Mardi 05 octobre
14:00

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B01
14:00 - 18:00

DCE Neurochirurgie fonctionnelle et stéréotaxique

Modérateur : Stephan CHABARDÈS (head of the department) (GRENOBLE)
14:00 - 14:30 Les principaux cadres de stereotaxie -Le systeme bicommissural et proportionnel. Romain CARRON (MEDECIN) (Conférencier, MARSEILLE)
14:30 - 15:00 Le calcul dans l’espace stereotaxique. Michel LEFRANC (MEDECIN) (Conférencier, AMIENS)
Retransmission Vidéo
15:00 - 15:20 Atlas stereotaxique et segmentation: historique- principes et utilisation. Claire HAEGELEN (Neurosurgeon) (Conférencier, Lyon)
15:20 - 15:40 Principes de l utilisation des bras robotisés stereotactiques (Renishauw-Rosa). Denys FONTAINE (Neurosurgeon) (Conférencier, NICE)
15:40 - 16:00 Pause.
16:00 - 16:20 Principes des micro enregistrements per opératoires des ganglions de la base. Carine KARACHI (MEDECIN) (Conférencier, PARIS)
Retransmission Vidéo
16:20 - 16:40 Techniques stereotaxiques et biopsies tumorales. Bertrand DEVAUX
16:40 - 17:00 Principes des techniques lésionnelles stereotactiques. Radiochirurgie- thermo lesions- Ultra sons focalises. Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille)
17:00 - 17:20 Mecanismes d action de la Stimulation cérébrale profonde. Stephan CHABARDÈS (head of the department) (Conférencier, GRENOBLE)
17:20 - 17:40 La place du neurochirurgien fonctionnel dans l'organisation d une filière de prise en charge médico-chirurgicale. Patrick MERTENS (Head of the department) (Conférencier, LYON)
Clio

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C01
14:00 - 18:00

Cours de Pédiatrie

14:00 - 14:10 Accueil.
14:10 - 14:25 Introduction : Hommage à Michel Zerah. Federico DI ROCCO (PUPH) (Conférencier, LYON)
14:25 - 14:55 Circonstances du diagnostic (anténatal/post natal). Nathalie CHIVORET (Neurochirurgien) (Conférencier, nice)
14:55 - 15:25 Les différentes classifications. Simona Mihaela FLOREA (Assistant specialist) (Conférencier, MARSEILLE)
15:25 - 15:55 Imagerie des dysraphismes. Federico DI ROCCO (PUPH) (Conférencier, LYON)
15:55 - 16:25 Dysraphisme et vessie : quelle exploration, quand, pourquoi ? Jean-Rodolphe VIGNES (PUPH Neurochirurgie) (Conférencier, Bordeaux)
16:25 - 16:55 Monitorage neurophysiologique per-opératoire : pourquoi, comment et qu’en attendre ? Daniela PENNAROLI
16:55 - 17:25 Les bases du traitement neurochirurgical : à faire et à ne pas faire. Grégoire PECH-GOURG (Conférencier, Marseille)
17:25 - 18:00 La prise en charge urologique des troubles sphinctériens des dysraphismes. Alice FAURE (Conférencier, MARSEILLE), Pauline GASTALDI
Thalie
Mercredi 06 octobre
08:00

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A10
08:00 - 08:30

Ouverture du congrès

08:00 - 08:30 Introduction. Michel LONJON (neuro-chirurgien) (Conférencier, nice), Emmanuel GAY (PUPH) (Conférencier, Grenoble)
Uranie & Calliope
08:30

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A11
08:30 - 10:30

Table ronde Neurochirurgie et sujet âgé
Optimiser le soin et le parcours de soin du sujet âgé en Neurochirurgie

Modérateurs : Philippe PAQUIS (PU PH) (NICE), Caroline PASTORELLI (Journaliste)
08:30 - 10:30 Contexte général du vieillissement. Isabelle BEREDER (gériatre) (Conférencier, NICE)
08:30 - 10:30 Impact de l’avancée en âge sur les structures de soin : exemple de la Neurochirurgie. Eric SCHMIDT (Neurochirurgien) (Conférencier, TOULOUSE)
08:30 - 10:30 Apports modernes de la Gériatrie dans la compréhension et la prise en charge des sujets âgés. Isabelle BEREDER (gériatre) (Conférencier, NICE)
08:30 - 10:30 Neurochirurgie gériatrique. Eric SCHMIDT (Neurochirurgien) (Conférencier, TOULOUSE)
08:30 - 10:30 Complexité de la prise de décision : entre éthique et soin. Jacques LAGARRIGUE (Conférencier, Toulouse)
08:30 - 10:30 Gliome du sujet âgé. Fabien ALMAIRAC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
08:30 - 10:30 Traumatisme cervical du nonagénaire. Stéphane LITRICO (PH) (Conférencier, NICE)
08:30 - 10:30 Optimiser le soin et le parcours de soin en neurochirurgie gériatrique. Isabelle BEREDER (gériatre) (Conférencier, NICE)
Uranie & Calliope
09:00

"Mercredi 06 octobre"

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B11
09:00 - 10:30

Session déroute opératoire

09:00 - 10:30 Biopsies de tumeur pinéale ou histoire d’un crash … intérêt de la RMM et sa résonnance …. François PROUST (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
09:00 - 10:30 Dr Lucas TROUDE. Lucas TROUDE (MCU-PH) (Conférencier, Marseille)
09:00 - 10:30 Du sang et de l'air. Clément BAUMGARTEN (Fonction publique hospitalière) (Conférencier, GRENOBLE)
09:00 - 10:30 Lonjon Michel. Michel LONJON (neuro-chirurgien) (Conférencier, nice)
09:00 - 10:30 PH Roche & G Baucher. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
09:00 - 10:30 Une tumeur médullaire. Laetitia LE PETIT (Interne) (Conférencier, Bordeaux)
09:00 - 10:30 Une VCSE dramatique. Julien TODESCHI (PHU) (Conférencier, Strasbourg)
Clio
10:30 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION
11:00

"Mercredi 06 octobre"

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B13
11:00 - 12:30

Communications libres
Oncologie

Modérateurs : Fabien ALMAIRAC (Praticien Hospitalier) (Nice), Johan PALLUD (PU-PH) (PARIS)
11:00 - 11:09 #25481 - OP001 Sévérité, délai et gestion des complications après une biopsie cérébrale stéréotaxique.
OP001 Sévérité, délai et gestion des complications après une biopsie cérébrale stéréotaxique.

Contexte :  La littérature montre des divergences sur le taux de complication, la gravité et les résultats des biopsies cérébrales stéréotaxiques. On sait peu de choses sur la chronologie des complications post-biopsies.

 

Objectif : Cette étude visait d’abord à analyser i) les complications consécutives aux biopsies cérébrales à l’aide d’une échelle de gravité graduée, ii) la chronologie de l’apparition des complications. Les paramètres secondaires étaient i) d’identifier les facteurs associés à un taux de complications accru, ii) d’évaluer la gestion et les surcoûts liés aux complications.

 

Méthodes : Nous avons examiné rétrospectivement les complications de 1 500 biopsies cérébrales stéréotaxiques consécutives effectuées chez des patients adultes entre avril 2009 et avril 2019.

 

Résultats : 25,4% des biopsies ont été suivies d’une complication, dont 88,2% d’hémorragies asymptomatiques. Les complications symptomatiques ont concerné 3,0% des biopsies. 0,8% des biopsies ont été fatales. Notre échelle de gravité avait une reproductibilité inter-observateurs de 97,6%. 51,1% des complications symptomatiques sont survenues dans l’heure suivant la biopsie, tandis que 75,6% sont survenues dans les 6 premières heures. L’âge ≥ 65 ans, les secondes biopsies, les lésions rehaussées par le gadolinium, les glioblastomes et les lymphomes étaient des facteurs de risque de complications après une biopsie. Les lésions du tronc cérébral et la toxoplasmose étaient prédictives de mortalité. Une hémorragie asymptomatique était associée à la survenue d’une complication symptomatique retardée ( > 6h). Les complications symptomatiques ont entrainé une hospitalisation prolongée chez 86,7% des patients. Le coût supplémentaire moyen de la prise en charge d’un patient victime de complication était de 35 702 dollars.

 

Conclusion : Les complications symptomatiques sont rares mais elles ont des conséquences graves et une implication financière conséquente pour les systèmes de santé. L’utilisation d’une échelle de gravité permet de classer les complications en fonction du devenir des patients. Comme cette étude indique que la plupart des complications surviennent dans les toutes premières heures suivant la biopsie, le suivi post-biopsie peut être adapté en conséquence.


Maximilien RICHE (Paris), Pauline MARIJON, Alexandre CARPENTIER, Franck BIELLE, Karima MOKHTARI, Marc PINETON DE CHAMBRUN, Alexandre LE JONCOUR, Ahmed IDBAIH, Mehdi TOUAT, Chung-Hi DO, Mamadou DEME, Romain PASQUALOTTO, Alice JACQUENS, Vincent DEGOS, Eimad SHOTAR, Lydia CHOUGAR, Aymeric AMELOT, Bertrand MATHON
11:18 - 11:27 #25533 - OP003 Les gliomes de haut grade des adolescents et jeunes adultes présentent des différences clinico-radio-histo-moléculaires par rapport à leurs homologues adultes et pédiatriques.
OP003 Les gliomes de haut grade des adolescents et jeunes adultes présentent des différences clinico-radio-histo-moléculaires par rapport à leurs homologues adultes et pédiatriques.

Background

Considering that paediatric high-grade gliomas (HGGs) are biologically distinct from their adult counterparts, the objective of this study was to define the landscape of HGGs in adolescents and young adults (AYAs).

Methods

We performed a multicentric retrospective study of 112 AYAs from adult and paediatric Ile-de-France neurosurgical units, treated between 1998 and 2013 to analyse their clinicoradiological and histomolecular profiles. The inclusion criteria were age between 15 and 25-years, histopathological HGG diagnosis, available clinical data, pre-operative and follow-up MRI. MRI and tumoral samples were centrally reviewed.Immunohistochemistry and complementary molecular techniques such as targeted/next generation sequencing, whole exome sequencing and DNA-methylation analyseswere performed to achieve an integrated diagnosis according to the 2016 WHO classification.

Results

Based on 80 documented AYA patients, HGGs constitute heterogeneous clinicopathological and molecular groups, with a predominant representation of paediatric-subtypes (Histone H3-mutants, 40%) but also adult-subtypes (IDH-mutants, 28%) characterized by the rarity of oligodendrogliomas, IDH-mutant and 1p/19q co-deleted and the relative high frequency of “rare adult IDHmutations” (20%). H3G34-mutants (14%) represent the most specific subgroup in AYAs. In the H3K27-mutant subgroup, thenon-brainstem diffuse midline gliomas are more frequent (66.7%) than diffuse intrinsic pontine gliomas (23.8%), contrary to children.We found that WHO grade has no prognostic value, but molecular subgrouping has major prognostic importance. 

Conclusions

HGGs in AYAs could benefit from a more personalized neuro-oncological management, driven by molecular subtyping rather than age group. Collaborative efforts are needed from paediatric and adult neuro-oncology teams to improve the management of HGGs in AYAs.


Alexandre ROUX (Paris), Johan PALLUD, Myriam EDJLALI-GOUJON, Nathalie BODDAERT, Stéphanie PUGET, Karima MOKHTARI, Dominique FIGARELLA-BRANGER, Pascale VARLET
11:27 - 11:36 #25534 - OP004 Vers une classification intégrée clinico-radio-histo-moléculaire dans les astrocytomes supratentoriels de l’adulte ?
OP004 Vers une classification intégrée clinico-radio-histo-moléculaire dans les astrocytomes supratentoriels de l’adulte ?

Background

Assess the contribution of preoperative MRI data in improving grading of adult astrocytomas reclassified according to the WHO 2016 and cIMPACT-NOW update 3.

Methods

Retrospective unicentric cohort study of 679 adult patients treated for newly diagnosed diffuse astrocytic and oligodendroglial tumours (January 2006 to December 2016). We first systematically compared radiological (contrast enhancement present (CE+) versusabsent (CE-)) and histopathological findings (microvascular proliferation present (MPV+) versusabsent (MPV-)) to validate whether this comparing step of neoangiogenesis represents an efficient method to appreciate the representativity of the tumoral sampling.

Results

We focused on 629 cases of astrocytomas for radio-histological integrated analyses. In 598 cases (95.1%), neoangiogenesis evaluated by MRI or histology (CE+/ MPV+ or CE-/ MPV-) was identical. For the CE+/ MPV- and CE-/MPV+ groups (23 cases), the radio-histological face-to face evaluation allowed us to assess that for 13 cases (56.5%) the reason for this discrepancy was an undersampled tumor. We analysed the group of CE+/MPV- (n=8) and CE-/ MPV+ (n=2) in verified image-guided tumoral samples. Finally, we identified three new prognostic subgroups for molecular glioblastomas: 1) “non-representative sampling” (n=9); 2) “Non neoangiogenic glioblastoma at the time of diagnosis, without contrast enhancement and microvascular proliferation” (n=8); and 3) “contrast enhancing glioblastoma but without microvascular proliferation in a representative sample” (n=4).

Conclusions

Neoangiogenesis processes should be assessed to improve the prognosis accuracy of the current integrated diagnosis. We suggest adding imaging analyses during the neuropathological analysis of astrocytomas in adults.


Alexandre ROUX (Paris), Stéphane TRAN BA, Myriam EDJLALI-GOUJON, Saffroy RAPHAEL, Arnault TAUZIÈDE-ESPARIAT, Marc ZANELLO, Frédéric DHERMAIN, Fabrice CHRÉTIEN, Catherine OPPENHEIM, Johan PALLUD, Pascale VARLET
11:36 - 11:45 #25554 - OP005 Trans-cortical function-based awake resection is safe and independently improves overall survival of insular diffuse gliomas.
OP005 Trans-cortical function-based awake resection is safe and independently improves overall survival of insular diffuse gliomas.

Background. Insular diffuse glioma resection is at risk of vascular injury and of postoperative new neurocognitive deficits. 

Objective. We assessed safety and efficacy of surgical management of insular diffuse gliomas. 

Methods. Observational, retrospective, single-institution cohort analysis (2005-2019) of 149 adult patients surgically treated for an insular diffuse glioma: trans-cortical awake resection with intraoperative functional mapping (awake resection subgroup, n=61), trans-cortical asleep resection without mapping (asleep resection subgroup, n=50), and stereotactic biopsy (biopsy subgroup, n=38). All cases were histopathologically assessed according to the 2016 World Health Organization classification and cIMPACT-NOW update 3.

Results. Following awake resection, 3/61 patients had permanent motor deficit, seizure control rates improved (92% versus 69% preoperatively, p=0.034), and neurocognitive performance improved from 5% to 24% in tested domains, despite adjuvant oncological treatments. Resection rates were higher in the awake resection subgroup (median 94%) than in the asleep resection subgroup (median 46%; p < 0.001). There was more gross total resection (25% versus 12%) and less partial resection (34% versus 80%) in the awake resection subgroup than in the asleep resection subgroup (p < 0.001). Karnofsky Performance Status score < 70 (aHR 2.74, p=0.031), awake resection (aHR 0.21, p=0.031), isocitrate dehydrogenase (IDH)-mutant grade 2 astrocytoma (aHR 5.17, p=0.003), IDH-mutant grade 3 astrocytoma (aHR 6.11, p < 0.001), IDH-mutant grade 4 astrocytoma (aHR 13.36, p=0.008), and IDH-wildtype glioblastoma (aHR 21.84, p < 0.001) were independent predictors of overall survival.

Conclusion. Awake surgery preserving the brain connectivity is safe, allows larger resections for insular diffuse gliomas than asleep resection, and positively impacts overall survival.


Johan PALLUD (PARIS), Alexandre ROUX, Marc ZANELLO, Alessandro MOIRAGHI, Eduardo PARRAGA, Frédéric DHERMAIN, Catherine OPPENHEIM, Pascale VARLET, Edouard DEZAMIS
11:45 - 11:54 #25555 - OP006 Feasibility, safety and impact on overall survival of awake resection for newly diagnosed supratentorial IDH-wildtype glioblastomas in adults.
OP006 Feasibility, safety and impact on overall survival of awake resection for newly diagnosed supratentorial IDH-wildtype glioblastomas in adults.

Background. Although awake resection is the benchmark technique for diffuse gliomas within eloquent brain areas, it is rarely proposed for isocitrate Dehydrogenase (IDH)-wildtype glioblastomas. We assessed the feasibility, safety, and efficacy of awake resection for IDH-wildtype glioblastomas.

Methods. An observational single-institution study on a cohort (2012-2018) of adult patients surgically treated for a supratentorial IDH-wildtype glioblastoma with either awake resection, asleep resection without mapping, or biopsy. Inclusion criteria were: 1) patients ≥18 years; 2) newly diagnosed tumor; 3) supratentorial tumor location; 4) IDH-wildtype glioblastoma according to the 2016 WHO classification and cIMPACT-NOW update 3; 5) available pre- and postoperative MRI to quantify the extent of resection; and 6) available postoperative follow-up. Case matching (1:1) criteria between awake resection and asleep resection subgroups: sex, age, RTOG-RPA class, tumor side, location, and volume, and neurosurgeon’s experience. 19 patients (4.2%) were excluded from survival analysis.

Results. 453 patients were included (asleep resection, n=222; awake resection, n=42; biopsy, n=189). In the awake resection subgroup compared to the asleep resection subgroup, the extent of resection was larger (93.9±18.7 versus92.9±15.1%, p=0.0313), the residual tumor volume was smaller (6.3±19.2 versus 7.3±15.6 cm3, p=0.0306), supratotal resections were more frequent (21.4 versus 3.1%, p<0.0001), and partial resections were less frequent (21.4 versus 40.1%, p<0.0001). Standard radiochemotherapy was more frequently delivered in the awake resection subgroup (p<0.0001), with a shorter time between surgery and radiotherapy (p=0.0008) compared to other subgroups. In multivariate analyses, KPS score>70 (HR=0.66, p=0.0013), awake surgery (HR=0.54, p=0.0156), supratotal resection (aHR=0.27, p=0.0021), total resection (aHR=0.43, p<0.0001), MGMT promoter methylation (HR=0.55, p=0.0031), and standard radiochemotherapy (aHR=0.04, p<0.0001), were independent predictors of overall survival. After case matching, a longer overall survival was found for awake resection (HR=0.47, p=0.0103) than for asleep resection.

Conclusions. Awake resection is safe, allows larger resections than asleep surgery, and positively impacts overall survival in IDH-wildtype glioblastoma adult patients.


Alessandro MOIRAGHI (Paris), Alexandre ROUX, Marc ZANELLO, Eduardo PARRAGA, Chiara BENEVELLO, Pascale VARLET, Catherine OPPENHEIM, Frédéric DHERMAIN, Edouard DEZAMIS, Johan PALLUD
11:54 - 12:03 #25581 - OP007 Validation de GAB1 comme marqueur de détection des méningiomes de la base du crâne présentant une activation de la voie Sonic-Hedgehog.
OP007 Validation de GAB1 comme marqueur de détection des méningiomes de la base du crâne présentant une activation de la voie Sonic-Hedgehog.

Introduction :

Des mutations activatrices de la voie Hedgehog (Hh) sont décrites dans les méningiomes de la base du crâne, et sont potentiellement accessibles à des traitements par thérapie ciblée. Aucun marqueur immunohistochimique ne permet actuellement de les détecter.

 

Objectif : Valider le marqueur GAB1 comme potentiel marqueur des méningiomes Hh-activés.

 

Méthode : Le marquage de GAB1 (un anticorps utilisé dans la détection des médulloblastomes présentant une activation de le voie Hh) a été comparé à une recherche de l’activation de la voie Hh par séquençage SANGER ou NGS et par RT-qPCR sur une cohorte de 110 méningiomes de la base du crâne.

 

Résultats : L’utilisation d’un score de marquage de 0 à 400 a permis de définir un seuil à 250 où le marquage GAB1 est associé à d’excellentes performances dans la détection des méningiomes Hh-activés (Sensibilité 100%, spécificité 82%), que ce soit dans le cadre d’une mutation de la voie ou d’une activation de la voie indépendante d’une mutation. Ces performances ont été validées sur une cohorte prospective de 28 patients de 2018 à 2020.

 

Conclusion : Le marqueur GAB1 permet la détection des méningiomes Hh-activés, quel qu’en soit le mécanisme, et peut être utilisé en pratique courante afin de faciliter la détection de potentiels candidats à une thérapie ciblée.


Julien BOETTO (Montpellier), Matthieu PEYRE, Michel KALAMARIDES, Franck BIELLE
12:03 - 12:12 #25607 - OP008 Abords interhémisphériques antérieurs : apport d'une étude sur l'anatomie veineuse.
OP008 Abords interhémisphériques antérieurs : apport d'une étude sur l'anatomie veineuse.

La préservation des veines en pont corticales frontales se drainant dans le sinus sagittal supérieur est un facteur d’absence de compication dans les abords interhémisphériques transcalleux antérieurs, classiquement réalisés pour atteindre les tumeurs intraventriculaires. Revenant sur l'idée que la position anatomique des veines est variables, nous proposons une analyse statistique de 100 angiographies cérébrales sélectives pour déterminer où réaliser la craniotomie afin d'exposer la zone présentant la plus faible probabilité de présence de veine en pont si une telle zone peut être identifiée.

Il a été montré que la distance moyenne à la première veine pré-coronale était de 6,66 cm (± 1,73, 1,80 à 13,00) et à la première veine post-coronale 0,94 cm (± 0,92, 0 à 3,00) (p < 0,001). La probabilité d'absence de veines de pontage était de 92,0% à 4 cm en avant de la suture coronale contre 37,5% à 1 cm et 12,5% à 2 cm en arrière. La longueur du couloir chirurgical (distance entre la première veine pré-coronale et post-coronale) était de 7,60 cm (± 1,72, 3,00 à 14,10). Dans l'ensemble, le point de centrage idéal de la craniotomie était de 2,86 cm (± 1,08, - 0,65 à 6,50) en avant de la suture coronale. Le nombre moyen de veines à moins de 6 cm derrière la suture coronale était de 8,47 (± 2,11, de 3 à 15) contre 0,530 (± 0,82, de 0 à 3) en avant de la suture coronale (p < 0,001).

