Jeudi 06 juin
08:30

"Jeudi 06 juin"

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DPC01
08:30 - 12:00

Session DPC
Régulation des appels de patients en situation d'urgence toxicologique. DPC 64292425018

Conférenciers : Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Tania MARX (Médecin) (Conférencier, Besançon)
Être capable d’identifier, dans le cadre de la régulation médicale des appels, ceux concernant les IMV considérées comme immédiatement grave ou avec un potentiel d’aggravation.
Être capable de répondre à une prise en charge adéquate en proposant la meilleure orientation possible par l’effecteur le plus approprié selon le risque vital (avéré ou supposé) et son délai d’apparition probable.
Salle 352A

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DPC02
08:30 - 12:00

Session DPC
Amélioration de l'évaluation, du traitement et de la prise en charge de la douleur en Médecine d’Urgence. DPC 6429232513

Conférenciers : Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
• Connaître l’épidémiologie de la douleur en médecine d’urgence, les facteurs de risque de l’oligo-analgésie et de chronicisation de la douleur,
• Connaître les modalités spécifiques de l’évaluation de la douleur en médecine d‘Urgence,
• Maîtriser les recommandations des différentes sociétés savantes et des autorités de santé impliquées par cette prise en charge
de la douleur,
• Savoir manier les antalgiques opioïdes en pré-hospitalier comme à l’intérieur des urgences, savoir les rationaliser pour en limiter
les mesusages, et acquérir des connaissances sur les nouvelles voies d’administration non invasives des antalgiques majeurs, • Connaître les méthodes de routine de prise en charge des douleurs induites par les soins en médecine d‘urgence,
• Identifier les facteurs de risques d’une sédation procédurale et savoir en déduire la stratégie médicamenteuse la plus adaptée
à la situation de douleur induite,
• Acquérir les bases nécessaires à une prise en charge multimodale de la douleur,
• Acquérir les bases de l’évaluation et du traitement face à certains terrains particuliers (personne âgée, drépanocytaires, ...)
Salle 353
08:45

"Jeudi 06 juin"

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CM38
08:45 - 10:15

Conférence Médecins - Session Commune SFMU / SUDF
La médecine préhospitalière d'hier à demain
Management, Médecin, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence), Marc NOIZET (PH Chef de service) (Président de SAMU-Urgences de France)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Super Modérateur : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Super Modérateur, Nantes)
C'est LA session commune à notre société savante et le principal syndicat professionnel de l'urgence, au cours de laquelle les deux conseils sd'administration discuteront des orientations futures pour toujours mieux représenter tous les corps de métier de la médecine d'urgence.
08:45 - 09:07 Crise(s) ou mutation, quels enjeux de la Médecine d'Urgence ? François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
09:07 - 09:29 Médicalisation préhospitalière : quel intérêt 50 ans après ? Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
09:29 - 09:51 SMUR : les indications d’hier sont-elles celles de demain ? Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
09:51 - 10:13 Préhospitalier : subir ou agir ? Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Président de SAMU-Urgences de France)
Amphi Bleu

"Jeudi 06 juin"

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CM28
08:45 - 10:15

Conférence Médecins
Améliorons notre stratégie diagnostique et thérapeutique : le jeu des 7 différences
Evaluation Services d'Urgences, Jeunes, Physiologie

Modérateurs : Gael GHENO (Chef de service) (Annecy), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur : Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
En comparant les stratégies diagnostiques et thérapeutiques des principales pathologies cardiaques, pulmonaires, renales et neurologiques, nous tenterons de mettre en lumière les "red flags" ainsi optimiser la prise en charge des patients des Urgences
08:45 - 09:07 Coeur sain vs Coeur pathologique . Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
09:07 - 09:29 Poumon aiguë vs poumon chronique . Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
09:29 - 09:51 Patient cérébro-lésé vs Patient neurologiquement sain. Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13 Insuffisance rénale fonctionnelle vs insuffisance rénale organique. Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
Amphi Havane

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CLM04
08:45 - 10:15

Communications Libres Médecins
Impact des organisations
Evaluation SAMU / SMUR, Evaluation Services d'Urgences

Modérateurs : Catherine CAPLETTE (PH) (Angers), Caroline ZANKER (Praticien hospitalier) (Paris)
08:45 - 08:55 #38869 - CP32 Intégration de l’IA dans la « Météo des Urgences » pour la prédiction de l’activité des SAU franciliens de J0 à J+7.
CP32 Intégration de l’IA dans la « Météo des Urgences » pour la prédiction de l’activité des SAU franciliens de J0 à J+7.

Introduction : A partir de la « Météo des urgences » d’IdF (tableau de bord quotidien issu des résumés de passages RPU), nous avons déterminé une prédiction de l’activité les 7 jours suivants. Méthode : Réalisation de 2 modèles de prédiction appliqués aux données régionales des Passages (P) et Hospitalisations (H) de J0 à J+7 des 122 SAU d’IdF, à partir des variables d’entrée P et H des 122 SAU depuis 2018, inclusion des données calendaires (jours de semaine, mois, années, jours fériés, vacances scolaires), épidémiologiques (bronchiolite, grippe, covid) issues des codes CIM10, et des termes auto régressifs sur les P et H des jours passés. Algorithme : Forêts d’arbre de décision Entrainement du 1/01/2018 au 01/7/2022, pic de passage covid S1 2020 exclu. Analyse de performance du modèle en production sur avril à aout 2023 : comparaison des prédictions et données réelles collectées par calcul des MAE (erreur moyenne absolue) et MAPE (moyenne des erreurs en pourcentage). Résultats et conclusion: Malgré la dépendance à l’exhaustivité et la qualité des RPU transmis, on prédit avec une faible erreur relative (MAPE P=5,6%; MAPE H=5,5%) et absolue en nombre de patients (MAE P=575; MAE H=71) et une très bonne prédiction des tendances. L’Intégration dans la météo des courbes de prédiction pour P et H de J0 à J+7 en mars 2023 montre qu’Il est possible de créer des modèles prédictifs fiables à l’échelle régionale, basés sur les RPU, en attendant des prédictions départementales et hospitalières.

aucun
Saif Eddine GHRIBI (Paris), Mathias HUITOREL, Nabia MEBARKI, Jane-Lore MAZUÉ, Matthieu HANF, Youri YORDANOV, Mathias WARGON
08:55 - 09:05 #39191 - CP33 Contentions mécaniques aux urgences : profil-type du patient sous contention et étude des pratiques actuelles.
CP33 Contentions mécaniques aux urgences : profil-type du patient sous contention et étude des pratiques actuelles.

Introduction : La contention physique est une mesure de contrainte utilisée traditionnellement en milieu psychiatrique et transposée aux urgences notamment pour la prise en charge des patients agités. Cette procédure est peu étudiée aux urgences et comprend des risques. L’objectif était d’étudier la prévalence de la mise sous contention, le profil de ces patients et d’analyser les mesures associées à cette pratique en service d’urgence (SU). Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, réalisée dans un SU adultes du 01/01/2022 au 31/12/2022. Tous les patients majeurs bénéficiant d’une contention au SU ont été inclus. Les données ont été obtenues à partir du dossier médical et analysées de manière descriptive. Résultats : Sur 57080 passages, 977 patients (1,7%) ont été placés sous contention. L’âge médian était de 43 [IIQ = 30-64] ans et 61% étaient des hommes. Le principal motif de consultation était des troubles mentaux (n=501, 52%). Une intoxication (dont éthylique) était retrouvée chez 426 (44%) patients. Les trois profils de patients, déterminés selon leur devenir, sont présentés dans le tableau. La prescription d’une sédation était retrouvée dans 69% et une surveillance adaptée dans 14% des dossiers. Conclusion : Le recours aux contentions physique n’est pas rare. Trois profils de patients sont identifiés. Les prescriptions encadrant cette pratique doivent être améliorées.

aucun
Apolline RAY (Rennes), Paul-Georges REUTER, Louis SOULAT, Raphael GOUREVITCH, Nicolas PESCHANSKI, Jean GADOULLET
09:05 - 09:15 #39197 - CP34 Recherche aux urgences : et si on mettait un médecin dédié au recrutement dans les études cliniques ?
CP34 Recherche aux urgences : et si on mettait un médecin dédié au recrutement dans les études cliniques ?

Introduction : La recherche clinique permet de réaliser des avancées dans les connaissances et les techniques de soins innovantes au profit du patient. Aux urgences, la charge de travail des médecins limiterait leur investissement dans la recherche clinique. Un défaut de recrutement conduit au risque d’interrompre les études prématurément. Des axes d’amélioration sont proposés. L’un d’entre est d’avoir un soutien de l’équipe de recherche pour un meilleur rendement du recrutement, une meilleure adhésion des patients et soulager la charge de travail des cliniciens. L’objectif était d’évaluer l’impact d’un médecin dédié au recrutement des patients aux urgences. Méthode : Il s’agit d’une étude de type avant-après évaluant le recrutement des patients dans deux études cliniques se déroulant dans notre SU. Pour la période 1 (référence), nous avons analysé les recrutements dans l’étude T-CAP (portant sur les traumatisés crâniens (TC) sous mono antiagrégant plaquettaire) durant 3 semaines précédant la période 2. Cette période 2 bénéficiait de la présence d’un médecin recruteur en journée et concernait l’étude Epi-TC (portant sur tous les TC admis pendant 72h) ainsi que l’étude T-CAP. Le but du médecin recruteur était d’assurer l’exhaustivité des inclusions pour les 2 études. Nous avons comparé les caractéristiques des patients et le taux d’inclusion dans T-CAP sur les deux périodes. Résultats : 24 patients étaient incluables : 19 dans la période 1 et 5 dans la période 2. La population était composée de 17 (71%) hommes ; l’âge moyen était de 77(+/- 11) ans. Les deux populations étaient comparables hormis sur le type de TC. Un (5%) patient a été inclus dans la période 1 et 4 (80%) dans la période 2 dans T-CAP (p<0,01). La non-inclusion du patient dans la période 2 était due à un problème de communication entre le médecin recherche et le médecin posté. Conclusion : La présence d’un médecin dédié à la recherche a amélioré le recrutement des patients dans l’étude T-CAP. Sa présence pourrait améliorer les taux d’inclusions pour les autres études réalisées aux urgences, en respectant ou en améliorant les délais de recrutement préétablis.

aucun
Sophie LAYANI (Rennes), François SAGET, Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Paul-Georges REUTER, Pauline SUGRANES
09:15 - 09:25 #39257 - CP35 GeoGeria : offre de soins primaires pour personnes âgées et consommation de médecine d’urgence.
CP35 GeoGeria : offre de soins primaires pour personnes âgées et consommation de médecine d’urgence.

Introduction : Le vieillissement s’accélère en France depuis 2011 et la fécondité baisse, nous allons assister à un nouveau choc démographique dès 2030 avec une population âgée supérieure à la population jeune. Face à la diversité des territoires et des organisations, il est important d’évaluer la consommation de soins de cette tranche de la population. Cette étude a pour objectif de mesurer la relation entre offre de soins primaire et consommation de médecine d’urgence des personnes âgées ainsi que l’impact des disparités territoriales sur l’activité des services d’urgence (SU). Matériel et méthode : Etude rétrospective observationnelle en Auvergne-Rhône-Alpes faisant suite à une première phase, présentée à Urgences 2023, ayant défini 7 groupes décrivant l’offre de soins primaires (libérale et structures) et la démographie par commune. Les Résumés de Passages aux Urgences de 2022 des ≥75 ans (N = 334 866) ont été étudiés par commune, afin de mesurer la relation entre l’offre de soins et la consommation au SU par groupe. Un régression logistique aléatoire ajustée sur le SU a mesurée l’odd d’hospitalisation par groupe. Résultats : Les groupes sont différents en termes d’offre de soins primaire, de densité de population et d’âge. Les groupes ne sont pas répartis équitablement entre les SU. Il existe des différences sur les profils de patients entre les groupes notamment sur les durées de passages et le taux d’hospitalisation. Une fois ajusté sur le SU, la régression montre que les patients habitants dans les communes des groupes 3, 5, 6, 7 (populations jeunes et modérément âgées, offre primaire modérée à forte) ont un odd d'hospitalisation significativement plus faibles que ceux du groupe 1 (population âgée, peu d’offre). Conclusion : Des disparités régionales de consommation de médecine d’urgence existent chez les plus de 75 ans. Les groupes dont la part de population âgée est la plus importante et l’offre de soins primaires plus faible sont plus consommateurs de SU et hospitalisés. Dans un contexte de vieillissement croissant de la population dans les années à venir et un impact toujours plus fort sur les SU, ces résultats confirment qu’il est nécessaire de renforcer l’offre de soins primaires sur le territoire et de développer des réseaux adaptés à la personne âgée.

Aucun
Julie FREYSSENGE (Lyon), Clément CLAUSTRE, Mathys WOHL, Amélie TAKI, Karim TAZAROURTE, Thomas GILBERT, Abdesslam REDJALINE, Réseau Des Urgences URG'ARA
09:25 - 09:35 #39418 - CP36 Evaluation du partenariat avec les patients dans les services d'urgence en France.
CP36 Evaluation du partenariat avec les patients dans les services d'urgence en France.

Introduction : Le partenariat patient est une approche en cours de développent en France. Inspiré du modèle de Montréal, il place le patient comme un acteur et partenaire dans la co-construction d’intervention dans les soins, la recherche ou l’enseignement. L’objectif principal de notre étude était de faire un état des lieux du partenariat patient dans les services d'urgence en France et de déterminer auprès des patients partenaires les motivations et les freins à leur engagement. Méthode : Nous avons réalisé une étude mixte sous la forme d’une étude avec une enquête nationale de pratique auprès des chefs de service d'urgences. Dans une deuxième partie nous avons réalisé des entretiens semi-dirigés avec des patients partenaires impliqués dans un projet de réorganisation de services d'urgences. Des données qualitatives ont été collectées selon une méthode mixte inductive et déductive. Résultats : Nous avons obtenue 48/146 réponses (32.9%) de chefs de services dont 20 (41.7%) concernaient des CHU. 33,3% ont déjà impliqué des patients partenaires pour des projets de réorganisation de service, 20,8% dans des projets d'enseignement et 4,2% dans des projets de recherche. 60,4% des répondants souhaitaient faire intervenir des patients partenaires pour des projets de réorganisation ou d'enseignement dans leurs services. Les principaux freins exprimés étaient les difficultés de recrutement des patients, le manque de temps et le manque de connaissance du système de santé et des enjeux de soins des patients. Les principaux avantages étaient une amélioration de la relation soignant/soigné, des idées nouvelles pour améliorer les soins, et une meilleure expérience du soin pour les patients. Du point de vue des patients, les motivations à l’engagement étaient le désir d'améliorer les soins, la nécessité de faire intervenir des profils différents dans le système de santé et l'envie de partager leur expérience. Ils donnent comme principal obstacle un investissement personnel trop important. Discussion : Bien que cette étude préliminaire indique une perception plutôt positive du partenariat avec le patient chez les chefs de service d'urgence et les patients partenaires, cette approche est limitée à des projets surtout organisationnels. Conclusion : La pratique du partenariat patient est encore émergente aux urgences en France et nécessite un accompagnement spécifique des équipes afin de pourvoir inclure les patients comme des partenaires.

aucun
Goeffrey SAGNOL (Pierre-Bénite), Anne TERMOZ, Julie HAESEBAERT, Anne-Marie SCHOTT, Marie-Pascale POMEY, Sebastien BEROUD, Sophie VESCO, Marion DOUPLAT
09:35 - 09:45 #39468 - CP37 Impact des situations d'hébergement sur la mortalité des patients hospitalisés depuis les urgences.
CP37 Impact des situations d'hébergement sur la mortalité des patients hospitalisés depuis les urgences.

Introduction : Devant la tension sur les lits d’aval des urgences, les patients nécessitant une hospitalisation sont fréquemment hébergés dans des services ne correspondant pas à la filière initialement adaptée, tel que déterminée par les urgentistes. Cependant, l’impact de cet hébergement en terme de morbi-mortalité n’a jamais été évalué à grande échelle. Cette étude a pour objectif d’évaluer l’impact sur la mortalité à 30 jours des patients hébergés en comparaison aux patients hospitalisés dans le service adapté. Méthodes : Il s’agit d’une étude sur large base de données monocentrique. Ont été inclus de tous les patients majeurs ayant consulté aux urgences en 2022 et hospitalisés par la suite. Les données ont été recueillies via l'entrepôt de données ehop. Le critère de jugement principal était la mortalité à 30 jours. Cela comprenait la mortalité intra-hospitalière et la mortalité extra-hospitalière vérifiée avec la base de données des décès de l'INSEE. La CNIL et un comité d’éthique ont évalué l’étude. Afin d’assurer la comparabilité des groupes, une analyse statistique par score de propension ajusté (ATE) et régression logistique a été réalisée. Résultats : Au total, 9287 patients ont été inclus (5522 non hébergés, 3765 hébergés) en 2022. Les résultats montrent une association significative entre l'hébergement et la mortalité à 30 jours entre les deux groupes (p < 0,05). Les analyses statistiques sont en cours de finalisation à ce jour mais les résultats seront disponible au congrès urgences. Discussion : Cette étude souligne l'importance d'une adéquation entre l'orientation souhaitée et réelle pour minimiser la mortalité post-urgence. Elle met en lumière la nécessité d'analyser les résultats en sous-groupes, permettant d'identifier les situations d'hébergement les plus critiques. Cette approche ciblée pourrait mener à des choix stratégiques pour limiter les situations d'hébergement les plus pourvoyeuses de mortalité. Conclusion : Cette étude montre une association forte entre le fait d’héberger un patient dans un service ne correspondant pas à l’orientation souhaitée et la mortalité à 30 jours.

Aucun
Pierre FAURE (Angers), Jean-Marie CHRETIEN, Alexis DESCATHA, Marc FADEL, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET, Dominique SAVARY
09:45 - 09:55 #39502 - CP38 Évaluation intermédiaire à 3 mois d’un dispositif de détection et d’accompagnement des usagers multiples dans un service d’urgence. Projet DAUM.
CP38 Évaluation intermédiaire à 3 mois d’un dispositif de détection et d’accompagnement des usagers multiples dans un service d’urgence. Projet DAUM.

Introduction : Depuis plusieurs années en France, nous constatons une croissance constante des passages dans les services des urgences avec près de 12% des consultations effectuées par des usagers multiples (UM). Afin d’essayer de quantifier et d’organiser une réponse efficiente à cette demande de soins, le dispositif DAUM a été mis en place. L’objectif est de comprendre le comportement de ces UM, et de les accompagner pour une meilleure prise en charge. Matériel et méthode : Les patients concernés sont de notre métropole, ayant cumulé 4 passages ou plus sur l’année glissante et deux facteurs de vulnérabilité au moins. Il s’agit d’une étude de cohorte interventionnelle prospective menée conjointement par l’ARS, notre service d’urgences (SU) et le dispositif d’appui à la coordination de Meurthe et Moselle (DAC 54). Elle se déroule en deux parties : une phase d’expérimentation de novembre 2022 à novembre 2023 et une phase de suivi de novembre 2023 à novembre 2024. Selon le cadre d’évaluation Re-AIM, cinq composantes sont étudiées : Reach, Effectiveness, Adoption, Implementation, Maintenance. Résultats : Nous présentons l’analyse intermédiaire à 3 mois (M3), prévue dans le protocole. Sur 438 patients potentiellement éligibles à M3, 48% ont été signalés au DAC par le SU. 118 étaient éligibles au dispositif. Parmi eux, 80% avaient des troubles psychologiques, 70% des problématiques sociales, 54% des addictions et 94% des troubles somatiques. Les UM sont donc des patients dont le parcours de santé est complexe. L'étude a eu un taux d'acceptation de 96% par les médecins traitants, et 83% des patients ne se sont pas opposés à un accompagnement. L’analyse des dossiers permet de définir quatre profils dominants : maintien à domicile difficile (44%), précarité (17%), consommations diverses (19%) et santé mentale (20%). Les UM ont souvent une équipe de soins constituée, non défaillante. Conclusion : L’amélioration du lien entre professionnels de la ville et de l'hôpital est un élément clé permettant une prise en charge pluriprofessionnelle, avec une approche globale et un temps d'accompagnement adapté. Les points forts de cette étude sont l'existence d’un dispositif d’appui solide et médicalisé (le DAC), la notion d'une prise en charge personnalisée et la collaboration entre les équipes. DAUM pourrait être une des solutions permettant de réduire la surconsommation des urgences, en améliorant la prise en charge coordonnée des UM.

Aucun
Manon SORNETTE (Nancy), Romain HELLMANN, Eliane ABRAHAM, Olivier BABEL, Arnaud ETIENNE, Moragne MICHEL, Nathalie THILLY, Tahar CHOUIHED
09:55 - 10:05 #39504 - CP39 Impact du passage en UHCD sur la durée de séjour hospitalière et la mortalité intra-hospitalière des patients âgés hospitalisés en post-urgences gériatriques.
CP39 Impact du passage en UHCD sur la durée de séjour hospitalière et la mortalité intra-hospitalière des patients âgés hospitalisés en post-urgences gériatriques.

Introduction : Dans un contexte de surpeuplement des urgences évoluant de manière croissante depuis 1996, l'Unité d'Hospitalisation de Courte Durée (UHCD) présente un taux d'occupation avoisinant les 100% de manière quasi-systématique. Les plus de 75 ans représentent 11% des passages aux Urgences en Occitanie, l'UHCD accueille 41% de ceux nécessitant une hospitalisation. Le post-urgences gériatrique (PUG) est un service d'aval de court séjour gériatrique polyvalent, où la majorité des patients sont admis soit directement depuis les urgences, soit depuis l'UHCD. L'objectif de note étude était d'évaluer l'impact du passage à l'UHCD sur la durée de séjour hospitalière et la mortalité intrahospitalière, chez les patients hospitalisés au PUG suite à une admission aux urgences. Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique observationnelle analytique au CHU de Toulouse. Population d'intérêt : patients hospitalisés au PUG entre le 01/01/2015 et le 31/12/2020 depuis les urgences (groupe « d'admission directe ») ou depuis l'UHCD (groupe UHCD). Critère principal : durée du séjour hospitalier (entre l’admission aux urgences et la sortie d’hospitalisation). Critères secondaires : mortalité intrahospitalière. Une régression linéaire a été utilisée pour ajuster le passage à l’UHCD avec la CIMU, l’âge, le lieu de vie et le mode l’arrivée. Résultats : 12070 patients ont été inclus (groupe UHCD N= 6288 ; groupe d'admission directe N=5782). L'âge moyen était de 86 ans et 60% étaient des patients étaient des femmes. La durée moyenne du séjour hospitalier était de 6,5 jours (SD= 3.4) et la durée moyenne de passage à l'UHCD était de 22h (SD = 16). La mortalité intrahospitalière était de 8.6%. En analyse multivariée, le passage par l'UHCD était associé à une majoration de la durée de séjour de +0,7j (7,02 jours vs 6,3 p < 0,01). La mortalité intra-hospitalière était similaire entre les deux groupes. Conclusion : Le passage en UHCD est associée à une augmentation significative de la durée du séjour hospitalier.

aucun
Xavier DUBUCS, Marie BROSSARD (Toulouse)
10:05 - 10:15 #39523 - CP40 Évaluation d’une échelle subjective de ressenti de charge de travail comme indicateur de surcharge des services d’urgences en Indre-et-Loire.
CP40 Évaluation d’une échelle subjective de ressenti de charge de travail comme indicateur de surcharge des services d’urgences en Indre-et-Loire.

Introduction : La santé mondiale fait face depuis de nombreuses années à une problématique de surcharge de ses services d’urgences. La mesure de la surcharge est un enjeu crucial et de nombreux outils ont été proposés pour cela. Ces études ont été réalisées dans des centres universitaires avec un nombre de passages annuels important et peu de données sont disponibles dans des centres de plus faible affluence. En France, la FEDORU suggère l’utilisation du taux d’occupation ponctuel pour traduire la surcharge des urgences. L’objectif de notre étude était de déterminer si le taux d’occupation ponctuel est corrélé au ressenti de charge de travail des médecins et IDE des services d’urgences. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude prospective multicentrique dans les services d’urgences du CHRU de Tours, des CH de Chinon et Loches (ayant un nombre de passages annuels inférieur à 40 000), du 15 au 28 mai 2023. Le ressenti des médecins et IDE était évalué bi-quotidiennement par une échelle numérique subjective de 1 à 6, validée antérieurement (Wretborn J, Starkenberg H, Ruge T, Wilhelms DB, Ekelund U.2021). Nous avons recueilli dans le même temps le taux d’occupation des urgences. Nous avons ensuite recherché une corrélation entre le taux d’occupation et le ressenti de charge de travail en calculant le coefficient de corrélation R global sur l’ensemble des centres puis sur chaque centre. Nous avons comparé le ressenti de charges de travail entre les médecins et les infirmiers ainsi que par rapport aux années d’expériences du personnel soignant répartis de cette manière : inférieur à 2 ans, entre 2 et 5 ans et supérieur à 5 ans. Résultats : Nous retrouvons un coefficient de corrélation R de 0,42 (p < 0,01) entre le ressenti des soignants et le taux d’occupation. L’analyse de chaque centre a montré un coefficient de corrélation R de 0,68 (p < 0,01) au CHRU de Tours, de 0,39 (p < 0,01) à Chinon et de 0,32 (p < 0,01) à Loches. Nous ne retrouvons pas de différence significative du ressenti de charge de travail ni entre IDE et médecins, ni entre les différentes années d’expérience. Conclusion : Il existe une association modeste entre le taux d’occupation ponctuel et le ressenti de charge de travail des médecins et IDE des urgences. Cette association semble moindre dans les centres de plus petite taille.

Aucun
Maxime SOMMELETTE (TOURS), Frédéric PARIS, Thomas MOUMNEH
Salle 252A

"Jeudi 06 juin"

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ATW01bis
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Atelier Médecins - Echographie
Douleur abdominale (la vésicule, les voie biliaires, l'intestin - grêle et colon - et l'appendice). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux Urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
Salle 252B

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ATW02bis
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Atelier Médecins - Echographie
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Delphine BASTIAN (PC) (Conférencier, Marseille), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
Salle 253

"Jeudi 06 juin"

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CMS17
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Prendre en charge l'enfant en situation de gravité (pathologique ou sociale)
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Assistante Sociale, Etat de choc, Monitorage, Pédiatrie

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Mathieu GENUINI (praticien hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Vous souhaitez faire le point sur les bonnes pratiques de prise en charge de l'enfant en situation de gravité : Venez faire le point avec les experts, des signes de chocs jusqu'à la gestion de la réanimation pédiatrique
08:45 - 09:07 Repérer les signes de choc chez l'enfant. Marion POURCHOT (IDE) (Conférencier, Nîmes)
09:07 - 09:29 Le monitorage de l'enfant en situation de gravité. Marianne SCHOEN (IDE) (Conférencier, Paris)
09:29 - 09:51 Gérer la réanimation pédiatrique : bons gestes, bonnes doses. Aubry SAINT-CAST (Infirmier Anesthésiste) (Conférencier, Bobigny)
09:51 - 10:13 Signes pour se mettre en alerte sur une éventuelle situation de maltraitance. Philippe FOURNIER (PH) (Conférencier, Nîmes)
Salle 342A

"Jeudi 06 juin"

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AMS38 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
Ateliers inter-pro de Médecine d’Urgence : annonce de mauvaise nouvelle
Coagulation - Hémostase, Communication, Psychologue, Traumatologie

Coordonnateur : Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers : Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Iléana RAU (Conférencier, Châteauroux)
Maîtriser les outils pour déployer des compétences techniques et non techniques en lien avec l’annonce de mauvaise nouvelle (algorithme SPIKES, gestion des cinq sens dans la communication,
Chaque session s’adresse à des équipes d’urgences pluri professionnelles.
Chaque apprenant interviendra au sein d’une équipe inter-pro lors d’un des scénarii de la session. Il participera aux deux débriefing.
La participation nécessite la réalisation d’un pré test en amont et sera suivie d’un post test.
Une évaluation de la formation par l’intermédiaire d’un formulaire DASH est prévue pour chaque apprenant en fin de session.
Des supports théoriques des compétences visées, acquises ou en cours d’acquisition sera remis à chaque apprenant.
Salle 342B

"Jeudi 06 juin"

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AS31
08:45 - 10:15

Atelier Soignants
Triage des enfants dans un SAU enfants/adultes
Triage, Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques de différentes échelles de triage et, à travers plusieurs cas cliniques spécifiques, appréhension des difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation d’échelles validées internationalement : ETGP canadienne, ICTS pédiatrique Irlandaise (Manchester adaptée aux enfants), ESI Emergency Severity Index américaine et New French. L’utilisation de cas cliniques permet l’identification des critères de gravité spécifiques aux enfants et l’attribution d’une catégorie de gravité dans chaque échelle présentée. Nous proposons une comparaison et une discussion des résultats dans les différents scores pour chaque cas clinique, avec travail de groupe supervisé directement par les intervenants.
Salle 343

"Jeudi 06 juin"

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CMS08
08:45 - 10:15

Conférence Médico-Soignants - Session commune SFMU / SFMC
L’hôpital agressé
Catastrophe SSE CUMP

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Nice)
Coordonnateur : Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
L'hôpital peut être agréssé de différentes façons : terrorisme, probléme technique, afflux de patients. Comment y répondre ?
08:45 - 09:07 L'hôpital en situation dégradée : panne électrique, incendie, inondation... Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes)
09:07 - 09:29 L'afflux massif inopiné. Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Conférencier, Besançon)
09:29 - 09:51 L'hôpital cible d'une attaque terroriste. Matthieu LANGLOIS (medecin) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13 Cyber attaque : soigner sans informatique. Jean FABRE (PH) (Conférencier, Dax)
Salle 351

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CM39
08:45 - 10:15

Conférence Médecins - Session Commune SFMU / SFC
Maladie thrombo-embolique veineuse
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Cette session vous exposera les avancées et les limites des stratégies de stratification du risque des embolies pulmonaires, avant d’en explorer ses extrêmes : prise en charge ambulatoire d’un côté, et thrombolyse et dépistage de l’hypertension artérielle post-embolique de l’autre.
08:45 - 09:07 Stratification du risque. Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
09:07 - 09:29 Prise en charge ambulatoire : pour qui ? Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
09:29 - 09:51 Thrombolyse : pour qui ? Olivier SANCHEZ (PUPH chef de service) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13 HTP post-embolique : dépister et traiter. Charles FAUVEL (CCA) (Conférencier, Rouen)
Salle Maillot

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AMS21 A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales 2020 sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223
09:15

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CMS21
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants - Pour / Contre
Peut-on déléguer certaines tâches aux paramédicaux ?
Evaluation Services d'Urgences, Infirmier, Organisation Services d'Urgences, Triage

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
A l'heure du développement des IPA et avec l'expérience de 20 ans des Nurses Practitioners anglaises, la délégation des tâches aux soignants est elle une évolution nécessaire ou une dégradation ? Est-ce la perspective de nouvelles compétences ?
09:15 - 09:35 Pour. Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
09:35 - 09:55 Contre. Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
09:55 - 10:15 Discussion. Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
Salle 241

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CMS12
09:15 - 10:15

Conférence Médico-Soignants
Défaillances des organes des sens
Infirmier, Médecin

Modérateurs : Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur : Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Présentation de la prise en charge aux urgences de certaines pathologies spécialisées à l'instar des urgences ophtalmologiques, dermatologiques et dentaires, précisant également la reconnaissance des signes de gravité pour chacun en régulation, le tri IOA et le rôle IDE
09:15 - 09:35 Urgences opthalmologiques. Élise BAROCHE (Conférencier, Montpellier)
09:35 - 09:55 La sphère ORL. Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
09:55 - 10:15 Urgences dentaires et maxillo-faciales. Jean-François VIGNEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
Salle 242A

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BN03
09:15 - 10:15

Breaking News
Loi de fin de vie
Ethique

Modérateurs : Aurore ARMAND (médecin) (Angers), Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Tours)
Coordonnateur : Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
L'arrivée d'une loi "aide a mourir" pourait avoir de significatifs effets de bord avec la médecine d'urgence. Cette loi à remis sur la table un certain nombre de questions et est suceptible de modifier les attente des requerants vis à vis du systeme de santé. De plus, nous seront amenés à prendre en charge des patients en cours de procédure, ou débouté d'une demande de procédure "d'aide à mourir". Venez ecouter un message claire et révison la place de l'urgentise ou sein de la prise en charge de la fin de vie.
09:15 - 10:15 Loi de fin de vie. Vanessa MEYNIER (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Marseille)
Salle 242B

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SIS01
09:15 - 10:15

Session Interactive Soignants
Quiz : les pièges de l'ECG.

Modérateur : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris)
Coordonnateur : Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
09:15 - 10:15 Quiz : les pièges de l'ECG. Hélène DEHAUT (IDE) (Conférencier, Lille)
Salle 243

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SI03
09:15 - 10:15

Session Interactive Médecins
La sédation procédurale : ce n'est pas que pour la traumatologie
Douleur - Analgésie, Sédation

Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Toutes les indications de la sédation procédurale !
09:15 - 10:15 La sédation procédurale : ce n'est pas que pour la traumatologie. Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical Doctor) (Conférencier, Rouen)
Salle 251

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FC11
09:15 - 10:15

Flash communications
Pathologies circonstancielles et intoxication éthylique aiguë
Pathologie circonstancielle

Modérateur : Bérangère ARNOUX (Médecin urgentiste) (Paris)
09:15 - 09:22 #38750 - FC11-01 Homicides non détectés : les urgentistes, primo-intervenants indispensables au processus judiciaire.
FC11-01 Homicides non détectés : les urgentistes, primo-intervenants indispensables au processus judiciaire.

Introduction : En France, 10 à 15% des homicides ne seraient pas détectés. Ces meurtres et assassinats dont la nature criminelle n’est pas perçue passent pour des suicides, accidents, ou morts naturelles. Il ne s'agit nullement de « meurtres parfaits », puisque la réalisation de ceux-ci est matériellement impossible selon le principe d'échange d'Edmond Locard. Plus que la perfection du crime, c'est leur prise en charge imparfaite par les institutions qui doit inquiéter. Outre la police et la justice, un troisième acteur a un rôle capital : le médecin, notamment urgentiste. Or, ils ne sont pas sensibilisés à cette problématique, ce qui peut entraîner des erreurs pouvant être particulièrement dommageables pour les suites de l'enquête. Matériel et méthode : cette étude qualitative porte sur 15 affaires d'homicides, commis sur le territoire national entre 1972 et 2013. La collecte des données a été réalisée par trois moyens : la presse (reportages et articles), des entretiens semi-directifs avec des juges d’instruction / procureurs / gendarmes / policiers / avocats / médecins légistes, et la consultation des dossiers de procédures. Une analyse des 15 affaires a été réalisée puis validée par les professionnels ayant personnellement travaillé sur ces dossiers. Une modélisation sous forme de tableaux a permis une comparaison plus lisible entre les affaires, permettant de mettre en lumière les patterns impactant l’élucidation. Résultats : certaines populations sont particulièrement exposées : nourrissons, personnes âgées, femmes, TDS. Parmi les facteurs récurrent retrouvés dans les affaires d’homicides maquillés, on retrouve les premières constatations mal effectuées, des expertises (y compris médicales) remises en causes, et des manquements des primo-intervenants. Discussion : Le fait pour les médecins de savoir identifier les homicides maquillés pourrait favoriser la résolution d’un certain nombre d’affaires. Une sensibilisation et une formation des professionnels de santé est donc un prérequis indispensable. Conclusion : Savoir considérer le décès comme étant suspect est la première étape pour révéler l’homicide. L’accent doit donc être mis sur la formation au remplissage du certificat de décès, à l’examen de corps, et un recours plus systématique à la médecine légale doit être mis en place. Le médecin urgentiste pourrait alors devenir un "criminologue de proximité", un véritable allié du processus judiciaire, favorisant la détection des homicides ignorés.

Aucun conflit d'intérêt
Anaïs GUILLAUME CRANE (Rennes)
09:22 - 09:29 #38917 - FC11-02 Application de l’outil clinique d’aide à la décision VipGrade® dans une cohorte historique de 115 morsures de vipère chez l’enfant.
FC11-02 Application de l’outil clinique d’aide à la décision VipGrade® dans une cohorte historique de 115 morsures de vipère chez l’enfant.

Cette aide à la gradation (13 items) est proposée en ligne sur le site de la société de toxicologie clinique depuis 2021 (Boels et al. Clin Toxicol 2021). Objectif – Apprécier le résultat de gradation par l’outil et le comparer à la gradation clinique d’Audebert et al. (1992) et celle de Boels et al. (2012). Déterminer en cas d’écart, le ou les critères discordants. Résultats – 115 enfants ont été admis après morsure de vipères entre 2001 et 2022 au sein des urgences pédiatriques. L’âge moyen était égal à 7,3+/-3,8 ans. Le site de morsure était le membre inférieur dans 56% des cas, supérieur 34% ; 27 enfants ont développé une envenimation de haut grade (grades 2 (A ou B) et 3) selon les classifications cliniques et 74% ont reçu l’anti venin. Quatre enfants avaient une hyperleucocytose, aucun une thrombopénie, un seul cas (grade 1) un fibrinogène à 1,3g/L. Le VipGrade® était discordant dans 9 des 39 grades 1 (23%) avec surestimation vers un grade 2A (8 cas) ou 2B. La discordance provenait de la taille estimée de l’œdème (cut-off 4cm du VipGrade® (8 cas)) et dans un cas par la présence de signes généraux. Conclusion – Afin d’éviter une surestimation et le risque d’administration inappropriée d’un antidote, nous proposons une adaptation de l’item « taille de l’œdème » en reprenant la classification de Boels et la notion d’œdème régional.

Pas de conflit d'intérêt en lien avec le sujet
Hugo GERMAIN (TOULOUSE), Isabelle CLAUDET
09:29 - 09:36 #39101 - FC11-03 Gestion des comportements violents chez les patients en état d’ivresse éthylique : Evaluation des connaissances et des attitudes des infirmiers aux urgences.
FC11-03 Gestion des comportements violents chez les patients en état d’ivresse éthylique : Evaluation des connaissances et des attitudes des infirmiers aux urgences.

Introduction : La violence au sein des établissements de santé est désormais une réalité quotidienne même si elle est modulée pas des expressions et des degrés différents. L’intoxication éthylique est un motif de consultation fréquent aux urgences. Sous l’effet de l’alcool, les patients ivres présentent un profil violent et agressif. L’infirmier étant le premier intervenant aux urgences, joue un rôle crucial dans la gestion de ces patients et de leurs violences afin de limiter les circonstances susceptibles de provoquer ou de favoriser leurs comportements agressifs. Cependant, les attitudes des infirmiers urgentistes restent loin des recommandations actuelles. Méthodes : Il s’agissait d’une étude multicentrique rétrospective et descriptive menée aux services des urgences des hôpitaux de Tunis. Les paramètres recueillis étaient d’ordre démographique et clinique. 68 infirmiers ont participé à l’étude en remplissant un questionnaire anonyme évaluant leurs connaissances et attitudes concernant la gestion de la violence des patients alcooliques aux urgences. Résultats : Les infirmiers ayant entre 3 et 10 ans d’expérience professionnelle représentent la majorité de répondants, avec 76,5%. Une grande majorité des répondants (92,6%) ont décrit le travail aux urgences comme pénible. Seulement 12 personnes ont signalés avoir reçu une formation sur l’accueil aux urgences. Presque tous les infirmiers interrogés ont été confrontés à des patients éthyliques aux urgences ont exprimé leur malaise lors de la prise en charge. Seulement 17,6% des infirmiers cherchent à instaurer avec les patients agressifs un espace de parole et de prise de décision commune. Tandis qu’un nombre importants (63,2%) ont tendance à limiter les soins qu’ils doivent prodiguer. Notre échantillon recommande la présence policière aux urgences, la formation continue et la mise en place de loi dissuasives afin de limiter la violence de ces patients. Conclusion : Nous avons relevé le malaise lors de la prise en charge des patients éthyliques, avec une implication particulière de la violence en milieu de travail. La sous-déclaration des incidents de violence est également un problème préoccupant. Des mesures telles que la formation continue, des lois dissuasives, une présence policière accrue et la création de centres d’addictologie sont recommandées pour améliorer la gestion de la violence

aucun conflit d'intérêt
Fatma TRIFA (tunis, Tunisie), Malek CHROUFA, Abd El Waheb MGHIRBI, Mouna BEN AMOR, Radhia BOUBAKER, Hamida MAGHRAOUI
09:36 - 09:43 #39132 - FC11-04 Analyse rétrospective des patients admis en soins critiques pour syndrome de sevrage éthylique après passage aux urgences.
FC11-04 Analyse rétrospective des patients admis en soins critiques pour syndrome de sevrage éthylique après passage aux urgences.

CONTEXTE : Le nombre de passages pour alcoolisation aiguë au sein du service d'accueil des urgences (SAU) est estimé à 30% des patients admis. Le syndrome de sevrage éthylique (SSE) présente plusieurs stades mais s’il peut être prévenu, sa létalité justifie un monitoring ajusté, et des soins parfois rapprochés en termes de délais, aboutissant parfois à la nécessité d'une hospitalisation en soins critiques. OBJECTIF : L’objectif principal de cette étude est d’analyser le délai entre l’admission aux urgences et l’orientation en soins critiques des patients présentant un SSE. Il s'agit également d'étudier la population d'intérêt, l'impact de « l'overcrowding » sur l'hospitalisation en soins critiques et l'impact de la prévention médicamenteuse sur l'évolution du score de Cushman au cours du séjour aux urgences. METHODE : Cette étude observationnelle, rétrospective, monocentrique a été réalisée du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2022, au sein d’un SAU. Tous les patients admis et orientés en soins critiques pour SSE ont été inclus. Les caractéristiques socio-démographiques, antécédents, paramètres clinico-biologiques, thérapeutiques administrées, scores de Cushman ainsi que l’heure d’admission en soins critiques ont été recueillis. RESULTATS : 84 patients ont été inclus. La population est hétérogène, majoritairement masculine, avec un âge moyen de 50 ans. Le délai d’orientation en soins critiques des patients présentant un SSE lors de leur admission au SAU est de 20.4 heures. Ce travail met également en évidence de façon significative qu’un séjour en unité d’hospitalisation de courte durée, une vitaminothérapie importante ou un taux d’alcoolisation élevé à l’entrée, retardent l’orientation en soins critiques. Le même constat est fait pour l’administration de fortes doses cumulées de benzodiazépines mais dispersées lors du séjour. Au contraire, un score de Cushman élevé lors de l’admission au SAU ou une hydratation retardée accélèrent l’orientation en soins critiques. Il en va de même pour des doses élevées de benzodiazépines administrées sur une courte période de temps, qui traduisent sans doute une élévation du score de Cushman, indiquant un transfert en soins critiques. CONCLUSION : Des études complémentaires seront nécessaires afin d’améliorer les protocoles de reconnaissance dès l’admission au SAU des patients à risque de SSE sévère dans le but de les orienter plus rapidement et de réduire in fine la morbi-mortalité liée à cette pathologie.

aucun
Coline CHIROL (Clermont-Ferrand), Marine LORIDON, Sophie FLEURQUIN, Marie DUPUY, Daniel ROUX-BONIFACE, Farès MOUSTAFA, Jeannot SCHMIDT, Dora FURNON
09:43 - 09:50 #39178 - FC11-05 Épidémiologie, prise en charge et outcome des patients en état d'hypothermie sans arrêt cardiaque (T°<32°C) à l'admission de l'hôpital : une étude rétrospective.
FC11-05 Épidémiologie, prise en charge et outcome des patients en état d'hypothermie sans arrêt cardiaque (T°<32°C) à l'admission de l'hôpital : une étude rétrospective.

