Mardi 04 juin |
08:30 |
"Mardi 04 juin"
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PCW01
08:30 - 17:30
Formation Pré-Congrès Médecins - Echographie
Winfocus France
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
08:30 - 12:30
Matin - thème 1 : Echographie thoracique - Niveau avancé.
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Gauthier CHANTREL (RPPS : 10101039971) (Conférencier, Bordeaux), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
De la dyspnée, de la douleur, du choc… Et parfois les trois en même temps...
Objectifs :
Pour l’utilisateur averti en échographie cardiaque et pulmonaire, comment utiliser les différents outils de mesures 2D et Doppler pour raisonner.
Définir l’utilité et les limites de chaque mesure selon la situation clinique.
08:30 - 12:30
Matin - thème 2 : Abdomen aiguë - Niveau avancé.
Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Delphine BASTIAN (PC) (Conférencier, Marseille), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Severin THIEBERGIEN (Conférencier, Nantes), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles)
L'échographie clinique est essentielle dans les douleurs abdominales de par leur fréquence élevée et les difficultés à les prendre en charge aux urgences.
L'échographie clinique améliore la performance diagnostique pour de multiples symptômes (douleurs épigastriques, lombaires, pelviennes …), permet de mieux localiser « là ou ça fait mal » (occlusion, rechercher des signes d’inflammation localisée, etc.) et d'éviter nombre de gestes inutiles (contrôler la position d'une sonde gastrique ou urinaire, ponctionner une ascite, déterminer si l'estomac est vide ou plein, rechercher un fecalome, ...).
13:30 - 17:30
Après-midi thème 1 : Traumatologie - Niveau avancé.
Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Marie-Caroline BEMBARON (PH) (Conférencier, Versailles), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac)
Formation pour les utilisateurs ayant une pratique régulière de l'échographie chez le.la patient.e traumatisé.e ou non.
Savoir utiliser l'échographie de la tête aux pieds et tout au long de la prise en charge des patient.e.s traumatisé.e.s.
Au-delà du "débrouillage", apprendre à intégrer l'échographie dans le temps, dans l'espace et dans le raisonnement médical afin d'optimiser non seulement le diagnostic, mais aussi le traitement et l'orientation des patient.e.s.
Le tout à l'aide de cas cliniques et de mises en situations...
13:30 - 17:30
Après-midi thème 2 : Musculo-squelettique & interventionnel - Niveau avancé.
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
Voir au-delà du tégument !
Objectifs :
Pour l’utilisateur averti en échographie : comment utiliser l’outil pour diagnostiquer des lésions quand la radiographie n’apporte pas d’aide. Comment utiliser l’échographe pour améliorer la performance lors des gestes techniques et éviter les complications des approches par repères de surface seul quand ce n’est pas évident.
Fractures, lésions articulaires pour le MSK.
Ponction morelle lavallee.
Arthrite septique et ponction?
Qui dit fracture, dit bloc nerveux...
Abcès sous cutané(sans fistules vers le fond) versus cellulite... etc
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Salles 252B & 253 |
09:00 |
"Mardi 04 juin"
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PC02
09:00 - 17:30
Formation Pré-Congrès Soignants
Journée des Infirmiers de l'Urgence / 2ème édition !
Infirmier, Triage, Traumatologie, Catastrophe SSE CUMP, Communication, Gériatrie
Coordonnateur :
Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
La journée pré-congrès à destination des infirmier(ère)s de l'urgence a pour objectif de traiter des thématiques relatives à notre pratique en structure d'urgence. Composé de 6 interventions, cette journée débutera par une intervention sur le triage IOA suivi d'une session urgence et traumatologie. La deuxième partie de matinée sera consacrée à l'ECG pour l'infirmier(ère). L'après-midi débutera par une intervention sur le thème des situations sanitaires exceptionnelles avec le soutien de la société Tanit. La communication et le leadership infirmier seront abordé dans une avant dernière session. Cette journée se terminera par une intervention sur le thème de la Gériatrie aux Urgences.
09:00 - 10:00
Triage IOA.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
10:00 - 11:00
Urgences et traumatologie.
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Conférencier, Dijon)
11:15 - 12:15
L'ECG pour l'infirmier.
Jérome MOLINARO (Infirmier) (Conférencier, Eaubonne)
13:30 - 15:00
Urgences et situations sanitaires exceptionnelles.
Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay)
15:15 - 16:15
Communication et leadership infirmier.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
16:15 - 17:15
Urgences et gériatrie.
Hélène FAUCON (INFIRMIERE GERIATRIQUE AUX URGENCES IGU) (Conférencier, Marseille)
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Salles 224-225-226 |
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"Mardi 04 juin"
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PC03
09:00 - 18:00
Formation Pré-Congrès Médecins
Abords thoraciques en Médecine d'Urgence
Etat de choc, Pneumologie, Thérapeutique, Traumatologie
Coordonnateur :
Mathieu COBLENCE (Coordonnateur, Quincy-sous-Sénart)
Conférencier :
Mathieu COBLENCE (Chirurgien) (Conférencier, Quincy-sous-Sénart)
1. Abords thoraciques en Médecine d'Urgence
-indications et gestes à connaitre
-formation théorique et pratique
-gestion des drains thoraciques
2. Mise à jour : urgences thoraciques et vasculaires
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Salles 320-321-322-323-324 |
10:00 |
"Mardi 04 juin"
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PC01
10:00 - 17:30
Formation Pré-Congrès ARM
Réguler
ARM, Régulation
Coordonnateur :
Beatrice CLARE (Coordonnateur, Tulle)
Atelier 1 - La douleur thoracique et la douleur épigastrique. Savoir prendre en charge un patient appelant pour une douleur thoracique ou douleur épigastrique. TRIER le patient entre médecin libéral et urgentiste, dans le respect des recommandations scientifiques.
Atelier 2 - Communiquons ensemble … vous avez dit quoi ? Savoir repérer et maitriser un aspect essentiel de la communication, afin d’en éviter la rupture. Ecoute de bandes et analyse.
Atelier 3 - Le patient diabétique : prise en charge adaptée. Maîtriser la prise en charge et le TRI patient des personnes diabétiques, notamment en situation d’urgence. Présentation des différents matériels de mesure de glycémie.
10:30 - 12:00
La douleur thoracique et la douleur épigastrique.
Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
13:00 - 13:30
Medin+ // Déployer de nouveaux cas d’usages de soins non programmés par le SAS, en s’appuyant sur la réussite en médecine générale.
Sophie DOS SANTOS, Alexis DELACROIX
13:30 - 16:45
Atelier - Communiquons ensemble … vous avez dit quoi ? : savoir repérer et maitriser un aspect essentiel de la communication, afin d’en éviter la rupture.
Beatrice CLARE (ARM) (Conférencier, Tulle), Louise ROBERT (Docteur en Sciences du Langage) (Conférencier, Montpellier)
13:30 - 16:45
Atelier - Le patient diabétique : prise en charge adaptée : maîtriser la prise en charge et le TRI patient des personnes diabétiques, notamment en situation d’urgence.
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy)
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Salles 221-222-223 |
Mercredi 05 juin |
08:45 |
"Mercredi 05 juin"
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CE02
08:45 - 10:15
Conférence Exceptionnelle
L'urgentiste décide comme un sportif de haut niveau
Médecin, Profession - Métier, Psychologue, J.O.
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Super Modérateur :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Super Modérateur, Toulouse)
Le processus décisionnel de l'urgentiste, contraint dans le temps, ajusté à des objectifs précis et ciblé sur la recherche de succès, est superposable à celui d'un sportif de haut niveau. Vous êtes des athlètes !
08:45 - 10:15
L'urgentiste décide comme un sportif de haut niveau.
Alain MOUCHET (Professeur des universités) (Conférencier, Créteil)
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Amphi Bleu |
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"Mercredi 05 juin"
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CM27
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Hémorragie digestive haute
Gastro-entérologie, Thérapeutique, Triage
Modérateurs :
Xavier DEMAISON (Médecin Adjoint) (Saint-Mandé), Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on fera un tour d'horizon des actualités et débats dans l'hémorragie digestive haute. De la consultation initiale à l'endoscopie, en passant par la thérapeutique et la physiopath', vous saurez tout sur cette urgence digestive relativement fréquente et potentiellement grave.
08:45 - 09:07
Prise en charge ambulatoire.
Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
09:07 - 09:29
IPP, quelles preuves ?
Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
09:29 - 09:51
L'endoscopie, dans quel délai ?
Mathias RÉTORET (Praticien hospitalier) (Conférencier, Tours)
09:51 - 10:13
Spécificités du patient suspect d'hypertension portale.
Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
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Salle 241 |
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"Mercredi 05 juin"
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CLM11
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Cœur et vaisseaux
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Neurologie
Modérateurs :
Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille), Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac)
08:45 - 08:56
#39024 - CP01 Premières données de "vraie vie" d’accès à la thrombectomie en France. Registre EFFECT.
CP01 Premières données de "vraie vie" d’accès à la thrombectomie en France. Registre EFFECT.
Introduction
La thrombectomie a fondamentalement modifié la prise en charge des AVC. Le parcours patient demeure peu évalué. C’était l’objectif de ce travail.
Méthodes
Registre prospectif, multicentrique (22 centres) sur les dispositifs de thrombectomie – réalisé à la demande de l’HAS
Inclusion : thrombectomie
Paramètres : démographie, vecteur, NIHSS, imagerie, étiologie, chronologie, complications et mortalité à H24
Critères de jugement : délai de thrombectomie et évolution
Résultats
1035 patients inclus : 542 (52%) hommes et 493 (48%) femmes, d’âge moyen : 71±14 ans
Vecteur. SAMU : 618 (60%), pompiers : 154 (15%) et autre ou inconnu : 263 (25%) cas
Accès direct en neuroradio-interventionnelle dans 453 (44%) cas (Figure)
NIHSS à arrivée : 15±7
Topographie. Infarctus antérieur : 955 (92%), postérieur : 64 (6%), autre ou inconnu : 16 (2%)
Lésion. M1 : 553 (53%), M2 : 143 (14%), carotide interne : 130 (13%), autre, multiple ou inconnu : 209 (20%)
Etiologie. Cardio-embolique : 457 (44%), autre, multiple ou inconnu : 398 (38%)
Thrombolyse avant thrombectomie : 497 (48%)
Evolution. NIHSS : 597 (58%) amélioré, 75 (7%) inchangé et 19 (18%) dégradé
Hémorragie intracrânienne symptomatique à H24 : 63 (6%)
Mortalité H24 : 19 (2%)
Délais : figure
Conclusion
Dans 44% des cas l’accès à la thrombectomie était direct avec un délai moyen de 3,5 heures. Quand ce n’était pas le cas, le délai était de plus de 5 heures. Le transport par le SAMU était le plus fréquent. Amélioration obtenue chez 58% des patients.
Aucun
Frédéric LAPOSTOLLE (Bobigny), Stéphanie DEGROOTE, Bertrand LAPERGUE, Hubert DESAL
08:56 - 09:07
#39070 - CP02 Caractéristiques et suivi à 30 jours des patients de moins de 40 ans consultant aux Urgences pour douleur thoracique aiguë non traumatique.
CP02 Caractéristiques et suivi à 30 jours des patients de moins de 40 ans consultant aux Urgences pour douleur thoracique aiguë non traumatique.
Introduction. La douleur thoracique, motif fréquent de consultation aux urgences, concerne dans 14% des cas des patients de moins de 40 ans. L’objectif de cette étude était d’étudier les caractéristiques, le parcours de soins et le devenir à 30 jours des patients de moins de 40 ans consultant aux urgences pour douleur thoracique aigüe.
Matériel et Méthode. Étude de cohorte, réalisée entre le 6 août 2022 et le 16 mars 2023 aux urgences du CHU de Rouen, incluant les patients âgés de 18 ans à 40 ans qui consultaient pour douleur thoracique aigüe. Les données démographiques, les examens complémentaires réalisés, le diagnostic et l’orientation ont d’abord été recueillis de manière rétrospective puis les patients ont ensuite été rappelés par téléphone afin de réaliser un suivi à 30 jours de leur consultation. Après la description de la population, une analyse comparative stratifiée selon le statut de reconsultation puis une régression logistique ont été réalisés.
Résultats. Entre le 6 août 2022 et le 16 mars 2023, 1041 patients de moins de 40 ans ont consulté aux urgences du CHU de Rouen pour douleur thoracique. Parmi eux, 847 présentaient les critères d’inclusion et 504 ont bénéficié d’un suivi à 30 jours et ont donc été inclus. Au sein de cette population, 230 (45,6%) étaient de sexe masculin, 119 (38,4 %) présentaient un tabagisme actif et 259 (51,4%) présentaient une douleur supérieure à 7/10. Concernant les examens réalisés, 451 (96,8%) patients ont bénéficié d’un électrocardiogramme, 364 (72,2%) d’une radiographie de thorax et 411 (81,7%) d’un examen biologique qui étaient interprétés comme normaux dans 87,7%, 92,3% et 81,7% des cas respectivement. A la sortie des urgences, 238 patients (47,2%) n’avaient pas de diagnostic établi. Au cours du suivi à 30 jours, 36 patients (7,2%) ont déclaré avoir reconsulté dans un service d’urgence, sans différence démographique ou de réalisation d’examens complémentaires aux urgences avec ceux n’ayant pas reconsulté. La récidive d’une douleur était associée à une reconsultation dans les 30 jours (OR 10,1 IC95% 2,39-42,54).
Conclusion.
Bien que de nombreux examens soient réalisés chez les patients de moins de 40 ans consultant pour douleur thoracique, peu de patients reconsulte aux urgences alors que près de la moitié d’entre eux sort des urgences sans diagnostic établi. La récidive d’une douleur thoracique rend 10 fois plus probable la reconsultation dans un service d’urgence.
Il n'y a pas de conflits d'intérêt
Bastien GUERNION (Rouen), Melanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY, Cédric DAMM, Alix DELAMARE-FAUVEL
09:18 - 09:29
#39174 - CP04 La thrombose veineuse profonde aux urgences : facteurs de risque prédictifs du syndrome post-thrombotique.
CP04 La thrombose veineuse profonde aux urgences : facteurs de risque prédictifs du syndrome post-thrombotique.
Introduction : la thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs demeure une condition fréquemment rencontrée aux urgences. Malgré les avancées thérapeutiques, ses complications notamment le syndrome post-thrombotique (SPT) persistent, engendrant des coûts économiques et sociaux élevés. Notre étude visait à repérer les facteurs de risque prédictifs de SPT chez les patients admis aux urgences pour une TVP des membres inférieurs
Méthodes : Il s’agissait d’une étude prospective et descriptive menée au service d’urgence sur 5 ans et 9 mois (mars 2017 - décembre 2022). Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans vus aux urgences pour une TVP confirmée par échographie doppler des membres inférieurs. Nous avons recueilli les données anamnestiques, cliniques et évolutives. Le diagnostic du SPT était retenu au cours du suivi à 1, 3, 6 et 12 mois du diagnostic en calculant le score de VILLALTA. Une valeur supérieure ou égale à 5 confirmait le SPT. Une analyse multivariée a été effectuée pour identifier les facteurs indépendamment liés à l’apparition d’un SPT.
Résultats : Nous avons inclus 158 patients. L’âge moyen était de 58±17 ans avec un genre-ratio à 1,17. Le nombre moyen des facteurs de risque de la maladie thromboembolique était de 3 ±1,7. La douleur était le motif de consultation dans 85,4% des cas. La TVP était fréquente en automne (62%). Le siège proximal était retrouvé dans 64% des TVP. Le SPT a été constaté chez 105 patients (67%) ayant un ’âge moyen de 60±19 ans avec un genre-ratio à 1,9. Le score de VILLALTA moyen était de 7±2. Le SPT était léger chez 70,5%. Les facteurs prédictifs de SPT étaient: l’âge supérieur à 60 ans (OR ajusté=4,5 ; IC95%[2 ;9] ;p=0,002), la présence de varices (OR ajusté=4 ; IC95% [1,5 ;8,3] ; p=0,002), la présence d’érythème et de chaleur (OR ajusté=3 ; IC95% [1,4 ;6] ; p=0,009) et la non compliance à la compression élastique (OR ajusté=6,4 ;IC95%[3 ;13]; p<0,001).
Conclusion : Le SPT était fréquemment observé (66,5% des patients). L’âge supérieur à 60 ans, la présence des varices, d’érythème et chaleur et la non-compliance à la compression élastique étaient les facteurs associés à l’apparition de SPT.
Aucun
Nouha HAMOUDA, Fedya ELAYECH, Raja FADHEL, Chaima MESKINI, Rihab ARFI, Rihab DAOUD, Hanen GHAZALI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
09:29 - 09:40
#39209 - CP05 Étude qualitative multicentrique sur l'utilisation du score PERC aux Urgences.
CP05 Étude qualitative multicentrique sur l'utilisation du score PERC aux Urgences.
Introduction : La prescription d'angioscanners pour la recherche d’embolie pulmonaire (EP) augmente malgré la validation de scores permettant d’éviter les investigations complémentaires inutiles. L’objectif de l’étude était d’analyser les raisons de prescriptions de D-Dimères non conformes aux recommandations.
Matériels et méthode : Étude qualitative, multicentrique réalisée dans deux CH et un CHU. Un repérage par le laboratoire analysant les D-Dimères a permis d’identifier les patients à faible risque d’EP avec un score PERC négatif. Des entretiens semi-dirigés avec les prescripteurs (seniors ou internes) dans la semaine suivant la prescription, explorant la connaissance et l'opinion sur les scores (notamment le PERC), le motif de prescription des D-dimères "hors recommandations" et l'attitude habituelle des professionnels vis-à-vis des scores ont été réalisés. Les entretiens ont ensuite été retranscrits et analysés indépendamment par trois praticiens, dont deux urgentistes. Les analyses ont permis d'identifier les thèmes évoqués par les prescripteurs et les obstacles à l'utilisation des scores.
Résultats : Parmi les 58 entretiens réalisés, les barrières à l’utilisation du PERC notées étaient : la peur de manquer le diagnostic d’EP (perçue comme grave et trompeuse), les scores jugés insuffisamment fiables pour éliminer le diagnostic, la crainte d’un risque médico-légal même en respectant les recommandations, une connaissance insuffisante du score PERC, l’absence de contrainte perçue provenant des praticiens séniors, mais aussi de l’institution, à éviter les prescriptions non pertinentes, la conviction d’accélérer ainsi la prise en charge.
Conclusion : La prescription non pertinente de D-dimères aux urgences chez des patients à faible risque d’EP était liée aux organisations de travail et à la perception de l’EP comme pathologie grave et trompeuse exposant le prescripteur à un risque médico-légal individuel. Un outil de prescription conditionnant le dosage de D-dimères au résultat d’un score compatible, l’organisation de réunion d’actualisation des compétences, ou la redéfinition du rôle du médecin d’accueil et d’orientation pourraient contribuer à améliorer la pertinence de cette prescription.
Lovaniaina RAMAHALEO (Montivilliers), Céline MALASSIGNE, Julien JEANNELLE, Xavier LAKERMANCE, Luc-Marie JOLY, Quentin FOUBERT, Véronique MERLE
09:40 - 09:51
#39338 - CP06 Voie veineuse périphérique : identification des facteurs influençant la "perfusabilité". Etude PERFID.
CP06 Voie veineuse périphérique : identification des facteurs influençant la "perfusabilité". Etude PERFID.
Introduction
La mise en place d’une voie veineuse périphérique est précédée d’une évaluation subjective de sa faisabilité = ‘perfusabilité’. Ces facteurs de ‘perfusabilité’ sont inconnus. Nous avons souhaité identifier ces facteurs parmi des ceux connus pour être associés ou supposés être associés à la ‘perfusabilité’.
Méthodes
Inclusion : volontaires sains lors de séances de formation / simulation.
Procédure : ‘perfusabilité’ évaluée subjectivement (échelle de 1 à 100) par deux observateurs après mise en place du garrot pendant 3 minutes. Procédure standardisée (position du volontaire, du garrot…) réalisée (selon randomisation) à droite et à gauche avec garrot sur bras et avant-bras.
Paramètre : genre, sexe, IMC, latéralité, activité physique, température cutanée.
Critère de jugement : haute ‘perfusabilité’ correspondant au 25% percentiles de ‘perfusabilité’ maximale.
Analyse : multivariée pour critères avec p<0,2 en univarié.
Résultats
400 procédures sur 56 (28%) hommes et 144 (72%) femmes, d’âge médian 31 (27-38) ans.
La ‘perfusabilité’ haute était plus fréquente chez l’homme, quand l’âge et le poids diminuaient, quand la température cutanée augmentait et que le garrot était sur le bras. Détails dans la figure. Autres critères (observateur, latéralité, activité physique) non significatifs.
Conclusion
A côté ces critères connus pour être associés à la ‘perfusabilité’ (âge, genre, poids), la position du garrot et la température cutanée étaient déterminants.
Aucun
Pierre-Marie DONZE (Bobigny), Léa FERNANDES, Elodie SCHNEIDER, Aubry SAINT-CAST, Lisa WEISSLINGER, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
09:51 - 10:02
#39365 - CP07 Patients avec œdème aigu des poumons aux Urgences : apport du Pulmonary edema prognostic score.
CP07 Patients avec œdème aigu des poumons aux Urgences : apport du Pulmonary edema prognostic score.
Introduction :
L’œdème aigu des poumons (OAP) d’origine cardiogénique représente une urgence diagnostique et thérapeutique, qui peut mettre en jeu le pronostic vital des patients à très court terme. Le pulmonary edema prognostic score (PEPS score) est un score clinico-biologique qui a été proposé pour prédire la mortalité précoce des patients avec OAP cardiogénique.
L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostique du PEPS chez les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un OAP d’origine cardiogénique.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude prospective, descriptive et analytique, menée sur une période de 18 mois. Nous avons inclus tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un OAP d’origine cardiogénique avec recueil des données épidémiocliniques, biologiques, et évolutives. Nous avons calculé le score PEPS de tous les patients à l’admission. Une analyse de la courbe ROC du PEPS a été effectuée.
Résultats :
Nous avons inclus 211 patients. L’âge moyen était de 72±10 ans. Le sexe ratio était de 1,06. Les principaux antécédents pathologiques des patients étaient : l’hypertension artérielle (73,5%), le diabète (48,6%), l’insuffisance coronaire (34,6%) et l’insuffisance cardiaque (30,8%). Cent-quatre-vingt-cinq patients (87,7%) représentaient en détresse respiratoire aigüe à l’admission. L’OAP était causé essentiellement par une poussée hypertensive (CS1) ou un évènement ischémique (CS4) dans respectivement 36,4 % et 31,8 % des cas. Concernant les items du score PEPS : 36,4% des patients présentaient un infarctus de myocarde, 22,3% avaient une fréquence cardiaque ≥ 115 bpm, 39,3% avaient une pression artérielle systolique ≤130 mmHg et 30% avaient un taux de globules blancs ≥ 11,500 mm³. La médiane du score PEPS calculé était de 1 [0-4]. Douze patients (5,7%) avaient un score PEPS≥3. La mortalité précoce aux urgences était de 11,4%. Un score PEPS ≥3 apparait comme un facteur prédictif de mortalité précoce aux urgences en analyse univariée (p<0,001, OR=13, IC95%=[6,79-28,4]). L’aire sous la courbe ROC du score PEPS était de 0,74 (p<0,01, IC95%=[0,64-0,85]).
Conclusion :
Le score PEPS est un score pronostique, facile à calculer aux urgences à partir de données clinico-biologiques qui permettrait de prédire la mortalité intra-hospitalière précoce des patients admis pour prise en charge d’un OAP cardiogénique.
Aucun
Wiem DEMNI, Wided BAHRIA, Youssef ZOUAGHI, Intissar BOUSSAID, Dorra ABDELHEDI, Khaireddine JEMAI (Tunis, Tunisie), Nour Elhouda NOUIRA
10:02 - 10:13
#39560 - CP08 Facteurs prédictifs de survenue de complications chez les patients admis pour une décompensation cardiaque mis sous ventilation en pression positive continue (CPAP).
CP08 Facteurs prédictifs de survenue de complications chez les patients admis pour une décompensation cardiaque mis sous ventilation en pression positive continue (CPAP).
Introduction
Le recours à la ventilation en pression positive continue (CPAP) lors d'une décompensation cardiaque est une pratique courante. Ce support ventilatoire peut être associé à des complications pouvant être mineures liées principalement à l’interface ou plus importants liées à la pression et au débit. L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs prédictifs de survenue de complications chez les patients admis pour une décompensation cardiaque et mis sous CPAP.
Méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique sur une période de deux ans. Nous avons inclus les patients admis pour une décompensation cardiaque nécessitant le recours au CPAP. Nous avons recueilli les paramètres épidémiologiques, cliniques et biologiques. Le critère de jugement principal était la survenue des complications sous CPAP (hypotension artérielle, érosion cutanée, sécheresse buccale, vomissements, épigastralgies et pneumothorax). Nous avons comparé deux groupes : patients présentant une complication sous CPAP (G1) versus patients n’ayant pas présenté de complication (G2). Nous avons mené une analyse univariée puis multivariée afin d’identifier les facteurs prédictifs de survenue de complications.
Résultats
Nous avons inclus 170 patients. L’âge moyen était de 68+/-12 ans et le genre-ratio à 1, 3. Les comorbidités les plus observées étaient : l’hypertension artérielle (68%), le diabète (52%), l’insuffisance coronarienne (33%),l’insuffisance cardiaque (28%), l’insuffisance rénale (22%), la fibrillation auriculaire (22%) et la broncho-pneumopathie chronique constrictive (20% des cas). La mortalité intra-hospitalière était de 3%. G1 comportait 118 patients (69%) et G2) comportait 52 patients (31%). Les complications étaient (%) : sècheresse buccale (46%), érosion cutanée (20%), vomissements (12%), hypotension artérielle (3%), épigastralgies (2%). Aucun cas de pneumothorax n’a été enregistré. L’analyse multivariée a identifié deux facteurs prédictifs de survenue de complications qui sont la BPCO et la présence de douleurs thoraciques (OR ajusté ; [IC 95%] ; p) : Pour la BPCO (0,667 ; [0,447-0,997] ; 0,048) et pour les douleurs thoraciques (2,116 ; [1,216-3,684] ; 0,008).
Conclusion
Les résultats de notre étude ont montré que l’apparition de complications chez les patients sous CPAP pour une décompensation cardiaque étaient fréquentes mais t non graves. Le terrain et la symptomatologie initiale conditionne l’apparition de ces complications.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Kamel JLALI, Youssef HMIDI, Raja FADHEL, Sana BELFKIH, Shayma HAMZA, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
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SI15
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Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
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CLM01
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Communications Libres Médecins
Arrêt cardiaque
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Modérateurs :
Emmanuelle DEUTSCH (Cadre superieur de santé Cellule SSE -NRBCE ESRR 67) (Strasbourg), Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Toulouse)
08:45 - 08:57
#39020 - CP09 Pronostic neurologique des arrêts cardiaques dans les zones de montagne.
CP09 Pronostic neurologique des arrêts cardiaques dans les zones de montagne.
Introduction : Les zones de montagne représentent un défi majeur pour la chaîne de survie en cas d'arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH). Dans cette étude, nous avons distingué les ACEH survenant sur les pistes de ski (Sur-P), avec des équipes de secouristes dédiées, et ceux survenant hors des pistes de ski (Hors-P), en dehors du domaine skiable. L’objectif de cette étude était de comparer les taux de survie avec un bon pronostic neurologique dans ces deux situations par rapport aux arrêts cardiaques survenant dans d’autres endroits (AE).
Matériel et Méthode : Nous avons analysé les données, collectées de manière prospective du registre des arrêts cardiaques du Réseau Nord Alpin des Urgences (RENAU) de 2015 à 2021. Notre critère principal était la survie à 30 jours avec un score de 1 ou 2 sur l'échelle de catégorie de performance cérébrale (CPC). Une analyse multivariée a été réalisée afin d’ajuster nos résultats sur le sexe, l’âge, la réalisation d’un massage cardiaque par un témoin, le rythme initial, le temps entre l’appel et le premier choc délivré, la saison et l’étiologie de l’arrêt cardiaque.
Résultats : Au total, 9 589 ACEH ont été inclus : 213 dans le groupe Sur-P, 141 dans le groupe Hors-P et 9 235 dans le groupe AE. L'étiologie cardiaque était plus fréquente pour les arrêts cardiaques Sur-P (Sur-P : 68,9 % vs Hors-P : 51,1 % vs AE : 66,7 %, p < 0,001), tandis que les arrêts cardiaques hors des pistes étaient plus souvent secondaires à une étiologie traumatique (Hors-P : 39,7 % vs Sur-P : 21,7 % vs AE : 7,7 %, p < 0,001). L'utilisation d'un défibrillateur automatisé externe avant l'arrivée des secouristes était plus faible hors des pistes par rapport au reste de la population (Sur-P : 15,2 % vs AE : 4,5 % vs Hors-P : 3,7 % ; p < 0,002). Dans l'analyse multivariée, un arrêt cardiaque survenant sur piste est un facteur positif de survie à 30 jours avec un bon pronostic neurologique (CPC 1 ou 2), retrouvant un odds-ratio ajusté de 1,96 (IC 95 % : 1,02–3,75 ; p = 0,04). Au contraire, les arrêts cardiaques hors des pistes de ski avaient un odds-ratio ajusté de 0,88 (IC 95 % : 0,28 – 2,72 ; p = 0,82).
Conclusion : Les ACEH survenant sur les pistes de ski étaient associés à une amélioration de la survie avec un bon pronostic neurologique à 30 jours, tandis que les ACEH survenant en dehors des pistes de ski étaient associés à une diminution de la survie avec un bon pronostic neurologique.
Les auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt à déclarer en lien avec cette étude.
Nicolas SEGOND (Grenoble), Damien VIGLINO, Hélène DUHEM, Céline VIGNERON, Cécile VALLOT, Dominique SAVARY, Alexandre BELLIER, Guillaume DEBATY
08:57 - 09:09
#39152 - CP10 Déterminants de la fuite vasculaire post arrêt cardiaque.
CP10 Déterminants de la fuite vasculaire post arrêt cardiaque.
Introduction: Il existe une fuite vasculaire majeure dans les suite d’un arrêt cardiaque récupéré (ACR), imposant le remplissage massif des patients les plus sévères, qu’on sait très délétère. Elle est liée au syndrome de réponse inflammatoire systémique (SIRS) induit par les lésions d’ischémie-reperfusion, mais ses déterminants restent mal caractérisés chez l’homme, et aucun traitement n’est disponible actuellement pour la contrôler. Lors d’une étude précédente, nous avons isolé par RNAseq 38 gènes exprimés par les monocytes circulants de patients présentant une fuite majeure post-ACR. Parmi eux, celui codant pour la “protéine P” (anonymisée du fait d'un brevet en cours de dépôt), est massivement surexprimé (x56) chez ces patients. Nous avons par ailleurs confirmé une forte association entre le taux circulant à l’admission de la Protéine-P et le remplissage reçu par les patients en post-ACR, dans une cohorte de validation de 52 patients.
L’objectif de cette étude était de caractériser l’effet de la Protéine-P sur la fuite vasculaire post-ACR.
Méthodes: Les effets de la Protéine-P recombinante ont été analysés dans un modèle d’ACR ressuscité chez la souris, comportant un no-flow et un low-flow de 8 minutes chacun.
Résultats: In vivo, nous confirmons une fuite vasculaire importante dans tous les organes après la reprise d’une activité circulatoire spontanée (ROSC). L’injection de Protéine-P recombinante au début de la réanimation (après le no-flow) entraîne une réduction drastique de cette fuite, quantifiée par l’extravasation de traceurs fluorescents. En accord avec la réduction de l’oedème myocardique observé, la fonction myocardique des souris est fortement améliorée par l’injection de Protéine-P. Enfin, les souris ayant reçu la protéine présentent une survie nettement améliorée (40% vs. 0%, p<0.0001).
Conclusions: Ces résultats démontrent que la Protéine-P, isolée à partir de prélèvements humains, est un régulateur majeur de la fuite vasculaire, et un traitement prometteur pour la contrôler en post-ACR.
Advisory board F4-Pharma, Findimmune, Lascco.
Grant obtenu auprès du PHRC pour l'évaluation chez l'homme d'un inhibiteur spécifique de la fuite vasculaire en post arrêt cardiaque
Alexandre RUTAULT, Emmanuelle GUÉRIN, Iris MARANGON, Cyrielle DESNOS, Alain COMBES, Pierre-Louis THARAUX, Stéphane GERMAIN, Nicolas BRÉCHOT (Paris)
09:09 - 09:21
#39158 - CP11 Bilan à un an de la mise en place des citoyens de choc équipés de défibrillateurs semi-automatiques personnels pour optimiser la prise en charge des arrêts cardiorespiratoires extrahospitaliers.
CP11 Bilan à un an de la mise en place des citoyens de choc équipés de défibrillateurs semi-automatiques personnels pour optimiser la prise en charge des arrêts cardiorespiratoires extrahospitaliers.
Introduction : La défibrillation précoce au cours de l’arrêt cardiaque (ACR) extra-hospitalier est un déterminant majeur de sa survie. Sa réalisation dans les 3 à 5 premières minutes permettrait l’obtention d’un taux de survie jusqu’à 70%. Afin d’optimiser ces délais il est primordial que cette défibrillation soit réalisée par des sauveteurs entraînés. Elle est aujourd’hui insuffisamment réalisée. C’est pourquoi nous avons mis en place en mai 2022 des “citoyens de choc”, équipés d’un défibrillateur semi-automatique (DSA) portable et formés à leurs utilisations. Nous faisons désormais le bilan de ce dispositif à un an.
Matériels et Méthodes : Un partenariat entre la ville d’Angers, l’application smartphone SAUVLife et le CHU d’Angers a permis d’équiper des citoyens sauveteurs de leurs propres DSA. En cas d’ACR à Angers et dans un rayon de 1 km autour du citoyen de choc, ceux-ci étaient déclenchés par le SAMU. Notre étude observationnelle rétrospective évalue le taux d’apport de DSA sur les lieux de l’ACR et leur utilisation.
Résultats : 50 citoyens de choc ont été formé et déployé à Angers. De mai 2022 à mai 2023, 88 ACR sont survenus à Angers (56,4/100,000 habitants). Pour 40 ACR (40/88, 45%), aucun citoyen sauveteur n’a pu être déployé, avec la réalisation d’une réanimation cardiopulmonaire de base par des témoins pour 21 d’entre eux (21/40, 52%), incluant une seule utilisation de DSA (1/40, 2,5%). Les 48 autres ACR bénéficièrent de l’envoi d’au moins un citoyen sauveteur. Pour 9 d’entre eux un citoyen de choc fut déclenché, avec la pose de 6 DSA (6/9, 66,7%). Trois récupérations d’une activité circulatoire spontanée (RACS) furent constatées (3/9, 33%). Pour les 39 autres ACR avec envoi de citoyens sauveteurs sans DSA, 5 DSA (5/39, 12,8%) furent posés. A noter qu’un citoyen de choc a également été déclenché en dehors d’Angers, permettant l’utilisation de son DSA et une RACS.
Discussion : Le faible nombre d’ACR et la grande variété de leurs étiologies rendent impossible l’établissement d’un lien de cause à effet entre le déploiement de citoyens de choc et le taux de RACS. Cependant, nous savons que les rythmes choquables sont fortement associés à de meilleurs taux de survie. Nous sommes donc satisfaits que notre système de citoyens de choc permette une utilisation plus fréquente des DSA.
Conclusion : le déploiement de citoyens de choc permet un apport plus fréquent des DSA sur le lieu de l’ACR et permet une optimisation conséquente des chances de RACS.
aucun
Emma SOKPOH (Angers), Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET, François MORIN
09:21 - 09:33
#39226 - CP12 Evaluation de la filière "Extra Corporeal Life Support " : une étude rétrospective au SAMU 76A (2014-2022).
CP12 Evaluation de la filière "Extra Corporeal Life Support " : une étude rétrospective au SAMU 76A (2014-2022).
Introduction. L’Extra Corporeal Life Support (ECLS) est une assistance circulatoire employée dans l’arrêt cardiaque. En 2014, une filière a été créée au SAMU 76A afin prendre en charge les patients éligibles à une l'ECLS selon les critères suivants : un âge inférieur à 65 ans, une absence de comorbidité, un no flow < 5 minutes, un rythme choquable ou des signes de réveil pendant la réanimation, une Etco2 > 10 mmHg et un low flow inférieur à 60 minutes. L'objectif de cette étude était d'analyser les facteurs influençant l’éligibilité et l’inclusion dans cette filière.
Méthode. Étude rétrospective monocentrique réalisée au SAMU 76A incluant la totalité des patients de moins de 65 ans pris en charge en SMUR pour un arrêt cardiaque non traumatique entre juillet 2014 et juillet 2022. Les morts inattendues du nourrisson étaient exclues. Les données étaient recueillies à partir du Registre Électronique des Arrêts Cardiaques (RéAc) un registre national permettant un retour d’analyse de données de chaque SMUR participant. L’éligibilité, l'inclusion et le suivi des patients de la filière ECLS étaient étudiées avec une analyse descriptive. Une analyse comparative (test du khi2) a été réalisée entre les patients éligibles et les patients inclus dans la filière ECLS.
Résultats. Entre le 1er juillet 2014 et le 1er juillet 2022, 3048 arrêts cardiaques non traumatiques ont été recensés et 979 (32%) concernaient des patients de moins de 65 ans.
On comptait 51 patients (5%) entrant dans la filière ECLS. Parmi eux, 40 (78%) ont finalement été canulés tandis que 11 (22%) ont été récusés. Dans la filière ECLS, 33 (3%) patients étaient éligibles mais non inclus. Les patients canulés étaient plus jeunes (44,3 vs 15,5 ans vs 52,3 vs10,9 ans, p=0,01) et moins pris en charge sur le temps de garde (45,0 vs 75,7%, p=0,001) que les patients éligibles à l’ECLS mais non inclus dans la filière. Il n’était pas mis en évidence de différence entre les deux groupes en termes de no flow, de rythme initial, de nombre de chocs délivrés, et d’EtCO2. Parmi les 40 patients canulés, 33 (82,5%) ont survécu à 24h, 5 (12,5%) sont sortis vivant de réanimation et 4 (10%) ont survécu sans séquelle neurologique (score CPC 1 ou 2).
Conclusion. L'évaluation de la filière ECLS du SAMU 76A retrouve des patients plus jeunes, essentiellement inclus en dehors des périodes de gardes, ouvrant des pistes d’amélioration concernant la prise en charge et l’inclusion des patients éligibles à une ECLS.
aucun
Alexandre JARDEL (Rouen), Alix DELAMARE, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY, Gerald SEJOURNE, Zoe DEMAILLY, Cedric DAMM, Christelle DAGRON
09:33 - 09:45
#39322 - CP13 Déterminants des délais d’arrivée des équipes SMUR dans l’arrêt cardiaque extrahospitalier et associations pronostiques : de fortes inégalités territoriales d’accès aux soins urgents. Étude de cohorte rétrospective nationale.
CP13 Déterminants des délais d’arrivée des équipes SMUR dans l’arrêt cardiaque extrahospitalier et associations pronostiques : de fortes inégalités territoriales d’accès aux soins urgents. Étude de cohorte rétrospective nationale.
Introduction : Le délai d’arrivée des équipes de secours est un facteur pronostique dans l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). Ses déterminants combinent des variables géographiques (milieu urbain, rural, isolé, immeubles de grande hauteur, zones complexes) et socioéconomiques. Cependant, l’interaction entre ces deux dimensions reste mal explorée. L’objectif de ce travail était de décrire et analyser les associations entre déterminants géographiques et socioéconomiques.
Méthodes : Etude de cohorte rétrospective, multicentrique, nationale, tirée du registre national des arrêts cardiaques en France (RéAC). Étaient inclus les ACEH non traumatiques de l’adulte (≥ 18 ans) recensés entre 2011 et 2019. L’adresse d’intervention était rapportée à une catégorie d’îlot regroupé pour l’information statistique (IRIS ; urbain vs. rural) ainsi qu’à un quintile du score Français de défavorisation socioéconomique (French-EDI, Q1 : moins défavorisé, Q5 : plus défavorisé). Après analyses descriptives, les associations entre le délai d’arrivée du SMUR, le type de d’IRIS, et l’EDI des lieux d’intervention étaient modélisées par des modèles mixtes multiniveaux de régressions linéaires uni puis multivariées.
Résultats : Au total, 76 493 patients étaient inclus, d’âge médian 71 ans (écart interquartile, [59 ;82]). La majorité des patients étaient de sexe masculin (49 680, 65%) et en milieu urbain (52 542, 86%). Après analyses multivariées, il existait un gradient d’allongement des délais SMUR entre milieu urbain favorisé (Q1) et rural défavorisé (Q5). Le délai d’arrivée du SMUR s’allongeait de 7.57 minutes (IC95% 5.66 à 9.48, p<0.001) pour les arrêts cardiaques en zone rurale et défavorisée (RURAL-ED5), était raccourci de -4.99 minutes (IC95% -5.71 à -4.27, p<0.001) pour les arrêts cardiaques en zone urbaine et favorisée (URBAIN-EDI1), et était également raccourci de -6.23 minutes (-6.89 à -5.57, p<0.001) pour les arrêts cardiaques en zone urbaine et défavorisée (URBAIN-ED5).
Conclusion : Les délais d’arrivée des SMUR étaient plus longs en zone rurale qu’en zone urbaine en France, avec une interaction forte avec le niveau socio-économique des lieux d’intervention.
Aucun
Fadi Hillary MINKA (PARIS), Etienne AUDUREAU, Sally Oceane MINKA, Valentine CANON, Herve HUBERT, Patrick PLAISANCE, Anthony CHAUVIN, Heidet MATTHIEU
09:45 - 09:57
#39333 - CP14 Détection des patients en mort évidente par la régulation médicale.
CP14 Détection des patients en mort évidente par la régulation médicale.
Introduction: Dans un système préhospitalier aux ressources limitées, il est nécessaire d'optimiser au mieux l'utilisation des moyens à disposition. La capacité de la régulation d'identifier les situations pour lesquelles une réanimation est futile permet une gestion plus efficiente des ressources. L'objectif de cette étude est de mesurer la performance de la régulation pour détecter les morts évidentes.
Méthode: Etude rétrospective, monocentrique, sur 18 mois. Lors d'une suspicion d'un arrêt cardiaque récent, une ambulance avec médicalisation doit être engagée. En cas de doute sur la présence d'une mort évidente, la régulation peut engager une ambulance seule avec signaux prioritaires pour « une levée de doute ». Devant des signes de mort évidente (corps froid dans un environnement tempéré ou rigidité des membres ou lividités spontanément décrites par le témoin), la régulation peut envoyer un médecin de garde, voire une ambulance sans signaux prioritaires si un soutien est nécessaire pour les témoins. Tous les appels classifiés comme « suspicion d’arrêt cardiaque » par la régulation ont été inclus. Ces appels comprennent les patients inconscients et en apnée, ainsi que les suspicions de mort évidente. Ils ont été réécoutés et analysés via une grille de lecture de 44 variables par des infirmières de recherche.
Résultats : 1004 appels ont été inclus. La régulation a recherché activement des signes de mort évidente dans 20.9% de ces appels. Dans 89 (8.9%) des situations, des moyens non-urgents ont été envoyés. 9 patients ont néanmoins bénéficié de manœuvres de réanimation, 5 en raison d’information erronées de la part de l’appelant et dans 4 situations la réanimation a rapidement été interrompue sur site. Dans les 915 autres situations (81.1%) des moyens prioritaires ont été engagés dont 255 situations pour lesquelles les secours sur site n’ont pas débuté de réanimation. La détection de la mort évidente par la régulation était de 23.9%, elle augmente à 33.1% lorsque des signes cliniques de mort évidente sont activement recherchés. La sensibilité pour détecter les arrêts cardiaques nécessitant une réanimation s’est élevée elle à 98.7%.
Conclusion : La détection des arrêts cardiaque nécessitant l’engagement de moyens prioritaires est performante. Une recherche plus systématique des signes de mort évidente au téléphone permettrait d’améliorer l’efficience du système en diminuant l’engagement de moyens non nécessaires.
aucun
Fabrice DAMI (LAUSANNE, Suisse), Loïc JASPARD
09:57 - 10:09
#39395 - CP15 Quel témoin d’un arrêt cardiaque permet d’augmenter la survie ?
CP15 Quel témoin d’un arrêt cardiaque permet d’augmenter la survie ?
introduction : L’intervention rapide des témoins d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) permettent d’améliorer la survie. L'objectif de notre étude est de déterminer était de déterminer si le type de relation entre le témoin et la victime était associée à la survie après un ACEH.
Materiel et méthodes : Etude réalisée sur le RéAC entre 2011 et 2023. Nous avons inclus les patients pour lesquels un témoin était présent et pour lesquels une réanimation par le SMUR avait été initiée. Les témoins ont été catégorisés comme des membres de la famille, d'autres témoins non secouristes, des secouristes professionnels en dehors de leur service ou des professionnels de santé en dehors de leur service. Le critère de jugement principal était la survie à 30 jours avec un résultat neurologique favorable (catégorie de performance cérébrale 1 ou 2).
Résultats : Parmi les 89 861 cas d'ACEH analysés, les membres de la famille constituaient le groupe le plus important de témoins (69,2 %). Par rapport aux témoins non membres de la famille, le statut de témoin familial était associé à un taux de déclenchement de la RCP plus faible, à un temps de non-écoulement plus long et à des taux de survie à 30 jours plus faibles. Plus précisément, les cas d'ACEH avec des témoins non membres de la famille avaient 1,3 fois plus de chance de survivre 30 jours après l’ACEH avec un CPC 1 ou 2 que les cas avec des témoins membres de la famille. Le statut de témoin médicalement formé (secouristes professionnels et professionnels de la santé qui ne sont pas en service) était associé à des taux plus élevés d'initiation à la RCP et de survie à 30 jours, par rapport aux profanes non formés.
Conclusions : La survie après un ACEH semble être associée au type de témoin. Bien que les membres de la famille soient les témoins les plus fréquents, ils sont moins susceptibles de commencer la RCP et de voir la victime de l'ACEH survivre. Les efforts visant à augmenter le taux de survie après un ACEH devraient inclure des interventions ciblées (telles que des programmes d'éducation et de formation du public) qui soulignent l'importance d'une RCP précoce et de l'utilisation d'un défibrillateur par les membres de la famille.
aucun
Hizia BENKERROU (Lille), Martin LAFRANCE, Ramy AZZOUZ, Matthieu HEIDET, Morgan RECHER, Marguerite LOCKHART, Hervé HUBERT, Valentine CANON
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ATW01
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Atelier Médecins - Echographie
Douleur abdominale (la vésicule, les voie biliaires, l'intestin - grêle et colon - et l'appendice). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux Urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
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Atelier Médecins - Echographie
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.).
Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Severin THIEBERGIEN (Conférencier, Nantes), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
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AMS09
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Atelier Médico-Soignants
Limitation des thérapeutiques en urgences (SMUR, urgences) chez l’adulte
Ethique, Médico-légal
Coordonnateur :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Mélisande BENSOUSSAN (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
Présentation au travers de cas cliniques des spécificités des situations de limitation des thérapeutiques en urgences (pré hospitalier et intra hospitalier) chez l’adulte :
- Cadre règlementaire
- Modalités de la prise de décision
- Communication avec les proches
- Elaboration et mise en pratique du projet de soins
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AMS-ARM 35
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants & ARM
Simulateur de régulations médicales au SAMU concernant des adultes
Recherche, Régulation, ARM
Coordonnateur :
Igor OUSS (Coordonnateur, Bondy)
Conférenciers :
Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bondy)
Objectif général :
Tester ses compétences en régulation en gérant des appels simulés.
Ces appels sont créés en temps réel à partir de choix multiples formulés par les participants.
Objectifs pédagogiques :
Intégrer les aspects sémiologiques présentés par le patient et les paramètres relationnels de l’appelant afin de prendre de façon la plus performante la meilleure décision en régulation.
Méthode pédagogique :
L'atelier sera conduit à partir de simulations d'appels par un acteur, simulations créées extemporanément. Les critères de construction du cas médical seront choisis par les participants selon trois entrées : niveau de difficulté, domaine médical, profil relationnel de l’interlocuteur.
Les appels seront pris en charge par des auditeurs, séquencés, argumentés par le groupe. Enfin les experts théoriseront les aspects de communication interpersonnelle et en parallèle les items sémiologiques et les critères de décision.
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TRMS02
08:45 - 10:15
Table Ronde Médico-Soignants
Les enjeux de la communication
Aide Soignant, Ambulanciers, ARM, Communication, Infirmier, Médecin
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Beatrice CLARE (ARM) (Tulle)
Coordonnateur :
Florence BONNET (Coordonnateur, Blois)
La communication, un élément clé de notre quotidien. Venez échanger sur ses enjeux et différentes stratégies.
08:45 - 09:00
Stratégies efficaces dans la communication en régulation.
Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy), Nicolas LUCET (PH médecine urgence) (Conférencier, Annecy)
09:00 - 09:15
Stratégies efficaces dans la communication en pré-hospitalier.
Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Conférencier, Roubaix), Christelle HILAIRE (Chef de projet Scientifique) (Conférencier, ST DENIS)
09:15 - 09:30
Stratégies efficaces dans la communication en IOA.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Le regard de l'experte.
Louise ROBERT (Docteur en Sciences du Langage) (Conférencier, Montpellier)
09:45 - 10:15
Débat.
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Salle 351 |
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"Mercredi 05 juin"
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AMS22 A
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Drainage thoracique et alternatives
Pneumologie, Ventilation
Coordonnateur :
Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers :
Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard chirurgical, et des alternatives de drainage moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
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Salle 352A |
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AS32
08:45 - 10:15
Atelier Soignants
Quand la crise est là, l'ado n'est plus là !
Prise en charge de l'adolescent en crise, au centre 15 et au SAU
Thérapeutique, Triage, Pédiatrie
Coordonnateur :
Eric PERRET (Coordonnateur, Annecy)
Conférencier :
Laure ROUGEGREZ (Psychiatre) (Conférencier, Lille)
Connaitre la sémiologie des états de crise à la préadolescence et à l’adolescence.
Compréhension et évaluation des différences cliniques concernant une crise émotionnelle, une conduite compulsive et une crise suicidaire.
Connaître les différentes réactions de l’entourage, de la famille, afin d’optimiser l’aide à apporter.
-Acquérir une méthode d’entretien pendant le moment de crise aigüe, afin d’établir un lien accueillant et constructif avec l’adolescent en crise
-Développer des aptitudes pour la gestion et la prise de décision optimale en régulation et au SAU
-Approche des recommandations et du cadre légal, en cas de survenue de la crise en institution ou en foyer
-Savoir trier : le TRI ARM en régulation, et le TRI IOA au SAU
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Salle 353 |
09:15 |
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CM14
09:15 - 10:15
Conférence Médecins - Pour / Contre
Scoop and run vs stay and treat dans l'AC, les systèmes sont-ils si différents ?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Organisation SAMU/SMUR
Modérateurs :
Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris), Alice HUTIN (PH) (Paris)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
On oppose souvent les systèmes préhospitaliers mais en pratique sont-ils si différents lors de la prise en charge d'un arrêt cardiaque extra-hospitalier?
09:15 - 09:45
Scoop and run.
Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:15
Stay and treat.
Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
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Amphi Havane |
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"Mercredi 05 juin"
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TRMS05
09:15 - 10:15
Table Ronde Médico-Soignants
Débat sur les enjeux, modalités de mise en œuvre et avancement du SAS
Organisation SAMU/SMUR, Régulation
Modérateurs :
Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Cette session rappellera l’origine du SAS et ses enjeux en matière de santé publique, vous pourrez y découvrir les étapes de sa mise en place et connaitre la mission d’accompagnement à la généralisation du SAS et son retour d’expertise.
09:15 - 09:35
Genèse du SAS : création du rapport initial et aspects politiques.
Thomas MESNIER (Chef de Pôle) (Conférencier, Bordeaux)
09:35 - 09:55
RETEX Bordelais.
Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux)
09:55 - 10:15
Retour sur la mission d’accompagnement à la Généralisation du SAS.
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
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Salle 242B |
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SIMS03
09:15 - 10:15
Session Interactive Médico-Soignants
Scores en Médecine d'Urgence : lesquels utiliser ? Lequels oublier ?
Triage
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où l'on discutera des scores à utiliser (ou pas) en Médecine d'Urgence...
09:15 - 10:15
Scores en médecine d'urgence : lesquels utiliser ? Lequels oublier ?
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
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Salle 243 |
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SI14
09:15 - 10:15
Session Interactive Médecins
Ces médicaments de l'urgence : comment fonctionnent-ils ?
Jeunes, Toxicologie
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez tester vos connaissances en pharamcologie sur les médicaments que vous utilisez au quotidien
09:15 - 10:15
Ces médicaments de l'urgence : comment fonctionnent-ils ?
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
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Salle 342A |
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CM07
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Urgences ORL
Evaluation Services d'Urgences, Infectiologie - Sepsis, Jeunes, Neurologie
Modérateurs :
Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen), Gael GHENO (Chef de service) (Annecy)
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Les pathologies ORL sont très fréquentes aux Urgences.
Vous verrez comment différencier un vertige et une paralysie faciale périphérique d'une affection neurologique centrale.
Epistaxis, ça saigne encore malgré le tamponnement antérieur, que faire.... Angine, inciser ou simplement des antibiotiques ....
09:15 - 09:30
Vertiges aux Urgences.
Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
09:30 - 09:45
Epistaxis.
Ines CHERMITI (Assistant Professor) (Conférencier, Ben Arous, Tunisie)
09:45 - 10:00
Phlegmon et angines.
Anna CRAMBERT (praticien hospitalier) (Conférencier, Clamart)
10:00 - 10:15
Paralysie faciale périphérique.
Amaury GOSSIOME (PHC) (Conférencier, Lyon)
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Salle Maillot |
10:15 |
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CDIM
10:15 - 10:45
Conférence de l'industrie MACSF
Fonctionnement en mode dégradé aux urgences : quelle responsabilité pour l’urgentiste ?
10:15 - 10:45
Urgences surchargées, orientation des patients, organisation dégradée, manque de moyens … autant de situations à risque médico-légal.
Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Angélique WENGER (Avocat) (Conférencier, Paris), Thierry HOUSELSTEIN (directeur médical) (Conférencier, La Défense)
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Salle 251 |
10:20 |
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URGMEET01
10:20 - 10:40
UrgencesMeet
Board QVT - Place de la QVT dans notre travail
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
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Espace Networking |
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URGMEET12
10:20 - 10:30
UrgencesMeet
Groupe Cochrane - Les récentes méta-analyses Cochrane qui changent la pratique
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Patricia JABRE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Yannick AUFFRET (Médecin) (Conférencier, Brest), Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
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Espace Urgences Démo |
10:30 |
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URGMEET13
10:30 - 10:40
UrgencesMeet
Commission RISSQ - Les travaux de la Commission RISSQ
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Ludovic RADOU (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
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Espace Urgences Démo |
10:40 |
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URGMEET02
10:40 - 11:00
UrgencesMeet
Groupe Cochrane - Les récentes méta-analyses Cochrane qui changent la pratique
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Patricia JABRE (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris)
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Espace Networking |
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URGMEET24
10:40 - 10:50
UrgencesMeet
Board Innovation : objectifs et missions
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Conférencier :
Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort)
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Espace Urgences Démo |
11:00 |
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CE05
11:00 - 12:30
Conférence Exceptionnelle
Peut-on bien manger dans l’urgence ?
Environnement, Profession - Métier
Modérateurs :
Magali GUERIN (Paramed) (Niort), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Super Modérateur :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Super Modérateur, Toulouse)
Engagé pour une alimentation alliant plaisir et santé et considérant le repas comme un moment holistique, le Chef étoilé Thierry Marx nous fait l'honneur de venir nous expliquer si et comment l'on peut bien manger dans l’urgence
11:00 - 12:30
Peut-on bien manger dans l’urgence ?
Thierry MARX (Chef étoilé) (Conférencier, Paris)
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Amphi Bleu |
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CM20
11:00 - 12:00
Conférence Médecins
Scores, biomarqueurs ou clinique : mon cœur balance
Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Monitorage
Modérateurs :
Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Paris), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Examen clinique, utilisation de scores ou de biomarqueurs ... venez discuter des outils les plus pertinents dans le diagnostic ou l'évaluation pronostic de ces pathologies
11:00 - 11:15
Dans le sepsis.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
11:15 - 11:30
Dans la douleur thoracique.
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
11:30 - 11:45
Dans la dyspnée aiguë.
Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
11:45 - 12:00
Dans l'état de choc.
Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
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Amphi Havane |
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CM13
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
Le médico-légal : c'est quoi, c'est qui ?
Médecin, Médico-légal, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier, Psychologue
Modérateurs :
Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Narbonne), Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Ça fait peur, c'est chronophage ou c'est obscur... C'est pourtant simple à la lumière de l'expertise de nos intervenants, qui nous aideront à mieux appréhender les démarches médico-légales en intra ou en extrahospitalier, et qui nous éclaireront sur les filières multidisciplinaires aux frontières de la médecine, de la psychologie, de la justice et de la sécurité.
11:00 - 11:22
Les urgences médico-judiciaires : j'en attends quoi ?
Laurène DUFAYET (Médecin légiste) (Conférencier, Paris)
11:22 - 11:44
Certificats initiaux, garde à vue, non-admission : je fais quoi, je mets combien d'ITT ?
Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
11:44 - 12:06
Les violences conjugales : quelles filières ?
Pierre-Alexis RAYNAL (CDS SAU) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Dois-je mettre un obstacle médicolégal ?
Pauline SAINT MARTIN (PUPH, chef de service) (Conférencier, Tours)
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Salle 241 |
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CLM12
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Régulation
Régulation
Modérateurs :
Nicolas JUZAN (medecin) (Paris), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
11:00 - 11:11
#39086 - CP16 Évaluation du raisonnement clinique et de la prise de décision en régulation médicale : élaboration de tests de concordance de script audios pour les internes de médecine d’urgence.
CP16 Évaluation du raisonnement clinique et de la prise de décision en régulation médicale : élaboration de tests de concordance de script audios pour les internes de médecine d’urgence.
Introduction : Par la reconnaissance parfois difficile, d’indices permettant de catégoriser des situations très variables, la formation à la régulation médicale est un défi. En explorant le raisonnement clinique en situation d’incertitude, les tests de concordance de script (TCS) pourraient être un mode d’évaluation pertinent de la formation des internes de médecine d’urgence à la régulation. L’objectif de l’étude était de créer et de tester un outil d’évaluation par TCS issus d’enregistrements de régulations médicales (DRM) authentiques.
Matériels et Méthodes : Les critères de sélection des enregistrements de régulation étaient : langue française ; discours intelligible ; situation présentant un caractère d’incertitude. Les critères d’exclusion étaient : enregistrement incomplet ou de mauvaise qualité, situation déjà traitée. Les enregistrements ont été découpés et assemblés afin de respecter une durée maximale de 45 secondes pour la vignette clinique et 15 secondes pour l’information supplémentaire. Les TCS créés ont été présentés à un panel de 26 experts régulateurs de 10 ans d’expérience exerçant au SAMU d’Amiens, Lille ou Rouen. Les questions ont ensuite été administrées en ligne à 109 participants internes, docteurs juniors ou séniors de médecine d’urgence. La validité du test était évaluée par le calcul du coefficient alpha de Cronbach, et la performance des questions évaluée par une analyse de variance à un facteur (ANOVA) et de corrélation des réponses des experts.
Résultats : Sur 1214 DRM, 80 ont été choisis pour leurs intérêts thématiques.15 DRM ont été retenus et déclinés en TCS. 16 experts et 61 participants ont répondu aux 45 items en 32 min en moyenne pour un score moyen de 67,8/100. Le coefficient alpha de Cronbach de 0,48 est inférieur au seuil de 0,8 requis. La variance des réponses d’experts était faible (<0,5) pour 10 items, moyenne ou élevée pour 17 ou 18 items. La corrélation était élevée (>0,15) pour 30 items, moyenne ou mauvaise pour 16 items.
Conclusion : Bien que la validité du test n’atteigne pas les seuils pour une utilisation certificative, les résultats encouragent à utiliser le test dans un cadre formatif et à poursuivre le développement de TCS de régulation médicale au moyen d’enregistrements authentiques.
Aucun
Mathilde MARIEL (Rouen), Louis SIBERT, Mathieu BEN HADDOUR, Luc-Marie JOLY, Cédric DAMM, Gérald SÉJOURNÉ
11:11 - 11:22
#39113 - CP17 Impact d'un protocole de conseils avec envoi d'un SMS en régulation médicale pour les fièvres non graves de l'enfant.
CP17 Impact d'un protocole de conseils avec envoi d'un SMS en régulation médicale pour les fièvres non graves de l'enfant.
Introduction : Notre étude souhaitait déterminer si l’utilisation d’un protocole de conseils standardisés au SAMU-Centre 15 pour les fièvres bénignes de l’enfant, avec envoi aux appelants d’un SMS de conseils, permettait une diminution du nombre de consultations non nécessaires aux urgences ou dans le secteur libéral, une diminution du taux de rappel au Centre 15, et avait un impact sur la compréhension des conseils et la satisfaction des appelants.
Méthodes : Enquête de pratique, observationnelle prospective monocentrique menée au CRRA de Haute-Savoie. Les appels concernant les fièvres bénignes de l’enfant ont été comparés sur des périodes de 2 semaines chacune, avant et après l’instauration du protocole. Le critère de jugement principal était le nombre d’enfants ayant nécessité un contact médical pour le même motif dans les 7 jours suivant l’appel initial. Les critères de jugement secondaires étaient les caractéristiques de l’appel, de l’appelant et du patient, la compréhension des conseils, l’observance de l’appelant, la satisfaction des appelants, le nombre de rappel au 15 pour le même motif dans les 7 jours, la mortalité toute cause ou hospitalisation dans les 7 jours suivants l’appel.
Résultats : 182 appels ont été inclus dans l’étude. L’utilisation du protocole était associée à un risque relatif de contact médical dans les 7 jours à 0.85 (IC 95%, 0.71 ; 1.01, p = 0.061), avec une diminution significative de consultation en médecine de ville (p = 0.046). Lorsque le SMS de conseils était lu par l’appelant, le nombre de rappels au 15 dans les 7 jours était significativement diminué (p = 0.039). La compréhension des conseils était améliorée par l’utilisation du protocole (RR = 1.38 ; IC 95% 1.16-1.63 ; p < 0.001). Nous n’avons pas retrouvé de différence significative sur la satisfaction de l’appelant, le nombre de consultations aux urgences, d’hospitalisation ou de mortalité avec l’utilisation du protocole.
Conclusion : La mise en place d’un protocole en régulation médicale pour les fièvres bénignes de l’enfant avec envoi de SMS de conseils à l’appelant montre une tendance à un bénéfice de cet outil. De plus amples investigations sont nécessaires pour confirmer ces données dans cette indication afin de pouvoir généraliser cette pratique et envisager de l’étendre à d’autres pathologies fréquentes et bénignes dans les centres d’appels des SAMU Centre 15.
aucun
Clara GODET (Annecy), Mathieu ARTAUD, Nicolas LUCET, Tristan DELORY, Hugo SCHMIT
11:22 - 11:33
#39115 - CP18 Impact du transport héliporté versus terrestre dans la prise en charge des patients atteints d’une pathologie cardiovasculaire aiguë : une revue systématique et méta-analyse.
CP18 Impact du transport héliporté versus terrestre dans la prise en charge des patients atteints d’une pathologie cardiovasculaire aiguë : une revue systématique et méta-analyse.
Introduction : les pathologies cardiovasculaires aiguës (infarctus du myocarde, dissection aortique) sont des urgences médicales majeures nécessitant une prise en charge rapide et adapté. En médecine d’urgence, le transport héliporté et le transport terrestre sont couramment utilisés. L’objectif était d’évaluer l’impact du transport héliporté, versus terrestre, chez les patients présentant un infarctus du myocarde ou une dissection aortique à travers une revue systématique.
Matériel et méthode : le recueil d’articles a été effectué sur les bases de données PUBMED, CENTRAL, EMBASE et GOOGLE SCHOLAR. La revue a été réalisée en accord avec les guidelines PRISMA. Les données d’intérêt ont été extraites et organisées indépendamment par deux auteurs selon un tableau constitué des mêmes critères. Les outcomes retenus étaient la mortalité intra-hospitalière, la mortalité à 30 jours, la survenue de complications médicales ainsi que le temps d’accès et la distance au plateau technique. Le score EPHPP a été utilisé pour l’évaluation de la qualité.
Résultats : vingt-neuf articles ont été inclus dans la revue systématique, dont douze ont été retenus pour la méta-analyse selon leur design d’étude et les variables analysées. Aucune différence significative n’a été mise en évidence sur la mortalité intra-hospitalière (RR : 0.97 [0.89, 1.05] ; 7 articles ; p = 0.41 ; I2 : 0%), ni sur la mortalité à 30 jours (RR : 0.70 [0.45, 1.08] ; 3 articles ; p = 0.11 ; I2 : 0%). Aucun impact n’a été retrouvé sur l’incidence des complications médicales (RR : 0.87 [0.41, 1.83] ; 5 articles ; p = 0.72 ; I2 : 87%). L'utilisation du transport héliporté diminuait significativement les délais de prise en charge des patients, quel que soit les intervalles étudiés. Cependant, la méta-analyse n'a pas pu être réalisée en raison de la variabilité importante des données mesurées.
Conclusion : l’utilisation du vecteur héliporté retrouvait une tendance à la réduction de la mortalité intra-hospitalière, de la mortalité à 30 jours et de la survenue de complications médicales, sans résultat significatif observé. En revanche, le transport héliporté permettait une réduction significative des délais de prise en charge des patients. Toutefois, il est complexe de généraliser ces résultats en raison des particularités géographiques et organisationnelles propres à chaque territoire.
Je n'ai aucun conflit d'intérêt
Marie LAVROFF (Besancon), Tania MARX, Abdo KHOURY
11:33 - 11:44
#39205 - CP19 Etude E-ECG : Prévalence des Electro-Cardiogramme (ECG) pathologiques réalisés par les secouristes et télétransmis au Centre 15. Une étude rétrospective monocentrique. Résultats préliminaires.
CP19 Etude E-ECG : Prévalence des Electro-Cardiogramme (ECG) pathologiques réalisés par les secouristes et télétransmis au Centre 15. Une étude rétrospective monocentrique. Résultats préliminaires.
Introduction : La régulation médicale d’un appel pour douleur thoracique ou malaise peut s’avérer difficile en cas de présentation clinique atypique. La télémédecine est un enjeu émergent de la permanence de soins et les pompiers sont autorisés sur prescription médicale à télétransmettre un électrocardiogramme (E-ECG). Une étude descriptive observationnelle, rétrospective, monocentrique a été réalisée pour évaluer l’intérêt de l’E-ECG par les secouristes des véhicules de secours à victimes (VSAV) suite à sa mise en œuvre dans notre service.
Objectif : Évaluer la prévalence des anomalies électrocardiographiques aigues (troubles de la repolarisation, troubles de conduction, troubles du rythme (TDR) en lien avec les symptômes) sur les ECG télétransmis au centre 15 par les secouristes.
Méthode : Les ECG télétransmis au centre 15 ainsi que les dossiers de régulation médicale ont été analysés. Les critères d’exclusion étaient : ECG non-interprétables, absence de diagnostic ECG de la part du régulateur, moyens médicaux déclenchés en anticipation. Le critère de jugement principal était les anomalies ECG relevées par le régulateur (ECG +) et définies par des troubles de la repolarisation, des troubles du rythme ou des troubles de la conduction pouvant expliquer les symptômes décrit par le patient.
Les critères de jugement secondaires étaient :
-Motifs d’appel justifiant la prescription d’E-ECG : douleur thoracique/ malaise/ palpitations/ autre
-Nombres de SMUR envoyés après la régulation et l’analyse E-ECG.
-Modification d’orientation du patient après E-ECG : Inclusion dans une filière cardiologique
-Qualité de l’E-ECG : prévalence des E-ECG jugés ininterprétables par le médecin régulateur.
Résultats : Entre le 1er janvier 2023 et le 30 septembre 2023, 618 E-ECG ont été réalisés. A date de soumission, 250 dossiers ont été analysés, dont 69 (27,6%) ECG étaient non interprétés. L’âge moyen de la population était de 55,79 ans, dont 31% (n =77) de femmes et 69% (n = 173) d’homme. L’E-ECG était positif dans 28% (n=51) des cas dont 11% (n=20) de troubles de la repolarisation (3 diagnostics de syndrome coronarien aigu (SCA) ST+, 10 diagnostics de SCA non ST +), n=13 troubles de la conduction, n = 18 TDR. Un moyen médical a été déclenché après E-ECG dans 9,39% (n=17) des cas. Après E -ECG, il y a eu 7,7% (n=14) d’inclusions directes en filière cardiologique.
Conclusion : Les résultats complets seront présentés en juin 2024.
neant
Mathilde CORBU, Julien GALANT (Marseille), Nicolas CAZES, Pierre Alexis BALAZ, Rachid KANTAR, Daniel MEYRAND, Aurelien RENARD, Cédric BOUTILLIER DU RETAIL
11:44 - 11:55
#39258 - CP20 Relation entre l’état émotionnel de l’appelant et la gravité de la situation en régulation médicale : étude prospective.
CP20 Relation entre l’état émotionnel de l’appelant et la gravité de la situation en régulation médicale : étude prospective.
Introduction : La régulation des appels au SAMU Centre 15 est un exercice délicat, qui s’appuie sur l’obtention d’informations capitales en un temps restreint. La communication peut être difficile, notamment lorsque l’appelant est en détresse émotionnelle. Notre objectif est d’étudier la relation entre l’état émotionnel de l’appelant ressenti par l’Assistant de Régulation Médicale (ARM) et la gravité de la situation.
Méthode : Etude prospective, observationnelle, réalisée de février-mai 2023 au Centre 15 (validée par IRB), incluant les appels régulés par l’ARM (sauf appel par un mineur, communication impossible (barrière de la langue ou compréhension), appel régulé par les régulateurs libéraux, dentistes et SDIS, appel pour l’envoi de Forces de l’Ordre ou transferts secondaires). Apres 15j de familiarisation à l’utilisation de l’échelle Emotional Content and Cooperation Score, l’ARM évalue l’état émotionnel de l’appelant dès l’appel initial (5 niveaux, ECCS1 : voix normale à ECCS5 : incontrôlable/hystérique). Le critère de jugement est la gravité de la situation définie par le devenir (admission soins critiques ou décès). Les liens entre ECCS et les paramètres de régulation (priorisation P0-P2, décision R1-R4, cotation post bilan B0-B3) sont testées, les performances de l’ECCS calculées.
Résultats : 805 des 1134 appels inclus par 27 (63% de l’effectif) ARMs (63% femmes, expérience médiane 3 (2-8) ans) sont analysés. L’appelant (58% femmes) est un proche (42%), le patient (24%) ou un professionnel de santé (16%). L’état émotionnel de l’appelant ressenti par l’ARM est classé : ECCS 4 (2%), ECCS 3 (6%), ECCS 2 (28%) et ECCS 1 (64%). Le devenir est grave dans 3% cas : 12 décès, 13 admissions soins critiques. Le niveau émotionnel de l’appelant ressenti par l’ARM augmente avec la gravité (test de tendance Cochran-Armitage, p = 0.0007). L’ECCS (seuil ECCS2) a une sensibilité de 68%, spécificité de 65% et VPN de 98% pour prédire le devenir grave (ROC AUC = 67%, [IC95 56 ; 79]).
L’ECCS est modérément corrélée à la priorisation p (spearman -0.18, p<0.0001), et à la décision r (spearman -0.13, p=0.0002), mais pas à la cotation B (Spearman = 0.03, p =0.43).
Conclusion : Cette étude montre que l’état émotionnel de l’appelant ressenti par l’ARM, dès l’appel initial au Centre 15, reflète la gravité de la situation. L’échelle ECCS pourrait être un outil d’aide décisionnel en régulation, sous reserve de validation.
Aucun
Ng Ping Cheung MARIE CHRISTINA (Montpellier), Juline BERINGER, Lionel MOULIS, Benoit MILAN, Blaise DEBIEN, Richard BABEAU, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
11:55 - 12:06
#39260 - CP21 Pertinence des engagements de moyens préhospitaliers sans régulation médicale préalable déclenchés par les assistants de régulation médicale : étude rétrospective au SAMU centre 15.
CP21 Pertinence des engagements de moyens préhospitaliers sans régulation médicale préalable déclenchés par les assistants de régulation médicale : étude rétrospective au SAMU centre 15.
Introduction : Les assistants de régulation médicale (ARM) occupent une place importante au SAMU centre 15. L’engagement réflexe des moyens par les ARM, sans régulation médicale permet une réponse sans délai. L'objectif de l’étude est d'évaluer la pertinence des engagements réflexes de moyens préhospitaliers par les ARM dès la prise d’appel, sans régulation médicale préalable.
Méthodes : Étude monocentrique, rétrospective incluant les patients âgés de plus de 15 ans pris en charge au SAMU-centre 15 avec engagement réflexe d’un SMUR, ATSU, VSAV, dirigés vers le CHU ou laissés sur place, sur 2 semaines tirées au sort en 2022.
La gravité clinique est définie par le décès préhospitalier ou l’admission directe en soins critiques. Les associations entre les variables de la prise en charge (priorisation ARM (P), décision MRH (R) et cotation B post bilan) et la gravité clinique sont analysées par régression linéaire ou test exact de Fisher. Les délais sont comparés avec le test de Kruskal-Wallis.
Résultats : 236 dossiers sont analysés. La priorisation de l’ARM est P0 (14%), P1(39%), P2(47%). 66 (28%) patients sont graves (34 (14%) décès, 32 (14%) admissions soins critiques). Les patients classés P0 ou P1 présentent un surrisque de gravité par rapport aux P2 : odds ratio de 201 [41 ; 999] et 5 [2; 13], respectivement.
La priorisation P0-P2 varie avec la gravité clinique (patients graves : P0=47%, P1=41%, P2=12% vs patients non graves : P0=1%, P1=38%, P2=61% ; p<0.001), les décisions R par le MRH (p<0.001) et B post bilan (p<0.001), le type de moyen engagés (SMUR, ATSU, VSAV, p<0.001), l’admission ou pas à l’hôpital (p<0.001), le service d’admission (p<0.001), et le motif d’appel (p <0.001).
Les délais de décision (P0=2,98 (± 3,19) min, P1=3,12 (± 2,17) min, P2=3,58 (± 3,02) min) ; p=0,076) et d’engagement (P0=4,78 (± 4,62) min, P1=7,04 (± 7,06) min, P2=5,94 (± 4,4) min ; p=0.188), et l’expérience de l’ARM (p=0.11) ne semblent pas différer en fonction de la priorisation P.
Conclusion : Les ARM jouent un rôle crucial dans l'identification précoce de patients en situation critique. Les engagements de moyens anticipés par les ARM sont adaptés, et déterminants dans l’amélioration de la morbi-mortalité préhospitalière des patients graves, probablement avec un gain de temps précieux à l’engagement précoce de l’effecteur.
Aucun
Sara BENYAHIA (Montpellier), Solene BROUILLONNET, David SAMBATI, Lionel MOULIS, Margit FOLSCHVEILLER, Sophie LEFEBVRE, Hakim SAID, Mustapha SEBBANE
12:06 - 12:17
#39274 - CP22 Impact de la régulation médicale sur l’orientation des patients par le médecin du SAMU centre 15 : étude rétrospective.
CP22 Impact de la régulation médicale sur l’orientation des patients par le médecin du SAMU centre 15 : étude rétrospective.
Introduction : Dans un contexte d’accroissement et de vieillissement de la population française, l’engorgement des services d’urgences est un problème de santé publique majeur. Le Service d’accès Aux Soins (SAS) est un nouveau dispositif déployé pour faciliter l’accès aux soins non programmé des patients en ville et ainsi limiter le recours systématique aux structures d’urgence. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’incidence de l’orientation vers une structure hospitalière des patients relevant d’un simple conseil médical comparé aux patients nécessitant une prise en charge urgente et d’explorer les facteurs possiblement associés à l’orientation vers un établissement de santé.
Méthode : Étude rétrospective sur données des dossiers de régulation médicale extraites sur une semaine type (21 - 27 novembre 2022), au centre des appels d’urgence d’un SAMU de CHU (sauf appels pour transferts inter-intra hospitaliers). Deux groupes de patients sont comparés en fonction de la catégorisation du médecin régulateur (décision R4 vs R1-3). Le critère de jugement principal est l’orientation vers un établissement de santé du département des patients lors d’un appel au centre 15. Les critères de jugement secondaires sont l’impact de la zone d’appel rurale ou urbaine et l’heure d’appel (journée 8h-18h /soirée 18h-00h / nuit profonde 00h-8h).
Résultats : 4226 patients sont analysés (ratio H/F 0.91, âge 44 (± 30 ans) ans, dont 2113 (50%) classés R4. Les patients R4 diffèrent des patients R1-R3 par le sexe (femme 55% vs 49%) , l’âge (27 (5-57) ans vs 64 (33-82)), l’orientation. 651/2113 (31%) patients R4 ont été orientés vers un établissement de santé malgré leur catégorisation en conseil médical (motifs médecine (38%), pédiatrie (25%), traumatologie (15%), Sars-cov-2 (2.6%)). Les patients R4 sont orientés vers un établissement de santé en nuit profonde (37% des R4), soirée (30%) et journée (29%) versus 67 %, 67% et 76 % pour les patients catégorisés R2-R3. Les zones rurales sont plus génératrices de consultations non programmées que les zones urbaines.
Conclusion : Notre travail montre que près d’un tiers des patients classés R4 par le médecin régulateur ont nécessité une consultation non programmée dans un établissement de santé. Cette demande est plus importante la nuit profonde et dans les zones rurales. Le SAS pourrait représenter une réponse partielle à cette demande de soins non programmés.
Aucun
Edouard Charles BARINET (Montpellier), Yann INSERRA, Bruno LEHODEY, Simon LEGERE, Yoav MAMAN, Elodie VANDEVILLE, Emmanuel GUEDJ, Mustapha SEBBANE
12:17 - 12:28
#39438 - CP23 Etude de la validité externe du score SCARE concernant la survenue de Syndromes Coronariens Aigus lors de la régulation médicale des douleurs thoraciques par le SAMU 08.
CP23 Etude de la validité externe du score SCARE concernant la survenue de Syndromes Coronariens Aigus lors de la régulation médicale des douleurs thoraciques par le SAMU 08.
Introduction : La régulation médicale d’une douleur thoracique non traumatique est un acte difficile du fait de la multitude des diagnostics potentiels. L’enjeu est de ne pas méconnaître un Syndrome Coronarien Aigu (SCA) nécessitant une prise en charge médicale urgente tout en évitant un sur-triage. Le score SCARE est un outil prédictif de SCA utilisable en régulation et basé sur l’âge, le sexe, le tabagisme, la présence d’une douleur coronarienne typique, d’une douleur inaugurale ou de sueurs et sur la conviction du médecin régulateur. Il permet de classer les patients en groupe à bas, intermédiaire ou haut risque de SCA et pourrait être une aide décisionnelle pour le médecin régulateur.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude prospective monocentrique menée au CRRA-15 du SAMU 08. L’objectif principal était de déterminer les performances diagnostiques du score SCARE parmi les patients appelant pour une douleur thoracique. Le score SCARE calculé à partir des informations recueillies à l’appel a été comparé au diagnostic final posé par le médecin prenant en charge le patient, par l’élaboration d’une courbe ROC et calcul de l’AUC.
Résultats : 194 patients ont été inclus du 2 octobre au 16 novembre 2023, dont 32 (16%) avec un diagnostic confirmé de SCA. Parmi les patients souffrant d’un SCA, 24 (75%) ont été pris en charge par un SMUR. La performance diagnostique du score SCARE par l'AUC de la courbe ROC est de 0,80 [IC95 0,73 – 0,87]. Pour un seuil à 26 (seuil de bas risque), la sensibilité est de 100% [IC95 89,1 - 100%], et la spécificité de 45,1% [IC95 37,2 - 53,1%]. Pour un seuil à 36 (seuil de risque élevé), la sensibilité est de 71,9% [IC95 53,3 - 86,3%] et la spécificité de 70,4% [IC95 62,7 - 77,3%]. L’utilisation du score est optimale pour un seuil à 26 avec un indice de Youden à 0,45. La conviction du médecin régulateur a quant à elle une AUC de 0,71 [IC95 0,62 – 0,80].
Conclusion : Dans notre étude, le score SCARE présente de bonnes performances diagnostiques pour la prédiction de SCA lors d’un appel pour douleur thoracique non traumatique et pourrait être une aide décisionnelle à disposition du médecin régulateur. Afin de faciliter son utilisation, un calculateur en ligne a été créé et est disponible à l’adresse suivante : scare.univ-reims.fr . L’utilisation en pratique courante de ce score devra être évaluée par des études randomisées.
Aucun
Augustine LEMOINE (Charleville-Mézières), Xavier FONTAINE, Camille DUVAL, Mathilde QUIRIN
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Salle 242A |
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AMS39
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Les Techniques d'Optimisation du Potentiel au service des soignants : gestion du stress et du sommeil
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier, Qualité de vie au travail
Coordonnateur :
Nicolas GASCHET (Coordonnateur, Cabrières d'Aigues)
Conférencier :
Nicolas GASCHET (infirmier anesthésiste) (Conférencier, Cabrières d'Aigues)
-Connaitre le fonctionnement et les signes d'apparition du stress.
-Personnaliser des techniques de respiration et de relaxation dans son quotidien.
-Favoriser un sommeil de qualité en respectant la chronotypologie de son cycle.
-Adopter des outils TOP (Technique d'Optimisation du Potentiel) en fonction de ses besoins et de son niveau de vigilance
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Salle 242B |
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SIS03
11:00 - 12:00
Session Interactive Soignants
Quiz : les pièges de la pharmaco
Modérateur :
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon)
Coordonnateur :
Charlotte VERJUX (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:00
Quiz : les pièges de la pharmaco.
Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez), Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris)
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Salle 243 |
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SI02
11:00 - 12:00
Session Interactive Médecins
Quiz contre IA
Intelligence Artificielle
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Serez vous plus pertinent que l'IA ?
11:00 - 12:00
Quizz contre IA.
Dino TIKVESA (Chef de clinique des universités - Assistant des hôpitaux) (Conférencier, Montpellier)
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Salle 251 |
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CLM02
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Sonde d'Or
Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Florence DUPRIEZ (Médecin) (Bruxelles, Belgique)
11:00 - 11:12
#38557 - CP106 Effet d'un bloc fémoral échoguidé précoce sur la consommation préopératoire d'opioïdes des patients ayant une fracture de la hanche aux urgences : un essai randomisé.
CP106 Effet d'un bloc fémoral échoguidé précoce sur la consommation préopératoire d'opioïdes des patients ayant une fracture de la hanche aux urgences : un essai randomisé.
Introduction : Le bloc échoguidé du nerf fémoral est aujourd’hui recommandé dans le cadre d'une analgésie multimodale pour les patients ayant une fracture de la hanche. L’objectif de l’étude était d'évaluer l'effet d'un bloc fémoral échoguidé réalisé précocement par les urgentistes, comme alternative à une titration de morphine, sur la consommation totale d'opioïdes en préopératoire, en comparaison avec une antalgie initiale standard.
Matériel et Méthode : Essai randomisé-contrôlé, en ouvert, mené dans un service d’urgences avec des patients ayant une fracture du col ou du trochanter fémoral et un score de douleur ≥ 7 points sur 10 à l’arrivée. Les patients étaient randomisés concernant l’analgésie initiale : soit avec un bloc fémoral échoguidé, soit avec une antalgie standard adaptée au score de douleur. Après cette intervention, le traitement antalgique était identique dans les deux groupes jusqu’à la sortie de l’hôpital, et conforme aux recommandations internationales. Le critère principal était la consommation préopératoire d'opioïdes, tronquée à la 48e h après l’arrivée et convertie en milligrammes d’équivalents de morphine (MME). Les critères secondaires étaient le délai de soulagement de la douleur, le délai de reprise de la marche, la consommation d'opioïdes en intra-hospitalier et la survenue d'effets indésirables liés aux opioïdes et au bloc en intra-hospitalier. Les critères exploratoires comprenaient la facilité et la durée de la procédure.
Résultats : Nous avons randomisé 35 patients : 17 pour une antalgie standard et 18 pour un bloc échoguidé du nerf fémoral, parmi lesquels 30 ont complété le protocole. La médiane de la consommation d'opioïdes en préopératoire était réduite de 60 % dans le groupe bloc par rapport au groupe standard (6 MME [3-9] vs. 15 MME [11-18]), avec une différence de consommation de 9 MME (IC 95 % : 3 à 14, P<0,001). Pendant l’hospitalisation, la consommation d'opioïdes était réduite de 56 % dans le groupe bloc par rapport au groupe standard, avec une différence de consommation de 11,5 MME (IC à 95 % : 0,5 à 22). La fréquence des effets indésirables des opioïdes était réduite de 40 % (IC à 95 % : 5,1 à 74,9) dans le groupe bloc par rapport au groupe standard. Aucun effet indésirable du bloc n'a été détecté.
Conclusion : Le bloc échoguidé du nerf fémoral réalisé précocement permet de réduire la consommation d'opioïdes en préopératoire, sans retarder le délai de soulagement de la douleur aux urgences.
Aucun.
Camille GERLIER (Paris), Rami MIJAHED, Audrey FELS, Samir BEKKA, Romain COURSEAU, Anne-Lyse SYNGH, Olivier GANANSIA, Gilles CHATELLIER
11:12 - 11:24
#38719 - CP107 Évaluation de la courbe d'apprentissage de la pratique du bloc fémoral échoguidé pour les praticiens du SAU de l'HIA LAVERAN.
CP107 Évaluation de la courbe d'apprentissage de la pratique du bloc fémoral échoguidé pour les praticiens du SAU de l'HIA LAVERAN.
Introduction : Il est recommandé depuis 2016 que l’urgentiste soit capable de réaliser un bloc fémoral échoguidé (BFE) afin de soulager un patient victime d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur (FESF) qui se présente aux urgences. Après une courte formation (théorique et repérage anatomique sous échographie) nous avons évalué la courbe d’apprentissage de la pratique du BFE par des médecins urgentistes novices en anesthésie loco-régionale écho-guidée.
Matériel et méthodes : Étude prospective monocentrique incluant tout patient victime d’une FESF avec une indication de réalisation d’un BFE aux urgences et ayant consenti à participer à l’étude. Chaque médecin urgentiste était chronométré et évalué par un médecin anesthésiste ou urgentiste diplômé au cours de la réalisation du BFE au moyen d’une grille d’évaluation connue de tous. Ce dernier était en mesure de reprendre la main à tout instant si nécessaire. Les critères d’installation du praticien et de réalisation technique du geste étaient respectivement notés sur 10 et 14 et considérés comme acquis si la note était respectivement supérieure ou égale à 8 et à 11.
Résultats : Quarante-huit BFE ont été réalisés entre mai 2021 et décembre 2022 par 16 praticiens différents. Aucun effet secondaire lié à la réalisation du geste ni à l’administration d’agents anesthésiques locaux n’a été rapporté. L’acquisition de l’installation du praticien était acquise en moyenne dès le deuxième BFE (p<0,01) et la technique d’échoguidage à partir du quatrième BFE (p=0,02). Le temps total moyen de réalisation du BFE variait de 16 minutes au 1er geste à 11 minutes au 6ème geste sans qu’il n’y ait de différence statistiquement significative (p=0,3). Au moment de la réalisation du geste, 38% des patients avaient une douleur avec une EN supérieure à 3 contre seulement 10% des patients à 30 minutes du geste.
Discussion : La courbe d’apprentissage du BFE est très rapide avec une acquisition (installation et réalisation technique) dès la 4ème réalisation. Son temps de réalisation semble plafonner à 10 minutes malgré la répétition du geste. Ce temps incompressible est à mettre en balance avec celui gagné par l’absence d’aller-retours auprès du patient pour le soulager par administration itérative d’antalgiques et par la qualité de la prise en charge de la douleur offerte au patient.
Conclusion : L’apprentissage du BFE chez un médecin novice est simple et rapide et sa réalisation semble peu risquée.
aucun
Domitille LE RAY, Cécile BUJON, Aurélien RENARD, Nicolas CAZES, Camille MARTINET (Marseille), François TOPIN, Olga MAURIN, Bertrand PRUNET
11:24 - 11:36
#38959 - CP108 Performance de l’échographie clinique réalisée par le médecin urgentiste dans le diagnostic d’insuffisance rénale aiguë obstructive : Etude IRASMU.
CP108 Performance de l’échographie clinique réalisée par le médecin urgentiste dans le diagnostic d’insuffisance rénale aiguë obstructive : Etude IRASMU.
Introduction :
L’insuffisance rénale aiguë (IRA) se définit par une augmentation de 1,5 fois la créatinine de base, connue ou estimée par calcul. Les recommandations préconisent de débuter l’exploration de toute IRA par une imagerie des voies urinaires à la recherche d’une cause obstructive par la visualisation de dilatation des cavités pyélocalicielles (DPC). Dans ce contexte, l’échographie clinique de médecine d’urgence (ECMU) des voies urinaires pourrait se révéler utile. L’objectif principal de ce travail était d’en évaluer les performances.
Méthode :
Il s’agit d’une étude prospective monocentrique menée de juin 2021 à juin 2023. Les patients admis aux urgences présentant une IRA au bilan biologique étaient éligibles et bénéficiaient d’une ECMU des voies urinaires. Le critère de jugement principal était une origine obstructive à l’IRA, adjudiqué par lecture des dossiers complets des patients par deux experts (urologue et néphrologue), en aveugle des résultats de l’ECMU.
Résultats :
129 patients ont été inclus dont 22 (17%) présentaient une IRA obstructive. Les performances de l’ECMU dans le diagnostic d’IRA obstructive sont représentés dans le Tableau 1.
Conclusion : L’ECMU présente une valeur prédictive négative satisfaisante pour éliminer une origine obstructive à une IRA (VPN = 98%). Cependant, sa valeur prédictive positive (VPP = 61%) doit inciter à compléter par une imagerie radiologique pour affirmer le caractère obstructif et l’origine de l’obstacle.
Aucun
Louise DRUMARE (Toulouse)
11:36 - 11:48
#39031 - CP109 Comparaison des variations de l’ITV pulmonaire comparées à celles de l’ITV sous-aortique au cours du remplissage vasculaire dans le sepsis : étude prospective bicentrique.
CP109 Comparaison des variations de l’ITV pulmonaire comparées à celles de l’ITV sous-aortique au cours du remplissage vasculaire dans le sepsis : étude prospective bicentrique.
Introduction : le remplissage vasculaire (RV) est un élément essentiel de la prise en charge du sepsis. La volodépendance peut être définie comme la variation d’ITV de plus de 15 %. Puisque l’ITV sous-aortique (ITVSA) n’est pas toujours accessible, ce travail a exploré la corrélation entre l’ITV pulmonaire (ITVP) et l’ITV sous-aortique.
Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle et bicentrique. Les patients inclus étaient des adultes en ventilation spontanée présentant un sepsis et une hypotension artérielle. Les critères d’exclusion étaient l’AC/FA, un RV antérieur > 500 ml, une HTAP. L’ITVSA et l’ITVP étaient mesurées pour chaque patient après un RV de 250cc de Ringer lactate sur 10 minutes. Il était arrêté en cas de delta ITV après RV <15 %.
L’objectif principal était d’étudier la corrélation entre ITVSA et ITVP après RV de 250 ml. Les secondaires étaient l’accessibilité de l’ITVP et le site de mesure. L’analyse statistique a utilisé le coefficient de Spearman. Le nombre de sujets nécessaires était de 25 pour R > 0.6 avec puissance 90 % et risque alpha 5 %
Résultats : 26 patients ont été inclus (15 hommes, 11 femmes, âge 68 [29-84]). La PAM était de 60 ± 14 mmHg, la fréquence de 97 ± 36 b/min. Le coefficient de Spearman entre ITVP et ITVSA était de 0,72. Chez un patient, l’ITVP n’a pas pu être mesurée. Les sites de mesure de l’ITVP étaient la parasternale petit axe chez 13 patients et la sous-xyphoïde chez 12.
Limites : étude pilote préliminaire avec faible nombre de sujets.
Conclusion : La corrélation entre ITVSA et ITVP en cours de RV chez les patients septiques est forte. Les variations d’ITVP pourraient être utilisées en cas d’impossibilité d’acquisition de l’ITVSA si des travaux ultérieurs confirment ces résultats.
Aucun
Clervie HAMON (Nantes)
11:48 - 12:00
#39088 - CP110 Evaluation des performances diagnostiques de la FAST pré-hospitalière.
CP110 Evaluation des performances diagnostiques de la FAST pré-hospitalière.
Introduction : La mortalité précoce des traumatisés, principalement par choc hémorragique, suscite un intérêt majeur pour rechercher la présence d’un saignement non extériorisé. La FAST (Focused Assessment with Sonography for Trauma) hospitalière a montré son intérêt dans l’évaluation et la gestion des patients traumatisés sévères. Les données concernant les performances diagnostiques de la FAST en préhospitalier sont peu nombreuses et incomplètes. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer les performances diagnostiques de la FAST préhospitalière (pFAST) comparativement au scanner.
Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective, multicentrique, issue d’une base de données. Tous les patients traumatisés sévères pris en charge par une équipe médicale préhospitalière étaient inclus. Les résultats de la pFAST étaient comparés au scanner à l’admission.
Résultats : Un total de 495 patients a été inclus. La pFAST avait une sensibilité de 27% IC95% [22% ; 32%] et une spécificité de 94% IC95% [90% ; 97%] pour prédire la présence d’une lésion au scanner à l’admission hospitalière. L’aire sous la courbe (AUC) était de 0,66 IC95% [0,57 ; 0,63], la valeur prédictive positive de 84% IC95% [75% ; 87%] et la valeur prédictive négative de 51% IC95% [44% ; 66%]. Le rapport de vraisemblance positif était de 4,24 IC95% [2,46 ; 7,3] et le rapport de vraisemblance négatif de 0,78 IC95% [0,72 ; 0,85]. Sur l‘ensemble de la population, on comptait 200 (40%) patients présentant des résultats échographiques faussement négatifs et 14 (2%) faussement positifs. Les faux négatifs étaient essentiellement représentés par les pneumothorax et les lésions d’organes abdominaux.
Conclusion : Les performances diagnostiques de la FAST réalisée en pré-hospitalier sont limitées en raison d’une faible sensibilité. La pFAST n’infirme pas l’absence d’un épanchement et ne permet pas de se passer d’un scanner si elle est négative. En revanche, sa forte spécificité permet de dépister précocement des hémorragies non extériorisées. Une pFAST positive doit probablement être considérée comme un critère de gravité conduisant à mettre en place un traitement d’urgence et facilite la prise en charge intra-hospitalière en informant en amont les équipes qui vont recevoir le patient.
Participation à des formations en ECMU rémunérées par General Electric HealthCare : Bobbia Xavier, Markarian Thibaut
Camille VOGLER (Montpellier), Dino TIKVESA, Thibaut MARKARIAN, Frederic BALEN, Philippe LE CONTE, Xavier BOBBIA
12:00 - 12:12
#39248 - CP111 Echographie clinique des voies urinaires pour la détection de l’hydronéphrose chez des patients présentant une insuffisance rénale aigue : étude prospective pragmatique comparative.
CP111 Echographie clinique des voies urinaires pour la détection de l’hydronéphrose chez des patients présentant une insuffisance rénale aigue : étude prospective pragmatique comparative.
Introduction : Le diagnostic d’insuffisance rénale aigue (IRA) impose d’éliminer rapidement une cause obstructive. L’échographie clinique par l’urgentiste (ECMU) est peu évaluée dans cette indication. L’objectif est d’analyser les facteurs associés à une discordance entre l’ECMU et l’imagerie en radiologie pour la détection de dilatation pyélo-calicielle (DPC) dans le contexte de l’IRA.
Méthode : Etude observationnelle prospective, pragmatique, validée par l’IRB, menée de 2020-2023, incluant les patients en IRA selon KDIGO, pour laquelle une imagerie des voies urinaires est indiquée (sauf globe urinaire, anomalie rénale connue). L’ECMU est réalisée par un urgentiste formé, en aveugle de l’imagerie en radiologie (echo et/ou TDM, examen de référence).
Résultats : 155 patients (70 (±19) ans, 45% KDIGO1) sont inclus par 63 MU (41% ont expérience>50 ECMU, médiane 1 [1 ; 3] ECMU/ MU). L’imagerie (64% TDM) diagnostique une DPC chez 35 (22%) patients (délai ECMU-imagerie médian 1.8 (0.8 ; 3.2) h). L’ECMU a une sensibilité de 87% [IC95 69-100], une VPN de 96% [IC95 91-100]. L’ECMU est en désaccord dans 30 cas (19%), dont 8 (23%) DPC non vues. Les facteurs associés au mauvais classement par l’ECMU sont analysés en table 1.
Conclusion : Chez des patients en IRA, l’ECMU est performante pour éliminer une DPC. Un antécédent vasculaire et une douleur à l’ébranlement lombaire sont des facteurs de risque d’erreur. En cas de DPC visualisée ou de doute, une imagerie en radiologie est indiquée.
Aucun
Emmanuelle ESTIVES (Nimes), Solenn CORBINAIS, Yann INSERRA, Martin DARLET, Marie-Christine PICOT, Bruno LEHODEY, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
12:12 - 12:24
#39271 - CP112 Évaluation de l’apport d’une aide cognitive dans l’apprentissage des coupes cardiaques l’échographie clinique de médecine d’urgence de niveau 1 : étude expérimentale prospective d’une aide cognitive chez les DESMU rouennais.
CP112 Évaluation de l’apport d’une aide cognitive dans l’apprentissage des coupes cardiaques l’échographie clinique de médecine d’urgence de niveau 1 : étude expérimentale prospective d’une aide cognitive chez les DESMU rouennais.
Introduction : L’échographie clinique en médecine d’urgence est d’intégration récente dans les compétences du médecin urgentiste. Son apprentissage a été intégré dans l’apprentissage du DES de médecine d’urgence. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’apport d’une aide-cognitive dans l’apprentissage des coupes d’échographie cardiaque de niveau 1.
Méthode : Étude prospective, monocentrique, randomisée, avant/après menée au CHU de Rouen de mars 2023 à septembre 2023. La population étudiée était tous les étudiants du DESMU rouennais. Les étudiants étaient répartis en 2 groupes : avec et sans aide cognitive. L’attribution de l’aide cognitive a fait l’objet d’une randomisation selon le passage en stage de cardiologie, la promotion du DES et le terrain de stage. Le critère de jugement principal était la note d’évaluation de l’examen quantifiée par le score RACEr à T1 (première évaluation avant éventuelle aide cognitive) et à T2 (3 mois après la première évaluation). Les critères de jugement secondaires étaient le temps de réalisation des échocardiographies, le nombre d’échocardiographies réalisées dans l’intervalle entre les 2 évaluations. Une analyse statistique descriptive et comparative a été réalisée.
Résultats : Parmi les 56 DESMU rouennais, 40 (71%) ont participé à la première évaluation et 36 (64%) aux 2 évaluations. Après randomisation, 21 étudiants (52,5%) étaient dans le groupe aide cognitive et 19 (47,5%) sans aide cognitive. La note médiane à T2 pour le groupe aide cognitive était de 16 [IIQ 13-19] et de 18 [IIQ 14-20] pour le groupe sans aide cognitive (p=0,48). Dans le groupe aide cognitive, la note médiane à T1 était de 11 [IIQ 9-15] et la note médiane à T2 était 16 [IIQ 13-19] (p=0,04). Le nombre d’échographies réalisées entre T1 et T2 était de 11 [IIQ 8-17] dans le groupe aide cognitive et de 5 [IIQ 2-10] dans le groupe sans aide cognitive (p=0,002).
Conclusion : Dans la population du DESMU rouennais, la présence d’une aide cognitive dans l’apprentissage des coupes d’échographie cardiaque de niveau 1 n’améliore pas la note des étudiants évaluée par le score RACEr. Toutefois, l’aide cognitive semble favoriser la réalisation d’examens supplémentaires.
Aucun
Hugo DHENAIN (Rouen), Mehdi TAALBA, Johnny MICHEL, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY
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"Mercredi 05 juin"
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ATW03
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Interventionnel : principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence.
Médecins, tous niveaux.
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne)
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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ATW04
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo vasculaire.
Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Gauthier CHANTREL (RPPS : 10101039971) (Conférencier, Bordeaux), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
Qui le vendredi soir après 17h00 n’a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d’apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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CMS23
11:00 - 12:00
Conférence Médico-Soignants
Session rencontre DGOS : la réforme des autorisations de Médecine d’Urgence
Management, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Conférenciers :
Louise PIHOUEE (Adjointe au chef du Bureau Premier Recours - Pôle Urgences) (Conférencier, Paris), Pierre SAVARY (Chef du bureau R2) (Conférencier, Paris)
Les conséquences de laa réforme des autorisation des structures d'urgence de Décembre 2023 va nous être présenté par des membres de la DGOS
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AMS16
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Prise en charge en urgence des patient.e.s victimes de violence conjugale
Assistante Sociale, Communication, Médico-légal, Psychologue
Coordonnateur :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny), Marie-Inès LAKHLIFI (Conférencier, Bobigny)
-Rappeler brièvement les éléments de la prise en charge en urgence des victimes de violence conjugale (médicale, psychologique, sociale, judiciaire)
-Identifier les difficultés et les écueils liés au contexte de l'urgence (intra et pré hospitaliers)
-Se familiariser avec les outils et les ressources pouvant aider à la prise en charge
-Travailler en groupe à partir d'études de cas et débriefing
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AMS-ARM 36
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Classe de maître en régulation médicale
Recherche, Régulation, ARM
Coordonnateur :
Igor OUSS (Coordonnateur, Bondy)
Conférenciers :
Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bondy)
Cet atelier s’inspire des formations personnalisées de haut niveau délivrées par des Maîtres dans le domaine artistique, en particulier musical.
Objectif général :
À partir d’un appel simulé par un acteur et géré par un participant, parvenir par tentatives et ajustements en analysant le processus, guidé par un « coach », à un résultat optimal.
Le groupe interagit avec le binôme régulateur/expert.
Objectifs pédagogiques :
Identifier le cheminement de son action professionnelle et la réajuster au fil de l’eau dans les domaines du raisonnement, des outils mis en œuvre et de la relation. Expérimenter des stratégies alternatives, épurer l’acte de régulation afin d’en améliorer la performance.
Méthode pédagogique :
Un auditeur gère un appelant simulé par un acteur. Il analyse et rectifie les éléments inaboutis de son action dans le moindre détail sous le regard du coach .
L’auditoire participe en tant que spectateur et interagit avec la « leçon du maître ».
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CM34
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFAR
Urgences vitales préhospitalières : avis croisés
Organisation SAMU/SMUR, Ventilation
Modérateurs :
Véronique RAMONDA (Médecin hopistalier anesthésie-réanimation) (Toulouse), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session commune avec la SFAR nous parlerons de deux sujets d'actualité qui créent le débat en ce moment : faut-il utiliser la videolaryngoscopie en première intention et la PEC en préhospitalier: stay and play ou scop and run ?
11:00 - 11:15
L'intubation en pré-hospitalier: il faut passer au vidéolaryngoscope en première intention // Pour.
Jean-Denis MOYER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Caen)
11:15 - 11:30
L'intubation en pré-hospitalier: il faut passer au vidéolaryngoscope en première intention // Contre.
Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
11:30 - 11:45
Discussion.
Jean-Denis MOYER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Caen), Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
11:45 - 12:00
Prise en charge du traumatisé grave en préhospitalier: il faut stabiliser sur place // Pour.
Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
12:00 - 12:15
Prise en charge du traumatisé grave en préhospitalier: il faut stabiliser sur place // Contre.
Jean-Stéphane DAVID (PUPH) (Conférencier, Lyon)
12:15 - 12:30
Discussion.
Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris), Jean-Stéphane DAVID (PUPH) (Conférencier, Lyon)
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AMS22 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Drainage thoracique et alternatives
Pneumologie, Ventilation
Coordonnateur :
Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers :
Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard chirurgical, et des alternatives de drainage moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
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Salle 352A |
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FC01
11:00 - 12:00
Flash communications
Arrêt cardiaque
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Modérateur :
Laurence ARROUY (PH) (Paris)
11:00 - 11:07
#39251 - FC01-01 Abord veineux des arrêts cardiaques : les patients l’ont de plus en plus souvent dans l’os ! Etude AVIO2.
FC01-01 Abord veineux des arrêts cardiaques : les patients l’ont de plus en plus souvent dans l’os ! Etude AVIO2.
Introduction
Nous avons constaté une augmentation linéaire du recours à la voie intra-osseuse (IO) lors de la réanimation des arrêts cardiaques (AC) préhospitaliers, de 7% en 2013 à 23% en 2018. Nous nous sommes demandé si, 5 ans plus tard, cette croissance s’était tarie.
Méthodes
Données de 4 SMUR issues du registre RéAC.
Inclusion : tout patient avec un AC préhospitalier, de janvier 2013 à novembre 2023
Critères : âge, sexe, AC traumatique ou non, voie d’abord utilisée, délai d’injection d’adrénaline (de l’arrivée du SMUR à la première injection), évolution : reprise d’activité cardiaque spontanée (RACS), survie.
Critères de jugement principal et secondaire : taux d’IO et mortalité
Résultats
Sur 9.535 AC, 5.197 (54%) réanimés : 2.857 (70%) hommes et 2.340 (30%) femmes d’âge médian : 60(51-74) ans.
Voie d’abord : intra-veineuse dans 4.073 (78%) cas, IO dans 1.124 (28%) cas, centrale ou autre dans 43 (<1%) cas (plusieurs abords possibles).
Le recours à IO a augmenté de façon linéaire (R2=0,70) et continue depuis 2013. De 7% des voies d’abord en 2013 à 23% en 2018 et 28% sur les quatre derniers semestres 2023 (Figure).
IO plus fréquente en cas d’AC traumatique : 153 (14%) vs 315 (8%) (p<0,0001).
Délai adrénaline : 6 (3-9) min dans le groupe IO vs 4 (0-7) (p<0,001).
RACS : 306 (27%) dans le groupe IO vs 1.412 (35%) (p<0,0001).
Survie : 23 (2%) dans le groupe IO vs 229 (6%) (p<0,001).
Conclusion
Le recours à la voie intra-osseuse a continué de croitre. Il est associé à un moins bon pronostic.
Aucun
Isabelle SCHILTZ (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Angélie GENTILHOMME, Jacques METZGER, Philippe BERTRAND, Priscilia HSING, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
11:07 - 11:14
#39252 - FC01-02 Évaluation de la couverture en défibrillateurs et de la formation aux premiers secours du personnel dans les infrastructures sportives en Seine Maritime.
FC01-02 Évaluation de la couverture en défibrillateurs et de la formation aux premiers secours du personnel dans les infrastructures sportives en Seine Maritime.
Introduction : L’arrêt cardiaque (AC) lors de la pratique sportive est estimée à 1000 cas en 2021. Dans plus de 80% des cas, l’AC est accessible à un traitement par défibrillation, justifiant l’instauration légale en 2022 de défibrillateurs au sein de tous les établissements sportifs en milieu clos. L’objectif de cette étude était d’évaluer le déploiement des défibrillateurs au sein des structures sportives de Seine Maritime ainsi que la formation aux gestes de secours du personnel.
Matériel et méthode : Étude épidémiologique transversale descriptive menée du 8 août 2021 au 30 juin 2022 au sein de tous les établissements sportifs privés ou publiques de Seine Maritime disposant de personnel sur place. Les établissements non couverts par l’obligation légale étaient exclus. Les établissements éligibles étaient invités à répondre par courriel à un questionnaire standardisé accessible via Google Form, et composé de 36 questions réparties en 3 catégories : 1) caractéristiques de l‘établissement, 2) caractéristiques du défibrillateur ou les raisons de son absence le cas échéant, 3) formation du personnel aux gestes de premiers secours. Une analyse univariée a permis d’étudier les facteurs associés à l’installation d’un défibrillateur.
Résultats : Parmi les 601 établissements contactés, 234 (39%) ont été inclus. 86 établissements (79,5%) étaient équipés d’un défibrillateur, mais dans 26,7% des cas l’emplacement de celui-ci n’est pas connu du personnel. L’installation d’un défibrillateur était plus probable en zone urbaine (OR 2,1 IC95% 1,1-4,3), en cas de pratique de sport de ballon (OR 3,6 IC 95% 1,2-13), d’activité multisport (OR 4,4 IC95% 1,4-19,7), ainsi qu’en cas de connaissance des dernières recommandations sur arrêt cardiaque (OR 3,5 IC95% 1,1-13,4). L’installation d’un défibrillateur était moins probable en cas de pratique de sports de combat (OR 0,4 IC95% 0,2-0,9). La justification de l’absence de défibrillateur était dans 51,1% l’existence d’un dispositif à moins de 2 min à pied. Seuls 44% des établissements déclaraient avoir au moins un employé formé aux gestes de premier secours, 27% des employés déclaraient connaitre les dernières recommandations de l’arrêt cardiaque et des rappels de formation n’existaient que pour 61,9% des établissements sportifs.
Conclusion : Près de 80% des infrastructures sportives de Seine Maritime sont équipés en défibrillateur comme l’exige la loi de janvier 2022. La formation aux gestes de premiers secours reste un réel enjeu.
Aucun
Margault URVOIS (Rouen), Luc-Marie JOLY, Mehdi TAALBA, Alix DELAMARE FAUVEL, Mélanie ROUSSEL, Emilie DURIEUX
11:14 - 11:21
#38866 - FC01-03 Évaluation d’une sensibilisation présentielle et dématérialisée sur 6 mois des lycéens à la prise en charge d’un arrêt cardiaque.
FC01-03 Évaluation d’une sensibilisation présentielle et dématérialisée sur 6 mois des lycéens à la prise en charge d’un arrêt cardiaque.
Introduction : Le pronostic de l’arrêt cardiaque est influencé par les premières minutes de prise en charge par les témoins. Il paraît nécessaire d’optimiser la sensibilisation en population générale. Nous avons étudié plusieurs modalités de sensibilisations courtes dans une population de lycéens.
Méthodes : Nous avons clivé une promotion de 400 lycéens en 4 groupes. Différentes modalités de sensibilisation présentielle (groupe F) avec mannequin, et distancielle par vidéo (groupe V), ont été délivrées dans ces différents groupes sur 6 mois. Les lycéens ont été évalués à l’aide de QCM. Des analyses intra-groupes ont été réalisées pour étudier l’évolution dans le temps des connaissances théoriques de chaque groupe. Des analyses inter-groupes ont été réalisées pour comparer les différentes modalités de sensibilisation entre elles.
Avis favorable de la CNIL.
Résultats : La sensibilisation présentielle seule a montré son efficacité à 6 mois. Une sensibilisation dématérialisée surajoutée a permis un maintien plus important des connaissances à 6 mois. Néanmoins, nous ne retrouvons pas de différence significative sur les connaissances théoriques à 6 mois entre le groupe sensibilisé de façon dématérialisée seule et le groupe sensibilisé par méthode présentielle et dématérialisée.
Conclusion : Nous avons montré l’efficacité de méthodes alternatives courtes de sensibilisation à la prise en charge de l’arrêt cardiaque chez des lycéens.
Aucun conflit d'intérêt.
Mégane MAYEUX-WAUQUIER (LILLE), Martin FERQUEL, Adrien WAUQUIER, Cécile BOSSAERT, Alice DELACROIX, Philippe GROSSET, Eric WIEL
11:21 - 11:28
#38731 - FC01-04 Dose cumulée d'adrénaline au cours de la RCP et mode de décès après un arrêt cardiaque extrahospitalier non choquable : une étude basée sur un registre.
FC01-04 Dose cumulée d'adrénaline au cours de la RCP et mode de décès après un arrêt cardiaque extrahospitalier non choquable : une étude basée sur un registre.
Introduction
L'adrénaline augmente les chances de retour à la circulation spontanée (RACS) en cas d'arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH), en particulier lorsque le rythme initial n'est pas choquable. Cependant, ce médicament pourrait également aggraver le syndrome post-arrêt cardiaque (AC). Nous avons évalué l'association entre l'utilisation d’adrénaline pendant la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) et la cause de mortalité chez les patients admis en unité de soins intensifs (USI) après un ACEH en rythme non choquable.
Matériel et Méthode
Nous avons utilisé les données du registre du Centre d'Expertise de la Mort Subite (CEMS) de Paris entre 2011 et 2021. Tous les adultes avec un RACS après un ACEH médical en rythme non choquable admis en USI ont été inclus. Les modes de décès ont été catégorisés comme : cardiocirculatoire, neurologique et autre.