Ces résultats soutiennent que la craniotomie idéale pour les abords interhémisphériques transcalleux antérieurs  se situe immédiatement et intégralement en avant de la suture coronale, repère fiable et peu sujet aux variations, et s’étend sur une distance de 5 cm en avant de celle-ci.


Sorin ALDEA, Caroline APRA, Dorian CHAUVET, Caroline LE GUÉRINEL, Pierre BOURDILLON (Paris)
12:12 - 12:21 #25614 - OP009 Evaluation des facteurs pronostics dans la prise en charge des méningiomes de grade III de novo.
OP009 Evaluation des facteurs pronostics dans la prise en charge des méningiomes de grade III de novo.

Introduction : Les méningiomes de Grade III représentent 2% des méningiomes mais sont grevés d’une importante morbi-mortalité. Nous avons déjà démontré que les Grade III de novo présentaient un pronostic différent des Grade III progressant. Pour compléter notre analyse, nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique afin d’évaluer l’impact pronostic de différents facteurs dans la prise en charge de ces méningiomes.

 

Matériel et Méthodes : Nous avons inclus des patients opérés pour un méningiome de grade III de novo de 1999 à 2020 dans 5centres français. Les patients ayant un antécédent de radiothérapie de l’encéphale ont été exclus. Nous avons analysé les caractéristiques des patients (âge, IK et symptômes préopératoires), les caractéristiques anatomopathologiques, le grade Simpson, la radiothérapie adjuvante, la survie avant récidive et la survie globale.

 

Résultats : Nous avons inclus 41 patients. L’âge moyen était de 67 ans. 15 ont bénéficié d’une résection Simpson I (36,5%), 12 sont Simpson II (29,3%), 6 sont Simpson III (14,7%), 8 sont Simpson IV (19,5%). 32 patients avaient plus de 20 mitoses/10 champs (78%). 22 patients ont bénéficié d’une radiothérapie adjuvante (53,6%).

L’analyse multivariée retrouvait 2 facteurs influant la survie globale : l’IK>80 HR=0,16 [IC95%=0,051-0,49] p=0,001 et le nombre de mitoses>20 HR=5,84 [IC95%=1,068-31,98] p=0,042. L’âge>70 ans, le grade Simpson I et la radiothérapie adjuvante ne montraient pas d’impact significatif. Aucun de ces facteurs n’a montré d’impact significatif sur la survie avant récidive.

Nous avons confirmé la meilleure survie des méningiomes de Grade 3 classés sur l’anaplasie (n=9). En ce qui concerne les grades III non classés sur l’anaplasie (n=32), on retrouve un facteur influençant la survie globale : IK>80 HR=0,15 [IC95%=0,038-0,59] p=0,006, la radiothérapie adjuvante et le grade Simpson ne montrant pas d’impact significatif.

 

Discussion : La qualité de la résection opératoire ne montrait pas d’impact pronostic significatif sur la survie globale ni sur la survie avant récidive. La médiane de  survie globale est de 133,5 mois dans le groupe Simpson I contre 47,5 mois pour les autres, ce qui fait discuter un manque de puissance pour mettre en évidence une différence significative. L’inclusion d’un plus grand nombre de patients permettrait une meilleure évaluation.

Nous avons confirmé que les méningiomes de grade III classés sur l’anaplasie ont un meilleur pronostic que les méningiomes ayant plus de 20 mitoses et ce bien qu’aucun n’ai reçu de radiothérapie adjuvante.

 

Conclusion : Une résection Simpson I semble influencer positivement le pronostic dans la prise en charge des méningiomes de grade III de novo bien que nous n’ayons pas réussi à la mettre en évidence ici. Nous remarquons qu’en dessous de 20 mitoses le pronostic est meilleur.


Pauline MARIJON (Paris), Julien BOETTO, Suzanne TRAN, Franck BIELLE, Michel KALAMARIDES, Matthieu PEYRE
12:21 - 12:30 #25615 - OP010 O-ARM based stereotactic biopsy, evaluation of feasibility, accuracy and safety after 80 procedures.
OP010 O-ARM based stereotactic biopsy, evaluation of feasibility, accuracy and safety after 80 procedures.

Background 

Frame Stereotactic Brain Biopsy (FSBB) is a safe and minimally invasive technique to obtain tissue from intracranial lesions for their histological diagnosis. This procedure is highly standardized. Improving the diagnostic yield of FSBB remains a challenge. The aim of this study was to investigate the accuracy, safety, diagnostic yield and potentiel benefits of brain stereotactic biopsy using intraoperative O-ARM 3D imagery acquisition to establish needle trajectory towards the biopsy target.

Methods 

This retrospective feasibility single centre study evaluated patients who underwent FSBB with an intraoperative O-ARM acquisition in the past 3 years. A target is established based on pre-operative MRI-gadolinium enhanced lesion and/or FLAIR sequence. Patients were placed under Leksell stereotactic frame in the operation room. By merging per-operative O-ARM 3D imaging and the pre-operative MRI, stereotactic coordinates were calculate. A Sedan needle is inserted at the target site. Four tissue samples were obtained at different depths.

Results 

We included 80 patients, 50 men (62,5%), and 30 women (37.5%), the sex ratio was 1.6/1. Mean age was 64,8 years old (range from 19 to 85). The diagnostic yield was 86,25%. 69 biopsies yielded a diagnostic. Related-complications occurred in 11 patients (13,75%). A per-operative complication occurred in 3 cases (3.75%), post-operative neurological deterioration in 9 patients (11.25%). 9 of them recovered completely until discharge. A post-operative CT scan was only performed in cases of neurological deterioration. Mean operation time was 102 minutes.

Conclusions

FSBB using intraoperative O-ARM is a viable alternative to traditional biopsies. Our biopsy negative rate is reasonable given for this new kind of procedure. It constitutes an effective, safe and reproductible procedure. All the procedure could be perform in the operation room. This technique granted more acceptance and comfort for the patient as well as for the neurosurgeon. Negative biopsies mainly occurred at the beginning of our study, diagnostic yield improved with experience, such as mean operation time which tend to decreased.


Inès BOUSCATEL (Reims), Benoit MARLIER, Jean-Charles KLEIBER, Claude-Fabien LITRE
Clio

"Mercredi 06 octobre"

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A13
11:00 - 12:30

Session Hydrocéphalie et Traumatologie

Modérateurs : Philippe DECQ (Comité Scientifique) (Paris), Denys FONTAINE (Neurosurgeon) (NICE)
11:00 - 11:05 Introduction. Philippe DECQ (Comité Scientifique) (Conférencier, Paris)
11:05 - 11:25 Anatomie et céphalées : innervations des méninges, des vaisseaux intracrâniens, complexe nucléaire trigéminé du tronc cérébral. Louis Marie TERRIER (NEUROCHIRURGIEN) (Conférencier, Marseille)
11:25 - 11:50 Céphalées post-traumatiques : Physiopathologie, présentation clinique et perspectives thérapeutiques. Michel LANTERI-MINET (Neurologue)
11:50 - 12:05 Céphalées et hypotension intracrânienne. Caroline ROOS (Neurologue) (Conférencier, PARIS)
12:05 - 12:20 Céphalées et dérivations du LCS. Stéphane GOUTAGNY (PUPH) (Conférencier, Paris)
12:20 - 12:30 Conclusion et Discussion.
Uranie & Calliope
12:30 ATELIER DEJEUNER
14:00 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION
14:01

"Mercredi 06 octobre"

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D16
14:01 - 16:30

Atelier du Collège - Craniotomie
(RÉSERVÉ AUX INTERNES INSCRITS AU CONGRÈS) - LIMITÉ À 18 PARTICIPANTS

Erato
14:30

"Mercredi 06 octobre"

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B16
14:30 - 16:00

Communications libres
Oncologie

Modérateurs : Fabien ALMAIRAC (Praticien Hospitalier) (Nice), Philippe METELLUS (Neurochirurgien) (Marseille)
14:30 - 14:39 #25620 - OP011 Les rétracteurs tubulaires pour la résection des kystes colloïdes du 3ème ventricule : une méthode à la fois sûre et efficace.
OP011 Les rétracteurs tubulaires pour la résection des kystes colloïdes du 3ème ventricule : une méthode à la fois sûre et efficace.

BackgroundResection of deep intracerebral lesions such as the third ventricle colloid cysts is an interesting therapeutic challenge. It requires to go through healthy brain parenchyma that could cause iatrogenic collateral damages. In this study, we evaluate the usefulness of a tubular retractor to minimize these lesions while ensuring a high-quality surgery.

 

MethodsBetween January 2016 and July 2020 at Reims University Hospital, a total of 9 patients with third ventricule colloid cysts were treated and underwent resection surgery using a neuronavigated tubular retractor (ViewSite Brain Access System™, Vycor Medical Inc.®, USA). We evaluated the resection quality and the surgical approach damages with a post-operative MRI (FLAIR and diffusion analyses and volume measurement).

 

Results. Gross-total resection has been achieved for eight patients (89%) and near-total resection for one (4% remaining of the initial tumor volume). No patient presented a permanent complication. No recurrence was detected during follow-up. Postoperative diffusion analyzes show that ischemia caused by the placement of the retractor tubular is not significant (average volume: 0,87 cm3). The average volume of edema caused by this ischemia is very low (2,59 cm3).

 

Conclusion. The tubular retractor, combined with neuronavigation and microscope or exoscope, allows safe access to deep brain lesions such as colloid cysts. Thanks to a homogeneous and centrifugal distribution of retraction forces, it minimizes adjacent white matter ischemia. In addition, it allows good visualization of the cyst and a complete resection is obtained in most cases. It is therefore a safe and effective method .


Stanislas LONIEWSKI (Reims), Benoit MARLIER, Jean Charles KLEIBER, Fabien LITRÉ
14:39 - 14:48 #25623 - OP012 Comparaison de la chirurgie en condition éveillée et sous anesthésie générale dans la prise en charge du glioblastome.
OP012 Comparaison de la chirurgie en condition éveillée et sous anesthésie générale dans la prise en charge du glioblastome.

Les glioblastomes sont les tumeurs cérébrales dont le pronostic est le plus sombre. L’efficacité des traitements reste modeste avec une survie médiane d’environ 15mois. L’étendue de résection chirurgicale est un des facteurs pronostics principaux pour la survie des patients. Cependant, l’exérèse complète peut s’avérer source de morbidité chez des patients dont la tumeur est localisée en « zone éloquente » c’est pourquoi certaines équipes proposent d’opérer ces patients en condition éveillée. La plupart des études évaluant cette modalité chirurgicale incluent à la fois les gliomes de bas et de haut grade. La place de la chirurgie en condition éveillée par rapport à la chirurgie sous anesthésie générale reste donc à préciser pour la prise en charge de tumeurs cérébrales de haut grade.

Ainsi dans cette étude nous comparons les prises en charge et évolutions cliniques des patients porteurs de glioblastomes de l’hémisphère gauche en zone éloquente aux CHU de Rennes et Angers au cours des 5 dernières années.

Nous avons recensé 240 patients opérés de glioblastome  de l’hémisphère gauche entre 2015 et 2020 au CHU de Rennes et les avons soumis à une équipe de chirurgiens pratiquant la chirurgie éveillée au CHU d’Angers, après études des données cliniques préopératoires et radiologiques sont inclus les patients chez qui une chirurgie en condition éveillée aurait été envisagée. Au CHU d’Angers nous avons inclus les patients opérés en chirurgie éveillée d’un glioblastome de l’hémisphère gauche sur la même période.

Au total 101 patients ont été inclus, 30 dans le groupe chirurgie éveillée et 71 dans le groupe chirurgie sous anesthésie générale. Les médianes de survie de ces deux groupes sont respectivement de 17,6 mois et 15,9 mois, sans différence statistiquement significative. Cependant nous avons observé que sur ces 71 patients opérés sous anesthésie générale 25 ont bénéficié d’une biopsie avec un survie médiane de 13,9 mois.

La chirurgie éveillée est donc faisable chez les patients porteurs de glioblastomes de l’hémisphère gauche. Elle n’a pas de bénéfice en terme de survie par rapport à une chirurgie d’exérèse sous anesthésie générale mais a sa place par rapport à une biopsie. Son bénéfice sur l’état général et l’accès aux traitements adjuvant est encore à l’étude.


Clémentine GALLET (Angers), Anne CLAVREUL, Xavier MORANDI, Philippe MENEI, Jean-Michel LEMÉE
14:48 - 14:57 #25740 - OP013 L’échographie, un outil fiable pour la navigation peropératoire des tumeurs cérébrales : Analyse sémiologique d’une cohorte prospective de 65 patients.
OP013 L’échographie, un outil fiable pour la navigation peropératoire des tumeurs cérébrales : Analyse sémiologique d’une cohorte prospective de 65 patients.

L'évolution constante des techniques dans le domaine médical nous permet de bénéficier aujourd'hui d'un large panel d'outils au bloc opératoire permettant d'augmenter les chances d'obtenir une résection tumorale complète en limitant les conséquences fonctionnelles pour le patient. Ces techniques sont diverses : IRM peropératoire, neuronavigation, fluorescence, échographie peropératoire. Notre travail s'intéresse à l'un de ces outils : l'échographie peropératoire, qui présente de nombreux avantages (installation facile, coût peu élevé et rapidité d'utilisation). La sémiologie échographique des tumeurs cérébrales n’est que peu voire pas décrite dans la littérature. L'objectif de ce de travail était de quantifier le signal échographique des tumeurs cérébrales, afin de démontrer son utilité et favoriser l'utilisation de l’échographie en pratique chirurgicale.

Nous avons analysé les captures d'écran d'échographie peropératoire chez 65 patients atteints d'une tumeur cérébrale. Après avoir segmenté manuellement la zone tumorale, la zone péri-lésionnelle et le cerveau adjacent, sur chacune des images obtenues, nous avons mesuré dans Photoshop les intensités moyennes de niveau gris de chaque zone d'intérêt puis corrélé ces mesures aux résultats anatomopathologiques des pièces opératoires. La normalité des variables continues a été testé par le test de Kolmogorov-Smirnov Normality, l’égalité des variances par le F-test. Le test de Student (t-test) a été utilisé pour comparer les moyennes des variables continues obéissant à une répartition de loi Normale. Les associations entre les différents groupes de paramètres ou les groupes de patients ont été analysées, lorsque cela était nécessaire, par le test de Fisher.

Les résultats de ce travail nous ont permis de quantifier le signal échographique B-mode de chaque type tumoral. Toutes histologies confondues, nous avons retrouvé une différence significative entre le signal tumoral et le signal péritumoral (p < 0,0001) ou parenchymateux (p < 0,0001), démontrant l’efficacité de l’échographie pour identifier une lésion tumorale et donc l’intérêt d’utiliser cet outil en routine pour la chirurgie intracérébrale. Nous avons également pu montrer que l’échographie B-mode permettait de distinguer une métastase d’un gliome de haut grade (p=0,032), moins facilement un gliome de haut grade d’un bas grade (p=0,075).

Cette étude est la première à quantifier le signal échographique B-mode des tumeurs cérébrales et contribuera, nous l'espérons, à promouvoir cet outil fiable, peu encombrant, et accessible, auprès des neurochirurgiens oncologues.


Ilyess ZEMMOURA, Gaëlle KERDILES, Guillaume LACOIN (Tours), Aymeric AMELOT
14:57 - 15:06 #25744 - OP014 Le Doppler ultrasensible peropératoire permet la quantification de la néoangiogénèse des gliomes cérébraux.
OP014 Le Doppler ultrasensible peropératoire permet la quantification de la néoangiogénèse des gliomes cérébraux.

Les techniques d’imageries « conventionnelles » d’aide à la chirurgie (neuronavigation et échographie B-mode) ne permettent pas au chirurgien d’apprécier le potentiel de récidive de la zone d’infiltration du parenchyme sain des gliomes, or c’est de cette zone qu’apparaissent le plus fréquemment les récidives. La vascularisation tumorale, appréciée qualitativement par l’analyse histologique de la tumeur, et quantitativement (avec de nombreuses limites) par l’IRM de perfusion préopératoire, est un critère pronostique important des gliomes diffus. Notre objectif était de développer une technique d’imagerie Doppler ultrasensible per-opératoire quantitative adaptée à la vascularisation spécifique des tumeurs cérébrales (présence de micro-vaisseaux comportant des flux sanguins lents dans un cerveau pulsatile), qui permettrait de localiser et mesurer l’étendue de la néoangiogénèse tumorale.

Nous avons étudié 15 patients porteurs d’un gliome cérébral inclus dans l’essai clinique ELASTOGLI actuellement en cours au CHRU de Tours (CPP 2018-A01237-48). Nous avons utilisé les acquisitions échographiques peropératoires (sonde de fréquence 5MHz (SL10-2), plateforme d’imagerie programmable (Aixplorer® Super Sonic Imagine). Nous avons ensuite développé et appliqué une méthode de filtrage de la vascularisation innovante et robuste, qui permet de sélectionner uniquement l’information provenant du sang du signal échographique. Ainsi nous pouvons quantifier le volume vasculaire sur chaque pixel de l’image. A l’aide d’une segmentation manuelle de la tumeur à partir du B-mode nous avons divisée l’image en trois zones : tumeur, zone péri-tumorale (<5 mm), cerveau adjacent (>5mm). En utilisant la méthode Doppler développée, nous avons quantifié le volume vasculaire sur chaque pixel de l’image et ainsi obtenu un score de vascularisation dans les trois régions sélectionnées.

Nos résultats permettent d’obtenir une imagerie Doppler qui révèle l’arbre vasculaire tumoral et permet de visualiser l’étendue de l’infiltration tumorale. L’étude statistique des 49 échographies de cette cohorte, tous types histologiques confondus, montre une hyper-vascularisation tumorale (volume vasculaire médian (VVM) de 8.2 %), en comparaison à la vascularisation de la zone péri-tumorale (3,9 %) et du cerveau adjacent (3.1 %). L’hypervascularisation est plus étendue pour les glioblastomes (7 patients, 22 échographies) que pour les autres tumeurs de grade moins élevé (27 échographies) puisqu’on retrouve respectivement un VVM de 4% et de 2,5% dans la zone « cerveau adjacent ».

Nous avons développé une méthode de mesure quantitative de la vascularisation tumorale, basée sur l’échographie peropératoire, qui permettra de mieux définir la néoangiogénèse tumorale et aider au grading tumoral. Cette nouvelle modalité d’imagerie basée sur les ultrasons ouvre de nouvelles perspectives, tant du point de vue chirurgical qu’oncologique, à l’utilisation de l’échographie peropératoire.


Guillaume LACOIN (Tours), Jean-Pierre REMENIERAS, Ilyess ZEMMOURA
15:06 - 15:15 #25759 - OP015 La cryothérapie cérébrale est-elle responsable d'une ouverture de la barrière hématome-encéphalique? Analyse radiologique et perspectives.
OP015 La cryothérapie cérébrale est-elle responsable d'une ouverture de la barrière hématome-encéphalique? Analyse radiologique et perspectives.

Introduction

Le glioblastome est la tumeur cérébrale maligne primaire la plus fréquente, avec une incidence de 5/100 000 habitants par an. Cette tumeur est caractérisée par un mauvais pronostic, avec un taux de survie à cinq ans de 6,8 %. Malgré les récentes avancées dans la compréhension moléculaire du glioblastome, les essais cliniques en neurooncologie restent limitées en raison de l'imperméabilité de la barrière hémato-encéphalique (BHE). La cryothérapie cérébrale est une technique guidée par imagerie qui crée une lésion tissulaire en effectuant une hypothermie sévère ciblée. Un effet perturbateur de la cryothérapie sur la BHE a été suggéré dans des modèles animaux. L'objectif de cette étude était d'analyser l'effet de la cryothérapie sur le glioblastome cérébral récidivant en analysant la modification de son signal gadolinium, afin de déterminer si la cryothérapie est capable de provoquer une perturbation de la BHE.

Méthode

Tous les patients présentant une récidive locale de glioblastome et répondant aux critères d'inclusion ont été consécutivement inclus dans cette étude rétrospective et observationnelle de janvier 2018 à décembre 2020. Tous les patients ont subi une cryothérapie guidée par IRM et ont été suivis radiologiquement. Le critère d'évaluation principal était l'évolution du signal gadolinium sur les séquences T1 de l'IRM associée aux séquences de perfusion. Le critère secondaire était d'évaluer toute complication ischémique et/ou hémorragique après la procédure de cryothérapie en utilisant l'imagerie pondérée par diffusion (DWI), l'imagerie pondérée par susceptibilité (SWI) et la séquence T2 FLAIR.

Résultats 

Parmi les 6 patients présentant une récidive de glioblastome, tous (100%) ont montré une perturbation de la BHE sur le site de cryothérapie dans un délai moyen de 2,83 mois après la procédure, confirmée par l'analyse des images pondérées en perfusion (rCBV < 2). Le rehaussement au gadolinium situé autour de la cavité a ensuite diminué spontanément chez 4/6 patients (67%). Aucune complication ischémique ou hémorragique n'a été enregistrée.

Conclusion 

Cette étude confirme la capacité de la cryothérapie à perturber la BHE comme le suggère déjà la littérature dans le modèle animal. Les méthodes et mécanismes de perturbation de la BHE ont été étudiés ces dernières années à l'aide de la thérapie thermique interstitielle au laser (LITT) guidée par imagerie de résonance, du SonoCloud (lésion ultrasonore guidée par IRM). La cryothérapie semble créer le même effet de perturbation de la BHE et pourrait représenter une nouvelle option dans la gestion des GBM permettant, en plus de la cryo-ablation directe, d'optimiser l'efficacité d'un traitement adjuvant.