Introduction: L'hypothermie est une baisse de la température (T°) corporelle centrale <35°C. L'épidémiologie des patients hypothermes en arrêt cardiaque (AC) est connue, ayant abouti à de nombreuses publications et directives spécifiques. Cependant, moins d'informations sont disponibles concernant ceux sans AC. Bien que certaines recommandations existent, la prise en charge de ces patients reste non standardisée, sans recommandation officielle. Notre étude investigue rétrospectivement l'épidémiologie, la prise en charge et le devenir des patients hypothermes (T°< 32°C), sans AC admis dans notre centre hospitalier universitaire. Matériel et méthodes: Les patients admis dans notre hôpital entre le 01.01.2000-01.10.2021 ont été revus. Les patients inclus avaient une T°<32°C, >18 ans, pas d’AC et sans refus documenté. Ils furent classés en hypothermie modérée (32-28°C) et sévère (<28°C). Un ensemble de données épidémiologiques, cliniques et biologiques (pH, paCO2, lactate, potassium, créatinine, urée, albumine, CK, plaquettes, TP) a été extrait. Résultats: 91 patients répondaient aux critères ; 60% de femmes (n=55) ; âge moyen : 71,8 ± 19,3 ans ; 73% en hypothermie modérée, 27% sévère ; T° moyenne à l'admission : 29,0 ± 2,2°C ; 15 techniques de réchauffement ont été utilisées. Aucune différence significative n'a été trouvée entre les deux groupes concernant la fréquence d'utilisation des méthodes de réchauffement externe, interne ou avancé. La méthode la plus utilisée était des fluides chauds par voie IV. Avec la sévérité croissante de l'hypothermie, des méthodes plus invasives ont été adoptées. La durée médiane de réchauffement était de 420 minutes (IQR= 300-600). Aucun des paramètres biologiques n'a montré de différence significative entre les deux groupes. Les principales complications étaient l'insuffisance rénale aiguë, la rhabdomyolyse, les arythmies, la pneumonie, les anomalies électrolytiques, la coagulopathie et la pancréatite. Elles étaient toutes significativement plus fréquentes dans le groupe des hypothermes sévère, sauf pour l'insuffisance rénale aiguë et de la rhabdomyolyse. La plupart des patients ont atteint une T°>35°C, 25% sont décédés suite à l’hypothermie. Conclusion: L'hypothermie accidentelle est traitée par une grande variété de méthodes de réchauffement. La documentation du site de mesure de la T°, de la méthode et de la vitesse de réchauffement n'étaient pas systématique. Des améliorations devraient être apportées dans ces domaines.

Aucun
Audwyn ORMOND (Choulex, Suisse), Mathieu PASQUIER, Olivier PANTET
09:50 - 09:57 #39250 - FC11-06 Étude rétrospective des patients en arrêt cardiaque hypotherme à leur admission aux urgences et chez qui l’indication à un réchauffement par voie extracorporelle a été retenue.
FC11-06 Étude rétrospective des patients en arrêt cardiaque hypotherme à leur admission aux urgences et chez qui l’indication à un réchauffement par voie extracorporelle a été retenue.

Introduction : Le réchauffement par voie extracorporelle (RVE) est le traitement de choix des patients en arrêt cardiaque (AC) hypotherme. Le score HOPE a récemment remplacé le potassium dans la décision d’initier un RVE. Notre but était d’étudier le devenir des patients en AC hypotherme chez qui l’indication à un RVE a été retenue. Matériel et Méthode : Etude rétrospective de patients en AC hypotherme admis dans un centre universitaire (CHU) et un centre régional (CHR), et chez qui un RVE a été indiqué. Les six variables du score HOPE ont été collectées : âge, sexe, mécanisme d’exposition au froid, température, kaliémie, et durée de réanimation. La survie à la sortie de l’hôpital a été analysée. Résultats : Nous avons inclus 50 patients. La survie globale était de 22% (CHU 32% et CHR 9%, p=0.051). En excluant les 4 (8%) patients avec échec d’implantation du RVE, la survie était de 24% (CHU 33% et CHR 11%, p=0.074). Les probabilités de survie selon HOPE chez les patients avec RVE étaient de 36% (CHU) et 28% (CHR). L’utilisation de HOPE avec le seuil proposé de 10% comme indiquant un RVE aurait épargné 14 RVE (28% du total des patients) tout en indiquant le RVE chez 100% des survivants. Conclusion : La survie des patients en AC hypotherme dépend du succès d’implantation du RVE, ainsi que de leurs caractéristiques à l’admission. L’utilisation du score HOPE permet d’estimer les probabilités de survie attendues d’un collectif de patients, et ainsi une comparaison entre centres.

Aucun
Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse), Chloé CONFORTI, Amélie DUPASQUIER, Nicolas HALL, Jessika MÉTRAILLER
09:57 - 10:04 #39289 - FC11-07 Facteurs prédictifs de gravité des accidents d’électrisation aux urgences.
FC11-07 Facteurs prédictifs de gravité des accidents d’électrisation aux urgences.

Introduction : Les AE représentent un motif fréquent de consultation aux urgences et chez les médecins de première ligne . Leur présentation clinique est variable allant des formes bénignes asymptomatiques jusqu’aux accidents graves qui mettent en jeu le pronostic vital des patients, ce qui pose un défi diagnostique et thérapeutique pour le clinicien. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée sur une période de 04 ans (du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2021) au service des urgences et SAMU 04 du centre hospitalo-universitaire Habib Bourguiba de Sfax. Nous avons inclus tous les patients qui se sont présentés notre service pour un accident d’électrisation. Résultats : Nous avons colligé 118 patients dont 7 (6%) ont été victimes d’une électrocution et 111 victimes d’électrisation. Nous avons retenu le diagnostic d’un impliqué électrique dans 25.4% des cas, d’un électrisé sans signes de gravité dans 26.3% des cas et d’un électrisé grave ou en détresse vitale dans 48.3% des cas. Nous avons comparé deux groupes de patients : le groupe des victimes graves (48,3%) et le groupe des victimes non graves (51.7%). Nous avons conclu à une différence statistiquement significative (p<0.05) concernant ces facteurs : - Les circonstances de l’AE, la notion de tétanisation, le moyen d’arrivée aux urgences. - Clinique : l’atteinte respiratoire, l’atteinte cardiovasculaire, un ACR à l’admission, les anomalies électrocardiographiques, la présence d’un traumatisme thoracique ou abdomino-pelvien, les brulures et l’atteinte musculaire. - Biologiques : la rhabdomyolyse, la glycémie, les taux de globules blancs à l’admission, et la persistance d’une rhabdomyolyse à H6 et à H12. L’analyse multivariée a montré deux facteurs indépendants prédictifs du pronostic : un taux de CPK ≥253 UI /l à H1 de l’admission est corrélé aux formes graves (p=0.031, OR= 28.27, IC [1.34-594], et un ECG normal à H1 de l’admission est un facteur protecteur (p<0.001, OR = 0.005, IC [0.001-0.03]). Conclusion : La détection précoce de ces facteurs de gravité chez les patients victimes d’électrisation apparemment sains permet d’optimiser leur surveillance et prévoir les complications.
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Folla MECHRI, Imen SALEM, Fadhila ISSAOUI, Leila CHAARI, Olfa CHAKROUN, Adel CHAARI, Noureddine REKIK
10:04 - 10:11 #39567 - FC11-08 Facteurs prédictifs de mortalité dans les coups de chaleur.
FC11-08 Facteurs prédictifs de mortalité dans les coups de chaleur.

Introduction : L'exposition à la chaleur extrême est un motif saisonnier d‘admission aux urgences, Cette pathologie circonstancielle peut avoir des conséquences graves, voire létales, ce qui rend la détection des facteurs de gravité et de mortalité nécessaire d'améliorer la prise en charge des paients . Objectifs : Déterminer les facteurs prédictifs de mortalité pour pathologies liées à la chaleur chez les patients admis aux urgences. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive, analytique, prospective et monocentrique menée aux urgences sur une période de deux mois. Critères d'intégration : âge supérieur à 15 ans, hommes et femmes, patients admis pour maladies liées à la chaleur. Critères d'exclusion : femmes enceintes, patients vus en ambulatoire. Résultats: Nous avons colligé 51 patients, avec un sex-ratio de 2,4. L'âge moyen était de 68,4 ± 11,1 ans. Autonomie (p=0,320), antécédents médicaux (p=0,360), état de conscience altéré (p=0,001), asthénie (p=0,054), déshydratation (p=0,730), PAS (p=0,036), PAD (p= 0,013), fréquence cardiaque (p=0,005), HCO3 (p=0,035), AST (p=0, 008), présence de complications (p=0,007), détresse hémodynamique (p=0,000), détresse respiratoire (p=0,175 ), détresse neurologique (p=0,000), insuffisance multiviscérale (p=0,000), intubation orotrachéale (p=0,010). Conclusion : Les facteurs prédictifs de mortalité en cas d'exposition à des chaleurs extrêmes sont essentiellement l'altération de l'état de conscience, le PAS, l'AOMI, la FC, les bicarbonates, la cytolyse hépatique, la présence d'une détresse vitale à l'admission et le recours à l'intubation orotrachéale.

Aucun
Dhekra HOSNI (Tunisia, Tunisie), Sirine KHABOUCHI, Boukthir OUMAYMA, Seif OUERGHI, Aymen ZOUBLI, Sarra JOUINI
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 06 juin"

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09:15 - 10:15

Flash communications
Urgences métaboliques et anaphylaxie
Anaphylaxie

Modérateur : Agathe BEAUVAIS (CCA) (Paris)
09:15 - 09:22 #38981 - FC12-01 Décompensation diabétique : évaluation du suivi ambulatoire des patients se présentant aux Urgences.
FC12-01 Décompensation diabétique : évaluation du suivi ambulatoire des patients se présentant aux Urgences.

Contexte : Le diabète est une maladie très fréquente et responsable d’une morbidité et d’une mortalité élevées. Notre territoire accusant une grande précarité et un accès aux soins très inégalitaire, présente une prévalence du diabète presque deux fois plus élevée que la moyenne nationale. L’objectif de cette étude est d’établir l’incidence des passages aux urgences de Cayenne pour les différentes décompensations diabétiques. Dans un second objectif, nous avons étudié les profils socio-démographiques et cliniques, ainsi que le parcours de soins des patients. Matériel et méthode : Du 1er mai au 31 aout 2021, nous avons réalisé une étude prospective incluant tous les patients se présentant aux urgences pour décompensation diabétique. Nous avons exclu tout patient avec une pathologie intercurrente ayant pour conséquence un déséquilibre glycémique. Résultats : Cette étude a inclus 85 patients pour décompensation diabétique ce qui représente une incidence de 0,9%. La cohorte était composée majoritairement de femmes (59%), d’âge intermédiaire (51 ± 17 ans) avec un niveau socio-économique précaire (56%). Ils ont été 61% à consulter pour hyperglycémie et 27% pour malaise. Il a finalement été conclu à une hyperglycémie pour 51% des patients, à une découverte du diabète pour 22% et à une décompensation diabétique pour 27%. Ils ont été 46% à être hospitalisés et la durée moyenne de séjour était de 7 ± 3 jours. Seulement 46% des patients consultent leur médecin traitant, 12% déclarent un suivi par un cardiologue et 23% par un ophtalmologue. Seuls 40% décrivent une bonne observance médicamenteuse. Nous retrouvons dans nos résultats, une association significative entre suivi médical et profession (41% vs 12%, p= 0,035), ainsi qu’entre précarité et absence de médecin traitant (46% vs 92% p<0,01). Conclusion : Ce travail souligne une grande précarité chez les patients diabétiques ainsi qu’un suivi médical et paramédical encore très insuffisant. L’adhérence aux traitements reste faible en l’absence de médecin traitant. Améliorer l’éducation du patient à sa maladie chronique constitue un levier pour une meilleure prise en charge du diabète. Il existe également une négligence concernant l’hygiène de vie. Il serait nécessaire que les pouvoirs publics et les sociétés savantes prennent conscience des difficultés et des particularités de notre territoire afin de mettre en place une organisation sanitaire plus adaptée.

Aucun
Romane GUINUT, Tertre VICTOR, Nadia SABBAH, Mathieu NACHER, Alexis FREMERY (Cayenne)
09:22 - 09:29 #39162 - FC12-02 Anaphylaxie aux antibiotiques vue aux urgences: facteurs prédictifs de réactions biphasiques.
FC12-02 Anaphylaxie aux antibiotiques vue aux urgences: facteurs prédictifs de réactions biphasiques.

Introduction: Une réaction biphasique est la récurrence des symptômes d'anaphylaxie dans les 72 heures suivant l'événement anaphylactique initial, sans réexposition à l’agent déclencheur. Les réactions biphasiques causées par les antibiotiques sont rares et imprévisibles, et ses facteurs prédictifs sont peu étudiés dans la littérature. Objectif: Le but de notre étude était d’étudier les facteurs prédictifs de réactions biphasiques chez les malades admis aux urgences pour une anaphylaxie aux antibiotiques. Méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle menée sur 10 ans (juin 2010 à mai 2020). Nous avons inclus les patients âgés de plus de 14 ans, avec signes cliniques en faveur d’une anaphylaxie aux antibiotiques. Un recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs a été réalisé. Les patients ont été répartis en deux groupes : groupe des patients (Récidive + ayant présenté une réapparition des signes cliniques d’anaphylaxie quelques minutes à quelques heures de la symptomatologie initiale versus. patients (Récidive -). Une étude univariée et multivariée a été menée afin d’identifier les facteurs prédictifs de réaction biphasique. Résultats: Au cours de l’étude, 193 patients ont été recrutés. Âge moyen = 41 ± 14 ans. Sex-ratio= 0,87. Les antécédents d’anaphylaxie ont été signalés dans 42,5% des cas. La famille d'antibiotiques la plus courante était la pénicilline dans 73,6 % des cas. Une réaction bi-phasique a été rapportée chez 6 patients (3,1%). Les antécédents d'anaphylaxie (OR=1,24 ; IC 95% [1,04- 3,60] ;p=0,04), l’apparition des signes cardiovasculaires (OR =5,57 ;IC 95%[1,90-16,26] ;p=0,002) et le recours à l’adrénaline 100 µg par voie intraveineuse (OR= 10,54 ; IC à 95%[2,77-40,03] ; p=0,001) ont été associés à l’apparition d’une réaction biphasique. Une bonne évolution a été notée chez 189 patients (98%). Aucun cas de décès n'a été enregistré aux urgences. Quatre-vingt-dix-huit pour cent des patients sont sortis des urgences. Conclusion: Les réactions biphasiques d’anaphylaxie aux antibiotiques restent sous-diagnostiquées aux urgences. Les patients ayant des antécédents d’anaphylaxie, l’apparition de signes cardiovasculaires et le recours à l’adrénaline 100 µg par voie intraveineuse sont associés à des réactions biphasiques d’anaphylaxie aux antibiotiques.

Aucun
Amira BAKIR, Khaoula AMDOUNI, Hela BEN TURKIA, Youssef HMIDI, Ibtissem BEN TAHAR, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Ines CHERMITI
09:29 - 09:36 #39185 - FC12-03 Insuffisants rénaux admis aux urgences : facteurs prédictifs de mortalité.
FC12-03 Insuffisants rénaux admis aux urgences : facteurs prédictifs de mortalité.

Introduction : L’incidence de l’insuffisance rénale(IR) est en nette augmentation ces dernières décennies. La morbi-mortalité reste importante malgré les progrès thérapeutiques. Le but de notre étude était d’étudier le profil épidémiologique des patients insuffisants rénaux admis aux urgences et de déterminer les facteurs prédictifs de mortalité (FPM). Méthodes : Étude prospective observationnelle menée sur un an. Inclusion des patients admis aux urgences et présentant une IR définie par une baisse du débit de filtration glomérulaire<à 60 mL/mn/1,73m2,calculé selon la formule de Chronic Kidney Disease Epidemiology. Recueil des paramètres épidémio-cliniques et évolutifs. Comparaison de deux groupes:G1 les patients décédés (mortalité intra-hospitalière et mortalité à un mois) et G2 les patients survivants.Les FPM étaient identifiés par une analyse univariée et multivariée. Résultats : Inclusion de 219 patients. Age moyen=64±15 ans. Genre ratio=1,04.Les antécédents médicaux étaient(%):hypertension artérielle(70),diabète(54),insuffisance coronaire (15),insuffisance cardiaque(10),antécédents urologiques(3).Cent soixante-cinq patients (75%) avaient une IR chronique et 104 patients(48%) étaient au stade d’hémodialyse (HD).La symptomatologie était(%):dyspnée(26),douleur abdominale(19),douleur thoracique(16).Les diagnostics étaient(%):œdème aigu du poumon(20),sepsis(23),hyperkaliémie sans signes électriques (12),syndrome coronarien aigu(8),hyperkaliémie avec signes électriques(3),IR obstructive(3).Le traitement administré était(%):diurétique(22), antibiothérapie(22),traitement hypokaliémiant(15),le recours à une VS-PeeP (14),dérivés nitrés (10),traitement anti ischémique et antithrombotique (5).Neuf patients avaient bénéficié d’une HD en urgence.La mortalité intra-hospitalière était à 8%.La mortalité à un mois était à 12%.Les deux groupes étaient comparables concernant les caractéristiques démographiques (p=0,3).L’analyse univariée a identifié 4 FPM(OR; [IC 95%] ; p):patient en sepsis(4 ;[1,7-9,4] ;p=0,002);Glasgow coma scale (GCS)<10(11 ;[3-41] ;p<0.001);fréquence cardiaque >95bpm(11 ;[3-41] ;p<0,001);le recours à l’intubation orotrachéale (IOT)(31 ;[6-158] ;p<0,001).En analyse multivariée,2 FPM ont été identifiés: GCS<10(2,6 ; [1,2-6] ;p=0,02);le recours à une IOT(4,8 ;[1,4-16] ;p=0,01). Conclusion : La mortalité des patients insuffisants rénaux était élevée. La présence d’une altération de l’état de conscience et le recours à une IOT étaient des facteurs favorisants.

Je déclare aucun conflit d'intérêt
Raja FADHEL, Ibtissem BEN TAHER, Rania JABRI, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA, Amira BAKIR, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
09:36 - 09:43 #39202 - FC12-04 Pronostic des patients de plus de 75 ans avec insuffisance rénale aiguë lors d'un recours aux urgences.
FC12-04 Pronostic des patients de plus de 75 ans avec insuffisance rénale aiguë lors d'un recours aux urgences.

La mortalité des patients adultes avec insuffisance rénale aigue (IRA) aux urgences est de 12% à 30 jours et de 10% à 90 jours dans 2 études récentes, sans qu’aucune donnée ne cible les patients de plus de 75 ans. L’objectif de cette étude rétrospective, monocentrique est ainsi d’évaluer le pronostic des patients âgés avec IRA à 60 jours après un passage aux urgences. Sur les 2 652 visites analysées entre mai et décembre 2022, 331 patients présentaient une IRA dont 180 en stade 1 ; 114 en stade 2 ; 37 en stade 3. Soixante (18%) patients sont décédés à 60 jours. Ces derniers présentaient une créatinine significativement plus élevée que les survivants (185 µmol/l vs 160 µmol/l) et une plus grande fragilité (42% vs 20%). Les patients en IRA de stade 1 présentent une probabilité de survie significativement plus élevée que ceux de stade 2 et 3 (p = 0.008). En analyse multivariée, l’âge (OR 1.08 [1.02-1.14]), le taux de créatinine (OR 1.004 [1.00-1.009]), la fréquence cardiaque (OR 1.027 [1.01-1.04]), la natrémie (OR 1.09 [1.03-1.16]), une maladie pulmonaire (OR 2.28 [1.01-5.16]) et un cancer (OR 9.72 [2.52-37.45]) associés à l’IRA sont indépendamment associés à la mortalité à 60 jours. Les patients de plus de 75 ans avec IRA aux urgences ont une mortalité à 60 jours de leur admission de 18%. Les facteurs prédictifs de cette mortalité sont l’âge avancé, une créatinine sérique élevée, une maladie pulmonaire, un cancer, une fréquence cardiaque élevée et une natrémie en augmentation.

AUCUN
Marie-Noëlle ROVIRA (Paris), Erwan SALARD, Fahima AKLOUCHE, Boualem MOULOUEL, Salem ANANOU, Antoine LY, Nicolas JAVAUD
09:43 - 09:50 #39303 - FC12-05 Hypoglycémie sévère : étude épidémiologique.
FC12-05 Hypoglycémie sévère : étude épidémiologique.

Objectif : L'hypoglycémie sévère peut avoir des conséquences graves notamment aux âges extrêmes. Elle peut entraver le pronostic vital et/ou fonctionnel. Le but de notre travail est d'évaluer les paramètres clinico-biologiques, étiologiques et évolutifs de l'hypoglycémie sévère chez le sujet âgé diabétique. Patients et méthodes: Il s'agit d'une étude prospective concernant 67 patients diabétiques de type 2 âgés de plus de 65 ans hospitalisés pour hypoglycémie . Résultats : L'âge moyen des patients est de 72 ans. Il s'agit d'une majorité féminine (n = 27). L'hypoglycémie était confirmée biologiquement dans tous les cas. Le coma hypoglycémique a concerné 9 patients. Des crises convulsives ont été observées dans 4 cas. Les manifestations psychiatriques concernent 6 patients. La prise d'alcool a été notée dans 2 cas. Le diagnostic d'accident vasculaire cérébral a été établi dans 5 cas. La démence et les chutes ont été est observée respectivement dans 3 et 2 cas. Une polymédication est notée dans la majorité des cas. Un surdosage en insuline ou sulfamides est observé dans 17 cas. L'hypoglycémie a révélé une insuffisance rénale dans 7 cas. Elle a également révélé une hypothyroïdie dans 3 cas. Conclusion Il est primordial d'évaluer le risque hypoglycémique de chaque patient pour définir l'objectif et le moyen thérapeutique chez le sujet âgé. L'éducation thérapeutique du patient et/ou de son entourage est essentielle, elle est basée sur les précautions à prendre afin d'éviter les situations potentiellement dangereuses

aucun conflit d'interet
Neila MAAROUFI (JENDOUBA, Tunisie), Faten MARAACHI, Moufida NAOUARI
09:50 - 09:57 #39313 - FC12-06 Évaluation de l’application des recommandations de prise en charge thérapeutique de l’hyperkaliémie de la Société Française de Médecine d’Urgence dans les services d’urgences.
FC12-06 Évaluation de l’application des recommandations de prise en charge thérapeutique de l’hyperkaliémie de la Société Française de Médecine d’Urgence dans les services d’urgences.

Introduction : Les recommandations de prise en charge thérapeutique (PEC) de l’hyperkaliémie de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) sont-elles appliquées dans les services d’urgences ? L'objectif de cette étude était d‘évaluer l’application des recommandations de PEC de l’hyperkaliémie de la SFMU en service d'urgence. Matériel et méthodes : Une étude observationnelle rétrospective et monocentrique a été menée du 1er janvier 2021 au 30 juin 2021. Étaient inclus les patients adultes admis aux urgences d’un centre hospitalier universitaire français avec une kaliémie supérieure à 5 mmol/L. Le critère de jugement principal était l’évaluation de l’application des recommandations de PEC de l’hyperkaliémie de la SFMU de 2019. Résultats : Huit-cent trente-deux patients ont été inclus. L’âge médian était de 74 ans (EI 23,2), 394 patients (47%) étaient des femmes, 125 (15%) avaient une insuffisance rénale chronique. Les principaux symptômes d’hyperkaliémie rapportés étaient des paresthésies (19 soit 48%), une faiblesse musculaire (10 soit 25%) et des myalgies (9 soit 23%). Une insuffisance rénale aiguë concernait 36 patients (4,3%). La kaliémie médiane était de 5,30 mmol/L (EI 0,40) et 76 patients (9,1%) avaient une kaliémie supérieure à 6 mmol/L. Parmi les 12 patients (1,9%) ayant des signes d'hyperkaliémie à l’électrocardiogramme (ECG), 11 (91%) avaient des ondes T amples et pointues, 1 (8,3%) une tachycardie ventriculaire. Deux cent quarante-huit patients (83%) ont reçu un traitement de l’hyperkaliémie (84% des prélèvements non hémolysés). Les recommandations étaient appliquées pour 644 patients (77.4%). Les principales causes de non-application étaient l’absence de traitement étiologique si kaliémie inférieure à 6 mmol/L (128 soit 17%), l’absence d’ECG si kaliémie supérieure à 6 mmol/L (4 soit 5%), l’absence de gluconate de calcium si modifications ECG (4 soit 33%), l’absence de β2 mimétiques et d'insuline si kaliémie supérieure à 6,5 mmol/L (14 soit 43%), l’absence de β2 mimétiques ou insuline si entre 6 et 6,5 mmol/L (44 soit 58%), l’absence de contrôle de la kaliémie à 1 heure si kaliémie supérieure à 6 mmol/L (10 soit 13%). Conclusion : Les recommandations de PEC de l'hyperkaliémie de la SFMU sont majoritairement mais pas totalement appliquées. Une majorité des patients ne reçoivent pas un traitement adapté. Des données multicentriques et de haut niveau de preuves permettront corroborer ces résultats.

Aucun
Pierre JAVERZAT (BESANCON), Julien HRASKO, Jamel BAMOULID, Amaury TOITOT, Jean-Paul FEUGEAS, Abdo KHOURY, Omide TAHERI
09:57 - 10:04 #39435 - FC12-07 Prévalence et caractéristiques des patients présentant une thrombopénie aux urgences.
FC12-07 Prévalence et caractéristiques des patients présentant une thrombopénie aux urgences.

Introduction : les plaquettes jouent un rôle essentiel dans l’hémostase et l’immunité. Récemment, il a été montré que les patients présentant une thrombopénie présentaient une mortalité hospitalière augmentée par rapport aux patients non thrombopéniques. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et les caractéristiques des patients thrombopéniques pris en charge en service d’urgence aux urgences. Matériels et méthodes : étude épidémiologique rétrospective entre le 01/01/2020 et le 28/02/2020 portant sur des patients pris en charge au service d’urgence adultes du CHU de Toulouse. Les patients présentant une thrombopénie définie par un taux de plaquettes inférieur à 150 G/L sur la première prise de sang faite aux urgences étaient inclus. Résultats : parmi les 19 806 patients admis aux urgences sur la période, 421 patients présentaient une thrombopénie, établissant une prévalence de la thrombopénie aux urgences de 2,2 % (IC 95 % 1,9 – 2,3). Parmi eux, 136 (32,3 %) étaient des femmes et l’âge moyen était de 66,5 ans (± 21,2). Les principales comorbidités étaient en premier lieu une néoplasie (24,70 %), puis le diabète (23,7 %) et un antécédent d’infarctus du myocarde (18,78 %). Le principal diagnostic établi aux urgences était une pathologie infectieuse (29,7 %), suivi des pathologies non classées ailleurs (14,01 %) et des pathologies cardiovasculaires (12,8 %). Les patients avec une thrombopénie modérée à sévère (plaquettes inférieures à 100 G/L) étaient significativement associés à une majoration du décès intra hospitalier (36,36 %), par rapport aux patients présentant une thrombopénie légère (3,19 %). Conclusion : le premier diagnostic associé aux thrombopénies chez les patients admis en structure d’urgence est la pathologie infectieuse. La profondeur de la thrombopénie est associée à une augmentation de la mortalité intra hospitalière.

Aucun
Dina MENNUNI (TOULOUSE)
10:04 - 10:11 #39484 - FC12-08 Anaphylaxie aux urgences : Profil épidémio-clinique et évolutif des patients.
FC12-08 Anaphylaxie aux urgences : Profil épidémio-clinique et évolutif des patients.

Introduction : L'anaphylaxie représente une urgence médicale majeure. La reconnaissance précoce de ses signes cliniques et l’intervention médicale immédiate représente un vrai challenge pour le médecin urgentiste. Objectif : décrire le profil épidémio-clinique et thérapeutique des patients admis aux urgences pour anaphylaxie. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive sur une période de neuf mois, menée au niveau d'une structure d'urgence polyvalente d'un hôpital régional. Nous avons inclus les patients admis aux urgences pour la prise en charge d’une anaphylaxie. Résultats : Nous avons colligés 87 patients, l’âge moyen a été de 35,2 ± 16 ans et le Sex-ratio = 0.61. Il s’agissait du premier épisode d’hospitalisation pour anaphylaxie dans 72 (82,8%) patients. Des antécédents d’atopie ont été rapportés dans 27(31%) des cas. Six patients(6.89%) ont été hospitalisés auparavant aux urgences pour une anaphylaxie. Les signes cliniques retrouvés : des manifestations cutanées pour 85 (97,7%) à type de (urticaire (80,4%), rash cutané (79,3%) et de prurit (68,9%)). Les signes respiratoires 19(21,8%) avec une désaturation chez 6 patients, signes digestifs 16(18,4%), signes cardiovasculaires 6(6,9%) et signes neurologiques 4(4,6%) des cas. Le délai moyen d’apparition signes cliniques a été de 120 min ± 30. L’allergène incriminé a été : un médicament 58,2% (n=67), un aliment 9(10,3%) et une piqure d’insecte 6(6 ,9%). Les médicaments incriminés ont été : des antibiotiques 42(48,2%), a des anti-inflammatoires non stéroïdiens 15(17,2 %), des antalgiques 7 (8 %) et autres médicaments 3(3,4%). Tous nos patients ont été pris en charge à l’unité d’hospitalisation de courte durée. Soixante patients (68,9%) ont reçu une expansion volémique par le sérum salé isotonique. L’adrénaline a été utilisée dans 71 (81,6%) des cas dont (86% en intramusculaire). Les corticoïdes et les antihistaminiques ont été prescrits chez respectivement 66 (75,9%) et 86 (98,9%) des patients. L’évolution a été favorable dans 90,8% des cas : 51 malades ont été mis sortants et 8 patients ont été transférés en réanimation. Aucun décès n’a été noté. Conclusion : Notre étude a révélé la diversité de la présentation clinique de l'anaphylaxie aux urgences ainsi que l’agent incriminé. L’évolution favorable de la plupart des patients souligne l'importance de recours rapide à l'adrénaline.

aucun
Fatma TRIFA, Manel KALLEL (Tunis, Tunisie), Ghada KHEDHIRI, Emna REZGUI, Saad AFGHANI, Sonia AISSA, Khedija ZAOUCHE
Salle 352B-Zone poster 2
10:00

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BOX2
10:00 - 16:00

Cluebox : le Box des Urgences

Coordonnateur : Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Conférencier : Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Conférencier, Roubaix)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s), ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
Espace Accueil Congrès
11:00

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CMS13
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants
Le patient adulte en situation critique
Ambulanciers, Arrêt cardio-respiratoire ACR, Communication, Infirmier, Monitorage

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon)
Coordonnateur : Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
Super Modérateur : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Super Modérateur, Nantes)
Cette session à pour but de reprendre des éléments incontournables permettant le juste soin aux patients en situation critique.
11:00 - 11:22 Back to basics : le B.A-BA des bonnes pratiques du monitorage. Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest)
11:22 - 11:44 Back to basics : le B.A-BA de l'utilisation des drogues. Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay)
11:44 - 12:06 RACS et après ? Steven LAGADEC (Infirmier) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28 Communication & facteurs humains lors de la prise en charge d'un patient critique. Véronique NORMIER-CALHOUN (IADE) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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CM12
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
L'accès aux soins urgents : un pot pourri ?
Environnement, Evaluation SAMU / SMUR, Organisation SAMU/SMUR, Profession - Métier

Modérateurs : Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Colombes)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
C'est capital, donc à la mode et à toutes les sauces, mais comprenons-nous réellement ce que cache le terme d'"accès aux soins urgents" ? Dans cette session, nous discuterons de ses multiples concepts, et de ses intrications multifactorielles souvent négligées.
11:00 - 11:22 L'accessbilité aux soins urgents : concepts et définitions. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
11:22 - 11:44 Urgentiste : peut mieux faire, mais doit travailler sa géographie ! Julie FREYSSENGE (Responsable Département Méthodes & Analyses) (Conférencier, Lyon)
11:44 - 12:06 La dimension socio-économique de l'accessibilité aux soins urgents. Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
12:06 - 12:28 Délais cachés en SMUR : quelles associations pronostiques ? Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
Amphi Havane

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AMS30 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Public concerné : médecins, soignants, ambulanciers SMUR
Espace exposition - stand N°43

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TRS01
11:00 - 12:30

Table Ronde Soignants
Le pré-hospitalier de demain
Ambulanciers, ARM, Infirmier, Organisation SAMU/SMUR, Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier, Régulation

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur : Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Nouveaux actes pour les pompiers et les ambulanciers, émergence des UMH-P, place des infirmiers en CRRA, les bouleversements de notre spécialités sont nombreux. Essayons d'imaginer le futur.
11:00 - 11:15 Les UMH-P, OK mais encore ? Magali GUERIN (Paramed) (Conférencier, Niort)
11:15 - 11:30 Quoi de neuf chez les ambulanciers : présentation du référentiel métier ambulancier SMUR. Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest), Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
11:30 - 11:45 Des infirmiers en régulation. Sylvaine COMTE DE LUZY (Cadre de santé IADE) (Conférencier, Bordeaux)
11:45 - 12:00 Maintien des compétences et formation des professionnels aux nouveaux gestes. Luc BAUDELOT (Cadre de santé) (Conférencier, Rennes)
12:00 - 12:30 Débat.
Salle 241

"Jeudi 06 juin"

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CLM13
11:00 - 12:30

Communications Libres Médecins
Urgences vitales
Etat de choc, Pneumologie, Traumatologie

Modérateurs : Axel BENHAMED (Médecin) (Quebec, Canada), Rémy DIESNIS (Emergency physician) (Roubaix)
11:00 - 11:10 #38970 - CP41 Validation externe de scores pronostiques pour prédire une intervention thérapeutique et/ou un décès chez les patients présentant une hémorragie digestive haute aux urgences.
CP41 Validation externe de scores pronostiques pour prédire une intervention thérapeutique et/ou un décès chez les patients présentant une hémorragie digestive haute aux urgences.

Introduction : L'hémorragie digestive haute est une urgence médicale potentiellement grave. Une stratification pronostique précoce dans les services d'urgence pourrait optimiser la gestion des patients présentant une hémorragie digestive haute et réduire les hospitalisations inutiles. La plupart des scores pronostiques existants n'ont pas fait l'objet de validation externe. L'objectif de cette étude est de réaliser une validation externe et de comparer les scores pronostiques existants pour prédire la nécessité d'une intervention thérapeutique et/ou le décès. Méthode : Une revue systématique de la littérature a été réalisée pour identifier les scores pronostiques existants. Une étude de cohorte rétrospective multicentrique a été réalisée à partir d'un entrepôt de données de santé (EDS). Les patients éligibles étaient ceux ayant consulté pour une suspicion d'hémorragie digestive haute du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020 dans l'un des 15 services d'urgence dont les données étaient disponibles dans l'EDS et pour lesquels les compte-rendus des urgences et d'hospitalisation étaient disponibles. Le critère de jugement principal était composite: intervention thérapeutique (transfusion, hémostase endoscopique, radiologique ou chirurgicale) et/ou mortalité à 30 jours. Résultats : La revue systématique a identifié 39 scores pronostiques éligibles, dont 12 ont pu être calculés avec les données disponibles. Parmi les 990 patients inclus, 755 (76,4 %) ont subi une intervention thérapeutique et/ou sont décédés dans les 30 jours. Les scores les plus discriminants pour prédire une intervention thérapeutique et/ou le décès étaient le score de Glasgow-Blatchford (GBS) (aire sous la courbe (AUC) 0.869 [0.842-0.895]), le GBS modifié (AUC 0.872 [0.847-0.898]), et le GBS modifié n°2 (AUC 0.855 [0.827-0.884]). Les scores ayant montré les meilleures performances pour identifier les patients à faible risque étaient le GBS ≤ 1 (sensibilité 0.99 [0.99-1.00], valeur prédictive négative 0.89 [0.75-0.97]) et le GBS modifié = 0 (sensibilité 0.99 [0.98-1.00], valeur prédictive négative 0.84 [0.71-0.94]). Conclusion : Le GBS et le GBS modifié sont les scores les plus performants, tant pour stratifier les patients selon leur risque d'intervention thérapeutique et/ou de décès, que pour identifier les patients à faible risque qui pourraient être pris en charge en ambulatoire.
Pierre-Clément THIEBAUD, Agathe BEAUVAIS, Clément PREBIN, Mathilde DE CALUWE, Yolaine COSTES, Claire CHAVAUX, Youri YORDANOV, Thomas OLIVIER (Paris)
11:10 - 11:20 #39026 - CP42 L’hypothermie en climat tropical est une réalité ! Elle multiplie par 8 la mortalité des traumatisés ! Etude HYPOTROP.
CP42 L’hypothermie en climat tropical est une réalité ! Elle multiplie par 8 la mortalité des traumatisés ! Etude HYPOTROP.

Introduction L’hypothermie est un facteur indépendant de mortalité chez les patients traumatisés (Perlman, Crit Care, 2016). Notre hypothèse était qu’un climat tropical n’écartait pas le risque d’hypothermie. Méthodes Site : département ultramarin avec une température moyenne annuelle de 26°C et une température mensuelle moyenne toujours ⩾ 22°C. Inclusion : registre prospectif des traumatisés arrivant aux urgences de septembre 2021 à octobre 2023 (CPP+CNIL). Paramètres : sexe, âge, température ambiante, température corporelle (TC) à l’arrivée et mortalité hospitalière. Critère de jugement : taux d’hypothermie (TC<36°C) et mortalité. Résultats 336 patients inclus, dont 282(84%) hommes, d’âge médian = 28(21-40) ans avec un ISS = 9(4-16). 42(12%) avaient une hémorragie, 81(24%) ont reçu de l’acide tranexamique et 17(5%) des catécholamines en préhospitalier. La TC manquait dans 121(36%) cas. TC (N=215) = 36,7(36,4-37,0)°C. Hypothermie dans 18 (8%) cas. Température extérieure moyenne le jour de la prise en charge des patients hypothermes = 26,9(±0,9)°C. Mortalité = 19(5,6%) ; significativement augmentée en cas d’hypothermie : 4(22%) vs 7(3%) (p=0,003 ; OR=7.67 [IC95%=1.83-28.8] (Figure). Mortalité : 8(7%) si la TC était absence (p=0,02). Conclusion La température corporelle n’était pas relevée dans plus d’un tiers des cas. Les patients étaient hypothermes en dépit d’une température ambiante moyenne de 26,9°C. La mortalité des patients hypothermes était multipliée par 8.

Aucun
Alexis FREMERY (Cayenne), Nicolas HIGEL, Diana HO-KEE-KING, Jean-Marc PUJO, Angèle MARTIN, Frédéric LAPOSTOLLE
11:20 - 11:30 #39045 - CP43 Variables préhospitalières prédictives d'une tomodensitométrie positive chez les traumatisés sévères sans défaillance d'organe apparente.
CP43 Variables préhospitalières prédictives d'une tomodensitométrie positive chez les traumatisés sévères sans défaillance d'organe apparente.

Introduction : La tomodensitométrie du corps entier est devenue l’examen de référence dans l’évaluation des lésions chez les traumatisés sévères. Il n’existe pas de consensus quant à sa réalisation, en particulier chez des patients cliniquement stables. Son utilisation systématique entraine une exposition accrue aux radiations, pose la question de l’intérêt pronostique et conduit à un nombre croissant de résultats négatifs. L’objectif de notre étude était de rechercher les facteurs préhospitaliers prédictifs d’une tomodensitométrie positive chez des patients traumatisés sévères sans défaillance d’organe apparente. Méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle et rétrospective concernant des patients traumatisés sévères pris en charge par un Service Mobile d’Urgence et de Réanimation de janvier 2017 à décembre 2021 dans 4 centres hospitalo-universitaire français. Ont été exclus les patients considérés instables selon les recommandations régionales du réseau Occi.TRAUMA. L’ensemble des données cliniques et paracliniques préhospitalières ont été analysées. Résultats : Parmi les 318 patients analysés, le nombre de tomodensitométrie positives était de 153 (48%). Les facteurs préhospitaliers indépendamment liés à la positivité de la tomodensitométrie étaient le score de Glasgow < 15 : OR 2,5 IC95% [1,2 ; 5,2] (p = 0,01), la saturation pulsée en oxygène < 97% : OR 2,7 IC95% [1,3 ; 5,5] (p < 0,01) et une FAST positive : OR 3,6 IC95% [1,4 ; 10,1] (p > 0,01). La meilleure performance diagnostique était celle de la FAST avec une aire sous la courbe de 0,59 IC95% [0,6 ; 0,6], une sensibilité de 24% IC95% [17 ; 32], une spécificité de 95% IC95% [91 ; 98], une valeur prédictive positive de 82% IC95% [69 ; 88], une valeur prédictive négative de 58% IC95% [48 ; 78]. Conclusion : Les facteurs préhospitaliers prédictifs d’une lésion à la tomodensitométrie du corps entier chez des patients traumatisés sévères sans défaillance d’organe apparente sont un score de Glasgow inférieur à 15, une saturation pulsée en oxygène inférieure à 97% et une FAST positive. Leur mauvaise sensibilité respective ne permet pas de s’affranchir de la tomodensitométrie. Il serait intéressant de déterminer un facteur sensible afin d’améliorer la sélection des patients bénéficiant d’une imagerie.

Aucun
Marianne LE DORTZ (Montpellier), Thibaut MARKARIAN, Dino TIKVESA, Frédéric BALEN, Philippe LE CONTE, Xavier BOBBIA
11:30 - 11:40 #39075 - CP44 Évolution du gradient veino-artériel de dioxyde de carbone au cours d’un état de choc hémorragique dans un modèle porcin.
CP44 Évolution du gradient veino-artériel de dioxyde de carbone au cours d’un état de choc hémorragique dans un modèle porcin.

Contexte : Le gradient veino-artériel de la pression partielle en CO2 (gapCO2) est le reflet du métabolisme cellulaire. L’objectif de notre étude était de décrire les variations du gapCO2 avec les paramètres de monitoring d'un état de choc hémorragique contrôlé sur des porcelets anesthésiés. Méthode : Il s'agissait d'une analyse secondaire de données recueillies pour une autre étude. Les prélèvements artériels et veineux ont été réalisés au 5 temps expérimentaux (T0, T1, T2, T3, T4). Les porcelets étaient randomisés selon 3 modalités de réanimation : remplissage vasculaire (RV) seul, RV + noradrénaline et RV + adrénaline. Des coefficients de corrélation de Spearman ont été calculés entre le gapCO2 et le débit cardiaque (DC), la pression artérielle moyenne (PAM) et la lactatémie artérielle. Résultats : 13 porcelets ont étés inclus et 65 gapCO2 (100%) ont étés calculés. Le gapCO2 en fonction du temps expérimental est représenté en figure 1. Le gapCO2 présentait une corrélation négative avec le DC (rho = -0,41 [-0,65 ; -0 ,15], p < 0,001), la PAM (rho = -0,50 [-0,66 ; -0,29], p<0,001) et positive avec la lactatémie artérielle (rho = 0,45 [0,20 ; 0,67], p<0,001). Conclusion : Dans notre modèle, le gapCO2 présentait une corrélation modérée avec les paramètres hémodynamiques et biologiques classiques de monitoring des états de choc. L'étude des variation de ce paramètre en fonction de l'administration de sang total comme méthode de réanimation pourrait être d'intérêt.

Xavier bobbia déclare un conflit d’intérêt comme enseignant d’échographie pour Général Electics.
Fabien COISY (Nîmes), Jules FONTAINE, Laura GRAU-MERCIER, Romain GENRE-GRANDPIERRE, Florian AJAVON, Xavier BOBBIA
11:40 - 11:50 #39130 - CP45 Impact de la taille de la lame Macintosh® sur le taux de succès de l’intubation orotrachéale en pré-hospitalier et intra-hospitalier.
CP45 Impact de la taille de la lame Macintosh® sur le taux de succès de l’intubation orotrachéale en pré-hospitalier et intra-hospitalier.

