Jeudi 29 janvier
08:45

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A0
08:45 - 09:45

Accueil des participants

09:45

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SP
09:45 - 10:15

Séance Plénière

09:45 - 10:15 Place de l’aphérèse au regard des nouvelles thérapies. Christian CHABANON (Conférencier, Marseille)
Salle 1
10:15

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A1
10:15 - 12:15

Session 1 : Echange Plasmatique en Neurologie

Modérateurs : Sophie DEMERET (Paris), Samir SAHEB (responsable d'UF Aphérèse) (Paris)
10:15 - 12:15 Intérêt d’EP précoces dans les NORB. Arnaud GAULIER (Conférencier, Nantes)
10:15 - 12:15 Application des EP en neurologies inflammatoires aigües. Martin JOURNAUX (Conférencier, Paris)
10:15 - 12:15 Place des nouvelles molécules dans la prise en charge en neurologie inflammatoire. Sophie DEMERET (Conférencier, Paris)
Salle 1

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B1
10:15 - 12:15

Session 2 : Echange Erythrocytaire

Modérateurs : Justine GUILLAUME (IDE) (Lyon), Laure JOSEPH (praticien hospitalier) (Paris), Caroline MAKOWSKI (Praticien hospitalier) (Meylan)
10:15 - 12:15 Pratique des échanges érythrocytaires au long cours et difficultés à atteindre les objectifs théoriques : étude de vie réelle du service d'aphérèse de Necker. Laure JOSEPH (praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
10:15 - 12:15 Résultats de l'étude Nationale ALGODREP : outil d'aide à la prescription transfusionnelle pour les érythraphérèses dans la drépanocytose. Pablo BARTOLUCCI (Conférencier, Paris)
10:15 - 12:15 Etude anthropologique des groupes sanguins rares. Jacques CHIARONI (Conférencier, Marseille)
10:15 - 12:15 Politique de communication vis-à-vis du don du sang « rare » : tabous, freins, succès et actions évaluées. Anne FRANÇOIS (Conférencier, Paris)
10:15 - 12:15 Initiatives pour soutenir le don de sang rare – outils (ETP, filière, EFS) à disposition. Françoise DRISS (Conférencier, Paris)
Salle 2
12:15 Pause déjeuner & Visite des stands
12:30

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S1
12:30 - 13:25

Symposium TERUMO BCT

Salle 1
13:45

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A2
13:45 - 15:15

Session 3 : LDL Aphérèse

Modérateurs : Sophie BELIARD (Marseille), Antoine HUART (modérateur, orga) (Toulouse), Samir SAHEB (responsable d'UF Aphérèse) (Paris)
13:45 - 15:15 Nouvelles approches thérapeutiques pour les hypercholestérolémies. Sybil CHARRIERE (Conférencier, Lyon)
13:45 - 15:15 Registre des hypercholestérolémies et LDL-aphérèse. Sophie BELIARD (Conférencier, Marseille)
13:45 - 15:15 Intérêt du traitement de la lipoprotéine A (Lpa). Jean FERRIERES (Conférencier, Toulouse)
Salle 1

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B2
13:45 - 15:15

Session 4 : Collecte Cellulaire par Cytaphérèse

Modérateurs : Nabih AZAR (Paris), Caroline REGNY (Grenoble)
13:45 - 15:15 Intérêt des autogreffes de cellules souches hématopoïétiques en neurologie. Xavier AYRIGNAC (Conférencier, Montpellier)
13:45 - 15:15 Collecte de lymphocytes pour CAR T cells lors d’hyperlymphocytose. Caroline REGNY (Conférencier, Grenoble)
13:45 - 15:15 Comment s’adapter aux multiplicités de conditions de prélèvements de lymphocytes pour CAR T cells ? Tarik KANOUNI (Conférencier, Montpellier)
13:45 - 15:15 Solutions à apporter devant une mauvaise collecte de cellules souches autologues après traitement par anticorps anti-CD38. Laurence RAOULT-VALETTE (Conférencier, Versailles)
Salle 2
15:15 Pause & Visite des stands
15:30

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A3
15:30 - 17:00

Session 5 : Microangiopathies Thrombotiques

Modérateurs : Manon MARIE (Lyon), Pascale POULLIN (PH) (Marseille)
15:30 - 17:00 Avancées dans la prise en charge du purpura thrombopénique thrombotique congénital. Bérangère JOLY-LAFFARGUE (Conférencier, Paris)
15:30 - 17:00 EP et MAT de la grossesse. Romain FORT (Conférencier, Lyon)
15:30 - 17:00 Pour ou contre les EP dans le PTTi. Pascale POULLIN (PH) (Conférencier, Marseille), Manon MARIE (Conférencier, Lyon)
Salle 1

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B3
15:30 - 17:00

Session commune SFT/SFH : PCE et Greffe d’Organe

Modérateurs : Emmanuel MORELON (Lyon), François PARQUIN (Medecin) (Suresnes)
15:30 - 17:00 Rejet de greffe et PCE – Aspects physiopathologiques : quoi de neuf ? Thomas CRÉPIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Besançon)
15:30 - 17:00 PCE et registre rein. Anne-Elisabeth HENG (Conférencier, Clermont-Ferrand)
15:30 - 17:00 Rejet de greffe cardiaque et PCE. Eric EPAILLY (Conférencier, Strasbourg)
15:30 - 17:00 Perspectives de traitement par PCE en transplantation d’organes solides. François PARQUIN (Medecin) (Conférencier, Suresnes)
Salle 2
17:15

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CO1
17:15 - 18:15

Communications Orales - Pratiques infirmières

17:15 - 17:25 #50032 - CO01 Pose de cathéter périphérique sous écho-guidage systématique.
Pose de cathéter périphérique sous écho-guidage systématique.

Les infirmiers des services d’aphérèse, particulièrement en hématologie, se heurtent fréquemment aux difficultés d’accès vasculaire chez des patients à réseau veineux limité. L’impossibilité d’obtenir une voie périphérique conduit alors à la pose d’un cathéter central, généralement au bloc ou en salle d’anesthésie, avec des conséquences en termes d’inconfort, de délais, et de risques infectieux ou hémorragiques. Au CHU Sud Réunion, les infirmiers d’aphérèse ont été formés à la pose de cathéters veineux périphériques sous écho-guidage. Avant cette formation, les échanges érythrocytaires programmés nécessitaient quasi systématiquement un cathéter central, particulièrement chez des patients chroniques au capital veineux précaire. Le ressenti recueilli sur deux ans faisait état de douleurs, anxiété et inconfort, auxquels s’ajoutaient retards et complications potentielles. Depuis l’introduction systématique de l’écho-guidage, plus aucun patient suivi pour un échange érythrocytaire programmé n’a nécessité de cathéter central. Le geste, réalisé au lit par un infirmier connu du patient, est perçu comme moins invasif, mieux toléré et immédiatement bénéfique. Cette évolution illustre plusieurs apports : – Technique : acquisition de compétences spécialisées, renforçant autonomie et rigueur infirmière ; – Relationnel : continuité du lien de confiance patient-soignant ; – Éthique : rapport bénéfice/risque favorable d’un geste court et peu invasif ; – Organisationnel : optimisation des ressources et fluidité du parcours. La pose de cathéter périphérique sous écho-guidage constitue ainsi un progrès majeur pour les pratiques d’aphérèse chroniques, avec un impact direct sur la qualité et l’humanisation des soins.
Quentin CABRERA, Virginie ADER (Saint-Pierre), Nathalie LIEUTIER, Frédéric FONTAINE
17:25 - 17:35 #50018 - CO02 Les soins de support en hématologie optimisent la prise en charge du patient et sont transposables en aphérèse.
Les soins de support en hématologie optimisent la prise en charge du patient et sont transposables en aphérèse.

Introduction : Dans le parcours de soin des patients suivis en service d’hématologie les soins curatifs et les examens nécessaires sont particulièrement lourds et traumatiques. Les soins de support permettent d’atténuer la douleur et l’anxiété du patient. Depuis plusieurs années nous formons nos équipes soignantes pour proposer aux patients un panel de soins de support. Méthode : Différents soins de support (le toucher détente, la luminothérapie, …) ont été mises en place depuis cinq ans. Nous avons évalué de manière rétrospective les indications pour lesquelles ses soins de support ont été proposés aux patients et leur efficacité. Résultats : Depuis cinq ans nous avons formé 152 professionnels. Durant ces trois dernières années nous avons réalisé 333 séances : l’hypnose et la RESC plus particulièrement sur les unités d’hospitalisation conventionnelles, la luminothérapie majoritairement en unité d’hospitalisation de jour ou de semaine. Au travers des transmissions des équipes paramédicales ont a pu évaluer une diminution de l’angoisse et de la douleur chez les patients et limiter le recours aux médicaments. Conclusion : Les soins de support n’ont pas tous les mêmes indications. L’équipe paramédicale personnaliser le soin de support proposé pour diminuer l’anxiété et/ou le ressenti de la douleur. Ses soins sont transposables lors de séances d’aphérèse après formation du personnel, identification des actes générateurs de douleur ou anxiété.
Isabelle CLAER, Nathalie HEQUET (Lyon)
17:35 - 17:45 #50017 - CO03 Contribution de la biologie délocalisée à la gestion du risque hémorragique au décours des échanges plasmatiques.
Contribution de la biologie délocalisée à la gestion du risque hémorragique au décours des échanges plasmatiques.

Les échanges plasmatiques (EP) avec de l'albumine entraînent une baisse globale des facteurs de coagulation qui peut prédisposer aux saignements. Le Fibrinogène (FG) est particulièrement touché. Une baisse de 50 à 75 % en fonction du volume de sang traité est fréquemment observée en fin de traitement. En pratique clinique, le recours au plasma sera guidé par l’évaluation du risque de saignement, par une surveillance étroite du FG afin de le maintenir supérieur à 1 g/L accord professionnel, en particulier chez les patients à risque de saignement. Cependant, les tests de coagulation standard nécessitent de longs délais d'exécution retardant l'identification et la correction d’une hypofibrinogénémie. Le système qLabs® FIB (Stago BioCare) est un nouveau dispositif de diagnostic au chevet du patient qui permet de mesurer les taux de FG fonctionnel sans étapes pré analytiques en 5 à 10 minutes. Une étude prospective, monocentrique et observationnelle a été menée dans l'unité d'aphérèse. Un total de 100 échantillons de sang citraté ont été inclus pour comparer les 2 méthodes. La méthode de diagnostic qLabs®FIB a montré une sensibilité et une spécificité de 91 % et 99 %, respectivement. Ces résultats soulignent la forte capacité prédictive du qLabs ® FIB au seuil clinique de 2,0 g/L. La biologie délocalisée par l’installation d’un fibrotest a permis un monitoring beaucoup plus rapide du FG (temps moyen de 5 minutes contre 78 minutes pour le test prédicatif, p < 0,0001), permettant ainsi de définir des stratégies de traitement en adaptant le VST et l’intervalle des séances.
Samir SAHEB, Hémobiothérapie EQUIPE D'APHÉRÈSE (Paris)
17:45 - 17:55 #50062 - CO04 Apport de l’échographie dans la ponction veineuse en unité d’hémodialyse-aphérèse.
Apport de l’échographie dans la ponction veineuse en unité d’hémodialyse-aphérèse.

Introduction: L’objectif principal de cette étude était d’évaluer rétrospectivement l’intérêt de l’échographie dans la réduction des échecs de canulation des fistules artérioveineuses difficiles en hémodialyse. Matériels et méthodes : Une analyse rétrospective multicentrique a été réalisée sur les séances d'hémodialyse menées en 2023 dans 8 centres en Bretagne et Normandie. 125 patients adultes dialysés chroniques sur FAV difficiles ont été inclus. La cohorte finale comportait 11947 séances (dont 2745 avec échographie en première intention) chez 125 patients. Des questionnaires ont été également distribués aux IDE pour évaluer leur ressenti sur la technique. Résultats : L'utilisation de l’échographie a permis une réduction significative du taux d’échecs de canulation (7,4% avec échographie vs 16,9% sans échographie, OR=0,39, p<0,01. Cependant, l’échographie était associée à une augmentation des douleurs à la ponction (17% vs 8,5%, OR=2,21, p<0,01), pouvant être expliquée par l’anxiété du patient et la variation des points de ponction). L'analyse multivariée a révélé un bénéfice accru chez les patients diabétiques, avec une réduction supplémentaire des échecs de ponction de 32% comparée aux non diabétiques. Les questionnaires IDE rapportaient un bénéfice important de l’échographie ressenti par l’équipe paramédicale, et une volonté de formation et d’équipement accrue. Conclusion : L’échographie réduit significativement les échecs de ponction veineuse. Malgré une augmentation modérée de la douleur à la ponction, l’échographie apparait comme un outil précieux dans l’amélioration du succès de canulation. L’adhésion des équipes à la technique est forte et pourrait être transposée à la ponction de voies veineuses périphériques en aphérèse
Arthur BLANCHARD (BREST)
17:55 - 18:05 #50064 - CO05 Pose de voies veineuses écho-guidées pour la photochimiothérapie extra-corporelle.
Pose de voies veineuses écho-guidées pour la photochimiothérapie extra-corporelle.

Introduction Les difficultés d’abord veineux peuvent être un obstacle à la conduite d’un traitement par photochimiothérapie extra-corporelle (PCE). Les patients transplantés d’organes solides ont souvent un capital veineux réduit, régulièrement porteurs d’une chambre implantable standard, non utilisable en unipuncture en aphérèse. Nous rapportons notre expérience d’abord veineux échoguidé. Patients et méthodes Nous recherchons toujours systématiquement un accès veineux périphérique initialement. En cas d’échec, les veines sont repérées sous échographie pour la mise en place de cathéter 18 ou 20 Gauge 48 mm, retiré en fin de séance. Observation Une unité d’accès veineux a été mise en place dans notre hôpital, composée de médecins et d’infirmier.e.s anesthésistes (par délégations de taches sous contrat ARS). Nous y avons régulièrement recours vue la proximité géographique avec la SSPI. L’IDE d’aphérèse a dans un second temps bénéficié d’une formation de base (½ journée théorique, ½ journée pratique), puis d’un compagnonnage interne. L’obtention d’un Diplôme Universitaire permettra de compléter cette formation. L’autonomie n’est acquise qu’après une longue période d’apprentissage. La difficulté principale est liée au collapsus des veines sous la sonde d’échographie. La douleur à la pose peut être anticipée par un patch d’anesthésique local. Des échecs restent possibles. Pour quatre patients la pose d’une chambre implantable dédiée à l’aphérèse a finalement été nécessaire. Conclusion Un abord veineux périphérique écho-guidé pour la PCE est très utile en cas de difficulté de perfusion à l’aveugle, sans pour autant permettre de régler toutes les situations.
François PARQUIN, Fanny CLOSSET (Suresnes), Jonathan MESSIKA, Charles HICKEL, Morgan LE GUEN
18:05 - 18:15 #50060 - CO06 Le Service d’hémaphérèse thérapeutique de Necker a toujours de la Veine !
Le Service d’hémaphérèse thérapeutique de Necker a toujours de la Veine !

La prise en charge des patients drépanocytaires traités par aphérèse est souvent compliquée par des difficultés d’accès vasculaire, conduisant fréquemment au recours à des cathéters centraux ou à des voies veineuses profondes. Ces dispositifs exposent à un risque accru d’infections, de thromboses, d’hématomes, ainsi qu’à des douleurs parfois intenses lors de la pose. Afin de répondre à cette problématique, le projet ERYTHRAPIVE, initié en 2023, a introduit l’utilisation de la voie veineuse périphérique (VVP) sous guidage échographique au sein de l’unité d’hémaphérèse thérapeutique. Après la formation de sept infirmiers(ères) diplômé(e)s d’État et l’acquisition d’un échographe portatif, cette technique a été mise en œuvre chez 29 patients présentant des difficultés d’accès veineux. Parmi eux, 7 étaient porteurs de cathéters centraux, 8 bénéficiaient habituellement de poses de voies profondes sous échographie, 2 avaient recours à des ponctions sur PAC pour des échanges manuels, et 12 présentaient un capital veineux limité avec nécessité de ponctions répétées. Les résultats montrent une diminution du nombre de ponctions, une réduction du recours aux cathéters centraux, ainsi qu’une atténuation de la douleur et du stress pour les patients et les soignants. Cette évolution a également favorisé une autonomie accrue du service. Bien que certains défis persistent, notamment la nécessité d’une formation approfondie et l’adaptation du matériel, cette approche apparaît comme une alternative sûre, efficace et moins invasive aux pratiques traditionnelles pour la réalisation d’aphérèses chez des patients au capital veineux restreint.
Laure JOSEPH, Coralie DELORDRE (Paris), Vanessa MAITROT, Leila RAIMBAUD, Verheyden LAETITIA, Pascale PONTHOU, Sandra MANCEAU
Salle 1

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CO2
17:15 - 18:15

Communications Orales : Photophérèse - Échanges plasmatiques

17:15 - 17:25 #50022 - CO07 Caractéristiques cliniques et fonctionnelles des patients transplantés pulmonaires traités par PCEC pour CLAD dans le centre de Lyon.
Caractéristiques cliniques et fonctionnelles des patients transplantés pulmonaires traités par PCEC pour CLAD dans le centre de Lyon.