Résultats
Sur les 2792 patients analysés, 242 (8,7%) ont survécu, 1004 (35,9%) sont décédés de causes cardiocirculatoires, 1233 (44,2%) de causes neurologiques et 313 (11,2%) d'autres causes. Le groupe des décès d'origine cardiocirculatoire avait reçu plus d'adrénaline (4,6 ± 3,8 mg contre 1,7 ± 2,8 mg, 3,2 ± 2,6 mg et 3,5 ± 3,6 mg pour les survivants, les décès d'origine neurologique et les autres décès). En analyse multivariable, la dose cumulée d'adrénaline était fortement associée aux décès précoces d'origine cardiocirculatoire (odds ratio ajusté de 3,6, IC95% [2,09-6,21] pour 1 mg d'adrénaline ; 12,91, IC95% [7,86-21,21] pour 2 à 5 mg ; et 23,9, IC 95% [11,09-51,57] pour > 5 mg), même après ajustement sur la durée de la réanimation.
Discussion
L’utilisation de fortes doses d’adrénaline au cours de la RCP est associée à une mortalité accrue en USI. Nous avons pu montrer une association entre son utilisation et le décès précoce de cause cardiocirculatoire. Les stratégies de prévention et de gestion du syndrome post-AC pourraient prendre en compte cette dose d'adrénaline. De plus, des études cliniques visant à limiter sa dose pendant la RCP sont justifiées. Les limites principales de l’étude sont : i. sa conception rétrospective ne permet pas d'établir un lien de causalité, ii. nous n'avons pas pu analyser la dose des boli d'adrénaline ni le moment de leur administration.
Conclusion
En cas d'ACEH en rythme non choquable, la dose d'adrénaline utilisée pendant la RCP est fortement associée au décès cardiocirculatoire précoce en USI.
Aucun
François JAVAUDIN (Nantes), Wulfran BOUGOUIN, Lucie FANET, Jean-Philippe EMPANA, Jean-Baptiste LASCARROU, Alain CARIOU, Florence DUMAS
11:28 - 11:35
#38730 - FC01-05 Initiation de la RCP par les témoins au cours des arrêts cardiaques extrahospitaliers chez les patients atteints du VIH : une étude de cohorte nationale.
FC01-05 Initiation de la RCP par les témoins au cours des arrêts cardiaques extrahospitaliers chez les patients atteints du VIH : une étude de cohorte nationale.
Introduction
L’initiation d’une réanimation cardiopulmonaire (RCP) par les témoins est un élément majeur de la chaine de survie lors d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH). La crainte de contracter le VIH pendant la RCP peut constituer un obstacle à l’initiation des gestes de secours. L’objectif de cette étude était de comparer le taux d’initiation de RCP par les témoins chez les patients infectés ou non par le VIH.
Matériel et Méthode
Nous avons combiné les données de deux registres français d’ACEH : le centre d’expertise de mort subite de Paris (CEMS) et le registre électronique des arrêts cardiaques (RéAC). Les critères d’inclusion étaient : ACEH devant témoin non-professionnel et âge ≥ 18 ans. En plus de l’analyse principale, nous avons stratifié l’analyse selon le lieu de survenue de l’AHEC. En effet, les témoins des ACEH survenant à domicile sont classiquement des proches de la victime donc plus à même de connaitre son statut VIH. Les analyses par régression logistique ont été ajustées sur l’âge, le sexe, l’année, le lieu, la cause de l’ACEH, ainsi que le registre comme effet aléatoire.
Résultats
Au total nous avons pu inclure 58177 ACEH dont 192 (0,3%) chez des sujets VIH, correspondant à la prévalence du VIH en France. Les patients VIH étaient plus jeunes (55,4 contre 67,4 ans) et plus souvent des hommes (83,3 % contre 67,4 %). Il n’y avait pas de différence d’initiation de la RCP selon le statut VIH de la victime (57,3 % contre 47,6 % ; odds ratio ajusté [aOR], 1,11 ; IC95%, 0,83 à 1,48). Lorsque l'ACEH survenait à domicile, il n'y avait pas de différence dans l'initiation de la RCP par le témoin (57,7 % contre 45,4 % ; aOR, 1,07 ; IC95%, 0,76 à 1,51), de même que dans un lieu public (56,0 % contre 53,6 % ; aOR, 0,99 ; IC95%, 0,55 à 1,79).
Discussion
Cette étude est la première à évaluer le taux d’initiation de RCP chez des patients VIH. Certaines personnes croient à tort que le VIH peut être facilement contracté par contact avec la peau ou la salive. Pourtant, nous n’avons pas retrouvé de différence selon le statut VIH. Les deux limites principales de l’étude étaient que i. nous n’avions pas pu déterminer si les témoins connaissaient le statut VIH et ii. la France est un pays développé avec un bon niveau d’éducation, nos résultats ne sont donc pas extrapolables à d’autres pays.
Conclusion
Dans la population française la contamination par le VIH d’un patient en ACEH ne constitue pas à frein à l’initiation de la RCP par les témoins.
Aucun
François JAVAUDIN (Nantes), Valentine CANON, Matthieu HEIDET, Xavier JOUVEN, Jean-Philippe EMPANA, Hervé HUBERT, Florence DUMAS, Alain CARIOU
11:35 - 11:42
#39280 - FC01-06 Incidence de survenue des fibrillations ventriculaires récidivantes et persistante au cours de l’arrêt cardiaque extra-hospitalier. Etude rétrospective observationnelle.
FC01-06 Incidence de survenue des fibrillations ventriculaires récidivantes et persistante au cours de l’arrêt cardiaque extra-hospitalier. Etude rétrospective observationnelle.
Introduction
Lors d'un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) en fibrillation ventriculaire (VF) la précocité de la défibrillation dicte le pronostic vital. Certaines FV sont résistantes au choc électrique externe, tandis que d'autres sont résolues par le CEE mais réapparaissent rapidement. Le but de ce travail était de décrire les incidences des FV selon leur caractère persistant ou récidivant. L’objectif secondaire était de mesure le délai de survenue des récidives de FV et de le comparer à ceux d’une cohorte historique.
Méthode
Etude observationnelle rétrospective. Nous avons inclus les patients adultes victimes d'un OHCA avec une FV initiale prise en charge par une équipe professionnelle de secouristes et pour lesquels le rythme cardiaque a pu être enregistré et restitué par le défibrillateur automatisé externe (DAE) La FV était définie comme résolue si elle avait disparu 5 secondes après le choc, récidivante si elle réapparaissait au-delà, et persistante si elle était toujours apparente 5 secondes après le choc.
Le critère de jugement principal était les taux de FV récidivante et persistante. Le critère secondaire était le délai de refibrillation. L’étude a été soumise et validée par un Comité de Protection des Personnes.
Résultat
Sur les années 2017 et 2022 , nous avons inclus 602 patients cumulant 1475 chocs, avec un âge médian de 59 ans (intervalle interquartile, IQR [50-71]), 78% (nb.patients = 470) d'hommes, 37% (nb.patients = 223) dans un lieu public, 71% (n patients = 427) ayant été massé par un témoin. Le nombre de chocs par patient allait de 1 à 7 (médiane 3 [1-4]). La FV a été résolue dans 83,8 % (nb. CEE = 1237) des cas de chocs, la FV a récidivé dans 63 % (nb. CEE = 778) et a persisté dans 15,7 % (nb. CEE = 232). Le délai de récidive était de 20,4 sec. [10,2 - 41,7] avec un délai similaire pour les chocs suivants (durée médiane de 18,0 à 25,1). La FV a récidivé au cours du massage cardiaque dans 91 % des cas (nb. chocs = 706). Ces résultats sont cohérents avec ceux d'une cohorte historique.
Conclusion. Les FV récidivantes étaient quatre fois plus fréquentes que les FV persistantes, et se sont produites dans un délai très court après le choc. D'autres études sont nécessaires pour différencier le traitement de ces deux types de fibrillation ventriculaire "refractaire".
travaux de recherche sur la défibrillation avec Schiller Médical
Vivien HONG TUAN HA (PARIS), Daniel JOST, Clément DERKENNE, Benoit FRATTINI, Sarah MENETRE, Jean-Philippe DIDON, Stéphane TRAVERS
11:42 - 11:49
#39211 - FC01-07 Incidence des arrêts cardiaques, modalités de la prise en charge et du devenir : analyse par commune selon la population et les revenus. Etude COM-AC.
FC01-07 Incidence des arrêts cardiaques, modalités de la prise en charge et du devenir : analyse par commune selon la population et les revenus. Etude COM-AC.
Introduction
Les arrêts cardiaques (AC) ne surviennent pas partout avec la même fréquence (Marijon, Circulation, 2015). Il en est de même pour les ‘gestes qui sauvent’. Il est donc capital d’isoler des lieux à ‘haut risque’. C’était l’objet de ce travail.
Méthodes
Données de quatre SMUR issues du registre prospectif RéAC après contrôle d’exhaustivité.
Critères : population et revenu médian par habitant (selon INSEE) de 34 communes du département ; sexe, âge, interventions : gestes par témoins (massage cardiaque ou DSA), réanimation médicale et devenir : reprise d’activité cardiaque spontanée (RACS) et survie à J30.
Analyse : recherche d’une corrélation entre interventions (en valeur absolue et %) et nombre d’habitants ou revenu médian par commune.
Résultats
7.951 AC, 5.653 (71%) hommes et 2.298 (29%) femmes, d’âge médian = 68 (65-70) ans.
Nombre d’AC très fortement corrélé (R2=0,94) à la population de chaque commune.
Tous les critères d’intervention et de devenir, très fortement corrélés au nombre d’habitants en valeur absolue et négligemment en valeur relative (Tableau).
Corrélation avec le revenu médian négligeable ou faible pour tous les critères (R2<0,30) sauf pour la décision de réanimation médicale (R2=0,44).
Conclusion
La densité de population explique le nombre d’AC et de ‘gestes qui sauvent’. Le revenu médian n’est pas corrélé aux mêmes intervention – dont l‘initiation de ‘gestes qui sauvent’. Un ‘signal’ sur les décisions de réanimations médiales est à creuser.
Aucun
Jean-Marc AGOSTINUCCI (Bobigny), Angélie GENTILHOMME, Priscilia HSING, Jacques METZGER, Philippe BERTRAND, Tomislav PETROVIC, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
11:49 - 11:56
#39568 - FC01-08 Intérêt de l’apprentissage par simulation sur l'ACR dédiée au personnel paramédical.
FC01-08 Intérêt de l’apprentissage par simulation sur l'ACR dédiée au personnel paramédical.
simulation
Introduction :
Tout professionnel de santé est néanmoins tenu de savoir initier la réanimation cardiopulmonaire, la qualité et la précocité de cette réanimation étant associées à un meilleur pronostic
Objectif : évaluer les connaissances du personnel paramédical à reconnaitre et réanimer un ACR avant et après une formation dédiée en étudiant l’intérêt pédagogique immédiat de la simulation.
Méthodes :
Etude prospective observationnelle et comparative en échantillons appariés de type avant/après, incluant tout le personnel paramédical d’un hôpital régional qui se sont présentés.
Tous les participants étaient évalués selon une grille d’évaluation cotée sur un total de 5 points. Nous avons évalué leur moyenne générale. Pour s’assurer du maintien des connaissances et leur pérennisation à distance de l’apprentissage par simulation nous avons étudié l’évolution des notes entre T0(pré-test) et T1(post-test après une semaine)
Résultats :
Nous avons inclus 44 participants à la formation. Un âge moyen de 38± 11 ans et le genre-ratio était à 0,4. Ils étaient 17(34%) infirmiers, 7(16%) aides-soignants, 7(16%) ouvriers et 13(26%) techniciens. Les droitiers étaient 27 (67%). L'ancienneté moyenne était de 13±9 ans. Dix-sept (44%) avaient une formation ultérieure : 7 dans une formation de secourisme, 4 dans le SAMU, 4 dans l’école de santé et 2 dans le croissant rouge.
Pour l’évaluation du stress, la moitié des participants avait un niveau moyen de stress supérieur à 5. On a noté une amélioration statistiquement significative dans le raccourcissement des délais de reconnaissance de L'ACR entre T0 et T1 (P<0,001), le début du MCE entre T0 et T1(P=0,001) et l'alerte immédiate (p=0,043).
la moyenne du total du pré-test était de 3,39 ± 0,7 versus celle du post-test était de 4,93 ± 0,01 (p=0,001)
L’étude de l’évolution des notes, a montré une amélioration significative des notes supérieure à 25% pour le post test (p=0,005).
Le fait d’avoir bénéficié auparavant d’une formation ultérieure était statistiquement lié à une amélioration supérieure à 25% (p=0,036)
Tous les participants étaient satisfaits de la séance de façon similaire ainsi que leur degré de stress entre le pré et le post-test
Conclusion :
L’apprentissage par simulation était bénéfique dans l’acquisition immédiate des compétences.
Cependant, une étude de ce bénéfice à court terme à 1 mois s’avère utile pour évaluer le maintien des connaissances et leur pérennisation à distance de l’apprentissage par simulation.
aucun
Manel KALLEL, Ghada KHEDHIRI (Beja, Tunisie), Emna REZGUI, Lina AOUADI, Sonia ISSA, Khedija ZAOUCHE
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FC02
11:00 - 12:00
Flash communications
Syndrome coronarien aigu
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Modérateur :
Benjamin CHEVALLIER (Médecin) (Paris)
11:00 - 11:07
#38907 - FC02-01 Impact du sexe du médecin dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST en régulation médicale.
FC02-01 Impact du sexe du médecin dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST en régulation médicale.
Objectif:L’objectif principal était d’évaluer l’impact du sexe du médecin régulateur dans la prise en charge du SCA ST+ en régulation médicale.
Méthode :
Nous avons constitué une cohorte rétrospective et observationnelle de 215 patients entre 2019 et 2022 qui ont tous bénéficié, suite à un appel au SAMU, d’une coronarographie pour un SCA ST+ dans un centre de recours territorial de cardiologie. Les données ont été récoltées après analyse de l’ensemble du verbatim des bandes de régulation médicales, l’analyse des dossiers de régulation médicale et de l’hospitalisation du patient. Nous avons étudié les différences d’interrogatoire du médecin régulateur selon son sexe, les délais de transport, l’orientation aux urgences en première intention, ainsi que l’orientation du patient en coronarographie. Enfin nous avons comparé les données de morbi-mortalité selon le sexe du patient, en stratifiant sur le sexe du médecin régulateur. Le critère de jugement principal était l’envoi d’un SMUR par le médecin régulateur.
Résultats :
Les populations de patients hommes et femmes ne différaient pas selon le sexe du médecin régulateur sur les critères d’âge moyen, d’antécédent et de traitement habituel. Les interrogatoires étaient incomplets dans 20 à 30% des cas pour la question du tabagisme actif chez les patients quel que soit le sexe du médecin régulateur. La présomption diagnostique de SCA suite à l’interrogatoire ne différait pas significativement entre médecins régulateurs homme et femme quel que soit le sexe du patient (p=0.126). Les médecins régulateurs femmes déclenchaient plus de SMUR que leurs collègues masculins (p=0.015), mais envoyaient significativement moins de SMUR pour les femmes que les hommes (p=0.05). Les patientes étaient plus fréquemment adressées au service d’urgence de proximité via un transport non médicalisé (p=0.026), entrainant ainsi un délai d’arrivée en coronarographie plus long que pour les hommes. Néanmoins, on ne retrouvait pas de différence significative de morbi-mortalité entre les hommes et les femmes (p=0.411).
Conclusion :
Dans cette étude, les médecins femmes n’avaient pas de meilleurs résultats que les médecins hommes dans la prise en charge d’un SCA ST+ chez la femme en régulation médicale. D’autres études complémentaires seraient utiles, afin notamment de préciser s’il s’agissait d’un défaut de reconnaissance des symptômes, ou si d’autres facteurs pouvaient influencer la prise en charge comme l’expérience du médecin.
NEANT
Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Flora BOROWIAK, Julien BAYARD, Michel GALINSKI
11:07 - 11:14
#39183 - FC02-02 Prise en charge extra-hospitalière et devenir des patients ayant présenté un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+), d’avril à octobre 2021, à La Réunion.
FC02-02 Prise en charge extra-hospitalière et devenir des patients ayant présenté un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+), d’avril à octobre 2021, à La Réunion.
Introduction : La prise en charge du SCA ST+ est bien codifiée par des recommandations. Pourtant, de nombreux facteurs peuvent freiner son application, particulièrement à la Réunion avec ses particularités géographiques et où la prévalence du diabète et de l’obésité sont importantes.
Méthode : Notre étude, multicentrique et rétrospective, menée d’avril à octobre 2021 à La Réunion, a évalué la conformité des délais et des traitements des patients pris en charge pour un SCA ST + avec les recommandations. Elle a analysé également la thrombolyse, les femmes et les patients de plus de 75 ans.
Résultats : 180 patients pris en charge pour un SCA ST+ inférieur à 12 heures ont été inclus (âge médian : 60 ans (EI : 55 ; 67,2) ; 29% de femmes ; 14% de plus de 75 ans ; 29% avec un angor préalable ; 32% de stratégie thrombolyse). La prise en charge était en adéquation avec les recommandations chez 66 patients (41%) : 79% respectaient le traitement préconisé et 48% les délais. Chez les plus de 75 ans, les femmes étaient plus présentes (48% vs 26% ; p=0,023) et l’on retrouvait 24% de thrombolyse dans cette classe d’âge. La mortalité à 28 jours (3%) et à 1 an (7%) ne différait pas suivant la qualité de la prise en charge.
Conclusion : Cette étude apporte des données récentes et exhaustives sur la qualité de prise en charge des SCA ST+ à La Réunion. Parmi les particularités de l’île, se trouve une population plus jeune et plus touchée par les facteurs de risque qu’en métropole. Il y a aussi une complexité d’accès géographique, avec une vaste zone à la limite des 60 minutes de transport, souvent sous-estimée.
Aucun
Victor LEMERLE (Saint-Denis, Réunion), Jérôme CORRE
11:14 - 11:21
#39231 - FC02-03 La semaine commence mal ? Le lundi c’est infarctus….
FC02-03 La semaine commence mal ? Le lundi c’est infarctus….
Introduction
Une étude récente (Laffan, Heart, 2023) a fait beaucoup discuter. Elle a identifié un sur-risque d’infarctus (SCA ST+) le lundi (OR=1.13). Nous nous sommes demandé si cela était vrai dans notre région.
Méthodes
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR d’une région
Inclusion : tous les patients du registre avec transfert secondaire de 2014 à 2022
Exclusion : aucun
Paramètre : jour de survenue du SCA ST+
Critères de jugement : jour de la semaine
Analyse : comparaison entre incidences attendues (=1/7) et observées par jour : calcul du risque relatif selon le jour.
Résultats
20 325 SCA ST+ : 15 690 (77.5%) hommes et 4 561 (22.5%) femmes, d’âge médian 61 (52-72) ans.
Incidence attendue = 2 904/jour
Incidence minimale le samedi (2.799 p = ref) et maximale le lundi (3.104 p=0.005) (Figure). Aucune différence significative pour les autres jours.
Conclusion
Il existe bien une augmentation significative des SCA ST+ le lundi, par rapport au samedi, et seulement le lundi ! Il conviendra d’en identifier les causes.
Aucun
Gaëlle LE BAIL (Garches), Brice MOITEAUX, Sophie BATAILLE, Matthieu HANF, Lionel LAMHAUT, Daniel JOST, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
11:21 - 11:28
#39264 - FC02-04 Impact des conditions de circulation sur les délais de prise en charge des SCA ST+. Etude CISCA.
FC02-04 Impact des conditions de circulation sur les délais de prise en charge des SCA ST+. Etude CISCA.
Introduction
L’arrivée rapide en salle de coronarographie est un enjeu majeur du traitement des SCA ST+. Les conditions de circulation peuvent allonger ce délai. Cet effet peut être extrêmement marqué dans une région très urbanisée à forte densité de population. C’est ce que nous avons étudié.
Méthode
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ <24h pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires).
Inclusion : tous les patients du registre pris en charge en primaire de 2014 à 2022
Exclusion : secondaires
Paramètres : sexe, âge, décision de reperfusion, délai de premier contact médical de transport et survie
Critères de jugement : délai de transport = délai prise en charge-arrivée hôpital, dichotomisé selon les conditions de circulation : fort trafic (si cumul de bouchon de plus de 200 km sur la région) de 08:00 à 09:00 et de 17:00 à 20:00 les jours de la semaine vs hors fort trafic.
Résultats
11.569 SCA ST+ : 9.162 (79%) hommes et 2.407 (21%) femmes, d’âge médian 61 (53-71) ans
Délai fort trafic = 49 (39-60) vs 49 (40-61) min hors fort trafic (p=0,2)
Pas de différence significative sur le délai de transport (Tableau) ni sur le genre, l’âge, la décision de reperfusion, le délai de premier contact médical et la survie des patients.
Conclusion
Les périodes de fort trafic n’étaient pas significativement associées à un allongement des délais d’arrivée en salle de coronarographie et étaient sans impact sur le pronostic.
Aucun
Lucie LANDRÉAT (Paris), Alper AYAZ, Gaëlle LE BAIL, François DUPAS, Sophie BATAILLE, Aurelie LOYEAU, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
11:28 - 11:35
#39440 - FC02-05 SCA ST+ : les épisodes de canicule laissent froids les patients de notre région ! Etude SCANICULE.
FC02-05 SCA ST+ : les épisodes de canicule laissent froids les patients de notre région ! Etude SCANICULE.
Introduction
Les épisodes de canicule se multiplient d’année en année. Plusieurs études ont pointé l’impact de ces épisodes caniculaires sur le système cardiovasculaire, exposant au risque d’événement coronarien. Nous avons souhaité tester cette hypothèse.
Méthodes
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures ) pris en charge en
préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR.
Inclusion : tous les patients du registre de 2016 à 2020
Exclusion : aucun
Paramètres : genre, sexe, date ; jour de canicule selon météo-France si les températures restent >30°C la journée et >20°C la nuit.
Critère de jugement : nombre de SCA ST+, jours de canicule vs autres jours
Analyse : comparaison de la moyenne de SCA ST+ selon la période + régression de Poisson pour modéliser le nombre de cas par période.
Résultats
Sur la période de 273 jours étudiée, 25 jours de canicule ont été identifiés.
1.624 SCA ST+ inclus, dont 80% hommes et 20% femmes, d’âge médian 61 (52-71) ans.
En moyenne 5.4(±2,61) cas les jours de canicule vs 6,0(±2,5) les autres jours ; p=0,24 (Figure)
Conclusion
Aucun impact des épisodes de canicule sur l’incidence des SCA ST+ n’a été retrouvé dans notre région.
Aucun
Marina LAFAY (Corbeil-Essonnes), Daouda BA, Bérangère ARNOUX, Daniel JOST, François DUPAS, Julian MORO, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
11:42 - 11:49
#39566 - FC02-07 Evaluation du transport par le service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) de Bizerte du syndrome coronarien avec sus-décalage ST(STEMI).
FC02-07 Evaluation du transport par le service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) de Bizerte du syndrome coronarien avec sus-décalage ST(STEMI).
Introduction :
Le transport des patients avec STEMI représente une part importante de l’activité des SMUR en raison principalement d’un manque de plateau technique d’angioplastie dans nos hôpitaux.
Ce transport ne saura pas anodin pour ces patients en état critique d’où la nécessité de son étude afin d’évaluer nos pratiques professionnelles
Méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique réalisée à notre SMUR , sur une période de 11 mois, du 1 er janvier 2022 au 30 novembre 2022. On a inclus les fiches des patients transportés pour un STEMI. N’ont pas été inclus les fiches avec des données manquantes.
Résultats :
Au total cinquante patients ont bénéficié d’un transport par SMUR pour un STEMI. La moyenne d’âge était de 61,8±12 ans. Une prédominance masculine était notée (39 hommes/11 femmes). Le diabète (70,6%) et l’hypertension artérielle (60,8%) étaient les antécédents les plus fréquents. Le territoire électrocardiographique concerné était l’antérieur dans 50% des cas et l’inférieur dans 36% des cas.
La tension artérielle systolique et diastolique étaient à 134±32mmHg et 91±10mmHg, la fréquence cardiaque à 81±20 bpm, la fréquence respiratoire à 22±5 cpm et une saturation pulsée en oxygène (SpO2) à 93%±5.
Dans 98% des cas les sortie SMUR étaient de type secondaire.
Le motif était une angioplastie de sauvetage (17 cas), un transfert inter-hospitalier (10 cas), une coronarographie après succès de la thrombolyse pharmacologique (9 cas), une angioplastie primaire (7cas) et une prise en charge initiale (7 cas). La durée de la mission était de 102±48,8 minutes. La prise en charge thérapeutique pharmacologique spécifique était assurée par l’équipe SMUR chez 68% des cas dont la thrombolyse dans 2 cas. Pour le traitement symptomatique était une intubation chez un patient, des antalgiques chez 31 patients et oxygénothérapie chez 28 patients alors que 14 patients avaient une SpO2 inférieure à 94%.
Les complications survenues au cours de transport étaient notées dans 40% des cas. Elles étaient essentiellement à type d’IVG (7 patients), une bradycardie (4 patients) et une exacerbation de la douleur (4 patients). Un seul patient est décédé dans un tableau d’état de choc cardiogénique.
Le décès à J7 du transport était survenu chez 8 (16%) patients.
Conclusion :
Les sorties primaires pour un STEMI restent toujours très restreintes. De même l’angioplastie primaire n’est pas souvent de première intention dans notre système de soins
Aucun
Elhem MCHIRGUI, Maroua MABROUK, Sabrine BLANCO (Bizerte, Tunisie), Ichrak BACHA
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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AMS10
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Ventilation non invasive chez l’enfant
Pédiatrie, Ventilation
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier)
- Indications et contre-indications de la VNI chez l’enfant
- Critères de mise en route de la VNI, réussite d’une VNI
- Critères d’échec de la VNI
- Interfaces disponibles, type de respirateur et réglages en fonction de la pathologie
- Surveillance
- Utilisation au cours d’un transfert médicalisé pédiatrique
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Salle 353 |
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CM33
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFR
Nouveautés en imagerie : avis croisés
Imagerie - Radiologie, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Cette session sera un moment d'échange entre les spécialités de Médecine d'Urgence et d'imagerie médicale, où sera abordé l'avis de chaque spécialité sur les nouveautés en imagerie
11:00 - 11:15
L'interprétation automatique des Rx : l'avis de l'urgentiste.
Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort)
11:15 - 11:30
L'interprétation automatique des Rx : l'avis du radiologue.
Catherine CYTEVAL (PU-PH) (Conférencier, Montpellier)
11:30 - 11:45
L'interprétation du scanner à distance : l'avis de l'urgentiste.
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
11:45 - 12:00
L'interprétation du scanner à distance : l'avis du radiologue.
Jean-Christophe FERRE (PU-PH, Chef de Pôle) (Conférencier, Rennes)
12:00 - 12:15
Échographie du radiologue aux Urgences : pratiques actuelles et indications incontournables.
Guillaume HERPE (PH) (Conférencier, Poitiers)
12:15 - 12:30
Nouvelles pratiques en échographie par l'urgentiste : vers une interprétation automatique.
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
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Salle Maillot |
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AMS14
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier sensibilisation aux risques NRBC
Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), David FONTAINE (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Apport de connaissances :
Prise en charge d’une victime intoxiquée par un toxique de guerre (Neurotoxiques
organophosphorés, vésicants, agents cyanés, suffocants, ...) :
-Comment identifier le toxique ?
-Principes de prise en charge initiale
Partie pratique :
-Savoir revêtir une tenue de protection NRBC
-S’entrainer à la réalisation de gestes techniques simples en tenue de protection (intubation, VVP, préparation de drogues)
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Salles 221-222-223 |
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AMS29 A
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication
Catastrophe SSE CUMP, Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie
Coordonnateur :
Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d’organisation dans de telles situations. La simulation est organisée autour de la reproduction d’un village et l’évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil®).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes : Le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé), le groupe poste de commandement, le groupe régulation du SAMU et le groupe hôpital. Les participants doivent ainsi s’organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face à cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
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Salles 224-225-226 |
12:00 |
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BOX1
12:00 - 16:00
Cluebox : le Box des Urgences
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Conférencier :
Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Conférencier, Roubaix)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s), ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
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Espace Accueil Congrès |
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FC03
12:00 - 13:00
Flash communications
Syndrome coronarien aigu et trouble du rythme
Cardiologie - Autre, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Modérateur :
Alain-Eric DUBART (CHEF DE POLE URGENCES) (Béthune)
12:07 - 12:14
#39157 - FC03-02 Valeur pronostique d’une pression artérielle systolique élevée à l’admission chez les patients admis aux urgences pour un infarctus du myocarde.
FC03-02 Valeur pronostique d’une pression artérielle systolique élevée à l’admission chez les patients admis aux urgences pour un infarctus du myocarde.
Le pronostic du syndrome coronarien aigu repose sur la qualité de la prise en charge initiale aux urgences. Cette prise en charge repose sur la stratification de risque de morbidité et de mortalité par la connaissance des facteurs de mauvais pronostic. Le but de cette étude est d'explorer la valeur pronostique des chiffres tensionnels élevés à l’admission chez les patients ayant un infarctus du myocarde (IDM).
Méthode :
Etude rétrospective d’un registre prospectif monocentrique d’IDM sur une durée de 10 ans.
Inclusion des patient admis aux urgences pour un IDM, diagnostic retenu sur la présentation clinique, les données électrocardiographiques et le dosage des troponines. Exclusion des patients avec instabilité hémodynamique. Etude comparative des patients avec une pression artérielle systolique (PAS) élevé (>140 mmHg) et PAS normale.
Résultats :
Inclusion de 2088 patients avec un genre ratio=2,77 et un âge moyen = 60+/-12 ans. Les principaux facteurs de risque cardiovasculaires étaient n (%) : Tabac 1117 (53), Hypertension artérielle (HTA) 872 (42), Diabète 774 (37), coronaropathie 382 (18).
L’étude comparative des deux groupes est représentée dans le tableau suivant :
Conclusion :
Une PAS élevée à l'admission chez les patients ayant un IDM a été associée à un risque plus élevé de complications à court terme. La PAS doit être monitorée et traitée à la phase aigüe.
je déclare l'absence de tout conflit d'intérêt
Héla BEN TURKIA, Ibtissem BEN TAHER, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Farah MANSOUR, Sanae BELFQUIH, Rihab TRABELSI, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
12:14 - 12:21
#39161 - FC03-03 Facteurs prédictifs d'arrêt cardiaque chez les patients présentant un syndrome coronarien avec sus décalage du segment ST.
FC03-03 Facteurs prédictifs d'arrêt cardiaque chez les patients présentant un syndrome coronarien avec sus décalage du segment ST.
La moitié des arrêts cardiaques (AC) compliquant des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage de ST (SCA ST+) surviennent lors de la prise en charge initiale au service des urgences. Objectif de l'étude : Évaluer les facteurs prédictifs et le pronostic d'un AC survenant lors de la prise en charge initiale d'un SCA ST+ aux urgences.
Méthodes :
Étude observationnelle prospective durant 13 ans. Inclusion des patients admis pour un SCA ST+ évoluant depuis moins de 24 heures. Recueil des données démographiques, cliniques, et thérapeutiques. Identification des facteurs liés à la survenue d'AC à l'aide d'un modèle de régression logistique.
Résultats :
Inclusion de 1415 patients, avec un genre-ratio=5 et un âge moyen de 60 +/-12 ans. Les principales comorbidités étaient (%): Tabagisme (68%) , hypertension artérielle (34%) et diabète (34%). Le temps de consultation médian était 180 min [75 ; 305 min]. La fibrinolyse était administrée à 71 % des patients avec un taux de succès de 57 %. Les complications étaient : Choc cardiogénique (10 %), AC (9 %). Les patients ayant présenté un AC avaient un âge moyen de 60,5 ± 13 ans et avec un sex-ratio = 5. Le délai médian de la consultation était de 120 min. Le rythme initial de l'AC était : fibrillation ventriculaire (72%), asystolie (20%), tachycardie ventriculaire (8%). La localisation du sus décalage était (%) : antérieur (65), inférieure (36). Le traitement (n) : défibrillation externe (80), intubation (41), catécholamines (33), antiarythmiques (26). L’analyse multivariée a identifié deux facteurs indépendants liés à l’apparition de l’AC : lchoc cardiogénique (OR = 4,769 IC à 95 % : 3,65 à 8,9) et territoire antérieur (OR = 2,6 IC à 95 % : 0,04 à 0,26). La mortalité hospitalière des patients en AC était de 18 %.
Conclusion :
Un AC peut compliquer 9% des patients avec un SCA ST+. Le choc cardiogénique et le territoire antérieure sont les deux facteurs prédictifs indépendants de l’AC
Je déclare l'absence de tout conflit d'intérêt
Hela BEN TURKIA, Firas CHABAANE, Ines ALOUI, Syrine KESKES, Dhieddine ARFAOUI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
12:21 - 12:28
#39164 - FC03-04 Fibrillation atriale chez le sujet âgé vu aux urgences : à propos de 219 cas.
FC03-04 Fibrillation atriale chez le sujet âgé vu aux urgences : à propos de 219 cas.
INTRODUCTION: Arythmie fréquente voire banale, la fibrillation atriale (FA) est bien une maladie invalidante et coûteuse. Elle entraine une morbi-mortalité importante chez les personnes âgées. Peu d’études ont été publiées à partir des services d’urgences sur la prise en charge de la FA chez le sujet âgé.
OBJECTIF: Décrire le profil épidémio-clinique, thérapeutique et pronostique des patients âgés de plus de 65 ans avec une FA objectivée aux urgences.
METHODES: Analyse rétrospective d’un registre prospectif menée sur 9 ans (janvier 2011 à décembre 2020). Inclusion des patients âgés de plus de 65 ans avec signes cliniques en faveur d’une FA. Recueil des paramètres épidémio-cliniques. Classification de la FA : paroxystique, persistante, permanente. Calcul du risque ischémique (CHA2DS2VASc) et du risque hémorragique (HASBLED). Evaluation de la mortalité à J 90.
RESULTATS: Inclusion de 219 patients. Âge moyen = 75 ± 7 ans avec une prédominance féminine (59,4%). Comorbidités (%) : HTA (70,3), diabète (29,7), insuffisance cardiaque (25,1) et insuffisance coronaire (14,6). La FA était connue chez 106 patients (48,4 %) dont 2,3 % était valvulaire. Les motifs de consultation étaient (%): palpitations (42,5), dyspnée (35,2), douleurs thoraciques (24,7%), vertiges (9,1), lipothymie (3,2) et signes neurologiques (3,2). A l’admission, la fréquence cardiaque moyenne était de 124±28 bpm, 14,3% des patients étaient en détresse respiratoire. Le score CHA2DS2-VASc moyen était 3,61 ± 1,4, et le score HAS-BLED moyen était 1,98± 1. Un score CHA2DS2- VASc >=2 était noté dans 93,1% des cas, et un score HAS-BLED>=2 dans 61,2% des cas. Les antivitamine-K étaient prescrits chez 47 patients (21,4%). Les facteurs déclenchant la FA étaient : un œdème aigue du poumon dans 27,5% des cas, une infection dans 12,5% des cas, l’arrêt du traitement dans 10% des cas et une hypokaliémie dans 7,8% des cas. La stratégie de ralentissement de la FA était adoptée dans 49,3 % des cas (Bétabloquants 6,7%, Digitaliques 15,2%, inhibiteur calcique non dihydropyridine 7,7%) et la réduction dans 7,9% des cas exclusivement par l’amiodarone. Le taux de mortalité à J90 était 6 %.
CONCLUSION: La prise en charge de la FA chez le sujet âgé aux urgences exige une prise en charge globale y compris le contrôle des facteurs extracardiaques. L’utilisation de nouveaux scores gériatriques et une prise en charge socio-médicale peuvent dans le futur améliorer la prise en charge et les éléments de pronostic
Aucun
Amira BAKIR, Fedya ELAYECH, Syrine KESKES (Tunis, Tunisie), Kamel JLALI, Amel BEN GARFA, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI, Ines CHERMITI
12:28 - 12:35
#39358 - FC03-05 Les patients consultant aux urgences pour une douleur thoracique : évaluation du score HEAR pour exclure l'hypothèse d'un syndrome coronarien aigu (SCA).
FC03-05 Les patients consultant aux urgences pour une douleur thoracique : évaluation du score HEAR pour exclure l'hypothèse d'un syndrome coronarien aigu (SCA).
Introduction :
La douleur thoracique est un motif fréquent de consultation aux urgences, le principal diagnostic représentant une urgence potentiellement mortelle est le syndrome coronarien aigu. Plusieurs études ont conclu que le score HEAR permettrait, s'il est ≤ 2, d'exclure l'hypothèse d'un SCA avec un faible risque de faux négatifs. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer la performance du score HEAR chez les patients consultant pour des douleurs thoraciques aiguës aux urgences.
Méthodologie :
Il s’agissait d’une étude rétrospective et descriptive. Réalisé sur une période de sept mois (de juin 2022 à janvier 2023), réalisé au service des urgences. Nous avons inclus les patients consultant pour des douleurs thoraciques non traumatiques et dont les données cliniques, biologiques et électrocardiographiques étaient complètes. Le score Hear a été calculé. Le SCA a été retenu sur les critères diagnostiques basés sur les recommandations de la société européenne de cardiologie et après consultation du cardiologue.
Résultats :
Nous avons inclus 416 patients. L’âge moyen était de 56 ± 14 ans avec un sex-ratio de 1,88. Parmi ces patients, 27,5 % avaient une maladie coronarienne connue. Seuls 15,3% ont bénéficié d'un transport préhospitalier. Le diagnostic de SCA a été retenu chez 58,6 % des patients. Le score HEAR était ≤ 2 pour 9,7 % des patients, 96,8 % d'entre eux avaient un taux de troponine inférieur à 3 fois la valeur seuil. La valeur prédictive négative du SCA chez les patients présentant un score HEAR à faible risque était de 94,5. En analysant la courbe ROC on a trouvé les résultats significatifs suivants : (P<0,01 ; air sous la courbe=0,83 ; IC [0,79-0,87]). La valeur seuil était de 1,5, la sensibilité et la spécificité étaient de 99,1 % et 78,3 % respectivement. Notez que pour HEAR <2, le rapport de vraisemblance négatif était de 0,025 (IC à 95 %, 0,003 à 0,19).
Conclusion :
Le score HEAR est un outil intéressant pour la pratique quotidienne qui pourrait permettre de désengorger les urgences, en déchargeant plutôt les patients à faible risque de SCA.
Aucun
Yessmine WALHA, Wided BAHRIA, Khaireddine JEMAI (Tunis, Tunisie), Dhekra HAMDI, Intissar BOUSSAID, Ismail SAHNOUN, Chiheb CHAMMEM, Nourelhouda NOUIRA
12:35 - 12:42
#39394 - FC03-06 Performance du score EDACS dans le triage des patients présentant une douleur thoracique aiguë aux urgences.
FC03-06 Performance du score EDACS dans le triage des patients présentant une douleur thoracique aiguë aux urgences.
Introduction : Le score EDACS (the Emergency Department Assessment of Chest Pain Score) est un score clinique simple, utilisé aux urgences afin de trier les patients ayant un éventuel syndrome coronarien aigu (SCA) et ce en les classant en 2 catégories : faible risque (<16 points) et risque élevé (≥16 points). L’objectif de notre étude était d’étudier la performance de ce score à prédire la survenue d’événements cardiaques majeurs indésirables (décès, infarctus du myocarde, revascularisation) chez les patients consultant pour une douleur thoracique aiguë.
Matériel et méthode :
Etude monocentrique, prospective observationnelle du score EDACS, menée sur une période de 13 mois au niveau d'une structure d'urgence polyvalente d'un hôpital régional. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans ayant comme motif principal de consultation une douleur thoracique non traumatique. Nous avons calculé le score EDACS pour les patients inclus et nous les avons contactés après 30 jours de leur consultation en notant la survenue ou non d’événements cardiaques majeurs (ECM).
Résultats :
Nous avons colligé 731 patients dont 55% étaient des hommes. L’âge moyen était de 55±15 ans. La moyenne du score EDACS était de 11,5±5,5. Onze patients (2%) ont eu un ECM après 30 jours de leur consultation. Cinq cent cinquante-deux patients (76%) étaient à faible risque. La valeur médiane des troponines chez les patients à faible risque était de 7,56 IQR25%-75% [5,06 ; 13,74] (p=0,002). Les troponines étaient négatives chez 408 patients (74%) ayant un faible risque (p<000,1). Le score moyen EDACS était significativement plus élevé chez les patients ayant fait un ECM à 30 jours et chez les patients admis en salle d’accueil des urgences vitales, respectivement (15,82±4 versus 11,42±5,5, p=0,005) et (13,31±5,75 versus 11,23±5,47, p=0,001). L’aire sous la courbe du score EDACS était de 0,736 [0,629-0,843(p=0,007)].
Conclusion :
Les patients ayant un score EDACS<16 points pourraient ne pas nécessiter d’investigations supplémentaires et donc réduire le temps d’attente aux urgences. Toutefois, une étude multicentrique randomisée serait nécessaire afin de valider ce score dans notre population.
Aucun
Sana SELLAMI (Ariana, Tunisie), Manel KALLEL, Emna REZGUI, Ghada KHEDIRI, Emna KALLEL, Sofiene GZARA, Khedija ZAOUCHE
12:42 - 12:49
#39451 - FC03-07 Stratégie de reperfusion des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST : Angioplastie versus thrombolyse.
FC03-07 Stratégie de reperfusion des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST : Angioplastie versus thrombolyse.
La prise en charge des syndromes coronariens aigus avec surélévation de ST (SCA ST+) repose sur la reperfusion coronaire. Bien que l’angioplastie primaire (ATC) soit recommandé en première intention, la fibrinolyse (FIB) reste une alternative en cas de non disponibilité de l’ATC dans les délais.
Objectif: Comparer les patients traités par angioplastie versus les patients thrombolysés
Méthodes:
Analyse rétrospective d’un registre prospective monocentrique de SCA ST+ sur une durée de 15 ans. Inclusion des patients admis pour un SCA ST+ évoluant depuis moins de 24 heures.
Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques.
Etude comparative des deux groupes.
Résultats :
Inclusion de 1175 patients, genre-ratio=4.7, âge moyen=60+/-12 ans
Les principaux facteurs de risque cardiovasculaires étaient (%) : tabagisme (68), diabète (35), hypertension artérielle (34), dyslipidémie (13) et insuffisance coronaire (13).
Le recours à une ATC primaire était possible chez 23% des patients. La fibrinolyse était réalisé par la Streptokinase (60%), la Tenecteplase (29%) et l’Alteplase (11%) avec un taux de succès de lyse de 64%. L’incidence des complications hémorragique mineure était de 8%, l’hémorragie intracérébrale était observée chez deux patients.
Les patients ayant bénéficié d’une ATC avaient une contre-indication à la thrombolyse dans 76 % des cas avec un délai médian de 210 minutes chez ces patients.
Les principales contre-indications (CI) étaient (%) : risque hémorragique élevé (48), ldoute diagnostique (24) et délai de consultation supérieur à 12 heures (18).
L’analyse comparative des patients ayant bénéficié d’une ATC versus les patients FIB avait trouvé un âge avancé, la présence d’un bloc de branche gauche et un délai de consultation plus long chez les patients ayant bénéficié d’ATC.
Aucune différence significative n’a été retrouvé concernant les paramètres épidémiologiques, clinique ou évolutive.
Le taux de mortalité intra hospitalière et à 6 mois était similaire pour les deux groupes.
Conclusion :
Dans notre population le recours à l’ATC primaire est faible devant la non disponibilité. La fibrinolyse permet d’assurer une reperfusion coronaire sans augmenter la morbidité et la mortalité.
Aucun
Firas CHABAANE, Héla BEN TURKIA, Kamel JLALI, Khaoula AMDOUNI, Rahma DHOKAR, Monia NGHACH, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
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"Mercredi 05 juin"
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FC04
12:00 - 13:00
Flash communications
Maladie thrombo-embolique et Anticoagulants
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite
Modérateur :
Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
12:00 - 12:07
#39035 - FC04-01 Utilité du dosage des D-dimères chez les patients insuffisants rénaux admis aux urgences.
FC04-01 Utilité du dosage des D-dimères chez les patients insuffisants rénaux admis aux urgences.
Contexte : La suspicion de maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) est un motif fréquent au sein des services d’urgence et l’utilisation des D-dimères chez les patients insuffisants rénaux est peu codifiée. Leur utilisation avec un seuil approprié permettrait d’éviter des examens couteux et dangereux mais aussi des traitements à risque pour les patients.
L’objectif principal de l’étude est d’évaluer l’utilité́ clinique des D-dimères chez les patients insuffisants rénaux.
Matériel et Méthodes : Étude observationnelle, rétrospective et monocentrique dans notre CH menée entre janvier 2017 et décembre 2020. Les patients âgés de plus de 18 ans non dialysés ayant eu un dosage de créatininémie et de D-dimères ont eté inclus. Les critères d’exclusion comportaient l’instabilité́ hémodynamique, un score de Genève élevé́, un manque de données et l’utilisation de NACO.
Nous avons ensuite réalisé́ une courbe ROC afin de déterminer un seuil de D-dimères adapté aux patients insuffisants rénaux. Nous avons également réalisé́ une corrélation entre le dosage des D- dimères et la clairance de la créatininémie selon CKD-epi. Avis CNIL positif.
Résultats : 333 patients ont été inclus dans cette étude. L’âge moyen était de 77 ans avec 41,4% d’hommes. Dans la cohorte, 47 patients (14,1%) étaient porteurs d’une MTEV et 26 (7,8%) patients étaient atteints d’une insuffisance rénale sévère ou terminale.
Une faible corrélation négative non statistiquement significative a été observée entre le dosage de D-dimères et la clairance de la créatinine selon CKD-épi.
L’AUC était à 0,817 pour l’ensemble des patients. En y appliquant l’indice J de Youden, un seuil de 1,13 μg/mL a été retenu.
Conclusion : Une utilité́ clinique du dosage des D-dimères chez les patients insuffisants rénaux modérés ressort de cette étude évitant la réalisation d’examens complémentaires à 137 (41%) patients sur 333.
Nous proposons également un seuil de D-dimères à 1,13 μg/mL pour les patients insuffisants rénaux.
La corrélation entre les D-dimères et la clairance de la créatinine n’était pas statistiquement significative dans notre étude.
Les limites de cette étude incluent son caractère monocentrique, rétrospectif et la présence de données manquantes mais aussi de facteurs confondants tels que le COVID-19.
Il serait souhaitable de réaliser une étude prospective multicentrique afin d’approfondir nos résultats.
Aucun
Amaury GAVILLON (Beuvry), Audrey WAGON, Alain-Eric DUBART, Eric WIEL
12:07 - 12:14
#39131 - FC04-02 Le SIC-score comme outil d’évaluation du risque thromboembolique chez les patients COVID-19.
FC04-02 Le SIC-score comme outil d’évaluation du risque thromboembolique chez les patients COVID-19.
CONTEXTE : La maladie du COVID19 liée au Virus SarsCov2 a été, en France, un enjeu de santé publique majeur. Les manifestations thromboemboliques chez les patients atteints du COVID-19 ont été rapidement constatées et l’instauration d’une anticoagulation adaptée au risque thromboembolique a été un des points clé de la prise en charge.
OBJECTIF : Le SIC-Score est un score validé pour l’évaluation du risque thromboembolique dans le sepsis. Notre objectif était d’étudier sa pertinence pour l’évaluation du risque thromboembolique dans la pathologie du COVID-19.
METHODE : Nous avons réalisé une étude rétrospective, monocentrique au sein d’un service d’urgence adulte. Nous avons analysé les données des patients admis via les urgences ou le SMUR du 13/03/20 au 11/04/20 (première vague) et du 01/08/20 au 31/11/20 (seconde vague). Les informations récoltées recensent des données cliniques et paracliniques des patients atteints du COVID lors de leur admission afin de calculer leur SIC-Score.
RESULTATS : Sur les 434 patients inclus, 30 (6.9%) ont présentés un évènement thromboembolique. La pertinence du SIC-Score comme marqueur du risque thromboembolique a été évalué par le calcul de l’aire sous la courbe ROC de 0.905 (IC 95% = [0.823 - 0.910] - p< 0.001). En analyse multivariée, l’augmentation de 1 point du SIC-Score majore la probabilité de présenter un évènement thromboembolique par 2.11 (IC 95% = [1.12 - 3.99] ; p = 0.02). Pour le SIC-Score, un seuil inférieur à 2 montre une valeur prédictive négative de 99.6% (Ratio de Vraisemblance Négatif à 0.047) et un seuil de 3 montre une valeur prédictive positive à 34% (Ratio de Vraisemblance Positif à 6.91).
CONCLUSION : Le SIC-Score est un score objectif et pertinent dans l’évaluation du risque thromboembolique chez les patients atteints du COVID-19 permettant d’individualiser les patients à risque et donc d’initier une anticoagulation préventive adaptée à ces derniers.
aucun
Felix MOSSE, Marine LORIDON, Sophie FLEURQUIN, Clément BONNET, Romain DURIF, Dorian TEISSANDIER, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA (Clermont-Ferrand)
12:14 - 12:21
#39225 - FC04-03 Embolie pulmonaire aux urgences avant et après l’épidémie au coronavirus 19 : comparaison du profil clinique et du pronostic.
FC04-03 Embolie pulmonaire aux urgences avant et après l’épidémie au coronavirus 19 : comparaison du profil clinique et du pronostic.
Introduction :
L’embolie pulmonaire (EP) est une manifestation de la maladie thromboembolique. L’avènement de la pandémie au coronavirus 19 a augmenté son incidence en raison du risque emboligène probablement associé à ce germe. L’objectif de cette étude était de comparer le profil clinique et pronostic des patients admis aux urgences pour une EP avant et après l’épidémie au coronavirus 19.
Méthodes :
Nous avons mené une étude prospective incluant les patients ayant présenté une EP lors de deux périodes : la période prépandémique et la période pandémique. Nous avons recueilli et comparé les données démographiques, anamnestiques, cliniques, paracliniques et évolutives. Le pronostic a été étudié en termes de mortalité intra-hospitalière et après un an.
Résultats :
Nous avons inclus 150 patients : 51 patients avant la pandémie et 99 patients pendant la pandémie dont 88 étaient Covid positifs. Une prédominance masculine avec un genre-ratio à 1,6 a été notée pendant la pandémie alors que les femmes étaient plus fréquemment atteintes avant la pandémie (59% versus 38% ; p=0,017). La présentation clinique initiale était plus grave sur le plan respiratoire chez les patients avec une EP pendant la période Covid19. Pendant la pandémie, une lymphopénie (p<0,001) et des troponines positives (p=0,012) étaient plus fréquemment retrouvés. Les EP distales et unilatérales étaient plus fréquentes durant la pandémie (68% versus 35% ; p<0,001 et 66% versus 45% ; p=0,015 respectivement). La différence du score d’obstruction de Qanadli était significative : 15±15,1 chez les patients hospitalisés en période de pandémie contre 24,4±18,7 avant la pandémie (p=0,003). La mortalité intra hospitalière chez les patients du groupe COVID était de 21% contre 16% avant la pandémie sans différence significative (p=0,25).
Conclusions :
Le profil clinique et biologique des patients ayant eu une EP au cours de la pandémie du COVID19 était marqué par la présence de signes de gravité cliniques et biologiques. Les EP sont devenues plus distales avec un indice d’obstruction nettement plus bas et ceci est expliqué par le phénomène d’immunothrombose. Les deux groupes étaient comparables en termes de pronostic.
Pas de conflit
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Yassine BALI, Feten SBEI, Raja FADHEL, Yosra MEJDOUB, Rihab DAOUD, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
12:21 - 12:28
#39315 - FC04-04 Épidémiologie en situation réelle des événements indésirables médicamenteux sous traitement anticoagulant oral au service d'accueil des urgences.
FC04-04 Épidémiologie en situation réelle des événements indésirables médicamenteux sous traitement anticoagulant oral au service d'accueil des urgences.
Introduction : Plusieurs types d'événements indésirables médicamenteux sous traitement anticoagulant oral (EIACO) semblent avoir une incidence élevée dans les services d'urgence. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'épidémiologie réelle des EIACO en service d’urgences (SAU).
Matériel et méthodes : Une étude observationnelle rétrospective monocentrique a été menée entre janvier 2018 et décembre 2019. Etaient inclus les patients adultes traités par anticoagulants oraux (AO ; anti-vitamine K ou anticoagulants oraux directs) ; admis au SAU d’un centre hospitalier universitaire français.
RÉSULTATS : Au total, 2 206 patients ont été admis au SAU avec une AO dont 34,6 % (763 patients) avaient un EIACO. Une hémorragie traumatique a été observée chez 378 patients (50%), une hémorragie spontanée chez 306 patients (40%), un surdosage asymptomatique chez 40 patients (5%) et une thrombose chez 39 patients (5%). L'âge médian était de 83 ans et 51% des patients étaient des femmes. Le motif le plus fréquent d'admission au SAU était une chute, concernant 12,7% (277) des patients. Mille trente-sept (47%) patients ont été traités par fluindione, 523 (24%) par apixaban, 104 (4,8%) par dabigatran, 93 (4,3%) par warfarine, 41 (2%) par acénocoumarol et 377 (17,1%) par rivaroxaban. Les recommandations pour l'OA ont été le plus souvent respectées (97,7 %, 98,3 % et 98,1 % de prescription correcte). L'interaction médicamenteuse la plus fréquente était entre l'anticoagulation orale et un agent antiagrégant plaquettaire, concernant 131 patients avec une EIACO (17,1%), et 200 patients sans (17,4%). Chez 23 patients du groupe EIACO (1%), un anticoagulant sous-cutané était présent en association avec l'OA. Chez 4,5% (100 patients), des antécédents hémorragiques ont été retrouvés, dont une majorité d’origine digestive (21 patients).
CONCLUSION : Les effets indésirables médicamenteux des anticoagulants oraux sont très fréquents au SAU, majoritairement hémorragiques, et semblent être autant liés à des traumatismes que spontanés. Ils concernent les sujets âgés, fréquemment dans le cadre d'une chute, et impliquent toutes les classes d'anticoagulants oraux. L'observance et les interactions médicamenteuses, en particulier avec les antiagrégants, semblent être des facteurs explicatifs.
Aucun
Omide TAHERI (Besançon), Pauline PLACHTA, Marie-Blanche RABIER, Samuel LIMAT, Thibaut DESMETTRE
12:28 - 12:35
#39404 - FC04-05 Prévalence des incidentalomes découverts sur angioscanner thoracique chez des patients suspects d’embolie pulmonaire aux urgences.
FC04-05 Prévalence des incidentalomes découverts sur angioscanner thoracique chez des patients suspects d’embolie pulmonaire aux urgences.
Introduction : La sur-prescription de l’angioscanner thoraciques dans la démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire (EP) a entraîné ces dernières années une augmentation du nombre d’incidentalomes recensés. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prévalence des incidentalomes identifiés sur les angioscanners thoraciques réalisés aux urgences pour suspicion d’EP, ainsi que leur documentation par les médecins urgentistes.
Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective. Tous les patients majeurs suspects d’EP aux urgences du CHU d’Angers ont été inclus pendant les 7 premiers jours de chaque mois impair, entre 2015 et 2021. Il s’agissait d’une étude ancillaire de l’étude TRY-SPEED. Le critère de jugement principal était le taux d’incidentalomes découverts sur les angioscanners thoraciques. Les incidentalomes ont été classés en 3 groupes : ceux nécessitant une réévaluation à court terme dans les 7 jours (type 1), ceux ne nécessitant pas d’intervention dans les 7 jours suivant leur découverte, mais nécessitant un suivi ambulatoire (type 2) et ceux ne nécessitant pas de suivi (type 3). Le critère de jugement secondaire est le taux de diagnostic différentiel défini comme une lésion en lien avec les symptômes rapportés par le patient ayant motivé la réalisation de l’angioscanner pour suspicion d’EP en premier lieu. L’étude a été déclaré à la CNIL et a été évalué en comité d’éthique.
Résultats : Au total, 648 patients ont été inclus. Parmi ces patients, 205 (31.6%) incidentalomes ont été détectés. Il a été recensé 10 (4.8%) type 1, 127 (61.9%) type 2 et 68 (33.1%) type 3. L’incidentalome le plus fréquemment retrouvés était les nodules pulmonaires (n=32, 15.6%). Un suivi des incidentalomes était nécessaire pour 137 (66.8%) incidentalomes. Seulement, 41% des incidentalomes ont été documentés dans les comptes rendus de sortie des urgences. Une EP a été détectée chez 101 patients (15.5%) et 181 (43.3%) diagnostics différentiels à l’EP ont été observés.
Conclusion : Dans cette étude, la probabilité de découvrir un incidentalome est deux fois plus élevée à celle de diagnostiquer une EP. Il est nécessaire que les médecins soient sensibilisés à ces découverts afin de les documenter dans les dossiers des patients pour que ces patients puissent bénéficier d’un parcours de soin adapté.
Aucun
Léna FONTAINE (Angers), Mélanie ROUSSEL, Thomas MOUMNEH, Pierre-Marie ROY, Aurore ARMAND, Delphine DOUILLET
12:35 - 12:42
#39443 - FC04-06 Application des scores prédictifs dans l’orientation depuis les Urgences Adultes d'un centre hospitalier universitaire des patients avec un diagnostic d’embolie pulmonaire.
FC04-06 Application des scores prédictifs dans l’orientation depuis les Urgences Adultes d'un centre hospitalier universitaire des patients avec un diagnostic d’embolie pulmonaire.
Introduction
Le nombre de diagnostics d’embolie pulmonaire (EP) a augmenté ces dernières années. L’European Society of Cardiology (ESC) a publié des recommandations en 2014 et 2019 sur la stratification du risque via des scores prédictifs tels que le simplified Pulmonary Embolism Severity Index (sPESI). Dans le contexte de tension hospitalière existant depuis de nombreuses années, la pertinence de l’orientation des patients ayant un diagnostic d’EP s’est posée avant les recommandations de 2019.
Méthodes
Il s’agit d’une étude rétrospective des patients avec un diagnostic d’EP aux urgences du CHU Amiens-Picardie entre 2015 et 2019. Le critère de jugement principal était le taux d’agrément avec les recommandations évalué par l’adéquation entre le score sPESI et la décision médicale d’orientation. Les critères de jugement secondaire étaient le décès toutes causes confondues à 30 et 90 jours et les facteurs de risque de mortalité.
Résultats
Sur les 60 patients inclus, 19 (32%) sont restés hospitalisés moins de 48 heures à l’hôpital et 12 (20%) avait un sPESI < 0. Le taux d’agrément était modéré. La mortalité était de 10% et 13,33% respectivement à 30 et 90 jours.
Discussion
Les patients avec un sPESI faible sont restés hospitalisés pour des critères environnementaux ou des pathologies associées. L’étude HOME-PE retrouvait 28,5% de patients dont l’orientation a différé de celle prévue par le sPESI. Les patients décédés avaient un sPESI élevé.
Conclusion
L’accord était déjà modéré avant les recommandations formelles de 2019. Une étude prospective permettrait de préciser les freins à la sortie malgré les recommandations.
Aucun
Lise BATHELLIER (Amiens), Daniel Aiham GHAZALI, Simon SOUDET, Émilien ARNAUD
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ECHOPEN
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Conférencier :
Mehdi BENCHOUFI
echOpen O1 est une sonde d’échographie clinique tri-fréquence.
Elle permet d’obtenir des images échographiques des organes, vaisseaux et autres structures anatomiques internes, à des fins d’orientation diagnostique. Elle peut également être utilisée en tant qu’aide procédurale - par exemple, pour localiser un organe ou vaisseau avant l’insertion d’un cathéter. Elle peut être utilisée
sur des patients de tout âge, sans irradiation et sans procédure invasive. La sonde est adaptée aux usages des médecins de toutes les spécialités : médecine générale, médecine interne, médecine du travail, libéraux, hospitaliers, urgentistes,
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12:30 - 13:15
Le plasma lyophilisé dans le pré-hospitalier.
Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
12:30 - 13:15
Utilisation en pratique du plasma lyophilisé au déchocage.
Jacques DURANTEAU (Conférencier, Le Kremlin-Bicêtre)
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Salle 242A |
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CDIT
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Takeda
Cas pratiques des maladies rares aux urgences : comment reconnaître l'angiœdème héréditaire et l'hémophilie acquise ?
12:30 - 12:45
Angiœdème héréditaire chez l’adulte.
Céline MEGUERDITCHIAN (PH) (Conférencier, MARSEILLE)
12:30 - 13:15
Cas pratique de maladie rare aux Urgences : enjeux de la PEC d'un angiœdème bradykinique.
Sophie DEBORD (Anesthésiste-réanimateur) (Conférencier, Lyon)
12:45 - 13:00
Angiœdème héréditaire chez l’enfant.
Mélisande BOURGOIN (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Simon RIVIERE (Médecin) (Conférencier, Paris)
13:00 - 13:10
Hémophilie Acquise.
Roseline D'OIRON (Coordinatrice du centre de référence Hémophilie et autres déficits constitutionnels en protéines de la coagulation) (Conférencier, Le Kremlin-Bicêtre)
13:10 - 13:15
Questions / Réponses.
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Salle 251 |
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CDIQ
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Quidelortho
Comment optimiser la prise en charge des douleurs thoraciques au SMUR et aux urgences ?
12:30 - 13:15
Recommandations de prise en charge des douleurs thoraciques et positionnement des tests hsTn en biologie délocalisée vs laboratoire.
Camille GOBEAUX (Dr) (Conférencier, Paris)
12:30 - 13:15
Retour d’expérience de l’utilisation de la troponine hyper-sensible TriageTrue® aux urgences du CH de Ruffec : cas cliniques.
Jean-Marc DE LUSTRAC (Conférencier, Ruffec)
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Salle 252A |
14:00 |
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CMS18
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
Urgences et manifestations respiratoires
Cardiologie - Autre, Pneumologie, Triage, Ventilation
Modérateurs :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Tri, organisation et prise en charge des pathologies respiratoires en service d'urgence.
14:00 - 14:22
Asthme.
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Conférencier, Dijon)
14:22 - 14:44
Décompensation de BPCO.
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
14:44 - 15:06
OAP.
Patrick RAY (Pr) (Conférencier, Dijon)
15:06 - 15:28
Oedème de Quincke.
Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
14:00 - 15:30
Q&R.
Florian CANU (Médecin) (Super Modérateur, Montdidier)
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Amphi Bleu |
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CMS02
14:00 - 15:00
Conférence Médico-Soignants
Gérer la mort
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Ethique, Management, Organisation SAMU/SMUR, Pédiatrie
Modérateurs :
Carla DE STEFANO (psychologue) (Bobigny), Marion DOUPLAT (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Le médecin urgentiste a une relation intime à la mort. Quatre experts nous dépeindront quatre situations particulièrement difficiles et courantes où, confronté à la mort, l' urgentiste est un soignant vibrant d'humanité
14:00 - 14:15
D'un personnel de ses Urgences.
Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
14:15 - 14:30
En pédiatrie.
Laurent DUPIC (PH) (Conférencier, Paris)
14:30 - 14:45
LATA en préhospitalier.
Clément LECLAIRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:00
Consultation spécialisée en mort subite.
Xavier JOUVEN (PUPH) (Conférencier, Paris)
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Amphi Havane |
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AMS30 A
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers
Coordonnateur :
Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers :
Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Public concerné : médecins, soignants, ambulanciers SMUR
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Espace exposition - stand ST n°43 |
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URGMEET03
14:00 - 14:20
UrgencesMeet
SUdF - Expérimentation Matras : où en sommes-nous ?
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Henri DELELIS FANIEN (Coordonnateur, Poitiers)
Conférencier :
Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
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Espace Networking |
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CMS22
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
Urgences infectieuses : le meilleur des JTI 2023
Infectiologie - Sepsis
Modérateurs :
Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Si vous avez raté les JTI 2023 sur les Urgences infectieuses, venez écouter le best-of par les intervenants des JTI eux-mêmes
14:00 - 14:15
Mise au point dans les infections courantes de l'enfant.
Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
14:15 - 14:30
L'apport de la surviving sepsis campaign.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:30 - 14:45
Mise au point dans les infections courantes de l'adulte.
Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
14:45 - 15:00
Les bons examens microbiologiques.
Eric BATARD (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
15:00 - 15:15
Qui est fragile face à l'infection ?
Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Conférencier, Monaco, Monaco)
15:15 - 15:30
Aspects organisationnels pour le risque biologique.
Emmanuel BERNIGAUD (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
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Salle 241 |
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CM03
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Impact des facteurs humains sur la prise de décision
Management, Médecin, Profession - Métier
Modérateurs :
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Paris), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Apprendre à reconnaitre et à faire face à ce qui ce qui va impacter le plus nos prises en charge : nos conditions de travail, notre entourage et notre état psychologique
14:00 - 14:22
Interruptions de tâches.
Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44
Self fulfilling prediction.
Aurore ARMAND (médecin) (Conférencier, Angers)
14:44 - 15:06
Fatigue (gardes longues).
Judy MORRIS (Physician, Associate Professor) (Conférencier, Montréal, Canada)
15:06 - 15:28
Humeur, stress personnel….
Sylvain BENENATI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nîmes)
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Salle 242A |
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CMS16
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
Urgences pédiatriques : gérer le soin courant
Douleur - Analgésie, Pédiatrie, Régulation, Traumatologie
Modérateurs :
Charlotte ATTALI (IDE) (Paris), Alexandra MOUROT (Urgences) (Narbonne)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
De la régulation à la prise en charge en passant par la gestion du trinôme enfant-parent-soignant, venez faire le point sur les urgences pédiatriques courantes !
14:00 - 14:22
Régulation : comment gérer l'anxiété des parents.
Delphine PIERRE (ARM Superviseur) (Conférencier, Orléans)
14:22 - 14:44
Pathologies traumatiques courantes : quelles fractures courantes chez l'enfant ?
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
14:44 - 15:06
Prendre soin en trinôme : enfant - parent - soignant.
Delphine GOISET (cadre puericultrice SAUP Dijon) (Conférencier, Dijon)
15:06 - 15:28
Gestion de la douleur chez l'enfant.
Anne CAVAU (PH) (Conférencier, Paris)
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Salle 242B |
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SI09
14:00 - 15:00
Session Interactive Médecins
Tic, Tac…désactiver une bombe : un jeu sérieux
Jeunes
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Démineur ou urgentiste : même combat dans la communication d'équipe ! Venez éviter de tout faire exploser !
14:00 - 15:00
Tic, Tac…désactiver une bombe : un jeu sérieux.
Jean-Pierre HENRY (Président) (Conférencier, Nancy)
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SIMS02
14:00 - 15:00
Session Interactive Médico-Soignants
SCA ST + : les ECG académiques et les équivalents
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Jeunes
Coordonnateur :
Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Pas si facile le SCA ST + : de l’ECG typique aux situations où l'ECG joue les excentriques
14:00 - 15:00
SCA ST + : les ECG académiques et les équivalents.
Julien SEGARD (praticien hospitalier) (Conférencier, Saint-Nazaire)
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Salle 251 |
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CLM03
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
Diagnostic et pronostic
Gériatrie, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Neurologie, Pneumologie
Modérateurs :
Jean-Cédric HANSEN (PH Médecin Coordonnateur) (Pacy-sur-Eure), Frédéric PARIS (PHc) (Tours)
14:00 - 14:10
#38960 - CP24 Facteurs de risque de traitement inapproprié de la dyspnée aux urgences : étude de cohorte rétrospective.
CP24 Facteurs de risque de traitement inapproprié de la dyspnée aux urgences : étude de cohorte rétrospective.
Introduction. La dyspnée est un symptôme fréquent dans les services d'urgence. Les erreurs de diagnostic lors de l'examen clinique initial sont fréquentes et conduisent à un traitement initial inapproprié. L’objectif de ce travail était d’identifier les facteurs de risque de traitement inapproprié de la dyspnée chez les patients admis aux urgences.
Méthode. Étude de cohorte rétrospective observationnelle. Les patients de plus de 15 ans admis aux urgences adultes du CHU de Toulouse avec une dyspnée ont été inclus du 1 juillet au 31 janvier 2019. Le critère de jugement principal était le traitement inapproprié de la dyspnée initié aux urgences, défini en comparant le diagnostic final à la sortie de l'hôpital au traitement aux urgences. Le caractère approprié ou non était défini selon les recommandations internationales pour l'insuffisance cardiaque, la pneumopathie, la BPCO, l'asthme et l'embolie pulmonaire.
Résultats. 2123 patients ont été analysés, dont 827 (39%) avaient un traitement inapproprié aux urgences. Les facteurs de risque de traitement inapproprié sont représentés dans le Tableau 1. En analyse multivariée, sous-traitement et sur-traitement étaient associé avec une surmortalité hospitalière (OR = 1,75 [IC95 = 1,06 – 2,89] et OR = 1,35 [IC95 = 0,93 – 1,96], respectivement).
Conclusion. Les patients âgés, comorbides, en détresse respiratoire et avec une auscultation anormale sont à risque de traitement inapproprié de leur dyspnée aux urgences.
PhD sur la thématique en cours
Frédéric BALEN (Toulouse), Sebastien LAMY, Léa FROISSART, Mesnard THOMAS, Benjamin SANCHEZ, Xavier DUBUCS, Sandrine CHARPENTIER
14:10 - 14:20
#39105 - CP25 La reconsultation des personnes âgées aux urgences, après un premier passage, au CHU de Rouen.
CP25 La reconsultation des personnes âgées aux urgences, après un premier passage, au CHU de Rouen.
Introduction : Le vieillissement de la population générale évolue en parallèle de la croissance du nombre de consultations dans les services d’urgence. Cette population polypathologique est plus à risque de consulter plusieurs fois aux urgences. L’objectif de cette étude est d’analyser le taux de re consultation des personnes âgées aux urgences et de mettre en évidence d’éventuels facteurs de risque prédictifs de celle-ci.
Méthode : Etude épidémiologique, rétrospective et monocentrique au CHU de Rouen, réalisée du 1 janvier 2021 au 31 décembre 2021, étudiant des patients âgés de 75 ans ou plus consultant aux urgences. Cette population était classée selon leur nombre de consultation : une seule consultation avec retour au domicile versus 2 consultations dans un délai de 7 jours, avec à l’issu un retour au domicile ou une hospitalisation. Les patients résidant en EHPAD, relevant de le filière psychiatrique, adressés par un autre établissement hospitalier, et les patients reconsultant dans un délai > 7j étaient exclus. Le critère de jugement principal était la reconsultation dans les 7 jours après la première consultation. Une analyse comparative puis univariée entre les deux groupes de patients a été réalisée.
Résultats : Parmi les 1149 dossiers analysés, le taux de reconsultation était de 39%. Après exclusion, 127 patients ont été inclus dans le groupe 1 consultation et 227 dans le groupe 2 consultations. La reconsultation intervenait principalement (54,8%) dans les 72 premières heures après un premier passage. Il n’a pas été mis en évidence de différence entre les groupes en termes de sexe, de troubles neurocognitifs, d’autonomie ou de nombre de traitements. Toutefois, un score de Charlson entre 6 et 7 rendait plus probable de consulter deux fois aux urgences (OR 2,69 IC95% 1,12-6,44) augmente cette probabilité s’il était > 8 (OR 3,85 IC95% 1,4-10,59). En termes d’antécédents, seule l’insuffisance rénale rendait plus probable la reconsultation (OR 2,26 IC95% 1,14-4,51), sans mise en évidence de différence pour les autres comorbidités.
Conclusion : Cette étude semble montrer qu’un score de Charlson élevé serait prédictif de reconsultation aux urgences chez les patients âgés de plus de 75 ans. Toutefois, prises séparément, les comorbidités ne semblent pas être prédictives de reconsultation.
Margot COTTIAS (ROUEN), Margot VANNIER, Alix DELAMARE FAUVEL, Luc Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL, Thomas DUMONTIER
14:20 - 14:30
#39143 - CP26 Valeur prédictive des scores cliniques REMS (Rapid Emergency Medicine Score), MEWS (Modified Early Warning Score) et VIEWS (Vital PAC Early Warning Score) sur la mortalité à 30 jours : une étude observationnelle rétrospective monocentrique.
CP26 Valeur prédictive des scores cliniques REMS (Rapid Emergency Medicine Score), MEWS (Modified Early Warning Score) et VIEWS (Vital PAC Early Warning Score) sur la mortalité à 30 jours : une étude observationnelle rétrospective monocentrique.
Introduction : Les patients gériatriques représentent 8% des admissions aux urgences. C’est une population à risque dont l’évaluation du pronostic est difficile. Les scores d’alertes précoces permettent de détecter rapidement les patients à risque d’évolution défavorable. L’objectif de notre travail a été de mesurer l’association entre des scores d’alerte précoce et le pronostic des patients gériatriques.
Méthodes : Étude rétrospective observationnelle monocentrique réalisée aux urgences d’un CHU. Les patients de plus de 65 ans ont été inclus. Il n’y avait pas de critères d’exclusion. Nous avons évalué la valeur diagnostique des scores REMS, MEWS et VIEWS pour prédire le risque de mortalité à 30 jours à l’aide de l’analyse Receiver Operating Charactéristic (ROC) et des valeurs des aires sous la courbes ROC (AUC).
Résultats : L’âge moyen était de 80,5 ans, 131 sujets (50%) étaient des hommes. Les patients présentaient principalement des antécédents cardiologiques (162 sujets, 61,8%) et métaboliques (107 sujets, 40,8%). Les principaux traitements chroniques retrouvés sont les traitements à visée cardiologiques (144 sujets, 55%). 202 sujets (77,1%) présentaient une plainte initiale non traumatique, avec principalement des symptômes cardiologiques (48 sujets, 18,3%), les douleurs d’origine non cardiologique (47 sujets, 17,9%) et les chutes (41 sujets, 15,6%). Au cours de la période de suivi, 18 patients (6,9%) sont décédés. L’AUC du score VIEWS est de 0,596 avec une IC [0,506 – 0,732]. Les AUC des scores MEWS et REMS, sont respectivement de 0,588 avec IC [0,444 – 0,732] et 0,528 avec IC [0,386 – 0,670].
Conclusion : Les scores d'alertes précoces étudiés ont une valeur pronostic précoce pour mesurer le risque de mortalité à J30 chez les patients de plus de 65 ans.
Paul DUPUY (Poitiers), Paul CONTAL, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
14:30 - 14:40
#39151 - CP27 Dosage plasmatique de la NGAL dans la prise en charge de la rhabdomyolyse aux urgences : étude de son intérêt prédictif d’insuffisance rénale.
CP27 Dosage plasmatique de la NGAL dans la prise en charge de la rhabdomyolyse aux urgences : étude de son intérêt prédictif d’insuffisance rénale.
Contexte : L’apparition d’une insuffisance rénale aiguë (IRA) est une complication fréquente de la rhabdomyolyse. La Neutrophil Gelatinase Associated Lipocalin (NGAL) semble montrer de bonnes capacités de prédiction d’insuffisance rénale aiguë dans d’autres contextes comme le sepsis. L’objectif principal de notre étude était d’étudier les performances diagnostiques de la NGAL dans l’apparition d’une IRA chez les patients admis aux urgences pour rhabdomyolyse.
Type d’étude : Étude diagnostique, prospective, multicentrique, non randomisée.
Méthode : Un dosage plasmatique de la NGAL était réalisé à l’admission des patients, si le taux plasmatique de CPK était supérieur à 1000 UI/L, quel que soit la cause de la rhabdomyolyse. Les patients recevaient une prise en charge standardisée (remplissage vasculaire au sérum salé isotonique entre 200 et 1000 cc/h pour une diurèse de 3 ml/Kg/h avec adjonction de 100 mmol de bicarbonate si le pH urinaire était inférieur à 6,5) et nécessitaient une surveillance hospitalière. La survenue d’une insuffisance rénale aiguë était diagnostiquée selon les critères de l’AKIN (Acute Kidney Injury Network). Le critère de jugement était la survenue d’une IRA à 48 heures de la prise en charge en structure d’urgence. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les performance diagnostiques de la NGAL pour prédire un décès ou l’admission en réanimation.
Résultats : 194 patients ont été analysés. L’AUC pour la prédiction d’une altération de la fonction rénale à 48h par dosage initial de la NGAL était de 0,60 IC95% [0,51- 0,70]. L'AUC pour la survenue d’un décès pendant l’hospitalisation était de 0,75 IC95% [0,62 ; 0,87]. L’AUC de la NGAL concernant l’admission en réanimation était de 0,72 IC95% [0,58 ; 0,86].
Conclusion : Les performances du dosage plasmatique de la NGAL sont modérées pour la prédiction de la survenue d’une insuffisance rénale aiguë au cours d’une rhabdomyolyse chez les patients de structure d’urgence.
aucun
Lucille BALAGUER (Nîmes), Stéphane POMMET, Fabien COISY, Laura GRAU MERCIER, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRANDPIERRE
14:40 - 14:50
#39173 - CP28 Incidence de l’insuffisance rénale aiguë post-contraste chez les patients ayant un scanner avec injection de produit de contraste en situation d’urgence.
CP28 Incidence de l’insuffisance rénale aiguë post-contraste chez les patients ayant un scanner avec injection de produit de contraste en situation d’urgence.
Incidence de l’insuffisance rénale aiguë post-contraste chez les patients ayant un scanner avec injection de produit de contraste en situation d’urgence.
Résumé :
Introduction : Depuis 1930, il est admis que l’injection intraveineuse de produit de contraste iodé (PCI) dans le cadre de rehaussement d’imagerie de tomodensitométrie (TDM) serait à risque d’insuffisance rénale aiguë post-contraste (IRA-PC). Ces 10 dernières années, plusieurs études ont remis en cause cette iatrogénie. Cependant, ces travaux concernaient des populations dont l’épidémiologie locale différait de la population française. Il semblerait alors licite d’explorer l’incidence de l’IRA-PC chez la population française (ici francilienne) afin d’en comparer les caractéristiques spécifiques.
Objectif : Étude de l’incidence de l’IRA-PC chez les patients recevant un scanner avec injection de produit de contraste dans un contexte d’urgence.
Méthode : il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, réalisée dans un centre hospitalo-universitaire francilien (hôpital Beaujon) entre 2019 et 2022. Les patients inclus étaient âgés de plus de 16 ans, ils avaient reçu un scanner injecté avec deux dosages de créatinine sérique : une pré-TDM et une post-TDM (2 à 7 jours plus tard). Les facteurs de risque et facteurs protecteurs d’IRA-PC ainsi que les caractéristiques de la population ont été analysés.
Résultats : Après l’étude de 5079 scanners injectés, 1463 présentaient les critères d’inclusion. L’incidence d’IRA-PC était de 4,1%. Les facteurs de risques associés étaient : l’HTA (Odds Ratio ajusté (ORa) = 3,36 ; IC 95% (1,76 ; 6,43)), l’IRC grade 4-5 (ORa = 5,89 ; IC 95% (1,39 ; 24,95)) et le temps d’attente avant la réalisation du TDM (ORa = 3,36 ; intervalle de confiance (IC) 95% (1,76 ; 6,43)). Le facteur protecteur retrouvé était la prise de metformine (ORa = 0,26 ; IC 95% (0,06 ; 1,12)).
Conclusion : Il semble exister des critères cliniques, permettant de réaliser un scanner injecté sans attendre la créatininémie dans la grande majorité des cas. Cette réflexion permettrait de réduire la durée de séjour dans les services d’accueil des urgences (SAU) de certains patients et ainsi d’en abaisser la morbi-mortalité qui y serait associée.
Elodie LECOMTE (Paris), Prabakar VAITTINADA AYAR
14:50 - 15:00
#39273 - CP29 Nature et prévalence des diagnostics établis aux urgences chez les patients consultant en contexte post-coïtal : étude rétrospective monocentrique.
CP29 Nature et prévalence des diagnostics établis aux urgences chez les patients consultant en contexte post-coïtal : étude rétrospective monocentrique.
Dr Florian ROCHE, Dr DELAMARE Alix, Dr ROUSSEL Mélanie, Pr Luc-Marie JOLY
Emergency department,Rouen University Hospital,Rouen,France
Introduction : L’acte sexuel représente un effort d’intensité modérée à intense et s’accompagne de variations brutales des paramètres physiologiques. Ces variations, combinées aux contraintes physiques imposées par l’acte en lui-même, sont à l’origine d’évènements pouvant entrainer des motifs de recours aux urgences variés. L’objectif de cette étude était de déterminer la nature et la prévalence des diagnostics établis aux urgences chez les patients consultant en contexte post-coïtal.
Méthode : Étude observationnelle rétrospective réalisée chez les patients majeurs consultant dans le service des urgences du CHU de Rouen entre le 1er janvier 2017 et le 31 décembre 2022, pour un motif de consultation relatif au coït avec une symptomatologie apparue en per-coïtal ou en post-coïtal avec un délai d’apparition n’excédant pas 48 heures. Les patients mineurs, les viols et violences sexuelles, les patients dont l’intervalle libre entre l’acte sexuel et l’apparition des symptômes était supérieur à 48 heures, les patients sortis contre avis médical ou ayant refusé la réalisation d’examens complémentaires nécessaires à l’établissement d’un diagnostic de certitude, les patientes dont les symptômes relevaient d’une prise en charge gynécologique ont été exclus de l’étude. Une analyse descriptive des données recueillies a été réalisée.
Résultats : Parmi les 2269 dossiers analysés, 799 patients ont été inclus. L’âge médian était de 28 ans (min 18-max 88) et de prédominance masculine (n=605, 75,8%). Les trois diagnostics les plus fréquemment établis étaient l’accident d’exposition viral (n=363, 45,7%), la plaie du frein de la verge (n=49, 6,1%) et les céphalées sans critère de gravité (n=49, 6,1%). À l’issue de leur passage aux urgences, 88 patients (11%) ont nécessité une hospitalisation. Dans ce sous-groupe des patients hospitalisés, les trois diagnostics les plus fréquemment étaient : le syndrome de vasoconstriction réversible (n=33, 37,5%), l’hémorragie sous-arachnoïdienne représentant (n=14, 15,9%) et la fracture des corps caverneux (n=7, 8,0%).
Conclusion : Les patients consultant en contexte post coïtal relèvent de motifs principalement infectieux. Toutefois, les diagnostics neurologiques relèvent une forte morbidité et la prévalence de diagnostics graves doit amener à considérer l’acte sexuel comme une épreuve d’effort à part entière.
Aucun
Florian ROCHE (rouen)
15:00 - 15:10
#39399 - CP30 Impacts de l’hospitalisation à domicile pour les ainés fragilisés aux urgences.
CP30 Impacts de l’hospitalisation à domicile pour les ainés fragilisés aux urgences.
Introduction : Le vieillissement de la population nécessite une transformation et une adaptation des systèmes de soins aux personnes âgées, notamment aux urgences. La Clinique des Aînés (CDA), implantée en 2018 à Québec, repose sur le principe de l’hôpital à domicile. La CDA organise le retour à domicile, accompagné d’un suivi grâce une unité mobile médicale. L'objectif principal de cette étude est d'évaluer l'impact de cette clinique pour personnes âgées sur la sécurité des patients. L'objectif secondaire est d'évaluer l'efficacité de la clinique à réduire la durée du séjour et les réadmissions.
Méthode : Design : étude de cohorte pré/post implantation. Population : Patients fragiles âgés de ≥75 ans admis dans l'unité gériatrique de courte durée après une consultation aux urgences ou inclus par la CDA. Critères de jugement: Principal: sécurité des patients, soit les retours aux urgences et les décès. Secondaire: Durée de séjour aux urgences/ à l'hôpital et réadmissions. Analyses statistiques: Modèle de régression logistique multivariée avec score de propension.
Résultats : Au total, 437 patients ont été inclus au le site d'intervention (pré-implantation: 248 post-implantation: 189). Aucune différence significative n'a été observée entre les phases en ce qui concerne la probabilité ajustée au patient de retourner aux urgences à 30 jours : p=0,58, 90 jours : p=0,46, 180 jours : p=0,07. La probabilité de décès dans les 180 jours était également similaire entre les phases (p=0,51). La durée ajustée de séjour à l'hôpital pour la visite initiale a diminué de 14 jours pour les patients ayant bénéficié de la CDA (p<0,0001). La probabilité ajustée de réhospitalisation était plus élevée dans le groupe ayant bénéficié de l'intervention à 30 (8,4 % VS 14,6 %, p=0,03) et 180 jours (29,6 % VS 41,2 %, p= 0,01). Cependant, la durée de séjour à l'hôpital a diminué à 30 jours (6,5 VS 3,2 jours, p=0,27), avec une différence statistiquement significative à 90 (16,9 VS 8,4 jours, p= 0,02) et 180 jours (13,6 VS 7,1, p= 0,03).
Conclusion : Nos résultats valident la sécurité d'une hospitalisation à domicile avec clinique mobile pour les patients âgés fragiles, ce qui pourrait réduire la durée du séjour à l'hôpital. La CDA soutient le concept de l'hospitalisation à domicile pour les personnes âgées fragiles.
Dr Émond reçoit des subventions de recherche d'organismes gouvernementaux.
Valérie BOUCHER (na, Canada), Philippe VOYER, Pierre-Hugues CARMICHAEL, Luc TAILLEUR, Marcel ÉMOND
15:10 - 15:20
#39525 - CP31 La prédiction de la mortalité dans l’accident vasculaire hémorragique aux Urgences à l’aide de l'intelligence artificielle.
CP31 La prédiction de la mortalité dans l’accident vasculaire hémorragique aux Urgences à l’aide de l'intelligence artificielle.
Introduction: L'accident vasculaire cérébral hémorragique (AVCH) est une cause fréquente d'admission au service des urgences. Le système de notation le plus courant, le score ICH, a montré qu'il pouvait surestimer la probabilité de mortalité. L’objectif de notre étude était de développer et de tester un système de notation plus précis utilisant l'intelligence artificielle (IA) pour la prédiction de la mortalité intrahospitalière des patients souffrant d’AVCH en utilisant les paramètres clinico-biologiques et radiologiques à l’admission.
Méthodes: Il s'agissait d'une étude observationnelle rétrospective monocentrique. Nous avions inclus tous les patients admis aux urgences pour AVCH confirmé par un scanner cérébral et exclu les patients avec des données manquantes. Les données démographiques et cliniques avaient été recueillies à l'arrivée à l'hôpital. Une analyse univariée avait été réalisée pour explorer les facteurs prédictifs de mortalité à l'hôpital. L'ensemble de données avait été divisé en 75 % (175 patients) pour l'apprentissage de l'algorithme et 25 % (40 patients) pour le test de l'algorithme. Nous avions évalué la précision de l'algorithme d'IA dans la prédiction de la mortalité intrahospitalière AVCH à l'aide de la courbe ROC.
Résultats :
Deux cent quinze patients étaient inclus dans l´étude. L’âge moyen était de 63.7+/- 14.38. L'âge et le sexe n'étaient pas corrélés à la mortalité. La réserve alcaline, la glycémie, la C-réactive protéine, la bilirubine, les globules blancs, HCO3-, FiO2 et PaO2/FiO2 étaient significativement corrélés à la mortalité hospitalière. La pneumonie par inhalation était significativement corrélée à la mortalité hospitalière avec un OR à 26,667 [13,429-52,953] (p<0,001). L'indication d'oxygénothérapie était significativement corrélée à la mortalité hospitalière avec un OR à 3,266 [1,563-6,823] (p=0,001). L'indication d'intubation était significativement corrélée à la mortalité hospitalière avec un OR à 10,326 [5,058-21,082] (p<0,001). La courbe ROC du modèle d'apprentissage automatique avait montré une aire sous le ROC (±SD) de 0,938 ± 0,044 pour la prédiction de la mortalité intrahospitalière (supérieure aux aires sous le ROC des scores ICH et SAPS2.
Conclusions: Cette étude a montré que le modèle d'IA a réussi à prédire avec précision la mortalité hospitalière des patients admis aux urgences pour AVCH. Nous avons pu comparer notre modèle d'IA avec les scores les plus fréquemment utilisés dans l’AVC hémorragique.
aucun
Amenne ALOUINI, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ines BELGACEM, Hager TOUJ, Anissa CHEMSI, Ines SEDGHIANI, Youssef Zied ELHECHMI, Nebiha BORSALI FALFOUL
15:20 - 15:30
#39109 - CP97 Violences conjugales : faisabilité et acceptabilité de l’auto-détection par les patients et les soignants aux urgences.
CP97 Violences conjugales : faisabilité et acceptabilité de l’auto-détection par les patients et les soignants aux urgences.
Introduction :
La prévalence des victimes de violences conjugales dans la population française est difficile à estimer et varie de 1% à 26% selon les modalités de détection utilisées. Une partie de ces victimes consulte aux urgences et malgré les recommandations insistant sur la nécessaire détection systématique des violences, il est probable qu'un certain nombre d'entre elles ne soient pas identifiées par les équipes soignantes. Notre objectif était d'évaluer aux urgences l’acceptabilité par les patients de la détection systématique des violences conjugales par le recours à un auto-questionnaire.
Matériel et méthode :
Étude observationnelle prospective multicentrique dans trois services d'urgences hospitalo-universitaires parisiens sur une période de trois jours consécutifs. L’auto-questionnaire WAST, "Woman abuse Screening Tool", permettant d’identifier les victimes de violences conjugales, était distribué à tous les patients, hommes et femmes consultant aux urgences. Le critère de jugement principal était l'acceptabilité du questionnaire par les patients, définie par la proportion de réponses à l’auto-questionnaire parmi le nombre total de questionnaires rendus. Les critères de jugement secondaires étaient le niveau de confort des patients et des soignants vis-à-vis de la distribution systématique de l'auto-questionnaire, la prévalence des situations de violences conjugales parmi les patients ayant répondu au questionnaire, ainsi que la faisabilité de ce mode de détection systématique aux urgences. Cette dernière était définie par la proportion de questionnaires distribués durant la période d’inclusion.
Résultats :
Parmi les 1506 patients ayant consulté aux urgences durant la période d'inclusion, 165 (11%) ont répondu au questionnaire parmi lesquels 11% d'entre eux ont été identifiés comme étant victimes de violences conjugales. Le taux d’acceptabilité du questionnaire par les patients était de 74% et 93% des questionnaires rendus étaient complets. Le taux de remise des questionnaires était faible et les soignants semblaient peu confortables avec la thématique des violences conjugales.
Conclusion :
L’acceptation par les patients d’un auto-questionnaire permettant d’identifier les victimes de violences conjugales consultant aux urgences est élevée mais la distribution systématique d’un questionnaire par l’Infirmier d’Accueil et d’Orientation aux urgences est difficilement faisable en pratique.
Sonia ALVES (Paris), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Fatoumata KANTE, Donia BOUZID, Marie LAKHLIFI, Judith LEBLANC
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"Mercredi 05 juin"
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ATW05
14:00 - 15:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo musculo-squelettique.
Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
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ATW06
14:00 - 15:30
Atelier Soignants - Echographie
Echographie pour l'Infirmier.e
Infirmiers, IDE, IOA, IPA - tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Delphine BASTIAN (PC) (Conférencier, Marseille), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Isabelle ROBIN (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Severin THIEBERGIEN (Conférencier, Nantes)
CluECHO
Le commandant Bladerscan a été assassiné.
Retrouvez le Professeur Globe, principal suspect, et confondez-le en prouvant que Miss Song Dû s'est trompée
(ou comment résoudre le problème des fausses routes).
Dans cet atelier, vous serez encadré.e.s par des infirmiers, vous apprendrez comment améliorer la sensibilité de votre triage, de vos diagnostics infirmier et même de vos gestes au quotidien grâce à un outil ultra simple et rapide à utiliser...
Vous avez dit Echoooo ??!!!
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CM29
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Urgences psychiatriques
Gériatrie, Psychiatrie, Régulation
Modérateurs :
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Lille)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Dans cette session, le trouble psychiatrique sera mis en interface entre les spécialistes de l’urgences, de la psychiatrie et de la gériatrie. Nous verrons deux situations complexes : la régulation en psychiatrie et le patient gériatrique.
14:00 - 14:22
Régulation des appels psychiatriques : l'avis de l'urgentiste.
Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux)
14:22 - 14:44
Régulation des appels psychiatriques : l'avis du psychiatre.
Julien KATZ (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
Troubles du comportement de la personne âgée : l'avis du psychiatre.
Gérald DESCHIETERE (responsable unité de crise) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
15:06 - 15:28
Troubles du comportement de la personne âgée : l'avis du gériatre.
Matthieu PICCOLI (Médecin) (Conférencier, Paris)
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Salle 342A |
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AMS15
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Prise en charge du brûlé à la phase initiale
Pathologie circonstancielle, Traumatologie
Coordonnateur :
Damien BARRAUD (Coordonnateur, METZ)
Conférenciers :
Damien BARRAUD (médecin) (Conférencier, METZ), Laetitia GESNOT (IDE) (Conférencier, Metz), Christelle PINCK (IDE) (Conférencier, Metz)
-Partie théorique interactive : Premières heures de la prise en charge du brûlé grave.
-Partie pratique : Evaluation et triage du brûlé. Réalisation de pansements.
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Salle 342B |
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AMS-ARM 37
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Echelle de tri ARM
Régulation, Triage
Coordonnateur :
Catherine CAPLETTE (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
1. Comprendre l’objectif du tri ARM
2. Homogénéiser les pratiques de triage pour augmenter la qualité et la sécurité de prise en charge des requérants au sein des CCRA et des SAS
3. Trier avec l’échelle de tri ARM
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CM36
14:00 - 15:30
Conférence Médecins // Session CA SFMU
Dotation qualité et retours sur l'enquête Urgences 2023
Organisation Services d'Urgences, Qualité
Modérateurs :
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Qu'est ce que la dotation qualité ? Quel est son impact sur le fonctionnement de nos services ? Quelles sont les premiers résultats de l'enquête Urgences 2023 qui a enregistré l'activité de tous les Services d'Urgences pendant 24h ? Et, qu'est-ce que ces données vont permettre ? Venez écouter les réponses à toutes ces questions.
14:00 - 14:22
Qu’est-ce que la dotation qualité ?
Laurence ARROUY (PH) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44
Comment faire évoluer la dotation qualité ?
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
14:44 - 15:06
Résultats de l'enquête Urgences 2023.
Elvire DEMOLY (Cheffe de projet enquête Urgences 2023) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28
Enquête Urgences 2023 : quelle exploitation des résultats ?
Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
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AMS19 A
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Optimisation de la ventilation pendant la RCP : enjeux et perspectives
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Ventilation
Coordonnateur :
Hugo SCHMIT (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers :
Alexandre ARMAINGAUD (Médecin) (Conférencier, Annecy), Hugo SCHMIT (PH) (Conférencier, Annecy)
Comprendre les enjeux de la ventilation pendant la RCP et notamment ses interactions avec la circulation.
Maitriser et appliquer les recommandations internationales en matière de ventilation.
Optimiser la ventilation per-RCP dans les phases BLS et ALS.
Découvrir les nouvelles technologies permettant cette optimisation.
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FC05
14:00 - 15:00
Flash communications
Urgences neurologiques
Neurologie
Modérateur :
Camille GERLIER (MEDECIN) (Paris)
14:00 - 14:07
#38948 - FC05-01 Intérêt de la mise en place d'un protocole systématique du dosage de la protéine S100B dans la réduction du recours au TDMc chez les traumatisés crâniens légers aux urgences de notre centre hospitalier.
FC05-01 Intérêt de la mise en place d'un protocole systématique du dosage de la protéine S100B dans la réduction du recours au TDMc chez les traumatisés crâniens légers aux urgences de notre centre hospitalier.
Introduction : Notre SAU accueil en moyenne 600 patients/an pour TCL. L’étude a démarré en 2021, nous avons utilisé les recommandations de 2014. Malgré cela, la S100B n’est pas généralisée. L'objectif I est d'évaluer la faisabilité et l’intérêt du dosage de la S100B chez les TCLs pour réduire les TDMcs. Les objectifs II décrivent la performance diagnostique de la S100B, évaluent l’impact sur la durée de passage au SAU et évaluent l'impact de l’ajout du protocole sur les équipes.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude observationnelle, prospective et monocentrique incluant les patients > 18 ans pris en charge dans les 2h30 suivant un TCL (classification de Jehle). Le critère d'évaluation de l’objectif I est estimé en %. Le critère d'évaluation de l'objectif II n°1 estime : Se, Spe, VPP, VPN. Le critère II n°2 est évalué en h. Le dernier objectif II est réalisé par questionnaire. Accord CPP Ouest III.
Résultats : Sur 445 patients répondant aux critères en sont retenu 222. 86 patients ont un dosage <0,10ug/l soit 23,9% IC95% [19,6%-28,6%] de TDMcs évitables (Figure 1). La VPN et là Se sont de 100%. 16,6% IC95% [12,8%-20,5%] des patients sont sortis en - de 6h. 20% des médecins et IDEs ont trouvé le protocole chronophage.
Conclusion : Si le dosage était effectué dans les 2h30, on pourrait réduire les TDMcs de 23,9%=150 TDMcs/an soit une économie de 10000 euros/an. De nouvelles recommandations étant sorties en 2022, il serait intéressant de réaliser une nouvelle étude.
L'auteur ne déclare aucun conflit d’intérêt.
Justine HERENG (LILLE), Yann CONSTANT, Patrice MABOUDOU, Marlène DASSIGLI, Eric WIEL
14:07 - 14:14
#39062 - FC05-02 Comparaison de la morbi-mortalité des patients entrant dans une filière thrombolyse via les urgences d'une UNV de territoire versus UNV de recours. Exemple de l'Hôpital Nord Franche-Comté et du CHU de Besançon en 2021.
FC05-02 Comparaison de la morbi-mortalité des patients entrant dans une filière thrombolyse via les urgences d'une UNV de territoire versus UNV de recours. Exemple de l'Hôpital Nord Franche-Comté et du CHU de Besançon en 2021.
Introduction : L’AVC ischémique constitue un problème de santé publique majeur. La morbi-mortalité est corrélée à la réalisation de gestes de revascularisation en urgence. Nous avions pour objectif d’étudier la morbi-mortalité à 3 mois des patients admis via les urgences d’une UNV de territoire versus UNV de recours en cas d’AVC ischémique aigu.
Méthode : Nous avons conduit une étude rétrospective s’intéressant à la prise en charge des patients ayant fait un AVC ischémique aigu diagnostiqué aux urgences du CHU de Besançon ou de l’Hôpital Nord Franche-Comté en 2021 et ayant eu recours à un geste de revascularisation en urgence par TIV et/ou TM. La morbi-mortalité a été évaluée par le score de Rankin à 3 mois.
Résultats : L'étude des 170 patients ayant eu recours à une TIV et/ou à une TM a montré que selon leur SAU d'admission, les populations CHU et HNFC étaient significativement comparables d’un point de vue sociodémographique mais différaient au niveau de facteurs de risque cardio-vasculaires.
Chez les patients ayant reçu uniquement une TIV, l’évolution semblait être était discrètement plus favorable lorsqu’elle était réalisée au CHU (mRs à 3 mois ≤2, 68% au CHU vs 62,9% à l’HNFC, p= 0,681) et la mortalité à 3 mois post TIV semblait être augmentée au CHU (16% au CHU vs 8,6% à l’HNFC, p=0,43). Les patients ayant reçu au moins une TM semblaient mieux évoluer lorsqu’ils étaient issus de l’HNFC (Rankin modifié à 3 mois ≤2, 34,1% au CHU vs 44,1%, p=0.367) et la mortalité post TM était légèrement supérieure au CHU (27,3% au CHU vs 26,5% à l’HNFC, p=1). Il n’existait aucune différence significative.
Conclusion : Sur l’année 2021 étudiée, notre travail a montré qu’à 3 mois d’un AVC ischémique aigu, l’évolution clinique des patients ayant reçu un geste de revascularisation en urgence ne montrait pas de différence significative, qu’ils aient été pris en charge à l’HNFC ou au CHU de Besançon. Notamment, il n’y a pas eu de perte de chance pour les patients qui ont dû être transférés de l’HNFC vers le CHU de Besançon pour bénéficier d’une thrombectomie mécanique.
Adrien BILLOT (Besançon)
14:14 - 14:21
#39077 - FC05-03 Transferts inter-hospitaliers pour thrombectomie : quels patients faut-il médicaliser ?
FC05-03 Transferts inter-hospitaliers pour thrombectomie : quels patients faut-il médicaliser ?
Introduction
Les recommandations sur le transfert vers un centre de neuroradiologie des accidents vasculaires cérébraux (AVC) justifiants d’une thrombectomie, privilégient la médicalisation. Or le besoin de soins varie selon les cas. Aucune étude ne compare les modalités du transfert et ses complications.
Notre étude vise à identifier les facteurs prédictifs de complication et la pertinence du niveau de soins pendant le transfert.
Matériel et méthode
Etude observationnelle, rétrospective, monocentrique, non contrôlée, de fév. 2017 à mai 2022. 2 modèles de régression logistique ont été créés pour identifier les facteurs de risque associés.
Résultats
Parmi 811 dossiers de régulation analysés, 282 patients ont été inclus. 74 ont présenté au moins une complication : neurologique (59%), respiratoire (21%) ou hémodynamique (20%). 19 ont eu besoin d’une intervention médicale.
Le traitement hypotenseur est associé à un risque de complications pendant le transfert (p=0,02).
Le traitement hypotenseur ou thrombolytique est associé au besoin de paramédicalisation (p < 0,001). Les AVC de localisation autre que vertébrobasilaire ont moins besoin de médicalisation.
Conclusion
La médicalisation du transfert pour thrombectomie ne doit pas être systématique. L’AVC hypertendu traité est plus à risque de complication, il justifie a minima une paramédicalisation. L’AVC vertébrobasilaire justifie d’une médicalisation.
D’autres travaux doivent valider un algorithme décisionnel utilisable en régulation.
Morgane LANNOU (Nantes), Gwenolé PINEAU, Bertille GRIVEAU, Guillaume BARREAU, Guillaume LAWTON, Que Anh PHUNG, Keryann OMNES, Joël JENVRIN
14:21 - 14:28
#39104 - FC05-04 Reprise du traitement anticoagulant oral chez les patients présentant une hémorragie intracrânienne traumatique : une revue systématique.
FC05-04 Reprise du traitement anticoagulant oral chez les patients présentant une hémorragie intracrânienne traumatique : une revue systématique.
Introduction : À la suite d’une hémorrhagie intracrânienne traumatique (tHIC), peu d’études guident la gestion des anticoagulants oraux (ACO). Le but de cette revue systématique (RS) est de dresser l’état des lieux de la littérature et d’établir un délai sécuritaire pour la réintroduction d’un traitement ACO à la suite d’une tHIC.
Matériel et méthode : Une RS de la littérature a été menée à travers quatre bases de données. Les études rapportant le risque de récidive d’HIC, d’évènement thrombotique ou de mortalité chez des patients ayant subi une tHIC nécessitant la reprise d’un ACO ont été considérées pour inclusion.
Résultats : Au total, 2 668 études ont été identifiées et 11 études de cohortes ont été incluses. Le délai médian avant reprise d’un ACO variait de 8 à 67 jours. La reprise du traitement n’augmentait pas le risque de récidive d’HIC chez les patients traumatisés (RR 0,70 [IC95% 0,52-0,95] et HR 0,45 [IC95% 0,26-0,76]). Toutes les études, sauf une, ont rapporté une diminution du risque thromboembolique par la mise en place d’un traitement ACO. L’incidence de mortalité variait de 12,1 à 13/100 personnes-années (PA) chez les patients ayant repris un ACO contre 22 à 34/100 PA en l’absence d’ACO.
Conclusion : En l’absence d’étude à haut niveau de preuve, nous ne sommes pas en mesure d’apporter un délai sécuritaire pour réintroduire un ACO après une tHIC. Contrairement aux HIC spontanées, les tHIC ne semblent pas présenter de surrisque d’HIC à la réintroduction d’un ACO.
Aucun
Amaury GOSSIOME (Lyon), Axel BENHAMED, Xavier DUBUCS, Valérie BOUCHER, Caroline SIROIS, Éric MERCIER, Pierre-Gilles BLANCHARD, Marcel EMOND
14:28 - 14:35
#39175 - FC05-05 Algorithme clinique face à un vertige aigu : Formation à destination des internes, présentielle contre e-learning.
FC05-05 Algorithme clinique face à un vertige aigu : Formation à destination des internes, présentielle contre e-learning.
Introduction :
La plainte vertigineuse est un motif fréquent de consultation en soins non programmés et représente un enjeu diagnostic pour différencier les causes périphériques des causes centrales. L’imagerie est très utilisée en phase aigüe, bien que sa performance diagnostique ne soit pas démontrée. La réalisation de tests cliniques est indispensable : dont l’algorithme HINTS, plus sensible que l’IRM dans les 48 premières heures. La formation et l’application de cet outil est donc indispensable pour les médecins de première ligne.
Les modules de formation en ligne ou e-learning se développent, en complément ou en remplacement des formations présentielles. L’objectif de notre étude était d’évaluer un programme de formation sur les syndromes vestibulaires aigus et de comparer la performance en fonction du type de formation reçue, en ligne ou présentielle.
Matériel et méthodes :
Nous avons élaboré une formation similaire en e-learning et en présentiel fondée sur un algorithme clinique, en se basant sur le HINTS et validé par des spécialistes, à destination des internes. Un questionnaire pré et post-formation a permis d’évaluer la différence des notes avant-après selon le mode de formation. L’analyse des effets d’apprentissage via le gain relatif a également été étudiée.
Résultats :
Sur 225 étudiants éligibles, 50 internes de médecine générale et de médecine d’urgence ont été analysées, 14 dans le groupe « présentiel » et 36 dans le groupe « e-learning ». Avant la formation, le score médian sur 15 était de 6 [5;7] pour l’ensemble des apprenants. Après la formation le score médian sur 15 était de 8 [7;9].
Nous n’avons pas retrouvé de différence significative d’évolution des notes en fonction du mode de formation, e-learning ou présentiel (0,37, IC 95% [-1,30 ; 2,04], p = 0,66) mais une différence significative sur l'évolution des résultats entre les deux questionnaires, indépendamment d’une mode de formation (1,92, IC 95% [1,03, 2,80], p < 0,001).
Le gain relatif moyen est de 33%, en faveur d’une bonne efficacité pédagogique de la formation.
Conclusion :
Nous n’avons pas retrouvé de différence significative de performance en fonction du type de formation reçue sur les SVA, mais une amélioration globale des connaissances. L’incitation de nos internes à la réalisation de cette formation est indispensable. Ce module « vertiges », éventuellement hybride, permettra-t-il une diminution du recours aux examens d’imagerie ? D'autres études sont à réaliser.
aucun conflit d'intérêt
Amandine BELLIER (NANTES), Nicolas GOFFINET, Guillemette VERGNE, Juliette PESTEL, Emmanuel MONTASSIER
14:35 - 14:42
#39347 - FC05-06 Epidémiologie des états de mal épileptique de l’adulte pris en charge par une équipe SMUR.
FC05-06 Epidémiologie des états de mal épileptique de l’adulte pris en charge par une équipe SMUR.
Introduction : L’état de mal épileptique (EME) est une complication aiguë qui peut survenir au cours de la maladie épileptique, mais également pouvant témoigner d’une atteinte neurologique ou systémique aiguë. L’incidence des EME est estimée à 12,6 cas pour 100,000 personne-année, mais cette incidence reste variable selon les régions à travers le monde et les différentes communautés, tout comme sa mortalité. Il n’existe pas de données dans notre territoire, à la population spécifique et plutôt précaire.
Méthodes : Cette étude rétrospective observationnelle monocentrique à l’échelle d’une région, du 1er janvier au 31 décembre 2019. Ont été inclus tous les patients pris en charge par une équipe SMUR pour suspicion d’un EME.
Résultats : 94 patients ont été pris en charge par un SMUR pour suspicion d’EME, dont 93 inclus dans l’étude. L'âge médian est de 65 [50-74] ans, et 69% sont des hommes. 69 % survient à domicile et 72 % avaient un antécédant épileptique, et 33% avaient déjà eu un EME. Dans 81%, la présentation était un EME tonico-clonique généralisé (TCG). Par ordre de fréquence, les causes ou facteurs favorisants sont : un AVC séquellaire (32%), malobservance thérapeutique (25%) et les toxiques (16%). La cascade thérapeutique a été jugée conforme dans 77% des cas avec une utilisation de 2e ligne dans 50% des EME. 71 % ont eu une imagerie cérébrale dont 58% avaient une anomalie (13% aigues et 45% non aigue). Seulement 17% ont eu une biologie conforme aux recommandations. La durée médiane d’hospitalisation est de 3 [2-8.25] jours, et 13 patients (14%) vont décéder durant l’hospitalisation.
Conclusion : Cette pathologie semble plus fréquente dans notre région, et non rare en SMUR. Une amélioration de l’application des recommandations pourrait être un élément favorisant dans la prise en charge. Une étude prospective pourrait être bénéfique pour approfondir ces profils de patients et avoir une incidence plus précise.
Aucun
Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Alexis FREMERY, Sylvie MERLE, Yannick BROUSTE, Vianney AQUILINA, Papa GUEYE
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FC06
14:00 - 15:00
Flash communications
Urgences infectieuses
Infectiologie - Sepsis
Modérateur :
Prabakar VAITTINADA AYAR (PH) (Clichy)
14:00 - 14:07
#39022 - FC06-01 Association des résultats de la bandelette urinaire et de l’examen cytobactériologique des urines en cas de suspicion d’infection urinaire aux urgences.
FC06-01 Association des résultats de la bandelette urinaire et de l’examen cytobactériologique des urines en cas de suspicion d’infection urinaire aux urgences.
Introduction : En cas de suspicion d’infection urinaire, la bandelette urinaire (BU) guide le raisonnement diagnostique de l’urgentiste dans l’attente des résultats de l’examen cytobactériologique des urines (ECBU). L’association entre les résultats de la BU et la présence ou non d’une infection des voies urinaires est parfois discutée. L’objectif était d’étudier l’association entre résultats de la BU et de l’ECBU chez les patients admis aux urgences pour suspicion d’infection urinaire.
Matériel et Méthode : Étude observationnelle, rétrospective et monocentrique au CHU de ROUEN. Les patients inclus étaient ceux âgés de plus de 16 ans, admis aux urgences adultes du CHU de Rouen, ayant bénéficié d’un ECBU et non hospitalisés à l’issue de leur consultation. Les caractéristiques cliniques, biologiques et les données de la BU ont été recueillies. La performance diagnostique de la BU a été analysée. Une analyse multivariée a été réalisée afin de déterminer les variables indépendamment associées à la positivité de l’ECBU.
Résultats : Entre le 1er juillet 2022 et le 30 août 2022, 398 patients ont été inclus, dont 215 hommes (54%) avec un âge médian de 49 ans [IQ 30-70]. Un ECBU positif avec BU négative était retrouvé dans 10% des cas. La BU a obtenu des valeurs de Se = 79,2% et Sp = 82% ainsi que des VPN et VPP égales respectivement à 89,6% et 66,9%. En analyse multivariée, les variables indépendamment associées à la positivité de l’ECBU étaient le sexe féminin (ORa 2,7 IC95%1,4-5,2), la nitriturie à la BU (ORa 6,3 IC95% 3,4-12,1) et la leucocyturie à la BU (ORa 9,9 IC95% 4,4-24,3).
Conclusion : Lors de la réalisation d’une BU en cas de suspicion d’infection urinaire, le sexe féminin, la nitriturie et la leucocyturie à la BU sont indépendamment associés à la positivité de l’ECBU.
Aucun
Alexis LEVERT (Rouen), Tessier DAINNIS, Joly LUC-MARIE, Johnny MICHEL, Mehdi TAALBA
14:07 - 14:14
#39073 - FC06-02 Etude des facteurs de mortalité intra-hospitalière des patients admis en structure d'urgence pour pyélonéphrite aigue : une étude rétrospective sur le CHU de Nîmes.
FC06-02 Etude des facteurs de mortalité intra-hospitalière des patients admis en structure d'urgence pour pyélonéphrite aigue : une étude rétrospective sur le CHU de Nîmes.
Introduction :
Les infections bactériennes de l’arbre urinaire sont fréquentes, notamment chez les femmes jeunes et les populations âgées. La pyélonéphrite aiguë (PNA) correspond à l’infection du parenchyme rénal, avec des tableaux cliniques allant de l’infection urinaire fébrile au choc septique. Les facteurs de mortalité hospitalière des patients ayants un diagnostic de pyélonéphrite aigu aux urgences reste mal connu.
Objectifs :
L’objectif principal était d’étudier les facteurs de mortalité intra-hospitalière. L’objectif secondaire était d’étudier le lien entre mortalité intra hospitalière et insuffisance rénale aigue (IRA).
Méthode :
Etude épidémiologique descriptive rétrospective sur la mortalité intra-hospitalière des patients pris en charge pour PNA dans la structure des urgences du CHU de Nîmes, hospitalisés au décours de leur passage, sur les années 2021 et 2022. L'IRA était définie selon la classification Kidney Disease Improving Global Outcome (KDIGO). Le sepsis était défini par un score qSOFA > 2.
