. L’analyse statistique consiste en un score composite basé sur l’adéquation de l’antibiothérapie probabiliste, de l’imagerie ainsi que des bilans biologiques. Une déclaration CNIL et un avis d’un comité d’éthique ont été obtenu. Résultats : Au total, 101 patientes ont été incluses. L’adéquation globale de la prise en charge selon les recommandations était de 14,9% (95% CI : 8,1 à 20,5%). Sur le plan de l'antibiothérapie, 91,1% des patientes ont reçu un traitement conforme aux directives (n=92/101). En scindant cet aspect en deux sous-groupes, 91,7% des cas de PNA simple étaient conformes vis-à-vis de l’antibiothérapie (n=66/72), contre 89,7% pour les PNA à risque de complication (n=26/29). L'adéquation concernant le bilan biologique a été observée pour 35,6% des cas (n=36/101). Pour le bilan d'imagerie, l'adéquation globale s'établissait à 44,5% (n=45/101). La comparaison statistique a révélé une différence significative dans l'adéquation totale (sur les 3 critères) entre les PNA simples et les PNA à risque de complication (p = 0.001). Discussion : L'étude menée révèle que l'adéquation globale des soins en cas de PNA non compliquée chez les femmes est insuffisante. Cependant, la conformité concernant l'antibiothérapie est élevée, suggérant une bonne application des directives dans ce domaine. Toutefois, des lacunes significatives ont été observées en matière de bilan biologique et d'imagerie, indiquant une nécessité de formation continue et de révision des pratiques. Conclusion : Si cette étude souligne une observance satisfaisante des recommandations en ce qui concerne le choix de l'antibiothérapie, elle met aussi en lumière des axes d'amélioration, en particulier pour ce qui est de la prescription des examens biologiques lors des consultations d’urgence.

Aucun
Pierre FAURE (Angers), Eric BATARD, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY, Yves-Marie VANDAMME, Delphine DOUILLET
12:17 - 12:28 #39553 - CP77 Comparaison entre le Rapport Neutrophiles/Lymphocytes et le Score de NEWS dans la prédiction du pronostic des patients en sepsis.
CP77 Comparaison entre le Rapport Neutrophiles/Lymphocytes et le Score de NEWS dans la prédiction du pronostic des patients en sepsis.

Introduction : L’efficacité de la réponse immunitaire de l’organisme face à une infection dépend étroitement de l’équilibre entre les mécanismes pro et anti-inflammatoires. Le rapport neutrophiles/lymphocytes (RNL), reflet fidèle de cet équilibre, pourrait, de ce fait, prédire le pronostic des patients admis en sepsis. Objectif : le but de ce travail était d’étudier la valeur pronostique du RNL par rapport au score NEWS (National Early Warning Score) chez les patients admis aux urgences pour sepsis. Matériel et méthodes : Étude descriptive rétrospective menée au service des urgences sur deux ans (janvier 2021 – décembre 2022). Nous avons inclus les patients adultes âgés de plus de 18 ans admis pour sepsis selon la définition du sepsis surviving compaign 2021. Les données ont été recueillies sur une fiche conçue pour cette étude. Le Rapport Neutrophiles/Lymphocytes (RNL) est calculé à l’admission à partir de la 1 ère numération de la formule sanguine prélevée ainsi que le Score NEWS. L’évaluation de la valeur pronostique était basée sur la méthode de la courbe ROC. Résultats : inclusion de 200 patients. L’âge moyen était de 66 ± 17 ans. La valeur moyenne du RNL était de 14 et celle du NEWS était de 4. La porte d’entrée était pulmonaire chez 54% des patients et urinaire chez 33%. La mortalité était de 33%. Les valeurs moyennes des RNL et NEWS respectives dans les sous-groupes décédés et survivants étaient de 17 et 12 (p=0,03) et 7 et 3 (p<0,001). L’aire sous la courbe (AUC) ROC pour le RNL est 0,54 avec une valeur seuil de 10 et une sensibilité (Se), spécificité (Sp) respectivement de 56 et 53%. L’AUC ROC pour le NEWS était de 0,71 avec une valeur seuil à 2 et une Se, Sp respectives de 71 et 68%. Conclusion : les résultats de notre étude n’ont pas permis de mettre en évidence un apport supplémentaire du RNL par rapport au NEWS.

aucun
Bahri BADRA (Tunis, Tunisie), Hager TOUJ, Ilyes TRABELSI, Dorsaf HRAIMI, Ines BELGACEM, Cyrine SKHIRI, Inès SEDGHIANI, Nebiha BORSALI
Salle 252A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CMS19
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants
Urgences et manifestations neurologiques
Neurologie, Triage

Modérateurs : Christelle HILAIRE (Infirmière anesthésiste) (Bobigny), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur : Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Tri, organisation et prise en charge des principales urgences neurologiques en service d'urgence
11:00 - 11:22 Céphalées. Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
11:22 - 11:44 Syndrôme méningé. Virginie RESTOUILH (IPA) (Conférencier, Strasbourg)
11:44 - 12:06 Vertiges. Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
12:06 - 12:28 AVC. Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris)
Salle 252B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AS33 B
11:00 - 12:30

Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Thérapeutique, Traumatologie

Coordonnateur : Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, civière cuillère, MID, ceinture pelvienne, attelle de traction (CT6), garrot tourniquet, plan dur (araignée), bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT). Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
Salle 253

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CMS05
11:00 - 12:00

Conférence Médico-Soignants
Accès vasculaire
Infirmier, Pédiatrie, Thérapeutique, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Poitiers), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Lao-Tseu l'a dit, il faut trouver la voie ! Ici, nous discuterons de l'utilité (ou pas) des cathéters obturés, de la voie veineuse échoguidée, de la voie intraosseuse, le tout sans oublier les enfants.
11:00 - 11:15 Pose de cathéter obturé, utile ou futile ? Florent NOËL (Médecin) (Conférencier, Paris)
11:15 - 11:30 Place de l’échographie pour la pose d’une voie veineuse périphérique. Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Conférencier, Dijon)
11:30 - 11:45 Voie intra-osseuse : pour qui ? pour quoi ? comment ? Bastien VAN OVERBECK (IDE) (Conférencier, Marseille)
11:45 - 12:00 Spécificités pédiatriques. Vincent BRODEAU (MEDECIN) (Conférencier, Montpellier)
Salle 342A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CS03
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
Urgences sociales : repères pour quand on ne sait plus quoi faire
Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur : Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Besoin de repères dans des situations parfois complexes ? Cette session est faite pour vous.
11:00 - 11:22 Mineurs en danger : conduite à tenir. Claire EL KHEBIR (Cadre supérieur socio-éducatif) (Conférencier, Paris)
11:22 - 11:44 Breaking bad aux Urgences : que faire des stupéfiants ? Hélène DIOT (Infirmière) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06 Signalement des violences au sein du couple. Laora TILMAN (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28 L'inventaire aux Urgences : que dit la loi. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Salle 342B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS27 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
Salle 343

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS18 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier interprétation d’images radio en traumatologie
Traumatologie, Imagerie - Radiologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférencier : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les principes de lecture d’une radiographie osseuse
Contraire les principes de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les indications de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les pièges radiologiques
Salle 351

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM05 B
11:00 - 12:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - Intubation difficile
Thérapeutique, Traumatologie

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 352A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC23
11:00 - 12:00

Flash communications
Pédagogie et simulation
Etudiants Médecine

Modérateur : Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille)
11:00 - 11:07 #39071 - FC23-01 Les biais cognitifs dans le raisonnement clinique en médecine : apport d'une formation de sensibilisation dans la réduction de leur prévalence lors de séances d'enseignement par la simulation auprès d’internes en médecine d’urgence.
FC23-01 Les biais cognitifs dans le raisonnement clinique en médecine : apport d'une formation de sensibilisation dans la réduction de leur prévalence lors de séances d'enseignement par la simulation auprès d’internes en médecine d’urgence.

Introduction : Le processus de raisonnement clinique (RC) est complexe et sujet à des biais cognitifs (BC), pouvant conduire à des erreurs médicales. Des stratégies de débiaising ont été développées sans faire preuve de leur parfaite efficacité. Notre objectif est d’étudier si une session de sensibilisation aux BC dans le RC diminue leur prévalence chez les internes en médecine d’urgence (MU). Matériel et méthode : La figure 1 détaille le plan expérimental. Un questionnaire visant à évaluer la formation et le transfert des apprentissages a été adressé aux étudiants à 3 mois. Résultats : La prévalence des BC dans le RC des étudiants du groupe intervention (n=8) diminuait entre les deux sessions (médiane 2,75 vs 2, p=0,0095) et non pas dans le groupe contrôle (n=7) (médiane 2,25 vs 2,5, p=0,7358). La différence de prévalence des BC dans le RC entre les deux sessions du groupe intervention était statistiquement significative (F(1)=6,79, p=0,022) comparativement au groupe contrôle. Les biais les plus représentés étaient le biais d’ancrage, de confirmation, la satisfaction de recherche et la fermeture prématurée, sans pour autant influer sur l’obtention du diagnostic. Les étudiants rapportent une augmentation de leur réflexivité et un transfert des apprentissages dans leur pratique courante. Conclusion : Notre étude a montré qu’une session de sensibilisation aux BC permet de réduire leur prévalence dans le RC des internes de MU ainsi qu’une augmentation de leur réflexivité.

Aucun
Fanny HAMARD (Nice), Céline PERRIN, Julie CONTENTI, Grégory LO MONACO
11:07 - 11:14 #39221 - FC23-02 Résumés structurés d’observation : analyse critique d’une méthode d’apprentissage au raisonnement clinique en médecine d’urgence.
FC23-02 Résumés structurés d’observation : analyse critique d’une méthode d’apprentissage au raisonnement clinique en médecine d’urgence.

Introduction : L'analyse critique de toute méthode d’apprentissage peut être utile (16). En effet, cette activité peut mener à recommander une méthode et à expliquer sa fiabilité ou son utilité dans un contexte bien déterminé. Une analyse critique de qualité, juste et complète met en évidence les points forts d’une ressource, ses limites et les possibilités de mise à jour (4,17,18). L’analyse des RSO permettrait d'extraire des données quantitatives et qualitatives sur cette méthode et d'évaluer son utilité pédagogique en stage pratique (3). L’objectif de cette étude était d’analyser les données qualitatives et quantitatives des RSO rédigés par des étudiants du DCEM3 en stage de médecine d’urgence. Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur une période de six années universitaires et nous avons sélectionné tous les RSO rédigés par les externes du DCEM3 en stage de médecine d’urgence et disponibles au secrétariat du service. Nous avons analysé les caractéristiques et qualitatives de ces RSO et nous avons évalué leur conformité aux règles de rédaction médicale recommandées par notre faculté. Résultats : Nous avons analysé 147 fiches de RSO. Les RSO ont été rédigés par 60 étudiants soit une moyenne de 2 à3 fiches par étudiant. Nous avons retrouvé que 70 % des items étaient renseignés par les externes. Les catégories les plus renseignées étaient la description du stage avec 89% et les données cliniques avec 87%. Les catégories les moins renseignées étaient les particularités à signaler avec 35% et le traitement avec 43%. La conformité générale des RSO était de 72% Conclusion : Les RSO rédigés par les externes en stage aux urgences étaient majoritairement conformes aux recommandations de rédaction de notre faculté (72%). Certains items étaient plus renseignés que d’autres. Les progrès réalisés lors des deux dernières décennies en pédagogie médicale ont permis d’améliorer l’apprentissage du RC en terrains de stages. Les RSO représentent un moyen parmi tant d’autres afin d’aider le clinicien-enseignant à interagir avec ses apprenants dans le cadre d’un apprentissage participatif et actif. Cet outil pédagogique permet aux encadreurs référents d’accompagner les étudiants dans ce long chemin qu’est l’éducation médicale.

Pas de conflit d'intérêt
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Sirine KESKES, Hela BEN TURKIA, Raja FADHEL, Amira BAKIR, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
11:14 - 11:21 #39261 - FC23-03 Evaluation de l’impact d’une formation par simulation sur les gestes de premiers secours pédiatrique dans les crèches et les jardins d’enfants.
FC23-03 Evaluation de l’impact d’une formation par simulation sur les gestes de premiers secours pédiatrique dans les crèches et les jardins d’enfants.

Introduction : Les Accidents de la Vie Courante (AcVC) représentent un motif fréquent de consultation aux urgences pédiatriques et de recours au SAMU/SMUR surtout chez les jeunes enfants de 0 à 5 ans. Leur protection est primordiale et sous la responsabilité des adultes. Le but de cette étude était d’évaluer les connaissances des parents et des personnels des crèches et des jardins d’enfants concernant les gestes de premiers secours pédiatriques et de déterminer l’impact d’une formation par simulation sur l’acquisition de nouvelles compétences. Méthodes : Nous avons mené une étude expérimentale transversale sur 9 mois (du septembre 2022 au mai 2023). Inclusion qui des parents d'enfants âgés de 0 à 5 ans inscrits dans des crèches et des jardins d’enfants, ainsi que sur le personnel travaillant dans ces établissements qui ont exprimé leur consentement pour participer à notre étude. La collecte des données a été faite en utilisant deux questionnaires anonymes distribués à notre population avant et après la formation par simulation. Résultats : Notre population était composée de 731 personnes. L’âge moyen était de 34,6 ±19ans. Les mères représentaient 93,4%. La majorité des parents (64,4%) ont déclaré qu’ils n’avaient pas réagi lorsque leurs enfants ont été victimes d’un accident en leur présence et 92 % d’entre eux n’ont pas eu une formation en gestes de premiers secours pédiatriques. Notre programme expérimental de prévention et de formation sur les gestes de premiers secours pédiatriques a montré une amélioration nette sur les acquis et connaissances théoriques et pratiques des parents et du personnel des crèches et jardins d’enfants sur les conduites à tenir devant tous types d’accidents. La majorité des parents (80,3%) et du personnel (85,5%) avaient une note de 10/10 après la formation. Les résultats ont permis de déceler une différence significative (p<0,001) dans la gestion des AcVC suite à notre intervention. Conclusion : notre étude a montré le bénéfice d’une formation par simulation sur les gestes de premiers secours pédiatriques. Cette étude représente ainsi une étape importante vers la prévention des accidents et la promotion de la sécurité des enfants.

Aucun
Saida ZELFANI, Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Hela MANAI, Teycir KHARRAZ, Houyeme ZOUARI, Fadwa LACHTAR, Mehdi BOUZID
11:21 - 11:28 #39346 - FC23-04 Acquisition des compétences en leadership partage aux urgences : Apport de la formation par simulation.
FC23-04 Acquisition des compétences en leadership partage aux urgences : Apport de la formation par simulation.

Résumé Introduction : L'arrêt cardiaque (AC) est une situation critique fréquente aux urgences qui nécessite un travail d’équipe et des compétences non techniques (CNT) en plus des compétences techniques.Peu d'études ont abordé le sujet du leadership partagé entre infirmier et médecin urgentiste. L'enseignement traditionnel théorique ne permet pas l’acquisition des compétencesen leadership partagé dans des situations critiques d’où l’intérêt de la simulation. L’objectif de notre étude était d’étudier l'apport de la simulation sur l'acquisition des compétences en leadership partagé entre infirmiers et médecins urgentistes dans la gestion de l'AC aux urgences. Méthodes : Nous avons mené une étude prospective et évaluative. Nous avons inclus des médecins urgentistes avec une expérience de plus de trois ans et les infirmiers ayant une ancienneté de cinq ou plus exerçant aux urgences. Nous avons effectué un pré-test pour évaluer les connaissances théoriques concernant la réanimation cardio-pulmonaire et les CNT requises dans la gestion de crise suivie d’une formation théorique puis deux séances de simulation suivie d'un post test. Evaluation des connaissances théoriques (Post-test versus. Pré-test). L’évaluation des CNT a été faite par un observateur utilisant le score Trauma Non-technical skills(T-NOTECHS) modifié à T0 (premier scénario) et à T1(deuxième scénario). Résultats : Nous avons inclus 12 participants (six infirmiers et six médecins). Concernant la formation théorique, une augmentation significative des moyennes du post-test par rapport au prétest a été observée pour tous les participants : de 8,83±2,41 à 11,5±2,25 ; p<0,001. Par rapport à la formation par simulation, une augmentation significative du score T-NOTECHS modifié a été observée : de 11,25±2,89 à 21,17±2,62; p<0,001. Cette amélioration a été observée pour tous les items du score : leadership (de 4,17±1,03 à 1,92±0,99 ; p<0,001), Gestion de crise (de 3,67±0.98 à 1,50±0,90 ; p<0,001), communication (de 2,25±0,45 à 1,17±0,38 ; p<0,001),adhésion à l’algorithme de la réanimation cardiaque avancée (de 3,17±0,98 à 1,67± ; p<0,001) et gestion du stress (de 4,83±0,57 à 3,17±1,03 ; p<0,001). Conclusion : Notre étude confirme le bénéfice pédagogique de la formation par simulation sur l’acquisition des compétences en leadership partagé pour les infirmiers et les médecins dans la gestion de l’AC.

aucun
Syrine KESKES, Kamel JLALI, Ines ALOUI, Raja FADHEL, Hajer HADAD, Chaima HAMZA, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
11:28 - 11:35 #39373 - FC23-05 Etude exploratoire de la mise en œuvre d’un escape game pédagogique dans l’apprentissage de la sémiologie en premier cycle d’études médicales aux urgences.
FC23-05 Etude exploratoire de la mise en œuvre d’un escape game pédagogique dans l’apprentissage de la sémiologie en premier cycle d’études médicales aux urgences.

Introduction : Un des principes de l’enseignement est la participation active de l’étudiant. La ludopédagogie permet d'y répondre et l'escape game pédagogique (EGP) en est un exemple. Dans le premier cycle des études médicales, la sémiologie et les grands syndromes sont au centre de l’apprentissage. Notre objectif est de mettre en place et d’évaluer un EGP dans le service des urgences afin de travailler avec les étudiants en stage : rédiger une observation , une situations de départ fréquentes « Dyspnée », et enfin le « Savoir-être ». Méthodes : La création du EGP s’est appuyé sur une revue de littérature. 4 groupes d’étudiants vont en bénéficier, entre mars et mai 2023 et l'évaluation a été réalisée via : une échelle de Likert de satisfaction, les retours qualitatifs des étudiants et une évaluation théorique à J+1 comparé à un groupe contrôle. Résultats : L’EGP a été conçu pour 3 à 5 étudiants, dans une chambre transformée en cabinet pour l'EGP. La situation est un homme de 57 ans présentant une dyspnée à bord d’un vol, nécessitant un atterrissage d’urgence. L’objectif est de rédiger une observation et poser l’hypothèse diagnostique principale grace à des énigmes (code à déchiffrer, cadenas, mots mêlés, puzzle, indices, …). Un débriefing est réalisé ensuite. 13 étudiants ont participés ont tous très appréciés l'EGP, et les données comparées en post test sont supérieurs pour 4 questions sur 5 dans le groupe EGP. Conclusion : Cette étude valide l'EGP comme moyen pédagogique

Aucun
Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Lise BOUTOUATOU, Papa GUEYE, Yannick BROUSTE, Guillaume PHILIPPOT
11:35 - 11:42 #39385 - FC23-06 Formation des internes et docteurs juniors de DESMU : Effets d’une vidéo sur la perception d’authenticité des apprenants lors d’une simulation en immersion clinique avec un simulateur.
FC23-06 Formation des internes et docteurs juniors de DESMU : Effets d’une vidéo sur la perception d’authenticité des apprenants lors d’une simulation en immersion clinique avec un simulateur.

Introduction : La simulation en santé est une méthode d’enseignement et d’apprentissage utilisée dans la formation initiale et continue des professionnels de santé. Il s’agit de mettre en situation les apprenants dans une réalité reconstruite afin qu’ils puissent « faire comme si c’était vrai », et agir pour résoudre les problèmes posés. Cette méthode pédagogique a évidemment une place essentielle dans la formation des futurs médecins urgentistes. Contrairement au modèle aéronautique, les environnements proposés en simulation en santé ne présentent pas de similitude parfaite avec la réalité. Notre étude s’intéresse au manque de perception d’authenticité décrit par les participants. Notre hypothèse est que la présentation d’une vidéo courte aux apprenants, en début de simulation, d'un patient simulé présentant les mêmes symptômes que ceux programmés sur le simulateur permettrait de les aider à « faire comme si c’était vrai » et ainsi de mieux s'engager dans l'activité pédagogique et donc de mieux réaliser le transfert des apprentissages au décours des sessions de formation. Méthode : Une étude qualitative a été menée auprès de 12 étudiants en DES de Médecine d'Urgence en stage dans un SMUR. Ils sont tous passés sur un cas de simulation de détresse vitale, précédé de la présentation d'une courte vidéo d'un patient avec les mêmes signes de gravité. 2 entretiens collectifs semi-dirigés ont été réalisés explorant les éléments influençant la perception d’authenticité des étudiants et les effets de la vidéo sur l’immersion, le raisonnement clinique et les apprentissages. Résultats : 4 thématiques favorisant l’immersion ont été mises en évidence par les étudiants lors des entretiens : l’environnement reconstruit, le script clinique, la posture d’apprentissage et la vidéo présentée en début de simulation. Les effets de la vidéo étaient jugés positifs et ont permis d’améliorer l’immersion clinique, le raisonnement clinique, l’interaction avec le simulateur et les apprentissages. Ainsi, l’engagement dans la simulation était majoré permettant de réunir les conditions propices au transfert des apprentissages. Conclusion : Cette vidéo courte a influencé positivement l’immersion en simulation des participants, a favorisé la mobilisation du raisonnement clinique et a réuni des conditions propices au transfert des apprentissages. Cette vidéo simple à concevoir et à utiliser pourra facilement être utilisé en attendant la diffusion plus large de la réalité augmentée.