Charles-Henry MALLEREAU (Strasbourg), Seyyid BALOGLU, Salvatore CHIBBARO, Vincent NOBLET, Julien TODESCHI, Georges NOEL, Afshin GANGI, Michel DE MATHELIN, François PROUST, Hélène CEBULA
15:15 - 15:24 #26618 - OP016 Evaluation de l’efficacité et de la toxicité de la radiothérapie stéréotaxique fractionnée dans deux centres différents pour le traitement des métastases cérébrales de plus de 10 cm3.
OP016 Evaluation de l’efficacité et de la toxicité de la radiothérapie stéréotaxique fractionnée dans deux centres différents pour le traitement des métastases cérébrales de plus de 10 cm3.

Objectif : Comparer la toxicité cérébrale et l’efficacité de deux types de prescription de radiothérapie stéréotaxique fractionnée dans le traitement des métastases cérébrales de plus de 10 cm3.

Méthode : Etude rétrospective incluant des patients atteints de métastases cérébrales de plus de 10cm3 traitées par radiothérapie stéréotaxique fractionnée via un Cyberknife® au CHU d’Amiens et de Bordeaux. Les dosimétries des deux centres ont été comparées sur l’isodose, le nombre et la dose par fraction, la dose totale en Gray, le gradient et le volume moyen de cerveau sain recevant 18Gy (V18Gy). Le taux de contrôle local et de survie global, la médiane de survie, le taux de radionécrose ont été étudiés dans les deux populations.

Résultats : 36 métastases et 9 métastases de plus de 10cm3 ont été traitées respectivement à Amiens et Bordeaux. Les deux populations ne présentaient pas de différence en termes d’âge moyen (64.6 ans à Amiens, 60.7 à Bordeaux p=0.33). La majorité des patients avaient un indice de Karnofsky supérieur à 90% (67.7% à Amiens, 71.4% à Bordeaux p=0.86). A Amiens, 74.2% des patients étaient atteint d’un cancer du poumon contre 28.6% à Bordeaux (p=0.05). Il y avait une différence significative de la dosimétrie, respectivement entre Amiens et Bordeaux, sur l’isodose de prescription (57.1 vs 79 p<0,001), la dose totale en Gray (30.2 vs 26 p<0,001), le nombre et la dose en Gray par fraction (3.1 vs 4 p=0.02 ; 9.8 vs 7 p=0.003) et le gradient (2.6 vs 4 p=0.004). Il n’y avait pas de différence significative, respectivement entre Amiens et Bordeaux concernant le V18Gy (21.3 cm3 vs 22.5 cm3 p=0.76), le volume tumoral (22.6cm3 vs 15cm3 p=0.07), la médiane de survie (11 mois vs 9 mois p=0.48), le taux de survie globale à un an (48.4% vs 43% p=0.8), le taux de contrôle local (86.1% vs 89% p=0.83) et le taux de radionécrose (40 % vs 28.5% p=0.6).

Conclusion : L’étude montre un taux de contrôle local élevé et de toxicité acceptable sans différence significative avec ces deux dosimétries différentes pour le traitement des métastases cérébrales de plus de 10cm3. L’isodose de prescription à 57%, délivré dans la population d’Amiens, a permis d’adapter le gradient tandis que le plus grand fractionnement, réalisé dans la population de Bordeaux, a diminué le taux de radionécrose malgré un gradient élevé.


Katia BUNAUX (Bordeaux), Michel LEFRANC, Aymeri HUCHET, Alexandre COUTTE, Cyrille CAPEL, Olivier MOLLIER
15:24 - 15:33 #27437 - OP017 Potentiels évoqués sous-cortico-corticaux par stimulation bipolaire des faisceaux de substance blanche.
OP017 Potentiels évoqués sous-cortico-corticaux par stimulation bipolaire des faisceaux de substance blanche.

Rationnel : La stimulation électrique directe (SED) bipolaire du cerveau est la technique de référence d’identification des structures fonctionnelles pour guider la résection des tumeurs cérébrales. Toutefois, son mécanisme d’action électrophysiologique est mal connu. Nous avons récemment démontré en électrocorticographie (ECoG), que les potentiels évoqués par stimulation bipolaire du cortex (CCEPs pour potentiels évoqués cortico-corticaux) étaient diffusés localement et non à distance, probablement le long de fibres en U. Dans cette étude, nous avons cherché à mettre en évidence des SCEPs (potentiels évoqués sous-cortico-corticaux) par stimulation bipolaire des faisceaux de substance blanche, afin de mieux comprendre les mécanismes d’action de la SED sur les réseaux cérébraux. 

Méthodes :  Nous avons inclus 8 patients opérés en condition éveillée d’une tumeur cérébrale, d’un âge moyen de 35 ans [20-43] (3F/5H). Après la résection tumorale, les électrodes d’ECoG ont été positionnées en regard des terminaisons corticales des faisceaux reconstitués par tractographie. Les enregistrements électrophysiologiques ont été faits lors de la stimulation bipolaire (2Hz ; 10mA) des faisceaux identifiés pendant la phase éveillée, et ont été traités a posteriori. Des corrélations ont été faites entre le délai et l’amplitude des potentiels évoqués (pic de l’onde N1) et les mesures structurelles de la tractographie.

Résultats : Des SCEPs ont été recueillis après stimulation de différents faisceaux d’association, mais aussi après stimulation de fibres thalamo-corticales sensitives. En moyenne, 4 électrodes corticales [1-9] ont enregistré des SCEPs, généralement localisées à proximité du site de stimulation sous-corticale. La longueur moyenne des fibres stimulées était de 108 mm [40-432]. Ces résultats suggèrent une diffusion limitée de la SED à une partie du faisceau stimulé. Des corrélations significatives entre les SCEPs et les marqueurs macrostructurels de la tractographie (nombre et longueur des fibres) ont été mises en évidence, renforçant la véracité du lien structurel entre les sites sous-corticaux stimulés (faisceaux) et le cortex (terminaisons corticales des faisceaux).

Conclusion : Nous avons réussi à mettre en évidence des SCEPs après stimulation bipolaire de certains faisceaux de substance blanche. Dans nos conditions expérimentales (fréquence à 2Hz), la propagation du potentiel évoqué semble limitée à une sous-partie du faisceau, suggérant une action locale de la SED sur les réseaux cérébraux. En étant corrélés aux marqueurs de la tractographie, les SCEPs semblent correspondre à une réalité structurelle.


Fabien ALMAIRAC (Nice), Marie ONNO, Théodore PAPADOPOULO, Denys FONTAINE, Lydiane MONDOT, Stéphane CHANALET, Rachid DERICHE, Maureen CLERC, Patryk FILIPIAK
15:33 - 15:42 #27439 - OP018 Un nouvel outil de mise en concordance sans contact pour les biopsies cérébrales stéréotaxiques.
OP018 Un nouvel outil de mise en concordance sans contact pour les biopsies cérébrales stéréotaxiques.

Introduction : Les biopsies cérébrales stéréotaxiques avec cadre demeurent la technique de référence en termes de précision et de sécurité. Cependant, l’utilisation du cadre impose une logistique complexe car l’imagerie doit être réalisée une fois le cadre fixé sur le patient. Des systèmes de repérage sans cadre permettent de réaliser des biopsies en conditions stéréotaxiques en facilitant la procédure et en améliorant le confort du patient, mais parfois au détriment de la précision. L’étape clé conditionnant la précision de ces systèmes est la méthode de mise en concordance du système de visée avec l’anatomie du patient. Dans cette étude, nous avons évalué la faisabilité d’une méthode de biopsie guidée par robot utilisant un nouveau système de mise en concordance non invasif et sans contact.

Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective sur 7 malades (3 femmes) consécutifs qui ont eu une biopsie cérébrale profonde avec le système de repérage Neurolocate (Renishaw, Bristol, UK).  Neurolocate est constitué de 5 fiduciaires radio-opaques dont la géométrie est constante, et se fixe au bras du robot Neuromate (Renishaw). Une fois le patient installé sur la têtière du robot, le bras portant Neurolocate était amené à proximité du crâne et une acquisition radiologique du crâne et des fiduciaires était réalisée avec l’imageur O-ARM (Medtronic®). L’identification de la position relative du crâne et des fiduciaires dans le logiciel NeuroInspire (Renishaw) permettait la mise en concordance du patient et du robot. La détermination de la cible et de la trajectoire était réalisée à l’aide du logiciel NeuroInspire après fusion de l’imagerie volumique O-Arm et de l’imagerie IRM (3D T1 injectée) préopératoire (réalisée 1 à 7 jours auparavant) par l’intermédiaire d’un scanner 3D préopératoire. 

Résultats : Les 7 biopsies ont été faites par 3 chirurgiens différents. L’âge moyen des patients était de 61 ans [29-74], les tumeurs étaient toutes en région profonde (thalamus, mésencéphale, région pinéale, temporale interne) et avaient un volume moyen de 13,7 cm[0,1 à 39]. Le temps d’installation et de mise en concordance variait de 19 à 78 minutes (moyenne = 46), et dépendait du niveau de formation du chirurgien aux outils utilisés. La durée moyenne d’intervention était de 62 minutes [40-97]. Le diagnostic anatomo-pathologique a été obtenu pour les 7 patients (100%), et aucune complication neurologique n’a été relevée.

Conclusion : Le système de biopsie stéréotaxique sans cadre Neurolocate semble (i) précis, car du matériel tumoral a pu être prélevé sur de petites lésions en régions profondes ; (ii) fiable, car aucune complication n’est survenue y compris dans la région pinéale ou mésencéphalique ; (iii) confortable pour le patient car non invasif, et rapide car toute la procédure est faite au bloc opératoire en un temps. Cependant, ce système nécessite d’avoir à disposition un imageur per-opératoire. Sa précision est en cours d’évaluation. 


Fabien ALMAIRAC (Nice), Aurélie LEPLUS, Lydiane MONDOT, Fanny BUREL-VANDENBOS, Denys FONTAINE
15:42 - 15:51 #27453 - OP019 Syndrome de stress post traumatique et exérèse en condition éveillée de tumeurs intra-cérébrales.
OP019 Syndrome de stress post traumatique et exérèse en condition éveillée de tumeurs intra-cérébrales.

Introduction: L'exérèse en condition éveillée de tumeurs intra-cérébrale a prouvé son bénéfice en termes d'étendu de résection tumorale, de morbidité, de préservation de la qualité de vie et d'amélioration de la survie des patients. Par ailleurs, elle nécessite une participation active du patient, au bloc opératoire, dans un milieu pouvant être perçu comme hostile. A la lumière de l'évaluation du syndrome de stress post traumatique, initialement décrit pour les traumatismes de guerre, l'objectif de cette étude rétrospective est d'analyser si l'intervention chirurgicale en condition éveillée pour les patients présentant une tumeur cérébrale, peut les amener à développer un syndrome de stress post traumatique.

Méthode: Nous avons recueilli chez 30 patients opérés d'une tumeur intra-cérébrale en condition éveillée au CHU de Brest, les questionnaires PDEQ, PCL5 et HAD de manière rétrospective. L'échelle PDEQ renseigne sur une éventuelle dissociation péri traumatique exposant à un risque majoré de développement d'un syndrome de stress post traumatique. L'échelle PCL5 objective ce syndrome, elle renseigne sur l'état psychologique le mois précédent l'entretien. Le questionnaire HAD est une échelle générale de dépistage de l'anxiété et de la dépression. L'entretien se poursuivait avec des questions ouvertes sur le ressenti de l'intervention et du vécu de la maladie en général.

Résultats/Discussion: Concernant l'auto-questionnaire PDEQ, seuls deux patients ont rapporté un score significatif, respectivement à 20 et 22, pour une valeur seuil à 15. Pour autant, ces patients n'ont pas développé par la suite de syndrome de stress post traumatique au regard de l'échelle diagnostique PCL5. Il n'a pas été objectivé, dans cette cohorte, de développement, après chirurgie intra cérébrale en condition éveillée, de syndrome de stress post traumatique. Par ailleurs, lors des réponses aux questions ouvertes, la plupart des patients se disent plus impacté dans leur vie quotidienne par la peur d'une nouvelle crise d'épilepsie ou l'angoisse de la progression tumorale.

Conclusion: Malgré qu'il soit admis que la neurochirurgie en condition éveillée puisse être un facteur surajouté de stress chez des patients déjà fragilisés par une annonce diagnostique, cela ne semble pas impacter de manière formelle leur équilibre psychique ultérieur.


Céline PANHÉLEUX (Brest), Vanessa SALIOU, Naima DIJOUD, Elsa MAGRO, Jean-Pierre SIMSON, Romuald SEIZEUR
15:51 - 16:00 #27461 - OP020 Faisceau frontal aslant droit : description anatomo-fonctionnelle et implications chirurgicales.
OP020 Faisceau frontal aslant droit : description anatomo-fonctionnelle et implications chirurgicales.

La substance blanche cérébrale qui assure la propagation des informations entre les différentes zones du système nerveux central est constituée de faisceaux. Ces faisceaux de communication sont composés des fibres de projection associant le cortex aux structures sous-jacentes (noyaux gris centraux, formation réticulée…), des fibres commissurales assurant une communication inter-hémisphérique (corps calleux, fornix, commissure antérieure et postérieure), et des fibres d’association garantissant les communications au sein d’un même hémisphère. Ces faisceaux d’association intra-hémisphérique assurent différentes fonctions en reliant des zones d’activation corticales. Par exemple le faisceau arqué associant des aires corticales frontales, pariétales et temporales, à gauche, est indispensable au langage. Parmi ceux-ci certains font l’objet d’un intérêt croissant, il s’agit des faisceaux verticaux : les faisceaux occipitaux verticaux et frontaux obliques ou « aslant ». Nous nous interrogeons sur les corrélation anatomo-fonctionnelles de ce faisceau frontal, ses implications chirurgicales et en particulier à droite.

Nous présentons ici un étude tractographique de ce faisceau, avec comparaison droite et gauche, menée sur 35 IRM du « Human Brain Project » à l’aide du logiciel DSI Studio. Nous avons comparé le nombre de fibres par faisceau, leur diamètre moyen, la longueur et leurs ancrages corticaux. Nous présentons également une étude prospective clinique sur la corrélation entre scores neuropsychologiques et atteinte de ce faisceau à droite. Pour cela nous étudions ces scores en pré et post opératoire de patients opérés de tumeurs cérébrales frontales droites ainsi que l’analyse tractographique sur les IRM pré et post opératoires de ces patients afin d’établir une corrélation anatomo-clinique.

Nous ne retrouvons pas de différence significative en terme de taille et ancrages corticaux des faisceaux gauche et droit. Les analyses cliniques sont encore à l’étude et les résultats seront présentés lors du congrès.

Le faisceau frontal oblique ou « aslant » est un faisceau d’association dont l’interêt dans la compréhension du connectome humain est croissant et dont la corrélation anatomo-fonctionnelle peut avoir un impact sur les décisions et indications neurochirurgicales.


Clémentine GALLET (Angers), Anne CLAVREUL, Jean-Baptiste GIROT, Philippe MENEI, Jean-Michel LEMÉE
Clio

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A16
14:30 - 16:36

Les cavernomes du système nerveux central en 2021
Histoire naturelle, imagerie, prise en charge chirurgicale, traitements alternatifs et suivi.

Modérateurs : Hélène CEBULA (MCU-PH) (Strasbourg), Thierry CIVIT (Nancy), Laurent THINES (PUPH) (BESANÇON)
14:30 - 14:35 Introduction. Laurent THINES (PUPH) (Conférencier, BESANÇON)
14:35 - 14:47 Histoire naturelle. Thomas GABEREL (PU-PH) (Conférencier, Caen)
Histologie, physiopathologie, fréquence des symptômes, risque hémorragique et fonctionnel selon localisation
14:47 - 15:00 Cavernomes cérébraux: génétiques des formes multiples et sporadiques. Matthieu PEYRE (MCU-PH) (Conférencier, Paris)
15:00 - 15:12 Aspects neuroradiologiques. Damien BRESSON (PU-PH) (Conférencier, Suresnes)
Scanner, IRM classique, fonctionnelle, séquences SWI, AVD, diagnostics différentiels
15:12 - 15:24 Chirurgie du cavernome avec épilepsie. Mathilde GUIBOURD DE LUZINAIS (Conférencier, Bordeaux), Guillaume PENCHET (Conférencier, Bordeaux)
Bilan, indications, timing, technique, résultats
15:24 - 15:36 Chirurgie du cavernome sus-tentoriel en zone fonctionnelle. Jean-Paul LEJEUNE (PU PH Neurochirurgien) (Conférencier, LILLE)
IRM peropératoire, stimulation corticale et chirurgie éveillée
15:36 - 15:48 Chirurgie du cavernome du tronc cérébral. Michel LONJON (neuro-chirurgien) (Conférencier, nice)
Indications, timing, voies d’abord, technique, résultats
15:48 - 16:00 Chirurgie du cavernome médullaire. Isabelle PÉLISSOU-GUYOTAT (Conférencier, Lyon)
Indications, timing, voies d’abord, technique, résultats
16:00 - 16:12 Pistes de thérapies alternatives. Chloé DUMOT (PH) (Conférencier, Lyon)
Génétique, médicale, place de la radiochirurgie
16:12 - 16:24 Cavernomes et gestion des anti-thrombotiques. Laurent THINES (PUPH) (Conférencier, BESANÇON)
16:24 - 16:36 Cavernome : "comment je procède en pratique". François PROUST (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
Suivi: modalités / rythme - chirurgie: objectifs, facteurs décisionnels, stratégies et limites
Uranie & Calliope
16:30 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION
17:00

"Mercredi 06 octobre"

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B18
17:00 - 18:45

Atelier du Collège 1
Management / Interface avec l'administration

17:00 - 18:00 Comment monter un projet d'acquisition d'un matériel biomédical innovant ? Philippe PAQUIS (PU PH) (Conférencier, NICE), Farhat M’MADI (Conférencier, Nice)
18:00 - 18:45 Résultats de l'enquète "désirs et carrière". Thiziri TAIBI (Docteur Junior) (Conférencier, Tours)
Clio

"Mercredi 06 octobre"

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A18
17:00 - 18:30

Session Oncologie
Gestion pratique des situations médicales impactant la neurochirurgie oncologique

Modérateurs : Fabien ALMAIRAC (Praticien Hospitalier) (Nice), Philippe METELLUS (Neurochirurgien) (Marseille), Johan PALLUD (PU-PH) (PARIS)
Coordonnateur : Johan PALLUD (Coordonnateur, PARIS)
17:00 - 17:07 Introduction. Fabien ALMAIRAC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
17:07 - 17:22 Antiagrégants plaquettaires et stents cardiaque / Anticoagulants pour thrombose veineuse profonde et autres comorbidités péri-opératoire. Isabelle PETIT (neuroanesthésiste) (Conférencier, Nice)
17:22 - 17:37 Radiothérapies pour les tumeurs cérébrales. Audrey CLAREN (radiothérapeute) (Conférencier, NICE)
17:37 - 17:52 Traitements systémiques des gliomes (chimiothérapies, anti-angiogéniques, thérapies ciblées). Véronique BOURG (neurologue) (Conférencier, Nice)
17:52 - 18:07 Traitements systémiques des métastases cérébrales (chimiothérapies, thérapies ciblées, immunothérapie). Nicolas MARTIN (oncologue) (Conférencier, Nice)
18:07 - 18:12 Cas clinique. Philippe METELLUS (Neurochirurgien) (Conférencier, Marseille)
18:12 - 18:17 Cas clinique. Marie ONNO (Chef de clinique) (Conférencier, NICE)
18:17 - 18:30 Vers des recommandations ?
Uranie & Calliope
19:00 COCKTAIL D'OUVERTURE DANS L'ESPACE EXPOSITION
Jeudi 07 octobre
08:00

"Jeudi 07 octobre"

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A20
08:00 - 09:30

Session SFNCL (Neurochirurgiens libéraux)

08:00 - 09:30 Autour des recommandations ERAS (RAAC) et Chirurgie du rachis 2021: Les défis d’une implémentation délicate. Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Conférencier, Versailles)
08:00 - 09:30 Chirurgiens et statistiques… 1+1=3 ? Analyse de l’enquête nationale 2021 auprès des neurochirurgiens et chirurgiens orthopédistes de la SFCR. Olivier HAMEL (Neurochirurgien) (Conférencier, CORNEBARRIEU)
Uranie & Calliope

"Jeudi 07 octobre"

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B20
08:00 - 09:30

Communications libres
Hydrocéphalie, TC

Modérateur : Philippe DECQ (Comité Scientifique) (Paris)
08:00 - 08:10 #25556 - OP021 Base de données pilote des hématomes sous-duraux chroniques: proposition pour un registre national.
OP021 Base de données pilote des hématomes sous-duraux chroniques: proposition pour un registre national.

Introduction : L’évaluation des pratiques professionnelles est indispensable pour la formation continue inhérente aux avancées thérapeutiques en médecine. Un registre des pratiques est défini comme un recueil continu et exhaustif de données nominatives intéressant un ou plusieurs événements de santé dans une population géographiquement définie, à des fins de recherche et de santé publique, par une équipe ayant les compétences appropriées.

Les nombreuses incertitudes, la disparité des résultats, les variables nombreuses et complexes, concernant la prise en charge chirurgicale des hématomes sous-duraux chroniques malgré un nombre de cas importants, font de cette pathologie un modèle idéal et pertinent pour la constitution d’un registre.

Nous décrivons dans cette communication une base de données pilote des hématomes sous duraux chronique.  L’objectif est d’établir la preuve de concept d’une base de données pseudonymisée, tenue part des internes, et de décrire son intérêt sur l’évaluation des pratiques. Le potentiel ultérieur de recherche d’une telle base est évident.