Introduction La photochimiothérapie extracorporelle (PCEC) est utilisée en transplantation pulmonaire dans le traitement de la dysfonction chronique (CLAD), en deuxième ligne ou associée aux traitement médicamenteux. Nous présentons ici les caractéristiques de la cohorte lyonnaise de patients transplantés pulmonaires traités par PCEC pour CLAD. Matériels et méthodes Dans cette étude observationnelle rétrospective, nous avons inclus les patients greffés pulmonaires traités à Lyon par PCEC entre le 01/01/2015 et le 01/08/2025, et recueillis leurs caractéristiques cliniques et fonctionnelles respiratoires. Résultats 29 patients ont été inclus (13 hommes), âgés en moyenne de 46.3 ans [20-66] au moment de la greffe. Les durées moyennes entre la transplantation et le diagnostic de CLAD et le diagnostic de CLAD et le début du traitement étaient respectivement de 37.6 mois [9-161] et 24.4 mois [0-148]. La durée moyenne de traitement était de 32.1 mois [1-112]. Au cours du temps, les séances de PCEC ont été espacées chez 6 patients (20.7%). Le traitement a permis une amélioration du VEMS chez 10 patients (34.5%), avec un gain moyen de 396mL [130-800], et une stabilisation chez 7 patients (24.2%). Au moment du recueil, 19 patients (65.5%) étaient vivants. Les médianes de survie après la greffe et après diagnostic de CLAD étaient respectivement de 93 mois [27-191] et 50 mois [15-176]. Conclusion Nous avons montré une amélioration de la fonction respiratoire chez les patients transplantés pulmonaire traités par PCEC pour CLAD dans notre centre lyonnais, confirmant l’efficacité décrite dans la littérature.
Arthur PETAT (Lyon)
17:25 - 17:35 #50061 - CO08 Efficacité de la photophérèse extracorporelle dans le traitement des lichens plans érosifs et scléroatrophiques : une étude rétrospective.
Efficacité de la photophérèse extracorporelle dans le traitement des lichens plans érosifs et scléroatrophiques : une étude rétrospective.

Introduction : Le lichen plan érosif est une dermatose inflammatoire chronique sévère, dont la prise en charge thérapeutique demeure complexe. La photochimiothérapie extracorporelle (PCE) représente une option thérapeutique immunomodulatrice prometteuse pour les formes réfractaires. Cette étude vise à évaluer l'efficacité de la PEC dans la prise en charge des lichens plans érosifs et non érosifs. Méthodes : Une étude rétrospective monocentrique a inclus 5 patientes atteintes de lichen plan (érosif ou non) traitées par PCE entre janvier 2021 et janvier 2025 au CHU d'Amiens-Picardie. La réponse clinique a été évaluée trimestriellement. Résultats : L'analyse a porté sur 5 patientes présentant différentes formes de lichen : 3 lichens plans érosifs (60%), 1 lichen scléroatrophique cutané-génital, et 1 association lichen plan buccal-lichen scléroatrophique vulvaire. Toutes les patientes ont répondu au traitement, avec un taux de réponse globale de 100% (1 réponse complète et 4 réponses partielles). Le délai médian pour obtenir la meilleure réponse était de 7,5 mois. Après un suivi médian de 47 mois, la survie sans progression médiane n'était pas atteinte, avec seulement une progression observée. Conclusion : La PCE démontre une efficacité remarquable dans le traitement des lichens plans, tant pour les formes érosives que non érosives. Ces résultats encourageants justifient la réalisation d'études prospectives à plus large échelle pour préciser la place de la PCE dans l'arsenal thérapeutique de ces dermatoses complexes.
Etienne PAUBELLE, Jean-Philippe ARNAULT, Lavinia MERLUSCA (Amiens), Sylvie PETIT, Laetitia THEOPHILE, Christel OSSART, Solenn BACQUET, Jean-Pierre MAROLLEAU
17:35 - 17:45 #50054 - CO09 Diagnostic des pseudo-microangiopathies thrombotiques carentielles parmi 176 patients suspects de microangiopathie thrombotique.
Diagnostic des pseudo-microangiopathies thrombotiques carentielles parmi 176 patients suspects de microangiopathie thrombotique.

Introduction: Les carences sévères en folates (B9) ou en cobalamine (B12) peuvent se présenter sous forme de pseudo-MAT biologique associant anémie hémolytique et thrombopénie sans atteinte d'organe. Ce diagnostic différentiel est susceptible de mimer une MAT authentique et d’aboutir à des thérapeutiques inappropriées, notamment les échanges plasmatiques ; l’objectif était d’identifier des déterminants clinico-biologiques discriminants de pseudo-MAT carentielle au sein d’une cohorte de 176 patients évalués pour suspicion de MAT. Méthodes: Étude rétrospective monocentrique au CHU de Rouen de 2009 à 2025, incluant 176 adultes présentant simultanément une anémie (hémoglobine <12,0 g/dL), une thrombopénie (<150 G/L) et une hémolyse avec haptoglobine abaissée; les cas étaient classés en pseudo-MAT carentielles (déficit vitaminique B9 et/ou B12) ou MAT authentiques (PTT, SHU, secondaires). Résultats: Parmi les 176 patients, 80 relevaient d’une pseudo-MAT carentielle et 96 d’une MAT ; comparativement aux MAT, les pseudo-MAT présentaient de façon significative, une macrocytose plus marquée (VGM: 105 vs. 89,1 fL), une hémoglobine plus basse (6,4 vs. 8,2 g/dL), une thrombopénie moins marquée (64 vs. 29 G/L), une élévation des LDH (1564 vs. 1010) et une neutropénie (1,92 vs. 6,62 G/L). Les AUC observées pour le diagnostic de pseudo-MAT carentielle des paramètres significatifs étaient de 0.89, 0.71, 0.71, 0.61 et 0,84 respectivement. Le VGM constituait le critère discriminant le plus performant. Conclusion: Cette analyse, issue de la plus vaste cohorte descriptive consacrée au différentiel des pseudo-MAT carentielles, met en lumière la robustesse de paramètres hématologiques simples—au premier rang desquels la macrocytose—pour orienter rapidement dans ces contextes d’urgence hématologique.
Romain BATTON (Rouen), Michael BUBENHEIM, Emma SABOURIN, Kirthana MAHENDRAN, Cécile CUGNART, Guillaume FEUGRAY, Paul BILLOIR, Fabienne TAMION, Ygal BENHAMOU, Maximilien GRALL
17:45 - 17:55 #50031 - CO10 Développement d'une colonne d'aphérèse par greffage de VEGF pour l'adsorption spécifique de sFLT-1 et le rétablissement de l'équilibre angiogénique dans la prééclampsie.
Développement d'une colonne d'aphérèse par greffage de VEGF pour l'adsorption spécifique de sFLT-1 et le rétablissement de l'équilibre angiogénique dans la prééclampsie.

La prééclampsie est une maladie de la grossesse qui menace les pronostics vitaux maternel et fœtal. Elle implique les facteurs de croissance vasculaires endothéliaux (VEGF) et leur principal récepteur fms-like tyrosine kinase 1 (FLT-1). Des concentrations anormalement élevées de FLT-1 soluble (sFLT-1) dans le sang captent le facteur de croissance placentaire (PlGF), empêchant sa liaison aux récepteurs membranaires et causant une dysfonction placentaire. Nous avons pour objectif de filtrer sFLT-1 par aphérèse plasmatique grâce à un ligand dérivé de VEGF qui permettrait la libération de PlGF captif. Nous avons généré plusieurs dérivés de VEGF humains pour capter spécifiquement sFLT-1. La spécificité de l’interaction avec sFLT-1 a été étudiée in vitro par approche biochimique et biophysique. L’efficacité du greffage de VEGF sur résine, de la capture de sFLT-1 et du relargage de PlGF a été mesurée par ELISA sur du surnageant de culture de trophoblaste après incubation. Trois ligands ont été sélectionnés pour leurs rendements de purification convenables (3 mg/L) et leur spécificité pour sFLT-1. Les premiers dosages montrent que leur greffage sur résine permet effectivement la capture de sFLT-1 (30 %) et le relargage de PlGF (10 %) après incubation avec du surnageant de culture. Les perspectives portent sur des tests en système dynamique avec sérum de patiente prééclamptique avant la mise au point d’une colonne de purification adaptée aux conditions de l’aphérèse. En conclusion, cette approche montre qu’il est possible de rééquilibrer les facteurs angiogéniques, suggérant que l’aphérèse plasmatique puisse être utilisée comme traitement curatif de la prééclampsie.
Manon MATUCHET (Illkirch-Graffenstaden), Marion BARTHE, Audrey RIDOUX, Edouard LECARPENTIER, Arnaud POTERSZMAN
17:55 - 18:05 #49005 - CO11 Impact des Echanges Plasmatiques à haut volume au cours des Hépatites Fulminantes au Paracétamol.
Impact des Echanges Plasmatiques à haut volume au cours des Hépatites Fulminantes au Paracétamol.

Introduction – L’insuffisance hépatique aigue (IHA) est une affection grave dont la première étiologie est l’intoxication au paracétamol. Les échanges plasmatiques à haut volume (EPHV) ont montré leur intérêt dans l’IHA. Nous avons étudié l’impact des EPHV en vraie vie. Patients et Méthode – Nous avons réalisé une étude rétrospective bicentrique entre 2016 et 2023. Tous les patients admis en réanimation, pour IHA au paracétamol, et remplissant les critères de TH du King’s College, ont été inclus. Le critère de jugement principal était la survie sans TH à J28 et le critère secondaire la survie globale à J28. Résultats – Soixante-treize patients ont été inclus, 31 (42,5%) dans le groupe EPHV et 42 (57,5%) dans le groupe témoin. Les données démographiques, cliniques et biologiques à l’admission étaient comparables entre les groupes, hormis l’ammoniémie, plus élevée dans le groupe témoin (190µmol/L vs 96µmol/L, p<0,0001). Un patient (3,2%) a été transplanté dans le groupe HVPE, comparé à 17/42 patients (40,5%) dans le groupe témoin. La survie sans TH à J28 était plus élevée dans le groupe HVPE (80,7%) que dans le groupe témoin (23,8%, p<0,0001), ainsi que la survie globale à J28 (83,9% vs 57,1%, p=0,002). L’analyse multivariée retrouvait le lactate artériel à l’admission et le traitement par HVPE comme facteurs associés à la survie sans TH à J28. Conclusion – Chez les patients admis pour IHA au paracétamol ayant les critères de TH du King’s College, les EPHV semblent associés à une meilleure survie sans TH et globale à J28.
Valentin COIRIER (Rennes)
18:05 - 18:15 #50049 - CO12 Développement et validation du score PROBAMAT pour le diagnostic des microangiopathies thrombotiques primitives.
Développement et validation du score PROBAMAT pour le diagnostic des microangiopathies thrombotiques primitives.

Introduction : Les microangiopathies thrombotiques (MAT) regroupent des affections graves dont le diagnostic précoce est essentiel (1, 2). Les scores existants (par ex. le FRENCH score), visent principalement à estimer la probabilité d’un déficit sévère en ADAMTS13, sans exclure efficacement ce diagnostic chez certains patients (3). Matériel et Méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique conduite au CHU de Rouen (2009–2025), incluant les patients présentant une bicytopénie hémolytique (hémoglobine <12,0 g/dL, plaquettes <150 G/L, haptoglobine indosable). Les patients avec insuffisance hépatique ou cirrhose étaient exclus. Un modèle de régression logistique a permis de construire le score PROBAMAT (n=108), basée sur des paramètres cliniques lors de la présentation (pression artérielle systolique) et biologiques courants (plaquettes, LDH, réticulocytes, créatinine). Une cohorte de validation indépendante (n=227) a ensuite permis d’évaluer la performance de ce score. Résultats : Le score PROBAMAT obtenait particulièrement une sensibilité de 88,7 % et une valeur prédictive négative de 75,9 % pour le diagnostic de MAT primaire. Parmi les patients de la cohorte de validation, 133 (58,6%) ne présentaient pas de schizocytes et 66% avaient un FRENCH score intermédiaire. Au total, 11,5 % ont bénéficié d’échanges plasmatiques. La mortalité globale était de 16,3 %. Conclusion : Le score PROBAMAT, fondé sur des paramètres disponibles en routine à toute heure, permettrait d’exclure les MAT primaires dans des présentations hétérogènes, y compris en l’absence de schizocytes. 1. Bendapudi PK et al. Blood. 2017;129(19):2478-2488. 2. Coppo P et al. Haematologica. 2010;95(9):1503-1510. 3. Joseph A et al. Res Pract Thromb Haemost. 2022;6(5):e1208.
Romain BATTON (Rouen), Michael BUBENHEIM, Emma SABOURIN, Kirthana MAHENDRAN, Cécile CUGNART, Guillaume FEUGRAY, Paul BILLOIR, Fabienne TAMION, Ygal BENHAMOU, Maximilien GRALL
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Assemblée Générale

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CO3
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Communications Orales - Collecte de cellules hématopoëtiques

08:00 - 08:10 #50048 - CO13 Usage du plerixafor chez les donneurs apparentés de cellules souches sanguines allogéniques au sein des programmes d’allogreffes affiliés à la SFGM-TC : des pratiques hétérogènes.
Usage du plerixafor chez les donneurs apparentés de cellules souches sanguines allogéniques au sein des programmes d’allogreffes affiliés à la SFGM-TC : des pratiques hétérogènes.

La mobilisation des donneurs adultes de cellules souches hématopoïétiques allogéniques est assurée depuis 3 décennies par l’administration de rhG-CSF pendant les 4 jours qui précèdent l'aphérèse. Une petite proportion des donneurs se comportent comme des "mauvais mobilisateurs". La seule option validée dans cette situation est de procéder à un prélèvement de moelle osseuse sous anesthésie générale. Une alternative possible est un usage hors AMM du plerixafor dont l’indication est restreinte à la situation autologue, mais dont l’usage a été rapporté pour de petites séries de donneurs apparentés. Nous avons interrogé les programmes d’allogreffes affiliés à la SFGM-TC sur leurs pratiques et en particulier sur l’introduction du plerixafor dans cette situation. Sur les 45 centres interrogés, 20 ont répondu, dont 13 ont mentionné n’avoir jamais utilisé de plerixafor. Dans 7 centres, nous avons identifié 34 donneurs apparentés qui ont reçu du plerixafor, Le nombre de cellules CD34+ circulantes a été multiplié en moyenne par un facteur 5,47. 5 donneurs ont présenté des EI de nature digestive grade 1-2; un donneur a présenté une symptomatologie de type anaphylactoide. Les receveurs ayant reçu un greffon obtenu après addition de plerixafor sont sortis d’aplasie en moyenne à 18 jours; 13 ont présenté une GVH aigue dont 2 grades 3; 16 ont présenté une GVH chronique, dont 4 formes graves. 17 ont rechuté, 12 sont décédés, avec un suivi médian de 27,9 mois. L’enquête révèle une grande hétérogénéité des pratiques et la nécessité de valider des algorithmes robustes sur l’usage du plerixafor chez des donneurs
Angela GRANATA (13), Christian CHABANNON
08:10 - 08:20 #50044 - CO14 Optimiser les prélèvements cellulaires pour CAR T cell ou don de lymphocytes allogéniques en prédisant le nombre de lymphocytes T collectés.
Optimiser les prélèvements cellulaires pour CAR T cell ou don de lymphocytes allogéniques en prédisant le nombre de lymphocytes T collectés.