Aucun
François REVAUX (Créteil), Laetitia REPAIRE, Matthieu HEIDET, Julien VAUX, Chadi JBEILI, Charlotte CHOLLET-XEMARD, Eric LECARPENTIER, Morgan JAFFRELOT
11:42 - 11:49 #39508 - FC23-07 L’évaluation de l’amélioration des étudiants avant et aprés une séance d’apprentissage de raisonnement de recherche.
FC23-07 L’évaluation de l’amélioration des étudiants avant et aprés une séance d’apprentissage de raisonnement de recherche.

Introduction : une séance d’apprentissage de raisonnement de recherche (ARR) permet de procéder à une lecture critique d’un article scientifique aux étudiants en médecine. L’objectif était d’évaluer le degré d’acquisition de savoir au cours d’une séance d’ARR. Méthodes : Nous avons mené une étude prospective descriptive incluant des étudiants en médecine effectuant leur stage en médecine aigue aux urgences. Une séance d’ARR portant sur le thème péricardite aigue a été organisée. Les apprenants ont été évalué par un pré-Test et un post-test avec une grille d’évaluation portant sur les différentes parties de l’article scientifique étudié. Résultats : Dix apprenants ont participé à la séance. Leur âge moyen était de 23±1 ans et leur sexe-ratio était de 1,5. Une amélioration de la note globale a été notée chez tous les apprenants avec une médiane de note significativement plus élevée en post test (p=0,0001). L’étude évaluative a mis en évidence une amélioration de la note globale de plus de 50% chez 4 apprenants. L’étude évaluative analysant les différentes parties de l’article a mis en évidence une différence statistiquement significative portant sur l’amélioration de la note globale (p=0,008) . La valeur moyenne de satisfaction était de 24±0,9 et le degré de stress était en moyenne estimé à 2±0,1. Conclusion : Lors d’une séance d’ARR, l’apprenant profite de l’apprentissage avec un bon niveau d’acquisition de connaissance, un degré faible de stress et une satisfaction complète .

aucun
Manel KALLEL (Tunis, Tunisie), Olfa HAMMAMI, Ghada KHEDHIRI, Emna REZGUI, Fatma TRIFA, Rania HMAISSI, Khedija ZAOUCHE
11:49 - 11:56 #39515 - FC23-08 Intérêt de l’apprentissage par jeux de rôles : comparaison entre les participants et les observateurs.
FC23-08 Intérêt de l’apprentissage par jeux de rôles : comparaison entre les participants et les observateurs.

Introduction : L’apprentissage par jeu de rôles est une méthode de simulation de plus en plus répandue dans le domaine médical. L’observation et la participation permettent d’intégrer un effectif conséquent d’étudiants. L’évaluation de leur intérêt pédagogique est primordiale afin de déterminer si ces expériences peuvent avoir le même effet positif sur les connaissances, le savoir être et le savoir-faire des étudiants en médecine. Objectif : Comparer le niveau d'apprentissage et de stress entre observateurs et participants au cours d'une séance de simulation par jeux de rôles. Méthode : Etude prospective, descriptive randomisée incluant des apprenants en 5 -ème année médecine . Une randomisation en deux groupes (groupe participant (P) et groupe observateur (O)) pour participer ou observer une séance de jeux de rôles portant sur le thème douleur thoracique a été réalisée. Au cours du débriefing des messages éducatifs ont été passés. Un pré-test avant la séance et un post-test après, a été distribué à tous les apprenants. Résultats : Neuf apprenants ont participé à l’étude. Trois dans le groupe P et six dans le groupe O. L’âge moyen des deux groupes était comparable à 23 ans±11. La moyenne du pré-test était de 6,09± 1,52 dans le groupe P et de 5 ± 1,09 dans le groupe O. Celle du post-test était de 8,75 ± 1 dans le groupe P et de 6,33 ± 0,51 dans le groupe O. Il y avait autant d’amélioration dans le groupe P que dans le groupe O (p =0,13). L’amélioration était franche en matière d’évaluation de la gravité dans le groupe O mais la différence était statistiquement non significative (p=0,2). Le niveau de stress ressenti était plus élevé dans le groupe P : 6 ± 1 versus 2,25 ± 1,54(p=0,04). Les étudiants des deux groupes étaient satisfaits de la séance de façon similaire (p=1). Conclusion : Sous réserve du faible échantillonnage, notre étude n’a pas montré une infériorité de l’apprentissage lorsque l’apprenant est en position observateur plutôt que participant actif au jeu de rôles. Il est nécessaire de reconduire l’étude à plus large échelle.

aucun
Manel KALLEL (Tunis, Tunisie), Olfa HAMMAMI, Ghada KHEDHIRI, Emna REZGUI, Fayçal BEN AYCHA, Khedija ZAOUCHE
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC24
11:00 - 12:00

Flash communications
Sepsis
Infectiologie - Sepsis

Modérateur : Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen)
11:00 - 11:07 #39136 - FC24-01 Pression pulsée préhospitalière et mortalité des patients en choc septique pris en charge par un SMUR.
FC24-01 Pression pulsée préhospitalière et mortalité des patients en choc septique pris en charge par un SMUR.

Contexte : Le traitement médical du choc septique est basé sur un ensemble de soins comprenant notamment l'antibiothérapie et l'optimisation hémodynamique. Cette dernière repose sur l'expansion volémique et l'administration de noradrénaline visant à optimiser le débit cardiaque afin d’atteindre une pression artérielle moyenne d’au moins 65mmHg. En préhospitalier, l'évaluation du débit cardiaque est difficile en raison du manque de dispositifs invasifs et non invasifs. Cette étude vise à évaluer la relation entre la mortalité à J30 et (i) la pression pulsée initiale (PPi) ainsi que (ii) la variation de la pression pulsée (dPP) au cours de la phase préhospitalière de chocs septiques pris en charge par un SMUR. Méthodes : Du 09 mai 2016 au 02 décembre 2021, les patients en choc septique pris en charge par un SMUR ont été analysés rétrospectivement. La PPi a été calculée comme la différence entre la pression artérielle systolique (PAS) et la pression artérielle diastolique (PAD) lors du premier contact avec le patient alors que la dPP correspondait à la différence entre la PP finale à la fin de la prise en charge préhospitalière et la PPi, rapportée à la durée de prise en charge préhospitalière. Une analyse basée sur la méthode du score de propension a été faite pour évaluer la relation entre la mortalité à 30 jours et (i) une PPi<40mmHg et (ii) une dPP positive. Résultats : Parmi les 530 patients analysés, une infection pulmonaire, digestive et urinaire ont été suspectées en préhospitalier chez respectivement 43%, 25% et 17% des patients. La mortalité à J30 était de 31%. L'analyse de régression de Cox a montré une association entre la mortalité à J30 jours et (i) une PPi<40mmHg : HRa=1,61 [1,03-2,51], et (ii) une dPP positive : HRa=0,56 [0,36-0,88]. Conclusion : Dans cette étude, nous rapportons qu'une PPi<40mmHg et une dPP positif sont associés à la mortalité à J30 jours de patients atteints de choc septique nécessitant une intervention SMUR en préhospitalier. Une dPP négatif pourrait aider les médecins à identifier les chocs septiques à risque d’évolution défavorable malgré l'optimisation hémodynamique préhospitalière.

"Aucun"
Romain JOUFFROY, Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Noutoa GUINDO, Benoit VIVIEN, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Stéphane TRAVERS, Papa GUEYE
11:07 - 11:14 #39137 - FC24-02 Association entre l'antibiothérapie préhospitalière et l'optimisation hémodynamique avec la diminution de la mortalité à 30 jours chez les patients en choc septique.
FC24-02 Association entre l'antibiothérapie préhospitalière et l'optimisation hémodynamique avec la diminution de la mortalité à 30 jours chez les patients en choc septique.

Contexte : Pour réduire la mortalité liée au choc septique, les recommandations internationales préconisent une antibiothérapie et une optimisation hémodynamique dans un délai d'une heure. Cette étude rétrospective multicentrique vise à étudier la relation entre l'antibiothérapie préhospitalière administrée dans la première heure et la pression artérielle moyenne (PAM) ≥65mmHg à la fin de la phase préhospitalière, et la mortalité à 30 jours de patients en état de choc septique pris en charge par un SMUR. Méthodes : De mai 2016 à décembre 2021, les patients atteints de choc septique nécessitant l’intervention d’un SMUR ont été analysés rétrospectivement. Pour évaluer la relation entre la mortalité à J30 et l'antibiothérapie préhospitalière administrée au cours de la 1ère heure et/ou une PAM≥65mmHg à la fin de la prise en charge préhospitalière, la méthode de l’Inverse Probability Treatment Weighting (IPTW) a été appliquée. Résultats : Parmi les 530 patients inclus, 132 (25%) ont reçu une antibiothérapie préhospitalière, parmi lesquels 98 patients (74%) une céphalosporine de 3ème génération. Les infections pulmonaires, urinaires et digestives suspectées étaient la cause du sepsis dans dans 43%, 25% et 17%. La mortalité globale à J30 était de 31%. Une association significative a été observée entre la mortalité à J30 et (i) l'administration d’une antibiothérapie au cours de la 1ère heure : RRa=0,14 [0,04 - 0,55], (ii) l'administration d’une antibiothérapie au cours de la 1ère heure associée à une PAM≥65mmHg : RRa=0,08 [0,02 - 0,37] et (iii) administration d’une antibiothérapie au cours de la 1ère heure associée à une PAM<65mmHg à la fin de la phase préhospitalière : RRa=0,75 [0,45 - 0,85]. Les patients ayant reçu une antibiothérapie préhospitalière après la 1ère heure présentaient également une diminution de la mortalité à J30 : RRa=0,87 [0,57 - 0,99], tandis que les patients n’ayant pas reçu d’antibiothérapie avaient une moralité à J30 plus élevée : RRa=2,36 [1,89 – 2,95]. Conclusion : Dans cette étude, nous avons montré qu’une antibiothérapie préhospitalière au cours de la 1ère heure et l’atteinte d’une PAM≥65mmHg à la fin de la phase préhospitalière sont toutes deux associées à une diminution de la mortalité à J30 jours chez des patients atteints de choc septique pris en charge par un SMUR.

"Aucun"
Romain JOUFFROY, Matthieu HOLUB, Noutoa GUINDO, Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Stéphane TRAVERS, Benoit VIVIEN, Vincent BOUNES, Papa GUEYE
11:14 - 11:21 #39290 - FC24-03 Etude des cas d’endocardite infectieuse diagnostiqués au CHU de Montpellier de 2020 à 2022, chez les patients ayant été admis aux urgences le mois précédant le diagnostic.
FC24-03 Etude des cas d’endocardite infectieuse diagnostiqués au CHU de Montpellier de 2020 à 2022, chez les patients ayant été admis aux urgences le mois précédant le diagnostic.

Introduction : L’endocardite infectieuse (EI) est une pathologie difficile à diagnostiquer du fait de son polymorphisme. La reconnaissance de l’EI dans les services d’urgence est un véritable défi pour le praticien. L’objectif principal de cette étude était de décrire la présentation clinique ainsi que la prise en charge des patients admis aux urgences avec un diagnostic final d’EI jusqu’à 30 jours après leur admission. Matériel et Méthode : Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques et les examens complémentaires de tous les patients adultes ayant bénéficiés d’une consultation aux urgences du CHU de Montpellier et pour lesquels un diagnostic d’EI a été confirmé dans les 30 jours suivant leur passage. Résultats : Durant la période de l’étude, 401 EI ont été diagnostiquées au CHU de Montpellier dont 36 (9%) avec un passage aux urgences. Trente-quatre patients ont été analysés. L’âge moyen était de 68 ans, la majorité était des hommes. Les antécédents de cardiopathies valvulaires chirurgicales ou d’immunodépression étaient les principaux facteurs de risques retrouvés. Environ 1 patient sur 2 était fébrile et 4 (11%) patients ne présentaient aucun point d’appel infectieux. La sensibilité de l’urgentiste pour le diagnostic d’EI était de 29% IC95% [15 ; 48] et un diagnostic non infectieux était retenu dans un tiers des cas. Cependant, la grande majorité des patients (n = 27 ; 79%) ont été hospitalisés. La mortalité à 6 mois était de 15% (n=5). Les principales atteintes valvulaires concernaient les valves aortiques et mitrales natives. Conclusion : La présentation clinique des EI s’avère être non spécifique et polymorphe. Les antécédents de cardiopathies valvulaires chirurgicales ou d’immunodépression sont des facteurs de risques fréquemment retrouvés. La présence d’une fièvre et d’une altération de l’état général, bien que non systématiques doivent être des signes d’alerte pour le médecin urgentiste.

Aucun
Julien PERCHE (Montpellier), Thibaut MARKARIAN, Xavier BOBBIA
11:21 - 11:28 #39417 - FC24-04 Aplasie fébrile aux urgences : analyse de la prescription de l’antibiothérapie.
FC24-04 Aplasie fébrile aux urgences : analyse de la prescription de l’antibiothérapie.

Introduction : L’aplasie fébrile est une urgence médicale qui se définit par un taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) inférieure à 0,5G/L associé à une température supérieure à 38,3°C (ou 38,0°C mesurée à deux reprises dans un intervalle d’au moins une heure). Selon les recommandations une antibiothérapie adaptée doit être administrée rapidement, idéalement dans l’heure. L’objectif principal était d’évaluer le délai de mise en place d’une antibiothérapie. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, monocentrique réalisée dans un SU adulte entre 2016 et 2023. Les critères d’inclusion comprenaient les patients dont le taux de PNN était inférieur à 0,5G/L associé à la présence d’une hyperthermie ou à une anamnèse retrouvant des symptômes de fièvre dans les dernières 24h. Les patients dont l’antibiothérapie a été débutée par le SMUR avant l’arrivé au service d’urgence étaient exclus. Le critère de jugement principale était le temps entre l’arrivée du patient au service d’urgence et l’administration d’une première antibiothérapie. Les critères secondaires étaient le délai de prescription, le type d’antibiothérapie prescrite, la documentation microbiologique, l’évolution aux urgences, l’orientation des patients à la sortie et la mortalité à trois mois. Résultats : 79 patients ont été inclus. La population était composée de 40 (51%) femmes, d’un âge médian de 61 années. Un cancer ou une hémopathie était retrouvé chez 69 (87%) patients. Un traitement myélosuppresseur était pris par 61 (77%) patients. Le délai médian d’administration de l’antibiothérapie était de 4h39 [IIQ : 3H02 – 6H08], et de 3h34 [1h45 – 5h31] pour les patients avec des signes de gravité. Le délai médian de prescription était de 3h26 [2h08 – 4h56] et celui entre la prescription et l’administration était de 31 min [15min - 1h07]. L’antibiothérapie était prescrite avec un spectre adapté à la situation pour 59 (75%) patients. Les prélèvements microbiologiques étaient revenus négatifs pour 64 (81%) patients. La mortalité à 3 mois était de 20%. Conclusion : Le délai d’administration d’une antibiothérapie était au-delà du délai recommandé. Ce retard était expliqué en partie par un délai de prescription long. Nos résultats sont comparables aux autres études sur ce sujet. Une meilleure identification des patients à risque d’aplasie fébrile dès l’IAO, via une adaptation de la FRENCH par exemple, pourrait améliorer le délai de prise en charge.

aucun
Baptiste SORDET (rennes), Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Paul-Georges REUTER, Vincent LEVREL
11:28 - 11:35 #39520 - FC24-05 Le shock index a –t-il une valeur pronostique chez les patients hospitalisés pour endocardite infectieuse.
FC24-05 Le shock index a –t-il une valeur pronostique chez les patients hospitalisés pour endocardite infectieuse.

Introduction: L'endocardite infectieuse (EI) est dotée une morbi-mortalité importante. L'objectif de notre travail est de déterminer la valeur pronostique du shock index (SI) et du shock index lié à l'âge (ASI) dans la prédiction de la mortalité. Méthodes:Etude prospective depuis Juillet 2018 à mars 2022, inclusion des patients admis pour EI. Le SI est défini par le rapport entre la fréquence cardiaque (FC) et la pression artérielle systolique (PAS) en mm Hg. L'ASI est calculé en multipliant le SI par l'âge. Les patients ont été répartis en deux groupes : les survivants (G1) et les patients décédés (G2) Resultats: Trente patients ont été inclus ; âge moyen de 49 ± 15 ans. Le genre-ratio = 2,7. La présentation clinique (%): Fièvre (77), purpura (24), nodules d'Osler (24), érythème de Janeway (13), insuffisance cardiaque gauche (50), insuffisance cardiaque droite (33), choc (33), et arythmie (7). Les végétations étaient tricuspides dans 50 % des cas, mitrales dans 37 % des cas et aortiques dans 10 % des cas. Un seul patient a été opéré. La mortalité intra-hospitalière était de 56,7 Après analyse de la courbe de ROC : un SI >1,08 prédit significativement la mortalité avec une sensibilité de 84,6 % et une spécificité de 83,3 %. De plus, l'ASI prédit significativement la mortalité avec une sensibilité de 69,2 % et une spécificité de 66,6%. Conclusions: La valeur pronostique du SI est meilleure que l’ASI dans la prediction de la mortalité intrahospitalière de l’EI.

aucun
Asma JENDOUBI, Hana HEDHLI, Saief OUERGHI, Safia OTHMANI, Oumaima BOUKTHIR (Tunis, Tunisie), Sameh YAMOUN, Chaima TLIJANI, Sarra JOUINI
11:35 - 11:42 #39531 - FC24-06 Thèse : évaluation des pratiques professionnelles dans la prise en charge du sepsis et du choc septique aux SAU du CHU de Brest.
FC24-06 Thèse : évaluation des pratiques professionnelles dans la prise en charge du sepsis et du choc septique aux SAU du CHU de Brest.

Introduction : Le sepsis/choc septique est une pathologie fréquemment rencontrée aux urgences, augmentant la morbi-mortalité surtout dans les âges extrêmes. Sa prise en charge relève donc d’une course contre la montre. Le but de cette étude d’évaluer les pratiques professionnelles concernant la prise en charge du sepsis au SAU de Brest, en comparaison avec les recommandations de la Surviving Sepsis Campaign (SSC). Méthode : Il s’agit d’une évaluation des pratiques professionnelles descriptive, monocentrique et rétrospective. La population étudiée est constituée des patients admis aux urgences adultes du CHRU de Brest et présentant un sepsis ou un choc septique entre mai 2022 et avril 2023. Le critère de jugement principal est le délai entre le premier contact médical et le début de l’antibiothérapie, corrélé au lieu de prise en charge (plateau ou SAUV). Résultats : Sur les 2256 dossiers relus, 199 patients ont été inclus afin de réaliser cette évaluation des pratiques professionnelles concernant la prise en charge du sepsis et du choc septique dans le service des urgences du CHRU de Brest. Concernant le critère de jugement principal, le délai moyen entre le premier contact médical et l’administration de l’antibiothérapie en SAUV est de 90.4 minutes et de 134.8 minutes dans le secteur plateau (p value < 0.05) Conclusion : Malgré des recommandations claires éditées par la SSC, le délai d’administration de l’antibiothérapie en cas de sepsis/choc septique peut être amélioré. Cependant, on note une différence significative selon le secteur de prise en charge aux urgences. Il convient donc de continuer à former les équipes à la reconnaissance de ces pathologies en utilisant de manière systématique les scores cliniques tels que le qSOFA.

Aucun
Mailys COSSUTTI (Brest)
11:42 - 11:49 #39559 - FC24-07 Bilan étiologique, profils thérapeutiques et évolutifs des patients admis pour sepsis aux urgences.
FC24-07 Bilan étiologique, profils thérapeutiques et évolutifs des patients admis pour sepsis aux urgences.