Méthode : Nous décrivons une série prospective, monocentrique, exhaustive, conçue et tenue par des internes depuis le 5 mai 2020, des patients opérés d’un hématome sous dural chronique. La solution logicielle retenue est la solution académique gratuite REDcap. Le formulaire retenu comprend trois parties : caractéristiques cliniques de base, caractéristiques chirurgicales, caractéristiques cliniques à la consultation de contrôle.

Résultats : 112 chirurgies d’évacuation d’hématome sous dural chronique ont été réalisées dans notre institution du 5 mai 2020 au 10 février 2021. Le taux de complétion est de 87,5%. Le taux de récidive est de 11,2%. La lisibilité des résultats permet une comparaison aisée des techniques.

Conclusion : l’implantation d’une base de données locale prospective et exhaustive d’une pathologie chirurgicale est aisée. L’association des jeunes neurochirurgiens pourrait être vectrice de la généralisation d’une telle démarche au niveau national, comme le fait son équivalent britannique (British Neurosurgical Trainee Research Collaborative) depuis 2013.  Une collaboration avec le CNP et la SFNC est essentielle à la réussite de ce projet. A l’instar de la chirurgie cardiothoracique en France, l’évaluation des pratiques cliniques (personnelles et institutionnelles) est un objectif pertinent de la généralisation de tels registres.


Clément BAUMGARTEN, Arnaud LAZARD (Grenoble), Emmanuel DE SCHLICHTING
08:10 - 08:20 #25563 - OP022 La craniectomie décompréssive dans la prise en charge des traumatismes crâniens graves.
OP022 La craniectomie décompréssive dans la prise en charge des traumatismes crâniens graves.

Introduction : Les traumatismes crâniens graves TCG ;  (GCS ≤ 8, après vérification des fonctions vitales) restent un problème préoccupant de santé publique du fait des séquelles majeurs qu’ils entraînent, leur fréquence est en nette augmentation surtout chez le sujet jeune .l’hypertension intracrânienne post-traumatique reste la première cause de mortalité chez les traumatisés crâniens. La craniectomie décompressive dans le traumatisme crânien  permet de réduire et de traiter l’HTIC et d’améliorer la survie et l’état du malade. Deux moments de réalisation de la CD, permettant de la définir comme primaire  ou secondaire, sont décrits dans la littérature.

Objectifs: Montrer que le volet décompressif permet de réduire et de traiter l’HTIC et d’améliorer la survie et l’état du malade . Evaluer l’efficacité de la craniectomie décompressive dans la prise en charge du traumatisme crânien grave, isolé et fermé avec signes radiologiques d’engagement cérébral. 

Matériel-Méthodes : Nous rapportons une série de 48 patients des traumatisés crâniens graves ayant bénéficié d’une craniectomie décompressive au Service de  Neurochirurgie au CHU Mustapha Pacha durant une période de 02  ans. Sont inclus tous les patients hospitalisés pour traumatisme crânien et traités par craniectomie décompressive.

Nous avons étudié : âge, sexe, les  antécédents du patient, délai entre le traumatisme crânien et l’admission (associée au geste chirurgical),  cause du Traumatisme crânien, la clinique Scores cliniques de gravité «Glasgow coma score (GCS)»,  ,l’exploration radiologique , score GOS à 3 mois, 6 mois et 1 an, cause du décès si patient décédé,l'évolution post-opératoire,l'état des patients à la sortie . 

 Résultats : Durant la période de notre étude, allant du 1er Janvier 2017 au 31 Décembre 2019, 345cas de traumatisés crâniens ont été hospitalisés dans le service de Neurochirurgie chu Mustapha Pacha. Parmi ces  345patients, 48 patients ont été traités par volet décompressif ayant l'age de 15 -40 ans pour 30%, avec une nette prédominance masculine ; la cause la plus fréquente des ses TCG était les accidents de la voie publique , 23 patients admis au départ avec un GCS initial supérieur ou égal  à 8  / 15 *6 patients étaient admis déjà intubés et sédatés.La lésion la plus représentée dans la population des patients opérés était La contusion Oedémato-hémorragique traité par volet décompressif fronto-tomporal parfois fronto-temporo-parietal . La médiane de la durée de nos patients (29 cas) admis en réanimation en postopératoire était de 12jours ; le taux de mortalité  était élevé pour les patients avec  des  hématomes sous duraux et des contusions parenchymateuses. 

Conclusion:La craniectomie décompressive est une technique relativement simple qui permet d’améliorer considérablement l’évolution clinique et radiologique des patients victimes de traumatisme crânien isolé et grave, présentant un engagement cérébral. Pour être plus efficace, elle doit être menée précocement.

 


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie), Assia HARROUCHE, Miloud DJAAFER
08:20 - 08:30 #25608 - OP023 Présentation de l'étude HYDROPTIC.
OP023 Présentation de l'étude HYDROPTIC.

L'hypertension intracrânienne idiopathique (HTICi) est une pathologie, touchant l’adulte jeune avec une prédominance féminine, liée à une élévation de la pression intracrânienne, pouvant être associée à une sténose des sinus veineux cérébraux et dont l'origine est indéterminée. Cette hyperpression peut entraîner un œdème papillaire pouvant aboutir à un rétrécissement du champ visuel et évoluer jusqu'à la cécité. 

De manière conjointe à la réduction pondérale, l’acétazolamide, qui réduit la production de liquide cérébro-spinal (LCS), est prescrit en première intention. Son efficacité est inconstante concernant la résolution de l’œdème papillaire et il existe de nombreux effets indésirables. En cas de non efficacité ou de dépendance à l’acétazolamide associé aux règles hygiéno-diététiques, une seconde ligne de thérapeutique est alors envisagée: un traitement neurochirurgical (dérivation interne du liquide cérébro-spinal - LCS) ou endovasculaire (stenting - d’une sténose d’un sinus veineux cérébral). Ces techniques invasives ont chacune prouvé leur efficacité dans la résorption rapide et permanente de l' œdème papillaire, permettant une amélioration ou une préservation de la fonction visuelle. En termes de morbidité induite, la supériorité d'une technique sur l'autre, si elle existe, n'a pas été établie.

En effet la littérature consiste principalement en des séries de cas ou des case-reports suggérant 98% d’amélioration de l’œdème papillaire pour le stent versus 90% pour la dérivation neurochirurgicale. Cependant les patients et l’évaluation des critères de jugement son très hétérogènes. Les complications majeures concernent 7,6% et les complications mineures jusqu’à 33 % des patients traités par dérivation d’après Satti et al. en 2015. Pour les stents dans 2 % des cas surviennent des complications majeures et des complications mineures ont été rapportées dans 4,4% des cas.  

L’étude HYDROPTIC est une étude randomisée contrôlée financée par un PHRC comparant l'efficacité, la tolérance, et la sécurité de la chirurgie de dérivation du LCS versus le stenting des sinus veineux dans l'HTICi avec une atteinte visuelle  après un échec de traitement médical, défini par l'absence de résorption de l'œdème papillaire après plusieurs mois de traitement. 


Pierre BOURDILLON (Paris), Stéphane GOUTAGNY, Catherine VIGNAL-CLERMONT, Stéphanie LENCK, Anne-Laure BERNAT, Rabih HAGE, Edouard MAZERAND, Caroline LE GUÉRINEL
08:30 - 08:40 #27394 - OP024 "e;Désengagement temporal"e; : prise en charge chirurgicale de la hernie uncale trans-tentorielle post-traumatique persistante en post-opératoire.
OP024 "e;Désengagement temporal"e; : prise en charge chirurgicale de la hernie uncale trans-tentorielle post-traumatique persistante en post-opératoire.

Introduction: L'engagement temporal peut persister après le traitement chirurgical étiologique d'un hématome sous-dural aigu (HSDA) sans amélioration clinique malgré la normalisation de la pression intracrânienne (PIC). Le but de cette étude est d’évaluer la stratégie chirurgicale à réaliser devant l’engagement temporal symptomatique persistant post-opératoire et d’analyser les résultats cliniques.

Matériels et Méthodes: Il s'agit d'une analyse rétrospective de 4 patients opérés pour un désengagement secondaire direct du lobe temporale (DSDLT). Les variables des patients (âge, sexe, score de Rotterdam, Glasgow coma scale GCS, présence de déficits neurologiques, paralysie du nerf oculomoteur PNO, surveillance de la PIC, déviation de la ligne médiane, complications et Extended-Glasgow-outcome-scale GOS-E) ont été enregistrées à l'admission, avant et après le DSDLT et au suivi à 6 mois.

Résultats: À l'évaluation précoce des résultats (48h après DSDLT), nous avons observé une amélioration statistiquement significative du score GCS (initial 6±3, préopératoire 7±3, postopératoire 14±1, p = 0,02), de la déviation de la ligne médiane (initial 16±3 mm, préopératoire 13±5 mm, postopératoire 9±2 mm, p = 0,049) et de la PNO (p = 0,01). Pour tous les patients, l'imagerie postopératoire précoce, après DSDLT, a documenté la visualisation d'une citerne péri-mésencéphalique homolatérale perméable. À l’évaluation à six mois, les distributions du score GOS-E montraient un bon rétablissement dans 75% des cas et un handicap sévère dans 25% des cas. Une récupération complète de la PNO a été observée dans 75% des patients (p = 0,01). Des déficits neurologiques moteurs et du langage étaient présents à 6 mois dans 25% des cas. Aucune complication liée au DSDLT n'a été enregistrée.

Conclusion: Dans le cadre du traumatisme crânien, le DSDLT permet une prise en charge simple et efficace de la hernie uncale trans-tentorielle évitant des procédures plus complexes telles que la lobectomie temporale, l'unco-parahippocampectomie sélective et la cisternostomie. Les résultats cliniques sont prometteurs avec une amélioration statistiquement significative des résultats neurologiques (score de GCS, déviation de la ligne médiane et PNO) pour les patients présentant des signes cliniques et radiologiques secondaire à la persistance d’un engagement temporal après un traitement étiologique avec des valeurs de PIC normales.


Antonino SCIBILIA, Guillaume DANNHOFF (Strasbourg), Paolo GALLINARO, Julien TODESCHI, Salvatore CHIBBARO, Irène OLLIVIER, Maria Teresa BOZZI, Mario GANAU, François PROUST, Hélène CEBULA
08:40 - 08:50 #27478 - OP025 Espace sous-arachnoïdien de la gaine du nerf optique et hypertension intracrânienne.
OP025 Espace sous-arachnoïdien de la gaine du nerf optique et hypertension intracrânienne.

Le nerf optique est une extension du système nerveux central via le foramen optique jusqu’à la cavité orbitaire. Il est accompagné d’enveloppes méningées et notamment d’une arachnoïde en continuité avec celle de la citerne chiasmatique. Ce feuillet arachnoïdien est étendu le long du nerf, délimitant un espace sous-arachnoïdien plus ou moins développé en longueur et en épaisseur autour du nerf.

Tous les tableaux d’hypertension intracrânienne ne présentent pas d’œdème papillaire, parfois il est asymétrique ou unilatéral. Les signes radiologiques (en IRM) de « dilatation des gaines optiques » sont inconstants ou d’interprétation difficile.

L’objectif de ce travail est l’étude anatomique et l'étude de la variabilité de l’espace sous-arachnoïdien autour du nerf optique dans sa portion intra orbitaire.

L’étude a été réalisée sur 9 sujets avec des analyses macroscopiques sans coloration, avec coloration des vaisseaux, avec coloration des espaces sous-arachnoïdiens ainsi qu’avec des analyses en microscopie optique et électronique.

Nous avons constaté que le LCS circule dans les espaces sous-arachnoïdiens jusque dans la gaine du nerf optique avec une latence de remplissage probablement fonction des cloisonnements de cet espace. Sur le plan microscopique, les trabécules arachnoïdiennes de la gaine sont composées de tissu conjonctif dense semblant spécifiquement adapté à la transmission de forces et/ou de contraintes mécaniques, composé majoritairement de fibres de collagène organisées en faisceaux très épais, d’orientation parallèle, parfaitement définie en microscopie électronique.

La variabilité intra et inter individuelle de la structure de l’arachnoïde de la gaine optique impacte probablement le caractère symétrique ou asymétrique de l’œdème papillaire en cas d’hypertension intracrânienne.


Arthur DUROUCHOUX (Bordeaux), Dominique LIGUORO
08:50 - 09:00 #27479 - OP026 Méningocèles et dilatations du cavum trigéminé décrits dans l'hypertension intracrânienne idiopathique, substratum anatomique?
OP026 Méningocèles et dilatations du cavum trigéminé décrits dans l'hypertension intracrânienne idiopathique, substratum anatomique?

Objectif : Les signes indirects radiologiques d’hypertension intracrânienne idiopathique restent discutés et inconstants : dilatation des gaines des nerfs optiques, arachnoïdocèle sellaire, sténose uni ou bilatérale des sinus transverses entre autres. Les dilatations du cavum trigéminé (de Meckel) sont mentionnés dans plusieurs études récentes comme un signe radiologique en faveur du diagnostic d’hypertension intracrânienne idiopathique. Par conséquent, nous nous sommes interrogés sur ces images décrites et leur réalité anatomique. L’objectif sera, à travers la dissection de l’arachnoïde du cavum trigéminé peu décrite dans la littérature, d’essayer de comprendre le substratum anatomique des méningocèles et dilatations radiologiques décrits dans le cadre du diagnostic d’hypertension intracrânienne chronique.

Matériel et Méthodes : L’étude anatomique a été réalisée sur 18 cavums sur 11 sujets cadavériques. Nous avons travaillé à l’aide du microscope sur des sujets embaumés au formol non injectés, injectés au latex neoprene, frais et embaumés au formol après injection sous-arachnoïdienne de bleu de méthylène afin de visualiser au mieux l’arachnoïde.

Résultats : Le cavum trigéminé est compris entre deux couches de dure-mère à la face supérieure de la partie pétreuse de l’os temporal avec une ouverture sur la fosse postérieure. Il comprend les trois branches afférentes au ganglion trigéminé et le départ du tronc du trijumeau proprement dit. L’arachnoïde a pu être suivie tout le long du trajet du trijumeau. Elle est accolée aux branches V1 et V2 jusqu’à leur entrée dans le sinus caverneux et foramen rond respectivement sans montrer d’extension sur la base de crâne. Au niveau du V3, nous avons mis en évidence une extension de l’arachnoïde au-delà de son passage dans le foramen ovale avec une extension postérieure moyenne de 4,5mm (2-9), antérieure de 2,6mm (1-6) et latérale de 4,9mm (1-10).

Conclusion : Malgré des variations inter-individuelles, nous avons retrouvé dans l’ensemble des cavums disséqués une extension de l’arachnoïde accolée au V3 au-delà des limites durales du cavum trigéminé. Est discutée la valeur diagnostique éventuelle d’une dilatation de cette gaine dans le diagnostic radiologique des HTIC.


Laetitia LE PETIT (Bordeaux), Vincent JECKO, Dominique LIGUORO
09:00 - 09:10 #27406 - OP026b Abcès hypophysaire : challenge du diagnostic préopératoire. Etude retrospective multicentrique de 84 cas.
OP026b Abcès hypophysaire : challenge du diagnostic préopératoire. Etude retrospective multicentrique de 84 cas.

Contexte 

L'abcès hypophysaire est un événement rare représentant moins de 1 % des lésions hypophysaires et doit être considéré dans le diagnostic différentiel de nombreuses pathologies intrasellaires communes. Le diagnostic préopératoire, en raison de symptômes non spécifiques et de caractéristiques d'imagerie, reste difficile. La prise en charge comprend l'évacuation endonasale trans-sphénoïdale du pus, la mise en culture et une antibiothérapie adaptée. 

 

Méthode

La présente étude rétrospective multicentrique, menée sur une base de données prospective sur une période de 20 ans, vise à identifier les caractéristiques cliniques et d'imagerie cruciales pour obtenir un diagnostic précoce et une prise en charge aussi rapide que possible, en analysant une grande série de 84 patients présentant un abcès sellaire primaire. 

 

Résultats 

La présentation clinique la plus fréquente était une triade de symptômes composée de divers degrés d'asthénie (75 %), de troubles visuels (71 %) et de céphalées (50 %). Le diagnostic a presque toujours été posé en per- ou post-opératoire (95 %). La fièvre (8%) ou les signes inflammatoires biologiques (3,5%) étaient rares au diagnostic. La récupération fonctionnelle était bonne pour les troubles visuels et les céphalées alors que la récupération de la fonction hypophysaire restait encore très faible (23%).

 

Discussion

Face à la morbidité élevée de la fonction hypophysaire liée à cette maladie, le diagnostic précoce pourrait représenter un enjeu crucial. Actuellement, il n'existe pas d'investigations standard pour établir le diagnostic avant la chirurgie. Cependant, les nouvelles méthodes d'imagerie émergentes, en particulier les modalités d'imagerie nucléaire, représentent un outil très prometteur bien que leur rôle exact doive encore être déterminé.

 

 


Charles-Henry MALLEREAU (Strasbourg), Julien TODESCHI, Hélène CEBULA, Guillaume DANNHOFF, François PROUST, Salvatore CHIBBARO
09:10 - 09:20 #27391 - OP026c Infection de site opératoire en neurochirurgie : analyse rétrospective d’une cohorte de 20359 patients.
OP026c Infection de site opératoire en neurochirurgie : analyse rétrospective d’une cohorte de 20359 patients.

Introduction

Le service d’Hygiène Médicale du CHU de Limoges a mis en place en 2002 un registre recueillant de façon prospective les infections de site opératoire (ISO) en Neurochirurgie. Nous avons souhaité ici analyser rétrospectivement cette cohorte pour évaluer nos pratiques. L’objectif principal était d’évaluer le taux d’ISO et son évolution dans le temps. L’objectif secondaire était de rechercher d’éventuels facteurs de risques d’ISO dans l’ensemble des données recueillies. 

 

Matériels et méthodes

Ce registre est exploitable entre 2002 et 2017. Nous avons trié les données pour ne conserver que les interventions effectivement réalisées, éliminer les erreurs de saisie, et nous avons complété le registre pour que toutes les interventions soient codées selon les codes CCAM. Nous avons également déterminé une classification des interventions selon leur type. Les données recueillies concernent 20359 interventions dont 420 se sont compliquées d’une ISO.

 

Résultats

Le taux moyen d’ISO sur 15 ans était de 2.14% (σ à 0,579), avec des extrêmes de 4,1% en 2002 à 1,6% en 2007 et 2008. Les éléments statistiquement significatifs en analyse univariée sont : l’âge (p < 0,003), le sexe (p < 0,001), la classification d’Altemeier (p < 0,001), le type d’intervention (p < 0,001), la durée d’hospitalisation pré opératoire (p < 0,001) et l’identité du chirurgien. Nous discutons les résultats de l’analyse multivariée pour les différents critères analysés, notamment pour le « facteur chirurgien », qui n’avait pas été identifié jusqu’aujourd’hui. 

 

Conclusion

La création et l’étude de ce registre ont permis de mettre en évidence une diminution continue du taux d’infections, qui a été divisé par deux au cours des 15 dernières années. Parmi les facteurs de risque identifiés, certains sont connus ; nous observons que ces facteurs de risques ne sont pas strictement identiques en chirurgie crânienne et en chirurgie du rachis. Enfin, la question d’une différence du taux d’ISO entre chirurgiens devra être analysée de façon rigoureuse et détaillée.


Anne-Claire BEAUJEUX (Limoges), François CAIRE, Emilie AUDITEAU, Martin FAURE, Elodie COUVE-DEACON, Camille BATAILLE, Henri SALLE, Clement GANTOIS, Marcel GUEYE, Patrick Alain FAURE, Leslie LEMNOS
09:20 - 09:30 #25532 - OP026d Diminution du nombre de décès liée aux traumatismes crâniens graves en réanimation pendant le premier confinement en Normandie : au moins un effet positif de la pandémie de COVID-19.
OP026d Diminution du nombre de décès liée aux traumatismes crâniens graves en réanimation pendant le premier confinement en Normandie : au moins un effet positif de la pandémie de COVID-19.

Background: Covid-19 pandemic has led to severe containment measures to protect the population in France. The first lockdown modified daily living and could have led to a decrease of the frequency of severe traumatic brain injury (TBI). In the present study, we compared the frequency and severity of severe TBI before and during the first containment in Normandy.

Methods: We included all patients admitted in intensive care unit (ICU) for severe TBI in the two tertiary neurosurgical trauma centers of Normandy during the first lockdown. The year before the containment served as control. Primary outcome was the number of patients admitted per week in ICU. We compared the demographic characteristics, TBI mechanisms, CT-scan, surgical procedure and mortality rate.

Results: The incidence of admissions for severe TBI in Normandy decreased of 33% during the containment. The aetiology of TBI significantly changed during the containment: there was less traffic road accidents and more TBI related to alcohol consumption. Patients with severe TBI during the containment had better prognosis according to the Impact score (p=0.04). We observed a significant decrease of the rate of short-term mortality related to severe TBI during the period of lockdown (p=0.02).

Conclusions: Containment related to the Covid-19 pandemic has resulted in a modification of the mechanisms of severe TBI in Normandy, which was associated with a decline of the rate of short-term death in intensive unit care.