Rationnel : La quantité de lymphocytes T collectés pour CAR-T cells par cytaphérèse peut être facilement prédite à partir d’une Numération Formule sanguine (NFS). A partir de plus de 440 cytaphérèse pour CAR-T lors de lymphome malin non hodgkinien (LMNH) nous avons estimé le nombre de lymphocytes T collectés (x109) par la formule : taux de lymphocytes sanguins(x109/L) X nombre de masses sanguines traitées X 2 Méthodes : Nous avons élargi cette évaluation à d’autres pathologies (myélome), d’autres process (collecte pour don de lymphocytes allogéniques) et d’autres services d’aphérèse (Grenoble et St Etienne). Pour cela nous avons analysé rétrospectivement les collectes de lymphocytes T pour CAR-T cells et lymphocytes allogéniques dans 3 équipes sur 10 ans. Résultats : L’analyse des 105 puis 29 et 12 collectes pour don de lymphocytes allogéniques dans les 3 services d’aphérèse confirme la formule précédemment publiée afin d’estimer la quantité de lymphocytes T collectés à partir de la NFS et du nombre de masses sanguines traitées. L’analyse de 42 puis 13 et 9 collectes pour CAR-T cells pour myélome dans ces services confirme la validité de cette formule. Celle-ci permet d’optimiser le nombre de masses traitées = taux de lymphocytes T souhaité (x109)/2xtaux sanguins de lymphocytes (x109/L) Conclusion : Estimer les quantités de lymphocytes T collectés par cytaphérèse apparait primordial dans les nouvelles immunotherapies qui s’imposent dans l’arsenal thérapeutique de nombreuses maladies. La connaissance des populations d’intérêt pour initier le processing des CAR-T cells utilisera cette approche simple pour estimer les quantités cellulaires à collecter.
Caroline REGNY (Grenoble), Philippe RENAUDIER, Mathieu MEUNIER, Silvia Maria BEZSERA, Clelia BENSAID, Estelle MARSOL, Olivier HEQUET
08:20 - 08:30 #50021 - CO15 Contenu en plaquettes des prélèvements d’aphérèse pour autogreffe de cellules souches hématopoïétiques et conséquences.
Contenu en plaquettes des prélèvements d’aphérèse pour autogreffe de cellules souches hématopoïétiques et conséquences.

Rationnel: La quantité de plaquettes prélevées lors des collectes de cellules souches hématopoïétiques périphériques (CSHP) a augmenté. Cet excès de plaquettes peut altérer le processus de cryoconservation des CSHP, à l’origine de mauvais rendements à la décongélation des cellules. Nous avons évalué l’influence de la déplaquettisation depuis son début en 2022 sur le process de conservation/autogreffe de CSHP et les impacts éventuels sur le déroulement des cytaphérèses. Méthode: Nous avons analysé ces données d’aphérèses et de congélation pour 539 patients (n=857 cytaphérèses; n=576 autogreffes décongelées). Les rendements de CSHP CD34+ après/avant deplaquettisation et cryoconservation ont été analysés au laboratoire de thérapie cellulaire EFS de Lyon. Résultats: Sur 857 cytaphérèses, 48% ont été déplaquettisées sur la première aphérèse et 6% sur la seconde. Les patients impactés sont atteints de myélomes (96%). La quantité de plaquettes dans le prélèvement est corrélée au taux de plaquettes dans le sang. La déplaquettisation n’entraine qu’une perte minime de CSHP nécessitant 1 cytaphérèse supplémentaire chez 3.5% des patients. Initialement les rendements en CSHP viables greffées après déplaquettisation-deplasmatisation puis cryopréservation restaient inférieurs aux rendements des greffons non deplaquettisés mais l’étape d’ajout de plasma a permis leur amélioration. La place d’autres facteurs (thérapies) associée à une mauvaise collecte (évaluée par « Collection Efficiency ») est en cours d’évaluation. Conclusion: La déplaquettisation apparait nécessaire lors de collecte excessive de plaquettes afin de préserver un greffon optimum de CSH. Elle ne semble pas entrainer de conséquence pour les services d’hématologie ou de cytaphérèse mais doit être évaluée à long terme.
Valerie MIALOU (Decines Charpieu), Olivia LEBLANC, Claire-Lise DURIEZ, Ines ESSID, Mégane LO GRASSO, Alexandra CLERC, Olivier HEQUET
08:30 - 08:40 #50028 - CO16 Impact des données hématimétriques sur le choix du séparateur : cas d'anémie microcytaire.
Impact des données hématimétriques sur le choix du séparateur : cas d'anémie microcytaire.

Introduction : Les recueils de cellules souches hématopoïétiques peuvent être réalisés avec différents séparateurs. Le choix du séparateur repose sur des critères liés au patient, au séparateur (modalité continu ou discontinu), et aux techniques de thérapie cellulaire (réduction, déplaquettisation…). A Toulouse, entre le 1er Janvier 2023 et le 11 Septembre 2025, une étude observationnelle a été mise en place, incluant les patients autologues, présentant une anémie microcytaire. Méthode : 8 patients ont été inclus, âgés de 20 à 64 ans, et atteints de maladie hématologique : 4 myélomes multiples, 4 lymphomes (3 Maladies de Hodgkin, 1 Lymphome non Hodgkinien). 20 recueils ont été analysés : 14 réalisés avec la COMTEC (P1YA) et 6 avec l’OPTIA (CCMN). Résultats : Les rendements de recueils variaient entre 4% et 73,6%, avec des rendements moyens de 28% pour les myélomes, de 73% pour le LNH, et de 42% pour les MDH. Les patients ayant une anémie microcytaire et un indice de distribution élevé (>20) ont obtenu les rendements de recueil les plus bas (<12%), lors du premier recueil. Des adaptations de réglages ont été apportées selon trois modalités : le choix du séparateur, l’observation du spill-over au stroboscope (aspect de double population de globules rouges), et la colorimétrie. Ces adaptations avaient permis d’obtenir des rendements de recueil de plus de 39%. Conclusion : Les valeurs hématimétriques telles que le VGM et l’indice de distribution devraient être prise en compte dans le choix du séparateur, et orientées préférentiellement vers un séparateur en mode discontinu
Pauline SOLER (Toulouse), Olivier HEQUET, Cécile BOREL, Pierre COUGOUL, Lucie OBERIC, Aurore PERROT, François VERGEZ, Joelle RIGAUD, Sandrine GOMES DA SILVA, Anne-Laure BRETON, Camille GARBARINO, Stephanie GAYRAUD
08:40 - 08:50 #49361 - CO17 Collaboration interservices pour collecter les cellules souches hématopoïétiques : expérience avec l’outil EPIC.
Collaboration interservices pour collecter les cellules souches hématopoïétiques : expérience avec l’outil EPIC.

L’allogreffe de cellules souches hématopoïétiques représente une approche potentiellement curative dans de nombreuses hémopathies malignes et non malignes. Les résultats de la greffe dépendent de multiples paramètres liés au greffon, au donneur et au receveur, tels que la présence d’anticorps anti-HLA spécifiques du donneur, l’incompatibilité ABO, la source cellulaire, la dose de cellules CD34+ infusée, le nombre total de cellules nucléées ou encore la durée de transport du greffon. Plusieurs stratégies visent à optimiser la prise de greffe, réduire la mortalité liée au traitement et limiter certaines complications (hémolyse, aplasie de la lignée rouge, immunisation, la maladie du greffon contre l’hôte). Parmi celles-ci figurent l’échange plasmatique, les protocoles transfusionnels adaptés, la manipulation du greffon (déplétion plasma ou globules rouge, mise en suspension dans du plasma ou de l’albumine), ainsi que le respect des valeurs cibles de cellules CD34+ collectées. Aux Cliniques universitaires Saint-Luc, la mise en œuvre d’une coordination inter- et multidisciplinaire renforcée a été facilitée par l’intégration en 2020 de l’outil EPIC (Electronic Medical Record - EMR). Le développement d’un module « JACIE » dédié permet désormais un suivi intégré et interactif et en temps réel de l’ensemble du processus de greffe, centralisant les données cliniques et biologiques du donneur et du receveur, les détails de toutes les prescriptions, les procédures liées à la greffe, le timing et le statut de la greffe, les complications et les règles transfusionnelles, garantissant ainsi une traçabilité optimale et une amélioration de la communication entre les divers intervenants.
Catherine LAMBERT (Bruxelles, Belgique)
08:50 - 09:00 #49396 - CO18 Evolution de l’activité des Centres De Soins de l’EFS.
Evolution de l’activité des Centres De Soins de l’EFS.

L’activité des centres de soins de l’EFS a fortement évolué au cours de ces 20 dernières années, à la suite de fermetures de centres, de recentrages régionaux, dus à des considérations médicales et économiques. Nous présenterons ici, les différents actes pratiqués dans les CDS de l’EFS et l’évolution de ces actes au cours des 20 dernières années. Certains actes comme les saignées thérapeutiques ont été peu à peu transférés vers d’autres structures en veillant à accompagner les patients, tandis que d’autres comme la PCE ou le prélèvement de CMN matière première pharmaceutique pour la production de CART se sont fortement développés. De nombreux actes d’aphérèses sont étroitement réalisés en coopération étroite avec les unités de thérapie cellulaires de l’EFS et de CHU qui réceptionnent et préparent/transforment/conservent/exportent ces prélèvements cellulaires, c’est le cas des prélèvements de CSH et de CMN (pour les DLI, la PCE ou la production de CART). L’évolution de certaines pratiques (exemple de la PCE et des CART), a modifié l’activité de nombreux centres de soins qui ont su s’adapter aux besoins des laboratoires pharmaceutiques producteurs. Nous réaliserons notamment un focus sur l’activité CART qui a depuis 6 années profondément impactée les Centres de Soins.
Christophe SOLER (Saint-Denis)
Salle 1

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CO4
08:00 - 09:00

Communications Orales : Drépanocytose - Echange érythrocytai

08:00 - 08:10 #50067 - CO19 Dépistage opportuniste de la drépanocytose chez l'enfant : prévalence et profil clinico-biologique des cas non diagnostiqués admis pour fièvre et anémie (kisangani, rdc).
Dépistage opportuniste de la drépanocytose chez l'enfant : prévalence et profil clinico-biologique des cas non diagnostiqués admis pour fièvre et anémie (kisangani, rdc).

Introduction : En rdc, le manque de dépistage néonatal entraîne un diagnostic tardif des syndromes drépanocytaires majeurs (SDM), cause majeure de mortalité pédiatrique. L'identification des enfants SDM non diagnostiqués, lors de leur admission pour fièvre et anémie, est une stratégie d'urgence non évaluée. Cette étude vise à déterminer la prévalence et les caractéristiques clinico-biologiques des SDM non diagnostiqués dans cette population à Kisangani. Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude prospective sur 312 enfants (1-17 ans), sans drépanocytose connue, admis pour fièvre (> 38,5 °c) et anémie (hémoglobine [Hb] < 8 g/dl). Le phénotype d’Hb a été déterminé par le test rapide hemotypesc™ pour sa faisabilité en urgence, ainsi que les données cliniques et biologiques. Résultats : La prévalence du SDM non diagnostiqué (Hb SS ou SC) a été de 18,3 % (n=57). L'âge médian au diagnostic opportuniste était de 4,2 ans. Ces enfants présentaient une anémie sévère (Hb moyenne à 5,9 g/dl) et 75 % d'entre eux des complications aiguës (crises vaso-occlusives ou séquestrations spléniques). Discussion: La prévalence élevée des SDM non diagnostiqués confirme l'échec des systèmes de dépistage primaire. Le dépistage opportuniste par test rapide permet une intervention thérapeutique immédiate et l'initiation d'une prise en charge préventive essentielle, réduisant ainsi la morbidité et la mortalité. Conclusion: L'intégration du dépistage opportuniste par test rapide est une stratégie efficace pour combler le déficit de diagnostic néonatal en rdc, et doit être généralisée en milieu hospitalier pour améliorer le pronostic vital.
Epiphanie EWUSU BALENGU, Guelord MAKASHINGA (Ndongo, RD du Congo)
08:10 - 08:20 #49998 - CO20 Former une équipe d'HDJ conventionnel pédiatrique à l'aphérèse pour mettre en place une nouvelle activité d'échanges érythrocytaires ambulatoires (>25kg): l'expérience du CCMR FilRougE-MCGRE CHU Grenoble Alpes.
Former une équipe d'HDJ conventionnel pédiatrique à l'aphérèse pour mettre en place une nouvelle activité d'échanges érythrocytaires ambulatoires (>25kg): l'expérience du CCMR FilRougE-MCGRE CHU Grenoble Alpes.

Introduction : Les centres en charge des patients drépanocytaires majeurs expérimentent une majoration constante d’activité, en contexte démographique professionnel défavorable. Méthodes : Une formation d’équipe à l’Echange Erythrocytaire Automatisé (EEA) sur séparateur OPTIA®TerumoBTC, a été menée en HDJ pédiatrique, par un binôme de formateurs médical et soignant, auprès de professionnels sans expérience en circulation extracorporelle (CEC): 3pédiatres et 5PuericultricesDE. Le format associait pour chacun 6heures d’apport théorique collectif présentiel puis 6jours de mise en situation pratique - formation constructeur comprise - avec réalisation individuelle de 5EEA. Une hétéroévaluation en continu, hétéro et autoévaluation finales étaient effectués sur items sécuritaires : évaluation précytaphérèse, préparation du poste, paramétrage, surveillance patient, vigilances. Résultats : La formation a débuté le 07/09/2021. La formation pratique a porté sur les procédures de 6 patients (>25kg, programme prophylactique, abord veineux périphérique, accord préalable), poids médian 44kg. En 5 mois, 4/5PDE et 2/3pédiatres étaient formés : les EEA ont débuté en autonomie. Les 8 professionnels étaient formés en 8 mois. En terme d’activité : 19 EEA réalisés en 2021, 95 en 2022, 95 en 2023 et 117 en 2024, sans incident majeur ni attribuable au manque d’expérience de l’équipe. Discussion : L’engagement du constructeur, du bio-médical, du pharmacien et de l’hémovigilance (audit des pratiques) ont été facilitants. Une adaptation en format court s’adresse aux professionnels rompus à la CEC. Perspectives : Cette formation « Aphérèse Globules Rouges », inscrite au plan de formation du CHU, constitue une base vers des modules consensuels pour tout professionnel débutant en aphérèse.
Lionel MOTTE (Grenoble), Christelle HUITRIC, Delphine DELON, Aurélie BILDE-MAGNOL, Anne CANTALOUBE, Heidi HUOT, Stéphanie LORPHELIN, Julie COZIC, Annick TARAVEL, Céline DOCQUIERE, Corinne ARMARI-ALLA, Dalila ADJAOUD, Cécile PERRET, Sébastien CHANOINE, Caroline MAKOWSKI
08:20 - 08:30 #50069 - CO21 Démarche réglementaire pour un projet de recherche clinique sur données, en général et y compris dans les services d’aphérèse : Être pragmatique.
Démarche réglementaire pour un projet de recherche clinique sur données, en général et y compris dans les services d’aphérèse : Être pragmatique.

Un projet de recherche en santé impliquant des données à caractère personnel est encadré par la législation française et européenne. Selon la loi Jardé, les recherches impliquant la personne humaine (RIPH) se répartissent en trois catégories : • RIPH 1 : recherche interventionnelle comportant une intervention non justifiée par la prise en charge habituelle • RIPH 2 : recherche interventionnelle à risques et contraintes minimes • RIPH 3 : recherche non interventionnelle sans risque ni contrainte Dès lors qu’un patient est contacté, la recherche entre dans le cadre de la loi Jardé. Si le projet porte sur des données/échantillons précédemment collectés, il relève d’une recherche sur données, recherche n’impliquant pas la personne humaine (RNIPH). Le protocole de recherche constitue donc la pièce maîtresse du dossier, car sa rédaction détermine la qualification réglementaire du projet. Passer d’un protocole RIPH 3 à une RNIPH permet souvent de simplifier considérablement les démarches administratives : absence de soumission à un comité de protection des personnes, procédures « CNIL » allégées (information générale et individuelle ou via un portail de transparence) et délais de mise en œuvre réduits. La clé de bascule repose sur l’absence totale d’interaction avec les personnes : aucune intervention, aucun recueil complémentaire, aucun suivi. Le protocole doit se limiter à la réutilisation de données déjà collectées dans le cadre du soin ou d’une recherche antérieure. En repensant la méthodologie autour de cette approche, il est possible de conduire une recherche clinique rigoureuse sur données tout en respectant pleinement le cadre réglementaire.
Fabrice COGNASSE (Saint-Etienne), Jacques TERRASSE
08:30 - 08:40 #50046 - CO22 Dispositif microfluidique hémodynamique pour le traitement et la concentration des globules rouges.
Dispositif microfluidique hémodynamique pour le traitement et la concentration des globules rouges.