Introduction : Le tableau clinique du sepsis est polymorphe ainsi que les sites infectieux sont multiples. Ce qui impose une prise en charge adéquate et optimale .Objectif : Décrire les différentes étiologies du sepsis ainsi que les moyens thérapeutiques et les modalités évolutives Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive monocentrique qui s’est déroulée sur une période de 24 mois au service des urgences. Résultats : 213 patients étaient inclus, âge moyen =61,5 ± 16,9 ans ; sex-ratio= 1,39 .L’enquête infectieuse a montré : ECBU positif (35,7%) ; PL positive (4,2%) ; Hémoculture positive (6,6%), germes isolés : E.coli (3,8%) ; staphylocoque (3,8%) ; klebsiella (1,8%) . Les exploratiosn radiologiques : Radiographie thoracique pathologique (40,4%) ; TDM cérébrale (7%) ; TDM thoracique (27,7%) ; TDM abdominale (9,9%) ; Uroscanner (17,8%) .Les sites infectieux : pulmonaire (n=92 ; 43,2%) ; urinaire (n=73 ; 34,3%) ; cutané (n=20 ; 9,4%) ; digestif (n=9 ; 4,2%) ; endovasculaire (n=15 ; 7%) ; neuroméningé (n=7 ; 3,3%) ; ostéoarticulaire (n=3 ; 1,4%) ; ORL (n=3 ; 1,4 %) . L’antibiothérapie : Cefotaxime (57,3%) ; Amoxicilline-Acide clavulanique (28,6%) ; gentamycine (14,1%) ; Amikacine (16,9%) ; Levofloxacine (14,1%) ; Tienam (2,8%). Noradrénaline (17,8%). Aggravation (33,8%) ;EDC (22,1%) ; intubation (12,2%) ; IRA (39,9%) ; hémodialyse (12,2%) ; SDRA (10,8%) ; Décès (25,8%). Conclusion : Le site le plus fréquent du sepsis est pulmonaire , les céphalosporine est l’antibiotique le plus utilisé .Les complications sont fréquentes ainsi que la mortalité intra-hospitalier est élevée .

Aucun
Dhekra HOSNI (Tunisia, Tunisie), Sirine KHABOUCHI, Sameh YAMOUN, Seif OUERGHI, Sawsen KHIARI, Hana HEDHLI, Boukthir OUMAYMA, Sarra JOUINI
11:49 - 11:56 #39569 - FC24-08 Facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière des patients admis pour sepsis aux urgences.
FC24-08 Facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière des patients admis pour sepsis aux urgences.

Introduction : Le sepsis étant une réponse inflammatoire généralisée dont les symptômes sont très variés et les sites infectieux sont diverses nécessitant le recours à des examens paracliniques à but diagnostique et pronostique. L’évolution peut être parfois défavorable et qui dépend de plusieurs facteurs. Objectif : Déterminer les facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière des patients admis pour sepsis aux urgences Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective descriptive monocentrique qui s’est déroulée sur une période de 24 mois au service des urgences. Critères d’inclusion : les deux sexes, âge > 18 ans, admis pour sepsis. Critères de non inclusion : patient en ACR, femmes enceintes. Deux groupes : Groupe décès - (n=158) et groupe décès + (n=55) Sepsis est retenu devant un score de SOFA > 2 à l’admission. Résultats : Deux cents treize patients étaient colligés, groupe décès - (n=158) et groupe décès + (n=55). Age moyen (60,6±17,7 ans) VS (63,9± 15) (P=0,208) ; genre (p=0,34) ; les antécédents médicaux : diabète (n) (61 vs 18) (p=0,43) ; BPCO (n) (9 vs 7) (p=0,133) ; tabagisme (n) (32 vs 9 ) (p=0,529) ; toxicomanie (n) (3 vs 5) (p=0,029) ; les symptômes : dyspnée (n) (59 vs 29) (p=0,050) ; signes urinaires (n) (24 vs 52) (p=0,029) ; vomissement (n) (39 vs 5) (p=0,012) ; douleur abdominale (n) (39 vs 8) (p=0,114) ; confusion (n) (16 vs 13) (p=0,021), SPO2 moyenne(%) (91,1± 8,8 vs 87,3± 11,2) (p=0,011) ; FC moyenne(bpm) (104± 19 vs 111,4± 23,1)(p=0,037) ; CGS moyenne (14 ±1 vs 15± 2)(p=0,000) ; lactatémie moyenne (2,75± 2 vs 3,75± 2,7)(p=0,005) ; ASAT (p=0,001) ; ALAT (p=0,006) ; radio thorax pathologique (p=0,000) ; les sites infectieux : site pulmonaire (n) (57 vs 35) (p=0,000) ; les complications : EDC (n) (17 vs 30) (p=0,000) ; défaillance viscérale (n) (10 vs 18) (p=0,000) ; IRA (n) (54 vs 31) (p=0,005) ; SDRA (n) (2 vs 21) (p=0,000) . Conclusion : Les facteurs prédictifs de mortalité intra -hospitalière du sepsis sont la toxicomanie, la présence de dyspnée, des vomissements, des signes urinaires, la désaturation, la confusion, la tachycardie, le site pulmonaire et la présence de complications.

Aucun
Dhekra HOSNI (Tunisia, Tunisie), Sirine KHABOUCHI, Sameh YAMOUN, Bechir HATTAY, Seif OUERGHI, Boukthir OUMAYMA, Safia OTHMANI, Sarra JOUINI
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS26 A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Comment sauver les mains vides !
Triage

Coordonnateur : Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
- Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
- Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
- Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant de 10 à 20 victimes.
- Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
- Découverte d’une solution de simulation innovante et originale : mise en stress et charge mentale
Salle 353

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CE03
11:00 - 12:30

Conférence Exceptionnelle
Strengthening public hospitals: a France/USA comparison
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Yonathan FREUND (PUPH) (Paris), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Cette session sera en anglais.
L'hôpital public a un rôle majeur dans notre organisation des soins. Comment le renforcer ? Deux personnages majeurs de la santé aux USA et en France viendront répondre.
11:00 - 11:30 Renforcer l'hôpital public : regards croisés France / USA. Mitchel KATZ (Conférencier, New-York, Etats-Unis)
11:30 - 12:00 Renforcer l'hôpital public : regards croisés France / USA. François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
12:00 - 12:30 Discussion.
Salle Maillot

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS28 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Fatima-Zohra BOULMAIZ (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
- Appréhender les urgences vitales pédiatriques par la simulation en santé
- Reconnaître et prendre en charge les situations d’urgence vitale pédiatrique : reconnaissance des signes de gravité,
anticipation de l’évolution, mise en condition, préparation des traitements, manœuvres de réanimation
- Renforcer le travail en équipe pluriprofessionnelle au plus proche des réalités du terrain
- Développer les compétences de communication en situation d’urgence
- Savoir répartir les tâches, notionsd de leadership/followership
- Développer la cohésion et la collaboration entre les équipes
Salles 221-222-223
12:30

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CDIV
12:30 - 13:15

Conférence de l'industrie Viatris
La MTEV aux urgences

Modérateur : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:30 - 13:15 La prise en charge de la TVS. Sylvain LE JEUNE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
12:30 - 13:15 La prise en charge de la TVP avec un focus sur le patient obèse. Christine JURUS
12:30 - 13:15 La prise en charge de l’embolie pulmonaire. Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
Salle 251
13:00

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI16
13:00 - 14:00

Session Interactive Médecins
Jeopardy / Burger Quiz
Jeunes

Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez tester vos connaissances Sex, Drugs and Rock'n Roll !
13:00 - 14:00 Jeopardy / Burger Quiz. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Olivier DENIS (PC) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot
14:00

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
TRMS04
14:00 - 15:30

Table Ronde Médico-Soignants
Le patient âgé aux Urgences
Aide Soignant, Ethique, Gériatrie, Infirmier, Médecin, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Super Modérateur : Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Super Modérateur, Brest)
Le patient âgé nécessite un parcours de soins spécifique aux urgences. Venez échanger avec les spécialistes sur les filières et outils spécifiques dédiés à nos aînés.
14:00 - 14:15 Parcours de soin des patients âgés aux Urgences. Diane NAOURI (Chargée d'études) (Conférencier, Paris)
14:15 - 14:30 L'IGU : un moyen d'améliorer la prise en charge des patients âgés aux Urgences. Hélène FAUCON (INFIRMIERE GERIATRIQUE AUX URGENCES IGU) (Conférencier, Marseille)
14:30 - 14:45 IA, algorithmes et échelles : Utilité et plus-value pour la prise en charge des patients âgés. Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
14:45 - 15:00 Patient âgé aux Urgences et éthique. Aurore ARMAND (médecin) (Conférencier, Angers)
15:00 - 15:30 Débat.
Amphi Bleu

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CMS06
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Comment faire face aux nouveaux défis pour la Médecine d'Urgence
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Dans les prochaines années, nous allons devoir faire face à de nombreux défis en Médecine d'Urgence. Comment rendre attractif notre métier de coeur, organiser nos services face à une crise en santé sans précédent ? Comment faire face aux enjeux écologiques, anthropologiques et sociétaux ? Nous tenterons d'y répondre avec l'ensemble des experts et vous....
14:00 - 14:22 Crise de vocation et attractivité : comment garder nos professionnels ? Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44 Le développement durable : comment la médecine d'urgence peut participer à l'effort collectif ? Erwan D'ARANDA (médecin) (Conférencier, Toulon)
14:44 - 15:06 Ethique, jusqu'où aller dans la prise en charge de nos patients nonagénaires ? Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
15:06 - 15:28 Société, pistes de réflexion et nouvelles organisations de la médecine d'urgence face à un système de santé en défaillance vitale ? Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Amphi Havane

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CMS07
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants - Session commune SFMU / SFMC
NRBC : de la menace au traitement en 2024
Catastrophe SSE CUMP, J.O.

Modérateurs : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Lyon)
Coordonnateur : Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
Plongez dans le futur de la gestion des menaces NRBC : des signaux faibles d'alerte aux réalités de la bombe sale, explorez l'usage pratique des antidotes, la transition du terrain à l'hôpital et la pertinence cruciale de la décontamination.
14:00 - 14:15 Les signaux faibles d'alerte. Sébastien BEAUME (Médecin-chef par intérim / Référent zonal NRBC) (Conférencier, Aix-en-Provence)
14:15 - 14:30 Réalités de la bombe sale. François VANHEEMS (medecin) (Conférencier, Lille)
14:30 - 14:45 Usage pratique des antidotes. Aurélie LE BAGOUSSE (REFERENT ZONAL SSE ZONE SE) (Conférencier, Lyon)
14:45 - 15:00 Du terrain à l'hôpital, de l'hôpital au terrain. Anne RAYNAUD LAMBINET (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
15:00 - 15:15 Pertinence de la décontamination. Catherine BERTRAND THIFFAULT (Présidente de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Conférencier, Présidente Société Française de Médecine de Catastrophe)
Salle 241

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM32
14:00 - 15:00

Conférence Médecins - Session CNUMU
De la formation à la retraite en Médecine d'Urgence : la vision des universitaires
Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier

Modérateurs : Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La vision des universitaires de la discipline est toujours un moment important du congrès. Venez discuter avec le Collège National des Universitaire de Médecine d'Urgence de la retraite universitaire, de l'allongement du DES de Médecine d'Urgence et de pourquoi il faut s'engager dans cette voie de recherche et d'enseignement.
14:00 - 14:20 Avancée dans l’attractivité hospitalo-universitaire. Bruno RIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:20 - 14:40 Projet d'allongement du DES de Médecine d'Urgence à 5 ans. Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:40 - 15:00 Pourquoi et comment devient-on hospitalo-universitaire en Médecine d'Urgence ? Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
Salle 242A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
TRS02
14:00 - 15:30

Table Ronde Soignants
La recherche paramédicale au service des Urgences
Infirmier, Recherche

Modérateurs : Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Mylène MASSON (IDE RECHERCHE CLINIQUE) (Lyon)
Coordonnateur : Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Etat des lieux de la recherche paramédicale. Une démarche à favoriser. Pour qui ? Pourquoi ?
14:00 - 14:15 Tour d'horizon de l'état de la recherche paramédicale aux Urgences. Christelle HILAIRE (Infirmière anesthésiste) (Conférencier, Bobigny)
14:15 - 14:30 Etre infirmier et doctorant. Julie DEVICTOR (IPA) (Conférencier, Clichy)
14:30 - 14:45 Favoriser l'émergence de la recherche aux Urgences. Judith LEBLANC (Maitre de conférences / Coordinatrice paramédicale recherche) (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:00 Chercher pour le terrain : l'utilité de la recherche pour améliorer les pratiques auprès du patient. Benoit CHALANCON (infirmier) (Conférencier, Lyon)
15:00 - 15:30 Débat.
Salle 242B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI12
14:00 - 15:00

Session Interactive Médecins
Antibiothérapie aux Urgences : l'essentiel
Infectiologie - Sepsis, Jeunes

Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Quand dois-je initier une antibiothérapie ? Quel antibiotique pour quelle pathologie ? Vous saurez tout !
14:00 - 15:00 Antibiothérapie aux urgences : l'essentiel. Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
Salle 243

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI04
14:00 - 15:00

Session Interactive Médecins
Myth-buster : chassons les idées reçues
Jeunes

Coordonnateur : Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez construire ou déconstruire les mythes en Médecine d'Urgence
14:00 - 15:00 Myth-buster : chassons les idées reçues. Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 251

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM09
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
Syndrome coronarien aigu
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Modérateurs : Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Poitiers), Deborah JAEGER (Médecin) (Nancy)
14:00 - 14:11 #39167 - CP78 Performance du score HEART chez les patients ayant une douleur thoracique aiguë aux Urgences.
CP78 Performance du score HEART chez les patients ayant une douleur thoracique aiguë aux Urgences.

Introduction : Plusieurs scores ont été élaborés afin d’évaluer le risque de développer un événement cardiaque majeur (ECM) dont le score HEART. Il permet d’orienter la prise en charge diagnostique et thérapeutique devant une douleur thoracique de façon objective. L’objectif de notre étude était d’évaluer l'intérêt pronostique du score HEART devant une douleur thoracique aiguë aux urgences. Matériel et méthode : Une étude monocentrique, prospective observationnelle du score HEART, menée sur une période de 13 mois au niveau d'une structure d'urgence polyvalente d'un hôpital régional. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans, ayant comme motif principal de consultation une douleur thoracique non traumatique. Nous avons calculé le score HEART pour les patients inclus et nous les avons contactés après 30 jours de leur consultation en notant la survenue ou non d’ECM. Résultats : Nous avons colligé 633 patients. L’âge moyen était de 53±15ans. On a noté une prédominance masculine avec un genre-ratio à 1,2. La moyenne du score HEART était de 2±1. Le score moyen HEART était significativement plus élevé chez les patients ayant fait un ECM après 30 jours (5,13±0,8 versus 2,43±1,5,p<0,001). L’aire sous la courbe du score HEART était 0,929 [0,881-0,977(p<0,001)]. Conclusion : Le score HEART s’est avéré performant pour l’étude du risque de survenue d’un ECM chez les patients ayant une douleur thoracique aiguë aux urgences. Toutefois, une étude multicentrique serait nécessaire.

Aucun
Sana SELLAMI (Ariana, Tunisie), Manel KALLEL, Emna REZGUI, Sonia AISSA, Khedija ZAOUCHE
14:11 - 14:22 #39259 - CP79 Evolution de l’âge de l’infarctus selon le sexe. Etude Pyramid2.
CP79 Evolution de l’âge de l’infarctus selon le sexe. Etude Pyramid2.

Introduction Nous avons précédemment montré (J Clin Med, 2018) que si de 2002 à 2014 l’âge de l’infarctus avait reculé chez l’homme (de 57,6 à 58,1 ans), de façon inquiétante il avait diminué chez la femme (de 73,7 à 69,6 ans). Nous avons souhaité savoir si cette tendance avait perduré. Méthode Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR d’une région Inclusion : tous les patients du registre de 2002 à 2021 Exclusion : aucun Paramètres : âge de survenue du SCA ST+ Analyse : Tendances 2014-2021 et 2002-2021 (Spearman) Résultats 18.908 SCA ST+ inclus de 2014 à 2021 : 14.638 (77%) hommes et 4.270 (23%) femmes, d’âge médian 59,1 (51,1-68,7) ans chez l’homme et 70 (58,4-82,4) chez la femme (p<0.01, Wilcoxon) Homme : augmentation non significative de l’âge médian de 2014 à 2021 : 58,3 (50,5-67,9) ans puis 60,5 (52,2-69,7) soit +2,2 ans depuis 2014. Augmentation significative de 2,9 ans depuis 2002 (p<0.01) Femme : augmentation non significative de l’âge médian de 2014 à 2021 : 69,6 (57,5-82,3) ans puis 70,6 (59,8-82,5) soit +1 an depuis 2014. Diminution significative de 3,1 ans depuis 2002 (p<0.01) Conclusion Sur la période 2014-2021, contrairement à la période 2002-2014, l’âge médian de l’infarctus des femmes n’a pas diminué. Sur sur la période 2002-2021, l’âge de l’infarctus a significativement augmenté chez l’homme et significativement diminué chez la femme

Aucun
Aurelie LOYEAU (Paris), Fadhila IRBOUH, Julian MORO, Lionel LAMHAUT, Marina LAFAY, Marine SCANNAVINO, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
14:22 - 14:33 #39270 - CP80 SCA ST+ : les complications préhospitalières font le pronostic !
CP80 SCA ST+ : les complications préhospitalières font le pronostic !

Introduction La médicalisation pré-hospitalière des SCA ST+ conduit à gérer l’infarctus et aussi ses complications. Les déterminants de leur survenue pré-hospitalière sont mal connus. Objectif Etudier la fréquence des complications pré-hospitalières des SCA ST+ et leur devenir. Méthodes Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR Inclusion : tous les patients du registre de 2006 à 2022 Exclusion : secondaires Paramètres : sexe, âge, antécédents et facteurs de risque, délai douleur - prise en charge, siège infarctus, complication : Killip 3-4, catécholamines, RCP/CEE, troubles du rythme ou de conduction, IOT/VC, décision de reperfusion et mortalité hospitalière. Critère de jugement : taux de complications. Analyse : régression logistique avec variables liées aux complications en analyse univariée. Résultats 25.490 SCA ST+ : 19.874 (78%) hommes et 5.553 (22%) femmes, d’âge médian 60 (52-72) ans dont 4.589 (18%) avec au moins une complication. Analyse multivariée (Figure) : fréquence accrue de complications en cas d’interrogatoire impossible, d’âge croissant, d’infarctus antérieur, d’antécédents coronariens personnels et de diabète. Mortalité : plus élevée en cas de complication : 688 (15%) vs 450 (2%) ; p<0,0001. Conclusion En cas de complication pré-hospitalière, la mortalité est multipliée par 7 ! Leur prise en charge est une priorité !

Aucun
Julian MORO (LE CHESNAY), François CHASSAING, Nada NAJI-HANNA, Marine SCANNAVINO, Sophie BATAILLE, Roger KADJI KALABANG, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
14:33 - 14:44 #39327 - CP81 Facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse des SCA ST+ chez les diabétiques en préhospitalier.
CP81 Facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse des SCA ST+ chez les diabétiques en préhospitalier.

Introduction: Le syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) représente la première cause de morbi-mortalité chez la population diabétique. Le but de notre étude était de terminer les facteurs prédictifs de l’échec de la thrombolyse chez les patients diabétiques en pré hospitalier. Matériel et Méthode:Nous avons mené une étude prospective descriptive sur une période de 12 mois. Inclusion des patients diabétiques présentant un SCA ST+ et qui ont été thrombolysés par les équipes d’interventions SMUR. Le même thrombolytique a été utilisé pour tous les patients. Nous avons identifié deux groupes : groupe 1(G1) : succès de lyse et groupe 2(G2) : échec de lyse. Résultats : Au total nous avons inclus 84 patients : 30 patients dans le groupe G1 et 54 patients dans le groupes G2. Nous n’avons pas trouvé de différence statistiquement significative entre les deux groupes concernant l’âge moyen (61,6±7 ans pour le G1 vs 62,9±11 ans pour G2). Les deux groupes étaient comparable concernant l’antécédent de coronaropathie (66,7% pour G1 vs 81,5% pour G2). Le tabac était le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent dans les 2 groupes (66,6% vs 85%) avec une différence statistiquement significative (p=0,02). Les facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse étaient le tabagisme : OR =1,59 ; IC95% [1,03-2,46] avec p=0,02 et une pression artérielle diastolique inférieur à 63,5 mmHg : OR =1,73 IC95% [1,13-2,63] avec p<0,001. Conclusion :Le tabagisme et la pression artérielle diastolique basse étaient les facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse chez la population diabétique. Une vaillance au contrôle des facteurs de risque chez cette population est importante afin d’améliorer le pronostic.

Aucun
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Houyem ZOUARI, Teyscir KHARRAZ, Hela MANNAI, Fadwa LACHTAR, Mehdi BOUZID, Saida ZELFANI
14:44 - 14:55 #39334 - CP82 Performance diagnostique de la détection des calcifications coronariennes sur le scanner thoracique pour la prise en charge des patients se présentant aux Urgences pour une douleur thoracique.
CP82 Performance diagnostique de la détection des calcifications coronariennes sur le scanner thoracique pour la prise en charge des patients se présentant aux Urgences pour une douleur thoracique.