Frédérick RAULT (Caen), Laura TERRIER, Arthur LECLERC, Vianney GILARD, Evelyne EMERY, Clément GAKUBA, Thomas GABEREL
Clio
09:30

"Jeudi 07 octobre"

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A21
09:30 - 10:30

Assemblée Générale du Collège

Uranie & Calliope
10:30 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION
11:00

"Jeudi 07 octobre"

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A23
11:00 - 12:30

Assemblée Générale de la SFNC

Objet : Ordre du jour Assemblée Générale de la SFNC
1- In memoriam,
2- Affaires générales,
3- Situation financière SFNC, bourses,
4- Congrès SFNC SFNR Lyon 2022,
5- Statuts SFNC,
6- Relations extérieures SFNC (Collège, SNCLF, WFNS...) 7- La revue neurochirurgie,
8- CNP,
9- Présentation des candidats au bureau de la SFNC 10-Election des nouveaux membres puis du président.
Uranie & Calliope
12:30 ATELIER DEJEUNER
14:00 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION
14:30

"Jeudi 07 octobre"

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B26
14:30 - 16:00

Communications libres
Pédiatrie

Modérateurs : Federico DI ROCCO (PUPH) (LYON), Thomas ROUJEAU (praticien hospitalier) (montpellier)
14:30 - 14:40 #25542 - OP033 Chirurgie des malformations de Chiari de type 1 de l'enfant : cohorte nationale sur 10 ans.
OP033 Chirurgie des malformations de Chiari de type 1 de l'enfant : cohorte nationale sur 10 ans.

Background: Chiari type 1 malformation (CM-1) is frequent in children and remains a surgical challenge. Several techniques have been described for posterior fossa decompression. No decision algorithm has been validated, and strategies are highly variable between institutions. We aimed at defining therapeutic guidelines considering each patient’s specificities.

Methods: We retrospectively collected data from children under 18-years-old, diagnosed with CM-1, treated surgically between 2008 and 2018 in eight French pediatric neurosurgical centers. Clinical features, morphological parameters and surgical techniques were collected. Clinical outcomes at 3 months, 1-2 years, 3-5 years and over 5 years were assessed by the Chicago Chiari Outcome Scale (CCOS). We performed a principal component analysis (PCA) to define patients’ subgroups, and compared outcomes between these groups.

Findings: Data from 255 patients were collected. Mean age at surgery was 9.6±5.0 years, syringomyelia was associated in 60.2% patients, dura was opened in 65.0% patients and 17.3% patients underwent a redo surgery for additional treatment. Mean CCOS was 14.4±1.5 at 3 months, 14.6±1.9 at 1-2 years, 14.5±2.0 at 3-5 years and 14.3±1.9 over 5 years. PCA identified five subgroups with different mechanisms underlying tonsillar herniation: constitutional bony anomaly, instable basilar invagination, arachnoiditis, atlantoaxial instability and stable ventral brainstem compression. Each subgroup matched with a specific surgical procedure.

Interpretation: This French multicentric retrospective study allowed to identify five subgroups among pediatric patients who underwent surgery for CM-1, with different outcomes after surgery. Using this objective classification will help optimizing the results of surgery for these patients.


Edouard MAZERAND (Angers), Sandro BENICHI, Giovanna PATERNOSTER, Alice ROLLAND, Pierre ANTHERIEU, Julien TODESCHI, Lawrence KAMDEM NOUMOYE, Vianney GILARD, Maxime BRETONNIER, Luc LE FOURNIER, Vincent JECKO, Edouard GIMBERT, François PROUST, Sergio BOETTO, Thomas ROUJEAU, Syril JAMES, Laurent RIFFAUD, Matthieu DELION, Michel ZERAH
14:40 - 14:50 #25561 - OP034 Facteur de risque de perte sanguine et transfusion sanguine au cours des chirurgies de craniosténoses.
OP034 Facteur de risque de perte sanguine et transfusion sanguine au cours des chirurgies de craniosténoses.

Factors associated with perioperative blood loss and blood transfusion in craniosynostosis surgery

Facteur de risque de perte sanguine et transfusion sanguine au cours des chirurgies de craniosténoses

Authors : Anissa NASSIHI, MD1; Mathilde ALLIER, MD2; Vincent Compère, MD, PhD2 ; Pascal Delmon, MD2 ; Stéphane Derrey,  MD, PhD1 ; Vianney Gilard, MD1,3.

Affiliations:

1Rouen University Hospital, Department of Neurosurgery, Rouen, France.

1Rouen University Hospital, Department of Anaesthesia and Intensive Care, Rouen, France. 

3Normandie Univ, UNIROUEN, INSERM UMR 1245, Laboratory of Microvascular Endothelium and Neonate Brain Lesions, Rouen, France. 

ABSTRACT

Objective:  Craniosynostosis surgical correction is associated with significant blood loss and is still responsible for high transfusion rate. The aim of our study was to report our experience and identify the risk factors of perioperative blood loss and transfusion in craniosynostosis surgeries.

 

Study design: A retrospective cohort study of paediatric patients undergoing craniosynostosis surgery at the Rouen University Hospital was performed from January 2009 to February 2019.

Patients and Methods:  The retrospective analysis, extracted from clinical and anaesthetic charts, included demographic data, perioperative management, length of stay and related complications. The main endpoint were the transfusion rate and the risk factors associated with blood transfusion. The estimated blood lost (EBL) was calculated from the hematocrit the day before surgery and the day after surgery.  Logistic regression analysis was carried out to determinate independent predictors of transfusion requirement.

Results: During the study period, 59 patients were included and 45 patients (77.9%) required transfusion. The mean preoperative hematocrit in the group that does not require transfusion was significantly higher than the group that does require transfusion (respectively 43.4% vs 40.4%; OR 0.23 [0.03-0.60], p<0.032). Other factors associated with a reduced risk of transfusion were a higher weight at surgery, a shorter length of surgery and procedure, and an endoscopic procedure. 

 

Conclusions:  Our findings suggest that despite improvements in the management of craniosynostosis surgeries, the transfusion rate remains high. Factors associated with reduced transfusion rate are coherent with literature data and we believe that the perioperative management of these patients with iron and EPO is important to reduce the transfusion rate.

Key words: Craniosynostosis – blood loss - transfusion - haemorrhage - neurosurgery. 


Anissa NASSIHI (Rouen), Mathilde ALLIER
14:50 - 15:00 #25627 - OP035 Sécurité et efficacité court-terme des valves Polaris 24 pour le traitement de l’hydrocéphalie du patient pédiatrique – résultats préliminaires d’une étude sur les valves à pression réglable Polaris 24.
OP035 Sécurité et efficacité court-terme des valves Polaris 24 pour le traitement de l’hydrocéphalie du patient pédiatrique – résultats préliminaires d’une étude sur les valves à pression réglable Polaris 24.

Introduction : l’hydrocéphalie de l’enfant et du nouveau-né reste une question récurrente dans la pratique des neurochirurgiens pédiatres. Les possibilités techniques actuelles étant nombreuses, la bonne information sur les caractéristiques des matériels de dérivation existantes est nécessaire afin d’assurer aux patients un dispositif de dérivation adapté a leurs besoins.

Objectif : Evaluation de la sécurité et praticabilité de la valve Polaris® 24, en étudiant la facilité d’implantation et de réglage, les complications postopératoires et le maintien du réglage pour les patients ayant passée des IRM cérébrales.

Matériels et méthodes : Etude clinique observationnelle monocentrique, incluant les patients nécessitant l’implantation d’un système de dérivation interne de LCS avec une valve réglable, depuis 2018 à présent.

Résultats : L’étude inclue 29 enfants âgés en moyen de 5 ans (0 – 18 ans), dont 10 filles et 19 garçons, ayant reçu soit un drainage ventriculo-péritoneal (91%), soit un drainage kysto-péritoneal (2 patients) soit une dérivation ventriculo-atriale (1 patient). La plupart des étiologies de la problématique liquidienne est post hémorragique (31%) ou post méningitique (31%). Pendant la période de suivi moyenne de 12.4 mois, 23 patients (79%) ont eu un seul geste chirurgical, à l’implantation du système. Pour les autres 6 patients (21%), une ou plusieurs reprises chirurgicales ont été nécessaires (total de 14 reprises) dont 7 sans changement de la valve et 7 avec le remplacement avec une nouvelle valve type Polaris® 24. 8 patients ont eu besoin d’un réglage de la valve après l’implantation (17 réglages en total), dont 2 réglages soldés par un échec. Tous les réglages, hormis les 2 échecs, ont été considérés faciles ou très faciles par le chirurgien qui avait effectué le réglage. Pendant le suivi, 6 patients ont eu besoin d’un examen d’imagerie type IRM, aucun dérèglement de la valve n’a pas été constaté.

Conclusion : Les résultats de notre étude semblent démontrer que la valve à pression réglable Polaris® 24 est une option fiable pour les patients nécessitant l’implantation d’un système de dérivation interne de LCS, avec peu des complications liées au fonctionnement de la valve.


Simona Mihaela FLOREA (MARSEILLE), Armando PAZ PAREDES, Gregoire PECH GOURG, Marion PRUDHOMME, Didier SCAVARDA
15:00 - 15:10 #27390 - OP036 Aspiration de kyste endoscopique guidée par navigation et cysto-ventriculostomie avec mise en place d'un réservoir Ommaya pour kyste intraparenchymateux symptomatique dans le syndrome de Labrune : à propos d'un cas.
OP036 Aspiration de kyste endoscopique guidée par navigation et cysto-ventriculostomie avec mise en place d'un réservoir Ommaya pour kyste intraparenchymateux symptomatique dans le syndrome de Labrune : à propos d'un cas.

Introduction

Le syndrome de Labrune est une microangiopathie cérébrale héréditaire rare, il se caractérise par une leucoencéphalopathie, des calcifications intracrâniennes et des kystes. La présentation clinique est une crise d'épilepsie chez un patient présentant un retard de développement et une augmentation de la pression intracrânienne (HTIC) secondaire à l'expansion du kyste. Nous rapportons le premier cas traité par une approche endoscopique guidée par navigation pour l'aspiration de kyste, la cysto-ventriculostomie et l'insertion intra-kystique d'un réservoir d'ommaya intraventriculaire.

Presentation clinique

Une fillette de 10 ans, droitière, s'est présentée aux urgences avec un syndrome d'épilepsie et d'hypertension intracrânienne. L'évaluation radiologique a révélé des calcifications asymétriques bilatérales et un kyste frontal gauche prend le contrast partiellement, provoquant un effet de masse et un déviation de la ligne médiane. Le patient a subi une approche endoscopique guidée par navigation pour une aspiration du kyste, une cysto-ventriculostomie et l'insertion d'un réservoir intraventriculaire intrakystique d'ommaya sans complication. L'hémiparésie et la dysphasie du patient se sont rétablies après la chirurgie et ont pu rentrer chez elles le troisième jour postopératoire. La tête CT de suivi à un an n'a montré aucune récidive et les tests génétiques ont révélé une mutation SNORD118.

conclusion

Le kyste intraparenchymateux symptomatique dans le syndrome de Labrune est une pathologie rare. Les stratégies hybrides doubles minimalement invasives utilisant une approche endoscopique guidée par navigation pour l'aspiration du kyste, la cysto-ventriculostomie et l'insertion d'un réservoir intraventriculaire intraventriculaire d'ommaya sont la première fois rapportées dans la littérature, c'est une option de traitement sûre et efficace.


Meshal JAREBI (Amiens), Anthony FICHTEN, Michel LEFRANC, Johann PELTIER
15:10 - 15:20 #27432 - OP037 Évolution des sutures coronales et lambdoïdes après chirurgie de remodelage crânien total pour une scaphocéphalie.
OP037 Évolution des sutures coronales et lambdoïdes après chirurgie de remodelage crânien total pour une scaphocéphalie.

Objectifs : Le devenir des sutures normales après une chirurgie de correction de scaphocéphalie a été l’objet de plusieurs études. Toutefois, il n’y a pas d’étude sur l’évolution de ses sutures non pathologiques après leur résection lors d’un remodelage crânien total. L’objectif de notre étude a été  d’étudier la possibilité de néoformation des sutures coronales et lambdoïdes après leur ablation lors d’une chirurgie de correction de scaphocéphalie.

Méthodes : Les scanners post opératoires des enfants opérés pour une scaphocéphalie dans le service de neurochirurgie pédiatrique de Lyon entre 2004 et 2014 ont été rétrospectivement analysés. Il est à noter que ces scanners ont été réalisé pour soit pour un traumatisme crânien soit pour l’évaluation de lacunes osseuses à distance. Les critères d’inclusion étaient : âge de la chirurgie entre 4 et 18 mois, scanner réalisé au minimum 1 an après la chirurgie. Vingt-six garçons et 11 filles ont été inclus, avec un âge moyen à la chirurgie de 231.6 jours (126-449jours). L’intervalle moyen entre la réalisation du scanner et la chirurgie était de 5.3 ans (1.1-12.2 ans)

Résultats : Malgré l’ablation totale des 2 sutures coronales et lambdoïdes, des néosutures ont pu être observées. Toutes les configurations ont pu être visualisées : néosutures coronales et lambdoïdes visibles (n=20), néosutures lambdoïdes visibles avec fusion osseuse fronto-pariétale (n=12), fusion osseuse fronto-pariétale et pariéto-occipitale (n=3), néosutures coronales visibles avec fusion osseuse pariéto-occipitale (n=2).

Conclusions : Il s’agit de la première étude à rapporter l’évolution des sutures non pathologiques (coronale et lambdoïde) après chirurgie de remodelage crânien total d’une scaphocéphalie. Nous avons pu constater que la néoformation de ces sutures était fréquente. Cependant, l’incidence est différente entre les différentes sutures. Ceci implique donc probablement des différences génétiques et fonctionnelles entre les sutures crâniennes qui restent à élucider.


Beuriat PIERRE-AURELIEN, Licci MARIA LUCIA, Szathmari ALEXANDRU (Lyon), Chauvel-Picard JULIE, Gleizal ARNAUD, Paulus CHRISTIAN, Mottolese CARMINE, Federico DI ROCCO
15:20 - 15:30 #27470 - OP038 Valeur predictive des parametres d'angulation cranio-cervicale par rapport a la décompression de la chàrniere caniovertebrale en cas de descente des amygdales cerebelleuses.
OP038 Valeur predictive des parametres d'angulation cranio-cervicale par rapport a la décompression de la chàrniere caniovertebrale en cas de descente des amygdales cerebelleuses.

Objective

Treatment of isolated, symptomatic tonsillar herniation through the foramen magnum classically consists in decompressive surgery of the posterior fossa (PFD) and expansile duraplasty. The authors aimed at assessing the role of abnormal primary cranial and secondary craniocervical angular craniometric parameters in patients undergoing PFD on the postoperative clinical outcome.

 

Methods

A retrospective review of clinical and radiological data of pediatric patients (<18 years) that underwent posterior fossa decompression surgery at the Pediatric Neurosurgery Department of the Hospital “Femme Mère Enfant” in Lyon, France, over a 20-year study period from 2001 to 2020 were analyzed. Preoperative T1w MRI images were screened for: basal angle, Mc Rae line, Chamberlain line and Clivoaxial angle. The association of angular craniometrics parameters with clinical outcome criteria were investigated and the CCOS (Chicago Chiari Outcome Scale) was applied for objective assessment.

 

Results

Of 100 patients eligible for data analysis, 45 showed a secondary variant of Chiari Malformation and 55 patients were identified with isolated tonsillar herniation. 25.5% (n=14) showed a basal angle >133° consistent with platybasia. Basilar Invagination was confirmed in 20% (n=11) of the total cohort, with a higher rate in the platybasia group (64.2%). An abnormal clivoaxial angle <145° was found in 62% (n=34). A linear correlation between primary and secondary craniometric angles was confirmed in our cohort. The CCOS-pain component was significantly lower in case of platybasia (p=0.050) and of BI (p=0.006). Conversely, there was no statistically difference in overall CCOS score at one year follow up. Complications were higher in BI, platybasia and in the subgroup of patients with an abnormal CXA < 145° (‘=0.049, p=) associated with BI, but the rate of revision surgery was higher only in in the latter subgroup of BI and reduced CXA (p=0.032).

 

Conclusion

Our results confirm the correlation between primary and secondary craniometrics angular parameters, show a relative high rate of these findings in patients with isolated tonsillar herniation and suggest that abnormal craniocervical angular geometrics may have a predictive outcome value in patients undergoing PFD surgery.

 


Licci MARIA LUCIA, Ismail ZAED, Alexandru SZATHMARI, Pierre-Aurelièn BEURIAT, Carmine MOTTOLESE, Federico DI ROCCO (LYON)
15:30 - 15:40 #27471 - OP039 Valeur predictive des parametres osseux échographiques par rapport à l'efficacité du traitement de déformation cranienne positionelle par orthese.
OP039 Valeur predictive des parametres osseux échographiques par rapport à l'efficacité du traitement de déformation cranienne positionelle par orthese.

Objective

In a population of infants affected by positional unilateral or asymmetric bilateral plagiocephalic deformity treated with cranial molding helmet orthesis at our institution, we aimed at investigating the predictive value of ultrasonography- parameters on the efficacy of orthotic helmet therapy for skull shape correction and at analyzing its potential correlation both with caliper cephalometry values and age.

 

Methods:

We performed a prospective, non-randomized, non-invasive data collection between January 2021 and June 2021 on a consecutive cohort of 50 patients <10 months of age at time of therapy onset. The following sonographic parameters were assessed on both the affected and unaffected side at onset of treatment and within 8-12 weeks of custom-made, 3D printed helmet therapy: lambdoid suture width, adjacent cortical and diploic bone thickness and occipital angle. Caliper cephalometry value collection consisted in measurement of CVAI, CI and ear displacement by optic 3D scan. Clinical appearance was graded according to the classification of Argenta (I-V)

 

Results: Preliminary Results indicate a possible correlation between bone thickness at onset of treatment and orthotic helmet therapy and caliper cephalometry angles reflect objectified, ultrasonographic assessment of occipital angle changes.

 

Conclusion

In addition to the well-known diagnostic value in differentiating between positional and craniosynostotic head deformities, ultrasonographic measurements seem to add predictive informations concerning the efficacy of orthotic helmet deformation and to relativize the sole impact of age at treatment onset.

 


Licci MARIA LUCIA, Alexandru SZATHMARI (Lyon), Pierre-Aurelièn BEURIAT, Carmine MOTTOLESE, Federico DI ROCCO
15:40 - 16:00 Discussion.
Clio

"Jeudi 07 octobre"

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A26
14:30 - 16:00

Table ronde : Intelligence Artificielle et Neurochirurgie
Quel intérêt ? Quelles applications ?

Modérateurs : Emmanuel CUNY (puph) (bordeaux), Denys FONTAINE (Neurosurgeon) (NICE)
14:30 - 14:35 Introduction. Denys FONTAINE (Neurosurgeon) (Conférencier, NICE)
14:35 - 14:55 Conférence: Entrainer des modèles IA sur données multimodales partagés entre différents établissements. Marco LORENZI
14:55 - 15:30 Présentation des projets IA et Neurochirurgie. Arthur ANDRÉ (neurochirurgien) (Conférencier, Paris), Clément BAUMGARTEN (Fonction publique hospitalière) (Conférencier, GRENOBLE), Sébastien BOISSONNEAU (Neurochirurgien) (Conférencier, Valenciennes), Pierre BOURDILLON (Neurochirurgien) (Conférencier, Paris), Emmanuel CUNY (puph) (Conférencier, bordeaux), Denys FONTAINE (Neurosurgeon) (Conférencier, NICE)
15:35 - 15:55 Présentation des projets IA et Neurochirurgie. Stephane FUENTES (puph) (Conférencier, marseille), Jean-Jacques LEMAIRE (PUPH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Jean-Michel LEMÉE (MCU-PH) (Conférencier, Angers), Sylvain PORTET (CCA) (Conférencier, Lyon), Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille), Philippe RIGOARD (Head of Departement Spine-Neurostimulation) (Conférencier, Poitiers)
Uranie & Calliope
15:30

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C28
15:30 - 16:30

Webinaire Association APAISER
CHIARI : analyse et prévention des échecs

Conférenciers : Kevin BUFFENOIR (PUPH) (Conférencier, SAINT PIERRE (REUNION), Réunion), Steven KNAFO (Neurochirurgien) (Conférencier, Paris), Romuald SEIZEUR (Chef de Service) (Conférencier, BREST), Jean-Rodolphe VIGNES (PUPH Neurochirurgie) (Conférencier, Bordeaux)
Thalie
16:00 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION
16:30

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D28
16:30 - 17:33

Communications libres
Vasculaire

Modérateurs : François PROUST (PUPH) (Strasbourg), Laurent THINES (PUPH) (BESANÇON)
16:30 - 16:39 #25485 - OP040 Note technique: anévrisme blister-like traité par technique de wrapping et clip tonneau.
OP040 Note technique: anévrisme blister-like traité par technique de wrapping et clip tonneau.

Background: Blister aneurysms are rare and particularly difficult to treat using either microsurgical or endovascular techniques. Microsurgical techniques include clip reconstruction, revascularization, primary suture repair and wrapping. Outcome is particularly poor.

Method: We described a wrap-clipping technique using a clip unfound in the literature: the tunnel clip. His particular design is ideal to treat the extensive disease of the blister aneurysm vessel’s walls.

Conclusion: Tunnel clip wrapping might be considered as a valuable option in the surgeon’s arsenal technique to treat blister aneurysm.


Mazen KALLEL (Grenoble), Ahmad ASHRAF, Clément BAUMGARTEN
16:39 - 16:48 #25611 - OP041 la décompression microvasculaire des névralgies faciales essentielles.
OP041 la décompression microvasculaire des névralgies faciales essentielles.

La névralgie faciale ou la névralgie du trijumeau: c’est une douleur faciale généralement unilatérales d’allure épileptiforme, sous forme de crises douloureuses paroxystiques intercalées de périodes réfractaires, localisées à une ou plusieurs territoires des branches du nerf trijumeau, Dont la pathogénie est non élucidée.

Il s’agit d’une étude rétrospective sur 10 ans (2010 -2020) au sein du service de Neurochirurgie de l’hôpital Ibn Tofail de CHU Mohamed VI de Marrakech. Incluant 17 patients diagnostiqués de Névralgies faciales idiopathique traitées par décompression vasculaire microchirurgicale du nerf trijumeau.