Résultats :
Parmi 187 patients étudiés, 7 (4 %) sont décédés durant l’hospitalisation. Parmi les patients décédés, 2 (28 %) présentaient une IRA à l'admission, contre 38 (21 %) chez les survivants (p > 0,05). A 72 heures, 1 (20 %) patients décédés avaient une IRA, contre 17 (10 %) chez les survivants (p > 0,05). Un âge de 75 ans ou plus et l’existence d’un sepsis étaient des facteurs de risque de mortalité intra hospitalière, respectivement OR = 0.88, IC95 [0.79 ; 0.96], p-value = 0.01 et OR = 0.12, IC95 [0.02 ; 0.75], p-value = 0.02.
Chez les 40 (21 %) patients qui présentaient une IRA à l'admission, 25 (13 %) ont bénéficié d'une prise en charge interventionnelle et 15 (8%) d'une prise en charge médicale unique (p< 0,05).
Parmi les 20 (100 %) patients présentants un sepsis, 10 (50%) présentaient une IRA biologique lors de la prise en charge initiale. Parmi les patients septiques avec IRA à l'admission, 1 (10 %) est décédé, contre 2 (20) dans le groupe sans IRA initiale (p > 0,05)
Conclusion :
Un âge de 75 ans ou plus et l’existence d’un sepsis semblent être des facteurs de risque de décès intra-hospitalier. L’existence d’une IRA lors de la prise en charge ou à 72 heures, ne semblait pas associé avec la mortalité intra hospitalière.
Aucun
Fabien COISY (Nîmes), Loïc CARAMEL, Laura GRAU-MERCIER, Xavier BOBBIA, Romain GENRE-GRANDPIERRE
14:14 - 14:21
#39144 - FC06-03 Analyse réactive des passages aux urgences pour pneumopathie en France à partir du réseau OSCOUR : illustration avec Mycoplasma pneumoniae en novembre 2023.
FC06-03 Analyse réactive des passages aux urgences pour pneumopathie en France à partir du réseau OSCOUR : illustration avec Mycoplasma pneumoniae en novembre 2023.
Introduction: En novembre 2023, des réseaux de laboratoires et de cliniciens signalaient une recrudescence de pneumopathies atypiques, notamment à Mycoplasma pneumoniae. Santé publique France a analysé l'évolution des recours aux urgences pour pneumopathie et identifié les populations les plus touchées.
Matériel et Méthodes: Les passages aux urgences et hospitalisations après passage pour pneumopathies ont été étudiés du 01/06 au 03/12/2023 à partir des 700 services d’urgences du réseau OSCOUR. Ils ont été stratifiées par classe d’âge, région et type de pneumopathie (bactérienne, virale, non spécifiée, à Mycoplasme) et comparés aux années 2019 et 2022.
Résultats: Sur la période d’étude, une augmentation des passages pour pneumopathie est observée dans toutes les régions de France hexagonale, en particulier depuis début novembre, à des niveaux très supérieurs aux années précédentes chez les 2-15 ans et chez les adultes de moins de 50 ans (Figure 1). Cette hausse concerne tous les types de pneumopathies, avec une part marginale attribuée à Mycoplasma pneumoniae (4% des pneumopathies bactériennes tous âges (>10% chez les 6-15 ans). La proportion d’hospitalisations après passage est stable (27% en 2022, 25% en 2023).
Conclusion: L’analyse des passages confirme le signal émis, avec une augmentation significative des passages aux urgences pour pneumopathie, touchant principalement les enfants de 6 à 15 ans et, dans une moindre mesure, les 16-49 ans, sans augmentation de gravité.
Aucun conflit d'intérêt n'est déclaré par les auteurs
Yves GALLIEN (PARIS), Anne FOUILLET, Bernadette VERRAT, Céline CASERIO-SCHÖNEMANN
14:21 - 14:28
#39206 - FC06-04 Épidémiologie et caractérisation clinique de la filière infectieuse au sein d’un Service d’Urgences.
FC06-04 Épidémiologie et caractérisation clinique de la filière infectieuse au sein d’un Service d’Urgences.
Introduction : En 2017, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fait de l’infectiologie une priorité mondiale et a mené une campagne visant à améliorer la détection, le diagnostic et la prise en charge thérapeutique. Actuellement, l’épidémiologie et le parcours de soins des patients infectés sont peu connus au Service d’Urgences (SU) bien que 80% des patients en sepsis y sont diagnostiqués et traités. En France, il existe un plan sepsis national dont les premières recommandations sont basées sur la création de filières spécifiques, l’analyse de l’épidémiologie, la description des trajectoires de soins et la création de bases de données. Pourtant l’hétérogénéité de présentation et la variété des tableaux cliniques rendent difficile l’identification de ces patients dans un contexte de flux permanent avec une épidémiologie et des données de santé publique peu connues.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective mono-centrique sur une période de 10 mois. Tous les patients admis au SU pour suspicion d’infection selon le médecin d'accueil et d'orientation ont été analysés. L’objectif principal était de décrire l’épidémiologie de la filière infectieuse (incidence, provenance, tri FRENCH, durée moyenne de séjour [DMS], orientation). Les objectifs secondaires étaient de décrire la gravité, le site infectieux, l’orientation à l’issue du SU et la mortalité.
Résultats : Sur la période d’étude, parmi les 38510 admissions, 2380 patients (6%) ont été pris en charge pour une infection aigue (âge moyen = 62±23 ans, homme = 55%). À l’admission, 37% des patients avaient de la fièvre, 84% étaient classés stade 3 sur la grille FRENCH et 13% ont été orientés dans un box de déchoquage. Les sites infectieux principaux étaient pulmonaires (32%), urinaires (19%) et digestifs (12%). La DMS aux Urgences était de 24±3h (36h pour les patients > 75 ans). A l’issu du séjour aux urgences, 55% des patients ont été hospitalisés (dont 3% en Réanimation), 43% sont retournés à domicile et 2% sont décédés.
Conclusion : L’infectiologie est une problématique quotidienne dans les SU avec une incidence élevée, une présentation hétérogène et une gravité importante. Ce travail illustre la nécessité de créer des filières spécifiques au sein des services d’urgence afin d’améliorer la prise en charge de ces patients.
Aucun
Anaëlle NARDOT (87000 - LIMOGES), Aloïse BLANCHET, Manon DUMOLARD, Anne PACAIL, Pierrick BARDOU, Antoine LANNELUC, Thomas DAIX, Thomas LAFON
14:28 - 14:35
#39316 - FC06-05 Intérêt du scanner thoraco-abdomino-pelvien dans la recherche de foyers infectieux profonds chez des patients suspects d'infection sans point d'appel clinique aux urgences.
FC06-05 Intérêt du scanner thoraco-abdomino-pelvien dans la recherche de foyers infectieux profonds chez des patients suspects d'infection sans point d'appel clinique aux urgences.
Introduction : Les patients suspects d’infection sans point d’appel clinique sont fréquemment rencontrés aux urgences. En raison de l’absence d’examens, notamment biologiques, spécifiques, les praticiens ont régulièrement recours à la tomodensitométrie thoraco abdominopelvienne (TDM TAP) considéré comme l’examen de référence. Cela provoque une augmentation des coûts de pris en charge et d’exposition aux rayonnements pour un rendement diagnostique modéré.
L’objectif de notre étude était d’évaluer les facteurs prédictifs d’une TDM positive à la recherche d’un foyer infectieux profond chez des patients adressés aux urgences sans point d’appel clinique.
Méthodes : Il s’agissait d’une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique conduite au sein du centre hospitalo-universitaire de Montpellier. Tous les patients suspects d’infection sans point d’appel clinique et ayant bénéficié d’une TDM TAP à la recherche d’un foyer infectieux profond ont été inclus.
Résultats : Au total, 552 patients ont été inclus et un foyer infectieux était diagnostiqué au TDM chez 309 (46%) patients. Les facteurs indépendamment liés à un résultat de TDM positive étaient un antécédent de broncho-pneumopathie chronique obstructive (OR = 2,69 IC95% [1,26 ; 6,16] ; p = 0,01), un antécédent de diabète (OR = 1,77 IC95% [1,04 ; 3,03] ; p = 0,03), une protéine C-réactive > 150 mg/L (OR = 2,73 IC95% [1,8 ; 4,17] ; p < 0,01) et une bandelette urinaire positive (OR = 2,53 IC95% [1,51 ; 4,35] ; p < 0,01). La présence d’au moins 2 de ces critères était prédictif d’une TDM positive dans 75% des cas.
Conclusion : La présence d’un antécédent de BPCO et de diabète ainsi qu’une protéine C-réactive > 150 mg/L et une bandelette urinaire positive étaient des facteurs indépendamment liés à une TDM positive lorsqu’ils étaient réalisés chez des patients suspects d’infection sans point d’appel clinique.
aucun
Sybille FOTSO TAMBUE (Montpellier), Thibaud MARKARIAN, Xavier BOBBIA
14:35 - 14:42
#39419 - FC06-06 Epidémiologie et prise en charge des patients atteints de paludisme à N’djamena - Tchad : etude prospective, descriptive sur la période du 1er juillet au 31 Novembre 2023.
FC06-06 Epidémiologie et prise en charge des patients atteints de paludisme à N’djamena - Tchad : etude prospective, descriptive sur la période du 1er juillet au 31 Novembre 2023.
Introduction :La clinique International SOS à N’Djamena TCHAD fait face chaque année à une épidémie sévère de malaria. L’objectif de cette étude était de décrire l’activité, les patients et leur prise en charge pendant la période épidémique qui s’est étendue de juillet à novembre 2023.
Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive prospective monocentrique menée du 1er juillet au 30 novembre 2023. Les critères d’inclusion étaient : une consultation et/ou un passage aux urgences et/ou une hospitalisation à la clinique et un malaria test rapide positif et/ou une goutte épaisse positive. Les données étaient collectées au jour le jour et saisies par la suite dans un tableur. Données étudiées : données médicales (symptômes, paramètres vitaux, résultats biologiques, traitements), données démographiques des patients et données géographiques (quartiers d’origine).
Résultats :Nous avons inclus 1022 patients pendant la période de l’étude dont 59 % avaient moins de 18 ans. Il y a eu 729 consultations, 186 passages aux urgences, 107 hospitalisations. Plus de 90 % des patients habitants au Tchad ont rapporté avoir déjà eu le paludisme avant cet épisode. Plus de 90% des patients ont rapporté ne pas appliquer des mesures de prévention physiques et ou médicamenteuse. Les 7, 5 et 3em arrondissements de la ville de N’Djamena représentent plus de 70% des patients de l’étude. Le motif de consultation principal était une fièvre ressentie pour 851 patients. La fièvre a été objectivée chez 451 patients. Deux cent trente-huit patients ont consulté pour des symptômes généraux sans fièvre (toux, rhinite, douleur abdominale, odynophagie). Nous avons traité 23 patients par artésunate IV, 107 par artéméther IM, et 892 par per os par une combinaisons thérapeutiques à base d'artémisinine. Dix patients ont été dans un état critique avec comme défaillance majoritaire : neurologiques et rénales.
Conclusion:Cette étude nous permet d’avoir des connaissances précises de l’activité dans le but d’optimiser la prise en charge des patients pendant une épidémie de paludisme. La population est majoritairement locale avec une immunité acquise. Cette population étant fréquemment en contact avec le paludisme ce qui explique probablement le faible taux de cas graves et les présentations cliniques fréquentes comme les symptômes ORL. Il est mit en évidence une sous-utilisation des mesures de prévention. Plusieurs arrondissements de la ville sont significativement très touchés par la maladie.
Aucun
Ludovic ICHÉ, Gerhard ADAMEK (N'Djamena, Tchad), Bertrand GUIHARD, Nadine ATANGANA, Yannick ANDIGUE, Pierrot GOILAO, Moussa BENDOGO, Thierry KIMATO
14:49 - 14:56
#39466 - FC06-08 Profil épidémio-cliniques des patients consultants aux urgences pour une infection urinaire.
FC06-08 Profil épidémio-cliniques des patients consultants aux urgences pour une infection urinaire.
Profil épidémio-cliniques des patients consultants aux urgences pour une infection urinaire
Khediri G, Rezgui E, Ben abbassia H, Kallel M, Zaouche K
Introduction:
Les infections urinaires constituent un motif courant de consultation en médecine de première ligne. Aux urgences la prise en charge vise essentiellement à poser le diagnostic et entamer à temps une antibiothérapie probabiliste.
L’objectif de notre étude était d’évaluer les particularités cliniques ainsi que le profil bactériologique des consultants aux urgences pour une infection de l’arbre urinaire.
Méthodes:
Nous avons mené une étude prospective descriptive dans une structure d’urgence polyvalente d’un hôpital régional durant une période de six mois(Mai 2023-Octobre 2023).
Pour chaque patient consultant les urgences pour une infection urinaire confirmée sur bandelette urinaire ou examen cytobactériologique des urines (ECBU), nous avons recueillis les paramètres épidemio-cliniques et microbiologiques.
Resultat:
Nous avons colligé 183 patients, dont l’âge moyen était de 51±20 ans avec un genre ratio à 0,22. Vingt-sept patients (30%)étaient d’âge supérieur à 65 ans.
Le diabète était la comorbidité la plus fréquente 42(23%), suivie par l’hypertrophie prostatique 17(9%). Seulement huit (4%) patients présentaient une infection urinaire récidivante, sept (4%) étaient immunodéprimés, six (3%) avaient bénéficié d’un sondage récent et quatre (2%) avaient l’antécédent d’une hospitalisation dans les 03 derniers mois.
Le motif de consultation par ordre de fréquence était: 115(63%) une brûlure mictionnelle, 56(31%) une douleur lombaire, 42(23 %) avaient une fièvre associée et 32(18 %) une dysurie .
Dix-huit (10%) patients avaient un sepsis et trois (2%) avaient un choc septique.
Le germe le plus fréquemment isolé était l’E.Coli dans 75% (64) suivi par le K.Pneumoniae dans 14%(12) avec un taux de résistance à 66%.
Seulement deux germes étaient producteurs de Béta-Lactamases à spectre élargi chez une patiente ayant des infections urinaires à répétition et l’autre chez un patient immunodéprimé qui avait l’antécédent d’un sondage récent et d’une infection urinaire traité par fluoroquinolone il y’a 1 mois.
Conclusion:
Les principaux comorbidités des infections urinaires étaient le diabète et l’hypertrophie prostatique. Le germe coupable était principalement l’E.Coli avec un taux élevé et préoccupant de résistance aux antibiotiques.
aucun
Ghada KHEDIRI (Beja, Tunisie), Emna REZGUI, Houssem BEN ABBASSIA, Manel KALLEL, Khadija ZAOUCHE
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AMS25 A
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d’une prise en charge lors d’une naissance au domicile
Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Guillaume ESCOURROU (Praticien hospitalier néonatalogie) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l’accueil et la prise en charge d’un nouveau-né à la naissance (ILCOR 2021) et les particularités lors d’une naissance inopinée hors maternité. Connaître et préparer le matériel nécessaire à l’accueil du nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Savoir évaluer l’état du nouveau-né à la naissance. Prise en charge optimale, décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l’équipe dans cette prise en charge.
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Salle 353 |
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TRS03
14:00 - 15:30
Table Ronde Soignants
Quand la prise en charge devient hostile
Ethique, Organisation SAMU/SMUR
Modérateurs :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix)
Coordonnateur :
Jonathan POISSONNIER (Coordonnateur, Roubaix)
La présence inatendue d'un animal ? Une arme à feu ? Venez discuter avec les experts des bonnes pratiques et de la gestion du stress en interventions.
14:00 - 14:15
Quand les animaux s'en mêlent : gérer le risque animalier en intervention.
David RINGOT (Vétérinaire) (Conférencier, Paris)
14:15 - 14:30
Coopérer au décours d'une intervention avec présence d'armes à feu.
Laurent MARTY (Brigadier Chef Police Nationale) (Conférencier, Strasbourg)
14:30 - 14:45
Le gilet pare-balle, pare-lame, caméra en SMUR... Des EPI comme les autres ?
Mohamed EL KHEBIR (physician) (Conférencier, Beauvais)
14:45 - 15:00
Gestion du stress en contexte périlleux.
Matthieu LANGLOIS (medecin) (Conférencier, Paris)
15:00 - 15:30
Débat.
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Salle Maillot |
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AMS24 A
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Coagulation - Hémostase, Traumatologie
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
- Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
- Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
- Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc...)
Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
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Salles 221-222-223 |
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AMS29 B
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication
Catastrophe SSE CUMP, Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie
Coordonnateur :
Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d’organisation dans de telles situations. La simulation est organisée autour de la reproduction d’un village et l’évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil®).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes : Le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé), le groupe poste de commandement, le groupe régulation du SAMU et le groupe hôpital. Les participants doivent ainsi s’organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face à cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
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Salles 224-225-226 |
15:00 |
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FC07
15:00 - 16:00
Flash communications
Covid-19
Covid-19
Modérateur :
Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Paris)
15:00 - 15:07
#38947 - FC07-01 Intoxications médicamenteuses volontaires au paracétamol chez les 10-18 ans : impact de la pandémie de COVID-19.
FC07-01 Intoxications médicamenteuses volontaires au paracétamol chez les 10-18 ans : impact de la pandémie de COVID-19.
Introduction : Le paracétamol est un des premiers principes actif responsables d’intoxications médicamenteuses volontaires (IMV) admises en réanimation. La pandémie de COVID-19 a provoqué une hausse des tentatives de suicide chez les adolescents, notamment à partir de septembre 2020.
Objectif : Comparer la fréquence et la gravité des IMV au paracétamol chez les 10-18 ans consultant aux urgences pédiatriques avant et après la pandémie de COVID-19.
Méthode : Étude monocentrique rétrospective réalisée sur données issues du dossier médical informatisé (logiciel ORBIS) de patients âgés de 10 à 18 ans ayant consulté de janvier 2018 à mai 2023 aux urgences pédiatriques de l’hôpital Necker-Enfants-Malades (AP-HP, Paris). La population est divisée en deux groupes : un groupe dit « pré COVID » (01/01/18 – 31/08/20) et un groupe dit « post COVID » (01/09/20 – 30/04/23).
Résultats : 120 patients ont été inclus dont 24 (20%) patients en pré COVID et 96 (80%) patients en post COVID. La fréquence des IMV au paracétamol a été multiplié par 4,4 entre les périodes pré COVID et post COVID (respectivement 0,017% et 0,075% de l’ensemble des consultations pour motif médical de chacune des périodes). Les groupes pré et post COVID sont similaires en termes de gravité : taux de paracétamolémie en zone toxique sur le nomogramme de Rumack et Matthew, anomalies de paramètres biologiques reflets de la fonction hépatique (ASAT/ALAT, TP), taux d’admission en USC/réanimation. On note une plus grande proportion de 10-12ans (29,2% vs 8,3%, p=0,047), moins de poly intoxications (33,3% vs 70,8%, p = 0,002) et moins de conduites à risque (10,4% vs 29,2%, p = 0,018) dans le groupe post COVID. Il y existe une différence significative entre les deux groupes quant au devenir des patients : diminution du taux d’hospitalisations en service de médecine (58,3% vs 83,3%, p = 0,032) et allongement des durées de prise en charge en UHCD (1,73 jours vs 0,46 jour, p <0,001) dans le groupe post COVID.
Conclusion : Dans notre étude, les IMV au paracétamol chez les 10-18 ans ont augmenté depuis la pandémie de COVID-19 mais sans hausse de gravité. On note une modification de certaines caractéristiques de la population concernée par les IMV au paracétamol mais également un taux d’hospitalisation en médecine plus faible associé à un allongement des durées d’UHCD. Il n’existe pas à notre connaissance dans la littérature d’étude sur une population comparable à la nôtre.
aucun
Clémentine LAURENT-LOONES (Paris), Hélène CHAPPUY
15:07 - 15:14
#39121 - FC07-02 Modulation et impact de la corticothérapie sur la voie de signalisation CXCL12/CXCR4, le recrutement des polynucléaires neutrophiles et les profils de miRNA chez les patients atteints de COVID-19.
FC07-02 Modulation et impact de la corticothérapie sur la voie de signalisation CXCL12/CXCR4, le recrutement des polynucléaires neutrophiles et les profils de miRNA chez les patients atteints de COVID-19.
Les polymorphonucléaires neutrophiles (PNN), cellules immunitaires innées, sont caractérisées par un dysfonctionnement et un recrutement actif pendant la COVID-19 et sont associés au pronostic des patients. Le récepteur CXCR4 situé à la surface du PNN et son ligand SDF-1 (CXCL12), sécrété notamment par les cellules stromales mésenchymateuses (CSM) sous formes plasmatique et exosomale, sont connus pour jouer un rôle clé dans le recrutement des PNN dans les états septiques. L’objectif de notre étude était de mettre en évidence la modulation de cette voie chez les patients infectés par le SARS-CoV-2 par rapport à des patients contrôles. Nos objectifs secondaires étaient de démontrer une modulation de cet axe et du profil miARN chez les patients atteints de COVID-19 sévère traités par corticoïdes.
Nous avons mené une étude comparative prospective monocentrique. Nous avons comparé une population de patients admis aux urgences pour une infection par le SARS-CoV-2 avec une population de patients témoins admis pour un traumatisme mineur exempts de syndrome inflammatoire biologique. Les patients ont été recrutés sur une période allant de décembre 2022 à avril 2023. Nous avons étudié l'expression de surface du récepteur CXCR4 sur les PNN par cytométrie en flux et les taux circulants de SDF-1 par méthode ELISA. Les patients COVID-19 traités par dexaméthasone ont été à nouveau échantillonnés 48 heures après le traitement afin d'étudier la cinétique des biomarqueurs considérés.
Quarante-quatre patients infectés par le SARS-CoV-2 et 19 patients témoins ont été analysés sur la période considérée. Les taux circulants de SDF-1 étaient significativement augmentés chez les patients atteints de COVID-19 (12,62 pg/ml) par rapport aux témoins (4,26 pg/ml) (p <0,001). Chez les patients infectés par le SARS-CoV-2 traités par DXM, les taux de SDF-1 étaient significativement diminués après 48h (12,62 pg/ml à J1 vs 7,47 pg/ml après DXM, p<0,01) et le pourcentage de PNN exprimant CXCR4 à leur surface ont augmenté significativement (27,5% à J1 versus 45,3% après traitement, p=0,01). Le niveau de SDF-1 mesuré à l'admission était significativement associé au risque de ventilation mécanique.
Il existe une modulation significative de l’axe SDF-1/CXCR4 chez les patients COVID-19 et une modulation de celui-ci dans les cas les plus graves traités par corticostéroïdes. Ces résultats suggèrent une implication majeure de cette voie dans la physiopathogenèse de l’infection par le SARS-CoV-2.
Aucun
Matthieu DANIEL (Saint-Benoît, Réunion)
15:14 - 15:21
#39228 - FC07-03 Evolution des patients traites par oxygénothérapie haut débit au cours de la quatrième vague épidémique covid-19 en Martinique : étude analytique descriptive en services de médecine et soins intensifs.
FC07-03 Evolution des patients traites par oxygénothérapie haut débit au cours de la quatrième vague épidémique covid-19 en Martinique : étude analytique descriptive en services de médecine et soins intensifs.
Introduction : L’efficacité thérapeutique et la sécurité de l’Oxygénothérapie Haut Débit (OHD) appliquée en service de médecine n’a jamais jusqu’alors été comparée dans la littérature à son utilisation en service de soins intensifs. Notre objectif était de comparer l’évolution des patients traités par OHD aux urgences et en service de médecine à celle des patients pris en charge en soins critiques durant la quatrième vague de la pandémie de COVID 19 en Martinique afin d’adapter ce type de prise en charge lors de futures épidémies.
Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective, monocentrique, en Martinique, dans les services de médecine et soins intensifs OHD, du 11 août au 11 septembre 2021, durant la période de déploiement des unités de médecine OHD. Les critères de jugement étaient l’évolution des patients (sevrage d’OHD, poursuite d’OHD dans un autre service, évolution vers une ventilation mécanique invasive, décès en service et à 30 jours) ainsi que la durée de prise en charge.
Résultats : 2105 dossiers ont été recueillis, 173 patients ont été pris en charge par OHD dans les services de médecine et soins intensifs au cours de la période. Parmi ces derniers, 168 ont été inclus dans l’étude, 66 en service de médecine, 70 en soins intensifs et 32 communs aux deux groupes. Au total 85 femmes (50,6%) et 83 hommes (49,4%) avec un âge médian de 56,5 ans ont été analysés. Les patients pris en charge en service de médecine présentaient plus fréquemment une évolution favorable conduisant à une sortie (59%) comparativement au groupe pris en charge en soins critiques (24%), p<0,0001. Cependant 27,2% de patients ont évolué vers une ventilation mécanique invasive. Le taux de décès à 30 jour était inférieur dans le groupe pris en charge en service de médecine (21,21%) comparativement au groupe pris en charge en soins critiques (40%) p=0.01. Les durées de prises en charge étaient similaires entre les services de médecine et soins intensifs avec une durée médiane de 5 jours.
Conclusion : L’utilisation de l’OHD en service de médecine a permis de désengorger les services de soins intensifs, avec une évolution favorable pour une majorité de patients.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec l'étude
Thomas POUSSOT (Fort de France), Katlyne POLOMAT, Jonathan FLORENTIN, Papa GUEYE, Moustapha AGOSSOU, Dabor RESIERE
15:21 - 15:28
#39329 - FC07-04 Transport secondaire des patients Covid-19 en insuffisance respiratoire aiguë.
FC07-04 Transport secondaire des patients Covid-19 en insuffisance respiratoire aiguë.
Introduction: La pandémie de Covid-19 a conduit l’ensemble du système de santé, intrahospitalier et extrahospitalier, à mener des adaptations sur le plan médical en termes de protocoles de soins, tant au domicile par les équipes de SMUR, que dans les services d’accueil des urgences. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’impact du décubitus ventral vigile au cours du transport des patients COVID-19 en insuffisance respiratoire aigüe.
Matériel et méthode: Il s’agit d’une étude prospective descriptive, monocentrique menée sur une période de 17 mois (du 01 Avril 2020 au 31 Août 2021). Inclusion des patients Covid 19 en insuffisance respiratoire aigüe, non intubés et qui ont bénéficié d’un transport secondaire par nos équipes SMUR. Les patients ont été subdivisés en deux groupes (G1 : décubitus dorsale (n=91), G2 : décubitus ventral (n=54)).
Résultats : Nous avons colligé 145 patients. L’âge moyen était de 59,41 ans avec un genre ratio à 0,62. Les patients avaient des antécédents dans 68% des cas. Les indications du transport était le transfert vers un milieu de la réanimation dans 69% des cas. Les supports ventilatoires utilisés au cours du transport étaient : un masque à haute concentration (MHC) dans 61,3% des cas, une ventilation non invasive dans 15% des cas, un optiflow dans 6% des cas et une association de MHC et lunette nasale dans 17% des cas. Le taux de complication au cours du transport était 43% pour G1 et 13% pour G2 avec une différence statistiquement significative (p<0,001). Le recours à l’intubation était dans 15,3% des cas dans G1 et 1,8% des cas dans G2 avec une différence statistiquement significative (p˂0,001).
Conclusion: Notre étude montre la faisabilité du décubitus ventral vigile des patients COVID 19 lors du transport secondaire et l’amélioration du pronostic de ces patients en pré hospitalier.
Aucun
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Houyem ZOUARI, Hela MANNAI, Fadwa LACHTAR, Teyscir KHARRAZ, Mehdi BOUZID, Saida ZELFANI
15:28 - 15:35
#39408 - FC07-05 Conséquences psycho-traumatiques à long terme de la crise sanitaire COVID-19 chez les soignants aux urgences.
FC07-05 Conséquences psycho-traumatiques à long terme de la crise sanitaire COVID-19 chez les soignants aux urgences.
Contexte
Lors de la première épidémie de COVID-19, les services d'urgence étaient en première ligne. Depuis, d'autres vagues successives COVID-19 ont eu lieu, ce qui a pu conduire à l'épuisement du personnel soignant. L'objectif de l'étude était d'évaluer les conséquences à long terme sur la santé mentale des soignants aux urgences.
La méthode
Nous avons mené une étude de cohorte prospective et multicentrique dans trois services d'urgence de CHU et dans un SAMU. Les médecins, les paramédicaux et le personnel administratif ont été inclus et suivis à 3, 16 et 18 mois après le début de la première vague. Chaque participant a rempli les questionnaires d'évaluation de l'état de stress post-traumatique (PTSD), du burnout, de l'anxiété, de la dépression, du jobstrain et de l'isostrain.
Résultats
Parmi les 485 soignant, 211 (43,5 %) ont été inclus, 122 ont été suivis à 3 mois et 59 à 18 mois. À 16 mois, 10,9 % des soignants présentaient des symptômes de PTSD et 17,39 % à 18 mois. Le personnel administratif présentait davantage de symptômes de PTSD à 16 mois, mais à 18 mois, le personnel paramédical était le plus concerné, sans différence significative. À l'inclusion, 33,5 % (69) et 11,7 % (24) des soignants présentaient des symptômes d'anxiété et de dépression et à 18 mois, 36,2 % (17) et 22,3 % (10) respectivement. Nous avons constaté une diminution significative de l'anxiété entre l'inclusion et le 16ème mois (OR=0.22, 95 % CI [0.06, 0.82], p=0.02) et une augmentation entre le 16ème et le 18ème mois (OR=4.15, 95 % CI [1.43, 12.05], p=0.009). À l'inclusion, 40,78 % (84) des soignants présentaient des symptômes de burnout. À 18 mois, ils étaient 53,19 % (25) : OR=4.37, 95 % CI [1.53, 12.52], p=0.006. À l'inclusion, 43,22 % (86) des soignants présentaient des symptômes de jobstrain et 29,44 % (58) des symptômes d'isostrain dont les niveaux sont restés stables dans le temps. Les symptômes de jobstrain étaient plus élevés chez les paramédicaux et le personnel administratif que chez les médecins : OR=3.68, 95 % CI [1.64, 8.24] p=0.001 et 3.50, 95 % CI [1.16, 10.54] p =0.026 respectivement.
Conclusion
Notre étude objective que la pandémie COVID-19 a eu un impact à long terme sur la santé mentale des soignants aux urgences en particulier en termes de burnout et de jobstrain avec des différences en fonction des professions. Celle-ci doivent être reconnues afin de mettre en œuvre des programmes spécifiques de soutien et de prévention pour le personnel soignant des urgences.
aucun
Sophie VESCO (LYON SUD), Anne TERMOZ, Fabien SUBTIL, Sebastien BEROUD, Julien DURAND, Goeffrey SAGNOL, Julie HAESEBAERT, Marion DOUPLAT
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"Mercredi 05 juin"
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FC08
15:00 - 16:00
Flash communications
Urgences toxicologiques
Toxicologie
Modérateur :
Roger KADJI KALABANG (RPPS : 10001578565) (Melun)
15:00 - 15:07
#38789 - FC08-01 Estimation de la carboxyhémoglobinémie par la mesure du monoxyde de carbone expiré chez les sujets intoxiqués au monoxyde de carbone.
FC08-01 Estimation de la carboxyhémoglobinémie par la mesure du monoxyde de carbone expiré chez les sujets intoxiqués au monoxyde de carbone.
Introduction : Le diagnostic d’intoxication au monoxyde de carbone (CO) repose sur trois critères : des symptômes, une exposition au CO et une carboxyhémoglobinémie (HbCO) élevée. Selon certains auteurs, la valeur du CO expiré semble corrélée à la gravité des symptômes mais très peu de données existent évaluant la corrélation à l’HbCO.
Matériel et Méthode : Notre étude était une analyse secondaire de celle publiée par Hullin et al. à partir des données recueillies par l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) entre janvier 2006 et décembre 2010. Il s’agissait d’une cohorte observationnelle et multicentrique regroupant tous les cas d’intoxication au CO de Paris et sa banlieue, à l’exception de ceux ayant eu lieu au cours d’incendie (intoxication cyanhydrique associée). Le critère de jugement de cette analyse secondaire était basé sur le calcul du coefficient de corrélation linéaire entre les valeurs de CO expiré et d’HbCO. Les statistiques ont été effectuées grâce au logiciel GraphPad Prism version 9.5.0.
Résultats : Parmi les 3153 inclus, 2328 (74%) ont bénéficié d’une mesure de l’HbCO et 94 (3%) d’une mesure du CO expiré. Au total 44 patients (1%) ont bénéficié de ces deux mesures et ont pu être analysés dans notre analyse secondaire. L’âge moyen était de 35,2 ± 20,6 ans, 20 (45%) étaient des hommes, 4 (9%) étaient fumeurs, 32 (73%) non-fumeurs et 8 (18%) avec un statut tabagique inconnu. La valeur de l’HbCO moyenne était de 7,8 ± 7,6 % et du CO expiré moyen de 82,1 ± 90,2 ppm. Le coefficient de corrélation était de 0,16 (intervalle de confiance à 95% : -0,15 ; 0,43) entre ces deux méthodes de mesure.
Discussion : Pour être valide et reproductible, la mesure du CO expiré doit être faite après le maintien d’une apnée de 15 à 20 secondes puis une expiration continue dans l’analyseur pendant 5 à 10 secondes, ces contraintes rendant parfois difficile l’obtention d’un chiffre fiable. D’autre part, la consommation d’alcool et de bonbons riches en polyols, l’intolérance au lactose, le diabète, l’asthme, la dilatation des bronches, la BPCO, l’apnée du sommeil et le tabac sont des facteurs connus modifiant le taux de CO expiré.
Cette étude présentait plusieurs limites : les délais entre les mesures de CO expiré et HbCO n’étaient pas précisément connus et le nombre de sujets ayant pu être analysé était faible.
Conclusion : Il n’existait pas de corrélation significative entre les valeurs d’HbCO et de CO expiré chez les patients intoxiqués au CO inclus dans cette étude.
Mathilde PAPIN (Nantes), Dorian WOLFF, Vincent SOUDAY, François JAVAUDIN
15:07 - 15:14
#39004 - FC08-02 Caractéristiques cliniques et prise en charge de L’intoxication aiguë au Datura dans les Antilles Françaises (Martinique).
FC08-02 Caractéristiques cliniques et prise en charge de L’intoxication aiguë au Datura dans les Antilles Françaises (Martinique).
Introduction : Les intoxications par le Datura, une plante riche en scopolamine, atropine et hysocyamine sont responsables d’un toxidrome anticholinergique lors de sa consommation. Récemment elles semblent en augmentation constante dans les Départements Français d’Amériques (DFA). Cependant, il est difficile de déterminer les caractéristiques exactes de cette intoxication a priori peu fréquente dans les DFA ce qui représente un défi diagnostic et thérapeutique pour les urgentistes. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence, les caractéristiques cliniques et la prise en charge des patients intoxiqués par le Datura en Martinique. Matériel et méthodes : étude rétrospective du 01 janvier 2012 au 31 décembre 2022, incluant tous les patients traités pour intoxication au Datura en Martinique et ayant eu recours au SAMU ou ayant été admis aux urgences et en réanimation, pour une intoxication par le Datura. Ce travail à reçu l’approbation du comité d’éthique. Une analyse uni-variée a été réalisée afin de déterminer les caractéristiques associées à la survenue des troubles neurologiques. Résultats : 53 patients ont été inclus, il s’agissait de femmes dans 60,4% des cas, et dans 39,6% d’hommes, avec un âge médian de 40 ans [30-55]. Toutes les intoxications étaient involontaires, 2 patients ont été admis en soins intensifs. 89% des patients ont présenté un toxidrome anticholinergique associant des symptômes neurovégétatifs (83.2%) : principalement une sècheresse buccale (64%) et des troubles digestifs (33%) ; et un syndrome central présent dans 83.2% incluant principalement des sensations vertigineuses (41%) et ébrieuses (41%). Les symptômes de gravité tels que la tachycardie était présents dans 13% des cas tandis que le coma et les convulsions ont été observés dans 2% des cas. La caractéristique la plus fréquemment associée à la survenue des troubles neurologiques centraux était la présence d’antécédents médicaux : p 0.022, tandis que l’âge le sexe n’ont pas montré de résultats significatifs. Conclusion : l’intoxication aiguë par le Datura reste une pathologie rare dans les DFA, en particulier en Martinique. Comme pour d’autres intoxications la typologie, les modes d’intoxication et la gravité des cas, diffèrent de ce qui est rapporté en métropole et dans les autres départements d’outre-mer, c’est pourquoi il nous semble urgent de doter les DFA d’un centre antipoison.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun conflit d'intérêt en rapport avec la présentation
Jonathan FLORENTIN (Fort de France), Hatem KALLEL, Noura BOUDEAU-ZOHAIR, Papa GUEYE, Patrick PORTECOP, Rémi NEVIERE, Dabor RESIERE
15:14 - 15:21
#39006 - FC08-03 Mise en place d’un parcours de soins chez les patients consultant dans le cadre d’une consommation de protoxyde d’azote : évaluation rétrospective des pratiques aux urgences de notre CHU.
FC08-03 Mise en place d’un parcours de soins chez les patients consultant dans le cadre d’une consommation de protoxyde d’azote : évaluation rétrospective des pratiques aux urgences de notre CHU.
Introduction : Le protoxyde d’azote aussi appelé gaz hilarant, est de plus en plus détourné par les adolescents et les jeunes adultes. Ses nombreux effets néfastes peuvent être graves, et vont amener les patients à consulter principalement aux urgences, où des examens paracliniques et un traitement spécifique seront nécessaires. Du fait de l’absence de recommandation sur la prise en charge des patients consultant pour intoxication au protoxyde d’azote, une filière de soins spécifiques a été mise en place à partir de juillet 2021 dans notre CHU afin de guider la prescription des professionnels de santé. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la prise en charge des patients se présentant aux urgences dans le cadre d’un usage détourné de protoxyde d’azote.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective qui inclut les patients ayant consulté aux urgences de notre CHU dans le cadre d’une consommation de protoxyde d’azote, de janvier 2020 à décembre 2022. La prise en charge des patients a été évaluée avant et après la mise en place du parcours de soins aux urgences. Afin de pouvoir collecter les données, une déclaration a été réalisée auprès de la CNIL.
Résultats : Parmi les 206 patients qui ont consulté aux urgences, plus de 75% d’entre eux avaient moins de 25 ans. À partir de juillet 2021, seulement 35% des patients ont été intégrés dans le parcours de soins spécifique. Cette filière a cependant entraîné une augmentation significative du nombre de bilans biologiques spécifiques réalisés, de la demande d’un avis addictologique, et de la prescription de vitamine B12 à la sortie des urgences. La prescription écrite de l’arrêt de la consommation de protoxyde d’azote est quant à elle restée identique, et n’a concerné que moins de 20% des patients. A la sortie des urgences, 61% des patients ont été orientés vers un retour à domicile.
Conclusion : À la suite de complications en lien avec l’usage détourné de protoxyde d’azote, les patients vont souvent consulter aux urgences, où il est indispensable de former les urgentistes à la recherche de cet usage, et à sa prise en charge. L’inclusion des patients dans une filière de soins spécifique permet d’optimiser la prise en charge dans le cas où elle aurait été incomplète, et d’assurer le suivi du patient à la sortie des urgences.
ASTRAZENECA,
Suzanne MACHTA (Lille), Guillaume GRZYCH, Adrien WAUQUIER, Eric WIEL
15:21 - 15:28
#39275 - FC08-04 Emergence des nouveaux produits de synthèse : consommation des nouveaux produits de synthèse et apparentés chez les patients intoxiqués pendant les saisons de sport d’hiver – Etude SKITOX.
FC08-04 Emergence des nouveaux produits de synthèse : consommation des nouveaux produits de synthèse et apparentés chez les patients intoxiqués pendant les saisons de sport d’hiver – Etude SKITOX.
Introduction : Les nouveaux produits de synthèse (NPS - New Psychoactive Substances), regroupent un éventail très hétérogène de substances qui imitent les effets de molécules illicites ou contrôlées. Leur détection dans le cadre du soin est compliquée et non réalisée en routine. L’objectif de cette étude est d’identifier des NPS associés aux intoxications des patients provenant de stations de ski en période hivernale, se présentant à l’hôpital dans le cadre d’intoxication aiguë, grâce à un prélèvement urinaire.
Matériels & Méthodes : Analyse d’une étude de cohorte prospective, multicentrique au sein des services d’urgences et de réanimation des Centres Hospitaliers d’Albertville, de Chambéry et du Centre Hospitalier Universitaire Grenoble-Alpes (CHUGA), avec recrutement consécutif sur les saisons hivernales 2019-2023, concernant les patients originaires de stations de ski avec des critères cliniques d’intoxication aiguë par drogue. Un prélèvement urinaire était réalisé puis analysé au CHUGA. L’objectif était d’identifier des NPS responsables d’intoxication chez les patients provenant d’une station de ski. Le critère de jugement principal était l’identification des NPS par méthodes chromatographiques couplées à une spectrométrie de masse sur échantillon urinaire. Les objectifs secondaires étaient de décrire les toxidromes, la morbidité, la mortalité et la prise en charge habituelle des intoxications aux NPS, ainsi que de décrire la fréquence des poly-intoxications.
Résultats (de l’analyse intermédiaire, résultats complets à venir): Parmi les 40 patients inclus, 13 patients étaient intoxiqués aux NPS. Parmi les 40 patients inclus, 30 patients (75%) présentaient des prélèvements positifs à 2 substances ou plus, puis 20 patients (50%) en excluant l’alcool. Tous les patients intoxiqués aux NPS étaient poly-intoxiqués. Le nombre de substances retrouvées chez les patients intoxiqués aux NPS était supérieur au nombre de substances chez les patients non intoxiqués aux NPS (p=0,02).
Conclusion : La recherche prospective de toxiques type NPS dans les urines de patients admis des services d’urgences du CH d’Albertville et du CHU Grenoble-Alpes (CHUGA) et des services de réanimations médicale et polyvalente chirurgicale du CHUGA et de Chambéry pour intoxication aiguë et originaire de stations de ski a permis de mettre en évidence 13 patients intoxiqués aux NPS sur 77 prélèvements, sur les quatre saisons hivernales de 2019 à 2023.
Aucun
Blaise CAVAU (GRENOBLE), Damien VENCHIARUTTI, Pierre-Jean BOUNIOL, Mireille BARTOLI, Damien VIGLINO
15:28 - 15:35
#39391 - FC08-05 Cannabidiol (CBD) : analyse de produits « CBD non pharmaceutiques » (CBD NP) disponibles en France.
FC08-05 Cannabidiol (CBD) : analyse de produits « CBD non pharmaceutiques » (CBD NP) disponibles en France.
Contexte : Disponible sur Internet comme dans le commerce, le « CBD NP » a pris son essor depuis 5 ans en France. La vigilance des autorités vis-à-vis du CBD s’est accrue au regard du marketing « sauvage » auprès de la population générale allant du mineur expérimentateur d’e-cigarette à la personne âgée douloureuse. Dans ce contexte, des signalements des services d’urgences de jeunes mineurs ayant fait un malaise après vapotage de CBD ont été rapportés.
Ce projet d’addictovigilance vise à analyser la composition réelle des produits « CBD NP » afin d’évaluer l’adéquation entre contenu et étiquetage.
Matériel et méthodes : Après une étude de marché du CBD, un achat aléatoire a été réalisé sur les boutiques référencées. Une analyse toxicologique ciblée et non ciblée (autres xénobiotiques dont les nouveaux produits de synthèse) a été réalisée.
Résultats : Au total, 223 échantillons ont été collectés (à inhaler (85%), à ingérer (14%) ou à appliquer en topiques (1%)). Très loin des taux de Δ9-THC retrouvés habituellement dans le cannabis récréatif, les échantillons de CBD vendus en France ont majoritairement (87,5%) un taux considéré comme légal (Δ9-THC <0,3%). Trente échantillons sont considérés comme stupéfiant avec un taux < à 1,2%.
Concernant le CBD, seul un échantillon sur deux présente un étiquetage, avec pour 20% des échantillons une teneur adéquate en CBD (+/- 20% de la valeur cible), 69% une concentration inférieure et 11% supérieure. Il a été retrouvé à l’insu des consommateurs (non mentionné) des phytocannabinoides naturels ou d’hémisynthèse avec pour 5,4% des échantillons des cannabinoides hémisynthétiques tels que HHC, Δ8-THC et H4-CBD.
Discussion : A côté de la problématique du THC, cette étude met en évidence un défaut qualité du CBD non pharmaceutique et ce quel que soit la filière d’approvisionnement/ et la forme collectée. Notre étude confirme que le CBD a été une filière de prise à l’insu de nouveaux produits de synthèse qui nécessite encore la vigilance des services d’urgences, lanceur d’alerte.
"aucun"
Cécile CHEVALLIER, Lauriane CHARUEL (PARIS), Camille RICHEVAL, Leila CHAOUACHI, Laurie DELVALLE, Céline EIDEN, Jean-Michel GAULIER, Anne BATISSE
15:35 - 15:42
#39447 - FC08-06 Etude de l’impact du genre sur le pronostic des intoxications volontaires aigues vues aux urgences.
FC08-06 Etude de l’impact du genre sur le pronostic des intoxications volontaires aigues vues aux urgences.
Introduction: Les intoxications volontaires aigues (IVA) représentent l’une des méthodes les plus courantes pour se donner la mort. L’épidémiologie est variable selon les caractéristiques socio- culturelles des régions. Le genre féminin est le plus fréquemment exposé.
Objectif: Etudier l’impact du genre sur l’épidémiologie et le pronostic des IVA vues aux urgences.
Méthodes: Analyse rétrospective d’un registre prospectif d’IVA. Un score d’intentionnalité suicidaire (SIS) est calculé. Le pronostic est jugé sur la mortalité et le taux d’admission en réanimation.
Etude comparative entre deux groupes selon le genre: groupe Homme (H) et Femme (F).
Résultats: Durant 5 ans (janvier 2016-décembre 2020), inclusion de 500 patients. L’âge moyen était de 27± 12 ans avec un genre-ratio=0,25. Les toxiques incriminés étaient d’origine médicamenteuse dans 86,7% des cas ou de pesticides dans 12% des cas. Quatre-vingt-onze patients (18,7%) étaient admis en réanimation.
Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les délais de consultation, les antécédents psychiatriques et les caractéristiques cliniques.
Aucun décès n’a été enregistré aux urgences.
Conclusion: Comparativement aux femmes, les hommes étaient significativement plus âgés et présentaient plus fréquemment des troubles neurologiques. Malgré les différences significatives concernant le toxique en cause, le pronostic était comparable pour les deux genres.
Aucun
Amira BAKIR, Hela BEN TURKIA, Syrine KESKES (Tunis, Tunisie), Inès CHERMITI, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
15:42 - 15:49
#39470 - FC08-07 Etude épidémiologique des intoxications aigues aux psychotropes vues aux urgences.
FC08-07 Etude épidémiologique des intoxications aigues aux psychotropes vues aux urgences.
Introduction : Les actes suicidaires sont dans 90% des cas des intoxications médicamenteuses. Les psychotropes sont en fait de plus en plus cités dans les séries s’intéressant à ces urgences médico-psychiatriques. Nous nous sommes intéressés à l’épidémiologie de ce type d’intoxication dans notre service.
Objectif : L’objectif de ce travail était d’étudier les caractéristiques épidémiologiques et évolutives des patients admis aux urgences pour une intoxication aigue aux psychotropes.
Méthode : Etude prospective, observationnelle, monocentrique, étalée sur une période de cinq ans (janvier2016 – décembre 2020). Inclusion des patients consultant pour une ingestion volontaire ou accidentelle de psychotropes. Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs.
Résultats : Durant la période de l’étude, nous avons inclus 150 patients avec une nette prédominance féminine (76,7%). L’âge moyen était de 28 ± 11 ans, l’intoxication était volontaire dans 93,3% des cas. Le délai de consultation médian était de 4 heures. Des antécédents psychiatriques ont été connus chez 79 patients (52,7 % des cas) dont 20 avaient été hospitalisés. La notion d’antécédent de tentative de suicide antérieure a été rapportée chez 44 patients. Le produit ingéré était un antidépresseur chez 37 patients, un neuroleptique chez 34 patients, un anxiolytique chez 29 patients et un anticonvulsivant chez 22 patients. L’intoxication a été poly médicamenteuse chez 64 patients (42,7%). Un trouble de la vigilance a été objectivé chez 22 patients (15%) avec un score de Glasgow variant de 9 à 14 points et 20 patients étaient comateux. D’autres signes neurologiques ont été constatés(n): une rigidité musculaire (n=2) et des convulsions (n=1). Un seul patient a présenté une détresse hémodynamique et 5 patients ont présenté une détresse respiratoire. 25 patients ont nécessité un support respiratoire mécanique. Le recours aux drogues vasoactives était nécessaire chez un seul patient. La décontamination digestive a été réalisée chez 48 patients (32%) par charbon activé dans 33 cas et par lavage gastrique chez 15 patients. Deux cas de décès ont été enregistré aux urgences et 22% des intoxiqués ont été transférés en réanimation.
Conclusion : L’intoxication aux psychotropes est un motif de consultation de plus en plus fréquent aux urgences. Sa prise en charge doit être somatique mais aussi psychiatrique afin de prévenir les récidives.
Aucun
Amira BAKIR, Hela BEN TURKIA, Syrine KESKES (Tunis, Tunisie), Kamel JLALI, Raja FADHEL, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
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Salle 352B-Zone poster 2 |
15:30 |
"Mercredi 05 juin"
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URGMEET20
15:30 - 16:00
UrgencesMeet
Board ACR - Double défibrillation séquentielle
UrgencesMeet
Coordonnateur :
François JAVAUDIN (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
François JAVAUDIN (Emergency physician) (Conférencier, Nantes), Nicolas SEGOND (Chef de Clinique - Assistant) (Conférencier, Grenoble)
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Espace Accueil Congrès |
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"Mercredi 05 juin"
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URGMEET04
15:30 - 15:50
UrgencesMeet
Commission RISSQ - Rencontrez les membres de la Commission RISSQ
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Frédéric PARIS (Coordonnateur, Tours)
Conférenciers :
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris), Frédéric PARIS (PHc) (Conférencier, Tours)
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Espace Networking |
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"Mercredi 05 juin"
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UD08
15:30 - 15:40
MYCAREPROCESS
FollowMe : Les Urgences, en plus calme.
Conférencier :
Firas ABOU KASSEM (Président) (Conférencier, Caen)
FollowMe c’est l’appli qui informe en temps réel et qui améliore l’expérience des patients et des aidants, pour des meilleures conditions d’accueil et d’exercice.
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Espace Urgences Démo |
15:40 |
"Mercredi 05 juin"
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UD10
15:40 - 15:50
Sclépios I.A
Pulsar I.A
Conférencier :
Andreï GALINDO
Pulsar I.A vous permet d'optimiser votre temps aux urgences.
Permet des Cotations automatiques et une valorisation efficace des séjours. Un outil indispensable pour les urgentistes.
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Espace Urgences Démo |
15:50 |
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URGMEET14
15:50 - 16:00
UrgencesMeet
SUdF - Adhérer à SUDF ça sert à quoi?
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Marc NOIZET (Coordonnateur, Mulhouse)
Conférencier :
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse)
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Espace Urgences Démo |
16:00 |
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CE01
16:00 - 17:30
Conférence Exceptionnelle
Comment redonner du sens aux professionnels de l'Urgence ?
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Super Modérateur :
Florian CANU (Médecin) (Super Modérateur, Montdidier)
Aujourd'hui, la quête de sens au travail s'impose chez les professionnels de santé et modifie drastiquement l'organisation des Hôpitaux et de notre systême de santé. Quelles sont les clés et les réflexions pour redonner envie et comprendre cette évolution anthropologique ?
16:00 - 17:30
Comment redonner du sens aux professionnels de l'Urgence ?
Julia DE FUNÈS (Philosophe, écrivaine et conférencière française.) (Conférencier, Paris)
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Amphi Bleu |
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CM21
16:00 - 17:30
Conférence Médecins
Les Urgences de demain
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Venez discuter des outils pouvant permettre d'améliorer le flux de nos services d'urgences
16:00 - 16:22
Les clefs pour la gestion du flux.
Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
16:22 - 16:44
L'aval doit-il dépendre des Urgences ?
Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Conférencier, Nice)
16:44 - 17:06
Filières post urgence : l'indispensable !
Gilles MOALIC (Praticien hospitalier) (Conférencier, Angoulême)
17:06 - 17:28
Tout faire la première heure - expérience québecoise Elyse Berger-Pelletier (Québec).
Elyse BERGER-PELLETIER (médecin d'urgence) (Conférencier, Québéc, Canada)
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Amphi Havane |
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URGMEET15
16:00 - 16:10
UrgencesMeet
SUdF - Réforme des transports sanitaires
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Agnès RICARD-HIBON (Coordonnateur, Pontoise)
Conférencier :
Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
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Espace Urgences Démo |
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CMS15
16:00 - 17:30
Conférence Médico-Soignants
Situations Sanitaires Exceptionnelles
Ambulanciers, ARM, Catastrophe SSE CUMP, Infirmier, Médecin, Organisation SAMU/SMUR, Régulation
Modérateurs :
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest), Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Roubaix)
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Les Situations Sanitaires Exeptionnelles nécessitent une organisation spécifique à tous niveaux, ainsi qu'un déploiement de matériel particulier sur le terrain. Venez découvrir quelques principes permettant d'optimiser une gestion de crise.
16:00 - 16:22
Régulation : ouverture et gestion d'une salle de crise.
Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy)
16:22 - 16:44
PC Médical : conception, rôle et utilisation.
Rémi GAROT (Ingénieur IT) (Conférencier, Lille), François VAN HEEMS (medecin) (Conférencier, Lille)
16:44 - 17:06
Poste Médical Avancé : comment faire ?
Eric MARCOU (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Toulouse)
17:06 - 17:28
Directeur médical de crise : rôle et missions ?
Laure ABENSUR VUILLAUME (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Metz)
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Salle 241 |
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CS02
16:00 - 17:30
Conférence Soignants
Le triage des patients et ses enjeux
Ambulanciers, ARM, Catastrophe SSE CUMP, Infirmier, Régulation, Triage
Modérateurs :
Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Brest), Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
De la régulation aux Urgences, en passant par le terrain, le tri ne s'improvise pas.
16:00 - 16:22
L'importance du tri en régulation.
Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
16:22 - 16:44
Mieux trier : pourquoi ?
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
16:44 - 17:06
Le leadership en IOA : un impératif pour la sécurité des soins.
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Conférencier, Toulon)
17:06 - 17:28
Le triage des victimes en SSE.
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris)
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Salle 242A |
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CS06
16:00 - 17:00
Conférence Soignants
Faire face à la précarité des patients : enjeux et solutions face aux urgences sociales
Assistante Sociale, Organisation Services d'Urgences, Régulation
Modérateurs :
Caroline APARICIO (médecin) (Paris), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur :
Caroline VAREILLE (Coordonnateur, Paris)
Les urgences sociales sont au coeur de nos urgences. Venez découvrir dans cette session différentes façons de les aborder.
16:00 - 16:20
Les gros consommateurs de soins.
Romain HELLMANN (PH) (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:40
Action sociale au coeur de la régulation.
Christine EDWARDS (Travailleuse médico sociale) (Conférencier, Annecy)
16:40 - 17:00
Cellule sociale SMUR Strasbourg.
Sophie LECORCHE (PHC) (Conférencier, Strasbourg)
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Salle 242B |
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SIS04
16:00 - 17:00
Session Interactive Soignants
Quiz : Urgences neurologique.
Modérateur :
Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Paris)
16:00 - 17:00
Quiz : Urgences neurologique.
Patrick POLY (Étudiant infirmier en pratique avancée) (Conférencier, Paris)
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Salle 243 |
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CM17
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Qu'est-ce qui ne va pas dans l'édition médicale actuelle ?
Recherche
Modérateurs :
Yonathan FREUND (PUPH) (Paris), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
L'ancien éditeur en chef du JAMA nous fera la chance de nous donner son diagnostic et ses idées pour améliorer la presse médicale
16:00 - 17:00
Qu'est-ce qui ne va pas dans l'édition médicale actuelle ?
Howard BAUCHNER (Conférencier, Boston, Etats-Unis)
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Salle 251 |
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CLS01
16:00 - 17:30
Communications Libres Soignants
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
16:00 - 17:30
#39210 - CP101 Développement et évaluation d’un outil de traçabilité et de suivi des personnels engagés en zone contaminée lors d’un évènement radionucléaire et chimique (NRC).
CP101 Développement et évaluation d’un outil de traçabilité et de suivi des personnels engagés en zone contaminée lors d’un évènement radionucléaire et chimique (NRC).
Objectifs : L'étude vise à évaluer un outil de traçabilité du personnel en zone contaminée basé sur des QR codes lors d'un événement NRC.
Méthodes : Etude prospective et monocentrique d’évaluation d’un outil informatique utilisant des QR codes affiliés à une identité agent, apposés sur tenue et bracelet, s’appuyant sur un tableur créé via le logiciel Microsoft® Office Excel. Le QR code est lu par douchette reliée à un ordinateur en entrée et sortie de SAS interservices. Des codes couleurs indiquent la durée de présence en zone contaminée. Pour évaluer l'outil, des informations similaires sont notées manuellement.
Un questionnaire de satisfaction portant sur la rapidité d’enregistrement et le suivi en zone est proposé en fin d’exercice. Les résultats sont exprimés en effectif et pourcentage, en moyenne ± écart type, et un p <0,05 était considéré significatif sur les comparaisons de satisfaction avec le test de rang de Wilcoxon.
Résultats : Aucun dysfonctionnement du logiciel n'est signalé. La satisfaction des 25 participants est évaluée sur 10 avec un score de 9 pour les QR codes versus 7,6 pour l'enregistrement manuscrit et 7,2 pour le suivi du personnel en zone.
Discussion : En conclusion, cet outil démontre son utilité et son efficacité dans la gestion de nombreux soignants lors d'un événement NRC. L'utilisation interconnectée de ce logiciel par différents services pourrait limiter les délais en zone contaminée.
Virginie SANGAY (TOULOUSE), Anne RAYNAUD LAMBINET, Thomas PARDON, Vincent BOUNES, Vanessa HOUZE CERFON, Cédric ZANNESE
16:00 - 17:30
#38892 - CP102 Circulation difficile, retard sur le périphérique, il faut changer de voie.
CP102 Circulation difficile, retard sur le périphérique, il faut changer de voie.
Introduction
La pose d’une voie veineuse périphérique est un acte infirmier fréquent en structure d’urgence (SU) et la survenue d’un abord veineux périphérique difficile (AVPD) est particulièrement redouté par les infirmiers diplômés d’état (IDE). En l’absence de recommandations précises, les stratégies adoptées lors d’un AVPD en SU sont peu connues. Nous avons souhaité faire un état des lieux des stratégies mobilisés par les IDE d’une SU d’urgence d’Île-de-France lors d’un AVPD.
Matériels et méthode
Nous avons réalisé une étude déclarative monocentrique à l’aide d’un questionnaire renseigné par les IDE d’une SU de région parisienne.
Résultats
Nous avons analysé 37 questionnaires. Le sexe ratio F/H était de 2,7. L’expérience professionnelle des IDE était de moins de 2 ans (3%), de 2 à 5 ans (24%), de 5 à 10 ans (38%) et de plus de 10 ans (35%). 70 % des IDE déclaraient n’avoir aucune formation sur l’AVPD. La fréquence de survenue d’un AVPD était plus d’une fois par jour (16%), par semaine (43%), par mois (32%) ou par an (3%) et n’était pas influencée par l’expérience professionnelle (p=0,38). À cette occasion, les participants déclaraient un allongement du délai moyen d’obtention d’un accès vasculaire de 25 minutes (±16 minutes). L’allongement du délai était significativement plus court pour les IDE formés à l’AVPD (p=0,03) mais n’était pas influencé par l’expérience professionnelle (p=0,22). Lors d’un AVPD, les stratégies proposées par les IDE consistaient à multiplier les tentatives (19%), passer la main (86%), perfuser sous échoguidage (35%), poser un dispositif intra osseux (DIO 3%), envisager une voie veineuse centrale (11%) ou adresser le patient à l’unité d’accès vasculaire (68%). 93% des IDE souhaiteraient se former au DIO (57%) ou l’échoguidage (95%).
Discussion/Conclusion
L’AVPD est fréquent en SU et l’augmentation des délais de perfusion pourrait compromettre les stratégies de réanimation des patients graves ou plus largement les soins urgents nécessitant un accès vasculaire rapide. Si une formation à l’AVPD semble permettre de réduire les délais de perfusion, les stratégies mobilisées ne sont pas univoques. Notre étude suggère d’étendre l’accès aux formations AVPD pour les IDE notamment sur le DIO et l’échoguidage. Dans l’attente d’une refondation du cadre règlementaire, notre étude fait apparaître des attentes fortes concernant la formation et la réalisation de soins qui ne figurent pas dans les référentiels d’activités ou de compétences.
Simon HERSEMEULE (Corbeil-Essonnes), Stéphane MUNOZ, Ambre SAGNES, Valentin LELIÈVRE, Gaëtan BERNARD, Steven LAGADEC
16:00 - 17:30
#39056 - CP103 Evaluation de l’impact d’une formation par simulation sur les compétences relationnelles chez les étudiants infirmiers en pratique avancée.
CP103 Evaluation de l’impact d’une formation par simulation sur les compétences relationnelles chez les étudiants infirmiers en pratique avancée.
Introduction
Les infirmiers en pratique avancée (IPA) aux urgences font partie des nouveaux métiers nécessitant l’acquisition de nouvelles postures professionnelles. La simulation humaine fait partie des techniques de pédagogie permettant cet apprentissage. Notre objectif était d’évaluer l’impact d’une formation par simulation humaine sur l’acquisition de compétences relationnelles chez des étudiants infirmiers en Pratique Avancée aux urgences.
Méthode
Nous avons conduit une étude interventionnelle de type avant-après. Les étudiants ont bénéficié d’une formation par simulation humaine dans un pôle de simulation pendant 3 heures abordant en jeu de rôle des situations relationnelles aux urgences (ECG anormal, gestion de l’attente, anomalie résultats biologiques, demande d’information de la famille). Nous avons réalisé une évaluation pré et post test des connaissances, des compétences relationnelles avec l’échelle de communication Cungi et Rey et de la satisfaction (échelle de Lickert en 5 points).
Résultats
Nous avons inclus 37 étudiants âgés de 38,91 ± 7.74 ans. Ils avaient une expérience professionnelle de 15,40 ± 7,23 ans. La satisfaction globale était de 4.84/5. Les items les plus appréciés étaient la convivialité (4.95/5), l’organisation et conditions matérielles (4.84) et l’utilité pratique (4.84). La note la moins élevé concerne la densité des informations transmises (4.70). La note moyenne des tests était significativement plus élevée après la séance de simulation (8,30 ± 1,02 en pré test, versus 8,92 ± 0,86 en post test, p = 0,013). Concernant les compétences relationnelles, le score moyen était de 63,00/80 ± 6,38 avant la séance de simulation et de 65,92/80 ± 5,74 après (p= 0,056).
Discussion
La formation par simulation permet l’amélioration des connaissance théoriques en communication mais peu des compétences relationnelles. Cela peut s’expliquer par l’expérience professionnelle élevée parmi les étudiants IPA. Le niveau de satisfaction était élevé. Les étudiants ont fait la demande de participer à des situations fictives avec un médecin, soucieux de leur future relation interprofessionnelle, ainsi que d’aborder des situations plus complexes en lien avec cette nouvelle posture.
Conclusion
La simulation est un outil pédagogique intéressant et appréciée des étudiants. Son impact chez les IPA reste à évaluer dans des situations d’annonces complexes et pourrait être intéressant dans les relations interprofessionnelles.
Clément BONHOMME (Pierre-Bénite), Morgane LEON, Serieys LAETITIA, Sabine PERRET, Sophie BRONDEX, Sophie VESCO, Sebastien BEROUD, Marion DOUPLAT
16:00 - 17:30
#39331 - CP104 Accès aux données scientifiques par les infirmiers d’urgence : enquête nationale de pratiques.
CP104 Accès aux données scientifiques par les infirmiers d’urgence : enquête nationale de pratiques.
Introduction
L’actualité scientifique évolue constamment et entraine dans son sillage l’évolution des bonnes pratiques cliniques qui se nourrissent des données probantes publiées. La polyvalence des soins d’urgence implique un accès à des ressources scientifiques étendues. Si le développement du numérique facilite aujourd’hui la diffusion et l’accès aux publications scientifiques, l’appropriation de ces solutions par les infirmiers n’a jamais été étudié en France. Nous avons souhaité étudier les pratiques mobilisées par les infirmiers d’urgence pour accéder aux données scientifiques.
Matériels et méthode
Nous avons réalisé une étude déclarative nationale à l’aide d’un questionnaire en ligne diffusé largement sur les réseaux professionnels des infirmiers d’urgence.
Résultats
Nous avons analysé 581 questionnaires renseignés par des IDE (80%), des IDE Sapeurs-Pompiers (32 %), des IADE (7%) et des IPA (3%) de 88 départements.
L’âge moyen des répondants était de 39 ans (±9), l’expérience dans les soins d’urgence de 11,5 ans (±8) et le sexe ratio F/H de 1,7.
Les infirmier(e)s déclaraient un niveau universitaire de grade licence (78%) ou Master (21%), une maitrise des outils numériques (62%) et un niveau d’anglais scolaire (53%). Les infirmier(e)s consultaient les recommandations au moins une fois par an (67%) et des articles scientifiques au moins une fois par mois (57 %) issues de la littérature anglophone (34%) via des sites web (59%), des sources institutionnelles (58%), des réseaux sociaux (41%) ou des revues internationales (10%). Les moteurs de recherche utilisés étaient Google (70%) ou Google Scholar (5%) en utilisant des opérateurs (18%) ou un constructeur de requête (11%). Les sites d’evidence best practice consultés étaient la Cochrane (12%) ou Dynamed (3%) et 10% consultaient PubMed. Un grade Master, une maitrise du numérique et un niveau d’anglais avancé étaient associés à une lecture plus fréquente des articles scientifiques et des recommandations (p<0,01). 72% des infirmiers souhaitaient être formés sur les outils de recherche scientifique.
Discussion/ Conclusion
La culture scientifique des infirmiers d’urgence demeure modeste. L’accès aux données scientifiques semble être influencé par le niveau d’études, la maitrise des outils numériques et le niveau d’anglais. Le lien étroit qui semble unir la culture numérique et scientifique questionne sur la place qu’occupent ces concepts en formation initiale et pour la réingénierie prochaine de la formation.
Steven LAGADEC (Paris), Aline CHENOU, Perrine BOURSIN, Flavie BARRET, Loic MARTIN, Nadia TIBERTI, Francois Xavier LABORNE, Nicolas PESCHANSKI
16:00 - 17:30
#38903 - CP105 Intégration de l’IPA dans la prise en charge d’un patient en limitation thérapeutique aux urgences : vers une amélioration des pratiques professionnelles.
CP105 Intégration de l’IPA dans la prise en charge d’un patient en limitation thérapeutique aux urgences : vers une amélioration des pratiques professionnelles.
Introduction : Les soins palliatifs et la fin de vie sont des enjeux contemporains majeurs. Ainsi, 60% des décès en France surviennent dans un établissement de santé, dont 16% après un séjour bref (RFE SFMU 2018). L’INSEE prévoit une hausse d'environ 40% des décès annuels d'ici 2060. Les services d’urgences sont souvent en première ligne et cette tâche est complexe et pose plusieurs défis. Dans cette étude, nous avons identifié les difficultés rencontrées par les infirmiers des urgences, grâce à un état des lieux des pratiques professionnels. Puis nous avons extrait des axes d’amélioration, notamment en y intégrant les compétences de l’IPA.
Méthode : Nous présentons ici une étude quantitative, par le biais d’un questionnaire, celle-ci a été réalisée auprès des infirmiers des urgences d’un département français. Nous avions un échantillon théorique global de 227 IDE, réparties sur hôpitaux publics.
Résultats : Au total, 103 IDE ont répondu à notre questionnaire soit 45,4% [IC95% : [38,9-51,9%]. Nos résultats ont montré que 78% des IDE n’étaient pas satisfaits des prises en charge de leurs patients en fin de vie aux urgences. Ils étaient 77,7% à penser que les patients n’ont pas une prise en soins de qualité. 40,8% des IDE pensaient que leurs prises en charge de patient en fin de vie ne seraient pas acceptables pour eux-mêmes. Près de deux tiers des IDE nous rapportaient avoir déjà mal vécu ce type de situation (66%). Nos résultats ont également montré un important manque de formation dans le domaine de la fin de vie. Ainsi, 84,5% [IC95% : [76-90,9%]] d’entre eux pensaient ne pas être suffisamment formés. Nous avons cherché à déterminer le rôle que l’équipe attriburait à l’IPA dans ce contexte. Les IDE semblaient voir l’IPA comme un potentiel référent identifié en soins palliatifs à 63,1%. L’IPA était également vu comme un coordinateur à 54,4%, puis sur un autre versant comme un formateur (46,6%) grâce notamment à un apport scientifique (43,7%).
Conclusion : L’implantation de l’IPA pourrait permettre un suivi rapproché et une meilleure prise en charge du patient en fin de vie aux urgences. Il faciliterait la coordination et la collaboration entre les différents professionnels. Enfin, sa compétence formative et sa position de référent pourraient conduire à une amélioration des pratiques professionnelles ; notamment avec l’utilisation d’un nouvel outil formatif (escape game).
Virginie RESTOUILH (Strasbourg), Sylvie KLEIN-ULLESTAD, Lionel BAUER, Pascal BILBAULT, Pierrick LE BORGNE
16:00 - 17:30
#39057 - CP113 État des lieux de la place des familles dans les services d’urgences.
CP113 État des lieux de la place des familles dans les services d’urgences.
Introduction : La présence d’un proche auprès d’un patient aux urgences n’est pas clairement définie au niveau national, chaque service établit ses propres règles. L’objectif de cette étude était de faire un état des lieux de la place des familles dans les services d’urgences.
Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle auprès des cadres de santé des services d’urgence de Rhône Alpes faisant partie de la collégiale des Urgences (Réseau organisationnel). Un questionnaire anonyme leur a été envoyé.
Résultats : Nous avons obtenu 28 réponses soit un taux de réponse de 100%. Les réponses provenaient des centres hospitaliers universitaires (75%), des centres hospitaliers périphériques (14%), des établissements de santé privés d'intérêt collectif (7%) et des cliniques privées (4%). Pour 57% des services les familles sont présentes : 32% les autorisent sans restriction, 21% en cas de fin de vie et pour les personnes vulnérables, 12% si barrière de la langue et 6% lors d’une situation d’urgence vitale ou à la demande du patient. Pour 69%, les familles sont présentes tout au long de la prise en charge (PEC), 37% lors de l’accueil par l’IOA, 31% en fin de PEC, 25% en zone d’attente et 19% pendant la PEC médicale. Un accompagnant est autorisé pour 62.5% et deux pour 37.5%. Le temps de visite est limité à moins de 30 minutes pour 19% et sans restriction pour 81%. La présence des familles est protocolisée dans 37.5% des services. Pour les services qui n’autorisent pas les familles (43%), les raisons invoquées sont :la volonté de l’équipe médicale et paramédicale (92%), un flux de patient trop important (75%), un manque de place (50%) et une décision institutionnelle (25%).
Parmi les freins à la présence des familles on retrouve : le flux de patient (75%), les locaux inadaptés (57%), l’agressivité de la famille (46%), la réticence de l’équipe paramédicale (39%) et médicale (25%). Les bénéfices identifiés sont l’apaisement des patients (82%), une meilleure compréhension (61%) et une diminution de l’agressivité (46%).
Certains services (68%) possèdent une salle dédiée à la communication avec la famille et pour 79%, la pandémie au COVID 19 a entraîné plus de restrictions.
Conclusion :
La présence des familles est loin d’être systématique dans les services d’urgences malgré des bénéfices identifiés par les soignants. Les freins semblent être plus structurels mais également de la part de soignants. L’évaluation de l’impact de la présence des familles reste à évaluer.
Serieys LAETITIA (Lyon), Sabine PERRET, Cindy HERNANDEZ, Sebastien BEROUD, Sophie VESCO, Goeffrey SAGNOL, Sophie BRONDEX, Marion DOUPLAT
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Salle 252A |
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ATW07
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants - Echographie
Abords vasculaires sous écho.
Médecins & Soignants, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Isabelle ROBIN (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)
Les DIVA, ça suffit !
Pour ceux qui se sentent concernés par la pose de voies veineuses périphériques, un atelier par des IDE pour les IDE, les puéricultrices, les sages-femmes et les médecins. Apprenez de manière scientifiquement prouvée comment gérer les patients de tout âge et de toute morphologie qui présentent un abord vasculaire difficile.
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Salle 252B |
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ATW08
16:00 - 17:30
Atelier Médecins - Echographie
Echographie Pelvienne.
Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Marie-Caroline BEMBARON (PH) (Conférencier, Versailles), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Outil essentiel dans la prise en charge des douleurs pelviennes chez les femmes,
l'échographie clinique améliore notre diagnostic, permet d'éliminer une GEU, mais aussi de déceler les différentes évolutions ou complications possibles.
Atelier sous forme d'un topo théorique, de quizz cliniques, puis d'ateliers pratiques !
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Salle 253 |
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CS07
16:00 - 17:00
Conférence Soignants
Brûlures et dommages liés
Pathologie circonstancielle, Régulation
Modérateurs :
Magali GUERIN (Paramed) (Niort), Christelle HILAIRE (Chef de projet Scientifique) (ST DENIS)
Coordonnateur :
Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
Régulation/SAU
16:00 - 16:20
De l'appel à l'orientation, les bons réflexes en régulation.
Beatrice CLARE (ARM) (Conférencier, Tulle)
16:20 - 16:40
La brûlures dans tous ses états.
Marc MARTENS-SCHULTE (Infirmier) (Conférencier, Bordeaux)
16:40 - 17:00
Les intoxications liées.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
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Salle 342A |
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AMS11
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Évaluation d’un patient suicidaire : en moins de 5 minutes ?
Communication, Psychiatrie, Triage
Coordonnateur :
Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Conférenciers :
Pauline BEAUVEIL (IDE) (Conférencier, Saint-Etienne), Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Evaluer le potentiel suicidaire d’un patient aux urgences générales (urgence, dangerosité, facteurs de protection et facteurs de risque) par des mises en situations pratiques courtes.
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Salle 342B |
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AM02
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
Troubles acido-basiques métaboliques
Thérapeutique, Endocrinologie - Métabolisme, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs
Coordonnateur :
Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Clamart)
Conférencier :
Marc ANDRONIKOF (chef de service) (Conférencier, Clamart)
A partir de cas cliniques interactifs, intégrer le raisonnement pour la prise en charge pratique des troubles acido-basiques métaboliques
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Salle 343 |
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"Mercredi 05 juin"
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CM08
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Ils influencent votre flux aux Urgences
Organisation Services d'Urgences, Régulation, Triage, Gériatrie
Modérateurs :
Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
En ces temps où se multiplient les plans de tension hospitalière, quatre orateurs passionnants vous apporteront des solutions qui marchent pour améliorer la gestion de votre flux de patients.
16:00 - 16:15
Les EHPAD.
Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
16:15 - 16:30
La Permanence des soins.
Delphine TORTIGET (medecin généraliste) (Conférencier, Cergy)
16:30 - 16:45
Le laboratoire de l'hôpital.
Camille GOBEAUX (Dr) (Conférencier, Paris)
16:45 - 17:00
Le Bed Manager.
Manon MILLET (infirmier) (Conférencier, VILLEURBANNE)
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Salle 351 |
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AMS19 B
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Optimisation de la ventilation pendant la RCP : enjeux et perspectives
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Ventilation
Coordonnateur :
Hugo SCHMIT (Coordonnateur, Annecy)
Conférenciers :
Alexandre ARMAINGAUD (Médecin) (Conférencier, Annecy), Hugo SCHMIT (PH) (Conférencier, Annecy)
Comprendre les enjeux de la ventilation pendant la RCP et notamment ses interactions avec la circulation.
Maitriser et appliquer les recommandations internationales en matière de ventilation.
Optimiser la ventilation per-RCP dans les phases BLS et ALS.
Découvrir les nouvelles technologies permettant cette optimisation.
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FC09
16:00 - 17:00
Flash communications
Urgences digestives et urologiques
Gastro-entérologie
Modérateur :
Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
16:00 - 16:07
#38965 - FC09-01 Ischémie mésentérique aigue: quels sont les facteurs de retard diagnostique rencontrés aux urgences ?
FC09-01 Ischémie mésentérique aigue: quels sont les facteurs de retard diagnostique rencontrés aux urgences ?
Introduction : L’ischémie mésentérique aigue (IMA) est peu fréquente et souvent diagnostiquée tardivement. A cause du retard diagnostique et thérapeutique, son pronostic est catastrophique.
Les objectifs de cette étude étaient de rechercher des facteurs de risque de retard diagnostique, et d’analyser les conséquences en termes de morbi-mortalité, chez les patients admis aux urgences pour une IMA.
Méthodes : Tous les patients présentant une IMA, entre Janvier 2015 et Aout 2020, au sein du service d’accueil des urgences de 2 centres hospitalo-universitaire de Marseille, ont été rétrospectivement inclus. 2 groupes étaient identifiés en fonction du délai diagnostique, défini par une durée inférieure ou supérieure à 6h entre l’arrivée aux urgences et la réalisation du scanner. Les données démographiques, cliniques, biologiques, scannographiques ainsi que la la morbidité post opératoire et la mortalité étaient recueillies.
Résultats : 119 patients (âge moyen 71 ± 7 ans) ont été inclus. Le délai diagnostique moyen était de 7h ± 6 [0-24], à l’origine d’un retard diagnostique pour 33 patients (28% ; délai moyen = 14 ± 6 heures). Les patients du groupe retard diagnostique étaient significativement associés à une présentation clinique différente concernant la douleur abdominale présente seulement chez 73% des patients (vs 89% des patients du groupe précoce, p=0,003) et la défense abdominale présente chez 33% des patients (vs 43%, p=0,03). Ils étaient également associés à un taux de lactate moins important à 4mmol/m ± 2 (vs 6mmol/l ± 7 chez les patients du groupe précoce, p=0,03). Il n’existe pas de différence significative sur la morbimortalité lors du retard diagnostic d’IMA. Le taux d’intervention chirurgical était de 63% dans le groupe précoce et de 79% dans le groupe tardif, et le taux de mortalité était similaire à 56% dans le groupe précoce et 55% dans le groupe tardif.
Conclusions : L’IMA reste un défi pour le clinicien. Les antécédents du patient, l’examen clinique, et les examens biologiques sont à eux seuls insuffisant pour poser le diagnostic d’IMA. C’est un faisceau d’argument qui permet au clinicien d’évoquer l’ischémie mésentérique. Elle reste à ce jour le diagnostic complexe face à un ventre douteux
Aucun
Julie MARTIN (Marseille), Diane MEGE
16:07 - 16:14
#38975 - FC09-02 Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge de l'hémorragie digestive haute aux urgences.
FC09-02 Évaluation des pratiques professionnelles sur la prise en charge de l'hémorragie digestive haute aux urgences.
Contexte : L’hémorragie digestive haute (HDH) est une pathologie fréquente et potentiellement grave. Une évaluation des pratiques professionnelles (EPP) réalisée en 2017 dans 14 services d’urgences de notre région démontrait une disparité des prises en charge par rapport aux recommandations de 2012. Un protocole régional a été élaboré par le Collège Régional de Médecine d’Urgence et en 2019, une nouvelle EPP a montré une harmonisation relative de ces pratiques après diffusion de ce protocole. L’objectif de notre étude est d’évaluer la conformité des pratiques professionnelles au sein de notre service d’urgences depuis la diffusion de ce protocole.
Méthode : Etude rétrospective, observationnelle, descriptive et monocentrique de janvier 2019 à décembre 2022. Nous avons analysé 212 patients, qui consultaient pour rectorragies instables sur le plan hémodynamique, hématémèse ou méléna, âgés d’au moins 18 ans. Les patients mineurs, les motifs autres qu’hémorragie digestive haute dont les rectorragies stables sur le plan hémodynamique ont été exclus. Nous avons confronté la prise en charge de ces patients aux recommandations. Cette étude a fait l’objet d’une déclaration à la CNIL (n°2229135).
Résultats : L’âge moyen de notre population était de 61 ans avec une prédominance masculine. Près de 44% des patients présentaient une exogénose chronique et 29% avaient une cirrhose connue. Les motifs d'entrée principaux étaient l'hématémèse simple ou le méléna isolé. La prise en charge était optimale dans 52,8% des cas et sous optimale dans 38,2% des cas. Cette adhésion tend à diminuer au bout de 2 ans. Seuls 7,5% des malades étaient traités en ambulatoire. Le score de Glasgow Blatchford n’était renseigné pour aucun patient. Un seul décès était survenu au cours de la prise en charge aux urgences.
Conclusion : La mise en place du protocole régional a permis l’optimisation de la prise en charge des malades consultant pour HDH. Les recommandations semblent bien suivies par les urgentistes. Le suivi est plutôt pérenne dans le temps, avec une légère inflexion au bout de 2 ans. Ce qui pourrait nécessiter un rappel au cours des Journées Thématiques Interactives organisées par les sociétés savantes ou lors des Congrès de Médecine d’Urgence.
Aucun
Camille MINTA (LILLE), Adrien DELPRAT, Cyril DELANGUE, Eric WIEL
16:14 - 16:21
#39356 - FC09-03 La colique néphrétique aux urgences : facteurs prédictifs de récidive.
FC09-03 La colique néphrétique aux urgences : facteurs prédictifs de récidive.
Introduction :
La colique néphrétique (CN) est un syndrome douloureux aigu, fréquemment rencontrée aux services des urgences. La recrudescence des consultations et la récidive précoce restent encore non négligeables.
L’objectif : Étudier les caractéristiques épidémiologiques et les facteurs prédictifs de récidive (FPR).
Méthodes :
Étude prospective observationnelle menée sur 11 mois [Janvier-Novembre 2023]. Inclusion des patients admis aux urgences pour une douleur lombaire évoquant une CN. Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs. Comparaison de deux groupes : Récidive+ les patients qui avaient présenté une récidive après un mois et Récidive- : absence de récidive. Les FPR de CN étaient identifiés par une analyse univariée et multivariée.
Résultats :
Inclusion de 213 patients.Age moyen= 48±16 ans.Genre ratio=1,05. Antécédents médicaux (%) : l’hypertension artérielle (16) et le diabète (16). Cinquante-huit patients (27%) avaient des antécédents urologiques (%): lithiase rénale (22), antécédents de lithotritie extracorporelle (4), pathologie prostatique (3), rein unique (2). La symptomatologie clinique était(%): douleur lombaire droite (51),douleur lombaire gauche (47),irradiation aux organes génitaux (31),dysurie (11), hématurie (8),pollakiurie (8).L’échelle numérique (EN) de la douleur était 8±2.Trente-six patients (17%) avaient présenté une récidive à un mois. Les deux groupes étaient comparables concernant l’âge (p=0,6), les antécédents médicaux (p=0,2) et les antécédents urologiques (p=0,7). L’évaluation de la douleur à l’admission était similaire entre les deux groupes (p=0,3). Après 60 minutes de l’administration d’un antalgique, les patients du groupe Récidive+ étaient plus algiques (EN : 4±3 vs. 2±1 ;p=0,03). L’analgésie par paracétamol et anti-inflammatoire était similaire entre les deux groupes (p=NS).Le recours au chlorhydrate de morphine était plus fréquent dans le groupe Récidive+ (50 vs.27% ;p=0,02). Dans le groupe Récidive-, il y avait moins de CN compliquée (24 vs.36% ;p=0,06). L’analyse univariée a identifié 2 FPR (OR; [IC 95%] ; p): le recours au chlorhydrate de morphine (3,6 ;[1,2-10] ;p=0,02), la présence d’une CN compliquée (3 ;[1-9,8] ;p=0,06). En analyse multivariée, la présence de CN compliquée a été indépendamment associée à la récidive ( OR ajusté=2 ; IC95%[1,1-3,5] ;p=0,02).
Conclusions :
Le taux de récidive était élevé. La présence d’une CN compliquée était un facteur prédictif de récidive précoce.
Je déclare aucun conflit d'intérêt
Raja FADHEL, Sana BELFQUIH, Ibtissem BEN TAHER, Youssef HMIDI, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
16:21 - 16:28
#39405 - FC09-04 Facteurs associés à une intervention endoscopique urgent chez les patients ayant une hémorragie digestive haute.
FC09-04 Facteurs associés à une intervention endoscopique urgent chez les patients ayant une hémorragie digestive haute.
Introduction : Au cours des dernières décennies, la régression de la mortalité suite à l’hémorragie digestive haute (HDH) est due essentiellement au progrès de la prise en charge endoscopique. L’intérêt du traitement endoscopique est d’arrêter l’hémorragie, éviter une intervention chirurgicale d’hémostase et réduire le risque de récidive hémorragique et de mortalité. Une fois le patient est stabilisé et les mesures de réanimation étaient insaturés, le délai de la réalisation de l’endoscopie œsogastroduodénale (EOGD) est une préoccupation majeure pour les urgentistes. L’objectif de notre étude était d’identifier les facteurs associés à une intervention endoscopique urgente à visée hémostatique lors d’une HDH.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective observationnelle sur une période de 18 mois. Tous les patients adultes admis urgences pour une symptomatologie évoquant une HDH puis confirmée par une EOGD ont été inclus. Le critère de jugement principal était le recours urgent à une intervention endoscopique à visée hémostatique. Analyse univariée puis multivariée selon une régression logistique binaire afin d’identifier les facteurs associés à une intervention endoscopique urgente à visée hémostatique lors d’une HDH.
Résultats :
Soixante-cinq patients ont été inclus dont la moyenne d’âge était 57±17 ans et le genre ratio était de 1,6. La pression artérielle systolique (PAS) moyenne était de 123±30 mmHg. L’hémoglobine (Hb) moyenne était de 9±3,6 g/dl. Durant les 24 premières heures de la prise en charge, un état de choc hémorragique est survenu chez 12 patients (18%) et une récidive de l’épisode hémorragique a été noté chez 29 patients (42.6%). Quatorze patients (21%) ont nécessité une intervention endoscopique urgente à visée hémostatique. L’analyse multivariée par régression logistique binaire a identifié deux facteurs indépendamment associés à une intervention endoscopique urgente (OR; IC 95%;p) : Hb initiale inférieure à 8 g/dl (4,39 ; [1,56-12,3]; 0,005); une PAS< 90 mmHg (7,1; [1,8-28,3]; 0,005).
Conclusions
Notre étude a conclu que deux critères clinique et biologique le taux d’Hb initial et la PAS sont indépendamment associés à une intervention endoscopique en urgence. L’utilisation des scores incluant ces deux paramètres pour le triage et l’orientation des patients permettraient d’écourter le séjour de ces patients aux urgences et de faciliter leur admission en unité de soins intensifs.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Khouloud BOUGHABA, Mariem SABBEH, Sirine KESKES, Kamel JLALI, Rahma DHOKAR, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
16:28 - 16:35
#39480 - FC09-05 Variation des paramètres biologiques chez les patients ayant une hémorragie digestive haute : valeur pronostic.
FC09-05 Variation des paramètres biologiques chez les patients ayant une hémorragie digestive haute : valeur pronostic.
Introduction : L'hémorragie digestive est un motif de consultation fréquent au service des Urgences et potentiellement grave ,qui est associé à une morbidité et une mortalité importante . L'incidence de l'hémorragie digestive Haute (HDH) a été rapporté à 67-103 pour 100 000 adultes par an avec des taux de mortalité de 2 %–8 %.
Objectifs du travail : Notre but est d’étudier l’impact des paramètres biologiques dans le pronostic des patients ayant une hémorragie digestive haute chez une population tunisienne.
Méthodes :il s’agit d’une étude mono-centrique descriptive sur une période de 3 ans à partir de septembre 2019. Nous avons inclus tous les patients âgés de 18 ans ou plus, consultant les urgences pour HDH non traumatique. On a collecté les paramètres démographiques, cliniques et biologiques pour chaque patient inclus dans notre étude. L’analyse des données a été réalisé à l’aide du logiciel SPSS version 20. Différents tests statistiques ont été appliqués (test t indépendant, test de Chi deux, tableaux croisés) selon les variables.
Résultats : nous avons inclus 143 patients. L’âge moyen de notre population est de 63,8±16,5 ans. La majorité des patients (38,8%) est âgée entre 60 et 74 ans. Une prédominance masculine a été observée. Dans notre étude, un taux d’urée>10 et un taux de créatinine >150 ont été corrélé avec un mauvais pronostic : un taux d’urée >10 avait un risque de mortalité de 2,068 avec un IC95% [1,026-4,168] et augmente la chance d’avoir des complications avec un OR 2,049 et un IC95% [0,988-4,249]. On a trouvé qu’un taux de lactates supérieur à 2 mmol/l était prédictif de la mortalité intra hospitalière Dans notre étude, un rapport urée/ créatinine inférieur à 75 a été corrélé avec un mauvais pronostic.
Conclusion : Après analyse comparative entre les patients « à bonne évolution » et ceux qui ont présenté des complications (décès ,resaignement, réadmission…) nous avons pu conclure que le taux de lactate, d’urée et de créatinine peuvent être des facteurs de risques chez les patients consultants les urgences pour une HDH.
Aucun
Mohamed Hedi AHMED (Sousse Tunisia, Tunisie), Lotfi BOUKADIDA, Rahma JABALLAH, Hajer YAACOUBI, Marouene KACEMI, Rym YOUSSEF, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
16:35 - 16:42
#39498 - FC09-06 La validation du score Glasgow-Blatchford dans une population tunisienne: étude monocentrique.
FC09-06 La validation du score Glasgow-Blatchford dans une population tunisienne: étude monocentrique.
Introduction : l’hémorragie digestive Haute reste une urgence potentiellement grave associée à une mortalité encore élevée malgré les l’amélioration de sa PEC . Plusieurs scores pronostiques ont été élaborés pour stratifier le risque de complications et de mortalité. De par leur nombre, leur diversité et leur complexité, l’application de ces scores pronostiques dans la pratique médicale quotidienne est délicate et leur utilité est controversée. Aucun n’est à ce jour employé de manière systématique et reconnue.
Objectifs du travail : Notre but est de valider le score de Glasgow-Blatchford chez une population tunisienne.
Méthodes :il s’agit d’une étude mono-centrique descriptive analytique portant sur 143 patients réalisée sur une période de 3ans à partir de septembre 2019. Nous avons inclus les patients âgés de 18 ans ou plus, consultant les urgences pour HDH non traumatique. Un formulaire préétabli a été prospectivement rempli . L’analyse des données a été réalisé à l’aide du logiciel SPSS version 20. Différents tests statistiques ont été appliqués (test t indépendant ,test de Chi deux, tableaux croisés) selon les variables . Une analyse uni-variée puis multi-variée ont été fait pour dégager les items du score Glasgow-Blatchford (GBS). Nous avons calculé l’aire sous la courbe (AUROC) du GBS .
Résultats : nous avons inclus 143 patients. Une prédominance masculine a été observée. Le GBS a été calculé pour notre population pour l’évaluation du risque de complications/ mortalité. La courbe ROC a mis en évidence une aire sous la courbe (AUROC) de 0,658 avec une sensibilité de 93,6% et une spécificité de 7,5% pour prévoir le décès/complications avec une valeur seuil de 2,5. Pour prévoir la mortalité, AUROC est de 0,685 avec une sensibilité de 95,5% et une spécificité de 4,6% . La corrélation avec le décès intra hospitalier était observée avec un AUROC de 0,792. Le GBS n’était pas prédictif de la nécessité d’un acte d’hémostase endoscopique avec une AUROC de 0,640. Se 96% Sp 21,4 %. Le GBS (AUROC 0,714) prédisait le besoin transfusionnel avec un seuil de 5,5 , une sensibilité de 98%et une spécificité de 26%. Les score était prédictif de la récidive hémorragique avec un AUROC 0,646, une Se 97,2% et une Sp8% ; avec un seuil 2,5
Conclusion : Le GBS parait sensible mais non spécifique. La nécessité d’établir un score de gravité pré-endoscopique, plus pratique et plus adapté à notre population
Aucun
Mouez MEJRI (sousse, Tunisie), Lotfi BOUKADIDA, Houda BEN SALAH, Rahma JABALLAH, Hajer YAACOUBI, Rym YOUSSEF, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
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FC10
16:00 - 17:00
Flash communications
Urgences traumatologiques
Traumatologie
Modérateur :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Grenoble)
16:00 - 16:07
#39013 - FC10-01 Évaluation des modalités d’utilisation de la kétamine lors d’interventions extrahospitalières au SAMU 64A.
FC10-01 Évaluation des modalités d’utilisation de la kétamine lors d’interventions extrahospitalières au SAMU 64A.
Introduction : Lors d’interventions extrahospitalières les équipes du SAMU sont régulièrement confrontées à une problématique de gestion de la douleur. Dans ces situations la kétamine est une thérapeutique de choix. L’objectif principal de l’étude est d’étudier la dose-poids IV de kétamine administrée lors d’interventions primaires réalisées par le SMUR de Bayonne en fonction de l’indication, comparativement aux recommandations. Méthodologie: Étude observationnelle, rétrospective et monocentrique, étudiant toutes les interventions primaires du SAMU 64A durant lesquelles a été utilisée de la kétamine, sur une période de deux ans. Résultats : 243 sujets ont été inclus ; 187 dans le bras sédation procédurale, 46 pour analgésie et 10 concernant l’ISR. Concernant les sujets ayant reçu de la kétamine en IV dans le cadre d’une sédation procédurale la dose moyenne administrée était dans notre étude de 0,53 mg/kg. La dose moyenne était de 0,37 mg/kg pour de l’analgésie et de 2,85 mg/kg pour les ISR. 12 effets indésirables ont été identifiés au cours de l’étude. Conclusion : Notre étude met en évidence des discordances entre les pratiques courantes et les recommandations. Notamment la dose-poids moyenne utilisée en pratique pour les sédations procédurales (0,53 mg/kg) est significativement inférieure à la dose préconisée de 1 mg/kg. Ces discordances peuvent s’expliquer par la crainte des potentiels effets indésirables de la kétamine, ainsi qu’un manque de connaissance et de formation.
Jean-Baptiste DUFOUR (Bordeaux)
16:07 - 16:14
#39079 - FC10-02 Intérêt de la consultation post urgences dans la traumatologie du genou : une étude de cohorte prospective.
FC10-02 Intérêt de la consultation post urgences dans la traumatologie du genou : une étude de cohorte prospective.
Introduction : Le traumatisme du genou est un motif fréquent de consultation dans les services d’urgences. Son bilan lésionnel est difficile à la phase aigue. Une consultation post-urgence (CPU) a été organisée pour affiner le diagnostic et optimiser la prise en charge et le suivi. L’objectif de l’étude était de mettre en évidence l’intérêt de la CPU chez les patients avec traumatisme du genou.
Méthode : Etude prospective monocentrique réalisée entre le 1er mars 2023 et le 30 juin 2023. Les patients inclus étaient tous les traumatismes isolés du genou, d’âge > 16 ans. Les critères d’exclusion étaient : indication chirurgicale urgente, présence de troubles neurocognitifs, patients alcoolisés. Les patients étaient répartis en 2 groupes : ceux ayant eu une CPU et ceux sans CPU. Un rappel téléphonique à 2 mois recueillait la satisfaction ressentie par une échelle Likert, le recours à une consultation spécialisée ou à une chirurgie, le diagnostic final, un traitement antalgique, par immobilisation, par kinésithérapie encore en cours lors de l’appel et le cas échéant le délai avant CPU. Une analyse comparative a été effectuée avec test du Chi-2 et test de Student puis une régression logistique.
Résultats : Parmi les 1001 patients éligibles, 353 patients ont été inclus, 112 (31,7%) dans le groupe CPU et 241 (68,3%) dans le groupe sans CPU. Le délai médian de CPU était de 13 jours [IIQ 10-20]. Lors de l’enquête téléphonique, 208 patients (58,9%) ont répondu dont 75 (36,1%) dans le groupe CPU et 133 (63,9%) dans groupe sans CPU. Les patients avec CPU étaient plus fréquemment des hommes (n=75, 67%), plus douloureux (EN médiane 7 [IIQ 5-8], p=0,02), avaient plus d’épanchement articulaire (OR 2.6 IC95% 1.6 ;4.3). Les diagnostics initialement suspectés aux urgences motivant une CPU étaient une luxation fémoro-patellaire (OR 8,4 IC95% 2,5-35,8) ou une fracture (OR 18,2 IC95% 2,4-8,2). A 2 mois, le groupe avec CPU a plus souvent eu recours à un orthopédiste (OR 3,4 IC95%1,5-7,9), et une kinésithérapie était toujours en cours (OR 1,7 IC95% 1,6-5,5). La satisfaction était identique pour les 2 groupes (p=0.02). Dans 20% des cas, les diagnostics étaient corrigés en CPU.
Conclusion : Avec près d’un diagnostic sur 5 rétabli lors de la CPU, celle-ci semble améliorer la qualité de la prise en charge des traumatismes du genou.
Ludivine LEMIEUX (Rouen), Mehdi TAALBA, Alix DELAMARE-FAUVEL
16:14 - 16:21
#39215 - FC10-03 Analyse géostatistique de la répartition des accidents de la route en Haute-Garonne.
FC10-03 Analyse géostatistique de la répartition des accidents de la route en Haute-Garonne.
Introduction: Les accidents de la route sont une cause importante de morbi-mortalité. Cependant, l’analyse de la répartition géographique en fonction de leur gravité reste peu explorée. Cette étude vise à analyser la distribution spatiale des accidents graves dans le département à l'aide de géostatistiques. Matériel et méthode: Nous avons examiné les bilans lésionnels (score ISS) et la localisation des accidents nécessitant une intervention SMUR ainsi qu’une orientation vers des soins critiques. Utilisant la géostatistique (densité de Kernel), nous avons calculé la densité d'accidents au sein du département, mettant en évidence les zones statistiquement plus accidentogènes. Nous avons créé des cartes pour l'ensemble des accidents et pour différentes catégories d'ISS. Résultats: La répartition des accidents est inégale, avec une densité plus élevée au nord de Toulouse. Étonnamment, en regard de Muret et Auterive. Les ISS entre 0-15 et 15-25 montrent des résultats similaires, mais les ISS > 25 présentent une répartition plus homogène avec un effet centre de la métropole. Conclusion: Cette étude géostatistique locale sur les accidents de la route offre des perspectives d'extension à d'autres échelles et pathologies, utilisant un outil puissant peu utilisé en médecine. L'analyse détaillée de la répartition spatiale fournit des informations cruciales pour la prévention et la gestion des accidents. Soulignant l'importance de cette approche novatrice dans le domaine médical.
Aucun conflit d'intérêt.
Alexandre BRECHENMACHER (Toulouse), Benoit VIAULT, Vanessa HOUZE-CERFON, Margot RIBAUD, Gwendoline LATOURNERIE, Vincent BOUNES
16:21 - 16:28
#39330 - FC10-04 Détection de fracture sur une radiographie simple de patient présentant un traumatisme de membre : performance diagnostique des médecins aux urgences et impact clinique.
FC10-04 Détection de fracture sur une radiographie simple de patient présentant un traumatisme de membre : performance diagnostique des médecins aux urgences et impact clinique.
Objectif : Évaluer la performance des médecins aux urgences dans la détection de fracture sur une radiographie simple de patient se présentant avec un traumatisme de membre et mesurer l’impact clinique.
Schéma d’étude : Étude diagnostique rétrospective monocentrique transversale.
Population : Patients de plus 15 ans, consultant aux urgences, entre le 1er janvier 2022 et le 18 février 2022, pour un traumatisme de membre, et ayant bénéficié d’une radiographie. Les patients ayant bénéficié d’un avis de spécialiste ou d’une imagerie complémentaire à visée diagnostique pour l’interprétation de la radiographie avaient été exclus.
Effets mesurés : Performance, taux de discordance, ratio de résultats concordants/discordants des médecins aux urgences dans la détection d’au moins une fracture sur une radiographie simple en fonction de la relecture radiologique des radiologues, prévalence des patients reconvoqués.
Effectifs : Parmi les 1411 traumatismes éligibles, 1358 ont été inclus et 959 étudiés répartis parmi 811 patients. Il s’agissait d’une patientèle principalement ambulatoire (98%), d’âge médian 36 ans (22-58), ayant principalement un seul traumatisme (86,7%). Les traumatismes les plus représentés étaient ceux de la cheville (16,8%), du genou (15,8%), des épaules (12,7%) et des doigts (12,6%).
Résultats : La performance des médecins aux urgences dans la détection de fracture était estimée entre 97,7% [96,8-98,7] et 98,7% [98-99,5], soit un taux de discordance estimé entre 1,3% [0,5-2] et 2,3% [1,3-3,2]. Avec une sensibilité estimée entre 85,4% [78,8-90,2] et 91,5% [85,5-95,2], et une spécificité estimée à 100% [99,4-100], le RV- était estimé entre 0,085 [0,05-0,146] et 0,146 [0,099-0,214]. En l’absence de faux positif, la VPP était à 100% [100-100] et le RV+ à 0. La VPN était estimée entre 97,3% [96,3-98,4] et 98,6% [97,7-99,4].
Les zones anatomiques les plus sujettes aux erreurs étaient le coude, le genou, les doigts et les orteils. Les fractures les plus sujettes aux erreurs étaient le scaphoïde, et le tibia proximal.
Un total de 16 patients, soit 2% [1 - 3] du nombre total de patients inclus dans cette étude, nécessitaient à minima d’un rappel pour un complément de prise en soin.
Conclusion : Les médecins aux urgences avaient une bonne performance globale dans la détection de fracture sur des radiographies simples de patient adulte présentant un traumatisme de membre et nécessitant une prise en soin ambulatoire.
Aucun
Hugo MIRA (Amiens), Laure DOMISSE, Patrice MERTL, Thierry YZET, Daniel Aiham GHAZALI, Pauline DESBUREAUX
16:28 - 16:35
#39355 - FC10-05 Organisation et piste d'amélioration d'une filière traumatologique sur un CH de montagne.
FC10-05 Organisation et piste d'amélioration d'une filière traumatologique sur un CH de montagne.
Introduction : Les filières dédiés ont montrés un intérêt afin de diminuer les temps d’attentes aux urgences et la qualité des soins. Les particularités de notre territoires rendent nécessaire une bonne coordination entre la médecine de ville et les différents spécialistes de l’hôpital. L’objectif de cette étude était de décrire la filière traumatologique existante au sein de notre hôpital et d’obtenir l’avis d’expert afin d’en améliorer l'efficience.
Méthode : L’extractions de données a été faite sur les dossiers médicaux des patients sur l’hivers 2021-2022. Puis une étude prospective, semi-quantitative, par méthode de consensus Delphi a été menée de Décembre 2022 à Avril 2023 auprès d’un groupe d’experts composé des médecins généralistes de station, de médecins urgentistes et de chirurgiens orthopédiques travaillant sur l’hôpital. Le principe était de proposer des questionnaires, comportant des items sur la filière traumatologique. Pour chaque item, les experts ont exprimé leur degré d’accord.
Les items ayant obtenu un consensus ont été validés, les autres ont été reformulés, grâce à l’aide des commentaires libres formulés par les experts, lors de 3 rondes successives.
Résultats : La filière traumatologique, facilite le parcours du patient blessé en station de sport d’hiver entre le cabinet de station et l’hôpital. Elle permet un contact direct entre le médecin de station et le chirurgien orthopédiste, pour obtenir un avis et prévoir une prise en charge, via un téléphone dédié. Sur la saison 2021-2022, sur 833 appels, 516 ont conduit à une hospitalisation, dont 266 convocation direct en service. Au total seul 250 patients sont passés par le SAU.
A la fin de l’étude, 19 items sur 21 ont obtenu un consensus.
Plusieurs éléments ont obtenu un consensus immédiat auprès des experts, d’autres ont dû être reformulés et proposés de nouveau. Des pistes d’amélioration ont donc été dégagé.
Conclusion : La filière traumatologique, comporte de nombreux points positifs. Elle permet un désengorgement du SAU via une collaboration étroite entre plusieurs spécialités. Afin d’en améliorer l’efficience, la poursuite d’une discussion avec les différents acteurs de la filière est nécessaire sur la saison 2023-2024.
Aucun
Delphine CLAESSEN, Eloise BOCHET (Albertville), Bertrand ALEXIS
16:42 - 16:49
#39518 - FC10-07 Evaluation de l’efficacité et la tolérance de deux AINS dans la PEC des patients admis au service des urgences.
FC10-07 Evaluation de l’efficacité et la tolérance de deux AINS dans la PEC des patients admis au service des urgences.
Introduction : Le but de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de deux AINS par voie Intramusculaire (Dexkétoprofène versus Piroxicam) chez les patients admis au service des urgences (SU) suite à un traumatisme benin.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective randomisée. Nous avons inclu tous patients consultant les urgences suite à un traumatisme, ayant un âge> 18 ans, ayant un score de la douleur> 5 (EVA de 0 à 10). Nous avons exclu les patients qui ont refusé de participer au protocole ou qui ont une contre-indication aux AINS, et les patients incapables d’apprécier l’intensité de la douleur selon l’EVN. Les patients sont randomisés dans l’un des groupes de l’étude : groupe Dexkétoprofène et groupe piroxicam. Les patients ont reçu 1 injection en intramusculaire (IM) dès leur arrivée. L’objectif primaire de notre étude est d’évaluer la variation de l’EVA post injection. La tolérance est évaluée par la survenue des effets indésirables liés au médicament, leurs délais et le degré d’imputabilité. Résultats : 105 patients ont été inclus dans l’étude : dans le groupe 50 Dexkétoprofène et 56 dans le groupe Piroxicam. Les deux groupes sont comparables de point de vue âge sex-ratio et antécédents. La diminution de 50% de l’EVA de la douleur a été observé en une moyenne de 9,4 ± 2,1 minutes dans le groupe Dexkétoprofène versus 10,5±2,4 minutes dans le groupe Piroxicam avec une différence statistiquement non significative entre les deux groupes (p=0,079). Aucun effet indésirable n’a été noté dans les deux groupes.
Conclusion : L’efficacité du Dexkétoprofène et le Piroxicam administré par voie IM est comparable dans la prise en charge de la douleur chez des patients admis suite à un traumatisme bénin.
Aucun
Arij BAKIR (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Rym YOUSSEF, Lotfi BOUKADIDA, Rahma JABALLAH, Hajer YAACOUBI, Asma ZORGATI, Riadh BOUKEF
16:49 - 16:56
#39564 - FC10-08 Pronostic immédiat des traumatismes crâniens légers vus aux urgences.
FC10-08 Pronostic immédiat des traumatismes crâniens légers vus aux urgences.
Introduction :
Le traumatisme crânien léger (TCL) est la forme la plus fréquente des traumatismes crâniens vus aux urgences. L’identification des TCL susceptibles d’avoir une lésion intracrânienne constitue un défi pour le médecin urgentiste.
Objectif :Étudier le profil épidémio-clinique et le pronostic des patients victimes d’un TCL vus aux urgences.
Méthodes :
Étude prospective et observationnelle menée sur 6 mois [Juin-Novembre 2023]. Inclusion des patients âgés ≥18 ans victimes d’un TCL défini selon les recommandations scandinaves par un Glasgow Coma Scale ≥14. Recueil des paramètres épidémio-cliniques et évolutifs.
Résultats :
Inclusion de 68 patients. Age moyen=54+/-19 ans. Genre-ratio=0,6. Comorbidités (%):diabète (25),hypertension artérielle (21), pathologie psychiatrique (9),fibrillation auriculaire (6).Les facteurs aggravants (%):antiagrégant plaquettaire (7),antivitamine K (7),psychotrope (7),anticoagulants oraux (2), éthylisme (2).Le délai de consultation médian=1heure (h) IQ[25 ;75]=[1 ;5].Circonstances de survenue (%):syncope (24),lipothymie (19),agression (15),accident de la voie publique (7),convulsion (6),chute (5).Symptômes (%):perte de connaissance initiale (PCI) (27),céphalées (25),vomissements (7),amnésie post traumatique (4),troubles visuels (2).La durée de PCI=3+/-1 minutes. Les lésions cutanées (%): plaie du cuir chevelu (15),hématome sous-cutané (2).Neuf patients avaient des lésions extra-crâniennes. Le TCL était (%): minime (71) et mineur (29).Un scanner cérébral (SC) a été réalisé dans 65% des cas. Les indications (%) : PCI (41),patient sous anticoagulants (16), antiagrégants plaquettaire(7),vomissements≥2 épisodes (9),déficit neurologique (7),convulsion (7), traumatisme avec cinétique élevé (2), ecchymose périorbitaire (2). Le délai médian de la réalisation du SC était 6 h IQ[25 ;75]=[4 ;6].Quatre patients (6%) avaient présenté des lésions hémorragiques intra-craniennes (n) :hématome intracérébral (1),hématome extra-dural (1),hémorragie méningée (1), signes d’engagement (1).L’indication neurochirurgicale a été posée chez 2% des cas. Dix patients ont nécessité une hospitalisation aux urgences. La durée du séjour médiane=6 h IQ[25 ;75]=[3 ;7].
Conclusion :
Le TCL est fréquent aux urgences. Six pourcent des patients avaient des lésions intracrâniennes et l’indication neurochirurgicale n’est posée dans 2% des cas.
Je déclare aucun conflit d'intérêt
Farah MANSOUR, Raja FADHEL, Youssef HMIDI, Ines ALOUI, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Mercredi 05 juin"
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AMS25 B
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d’une prise en charge lors d’une naissance au domicile
Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Guillaume ESCOURROU (Praticien hospitalier néonatalogie) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l’accueil et la prise en charge d’un nouveau-né à la naissance (ILCOR 2021) et les particularités lors d’une naissance inopinée hors maternité. Connaître et préparer le matériel nécessaire à l’accueil du nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Savoir évaluer l’état du nouveau-né à la naissance. Prise en charge optimale, décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l’équipe dans cette prise en charge.
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Salle 353 |
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CM18
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Le traumatisme crânien léger
Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Organisation Services d'Urgences, Traumatologie, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris), Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Cette session a pour objectif de se pencher sur les avancées récentes dans la prise en charge du traumatisé crânien léger et de son devenir
16:00 - 16:15
Les nouvelles recommandations.
Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
16:15 - 16:30
Place des biomarqueurs.
Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Conférencier, Monaco, Monaco)
16:30 - 16:45
Faut-il utiliser le doppler trans cranien dans le TCL ?
Pierre BOUZAT (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
16:45 - 17:00
Faut-il créer une filière de suivi pour ces patients ?
Xavier DUBUCS (PhD Student) (Conférencier, Toulouse)
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Salle Maillot |
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AMS24 B
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier simulation Damage Control
Coagulation - Hémostase, Traumatologie
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
- Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
- Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
- Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc...)
Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
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Salles 221-222-223 |
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"Mercredi 05 juin"
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AMS29 C
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communication
Catastrophe SSE CUMP, Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie
Coordonnateur :
Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une catastrophe entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de faire acquérir les principes de communication et d’organisation dans de telles situations. La simulation est organisée autour de la reproduction d’un village et l’évènement est matérialisé par plusieurs centaines de figurines, véhicules, un hôpital et des bâtiments de ville (Playmobil®).
Les participants mettent en place un plan ORSEC "nombreuses victimes" (Organisation de la Réponse de la Sécurité Civile) et doivent réorganiser l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes.
Les participants sont répartis en quatre groupes : Le groupe chantier et PMA (Poste Médical Avancé), le groupe poste de commandement, le groupe régulation du SAMU et le groupe hôpital. Les participants doivent ainsi s’organiser en équipe et communiquer par le biais de téléphones et de talkies walkies pour faire face à cette situation de crise. Divers outils sont également mis à leur disposition pour rythmer la séquence : fiches "objectifs" et "état des lieux", photographies aériennes...
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Salles 224-225-226 |
17:30 |
"Mercredi 05 juin"
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7MN1
17:30 - 17:37
Les 7mn de la Commission Jeunes
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
17:30 - 17:37
Les 7mn de la Commission Jeunes.
Edouard LANSIAUX (Interne) (Conférencier, Lille), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
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Amphi Bleu |
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"Mercredi 05 juin"
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URGMEET05
17:30 - 17:50
UrgencesMeet
SUdF - ARM CFARM - Où en sommes-nous ?
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Eric TENTILLIER (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférencier :
Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Conférencier, Bordeaux)
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Espace Networking |
18:00 |
"Mercredi 05 juin"
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SUDF
18:00 - 20:00
Assemblée Générale SUdF
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Salle Maillot |
Jeudi 06 juin |
08:30 |
"Jeudi 06 juin"
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DPC01
08:30 - 12:00
Session DPC
Régulation des appels de patients en situation d'urgence toxicologique. DPC 64292425018
Conférenciers :
Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Tania MARX (Médecin) (Conférencier, Besançon)
Être capable d’identifier, dans le cadre de la régulation médicale des appels, ceux concernant les IMV considérées comme immédiatement grave ou avec un potentiel d’aggravation.