CONTEXTE La laryngoscopie directe reste fréquemment pratiquée aux urgences et en pré-hospitalier. En l’absence de recommandation claire concernant la taille de la lame de Macintosh®, cette décision est laissée à la discrétion de l’opérateur et dépend de son expérience, de ses habitudes et des caractéristiques du patient. A ce jour, deux études ont étudié l'impact de la taille de la lame Macintosh® sur le taux de réussite de la première tentative d’intubation par laryngoscopie directe (LD) sur des patients en états critiques, en réanimation ou en service d’accueil des urgences, ainsi que les taux de complications associées. OBJECTIF Cette étude vise à examiner l’impact de la taille de la lame Macintosh® utilisée lors de la première LD sur le taux de succès de l’intubation oro-trachéale en médecine d’urgence intra- et pré-hospitalière. L’hypothèse posée a priori est taux de réussite plus élevé en cas d’utilisation de lames de taille 3 par rapport à la taille 4. METHODE Nous avons conduit une étude observationnelle prospective multicentrique utilisant des données provenant de 4 centres hospitaliers auvergnats. Les informations collectées après chaque intubation comprenaient les caractéristiques des patients et des opérateurs, la taille de la lame Macintosh®, les résultats de la première LD, les techniques alternatives employées et la nécessité d’un second opérateur. Les taux de complications liées à l’intubation ont également été analysés. Le critère de jugement principal était le taux de réussite de la 1ère LD avec la lame Macintosh®. RESULTATS Sur un total de 184 intubations, 76 (41%) ont été effectuées avec une lame Macintosh® de taille 3 et 108 (59%) avec une lame 4. Le taux de succès de l’intubation lors de la première LD était significativement plus élevée avec la lame Macintosh® 3 (84,2% contre 70,4% pour la 4, p = 0,03), pour des niveaux de visualisation glottique comparables (score de Cormack-Lehane, p = 0,13). Les taux de complications étaient plus élevés avec la lame Macintosh® 4 (77,8% contre 48,7% pour la 3, p = 0,0001). CONCLUSION Cette étude indique que l’utilisation de la lame Macintosh® 3 est associée à une amélioration de la réussite de la première LD en médecine d’urgences intra- et pré-hospitalière. Cependant, pour confirmer ces conclusions, il est nécessaire de mener un essai randomisé prospectif multicentrique de plus grande ampleur, au mieux à l’échelle nationale.

aucun
Camelia EL GHISSASSI (Clermont-ferrand), Thomas GODET, Marine LORIDON, Marie DUPUY, Romain DURIF, Daniel ROUX-BONIFACE, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA
11:50 - 12:00 #39146 - CP46 Prise en charge et devenir des patients victimes d'une chute de grande hauteur. Etude rétrospective multicentrique à partir du registre Trauma-System du Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône.
CP46 Prise en charge et devenir des patients victimes d'une chute de grande hauteur. Etude rétrospective multicentrique à partir du registre Trauma-System du Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône.

Introduction : L’objectif de cette étude est d’évaluer le critère de hauteur de 6 mètres, inscrit dans les critères de Vittel, lors de la prise en charge d’un patient victime d’une chute de hauteur. Nous étudions le rapport entre la hauteur de la chute et la sévérité des lésions présentées. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique, réalisée à partir du registre TRAUMA du RESUVAL. Ont été inclus les patients du registre majeurs, ayant présenté une chute d’une hauteur > 3 mètres, entre le 1er janvier 2017 et le 29 décembre 2019. Les patients ont été répartis en 2 groupes : ceux ayant chutés d’une hauteur de 3 à 6 mètres (cinétique modérée), et ceux ayant chuté d’une hauteur > 6 mètres (cinétique élevée). Résultats : 323 patients ont été inclus, 105 dans le groupe cinétique modérée, versus 218. L’ISS était plus élevé lors des chutes > 6 mètres, avec une médiane à 20 (vs 10,5). Dans le groupe cinétique élevée, 61,7% des patients avaient un score ISS > 16, (vs 39,4%). En pré-hospitalier, on ne retrouvait pas de différence entre les 2 groupes sur le plan hémodynamique. Lors de l’admission hospitalière, il existait une différence sur la valeur du shock index : > 0,9 chez 23% des patients du groupe cinétique élevée, vs 10,3% des patients du groupe cinétique modérée. 22,8% des patients du groupe cinétique élevée nécessitaient l’administration d’amines (vs 9,3%) ; 32,8% nécessitaient une prise en charge chirurgicale (contre 20,6%), et 8% nécessitaient une embolisation (contre 3,1%). A partir d’une hauteur de 3 mètres et pour chaque mètre supplémentaire, l’odd de traumatisme sévère augmente de 18%. Discussion : Les patients victimes d’une hauteur de chute > 6 mètres présentent des lésions plus sévères que les patients victimes d’une hauteur de chute de 3 à 6 mètres. On retrouve chez les patients victimes d’une chute de hauteur élevée un potentiel de dégradation secondaire, principalement à la faveur de lésions hémorragiques. Concernant les victimes d’une chute de hauteur de 3 et 6 mètres, notre étude montre qu’un nombre important d’entre eux sont orientés secondairement vers un service de réanimation ou de soins intensifs, et qu’une vigilance particulière doit être apportée sur leur orientation initiale. Conclusion : Les données que nous rapportons confirment que pour définir un parcours de soins adapté dans le cadre d’une chute de hauteur, il est important de prendre en compte le critère cinétique lié à la hauteur de chute.

Aucun
Grégory LORIOT (LYON), Eric CESAREO, Karim TAZAROURTE, Anne-Claire LUKASZEWICZ, Jean-Stéphane DAVID, Clément CLAUSTRE, Laurie FRATICELLI, Marion DOUPLAT
12:00 - 12:10 #39200 - CP47 Faisabilité et déterminants de l’engagement du moyen héliporté chez le patient traumatisé sévère.
CP47 Faisabilité et déterminants de l’engagement du moyen héliporté chez le patient traumatisé sévère.

Introduction : La prise en charge du traumatisé sévère est un enjeu majeur de santé publique tant au niveau de morbidité que de mortalité avec une stratégie évoluant au cours des années. Actuellement, en France la stratégie réalisée est le transport médicalisé rapide du patient vers un centre hospitalier adapté tout en administrant les premières thérapeutiques. Le mode de transport peut être terrestre ou héliporté. L’objectif de cette étude était d’évaluer la faisabilité du recours du moyen SMUR héliporté (héliSMUR). Méthodes : Étude rétrospective monocentrique réalisée au sein d’un SAMU du 15/05/21 au 31/12/22. Les critères d’inclusion étaient les patients majeurs, traumatisés sévères, avec nécessité d’un transport médicalisé vers un centre hospitalier. La liste des communes où l’engagement d’un héliSMUR est pertinent a été définie en lien avec les pilotes. Les objectifs étaient de définir le taux de recours à l’héliSMUR, le taux d’engagement (faisabilité) d’un héliSMUR et des causes de refus sur un registre mis en place le 15/05/21. Les populations ont été comparées selon le mode de transport terrestre ou héliSMUR. Résultats : 170 patients ont été recensés. La population était composée de 139 (82%) hommes, d’un âge médian de 35 [IIQ : 24 – 51] années. Le recours à un héliSMUR était demandé pour 55 (32%) patients. L’engagement était effectif pour 42 (76%) patients. Les motifs de refus étaient multifactoriels : météorologique (39%), technique (39%) et indéterminé (23%). Le transport était terrestre pour 128 patients. Les deux populations (héliSMUR ou terrestre) étaient comparables en matière d’âge, de sexe, de circonstances du traumatisme, et du grade ABC. Les interventions héliportées avaient principalement lieu la journée (91% versus 63%, p<0,001). La distance médiane parcourue était de 59 [37 – 68] km en héliSMUR et de 21 [7 – 40] km en terrestre (p<0,001). La durée médiane de prise en charge sur place était de 66 [46 – 85] minutes en héliSMUR et de 37 [29 – 50] minutes en terrestres (p <0,001). Discussion : La faisabilité du recours à l’héliSMUR était bonne pour la traumatologie sévère. Les raisons de l’impossibilité du recours à ce vecteur étaient multifactorielles et indépendantes de la seule décision médicale. Des solutions techniques devraient permettre d’optimiser le recours à ce moyen.

Aucun
Yoann DELAUNAY (Rennes), Paul-Georges REUTER, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Adeline BOEFFARD
12:10 - 12:20 #39232 - CP48 Corrélation de l’oxymétrie de pouls avec la saturation artérielle en oxygène parmi les patients admis en structure d’urgence : étude rétrospective multicentrique.
CP48 Corrélation de l’oxymétrie de pouls avec la saturation artérielle en oxygène parmi les patients admis en structure d’urgence : étude rétrospective multicentrique.

Introduction : L'oxymétrie de pouls est un outil de pratique courante au sein des structures d’urgence permettant une identification précoce d’une hypoxémie. Plusieurs facteurs peuvent réduire la précision de l’estimation de la saturation artérielle en oxygène par oxymétrie. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective et multicentrique visant à évaluer la corrélation entre la SpO2 obtenue par oxymétrie de pouls et la SaO2 obtenue par gazométrie artérielle, étudier la performance prédictive de seuils de saturation pulsée permettant d’identifier une hypoxémie, et étudier les facteurs associés à une plus grande variabilité de la précision d’estimation. Résultats : Nous avons analysé 514 patients d'Août 2022 à Mars 2023 dans trois centres hospitaliers. 58,9% ont une différence de précision entre la SpO2 et la SaO2 inférieure à 2% et 12,7% entre 2% et 3%. La SpO2 et la SaO2 médiane sont de 95% et 95,9%. La moyenne des valeurs absolues des écarts est de 3,17% et la racine de la moyenne des carrés des écarts est de 6,99%. Pour exclure une hypoxémie (SaO2<90%), la VPN aux seuils de SpO2 de 94% et 92% est respectivement de 98.5% et 97.3%. L’âge et une SpO2 basse sont associés à une plus faible précision. Conclusion : Nos résultats suggèrent que la précision de l’estimation de la SpO2 par oxymétrie est inférieure aux standards de requis par l’International Organization for Standardization. Un seuil de SpO2 inférieur à 94% permettrait d’obtenir une VPN supérieure à 98%.

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Pierre MOUGIN (Bordeaux), Cédric GIL-JARDINE, Anais GAGNEPAIN, Thibault VIARD, Pierre CATOIRE
12:20 - 12:30 #39426 - CP49 Gravité des patients victimes d'avalanche et dégagés vivants : une étude comparative issue d'un registre prospectif.
CP49 Gravité des patients victimes d'avalanche et dégagés vivants : une étude comparative issue d'un registre prospectif.

Introduction : Les accidents par avalanche représentent en moyenne 35 évènements et 70 patients par an dans la partie nord des alpes Françaises avec une mortalité globale de 27%. L’ensevelissement, et la menace qu’il fait peser sur les voies aériennes, occulte souvent le potentiel traumatique du mécanisme à forte cinétique d’une avalanche. Ces victimes d’avalanche sont considérées au minimum comme des traumatisés sévères de Grade C selon les critères de Vitell. Matériel et méthode : Nous avons étudié les données disponibles dans deux registres prospectifs du Réseau Nord alpin des Urgences (RENAU) devenu le réseau Urg’ara : le ReNAAV (Réseau Nord Alpin des Avalanches) et le TReNAU (registre des traumatisés sévères). En comparant les scores ISS (Injury Severity Scale), nous avons cherché à savoir si la gravité des lésions constatées chez les victimes d’avalanche arrivées vivantes et sans atteintes vitales à l’hôpital étaient comparables à celles constatées chez les traumatisés sévères classées grade C du registre des traumatisés hors avalanche. Résultats : Entre 2014 et 2021, 485 victimes issues de 247 avalanches ont été incluses dans le registre. 85 patients du groupe avalanchés étaient considérés grade C sur la cinétique. Sur la même période (de temps et de saison) 86 patients traumatisés sévères et non avalanchés issus du registre TReNAU ont été inclus. Dans la population des patients polytraumatisés GRADE C avalanchés, la valeur moyenne de l’ISS était de 6,64 ( 6,7). Elle était de 10,07 ( 9,6) dans la population des patients polytraumatisés GRADE C non victimes d’avalanches, avec une différence statistiquement significative (p = 0,007). Chez les patients avalanchés, 9 (10,6%) avaient un score ISS d’une valeur supérieure à 15, contre 21 (24,4%) chez les patients non victimes d’avalanches (p = 0.017). Les lésions les plus fréquemment retrouvées chez les patients polytraumatisés GRADE C avalanchés étaient : les membres (n=74 ; 35,2%), le thorax (n=49 ; 23,3%), le crane (n=27 ; 12,9%), la face (n=20 ; 9,5%), le rachis (n=17 ; 8,1%), l’abdomen (n=14 ; 6,7%), le bassin (n=7 ; 3,3%) et le cou (n=2 ; 1 %). Conclusion : Ce travail portant spécifiquement sur les patients avalanchés dégagés vivants montre une sévérité des lésions moindre que des patients également classés grade C et non avalanchés. La fréquence des lésions retrouvées chez ces patients doit cependant appeler une attention particulière dans l’évaluation clinique initiale de ces patients.

Aucun
Loïc LAMBOLEY (Annecy), Alexandre ARMAINGAUD, Charles CERIA, Antoine LE GOFF, Marc BLANCHER
Salle 242A

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SI01
11:00 - 12:00

Session Interactive Médecins
Quizz échocardiographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Venez tester vos connaissance en échographie cardiaque !
11:00 - 12:00 Quizz échocardiographie. Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
Salle 243

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CM11
11:00 - 12:30

Conférence Médecins
Milieux extrêmes : il n'y a pas que les Urgences
Environnement, Médecin, Pathologie circonstancielle, Profession - Métier

Modérateurs : Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
L'exercice de la médecine d'urgence n'est pas aisé... mais encore moins en milieu extrême !
Dans cette session, nos experts des milieux isolés nous dresseront un panorama des situations où, encore plus que d'habitude, on se sent parfois bien seul.e !
11:00 - 11:22 La médecine de haute montagne : froid ! Benoît GINON (Médecin militaire) (Conférencier, Gap)
11:22 - 11:44 La médecine sous la mer : pression ! Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
11:44 - 12:06 La médecine dans l'espace : dépression ! Stephen ALAMO (Praticien hospitalier contractuel) (Conférencier, Toulouse)
12:06 - 12:28 La médecine en mileu isolé : solitude ! Christophe DUBECQ (Médecin) (Conférencier, Bayonne)
Salle 251

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CLS02
11:00 - 12:30

Communications Libres Soignants
U d'Or Soignants

Modérateurs : Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Beatrice CLARE (ARM) (Tulle)
11:00 - 12:30 #39217 - CP94 Prévention de l'hypothermie chez les victimes de traumatismes. Etude HYPOTRAUM 2.
CP94 Prévention de l'hypothermie chez les victimes de traumatismes. Etude HYPOTRAUM 2.

Introduction L’hypothermie est un facteur indépendant de mortalité des patients traumatisés (Perlman, Crit Care, 2016). Qu’une intervention spécifique puisse la prévenir est incertain. C’est ce que nous avons testé. Méthodes Etude préhospitalière, multicentrique, prospective, interventionnelle, randomisée, PHRIP. Inclusion : traumatisé (âge > 18 ans) avec signe de gravité ou risque d’hypothermie : température ambiante < 18°C, température corporelle (TC) < 35°C, Glasgow < 15 ou PAS < 100 mmHg. Randomisation (par cluster) : stratégie conventionnelle vs interventionnelle = pas de déshabillage, couverture de protection précoce, monitorage continu TC, installation précoce dans ambulance chauffée (cible 35°C), réchauffement solutés (cible 35°C). Critères de jugement principal : hypothermie = TC < 35 et 36°C à arrivée à hôpital et secondaire : mortalité à J90. Résultats 1.084 patients : 779 (72%) hommes et 305 (28%) femmes, d’âge médian = 42 (28-57) ans Traumatismes : crâne = 517 (48%) ; thorax = 293 (27%) ; abdomen = 136 (13%) ; bassin = 178 (16%), rachis = 190 (18%) et membre = 228 (21%) TC initiale = 35,1 (34,1-36,1)°C Glasgow = 15 (15-15) PAS = 133 (119-149) mmHg FC : 84 (72-98) b/min TC à hôpital : 36,1 (35,2-36,8) avec réduction significative du taux d’hypothermie dans le groupe interventionnel (Tableau) Conclusion Une prise en charge invasive a significativement réduit le taux d’hypothermie des traumatisés. Ce bénéfice était associé à une tendance forte à la réduction de mortalité à 3 mois.
Frédéric LAPOSTOLLE, Bruno GARRIGUE (Bonnay), Guillaume DEBATY, Ismaël SLIMANI, Ingrid SIBER-TONNE, Agnès RICARD-HIBON, Valérie MAZUR, Eric VICAUT
11:00 - 12:30 #39093 - CP95 Quels sont les facteurs influençant la mise en place de voies d'abord vasculaire lors de l'arret cardiaque extra hospitalier de l'adulte.
CP95 Quels sont les facteurs influençant la mise en place de voies d'abord vasculaire lors de l'arret cardiaque extra hospitalier de l'adulte.

Introduction : La mise en place d’une voie d’abord veineuse périphérique (VVP) ou intra-osseuse (VIO) lors d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) permet d’optimiser les chances d’une reprise d’activité cardiaque spontanée. L’objectif principal de ce travail est d’évaluer les pratiques professionnelles des infirmiers smur (IS) en terme de choix d’abords vasculaires au cours d’un ACEH. L’objectif secondaire est d’étudier les facteurs influençant la réussite de la pose d’un d’abord vasculaire par l’IS lors d’un ACEH. Méthode : Étude prospective, observationnelle, multicentrique incluant toute intervention smur pour un ACEH où un accès vasculaire est mis en place par l’IS entre avril et octobre 2023. Le recueil des données a été réalisé à l’aide des fiches RéAC et d’un formulaire spécifique créé pour l’étude et rempli par l’IS au retour d’intervention. Le type de voie d’abord, le site de pose et le nombre de tentatives de pose ont été colligés. Les caractéristiques de la victime (âge, sexe, IMC), environnementales (environnement stressant, hostile, exigu, sale) et professionnelles (notamment années d’expérience smur) de l’IS ont également été recueillies. Résultats : Cent vingt sept ACEH avec pose d’un abord vasculaire par l’IS ont été inclus. La VVP a été choisie en première intention dans 83% (n=105) avec un taux de réussite de 68% au premier essai. La VIO a été choisie en premier intention dans 17% des cas (n=22) avec un taux de réussite de 100% au premier essai (p<0,01). En cas d’espace exigu ou d’expérience professionnelle de l’IS < à 3 ans ou de patient avec un IMC > 40, le taux de réussite de mise en place de VVP au 1er essai passe respectivement à 57%, 27% et 25%. Après échec de la pose d’une 1ère VVP (n=34), les IS tentent de poser une nouvelle VVP dans 47% des cas. Le taux de réussite de la pose d’une VVP au 2ème essai est de 37,5%. En cas de pose de VIO au deuxième essai, le taux de réussite est de 89% (p<0.01). Conclusion : Les IS choisissent majoritairement de poser une VVP en 1ère intention au cours d’un ACEH alors que le taux de réussite au 1er essai est statistiquement plus faible que lors de la pose d’une VIO. En cas de 2ème tentative, le taux de réussite de la VVP est encore plus faible et devrait faire préférer le choix de la VIO. Certains facteurs diminuent la réussite de mise en place de VVP au 1er essai et doivent donc être connus afin d’avoir recours à la VIO dès le 1er essai.
Bastien VAN OVERBECK, Marc Antoine CORDIER (MARSEILLE)
11:00 - 12:30 #39029 - CP96 L'action sociale départementale au coeur de la régulation.
CP96 L'action sociale départementale au coeur de la régulation.

Introduction : L’évolution exponentielle des situations de détresse sociale a un impact fort sur le fonctionnement des services de secours. Le Département a souhaité apporter une réponse aux problématiques sociales repérées, en créant une PES (Plateforme d’Ecoute Sociale) au sein du CTRA (Centre de Traitement des Appels), et nous avons voulu en évaluer la plus-value. Matériel et méthode : Présence sur le CTRA de travailleurs sociaux au 1er octobre 2022. La PES, co construite avec le CENTRE15 et le CODIS (Centre Opérationnel Départemental Incendie et de Secours), a élaboré des outils et procédures en commun : fiche de repérage avec des critères de fragilités définis, circuit de traitement des signalements, arbre décisionnel. Une étude prospective monocentrique a été réalisée sur une période de 13 mois incluant : les opérateurs CODIS, les agents téléalarme du Département, les ARM (Assistants de Régulation Médicale), les médecins MRU (Médecin Régulateur Urgentiste) et MRG (Médecin Régulateur Généraliste). Résultats : 849 fiches de repérage reçues des partenaires du CTRA, dont 513 (60%) du CENTRE 15. Nous avons 408 femmes (48%) et 441 hommes (52%). 353 (41%) ont plus de 75 ans, 218 (25,67%) ont de 60 à 75 ans, et 223 (26%) de 18 à 60 ans. 55 (6%) concernent des mineurs, dont plus de la moitié ont fait l’objet d’un signalement auprès de la CRIP (cellule de recueil des informations préoccupantes). 285 (33%) ne sont pas connues des services sociaux. Leur prise en compte par les services du Département a permis un accès aux droits important notamment dans le domaine de l’autonomie où plus de 60% des personnes âgées dépendantes ont pu accéder à une ouverture de droits APA. Les travailleurs sociaux sont sollicités par : la fiche de repérage 557 (66%), des échanges sur le plateau 169 (20%), la mise en relation directe de l’appelant 123 (14%). Les problématiques sont multifactorielles, bien que les motifs initiaux d’appels relèvent d’une thématique médicale : 20% aggravation pathologie, 14% détresse psychologique, 10% chute. Une analyse plus fine en révèle la composante sociale : 16% épuisement de l’aidant, 12% incurie, 11% isolement, 10% difficultés d’accès aux aides. Conclusion : Ce dispositif favorise la prise en charge précoce pour éviter la dégradation des situations. Le décloisonnement des champs sanitaire et social permet de répondre aux besoins larges et multidimensionnels des usagers. Le CENTRE15 et le CODIS peuvent se recentrer sur leurs missions premières.
Eric PERRET (Annecy), Thierry ROUPIOZ, Maeva CAMUNEZ, Geraldine DELIVET, Christine EDWARDS, Gilles PASCAL
11:00 - 12:30 #39052 - CP98 Infirmiers de régulation au SAMU : Non mais allo, quoi !
CP98 Infirmiers de régulation au SAMU : Non mais allo, quoi !

Introduction: L’activité de régulation des infirmiers au service d'aide médicale urgente (SAMU) demeure peu répandue en France. Depuis 2021, des infirmiers diplômés d’état (IDE) et des infirmiers anesthésistes diplômés d’état (IADE) d’une structure mobile d’urgence et de réanimation exercent une activité de régulation quotidienne et continue de 12 h à 20 h au sein de notre SAMU d’Île-de-France. Cette nouvelle fonction permet, sous supervision médicale, de renforcer les équipes de régulation en assurant la prise des bilans secouristes (pompiers et ambulances) supposés non graves et autoriser le transport des patients. Cette pratique demeure peu étudiée dans l’organisation des SAMU Français. Nous avons souhaité étudier la nature des appels régulés par les I(A)DE et l’influence de cette activité sur le fonctionnement d’un SAMU. Matériels et méthode: Nous avons réalisé une étude descriptive monocentrique de l’activité de régulation des I(A)DE à partir des dossiers et des appels de régulation. Résultats: Nous avons analysé 20 545 dossiers et appels pour bilan traités du 1er janvier au 28 novembre 2023 par 22 IDE (82%) et IADE (18%). L’âge moyen des I(A)DE était de 44 ans (±9), l’expérience en SMUR de 8 ans (±6) et le sexe ratio F/H de 1,2. Les I(A)DE ont régulé 8,5% des 242 448 dossiers sur la période. Les principaux motifs d’appels étaient des bilans traumatologiques (27%), neurologiques (22%), respiratoires (8%), cardiologiques (5%) et psychiatriques (5%). La durée moyenne d’un bilan était de 2,1 minutes (±1,26 min) et 13% des dossiers ont nécessités un avis médical. L’expérience n’influençait pas les durées d’appel tandis que les I(A)DE de plus de 45 ans passaient plus de temps en ligne (p<0.01). Un recours au médecin régulateur était plus fréquent pour les I(A)DE de moins de 45 ans (p<0.01) et les I(A)DE qui avaient moins de 10 ans d’expérience (p<0.01). Discussion/conclusion: Notre étude suggère que les bilans régulés par les I(A)DE sont de natures variées avec une forte proportion de traumatologie et de neurologie. Le recours au médecin régulateur semble inversement proportionnel à l’âge et l’expérience des I(A)DE. L’activité de régulation permet de soulager considérablement l’activité de régulation médicale. En l’absence de cadre règlementaire précis encadrant cette activité il serait intéressant d’étudier le devenir des patients de façon à établir si l’activité de régulation déléguée aux I(A)DE apporte toutes les garanties de sécurité pour nos patients.
Steven LAGADEC (Paris), Emmanuel DINOT, Vanessa LOBJOIS, Charlène CACKAERT, Georges-Antoine CAPITANI, Véronique GALTIER, Francois Xavier LABORNE, Jean-Philippe DESCLEFS
11:00 - 12:30 #39224 - CP99 Analyse des risques liés aux transferts infirmiers inter-hospitaliers terrestres et héliportés.
CP99 Analyse des risques liés aux transferts infirmiers inter-hospitaliers terrestres et héliportés.

Introduction : Les transferts infirmiers inter- hospitaliers (T2IH) terrestres ont été instaurés dans notre SAMU en mars 2018. Les T2IH héliportés ont débuté à partir du 1er juin 2021. L’objectif était d’étudier les caractéristiques des patients et les évènements porteurs de risque (EPR) survenus lors des T2IH terrestres et héliportés. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective et monocentrique concernant tous les T2IH réalisés sur la période du 01/ 06/2022 au 30 /11/ 2023 par notre SAMU. Dans notre structure, les T2IH sont possibles pour le transport de patients ne présentant pas de détresse vitale, mais qui nécessitent un monitorage et/ ou la poursuite de certains traitements en cours de transport. L’indication de ses T2IH doit être validée par le médecin régulateur urgentiste en amont, puis le T2IH est décidé après l’évaluation par l’infirmier à l’arrivée auprès du patient. Le critère de jugement principal était d’évaluer et de comparer le taux de survenue d’un EPR lors des T2IH terrestres et héliportés. Résultats : Sur 18 mois, 640 T2IH ont été réalisés dont 204 (32%) héliportés. Il concerne majoritairement des adulte (96%) La moyenne d’âge des patients était de 63±2 ans, avec un sexe ratio H/F de 1,52. Dans la majorité des cas, il s’agissait de pathologie cardio vasculaire (43%) et de neurologique (13%). Les patients bénéficiant d’un transport héliporté étaient plus jeunes (60±3, vs 64± 2, p<0.001), la durée totale de la prise en charge était statistiquement plus longue pour les T2IH héliportés (132± 12vs. 107± 5 minutes, p<0.0001). Douze (2%) EPR ont été documentés. Il n’y avait pas de différence de survenue d’EPR entre les T2IH héliportés et terrestres (3 vs 9, p=0,76). Il s’agissait principalement d’instabilité hémodynamique (58%). Dans 5/12 situations (42%), le T2IH a été transformé en SMUR secondaire, tous sous forme de T2IH terrestre. Conclusion : Les risques liés aux T2IH sont faibles. Il n’y a pas de différence dans la survenue des EPR entre les T2IH terrestres et héliportés.
Corinne GELIN (DIJON), Pauline FOISSETTE, Riadh TFIFHA, Alban CHANTEGRET, Patrick RAY, Pascal INCAGNOLI
11:00 - 12:30 #39156 - CP100 Pertinence de l'utilisation du cathéter veineux obturé chez les patients avec un score de tri 3A, 3B et 4 aux urgences : une étude prospective.
CP100 Pertinence de l'utilisation du cathéter veineux obturé chez les patients avec un score de tri 3A, 3B et 4 aux urgences : une étude prospective.

Introduction : Le cathéter veineux périphérique obturé avec tubulure d’extension résistante à la pression (KTO) est un dispositif permettant un accès veineux pour l’administration de traitements ou la réalisation de nouveaux prélèvements, tout en conservant la mobilité du patient. L’objectif principal de cette étude était de déterminer le nombre de KTO prescrits mais non utilisés chez les patients avec un score de tri French 3A, 3B et 4 à l’arrivée aux urgences. Méthode : Étude prospective monocentrique observationnelle réalisée aux urgences du CHU de Rouen du 29 septembre au 1er octobre 2023. Les patients inclus étaient ceux avec un score de tri French 3A, 3B ou 4 avec une prescription de KTO. Le critère de jugement principal était la non-utilité du KTO définie par l’absence de reprélèvement sanguin, d’injection de produit de contraste ou d’administration de thérapeutique intraveineuse lors du passage aux urgences. Les critères de jugement secondaires étaient le motif d’utilisation du dispositif (administration de traitement, de produit de contraste et reprélèvement). Une analyse descriptive a été réalisée. Résultats : Sur 100 patients inclus, 39 KTO n’ont pas été utilisés. Par ailleurs, 61 KTO ont été réutilisés dont 10 pour un reprélèvement (avec 2 échecs), 2 pour une injection de produits de contraste et 53 pour une administration de traitement intraveineux. Parmi les traitements administrés, 24 administrations d’antalgiques ont été réalisées, 20 de solutés, 10 d’antibiotiques, 8 d’antiémétiques, 5 d'autres produits et 4 de diurétiques. Conclusion : Chez les patients avec un score de tri French 3A, 3B et 4 qui représentent 80% de la population du service d’urgence étudié, près de 40% des KTO qui ont été prescrits n’ont pas été utilisés.
Jessica BORTZMEYER (ROUEN), Mehdi TAALBA, Deborah LEBEDIEFF, Camille CHARBONNIER LE CLÉZIO, Elie LACROIX, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL
Salle 252A

"Jeudi 06 juin"

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ATW03bis
11:00 - 12:30

Atelier Médecins - Echographie
Interventionnel : principaux blocs nerveux en médecine d'urgence. Médecins, tous niveaux.
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
Salle 252B

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ATW04bis
11:00 - 12:30

Atelier Médecins - Echographie
Echo vasculaire. Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Gauthier CHANTREL (RPPS : 10101039971) (Conférencier, Bordeaux), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
Qui le vendredi soir après 17h00 n’a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d’apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
Salle 253

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CS01
11:00 - 12:30

Conférence Soignants
NRBC : quelle organisation de nos structures d'urgences
Ambulanciers, ARM, Catastrophe SSE CUMP, Infirmier, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
Coordonnateur : Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
La crise de la COVID a plongé nos structures d'urgences face à un défi : comment organiser l'accueil de nombreux patients contagieux ? Comment protéger les équipes et les autres patients ? Comment repérer les patients suspects ? Quelle organisation pour demain ?
11:00 - 11:22 L'ARM, acteur de première ligne face aux risques. Alexandre MALUGA (ARM-ASD) (Conférencier, Lyon)
11:22 - 11:44 SRAS, COVID, Variole, Grippes, Ebola, ... : quelle organisation des soins ? Hélène COIGNARD (Médecin) (Conférencier, Lyon)
11:44 - 12:06 Gérer le risque nucléaire. Emmanuel BERNIGAUD (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
12:06 - 12:28 Ambiance NRBC : une approche interprofessionnelle. Cécile VANKIERSBILCK (Cadre Supérieure de Santé - Responsable pédagogique au CNCMFE) (Conférencier, Aix-en-Provence), Vincent DUBROUS (Adjoint au chef) (Conférencier, Aix-en-Provence)
Salle 342A

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AMS38 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Ateliers inter-pro de Médecine d’Urgence : annonce de mauvaise nouvelle
Coagulation - Hémostase, Communication, Psychologue, Traumatologie

Coordonnateur : Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers : Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Iléana RAU (Conférencier, Châteauroux)
Maîtriser les outils pour déployer des compétences techniques et non techniques en lien avec l’annonce de mauvaise nouvelle (algorithme SPIKES, gestion des cinq sens dans la communication,
Chaque session s’adresse à des équipes d’urgences pluri professionnelles.
Chaque apprenant interviendra au sein d’une équipe inter-pro lors d’un des scénarii de la session. Il participera aux deux débriefing.
La participation nécessite la réalisation d’un pré test en amont et sera suivie d’un post test.
Une évaluation de la formation par l’intermédiaire d’un formulaire DASH est prévue pour chaque apprenant en fin de session.
Des supports théoriques des compétences visées, acquises ou en cours d’acquisition sera remis à chaque apprenant.
Salle 342B

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AMS13
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
Abords vasculaires en pédiatrie
Infirmier, Pédiatrie

Coordonnateur : Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Sébastien JULLIAND (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
Décrire les différentes voies d’abord vasculaires utilisables chez l’enfant, en particulier la voie veineuse périphérique, la voie intra-osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né à la naissance, dans le contexte de l’urgence hospitalière et pré-hospitalière et selon les situations cliniques : indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et de surveillance.
Exposer et pratiquer ces différentes techniques avec l’aide de mannequins ainsi que l’utilisation d’os de poulet, de support configuré 3D pour la pose d’IO.
Salle 343

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CM22
11:00 - 12:00

Conférence Médecins
Analgésie : quelles évolutions à prévoir ?
Douleur - Analgésie

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux)
Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
L’analgésie de demain : qui la fera, par quels moyens, avec quelles molécules ? Un petit aperçu à voir dans cette session
11:00 - 11:20 La voie intra nasale. Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
11:20 - 11:40 Esketamine : le même en mieux ? Georges MION (PH) (Conférencier, Paris)
11:40 - 12:00 Délégation de tâche : quel produit pour quel soignant ? Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
Salle 351

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FC13
11:00 - 12:00

Flash communications
Traumatologie grave
Traumatologie

Modérateur : Olivier BON (Paris)
11:00 - 11:07 #39180 - FC13-01 Analyse des lésions à la tomodensitométrie du corps entier chez les patients traumatisés sévères grade C.
FC13-01 Analyse des lésions à la tomodensitométrie du corps entier chez les patients traumatisés sévères grade C.

INTRODUCTION : La réalisation d’une tomodensitométrie (TDM) du corps entier chez les patients traumatisés sévère de grade C est quasi-systématique. L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques les lésions tomodensitométriques et de déterminer les facteurs associés à la présence d’au moins une lésion à la TDM. MATERIEL ET METHODES : Étude rétrospective, monocentrique aux urgences du CHU de Dijon incluant tous les patients de plus de 18 ans ayant eu un traumatisme sévère catégorisé initialement grade C en 2022. RESULTATS : Sur une période de 12 mois, 276 patients ont été inclus (âge moyen 40,1 ± 2,2 ans avec un sexe ration H/F de 1,97). 120 patients (43%) ont présenté au moins une lésion post traumatique au scanner corps entier. Les sites lésionnels les plus fréquents sont le thorax osseux (20 %), puis la région intra-thoracique (13 %) et le rachis lombaire (9 %). 114 patients (41 %) ont été hospitalisés, dont 10 (4 %) en réanimation. En analyse univariée, un âge supérieur à 55 ans, la chute d’une hauteur, d’une moto, de vélo ou trottinette, une pression artérielle moyenne <100, une fréquence cardiaque élevée et la présence de lésions osseuses associées sont associés à la présence de lésions au scanner. En analyse multivariée, seul l’âge supérieur à 55 ans est associé de façon significative à la présence de lésion à la TDM (OR = 2,95, IC 95 % = 1,55 – 5,77 ; p = 0,001). CONCLUSION : 43 % des traumatisés sévères grade C ont eu un des TDM du corps entier objectivant au moins une lésion post-traumatique. Un âge supérieur à 55 ans est un facteur associé à la mise en évidence d’une lésion à la TDM corps entier.
Alan ROBINSON (Dijon), Patrick RAY, Riadh TFIFHA
11:07 - 11:14 #39208 - FC13-02 Les traumatisés changent de visage. Etude PEPITRAUM.
FC13-02 Les traumatisés changent de visage. Etude PEPITRAUM.

Introduction L’organisation des filières, les stratégies thérapeutiques et la formation des urgentistes sont très axées sur les accidents de la voie publique. L’épidémiologie de nos traumatisés semblait avoir changé, c’est ce que nous avons voulu vérifier. Méthodes Registre prospectif, monocentrique (partie d’un PHRC national) Site : département totalement urbanisé de 1,6 millions d’habitants Inclusion : tout patient traumatisé pris en charge par un SMUR de juin 2022 à aout 2023 Paramètres : âge, genre, mécanisme du traumatisme, transport médicalisé ou non Analyse : comparaison (chi-deux) avec traumatologie 2004-2007 (Crit Care, 2012) Critères de jugement : incidence et mécanisme du traumatisme Résultats 628 patients, 491 (78%) homme et 137 (22%) femmes, d’âge médian : 33 (21-47) ans Mécanismes de traumatisme : 284 (45%) chutes, 216 (34%) plaies par arme dont 184 (85%) par arme blanche, 68 (11%) accidents de la voie publique (AVP) avec 20 accidents de moto (29%), 8 (11%) de voiture et 12 (18%) de trottinette (Figure) Gravité : 442 (70%) transports médicalisés, 14 décès (2%) sur place Comparaisons : diminution de la traumatologie grave : 5 % de l’activité SMUR vs 13% en 2004-2007 (p<0,0001) (Figure) Augmentation des plaies par arme (34% vs 5%) et des chutes (46% vs 28%) et diminution des AVP (11% vs 57%) (p<0,0001) Conclusion L’explosion des traumatismes par arme – davantage encore que la diminution des AVP - marque un changement majeur du profil des traumatisés graves dans notre département.

Aucun
Angèle MARTIN (Bobigny Cedex), Priscilia HSING, Lucie LANDREAT, Lisa WEISSLINGER, Isabelle SCHILTZ, Tomislav PETROVIC, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
11:14 - 11:21 #39363 - FC13-03 Evaluation du score GAP dans la prédiction de la mortalité précoce des patients traumatisés sévères aux urgences.
FC13-03 Evaluation du score GAP dans la prédiction de la mortalité précoce des patients traumatisés sévères aux urgences.

Introduction : La pathologie traumatique représente un motif fréquent d’admission aux urgences. De nombreux scores ont été développés dans le but de prédire le pronostic des patients traumatisés sévères. Parmi eux, apparait le score GAP qui est un score clinique facile à calculer. Le but de notre étude était d’étudier la valeur pronostique du score GAP chez les patients traumatisés sévères aux urgences. Méthodes : Etude prospective, descriptive et analytique, menée sur une période de deux ans. Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un traumatisme sévère. Avec recueil des données épidémiocliniques et évolutives des patients et calcul du score GAP à l’admission. La valeur pronostique du score GAP a été déterminée via une étude univariée avec analyse de la courbe ROC. Le critère de jugement était la mortalité précoce au service des urgences. Résultats : Inclusion de 354 patients traumatisés sévères. L’âge médian était de 38±17 ans. Le sexe ratio était de 5,1. Les principaux mécanismes des traumatismes étaient : des accidents de la voie publique(64,7%), des agressions(13%), des accidents domestiques(11,6%) et des accidents de travail(10,7%). La moyenne du shock index(SI) était de 0,73±0,21 avec 31 patients(8,8%) qui avaient un SI≥1. Les principales lésions présentées étaient : des lésions thoraciques(32,8%), cérébrales (29,7%), abdominopelviennes (34,4%) et rachidiennes(14,1%). Concernant la prise en charge initiale: 22,9% des patients ont nécessité une oxygénothérapie avec recours à la ventilation mécanique dans 9,3% des cas, 193 patients(54,5%) ont reçu une expansion volémique, avec recours aux drogues vasoactives et à l’acide tranexamique dans respectivement 7,5% et 14,1% des cas. Quarante-trois patients (12,1%) ont été transféré au bloc opératoire pour une chirurgie d’hémostase. La mortalité précoce aux urgences était de 4,2%. La moyenne du score GAP était de 22±3 [min=3,max=25]. Le score GAP apparait comme un facteur prédictif de mortalité précoce en analyse univariée(p<0,001, OR=1,7, IC95%=[3,20-10,48]. L’aire sous la courbe ROC du score GAP était de 0,81 (p<0,001, IC95%=[0,68-0,96]). Conclusion : L’évaluation initiale des traumatisés sévères aux urgences conditionne la prise en charge initiale aux urgences. Le score GAP, basé sur 3 critères cliniques simples, peut être utilisé pour prédire la mortalité précoce des patients et trier les patients les plus graves à fin d’optimiser d’emblée leur prise en charge initiale.

Aucun
Wiem DEMNI, Khaireddine JEMAI (Tunis, Tunisie), Wided BAHRIA, Intissar BOUSSAID, Maroua BAHRI, Dorra ABDELHEDI, Nour Elhouda NOUIRA
11:21 - 11:28 #39507 - FC13-04 Facteurs pronostiques prédictifs de morbidité chez les traumatisés graves aux urgences.
FC13-04 Facteurs pronostiques prédictifs de morbidité chez les traumatisés graves aux urgences.

Introduction : La pathologie traumatique reste la première cause de mortalité du sujet jeune. L’identification des facteurs prédictifs de morbi-mortalité du traumatisé grave permettrait d’optimiser la stratégie de prise en charge. Objectif : Identifier les facteurs prédictifs de morbidité chez les traumatisés graves aux urgences. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée aux urgences sur une période de 6 mois (avril-septembre 2023). On a inclus tous patients victimes d’un traumatisme et ayant au moins un critère de vittel positif. Le critère de jugement était la morbidité jugée sur le transfert en réanimation. On a calculé les scores pronostiques : Injury Severity Score (ISS) et Revised Trauma Score (RTS) via un calculateur en ligne. On a défini 2 groupes : groupe grave (G) : les patients transférés en réanimation et groupe non grave (NG) : les patients ayant autres issues. On a relevé les caractéristiques épidémio-cliniques et biologiques pour chaque groupe. Résultats : On a inclus dans notre étude 118 patients. L’âge moyen était de 36 ± 18 ans. Le genre ratio M/F était de 3,4. Cinquante-quatre patients (81%) n’avaient aucun antécédent. Le délai de prise en charge médian était de 1.5 heure et la durée médiane de séjour aux urgences était de 6 heures (1-73). Les accidents de la voie publique était la principale cause du traumatisme dans 59% des cas. On a inclus 71 patients dans le groupe G et 47 patients dans le groupe NG. On a comparé les 2 groupes (G vs. NG) : les différentes composantes du bilan lésionnel étaient : l’étage cérébral (24 vs. 13%, p=0.05), l’étage thoracique (35 vs.11%, p<0.01) et l’étage abdominal (28 vs. 6%, p=0.001). Pour les paramètres biologiques : la créatinine sanguine en μmol/l étaient de (89.2 ± 23 vs. 75±18, p=0.01) et les leucocytes en mm3/l étaient de 18131±15609 vs. 10643±4787, p=0.04. Les scores pronostiques étaient : ISS (27±17 vs. 15±15, p<0.01) et RTS (7±1 vs 7.1±1, p=0.2). A l’étude multivariée, les composantes lésionnelles : cérébrale (ORajusté=0.13 ; IC95% [0.02-0.70] ; p=0.01), thoracique (ORajusté=0.20 ; IC95% [0.04-0.80] ; p=0.02) et abdominale (ORajusté=0.49 ; IC95% [0.08-0.30] ; p<0.01) étaient associées d’une façon indépendante à une morbidité élevé. Conclusion : Chez le traumatisé grave, la morbi-mortalité dépend de la composante lésionnelle, la fonction rénale et des scores ISS et RTS.

aucun conflit
Ichrak BACHA (tunisia, Tunisie), Sabrine BLANCO, Maroua MABROUK, Elhem MCHIRGUI
11:28 - 11:35 #39528 - FC13-05 Traumatismes balistiques par arme à feu : épidémiologie, facteurs de mortalité et de transfusion sanguine.
FC13-05 Traumatismes balistiques par arme à feu : épidémiologie, facteurs de mortalité et de transfusion sanguine.