Un concentré de globules rouges (CGR) contient les érythrocytes (le produit thérapeutique), mais aussi la solution de conservation, du plasma du donneur et ses composants (IgA) ainsi que des molécules libérées au cours du stockage (hémoglobine ou fer libre, des ions NH₄⁺ ou K⁺) qui peuvent agir comme des DAMP et déclencher une réponse immunitaire. Ces éléments peuvent entraîner des réactions allergiques sévères ou récurrentes, ce qui impose un lavage réglementaire avant toute transfusion. Les effets à long terme de ces apports chez les patients transfusés chroniquement restent mal connus. Le lavage actuel requiert une solution spécifique, des centrifugations multiples, un équipement dédié, un temps de manipulation significatif et l'intervention de personnels spécialisés, limitant son accessibilité et l’efficacité opérationnelle. Le lavage des CGR via un dispositif microfluidique portable améliorerait potentiellement la sécurité et l'efficacité des transfusions, offrant une solution innovante utilisable directement au lit du patient. Notre solution utilise une micropuce de filtration hydrodynamique exploitant l'effet Zweifach-Fung, et un contrôleur Fluigent Flow EZ régulant précisément la pression pour une séparation optimale et reproductible. La puce traite des concentrations cellulaires élevées (testé jusqu'à 6×10^6 cellules/µl). Sur des CGR déclassés, nous avons ajusté l'hématocrite à 20 % pour une sortie à 30 % et un débit de 2,6 ml/h. Après optimisation, le circuit biocompatible pourra être parallélisé pour délivrer 300 ml en 1 h, soit le besoin transfusionnel. Actuellement, nous caractérisons les produits sortants du dispositif microfluidique au regard des contrôles qualité réglementaires des CGR et de sécurité.
Nicolas PETIT, Philippe DRILLAT, Michael VINCENDON, David LAURIN (Grenoble)
08:40 - 08:50 #50015 - CO23 Hémaphèrèse thérapeutique en Afrique subsaharienne : indications, sécurité et résultats d’une expérience locale.
Hémaphèrèse thérapeutique en Afrique subsaharienne : indications, sécurité et résultats d’une expérience locale.

L’hémaphèrèse thérapeutique constitue une modalité thérapeutique essentielle mais encore peu expérimentée en Afrique subsaharienne. il s’agissait d’étude rétrospective descriptive incluant toutes les séances d’hémaphèrèse (Erythraphérèse et Plasmaphérèse) réalisées entre mai 2024 à Septembre 2025. Les variables recueillies comprenaient les données sociodémographiques, la pathologie sous-jacente, l’indication, les paramètres biologiques pré- et post-procédure, les aspects techniques (volume échangé, produit de remplacement, anticoagulation), les incidents survenus et les résultats cliniques. Résultats : Un total de 26 procédures a été réalisé chez 14 patients. La drépanocytose représentait la principale pathologie sous-jacente des érythraphérèses (N=8/14 : Vasculopathie cérébrale, priapisme, CVO persistantes), tandis que les affections neurologiques et auto-immunes dominaient pour les plasmaphérèses (N=5/14 : NORB, PRN, NMO, Guillain Barré). Pour la plasmaphérèse, le PFC associé à l’albumine était utilisé dans 6 cas, l’albumine seul dans 6 cas et du PFC seul lors d’une séance. La durée médiane des séances était de 75,33 min avec un volume moyen échangé de 1142 ml pour l’érythraphérèse contre 140 min pour un volume moyen de 2148 ml pour la plasmaphérèse. Des incidents immédiats sont survenus dans 26,9 % des cas, majoritairement bénins (hypocalcémie, hypotension légère). On observait une réduction significative du taux d’HbS (<30%). Conclusion : L’hémaphèrèse thérapeutique est une approche réalisable et globalement bien tolérée dans un contexte africain à ressources limitées, avec des résultats cliniques encourageants. Toutefois, les contraintes économiques et techniques constituent encore des obstacles majeurs à son accessibilité. Ces données renforcent la nécessité de développer et de structurer les programmes d’hémaphèrèse dans la région.
Fatou Samba Diago NDIAYE (Dakar, Sénégal), Sokhna Aissatou TOURE, El Hadj Daouda NIANG
08:50 - 09:00 #50051 - CO24 Gestion des voies d'abord périphériques et place de l'unipuncturedans les érythraphérèses chroniques des enfants drépanocytaires.
Gestion des voies d'abord périphériques et place de l'unipuncturedans les érythraphérèses chroniques des enfants drépanocytaires.

La difficulté des voies d'abord est souvent un frein à la réalisation des érythraphérèses (EE) en pédiatrie. Les infirmières de notre unité ont acquis une expérience des paramètres facilitant la pose des voies veineuses périphériques tels que le réchauffement, l'hydratation et la mise en confiance pour diminuer le stress. Mais parfois la pose de deux voies d'abord peut s'avérer difficile. La possibilité d'effectuer cette procédure en unipuncture (UP) nous semble être une grande avancée dans la prise en charge des enfants en programme d'EE chronique. Du 1er Janvier au 30 Septembre 2025, sur les 641 procédures faites dans notre unité, 30 soit 4.6% l'ont été en UP. Les résultats de l'épuration de l'HbS sont comparables, la durée de la procédure est théoriquement allongée de 1.5 fois, en pratique de moins. La balance des fluides est de plus ou moins 30 ml, ce qui permet une bonne tolérance de la procédure y compris chez les enfants de moins de 20 kg. l'UP a permis une épargne importante du capital veineux en particulier chez les plus petits enfants. 3 enfant de moins de 20kg avec un capital veineux appauvri ont pu bénéficier d'EE régulières en UP évitant la mise en place d'une voie veineuse centrale. Au total La bonne prise en charge par les IDE est indispensable pour la réalisation des EE pédiatriques. La possibilité d'effectuer la procédure en UP est une avancée notable. Elle améliore le confort et réduit le stress de l'enfant, de sa famille et de l'équipe.
Emmanuelle LESPRIT (Paris), Ines HANIM, Marialuiga CATANOSO, Florence MISSUD
Salle 2
09:00

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A4
09:00 - 10:30

Session commune SFNDT/SFH

Modérateurs : Alexandre HERTIG (Suresnes), Isabelle SEGALEN (PH) (Brest)
09:00 - 10:30 Greffe ABO incompatible et aphérèse. Arnaud DEL BELLO (Conférencier, Toulouse)
09:00 - 10:30 Greffe sous imlifidase des patients hyperimmunisés; place de l’aphérèse. Christophe MASSET (Conférencier, Nantes)
09:00 - 10:30 Aphérèse en contexte de Xenogreffe. Gilles BLANCHO (Conférencier, Toulouse)
Salle 1

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B4
09:00 - 10:30

Session 8 : Échange Érythrocytaire

Modérateurs : Françoise DRISS (Paris), Justine GUILLAUME (IDE) (Lyon), Benoit MEUNIER (PH) (Marseille)
09:00 - 10:30 Revue Littérature et articles d’intérêt médicaux et IDE. Justine GUILLAUME (IDE) (Conférencier, Lyon), Benoit MEUNIER (PH) (Conférencier, Marseille)
09:00 - 10:30 Éditions de bonnes pratiques pour les échanges érythrocytaires pédiatriques. Claire FALGUIERE (Conférencier, Kremlin-Bicêtre)
09:00 - 10:30 Organisation de l’aphérèse : un plan d’action national. Pablo BARTOLUCCI (Conférencier, Paris)
Salle 2
10:30 Pause & Visite des stands
11:00

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A5
11:00 - 12:15

Session 9 : Aphérèse Pédiatrique

Modérateurs : Victoria GREZE (Clermont-Ferrand), Bruno RANCHIN (Lyon)
11:00 - 12:15 Et si la voie veineuse périphérique devenait centrale ? Echanges plasmatiques sur veines périphériques en pédiatrie, retour d'expérience. Mélodie MOSCA (Conférencier, Lyon)
11:00 - 12:15 Efficacité et tolérance de l’aphérèse thérapeutique en neuropédiatrie. Marc FILA (Conférencier, Montpellier)
11:00 - 12:15 Spécificités pédiatriques des prélèvements d’aphérèse, CSP et PCE. Justyna KANOLD (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 1

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B5
11:00 - 12:15

Session 10 : Aphérèse Donneur

Modérateurs : Christophe BARISIEN (Besançon), Thibaut BOCQUET (Saint-Denis)
11:00 - 12:15 Nouvelles perspectives en plasmaphérèse. Christophe BARISIEN (Conférencier, Besançon)
11:00 - 12:15 Ambition Plasma de l’EFS. Thibaut BOCQUET (Conférencier, Saint-Denis)
11:00 - 12:15 Nouvelle plateforme d’aphérèse cellulaire Amicore. Nathalie JAUSSAUD (Médecin responsable prélèvements) (Conférencier, Bourg en Bresse)
Salle 2
12:15 Pause déjeuner & Visite des stands
12:20

"Vendredi 30 janvier"

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S3
12:20 - 13:15

Symposium THERAKOS

Salle 1
13:45

"Vendredi 30 janvier"

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A6
13:45 - 15:00

Session 11 : Aphérèse d’Urgence

Modérateurs : Antoine HUART (modérateur, orga) (Toulouse), Tarik KANOUNI (Montpellier)
13:45 - 15:00 Pancréatites aigües et hypertriglycéridémies traitées par échange plasmatique. Sybil CHARRIERE (Conférencier, Lyon)
13:45 - 15:00 Hépatites fulminantes traitées par échange plasmatique. Clément LEJEALLE (Conférencier, Lyon)
13:45 - 15:00 Traitement des thrombocytoses et hyperleucocytoses majeures par aphérèse. Tarik KANOUNI (Conférencier, Montpellier)
Salle 1

"Vendredi 30 janvier"

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B6
13:45 - 15:00

Session commune SFTS/SFH Transfusion et Aphérèse

Modérateurs : Jean-Yves PY (Orléans), France PIRENNE (Créteil)
13:45 - 15:00 Prélèvement de plaquettes par aphérèse. Christophe BARISIEN (Conférencier, Besançon)
13:45 - 15:00 Gestion des thrombopénies réfractaires et transfusion plaquettaire. Pascal PEDINI (Biologiste médical, directeur médical et scientifique adjoint de l’EFS PACA Corse) (Conférencier, Marseille)
13:45 - 15:00 Les nouveaux produits plaquettaires. Catherine HUMBRECHT (Conférencier, Strasbourg)
Salle 2
15:00

"Vendredi 30 janvier"

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A7
15:00 - 16:15

Session 13 : Rhéophérèse

Modérateurs : Arnaud LIONET (MD) (Lille), Thomas ROBERT (Marseille)
15:00 - 16:15 Apport de la rhéophérèse dans les troubles microcirculatoires associés à la sclérodermie systémique. Benjamin SAVENKOFF
15:00 - 16:15 Effets hémorhéologiques de la rhéophérèse sur le globule rouge. Nans FLORENS (Conférencier, Strasbourg)
15:00 - 16:15 Nouveauté dans l'usage de la rhéophérèse dans la calciphylaxie: résultat de l'étude Rhéo-CAU. Arnaud LIONET (MD) (Conférencier, Lille)
Salle 1

"Vendredi 30 janvier"

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B7
15:00 - 16:15

Session 14 : PCE et GVHD

Modérateurs : Tarik KANOUNI (Montpellier), Hélène LABUSSIERE-WALLET (Lyon)
15:00 - 16:15 Les nouveaux traitements dans la GVHD chronique. Hélène LABUSSIERE-WALLET (Conférencier, Lyon)
15:00 - 16:15 PCE et GVH aigüe. Marie-Thérèse RUBIO (Conférencier, Nancy)
15:00 - 16:15 Nouvelles approches thérapeutiques dans la GVHD chronique. David MICHONNEAU (Conférencier, Paris)
Salle 2
00:00
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POS1
00:00 - 00:00

POSTERS

00:00 - 00:00 #48919 - PO01 Hémolyse post-transfusionnelle retardée consécutive à la réalisation d'un échange érythrocytaire de 5 CGR.
Hémolyse post-transfusionnelle retardée consécutive à la réalisation d'un échange érythrocytaire de 5 CGR.

Introduction : Nous rapportons le cas d’une hémolyse post-transfusionnelle retardée (HPTR) découverte 15 jours après la réalisation d’un échange érythrocytaire (EE) de 5 CGR chez une patiente de 35 ans porteuse d’un syndrome drépanocytaire majeur de type SS. L’indication d’EE est posée pour atteindre un pourcentage d’HbS inférieur à 30% et permettre d'initier le traitement par corticothérapie d’une cirrhose consécutive à une hépatite auto-immune. Observation : Le bilan d’immuno-hématologie érythrocytaire post-transfusionnel met en évidence une immunisation complexe associant la présence d’anticorps de spécificité anti-Jkb (JK2) et de deux anticorps anti-privé anti-Wra (DI3) et anti-Goa (RH30) en lien très probable avec l’hémolyse observée. L’examen direct à l’antiglobuline est positif de type mixte, IgG et C3d, d'intensité 2+. L’hémoglobine de base autour de 90 g/L a chuté lors de cet épisode jusqu’à atteindre 45 g/L. L’administration d’éculizumab a permis d’éviter le recours à une nouvelle transfusion. Discussion : La patiente était à risque élevé d’HPTR : patiente peu transfusée (< 12 CGR) présentant un antécédent d’allo-immunisation anti-RH3 (E). Conclusion : Ce cas souligne le risque d’HPTR quelle que soit la stratégie transfusionnelle adoptée, EE ou transfusion simple, et qu’une situation à risque élevé d’HPTR nécessite systématiquement une réévaluation de l’indication transfusionnelle.
Sophie COLLIARD, Giovanna CANNAS, Manon MARIE, Olivier HEQUET, Claudine GIROUX, Magali DUPONT, Astrid VILLARS, Sophie COLLIARD (Lyon)
00:00 - 00:00 #48944 - PO02 Tolérance des échanges plasmatiques chez le sujet âgé : une étude cas-témoin rétrospective monocentrique.
Tolérance des échanges plasmatiques chez le sujet âgé : une étude cas-témoin rétrospective monocentrique.

Introduction. Les échanges plasmatiques (EP) sont une thérapeutique parfois nécessaire chez les sujets âgés ≥75 ans. La tolérance (notamment hémodynamique) de ce traitement n’a jamais été étudiée au sein de cette population. Matériel et Méthode. Nous avons réalisé une étude cas-témoin rétrospective monocentrique. Tous les patients ≥75 ans ayant eu des EP entre 2011 et 2024 ont été inclus. Ils ont été appariés (1:1) à des témoins <75 ans, ayant eu des EP au cours de la même période. Les deux groupes de patients ont été comparés en termes de caractéristiques démographiques et de tolérance des séances d’EP. Résultats. 31 patients étaient inclus dans chaque groupe, représentant 257 (< 75 ans) et 249 (≥ 75) séances d’EP. L’hypertension artérielle (58.1% vs 9.7%, p<0.001) et un antécédent de cardiopathie (29% vs 3.2%, p=0.012) étaient significativement plus fréquents dans le groupe ≥ 75 ans. L’albumine plus souvent utilisée comme soluté de substitution chez les sujets ≥75 ans (74% vs 60%, p=0,001). Les volumes à échanger (en mL/kg) n’étaient pas différents entre les groupes (p=0,11), mais les séances plus longues, avec plus d’ACD dans le groupe <75 ans (p<0,001). La fréquence des hypotensions et des hypocalcémies n’était pas différente entre les deux groupes. Les réactions allergiques étaient plus fréquentes dans le groupe <75 ans. Conclusion. La tolérance des EP chez les sujets ≥75 ans est bonne et comparable à des sujets plus jeunes. Un âge ≥75 ans ne devrait pas contre-indiquer la réalisation d’EP.
Valentin COIRIER (Rennes)
00:00 - 00:00 #49035 - PO03 L’échange thérapeutique de plasma accélère la reconstitution des cellules immunitaires dans les cas sévères de COVID-19.
L’échange thérapeutique de plasma accélère la reconstitution des cellules immunitaires dans les cas sévères de COVID-19.