Introduction : La douleur thoracique est un motif de recours fréquent aux urgences nécessitant d’éliminer en particulier un syndrome coronarien notamment par l’électrocardiogramme et le dosage de troponines. Cependant, la recherche de calcifications coronariennes peut être intéressante pour éliminer ce diagnostic. Matériel et Méthode : Dans cette étude rétrospective monocentrique réalisée à Strasbourg, tous les patients consultant pour une douleur thoracique aux urgences, entre le 1er juin et le 31 décembre 2021 avec un électrocardiogramme non modifié et un premier dosage de troponine négatif ont été inclus. Le critère de jugement principal était la performance diagnostique des calcifications coronariennes dans l’élimination du syndrome coronarien aigu. Les critères de jugements secondaires étaient la sensibilité et spécificité des calcifications et le devenir à 2 mois. Résultats : Au total, 14 évènements ont été retrouvés avec une valeur prédictive négative des calcifications de 99.8% [IC95% : 98.2 – 100] puisque parmi les 141 patients sans calcifications, aucun n’a présenté de syndrome coronarien aigu. La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 98,4% [IC95% : 83,8 – 100%] et 53% [IC95% :47 – 58,9 %]. Conclusion : Ces résultats apportent des perspectives intéressantes pour faciliter la stratification du risque d’évènement coronarien aigu aux urgences afin d’optimiser la filière de soin de ces patients.

Aucun
Julie PAGET SENTAGNE (Strasbourg), Sabrina KEPKA, Mickaël OHANA, Patrick OHLMANN, François SEVERAC
14:55 - 15:06 #39429 - CP83 Incidence et facteurs prédictifs de complications au cours des transferts inter hospitaliers des patients avec un Syndromes coronariens aigus sans surélévation de ST.
CP83 Incidence et facteurs prédictifs de complications au cours des transferts inter hospitaliers des patients avec un Syndromes coronariens aigus sans surélévation de ST.

Le transfert inter-hospitalier (TIH) des patients présentant un syndrome coronarien aigu sans sus décalage de ST (SCA non-ST+) vers les services de cardiologie interventionnelle (PCI) est réalisé exclusivement par un moyen médicalisé (service mobile d’urgence et de réanimation : SMUR). Si le recours à ce type de transport est justifié chez les malades instables ou présentant une complication initiale, est-il justifié pour les malades stables ? Objectif: Identifier l’incidence et les facteurs prédictifs de complications lors du TIH des patients présentant un SCA non-ST+. Méthodes : Etude prospective sur 4 ans. Inclusion des patients adultes présentant un SCA non-ST+ et ayant bénéficié d’un TIH par le SMUR vers un service de PCI. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et évolutives. Résultats: Inclusion de 200 patients, âge moyen=60±10 ans, genre-ratio=1. Les principaux facteurs de risque étaient (%) : Hypertension (48), Tabac (45,5), Diabète (43). L’électrocardiogramme initial était normal dans 39,5 % des cas. Les troubles de la repolarisation les plus observés étaient (%) : Sous décalage de ST (41), Onde T négative (19). Les territoires ECG étaient (%) : Inférieur (29), latéral (26) et antérieur (21,5). Le territoire basal et l’extension au ventricule droit étaient observés respectivement chez 18,5 et 3,5%. L’examen initial trouve une pression artérielle systolique (PAS) moyenne de 134±21 mmHg, une fréquence cardiaque moyenne de 79 ±14 bpm et une SpO2 de 97±2%. L’incidence des complications étaient de 10,5%. Les principales complications étaient (%) : poussée hypertensive (9,5), exacerbation de la douleur (7), modification électrique (4) hypotension artérielle (2), Œdème pulmonaire (OAP) (2%). Les thérapeutiques étaient (n) : dérivés nitrés en perfusion continue (15) paracétamol (5) et oxygène (4) Le score GRACE moyen était de 136±32. Trente trois patients avaient un score faible (< 109),79 avaient un score intermédiaire (score GRACE 109 – 140) et 88 avaient un haut risque d’évènements ischémiques (GRACE>140). L’analyse multivariée avait identifiée 2 facteurs indépendant de complication : PAS >140 mmHg aOR =11,8, IC[0,53,0,73],p<0,001], et score de GRACE [aOR =3,1,IC [0,01, 0,05],p=0,002]. Conclusion: L’incidence des complications lors des TIH des patients SCA non ST+ est faible et non grave. Le recours à des transferts SMUR par les paramédicaux formés dans la gestion des détresses vitales et assistés par la régulation médicale peut constituer une alternative.

Aucun
Héla BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Fedya EL-AYECH, Sirine RHAIEM, Youssef HMIDI, Ahlem AZOUZI, Faouzia KHLIFA, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
15:06 - 15:17 #39519 - CP84 Patients admis pour STEMI aux Urgences : étude épidémio-clinique et évolutif.
CP84 Patients admis pour STEMI aux Urgences : étude épidémio-clinique et évolutif.

Introduction : Le SCA avec un sus décalage persistent de segment ST (STEMI) est la forme la plus grave de l’insuffisance coronaire. Il est grevé par une lourde morbi-mortalité. La précocité de la prise en charge, dès l’admission au service des urgences, est déterminante pour réduire cette morbi-mortalité. Objectif : Étudier les aspects épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs des patients admis aux urgences pour STEMI Méthodes : Etude prospective descriptive menée sur deux ans dans un service d’urgences dans un centre hospitalo-universitaire. Ont été inclus les patients dont le diagnostic de STEMI a été retenu selon les critères de ESC 2017. Ont été exclu les patients ayant un sus décalage de segment ST non persistant. Un recueil des données épidémio-cliniques et évolutifs a été fait au fur et à mesure de la prise en charge standardisée de STEMI. Résultats : Nous avons colligé 162 patients dont la moyenne d’âge était 59 ± 11 ans. 87 % étaient des hommes avec un genre ratio à 6,71. Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient le tabac (63,6%), diabète (38,3%), HTA (30,9%) et la dyslipidémie (16%). 38 patients de notre population étaient des coronariens connus dont 25 parmi eux étaient stentés. La médiane de délai de consultation aux urgences par rapport début des douleurs thoraciques étaient 3 heures avec QR 25 à 2 heures et QR 75 à 6 heures. La moyenne de délai de la réalisation de l’ECG était à 9 ± 3 minutes. A la présentation clinique initiale, douze patients se sont présentés dans un tableau d’une urgence hypertensive. A l’ECG, les territoires les plus touchés étaient l’inférieur (45 ,7%), l’antérieur (25,9%)et latéral (21,6%). On a opté pour la thrombolyse chez 105(64,8%) des patients avec un taux de succès à 64,8%. Les complications hémorragiques suite à la thrombolyse ont été rapportés chez un seul patient type AVC hémorragique. Les complications les plus fréquents étaient l’insuffisance cardiaque aigue (n= 23 ;14,2%), les troubles de rythme (n=16 ; 9,8%), les troubles de la conduction (n=14 ;8,6%), et l’EDC cardiogénique (n=7 ; 4,3%). Les troubles de rythme graves les plus trouvés étaient FV et TV chez 5,6%et 1,2% respectivement. Le CCE a été délivré chez 9 patients avec récupération seulement chez 4 patients. Le taux de mortalité était à 6,1%. Conclusion : Le STEMI reste un problème de la santé publique qui nécessite une prise en charge adéquate et rapide, nécessitant une coordination entre l’urgentiste et le cardiologue.

Aucun
Béchir HATTAY, Mouna JEMAI, Maroua TRABELSI AJILI (Tunis, Tunisie), Sarra JOUINI, Dhekra HOSNI, Saoussen KHIARI, Moctar ALI BEILEH, Aymen ZOUBLI
15:17 - 15:28 #39562 - CP85 Shock index et Age Shock index outils pronostiques du syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST à la phase aigüe aux Urgences.
CP85 Shock index et Age Shock index outils pronostiques du syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST à la phase aigüe aux Urgences.

INTRODUCTION : Le syndrome coronaire aigu avec élévation du segment ST (STEMI) est l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Le Shock index (SI) et le Age Shock index (Age SI) peuvent être des outils de triage pour évaluer le risque de survenue de complications et de mortalité chez les patients atteints de STEMI. L’objectif de notre étude était d’évaluer l'utilité du SI et Age SI dans la mortalité intra hospitalière et la survenue de complications à la phase aigüe. METHODES : Une étude prospective analytique menée sur une période de 10 mois (Janvier 2023 au octobre 2023), incluant les patients admis aux urgences pour syndrome coronaire aigu avec élévation du segment ST (STEMI) .Le Shock index (SI) et l’Age Shock index (Age SI) étaient calculés dès l’admission. L'analyse de la courbe ROC était réalisée pour calculer les valeurs seuils optimales du SI et Age SI RESULTATS : On a inclus120 patients, l’âge moyen de 63 ± 10,2 ans avec un sexe Ratio : 4, 45. Les comorbidités étaient :42 (29,6%) diabétiques ,22(15,5%) hypertendus ,47 (33,1%) dyslipidémiques et 48 (33,8%) obésité morbide. Les complications au cours de la phase aigüe étaient : un arrêt cardiorespiratoire 11 (7,7%), insuffisance cardiaque aigue 12 (8,5%), état de choc cardiogénique 5(3,5%), Bloc auriculo ventriculaire 8 (5,6%) et troubles de rythme 5 (3,5%) . La médiane du Shock index(SI) était de 0,60 ± 0,26 et Age Shock index ( Age SI) était de 36,89 ± 16,89. L’aire sous la courbe (AUC) de la courbe ROC était 0,750 (95% CI : 0,599-0,900) pour le SI et 0,749 (95% CI :0,573-0,925) pour l’AgeSI. Le cut off optimal du SI et de AgeSI pour la mortalité intra hospitalière étaient respectivement 0,61 (Se :82% /Sp :57%) et 40,1 (Se :73% /Sp :61 %) . A l' étude multivariée, le SI ≥ 0,61 et Age SI ≥ 40,1 étaient associées de manière statistique et significative à la mortalité intra hospitalière de STEMI respectivement p=0.023, OR ajusté=5,31 CI 95% [1,096_25,72] et p=0.034, OR ajusté=4,09 CI 95% [1,028_16,29]. Le SI ≥ 0,61 n’est pas associés de manière statistique et significative à la survenue de complications à la phase aigüe de STEMI, alors que Age SI ≥ 40,1 était associée de manière statistique et significative à la survenue de complications cardiaques (0,027, OR ajusté =3,74 CI 95% [1,69-8,27] . CONCLUSION : Le Shock index (SI) et Age Shock index (AgeSI) sont des outils simples et faciles à calculer aux urgences dès le triage et permettent de prédire la mortalité à la phase initiale d’un STEMI .
Ines BELGACEM, Afraa JLIDI, Hager TOUJ, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Dorsaf HRAIMI, Anissa CHEMSI, Nebiha BORSALI FALFOUL
Salle 252A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
TRMS03
14:00 - 15:30

Table Ronde Médico-Soignants
Les Urgences se mettent au vert : comment appliquer l'eco-conception des soins au quotidien
Environnement, Evaluation Services d'Urgences

Modérateurs : Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur : Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Les enjeux environnementaux et la réglementation vont nous imposer des changements de nos pratiques de soins dans les services d'urgence.
15:25 - 15:30 Ouverture de la session et présentation des intervenants - modérateurs.
14:00 - 14:10 Introduction sur les enjeux de la RSE en Médecine d'Urgence. Olivier TOMA (Directeur associé) (Conférencier, Béziers)
14:30 - 14:40 L’éco-score des dispositif médicaux. Louison RECHÉ (Pharmacien / RSE) (Conférencier, Paris)
14:10 - 14:20 L'éco conception des soins en action. Baptiste VERHAMME (PH) (Conférencier, Marseille)
14:20 - 14:30 Quelle approche scientifique de l'éco conception des soins via une Société savante. Florence LALLEMANT (PH) (Conférencier, Lille)
14:40 - 15:25 Echanges / questions-réponses.
Salle 252B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM04 A
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Vertiges aux Urgences
Thérapeutique, Neurologie

Coordonnateur : Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Fontainebleau)
Conférenciers : Nicolas CHAUSSON (Neurologue) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Pierre JAMMES (Kinésithérapeute) (Conférencier, Montady), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Fontainebleau)
-Identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-Jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-Faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-Elaborer son examen clinique face à un patient vertigineux -pratiquer les manœuvres de provocation et libération des otolithes
Salle 253

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM41
14:00 - 15:00

Conférence Médecins
Quelle imagerie en urgence ?
Cardiologie - Autre, Imagerie - Radiologie, Pneumologie, Traumatologie

Modérateurs : Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Patricia JABRE (PH) (Paris)
Coordonnateur : Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
La place de l’imagerie est une question centrale dans nos pratiques. Grâce à nos experts nous pourrons mettre en avant les meilleures pratiques pour optimiser nos prises en charge.
14:00 - 14:15 En cas de dyspnée. Nordine NEKHILI (Médecin) (Conférencier, Gonesse)
14:15 - 14:30 Chez le traumatisé grave. Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
14:30 - 14:45 Pour la cathétérisation veineuse. Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers)
14:45 - 15:00 Pour l'appendicite. Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
Salle 342A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM30
14:00 - 15:00

Conférence Médecins - Session RISQ
Parcours de soin du patient psychiatrique
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Psychiatrie, Réseau de santé

Modérateurs : Margaux FERTAT (Médecin) (Annecy), Karl WALTER (Praticien Hospitalier en Psychiatrie) (Lille)
Coordonnateur : Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session nous tenterons de comprendre et améliorer la filière de prise en charge des patients relevant de la psychiatrie, de la régulation du SAMU à la prise en charge en ambulatoire, en passant par le service d'urgence et l'UHCD
14:00 - 14:20 De l'appel en régulation au transport vers l'hôpital. Fabien VANIET (PH urgentiste Chef de Pôle) (Conférencier, Saint Denis, Réunion)
14:20 - 14:40 Gestion du patient à l'arrivée aux Urgences. Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:40 - 15:00 L’UHCD, le transfert vers la filière psychiatrique ou la prise en charge ambulatoire. Hélène PIZZUT (PH) (Conférencier, Montauban)
Salle 342B

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS27 C
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
Salle 343

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS18 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier interprétation d’images radio en traumatologie
Traumatologie, Imagerie - Radiologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférencier : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les principes de lecture d’une radiographie osseuse
Contraire les principes de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les indications de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les pièges radiologiques
Salle 351

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM05 C
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - Intubation difficile
Thérapeutique, Traumatologie

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
Salle 352A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC27
14:00 - 15:00

Flash communications
Échographie
Ultrasonographie - Echographie

Modérateur : Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Marseille)
14:00 - 14:07 #38944 - FC27-01 Le diamètre de la gaine du nerf optique comme outil potentiel pour évaluer la sévérité de la prééclampsie.
FC27-01 Le diamètre de la gaine du nerf optique comme outil potentiel pour évaluer la sévérité de la prééclampsie.

Introduction La prééclampsie (PE) est une pathologie obstétricale caractérisée par une hypertension artérielle pendant la grossesse, mettant en danger la vie de la mère et de l'enfant à naître. Parmi les complications de la PE, les symptômes neurologiques tels que l'œdème cérébral et l'augmentation de la pression intracrânienne sont d'une importance particulière. Méthode Il s'agit d'une étude prospective comparative menée auprès de 33 parturientes réparties en trois groupes : hypertension artérielle gravidique, PE modérée et PE sévère. L'étude vise à utiliser l'échographie pour mesurer le diamètre de la gaine du nerf optique (DGNO) en tant qu'indicateur de pression intracrânienne élevée chez les femmes souffrant de PE. Elle cherche également à établir un lien entre le DGNO et la gravité de la PE, ainsi qu'à évaluer son utilité pour un diagnostic précoce en corrélant le DGNO avec les critères de sévérité classiquement utilisés. L'objectif central était de mesurer le diamètre de la gaine du nerf optique chez ces patientes avant l'accouchement. Les mesures du DGNO ont été réalisées par un radiologue spécialisé, qui était aveugle quant au groupe d'appartenance des patientes pour minimiser les biais. Les données recueillies ont été analysées de manière comparative entre les groupes. Résultats L'étude a révélé des différences significatives dans les mesures du DGNO entre les groupes. Notamment, les patientes atteintes de PE sévère avaient un DGNO statistiquement significativement plus élevé que celles souffrant de prééclampsie modérée et d'hypertension artérielle gravidique. Conclusion Les résultats suggèrent que le DGNO peut être un indicateur précieux de l'augmentation de la pression intracrânienne chez les patientes atteintes de PE, et une augmentation du DGNO est liée à une gravité accrue de la maladie. Cependant, il est important de noter que cette étude présente des limites, comme la petite taille de l'échantillon, ce qui limite la généralisation des résultats.

Aucun conflits d'interêt
Nabil EL ACHHAB (Rabat, Maroc)
14:07 - 14:14 #39002 - FC27-02 Disponibilités et utilisations de l’échographie clinique dans les structures d’urgences : une étude nationale descriptive, transversale et multicentrique.
FC27-02 Disponibilités et utilisations de l’échographie clinique dans les structures d’urgences : une étude nationale descriptive, transversale et multicentrique.

Introduction : Deux conditions permettent le déploiement de l’échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) : l’équipement en échographe et la formation des médecins. En 2011, 52% des services d’urgences (SU) et 9% des services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) français possédaient un appareil d’échographie. En 2016, ce pourcentage passait à 71% pour les SUs et 28% pour les SMURs. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de SUs, SMURs et Services de Santé et de Secours Médical (SSSM) pompiers équipés d’un échographe en France, en 2023. Méthode : Etude transversale, descriptive, multicentrique, par questionnaire envoyé à un échantillon tiré au sort de SUs et SMURs français. Pour observer un taux à 90% pour les SUs et 50% pour les SMURs, 48 SUs et 40 SMURs étaient nécessaires. L’équipement des SSSMs étant inconnu, il fallait tous les interrogés. Résultats : Sur les 66 (89%) SUs répondeurs, un appareil d’échographie était disponible dans 58 (88% - IC95% [77 ; 94]) d’entre eux. Sur les 58 (94%) SMURs répondeurs, un appareil d’échographie était disponible dans 40 (69% - IC95% [55 ; 80]) d’entre eux. Sur les 42 SSSMs inclus, un appareil d’échographie était disponible dans 12 (29% - IC95% [16 ; 45]) d’entre eux. Conclusion : 88% des SUs et 69% des SMURs français sont équipés d’échographes. Seulement 29% des SSSMs possèdent un échographe. Le déploiement de l’ECMU en France progresse mais reste insuffisant, surtout en préhospitalier.
Antoine BIDAULT, Thibaut MARKARIAN, Philippe PÈS (Nantes), Xavier BOBBIA
14:14 - 14:21 #39032 - FC27-03 Intérêt de l’échographie en préhospitalier dans le cadre de la dyspnée aigue : revue systématique.
FC27-03 Intérêt de l’échographie en préhospitalier dans le cadre de la dyspnée aigue : revue systématique.

INTRODUCTION : La dyspnée aiguë est un symptôme fréquent dont la prise en charge est complexe en milieu préhospitalier. L'échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) devient de plus en plus accessible grâce à la miniaturisation des appareils. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer la contribution de l'ECMU en préhospitalier chez les patients présentant une dyspnée aiguë non traumatique. MATERIEL et MÉTHODE : Une revue systématique a permis la requête dans les bases de données PubMed, Cochrane Library, Embase, BASE, ABES et Google Scholar des études en anglais post-1995. Le critère de jugement principal était l'évaluation de l’ECMU pour la faisabilité, le diagnostic, le pronostic, le traitement, l'orientation et la modification du vecteur de transport des patients présentant une dyspnée aiguë en préhospitalier. RÉSULTATS : Nous avons identifié 2905 études uniques et 21 ont été extraites pour analyse. L'évaluation du risque de biais a permis d'identifier 3 études à risque intermédiaire, 16 études à risque sévère et 2 études à risque critique. Trois études ont montré une faisabilité moyenne à bonne pour l’ECMU pulmonaire, et trois études ont montré une faisabilité faible à médiocre pour l’ECMU cardiaque. La durée moyenne de l'examen ECMU était inférieure à cinq minutes (8 études de qualité hétérogène). La performance diagnostique du ECMU était excellente pour le pneumothorax (Sp = 100 %, 1 étude de faible qualité), bonne pour la pneumonie (Se = 88 %, Sp = 59 %, 1 étude de qualité modérée) et l'insuffisance cardiaque aiguë (Se = 71-100 %, Sp = 50-95 %, 6 études de qualité modérée à faible) et modérée pour la pleurésie (Se = 26-53 %, Sp = 83-92 %, 3 études de qualité modérée à faible). Le traitement a été modifié dans 11 à 54% des cas (6 études de qualité hétérogène). Une contribution significative de l’ECMU sur le pronostic n'a pas été rapportée (2 études de qualité modérée). En revanche, l'apport sur l'orientation des patients et le changement de vecteur de transport concernait respectivement 51% et 25% des patients (1 étude de faible qualité). CONCLUSION : Il manque un niveau de preuve élevé sur l'apport du ECMU dans la prise en charge de la dyspnée aiguë non traumatique en préhospitalier. La faisabilité semble hétérogène, les performances diagnostiques adéquates et la contribution au traitement, à l'orientation et au choix du vecteur à démontrer. Une étude avec un niveau de preuve élevé et un bon contrôle des biais est nécessaire.