Être capable de répondre à une prise en charge adéquate en proposant la meilleure orientation possible par l’effecteur le plus approprié selon le risque vital (avéré ou supposé) et son délai d’apparition probable.
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Salle 352A |
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"Jeudi 06 juin"
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DPC02
08:30 - 12:00
Session DPC
Amélioration de l'évaluation, du traitement et de la prise en charge de la douleur en Médecine d’Urgence. DPC 6429232513
Conférenciers :
Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
• Connaître l’épidémiologie de la douleur en médecine d’urgence, les facteurs de risque de l’oligo-analgésie et de chronicisation de la douleur,
• Connaître les modalités spécifiques de l’évaluation de la douleur en médecine d‘Urgence,
• Maîtriser les recommandations des différentes sociétés savantes et des autorités de santé impliquées par cette prise en charge
de la douleur,
• Savoir manier les antalgiques opioïdes en pré-hospitalier comme à l’intérieur des urgences, savoir les rationaliser pour en limiter
les mesusages, et acquérir des connaissances sur les nouvelles voies d’administration non invasives des antalgiques majeurs, • Connaître les méthodes de routine de prise en charge des douleurs induites par les soins en médecine d‘urgence,
• Identifier les facteurs de risques d’une sédation procédurale et savoir en déduire la stratégie médicamenteuse la plus adaptée
à la situation de douleur induite,
• Acquérir les bases nécessaires à une prise en charge multimodale de la douleur,
• Acquérir les bases de l’évaluation et du traitement face à certains terrains particuliers (personne âgée, drépanocytaires, ...)
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Salle 353 |
08:45 |
"Jeudi 06 juin"
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CM38
08:45 - 10:15
Conférence Médecins - Session Commune SFMU / SUDF
La médecine préhospitalière d'hier à demain
Management, Médecin, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Marc NOIZET (PH Chef de service) (Mulhouse)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Super Modérateur :
Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Super Modérateur, Nantes)
C'est LA session commune à notre société savante et le principal syndicat professionnel de l'urgence, au cours de laquelle les deux conseils sd'administration discuteront des orientations futures pour toujours mieux représenter tous les corps de métier de la médecine d'urgence.
08:45 - 09:07
Crise(s) ou mutation, quels enjeux de la Médecine d'Urgence ?
François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
09:07 - 09:29
Médicalisation préhospitalière : quel intérêt 50 ans après ?
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
09:29 - 09:51
SMUR : les indications d’hier sont-elles celles de demain ?
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
09:51 - 10:13
Préhospitalier : subir ou agir ?
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse)
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Amphi Bleu |
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CM28
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Améliorons notre stratégie diagnostique et thérapeutique : le jeu des 7 différences
Evaluation Services d'Urgences, Jeunes, Physiologie
Modérateurs :
Gael GHENO (Chef de service) (Annecy), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
En comparant les stratégies diagnostiques et thérapeutiques des principales pathologies cardiaques, pulmonaires, renales et neurologiques, nous tenterons de mettre en lumière les "red flags" ainsi optimiser la prise en charge des patients des Urgences
08:45 - 09:07
Coeur sain vs Coeur pathologique .
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
09:07 - 09:29
Poumon aiguë vs poumon chronique .
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
09:29 - 09:51
Patient cérébro-lésé vs Patient neurologiquement sain.
Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13
Insuffisance rénale fonctionnelle vs insuffisance rénale organique.
Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
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Amphi Havane |
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"Jeudi 06 juin"
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CLM04
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Impact des organisations
Evaluation SAMU / SMUR, Evaluation Services d'Urgences
Modérateurs :
Catherine CAPLETTE (PH) (Angers), Caroline ZANKER (Praticien hospitalier) (Paris)
08:45 - 08:55
#38869 - CP32 Intégration de l’IA dans la « Météo des Urgences » pour la prédiction de l’activité des SAU franciliens de J0 à J+7.
CP32 Intégration de l’IA dans la « Météo des Urgences » pour la prédiction de l’activité des SAU franciliens de J0 à J+7.
Introduction :
A partir de la « Météo des urgences » d’IdF (tableau de bord quotidien issu des résumés de passages RPU), nous avons déterminé une prédiction de l’activité les 7 jours suivants.
Méthode :
Réalisation de 2 modèles de prédiction appliqués aux données régionales des Passages (P) et Hospitalisations (H) de J0 à J+7 des 122 SAU d’IdF, à partir des variables d’entrée P et H des 122 SAU depuis 2018, inclusion des données calendaires (jours de semaine, mois, années, jours fériés, vacances scolaires), épidémiologiques (bronchiolite, grippe, covid) issues des codes CIM10, et des termes auto régressifs sur les P et H des jours passés.
Algorithme : Forêts d’arbre de décision
Entrainement du 1/01/2018 au 01/7/2022, pic de passage covid S1 2020 exclu.
Analyse de performance du modèle en production sur avril à aout 2023 : comparaison des prédictions et données réelles collectées par calcul des MAE (erreur moyenne absolue) et MAPE (moyenne des erreurs en pourcentage).
Résultats et conclusion:
Malgré la dépendance à l’exhaustivité et la qualité des RPU transmis, on prédit avec une faible erreur relative (MAPE P=5,6%; MAPE H=5,5%) et absolue en nombre de patients (MAE P=575; MAE H=71) et une très bonne prédiction des tendances. L’Intégration dans la météo des courbes de prédiction pour P et H de J0 à J+7 en mars 2023 montre qu’Il est possible de créer des modèles prédictifs fiables à l’échelle régionale, basés sur les RPU, en attendant des prédictions départementales et hospitalières.
aucun
Saif Eddine GHRIBI (Paris), Mathias HUITOREL, Nabia MEBARKI, Jane-Lore MAZUÉ, Matthieu HANF, Youri YORDANOV, Mathias WARGON
08:55 - 09:05
#39191 - CP33 Contentions mécaniques aux urgences : profil-type du patient sous contention et étude des pratiques actuelles.
CP33 Contentions mécaniques aux urgences : profil-type du patient sous contention et étude des pratiques actuelles.
Introduction : La contention physique est une mesure de contrainte utilisée traditionnellement en milieu psychiatrique et transposée aux urgences notamment pour la prise en charge des patients agités. Cette procédure est peu étudiée aux urgences et comprend des risques. L’objectif était d’étudier la prévalence de la mise sous contention, le profil de ces patients et d’analyser les mesures associées à cette pratique en service d’urgence (SU).
Méthode : il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, réalisée dans un SU adultes du 01/01/2022 au 31/12/2022. Tous les patients majeurs bénéficiant d’une contention au SU ont été inclus. Les données ont été obtenues à partir du dossier médical et analysées de manière descriptive.
Résultats : Sur 57080 passages, 977 patients (1,7%) ont été placés sous contention. L’âge médian était de 43 [IIQ = 30-64] ans et 61% étaient des hommes. Le principal motif de consultation était des troubles mentaux (n=501, 52%). Une intoxication (dont éthylique) était retrouvée chez 426 (44%) patients. Les trois profils de patients, déterminés selon leur devenir, sont présentés dans le tableau. La prescription d’une sédation était retrouvée dans 69% et une surveillance adaptée dans 14% des dossiers.
Conclusion : Le recours aux contentions physique n’est pas rare. Trois profils de patients sont identifiés. Les prescriptions encadrant cette pratique doivent être améliorées.
aucun
Apolline RAY (Rennes), Paul-Georges REUTER, Louis SOULAT, Raphael GOUREVITCH, Nicolas PESCHANSKI, Jean GADOULLET
09:15 - 09:25
#39257 - CP35 GeoGeria : offre de soins primaires pour personnes âgées et consommation de médecine d’urgence.
CP35 GeoGeria : offre de soins primaires pour personnes âgées et consommation de médecine d’urgence.
Introduction : Le vieillissement s’accélère en France depuis 2011 et la fécondité baisse, nous allons assister à un nouveau choc démographique dès 2030 avec une population âgée supérieure à la population jeune. Face à la diversité des territoires et des organisations, il est important d’évaluer la consommation de soins de cette tranche de la population. Cette étude a pour objectif de mesurer la relation entre offre de soins primaire et consommation de médecine d’urgence des personnes âgées ainsi que l’impact des disparités territoriales sur l’activité des services d’urgence (SU).
Matériel et méthode : Etude rétrospective observationnelle en Auvergne-Rhône-Alpes faisant suite à une première phase, présentée à Urgences 2023, ayant défini 7 groupes décrivant l’offre de soins primaires (libérale et structures) et la démographie par commune. Les Résumés de Passages aux Urgences de 2022 des ≥75 ans (N = 334 866) ont été étudiés par commune, afin de mesurer la relation entre l’offre de soins et la consommation au SU par groupe. Un régression logistique aléatoire ajustée sur le SU a mesurée l’odd d’hospitalisation par groupe.
Résultats : Les groupes sont différents en termes d’offre de soins primaire, de densité de population et d’âge. Les groupes ne sont pas répartis équitablement entre les SU. Il existe des différences sur les profils de patients entre les groupes notamment sur les durées de passages et le taux d’hospitalisation. Une fois ajusté sur le SU, la régression montre que les patients habitants dans les communes des groupes 3, 5, 6, 7 (populations jeunes et modérément âgées, offre primaire modérée à forte) ont un odd d'hospitalisation significativement plus faibles que ceux du groupe 1 (population âgée, peu d’offre).
Conclusion : Des disparités régionales de consommation de médecine d’urgence existent chez les plus de 75 ans. Les groupes dont la part de population âgée est la plus importante et l’offre de soins primaires plus faible sont plus consommateurs de SU et hospitalisés. Dans un contexte de vieillissement croissant de la population dans les années à venir et un impact toujours plus fort sur les SU, ces résultats confirment qu’il est nécessaire de renforcer l’offre de soins primaires sur le territoire et de développer des réseaux adaptés à la personne âgée.
Aucun
Julie FREYSSENGE (Lyon), Clément CLAUSTRE, Mathys WOHL, Amélie TAKI, Karim TAZAROURTE, Thomas GILBERT, Abdesslam REDJALINE, Réseau Des Urgences URG'ARA
09:25 - 09:35
#39418 - CP36 Evaluation du partenariat avec les patients dans les services d'urgence en France.
CP36 Evaluation du partenariat avec les patients dans les services d'urgence en France.
Introduction : Le partenariat patient est une approche en cours de développent en France. Inspiré du modèle de Montréal, il place le patient comme un acteur et partenaire dans la co-construction d’intervention dans les soins, la recherche ou l’enseignement. L’objectif principal de notre étude était de faire un état des lieux du partenariat patient dans les services d'urgence en France et de déterminer auprès des patients partenaires les motivations et les freins à leur engagement.
Méthode : Nous avons réalisé une étude mixte sous la forme d’une étude avec une enquête nationale de pratique auprès des chefs de service d'urgences. Dans une deuxième partie nous avons réalisé des entretiens semi-dirigés avec des patients partenaires impliqués dans un projet de réorganisation de services d'urgences. Des données qualitatives ont été collectées selon une méthode mixte inductive et déductive.
Résultats : Nous avons obtenue 48/146 réponses (32.9%) de chefs de services dont 20 (41.7%) concernaient des CHU. 33,3% ont déjà impliqué des patients partenaires pour des projets de réorganisation de service, 20,8% dans des projets d'enseignement et 4,2% dans des projets de recherche. 60,4% des répondants souhaitaient faire intervenir des patients partenaires pour des projets de réorganisation ou d'enseignement dans leurs services. Les principaux freins exprimés étaient les difficultés de recrutement des patients, le manque de temps et le manque de connaissance du système de santé et des enjeux de soins des patients. Les principaux avantages étaient une amélioration de la relation soignant/soigné, des idées nouvelles pour améliorer les soins, et une meilleure expérience du soin pour les patients.
Du point de vue des patients, les motivations à l’engagement étaient le désir d'améliorer les soins, la nécessité de faire intervenir des profils différents dans le système de santé et l'envie de partager leur expérience. Ils donnent comme principal obstacle un investissement personnel trop important.
Discussion : Bien que cette étude préliminaire indique une perception plutôt positive du partenariat avec le patient chez les chefs de service d'urgence et les patients partenaires, cette approche est limitée à des projets surtout organisationnels.
Conclusion : La pratique du partenariat patient est encore émergente aux urgences en France et nécessite un accompagnement spécifique des équipes afin de pourvoir inclure les patients comme des partenaires.
aucun
Goeffrey SAGNOL (Pierre-Bénite), Anne TERMOZ, Julie HAESEBAERT, Anne-Marie SCHOTT, Marie-Pascale POMEY, Sebastien BEROUD, Sophie VESCO, Marion DOUPLAT
09:35 - 09:45
#39468 - CP37 Impact des situations d'hébergement sur la mortalité des patients hospitalisés depuis les urgences.
CP37 Impact des situations d'hébergement sur la mortalité des patients hospitalisés depuis les urgences.
Introduction : Devant la tension sur les lits d’aval des urgences, les patients nécessitant une hospitalisation sont fréquemment hébergés dans des services ne correspondant pas à la filière initialement adaptée, tel que déterminée par les urgentistes. Cependant, l’impact de cet hébergement en terme de morbi-mortalité n’a jamais été évalué à grande échelle.
Cette étude a pour objectif d’évaluer l’impact sur la mortalité à 30 jours des patients hébergés en comparaison aux patients hospitalisés dans le service adapté.
Méthodes : Il s’agit d’une étude sur large base de données monocentrique. Ont été inclus de tous les patients majeurs ayant consulté aux urgences en 2022 et hospitalisés par la suite. Les données ont été recueillies via l'entrepôt de données ehop. Le critère de jugement principal était la mortalité à 30 jours. Cela comprenait la mortalité intra-hospitalière et la mortalité extra-hospitalière vérifiée avec la base de données des décès de l'INSEE. La CNIL et un comité d’éthique ont évalué l’étude. Afin d’assurer la comparabilité des groupes, une analyse statistique par score de propension ajusté (ATE) et régression logistique a été réalisée.
Résultats : Au total, 9287 patients ont été inclus (5522 non hébergés, 3765 hébergés) en 2022. Les résultats montrent une association significative entre l'hébergement et la mortalité à 30 jours entre les deux groupes (p < 0,05). Les analyses statistiques sont en cours de finalisation à ce jour mais les résultats seront disponible au congrès urgences.
Discussion : Cette étude souligne l'importance d'une adéquation entre l'orientation souhaitée et réelle pour minimiser la mortalité post-urgence. Elle met en lumière la nécessité d'analyser les résultats en sous-groupes, permettant d'identifier les situations d'hébergement les plus critiques. Cette approche ciblée pourrait mener à des choix stratégiques pour limiter les situations d'hébergement les plus pourvoyeuses de mortalité.
Conclusion : Cette étude montre une association forte entre le fait d’héberger un patient dans un service ne correspondant pas à l’orientation souhaitée et la mortalité à 30 jours.
Aucun
Pierre FAURE (Angers), Jean-Marie CHRETIEN, Alexis DESCATHA, Marc FADEL, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET, Dominique SAVARY
09:45 - 09:55
#39502 - CP38 Évaluation intermédiaire à 3 mois d’un dispositif de détection et d’accompagnement des usagers multiples dans un service d’urgence. Projet DAUM.
CP38 Évaluation intermédiaire à 3 mois d’un dispositif de détection et d’accompagnement des usagers multiples dans un service d’urgence. Projet DAUM.
Introduction : Depuis plusieurs années en France, nous constatons une croissance constante des passages dans les services des urgences avec près de 12% des consultations effectuées par des usagers multiples (UM). Afin d’essayer de quantifier et d’organiser une réponse efficiente à cette demande de soins, le dispositif DAUM a été mis en place. L’objectif est de comprendre le comportement de ces UM, et de les accompagner pour une meilleure prise en charge.
Matériel et méthode : Les patients concernés sont de notre métropole, ayant cumulé 4 passages ou plus sur l’année glissante et deux facteurs de vulnérabilité au moins. Il s’agit d’une étude de cohorte interventionnelle prospective menée conjointement par l’ARS, notre service d’urgences (SU) et le dispositif d’appui à la coordination de Meurthe et Moselle (DAC 54). Elle se déroule en deux parties : une phase d’expérimentation de novembre 2022 à novembre 2023 et une phase de suivi de novembre 2023 à novembre 2024. Selon le cadre d’évaluation Re-AIM, cinq composantes sont étudiées : Reach, Effectiveness, Adoption, Implementation, Maintenance.
Résultats : Nous présentons l’analyse intermédiaire à 3 mois (M3), prévue dans le protocole. Sur 438 patients potentiellement éligibles à M3, 48% ont été signalés au DAC par le SU. 118 étaient éligibles au dispositif. Parmi eux, 80% avaient des troubles psychologiques, 70% des problématiques sociales, 54% des addictions et 94% des troubles somatiques. Les UM sont donc des patients dont le parcours de santé est complexe. L'étude a eu un taux d'acceptation de 96% par les médecins traitants, et 83% des patients ne se sont pas opposés à un accompagnement. L’analyse des dossiers permet de définir quatre profils dominants : maintien à domicile difficile (44%), précarité (17%), consommations diverses (19%) et santé mentale (20%). Les UM ont souvent une équipe de soins constituée, non défaillante.
Conclusion : L’amélioration du lien entre professionnels de la ville et de l'hôpital est un élément clé permettant une prise en charge pluriprofessionnelle, avec une approche globale et un temps d'accompagnement adapté. Les points forts de cette étude sont l'existence d’un dispositif d’appui solide et médicalisé (le DAC), la notion d'une prise en charge personnalisée et la collaboration entre les équipes.
DAUM pourrait être une des solutions permettant de réduire la surconsommation des urgences, en améliorant la prise en charge coordonnée des UM.
Aucun
Manon SORNETTE (Nancy), Romain HELLMANN, Eliane ABRAHAM, Olivier BABEL, Arnaud ETIENNE, Moragne MICHEL, Nathalie THILLY, Tahar CHOUIHED
09:55 - 10:05
#39504 - CP39 Impact du passage en UHCD sur la durée de séjour hospitalière et la mortalité intra-hospitalière des patients âgés hospitalisés en post-urgences gériatriques.
CP39 Impact du passage en UHCD sur la durée de séjour hospitalière et la mortalité intra-hospitalière des patients âgés hospitalisés en post-urgences gériatriques.
Introduction : Dans un contexte de surpeuplement des urgences évoluant de manière croissante depuis 1996, l'Unité d'Hospitalisation de Courte Durée (UHCD) présente un taux d'occupation avoisinant les 100% de manière quasi-systématique. Les plus de 75 ans représentent 11% des passages aux Urgences en Occitanie, l'UHCD accueille 41% de ceux nécessitant une hospitalisation. Le post-urgences gériatrique (PUG) est un service d'aval de court séjour gériatrique polyvalent, où la majorité des patients sont admis soit directement depuis les urgences, soit depuis l'UHCD. L'objectif de note étude était d'évaluer l'impact du passage à l'UHCD sur la durée de séjour hospitalière et la mortalité intrahospitalière, chez les patients hospitalisés au PUG suite à une admission aux urgences. Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique observationnelle analytique au CHU de Toulouse. Population d'intérêt : patients hospitalisés au PUG entre le 01/01/2015 et le 31/12/2020 depuis les urgences (groupe « d'admission directe ») ou depuis l'UHCD (groupe UHCD). Critère principal : durée du séjour hospitalier (entre l’admission aux urgences et la sortie d’hospitalisation). Critères secondaires : mortalité intrahospitalière. Une régression linéaire a été utilisée pour ajuster le passage à l’UHCD avec la CIMU, l’âge, le lieu de vie et le mode l’arrivée. Résultats : 12070 patients ont été inclus (groupe UHCD N= 6288 ; groupe d'admission directe N=5782). L'âge moyen était de 86 ans et 60% étaient des patients étaient des femmes. La durée moyenne du séjour hospitalier était de 6,5 jours (SD= 3.4) et la durée moyenne de passage à l'UHCD était de 22h (SD = 16). La mortalité intrahospitalière était de 8.6%. En analyse multivariée, le passage par l'UHCD était associé à une majoration de la durée de séjour de +0,7j (7,02 jours vs 6,3 p < 0,01). La mortalité intra-hospitalière était similaire entre les deux groupes. Conclusion : Le passage en UHCD est associée à une augmentation significative de la durée du séjour hospitalier.
aucun
Xavier DUBUCS, Marie BROSSARD (Toulouse)
10:05 - 10:15
#39523 - CP40 Évaluation d’une échelle subjective de ressenti de charge de travail comme indicateur de surcharge des services d’urgences en Indre-et-Loire.
CP40 Évaluation d’une échelle subjective de ressenti de charge de travail comme indicateur de surcharge des services d’urgences en Indre-et-Loire.
Introduction : La santé mondiale fait face depuis de nombreuses années à une problématique de surcharge de ses services d’urgences. La mesure de la surcharge est un enjeu crucial et de nombreux outils ont été proposés pour cela. Ces études ont été réalisées dans des centres universitaires avec un nombre de passages annuels important et peu de données sont disponibles dans des centres de plus faible affluence.
En France, la FEDORU suggère l’utilisation du taux d’occupation ponctuel pour traduire la surcharge des urgences.
L’objectif de notre étude était de déterminer si le taux d’occupation ponctuel est corrélé au ressenti de charge de travail des médecins et IDE des services d’urgences.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude prospective multicentrique dans les services d’urgences du CHRU de Tours, des CH de Chinon et Loches (ayant un nombre de passages annuels inférieur à 40 000), du 15 au 28 mai 2023.
Le ressenti des médecins et IDE était évalué bi-quotidiennement par une échelle numérique subjective de 1 à 6, validée antérieurement (Wretborn J, Starkenberg H, Ruge T, Wilhelms DB, Ekelund U.2021). Nous avons recueilli dans le même temps le taux d’occupation des urgences.
Nous avons ensuite recherché une corrélation entre le taux d’occupation et le ressenti de charge de travail en calculant le coefficient de corrélation R global sur l’ensemble des centres puis sur chaque centre. Nous avons comparé le ressenti de charges de travail entre les médecins et les infirmiers ainsi que par rapport aux années d’expériences du personnel soignant répartis de cette manière : inférieur à 2 ans, entre 2 et 5 ans et supérieur à 5 ans.
Résultats : Nous retrouvons un coefficient de corrélation R de 0,42 (p < 0,01) entre le ressenti des soignants et le taux d’occupation. L’analyse de chaque centre a montré un coefficient de corrélation R de 0,68 (p < 0,01) au CHRU de Tours, de 0,39 (p < 0,01) à Chinon et de 0,32 (p < 0,01) à Loches.
Nous ne retrouvons pas de différence significative du ressenti de charge de travail ni entre IDE et médecins, ni entre les différentes années d’expérience.
Conclusion : Il existe une association modeste entre le taux d’occupation ponctuel et le ressenti de charge de travail des médecins et IDE des urgences. Cette association semble moindre dans les centres de plus petite taille.
Aucun
Maxime SOMMELETTE (TOURS), Frédéric PARIS, Thomas MOUMNEH
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Salle 252A |
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ATW01bis
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Douleur abdominale (la vésicule, les voie biliaires, l'intestin - grêle et colon - et l'appendice). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux Urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
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Salle 252B |
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ATW02bis
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Delphine BASTIAN (PC) (Conférencier, Marseille), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz)
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
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Salle 253 |
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CMS17
08:45 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Prendre en charge l'enfant en situation de gravité (pathologique ou sociale)
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Assistante Sociale, Etat de choc, Monitorage, Pédiatrie
Modérateurs :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Mathieu GENUINI (praticien hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Vous souhaitez faire le point sur les bonnes pratiques de prise en charge de l'enfant en situation de gravité : Venez faire le point avec les experts, des signes de chocs jusqu'à la gestion de la réanimation pédiatrique
08:45 - 09:07
Repérer les signes de choc chez l'enfant.
Gagean BERENGERE (IDE) (Conférencier, Nîmes)
09:07 - 09:29
Le monitorage de l'enfant en situation de gravité.
Marianne SCHOEN (IDE) (Conférencier, Paris)
09:29 - 09:51
Gérer la réanimation pédiatrique : bons gestes, bonnes doses.
Aubry SAINT-CAST (Infirmier Anesthésiste) (Conférencier, Bobigny)
09:51 - 10:13
Signes pour se mettre en alerte sur une éventuelle situation de maltraitance.
Philippe FOURNIER (PH) (Conférencier, Nîmes)
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Salle 342A |
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AMS38 A
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Ateliers inter-pro de Médecine d’Urgence : annonce de mauvaise nouvelle
Coagulation - Hémostase, Communication, Psychologue, Traumatologie
Coordonnateur :
Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers :
Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Iléana RAU (Conférencier, Châteauroux)
Maîtriser les outils pour déployer des compétences techniques et non techniques en lien avec l’annonce de mauvaise nouvelle (algorithme SPIKES, gestion des cinq sens dans la communication,
Chaque session s’adresse à des équipes d’urgences pluri professionnelles.
Chaque apprenant interviendra au sein d’une équipe inter-pro lors d’un des scénarii de la session. Il participera aux deux débriefing.
La participation nécessite la réalisation d’un pré test en amont et sera suivie d’un post test.
Une évaluation de la formation par l’intermédiaire d’un formulaire DASH est prévue pour chaque apprenant en fin de session.
Des supports théoriques des compétences visées, acquises ou en cours d’acquisition sera remis à chaque apprenant.
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Salle 342B |
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AS31
08:45 - 10:15
Atelier Soignants
Triage des enfants dans un SAU enfants/adultes
Triage, Pédiatrie
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques de différentes échelles de triage et, à travers plusieurs cas cliniques spécifiques, appréhension des difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation d’échelles validées internationalement : ETGP canadienne, ICTS pédiatrique Irlandaise (Manchester adaptée aux enfants), ESI Emergency Severity Index américaine et New French. L’utilisation de cas cliniques permet l’identification des critères de gravité spécifiques aux enfants et l’attribution d’une catégorie de gravité dans chaque échelle présentée. Nous proposons une comparaison et une discussion des résultats dans les différents scores pour chaque cas clinique, avec travail de groupe supervisé directement par les intervenants.
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Salle 343 |
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CMS08
08:45 - 10:15
Conférence Médico-Soignants - Session commune SFMU / SFMC
L’hôpital agressé
Catastrophe SSE CUMP
Modérateurs :
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Nice)
Coordonnateur :
Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
L'hôpital peut être agréssé de différentes façons : terrorisme, probléme technique, afflux de patients. Comment y répondre ?
08:45 - 09:07
L'hôpital en situation dégradée : panne électrique, incendie, inondation...
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes)
09:07 - 09:29
L'afflux massif inopiné.
Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Conférencier, Besançon)
09:29 - 09:51
L'hôpital cible d'une attaque terroriste.
Matthieu LANGLOIS (medecin) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13
Cyber attaque : soigner sans informatique.
Jean FABRE (PH) (Conférencier, Dax)
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Salle 351 |
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CM39
08:45 - 10:15
Conférence Médecins - Session Commune SFMU / SFC
Maladie thrombo-embolique veineuse
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite
Modérateurs :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Cette session vous exposera les avancées et les limites des stratégies de stratification du risque des embolies pulmonaires, avant d’en explorer ses extrêmes : prise en charge ambulatoire d’un côté, et thrombolyse et dépistage de l’hypertension artérielle post-embolique de l’autre.
08:45 - 09:07
Stratification du risque.
Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
09:07 - 09:29
Prise en charge ambulatoire : pour qui ?
Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
09:29 - 09:51
Thrombolyse : pour qui ?
Olivier SANCHEZ (PUPH chef de service) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13
HTP post-embolique : dépister et traiter.
Charles FAUVEL (CCA) (Conférencier, Rouen)
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Salle Maillot |
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AMS21 A
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Coordonnateur :
Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales 2020 sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
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Salles 221-222-223 |
09:15 |
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CMS21
09:15 - 10:15
Conférence Médico-Soignants - Pour / Contre
Peut-on déléguer certaines tâches aux paramédicaux ?
Evaluation Services d'Urgences, Infirmier, Organisation Services d'Urgences, Triage
Modérateurs :
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg)
Coordonnateur :
Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
A l'heure du développement des IPA et avec l'expérience de 20 ans des Nurses Practitioners anglaises, la délégation des tâches aux soignants est elle une évolution nécessaire ou une dégradation ? Est-ce la perspective de nouvelles compétences ?
09:15 - 09:35
Pour.
Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
09:35 - 09:55
Contre.
Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
09:55 - 10:15
Discussion.
Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
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Salle 241 |
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CMS12
09:15 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Défaillances des organes des sens
Infirmier, Médecin
Modérateurs :
Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Strasbourg), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Présentation de la prise en charge aux urgences de certaines pathologies spécialisées à l'instar des urgences ophtalmologiques, dermatologiques et dentaires, précisant également la reconnaissance des signes de gravité pour chacun en régulation, le tri IOA et le rôle IDE
09:15 - 09:35
Urgences opthalmologiques.
Céline HEVE (Conférencier, Montpellier)
09:35 - 09:55
La sphère ORL.
Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
09:55 - 10:15
Urgences dentaires et maxillo-faciales.
Jean-François VIGNEAU (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
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Salle 242A |
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BN01
09:15 - 10:15
Breaking News
Loi de fin de vie
Ethique
Modérateurs :
Aurore ARMAND (médecin) (Angers), Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Tours)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
L'arrivée d'une loi "aide a mourir" pourait avoir de significatifs effets de bord avec la médecine d'urgence. Cette loi à remis sur la table un certain nombre de questions et est suceptible de modifier les attente des requerants vis à vis du systeme de santé. De plus, nous seront amenés à prendre en charge des patients en cours de procédure, ou débouté d'une demande de procédure "d'aide à mourir". Venez ecouter un message claire et révison la place de l'urgentise ou sein de la prise en charge de la fin de vie.
09:15 - 10:15
Loi de fin de vie.
Vanessa MEYNIER (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Marseille)
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Salle 242B |
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SIS01
09:15 - 10:15
Session Interactive Soignants
Quiz : les pièges de l'ECG.
Modérateur :
Lionel DEGOMME (IADE) (Paris)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
09:15 - 10:15
Quiz : les pièges de l'ECG.
Hélène DEHAUT (IDE) (Conférencier, Lille)
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Salle 243 |
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SI03
09:15 - 10:15
Session Interactive Médecins
La sédation procédurale : ce n'est pas que pour la traumatologie
Douleur - Analgésie, Sédation
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Toutes les indications de la sédation procédurale !
09:15 - 10:15
La sédation procédurale : ce n'est pas que pour la traumatologie.
Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
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Salle 251 |
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FC11
09:15 - 10:15
Flash communications
Pathologies circonstancielles et intoxication éthylique aiguë
Pathologie circonstancielle
Modérateur :
Bérangère ARNOUX (Médecin urgentiste) (Paris)
09:15 - 09:22
#38750 - FC11-01 Homicides non détectés : les urgentistes, primo-intervenants indispensables au processus judiciaire.
FC11-01 Homicides non détectés : les urgentistes, primo-intervenants indispensables au processus judiciaire.
Introduction : En France, 10 à 15% des homicides ne seraient pas détectés. Ces meurtres et assassinats dont la nature criminelle n’est pas perçue passent pour des suicides, accidents, ou morts naturelles. Il ne s'agit nullement de « meurtres parfaits », puisque la réalisation de ceux-ci est matériellement impossible selon le principe d'échange d'Edmond Locard. Plus que la perfection du crime, c'est leur prise en charge imparfaite par les institutions qui doit inquiéter. Outre la police et la justice, un troisième acteur a un rôle capital : le médecin, notamment urgentiste. Or, ils ne sont pas sensibilisés à cette problématique, ce qui peut entraîner des erreurs pouvant être particulièrement dommageables pour les suites de l'enquête.
Matériel et méthode : cette étude qualitative porte sur 15 affaires d'homicides, commis sur le territoire national entre 1972 et 2013. La collecte des données a été réalisée par trois moyens : la presse (reportages et articles), des entretiens semi-directifs avec des juges d’instruction / procureurs / gendarmes / policiers / avocats / médecins légistes, et la consultation des dossiers de procédures. Une analyse des 15 affaires a été réalisée puis validée par les professionnels ayant personnellement travaillé sur ces dossiers. Une modélisation sous forme de tableaux a permis une comparaison plus lisible entre les affaires, permettant de mettre en lumière les patterns impactant l’élucidation.
Résultats : certaines populations sont particulièrement exposées : nourrissons, personnes âgées, femmes, TDS. Parmi les facteurs récurrent retrouvés dans les affaires d’homicides maquillés, on retrouve les premières constatations mal effectuées, des expertises (y compris médicales) remises en causes, et des manquements des primo-intervenants.
Discussion : Le fait pour les médecins de savoir identifier les homicides maquillés pourrait favoriser la résolution d’un certain nombre d’affaires. Une sensibilisation et une formation des professionnels de santé est donc un prérequis indispensable.
Conclusion : Savoir considérer le décès comme étant suspect est la première étape pour révéler l’homicide. L’accent doit donc être mis sur la formation au remplissage du certificat de décès, à l’examen de corps, et un recours plus systématique à la médecine légale doit être mis en place. Le médecin urgentiste pourrait alors devenir un "criminologue de proximité", un véritable allié du processus judiciaire, favorisant la détection des homicides ignorés.
Aucun conflit d'intérêt
Anaïs GUILLAUME CRANE (Rennes)
09:22 - 09:29
#38917 - FC11-02 Application de l’outil clinique d’aide à la décision VipGrade® dans une cohorte historique de 115 morsures de vipère chez l’enfant.
FC11-02 Application de l’outil clinique d’aide à la décision VipGrade® dans une cohorte historique de 115 morsures de vipère chez l’enfant.
Cette aide à la gradation (13 items) est proposée en ligne sur le site de la société de toxicologie clinique depuis 2021 (Boels et al. Clin Toxicol 2021).
Objectif – Apprécier le résultat de gradation par l’outil et le comparer à la gradation clinique d’Audebert et al. (1992) et celle de Boels et al. (2012). Déterminer en cas d’écart, le ou les critères discordants.
Résultats – 115 enfants ont été admis après morsure de vipères entre 2001 et 2022 au sein des urgences pédiatriques. L’âge moyen était égal à 7,3+/-3,8 ans. Le site de morsure était le membre inférieur dans 56% des cas, supérieur 34% ; 27 enfants ont développé une envenimation de haut grade (grades 2 (A ou B) et 3) selon les classifications cliniques et 74% ont reçu l’anti venin. Quatre enfants avaient une hyperleucocytose, aucun une thrombopénie, un seul cas (grade 1) un fibrinogène à 1,3g/L. Le VipGrade® était discordant dans 9 des 39 grades 1 (23%) avec surestimation vers un grade 2A (8 cas) ou 2B. La discordance provenait de la taille estimée de l’œdème (cut-off 4cm du VipGrade® (8 cas)) et dans un cas par la présence de signes généraux.
Conclusion – Afin d’éviter une surestimation et le risque d’administration inappropriée d’un antidote, nous proposons une adaptation de l’item « taille de l’œdème » en reprenant la classification de Boels et la notion d’œdème régional.
Pas de conflit d'intérêt en lien avec le sujet
Hugo GERMAIN (TOULOUSE), Isabelle CLAUDET
09:36 - 09:43
#39132 - FC11-04 Analyse rétrospective des patients admis en soins critiques pour syndrome de sevrage éthylique après passage aux urgences.
FC11-04 Analyse rétrospective des patients admis en soins critiques pour syndrome de sevrage éthylique après passage aux urgences.
CONTEXTE : Le nombre de passages pour alcoolisation aiguë au sein du service d'accueil des urgences (SAU) est estimé à 30% des patients admis. Le syndrome de sevrage éthylique (SSE) présente plusieurs stades mais s’il peut être prévenu, sa létalité justifie un monitoring ajusté, et des soins parfois rapprochés en termes de délais, aboutissant parfois à la nécessité d'une hospitalisation en soins critiques.
OBJECTIF : L’objectif principal de cette étude est d’analyser le délai entre l’admission aux urgences et l’orientation en soins critiques des patients présentant un SSE. Il s'agit également d'étudier la population d'intérêt, l'impact de « l'overcrowding » sur l'hospitalisation en soins critiques et l'impact de la prévention médicamenteuse sur l'évolution du score de Cushman au cours du séjour aux urgences.
METHODE : Cette étude observationnelle, rétrospective, monocentrique a été réalisée du 1er janvier 2017 au 31 décembre 2022, au sein d’un SAU. Tous les patients admis et orientés en soins critiques pour SSE ont été inclus. Les caractéristiques socio-démographiques, antécédents, paramètres clinico-biologiques, thérapeutiques administrées, scores de Cushman ainsi que l’heure d’admission en soins critiques ont été recueillis.
RESULTATS : 84 patients ont été inclus. La population est hétérogène, majoritairement masculine, avec un âge moyen de 50 ans. Le délai d’orientation en soins critiques des patients présentant un SSE lors de leur admission au SAU est de 20.4 heures. Ce travail met également en évidence de façon significative qu’un séjour en unité d’hospitalisation de courte durée, une vitaminothérapie importante ou un taux d’alcoolisation élevé à l’entrée, retardent l’orientation en soins critiques. Le même constat est fait pour l’administration de fortes doses cumulées de benzodiazépines mais dispersées lors du séjour. Au contraire, un score de Cushman élevé lors de l’admission au SAU ou une hydratation retardée accélèrent l’orientation en soins critiques. Il en va de même pour des doses élevées de benzodiazépines administrées sur une courte période de temps, qui traduisent sans doute une élévation du score de Cushman, indiquant un transfert en soins critiques.
CONCLUSION :
Des études complémentaires seront nécessaires afin d’améliorer les protocoles de reconnaissance dès l’admission au SAU des patients à risque de SSE sévère dans le but de les orienter plus rapidement et de réduire in fine la morbi-mortalité liée à cette pathologie.
aucun
Coline CHIROL (Clermont-Ferrand), Marine LORIDON, Sophie FLEURQUIN, Marie DUPUY, Daniel ROUX-BONIFACE, Farès MOUSTAFA, Jeannot SCHMIDT, Dora FURNON
09:43 - 09:50
#39178 - FC11-05 Épidémiologie, prise en charge et outcome des patients en état d'hypothermie sans arrêt cardiaque (T°<32°C) à l'admission de l'hôpital : une étude rétrospective.
FC11-05 Épidémiologie, prise en charge et outcome des patients en état d'hypothermie sans arrêt cardiaque (T°<32°C) à l'admission de l'hôpital : une étude rétrospective.
Introduction: L'hypothermie est une baisse de la température (T°) corporelle centrale <35°C. L'épidémiologie des patients hypothermes en arrêt cardiaque (AC) est connue, ayant abouti à de nombreuses publications et directives spécifiques. Cependant, moins d'informations sont disponibles concernant ceux sans AC. Bien que certaines recommandations existent, la prise en charge de ces patients reste non standardisée, sans recommandation officielle. Notre étude investigue rétrospectivement l'épidémiologie, la prise en charge et le devenir des patients hypothermes (T°< 32°C), sans AC admis dans notre centre hospitalier universitaire.
Matériel et méthodes: Les patients admis dans notre hôpital entre le 01.01.2000-01.10.2021 ont été revus. Les patients inclus avaient une T°<32°C, >18 ans, pas d’AC et sans refus documenté. Ils furent classés en hypothermie modérée (32-28°C) et sévère (<28°C). Un ensemble de données épidémiologiques, cliniques et biologiques (pH, paCO2, lactate, potassium, créatinine, urée, albumine, CK, plaquettes, TP) a été extrait.
Résultats: 91 patients répondaient aux critères ; 60% de femmes (n=55) ; âge moyen : 71,8 ± 19,3 ans ; 73% en hypothermie modérée, 27% sévère ; T° moyenne à l'admission : 29,0 ± 2,2°C ; 15 techniques de réchauffement ont été utilisées. Aucune différence significative n'a été trouvée entre les deux groupes concernant la fréquence d'utilisation des méthodes de réchauffement externe, interne ou avancé. La méthode la plus utilisée était des fluides chauds par voie IV. Avec la sévérité croissante de l'hypothermie, des méthodes plus invasives ont été adoptées. La durée médiane de réchauffement était de 420 minutes (IQR= 300-600). Aucun des paramètres biologiques n'a montré de différence significative entre les deux groupes. Les principales complications étaient l'insuffisance rénale aiguë, la rhabdomyolyse, les arythmies, la pneumonie, les anomalies électrolytiques, la coagulopathie et la pancréatite. Elles étaient toutes significativement plus fréquentes dans le groupe des hypothermes sévère, sauf pour l'insuffisance rénale aiguë et de la rhabdomyolyse. La plupart des patients ont atteint une T°>35°C, 25% sont décédés suite à l’hypothermie.
Conclusion: L'hypothermie accidentelle est traitée par une grande variété de méthodes de réchauffement. La documentation du site de mesure de la T°, de la méthode et de la vitesse de réchauffement n'étaient pas systématique. Des améliorations devraient être apportées dans ces domaines.
Aucun
Audwyn ORMOND, Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse), Olivier PANTET
09:50 - 09:57
#39250 - FC11-06 Étude rétrospective des patients en arrêt cardiaque hypotherme à leur admission aux urgences et chez qui l’indication à un réchauffement par voie extracorporelle a été retenue.
FC11-06 Étude rétrospective des patients en arrêt cardiaque hypotherme à leur admission aux urgences et chez qui l’indication à un réchauffement par voie extracorporelle a été retenue.
Introduction : Le réchauffement par voie extracorporelle (RVE) est le traitement de choix des patients en arrêt cardiaque (AC) hypotherme. Le score HOPE a récemment remplacé le potassium dans la décision d’initier un RVE. Notre but était d’étudier le devenir des patients en AC hypotherme chez qui l’indication à un RVE a été retenue.
Matériel et Méthode : Etude rétrospective de patients en AC hypotherme admis dans un centre universitaire (CHU) et un centre régional (CHR), et chez qui un RVE a été indiqué. Les six variables du score HOPE ont été collectées : âge, sexe, mécanisme d’exposition au froid, température, kaliémie, et durée de réanimation. La survie à la sortie de l’hôpital a été analysée.
Résultats : Nous avons inclus 50 patients. La survie globale était de 22% (CHU 32% et CHR 9%, p=0.051). En excluant les 4 (8%) patients avec échec d’implantation du RVE, la survie était de 24% (CHU 33% et CHR 11%, p=0.074). Les probabilités de survie selon HOPE chez les patients avec RVE étaient de 36% (CHU) et 28% (CHR). L’utilisation de HOPE avec le seuil proposé de 10% comme indiquant un RVE aurait épargné 14 RVE (28% du total des patients) tout en indiquant le RVE chez 100% des survivants.
Conclusion : La survie des patients en AC hypotherme dépend du succès d’implantation du RVE, ainsi que de leurs caractéristiques à l’admission. L’utilisation du score HOPE permet d’estimer les probabilités de survie attendues d’un collectif de patients, et ainsi une comparaison entre centres.
Aucun
Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse), Chloé CONFORTI, Amélie DUPASQUIER, Nicolas HALL, Jessika MÉTRAILLER
09:57 - 10:04
#39289 - FC11-07 Facteurs prédictifs de gravité des accidents d’électrisation aux urgences.
FC11-07 Facteurs prédictifs de gravité des accidents d’électrisation aux urgences.
Introduction :
Les AE représentent un motif fréquent de consultation aux urgences et chez les médecins de première ligne . Leur présentation clinique est variable allant des formes bénignes asymptomatiques jusqu’aux accidents graves qui mettent en jeu le pronostic vital des patients, ce qui pose un défi diagnostique et thérapeutique pour le clinicien.
Patients et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée sur une période de 04 ans (du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2021) au service des urgences et SAMU 04 du centre hospitalo-universitaire Habib Bourguiba de Sfax. Nous avons inclus tous les patients qui se sont présentés notre service pour un accident d’électrisation.
Résultats :
Nous avons colligé 118 patients dont 7 (6%) ont été victimes d’une électrocution et 111 victimes d’électrisation. Nous avons retenu le diagnostic d’un impliqué électrique dans 25.4% des cas, d’un électrisé sans signes de gravité dans 26.3% des cas et d’un électrisé grave ou en détresse vitale dans 48.3% des cas.
Nous avons comparé deux groupes de patients : le groupe des victimes graves (48,3%) et le groupe des victimes non graves (51.7%). Nous avons conclu à une différence statistiquement significative (p<0.05) concernant ces facteurs :
- Les circonstances de l’AE, la notion de tétanisation, le moyen d’arrivée aux urgences.
- Clinique : l’atteinte respiratoire, l’atteinte cardiovasculaire, un ACR à l’admission, les anomalies électrocardiographiques, la présence d’un traumatisme thoracique ou abdomino-pelvien, les brulures et l’atteinte musculaire.
- Biologiques : la rhabdomyolyse, la glycémie, les taux de globules blancs à l’admission, et la persistance d’une rhabdomyolyse à H6 et à H12.
L’analyse multivariée a montré deux facteurs indépendants prédictifs du pronostic : un taux de CPK ≥253 UI /l à H1 de l’admission est corrélé aux formes graves (p=0.031, OR= 28.27, IC [1.34-594], et un ECG normal à H1 de l’admission est un facteur protecteur (p<0.001, OR = 0.005, IC [0.001-0.03]).
Conclusion :
La détection précoce de ces facteurs de gravité chez les patients victimes d’électrisation apparemment sains permet d’optimiser leur surveillance et prévoir les complications.
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Folla MECHRI, Imen SALEM, Fadhila ISSAOUI, Leila CHAARI, Olfa CHAKROUN, Adel CHAARI, Noureddine REKIK
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FC12
09:15 - 10:15
Flash communications
Urgences métaboliques et anaphylaxie
Anaphylaxie
Modérateur :
Agathe BEAUVAIS (CCA) (Paris)
09:15 - 09:22
#38981 - FC12-01 Décompensation diabétique : évaluation du suivi ambulatoire des patients se présentant aux Urgences.
FC12-01 Décompensation diabétique : évaluation du suivi ambulatoire des patients se présentant aux Urgences.
Contexte :
Le diabète est une maladie très fréquente et responsable d’une morbidité et d’une mortalité élevées. Notre territoire accusant une grande précarité et un accès aux soins très inégalitaire, présente une prévalence du diabète presque deux fois plus élevée que la moyenne nationale. L’objectif de cette étude est d’établir l’incidence des passages aux urgences de Cayenne pour les différentes décompensations diabétiques. Dans un second objectif, nous avons étudié les profils socio-démographiques et cliniques, ainsi que le parcours de soins des patients.
Matériel et méthode :
Du 1er mai au 31 aout 2021, nous avons réalisé une étude prospective incluant tous les patients se présentant aux urgences pour décompensation diabétique. Nous avons exclu tout patient avec une pathologie intercurrente ayant pour conséquence un déséquilibre glycémique.
Résultats :
Cette étude a inclus 85 patients pour décompensation diabétique ce qui représente une incidence de 0,9%. La cohorte était composée majoritairement de femmes (59%), d’âge intermédiaire (51 ± 17 ans) avec un niveau socio-économique précaire (56%). Ils ont été 61% à consulter pour hyperglycémie et 27% pour malaise. Il a finalement été conclu à une hyperglycémie pour 51% des patients, à une découverte du diabète pour 22% et à une décompensation diabétique pour 27%. Ils ont été 46% à être hospitalisés et la durée moyenne de séjour était de 7 ± 3 jours. Seulement 46% des patients consultent leur médecin traitant, 12% déclarent un suivi par un cardiologue et 23% par un ophtalmologue. Seuls 40% décrivent une bonne observance médicamenteuse. Nous retrouvons dans nos résultats, une association significative entre suivi médical et profession (41% vs 12%, p= 0,035), ainsi qu’entre précarité et absence de médecin traitant (46% vs 92% p<0,01).
Conclusion :
Ce travail souligne une grande précarité chez les patients diabétiques ainsi qu’un suivi médical et paramédical encore très insuffisant. L’adhérence aux traitements reste faible en l’absence de médecin traitant. Améliorer l’éducation du patient à sa maladie chronique constitue un levier pour une meilleure prise en charge du diabète. Il existe également une négligence concernant l’hygiène de vie. Il serait nécessaire que les pouvoirs publics et les sociétés savantes prennent conscience des difficultés et des particularités de notre territoire afin de mettre en place une organisation sanitaire plus adaptée.
Aucun
Romane GUINUT, Tertre VICTOR, Nadia SABBAH, Mathieu NACHER, Alexis FREMERY (Cayenne)
09:22 - 09:29
#39162 - FC12-02 Anaphylaxie aux antibiotiques vue aux urgences: facteurs prédictifs de réactions biphasiques.
FC12-02 Anaphylaxie aux antibiotiques vue aux urgences: facteurs prédictifs de réactions biphasiques.
Introduction: Une réaction biphasique est la récurrence des symptômes d'anaphylaxie dans les 72 heures suivant l'événement anaphylactique initial, sans réexposition à l’agent déclencheur. Les réactions biphasiques causées par les antibiotiques sont rares et imprévisibles, et ses facteurs prédictifs sont peu étudiés dans la littérature.
Objectif: Le but de notre étude était d’étudier les facteurs prédictifs de réactions biphasiques chez les malades admis aux urgences pour une anaphylaxie aux antibiotiques.
Méthodes: Il s’agissait d’une étude prospective, observationnelle menée sur 10 ans (juin 2010 à mai 2020). Nous avons inclus les patients âgés de plus de 14 ans, avec signes cliniques en faveur d’une anaphylaxie aux antibiotiques. Un recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs a été réalisé. Les patients ont été répartis en deux groupes : groupe des patients (Récidive + ayant présenté une réapparition des signes cliniques d’anaphylaxie quelques minutes à quelques heures de la symptomatologie initiale versus. patients (Récidive -). Une étude univariée et multivariée a été menée afin d’identifier les facteurs prédictifs de réaction biphasique.
Résultats: Au cours de l’étude, 193 patients ont été recrutés. Âge moyen = 41 ± 14 ans. Sex-ratio= 0,87. Les antécédents d’anaphylaxie ont été signalés dans 42,5% des cas. La famille d'antibiotiques la plus courante était la pénicilline dans 73,6 % des cas. Une réaction bi-phasique a été rapportée chez 6 patients (3,1%). Les antécédents d'anaphylaxie (OR=1,24 ; IC 95% [1,04- 3,60] ;p=0,04), l’apparition des signes cardiovasculaires (OR =5,57 ;IC 95%[1,90-16,26] ;p=0,002) et le recours à l’adrénaline 100 µg par voie intraveineuse (OR= 10,54 ; IC à 95%[2,77-40,03] ; p=0,001) ont été associés à l’apparition d’une réaction biphasique. Une bonne évolution a été notée chez 189 patients (98%). Aucun cas de décès n'a été enregistré aux urgences. Quatre-vingt-dix-huit pour cent des patients sont sortis des urgences.
Conclusion: Les réactions biphasiques d’anaphylaxie aux antibiotiques restent sous-diagnostiquées aux urgences. Les patients ayant des antécédents d’anaphylaxie, l’apparition de signes cardiovasculaires et le recours à l’adrénaline 100 µg par voie intraveineuse sont associés à des réactions biphasiques d’anaphylaxie aux antibiotiques.
Aucun
Amira BAKIR, Khaoula AMDOUNI, Hela BEN TURKIA, Youssef HMIDI, Ibtissem BEN TAHAR, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
09:29 - 09:36
#39185 - FC12-03 Insuffisants rénaux admis aux urgences : facteurs prédictifs de mortalité.
FC12-03 Insuffisants rénaux admis aux urgences : facteurs prédictifs de mortalité.
Introduction :
L’incidence de l’insuffisance rénale(IR) est en nette augmentation ces dernières décennies. La morbi-mortalité reste importante malgré les progrès thérapeutiques. Le but de notre étude était d’étudier le profil épidémiologique des patients insuffisants rénaux admis aux urgences et de déterminer les facteurs prédictifs de mortalité (FPM).
Méthodes :
Étude prospective observationnelle menée sur un an. Inclusion des patients admis aux urgences et présentant une IR définie par une baisse du débit de filtration glomérulaire<à 60 mL/mn/1,73m2,calculé selon la formule de Chronic Kidney Disease Epidemiology. Recueil des paramètres épidémio-cliniques et évolutifs. Comparaison de deux groupes:G1 les patients décédés (mortalité intra-hospitalière et mortalité à un mois) et G2 les patients survivants.Les FPM étaient identifiés par une analyse univariée et multivariée.
Résultats :
Inclusion de 219 patients. Age moyen=64±15 ans. Genre ratio=1,04.Les antécédents médicaux étaient(%):hypertension artérielle(70),diabète(54),insuffisance coronaire (15),insuffisance cardiaque(10),antécédents urologiques(3).Cent soixante-cinq patients (75%) avaient une IR chronique et 104 patients(48%) étaient au stade d’hémodialyse (HD).La symptomatologie était(%):dyspnée(26),douleur abdominale(19),douleur thoracique(16).Les diagnostics étaient(%):œdème aigu du poumon(20),sepsis(23),hyperkaliémie sans signes électriques (12),syndrome coronarien aigu(8),hyperkaliémie avec signes électriques(3),IR obstructive(3).Le traitement administré était(%):diurétique(22), antibiothérapie(22),traitement hypokaliémiant(15),le recours à une VS-PeeP (14),dérivés nitrés (10),traitement anti ischémique et antithrombotique (5).Neuf patients avaient bénéficié d’une HD en urgence.La mortalité intra-hospitalière était à 8%.La mortalité à un mois était à 12%.Les deux groupes étaient comparables concernant les caractéristiques démographiques (p=0,3).L’analyse univariée a identifié 4 FPM(OR; [IC 95%] ; p):patient en sepsis(4 ;[1,7-9,4] ;p=0,002);Glasgow coma scale (GCS)<10(11 ;[3-41] ;p<0.001);fréquence cardiaque >95bpm(11 ;[3-41] ;p<0,001);le recours à l’intubation orotrachéale (IOT)(31 ;[6-158] ;p<0,001).En analyse multivariée,2 FPM ont été identifiés: GCS<10(2,6 ; [1,2-6] ;p=0,02);le recours à une IOT(4,8 ;[1,4-16] ;p=0,01).
Conclusion :
La mortalité des patients insuffisants rénaux était élevée. La présence d’une altération de l’état de conscience et le recours à une IOT étaient des facteurs favorisants.
Je déclare aucun conflit d'intérêt
Raja FADHEL, Ibtissem BEN TAHER, Rania JABRI, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA, Amira BAKIR, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
09:36 - 09:43
#39202 - FC12-04 Pronostic des patients de plus de 75 ans avec insuffisance rénale aiguë lors d'un recours aux urgences.
FC12-04 Pronostic des patients de plus de 75 ans avec insuffisance rénale aiguë lors d'un recours aux urgences.
La mortalité des patients adultes avec insuffisance rénale aigue (IRA) aux urgences est de 12% à 30 jours et de 10% à 90 jours dans 2 études récentes, sans qu’aucune donnée ne cible les patients de plus de 75 ans. L’objectif de cette étude rétrospective, monocentrique est ainsi d’évaluer le pronostic des patients âgés avec IRA à 60 jours après un passage aux urgences.
Sur les 2 652 visites analysées entre mai et décembre 2022, 331 patients présentaient une IRA dont 180 en stade 1 ; 114 en stade 2 ; 37 en stade 3. Soixante (18%) patients sont décédés à 60 jours. Ces derniers présentaient une créatinine significativement plus élevée que les survivants (185 µmol/l vs 160 µmol/l) et une plus grande fragilité (42% vs 20%). Les patients en IRA de stade 1 présentent une probabilité de survie significativement plus élevée que ceux de stade 2 et 3 (p = 0.008). En analyse multivariée, l’âge (OR 1.08 [1.02-1.14]), le taux de créatinine (OR 1.004 [1.00-1.009]), la fréquence cardiaque (OR 1.027 [1.01-1.04]), la natrémie (OR 1.09 [1.03-1.16]), une maladie pulmonaire (OR 2.28 [1.01-5.16]) et un cancer (OR 9.72 [2.52-37.45]) associés à l’IRA sont indépendamment associés à la mortalité à 60 jours.
Les patients de plus de 75 ans avec IRA aux urgences ont une mortalité à 60 jours de leur admission de 18%. Les facteurs prédictifs de cette mortalité sont l’âge avancé, une créatinine sérique élevée, une maladie pulmonaire, un cancer, une fréquence cardiaque élevée et une natrémie en augmentation.
AUCUN
Marie-Noëlle ROVIRA (Paris), Erwan SALARD, Fahima AKLOUCHE, Boualem MOULOUEL, Salem ANANOU, Antoine LY, Nicolas JAVAUD
09:43 - 09:50
#39303 - FC12-05 Hypoglycémie sévère : étude épidémiologique.
FC12-05 Hypoglycémie sévère : étude épidémiologique.
Objectif : L'hypoglycémie sévère peut avoir des conséquences graves notamment aux âges extrêmes. Elle peut entraver le pronostic vital et/ou fonctionnel.
Le but de notre travail est d'évaluer les paramètres clinico-biologiques, étiologiques et évolutifs de l'hypoglycémie sévère chez le sujet âgé diabétique.
Patients et méthodes: Il s'agit d'une étude prospective concernant 67 patients diabétiques de type 2 âgés de plus de 65 ans hospitalisés pour hypoglycémie .
Résultats : L'âge moyen des patients est de 72 ans. Il s'agit d'une majorité féminine (n = 27). L'hypoglycémie était confirmée biologiquement dans tous les cas. Le coma hypoglycémique a concerné 9 patients. Des crises convulsives ont été observées dans 4 cas. Les manifestations psychiatriques concernent 6 patients. La prise d'alcool a été notée dans 2 cas. Le diagnostic d'accident vasculaire cérébral a été établi dans 5 cas. La démence et les chutes ont été est observée respectivement dans 3 et 2 cas. Une polymédication est notée dans la majorité des cas. Un surdosage en insuline ou sulfamides est observé dans 17 cas. L'hypoglycémie a révélé une insuffisance rénale dans 7 cas. Elle a également révélé une hypothyroïdie dans 3 cas.
Conclusion
Il est primordial d'évaluer le risque hypoglycémique de chaque patient pour définir l'objectif et le moyen thérapeutique chez le sujet âgé. L'éducation thérapeutique du patient et/ou de son entourage est essentielle, elle est basée sur les précautions à prendre afin d'éviter les situations potentiellement dangereuses
aucun conflit d'interet
Neila MAAROUFI, Faten MARAACHI (Jendouba tunisie, Tunisie), Moufida NAOUARI
09:50 - 09:57
#39313 - FC12-06 Évaluation de l’application des recommandations de prise en charge thérapeutique de l’hyperkaliémie de la Société Française de Médecine d’Urgence dans les services d’urgences.
FC12-06 Évaluation de l’application des recommandations de prise en charge thérapeutique de l’hyperkaliémie de la Société Française de Médecine d’Urgence dans les services d’urgences.
Introduction : Les recommandations de prise en charge thérapeutique (PEC) de l’hyperkaliémie de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU) sont-elles appliquées dans les services d’urgences ? L'objectif de cette étude était d‘évaluer l’application des recommandations de PEC de l’hyperkaliémie de la SFMU en service d'urgence.
Matériel et méthodes : Une étude observationnelle rétrospective et monocentrique a été menée du 1er janvier 2021 au 30 juin 2021. Étaient inclus les patients adultes admis aux urgences d’un centre hospitalier universitaire français avec une kaliémie supérieure à 5 mmol/L. Le critère de jugement principal était l’évaluation de l’application des recommandations de PEC de l’hyperkaliémie de la SFMU de 2019.
Résultats : Huit-cent trente-deux patients ont été inclus. L’âge médian était de 74 ans (EI 23,2), 394 patients (47%) étaient des femmes, 125 (15%) avaient une insuffisance rénale chronique. Les principaux symptômes d’hyperkaliémie rapportés étaient des paresthésies (19 soit 48%), une faiblesse musculaire (10 soit 25%) et des myalgies (9 soit 23%). Une insuffisance rénale aiguë concernait 36 patients (4,3%). La kaliémie médiane était de 5,30 mmol/L (EI 0,40) et 76 patients (9,1%) avaient une kaliémie supérieure à 6 mmol/L. Parmi les 12 patients (1,9%) ayant des signes d'hyperkaliémie à l’électrocardiogramme (ECG), 11 (91%) avaient des ondes T amples et pointues, 1 (8,3%) une tachycardie ventriculaire. Deux cent quarante-huit patients (83%) ont reçu un traitement de l’hyperkaliémie (84% des prélèvements non hémolysés). Les recommandations étaient appliquées pour 644 patients (77.4%). Les principales causes de non-application étaient l’absence de traitement étiologique si kaliémie inférieure à 6 mmol/L (128 soit 17%), l’absence d’ECG si kaliémie supérieure à 6 mmol/L (4 soit 5%), l’absence de gluconate de calcium si modifications ECG (4 soit 33%), l’absence de β2 mimétiques et d'insuline si kaliémie supérieure à 6,5 mmol/L (14 soit 43%), l’absence de β2 mimétiques ou insuline si entre 6 et 6,5 mmol/L (44 soit 58%), l’absence de contrôle de la kaliémie à 1 heure si kaliémie supérieure à 6 mmol/L (10 soit 13%).
Conclusion : Les recommandations de PEC de l'hyperkaliémie de la SFMU sont majoritairement mais pas totalement appliquées. Une majorité des patients ne reçoivent pas un traitement adapté. Des données multicentriques et de haut niveau de preuves permettront corroborer ces résultats.
Aucun
Pierre JAVERZAT (BESANCON), Julien HRASKO, Jamel BAMOULID, Amaury TOITOT, Jean-Paul FEUGEAS, Abdo KHOURY, Omide TAHERI
09:57 - 10:04
#39435 - FC12-07 Prévalence et caractéristiques des patients présentant une thrombopénie aux urgences.
FC12-07 Prévalence et caractéristiques des patients présentant une thrombopénie aux urgences.
Introduction : les plaquettes jouent un rôle essentiel dans l’hémostase et l’immunité. Récemment, il a été montré que les patients présentant une thrombopénie présentaient une mortalité hospitalière augmentée par rapport aux patients non thrombopéniques. L’objectif de cette étude était de déterminer la prévalence et les caractéristiques des patients thrombopéniques pris en charge en service d’urgence aux urgences.
Matériels et méthodes : étude épidémiologique rétrospective entre le 01/01/2020 et le 28/02/2020 portant sur des patients pris en charge au service d’urgence adultes du CHU de Toulouse. Les patients présentant une thrombopénie définie par un taux de plaquettes inférieur à 150 G/L sur la première prise de sang faite aux urgences étaient inclus.
Résultats : parmi les 19 806 patients admis aux urgences sur la période, 421 patients présentaient une thrombopénie, établissant une prévalence de la thrombopénie aux urgences de 2,2 % (IC 95 % 1,9 – 2,3). Parmi eux, 136 (32,3 %) étaient des femmes et l’âge moyen était de 66,5 ans (± 21,2). Les principales comorbidités étaient en premier lieu une néoplasie (24,70 %), puis le diabète (23,7 %) et un antécédent d’infarctus du myocarde (18,78 %). Le principal diagnostic établi aux urgences était une pathologie infectieuse (29,7 %), suivi des pathologies non classées ailleurs (14,01 %) et des pathologies cardiovasculaires (12,8 %). Les patients avec une thrombopénie modérée à sévère (plaquettes inférieures à 100 G/L) étaient significativement associés à une majoration du décès intra hospitalier (36,36 %), par rapport aux patients présentant une thrombopénie légère (3,19 %).
Conclusion : le premier diagnostic associé aux thrombopénies chez les patients admis en structure d’urgence est la pathologie infectieuse. La profondeur de la thrombopénie est associée à une augmentation de la mortalité intra hospitalière.
Aucun
Dina MENNUNI (TOULOUSE)
10:04 - 10:11
#39484 - FC12-08 Anaphylaxie aux urgences : Profil épidémio-clinique et évolutif des patients.
FC12-08 Anaphylaxie aux urgences : Profil épidémio-clinique et évolutif des patients.
Introduction : L'anaphylaxie représente une urgence médicale majeure. La reconnaissance précoce de ses signes cliniques et l’intervention médicale immédiate représente un vrai challenge pour le médecin urgentiste.
Objectif : décrire le profil épidémio-clinique et thérapeutique des patients admis aux urgences pour anaphylaxie.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective et descriptive sur une période de neuf mois, menée au niveau d'une structure d'urgence polyvalente d'un hôpital régional. Nous avons inclus les patients admis aux urgences pour la prise en charge d’une anaphylaxie.
Résultats : Nous avons colligés 87 patients, l’âge moyen a été de 35,2 ± 16 ans et le Sex-ratio = 0.61. Il s’agissait du premier épisode d’hospitalisation pour anaphylaxie dans 72 (82,8%) patients. Des antécédents d’atopie ont été rapportés dans 27(31%) des cas. Six patients(6.89%) ont été hospitalisés auparavant aux urgences pour une anaphylaxie. Les signes cliniques retrouvés : des manifestations cutanées pour 85 (97,7%) à type de (urticaire (80,4%), rash cutané (79,3%) et de prurit (68,9%)).
Les signes respiratoires 19(21,8%) avec une désaturation chez 6 patients, signes digestifs 16(18,4%), signes cardiovasculaires 6(6,9%) et signes neurologiques 4(4,6%) des cas. Le délai moyen d’apparition signes cliniques a été de 120 min ± 30.
L’allergène incriminé a été : un médicament 58,2% (n=67), un aliment 9(10,3%) et une piqure d’insecte 6(6 ,9%). Les médicaments incriminés ont été : des antibiotiques 42(48,2%), a des anti-inflammatoires non stéroïdiens 15(17,2 %), des antalgiques 7 (8 %) et autres médicaments 3(3,4%). Tous nos patients ont été pris en charge à l’unité d’hospitalisation de courte durée. Soixante patients (68,9%) ont reçu une expansion volémique par le sérum salé isotonique. L’adrénaline a été utilisée dans 71 (81,6%) des cas dont (86% en intramusculaire). Les corticoïdes et les antihistaminiques ont été prescrits chez respectivement 66 (75,9%) et 86 (98,9%) des patients. L’évolution a été favorable dans 90,8% des cas : 51 malades ont été mis sortants et 8 patients ont été transférés en réanimation. Aucun décès n’a été noté.
Conclusion : Notre étude a révélé la diversité de la présentation clinique de l'anaphylaxie aux urgences ainsi que l’agent incriminé. L’évolution favorable de la plupart des patients souligne l'importance de recours rapide à l'adrénaline.
aucun
Fatma TRIFA, Manel KALLEL, Ghada KHEDHIRI (Beja, Tunisie), Emna REZGUI, Saad AFGHANI, Sonia AISSA, Khedija ZAOUCHE
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Salle 352B-Zone poster 2 |
10:00 |
"Jeudi 06 juin"
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BOX2
10:00 - 16:00
Cluebox : le Box des Urgences
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Conférencier :
Jonathan POISSONNIER (Ambulancier/ aide soignant) (Conférencier, Roubaix)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s), ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
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Espace Accueil Congrès |
10:15 |
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CDIB
10:15 - 10:30
Conférence de l'industrie Bisom
Comment dématérialiser le bilan dématérialisé SMUR
Les outils de bilan dématérialisé sont de plus en présents dans la pratique en SMUR.
Ils participent positivement à la prise en charge du patient et sont vecteur de production de données.
Mais ils sont souvent vus comme consommateur de temps médical et peuvent mettre de la distance entre le médecin et le patient.
En s’appuyant sur plus de 100 SMUR utilisateurs depuis plusieurs années, BISOM vous présente ses innovations permettant à l’équipe médicale de renseigner le dossier patient SMUR en réduisant les saisies au minimum.
Grâce à la dictée vocale guidée et l’appui d’outils collaboratifs, le médecin SMUR va pouvoir rester concentré sur le patient tout en renseignant de manière exhaustive sa fiche bilan.
Il n’aura même plus besoin de toucher la tablette !
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Salle 241 |
10:20 |
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URGMEET21
10:20 - 11:00
UrgencesMeet
10h20 Commission des Référentiels - Quiz RFE
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Maxime JONCHIER (Coordonnateur, La Rochelle)
Conférenciers :
Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Conférencier, Paris), Xavier DUBUCS (PhD Student) (Conférencier, Toulouse), Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
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Espace Accueil Congrès |
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URGMEET06
10:20 - 10:40
UrgencesMeet
Board ECMU - Vous voulez vous former ou faire une étude d'échographie ? On vous aide
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Omide TAHERI (Coordonnateur, Besançon)
Conférenciers :
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Omide TAHERI (Médecin) (Conférencier, Besançon)
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Espace Networking |
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UD11
10:20 - 10:30
TUNE INSIGHT
Espace fédéré de données de santé
Conférencier :
Manon MICHEL
Notre espace fédéré de données de santé permet la création de cohortes et la réalisation d’analyses avancées et d’apprentissage automatique, sans déplacer ni divulguer des données personnelles.
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Espace Urgences Démo |
10:30 |
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UD01
10:30 - 10:40
AAZ- Nephroteck
COVID-VIRO ALL IN® TRIPLEX / FlashDX-1000-E
Conférencier :
Thomas IFF
COVID-VIRO ALL IN® TRIPLEX : Test TROD 3 en 1 pour les infections respiratoires COVID-19/Grippe A&B et RSV spécialement adapté à l'enfant.
FlashDX-1000-E : Tests moléculaires multiplex rapides.
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Espace Urgences Démo |
10:40 |
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URGMEET07
10:40 - 11:00
UrgencesMeet
Commission Scientifique - Urgences 2025 : venez proposer vos sessions !
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Conférenciers :
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
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Espace Networking |
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UD06
10:40 - 10:50
HOPIA
HOPIA – Plannings optimisés
Conférencier :
Victoire BACH
Hopia est une solution de planification automatisée par IA. Elle centralise la création et la gestion des plannings médicaux et paramédicaux.
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Espace Urgences Démo |
10:50 |
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UD02
10:50 - 11:00
AGUETTANT
Lidocaïne Aguettant 10mg/mL
Conférencier :
Fabrice ROCHER
Solution injectable, en seringue préremplie.
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Espace Urgences Démo |
11:00 |
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CMS13
11:00 - 12:30
Conférence Médico-Soignants
Le patient adulte en situation critique
Ambulanciers, Arrêt cardio-respiratoire ACR, Communication, Infirmier, Monitorage
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon)
Coordonnateur :
Geoffrey GALOPIN (Coordonnateur, Dijon)
Cette session à pour but de reprendre des éléments incontournables permettant le juste soin aux patients en situation critique.
11:00 - 11:22
Back to basics : le B.A-BA de l'utilisation des drogues.
Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay)
11:22 - 11:44
RACS et après ?
Steven LAGADEC (Infirmier) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
Back to basics : le B.A-BA des bonnes pratiques du monitorage.
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest)
12:06 - 12:28
Communication & facteurs humains lors de la prise en charge d'un patient critique.
Véronique NORMIER-CALHOUN (IADE) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Q&R.
Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Super Modérateur, Nantes)
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Amphi Bleu |
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CM12
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
L'accès aux soins urgents : un pot pourri ?
Environnement, Evaluation SAMU / SMUR, Organisation SAMU/SMUR, Profession - Métier
Modérateurs :
Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Colombes)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
C'est capital, donc à la mode et à toutes les sauces, mais comprenons-nous réellement ce que cache le terme d'"accès aux soins urgents" ? Dans cette session, nous discuterons de ses multiples concepts, et de ses intrications multifactorielles souvent négligées.
11:00 - 11:22
L'accessbilité aux soins urgents : concepts et définitions.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
11:22 - 11:44
Urgentiste : peut mieux faire, mais doit travailler sa géographie !
Julie FREYSSENGE (Responsable Département Méthodes & Analyses) (Conférencier, Lyon)
11:44 - 12:06
La dimension socio-économique de l'accessibilité aux soins urgents.
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
12:06 - 12:28
Délais cachés en SMUR : quelles associations pronostiques ?
Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
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Amphi Havane |
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AMS30 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers
Coordonnateur :
Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers :
Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Public concerné : médecins, soignants, ambulanciers SMUR
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Espace exposition - stand ST n°43 |
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TRS01
11:00 - 12:30
Table Ronde Soignants
Le pré-hospitalier de demain
Ambulanciers, ARM, Infirmier, Organisation SAMU/SMUR, Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier, Régulation
Modérateurs :
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur :
Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Nouveaux actes pour les pompiers et les ambulanciers, émergence des UMH-P, place des infirmiers en CRRA, les bouleversements de notre spécialités sont nombreux. Essayons d'imaginer le futur.
11:00 - 11:15
Les UMH-P, OK mais encore ?
Magali GUERIN (Paramed) (Conférencier, Niort)
11:15 - 11:30
Quoi de neuf chez les ambulanciers : présentation du référentiel métier ambulancier SMUR.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest), Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
11:30 - 11:45
Des infirmiers en régulation.
Sylvaine COMTE DE LUZY (Cadre de santé IADE) (Conférencier, Bordeaux)
11:45 - 12:00
Maintien des compétences et formation des professionnels aux nouveaux gestes.
Luc BAUDELOT (Cadre de santé) (Conférencier, Rennes)
12:00 - 12:30
Débat.
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Salle 241 |
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CLM13
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Urgences vitales
Etat de choc, Pneumologie, Traumatologie
Modérateurs :
Axel BENHAMED (Médecin) (Quebec, Canada), Rémy DIESNIS (Emergency physician) (Roubaix)
11:00 - 11:10
#38970 - CP41 Validation externe de scores pronostiques pour prédire une intervention thérapeutique et/ou un décès chez les patients présentant une hémorragie digestive haute aux urgences.
CP41 Validation externe de scores pronostiques pour prédire une intervention thérapeutique et/ou un décès chez les patients présentant une hémorragie digestive haute aux urgences.
Introduction :
L'hémorragie digestive haute est une urgence médicale potentiellement grave. Une stratification pronostique précoce dans les services d'urgence pourrait optimiser la gestion des patients présentant une hémorragie digestive haute et réduire les hospitalisations inutiles. La plupart des scores pronostiques existants n'ont pas fait l'objet de validation externe. L'objectif de cette étude est de réaliser une validation externe et de comparer les scores pronostiques existants pour prédire la nécessité d'une intervention thérapeutique et/ou le décès.
Méthode :
Une revue systématique de la littérature a été réalisée pour identifier les scores pronostiques existants. Une étude de cohorte rétrospective multicentrique a été réalisée à partir d'un entrepôt de données de santé (EDS). Les patients éligibles étaient ceux ayant consulté pour une suspicion d'hémorragie digestive haute du 1er janvier 2019 au 31 décembre 2020 dans l'un des 15 services d'urgence dont les données étaient disponibles dans l'EDS et pour lesquels les compte-rendus des urgences et d'hospitalisation étaient disponibles. Le critère de jugement principal était composite: intervention thérapeutique (transfusion, hémostase endoscopique, radiologique ou chirurgicale) et/ou mortalité à 30 jours.
Résultats :
La revue systématique a identifié 39 scores pronostiques éligibles, dont 12 ont pu être calculés avec les données disponibles. Parmi les 990 patients inclus, 755 (76,4 %) ont subi une intervention thérapeutique et/ou sont décédés dans les 30 jours. Les scores les plus discriminants pour prédire une intervention thérapeutique et/ou le décès étaient le score de Glasgow-Blatchford (GBS) (aire sous la courbe (AUC) 0.869 [0.842-0.895]), le GBS modifié (AUC 0.872 [0.847-0.898]), et le GBS modifié n°2 (AUC 0.855 [0.827-0.884]). Les scores ayant montré les meilleures performances pour identifier les patients à faible risque étaient le GBS ≤ 1 (sensibilité 0.99 [0.99-1.00], valeur prédictive négative 0.89 [0.75-0.97]) et le GBS modifié = 0 (sensibilité 0.99 [0.98-1.00], valeur prédictive négative 0.84 [0.71-0.94]).
Conclusion :
Le GBS et le GBS modifié sont les scores les plus performants, tant pour stratifier les patients selon leur risque d'intervention thérapeutique et/ou de décès, que pour identifier les patients à faible risque qui pourraient être pris en charge en ambulatoire.
Pierre-Clément THIEBAUD, Agathe BEAUVAIS, Clément PREBIN, Mathilde DE CALUWE, Yolaine COSTES, Claire CHAVAUX (Paris), Youri YORDANOV, Thomas OLIVIER
11:10 - 11:20
#39026 - CP42 L’hypothermie en climat tropical est une réalité ! Elle multiplie par 8 la mortalité des traumatisés ! Etude HYPOTROP.
CP42 L’hypothermie en climat tropical est une réalité ! Elle multiplie par 8 la mortalité des traumatisés ! Etude HYPOTROP.
Introduction
L’hypothermie est un facteur indépendant de mortalité chez les patients traumatisés (Perlman, Crit Care, 2016). Notre hypothèse était qu’un climat tropical n’écartait pas le risque d’hypothermie.
Méthodes
Site : département ultramarin avec une température moyenne annuelle de 26°C et une température mensuelle moyenne toujours ⩾ 22°C.
Inclusion : registre prospectif des traumatisés arrivant aux urgences de septembre 2021 à octobre 2023 (CPP+CNIL).
Paramètres : sexe, âge, température ambiante, température corporelle (TC) à l’arrivée et mortalité hospitalière.
Critère de jugement : taux d’hypothermie (TC<36°C) et mortalité.
Résultats
336 patients inclus, dont 282(84%) hommes, d’âge médian = 28(21-40) ans avec un ISS = 9(4-16).
42(12%) avaient une hémorragie, 81(24%) ont reçu de l’acide tranexamique et 17(5%) des catécholamines en préhospitalier.
La TC manquait dans 121(36%) cas. TC (N=215) = 36,7(36,4-37,0)°C. Hypothermie dans 18 (8%) cas. Température extérieure moyenne le jour de la prise en charge des patients hypothermes = 26,9(±0,9)°C. Mortalité = 19(5,6%) ; significativement augmentée en cas d’hypothermie : 4(22%) vs 7(3%) (p=0,003 ; OR=7.67 [IC95%=1.83-28.8] (Figure). Mortalité : 8(7%) si la TC était absence (p=0,02).
Conclusion
La température corporelle n’était pas relevée dans plus d’un tiers des cas. Les patients étaient hypothermes en dépit d’une température ambiante moyenne de 26,9°C. La mortalité des patients hypothermes était multipliée par 8.
Aucun
Alexis FREMERY (Cayenne), Nicolas HIGEL, Diana HO-KEE-KING, Jean-Marc PUJO, Angèle MARTIN, Frédéric LAPOSTOLLE
11:20 - 11:30
#39045 - CP43 Variables préhospitalières prédictives d'une tomodensitométrie positive chez les traumatisés sévères sans défaillance d'organe apparente.
CP43 Variables préhospitalières prédictives d'une tomodensitométrie positive chez les traumatisés sévères sans défaillance d'organe apparente.
Introduction : La tomodensitométrie du corps entier est devenue l’examen de référence dans l’évaluation des lésions chez les traumatisés sévères. Il n’existe pas de consensus quant à sa réalisation, en particulier chez des patients cliniquement stables. Son utilisation systématique entraine une exposition accrue aux radiations, pose la question de l’intérêt pronostique et conduit à un nombre croissant de résultats négatifs. L’objectif de notre étude était de rechercher les facteurs préhospitaliers prédictifs d’une tomodensitométrie positive chez des patients traumatisés sévères sans défaillance d’organe apparente.
Méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle et rétrospective concernant des patients traumatisés sévères pris en charge par un Service Mobile d’Urgence et de Réanimation de janvier 2017 à décembre 2021 dans 4 centres hospitalo-universitaire français. Ont été exclus les patients considérés instables selon les recommandations régionales du réseau Occi.TRAUMA. L’ensemble des données cliniques et paracliniques préhospitalières ont été analysées.
Résultats : Parmi les 318 patients analysés, le nombre de tomodensitométrie positives était de 153 (48%). Les facteurs préhospitaliers indépendamment liés à la positivité de la tomodensitométrie étaient le score de Glasgow < 15 : OR 2,5 IC95% [1,2 ; 5,2] (p = 0,01), la saturation pulsée en oxygène < 97% : OR 2,7 IC95% [1,3 ; 5,5] (p < 0,01) et une FAST positive : OR 3,6 IC95% [1,4 ; 10,1] (p > 0,01). La meilleure performance diagnostique était celle de la FAST avec une aire sous la courbe de 0,59 IC95% [0,6 ; 0,6], une sensibilité de 24% IC95% [17 ; 32], une spécificité de 95% IC95% [91 ; 98], une valeur prédictive positive de 82% IC95% [69 ; 88], une valeur prédictive négative de 58% IC95% [48 ; 78].
Conclusion : Les facteurs préhospitaliers prédictifs d’une lésion à la tomodensitométrie du corps entier chez des patients traumatisés sévères sans défaillance d’organe apparente sont un score de Glasgow inférieur à 15, une saturation pulsée en oxygène inférieure à 97% et une FAST positive. Leur mauvaise sensibilité respective ne permet pas de s’affranchir de la tomodensitométrie. Il serait intéressant de déterminer un facteur sensible afin d’améliorer la sélection des patients bénéficiant d’une imagerie.
Aucun
Marianne LE DORTZ (Montpellier), Thibaut MARKARIAN, Dino TIKVESA, Frédéric BALEN, Philippe LE CONTE, Xavier BOBBIA
11:30 - 11:40
#39075 - CP44 Évolution du gradient veino-artériel de dioxyde de carbone au cours d’un état de choc hémorragique dans un modèle porcin.
CP44 Évolution du gradient veino-artériel de dioxyde de carbone au cours d’un état de choc hémorragique dans un modèle porcin.
Contexte : Le gradient veino-artériel de la pression partielle en CO2 (gapCO2) est le reflet du métabolisme cellulaire. L’objectif de notre étude était de décrire les variations du gapCO2 avec les paramètres de monitoring d'un état de choc hémorragique contrôlé sur des porcelets anesthésiés.
Méthode : Il s'agissait d'une analyse secondaire de données recueillies pour une autre étude. Les prélèvements artériels et veineux ont été réalisés au 5 temps expérimentaux (T0, T1, T2, T3, T4). Les porcelets étaient randomisés selon 3 modalités de réanimation : remplissage vasculaire (RV) seul, RV + noradrénaline et RV + adrénaline. Des coefficients de corrélation de Spearman ont été calculés entre le gapCO2 et le débit cardiaque (DC), la pression artérielle moyenne (PAM) et la lactatémie artérielle.
Résultats : 13 porcelets ont étés inclus et 65 gapCO2 (100%) ont étés calculés. Le gapCO2 en fonction du temps expérimental est représenté en figure 1. Le gapCO2 présentait une corrélation négative avec le DC (rho = -0,41 [-0,65 ; -0 ,15], p < 0,001), la PAM (rho = -0,50 [-0,66 ; -0,29], p<0,001) et positive avec la lactatémie artérielle (rho = 0,45 [0,20 ; 0,67], p<0,001).
Conclusion : Dans notre modèle, le gapCO2 présentait une corrélation modérée avec les paramètres hémodynamiques et biologiques classiques de monitoring des états de choc. L'étude des variation de ce paramètre en fonction de l'administration de sang total comme méthode de réanimation pourrait être d'intérêt.
Xavier bobbia déclare un conflit d’intérêt comme enseignant d’échographie pour Général Electics.
Fabien COISY (Nîmes), Jules FONTAINE, Laura GRAU-MERCIER, Romain GENRE-GRANDPIERRE, Florian AJAVON, Xavier BOBBIA
11:40 - 11:50
#39130 - CP45 Impact de la taille de la lame Macintosh® sur le taux de succès de l’intubation orotrachéale en pré-hospitalier et intra-hospitalier.
CP45 Impact de la taille de la lame Macintosh® sur le taux de succès de l’intubation orotrachéale en pré-hospitalier et intra-hospitalier.
CONTEXTE La laryngoscopie directe reste fréquemment pratiquée aux urgences et en pré-hospitalier. En l’absence de recommandation claire concernant la taille de la lame de Macintosh®, cette décision est laissée à la discrétion de l’opérateur et dépend de son expérience, de ses habitudes et des caractéristiques du patient. A ce jour, deux études ont étudié l'impact de la taille de la lame Macintosh® sur le taux de réussite de la première tentative d’intubation par laryngoscopie directe (LD) sur des patients en états critiques, en réanimation ou en service d’accueil des urgences, ainsi que les taux de complications associées.
OBJECTIF Cette étude vise à examiner l’impact de la taille de la lame Macintosh® utilisée lors de la première LD sur le taux de succès de l’intubation oro-trachéale en médecine d’urgence intra- et pré-hospitalière. L’hypothèse posée a priori est taux de réussite plus élevé en cas d’utilisation de lames de taille 3 par rapport à la taille 4.
METHODE Nous avons conduit une étude observationnelle prospective multicentrique utilisant des données provenant de 4 centres hospitaliers auvergnats. Les informations collectées après chaque intubation comprenaient les caractéristiques des patients et des opérateurs, la taille de la lame Macintosh®, les résultats de la première LD, les techniques alternatives employées et la nécessité d’un second opérateur. Les taux de complications liées à l’intubation ont également été analysés. Le critère de jugement principal était le taux de réussite de la 1ère LD avec la lame Macintosh®.
RESULTATS Sur un total de 184 intubations, 76 (41%) ont été effectuées avec une lame Macintosh® de taille 3 et 108 (59%) avec une lame 4. Le taux de succès de l’intubation lors de la première LD était significativement plus élevée avec la lame Macintosh® 3 (84,2% contre 70,4% pour la 4, p = 0,03), pour des niveaux de visualisation glottique comparables (score de Cormack-Lehane, p = 0,13). Les taux de complications étaient plus élevés avec la lame Macintosh® 4 (77,8% contre 48,7% pour la 3, p = 0,0001).
CONCLUSION Cette étude indique que l’utilisation de la lame Macintosh® 3 est associée à une amélioration de la réussite de la première LD en médecine d’urgences intra- et pré-hospitalière. Cependant, pour confirmer ces conclusions, il est nécessaire de mener un essai randomisé prospectif multicentrique de plus grande ampleur, au mieux à l’échelle nationale.
aucun
Camelia EL GHISSASSI, Thomas GODET, Marine LORIDON, Marie DUPUY, Romain DURIF, Daniel ROUX-BONIFACE, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA (Clermont-Ferrand)
11:50 - 12:00
#39146 - CP46 Prise en charge et devenir des patients victimes d'une chute de grande hauteur. Etude rétrospective multicentrique à partir du registre Trauma-System du Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône.
CP46 Prise en charge et devenir des patients victimes d'une chute de grande hauteur. Etude rétrospective multicentrique à partir du registre Trauma-System du Réseau des Urgences de la Vallée du Rhône.
Introduction : L’objectif de cette étude est d’évaluer le critère de hauteur de 6 mètres, inscrit dans les critères de Vittel, lors de la prise en charge d’un patient victime d’une chute de hauteur. Nous étudions le rapport entre la hauteur de la chute et la sévérité des lésions présentées. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, multicentrique, réalisée à partir du registre TRAUMA du RESUVAL. Ont été inclus les patients du registre majeurs, ayant présenté une chute d’une hauteur > 3 mètres, entre le 1er janvier 2017 et le 29 décembre 2019. Les patients ont été répartis en 2 groupes : ceux ayant chutés d’une hauteur de 3 à 6 mètres (cinétique modérée), et ceux ayant chuté d’une hauteur > 6 mètres (cinétique élevée). Résultats : 323 patients ont été inclus, 105 dans le groupe cinétique modérée, versus 218. L’ISS était plus élevé lors des chutes > 6 mètres, avec une médiane à 20 (vs 10,5). Dans le groupe cinétique élevée, 61,7% des patients avaient un score ISS > 16, (vs 39,4%). En pré-hospitalier, on ne retrouvait pas de différence entre les 2 groupes sur le plan hémodynamique. Lors de l’admission hospitalière, il existait une différence sur la valeur du shock index : > 0,9 chez 23% des patients du groupe cinétique élevée, vs 10,3% des patients du groupe cinétique modérée. 22,8% des patients du groupe cinétique élevée nécessitaient l’administration d’amines (vs 9,3%) ; 32,8% nécessitaient une prise en charge chirurgicale (contre 20,6%), et 8% nécessitaient une embolisation (contre 3,1%). A partir d’une hauteur de 3 mètres et pour chaque mètre supplémentaire, l’odd de traumatisme sévère augmente de 18%. Discussion : Les patients victimes d’une hauteur de chute > 6 mètres présentent des lésions plus sévères que les patients victimes d’une hauteur de chute de 3 à 6 mètres. On retrouve chez les patients victimes d’une chute de hauteur élevée un potentiel de dégradation secondaire, principalement à la faveur de lésions hémorragiques. Concernant les victimes d’une chute de hauteur de 3 et 6 mètres, notre étude montre qu’un nombre important d’entre eux sont orientés secondairement vers un service de réanimation ou de soins intensifs, et qu’une vigilance particulière doit être apportée sur leur orientation initiale. Conclusion : Les données que nous rapportons confirment que pour définir un parcours de soins adapté dans le cadre d’une chute de hauteur, il est important de prendre en compte le critère cinétique lié à la hauteur de chute.
Aucun
Grégory LORIOT (LYON), Eric CESAREO, Karim TAZAROURTE, Anne-Claire LUKASZEWICZ, Jean-Stéphane DAVID, Clément CLAUSTRE, Laurie FRATICELLI, Marion DOUPLAT
12:00 - 12:10
#39200 - CP47 Faisabilité et déterminants de l’engagement du moyen héliporté chez le patient traumatisé sévère.
CP47 Faisabilité et déterminants de l’engagement du moyen héliporté chez le patient traumatisé sévère.
Introduction : La prise en charge du traumatisé sévère est un enjeu majeur de santé publique tant au niveau de morbidité que de mortalité avec une stratégie évoluant au cours des années. Actuellement, en France la stratégie réalisée est le transport médicalisé rapide du patient vers un centre hospitalier adapté tout en administrant les premières thérapeutiques. Le mode de transport peut être terrestre ou héliporté. L’objectif de cette étude était d’évaluer la faisabilité du recours du moyen SMUR héliporté (héliSMUR).
Méthodes : Étude rétrospective monocentrique réalisée au sein d’un SAMU du 15/05/21 au 31/12/22. Les critères d’inclusion étaient les patients majeurs, traumatisés sévères, avec nécessité d’un transport médicalisé vers un centre hospitalier. La liste des communes où l’engagement d’un héliSMUR est pertinent a été définie en lien avec les pilotes. Les objectifs étaient de définir le taux de recours à l’héliSMUR, le taux d’engagement (faisabilité) d’un héliSMUR et des causes de refus sur un registre mis en place le 15/05/21. Les populations ont été comparées selon le mode de transport terrestre ou héliSMUR.
Résultats : 170 patients ont été recensés. La population était composée de 139 (82%) hommes, d’un âge médian de 35 [IIQ : 24 – 51] années. Le recours à un héliSMUR était demandé pour 55 (32%) patients. L’engagement était effectif pour 42 (76%) patients. Les motifs de refus étaient multifactoriels : météorologique (39%), technique (39%) et indéterminé (23%). Le transport était terrestre pour 128 patients. Les deux populations (héliSMUR ou terrestre) étaient comparables en matière d’âge, de sexe, de circonstances du traumatisme, et du grade ABC. Les interventions héliportées avaient principalement lieu la journée (91% versus 63%, p<0,001). La distance médiane parcourue était de 59 [37 – 68] km en héliSMUR et de 21 [7 – 40] km en terrestre (p<0,001). La durée médiane de prise en charge sur place était de 66 [46 – 85] minutes en héliSMUR et de 37 [29 – 50] minutes en terrestres (p <0,001).
Discussion : La faisabilité du recours à l’héliSMUR était bonne pour la traumatologie sévère. Les raisons de l’impossibilité du recours à ce vecteur étaient multifactorielles et indépendantes de la seule décision médicale. Des solutions techniques devraient permettre d’optimiser le recours à ce moyen.
Aucun
Yoann DELAUNAY (Rennes), Paul-Georges REUTER, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Adeline BOEFFARD
12:10 - 12:20
#39232 - CP48 Corrélation de l’oxymétrie de pouls avec la saturation artérielle en oxygène parmi les patients admis en structure d’urgence : étude rétrospective multicentrique.
CP48 Corrélation de l’oxymétrie de pouls avec la saturation artérielle en oxygène parmi les patients admis en structure d’urgence : étude rétrospective multicentrique.
Introduction :
L'oxymétrie de pouls est un outil de pratique courante au sein des structures d’urgence permettant une identification précoce d’une hypoxémie. Plusieurs facteurs peuvent réduire la précision de l’estimation de la saturation artérielle en oxygène par oxymétrie.
Matériel et méthode :
Nous avons réalisé une étude rétrospective et multicentrique visant à évaluer la corrélation entre la SpO2 obtenue par oxymétrie de pouls et la SaO2 obtenue par gazométrie artérielle, étudier la performance prédictive de seuils de saturation pulsée permettant d’identifier une hypoxémie, et étudier les facteurs associés à une plus grande variabilité de la précision d’estimation.
Résultats :
Nous avons analysé 514 patients d'Août 2022 à Mars 2023 dans trois centres hospitaliers.
58,9% ont une différence de précision entre la SpO2 et la SaO2 inférieure à 2% et 12,7% entre 2% et 3%. La SpO2 et la SaO2 médiane sont de 95% et 95,9%. La moyenne des valeurs absolues des écarts est de 3,17% et la racine de la moyenne des carrés des écarts est de 6,99%. Pour exclure une hypoxémie (SaO2<90%), la VPN aux seuils de SpO2 de 94% et 92% est respectivement de 98.5% et 97.3%. L’âge et une SpO2 basse sont associés à une plus faible précision.
Conclusion :
Nos résultats suggèrent que la précision de l’estimation de la SpO2 par oxymétrie est inférieure aux standards de requis par l’International Organization for Standardization. Un seuil de SpO2 inférieur à 94% permettrait d’obtenir une VPN supérieure à 98%.
Aucun
Pierre MOUGIN (Bordeaux), Cédric GIL-JARDINE, Anais GAGNEPAIN, Thibault VIARD, Pierre CATOIRE
12:20 - 12:30
#39426 - CP49 Gravité des patients victimes d'avalanche et dégagés vivants : une étude comparative issue d'un registre prospectif.
CP49 Gravité des patients victimes d'avalanche et dégagés vivants : une étude comparative issue d'un registre prospectif.
Introduction : Les accidents par avalanche représentent en moyenne 35 évènements et 70 patients par an dans la partie nord des alpes Françaises avec une mortalité globale de 27%. L’ensevelissement, et la menace qu’il fait peser sur les voies aériennes, occulte souvent le potentiel traumatique du mécanisme à forte cinétique d’une avalanche. Ces victimes d’avalanche sont considérées au minimum comme des traumatisés sévères de Grade C selon les critères de Vitell.
Matériel et méthode : Nous avons étudié les données disponibles dans deux registres prospectifs du Réseau Nord alpin des Urgences (RENAU) devenu le réseau Urg’ara : le ReNAAV (Réseau Nord Alpin des Avalanches) et le TReNAU (registre des traumatisés sévères). En comparant les scores ISS (Injury Severity Scale), nous avons cherché à savoir si la gravité des lésions constatées chez les victimes d’avalanche arrivées vivantes et sans atteintes vitales à l’hôpital étaient comparables à celles constatées chez les traumatisés sévères classées grade C du registre des traumatisés hors avalanche.
Résultats : Entre 2014 et 2021, 485 victimes issues de 247 avalanches ont été incluses dans le registre. 85 patients du groupe avalanchés étaient considérés grade C sur la cinétique. Sur la même période (de temps et de saison) 86 patients traumatisés sévères et non avalanchés issus du registre TReNAU ont été inclus. Dans la population des patients polytraumatisés GRADE C avalanchés, la valeur moyenne de l’ISS était de 6,64 ( 6,7). Elle était de 10,07 ( 9,6) dans la population des patients polytraumatisés GRADE C non victimes d’avalanches, avec une différence statistiquement significative (p = 0,007). Chez les patients avalanchés, 9 (10,6%) avaient un score ISS d’une valeur supérieure à 15, contre 21 (24,4%) chez les patients non victimes d’avalanches (p = 0.017). Les lésions les plus fréquemment retrouvées chez les patients polytraumatisés GRADE C avalanchés étaient : les membres (n=74 ; 35,2%), le thorax (n=49 ; 23,3%), le crane (n=27 ; 12,9%), la face (n=20 ; 9,5%), le rachis (n=17 ; 8,1%), l’abdomen (n=14 ; 6,7%), le bassin (n=7 ; 3,3%) et le cou (n=2 ; 1 %).
Conclusion : Ce travail portant spécifiquement sur les patients avalanchés dégagés vivants montre une sévérité des lésions moindre que des patients également classés grade C et non avalanchés.
La fréquence des lésions retrouvées chez ces patients doit cependant appeler une attention particulière dans l’évaluation clinique initiale de ces patients.
Aucun
Loïc LAMBOLEY (Annecy), Alexandre ARMAINGAUD, Charles CERIA, Antoine LE GOFF, Marc BLANCHER
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Salle 242A |
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"Jeudi 06 juin"
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SI01
11:00 - 12:00
Session Interactive Médecins
Quizz échocardiographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Venez tester vos connaissance en échographie cardiaque !
11:00 - 12:00
Quizz échocardiographie.
Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
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Salle 243 |
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CM11
11:00 - 12:30
Conférence Médecins
Milieux extrêmes : il n'y a pas que les Urgences
Environnement, Médecin, Pathologie circonstancielle, Profession - Métier
Modérateurs :
Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
L'exercice de la médecine d'urgence n'est pas aisé... mais encore moins en milieu extrême !
Dans cette session, nos experts des milieux isolés nous dresseront un panorama des situations où, encore plus que d'habitude, on se sent parfois bien seul.e !
11:00 - 11:22
La médecine de haute montagne : froid !
Benoît GINON (Médecin militaire) (Conférencier, Gap)
11:22 - 11:44
La médecine sous la mer : pression !
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
11:44 - 12:06
La médecine dans l'espace : dépression !
Stephen ALAMO (Praticien hospitalier contractuel) (Conférencier, Toulouse)
12:06 - 12:28
La médecine en mileu isolé : solitude !
Christophe DUBECQ (Médecin) (Conférencier, Bayonne)
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CLS02
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Communications Libres Soignants
U d'Or Soignants
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Beatrice CLARE (ARM) (Tulle)
11:00 - 12:30
#39217 - CP94 Prévention de l'hypothermie chez les victimes de traumatismes. Etude HYPOTRAUM 2.
CP94 Prévention de l'hypothermie chez les victimes de traumatismes. Etude HYPOTRAUM 2.
Introduction
L’hypothermie est un facteur indépendant de mortalité des patients traumatisés (Perlman, Crit Care, 2016). Qu’une intervention spécifique puisse la prévenir est incertain. C’est ce que nous avons testé.
Méthodes
Etude préhospitalière, multicentrique, prospective, interventionnelle, randomisée, PHRIP.
Inclusion : traumatisé (âge > 18 ans) avec signe de gravité ou risque d’hypothermie : température ambiante < 18°C, température corporelle (TC) < 35°C, Glasgow < 15 ou PAS < 100 mmHg.
Randomisation (par cluster) : stratégie conventionnelle vs interventionnelle = pas de déshabillage, couverture de protection précoce, monitorage continu TC, installation précoce dans ambulance chauffée (cible 35°C), réchauffement solutés (cible 35°C).
Critères de jugement principal : hypothermie = TC < 35 et 36°C à arrivée à hôpital et secondaire : mortalité à J90.
Résultats
1.084 patients : 779 (72%) hommes et 305 (28%) femmes, d’âge médian = 42 (28-57) ans
Traumatismes : crâne = 517 (48%) ; thorax = 293 (27%) ; abdomen = 136 (13%) ; bassin = 178 (16%), rachis = 190 (18%) et membre = 228 (21%)
TC initiale = 35,1 (34,1-36,1)°C
Glasgow = 15 (15-15)
PAS = 133 (119-149) mmHg
FC : 84 (72-98) b/min
TC à hôpital : 36,1 (35,2-36,8) avec réduction significative du taux d’hypothermie dans le groupe interventionnel (Tableau)
Conclusion
Une prise en charge invasive a significativement réduit le taux d’hypothermie des traumatisés. Ce bénéfice était associé à une tendance forte à la réduction de mortalité à 3 mois.
Frédéric LAPOSTOLLE, Bruno GARRIGUE (Bonnay), Guillaume DEBATY, Ismaël SLIMANI, Ingrid SIBER-TONNE, Agnès RICARD-HIBON, Valérie MAZUR, Eric VICAUT
11:00 - 12:30
#39093 - CP95 Quels sont les facteurs influençant la mise en place de voies d'abord vasculaire lors de l'arret cardiaque extra hospitalier de l'adulte.
CP95 Quels sont les facteurs influençant la mise en place de voies d'abord vasculaire lors de l'arret cardiaque extra hospitalier de l'adulte.
Introduction :
La mise en place d’une voie d’abord veineuse périphérique (VVP) ou intra-osseuse (VIO) lors d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) permet d’optimiser les chances d’une reprise d’activité cardiaque spontanée. L’objectif principal de ce travail est d’évaluer les pratiques professionnelles des infirmiers smur (IS) en terme de choix d’abords vasculaires au cours d’un ACEH. L’objectif secondaire est d’étudier les facteurs influençant la réussite de la pose d’un d’abord vasculaire par l’IS lors d’un ACEH.
Méthode :
Étude prospective, observationnelle, multicentrique incluant toute intervention smur pour un ACEH où un accès vasculaire est mis en place par l’IS entre avril et octobre 2023. Le recueil des données a été réalisé à l’aide des fiches RéAC et d’un formulaire spécifique créé pour l’étude et rempli par l’IS au retour d’intervention. Le type de voie d’abord, le site de pose et le nombre de tentatives de pose ont été colligés. Les caractéristiques de la victime (âge, sexe, IMC), environnementales (environnement stressant, hostile, exigu, sale) et professionnelles (notamment années d’expérience smur) de l’IS ont également été recueillies.
Résultats :
Cent vingt sept ACEH avec pose d’un abord vasculaire par l’IS ont été inclus. La VVP a été choisie en première intention dans 83% (n=105) avec un taux de réussite de 68% au premier essai. La VIO a été choisie en premier intention dans 17% des cas (n=22) avec un taux de réussite de 100% au premier essai (p<0,01). En cas d’espace exigu ou d’expérience professionnelle de l’IS < à 3 ans ou de patient avec un IMC > 40, le taux de réussite de mise en place de VVP au 1er essai passe respectivement à 57%, 27% et 25%. Après échec de la pose d’une 1ère VVP (n=34), les IS tentent de poser une nouvelle VVP dans 47% des cas. Le taux de réussite de la pose d’une VVP au 2ème essai est de 37,5%. En cas de pose de VIO au deuxième essai, le taux de réussite est de 89% (p<0.01).
Conclusion :
Les IS choisissent majoritairement de poser une VVP en 1ère intention au cours d’un ACEH alors que le taux de réussite au 1er essai est statistiquement plus faible que lors de la pose d’une VIO. En cas de 2ème tentative, le taux de réussite de la VVP est encore plus faible et devrait faire préférer le choix de la VIO. Certains facteurs diminuent la réussite de mise en place de VVP au 1er essai et doivent donc être connus afin d’avoir recours à la VIO dès le 1er essai.
Bastien VAN OVERBECK, Marc Antoine CORDIER (MARSEILLE)
11:00 - 12:30
#39029 - CP96 L'action sociale départementale au coeur de la régulation.
CP96 L'action sociale départementale au coeur de la régulation.
Introduction : L’évolution exponentielle des situations de détresse sociale a un impact fort sur le fonctionnement des services de secours. Le Département a souhaité apporter une réponse aux problématiques sociales repérées, en créant une PES (Plateforme d’Ecoute Sociale) au sein du CTRA (Centre de Traitement des Appels), et nous avons voulu en évaluer la plus-value.
Matériel et méthode : Présence sur le CTRA de travailleurs sociaux au 1er octobre 2022. La PES, co construite avec le CENTRE15 et le CODIS (Centre Opérationnel Départemental Incendie et de Secours), a élaboré des outils et procédures en commun : fiche de repérage avec des critères de fragilités définis, circuit de traitement des signalements, arbre décisionnel. Une étude prospective monocentrique a été réalisée sur une période de 13 mois incluant : les opérateurs CODIS, les agents téléalarme du Département, les ARM (Assistants de Régulation Médicale), les médecins MRU (Médecin Régulateur Urgentiste) et MRG (Médecin Régulateur Généraliste).
Résultats : 849 fiches de repérage reçues des partenaires du CTRA, dont 513 (60%) du CENTRE 15. Nous avons 408 femmes (48%) et 441 hommes (52%). 353 (41%) ont plus de 75 ans, 218 (25,67%) ont de 60 à 75 ans, et 223 (26%) de 18 à 60 ans. 55 (6%) concernent des mineurs, dont plus de la moitié ont fait l’objet d’un signalement auprès de la CRIP (cellule de recueil des informations préoccupantes). 285 (33%) ne sont pas connues des services sociaux. Leur prise en compte par les services du Département a permis un accès aux droits important notamment dans le domaine de l’autonomie où plus de 60% des personnes âgées dépendantes ont pu accéder à une ouverture de droits APA. Les travailleurs sociaux sont sollicités par : la fiche de repérage 557 (66%), des échanges sur le plateau 169 (20%), la mise en relation directe de l’appelant 123 (14%).
Les problématiques sont multifactorielles, bien que les motifs initiaux d’appels relèvent d’une thématique médicale : 20% aggravation pathologie, 14% détresse psychologique, 10% chute. Une analyse plus fine en révèle la composante sociale : 16% épuisement de l’aidant, 12% incurie, 11% isolement, 10% difficultés d’accès aux aides.
Conclusion : Ce dispositif favorise la prise en charge précoce pour éviter la dégradation des situations. Le décloisonnement des champs sanitaire et social permet de répondre aux besoins larges et multidimensionnels des usagers. Le CENTRE15 et le CODIS peuvent se recentrer sur leurs missions premières.
Eric PERRET (Annecy), Thierry ROUPIOZ, Maeva CAMUNEZ, Geraldine DELIVET, Christine EDWARDS, Gilles PASCAL
11:00 - 12:30
#39052 - CP98 Infirmiers de régulation au SAMU : Non mais allo, quoi !
CP98 Infirmiers de régulation au SAMU : Non mais allo, quoi !
Introduction:
L’activité de régulation des infirmiers au service d'aide médicale urgente (SAMU) demeure peu répandue en France. Depuis 2021, des infirmiers diplômés d’état (IDE) et des infirmiers anesthésistes diplômés d’état (IADE) d’une structure mobile d’urgence et de réanimation exercent une activité de régulation quotidienne et continue de 12 h à 20 h au sein de notre SAMU d’Île-de-France. Cette nouvelle fonction permet, sous supervision médicale, de renforcer les équipes de régulation en assurant la prise des bilans secouristes (pompiers et ambulances) supposés non graves et autoriser le transport des patients. Cette pratique demeure peu étudiée dans l’organisation des SAMU Français. Nous avons souhaité étudier la nature des appels régulés par les I(A)DE et l’influence de cette activité sur le fonctionnement d’un SAMU.
Matériels et méthode:
Nous avons réalisé une étude descriptive monocentrique de l’activité de régulation des I(A)DE à partir des dossiers et des appels de régulation.
Résultats:
Nous avons analysé 20 545 dossiers et appels pour bilan traités du 1er janvier au 28 novembre 2023 par 22 IDE (82%) et IADE (18%). L’âge moyen des I(A)DE était de 44 ans (±9), l’expérience en SMUR de 8 ans (±6) et le sexe ratio F/H de 1,2.
Les I(A)DE ont régulé 8,5% des 242 448 dossiers sur la période. Les principaux motifs d’appels étaient des bilans traumatologiques (27%), neurologiques (22%), respiratoires (8%), cardiologiques (5%) et psychiatriques (5%). La durée moyenne d’un bilan était de 2,1 minutes (±1,26 min) et 13% des dossiers ont nécessités un avis médical.
L’expérience n’influençait pas les durées d’appel tandis que les I(A)DE de plus de 45 ans passaient plus de temps en ligne (p<0.01). Un recours au médecin régulateur était plus fréquent pour les I(A)DE de moins de 45 ans (p<0.01) et les I(A)DE qui avaient moins de 10 ans d’expérience (p<0.01).
Discussion/conclusion:
Notre étude suggère que les bilans régulés par les I(A)DE sont de natures variées avec une forte proportion de traumatologie et de neurologie. Le recours au médecin régulateur semble inversement proportionnel à l’âge et l’expérience des I(A)DE. L’activité de régulation permet de soulager considérablement l’activité de régulation médicale. En l’absence de cadre règlementaire précis encadrant cette activité il serait intéressant d’étudier le devenir des patients de façon à établir si l’activité de régulation déléguée aux I(A)DE apporte toutes les garanties de sécurité pour nos patients.
Steven LAGADEC (Paris), Emmanuel DINOT, Vanessa LOBJOIS, Charlène CACKAERT, Georges-Antoine CAPITANI, Véronique GALTIER, Francois Xavier LABORNE, Jean-Philippe DESCLEFS
11:00 - 12:30
#39224 - CP99 Analyse des risques liés aux transferts infirmiers inter-hospitaliers terrestres et héliportés.
CP99 Analyse des risques liés aux transferts infirmiers inter-hospitaliers terrestres et héliportés.
Introduction : Les transferts infirmiers inter- hospitaliers (T2IH) terrestres ont été instaurés dans notre SAMU en mars 2018. Les T2IH héliportés ont débuté à partir du 1er juin 2021. L’objectif était d’étudier les caractéristiques des patients et les évènements porteurs de risque (EPR) survenus lors des T2IH terrestres et héliportés.
Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective et monocentrique concernant tous les T2IH réalisés sur la période du 01/ 06/2022 au 30 /11/ 2023 par notre SAMU. Dans notre structure, les T2IH sont possibles pour le transport de patients ne présentant pas de détresse vitale, mais qui nécessitent un monitorage et/ ou la poursuite de certains traitements en cours de transport. L’indication de ses T2IH doit être validée par le médecin régulateur urgentiste en amont, puis le T2IH est décidé après l’évaluation par l’infirmier à l’arrivée auprès du patient. Le critère de jugement principal était d’évaluer et de comparer le taux de survenue d’un EPR lors des T2IH terrestres et héliportés.
Résultats : Sur 18 mois, 640 T2IH ont été réalisés dont 204 (32%) héliportés. Il concerne majoritairement des adulte (96%) La moyenne d’âge des patients était de 63±2 ans, avec un sexe ratio H/F de 1,52. Dans la majorité des cas, il s’agissait de pathologie cardio vasculaire (43%) et de neurologique (13%). Les patients bénéficiant d’un transport héliporté étaient plus jeunes (60±3, vs 64± 2, p<0.001), la durée totale de la prise en charge était statistiquement plus longue pour les T2IH héliportés (132± 12vs. 107± 5 minutes, p<0.0001). Douze (2%) EPR ont été documentés. Il n’y avait pas de différence de survenue d’EPR entre les T2IH héliportés et terrestres (3 vs 9, p=0,76). Il s’agissait principalement d’instabilité hémodynamique (58%). Dans 5/12 situations (42%), le T2IH a été transformé en SMUR secondaire, tous sous forme de T2IH terrestre.
Conclusion : Les risques liés aux T2IH sont faibles. Il n’y a pas de différence dans la survenue des EPR entre les T2IH terrestres et héliportés.
Corinne GELIN (DIJON), Pauline FOISSETTE, Riadh TFIFHA, Alban CHANTEGRET, Patrick RAY, Pascal INCAGNOLI
11:00 - 12:30
#39156 - CP100 Pertinence de l'utilisation du cathéter veineux obturé chez les patients avec un score de tri 3A, 3B et 4 aux urgences : une étude prospective.
CP100 Pertinence de l'utilisation du cathéter veineux obturé chez les patients avec un score de tri 3A, 3B et 4 aux urgences : une étude prospective.
Introduction : Le cathéter veineux périphérique obturé avec tubulure d’extension résistante à la pression (KTO) est un dispositif permettant un accès veineux pour l’administration de traitements ou la réalisation de nouveaux prélèvements, tout en conservant la mobilité du patient. L’objectif principal de cette étude était de déterminer le nombre de KTO prescrits mais non utilisés chez les patients avec un score de tri French 3A, 3B et 4 à l’arrivée aux urgences.
Méthode : Étude prospective monocentrique observationnelle réalisée aux urgences du CHU de Rouen du 29 septembre au 1er octobre 2023. Les patients inclus étaient ceux avec un score de tri French 3A, 3B ou 4 avec une prescription de KTO. Le critère de jugement principal était la non-utilité du KTO définie par l’absence de reprélèvement sanguin, d’injection de produit de contraste ou d’administration de thérapeutique intraveineuse lors du passage aux urgences. Les critères de jugement secondaires étaient le motif d’utilisation du dispositif (administration de traitement, de produit de contraste et reprélèvement). Une analyse descriptive a été réalisée.