Rationnel : Les désordres immunologiques tels que la production d’auto-anticorps anti-IFN de type I, l’orage cytokinique, la lymphopénie ainsi que l’activation excessive et l’épuisement des lymphocytes T (LT) sont responsables de l’exacerbation de la pathologie lors d’infections sévères à la COVID-19. Méthode : Notre étude consiste en un essai clinique prospectif randomisé. Nous avons réalisé des échanges plasmatiques (EP) chez des patients atteints de COVID-19 sévères afin de diminuer l’excès de cytokines et d’auto-anticorps anti-IFN de type I. L’objectif est d’évaluer l’ajout d’EP au traitement standard (TS, corticosteroides + oxygénothérapie) dans l’amélioration des paramètres immunitaires et du syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA). Nous avons également analysé l’effet de la diminution des cytokines sur l’activation plaquettaire. Résultats : Les séances d’EP ont réduit la quantité d’auto-anticorps anti-IFN et amélioré l’élimination ou limité la production de médiateurs inflammatoires dans le sang en comparaison avec le TS. Bien que les EP n’aient pas amélioré significativement le SDRA, ils se sont avérés plus efficaces que le TS en inversant la lymphopénie, prévenant l'hyperactivation des LT et réduisant leur épuisement, notamment chez les patients présentant une issue respiratoire favorable précoce. Les EP ont restauré des nombres appropriés de lymphocytes CD4+ et CD8+ mémoires et augmenté le nombre de LT spécifiques du virus chez ces patients. Les EP ont également diminué l’hyperréactivité/activation plaquettaire. Conclusion : Nos résultats indiquent que l'ajout de séances d’EP au TS accélère la récupération de LT fonctionnels contribuant au développement de réponses antivirales appropriées lors de COVID-19 sévères.
Aurélie GUIRONNET-PAQUET (LYON), Olivier HEQUET, Hind HAMZEH-COGNASSE, Fréderic BERARD, Fabrice COGNASSE, Jean Christophe RICHARD, Olivier DESEBBE, Bertrand DELANNOY, Sophie DEMERET, Clemence MAROIS, Quoc Viet LE, Mathieu SCHOEFFLER, Paul Simon PUGLIESI, Sophie DEBORD, Paul BASTARD, Aurelie COBAS, Jean Laurent CASANOVA, Remi PESCARMONA, Sebastien VIEL, Samir SAHEB, Jean Francois NICOLAS, Audrey NOSBAUM, Marc VOCANSON
00:00 - 00:00 #49407 - PO04 Echange transfusionnel automatisé chez les drépanocytaires : expérience du centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose de Bamako (Mali).
Echange transfusionnel automatisé chez les drépanocytaires : expérience du centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose de Bamako (Mali).

Introduction : L’échange transfusionnel automatisé permet de réduire significativement la proportion HbS tout en évitant une surcharge martiale. Malgré ses avantages évidents, elle reste sous-utilisée, dans les pays à ressources limitées du fait de l’insuffisance en équipements et consommables nécessaires à sa réalisation. Ce travail a pour objet de décrire l’expérience notre centre de Bamako au Mali. Méthode : Il s’agissait d’une étude transversale à collecte rétrospective qui a été réalisée au CRLD de Bamako sur 3 ans. Ont été inclus, les patients drépanocytaires ayant bénéficié d’échanges transfusionnels automatisés. Résultats : Trente-trois patients ont bénéficié de l’érythraphérèse. L’échange a été fait chez 30 patients par voie périphérique et chez 3 patients par voie centrale. L’âge moyen était de 31 ± 12 ans. Les phénotypes concernaient : 21 (64%) SS, 10 SC (30%) et 2 (6%) Sβ-thalassémie. Des CGR phénotypés et comptabilisés ont été utilisés. Le nombre moyen de poches utilisées était de 4 chez les enfants et de 6 chez les adultes. Les principales indications étaient : la crise vaso-occlusive itérative (n = 17), la rétinopathie (n= 7) et la grossesse (n=3). Les taux moyens d’HbS et d’HbA étaient respectivement de 35,6 % chez les SS et de 43,1% chez les SC après l’échange. Des frissons ont été identifiés chez 22 patients après l’échange. Une diminution significative des plaquettes et une légère augmentation des leucocytes ont été observées après l’échange. Conclusion : L’échange transfusionnel automatisé diminue significativement le taux d’hémoglobine S et améliore l’état clinique chez le drépanocytaire.
Sekou KENE (Bamako, Mali)
00:00 - 00:00 #49933 - PO05 Expérience d’un centre dans l’échange plasmatique pédiatrique : indications et résultats.
Expérience d’un centre dans l’échange plasmatique pédiatrique : indications et résultats.

Introduction: L’échange plasmatique thérapeutique (EPT) est une technique extracorporelle utilisée dans plusieurs spécialités médicales. Si son efficacité est bien établie chez l’adulte, les données pédiatriques demeurent limitées, notamment en raison de contraintes techniques liées à l’accès vasculaire et à la gestion du volume extracorporel. Méthodes: Nous rapportons une étude rétrospective monocentrique menée entre 2022 et juin 2025, incluant 13 enfants ayant bénéficié de 84 séances d’EPT dans un service de néphrologie pédiatrique. Les séances, réalisées par filtration plasmatique avec des kits adaptés, ciblaient 1 à 1,5 volume plasmatique, avec un débit de 3–5 ml/kg/min. L’albumine et le plasma frais congelé ont été utilisés selon les indications, et l’anticoagulation reposait sur l’héparine non fractionnée. Résultats: Les patients avaient un âge moyen de 10 ans (5–15 ans) et un poids moyen de 31 kg (15–70 kg). Les accès vasculaires comprenaient 10 cathéters jugulaires et 3 fémoraux. Les indications couvraient des pathologies neurologiques (encéphalites auto-immunes, encéphalite anti-NMDA, myasthénie, myélite transverse, névrite optique), hématologiques (anémie hémolytique auto-immune) et rénales (syndrome de Goodpasture, rejet humoral aigu). Le nombre moyen de séances par patient était de 7. L’évolution a été favorable dans la majorité des cas, hormis une rechute d’anémie hémolytique auto-immune. Les complications se limitaient à deux épisodes d’hypotension transitoire. Conclusion: Ces résultats confirment que, malgré les contraintes techniques, l’EPT est une option thérapeutique sûre et efficace en pédiatrie, à condition d’une surveillance rigoureuse et d’un maintien adéquat du volume intravasculaire.
Nassima KHEDRI (Alger, Algérie), Nour BENMOHAMED, Ali BANZIANE
00:00 - 00:00 #49997 - PO06 Échange plasmatique en milieu limité : utilisation d'une combinaison de plasma et d'albumine à 20% comme produit de substitution.
Échange plasmatique en milieu limité : utilisation d'une combinaison de plasma et d'albumine à 20% comme produit de substitution.

Titre : "Échange plasmatique en milieu limité : utilisation d'une combinaison de plasma et d'albumine à 20% comme produit de substitution" Introduction : L'échange plasmatique, technique essentielle pour traiter certaines maladies auto-immunes et hématologiques, n’autorise comme produit de substitution, soit le plasma frais congelé, soit l’albumine. Cependant, les ressources financières limitées et le manque de plasma frais congelé peuvent constituer un défi dans les pays en développement. Nous présentons ici notre expérience de l'utilisation d'une combinaison de plasma frais congelé et d'albumine à 20% pour réaliser des échanges plasmatiques efficaces. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective sur 10 patients ayant subi des échanges plasmatiques, pour soit une myasthénie grave, soit une neuropathie périphérique, en utilisant une combinaison de plasma et d'albumine à 20%. Nous avons réalisé en moyenne 4 séances tous les 2 jours. Nous avons évalué les résultats cliniques (et biologiques uniquement pour un cas de myasthénie) de ces patients. Résultats : Nos résultats montrent que l'utilisation d'une combinaison de plasma frais congelé et d'albumine à 20% permet d'obtenir des résultats satisfaisants en termes d'amélioration des symptômes cliniques en moins d’une semaine dans l’ensemble des cas (en général après la 3e séance). Nous avons également observé une réduction significative des coûts liés à l'utilisation de plasma frais congelé. Conclusion : Notre étude suggère que l'utilisation d'une combinaison de plasma frais congelé et d'albumine à 20% peut constituer une alternative viable et économique pour les échanges plasmatiques dans les pays où les ressources financières sont limitées.
Toure HAMADOU, Mozart KONAN, Kouamenan Sidonie GOORE (Abidjan, Côte d'Ivoire)
00:00 - 00:00 #50001 - PO07 Rôle du centre donneur dans la validation de l’aptitude médicale au don de cellules souches hématopoïétiques (CSH) non apparentées : enjeux et nouveaux outils.
Rôle du centre donneur dans la validation de l’aptitude médicale au don de cellules souches hématopoïétiques (CSH) non apparentées : enjeux et nouveaux outils.

Le centre donneur (CD), mandaté par l’Agence de la Biomédecine, assure l’inscription, la gestion et le recrutement des donneurs de CSH non apparentés, ainsi que la validation des consentements et de l’aptitude médicale 1. Pour remplir cette mission, le CD se place à l’interface entre plusieurs acteurs : services d’aphérèse, hématologie, coordination de greffe, Tribunal Judiciaire, qualification paraclinique et unité de thérapie cellulaire. Plusieurs difficultés émergent : la validation de l’aptitude médicale doit concilier le principe de précaution pour le donneur et la sécurité du receveur, dans un contexte de risques sanitaires évolutifs (recommandations, zones endémiques, mobilité des donneurs). Enfin, l’absence de recommandations organisationnelles claires rend la coordination inter-acteurs délicate. Pour répondre à ces défis, des outils et stratégies sont mis en place : échanges renforcés avec France Greffe de Moelle (FGM), formations, textes législatifs, et utilisation de la plateforme Cartosan 2. Cette dernière, couplée à Cartolab (référencement des laboratoires dédiés aux sérologies et dépistages génomiques viraux), permet une mise à jour en temps réel des risques infectieux, facilitant la prise de décision pour réduire les risques infectieux, améliorant ainsi la sécurité des donneurs et des receveurs. La validation de l’aptitude au don de CSH est une étape critique, nécessitant une coordination entre tous les acteurs. La définition des rôles de chacun au sein de chaque région et l’élaboration d’outils innovants tels que CartoSan permettent de répondre à cet enjeu. 1. France Greffe de Moelle. Mode de fonctionnement. Avril 2023 2. https://cartosan.fr/rs/
Xavier FOURNEL (Décines), Julien BESSONNAT, Catherine GIANNOLI, Valérie DUBOIS
00:00 - 00:00 #50006 - PO08 Optimisation de l’échange érythrocytaire chez l’enfant drépanocytaire à faible poids : rôle clé de l’amorçage à l’albumine.
Optimisation de l’échange érythrocytaire chez l’enfant drépanocytaire à faible poids : rôle clé de l’amorçage à l’albumine.

Rationel : Les échanges érythrocytaires (EE) sont utilisés pour traiter et prévenir les complications vasculaires chez les patients drépanocytaires. Cependant le faible poids des jeunes enfants représente un frein à leur utilisation. Le système Spectra Optia est une plateforme d'aphérèse thérapeutique permettant de réaliser un amorçage automatique (prévu par le logiciel) afin d’éviter les complications hémodynamiques chez les enfants de faible poids. Méthode: Nous avons analysé rétrospectivement la faisabilité, la sécurité et l’efficacité d’un amorçage à l’albumine lors d’EE chez des enfants (de 15 à 23 kg, n=20) et traités soit en urgence (n=10 enfants/11 séances) soit lors d’un programme d’EE (n=10 enfants/168 séances). Nous avons monitoré les évènements indésirables de grade 2 (diminution de la tension arterielle, augmentation de la fréquence cardiaque ou sensation de fatigue) durant les séances. Les valeurs d’hématocrite post-aphérèse et la fraction de cellules restantes (FCR) après EE ont été comparées aux valeurs attendues. Résultats: Cette technique est accessible, mais requiert une familiarisation avec les étapes clés du protocole. Un très faible taux de complications hémodynamiques a été observé parmi les 179 séances d’EE avec amorçage à l’albumine avec seulement 2 épisodes d’EI de grade 2 (hypotensions mineures en fin de séances). Après EE avec amorçage à l’albumine, l’hématocrite et la FCR post-aphérèse atteignent les valeurs attendues. Conclusion: La technique d’EE avec amorçage à l’albumine est pratique, sure et performante chez les enfants de faible poids. Nous préconisons son utilisation en cas de poids entre 15 et 20 kg.
Daniela REVESZ, Daniela REVESZ (Lyon)
00:00 - 00:00 #50007 - PO09 photophérèse : expérience du centre de médecine régénérative de Marrakech.
photophérèse : expérience du centre de médecine régénérative de Marrakech.

La photophérèse (PCE) a prouvé son efficacité dans une grande variété de maladies, comme les lymphomes T cutanés, les maladies auto-immunes, la maladie du greffon contre l’hôte et la greffe d’organes. Notre travail est une étude rétrospective, descriptive, menée au CHU de Marrakech, étalée sur une période de 3 ans portant sur 14 dossiers de patients chez qui la PCE a été indiquée. Tous les patients de notre étude avaient un lymphome T cutané : 10 patients avaient un mycosis fongoïde et 4 un syndrome de Sézary. Dans 85% des cas la PCE a été utilisée comme seule modalité de traitement, et en association chez 15% des patients. Elle a été indiquée en 1ère ligne chez 1 seul patient et en 2ème ligne chez 13 patients. Le nombre moyen des séances effectuées était de 9 par patient. Bien que 85% des patients aient bien toléré la procédure surtout au moment de la collecte, quelques difficultés ont été retrouvées à type de thrombose au niveau du site d’injection, ainsi qu’une infection du site de prélèvement. Dans notre travail, nous avons relevé certaines difficultés. Il s’agit principalement des voies d’abord, le retard de prise en charge, le coût du traitement et l’absence de nomenclature pour le remboursement. Le règlement de ces points permettra le plein développement de la photophérèse dans notre pays.
Amal MHARRECH (Marrakech, Maroc), Fatima Zahra LAHLILMI, Ouafa HOCAR, Said AMAL, Anass BELBACHIR
00:00 - 00:00 #50009 - PO10 Rôle et apport des Infirmières de Coordination dans le parcours de soin des patients atteints de myélome et intégrant un programme d’immunothérapie par cellules T à récepteur antigénique chimérique : retour d’expérience Lyon-sud.
Rôle et apport des Infirmières de Coordination dans le parcours de soin des patients atteints de myélome et intégrant un programme d’immunothérapie par cellules T à récepteur antigénique chimérique : retour d’expérience Lyon-sud.

Les parcours de soins des patients atteints d’hémopathies malignes se complexifient. La mise en place d’un traitement d’immunothérapie par cellules T à récepteur antigénique chimérique (CAR-T) requiert une organisation spécifique, et une collaboration étroite entre différents services hospitaliers et intervenants médicaux et paramédicaux. La coordination de ce parcours de soins en Hématologie sur Lyon-sud a été confiée à deux Infirmières. Elles interviennent auprès du patient de la consultation d’éligibilité à l’administration du traitement. Elles suivent les phases de fabrication des cellules, et sont en collaboration étroite avec les équipes d’aphérèse et de la pharmacie hospitalière, les unités de soins, et les centres adresseurs. Entre février 2021 et juin 2025, 94 patients ont intégré un parcours de soins CAR-T cells (AP, AMM ou essai clinique) dans le cadre d’un myélome. L’âge médian des patients était 66 ans, le nombre médian de lignes antérieures était de 4. Soixante-deux patients (66%) étaient adressés par des centres extérieurs. Quatre-vingt-quatre patients (89%) ont eu l’administration du produit cellulaire : 10 patients n’ont pas reçu de CAR-T en raison de la progression de leur maladie. Le temps médian entre la 1ère consultation et la leucaphérèse était de 45 jours en 2021 contre 15 jours en 2025. Le temps médian entre la 1ère consultation et l’administration des Car-T cells était de 109 jours en 2021 contre 64 jours en 2025. L’optimisation du parcours de soins entraine une diminution nette de la durée "brain to vein" et l’amélioration de la prise en charge des patients.
Carole HOSPITAL-GUSTEMS, Marlène VERCASSON (Pierre Bénite), Olivier HEQUET, Anne LAZARETH, Zofia GROSS, Valérie MIALOU, Gabriel ANTHERIEU, Estelle BOURBON, Emmanuelle FERRANT, Dana GHERGUS, Camille GOLFIER, Edith JULIA, Caroline LE-LAN, Hélène LEQUEU, Violaine SAFAR, Pierre SESQUES, Hervé GHESQUIERES, Emmanuel BACHY, Vérane SCHWIERTZ, Lionel KARLIN
00:00 - 00:00 #50010 - PO11 Echanges érythrocytaires automatisés à l'hôpital lyon sud : un modèle de collaboration interdisciplinaire efficace.
Echanges érythrocytaires automatisés à l'hôpital lyon sud : un modèle de collaboration interdisciplinaire efficace.