Aucun
Julie SAMAIN (Besancon), Omide TAHERI, Frédéric MAUNY, Marc PUYRAVEAU, Thibaut DESMETTRE, Tania MARX
14:21 - 14:28 #39041 - FC27-04 Courbe d’apprentissage de l’échocardiographie transthoracique hémodynamique : une étude interventionnelle chez les médecins urgentistes du ch de dunkerque.
FC27-04 Courbe d’apprentissage de l’échocardiographie transthoracique hémodynamique : une étude interventionnelle chez les médecins urgentistes du ch de dunkerque.

Contexte: L’échocardiographie transthoracique représente une pierre angulaire de la prise en charge du patient critique aux urgences. Cependant, seulement un petit nombre d’urgentistes y sont formés. Notre étude a pour objectif principal d’analyser la courbe d’apprentissage de médecins urgentistes du CH de Dunkerque à cet examen. Matériel et Méthodes : 19 urgentistes ont été inclus, dont 13 qui ont réalisé la formation dans son entièreté. 3 ont été exclus et 3 perdus de vue. Ils ont d’abord bénéficié d’une formation théorique avec une évaluation des connaissances a priori et a posteriori sous la forme d’un questionnaire à choix multiples. Ils ont réalisé ensuite à 10 reprises sur volontaire sain les mesures suivantes : FRVG,E/A, VCI avec snif-test et ITVssAo. Plusieurs évaluateurs ont relu les images, et les ont notées comme des réussites ou des échecs. Déclaration MR004. Résultats : La FRVG et le VCI sont les mesures les plus rapidement acquises par le plus grand nombre. L’ITV et le rapport E/A sont plus difficiles à apprendre, mais leur réussite croit tout de même au cours de l’étude. Enfin, sur les 13 candidats, 3 d’entre eux n’ont pas progressé lors de la formation. La formation théorique a quant à elle permis une progression statistiquement significative des candidats. Conclusion : Notre étude a montré une progression notable après une formation théorique et pratique à l’ETT hémodynamique. Il apparait cependant que la formation nécessite d’être plus longue, avec un plus grand nombre de candidat, et sur des patients pour mesurer des paramètres pathologiques.

Aucun
Coline ZAHRA (Lille), Adrien DELPRAT, Théo LESMAN, Cyril DELANGUE, Eric WIEL
14:28 - 14:35 #39112 - FC27-05 Apport de l'échographie dans le triage des blessés de guerre en milieu isolé.
FC27-05 Apport de l'échographie dans le triage des blessés de guerre en milieu isolé.

Introduction : L’évaluation et le triage des blessés de guerre est un enjeu majeur de la prise en charge particulièrement en situation isolée. Les conflits modernes impliquent une proportion importante de blessés par éclats, dont le polycriblage rend très difficile l’évaluation clinique. Le scanner, examen de référence est souvent d’accès limité voire impossible. L’échographie est alors un outil précieux pour discerner les éclats superficiels de ceux responsables de saignements intra abdominaux et intra thoraciques, ou encore les lésions vasculaires périphériques. A partir d’une série de plusieurs centaines de blessés pris en charge en opération extérieure, l’objectif est de montrer dans quel mesure l’échographie peut changer la perception clinique de ces patients, leur prise en charge thérapeutique, et surtout leur priorisation et leur orientation. Matériel et méthode Une étude multicentrique rétrospective observationnelle a été menée à partir des blessés pris en charge sur des théâtres d’opération pendant 8 mois, au Moyen-Orient et au Sahel. Les dossiers de patients ayant bénéficié d’une échographie ont été analysés à postériori par deux experts urgentistes, dont un professeur agrégé en médecine d’urgence qui ont évalué la contribution de l'échographie aux cinq éléments suivants : catégorisation du triage, diagnostic, gravité clinique, choix thérapeutiques préhospitaliers et priorité à la salle d'opération. Un consensus a été obtenu grâce à une méthode Delphi à trois tours. Résultats : Sur 325 victimes prises en charge, 189 ont bénéficié d’une échographie. Le score ISS moyen était de 25,6. L'échographie a été utile pour confirmer un diagnostic dans 23% des cas, ou l’exclure dans 63% des cas. Elle a également permis d'obtenir un diagnostic qui n'avait pas été envisagé pour 3% des blessés et a été à l'origine d'un changement majeur dans la procédure ou la thérapeutique dans 4% des cas. L'échographie a modifié la priorité chirurgicale chez 43 % des patients. Pour 30% d’entre eux, elle a permis de sursoir à une l'intervention chirurgicale pour donner la priorité à une autre victime plus urgente. Conclusion : L'échographie est un outil précieux dans la prise en charge des blessés de guerre en améliorant le triage et le traitement, en particulier en cas d’afflux saturant lorsque les ressources chirurgicales sont limitées. Les équipes d’urgentistes militaires intègrent dorénavant l’échographie dans leurs algorithmes de prise en charge.
Christophe DUBECQ (Bayonne), Olivier DUBOURG, Gabriel MORAND, Romain MONTAGNON, Stéphane TRAVERS, Sébastien CONORT
14:35 - 14:42 #39314 - FC27-06 Évaluation de l’adéquation entre les recommandations en échographie clinique en médecine d'urgence de la Société Française de Médecine d’Urgence en échocardiographie et l’enseignement des internes du diplôme d'études spécialisé de médecine d'urgence.
FC27-06 Évaluation de l’adéquation entre les recommandations en échographie clinique en médecine d'urgence de la Société Française de Médecine d’Urgence en échocardiographie et l’enseignement des internes du diplôme d'études spécialisé de médecine d'urgence.

Introduction : L’échographie clinique en médecine d'urgence (ECMU) est au programme d’enseignement du diplôme d’enseignement spécialité de médecine d’urgence (DESMU) suivant les recommandations de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU). L’échocardiographie transthoracique (ETT) est intégrée à ces recommandations et son apprentissage est difficile. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’adéquation entre ces recommandations et l’enseignement des internes du DESMU. Matériel et méthodes : Une étude enquête prospective a été réalisée auprès des internes de deux universités formant une "grande région" française, inscrits au DESMU des promotions 2018 à 2021. Les recommandations SFMU étaient étudiées et classés selon leur type d’accord. Elles étaient comparées aux programmes d’enseignement, évaluant l’existence et le contenu de cours théoriques et pratiques pour chaque recommandation. Une autoévaluation des internes par questionnaire électronique consistait ensuite à évaluer leurs acquisitions théoriques et pratiques durant chacune des 4 années du DESMU. Résultats : Sur les 103 internes interrogés entre le 09 août et le 13 septembre 2021, 78 réponses (76%) ont été obtenues. Vingt-quatre recommandations de la SFMU en ETT ont été identifiées. L’enseignement se déroulait durant les 3 premières années de DES et était composé de cours théoriques et pratiques (TP sur volontaires sains). Toutes les recommandations faisaient l’objet d’enseignements théoriques et pratiques dans le programme du DESMU. Entre les internes d’année 1, 2 et 3, sur les 7 recommandations, pour 6 recommandations, il existait une augmentation des compétences en 3ème année. Pour 1 recommandation il existait une régression des compétences en 3ème année. Entre les internes d’année 3 et 4, sur les 7 recommandations, pour 5 recommandations il existait une augmentation des compétences en 4ème année et pour 4 recommandations les compétences étaient de 100% en 4ème année. Pour 2 recommandations, il existait une régression des compétences. L’autoévaluation par les internes montrait que les internes de DES3 et DES4 se déclaraient compétents pour les recommandations fortes. Conclusion : Toutes les recommandations de la SFMU en ETT étaient enseignées. La proportion des compétences jugées acquises augmentait chaque année. L’apprentissage pratique pourrait être optimisé par la simulation haute fidélité, un stage avec portfolio et complété par un diplôme universitaire d’ECMU.

Aucun
Noura HOUHA (BESANCON), Thibaut DESMETTRE, Jean-Baptiste PRETALLI, Omide TAHERI
14:42 - 14:49 #39388 - FC27-07 Colique néphrétique aiguë : sécurité d'une stratégie intégrant l'échographie clinique pour l'identification des patients à faible risque de complication.
FC27-07 Colique néphrétique aiguë : sécurité d'une stratégie intégrant l'échographie clinique pour l'identification des patients à faible risque de complication.

Introduction : La colique néphrétique aiguë est une pathologie fréquente aux urgences. Les recommandations internationales préconisent la réalisation d’un scanner abdominal en première intention. L’échographie clinique s'est montrée performante pour identifier une hydronéphrose modérée à sévère. L’objectif de ce travail était d’évaluer la sécurité d’une stratégie de prise en charge intégrant l’échographie clinique, pour identifier les patients présentant une colique néphrétique aiguë à faible risque de complications. Matériel et méthode : Cette étude prospective, multicentrique, non interventionnelle a été conduite dans 3 services d’urgence de France métropolitaine de décembre 2022 à juin 2023. Tous les patients consécutifs admis pour une suspicion de colique néphrétique aiguë ont été évalués pour inclusion et ont bénéficié de la réalisation d’une échographie clinique. Le critère de jugement principal était l’incidence d’évènements à 30 jours, définit comme : une hospitalisation ou une prise en charge chirurgicale en urgence à la visite index ou une nouvelle admission conduisant à une prise en charge chirurgicale en urgence dans les 30 jours suivants la visite index. Afin de prédire l’absence de survenue d’un évènement à 30 jours, nous avons construit un modèle multivarié. Les variables inclues dans ce modèle ont été sélectionnées par élimination rétrograde. Résultats : La cohorte finale était constituée de 169 patients, 61% étaient de sexe masculin et 15% étaient âgés de plus de 60 ans. Vingt six patients ont présenté un évènement à 30 jours (15% [10%-22%]). En uni-varié, huit variables étaient associées à l’absence d’évènement à 30 jours. Après élimination rétrograde, notre modèle associait 3 variables indépendamment associées à l’absence d’évènement à 30 jours : âge inférieur à 60 ans, absence d’hydronéphrose modérée à sévère, absence de douleur à 4 heures de la prise en charge. L’aire sous la courbe ROC était de 0.85, IC 95% : 0.77-0.93]. La probabilité d'évènement à 30 jours était inférieur à 3.7%, la VPN de 98% et la sensibilité de 92%. Conclusion : Chez les patients de moins de 60 ans présentant une colique néphrétique aiguë, l’absence d’hydronéphrose modérée à sévère à l’échographie clinique associée à une sédation de la douleur à 4h permet de prédire l'absence de complications à 30 jours. Chez ces patients, la réalisation d’une imagerie en coupe en urgence pourrait être différée, limitant les durées de passage et l’activité des services d’urgence

Aucun
Bertille GRIVEAU (Nantes), Chloé THIBAUD, Christophe BERRANGER, Emmanuel MONTASSIER, Claire MORDANT, Philippe LE CONTE, Quentin LE BASTARD
14:49 - 14:56 #39548 - FC27-08 APPORT DE LA FAST/E-FAST ECHOGRAPHIE, REALISEE A LA SALLE D’URGENCE, CHEZ LES POLYTRAUMATISES.
FC27-08 APPORT DE LA FAST/E-FAST ECHOGRAPHIE, REALISEE A LA SALLE D’URGENCE, CHEZ LES POLYTRAUMATISES.

Introduction : La FAST/ E-FAST échographie réalisée par des médecins urgentistes présente une sensibilité et une spécificité variables selon les études. Dans notre étude, le but était d' évaluer la sensibilité et la spécificité de la FAST/E-FAST échographie par rapport au GOLD STANDARD qui est la Tomodensitométrie (TDM). Matériels et Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective menée sur une période de un an allant du 1 er aout 2020 au 30 juillet 2021. Résultat : Notre étude incluait 170 patients. L’âge moyen de nos patients était de 34,12 ans avec des extrêmes allant de 3 ans à 81 ans. La population pédiatrique (<16 ans) était représentée par 37 patients soit 21,7%. Une prédominance masculine était observée dans notre série avec un sexe ratio de 3,85 (79,41% versus 20,58%). La FAST/E-FAST échographie était anormale chez 42 patients (24,7%) parmi un total de 170 examens. Un épanchement intra abdominal était noté chez vingt-sept patients. Un épanchement dans le cul de sac de Douglas était la lésion la plus fréquemment retrouvé, dans 21 cas (12,35%), suivi par un PNO observé dans 17 cas (12%). La FAST échographie détectait 27 cas d’épanchement péritonéal. Alors que la TDM en détectait 39 cas. La VPP, VPN, sensibilité et spécificité de la détection du liquide intra péritonéal était de 81,4%, 88,1%, 56,4% et 96,1% respectivement. La FAST échographie détectait deux cas d’épanchement péricardique. La TDM en détectait un seul cas. La VPP, VPN, sensibilité et spécificité de la détection du liquide péricardique était de 50 %, 100 %, 100 % et 99,4% respectivement. La présence d’un PNO était notée chez 17 patients par l’E-FAST échographie. La TDM détectait 40 pneumothorax. La VPP, VPN, sensibilité et spécificité de la détection du PNO était de 88,2 %, 80,9 %, 37,5 % et 98,1% respectivement. Un hémothorax était noté chez treize patients dans l’E-FAST échographie. La TDM en détectait vingt et un cas. La VPP, VPN, sensibilité et spécificité de la détection de l’hémothorax était de 92,3 %, 93,3 %, 57 % et 99,2% respectivement. Conclusion : Nos résultats rejoignaient ceux rapportaient dans la littérature et concluaient et que la FAST/E-FAST échographie constitue un bon apport diagnostique pour les traumatismes thoraciques, abdominaux et thoracoabdominaux et peut être intégré dans l’évaluation de routine des patients polytraumatisés.

aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Alaeddine ZOUARI, Fadhila ISSAOUI, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Leila CHAARI, Noureddine REKIK
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC25
14:00 - 15:00

Flash communications
Urgences préhospitalières
Organisation SAMU/SMUR

Modérateur : Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Clermont-Ferrand)
14:00 - 14:07 #38967 - FC25-01 Description de l'activité de TIIH au SAMU 62 et évaluation de la fréquence des événements indésirables notifiés.
FC25-01 Description de l'activité de TIIH au SAMU 62 et évaluation de la fréquence des événements indésirables notifiés.

Introduction : Le nombre de TIIH est en constante croissance depuis notamment la loi du 26 Janvier 2004 et la création des GHT. Chaque département est pourvu d’un SAMU centre 15. Il est référent et centralise les appels de la population générale requérante et également des services de santé lorsque ceux-ci ont besoin de transférer un patient de manière médicalisée ou au moins paramédicalisée. En 2022 dans notre département, il y a eu 20 053 interventions SMUR de tous les types. Parmi elles, 1566 étaient des TIIH. Notre SAMU dispose de 7 centres SMUR pour répondre à ces requêtes. Parmi les 7, 3 centres ne sont pas en mesure de réaliser des TIIH, de par l’absence d’équipement matériel ou humain. Des recommandations existent pour les TIIH, émanant de publications communes à la SFMU et au SAMU de France, mais aucun protocole national n’existe. De fait, un protocole de service propre à notre SAMU a été établi après ratification par l’ensemble des SMUR acteurs des TIIH du département. Ce protocole est entré en vigueur en régulation au 1er novembre 2021 et méritait de faire l’objet d’une évaluation du respect de son application et également de son innocuité envers les patients. Matériel et méthode : L’étude qui nous a permis de répondre à notre interrogation était observationnelle, descriptive et rétrospective et a été réalisée après avoir obtenu un avis favorable auprès de la CNIL. Le recueil des données s’est établi sur une période d’un mois entre le 1er et le 31 mai 2022, en se basant sur les dossiers référencés comme des TIIH de patients majeurs, sur la plateforme de régulation de notre SAMU. Résultats : Au total nous avons pu inclure 129 dossiers, 123 étaient exploitables car 6 dossiers manuscrits de TIIH n’ont pas été retrouvés dans les archives des services ayant effectué le transfert. Après observations des critères de chaque dossier, 13 d’entre eux présentaient des critères excluant la possibilité de faire un transfert par TIIH selon le protocole. Le taux de suivi strict du protocole était de 89,4 %. 2 événements indésirables ont eu lieu, ils correspondaient à des dossiers non conformes. Les événements indésirables du mois de Mai 2022 représentaient 15,4 % des dossiers régulés en dehors du protocole et 1,6 % du total des TIIH du mois. Conclusion : Le protocole de TIIH en vigueur dans notre SAMU semble donc assurer la sécurité des patients auxquels il s’adresse, il est une aide au régulateur pour proposer la solution de transfert la plus adaptée.
Thibaut JAKUBOWSKI (Lille), Aurélie DR HOTE, Pierre DR VALETTE, Pierre DR COFFIN, Eric PR WIEL
14:07 - 14:14 #39043 - FC25-02 Etude du dispositif d’Equipe Paramédicale de Médecine d’Urgence (EPMU) au SAMU 72.
FC25-02 Etude du dispositif d’Equipe Paramédicale de Médecine d’Urgence (EPMU) au SAMU 72.

Introduction : En mai 2021 a été mis en place la première Équipe Paramédicale de Médecine d’Urgence (EPMU) en France. Située à Montval-sur-Loir, elle est composée d’un infirmier et d’un conducteur ambulancier formés aux soins d’urgence. L’EPMU est déclenchée par le SAMU 72. Selon le motif de déclenchement, l’EPMU intervient seule ou bien agit en amont du SMUR. Ce moyen répond aux besoins spécifiques du territoire sarthois où le seul SMUR est basé au Mans, à 52 kilomètres de Montval-sur-Loir. L’objectif de cette étude est de comparer les délais de réalisation d’actes qualifiants (actes diagnostics ou de soins) sans et avec la mise en place de l’EPMU. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, comparative entre 2019 et 2022, monocentrique sur le dispositif d’EPMU de Montval-sur-Loir au SAMU 72. Pour chaque motif d’intervention des actes infirmiers qualifiants de soins d’urgence ont été définis. Le critère de jugement principal est le délai de réalisation des actes qualifiants. Les critères de jugement secondaires sont le délai de réalisation des actes qualifiants en excluant la réalisation d’ECG ; le délai de premier contact spécialisé et le taux de paramédicalisation par l’équipe EPMU ainsi que le taux de médicalisation par le SMUR. Une analyse par régression logistique multivariée a été réalisée. Accord comité éthique et déclaration CNIL. Résultats : En 2019, 171 patients ont bénéficié de l’intervention d’un SMUR. En 2022, 171 patients ont bénéficié de l’intervention d’un SMUR et d’une EPMU. Au total 95 actes qualifiants en 2019 et 132 actes qualifiants en 2022 ont été étudiés. Ils sont réalisés 22 minutes plus tôt en 2022 après mise en place de l’EPMU (p <0,001). Les actes qualifiants en excluant les ECG sont réalisés 21 minutes plus tôt. Le délai de premier contact spécialisé diminue de 34 minutes. Le taux de paramédicalisation est de 29,6% en 2022, il est nul en 2019. Le taux de médicalisation passe de 46,2% (79/171) en 2019 à 19,2% (40/208) après mise en place de l’EPMU. Conclusion : L’EPMU semble permettre la réalisation d’actes diagnostic ou de soins plus rapidement. Il permet une augmentation de la paramédicalisation et diminue le taux de médicalisation des interventions.

Aucun
Kevin AUFFRET (Angers), Griselda RAZAFIMANANTSOA, Florence DECIRON, Joël PANNETIER, Julien CHAUVIN, Agnes BASSEVILLE, Delphine DOUILLET
14:14 - 14:21 #39134 - FC25-03 Association entre l'index ROX préhospitalier et la mortalité à J30 de choc septique pris en charge par un SMUR.
FC25-03 Association entre l'index ROX préhospitalier et la mortalité à J30 de choc septique pris en charge par un SMUR.

