Samedi 07 octobre
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C4
08:30 - 09:15

CONFÉRENCES

Modérateurs : Benoît COUDERT (MEULAN), Stéphane PLAWESKI (Grenoble)
08:30 - 09:15 Pathologie aigue des rétinaculums. Jacques RODINEAU (Conférencier, Paris)
08:30 - 09:15 Ces fractures de "cheville" qui passent inaperçues ! Christophe CHANTELOT (Conférencier, Lille)
Auditorium
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CP3
09:15 - 10:15

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES

Modérateurs : Omar BELKHODJA (Chef de service) (Jossigny), Gaël KERSCHBAUMER (Grenoble)
09:15 - 10:15 #11972 - 11. Traumatologie du VTT de descente. Étude épidémiologique prospective à propos de 138 cas totalisant 178 lésions.
11. Traumatologie du VTT de descente. Étude épidémiologique prospective à propos de 138 cas totalisant 178 lésions.

INTRODUCTION: L’essor du VTT de descente dans la région grenobloise est important depuis 1990. Sa pratique en montagne et les vitesses élevées sont à l’origine de nombreux accidents. Or il n’existe pas à ce jour d’étude française répertoriant ses traumatismes. Le but de cette étude était de décrire la traumatologie du VTT de descente, le profil des accidentés, les causes et mécanismes.MATERIEL ET METHODE : Nous avons inclus 129 patients via leurs passages aux urgences de l’hôpital SUD du CHU de Grenoble sur la période de juillet 2014 à Novembre 2016. Cela représentait 138 venues pour 178 traumatismes. Il y avait 92 % d’hommes, d’âge moyen 27,9 ans (11-69 ans).RESULTATS : En ce qui concerne le bilan lésionnel, le membre supérieur prédominait avec 118 lésions (66 %), suivi du membre inférieur avec 37 lésions (21 %). Enfin 23 lésions (13 %) intervenaient sur l’axe du corps. Au membre supérieur, 48 lésions (41 %) se situaient à la ceinture scapulaire soit 27 % du total dont 21 disjonctions acromio-claviculaire (12 % du total) et 25 fractures de clavicule (14 % du total). Au membre inférieur, il y avait notamment 16 % d’entorses du genou. Enfin les traumatismes crâniens (aucun grave) représentaient 43 % des lésions de l’axe du corps.Concernant les données propres à l’accidentologie, 69 patients ont répondu au questionnaire. Le profil de l’accidenté type en VTT de descente est un homme de 27 ans, salarié, qui fait entre 3 et 10 heures de sport par semaine. Le mécanisme causal est un choc direct dans 83 % des cas et il s’agissait d’une collision contre le sol dans 86 %.CONCLUSIONS : Le VTT de descente est un sport à risque. La prise en charge pré hospitalière reste un élément important dans l’orientation des patients vers des centres adaptés. La dépense de santé publique élevée, du fait de la médicalisation pré hospitalière, du grand nombre d’hospitalisations et d’interventions chirurgicales, nous invite à réfléchir à des moyens de prévention et de protection des vététistes plus efficaces.


Guillaume FAVAREL, Dominique SARAGAGLIA, Jean Jacques BANIHACHEMI, Guillaume FAVAREL (Grenoble)
09:15 - 10:15 #12466 - 12. La traumatologie aigue du badminton.
12. La traumatologie aigue du badminton.

Le badminton est l’un des sports les plus pratiqués au monde et se démocratise en
France depuis une dizaine d’années. Il s’agit d’un sport extrêmement physique et
technique puisqu’il requiert des sauts, des fentes, des changements brutaux de direction
et des mouvements rapides des bras.
L’objectif principal de cette étude était d’établir une vue d’ensemble de la
traumatologie aigue des joueurs de badminton. Les objectifs secondaires étaient de
préciser les conditions de survenue de ces blessures, le profil des blessés, le type de
prise en charge reçu et l’évolution des lésions, afin de dresser un profil type du blessé
en badminton.
Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective. Nous avons sélectionné tous les
dossiers des patients ayant consulté aux urgences traumatologiques de l’Hôpital Sud de
Grenoble entre le 1 er janvier 2010 et le 1 er janvier 2015 pour un traumatisme aigu en
badminton.
Ainsi, 140 accidents correspondants à 138 patients ont été inclus. Les patients ont été
contactés par téléphone pour remplir un questionnaire visant à compléter les
informations des dossiers médicaux. 65% des patients ont répondu à ce questionnaire.
La majorité des lésions (90%) se situaient au membre inférieur et le type lésionnel le
plus fréquent était l’entorse.
Les lésions principales étaient l’entorse externe de la cheville puis la rupture du tendon
d’Achille et les tennis leg.