Résultats : Sur 100 patients inclus, 39 KTO n’ont pas été utilisés. Par ailleurs, 61 KTO ont été réutilisés dont 10 pour un reprélèvement (avec 2 échecs), 2 pour une injection de produits de contraste et 53 pour une administration de traitement intraveineux. Parmi les traitements administrés, 24 administrations d’antalgiques ont été réalisées, 20 de solutés, 10 d’antibiotiques, 8 d’antiémétiques, 5 d'autres produits et 4 de diurétiques.
Conclusion : Chez les patients avec un score de tri French 3A, 3B et 4 qui représentent 80% de la population du service d’urgence étudié, près de 40% des KTO qui ont été prescrits n’ont pas été utilisés.
Jessica BORTZMEYER (Rouen), Mehdi TAALBA, Deborah LEBEDIEFF, Camille CHARBONNIER LE CLÉZIO, Elie LACROIX, Luc-Marie JOLY, Mélanie ROUSSEL
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Salle 252A |
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"Jeudi 06 juin"
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ATW03bis
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Interventionnel : principaux blocs nerveux en médecine d'urgence.
Médecins, tous niveaux.
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne)
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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Salle 252B |
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ATW04bis
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo vasculaire.
Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Gauthier CHANTREL (RPPS : 10101039971) (Conférencier, Bordeaux), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Arnaud VANDENESCH (Médecin urgentiste) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
Qui le vendredi soir après 17h00 n’a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d’apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
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CS01
11:00 - 12:30
Conférence Soignants
NRBC : quelle organisation de nos structures d'urgences
Ambulanciers, ARM, Catastrophe SSE CUMP, Infirmier, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
La crise de la COVID a plongé nos structures d'urgences face à un défi : comment organiser l'accueil de nombreux patients contagieux ? Comment protéger les équipes et les autres patients ? Comment repérer les patients suspects ? Quelle organisation pour demain ?
11:00 - 11:22
L'ARM, acteur de première ligne face aux risques.
Alexandre MALUGA (ARM-ASD) (Conférencier, Lyon)
11:22 - 11:44
SRAS, COVID, Variole, Grippes, Ebola, ... : quelle organisation des soins ?
Hélène COIGNARD (Médecin) (Conférencier, Lyon)
11:44 - 12:06
Gérer le risque nucléaire.
Emmanuel BERNIGAUD (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
12:06 - 12:28
Ambiance NRBC : une approche interprofessionnelle.
Cécile VANKIERSBILCK (Cadre Supérieure de Santé - Responsable pédagogique au CNCMFE) (Conférencier, Aix-en-Provence), Vincent DUBROUS (Adjoint au chef) (Conférencier, Aix-en-Provence)
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Salle 342A |
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AMS38 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Ateliers inter-pro de Médecine d’Urgence : annonce de mauvaise nouvelle
Coagulation - Hémostase, Communication, Psychologue, Traumatologie
Coordonnateur :
Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers :
Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Iléana RAU (Conférencier, Châteauroux)
Maîtriser les outils pour déployer des compétences techniques et non techniques en lien avec l’annonce de mauvaise nouvelle (algorithme SPIKES, gestion des cinq sens dans la communication,
Chaque session s’adresse à des équipes d’urgences pluri professionnelles.
Chaque apprenant interviendra au sein d’une équipe inter-pro lors d’un des scénarii de la session. Il participera aux deux débriefing.
La participation nécessite la réalisation d’un pré test en amont et sera suivie d’un post test.
Une évaluation de la formation par l’intermédiaire d’un formulaire DASH est prévue pour chaque apprenant en fin de session.
Des supports théoriques des compétences visées, acquises ou en cours d’acquisition sera remis à chaque apprenant.
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Salle 342B |
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"Jeudi 06 juin"
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AMS13
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Abords vasculaires en pédiatrie
Infirmier, Pédiatrie
Coordonnateur :
Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Sébastien JULLIAND (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
Décrire les différentes voies d’abord vasculaires utilisables chez l’enfant, en particulier la voie veineuse périphérique, la voie intra-osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né à la naissance, dans le contexte de l’urgence hospitalière et pré-hospitalière et selon les situations cliniques : indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et de surveillance.
Exposer et pratiquer ces différentes techniques avec l’aide de mannequins ainsi que l’utilisation d’os de poulet, de support configuré 3D pour la pose d’IO.
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Salle 343 |
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CM22
11:00 - 12:00
Conférence Médecins
Analgésie : quelles évolutions à prévoir ?
Douleur - Analgésie
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
L’analgésie de demain : qui la fera, par quels moyens, avec quelles molécules ? Un petit aperçu à voir dans cette session
11:00 - 11:20
La voie intra nasale.
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
11:20 - 11:40
Esketamine : le même en mieux ?
Georges MION (PH) (Conférencier, Paris)
11:40 - 12:00
Délégation de tâche : quel produit pour quel soignant ?
Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
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Salle 351 |
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FC13
11:00 - 12:00
Flash communications
Traumatologie grave
Traumatologie
Modérateur :
Olivier BON (Paris)
11:00 - 11:07
#39180 - FC13-01 Analyse des lésions à la tomodensitométrie du corps entier chez les patients traumatisés sévères grade C.
FC13-01 Analyse des lésions à la tomodensitométrie du corps entier chez les patients traumatisés sévères grade C.
INTRODUCTION : La réalisation d’une tomodensitométrie (TDM) du corps entier chez les patients traumatisés sévère de grade C est quasi-systématique. L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques les lésions tomodensitométriques et de déterminer les facteurs associés à la présence d’au moins une lésion à la TDM.
MATERIEL ET METHODES : Étude rétrospective, monocentrique aux urgences du CHU de Dijon incluant tous les patients de plus de 18 ans ayant eu un traumatisme sévère catégorisé initialement grade C en 2022.
RESULTATS : Sur une période de 12 mois, 276 patients ont été inclus (âge moyen 40,1 ± 2,2 ans avec un sexe ration H/F de 1,97). 120 patients (43%) ont présenté au moins une lésion post traumatique au scanner corps entier. Les sites lésionnels les plus fréquents sont le thorax osseux (20 %), puis la région intra-thoracique (13 %) et le rachis lombaire (9 %). 114 patients (41 %) ont été hospitalisés, dont 10 (4 %) en réanimation. En analyse univariée, un âge supérieur à 55 ans, la chute d’une hauteur, d’une moto, de vélo ou trottinette, une pression artérielle moyenne <100, une fréquence cardiaque élevée et la présence de lésions osseuses associées sont associés à la présence de lésions au scanner. En analyse multivariée, seul l’âge supérieur à 55 ans est associé de façon significative à la présence de lésion à la TDM (OR = 2,95, IC 95 % = 1,55 – 5,77 ; p = 0,001).
CONCLUSION : 43 % des traumatisés sévères grade C ont eu un des TDM du corps entier objectivant au moins une lésion post-traumatique. Un âge supérieur à 55 ans est un facteur associé à la mise en évidence d’une lésion à la TDM corps entier.
Alan ROBINSON (Dijon), Patrick RAY, Riadh TFIFHA
11:07 - 11:14
#39208 - FC13-02 Les traumatisés changent de visage. Etude PEPITRAUM.
FC13-02 Les traumatisés changent de visage. Etude PEPITRAUM.
Introduction
L’organisation des filières, les stratégies thérapeutiques et la formation des urgentistes sont très axées sur les accidents de la voie publique. L’épidémiologie de nos traumatisés semblait avoir changé, c’est ce que nous avons voulu vérifier.
Méthodes
Registre prospectif, monocentrique (partie d’un PHRC national)
Site : département totalement urbanisé de 1,6 millions d’habitants
Inclusion : tout patient traumatisé pris en charge par un SMUR de juin 2022 à aout 2023
Paramètres : âge, genre, mécanisme du traumatisme, transport médicalisé ou non
Analyse : comparaison (chi-deux) avec traumatologie 2004-2007 (Crit Care, 2012)
Critères de jugement : incidence et mécanisme du traumatisme
Résultats
628 patients, 491 (78%) homme et 137 (22%) femmes, d’âge médian : 33 (21-47) ans
Mécanismes de traumatisme : 284 (45%) chutes, 216 (34%) plaies par arme dont 184 (85%) par arme blanche, 68 (11%) accidents de la voie publique (AVP) avec 20 accidents de moto (29%), 8 (11%) de voiture et 12 (18%) de trottinette (Figure)
Gravité : 442 (70%) transports médicalisés, 14 décès (2%) sur place
Comparaisons : diminution de la traumatologie grave : 5 % de l’activité SMUR vs 13% en 2004-2007 (p<0,0001) (Figure)
Augmentation des plaies par arme (34% vs 5%) et des chutes (46% vs 28%) et diminution des AVP (11% vs 57%) (p<0,0001)
Conclusion
L’explosion des traumatismes par arme – davantage encore que la diminution des AVP - marque un changement majeur du profil des traumatisés graves dans notre département.
Aucun
Angèle MARTIN (Bobigny), Priscilia HSING, Lucie LANDREAT, Lisa WEISSLINGER, Isabelle SCHILTZ, Tomislav PETROVIC, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
11:14 - 11:21
#39363 - FC13-03 Evaluation du score GAP dans la prédiction de la mortalité précoce des patients traumatisés sévères aux urgences.
FC13-03 Evaluation du score GAP dans la prédiction de la mortalité précoce des patients traumatisés sévères aux urgences.
Introduction :
La pathologie traumatique représente un motif fréquent d’admission aux urgences. De nombreux scores ont été développés dans le but de prédire le pronostic des patients traumatisés sévères. Parmi eux, apparait le score GAP qui est un score clinique facile à calculer.
Le but de notre étude était d’étudier la valeur pronostique du score GAP chez les patients traumatisés sévères aux urgences.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive et analytique, menée sur une période de deux ans. Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un traumatisme sévère. Avec recueil des données épidémiocliniques et évolutives des patients et calcul du score GAP à l’admission. La valeur pronostique du score GAP a été déterminée via une étude univariée avec analyse de la courbe ROC. Le critère de jugement était la mortalité précoce au service des urgences.
Résultats :
Inclusion de 354 patients traumatisés sévères. L’âge médian était de 38±17 ans. Le sexe ratio était de 5,1. Les principaux mécanismes des traumatismes étaient : des accidents de la voie publique(64,7%), des agressions(13%), des accidents domestiques(11,6%) et des accidents de travail(10,7%). La moyenne du shock index(SI) était de 0,73±0,21 avec 31 patients(8,8%) qui avaient un SI≥1. Les principales lésions présentées étaient : des lésions thoraciques(32,8%), cérébrales (29,7%), abdominopelviennes (34,4%) et rachidiennes(14,1%). Concernant la prise en charge initiale: 22,9% des patients ont nécessité une oxygénothérapie avec recours à la ventilation mécanique dans 9,3% des cas, 193 patients(54,5%) ont reçu une expansion volémique, avec recours aux drogues vasoactives et à l’acide tranexamique dans respectivement 7,5% et 14,1% des cas. Quarante-trois patients (12,1%) ont été transféré au bloc opératoire pour une chirurgie d’hémostase. La mortalité précoce aux urgences était de 4,2%. La moyenne du score GAP était de 22±3 [min=3,max=25]. Le score GAP apparait comme un facteur prédictif de mortalité précoce en analyse univariée(p<0,001, OR=1,7, IC95%=[3,20-10,48]. L’aire sous la courbe ROC du score GAP était de 0,81 (p<0,001, IC95%=[0,68-0,96]).
Conclusion :
L’évaluation initiale des traumatisés sévères aux urgences conditionne la prise en charge initiale aux urgences. Le score GAP, basé sur 3 critères cliniques simples, peut être utilisé pour prédire la mortalité précoce des patients et trier les patients les plus graves à fin d’optimiser d’emblée leur prise en charge initiale.
Aucun
Wiem DEMNI, Khaireddine JEMAI (Tunis, Tunisie), Wided BAHRIA, Intissar BOUSSAID, Maroua BAHRI, Dorra ABDELHEDI, Nour Elhouda NOUIRA
11:21 - 11:28
#39507 - FC13-04 Facteurs pronostiques prédictifs de morbidité chez les traumatisés graves aux urgences.
FC13-04 Facteurs pronostiques prédictifs de morbidité chez les traumatisés graves aux urgences.
Introduction :
La pathologie traumatique reste la première cause de mortalité du sujet jeune. L’identification des facteurs prédictifs de morbi-mortalité du traumatisé grave permettrait d’optimiser la stratégie de prise en charge.
Objectif :
Identifier les facteurs prédictifs de morbidité chez les traumatisés graves aux urgences.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude rétrospective descriptive menée aux urgences sur une période de 6 mois (avril-septembre 2023). On a inclus tous patients victimes d’un traumatisme et ayant au moins un critère de vittel positif. Le critère de jugement était la morbidité jugée sur le transfert en réanimation. On a calculé les scores pronostiques : Injury Severity Score (ISS) et Revised Trauma Score (RTS) via un calculateur en ligne. On a défini 2 groupes : groupe grave (G) : les patients transférés en réanimation et groupe non grave (NG) : les patients ayant autres issues. On a relevé les caractéristiques épidémio-cliniques et biologiques pour chaque groupe.
Résultats :
On a inclus dans notre étude 118 patients. L’âge moyen était de 36 ± 18 ans. Le genre ratio M/F était de 3,4. Cinquante-quatre patients (81%) n’avaient aucun antécédent. Le délai de prise en charge médian était de 1.5 heure et la durée médiane de séjour aux urgences était de 6 heures (1-73). Les accidents de la voie publique était la principale cause du traumatisme dans 59% des cas. On a inclus 71 patients dans le groupe G et 47 patients dans le groupe NG. On a comparé les 2 groupes (G vs. NG) : les différentes composantes du bilan lésionnel étaient : l’étage cérébral (24 vs. 13%, p=0.05), l’étage thoracique (35 vs.11%, p<0.01) et l’étage abdominal (28 vs. 6%, p=0.001). Pour les paramètres biologiques : la créatinine sanguine en μmol/l étaient de (89.2 ± 23 vs. 75±18, p=0.01) et les leucocytes en mm3/l étaient de 18131±15609 vs. 10643±4787, p=0.04. Les scores pronostiques étaient : ISS (27±17 vs. 15±15, p<0.01) et RTS (7±1 vs 7.1±1, p=0.2). A l’étude multivariée, les composantes lésionnelles : cérébrale (ORajusté=0.13 ; IC95% [0.02-0.70] ; p=0.01), thoracique (ORajusté=0.20 ; IC95% [0.04-0.80] ; p=0.02) et abdominale (ORajusté=0.49 ; IC95% [0.08-0.30] ; p<0.01) étaient associées d’une façon indépendante à une morbidité élevé.
Conclusion :
Chez le traumatisé grave, la morbi-mortalité dépend de la composante lésionnelle, la fonction rénale et des scores ISS et RTS.
aucun conflit
Ichrak BACHA (tunisia, Tunisie), Sabrine BLANCO, Maroua MABROUK, Elhem MCHIRGUI
11:28 - 11:35
#39528 - FC13-05 Traumatismes balistiques par arme à feu : épidémiologie, facteurs de mortalité et de transfusion sanguine.
FC13-05 Traumatismes balistiques par arme à feu : épidémiologie, facteurs de mortalité et de transfusion sanguine.
Titre : Traumatismes balistiques par arme à feu : épidémiologie, facteurs de mortalité et de transfusion sanguine
Introduction : L’utilisation des armes à feu apparait désormais dans le civil comme non anecdotique sur le territoire français. Ainsi, la connaissance de l’épidémiologie des plaies balistiques par arme à feu, les facteurs associés à la mortalité et à la transfusion sanguine permettraient d’améliorer le triage des patients et l’optimisation de prise en charge de cette population.
Matériel et méthode : Étude descriptive rétrospective réalisée au SAMU du 01/01/2016 au 30/06/2022 incluant tous les patients pris en charge par une équipe SMUR pour plaie balistique.
Résultats : Sur ces 6 ans et demi, 321 traumatismes par arme à feu sont recensés parmi les dossiers de régulation médicale avec en motif d’appel plaie par arme à feu, dont 250 ont pu être analysés. Il s’agit d’une population majoritairement masculine (92%), jeune (32,4 12,2 ans), victime d’agression (92%), survenant la nuit (71%). Les munitions utilisées sont principalement les balles (82%) avec un impact présumé unique dans 71% des cas. Les atteintes céphalique, thoracique et l’extrémité proximale sont associées à une augmentation de la mortalité à 28 jours, ce qui n’est pas le cas de l’atteinte abdominale. La gravité des différentes variables physiologiques étudiées (fréquence cardiaque, pression artérielle, shock index, Glasgow score) est significativement associée (p < 0.01) à une augmentation de la mortalité à 28 jours et des transfusions sanguines. La mortalité globale (pré et intra hospitalière) est de 13,6%, et dans les 24 premières heures pour 31 patients sur 34. Pour les transfusions de PLS, les zones anatomiques associées à une augmentation significative sont les atteintes thoracique, abdominale et les atteintes multiples.
Conclusion : La traumatologie balistique civile touche une population masculine, jeune, dans un contexte d’agression. La mortalité est élevée avec plus d’un patient sur dix qui va en décéder. Les facteurs prédictifs de mortalités étudiés sont les critères de Vittel, développés pour anticiper la prédictivité de traumatisme grave chez les patients polytraumatisés, sauf pour la zone abdominale. Cependant, près d’un tiers des patients rentrent à domicile au décours de la prise en charge initiale. Le triage de cette population de traumatisés est une pierre angulaire de la prise en charge.
Aucun
Rozenn-Laure BOIS (Martinique), Florian NEGRELLO, Naima SABIN, Vianney AQUILINA, Yannick BROUSTE
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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"Jeudi 06 juin"
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FC14
11:00 - 12:00
Flash communications
Le patient âgé aux Urgences
Gériatrie
Modérateur :
Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille)
11:00 - 11:07
#38781 - FC14-01 Description et facteurs de risque d’hospitalisation des patients âgés multi-chuteurs.
FC14-01 Description et facteurs de risque d’hospitalisation des patients âgés multi-chuteurs.
Introduction : La population française vieillit et se fragilise conduisant à une augmentation de la fréquentation des urgences par les patients âgés, dont l’un des motifs principaux de consultation est la chute. L’objectif ce cette étude était de décrire les caractéristiques des patients âgés de plus de 75 ans ayant consulté à plusieurs reprises pour chute, et d’identifier les facteurs de risque d’hospitalisation.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective mono centrique réalisée dans un service d’urgence entre le 01/01/2017 et le 31/12/2018. Etaient inclus les patients âgés de plus de 75 ans admis pour une chute et ayant déjà consulté pour le même motif dans l’année précédente. Après une analyse descriptive, une analyse uni- puis multivariée ont été réalisées afin d’identifier les facteurs associés à une hospitalisation, après ajustement sur l’âge, le sexe et le délai de rechute.
Résultats : Sur la période de l’étude, 1222 patients multi chuteurs ont été inclus, d’un âge moyen de 87 ans (+/- 7), dont 70 % de femmes. Parmi eux, 721 (59%) ont été hospitalisés et 314 (25,7%) avaient déjà consulté pour chute dans le mois précédent. En analyse multivariée, une hospitalisation à l’issue du passage actuel était significativement associée à une hospitalisation lors du passage précédent (OR 2,1 [IC95% 1,6-2,7]) et à la gravité du patient à son arrivée aux urgences (OR 3,3 [IC95% 2,6-4,4]).
Conclusion :
De nombreux patients âgés consultent pour chutes à répétition. Les facteurs de risque d’hospitalisation suite à une nouvelle chute sont une hospitalisation lors du passage précédent et la gravité à l’arrivée aux urgences. Il est nécessaire d’améliorer la prévention secondaire du risque de chute chez les patients âgés hospitalisés.
Aucun
Auguste FOURNEAU (Paris), Marie CALVEZ, Anne-Sophie BARD
11:07 - 11:14
#38987 - FC14-02 Étude de l’impact d’un « Cross- check/Regard croisé » multidisciplinaire dans la prise en charge du patient âgé fragile au sein du Service des Urgences Adultes (CH Le Mans).
FC14-02 Étude de l’impact d’un « Cross- check/Regard croisé » multidisciplinaire dans la prise en charge du patient âgé fragile au sein du Service des Urgences Adultes (CH Le Mans).
Introduction : Il existe un vieillissement de la population française à l’origine d’une augmentation du nombre de personnes âgées aux urgences, dont la moitié sera hospitalisée. La prise en charge de la personne âgée aux urgences est complexe et donc source d’erreurs. La méthode du cross-check, consistant à discuter d’une prise en charge entre plusieurs praticiens uni- ou pluridisciplinaires, est une méthode validée permettant de réduire les effets indésirables. L’objectif est de connaitre l’impact d’un cross-check sur dossier aux urgences entre urgentiste, gériatre et pharmacien sur la durée moyenne de séjour des patients âgés fragiles.
Méthodes : Étude observationnelle analytique quantitative rétrospective de novembre 2021 à novembre 2022, unicentrique au sein du CH du Mans. Les patients ont été appariés a priori sur le triage, le sexe, le GIR, l’âge et la CIRS-G.
Résultat : Au total 200 patients ont été inclus dans chaque bras. Il existe une différence significative sur la durée moyenne de séjour de -3.2 jours (IC95% : -6,35 ; -0,05), ainsi que sur le nombre de retour aux urgences dans les 48h après un premier passage aux urgences sans hospitalisation avec un ODDS ratio à 0.063 (IC95% : 0,01 ; 0.56). En moyenne, 1.8 médicaments ont été retirés de l’ordonnance après une conciliation médicamenteuse.
Conclusion : Le cross-check sur dossier pluridisciplinaire lors de la prise en charge des patients âgés fragiles aux urgences permet une diminution de la durée moyenne de séjour.
Aucun
Alexandre NAVID (Angers), Lionel IMSAAD, Elsa JOUHANNEAU, Frédéric SCHOLASTIQUE, Pierre MENAGER
11:14 - 11:21
#39124 - FC14-03 Aspects clinico-sociaux des patients admis aux Urgences dans un contexte de Maintien à Domicile Difficile.
FC14-03 Aspects clinico-sociaux des patients admis aux Urgences dans un contexte de Maintien à Domicile Difficile.
Le maintien à domicile est une problématique médico-sociale importante en France. Celui-ci peut être décrit comme « difficile » (MADD), notamment dans les Services d’Accueil des Urgences (SAU) qui sont bien souvent le point de chute des patients pour lesquels le maintien à domicile ne peut se faire dans de bonnes conditions. Notre objectif est de décrire et d’identifier le profil clinique et l’environnement social de la population décrite comme étant en situation de MADD par le personnel soignant des urgences.
Il s’agit d’une étude rétrospective multicentrique française menée dans le CHRU de Tours et le CHR d’Orléans. Ont été inclus les patients admis aux urgences pour lesquels le terme « MADD » a été employé dans l’observation médicale et/ou dans la feuille de triage des urgences, chez les patients âgés de 18 ans et plus. Nous avons recueilli les données démographiques, les antécédents médicaux, les informations relatives au SAU, et celles relatives à l’hospitalisation et celles concernant le devenir du patient à sa sortie immédiate et à 3 mois.
Entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022, nous avons analysé 672 admissions au SAU en situation décrite comme un MADD, soit un total de 615 patients. On observait une population majoritairement féminine (n = 359 ; 56,7%), d’âge moyen de 80,9 (± 11,0) ans. Les comorbidités prédominantes étaient les troubles neurocognitifs (n = 217 ; 35,3%), les pathologies psychiatriques (n = 152 ; 24,7%), et les accidents vasculaires cérébraux (n = 119 ; 19,3%). Plus de la moitié des patients vivaient seuls (n = 343 ; 55,8%), à domicile (n = 594 ; 91,7%), nécessitaient une aide technique pour la marche (n = 268 ; 43,6%) et une aide pour les activités de la vie quotidienne (n = 319 ; 51,9%). Parmi les 672 admissions analysées au SAU, 256 (38,1%) faisaient suite à un adressage par les proches des patients, 489 (72,8%) conduisaient à une hospitalisation après un passage au SAU dans ce contexte et 93 (13,8%) conduisaient à une institutionnalisation à 3 mois du passage au SAU. Il était retrouvé 40 admissions aux urgences (5,9 %) sur les 672 admissions qui ne présentaient aucun autre motif de consultation que le motif de MADD.
Le MADD est un terme sur-employé pluri-quotidiennement au SAU pour une population plutôt âgée, présentant des troubles neurocognitifs et/ou des pathologies psychiatriques, pour lesquels une prise en charge sociale adaptée en amont d’une prise en charge hospitalière semblerait le plus adéquat pour cette population
aucun
Lola VINCENT (TOURS), Vincent GARROUSTE, Matthieu COULONGEAT
11:21 - 11:28
#39181 - FC14-04 Association entre l’échelle de fragilité et la présence de traumatisme à la tête chez l’ainé suite à une chute simple.
FC14-04 Association entre l’échelle de fragilité et la présence de traumatisme à la tête chez l’ainé suite à une chute simple.
La prévalence élevée des traumatismes crâniens liés aux chutes chez les personnes âgées est un important problème de santé publique. Peu d’auteurs ont tenté de décrire les prédicteurs du mécanisme de chute et des conséquences neurologiques en se basant sur des caractéristiques sociodémographiques.
Objectif
L’objectif principal de l’étude est d’évaluer l’association entre la fragilité et la localisation de l’impact cutané à la tête chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien lié à une chute au niveau du sol. L’objectif secondaire est de mesurer la prévalence de la lésion intracrânienne aiguë en fonction de l’état de fragilité des patients.
Méthode
Devis : Sous-analyse planifiée d'une étude observationnelle prospective menée en 2021 et 2022 au centre de traumatologie de niveau 1 de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus à Québec, Canada. Critères d'inclusion : Les patients âgés de ≥65 ans avec un score de Glasgow Coma Scale ≥13 admis au service des urgences pour un traumatisme crânien lié à une chute au niveau du sol datant de 7 jours et ayant subi un scanner crânien ont été inclus. Analyse statistique : La fragilité a été évaluée à l'aide de l'échelle de fragilité clinique (CFS). Les patients ont été stratifiés en trois groupes : 1-3 (robustes), 4-7 (vulnérables-fragiles) et 8-9 (dépendants). Des modèles de régression logistique univariée et multivariée ont été utilisés pour atteindre les objectifs.
Résultats
327 patients ont été inclus et l’âge moyen était de 79,6 ± 8,9 ans. La seule association statistiquement significative était la diminution de l’incidence de l’impact cutané temporo-occipito-pariétal chez les patients dépendants par rapport aux patients robustes (OR : 0,27 [IC à 95% 0,09-0,82]). La prévalence des lésions intracrâniennes était respectivement de 19,2 % (n=19), 17,3 % (n=34) et 17,2 % (n=5) chez les patients robustes, vulnérables et dépendants.
Conclusions
Nos résultats suggèrent que l’état de fragilité n’est pas prédictif de l’emplacement de l’impact cutané à la tête ni de la présence d’une lésion intracrânienne aiguë chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien lié à une chute au niveau du sol. D’autres recherches sont nécessaires pour identifier les caractéristiques sociodémographiques en tant que prédicteurs de lésions crâniennes externes et de lésions intracrâniennes chez les patients âgés qui subissent un traumatisme crânien lié à une chute au niveau du sol.
X. Dubucs et M.Émond ont des financements publiques pour leurs travaux scientifiques.
Anne-Lorie LAPLANTE, Xavier DUBUCS, Valérie BOUCHER, Pierre-Hugues CARMICHAEL, Marcel ÉMOND (Québec, Canada)
11:28 - 11:35
#39198 - FC14-05 Association entre temps de passage aux urgences et morbi-mortalité hospitalière chez les personnes âgées.
FC14-05 Association entre temps de passage aux urgences et morbi-mortalité hospitalière chez les personnes âgées.
Introduction et objectif : Les services d’urgences (SU) connaissent un phénomène de surcharge s’intensifiant chaque année, avec un nombre de consultations croissant et un manque de lits d’aval. Il en résulte notamment des temps de passage allongés aux urgences. L’impact de celui-ci est peu étudié dans la littérature chez les personnes âgées, en particulier chez les 80 ans et plus, population avec un risque de fragilité et des enjeux différents de la population générale. L’objectif principal de notre étude était de rechercher une association entre le temps de passage aux urgences et la mortalité hospitalière. Nos objectifs secondaires analysaient l’association entre ce temps de passage et la durée de séjour hospitalier ainsi qu’à la survenue de complications du décubitus.
Méthodes : il s’agît d’une étude rétrospective monocentrique du 01/01/21 au 28/02/22 chez les patients de 80 ans et plus, hospitalisés après un passage aux urgences. Les patients décédés au SU ou transférés dans un autre établissement ou sortie avec hospitalisation au domicile ont été exclus. Le temps de passage a été catégorisé en court (<4h, référence), intermédiaire (entre 4 et 8h) et long (>8h). Les analyses étaient réalisées via des régressions logistiques multivariés après ajustement et score de propension.
Résultats : Sur 10160 passages de patients de plus de 80 ans, 3478 patients ont été inclus : âge moyen de 87,3 (+/-4,7) ans, 2035 (59%) femmes. Le temps de passage était court pour 184 (5%), intermédiaire pour 1438 (41%) et long pour 1856 (53%) patients. La mortalité hospitalière était de 9% mais sans association retrouvée avec la durée de passage. La durée moyenne de séjour hospitalier était de 12,6 (+/-13,8) jours. Elle était augmentée de 1,23 [IC : 0,47-1,99] jours pour les temps de passage intermédiaires et de 1,53 [0,82-2,24] jours pour les temps de passage longs. Une augmentation des complications de décubitus étaient observées pour les temps de passage long dont embolies pulmonaires (OR=2,66 [1,06-6,70]) et syndromes de désadaptation posturale (OR=1,63 [1,14-2,35]).
Conclusion : Le temps de passage aux urgences n’était pas associé à la mortalité hospitalière chez les personnes âgées de plus de 80 ans nécessitant une hospitalisation. Il était associé à un allongement de la durée moyenne de séjour et à un surrisque d’embolie pulmonaire et de syndrome de désadaptation posturale.
Aucun
Gael LAVOISIER (Rennes), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Pauline BLANC PETITJEAN, Fanny LARCHER
11:35 - 11:42
#39216 - FC14-06 Facteurs prédictifs d’hospitalisation chez les patients âgés appelant le centre 15 suite à une chute de leur hauteur.
FC14-06 Facteurs prédictifs d’hospitalisation chez les patients âgés appelant le centre 15 suite à une chute de leur hauteur.
Introduction
L’objectif de cette étude était d’identifier les facteurs prédictifs préhospitaliers d’hospitalisation au décours du passage en structure d’urgences des patients âgés chuteurs appelant le centre 15.
Méthode
Il s’agissait d’une étude observationnelle rétrospective et monocentrique, réalisée au CHU de Toulouse sur une période de huit semaines. Tous les patients de plus de 75 ans appelant le centre 15 suite à une chute ont été inclus. Le critère de jugement principal était l’hospitalisation suite à l’admission en structure d’urgence du CHU.
Résultats :
Au total, 1089 patients ont été inclus, l’âge moyen des patients était 87 ans (SD=0,6) et 843 (77.4%) patients vivaient à domicile. Parmi eux, 750 (68,8%) ont été transférés en structure d’urgences dont 358 patients (32,8 %) au CHU de Toulouse et 134 patients ont été hospitalisés. En analyse multivariée, une suspicion d’AVC (OR 5,8 [2,6 - 13,1]) ou de fracture (OR 3,9 [2,2 - 6,8]), une altération de l’état générale (OR 2,6 [1,3 - 4,9]) et une station au sol prolongée (OR 3,6 [2,1 - 6,3]) étaient significativement associés à une hospitalisation au décours du passage en structure d’urgences.
Conclusion :
Cette étude montre l’existence de facteurs prédictifs d’hospitalisation chez les personnes âgées appelant le centre 15 suite à une chute. Ces facteurs prédictifs, disponibles dès la réception de l’appel au centre 15 pourraient permettre de mieux identifier les patients nécessitant un transfert en structure d’urgences.
Aucun
Xavier DUBUCS (Toulouse), Céline BARHANIN, Frédéric BALEN, Sandrine CHARPENTIER, Charles Henri HOUZE-CERFON, Pierre ROUCOLLE
11:49 - 11:56
#39565 - FC14-08 Impact de l’âge sur la prise en charge des patients admis pour une dyspnée aux urgences.
FC14-08 Impact de l’âge sur la prise en charge des patients admis pour une dyspnée aux urgences.
La dyspnée aigue est un motif fréquent de consultation aux urgences. Elle pose des difficultés de décisions thérapeutiques devant une population de plus en plus âgée et ayant de plus en plus de comorbidités. L'objectif de notre travail a été d’étudier l’influence de l’âge sur les décisions thérapeutiques dans la prise en charge de ces patients.
Il s’agit d’une étude prospective, descriptive et analytique menée à la SAUV du service des urgences,colligeant tout patient admis pour dyspnée durant une période de 6 mois allant du Février 2022 au Juillet 2022.
On a inclus 173 patients ayant une moyenne d'âge de 66,27 ans. Les sujets âgés (> 65ans) représentaient la classe d'âge prédominante (63% ; n=109). Une prédominance masculine a été notée avec un sexe ratio de 1,7.
Au niveau du moyen d’arrivée du patient aux urgences, on a trouvé une différence significative (p=0.038) selon la classe d’âge; les sujets âgés arrivaient plus par ambulance type B (31,2% ; n=29) par apport aux sujets plus jeunes (26,7% ; n=15) et l’admission était la suite d'une intervention des équipe de SAMU04 en pré hospitalier chez 29% (n=27) des sujets âgés versus seulement 10,7% (n=6) du reste de la population.
Comme support ventilatoire, on a trouvé plus de recours à l’intubation et à la VM chez les adolescents (42,9% ; n=3) et les adultes (26,3% ; n=15) que chez les sujets âgés (10.1% ; n=11) avec une p=0,005. Par contre, ces derniers ont bénéficié de plus de VNI (61,5% ; n=67) que les adultes (54,4% ; n=31) et les adolescents (14,3% ; n=1) avec une différence significative (p=0,048). Le diagnostic définitif retenu n’a pas expliqué cette différence vu que le pourcentage des OAP et des EA de BPCO ; les 2 indications majeures de la VNI ; était similaire chez les classes d'age.
Ces résultats sont plutôt dus aux décisions difficiles auxquels est confronté le clinicien devant des sujets âgés présentant de nombreuses morbidités et comorbidités. Outre l’indication médicale, une évaluation globale du sujet âgé fragile est l’élément clé de la décision à une intensification des soins. La notion de fragilité comprend des données médicales, fonctionnelles et sociales.
La dyspnée est une plainte fréquente chez les patients admis aux urgences. Le facteur de risque le plus observé était l'âge avancé, ainsi que la présence de comorbidités multiples. Ceci est à l'origine de difficultés non seulement diagnostiques mais aussi décisionnelles vis-à-vis l’intensification des soins chez cette population fragile
Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Houssem AFFES, Fadhila ISSAOUI, Alaeddine ZOUARI, Abdennour NASRI, Adel CHAARI, Noureddine REKIK
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Jeudi 06 juin"
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CMS09
11:00 - 12:30
Conférence Médico-Soignants - Session commune SFMU / SFMC
Les mouvements de foule
Catastrophe SSE CUMP, J.O.
Modérateurs :
Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais), Anne-Dominique CURUNET-RAOUL (Medecin) (Brest)
Coordonnateur :
Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
Les concentrations festives ou sportives de public sont de plus en plus fréquentes et posent des problèmes nouveaux d'organisation et de sécurité sanitaire. De nouveaux outils de prévison et modélisation vous seront présentés.
11:00 - 11:22
De la peur individuelle à la panique collective.
David NAUDIN (Coordonateur du pôle de la recherche paramédicale du CFDC - APHP) (Conférencier, Paris), Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
11:22 - 11:44
Modélisation d'un mouvement de foule.
Bertrand MAURY (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
Les pathologies des mouvements de foule : à quoi s'attendre ?
Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Se préparer à accueillir de multiples victimes pédiatriques.
Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
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Salle Maillot |
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AMS21 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Coordonnateur :
Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Paris), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales 2020 sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
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Salles 221-222-223 |
12:00 |
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UD00
12:00 - 12:10
Remise des Prix - Concours Innovation Urgences 2024
12:00 - 12:10
Remise des Prix - Concours Innovation Urgences 2024.
Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort), Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
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Espace Urgences Démo |
12:30 |
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CDI
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Biomérieux
LA PCR MULTIPLEX DANS LES INFECTIONS RESPIRATOIRES EN BIOLOGIE DÉLOCALISÉE AUX URGENCES.
Modérateurs :
Donia BOUZID (MD-PHD) (Paris), Naim OULDALI (Paris)
12:30 - 13:15
Urgences adultes.
Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
12:30 - 13:15
Urgences pédiatriques.
Aymeric CANTAIS (Médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
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Salle 241 |
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CDIA
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Aguettant
Éradiquer la douleur chez l’adulte mono-traumatisé aux urgences : mythe ou réalité ?
12:30 - 13:15
J’ai mal Docteur !
Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
Mise en avant de la prévalence de la douleur et fluctuation de celle-ci lors du parcours patient.
12:30 - 13:15
Quelles innovations pour faciliter notre quotidien ?
Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Face à cette situation, quels sont les nouvelles solutions à disposition du praticien ?
12:30 - 13:15
Questions / Réponses.
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Salle 242A |
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CDIF
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Fisher & Paykel
Haut début nasal aux urgences
Quoi de neuf ?
Modérateurs :
Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
12:30 - 13:15
Haut débit nasal et exacerbations de BPCO.
Mustapha SEBBANE (Chef de Service des Urgences) (Conférencier, Montpellier)
12:30 - 13:15
Haut débit nasal et oedème pulmonaire cardiogénique. Quoi de neuf ?
Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
12:30 - 13:15
Haut débit nasal et transport.
François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Conférencier, Angers)
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Salle 251 |
13:40 |
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UD03
13:40 - 13:50
ANAMNESE
MEDANA
Conférencier :
Rodolphe MAIGNAL (RPPS : 10002914900) (Conférencier, ALBI)
Digitalisez tout ou partie du parcours de soins aux urgences pour libérer du temps soignant et réduire les tâches à faible valeur ajoutée : accueil, questionnaire médical, communication aux aidants, retour à domicile, indicateurs qualité
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Espace Urgences Démo |
13:50 |
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UD09
13:50 - 14:00
PURAMED
Medicvent - Masque à double enveloppe
Conférencier :
Toon GILLES
Le masque à double enveloppe est la meilleure solution pour limiter au maximum le risque d'exposition au protoxyde d'azote lors de l'administration de MEOPA. Cette solution a été développée par Medicvent, leader mondial des environnements hospitaliers sains. Leurs technologies scandinaves sont innovantes et répondent aux besoins reconnus des hôpitaux. Nous constatons que les professionnels de santé se sentent plus en sécurité et mieux protégés avec notre masque à double enveloppe, ce qui les encourage à utiliser plus fréquemment le MEOPA et que davantage bénéficient de ses avantages.
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Espace Urgences Démo |
14:00 |
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CE04
14:00 - 15:30
Conférence Exceptionnelle
Monitorage du futur
Intelligence Artificielle, Monitorage, Recherche
Modérateurs :
Luc Marie JOLY (PUPH) (Rouen), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Super Modérateur :
Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Super Modérateur, Corbeil-Essonnes)
Quels seront les moyens de monitorer notre patient dans le futur ? Comment l'intelligence artificielle et les avancées technologiques peuvent-elles changer les choses ? Un expert international se penche sur le sujet et vient nous dévoiler ici ce que sera notre quotidien de demain
14:00 - 15:30
Le monitorage du futur.
Jean-Louis VINCENT (consultant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
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Amphi Bleu |
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CMS14
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
Sport de haut niveau et Urgences
Infirmier, Médecin, Psychologue, J.O.
Modérateurs :
Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur :
Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Les urgentistes peuvent être confrontés à différents événements sportifs. Quels sont les particularités du sport de haut niveau ? Comment s'y préparer ?
14:00 - 14:22
Sécuriser un évènement de grande ampleur : la préparation.
Sébastien DEUTSCH (Conférencier, Grenoble)
14:22 - 14:44
Sports & blessures typiques.
Alain FREY (Praticien Hospitalier, Ex Président de la SFTS) (Conférencier, Poissy)
14:44 - 15:06
Sécuriser les sportifs de haut niveau pendant l'effort.
Pierre-Marie MAUXION (Étudiant IPA) (Conférencier, Lyon)
15:06 - 15:30
Discussion.
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Amphi Havane |
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AMS30 C
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers
Coordonnateur :
Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers :
Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Public concerné : médecins, soignants, ambulanciers SMUR
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Espace exposition - stand ST n°43 |
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AMS20 A
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Soins Médicaux d’Urgences en Milieux Périlleux.
Thérapeutique, Traumatologie
Coordonnateur :
Ollivier GRIMAULT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Jérôme DUCROCQ (Responsable médical SAMU / SAS AMU) (Conférencier, Brest), Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest)
A partir du support pédagogique de séances de simulation complexe sur mannequin en milieux contraint permettre aux participants :
1.Appréhender les spécificités diagnostiques, thérapeutiques et opérationnelles de la médicalisation en milieux périlleux.
2.S’approprier les stratégies de soins, les outils et les concepts développés par des experts du SMUR Maritime hauturier pour les transférer dans sa pratique quotidienne afin d’améliorer et sécurisé celle-ci.
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Salle 227 |
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CM31
14:00 - 15:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SRLF
Je fais quoi si la tête...
Infectiologie - Sepsis, Jeunes, Neurologie, Traumatologie
Modérateurs :
Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
"Tête à tête" entre les sociétés savantes de Médecine d'Urgence (SFMU) et de Réanimation (SRLF). Nous aborderons les principales urgences neurologiques, du préhospitalier aux soins intensifs.
14:00 - 14:22
...a cogné : traumatisme crânien - prise en charge initiale.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
14:22 - 14:44
...chauffe : coma fébrile.
Michael THY (CCA) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
...est bouchée : Urgences neurovasculaires - Prise en charge pré-hospitalière et orientation du patient.
Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
15:06 - 15:28
...crise : état de mal épileptique.
Camille LEGOUY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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CS05
14:00 - 15:30
Conférence Soignants
Intégrer la prise en charge psychiatrique & psychologique aux Urgences : innovation et modalités
Infirmier, Organisation Services d'Urgences, Psychologue, Régulation
Modérateurs :
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Magali GUERIN (Paramed) (Niort)
Coordonnateur :
Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
La prise en charge psychiatrique et psychologique représente un atout pour les urgences. Soyez en convaincu grâce à cette session abordant différents aspects professionnels de la santé mentale.
14:00 - 14:22
Le travail du psychologue aux Urgences.
Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Bobigny)
14:22 - 14:44
L'aspect psychologique: un indispensable de la prise en charge.
Pauline DELAVAUD (Psychologue) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
L'IPA Santé mentale : un atout pour la prise en charge aux Urgences ?
Romain PEROT (Infirmier en Pratique Avancée) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28
IDE psy en régulation.
Thomas MARFAING REBOURS (Infirmier) (Conférencier, Rennes)
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Salle 242A |
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"Jeudi 06 juin"
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CM05
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Coagulopathie
Coagulation - Hémostase, Infectiologie - Sepsis, Physiologie, Traumatologie
Modérateurs :
Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Pourquoi ça saigne, pourquoi ça bouche? La coagulopathie dans tous ses états ! Et en bonus: les nouvelles thérapeutiques !
14:00 - 14:22
Coagulation normale et son évaluation.
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
14:22 - 14:44
Coagulopathies traumatiques.
Jean-Stéphane DAVID (PUPH) (Conférencier, Lyon)
14:44 - 15:06
CIVD et sepsis.
Pierrick LE BORGNE (M.D, MSc) (Conférencier, Strasbourg)
15:06 - 15:28
Perspectives thérapeutiques.
Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
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Salle 242B |
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"Jeudi 06 juin"
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SIMS01
14:00 - 15:00
Session Interactive Médico-Soignants
Peut-on apprendre des linguistes pour mieux réguler ?
Régulation
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Les linguistes peuvent-ils nous apprendre à mieux écouter et mieux parler aux patients en régulation?
14:00 - 15:00
Peut-on apprendre des linguistes pour mieux réguler ?
Bruno BONU (Enseignant Chercheur) (Conférencier, Montpellier)
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Salle 243 |
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"Jeudi 06 juin"
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CLM05
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
DES d'Or
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
14:00 - 14:11
#38706 - CP50 Étude de performance diagnostique sur le jugement implicite du médecin urgentiste dans l’élimination d’un syndrome coronarien aigu aux urgences en comparaison au score HEAR.
CP50 Étude de performance diagnostique sur le jugement implicite du médecin urgentiste dans l’élimination d’un syndrome coronarien aigu aux urgences en comparaison au score HEAR.
La douleur thoracique non traumatique représente l’un des principaux motifs de consultation aux urgences. Le syndrome coronarien en est l’une des causes les plus importantes à détecter par sa gravité. De nombreux scores diagnostics sont à la disposition du clinicien, dont le score HEART qui a montré sa supériorité par rapport aux autres. Ils s’appuient sur des critères cliniques, paracliniques et sur des marqueurs biologiques comme la troponine. Afin de surseoir à son dosage systématique, le score HEAR a vu le jour mais aucune étude n’a été réalisée dans le but de comparer le score HEAR au jugement implicite du médecin urgentiste. L’objectif de notre étude est d’évaluer si le jugement implicite du médecin permet d’éliminer un SCA aux urgences chez un patient présentant une douleur thoracique non traumatique, en comparaison au score HEAR.
Notre étude post-hoc s’appuie sur la cohorte de patients de l’étude ICARE, incluant 1399 patients pour qui la probabilité clinique initiale de SCA a été recueillie, classée en trois niveaux de risque.
Parmi les 1399 patients analysés, 96 [(6,9%) (IC 95% 5,6-8,3)] ont présenté un événement cardio vasculaire majeur à 45 jours, dont 14 [14,6% (IC 95% 8,2-23,3)] étaient classés à faible risque par le médecin. Il n’y a pas de différence significative entre les niveaux de risque et l’apparition d’événements cardiovasculaires majeurs selon l’expérience du médecin (p=0,445). La sensibilité de la probabilité implicite du médecin pour éliminer un SCA est de 85,41% (IC 95% 78,3-90,4), alors que celle du score HEAR est de 98,96% (IC 95% 94,33-99,97). Le rapport de vraisemblance négatif de la probabilité implicite du médecin est de 0,21 (IC95% 0,18-0,25), alors que celui du score HEAR est de 0,01 (IC 95% 0,00-0,09), correspondant à une excellente performance pour éliminer une maladie. Par ailleurs, le clinicien a tendance à classer le patient dans le bon niveau de risque en comparaison avec le score HEAR (Kappa de Cohen à 0.198 [IC 95% 0.170-0.226]). Toutefois, le score HEAR fait mieux que le jugement du médecin pour classer dans le bon niveau de risque de probabilité de survenue d’un SCA (p<0,001).
Malgré une bonne capacité du médecin à prévoir le risque de survenue d’un syndrome coronarien aigu, son jugement implicite montre une moins bonne sensibilité pour éliminer un syndrome coronarien par rapport au score HEAR. Les résultats de cette étude renforcent la généralisation de ce score diagnostic aux urgences.
Pierre-Olivier ROBIN (TOURS)
14:11 - 14:22
#38962 - CP51 Utilisation d'une checklist en préhospitalier chez les traumatisés.
CP51 Utilisation d'une checklist en préhospitalier chez les traumatisés.
Introduction : L’utilisation d’aides cognitives dans la prise en charge des traumatisés sévères est recommandée. Notre étude vise à évaluer l’impact d’une checklist (CL) au cours de la prise en charge des patients traumatisés sur l’adhésion des médecins urgentistes aux recommandations.
Méthode : étude monocentrique prospective observationnelle de type avant-après réalisée au sein de 3 antennes SMUR où tout patient traumatisé de plus de 16 ans médicalisé vers un établissement de soins (ES) était inclus. Du 15/01 au 15/08/2022, la CL était réalisée dans les 24 heures après la fin de l’intervention (phase 1). Du 16/08/2022 au 31/01/2023, la CL était réalisée au cours du transport du patient vers l’ES (phase 2). L’utilisation de la CL a été systématiquement évaluée après chaque intervention à l’aide d’un questionnaire anonyme auprès des médecins et infirmiers. Au cours de la phase 2, les médecins et infirmiers n’ayant pas réalisé de CL devaient répondre à un questionnaire sur les raisons de non-réalisation. Le critère de jugement principal était le nombre d’items de la checklist non réalisés au cours de chaque phase de l’étude.
Résultats : Cent seize patients ont été inclus, 52 au cours de la phase 1 (groupe 1) et 64 au cours de la phase 2 (groupe 2). Onze patients n’ont pas eu de CL au cours de la phase 2 (groupe 3). Les 3 groupes étaient majoritairement des hommes jeunes victimes d’accident de la voie publique de gravité moyenne (ISS moyens à 18 dans le groupe 1 et 14 dans le groupe 2) et sévère (ISS moyen à 29 dans le groupe 3). Le taux d’omission global des items de la CL était significativement moindre avec la CL (17%) que sans (25%) (p=0,02). Cette tendance s’accroissait proportionnellement à la gravité avec un taux d’omission de 30% sans CL contre 15% avec CL (p=0,03) pour les patients avec un ISS ≥ 25. Les médecins et infirmiers ayant utilisé la CL considéraient qu’elle devait être rendue obligatoire (respectivement 82% et 67%). Paradoxalement, chez les médecins n’ayant pas réalisé la CL (groupe 3), seulement 55% estimaient qu’elle était utile alors que le taux d’omission y était nettement plus élevé (17% avec CL contre 59% sans CL, p<0,01).
Conclusion : Ce travail montre une diminution significative du nombre d’omissions sur les actions réalisées lors de la prise en charge d’un patient traumatisé permettant une meilleure adhésion aux recommandations. Son bénéfice est accru chez les patients gravement traumatisés.
aucun
Marine LEFEBVRE (avignon), Nicolas CAZES, Aurelien RENARD, Kevin BALASOUPRAMANIEN, Pierre Olivier VIDAL, Bastien VAN OVERBECK, Cedric BOUTILLIER-DU-RETAIL
14:22 - 14:33
#39044 - CP52 Intérêt du contrôle des D-Dimères aux urgences chez les patients adressés pour suspicion d’embolie pulmonaire et élévation des D-Dimères.
CP52 Intérêt du contrôle des D-Dimères aux urgences chez les patients adressés pour suspicion d’embolie pulmonaire et élévation des D-Dimères.
Titre : Intérêt du contrôle des D-Dimères aux urgences chez les patients adressés pour suspicion d’embolie pulmonaire et élévation des D-Dimères.
Auteurs : Bittermann, Gicquel, Nave, Le Bastard, Javaudin, Batard.
Introduction : Nous avons fait l’hypothèse que le contrôle aux urgences d’un dosage de D-Dimères (DD) réalisé dans un laboratoire en ville peut donner un résultat inférieur permettant d’exclure le diagnostic d’embolie pulmonaire (EP) sans avoir recours à l’imagerie. L’objectif de cette étude était de mesurer la proportion de patients ayant des DD élevés lors d'un dosage en ville et pour lesquels le contrôle est négatif aux Urgences.
Méthode : Cette étude observationnelle prospective a été menée dans 7 services d’urgences en France pendant 1 an. Ont été inclus des patients adressés aux urgences pour des DD élevés en ville ayant au moins un symptôme d’EP et une probabilité considérée comme faible ou intermédiaire par l’urgentiste. Réinterprétés a posteriori, les DD étaient classés non nécessaires selon la règle PERC, ou bas selon un algorithme fondé sur la probabilité implicite et les scores de Wells et Years. Le critère principal de jugement (DD négatif) était défini par un DD non nécessaire ou bas.
Résultats : Parmi 135 patients inclus, 94 (70%) ont eu une imagerie thoracique (scanner ou scintigraphie) et 28 (21%) ont eu un diagnostic final de maladie thrombo-embolique veineuse. Les DD étaient négatifs pour 52 dosages faits en ville (39%), et pour 88 dosages contrôlés aux urgences (50%, P<0.01). Les DD en ville et aux urgences étaient discordants dans 24 cas : négatifs en ville et positifs aux urgences (4 cas, tous ayant une imagerie thoracique, aucun cas d’EP) ; ou positifs en ville et négatifs aux urgences (20 cas, 9 ayant une imagerie thoracique, aucun cas d’EP). Sur 83 DD positifs en ville, 20 (24%) contrôles aux urgences étaient négatifs : il faudrait contrôler aux urgences 4 DD positifs en ville pour obtenir un DD négatif. Une stratégie excluant le diagnostic d’EP pour les DD de ville réinterprétés comme négatifs (n=52) ou le contrôle négatif aux urgences des DD positifs en ville (n=20) permettrait de s’abstenir d’imagerie thoracique dans 72 cas (53%).
Conclusion : Une interprétation rigoureuse des DD dosés en ville et un contrôle aux urgences des DD dosés en ville positifs pourrait permettre de limiter le recours à l’imagerie thoracique chez la moitié des patients adressés pour élévation des DD. La sécurité de cette stratégie doit être évaluée.
Aucun.
Coline BITTERMANN (Nantes), Elisa GICQUEL, Eric BATARD, Suzanne NAVE, François JAVAUDIN, Quentin LE BASTARD
14:33 - 14:44
#39126 - CP53 Complications des syndromes coronariens aigus avec sus décalage du segment ST durant le transport extrahospitalier : étude rétrospective multicentrique.
CP53 Complications des syndromes coronariens aigus avec sus décalage du segment ST durant le transport extrahospitalier : étude rétrospective multicentrique.
Introduction : Les syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) sont une pathologie pouvant se compliquer sur le plan rythmique, mécanique, hémodynamique et respiratoire. L’objectif de cette étude est d’étudier l’incidence de ces complications pouvant mettre en jeu le pronostic vital durant la prise en charge extrahospitalière des patients souffrant d’un SCA ST+.
Matériel et méthode : Étude épidémiologique rétrospective multicentrique réalisée entre le 1 janvier 2022 et le 31 décembre 2022, analysant les patients présentant un SCA ST+ et ayant bénéficié d’un transport extrahospitalier à destination d’un centre de coronarographie ou d’une unité de soins intensifs cardiologiques, régulés par les 3 SAMU de Haute-Normandie (Évreux, Rouen et Le Havre). Les patients ayant présenté un arrêt cardiaque avant le diagnostic de SCA ST+ étaient exclus. Le critère de jugement principal était toute complication majeure définie comme un événement pouvant engendrer une modification de thérapeutique urgente. Une analyse multivariée avec modèle de régression logistique a été réalisée à partir des dossiers de régulation et d’intervention SMUR ainsi que des comptes rendus d’hospitalisation.
Résultats : Parmi les 3546 dossiers analysés, 573 patients ont été inclus dont 48 (8,4%) ont présenté une complication majeure et parmi eux, 37,5 % n’ont finalement pas engendré de modification de thérapeutique. La bradycardie < 50/min était la complication la plus fréquente (n = 16, 25 %), suivie de la fibrillation ventriculaire (n=6, 1%), la tachycardie ventriculaire (n=6, 1%), la détresse respiratoire aiguë (n=6, 1%) et l’hypotension (n=6, 1%). Un seul décès est survenu durant ces transports extrahospitaliers. En analyse multivariée les facteurs associés à la survenue de complication majeure étaient une intervention primaire plutôt que secondaire (ORa 2,4 IC95% 1,1 - 5,8), une durée des symptômes < 2h (ORa 2,7 IC95% 1,2-5,7), et la présence d’une insuffisance cardiaque gauche (ORa 5,2 IC95% 2,1-12,1).
Conclusion : Les complications majeures lors des transports extrahospitaliers de patients souffrant de SCA ST+ en Haute-Normandie sont faibles (8,4 %). Les patients présentant des symptômes depuis plus de 2h et les transports secondaires semblent à moindre risque d’événements majeurs.
Aucun
Aymerick BESNARD (Rouen), Mehdi TAALBA, Alix DELAMARE FAUVEL, Luc-Marie JOLY, Antoine LEFEVRE-SCELLES
14:44 - 14:55
#39194 - CP54 Création d’un score prédictif d’une occlusion digestive grave (chirurgicale) sur les patients de plus de 75 ans se présentant aux urgences avec une suspicion d’occlusion digestive.
CP54 Création d’un score prédictif d’une occlusion digestive grave (chirurgicale) sur les patients de plus de 75 ans se présentant aux urgences avec une suspicion d’occlusion digestive.
Introduction.L’occlusion digestive est une pathologie fréquente dans la population gériatrique. L’objectif était de mettre en évidence des éléments associés à la survenue d’une occlusion et de créer un score de probabilité d’occlusion dans la population des patients ≥ 75 ans.
Matériel et méthode.Étude rétrospective monocentrique de mai 2019 à mai 2021. Les patients inclus étaient âgés ≥75 ans, suspects d’occlusion et ayant eu une TDM abdomino-pelvienne. Les patients ont été comparés selon la présence ou l’absence d’occlusion à la TDM. Une analyse comparative puis une analyse univariée et multivariée ont été réalisées. Un score de probabilité d’occlusion, a été construit par une régression logistique LASSO.
Résultats.Parmi les 1058 patients éligibles, 885 patients ont été inclus. La population était composée de 545 (64,5%) femmes. En analyse multivariée, les facteurs associés à la présence d’une occlusion étaient les cancers digestifs (OR 2,1 IC95% 1,2-3,6), les antécédents de syndrome occlusif (OR 3,7 IC95% 2,1-6,9), la distension abdominale (OR 2,1 IC95% 1,4-3,1), les vomissement fécaloïdes (OR 5,2 IC95% 3,2-8,4)) et la présence d’une hernie ou d’une éventration (OR 2,6 IC95% 1,5-4,6)). Le score établi (tableau 1) avait une Se de 60,5%, Sp de 81,5%, VPP de 71,1%, VPN de 73,2% et une aire sous la courbe ROC à 0.79 (IC95% 0,74-0,84).
Conclusion.L’évaluation du score en prospectif permettrait d’établir sa validité extrinsèque en cas de suspicion d’occlusion chez la personne âgée.
Aucuns
Louis SENEZ (Rouen), Grégoire LAUWICK, Marie OZANNE, Luc-Marie JOLY, Medhi TAALBA
14:55 - 15:06
#39213 - CP55 Pertinence d’un transport inter-hospitalier, de type SMUR médicalisé́ ou paramédicalisé des patients atteints de syndrome coronaire aigu sans élévation du segment ST (NSTEMI) sur le territoire Sud Aveyron et Est Hérault.
CP55 Pertinence d’un transport inter-hospitalier, de type SMUR médicalisé́ ou paramédicalisé des patients atteints de syndrome coronaire aigu sans élévation du segment ST (NSTEMI) sur le territoire Sud Aveyron et Est Hérault.
Introduction : Le bénéfice sur la morbi-mortalité d’un transfert inter-hospitalier médicalisé ou paramédicalisé, en amont d’une revascularisation myocardique reste inconnu. Il a été évalué que l'incidence des évènements indésirables lors des transports inter-hospitaliers des NSTEMI est estimée à 5%. Plusieurs études démontrent effectivement l'absence d'évènement indésirable grave au cours du transport de NSTEMI. Cependant, les médecins régulateurs n’ont pas d’outils d’aide à la décision de médicaliser ou non un transfert étant donné la pauvreté́ de la littérature et l’absence de recommandations officielles sur ce sujet. L’objectif principal de cette étude était d’analyser la pertinence des transferts médicalisés en étudiant de façon exhaustive tous les transferts inter hospitaliers de patients NSTEMI au regard de la survenue de complications engageant le pronostic vital à court terme et nécessitant une intervention thérapeutique immédiate.
Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective incluant tous les transferts de patients diagnostiqué NSTEMI vers des centres de coronarographie pour revascularisation, au centre hospitalo-universitaire de Montpellier. Le NSTEMI était défini par une douleur thoracique angineuse ou pseudo angineuse associée à au moins un des 2 critères suivants : une valeur de troponine cardiaque supérieure à la norme de chaque établissement et/ou une anomalie électrocardiographique du segment ST. Tous les patients avaient une indication de revascularisation précoce. Le recueil de données s’est fait sur la période janvier 2017 à juin 2023.
Résultat : Durant la période d’étude, 417 patients ont été inclus et 14 patients (3,4 %) ont présenté des événements indésirables. Le score de Grace et le Heart score, le nombre de Facteurs de risque cardio-vasculaire, le taux de troponines, l’âge et le sexe n’étaient pas associés à la survenue d’événements indésirables. La persistance d’une douleur thoracique au moment de la prise en charge était corrélée à la survenue d’EI durant le transport (p= 0,027). La distance parcourue est également corrélée à la survenue d’événements indésirables (p= 0,025).
Conclusion : Le taux d’incidence d’EI dans notre étude était de 3,4% [1,9% - 5,7%]. Seules la distance et la persistance de la douleur thoracique étaient associées de façon significative à la survenue d’évènements indésirables.
Aucun
Sarah SIMON (Nimes), Hamza GHOMRANI, Xavier BOBBIA
15:06 - 15:17
#39279 - CP56 Impact du délai d’administration de l’antivenin sur la correction de la coagulopathie liée aux envenimations par vipéridés en Guyane française.
CP56 Impact du délai d’administration de l’antivenin sur la correction de la coagulopathie liée aux envenimations par vipéridés en Guyane française.
Introduction : L'envenimation par morsure de serpent (EMS) est une urgence thérapeutique. Notre objectif était d’évaluer l’impact du délai d’administration de l’antivenin (AV) sur la correction des paramètres de coagulation (PC) après EMS en Guyane française (GF), dans la perspective de l’utilisation des AV en centres délocalisés de prévention et de soins (CDPS).
Matériel et Méthode : Notre étude, monocentrique, prospective et observationnelle, a été menée à l'Hôpital de Cayenne du 1er janvier 2016 au 31 juillet 2022. Tous les patients admis pour EMS de moins de 48h, et recevant un AV ont été inclus. Nous avons évalué le délai entre EMS et administration AV et le temps nécessaire à la correction des PC.
Résultats : Au total, sur 119 patients inclus, 48,7% provenaient de sites éloignés. Le délai médian entre EMS et l’injection AV était de 09:15 (05:32-17:47), mais il était plus long chez les patients issus de zones rurales. Dans 37,8% l’administration AV l’avait été avant 6h. Le délai entre EMS et un dosage normal de fibrinogène (FN) était de 23:27 (20:00-27:10) chez les patients recevant AV ≤ 6h, contre 31:23 (24:00-45:05) chez ceux recevant AV > 6h (p<0,001). En revanche, le délai entre l’administration AV et FN était similaire dans les deux groupes.
Conclusion : Les victimes EMS issues de zones rurales en GF souffrent d'un retard d'administration de AV, entrainant une coagulopathie prolongée. Il faudrait doter les CDPS en AV et en équipes médicales formées à son utilisation.
Aucun
Ségolène VAUQUELIN (Besançon), Hatem KALLEL
15:17 - 15:28
#39297 - CP57 Évaluation du pronostic neurologique après ventilation par flux continu d’oxygène au cours des arrêts cardiaques extra-hospitaliers.
CP57 Évaluation du pronostic neurologique après ventilation par flux continu d’oxygène au cours des arrêts cardiaques extra-hospitaliers.
Introduction : Afin de diminuer le no-flow dans les arrêts cardiaques extra-hospitaliers (ACEH), l’association d’une ventilation et d’un massage cardiaque continu avant intubation par un dispositif non invasif de flux continu d’oxygène (FCO) à pression variable a été utilisée depuis 2017 par les sapeurs-pompiers de Haute-Savoie. L’objectif de cette étude était d’évaluer son impact sur le pronostic neurologique à 30 jours dans l’ACEH.
Matériel et Méthode : À partir des données prospectives et multicentriques du registre des arrêts cardiaques du Réseau Nord Alpin des Urgences, nous avons inclus les patients adultes ayant présenté un ACEH d’étiologie cardiaque et réanimés par trois SMUR entre 2017 et 2021. Les différences de pratiques entre les SMUR et les SDIS concernés ont permis de constituer trois groupes de patients : un groupe contrôle ventilé par BAVU puis ventilation invasive en mode volume assisté contrôlé (VAC), un groupe FCO-VAC ventilé par FCO (B-card, Vygon) puis VAC, et un groupe FCO-CardioPulmonary Ventilation (FCO-CPV) ventilé par FCO puis de manière invasive en utilisant un mode ventilatoire dédié à la réanimation cardiopulmonaire (CPV, Air Liquide). Le critère de jugement principal était le devenir neurologique à 30 jours défini par un score CPC à 1 ou 2. Les critères de jugement secondaires étaient la reprise d’une activité cardiaque spontanée (RACS), l’arrivée vivant à l’hôpital et la survie à 30 jours.
Résultats : Dans cette analyse multivariée portant sur 2256 patients, le groupe FCO-VAC présentait un pronostic neurologique significativement diminué à 30 jours (OR 0,4 ; IC95% : 0,3-0,7 ; p=0,001). La survie à 30 jours était aussi significativement inférieure (OR 0,4 ; IC95%: 0,3-0,7 ; p=0,001) à celle du groupe contrôle. Il n’y avait pas de différence de RACS dans les groupes FCO-VAC et FCO-CPV comparés au groupe contrôle. Moins de patients étaient admis vivants à l’hôpital dans les groupes FCO-VAC (OR 0,6 ; IC95% : 0,5-0,9 ; p=0,01) et FCO-CPV (OR 0,7 ; IC95%: 0,5-0,9 ; p=0,04) par rapport au groupe contrôle. Il n’a pas été observé de différence de pronostic neurologique ni de survie entre les patients du groupe FCO-CPV et ceux du groupe contrôle.
Conclusion : Lors d’un ACEH, la ventilation par FCO à pression variable était associée à une diminution du pronostic neurologique à 30 jours comparée à l’utilisation d’un BAVU. Ces résultats sont en défaveur de l’utilisation d’un dispositif de FCO sans ventilation active dans l’ACEH.
Aucun
Marion KLEIN (Grenoble), Cécile RICARD, Arnaud GAILLARD, Dominique PHAM, Nicolas SEGOND, Guillaume DEBATY, Vincent PEIGNE
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Salle 252A |
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ATW05bis
14:00 - 15:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo musculo-squelettique.
Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
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Salle 252B |
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ATW06bis
14:00 - 15:30
Atelier Soignants - Echographie
Echographie pour l'Infirmier.e
Infirmiers, IDE, IOA, IPA - tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Delphine BASTIAN (PC) (Conférencier, Marseille), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Isabelle ROBIN (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Severin THIEBERGIEN (Conférencier, Nantes)
CluECHO
Le commandant Bladerscan a été assassiné.
Retrouvez le Professeur Globe, principal suspect, et confondez-le en prouvant que Miss Song Dû s'est trompée
(ou comment résoudre le problème des fausses routes).
Dans cet atelier, vous serez encadré.e.s par des infirmiers, vous apprendrez comment améliorer la sensibilité de votre triage, de vos diagnostics infirmier et même de vos gestes au quotidien grâce à un outil ultra simple et rapide à utiliser...
Vous avez dit Echoooo ??!!!
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Salle 253 |
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CMS04
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
Soins palliatifs et Urgences
Douleur - Analgésie, Ethique
Modérateurs :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Florence DUPRIEZ (Médecin) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La mort et les soins palliatifs font partie de notre quotidien aux Urgences, mais qui sont réellement les patients qui décèdent dans nos services ? Quels sont les enjeux pour l'urgentiste des limitations et arrêt de soins ? Quelles sont les bonnes pratiques thérapeutiques ? Comment les proches peuvent-ils être intégrés dans ces prises en charge ?
14:00 - 14:22
Qui meurt dans nos Urgences ?
Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
14:22 - 14:44
Quelle place pour les proches ?
Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:44 - 15:06
Quelles thérapeutiques pour les patients en fin de vie ?
Valentine MALET (PH) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28
Limitations et arrêt des thérapeutiques les enjeux.
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
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Salle 342A |
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AMS38 C
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Ateliers inter-pro de Médecine d’Urgence : annonce de mauvaise nouvelle
Coagulation - Hémostase, Communication, Psychologue, Traumatologie
Coordonnateur :
Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers :
Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Iléana RAU (Conférencier, Châteauroux)
Maîtriser les outils pour déployer des compétences techniques et non techniques en lien avec l’annonce de mauvaise nouvelle (algorithme SPIKES, gestion des cinq sens dans la communication,
Chaque session s’adresse à des équipes d’urgences pluri professionnelles.
Chaque apprenant interviendra au sein d’une équipe inter-pro lors d’un des scénarii de la session. Il participera aux deux débriefing.
La participation nécessite la réalisation d’un pré test en amont et sera suivie d’un post test.
Une évaluation de la formation par l’intermédiaire d’un formulaire DASH est prévue pour chaque apprenant en fin de session.
Des supports théoriques des compétences visées, acquises ou en cours d’acquisition sera remis à chaque apprenant.
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Salle 342B |
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AS34 A
14:00 - 15:30
Atelier Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Thérapeutique, Pédiatrie
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Pédiatre) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
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Salle 343 |
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"Jeudi 06 juin"
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CM40
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Les nouvelles recommandations de la SFMU
Douleur - Analgésie, Pneumologie, Thérapeutique, Ventilation
Modérateurs :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Poitiers)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où les membres de la commission des référentiels vous présenteront les dernières recommandations de la SFMU !
14:00 - 14:22
Douleur.
Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44
Gestion des anticoagulants aux Urgences.
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
14:44 - 15:06
Architecture des structures d'urgences.
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
15:06 - 15:28
Régulation des arrêts cardiaques.
Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
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Salle 351 |
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"Jeudi 06 juin"
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AM03
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Certificats et Situations Médicolégales récurrentes aux Urgences. « Docteur, n’oubliez mon certificat… »
Thérapeutique, Médico-légal
Coordonnateur :
Jean Marie BONNEC (Coordonnateur, Narbonne)
Conférencier :
Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne)
- Situations médico-judiciaires récurrentes aux Urgences : que faire (et ne pas faire) ? QUIZZ
- Les différents certificats que l’Urgentiste est appelé à rédiger : obligatoire ? non obligatoire ? éthique ?
- Il va ou mon certificat… ??? quelques rappels des juridictions
- Quid du secret médical ?
- Quelques principes de rédaction. les Pièges à éviter.
- Certificat Médical Initial (CMI) : Vite fait ? Bien fait ? Ses conséquences pour mon patient REDIGEONS ENSEMBLE
- CNH, GAV : acte pas si banal.
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Salle 352A |
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"Jeudi 06 juin"
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FC15
14:00 - 15:00
Flash communications
Urgences respiratoires
Pneumologie, Ventilation
Modérateur :
Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
14:00 - 14:07
#38984 - FC15-01 Mortalité du patient âgé de soixante-cinq ans et plus admis depuis les urgences en service conventionnel pour une pneumonie avec critères de gravité.
FC15-01 Mortalité du patient âgé de soixante-cinq ans et plus admis depuis les urgences en service conventionnel pour une pneumonie avec critères de gravité.
Introduction : La pneumonie aiguë communautaire (PAC) est une pathologie fréquente, parfois grave, surtout chez les patients âgés de 65 ans et plus. La notion de PAC «grave» est définie a posteriori, par une admission en soins critiques. Cependant, les critères d’admission dans ces unités ne sont pas consensuels. La littérature montre que certains de ces critères sont indépendants du patient lui-même. Plusieurs scores (comme le CURB-65 et l’ATS) sont utiles à l’identification des formes graves. Certains patients avec une PAC sont traités en service conventionnel, malgré la présence de critères de gravité aux urgences, par exemple dans les suites d’une décision collégiale de LAT. L’objectif principal de notre étude était de mesurer la mortalité des patients âgés de 65 ans et plus, traités en service conventionnel pour une PAC avec critères de gravité. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective à partir des dossiers des patients âgés de 65 ans et plus, admis dans un service conventionnel de notre CH entre juin et novembre 2022. La gravité était définie par un score CURB-65 ≥ 3 et/ou un score ATS élevé à l’admission aux urgences. Avis favorable de la CNIL. Résultats : Nous avons inclus 64 patients, d’âge moyen de 82,6 ans. Aux urgences, les scores de gravité n’étaient jamais utilisés, l’avis du patient était rapporté dans 1,6% des cas, les directives anticipées étaient disponibles dans 6,3% des cas, la mise en oeuvre d’une décision collégiale de LAT n’était pas systématique, ne concernant que 17,2% des patients. En service conventionnel, la mortalité était de 42,2%, le transfert secondaire en soins critiques concernait 4,7% des patients. Conclusion : Devant une telle mortalité, l’admission en service conventionnel d’un patient âgé de 65 ans et plus pour une PAC avec critères de gravité n’est pas une décision anodine. Ces patients doivent être rigoureusement sélectionnés. Dans ce contexte, l’avis du patient, ou ses directives anticipées, doivent être recherchés. La collégialité d’une telle décision, qui s’apparente à une décision de LAT, semble nécessaire. La réforme de l’offre de soins critiques prévoit la transformation des USC adossées aux unités de réanimation en USIP (unités de soins intensifs polyvalents), avec un cadre réglementaire étoffé. Ce pourrait être l’occasion de proposer des critères consensuels d’admission dans ces unités, voire de réévaluer la définition de la PAC grave.
Aucun
Henri HAUCHARD (Arras), Maxime GRANIER, Eric WIEL
14:14 - 14:21
#39229 - FC15-03 Pneumopathie aiguë communautaire chez les patients âgés admis aux urgences pour dyspnée aiguë : une étude pronostique multimarqueurs.
FC15-03 Pneumopathie aiguë communautaire chez les patients âgés admis aux urgences pour dyspnée aiguë : une étude pronostique multimarqueurs.
INTRODUCTION : La pneumopathie aiguë communautaire (PAC) est associée à une mortalité et une réadmission aux urgences élevées chez le sujet âgé et les outils pronostiques permettant de guider l’orientation (hospitalisation ou retour à domicile) sont limités. Cette étude visait à évaluer la valeur pronostique des biomarqueurs NT-proBNP, Troponine-I ultrasensible (HsTpn-I), ST2, Galectine-3 (Gal-3) et CD146 sur la morbimortalité chez les patients âgés se présentant aux urgences avec un diagnostic de PAC.
MATERIEL ET MÉTHODES : Nous avons mené une étude observationnelle, prospective et multicentrique dans six hôpitaux français, incluant des patients âgés de 75 ans et plus admis aux urgences pour dyspnée aiguë, pour lesquels le diagnostic de PAC était établi en double aveugle par un comité d’adjudication. L'analyse pronostique étudiait l'association entre les biomarqueurs NT-proBNP, HsTpn-I, ST2, Gal-3 et CD146 et le critère de jugement principal composite qui était la mortalité ou la réadmission aux urgences à 3 mois.
RÉSULTATS : Deux cent trente-huit patients ont été inclus et analysés, 91 (38%) avec le diagnostic de PAC. L'âge médian était de 85 ans (EI 81-89). Cinquante-cinq pour cent (131 patients) étaient des femmes. Treize pour cent (32 patients) avaient des antécédents de PAC, 23 % (55 patients) de bronchopneumopathie chronique obstructive. Les scores de FINE et CRB-65 médians étaient de 114 (EI 91-132) et 2 (EI 1,5-2,5) respectivement. Le taux de mortalité ou de réadmission à 3 mois était de 32,4 % (77 patients) dans l'ensemble de la population, 20,6 % (49 patients) chez les patients avec PAC. Le diagnostic de PAC n'a pas affecté la morbidité et la mortalité dans cette population. L'analyse comparative entre les groupes n'a pas montré de différence statistiquement significative dans la mortalité ou la réadmission à 3 mois (p=0,682). La galectine-3 était prédictive de la mortalité ou de la réadmission à 3 mois après un épisode de PAC avec une valeur seuil de 25,4 ng/ml et un hazard ratio en analyse univariée de 1,03 (1,01-1,05, p=0,001). Les autres biomarqueurs pour le critère d'évaluation principal n'étaient pas statistiquement significatifs.
CONCLUSION : Parmi les 5 biomarqueurs étudiés seule la Galectine-3 semble avoir une valeur pronostique sur la mortalité ou la réadmission précoce chez les sujets âgés admis aux urgences pour PAC, cet effet étant très faible. Il n’est pas possible de conclure à un effet des autres biomarqueurs étudiés.
Aucun.
Vincent REY (BESANCON), Thibaut DESMETTRE, Frédéric MAUNY, Johann COSSUS, Gaël PITON, Virginie WESTEEL, Marc PUYRAVEAU, Omide TAHERI
14:21 - 14:28
#39241 - FC15-04 Analyse médico-économique de la filière de prise en charge du pneumothorax spontané primaire en ambulatoire dans un service d’urgence.
FC15-04 Analyse médico-économique de la filière de prise en charge du pneumothorax spontané primaire en ambulatoire dans un service d’urgence.
Introduction : Le pneumothorax spontané primaire (PSP) peut être pris en charge en ambulatoire, comme précisé dans des RFE publiées en janvier 2023, mais en France l’hospitalisation reste très fréquente. Nous avons développé depuis 2015, une filière de prise en charge ambulatoire du PSP, en collaboration avec les pneumologues. La prise en charge menée par les urgentistes inclut une surveillance de 6h à l’UHCD, et une reconsultation aux urgences à J2/J3, suivie d’une hospitalisation de jour en pneumologie à J7 de l’admission princeps.
L’activité hospitalière est soumise à un certain nombre de contraintes, dont le manque de lits et la rareté des ressources financières. Notre objectif est d’analyser l’intérêt médico-économique de la prise en charge en ambulatoire du PSP.
Méthode : Etude retrospective, monocentrique, ancillaire d’une étude menée du 13/03/2015 au 12/11/2020 dans le service des urgences adultes d’un CHU, portant sur les données d’une cohorte de patients pris en charge pour un PSP (étude validée par l’IRB du CHU avec non opposition du patient).
Nous avons conduit une analyse médico-économique, visant à évaluer les coûts induits par la prise en charge ambulatoire du point de vue de l’assurance maladie. L’analyse de coût est standardisée en utilisant le concept de GHM (groupe homogène de malades), ce qui la rend fiable et transposable d’un hôpital à l’autre.
Résultats : Nous avons analysé 154 patients, dont 90 (58%) présentaient un grand pneumothorax ayant bénéficié d’un drainage. 118 (77%) ont été pris en charge exclusivement en ambulatoire, et 36 (23%) ont été hospitalisés au décours de l’admission aux urgences (n=18, 12%) ou dans les 7 jours (n=18, 12%). Le coût de la prise en charge du PSP par les urgentistes en collaboration avec les pneumologues, est de 1459 € par patient lorsqu’elle est menée exclusivement en ambulatoire. Elle varie de 1783 à 5213 € par patient lorsqu’une hospitalisation est nécessaire entre J1 et J7, soit une différence d’au moins 22%.
Discussion : L’approche médico-économique revêt une importance accrue dans un contexte de tension sur les ressources financières du système de santé. Dans le cas présent, elle établit que la filière de prise en charge ambulatoire du PSP, avec une hospitalisation possible secondairement en fonction de l’évolution, permet une diminution des coûts. De plus, sa tolérance est excellente et le confort des patients est amélioré.
Aucun
Julien PORTALES (Montpellier), Maxime GROUSSAC, Marina MAZZIA, Grégoire MERCIER, Sophie LEFEBVRE, Anne Sophie GAMEZ, Arnaud BOURDIN, Mustapha SEBBANE
14:28 - 14:35
#39361 - FC15-05 Apport du HACOR score dans la prédiction de l’échec de la ventilation non-invasive.
FC15-05 Apport du HACOR score dans la prédiction de l’échec de la ventilation non-invasive.
Introduction :
La ventilation non-invasive(VNI) est une technique d’assistance ventilatoire permettant de ventiler des patients en insuffisance respiratoire aigüe. Le score HACOR est un score, facile à calculer à partir de cinq items clinico-biologiques, proposé pour prédire l’échec de la VNI chez les patients hypoxémiques.
Notre objectif était d’étudier la valeur prédictive du HACOR score chez les patients admis pour prise en charge d’une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) nécessitant le recours à la VNI type BPAP.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive et analytique, menée sur une période de 6 mois. Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’une exacerbation aigue de BPCO nécessitant le recours à la VNI type BPAP. Avec recueil des données épidémiocliniques, biologiques et évolutives des patients et calcul du score HACOR à l’admission. La valeur pronostique du HACOR a été déterminée via une étude univariée avec analyse de la courbe ROC. Le critère de jugement était l’échec (clinique et/ou biologique) de la VNI avec recours à la VM.
Résultats :
Inclusion de 111 patients. L’âge moyen était de 66±10 ans avec un sexe ratio de 2,17. Les principaux antécédents étaient: l’hypertension artérielle (40,5%), le diabète (25,2%) et l’insuffisance cardiaque (18%). Quinze patients(12,7%) étaient sous oxygénothérapie de longue durée et cinq(4,5%) était sous BPAP à domicile. Plus de ¾ des patient (77,5%) ont été hospitalisés pour une exacerbation de BPCO auparavant. A l’examen initial: 13,5% des patients avaient une fréquence respiratoire>30cpm, 6,3% avaient une fréquence cardiaque>120 bpm et 15,3% avaient un score de Glasgow<15. Concernant les données gazométriques du score HACOR: 57,6% avaient un rapport PaO2/FiO2<200 et 59,5% avaient un pH<7,35. La moyenne du score HACOR était de 5,4±4,5 (min=0 ;max=21). L’échec de la VNI a été constaté chez 23 patients(20,7%). Devant cet échec, nous avons eu recours à la VM chez 19 patients(17,1%). La mortalité précoce était de 15,3%. Un score HACOR≥14 était prédictif d’échec de la VNI en analyse univariée (p=0,02,OR=3,96, IC95%=[1,67-9,35]). L’aire sous la courbe ROC du score HACOR était de 0,77 (p<0,001 et IC95%= [0,66-0,88]).
Conclusion :
Le score HACOR est un outil potentiellement utile pour prédire l’échec de la VNI chez les patients en exacerbation de BPCO. D’autres essais cliniques sont nécessaires pour valider ces résultats.
Aucuin
Khaireddine JEMAI (Tunis, Tunisie), Wiem DEMNI, Wided BAHRIA, Intissar BOUSSAID, Roua HAJJI, Farah HAMDOUN, Nour Elhouda NOUIRA
14:35 - 14:42
#39364 - FC15-06 Exacerbation de bronchopneumopathie chronique aux urgences : Valeur pronostique du ratio neutrophile lymphocyte.
FC15-06 Exacerbation de bronchopneumopathie chronique aux urgences : Valeur pronostique du ratio neutrophile lymphocyte.
Introduction : L’exacerbation de broncho-pneumopathie chronique obstructive (EBPCO) est une pathologie fréquente aux urgences. Le rapport neutrophile sur lymphocyte (NLR) a été utilisé comme un biomarqueur pronostique dans de nombreuses pathologies. L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostique du NLR chez les patients admis aux urgences pour EBPCO.
Méthodes : Etude prospective observationnelle mono centrique. Inclusion des patients admis aux urgences pour EBPCO. Le diagnostic d’EBPCO a été retenu sur des critères cliniques, biologiques et gazométriques. Le ratio NLR a été calculé à l'admission. Le critère de jugement principal était la mortalité intra hospitalière. Le critère de jugement secondaire était l’admission en réanimation
Résultats : Nous avons inclus 81 patients. L’âge moyen de 67 ± 14 ans. Les comorbidités étaient n(%) : l’hypertension artérielle chez 33 (40%) patients, le diabète chez 19 (23%), la coronaropathie chez 9 (11%), et une cardiopathie rythmique chez 9 cas (11%). Tous les patients ont consulté nos urgences pour une dyspnée aiguë, dont 17 (43%) étaient en détresse respiratoire aiguë. La saturation périphérique moyenne en oxygène à l’admission était (%) de 88 ± 9,7, le score de Glasgow moyen était de 14. Le recours à la ventilation non invasive était indiqué chez 50 patients (62%). Le taux d'admission en réanimation était de 18 (22%), et la mortalité globale était de 14%(11) patients. La valeur moyenne du NLR pour le groupe de patients décédés (G1) était de 8,4 vs 5,4 dans le groupe décédé (G2) ; p= 0,04.
En analyse multivariée, un ratio NLR >3,8 était un facteur indépendant de la mortalité intra hospitalière (AUC = 0,695, Se=89%, Sp=73%, OR=5, IC 95% [0,7 ;14,5] ; p=0,001).Un ratio NLR supérieur à 3,8 était également associé de manière indépendante à l’admission en réanimation (AUC = 0,567, Se 82%, Sp de 70%, ; OR de 3,07, IC [0,8 ;11] ; p=0,01).
Conclusion : Un ratio NLR supérieur à 3,8 est un biomarqueur indépendant de mortalité intra hospitalière et d’admission en réanimation chez les patients hospitalisés aux urgences pour EBPCO.
aucun
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ahmed SMIRI, Elyes TRABELSI, Feriel BOUSNINA, Hajer TOUJ, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha FALFOUL
14:42 - 14:49
#39368 - FC15-07 Patients avec pneumopathie aigue communautaire aux urgences : Valeurs pronostiques des scores CRB-65 et qSOFA.
FC15-07 Patients avec pneumopathie aigue communautaire aux urgences : Valeurs pronostiques des scores CRB-65 et qSOFA.
Introduction :
Les pneumopathie aigues communautaires (PAC) représentent un motif fréquent de consultation aux urgences. Elles sont grevées d’une lourde morbi-mortalité nécessitant une prise en charge spécifique et adéquate.
L’objectif de notre étude était de comparer la valeur pronostique des scores CRB-65 et qSOFA chez les patients admis aux urgences pour prise en charge d’une PAC.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive et analytique, menée sur une période d’un an. Nous avons inclus tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’une PAC. Avec recueil des données épidémiocliniques et évolutifs des patients et calcul des scores CRB-65 et qSOFA à l’admission. Nous avons mené une analyse univariée pour déterminer les facteurs prédictifs de mortalité précoce et étudier l’apport pronostique de ces scores par l’analyse des aires sous les courbes ROC.
Résultats :
Nous avons inclus 173 patients. L’âge moyen était de 65±17ans. Une prédominance masculine a été objectivée avec un sexe ratio de 1,43. Les principales comorbidités des patients étaient: l’hypertension artérielle (48,6%), le diabète (41%), les pathologies respiratoires chroniques (20,8%) et les coronaropathies (13,3%). Les principaux motifs de consultation étaient : la dyspnée aigue (87,3%), la fièvre (36%), la toux (34,1%), les expectorations purulentes (23,7%) et l’asthénie (22%). La médiane du score CRB-65 était de 1[0-5]. Plus de 2/3 des patients (66,4%) avaient un score CRB-65≥1. La médiane du score qSOFA était de 1[0-3]. Soixante et onze patients (41%) avaient un qSOFA≥2. La mortalité précoce aux urgences était de 24,3%. En analyse univariée, les facteurs prédictifs de mortalité précoce aux urgences étaient : un qSOFA≥2 (p<0,001 ;OR=8,7 ;IC95%=[3,88-19,6]) et CRB-65≥1 (p=0,007, OR=3,88, IC95%=[1,24-12,71]). Les aires sous les courbes ROC des scores qSOFA et CRB-65 étaient respectivement de 0,87 (p<0,001 ; IC95%=[0,79-0,95]) et 0,75 (p<0,001 ; IC95%=[0,64-0,85]).
Conclusion :
La PAC est une pathologie fréquente qui s’associe à une mortalité élevée. Le score qSOFA est plus performant que le score CRB-65 dans la prédiction de la mortalité précoce aux urgences des patients avec PAC. D’autres études multicentriques sur des échantillons plus larges sont nécessaires pour appuyer cette hypothèse.
Aucun
Wiem DEMNI, Mariem REBHI, Maroua BAHRI, Intissar BOUSSAID, Khaireddine JEMAI (Tunis, Tunisie), Farah HAMDOUN, Nour Elhouda NOUIRA
14:49 - 14:56
#39425 - FC15-08 La valeur pronostique du score Co-Bi F chez les patients admis pour pneumothorax aux urgences.
FC15-08 La valeur pronostique du score Co-Bi F chez les patients admis pour pneumothorax aux urgences.
Introduction : Le pneumothorax est un motif de consultation aux urgences qui peut être soit spontané soit post traumatique. Il est associé à un risque élevé de mortalité surtout chez les patients polytraumatisés. Le score Co-Bif a été crée pour prédire la mortalité chez les patients atteint de COVID-19 ayant des pneumothorax. L’objectif de notre travail a été de déterminer la valeur pronostique du score Co-BiF pour les patients admis pour pneumothorax aux urgences.
Méthodes : Nous avons mené une étude descriptive transversale monocentrique et prospective, au service des urgences, sur une période de 2 ans (Janvier 2022 jusqu’au décembre 2023). Nous avons inclus les patients admis aux urgences pour pneumothorax spontané ou traumatique. Le score Co-BiF a été calculé chez tous les patients. Le score est défini par une notation de 1 pour présence de comorbidités (1) de 1 pour Pneumothorax (bilatéralité) et 2 pour fièvre (F) avec un score qui varie de 1 à 4. Le critère de jugement a été une durée de séjour aux urgences ≥ 10 heures . Une courbe ROC a été menée
Résultats :
Nous avons inclus 82 patients admis aux urgences pour pneumothorax, avec un sex ratio de 5,83 et un âge médian de 32 ans avec un minimun de 18 et maximum d'âge de 85 ans. 53 patients avaient des comorbidités (66%). Un pneumothorax post traumatique a été retrouvé chez 75 (92%). 74 patients (90%) consultaient pour une douleur thoracique à l’admission. Tous les patients étaient apyrétique à l’admission et le pneumothorax bilatéral a été retrouvé chez 5 patients (6%). Le pneumothorax incomplet et complet étaient présent respectivement chez 21 (26%)et 26 patients (32%). Le score CoBiF médian a été de 1 avec des extrêmes de [0-2]. Le recours à une oxygénothérapie a été individualisé chez 58 patients (82%)et un drain thoracique a été mis aux urgences chez 33 patients (40%). La durée médiane du séjour aux urgences a été de 10 heures avec [1-48]. Une durée d’hospitalisation aux urgences ≥ 10heures a été observée chez 41 (50%) des patients. Le score Co-BiF a été corrélé à un séjour aux urgences ≥ 10heures avec AUC =0,724; p=0,000; IC 95%[0,616-0,835].
Conclusion : Le score Co-BiF permet de prédire un long séjour aux urgences durée supérieure à 10 heures chez les patients admis aux urgences pour un pneumothorax.
Wided BAHRIA LASGHAR, Farah HAMDOUN (Tunis, Tunisie), Dorra ABDELHADI, Yasmine WALHA, Intissar BOUSSAID, Khayreddine JEMAI, Nour Elhouda NOUIRA
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Salle 352B-Zone poster 1 |
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"Jeudi 06 juin"
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FC16
14:00 - 15:00
Flash communications
Hypertension artérielle et insuffisance cardiaque aiguë
Cardiologie - Autre
Modérateur :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy)
14:21 - 14:28
#39239 - FC16-04 Impact de l’orientation post-urgences des patients admis aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë sur leur mortalité précoce.
FC16-04 Impact de l’orientation post-urgences des patients admis aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë sur leur mortalité précoce.
Introduction : L'insuffisance cardiaque aiguë (ICA) est associée à une mortalité précoce élevée après un passage aux urgences. L'orientation pourrait être un facteur pronostique. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'impact de l'orientation sur la mortalité précoce chez les patients admis aux urgences pour insuffisance cardiaque aiguë.
Matériel et Méthode : Une étude observationnelle, prospective et multicentrique a été menée entre novembre 2020 et janvier 2022 dans 11 centres hospitaliers français. Étaient inclus les patients adultes admis aux urgences avec le diagnostic d’ICA posé par l’urgentiste. Un suivi à 30 jours évaluait la survie du patient. L’analyse pronostique étudiait l'association entre l’orientation du patient depuis les urgences (retour à domicile ou hospitalisation, et typologie du service le cas échéant) et le critère de jugement principal, qui était la mortalité toutes causes à 30 jours.
Résultats : Trois cent quatre-vingts patients ont été inclus et analysés. L'âge médian était de 84 ans, 48,1 % (183 patients) étaient des femmes. Quatre-vingt-huit pour cent (336 patients) avaient des antécédents d'hypertension artérielle et 39 % (149 patients) de coronaropathie. La pression artérielle systolique médiane était de 140 mmHg, 91% (346 patients) présentaient des crépitants bilatéraux, 37,8% (144 patients) étaient sous oxygénothérapie et 8,1% (31 patients) présentaient des signes de choc. Soixante-dix-sept pour cent (292 patients) présentaient un syndrome alvéolo-interstitiel bilatéral radiographique. Quarante-huit patients (12,6 %) sont décédés dans les 30 jours de suivi. La mortalité à 30 jours était de 33 % (2 patients) pour l'hospitalisation en réanimation, 16,4 % (5 patients) pour les patients rentrant à domicile, 15 % en pneumologie (27 patients) en gériatrie (5 patients), 7,1 % (4 patients) en unité de soins intensifs cardiologiques et 6 % (5 patients) en secteur conventionnel de cardiologie (p < 0,001).
Conclusion : Les patients atteints d'ICA admis aux urgences et orientés en cardiologie ont une mortalité deux fois moindre qu'en pneumologie, médecine interne et gériatrie, ou à domicile. Les patients orientés en pneumologie sont nombreux, et présentent une surmortalité. Il est nécessaire de corroborer ces résultats en caractérisant les variables explicatives liées aux types d'orientation pour les patients atteints d'ICA. La collaboration entre disciplines permettra de définir le parcours de soins adapté à chacun de ces patients.
Aucun
Omide TAHERI, Camille GUILLEMOT (BESANCON), Mathieu OBERLIN, Pierrick LE BORGNE, Frédéric MAUNY, Marie-France SERONDE, Thibaut DESMETTRE
14:28 - 14:35
#39277 - FC16-05 Hypertension artérielle aux Urgences : vers une filière ambulatoire spécialisée.
FC16-05 Hypertension artérielle aux Urgences : vers une filière ambulatoire spécialisée.
Introduction : L’hypertension artérielle est une entité fréquente, constituant le facteur de risque cardio-vasculaire modifiable le plus important. Un seul épisode d’hypertension artérielle indépendamment de son contexte semble corrélé à un surrisque cardiovasculaire. L’objectif de notre étude était de déterminer l’existence d’un groupe de patients hypertendus éligible à une filière ambulatoire spécialisée.
Méthode : Etude descriptive, rétrospective, monocentrique. Inclusion de tous patients majeurs non hospitalisés au décours d’un passage aux urgences, pour lesquels la mesure de pression artérielle par l’IOA était PAS ≥ à 140mmHg et/ou PAD ≥ à 90mmHg. Les patients relevant de la filière devaient répondre aux critères suivants : âge < 40 ans et présence d’une HTA grade 2 ou 3 ; < 40 ans avec HTA grade 1 ou > 40 ans tout grade d’HTA avec anomalie biologique (hypokaliémie (< 3,5mmol/L) et/ou présence d’une clairance CKD-EPI < 60 mL/min/1.73m2).
Résultats : 82455 patients ont été admis aux urgences sur la période. 30869 patients n’avaient pas de prise de pression artérielle utilisable permettant l’analyse de 51586 patients. 36% [36;37] de ces patients présentaient une hypertension. L’âge médian était de 63 ans [44;80]. 60.2% (n=11 235) présentaient une HTA de grade 1, 26.4% (n=4 931) présentaient une HTA de grade 2, et 13.4% (n=2 509) présentaient une HTA de grade 3. Les motifs d’admission le plus fréquent était d’ordre traumatologique (19%), 96 patients consultaient pour « Hypertension artérielle ». Une douleur qualifiée de forte était retrouvée chez 19 % [18-20] des patients. 32% [31-33] ne présentaient aucune douleur.
Parmi la population hypertendue aux urgences, 11271 sont rentrés au domicile. 1934 étaient éligibles à une filière ambulatoire spécialisée. Au sein de cette filière, les patients de moins de 40 ans avec HTA grade 2 et 3 représentaient 34% [n=658]. Les patients > 40 ans avec HTA grade 1,2,3 ont étaient inclus sur hypokaliémie (n=62), Insuffisance rénale (n=853) ou l’association des 2 (n=18) et représentait 57% de la filière.
Conclusion : 10% des patients admis aux urgences pourrait relever d’une filière ambulatoire spécialisée. L’autonomisation de l’identification de ces patients sans ajout de temps de travail pour l’urgentiste, pourrait permettre d'utiliser le passage aux urgences comme outil de prévention populationnelle.
Aucun
Nicolas GOFFINET (Nantes), Léa SAMBLANCAT, Hugo DE CARVALHO, Emmanuel MONTASSIER
14:35 - 14:42
#39360 - FC16-06 Insuffisance cardiaque aiguë aux Urgences : valeur pronostique de la procalcitonine.
FC16-06 Insuffisance cardiaque aiguë aux Urgences : valeur pronostique de la procalcitonine.
Introduction :
Les peptides natriurétiques sont des marqueurs diagnostiques et pronostiques largement utilisés dans l’insuffisance cardiaque aigue (ICA) aux urgences mais gardent des limites dans l’évaluation pronostique vu la multitude des causes de décompensation. La recherche de nouveaux biomarqueurs devient nécessaire. L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostique de la procalcitonine (PCT) dans l’ICA aux urgences.
Méthodes :
Etude observationnelle, prospective, longitudinale et pronostique, incluant les patients hospitalisés aux urgences de l’hôpital Habib Thameur pour une ICA du 01/01/2021 au 31/12/2022. Le diagnostic d’ICA a été retenu sur des critères cliniques biologiques et radiologiques. Le critère de jugement principal était la mortalité intra hospitalière. Nous avons comparé la valeur pronostique de la PCT dans le groupe de patient infectés vs non infectés.
Résultats :
Nous avons inclus 239 patients, l’âge moyen était de 71,8±11,9ans et le genre-ratio de 0,9. Les comorbidités étaient l’hypertension artérielle (68,2%), l’insuffisance cardiaque chronique (54,8%) et le diabète (54,8%). Les motifs de consultations aux urgences étaient la dyspnée aigue (78,2%), la douleur thoracique (9,6%) et l’asthénie (5%). La mortalité intra hospitalière était de 20%, l’admission en réanimation était de 24% et l’état de choc était de 10%. Une PCT 1,24 ng/ml était associée à la mortalité intra hospitalière avec un OR= 8,89 ; IC95% [4,35 – 18,16], (AUC=0,764, sensibilité=62,5%, spécificité=84,9%) et ceci indépendamment infection sous-jacente. Une PCT 0,51 ng/ml était associée à la survenue d’un état de choc avec un OR =11,07 ; IC95% [3,53 – 34,67], (AUC=0,770, sensibilité=83,3%, spécificité=64,65%). Une PCT 0,46 ng/ml était associée à l’admission en réanimation avec un OR = 8,83 ; IC95% [2,92 – 26,66], (AUC=0,700 ; sensibilité=68,9%, spécificité=66,3%). La PCT était significativement plus élevée chez les patients décédés dans le groupe infecté (p<0,001 ; OR [IC95%] = 1,679 [1,280 – 2,202]) et dans le groupe non infecté (p<0,001 ; OR [IC95%] = 8,813 [2,953 – 26,303]). Une PCT>0,4 ng/ml était prédictif de mortalité dans le groupe non infecté (AUC=0,807, sensibilité=70,59%, spécificité= 84,47%).
Conclusion :
La PCT peut être considérée comme facteur pronostique dans l’ICA aux urgences aussi bien chez les patients infectés que non infectés.
aucun
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Hanene SAKHRI, Ahmed SMIRI, Ines BELGACEM, Hajer TOUJ, Youssef Zied ELHECHMI, Nebiha FALFOUL
14:49 - 14:56
#39550 - FC16-08 Mal observance thérapeutique de l’hypertension artérielle : Facteurs associés chez les patients consultants aux urgences.
FC16-08 Mal observance thérapeutique de l’hypertension artérielle : Facteurs associés chez les patients consultants aux urgences.
INTRODUCTION :
L’hypertension artérielle est un problème majeur de la santé publique. La survenue de ses complications est corrélée au contrôle des chiffres tensionnels qui dépend de l’adhésion au traitement antihypertenseur.
L’objectif de l'étude était de déterminer les facteurs socio-économiques associés à la mauvaise observance thérapeutique du traitement antihypertenseur .
METHODES:
une étude transversale descriptive, incluant les patients hypertendus, consultant aux urgences , sur une période de trois mois(juillet à Septembre 2023).
L’évaluation de l’observance thérapeutique était effectuée selon un questionnaire et le Test de l’évaluation de l’observance de Girerd .
RESULTATS :
On a inclus 280 patients, L’âge moyen était de 66,5 ±12,3 ans. Sex-ratio de 1.13. On a divisé les patients en deux groupes selon le test de l’évaluation de l’observance de Girerd : groupe (GI) patients avec bonne observance et groupe (GII) patients avec une mauvaise observance.
En étude multivariée, les facteurs associées à une mauvaise observance sont le niveau scolaire primaire ( p< 0.005 ,OR ajusté = 2.674 IC 95%[1.351_5.294] ,illettré (p< 0.018 ,OR ajusté =4,323IC 956% [1,351_5,294] , la monothérapie (p< 0.005 ,OR ajusté = 6,619 IC 95%[3,624_12,089] et le diabète (p =0.034 ,OR ajusté = 3.283 IC 95% [1,283 _5,877] .
CONCLUSION :
l’observance thérapeutique est basée sur L’instauration d’un programme national avec l'éducation des patients et l'optimisation des facteurs socioéconomiques.
aucun
Ines BELGACEM, Sarra BEN MASSOUD, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Ines SEDGHIANI, Hager TOUJ, Amenne ALOUNI, Nebiha BORSALI FALFOUL
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Jeudi 06 juin"
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DPC03
14:00 - 17:30
Session DPC
Régulation d'un appel pour dyspnée chez l'enfant. DPC 6429232515
Conférenciers :
Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Conférencier, Clamart), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier)
La détresse respiratoire de l’enfant est une urgence fréquente en pratique quotidienne. L’essentiel, pour le médecin traitant ainsi que pour les équipes hospitalières et préhospitalières, est de l’identifier, d’analyser son mécanisme et sa topographie, de reconnaître la cause (selon l’âge et les antécédents) et de rechercher des signes de gravité. Cela guide le choix lors de la régulation des conseils donnés aux parents et du vecteur d’intervention choisi ainsi que les éléments du traitement symptomatique et étiologique nécessaire. Le risque est la survenue brutale, surtout chez le petit nourrisson, d’un arrêt cardiorespiratoire, dû à une hypoxémie sévère. Ces dernières années, les pratiques ont évolué : la ventilation non invasive (VNI) a pris une grande place, aux dépens de l’intubation/ventilation mécanique. L'échographie pulmonaire s’est développée. Des cours théoriques sur la VNI et l’intérêt de l'échographie pulmonaire complèteront cette session centrée sur la régulation médicale.
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Salle 353 |
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"Jeudi 06 juin"
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CM02
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Urgences vitales pédiatriques : soyons pragmatique
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Etat de choc, Neurologie, Pédiatrie
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Alexandra MOUROT (Urgences) (Narbonne)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Vous n'êtes pas à l'aise avec les urgences vitales pédiatriques : venez entendre le minimum à retenir en une session
14:00 - 14:22
Troubles de conscience: à qui protéger les voies aériennes et comment ?
Antoine TRAN (MCU-PH, médecin des urgences pédiatriques) (Conférencier, Nice)
14:22 - 14:44
Insuffisance respiratoire : qui ventiler et comment ?
Mathieu GENUINI (praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
Défaillance hémodynamique: combien remplir et avec quoi ?
Matthias JACQUET LAGREZE (Conférencier, Lyon)
15:06 - 15:28
Arrêt cardiaque: quelles spécificités de prise en charge retenir ?
Laurent DUPIC (PH) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
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"Jeudi 06 juin"
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AMS23 A
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Catastrophe SSE CUMP, Traumatologie
Coordonnateur :
Yann DANIEL (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Conférencier, Paris), Julien GALANT (adjoint) (Conférencier, Marseille), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles)
Cet atelier s'adresse plus à des personnels qui pratiquent en pré hospitalier plutôt qu'en SAU.
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
Une première partie est consacrée aux premières minutes en régulation médicale, la seconde simule l’arrivée sur place d’une équipe SMUR.
A travers ces deux mises en situation, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur plusieurs blessés
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Salles 221-222-223 |
15:00 |
"Jeudi 06 juin"
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FC17
15:00 - 16:00
Flash communications
L'éthique aux Urgences
Ethique
Modérateur :
Yannick AUFFRET (Médecin) (Brest)
15:00 - 15:07
#38964 - FC17-01 État des lieux des connaissances et pratiques de la loi sur la prise en charge des patients en fin de vie chez les médecins urgentistes du Nord et du Pas-de-Calais : une étude mixte quantitative et qualitative.
FC17-01 État des lieux des connaissances et pratiques de la loi sur la prise en charge des patients en fin de vie chez les médecins urgentistes du Nord et du Pas-de-Calais : une étude mixte quantitative et qualitative.
Contexte : la loi Léonetti-Claeys de 2016 est la version la plus récente de la législation sur la fin de vie (FDV). Elle modifie et crée de nouveaux droits en faveur des patients dont l’espérance de vie ne cesse d’augmenter. Elle permet de garantir une FDV plus digne et respectueuse des souhaits du patient. A notre connaissance, aucune étude ne s’est intéressée à la connaissance de cette loi et des pratiques qui en résultaient chez les Urgentistes.
Objectif : l’objectif principal de notre étude était de s’enquérir des pratiques des Urgentistes dans les structures d’Urgence de notre région en lien avec l’application de la loi Léonetti-Claeys.
Matériel et Méthodes : étude mixte, quantitative et qualitative. Recrutement effectué dans notre région auprès des Urgentistes des différents hôpitaux. La partie quantitative s’est basée sur la réalisation d’un questionnaire à choix multiples. La partie qualitative comprenait des entretiens semi-directifs, entièrement retranscrits. Les verbatims obtenus ont ensuite été analysés en s’inspirant de la théorisation ancrée.
Résultats : 83 urgentistes ont répondu au questionnaire. 7 entretiens ont été réalisés. 95,2% pensaient connaitre au moins partiellement la loi. L’utilité des directives anticipées était bien connue chez 79,5% des participants. Les modalités de mise en place de procédure collégiale dans le cadre de LAT, et les critères pouvant donner droit à une sédation profonde continue et maintenue jusqu’au décès (SPCMD) étaient au moins partiellement connus respectivement chez 98,8% et 95,2% des participants. Les prises de décisions sont au cœur des prises en charge des patients en FDV aux urgences. Ces situations restent difficiles, mettre des distances parait primordial afin de pouvoir continuer d’exercer sans être trop affecté.
Conclusion : Même si la formation des jeunes médecins était qualifiée de suffisante, certaines notions comme les procédures de mise en place de LAT, ou l’instauration de SPCMD sont plus floues. La mise à disposition de procédures de LAT pourrait permettre de guider la prise de décisions en situation urgente et donc d’harmoniser les pratiques. Une étude sur les pratiques sédatives des Urgentistes pourrait être réalisée afin d’améliorer la prise en charge des patients en fin de vie aux urgences.
Alexandre DUBRUNQUET--MILLEQUANT (Lille), Romain DEWILDE, Chloé PROD'HOMME, Éric WIEL
15:07 - 15:14
#39138 - FC17-02 « COVID-LATA » : survie à 28 jours des patients atteints d'une pneumopathie grave à COVID19 et mis en LATA aux urgences.
FC17-02 « COVID-LATA » : survie à 28 jours des patients atteints d'une pneumopathie grave à COVID19 et mis en LATA aux urgences.
Après une décision de limitation et/ou d’arrêt des thérapeutiques actives, certains patients hospitalisés pour une pneumonie grave au SARS-CoV-2 n'étaient pas admis en réanimation. Cette étude vise à explorer le devenir de ces patients.
Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective, observationnelle et multicentrique dans les hôpitaux de Bichat et Lariboisière à Paris du 1er mars 2020 au 31 mai 2020. Les patients inclus étaient des adultes (≥ 18 ans) hospitalisés après leur passage aux urgences pour une pneumonie grave et confirmée au SARS-CoV-2 ; pour lesquels une décision de limitation et/ou arrêt des thérapeutiques invasives avait été prise. Le critère de jugement principal était le taux de survie à J28 de l'admission aux urgences. Nous avons effectué une analyse descriptive des données recueillies et réalisé une régression logistique univariée afin de déterminer les facteurs associés à la survie.
Sur les 91 patients inclus, 88 ont été analysés. L'âge médian était de 82 ans (écart interquartile, 78-86 ans). Soixante-six (73 %) patients avaient des antécédents médicaux d'hypertension artérielle et 67 (74 %) présentaient une dyslipidémie. Quatre patients (4 %) avaient rédigé des directives anticipées ; Pour 88 patients (97 %), la décision de limitation des soins était basée sur l'âge avancé et les comorbidités. A J28 de l'admission aux urgences, 42 (48 %) patients étaient décédés et 46 (52 %) étaient vivants, et le statut vital de 3 patients était inconnu. La régression logistique univariée a montré que les traitements par corticostéroïdes, anticoagulants et antibiotiques étaient protecteurs de survie.
La moitié des patients hospitalisés pendant la première vague de la pandémie pour une pneumonie grave et confirmée au SRAS-CoV-2 ayant reçu une limitation ou un arrêt des thérapeutiques invasives étaient en vie à J28 de leur admission aux urgences.
Aucun.
Caroline MINKA (Argenteuil), Fadi Hillary MINKA, Sally Océane MINKA, Fortuna Kadija MINKA
15:14 - 15:21
#39218 - FC17-03 Étude qualitative évaluant l’impact des directives anticipées dans la réanimation cardio-pulmonaire chez les médecins urgentistes.
FC17-03 Étude qualitative évaluant l’impact des directives anticipées dans la réanimation cardio-pulmonaire chez les médecins urgentistes.
Introduction : Cette étude pilote propose de décrire et analyser la prise en compte des directives anticipées (DA) dans la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) chez les médecins urgentistes (MU).
Matériel et Méthode : Une approche qualitative par entretiens semi dirigés a été conduite. Les MU étaient confrontés à trois situations cliniques fictives où ils devaient prendre en charge l’ACR d’un sujet jeune en bonne santé avec une DA refusant toute RCP. Les 3 vignettes différaient par le lieu (SMUR, SAU, CRRA15), le mode de délivrance de la DA et le pronostic envisagé de l’ACR.
Résultats : Vingt MU, 10 hommes et 10 femmes âgés de 28 à 63 ans (âge moyen 39,7), ont été inclus soit pour réaliser un entretien individuel (15) soit pour un focus group (5). Sans la DA, les MU ont tous déclaré qu’ils auraient débuté une RCP dans chacune des 3 situations. Avec la DA, en pré et intra-hospitalier, 1/3 ne menaient aucune RCP, 1/3 écartaient la DA seuls car jugée inadaptée aux situations médicales, 1/3 débutaient une RCP et réclamaient une procédure collégiale pour statuer. L’analyse inductive des verbatims a permis d'identifier 4 thèmes et 16 sous-thèmes (voir tableau 1) et l’opposabilité des DA à la décision médicale était le point de divergence au sein du focus group.
Conclusion : Les MU jugeaient les DA dans les ACR utilisables au cas par cas mais inadaptées, car dans le cas où le MU souhaite écarter la DA, la tenue d’une concertation collégiale tel que prévu dans la loi est irréaliste.
Les auteurs déclarent n'avoir aucun lien d'intérêt en relation avec cet article.
Pierre-Elie MÉNÉGAUX (Dole), Aline CHASSAGNE, Abdo KHOURY, Tania MARX
15:21 - 15:28
#39249 - FC17-04 Prise en charge de l’arrêt cardiaque en extrahospitalier : quand réanimer ?
FC17-04 Prise en charge de l’arrêt cardiaque en extrahospitalier : quand réanimer ?
Introduction
L'arrêt cardio-respiratoire (ACR) en dehors de l'hôpital constitue un motif non rare de recours aux SAMU-SMUR. La décision de réanimer un ACR en dehors de l'hôpital dépend de plusieurs facteurs (âge, pathologie sous-jacente, délai d'intervention).
Le but de cette étude a été de déterminer l'épidémiologie et la prise en charge par les équipes SMUR des ACR en dehors de l'hôpital et notamment la décision de réanimer ou non.
Méthodes :
Étude préliminaire, prospective, descriptive et multicentrique menée sur une année (Octobre 2022- octobre 2023). Inclusion des patients souffrant d’un ACR non traumatique en préhospitalier. Nous avons noté les délais d'intervention, la décision ou non d'instaurer les manœuvres de ressuscitation et la reprise ou non d'une activité cardiaque.