Titre : Traumatismes balistiques par arme à feu : épidémiologie, facteurs de mortalité et de transfusion sanguine Introduction : L’utilisation des armes à feu apparait désormais dans le civil comme non anecdotique sur le territoire français. Ainsi, la connaissance de l’épidémiologie des plaies balistiques par arme à feu, les facteurs associés à la mortalité et à la transfusion sanguine permettraient d’améliorer le triage des patients et l’optimisation de prise en charge de cette population. Matériel et méthode : Étude descriptive rétrospective réalisée au SAMU du 01/01/2016 au 30/06/2022 incluant tous les patients pris en charge par une équipe SMUR pour plaie balistique. Résultats : Sur ces 6 ans et demi, 321 traumatismes par arme à feu sont recensés parmi les dossiers de régulation médicale avec en motif d’appel plaie par arme à feu, dont 250 ont pu être analysés. Il s’agit d’une population majoritairement masculine (92%), jeune (32,4  12,2 ans), victime d’agression (92%), survenant la nuit (71%). Les munitions utilisées sont principalement les balles (82%) avec un impact présumé unique dans 71% des cas. Les atteintes céphalique, thoracique et l’extrémité proximale sont associées à une augmentation de la mortalité à 28 jours, ce qui n’est pas le cas de l’atteinte abdominale. La gravité des différentes variables physiologiques étudiées (fréquence cardiaque, pression artérielle, shock index, Glasgow score) est significativement associée (p < 0.01) à une augmentation de la mortalité à 28 jours et des transfusions sanguines. La mortalité globale (pré et intra hospitalière) est de 13,6%, et dans les 24 premières heures pour 31 patients sur 34. Pour les transfusions de PLS, les zones anatomiques associées à une augmentation significative sont les atteintes thoracique, abdominale et les atteintes multiples. Conclusion : La traumatologie balistique civile touche une population masculine, jeune, dans un contexte d’agression. La mortalité est élevée avec plus d’un patient sur dix qui va en décéder. Les facteurs prédictifs de mortalités étudiés sont les critères de Vittel, développés pour anticiper la prédictivité de traumatisme grave chez les patients polytraumatisés, sauf pour la zone abdominale. Cependant, près d’un tiers des patients rentrent à domicile au décours de la prise en charge initiale. Le triage de cette population de traumatisés est une pierre angulaire de la prise en charge.

Aucun
Rozenn-Laure BOIS (Martinique), Florian NEGRELLO, Naima SABIN, Vianney AQUILINA, Yannick BROUSTE
11:35 - 11:42 #39535 - FC13-06 Patients traumatisés graves admis en SAUV : caractéristiques épidémio-cliniques.
FC13-06 Patients traumatisés graves admis en SAUV : caractéristiques épidémio-cliniques.

*Introduction :la pathologie traumatique est un motif fréquent d’admission en SAUV. Les traumatismes graves constituent un enjeu majeur de la santé publique. Ils sont grevés d’une lourde morbi-mortalité et représentent la principale cause de mortalité chez l’adulte jeune .L’objectif de ce travail est de déterminer lescaractériqtiques épidémiocliniques des patients traumatisés admis aux urgences . *Méthodes : Etude prospective, descriptive , s’étendant sur une période de deux mois (Juillet et Aout 2023 ), réalisée au service des urgences .Nous avons inclus tous les patients traumatisés admis en SAUV . *Résultats : Inclusion de 132 patients traumatisés. L’âge moyen était de 40 ans ± 14 ans, avec une nette prédominance masculine (n=106 ;80,3%). Les Accidents de la vie publique étaient au premier rang (83,3%) suivis des accident domestiques(10,6%) et les accidents de travail(4,5%). Le transport préhospitalier des patients traumatisés a été assuré en majorité par les équipes de la protection civile (85,6%), par les équipes des SMUR (16%),par des ambulances type B (6,7%) . Les traumatisés graves représentaient 88,6% des patients . Les mécanismes étaient : collision de véhicules (13,4%) , dérapage(7,6%) ,tonneaux (4,2%) ,motocyclistes(29,5%) . Concernant les mécanismes de gravité , 43 patients ont été éjectés (34,9%), avec survenue d’une chute au-delà de 4 mètres chez 11 patients (8,3%).Dans notre série 20 patients (15%) ont été victimes d’une agression. L’examen clinique initial retrouvait une PAS entre 60 et 180 mmHg ( moyenne à 124,7mmHg ) et une PAD entre 40 et 100mmHg (moyenne à 75mmHg).La fréquence cardiaque était entre 50 et 130 bpm avec un shock index initial entre 0,33 et 1,37 (moyenne à 0,68). Le GCS initial variait ente 3 et 15 , et l’examen des patients traumatisés montrait des pupilles intermédiaires réflectives chez 124 patients et une anisocorie chez 8 patients. Les lésions post traumatiques observées initialement étaient : des plaies du scalp(10,9%) , épistaxis (4,2%), ecchymoses orbitaires (6,5%) , plaies de la face(15%) ,déformation d’un membre (22%) , instabilité du bassin (4,2%) et des fractures ouvertes (6,5%).La moyenne des scores de gravité des traumatisés graves ISS ,RTS ,TRISS et MGAP étaient de 24,36; 7,66 ;12,64et 26,5 respectivement. *Conclusion : L’évaluation initiale des patients traumatisés sévères à la SAUV est primordiale, et conditionne l’évolution ultérieure des patients.

Aucun
Dhekra HOSNI (Tunisia, Tunisie), Sirine KHABOUCHI, Seif OUERGHI, Boukthir OUMAYMA, Sawsen KHIARI, Safia OTHMANI, Hana HEDHLI, Sarra JOUINI
11:42 - 11:49 #39542 - FC13-07 Traumatisme crânien grave aux urgences : aspects épidémio- cliniques et pronostiques.
FC13-07 Traumatisme crânien grave aux urgences : aspects épidémio- cliniques et pronostiques.

Introduction : Les traumatismes crâniens graves sont considérés comme un problème de santé publique, non seulement par sa prévalence, mais aussi en raison de sa lourde morbi-mortalité touchant essentiellement une population jeune. Objectif : Evaluer le profil épidémiologique, clinique et évolutif des traumatisés crâniens graves (TCG) admis au service des urgences Méthode : Une étude rétrospective, descriptive d’une durée de 17 mois réalisée au service des urgences Ont été inclus tous les patients admis pour TCG (SG<8). Nous avons exclu les dossiers non exploitables. Résultats : Nous avons colligé 50 cas de TCG. L’âge moyen était 43 ± 19 ans .43 (86%) patients étaient des hommes avec un genre-ratio (H/F) de 6,14. 74% des patients étaient sans antécédents. Le transport a été effectué dans 88% des cas par la PC, 8% par SMUR et 4% des patients ont consulté par leurs propres moyens. Les circonstances de l’accident : AVP : 67,3%, AD: 16%, AT: 6%, agression : 6% .A l’admission le score de Glasgow moyen était à 7 ± 3,8. A l’admission, on a objectivé une anisocorie (n=9 ;18%) ,une myosis (n=4 ;8%) et une mydriase bilatérale (n=5 ;10%). La PAS moy était 103 ±54mmHg. La PAD moy est de 70±20 mmHg. La FC moy est de 92± 19 .16 % se présentent en défaillance HD. Les lésions cérébrales décrites étaient une hémorragie méningée (n=36 ;72%), contusions cérébrales(n=25 ; 50%), des HSD (n=17 ;34%), des HED(n=16 ;32%), engagement cérébral(n= 8 ;16%) et d’embarrure(n=5 ;10%). 3(6%) patients ont présenté un traumatisme du rachis cervical associé ; 13(26%) patients avaient une lésion thoracique ; 6 (12%) patients une fracture claviculaire. Tous nos patients ont été intubés et ventilés. L’indication neurochirurgicale a été posée chez 5 patients (10%) . La durée moyenne de la VM était de 141,91± 173,36 heures. La trachéotomie a été réalisée chez trois patients (6%). La durée moyenne d’hospitalisation était de 7,9± 11,29 jours. 8 patients (15,38%) ont été extubés .la mortalité était de 36%. Les facteurs prédictifs de mortalité : la mydriase bilatérale (p=0.035), le recours aux catécholamines (p=0.008), le recours à l’osmotherapie (p=0.026), la durée d’intubation (p=0.017) et la présence d’un engagement cérébral à l’imagerie (p=0.000073). Conclusion : Les traumatismes crâniens graves constituent une urgence médico-chirurgicale. Les jeunes étaient les plus touchés avec une prédominance masculine. Les AVP sont la principale cause d’où l’intérêt de la prévention.

Aucun
Saoussen KHIARI (Tunis, Tunisie), Mouna JEMAI, Safia OTHMANI, Béchir HATTAY, Seif OUERGHI, Asma JENDOUBI, Dhekra HOSNI, Sarra JOUINI
11:49 - 11:56 #39544 - FC13-08 Intérêt des scores ISS et RTS en traumatologie.
FC13-08 Intérêt des scores ISS et RTS en traumatologie.

*Introduction :la pathologie traumatique est parfois grevés d’une lourde morbi-mortalité et représentent la principale cause de mortalité chez l’adulte jeune .L’objectif de ce travail est de déterminer l’apport des scores ISS et RTS aux urgences dans la prédiction de traumatismes graves . *Méthodes : Etude prospective, descriptive et analytique, s’étendant sur une période de deux mois (Juillet et Aout 2023 ), réalisée au service des urgences .Nous avons inclus tous les patients traumatisés admis en SAUV avec calcul de scores de gravité .Les scores RTS <6 et score ISS >24sont associés aux traumatismes graves *Résultats : Inclusion de 132 patients traumatisés. L’âge moyen était de 40 ans ± 14 ans, avec une nette prédominance masculine (n=106 ;80,3%). Les Accidents de la vie publique étaient au premier rang (83,3%) suivis des accident domestiques(10,6%) et les accidents de travail(4,5%). . Les principaux mécanismes des traumatismes étaient : la collision de véhicules (13,4%) , dérapage(7,6%) ,tonneaux (4,2%) ,motocyclistes(29,5%) . Concernant les mécanismes de gravité , 43 patients ont été éjectés (34,9%), avec chute au-delà de 4 mètres chez 11 patients (8,3%). L’examen clinique initial retrouvait une PAS entre 60 et 180 mmHg ( moyenne à 124,7mmHg ) et une PAD entre 40 et 100mmHg (moyenne à 75mmHg).La moyenne de la fréquence cardiaque était de 85 bpm avec un shock index initial entre 0,33 et 1,37 (moyenne à 0,68). La moyenne des scores de gravité des traumatisés graves ISS ,RTS ,TRISS et MGAP étaient de 24,36; 7,66 ; 12,64 et 26,5 respectivement. Les facteurs prédictifs d’un score ISS >24 sont :anisocorie(p=0,000) ;GCS(p=0,000) ;déformation thoracique (p=0,022) ; déformation d’un membre(p=0,038) ;instabilité du bassin(p=0,008) ;fracture ouverte(p=0,005) ;fracture embarrure (p=0,05) ;GCS(p=0,000) ;PAD(p=0,05) ;CPK(p=0,02) ;le recours à la noradrénaline (p=0,001) ;Exacyl(p=0,000) . Les facteurs associés à un score RTS <6 étaient : mécanisme par éjection (p=0,004) ;instabilité du bassin (p=0,009) ;Hématome sous dural(p=0,015) ,hémorragie méningée (p=0,00) ; contusion cérébrale(p=0,000) ;contusion hépatique(p=0,000). *Conclusion : Le recours aux scores d’évaluation des traumatismes sévères permet d'évaluer la gravité initiale des patients ainsi que l'évolution ultérieure .Ce qui permet une prise en charge optimale et ciblée des traumatisés graves.

AUCUN
Dhekra HOSNI (Tunisia, Tunisie), Sirine KHABOUCHI, Seif OUERGHI, Boukthir OUMAYMA, Ibtihel AISSAOUI, Mahrez BELAID, Safia OTHMANI, Sarra JOUINI
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 06 juin"

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11:00 - 12:00

Flash communications
Le patient âgé aux Urgences
Gériatrie

Modérateur : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille)
11:00 - 11:07 #38781 - FC14-01 Description et facteurs de risque d’hospitalisation des patients âgés multi-chuteurs.
FC14-01 Description et facteurs de risque d’hospitalisation des patients âgés multi-chuteurs.

Introduction : La population française vieillit et se fragilise conduisant à une augmentation de la fréquentation des urgences par les patients âgés, dont l’un des motifs principaux de consultation est la chute. L’objectif ce cette étude était de décrire les caractéristiques des patients âgés de plus de 75 ans ayant consulté à plusieurs reprises pour chute, et d’identifier les facteurs de risque d’hospitalisation. Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective mono centrique réalisée dans un service d’urgence entre le 01/01/2017 et le 31/12/2018. Etaient inclus les patients âgés de plus de 75 ans admis pour une chute et ayant déjà consulté pour le même motif dans l’année précédente. Après une analyse descriptive, une analyse uni- puis multivariée ont été réalisées afin d’identifier les facteurs associés à une hospitalisation, après ajustement sur l’âge, le sexe et le délai de rechute. Résultats : Sur la période de l’étude, 1222 patients multi chuteurs ont été inclus, d’un âge moyen de 87 ans (+/- 7), dont 70 % de femmes. Parmi eux, 721 (59%) ont été hospitalisés et 314 (25,7%) avaient déjà consulté pour chute dans le mois précédent. En analyse multivariée, une hospitalisation à l’issue du passage actuel était significativement associée à une hospitalisation lors du passage précédent (OR 2,1 [IC95% 1,6-2,7]) et à la gravité du patient à son arrivée aux urgences (OR 3,3 [IC95% 2,6-4,4]). Conclusion : De nombreux patients âgés consultent pour chutes à répétition. Les facteurs de risque d’hospitalisation suite à une nouvelle chute sont une hospitalisation lors du passage précédent et la gravité à l’arrivée aux urgences. Il est nécessaire d’améliorer la prévention secondaire du risque de chute chez les patients âgés hospitalisés.

Aucun
Auguste FOURNEAU (Paris), Marie CALVEZ, Anne-Sophie BARD
11:07 - 11:14 #38987 - FC14-02 Étude de l’impact d’un « Cross- check/Regard croisé » multidisciplinaire dans la prise en charge du patient âgé fragile au sein du Service des Urgences Adultes (CH Le Mans).
FC14-02 Étude de l’impact d’un « Cross- check/Regard croisé » multidisciplinaire dans la prise en charge du patient âgé fragile au sein du Service des Urgences Adultes (CH Le Mans).

Introduction : Il existe un vieillissement de la population française à l’origine d’une augmentation du nombre de personnes âgées aux urgences, dont la moitié sera hospitalisée. La prise en charge de la personne âgée aux urgences est complexe et donc source d’erreurs. La méthode du cross-check, consistant à discuter d’une prise en charge entre plusieurs praticiens uni- ou pluridisciplinaires, est une méthode validée permettant de réduire les effets indésirables. L’objectif est de connaitre l’impact d’un cross-check sur dossier aux urgences entre urgentiste, gériatre et pharmacien sur la durée moyenne de séjour des patients âgés fragiles. Méthodes : Étude observationnelle analytique quantitative rétrospective de novembre 2021 à novembre 2022, unicentrique au sein du CH du Mans. Les patients ont été appariés a priori sur le triage, le sexe, le GIR, l’âge et la CIRS-G. Résultat : Au total 200 patients ont été inclus dans chaque bras. Il existe une différence significative sur la durée moyenne de séjour de -3.2 jours (IC95% : -6,35 ; -0,05), ainsi que sur le nombre de retour aux urgences dans les 48h après un premier passage aux urgences sans hospitalisation avec un ODDS ratio à 0.063 (IC95% : 0,01 ; 0.56). En moyenne, 1.8 médicaments ont été retirés de l’ordonnance après une conciliation médicamenteuse. Conclusion : Le cross-check sur dossier pluridisciplinaire lors de la prise en charge des patients âgés fragiles aux urgences permet une diminution de la durée moyenne de séjour.

Aucun
Alexandre NAVID (Angers), Lionel IMSAAD, Elsa JOUHANNEAU, Frédéric SCHOLASTIQUE, Pierre MENAGER
11:14 - 11:21 #39124 - FC14-03 Aspects clinico-sociaux des patients admis aux Urgences dans un contexte de Maintien à Domicile Difficile.
FC14-03 Aspects clinico-sociaux des patients admis aux Urgences dans un contexte de Maintien à Domicile Difficile.

Le maintien à domicile est une problématique médico-sociale importante en France. Celui-ci peut être décrit comme « difficile » (MADD), notamment dans les Services d’Accueil des Urgences (SAU) qui sont bien souvent le point de chute des patients pour lesquels le maintien à domicile ne peut se faire dans de bonnes conditions. Notre objectif est de décrire et d’identifier le profil clinique et l’environnement social de la population décrite comme étant en situation de MADD par le personnel soignant des urgences. Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique française menée dans le CHRU de Tours et le CHR d’Orléans. Ont été inclus les patients admis aux urgences pour lesquels le terme « MADD » a été employé dans l’observation médicale et/ou dans la feuille de triage des urgences, chez les patients âgés de 18 ans et plus. Nous avons recueilli les données démographiques, les antécédents médicaux, les informations relatives au SAU, et celles relatives à l’hospitalisation et celles concernant le devenir du patient à sa sortie immédiate et à 3 mois. Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, nous avons analysé 672 admissions au SAU en situation décrite comme un MADD, soit un total de 615 patients. On observait une population majoritairement féminine (n = 359 ; 56,7%), d’âge moyen de 80,9 (± 11,0) ans. Les comorbidités prédominantes étaient les troubles neurocognitifs (n = 217 ; 35,3%), les pathologies psychiatriques (n = 152 ; 24,7%), et les accidents vasculaires cérébraux (n = 119 ; 19,3%). Plus de la moitié des patients vivaient seuls (n = 343 ; 55,8%), à domicile (n = 594 ; 91,7%), nécessitaient une aide technique pour la marche (n = 268 ; 43,6%) et une aide pour les activités de la vie quotidienne (n = 319 ; 51,9%). Parmi les 672 admissions analysées au SAU, 256 (38,1%) faisaient suite à un adressage par les proches des patients, 489 (72,8%) conduisaient à une hospitalisation après un passage au SAU dans ce contexte et 93 (13,8%) conduisaient à une institutionnalisation à 3 mois du passage au SAU. Il était retrouvé 40 admissions aux urgences (5,9 %) sur les 672 admissions qui ne présentaient aucun autre motif de consultation que le motif de MADD. Le MADD est un terme sur-employé pluri-quotidiennement au SAU pour une population plutôt âgée, présentant des troubles neurocognitifs et/ou des pathologies psychiatriques, pour lesquels une prise en charge sociale adaptée en amont d’une prise en charge hospitalière semblerait le plus adéquat pour cette population

aucun
Lola VINCENT (TOURS), Vincent GARROUSTE, Matthieu COULONGEAT
11:21 - 11:28 #39181 - FC14-04 Association entre l’échelle de fragilité et la présence de traumatisme à la tête chez l’ainé suite à une chute simple.
FC14-04 Association entre l’échelle de fragilité et la présence de traumatisme à la tête chez l’ainé suite à une chute simple.

La prévalence élevée des traumatismes crâniens liés aux chutes chez les personnes âgées est un important problème de santé publique. Peu d’auteurs ont tenté de décrire les prédicteurs du mécanisme de chute et des conséquences neurologiques en se basant sur des caractéristiques sociodémographiques. Objectif L’objectif principal de l’étude est d’évaluer l’association entre la fragilité et la localisation de l’impact cutané à la tête chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien lié à une chute au niveau du sol. L’objectif secondaire est de mesurer la prévalence de la lésion intracrânienne aiguë en fonction de l’état de fragilité des patients. Méthode Devis : Sous-analyse planifiée d'une étude observationnelle prospective menée en 2021 et 2022 au centre de traumatologie de niveau 1 de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus à Québec, Canada. Critères d'inclusion : Les patients âgés de ≥65 ans avec un score de Glasgow Coma Scale ≥13 admis au service des urgences pour un traumatisme crânien lié à une chute au niveau du sol datant de  7 jours et ayant subi un scanner crânien ont été inclus. Analyse statistique : La fragilité a été évaluée à l'aide de l'échelle de fragilité clinique (CFS). Les patients ont été stratifiés en trois groupes : 1-3 (robustes), 4-7 (vulnérables-fragiles) et 8-9 (dépendants). Des modèles de régression logistique univariée et multivariée ont été utilisés pour atteindre les objectifs. Résultats 327 patients ont été inclus et l’âge moyen était de 79,6 ± 8,9 ans. La seule association statistiquement significative était la diminution de l’incidence de l’impact cutané temporo-occipito-pariétal chez les patients dépendants par rapport aux patients robustes (OR : 0,27 [IC à 95% 0,09-0,82]). La prévalence des lésions intracrâniennes était respectivement de 19,2 % (n=19), 17,3 % (n=34) et 17,2 % (n=5) chez les patients robustes, vulnérables et dépendants. Conclusions Nos résultats suggèrent que l’état de fragilité n’est pas prédictif de l’emplacement de l’impact cutané à la tête ni de la présence d’une lésion intracrânienne aiguë chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien lié à une chute au niveau du sol. D’autres recherches sont nécessaires pour identifier les caractéristiques sociodémographiques en tant que prédicteurs de lésions crâniennes externes et de lésions intracrâniennes chez les patients âgés qui subissent un traumatisme crânien lié à une chute au niveau du sol.

X. Dubucs et M.Émond ont des financements publiques pour leurs travaux scientifiques.
Anne-Lorie LAPLANTE, Xavier DUBUCS, Valérie BOUCHER, Pierre-Hugues CARMICHAEL, Marcel ÉMOND (Québec, Canada)
11:28 - 11:35 #39198 - FC14-05 Association entre temps de passage aux urgences et morbi-mortalité hospitalière chez les personnes âgées.
FC14-05 Association entre temps de passage aux urgences et morbi-mortalité hospitalière chez les personnes âgées.

Introduction et objectif : Les services d’urgences (SU) connaissent un phénomène de surcharge s’intensifiant chaque année, avec un nombre de consultations croissant et un manque de lits d’aval. Il en résulte notamment des temps de passage allongés aux urgences. L’impact de celui-ci est peu étudié dans la littérature chez les personnes âgées, en particulier chez les 80 ans et plus, population avec un risque de fragilité et des enjeux différents de la population générale. L’objectif principal de notre étude était de rechercher une association entre le temps de passage aux urgences et la mortalité hospitalière. Nos objectifs secondaires analysaient l’association entre ce temps de passage et la durée de séjour hospitalier ainsi qu’à la survenue de complications du décubitus. Méthodes : il s’agît d’une étude rétrospective monocentrique du 01/01/21 au 28/02/22 chez les patients de 80 ans et plus, hospitalisés après un passage aux urgences. Les patients décédés au SU ou transférés dans un autre établissement ou sortie avec hospitalisation au domicile ont été exclus. Le temps de passage a été catégorisé en court (<4h, référence), intermédiaire (entre 4 et 8h) et long (>8h). Les analyses étaient réalisées via des régressions logistiques multivariés après ajustement et score de propension. Résultats : Sur 10160 passages de patients de plus de 80 ans, 3478 patients ont été inclus : âge moyen de 87,3 (+/-4,7) ans, 2035 (59%) femmes. Le temps de passage était court pour 184 (5%), intermédiaire pour 1438 (41%) et long pour 1856 (53%) patients. La mortalité hospitalière était de 9% mais sans association retrouvée avec la durée de passage. La durée moyenne de séjour hospitalier était de 12,6 (+/-13,8) jours. Elle était augmentée de 1,23 [IC : 0,47-1,99] jours pour les temps de passage intermédiaires et de 1,53 [0,82-2,24] jours pour les temps de passage longs. Une augmentation des complications de décubitus étaient observées pour les temps de passage long dont embolies pulmonaires (OR=2,66 [1,06-6,70]) et syndromes de désadaptation posturale (OR=1,63 [1,14-2,35]). Conclusion : Le temps de passage aux urgences n’était pas associé à la mortalité hospitalière chez les personnes âgées de plus de 80 ans nécessitant une hospitalisation. Il était associé à un allongement de la durée moyenne de séjour et à un surrisque d’embolie pulmonaire et de syndrome de désadaptation posturale.

Aucun
Gael LAVOISIER (Rennes), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Pauline BLANC PETITJEAN, Fanny LARCHER
11:35 - 11:42 #39216 - FC14-06 Facteurs prédictifs d’hospitalisation chez les patients âgés appelant le centre 15 suite à une chute de leur hauteur.
FC14-06 Facteurs prédictifs d’hospitalisation chez les patients âgés appelant le centre 15 suite à une chute de leur hauteur.

Introduction L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs prédictifs préhospitaliers d’hospitalisation au décours du passage en structure d’urgences des patients âgés chuteurs appelant le centre 15. Méthode Il s’agissait d’une étude observationnelle rétrospective et monocentrique, réalisée au CHU de Toulouse sur une période de huit semaines. Tous les patients de plus de 75 ans appelant le centre 15 suite à une chute ont été inclus. Le critère de jugement principal était l’hospitalisation suite à l’admission en structure d’urgence du CHU. Résultats : Au total, 1089 patients ont été inclus, l’âge moyen des patients était 87 ans (SD=0,6) et 843 (77.4%) patients vivaient à domicile. Parmi eux, 750 (68,8%) ont été transférés en structure d’urgences dont 358 patients (32,8 %) au CHU de Toulouse et 134 patients ont été hospitalisés. En analyse multivariée, une suspicion d’AVC (OR 5,8 [2,6 - 13,1]) ou de fracture (OR 3,9 [2,2 - 6,8]), une altération de l’état générale (OR 2,6 [1,3 - 4,9]) et une station au sol prolongée (OR 3,6 [2,1 - 6,3]) étaient significativement associés à une hospitalisation au décours du passage en structure d’urgences. Conclusion : Cette étude montre l’existence de facteurs prédictifs d’hospitalisation chez les personnes âgées appelant le centre 15 suite à une chute. Ces facteurs prédictifs, disponibles dès la réception de l’appel au centre 15 pourraient permettre de mieux identifier les patients nécessitant un transfert en structure d’urgences.

Aucun
Xavier DUBUCS (Toulouse), Céline BARHANIN, Frédéric BALEN, Sandrine CHARPENTIER, Charles Henri HOUZE-CERFON, Pierre ROUCOLLE
11:42 - 11:49 #39454 - FC14-07 Etat d’agitation de la personne âgée.
FC14-07 Etat d’agitation de la personne âgée.

Introduction : Du fait du vieillissement de la population, les pathologies concernant les personnes âgées sont en progression. L’agitation est un symptôme apparaissant lors de nombreuses de ces pathologies qu’elles soient psychiatriques, organiques ou toxiques. De plus, la physiopathologie des sujets âgés et leur consommation importante de médicaments les exposent particulièrement au risque iatrogène. Méthodes: Etude prospective, descriptive, menée au service des urgences,sur une période de 6 mois[juin-décembre 2023] ayant inclus les sujets âgés de 65 ans et plus, admis à l’unité de soins intensif pour prise en charge d’un état d’agitation. Résultats: Nous avons inclus 31 patients, d’âge moyen 72 ans, le sexe ratio est à 1,38. La majorité des patients soit 67,7%avaient des ATCD pathologiques :HTA 29%,Diabète 29%, Alzheimer 3,2%, Coronaropathie 16,9%, ATCD d’AVC 16,5%, pathologie psychiatrique 10%. Pour l’état de base de nos patients : 61,3% ont perdu leur autonomie et dépendent d’une tierce personne et 10% sont grabataires. L’agitation était associée à : des hallucinations dans 12,9%, une agressivité 6,5%, des céphalées dans 22,5%, des convulsions 25,8%, des vomissements 12,9%. A l’interrogatoire : il y a notion de traumatisme dans 3,2% des cas, une fièvre dans 22,6% des cas, une prise de psychotrope dans 9,7% des cas.Des signes de localisations ont été notés chez 22,6% des patients et un syndrome méningé dans 6,5% des cas. Un bilan biologique a été fait pour tous les patients associé à une exploration radiologique : scanner cérébral chez 84%, IRM cérébrale 6,5% ; une ponction lombaire faite pour 34,5% patients. 6 ,5%, une hyponatrémie 6,5% , une hyper natrémie 12,9%, un AVC ischémique 29%, un AVC hémorragique 9,7%, une pneumopathie 16,9%, une infection urinaire 9,7%, une méningite 6,5% , La conduite thérapeutique a consisté à : une oxygénothérapie chez26,6%, une hydratation 32%,une antibiothérapie 25,8%, un traitement anti épileptique 16,1%, et une DVE pour 3 patients.L’évolution a été favorable pour la majorité des patients soit 61,3%. Neuf patients sont décédés. Conclusion: l’agitation est un symptôme  fréquent dans les populations gériatriques, surtout lorsqu’il existe des troubles neurocognitifs sous-jacents et que le patient présente une décompensation organique aiguë. La prise en charge est principalement symptomatique et le pronostic est conditionné par la précocité de cette prise en charge et de l’état de base psychomoteur du patient

Aucun
Fadhila ISSAOUI (Sfax, Tunisie), Hanen DRIRA, Firas KESSENTINI, Hana KHARRAT, Fatma LAZZEZ, Leila CHAARI, Rim KARRAY, Noureddine REKIK
11:49 - 11:56 #39565 - FC14-08 Impact de l’âge sur la prise en charge des patients admis pour une dyspnée aux urgences.
FC14-08 Impact de l’âge sur la prise en charge des patients admis pour une dyspnée aux urgences.

La dyspnée aigue est un motif fréquent de consultation aux urgences. Elle pose des difficultés de décisions thérapeutiques devant une population de plus en plus âgée et ayant de plus en plus de comorbidités. L'objectif de notre travail a été d’étudier l’influence de l’âge sur les décisions thérapeutiques dans la prise en charge de ces patients. Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique menée à la SAUV du service des urgences,colligeant tout patient admis pour dyspnée durant une période de 6 mois allant du Février 2022 au Juillet 2022. On a inclus 173 patients ayant une moyenne d'âge de 66,27 ans. Les sujets âgés (> 65ans) représentaient la classe d'âge prédominante (63% ; n=109). Une prédominance masculine a été notée avec un sexe ratio de 1,7. Au niveau du moyen d’arrivée du patient aux urgences, on a trouvé une différence significative (p=0.038) selon la classe d’âge; les sujets âgés arrivaient plus par ambulance type B (31,2% ; n=29) par apport aux sujets plus jeunes (26,7% ; n=15) et l’admission était la suite d'une intervention des équipe de SAMU04 en pré hospitalier chez 29% (n=27) des sujets âgés versus seulement 10,7% (n=6) du reste de la population. Comme support ventilatoire, on a trouvé plus de recours à l’intubation et à la VM chez les adolescents (42,9% ; n=3) et les adultes (26,3% ; n=15) que chez les sujets âgés (10.1% ; n=11) avec une p=0,005. Par contre, ces derniers ont bénéficié de plus de VNI (61,5% ; n=67) que les adultes (54,4% ; n=31) et les adolescents (14,3% ; n=1) avec une différence significative (p=0,048). Le diagnostic définitif retenu n’a pas expliqué cette différence vu que le pourcentage des OAP et des EA de BPCO ; les 2 indications majeures de la VNI ; était similaire chez les classes d'age. Ces résultats sont plutôt dus aux décisions difficiles auxquels est confronté le clinicien devant des sujets âgés présentant de nombreuses morbidités et comorbidités. Outre l’indication médicale, une évaluation globale du sujet âgé fragile est l’élément clé de la décision à une intensification des soins. La notion de fragilité comprend des données médicales, fonctionnelles et sociales. La dyspnée est une plainte fréquente chez les patients admis aux urgences. Le facteur de risque le plus observé était l'âge avancé, ainsi que la présence de comorbidités multiples. Ceci est à l'origine de difficultés non seulement diagnostiques mais aussi décisionnelles vis-à-vis l’intensification des soins chez cette population fragile

Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Houssem AFFES, Fadhila ISSAOUI, Alaeddine ZOUARI, Abdennour NASRI, Adel CHAARI, Noureddine REKIK
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 06 juin"

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CMS09
11:00 - 12:30

Conférence Médico-Soignants - Session commune SFMU / SFMC
Les mouvements de foule
Catastrophe SSE CUMP, J.O.

Modérateurs : Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais), Anne-Dominique CURUNET-RAOUL (Medecin) (Brest)
Coordonnateur : Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
Les concentrations festives ou sportives de public sont de plus en plus fréquentes et posent des problèmes nouveaux d'organisation et de sécurité sanitaire. De nouveaux outils de prévison et modélisation vous seront présentés.
11:00 - 11:22 De la peur individuelle à la panique collective. David NAUDIN (Coordonateur du pôle de la recherche paramédicale du CFDC - APHP) (Conférencier, Paris)
11:22 - 11:44 Modélisation d'un mouvement de foule. Bertrand MAURY (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06 Les pathologies des mouvements de foule : à quoi s'attendre ? Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28 Se préparer à accueillir de multiples victimes pédiatriques. Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
Salle Maillot

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AMS21 B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales 2020 sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
Salles 221-222-223
12:30

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CDI
12:30 - 13:15

Conférence de l'industrie Biomérieux
LA PCR MULTIPLEX DANS LES INFECTIONS RESPIRATOIRES EN BIOLOGIE DÉLOCALISÉE AUX URGENCES.

Modérateurs : Donia BOUZID (MD-PHD) (Paris), Naim OULDALI (Paris)
12:30 - 13:15 Urgences adultes. Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
12:30 - 13:15 Urgences pédiatriques. Aymeric CANTAIS (Médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Salle 241

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CDIA
12:30 - 13:15

Conférence de l'industrie Aguettant
Éradiquer la douleur chez l’adulte mono-traumatisé aux urgences : mythe ou réalité ?

12:30 - 13:15 J’ai mal Docteur ! Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
Mise en avant de la prévalence de la douleur et fluctuation de celle-ci lors du parcours patient.
12:30 - 13:15 Quelles innovations pour faciliter notre quotidien ? Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Face à cette situation, quels sont les nouvelles solutions à disposition du praticien ?
12:30 - 13:15 Questions / Réponses.
Salle 242A
14:00

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CE04
14:00 - 15:30

Conférence Exceptionnelle
Monitorage du futur
Intelligence Artificielle, Monitorage, Recherche

Modérateurs : Luc Marie JOLY (PUPH) (Rouen), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Super Modérateur : Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Super Modérateur, Corbeil-Essonnes)
Quels seront les moyens de monitorer notre patient dans le futur ? Comment l'intelligence artificielle et les avancées technologiques peuvent-elles changer les choses ? Un expert international se penche sur le sujet et vient nous dévoiler ici ce que sera notre quotidien de demain
14:00 - 15:30 Le monitorage du futur. Jean-Louis VINCENT (consultant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Amphi Bleu

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CMS14
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Sport de haut niveau et Urgences
Infirmier, Médecin, Psychologue, J.O.

Modérateurs : Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur : Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Les urgentistes peuvent être confrontés à différents événements sportifs. Quels sont les particularités du sport de haut niveau ? Comment s'y préparer ?
14:00 - 14:22 Sécuriser un évènement de grande ampleur : la préparation. Sébastien DEUTSCH (Conférencier, Grenoble)
14:22 - 14:44 Sports & blessures typiques. Alain FREY (Past Président de la SFTS) (Conférencier, Poissy)
14:44 - 15:06 Aspects psychologiques dans la prise en charge du sportif de haut niveau.
15:06 - 15:28 Sécuriser les sportifs de haut niveau pendant l'effort. Pierre-Marie MAUXION (Étudiant IPA) (Conférencier, Lyon)
Amphi Havane

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AMS30 C
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers

Coordonnateur : Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers : Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Public concerné : médecins, soignants, ambulanciers SMUR
Espace exposition - stand N°43

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AMS20 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Soins Médicaux d’Urgences en Milieux Périlleux.
Thérapeutique, Traumatologie

Coordonnateur : Ollivier GRIMAULT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Jérôme DUCROCQ (Responsable médical SAMU / SAS AMU) (Conférencier, Brest), Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest)
A partir du support pédagogique de séances de simulation complexe sur mannequin en milieux contraint permettre aux participants :
1.Appréhender les spécificités diagnostiques, thérapeutiques et opérationnelles de la médicalisation en milieux périlleux.
2.S’approprier les stratégies de soins, les outils et les concepts développés par des experts du SMUR Maritime hauturier pour les transférer dans sa pratique quotidienne afin d’améliorer et sécurisé celle-ci.
Salle 227

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CM31
14:00 - 15:30

Conférence Médecins - Session commune SFMU / SRLF
Je fais quoi si la tête...
Infectiologie - Sepsis, Jeunes, Neurologie, Traumatologie

Modérateurs : Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
"Tête à tête" entre les sociétés savantes de Médecine d'Urgence (SFMU) et de Réanimation (SRLF). Nous aborderons les principales urgences neurologiques, du préhospitalier aux soins intensifs.
14:00 - 14:22 ...a cogné : traumatisme crânien - prise en charge initiale. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
14:22 - 14:44 ...chauffe : coma fébrile. Michael THY (CCA) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06 ...est bouchée : Urgences neurovasculaires - Prise en charge pré-hospitalière et orientation du patient. Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
15:06 - 15:28 ...crise : état de mal épileptique. Camille LEGOUY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
Salle 241

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CS05
14:00 - 15:30

Conférence Soignants
Intégrer la prise en charge psychiatrique & psychologique aux Urgences : innovation et modalités
Infirmier, Organisation Services d'Urgences, Psychologue, Régulation

Modérateurs : Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Magali GUERIN (Paramed) (Niort)
Coordonnateur : Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Paris)
La prise en charge psychiatrique et psychologique représente un atout pour les urgences. Soyez en convaincu grâce à cette session abordant différents aspects professionnels de la santé mentale.
14:00 - 14:22 Le travail du psychologue aux Urgences. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44 L'aspect psychologique: un indispensable de la prise en charge. Pauline DELAVAUD (Psychologue) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06 L'IPA Santé mentale : un atout pour la prise en charge aux Urgences ? Romain PEROT (Infirmier en Pratique Avancée) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28 IDE psy en régulation. Thomas MARFAING REBOURS (Infirmier) (Conférencier, Rennes)
Salle 242A

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CM05
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Coagulopathie
Coagulation - Hémostase, Infectiologie - Sepsis, Physiologie, Traumatologie

Modérateurs : Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Pourquoi ça saigne, pourquoi ça bouche? La coagulopathie dans tous ses états ! Et en bonus: les nouvelles thérapeutiques !
14:00 - 14:22 Coagulation normale et son évaluation. Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
14:22 - 14:44 Coagulopathies traumatiques. Jean-Stéphane DAVID (PUPH) (Conférencier, Lyon)
14:44 - 15:06 CIVD et sepsis. Pierrick LE BORGNE (M.D, MSc) (Conférencier, Strasbourg)
15:06 - 15:28 Perspectives thérapeutiques. Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
Salle 242B

"Jeudi 06 juin"

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SIMS01
14:00 - 15:00

Session Interactive Médico-Soignants
Peut-on apprendre des linguistes pour mieux réguler ?
Régulation

Coordonnateur : Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Les linguistes peuvent-ils nous apprendre à mieux écouter et mieux parler aux patients en régulation?
14:00 - 15:00 Peut-on apprendre des linguistes pour mieux réguler ? Bruno BONU (Enseignant Chercheur) (Conférencier, Montpellier)
Salle 243

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CLM05
14:00 - 15:30

Communications Libres Médecins
DES d'Or
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
14:00 - 14:11 #38706 - CP50 Étude de performance diagnostique sur le jugement implicite du médecin urgentiste dans l’élimination d’un syndrome coronarien aigu aux urgences en comparaison au score HEAR.
CP50 Étude de performance diagnostique sur le jugement implicite du médecin urgentiste dans l’élimination d’un syndrome coronarien aigu aux urgences en comparaison au score HEAR.

La douleur thoracique non traumatique représente l’un des principaux motifs de consultation aux urgences. Le syndrome coronarien en est l’une des causes les plus importantes à détecter par sa gravité. De nombreux scores diagnostics sont à la disposition du clinicien, dont le score HEART qui a montré sa supériorité par rapport aux autres. Ils s’appuient sur des critères cliniques, paracliniques et sur des marqueurs biologiques comme la troponine. Afin de surseoir à son dosage systématique, le score HEAR a vu le jour mais aucune étude n’a été réalisée dans le but de comparer le score HEAR au jugement implicite du médecin urgentiste. L’objectif de notre étude est d’évaluer si le jugement implicite du médecin permet d’éliminer un SCA aux urgences chez un patient présentant une douleur thoracique non traumatique, en comparaison au score HEAR. Notre étude post-hoc s’appuie sur la cohorte de patients de l’étude ICARE, incluant 1399 patients pour qui la probabilité clinique initiale de SCA a été recueillie, classée en trois niveaux de risque. Parmi les 1399 patients analysés, 96 [(6,9%) (IC 95% 5,6-8,3)] ont présenté un événement cardio vasculaire majeur à 45 jours, dont 14 [14,6% (IC 95% 8,2-23,3)] étaient classés à faible risque par le médecin. Il n’y a pas de différence significative entre les niveaux de risque et l’apparition d’événements cardiovasculaires majeurs selon l’expérience du médecin (p=0,445). La sensibilité de la probabilité implicite du médecin pour éliminer un SCA est de 85,41% (IC 95% 78,3-90,4), alors que celle du score HEAR est de 98,96% (IC 95% 94,33-99,97). Le rapport de vraisemblance négatif de la probabilité implicite du médecin est de 0,21 (IC95% 0,18-0,25), alors que celui du score HEAR est de 0,01 (IC 95% 0,00-0,09), correspondant à une excellente performance pour éliminer une maladie. Par ailleurs, le clinicien a tendance à classer le patient dans le bon niveau de risque en comparaison avec le score HEAR (Kappa de Cohen à 0.198 [IC 95% 0.170-0.226]). Toutefois, le score HEAR fait mieux que le jugement du médecin pour classer dans le bon niveau de risque de probabilité de survenue d’un SCA (p<0,001). Malgré une bonne capacité du médecin à prévoir le risque de survenue d’un syndrome coronarien aigu, son jugement implicite montre une moins bonne sensibilité pour éliminer un syndrome coronarien par rapport au score HEAR. Les résultats de cette étude renforcent la généralisation de ce score diagnostic aux urgences.
Pierre-Olivier ROBIN (TOURS)
14:11 - 14:22 #38962 - CP51 Utilisation d'une checklist en préhospitalier chez les traumatisés.
CP51 Utilisation d'une checklist en préhospitalier chez les traumatisés.

Introduction : L’utilisation d’aides cognitives dans la prise en charge des traumatisés sévères est recommandée. Notre étude vise à évaluer l’impact d’une checklist (CL) au cours de la prise en charge des patients traumatisés sur l’adhésion des médecins urgentistes aux recommandations. Méthode : étude monocentrique prospective observationnelle de type avant-après réalisée au sein de 3 antennes SMUR où tout patient traumatisé de plus de 16 ans médicalisé vers un établissement de soins (ES) était inclus. Du 15/01 au 15/08/2022, la CL était réalisée dans les 24 heures après la fin de l’intervention (phase 1). Du 16/08/2022 au 31/01/2023, la CL était réalisée au cours du transport du patient vers l’ES (phase 2). L’utilisation de la CL a été systématiquement évaluée après chaque intervention à l’aide d’un questionnaire anonyme auprès des médecins et infirmiers. Au cours de la phase 2, les médecins et infirmiers n’ayant pas réalisé de CL devaient répondre à un questionnaire sur les raisons de non-réalisation. Le critère de jugement principal était le nombre d’items de la checklist non réalisés au cours de chaque phase de l’étude. Résultats : Cent seize patients ont été inclus, 52 au cours de la phase 1 (groupe 1) et 64 au cours de la phase 2 (groupe 2). Onze patients n’ont pas eu de CL au cours de la phase 2 (groupe 3). Les 3 groupes étaient majoritairement des hommes jeunes victimes d’accident de la voie publique de gravité moyenne (ISS moyens à 18 dans le groupe 1 et 14 dans le groupe 2) et sévère (ISS moyen à 29 dans le groupe 3). Le taux d’omission global des items de la CL était significativement moindre avec la CL (17%) que sans (25%) (p=0,02). Cette tendance s’accroissait proportionnellement à la gravité avec un taux d’omission de 30% sans CL contre 15% avec CL (p=0,03) pour les patients avec un ISS ≥ 25. Les médecins et infirmiers ayant utilisé la CL considéraient qu’elle devait être rendue obligatoire (respectivement 82% et 67%). Paradoxalement, chez les médecins n’ayant pas réalisé la CL (groupe 3), seulement 55% estimaient qu’elle était utile alors que le taux d’omission y était nettement plus élevé (17% avec CL contre 59% sans CL, p<0,01). Conclusion : Ce travail montre une diminution significative du nombre d’omissions sur les actions réalisées lors de la prise en charge d’un patient traumatisé permettant une meilleure adhésion aux recommandations. Son bénéfice est accru chez les patients gravement traumatisés.

aucun
Marine LEFEBVRE (avignon), Nicolas CAZES, Aurelien RENARD, Kevin BALASOUPRAMANIEN, Pierre Olivier VIDAL, Bastien VAN OVERBECK, Cedric BOUTILLIER-DU-RETAIL
14:22 - 14:33 #39044 - CP52 Intérêt du contrôle des D-Dimères aux urgences chez les patients adressés pour suspicion d’embolie pulmonaire et élévation des D-Dimères.
CP52 Intérêt du contrôle des D-Dimères aux urgences chez les patients adressés pour suspicion d’embolie pulmonaire et élévation des D-Dimères.