Introduction : La dysfonction respiratoire est l'un des symptômes les plus fréquemment observés au cours du sepsis, reflétant l'hypoxémie et/ou l'acidose. Cette dernière peut être évaluée par l'index ROX (rapport entre la saturation pulsée en oxygène/fraction inspiré d'oxygène et la fréquence respiratoire). Cette étude visait à décrire la relation entre l'index ROX préhospitalier et la mortalité à J30 chez des patients atteints de choc septique pris en charge par un SMUR. Méthodes : De mai 2016 à décembre 2021, 530 chocs septiques pris en charge par un SMUR ont été rétrospectivement analysés. La valeur de l'index ROX a été calculée avec les paramètres mesurés lors du premier contact avec le SMUR. Une analyse de régression de Cox après appariement par score de propension a été réalisée pour évaluer la relation entre la mortalité à J30 et un ROX≤10. Résultats : L'origine du sepsis suspecté en préhospitalier était pulmonaire, digestive et urinaire dans 43%, 25% et 17% respectivement. La mortalité globale à J30 était de 31%. L'analyse de régression de Cox sur population appariée a montré une association significative entre la mortalité à J30 jours et un index ROX≤10 : HRa=1,54 [1,08-2,31] (p<0,05). Conclusion : L'index ROX chez des patients atteints de choc septique pris en charge par un SMUR est significativement associé à la mortalité à J30. Un index ROX≤10 est associé à une augmentation de la mortalité à J30 jours de 1,5. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer la capacité du ROX préhospitalier à prédire l'issue du sepsis.

"Aucun"
Romain JOUFFROY, Tristan FABRE (Fort-de-France), Noutoa GUINDO, Benoit VIVIEN, Vincent BOUNES, Stéphane TRAVERS, Florian NEGRELLO, Papa GUEYE
14:21 - 14:28 #39255 - FC25-04 Les facteurs prédictifs d’une intubation difficile en préhospitalier.
FC25-04 Les facteurs prédictifs d’une intubation difficile en préhospitalier.

Introduction : Le contrôle des voies aériennes est une pratique courante en médecine d’urgence. L’intubation orotrachéale après induction en séquence rapide est la technique de choix en préhospitalier. Le but de cette étude était d’évaluer l’intubation orotrachéale après induction en séquence rapide en pré hospitalier et de déterminer les facteurs prédictifs d’une intubation difficile (ID). Méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive prospective depuis janvier 2020 jusqu’au juin 2022. Inclusion des patients dont l’âge était supérieure à 15 ans et qui ont été intubés en pré hospitalier. Le recueil de données était effectué par le médecin d’intervention sur une fiche attachée au dossier du patient. Résultats : Nous avons inclus 103 patients. L’âge médian était 44(16-91) ans. Le genre-ratio était de 2,5.La traumatologie grave était la principale étiologie pour la sécurisation des voies aériennes (31%). Le taux d’intubation difficile était de 44%. Les facteurs prédictifs d’une intubation difficile spécifiques au contexte pré hospitalier étaient l’intubation en position assise (OR 3,23 ; IC 95% [0,06-23,96] ; p<0,001), dans la rue (OR 2,43 ; IC 95% [0,56- 10,61] ; p<0,001) ou dans l’ambulance (OR 1,04 ; IC 95% [0,22-4,99] ; p=0,017) et le soir (OR 18,2 ; IC 95% [7,43-54,40] ; p<0,001. Le taux de complications était à 65%. L’échec de l’intubation à la première tentative était associé à la survenue de 73% de complications. Conclusion : L’ID est fréquemment rencontrée en pré hospitalier avec un taux élevé de survenue de complications. Un algorithme de gestion d’une ID en pré hospitalier permettra d’avoir un plan d’action en urgence afin de réussir l’intubation, limiter les complications et améliorer le pronostic des patients.

Aucun
Saida ZELFANI, Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Hela MANAI, Faiza CHAHED, Teycir KHARRAZ, Mehdi BOUZID, Fadwa LACHTAR
14:28 - 14:35 #39282 - FC25-05 Prise en charge des intoxications au monoxyde de carbone en smur: enquête de pratiques.
FC25-05 Prise en charge des intoxications au monoxyde de carbone en smur: enquête de pratiques.

Introduction: Le monoxyde de carbone (CO), principale cause de mortalité toxique accidentelle en France, affecte particulièrement l'Île-de-France, avec une moyenne annuelle d'environ 150 cas d'intoxication aiguë. Les services mobiles d'urgence et de réanimation (SMURs) interviennent sur site en contexte d’exposition au CO potentielle ou avérée. Matériel et Méthode: Cette étude de pratique des médecins SMUR pour la prise en charge de victimes d’intoxication aiguë au CO avait comme but principal de décrire les choix des médecins SMUR sur le mode de transport (médicalisé ou non médicalisé), et la destination (service d’accueil des urgences ou service de réanimation). Le but secondaire était d’identifier les critères influençant ces décisions. L’étude était observationnelle rétrospective et incluait les patients intoxiqués au CO et examinés sur site par des médecins SMUR. Les données ont été recueillies à partir des dossiers-patients préhospitaliers. L’étude a été soumise et acceptée par un Comité d’Ethique. Résultats: Du 12/10/2015 au 19/08/2023, 229 patients étaient éligibles, soit 26 (écart-type 12) patients par an. Parmi eux, 76 (33 %) ont été transportés à l’hôpital par un SMUR, 140 (62 %) par un VSAV, un par hélicoptère. Cinq ont été laissés sur place vivants et cinq déclarés décédés sur place. 29 (14 %) patients ont été transportés vers un caisson hyperbare, 46 (22 %) en réanimation-soins-continus et 130 (63 %) aux urgences. Les vecteurs et les destinations reposaient sur des critères multiples d’anamnèse (exposition aux fumées décrite, système de ventilation ou de chauffage défectueux), des données cliniques (cortège de symptômes) davantage que sur les mesures du CO transcutanées (faux positifs et faux négatifs) et/ou expiratoires (faux négatifs). Conclusion: Cette enquête de pratique illustre l'importance d’une régulation pour la priorisation et l’allocation des ressources SMUR et secouristes, l’importance de systèmes de triage efficaces et d'une collaboration inter-services solide. Enfin, la place de la mesure transcutanée du CO doit être clarifiée.

Aucun
Valentin VIAL (Paris), Daniel JOST, Sabine LEMOINE, Stéphane TRAVERS
14:35 - 14:42 #39387 - FC25-06 Insuffisance cardiaque aiguë lors des urgences préhospitalières : performance diagnostique des scores BREST et PREDICA.
FC25-06 Insuffisance cardiaque aiguë lors des urgences préhospitalières : performance diagnostique des scores BREST et PREDICA.

Introduction : Les scores de probabilité clinique d'insuffisance cardiaque aiguë (ICA) ont fait la preuve de leur intérêt dans les services des urgences et en cardiologie et peu d'études les ont validés en préhospitalier. Le but de notre étude était d’étudier la performance diagnostique des scores BREST et PREDICA lors de la prise en charge d'une ICA en préhospitalier. Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective sur six mois. Inclusion des adultes pris en charge en préhospitalier lors d'une intervention primaire dont le motif d'appel était une dyspnée aiguë. Comparaison de deux groupes : patients avec ICA (ICA+) versus patients sans ICA (ICA-). Le diagnostic d’ICA a été confirmé lors de l’hospitalisation faisant suite au transport par le service mobile d’urgence et de réanimation sur des arguments cliniques, biologiques et échographiques. Les scores BREST et PREDICA ont été calculés. Calcul de la performance diagnostique d’ICA par des courbes ROC (AUC), le calcul de l’indice de Youden et des rapports de vraisemblance (RV). Résultats : Nous avons colligé 85 patients. L’âge moyen était 66 +/- 17 ans. Le genre-ratio était de 1,4. Le diagnostic d’ICA a été retenu chez 33 patients (39%). La valeur moyenne des scores BREST et PREDICA étaient 6 +/- 4 et 3 +/- 2. La comparaison de deux groupes a montré que les patients ICA+ étaient plus âgés (p=0,04) et avaient plus d’antécédents d’hypertension artérielle (p<0,001) et de diabète (p=0,002). Les scores BREST et PREDICA avaient une bonne performance diagnostique (AUC ; p ; valeur seuil) : (0,928; 0,029; 12) et (0,91; 0,03; 5). Les caractéristiques des scores BREST et PREDICA étaient : sensibilité (61% et 55%), spécificité (96% et 94%), VPP (91% et 86%), VPN (79% et 77%), Indice de Youden (0,57 et 0,49). Les rapports de vraisemblance des scores BREST et PREDICA étaient respectivement : RV positif à 16 et 9,45 et RV négatif à 0,41 et 0,48. Conclusion : Le score BREST avait une meilleure performance diagnostique que le score PREDICA pour prédire une ICA devant une dyspnée aiguë lors d’une prise en charge préhospitalière. Il pourrait permettre un diagnostic spécifique et rapide en situation d’urgence moyennant un calcul simple.

Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Raja FADHEL, Sirine KESKES, Amira BAKIR, Hajer TOUJ, Safa MADHBOUH, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:42 - 14:49 #39469 - FC25-07 Devenir des patients en hypoglycémie et laissés sur place après intervention du SMUR.
FC25-07 Devenir des patients en hypoglycémie et laissés sur place après intervention du SMUR.

Introduction : Dans le cadre d’une intervention primaire, un médecin d’intervention du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) peut prendre en charge sur les lieux d’intervention un patient en hypoglycémie puis le laisser sur place et ne pas le transporter. Cette décision est basée sur des critères de non-transport et est prise en concertation avec le médecin régulateur. Le pronostic de ces patients est peu étudié. L’objectif de notre étude était d’évaluer le devenir des patients en hypoglycémie laissés sur place après intervention primaire du SMUR. Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive prospective sur deux ans. Nous avons inclus tous les patients ayant présenté une hypoglycémie et non transportés du lieu d’intervention après une mission primaire de l’équipe du SMUR. Le pronostic était jugé sur l’évolution durant les sept jours suivant l’intervention par la survenue d’un évènement inattendu (Appel des secours, consultation urgente, récidive d’une hypoglycémie, décès) Résultats : Nous avons inclus 41 patients. L’âge moyen était de 56±19 ans. Les comorbidités étaient : hypertension (34%), insuffisance coronarienne (12%), néoplasie active (12%) Vingt-sept patients (66%) avaient une évolution favorable. Un évènement imprévu est survenu chez 14 patients : un patient est décédé (accident vasculaire cérébral hémorragique suite à un surdosage en antivitamines), cinq patients ont rappelé les secours et ont été transportés et huit patients ont consulté leur médecin traitant. Aucun épisode d’hypoglycémie n’est survenu durant la période de suivi. Conclusion : Les résultats de cette étude montrent que les évènements inattendus peuvent survenir suite à une intervention SMUR. Les critères de non-transport lors de la prise en charge d’une hypoglycémie semblent sécurisés et n’exposent pas les patients à une récidive. Mais les patients chez qui surviennent ces épisodes sont souvent polytarés et polymédiqués. Une consultation post-SMUR serait intéressante à étudier.

Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Ahmed BOUZID, Youssef EBN BRAHIM, Amira BAKIR, Yosra MEJDOUB, Amira TAGOUGUI, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:49 - 14:56 #39554 - FC25-08 Evaluation du niveau de stress professionnel chez le personnel médical et paramédical de transport d’une opération d’évacuation aérienne stratégique collective.
FC25-08 Evaluation du niveau de stress professionnel chez le personnel médical et paramédical de transport d’une opération d’évacuation aérienne stratégique collective.

Introduction : Les professionnels de la santé sont souvent soumis à des situations pourvoyeuses de grand stress qui pourrait affecter leur bien-être mental et physique. Pour les équipes médicales de transport, les évacuations aériennes constituent un contexte particulier grand pourvoyeur de stress professionnel. Nous nous proposons dans notre étude d’évaluer le niveau de stress professionnel chez le personnel médical et paramédical d’une opération d’évacuation aérienne stratégique collective. Matériel et Méthodes : Notre étude est transversale, réalisée sur l’équipe médicale et paramédicale d’une opération d’évacuation aérienne stratégique collective en novembre 2023. Il s’agissait du transport de 20 blessés pour une durée de vol de 4h30 dans un aéronef médicalisé. L’équipe de transport était composé de 13 professionnels de santé (7 médecins et 6 infirmiers). Pour le questionnaire, nous nous sommes basés sur l’échelle d’évaluation du stress de Karasek . Résultats : Notre étude a concerné tout le personnel médical de l’opération d’évacuation médicale, soit 13 intervenants dont 7 médecins et 6 infirmiers. La moyenne du score de demande psychologique était de 26, soit corrélé à une forte demande subie par le professionnel de santé. La moyenne du score de latitude décisionnelle était de 76, soit corrélé à une autonomie réduite. La moyenne du score de soutien social était de 28, soit corrélé à un soutien satisfaisant. Environ la moitié de l’équipe médicale d’évacuation aérienne, soit 56% des participants était dans une situation de job strain ou stressés. Le niveau de stress élevé était statistiquement associé à l’âge < 30 ans (p = 0,001), au nombre de missions d’évacuation aérienne <2 (p = 0,001), à la profession de médecin (p = 0,001) et à une ancienneté professionnelle < 5 ans (p = 0,001). Conclusion : Nos résultats ont confirmé que le personnel médical d’évacuation aérienne est soumis à une situation stressante. Plusieurs facteurs comme le jeune âge et le manque d’expérience ont constitués des facteurs aggravants. Cela dit l’ampleur de la charge de travail demandé et la faible autonomie imposés par les aléas de l’évacuation aérienne, contribuent largement à installer un état de job-strain chez les participants. La mise en place préalable de procédures organisant les missions d’évacuation aérienne médicales permettrait de diminuer la pression de la demande et d’augmenter la sensation d’autonomie des professionnels de santé.

aucun
Sonia SLIMI (Tunis, Tunisie), Jihene KAROUIA, Jihéne MEZOUGHI, Monia CHIHAOUI, Mekki BEN SALAH
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS26 B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Comment sauver les mains vides !
Triage

Coordonnateur : Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
- Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
- Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
- Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant de 10 à 20 victimes.
- Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
- Découverte d’une solution de simulation innovante et originale : mise en stress et charge mentale
Salle 353

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM24
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Cardiologies aux Urgences : il n'y a pas que les douleurs thoraciques
Cardiologie - Autre

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes)
Coordonnateur : Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Plongez dans les mystères de la cardiologie aux urgences, explorez les valvulopathies, les anti-arythmiques, et les précautions essentielles pour les patients sous anticoagulants, tout en dépistants les maladies graves comme le DAVD, QT long et Brugada.
14:00 - 14:22 La valvulopathie : quand l'évoquer ? Comment la confirmer ? Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
14:22 - 14:44 Le patient sous anti coagulants : quand modifier ? Quels précautions ? Olivier HUGLI (Médecin chef) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
14:44 - 15:06 Les anti arythmiques : apprendre à utiliser autre chose que la cordarone …. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
15:06 - 15:28 Dépister une maladie grave : DAVD, QT long, Brugada…. Oscar THABOUILLOT (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS28 C
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Fatima-Zohra BOULMAIZ (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
- Appréhender les urgences vitales pédiatriques par la simulation en santé
- Reconnaître et prendre en charge les situations d’urgence vitale pédiatrique : reconnaissance des signes de gravité,
anticipation de l’évolution, mise en condition, préparation des traitements, manœuvres de réanimation
- Renforcer le travail en équipe pluriprofessionnelle au plus proche des réalités du terrain
- Développer les compétences de communication en situation d’urgence
- Savoir répartir les tâches, notionsd de leadership/followership
- Développer la cohésion et la collaboration entre les équipes
Salles 221-222-223
15:00

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC26
15:00 - 16:00

Flash communications
Régulation médicale
Régulation

Modérateur : Edouard LANSIAUX (Interne) (Lille)
15:00 - 15:07 #38867 - FC26-01 Revue d’activité des médecins correspondants au SAMU du territoire de l’Ile d’Yeu de 2020 à 2022.
FC26-01 Revue d’activité des médecins correspondants au SAMU du territoire de l’Ile d’Yeu de 2020 à 2022.

Introduction : Considérée comme l'île française la plus éloignée de la côte atlantique avec 4850 habitants à l'année, les médecins insulaires ainsi que la filière d'urgences préhospitalière locale ont été amenés à s'adapter pour offrir des soins d’urgences de qualité. En intégrant le dispositif de médecins correspondants au SAMU 85 (MCS), les médecins généralistes de l'île assurent une partie de la médecine préhospitalière du territoire. Toutefois, leurs activités en tant que MCS semblent s'éloigner des missions définies par le législateur. C'est pourquoi, une revue d'activité a été conduite afin de détailler l'activité des MCS de l'île d'Yeu. Matériel et méthode : Il s'agit d'une revue d’activité effectuée sur le territoire de l'île d'Yeu entre le 01/01/2020 et le 31/12/2022. Toutes les interventions ayant fait l'objet d’une feuille de déclaration transmise au SAMU 85 ont été analysées. Résultats : Cela correspond à 741 interventions analysées. Les patients sont majoritairement des hommes, islais, avec une moyenne d’âge de 57 ans. L’activité est soumise à une forte variabilité saisonnière. 63% des interventions correspondent à des CCMU 3 et une certaines parties d’entre elles semblent s’apparenter à des évacuations sanitaires plutôt qu’à des interventions MCS. Toutefois, 27% des interventions sont d’une classe CCMU supérieure ou égale à 4 avec un taux d’interventions du SMUR de 36% pour ces catégories et un délai moyen d’arrivée sur l’île de 88 minutes. C’est potentiellement 124 interventions du SMUR qui ont été évitées sur les 3 années de l’étude. 33% des patients ont été admis directement dans un service spécialisé sans passage par les urgences. Conclusion : L’activité du MCS sur l’île d’Yeu semble s’éloigner de la définition posée par le législateur mais présente un intérêt majeur pour la santé de la population et l’organisation des soins préhospitaliers et d’urgences du territoire dans un contexte où les services d’urgences sont en souffrance. Toutefois, pour permettre le maintien d’un tel dispositif, il semble indispensable de conserver des effectifs stables, formés, en liens étroits avec les différents acteurs du territoire et de poursuivre le développement des ressources disponibles sur l'île avec notamment la mise à disposition d'un automate de biologie.
Wendy BAROTIN (Aizenay)
15:07 - 15:14 #39034 - FC26-02 Intérêt de la visiorégulation : outil de régulation au sein d’un centre de réception et de régulation des appels.
FC26-02 Intérêt de la visiorégulation : outil de régulation au sein d’un centre de réception et de régulation des appels.

Introduction : La visiorégulation est un nouvel outil mis en avant dans le pacte de refondation des urgences lancé par le gouvernement, susceptible d’être utilisé par les médecins régulateurs. Très peu d’études ont évalué son intérêt. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive, observationnelle, prospective et monocentrique au sein du centre de régulation du SAMU 33 de février à avril 2023 afin de mesurer l’impact de l’utilisation de la visiorégulation par des médecins régulateurs hospitaliers. Un questionnaire a été complété pour chaque visiorégulation. Résultats : Au total, 190 dossiers de visiorégulation ont été décomptés. Comme dysfonctionnement, un échec de connexion a été observé dans 18% des cas. Différents motifs d’appels ont été recensés, les trois principaux étant la dyspnée, l’évaluation neurologique et l’évaluation des plaies. Des différences existent en fonction du type de patient. Pour la patientèle adulte, le principal motif aboutissant à une visiorégulation est l’évaluation des plaies (35,6%). Pour la pédiatrie, ce sont les dyspnées (63%). La visiorégulation induit une modification de l’hypothèse diagnostic, notamment pour l’évaluation neurologique (70,8%). Elle impacte la décision de régulation (72%), principalement pour les dyspnées (40,3%), en apportant des éléments rassurants au médecin (81,4%). Cet outil a permis de ne pas adresser le patient vers les urgences dans 39% des cas, majoritairement pour les patients pédiatriques dyspnéiques (68%) et a conduit à une modification du vecteur envoyé (58,2%). Enfin, une amélioration de la relation avec l’appelant a été rapportée par les médecins dans 97,3% des cas. Discussion : Notre étude met en évidence l’incidence positif de la visiorégulation en apportant des éléments impactant sur les décisions médicales à la régulation. Son caractère observationnel et descriptif sont ses limites, elle pourrait être approfondie par une comparaison à des appels sans visiorégulation. Conclusion : La visiorégulation apporte une réelle plus-value pour certains motifs d’appels en modifiant l’hypothèse diagnostic et la décision de régulation avec des moyens envoyés plus adaptés, une meilleure orientation et une diminution du recours aux services d'urgence. Sa potentialisation avec la création de protocoles et une étude médico-économique pourraient permettre une régulation plus fine dans un contexte d’urgences surchargées.

aucun
Caroline DOUCET (BAYONNE)
15:14 - 15:21 #39078 - FC26-03 Comment redonner un accès aux Soins Non Programmés en impliquant les professionnels de santé de ville ?
FC26-03 Comment redonner un accès aux Soins Non Programmés en impliquant les professionnels de santé de ville ?