Dans notre étude, il y avait presque autant de femmes que d’hommes et la moyenne
d’âge était de 27,9 ans.
Les élèves qui jouaient dans le cadre scolaire étaient les plus nombreux, suivi des
joueurs confirmés et des compétiteurs.
La majorité des patients jouaient pour le loisir au moment de l’accident.
Les blessures ont eu lieu pour la plupart au milieu du match, sur un terrain classique de
badminton en gymnase, avec des chaussures de sport non adaptées à la pratique du
badminton. En effet, les chaussures spécialement conçues pour le sport en salle étaient
portées par les compétiteurs.

81% des patients ont été traités aux urgences, la moitié ont reçu un traitement
fonctionnel.
Seulement 19% des lésions ont nécessité une hospitalisation et concernaient très
majoritairement les ruptures du tendon d’Achille.
40% des patients ont refait du badminton après leur accident.
Ainsi, les traumatismes aigus en badminton sont très majoritairement représentés par
les entorses externes de la cheville, suivies par les ruptures du tendon d’Achille et les
tennis leg.


Pascale SALIBA-RANSON, Yann PELTIER (Grenoble)
09:15 - 10:15 #12470 - 13. Etude épidémiologique et influence du chaussage dans les traumatismes de cheville, en randonnée pédestre, 2013-2014.
13. Etude épidémiologique et influence du chaussage dans les traumatismes de cheville, en randonnée pédestre, 2013-2014.

Contexte : La randonnée pédestre est l’une des activités sportives la plus pratiquée en France. S’adressant à un large publique, elle est aussi la plus pourvoyeuse d’accidents en montagne l’été. La cheville est la partie du corps la plus touchée malgré la technicité des chaussures actuelles.

 

Objectif : L’objectif de l’étude était de décrire et comparer les lésions de la cheville, de la jambe et du pied en fonction de la hauteur de la tige de chaussure en randonnée pédestre.

 

Méthode : Etude épidémiologique rétrospective, mono-centrique, réalisée dans le service des urgences de l’hôpital sud de Grenoble, entre janvier 2013 et décembre 2014.

 

Résultats : Cent vingt six patients ont été inclus. Le port de chaussures à tige haute n’engendrait pas plus de fractures ni d’entorses, comparé aux tiges basses (p = 0.876). Les lésions les plus représentées siégeaient à la cheville (80.1%) avec 32.3% d’entorses bénignes, 25.6% de fractures de la malléole externe, 12% d’entorses graves, 11.3% de fractures bi malléolaires. Les femmes avaient plus de fractures (58%) et les hommes plus d’entorses (68%) à hauteur de tige, et à type de chaussure égale (p = 0.029).

Concernant la typologie, 71.4% des patients étaient des femmes et, 55.6% avaient plus de 50 ans. Quatre vingt pourcents des accidents avaient lieu après midi, en glissant (53%) dans une descente (69%).

 

Conclusion : On ne retrouve pas d’influence de la hauteur de la tige de chaussure sur les lésions ostéo articulaires de la cheville en randonnée pédestre.


Mickael PECOLLET (saint symphorien sur coise), Jean-Jacques BANIHACHEMI, Dominique SARAGAGLIA
09:15 - 10:15 #12278 - 14. Les fractures des os du carpe en dehors du scaphoïde.
14. Les fractures des os du carpe en dehors du scaphoïde.

Les fractures du scaphoïde continuent de poser des difficultés aux urgentistes puisque l’examen clinique a une valeur prédictive positive de seulement 20% et qu’il y a entre 5 et 20% de faux-négatifs sur les clichés radiographiques. Que dire alors des autres fractures des os du carpe, moins fréquentes (30% de l’ensemble des fractures du carpe), mal connues, et souvent très difficiles à voir. Dans une étude scannographique de 2008 chez 60 patients, 100% des fractures du lunatum, du trapézoïde et du capitatum n’avaient pas été vues sur les radiographies standards, 80% des fractures du triquetrum et 60% des fractures de l’hamatum. Une étude IRM de 2010 sur 125 poignets à radiographies « normales » retrouvait 78 lésions méconnues dont 40% de fractures. Par ailleurs, ces lésions peuvent exister en association avec une lésion plus évidente. Sur 170 fractures de l’extrémité distale du radius, une étude de 2010 retrouvait 11 patients avec une fracture associée (et méconnue) d’un autre os du carpe. 