Titre : Intérêt du contrôle des D-Dimères aux urgences chez les patients adressés pour suspicion d’embolie pulmonaire et élévation des D-Dimères. Auteurs : Bittermann, Gicquel, Nave, Le Bastard, Javaudin, Batard. Introduction : Nous avons fait l’hypothèse que le contrôle aux urgences d’un dosage de D-Dimères (DD) réalisé dans un laboratoire en ville peut donner un résultat inférieur permettant d’exclure le diagnostic d’embolie pulmonaire (EP) sans avoir recours à l’imagerie. L’objectif de cette étude était de mesurer la proportion de patients ayant des DD élevés lors d'un dosage en ville et pour lesquels le contrôle est négatif aux Urgences. Méthode : Cette étude observationnelle prospective a été menée dans 7 services d’urgences en France pendant 1 an. Ont été inclus des patients adressés aux urgences pour des DD élevés en ville ayant au moins un symptôme d’EP et une probabilité considérée comme faible ou intermédiaire par l’urgentiste. Réinterprétés a posteriori, les DD étaient classés non nécessaires selon la règle PERC, ou bas selon un algorithme fondé sur la probabilité implicite et les scores de Wells et Years. Le critère principal de jugement (DD négatif) était défini par un DD non nécessaire ou bas. Résultats : Parmi 135 patients inclus, 94 (70%) ont eu une imagerie thoracique (scanner ou scintigraphie) et 28 (21%) ont eu un diagnostic final de maladie thrombo-embolique veineuse. Les DD étaient négatifs pour 52 dosages faits en ville (39%), et pour 88 dosages contrôlés aux urgences (50%, P<0.01). Les DD en ville et aux urgences étaient discordants dans 24 cas : négatifs en ville et positifs aux urgences (4 cas, tous ayant une imagerie thoracique, aucun cas d’EP) ; ou positifs en ville et négatifs aux urgences (20 cas, 9 ayant une imagerie thoracique, aucun cas d’EP). Sur 83 DD positifs en ville, 20 (24%) contrôles aux urgences étaient négatifs : il faudrait contrôler aux urgences 4 DD positifs en ville pour obtenir un DD négatif. Une stratégie excluant le diagnostic d’EP pour les DD de ville réinterprétés comme négatifs (n=52) ou le contrôle négatif aux urgences des DD positifs en ville (n=20) permettrait de s’abstenir d’imagerie thoracique dans 72 cas (53%). Conclusion : Une interprétation rigoureuse des DD dosés en ville et un contrôle aux urgences des DD dosés en ville positifs pourrait permettre de limiter le recours à l’imagerie thoracique chez la moitié des patients adressés pour élévation des DD. La sécurité de cette stratégie doit être évaluée.

Aucun.
Coline BITTERMANN (Nantes), Elisa GICQUEL, Eric BATARD, Suzanne NAVE, François JAVAUDIN, Quentin LE BASTARD
14:33 - 14:44 #39126 - CP53 Complications des syndromes coronariens aigus avec sus décalage du segment ST durant le transport extrahospitalier : étude rétrospective multicentrique.
CP53 Complications des syndromes coronariens aigus avec sus décalage du segment ST durant le transport extrahospitalier : étude rétrospective multicentrique.

Introduction : Les syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) sont une pathologie pouvant se compliquer sur le plan rythmique, mécanique, hémodynamique et respiratoire. L’objectif de cette étude est d’étudier l’incidence de ces complications pouvant mettre en jeu le pronostic vital durant la prise en charge extrahospitalière des patients souffrant d’un SCA ST+. Matériel et méthode : Étude épidémiologique rétrospective multicentrique réalisée entre le 1 janvier 2022 et le 31 décembre 2022, analysant les patients présentant un SCA ST+ et ayant bénéficié d’un transport extrahospitalier à destination d’un centre de coronarographie ou d’une unité de soins intensifs cardiologiques, régulés par les 3 SAMU de Haute-Normandie (Évreux, Rouen et Le Havre). Les patients ayant présenté un arrêt cardiaque avant le diagnostic de SCA ST+ étaient exclus. Le critère de jugement principal était toute complication majeure définie comme un événement pouvant engendrer une modification de thérapeutique urgente. Une analyse multivariée avec modèle de régression logistique a été réalisée à partir des dossiers de régulation et d’intervention SMUR ainsi que des comptes rendus d’hospitalisation. Résultats : Parmi les 3546 dossiers analysés, 573 patients ont été inclus dont 48 (8,4%) ont présenté une complication majeure et parmi eux, 37,5 % n’ont finalement pas engendré de modification de thérapeutique. La bradycardie < 50/min était la complication la plus fréquente (n = 16, 25 %), suivie de la fibrillation ventriculaire (n=6, 1%), la tachycardie ventriculaire (n=6, 1%), la détresse respiratoire aiguë (n=6, 1%) et l’hypotension (n=6, 1%). Un seul décès est survenu durant ces transports extrahospitaliers. En analyse multivariée les facteurs associés à la survenue de complication majeure étaient une intervention primaire plutôt que secondaire (ORa 2,4 IC95% 1,1 - 5,8), une durée des symptômes < 2h (ORa 2,7 IC95% 1,2-5,7), et la présence d’une insuffisance cardiaque gauche (ORa 5,2 IC95% 2,1-12,1). Conclusion : Les complications majeures lors des transports extrahospitaliers de patients souffrant de SCA ST+ en Haute-Normandie sont faibles (8,4 %). Les patients présentant des symptômes depuis plus de 2h et les transports secondaires semblent à moindre risque d’événements majeurs.

Aucun
Aymerick BESNARD (Caugé), Mehdi TAALBA, Alix DELAMARE FAUVEL, Luc-Marie JOLY, Antoine LEFEVRE-SCELLES
14:44 - 14:55 #39194 - CP54 Création d’un score prédictif d’une occlusion digestive grave (chirurgicale) sur les patients de plus de 75 ans se présentant aux urgences avec une suspicion d’occlusion digestive.
CP54 Création d’un score prédictif d’une occlusion digestive grave (chirurgicale) sur les patients de plus de 75 ans se présentant aux urgences avec une suspicion d’occlusion digestive.

Introduction.L’occlusion digestive est une pathologie fréquente dans la population gériatrique. L’objectif était de mettre en évidence des éléments associés à la survenue d’une occlusion et de créer un score de probabilité d’occlusion dans la population des patients ≥ 75 ans. Matériel et méthode.Étude rétrospective monocentrique de mai 2019 à mai 2021. Les patients inclus étaient âgés ≥75 ans, suspects d’occlusion et ayant eu une TDM abdomino-pelvienne. Les patients ont été comparés selon la présence ou l’absence d’occlusion à la TDM. Une analyse comparative puis une analyse univariée et multivariée ont été réalisées. Un score de probabilité d’occlusion, a été construit par une régression logistique LASSO. Résultats.Parmi les 1058 patients éligibles, 885 patients ont été inclus. La population était composée de 545 (64,5%) femmes. En analyse multivariée, les facteurs associés à la présence d’une occlusion étaient les cancers digestifs (OR 2,1 IC95% 1,2-3,6), les antécédents de syndrome occlusif (OR 3,7 IC95% 2,1-6,9), la distension abdominale (OR 2,1 IC95% 1,4-3,1), les vomissement fécaloïdes (OR 5,2 IC95% 3,2-8,4)) et la présence d’une hernie ou d’une éventration (OR 2,6 IC95% 1,5-4,6)). Le score établi (tableau 1) avait une Se de 60,5%, Sp de 81,5%, VPP de 71,1%, VPN de 73,2% et une aire sous la courbe ROC à 0.79 (IC95% 0,74-0,84). Conclusion.L’évaluation du score en prospectif permettrait d’établir sa validité extrinsèque en cas de suspicion d’occlusion chez la personne âgée.

Aucuns
Louis SENEZ (Rouen), Grégoire LAUWICK, Marie OZANNE, Luc-Marie JOLY, Medhi TAALBA
14:55 - 15:06 #39213 - CP55 Pertinence d’un transport inter-hospitalier, de type SMUR médicalisé́ ou paramédicalisé des patients atteints de syndrome coronaire aigu sans élévation du segment ST (NSTEMI) sur le territoire Sud Aveyron et Est Hérault.
CP55 Pertinence d’un transport inter-hospitalier, de type SMUR médicalisé́ ou paramédicalisé des patients atteints de syndrome coronaire aigu sans élévation du segment ST (NSTEMI) sur le territoire Sud Aveyron et Est Hérault.

Introduction : Le bénéfice sur la morbi-mortalité d’un transfert inter-hospitalier médicalisé ou paramédicalisé, en amont d’une revascularisation myocardique reste inconnu. Il a été évalué que l'incidence des évènements indésirables lors des transports inter-hospitaliers des NSTEMI est estimée à 5%. Plusieurs études démontrent effectivement l'absence d'évènement indésirable grave au cours du transport de NSTEMI. Cependant, les médecins régulateurs n’ont pas d’outils d’aide à la décision de médicaliser ou non un transfert étant donné la pauvreté́ de la littérature et l’absence de recommandations officielles sur ce sujet. L’objectif principal de cette étude était d’analyser la pertinence des transferts médicalisés en étudiant de façon exhaustive tous les transferts inter hospitaliers de patients NSTEMI au regard de la survenue de complications engageant le pronostic vital à court terme et nécessitant une intervention thérapeutique immédiate. Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant tous les transferts de patients diagnostiqué NSTEMI vers des centres de coronarographie pour revascularisation, au centre hospitalo-universitaire de Montpellier. Le NSTEMI était défini par une douleur thoracique angineuse ou pseudo angineuse associée à au moins un des 2 critères suivants : une valeur de troponine cardiaque supérieure à la norme de chaque établissement et/ou une anomalie électrocardiographique du segment ST. Tous les patients avaient une indication de revascularisation précoce. Le recueil de données s’est fait sur la période janvier 2017 à juin 2023. Résultat : Durant la période d’étude, 417 patients ont été inclus et 14 patients (3,4 %) ont présenté des événements indésirables. Le score de Grace et le Heart score, le nombre de Facteurs de risque cardio-vasculaire, le taux de troponines, l’âge et le sexe n’étaient pas associés à la survenue d’événements indésirables. La persistance d’une douleur thoracique au moment de la prise en charge était corrélée à la survenue d’EI durant le transport (p= 0,027). La distance parcourue est également corrélée à la survenue d’événements indésirables (p= 0,025). Conclusion : Le taux d’incidence d’EI dans notre étude était de 3,4% [1,9% - 5,7%]. Seules la distance et la persistance de la douleur thoracique étaient associées de façon significative à la survenue d’évènements indésirables.

Aucun
Sarah SIMON (MONTPELLIER), Hamza GHOMRANI, Xavier BOBBIA
15:06 - 15:17 #39279 - CP56 Impact du délai d’administration de l’antivenin sur la correction de la coagulopathie liée aux envenimations par vipéridés en Guyane française.
CP56 Impact du délai d’administration de l’antivenin sur la correction de la coagulopathie liée aux envenimations par vipéridés en Guyane française.

Introduction : L'envenimation par morsure de serpent (EMS) est une urgence thérapeutique. Notre objectif était d’évaluer l’impact du délai d’administration de l’antivenin (AV) sur la correction des paramètres de coagulation (PC) après EMS en Guyane française (GF), dans la perspective de l’utilisation des AV en centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS). Matériel et Méthode : Notre étude, monocentrique, prospective et observationnelle, a été menée à l'Hôpital de Cayenne du 1er janvier 2016 au 31 juillet 2022. Tous les patients admis pour EMS de moins de 48h, et recevant un AV ont été inclus. Nous avons évalué le délai entre EMS et administration AV et le temps nécessaire à la correction des PC. Résultats : Au total, sur 119 patients inclus, 48,7% provenaient de sites éloignés. Le délai médian entre EMS et l’injection AV était de 09:15 (05:32-17:47), mais il était plus long chez les patients issus de zones rurales. Dans 37,8% l’administration AV l’avait été avant 6h. Le délai entre EMS et un dosage normal de fibrinogène (FN) était de 23:27 (20:00-27:10) chez les patients recevant AV ≤ 6h, contre 31:23 (24:00-45:05) chez ceux recevant AV > 6h (p<0,001). En revanche, le délai entre l’administration AV et FN était similaire dans les deux groupes. Conclusion : Les victimes EMS issues de zones rurales en GF souffrent d'un retard d'administration de AV, entrainant une coagulopathie prolongée. Il faudrait doter les CDPS en AV et en équipes médicales formées à son utilisation.

Aucun
Ségolène VAUQUELIN (Besançon), Hatem KALLEL
15:17 - 15:28 #39297 - CP57 Évaluation du pronostic neurologique après ventilation par flux continu d’oxygène au cours des arrêts cardiaques extra-hospitaliers.
CP57 Évaluation du pronostic neurologique après ventilation par flux continu d’oxygène au cours des arrêts cardiaques extra-hospitaliers.

Introduction : Afin de diminuer le no-flow dans les arrêts cardiaques extra-hospitaliers (ACEH), l’association d’une ventilation et d’un massage cardiaque continu avant intubation par un dispositif non invasif de flux continu d’oxygène (FCO) à pression variable a été utilisée depuis 2017 par les sapeurs-pompiers de Haute-Savoie. L’objectif de cette étude était d’évaluer son impact sur le pronostic neurologique à 30 jours dans l’ACEH. Matériel et Méthode : À partir des données prospectives et multicentriques du registre des arrêts cardiaques du Réseau Nord Alpin des Urgences, nous avons inclus les patients adultes ayant présenté un ACEH d’étiologie cardiaque et réanimés par trois SMUR entre 2017 et 2021. Les différences de pratiques entre les SMUR et les SDIS concernés ont permis de constituer trois groupes de patients : un groupe contrôle ventilé par BAVU puis ventilation invasive en mode volume assisté contrôlé (VAC), un groupe FCO-VAC ventilé par FCO (B-card, Vygon) puis VAC, et un groupe FCO-CardioPulmonary Ventilation (FCO-CPV) ventilé par FCO puis de manière invasive en utilisant un mode ventilatoire dédié à la réanimation cardiopulmonaire (CPV, Air Liquide). Le critère de jugement principal était le devenir neurologique à 30 jours défini par un score CPC à 1 ou 2. Les critères de jugement secondaires étaient la reprise d’une activité cardiaque spontanée (RACS), l’arrivée vivant à l’hôpital et la survie à 30 jours. Résultats : Dans cette analyse multivariée portant sur 2256 patients, le groupe FCO-VAC présentait un pronostic neurologique significativement diminué à 30 jours (OR 0,4 ; IC95% : 0,3-0,7 ; p=0,001). La survie à 30 jours était aussi significativement inférieure (OR 0,4 ; IC95%: 0,3-0,7 ; p=0,001) à celle du groupe contrôle. Il n’y avait pas de différence de RACS dans les groupes FCO-VAC et FCO-CPV comparés au groupe contrôle. Moins de patients étaient admis vivants à l’hôpital dans les groupes FCO-VAC (OR 0,6 ; IC95% : 0,5-0,9 ; p=0,01) et FCO-CPV (OR 0,7 ; IC95%: 0,5-0,9 ; p=0,04) par rapport au groupe contrôle. Il n’a pas été observé de différence de pronostic neurologique ni de survie entre les patients du groupe FCO-CPV et ceux du groupe contrôle. Conclusion : Lors d’un ACEH, la ventilation par FCO à pression variable était associée à une diminution du pronostic neurologique à 30 jours comparée à l’utilisation d’un BAVU. Ces résultats sont en défaveur de l’utilisation d’un dispositif de FCO sans ventilation active dans l’ACEH.

Aucun
Marion KLEIN (Grenoble), Cécile RICARD, Arnaud GAILLARD, Dominique PHAM, Nicolas SEGOND, Guillaume DEBATY, Vincent PEIGNE
Salle 252A

"Jeudi 06 juin"

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ATW05bis
14:00 - 15:30

Atelier Médecins - Echographie
Echo musculo-squelettique. Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
Salle 252B

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ATW06bis
14:00 - 15:30

Atelier Soignants - Echographie
Echographie pour l'Infirmier.e Infirmiers, IDE, IOA, IPA - tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Delphine BASTIAN (PC) (Conférencier, Marseille), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Julie GÉRARD (ETUDIANTE IPA) (Conférencier, Nantes), Isabelle ROBIN (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Severin THIEBERGIEN (Conférencier, Nantes)
CluECHO
Le commandant Bladerscan a été assassiné.
Retrouvez le Professeur Globe, principal suspect, et confondez-le en prouvant que Miss Song Dû s'est trompée
(ou comment résoudre le problème des fausses routes).
Dans cet atelier, vous serez encadré.e.s par des infirmiers, vous apprendrez comment améliorer la sensibilité de votre triage, de vos diagnostics infirmier et même de vos gestes au quotidien grâce à un outil ultra simple et rapide à utiliser...
Vous avez dit Echoooo ??!!!
Salle 253

"Jeudi 06 juin"

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CMS04
14:00 - 15:30

Conférence Médico-Soignants
Soins palliatifs et Urgences
Douleur - Analgésie, Ethique

Modérateurs : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Florence DUPRIEZ (Médecin) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La mort et les soins palliatifs font partie de notre quotidien aux Urgences, mais qui sont réellement les patients qui décèdent dans nos services ? Quels sont les enjeux pour l'urgentiste des limitations et arrêt de soins ? Quelles sont les bonnes pratiques thérapeutiques ? Comment les proches peuvent-ils être intégrés dans ces prises en charge ?
14:00 - 14:22 Qui meurt dans nos Urgences ? Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
14:22 - 14:44 Quelle place pour les proches ? Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:44 - 15:06 Quelles thérapeutiques pour les patients en fin de vie ? Valentine MALET (PH) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28 Limitations et arrêt des thérapeutiques les enjeux. Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
Salle 342A

"Jeudi 06 juin"

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AMS38 C
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Ateliers inter-pro de Médecine d’Urgence : annonce de mauvaise nouvelle
Coagulation - Hémostase, Communication, Psychologue, Traumatologie

Coordonnateur : Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers : Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Iléana RAU (Conférencier, Châteauroux)
Maîtriser les outils pour déployer des compétences techniques et non techniques en lien avec l’annonce de mauvaise nouvelle (algorithme SPIKES, gestion des cinq sens dans la communication,
Chaque session s’adresse à des équipes d’urgences pluri professionnelles.
Chaque apprenant interviendra au sein d’une équipe inter-pro lors d’un des scénarii de la session. Il participera aux deux débriefing.
La participation nécessite la réalisation d’un pré test en amont et sera suivie d’un post test.
Une évaluation de la formation par l’intermédiaire d’un formulaire DASH est prévue pour chaque apprenant en fin de session.
Des supports théoriques des compétences visées, acquises ou en cours d’acquisition sera remis à chaque apprenant.
Salle 342B

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AS34 A
14:00 - 15:30

Atelier Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Thérapeutique, Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 343

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CM40
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Les nouvelles recommandations de la SFMU
Douleur - Analgésie, Pneumologie, Thérapeutique, Ventilation

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Poitiers)
Coordonnateur : Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où les membres de la commission des référentiels vous présenteront les dernières recommandations de la SFMU !
14:00 - 14:22 Douleur. Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44 Gestion des anticoagulants aux Urgences. Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
14:44 - 15:06 Intubation oro-trachéale. Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
15:06 - 15:28 Dyspnée. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
Salle 351

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AM03
14:00 - 15:30

Atelier Médecins
Certificats et Situations Médicolégales récurrentes aux Urgences. « Docteur, n’oubliez mon certificat… »
Thérapeutique, Médico-légal

Coordonnateur : Jean Marie BONNEC (Coordonnateur, Narbonne)
Conférencier : Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne)
- Situations médico-judiciaires récurrentes aux Urgences : que faire (et ne pas faire) ? QUIZZ
- Les différents certificats que l’Urgentiste est appelé à rédiger : obligatoire ? non obligatoire ? éthique ?
- Il va ou mon certificat… ??? quelques rappels des juridictions
- Quid du secret médical ?
- Quelques principes de rédaction. les Pièges à éviter.
- Certificat Médical Initial (CMI) : Vite fait ? Bien fait ? Ses conséquences pour mon patient REDIGEONS ENSEMBLE
- CNH, GAV : acte pas si banal.
Salle 352A

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FC15
14:00 - 15:00

Flash communications
Urgences respiratoires
Pneumologie, Ventilation

Modérateur : Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
14:00 - 14:07 #38984 - FC15-01 Mortalité du patient âgé de soixante-cinq ans et plus admis depuis les urgences en service conventionnel pour une pneumonie avec critères de gravité.
FC15-01 Mortalité du patient âgé de soixante-cinq ans et plus admis depuis les urgences en service conventionnel pour une pneumonie avec critères de gravité.

Introduction : La pneumonie aiguë communautaire (PAC) est une pathologie fréquente, parfois grave, surtout chez les patients âgés de 65 ans et plus. La notion de PAC «grave» est définie a posteriori, par une admission en soins critiques. Cependant, les critères d’admission dans ces unités ne sont pas consensuels. La littérature montre que certains de ces critères sont indépendants du patient lui-même. Plusieurs scores (comme le CURB-65 et l’ATS) sont utiles à l’identification des formes graves. Certains patients avec une PAC sont traités en service conventionnel, malgré la présence de critères de gravité aux urgences, par exemple dans les suites d’une décision collégiale de LAT. L’objectif principal de notre étude était de mesurer la mortalité des patients âgés de 65 ans et plus, traités en service conventionnel pour une PAC avec critères de gravité. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective à partir des dossiers des patients âgés de 65 ans et plus, admis dans un service conventionnel de notre CH entre juin et novembre 2022. La gravité était définie par un score CURB-65 ≥ 3 et/ou un score ATS élevé à l’admission aux urgences. Avis favorable de la CNIL. Résultats : Nous avons inclus 64 patients, d’âge moyen de 82,6 ans. Aux urgences, les scores de gravité n’étaient jamais utilisés, l’avis du patient était rapporté dans 1,6% des cas, les directives anticipées étaient disponibles dans 6,3% des cas, la mise en oeuvre d’une décision collégiale de LAT n’était pas systématique, ne concernant que 17,2% des patients. En service conventionnel, la mortalité était de 42,2%, le transfert secondaire en soins critiques concernait 4,7% des patients. Conclusion : Devant une telle mortalité, l’admission en service conventionnel d’un patient âgé de 65 ans et plus pour une PAC avec critères de gravité n’est pas une décision anodine. Ces patients doivent être rigoureusement sélectionnés. Dans ce contexte, l’avis du patient, ou ses directives anticipées, doivent être recherchés. La collégialité d’une telle décision, qui s’apparente à une décision de LAT, semble nécessaire. La réforme de l’offre de soins critiques prévoit la transformation des USC adossées aux unités de réanimation en USIP (unités de soins intensifs polyvalents), avec un cadre réglementaire étoffé. Ce pourrait être l’occasion de proposer des critères consensuels d’admission dans ces unités, voire de réévaluer la définition de la PAC grave.

Aucun
Henri HAUCHARD (Arras), Maxime GRANIER, Eric WIEL
14:07 - 14:14 #39061 - FC15-02 Evaluation des pratiques sur la prise en charge des pneumopathies aux SAU d'Angers et du Mans.
FC15-02 Evaluation des pratiques sur la prise en charge des pneumopathies aux SAU d'Angers et du Mans.

INTRODUCTION A l’heure actuel, il n’existe pas de consensus sur l’ensemble des critères définissant une pneumopathie. Les défauts d’interprétation de la radiographie thoracique ajoutés aux difficultés de prise en charge inhérente aux Service d’accueil des Urgences (gestion de flux, difficulté d’orientation, erreur de triage) augmente le risque d’erreur diagnostic. Nous réalisons cette étude pour évaluer la concordance entre le diagnostic de pneumopathie aigue par le clinicien et des critères de sociétés savantes dans des SAU. MÉTHODES Il s’agit d’une étude descriptive observationnelle rétrospective sur des dossiers informatiques de patients pris en charge au SAU du Mans et d’Angers de septembre 2019 à février 2020. Nous avons inclus tous les patients de 18 ans et plus se présentant au SAU d’Angers et du Mans, avec un diagnostic de pneumopathie retenu en conclusion ou en codage. Les critères de non inclusion étaient l’absence de diagnostic de pneumopathie. Les critères d’exclusion sont l’absence de réalisation de Radio thoracique et la présence d’une BPCO. Les radiographies thoraciques ont été relues par 2 experts indépendants en double aveugle. Le critère de jugement principal de l’étude est l’existence d’une pneumopathie selon les critères de l’American Thoracic Society . Nous avons fait une autre analyse en considérant les signes de gravité. Nous avons fait une analyse spécifique d’évaluation de la concordance des clichés radiologiques entre cliniciens et experts. RESULTATS 67% des patients avec un diagnostic de pneumopathie retenu au SAU ne présentaient pas les critères de pneumopathie de l’ATS. Sur l’ensemble des analyses la présence de trouble cognitif est la seule variable associée à un diagnostic de pneumopathie ne correspondant pas aux critères des recommandations. La radiographie est de mauvaise qualité dans 54% des cas. Les rapports de concordance sont modérée à 0,567 entre les experts et très faible à 0,04 entre cliniciens et experts. DISCUSSION Dans le contexte particulier de la médecine d’urgence au CH du Mans et d’Angers, il y a un surdiagnostic de pneumopathie en lien avec l’inadaptation des recommandations actuelles au diagnostic de pneumopathie chez ces patients qui conduit à un diagnostic incertain et un excès de prescriptions antibiotique. Il nous semble important de remettre en cause la place de la radiographie pulmonaire dans ce diagnostic et de développer les techniques alternatives comme la TDM low dose et l’échographie pleurale.

Aucun
Thomas GOBIN (Le mans)
14:14 - 14:21 #39229 - FC15-03 Pneumopathie aiguë communautaire chez les patients âgés admis aux urgences pour dyspnée aiguë : une étude pronostique multimarqueurs.
FC15-03 Pneumopathie aiguë communautaire chez les patients âgés admis aux urgences pour dyspnée aiguë : une étude pronostique multimarqueurs.

INTRODUCTION : La pneumopathie aiguë communautaire (PAC) est associée à une mortalité et une réadmission aux urgences élevées chez le sujet âgé et les outils pronostiques permettant de guider l’orientation (hospitalisation ou retour à domicile) sont limités. Cette étude visait à évaluer la valeur pronostique des biomarqueurs NT-proBNP, Troponine-I ultrasensible (HsTpn-I), ST2, Galectine-3 (Gal-3) et CD146 sur la morbimortalité chez les patients âgés se présentant aux urgences avec un diagnostic de PAC. MATERIEL ET MÉTHODES : Nous avons mené une étude observationnelle, prospective et multicentrique dans six hôpitaux français, incluant des patients âgés de 75 ans et plus admis aux urgences pour dyspnée aiguë, pour lesquels le diagnostic de PAC était établi en double aveugle par un comité d’adjudication. L'analyse pronostique étudiait l'association entre les biomarqueurs NT-proBNP, HsTpn-I, ST2, Gal-3 et CD146 et le critère de jugement principal composite qui était la mortalité ou la réadmission aux urgences à 3 mois. RÉSULTATS : Deux cent trente-huit patients ont été inclus et analysés, 91 (38%) avec le diagnostic de PAC. L'âge médian était de 85 ans (EI 81-89). Cinquante-cinq pour cent (131 patients) étaient des femmes. Treize pour cent (32 patients) avaient des antécédents de PAC, 23 % (55 patients) de bronchopneumopathie chronique obstructive. Les scores de FINE et CRB-65 médians étaient de 114 (EI 91-132) et 2 (EI 1,5-2,5) respectivement. Le taux de mortalité ou de réadmission à 3 mois était de 32,4 % (77 patients) dans l'ensemble de la population, 20,6 % (49 patients) chez les patients avec PAC. Le diagnostic de PAC n'a pas affecté la morbidité et la mortalité dans cette population. L'analyse comparative entre les groupes n'a pas montré de différence statistiquement significative dans la mortalité ou la réadmission à 3 mois (p=0,682). La galectine-3 était prédictive de la mortalité ou de la réadmission à 3 mois après un épisode de PAC avec une valeur seuil de 25,4 ng/ml et un hazard ratio en analyse univariée de 1,03 (1,01-1,05, p=0,001). Les autres biomarqueurs pour le critère d'évaluation principal n'étaient pas statistiquement significatifs. CONCLUSION : Parmi les 5 biomarqueurs étudiés seule la Galectine-3 semble avoir une valeur pronostique sur la mortalité ou la réadmission précoce chez les sujets âgés admis aux urgences pour PAC, cet effet étant très faible. Il n’est pas possible de conclure à un effet des autres biomarqueurs étudiés.

Aucun.
Vincent REY (BESANCON), Thibaut DESMETTRE, Frédéric MAUNY, Johann COSSUS, Gaël PITON, Virginie WESTEEL, Marc PUYRAVEAU, Omide TAHERI
14:21 - 14:28 #39241 - FC15-04 Analyse médico-économique de la filière de prise en charge du pneumothorax spontané primaire en ambulatoire dans un service d’urgence.
FC15-04 Analyse médico-économique de la filière de prise en charge du pneumothorax spontané primaire en ambulatoire dans un service d’urgence.

Introduction : Le pneumothorax spontané primaire (PSP) peut être pris en charge en ambulatoire, comme précisé dans des RFE publiées en janvier 2023, mais en France l’hospitalisation reste très fréquente. Nous avons développé depuis 2015, une filière de prise en charge ambulatoire du PSP, en collaboration avec les pneumologues. La prise en charge menée par les urgentistes inclut une surveillance de 6h à l’UHCD, et une reconsultation aux urgences à J2/J3, suivie d’une hospitalisation de jour en pneumologie à J7 de l’admission princeps. L’activité hospitalière est soumise à un certain nombre de contraintes, dont le manque de lits et la rareté des ressources financières. Notre objectif est d’analyser l’intérêt médico-économique de la prise en charge en ambulatoire du PSP. Méthode : Etude retrospective, monocentrique, ancillaire d’une étude menée du 13/03/2015 au 12/11/2020 dans le service des urgences adultes d’un CHU, portant sur les données d’une cohorte de patients pris en charge pour un PSP (étude validée par l’IRB du CHU avec non opposition du patient). Nous avons conduit une analyse médico-économique, visant à évaluer les coûts induits par la prise en charge ambulatoire du point de vue de l’assurance maladie. L’analyse de coût est standardisée en utilisant le concept de GHM (groupe homogène de malades), ce qui la rend fiable et transposable d’un hôpital à l’autre. Résultats : Nous avons analysé 154 patients, dont 90 (58%) présentaient un grand pneumothorax ayant bénéficié d’un drainage. 118 (77%) ont été pris en charge exclusivement en ambulatoire, et 36 (23%) ont été hospitalisés au décours de l’admission aux urgences (n=18, 12%) ou dans les 7 jours (n=18, 12%). Le coût de la prise en charge du PSP par les urgentistes en collaboration avec les pneumologues, est de 1459 € par patient lorsqu’elle est menée exclusivement en ambulatoire. Elle varie de 1783 à 5213 € par patient lorsqu’une hospitalisation est nécessaire entre J1 et J7, soit une différence d’au moins 22%. Discussion : L’approche médico-économique revêt une importance accrue dans un contexte de tension sur les ressources financières du système de santé. Dans le cas présent, elle établit que la filière de prise en charge ambulatoire du PSP, avec une hospitalisation possible secondairement en fonction de l’évolution, permet une diminution des coûts. De plus, sa tolérance est excellente et le confort des patients est amélioré.

Aucun
Julien PORTALES (Montpellier), Maxime GROUSSAC, Marina MAZZIA, Grégoire MERCIER, Sophie LEFEBVRE, Anne Sophie GAMEZ, Arnaud BOURDIN, Mustapha SEBBANE
14:28 - 14:35 #39361 - FC15-05 Apport du HACOR score dans la prédiction de l’échec de la ventilation non-invasive.
FC15-05 Apport du HACOR score dans la prédiction de l’échec de la ventilation non-invasive.

Introduction : La ventilation non-invasive(VNI) est une technique d’assistance ventilatoire permettant de ventiler des patients en insuffisance respiratoire aigüe. Le score HACOR est un score, facile à calculer à partir de cinq items clinico-biologiques, proposé pour prédire l’échec de la VNI chez les patients hypoxémiques. Notre objectif était d’étudier la valeur prédictive du HACOR score chez les patients admis pour prise en charge d’une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) nécessitant le recours à la VNI type BPAP. Méthodes : Etude prospective, descriptive et analytique, menée sur une période de 6 mois. Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’une exacerbation aigue de BPCO nécessitant le recours à la VNI type BPAP. Avec recueil des données épidémiocliniques, biologiques et évolutives des patients et calcul du score HACOR à l’admission. La valeur pronostique du HACOR a été déterminée via une étude univariée avec analyse de la courbe ROC. Le critère de jugement était l’échec (clinique et/ou biologique) de la VNI avec recours à la VM. Résultats : Inclusion de 111 patients. L’âge moyen était de 66±10 ans avec un sexe ratio de 2,17. Les principaux antécédents étaient: l’hypertension artérielle (40,5%), le diabète (25,2%) et l’insuffisance cardiaque (18%). Quinze patients(12,7%) étaient sous oxygénothérapie de longue durée et cinq(4,5%) était sous BPAP à domicile. Plus de ¾ des patient (77,5%) ont été hospitalisés pour une exacerbation de BPCO auparavant. A l’examen initial: 13,5% des patients avaient une fréquence respiratoire>30cpm, 6,3% avaient une fréquence cardiaque>120 bpm et 15,3% avaient un score de Glasgow<15. Concernant les données gazométriques du score HACOR: 57,6% avaient un rapport PaO2/FiO2<200 et 59,5% avaient un pH<7,35. La moyenne du score HACOR était de 5,4±4,5 (min=0 ;max=21). L’échec de la VNI a été constaté chez 23 patients(20,7%). Devant cet échec, nous avons eu recours à la VM chez 19 patients(17,1%). La mortalité précoce était de 15,3%. Un score HACOR≥14 était prédictif d’échec de la VNI en analyse univariée (p=0,02,OR=3,96, IC95%=[1,67-9,35]). L’aire sous la courbe ROC du score HACOR était de 0,77 (p<0,001 et IC95%= [0,66-0,88]). Conclusion : Le score HACOR est un outil potentiellement utile pour prédire l’échec de la VNI chez les patients en exacerbation de BPCO. D’autres essais cliniques sont nécessaires pour valider ces résultats.

Aucuin
Khaireddine JEMAI (Tunis, Tunisie), Wiem DEMNI, Wided BAHRIA, Intissar BOUSSAID, Roua HAJJI, Farah HAMDOUN, Nour Elhouda NOUIRA
14:35 - 14:42 #39364 - FC15-06 Exacerbation de bronchopneumopathie chronique aux urgences : Valeur pronostique du ratio neutrophile lymphocyte.
FC15-06 Exacerbation de bronchopneumopathie chronique aux urgences : Valeur pronostique du ratio neutrophile lymphocyte.

Introduction : L’exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive (EBPCO) est une pathologie fréquente aux urgences. Le rapport neutrophile sur lymphocyte (NLR) a été utilisé comme un biomarqueur pronostique dans de nombreuses pathologies. L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostique du NLR chez les patients admis aux urgences pour EBPCO. Méthodes : Etude prospective observationnelle mono centrique. Inclusion des patients admis aux urgences pour EBPCO. Le diagnostic d’EBPCO a été retenu sur des critères cliniques, biologiques et gazométriques. Le ratio NLR a été calculé à l'admission. Le critère de jugement principal était la mortalité intra hospitalière. Le critère de jugement secondaire était l’admission en réanimation Résultats : Nous avons inclus 81 patients. L’âge moyen de 67 ± 14 ans. Les comorbidités étaient n(%) : l’hypertension artérielle chez 33 (40%) patients, le diabète chez 19 (23%), la coronaropathie chez 9 (11%), et une cardiopathie rythmique chez 9 cas (11%). Tous les patients ont consulté nos urgences pour une dyspnée aiguë, dont 17 (43%) étaient en détresse respiratoire aiguë. La saturation périphérique moyenne en oxygène à l’admission était (%) de 88 ± 9,7, le score de Glasgow moyen était de 14. Le recours à la ventilation non invasive était indiqué chez 50 patients (62%). Le taux d'admission en réanimation était de 18 (22%), et la mortalité globale était de 14%(11) patients. La valeur moyenne du NLR pour le groupe de patients décédés (G1) était de 8,4 vs 5,4 dans le groupe décédé (G2) ; p= 0,04. En analyse multivariée, un ratio NLR >3,8 était un facteur indépendant de la mortalité intra hospitalière (AUC = 0,695, Se=89%, Sp=73%, OR=5, IC 95% [0,7 ;14,5] ; p=0,001).Un ratio NLR supérieur à 3,8 était également associé de manière indépendante à l’admission en réanimation (AUC = 0,567, Se 82%, Sp de 70%, ; OR de 3,07, IC [0,8 ;11] ; p=0,01). Conclusion : Un ratio NLR supérieur à 3,8 est un biomarqueur indépendant de mortalité intra hospitalière et d’admission en réanimation chez les patients hospitalisés aux urgences pour EBPCO.

aucun
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ahmed SMIRI, Elyes TRABELSI, Feriel BOUSNINA, Hajer TOUJ, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha FALFOUL
14:42 - 14:49 #39368 - FC15-07 Patients avec pneumopathie aigue communautaire aux urgences : Valeurs pronostiques des scores CRB-65 et qSOFA.
FC15-07 Patients avec pneumopathie aigue communautaire aux urgences : Valeurs pronostiques des scores CRB-65 et qSOFA.

Introduction : Les pneumopathie aigues communautaires (PAC) représentent un motif fréquent de consultation aux urgences. Elles sont grevées d’une lourde morbi-mortalité nécessitant une prise en charge spécifique et adéquate. L’objectif de notre étude était de comparer la valeur pronostique des scores CRB-65 et qSOFA chez les patients admis aux urgences pour prise en charge d’une PAC. Méthodes : Etude prospective, descriptive et analytique, menée sur une période d’un an. Nous avons inclus tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’une PAC. Avec recueil des données épidémiocliniques et évolutifs des patients et calcul des scores CRB-65 et qSOFA à l’admission. Nous avons mené une analyse univariée pour déterminer les facteurs prédictifs de mortalité précoce et étudier l’apport pronostique de ces scores par l’analyse des aires sous les courbes ROC. Résultats : Nous avons inclus 173 patients. L’âge moyen était de 65±17ans. Une prédominance masculine a été objectivée avec un sexe ratio de 1,43. Les principales comorbidités des patients étaient: l’hypertension artérielle (48,6%), le diabète (41%), les pathologies respiratoires chroniques (20,8%) et les coronaropathies (13,3%). Les principaux motifs de consultation étaient : la dyspnée aigue (87,3%), la fièvre (36%), la toux (34,1%), les expectorations purulentes (23,7%) et l’asthénie (22%). La médiane du score CRB-65 était de 1[0-5]. Plus de 2/3 des patients (66,4%) avaient un score CRB-65≥1. La médiane du score qSOFA était de 1[0-3]. Soixante et onze patients (41%) avaient un qSOFA≥2. La mortalité précoce aux urgences était de 24,3%. En analyse univariée, les facteurs prédictifs de mortalité précoce aux urgences étaient : un qSOFA≥2 (p<0,001 ;OR=8,7 ;IC95%=[3,88-19,6]) et CRB-65≥1 (p=0,007, OR=3,88, IC95%=[1,24-12,71]). Les aires sous les courbes ROC des scores qSOFA et CRB-65 étaient respectivement de 0,87 (p<0,001 ; IC95%=[0,79-0,95]) et 0,75 (p<0,001 ; IC95%=[0,64-0,85]). Conclusion : La PAC est une pathologie fréquente qui s’associe à une mortalité élevée. Le score qSOFA est plus performant que le score CRB-65 dans la prédiction de la mortalité précoce aux urgences des patients avec PAC. D’autres études multicentriques sur des échantillons plus larges sont nécessaires pour appuyer cette hypothèse.

Aucun
Wiem DEMNI, Mariem REBHI, Maroua BAHRI, Intissar BOUSSAID, Khaireddine JEMAI (Tunis, Tunisie), Farah HAMDOUN, Nour Elhouda NOUIRA
14:49 - 14:56 #39425 - FC15-08 La valeur pronostique du score Co-Bi F chez les patients admis pour pneumothorax aux urgences.
FC15-08 La valeur pronostique du score Co-Bi F chez les patients admis pour pneumothorax aux urgences.

Introduction : Le pneumothorax est un motif de consultation aux urgences qui peut être soit spontané soit post traumatique. Il est associé à un risque élevé de mortalité surtout chez les patients polytraumatisés. Le score Co-Bif a été crée pour prédire la mortalité chez les patients atteint de COVID-19 ayant des pneumothorax. L’objectif de notre travail a été de déterminer la valeur pronostique du score Co-BiF pour les patients admis pour pneumothorax aux urgences. Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive transversale monocentrique et prospective, au service des urgences, sur une période de 2 ans (Janvier 2022 jusqu’au décembre 2023). Nous avons inclus les patients admis aux urgences pour pneumothorax spontané ou traumatique. Le score Co-BiF a été calculé chez tous les patients. Le score est défini par une notation de 1 pour présence de comorbidités (1) de 1 pour Pneumothorax (bilatéralité) et 2 pour fièvre (F) avec un score qui varie de 1 à 4. Le critère de jugement a été une durée de séjour aux urgences ≥ 10 heures . Une courbe ROC a été menée Résultats : Nous avons inclus 82 patients admis aux urgences pour pneumothorax, avec un sex ratio de 5,83 et un âge médian de 32 ans avec un minimun de 18 et maximum d'âge de 85 ans. 53 patients avaient des comorbidités (66%). Un pneumothorax post traumatique a été retrouvé chez 75 (92%). 74 patients (90%) consultaient pour une douleur thoracique à l’admission. Tous les patients étaient apyrétique à l’admission et le pneumothorax bilatéral a été retrouvé chez 5 patients (6%). Le pneumothorax incomplet et complet étaient présent respectivement chez 21 (26%)et 26 patients (32%). Le score CoBiF médian a été de 1 avec des extrêmes de [0-2]. Le recours à une oxygénothérapie a été individualisé chez 58 patients (82%)et un drain thoracique a été mis aux urgences chez 33 patients (40%). La durée médiane du séjour aux urgences a été de 10 heures avec [1-48]. Une durée d’hospitalisation aux urgences ≥ 10heures a été observée chez 41 (50%) des patients. Le score Co-BiF a été corrélé à un séjour aux urgences ≥ 10heures avec AUC =0,724; p=0,000; IC 95%[0,616-0,835]. Conclusion : Le score Co-BiF permet de prédire un long séjour aux urgences durée supérieure à 10 heures chez les patients admis aux urgences pour un pneumothorax.
Wided BAHRIA LASGHAR, Farah HAMDOUN (Tunis, Tunisie), Dorra ABDELHADI, Yasmine WALHA, Intissar BOUSSAID, Khayreddine JEMAI, Nour Elhouda NOUIRA
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14:00 - 15:00

Flash communications
Hypertension artérielle et insuffisance cardiaque aiguë
Cardiologie - Autre

Modérateur : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy)
14:00 - 14:07 #39095 - FC16-01 Analyse des Prédicateurs de Mortalité dans l'Insuffisance Cardiaque Aiguë chez les Personnes Âgées.
FC16-01 Analyse des Prédicateurs de Mortalité dans l'Insuffisance Cardiaque Aiguë chez les Personnes Âgées.