Introduction : Les services d'urgences sont devenus pour de nombreux patients un point de passage systématique de tout parcours de soins, même non urgent dans un système de santé où l’accès aux soins de ville est devenu de plus en plus difficile. L'objectif du SAS, dans le cadre du Ségur de la Santé, est de répondre à la demande de soins non programmés (SNP) en mobilisant les professionnels de santé de ville (PS) de 8h à 20h du Lundi au Vendredi et le Samedi de 8h à 12h lorsque le médecin traitant (MT) n’est pas disponible en 1ère intention. Le SAS est issu d’une collaboration entre la ville et l'hôpital. Méthode : Analyse descriptive et rétrospective de l’activité du SAS depuis le 13 Janvier 2022 (date de démarrage). Cette analyse repose sur 9 indicateurs précisés ci-dessous. Le suivi d’activité est colligé sur un tableau Excel ® et analysé par le logiciel Tableau® (22 premiers mois). Résultats : 502 737 Dossiers de Régulation Médicale (DRM), 290 098 DRM en horaire SAS, 148 196 DRM traités par la Permanence des soins en horaires SAS, 10 781 DRM réorientés par le SAS vers les PS dont 1 320 en Octobre 2023. Le pourcentage de DRM traités par la Permanence des soins en horaires SAS, réorientés vers les PS est passé de 5,7% à 17,5% sur les 12 derniers mois de fonctionnement. Le nombre de PS proposant des créneaux de SNP est passé de 23 à 189 sur 800 en exercice. Au total, 100% des CPTS (12/12) collaborent. 30,5% des appelants déclarés sans médecin traitant. Seuls 134 patients ont pu être adressés à leur MT, toujours sollicité en 1ère intention. Les 3 premiers motifs d’orientation vers les PS : Hyper/Hypothermie, Toux et Otalgie Discussion : Le SAS modifie les pratiques en régulation et amène à renforcer les liens entre la régulation et les PS. La prise en charge des parcours est envisagée. Conclusion : Conformément aux préconisations du Ségur de la Santé, fédérer les acteurs de la santé du territoire au service des usagers, le SAS redonne un accès aux soins adapté au besoin des patients.

Aucun
Anne Claire BOUCHER (Le Chesnay), Laurent DE BASTARD, Frédéric PRUDHOMME, Pascal BELLON, Laurence BERTON, Jean Marie CAUSSANEL, Khalil SAGOUMI, Olivier RICHARD
15:21 - 15:28 #39246 - FC26-04 Régulation Médicale : première caractérisation du processus de communication par Intelligence Artificielle (IA). Etude REGULIA.
FC26-04 Régulation Médicale : première caractérisation du processus de communication par Intelligence Artificielle (IA). Etude REGULIA.

Introduction Les médecins de notre SAMU ont régulé pendant environ 12.500 heures (soit 528 jours) = 240.000 dossiers x durée médiane de 3 minutes (URGENCES 23). Pourtant, l’acte la régulation médicale demeure très peu exploré. Objectif Modéliser la communication de régulation médicale. Méthodes Modèle basé sur une analyse automatique du dialogue appelant-régulateur avec outils d’IA. Source : appels simulés lors de la formation à la régulation de docteurs juniors. Chaque simulation répondait à un tirage au sort sur la nature de l’appelant (14 choix), le mode de communication de l’appelant (7 choix) et le motif de recours (21 choix). Caractérisation automatique des tours de paroles via un algorithme de clustering hiérarchique appuyé sur une représentation vectorielle du texte issu d’un modèle de langage BERT, adapté à la régulation par apprentissage auto-supervisé. Résultats 61 enregistrements : durée totale = 3 h 24 min 43 sec. Durée médiane = 3:00 (mini 1:07-maxi 7:35) min. 2.997 tours de paroles : 1.593 (53%) tours médecin et 1.484 (47%) tours appelant 35.159 mots : 17.536 (50%) mots médecin et 17.623 (50%) mots appelant Identification automatique des clusters donnant un schéma objectif des modalités de communication (Figure). Deux phases principales de dialogue identifiées : phase d’interrogatoire et phase de contractualisation de la décision. Conclusion Le schéma de communication présente un parfait équilibre entre le régulateur et l’appelant.

Aucun
Frédéric LAPOSTOLLE (Bobigny), Aimé NAN, Yvan LERNER
15:28 - 15:35 #39326 - FC26-05 Analyse des modes de déclenchements des Médecins Correspondants du SAMU.
FC26-05 Analyse des modes de déclenchements des Médecins Correspondants du SAMU.

Introduction : Les Médecins correspondants du SAMU (MCS) sont des médecins généralistes volontaires pour réduire l’inégalité d’accès aux soins d’urgence dans les zones isolées supérieures à 30 minutes d’un SMUR terrestre. En 2019, les MCS couvrent 1,6 millions de Français sur les 4 millions en zone isolée. La région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) possède 343 MCS avec une expérience d’une vingtaine d’années, ainsi que de nombreux territoires éloignés en raison de ses particularités géographiques. Ces médecins de premier recours interviennent selon deux modes : déclenchement par la régulation du SAMU C15, ou par auto-déclenchement, au cours duquel c’est le MCS qui appelle le SAMU C15. Ces « auto-déclenchements » ne sont pas décrits dans la littérature. L’objectif est d’analyser et de comparer les déclenchements et auto-déclenchements des MCS afin de mieux les comprendre. Matériel et Méthodes : Étude épidémiologique observationnelle descriptive et rétrospective à partir de toutes les interventions MCS validées du 1er janvier au 31 décembre 2022 dans les 10 départements de région AURA. Résultats : 2491 interventions MCS ont été analysées. 1891 déclenchements par le C15 (75,9%) et 600 auto-déclenchements (24,1%). Les motifs : Cardiologie aiguë, Arrêt Cardiaque, Traumatisé sévère et Hyperalgie représentent 67,2% des interventions MCS. La proportion des motifs : Arrêt Cardiaque, Allergie grave, Coma-Trouble de la conscience, Malaise-Syncope et Accouchement est significativement plus importante dans le groupe «Déclenchement C15». La proportion des motifs : Cardiologie aiguë, Hyperalgie, Traumatisé sévère et Urgence pédiatrique est significativement plus importante dans le groupe «Auto-déclenchement». 79,3% des auto-déclenchements sont dans les départements Savoie, Haute-Savoie et Isère. 71,2% des auto-déclenchements sont en période hivernale. L’intervention des MCS a permis une non médicalisation par les SMUR de 1345 interventions. Conclusion : On observe des différences dans le mode de déclenchement des MCS en fonction des motifs d’intervention et des secteurs géographiques. Les auto-déclenchements représentent une part importante de l’activité MCS, et sont principalement retrouvés sur les secteurs de montagne en période hivernale. Une sensibilisation auprès des intervenants de la régulation du SAMU-C15 au sujet des auto-déclenchements est nécessaire.
Thibault SÉJOURNÉ, Hubert BAILLEUL, Jean François FAGE (ALLEMONT), Guillaume DEBATY, Jean Nicolas LEDOUX, Manon NAVARRE, Richard LANGLOIS, Bernard AUDEMA
15:35 - 15:42 #39381 - FC26-06 Evaluation de l’impact du déploiement d’un SAS sur le recours à notre structure d'urgence.
FC26-06 Evaluation de l’impact du déploiement d’un SAS sur le recours à notre structure d'urgence.

Introduction. La mise en place du Service d’Accès aux Soins (SAS) par notre SAMU référent en février 2021 s’est accompagnée d’une généralisation du principe de réorientation de certains malades tri 4 et 5 sur l’échelle French par les structures d’urgence (SU) de notre bassin, l’inauguration de deux centres de consultations non programmées dans notre ville et la réservation de créneaux dédiés aux consultations non programmées par les CPTS environnantes. Nous avons décidé de ne pas adopter le principe de réorientation des malades tris 4 et 5 dans notre SU. Pour en évaluer l’impact, nous avons analysé l’activité de notre SU avant et après la mise en place du SAS. Méthode. Nous avons analysé l’activité de notre SU pendant 5 années successives, du 04 janvier 2019 (ouverture du service) au 13 décembre 2023 (jour de soumission de cet abstract) : nombre de passages, mode d’arrivée, durée de séjour aux urgences, part des tri 4 et 5 dans l’activité globale et la nuit, orientation. Résultats. Notre SU a accueilli 51 547 patients en 2019, 52 040 en 2020, 64 186 en 2021, 73 690 en 2022 et 74 342 du 1er janvier au 13 décembre 2023. Le nombre moyen de passages journaliers est passé de 141 en 2019 à 214 en 2023. Le nombre moyen de patients admis couchés (ambulance, sapeurs-pompiers, SMUR) est passé de 35 (25%) en 2019 à 45 (21%) en 2023. Le pourcentage des 75 ans et plus est resté stable à 15%. A l’exception de l’année 2020, marquée par la pandémie de covid-19, le pourcentage de passages entre 20h et 08h est resté stable (30% en 2019, 21% en 2020, 28% en 2021, 28% en 2022, 29% en 2023). La part des tri 4 et 5 dans l’activité globale a progressivement baissé : 61% en 2019, 52% en 2020, 59% en 2021, 53% en 2022 et 48% en 2023. Entre 20h et 08h cette part était de 55% en 2019, 48% en 2020, 55% en 2021, 55% en 2022, 50% en 2023. La durée médiane de séjour est restée inférieure à 120 min (113 [63 ;205] min en 2023). Le taux d’hospitalisation était de 11,4% en 2019, 13% en 2020, 11% en 2021, 9% en 2022 et 9,6% en 2023. Conclusion : Le déploiement du SAS sur notre bassin et la réorientation des tris 4 et 5 par les SU voisines s’est accompagné d’une hausse significative de plus de 30% de la fréquentation de notre SU (+50% en 5 ans). Un tiers de l’activité se déroule de 20h à 08h, dont la moitié sont des tris 4 et 5. Si la part des tris 4 et 5 a baissé en journée en deçà des 50%, elle s’établit à la moitié de l’activité entre 20h et 08h. Notre taux d’hospitalisation reste maîtrisé.

Aucun
Carlos EL KHOURY (Lyon), Mathieu PLANCHET, Yann BESACIER, François CAREMELLE, Pierre AUBERTEIN
15:42 - 15:49 #39411 - FC26-07 Quelle satisfaction le Service d’Accès aux Soins apporte-t-il aux patients ?
FC26-07 Quelle satisfaction le Service d’Accès aux Soins apporte-t-il aux patients ?

Introduction : Le recueil de l’expérience patient s’inscrit dans la démarche d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins des Services d’Accès aux Soins (SAS), à l’identique de l’analyse des plaintes, réclamations et évènements indésirables. Notre travail recueille l’expérience des usagers, selon les délais d’attente et la nature de la régulation. Méthode : Etude prospective déclarative et anonyme d’une semaine réalisée en décembre 2023 auprès des appelants du 15 ou 116117, par envoi, dans les 24h suivant l’appel, d’un SMS comportant un lien vers une enquête. L’enquête distingue la régulation de médecine générale, urgentiste, pédiatrique, dentaire ou en santé mentale en évaluant 4 étapes de la régulation par une échelle de satisfaction et un espace de commentaires libres. Conformément à la réglementation, les SMS sont envoyés à partir d’un serveur dédié et aucun lien ne peut être réalisé entre les réponses et le dossier de régulation médicale (DRM). Les réponses sont traitées par le logiciel SPHINX. Résultats : Le taux de réponse est de 12% pour 3343 SMS envoyés, à partir des 5939 DRM créés sur la période. Le niveau global de satisfaction dépasse les 90%. L’image ci-jointe en montre la répartition. Conclusion : Cette première enquête du recueil par SMS de l'expérience patient sur le SAS montre une satisfaction des usagers supérieure à 90%. La répétition trimestrielle de l’enquête permettra d’apprécier l’évolution de ces indicateurs et l’impact de la saisonnalité.

aucun
Coralie GONDRET, Julia RICHARD, Freddy FOUILLET (Nantes), Joël JENVRIN
15:49 - 15:56 #39415 - FC26-08 VisioRegEHPAD : impact de la visio-régulation et d’une trousse d’urgence sur les hospitalisations pendant la permanence de soins des résidents en EHPAD régulés par le SAMU.
FC26-08 VisioRegEHPAD : impact de la visio-régulation et d’une trousse d’urgence sur les hospitalisations pendant la permanence de soins des résidents en EHPAD régulés par le SAMU.

Introduction : Les résidents d’EHPAD sont une population fragile dont les hospitalisations aux urgences doivent être réfléchies pour donner le meilleur soin et éviter l’iatrogénie. L’évaluation approfondie dès la régulation par le SAMU grâce à la visio-régulation et l’apport de thérapeutiques simples sur place grâce à une trousse d’urgence uniformisée sur le département sont une piste pouvant améliorer la prise en charge au domicile des patients âgés. Matériels et Méthodes : Une étude observationnelle prospective a été conduite du 1er mars au 31 août 2023. L’utilisation d’un dispositif comprenant une visio-régulation associé à une trousse d’urgence a été comparée à l’absence d’utilisation du dispositif. L’objectif de cette étude est de comparer le taux d’adressage aux urgences avec ou sans utilisation du dispositif. Le critère de jugement principal est le taux d’hospitalisation immédiate après l’appel au SAMU. Le premier critère de jugement secondaire est le taux d’hospitalisation à 24h. Nous présentons ici les résultats intermédiaires de cette étude prospective qui sera terminée en janvier 2024. Déclaration CNIL et avis comité éthique obtenus. Résultats : 210 patients ont été inclus, avec 69 patients dans le groupe interventionnel et 141 patients dans le groupe contrôle. Dans le groupe interventionnel, la trousse a été utilisée seule 23 fois (33,3%), la visio-régulation a été utilisée seule 31 fois (44,9%) et les deux dispositifs ont été utilisés conjointement 15 fois (21,8%). Le taux d’hospitalisation immédiate est de 24,6% dans le groupe interventionnel et de 37,6% dans le groupe contrôle (p = 0,06). Le taux d’hospitalisation secondaire dans les 24h est de 12% dans le groupe interventionnel et de 12,9% dans le groupe contrôle. La volonté d’adressage aux urgences a diminué de 2,1 points sur 10 avec l’utilisation du dispositif. Le vécu de l’utilisation du dispositif est de 7,61 sur 10. Conclusion : Le dispositif incluant la visio-régulation et une trousse d’urgence n’a pas permis de réduire significativement le taux d’hospitalisation immédiate des résidents en EHPAD, mais montre une tendance non négligeable à la diminution. La poursuite de l’inclusion des patients permettra de réaliser une analyse plus approfondie et de meilleure puissance.

Aucun
Victorine CHOTARD (Le Mans), Marine ASFAR, Cédric ANNWEILER, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
Salle 352B-Zone poster 1
16:00

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM01
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Atteinte hémodynamique : comprendre pour mieux prendre en charge
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Etat de choc, Jeunes, Ultrasonographie - Echographie

Modérateurs : Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Super Modérateur : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Super Modérateur, Boulogne-Billancourt)
Retour aux fondamentaux : cette session vous rappellera les mécanismes des principales causes de choc afin de mieux comprendre comment les prendre en charge
16:00 - 16:15 Comment évaluer l'hémodynamique ? Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
16:15 - 16:30 Le cœur pulmonaire aigu. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
16:30 - 16:45 L'insuffisance cardiaque aiguë. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
16:45 - 17:00 Le sepsis. Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
17:00 - 17:15 Amines : laquelle choisir ? Pour quelles situations ? Stefano MALINVERNI (Emergency Consultant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Amphi Bleu

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI13
16:00 - 17:00

Session Interactive Médecins
Ces biais cognitifs qui me font prendre la mauvaise décision
Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier

Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Comment mon raisonnement peut-il être biaisé ? Venez apprendre à déjouer les pièges pour prendre les bonnes décisions dans l'urgence
16:00 - 17:00 Ces biais cognitifs qui me font prendre la mauvaise décision -. Mathieu BEN HADDOUR (Medecin) (Conférencier, Rouen)
Salle 243

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI08
16:00 - 17:00

Session Interactive Médecins
Mon smartphone en sait vraiment plus que moi ?
Jeunes

Coordonnateur : Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Où vous découvrirez que votre smartphone regorge de pépites bien plus utiles que Candy Crush !
16:00 - 17:00 Mon smartphone en sait vraiment plus que moi ? Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
Salle 251

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM10
16:00 - 17:30

Communications Libres Médecins
Traumatologie
Traumatologie

Modérateurs : Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique), Sophie LEFEBVRE (Ingénieur hospitalier de recherche clinique) (Montpellier)
16:00 - 16:11 #39015 - CP86 Comparaison du taux de complication entre immobilisation en plâtre et en résine chez les patients traumatisés du membre inférieur.
CP86 Comparaison du taux de complication entre immobilisation en plâtre et en résine chez les patients traumatisés du membre inférieur.

Introduction : Le plâtre de Paris est en concurrence avec la résine depuis les années 1970 dans le traitement des immobilisations des membres, néanmoins il n’existe aucune recommandation scientifique permettant de choisir l’un ou l’autre de ces matériaux. Le but de notre étude est de comparer le taux de complications entre le plâtre et la résine à 90 jours d’un traumatisme d’un membre inférieur. Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude post-hoc de l’essai CASTING. Les patients étaient suivis à 30 jours et 90 jours. Le critère de jugement principal vise à comparer la survenue de blessure, douleur, allergie, œdème ou prurit entre le plâtre et la résine. Pour la comparaison entre les deux groupes, un score de propension a été réalisé par effet moyen du traitement (ATE). Résultats : Sur les 2120 patients sélectionnés, 869 ont été inclus : 628 dans le groupe plâtre et 241 dans le groupe résine. Le critère de jugement principal était survenu 6.7% (95%CI; 4.7 à 8.7%) dans le groupe plâtre et 16.7% (95%CI; 11.9 à 21.4%) dans le groupe résine (OR 2.8 (95%CI; 1.8 à 4.5%)). L’augmentation du risque absolu était de 10.0% (95% CI; 4.9 à 15.1%). Conclusion : L’utilisation de résine dans le cadre d’immobilisation du membre inférieur est associée à une augmentation par un facteur 3 du risque de complications à 90 jours par rapport à une immobilisation en plâtre de Paris.

aucun
Simon DOREZ (Angers), Mathilde HELDERLE, Richard CHOCRON, Louis RONY, Delphine DOUILLET
16:11 - 16:22 #39108 - CP87 Intérêt du scanner cérébral de réévaluation systématique chez les patients hospitalisés pour hémorragie intracérébrale après un traumatisme crânien léger.
CP87 Intérêt du scanner cérébral de réévaluation systématique chez les patients hospitalisés pour hémorragie intracérébrale après un traumatisme crânien léger.

Objectif de l’étude: L’objectif du travail était d’évaluer la proportion de patients hospitalisés pour une hémorragie intracérébrale (HIC) après un traumatisme crânien léger (TCL) pour lesquels le scanner cérébral (TDMc) de contrôle a diagnostiqué une aggravation de l’HIC et de déterminer les facteurs associés à cette aggravation. Matériels et Méthodes: Nous avons inclus de façon rétrospective tous les patients âgés de plus de 18 ans avec TCL et HIC ayant consulté aux urgences, puis hospitalisés du 1er janvier 2012 au 1er janvier 2023. Nous avons déterminé la proportion de patients pour lesquels le TDMc de contrôle à court terme (≤7 jours) a diagnostiqué une aggravation radiologique, puis nous avons identifié en analyse multivariée les facteurs de risque d'aggravation radiologique. Résultats: Sur les 304 patients codés avec HIC puis hospitalisés avec une imagerie de contrôle, 188 (62%) patients ont été inclus, d’âge moyen 70 (+/-17) ans avec 60% d’hommes. Les principales lésions retrouvées au premier TDMc étaient des hématomes sous-duraux chez 114/188 (61%) patients et des hémorragies sous-arachnoïdiennes chez 85/188 (45%) patients. 40/188 (21%) patients ont présenté une aggravation radiologique au TDMc de contrôle au cours de leur hospitalisation dont 32/40 (80%) avec une dégradation clinique associée. En analyse multivariée, seuls la prise en charge médicale initiale en SMUR (p=0.03, OR=4.1 et IC95%[1.2 ;14.2]) et la détérioration clinique du patient au cours de l’hospitalisation(p<0.0001, OR=12.6,= et IC95%[5.3 ;33.1]) s’avèreront être associés à une dégradation radiologique. Seulement 8/188 (4,3%) patients ont eu une aggravation au TDMc sans détérioration clinique et les 14/188 (7,5%) patients qui ont bénéficié d’une intervention neurochirurgicale avaient tous une détérioration clinique. Conclusions: Nous avons identifié 2 critères associés à une aggravation radiologique: une prise en charge médicale initiale par le SMUR et une détérioration clinique du patient au cours de son hospitalisation. Tous les patients qui ont bénéficié d’une intervention neurochirurgicale présentaient une détérioration clinique.

Aucun
Julien WITKOWSKI (Dijon), Patrick RAY, Frédéric CHAPALAIN, Riadh TFIFHA, Isabelle FOURNEL
16:22 - 16:33 #39110 - CP88 La durée de prise en charge médicalisée préhospitalière des patients traumatisés crâniens graves est-elle corrélée au pronostic neurologique ? Étude pilote observationnelle de registre.
CP88 La durée de prise en charge médicalisée préhospitalière des patients traumatisés crâniens graves est-elle corrélée au pronostic neurologique ? Étude pilote observationnelle de registre.