L’urgentiste devant ces lésions est confronté à deux difficultés:

  • ne pas les méconnaître. L’examen-clé est ici le scanner qu’il faut demander au moindre doute car aucune incidence radiographique n’est assez sensible pour dépister ces fractures. En cas de méconnaissance vont survenir les complications et il sera reproché à l’urgentiste de ne pas s’être donné les moyens du diagnostic
  • Ne pas sous-estimer la possibilité d’autres lésions. Les fractures du corps du triquetrum ou de la tête du capitatum se voient surtout dans les luxations intra-carpiennes qui peuvent s’être spontanément réduites. 
  • La fracture de la base de l’hamulus de l’hamatum est un classique sémiologique radiologique, mais toujours méconnu en pratique.

Devant des douleurs post-traumatiques du poignet dont on ne comprend pas l’origine, alors que les radiographies paraissent normales, il faut demander un scanner en urgence. Chaque fracture est spécifique et à partir d’exemples nous souhaitons montrer les pièges diagnostiques de ces lésions.


Sylvie CARMÈS (Guadeloupe, Guadeloupe), Christian DUMONTIER
09:15 - 10:15 #12274 - 15. Jersey ou rugby finger: un diagnostic souvent méconnu.
15. Jersey ou rugby finger: un diagnostic souvent méconnu.

Le jersey finger (ou rugby finger) correspond à l’arrachement du tendon fléchisseur profond (FCP) d’un doigt à son insertion distale sur la base de P3. Deux mécanismes sont le plus souvent rencontrés. Celui, classique, de l’arrachement du FCP de l’annulaire, lors de l’agrippage du maillot d’un joueur au rugby (ou au football américain où le maillot est appelé jersey). Plus rarement, lors d’un mécanisme brutal d’ouverture des doigts alors qu’ils sont en flexion (explosion d’un pétard dans la main par exemple). 

Bien que le diagnostic soit théoriquement facile, car basé sur le mécanisme et l’examen clinique, cette lésion reste régulièrement méconnue et constitue un piège diagnostic et médico-légal pour l’urgentiste:

  • Parce que le patient consulte tardivement, 
  • Parce que l’examen un peu succinct méconnait la perte de la flexion active de P3 faisant porter le diagnostic d’entorse de l’interphalangienne distale (qui, elle, est une lésion très rare)
  • Parce qu’en l’absence de vrai radiographie de profil du doigt, on méconnaît l’arrachement osseux associé qui permet la classification de la lésion ce qui conditionne le traitement et le pronostic.
  • Parce que c’est une lésion rare souvent méconnue.

Or il s’agit d’une urgence chirurgicale car la rétraction du tendon dans ce mécanisme brutal s’accompagne d’un arrachement de sa vascularisation qui ne permet plus, passé 10-12 jours, une réinsertion anatomique. En l’absence de fragment osseux associé qui se bloque dans la gaine digitale, le moignon tendineux est retrouvé dans la paume !. 

Il est donc important -1- de connaitre cette lésion, -2-  de savoir examiner un traumatisme de l’IPD, -3- de savoir lire les radiographies de profil pour rechercher un arrachement osseux associé à ne pas confondre avec une entorse de l’interphalangienne proximale ou une fracture de P3, -4- de savoir demander, en urgence, une échographie qui montrera la rupture tendineuse, -5- d’adresser rapidement ce patient à un chirurgien de la main.

Nous montrerons dans cette présentation les aspects cliniques et les pièges diagnostiques ainsi que la classification des différentes formes anatomiques.


Sylvie CARMÈS, Sylvie CARMÈS (Guadeloupe, Guadeloupe)
09:15 - 10:15 #12463 - 16. Présentation clinique trompeuse d’une fracture de fatigue du col fémoral chez un marathonien : une cruralgie qui n’en était pas une.
16. Présentation clinique trompeuse d’une fracture de fatigue du col fémoral chez un marathonien : une cruralgie qui n’en était pas une.

Les fractures de fatigues sont des étiologies connues de douleurs inexpliquées chez les sportifs et autres militaires. Elles sont préférentiellement localisées sur des os porteurs distaux.