Résultats : L’âge moyen des patients était de 45 +/- 8 ans, avec un sexe ratio égal à 1. La durée des symptômes avant le diagnostic était de 6.7 +/- 6 ans. Le territoire de la douleur le plus prédominant est le V3 retrouvé chez 9 patients (52,9%),avec une névralgie intéressant l’hémiface droite dans 8 cas . Le nombre moyen des crises douloureuses quotidiennes était de  8,5 +/- 3, avec une durée moyenne de 3 minutes pour chaque crise. L’origine de la compression était artérielle chez 15 patients (88,2%), veineuse chez 1 seul patient (7,1%), et artério-veineux dans 1 seul cas (7,1%). La durée moyenne du suivi post-opératoire était de 40 +/- 12 mois; révélant un soulagement immédiat sans traitement médical associé chez 70,5% des cas, et chez 78,9% des cas après 3 ans, avec une dysesthésie faciale comme morbidité, chez un seul patient.

Conclusion: l’étiopathogénie des névralgies faciales essentielles reste non encore élucidée, n’empêchant pas à ce que le diagnostic positif reste clinique, et que l’irm met en évidence le diagnostic étiologique. La solution neurochirurgicale vient toujours après l’échecs du traitement médical, dont la décompression microvasculaire est la technique curative et conservatrice de préférence. 

 


Badr DRAI (MARRAKECH, Maroc)
16:48 - 16:57 #25618 - OP042 Développement postopératoire d'une fistule durale artérioveineuse cérébrale après résection d'un neurinome de l'acoustique.
OP042 Développement postopératoire d'une fistule durale artérioveineuse cérébrale après résection d'un neurinome de l'acoustique.

Dural arteriovenous fistulas (DAVFs) are rare vascular malformations accounting for 10 to 15% of all intracranial arteriovenous malformations. Strong evidences suggest that the development of DAVFs in adults is acquired and may be caused by various factors, including sinus thrombosis, venous hypertension, trauma, and infection.

The link between cerebral venous thrombosis and DAVF is probably explained by venous hypertension stimulating angiogenesis and thus the formation of arteriovenous communication.

We report the case of 33-year-old men admitted in neurosurgery for seizure. He had a past medical history of right vestibular schwannoma resection 6 months earlier.

At admission, the cerebral CT scan revealed a spontaneous intracerebral hemorrhage associated with ventricular hemorrhage due to a DAVF developed between the right transverse sinus and the right internal and external carotid arteries.

An external ventricular drain insertion was performed and the DAVF was treated with endovascular procedure, allowing a favorable neurological evolution.

This clinical case raises the question of the value of performing vascular imaging to detect DAVF in patients after surgeries exposed to a high risk of venous thrombosis such as vestibular schwannoma resection


Mathieu LOZOUET (Rouen), Anissa NASSIHI, Olivier LANGLOIS, Chrysanthi PAPAGIANNAKI, Stephane DERREY, Vianney GILARD
16:57 - 17:06 #25752 - OP043 Fistules durales du foramen magnum alimentées par une branche méningée de l'artère vertébrale.
OP043 Fistules durales du foramen magnum alimentées par une branche méningée de l'artère vertébrale.

Nous présentons dans ce poster le cas d'un patient de 70 ans admis dans notre centre pour dysarthrie et cervicalgies d'apparition brutale, révélant une hémorragie méningée liée à la rupture d'une fistule durale du trou occipital, alimentée par une branche méningée issue de l'artère vertébrale droite et associant un drainage intracrânien et périmédullaire. Un traitement endovasculaire a été retenu en première intention. Après échec du cathétérisme sélectif de la branche méningée alimentant la fistule, nous avons entrepris un traitement mirochirurgical par clippage de la veine artérialisée, aidé d'une vidéo-angiographie peropératoire par injection de vert d'indocyanine. Le résultat était une occlusion complète de la fistule sur l'artériographie post-opératoire et à trois mois, et un retour à domicile du patient à un mois de la chirurgie dans déficit neurologique.

Nous revoyons la littérature relative aux fistules durales du trou occipital alimentées par une branche méningée de l'artère vertébrale, en détaillant les présentations cliniques, les caractéristiques de drainage, le traitement, qu'il soit endovasculaire ou chirurgical, enfin les résultats obtenus.


Clémence LEMOINE (Besançon), Aurore MENISSIER, Noor HAMDAN, Alessandra BIONDI, Laurent THINES
17:06 - 17:15 #25777 - OP044 La pandémie Covid-19 aggrave le pronostic De l’hémorragie méningée anévrismale.
OP044 La pandémie Covid-19 aggrave le pronostic De l’hémorragie méningée anévrismale.

Introduction : La pandémie Covid-19 a mis en difficulté les systèmes de santé de toute la planète. Elle a également un impact négatif sur d’autres maladies graves et urgentes. Notre Institution est le seul centre de référence des départements du Nord et du Pas-de-Calais pour la prise en charge de la pathologie vasculaire neurochirurgicale. Elle draine une population de 4 millions d’habitants. Nous avons constaté lors de la première vague pandémique un taux plus élevé de formes graves d’hémorragie méningée anévrismale.

Objectif : Evaluer l’impact de la pandémie sur le devenir précoce des patients présentant une hémorragie sous-arachnoïdienne par rupture d’anévrisme.

Patients et Méthode : Notre étude prospective et continue a inclus 26 patients pris en charge dans notre Institution pour un anévrisme rompu pendant la première vague entre le premier Mars 2020 et le 26 Avril 2020 (groupe 2020). Le groupe contrôle incluait 28 patients consécutifs présentant un anévrisme rompu à la même période en 2019 (groupe 2019). A l’admission, l’état neurologique grave était défini par un score WFNS > 3 et l’état radiologique grave par la présence d’un hématome intracérébral et/ou une hydrocéphalie aigue nécessitant une dérivation ventriculo-externe et/ou un vasospasme. Une analyse statistique a comparé les deux groupes.

Résultats : Les taux de patients avec un état neurologique et un état radiologique graves étaient significativement plus élevés dans le groupe 2020 (p=0,01 et p=0,02 respectivement). Le délai d’admission à l’hôpital après le premier symptôme était de 2,7 jours pour le groupe 2020 et de 0,75 jour pour le groupe 2019 (p=0,005). De ce fait, le taux des patients avec un vasospasme à l’admission était plus élevé dans le groupe 2020 (p=0,04). La peur de consulter pour éviter la contamination virale, la saturation des lignes téléphoniques dédiées aux réseaux des urgences et les mesures de confinement ont pu être des facteurs qui ont favorisé le retard d’admission à l’hôpital pour les patients du groupe 2020.

Conclusion : Cette étude démontre l’influence négative de la pandémie sur le pronostic des patients présentant une maladie urgente et grave telle que la rupture d’anévrisme. Il faut éduquer la population à consulter en urgence en cas de céphalée brutale ou de déficit neurologique même en période de pandémie.


Rabih ABOUKAÏS (Lille), Antoine DEVALCKENEER, Philippe BOURGEOIS, Nicolas BRICOUT, Xavier LECLERC, Jean-Paul LEJEUNE
17:15 - 17:24 #27379 - OP045 Purpura Thrombopénique Immunologique responsable d’une Hémorragie intra cérébrale : à propos d’un cas.
OP045 Purpura Thrombopénique Immunologique responsable d’une Hémorragie intra cérébrale : à propos d’un cas.

Introduction : le purpura thrombopénique idiopatique (PTI) est la plus fréquente des hémopathies non malignes (1/10000 hab/an) à prédominance féminine (sex ratio à 1.3). Il s’agit d’une pathologie bénigne mais avec un taux de mortalité de 5%. Nous rapportons le cas d’un patient souffrant d’un PTI compliqué d’une hémorragie intra cérébrale dont l’évolution a été fatale.

Cas rapporté : un patient de 39 ans, asthmatique est adressé pour un syndrome hémorragique et une thrombopénie isolée inférieure à 10G/L. on note un purpura diffus prédominant au niveau des membres inférieurs, des bulles hémorragiques intra buccale et une épistaxis droite. Il n’y a pas de trouble de la crase sanguine ni hépatique ni atteinte virale. Un traitement par immunoglobulines est instauré. A 48h, des céphalées justifient une tomodensitométrie cérébrale (TDMc), révèlant une minime hémorragie sous arachnoïdienne frontale gauche, puis quatre heures plus tard un hématome intraparenchymateux (60cm3) central gauche sans malformation vasculaire, associé à une dégradation de la vigilance (glasgow à 13) et une hémiplégie droite proportionnelle. La thérapeutique est renforcée avec Dexaméthasone, Novoseven, Romiplostim, transfusion massive de plaquettes sans rendement ( < 3 G/l). La dégradation neurologique, sans resaignement cérébral visible, nécessite une intubation et coma artificiel à 72H. Un capteur de pression intra crânienne est posé lorsque le bilan rapporte 50 G/l de plaquettes. La vinblastine est rajoutée à l’arsenal thérapeutique. Malgré la neuroréanimation, l’état neurologique est mal contrôlé avec plusieurs passages en mydriase bilatérale et des dopplers très pathologiques (VD inférieur à 10 cm/s). Le taux de plaquettes le plus haut est de 70 G/l, sur quelques heures, et le patient décède à J7 de mort encéphalique, sans qu’à aucun moment nous ayons pu le prendre en charge chirurgicalement.

Discussion : Le PTI se manifeste Le plus souvent par des hémorragies cutanéomuqueuses isolées. Les syndromes hémorragiques sévères sont rares (incidence de l’hémorragie intracrânienne de 0,1 à 0,8 %). Le traitement par corticothérapie et immunoglobuline est le plus souvent suffisant et la transfusion de plaquettes réservée aux saignement actifs mal contrôlés, avec une efficacité modérée par destruction rapide des plaquettes transfusées. L’ajout de Romiplostim puis de Vinblastine n’a pas permis le contrôle plaquettaire ni la possibilité de thérapeutique neuro chirurgicale. La splénectomie (traitement historique) a été envisagée devant l’échec de toutes les autres thérapeutiques, mais une ischémie diffuse cérébrale était déjà constituée au TDMc pré chirurgical. La splénectomie a pour effet immédiat de corriger le taux plaquettaire et d’envisager un geste neurochirurgical.

Conclusion : Le PTI, quoique bénin, peut avoir un impact fonctionnel ou vital. Devant un cas de PTI résistant à toutes les thérapeutiques, la splénectomie doit être envisagée avant l’installation de lésions irréversibles.



Lassane 1 Jumeau TAOKO (Annecy), Marlene Alvine PUEPI, Hadhemi DRIDI, Catherine GUARNERI, Natacha MAUZ, Emmanuel GAY, Vivien MENDES MARTINS
17:24 - 17:33 #27579 - OP046 Prise en charge chirurgicale percutanée des fistules artério-veineuses durales rachidiennes à drainage veineux périmédullaire : expérience monocentrique.
OP046 Prise en charge chirurgicale percutanée des fistules artério-veineuses durales rachidiennes à drainage veineux périmédullaire : expérience monocentrique.

Introduction

L’exclusion des fistules artério-veineuses durales rachidiennes (FAVDR) peut être réalisée par voie endovasculaire ou par traitement microchirurgical. Ce dernier requiert une hémilaminectomie voire une laminoplastie. L’essor des techniques mini-invasives percutanées a rendu possible une approche tubulaire transmusculaire du canal rachidien. Son intérêt est démontré par le respect  des structures ligamento-musculaires et donc la statique rachidienne au long court, la diminution des douleurs post-opératoires, et les pertes sanguines moindres. L’expérience accrue de ces techniques dans la pathologie rachidienne dégénérative extra-durale a permis d’envisager le traitement des pathologies intradurales. Le but de notre étude est d’évaluer les résultats de cette approche tubulaire percutanée devenue courante dans notre service dans l’exclusion des FAVDR.

Matériel et Méthodes

Notre étude rétrospective a inclus 15 patients entre 03/2016 et 03/2021. Tous les cas ont été discutés  en réunion multidisciplinaire neuro-vasculaire. Le traitement endovasculaire a été privilégié lorsque réalisable dans des conditions jugées favorables. En période pré-opératoire, l’état neurologique, le score d’Aminoff-Logue, la présence d’un hypersignal intramédullaire à l’IRM et le niveau exact de la FAVDR repéré sur l’artériographie médullaire ont été notés.  En cas d’embolisation non réalisale, le repérage du niveau de la FAVDR était marqué à l’aide de matériel radio-opaque. Les complications post-opératoires immédiates et le score d’Aminoff-Logue à 1 an ont été enregistrés. L’exclusion de la FAVDR était confirmée à l’artériographie post-opératoire précoce ( < 7 jours). Une IRM médullaire à 1 an était réalisée pour chaque patient afin de vérifier la disparition de l’hypersignal T2.

 

Résultats

L’âge moyen au diagnostic était de 62,5 ans avec un sexe ratio en faveur des hommes (n=11/15). La clinique révélatrice prédominante est celle des troubles de la marche avec claudication médullaire. L’IRM initiale montrait des vaisseaux tortueux et un hypersignal intramédullaire dans tous les cas. La plupart des fistules (n = 13/15) étaient des FAVDR à drainage postérieur. Une tentative d’embolisation préalable sans possibilité d’exclure la FAVDR a été réalisée chez 9 patients. Dix patients ont été opérés par une approche tubulaire percutanée. Un patient a nécessité 2 chirurgies (erreur de niveau). Aucune complication post-opératoire n’a été notée. Le score d’Aminoff-Logue est amélioré à 1 an dans 13 cas, stable dans 1 cas et dégradé dans 1 cas (report de l’intervention par le patient). L’artériographie médullaire post-opératoire montre une exclusion de la FAVDR dans tous les cas avec normalisation de l’IRM médullaire à 1 an sauf dans 2 cas (séquelles).

Conclusion

L’abord tubulaire mini-invasif percutané est une alternative efficace à la laminectomie standard pour le traitement des FAVDR.  Il contribue au confort des patients tout en améliorant les suites post-opératoires.


Antoine Pierre DEVALCKENEER (Lille)
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"Jeudi 07 octobre"

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A28
16:30 - 18:30

Session Pédiatrie
Traumatismes du rachis de l'enfant

Modérateurs : Federico DI ROCCO (PUPH) (LYON), Didier SCAVARDA (PUPH) (Marseille)
16:30 - 16:45 Spécificités de la pédiatrie Epidémiologie des traumas rachidiens de l’enfant. Thomas ROUJEAU (praticien hospitalier) (Conférencier, montpellier)
16:45 - 17:00 Traumatismes spinaux obstétricaux et non accidentels. Matthieu VINCHON (PH) (Conférencier, Lyon)
17:00 - 17:15 Trauma du rachis cervical. Diagnostic et traitement médical et chirurgical. Didier SCAVARDA (PUPH) (Conférencier, Marseille), Grégoire PECH-GOURG (Conférencier, Marseille)
17:15 - 17:30 Trauma du rachis thoracique: Diagnostic et indications. Insafe MEZJAN (Interne) (Conférencier, NANCY)
17:30 - 17:45 Traumatisme lombaire : Diagnostic et traitement médical et chirurgical Stratégie thérapeutique. Alexandru SZATHMARI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon), Federico DI ROCCO (PUPH) (Conférencier, LYON)
17:45 - 18:00 Trauma du rachis thoracique : Abords postérieur antérieur et circonférentiel. Timothée DE SAINT DENIS (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris), Michel ZERAH (Conférencier, Paris)
18:00 - 18:15 Gestion des enfants traumatisés du rachis : Anticoagulation, Troubles du transit, Troubles mictionnels. Laurent RIFFAUD (Professeur) (Conférencier, Rennes)
18:15 - 18:30 Croissance rachidienne et ostéosynthèses. Jean-Rodolphe VIGNES (PUPH Neurochirurgie) (Conférencier, Bordeaux)
Uranie & Calliope
17:33

"Jeudi 07 octobre"

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D29
17:33 - 18:42

Communications libres
Autres

Modérateurs : Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Versailles), Olivier HAMEL (Neurochirurgien) (CORNEBARRIEU)
17:33 - 17:42 #25758 - OP027 Quel impact de la pandémie à SARS-CoV-2 sur les soins neurochirurgicaux ?
OP027 Quel impact de la pandémie à SARS-CoV-2 sur les soins neurochirurgicaux ?

Il s'agit d'une étude rétrospective décrivant l'activité neurochirurgicale dans l'un des centres hospitaliers les plus impactés par la pandémie de SARS-CoV-2.

Objectif
L'objectif de cette étude était de relater l'activité neurochirurgicale lors d'une période de crise sanitaire, telle qu'expérimentée au cours de la pandémie à SARS-CoV-2.
Méthodes
Une analyse rétrospective monocentrique a été réalisée, basée sur une cohorte prospective des patients requérant des soins neurochirurgicaux entre le 15 Mars et le 12 Mai 2020. L'impact local du SARS-CoV-2 a été analysé en concordance avec le nombre de patients admis en réanimation.
Résultats
160 patients ont pu bénéficier de soins neurochirurgicaux, avec un profil large d'activités cliniques et chirurgicales qui ont pu être pratiquées. Ce profil d'activité semblait similaire à l'année précédente. Les indications chirurgicales étaient restreintes a des chirurgies urgentes, non reportables, menant à une diminution du volume opératoire d'environ 50%. Seul 1,3% des patients ont nécessité un transfert vers d'autres centres en raison d'une impossibilité de leur fournir une prise en charge neurochirurgicale optimale dans notre centre, en raison de la crise sanitaire.
Conclusion
En dépit du challenge que représente une crise sanitaire telle que celle vécue lors de cette pandémie de SARS-CoV-2, cette étude démontre qu'il est possible de maintenir une continuité et une qualité des soins neurochirurgicaux dans un tel contexte. L'accès aux soins nécessaires a ainsi été préservé pour les patients nécessitant une prise en charge neurochirurgicale en période de pandémie à SARS-CoV-2.

Guillaume DANNHOFF (Strasbourg), Hélène CEBULA, Salvatore CHIBBARO, Mario GANAU, Julien TODESCHI, Charles-Henry MALLEREAU, Julien POTTECHER, François PROUST, Irène OLLIVIER
17:42 - 17:51 #25737 - OP028 Arachnoïdolyse versus shunt dans les syringomyélies non foraminales.
OP028 Arachnoïdolyse versus shunt dans les syringomyélies non foraminales.

OBJECTIVE  Surgical treatment for nonforaminal syringomyelia related to spinal arachnoiditis is still controversial. The authors sought to assess respective outcomes and rates of reintervention for shunting and spinal cord untethering (arachnolysis) in spinal arachnoiditis with syringomyelia.

METHODS  This retrospective cohort study was conducted at a single reference center for syringomyelia. Patients undergoing arachnolysis and/or shunting interventions for nonforaminal syringomyelia were screened.

RESULTS  The study included 75 patients undergoing 130 interventions. Arachnolysis without shunting was performed in 48 patients, while 27 patients underwent shunting. The mean follow-up between the first surgery and the last outpatient visit was 65.0 months (range 12–379 months, median 53 months). At the last follow-up, the modified McCormick score was improved or stabilized in 83.4% of patients after arachnolysis versus 66.7% after shunting. Thirty-one (41.3%) patients underwent reintervention during follow-up, with a mean delay of 33.2 months. The rate of reintervention was 29.2% in the arachnolysis group versus 63.0% in the shunting group (chi-square = 8.1, p = 0.007). However, this difference was largely driven by the extension of the arachnoiditis: in patients with focal arachnoiditis (≤ 2 spinal segments), the reintervention rate was 21.6% for arachnolysis versus 57.1% for shunting; in patients with extensive arachnoiditis, it was 54.5% versus 65.0%, respectively. Survival analysis assessing the time to the first reintervention demonstrated a better outcome in both the arachnolysis (p = 0.03) and the focal arachnoiditis (p = 0.04) groups.

CONCLUSIONS  Arachnolysis led to fewer reinterventions than shunting in patients with nonforaminal syringomyelia. There was a high risk of reintervention for patients with extensive arachnopathies, irrespective of the surgical technique.


Gonzague GUILLAUMET (Paris), Nozar AGHAKHANI, Silvia MORAR, Fabrice PARKER, Steven KNAFO
17:51 - 18:00 #25738 - OP029 Simulation cognitive versus réalité virtuelle dans l'évaluation des compétences techniques en neurochirurgie.
OP029 Simulation cognitive versus réalité virtuelle dans l'évaluation des compétences techniques en neurochirurgie.

Background. Simulation is gaining momentum as a new modality of medical training, particularly in acute care settings such as surgery. In the present study, we aimed at comparing individual cognitive skills with manual abilities assessed by virtual reality simulation among neurosurgical residents.

 

Methods. Participants were asked to complete a multiple-choice questionnaire assessing their surgical abilities regarding three basic neurosurgical procedures (endoscopic third ventriculostomy, cranial meningioma, lumbar laminectomy). They subsequently performed these same three procedures on a virtual reality simulator (NeuroTouch®, CAE).

 

Results. We found that cognitive scores correlated with self-evaluation of surgical experience and autonomy. On the contrary, virtual reality simulation, as assessed by NeuroTouch® automated scoring, did not reflect neither trainee’s self nor cognitive evaluation of his/her surgical proficiency.

 

Conclusion. We suggest that neurosurgical education should focus as much on cognitive simulation, e.g. careful planning and critical appraisal of actual procedures, as on virtual reality training of visuomotor skills.


Steven KNAFO (Paris), Stéphan GAILLARD, Fabrice PARKER
18:00 - 18:09 #25741 - OP030 Hémorragie intracérébrale à distance du site opératoire : une complication « déroutante » ?
OP030 Hémorragie intracérébrale à distance du site opératoire : une complication « déroutante » ?

Les hémorragies post opératoires sont une complication peu fréquente (0,8%) mais bien connue des neurochirurgiens. Dans environ 20% des cas, l’hémorragie survient à distance du site opératoire (0,04 à 0,8% selon la littérature), et pour la plupart en sous-tentoriel. Les causes de ces hémorragies à distance du site opératoires sont mal connues. Nous présentons ici le cas de 2 patients chez qui sont survenues plusieurs hémorragies à distance du site opératoire.