Résultats :
Inclusion de 126 interventions pour ACR. Le genre ratio était à 1,6. 60 ± 19 ans. L'âge moyen était de 60± 19 ans. Les antécédents d'HTA et de diabète étaient les plus fréquents (27,8 % et 23%) suivis par les coronaropathies (14%). Le délai moyen de départ d'une équipe SMUR était de 4,3± 2,7 min. Le délai moyen d'arrivée sur les lieux était de 16,3± 8 minutes. Les interventions à domicile étaient majoritaires (78%). une RCP a été débuté par un témoin avant l’arrivée de SMUR dans 21% des cas. La durée moyenne estimée de « No Flow » était de 24± 5 min. La décision de réanimer a été prise par l'équipe d'intervention pour 79 victimes (63%). Pour les autres patients, la décision de ne pas réanimer a été motivée uniquement par la constatation d'un état de mort avérée chez un sujet âgé. Une cause réversible de l’ACR a été présumé présente chez 58 (46%) des cas. Le facteur prédictif de décision de réanimation était un temps de « No Flow » inférieur à 21,5 min, Odds Ratio ajusté avec un intervalle de confiance à 95% à : 2,3 [1,45 - 3,85] (p<0,001). Aucun patient réanimé n’a récupéré une activité circulatoire spontanée soutenue.
Conclusion :
La décision de réanimation d'un ACR en dehors de l'hôpital dépend plus du temps de « No Flow » et de l'âge du patient que de l'étiologie présumée.
Aucun
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Saida ZELFANI, Hela MANAI, Teycir KHARRAZ, Fadwa LACHTAR, Sarra GHERIBI, Rafika BEN CHIHAOUI, Hanene GHAZALI
15:28 - 15:35
#39281 - FC17-05 Le secret medical dans l´exercice quotidien d´un médecin : à propos d´un questionnaire portant sur une population de 250 médecins.
FC17-05 Le secret medical dans l´exercice quotidien d´un médecin : à propos d´un questionnaire portant sur une population de 250 médecins.
Introduction:Le secret médical constitue un pilier majeur de la pratique courante et un des droits fondamentaux du patient.
Le but de notre étude était d’évaluer les connaissances des médecins en matière de secret médical exerçant dans le gouvernorat de Kairouan.
Méthodologie:Il s'agissait d'une étude descriptive transversale de type CAP via un questionnaire réalisé auprès des médecins exerçants dans le gouvernorat de Kairouan.
Résultats:Une prédominance féminine a été constatée avec un genre ratio de 0,83. L´âge moyen était de 41,22 ans.Plus que la moitié ( 52,8%) étaient des généralistes exerçant dans le secteur public.La majorité des participants (60,4%) n´ont jamais assisté à des formations en matière de secret médical.La majorité des participants maitrisaient les notions de base en rapport avec le secret professionnel comme la définition du secret médical (57,8%) , du secret partagé (78%) ainsi que les domaines qu’il couvrent (92,5%).Plus que la moitié des médecins n’étaient pas satisfaits par les conditions de confidentialité dans les structures de soin. Et 67,9% des participants déclaraient que les dossiers médicaux sont à la portée de tous les personnels du service sans précaution. Cependant, (54,7%) des médecins qui ont informé leurs équipes para médicales sur l´importance du secret médical.La majorité des médecins de notre série, soit 75,5%, acceptaient de délivrer un certificat médical directement aux campagnes d’assurance. Dans le cas de témoignage du médecin face à la justice, la majorité des médecins(70,7%), affirmaient l´obligation de se présenter à la convocation de la police pour témoignage comme tout citoyen mais tout en respectant le secret médical.La moitié des médecins connaissaient que la dérogation illégale du secret médical, engage tous les types de responsabilités surtout la responsabilité pénale (74,5%).La majorité des médecins participants (92,5%) étaient conscients des situations de dérogation obligatoire du secret médical.
Nous avons trouvé une corrélation significative entre l´âge, l´ancienneté et l´acquisition des bonnes définitions sur le thème du secret médical. Plus que la moitié des médecins participants (56%) n'étaient pas satisfaits de leur formation en matière de secret professionnel.
Conclusion: les médecins n’étaient pas suffisamment formés en matière de secret médical. De ce fait, nous proposons de consolider l'enseignement par des apprentissages plus actifs et interactifs par les enseignants de médecine légale.
Aucun conflits d'intérêt
Sirine HAYOUNI (TUNISIE), Raja GHZEL, Emna KETATA
15:35 - 15:42
#39348 - FC17-06 DIRECTives anticipées et prise en charge préhospitalière de l’Arrêt Cardiaque – Etude DIRECT’AC2.
FC17-06 DIRECTives anticipées et prise en charge préhospitalière de l’Arrêt Cardiaque – Etude DIRECT’AC2.
Introduction
Nous avions rapporté 7% de directives anticipées chez les patients pris en charge pour un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH), il y a une dizaine d’années (Resuscitation, 2017). Qu’en est-il 10 ans plus tard ?
Objectif
Evaluer l’évolution de la prévalence des directives anticipées lors de la prise en charge d’ACEH et leur impact sur les décisions de réanimation médicale.
Méthodes
Inclusion prospective de tous les AC pris en charge par les quatre SMUR d’un département, du 01/01/13 au 30/11/2023.
Paramètres étudiés : appelant famille, RCP par témoins, RCP par secouristes, réanimation par médecin SMUR, choc électrique, perfusion, intubation, adrénaline, RACS, hospitalisation, survie. Période 1 avant 2015 vs période 2 : après 2015.
Critères de jugement : prévalence des directives anticipées et impact sur la décision de réanimation médicale.
Résultats
9.452 AC pris en charge : 1.632 en période 1 et 7.820 en période 2.
Directives anticipées : 120 (8%) vs 266 (4%) (p=0,0001).
Réanimation par témoins : 84 (70%) vs 54 (20%) (p=0,0001).
Réanimation médicale : 30 (25%) vs 27 (10%) (p=0,0001) avec significativement moins de perfusion, d’adrénaline, mais autant de choc électrique. Détails dans le tableau.
RACS (2%) et survie (0%) : sans différence significative entre les périodes.
Conclusion
Le taux de directives anticipées a significativement diminué. Surement car elles évitent l’appel au SAMU ou l’intervention du SMUR. Présentes, elles sont davantage prises en considération.
Aucun
Jacques METZGER (Saint-Denis), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Angélie GENTILHOMME, Priscilia HSING, Philippe BERTRAND, Tomislav PETROVIC, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
15:42 - 15:49
#39414 - FC17-07 Facteur associés aux décisions de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences des patients atteints de COVID-19.
FC17-07 Facteur associés aux décisions de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences des patients atteints de COVID-19.
Introduction : Les décisions de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques sont quotidiennes dans les Services d’Urgence (SU) mais ont été cependant peu décrites durant la pandémie de COVID-19. L’objectif de cette étude était de décrire le processus de décisionnel et d’identifier les facteurs associés.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude prospective multicentrique observationnelle dans quatre SU français incluant tous les patients âgés de 65 ans et plus admis aux urgences pour COVID-19. Les caractéristiques cliniques et démographiques des patients avec et sans décision de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques ont été comparées.
Résultats : 526 patients ont été inclus, 53 (10,1%) ont eu une décision de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques. L’âge moyen était de 85,9 ±7,2 dans le groupe décision et 79,9 ± 8,7 dans le groupe contrôle (p<0,001). Dans le groupe décision 56,0% des patients étaient partiellement indépendants et 16,0% étaient grabataires contre respectivement 30,0% et 2,2% dans le groupe non LAT (p<0,001). La principale comorbidité était la démence, retrouvée chez 38,5% des patients du groupe décision contre 12,3% (p<0,001). 58,5% des patients du groupe décision présentaient une oxygénorequérence contre 22,0% (p<0,001). Trente-huit patients (71,7%) étaient incapables d'exprimer leur volonté et neuf (17,0%) avaient des directives anticipées. Dans 50 (94,3%) cas, la décision était collégiale impliquant deux médecins. Les critères principalement utilisés pour justifier les décisions de décision étaient l’âge (64%), l’autonomie future insuffisante (62,3%), les comorbidités trop importantes (60%). L’âge, l’autonomie, le lieu de vie, la démence, la dyspnée et l’oxygénorequérence étaient significativement associés avec une décision. A 30 jours, 43 (81,1%) patients étaient décédés.
Discussion : Les patients ayant une décision de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques étaient plus souvent âgés, avaient une autonomie altérée et un antécédent de démence. Ces patients se présentaient souvent sans possibilité de communiquer ni de directives anticipées. Les décisions étaient plus souvent collégiales que par le passé, ce qui peut s’expliquer par le contexte de pathologie nouvelle au pronostic peu connu à la phase initiale.
Conclusion : Identifier les facteurs associés avec une décision de Limitation et Arrêt des Thérapeutiques aiderait à anticiper ces décisions avec l’admission en SU, particulièrement pendant le contexte de pandémie.
Aucun
Severin RAMBAUD (Gleize), Fabien SUBTIL, Julien BERTHILLER, Julie HAESEBAERT, Julien DURAND, Sebastien BEROUD, Goeffrey SAGNOL, Marion DOUPLAT
15:49 - 15:56
#39473 - FC17-08 Enquête de pratique auprès de médecins urgentistes exerçant en préhospitalier sur le recueil du consentement en situation d’urgence dans le cadre d’une recherche clinique.
FC17-08 Enquête de pratique auprès de médecins urgentistes exerçant en préhospitalier sur le recueil du consentement en situation d’urgence dans le cadre d’une recherche clinique.
Introduction: Le consentement (CST) éclairé est nécessaire pour inclure un individu dans une recherche biomédicale. Sa recherche incombe au médecin investigateur En situation d’urgence préhospitalière, le médecin doit répondre à la fois aux exigences de la démarche diagnostique-thérapeutique et aux exigences réglementaires de la recherche. Le but de ce travail était d’évaluer dans quelle mesure le recueil du CST mettait le médecin en difficulté dans sa pratique de soin, dans les cas où le protocole ne prévoit pas de recueil de CST différé.
Matériel et Méthode: Enquête de pratique réalisée sur la base d’un questionnaire en ligne et adressé à tous les médecins urgentistes prenant des gardes dans notre Smur. Le questionnaire comportait quatre parties : 1. Âge, sexe, cursus professionnel; 2. Sensibilisation au recueil du CST; 3. Processus de recueil : difficultés relationnelles et/ou « techniques »; 4. Remarques personnelles du médecin. Critères d’inclusion: tout médecin-Smur ayant répondu au questionnaire. Critère de jugement: taux de médecins avec des difficultés face au recueil du CST. Analyse univariée des réponses apportées à chaque partie du questionnaire.
Résultats: Du 27/12/22 au 12/12/23, 30 médecins ont répondu au questionnaire (taux d’exhaustivité de 43%). Ils avaient un âge médian de 36 (espace interquartile (EIQ) [32-51]) ans, étaient des hommes dans 73% (n=22) des cas; 47% (n=14) avaient une activité mixte intra et extrahospitalière. Leur expérience en tant qu’urgentiste était de 8 (EIQ [4-14]) ans. Ils avaient eu l’occasion d’être sensibilisé au recueil de CST pour 77% (n= 23) d’entre eux. Le processus de recueil de CST était vécu comme: non-difficile (n=1), difficile de temps à autre (n=1), parfois difficile (n=10), assez souvent difficile (n=10), fréquemment difficile (n=7), toujours difficile (n=1). Les contraintes de temps (n=14) et le manque de discernement du patient/ famille (n=10) étaient les difficultés les plus citées. Les médecins évaluaient une charge mentale sur une échelle de 0 (charge nulle) à 10 (charge maximale) < 5 (n=11 ) et > 5 (n=19). Une formation spécifique était rapportée nécessaire sur une échelle de 0 (non nécessaire) à 10 (absolument nécessaire) < 5 (n=11) et > 5 (n=19 ).
Conclusion: Le recueil du CST en situation d’urgence met le médecin et le patient/famille en difficulté. Des formations spécifiques à son recueil en situation d’urgence préhospitalière sont nécessaires.
Aucun
Marina SALOME, Bérengère ARNOUX, Valentin VIAL, Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Sabine LEMOINE (Paris), Daniel JOST, Olivier BON, Stéphane TRAVERS
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"Jeudi 06 juin"
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FC18
15:00 - 16:00
Flash communications
Evaluer et traiter le patient
Thérapeutique
Modérateur :
Edwin ROUFF (PH) (Bordeaux)
15:07 - 15:14
#39166 - FC18-02 Impact de la simulation sur plateau pour l’apprentissage au tri par les IDE.
FC18-02 Impact de la simulation sur plateau pour l’apprentissage au tri par les IDE.
Introduction : Le tri à l’admission au Service d’Urgence (SU) est un élément clé dans la prise en charge globale du patient avec le rôle de l’Infirmier Organisateur de l’Accueil (IOA) qui est central. La grille FRENCH est actuellement le guide de référence pour le tri des patients pourtant, l’application au quotidien dans les SU n’est pas encore optimale. L’enseignement au tri est quasi exclusivement théorique alors que la simulation est devenue un outil pédagogique de référence dans les formations en santé, mais peu utilisée pour les IDE. En conséquence, l’objectif de cette étude était d’analyser l’apport de la simulation couplée à une formation théorique vs une formation théorique seule pour la formation au tri des IDE.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective comparant 2 méthodes d’enseignement : un groupe interventionnel (G1) ayant bénéficié d’une formation théorique couplée à une séance de simulation sur plateau de jeu scénarisant 80 situations cliniques et un groupe standard (G2) ayant suivi uniquement une formation théorique (e-learning SFMU). Les IDE étaient randomisés entre les 2 groupes. L’évaluation reposait sur un questionnaire de compétences et de connaissances avant la formation (T0), après la formation (T1) et à 3 mois (T2). Les moyennes des scores de chacun des groupes ont été comparées aux 3 temps de l’étude ainsi que l’autoévaluation de maitrise de la grille de tri FRENCH.
Résultats : Au total 30 IDE ont participé à l’étude (G1 n=14, âge = 35±9 ans ; G2 n=16, Age = 29±6 ans). Il n’y a pas de différence de notes à T0 entre les 2 groupes (G1 = 7,1±1,8 vs G2 = 6,9±2,5, p=0,783), T1 (G1 = 13,64 [11,36-13,64] vs G2 = 13,64 [12,73-14,55], p=0,179) et T2 (G1 = 12,73 [11,36-14,09] vs G2 = 12,27 [10,91-13,64], p=0,448). Cependant, on note une amélioration dans les 2 groupes entre T0 et T1 (+ 6,24±2,58 points ; p=0,209) et une stabilité des connaissances à T2 (+5,24±2,98 points ; p=0,531). Pour finir, la simulation a permis une amélioration significative de l’autoévaluation de maitrise de la grille de tri (13% à T0 vs 50% à T1 ; p=0,032).
Conclusion : La méthodologie d’apprentissage des IDE au tri reste encore à améliorer, l’apport de la simulation en complément de la formation théorique n’a pas permis au travers de cette expérience pédagogique d’améliorer les notes par rapport à la formation standard. D’autres méthodes doivent être explorées.
Aucun
Anaëlle NARDOT (87000 - LIMOGES), Thomas LAFON, Jérôme GAILLARD, Aloïse BLANCHET, Camille GROUSSAUD, Arnaud TUILLERAS, Henri Hani KARAM, Mélanie BIDAULT
15:14 - 15:21
#39253 - FC18-03 Evaluation du niveau de littératie en santé des patients aux urgences.
FC18-03 Evaluation du niveau de littératie en santé des patients aux urgences.
Résumé
Contexte et importance
La littératie en santé (LS) est de plus en plus reconnue comme un concept d’importance notable en santé publique et est liée à la santé globale et l’efficacité des soins. Il a été démontré que les patients ayant une faible LS sont plus susceptibles d’avoir des difficultés à utiliser le système de soins. Cela en fait un sujet clé dans le contexte de la crise sanitaire mondiale, et en particulier dans les soins d’urgence. Des études européennes antérieures ont montré qu’une partie non négligeable de la population avait un faible niveau de LS.
Objectifs et méthode
L’étude visait à évaluer le niveau de LS des patients dans un service d’urgence français.
Nous avons mené une étude transversale, observationnelle, monocentrique. Le critère principal était le niveau de LS évalué à l’aide de la version française validée du questionnaire HLS-EU-Q16. Le critère secondaire était l’influence des facteurs sociodémographiques et économiques sur la littératie en santé. Ils ont été étudiés au moyen d’une analyse bivariée et multivariée.
Principaux résultats
Au total, 189 patients ont été inclus dans l’étude. Un taux de LS inadéquat a été trouvé chez 10 % (IC à 95 % [3 17 %]) des patients, problématique chez 38 % (IC à 95 % [31 45 %]) et adéquat chez 53 % des patients (IC à 95 % [46 61 %]).
L’analyse multivariée a montré que l’âge était un facteur indépendant sur le niveau de LS avec un OR 0,82 (IC à 95 % [0,69 à 0,97]) ainsi que l’état de santé perçu avec un OR 1,84 (IC à 95 % [1,22 à 2,82]).
L’accès à internet montrait une influence statistiquement significative dans l’analyse bivariée, mais pas dans l’analyse multivariée. Tous les autres facteurs sociodémographiques et économiques n’étaient pas statistiquement significatifs.
Conclusions
Cette étude a trouvé des résultats similaires de LS aux études européennes précédentes. L’âge et l’état de santé perçu étaient des facteurs indépendants d’influence sur les niveaux de LS. L’amélioration du niveau de LS semble importante pour améliorer l’efficacité et l’efficience du système de soins et réduire l’utilisation inadéquate des soins d’urgence. D’autres études évaluant le niveau de LS de l’ensemble de la population française devraient être réalisées pour comparer les résultats de cette étude
Aucun
Pauline MARIE (Lyon), Véronique POTINET, Nicolas ROMAIN-SCELLE, Anne-Marie SCHOTT, Marion DOUPLAT
15:21 - 15:28
#39335 - FC18-04 Intubation lors d'interventions extrahospitalières : laryngoscope classique ou vidéolaryngoscope ?
FC18-04 Intubation lors d'interventions extrahospitalières : laryngoscope classique ou vidéolaryngoscope ?
Notre service d'ambulance Croce Verde Lugano (CVL) au Tessin (Suisse) effectue environ 11 000 interventions par an.
L'intubation oro-trachéale (IOT) est une procédure technique spécialisée qui est réalisée en milieu préhospitalier chez les patients qui ne sont plus en mesure de protéger leurs voies respiratoires de manière autonome.
Comme il s'agit d'une technique hautement spécialisée qui est appliquée dans un nombre limité de cas, il a été décidé de la suivre en profondeur afin de vérifier si elle est réussie ou non et de rechercher des points d'amélioration le cas échéant.
Il a été décidé d'introduire un nouveau questionnaire, qui permet d'analyser l'IOT en profondeur.
Objectifs de la collecte de données
Suivre les intubations, l'utilisation des appareils, les éventuels problèmes survenus et les solutions adoptées.
Il y a eu 280 intubations dans le CVL du 01/03/2019 au 31/12/2021.
IOT avec laryngoscope classique :
Lors de l'utilisation du Laryngoscope classique pour intuber (125 fois), la lame Macintosh 4 a été choisie dans 115 cas (89%). Dans 12 cas, il a été nécessaire de changer d'opérateur après la première tentative. Les grades de laryngoscopie de Cormack rencontrés ont été : 54 fois grade 1, 45 fois grade 2, 20 fois grade 3 et 6 fois grade 4.
Intubation avec vidéolaryngoscope :
158 intubations ont été réalisées avec le vidéolaryngoscope. Là encore, la lame la plus fréquemment utilisée était de grade 4 dans 126 cas. Le changement d'opérateur n'a été nécessaire que dans deux cas.
Les grades de laryngoscopie de Cormack trouvés étaient: 109 fois grade 1, 23 fois grade 2, 21 fois grade 3 et 5 fois grade 4.
Dans 3 cas (1%) sur 280, l'intubation (par laryngoscope ou vidéolaryngoscope) a échoué et le Fastrach a dû être utilisé. Le grade de laryngoscopie chez ces patients était de 4 avec le laryngoscope et de 3 avec le vidéolaryngoscope.
Conclusions
Le vidéolaryngoscope est devenu l'instrument le plus utilisé dans notre service en 2020 et 2021 alors qu'en 2019 il s'agissait du laryngoscope classique. Ceci peut s'expliquer par l'indication donnée durant la pandémie de préférer ce dernier au laryngoscope afin de réduire le risque de contamination lors de l'IOT des patients potentiellement COVID+.
D'après les données dont nous disposons, nous observons une diminution significative du degré de laryngoscopie avec l'utilisation du vidéolaryngoscope avec une nette prévalence du Cormak 1. Ce chiffre est en accord avec la littérature scientifique.
Aucun
Alessandro MOTTI (Pregassona, Suisse), Andrea MATTERI
15:28 - 15:35
#39337 - FC18-05 L'analyse préhospitalière des gaz du sang est-elle une nécessité ou un caprice?
FC18-05 L'analyse préhospitalière des gaz du sang est-elle une nécessité ou un caprice?
Introduction
Notre service d'ambulance Croce Verde Lugano (CVL) réalise 11000 intervention par an. Une recherche bibliographique de 2018 a mis en évidence une littérature insuffisante sur l'efficacité de l'analyse des gaz du sang en milieu préhospitalier.
Afin d'évaluer son utilité dans notre service, où nous avons fortement augmenté l'utilisation de la ventilation non invasive (VNI), nous avons décidé de l'introduire pour un an et d'en estimer les bénéfices.
Matériel et méthodes
L'appareil que nous avons choisi est le Abbott i-STAT. Pour des raisons de coûts et de délais des réactifs nous avons choisi d'utiliser une cartouche qui fournit les tests suivants Na, K, Ca, Hgb, Hct, Ph, PCO2, Po2, TCo2. L'appareil est équipé de toutes les certifications pour une utilisation en Suisse. Nous avons surveillé tous les travaux grâce à la collecte de données informatisée. Entre septembre 2018 et octobre 2019, nous avons effectué 92 tests par prélèvement veineux. Pour éviter l'échantillonnage artériel qui n'est pas une pratique préhospitalière, nous n'avons pas eu à consulter le comité d'éthique. Les paramètres veineux sont cependant utilisables et superposables à l'exception de PO2. Aucune indication absolue n'a été placée sur l'utilisation de l'analyse des gaz du sang, recommandant son utilisation en cas d'insuffisance respiratoire aiguë, de suspicion de déséquilibre électrolytique, de saignement non traumatique.
Résultats
Dans 79% des cas, il n'y a eu aucun problème technique. Dans les autres cas, les problèmes sont imputables à l'utilisation, au remplissage et à la reconnaissance des codes des cartouches.
Dans 43% des cas, l'exécution de l'échantillonnage a nécessité une punction supplémentaire à celle pratiquée pour la pose de la voie veineuse.
Dans 71% des cas, l’intervention n'a pas subi de retards dus à l'examen diagnostique. Dans les autres cas, cependant, le retard est contenu en quelques minutes.
Dans 74% des cas, l'analyse des gaz du sang a été jugée utile par l'équipe qui est intervenue mais n'a jamais modifié substantiellement les soins du patient.
Discussion
Dans notre contexte territorial urbain, caractérisé par des temps de transport réduits, l'utilisation de l'analyse des gaz du sang n'a pas entraîné de changement substantiel dans les soins cliniques, même chez les patients avec VNI. Nos conclusions sont étayées par un rapport coûts-avantages injustifiable à long terme.
Aucun
Alessandro MOTTI (Pregassona, Suisse), Andrea MATTERI
15:35 - 15:42
#39376 - FC18-06 Facteurs psychoaffectifs et douleur sévère à la sortie des urgences.
FC18-06 Facteurs psychoaffectifs et douleur sévère à la sortie des urgences.
Introduction : Premier motif de consultation aux urgences en France et ailleurs, la douleur aiguë est d’abord un signal d’alerte de l’altération de la santé. En France, elle représente 60% des motifs d’admissions aux urgences. Elle ne serait soulagée que chez près d’un quart des patients aux urgences, dont 44% en sortirait avec des douleurs sévères. On estime que 16% des patients qui sortent des urgences avec des douleurs sévères développeront six mois plus tard une douleur chronique. Or celle-ci détériore fortement la santé physique, mentale, sociale et plus généralement la qualité de vie. Nous proposons ici d’évaluer la part des facteurs psycho affectifs dans le risque de douleur sévère à la sortie des urgences
Matériel et méthode : Étude incluse dans l’étude contrôlée randomisée et multicentrique (7 services d’urgences) SOFTER IV. A l’entrée et à la sortie des urgences, les intensités de douleur et de stress ont été mesurées avec une échelle numérique (EN) de 0 à 10, et les émotions négatives sur une EN de 0 à 5. La douleur sévère a été définie par une EN ≥6 et les facteurs associés ont été identifiés par des modèles de régression logistique ajustés sur les caractéristiques socio-démographiques et le motif de consultation et les antécédents des patients.
Résultats : 1240 patients (âge moyen de 43 ans (±20 ans), 48% de femmes) ont été analysés et 22% avaient une douleur sévère à la sortie des urgences. Le risque de douleur sévère est principalement élevé chez les patients douloureux à l’entrée des urgences (EN 4-10), qui ont une mauvaise perception de leur état de santé. Aussi, les femmes, les patients âgés de moins de 65 ans, et ceux ayant un fort niveau de stress, ont également un risque significativement augmenté de douleur sévère à la sortie des urgences.
Conclusion : La prévalence de la douleur sévère à la sortie des urgences est élevée. Le stress est un facteur de risque de douleur sévère et la perception d’un mauvais état de santé personnel semble avoir un poids très fort.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts
Florentine TANDZI TONLEU (Bron), Claire PILET, Cédric GIL-JARDINE, Emmanuel LAGARDE, Michel GALINSKI, Sylviane LAFONT
15:42 - 15:49
#39380 - FC18-07 Facteurs prédictifs d’une intubation difficile aux urgences.
FC18-07 Facteurs prédictifs d’une intubation difficile aux urgences.
Introduction : L'intubation trachéale (IT) est une procédure critique en situation d’urgence. La recherche de critères prédictifs d'intubation difficile (ID)est souvent négligée dans l'urgence, malgré l'importance de minimiser les complications immédiates de cette intervention. L’identification de ces critères est donc primordiale afin de recourir éventuellement aux techniques alternatives et de minimiser ces complications. L’objectif du travail est de déterminer la prévalence des complications immédiates de l'IT aux urgences et les facteurs prédictifs de ces complications.
Méthodes : Il s’agit d’une étude descriptive menée aux des urgences pendant une année. Tous les adultes qui ont été intubés ont eté (exclusion des IT lors de la réanimation de l'arrêt cardiorespiratoire). Nous avons recueillis les données épidémio-cliniques des patients, les indications, les caractéristiques et les modalités de l’IT. Une IT était difficile si elle nécessitait plus de deux laryngoscopies et/ou la mise en œuvre d’une technique alternative après optimisation de la position de la tête, avec ou sans manipulation laryngée externe. Toute complication immédiate au cours ou juste après l'IT a été noté.
Résultats : Cinquante neuf patients ont été inclus dans l'étude. L'âge moyen était de 58± 19 ans, et 69% (n = 41) d'entre eux étaient des hommes. Une intubation était définie comme difficile si « elle nécessite plus de deux laryngoscopies et/ou la mise en œuvre d’une technique alternative après optimisation de la position de la tête, avec ou sans manipulation laryngée externe. Dix-huit patients (30%) ont été classés dans le groupe d'intubation difficile et 41 (70%) patients dans le groupe d'intubation facile. L'hypoxémie pendant l'intubation et l'arrêt cardio-respiratoire étaient des complications significativement associées à l'intubation difficile aux urgences. En analyse univariée, les facteurs prédictifs significativement associés à l'intubation difficile étaient le score de Glasgow <6, le palais haut situé et la macroglossie. L'analyse multivariée
Conclusion : L'identification de ces facteurs de risque indépendants souligne l'importance d'approches personnalisées pour la gestion des voies aériennes afin d'améliorer la sécurité des patients et la probabilité de réussite de la procédure.
aucun
Syrine KESKES (Tunis, Tunisie), Youssef HMIDI, Khaled OUERTANI, Raja FADHEL, Rihab TRABELSI, Rania JABRI, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
15:49 - 15:56
#39398 - FC18-08 Évaluation de la douleur par une échelle de confort aux Urgences.
FC18-08 Évaluation de la douleur par une échelle de confort aux Urgences.
Introduction. L’évaluation de la douleur dans les services d’urgences se fait via des échelles validées et reproductibles. Celles-ci focalisent le patient sur l’intensité de la douleur sans intégrer l’expérience émotionnelle désagréable qui lui est liée et peut entrainer un effet nocebo. Nous avons étudié l’emploi d’une nouvelle échelle, de confort, dénuée de suggestion négative dans l’évaluation des patients douloureux aux urgences.
Méthodes. C’était une étude prospective et monocentrique aux urgences d’un CHU du 6 au 11 juin 2022. Les critères d’inclusions étaient les patients consultant pour un motif douloureux. Les patients étaient attribués dans un groupe selon leur numéro de dossier : pair pour « confort » et impair pour « douleur ». Chaque patient était évalué par l’échelle affiliée à son groupe puis par la seconde dès l’IOA. Le critère de jugement était l’échelle visuelle analogique (EVA) douleur et confort. Nous avons comparé les EVA selon le groupe d’affiliation. Des analyses de sous-groupes ont été réalisées. Une relation entre les deux échelles a été cherchée.
Résultats. 204 patients ont été inclus. Lors de l’évaluation initiale, l’EVA moyen était de 4,5(+/-2,3)/10 dans le groupe confort et de 5(+/-2,4)/10 dans le groupe douleur ; la différence était non significative. On ne retrouvait aucune différence significative selon le motif de consultation (médical vs traumatologique) ou le mode d’entrée aux urgences (régulé vs non régulé). Pour les consultants pour un motif traumatologique, la consommation d’antalgique était de 30/53 (57%) dans le groupe douleur et de 36/44 (82%) dans le groupe confort (p=0,008). Il n’y avait pas de correspondance entre les deux échelles : EVA douleur différent de 10 – EVA confort.
Conclusion. L’évaluation de la douleur par une échelle de confort aux urgences au cours de l’évaluation initiale des patients douloureux n’a pas permis la diminution de la sensation douloureuse, qu’ils consultent pour un motif médical ou traumatologique et qu’ils soient régulés ou non. La population de notre étude est réduite aux patients douloureux. Le confort est un concept complexe et multifactoriel, intéressant l’ensemble des patients et ne se résumant pas qu’à la douleur. L’évaluation par le confort semble pertinente pour une prise antalgique et globale du patient aux urgences et mériterait d’autres études pour une meilleure utilisation.
aucun
Louise NAVARRO (ST BRIEUC CEDEX 1), Julie LEHOUX, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Paul-Georges REUTER, Vincent LEVREL
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Salle 352B-Zone poster 2 |
15:30 |
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URGMEET22
15:30 - 16:00
UrgencesMeet
Commission Jeunes - Questions pour un champion
Jeunes, UrgencesMeet
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Conférencier :
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
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Espace Accueil Congrès |
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URGMEET08
15:30 - 15:50
UrgencesMeet
Commission RISSQ - Rencontrez les membres de la Commission RISSQ
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Frédéric PARIS (Coordonnateur, Tours)
Conférenciers :
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris), Frédéric PARIS (PHc) (Conférencier, Tours)
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Espace Networking |
15:50 |
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UD04
15:50 - 16:00
Asmé Santé
Asmé Urgences
Conférencier :
Jimmy BRUEL
Logiciel innovant d'assistance au triage
Asmé révolutionne l'accueil des urgences : dès leur arrivée, les patients initient une pré-consultation via leur téléphone ou une tablette dédiée et ce dans plus de 30 langues. Instantanément, les médecins reçoivent un résumé précis des symptômes déclarés et une évaluation du degré de gravité pour une prise en charge optimisée.
Après validation médicale, les patients sont informés en temps réel de leur temps d'attente via des écrans.
Asmé Urgences améliore l'expérience patient et l'efficacité du service.
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Espace Urgences Démo |
16:00 |
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CM09
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
SYNCOPE ou syncope
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Jeunes, Physiologie
Modérateurs :
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes), Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
Coordonnateur :
Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Durant cette session, nous discuterons de la syncope en intégrant aux étiologies les facteurs de gravité et la nécessité d'une surveillance aux Urgences. Une occasion de ne plus se demander quoi faire en pratique clinique !
16:00 - 16:15
Physiopathologie des syncopes.
Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Rouen)
16:15 - 16:30
Les syncopes cardiaques, diagnostic et suivi.
Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Conférencier, Tours)
16:30 - 16:45
Embolie pulmonaire et syncope.
Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:45 - 17:00
Facteurs de gravité.
Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:00
Q&R.
Margaux FERTAT (Médecin) (Super Modérateur, Annecy)
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Amphi Bleu |
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CM16
16:00 - 17:30
Conférence Médecins
Deux pour le prix d'un
Obstétrique / Gynécologie, Thérapeutique
Modérateurs :
Thomas BIZOUARD (Médecin) (Angers), Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session, nous parlerons de la prise en charge de la femme enceinte et du nouveau né, notamment des thérapeutiques utilisées et des examens complémentaires les plus pertinents.
16:00 - 16:22
Accouchement en pré-hospitalier : les bons gestes à adopter.
Caroline DECLERFAYT (Médecin clinicien) (Conférencier, Nivelles, Belgique)
16:22 - 16:44
Quels sont les principaux médicaments autorisés chez la femme enceinte ?
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
16:44 - 17:06
Qu'en est-il des examens d'imagerie chez la femme enceinte ?
Justine LESSARD (Professeur adjoint de clinique) (Conférencier, Montréal, Canada)
17:06 - 17:28
Arrêt cardiaque de la femme enceinte.
Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
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Amphi Havane |
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URGMEET16
16:00 - 16:10
UrgencesMeet
SUdF - Elections professionnelles : je vote donc je suis
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Jean-François CIBIEN (Coordonnateur, Agen)
Conférencier :
Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Conférencier, Agen)
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Espace Urgences Démo |
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AMS20 B
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Soins Médicaux d’Urgences en Milieux Périlleux.
Thérapeutique, Traumatologie
Coordonnateur :
Ollivier GRIMAULT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Jérôme DUCROCQ (Responsable médical SAMU / SAS AMU) (Conférencier, Brest), Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest)
A partir du support pédagogique de séances de simulation complexe sur mannequin en milieux contraint permettre aux participants :
1.Appréhender les spécificités diagnostiques, thérapeutiques et opérationnelles de la médicalisation en milieux périlleux.
2.S’approprier les stratégies de soins, les outils et les concepts développés par des experts du SMUR Maritime hauturier pour les transférer dans sa pratique quotidienne afin d’améliorer et sécurisé celle-ci.
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Salle 227 |
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CMS10
16:00 - 17:00
Conférence Médico-Soignants
Les pratiques et les patients de la vraie vie : ce que nous apprennent les IRU
Recherche
Modérateurs :
Christelle HILAIRE (Chef de projet Scientifique) (ST DENIS), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Les initiatives de recherche en Médecine d'Urgence dirigées par la Commission Recherche de la SFMU sont un temps fort de la recherche annuelle en Médecine d'Urgence. Cette session vous éclairera sur la notion ,pas si simple, de ce que doit être une question de recherche, et sur les résultats des principales initiatives de recherche en Médecine d'Urgence ces dernières années.
16:00 - 16:15
Comment avoir une réponse fiable à une question pertinente ?
Frédéric BALEN (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
16:15 - 16:30
Qui transfuse-t-on et pourquoi ?
Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:30 - 16:45
Qui a une lésion hémorragique après un traumatisme crânien ?
Xavier DUBUCS (PhD Student) (Conférencier, Toulouse)
16:45 - 17:00
Pratique de la VNI aux Urgences : sommes-nous efficaces ?
Jérémie LESTIENNE (Chef De Clinique Assistant) (Conférencier, Poitiers)
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Salle 241 |
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"Jeudi 06 juin"
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CMS20
16:00 - 17:30
Conférence Médico-Soignants
Organisations des Urgences
Gériatrie, Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé
Modérateurs :
Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris), Magali GUERIN (Paramed) (Niort)
Coordonnateur :
Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Venez explorer les différents moyens de s’adapter aux enjeux de gestion des flux de patients dans nos services ainsi que les alternatives tant pour leur accueil que leur hospitalisation.
16:00 - 16:22
Le BJML : comment ça marche ? Est ce que ça marche ?
Laurent MAILLARD (chef du département) (Conférencier, Agen)
16:22 - 16:44
Les alternatives à l'hospitalisation en gériatrie: quelles filières? Comment s'organiser?
Marie GRAND (IPA) (Conférencier, Nancy)
16:44 - 17:06
La consultation différée aux Urgences : problème ou solution ?
Enrique CASALINO (Chef de Département) (Conférencier, Paris)
17:06 - 17:28
Médecins généralistes aux Urgences : Pour quels patients ? Est-ce que ça marche ?
Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
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Salle 242A |
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"Jeudi 06 juin"
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CM04
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Base de l'évaluation hémodynamique à l'échographie clinique
Jeunes, Cardiologie - Autre, Imagerie - Radiologie
Modérateurs :
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Bruxelles, Belgique), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Bobigny)
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Les bases de l'échographie clinique pour mieux appréhender le patient dyspnéique, le patient en état de choc et la douleur thoracique
16:00 - 16:15
Fonction systolique VG - Outils.
Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Conférencier, Limoges)
16:15 - 16:30
Fonction diastolique VG - Outils.
Laura GRAU-MERCIER (Médecin) (Conférencier, Nîmes)
16:30 - 16:45
Ventricule droit - Outils.
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
16:45 - 17:00
Dyspnée, douleur thoracique, état de choc.
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
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Salle 242B |
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"Jeudi 06 juin"
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SIS02
16:00 - 17:00
Session Interactive Soignants
Quiz : les pièges du tri
Modérateur :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur :
Olivier PICOT (Coordonnateur, Paris)
16:00 - 17:00
Quiz : les pièges du tri.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
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Salle 243 |
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"Jeudi 06 juin"
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SI10
16:00 - 17:00
Session Interactive Médecins
Ca passe ou ça casse ? Le quizz en traumatologie
Jeunes, Traumatologie, J.O.
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Venez tester vos connaissances en traumatologie à l'aide d'un quizz radio
16:00 - 17:00
Ca passe ou ça casse ? Le quizz en traumatologie.
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
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Salle 251 |
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"Jeudi 06 juin"
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CLM06
16:00 - 17:30
Communications Libres Médecins
U d'Or Médecins
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Paris)
16:00 - 16:12
#39019 - CP58 Spectroscopie cérébrale par infrarouge, pupillométrie et capnographie comme facteurs prédictifs de survie pour les patients en arrêt cardiaque extra-hospitalier.
CP58 Spectroscopie cérébrale par infrarouge, pupillométrie et capnographie comme facteurs prédictifs de survie pour les patients en arrêt cardiaque extra-hospitalier.
Introduction : Prédire la potentielle survie des patients en arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) est essentielle mais difficile. La mesure du CO2 expiré (EtCO2) est l'un des paramètres prédictifs validés. La spectroscopie cérébrale par infrarouge (rSO2) et les mesures de pupillométrie automatisée par méthode infrarouge pourraient également être utiles. Notre objectif était d’évaluer la valeur pronostique de la rSO2, de la pupillométrie et de l'EtCO2 seule ou en association avec d'autres facteurs pronostiques pour les patients en ACEH.
Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude prospective multicentrique dans 3 SAMU. Les patients adultes présentant un ACEH médical présumé ont été inclus. Les mesures ont été prises à l'arrivée de l'équipe médicale toutes les 5 minutes pendant 15 minutes par l’ambulancier afin de garantir une mesure en aveugle de l'équipe médicale. Le critère de jugement principal était la valeur pronostique de la rSO2 et de la pupillométrie, seules ou en association, pour la survie à l'admission à l'hôpital. Le critère secondaire était la valeur pronostique de la capnographie (EtCO2) seule, ou en association avec les paramètres précédemment décrits, pour la survie à l'admission à l'hôpital.
Résultats : 112 patients ont été inclus et analysés. La RCP par un témoin a été initiée pour 72 (65,5%) patients, 19 (17,3%) étaient vivants à l'admission à l'hôpital. Concernant la survie à l’admission à l’hôpital, la rSO2 seule avait une aire sous la courbe (AUC) de 0,74 (IC95% 0,59-0,88) et le seuil optimal était de 29% avec une valeur prédictive négative de 90,8% (IC95% 81-96,5). Tous les patients avec une rSO2 ≥ 45% ont survécu lors de l'admission à l'hôpital. La pupillométrie seule avait une AUC de 0,65 (IC95% 0,51-0,79) et aucun seuil optimal n'a été trouvé. L'EtCO2 seule avait une AUC de 0,77 (IC 95% 0,64-0,89) et le seuil optimal était de 25 mmHg avec une valeur prédictive négative de 97,7% (IC95% 87,7-99,9). En association, l'EtCO2 et la rSO2 avaient une AUC de 0,85 (IC 95% 0,73-0,96).
Conclusion : Lors d’un ACEH, la rSO2 seule et en association avec l'EtCO2 pourrait être un facteur pronostique majeur de survie à l'admission à l'hôpital. La pupillométrie seule n’était pas associée à une bonne valeur pronostique de survie à l'admission à l'hôpital.
Cette étude a été financée exclusivement par le CHU Grenoble-Alpes.
Les auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt à déclarer en lien avec cette étude.
Nicolas SEGOND (Grenoble), Dominique SAVARY, Pierre BOUZAT, Mélanie VELOSO, Jean-Luc BOSSON, Damien VIGLINO, Jean-François PAYEN, Guillaume DEBATY
16:12 - 16:24
#39265 - CP59 Impact du sexe et de l'ethnie des patients présentant une douleur thoracique dans l'évaluation du niveau de priorisation à l’accueil des urgences.
CP59 Impact du sexe et de l'ethnie des patients présentant une douleur thoracique dans l'évaluation du niveau de priorisation à l’accueil des urgences.
Introduction : Il semble exister des préjugés ethniques et sexistes et dans la prise en charge précoce du syndrome coronarien aigu. Il n’a pas encore été établi si ces différences sont liées à une évaluation moins sévère de la gravité ou à une prise en charge moins intensive malgré la même évaluation de gravité. L'objectif principal de cette étude était d’évaluer si le niveau de priorisation attribué à l’accueil des urgences par les soignants était influencé par le sexe et par l’origine ethnique des patients dans un cas clinique standardisé de douleur thoracique.
Méthode : Étude transversale multicentrique randomisée portant sur un questionnaire en ligne. Les répondeurs travaillaient en structure d’urgences. Les participants répondaient tous au même cas clinique standardisé de douleur thoracique, associé aléatoirement à une seule, parmi huit, image standardisée construite par intelligence artificielle, variant par leur sexe (homme ou femme), et par leur apparence ethnique (asiatique, noire, maghrébine ou blanche). Les répondeurs devaient évaluer visuellement la douleur (échelle numérique de 0 pas de douleur à 10) et le niveau de priorisation entre 1 et 5 (1 urgence nécessitant des soins immédiats à 5 urgence relative pouvant attendre 2h). Nous avons appelé les niveaux de priorité 1 et 2 urgences vitales (UV) car dans les échelles de triage, habituellement orientées en SAUV.
Résultats : 1563 soignants de 192 villes de 4 pays européens ont répondu (âge moyen, 36 ± 10 ans ; 867 (55%) femmes ; 777 (50%) médecins urgentistes, 180 (11%) internes et 606 (39%) infirmier(ères)). 866 (55%) ont classé le cas clinique en UV : 473 (62%) avec images d’hommes vs 369 (49%) avec images de femmes (p < 0,001). Ont été classé en UV 254 (61%) patients d’apparence ethnique maghrébine, 213 (58%) blanche, 212 (55%) asiatique, et 187 (47%) noire (p < 0,001). L’intensité douloureuse moyenne était de 5,7 ± 1,7 : 5,4 ± 1,7 avec images de femmes et 6,0 ± 1,6 avec images d’hommes (p = 0.030).
Conclusion : Dans cette étude, le sexe et l’origine ethnique du patient modifiait le niveau de priorisation attribué dans un cas clinique standardisé de douleur thoracique, principalement en défaveur du sexe féminin et de l’ethnie noire, moins susceptible de recevoir une prise en charge rapide et intensive.
Aucun.
Guillaume OLIVIER (Montpellier), Fabien COISY, François-Xavier AGERON, Nicolas MOLINARI, Mélanie ROUSSEL, Frédéric BALEN, Laura GRAU-MERCIER, Xavier BOBBIA
16:24 - 16:36
#39304 - CP60 Effet d’un nouvel algorithme de défibrillation automatisée externe sur la qualité de la réanimation cardiopulmonaire chez les victimes adultes d’arrêt cardiaque non traumatique extra-hospitalier : étude observationnelle avant-après.
CP60 Effet d’un nouvel algorithme de défibrillation automatisée externe sur la qualité de la réanimation cardiopulmonaire chez les victimes adultes d’arrêt cardiaque non traumatique extra-hospitalier : étude observationnelle avant-après.
Introduction :
Lors des arrêts cardiaques extrahospitaliers (ACEH), les défibrillateurs automatisés externes (DAE) standards analysent le rythme cardiaque toutes les 2 minutes et imposent d’interrompre le massage cardiaque externe (MCE) pendant l'analyse. Nous avons implémenté un algorithme de défibrillation appelé « AWC » qui analyse le rythme cardiaque sous le MCE, pour minimiser les interruptions de MCE et répondre plus vite à une fibrillation ventriculaire (FV). Le but de cette étude était d’évaluer la qualité de la resuscitation cardiopulmonaire (RCP) dans les cas d’utilisation des DAE-AWC.
Méthodes :
Etude prospective observationnelle de type avant-après. La période «avant» incluait les ACEH traités en 2017, tous avec un DAE standard. La période «après» incluait des patients traités avec des DAE-AWC en 2021-22.
Critères d’inclusion. Adultes en ACEH non traumatique choqués par le DAE des secouristes professionnels.
Critère de jugement principal. Le ratio « temps consacré au massage / temps total de RCP » qui est un critère sensible aux modifications de l'algorithme et validé dans l’évaluation de la qualité de RCP.
Critères de jugement secondaires : La durée des interruptions de MCE avant et après le choc; la durée pendant laquelle le rythme cardiaque était à nouveau organisé.
Nous avons apparié les patients des 2 périodes (score de propension sur 4 covariables : sexe, âge, lieu, statut du témoin). La comparaison des variables continues (médiane [intervalle interquartile]) faisait appel au test de Mann-Whitney. Protocole validé par un Comité de Protection des Personnes.
Résultats : Nous avons inclus 285 patients consécutifs dans chaque période : 74%(212/285) d’hommes en 2017, et 81% (231/285) en 2022; Ages médians: 58[49-69] et 60[51-72] ans. Après appariement, le «temps de MCE/temps total» était de 77%[72%-80%] pour le DAE-AWC et 72%[67%-76%] pour le DAE-standard (p<0,01). Les pauses avant versus après le choc sont passées de 19[17-23] et 4,5 [3-6] sec. en 2017 à 11[9-16] et 3,8[2-5] sec. en 2022 (p < 0,01). Le temps passé en rythme organisé au cours des 10 premières minutes est passé de 7%[0-46] en 2017 à 14%[0-58] en 2022 (p< 0,01).
Conclusion : L’utilisation de DAE-AWC a diminué les interruptions de MCE, augmenté le ratio «temps de MCE/ temps total », amélioré le temps passé en rythme cardiaque organisé. Des analyses sont en cours pour mesurer l’impact sur la survie à la sortie de l'hôpital.
Aucun
Benoit FRATTINI (Paris), Clément DERKENNE, Vivien HONG TUAN HA, Frédéric LEMOINE, Sarah MENETRE, Jean-Philippe DIDON, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
16:36 - 16:48
#39336 - CP61 Performance de l'absence de mouvements à l'echographie clinique précoce pour prédire l'absence de RACS durant la RCP d'un arrêt cardiaque extrahospitalier.
CP61 Performance de l'absence de mouvements à l'echographie clinique précoce pour prédire l'absence de RACS durant la RCP d'un arrêt cardiaque extrahospitalier.
Introduction
L’absence de mouvements cardiaques visualisée à l’échographie clinique (ECMU) lors de la réanimation cardiopulmonaire (RCP) d’un arrêt cardiaque (AC) est associée à un moins bon pronostic. Néanmoins dans la plupart des études publiées cette évaluation est réalisée tardivement au cours de la RCP. Le but de cette étude était d’évaluer la performance de l’ECMU précoce pour prédire l’absence de retour à une circulation spontanée (RACS).
Matériel et Méthode
Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle et multicentrique. Les critères d’inclusion étaient : AC extrahospitalier, âge > 18 ans, délai de réalisation de l’ECMU < 12 minutes à compter de l’arrivée du SMUR. Les critères de non-inclusion étaient : absence de réanimation spécialisée, femmes enceintes et détenus. Le critère de jugement principal était la valeur prédictive positive (VPP) de l’absence de mouvements cardiaques (myocardiques et valvulaires) sur l’absence de RACS.
Résultats
Au total 303 patients ont été inclus dans l’étude. L’âge moyen était de 66.7 ± 14.4 ans avec 74,6% d’hommes et la majorité (95,4%) des AC était de cause médicale. Le délai moyen de réalisation de l’ECMU était de 7,9 ± 2,6 minutes. L’ECMU a permis d’identifier 15 causes curables (5,0%) : 5 tamponnades cardiaques, 5 hypovolémies, 4 embolies pulmonaires et 1 pneumothorax. Le taux de RACS était de 24,1% et la survie à 30 jours était de 2,0%. La VPP de l’absence de mouvements à l’ECMU pour l’absence de RACS était de 84,0%, IC 95% [78,3% ; 88,6%], et de 99,0% IC95% [96,6% ; 99,9%] pour la survie à 30 jours. Pour l’absence de RACS la sensibilité était de 80,9%, IC95% [75,1% ; 85,9%] et la spécificité de 53,4%, IC95% [41,4% ; 65,2%]. Chez les patients sans mouvements cardiaques à l’ECMU 90,5% n’avait pas de RACS si la capnographie était ≤ à 37 mmHg au moment de l’ECMU. Sur les 39 patients présentant une fibrillation ventriculaire, 18 n’avaient pas de mouvements cardiaques visibles à l’ECMU et aucun d’entre eux n’a eu de RACS.
Discussion et conclusion
L’absence de mouvements cardiaques à l’ECMU précoce au cours de la RCP semble prédictive d’un mauvais pronostic. Néanmoins ce critère n’est pas suffisant à lui seul pour décider l’arrêt de la RCP mais peut être pris en compte comme facteur péjoratif.
Aucun
François JAVAUDIN (Nantes), Matthieu THIBAULT, Patrick MIROUX, François BRAU, Said LARIBI, Tomislav PETROVIC, Philippe PES, Philippe LE CONTE
16:48 - 17:00
#39341 - CP62 Intervention multifacette pour augmenter la réanimation cardiopulmonaire par les témoins en cas arrêt cardiaque extra-hospitalier. Un essai contrôlé multicentrique randomisé en stepped-wedge.
CP62 Intervention multifacette pour augmenter la réanimation cardiopulmonaire par les témoins en cas arrêt cardiaque extra-hospitalier. Un essai contrôlé multicentrique randomisé en stepped-wedge.
Introduction : Lors d’un arrêt cardiaque (AC), l’initiation précoce d’une RCP par les témoins est un élément essentiel pouvant multiplier la survie par 2 à 4.
Ce travail évaluait une intervention multifacette combinant 3 éléments, une formation à la reconnaissance téléphonique de l’AC, le déploiement d’une application de déclenchement de citoyens volontaires, et un retour d’information motivationnelle.
L’objectif principal était de déterminer si ces interventions augmentaient la proportion de RCP initiée par les témoins avant l’arrivée des 1ers secours professionnels par rapport à une prise en charge standard. Les critères secondaires comprenaient les critères cliniques (RACS, survie…), les processus de prise en charge et d’implémentation de l’intervention.
Méthode : Nous avons réalisé un essai pragmatique, d’implémentation d’une intervention, contrôlé, randomisé par centre, en marche d’escalier (stepped wedge) complet, de supériorité, ouvert dans 14 SAMU en France. Ces SAMU couvrent une population de 12 millions d’habitants. Le tirage au sort a porté sur le moment où le site d’étude passait de la période contrôle à la période intervention. Tous les 3 mois, 2 centres basculaient en phase d’intervention, la durée d’étude était de 24 mois pour chaque centre. Les patients présentant un AC préhospitalier d’origine médicale présumée chez l’adulte ont été inclus.
Résultats : Au total 2145 patients ont été inclus dans l’étude, 1099 en phase contrôle et 1046 en phase interventionnelle. Une RCP était réalisée avant l’arrivée des secours pour 673 (61%) en phase contrôle vs. 723 (69%) en phase intervention, p<0,0001. Entre le groupe contrôle et le groupe intervention, la proportion était respectivement pour la reprise d’activité circulatoire (283 (26%) vs. 294 (28%, p=0,22), la survie à J30 (60 (5,5%) vs. 91 (8,7%), p<0,001 et le bon devenir neurologique à J30 (53 (4,8%) vs.87 (8,3%), p<0,001).
Conclusion : Cette étude nationale randomisée démontre l’intérêt d’une intervention comprenant une formation à la reconnaissance de l’arrêt cardiaque et le déploiement de citoyens sauveteurs via une application mobile pour améliorer la proportion de RCP avant l’arrivée des secours et le bon devenir neurologique des patients à 30 jours.
Aucun
Guillaume DEBATY (Grenoble), Simon RIBES, Eléonore TIMSIT, Tahar CHOUIHED, Nicolas DESSEIGNE, Lionel LAMHAUT, José LABARÈRE, GROUPE DE RECHERCHE ÉTUDE DISPATCH
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Salle 252A |
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ATW07bis
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants - Echographie
Abords vasculaires sous écho.
Médecins & Soignants, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Isabelle ROBIN (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)
Les DIVA, ça suffit !
Pour ceux qui se sentent concernés par la pose de voies veineuses périphériques, un atelier par des IDE pour les IDE, les puericultrices, les sages-femmes et les médecins. Apprenez de manière scientifiquement prouvée comment gérer les patients de tout âge et de toute morphologie qui présentent un abord vasculaire difficile.
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Salle 252B |
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ATW08bis
16:00 - 17:30
Atelier Médecins - Echographie
Echographie Pelvienne.
Médecins, tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Marie-Caroline BEMBARON (PH) (Conférencier, Versailles), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Outil essentiel dans la prise en charge des douleurs pelviennes chez les femmes,
l'échographie clinique améliore notre diagnostic, permet d'éliminer une GEU, mais aussi de déceler les différentes évolutions ou complications possibles.
Atelier sous forme d'un topo théorique, de quizz cliniques, puis d'ateliers pratiques !
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Salle 253 |
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CM25
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Canada dry : ça ressemble mais ce n'est pas…
Jeunes, Gastro-entérologie, Gériatrie, Imagerie - Radiologie, Neurologie, Physiologie, Psychiatrie, Toxicologie, Triage
Modérateurs :
Eric REVUE (Chef de Service) (Paris), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Eric REVUE (Coordonnateur, Paris)
Les pièges des Urgences et les sources d'erreurs classiques : les diagnostics trop faciles de "MADD, chutes a répétition, hystérie, troubles psy ou constipation.." Autant de diagnostics qui cachent de réelles urgences médicales. Les experts vous feront douter !
16:00 - 16:15
...un problème de maintien à domicile.
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
16:15 - 16:30
...une bouffée délirante aigue.
Romain SICOT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:30 - 16:45
...un AVC.
Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
16:45 - 17:00
...une constipation.
Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
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Salle 342A |
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AMS38 D
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Ateliers inter-pro de Médecine d’Urgence : annonce de mauvaise nouvelle
Coagulation - Hémostase, Communication, Psychologue, Traumatologie
Coordonnateur :
Guillem BOUILLEAU (Coordonnateur, Blois)
Conférenciers :
Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Iléana RAU (Conférencier, Châteauroux)
Maîtriser les outils pour déployer des compétences techniques et non techniques en lien avec l’annonce de mauvaise nouvelle (algorithme SPIKES, gestion des cinq sens dans la communication,
Chaque session s’adresse à des équipes d’urgences pluri professionnelles.
Chaque apprenant interviendra au sein d’une équipe inter-pro lors d’un des scénarii de la session. Il participera aux deux débriefing.
La participation nécessite la réalisation d’un pré test en amont et sera suivie d’un post test.
Une évaluation de la formation par l’intermédiaire d’un formulaire DASH est prévue pour chaque apprenant en fin de session.
Des supports théoriques des compétences visées, acquises ou en cours d’acquisition sera remis à chaque apprenant.
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Salle 342B |
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"Jeudi 06 juin"
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AS34 B
16:00 - 17:30
Atelier Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Thérapeutique, Pédiatrie
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Pédiatre) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2020
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
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Salle 343 |
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"Jeudi 06 juin"
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CM37
16:00 - 17:30
Conférence Médecins // Session CA SUdF
"La parole est à la salle"
Management, Médecin, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Mulhouse), Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Les sujets d'actualité et syndicaux mis à nu, présentés par le CA de SUdF. Echanges avec la salle pour répondre à toutes vos questions.
16:00 - 16:18
Médecin urgentiste : tôlier mais pas tôlard. La responsabilité médico-juridique du médecin urgentiste.
Pierre VALETTE (Médecin) (Conférencier, Arras)
16:18 - 16:36
HéliSmur, au cœur de tous les défis.
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Conférencier, Créteil)
16:36 - 16:54
IPA et régulations.
Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
16:54 - 17:12
ISP et/ou UMHP.
Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
17:12 - 17:30
Prévoyance.
Edwin ROUFF (PH) (Conférencier, Bordeaux)
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Salle 351 |
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"Jeudi 06 juin"
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AMS07
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Sédation procédurale
Sédation, Thérapeutique
Coordonnateur :
Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers :
Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Gwendoline LATOURNERIE (AHU) (Conférencier, Toulouse)
• Rappeler les indications et modalités de réalisation de la sédation procédurale.
• Préciser la place des médicaments les plus utiles (propofol, kétamine, etc.) au travers de cas cliniques vidéo interactifs.
• Proposer les bases d’un protocole de sédation procédurale que chaque intervenant ramènera dans son centre afin de le faire valider par les partenaires de son institution.
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Salle 352A |
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"Jeudi 06 juin"
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FC19
16:00 - 17:00
Flash communications
Une question de thérapeutique
Thérapeutique
Modérateur :
Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille)
16:00 - 16:07
#38762 - FC19-01 Dépôts de sang mobiles au sein même des ambulances: Une étude de faisabilité.
FC19-01 Dépôts de sang mobiles au sein même des ambulances: Une étude de faisabilité.
Contexte : La transfusion préhospitalière semble être un moyen d'améliorer la prise en charge du choc hémorragique. Elle tarde pourtant à se développer en France, à la fois en raison des difficultés logistiques mais aussi à cause d'une législation particulièrement contraignante. Dans ce contexte, nous proposons de stocker des produits sanguins (PSL) de nos ambulances dans des conteneurs réfrigérés permettant un monitorage continu et à distance des conditions de stockage, appelées "NelumBox" (Tec4med Lifescience GmbH). Pour les ouvrir, l'équipe de l'ambulance a besoin d'un code qui ne lui est donné par l’établissement de transfusion sanguine, que si la demande répond à tous les critères réglementaires requis.
Méthode : Nous avons mené une étude de faisabilité prospective basée sur des simulations en utilisant des PSL factices. Deux ambulances ont été équipées. Les simulations ont été déclenchées de manière inattendue, y compris pendant les heures de garde. La capacité d'accéder rapidement aux PSL était le principal critère de jugement. La qualité de l'hémovigilance lors de ces simulations a également été examinée.
Résultats : Vingt-deux simulations ont été réalisées. L'équipe a pu accéder aux PSL dans 100% des cas. Le temps d'attente moyen pour recevoir le code de déverrouillage était de 5 min 27 s (SD = 2 min 12 s, MAX = 12 min 00 s). La traçabilité était conforme dans 100% des cas. L’établissement de transfusion sanguine a pu suivre à distance les conditions de stockage des PSL pendant toute la durée de leur stockage dans la NelumBox.
Discussion : Cette procédure est efficace, reproductible et rapide. Elle garantit une sécurité transfusionnelle stricte sans ralentir la prise en charge d'un traumatisé grave, et respecte la réglementation française.
aucun conflit d'intérêt.
en particulier avec la société Tech4Med que nous avons nous-même contactée. Nous avons obtenu les NELUMBOX en les achetant, en tant que simple client.
Yann DANIEL, Clément DERKENNE, Louise GIAUME (BSPP), Achille BLITZ, Daniel JOST, Christophe MARTINAUD, Stéphane TRAVERS, Jean-Jacques LATAILLADE
16:07 - 16:14
#38953 - FC19-02 Potentiel donneur d'organes aux SAU: une ressource non négligeable.
FC19-02 Potentiel donneur d'organes aux SAU: une ressource non négligeable.
Introduction : le nombre de prélèvements d'organes a augmenté, les patients en attente restent nombreux. Le recensement des patients en mort encéphalique et des donneurs potentiels est un enjeu majeur. Il existe un potentiel de donneurs venant des SAU important mais peu exploité. cette étude vise à déterminer le potentiel de donneurs inexploités en SAU.
Matériel et méthodes : Étude observationnelle rétrospective multicentrique sur l’ensemble des SAU d’un département sur l'année 2021 : recensement et analyse des patients ayant une pathologie compatible avec le prélèvement d'organes et qui sont décédés dans les 7 jours de leur passage après limitation thérapeutique. Exclusion des patients ayant au moins une contre-indication au prélèvement. Analyse de la filière d’orientation de ces patients : orientés dans une filière de prélèvement (OFP) versus non orientés dans une filière (NOFP). Le devenir des patients des 2 filières a été colligé.
Résultats et discussion : 44 donneurs potentiels aux SAU ont été recensé sur 1 an sur 4 SAU : 20 OFP et 24 NOFP. Dans le groupe OFP, 16 patients, principalement issues des SAU bénéficiant d’une coordination des prélèvements sur site, ont bénéficié d'une réanimation non thérapeutique (RNT) soit 80% des donneurs potentiels OFP. Parmi ceux-ci, 7 (35%) patients sont finalement prélevés.
Dans le groupe NOFP, 13 patients sont des donneurs potentiels perdus (patients compatibles à une RNT mais qui n’ont pas été orientés dans une filière de prélèvement), soit 54% des donneurs potentiels NOFP. 11 patients du groupe NOFP n’auraient dans tous les cas, pas pu bénéficier de prélèvement après une relecture a posteriori de leur dossier.
Conclusion : Plus de la moitié des patients donneurs potentiels ne sont pas orientés depuis les SAU vers la filière adéquate. Les patients orientés dans la filière prélèvements aboutissent dans un tiers des cas à un prélèvement. Plus de la moitié des patients non orientés dans la filière prélèvements, relèvent pourtant de cette filière. L’orientation depuis les SAU de tous les donneurs potentiels vers une filière de prélèvement pourrait augmenter sensiblement le nombre de prélèvement d'organes via la RNT.
Il existe aux SAU, un potentiel de donneur d’organes non exploité. Une plus grande sensibilisation des équipes soignantes des SAU est nécessaire. La présence sur site d'une coordination est un élément favorisant l’orientation dans la filière prélèvement.
aucun conflit d'intérêt
Pascal HORTOLLARY (Noisy le grand), Nicolas BRIOLE, Thomas ROUDAUT, Ahmed SOUAYAH, Eric DELPIERRE, Régis BRONCHARD, François DOLVECK, David SAPIR
16:14 - 16:21
#39001 - FC19-03 Etude rétrospective des pratiques transfusionnelles au service d'accueil des urgences de l'hôpital Henri Mondor en 2019 : indications, délais et nombre de culots globulaires transfusés.
FC19-03 Etude rétrospective des pratiques transfusionnelles au service d'accueil des urgences de l'hôpital Henri Mondor en 2019 : indications, délais et nombre de culots globulaires transfusés.
La transfusion fait partie des actes récurrents pratiqués dans un service d’accueil des urgences (SAU). Elle est cependant réalisée dans des conditions exposant les patients à des évènements indésirables (EI), en raison de l’engorgement fréquent des SAU. Pour réduire le risque d’EI, les recommandations HAS de 2014 se sont alignées sur les stratégies de « Patient Blood Management » (PBM) favorisant l’épargne transfusionnelle. Dans ce travail, les écarts des pratiques transfusionnelles aux recommandations ont été étudiés dans un contexte de médecine d’urgence.
Le dossier patient informatisé (DPI) a permis de recueillir rétrospectivement des données pour 317 patients transfusés en 2019 au SAU du CHU H. Mondor.
L’âge médian des patients était de 76 ans. 70% avaient des comorbidités et 29% étaient sous anticoagulant. Un saignement était rapporté par les patients ou objectivé dans 40% des cas. Seulement 8,2% des patients transfusés ne présentaient pas d’indication transfusionnelle apparente selon les critères HAS. Une analyse secondaire a permis d’identifier 50 patients (15,8%) dont l’état clinico-biologique aurait permis de différer la transfusion en aval du SAU. L’étude du volume transfusionnel a suggéré que 21% des patients auraient reçu un nombre excédentaire de concentrés de globules rouges. Le délai transfusionnel médian (6h44) dépassait celui défini pour l’urgence transfusionnelle. Un évènement indésirable non grave a été tracé dans le DPI pour 2,9% des patients.
Ce travail a permis de créer des algorithmes décisionnels applicables en médecine d’urgence et favorisant une stratégie de PBM. Un futur travail prospectif permettra d’étudier la mise en œuvre de ces algorithmes.
Aucun
Quentin JANOT (CRETEIL)
16:21 - 16:28
#39051 - FC19-04 Les recommandations de prise en charge de l’anaphylaxie de la Société Française de Médecine d’Urgence sont-elles respectées en service d’urgence ?
FC19-04 Les recommandations de prise en charge de l’anaphylaxie de la Société Française de Médecine d’Urgence sont-elles respectées en service d’urgence ?
Introduction : Les recommandations de prise en charge de l’anaphylaxie de la Société Française de Médecine d’Urgence sont-elles respectées en service d’urgence (SU) ? L’objectif de cette étude était d’évaluer ces recommandations et la prise en charge thérapeutique des patients admis pour anaphylaxie en SU.
Matériel et méthodes : Étude épidémiologique observationnelle rétrospective monocentrique incluant les patients âgés de plus de 18 ans, admis au SU d'un CHU français entre le 01/01/2019, et le 31/12/2022 avec le diagnostic d’anaphylaxie (critères de Sampson). Le critère de jugement principal était l’utilisation de l’adrénaline par voie intramusculaire (IM) à la posologie de 0,5 mg.
Résultats : Cent soixante et onze patients ont été inclus, l'âge moyen était de 50,6 ans et 40,4% présentaient des antécédents allergiques. Les principales étiologies étaient : piqûres d’hyménoptères (45%), aliments (16,4%), antibiotiques (12,9%). Trente patients (17,5 %) répondaient au critère de jugement principal (traitement adapté et conforme aux recommandations). Soixante-quatorze patients (43,2%) ont reçu l’adrénaline par voie IM. Cent vingt et un patients (70,7%) ont reçu de l'adrénaline. Il existait une différence significative concernant l’administration de l’adrénaline (toute posologie et voie confondues, 95 patients, soit 55,6%) ou non (24 patients, soit 14%, p = 0,002) lorsque le patient était médicalisé par le SMUR. Aucun effet indésirable n'était relevé en IM contrairement aux autres voies (6 patients, soit 5%), p<0,001. Il existait une différence statistiquement significative sur l’orientation des patients en fonction de la voie d’administration de l’adrénaline. Parmi les patients ayant reçu l’adrénaline par voie IM, 53 d’entre eux (71,6% de ce groupe) ont regagné leur domicile, contre 22 patients (46,8%) ayant reçu l’adrénaline par une autre voie d’injection, p = 0,010. A la sortie, 104 patients (63,8%) ont reçu une prescription d’auto-injecteur d'adrénaline, et 59 (36,2%) aucun.
Conclusion : La majorité des patients traités pour anaphylaxie reçoivent un traitement par adrénaline mais très peu par voie IM, à la posologie de 0,5 mg, contrairement aux recommandations, peu respectées. Une prise en charge médicalisée précoce en préhospitalier est associée à une prescription d’adrénaline. Les effets indésirables ne semblent pas plus importants pour la voie IM et son utilisation semble favoriser le retour à domicile précoce. Une recherche multicentrique est nécessaire.
Rosalie BELIARD (Besançon), Romain ADAM, Abdo KHOURY, Johan COSSUS, Justin OUTREY, Fabien PELLETIER, Omide TAHERI
16:28 - 16:35
#39272 - FC19-05 Impact de la prise d’anti-inflammatoires dans des infections bactériennes graves : étude cas-témoins.
FC19-05 Impact de la prise d’anti-inflammatoires dans des infections bactériennes graves : étude cas-témoins.
Introduction : Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) entraineraient un risque de retard de prise en charge en contexte infectieux.
Matériel : Étude observationnelle, comparative, rétrospective, bi-centrique sur 4 ans. Des patients avec infections bactériennes documentées, avec ou sans AINS ont été inclus. Un appariement de 1:3 a été établi sur la gravité des patients.
Résultats : Deux cent quarante-quatre patients avec infections bactériennes graves dont 61 sous AINS dans les 10 jours précédant l’hospitalisation ont été inclus.
Les patients ayant présenté une infection bactérienne sévère avec prise d’AINS étaient significativement plus jeunes (50 vs 65 ans, p<0,0001), avaient moins de comorbidité que ceux qui n’en prenaient pas. Ils avaient moins d’insuffisance rénale chronique (p=0,01), étaient moins immunodéprimés (p=0,0006) prenaient moins de traitement immunosuppresseur ou de corticothérapie au long cours (respectivement p=0,009 et p=0,02), avaient moins de cancer actif que les patients n’ayant pas pris d’AINS (p=0,0014).
D’un point de vue thérapeutique, aucune différence significative n’était retrouvée entre la prise en charge des cas et des témoins en termes de durée d’antibiothérapie (p=0,93) et du nombre d’antibiotiques administrés (p=0,51).
La durée d’hospitalisation médiane était de 14 jours pour les patients présentant une infection grave sous AINS. Un séjour en unité de soins continus était nécessaire dans 25% des cas sans différence significative par rapport à la population témoin (p=0,37). Enfin, pour 33% des cas, un recours à la chirurgie était nécessaire.
L’analyse détaillée des sites d’infection bactérienne grave avec prise d’AINS a retrouvé une prédominance d’abcès rénaux (31%) chez les cas alors que les témoins présentaient significativement moins d’infections des voies urinaires (p=0,0009) mais d’avantage d’abcès pulmonaires (p=0,0051). L’analyse multivariée confirme le caractère significatif et indépendant de ces différences. De même, la proportion d’abcès rétro-pharyngés était plus importante chez les cas que chez les témoins (18% vs 8% ; p=0,03).
Conclusion : L’utilisation d’AINS en contexte septique semble conduire des patients plus jeunes et moins comorbides à présenter des infections bactériennes sévères, hospitalisés de manière prolongée, avec un passage en soins continus dans 25% des cas et un recours à la chirurgie non négligeable.
aucun
Shana BEKHIT (Paris), Marjolaine MORGAND, Olivier FAIN, Nicolas JAVAUD
16:35 - 16:42
#39372 - FC19-06 Mauvaise observance thérapeutique chez les patients ayant des pathologies chroniques : prévalence et facteurs prédictifs aux Urgences.
FC19-06 Mauvaise observance thérapeutique chez les patients ayant des pathologies chroniques : prévalence et facteurs prédictifs aux Urgences.
Introduction
La mauvaise observance thérapeutique (MOT) est multifactorielle pouvant être à l’origine
d’une augmentation des consultations. Notre objectif était de déterminer la prévalence et
les facteurs prédictifs de MOT chez les patients ayant des maladies chroniques consultant
les urgences.
Méthodes
Il s’agissait d’une étude prospective, étalée sur un mois incluant les patients adultes ayant
au moins une maladie chronique traitée pharmacologiquement, consultant les urgences de
l’hôpital Habib Thameur. Selon le niveau d’observance thérapeutique évalué par le
questionnaire de Girerd, nous avons individualisé puis comparé deux groupes de patients :
les bons observants ayant un score de 0 à 2 et les mauvais observants avec un score≥3.
Résultats
Nous avons colligé 298 patients d’un âge moyen de 63 ± 14 ans. La MOT était notée chez
142 patients (47,7% des cas). Les patients non mariés (p=0,032), dyslipidémiques
(p=0,008) ou insuffisants cardiaques chroniques (p=0,047) étaient moins observants que
les autres patients. La non-croyance en l’efficacité du traitement (p<0,001), la contrariété à
prendre le traitement (p<0,001), la faible motivation à se soigner (p=0,005), la mauvaise
connaissance de l’indication des médicaments prescrits (p=0,026) et l’oubli de prendre le
traitement (p<0,001) étaient également associés à une MOT. Une consultation du médecin
traitant > 3 mois (p=0,038), une relation non satisfaisante avec le médecin traitant
(p=0,014), les horaires restreints des centres de soin (p=0,033), les rendez-vous éloignés
(p=0,013) ou irréguliers (p=0,001) pour les consultations médicales et le suivi médical en
secteur publique (p=0,03) étaient plus observés chez les mauvais observants. Le coût des
soins (p<0,001), l’absence de symptômes (p=0,01), la consultation aux urgences < 4 mois
(p=0,01), un nombre de prise > 2 / jour (p=0,01) et la prise de plus de trois traitements
(p=0,02) étaient les facteurs indépendants associés à une MOT.
Conclusion
La MOT est fréquente chez les consultants des urgences. Elle est liée à la complexité du
schéma thérapeutique, la perception du patient de sa maladie et du traitement prescrit et
au système de santé.
aucun
Ines SEDGHIANI, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Cyrine ESCHEIKH, Hajer TOUJ, Anissa CHAMSSI, Youssef Zied ELHECHMI
16:42 - 16:49
#39433 - FC19-07 DOLSMUR : Prise en charge de la douleur chez l’adulte en intervention primaire au SMUR.
FC19-07 DOLSMUR : Prise en charge de la douleur chez l’adulte en intervention primaire au SMUR.
Introduction : La douleur est l’un des motifs de recours à l’Aide Médicale Urgente les plus fréquents (prévalence de 42% en pré-hospitalier). Sa charge prise en charge est formalisée par des recommandations d’experts (SFMU et SFAR) réactualisées en 2010. Objectif : état des lieux des pratiques de la prise en charge de la douleur aiguë chez l’adulte en pré-hospitalier.
Matériels et méthodes : étude observationnelle, descriptive, rétrospective et mono-centrique. Critères d'inclusion les patients de 18 ans et plus, pris en charge par le SMUR en intervention primaire, au cours des mois de novembre 2021, mars et août 2022. Critère de jugement principal composite sur la réalisation de 3 items des recommandations : évaluation de la douleur (EN), analgésie et réévaluation.
Résultats : 365 patients inclus. L’âge médian est de 58 ans, avec un ratio H/F de 1. Une douleur est retrouvée chez 216 patients.
Les recommandations ne sont remplies que pour 33 patients (9% [6,4%,13%]) : 138 patients ont été évalués une première fois, 59 (16% [13%, 20%]) ont reçu une antalgie et 42 (12% [8,5%,15%]) ont été réévalués.
La morphine n’est utilisée que pour 35% des patients avec une EN ≥ 6.
Les recommandations sont mieux appliquées lorsque le transport est médicalisé (57% contre 43% en TNM).
Conclusion : L’évaluation de la douleur par les échelles d’auto-évaluation reste encore trop peu réalisée. Les antalgiques ne sont pas systématiquement adaptés à l’intensité de la douleur.
Aucun
Astrid JAMIN (Pontoise), Olivier FANCELLI, Philippe MICHEL
16:49 - 16:56
#39457 - FC19-08 Etude des Divergences Non Intentionnelles des spécialités à risque par la Conciliation Médicamenteuse, à partir de la prescription aux urgences du traitement personnel des patients hospitalisés.
FC19-08 Etude des Divergences Non Intentionnelles des spécialités à risque par la Conciliation Médicamenteuse, à partir de la prescription aux urgences du traitement personnel des patients hospitalisés.
Introduction : De multiples publications rapportent l’importance de l’activité de Conciliation Médicamenteuse (CM) dans les services d’urgences ou à l’UHCD, afin de corriger un nombre important de Divergences Non Intentionnelles (DNI) de prescription. Une DNI est définie par la différence entre un des médicaments identifiés par l’urgentiste sur le traitement habituel du patient et ceux réellement pris. Cette étude a pour but d’évaluer le taux et l’impact potentiel de ces DNI en termes de iatrogénie.
Matériel et Méthodes : Étude des CM rétrospective, observationnelle, monocentrique réalisée sur 6 mois dans le Service de Médecine Post-Urgence. Les CM ont été réalisées à partir des dossiers patients informatisés par une interne en pharmacie clinique selon leurs dernières recommandations. Seuls les patients considérés comme fragiles et polymédiqués ont été retenus, de mai à novembre 2023. Le critère de jugement principal est le le taux de DNI, le critère de jugement secondaire est la proportion de spécialités à risques.
Résultats : Sur les 50 patients, 4 ont été exclus (1 entrée via l’HDJ et 3 données manquantes). 28 femmes (60,9%) et 18 hommes (39,1%), d’âge moyen 75,84 ans, prenaient en moyenne 9,8 médicaments dont 95% avec ≥ 5 médicaments (déjà identifié comme facteur de risque de DNI). 37 (80%) présentaient une DNI : omissions involontaires principalement et 3 modifications de posologie (dont 1 sur un AOD), avec une moyenne de 3,07 DNI par patient. Les principales classes omises étaient les psychotropes, les antalgiques non opioïdes et les collyres (9 DNI chacune), les médicaments inhalés de la BPCO et de l’asthme (8 DNI), les laxatifs (7 DNI) puis les IPP et la vitamine D (6 DNI chacun). 3 DNI pour la Lévothyroxine et les antihypertenseurs hors bétabloquants. Parmi les spécialités à risque : 5 DNI concernaient les bétabloquants, 4 les opioïdes, 2 les insulines, 1 la metformine et 1 l’amiodarone. 13 des 102 médicaments omis (12,7%) et 1 des 3 modifications de doses appartiennent aux spécialités à risque.
Conclusion : L’intérêt de la CM n’est plus à démontrer mais difficilement généralisable par manque de moyens (pharmacien). Malgré la fréquence élevée des DNI, seule une minorité de spécialités à risque sont concernées. Nous pouvons émettre l’hypothèse que les urgentistes, implicitement, identifient correctement les médicaments indispensables du traitement personnel des patients.
Aucun
Valentin GUITTARD (Bordeaux), Jeanne CESAR, Alix MARON, Albert TRINH-DUC
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FC20
16:00 - 17:00
Flash communications
L'organisation des Urgences
Organisation Services d'Urgences
Modérateur :
Pierre Marie TARDIEUX (Chef de Pôle) (Nice)
16:00 - 16:07
#38720 - FC20-01 Quotidien du pharmacien clinicien au sein d’un service d’urgences adultes.
FC20-01 Quotidien du pharmacien clinicien au sein d’un service d’urgences adultes.
Introduction
Depuis 2018 une équipe pharmaceutique (EP) [pharmacien (PhUrg), interne, externes], est présente dans le service des Urgences de notre établissement. L’EP assure diverses prestations de pharmacie clinique : réalisation de bilans de médication (BM), suivi des prélèvements bactériologiques, aide à la prescription médicale, analyse pharmaceutique des ordonnances, et gestion des problématiques pharmaceutiques du service. Le PhUrg est référent des situations sanitaires exceptionnelles (SSE) et responsable des postes sanitaires mobiles (PSM). L’objectif est de réaliser un bilan des activités de l’EP.
Matériels et Méthodes :
Etude prospective réalisée entre le 01/09/2023 et le 30/09/2023. Recueil des données par l’EP à l’aide de fiches d’activités
- Nombre de BM réalisés, sources utilisées et caractéristiques des patients
- Nombre de prescriptions analysées, nombre et type d’Interventions pharmaceutiques (IP)
- Nombre de prélèvements bactériologique suivis et intervention pharmaceutique qui en découlent
Résultats et discussion :
Nous avons réalisé au total 325 BM (moy= 16 /j). Dans 55 % des cas les patients sont âgés de plus de 75 ans (moy =73 ans). Concernant le mode de vie : 53% vivent seuls à domicile, 31% vivent à domicile avec des aides et 16% sont en EHPAD. Le nombre de traitements moyen est de 7,4. Concernant les sources utilisées, un appel à la pharmacie d’officine a été nécessaire dans 80% des cas. Il s’agit d’une source fiable d’information, permettant de récupérer les ordonnances. Ces dernières sont archivées dans 90 % des cas pour faciliter la transmission en cas d’hospitalisation.
L’ensemble des prescriptions informatisées est analysé, en moyenne 52 ordonnances/j et 86 lignes de traitement/j. L’EP réalise 4 IP par jour (min 0- max 9) dont 87% pour une erreur de posologie, 3% un switch de molécule, 10% une erreur de molécule.
1012 suivis bactériologiques ont été effectués (moy=44/j). 151 (14.9%) ont nécessité une intervention de l’EP suite aux résultats, en particulier des transmissions au médecin traitant ou au patient. Activité indispensable pour la continuité des soins mais chronophage.
Le PhUrg organise 3 rotations/an des péremptions des PSM et des formations SSE aux équipes en binômes avec le médecin référent des SSE.
Conclusion :
L’EP a su s’intégrer au sein des Urgences via différentes activités. Elle permet d’améliorer les échanges avec l’ensemble de l’équipe des Urgences et d’optimiser la prise en charge des patients.
aucun
Marion LAUREAU (MONTPELLIER), Laura LOHAN, Bruno LEHODEY, Maxime VILLIET, Cyril BREUKER, Xavier BOBBIA
16:07 - 16:14
#38748 - FC20-02 Quantifier les ressources consommées aux urgences : L’exemple des patients admis pour suspicion de pneumopathie.
FC20-02 Quantifier les ressources consommées aux urgences : L’exemple des patients admis pour suspicion de pneumopathie.
Introduction : Dans le contexte actuel de contraintes budgétaires du système de santé, l’évaluation médico-économique des stratégies de soins devient cruciale. Dans les services d’urgence, la nécessité de prendre en charge de plus en plus de patients à moyens humains et matériels constants impose de rechercher des approches efficientes. Le calcul du coût des soins reste cependant complexe et il n’existe aucune évaluation précise des ressources consommées aux urgences. L'objectif de cette étude était d'estimer précisément le coût de la prise en charge des patients consultant dans un service d’urgence pour une suspicion d'infection respiratoire basse.
Matériel et Méthode : L’analyse de coût a été réalisée en utilisant la méthode de bottom-up micro-costing, décrite comme une référence en raison de sa précision. Trente patients consultant aux urgences pour une suspicion d'infection respiratoire basse ont été inclus prospectivement entre le 1er janvier et le 31 mars 2023. Le critère de jugement principal était le coût moyen de la prise en charge aux urgences. Les ressources consommées ont été recensées par observation directe et les données de coût obtenues à partir des informations disponibles dans le centre hospitalier.
Résultats : Le coût moyen de la prise en charge s'élevait à 411,68 € (écart-type = 174,49). L'absence de valorisation financière des soins apportés aux patients ambulatoires représenterait ainsi une perte annuelle évaluée à plus de 17 millions d'euros pour les établissements de santé. Les postes de coût ayant le plus contribué au coût global étaient les analyses biologiques (37,8 %), la main-d'œuvre (22,1 %), le temps d'attente (17,2 %), l'imagerie médicale (14,7 %) et les consommables (7,2 %).
Discussion : Cette étude inédite a démontré la faisabilité de mise en œuvre d’une technique de bottom-up micro-costing aux urgences pour l’estimation des coûts de prise en charge. La démarche est toutefois fastidieuse et des données de la littérature suggèrent le développement de méthodes hybrides pour le calcul des coûts hospitaliers.
Conclusion : Cette étude a permis d’estimer précisément le coût global de la prise en charge aux urgences des patients admis pour une suspicion d’infection respiratoire basse. Il pourrait être intéressant d’appliquer la méthode à d’autres pathologies ambulatoires fréquentes. Cela donnerait des arguments aux pouvoirs publics en faveur d’une valorisation financière adéquate de ces prises en charge.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt en lien avec le travail présenté.
Valérie WILMÉ (Strasbourg), Érik-André SAULEAU, Pierrick LE BORGNE, Eric BAYLE, Pascal BILBAULT, Sabrina GARNIER-KEPKA
16:14 - 16:21
#38958 - FC20-03 Évaluation de la mise en place et de la pertinence de l’échelle FRENCH dans notre service des urgences.
FC20-03 Évaluation de la mise en place et de la pertinence de l’échelle FRENCH dans notre service des urgences.
Titre : Évaluation de la mise en place et de la pertinence de l’échelle FRENCH dans notre service des urgences
Auteurs : Foutrein Pierre. Dr Maryam Khelif, praticien hospitalier au CH de Dunkerque. Dr Delangue Cyril, Chef de service des urgences du CH de Dunkerque. Pr Eric WIEL, UFR3S Médecine Université de Lille & Pôle de l’Urgence CHU Lille.
Introduction : Le triage, effectué grâce à une grille de tri par l’IOA des urgences, est un processus clé dans l’organisation des urgences pour orienter vers la filière de soins dédiée. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’accord entre médecin et infirmier sur le niveau de tri attribué à l’aide de la grille FRENCH dans notre service et d’évaluer sa pertinence.
Méthodologie : Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique incluant tous les patients consultant aux urgences du 1er au 15 juillet 2022. Un avis favorable a été donné par la CNIL. L’ensemble des patients a été trié par une IOA, puis par un MAO de façon rétrospective. Le critère de jugement principal est la concordance entre IOA et MAO sur le tri. Les critères secondaires sont l’évaluation de la pertinence de la grille et l’évaluation des critères de qualités de triage fixés par les RFE.
Résultats : 2624 patients ont été inclus. Le taux de concordance entre médecin et infirmier était bon (75,2% avec un coefficient kappa à 0,661). La relation entre le niveau de tri selon la FRENCH, effectué par l’IOA, et la prédiction d’hospitalisation était forte et mesurée à l’aide de l’aire sous la courbe (0,708 (IC95% [0.6856 ; 0.7308]). La corrélation entre le niveau de tri par l’IOA et le nombre d’examens complémentaires dont bénéficiait le patient était, selon la corrélation de Pearson, de 0,363 (IC95% [0,329; 0,396]). Le nombre d’examens complémentaires diminuait selon le niveau de tri donné par l’IOA. Pour l’analyse des critères de qualité ; 74,9% des patients étaient triés dans les 10 minutes, et l’ECG réalisé pour douleur thoracique était fait dans les délais dans 9,33% des cas.
Conclusion : Dans notre étude, la concordance de tri entre IOA et MAO selon la grille FRENCH, était bonne. Seul l’âge influençait le triage selon la régression logistique. Le taux de concordance retrouvé est meilleur avec la FRENCH qu’avec la CTAS (évaluée dans une autre étude réalisée dans le même service). Des axes d’amélioration semblent possible avec la FRENCH notamment en évaluant spécifiquement le volet pédiatrique de la grille qui semble peu adapté à cette population
Pierre FOUTREIN (Ablain Saint Nazaire)
16:21 - 16:28
#39039 - FC20-04 Estimation de l’incidence des suspicions de découverte de néoplasie aux urgences du CHU Pellegrin à Bordeaux.
FC20-04 Estimation de l’incidence des suspicions de découverte de néoplasie aux urgences du CHU Pellegrin à Bordeaux.
Introduction:Les données épidémiologiques relatives aux suspicions de découverte de néoplasie aux urgences sont rares, en particulier en France. Notre étude vise à estimer leur incidence au CHU Pellegrin à Bordeaux, et à identifier les caractéristiques des patients, leur parcours antérieur, les caractéristiques des néoplasies suspectées, la prise en charge aux urgences et leur devenir dans le but de considérer l’intérêt d’une filière dédiée.
Méthodes:Dans cette étude observationnelle rétrospective monocentrique nous avons inclus, à partir de la base de données du CHU Pellegrin à Bordeaux, 756 patients avec une suspicion de découverte de néoplasie du 15 décembre 2015 au 31 décembre 2022. L’analyse intermédiaire des 756 patients porte sur 371 patients inclus dans notre étude. Les patients avec une néoplasie connue antérieurement ont été exclus.
Résultats:L’incidence observée des suspicions de découverte de néoplasie était de 0.13%[IC95% 0.12;0.14]sur l’ensemble des consultations aux urgences couvrant cette période. L’âge médian de la population étudiée était de 64 ans, majoritairement des hommes, présentant des facteurs de risque cardiovasculaire. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la douleur (30%) et les déficits neurologiques (29%).76% des lésions étaient découvertes à un stade avancé dont 30% métastatique, principalement de localisation cérébrale (35%), digestive (23,5%) et thoracique (21,9%)et 17% étaient découvertes fortuitement. Après passage aux urgences, 66% des patients étaient hospitalisés,34 % rentraient au domicile. 18% des patients sont décédés. Les délais de réalisation de biopsie des patients hospitalisés en UHCD(36%)étaient significativement plus longs (p<0,05) comparativement aux autres secteurs d’hospitalisation. Le délai de RCP était plus court quand elle était prévue avant la sortie des urgences (p<0,01), et au cours d’une hospitalisation en secteur comparativement aux autres secteurs d’hospitalisation ou à la prise en charge ambulatoire (p<0,02).
Conclusion:Notre étude met en évidence une incidence considérable de découverte de néoplasie aux urgences,majoritairement à un stade avancé avec un pronostic moins favorable et une réduction de survie à court terme.Elle s'inscrit dans une démarche visant à améliorer l'accessibilité à une prise en charge précoce et spécialisée par une filière dédiée dès la suspicion de découverte de cancer aux urgences,et ainsi à optimiser le pronostic des patients et leur vécu psychologique.
Marie MARTI (Bordeaux)
16:28 - 16:35
#39163 - FC20-05 Evaluation de l'apport de l'IA en radiologie standard dans la prise en charge des patients en secteur ambulatoire aux urgences d'un centre hospitalier général.
FC20-05 Evaluation de l'apport de l'IA en radiologie standard dans la prise en charge des patients en secteur ambulatoire aux urgences d'un centre hospitalier général.
En 2021, notre centre hospitalier général a accueilli 68288 patients aux urgences adultes dont environ 30% en secteur ambulatoire. Lorsque ces patients avaient une radiographie de membre, l'interprétation radiologique était faite a posteriori par nos radiologues. Lorsqu'une lésion radiologique n'était pas identifiée par le médecin urgentiste, le radiologue effectuant le diagnostic déclenchait une alerte mail appelée discordance à l'attention du secrétariat des urgences afin d'étudier les suites à donner. Une société privée nous a proposé l'utilisation d'un logiciel IA d'interprétation radiologique des radiographies de membre (hors rachis et face).
Notre étude observationnelle descriptive prospective monocentrique évaluait donc son impact médico-économique.
L'étude avant IA a porté du 1e janvier 2021 au 31 octobre 2021. Sur les 154 discordances radiologiques, dont 136 portaient sur des patients ambulatoires (les 18 patients restant étaient des hospitalisés)
Sur ces 136 discordances nous avions :
26 cas ou le patient a été reconvoqué aux urgences (19.1%)
27 cas ou la discordance a fait l'objet d'une adaptation thérapeutique en externe, c'est à dire modification du traitement antalgique ou ordonnance d'attelle (19.9%)
40 cas ou la discordance a fait l'objet d'une convocation vers un spécialiste (chirurgien) ou un rendez-vous d'examen programmé (29.4%)
43 cas ou la discordance était classée sans suite (31.6%)
En 2022 nous avons eu 72842 passages aux urgences (+6.6% d'activité). Sur la même période en 2022 de janvier à fin octobre, nous avons eu 116 discordances radiologiques (soit 31% de moins). Si on compare à activité équivalente, cela aurait donné une projection de 108 discordances aux urgences.
Sur ces 116 discordances, 106 concernaient des patients ambulatoires (10 patients hospitalisés)
10 cas ou le patient a été reconvoqué aux urgences (9.4%)
21 cas ou la discordance a fait l'objet d'une adaptation thérapeutique en externe, c'est à dire modification du traitement antalgique ou ordonnance d'attelle (19.9%)
19 cas ou la discordance a fait l'objet d'une convocation vers un spécialiste (chirurgien) ou un rendez-vous d'examen programmé (17.9%)
56 cas ou la discordance était classée sans suite (52.8%)
Notre étude a donc démontré l'impact positif sur la prise en charge des patients ambulatoires en diminuant significativement le nombre de reconvocations aux urgences mais ce nombre n'est pas nulle, une étude complémentaire semble nécessaire pour en comprendre les raisons.
Aucun
Nicolas ROOTHAER (Valenciennes), Amélie CARPENTIER, Clemence PARSY, Antoine MAISONNEUVE
16:35 - 16:42
#39254 - FC20-06 Facteurs influençant le temps de passage des patients consultant aux urgences pour épistaxis spontanée : étude observationnelle prospective multicentrique.
FC20-06 Facteurs influençant le temps de passage des patients consultant aux urgences pour épistaxis spontanée : étude observationnelle prospective multicentrique.
L'épistaxis spontanée est une cause fréquente de passage aux urgences. Compte tenu de la surcharge des urgences, il semble intéressant d’étudier la durée prévisible de passage aux urgences ainsi que les facteurs de risque de temps de passage allongé pour améliorer le flux.
Nous avons réalisé une analyse sur cinq services d’urgence en Auvergne, du 13 février au 31 août 2023, où une enquête observationnelle prospective a été menée par les praticiens, pour chaque patient consultant pour une épistaxis spontanée. Nous avons collecté les éléments temporels suivants : arrivée aux urgences, premier contact avec l'infirmier de triage, premier contact médical, et enfin sortie des urgences ou heure hospitalisation. Nous avons également collecté les données sociodémographiques, antécédents, médicaments quotidiens et soins réalisés aux urgences.
Sur 106 patients étudiés, la durée médiane de passage aux urgences était de 144 minutes. Aucun patient n'est sorti avant 28 minutes et la durée la plus longue était de 625 minutes. Cette durée est significativement prolongée si le patient se présente durant la garde médicale, si un prélèvement sanguin a été effectué ou si une consultation par un ORL a été réalisée. La moitié des patients avait une épistaxis tarie à l’arrivée aux urgences. Nous n’avons trouvé aucun impact lié au lieu de soins, à l’hypertension, à l’âge ou aux anticoagulants ou antiagrégants.
aucun
Julie BRETON (Clermont-Ferrand), Sébastien CAMBIER, Coline CHIROL, Clément SALMON, Alexandre SATURNIN, Angelo Giordano KWAKYE AGYEMANG, Jeannot SCHMIDT, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
16:42 - 16:49
#39268 - FC20-07 Impact de la charge patients sur la durée de passage aux urgences.
FC20-07 Impact de la charge patients sur la durée de passage aux urgences.
Introduction : Le nombre de consultations aux urgences augmente, entraînant une pression grandissante sur les services d’urgences (SU) pouvant entrainer un allongement des durées de passage et causer une dégradation des prises en charge. Notre étude vise à analyser l’impact de la “charge patients” sur la durée de passage.
Matériel et méthode : Etude rétrospective sur les SU d’Auvergne-Rhône-Alpes. Le Résumé de Passage aux Urgences (RPU) et le planning soignant sur la semaine du 14/11/2022 au 20/11/2022 sont utilisés. La “charge patient” correspond, au nombre de patients présents rapporté aux effectifs (médecin/IDE) à l’admission au SU. Les durées de passage >4h son prédites en fonction de la charge patients par une régression logistique. La régression est ajustée sur la CCMU, l’âge, le mode d’arrivée et le mode de sortie. Un intercept aléatoire est utilisé pour ajuster sur l’effet du centre.
Résultats : 59 SU ont renseigné leur planning soignant sur la semaine d’étude. Ces SU ont généré 38 264 RPU (79.2% complets pour les variables considérées). La figure 1 présente l’odd ratio estimé par le modèle qu’un passage soit >4h selon la “charge patient” : l’odd de passage >4h augmente avec la “charge patient”. Cette augmentation est moindre au-delà de 20 patients par médecin.
Conclusion : Cette étude démontre la pertinence de la “charge patient” comme indicateur de tension et estime son lien avec la durée de passage. Elle a été reconduite sur la semaine du 13/11/2023 au 19/11/2023.
Aucun
Clément CLAUSTRE (Vienne), Julie FREYSSENGE, Marie LASSAIGNE, Cathy CONESA, Mylène MASSON, Patrice SERRE, Abdesslam REDJALINE, Réseau Des Urgences URG'ARA
16:49 - 16:56
#39489 - FC20-08 Développement d’un score de complexité des passages déductible des Résumés de Passages aux Urgences (SCCD).
FC20-08 Développement d’un score de complexité des passages déductible des Résumés de Passages aux Urgences (SCCD).
Introduction : Estimer la complexité des passages aux urgences est un enjeu majeur dans le cadre de travaux de recherche (notamment pour des ajustements sur le case mixe) ainsi que pour le pilotage de l’organisation articulée des soins non programmés hospitaliers (les urgences) et de ville. Si les Résumés de Passages aux Urgences (RPU) contiennent la CCMU portant une information concernant la gravité des passages, cette variable apparait peu robuste et réductrice. L’objectif de cette étude est de développer un score de complexité des passages aux urgences déductible des RPU. Méthode : Exploitation de la base nationale des RPU sur les années 2018, 2019, 2021. Les 5 éléments suivant, ont été identifiés (littérature et avis d’expert) comme des marqueurs de complexité des passages : hospitalisation, arrivées véhiculée, âge > 75 ans, CCMU-345, durée de passage. Sélection, des diagnostics (code-CIM-10) représentant plus de 98% de l’ensemble des passages. Calcul pour chaque diagnostic des % d’hospitalisation, % de > 75 ans, d% ’arrivée véhiculées, % de CCMU-345, durée de séjour médiane ; discrétisation de ces % en centile ; sommation des centiles par code CIM-10 aboutissant au score composite de complexité diagnostic (SCCD) allant de 5 à 500. Résultats : sur la période d’étude 708 SU ont transmis 51 millions de RPU et 2825 codes CIM-10 représentaient 98,2% des passages. En associant à chaque passage le SCCD, au-delà des fortes associations avec les marqueurs de complexité, les passages de plus faible complexité (4 premiers déciles du SCDD : 39% des passages) et ceux de complexité élevée (4 derniers déciles : 29,9% des passages) avaient respectivement un taux d’admission en réanimation de 0,6% et 8,3%, un % de réalisation de plus de 4 actes de 0,2% et 14,2%. Le % de passages de complexité élevé était de 14% dans les SU privés, de 22% dans les CH public et de 28% dans les CHU. Discussion : développé sur plus de 50 millions de passages le SCCD permet de porter une information combinant celles des marqueurs de complexité disponible dans les RPU. L’ordonnancement des diagnostics selon le SCCD à une cohérence clinique élevée. Conclusion : le SCCD permet d’associer à chaque passage un niveau de complexité en n’utilisant que le code CIM-10. Une validation externe du SCCD est nécessaire notamment pour estimer ses performances pour identifier les passages relevant potentiellement de la ville.
Aucun
Guilhem NOEL (Hyères), Dimitri SCRONIAS
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Jeudi 06 juin"
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CMS01
16:00 - 17:00
Conférence Médico-Soignants
Planète Urgences : se développer durablement
Environnement, Management, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Pour la première fois de son histoire Urgences s'intéresse au développement durable.... mais, est-ce applicable en santé ? Venez découvrir ceux qui ont franchi le pas et qui, sans dogmatisme ni leçon de morale, viendront vous convaincre que le changement, c'est maintenant
16:00 - 16:15
Par quoi on commence ?
Erwan D'ARANDA (médecin) (Conférencier, Toulon)
16:15 - 16:30
Limiter le matériel à usage unique ?
Laurent ZIELESKIEWICZ (Conférencier, Marseille)
16:30 - 16:45
Véhicules électriques en SMUR.
Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
16:45 - 17:00
Optimiser le recyclage.
Pierre MENARD (Infirmier Anesthésiste) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
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"Jeudi 06 juin"
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AMS23 B
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Catastrophe SSE CUMP, Traumatologie
Coordonnateur :
Yann DANIEL (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Conférencier, Paris), Julien GALANT (adjoint) (Conférencier, Marseille), Bernard POUZOULET (Conférencier, Versailles)
Cet atelier s'adresse plus à des personnels qui pratiquent en pré hospitalier plutôt qu'en SAU.
Rappeler brièvement les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques et les difficultés rencontrées par les premières équipes de secours en contexte incertain.
Une première partie est consacrée aux premières minutes en régulation médicale, la seconde simule l’arrivée sur place d’une équipe SMUR.
A travers ces deux mises en situation, mettre en application le rôle du centre de réception des appels et celui de la première équipe médicale sur le terrain incluant les aspects organisationnels, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur plusieurs blessés
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Salles 221-222-223 |
16:10 |
"Jeudi 06 juin"
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URGMEET17
16:10 - 16:20
UrgencesMeet
SUdF - Être/Devenir correspondant SAMU Urgences de France
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Edwin ROUFF (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférencier :
Edwin ROUFF (PH) (Conférencier, Bordeaux)
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Espace Urgences Démo |
17:00 |
"Jeudi 06 juin"
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7MN2
17:00 - 17:07
Les 7mn de la Commission Jeunes
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
17:00 - 17:07
Les 7mn de la Commission Jeunes.
Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes), Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
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Amphi Bleu |
18:00 |
"Jeudi 06 juin"
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SFMU
18:00 - 20:00
Assemblée Générale SFMU
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Salle Maillot |
Vendredi 07 juin |
08:45 |
"Vendredi 07 juin"
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CM10
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Décider c'est choisir, choisir c'est parfois se tromper
Communication, Environnement, Ethique, Management
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Coordonnateur :
Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Dans cette session, nous analyserons les facteurs influençant le succès de nos décisions et nous prendrons le temps de parler de la gestion de l'incertitude. Les urgentistes sont soumis à des facteurs exceptionnels pouvant rendre les choix difficiles. C'est ce que nous essaierons de décortiquer.
08:45 - 09:07
La prise de décision, pièges, trucs et astuces.
Caroline DECLERFAYT (Médecin clinicien) (Conférencier, Nivelles, Belgique)
09:07 - 09:29
Décortiquer et éviter l'erreur médicale.
Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
09:29 - 09:51
Décider en situation d'incertitude.
Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13
Les leaders aux Urgences, la place des jeunes ? .
Félix GENDEBIEN (Médecin chef de service des urgences) (Conférencier, Lobbes, Belgique)
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Amphi Havane |
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"Vendredi 07 juin"
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CLM07
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Sédation et analgésie
Douleur - Analgésie, Sédation
Modérateurs :
Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon), Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
08:45 - 08:57
#39059 - CP63 Efficacité de la musicothérapie réceptive sur la douleur lors des sutures aux Urgences : un essai contrôlé randomisé (EMERGENCE).
CP63 Efficacité de la musicothérapie réceptive sur la douleur lors des sutures aux Urgences : un essai contrôlé randomisé (EMERGENCE).
Introduction : Les sutures de plaies en service d’Urgence constituent un soin fréquent potentiellement douloureux et anxiogène pour les patients. Peu utilisée, la musicothérapie est considérée comme une thérapeutique non invasive adjuvante efficace dans la prise en charge de la douleur et de l’anxiété. L’objectif de notre étude était d’évaluer son efficacité sur la douleur lors des sutures de plaies aux Urgences.
Méthode : Cet essai contrôlé randomisé bicentrique s’est déroulé dans les services d’Urgences des CHU de La Réunion. Un questionnaire recueillant principalement l’échelle visuelle analogique (EVA) de douleur maximale ressentie au cours de la suture, avec ou sans m usicothérapie (application Music Care), était rem pli par le pratic ien.
Résultats : Entre le 20 juin 2022 et le 20 février 2023, 170 patients ont été inclus. Il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l’EVA douleur maximale ressentie au cours de la suture (2,09cm
dans le groupe Music Care, contre 2,69cm dans le groupe contrôle, p=0.197), ni sur la fréquence cardiaque (p=0.972), la pression artérielle systolique et diastolique (p=0.709, p=0.249), ou la durée du soin (p=0.190). Cependant, la fréquence respiratoire était significativement plus basse dans le groupe musique (-1,18 cycles par minute,p=0.002)etl’anxiétésemblaitdiminueraucoursdusoindanscemêmegroupe(p=0.042).Enfin,lesscores desatisfactionétaientplusélevésconcernantlasatisfactiondespatients(p=0.0002)etdesmédecins(p<0.0001).
Conclusion : Bien que cette étude n’ait pas montré de différence significative avec musicothérapie sur l’intensité de la douleur lors des sutures, elle suggère cependant un bénéfice concernant l’anxiété. Elle paraît ainsi avoir sa place comme co-analgésique dans la prévention et le traitement de la douleur liée aux soins aux Urgences.
Aucun
Marie CHARRON (Saint Pierre - La Réunion)
08:57 - 09:09
#39141 - CP64 Evaluation de l'intérêt d’une thérapie combinée dans le traitement des crises migraineuses aiguës aux Urgences.
CP64 Evaluation de l'intérêt d’une thérapie combinée dans le traitement des crises migraineuses aiguës aux Urgences.
Introduction : La migraine est une pathologie neurologique fréquente, multifactorielle, et invalidante. C’est une maladie qui évolue par crises nécessitant régulièrement une consultation aux urgences pour le soulagement de la douleur. L’objectif de notre étude était de comparer l’intérêt d’une thérapie combinée (au moins deux médicaments) à une monothérapie dans la prise en charge des crises migraineuses.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, multicentrique, de cohorte, prospective. Les patients inclus étaient des adultes (âge ≥ 18 ans), consultant aux urgences (Hôpital Lariboisière ou Bichat), pour la prise en charge de crises migraineuses d’intensité modérée (4 ≤ ENS ≥ 6) à sévère (ENS ≥ 7). La période de recueil s’étendait d’octobre 2021 à janvier 2023. Le critère de jugement principal était la proportion de patients soulagés deux heures après le traitement (polythérapie ou monothérapie). Des analyses descriptives des données recueillies ont été effectuées. Un avis favorable du comité d’éthique de Paris Nord a été obtenu pour cette étude ; et la non-opposition des patients inclus a été préalablement recueillie.
Résultats : Notre échantillon comprenait cent soixante-dix-huit patients. L’âge médian était de trente-trois ans (écart interquartile : 27 - 44 ans). Cent trente-trois (75%) patients étaient de sexe féminin. Pour traiter la crise migraineuse aiguë, trente-neuf (22%) patients avaient reçu en première intention une monothérapie et cent trente-neuf (78%) une polythérapie. Cent vingt-sept (97%) patients du groupe polythérapie se disaient soulagés, contre dix-huit (78%) patients du groupe monothérapie (p = 0.004). Aucun événement indésirable grave n’a été rapporté au cours de cette étude.
Conclusion : Chez les patients présentant une crise migraineuse aiguë d’intensité modérée à sévère, la polythérapie initiale aux urgences était associée à de meilleurs résultats, comparé à la monothérapie pour soulager la douleur des patients. La polythérapie la plus fréquemment prescrite correspondait à l’association d’un antalgique, d’un antiémétique, et d’un anxiolytique. Un essai clinique sera nécessaire pour confirmer l’efficacité de cette stratégie.
Aucun
Kadija Fortuna MINKA (COLOMBES), Sally Oceane MINKA, Fadi Hillary MINKA, Caroline MINKA
09:09 - 09:21
#39142 - CP65 Virtual Dream : évaluation de l’efficacité d’un dispositif de réalité virtuelle sur l’anxiété au cours de la sédation procédurale en traumatologie dans un service d’urgences.
CP65 Virtual Dream : évaluation de l’efficacité d’un dispositif de réalité virtuelle sur l’anxiété au cours de la sédation procédurale en traumatologie dans un service d’urgences.
Introduction : En cas de problématique traumatologique, la réalisation de procédures de réduction est parfois nécessaire. Celles-ci sont sources d’anxiété et de douleur. La sédation procédurale est définie par tous les moyens médicamenteux et non médicamenteux au cours de protocoles d’analgésie-sédation permettant la prise en charge de la douleur. Cependant, la prise en charge de l’anxiété pendant ces procédures est peu étudiée. La réalité virtuelle (RV) a été proposée lors des procédures de réduction pour diminuer l’anxiété et de la douleur. L’objectif principal de cette étude a été d’évaluer l’efficacité d’un dispositif de RV sur le niveau d'anxiété au cours d’un protocole d’analgésie-sédation en traumatologie aux urgences par rapport à une prise en charge classique.
Méthodes : Etude randomisée, contrôlée, en ouvert, monocentrique, conduite dans un CHU de juillet 2021 à décembre 2022. Nous avons inclus 60 patients. Les patients étaient randomisés en ratio 1 :1 dans un groupe contrôle ou un groupe RV. Les patients du groupe contrôle étaient traités à la discrétion du médecin en charge. Les patients du groupe RV bénéficiaient en plus d’une prise en charge avec RV. Le critère de jugement principal était la différence d’anxiété entre T1 (avant randomisation) et T4 (30 minutes après arrêt de la procédure, en demandant au patient d’évaluer l’anxiété ressentie durant le geste). Un critère de jugement secondaire était l’intensité de la douleur à T4. Une valeur de p < 0.05 a été considérée significative.
Résultats : 53 patients ont été inclus et analysés, 25 (47%) dans le groupe contrôle et 28 (53%) dans le groupe RV. La différence d’anxiété entre T1 et T4 était de 4,2+/-3,5 et 3,4+/-3,5 dans le groupe contrôle et RV, respectivement (p =0,39). L’intensité de la douleur à T4 était de 1,5+/-2,5 dans le groupe contrôle et 2,3+/-2,7 dans le groupe RV. Il n’y avait pas de différence significative concernant les posologies des antalgiques utilisés entre les deux groupes.
Conclusion : La RV ne permet pas de diminuer l’intensité de l’anxiété chez les patients adultes nécessitant une sédation procédurale aux urgences. La RV ne permet pas non plus une diminution de l’intensité de la douleur. D’autres études sont nécessaires pour confirmer nos résultats.
Alexandre RAHOUI (Poitiers), Bertrand DRUGEON, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
09:21 - 09:33
#39182 - CP66 Quel devenir des patients après une Limitation et/ou arrêt des thérapeutiques aux urgences ? : une étude analyse rétrospective et descriptive.
CP66 Quel devenir des patients après une Limitation et/ou arrêt des thérapeutiques aux urgences ? : une étude analyse rétrospective et descriptive.
Introduction : Les procédures de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques et la prise en charge de la fin de vie aux urgences représentent un enjeu de santé publique. Les conditions des urgences rendent difficile le processus de décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques ainsi que l’accueil des malades en fin de vie. L’objectif de l’étude était de décrire les patients pour lesquels une telle décision est prise aux urgences, leur prise en charge et leur devenir.
Méthode : L’étude menée était rétrospective monocentrique incluant les patients adultes pour lesquels est posée une limitation ou un arrêt des thérapeutiques sur une période allant du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2021. Les données recueillies concernaient les patients, leur prise en charge et leur devenir ainsi que le processus de décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences. Le suivi des patients a été faite sur une année après l’inclusion. Le critère de jugement principal était l’analyse de la mortalité toutes causes au bout de 28 jours en fonction de la précocité de la prise de décision (médiane en minutes) de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques. L’Hazard ratio (HR) pour la mortalité à 28 jours en fonction de la précocité de la décision a été calculé par la régression de Cox (modèle à risque proportionnel).
Résultats : Sur la période d’étude, 0.55% des passages aux urgences ont abouti à une démarche de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques ce qui en représentait un total de 354. L’âge moyen des patients était de 83 ans. La médiane de la prise de décision était de 242 minutes (119 - 426). La mortalité toutes causes à 28 jours était plus faible dans le groupe des patients pour lesquels la décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques a été prise tardivement (65% vs 76% ; P = 0.022). L’HR de la mortalité toutes cause à 28 jours était plus faible dans le groupe tardif [HR 0.662 (0.514 - 0.853), P = 0.0014]. La mortalité était identique dans les deux groupes à 3 mois (86% vs 78% ; p = 0,052) et à 1 an (92% vs 89% ; p = 0.31).
Conclusion : Les patients pour lesquels une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques est posée aux urgences sont souvent âgés et fragiles, ils décèdent dans l’année dans la grande majorité des cas. De nombreux moyens susceptibles d’éviter un recours aux services d’urgence en situation de fin de vie existent mais paraissent mal connu par les patients et leurs familles voir ignorés par les soignants.