Un homme de 49 ans qui présente comme seul antécédent une scoliose dorso-lombaire provoquant des lomboradiculalgies itératives, rapporte une douleur crurale gauche apparue lors d’un marathon. Les diagnostics évoqués lors de consultation dans 2 services d’urgences étaient une lombocruralgie puis une tendinopathie du psoas.

Deux semaines après le début des douleurs le patient est admis dans notre service. L’examen clinique retrouve des amplitudes articulaires de hanche gauche limitées et un clinostatisme. Un bilan radiographique centré sur la hanche est réalisé mettant en évidence une fracture basi-cervicale fémorale gauche stade 1 d’Evans. Le patient est opéré pour mise en place d’un matériel d’ostéosynthèse par vis plaque de type Dynamic Hip Screw devant le risque de déplacement secondaire et d’ostéonécrose de la tête fémorale.

Un bilan complet d’ostéopathie fragilisante s’est révélé sans particularités et il a été conclu à une fracture de fatigue par surentrainement. 

La région anatomique de la hanche peut être le siège de lésions musculaires, tendineuses, articulaires et osseuses voire de douleurs viscérales ou vasculaires projetées. Ce cas rapporte une présentation clinique ayant conduit au retard diagnostique d’une pathologie qui reste méconnue de par sa fréquence sur cette localisation estimée de 0.3 à 4.7% de l’ensemble des fractures de fatigues.

L’augmentation de la pratique des sports d’endurance extrêmes (marathons, ultra trails, crossfits…) sans encadrement spécifique engendre une survenue potentiellement de plus en plus fréquente de ce type de pathologies qu’il faut savoir évoquer. 

Différents facteurs favorisant doivent être recherchés comme les ostéoporoses secondaires mais également le surentrainement qui est souvent en cause dans la majorité des cas décrits.

Sur le plan thérapeutique, en cas d’absence complète de déplacement une décharge complète durant 45 jours avec prise en charge antalgique et reprise progressive des activités physiques peut être proposée après 10 à 14 jours d’indolence. Malgré tout chez notre patient devant le risque d’aggravation du déplacement et de complications la solution chirurgicale a été retenue et a permis une remise en charge précoce.


Romain GASTALDI (Grenoble), Régis PAILHÉ, Athan BAILLET, Jean Jacques BANIHACHEMI
Auditorium
10:45

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TR
10:45 - 11:40

TABLE RONDE
D.E.S. en 2017 ! Un Urgentiste peut-il être "bon" partout ? Quelle place pour l'urgentiste traumatologue ?

Modérateurs : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Grenoble), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
10:45 - 11:40 Témoignage d’un médecin urgentiste. Sylvie CARMÈS (Médecin urgentiste) (Conférencier, Guadeloupe, Guadeloupe)
10:45 - 11:40 Avis des experts. Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris), Dominique SARAGAGLIA (Conférencier, Grenoble), Christophe CHANTELOT (Conférencier, Lille), Maxime MAIGNAN (Chef de service) (Conférencier, Grenoble)
Auditorium
11:40

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C5
11:40 - 12:00

CONFÉRENCES

Modérateurs : Khaled SAIDI (PRATICIEN HOSPITALIER) (Paris), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
11:40 - 12:00 Conduite à tenir devant un traumatisme du genou à radiographies normales. Dominique SARAGAGLIA (Conférencier, Grenoble)
Auditorium
12:00

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A6
12:00 - 13:30

ATELIER Plâtres et orthèses thermoformées du membre inférieu

Conférenciers : Laurence SANDERS (Conférencier, Grenoble), Loic SIGWALT (Conférencier, Grenoble)

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A7
12:00 - 13:30

ATELIER Examen clinique du poignet

Conférenciers : Billy CHEDAL-BORNU (Conférencier, Grenoble), Olivier MATARÉSE (Médecin du Sport) (Conférencier, St Martin d'Heres)

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A8
12:00 - 13:30

ATELIER L'art de confectionner des pansements aux urgences

Conférenciers : Roch MADER (chirurgien) (Conférencier, GRENOBLE), Almuth SCHLEIERMACHER (Conférencier, Grenoble)

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A9
12:00 - 13:30

ATELIER Les lésions musculo-tendineuses

Conférenciers : Mehdi BOUDISSA (Conférencier, Grenoble), Brice RUBENS DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Grenoble)