Le premier cas est celui d’un homme de 42 ans, déjà opéré 2 fois pour un astrocytome grade II de l’OMS. Après une 3e chirurgie, sur une récidive hippocampique droite, il a présenté l’apparition de multiples hémorragies à distance du site opératoire : en temporal gauche et dans les lamelles cérébelleuses. Ces complications hémorragiques ont nécessité une sédation-intubation en réanimation puis deux nouvelles chirurgies : pour évacuer l’hématome temporal gauche à J9 puis pour une craniectomie décompressive de fosse postérieure à J10. Après une hospitalisation de plus d’un mois, puis 3 mois en rééducation, le patient garde des séquelles phasiques et comportementales et un syndrome cérébelleux.

Le second cas est celui d’une patiente de 34 ans qui a présenté un retard de réveil après chirurgie d’un méningiome supraoptique gauche qui n’avait posé aucune difficulté peropératoire. Le drain sous-cutané frontal avait donné 600 ml en SSPI avant d’être clampé puis mis en siphonage. Le scanner à J0 retrouvait un œdème cérébral modéré diffus, une hémorragie des lamelles cérébelleuses supérieures et supratentorielle pariétale droite. L’évolution a été rapidement favorable avec un retour au domicile à J7, sans aucun symptôme.

Ces patients ont donc présenté de multiples hémorragies à distance du site opératoire, dont un hématome intracérébral controlatéral, dont la fréquence est extrêmement rare (0,003%). Plusieurs facteurs de risques ont été retrouvés pour expliquer l’apparition de ces hémorragies : l’hypertension artérielle, une coagulopathie, l’âge > 60 ans, les antécédents de craniotomie, d’accident ischémique cérébral, un drainage excessif de LCS et surtout la congestion veineuse (par collapsus du système jugulaire). La prise en charge de cette complication repose sur les mesures de réanimation et la chirurgie en cas d’hypertension intracrânienne rebelle, tout comme pour les hématomes intraparenchymateux postopératoires « classiques ». Dans notre cas, le premier patient présentait quatre facteurs de risque : (1) une déplétion importante de LCS en post opératoire, (2) des antécédents de craniotomie, (3) de séquelles ischémiques étendues dans le lobe temporal droit, et (4) une hypertension artérielle durant la chirurgie. La seconde patiente, aucun en dehors de l’hyperdrainage dans le drain sous-cutané.

Depuis la survenue de ces complications, nous limitons au maximum la pose de drain sous-cutané pour les chirurgies intra-parenchymateuses, notamment avec ouverture ventriculaire.


Alexia PLANTY-BONJOUR (Tours), Ilyess ZEMMOURA
18:09 - 18:18 #25484 - OP031 Embolie gazeuse compliquée d'un hématome sous dural aigu fatal.
OP031 Embolie gazeuse compliquée d'un hématome sous dural aigu fatal.

A case of a 71-year-old male was referred for removal of a unique right frontal metastasis. A parasagittal craniotomy was performed and the surgery was uneventful. Until day 3, neurological examination was normal. We described the occurrence of a fatal subdural hematoma associated with massive, initially asymptomatic, ipsilateral venous air embolism. Pathophysiology is discussed and the role of bridging veins as a venous suppliance of the normal venous circulation is hypothesized.

Communication soumise pour la session "déroute chirurgicale"


Clément BAUMGARTEN (GRENOBLE), Mourad AGGAD, Gaelle KERDILES, Aymeric AMELOT
18:18 - 18:27 #27365 - OP032 Prise en charge chirurgicale des schwannomes périphériques dans les schwannomatoses.
OP032 Prise en charge chirurgicale des schwannomes périphériques dans les schwannomatoses.

Introduction. Les patients porteurs de schwannomatoses présentent dans 90% des cas des tumeurs des nerfs périphériques mais sont également atteints de douleurs chroniques indépendantes des schwannomes de qui rend les corrélations anatomo-cliniques plus complexes à établir et les indications chirurgicales plus difficiles à poser. Dans ce contexte, nous avons voulu évaluer les résultats de la chirurgie des schwannomes périphériques chez les patients porteurs de schwannomatoses.

Matériel et méthodes. Nous avons réalisé une étude rétrospective sur l’ensemble des 70 patients suivants dans notre centre pour une schwannomatose. Parmi eux, 55 patients ont été opérés au cours du suivi de 155 schwannomes périphériques. Ces schwannomes étaient localisés au membre inférieur (85/155, 55%) au membre supérieur (45/155, 29%), au thorax (10/155, 6%), dans la région abdomino-pelvienne (8/155, 5%) et dans le plexus brachial (7/155, 5%).

Résultats. Parmi les chirurgies portant sur 94 schwannomes pour lesquelles les données de suivi post-opératoire étaient disponibles, un soulagement complet des douleurs post-opératoires a pu être obtenu dans 79 cas (84%) et un soulagement partiel dans 15 cas (16%). Nous avons observé 5 déficits moteurs (5%) et 8 déficits sensitifs post-opératoires (8%). Parmi ces patients, 4 ont été opérés de plusieurs schwannomes (total : 25) dans un même nerf au cours d’une même intervention (2 nerfs ulnaire, 1 nerf tibial, 1 nerf obturateur). Chez ces patients, le soulagement n’était que partiel dans l’ensemble des cas et le taux de déficit post-opératoire surajouté de 75%.

Conclusion. Pour les formes mono fasciculaires avec une bonne corrélation radio-clinique, le taux de soulagement post-opératoire reste bon dans la chirurgie des schwannomes périphériques chez les patients porteurs de schwannomatoses. Les taux de complications sont relativement similaires aux formes sporadiques. Pour les formes multi-fasciculaires, les résultats sont en revanche moins satisfaisants avec un taux élevé de déficit surajouté, ces indications devant rester exceptionnelles.


Alix ADDI, Isabelle BERNAT, Michel KALAMARIDES, Matthieu PEYRE (Paris)
18:27 - 18:35 #25592 - OP047 Analyse des trajectoires de biopsie stéréotaxique et proposition d’un outil d’aide à la planification.
OP047 Analyse des trajectoires de biopsie stéréotaxique et proposition d’un outil d’aide à la planification.

Contexte : Les biopsies stéréotaxiques de lésion intracrânienne représentent l’acte le plus fréquent de la neurochirurgie stéréotaxique. Contrairement à la stimulation cérébrale profonde ou à la stéréoelectroencéphalographie, l’analyse des trajectoires de biopsie n’a pas été menée de façon systématique, rendant difficile l’identification des causes des complications postopératoires, notamment hémorragiques.

Méthodes : Ce travail a comporté trois volets complémentaires. Le premier volet était l’analyse rétrospective des résultats cliniques et radiologiques de biopsies stéréotaxiques de gliomes diffus supratentoriels de l’adulte, dont une analyse détaillée des complications hémorragiques graves avec reconstitution des trajectoires dans l’espace de l’IRM préopératoire. Le second volet a comporté une revue de littérature sur les logiciels à même de faciliter la planification de trajectoires de biopsie. Le troisième volet était la constitution d’un atlas de trajectoire de biopsie stéréotaxique pour analyser le signal de l’IRM préopératoire.

Résultats : La constitution d’une série rétrospective de 377 patients a montré que les pratiques actuelles étaient efficaces et sûres : les prélèvements étagés (4,2±1,9 prélèvement en moyenne) permettaient d’obtenir le diagnostic histologique dans 98,7% des cas et un hématome nécessitant une chirurgie survenait dans 0,8% des cas. Ces pratiques restaient perfectibles : une chute du score de Karnofsky ≥20 survenait dans 4% des cas et un saignement postopératoire > 20mm était retrouvé dans 4% des cas. L’analyse de la trajectoire effectuée chez 11 patients ayant présentés un hématome postopératoire supérieur ≥20 mm a révélé qu’un conflit avec une structure anatomique visible sur l’imagerie préopératoire (vaisseau, sillon) était retrouvé chez 8/11 patients. La revue de littérature a montré que les travaux actuels portaient préférentiellement sur le cerveau non déformé, dans le cadre de procédures plus standardisées. La constitution d’un atlas 3D dans un espace normalisé de 152 trajectoires de biopsie a permis de réaliser l’analyse des variations du signal IRM le long de la trajectoire : ce signal était significativement différent entre les trajectoires présentant un conflit anatomique et les trajectoires sans conflit (p < 0,001). Cette différence significative permet d’établir un seuil caractérisant les régions à risque de conflit avec une spécificité de 74,6% et une sensibilité de 89,3%.

Conclusion : La pratique de biopsie stéréotaxique du GHU PARIS Sainte-Anne est sûre et efficace. Elle reste cependant à risque de complications hémorragiques potentiellement graves et évitables (conflit anatomique avec un sillon/un vaisseau). Il n’existe pas à l’heure actuelle de logiciel d’aide à la planification facilement accessible. La différence significative d’intensité de signal IRM entre les trajectoires conflictuelles et les trajectoires non conflictuelles ouvre la perspective d’un logiciel d’aide à la planification.


Marc ZANELLO (PARIS), Alexandre ROUX, Clément DEBACKER, Fabrice CHRETIEN, Catherine OPPENHEIM, Johan PALLUD
18:35 - 18:42 #25609 - OP048 Possibilité d’utilisation du logiciel libre Lead DBS grâce à l’imagerie intraopératoire 3D : étude comparative sur 19 patients (38 électrodes).
OP048 Possibilité d’utilisation du logiciel libre Lead DBS grâce à l’imagerie intraopératoire 3D : étude comparative sur 19 patients (38 électrodes).

Contexte : La reconstruction 3D de la trajectoire d’une électrode de stimulation cérébrale profonde (SCP) a pour objectif de vérifier le positionnement des plots de stimulation par rapport à la cible. Elle permet d’orienter les réglages postopératoires par le choix du plot voire de la direction optimale en cas de stimulation directionnelle. Lead-DBS (Andreas Horn, A toolbox for deep brain stimulation... NeuroImage, 2014) est un logiciel libre permettant de reconstituer la trajectoire dans un espace normalisé. Cette reconstitution permet habituellement de visualiser le positionnement de l’électrode après l’intervention. Le fait de disposer au bloc opératoire d’une imagerie 3D permet théoriquement d’envisager l’utilisation intra-opératoire de cet outil dont la prise en main s’acquiert relativement facilement. Le but de ce travail est d’analyser si la reconstruction proposée par Lead-DBS sur la base de l’imagerie intraopératoire diffère significativement de celle obtenue à l’aide du scanner postopératoire.

Méthode : Série rétrospective bicentrique de patients opérés bilatéralement pour une SCP avec imagerie intraopératoire 3D (O-Arm, Medtronic® / Airo™, Mobius ®) confirmant la position finale des électrodes. Reconstruction des trajectoires via Lead-DBS et comparaison des résultats obtenus sur la base du scanner intra et postopératoire. Les coordonnées finales du premier et dernier plot ont été extraites pour le groupe intraopératoire (IO) et pour le groupe postopératoire (PO) à la recherche de différence significative. (Statistiques : Test t de Student/RStudio  1.4)

Résultats : 19 patients analysés : 16 ayant bénéficié d’un scanner perprocédure Airo™ et 3 d’une imagerie O-Arm™. L’indication de la SCP était pour 10 patients une maladie de Parkinson (noyau sous-thalamique), pour 5 patients un tremblement essentiel (Vim) , pour 2 patients une épilepsie pharmacorésistante (Noyau antérieur /centromédian), pour un 1 patient des dyskinésies tardives post-neuroleptique (GPi) et pour une patiente une anorexie mentale (n. accumbens). Sur les 38 électrodes, 14 sont non directionnelles et 24 sont directionnelles. Dans tous les cas, il a été possible de reconstituer les trajectoires effectuées avec l’imagerie 3D intraopératoire : pour 6 électrodes avec besoin de sélection manuelle des coupes, pour 32 électrodes sans intervention ou post-traitement nécessaire. Il n’a pas été retrouvé de différence significative des coordonnées des plots obtenues sur la base de l’imagerie intraop versus postopératoire.

Conclusion : L’utilisation de Lead-DBS en intraopératoire produit les mêmes résultats qu’avec un scanner postopératoire. Le temps de traitement relativement court laisse entrevoir la possibilité d’obtenir durant la chirurgie les résultats de l’analyse. L’intérêt pratique de cette méthode reste à explorer par des études complémentaires, intégrant notamment les données reconstruites avec des logiciels propriétaires (Guide XT, BrainLab® / Sure-Tune, Medtronic®).


Marc ZANELLO (PARIS), Gilles BRUN, Tatiana WITJAS, Alexandre EUSEBIO, Fabrice BARTOLOMEI, Philibert DURIEZ, Philip GORWOOD, Romain CARRON
Erato
20:00 DINER DU CONGRES
Vendredi 08 octobre
08:00

"Vendredi 08 octobre"

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A30
08:00 - 10:00

Session Fonctionnel
Bilans essais cliniques en cours / Innovations dans la chirurgie des mouvements anormaux

Modérateurs : Sophie COLNAT-COULBOIS (PU-PH) (Nancy), Jean REGIS (PROFESSEUR) (Marseille)
08:00 - 08:15 PARKEO ET STOC 2. Emmanuel CUNY (puph) (Conférencier, bordeaux)
08:15 - 08:30 Stimulation du noyau antérieur du thalamus dans les épilepsie pharmaco-résistantes. Stephan CHABARDÈS (head of the department) (Conférencier, GRENOBLE)
08:30 - 08:45 HypoRad: Neuromodulation hypophysaire dans les douleurs cancereuses. Jean REGIS (PROFESSEUR) (Conférencier, Marseille)
08:50 - 09:10 Closed loop: expérience preliminaire et données de la litterature. Dominique GUEHL (Conférencier, Bordeaux)
09:10 - 09:30 Focus Ultra Son: retour d experience. Jorge GURIDI (Neurosurgery) (Conférencier, Pamplona, Espagne)
09:30 - 09:50 Electrodes directionnelles: retour sur l 'experience pratique de Grenoble. Emmanuel DE SCHLICHTING (PHC) (Conférencier, Grenoble)
09:50 - 10:00 Conclusion. Stephan CHABARDÈS (head of the department) (Conférencier, GRENOBLE)
Uranie & Calliope

"Vendredi 08 octobre"

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B30
08:00 - 09:00

Atelier du Collège 2
Management d'équipe / Mieux manager pour mieux soigner

Modérateurs : Elsa MAGRO (PU PH) (BREST), François PROUST (PUPH) (Strasbourg)
08:00 - 09:00 Management d'équipe/mieux manager pour mieux soigner. Philipe COLOMBAT (Hématologue) (Conférencier, Tours)
Clio

"Vendredi 08 octobre"

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C30
08:00 - 10:00

Communications libres
Rachis

Modérateurs : Kevin BUFFENOIR (PUPH) (SAINT PIERRE (REUNION), Réunion), Stéphane LITRICO (PH) (NICE)
08:00 - 08:10 #25604 - OP068 Nouvelles recommandations HAS sur la pertinence de l’imagerie cervicale en cas de cervicalgie non traumatique.
OP068 Nouvelles recommandations HAS sur la pertinence de l’imagerie cervicale en cas de cervicalgie non traumatique.

De nouvelles recommandations de bonnes pratiques concernant l'imagerie en cas de cervicalgies ont été éditées par la HAS en décembre 2020, je propose de vous les présenter :

Les cervicalgies non traumatiques sont fréquentes. Il s'agit le plus souvent de cervicalgies communes, sans signes d’alerte (drapeaux rouges) orientant vers une atteinte nécessitant une prise en charge spécifique et/ou urgente ; leur évolution est dans la majorité des cas spontanément favorable. Plus rarement, les cervicalgies sont secondaires à une maladie inflammatoire rhumatismale, infectieuse, vasculaire ou tumorale.

  • En cas de cervicalgie non traumatique, l’imagerie cervicale :
    • est indiquée d’emblée en cas d’épisode de cervicalgie associée à des drapeaux rouges ;
    • doit se discuter en cas d’épisode de cervicalgie commune persistant plus de 4 à 6 semaines ;
    • n’est pas indiquée en cas d’épisode de cervicalgie commune (avec ou sans radiculalgie) évoluant depuis moins de 4 à 6 semaines.
  • Choix de l’imagerie cervicale de 1ère intention lorsqu’elle est indiquée :
    • si signes évoquant une maladie inflammatoire rhumatismale, infectieuse ou tumorale : IRM ;
    • si signes de dissection artérielle cervicale : angio-IRM ;
    • si cervicalgie commune persistant plus de 4 à 6 semaines : IRM si présence de radiculalgie, radiographies si absence de radiculalgie ;
    • avant un geste invasif : IRM.

Jean-Charles KLEIBER (Reims), Valery BATCHINSKY, Maxime RIVOLLIER, Stanislas LONIEWSKI, Ines BOUSCATEL, Louis MINEO, Benoit MARLIER, Fabien LITRE
08:10 - 08:20 #25605 - OP069 Nouvelles recommandations HAS sur la pertinence de l’imagerie cervicale en cas de cervicalgie après un traumatisme cervical non pénétrant chez l’adulte.
OP069 Nouvelles recommandations HAS sur la pertinence de l’imagerie cervicale en cas de cervicalgie après un traumatisme cervical non pénétrant chez l’adulte.

De nouvelles recommandations de bonnes pratiques concernant l'imagerie en cas de traumatisme cervical ont été éditées par la HAS en décembre 2020, je propose de vous les présenter :

Les traumatismes non pénétrants du rachis cervical représentent un motif fréquent de consultation aux urgences.
Seuls 2 à 3 % des personnes, sans trouble de conscience, consultant pour un traumatisme du rachis cervical présentent des lésions « significatives » du rachis. La cervicalgie, fréquente, évolue favorablement dans environ la moitié des cas.

  • En cas de cervicalgie après un traumatisme cervical non pénétrant, dans le contexte de l’urgence, l’imagerie cervicale est indiquée :
    • chez les patients instables ou présentant des troubles de conscience ou des signes neurologiques ;
    • si elle est préconisée par l’une des deux règles suivantes : National Emergency X-Radiography Utilization Study(NEXUS) ou Canadian C-Spine  ;
    • chez les sujets de 65 ans ou plus ;
    • en cas de rachis ankylosé (spondyloarthrite ankylosante, hyperostose, etc.) ;
    • si une dissection artérielle cervicale est suspectée.

Dans les autres cas, l’imagerie cervicale n’est pas indiquée.

  • Choix de l’imagerie cervicale lorsqu’elle est indiquée :
    • scanner en 1ère intention ;
    • complété par :
      • une injection si découverte d’une lésion osseuse à risque vasculaire ;
      • une IRM si suspicion d’une lésion médullaire, discale ou ligamentaire ;
  • Angio-IRM en 1ère intention si une dissection artérielle cervicale est suspectée.

Jean-Charles KLEIBER (Reims), Ines BOUSCATEL, Stanislas LONIEWSKI, Louis MINEO, Maxime RIVOLLIER, Valery BATCHINSKY, Benoit MARLIER, Fabien LITRE
08:20 - 08:30 #25749 - OP070 Syndrome de la Queue de Cheval : un pronostic de récupération qui reste sombre en dépit d’un traitement précoce.
OP070 Syndrome de la Queue de Cheval : un pronostic de récupération qui reste sombre en dépit d’un traitement précoce.

Le syndrome de queue de cheval (SQC) est une atteinte neurologique rare (1/100 000) dont l’origine la plus fréquente est la hernie discale. La définition du SQC est peu claire. La dernière proposée en 2009 définit le SQC comme un état neurologique avec au moins une des atteintes suivantes : dysfonction urinaire ou anale, hypoesthésie en selle ou troubles des fonctions sexuelles avec un potentiel déficit neurologique des membres inférieurs. Plusieurs études ont montré le mauvais pronostic de ce syndrome avec 30 à 50% de séquelles neurologiques. Le délai de prise en charge chirurgicale reste très discuté, et à ce jour la littérature n’a pas identifié clairement de facteurs pronostics de récupération.

 

Ainsi, nous avons au sein d’une série de 140 patients (2010-2109), opéré d’un SQC sur hernie discale, étudié les facteurs pronostics de récupération neurologique et déterminé l’impact d’une chirurgie précoce.

 

      L’âge médian des patients de notre série était de 46,8 ans et la médiane de suivi de 15,5 mois. Au diagnostic, 60% présentaient un déficit moteur, 42,8% un déficit sensitif, 70% des troubles urinaires et 44% une insuffisance fécale. Pour les patients initialement déficitaires, à la fin du suivi ; 32,2% des patients gardent des séquelles motrices ; 37,1% des séquelles sensitives ; 47,5% des troubles urinaires et 65% des séquelles ano-rectales.

      En analyses multivariées, les déficits moteurs bilatéraux (p=0,017), sévères (0-2) (p=0,001) ont été identifiés comme associés à une récupération motrice faible. Seule l’incontinence anale initiale était un facteur pronostic de très mauvaise récupération (p=0,007) sur les troubles génitaux-sphinctériens.    Seulement 32,8% des patients ont repris leur activité professionnelle. Le déficit moteur initial (p=0.015), une séquelle motrice non rééducable (p=0,001) et les troubles sphinctériens initiaux (p=0,02) ont été identifiés comme associés à une faible reprise du travail.

Une prise en charge chirurgicale précoce ( < 24h) vs tardive ( > 24h) n’a pas été identifiée comme associée statistiquement à une meilleure récupération.

      Le SQC reste une pathologie fonctionnellement mutilante, très handicapante avec un faible taux de récupération. Elle modifie considérablement la vie des patients et entraine un coût socio-économique très important. Le délai de prise en charge chirurgicale reste débattu mais nous pensons que la décompression doit être faite le plus rapidement possible.