Introduction : L'insuffisance cardiaque aiguë constitue une urgence médicale fréquente et complexe, notamment lorsqu'elle touche la population âgée. L'objectif était d'explorer les paramètres épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et les facteurs pronostiques de l'insuffisance cardiaque chez les patients âgés. Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude prospective observationnelle qui a inclus 122 patients âgés de plus de 65 ans, hospitalisés pour insuffisance cardiaque aiguë. Nous avons examiné leur présentation clinique, leur mortalité et les facteurs de risque d'issue défavorable. Nous avons défini l'insuffisance cardiaque aiguë comme l'association d'au moins deux anomalies parmi les suivantes : congestion pulmonaire, orthopnée, sibilants bilatéraux chez les personnes âgées, galop cardiaque, reflux hépato jugulaire, hépatomégalie, œdème des membres inférieurs et sibilants bilatéraux chez les personnes âgées. Résultats : L'âge moyen était de 74,2 ans [65,99], 57,4 % des patients étaient des femmes. L'antécédent prédominant était l'hypertension artérielle chez 62,5 % (n=76) des patients. Vingt-quatre patients (19,7 %)ont présenté une ICA de novo et 31(25,4 %) une décompensation de l'ICA chronique. La dyspnée était le motif de consultation dans 68,6 % (n=84) des cas. 4,9 % (n=60) des patients ont présenté un état de choc, et 28,7 % (n=35) une détresse respiratoire. Cinquante-deux patients ont eu une radiographie thoracique, et 67 ont bénéficié d'une échographie cardiaque. Parmi eux, 37,7 % (n=38) avaient une fraction d'éjection ventriculaire gauche inférieure à 50 %, et 4,9 % (n=60) présentaient une relaxation ventriculaire droite anormale. Une ischémie aiguë a été identifiée comme facteur déclenchant dans 38,5 % des cas (n=47), les infections étaient impliquées dans 24,6 % des cas (n=30). Tous les patients ont reçu du furosémide, et de l'isosorbide dinitrate a été utilisé dans 19,7 % des cas (n= 24).Les facteurs pronostiques identifiés dans l'étude uni variée étaient : l'insuffisance rénale chronique antérieure (p = 0,04), la détresse respiratoire, l'état de choc, la présence d'une infection et l'anémie, avec respectivement :p = 0,005, p = 0,001, p = 0,01,p = 0,02. La mortalité était de 9,83 %. Conclusion : Cette recherche renforce l'importance de l'évaluation proactive de ces facteurs pronostiques lors de la prise en charge des patients âgés souffrant d'insuffisance cardiaque aiguë.

aucun conflit d'intérêt
Fatma TRIFA (tunis, Tunisie), Malek CHROUFA, Mouna BEN AMOR, Abd El Waheb MGHIRBI, Radhia BOUBAKER, Hamida MAGHRAOUI
14:07 - 14:14 #39098 - FC16-02 Hyponatrémie : Un Facteur Pronostic Déterminant dans la Gestion de l'Insuffisance Cardiaque Aiguë.
FC16-02 Hyponatrémie : Un Facteur Pronostic Déterminant dans la Gestion de l'Insuffisance Cardiaque Aiguë.

Introduction : L'insuffisance cardiaque aiguë représente une urgence médicale, caractérisée par une défaillance cardiaque, mettant en danger la vie des patients. Dans cette situation critique, l'hyponatrémie, définie par une concentration anormalement basse de sodium dans le sang, joue un rôle essentiel dans la prédiction du pronostic des patients. Il a été décrit dans la littérature l’existence d’un mauvais pronostic chez les patients présentant une hyponatrémie. Le but de ce travail était d’étudier la fréquence de l’hyponatrémie chez les patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque aigue (ICA), et de rechercher les facteurs associés et son impact en terme de morbi mortalité. Patients et méthodes : Nous avons retenu les patients hospitalisés dans notre service pour ICA entre janvier 2017 et décembre 2019. Les patients ont été classés en 2 groupes selon la natrémie (la valeur de la natrémie retenu est celle mesuré au laboratoire) : groupe A (Na<135 mmol/L) et groupe B (135≤ Na). Résultats : Cent-vingt-deux patients étaient inclus d’âge moyen 74±9,68 ans et de genre-ratio=0,74. Les patients étaient répartis comme suit : 51 pour le groupe A et 71 pour le groupe B, soit une incidence d’hyponatrémie de 58,2 %avec un médiane de 132± 4,3 mmol/l [119-134] mmol/l. Le principal antécédent associés à une hyponatrémie était l'insuffisance rénale (p=0,016). Le groupe A a présenté des perturbations biologiques plus profonde avec un syndrome inflammatoire plus accentué (CRP=140,45 contre 61,5 avec p=0,009), une troponine plus augmentée (5267 contre 1332 avec p=0,02), une clairance rénale plus basse (cl <30 ml/mn contre cl > 50ml/mn avec p=0,003). Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant les différentes données échographiques, le recours à la ventilation mécanique invasive (groupe A=10,6%, groupe B=9,1%, p=0,19). La mortalité intra hospitalières était de 9,83%. Conclusion : Notre étude a montré l'importance d'intégrer l'hyponatrémie en tant que facteur pronostique dans l'insuffisance cardiaque aiguë.

aucun conflit d'intérêt
Fatma TRIFA (tunis, Tunisie), Malek CHROUFA, Abd El Waheb MGHIRBI, Mouna BEN AMOR, Radhia BOUBAKER, Hamida MAGHRAOUI
14:14 - 14:21 #39196 - FC16-03 Validation externe du score de Brest pour le diagnostic d’insuffisance cardiaque aiguë aux urgences.
FC16-03 Validation externe du score de Brest pour le diagnostic d’insuffisance cardiaque aiguë aux urgences.

Introduction : La prise en charge de l’insuffisance cardiaque aiguë (ICA) représente un enjeu majeur de santé publique. La présentation clinique de cette pathologie rend parfois son diagnostic peu évident. Les examens complémentaires radiologiques et biologiques peuvent être nécessaire au diagnostic mais leur réalisation est chronophage et peut retarder la prise en charge thérapeutique et impacter le pronostic des patients. Le score de Brest, publié en 2016, est un score diagnostique n’utilisant que des éléments d’anamnèse et d’examen clinique. L’objectif était la validation externe de ce score. Méthodes : étude rétrospective monocentrique de cohorte évaluant l’application du score de Brest sur les patients admis aux urgences pour dyspnée aiguë du 01/11/2022 au 31/12/2022. Le résultat de la probabilité diagnostique dégagée par le score a été comparé au diagnostic final. Résultats : 556 patients ont été inclus. La population était comparable à celle de l’étude princeps. La prévalence de l’ICA était de 23% dont 52% avaient une probabilité élevée et 48% une probabilité intermédiaire avec le score de Brest. Dans le groupe ne présentant pas un diagnostic d’ICA, on retrouvait 48 % de probabilité faible et 52% de probabilité intermédiaire. L’AUC de la courbe ROC était de 0,92. Discussion : Les résultats obtenus sont similaires à ceux obtenus par l’étude initiale du score de Brest. Le caractère rétrospectif de cette étude ne permet néanmoins pas de conclure sur une validité externe.

Aucun
François PONTONNIER (Rennes), Paul-Georges REUTER, François SAGET, Louis SOULAT, Quentin LECORNU, Nicolas PESCHANSKI
14:21 - 14:28 #39239 - FC16-04 Impact de l’orientation post-urgences des patients admis aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë sur leur mortalité précoce.
FC16-04 Impact de l’orientation post-urgences des patients admis aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë sur leur mortalité précoce.

Introduction : L'insuffisance cardiaque aiguë (ICA) est associée à une mortalité précoce élevée après un passage aux urgences. L'orientation pourrait être un facteur pronostique. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact de l'orientation sur la mortalité précoce chez les patients admis aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë. Matériel et Méthode : Une étude observationnelle, prospective et multicentrique a été menée entre novembre 2020 et janvier 2022 dans 11 centres hospitaliers français. Étaient inclus les patients adultes admis aux urgences avec le diagnostic d’ICA posé par l’urgentiste. Un suivi à 30 jours évaluait la survie du patient. L’analyse pronostique étudiait l'association entre l’orientation du patient depuis les urgences (retour à domicile ou hospitalisation, et typologie du service le cas échéant) et le critère de jugement principal, qui était la mortalité toutes causes à 30 jours. Résultats : Trois cent quatre-vingts patients ont été inclus et analysés. L'âge médian était de 84 ans, 48,1 % (183 patients) étaient des femmes. Quatre-vingt-huit pour cent (336 patients) avaient des antécédents d'hypertension artérielle et 39 % (149 patients) de coronaropathie. La pression artérielle systolique médiane était de 140 mmHg, 91% (346 patients) présentaient des crépitants bilatéraux, 37,8% (144 patients) étaient sous oxygénothérapie et 8,1% (31 patients) présentaient des signes de choc. Soixante-dix-sept pour cent (292 patients) présentaient un syndrome alvéolo-interstitiel bilatéral radiographique. Quarante-huit patients (12,6 %) sont décédés dans les 30 jours de suivi. La mortalité à 30 jours était de 33 % (2 patients) pour l'hospitalisation en réanimation, 16,4 % (5 patients) pour les patients rentrant à domicile, 15 % en pneumologie (27 patients) en gériatrie (5 patients), 7,1 % (4 patients) en unité de soins intensifs cardiologiques et 6 % (5 patients) en secteur conventionnel de cardiologie (p < 0,001). Conclusion : Les patients atteints d'ICA admis aux urgences et orientés en cardiologie ont une mortalité deux fois moindre qu'en pneumologie, médecine interne et gériatrie, ou à domicile. Les patients orientés en pneumologie sont nombreux, et présentent une surmortalité. Il est nécessaire de corroborer ces résultats en caractérisant les variables explicatives liées aux types d'orientation pour les patients atteints d'ICA. La collaboration entre disciplines permettra de définir le parcours de soins adapté à chacun de ces patients.

Aucun
Omide TAHERI, Camille GUILLEMOT (BESANCON), Mathieu OBERLIN, Pierrick LE BORGNE, Frédéric MAUNY, Marie-France SERONDE, Thibaut DESMETTRE
14:28 - 14:35 #39277 - FC16-05 Hypertension artérielle aux Urgences : vers une filière ambulatoire spécialisée.
FC16-05 Hypertension artérielle aux Urgences : vers une filière ambulatoire spécialisée.

Introduction : L’hypertension artérielle est une entité fréquente, constituant le facteur de risque cardio-vasculaire modifiable le plus important. Un seul épisode d’hypertension artérielle indépendamment de son contexte semble corrélé à un surrisque cardiovasculaire. L’objectif de notre étude était de déterminer l’existence d’un groupe de patients hypertendus éligible à une filière ambulatoire spécialisée. Méthode : Etude descriptive, rétrospective, monocentrique. Inclusion de tous patients majeurs non hospitalisés au décours d’un passage aux urgences, pour lesquels la mesure de pression artérielle par l’IOA était PAS ≥ à 140mmHg et/ou PAD ≥ à 90mmHg. Les patients relevant de la filière devaient répondre aux critères suivants : âge < 40 ans et présence d’une HTA grade 2 ou 3 ; < 40 ans avec HTA grade 1 ou > 40 ans tout grade d’HTA avec anomalie biologique (hypokaliémie (< 3,5mmol/L) et/ou présence d’une clairance CKD-EPI < 60 mL/min/1.73m2). Résultats : 82455 patients ont été admis aux urgences sur la période. 30869 patients n’avaient pas de prise de pression artérielle utilisable permettant l’analyse de 51586 patients. 36% [36;37] de ces patients présentaient une hypertension. L’âge médian était de 63 ans [44;80]. 60.2% (n=11 235) présentaient une HTA de grade 1, 26.4% (n=4 931) présentaient une HTA de grade 2, et 13.4% (n=2 509) présentaient une HTA de grade 3. Les motifs d’admission le plus fréquent était d’ordre traumatologique (19%), 96 patients consultaient pour « Hypertension artérielle ». Une douleur qualifiée de forte était retrouvée chez 19 % [18-20] des patients. 32% [31-33] ne présentaient aucune douleur. Parmi la population hypertendue aux urgences, 11271 sont rentrés au domicile. 1934 étaient éligibles à une filière ambulatoire spécialisée. Au sein de cette filière, les patients de moins de 40 ans avec HTA grade 2 et 3 représentaient 34% [n=658]. Les patients > 40 ans avec HTA grade 1,2,3 ont étaient inclus sur hypokaliémie (n=62), Insuffisance rénale (n=853) ou l’association des 2 (n=18) et représentait 57% de la filière. Conclusion : 10% des patients admis aux urgences pourrait relever d’une filière ambulatoire spécialisée. L’autonomisation de l’identification de ces patients sans ajout de temps de travail pour l’urgentiste, pourrait permettre d'utiliser le passage aux urgences comme outil de prévention populationnelle.

Aucun
Nicolas GOFFINET (Nantes), Léa SAMBLANCAT, Hugo DE CARVALHO, Emmanuel MONTASSIER
14:35 - 14:42 #39360 - FC16-06 Insuffisance cardiaque aiguë aux Urgences : valeur pronostique de la procalcitonine.
FC16-06 Insuffisance cardiaque aiguë aux Urgences : valeur pronostique de la procalcitonine.

Introduction : Les peptides natriurétiques sont des marqueurs diagnostiques et pronostiques largement utilisés dans l’insuffisance cardiaque aigue (ICA) aux urgences mais gardent des limites dans l’évaluation pronostique vu la multitude des causes de décompensation. La recherche de nouveaux biomarqueurs devient nécessaire. L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostique de la procalcitonine (PCT) dans l’ICA aux urgences. Méthodes : Etude observationnelle, prospective, longitudinale et pronostique, incluant les patients hospitalisés aux urgences de l’hôpital Habib Thameur pour une ICA du 01/01/2021 au 31/12/2022. Le diagnostic d’ICA a été retenu sur des critères cliniques biologiques et radiologiques. Le critère de jugement principal était la mortalité intra hospitalière. Nous avons comparé la valeur pronostique de la PCT dans le groupe de patient infectés vs non infectés. Résultats : Nous avons inclus 239 patients, l’âge moyen était de 71,8±11,9ans et le genre-ratio de 0,9. Les comorbidités étaient l’hypertension artérielle (68,2%), l’insuffisance cardiaque chronique (54,8%) et le diabète (54,8%). Les motifs de consultations aux urgences étaient la dyspnée aigue (78,2%), la douleur thoracique (9,6%) et l’asthénie (5%). La mortalité intra hospitalière était de 20%, l’admission en réanimation était de 24% et l’état de choc était de 10%. Une PCT  1,24 ng/ml était associée à la mortalité intra hospitalière avec un OR= 8,89 ; IC95% [4,35 – 18,16], (AUC=0,764, sensibilité=62,5%, spécificité=84,9%) et ceci indépendamment infection sous-jacente. Une PCT  0,51 ng/ml était associée à la survenue d’un état de choc avec un OR =11,07 ; IC95% [3,53 – 34,67], (AUC=0,770, sensibilité=83,3%, spécificité=64,65%). Une PCT  0,46 ng/ml était associée à l’admission en réanimation avec un OR = 8,83 ; IC95% [2,92 – 26,66], (AUC=0,700 ; sensibilité=68,9%, spécificité=66,3%). La PCT était significativement plus élevée chez les patients décédés dans le groupe infecté (p<0,001 ; OR [IC95%] = 1,679 [1,280 – 2,202]) et dans le groupe non infecté (p<0,001 ; OR [IC95%] = 8,813 [2,953 – 26,303]). Une PCT>0,4 ng/ml était prédictif de mortalité dans le groupe non infecté (AUC=0,807, sensibilité=70,59%, spécificité= 84,47%). Conclusion : La PCT peut être considérée comme facteur pronostique dans l’ICA aux urgences aussi bien chez les patients infectés que non infectés.

aucun
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Hanene SAKHRI, Ahmed SMIRI, Ines BELGACEM, Hajer TOUJ, Youssef Zied ELHECHMI, Nebiha FALFOUL
14:42 - 14:49 #39424 - FC16-07 Oedème aigu des poumons aux urgences : Valeur pronostique du HACOR score.
FC16-07 Oedème aigu des poumons aux urgences : Valeur pronostique du HACOR score.

Introduction : Le HACOR score est un score clinique qui se base sur des éléments simples : La fréquence respiratoire, la fréquence cardiaque, l’acidose et l’oxygénation. Il a été utilisé chez les patients sous ventilation non invasive (VS-PEEP ou VS-AI-PEEP) afin de prédire l’échec de cette ventilation. Notre objectif a été de déterminer la valeur pronostique chez les patients admis pour oedème aigu des poumons (OAP) aux urgences afin de prédire l’échec de la VNI et le décés à J7. Méthodes : Nous avons mené une étude prospective monocentrique observationelle et transversale sur une période de 2 an. Nous avons inclus les patients âgés de 18 ans et plus, admis aux urgences pour OAP mis sous VNI. Le score HACOR a été calculé chez tous les patients à l’admission. Une valeur seuille de HACOR ≥ 5 a été considérée. Le pronostic a été évalué sur l’échec de à la VNI et sur la mortalité (à j7 d’hospitalisation aux urgences et à 6 mois). Une analyse par Khi-deux a été réalisé chez ces patients. Résultats : Nous avons inclus 180 patients admis aux urgences pour prise en charge d'un oedème aigu des poumons, avec un sex ratio de 1,44 et un âge médian de 71 ans avec un minimun de 61 et maximum d'âge de 93 ans. 54 patients (30%) avaient un antécédent d’OAP. Les crépitants à l’auscultation pulmonaire ont été présent chez 167 patients (94%). 18 patients (10%) sont intubés et 23 patients (13 %) sont décédé à J7. La mortalité à 6 mois a été observée chez 40 patients (29%). Un score de HACOR≥ 5 a été présent chez 82 (45%). Un HACOR ≥ 5 a été corrélé à l’échec de la VNI, à la mortalité à j7 et à la mortalité à 6 mois avec respectivement (OR = 2,19, p= 0,038; IC95% [1,02-4,69]), (OR = 3,42; p= 0,003; IC 95% [0,705, p=0,003; IC95% [1,41-8,27]) et (OR = 2,23; p=0,004; IC 95%[0,586-0,912]. Conclusion : Le Score HACOR permet de prédire l’échec de la VNI et le décés aux urgenceset à moyen terme . Il peut être utilisé à la prise de décision lorsque la vni est utilisée chez les patients admis aux urgences pour VNI.
Wided BAHRIA LASGHAR, Khayri JEMAI (Tunis, Tunisie), Intissar BOUSSAID, Wiem DEMNI, Dorra ABDELHADI, Farah HAMDOUN, Nour Elhouda NOUIRA
14:49 - 14:56 #39550 - FC16-08 Mal observance thérapeutique de l’hypertension artérielle : Facteurs associés chez les patients consultants aux urgences.
FC16-08 Mal observance thérapeutique de l’hypertension artérielle : Facteurs associés chez les patients consultants aux urgences.

INTRODUCTION : L’hypertension artérielle est un problème majeur de la santé publique. La survenue de ses complications est corrélée au contrôle des chiffres tensionnels qui dépend de l’adhésion au traitement antihypertenseur. L’objectif de l'étude était de déterminer les facteurs socio-économiques associés à la mauvaise observance thérapeutique du traitement antihypertenseur . METHODES: une étude transversale descriptive, incluant les patients hypertendus, consultant aux urgences , sur une période de trois mois(juillet à Septembre 2023). L’évaluation de l’observance thérapeutique était effectuée selon un questionnaire et le Test de l’évaluation de l’observance de Girerd . RESULTATS : On a inclus 280 patients, L’âge moyen était de 66,5 ±12,3 ans. Sex-ratio de 1.13. On a divisé les patients en deux groupes selon le test de l’évaluation de l’observance de Girerd : groupe (GI) patients avec bonne observance et groupe (GII) patients avec une mauvaise observance. En étude multivariée, les facteurs associées à une mauvaise observance sont le niveau scolaire primaire ( p< 0.005 ,OR ajusté = 2.674 IC 95%[1.351_5.294] ,illettré (p< 0.018 ,OR ajusté =4,323IC 956% [1,351_5,294] , la monothérapie (p< 0.005 ,OR ajusté = 6,619 IC 95%[3,624_12,089] et le diabète (p =0.034 ,OR ajusté = 3.283 IC 95% [1,283 _5,877] . CONCLUSION : l’observance thérapeutique est basée sur L’instauration d’un programme national avec l'éducation des patients et l'optimisation des facteurs socioéconomiques.

aucun
Ines BELGACEM, Sarra BEN MASSOUD, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ines SEDGHIANI, Hager TOUJ, Amenne ALOUNI, Nebiha BORSALI FALFOUL
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 06 juin"

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DPC03
14:00 - 17:30

Session DPC
Régulation d'un appel pour dyspnée chez l'enfant. DPC 6429232515

Conférenciers : Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier)
La détresse respiratoire de l’enfant est une urgence fréquente en pratique quotidienne. L’essentiel, pour le médecin traitant ainsi que pour les équipes hospitalières et préhospitalières, est de l’identifier, d’analyser son mécanisme et sa topographie, de reconnaître la cause (selon l’âge et les antécédents) et de rechercher des signes de gravité. Cela guide le choix lors de la régulation des conseils donnés aux parents et du vecteur d’intervention choisi ainsi que les éléments du traitement symptomatique et étiologique nécessaire. Le risque est la survenue brutale, surtout chez le petit nourrisson, d’un arrêt cardiorespiratoire, dû à une hypoxémie sévère. Ces dernières années, les pratiques ont évolué : la ventilation non invasive (VNI) a pris une grande place, aux dépens de l’intubation/ventilation mécanique. L'échographie pulmonaire s’est développée. Des cours théoriques sur la VNI et l’intérêt de l'échographie pulmonaire complèteront cette session centrée sur la régulation médicale.
Salle 353

"Jeudi 06 juin"

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CM02
14:00 - 15:30

Conférence Médecins
Urgences vitales pédiatriques : soyons pragmatique
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Etat de choc, Neurologie, Pédiatrie

Modérateurs : Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Alexandra MOUROT (Urgences) (Narbonne)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Vous n'êtes pas à l'aise avec les urgences vitales pédiatriques : venez entendre le minimum à retenir en une session
14:00 - 14:22 Troubles de conscience: à qui protéger les voies aériennes et comment ? Antoine TRAN (MCU-PH, médecin des urgences pédiatriques) (Conférencier, Nice)
14:22 - 14:44 Détresse respiratoire: qui ventiler et comment ? Mathieu GENUINI (praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06 Défaillance hémodynamique: combien remplir et avec quoi ? Matthias JACQUET LAGREZE (Conférencier, Lyon)
15:06 - 15:28 Arrêt cardiaque: quelles spécificités de prise en charge retenir ? Laurent DUPIC (PH) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

"Jeudi 06 juin"

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AMS23 A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Catastrophe SSE CUMP, Traumatologie

Coordonnateur : Yann DANIEL (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Oscar THABOUILLOT (Médecin) (Conférencier, Paris)
Cet atelier s'adresse plus à des personnels qui pratiquent en pré hospitalier plutôt qu'en SAU.
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
Une première partie est consacrée aux premières minutes en régulation médicale, la seconde simule l’arrivée sur place d’une équipe SMUR.
A travers ces deux mises en situation, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur plusieurs blessés
Salles 221-222-223
15:00

"Jeudi 06 juin"

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FC17
15:00 - 16:00

Flash communications
L'éthique aux Urgences
Ethique

Modérateur : Yannick AUFFRET (Médecin) (Brest)
15:00 - 15:07 #38964 - FC17-01 État des lieux des connaissances et pratiques de la loi sur la prise en charge des patients en fin de vie chez les médecins urgentistes du Nord et du Pas-de-Calais : une étude mixte quantitative et qualitative.
FC17-01 État des lieux des connaissances et pratiques de la loi sur la prise en charge des patients en fin de vie chez les médecins urgentistes du Nord et du Pas-de-Calais : une étude mixte quantitative et qualitative.

Contexte : la loi Léonetti-Claeys de 2016 est la version la plus récente de la législation sur la fin de vie (FDV). Elle modifie et crée de nouveaux droits en faveur des patients dont l’espérance de vie ne cesse d’augmenter. Elle permet de garantir une FDV plus digne et respectueuse des souhaits du patient. A notre connaissance, aucune étude ne s’est intéressée à la connaissance de cette loi et des pratiques qui en résultaient chez les Urgentistes. Objectif : l’objectif principal de notre étude était de s’enquérir des pratiques des Urgentistes dans les structures d’Urgence de notre région en lien avec l’application de la loi Léonetti-Claeys. Matériel et Méthodes : étude mixte, quantitative et qualitative. Recrutement effectué dans notre région auprès des Urgentistes des différents hôpitaux. La partie quantitative s’est basée sur la réalisation d’un questionnaire à choix multiples. La partie qualitative comprenait des entretiens semi-directifs, entièrement retranscrits. Les verbatims obtenus ont ensuite été analysés en s’inspirant de la théorisation ancrée. Résultats : 83 urgentistes ont répondu au questionnaire. 7 entretiens ont été réalisés. 95,2% pensaient connaitre au moins partiellement la loi. L’utilité des directives anticipées était bien connue chez 79,5% des participants. Les modalités de mise en place de procédure collégiale dans le cadre de LAT, et les critères pouvant donner droit à une sédation profonde continue et maintenue jusqu’au décès (SPCMD) étaient au moins partiellement connus respectivement chez 98,8% et 95,2% des participants. Les prises de décisions sont au cœur des prises en charge des patients en FDV aux urgences. Ces situations restent difficiles, mettre des distances parait primordial afin de pouvoir continuer d’exercer sans être trop affecté. Conclusion : Même si la formation des jeunes médecins était qualifiée de suffisante, certaines notions comme les procédures de mise en place de LAT, ou l’instauration de SPCMD sont plus floues. La mise à disposition de procédures de LAT pourrait permettre de guider la prise de décisions en situation urgente et donc d’harmoniser les pratiques. Une étude sur les pratiques sédatives des Urgentistes pourrait être réalisée afin d’améliorer la prise en charge des patients en fin de vie aux urgences.
Alexandre DUBRUNQUET--MILLEQUANT (Lille), Romain DEWILDE, Chloé PROD'HOMME, Éric WIEL
15:07 - 15:14 #39138 - FC17-02 « COVID-LATA » : survie à 28 jours des patients atteints d'une pneumopathie grave à COVID19 et mis en LATA aux urgences.
FC17-02 « COVID-LATA » : survie à 28 jours des patients atteints d'une pneumopathie grave à COVID19 et mis en LATA aux urgences.

Après une décision de limitation et/ou d’arrêt des thérapeutiques actives, certains patients hospitalisés pour une pneumonie grave au SARS-CoV-2 n'étaient pas admis en réanimation. Cette étude vise à explorer le devenir de ces patients. Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective, observationnelle et multicentrique dans les hôpitaux de Bichat et Lariboisière à Paris du 1er mars 2020 au 31 mai 2020. Les patients inclus étaient des adultes (≥ 18 ans) hospitalisés après leur passage aux urgences pour une pneumonie grave et confirmée au SARS-CoV-2 ; pour lesquels une décision de limitation et/ou arrêt des thérapeutiques invasives avait été prise. Le critère de jugement principal était le taux de survie à J28 de l'admission aux urgences. Nous avons effectué une analyse descriptive des données recueillies et réalisé une régression logistique univariée afin de déterminer les facteurs associés à la survie. Sur les 91 patients inclus, 88 ont été analysés. L'âge médian était de 82 ans (écart interquartile, 78-86 ans). Soixante-six (73 %) patients avaient des antécédents médicaux d'hypertension artérielle et 67 (74 %) présentaient une dyslipidémie. Quatre patients (4 %) avaient rédigé des directives anticipées ; Pour 88 patients (97 %), la décision de limitation des soins était basée sur l'âge avancé et les comorbidités. A J28 de l'admission aux urgences, 42 (48 %) patients étaient décédés et 46 (52 %) étaient vivants, et le statut vital de 3 patients était inconnu. La régression logistique univariée a montré que les traitements par corticostéroïdes, anticoagulants et antibiotiques étaient protecteurs de survie. La moitié des patients hospitalisés pendant la première vague de la pandémie pour une pneumonie grave et confirmée au SRAS-CoV-2 ayant reçu une limitation ou un arrêt des thérapeutiques invasives étaient en vie à J28 de leur admission aux urgences.

Aucun.
Caroline MINKA (Argenteuil), Fadi Hillary MINKA, Sally Océane MINKA, Fortuna Kadija MINKA
15:14 - 15:21 #39218 - FC17-03 Étude qualitative évaluant l’impact des directives anticipées dans la réanimation cardio-pulmonaire chez les médecins urgentistes.
FC17-03 Étude qualitative évaluant l’impact des directives anticipées dans la réanimation cardio-pulmonaire chez les médecins urgentistes.

Introduction : Cette étude pilote propose de décrire et analyser la prise en compte des directives anticipées (DA) dans la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) chez les médecins urgentistes (MU). Matériel et Méthode : Une approche qualitative par entretiens semi dirigés a été conduite. Les MU étaient confrontés à trois situations cliniques fictives où ils devaient prendre en charge l’ACR d’un sujet jeune en bonne santé avec une DA refusant toute RCP. Les 3 vignettes différaient par le lieu (SMUR, SAU, CRRA15), le mode de délivrance de la DA et le pronostic envisagé de l’ACR. Résultats : Vingt MU, 10 hommes et 10 femmes âgés de 28 à 63 ans (âge moyen 39,7), ont été inclus soit pour réaliser un entretien individuel (15) soit pour un focus group (5). Sans la DA, les MU ont tous déclaré qu’ils auraient débuté une RCP dans chacune des 3 situations. Avec la DA, en pré et intra-hospitalier, 1/3 ne menaient aucune RCP, 1/3 écartaient la DA seuls car jugée inadaptée aux situations médicales, 1/3 débutaient une RCP et réclamaient une procédure collégiale pour statuer. L’analyse inductive des verbatims a permis d'identifier 4 thèmes et 16 sous-thèmes (voir tableau 1) et l’opposabilité des DA à la décision médicale était le point de divergence au sein du focus group. Conclusion : Les MU jugeaient les DA dans les ACR utilisables au cas par cas mais inadaptées, car dans le cas où le MU souhaite écarter la DA, la tenue d’une concertation collégiale tel que prévu dans la loi est irréaliste.

Les auteurs déclarent n'avoir aucun lien d'intérêt en relation avec cet article.
Pierre-Elie MÉNÉGAUX (Dole), Aline CHASSAGNE, Abdo KHOURY, Tania MARX
15:21 - 15:28 #39249 - FC17-04 Prise en charge de l’arrêt cardiaque en extrahospitalier : quand réanimer ?
FC17-04 Prise en charge de l’arrêt cardiaque en extrahospitalier : quand réanimer ?

Introduction L'arrêt cardio-respiratoire (ACR) en dehors de l'hôpital constitue un motif non rare de recours aux SAMU-SMUR. La décision de réanimer un ACR en dehors de l'hôpital dépend de plusieurs facteurs (âge, pathologie sous-jacente, délai d'intervention). Le but de cette étude a été de déterminer l'épidémiologie et la prise en charge par les équipes SMUR des ACR en dehors de l'hôpital et notamment la décision de réanimer ou non. Méthodes : Étude préliminaire, prospective, descriptive et multicentrique menée sur une année (Octobre 2022- octobre 2023). Inclusion des patients souffrant d’un ACR non traumatique en préhospitalier. Nous avons noté les délais d'intervention, la décision ou non d'instaurer les manœuvres de ressuscitation et la reprise ou non d'une activité cardiaque. Résultats : Inclusion de 126 interventions pour ACR. Le genre ratio était à 1,6. 60 ± 19 ans. L'âge moyen était de 60± 19 ans. Les antécédents d'HTA et de diabète étaient les plus fréquents (27,8 % et 23%) suivis par les coronaropathies (14%). Le délai moyen de départ d'une équipe SMUR était de 4,3± 2,7 min. Le délai moyen d'arrivée sur les lieux était de 16,3± 8 minutes. Les interventions à domicile étaient majoritaires (78%). une RCP a été débuté par un témoin avant l’arrivée de SMUR dans 21% des cas. La durée moyenne estimée de « No Flow » était de 24± 5 min. La décision de réanimer a été prise par l'équipe d'intervention pour 79 victimes (63%). Pour les autres patients, la décision de ne pas réanimer a été motivée uniquement par la constatation d'un état de mort avérée chez un sujet âgé. Une cause réversible de l’ACR a été présumé présente chez 58 (46%) des cas. Le facteur prédictif de décision de réanimation était un temps de « No Flow » inférieur à 21,5 min, Odds Ratio ajusté avec un intervalle de confiance à 95% à : 2,3 [1,45 - 3,85] (p<0,001). Aucun patient réanimé n’a récupéré une activité circulatoire spontanée soutenue. Conclusion : La décision de réanimation d'un ACR en dehors de l'hôpital dépend plus du temps de « No Flow » et de l'âge du patient que de l'étiologie présumée.

Aucun
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Saida ZELFANI, Hela MANAI, Teycir KHARRAZ, Fadwa LACHTAR, Sarra GHERIBI, Rafika BEN CHIHAOUI, Hanene GHAZALI
15:28 - 15:35 #39281 - FC17-05 Le secret medical dans l´exercice quotidien d´un médecin : à propos d´un questionnaire portant sur une population de 250 médecins.
FC17-05 Le secret medical dans l´exercice quotidien d´un médecin : à propos d´un questionnaire portant sur une population de 250 médecins.

Introduction:Le secret médical constitue un pilier majeur de la pratique courante et un des droits fondamentaux du patient. Le but de notre étude était d’évaluer les connaissances des médecins en matière de secret médical exerçant dans le gouvernorat de Kairouan. Méthodologie:Il s'agissait d'une étude descriptive transversale de type CAP via un questionnaire réalisé auprès des médecins exerçants dans le gouvernorat de Kairouan. Résultats:Une prédominance féminine a été constatée avec un genre ratio de 0,83. L´âge moyen était de 41,22 ans.Plus que la moitié ( 52,8%) étaient des généralistes exerçant dans le secteur public.La majorité des participants (60,4%) n´ont jamais assisté à des formations en matière de secret médical.La majorité des participants maitrisaient les notions de base en rapport avec le secret professionnel comme la définition du secret médical (57,8%) , du secret partagé (78%) ainsi que les domaines qu’il couvrent (92,5%).Plus que la moitié des médecins n’étaient pas satisfaits par les conditions de confidentialité dans les structures de soin. Et 67,9% des participants déclaraient que les dossiers médicaux sont à la portée de tous les personnels du service sans précaution. Cependant, (54,7%) des médecins qui ont informé leurs équipes para médicales sur l´importance du secret médical.La majorité des médecins de notre série, soit 75,5%, acceptaient de délivrer un certificat médical directement aux campagnes d’assurance. Dans le cas de témoignage du médecin face à la justice, la majorité des médecins(70,7%), affirmaient l´obligation de se présenter à la convocation de la police pour témoignage comme tout citoyen mais tout en respectant le secret médical.La moitié des médecins connaissaient que la dérogation illégale du secret médical, engage tous les types de responsabilités surtout la responsabilité pénale (74,5%).La majorité des médecins participants (92,5%) étaient conscients des situations de dérogation obligatoire du secret médical. Nous avons trouvé une corrélation significative entre l´âge, l´ancienneté et l´acquisition des bonnes définitions sur le thème du secret médical. Plus que la moitié des médecins participants (56%) n'étaient pas satisfaits de leur formation en matière de secret professionnel. Conclusion: les médecins n’étaient pas suffisamment formés en matière de secret médical. De ce fait, nous proposons de consolider l'enseignement par des apprentissages plus actifs et interactifs par les enseignants de médecine légale.

Aucun conflits d'intérêt
Sirine HAYOUNI (TUNISIE), Raja GHZEL, Emna KETATA
15:35 - 15:42 #39348 - FC17-06 DIRECTives anticipées et prise en charge préhospitalière de l’Arrêt Cardiaque – Etude DIRECT’AC2.
FC17-06 DIRECTives anticipées et prise en charge préhospitalière de l’Arrêt Cardiaque – Etude DIRECT’AC2.

Introduction Nous avions rapporté 7% de directives anticipées chez les patients pris en charge pour un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH), il y a une dizaine d’années (Resuscitation, 2017). Qu’en est-il 10 ans plus tard ? Objectif Evaluer l’évolution de la prévalence des directives anticipées lors de la prise en charge d’ACEH et leur impact sur les décisions de réanimation médicale. Méthodes Inclusion prospective de tous les AC pris en charge par les quatre SMUR d’un département, du 01/01/13 au 30/11/2023. Paramètres étudiés : appelant famille, RCP par témoins, RCP par secouristes, réanimation par médecin SMUR, choc électrique, perfusion, intubation, adrénaline, RACS, hospitalisation, survie. Période 1 avant 2015 vs période 2 : après 2015. Critères de jugement : prévalence des directives anticipées et impact sur la décision de réanimation médicale. Résultats 9.452 AC pris en charge : 1.632 en période 1 et 7.820 en période 2. Directives anticipées : 120 (8%) vs 266 (4%) (p=0,0001). Réanimation par témoins : 84 (70%) vs 54 (20%) (p=0,0001). Réanimation médicale : 30 (25%) vs 27 (10%) (p=0,0001) avec significativement moins de perfusion, d’adrénaline, mais autant de choc électrique. Détails dans le tableau. RACS (2%) et survie (0%) : sans différence significative entre les périodes. Conclusion Le taux de directives anticipées a significativement diminué. Surement car elles évitent l’appel au SAMU ou l’intervention du SMUR. Présentes, elles sont davantage prises en considération.

Aucun
Jacques METZGER (Saint-Denis), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Angélie GENTILHOMME, Priscilia HSING, Philippe BERTRAND, Tomislav PETROVIC, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
15:42 - 15:49 #39414 - FC17-07 Facteur associés aux décisions de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences des patients atteints de COVID-19.
FC17-07 Facteur associés aux décisions de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences des patients atteints de COVID-19.

Introduction : Les décisions de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques sont quotidiennes dans les Services d’Urgence (SU) mais ont été cependant peu décrites durant la pandémie de COVID-19. L’objectif de cette étude était de décrire le processus de décisionnel et d’identifier les facteurs associés. Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude prospective multicentrique observationnelle dans quatre SU français incluant tous les patients âgés de 65 ans et plus admis aux urgences pour COVID-19. Les caractéristiques cliniques et démographiques des patients avec et sans décision de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques ont été comparées. Résultats : 526 patients ont été inclus, 53 (10,1%) ont eu une décision de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques. L’âge moyen était de 85,9 ±7,2 dans le groupe décision et 79,9 ± 8,7 dans le groupe contrôle (p<0,001). Dans le groupe décision 56,0% des patients étaient partiellement indépendants et 16,0% étaient grabataires contre respectivement 30,0% et 2,2% dans le groupe non LAT (p<0,001). La principale comorbidité était la démence, retrouvée chez 38,5% des patients du groupe décision contre 12,3% (p<0,001). 58,5% des patients du groupe décision présentaient une oxygénorequérence contre 22,0% (p<0,001). Trente-huit patients (71,7%) étaient incapables d'exprimer leur volonté et neuf (17,0%) avaient des directives anticipées. Dans 50 (94,3%) cas, la décision était collégiale impliquant deux médecins. Les critères principalement utilisés pour justifier les décisions de décision étaient l’âge (64%), l’autonomie future insuffisante (62,3%), les comorbidités trop importantes (60%). L’âge, l’autonomie, le lieu de vie, la démence, la dyspnée et l’oxygénorequérence étaient significativement associés avec une décision. A 30 jours, 43 (81,1%) patients étaient décédés. Discussion : Les patients ayant une décision de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques étaient plus souvent âgés, avaient une autonomie altérée et un antécédent de démence. Ces patients se présentaient souvent sans possibilité de communiquer ni de directives anticipées. Les décisions étaient plus souvent collégiales que par le passé, ce qui peut s’expliquer par le contexte de pathologie nouvelle au pronostic peu connu à la phase initiale. Conclusion : Identifier les facteurs associés avec une décision de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques aiderait à anticiper ces décisions avec l’admission en SU, particulièrement pendant le contexte de pandémie.

Aucun
Severin RAMBAUD (Gleize), Fabien SUBTIL, Julien BERTHILLER, Julie HAESEBAERT, Julien DURAND, Sebastien BEROUD, Goeffrey SAGNOL, Marion DOUPLAT
15:49 - 15:56 #39473 - FC17-08 Enquête de pratique auprès de médecins urgentistes exerçant en préhospitalier sur le recueil du consentement en situation d’urgence dans le cadre d’une recherche clinique.
FC17-08 Enquête de pratique auprès de médecins urgentistes exerçant en préhospitalier sur le recueil du consentement en situation d’urgence dans le cadre d’une recherche clinique.

Introduction: Le consentement (CST) éclairé est nécessaire pour inclure un individu dans une recherche biomédicale. Sa recherche incombe au médecin investigateur En situation d’urgence préhospitalière, le médecin doit répondre à la fois aux exigences de la démarche diagnostique-thérapeutique et aux exigences réglementaires de la recherche. Le but de ce travail était d’évaluer dans quelle mesure le recueil du CST mettait le médecin en difficulté dans sa pratique de soin, dans les cas où le protocole ne prévoit pas de recueil de CST différé. Matériel et Méthode: Enquête de pratique réalisée sur la base d’un questionnaire en ligne et adressé à tous les médecins urgentistes prenant des gardes dans notre Smur. Le questionnaire comportait quatre parties : 1. Âge, sexe, cursus professionnel; 2. Sensibilisation au recueil du CST; 3. Processus de recueil : difficultés relationnelles et/ou « techniques »; 4. Remarques personnelles du médecin. Critères d’inclusion: tout médecin-Smur ayant répondu au questionnaire. Critère de jugement: taux de médecins avec des difficultés face au recueil du CST. Analyse univariée des réponses apportées à chaque partie du questionnaire. Résultats: Du 27/12/22 au 12/12/23, 30 médecins ont répondu au questionnaire (taux d’exhaustivité de 43%). Ils avaient un âge médian de 36 (espace interquartile (EIQ) [32-51]) ans, étaient des hommes dans 73% (n=22) des cas; 47% (n=14) avaient une activité mixte intra et extrahospitalière. Leur expérience en tant qu’urgentiste était de 8 (EIQ [4-14]) ans. Ils avaient eu l’occasion d’être sensibilisé au recueil de CST pour 77% (n= 23) d’entre eux. Le processus de recueil de CST était vécu comme: non-difficile (n=1), difficile de temps à autre (n=1), parfois difficile (n=10), assez souvent difficile (n=10), fréquemment difficile (n=7), toujours difficile (n=1). Les contraintes de temps (n=14) et le manque de discernement du patient/ famille (n=10) étaient les difficultés les plus citées. Les médecins évaluaient une charge mentale sur une échelle de 0 (charge nulle) à 10 (charge maximale) < 5 (n=11 ) et > 5 (n=19). Une formation spécifique était rapportée nécessaire sur une échelle de 0 (non nécessaire) à 10 (absolument nécessaire) < 5 (n=11) et > 5 (n=19 ). Conclusion: Le recueil du CST en situation d’urgence met le médecin et le patient/famille en difficulté. Des formations spécifiques à son recueil en situation d’urgence préhospitalière sont nécessaires.

Aucun
Marina SALOME, Bérengère ARNOUX, Valentin VIAL, Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Sabine LEMOINE (Paris), Daniel JOST, Olivier BON, Stéphane TRAVERS
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 06 juin"

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FC18
15:00 - 16:00

Flash communications
Evaluer et traiter le patient
Thérapeutique

Modérateur : Edwin ROUFF (PH) (Bordeaux)
15:00 - 15:07 #39054 - FC18-01 Pratique de la ponction lombaire sous hypnose aux urgences : effet sur la perception de la douleur.
FC18-01 Pratique de la ponction lombaire sous hypnose aux urgences : effet sur la perception de la douleur.