Contexte: Les échanges érythrocytaires automatisés (EEa) constituent une option thérapeutique majeure dans la prévention et le traitement de la drépanocytose. Leur réalisation repose sur une collaboration pluridisciplinaire impliquant le centre de santé (CDS) et le laboratoire d’Immuno-Hématologie-Délivrance (IH-DEL) de l’EFS Lyon Sud. Objectif: Décrire l’organisation entre le CDS et le laboratoire IH-DEL, garante de la sécurité transfusionnelle et de la continuité des soins dans le cadre des EEa. Méthodes: Une analyse descriptive a été menée à partir des pratiques en vigueur au centre hospitalier Lyon Sud. L’étude a porté sur les modalités de communication entre les structures, l’organisation des prélèvements pré-transfusionnels et la stratégie de sélection des concentrés de globules rouges (CGR). Résultats: L’organisation des EEa repose sur plusieurs étapes clés : -La planification coordonnée des séances via un outil de communication partagé entre CDS et IH-DEL -L’établissement de consignes transfusionnelles individualisées, prenant en compte la démographie du patient, son contexte IH et le risque d’hémolyse post-transfusionnelle retardée -L’anticipation précoce de la recherche de CGR compatibles, initiée deux semaines avant la procédure, avec une priorisation des unités «fraîches» (<21 jours) pour limiter les risques d’allo-immunisation et optimiser l’efficacité transfusionnelle -La vérification systématique du prélèvement de recherche d’anticorps irréguliers (RAI) la veille de la séance Conclusion: La collaboration étroite entre le CDS et le laboratoire IH-DEL EFS-Lyon Sud constitue un modèle organisationnel robuste. Elle permet d’optimiser la sécurité transfusionnelle et la qualité de la prise en charge des patients nécessitant des EEa, tout en rationalisant l’utilisation des ressources en CGR.
Anna VISCOGLIOSI (Lyon), Caroline BAUD, Olivier HEQUET
00:00 - 00:00 #50011 - PO12 La luminothérapie, un soutien à la détente en aphérèse thérapeutique.
La luminothérapie, un soutien à la détente en aphérèse thérapeutique.

Introduction La luminothérapie est un soin de support qui combine son, voix et lumière et qui vise à diminuer l’anxiété lors d’actes infirmiers ou médicaux invasifs. Notre équipe a testé cette technique lors des séances d’aphérèse. Méthodes Dans un premier temps nous avons questionné les patients afin de savoir s’ils connaissaient la luminothérapie et s’ils étaient favorables à un essai. Nous avons vérifié l’absence de contre-indications médicales. Les séances ont eu lieu alors que l’aphérèse avait débuté, quelques minutes après la phlébotomie. Nous avons ensuite recueilli le ressenti du patient et avons proposé de nouvelles séances à ceux qui y étaient favorables. Résultats Un panel de 30 patients traités par photochimiotherapie extracorporelle a été sélectionné et s’est vu proposé le questionnaire d’approche sur la luminothérapie. 25 ont répondu, 22 étaient favorables et ont pu essayer la luminothérapie. 80 % des patients ont adhéré à cette technique et la majorité est favorable à la réutiliser. Cette technique leur a permis de « lâcher prise » par rapport au soin et à ses contraintes. Les séances ont été préférées par les patients en chambre seule. Des tests ont été réalisés chez quelques patients pendant des collectes de cellules hématopoïétiques périphériques autologues ou allogéniques avec des résultats similaires. Conclusion La luminothérapie apparait donc comme un support concret pour les patients pendant leur séance d’aphérèse. Nous proposerons aux patients adhérant à cette technique de débuter la luminothérapie avant phlébotomie pour évaluer son intérêt au moment de la pause des voies.
Estelle MARSOL, Marie CARPENTIER, Youssef CHELGHOUM (Lyon)
00:00 - 00:00 #50012 - PO13 Le rôle central de l’Assistante de Recherche Clinique « CAR-T Cells » à l’Etablissement Français du Sang (EFS) de Lyon.
Le rôle central de l’Assistante de Recherche Clinique « CAR-T Cells » à l’Etablissement Français du Sang (EFS) de Lyon.

Introduction : Depuis 2016, le nombre de traitements par « CAR-T Cells » ne cesse d’augmenter. La logistique complexe de cette activité implique de nombreux intervenants. L’EFS de Lyon a su s’adapter à cette croissance d’activité en créant un poste d’Assistante de Recherche Clinique (ARC) spécialisé. Méthodes : Un suivi de l’activité a permis de mettre en exergue la diversité et la complexité des missions de l’ARC avec les différents intervenants impliqués dans le parcours « CAR-T Cells ». Une fréquence des sollicitations a été estimée afin d’évaluer la charge de travail inhérente à ce poste. Résultats : Six catégories d’acteurs majeurs ont été identifiés dans l’organisation des prélèvements de cellules pour « CAR-T Cells » : le service d’aphérèse et l’unité de thérapie cellulaire EFS, les intervenants de l’établissement de santé, les équipes de recherche clinique, les industriels ainsi que les services administratifs EFS (juridique, financier…) et les autorités règlementaires. La fréquence des interactions est ponctuelle ou quotidienne. La mise en place d’une nouvelle étude clinique ou d’un nouveau « CAR-T Cell commercial » nécessite temps et implication alors que la gestion quotidienne des différentes étapes des process nécessite disponibilité et réactivité. Conclusion : Le poste d’ARC « CAR-T Cells » est essentiel afin d’assurer la fluidité et l’optimisation de la charge administrative entre l’établissement de santé (en charge du patient), l’EFS (en charge du prélèvement cellulaire, du traitement, du conditionnement et de l’expédition des cellules aux industriels) et les industriels (qui fabrique le produit « CAR-T Cells »).
Charline CANDIDO (Lyon), Olivier HEQUET, Loan BOZONNET, Mégane LO-GRASSO, Iyed MORJANE, Clélia BEN-SAID, Estelle MARSOL, Magali LARIPPE, Anne-Alice TEXERON, Oriane CASATI, Valérie MIALOU
00:00 - 00:00 #50014 - PO14 Intérêt des échanges plasmatiques : Expérience d'un service de néphrologie.
Intérêt des échanges plasmatiques : Expérience d'un service de néphrologie.

Introduction : La plasmaphérèse(EP)est une thérapie extracorporelle, faisant partie intégrante de notre arsenal thérapeutique . Le but de notre travail est de déterminer, les indications, les complications et nos résultats. Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective incluant les patients admis de janvier 2017 à septembre 2023 et qui ont bénéficié des EP, basé sur une filtration non sélective sur moniteur Fresinusmultifiltrate avec un filtre plasmaflux P1dry. Résultats : Nous avons assuré 227 séances d’EP pour 43 patients, l’âge moyen était de 42 ans ; sexe/ratio de 1.4. Les indications étaient néphrologiques dans 44% des cas, un rejet humoral dans 4 cas, vascularites à ANCA 7 cas, MAT 5 cas dont 2 associé à un SAPL, lupus avec MAT 1 cas, récidive d’HSF sur greffon 1 cas, néphropathie C1q 1 cas, hématologique et neurologique dans 21% des cas, et endocrinologique dans 12% des cas. ; les complications étaient infectieuses dans 7% des cas, allergiques dans 4% des cas, métaboliques dans 2% des cas et le dysfonctionnement du cathéter dans 9% des cas. L’amélioration du tableau clinique dans plus de 73% des cas, a été spectaculaire pour les indications neurologiques et la MAT. Nous avons enregistre 3 décès soit 7% dont 2 liés à la sévérité de la maladie et 1 lié à un syndrome infectieux sévère. Conclusion : Les échanges plasmatiques sont une arme thérapeutique incontournable en néphrologie . Il est nécessaire de développer cette thérapie extracorporelle dans les services de néphrologie du Maghreb
Nadia CHAOUCHI (Tiziouzou, Algérie), Mohend Akli BOUBCHIR
00:00 - 00:00 #50016 - PO15 Le développement des allogreffes haplo-identiques : un enjeu spécifique pour l’équipe de coordination et une approche personnalisée dans le parcours de soin des jeunes donneurs.
Le développement des allogreffes haplo-identiques : un enjeu spécifique pour l’équipe de coordination et une approche personnalisée dans le parcours de soin des jeunes donneurs.

Introduction La greffe haplo-identique s’est beaucoup développée ces dernières années. Ces greffes alternatives souvent programmées en back up requiert flexibilité, réactivité et adaptabilité pour les équipes impliquées. La communication et la gestion des donneurs haplo identiques, plus jeunes que les autres donneurs, nécessite une adaptation constante et une prise en charge psychologique. Notre interrogation porte sur l’ajustement du parcours de ces donneurs et sur l’optimisation de leur prise en charge qui implique souvent des donneurs jeunes, les enfants des patients. Leur jeune âge impose une approche plus sécurisante, soutenante et bienveillante pour un accompagnement personnalisé efficient. L’enfant assume le rôle d’aidant, ce qui est un changement de posture significatif par rapport à son expérience passée. Cela peut générer une charge émotionnelle supplémentaire. Elle peut être accentuée par la nécessité d’une organisation rapide voire urgente. Matériel : La coordination de ce parcours de soins a été confiée à trois infirmières. Nous avons analysé les dossiers des donneurs haplo-identiques sur les 5 dernières années en ciblant les dons des enfants pour parents et nous centrer sur les caractéristiques propres à ce parcours. Résultats : Greffes haplo-identiques entre 2021 et fin aout 2025, vingt et une greffes en moyenne dont douze sur la population étudiée. Conclusion : L’équipe de coordination continue à développer et optimiser la prise en charge spécifique des jeunes donneurs haplo identiques de CSH. Des axes d’amélioration sont en cours de réflexion : adapter le questionnaire médical pré-don, adapter les moyens de communication, prévoir une prise en charge psychologique systématique.
Valérie CHAPEL, Bénédicte CANOVILLE, Tifenn MOREIRA (Lyon), Bérengère CLERC, Hélène LABUSSIERE WALLET, Olivier HEQUET, Françoise BERAT
00:00 - 00:00 #50023 - PO16 L’optimisation du parcours patient : comment anticiper et maximaliser le nombre de séances d’échanges érythrocytaires chez les patients drépanocytaires.
L’optimisation du parcours patient : comment anticiper et maximaliser le nombre de séances d’échanges érythrocytaires chez les patients drépanocytaires.

Introduction : Le nombre de patients drépanocytaires traités par programme d’EE ne cesse de croitre. Il importe d’optimiser les parcours de soins en amont afin d’améliorer cette prise en charge, et permettre aux services d’adapter leurs ressources et d’absorber au mieux la hausse du nombre d’actes. Méthode : Au fur et à mesure des années notre équipe a fluidifié le parcours des patients en coordonnant les différentes équipes impliquées dans la réalisation des EE. Résultats : Les étapes améliorées comportent : 1. Anticipation du bilan sanguin pré échange  Pas d’attente de résultats le jour de l’échange. 2. Création d’un fichier partagé  anticipation des commandes et meilleure gestion des stocks de CGR. 3. Compatibilisation des CGR la nuit précédant l’EE. 4. Eventuellement pose d’une VVC le matin de l’EE chez les patients déjà identifiés comme « non compatibles » sur voies périphériques. 5. Un parc de séparateurs conséquent et une équipe d’aphérèse « mobile » avec deux séparateurs laissés en permanence en pédiatrie. 6. 1 plage d’urgence/jour réservée aux EE en urgence pour CVO et STA peu graves. 7. Astreinte médicale 24/24 pour urgence grave chez des patients hospitalisés en soins intensifs ou réanimation. 8. Optimisation des vitesses de prélèvement dans les EE  gain de temps pour le patient et une meilleure gestion de l’occupation des lits d’aphérèse. Conclusion : Le nombre croissant de patients drépanocytaires avec programme d’EE nécessite une optimisation du parcours de patients et une coordination étroite entre les services partenaires.
Justine GUILLAUME (Lyon), Daniela REVESZ, Youcef CHELGHOUM, Olivier HEQUET, Richard BOURGEAY, Dolores SANCHEZ, Morgane COUDERT, Corinne CUILLERAT, Caroline BAUD, Marion FRANCOIS
00:00 - 00:00 #50024 - PO17 Comment éviter les caillots dans un Sheldon fémoral lors d’une cytaphérèse sur Optia ®?
Comment éviter les caillots dans un Sheldon fémoral lors d’une cytaphérèse sur Optia ®?

Lorsqu’un Sheldon fémoral est posé la veille, le délai entre la pose et le début du recueil est en moyenne de 12 heures. Depuis avril 2024, nous avons constaté de multiples difficultés de prélèvement. Mme T., 67 ans, en ixième rechute de myélome, nécessitant des Car-T-cells présente un IMC élevé et un capital veineux insuffisant pour un abord périphérique. La pose d’un Sheldon est indiquée. Le jour du recueil, une voie sur deux présente un retour sanguin permettant le prélèvement, le ratio de citrate à 1/12. Des caillots ont entraîné des interruptions malgré des ajustements de débit et des rinçages : échec du recueil. Deuxième tentative avec verrou de Citrate et lit strict. Lors du retrait du Citrate, une seule voie est fonctionnelle. Le recueil débute mais s’interrompt à nouveau. Un verrou d’Actilyse de 45 minutes est mis en place sur les deux voies. Changement de kit. La procédure reprend avec débit réduit, augmentation du ratio d’anticoagulant à 1/10 et associée à des rinçages. A l’ablation du cathéter nous retrouvons des caillots mais collecte suffisante. Nous avons analysé les Sheldon posés la veille, depuis mars 2023 ;6/7 ont présenté des difficultés de prélèvement. Le seul paramètre modifié dans notre saisie est le ratio de citrate. L’augmentation du ratio a permis de réussir la procédure sans hypocalcémie en majorant le gluconate de Calcium. L’Actilyse utilisée comme pour les chambres implantables, permet de reperméabiliser un Sheldon. Notre prochaine étape sera de vérifier si la transposition de ces constations aux erythraphérèses est possible.
Carole BROUILLAT (Saint priest en Jarez), Elodie BREYSSE
00:00 - 00:00 #50025 - PO18 Le déplacement de machines d’aphérèse sur des sites déportés est facile et possible sans besoin de requalification.
Le déplacement de machines d’aphérèse sur des sites déportés est facile et possible sans besoin de requalification.

Introduction : De nombreux actes d’aphérèse (échanges plasmatiques, érythrocytaires, cytaphérèses) nécessitent d’être réalisés sans délai dans des services de réanimation ou soins intensifs) sur des sites déportés. Tous ces services n’ont pas de machine disponible ni de personnel formé et il faut mettre en place une équipe mobile et déplacer une machine et un médecin lors d’une urgence. Notre équipe a développé cette option depuis plus de 25 ans et avons évalué l’impact de ces déplacements sur le fonctionnement des machines. Méthode : Nous avons suivi les déplacements de machines Optia durant les 5 dernières années dans les différents services de réanimation des HCL, de certains centres hospitaliers régionaux et avons recherché les anomalies techniques qui survenaient le jour suivant leur déplacement. Nous avons également analysé les interventions curatives et recherché si ces machines avaient été déplacées dans les jours précédant. Résultats : Les machines Optia sont déplacées à l’aide d’une camionnette équipée d’un coffre permettant une fixation de la machine. 678 séances d’aphérèse ont été réalisées en urgence en réanimation nécessitant 127 déplacements de machine. Aucun déplacement n’a été suivi d’un dysfonctionnement sur les Optia déplacées. Les 30 interventions curatives techniques effectuées ont été observées sur des machines qui étaient restées dans le service et non sur des machines déplacées. Conclusion : Le déplacement des machines d’aphérèse est possible à l’aide de véhicules adaptés dans lesquels les machines sont en sécurité sans requalification. Ceci permet de réaliser des actes d’aphérèse en urgence 24h/24 y compris sur des sites déportés.
Marie EXCLER (Lyon), Youcef CHELGHOUM, Sandrine SOTILLE, Daniela REVESZ, Olivier HEQUET
00:00 - 00:00 #50026 - PO19 ASCALLO (cellules stromales mésenchymateuses issues de tissu adipeux) : place dans la stratégie thérapeutique vis-à-vis de la PCE (photophérèse extracorporelle) pour des patients atteints de GVHD aigue.
ASCALLO (cellules stromales mésenchymateuses issues de tissu adipeux) : place dans la stratégie thérapeutique vis-à-vis de la PCE (photophérèse extracorporelle) pour des patients atteints de GVHD aigue.

Lors du suivi MTI-PP ASCALLO (ADSC fraiches EFS pour la GVHD), deux cas ont eu une PCE concomitamment. Ils étaient traités par corticoïdes et ruxolitinib dès l’apparition de GVHD. Le premier cas est un enfant de 10 ans greffé (LAL-B) qui a déclenché 38 jours après une GVH grade III (3 cutané, 1 digestif haut, 3 digestif bas). La 1ère PCE a eu lieu 41 jours après le début de la GVH. Au vu de l’absence de réponse, une infusion hebdomadaire pendant 3 semaines d’ADSC à 89 jours du début de la GVH a été faite avec interruption des PCE (12 PCE d’attaque en amont). A 1 mois, le patient était en rémission partielle (GVH grade II : 0 cutané, 1 digestif haut et 2 digestif bas) puis les PCE d’entretien ont été reprises. Le deuxième patient est un adulte qui a développé une GVH grade III (2 cutané, 1 digestif haut, 2 digestif bas) à 38 jours de sa greffe pour myélofibrose primitive. Traité par 8 PCE d’attaque (début 17 jours post GVH), avant infusion ADSC, il s’est amélioré au niveau cutané (grade II : 1 cutané, 1 digestif haut, 2 digestif bas). Il a continué les PCE 3 jours après chaque infusion ADSC. A 1 mois, il a eu une amélioration cutanée avec persistance d’un grade II (0 cutané, 1 digestif haut, 2 digestif bas). Pour ces 2 patients, un effet synergique ADSC et PCE semblent exister pour les symptômes cutanés avec une meilleure efficacité si interruption PCE.
Ariane JULLIEN, Anaïck MOISAN (Lyon)
00:00 - 00:00 #50027 - PO20 Intérêt de l’utilisation de cellule cryopréservées dans la PCE : retour d’expérience à l’EFS de Poitiers (2020-2024).
Intérêt de l’utilisation de cellule cryopréservées dans la PCE : retour d’expérience à l’EFS de Poitiers (2020-2024).