Introduction : l’objectif de cette étude était de chercher l’existence d’une corrélation entre la durée de prise en charge médicalisée préhospitalière (DMP) des traumatisés crâniens graves (TCG) et leur pronostic neurologique. L’hypothèse était qu’une DMP prolongée était associée avec une aggravation du pronostic. Les objectifs secondaires étaient de rechercher une corrélation entre DMP et décès hospitalier, ainsi qu’analyser le sous-groupe des patients avec un score de Glasgow initial à 3. Matériel et méthode : Étude observationnelle sur registre sur 30 mois. Ont été inclus tous les patients victimes d’un TCG (défini par un score AIS crânien ≥ 3) et admis en réanimation entre juillet 2020 et décembre 2022 dans un centre régional d’accueil des patients traumatisés sévères. Les paramètres étudiés comprenaient la DMP (délai entre début de médicalisation préhospitalière et admission en réanimation), et le pronostic neurologique des patients le jour de leur sortie (Glasgow Outcome Scale [GOS] en deux classes, ‘bon’ si GOS = 4 ou 5). Résultats : 302 dossiers ont été analysés, 179 patients ont été inclus. La moyenne d’âge était de 47 ± 19 ans, 34 (19%) étaient des femmes, 128 (71%) étaient victimes d’accidents de la voie publique. A la phase initiale préhospitalière, 113 (63%) patients présentaient un coma, parmi lesquels 53 (30%) étaient GCS 3. 36 (20%) étaient des TCG isolés. En moyenne l’AIS-crâne était de 4 ± 1 et un ISS à 35 ± 8. 53 (30%) avaient un bon GOS à la sortie et 126 (70%) non, avec parmi ces derniers 52 patients décédés (29%). La DMP moyenne était de 77 [35-100] minutes. La DMP était de 79 {29-129] min dans le groupe GOS bon vs 76 [38-114] min pour le groupe GOS mauvais (p = 0,73). Après ajustement par les facteurs de confusion, l’Odds Ratio pour le GOS bon était de un de 1,00 [IC95% 0,99-1,01]). La DMP était de 82 [46-127] min pour les patients décédés vs 75 [31-106] min pour les autres (p = 0,33). Chez les patients Glasgow 3 à la prise en charge, la DMP était respectivement pour les GOS bon et mauvais : 83 [49-117] vs 74 [45-103] min (p = 0,70). Dans ce sous-groupe la DMP était respectivement pour les patients décédés et survivants: 82 [52-112] min vs 65 [40-90] min (p = 0,03). Conclusion : cette étude ne retrouve pas de corrélation entre la DMP et le pronostic neurologique des patients. Il semble y avoir une relation entre DMP et décès chez les patients avec un GCS initial à 3.

Aucun
Laura DUDET (Montpellier), Maxime GROUSSAC, Jonathan CHARBIT, Xavier BOBBIA
16:33 - 16:44 #39227 - CP89 Validation du QuéBIC - Quebec Brain Injury Categories- pour les traumatismes crâniens mineurs avec saignement.
CP89 Validation du QuéBIC - Quebec Brain Injury Categories- pour les traumatismes crâniens mineurs avec saignement.

Introduction : La prise en charge des traumatismes crâniens (TC) mineurs avec saignement intracrânien aux urgences a été l'objet de quelques études récentes. Une règle de décision clinique, les Québec Brain Injury Categories, basée sur la stratification des risques en trois catégories, a été dérivée. L’objectif de cette étude était de valider/raffiner prospectivement cette règle de décision clinique. Méthode : Devis Cette étude prospective a été conduite dans un centre hospitalier universitaire (Québec, Canada). Critères d'inclusion : Les patients âgés de ≥16 ans consultant aux urgences pour un TC entre 2022-06 et 2023-02, avec un pointage GCS de 13-15 et imagerie cérébrale positive. Critères d’exclusion : Délai de consultation de plus de 7 jours. Collecte des données : Les urgentistes ont complété une feuille de recueil de données standardisées pour chaque patient identifié. Les dossiers ont ensuite été révisés par des assistants de recherche. Issue principale : Combinaison d'intervention neurochirurgicale (iNChx) ou de décès ou de détérioration clinique. Analyses statistiques : Le Set Covering Machine a permis la classification des patients et confirmation des critères. Résultats : 237 patients furent recrutés. Les patients à risque « élevé » présentaient une hémorragie sous-durale > 7 mm ou une déviation de la ligne médiane. 32 patients (13,5%) furent classifiés « élevés » dont 9 (28,1%) sont décédés, 6 (18,7%) ont subi iNChx. Les patients à risque « modéré » présentaient soit un GCS initial de 13 ou 14, ou une hémorragie sous-durale ≥4 mm, ou une hémorragie intraparenchymateuse (HIP) ≥5 mm ou plus d'une HIP. 106 patients (44%) furent classés « modérés » dont 4 (3,7%) sont soit décédés ou ont subi une iNChx. Les sensibilités et spécificités combinées des risques « élevés et modérés » pour le décès ou l’iNChx sont 100% [I.C. 95% :82-100] et 45,4% [I.C. 95% :38,7-52,3]. Les patients ne présentant aucune de ces caractéristiques étaient considérées à risque « faible ». 99 patients (41,7%) furent considérés « faible » risque dont seulement 3% ont présentés une détérioration clinique, aucun décès ou iNChx dans cette catégorie. Conclusions : La première validation prospective des QuéBIC démontre une efficacité et sécurité dans la gestion des patients avec un traumatisme crânien mineur et une imagerie cérébrale positive. Près de 1 patient sur 2 a un risque « faible » sans besoin de soins neurochirurgicaux initiaux et pourrait être libéré de l’urgence.

Dr Dubucs, Mercier et Émond ont des subventions de recherche d'organismes publiques
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED, Pierre-Gilles BLANCHARD, Myreille D'ASTOUS, Xavier DUBUCS, Pierre-Hugues CARMICHAEL, Éric MERCIER
16:44 - 16:55 #39375 - CP90 Utilité limitée de la GFAP dans la prédiction d’hémorragie intracrânienne suite à un traumatisme craniocérébral léger.
CP90 Utilité limitée de la GFAP dans la prédiction d’hémorragie intracrânienne suite à un traumatisme craniocérébral léger.

Introduction : L'évaluation clinique des patients souffrant d'un traumatisme craniocérébral léger (TCCL) est difficile et la surutilisation de la TDM aux urgences est un problème majeur. Plusieurs études ont tenté de réduire le nombre de TDM en identifiant de nouveaux outils visant à prédire les hémorragies intracrâniennes (HIC), notamment le biomarqueur de protéine d'acides fibrillaires gliales (GFAP). L'objectif principal de cette étude est d'évaluer si le niveau de GFAP dans le plasma est associé à une HIC et pourrait être utilisé pour guider l’utilisation d’imagerie après un TCCL. Méthode : Cette étude de cohorte prospective multicentrique s’est déroulée dans 7 urgences Canadiennes en 2017-2018. Critères d'inclusion: patients non hospitalisés, âgés de ≥14 ans qui consultaient pour un TCCL survenu ≤24 heures précédant la visite aux urgences, avec un score de Glasgow Coma Scale de 13- 15. Des informations cliniques et un échantillon sanguin ont été recueillis aux urgences. La GFAP a été analysée à l'aide d'un dosage immuno-enzymatique (ELISA). Le critère de jugement principal était la présence d’une HIC à la TDM. Résultats : 773 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 47± 20 ans, 494 (63,9%) étaient des hommes et 110 (14.2%) étaient sous anticoagulothérapie. 94 (12,2%) patients ont présenté une HIC selon le rapport de TDM. Les anomalies les plus prévalentes étaient l’entorse cervicale (n= 210), hématome (n= 94), hémorragie sous-arachnoïdienne (n= 43), hématome sous-dural (n= 27), et la fracture du crâne (n=18). La valeur médiane de la GFAP (IQR) était de 1703 pg/mL (623-3129) chez les patients avec saignement et de 1562 pg/mL (582-2986) chez ceux n’ayant pas de saignement à la TDM. La sensibilité et la spécificité (IC 95%) du taux de protéine GFAP pour détecter une anomalie à la TDM cérébrale sont de ≥30 pg/mL : 92,6% (87,2-97,9) et 7,5% (5,5-9,5), ≥45 pg/mL : 92,6% (87,2-97,9) et 8,1% (6,0-10,2), et ≥100 pg/mL : 92,6% (87,2-97,9) et 9,9% (7,6-12,1). L’aire sous la courbe ROC de la GFAP pour détecter une HIC à la TDM cérébrale était de 0,52. Conclusion : Le taux de protéine GFAP ne semble pas être discriminant dans notre cohorte prospective. Il ne permet pas à lui-seul d’identifier les patients TCCL avec lésions intracrâniennes concomitantes. La combinaison de biomarqueurs et de prédicteurs cliniques devrait être explorée dans les prochaines études.

Drs Émond, Le Sage et Blanchard reçoivent des subventions d'organismes publiques.
Marcel ÉMOND, Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Pierre-Gilles BLANCHARD, Xavier NEVEU, Natalie LE SAGE
16:55 - 17:06 #39377 - CP91 Comparaison des techniques d'immobilisation dans les entorses de cheville modérées ou sévères en termes de récupération fonctionnelle à 3 mois : étude post-hoc multicentrique.
CP91 Comparaison des techniques d'immobilisation dans les entorses de cheville modérées ou sévères en termes de récupération fonctionnelle à 3 mois : étude post-hoc multicentrique.

Introduction: Les entorses latérales externes de chevilles sont l’un des motifs de consultation les plus fréquents dans les services d’urgence. L’évaluation initiale de la gravité n’est pas aisée et le choix du traitement est encore controversé. L’objectif de cette étude est de comparer les traitements dits fonctionnels aux traitements dits orthopédiques en termes de récupération fonctionnelle à 90 jours pour les entorses sévères ou modérées. Matériels et méthode: Analyse post-hoc de l’étude CASTING randomisée en cluster et multicentrique (15 centres en France et en Belgique). Étaient inclus les patients majeurs avec un traumatisme isolé du membre inférieur et présentant une entorse modérée ou sévère de la cheville. Le suivi des patients se faisait à 30 et 90 jours de l’inclusion. Le critère de jugement principal était la reprise d'une activité professionnelle à 90 jours. Les critères secondaires étaient la reprise d'une activité sportive, la qualité de vie, la douleur persistante et l'instabilité au 90ème jour. Afin de comparer les groupes, un score de propension par ATE a été réalisé. Résultats: Au total, 2120 patients étaient inclus dans l'étude CASTING. Six-cent quarante quatre patients ont été inclus de juin 2020 à septembre 2021 parmi lesquels 266 ont bénéficié d’un traitement orthopédique et 378 ont bénéficié d’un traitement fonctionnel. Il existe une différence significative de 14.86% (IC à 95% 4.38 - 25.35) entre les deux groupes au 90ème jour en termes de reprise d’activité professionnelle avec un OR à 1.88 (IC à 95% 1.36 - 2.63) en faveur du groupe fonctionnel (p <0,001). Concernant la reprise d’activité sportive, il existe une différence significative de 21,06% (IC à 95% 10.54 – 31.58) entre les deux groupes avec un OR à 2,35 (IC à 95% 1.71– 3.26) en faveur du traitement fonctionnel (p < 0,001). Il n'y avait pas de différence entre les deux groupes en terme de qualité de vie, de douleur ni d'instabilité Conclusion: Chez les patients présentant une entorse latérale externe de cheville modérée ou sévère, un traitement fonctionnel permet une récupération fonctionnelle ainsi qu’une reprise d’activité sportive plus importante, au 90ème jour, par rapport aux patients traités de manière orthopédique.

Aucun
Joris BEN HADDI (Angers), Elina JOLIVET, Dominique SAVARY, Richard CHOCRON, Jérémie RIOU, Delphine DOUILLET
17:06 - 17:17 #39396 - CP92 Utilisation de la Canadian CT Head rule avec les patients sous anticoagulothérapie présentant une TCCL.
CP92 Utilisation de la Canadian CT Head rule avec les patients sous anticoagulothérapie présentant une TCCL.

Introduction : Annuellement, plus de 200 000 visites aux urgences canadiennes sont liées à des traumatismes craniocérébraux légers (TCCL). La règle Canadian CT-Head Rule (CCHR), développée en 2001, est utilisée pour déterminer le besoin d’une imagerie cérébrale chez les patients TCCL. Cependant, cette règle n’incluait pas les patients anticoagulés et les anticoagulants oraux direct (AOD) sont maintenant fréquemment utilisés, et avec possiblement moins de risque de saignement. L’objectif de cette étude est de comparer la sensibilité et spécificité de la CCHR chez les patients TCCL sous anticoagulothérapie. Méthode : Devis Cette étude prospective pilote a été conduite dans un centre hospitalier universitaire (Québec, Canada). Critères d'inclusion : Les patients âgés de ≥16 ans consultant aux urgences pour un TCCL entre 2022-06 et 2023-02 et qui avaient une anticoagulothérapie (AC). Critères d'exclusion : Patients avec coagulopathie, sans traumatisme évident ou une consultation plus de 24 h après le traumatisme. Collecte des données : Les urgentistes ont confirmé le TCCL et complété une feuille de recueil de données standardisées. Les dossiers ont ensuite été révisés par des assistants de recherche. Issue principale : Lésion cérébrale cliniquement importante (LCi) (définie par la CCHR), selon le rapport du radiologiste. Analyses statistiques : Sensibilité/spécificité de la règle CCHR en présence d’AC. Résultats : 192 patients avec AC ont été évalués pour traumatisme crânien. 64 (33%) présentaient les critères confirmés de TCCL. De ce nombre, 6 (9,3%) avaient une LCi à l’imagerie. Au niveau de l’AC, 48,3% avaient de l’Apixaban, 23,3% du Rivaroxaban, 15,0% de l’AVK. L’application de la CCHR au TCCL avec AC résultait en une sensibilité 83,3% [I.C. 95% :35,9-99,5] et spécificité 17,5% [I.C. 95% :8,5-29,2] avec 1 seul patient manqué par la règle. Ce dernier avait 62 ans, s’est présenté moins de 2 heures du traumatisme, prenait de l’Apixaban, avait un GCS initial à 15 et présentait une hémorragie intra-parenchymateuse à la tomodensitométrie initiale. Conclusion : Cette étude pilote démontre que l’application de la Canadian CT Head rule aux patients avec anticoagulothérapie une bonne prédiction des lésions cliniquement importante. L’utilisation de la CCHR à tous les patients avec ou sans anticoagulothérapie nécessiterait une validation prospective.

Drs Émond, Blanchard, Mercier et Benhamed reçoivent des subventions d'organismes gouvernementaux publiques.
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED, Pierre-Hugues CARMICHAEL, Pierre-Gilles BLANCHARD, Éric MERCIER
17:17 - 17:28 #39481 - CP93 Comparaison des critères PECARN et CATCH pour les traumatismes crâniens légers dans la population pédiatrique : étude prospective à propos de 112 cas.
CP93 Comparaison des critères PECARN et CATCH pour les traumatismes crâniens légers dans la population pédiatrique : étude prospective à propos de 112 cas.

Introduction : Les traumatismes crâniens légers (TCL) constituent une part importante de la population pédiatrique admise aux urgences. Les critères du Réseau de recherche appliquée sur les soins d'urgence pédiatriques (PECARN) et l'Évaluation canadienne de la tomographie des traumatismes crâniens chez l'enfant (CATCH) sont les critères de prise de décision clinique les plus fréquemment acceptés et développés pour les demandes sélectives de tomodensitométrie cérébrale (TDMc). Le but de notre étude est de comparer les performances diagnostiques des critères PECARN et CATCH comme critères de décision clinique pour la demande de TDMc chez les enfants présentant un TCL aux urgences. Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude prospective monocentrique, entre janvier 2022 et décembre 2022. Elle a été menée au service des urgences. Nous avons inclus des patients de moins de 18 ans admis aux urgences pour un traumatisme crânien léger avec un GCS≥13 et sans traumatisme pénétrant. Tous les patients inclus ont été répartis en groupes en fonction de la demande de tomodensitométrie en utilisant les critères PECARN et CATCH, ainsi que des résultats de la TDMc. Résultats : Au total, 112 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 6,9 ± 4,7 ans. Il y avait une nette prédominance masculine (67,9% contre 32,1% pour les femmes). La majorité des patients ont été amenés par leurs propres moyens (64.4%). Les règles PECARN et CATCH se sont révélées statistiquement significatives dans la détection de pathologies. La sensibilité et la spécificité de PECARN ont été calculées à 90,24 % et 61,97 %, respectivement. La valeur prédictive positive a été calculée à 57,81 et la valeur prédictive négative à 91,67. Ce test avait un rapport de vraisemblance positif de 2 et un rapport de vraisemblance négatif de 0,1. La sensibilité et la spécificité de CATCH ont été calculées respectivement à 95,12 et 54,93 %, avec une valeur prédictive positive de 54,93 et une valeur prédictive négative de 95,12. Ce test avait une valeur de rapport de vraisemblance positive de 2,95 et une valeur de rapport de vraisemblance négative de 0,63. Conclusion : PECARN et CATCH se sont révélés utiles et efficaces pour déterminer la nécessité de la TDMc chez les enfants présentant un traumatisme crânien léger. Cependant ces résultats ne suffisent pas à confirmer cette conclusion. Des investigations et des essais supplémentaires avec un échantillon plus grand seront nécessaires.

aucun
Nada ELBECHA (Gabes, Tunisie), Sirine BOUZID, Amal SAMET, Mohamed Ali NBAYA, Zied FEKI, Afraa JLIDI, Imene REJAB
Salle 252A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM04 B
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
Vertiges aux Urgences
Thérapeutique, Neurologie

Coordonnateur : Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Fontainebleau)
Conférenciers : Nicolas CHAUSSON (Neurologue) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Pierre JAMMES (Kinésithérapeute) (Conférencier, Montady), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Fontainebleau)
-Identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-Jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-Faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-Elaborer son examen clinique face à un patient vertigineux -pratiquer les manœuvres de provocation et libération des otolithes
Salle 253

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS12
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Gestion des crises et des situations critiques en pré-hospitalier et à l’hôpital. Communication. Simulation
Catastrophe SSE CUMP, Communication

Coordonnateur : Laurent GABILLY (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Sonia CAZABAN-MERMILLIOD (référente zonale situations sanitaires exceptionnelles) (Conférencier, Lyon), Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
Atelier pratique avec simulation media training, en 3 groupes.
Cas concret multi victimes impliquant 3 entités : SAMU (ORSEC NOVI), établissement de santé (plan blanc), et institution avec CUMP.
Réflexions en sous-groupes, restitutions, media training, débriefing commun.
Objectifs :
-mettre en place l’organisation adéquate en fonction des plans définis (ORSEC NOVI, plan blanc, CUMP)
-savoir s’adapter aux situations de crise sur le terrain (extra hospitalier, hôpital, institution type scolaire)
-aborder les enjeux relationnels de crise, adapter son comportement par rapport aux décideurs, partenaires impliqués ou familles
-s’entraîner à communiquer en situation de crise : points clés et principaux pièges (media training joué)
Salle 343

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM01
16:00 - 17:30

Atelier Médecins
ECG de l'ischémie myocardique
Cardiologie - Autre, Evaluation SAMU / SMUR, Thérapeutique, Triage, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Reconnaitre les signes subtils de l'ischémie coronarienne à l'ECG sans sus-décalage du segment S-T
Salle 352A

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CMS11
16:00 - 17:30

Conférence Médico-Soignants - Session CARUM
Guerre de haute intensité en Ukraine : quels enseignements?
Catastrophe SSE CUMP, Evaluation SAMU / SMUR, Réseau de santé, Traumatologie, Triage

Modérateurs : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Paris)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
La guerre gronde aux portes de l'Europe. En Ukraine, des centaines de blessés par jour. Nous devons en apprendre quelque chose pour nous préparer, civils comme militaire, à un futur que nous redoutons mais dont la probabilité est réelle
16:00 - 16:22 Médecins ukrainiens à la guerre : qu'ont-ils publié? Steven LOVI (Médecin) (Conférencier, Versailles)
16:22 - 16:44 Ukraine : soutien à la formation à la médecine et la chirurgie de guerre. François PONS (Chirurgien) (Conférencier, Paris)
16:44 - 17:06 L'hôpital face à la guerre de haute intensité. Bertrand PRUNET (Chef de Pôle) (Conférencier, Marseille)
17:06 - 17:28 Points de stabilisation des blessés en Ukraine : un soignant témoigne. Edouard BONNEMAIN (interne) (Conférencier, Montpellier)
Salle Maillot
17:30

"Vendredi 07 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
7MN3
17:30 - 17:37

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
17:30 - 17:37 Les 7mn de la Commission Jeunes. Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
Amphi Bleu