Introduction : L’hypnose est devenue un outil fréquemment utilisé en analgésie adjuvante adaptée à de nombreuses situations mais est encore en développement en médecine d’urgence. La Ponction Lombaire (PL) fait partie des gestes les plus douloureux pratiqués couramment dans les Services d’Accueil d’Urgences (SAU). L’objectif principal de notre étude est de comparer la douleur ressentie selon l’utilisation ou non de l’hypnose, pour la réalisation de PL au SAU. Méthode : Étude prospective bicentrique, concernant les patients adultes pris en charge au sein de deux structures d'urgences, ayant bénéficié d’une PL, avec ou sans hypnose, sur la période de mai à octobre 2023. L’apport de l’hypnose était évalué selon la douleur maximale ressentie (EVA), l’anxiété du patient, la durée du geste, la satisfaction de l’opérateur. Résultats : 30 patients inclus : 10 patients ont bénéficié d’hypnose La médiane de l’EVA est de 3 [1 ; 4] avec hypnose vs 5 [4 ; 6] dans le groupe témoin (p = 0,04). La médiane d’anxiété est de 0,5 [0 ; 1] avec hypnose vs 1.5 [0,5 ; 3] dans le groupe témoins (p=0,05). La pratique de l’hypnose n’augmente pas significativement la durée du geste : 8 [6 ; 15] minutes vs 13 [7,5 ; 20] minutes dans le groupe témoins (p =0,16). On ne note pratiquement pas de différence en terme de satisfaction de l’opérateur: 9 [8 ; 9] dans le groupe hypnose vs 8 [8 ; 9] pour les témoins (p= 0,24). Conclusion : L’EVA et le niveau d’anxiété sont clairement plus faible lors de l’utilisation de l’hypnose sans modification de la durée du geste ni la satisfaction de l’opérateur. Une généralisation de l’utilisation de l’hypnose aux urgences serait un sujet intéressant à étudier.

aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Said JIDANE, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
15:07 - 15:14 #39166 - FC18-02 Impact de la simulation sur plateau pour l’apprentissage au tri par les IDE.
FC18-02 Impact de la simulation sur plateau pour l’apprentissage au tri par les IDE.

Introduction : Le tri à l’admission au Service d’Urgence (SU) est un élément clé dans la prise en charge globale du patient avec le rôle de l’Infirmier Organisateur de l’Accueil (IOA) qui est central. La grille FRENCH est actuellement le guide de référence pour le tri des patients pourtant, l’application au quotidien dans les SU n’est pas encore optimale. L’enseignement au tri est quasi exclusivement théorique alors que la simulation est devenue un outil pédagogique de référence dans les formations en santé, mais peu utilisée pour les IDE. En conséquence, l’objectif de cette étude était d’analyser l’apport de la simulation couplée à une formation théorique vs une formation théorique seule pour la formation au tri des IDE. Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective comparant 2 méthodes d’enseignement : un groupe interventionnel (G1) ayant bénéficié d’une formation théorique couplée à une séance de simulation sur plateau de jeu scénarisant 80 situations cliniques et un groupe standard (G2) ayant suivi uniquement une formation théorique (e-learning SFMU). Les IDE étaient randomisés entre les 2 groupes. L’évaluation reposait sur un questionnaire de compétences et de connaissances avant la formation (T0), après la formation (T1) et à 3 mois (T2). Les moyennes des scores de chacun des groupes ont été comparées aux 3 temps de l’étude ainsi que l’autoévaluation de maitrise de la grille de tri FRENCH. Résultats : Au total 30 IDE ont participé à l’étude (G1 n=14, âge = 35±9 ans ; G2 n=16, Age = 29±6 ans). Il n’y a pas de différence de notes à T0 entre les 2 groupes (G1 = 7,1±1,8 vs G2 = 6,9±2,5, p=0,783), T1 (G1 = 13,64 [11,36-13,64] vs G2 = 13,64 [12,73-14,55], p=0,179) et T2 (G1 = 12,73 [11,36-14,09] vs G2 = 12,27 [10,91-13,64], p=0,448). Cependant, on note une amélioration dans les 2 groupes entre T0 et T1 (+ 6,24±2,58 points ; p=0,209) et une stabilité des connaissances à T2 (+5,24±2,98 points ; p=0,531). Pour finir, la simulation a permis une amélioration significative de l’autoévaluation de maitrise de la grille de tri (13% à T0 vs 50% à T1 ; p=0,032). Conclusion : La méthodologie d’apprentissage des IDE au tri reste encore à améliorer, l’apport de la simulation en complément de la formation théorique n’a pas permis au travers de cette expérience pédagogique d’améliorer les notes par rapport à la formation standard. D’autres méthodes doivent être explorées.

Aucun
Anaëlle NARDOT (87000 - LIMOGES), Thomas LAFON, Jérôme GAILLARD, Aloïse BLANCHET, Camille GROUSSAUD, Arnaud TUILLERAS, Henri Hani KARAM, Mélanie BIDAULT
15:14 - 15:21 #39253 - FC18-03 Evaluation du niveau de littératie en santé des patients aux urgences.
FC18-03 Evaluation du niveau de littératie en santé des patients aux urgences.

Résumé Contexte et importance La littératie en santé (LS) est de plus en plus reconnue comme un concept d’importance notable en santé publique et est liée à la santé globale et l’efficacité des soins. Il a été démontré que les patients ayant une faible LS sont plus susceptibles d’avoir des difficultés à utiliser le système de soins. Cela en fait un sujet clé dans le contexte de la crise sanitaire mondiale, et en particulier dans les soins d’urgence. Des études européennes antérieures ont montré qu’une partie non négligeable de la population avait un faible niveau de LS. Objectifs et méthode L’étude visait à évaluer le niveau de LS des patients dans un service d’urgence français. Nous avons mené une étude transversale, observationnelle, monocentrique. Le critère principal était le niveau de LS évalué à l’aide de la version française validée du questionnaire HLS-EU-Q16. Le critère secondaire était l’influence des facteurs sociodémographiques et économiques sur la littératie en santé. Ils ont été étudiés au moyen d’une analyse bivariée et multivariée. Principaux résultats Au total, 189 patients ont été inclus dans l’étude. Un taux de LS inadéquat a été trouvé chez 10 % (IC à 95 % [3 17 %]) des patients, problématique chez 38 % (IC à 95 % [31 45 %]) et adéquat chez 53 % des patients (IC à 95 % [46 61 %]). L’analyse multivariée a montré que l’âge était un facteur indépendant sur le niveau de LS avec un OR 0,82 (IC à 95 % [0,69 à 0,97]) ainsi que l’état de santé perçu avec un OR 1,84 (IC à 95 % [1,22 à 2,82]). L’accès à internet montrait une influence statistiquement significative dans l’analyse bivariée, mais pas dans l’analyse multivariée. Tous les autres facteurs sociodémographiques et économiques n’étaient pas statistiquement significatifs. Conclusions Cette étude a trouvé des résultats similaires de LS aux études européennes précédentes. L’âge et l’état de santé perçu étaient des facteurs indépendants d’influence sur les niveaux de LS. L’amélioration du niveau de LS semble importante pour améliorer l’efficacité et l’efficience du système de soins et réduire l’utilisation inadéquate des soins d’urgence. D’autres études évaluant le niveau de LS de l’ensemble de la population française devraient être réalisées pour comparer les résultats de cette étude

Aucun
Pauline MARIE (Lyon), Véronique POTINET, Nicolas ROMAIN-SCELLE, Anne-Marie SCHOTT, Marion DOUPLAT
15:21 - 15:28 #39335 - FC18-04 Intubation lors d'interventions extrahospitalières : laryngoscope classique ou vidéolaryngoscope ?
FC18-04 Intubation lors d'interventions extrahospitalières : laryngoscope classique ou vidéolaryngoscope ?

Notre service d'ambulance Croce Verde Lugano (CVL) au Tessin (Suisse) effectue environ 11 000 interventions par an. L'intubation oro-trachéale (IOT) est une procédure technique spécialisée qui est réalisée en milieu préhospitalier chez les patients qui ne sont plus en mesure de protéger leurs voies respiratoires de manière autonome. Comme il s'agit d'une technique hautement spécialisée qui est appliquée dans un nombre limité de cas, il a été décidé de la suivre en profondeur afin de vérifier si elle est réussie ou non et de rechercher des points d'amélioration le cas échéant. Il a été décidé d'introduire un nouveau questionnaire, qui permet d'analyser l'IOT en profondeur. Objectifs de la collecte de données Suivre les intubations, l'utilisation des appareils, les éventuels problèmes survenus et les solutions adoptées. Il y a eu 280 intubations dans le CVL du 01/03/2019 au 31/12/2021. IOT avec laryngoscope classique : Lors de l'utilisation du Laryngoscope classique pour intuber (125 fois), la lame Macintosh 4 a été choisie dans 115 cas (89%). Dans 12 cas, il a été nécessaire de changer d'opérateur après la première tentative. Les grades de laryngoscopie de Cormack rencontrés ont été : 54 fois grade 1, 45 fois grade 2, 20 fois grade 3 et 6 fois grade 4. Intubation avec vidéolaryngoscope : 158 intubations ont été réalisées avec le vidéolaryngoscope. Là encore, la lame la plus fréquemment utilisée était de grade 4 dans 126 cas. Le changement d'opérateur n'a été nécessaire que dans deux cas. Les grades de laryngoscopie de Cormack trouvés étaient: 109 fois grade 1, 23 fois grade 2, 21 fois grade 3 et 5 fois grade 4. Dans 3 cas (1%) sur 280, l'intubation (par laryngoscope ou vidéolaryngoscope) a échoué et le Fastrach a dû être utilisé. Le grade de laryngoscopie chez ces patients était de 4 avec le laryngoscope et de 3 avec le vidéolaryngoscope. Conclusions Le vidéolaryngoscope est devenu l'instrument le plus utilisé dans notre service en 2020 et 2021 alors qu'en 2019 il s'agissait du laryngoscope classique. Ceci peut s'expliquer par l'indication donnée durant la pandémie de préférer ce dernier au laryngoscope afin de réduire le risque de contamination lors de l'IOT des patients potentiellement COVID+. D'après les données dont nous disposons, nous observons une diminution significative du degré de laryngoscopie avec l'utilisation du vidéolaryngoscope avec une nette prévalence du Cormak 1. Ce chiffre est en accord avec la littérature scientifique.

Aucun
Alessandro MOTTI (Pregassona, Suisse), Andrea MATTERI
15:28 - 15:35 #39337 - FC18-05 L'analyse préhospitalière des gaz du sang est-elle une nécessité ou un caprice?
FC18-05 L'analyse préhospitalière des gaz du sang est-elle une nécessité ou un caprice?

Introduction Notre service d'ambulance Croce Verde Lugano (CVL) réalise 11000 intervention par an. Une recherche bibliographique de 2018 a mis en évidence une littérature insuffisante sur l'efficacité de l'analyse des gaz du sang en milieu préhospitalier. Afin d'évaluer son utilité dans notre service, où nous avons fortement augmenté l'utilisation de la ventilation non invasive (VNI), nous avons décidé de l'introduire pour un an et d'en estimer les bénéfices. Matériel et méthodes L'appareil que nous avons choisi est le Abbott i-STAT. Pour des raisons de coûts et de délais des réactifs nous avons choisi d'utiliser une cartouche qui fournit les tests suivants Na, K, Ca, Hgb, Hct, Ph, PCO2, Po2, TCo2. L'appareil est équipé de toutes les certifications pour une utilisation en Suisse. Nous avons surveillé tous les travaux grâce à la collecte de données informatisée. Entre septembre 2018 et octobre 2019, nous avons effectué 92 tests par prélèvement veineux. Pour éviter l'échantillonnage artériel qui n'est pas une pratique préhospitalière, nous n'avons pas eu à consulter le comité d'éthique. Les paramètres veineux sont cependant utilisables et superposables à l'exception de PO2. Aucune indication absolue n'a été placée sur l'utilisation de l'analyse des gaz du sang, recommandant son utilisation en cas d'insuffisance respiratoire aiguë, de suspicion de déséquilibre électrolytique, de saignement non traumatique. Résultats Dans 79% des cas, il n'y a eu aucun problème technique. Dans les autres cas, les problèmes sont imputables à l'utilisation, au remplissage et à la reconnaissance des codes des cartouches. Dans 43% des cas, l'exécution de l'échantillonnage a nécessité une punction supplémentaire à celle pratiquée pour la pose de la voie veineuse. Dans 71% des cas, l’intervention n'a pas subi de retards dus à l'examen diagnostique. Dans les autres cas, cependant, le retard est contenu en quelques minutes. Dans 74% des cas, l'analyse des gaz du sang a été jugée utile par l'équipe qui est intervenue mais n'a jamais modifié substantiellement les soins du patient. Discussion Dans notre contexte territorial urbain, caractérisé par des temps de transport réduits, l'utilisation de l'analyse des gaz du sang n'a pas entraîné de changement substantiel dans les soins cliniques, même chez les patients avec VNI. Nos conclusions sont étayées par un rapport coûts-avantages injustifiable à long terme.

Aucun
Alessandro MOTTI (Pregassona, Suisse), Andrea MATTERI
15:35 - 15:42 #39376 - FC18-06 Facteurs psychoaffectifs et douleur sévère à la sortie des urgences.
FC18-06 Facteurs psychoaffectifs et douleur sévère à la sortie des urgences.

Introduction : Premier motif de consultation aux urgences en France et ailleurs, la douleur aiguë est d’abord un signal d’alerte de l’altération de la santé. En France, elle représente 60% des motifs d’admissions aux urgences. Elle ne serait soulagée que chez près d’un quart des patients aux urgences, dont 44% en sortirait avec des douleurs sévères. On estime que 16% des patients qui sortent des urgences avec des douleurs sévères développeront six mois plus tard une douleur chronique. Or celle-ci détériore fortement la santé physique, mentale, sociale et plus généralement la qualité de vie. Nous proposons ici d’évaluer la part des facteurs psycho affectifs dans le risque de douleur sévère à la sortie des urgences Matériel et méthode : Étude incluse dans l’étude contrôlée randomisée et multicentrique (7 services d’urgences) SOFTER IV. A l’entrée et à la sortie des urgences, les intensités de douleur et de stress ont été mesurées avec une échelle numérique (EN) de 0 à 10, et les émotions négatives sur une EN de 0 à 5. La douleur sévère a été définie par une EN ≥6 et les facteurs associés ont été identifiés par des modèles de régression logistique ajustés sur les caractéristiques socio-démographiques et le motif de consultation et les antécédents des patients. Résultats : 1240 patients (âge moyen de 43 ans (±20 ans), 48% de femmes) ont été analysés et 22% avaient une douleur sévère à la sortie des urgences. Le risque de douleur sévère est principalement élevé chez les patients douloureux à l’entrée des urgences (EN 4-10), qui ont une mauvaise perception de leur état de santé. Aussi, les femmes, les patients âgés de moins de 65 ans, et ceux ayant un fort niveau de stress, ont également un risque significativement augmenté de douleur sévère à la sortie des urgences. Conclusion : La prévalence de la douleur sévère à la sortie des urgences est élevée. Le stress est un facteur de risque de douleur sévère et la perception d’un mauvais état de santé personnel semble avoir un poids très fort.

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts
Florentine TANDZI TONLEU (Bron), Claire PILET, Cédric GIL-JARDINE, Emmanuel LAGARDE, Michel GALINSKI, Sylviane LAFONT
15:42 - 15:49 #39380 - FC18-07 Facteurs prédictifs d’une intubation difficile aux urgences.
FC18-07 Facteurs prédictifs d’une intubation difficile aux urgences.

Introduction : L'intubation trachéale (IT) est une procédure critique en situation d’urgence. La recherche de critères prédictifs d'intubation difficile (ID)est souvent négligée dans l'urgence, malgré l'importance de minimiser les complications immédiates de cette intervention. L’identification de ces critères est donc primordiale afin de recourir éventuellement aux techniques alternatives et de minimiser ces complications. L’objectif du travail est de déterminer la prévalence des complications immédiates de l'IT aux urgences et les facteurs prédictifs de ces complications. Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive menée aux des urgences pendant une année. Tous les adultes qui ont été intubés ont eté (exclusion des IT lors de la réanimation de l'arrêt cardiorespiratoire). Nous avons recueillis les données épidémio-cliniques des patients, les indications, les caractéristiques et les modalités de l’IT. Une IT était difficile si elle nécessitait plus de deux laryngoscopies et/ou la mise en œuvre d’une technique alternative après optimisation de la position de la tête, avec ou sans manipulation laryngée externe. Toute complication immédiate au cours ou juste après l'IT a été noté. Résultats : Cinquante neuf patients ont été inclus dans l'étude. L'âge moyen était de 58± 19 ans, et 69% (n = 41) d'entre eux étaient des hommes. Une intubation était définie comme difficile si « elle nécessite plus de deux laryngoscopies et/ou la mise en œuvre d’une technique alternative après optimisation de la position de la tête, avec ou sans manipulation laryngée externe. Dix-huit patients (30%) ont été classés dans le groupe d'intubation difficile et 41 (70%) patients dans le groupe d'intubation facile. L'hypoxémie pendant l'intubation et l'arrêt cardio-respiratoire étaient des complications significativement associées à l'intubation difficile aux urgences. En analyse univariée, les facteurs prédictifs significativement associés à l'intubation difficile étaient le score de Glasgow <6, le palais haut situé et la macroglossie. L'analyse multivariée Conclusion : L'identification de ces facteurs de risque indépendants souligne l'importance d'approches personnalisées pour la gestion des voies aériennes afin d'améliorer la sécurité des patients et la probabilité de réussite de la procédure.

aucun
Syrine KESKES, Youssef HMIDI, Khaled OUERTANI, Raja FADHEL, Rihab TRABELSI, Rania JABRI, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
15:49 - 15:56 #39398 - FC18-08 Évaluation de la douleur par une échelle de confort aux Urgences.
FC18-08 Évaluation de la douleur par une échelle de confort aux Urgences.

Introduction. L’évaluation de la douleur dans les services d’urgences se fait via des échelles validées et reproductibles. Celles-ci focalisent le patient sur l’intensité de la douleur sans intégrer l’expérience émotionnelle désagréable qui lui est liée et peut entrainer un effet nocebo. Nous avons étudié l’emploi d’une nouvelle échelle, de confort, dénuée de suggestion négative dans l’évaluation des patients douloureux aux urgences. Méthodes. C’était une étude prospective et monocentrique aux urgences d’un CHU du 6 au 11 juin 2022. Les critères d’inclusions étaient les patients consultant pour un motif douloureux. Les patients étaient attribués dans un groupe selon leur numéro de dossier : pair pour « confort » et impair pour « douleur ». Chaque patient était évalué par l’échelle affiliée à son groupe puis par la seconde dès l’IOA. Le critère de jugement était l’échelle visuelle analogique (EVA) douleur et confort. Nous avons comparé les EVA selon le groupe d’affiliation. Des analyses de sous-groupes ont été réalisées. Une relation entre les deux échelles a été cherchée. Résultats. 204 patients ont été inclus. Lors de l’évaluation initiale, l’EVA moyen était de 4,5(+/-2,3)/10 dans le groupe confort et de 5(+/-2,4)/10 dans le groupe douleur ; la différence était non significative. On ne retrouvait aucune différence significative selon le motif de consultation (médical vs traumatologique) ou le mode d’entrée aux urgences (régulé vs non régulé). Pour les consultants pour un motif traumatologique, la consommation d’antalgique était de 30/53 (57%) dans le groupe douleur et de 36/44 (82%) dans le groupe confort (p=0,008). Il n’y avait pas de correspondance entre les deux échelles : EVA douleur différent de 10 – EVA confort. Conclusion. L’évaluation de la douleur par une échelle de confort aux urgences au cours de l’évaluation initiale des patients douloureux n’a pas permis la diminution de la sensation douloureuse, qu’ils consultent pour un motif médical ou traumatologique et qu’ils soient régulés ou non. La population de notre étude est réduite aux patients douloureux. Le confort est un concept complexe et multifactoriel, intéressant l’ensemble des patients et ne se résumant pas qu’à la douleur. L’évaluation par le confort semble pertinente pour une prise antalgique et globale du patient aux urgences et mériterait d’autres études pour une meilleure utilisation.

aucun
Louise NAVARRO (ST BRIEUC CEDEX 1), Julie LEHOUX, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Paul-Georges REUTER, Vincent LEVREL
Salle 352B-Zone poster 2
16:00

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CM09
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
SYNCOPE ou syncope
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Jeunes, Physiologie

Modérateurs : Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes), Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
Coordonnateur : Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Super Modérateur : Margaux FERTAT (Médecin) (Super Modérateur, Annecy)
Durant cette session, nous discuterons de la syncope en intégrant aux étiologies les facteurs de gravité et la nécessité d'une surveillance aux Urgences. Une occasion de ne plus se demander quoi faire en pratique clinique !
16:00 - 16:15 Physiopathologie des syncopes. Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Rouen)
16:15 - 16:30 Les syncopes cardiaques, diagnostic et suivi. Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Conférencier, Tours)
16:30 - 16:45 Embolie pulmonaire et syncope. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:45 - 17:00 Facteurs de gravité. Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

"Jeudi 06 juin"

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CM16
16:00 - 17:30

Conférence Médecins
Deux pour le prix d'un
Obstétrique / Gynécologie, Thérapeutique

Modérateurs : Thomas BIZOUARD (Médecin) (Angers), Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes)
Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session, nous parlerons de la prise en charge de la femme enceinte et du nouveau né, notamment des thérapeutiques utilisées et des examens complémentaires les plus pertinents.
16:00 - 16:22 Accouchement en pré-hospitalier : les bons gestes à adopter. Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
16:22 - 16:44 Quels sont les principaux médicaments autorisés chez la femme enceinte ? Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
16:44 - 17:06 Qu'en est-il des examens d'imagerie chez la femme enceinte ? Justine LESSARD (Professeur adjoint de clinique) (Conférencier, Montréal, Canada)
17:06 - 17:28 Arrêt cardiaque de la femme enceinte. Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
Amphi Havane

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AMS20 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Soins Médicaux d’Urgences en Milieux Périlleux.
Thérapeutique, Traumatologie

Coordonnateur : Ollivier GRIMAULT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Jérôme DUCROCQ (Responsable médical SAMU / SAS AMU) (Conférencier, Brest), Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest)
A partir du support pédagogique de séances de simulation complexe sur mannequin en milieux contraint permettre aux participants :
1.Appréhender les spécificités diagnostiques, thérapeutiques et opérationnelles de la médicalisation en milieux périlleux.
2.S’approprier les stratégies de soins, les outils et les concepts développés par des experts du SMUR Maritime hauturier pour les transférer dans sa pratique quotidienne afin d’améliorer et sécurisé celle-ci.
Salle 227

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CMS10
16:00 - 17:00

Conférence Médico-Soignants
Les pratiques et les patients de la vraie vie : ce que nous apprennent les IRU
Recherche

Modérateurs : Christelle HILAIRE (Infirmière anesthésiste) (Bobigny), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Les initiatives de recherche en Médecine d'Urgence dirigées par la Commission Recherche de la SFMU sont un temps fort de la recherche annuelle en Médecine d'Urgence. Cette session vous éclairera sur la notion ,pas si simple, de ce que doit être une question de recherche, et sur les résultats des principales initiatives de recherche en Médecine d'Urgence ces dernières années.
16:00 - 16:15 Comment avoir une réponse fiable à une question pertinente ? Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
16:15 - 16:30 Qui transfuse-t-on et pourquoi ? Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:30 - 16:45 Qui a une lésion hémorragique après un traumatisme crânien ? Xavier DUBUCS (CCA) (Conférencier, Toulouse)
16:45 - 17:00 Pratique de la VNI aux Urgences : sommes-nous efficaces ? Jérémie LESTIENNE (Chef De Clinique Assistant) (Conférencier, Poitiers)
Salle 241

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CMS20
16:00 - 17:30

Conférence Médico-Soignants
Organisations des Urgences
Gériatrie, Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé

Modérateurs : Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris), Magali GUERIN (Paramed) (Niort)
Coordonnateur : Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Venez explorer les différents moyens de s’adapter aux enjeux de gestion des flux de patients dans nos services ainsi que les alternatives tant pour leur accueil que leur hospitalisation.
16:00 - 16:22 Le BJML : comment ça marche ? Est ce que ça marche ? Laurent MAILLARD (chef du département) (Conférencier, Bordeaux)
16:22 - 16:44 Les alternatives à l'hospitalisation en gériatrie: quelles filières? Comment s'organiser? Marie GRAND (IPA) (Conférencier, Nancy)
16:44 - 17:06 La consultation différée aux Urgences : problème ou solution ? Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
17:06 - 17:28 Médecins généralistes aux Urgences : Pour quels patients ? Est-ce que ça marche ? Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
Salle 242A

"Jeudi 06 juin"

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CM04
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Base de l'évaluation hémodynamique à l'échographie clinique
Jeunes, Cardiologie - Autre, Imagerie - Radiologie

Modérateurs : Florence DUPRIEZ (Médecin) (Bruxelles, Belgique), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Bobigny)
Coordonnateur : Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Les bases de l'échographie clinique pour mieux appréhender le patient dyspnéique, le patient en état de choc et la douleur thoracique
16:00 - 16:15 Fonction systolique VG - Outils. Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Conférencier, Limoges)
16:15 - 16:30 Fonction diastolique VG - Outils. Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
16:30 - 16:45 Ventricule droit - Outils. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
16:45 - 17:00 Dyspnée, douleur thoracique, état de choc. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
Salle 242B

"Jeudi 06 juin"

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SIS02
16:00 - 17:00

Session Interactive Soignants
Quiz : les pièges du tri

Modérateur : Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur : Olivier PICOT (Coordonnateur, Paris)
16:00 - 17:00 Quiz : les pièges du tri. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Salle 243

"Jeudi 06 juin"

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SI10
16:00 - 17:00

Session Interactive Médecins
Ca passe ou ça casse ? Le quizz en traumatologie
Jeunes, Traumatologie, J.O.

Coordonnateur : Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Venez tester vos connaissances en traumatologie à l'aide d'un quizz radio
16:00 - 17:00 Ca passe ou ça casse ? Le quizz en traumatologie. Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Salle 251

"Jeudi 06 juin"

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CLM06
16:00 - 17:30

Communications Libres Médecins
U d'Or Médecins
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
16:00 - 16:12 #39019 - CP58 Spectroscopie cérébrale par infrarouge, pupillométrie et capnographie comme facteurs prédictifs de survie pour les patients en arrêt cardiaque extra-hospitalier.
CP58 Spectroscopie cérébrale par infrarouge, pupillométrie et capnographie comme facteurs prédictifs de survie pour les patients en arrêt cardiaque extra-hospitalier.

Introduction : Prédire la potentielle survie des patients en arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) est essentielle mais difficile. La mesure du CO2 expiré (EtCO2) est l'un des paramètres prédictifs validés. La spectroscopie cérébrale par infrarouge (rSO2) et les mesures de pupillométrie automatisée par méthode infrarouge pourraient également être utiles. Notre objectif était d’évaluer la valeur pronostique de la rSO2, de la pupillométrie et de l'EtCO2 seule ou en association avec d'autres facteurs pronostiques pour les patients en ACEH. Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude prospective multicentrique dans 3 SAMU. Les patients adultes présentant un ACEH médical présumé ont été inclus. Les mesures ont été prises à l'arrivée de l'équipe médicale toutes les 5 minutes pendant 15 minutes par l’ambulancier afin de garantir une mesure en aveugle de l'équipe médicale. Le critère de jugement principal était la valeur pronostique de la rSO2 et de la pupillométrie, seules ou en association, pour la survie à l'admission à l'hôpital. Le critère secondaire était la valeur pronostique de la capnographie (EtCO2) seule, ou en association avec les paramètres précédemment décrits, pour la survie à l'admission à l'hôpital. Résultats : 112 patients ont été inclus et analysés. La RCP par un témoin a été initiée pour 72 (65,5%) patients, 19 (17,3%) étaient vivants à l'admission à l'hôpital. Concernant la survie à l’admission à l’hôpital, la rSO2 seule avait une aire sous la courbe (AUC) de 0,74 (IC95% 0,59-0,88) et le seuil optimal était de 29% avec une valeur prédictive négative de 90,8% (IC95% 81-96,5). Tous les patients avec une rSO2 ≥ 45% ont survécu lors de l'admission à l'hôpital. La pupillométrie seule avait une AUC de 0,65 (IC95% 0,51-0,79) et aucun seuil optimal n'a été trouvé. L'EtCO2 seule avait une AUC de 0,77 (IC 95% 0,64-0,89) et le seuil optimal était de 25 mmHg avec une valeur prédictive négative de 97,7% (IC95% 87,7-99,9). En association, l'EtCO2 et la rSO2 avaient une AUC de 0,85 (IC 95% 0,73-0,96). Conclusion : Lors d’un ACEH, la rSO2 seule et en association avec l'EtCO2 pourrait être un facteur pronostique majeur de survie à l'admission à l'hôpital. La pupillométrie seule n’était pas associée à une bonne valeur pronostique de survie à l'admission à l'hôpital.

Cette étude a été financée exclusivement par le CHU Grenoble-Alpes. Les auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt à déclarer en lien avec cette étude.
Nicolas SEGOND (Grenoble), Dominique SAVARY, Pierre BOUZAT, Mélanie VELOSO, Jean-Luc BOSSON, Damien VIGLINO, Jean-François PAYEN, Guillaume DEBATY
16:12 - 16:24 #39265 - CP59 Impact du sexe et de l'ethnie des patients présentant une douleur thoracique dans l'évaluation du niveau de priorisation à l’accueil des urgences.
CP59 Impact du sexe et de l'ethnie des patients présentant une douleur thoracique dans l'évaluation du niveau de priorisation à l’accueil des urgences.

Introduction : Il semble exister des préjugés ethniques et sexistes et dans la prise en charge précoce du syndrome coronarien aigu. Il n’a pas encore été établi si ces différences sont liées à une évaluation moins sévère de la gravité ou à une prise en charge moins intensive malgré la même évaluation de gravité. L'objectif principal de cette étude était d’évaluer si le niveau de priorisation attribué à l’accueil des urgences par les soignants était influencé par le sexe et par l’origine ethnique des patients dans un cas clinique standardisé de douleur thoracique. Méthode : Étude transversale multicentrique randomisée portant sur un questionnaire en ligne. Les répondeurs travaillaient en structure d’urgences. Les participants répondaient tous au même cas clinique standardisé de douleur thoracique, associé aléatoirement à une seule, parmi huit, image standardisée construite par intelligence artificielle, variant par leur sexe (homme ou femme), et par leur apparence ethnique (asiatique, noire, maghrébine ou blanche). Les répondeurs devaient évaluer visuellement la douleur (échelle numérique de 0 pas de douleur à 10) et le niveau de priorisation entre 1 et 5 (1 urgence nécessitant des soins immédiats à 5 urgence relative pouvant attendre 2h). Nous avons appelé les niveaux de priorité 1 et 2 urgences vitales (UV) car dans les échelles de triage, habituellement orientées en SAUV. Résultats : 1563 soignants de 192 villes de 4 pays européens ont répondu (âge moyen, 36 ± 10 ans ; 867 (55%) femmes ; 777 (50%) médecins urgentistes, 180 (11%) internes et 606 (39%) infirmier(ères)). 866 (55%) ont classé le cas clinique en UV : 473 (62%) avec images d’hommes vs 369 (49%) avec images de femmes (p < 0,001). Ont été classé en UV 254 (61%) patients d’apparence ethnique maghrébine, 213 (58%) blanche, 212 (55%) asiatique, et 187 (47%) noire (p < 0,001). L’intensité douloureuse moyenne était de 5,7 ± 1,7 : 5,4 ± 1,7 avec images de femmes et 6,0 ± 1,6 avec images d’hommes (p = 0.030). Conclusion : Dans cette étude, le sexe et l’origine ethnique du patient modifiait le niveau de priorisation attribué dans un cas clinique standardisé de douleur thoracique, principalement en défaveur du sexe féminin et de l’ethnie noire, moins susceptible de recevoir une prise en charge rapide et intensive.

Aucun.
Guillaume OLIVIER (Montpellier), Fabien COISY, François-Xavier AGERON, Nicolas MOLINARI, Mélanie ROUSSEL, Frédéric BALEN, Laura GRAU-MERCIER, Xavier BOBBIA
16:24 - 16:36 #39304 - CP60 Effet d’un nouvel algorithme de défibrillation automatisée externe sur la qualité de la réanimation cardiopulmonaire chez les victimes adultes d’arrêt cardiaque non traumatique extra-hospitalier : étude observationnelle avant-après.
CP60 Effet d’un nouvel algorithme de défibrillation automatisée externe sur la qualité de la réanimation cardiopulmonaire chez les victimes adultes d’arrêt cardiaque non traumatique extra-hospitalier : étude observationnelle avant-après.

Introduction : Lors des arrêts cardiaques extrahospitaliers (ACEH), les défibrillateurs automatisés externes (DAE) standards analysent le rythme cardiaque toutes les 2 minutes et imposent d’interrompre le massage cardiaque externe (MCE) pendant l'analyse. Nous avons implémenté un algorithme de défibrillation appelé « AWC » qui analyse le rythme cardiaque sous le MCE, pour minimiser les interruptions de MCE et répondre plus vite à une fibrillation ventriculaire (FV). Le but de cette étude était d’évaluer la qualité de la resuscitation cardiopulmonaire (RCP) dans les cas d’utilisation des DAE-AWC. Méthodes : Etude prospective observationnelle de type avant-après. La période «avant» incluait les ACEH traités en 2017, tous avec un DAE standard. La période «après» incluait des patients traités avec des DAE-AWC en 2021-22. Critères d’inclusion. Adultes en ACEH non traumatique choqués par le DAE des secouristes professionnels. Critère de jugement principal. Le ratio « temps consacré au massage / temps total de RCP » qui est un critère sensible aux modifications de l'algorithme et validé dans l’évaluation de la qualité de RCP. Critères de jugement secondaires : La durée des interruptions de MCE avant et après le choc; la durée pendant laquelle le rythme cardiaque était à nouveau organisé. Nous avons apparié les patients des 2 périodes (score de propension sur 4 covariables : sexe, âge, lieu, statut du témoin). La comparaison des variables continues (médiane [intervalle interquartile]) faisait appel au test de Mann-Whitney. Protocole validé par un Comité de Protection des Personnes. Résultats : Nous avons inclus 285 patients consécutifs dans chaque période : 74%(212/285) d’hommes en 2017, et 81% (231/285) en 2022; Ages médians: 58[49-69] et 60[51-72] ans. Après appariement, le «temps de MCE/temps total» était de 77%[72%-80%] pour le DAE-AWC et 72%[67%-76%] pour le DAE-standard (p<0,01). Les pauses avant versus après le choc sont passées de 19[17-23] et 4,5 [3-6] sec. en 2017 à 11[9-16] et 3,8[2-5] sec. en 2022 (p < 0,01). Le temps passé en rythme organisé au cours des 10 premières minutes est passé de 7%[0-46] en 2017 à 14%[0-58] en 2022 (p< 0,01). Conclusion : L’utilisation de DAE-AWC a diminué les interruptions de MCE, augmenté le ratio «temps de MCE/ temps total », amélioré le temps passé en rythme cardiaque organisé. Des analyses sont en cours pour mesurer l’impact sur la survie à la sortie de l'hôpital.

Aucun
Benoit FRATTINI (Paris), Clément DERKENNE, Vivien HONG TUAN HA, Frédéric LEMOINE, Sarah MENETRE, Jean-Philippe DIDON, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
16:36 - 16:48 #39336 - CP61 Performance de l'absence de mouvements à l'echographie clinique précoce pour prédire l'absence de RACS durant la RCP d'un arrêt cardiaque extrahospitalier.
CP61 Performance de l'absence de mouvements à l'echographie clinique précoce pour prédire l'absence de RACS durant la RCP d'un arrêt cardiaque extrahospitalier.

Introduction L’absence de mouvements cardiaques visualisée à l’échographie clinique (ECMU) lors de la réanimation cardiopulmonaire (RCP) d’un arrêt cardiaque (AC) est associée à un moins bon pronostic. Néanmoins dans la plupart des études publiées cette évaluation est réalisée tardivement au cours de la RCP. Le but de cette étude était d’évaluer la performance de l’ECMU précoce pour prédire l’absence de retour à une circulation spontanée (RACS). Matériel et Méthode Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle et multicentrique. Les critères d’inclusion étaient : AC extrahospitalier, âge > 18 ans, délai de réalisation de l’ECMU < 12 minutes à compter de l’arrivée du SMUR. Les critères de non-inclusion étaient : absence de réanimation spécialisée, femmes enceintes et détenus. Le critère de jugement principal était la valeur prédictive positive (VPP) de l’absence de mouvements cardiaques (myocardiques et valvulaires) sur l’absence de RACS. Résultats Au total 303 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 66.7 ± 14.4 ans avec 74,6% d’hommes et la majorité (95,4%) des AC était de cause médicale. Le délai moyen de réalisation de l’ECMU était de 7,9 ± 2,6 minutes. L’ECMU a permis d’identifier 15 causes curables (5,0%) : 5 tamponnades cardiaques, 5 hypovolémies, 4 embolies pulmonaires et 1 pneumothorax. Le taux de RACS était de 24,1% et la survie à 30 jours était de 2,0%. La VPP de l’absence de mouvements à l’ECMU pour l’absence de RACS était de 84,0%, IC 95% [78,3% ; 88,6%], et de 99,0% IC95% [96,6% ; 99,9%] pour la survie à 30 jours. Pour l’absence de RACS la sensibilité était de 80,9%, IC95% [75,1% ; 85,9%] et la spécificité de 53,4%, IC95% [41,4% ; 65,2%]. Chez les patients sans mouvements cardiaques à l’ECMU 90,5% n’avait pas de RACS si la capnographie était ≤ à 37 mmHg au moment de l’ECMU. Sur les 39 patients présentant une fibrillation ventriculaire, 18 n’avaient pas de mouvements cardiaques visibles à l’ECMU et aucun d’entre eux n’a eu de RACS. Discussion et conclusion L’absence de mouvements cardiaques à l’ECMU précoce au cours de la RCP semble prédictive d’un mauvais pronostic. Néanmoins ce critère n’est pas suffisant à lui seul pour décider l’arrêt de la RCP mais peut être pris en compte comme facteur péjoratif.

Aucun
François JAVAUDIN (Nantes), Matthieu THIBAULT, Patrick MIROUX, François BRAU, Said LARIBI, Tomislav PETROVIC, Philippe PES, Philippe LE CONTE
16:48 - 17:00 #39341 - CP62 Intervention multifacette pour augmenter la réanimation cardiopulmonaire par les témoins en cas arrêt cardiaque extra-hospitalier. Un essai contrôlé multicentrique randomisé en stepped-wedge.
CP62 Intervention multifacette pour augmenter la réanimation cardiopulmonaire par les témoins en cas arrêt cardiaque extra-hospitalier. Un essai contrôlé multicentrique randomisé en stepped-wedge.

Introduction : Lors d’un arrêt cardiaque (AC), l’initiation précoce d’une RCP par les témoins est un élément essentiel pouvant multiplier la survie par 2 à 4. Ce travail évaluait une intervention multifacette combinant 3 éléments, une formation à la reconnaissance téléphonique de l’AC, le déploiement d’une application de déclenchement de citoyens volontaires, et un retour d’information motivationnelle. L’objectif principal était de déterminer si ces interventions augmentaient la proportion de RCP initiée par les témoins avant l’arrivée des 1ers secours professionnels par rapport à une prise en charge standard. Les critères secondaires comprenaient les critères cliniques (RACS, survie…), les processus de prise en charge et d’implémentation de l’intervention. Méthode : Nous avons réalisé un essai pragmatique, d’implémentation d’une intervention, contrôlé, randomisé par centre, en marche d’escalier (stepped wedge) complet, de supériorité, ouvert dans 14 SAMU en France. Ces SAMU couvrent une population de 12 millions d’habitants. Le tirage au sort a porté sur le moment où le site d’étude passait de la période contrôle à la période intervention. Tous les 3 mois, 2 centres basculaient en phase d’intervention, la durée d’étude était de 24 mois pour chaque centre. Les patients présentant un AC préhospitalier d’origine médicale présumée chez l’adulte ont été inclus. Résultats : Au total 2145 patients ont été inclus dans l’étude, 1099 en phase contrôle et 1046 en phase interventionnelle. Une RCP était réalisée avant l’arrivée des secours pour 673 (61%) en phase contrôle vs. 723 (69%) en phase intervention, p<0,0001. Entre le groupe contrôle et le groupe intervention, la proportion était respectivement pour la reprise d’activité circulatoire (283 (26%) vs. 294 (28%, p=0,22), la survie à J30 (60 (5,5%) vs. 91 (8,7%), p<0,001 et le bon devenir neurologique à J30 (53 (4,8%) vs.87 (8,3%), p<0,001). Conclusion : Cette étude nationale randomisée démontre l’intérêt d’une intervention comprenant une formation à la reconnaissance de l’arrêt cardiaque et le déploiement de citoyens sauveteurs via une application mobile pour améliorer la proportion de RCP avant l’arrivée des secours et le bon devenir neurologique des patients à 30 jours.

Aucun
Guillaume DEBATY (Grenoble), Simon RIBES, Eléonore TIMSIT, Tahar CHOUIHED, Nicolas DESSEIGNE, Lionel LAMHAUT, José LABARÈRE, GROUPE DE RECHERCHE ÉTUDE DISPATCH
Salle 252A

"Jeudi 06 juin"

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ATW07bis
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants - Echographie
Abords vasculaires sous écho. Médecins & Soignants, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Julie GÉRARD (ETUDIANTE IPA) (Conférencier, Nantes), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Isabelle ROBIN (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)
Les DIVA, ça suffit !
Pour ceux qui se sentent concernés par la pose de voies veineuses périphériques, un atelier par des IDE pour les IDE, les puericultrices, les sages-femmes et les médecins. Apprenez de manière scientifiquement prouvée comment gérer les patients de tout âge et de toute morphologie qui présentent un abord vasculaire difficile.
Salle 252B

"Jeudi 06 juin"

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ATW08bis
16:00 - 17:30

Atelier Médecins - Echographie
Echographie Pelvienne. Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Marie-Caroline BEMBARON (PH) (Conférencier, Versailles), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Outil essentiel dans la prise en charge des douleurs pelviennes chez les femmes,
l'échographie clinique améliore notre diagnostic, permet d'éliminer une GEU, mais aussi de déceler les différentes évolutions ou complications possibles.
Atelier sous forme d'un topo théorique, de quizz cliniques, puis d'ateliers pratiques !
Salle 253

"Jeudi 06 juin"

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CM25
16:00 - 17:00

Conférence Médecins
Canada dry : ça ressemble mais ce n'est pas…
Jeunes, Gastro-entérologie, Gériatrie, Imagerie - Radiologie, Neurologie, Physiologie, Psychiatrie, Toxicologie, Triage

Modérateurs : Eric REVUE (Chef de Service) (Paris), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Les pièges des Urgences et les sources d'erreurs classiques : les diagnostics trop faciles de "MADD, chutes a répétition, hystérie, troubles psy ou constipation.." Autant de diagnostics qui cachent de réelles urgences médicales. Les experts vous feront douter !
16:00 - 16:15 ...un problème de maintien à domicile. Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
16:15 - 16:30 ...une bouffée délirante aigue. Romain SICOT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:30 - 16:45 ...un AVC. Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
16:45 - 17:00 ...une constipation. Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
Salle 342A

"Jeudi 06 juin"

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AMS38 D
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Ateliers inter-pro de Médecine d’Urgence : annonce de mauvaise nouvelle
Coagulation - Hémostase, Communication, Psychologue, Traumatologie

Coordonnateur : Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers : Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Iléana RAU (Conférencier, Châteauroux)
Maîtriser les outils pour déployer des compétences techniques et non techniques en lien avec l’annonce de mauvaise nouvelle (algorithme SPIKES, gestion des cinq sens dans la communication,
Chaque session s’adresse à des équipes d’urgences pluri professionnelles.
Chaque apprenant interviendra au sein d’une équipe inter-pro lors d’un des scénarii de la session. Il participera aux deux débriefing.
La participation nécessite la réalisation d’un pré test en amont et sera suivie d’un post test.
Une évaluation de la formation par l’intermédiaire d’un formulaire DASH est prévue pour chaque apprenant en fin de session.
Des supports théoriques des compétences visées, acquises ou en cours d’acquisition sera remis à chaque apprenant.
Salle 342B

"Jeudi 06 juin"

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AS34 B
16:00 - 17:30

Atelier Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Thérapeutique, Pédiatrie

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 343

"Jeudi 06 juin"

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CM37
16:00 - 17:30

Conférence Médecins // Session CA SUdF
"La parole est à la salle"
Management, Médecin, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Marc NOIZET (PH Chef de service) (Président de SAMU-Urgences de France), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur : Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Les sujets d'actualité et syndicaux mis à nu, présentés par le CA de SUdF. Echanges avec la salle pour répondre à toutes vos questions.
16:00 - 16:18 Médecin urgentiste : tôlier mais pas tôlard. La responsabilité médico-juridique du médecin urgentiste. Matthieu COUDREUSE (RPPS 10002828225) (Conférencier, Bayonne)
16:18 - 16:36 HéliSmur, au cœur de tous les défis. Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Conférencier, Créteil)
16:36 - 16:54 IPA et régulations. Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
16:54 - 17:12 ISP et/ou UMHP. Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
17:12 - 17:30 Prévoyance. Edwin ROUFF (PH) (Conférencier, Bordeaux)
Salle 351

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AMS07
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Sédation procédurale
Sédation, Thérapeutique

Coordonnateur : Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Gwendoline LATOURNERIE (AHU) (Conférencier, Toulouse)
• Rappeler les indications et modalités de réalisation de la sédation procédurale.
• Préciser la place des médicaments les plus utiles (propofol, kétamine, etc.) au travers de cas cliniques vidéo interactifs.
• Proposer les bases d’un protocole de sédation procédurale que chaque intervenant ramènera dans son centre afin de le faire valider par les partenaires de son institution.
Salle 352A

"Jeudi 06 juin"

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FC19
16:00 - 17:00

Flash communications
Une question de thérapeutique
Thérapeutique

Modérateur : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille)
16:00 - 16:07 #38762 - FC19-01 Dépôts de sang mobiles au sein même des ambulances: Une étude de faisabilité.
FC19-01 Dépôts de sang mobiles au sein même des ambulances: Une étude de faisabilité.