Aucun
Joseph SINOQUET, Prabakar VAITTINADA AYAR (Clichy)
09:33 - 09:45
#39190 - CP67 Devenir des patients après une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences.
CP67 Devenir des patients après une décision de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques aux urgences.
Introduction : Avec le vieillissement de la population et l’augmentation des pathologies chroniques, le juste soin et l’obstination déraisonnable sont des questions centrales de la médecine moderne.
Les Limitations ou Arrêt des Thérapeutiques (LAT) sont des situations complexes dans les services d’urgence (SU). Aucune étude récente ne s’est intéressée au devenir à court et moyen terme des patients à la suite d’une décision de LAT au sein d’un service d’urgences. L’objectif principal de notre travail était d’analyser la trajectoire des patients au SU à la suite d’une LAT. Nos objectifs secondaires étaient d’analyser la survie à 1 puis 6 mois de la LAT, la création d’une fiche Samu Pallia et la mention de la LAT en cas de nouvelle consultation au SU.
Méthodes : il s’agit d’une étude observationnelle descriptive rétrospective monocentrique réalisée du 01/01/2022 au 31/12/2022. Nous avons inclus les patients adultes bénéficiant d’une décision de LAT au cours d’un passage aux urgences. Les données recueillies ont été obtenues par extraction à partir des dossiers du logiciel Résurgences® et en pratiquant une anonymisation systématique et analysées de manière descriptive.
Résultats : Sur 51724 passages au sein du SU en 2022, 356 (0,7%) patients ont fait l’objet d’une LAT au cours de leurs passages. La population avait un âge médian de 85 [IIQ : 76 – 90] années et était composée de 191 (54%) femmes. Une LAT était décidée dans un contexte de pathologie aiguë sur terrain fragile (n=235, 66%), ou d’une décompensation aiguë d’une pathologie chronique (n=91, 26%). Le devenir des patients était l’hospitalisation (n=203, 57%), le décès aux urgences (n=94, 26%) ou le retour au domicile (n=59, 17%). La survie des patients était de 39% à 1 mois et de 28% à 6 mois.
Une fiche SAMU Pallia a été rédigé pour 18 (7%) patients. Lors d’un autre passage aux urgences, la LAT préalablement décidée a été mentionnée pour 11/49 (22%) patients. Lors de ce second passage, une nouvelle LAT a été décidée pour 8/49 (16%) patients.
Conclusion : La prévalence de la LAT aux urgences est faible. Dans notre cohorte, la mortalité aux urgences atteint 26% et plus du tiers des patients sont vivants à 1 mois. La traçabilité de la décision de LAT au décours du séjour au SU mériterait d’être optimisée.
aucun
Manon LEBREC (Rennes), Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Paul-Georges REUTER, Myrianne LALOUE
09:45 - 09:57
#39439 - CP68 Validation en contexte d'urgence clinique d'une échelle d'évaluation du bloc ilio-fascial : étude prospective multicentrique.
CP68 Validation en contexte d'urgence clinique d'une échelle d'évaluation du bloc ilio-fascial : étude prospective multicentrique.
Introduction : Le bloc ilio-fascial (BIF) est un des moyens disponibles pour la réduction de la douleur des fractures de l’extrémité supérieure du fémur (FESF). La simulation permet de réduire l’impact des freins à son utilisation mais des outils d’évaluation sont nécessaires. Une échelle d’évaluation du BIF par voie infra-inguinale a été créée et validée en 2021. L’objectif principal est de tester cette nouvelle échelle, optimisée pour une utilisation sans échographie également. Les objectifs secondaires sont de rechercher un score de performance minimum à obtenir en simulation et d’analyser la prise en charge de la douleur, le temps de réalisation du BIF et le stress ressenti.
Matériel et Méthode : Réalisation d’une étude multicentrique, observationnelle, descriptive et prospective. L’échelle initiale a été complétée et validée avec les items du BIF sans échographie selon la méthode DELPHI. Sa structure interne et sa fiabilité ont été étudiées en utilisant respectivement les coefficients alpha de Cronbach et de corrélation intra-classe. Le taux d’agrément et le coefficient Kappa de Cohen ont permit l’analyse de la qualité des prescriptions d’antalgiques réalisées. p<0,05 était significatif.
Résultats : Deux tours d’experts ont permis d’obtenir un consensus. Les coefficients alpha de Cronbach et de corrélation intra classe de la nouvelle échelle étaient respectivement de 0,80 et de 0,91. Un total de 40 patients a été analysé. Pour les scores supérieurs à 73 sur 100, la baisse du niveau de douleur était d’au moins 50%. Il existait une bonne concordance entre le niveau de douleur et le palier d’antalgique utilisé pour 87,5% des patients avec un taux d’agrément de 91,9% et un coefficient kappa de Cohen à 0,80. La durée moyenne du geste était de 21 ± 7 minutes.
Discussion : Cette étude a permis de valider en contexte clinique la première échelle évaluant le BIF. Elle montre une bonne cohérence interne et une bonne fiabilité. Il existe une forte corrélation entre le score de performance et l’évolution de la douleur avec mise en évidence d’un score seuil d’efficacité. La concordance entre la douleur et le palier antalgique utilisé est bonne. La performance semble liée au stress avant le geste.
Conclusion : Notre échelle d’évaluation du BIF est cohérente et fiable dans son usage en simulation et en situation clinique. Un score de performance minimum a été mis en évidence pour la pratique des futurs apprenants en simulation.
Aucun
Leslie VINCENT-SULLY (AMIENS), Mathieu VIOLEAU, Sylvain LECLERE, Brice BRUYER, Paulo HENRIQUES, Pierre GOSSET, Antoine LETURQUE, Aiham, Daniel GHAZALI
09:57 - 10:09
#39474 - CP69 Mémorisation après une sédation procédurale au Propofol : mythe ou réalité ?
CP69 Mémorisation après une sédation procédurale au Propofol : mythe ou réalité ?
Introduction : La sédation procédurale est de plus en plus pratiquée dans les services d'urgence afin de faciliter la réalisation de gestes douloureux. Dans ce contexte, le propofol est un sédatif largement étudié et utilisé en raison de son efficacité. Le phénomène de mémorisation décrit en anesthésie n’est toutefois pas bien connu dans cette indication. Cette étude prospective visait à évaluer l'incidence de la mémorisation chez les adultes après une sédation procédurale au propofol réalisée aux urgences pour la réduction d'une fracture ou d'une luxation articulaire.
Matériel et Méthode : Il s'agissait d'une étude prospective, multicentrique, portant sur des patients adultes consentants ayant bénéficié d'une sédation procédurale au propofol pour une réduction de fracture ou de luxation articulaire entre octobre 2014 et novembre 2018. La sédation était induite avec du propofol titré jusqu'à la perte du réflexe ciliaire et l'absence de réactivité aux stimuli (niveau 5-6 du score de Ramsay). Deux heures après le réveil, les patients étaient interrogés à l'aide d'un questionnaire validé (Sandim) afin d’apprécier la mémorisation immédiate. Ils étaient rappelés le jour suivant pour l’évaluation de la mémorisation différée à l’aide du même questionnaire. La satisfaction des patients était également relevée.
Résultats : Sur les 248 patients recrutés et évalués 2 heures après la récupération (161 hommes, sex ratio 1,85), 176 ont fait l'objet d'un suivi complet à 24h. A la question " Pouvez-vous vous souvenir de quelque chose entre le début de la procédure et le réveil ? », 50 des 248 patients ont déclaré se souvenir de quelque chose (20 %, IC 95 % 14,0 % à 24,0 %). Lors du suivi téléphonique, 33 patients sur 175 ont également rapporté des souvenirs (18,9 %, IC 95 % 14,0 % à 26,0 %). En dépit de ce phénomène, la satisfaction des patients au décours de la réduction restait élevée (notation médiane de 10/10). La dose moyenne de Propofol administrée (100 mg) n’était pas différente entre le groupe des patients avec souvenirs et celui des patients ne se remémorant rien (p=0,3)
Conclusion : Les résultats suggèrent une incidence notable de mémorisation après une sédation procédurale au Propofol (20%), bien supérieure à ce qui a été décrit au décours d’une anesthésie générale (moins de 1%). Bien que la satisfaction des patients reste élevée, ce phénomène mérite certainement d’être mieux connu des médecins urgentistes et expliqué au patient lors d'une sédation procédurale.
Aucun
Bertrand GUIHARD (Toulouse), Barbara MULLER, Katia MOUGIN DAMOUR, Cyril FERDYNUS, Xavier COMBES
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Salle 252A |
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"Vendredi 07 juin"
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SI17
08:45 - 09:30
Session Interactive Médecins / Concours
Sono's Cup : concours d'échographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Jérôme BOKOBZA (PH) (Conférencier, Paris), Maxime GAUTIER (Chef de service) (Conférencier, Eaubonne)
Venez participer à la première compétition d'échographie organisée à l'occasion du congrès Urgences 2024 !
Information & Inscription sur le site https://urgences-lecongres.org
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Salle 252B |
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"Vendredi 07 juin"
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AS33 A
08:45 - 10:15
Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Thérapeutique, Traumatologie
Coordonnateur :
Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, civière cuillère, MID, ceinture pelvienne, attelle de traction (CT6), garrot tourniquet, plan dur (araignée), bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT). Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
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Salle 253 |
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"Vendredi 07 juin"
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AMS27 A
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie
Coordonnateur :
Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
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Salle 343 |
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"Vendredi 07 juin"
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AMS08
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Recherche documentaire sur Pubmed en une leçon
Etudiants Médecine, Recherche
Coordonnateur :
Albert TRINH-DUC (Coordonnateur, Agen)
Conférenciers :
Albert TRINH-DUC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Agen), Emilien VANIER (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Agen)
Recherche bibliographique à partir de la base documentaire Pubmed
o Introduire la recherche bibliographique avec une démarche Evidence base medicine
o Aider à trouver l'information pertinente à partir de Pubmed.
o Présenter les principes de bases de son utilisation.
o Permettre à chacun à partir d'exemples choisis de mettre en pratique ces connaissances sur des ordinateurs ou tablettes personnelles
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Salle 351 |
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"Vendredi 07 juin"
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AM05 A
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - Intubation difficile
Thérapeutique, Traumatologie
Coordonnateur :
Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
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Salle 352A |
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"Vendredi 07 juin"
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AMS06
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
L’antalgie, un sport d’équipe
Douleur - Analgésie, Thérapeutique
Coordonnateur :
Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Paris), Charles GRÉGOIRE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
-Faire équipe avec le patient : apprendre à individualiser les prises en charge pharmacologiques en fonction du terrain / de l'âge / de la situation clinique / de la volonté du patient, pour adapter les recommandations
-Faire équipe autour du patient : médecins et infirmiers, mieux répondre ensemble à la demande du patient, guidés ou non par des protocoles de soin, au bon moment grâce à des cas cliniques interactifs et collectifs
-S'entrainer aux situations les plus difficiles / maitriser les bases et connaitre les nouvelles options
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Salle 353 |
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"Vendredi 07 juin"
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CM06
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Intubation trachéale et Urgences
Ventilation
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Les pratiques évoluent rapidement concernant l'intubation en urgences. Dans cette session nous reverrons les dernières recommandations concernant les indications et les modalités d'intubation des patients pris en charge en situation d'urgence. La place des nouveaux dispositifs sera précisée et les indications d'intubations revues au regard des dernières études publiées.
08:45 - 09:07
Faut il faire une check list avant d'intuber ?
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
09:07 - 09:29
Pré-oxygénation.
Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
09:29 - 09:51
Faut-il intuber un patient dans le coma ?
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13
Faut-il utiliser un vidéolaryngoscope pour intuber ?
Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
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"Vendredi 07 juin"
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AMS28 A
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Fatima-Zohra BOULMAIZ (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
- Appréhender les urgences vitales pédiatriques par la simulation en santé
- Reconnaître et prendre en charge les situations d’urgence vitale pédiatrique : reconnaissance des signes de gravité,
anticipation de l’évolution, mise en condition, préparation des traitements, manœuvres de réanimation
- Renforcer le travail en équipe pluriprofessionnelle au plus proche des réalités du terrain
- Développer les compétences de communication en situation d’urgence
- Savoir répartir les tâches, notionsd de leadership/followership
- Développer la cohésion et la collaboration entre les équipes
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Salles 221-222-223 |
09:15 |
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CM23
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Quand on est dépassé….
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Triage
Modérateurs :
Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Lyon), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Super Modérateur :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Super Modérateur, Créteil)
Ne pas subir face aux évènements est un enjeu de qualité de vie et de qualité de soins. Un panel d'orateurs très spécialement affûtés, leurs constats, leurs solutions pour nous améliorer
09:15 - 09:30
Quand le standard explose.
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
09:30 - 09:45
Par le flux des patients ….
Luc Marie JOLY (PUPH) (Conférencier, Rouen)
09:45 - 10:00
Parce qu’on arrive en premier et qu’ils sont nombreux.
Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
10:00 - 10:15
Par son emploi du temps (ou parce qu’on est jamais chez soi…).
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
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Amphi Bleu |
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SIMS04
09:15 - 10:15
Session Interactive Médico-Soignants
Speed dating
Infirmier, Jeunes, Médecin, Profession - Métier
Modérateurs :
Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Où vous pourrez échanger directement avec un des professionnels de l'urgence experts dans leur domaine (secours en montagne, médecine du sport, médecine tactique, IPA …) dans le but de promouvoir la richesse de la Médecine d'Urgence par l’intermédiaire de ces rencontres originales.
09:15 - 10:15
Je suis médecin urgentiste et chercheur à l'étranger .
Marcel EMOND (Médecin urgentologue) (Conférencier, Québec, Canada)
09:15 - 10:15
Je fais de la formation non universitaire.
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
09:15 - 10:15
Je fais de la médecine d’expédition.
Théotime GAULT (médecin) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
Je fais de la médecine du sport. .
Guilhem BOCHER (PHC) (Conférencier, Cahors)
09:15 - 10:15
Je fais de la médicalisation.
Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
09:15 - 10:15
Je fais du rapatriement sanitaire.
09:15 - 10:15
Je fais du secours en mer.
Lucie TEILLARD (Medecin urgentiste) (Conférencier, Bayonne)
09:15 - 10:15
Je fais du secours en montagne.
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
09:15 - 10:15
Je suis médecin expert pour les affaires judiciaire en Médecine d’Urgence.
David COREGE (Chef de Pôle des Urgences/Anesthésie et Réanimation) (Conférencier, Châlon-sur-Saône)
09:15 - 10:15
Je suis manager.
Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15
Je fais également de la médecine humanitaire.
09:15 - 10:15
Je travaille dans un laboratoire de simulation médicale.
Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
09:15 - 10:15
Je travaille dans une institution en lien avec la santé.
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
09:15 - 10:15
Je travaille en USC/réanimation.
Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Conférencier, Lyon)
09:15 - 10:15
Je fais de la médecine tactique.
Steven LOVI (Médecin) (Conférencier, Versailles)
09:15 - 10:15
J'ai lancé mon entreprise ou ma start-up.
Firas ABOU KASSEM (Président) (Conférencier, Caen)
09:15 - 10:15
Je suis investi à la SFMU.
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes), Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
09:15 - 10:15
Je suis IPA en Médecine d'urgence.
Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
09:15 - 10:15
Je travaille dans l'aéronautique et l'aérospatial.
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Salle 241 |
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BN02
09:15 - 10:15
Breaking News
Retex : conflit en Palestine
Ethique, Traumatologie, Triage
Modérateurs :
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Paris), Julien GALANT (adjoint) (Marseille)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Venez écouter le retour d'expérience d'un médecin militaire après 3 mois de mission sur un porte-hélicoptère amphibie au large de la bande de Gaza. Évacuations médicales héliportées, soins d'urgence, chirurgie, hospitalisation, vie sur un navire hôpital. Une expérience incroyable à écouter !
09:15 - 10:15
Retex : conflit en Palestine.
Hugues CHARRIER (MEDECIN ADJOINT RESPONSABLE D ANTENNE) (Conférencier, Lorient)
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Salle 242A |
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"Vendredi 07 juin"
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CS04
09:15 - 10:15
Conférence Soignants
Carrefour de l'actualité CUMP
Catastrophe SSE CUMP, Psychologue
Modérateur :
Beatrice CLARE (ARM) (Tulle)
Coordonnateur :
Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
Les Cellules d'Urgence Medico Psychologique (CUMP) sont declenchées par le SAMU pour la prise en charge des chocs psychiques après un évènement traumatique, afin de prevenir les consequences qui en decoulent. Cette session traite les sujets les plus actuels sur cette forte collaboration entre le SAMU et les CUMP, concernant les deuils traumatiques, la prise en charge des familles et des acteurs de l'urgence.
09:15 - 09:35
Familles endeuillées par suicide : deuil traumatique et post vention individuelle.
Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Bobigny)
09:35 - 09:55
Mort inattendue du nourrisson : quel impact psychologique pour les acteurs de l'urgence?
Julie FRY (psychologue référente) (Conférencier, Lille)
09:55 - 10:15
Les CUMP aux côtés des soignants et medecins.
Caroline TURCHINI DE GUILLENCHMIDT (Psychiatre) (Conférencier, Versailles)
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Salle 242B |
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"Vendredi 07 juin"
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SI11
09:15 - 10:15
Session Interactive Médecins
RAD ou pas RAD ? Vignettes cliniques
Jeunes, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Feriez-vous renter ce patient? Quelques cas cliniques qui vous donneront du fil à retordre
09:15 - 10:15
RAD ou pas RAD ? Vignettes cliniques.
Clément AUGUSTIN (MEDECIN URGENTISTE) (Conférencier, Paris)
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Salle 243 |
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"Vendredi 07 juin"
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SI06
09:15 - 10:15
Session Interactive Médecins
Ventilation : comment optimiser mes réglages pour mes patients
Jeunes, Ventilation
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
La session pour devenir la reine ou le roi de la ventilation !
09:15 - 10:15
Ventilation : comment optimiser mes réglages pour mes patients.
Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
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Salle 251 |
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"Vendredi 07 juin"
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CM35
09:15 - 10:15
Conférence Médecins - Session commune SFMU / Winfocus
Diagnostics étiologiques difficiles : organiser les arguments cliniques, échographiques biologiques et radiologiques
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Autre, Imagerie - Radiologie, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Philippe PÈS (médecin) (Nantes)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Comment organiser les arguments cliniques et non cliniques pour faire le diagnostic étiologique de situations indéterminées fréquentes ? Venez écouter les conseils des experts.
09:15 - 09:35
Dans le malaise d'origine indéterminée.
Jérôme BOKOBZA (PH) (Conférencier, Paris)
09:35 - 09:55
Dans la douleur thoracique indéterminée.
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
09:55 - 10:15
Dans l'arrêt cardiaque.
François JAVAUDIN (Emergency physician) (Conférencier, Nantes)
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Salle 342A |
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"Vendredi 07 juin"
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CMS03
09:15 - 10:15
Conférence Médico-Soignants
Ces professionnels à haute valeur ajoutée dans nos Urgences
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Les Urgences débordent ! Oui, mais est-ce que certaines professions peuvent nous faciliter le quotidien ? Venez rencontrer et discuter avec ces professionnels qui ont une valeur ajoutée dans notre quotidien d'urgentiste, et voir comment leurs missions peuvent aider les patients et les soignants.
09:15 - 09:30
Le pharmacien.
Johanna RAYMOND (Pharmacien) (Conférencier, Rouen)
09:30 - 09:45
Le psychologue.
Pauline DELAVAUD (Psychologue) (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:00
La secrétaire de sortie.
Hélène VERDIÉ (Cadre des Secrétariats Médicaux) (Conférencier, Montpellier)
10:00 - 10:15
Le bed manager.
Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
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Salle 342B |
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FC21
09:15 - 10:15
Flash communications
L'amont des Urgences
Evaluation Services d'Urgences
Modérateur :
François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Angers)
09:15 - 09:22
#38868 - FC21-01 Utilisation de l’IA en production appliquée aux Dossiers de Régulation Médicale et aux Appels pour la prédiction de l’activité des Samu franciliens de J0 à J+7.
FC21-01 Utilisation de l’IA en production appliquée aux Dossiers de Régulation Médicale et aux Appels pour la prédiction de l’activité des Samu franciliens de J0 à J+7.
Introduction: Depuis 2016, nous collectons chaque jour les données d’activité des 8 Samu d’ile de France dans l’entrepôt régional: flux des appels (A) et des dossiers de régulation médicale (DRM). Ils sont intégrés dans la « Météo des Samu » d’IdF (tableau de bord régional quotidien) depuis 2022.
Méthode: Les modèles de prédiction des DRM et A pour la région de J0 à J+7 sont réalisés avec pour variables d’entrée le nombre de DRM et A des 8 Samu, et pour les données d’entrée: calendaires (jour de semaine, mois, année, vacances scolaires, jours fériés), activité des urgences (issue des RPU), et les termes autoregressifs des DRM et A sur les jours passés.
Algorithme : Forêts d’arbre de décision
Le modèle d’entrainement est construit à partir de 2018 pour les DRM, à partir de 2021 pour les A, avec rafraichissement des données jusqu’à J-1 (2020 exclue pour Covid). L’analyse de performance du modèle en production a été réalisée de juin à aout 2023 par calcul des MAE (erreur moyenne absolue) et MAPE (Erreur moyenne en pourcentage).
Résultats et conclusion :
Malgré des disparités en termes de fonctionnement des Samu et de qualité de donnée, les erreurs de prédiction sont faibles (MAPE A=4,4% ; MAPE DRM=4,6%), représentant peu de patients (MAE A=475 ; MAE DRM=223) pour des moyennes journalières régionales de 11200 A et 4818 DRM. La bonne fiabilité de la prédiction à l’échelle régionale ouvre des perspectives pour la prédiction par tranches d’âges et types de décisions.
aucun
Charline MAS (Paris), Leopoldine SALLE, Mathias HUITOREL, Saif Eddine GHRIBI, Jane-Lore MAZUÉ, Matthieu HANF, François DOLVECK, Mathias WARGON
09:22 - 09:29
#38956 - FC21-02 Mise en place d'un SMUR Secondaire Territorial (SST) délocalisé interdépartemental. Description et évaluation d'un dispositif innovant à étendre?
FC21-02 Mise en place d'un SMUR Secondaire Territorial (SST) délocalisé interdépartemental. Description et évaluation d'un dispositif innovant à étendre?
Introduction : La pénurie médicale entraîne des fermetures intermittentes de la ligne de SMUR secondaire départementale d’un établissement support assurant ces interventions. L’objectif est d’évaluer un dispositif innovant de SMUR Secondaire Territorial (SST) interdépartemental, à partir de fin juillet 2022, pour pallier au mieux cette carence. Matériel et méthode: Les plages vacantes de SMUR 2 sont proposées aux médecins volontaires du secteur soit pour le SMUR 2 posté aux urgences soit en ligne SST. Le smuriste est alors d’astreinte à son domicile ou posté dans un service hors hôpital support. A l’aide d’un véhicule prioritaire, il a 60 mn maximum pour retrouver le reste de l’équipe SMUR à un endroit fixé par le SAMU. Le critère d’évaluation principal était le nombre de plages occupées et les interventions SMUR effectuées sur 14 mois. Le secondaire était le nombre de plages occupées, le temps en astreinte et en intervention. Résultats : 122 interventions ont été réalisées sur 171 plages de 12h. Le médecin était posté à son domicile ou dans son service durant 1469 heures pour 583 heures en intervention. Aucun incident lié à des délais de prise en charge indus n'a été relevé. Conclusion: Ce SST permet le maintien de l’activité médicalisée SMUR secondaire sur deux départements, de libérer les autres équipes SMUR pour le travail au sein des urgences et surtout pour le SMUR primaire. Il permet de stabiliser une offre territoriale, particulièrement lors des périodes de tension.
Aucun
François BANDALY (Vierzon), Rémi LECLERC
09:36 - 09:43
#39148 - FC21-04 collaboration entre le centre de consultation médicale maritime français et le centre ressource d'aide psychologique en mer.
FC21-04 collaboration entre le centre de consultation médicale maritime français et le centre ressource d'aide psychologique en mer.
Introduction : Les médecins du centre de consultation médicale maritime (CCMM) accompagnent, via la téléconsultation, les commandants de navires pour la prise en charge des urgences médicales durant la navigation. Pour répondre à la demande émergente de soins psychologiques ou psychiatriques à bord, les médecins peuvent faire appel depuis 2020, à une plateforme spécialisée appelée centre ressource d'aide psychologique en mer (CRAPEM), basée à Saint Nazaire, France. Matériel et Méthode : L’objectif de cette étude est de comparer la décision de prise en charge des urgences psychiatriques en mer par les médecins CCMM seuls (patients-témoin) versus les médecins du CCMM aidés du CRAPEM (patients-cas). Les objectifs secondaires sont de décrire la population des patients présentant un problème psychologique ou psychiatrique pris en charge ainsi que le suivi mis en place par le CRAPEM. Nous avons réalisé une étude épidémiologique, rétrospective, descriptive entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2022. Nous avons extrait les données à partir de l’appliCCMM (logiciel métier du CCMM) sur les caractéristiques des patients, des navires, de la décision de prise en charge (soins à bord, évacuation) à partir de codage diagnostics identifiés préalablement. L'analyse statistique est réalisée à l'aide du logiciel Microsoft Excel 2007® (Microsoft Corporation, Redmond, WA). Les décisions de prise en charge sont comparées entre "cas" et "témoin" à l'aide de tests du Chi-2. Les différences sont considérées comme significatives si la valeur P était inférieure à 0,05.
Résultats : L’analyse porte sur 31 patients-cas et 102 patients-témoins ; 109 hommes pour 24 femmes. L’âge médian est de 42 [30-51] ans. 64% des patients sont Français (n=85). Le symptôme le plus fréquemment retrouvé est l’anxiété (31%, n=41). La comparaison des décisions finales met en évidence que les patients du groupe pris en charge par le CRAPEM sont significativement (p< 0,001) moins soignés à bord.
Conclusion : Cette différence est probablement liée au fait que les patients pour lesquels les médecins du CCMM demandent un avis auprès du CRAPEM sont plus graves. Cette nouvelle structure visant à améliorer la prise en charge des maladies psychiatriques chez les marins, et dans notre cas les urgences psychologiques et psychiatriques à la phase aiguë. Son intervention auprès de ces malades en mer avec les spécificités du milieu maritime permet l’amélioration de leur prise en charge.
Emilie DEHOURS, Clémence PEYREDIEU DU CHARLAT, Camille JEGO, Jeanne-Marie AMALRIC, Pierre ROUCOLLE (Toulouse), Patrick ROUX
09:43 - 09:50
#39179 - FC21-05 Soins aux patients titulaires de l'Aide Médicale d'État, une étude comparative.
FC21-05 Soins aux patients titulaires de l'Aide Médicale d'État, une étude comparative.
Introduction : La France fait partie des rares pays à dispenser des soins médicaux gratuits aux étrangers, notamment par le biais de l'Aide Médicale d'État (AME). Établie depuis le 1er janvier 2000, l'AME permet aux personnes en situation irrégulière d'accéder à des soins médicaux essentiels. Cependant, son existence est fréquemment remise en question à travers diverses propositions de réforme, voire de suppression. Cela intervient dans un contexte de contrôle des dépenses face à son coût qui n’a cessé de croître depuis sa création.
Objectif : Nous avons souhaité comparer les soins dispensés aux urgences entre les patients bénéficiant de l'AME et la population générale. Notre hypothèse repose sur l’idée que les soins accordés aux patients titulaires de l'AME qui se rendent aux urgences sont moins importants que ceux prodigués aux patients non bénéficiaires de l'AME.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude monocentrique, rétrospective, s'appuyant sur les données des urgences de Louis Mourier entre 2018 et 2019. Avec pour l’étude des caractéristiques des patients un appariement de 1:1 et 1:2 pour l’études des recours aux urgences.t
Résultats : L'examen des caractéristiques des patients AME a révélé un ratio homme/femme de 1, un âge médian de 34 ans, majoritairement originaires d'Afrique. Ils présentaient une fréquence plus élevée de facteurs de risque cardiovasculaires, d’antécédents neurologiques, chirurgicaux et néoplasiques. La mention d'un médecin traitant était néanmoins plus fréquente chez les témoins. Sur 266 recours aux urgences pour les patients AME, le tri 4 était le plus fréquent, avec des motifs médicaux prévalant sur les motifs chirurgicaux. Les recours AME étaient significativement plus importants pour des motifs respiratoires et sociaux, tandis que les témoins consultaient davantage pour traumatismes et motifs psychiatriques. Aucune disparité n'a été observée pour les types de soins aux urgences, y compris les taux d'hospitalisation.
Conclusion : Malgré les débats politiques actuels entourant l'AME, particulièrement en ce qui concerne son coût pour la prise en charge de cette population en situation d'irrégularité, notre étude n'a pas mis en lumière de différence significative dans l'utilisation des soins aux urgences par rapport aux témoins. Cela demeure vrai malgré les variations constatées au niveau des antécédents entre les deux échantillons.
Aucun
Haumanava LUTA (Paris), Erwan SALARD, Salem ANANOU, Fahima AKLOUCHE, Nadir SIOUANI, Antoine LY, Nicolas JAVAUD
09:50 - 09:57
#39242 - FC21-06 Impact de la fermeture de deux services d’urgences sur le flux patient.
FC21-06 Impact de la fermeture de deux services d’urgences sur le flux patient.
Introduction : En 2022, au moins 120 établissements hospitaliers accueillant un service d’urgence (SU) ont été forcés de limiter leur activité. Cette crise hospitalière s’avère être pérenne dans le temps. Nous avons donc étudié l’impact de la fermeture de deux SU sur le flux patient.
Méthode : A partir des données de Résumés de Passages aux Urgences, nous nous sommes concentrés sur deux SU : le SU A fermé la nuit en 2022 (dont SMUR), et le SU B fermé la nuit de juillet à décembre 2022. Nous avons comparé les périodes jour et nuit pour 2019 et 2022, puis analysé les profils patients-types pour chaque SU, ainsi que les passages selon le code postal (CP) de résidence des patients.
Résultats : En 2022, le nombre de passages le jour aux urgences du SU A a diminué de 15% et de 0,4% pour le SU B par rapport à 2019. Pour les deux SU, cette diminution concerne toutes les tranches d’âge. La part des hospitalisations reste stable. On ne constate pas d’augmentation des passages le matin.
La majorité des patients du SU A proviennent du CP dans lequel se situe l’établissement. En 2022, les passages (tous SU confondus) issus de ce CP ont diminué de -27% en journée et de -40% en soirée. Près de 90% des patients avec ce CP se sont dirigés vers le SU de référence du département pour consulter un SU la nuit, en 2022. Cela représente un peu plus de 2 patients en plus par nuit pour ce SU de référence.
Pour le SU B, les quatre CP les plus importants ont été retenus. Ces CP (tous SU confondus) sont en baisse de -36% de passages la nuit, entre 2019 et 2022. Plus d’1/3 d’entre eux se sont dirigés vers le SU de référence du département la nuit en 2022, représentant plus d’un patient par nuit en 2022 issu d’un de ces 4 CP, et un doublement des usagers du SU de référence avec l’un de ces CP, par rapport à 2019.
On observe une augmentation des interventions SMUR la nuit sur les territoires des deux SU fermés la nuit : 5 fois plus sur le territoire du SU A, et 2,5 fois plus sur le territoire du SU B.
Discussion : La fermeture d’un SU la nuit ne semble pas avoir d’influence sur le taux de passage le lendemain matin. L’impact sur la fréquentation des autres établissements de santé à proximité est tangible et peut potentiellement augmenter le flux patient d’un SU déjà sous tension. On ne peut pas complètement exclure la possibilité selon laquelle une partie non négligeable des patients ne se serait tourné vers aucun autre SU, occasionnant potentiellement une perte de chance pour ces patients.
Aucun
Alexandre MITOV (Toulouse), Laure POURCEL, Hervé MOUROU
09:57 - 10:04
#39245 - FC21-07 L’accessibilité à un médecin généraliste influence-t-elle le recours aux urgences ?
FC21-07 L’accessibilité à un médecin généraliste influence-t-elle le recours aux urgences ?
Introduction : Une grande partie des visites aux services d’urgences ne nécessitent pas d’hospitalisation, et certains d’entre-elles pourraient être traitées par un médecin généraliste. Cette étude vérifie si l’offre de soins en médecine de ville d’un territoire a une influence sur le taux de recours aux urgences et si d’autres facteurs influencent ce recours.
Méthode : Basé sur les résumés de passages aux urgences 2022, le recours aux urgences est estimé par le ratio du nombre de passages non traumatologique des habitants d’une commune sur la population de cette même commune. L’offre de soins en médecine de ville est mesurée par l’APL (Accessibilité Potentiel Localisée), indicateur développé par la DRESS et l’IRDES. D’autres indicateurs de l’offre de soins du territoire sont utilisés. La relation entre le taux de recours et les différents facteurs a été modélisée par une analyse de covariance.
Résultats : Le taux de recours hors traumatologie moyen est de 14,3%. L’APL n’induit pas de variation significative. Les autres facteurs du modèle correspondant à l’offre de soins du territoire font varier le taux de recours aux urgences de manière significative.
Discussion et conclusion : Il n’a pas de mis en évidence d’influence significative de l’accessibilité à un médecin généraliste sur le taux de recours aux urgences. Cependant, la présence de structure médicale à proximité des communes induit des variations significatives du taux de recours.
Aucun
Marina FERRAND (Toulouse), Laure POURCEL, Hervé MOUROU
10:04 - 10:11
#39262 - FC21-08 Évaluation de la pertinence de l’adressage des patients adultes dans les services d’urgences par les médecins généralistes.
FC21-08 Évaluation de la pertinence de l’adressage des patients adultes dans les services d’urgences par les médecins généralistes.
Introduction : Les médecins généralistes sont les principaux médecins adressant les patients aux urgences. L’objectif de cette était de décrire les patients admis aux urgences adressés par les généralistes et d’évaluer la pertinence de ces adressages.
Matériel et méthodes : Une étude observationnelle rétrospective et monocentrique a été menée dans un centre hospitalier universitaire français incluant les patients adultes admis aux urgences adressés par un médecin généraliste, sur 3 périodes d’un mois, entre le 4 juin 2021 et le 15 août 2022. Les adressage-patient étaient classés comme pertinents ou non-pertinents selon le devenir du patient (hospitalisation, réalisation d’un examen complémentaire non accessible hors urgences, ou demande d‘avis spécialisé) puis par adjudication en double aveugle par un comité d’experts urgentistes et généralistes.
Résultats : Neuf-cent-trente-huit patients ont été recrutés, 73 inclus et analysés, soit un taux de patients adressés de 7,8%. Soixante-et-un adressages (84%) ont été classés comme pertinents. Parmi les patients adressés par un généraliste, 33 (45%) étaient des femmes (contre 413 soit 48%), l’âge moyen était de 66±19 ans (contre 50±22 ans) pour une durée moyenne de passage de 11,4±5,6 heures (contre 6,8±6 heures) et 36 (49%) ont été hospitalisés (contre 232 soit 27%). Parmi les patients dont l’adressage était jugé pertinent, 25 (41%) étaient des femmes (contre 8 soit 66%), l’âge moyen était de 66±19 ans (contre 67±17 ans), 41 (67%) avaient au moins un antécédent majeur (contre 6 soit 50%), pour une durée moyenne de passage de 12,1±6 heures (contre 7,8±4 heures) et 36 (59%) ont été hospitalisés (contre aucun). Parmi ces patients hospitalisés, 30 (81%) avaient au moins un antécédent majeur (contre 7 soit 19%).
Conclusion : L’adressage des patients aux urgences par les généralistes est très majoritairement pertinent. Les patients adressés aux urgences par un généraliste sont plus souvent des hommes, plus âgés, leur durée moyenne de passage est supérieure à ceux non adressés par un généraliste et ils sont plus fréquemment (mais non majoritairement) hospitalisés. Les patients dont l’adressage par un généraliste aux urgences est jugé pertinent sont plus souvent des hommes, d’âge comparable, avec au moins un antécédent majeur, leur durée moyenne de passage est supérieure à ceux dont l’adressage est jugé non pertinent et ils sont majoritairement et plus fréquemment hospitalisés, plus fréquemment avec un antécédent majeur.
Aucun
Omide TAHERI (Besançon), Léon DUBIEZ, Thibaut DESMETTRE, Rémi BARDET, Frank VERHOEVEN, Johann COSSUS, Rodwan TROUTIER
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FC22
09:15 - 10:15
Flash communications
Situations sanitaires exceptionnelles
Triage
Modérateur :
Louis SOULAT (RPPS non communique) (Rennes)
09:15 - 09:22
#38713 - FC22-01 Evaluation de la disponibilité et de la connaissance des pharmaciens hospitaliers sur les actions spécifiques à mettre en place en cas de déclenchement d’un plan blanc.
FC22-01 Evaluation de la disponibilité et de la connaissance des pharmaciens hospitaliers sur les actions spécifiques à mettre en place en cas de déclenchement d’un plan blanc.
Introduction
Lors du déclenchement d’un plan blanc (PB) d’un centre hospitalier, le rappel du personnel est nécessaire pour assurer la montée en puissance de l’établissement et la prise en charge des victimes. Dans notre hôpital, en heures non ouvrables (weekend, nuits et jours fériés), l’interne de pharmacie de garde est seul avec un pharmacien d’astreinte (PhAs) joignable par téléphone. En cas de PB sur ces créneaux horaires le PhAs doit rappeler 4 pharmaciens pour assurer la gestion des différents sites (cellule de crise, stérilisation, approvisionnement, gestion des stocks). L’objectif de cette étude est d’évaluer la procédure de rappel des pharmaciens en cas de PB par le PhAs.
Matériel et Méthode
Rappel non programmé de l’ensemble des pharmaciens par le PhAS, avec le téléphone de garde dédié, un soir de la semaine. La réponse immédiate ou le rappel dans l’heure, le délai de leur disponibilité éventuelle, la connaissance des procédures de déclenchement du PB et des postes sanitaires mobiles (PSM : dispositif projetable sur le site d’une situation sanitaires exceptionnelles permettant de prendre en charge les victimes) ainsi que le temps depuis leur dernière formation sur le PB étaient recensés.
Résultats et discussions
L’équipe pharmaceutique est composée de 28 pharmaciens. 16 (57%) d’entre eux ont répondu dès le 1er appel, 2 (7%) ont rappelé dans l’heure et ils étaient tous disponibles dans un délai de 25 min en moyenne. 10 (36%) n’ont jamais répondu.
Sur les 18 réponses : 15 (83%) des pharmaciens connaissent les tâches à mettre en place avec l’aide des fiches réflexes du PB. 3 pharmaciens (17%) ne connaissent pas du tout les procédures de déclenchement du PB. 11 (61%) des pharmaciens ne sauraient pas déclencher un lot PSM pour un déploiement en pré hospitalier. La dernière formation sur le PB datait en moyenne de plus de 3 ans.
Conclusion
L’ensemble des pharmaciens ayant répondu étaient disponibles immédiatement avec un délai court, traduisant une implication et une forte mobilisation au sein de la pharmacie. 1/3 des pharmaciens n’étaient pas joignables, mais un retour sur cet exercice a permis de les sensibiliser sur l’importance d’identifier le numéro du PhAs dans leur portable personnel. Enfin une formation plus régulière est indispensable pour connaître les procédures et leur application et ainsi se préparer au mieux à un évènement non prévisible dans le temps. Une formation interne sur les PSM a déjà été proposée à l’issue de cet exercice.
aucun
Marion LAUREAU (MONTPELLIER), Damien PERIER, Clemence FAUS, Laura LOHAN, Maxime VILLIET, Xavier BOBBIA
09:22 - 09:29
#38921 - FC22-02 Environnement de réalité virtuelle collaboratif en médecine de catastrophe : passer d'un joueur unique à des apprenants multiples.
FC22-02 Environnement de réalité virtuelle collaboratif en médecine de catastrophe : passer d'un joueur unique à des apprenants multiples.
Contexte et objectif :
L'utilisation de la réalité virtuelle (RV) dans l'enseignement des soins de santé est exponentielle. En médecine de catastrophe, elle pourrait être une solution aux contraintes de coût et de logistique des scénarios "grandeur nature". Cependant, la RV est principalement conçue être utilisée par un seul participant, ce qui n'est pas approprié pour les objectifs poursuivis en médecine de catastrophe. Nous avons décidé d'évaluer la valeur éducative de l'utilisation d'une simulation de RV individuelle en médecine de catastrophe sur un groupe d'apprenants.
Méthodes :
Le scénario de RV utilisé était une reproduction d'un accident de train majeur, avec 21 victimes et dont les objectifs étaient le triage START et les techniques de premiers secours. Les sessions ont été menées dans des groupes de plusieurs apprenants avec différents rôles (actif et immergé avec le casque, triage papier sans casque, et actif pour les communications non immergées dans le casque). Leur sentiment d'efficacité a été évalué avant (T0), après (T1) et deux mois (T2) après la formation. La satisfaction et la confiance dans l'apprentissage ont également été mesurées.
Résultats :
Les niveaux médians de satisfaction et de confiance dans l'apprentissage étaient respectivement de 21/25 et 32/40. L'auto-efficacité perçue a augmenté de manière significative entre T0 et T1 (p<0,001), et sont restés stables jusqu'à T2. Les différents rôles des participants n'ont pas montré de différence en termes de satisfaction, de confiance dans l'apprentissage ou de changements dans la perception de l'efficacité personnelle. Un tiers des participants a reconnu que le nombre de participants avait interféré avec leur apprentissage. Une corrélation négative significative (rS = -0,51, p= 0,002) a été trouvée entre la satisfaction et le fait d'avoir été gêné par le nombre de participants. Environ 90 % des participants ont trouvé l'activité divertissante et ont estimé que les nouvelles technologies étaient adaptées à l'apprentissage de compétences techniques.
Conclusions :
Cette première expérience de RV en groupe est satisfaisante et montre ses effets positifs. Les limites mises en évidence ici permettront d'identifier des pistes d'amélioration pour l'utilisation de la RV en médecine de catastrophe, en attendant le développement d'outils multi-joueurs. Il conviendrait maintenant d'analyser l'impact de ce type de simulation sur l'apprentissage et sa rétention dans le temps.
N/A
Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Jonathan GOFFOY, Nadège DUBOIS, Natacha ALMOYNER, Cécile BARDET, Sophie KLENKENBERG, Evelyne DUBREUCQ, Alexandre GHUYSEN
09:29 - 09:36
#38983 - FC22-03 Formation aux premiers secours en milieux isolés.
FC22-03 Formation aux premiers secours en milieux isolés.
Introduction : Malgré une formation régulière aux normes de secourisme, certains problèmes rencontrés par les travailleurs dans les zones isolées restent non enseignés et non préparés. Nous présentons ici l'évaluation des connaissances de ces travailleurs en matière de premiers secours et un nouveau programme de formation répondant à leurs besoins spécifiques.
Méthodes : La formation s'est déroulée sur une journée. 32 personnes travaillant dans des zones reculées y ont participé. Le programme couvrait les maladies infectieuses, les envenimations par la faune, et les premiers secours spécialisés en milieu sauvage. Des questionnaires évaluant les connaissances des apprenants et leur satisfaction à l'égard de la formation ont été déployés.
Résultats : Les apprenants étaient 78% (n=25) de sexe masculin et d'âge moyen (26-55 ans). La profession la plus fréquente était celle de forestier (n=17, 53%). Les professionnels travaillaient sur le territoire depuis 10 (5;20) ans, et dans des zones isolées depuis 12 (4;19) ans. 91% avaient déjà reçu une formation aux premiers secours. Les principales urgences vitales étaient mal connues : 6 (19%) connaissaient les critères de reconnaissance d'un arrêt cardiaque, 23 (72%) effectuaient des manœuvres non recommandées en cas d'obstruction partielle des voies aériennes supérieures, 18 (56%) refroidissaient un coup de chaleur, 7 (22%) reconnaissaient les symptômes d'une anaphylaxie sévère. La formation semble avoir répondu aux attentes (100 %). Cependant, 24 (92%) souhaiteraient une formation complémentaire et 25 (96%) un renouvellement régulier de cette formation.
Conclusion : Cette formation a été le premier pas vers la création d'une formation spécialisée de premiers secours en milieu sauvage. Ce travail appuie la nécessité de renforcer la formation dans ce domaine pour le personnel non soignant, en intégrant les spécificités d'une région qui ne sont pas couvertes par les recommandations internationales de formation. Cette expérience a permis la constitution d'un groupe de travail qui proposera prochainement une trousse médicale et des protocoles de premiers secours pour les travailleurs en milieu isolé et pour les stations scientifiques en forêt profonde.
Aucun
Alexis FREMERY (Cayenne), Rémi MUTRICY, Florian NEGRELLO, Jean Marc PUJO, Thomas LABROUSSE, Loïc EPELBOIN
09:36 - 09:43
#39003 - FC22-04 Utilisation de la Kétamine par voie Intra nasale pour l'analgésie du blessé de guerre.
FC22-04 Utilisation de la Kétamine par voie Intra nasale pour l'analgésie du blessé de guerre.
Introduction
La gestion de la douleur est primordiale dans la prise en charge des blessés au combat, en particulier dans les milieux très isolés. L’analgésie préhospitalière peut alors être limitée ou retardée par défaut d’accès à une voie intra veineuse (IV). La voie intranasale (IN), à la fois rapide et non invasive, peut être utile dans ces situations. Bien que cette technique soit connue depuis longtemps, elle demeure peu répandue, notamment en médecine de de guerre. Très peu d’études sont disponibles sur voie IN pour l'analgésie pré-hospitalière.
Matériel et méthode
Quatre équipes médicales du Service de Santé des Armées (SSA) ont été déployées au Moyen-Orient et au Sahel sur deux périodes de 4 mois et ont utilisé de la kétamine IN pour analgésie des blessés pris en charge, dans des conditions dégradées et isolées. L’analgésie avec et sans recours à la voie IN ont été comparées rétrospectivement.
Résultats :
Sur 259 patients traités, 140 ont été inclus dans l’étude. Les critères d'inclusion étaient un score W-BFRS (Échelle de Wong-Baker Faces )> 7 et une FMA entièrement complétée. 76 blessés ont reçu de la kétamine IN (groupe IN) et 64 ont reçu une analgésie classique (groupe opiacés SC/IV). Le score ISS moyen était de 22,2, avec principalement des traumatismes pénétrants par éclat.
Dans le groupe IN, pour 59 blessés (77,6 %), le W-BFPRS était < 3 après 10 minutes, et n'ont pas n'ont pas nécessité d'accès IV pour l'analgésie. 9 ont été traités par kétamine IN seule et 50 ont reçu 10 mg de morphine SC en même temps. Une seule complication mineure a été observée (<1,3 %) : une psychodylepsie avec vertiges traitée avec succès par une dose IV supplémentaire de kétamine. La dose de morphine IV et de kétamine IV était inférieure dans le groupe IN que dans le groupe Opiacé SC/IV pour atteindre un W-BFPRS <3.
Conclusion
La kétamine IN semble présenter un grand intérêt pour la gestion de la douleur des blessés de guerre mais aussi dans les milieux périlleux ou en cas d’afflux massifs où la voie IV peut être difficile ou trop longue à obtenir. L'administration IN de 50 mg de kétamine pourrait être efficace, seule ou en complément d'autres analgésiques, et pourrait réduire les doses de kétamine et de morphine utilisées par voie IV. Le SSA développe actuellement des dispositifs d’auto administration IN pouvant contenir de kétamine. Des études complémentaires sont nécessaires pour analyser son efficacité et sa sécurité.
Christophe DUBECQ (Bayonne), Romain MONTAGNON, Gabriel MORAND, Ludovic PETIT, Olivier DUBOURG
09:43 - 09:50
#39025 - FC22-05 Coupe du monde rugby 2023. Plus de spectateurs… Et plus d’activité médicale ! Etude CoMoRu98-23.
FC22-05 Coupe du monde rugby 2023. Plus de spectateurs… Et plus d’activité médicale ! Etude CoMoRu98-23.
Introduction
Sur 48 matchs de la coupe du monde rugby 2023 (CMR23), 10 dont les demi-finales et les finales se sont déroulés dans le plus grand stade de France. Le rugby est connu pour générer une activité médicale supérieure aux autres manifestations (Tajima, Environ Health Prev Med, 2020).
Objectif
Comparer l’activité médicale générée par les 10 matchs de la CMR23 à l’ensemble des manifestations s’étant déroulé dans le stade depuis 1998 et celle générée par les seuls matchs de rugby.
Méthodes
Recueil prospective lors de chaque manifestation du nombre de spectateurs et de l’activité médicale : nombre de patients vus dans les infirmeries, d’évacuations et d’évacuations médicalisées.
Critère de jugement principal : nombre de patients vus dans les infirmeries.
Résultats
Depuis 1998, 459 manifestations ont été recensées (avant la CMR23) dont 142 matchs de rugby.
Comparaison entre les trois groupes dans le tableau.
Conclusion
La CMR23 a attiré plus de spectateurs que les autres matchs de rugby et l’ensemble des autres manifestations générant une activité médicale plutôt supérieure aux autres matchs de rugby, mais inférieure à l’activité globale.
Aucun
Lucie LANDREAT, Sheila GASMI, Lisa WEISSLINGER (Paris), François-Pierre AUFFREDOU, Erick CHANZY, Isabelle SCHILTZ, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
09:57 - 10:04
#39076 - FC22-07 Impact psychologique, cognitif et physiologique des exercices de simulation de situation sanitaires exceptionnelles chez les primo intervenants: l'exemple d'une simulation en ambiance radiologique et chimique.
FC22-07 Impact psychologique, cognitif et physiologique des exercices de simulation de situation sanitaires exceptionnelles chez les primo intervenants: l'exemple d'une simulation en ambiance radiologique et chimique.
Introduction: Les primo-intervenants sont parmi les premiers à être engagés en cas de situations sanitaires exceptionnelles. Ils évoluent dans des environnements volatiles, incertains, complexes et ambigus (VICA). Bien qu'ils aient souligné la nécessité d'améliorer leurs connaissances et leur formation pour faire face à ces environnements, il existe peu de données concernant le stress induit par ces formations. Les formations aux risques chimiques, biologiques, radiologiques et nucléaires (NRBC) semblent être un bon modèle de stress "in vivo". Les primo intervenants sont engagés dans des environnements hostiles avec un équipement de protection NRBC qui sollicite leurs capacités psychologiques, cognitives et physiologiques. La recherche actuelle reconnaît que l'activité du système parasympathique (SNP) peut être utilisée comme un marqueur objectif de l'adaptation.
Méthode: 28 primo-intervenants ont participé à trois scénarios simulés nécessitant la prise en charge de blessés CBRN. La veille de la simulation, nous avons enregistrés la ligne de base de variabilité cardiaque (VC). Le jour des simulations (avant et après la simulation), nous avons recueilli le score d'anxiété (STAI-Y B), les émotions (SPANE), la charge cognitive (NASA TLX), la conscience de la posture corporelle (PAS) et le VRC. Le lendemain matin, nous avons enregistré le score PAS (récupération). Nous comparons l'évolution des données entre les différents moments de la simulation.
Les résultats montrent : (i) un niveau élevé d'anxiété au départ (médiane 51 [46;56]) qui a diminué entre la pré-simulation et la post-simulation (p = 0.04 ; F = 2.93) ; (ii) une diminution des sentiments négatifs après la simulation (p = 0. 03) ; (iii) une diminution de la conscience corporelle après la simulation qui est revenue au niveau initial lors de la récupération (p = 0,03 ; F = 3,48) ; (iv) une diminution de la RR moyenne entre la ligne de base, avant et après la simulation (p = 0,009 ; F = 5,11). Il n'y avait pas de différence significative entre les temps sur d'autres analyses de la VRC.
Conclusion : avant la simulation, les participants ont ressenti une anxiété anticipée. L'entraînement aux simulations pratiqué régulièrement pourrait être un moyen de combattre l'anxiété anticipatoire.
Cette article est en cours de publication
Aucun conflit d'intérêt n'est à déclarer
Giaume LOUISE (BSPP), Yann DANIEL, Barbara LE ROY, Daniel JOST, Sebastien BATRANCOURT, David FONTAINE, Marion TROUSSELARD, Stéphane TRAVERS
10:04 - 10:11
#39094 - FC22-08 Les praticiens pré-hospitaliers de la Zone de Défense et de Sécurité de Paris sont-ils prêts à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle avec une victimologie pédiatrique ?
FC22-08 Les praticiens pré-hospitaliers de la Zone de Défense et de Sécurité de Paris sont-ils prêts à faire face à une situation sanitaire exceptionnelle avec une victimologie pédiatrique ?
INTRODUCTION : La Zone de Défense et de Sécurité de Paris (ZDSP) se prépare aux Jeux Olympiques de l’été 2024 dans un contexte international d’augmentation des menaces, avec l’hypothèse de devoir faire face à une catastrophe ou une situation sanitaire exceptionnelle (SSE) avec de multiples victimes. Parmi les différents scénarios envisagés, il est identifié la possibilité d’un événement avec un grand nombre de victimes pédiatriques. Notre objectif était d’évaluer la proportion de médecins urgentistes extra-hospitaliers s’estimant aptes à faire face à une catastrophe ou une SSE avec une importante victimologie pédiatrique, et à identifier les facteurs déterminants pour cette aptidude.
MATERIELS ET METHODES : Etude transversale, observationnelle, quantitative et multicentrique réalisée de février à mars 2023 à l’aide d’un questionnaire envoyé à l’ensemble des médecins exerçant en extra-hospitalier dans la ZDSP. Cette étude était hors loi Jardé.
RESULTATS : 106 médecins ont répondu à ce questionnaire, avec un âge majoritairement entre 30 et 35 ans (29%). 90% avait plus de deux ans d’expérience en extra-hospitalier, et
45% avaient une activité mixte adulte et pédiatrique. 46% étaient des médecins urgentistes et 20% des pédiatres. 12% des répondants s’estimaient prêts à faire face à une catastrophe avec une victimologie pédiatrique. 68% s’étaient formés complémentairement en pédiatrie et 63% en médecine de catastrophe.
Les variables corrélées à une meilleure capacité estimée de pouvoir faire face à une catastrophe ou une SSE avec victimologie pédiatrique étaient : le ressenti d’avoir effectué une bonne préparation initiale(OR=96 ; IC=16,7-560), plus de 15 ans d’expérience en extra-hospitalier (OR=3,91 ; IC=1,2-13,0), plus de 15 ans d’expérience en pédiatrie (OR=9,03 ;IC=2,6-31,6), la pratique régulière de la régulation médicale (OR=6,13 ; IC=1,9-29,2), et la participation à une précédente catastrophe ou SSE (OR=15,22 ; IC=1,9-121,9).
CONCLUSION : Les médecins extra-hospitaliers de la ZDSP ressentent une capacité globale d’aptitude apparemment satisfaisante pour faire face à une catastrophe ou une SSE avec une victimologie pédiatrique. Continuer les formations théoriques et pratiques, diversifier ses pratiques, ainsi qu’instaurer un système de compagnonnage pour les plus jeunes, semblent être les éléments permettant d’améliorer l’aptitude de ces praticiens à faire face à de telles situations.
Pas de conflit d'interêt
Pauline SCHAUPP (Paris), Raquel TENA, Odile MARY, Laurent DUPIC, Benoit VIVIEN
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Salle 352B-Zone poster 2 |
09:45 |
"Vendredi 07 juin"
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SI17biss
09:45 - 13:00
Session Interactive Médecins / Concours
Sono's Cup : concours d'échographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Agathe BEAUVAIS (CCA) (Conférencier, Paris), Jérôme BOKOBZA (PH) (Conférencier, Paris), Gauthier CHANTREL (RPPS : 10101039971) (Conférencier, Bordeaux), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Maxime GAUTIER (Chef de service) (Conférencier, Eaubonne), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Roger KADJI KALABANG (RPPS : 10001578565) (Conférencier, Melun), Vincent LEVREL (Praticien Hospitalier - Maitre de conférence associé) (Conférencier, Rennes), Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris), David RAZAZI (PH) (Conférencier, Boulogne-Billancourt), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Ahmed SOUAYAH (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Melun)
Venez participer à la première compétition d'échographie organisée à l'occasion du congrès Urgences 2024 !
Information & Inscription sur le site https://urgences-lecongres.org
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Espace Accueil Congrès |
10:20 |
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URGMEET09
10:20 - 10:40
UrgencesMeet
Commission Des Soignants - Devenir ambassadeur soignant
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Conférenciers :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
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Espace Networking |
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"Vendredi 07 juin"
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URGMEET23
10:20 - 10:30
UrgencesMeet
Commission SSE - Médecine de catastrophe et situations sanitaires exceptionnelles, venez rencontrer les membres de la commission SFMU
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Abdo KHOURY (Coordonnateur, Besançon)
Conférenciers :
Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Conférencier, Besançon)
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Espace Urgences Démo |
10:30 |
"Vendredi 07 juin"
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URGMEET18
10:30 - 10:40
UrgencesMeet
Commission des Référentiels - Comment sont élaborées les recommandations
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Jérémy GUENEZAN (Coordonnateur, Poitiers)
Conférenciers :
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers), Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
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Espace Urgences Démo |
10:40 |
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URGMEET10
10:40 - 11:00
UrgencesMeet
SUdF - Grille de rémunération, gardes, TTA : quoi de neuf ?
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Jean-François CIBIEN (Coordonnateur, Agen)
Conférencier :
Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Conférencier, Agen)
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Espace Networking |
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URGMEET19
10:40 - 10:50
UrgencesMeet
Board QVT - Troubles musculo-squelettiques
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Patrice SERRE (Coordonnateur, Bourg-en-Bresse)
Conférenciers :
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
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Espace Urgences Démo |
11:00 |
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TRMS01
11:00 - 12:30
Table Ronde Médico-Soignants
IPA Urgences - Les enjeux et collaborations d'aujourd'hui et de demain
ARM, Infirmier, Médecin, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier, Régulation
Modérateurs :
Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Paris), Charlotte VERJUX (infirmière) (Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Venez discuter de la place et du rôle de l'IPA aux Urgences
11:00 - 11:15
IPA Urgences: une formation d'avenir ?
Manon KACED (IDE / IEPAMU) (Conférencier, Lyon)
11:15 - 11:30
Accueillir un étudiant IPA Urgences en stage dans son service : enjeux et modalités.
Jean-François LAUDE (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Aix-en-Provence)
11:30 - 11:45
Un IPAU et des compétences transversales.
Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
11:45 - 12:00
Quelle place pour l'IPA U en régulation et en pré-hospitalier ?
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
12:00 - 12:30
Débat.
11:00 - 12:30
Q&R.
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Super Modérateur, Créteil)
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Amphi Bleu |
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CM15
11:00 - 12:00
Conférence Médecins
Je comprends donc je soigne
Cardiologie - Autre, Jeunes, Physiologie, Ventilation
Modérateurs :
Margaux FERTAT (Médecin) (Annecy), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Dans cette session, nous parlerons de la physiopathologie de différentes pathologies que l'on retrouve dans nos structures d'urgence
11:00 - 11:15
La BPCO.
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
11:15 - 11:30
La drépanocytose.
Mehdi KHELLAF (Chef de service) (Conférencier, Paris)
11:30 - 11:45
L'insuffisance cardiaque.
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
11:45 - 12:00
L'hyponatrémie.
Maha LOURIZ (professeure assistante) (Conférencier, Rabat, Maroc)
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Amphi Havane |
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AMS30 D
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier de conduite en situation d'urgence
Ambulanciers
Coordonnateur :
Didier GRANDIN (Coordonnateur, Trappes)
Conférenciers :
Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes)
Prendre conscience des risques routiers et des prérogatives des véhicules d'urgence.
Moyen pédagogique : simulation de conduite
Public concerné : médecins, soignants, ambulanciers SMUR
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Espace exposition - stand ST n°43 |
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CM19
11:00 - 12:00
Conférence Médecins
Savez-vous tout de la cheville ?
Traumatologie
Modérateurs :
Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Lyon), Raphaëlle VARENNES (PH) (Nîmes)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Le traumatisme de cheville est votre quotidien, mais reconnaissez-vous toujours les pièges ? Confrontez-vous aux experts pour mieux appréhender une filière optimale de prise en charge et reconnaitre les situations particulières.
11:00 - 11:15
Quelle filière de prise en charge ?
Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
11:15 - 11:30
N'oubliez pas l'avant pied.
Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
11:30 - 11:45
Faut-il anticoaguler ?
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
11:45 - 12:00
Dépistage de la lésion de la syndesmose tibio-fibulaire.
Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
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Salle 242A |
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SISAMU
11:00 - 12:30
Session SI-SAMU
16ème conférence des SAMU du programme SI-SAMU
Modérateur :
Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes)
Cette conférence vous permettra de vous mettre à jour sur l'actualité du programme SI-SAMU, les réalisations 2023-2024 et ses perspectives de développement. Elle sera animée par :
- L'Agence du Numérique en Santé
- La Direction du Numérique en Santé
- Samu-Urgences de France (Marc NOIZET, Président)
- La SFMU (Sandrine CHARPENTIER, Présidente)
L'accès à la conférence est libre.
11:00 - 12:30
Présentation.
Nicolas BILLAUDÉ (Pôle appui aux acteurs et Relation avec les clients, Prog SI SAMU, resp du centre de déploiement) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30
Aspects fonctionnels.
Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
11:00 - 11:22
L'Agence du Numérique en Santé.
Annie PREVOT (Directrice de l'Agence du Numérique en Santé) (Conférencier, Paris)
11:22 - 11:44
La Direction du Numérique en Santé.
Xavier VITRY (Directeur de projets) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
Samu-Urgences de France.
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Mulhouse)
12:06 - 12:28
La SFMU.
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
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Salle 242B |
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SI07
11:00 - 12:00
Session Interactive Médecins
Régulation : quel moyen envoyer pour ce patient ?
Régulation
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
SMUR, ambulance ou pompiers ? A vous de découvrir quel sera le moyen le plus adapté !
11:00 - 12:00
Régulation : quel moyen envoyer pour ce patient ?
Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
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Salle 243 |
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SI05
11:00 - 12:00
Session Interactive Médecins
Connaissez-vous les limites des tests les plus utilisées aux Urgences
Jeunes, Physiologie
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Signes cliniques, scores, examens, on les utilise tous les jours mais que valent-ils vraiment ?
11:00 - 12:00
Connaissez-vous les limites des tests les plus utilisées aux Urgences.
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
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Salle 251 |
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CLM08
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Sepsis et Infectiologie
Infectiologie - Sepsis
Modérateurs :
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux), Pierre VALETTE (Médecin) (Arras)
11:00 - 11:11
#39150 - CP70 Evaluation des pratiques ambulatoires de désescalade des antibiothérapies débutées aux urgences pour une infection urinaire haute : étude observationnelle historico-prospective.
CP70 Evaluation des pratiques ambulatoires de désescalade des antibiothérapies débutées aux urgences pour une infection urinaire haute : étude observationnelle historico-prospective.
Introduction : Les infections urinaires hautes (IUH) sont un motif de consultation récurent aux urgences, avec des recommandations nationales claires de la SPILF. Une désescalade de l’antibiothérapie probabiliste est recommandée pour adapter l’antibiothérapie à l’antibiogramme.
Si la désescalade antibiotique est bien décrite chez les patients hospitalisés, elle est peu étudiée en ambulatoire notamment après un passage aux urgences.
L’objectif de l’étude est d’évaluer la prévalence de la désescalade en ambulatoire des antibiothérapies débutées aux urgences pour une IUH, et d’analyser l’adéquation de la prise en charge aux recommandations.
Méthodes : étude observationnelle prospective validée par l’IRB, menée de janvier-juin 2023 aux urgences d’un CHU, chez des patients ambulatoires admis pour une IUH, avec un ECBU positif et une antibiothérapie probabiliste de sortie. En pratique dans nos urgences, le pharmacien clinicien transmets le résultat de l’ECBU et l’antibiogramme au médecin traitant (MT) ou au patient. Nous les avons recontactés 14 jours après la consultation aux urgences pour recueillir les données de suivi de la prise en charge anti-infectieuse.
Résultats : Parmi les 119 patients inclus, 72 (60%) pouvaient avoir une désescalade antibiotique.
59 (49%) avaient consulté leur MT à la sortie des urgences (délai médian de consultation de 4 [3;6] j).
14 (19%) [IC95 :10%-28%] (p=0.026) ont reçu une désescalade par le médecin traitant, dont 11 (15%) [IC 95% :7%-25%] (p=0.083) étaient adaptées aux recommandations.
14 (67%) des 21 patients vivant en EHPAD avaient une désescalade possible, 2 (9%) patients en ont bénéficié.
46% des antibiothérapies probabilistes débutées aux urgences étaient inadaptées par la molécule et/ou la durée du traitement choisi.
Parmi les bactéries retrouvées dans les ECBU, 75% étaient E.coli, 8% K. pneumoniae et 4% E faecalis. 56% des souches E.coli étaient résistantes à l’amoxicilline, 35% à l’amoxicilline associée au clavulanate et 5% aux céphalosporines de 3ème génération.
Une infection à BLSE était retrouvée chez 4/36 patients présentant des facteurs de risque d’infection à BLSE.
Discussion : Nos résultats montrent que la désescalade antibiotique est peu réalisée chez les patients ambulatoires ayant consulté aux urgences pour une IUH. Une amélioration des pratiques de la prescription de l’antibiothérapie aux urgences et en ville est nécessaire, pour diminuer la pression de sélection des bactéries.
Aucun
Hugo NICOLAS (Montpellier), Hamza GHOMRANI, Marion LAUREAU, Lionel MOULIS, Sylvain GODREUIL, Mustapha SEBBANE
11:11 - 11:22
#39171 - CP71 Patients COVID positifs transférés par SMUR: aspects cliniques épidémiologiques et pronostiques.
CP71 Patients COVID positifs transférés par SMUR: aspects cliniques épidémiologiques et pronostiques.
Introduction : La prise en charge des patients COVIDS positifs peut commencer en pré-hospitalier via les structures mobiles d’Urgence et de réanimation (SMUR). Le transport médicalisé constitue une pierre angulaire du processus de prise en charge de ces patients.
Objectif : Etudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques des patients COVIDS positifs pris en charge par SMUR.
Méthodes : Etude rétrospective et pronostique menée au service des urgences-SMUR sur onze mois (Septembre2020-Juillet 2021). Les patients pris en charge par l’équipe SMUR (Interventions primaires et secondaires) et chez qui le diagnostic d’infection au SARS-Cov2 était retenu étaient inclus. Une étude multivariée était réalisée pour identifier les facteurs prédictifs de complications au cours du transport et/ou de mortalité les premières 24 heures.
Résultats : Inclusion de 237 interventions dont 101 (42,6%) missions primaires et 136 (57,4%) missions secondaires. Le médecin d’intervention était un résident dans 34% des cas. L’âge moyen des patients était de 63±13 ans. Le genre ratio était de 1,23. Les comorbidités étaient (%): diabète (40,5), HTA (30,8), insuffisance coronaire (9,3), insuffisance rénale (7,6) et BPCO (7,6). Les motifs d’appel étaient dominés par les manifestations respiratoires dans 62,4% des cas. Au moment du transfert, les formes cliniques étaient sévères dans 45,5%. Tous les patients étaient sous oxygénothérapie, 10,5% des malades ont nécessité une VNI et 2,5% une ventilation invasive. Les principaux diagnostics retenus étaient(%) : la pneumopathie COVID (74,2), l’OAP (7,5), l’embolie pulmonaire (6,3), la céto-acidose diabétique (5), le syndrome coronarien aigu (3,7), l’AVC (2) et la péri myocardite (0,8).
Cinquante-trois patients (22,3%) ont présenté des complications au cours de leur transport. Les complications étaient respiratoires (41,5%) et hémodynamiques (9,4%). La mortalité les premières 24 heures était de 8,8%. Les facteurs indépendamment associés à la survenue de complications et/ou de mortalité au cours des interventions primaires étaient une symptomatologie initiale neurologique et une forme clinique grave. Pour les interventions secondaires, ces facteurs étaient une polypnée (FR≥25cpm) et une tachycardie (FR≥100bpm).
Conclusions : La prise en charge en préhospitalier des malades atteints de COVID-19 est une étape primordiale. Les complications décrites au cours du transport étaient essentiellement respiratoires et hémodynamiques.
Aucun
Fedya ELAYECH, Rahma DHOKAR, Firas CHABAANE, Youssef HMIDI, Kamel JLALI, Sami SOUISSI, Hanen GHAZALI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
11:22 - 11:33
#39243 - CP72 Incidence, complications et coûts des bactériémies liées aux cathéters veineux périphériques : une étude rétrospective et monocentrique.
CP72 Incidence, complications et coûts des bactériémies liées aux cathéters veineux périphériques : une étude rétrospective et monocentrique.
Introduction : Les complications liées aux cathéters veineux périphériques (CVP) surviennent chez environ la moitié des patients et nécessitent la plupart du temps le retrait prématuré du CVP, la suspension de l'administration des traitements et le remplacement du cathéter. La plus grave des complications est la bactériémie en lien avec le cathéter. Le but de cette étude est d’estimer l'incidence, les complications et les coûts des bactériémies attribuables aux CVP posés aux urgences.
Matériel et Méthode : L’ensemble des dossiers de patients des urgences ayant été hospitalisés dans un service de médecine et présentant au moins une hémoculture positive ont été étudiés pour définir le point d’appel infectieux et l’imputabilité du CVP dans la bactériémie. Les patients présentant des bactériémies liées aux CVP (cas) ont été appariés avec des patients ne présentant pas de bactériémie liée aux CVP (témoins) sur des critères d’âge, de service d’hospitalisation, de comorbidités et de diagnostic initial.
Résultats : Du 1er janvier 2018 au 31 mars 2020, un total de 9833 patients sur les 113 068 ayant consulté aux urgences (9%) ont été hospitalisés dans un service de médecine après la mise en place d'un CVP. Parmi eux, 581 (6%) ont eu au moins une hémoculture positive et 25 (4%) de ces derniers présentaient une bactériémie liée au CVP. Des complications majeures ont été notées chez 9 patients dont un choc septique nécessitant une admission en réanimation pendant 11 jours, suivi d'une spondylodiscite thoracique nécessitant une antibiothérapie prolongée, une endocardite de la valve mitrale nécessitant également une antibiothérapie prolongée et un abcès pré-sacré trois mois après l’épisode de bactériémie nécessitant de nouveau une hospitalisation pendant 19 jours pour être drainé. Six patients sont décédés. Les coûts médians du séjour hospitalier étaient de 11 597€ (8 479-23 759) pour les cas et de 6 789€ (4 019-10 764) pour les témoins, ce qui a entraîné un surcoût médian de 5 587€.
Conclusion : Bien que le risque de développer une bactériémie liée au CVP chez les patients admis dans les services de médecine via les urgences puisse sembler faible, les complications de la bactériémie sont sévères et la mortalité associée reste élevée. Les ressources financières utilisées pour traiter ces complications pourraient être utilisées à des fins de prévention, d’utilisation de matériel performant, et d'amélioration de la formation des soignants.
Aurore DEVOS (POITIERS), Bertrand DRUGEON, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ
11:33 - 11:44
#39416 - CP73 Étude rétrospective monocentrique des prescriptions d’antibiotiques aux urgences adultes pour les infections urinaires sans risque de gravité.
CP73 Étude rétrospective monocentrique des prescriptions d’antibiotiques aux urgences adultes pour les infections urinaires sans risque de gravité.
Étude rétrospective monocentrique des prescriptions d’antibiotiques aux urgences adultes pour les infections urinaires sans risque de gravité au CHU Amiens Picardie
Introduction : En France, 5500 décès par an sont associés aux infections bactériennes multirésistantes. Le taux de prescription des antibiotiques est élevé. La lutte contre l’antibiorésistance est un enjeu majeur de santé publique dans le cadre de l’antibiogouvernance. Les infections urinaires (IU) sans signes de gravité sont le deuxième motif de prescription d’antibiotiques au service d’accueil des urgences (SAU). L’objectif principal était d’évaluer la qualité de la prescription d’antibiotiques au SAU pour IU simple. Les objectifs secondaires étaient d’analyser les causes de non-conformité, l’écologie bactérienne et les profils de résistance locaux.
Matériel et méthodes : Étude rétrospective, au CHU Amiens du 1/01/2020 au 31/12/2022 des prescriptions antibiotiques des patients ayant consulté aux urgences pour IU sans signes de gravité et sans avoir été hospitalisés. Les variables qualitatives seront décrites par leur effectif et pourcentage, les variables quantitatives décrites par leur médiane et interquartiles. Résultats : 328 prescriptions ont été analysées. Il s’agissait principalement d’hommes (57%) avec un médian d’âge de 51 ans [31 ; 69]. 185 prescriptions (56%) étaient conformes aux recommandations. Les principales causes de non-conformité étaient une inadaptation en termes de molécule (69%), la durée d’antibiothérapie dans (29,5%), l’absence d’indication à une antibiothérapie (26%). Parmi les 219 germes identifiés, 92(42%) étaient sauvages et 127(58%) souches présentaient une résistance à au moins un antibiotique. Les bactéries à gram négatif représentaient la majorité des uropathogènes, soit 90%. En ce qui concerne les souches résistantes, 76 % d'E. coli, 100 % de Klebsiella pneumoniae, 6 % de Proteus mirabilis. 110 (51%) antibiogrammes ont été rélus à 72h00.
Conclusion : La prescription de l’antibiothérapie des IU simple au SAU est dans un peu plus de la moitié de cas conforme aux recommandations. Les causes de non-conformité concernent essentiellement la durée de prescription ainsi que le spectre du traitement. Il est donc urgent d’améliorer la formation des prescripteurs et de sensibiliser aux risques d’antibiorésistance.
aucun
Lilia ROTARI (Amiens), Rea NAPUCE, Paulo HENRIQUES, Daniel Aiham GHAZALI
11:44 - 11:55
#39432 - CP74 Apport du cliché thoracique dans la conviction diagnostique de pneumonie chez les patients se présentant pour dyspnée aiguë aux urgences.
CP74 Apport du cliché thoracique dans la conviction diagnostique de pneumonie chez les patients se présentant pour dyspnée aiguë aux urgences.
Introduction : La prise en charge d’une dyspnée aiguë aux urgences repose essentiellement sur le traitement de la pathologie causale. L’outil diagnostique de première intention reste la radiographie thoracique. Nous avons étudié l’apport du cliché thoracique sur la certitude diagnostique de pneumonie chez les patients dyspnéiques aux urgences.
Matériel et méthodes : Étude prospective non interventionnelle monocentrique aux urgences de notre CHU, sur une période allant du 30 novembre 2022 au 12 mai 2023. L’intuition du clinicien recueillie avant et après réalisation du cliché thoracique était comparée au diagnostic final de passage aux urgences.
Résultats : Dans notre étude, 74% des patients n’avaient aucun apport à la réalisation de la radiographie thoracique, 18% avaient un bénéfice à sa réalisation, 7% avaient un éloignement de leur diagnostic induit par la radiographie (confère tableau).
Conclusion : La radiographie ne modifiait pas la certitude diagnostique pour 74% des patients, elle montre un bénéfice diagnostique pour le clinicien pour 18% des cas, mais l’éloigne du diagnostic final chez 7% des malades.
Aucun
Benjamin BANEGAS (Toulouse), Dominique LAUQUE, Frédéric BALEN
11:55 - 12:06
#39450 - CP75 Evaluation des prescriptions d’antibiotiques dans les infections urinaires ambulatoires aux urgences adultes d'un centre hospitalier universitaire.
CP75 Evaluation des prescriptions d’antibiotiques dans les infections urinaires ambulatoires aux urgences adultes d'un centre hospitalier universitaire.
Introduction : En France, 5500 décès/an sont liés aux infections bactériennes multirésistantes. Le taux élevé de prescription d'antibiotiques souligne l’importance de lutter contre l'antibiorésistance, un enjeu majeur de santé publique. Les infections urinaires aiguës (IUA) sans signes de gravité sont le deuxième motif de consultation aux urgences. L’objectif principal était d’évaluer la prise en charge des IUA ambulatoire au regard des recommandations de la SPLIF 2018. Les objectifs secondaires étaient d’analyser la non-conformité aux recommandations, l’écologie bactérienne et le pronostic de ces patients.
Matériel et Méthode : Étude rétrospective du 1/01/2021 au 31/12/2022 évaluant les prescriptions d’antibiotiques des patients ayant consulté aux urgences pour IUA sans critères de gravité. Les variables qualitatives seront décrites par leur effectif et pourcentage, les variables quantitatives par leur médiane et interquartiles.
Résultats : 213 prescriptions pour IUA ont été analysées. Il s’agissait principalement d’hommes (71%) avec une médiane d’âge de 59±39 ans. 127 (60%) prescriptions étaient conformes aux recommandations. Les causes de non-conformité étaient dans 29% des cas la molécule non recommandée en première intention, dans 10% des cas la non-prescription d’antibiotique et dans 1% des cas une erreur de posologie. Les BGN représentaient 90% des germes mis en cause avec 62% d’antibiorésistance. Les souches résistantes : 57% des E. coli (dont 2% BMR), 100% des Klebsiella pneumoniae et 77,8% des Proteus mirabilis. 50% des ECBU qui ont été relus à 72h. Sur l’ensemble des patients, 10 (5%) ont consulté aux urgences dans les 3 mois suivants leur premier passage et 2(1%) ont été hospitalisés pour une IUA avec signe de gravité dans le mois suivant.
Conclusion : Dans 40% des cas, l’antibiothérapie prescrite était non conforme aux recommandations. Les causes de non-conformité concernent essentiellement la molécule non recommandée. Une meilleure formation des prescripteurs est nécessaire pour lutter contre l’antibiorésistance. Une filière IU post-urgence ou des téléconsultations à 72h pourraient aider à adapter la prescription des antibiotiques.
AUCUN
Rea NAPUCE (Amiens), Daniel Aïham GHAZALI, Paulo HENRIQUES, Laure DOMISSE, Lilia ROTARI
12:06 - 12:17
#39455 - CP76 Évaluation des pratiques de prise en charge des pyélonéphrites aïgues simples de la femme dans un service d’urgences.
CP76 Évaluation des pratiques de prise en charge des pyélonéphrites aïgues simples de la femme dans un service d’urgences.
Introduction : La pyélonéphrite aigue (PNA), fréquemment rencontrée dans les services d'urgence, est une affection infectieuse nécessitant une prise en charge rigoureuse. Pour garantir des soins de qualité, une mise à jour constante des pratiques est indispensable. Notre étude a pour but d'apprécier la conformité des soins prodigués aux femmes atteintes de PNA non compliquée au service des urgences en 2021, en fonction des directives nationales émises par la SPILF.
Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective monocentrique basée sur la cohorte angevine de l’étude multicentrique PREDUTI3. Les données de patientes majeures ayant consulté aux urgences du CHU d’Angers pour une PNA non grave ont été analysées. L’analyse statistique consiste en un score composite basé sur l’adéquation de l’antibiothérapie probabiliste, de l’imagerie ainsi que des bilans biologiques. Une déclaration CNIL et un avis d’un comité d’éthique ont été obtenu.
Résultats : Au total, 101 patientes ont été incluses. L’adéquation globale de la prise en charge selon les recommandations était de 14,9% (95% CI : 8,1 à 20,5%). Sur le plan de l'antibiothérapie, 91,1% des patientes ont reçu un traitement conforme aux directives (n=92/101). En scindant cet aspect en deux sous-groupes, 91,7% des cas de PNA simple étaient conformes vis-à-vis de l’antibiothérapie (n=66/72), contre 89,7% pour les PNA à risque de complication (n=26/29). L'adéquation concernant le bilan biologique a été observée pour 35,6% des cas (n=36/101). Pour le bilan d'imagerie, l'adéquation globale s'établissait à 44,5% (n=45/101). La comparaison statistique a révélé une différence significative dans l'adéquation totale (sur les 3 critères) entre les PNA simples et les PNA à risque de complication (p = 0.001).
Discussion : L'étude menée révèle que l'adéquation globale des soins en cas de PNA non compliquée chez les femmes est insuffisante. Cependant, la conformité concernant l'antibiothérapie est élevée, suggérant une bonne application des directives dans ce domaine. Toutefois, des lacunes significatives ont été observées en matière de bilan biologique et d'imagerie, indiquant une nécessité de formation continue et de révision des pratiques.
Conclusion : Si cette étude souligne une observance satisfaisante des recommandations en ce qui concerne le choix de l'antibiothérapie, elle met aussi en lumière des axes d'amélioration, en particulier pour ce qui est de la prescription des examens biologiques lors des consultations d’urgence.
Aucun
Pierre FAURE (Angers), Eric BATARD, Dominique SAVARY, Pierre-Marie ROY, Yves-Marie VANDAMME, Delphine DOUILLET
12:17 - 12:28
#39553 - CP77 Comparaison entre le Rapport Neutrophiles/Lymphocytes et le Score de NEWS dans la prédiction du pronostic des patients en sepsis.
CP77 Comparaison entre le Rapport Neutrophiles/Lymphocytes et le Score de NEWS dans la prédiction du pronostic des patients en sepsis.
Introduction : L’efficacité de la réponse immunitaire de l’organisme face à une infection dépend étroitement de l’équilibre entre les mécanismes pro et anti-inflammatoires. Le rapport neutrophiles/lymphocytes (RNL), reflet fidèle de cet équilibre, pourrait, de ce fait, prédire le pronostic des patients admis en sepsis.
Objectif : le but de ce travail était d’étudier la valeur pronostique du RNL par rapport au score NEWS (National Early Warning Score) chez les patients admis aux urgences pour sepsis.
Matériel et méthodes : Étude descriptive rétrospective menée au service des urgences sur deux ans (janvier 2021 – décembre 2022). Nous avons inclus les patients adultes âgés de plus de 18 ans admis pour sepsis selon la définition du sepsis surviving compaign 2021. Les données ont été recueillies sur une fiche conçue pour cette étude. Le Rapport Neutrophiles/Lymphocytes (RNL) est calculé à l’admission à partir de la 1 ère numération de la formule sanguine prélevée ainsi que le Score NEWS. L’évaluation de la valeur pronostique était basée sur la méthode de la courbe ROC.
Résultats : inclusion de 200 patients. L’âge moyen était de 66 ± 17 ans. La valeur moyenne du RNL était de 14 et celle du NEWS était de 4. La porte d’entrée était pulmonaire chez 54% des patients et urinaire chez 33%. La mortalité était de 33%. Les valeurs moyennes des RNL et NEWS respectives dans les sous-groupes décédés et survivants étaient de 17 et 12 (p=0,03) et 7 et 3 (p<0,001). L’aire sous la courbe (AUC) ROC pour le RNL est 0,54 avec une valeur seuil de 10 et une sensibilité (Se), spécificité (Sp) respectivement de 56 et 53%. L’AUC ROC pour le NEWS était de 0,71 avec une valeur seuil à 2 et une Se, Sp respectives de 71 et 68%.
Conclusion : les résultats de notre étude n’ont pas permis de mettre en évidence un apport supplémentaire du RNL par rapport au NEWS.
aucun
Bahri BADRA (Tunis, Tunisie), Hager TOUJ, Ilyes TRABELSI, Dorsaf HRAIMI, Ines BELGACEM, Cyrine SKHIRI, Inès SEDGHIANI, Nebiha BORSALI
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Salle 252A |
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"Vendredi 07 juin"
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CMS19
11:00 - 12:30
Conférence Médico-Soignants
Urgences et manifestations neurologiques
Neurologie, Triage
Modérateurs :
Christelle HILAIRE (Chef de projet Scientifique) (ST DENIS), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Tri, organisation et prise en charge des principales urgences neurologiques en service d'urgence
11:00 - 11:22
Céphalées.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
11:22 - 11:44
Syndrôme méningé.
Virginie RESTOUILH (IPA) (Conférencier, Strasbourg)
11:44 - 12:06
Vertiges.
Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
12:06 - 12:28
AVC.
Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris)
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Salle 252B |
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"Vendredi 07 juin"
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AS33 B
11:00 - 12:30
Atelier Soignants
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave
Thérapeutique, Traumatologie
Coordonnateur :
Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, civière cuillère, MID, ceinture pelvienne, attelle de traction (CT6), garrot tourniquet, plan dur (araignée), bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT). Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation sur un patient déjà lourdement techniqué.
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Salle 253 |
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CMS05
11:00 - 12:00
Conférence Médico-Soignants
Accès vasculaire
Infirmier, Pédiatrie, Thérapeutique, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Poitiers), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Lao-Tseu l'a dit, il faut trouver la voie ! Ici, nous discuterons de l'utilité (ou pas) des cathéters obturés, de la voie veineuse échoguidée, de la voie intraosseuse, le tout sans oublier les enfants.
11:00 - 11:15
Pose de cathéter obturé, utile ou futile ?
Florent NOËL (Médecin) (Conférencier, Paris)
11:15 - 11:30
Place de l’échographie pour la pose d’une voie veineuse périphérique.
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Conférencier, Dijon)
11:30 - 11:45
Voie intra-osseuse : pour qui ? pour quoi ? comment ?
Bastien VAN OVERBECK (IDE) (Conférencier, Nouméa, Nouvelle-Calédonie)
11:45 - 12:00
Spécificités pédiatriques.
Vincent BRODEAU (MEDECIN) (Conférencier, Montpellier)
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Salle 342A |
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CS03
11:00 - 12:30
Conférence Soignants
Urgences sociales : repères pour quand on ne sait plus quoi faire
Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur :
Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Besoin de repères dans des situations parfois complexes ? Cette session est faite pour vous.
11:00 - 11:22
Mineurs en danger : conduite à tenir.
Claire EL KHEBIR (Cadre supérieur socio-éducatif) (Conférencier, Paris)
11:22 - 11:44
Breaking bad aux Urgences : que faire des stupéfiants ?
Hélène DIOT (Infirmière) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
Signalement des violences au sein du couple.
Laora TILMAN (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
L'inventaire aux Urgences : que dit la loi.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
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Salle 342B |
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AMS27 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie
Coordonnateur :
Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
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Salle 343 |
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AMS18 A
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier interprétation d’images radio en traumatologie
Traumatologie, Imagerie - Radiologie
Coordonnateur :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférencier :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les principes de lecture d’une radiographie osseuse
Contraire les principes de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les indications de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les pièges radiologiques
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Salle 351 |
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AM05 B
11:00 - 12:30
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - Intubation difficile
Thérapeutique, Traumatologie
Coordonnateur :
Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
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Salle 352A |
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FC23
11:00 - 12:00
Flash communications
Pédagogie et simulation
Etudiants Médecine
Modérateur :
Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille)
11:00 - 11:07
#39071 - FC23-01 Les biais cognitifs dans le raisonnement clinique en médecine : apport d'une formation de sensibilisation dans la réduction de leur prévalence lors de séances d'enseignement par la simulation auprès d’internes en médecine d’urgence.
FC23-01 Les biais cognitifs dans le raisonnement clinique en médecine : apport d'une formation de sensibilisation dans la réduction de leur prévalence lors de séances d'enseignement par la simulation auprès d’internes en médecine d’urgence.
Introduction : Le processus de raisonnement clinique (RC) est complexe et sujet à des biais cognitifs (BC), pouvant conduire à des erreurs médicales. Des stratégies de débiaising ont été développées sans faire preuve de leur parfaite efficacité. Notre objectif est d’étudier si une session de sensibilisation aux BC dans le RC diminue leur prévalence chez les internes en médecine d’urgence (MU).
Matériel et méthode : La figure 1 détaille le plan expérimental. Un questionnaire visant à évaluer la formation et le transfert des apprentissages a été adressé aux étudiants à 3 mois.
Résultats : La prévalence des BC dans le RC des étudiants du groupe intervention (n=8) diminuait entre les deux sessions (médiane 2,75 vs 2, p=0,0095) et non pas dans le groupe contrôle (n=7) (médiane 2,25 vs 2,5, p=0,7358). La différence de prévalence des BC dans le RC entre les deux sessions du groupe intervention était statistiquement significative (F(1)=6,79, p=0,022) comparativement au groupe contrôle.
Les biais les plus représentés étaient le biais d’ancrage, de confirmation, la satisfaction de recherche et la fermeture prématurée, sans pour autant influer sur l’obtention du diagnostic. Les étudiants rapportent une augmentation de leur réflexivité et un transfert des apprentissages dans leur pratique courante.
Conclusion : Notre étude a montré qu’une session de sensibilisation aux BC permet de réduire leur prévalence dans le RC des internes de MU ainsi qu’une augmentation de leur réflexivité.
Aucun
Fanny HAMARD (Nice), Céline PERRIN, Julie CONTENTI, Grégory LO MONACO
11:07 - 11:14
#39221 - FC23-02 Résumés structurés d’observation : analyse critique d’une méthode d’apprentissage au raisonnement clinique en médecine d’urgence.
FC23-02 Résumés structurés d’observation : analyse critique d’une méthode d’apprentissage au raisonnement clinique en médecine d’urgence.
Introduction : L'analyse critique de toute méthode d’apprentissage peut être utile (16). En effet, cette activité peut mener à recommander une méthode et à expliquer sa fiabilité ou son utilité dans un contexte bien déterminé. Une analyse critique de qualité, juste et complète met en évidence les points forts d’une ressource, ses limites et les possibilités de mise à jour (4,17,18). L’analyse des RSO permettrait d'extraire des données quantitatives et qualitatives sur cette méthode et d'évaluer son utilité pédagogique en stage pratique (3).
L’objectif de cette étude était d’analyser les données qualitatives et quantitatives des RSO rédigés par des étudiants du DCEM3 en stage de médecine d’urgence.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective sur une période de six années universitaires et nous avons sélectionné tous les RSO rédigés par les externes du DCEM3 en stage de médecine d’urgence et disponibles au secrétariat du service. Nous avons analysé les caractéristiques et qualitatives de ces RSO et nous avons évalué leur conformité aux règles de rédaction médicale recommandées par notre faculté.
Résultats : Nous avons analysé 147 fiches de RSO. Les RSO ont été rédigés par 60 étudiants soit une moyenne de 2 à3 fiches par étudiant. Nous avons retrouvé que 70 % des items étaient renseignés par les externes. Les catégories les plus renseignées étaient la description du stage avec 89% et les données cliniques avec 87%. Les catégories les moins renseignées étaient les particularités à signaler avec 35% et le traitement avec 43%. La conformité générale des RSO était de 72%
Conclusion : Les RSO rédigés par les externes en stage aux urgences étaient majoritairement conformes aux recommandations de rédaction de notre faculté (72%). Certains items étaient plus renseignés que d’autres. Les progrès réalisés lors des deux dernières décennies en pédagogie médicale ont permis d’améliorer l’apprentissage du RC en terrains de stages. Les RSO représentent un moyen parmi tant d’autres afin d’aider le clinicien-enseignant à interagir avec ses apprenants dans le cadre d’un apprentissage participatif et actif. Cet outil pédagogique permet aux encadreurs référents d’accompagner les étudiants dans ce long chemin qu’est l’éducation médicale.
Pas de conflit d'intérêt
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Sirine KESKES, Hela BEN TURKIA, Raja FADHEL, Amira BAKIR, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
11:14 - 11:21
#39261 - FC23-03 Evaluation de l’impact d’une formation par simulation sur les gestes de premiers secours pédiatrique dans les crèches et les jardins d’enfants.
FC23-03 Evaluation de l’impact d’une formation par simulation sur les gestes de premiers secours pédiatrique dans les crèches et les jardins d’enfants.
Introduction :
Les Accidents de la Vie Courante (AcVC) représentent un motif fréquent de consultation aux urgences pédiatriques et de recours au SAMU/SMUR surtout chez les jeunes enfants de 0 à 5 ans. Leur protection est primordiale et sous la responsabilité des adultes. Le but de cette étude était d’évaluer les connaissances des parents et des personnels des crèches et des jardins d’enfants concernant les gestes de premiers secours pédiatriques et de déterminer l’impact d’une formation par simulation sur l’acquisition de nouvelles compétences.
Méthodes :
Nous avons mené une étude expérimentale transversale sur 9 mois (du septembre 2022 au mai 2023). Inclusion qui des parents d'enfants âgés de 0 à 5 ans inscrits dans des crèches et des jardins d’enfants, ainsi que sur le personnel travaillant dans ces établissements qui ont exprimé leur consentement pour participer à notre étude. La collecte des données a été faite en utilisant deux questionnaires anonymes distribués à notre population avant et après la formation par simulation.
Résultats :
Notre population était composée de 731 personnes. L’âge moyen était de 34,6 ±19ans. Les mères représentaient 93,4%. La majorité des parents (64,4%) ont déclaré qu’ils n’avaient pas réagi lorsque leurs enfants ont été victimes d’un accident en leur présence et 92 % d’entre eux n’ont pas eu une formation en gestes de premiers secours pédiatriques. Notre programme expérimental de prévention et de formation sur les gestes de premiers secours pédiatriques a montré une amélioration nette sur les acquis et connaissances théoriques et pratiques des parents et du personnel des crèches et jardins d’enfants sur les conduites à tenir devant tous types d’accidents. La majorité des parents (80,3%) et du personnel (85,5%) avaient une note de 10/10 après la formation. Les résultats ont permis de déceler une différence significative (p<0,001) dans la gestion des AcVC suite à notre intervention.
Conclusion :
notre étude a montré le bénéfice d’une formation par simulation sur les gestes de premiers secours pédiatriques. Cette étude représente ainsi une étape importante vers la prévention des accidents et la promotion de la sécurité des enfants.
Aucun
Saida ZELFANI, Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Hela MANAI, Teycir KHARRAZ, Houyeme ZOUARI, Fadwa LACHTAR, Mehdi BOUZID
11:21 - 11:28
#39346 - FC23-04 Acquisition des compétences en leadership partage aux urgences : Apport de la formation par simulation.
FC23-04 Acquisition des compétences en leadership partage aux urgences : Apport de la formation par simulation.
Résumé
Introduction :
L'arrêt cardiaque (AC) est une situation critique fréquente aux urgences qui nécessite un travail d’équipe et des compétences non techniques (CNT) en plus des compétences techniques.Peu d'études ont abordé le sujet du leadership partagé entre infirmier et médecin urgentiste. L'enseignement traditionnel théorique ne permet pas l’acquisition des compétencesen leadership partagé dans des situations critiques d’où l’intérêt de la simulation. L’objectif de notre étude était d’étudier l'apport de la simulation sur l'acquisition des compétences en leadership partagé entre infirmiers et médecins urgentistes dans la gestion de l'AC aux urgences.
Méthodes :
Nous avons mené une étude prospective et évaluative. Nous avons inclus des médecins urgentistes avec une expérience de plus de trois ans et les infirmiers ayant une ancienneté de cinq ou plus exerçant aux urgences. Nous avons effectué un pré-test pour évaluer les connaissances théoriques concernant la réanimation cardio-pulmonaire et les CNT requises dans la gestion de crise suivie d’une formation théorique puis deux séances de simulation suivie d'un post test. Evaluation des connaissances théoriques (Post-test versus. Pré-test). L’évaluation des CNT a été faite par un observateur utilisant le score Trauma Non-technical skills(T-NOTECHS) modifié à T0 (premier scénario) et à T1(deuxième scénario).
Résultats :
Nous avons inclus 12 participants (six infirmiers et six médecins). Concernant la formation théorique, une augmentation significative des moyennes du post-test par rapport au prétest a été observée pour tous les participants : de 8,83±2,41 à 11,5±2,25 ; p<0,001.
Par rapport à la formation par simulation, une augmentation significative du score T-NOTECHS modifié a été observée : de 11,25±2,89 à 21,17±2,62; p<0,001. Cette amélioration a été observée pour tous les items du score : leadership (de 4,17±1,03 à 1,92±0,99 ; p<0,001), Gestion de crise (de 3,67±0.98 à 1,50±0,90 ; p<0,001), communication (de 2,25±0,45 à 1,17±0,38 ; p<0,001),adhésion à l’algorithme de la réanimation cardiaque avancée (de 3,17±0,98 à 1,67± ; p<0,001) et gestion du stress (de 4,83±0,57 à 3,17±1,03 ; p<0,001).
Conclusion :
Notre étude confirme le bénéfice pédagogique de la formation par simulation sur l’acquisition des compétences en leadership partagé pour les infirmiers et les médecins dans la gestion de l’AC.
aucun
Syrine KESKES (Tunis, Tunisie), Kamel JLALI, Ines ALOUI, Raja FADHEL, Hajer HADAD, Chaima HAMZA, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
11:28 - 11:35
#39373 - FC23-05 Etude exploratoire de la mise en œuvre d’un escape game pédagogique dans l’apprentissage de la sémiologie en premier cycle d’études médicales aux urgences.
FC23-05 Etude exploratoire de la mise en œuvre d’un escape game pédagogique dans l’apprentissage de la sémiologie en premier cycle d’études médicales aux urgences.
Introduction : Un des principes de l’enseignement est la participation active de l’étudiant. La ludopédagogie permet d'y répondre et l'escape game pédagogique (EGP) en est un exemple. Dans le premier cycle des études médicales, la sémiologie et les grands syndromes sont au centre de l’apprentissage. Notre objectif est de mettre en place et d’évaluer un EGP dans le service des urgences afin de travailler avec les étudiants en stage : rédiger une observation , une situations de départ fréquentes « Dyspnée », et enfin le « Savoir-être ».
Méthodes : La création du EGP s’est appuyé sur une revue de littérature. 4 groupes d’étudiants vont en bénéficier, entre mars et mai 2023 et l'évaluation a été réalisée via : une échelle de Likert de satisfaction, les retours qualitatifs des étudiants et une évaluation théorique à J+1 comparé à un groupe contrôle.
Résultats : L’EGP a été conçu pour 3 à 5 étudiants, dans une chambre transformée en cabinet pour l'EGP. La situation est un homme de 57 ans présentant une dyspnée à bord d’un vol, nécessitant un atterrissage d’urgence. L’objectif est de rédiger une observation et poser l’hypothèse diagnostique principale grace à des énigmes (code à déchiffrer, cadenas, mots mêlés, puzzle, indices, …). Un débriefing est réalisé ensuite. 13 étudiants ont participés ont tous très appréciés l'EGP, et les données comparées en post test sont supérieurs pour 4 questions sur 5 dans le groupe EGP.
Conclusion : Cette étude valide l'EGP comme moyen pédagogique
Aucun
Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Lise BOUTOUATOU, Papa GUEYE, Yannick BROUSTE, Guillaume PHILIPPOT
11:35 - 11:42
#39385 - FC23-06 Formation des internes et docteurs juniors de DESMU : Effets d’une vidéo sur la perception d’authenticité des apprenants lors d’une simulation en immersion clinique avec un simulateur.
FC23-06 Formation des internes et docteurs juniors de DESMU : Effets d’une vidéo sur la perception d’authenticité des apprenants lors d’une simulation en immersion clinique avec un simulateur.
Introduction : La simulation en santé est une méthode d’enseignement et d’apprentissage utilisée dans la formation initiale et continue des professionnels de santé. Il s’agit de mettre en situation les apprenants dans une réalité reconstruite afin qu’ils puissent « faire comme si c’était vrai », et agir pour résoudre les problèmes posés. Cette méthode pédagogique a évidemment une place essentielle dans la formation des futurs médecins urgentistes.
Contrairement au modèle aéronautique, les environnements proposés en simulation en santé ne présentent pas de similitude parfaite avec la réalité.
Notre étude s’intéresse au manque de perception d’authenticité décrit par les participants.
Notre hypothèse est que la présentation d’une vidéo courte aux apprenants, en début de simulation, d'un patient simulé présentant les mêmes symptômes que ceux programmés sur le simulateur permettrait de les aider à « faire comme si c’était vrai » et ainsi de mieux s'engager dans l'activité pédagogique et donc de mieux réaliser le transfert des apprentissages au décours des sessions de formation.
Méthode : Une étude qualitative a été menée auprès de 12 étudiants en DES de Médecine d'Urgence en stage dans un SMUR. Ils sont tous passés sur un cas de simulation de détresse vitale, précédé de la présentation d'une courte vidéo d'un patient avec les mêmes signes de gravité. 2 entretiens collectifs semi-dirigés ont été réalisés explorant les éléments influençant la perception d’authenticité des étudiants et les effets de la vidéo sur l’immersion, le raisonnement clinique et les apprentissages.
Résultats : 4 thématiques favorisant l’immersion ont été mises en évidence par les étudiants lors des entretiens : l’environnement reconstruit, le script clinique, la posture d’apprentissage et la vidéo présentée en début de simulation. Les effets de la vidéo étaient jugés positifs et ont permis d’améliorer l’immersion clinique, le raisonnement clinique, l’interaction avec le simulateur et les apprentissages. Ainsi, l’engagement dans la simulation était majoré permettant de réunir les conditions propices au transfert des apprentissages.
Conclusion : Cette vidéo courte a influencé positivement l’immersion en simulation des participants, a favorisé la mobilisation du raisonnement clinique et a réuni des conditions propices au transfert des apprentissages. Cette vidéo simple à concevoir et à utiliser pourra facilement être utilisé en attendant la diffusion plus large de la réalité augmentée.
Aucun
François REVAUX (Créteil), Laetitia REPAIRE, Matthieu HEIDET, Julien VAUX, Chadi JBEILI, Charlotte CHOLLET-XEMARD, Eric LECARPENTIER, Morgan JAFFRELOT
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FC24
11:00 - 12:00
Flash communications
Sepsis
Infectiologie - Sepsis
Modérateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Chef de Clinique Assistant) (Rouen)
11:00 - 11:07
#39136 - FC24-01 Pression pulsée préhospitalière et mortalité des patients en choc septique pris en charge par un SMUR.
FC24-01 Pression pulsée préhospitalière et mortalité des patients en choc septique pris en charge par un SMUR.
Contexte : Le traitement médical du choc septique est basé sur un ensemble de soins comprenant notamment l'antibiothérapie et l'optimisation hémodynamique. Cette dernière repose sur l'expansion volémique et l'administration de noradrénaline visant à optimiser le débit cardiaque afin d’atteindre une pression artérielle moyenne d’au moins 65mmHg. En préhospitalier, l'évaluation du débit cardiaque est difficile en raison du manque de dispositifs invasifs et non invasifs.
Cette étude vise à évaluer la relation entre la mortalité à J30 et (i) la pression pulsée initiale (PPi) ainsi que (ii) la variation de la pression pulsée (dPP) au cours de la phase préhospitalière de chocs septiques pris en charge par un SMUR.
Méthodes : Du 09 mai 2016 au 02 décembre 2021, les patients en choc septique pris en charge par un SMUR ont été analysés rétrospectivement. La PPi a été calculée comme la différence entre la pression artérielle systolique (PAS) et la pression artérielle diastolique (PAD) lors du premier contact avec le patient alors que la dPP correspondait à la différence entre la PP finale à la fin de la prise en charge préhospitalière et la PPi, rapportée à la durée de prise en charge préhospitalière. Une analyse basée sur la méthode du score de propension a été faite pour évaluer la relation entre la mortalité à 30 jours et (i) une PPi<40mmHg et (ii) une dPP positive.
Résultats : Parmi les 530 patients analysés, une infection pulmonaire, digestive et urinaire ont été suspectées en préhospitalier chez respectivement 43%, 25% et 17% des patients. La mortalité à J30 était de 31%. L'analyse de régression de Cox a montré une association entre la mortalité à J30 jours et (i) une PPi<40mmHg : HRa=1,61 [1,03-2,51], et (ii) une dPP positive : HRa=0,56 [0,36-0,88].
Conclusion : Dans cette étude, nous rapportons qu'une PPi<40mmHg et une dPP positif sont associés à la mortalité à J30 jours de patients atteints de choc septique nécessitant une intervention SMUR en préhospitalier. Une dPP négatif pourrait aider les médecins à identifier les chocs septiques à risque d’évolution défavorable malgré l'optimisation hémodynamique préhospitalière.
"Aucun"
Romain JOUFFROY, Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Noutoa GUINDO, Benoit VIVIEN, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Stéphane TRAVERS, Papa GUEYE
11:07 - 11:14
#39137 - FC24-02 Association entre l'antibiothérapie préhospitalière et l'optimisation hémodynamique avec la diminution de la mortalité à 30 jours chez les patients en choc septique.
FC24-02 Association entre l'antibiothérapie préhospitalière et l'optimisation hémodynamique avec la diminution de la mortalité à 30 jours chez les patients en choc septique.
Contexte :
Pour réduire la mortalité liée au choc septique, les recommandations internationales préconisent une antibiothérapie et une optimisation hémodynamique dans un délai d'une heure.
Cette étude rétrospective multicentrique vise à étudier la relation entre l'antibiothérapie préhospitalière administrée dans la première heure et la pression artérielle moyenne (PAM) ≥65mmHg à la fin de la phase préhospitalière, et la mortalité à 30 jours de patients en état de choc septique pris en charge par un SMUR.
Méthodes : De mai 2016 à décembre 2021, les patients atteints de choc septique nécessitant l’intervention d’un SMUR ont été analysés rétrospectivement. Pour évaluer la relation entre la mortalité à J30 et l'antibiothérapie préhospitalière administrée au cours de la 1ère heure et/ou une PAM≥65mmHg à la fin de la prise en charge préhospitalière, la méthode de l’Inverse Probability Treatment Weighting (IPTW) a été appliquée.
Résultats : Parmi les 530 patients inclus, 132 (25%) ont reçu une antibiothérapie préhospitalière, parmi lesquels 98 patients (74%) une céphalosporine de 3ème génération.
Les infections pulmonaires, urinaires et digestives suspectées étaient la cause du sepsis dans dans 43%, 25% et 17%. La mortalité globale à J30 était de 31%.
Une association significative a été observée entre la mortalité à J30 et (i) l'administration d’une antibiothérapie au cours de la 1ère heure : RRa=0,14 [0,04 - 0,55], (ii) l'administration d’une antibiothérapie au cours de la 1ère heure associée à une PAM≥65mmHg : RRa=0,08 [0,02 - 0,37] et (iii) administration d’une antibiothérapie au cours de la 1ère heure associée à une PAM<65mmHg à la fin de la phase préhospitalière : RRa=0,75 [0,45 - 0,85]. Les patients ayant reçu une antibiothérapie préhospitalière après la 1ère heure présentaient également une diminution de la mortalité à J30 : RRa=0,87 [0,57 - 0,99], tandis que les patients n’ayant pas reçu d’antibiothérapie avaient une moralité à J30 plus élevée : RRa=2,36 [1,89 – 2,95].
Conclusion : Dans cette étude, nous avons montré qu’une antibiothérapie préhospitalière au cours de la 1ère heure et l’atteinte d’une PAM≥65mmHg à la fin de la phase préhospitalière sont toutes deux associées à une diminution de la mortalité à J30 jours chez des patients atteints de choc septique pris en charge par un SMUR.
"Aucun"
Romain JOUFFROY, Matthieu HOLUB, Noutoa GUINDO, Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Stéphane TRAVERS, Benoit VIVIEN, Vincent BOUNES, Papa GUEYE
11:14 - 11:21
#39290 - FC24-03 Etude des cas d’endocardite infectieuse diagnostiqués au CHU de Montpellier de 2020 à 2022, chez les patients ayant été admis aux urgences le mois précédant le diagnostic.
FC24-03 Etude des cas d’endocardite infectieuse diagnostiqués au CHU de Montpellier de 2020 à 2022, chez les patients ayant été admis aux urgences le mois précédant le diagnostic.
Introduction : L’endocardite infectieuse (EI) est une pathologie difficile à diagnostiquer du fait de son polymorphisme. La reconnaissance de l’EI dans les services d’urgence est un véritable défi pour le praticien. L’objectif principal de cette étude était de décrire la présentation clinique ainsi que la prise en charge des patients admis aux urgences avec un diagnostic final d’EI jusqu’à 30 jours après leur admission.
Matériel et Méthode : Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques et les examens complémentaires de tous les patients adultes ayant bénéficiés d’une consultation aux urgences du CHU de Montpellier et pour lesquels un diagnostic d’EI a été confirmé dans les 30 jours suivant leur passage.
Résultats : Durant la période de l’étude, 401 EI ont été diagnostiquées au CHU de Montpellier dont 36 (9%) avec un passage aux urgences. Trente-quatre patients ont été analysés. L’âge moyen était de 68 ans, la majorité était des hommes. Les antécédents de cardiopathies valvulaires chirurgicales ou d’immunodépression étaient les principaux facteurs de risques retrouvés. Environ 1 patient sur 2 était fébrile et 4 (11%) patients ne présentaient aucun point d’appel infectieux. La sensibilité de l’urgentiste pour le diagnostic d’EI était de 29% IC95% [15 ; 48] et un diagnostic non infectieux était retenu dans un tiers des cas. Cependant, la grande majorité des patients (n = 27 ; 79%) ont été hospitalisés. La mortalité à 6 mois était de 15% (n=5). Les principales atteintes valvulaires concernaient les valves aortiques et mitrales natives.
Conclusion :
La présentation clinique des EI s’avère être non spécifique et polymorphe. Les antécédents de cardiopathies valvulaires chirurgicales ou d’immunodépression sont des facteurs de risques fréquemment retrouvés. La présence d’une fièvre et d’une altération de l’état général, bien que non systématiques doivent être des signes d’alerte pour le médecin urgentiste.
Aucun
Julien PERCHE (Montpellier), Thibaut MARKARIAN, Xavier BOBBIA
11:21 - 11:28
#39417 - FC24-04 Aplasie fébrile aux urgences : analyse de la prescription de l’antibiothérapie.
FC24-04 Aplasie fébrile aux urgences : analyse de la prescription de l’antibiothérapie.
Introduction : L’aplasie fébrile est une urgence médicale qui se définit par un taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) inférieure à 0,5G/L associé à une température supérieure à 38,3°C (ou 38,0°C mesurée à deux reprises dans un intervalle d’au moins une heure). Selon les recommandations une antibiothérapie adaptée doit être administrée rapidement, idéalement dans l’heure. L’objectif principal était d’évaluer le délai de mise en place d’une antibiothérapie.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, monocentrique réalisée dans un SU adulte entre 2016 et 2023. Les critères d’inclusion comprenaient les patients dont le taux de PNN était inférieur à 0,5G/L associé à la présence d’une hyperthermie ou à une anamnèse retrouvant des symptômes de fièvre dans les dernières 24h. Les patients dont l’antibiothérapie a été débutée par le SMUR avant l’arrivé au service d’urgence étaient exclus. Le critère de jugement principale était le temps entre l’arrivée du patient au service d’urgence et l’administration d’une première antibiothérapie. Les critères secondaires étaient le délai de prescription, le type d’antibiothérapie prescrite, la documentation microbiologique, l’évolution aux urgences, l’orientation des patients à la sortie et la mortalité à trois mois.
Résultats : 79 patients ont été inclus. La population était composée de 40 (51%) femmes, d’un âge médian de 61 années. Un cancer ou une hémopathie était retrouvé chez 69 (87%) patients. Un traitement myélosuppresseur était pris par 61 (77%) patients. Le délai médian d’administration de l’antibiothérapie était de 4h39 [IIQ : 3H02 – 6H08], et de 3h34 [1h45 – 5h31] pour les patients avec des signes de gravité. Le délai médian de prescription était de 3h26 [2h08 – 4h56] et celui entre la prescription et l’administration était de 31 min [15min - 1h07]. L’antibiothérapie était prescrite avec un spectre adapté à la situation pour 59 (75%) patients. Les prélèvements microbiologiques étaient revenus négatifs pour 64 (81%) patients. La mortalité à 3 mois était de 20%.
Conclusion : Le délai d’administration d’une antibiothérapie était au-delà du délai recommandé. Ce retard était expliqué en partie par un délai de prescription long. Nos résultats sont comparables aux autres études sur ce sujet. Une meilleure identification des patients à risque d’aplasie fébrile dès l’IAO, via une adaptation de la FRENCH par exemple, pourrait améliorer le délai de prise en charge.
aucun
Baptiste SORDET (rennes), Nicolas PESCHANSKI, Louis SOULAT, Paul-Georges REUTER, Vincent LEVREL
11:35 - 11:42
#39531 - FC24-06 Thèse : évaluation des pratiques professionnelles dans la prise en charge du sepsis et du choc septique aux SAU du CHU de Brest.
FC24-06 Thèse : évaluation des pratiques professionnelles dans la prise en charge du sepsis et du choc septique aux SAU du CHU de Brest.
Introduction : Le sepsis/choc septique est une pathologie fréquemment rencontrée aux urgences, augmentant la morbi-mortalité surtout dans les âges extrêmes. Sa prise en charge relève donc d’une course contre la montre. Le but de cette étude d’évaluer les pratiques professionnelles concernant la prise en charge du sepsis au SAU de Brest, en comparaison avec les recommandations de la Surviving Sepsis Campaign (SSC).
Méthode : Il s’agit d’une évaluation des pratiques professionnelles descriptive, monocentrique et rétrospective. La population étudiée est constituée des patients admis aux urgences adultes du CHRU de Brest et présentant un sepsis ou un choc septique entre mai 2022 et avril 2023. Le critère de jugement principal est le délai entre le premier contact médical et le début de l’antibiothérapie, corrélé au lieu de prise en charge (plateau ou SAUV).