Introduction : La photochimiothérapie extracorporelle (PCE) est indiquée pour traiter la réaction greffon contre l’hôte, le lymphome cutané et le rejet de greffe d’organe[1]. Des cellules mononucléées (CMN) prélevées lors d’une aphérèse sont traitées en laboratoire d’ingénierie cellulaire (LIC) puis réinjecté au patient. Toutefois, son utilisation peut être entravée par les difficultés d'accès veineux ou des complications liées aux aphérèses répétées, comme l'anémie et l'asthénie chez les patients. Depuis 2018, l’Établissement Français du Sang(EFS) de Poitiers utilise des CMN cryoconservées, permettant de réaliser trois traitements à partir d'une seule aphérèse avec une efficacité similaire.[2] Matériel et méthode : Une analyse de l’activité du centre d’aphérèse et du LIC entre 2020 et 2024 est effectuée, se basant sur le nombre de patients et de séances de PCE, qu'elles soient sur cellules fraîches ou cryopréservées. Résultats : Quarante-huit patients ont bénéficié de 2316 séances de PCE, dont 1106 après aphérèse et 1210 sur cellules cryopréservées (28 cas de GvH, 12 patients de dermatologie, 8 pour rejet de greffe rénale). Huit poches ont été détruites, principalement en raison de résultats bactériologiques positifs. Seulement deux patients ont refusé la cryopréservation des cellules (odeur désagréable de la sueur). Discussion : Les séances sur CMN cryopréservées permettent la réduction du temps d’hospitalisation et une meilleure adaptabilité aux contraintes (liées aux patients ou d’organisation), avec une bonne acceptation des patients et peu d’échec (poches non utilisées). Conclusion : L'utilisation de CMN cryopréservées augmente le nombre de patients traités et permet une flexibilité dans la gestion des traitements.
Julien BEAUVAIS (Poitiers), Mickael CHARRON, Christine GIRAUD
00:00 - 00:00 #50029 - PO21 Indications des échanges plasmatiques dans un service de néphrologies.
Indications des échanges plasmatiques dans un service de néphrologies.

Introduction: Les échanges plasmatiques (EP) sont une modalité d’aphérèse thérapeutique utilisée dans diverses maladies auto-immunes, hématologiques et rénales. L’objectif de ce travail était de décrire les indications, les modalités et l’évolution clinique des patients ayant bénéficié d’EP Méthodes: Étude rétrospective, descriptive et monocentrique incluant 81 patients traités par EP sur une période de 36 ans. Les données démographiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques ont été analysées. Résultats: L’âge moyen était de 39,7 ± 16 ans avec un sex-ratio de 0,58. Un total de 578 séances a été réalisé (7 ± 5 séances/patient). Les solutés de substitution étaient l’albumine (50 %), le plasma frais congelé (13,9 %) et un mélange albumine + PFC (36,1 %). Les principales indications comprenaient la maladie de Goodpasture (34 %), les vascularites à ANCA (23,4 %), le SHU atypique (8,6 %), le lupus érythémateux systémique (8,6 %), le syndrome d’hyperviscosité (6,2 %), ainsi que la myasthénie, le PTT et le rejet humoral aigu. Au moment du traitement, 86 % présentaient une insuffisance rénale aiguë dont 45 % ont nécessité l’hémodialyse. Les complications étaient dominées par les infections (48 %, dont 14 % liées aux cathéters). L’évolution rénale a été favorable chez 25 % des patients, la mortalité globale atteignait 14 %.Une créatinine initiale>500 µmol/L était significativement associée au risque d’hémodialyse définitive (p<0,001) Conclusion: Les EP sont utilisées dans un large spectre de maladies graves, avec une efficacité variable. Les complications infectieuses demeurent fréquentes et la créatinine initiale constitue un facteur prédictif majeur de l’évolution rénale.
Mouna AMMAR (Tunis, Tunisie), Soumaya CHARGUI, Tasnim BEN AYED, Safa FATTOUM, Emna KHARRAT, Amel HARZALLAH, Hayet KAAROUD, Ezzedine ABDERRAHIM
00:00 - 00:00 #50030 - PO22 Place des échanges plasmatique dans les vasculaires à ANCA.
Place des échanges plasmatique dans les vasculaires à ANCA.

Introduction: Les échanges plasmatiques (EP) représentent une thérapeutique adjuvante dans les formes graves de vascularites à ANCA. L’objectif de ce travail était de décrire les indications, les modalités et le pronostic des patients traités par EP sur une période de 36 ans. Méthodes: Étude rétrospective, descriptive et monocentrique. Ont été inclus les patients atteints de vascularite à ANCA ayant bénéficié d’EP. Les données démographiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques ont été analysées. Résultats: Parmi 56 patients atteints de vascularite à ANCA,(39,2 %) ont reçu des EP. L’âge moyen était de 36,7 ± 16 ans, avec un sex-ratio de 0,45. Les diagnostics concernaient principalement la granulomatose avec polyangéite (40,9 %) et la polyangéite microscopique (31,8 %). Des associations avec une maladie de Goodpasture (5 cas) et une glomérulonéphrite extracapillaire non précisée (4 cas) ont été observées. Les indications principales étaient l’hémorragie intra-alvéolaire (59,1%) et l’insuffisance rénale avancée (créatinine moyenne 485 µmol/L). Les solutés utilisés étaient l’albumine (45 %) et l’association albumine + PFC (54%). Tous les patients ont reçu une corticothérapie, associée au cyclophosphamide dans 86 % des cas. Des complications infectieuses sont survenues chez 50 % des patients (6 cas de sepsis endovasculaire, 4 pneumopathies). L’évolution a montré une récupération rénale dans 40,9%, un recours définitif à l’hémodialyse dans 40,9%, et une mortalité globale de 36,4%. Conclusion: Les vascularites à ANCA compliquées d’hémorragie intra-alvéolaire ou d’atteinte rénale sévère bénéficient des EP, en association au traitement immunosuppresseur. Malgré une amélioration du pronostic vital et rénal, le risque de complications infectieuses reste important.
Mouna AMMAR, Soumaya CHARGUI (Tunis, Tunisie), Tasnim BEN AYED, Safa FATTOUM, Emna KHARRAT, Amel HARZALLAH, Hayet KAAROUD, Ezzedine ABDERRAHIM
00:00 - 00:00 #50038 - PO23 Comparaison intra-individuelle de trois techniques d’aphérèse thérapeutique dans les neuropathies auto-immunes chroniques.
Comparaison intra-individuelle de trois techniques d’aphérèse thérapeutique dans les neuropathies auto-immunes chroniques.

Les aphérèses thérapeutiques (AT) sont efficaces dans les maladies neurologiques auto-immunes et leur usage augmente face à la pénurie d’immunoglobulines intraveineuses (IgIV). Trois techniques existent : échange plasmatique sur membrane (mTPE), centrifuge (cTPE) et plasmaphérèse à double filtration (DFPP). Les données comparatives en conditions réelles sont rares. Nous avons analysé 72 séances d’AT chez cinq patients atteints de polyradiculonévrite chronique démyélinisante cliniquement stables, comparant efficacité d’élimination plasmatique (PRE), durée, aspects techniques, tolérance, coagulation et coûts. Toutes les séances ont été réalisées sur voie veineuse périphérique. La cTPE a obtenu la meilleure PRE mais nécessitait des séances plus longues. Les techniques de filtration permettaient des échanges rapides mais demandaient une surveillance infirmière accrue. Les phénomènes de coagulation n’ont été observés qu’avec la filtration, liés à l’administration de calcium sous citrate. La DFPP a pu être réalisée avec substitution saline seule, sans hypotension. Le coût par séance était le plus faible avec la cTPE. Cette étude est la première à comparer ces trois modalités chez les mêmes patients. La DFPP apparaît comme une alternative efficace et économique, particulièrement adaptée aux contextes de ressources limitées, soutenant une approche individualisée de l’AT face à la pénurie d’IgIV
Melchior CHABANNES, Franck REBOUL, Maxime TRISTANT, Jean SEIBEL, Charline VAUCHY, Cécile COURIVAUD, Sylvain NOLLET, Anne COSSON, Jamal BAMOULID, Didier DUCLOUX, Thomas CRÉPIN (Besançon)
00:00 - 00:00 #50052 - PO24 Mise en place d’une unité d’érythraphérèse pédiatrique à l’hôpital Bicêtre : faisabilité et premiers résultats à un an.
Mise en place d’une unité d’érythraphérèse pédiatrique à l’hôpital Bicêtre : faisabilité et premiers résultats à un an.

Introduction L’érythraphérèse est une stratégie thérapeutique validée pour la prévention et le traitement des complications de la drépanocytose chez l’enfant. Comparée aux échanges transfusionnels manuels, elle améliore le contrôle du taux d’hémoglobine S, réduit la surcharge en fer et optimise la qualité de vie. En France, son accessibilité pédiatrique demeure toutefois limitée en raison de freins organisationnels et économiques. Méthodes En mai 2022, l’arrivée d’une pédiatre formée à l’érythraphérèse a permis d’initier le projet à l’hôpital Bicêtre. Après une phase de concertation institutionnelle et la réalisation d’une étude médico-économique, l’investissement dans une Spectra Optia® a été validé. La machine a été installée le 18 octobre 2024 et une formation ciblée du personnel médical et paramédical organisée. La première procédure pédiatrique a eu lieu le 22 novembre 2024. Résultats Après un an de fonctionnement, trois médecins et sept infirmières ont été formés. Treize enfants sont actuellement inclus dans un programme d’érythraphérèses mensuel. Au total 100 procédures ont été réalisées dont 4 en urgence. L’analyse comparative des données cliniques et biologiques avant et après inclusion est en cours. Les premiers retours indiquent une amélioration biologique, une bonne tolérance et une adhésion satisfaisante des familles. Conclusion Cette expérience démontre la faisabilité de la création d’une unité d’érythraphérèse pédiatrique, rendue possible par un argumentaire médico-économique solide et la formation ciblée des équipes, ainsi que son efficacité sur les marqueurs biologiques et la qualité de vie des patients à un an.
Catherine DA CRUZ (LE KREMLIN BICETRE), Claire FALGUIERE
00:00 - 00:00 #50053 - PO25 Mesures d’accompagnement antalgiques lors de la pose de voie veineuse périphérique en érythraphérèse pédiatrique : une approche multimodale centrée sur l’enfant.
Mesures d’accompagnement antalgiques lors de la pose de voie veineuse périphérique en érythraphérèse pédiatrique : une approche multimodale centrée sur l’enfant.

Introduction La réalisation d’une érythraphérèse nécessite la pose d’une voie veineuse périphérique (VVP) de bon calibre (22 ou 20G), geste souvent source de douleur et d’anxiété, particulièrement chez l’enfant. La qualité du soin repose sur une approche globale alliant compétence technique, prévention de la douleur et accompagnement relationnel. Ce travail vise à améliorer le confort de l’enfant lors de la pose de VVP préalable à l’érythraphérèse grâce à une approche multimodale combinant interventions pharmacologiques et non pharmacologiques. Méthodes Afin de faciliter la réalisation et l’acceptabilité de la pose de VVP l’équipe a mis en place plusieurs mesures d’accompagnement: - Réchauffement local par dispositifs chauffants favorisant la vasodilatation et la détente musculaire ; - Inhalation de MEOPA avant et pendant le geste pour une analgésie et une anxiolyse modérées ; - Distraction sensorielle par l’utilisation d’outils adaptés (Buzzy®, musique, tablettes, casque de réalité virtuelle). L’évaluation de ces mesures repose sur des questionnaires de satisfaction adressés aux enfants et aux soignants. Résultats Le recueil et l’analyse des questionnaires sont en cours. Les premiers retours des patients suggèrent une meilleure tolérance du geste, avec une diminution perçue de la douleur et de l’anxiété. Les soignants confirment une pose facilitée et un vécu du soin amélioré. Conclusion L’association du réchauffement, du MEOPA et de la distraction constitue une stratégie antalgique efficace, centrée sur l’enfant, valorisant l’expertise infirmière et contribuant à la qualité des soins en érythraphérèse pédiatrique.
Catherine DA CRUZ (LE KREMLIN BICETRE), Claire FALGUIERE
00:00 - 00:00 #50055 - PO26 ENTRE APHERESE ET HEMATOLOGIE : OPTIMISONS LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT ALLOGREFFE ATTEINT DE GVH.
ENTRE APHERESE ET HEMATOLOGIE : OPTIMISONS LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT ALLOGREFFE ATTEINT DE GVH.

Introduction : Les séances de photophorèse extracorporelle (PCE) sont devenues un traitement standard des patients avec GVHD. Ils sont souvent associés à d’autres traitements et à une prise en charge hématologique complexe nécessitant une collaboration quotidienne entre le service d’hématologie et d’aphérèse Méthode : Nous avons observé dans le parcours les différentes étapes de la collaboration entre personnel des services d’hématologie d’hospitalisation ou de l'hôpital de jour et celui d’aphérèse lors des GVHD aigues et chroniques (suivi des bilans biologiques, organisation des venues, …) Résultats : Pour une prise en charge PCE optimale plusieurs conditions sont requises. Il peut être nécessaire de réaliser des transfusions itératives pour garantir un taux d’hématocrite et de plaquettes suffisants. Il faut coordonner les venues des patients en respectant le suivi hématologique attendu et en planifiant certains gestes, thérapeutiques et/ou examens complémentaires à distance des séances. Les examens biologiques sont à optimiser en ville ou lors des séances de PCE afin de les limiter et d’assurer un suivi partagé entre les équipes médicales. La traçabilité des séances par l’équipe médicale de l’EFS facilite le suivi de l’évolution clinique de la GVH pour l’hématologue en complémentarité du suivi biologique. Conclusion : Le parcours de soins du patient allogreffé qui présente une GVH implique une prise en charge médicale complexe qui nécessite une étroite collaboration quotidienne entre les équipes d’hématologie et d’aphérèse. L’implication de tous les professionnels au quotidien permet d’assurer une continuité de soins pertinente et de rassurer le patient.
Marie CARPENTER, Marie EXCLER, Olivia CHARRONDIERE (lyon)
00:00 - 00:00 #50057 - PO27 Les échanges plasmatiques chez l’enfant dans un service de néphrologie adulte :.
Les échanges plasmatiques chez l’enfant dans un service de néphrologie adulte :.

Introduction:Les échanges plasmatiques (EP) représentent une technique d’épuration extracorporelle permettant l’élimination rapide de substances pathogènes circulantes (auto-Ac , complexes immuns). Chez l’enfant, ils sont indiqués principalement dans les affections neurologiques aiguës et certaines pathologies immunologiques rénales. Ce travail rapporte l’expérience du service sur les EP réalisés chez les patients pédiatriques pendant une année. Patients et méthodes: Étude rétrospective descriptive sur lesenfants ayant bénéficié d’au moins une séance d’EP.Les variables analysées comprenaient : âge, sexe, indication, protocole technique et évolution . Résultats:Nous avons colligé 23 enfants. 12 garçons et 11 filles Les indications :neurologiques : 13 cas ophtalmologiques :7 cas et néphrologiques : 3 cas. Les EP ont été réalisés par voie centrale (jugulaire interne), avec volumes échangés adaptés au poids (moyenne estimée entre 500 et 1 000 mL ). Nombre moyen de séances par patient est de 5 à 10 séances. Aucune complication majeure rapportée ; quelques épisodes transitoires d’hypotension ou d’hypocalcémie mineure corrigés en cours de séance. Évolution :amélioration complète ou partielle observée dans la majorité des cas neurologiques et ophtalmologiques . Discussion:L’expérience montre une efficacité clinique notable des EP dans les affections neuro-immunes pédiatriques, en accord avec les recommandations internationales (ASFA 2023). Leur utilisation chez l’enfant nécessite une équipe entraînée, un suivi hémodynamique rigoureux et une adaptation du volume échangé au poids corporel . Conclusion:Les EP constituent une option thérapeutique efficace et bien tolérée chez l’enfant, notamment dans les pathologies neurologiques inflammatoires aiguës. L’individualisation du protocole selon l’âge, le poids et l’indication reste essentielle pour optimiser les résultats.
Leila BELKACEMI, Nadia CHAOUCHI (Tiziouzou, Algérie), Hakim GAOUA, Atmane SEBA
00:00 - 00:00 #50058 - PO28 Apport des échanges plasmatiques chez un nourrisson atteint d’une Maladie de Good- Pasture : une entité rare et atypique :.
Apport des échanges plasmatiques chez un nourrisson atteint d’une Maladie de Good- Pasture : une entité rare et atypique :.