Contexte : La transfusion préhospitalière semble être un moyen d'améliorer la prise en charge du choc hémorragique. Elle tarde pourtant à se développer en France, à la fois en raison des difficultés logistiques mais aussi à cause d'une législation particulièrement contraignante. Dans ce contexte, nous proposons de stocker des produits sanguins (PSL) de nos ambulances dans des conteneurs réfrigérés permettant un monitorage continu et à distance des conditions de stockage, appelées "NelumBox" (Tec4med Lifescience GmbH). Pour les ouvrir, l'équipe de l'ambulance a besoin d'un code qui ne lui est donné par l’établissement de transfusion sanguine, que si la demande répond à tous les critères réglementaires requis. Méthode : Nous avons mené une étude de faisabilité prospective basée sur des simulations en utilisant des PSL factices. Deux ambulances ont été équipées. Les simulations ont été déclenchées de manière inattendue, y compris pendant les heures de garde. La capacité d'accéder rapidement aux PSL était le principal critère de jugement. La qualité de l'hémovigilance lors de ces simulations a également été examinée. Résultats : Vingt-deux simulations ont été réalisées. L'équipe a pu accéder aux PSL dans 100% des cas. Le temps d'attente moyen pour recevoir le code de déverrouillage était de 5 min 27 s (SD = 2 min 12 s, MAX = 12 min 00 s). La traçabilité était conforme dans 100% des cas. L’établissement de transfusion sanguine a pu suivre à distance les conditions de stockage des PSL pendant toute la durée de leur stockage dans la NelumBox. Discussion : Cette procédure est efficace, reproductible et rapide. Elle garantit une sécurité transfusionnelle stricte sans ralentir la prise en charge d'un traumatisé grave, et respecte la réglementation française.

aucun conflit d'intérêt. en particulier avec la société Tech4Med que nous avons nous-même contactée. Nous avons obtenu les NELUMBOX en les achetant, en tant que simple client.
Yann DANIEL, Clément DERKENNE, Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Achille BLITZ (Paris), Daniel JOST, Christophe MARTINAUD, Stéphane TRAVERS, Jean-Jacques LATAILLADE
16:07 - 16:14 #38953 - FC19-02 Potentiel donneur d'organes aux SAU: une ressource non négligeable.
FC19-02 Potentiel donneur d'organes aux SAU: une ressource non négligeable.

Introduction : le nombre de prélèvements d'organes a augmenté, les patients en attente restent nombreux. Le recensement des patients en mort encéphalique et des donneurs potentiels est un enjeu majeur. Il existe un potentiel de donneurs venant des SAU important mais peu exploité. cette étude vise à déterminer le potentiel de donneurs inexploités en SAU. Matériel et méthodes : Étude observationnelle rétrospective multicentrique sur l’ensemble des SAU d’un département sur l'année 2021 : recensement et analyse des patients ayant une pathologie compatible avec le prélèvement d'organes et qui sont décédés dans les 7 jours de leur passage après limitation thérapeutique. Exclusion des patients ayant au moins une contre-indication au prélèvement. Analyse de la filière d’orientation de ces patients : orientés dans une filière de prélèvement (OFP) versus non orientés dans une filière (NOFP). Le devenir des patients des 2 filières a été colligé. Résultats et discussion : 44 donneurs potentiels aux SAU ont été recensé sur 1 an sur 4 SAU : 20 OFP et 24 NOFP. Dans le groupe OFP, 16 patients, principalement issues des SAU bénéficiant d’une coordination des prélèvements sur site, ont bénéficié d'une réanimation non thérapeutique (RNT) soit 80% des donneurs potentiels OFP. Parmi ceux-ci, 7 (35%) patients sont finalement prélevés. Dans le groupe NOFP, 13 patients sont des donneurs potentiels perdus (patients compatibles à une RNT mais qui n’ont pas été orientés dans une filière de prélèvement), soit 54% des donneurs potentiels NOFP. 11 patients du groupe NOFP n’auraient dans tous les cas, pas pu bénéficier de prélèvement après une relecture a posteriori de leur dossier. Conclusion : Plus de la moitié des patients donneurs potentiels ne sont pas orientés depuis les SAU vers la filière adéquate. Les patients orientés dans la filière prélèvements aboutissent dans un tiers des cas à un prélèvement. Plus de la moitié des patients non orientés dans la filière prélèvements, relèvent pourtant de cette filière. L’orientation depuis les SAU de tous les donneurs potentiels vers une filière de prélèvement pourrait augmenter sensiblement le nombre de prélèvement d'organes via la RNT. Il existe aux SAU, un potentiel de donneur d’organes non exploité. Une plus grande sensibilisation des équipes soignantes des SAU est nécessaire. La présence sur site d'une coordination est un élément favorisant l’orientation dans la filière prélèvement.

aucun conflit d'intérêt
Pascal HORTOLLARY (Noisy le grand), Nicolas BRIOLE, Thomas ROUDAUT, Ahmed SOUAYAH, Eric DELPIERRE, Régis BRONCHARD, François DOLVECK, David SAPIR
16:14 - 16:21 #39001 - FC19-03 Etude rétrospective des pratiques transfusionnelles au service d'accueil des urgences de l'hôpital Henri Mondor en 2019 : indications, délais et nombre de culots globulaires transfusés.
FC19-03 Etude rétrospective des pratiques transfusionnelles au service d'accueil des urgences de l'hôpital Henri Mondor en 2019 : indications, délais et nombre de culots globulaires transfusés.

La transfusion fait partie des actes récurrents pratiqués dans un service d’accueil des urgences (SAU). Elle est cependant réalisée dans des conditions exposant les patients à des évènements indésirables (EI), en raison de l’engorgement fréquent des SAU. Pour réduire le risque d’EI, les recommandations HAS de 2014 se sont alignées sur les stratégies de « Patient Blood Management » (PBM) favorisant l’épargne transfusionnelle. Dans ce travail, les écarts des pratiques transfusionnelles aux recommandations ont été étudiés dans un contexte de médecine d’urgence. Le dossier patient informatisé (DPI) a permis de recueillir rétrospectivement des données pour 317 patients transfusés en 2019 au SAU du CHU H. Mondor. L’âge médian des patients était de 76 ans. 70% avaient des comorbidités et 29% étaient sous anticoagulant. Un saignement était rapporté par les patients ou objectivé dans 40% des cas. Seulement 8,2% des patients transfusés ne présentaient pas d’indication transfusionnelle apparente selon les critères HAS. Une analyse secondaire a permis d’identifier 50 patients (15,8%) dont l’état clinico-biologique aurait permis de différer la transfusion en aval du SAU. L’étude du volume transfusionnel a suggéré que 21% des patients auraient reçu un nombre excédentaire de concentrés de globules rouges. Le délai transfusionnel médian (6h44) dépassait celui défini pour l’urgence transfusionnelle. Un évènement indésirable non grave a été tracé dans le DPI pour 2,9% des patients. Ce travail a permis de créer des algorithmes décisionnels applicables en médecine d’urgence et favorisant une stratégie de PBM. Un futur travail prospectif permettra d’étudier la mise en œuvre de ces algorithmes.

Aucun
Quentin JANOT (CRETEIL)
16:21 - 16:28 #39051 - FC19-04 Les recommandations de prise en charge de l’anaphylaxie de la Société Française de Médecine d’Urgence sont-elles respectées en service d’urgence ?
FC19-04 Les recommandations de prise en charge de l’anaphylaxie de la Société Française de Médecine d’Urgence sont-elles respectées en service d’urgence ?

Introduction : Les recommandations de prise en charge de l’anaphylaxie de la Société Française de Médecine d’Urgence sont-elles respectées en service d’urgence (SU) ? L’objectif de cette étude était d’évaluer ces recommandations et la prise en charge thérapeutique des patients admis pour anaphylaxie en SU. Matériel et méthodes : Étude épidémiologique observationnelle rétrospective monocentrique incluant les patients âgés de plus de 18 ans, admis au SU d'un CHU français entre le 01/01/2019, et le 31/12/2022 avec le diagnostic d’anaphylaxie (critères de Sampson). Le critère de jugement principal était l’utilisation de l’adrénaline par voie intramusculaire (IM) à la posologie de 0,5 mg. Résultats : Cent soixante et onze patients ont été inclus, l'âge moyen était de 50,6 ans et 40,4% présentaient des antécédents allergiques. Les principales étiologies étaient : piqûres d’hyménoptères (45%), aliments (16,4%), antibiotiques (12,9%). Trente patients (17,5 %) répondaient au critère de jugement principal (traitement adapté et conforme aux recommandations). Soixante-quatorze patients (43,2%) ont reçu l’adrénaline par voie IM. Cent vingt et un patients (70,7%) ont reçu de l'adrénaline. Il existait une différence significative concernant l’administration de l’adrénaline (toute posologie et voie confondues, 95 patients, soit 55,6%) ou non (24 patients, soit 14%, p = 0,002) lorsque le patient était médicalisé par le SMUR. Aucun effet indésirable n'était relevé en IM contrairement aux autres voies (6 patients, soit 5%), p<0,001. Il existait une différence statistiquement significative sur l’orientation des patients en fonction de la voie d’administration de l’adrénaline. Parmi les patients ayant reçu l’adrénaline par voie IM, 53 d’entre eux (71,6% de ce groupe) ont regagné leur domicile, contre 22 patients (46,8%) ayant reçu l’adrénaline par une autre voie d’injection, p = 0,010. A la sortie, 104 patients (63,8%) ont reçu une prescription d’auto-injecteur d'adrénaline, et 59 (36,2%) aucun. Conclusion : La majorité des patients traités pour anaphylaxie reçoivent un traitement par adrénaline mais très peu par voie IM, à la posologie de 0,5 mg, contrairement aux recommandations, peu respectées. Une prise en charge médicalisée précoce en préhospitalier est associée à une prescription d’adrénaline. Les effets indésirables ne semblent pas plus importants pour la voie IM et son utilisation semble favoriser le retour à domicile précoce. Une recherche multicentrique est nécessaire.
Rosalie BELIARD (Besançon), Romain ADAM, Abdo KHOURY, Johan COSSUS, Justin OUTREY, Fabien PELLETIER, Omide TAHERI
16:28 - 16:35 #39272 - FC19-05 Impact de la prise d’anti-inflammatoires dans des infections bactériennes graves : étude cas-témoins.
FC19-05 Impact de la prise d’anti-inflammatoires dans des infections bactériennes graves : étude cas-témoins.

Introduction : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) entraineraient un risque de retard de prise en charge en contexte infectieux. Matériel : Étude observationnelle, comparative, rétrospective, bi-centrique sur 4 ans. Des patients avec infections bactériennes documentées, avec ou sans AINS ont été inclus. Un appariement de 1:3 a été établi sur la gravité des patients. Résultats : Deux cent quarante-quatre patients avec infections bactériennes graves dont 61 sous AINS dans les 10 jours précédant l’hospitalisation ont été inclus. Les patients ayant présenté une infection bactérienne sévère avec prise d’AINS étaient significativement plus jeunes (50 vs 65 ans, p<0,0001), avaient moins de comorbidité que ceux qui n’en prenaient pas. Ils avaient moins d’insuffisance rénale chronique (p=0,01), étaient moins immunodéprimés (p=0,0006) prenaient moins de traitement immunosuppresseur ou de corticothérapie au long cours (respectivement p=0,009 et p=0,02), avaient moins de cancer actif que les patients n’ayant pas pris d’AINS (p=0,0014). D’un point de vue thérapeutique, aucune différence significative n’était retrouvée entre la prise en charge des cas et des témoins en termes de durée d’antibiothérapie (p=0,93) et du nombre d’antibiotiques administrés (p=0,51). La durée d’hospitalisation médiane était de 14 jours pour les patients présentant une infection grave sous AINS. Un séjour en unité de soins continus était nécessaire dans 25% des cas sans différence significative par rapport à la population témoin (p=0,37). Enfin, pour 33% des cas, un recours à la chirurgie était nécessaire. L’analyse détaillée des sites d’infection bactérienne grave avec prise d’AINS a retrouvé une prédominance d’abcès rénaux (31%) chez les cas alors que les témoins présentaient significativement moins d’infections des voies urinaires (p=0,0009) mais d’avantage d’abcès pulmonaires (p=0,0051). L’analyse multivariée confirme le caractère significatif et indépendant de ces différences. De même, la proportion d’abcès rétro-pharyngés était plus importante chez les cas que chez les témoins (18% vs 8% ; p=0,03). Conclusion : L’utilisation d’AINS en contexte septique semble conduire des patients plus jeunes et moins comorbides à présenter des infections bactériennes sévères, hospitalisés de manière prolongée, avec un passage en soins continus dans 25% des cas et un recours à la chirurgie non négligeable.

aucun
Shana BEKHIT (Paris), Marjolaine MORGAND, Olivier FAIN, Nicolas JAVAUD
16:35 - 16:42 #39372 - FC19-06 Mauvaise observance thérapeutique chez les patients ayant des pathologies chroniques : prévalence et facteurs prédictifs aux Urgences.
FC19-06 Mauvaise observance thérapeutique chez les patients ayant des pathologies chroniques : prévalence et facteurs prédictifs aux Urgences.

Introduction La mauvaise observance thérapeutique (MOT) est multifactorielle pouvant être à l’origine d’une augmentation des consultations. Notre objectif était de déterminer la prévalence et les facteurs prédictifs de MOT chez les patients ayant des maladies chroniques consultant les urgences. Méthodes Il s’agissait d’une étude prospective, étalée sur un mois incluant les patients adultes ayant au moins une maladie chronique traitée pharmacologiquement, consultant les urgences de l’hôpital Habib Thameur. Selon le niveau d’observance thérapeutique évalué par le questionnaire de Girerd, nous avons individualisé puis comparé deux groupes de patients : les bons observants ayant un score de 0 à 2 et les mauvais observants avec un score≥3. Résultats Nous avons colligé 298 patients d’un âge moyen de 63 ± 14 ans. La MOT était notée chez 142 patients (47,7% des cas). Les patients non mariés (p=0,032), dyslipidémiques (p=0,008) ou insuffisants cardiaques chroniques (p=0,047) étaient moins observants que les autres patients. La non-croyance en l’efficacité du traitement (p<0,001), la contrariété à prendre le traitement (p<0,001), la faible motivation à se soigner (p=0,005), la mauvaise connaissance de l’indication des médicaments prescrits (p=0,026) et l’oubli de prendre le traitement (p<0,001) étaient également associés à une MOT. Une consultation du médecin traitant > 3 mois (p=0,038), une relation non satisfaisante avec le médecin traitant (p=0,014), les horaires restreints des centres de soin (p=0,033), les rendez-vous éloignés (p=0,013) ou irréguliers (p=0,001) pour les consultations médicales et le suivi médical en secteur publique (p=0,03) étaient plus observés chez les mauvais observants. Le coût des soins (p<0,001), l’absence de symptômes (p=0,01), la consultation aux urgences < 4 mois (p=0,01), un nombre de prise > 2 / jour (p=0,01) et la prise de plus de trois traitements (p=0,02) étaient les facteurs indépendants associés à une MOT. Conclusion La MOT est fréquente chez les consultants des urgences. Elle est liée à la complexité du schéma thérapeutique, la perception du patient de sa maladie et du traitement prescrit et au système de santé.

aucun
Ines SEDGHIANI, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Cyrine ESCHEIKH, Hajer TOUJ, Anissa CHAMSSI, Youssef Zied ELHECHMI
16:42 - 16:49 #39433 - FC19-07 DOLSMUR : Prise en charge de la douleur chez l’adulte en intervention primaire au SMUR.
FC19-07 DOLSMUR : Prise en charge de la douleur chez l’adulte en intervention primaire au SMUR.

Introduction : La douleur est l’un des motifs de recours à l’Aide Médicale Urgente les plus fréquents (prévalence de 42% en pré-hospitalier). Sa charge prise en charge est formalisée par des recommandations d’experts (SFMU et SFAR) réactualisées en 2010. Objectif : état des lieux des pratiques de la prise en charge de la douleur aiguë chez l’adulte en pré-hospitalier. Matériels et méthodes : étude observationnelle, descriptive, rétrospective et mono-centrique. Critères d'inclusion les patients de 18 ans et plus, pris en charge par le SMUR en intervention primaire, au cours des mois de novembre 2021, mars et août 2022. Critère de jugement principal composite sur la réalisation de 3 items des recommandations : évaluation de la douleur (EN), analgésie et réévaluation. Résultats : 365 patients inclus. L’âge médian est de 58 ans, avec un ratio H/F de 1. Une douleur est retrouvée chez 216 patients. Les recommandations ne sont remplies que pour 33 patients (9% [6,4%,13%]) : 138 patients ont été évalués une première fois, 59 (16% [13%, 20%]) ont reçu une antalgie et 42 (12% [8,5%,15%]) ont été réévalués. La morphine n’est utilisée que pour 35% des patients avec une EN ≥ 6. Les recommandations sont mieux appliquées lorsque le transport est médicalisé (57% contre 43% en TNM). Conclusion : L’évaluation de la douleur par les échelles d’auto-évaluation reste encore trop peu réalisée. Les antalgiques ne sont pas systématiquement adaptés à l’intensité de la douleur.

Aucun
Astrid JAMIN (Pontoise), Olivier FANCELLI, Philippe MICHEL
16:49 - 16:56 #39457 - FC19-08 Etude des Divergences Non Intentionnelles des spécialités à risque par la Conciliation Médicamenteuse, à partir de la prescription aux urgences du traitement personnel des patients hospitalisés.
FC19-08 Etude des Divergences Non Intentionnelles des spécialités à risque par la Conciliation Médicamenteuse, à partir de la prescription aux urgences du traitement personnel des patients hospitalisés.

Introduction : De multiples publications rapportent l’importance de l’activité de Conciliation Médicamenteuse (CM) dans les services d’urgences ou à l’UHCD, afin de corriger un nombre important de Divergences Non Intentionnelles (DNI) de prescription. Une DNI est définie par la différence entre un des médicaments identifiés par l’urgentiste sur le traitement habituel du patient et ceux réellement pris. Cette étude a pour but d’évaluer le taux et l’impact potentiel de ces DNI en termes de iatrogénie. Matériel et Méthodes : Étude des CM rétrospective, observationnelle, monocentrique réalisée sur 6 mois dans le Service de Médecine Post-Urgence. Les CM ont été réalisées à partir des dossiers patients informatisés par une interne en pharmacie clinique selon leurs dernières recommandations. Seuls les patients considérés comme fragiles et polymédiqués ont été retenus, de mai à novembre 2023. Le critère de jugement principal est le le taux de DNI, le critère de jugement secondaire est la proportion de spécialités à risques. Résultats : Sur les 50 patients, 4 ont été exclus (1 entrée via l’HDJ et 3 données manquantes). 28 femmes (60,9%) et 18 hommes (39,1%), d’âge moyen 75,84 ans, prenaient en moyenne 9,8 médicaments dont 95% avec ≥ 5 médicaments (déjà identifié comme facteur de risque de DNI). 37 (80%) présentaient une DNI : omissions involontaires principalement et 3 modifications de posologie (dont 1 sur un AOD), avec une moyenne de 3,07 DNI par patient. Les principales classes omises étaient les psychotropes, les antalgiques non opioïdes et les collyres (9 DNI chacune), les médicaments inhalés de la BPCO et de l’asthme (8 DNI), les laxatifs (7 DNI) puis les IPP et la vitamine D (6 DNI chacun). 3 DNI pour la Lévothyroxine et les antihypertenseurs hors bétabloquants. Parmi les spécialités à risque : 5 DNI concernaient les bétabloquants, 4 les opioïdes, 2 les insulines, 1 la metformine et 1 l’amiodarone. 13 des 102 médicaments omis (12,7%) et 1 des 3 modifications de doses appartiennent aux spécialités à risque. Conclusion : L’intérêt de la CM n’est plus à démontrer mais difficilement généralisable par manque de moyens (pharmacien). Malgré la fréquence élevée des DNI, seule une minorité de spécialités à risque sont concernées. Nous pouvons émettre l’hypothèse que les urgentistes, implicitement, identifient correctement les médicaments indispensables du traitement personnel des patients.

Aucun
Valentin GUITTARD (Bordeaux), Jeanne CESAR, Alix MARON, Albert TRINH-DUC
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 06 juin"

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16:00 - 17:00

Flash communications
L'organisation des Urgences
Organisation Services d'Urgences

Modérateur : Pierre Marie TARDIEUX (Chef de Pôle) (Nice)
16:00 - 16:07 #38720 - FC20-01 Quotidien du pharmacien clinicien au sein d’un service d’urgences adultes.
FC20-01 Quotidien du pharmacien clinicien au sein d’un service d’urgences adultes.

Introduction Depuis 2018 une équipe pharmaceutique (EP) [pharmacien (PhUrg), interne, externes], est présente dans le service des Urgences de notre établissement. L’EP assure diverses prestations de pharmacie clinique : réalisation de bilans de médication (BM), suivi des prélèvements bactériologiques, aide à la prescription médicale, analyse pharmaceutique des ordonnances, et gestion des problématiques pharmaceutiques du service. Le PhUrg est référent des situations sanitaires exceptionnelles (SSE) et responsable des postes sanitaires mobiles (PSM). L’objectif est de réaliser un bilan des activités de l’EP. Matériels et Méthodes : Etude prospective réalisée entre le 01/09/2023 et le 30/09/2023. Recueil des données par l’EP à l’aide de fiches d’activités - Nombre de BM réalisés, sources utilisées et caractéristiques des patients - Nombre de prescriptions analysées, nombre et type d’Interventions pharmaceutiques (IP) - Nombre de prélèvements bactériologique suivis et intervention pharmaceutique qui en découlent Résultats et discussion : Nous avons réalisé au total 325 BM (moy= 16 /j). Dans 55 % des cas les patients sont âgés de plus de 75 ans (moy =73 ans). Concernant le mode de vie : 53% vivent seuls à domicile, 31% vivent à domicile avec des aides et 16% sont en EHPAD. Le nombre de traitements moyen est de 7,4. Concernant les sources utilisées, un appel à la pharmacie d’officine a été nécessaire dans 80% des cas. Il s’agit d’une source fiable d’information, permettant de récupérer les ordonnances. Ces dernières sont archivées dans 90 % des cas pour faciliter la transmission en cas d’hospitalisation. L’ensemble des prescriptions informatisées est analysé, en moyenne 52 ordonnances/j et 86 lignes de traitement/j. L’EP réalise 4 IP par jour (min 0- max 9) dont 87% pour une erreur de posologie, 3% un switch de molécule, 10% une erreur de molécule. 1012 suivis bactériologiques ont été effectués (moy=44/j). 151 (14.9%) ont nécessité une intervention de l’EP suite aux résultats, en particulier des transmissions au médecin traitant ou au patient. Activité indispensable pour la continuité des soins mais chronophage. Le PhUrg organise 3 rotations/an des péremptions des PSM et des formations SSE aux équipes en binômes avec le médecin référent des SSE. Conclusion : L’EP a su s’intégrer au sein des Urgences via différentes activités. Elle permet d’améliorer les échanges avec l’ensemble de l’équipe des Urgences et d’optimiser la prise en charge des patients.

aucun
Marion LAUREAU (MONTPELLIER), Laura LOHAN, Bruno LEHODEY, Maxime VILLIET, Cyril BREUKER, Xavier BOBBIA
16:07 - 16:14 #38748 - FC20-02 Quantifier les ressources consommées aux urgences : L’exemple des patients admis pour suspicion de pneumopathie.
FC20-02 Quantifier les ressources consommées aux urgences : L’exemple des patients admis pour suspicion de pneumopathie.

Introduction : Dans le contexte actuel de contraintes budgétaires du système de santé, l’évaluation médico-économique des stratégies de soins devient cruciale. Dans les services d’urgence, la nécessité de prendre en charge de plus en plus de patients à moyens humains et matériels constants impose de rechercher des approches efficientes. Le calcul du coût des soins reste cependant complexe et il n’existe aucune évaluation précise des ressources consommées aux urgences. L'objectif de cette étude était d'estimer précisément le coût de la prise en charge des patients consultant dans un service d’urgence pour une suspicion d'infection respiratoire basse. Matériel et Méthode : L’analyse de coût a été réalisée en utilisant la méthode de bottom-up micro-costing, décrite comme une référence en raison de sa précision. Trente patients consultant aux urgences pour une suspicion d'infection respiratoire basse ont été inclus prospectivement entre le 1er janvier et le 31 mars 2023. Le critère de jugement principal était le coût moyen de la prise en charge aux urgences. Les ressources consommées ont été recensées par observation directe et les données de coût obtenues à partir des informations disponibles dans le centre hospitalier. Résultats : Le coût moyen de la prise en charge s'élevait à 411,68 € (écart-type = 174,49). L'absence de valorisation financière des soins apportés aux patients ambulatoires représenterait ainsi une perte annuelle évaluée à plus de 17 millions d'euros pour les établissements de santé. Les postes de coût ayant le plus contribué au coût global étaient les analyses biologiques (37,8 %), la main-d'œuvre (22,1 %), le temps d'attente (17,2 %), l'imagerie médicale (14,7 %) et les consommables (7,2 %). Discussion : Cette étude inédite a démontré la faisabilité de mise en œuvre d’une technique de bottom-up micro-costing aux urgences pour l’estimation des coûts de prise en charge. La démarche est toutefois fastidieuse et des données de la littérature suggèrent le développement de méthodes hybrides pour le calcul des coûts hospitaliers. Conclusion : Cette étude a permis d’estimer précisément le coût global de la prise en charge aux urgences des patients admis pour une suspicion d’infection respiratoire basse. Il pourrait être intéressant d’appliquer la méthode à d’autres pathologies ambulatoires fréquentes. Cela donnerait des arguments aux pouvoirs publics en faveur d’une valorisation financière adéquate de ces prises en charge.

Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt en lien avec le travail présenté.
Valérie WILMÉ (Strasbourg), Érik-André SAULEAU, Pierrick LE BORGNE, Eric BAYLE, Pascal BILBAULT, Sabrina GARNIER-KEPKA
16:14 - 16:21 #38958 - FC20-03 Évaluation de la mise en place et de la pertinence de l’échelle FRENCH dans notre service des urgences.
FC20-03 Évaluation de la mise en place et de la pertinence de l’échelle FRENCH dans notre service des urgences.

Titre : Évaluation de la mise en place et de la pertinence de l’échelle FRENCH dans notre service des urgences Auteurs : Foutrein Pierre. Dr Maryam Khelif, praticien hospitalier au CH de Dunkerque. Dr Delangue Cyril, Chef de service des urgences du CH de Dunkerque. Pr Eric WIEL, UFR3S Médecine Université de Lille & Pôle de l’Urgence CHU Lille. Introduction : Le triage, effectué grâce à une grille de tri par l’IOA des urgences, est un processus clé dans l’organisation des urgences pour orienter vers la filière de soins dédiée. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’accord entre médecin et infirmier sur le niveau de tri attribué à l’aide de la grille FRENCH dans notre service et d’évaluer sa pertinence. Méthodologie : Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique incluant tous les patients consultant aux urgences du 1er au 15 juillet 2022. Un avis favorable a été donné par la CNIL. L’ensemble des patients a été trié par une IOA, puis par un MAO de façon rétrospective. Le critère de jugement principal est la concordance entre IOA et MAO sur le tri. Les critères secondaires sont l’évaluation de la pertinence de la grille et l’évaluation des critères de qualités de triage fixés par les RFE. Résultats : 2624 patients ont été inclus. Le taux de concordance entre médecin et infirmier était bon (75,2% avec un coefficient kappa à 0,661). La relation entre le niveau de tri selon la FRENCH, effectué par l’IOA, et la prédiction d’hospitalisation était forte et mesurée à l’aide de l’aire sous la courbe (0,708 (IC95% [0.6856 ; 0.7308]). La corrélation entre le niveau de tri par l’IOA et le nombre d’examens complémentaires dont bénéficiait le patient était, selon la corrélation de Pearson, de 0,363 (IC95% [0,329; 0,396]). Le nombre d’examens complémentaires diminuait selon le niveau de tri donné par l’IOA. Pour l’analyse des critères de qualité ; 74,9% des patients étaient triés dans les 10 minutes, et l’ECG réalisé pour douleur thoracique était fait dans les délais dans 9,33% des cas. Conclusion : Dans notre étude, la concordance de tri entre IOA et MAO selon la grille FRENCH, était bonne. Seul l’âge influençait le triage selon la régression logistique. Le taux de concordance retrouvé est meilleur avec la FRENCH qu’avec la CTAS (évaluée dans une autre étude réalisée dans le même service). Des axes d’amélioration semblent possible avec la FRENCH notamment en évaluant spécifiquement le volet pédiatrique de la grille qui semble peu adapté à cette population
Pierre FOUTREIN (Ablain Saint Nazaire)
16:21 - 16:28 #39039 - FC20-04 Estimation de l’incidence des suspicions de découverte de néoplasie aux urgences du CHU Pellegrin à Bordeaux.
FC20-04 Estimation de l’incidence des suspicions de découverte de néoplasie aux urgences du CHU Pellegrin à Bordeaux.

Introduction:Les données épidémiologiques relatives aux suspicions de découverte de néoplasie aux urgences sont rares, en particulier en France. Notre étude vise à estimer leur incidence au CHU Pellegrin à Bordeaux, et à identifier les caractéristiques des patients, leur parcours antérieur, les caractéristiques des néoplasies suspectées, la prise en charge aux urgences et leur devenir dans le but de considérer l’intérêt d’une filière dédiée. Méthodes:Dans cette étude observationnelle rétrospective monocentrique nous avons inclus, à partir de la base de données du CHU Pellegrin à Bordeaux, 756 patients avec une suspicion de découverte de néoplasie du 15 décembre 2015 au 31 décembre 2022. L’analyse intermédiaire des 756 patients porte sur 371 patients inclus dans notre étude. Les patients avec une néoplasie connue antérieurement ont été exclus. Résultats:L’incidence observée des suspicions de découverte de néoplasie était de 0.13%[IC95% 0.12;0.14]sur l’ensemble des consultations aux urgences couvrant cette période. L’âge médian de la population étudiée était de 64 ans, majoritairement des hommes, présentant des facteurs de risque cardiovasculaire. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la douleur (30%) et les déficits neurologiques (29%).76% des lésions étaient découvertes à un stade avancé dont 30% métastatique, principalement de localisation cérébrale (35%), digestive (23,5%) et thoracique (21,9%)et 17% étaient découvertes fortuitement. Après passage aux urgences, 66% des patients étaient hospitalisés,34 % rentraient au domicile. 18% des patients sont décédés. Les délais de réalisation de biopsie des patients hospitalisés en UHCD(36%)étaient significativement plus longs (p<0,05) comparativement aux autres secteurs d’hospitalisation. Le délai de RCP était plus court quand elle était prévue avant la sortie des urgences (p<0,01), et au cours d’une hospitalisation en secteur comparativement aux autres secteurs d’hospitalisation ou à la prise en charge ambulatoire (p<0,02). Conclusion:Notre étude met en évidence une incidence considérable de découverte de néoplasie aux urgences,majoritairement à un stade avancé avec un pronostic moins favorable et une réduction de survie à court terme.Elle s'inscrit dans une démarche visant à améliorer l'accessibilité à une prise en charge précoce et spécialisée par une filière dédiée dès la suspicion de découverte de cancer aux urgences,et ainsi à optimiser le pronostic des patients et leur vécu psychologique.
Marie MARTI (Bordeaux)
16:28 - 16:35 #39163 - FC20-05 Evaluation de l'apport de l'IA en radiologie standard dans la prise en charge des patients en secteur ambulatoire aux urgences d'un centre hospitalier général.
FC20-05 Evaluation de l'apport de l'IA en radiologie standard dans la prise en charge des patients en secteur ambulatoire aux urgences d'un centre hospitalier général.

En 2021, notre centre hospitalier général a accueilli 68288 patients aux urgences adultes dont environ 30% en secteur ambulatoire. Lorsque ces patients avaient une radiographie de membre, l'interprétation radiologique était faite a posteriori par nos radiologues. Lorsqu'une lésion radiologique n'était pas identifiée par le médecin urgentiste, le radiologue effectuant le diagnostic déclenchait une alerte mail appelée discordance à l'attention du secrétariat des urgences afin d'étudier les suites à donner. Une société privée nous a proposé l'utilisation d'un logiciel IA d'interprétation radiologique des radiographies de membre (hors rachis et face). Notre étude observationnelle descriptive prospective monocentrique évaluait donc son impact médico-économique. L'étude avant IA a porté du 1e janvier 2021 au 31 octobre 2021. Sur les 154 discordances radiologiques, dont 136 portaient sur des patients ambulatoires (les 18 patients restant étaient des hospitalisés) Sur ces 136 discordances nous avions : 26 cas ou le patient a été reconvoqué aux urgences (19.1%) 27 cas ou la discordance a fait l'objet d'une adaptation thérapeutique en externe, c'est à dire modification du traitement antalgique ou ordonnance d'attelle (19.9%) 40 cas ou la discordance a fait l'objet d'une convocation vers un spécialiste (chirurgien) ou un rendez-vous d'examen programmé (29.4%) 43 cas ou la discordance était classée sans suite (31.6%) En 2022 nous avons eu 72842 passages aux urgences (+6.6% d'activité). Sur la même période en 2022 de janvier à fin octobre, nous avons eu 116 discordances radiologiques (soit 31% de moins). Si on compare à activité équivalente, cela aurait donné une projection de 108 discordances aux urgences. Sur ces 116 discordances, 106 concernaient des patients ambulatoires (10 patients hospitalisés) 10 cas ou le patient a été reconvoqué aux urgences (9.4%) 21 cas ou la discordance a fait l'objet d'une adaptation thérapeutique en externe, c'est à dire modification du traitement antalgique ou ordonnance d'attelle (19.9%) 19 cas ou la discordance a fait l'objet d'une convocation vers un spécialiste (chirurgien) ou un rendez-vous d'examen programmé (17.9%) 56 cas ou la discordance était classée sans suite (52.8%) Notre étude a donc démontré l'impact positif sur la prise en charge des patients ambulatoires en diminuant significativement le nombre de reconvocations aux urgences mais ce nombre n'est pas nulle, une étude complémentaire semble nécessaire pour en comprendre les raisons.

Aucun
Nicolas ROOTHAER (Valenciennes), Amélie CARPENTIER, Clemence PARSY, Antoine MAISONNEUVE
16:35 - 16:42 #39254 - FC20-06 Facteurs influençant le temps de passage des patients consultant aux urgences pour épistaxis spontanée : étude observationnelle prospective multicentrique.
FC20-06 Facteurs influençant le temps de passage des patients consultant aux urgences pour épistaxis spontanée : étude observationnelle prospective multicentrique.

L'épistaxis spontanée est une cause fréquente de passage aux urgences. Compte tenu de la surcharge des urgences, il semble intéressant d’étudier la durée prévisible de passage aux urgences ainsi que les facteurs de risque de temps de passage allongé pour améliorer le flux. Nous avons réalisé une analyse sur cinq services d’urgence en Auvergne, du 13 février au 31 août 2023, où une enquête observationnelle prospective a été menée par les praticiens, pour chaque patient consultant pour une épistaxis spontanée. Nous avons collecté les éléments temporels suivants : arrivée aux urgences, premier contact avec l'infirmier de triage, premier contact médical, et enfin sortie des urgences ou heure hospitalisation. Nous avons également collecté les données sociodémographiques, antécédents, médicaments quotidiens et soins réalisés aux urgences. Sur 106 patients étudiés, la durée médiane de passage aux urgences était de 144 minutes. Aucun patient n'est sorti avant 28 minutes et la durée la plus longue était de 625 minutes. Cette durée est significativement prolongée si le patient se présente durant la garde médicale, si un prélèvement sanguin a été effectué ou si une consultation par un ORL a été réalisée. La moitié des patients avait une épistaxis tarie à l’arrivée aux urgences. Nous n’avons trouvé aucun impact lié au lieu de soins, à l’hypertension, à l’âge ou aux anticoagulants ou antiagrégants.

aucun
Julie BRETON (Clermont-Ferrand), Sébastien CAMBIER, Coline CHIROL, Clément SALMON, Alexandre SATURNIN, Angelo Giordano KWAKYE AGYEMANG, Jeannot SCHMIDT, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
16:42 - 16:49 #39268 - FC20-07 Impact de la charge patients sur la durée de passage aux urgences.
FC20-07 Impact de la charge patients sur la durée de passage aux urgences.

Introduction : Le nombre de consultations aux urgences augmente, entraînant une pression grandissante sur les services d’urgences (SU) pouvant entrainer un allongement des durées de passage et causer une dégradation des prises en charge. Notre étude vise à analyser l’impact de la “charge patients” sur la durée de passage. Matériel et méthode : Etude rétrospective sur les SU d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le Résumé de Passage aux Urgences (RPU) et le planning soignant sur la semaine du 14/11/2022 au 20/11/2022 sont utilisés. La “charge patient” correspond, au nombre de patients présents rapporté aux effectifs (médecin/IDE) à l’admission au SU. Les durées de passage >4h son prédites en fonction de la charge patients par une régression logistique. La régression est ajustée sur la CCMU, l’âge, le mode d’arrivée et le mode de sortie. Un intercept aléatoire est utilisé pour ajuster sur l’effet du centre. Résultats : 59 SU ont renseigné leur planning soignant sur la semaine d’étude. Ces SU ont généré 38 264 RPU (79.2% complets pour les variables considérées). La figure 1 présente l’odd ratio estimé par le modèle qu’un passage soit >4h selon la “charge patient” : l’odd de passage >4h augmente avec la “charge patient”. Cette augmentation est moindre au-delà de 20 patients par médecin. Conclusion : Cette étude démontre la pertinence de la “charge patient” comme indicateur de tension et estime son lien avec la durée de passage. Elle a été reconduite sur la semaine du 13/11/2023 au 19/11/2023.

Aucun
Clément CLAUSTRE (Vienne), Julie FREYSSENGE, Marie LASSAIGNE, Cathy CONESA, Mylène MASSON, Patrice SERRE, Abdesslam REDJALINE, Réseau Des Urgences URG'ARA
16:49 - 16:56 #39489 - FC20-08 Développement d’un score de complexité des passages déductible des Résumés de Passages aux Urgences (SCCD).
FC20-08 Développement d’un score de complexité des passages déductible des Résumés de Passages aux Urgences (SCCD).

Introduction : Estimer la complexité des passages aux urgences est un enjeu majeur dans le cadre de travaux de recherche (notamment pour des ajustements sur le case mixe) ainsi que pour le pilotage de l’organisation articulée des soins non programmés hospitaliers (les urgences) et de ville. Si les Résumés de Passages aux Urgences (RPU) contiennent la CCMU portant une information concernant la gravité des passages, cette variable apparait peu robuste et réductrice. L’objectif de cette étude est de développer un score de complexité des passages aux urgences déductible des RPU. Méthode : Exploitation de la base nationale des RPU sur les années 2018, 2019, 2021. Les 5 éléments suivant, ont été identifiés (littérature et avis d’expert) comme des marqueurs de complexité des passages : hospitalisation, arrivées véhiculée, âge > 75 ans, CCMU-345, durée de passage. Sélection, des diagnostics (code-CIM-10) représentant plus de 98% de l’ensemble des passages. Calcul pour chaque diagnostic des % d’hospitalisation, % de > 75 ans, d% ’arrivée véhiculées, % de CCMU-345, durée de séjour médiane ; discrétisation de ces % en centile ; sommation des centiles par code CIM-10 aboutissant au score composite de complexité diagnostic (SCCD) allant de 5 à 500. Résultats : sur la période d’étude 708 SU ont transmis 51 millions de RPU et 2825 codes CIM-10 représentaient 98,2% des passages. En associant à chaque passage le SCCD, au-delà des fortes associations avec les marqueurs de complexité, les passages de plus faible complexité (4 premiers déciles du SCDD : 39% des passages) et ceux de complexité élevée (4 derniers déciles : 29,9% des passages) avaient respectivement un taux d’admission en réanimation de 0,6% et 8,3%, un % de réalisation de plus de 4 actes de 0,2% et 14,2%. Le % de passages de complexité élevé était de 14% dans les SU privés, de 22% dans les CH public et de 28% dans les CHU. Discussion : développé sur plus de 50 millions de passages le SCCD permet de porter une information combinant celles des marqueurs de complexité disponible dans les RPU. L’ordonnancement des diagnostics selon le SCCD à une cohérence clinique élevée. Conclusion : le SCCD permet d’associer à chaque passage un niveau de complexité en n’utilisant que le code CIM-10. Une validation externe du SCCD est nécessaire notamment pour estimer ses performances pour identifier les passages relevant potentiellement de la ville.

Aucun
Guilhem NOEL (Hyères), Dimitri SCRONIAS
Salle 352B-Zone poster 2

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CMS01
16:00 - 17:00

Conférence Médico-Soignants
Planète Urgences : se développer durablement
Environnement, Management, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest)
Coordonnateur : Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Pour la première fois de son histoire Urgences s'intéresse au développement durable.... mais, est-ce applicable en santé ? Venez découvrir ceux qui ont franchi le pas et qui, sans dogmatisme ni leçon de morale, viendront vous convaincre que le changement, c'est maintenant
16:00 - 16:15 Par quoi on commence ? Erwan D'ARANDA (médecin) (Conférencier, Toulon)
16:15 - 16:30 Limiter le matériel à usage unique ? Laurent ZIELESKIEWICZ (Conférencier, Marseille)
16:30 - 16:45 Véhicules électriques en SMUR. Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
16:45 - 17:00 Optimiser le recyclage. Pierre MENARD (Infirmier Anesthésiste) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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AMS23 B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Catastrophe SSE CUMP, Traumatologie

Coordonnateur : Yann DANIEL (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Conférencier, Paris), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles), Oscar THABOUILLOT (Médecin) (Conférencier, Paris)
Cet atelier s'adresse plus à des personnels qui pratiquent en pré hospitalier plutôt qu'en SAU.
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
Une première partie est consacrée aux premières minutes en régulation médicale, la seconde simule l’arrivée sur place d’une équipe SMUR.
A travers ces deux mises en situation, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur plusieurs blessés
Salles 221-222-223
17:00

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7MN2
17:00 - 17:07

Les 7mn de la Commission Jeunes

Coordonnateur : Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
17:00 - 17:07 Les 7mn de la Commission Jeunes. Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
Amphi Bleu
18:00

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SFMU
18:00 - 20:00

Assemblée Générale SFMU

Salle Maillot