Résultats : Sur les 2256 dossiers relus, 199 patients ont été inclus afin de réaliser cette évaluation des pratiques professionnelles concernant la prise en charge du sepsis et du choc septique dans le service des urgences du CHRU de Brest.
Concernant le critère de jugement principal, le délai moyen entre le premier contact médical et l’administration de l’antibiothérapie en SAUV est de 90.4 minutes et de 134.8 minutes dans le secteur plateau (p value < 0.05)
Conclusion : Malgré des recommandations claires éditées par la SSC, le délai d’administration de l’antibiothérapie en cas de sepsis/choc septique peut être amélioré. Cependant, on note une différence significative selon le secteur de prise en charge aux urgences. Il convient donc de continuer à former les équipes à la reconnaissance de ces pathologies en utilisant de manière systématique les scores cliniques tels que le qSOFA.
Aucun
Mailys COSSUTTI (Brest)
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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AMS26 A
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Comment sauver les mains vides !
Triage
Coordonnateur :
Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
- Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
- Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
- Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant de 10 à 20 victimes.
- Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
- Découverte d’une solution de simulation innovante et originale : mise en stress et charge mentale
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Salle 353 |
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CE03
11:00 - 12:30
Conférence Exceptionnelle
Strengthening public hospitals: a France/USA comparison
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Yonathan FREUND (PUPH) (Paris), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Cette session sera en anglais.
L'hôpital public a un rôle majeur dans notre organisation des soins. Comment le renforcer ? Deux personnages majeurs de la santé aux USA et en France viendront répondre.
11:00 - 11:30
Renforcer l'hôpital public : regards croisés France / USA.
Mitchel KATZ (Conférencier, New-York, Etats-Unis)
11:30 - 12:00
Renforcer l'hôpital public : regards croisés France / USA.
François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
12:00 - 12:30
Discussion.
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Salle Maillot |
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AMS28 B
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Fatima-Zohra BOULMAIZ (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
- Appréhender les urgences vitales pédiatriques par la simulation en santé
- Reconnaître et prendre en charge les situations d’urgence vitale pédiatrique : reconnaissance des signes de gravité,
anticipation de l’évolution, mise en condition, préparation des traitements, manœuvres de réanimation
- Renforcer le travail en équipe pluriprofessionnelle au plus proche des réalités du terrain
- Développer les compétences de communication en situation d’urgence
- Savoir répartir les tâches, notionsd de leadership/followership
- Développer la cohésion et la collaboration entre les équipes
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Salles 221-222-223 |
12:30 |
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CDIV
12:30 - 13:15
Conférence de l'industrie Viatris
La MTEV aux urgences
Modérateur :
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:30 - 13:15
La prise en charge de la TVS.
Sylvain LE JEUNE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
12:30 - 13:15
La prise en charge de la TVP avec un focus sur le patient obèse.
Christine JURUS
12:30 - 13:15
La prise en charge de l’embolie pulmonaire.
Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
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Salle 251 |
13:00 |
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SI16
13:00 - 14:00
Session Interactive Médecins
Jeopardy / Burger Quiz
Jeunes
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez tester vos connaissances Sex, Drugs and Rock'n Roll !
13:00 - 14:00
Jeopardy / Burger Quiz.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Olivier DENIS (PC) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
14:00 |
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TRMS04
14:00 - 15:30
Table Ronde Médico-Soignants
Le patient âgé aux Urgences
Aide Soignant, Ethique, Gériatrie, Infirmier, Médecin, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Le patient âgé nécessite un parcours de soins spécifique aux urgences. Venez échanger avec les spécialistes sur les filières et outils spécifiques dédiés à nos aînés.
14:00 - 14:15
Parcours de soin des patients âgés aux Urgences.
Diane NAOURI (Chargée d'études) (Conférencier, Paris)
14:15 - 14:30
L'IGU : un moyen d'améliorer la prise en charge des patients âgés aux Urgences.
Hélène FAUCON (INFIRMIERE GERIATRIQUE AUX URGENCES IGU) (Conférencier, Marseille)
14:30 - 14:45
IA, algorithmes et échelles : utilité et plus-value pour la prise en charge des patients âgés.
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
14:45 - 15:00
Patient âgé aux Urgences et éthique.
Aurore ARMAND (médecin) (Conférencier, Angers)
15:00 - 15:30
Débat.
14:00 - 15:30
Q&R.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Super Modérateur, Brest)
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Amphi Bleu |
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CMS06
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants
Comment faire face aux nouveaux défis pour la Médecine d'Urgence
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur :
Mathieu VIOLEAU (Coordonnateur, Niort)
Dans les prochaines années, nous allons devoir faire face à de nombreux défis en Médecine d'Urgence. Comment rendre attractif notre métier de coeur, organiser nos services face à une crise en santé sans précédent ? Comment faire face aux enjeux écologiques, anthropologiques et sociétaux ? Nous tenterons d'y répondre avec l'ensemble des experts et vous....
14:00 - 14:22
Crise de vocation et attractivité : comment garder nos professionnels ?
Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44
Le développement durable : comment la médecine d'urgence peut participer à l'effort collectif ?
Erwan D'ARANDA (médecin) (Conférencier, Toulon)
14:44 - 15:06
Ethique, jusqu'où aller dans la prise en charge de nos patients nonagénaires ?
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
15:06 - 15:28
Société, pistes de réflexion et nouvelles organisations de la médecine d'urgence face à un système de santé en défaillance vitale ?
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
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Amphi Havane |
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CMS07
14:00 - 15:30
Conférence Médico-Soignants - Session commune SFMU / SFMC
NRBC : de la menace au traitement en 2024
Catastrophe SSE CUMP, J.O.
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Lyon)
Coordonnateur :
Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
Plongez dans le futur de la gestion des menaces NRBC : des signaux faibles d'alerte aux réalités de la bombe sale, explorez l'usage pratique des antidotes, la transition du terrain à l'hôpital et la pertinence cruciale de la décontamination.
14:00 - 14:15
Les signaux faibles d'alerte.
Sébastien BEAUME (Médecin-chef par intérim / Référent zonal NRBC) (Conférencier, Aix-en-Provence)
14:15 - 14:30
Réalités de la bombe sale.
François VAN HEEMS (medecin) (Conférencier, Lille)
14:30 - 14:45
Usage pratique des antidotes.
Aurélie LE BAGOUSSE (REFERENT ZONAL SSE ZONE SE) (Conférencier, Lyon)
14:45 - 15:00
Du terrain à l'hôpital, de l'hôpital au terrain.
Anne RAYNAUD LAMBINET (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
15:00 - 15:15
Pertinence de la décontamination.
Catherine BERTRAND THIFFAULT (Présidente de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Conférencier, Paris)
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Salle 241 |
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CM32
14:00 - 15:00
Conférence Médecins - Session CNUMU
De la formation à la retraite en Médecine d'Urgence : la vision des universitaires
Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier
Modérateurs :
Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La vision des universitaires de la discipline est toujours un moment important du congrès. Venez discuter avec le Collège National des Universitaire de Médecine d'Urgence de la retraite universitaire, de l'allongement du DES de Médecine d'Urgence et de pourquoi il faut s'engager dans cette voie de recherche et d'enseignement.
14:00 - 14:20
Avancée dans l’attractivité hospitalo-universitaire.
Bruno RIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:20 - 14:40
Projet d'allongement du DES de Médecine d'Urgence à 5 ans.
Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:40 - 15:00
Pourquoi et comment devient-on hospitalo-universitaire en Médecine d'Urgence ?
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
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Salle 242A |
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TRS02
14:00 - 15:30
Table Ronde Soignants
La recherche paramédicale au service des Urgences
Infirmier, Recherche
Modérateurs :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Mylène MASSON (IDE RECHERCHE CLINIQUE) (Lyon)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Etat des lieux de la recherche paramédicale. Une démarche à favoriser. Pour qui ? Pourquoi ?
14:00 - 14:15
Tour d'horizon de l'état de la recherche paramédicale aux Urgences.
Christelle HILAIRE (Chef de projet Scientifique) (Conférencier, ST DENIS)
14:15 - 14:30
Etre infirmier et doctorant.
Julie DEVICTOR (IPA) (Conférencier, Clichy)
14:30 - 14:45
Favoriser l'émergence de la recherche aux Urgences.
Judith LEBLANC (Maitre de conférences / Coordinatrice paramédicale recherche) (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:00
Chercher pour le terrain : l'utilité de la recherche pour améliorer les pratiques auprès du patient.
Benoit CHALANCON (infirmier) (Conférencier, Lyon)
15:00 - 15:30
Débat.
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SI12
14:00 - 15:00
Session Interactive Médecins
Antibiothérapie aux Urgences : l'essentiel
Infectiologie - Sepsis, Jeunes
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Quand dois-je initier une antibiothérapie ? Quel antibiotique pour quelle pathologie ? Vous saurez tout !
14:00 - 15:00
Antibiothérapie aux urgences : l'essentiel.
Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
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Salle 243 |
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SI04
14:00 - 15:00
Session Interactive Médecins
Myth-buster : chassons les idées reçues
Jeunes
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez construire ou déconstruire les mythes en Médecine d'Urgence
14:00 - 15:00
Myth-Buster des Urgences : ces trucs qu’on fait sans raisons, ou pire….
Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
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Salle 251 |
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"Vendredi 07 juin"
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CLM09
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
Syndrome coronarien aigu
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Modérateurs :
Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Poitiers), Deborah JAEGER (Médecin) (Nancy)
14:00 - 14:11
#39167 - CP78 Performance du score HEART chez les patients ayant une douleur thoracique aiguë aux Urgences.
CP78 Performance du score HEART chez les patients ayant une douleur thoracique aiguë aux Urgences.
Introduction : Plusieurs scores ont été élaborés afin d’évaluer le risque de développer un événement cardiaque majeur (ECM) dont le score HEART. Il permet d’orienter la prise en charge diagnostique et thérapeutique devant une douleur thoracique de façon objective. L’objectif de notre étude était d’évaluer l'intérêt pronostique du score HEART devant une douleur thoracique aiguë aux urgences.
Matériel et méthode : Une étude monocentrique, prospective observationnelle du score HEART, menée sur une période de 13 mois au niveau d'une structure d'urgence polyvalente d'un hôpital régional. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans, ayant comme motif principal de consultation une douleur thoracique non traumatique. Nous avons calculé le score HEART pour les patients inclus et nous les avons contactés après 30 jours de leur consultation en notant la survenue ou non d’ECM.
Résultats : Nous avons colligé 633 patients. L’âge moyen était de 53±15ans. On a noté une prédominance masculine avec un genre-ratio à 1,2. La moyenne du score HEART était de 2±1. Le score moyen HEART était significativement plus élevé chez les patients ayant fait un ECM après 30 jours (5,13±0,8 versus 2,43±1,5,p<0,001). L’aire sous la courbe du score HEART était 0,929 [0,881-0,977(p<0,001)].
Conclusion : Le score HEART s’est avéré performant pour l’étude du risque de survenue d’un ECM chez les patients ayant une douleur thoracique aiguë aux urgences. Toutefois, une étude multicentrique serait nécessaire.
Aucun
Sana SELLAMI (Ariana, Tunisie), Manel KALLEL, Emna REZGUI, Sonia AISSA, Khedija ZAOUCHE
14:11 - 14:22
#39259 - CP79 Evolution de l’âge de l’infarctus selon le sexe. Etude Pyramid2.
CP79 Evolution de l’âge de l’infarctus selon le sexe. Etude Pyramid2.
Introduction
Nous avons précédemment montré (J Clin Med, 2018) que si de 2002 à 2014 l’âge de l’infarctus avait reculé chez l’homme (de 57,6 à 58,1 ans), de façon inquiétante il avait diminué chez la femme (de 73,7 à 69,6 ans). Nous avons souhaité savoir si cette tendance avait perduré.
Méthode
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR d’une région
Inclusion : tous les patients du registre de 2002 à 2021
Exclusion : aucun
Paramètres : âge de survenue du SCA ST+
Analyse : Tendances 2014-2021 et 2002-2021 (Spearman)
Résultats
18.908 SCA ST+ inclus de 2014 à 2021 : 14.638 (77%) hommes et 4.270 (23%) femmes, d’âge médian 59,1 (51,1-68,7) ans chez l’homme et 70 (58,4-82,4) chez la femme (p<0.01, Wilcoxon)
Homme : augmentation non significative de l’âge médian de 2014 à 2021 : 58,3 (50,5-67,9) ans puis 60,5 (52,2-69,7) soit +2,2 ans depuis 2014. Augmentation significative de 2,9 ans depuis 2002 (p<0.01)
Femme : augmentation non significative de l’âge médian de 2014 à 2021 : 69,6 (57,5-82,3) ans puis 70,6 (59,8-82,5) soit +1 an depuis 2014. Diminution significative de 3,1 ans depuis 2002 (p<0.01)
Conclusion
Sur la période 2014-2021, contrairement à la période 2002-2014, l’âge médian de l’infarctus des femmes n’a pas diminué. Sur sur la période 2002-2021, l’âge de l’infarctus a significativement augmenté chez l’homme et significativement diminué chez la femme
Aucun
Aurelie LOYEAU (Paris), Fadhila IRBOUH, Julian MORO, Lionel LAMHAUT, Marina LAFAY, Marine SCANNAVINO, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
14:22 - 14:33
#39270 - CP80 SCA ST+ : les complications préhospitalières font le pronostic !
CP80 SCA ST+ : les complications préhospitalières font le pronostic !
Introduction
La médicalisation pré-hospitalière des SCA ST+ conduit à gérer l’infarctus et aussi ses complications. Les déterminants de leur survenue pré-hospitalière sont mal connus.
Objectif
Etudier la fréquence des complications pré-hospitalières des SCA ST+ et leur devenir.
Méthodes
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ (< 24 heures) pris en charge en préhospitalier (primaires et secondaires) par 39 SMUR
Inclusion : tous les patients du registre de 2006 à 2022
Exclusion : secondaires
Paramètres : sexe, âge, antécédents et facteurs de risque, délai douleur - prise en charge, siège infarctus, complication : Killip 3-4, catécholamines, RCP/CEE, troubles du rythme ou de conduction, IOT/VC, décision de reperfusion et mortalité hospitalière.
Critère de jugement : taux de complications.
Analyse : régression logistique avec variables liées aux complications en analyse univariée.
Résultats
25.490 SCA ST+ : 19.874 (78%) hommes et 5.553 (22%) femmes, d’âge médian 60 (52-72) ans dont 4.589 (18%) avec au moins une complication.
Analyse multivariée (Figure) : fréquence accrue de complications en cas d’interrogatoire impossible, d’âge croissant, d’infarctus antérieur, d’antécédents coronariens personnels et de diabète.
Mortalité : plus élevée en cas de complication : 688 (15%) vs 450 (2%) ; p<0,0001.
Conclusion
En cas de complication pré-hospitalière, la mortalité est multipliée par 7 ! Leur prise en charge est une priorité !
Aucun
Julian MORO (LE CHESNAY), François CHASSAING, Nada NAJI-HANNA, Marine SCANNAVINO, Sophie BATAILLE, Roger KADJI KALABANG, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
14:33 - 14:44
#39327 - CP81 Facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse des SCA ST+ chez les diabétiques en préhospitalier.
CP81 Facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse des SCA ST+ chez les diabétiques en préhospitalier.
Introduction: Le syndrome coronarien aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+) représente la première cause de morbi-mortalité chez la population diabétique. Le but de notre étude était de terminer les facteurs prédictifs de l’échec de la thrombolyse chez les patients diabétiques en pré hospitalier.
Matériel et Méthode:Nous avons mené une étude prospective descriptive sur une période de 12 mois. Inclusion des patients diabétiques présentant un SCA ST+ et qui ont été thrombolysés par les équipes d’interventions SMUR. Le même thrombolytique a été utilisé pour tous les patients. Nous avons identifié deux groupes : groupe 1(G1) : succès de lyse et groupe 2(G2) : échec de lyse.
Résultats : Au total nous avons inclus 84 patients : 30 patients dans le groupe G1 et 54 patients dans le groupes G2. Nous n’avons pas trouvé de différence statistiquement significative entre les deux groupes concernant l’âge moyen (61,6±7 ans pour le G1 vs 62,9±11 ans pour G2). Les deux groupes étaient comparable concernant l’antécédent de coronaropathie (66,7% pour G1 vs 81,5% pour G2). Le tabac était le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent dans les 2 groupes (66,6% vs 85%) avec une différence statistiquement significative (p=0,02). Les facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse étaient le tabagisme : OR =1,59 ; IC95% [1,03-2,46] avec p=0,02 et une pression artérielle diastolique inférieur à 63,5 mmHg : OR =1,73 IC95% [1,13-2,63] avec p<0,001.
Conclusion :Le tabagisme et la pression artérielle diastolique basse étaient les facteurs prédictifs d’échec de la thrombolyse chez la population diabétique. Une vaillance au contrôle des facteurs de risque chez cette population est importante afin d’améliorer le pronostic.
Aucun
Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Houyem ZOUARI, Teyscir KHARRAZ, Hela MANNAI, Fadwa LACHTAR, Mehdi BOUZID, Saida ZELFANI
14:44 - 14:55
#39334 - CP82 Performance diagnostique de la détection des calcifications coronariennes sur le scanner thoracique pour la prise en charge des patients se présentant aux Urgences pour une douleur thoracique.
CP82 Performance diagnostique de la détection des calcifications coronariennes sur le scanner thoracique pour la prise en charge des patients se présentant aux Urgences pour une douleur thoracique.
Introduction : La douleur thoracique est un motif de recours fréquent aux urgences nécessitant d’éliminer en particulier un syndrome coronarien notamment par l’électrocardiogramme et le dosage de troponines. Cependant, la recherche de calcifications coronariennes peut être intéressante pour éliminer ce diagnostic.
Matériel et Méthode : Dans cette étude rétrospective monocentrique réalisée à Strasbourg, tous les patients consultant pour une douleur thoracique aux urgences, entre le 1er juin et le 31 décembre 2021 avec un électrocardiogramme non modifié et un premier dosage de troponine négatif ont été inclus. Le critère de jugement principal était la performance diagnostique des calcifications coronariennes dans l’élimination du syndrome coronarien aigu. Les critères de jugements secondaires étaient la sensibilité et spécificité des calcifications et le devenir à 2 mois.
Résultats : Au total, 14 évènements ont été retrouvés avec une valeur prédictive négative des calcifications de 99.8% [IC95% : 98.2 – 100] puisque parmi les 141 patients sans calcifications, aucun n’a présenté de syndrome coronarien aigu. La sensibilité et la spécificité étaient respectivement de 98,4% [IC95% : 83,8 – 100%] et 53% [IC95% :47 – 58,9 %].
Conclusion : Ces résultats apportent des perspectives intéressantes pour faciliter la stratification du risque d’évènement coronarien aigu aux urgences afin d’optimiser la filière de soin de ces patients.
Aucun
Julie PAGET SENTAGNE (Strasbourg), Sabrina KEPKA, Mickaël OHANA, Patrick OHLMANN, François SEVERAC
14:55 - 15:06
#39429 - CP83 Incidence et facteurs prédictifs de complications au cours des transferts inter hospitaliers des patients avec un Syndromes coronariens aigus sans surélévation de ST.
CP83 Incidence et facteurs prédictifs de complications au cours des transferts inter hospitaliers des patients avec un Syndromes coronariens aigus sans surélévation de ST.
Le transfert inter-hospitalier (TIH) des patients présentant un syndrome coronarien aigu sans sus décalage de ST (SCA non-ST+) vers les services de cardiologie interventionnelle (PCI) est réalisé exclusivement par un moyen médicalisé (service mobile d’urgence et de réanimation : SMUR). Si le recours à ce type de transport est justifié chez les malades instables ou présentant une complication initiale, est-il justifié pour les malades stables ?
Objectif:
Identifier l’incidence et les facteurs prédictifs de complications lors du TIH des patients présentant un SCA non-ST+.
Méthodes :
Etude prospective sur 4 ans. Inclusion des patients adultes présentant un SCA non-ST+ et ayant bénéficié d’un TIH par le SMUR vers un service de PCI. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et évolutives.
Résultats:
Inclusion de 200 patients, âge moyen=60±10 ans, genre-ratio=1. Les principaux facteurs de risque étaient (%) : Hypertension (48), Tabac (45,5), Diabète (43). L’électrocardiogramme initial était normal dans 39,5 % des cas. Les troubles de la repolarisation les plus observés étaient (%) : Sous décalage de ST (41), Onde T négative (19).
Les territoires ECG étaient (%) : Inférieur (29), latéral (26) et antérieur (21,5). Le territoire basal et l’extension au ventricule droit étaient observés respectivement chez 18,5 et 3,5%.
L’examen initial trouve une pression artérielle systolique (PAS) moyenne de 134±21 mmHg, une fréquence cardiaque moyenne de 79 ±14 bpm et une SpO2 de 97±2%.
L’incidence des complications étaient de 10,5%. Les principales complications étaient (%) : poussée hypertensive (9,5), exacerbation de la douleur (7), modification électrique (4) hypotension artérielle (2), Œdème pulmonaire (OAP) (2%).
Les thérapeutiques étaient (n) : dérivés nitrés en perfusion continue (15) paracétamol (5) et oxygène (4)
Le score GRACE moyen était de 136±32. Trente trois patients avaient un score faible (< 109),79 avaient un score intermédiaire (score GRACE 109 – 140) et 88 avaient un haut risque d’évènements ischémiques (GRACE>140).
L’analyse multivariée avait identifiée 2 facteurs indépendant de complication :
PAS >140 mmHg aOR =11,8, IC[0,53,0,73],p<0,001], et score de GRACE [aOR =3,1,IC [0,01, 0,05],p=0,002].
Conclusion:
L’incidence des complications lors des TIH des patients SCA non ST+ est faible et non grave. Le recours à des transferts SMUR par les paramédicaux formés dans la gestion des détresses vitales et assistés par la régulation médicale peut constituer une alternative.
Aucun
Héla BEN TURKIA, Fedya EL-AYECH, Sirine RHAIEM, Youssef HMIDI, Ahlem AZOUZI, Faouzia KHLIFA, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie)
15:17 - 15:28
#39562 - CP85 Shock index et Age Shock index outils pronostiques du syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST à la phase aigüe aux Urgences.
CP85 Shock index et Age Shock index outils pronostiques du syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST à la phase aigüe aux Urgences.
INTRODUCTION :
Le syndrome coronaire aigu avec élévation du segment ST (STEMI) est l’une des principales causes de mortalité dans le monde. Le Shock index (SI) et le Age Shock index (Age SI) peuvent être des outils de triage pour évaluer le risque de survenue de complications et de mortalité chez les patients atteints de STEMI.
L’objectif de notre étude était d’évaluer l'utilité du SI et Age SI dans la mortalité intra hospitalière et la survenue de complications à la phase aigüe.
METHODES :
Une étude prospective analytique menée sur une période de 10 mois (Janvier 2023 au octobre 2023), incluant les patients admis aux urgences pour syndrome coronaire aigu avec élévation du segment ST (STEMI) .Le Shock index (SI) et l’Age Shock index (Age SI) étaient calculés dès l’admission. L'analyse de la courbe ROC était réalisée pour calculer les valeurs seuils optimales du SI et Age SI
RESULTATS :
On a inclus120 patients, l’âge moyen de 63 ± 10,2 ans avec un sexe Ratio : 4, 45.
Les comorbidités étaient :42 (29,6%) diabétiques ,22(15,5%) hypertendus ,47 (33,1%) dyslipidémiques et 48 (33,8%) obésité morbide.
Les complications au cours de la phase aigüe étaient : un arrêt cardiorespiratoire 11 (7,7%), insuffisance cardiaque aigue 12 (8,5%), état de choc cardiogénique 5(3,5%), Bloc auriculo ventriculaire 8 (5,6%) et troubles de rythme 5 (3,5%) .
La médiane du Shock index(SI) était de 0,60 ± 0,26 et Age Shock index ( Age SI) était de 36,89 ± 16,89.
L’aire sous la courbe (AUC) de la courbe ROC était 0,750 (95% CI : 0,599-0,900) pour le SI et 0,749 (95% CI :0,573-0,925) pour l’AgeSI.
Le cut off optimal du SI et de AgeSI pour la mortalité intra hospitalière étaient respectivement 0,61 (Se :82% /Sp :57%) et 40,1 (Se :73% /Sp :61 %) .
A l' étude multivariée, le SI ≥ 0,61 et Age SI ≥ 40,1 étaient associées de manière statistique et significative à la mortalité intra hospitalière de STEMI respectivement p=0.023, OR ajusté=5,31 CI 95% [1,096_25,72] et p=0.034, OR ajusté=4,09 CI 95% [1,028_16,29].
Le SI ≥ 0,61 n’est pas associés de manière statistique et significative à la survenue de complications à la phase aigüe de STEMI, alors que Age SI ≥ 40,1 était associée de manière statistique et significative à la survenue de complications cardiaques (0,027, OR ajusté =3,74 CI 95% [1,69-8,27] .
CONCLUSION :
Le Shock index (SI) et Age Shock index (AgeSI) sont des outils simples et faciles à calculer aux urgences dès le triage et permettent de prédire la mortalité à la phase initiale d’un STEMI .
Ines BELGACEM, Afraa JLIDI, Hager TOUJ, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Dorsaf HRAIMI, Anissa CHEMSI, Nebiha BORSALI FALFOUL
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Salle 252A |
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"Vendredi 07 juin"
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TRMS03
14:00 - 15:30
Table Ronde Médico-Soignants
Les Urgences se mettent au vert : comment appliquer l'eco-conception des soins au quotidien
Environnement, Evaluation Services d'Urgences
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur :
Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Les enjeux environnementaux et la réglementation vont nous imposer des changements de nos pratiques de soins dans les services d'urgence.
15:25 - 15:30
Ouverture de la session et présentation des intervenants - modérateurs.
14:00 - 14:10
Introduction sur les enjeux de la RSE en Médecine d'Urgence.
Olivier TOMA (Directeur associé) (Conférencier, Béziers)
14:30 - 14:40
L’éco-score des dispositif médicaux.
Louison RECHÉ (Pharmacien / RSE) (Conférencier, Paris)
14:10 - 14:20
L'éco conception des soins en action.
Baptiste VERHAMME (PH) (Conférencier, Marseille)
14:20 - 14:30
Quelle approche scientifique de l'éco conception des soins via une Société savante.
Florence LALLEMANT (PH) (Conférencier, Lille)
14:40 - 15:25
Echanges / questions-réponses.
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Salle 252B |
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AM04 A
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Vertiges aux Urgences
Thérapeutique, Neurologie
Coordonnateur :
Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Fontainebleau)
Conférenciers :
Pierre JAMMES (Kinésithérapeute) (Conférencier, Montady), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Fontainebleau)
-Identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-Jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-Faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-Elaborer son examen clinique face à un patient vertigineux -pratiquer les manœuvres de provocation et libération des otolithes
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Salle 253 |
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"Vendredi 07 juin"
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CM41
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Quelle imagerie en urgence ?
Cardiologie - Autre, Imagerie - Radiologie, Pneumologie, Traumatologie
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Patricia JABRE (PH) (Paris)
Coordonnateur :
Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
La place de l’imagerie est une question centrale dans nos pratiques. Grâce à nos experts nous pourrons mettre en avant les meilleures pratiques pour optimiser nos prises en charge.
14:00 - 14:15
En cas de dyspnée.
Nordine NEKHILI (Médecin) (Conférencier, Gonesse)
14:15 - 14:30
Chez le traumatisé grave.
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
14:30 - 14:45
Pour la cathétérisation veineuse.
Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers)
14:45 - 15:00
Pour l'appendicite.
Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
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Salle 342A |
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CM30
14:00 - 15:00
Conférence Médecins - Session RISQ
Parcours de soin du patient psychiatrique
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Psychiatrie, Réseau de santé
Modérateurs :
Margaux FERTAT (Médecin) (Annecy), Karl WALTER (Praticien Hospitalier en Psychiatrie) (Lille)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session nous tenterons de comprendre et améliorer la filière de prise en charge des patients relevant de la psychiatrie, de la régulation du SAMU à la prise en charge en ambulatoire, en passant par le service d'urgence et l'UHCD
14:00 - 14:20
De l'appel en régulation au transport vers l'hôpital.
Fabien VANIET (Chef du Pôle Urgences) (Conférencier, Saint-Denis, Réunion)
14:20 - 14:40
Gestion du patient à l'arrivée aux Urgences.
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:40 - 15:00
L’UHCD, le transfert vers la filière psychiatrique ou la prise en charge ambulatoire.
Hélène PIZZUT (PH) (Conférencier, Montauban)
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Salle 342B |
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"Vendredi 07 juin"
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AMS27 C
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Accouchement inopiné hors maternité
Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie
Coordonnateur :
Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Jade CHAUMIER (Sage femme) (Conférencier, Rueil-Malmaison)
Décrire la mécanique obstétricale et l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité.
Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé.
Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse.
Expliquer les gestes à faire et ceux à ne pas faire.
Faire réaliser les gestes aux participants.
Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège.
Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue).
Rappeler les recommandations nationales (actualisation SFMU SFAR CNGOF 2022) spécifiques à cette situation.
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Salle 343 |
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AMS18 B
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Atelier interprétation d’images radio en traumatologie
Traumatologie, Imagerie - Radiologie
Coordonnateur :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférencier :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les principes de lecture d’une radiographie osseuse
Contraire les principes de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les indications de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les pièges radiologiques
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AM05 C
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes - Intubation difficile
Thérapeutique, Traumatologie
Coordonnateur :
Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
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Salle 352A |
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FC27
14:00 - 15:00
Flash communications
Échographie
Ultrasonographie - Echographie
Modérateur :
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Marseille)
14:07 - 14:14
#39002 - FC27-02 Disponibilités et utilisations de l’échographie clinique dans les structures d’urgences : une étude nationale descriptive, transversale et multicentrique.
FC27-02 Disponibilités et utilisations de l’échographie clinique dans les structures d’urgences : une étude nationale descriptive, transversale et multicentrique.
Introduction : Deux conditions permettent le déploiement de l’échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) : l’équipement en échographe et la formation des médecins. En 2011, 52% des services d’urgences (SU) et 9% des services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) français possédaient un appareil d’échographie. En 2016, ce pourcentage passait à 71% pour les SUs et 28% pour les SMURs. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de SUs, SMURs et Services de Santé et de Secours Médical (SSSM) pompiers équipés d’un échographe en France, en 2023.
Méthode : Etude transversale, descriptive, multicentrique, par questionnaire envoyé à un échantillon tiré au sort de SUs et SMURs français. Pour observer un taux à 90% pour les SUs et 50% pour les SMURs, 48 SUs et 40 SMURs étaient nécessaires. L’équipement des SSSMs étant inconnu, il fallait tous les interrogés.
Résultats : Sur les 66 (89%) SUs répondeurs, un appareil d’échographie était disponible dans 58 (88% - IC95% [77 ; 94]) d’entre eux. Sur les 58 (94%) SMURs répondeurs, un appareil d’échographie était disponible dans 40 (69% - IC95% [55 ; 80]) d’entre eux. Sur les 42 SSSMs inclus, un appareil d’échographie était disponible dans 12 (29% - IC95% [16 ; 45]) d’entre eux.
Conclusion : 88% des SUs et 69% des SMURs français sont équipés d’échographes. Seulement 29% des SSSMs possèdent un échographe. Le déploiement de l’ECMU en France progresse mais reste insuffisant, surtout en préhospitalier.
Antoine BIDAULT, Thibaut MARKARIAN, Philippe PÈS (Nantes), Xavier BOBBIA
14:14 - 14:21
#39032 - FC27-03 Intérêt de l’échographie en préhospitalier dans le cadre de la dyspnée aigue : revue systématique.
FC27-03 Intérêt de l’échographie en préhospitalier dans le cadre de la dyspnée aigue : revue systématique.
INTRODUCTION : La dyspnée aiguë est un symptôme fréquent dont la prise en charge est complexe en milieu préhospitalier. L'échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) devient de plus en plus accessible grâce à la miniaturisation des appareils. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer la contribution de l'ECMU en préhospitalier chez les patients présentant une dyspnée aiguë non traumatique.
MATERIEL et MÉTHODE : Une revue systématique a permis la requête dans les bases de données PubMed, Cochrane Library, Embase, BASE, ABES et Google Scholar des études en anglais post-1995. Le critère de jugement principal était l'évaluation de l’ECMU pour la faisabilité, le diagnostic, le pronostic, le traitement, l'orientation et la modification du vecteur de transport des patients présentant une dyspnée aiguë en préhospitalier.
RÉSULTATS : Nous avons identifié 2905 études uniques et 21 ont été extraites pour analyse. L'évaluation du risque de biais a permis d'identifier 3 études à risque intermédiaire, 16 études à risque sévère et 2 études à risque critique. Trois études ont montré une faisabilité moyenne à bonne pour l’ECMU pulmonaire, et trois études ont montré une faisabilité faible à médiocre pour l’ECMU cardiaque. La durée moyenne de l'examen ECMU était inférieure à cinq minutes (8 études de qualité hétérogène). La performance diagnostique du ECMU était excellente pour le pneumothorax (Sp = 100 %, 1 étude de faible qualité), bonne pour la pneumonie (Se = 88 %, Sp = 59 %, 1 étude de qualité modérée) et l'insuffisance cardiaque aiguë (Se = 71-100 %, Sp = 50-95 %, 6 études de qualité modérée à faible) et modérée pour la pleurésie (Se = 26-53 %, Sp = 83-92 %, 3 études de qualité modérée à faible). Le traitement a été modifié dans 11 à 54% des cas (6 études de qualité hétérogène). Une contribution significative de l’ECMU sur le pronostic n'a pas été rapportée (2 études de qualité modérée). En revanche, l'apport sur l'orientation des patients et le changement de vecteur de transport concernait respectivement 51% et 25% des patients (1 étude de faible qualité).
CONCLUSION : Il manque un niveau de preuve élevé sur l'apport du ECMU dans la prise en charge de la dyspnée aiguë non traumatique en préhospitalier. La faisabilité semble hétérogène, les performances diagnostiques adéquates et la contribution au traitement, à l'orientation et au choix du vecteur à démontrer. Une étude avec un niveau de preuve élevé et un bon contrôle des biais est nécessaire.
Aucun
Julie SAMAIN (Besancon), Omide TAHERI, Frédéric MAUNY, Marc PUYRAVEAU, Thibaut DESMETTRE, Tania MARX
14:21 - 14:28
#39041 - FC27-04 Courbe d’apprentissage de l’échocardiographie transthoracique hémodynamique : une étude interventionnelle chez les médecins urgentistes du ch de dunkerque.
FC27-04 Courbe d’apprentissage de l’échocardiographie transthoracique hémodynamique : une étude interventionnelle chez les médecins urgentistes du ch de dunkerque.
Contexte: L’échocardiographie transthoracique représente une pierre angulaire de la prise en charge du patient critique aux urgences. Cependant, seulement un petit nombre d’urgentistes y sont formés. Notre étude a pour objectif principal d’analyser la courbe d’apprentissage de médecins urgentistes du CH de Dunkerque à cet examen.
Matériel et Méthodes : 19 urgentistes ont été inclus, dont 13 qui ont réalisé la formation dans son entièreté. 3 ont été exclus et 3 perdus de vue. Ils ont d’abord bénéficié d’une formation théorique avec une évaluation des connaissances a priori et a posteriori sous la forme d’un questionnaire à choix multiples. Ils ont réalisé ensuite à 10 reprises sur volontaire sain les mesures suivantes : FRVG,E/A, VCI avec snif-test et ITVssAo. Plusieurs évaluateurs ont relu les images, et les ont notées comme des réussites ou des échecs. Déclaration MR004.
Résultats : La FRVG et le VCI sont les mesures les plus rapidement acquises par le plus grand nombre. L’ITV et le rapport E/A sont plus difficiles à apprendre, mais leur réussite croit tout de même au cours de l’étude. Enfin, sur les 13 candidats, 3 d’entre eux n’ont pas progressé lors de la formation. La formation théorique a quant à elle permis une progression statistiquement significative des candidats.
Conclusion : Notre étude a montré une progression notable après une formation théorique et pratique à l’ETT hémodynamique. Il apparait cependant que la formation nécessite d’être plus longue, avec un plus grand nombre de candidat, et sur des patients pour mesurer des paramètres pathologiques.
Aucun
Coline ZAHRA (Lille), Adrien DELPRAT, Théo LESMAN, Cyril DELANGUE, Eric WIEL
14:28 - 14:35
#39112 - FC27-05 Apport de l'échographie dans le triage des blessés de guerre en milieu isolé.
FC27-05 Apport de l'échographie dans le triage des blessés de guerre en milieu isolé.
Introduction :
L’évaluation et le triage des blessés de guerre est un enjeu majeur de la prise en charge particulièrement en situation isolée. Les conflits modernes impliquent une proportion importante de blessés par éclats, dont le polycriblage rend très difficile l’évaluation clinique. Le scanner, examen de référence est souvent d’accès limité voire impossible. L’échographie est alors un outil précieux pour discerner les éclats superficiels de ceux responsables de saignements intra abdominaux et intra thoraciques, ou encore les lésions vasculaires périphériques.
A partir d’une série de plusieurs centaines de blessés pris en charge en opération extérieure, l’objectif est de montrer dans quel mesure l’échographie peut changer la perception clinique de ces patients, leur prise en charge thérapeutique, et surtout leur priorisation et leur orientation.
Matériel et méthode
Une étude multicentrique rétrospective observationnelle a été menée à partir des blessés pris en charge sur des théâtres d’opération pendant 8 mois, au Moyen-Orient et au Sahel. Les dossiers de patients ayant bénéficié d’une échographie ont été analysés à postériori par deux experts urgentistes, dont un professeur agrégé en médecine d’urgence qui ont évalué la contribution de l'échographie aux cinq éléments suivants : catégorisation du triage,
diagnostic, gravité clinique, choix thérapeutiques préhospitaliers et priorité à la salle d'opération. Un consensus a été obtenu grâce à une méthode Delphi à trois tours.
Résultats :
Sur 325 victimes prises en charge, 189 ont bénéficié d’une échographie. Le score ISS moyen était de 25,6. L'échographie a été utile pour confirmer un diagnostic dans 23% des cas, ou l’exclure dans 63% des cas. Elle a également permis d'obtenir un diagnostic qui n'avait pas été envisagé pour 3% des blessés et a été à l'origine d'un changement majeur dans la procédure ou la thérapeutique dans 4% des cas. L'échographie a modifié la priorité chirurgicale chez 43 % des patients. Pour 30% d’entre eux, elle a permis de sursoir à une l'intervention chirurgicale pour donner la priorité à une autre victime plus urgente.
Conclusion :
L'échographie est un outil précieux dans la prise en charge des blessés de guerre en améliorant le triage et le traitement, en particulier en cas d’afflux saturant lorsque les ressources chirurgicales sont limitées. Les équipes d’urgentistes militaires intègrent dorénavant l’échographie dans leurs algorithmes de prise en charge.
Christophe DUBECQ (Bayonne), Olivier DUBOURG, Gabriel MORAND, Romain MONTAGNON, Stéphane TRAVERS, Sébastien CONORT
14:35 - 14:42
#39314 - FC27-06 Évaluation de l’adéquation entre les recommandations en échographie clinique en médecine d'urgence de la Société Française de Médecine d’Urgence en échocardiographie et l’enseignement des internes du diplôme d'études spécialisé de médecine d'urgence.
FC27-06 Évaluation de l’adéquation entre les recommandations en échographie clinique en médecine d'urgence de la Société Française de Médecine d’Urgence en échocardiographie et l’enseignement des internes du diplôme d'études spécialisé de médecine d'urgence.
Introduction : L’échographie clinique en médecine d'urgence (ECMU) est au programme d’enseignement du diplôme d’enseignement spécialité de médecine d’urgence (DESMU) suivant les recommandations de la Société Française de Médecine d’Urgence (SFMU). L’échocardiographie transthoracique (ETT) est intégrée à ces recommandations et son apprentissage est difficile. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’adéquation entre ces recommandations et l’enseignement des internes du DESMU.
Matériel et méthodes : Une étude enquête prospective a été réalisée auprès des internes de deux universités formant une "grande région" française, inscrits au DESMU des promotions 2018 à 2021. Les recommandations SFMU étaient étudiées et classés selon leur type d’accord. Elles étaient comparées aux programmes d’enseignement, évaluant l’existence et le contenu de cours théoriques et pratiques pour chaque recommandation. Une autoévaluation des internes par questionnaire électronique consistait ensuite à évaluer leurs acquisitions théoriques et pratiques durant chacune des 4 années du DESMU.
Résultats : Sur les 103 internes interrogés entre le 09 août et le 13 septembre 2021, 78 réponses (76%) ont été obtenues. Vingt-quatre recommandations de la SFMU en ETT ont été identifiées. L’enseignement se déroulait durant les 3 premières années de DES et était composé de cours théoriques et pratiques (TP sur volontaires sains). Toutes les recommandations faisaient l’objet d’enseignements théoriques et pratiques dans le programme du DESMU. Entre les internes d’année 1, 2 et 3, sur les 7 recommandations, pour 6 recommandations, il existait une augmentation des compétences en 3ème année. Pour 1 recommandation il existait une régression des compétences en 3ème année. Entre les internes d’année 3 et 4, sur les 7 recommandations, pour 5 recommandations il existait une augmentation des compétences en 4ème année et pour 4 recommandations les compétences étaient de 100% en 4ème année. Pour 2 recommandations, il existait une régression des compétences. L’autoévaluation par les internes montrait que les internes de DES3 et DES4 se déclaraient compétents pour les recommandations fortes.
Conclusion : Toutes les recommandations de la SFMU en ETT étaient enseignées. La proportion des compétences jugées acquises augmentait chaque année. L’apprentissage pratique pourrait être optimisé par la simulation haute fidélité, un stage avec portfolio et complété par un diplôme universitaire d’ECMU.
Aucun
Noura HOUHA (BESANCON), Thibaut DESMETTRE, Jean-Baptiste PRETALLI, Omide TAHERI
14:42 - 14:49
#39388 - FC27-07 Colique néphrétique aiguë : sécurité d'une stratégie intégrant l'échographie clinique pour l'identification des patients à faible risque de complication.
FC27-07 Colique néphrétique aiguë : sécurité d'une stratégie intégrant l'échographie clinique pour l'identification des patients à faible risque de complication.
Introduction : La colique néphrétique aiguë est une pathologie fréquente aux urgences. Les recommandations internationales préconisent la réalisation d’un scanner abdominal en première intention. L’échographie clinique s'est montrée performante pour identifier une hydronéphrose modérée à sévère. L’objectif de ce travail était d’évaluer la sécurité d’une stratégie de prise en charge intégrant l’échographie clinique, pour identifier les patients présentant une colique néphrétique aiguë à faible risque de complications.
Matériel et méthode : Cette étude prospective, multicentrique, non interventionnelle a été conduite dans 3 services d’urgence de France métropolitaine de décembre 2022 à juin 2023. Tous les patients consécutifs admis pour une suspicion de colique néphrétique aiguë ont été évalués pour inclusion et ont bénéficié de la réalisation d’une échographie clinique. Le critère de jugement principal était l’incidence d’évènements à 30 jours, définit comme : une hospitalisation ou une prise en charge chirurgicale en urgence à la visite index ou une nouvelle admission conduisant à une prise en charge chirurgicale en urgence dans les 30 jours suivants la visite index. Afin de prédire l’absence de survenue d’un évènement à 30 jours, nous avons construit un modèle multivarié. Les variables inclues dans ce modèle ont été sélectionnées par élimination rétrograde.
Résultats : La cohorte finale était constituée de 169 patients, 61% étaient de sexe masculin et 15% étaient âgés de plus de 60 ans. Vingt six patients ont présenté un évènement à 30 jours (15% [10%-22%]). En uni-varié, huit variables étaient associées à l’absence d’évènement à 30 jours. Après élimination rétrograde, notre modèle associait 3 variables indépendamment associées à l’absence d’évènement à 30 jours : âge inférieur à 60 ans, absence d’hydronéphrose modérée à sévère, absence de douleur à 4 heures de la prise en charge. L’aire sous la courbe ROC était de 0.85, IC 95% : 0.77-0.93]. La probabilité d'évènement à 30 jours était inférieur à 3.7%, la VPN de 98% et la sensibilité de 92%.
Conclusion : Chez les patients de moins de 60 ans présentant une colique néphrétique aiguë, l’absence d’hydronéphrose modérée à sévère à l’échographie clinique associée à une sédation de la douleur à 4h permet de prédire l'absence de complications à 30 jours. Chez ces patients, la réalisation d’une imagerie en coupe en urgence pourrait être différée, limitant les durées de passage et l’activité des services d’urgence
Aucun
Bertille GRIVEAU (Nantes), Chloé THIBAUD, Christophe BERRANGER, Emmanuel MONTASSIER, Claire MORDANT, Philippe LE CONTE, Quentin LE BASTARD
14:49 - 14:56
#39548 - FC27-08 APPORT DE LA FAST/E-FAST ECHOGRAPHIE, REALISEE A LA SALLE D’URGENCE, CHEZ LES POLYTRAUMATISES.
FC27-08 APPORT DE LA FAST/E-FAST ECHOGRAPHIE, REALISEE A LA SALLE D’URGENCE, CHEZ LES POLYTRAUMATISES.
Introduction : La FAST/ E-FAST échographie réalisée par des médecins urgentistes présente une sensibilité et une spécificité
variables selon les études. Dans notre étude, le but était d' évaluer la sensibilité et la spécificité de la FAST/E-FAST
échographie par rapport au GOLD STANDARD qui est la Tomodensitométrie (TDM).
Matériels et Méthode : Il s’agissait d’une étude prospective menée sur une période de un an allant du 1 er aout 2020 au 30 juillet
2021.
Résultat : Notre étude incluait 170 patients. L’âge moyen de nos patients était de 34,12 ans avec des extrêmes allant
de 3 ans à 81 ans. La population pédiatrique (<16 ans) était représentée par 37 patients soit 21,7%. Une prédominance
masculine était observée dans notre série avec un sexe ratio de 3,85 (79,41% versus 20,58%). La FAST/E-FAST échographie
était anormale chez 42 patients (24,7%) parmi un total de 170 examens. Un épanchement intra abdominal était
noté chez vingt-sept patients. Un épanchement dans le cul de sac de Douglas était la lésion la plus fréquemment
retrouvé, dans 21 cas (12,35%), suivi par un PNO observé dans 17 cas (12%). La FAST échographie détectait 27 cas
d’épanchement péritonéal. Alors que la TDM en détectait 39 cas. La VPP, VPN, sensibilité et spécificité de la détection
du liquide intra péritonéal était de 81,4%, 88,1%, 56,4% et 96,1% respectivement. La FAST échographie détectait
deux cas d’épanchement péricardique. La TDM en détectait un seul cas. La VPP, VPN, sensibilité et spécificité de la
détection du liquide péricardique était de 50 %, 100 %, 100 % et 99,4% respectivement. La présence d’un PNO était
notée chez 17 patients par l’E-FAST échographie. La TDM détectait 40 pneumothorax. La VPP, VPN, sensibilité et
spécificité de la détection du PNO était de 88,2 %, 80,9 %, 37,5 % et 98,1% respectivement. Un hémothorax était
noté chez treize patients dans l’E-FAST échographie. La TDM en détectait vingt et un cas. La VPP, VPN, sensibilité et
spécificité de la détection de l’hémothorax était de 92,3 %, 93,3 %, 57 % et 99,2% respectivement.
Conclusion : Nos résultats rejoignaient ceux rapportaient dans la littérature et concluaient et que la FAST/E-FAST
échographie constitue un bon apport diagnostique pour les traumatismes thoraciques, abdominaux et thoracoabdominaux
et peut être intégré dans l’évaluation de routine des patients polytraumatisés.
aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Alaeddine ZOUARI, Fadhila ISSAOUI, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Leila CHAARI, Noureddine REKIK
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FC25
14:00 - 15:00
Flash communications
Urgences préhospitalières
Organisation SAMU/SMUR
Modérateur :
Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Clermont-Ferrand)
14:07 - 14:14
#39043 - FC25-02 Etude du dispositif d’Equipe Paramédicale de Médecine d’Urgence (EPMU) au SAMU 72.
FC25-02 Etude du dispositif d’Equipe Paramédicale de Médecine d’Urgence (EPMU) au SAMU 72.
Introduction : En mai 2021 a été mis en place la première Équipe Paramédicale de Médecine d’Urgence (EPMU) en France. Située à Montval-sur-Loir, elle est composée d’un infirmier et d’un conducteur ambulancier formés aux soins d’urgence. L’EPMU est déclenchée par le SAMU 72. Selon le motif de déclenchement, l’EPMU intervient seule ou bien agit en amont du SMUR. Ce moyen répond aux besoins spécifiques du territoire sarthois où le seul SMUR est basé au Mans, à 52 kilomètres de Montval-sur-Loir. L’objectif de cette étude est de comparer les délais de réalisation d’actes qualifiants (actes diagnostics ou de soins) sans et avec la mise en place de l’EPMU.
Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, comparative entre 2019 et 2022, monocentrique sur le dispositif d’EPMU de Montval-sur-Loir au SAMU 72. Pour chaque motif d’intervention des actes infirmiers qualifiants de soins d’urgence ont été définis. Le critère de jugement principal est le délai de réalisation des actes qualifiants. Les critères de jugement secondaires sont le délai de réalisation des actes qualifiants en excluant la réalisation d’ECG ; le délai de premier contact spécialisé et le taux de paramédicalisation par l’équipe EPMU ainsi que le taux de médicalisation par le SMUR. Une analyse par régression logistique multivariée a été réalisée. Accord comité éthique et déclaration CNIL.
Résultats : En 2019, 171 patients ont bénéficié de l’intervention d’un SMUR. En 2022, 171 patients ont bénéficié de l’intervention d’un SMUR et d’une EPMU. Au total 95 actes qualifiants en 2019 et 132 actes qualifiants en 2022 ont été étudiés. Ils sont réalisés 22 minutes plus tôt en 2022 après mise en place de l’EPMU (p <0,001). Les actes qualifiants en excluant les ECG sont réalisés 21 minutes plus tôt. Le délai de premier contact spécialisé diminue de 34 minutes. Le taux de paramédicalisation est de 29,6% en 2022, il est nul en 2019. Le taux de médicalisation passe de 46,2% (79/171) en 2019 à 19,2% (40/208) après mise en place de l’EPMU.
Conclusion : L’EPMU semble permettre la réalisation d’actes diagnostic ou de soins plus rapidement. Il permet une augmentation de la paramédicalisation et diminue le taux de médicalisation des interventions.
Aucun
Kevin AUFFRET (Angers), Griselda RAZAFIMANANTSOA, Florence DECIRON, Joël PANNETIER, Julien CHAUVIN, Agnes BASSEVILLE, Delphine DOUILLET
14:14 - 14:21
#39134 - FC25-03 Association entre l'index ROX préhospitalier et la mortalité à J30 de choc septique pris en charge par un SMUR.
FC25-03 Association entre l'index ROX préhospitalier et la mortalité à J30 de choc septique pris en charge par un SMUR.
Introduction : La dysfonction respiratoire est l'un des symptômes les plus fréquemment observés au cours du sepsis, reflétant l'hypoxémie et/ou l'acidose. Cette dernière peut être évaluée par l'index ROX (rapport entre la saturation pulsée en oxygène/fraction inspiré d'oxygène et la fréquence respiratoire).
Cette étude visait à décrire la relation entre l'index ROX préhospitalier et la mortalité à J30 chez des patients atteints de choc septique pris en charge par un SMUR.
Méthodes : De mai 2016 à décembre 2021, 530 chocs septiques pris en charge par un SMUR ont été rétrospectivement analysés. La valeur de l'index ROX a été calculée avec les paramètres mesurés lors du premier contact avec le SMUR. Une analyse de régression de Cox après appariement par score de propension a été réalisée pour évaluer la relation entre la mortalité à J30 et un ROX≤10.
Résultats :
L'origine du sepsis suspecté en préhospitalier était pulmonaire, digestive et urinaire dans 43%, 25% et 17% respectivement. La mortalité globale à J30 était de 31%.
L'analyse de régression de Cox sur population appariée a montré une association significative entre la mortalité à J30 jours et un index ROX≤10 : HRa=1,54 [1,08-2,31] (p<0,05).
Conclusion : L'index ROX chez des patients atteints de choc septique pris en charge par un SMUR est significativement associé à la mortalité à J30. Un index ROX≤10 est associé à une augmentation de la mortalité à J30 jours de 1,5. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer la capacité du ROX préhospitalier à prédire l'issue du sepsis.
"Aucun"
Romain JOUFFROY, Tristan FABRE (Fort-de-France), Noutoa GUINDO, Benoit VIVIEN, Vincent BOUNES, Stéphane TRAVERS, Florian NEGRELLO, Papa GUEYE
14:21 - 14:28
#39255 - FC25-04 Les facteurs prédictifs d’une intubation difficile en préhospitalier.
FC25-04 Les facteurs prédictifs d’une intubation difficile en préhospitalier.
Introduction :
Le contrôle des voies aériennes est une pratique courante en médecine d’urgence. L’intubation orotrachéale après induction en séquence rapide est la technique de choix en préhospitalier. Le but de cette étude était d’évaluer l’intubation orotrachéale après induction en séquence rapide en pré hospitalier et de déterminer les facteurs prédictifs d’une intubation difficile (ID).
Méthodes :
Nous avons réalisé une étude descriptive prospective depuis janvier 2020 jusqu’au juin 2022. Inclusion des patients dont l’âge était supérieure à 15 ans et qui ont été intubés en pré hospitalier. Le recueil de données était effectué par le médecin d’intervention sur une fiche attachée au dossier du patient.
Résultats :
Nous avons inclus 103 patients. L’âge médian était 44(16-91) ans. Le genre-ratio était de 2,5.La traumatologie grave était la principale étiologie pour la sécurisation des voies aériennes (31%). Le taux d’intubation difficile était de 44%. Les facteurs prédictifs d’une intubation difficile spécifiques au contexte pré hospitalier étaient l’intubation en position assise (OR 3,23 ; IC 95% [0,06-23,96] ; p<0,001), dans la rue (OR 2,43 ; IC 95% [0,56-
10,61] ; p<0,001) ou dans l’ambulance (OR 1,04 ; IC 95% [0,22-4,99] ; p=0,017) et le soir (OR 18,2 ; IC 95% [7,43-54,40] ; p<0,001. Le taux de complications était à 65%. L’échec de l’intubation à la première tentative était associé à la survenue de 73% de complications.
Conclusion :
L’ID est fréquemment rencontrée en pré hospitalier avec un taux élevé de survenue de complications. Un algorithme de gestion d’une ID en pré hospitalier permettra d’avoir un plan d’action en urgence afin de réussir l’intubation, limiter les complications
et améliorer le pronostic des patients.
Aucun
Saida ZELFANI, Soumaya SAAD (TUNIS, Tunisie), Hela MANAI, Faiza CHAHED, Teycir KHARRAZ, Mehdi BOUZID, Fadwa LACHTAR
14:28 - 14:35
#39282 - FC25-05 Prise en charge des intoxications au monoxyde de carbone en smur: enquête de pratiques.
FC25-05 Prise en charge des intoxications au monoxyde de carbone en smur: enquête de pratiques.
Introduction: Le monoxyde de carbone (CO), principale cause de mortalité toxique accidentelle en France, affecte particulièrement l'Île-de-France, avec une moyenne annuelle d'environ 150 cas d'intoxication aiguë. Les services mobiles d'urgence et de réanimation (SMURs) interviennent sur site en contexte d’exposition au CO potentielle ou avérée.
Matériel et Méthode: Cette étude de pratique des médecins SMUR pour la prise en charge de victimes d’intoxication aiguë au CO avait comme but principal de décrire les choix des médecins SMUR sur le mode de transport (médicalisé ou non médicalisé), et la destination (service d’accueil des urgences ou service de réanimation). Le but secondaire était d’identifier les critères influençant ces décisions.
L’étude était observationnelle rétrospective et incluait les patients intoxiqués au CO et examinés sur site par des médecins SMUR. Les données ont été recueillies à partir des dossiers-patients préhospitaliers. L’étude a été soumise et acceptée par un Comité d’Ethique.
Résultats: Du 12/10/2015 au 19/08/2023, 229 patients étaient éligibles, soit 26 (écart-type 12) patients par an. Parmi eux, 76 (33 %) ont été transportés à l’hôpital par un SMUR, 140 (62 %) par un VSAV, un par hélicoptère. Cinq ont été laissés sur place vivants et cinq déclarés décédés sur place. 29 (14 %) patients ont été transportés vers un caisson hyperbare, 46 (22 %) en réanimation-soins-continus et 130 (63 %) aux urgences. Les vecteurs et les destinations reposaient sur des critères multiples d’anamnèse (exposition aux fumées décrite, système de ventilation ou de chauffage défectueux), des données cliniques (cortège de symptômes) davantage que sur les mesures du CO transcutanées (faux positifs et faux négatifs) et/ou expiratoires (faux négatifs).
Conclusion: Cette enquête de pratique illustre l'importance d’une régulation pour la priorisation et l’allocation des ressources SMUR et secouristes, l’importance de systèmes de triage efficaces et d'une collaboration inter-services solide. Enfin, la place de la mesure transcutanée du CO doit être clarifiée.
Aucun
Valentin VIAL (Paris), Daniel JOST, Sabine LEMOINE, Stéphane TRAVERS
14:35 - 14:42
#39387 - FC25-06 Insuffisance cardiaque aiguë lors des urgences préhospitalières : performance diagnostique des scores BREST et PREDICA.
FC25-06 Insuffisance cardiaque aiguë lors des urgences préhospitalières : performance diagnostique des scores BREST et PREDICA.
Introduction :
Les scores de probabilité clinique d'insuffisance cardiaque aiguë (ICA) ont fait la preuve de leur intérêt dans les services des urgences et en cardiologie et peu d'études les ont validés en préhospitalier.
Le but de notre étude était d’étudier la performance diagnostique des scores BREST et PREDICA lors de la prise en charge d'une ICA en préhospitalier.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude rétrospective sur six mois. Inclusion des adultes pris en charge en préhospitalier lors d'une intervention primaire dont le motif d'appel était une dyspnée aiguë. Comparaison de deux groupes : patients avec ICA (ICA+) versus patients sans ICA (ICA-). Le diagnostic d’ICA a été confirmé lors de l’hospitalisation faisant suite au transport par le service mobile d’urgence et de réanimation sur des arguments cliniques, biologiques et échographiques. Les scores BREST et PREDICA ont été calculés. Calcul de la performance diagnostique d’ICA par des courbes ROC (AUC), le calcul de l’indice de Youden et des rapports de vraisemblance (RV).
Résultats :
Nous avons colligé 85 patients. L’âge moyen était 66 +/- 17 ans. Le genre-ratio était de 1,4. Le diagnostic d’ICA a été retenu chez 33 patients (39%). La valeur moyenne des scores BREST et PREDICA étaient 6 +/- 4 et 3 +/- 2. La comparaison de deux groupes a montré que les patients ICA+ étaient plus âgés (p=0,04) et avaient plus d’antécédents d’hypertension artérielle (p<0,001) et de diabète (p=0,002). Les scores BREST et PREDICA avaient une bonne performance diagnostique (AUC ; p ; valeur seuil) : (0,928; 0,029; 12) et (0,91; 0,03; 5). Les caractéristiques des scores BREST et PREDICA étaient : sensibilité (61% et 55%), spécificité (96% et 94%), VPP (91% et 86%), VPN (79% et 77%), Indice de Youden (0,57 et 0,49). Les rapports de vraisemblance des scores BREST et PREDICA étaient respectivement : RV positif à 16 et 9,45 et RV négatif à 0,41 et 0,48.
Conclusion :
Le score BREST avait une meilleure performance diagnostique que le score PREDICA pour prédire une ICA devant une dyspnée aiguë lors d’une prise en charge préhospitalière. Il pourrait permettre un diagnostic spécifique et rapide en situation d’urgence moyennant un calcul simple.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Raja FADHEL, Sirine KESKES, Amira BAKIR, Hajer TOUJ, Safa MADHBOUH, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:42 - 14:49
#39469 - FC25-07 Devenir des patients en hypoglycémie et laissés sur place après intervention du SMUR.
FC25-07 Devenir des patients en hypoglycémie et laissés sur place après intervention du SMUR.
Introduction :
Dans le cadre d’une intervention primaire, un médecin d’intervention du service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR) peut prendre en charge sur les lieux d’intervention un patient en hypoglycémie puis le laisser sur place et ne pas le transporter. Cette décision est basée sur des critères de non-transport et est prise en concertation avec le médecin régulateur. Le pronostic de ces patients est peu étudié. L’objectif de notre étude était d’évaluer le devenir des patients en hypoglycémie laissés sur place après intervention primaire du SMUR.
Méthodes :
Nous avons mené une étude descriptive prospective sur deux ans. Nous avons inclus tous les patients ayant présenté une hypoglycémie et non transportés du lieu d’intervention après une mission primaire de l’équipe du SMUR. Le pronostic était jugé sur l’évolution durant les sept jours suivant l’intervention par la survenue d’un évènement inattendu (Appel des secours, consultation urgente, récidive d’une hypoglycémie, décès)
Résultats :
Nous avons inclus 41 patients. L’âge moyen était de 56±19 ans. Les comorbidités étaient : hypertension (34%), insuffisance coronarienne (12%), néoplasie active (12%) Vingt-sept patients (66%) avaient une évolution favorable. Un évènement imprévu est survenu chez 14 patients : un patient est décédé (accident vasculaire cérébral hémorragique suite à un surdosage en antivitamines), cinq patients ont rappelé les secours et ont été transportés et huit patients ont consulté leur médecin traitant. Aucun épisode d’hypoglycémie n’est survenu durant la période de suivi.
Conclusion :
Les résultats de cette étude montrent que les évènements inattendus peuvent survenir suite à une intervention SMUR. Les critères de non-transport lors de la prise en charge d’une hypoglycémie semblent sécurisés et n’exposent pas les patients à une récidive. Mais les patients chez qui surviennent ces épisodes sont souvent polytarés et polymédiqués. Une consultation post-SMUR serait intéressante à étudier.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Ahmed BOUZID, Youssef EBN BRAHIM, Amira BAKIR, Yosra MEJDOUB, Amira TAGOUGUI, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:49 - 14:56
#39554 - FC25-08 Evaluation du niveau de stress professionnel chez le personnel médical et paramédical de transport d’une opération d’évacuation aérienne stratégique collective.
FC25-08 Evaluation du niveau de stress professionnel chez le personnel médical et paramédical de transport d’une opération d’évacuation aérienne stratégique collective.
Introduction :
Les professionnels de la santé sont souvent soumis à des situations pourvoyeuses de grand stress qui pourrait affecter leur bien-être mental et physique. Pour les équipes médicales de transport, les évacuations aériennes constituent un contexte particulier grand pourvoyeur de stress professionnel.
Nous nous proposons dans notre étude d’évaluer le niveau de stress professionnel chez le personnel médical et paramédical d’une opération d’évacuation aérienne stratégique collective.
Matériel et Méthodes : Notre étude est transversale, réalisée sur l’équipe médicale et paramédicale d’une opération d’évacuation aérienne stratégique collective en novembre 2023. Il s’agissait du transport de 20 blessés pour une durée de vol de 4h30 dans un aéronef médicalisé. L’équipe de transport était composé de 13 professionnels de santé (7 médecins et 6 infirmiers). Pour le questionnaire, nous nous sommes basés sur l’échelle d’évaluation du stress de Karasek .
Résultats : Notre étude a concerné tout le personnel médical de l’opération d’évacuation médicale, soit 13 intervenants dont 7 médecins et 6 infirmiers. La moyenne du score de demande psychologique était de 26, soit corrélé à une forte demande subie par le professionnel de santé. La moyenne du score de latitude décisionnelle était de 76, soit corrélé à une autonomie réduite. La moyenne du score de soutien social était de 28, soit corrélé à un soutien satisfaisant. Environ la moitié de l’équipe médicale d’évacuation aérienne, soit 56% des participants était dans une situation de job strain ou stressés. Le niveau de stress élevé était statistiquement associé à l’âge < 30 ans (p = 0,001), au nombre de missions d’évacuation aérienne <2 (p = 0,001), à la profession de médecin (p = 0,001) et à une ancienneté professionnelle < 5 ans (p = 0,001).
Conclusion :
Nos résultats ont confirmé que le personnel médical d’évacuation aérienne est soumis à une situation stressante. Plusieurs facteurs comme le jeune âge et le manque d’expérience ont constitués des facteurs aggravants. Cela dit l’ampleur de la charge de travail demandé et la faible autonomie imposés par les aléas de l’évacuation aérienne, contribuent largement à installer un état de job-strain chez les participants. La mise en place préalable de procédures organisant les missions d’évacuation aérienne médicales permettrait de diminuer la pression de la demande et d’augmenter la sensation d’autonomie des professionnels de santé.
aucun
Sonia SLIMI, Jihene KAROUIA, Jihéne MEZOUGHI, Monia CHIHAOUI, Mekki BEN SALAH (TUNIS, Tunisie)
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Salle 352B-Zone poster 2 |
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"Vendredi 07 juin"
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AMS26 B
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Comment sauver les mains vides !
Triage
Coordonnateur :
Hugues LEFORT (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Conférencier, Rennes), Benoit VIAULT (PHC) (Conférencier, Toulouse)
- Principes et enjeux du triage en situation sanitaire exceptionnelle impliquant de nombreuses victimes
- Bilans initial et d’ambiance en situation de stress pour déclencher les justes moyens
- Mise en situation au travers de deux scenarios impliquant de 10 à 20 victimes.
- Organisation spatiale des moyens, application des principes de « remote damage control »
- Découverte d’une solution de simulation innovante et originale : mise en stress et charge mentale
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Salle 353 |
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"Vendredi 07 juin"
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CM24
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Cardiologies aux Urgences : il n'y a pas que les douleurs thoraciques
Cardiologie - Autre
Modérateurs :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Plongez dans les mystères de la cardiologie aux urgences, explorez les valvulopathies, les anti-arythmiques, et les précautions essentielles pour les patients sous anticoagulants, tout en dépistants les maladies graves comme le DAVD, QT long et Brugada.
14:00 - 14:22
La valvulopathie : quand l'évoquer ? Comment la confirmer ?
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
14:22 - 14:44
Le patient sous anti coagulants : quand modifier ? Quels précautions ?
Olivier HUGLI (Médecin chef) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
14:44 - 15:06
Les anti arythmiques : apprendre à utiliser autre chose que la cordarone ….
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
15:06 - 15:28
Dépister une maladie grave : DAVD, QT long, Brugada….
Bérangère ARNOUX (Médecin urgentiste) (Conférencier, Paris)
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Salle Maillot |
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"Vendredi 07 juin"
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AMS28 C
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants
Simulation en pédiatrie
Pédagogie - Enseignement - Formation, Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Fatima-Zohra BOULMAIZ (Conférencier, Clamart), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
- Appréhender les urgences vitales pédiatriques par la simulation en santé
- Reconnaître et prendre en charge les situations d’urgence vitale pédiatrique : reconnaissance des signes de gravité,
anticipation de l’évolution, mise en condition, préparation des traitements, manœuvres de réanimation
- Renforcer le travail en équipe pluriprofessionnelle au plus proche des réalités du terrain
- Développer les compétences de communication en situation d’urgence
- Savoir répartir les tâches, notionsd de leadership/followership
- Développer la cohésion et la collaboration entre les équipes
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Salles 221-222-223 |
15:00 |
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FC26
15:00 - 16:00
Flash communications
Régulation médicale
Régulation
Modérateur :
Edouard LANSIAUX (Interne) (Lille)
15:00 - 15:07
#38867 - FC26-01 Revue d’activité des médecins correspondants au SAMU du territoire de l’Ile d’Yeu de 2020 à 2022.
FC26-01 Revue d’activité des médecins correspondants au SAMU du territoire de l’Ile d’Yeu de 2020 à 2022.
Introduction :
Considérée comme l'île française la plus éloignée de la côte atlantique avec 4850 habitants à l'année, les médecins insulaires ainsi que la filière d'urgences préhospitalière locale ont été amenés à s'adapter pour offrir des soins d’urgences de qualité. En intégrant le dispositif de médecins correspondants au SAMU 85 (MCS), les médecins généralistes de l'île assurent une partie de la médecine préhospitalière du territoire. Toutefois, leurs activités en tant que MCS semblent s'éloigner des missions définies par le législateur. C'est pourquoi, une revue d'activité a été conduite afin de détailler l'activité des MCS de l'île d'Yeu.
Matériel et méthode :
Il s'agit d'une revue d’activité effectuée sur le territoire de l'île d'Yeu entre le 01/01/2020 et le 31/12/2022. Toutes les interventions ayant fait l'objet d’une feuille de déclaration transmise au SAMU 85 ont été analysées.
Résultats :
Cela correspond à 741 interventions analysées. Les patients sont majoritairement des hommes, islais, avec une moyenne d’âge de 57 ans. L’activité est soumise à une forte variabilité saisonnière.
63% des interventions correspondent à des CCMU 3 et une certaines parties d’entre elles semblent s’apparenter à des évacuations sanitaires plutôt qu’à des interventions MCS.
Toutefois, 27% des interventions sont d’une classe CCMU supérieure ou égale à 4 avec un taux d’interventions du SMUR de 36% pour ces catégories et un délai moyen d’arrivée sur l’île de 88 minutes. C’est potentiellement 124 interventions du SMUR qui ont été évitées sur les 3 années de l’étude.
33% des patients ont été admis directement dans un service spécialisé sans passage par les urgences.
Conclusion :
L’activité du MCS sur l’île d’Yeu semble s’éloigner de la définition posée par le législateur mais présente un intérêt majeur pour la santé de la population et l’organisation des soins préhospitaliers et d’urgences du territoire dans un contexte où les services d’urgences sont en souffrance.
Toutefois, pour permettre le maintien d’un tel dispositif, il semble indispensable de conserver des effectifs stables, formés, en liens étroits avec les différents acteurs du territoire et de poursuivre le développement des ressources disponibles sur l'île avec notamment la mise à disposition d'un automate de biologie.
Wendy BAROTIN (Les sables d'olonne)
15:07 - 15:14
#39034 - FC26-02 Intérêt de la visiorégulation : outil de régulation au sein d’un centre de réception et de régulation des appels.
FC26-02 Intérêt de la visiorégulation : outil de régulation au sein d’un centre de réception et de régulation des appels.
Introduction : La visiorégulation est un nouvel outil mis en avant dans le pacte de refondation des urgences lancé par le gouvernement, susceptible d’être utilisé par les médecins régulateurs. Très peu d’études ont évalué son intérêt.
Méthode : Nous avons mené une étude descriptive, observationnelle, prospective et monocentrique au sein du centre de régulation du SAMU 33 de février à avril 2023 afin de mesurer l’impact de l’utilisation de la visiorégulation par des médecins régulateurs hospitaliers. Un questionnaire a été complété pour chaque visiorégulation.
Résultats : Au total, 190 dossiers de visiorégulation ont été décomptés. Comme dysfonctionnement, un échec de connexion a été observé dans 18% des cas. Différents motifs d’appels ont été recensés, les trois principaux étant la dyspnée, l’évaluation neurologique et l’évaluation des plaies. Des différences existent en fonction du type de patient. Pour la patientèle adulte, le principal motif aboutissant à une visiorégulation est l’évaluation des plaies (35,6%). Pour la pédiatrie, ce sont les dyspnées (63%). La visiorégulation induit une modification de l’hypothèse diagnostic, notamment pour l’évaluation neurologique (70,8%). Elle impacte la décision de régulation (72%), principalement pour les dyspnées (40,3%), en apportant des éléments rassurants au médecin (81,4%). Cet outil a permis de ne pas adresser le patient vers les urgences dans 39% des cas, majoritairement pour les patients pédiatriques dyspnéiques (68%) et a conduit à une modification du vecteur envoyé (58,2%). Enfin, une amélioration de la relation avec l’appelant a été rapportée par les médecins dans 97,3% des cas.
Discussion : Notre étude met en évidence l’incidence positif de la visiorégulation en apportant des éléments impactant sur les décisions médicales à la régulation. Son caractère observationnel et descriptif sont ses limites, elle pourrait être approfondie par une comparaison à des appels sans visiorégulation.
Conclusion : La visiorégulation apporte une réelle plus-value pour certains motifs d’appels en modifiant l’hypothèse diagnostic et la décision de régulation avec des moyens envoyés plus adaptés, une meilleure orientation et une diminution du recours aux services d'urgence. Sa potentialisation avec la création de protocoles et une étude médico-économique pourraient permettre une régulation plus fine dans un contexte d’urgences surchargées.
aucun
Caroline DOUCET (BAYONNE)
15:14 - 15:21
#39078 - FC26-03 Comment redonner un accès aux Soins Non Programmés en impliquant les professionnels de santé de ville ?
FC26-03 Comment redonner un accès aux Soins Non Programmés en impliquant les professionnels de santé de ville ?
Introduction : Les services d'urgences sont devenus pour de nombreux patients un point de passage systématique de tout parcours de soins, même non urgent dans un système de santé où l’accès aux soins de ville est devenu de plus en plus difficile.
L'objectif du SAS, dans le cadre du Ségur de la Santé, est de répondre à la demande de soins non programmés (SNP) en mobilisant les professionnels de santé de ville (PS) de 8h à 20h du Lundi au Vendredi et le Samedi de 8h à 12h lorsque le médecin traitant (MT) n’est pas disponible en 1ère intention. Le SAS est issu d’une collaboration entre la ville et l'hôpital.
Méthode : Analyse descriptive et rétrospective de l’activité du SAS depuis le 13 Janvier 2022 (date de démarrage). Cette analyse repose sur 9 indicateurs précisés ci-dessous. Le suivi d’activité est colligé sur un tableau Excel ® et analysé par le logiciel Tableau® (22 premiers mois).
Résultats : 502 737 Dossiers de Régulation Médicale (DRM), 290 098 DRM en horaire SAS, 148 196 DRM traités par la Permanence des soins en horaires SAS, 10 781 DRM réorientés par le SAS vers les PS dont 1 320 en Octobre 2023. Le pourcentage de DRM traités par la Permanence des soins en horaires SAS, réorientés vers les PS est passé de 5,7% à 17,5% sur les 12 derniers mois de fonctionnement. Le nombre de PS proposant des créneaux de SNP est passé de 23 à 189 sur 800 en exercice. Au total, 100% des CPTS (12/12) collaborent. 30,5% des appelants déclarés sans médecin traitant. Seuls 134 patients ont pu être adressés à leur MT, toujours sollicité en 1ère intention. Les 3 premiers motifs d’orientation vers les PS : Hyper/Hypothermie, Toux et Otalgie
Discussion : Le SAS modifie les pratiques en régulation et amène à renforcer les liens entre la régulation et les PS. La prise en charge des parcours est envisagée.
Conclusion : Conformément aux préconisations du Ségur de la Santé, fédérer les acteurs de la santé du territoire au service des usagers, le SAS redonne un accès aux soins adapté au besoin des patients.
Aucun
Anne Claire BOUCHER (Le Chesnay), Laurent DE BASTARD, Frédéric PRUDHOMME, Pascal BELLON, Laurence BERTON, Jean Marie CAUSSANEL, Khalil SAGOUMI, Olivier RICHARD
15:21 - 15:28
#39246 - FC26-04 Régulation Médicale : première caractérisation du processus de communication par Intelligence Artificielle (IA). Etude REGULIA.
FC26-04 Régulation Médicale : première caractérisation du processus de communication par Intelligence Artificielle (IA). Etude REGULIA.
Introduction
Les médecins de notre SAMU ont régulé pendant environ 12.500 heures (soit 528 jours) = 240.000 dossiers x durée médiane de 3 minutes (URGENCES 23). Pourtant, l’acte la régulation médicale demeure très peu exploré.
Objectif
Modéliser la communication de régulation médicale.
Méthodes
Modèle basé sur une analyse automatique du dialogue appelant-régulateur avec outils d’IA.
Source : appels simulés lors de la formation à la régulation de docteurs juniors. Chaque simulation répondait à un tirage au sort sur la nature de l’appelant (14 choix), le mode de communication de l’appelant (7 choix) et le motif de recours (21 choix).
Caractérisation automatique des tours de paroles via un algorithme de clustering hiérarchique appuyé sur une représentation vectorielle du texte issu d’un modèle de langage BERT, adapté à la régulation par apprentissage auto-supervisé.
Résultats
61 enregistrements : durée totale = 3 h 24 min 43 sec.
Durée médiane = 3:00 (mini 1:07-maxi 7:35) min.
2.997 tours de paroles : 1.593 (53%) tours médecin et 1.484 (47%) tours appelant
35.159 mots : 17.536 (50%) mots médecin et 17.623 (50%) mots appelant
Identification automatique des clusters donnant un schéma objectif des modalités de communication (Figure). Deux phases principales de dialogue identifiées : phase d’interrogatoire et phase de contractualisation de la décision.
Conclusion
Le schéma de communication présente un parfait équilibre entre le régulateur et l’appelant.
Aucun
Frédéric LAPOSTOLLE (Bobigny), Aimé NAN, Yvan LERNER
15:28 - 15:35
#39326 - FC26-05 Analyse des modes de déclenchements des Médecins Correspondants du SAMU.
FC26-05 Analyse des modes de déclenchements des Médecins Correspondants du SAMU.
Introduction : Les Médecins correspondants du SAMU (MCS) sont des médecins généralistes volontaires pour réduire l’inégalité d’accès aux soins d’urgence dans les zones isolées supérieures à 30 minutes d’un SMUR terrestre. En 2019, les MCS couvrent 1,6 millions de Français sur les 4 millions en zone isolée. La région Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) possède 343 MCS avec une expérience d’une vingtaine d’années, ainsi que de nombreux territoires éloignés en raison de ses particularités géographiques. Ces médecins de premier recours interviennent selon deux modes : déclenchement par la régulation du SAMU C15, ou par auto-déclenchement, au cours duquel c’est le MCS qui appelle le SAMU C15. Ces « auto-déclenchements » ne sont pas décrits dans la littérature. L’objectif est d’analyser et de comparer les déclenchements et auto-déclenchements des MCS afin de mieux les comprendre.
Matériel et Méthodes : Étude épidémiologique observationnelle descriptive et rétrospective à partir de toutes les interventions MCS validées du 1er janvier au 31 décembre 2022 dans les 10 départements de région AURA.
Résultats : 2491 interventions MCS ont été analysées. 1891 déclenchements par le C15 (75,9%) et 600 auto-déclenchements (24,1%). Les motifs : Cardiologie aiguë, Arrêt Cardiaque, Traumatisé sévère et Hyperalgie représentent 67,2% des interventions MCS. La proportion des motifs : Arrêt Cardiaque, Allergie grave, Coma-Trouble de la conscience, Malaise-Syncope et Accouchement est significativement plus importante dans le groupe «Déclenchement C15». La proportion des motifs : Cardiologie aiguë, Hyperalgie, Traumatisé sévère et Urgence pédiatrique est significativement plus importante dans le groupe «Auto-déclenchement». 79,3% des auto-déclenchements sont dans les départements Savoie, Haute-Savoie et Isère. 71,2% des auto-déclenchements sont en période hivernale. L’intervention des MCS a permis une non médicalisation par les SMUR de 1345 interventions.
Conclusion : On observe des différences dans le mode de déclenchement des MCS en fonction des motifs d’intervention et des secteurs géographiques. Les auto-déclenchements représentent une part importante de l’activité MCS, et sont principalement retrouvés sur les secteurs de montagne en période hivernale. Une sensibilisation auprès des intervenants de la régulation du SAMU-C15 au sujet des auto-déclenchements est nécessaire.
Thibault SÉJOURNÉ, Hubert BAILLEUL, Jean François FAGE (AVORIAZ), Guillaume DEBATY, Jean Nicolas LEDOUX, Manon NAVARRE, Richard LANGLOIS, Bernard AUDEMA
15:35 - 15:42
#39381 - FC26-06 Evaluation de l’impact du déploiement d’un SAS sur le recours à notre structure d'urgence.
FC26-06 Evaluation de l’impact du déploiement d’un SAS sur le recours à notre structure d'urgence.
Introduction. La mise en place du Service d’Accès aux Soins (SAS) par notre SAMU référent en février 2021 s’est accompagnée d’une généralisation du principe de réorientation de certains malades tri 4 et 5 sur l’échelle French par les structures d’urgence (SU) de notre bassin, l’inauguration de deux centres de consultations non programmées dans notre ville et la réservation de créneaux dédiés aux consultations non programmées par les CPTS environnantes. Nous avons décidé de ne pas adopter le principe de réorientation des malades tris 4 et 5 dans notre SU. Pour en évaluer l’impact, nous avons analysé l’activité de notre SU avant et après la mise en place du SAS.
Méthode. Nous avons analysé l’activité de notre SU pendant 5 années successives, du 04 janvier 2019 (ouverture du service) au 13 décembre 2023 (jour de soumission de cet abstract) : nombre de passages, mode d’arrivée, durée de séjour aux urgences, part des tri 4 et 5 dans l’activité globale et la nuit, orientation.
Résultats. Notre SU a accueilli 51 547 patients en 2019, 52 040 en 2020, 64 186 en 2021, 73 690 en 2022 et 74 342 du 1er janvier au 13 décembre 2023. Le nombre moyen de passages journaliers est passé de 141 en 2019 à 214 en 2023. Le nombre moyen de patients admis couchés (ambulance, sapeurs-pompiers, SMUR) est passé de 35 (25%) en 2019 à 45 (21%) en 2023. Le pourcentage des 75 ans et plus est resté stable à 15%. A l’exception de l’année 2020, marquée par la pandémie de covid-19, le pourcentage de passages entre 20h et 08h est resté stable (30% en 2019, 21% en 2020, 28% en 2021, 28% en 2022, 29% en 2023). La part des tri 4 et 5 dans l’activité globale a progressivement baissé : 61% en 2019, 52% en 2020, 59% en 2021, 53% en 2022 et 48% en 2023. Entre 20h et 08h cette part était de 55% en 2019, 48% en 2020, 55% en 2021, 55% en 2022, 50% en 2023. La durée médiane de séjour est restée inférieure à 120 min (113 [63 ;205] min en 2023). Le taux d’hospitalisation était de 11,4% en 2019, 13% en 2020, 11% en 2021, 9% en 2022 et 9,6% en 2023.
Conclusion : Le déploiement du SAS sur notre bassin et la réorientation des tris 4 et 5 par les SU voisines s’est accompagné d’une hausse significative de plus de 30% de la fréquentation de notre SU (+50% en 5 ans). Un tiers de l’activité se déroule de 20h à 08h, dont la moitié sont des tris 4 et 5. Si la part des tris 4 et 5 a baissé en journée en deçà des 50%, elle s’établit à la moitié de l’activité entre 20h et 08h. Notre taux d’hospitalisation reste maîtrisé.
Aucun
Carlos EL KHOURY (Lyon), Mathieu PLANCHET, Yann BESACIER, François CAREMELLE, Pierre AUBERTEIN
15:42 - 15:49
#39411 - FC26-07 Quelle satisfaction le Service d’Accès aux Soins apporte-t-il aux patients ?
FC26-07 Quelle satisfaction le Service d’Accès aux Soins apporte-t-il aux patients ?
Introduction : Le recueil de l’expérience patient s’inscrit dans la démarche d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins des Services d’Accès aux Soins (SAS), à l’identique de l’analyse des plaintes, réclamations et évènements indésirables. Notre travail recueille l’expérience des usagers, selon les délais d’attente et la nature de la régulation.
Méthode : Etude prospective déclarative et anonyme d’une semaine réalisée en décembre 2023 auprès des appelants du 15 ou 116117, par envoi, dans les 24h suivant l’appel, d’un SMS comportant un lien vers une enquête. L’enquête distingue la régulation de médecine générale, urgentiste, pédiatrique, dentaire ou en santé mentale en évaluant 4 étapes de la régulation par une échelle de satisfaction et un espace de commentaires libres. Conformément à la réglementation, les SMS sont envoyés à partir d’un serveur dédié et aucun lien ne peut être réalisé entre les réponses et le dossier de régulation médicale (DRM). Les réponses sont traitées par le logiciel SPHINX.
Résultats : Le taux de réponse est de 12% pour 3343 SMS envoyés, à partir des 5939 DRM créés sur la période. Le niveau global de satisfaction dépasse les 90%. L’image ci-jointe en montre la répartition.
Conclusion : Cette première enquête du recueil par SMS de l'expérience patient sur le SAS montre une satisfaction des usagers supérieure à 90%. La répétition trimestrielle de l’enquête permettra d’apprécier l’évolution de ces indicateurs et l’impact de la saisonnalité.
aucun
Coralie GONDRET, Julia RICHARD, Freddy FOUILLET (Nantes), Joël JENVRIN
15:49 - 15:56
#39415 - FC26-08 VisioRegEHPAD : impact de la visio-régulation et d’une trousse d’urgence sur les hospitalisations pendant la permanence de soins des résidents en EHPAD régulés par le SAMU.
FC26-08 VisioRegEHPAD : impact de la visio-régulation et d’une trousse d’urgence sur les hospitalisations pendant la permanence de soins des résidents en EHPAD régulés par le SAMU.
Introduction : Les résidents d’EHPAD sont une population fragile dont les hospitalisations aux urgences doivent être réfléchies pour donner le meilleur soin et éviter l’iatrogénie. L’évaluation approfondie dès la régulation par le SAMU grâce à la visio-régulation et l’apport de thérapeutiques simples sur place grâce à une trousse d’urgence uniformisée sur le département sont une piste pouvant améliorer la prise en charge au domicile des patients âgés.
Matériels et Méthodes : Une étude observationnelle prospective a été conduite du 1er mars au 31 août 2023. L’utilisation d’un dispositif comprenant une visio-régulation associé à une trousse d’urgence a été comparée à l’absence d’utilisation du dispositif. L’objectif de cette étude est de comparer le taux d’adressage aux urgences avec ou sans utilisation du dispositif. Le critère de jugement principal est le taux d’hospitalisation immédiate après l’appel au SAMU. Le premier critère de jugement secondaire est le taux d’hospitalisation à 24h. Nous présentons ici les résultats intermédiaires de cette étude prospective qui sera terminée en janvier 2024. Déclaration CNIL et avis comité éthique obtenus.
Résultats : 210 patients ont été inclus, avec 69 patients dans le groupe interventionnel et 141 patients dans le groupe contrôle. Dans le groupe interventionnel, la trousse a été utilisée seule 23 fois (33,3%), la visio-régulation a été utilisée seule 31 fois (44,9%) et les deux dispositifs ont été utilisés conjointement 15 fois (21,8%). Le taux d’hospitalisation immédiate est de 24,6% dans le groupe interventionnel et de 37,6% dans le groupe contrôle (p = 0,06). Le taux d’hospitalisation secondaire dans les 24h est de 12% dans le groupe interventionnel et de 12,9% dans le groupe contrôle. La volonté d’adressage aux urgences a diminué de 2,1 points sur 10 avec l’utilisation du dispositif. Le vécu de l’utilisation du dispositif est de 7,61 sur 10.
Conclusion : Le dispositif incluant la visio-régulation et une trousse d’urgence n’a pas permis de réduire significativement le taux d’hospitalisation immédiate des résidents en EHPAD, mais montre une tendance non négligeable à la diminution. La poursuite de l’inclusion des patients permettra de réaliser une analyse plus approfondie et de meilleure puissance.
Aucun
Victorine CHOTARD (Le Mans), Marine ASFAR, Cédric ANNWEILER, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
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Salle 352B-Zone poster 1 |
15:30 |
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URGMEET11
15:30 - 15:50
UrgencesMeet
SUdF - Je crée mon UMH-P!
UrgencesMeet
Coordonnateur :
Valérie DEBIERRE (Coordonnateur, La Roche sur Yon)
Conférencier :
Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, La Roche sur Yon)
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Espace Networking |
16:00 |
"Vendredi 07 juin"
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CM01
16:00 - 17:30
Conférence Médecins
Atteinte hémodynamique : comprendre pour mieux prendre en charge
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Etat de choc, Jeunes, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur :
Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Retour aux fondamentaux : cette session vous rappellera les mécanismes des principales causes de choc afin de mieux comprendre comment les prendre en charge
16:00 - 16:15
Comment évaluer l'hémodynamique ?
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
16:15 - 16:30
Le cœur pulmonaire aigu.
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
16:30 - 16:45
L'insuffisance cardiaque aiguë.
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
16:45 - 17:00
Le sepsis.
Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
17:00 - 17:15
Amines : laquelle choisir ? Pour quelles situations ?
Stefano MALINVERNI (Emergency Consultant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:00 - 17:30
Q&R.
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Super Modérateur, Boulogne-Billancourt)
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Amphi Bleu |
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"Vendredi 07 juin"
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SI13
16:00 - 17:00
Session Interactive Médecins
Ces biais cognitifs qui me font prendre la mauvaise décision
Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Comment mon raisonnement peut-il être biaisé ? Venez apprendre à déjouer les pièges pour prendre les bonnes décisions dans l'urgence
16:00 - 17:00
Ces biais cognitifs qui me font prendre la mauvaise décision -.
Mathieu BENHADDOUR (Medecin) (Conférencier, Rouen)
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Salle 243 |
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"Vendredi 07 juin"
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SI08
16:00 - 17:00
Session Interactive Médecins
Mon smartphone en sait vraiment plus que moi ?
Jeunes
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Où vous découvrirez que votre smartphone regorge de pépites bien plus utiles que Candy Crush !
16:00 - 17:00
Mon smartphone en sait vraiment plus que moi ?
Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
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Salle 251 |
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"Vendredi 07 juin"
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CLM10
16:00 - 17:30
Communications Libres Médecins
Traumatologie
Traumatologie
Modérateurs :
Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique), Sophie LEFEBVRE (Ingénieur hospitalier de recherche clinique) (Montpellier)
16:00 - 16:11
#39015 - CP86 Comparaison du taux de complication entre immobilisation en plâtre et en résine chez les patients traumatisés du membre inférieur.
CP86 Comparaison du taux de complication entre immobilisation en plâtre et en résine chez les patients traumatisés du membre inférieur.
Introduction : Le plâtre de Paris est en concurrence avec la résine depuis les années 1970 dans le traitement des immobilisations des membres, néanmoins il n’existe aucune recommandation scientifique permettant de choisir l’un ou l’autre de ces matériaux. Le but de notre étude est de comparer le taux de complications entre le plâtre et la résine à 90 jours d’un traumatisme d’un membre inférieur.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude post-hoc de l’essai CASTING. Les patients étaient suivis à 30 jours et 90 jours. Le critère de jugement principal vise à comparer la survenue de blessure, douleur, allergie, œdème ou prurit entre le plâtre et la résine. Pour la comparaison entre les deux groupes, un score de propension a été réalisé par effet moyen du traitement (ATE).
Résultats : Sur les 2120 patients sélectionnés, 869 ont été inclus : 628 dans le groupe plâtre et 241 dans le groupe résine. Le critère de jugement principal était survenu 6.7% (95%CI; 4.7 à 8.7%) dans le groupe plâtre et 16.7% (95%CI; 11.9 à 21.4%) dans le groupe résine (OR 2.8 (95%CI; 1.8 à 4.5%)). L’augmentation du risque absolu était de 10.0% (95% CI; 4.9 à 15.1%).
Conclusion : L’utilisation de résine dans le cadre d’immobilisation du membre inférieur est associée à une augmentation par un facteur 3 du risque de complications à 90 jours par rapport à une immobilisation en plâtre de Paris.
aucun
Simon DOREZ (Angers), Mathilde HELDERLE, Richard CHOCRON, Louis RONY, Delphine DOUILLET
16:11 - 16:22
#39108 - CP87 Intérêt du scanner cérébral de réévaluation systématique chez les patients hospitalisés pour hémorragie intracérébrale après un traumatisme crânien léger.
CP87 Intérêt du scanner cérébral de réévaluation systématique chez les patients hospitalisés pour hémorragie intracérébrale après un traumatisme crânien léger.
Objectif de l’étude: L’objectif du travail était d’évaluer la proportion de patients hospitalisés pour une hémorragie intracérébrale (HIC) après un traumatisme crânien léger (TCL) pour lesquels le scanner cérébral (TDMc) de contrôle a diagnostiqué une aggravation de l’HIC et de déterminer les facteurs associés à cette aggravation.
Matériels et Méthodes: Nous avons inclus de façon rétrospective tous les patients âgés de plus de 18 ans avec TCL et HIC ayant consulté aux urgences, puis hospitalisés du 1er janvier 2012 au 1er janvier 2023. Nous avons déterminé la proportion de patients pour lesquels le TDMc de contrôle à court terme (≤7 jours) a diagnostiqué une aggravation radiologique, puis nous avons identifié en analyse multivariée les facteurs de risque d'aggravation radiologique.
Résultats: Sur les 304 patients codés avec HIC puis hospitalisés avec une imagerie de contrôle, 188 (62%) patients ont été inclus, d’âge moyen 70 (+/-17) ans avec 60% d’hommes. Les principales lésions retrouvées au premier TDMc étaient des hématomes sous-duraux chez 114/188 (61%) patients et des hémorragies sous-arachnoïdiennes chez 85/188 (45%) patients. 40/188 (21%) patients ont présenté une aggravation radiologique au TDMc de contrôle au cours de leur hospitalisation dont 32/40 (80%) avec une dégradation clinique associée. En analyse multivariée, seuls la prise en charge médicale initiale en SMUR (p=0.03, OR=4.1 et IC95%[1.2 ;14.2]) et la détérioration clinique du patient au cours de l’hospitalisation(p<0.0001, OR=12.6,= et IC95%[5.3 ;33.1]) s’avèreront être associés à une dégradation radiologique. Seulement 8/188 (4,3%) patients ont eu une aggravation au TDMc sans détérioration clinique et les 14/188 (7,5%) patients qui ont bénéficié d’une intervention neurochirurgicale avaient tous une détérioration clinique.
Conclusions: Nous avons identifié 2 critères associés à une aggravation radiologique: une prise en charge médicale initiale par le SMUR et une détérioration clinique du patient au cours de son hospitalisation. Tous les patients qui ont bénéficié d’une intervention neurochirurgicale présentaient une détérioration clinique.
Aucun
Julien WITKOWSKI (Dijon), Patrick RAY, Frédéric CHAPALAIN, Riadh TFIFHA, Isabelle FOURNEL
16:22 - 16:33
#39110 - CP88 La durée de prise en charge médicalisée préhospitalière des patients traumatisés crâniens graves est-elle corrélée au pronostic neurologique ? Étude pilote observationnelle de registre.
CP88 La durée de prise en charge médicalisée préhospitalière des patients traumatisés crâniens graves est-elle corrélée au pronostic neurologique ? Étude pilote observationnelle de registre.
Introduction : l’objectif de cette étude était de chercher l’existence d’une corrélation entre la durée de prise en charge médicalisée préhospitalière (DMP) des traumatisés crâniens graves (TCG) et leur pronostic neurologique. L’hypothèse était qu’une DMP prolongée était associée avec une aggravation du pronostic. Les objectifs secondaires étaient de rechercher une corrélation entre DMP et décès hospitalier, ainsi qu’analyser le sous-groupe des patients avec un score de Glasgow initial à 3.
Matériel et méthode : Étude observationnelle sur registre sur 30 mois. Ont été inclus tous les patients victimes d’un TCG (défini par un score AIS crânien ≥ 3) et admis en réanimation entre juillet 2020 et décembre 2022 dans un centre régional d’accueil des patients traumatisés sévères. Les paramètres étudiés comprenaient la DMP (délai entre début de médicalisation préhospitalière et admission en réanimation), et le pronostic neurologique des patients le jour de leur sortie (Glasgow Outcome Scale [GOS] en deux classes, ‘bon’ si GOS = 4 ou 5).
Résultats : 302 dossiers ont été analysés, 179 patients ont été inclus. La moyenne d’âge était de 47 ± 19 ans, 34 (19%) étaient des femmes, 128 (71%) étaient victimes d’accidents de la voie publique. A la phase initiale préhospitalière, 113 (63%) patients présentaient un coma, parmi lesquels 53 (30%) étaient GCS 3. 36 (20%) étaient des TCG isolés. En moyenne l’AIS-crâne était de 4 ± 1 et un ISS à 35 ± 8. 53 (30%) avaient un bon GOS à la sortie et 126 (70%) non, avec parmi ces derniers 52 patients décédés (29%). La DMP moyenne était de 77 [35-100] minutes. La DMP était de 79 {29-129] min dans le groupe GOS bon vs 76 [38-114] min pour le groupe GOS mauvais (p = 0,73). Après ajustement par les facteurs de confusion, l’Odds Ratio pour le GOS bon était de un de 1,00 [IC95% 0,99-1,01]). La DMP était de 82 [46-127] min pour les patients décédés vs 75 [31-106] min pour les autres (p = 0,33). Chez les patients Glasgow 3 à la prise en charge, la DMP était respectivement pour les GOS bon et mauvais : 83 [49-117] vs 74 [45-103] min (p = 0,70). Dans ce sous-groupe la DMP était respectivement pour les patients décédés et survivants: 82 [52-112] min vs 65 [40-90] min (p = 0,03).
Conclusion : cette étude ne retrouve pas de corrélation entre la DMP et le pronostic neurologique des patients. Il semble y avoir une relation entre DMP et décès chez les patients avec un GCS initial à 3.
Aucun
Laura DUDET (Montpellier), Maxime GROUSSAC, Jonathan CHARBIT, Xavier BOBBIA
16:33 - 16:44
#39227 - CP89 Validation du QuéBIC - Quebec Brain Injury Categories- pour les traumatismes crâniens mineurs avec saignement.
CP89 Validation du QuéBIC - Quebec Brain Injury Categories- pour les traumatismes crâniens mineurs avec saignement.
Introduction : La prise en charge des traumatismes crâniens (TC) mineurs avec saignement intracrânien aux urgences a été l'objet de quelques études récentes. Une règle de décision clinique, les Québec Brain Injury Categories, basée sur la stratification des risques en trois catégories, a été dérivée. L’objectif de cette étude était de valider/raffiner prospectivement cette règle de décision clinique.
Méthode : Devis Cette étude prospective a été conduite dans un centre hospitalier universitaire (Québec, Canada). Critères d'inclusion : Les patients âgés de ≥16 ans consultant aux urgences pour un TC entre 2022-06 et 2023-02, avec un pointage GCS de 13-15 et imagerie cérébrale positive. Critères d’exclusion : Délai de consultation de plus de 7 jours. Collecte des données : Les urgentistes ont complété une feuille de recueil de données standardisées pour chaque patient identifié. Les dossiers ont ensuite été révisés par des assistants de recherche. Issue principale : Combinaison d'intervention neurochirurgicale (iNChx) ou de décès ou de détérioration clinique. Analyses statistiques : Le Set Covering Machine a permis la classification des patients et confirmation des critères.
Résultats : 237 patients furent recrutés. Les patients à risque « élevé » présentaient une hémorragie sous-durale > 7 mm ou une déviation de la ligne médiane. 32 patients (13,5%) furent classifiés « élevés » dont 9 (28,1%) sont décédés, 6 (18,7%) ont subi iNChx. Les patients à risque « modéré » présentaient soit un GCS initial de 13 ou 14, ou une hémorragie sous-durale ≥4 mm, ou une hémorragie intraparenchymateuse (HIP) ≥5 mm ou plus d'une HIP. 106 patients (44%) furent classés « modérés » dont 4 (3,7%) sont soit décédés ou ont subi une iNChx. Les sensibilités et spécificités combinées des risques « élevés et modérés » pour le décès ou l’iNChx sont 100% [I.C. 95% :82-100] et 45,4% [I.C. 95% :38,7-52,3]. Les patients ne présentant aucune de ces caractéristiques étaient considérées à risque « faible ». 99 patients (41,7%) furent considérés « faible » risque dont seulement 3% ont présentés une détérioration clinique, aucun décès ou iNChx dans cette catégorie.
Conclusions : La première validation prospective des QuéBIC démontre une efficacité et sécurité dans la gestion des patients avec un traumatisme crânien mineur et une imagerie cérébrale positive. Près de 1 patient sur 2 a un risque « faible » sans besoin de soins neurochirurgicaux initiaux et pourrait être libéré de l’urgence.
Dr Dubucs, Mercier et Émond ont des subventions de recherche d'organismes publiques
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED, Pierre-Gilles BLANCHARD, Myreille D'ASTOUS, Xavier DUBUCS, Pierre-Hugues CARMICHAEL, Éric MERCIER
16:44 - 16:55
#39375 - CP90 Utilité limitée de la GFAP dans la prédiction d’hémorragie intracrânienne suite à un traumatisme craniocérébral léger.
CP90 Utilité limitée de la GFAP dans la prédiction d’hémorragie intracrânienne suite à un traumatisme craniocérébral léger.
Introduction : L'évaluation clinique des patients souffrant d'un traumatisme craniocérébral léger (TCCL) est difficile et la surutilisation de la TDM aux urgences est un problème majeur. Plusieurs études ont tenté de réduire le nombre de TDM en identifiant de nouveaux outils visant à prédire les hémorragies intracrâniennes (HIC), notamment le biomarqueur de protéine d'acides fibrillaires gliales (GFAP). L'objectif principal de cette étude est d'évaluer si le niveau de GFAP dans le plasma est associé à une HIC et pourrait être utilisé pour guider l’utilisation d’imagerie après un TCCL.
Méthode : Cette étude de cohorte prospective multicentrique s’est déroulée dans 7 urgences Canadiennes en 2017-2018. Critères d'inclusion: patients non hospitalisés, âgés de ≥14 ans qui consultaient pour un TCCL survenu ≤24 heures précédant la visite aux urgences, avec un score de Glasgow Coma Scale de 13- 15. Des informations cliniques et un échantillon sanguin ont été recueillis aux urgences. La GFAP a été analysée à l'aide d'un dosage immuno-enzymatique (ELISA). Le critère de jugement principal était la présence d’une HIC à la TDM.
Résultats : 773 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 47± 20 ans, 494 (63,9%) étaient des hommes et 110 (14.2%) étaient sous anticoagulothérapie. 94 (12,2%) patients ont présenté une HIC selon le rapport de TDM. Les anomalies les plus prévalentes étaient l’entorse cervicale (n= 210), hématome (n= 94), hémorragie sous-arachnoïdienne (n= 43), hématome sous-dural (n= 27), et la fracture du crâne (n=18). La valeur médiane de la GFAP (IQR) était de 1703 pg/mL (623-3129) chez les patients avec saignement et de 1562 pg/mL (582-2986) chez ceux n’ayant pas de saignement à la TDM. La sensibilité et la spécificité (IC 95%) du taux de protéine GFAP pour détecter une anomalie à la TDM cérébrale sont de ≥30 pg/mL : 92,6% (87,2-97,9) et 7,5% (5,5-9,5), ≥45 pg/mL : 92,6% (87,2-97,9) et 8,1% (6,0-10,2), et ≥100 pg/mL : 92,6% (87,2-97,9) et 9,9% (7,6-12,1). L’aire sous la courbe ROC de la GFAP pour détecter une HIC à la TDM cérébrale était de 0,52.
Conclusion : Le taux de protéine GFAP ne semble pas être discriminant dans notre cohorte prospective. Il ne permet pas à lui-seul d’identifier les patients TCCL avec lésions intracrâniennes concomitantes. La combinaison de biomarqueurs et de prédicteurs cliniques devrait être explorée dans les prochaines études.
Drs Émond, Le Sage et Blanchard reçoivent des subventions d'organismes publiques.
Marcel ÉMOND, Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Pierre-Gilles BLANCHARD, Xavier NEVEU, Natalie LE SAGE
16:55 - 17:06
#39377 - CP91 Comparaison des techniques d'immobilisation dans les entorses de cheville modérées ou sévères en termes de récupération fonctionnelle à 3 mois : étude post-hoc multicentrique.
CP91 Comparaison des techniques d'immobilisation dans les entorses de cheville modérées ou sévères en termes de récupération fonctionnelle à 3 mois : étude post-hoc multicentrique.
Introduction: Les entorses latérales externes de chevilles sont l’un des motifs de consultation les plus fréquents dans les services d’urgence. L’évaluation initiale de la gravité n’est pas aisée et le choix du traitement est encore controversé. L’objectif de cette étude est de comparer les traitements dits fonctionnels aux traitements dits orthopédiques en termes de récupération fonctionnelle à 90 jours pour les entorses sévères ou modérées.
Matériels et méthode: Analyse post-hoc de l’étude CASTING randomisée en cluster et multicentrique (15 centres en France et en Belgique). Étaient inclus les patients majeurs avec un traumatisme isolé du membre inférieur et présentant une entorse modérée ou sévère de la cheville. Le suivi des patients se faisait à 30 et 90 jours de l’inclusion. Le critère de jugement principal était la reprise d'une activité professionnelle à 90 jours. Les critères secondaires étaient la reprise d'une activité sportive, la qualité de vie, la douleur persistante et l'instabilité au 90ème jour. Afin de comparer les groupes, un score de propension par ATE a été réalisé.
Résultats: Au total, 2120 patients étaient inclus dans l'étude CASTING. Six-cent quarante quatre patients ont été inclus de juin 2020 à septembre 2021 parmi lesquels 266 ont bénéficié d’un traitement orthopédique et 378 ont bénéficié d’un traitement fonctionnel. Il existe une différence significative de 14.86% (IC à 95% 4.38 - 25.35) entre les deux groupes au 90ème jour en termes de reprise d’activité professionnelle avec un OR à 1.88 (IC à 95% 1.36 - 2.63) en faveur du groupe fonctionnel (p <0,001). Concernant la reprise d’activité sportive, il existe une différence significative de 21,06% (IC à 95% 10.54 – 31.58) entre les deux groupes avec un OR à 2,35 (IC à 95% 1.71– 3.26) en faveur du traitement fonctionnel (p < 0,001). Il n'y avait pas de différence entre les deux groupes en terme de qualité de vie, de douleur ni d'instabilité
Conclusion: Chez les patients présentant une entorse latérale externe de cheville modérée ou sévère, un traitement fonctionnel permet une récupération fonctionnelle ainsi qu’une reprise d’activité sportive plus importante, au 90ème jour, par rapport aux patients traités de manière orthopédique.
Aucun
Joris BEN HADDI (Angers), Elina JOLIVET, Dominique SAVARY, Richard CHOCRON, Jérémie RIOU, Delphine DOUILLET
17:06 - 17:17
#39396 - CP92 Utilisation de la Canadian CT Head rule avec les patients sous anticoagulothérapie présentant une TCCL.
CP92 Utilisation de la Canadian CT Head rule avec les patients sous anticoagulothérapie présentant une TCCL.
Introduction : Annuellement, plus de 200 000 visites aux urgences canadiennes sont liées à des traumatismes craniocérébraux légers (TCCL). La règle Canadian CT-Head Rule (CCHR), développée en 2001, est utilisée pour déterminer le besoin d’une imagerie cérébrale chez les patients TCCL. Cependant, cette règle n’incluait pas les patients anticoagulés et les anticoagulants oraux direct (AOD) sont maintenant fréquemment utilisés, et avec possiblement moins de risque de saignement. L’objectif de cette étude est de comparer la sensibilité et spécificité de la CCHR chez les patients TCCL sous anticoagulothérapie.
Méthode : Devis Cette étude prospective pilote a été conduite dans un centre hospitalier universitaire (Québec, Canada). Critères d'inclusion : Les patients âgés de ≥16 ans consultant aux urgences pour un TCCL entre 2022-06 et 2023-02 et qui avaient une anticoagulothérapie (AC). Critères d'exclusion : Patients avec coagulopathie, sans traumatisme évident ou une consultation plus de 24 h après le traumatisme. Collecte des données : Les urgentistes ont confirmé le TCCL et complété une feuille de recueil de données standardisées. Les dossiers ont ensuite été révisés par des assistants de recherche. Issue principale : Lésion cérébrale cliniquement importante (LCi) (définie par la CCHR), selon le rapport du radiologiste. Analyses statistiques : Sensibilité/spécificité de la règle CCHR en présence d’AC.
Résultats : 192 patients avec AC ont été évalués pour traumatisme crânien. 64 (33%) présentaient les critères confirmés de TCCL. De ce nombre, 6 (9,3%) avaient une LCi à l’imagerie. Au niveau de l’AC, 48,3% avaient de l’Apixaban, 23,3% du Rivaroxaban, 15,0% de l’AVK. L’application de la CCHR au TCCL avec AC résultait en une sensibilité 83,3% [I.C. 95% :35,9-99,5] et spécificité 17,5% [I.C. 95% :8,5-29,2] avec 1 seul patient manqué par la règle. Ce dernier avait 62 ans, s’est présenté moins de 2 heures du traumatisme, prenait de l’Apixaban, avait un GCS initial à 15 et présentait une hémorragie intra-parenchymateuse à la tomodensitométrie initiale.
Conclusion : Cette étude pilote démontre que l’application de la Canadian CT Head rule aux patients avec anticoagulothérapie une bonne prédiction des lésions cliniquement importante. L’utilisation de la CCHR à tous les patients avec ou sans anticoagulothérapie nécessiterait une validation prospective.
Drs Émond, Blanchard, Mercier et Benhamed reçoivent des subventions d'organismes gouvernementaux publiques.
Marcel ÉMOND (Québec, Canada), Valérie BOUCHER, Axel BENHAMED, Pierre-Hugues CARMICHAEL, Pierre-Gilles BLANCHARD, Éric MERCIER
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Salle 252A |
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"Vendredi 07 juin"
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AM04 B
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
Vertiges aux Urgences
Thérapeutique, Neurologie
Coordonnateur :
Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Fontainebleau)
Conférenciers :
Pierre JAMMES (Kinésithérapeute) (Conférencier, Montady), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Fontainebleau)
-Identifier vertiges-vrais et faux-vertiges
-Jeu de tri des vertiges centraux et vertiges périphériques
-Faire la synthèse des 5 principaux vertiges aux urgences
-Elaborer son examen clinique face à un patient vertigineux -pratiquer les manœuvres de provocation et libération des otolithes
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Salle 253 |
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"Vendredi 07 juin"
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AMS12
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants
Gestion des crises et des situations critiques en pré-hospitalier et à l’hôpital. Communication. Simulation
Catastrophe SSE CUMP, Communication
Coordonnateur :
Laurent GABILLY (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Sonia CAZABAN-MERMILLIOD (référente zonale situations sanitaires exceptionnelles) (Conférencier, Lyon), Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon)
Atelier pratique avec simulation media training, en 3 groupes.
Cas concret multi victimes impliquant 3 entités : SAMU (ORSEC NOVI), établissement de santé (plan blanc), et institution avec CUMP.
Réflexions en sous-groupes, restitutions, media training, débriefing commun.
Objectifs :
-mettre en place l’organisation adéquate en fonction des plans définis (ORSEC NOVI, plan blanc, CUMP)
-savoir s’adapter aux situations de crise sur le terrain (extra hospitalier, hôpital, institution type scolaire)
-aborder les enjeux relationnels de crise, adapter son comportement par rapport aux décideurs, partenaires impliqués ou familles
-s’entraîner à communiquer en situation de crise : points clés et principaux pièges (media training joué)
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Salle 343 |
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"Vendredi 07 juin"
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AM01
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
ECG de l'ischémie myocardique
Cardiologie - Autre, Evaluation SAMU / SMUR, Thérapeutique, Triage, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Coordonnateur :
Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Reconnaitre les signes subtils de l'ischémie coronarienne à l'ECG sans sus-décalage du segment S-T
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Salle 352A |
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"Vendredi 07 juin"
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CMS11
16:00 - 17:30
Conférence Médico-Soignants - Session CARUM
Guerre de haute intensité en Ukraine : quels enseignements?
Catastrophe SSE CUMP, Evaluation SAMU / SMUR, Réseau de santé, Traumatologie, Triage
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Paris)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
La guerre gronde aux portes de l'Europe. En Ukraine, des centaines de blessés par jour. Nous devons en apprendre quelque chose pour nous préparer, civils comme militaire, à un futur que nous redoutons mais dont la probabilité est réelle
16:00 - 16:22
Médecins ukrainiens à la guerre : qu'ont-ils publié?
Steven LOVI (Médecin) (Conférencier, Versailles)
16:22 - 16:44
Ukraine : soutien à la formation à la médecine et la chirurgie de guerre.
François PONS (Chirurgien) (Conférencier, Paris)
16:44 - 17:06
L'hôpital face à la guerre de haute intensité.
Bertrand PRUNET (Chef de Pôle) (Conférencier, Marseille)
17:06 - 17:28
Points de stabilisation des blessés en Ukraine : un soignant témoigne.
Edouard BONNEMAIN (interne) (Conférencier, Montpellier)
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Salle Maillot |
17:30 |
"Vendredi 07 juin"
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7MN3
17:30 - 17:37
Les 7mn de la Commission Jeunes
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
17:30 - 17:37
Les 7mn de la Commission Jeunes.
Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Bérangère ARNOUX (Médecin urgentiste) (Conférencier, Paris), Agathe BEAUVAIS (CCA) (Conférencier, Paris)
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