Introduction:La maladie de Goodpasture ou syndrome pneumo-rénal à Ac anti-membrane basale glomérulaire (Ac anti-MBG),est une affection auto-immune rare chez l’enfant, exceptionnelle avant l’âge de deux ans. Elle se manifeste par une glomérulonéphrite rapidement progressive (GNRP) avecune atteinte alvéolaire hémorragique, engageant le pronostic vital et rénal. Observation:Nous rapportons le cas d’un nourrisson âgé de 19 mois admis en urgence pour insuffisance rénale aiguë oligo-anurique sur un mode rapidement progressif, associée à une détresse respiratoire aiguë secondaire à une hémorragie intra-alvéolaire ( HIA). Le bilan immunologique :Ac anti-MBG positifs , confirmant le diagnostic de maladie de Goodpasture. à La PBR :une glomérulonéphrite extracapillaire proliférative nécrosante diffuse avec dépôts linéaires d’IgG le long des MBG. Le patient a été pris en charge en urgence par une épuration extra-rénale associée à des séances d’échanges plasmatiques afin d’éliminer les anticorps circulants anti-MBG. Un traitement immunosuppresseur a été instauré en parallèle. L’évolution initiale a été marquée par une stabilisation hémodynamique et respiratoire. Sur le plan rénal, la récupération a été partielle, nécessitant la poursuite de séances d’épuration à moyen terme. Discussion:La maladie de GP du nourrisson est rare, peu de cas ayant été rapportés dans la littérature. Sa présentation clinique sévère impose une prise en charge urgente combinant EP,hémodialyse et immunosuppression. Conclusion:Malgré la rareté et la gravité de la maladie de GP chez le nourrisson,l’association d’une GNRP et d’une HIA doit faire évoquer un syndrome pneumo-rénal et justifie une prise en charge multidisciplinaire rapide. Le pronostic dépendant de la précocité du diagnostic et du traitement.
Leila BELKACEMI (Alger, Algérie), Nadia CHAOUCHI, Mounira BOUTABA, Hakim GAOUA, Imene YOUNSI, Atmane SEBA
00:00 - 00:00 #50059 - PO29 Indications, tolérance et complications des aphérèses dans une unité de Néphrologie : à propos de 4288 séances : une étude rétrospective monocentrique.
Indications, tolérance et complications des aphérèses dans une unité de Néphrologie : à propos de 4288 séances : une étude rétrospective monocentrique.

Les aphérèses thérapeutiques recoupe le champ de multiples disciplines, souvent remise en question, notamment secondaire au niveau de preuve parfois limite, du développement de nouvelles thérapeutiques ou encore de la crainte des effets indésirable. Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective. Ont été recueilli les complications immédiates, le type de technique, la machine, le produit de substitution, l’anticoagulation, l’indication et les complications à 3 mois du 1er Janvier 2012 au 31 Décembre 2022. Un total de 4288 séances (642 patients) ont été recueilli. Le nombre de séances moyen est de 6,6. La principale indication est le rejet de greffe (152 patients:23,7%). Les vascularites sont en nette diminution, passant 11.5% à 3.3% entre 2012-2014 et 2019-2022. 1/3 des patients sont échangé sur VVP, 1/3 sur VVC et 1/3 sur FAV. 68,6% ont bénéficié d’albumine, 14,9% de PFC. La principale technique utilisée est la centrifugation (42,2%) Les complications représentent 1 séance sur 5 (18,5%) dominée par les hypocalcémie symptomatiques (7,5%). Les complications à 3 mois concernaient 40.1 % des patients d’ordre thrombotique, hémorragiques ou infectieuses dans 11.8 %, 10.1 % et 30.3 % des cas, respectivement. Les complication grave intéresse 121 patients (18.8%). On déplorera 3 décès (0.47%) La plasmaphérèse reste une thérapeutique controversée, malgré une indication de première ligne dans plusieurs pathologies. Notre étude permet d’apprécier les modifications des indications au gré des avancées scientifiques récentes. Certaines innovations thérapeutiques risquent de conduire à une diminution de certaines indications. Quoi qu’il en soit, l’indication de plasmaphérèse doit être soupesée minutieusement par le clinicien.
Geoffrey BALZER (DUNKERQUE), François PROVOT, Timothée LABOUX
00:00 - 00:00 #50063 - PO30 Une chambres implantable dédiée à l’aphérèse comme recours en photochimiothérapie extracorporelle ?
Une chambres implantable dédiée à l’aphérèse comme recours en photochimiothérapie extracorporelle ?

Introduction Un abord vasculaire pérenne est un enjeu important pour un traitement par photochimiothérapie extra-corporelle (PCE). Les patients transplantés d’organes solides ont souvent un capital veineux periphérique réduit. Nous rapportons notre expérience d’utilisation d’une chambre implantable dédiée à l’aphérèse comme recours en l’absence de possibilité de voie veineuse périphérique. Patients et Méthodes Cette série est rétrospective monocentrique composée de patients transplantés d’organes solides traités par PCE avec un abord par Titan-Port APH (TPA) monochambre, posé en radiologie interventionnelle, utilisé en unipuncture avec aiguilles spécifiques 15 Gauge. Chaque ponction est précédée de la pose d’un patch d’anesthésique local, et un verrou de citrate est systématique en fin de séance. Résultats Parmi 20 patients transplantés traités par PCE, 4 ont nécessité la pose d’un TPA, âgés de 62 ans en moyenne pour une dysfonction chronique de greffon à 13 ans en moyenne post greffe . 146 séances ont été réalisées marquées par : - deux dépose-repose chez une patiente par infection locale du boitier à S. epidermidis, ensuite par migration du catheter; - dix dysfonctionnements au branchement nécessitant une fibrinolyse locale chez 2 patients ; 8 douleurs au point de ponction requérant une anesthésie locale chez deux patients ; un hématome non compliqué. Le traitement a pu être poursuivi avec un suivi moyen de 518 jours. Conclusion Un abord par Titan-Port APH pour la PCE est un recours utile en l’absence d’abord veineux périphérique. Les complications observées ont pu être traitées sans séquelle et n’ont pas entravé la poursuite du traitement.
Fanny CLOSSET (Suresnes), Jonathan MESSIKA, Guillaume GRAVEL, François PARQUIN, Axel GUTH, Alexandre ROUSSEL
00:00 - 00:00 #50065 - PO31 Organisation de l’aphérèse thérapeutique au CHU de Guyane.
Organisation de l’aphérèse thérapeutique au CHU de Guyane.

L’aphérèse thérapeutique a été introduite en Guyane en 2012 avec l’acquisition d’un premier séparateur cellulaire Optia® (Terumo BCT) au Centre Hospitalier de Cayenne, suivi d’un second au Centre Hospitalier de Saint-Laurent-du-Maroni. Initialement, les indications concernaient principalement les échanges érythrocytaires chez des patients drépanocytaires : syndrome thoracique aigu, accident vasculaire cérébral, échec de traitement par hydroxyurée ou préparation à une chirurgie lourde. La création, en 2014, du Centre de Référence de la Drépanocytose (labellisé depuis 2017) a permis l’expansion de cette activité avec l’acquisition de trois appareils supplémentaires à Cayenne. Cela a favorisé le développement de l’échange érythrocytaire programmé et de la plasmaphérèse. L’ensemble des médecins et infirmiers du centre sont formés à l’aphérèse thérapeutique. Depuis 2022, une astreinte médicale et infirmière dédiée à l’aphérèse est assurée 24h/24 et 7j/7 sur tout le territoire. Les équipes se déplacent dans différents services : pédiatrie, réanimation, néphrologie, maladies infectieuses et neurologie. Actuellement, 800 patients sont suivis au centre de référence de la drépanocytose à Cayenne, dont 15 sont inclus dans un programme d’échanges érythrocytaires mensuels. L’activité annuelle comprend environ 200 séances d’échanges érythrocytaires et une vingtaine de plasmaphérèses. La voie d’abord la plus fréquemment utilisée reste le cathéter fémoral de type Sheldon. Référence : Elenga N, et al. Red blood cell exchange in children with sickle cell disease. Int J Hematol. 2022;115(1):107–113. doi:10.1007/s12185-021-03221-8
Narcisse ELENGA (Cayenne, Guyane française), Sabrina CATHERINE, Martha MARMOT, Emmanuel IRAKOZE, Mody DIOP, Noelis THOMAS BOIZAN
00:00 - 00:00 #50066 - PO32 L'apport des échanges plasmatiques en néphrologie.
L'apport des échanges plasmatiques en néphrologie.

Introduction=Il s’agit d’une étude rétrospective (2024/2025) menée au service de néphrologie de l’ EHU d’Oran, portant sur 34 patients ayant bénéficié d’un total de 125 séances de plasmaphérèse, répartis en trois sous-groupes. Matériel et méthodes= En phase pré-greffe rénale, 8 patients (4 femmes, 4 hommes), d’un âge moyen de 27,13 ans, ont totalisé 37 séances effectuées dans un objectif de désensibilisation avant transplantation rénale. En phase post-greffe rénale, dix patients (6 femmes, 4 hommes), d’un âge moyen de 32,8 ans, ont bénéficié de 45 séances dans un contexte de dysfonction du greffon.Enfin, les séances réalisées en hémodialyse ont concerné 16 patients (9 femmes, 7 hommes), d’un âge moyen de 37,81 ans, hospitalisés dans différents services, principalement d’endocrinologie, de neurologie et de médecine interne. L'analyse statistique a été basée sur le système SPSS 2017. Résultats= En phase pré greffe rénale les échanges ont permis une amélioration du profil HLA avec une disparition des anticorps anti-HLA chez 6 d’entre eux (75 %). En phase post greffe rénale le nombre moyen de séances par patient était de 5,5, ayant conduit à une stabilisation ou une amélioration transitoire de la fonction rénale.Dans les autres indications l'amélioration dépendait surtout de la précocité du diagnostic et de la mise en place d'un protocole. Conclusion=La plasmaphérèse se confirme ainsi comme un outil thérapeutique transversal et adaptatif, jouant un rôle clé dans la désensibilisation pré-transplantation, la prise en charge des rejets post-greffe rénale et le traitement d’affections systémiques graves au-delà des indications strictement néphrologiques.
Faiza ZERDOUMI (Oran, Algérie), Kadda DJOUDAD, Abdelkrim ZELMATI, Youcef BOUALI-YOUCEF, Kawter MECHAACHA
00:00 - 00:00 #50068 - PO33 Albinisme et lésions dermatologiques : impact du trait drépanocytaire.
Albinisme et lésions dermatologiques : impact du trait drépanocytaire.

Introduction: L'albinisme oculocutané (AOC) est un risque majeur de lésions dermatologiques (kératoses actiniques, carcinomes) dû à l'absence de mélanine. Le trait drépanocytaire (TD) pourrait moduler la réponse cutanée. Nous avons évalué la sévérité des lésions chez les patients AOC porteurs du TD (AOC-TD) comparés aux non-porteurs (AOC-NTD). Matériels et Méthodes: Une étude rétrospective comparative a inclus 120 patients diagnostiqués AOC (60 AOC-TD et 60 AOC-NTD), appariés sur l'âge et le sexe. Le TD a été confirmé par électrophorèse. Les lésions ont été classées selon leur gravité. Des analyses non paramétriques ont comparé les groupes. Résultats : La prévalence globale des lésions était comparable. Cependant, la sévérité des lésions précancéreuses (grade 2 et 3) était significativement plus élevée chez les patients AOC-TD (OR ajusté = 1,8 ; p = 0,02). Le délai d'apparition des lésions sévères était également réduit dans le groupe AOC-TD. Discussion : Le TD pourrait exacerber les effets de l'absence de photoprotection, probablement via un stress oxydatif chronique. La gestion des patients AOC-TD nécessite une surveillance dermatologique renforcée. Conclusion : Le trait drépanocytaire est associé à une augmentation de la sévérité des lésions précancéreuses chez les patients atteints d'albinisme oculocutané. Références Martin jc et al. Transfus Apher Sci. 2025;64(3):141-9. Duval e et al. J Am Acad Dermatol. 2024;91(5):1001-8. Kouamé h et al. Haematologica. 2023;108(2):450-7.
Epiphanie EWUSU BALENGU (Bandundu, RD du Congo)
00:00 - 00:00 #50071 - PO34 Particularités de la prise en charge infirmière en aphérèse thérapeutique des patients atteints de cryoglobulinémie.
Particularités de la prise en charge infirmière en aphérèse thérapeutique des patients atteints de cryoglobulinémie.

La cryoglobulinémie est la présence dans le sang d’immunoglobulines précipitant à basse température (< 37 °C) provoquant des obstructions des petits vaisseaux responsables de lésions cutanées, d’arthralgies, d’atteintes rénales et/ou neurologiques. La prise en charge en aphérèse thérapeutique d'un patient atteint de vascularite cryoglobulinémique doit donc prendre en compte la température du patient, de l'environnement et du circuit d'aphérèse afin d'éviter la précipitation de la cryoglobuline dans la circulation extracorporelle. Dans notre centre, nous accueillons le patient, préalablement informé de sa pathologie et de la spécificité du traitement, dans une chambre seule chauffée. Son état d'hydratation sera vérifié en amont de la séance et maintenu par des perfusions salines pendant le traitement. Le patient est installé sous une couverture légère en polypropylène et polyéthylène permettant une circulation d'air chaud à 38 °C et le maintien d'une stabilité de la température du patient. Un réchauffeur de ligne est ajouté au générateur d'aphérèse. La surveillance clinique et technique est rigoureuse tout au long du traitement. Une prise en charge personnalisée, dans un environnement chauffé et rassurant, est indispensable à la réussite du traitement et au confort du patient.
Hélène EHMIG (BREST), Mélanie BOULIC, Katell DAVID, Lenaig GORREC, Julie LEMOISY, Ambre LEVEN, Marion PELLE
00:00 - 00:00 #50074 - PO35 Nouveau système de Photophérèse : Lumilight (Pelham) Expérience du Service de Pneumologie et Transplantation Pulmonaire de l’Hôpital Marie Lannelongue, Le Plessis-Robinson.
Nouveau système de Photophérèse : Lumilight (Pelham) Expérience du Service de Pneumologie et Transplantation Pulmonaire de l’Hôpital Marie Lannelongue, Le Plessis-Robinson.

La photophérèse est actuellement réalisée selon deux principales techniques : on-line et off-line. La technique on-line repose sur un circuit sanguin continu intégrant le prélèvement, la collecte et le traitement photochimique. Deux dispositifs sont utilisés : le Cellex et l’Amicus Bleu. La technique off-line associe un séparateur cellulaire à un illuminateur dédié et se déroule en trois phases distinctes : collecte, transfert vers le kit d’illumination, puis illumination et réinjection. Nous avons retenu le système Pelham (Lumilight), dernier illuminateur disponible sur le marché, pour plusieurs raisons : appareil léger et mobile (26 kg), entièrement automatisé, doté d’un détecteur d’hématocrite, d’un grand écran tactile et d’un système informatique intégré assurant la gestion complète de la procédure, l’assistance pas à pas et la traçabilité des données, exportables sur clé USB. Cette technologie conserve les avantages du système off-line : prélèvement cellulaire optimisé, circuit clos et possibilité de réaliser la procédure au lit du patient. Nous réalisons environ 50 séances de PCE par mois, principalement chez des patients greffés pulmonaires présentant une bronchiolite oblitérante (85 % des cas), mais aussi chez des patients greffés cardiaques ou atteints de lichen plan érosif buccal. Pour standardiser la procédure, nous traitons une masse sanguine avec une poche collectée de 100 ml. Depuis l’installation du système, aucun dysfonctionnement ni effet indésirable n’a été observé, que ce soit sur l’appareil ou chez les patients. La durée totale d’une séance est d’environ 2 à 2 h 30, permettant de traiter jusqu’à trois patients par jour et par lit.
Farhad HESHMATI, Bénédicte COURANT, Agathe GAUVRY (Plessis Robinson)