Alexia PLANTY-BONJOUR (Tours), Mourad AGGAD, Patrick FRANÇOIS, Christophe DESTRIEUX, Stephane VELUT, Ilyess ZEMMOURA, Louis-Marie TERRIER, Aymeric AMELOT
08:30 - 08:40 #25750 - OP071 Retour d’expérience sur la première installation française du LOOP-X et du robot CIRQ.
OP071 Retour d’expérience sur la première installation française du LOOP-X et du robot CIRQ.

Les systèmes de navigations crâniennes et rachidiennes font partie intégrantes  de la plupart des blocs opératoires. Les robots chirurgicaux restent plus rares. Le développement de nouveaux systèmes d’acquisition d’imagerie 3 D et l’arrivée récente du Robot CIRCQ  apporteNT une alternative innovante aux systèmes existants.

Le CHU d’Angers est le premier hôpital en Europe à être équipé de la suite Brainlab associant le Loop-X, le robot CIRQ et la navigation curve depuis le 8 mars 2021. Depuis son installation de nombreuses interventions robotisées ont pu être réalisées tant au niveau crânien que rachidien.

L’objectif de cette présentation est de faire un retour de notre expérience avec ce matériel innovant installé eu sein de notre institution.


Rogatien FAGUER, Jean Michel LEMEE (Angers), Philippe MENEI
08:40 - 08:50 #25791 - OP073 Instrumentation pédiculaire mini-invasive cervicale grâce à l'assistance robotisée: rapport sur la faisabilité et la sécurité.
OP073 Instrumentation pédiculaire mini-invasive cervicale grâce à l'assistance robotisée: rapport sur la faisabilité et la sécurité.

Introduction : L’instrumentation pédiculaire reste très difficile, en particulier au niveau du rachis cervical.

 

Matériel et Méthode : Nous présentons notre première expérience de fixation par vis pédiculaire cervicale postérieure

mini-invasive à l'aide de l'assistance robotique Cirq® couplée au scanner peropératoire AIRO® et la navigation

BrainLab®. Une tomodensitométrie de routine a été réalisée le second jour postopératoire pour évaluer la mise en place

des implants pédiculaires. La dose efficace a été calculée.

 

Résultats : Entre février 2020 et décembre 2020, 7 patients (4 hommes et 3 femmes) ont été inclus. L'âge moyen était

de 58,8 ans (29-75 ans). La fixation a été réalisée avec le système de reconstruction PASS OCT® (MEDICREA®). Au

total, 28 vis ont été placées dans les pédicules cervicaux et thoraciques supérieurs. 85,7% ont été jugés acceptables et

14,3% comme non acceptables selon la classification de Neo. La dose de rayonnement reçue par le patient était de 9,1

mSv (7,7 à 10,6 mSv). La dose de rayonnement reçue par le personnel chirurgical était de 0 mSv.

 

Conclusion : La fixation pediculaire cervicale postérieure mini-invasive utilisant l'assistance robotique est une innovation

majeure qui peut améliorer la précision du positionnement des implants avec un rayonnement acceptable du patient et

une exposition nulle pour l'équipe chirurgicale.


Kaissar FARAH (Marseille), Mikael MEYER, Solene PROST, Faisal ALBADER, Benjamin BLONDEL, Henry DUFOUR, Stephane FUENTES
08:50 - 09:00 #26008 - OP074 Arthrodèse antérieure du rachis lombaire sous assistance robotisée, expérience préliminaire.
OP074 Arthrodèse antérieure du rachis lombaire sous assistance robotisée, expérience préliminaire.

Introduction : La chirurgie robotisée est devenue ces dernières années le standard chirurgical dans de nombreuses spécialités tel que la chirurgie digestive, urologique…etc.

Cette technologie n’a actuellement aucune application en chirurgie antérieure du rachis.

Quatre ans après les premiers essais sur cadavre et support animal nous avons réalisé sur trois patients une chirurgie antérieure du rachis assistée par robot chirurgical DaVinci.

 

 

Matériel et Méthode : Nous avons réalisé trois chirurgies d’arthrodèse lombaire antérieure assisté par robot Da vinci dans deux centres différents au CHU de Nancy et au CHU Timone à Marseille, faisant intervenir simultanément deux spécialités chirurgicales, neurochirurgie et chirurgie vasculaire.

L’âge, la taille et le poids des patients était respectivement de 1,80m/ 75 Kg, 1,75m / 80 Kg et 1,75 / 100Kg.

La voie d’abord commune à toutes ces chirurgies était une lombotomie gauche transpéritonéale assistée par robot DaVinci. Le premier patient a bénéficié d’une arthrodèse intersomatique L2L3, le deuxième patient a bénéficié d’une corporéctomie de L3 et le troisième patient a bénéficié du’ arthrodèse intersomatique à double niveau L2L3 et L3L4.

 

 

Résultats : La durée chirurgicale lors de la première deuxième et troisième chirurgie était respectivement de 8h30, 6h45 et 4h30.

Le saignement peropératoire lors de la première deuxième et troisième chirurgie était respectivement de 400cc, 550cc et 300cc.

Aucune transfusion n’a été nécessaire lors des trois chirurgies. Pas de morphiniques en post opératoire avec une reprise du transit à J1sans troubles digestif ni de problème de paroi abdominale.

Le levé lors de la première, la deuxième et la troisième chirurgie était respectivement réalisé à J3 J1et J1. Avec une durée d’hospitalisation moyenne de 7 jours (3-10jours).

 

Conclusion : Cette technique nouvelle nous permet d’atteindre les mêmes standards de prise en charge qu’une chirurgie classique ouverte et permet de nouvelles perspectives à la chirurgie antérieure du rachis avec des indications à bien définir.


Nacer MANSOURI (Nancy), Kaissar FARAH, Nicla SETTEMBRE, Sergei MALIKOV, Stephane FUENTES
09:00 - 09:10 #27349 - OP075 Ostéosynthèse percutanée monosegmentaire dans le traitement des fractures thoraco-lombaire de type B chez des patients atteints de spondylarthrite ankylosante : une nouvelle alternative thérapeutique.
OP075 Ostéosynthèse percutanée monosegmentaire dans le traitement des fractures thoraco-lombaire de type B chez des patients atteints de spondylarthrite ankylosante : une nouvelle alternative thérapeutique.

OBJECTIF : Chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante et notamment chez les patients âgés, les fractures thoraco-lombaires de type B représente une proportion importante des fractures rachidiennes en comparaison à la population générale. Parce qu'elles sont instables, ces fractures entrainent une perte d’autonomie brutale. Notre objectif est de montrer que l’ostéosynthèse percutanée mono segmentaire est une méthode reproductible et fiable pour traiter et stabiliser ces fractures, en bloquant moins de segments, ce qui contribue à une réautonomisation rapide et optimale du patient. La durée d’hospitalisation, le temps opératoire, la qualité de la stabilisation ainsi que sa pérennité dans le suivi ont été comparés aux résultats de la Littérature, utilisant dans toutes les études que nous avons retrouvées, des techniques de chirurgie ouverte ou de chirurgie percutanées étendues plurisegmentaires.

 

METHODES : Nous rapportons ici une série rétrospective de 28 patients ayant bénéficié d’une ostéosynthèse mono segmentaire cimenté ou non dans le cadre de ces fractures thoraco lombaires de type B chez des patients présentant un rachis atteint de spondylarthrite ankylosante, opérés au CHRU de Nancy entre 2018 et 2021. La moyenne d’âge est de 72,7 ans (33-91), avec un suivi clinique et radiologique à 3 mois puis à 1 an. Nous étudierons le temps opératoire, la durée d’hospitalisation, la qualité de la stabilisation, ainsi que la morbi-mortalité post opératoire.

 

RÉSULTATS :

La durée moyenne d’hospitalisation dans notre série était de 4,90 jours (2-15). Le taux de mortalité dans les 3 mois après la chirurgie était de 8% (N=2), tous suite à des complications de polytraumatisés. Tous les patients étaient levés à J1. Aucun sujet n’a eu de déplacement secondaire du matériel. On note un cas de déplacement secondaire précoce du foyer de fracture dans le premier mois post opératoire. 72% des sujets (N=18) ont bénéficiés d’une ostéosynthèse cimentée. Le temps opératoire moyen était de 52 minutes (38-95) avec une perte sanguine moyenne estimée à 40ml (35-50). Aucune infection n’est survenue. 97% des patients revus à 3 mois avaient un score de Parker égal à celui précédent le traumatisme.

 

CONCLUSION : Comparée aux études de la Littérature traitant de la chirurgie ouverte ou percutanée plurisegmentaire des fractures de type B chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, notre étude suggère que l’ostéosynthèse mono segmentaire est une méthode fiable pour la stabilisation de ces fractures lorsque l’étude préopératoire de l’imagerie est rigoureuse. Nous constatons une réduction du temps opératoire, une réduction de la durée moyenne d’hospitalisation, une verticalisation immédiate permettant une réautonomisation rapide et un taux de déplacement secondaire et de débricolage de matériel comparable aux données rapportées pour les montages long. Un suivi plus long et un plus grand échantillon de patients seront nécessaire pour conforter ces conclusions.


David MASSON (Nancy), Insafe MEZJAN, Mathieu HELLERINGER, Pierre-Henry PRETAT, Sophie COLNAT-COULBOIS, Fabien RECH, Thierry CIVIT, Nacer MANSOURI
09:10 - 09:20 #27384 - OP076 Surgical treatment of high-grade spondylolisthesis: Technique and results.
OP076 Surgical treatment of high-grade spondylolisthesis: Technique and results.

Background

Surgical management of high-grade spondylolisthesis is not only challenging but also controversial, from in situ fusion to complete reduction. We report our results of a safe three-stage spinal procedure in a single surgical session with seven patients diagnosed high-grade spondylolisthesis.

Hypothesis

Posterior fixation combined with interbody fusion is effective on reduction, ossification and clinical outcomes in high-grade spondylolisthesis.

Patients and methods

This study is a retrospective review of patients who underwent surgery between 2016 and 2018. The surgical method involved specific installation for deformity reduction, pedicle screw fixation, correction of lumbosacral kyphosis with a specific distraction maneuver, wide decompression, gradual reduction of the deformity, and sometimes maintenance of the reduction with interbody fusion. Patients were checked out at 2, 6 and 12 months and yearly after the procedure. Clinical, radiological, Visual Analogic Scale (VAS) and Oswestry Disability Index (ODI) outcomes measures were collected.

Results

Seven patients with high-grade spondylolisthesis at L5-S1 (2 patients grade II, 4 patients grade IV and 1 patient grade V), with a median age of 37 years [17; 72] were included. Median follow-up was 24 months [12; 25 months]. All patients have a fused joint at 6 months except one. Median lumbosacral angle (LSA) improved from 76°[59; 85] to 94°[76; 104]. Meyerding grade of 2 cases was stable after surgery, 3 cases with loss of two ranks and 2 cases with loss of one rank. The radiological parameters showed statistically significant difference (p = 0.036) postoperatively. There was not deep infection. Medians VAS and ODI showed improved pain and disability scores.

Conclusion

This procedure allows correct reduction rate of high-grade spondylolisthesis with good clinic-radiologic outcomes. Though surgically demanding, it was safe and reproducible.

Level of evidence

IV, retrospective.


Maxime RIVOLLIER (Reims), Benoit MARLIER, Jean Charles KLEIBER, Christophe EAP, Claude Fabien LITRE
09:20 - 09:30 #27424 - OP077 Traitement percutané de fractures thoraco-lombaires post-traumatiques par kyphoplastie et pose de stents vertébraux : à propos d’une série de 63 patients.
OP077 Traitement percutané de fractures thoraco-lombaires post-traumatiques par kyphoplastie et pose de stents vertébraux : à propos d’une série de 63 patients.

 Introduction : Il n’y a pas de consensus quant à la prise en charge des fractures post-traumatiques du rachis thoraco-lombaire sans déficit neurologique. Notre centre a depuis longtemps une pratique très régulière des techniques percutanées (kyphoplasties, ostéosynthèse percutanée, stents). Nous  avons souhaité revoir ici notre expérience dans l’utilisation de dispositifs de type stents vertébraux, afin de réfléchir à la place potentielle de cette technique dans l’arsenal thérapeutique. L’objectif principal était l’évaluation à 1 an des paramètres biomécaniques que sont la cyphose locale et la perte de hauteur du corps vertébral. L’objectif secondaire était l’évaluation de  l’amélioration fonctionnelle.

Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur les patients ayant bénéficié d’une pose de stents vertébraux pour fracture post-traumatique sans signe neurologiques entre 2009 et 2020 au CHU de Limoges. Ont été recueillis pour chaque patient à la prise en charge : type de fracture dans la classification de Magerl, niveau de la fracture, recul du mur postérieur , cyphose locale, perte de hauteur du corps vertébral,  âge,  sexe, EVA. Les données suivants ont été recueillies à 1 an : cyphose locale, perte de hauteur du corps vertébral, EVA, score d’Oswestry. Les données suivantes étaient également recueillies : volume de ciment injecté, durée opératoire, durée d’hospitalisation,  complication post-opératoires. Un modèle statistique de régression linéaire a permis d’évaluer l’influence de ces variables sur l’efficacité biomécanique du traitement.

 Résultats :  63 patients ont été inclus, dont l’âge moyen était de 54 ans  [30-93]. Il s’agissait d’une fracture de type A2 dans 19 cas, A3.2 dans 39 cas, A3.3 dans 5 cas. Aucune complication neurologique ou infectieuse n’a été relevée. La cyphose locale était améliorée en moyenne de 67.1% à 1 an (IC95%  [59.1% ; 75.0%]). La perte de hauteur du corps vertébral était améliorée en moyenne de 88,5% à 1 an (IC95% [85.6% ; 91.3%]). On note trois cas de fuite de ciment, sans conséquence.

17 patient n’avaient pas de cyphose en pré-opératoire ; ils n’ont pas développé de cyphose en post-opéartoire.  11 patients n’avaient pas de perte de hauteur vertébrale en pré opératoire, parmi lesquels 2 patients ont connu une perte de hauteur à 1 an de 10% chacun.

Conclusions: Le traitement percutané par stent et kyphoplastie pour les fractures post-traumatiques est une technique encore peu utilisée. A notre connaissance, cette série est la plus importante rapportée à ce jour.  Nos résultats montrent l’intérêt de cette technique pour les fractures de type A2 et A3.2 sans déficit neurologique. Pour ces types de fractures, la pose de stents vertébraux semble  être une bonne alternative à la chirurgie ouverte pour des patients. 


Gia Van TRAN (limoges), Henri SALLE, Emilie AUDITEAU, Clement GANTOIS, Patrick FAURE, François CAIRE
09:30 - 09:40 #27436 - OP079 Laminectomie versus flavectomie mini-invasive : Résultats dans le canal lombaire étroit.
OP079 Laminectomie versus flavectomie mini-invasive : Résultats dans le canal lombaire étroit.

Objectifs :

Le but de notre étude est de comparer les résultats de deux techniques chirurgicales utilisées dans le traitement du canal lombaire étroit symptomatique, à savoir la laminectomie -avec ou sans spinectomie- et la flavectomie mini-invasive. Pour ces deux techniques, nous examinons les taux respectifs de reprise chirurgicale et de complications post-opératoires y compris l’instabilité lombaire.

Matériels et méthodes :

Etude rétrospective de 117 patients opérés pour canal lombaire étroit entre Janvier 2016 et Octobre 2020. Les aspects cliniques, les critères radiologiques ainsi que les complications per et post opératoires impliquant ou non une reprise chirurgicale, ont été évalués et comparés entre deux groupes de patients : un groupe opéré par laminectomie et un deuxième par flavectomie mini-invasive.

Résultats :

Sur 117 patients, la radiculalgie est le symptôme le plus fréquent, retrouvé chez 110 cas (92.76%) suivie par les lombalgies mécaniques présentes chez 101 patients (89,15%).
60 patients (57.08%) ont été opérés par une laminectomie et 57 patients (42.92%) ont eu une flavectomie mini-invasive. Une reprise chirurgicale a été effectuée chez 11 patients (7.59%) parmi lesquels 7 ont eu une laminectomie et 4 une flavectomie mini-invasive. Les complications postopératoires étaient présentes chez 27 patients (23,08%) dont 16 ont eu une laminectomie et 11 une flavectomie. Une instabilité post-opératoire a été constatée chez 9 patients (7.69%), 6 ont eu une laminectomie et 3 ont eu une flavectomie mini-invasive.

Conclusion :
La technique de flavectomie mini-invasive semble être plus sûre pour traiter le canal lombaire étroit et moins pourvoyeuse de complications permettant des suites opératoires plus simples par rapport à la technique de laminectomie ouverte traditionnelle.


Hadhemi DRIDI, Marlène Alvine PUEPI (ANNECY), Aleddine MEDEB, Lassane 1Er Jumeau TAOKO, Catherine GUARNERI, Emmanuel GAY, Vivien MENDES MARTINS
09:40 - 09:50 #27426 - OP078 Etude rétrospective de 188 patients opérés en endoscopie pure de kystes articulaires rachidiens.
OP078 Etude rétrospective de 188 patients opérés en endoscopie pure de kystes articulaires rachidiens.

Nous présentons une série rétrospective et descriptive de 188 patients opérés de kystes ostéo-articulaires sous endoscopie pure depuis 2003 jusqu’au 03/11/21. Elle est prospective ensuite. L’objectif principal est de montrer l’efficacité de la technique et connaître le taux de complications au long terme afin d’étoffer encore les résultats probants des autres études de plus petit volume déjà réalisées.

Les données recueillies sont: âge, sexe, côté douloureux, données de l’examen clinique, type d’imagerie pré-opératoire et complications éventuelles. Tous les patients opérés ont été inclus soient 188: 100 femmes, 88 hommes.

 

Les procédures chirurgicales étaient toutes endoscopiques pures avec repérage radiographique.

120 ont été opérés avant 2016 par 1 seul chirurgien, 68 après 2016 par 2 chirurgiens. 72% des patients ont été opérés du niveau L4L5, 22% en L5S1, 13% en L3L4 et 2% en L2L3. Les autres patients se répartissent comme suit : 1 en L1L2, 1 en T11T12, 2 en C7T1. 4 patients ont récidivé et ont été réopérés au même niveau (1 en L4L5, 1 en L5S1 et 2 en L3L4). La moyenne d’âge des opérés est de 73,2 ans.  L’IRM est l’imagerie diagnostique pré-opératoire la plus représentée (67%). 42 était lombalgiques, 176 radiculalgiques. Les 12 restant présentaient une pygalgie isolée, une claudication neurologique à la marche ou étaient déficitaires (sur les releveurs ; mais 1 présentait un déficit neurologique proximal). 47 avaient des symptômes sensitifs (paresthésies ou hypoesthésie).

5 avaient un spondylolisthésis non aggravé sur les clichés radiologiques dynamiques.

La moyenne de la durée du suivi était de 7 ans. 1 patient opéré en 1994 a été perdu de vue.

Il s’agit donc d’une série descriptive majeure puisque celle de la Mayo Clinic 1 comprenait 194 patients opérés de kystes articulaires par voie ouverte en 22 ans.

 

Les dernières séries concernant des études de patients avec KA opérés en endoscopie publiées sont beaucoup moins volumineuses. 2,3,4,5.

Elle permet de voir que le niveau L4L5 est le plus fréquent et qu’il s’agit d’une pathologie du patient âgé. Cela corrobore les données actuelles et conforte les hypothèses émises concernant l’étiopathogénie du KA. En revanche, les récidives sont moins fréquentes comparées aux autres séries.

 

Certaines avaient montré un bon résultat clinique des chirurgies endoscopiques 6. Notre série va dans ce sens.

Le spondylolisthésis n’est pas fréquent dans cette série. Cependant pour les patients inclus au début de la série, l’hypothèse est que leur présence a pu être sous-estimée par l’opérateur.  Sans imagerie dans ces anciens dossiers, nous n’avons pu le vérifier. Tous les cas documentés montraient des spondylolisthésis stables sur les clichés dynamiques.

D’après les données de cette large série de patients, il est possible de conclure que les récidives restent exceptionnelles tout comme la nécessité d’une arthrodèse lombaire dans les suites.  La partie prospective permettra de conforter ces idées.


Marjory RUÉ (BORDEAUX), Amélie LEGLISE, Jean DESTANDAU
09:50 - 10:00 #25770 - OP072 Implication du patient en chirurgie rachidienne.
OP072 Implication du patient en chirurgie rachidienne.

Introduction : L’équipe du service pratique une chirurgie rachidienne à 80% endoscopique avec une prise en charge en RAAC pour tous les patients. L’idée est d’optimiser le parcours patient en y ajoutant un livret d’hospitalisation. Le but est de montrer qu’une plus grande implication du patient est possible et bénéfique pour sa sécurité et pour le bon déroulement de l’hospitalisation.

Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle. Un carnet de suivi des opéré(e)s est remis au patient en fin de consultation si une opération est prévue.  Trois check-lists sont présentes dans ce livret. La première à valider idéalement une semaine avant la chirurgie par le patient. Il doit vérifier ainsi qu’il a tous les examens requis pour son hospitalisation.  La deuxième reprend les items concernant la préparation cutanée du patient et la gestion du traitement personnel. Elle contrôle la présence des examens complémentaires. La troisième est déjà en test depuis 2 ans. Elle donne au patient les éléments à surveiller après une chirurgie rachidienne sur le plan neurologique et fonctionnel.  L’étude a été menée sur 244 personnes hospitalisées entre novembre 2018 et mars 2019. Les carnets de suivi ont été donnés sous forme papier. 

Résultats : L’expérience a été appréciée par les patients. La question était posée à 2 mois de leur chirurgie. 98% étaient satisfaits. Sur les 244 patients inclus, 220 ont bien remis leurs livrets à la sortie.  Concernant les taux de réponses à la première chez-list, la moyenne de réponse est oui à plus de 90%. Aucun patient n’a oublié de documents pour son intervention. Il n’y a eu aucune annulation pour cette raison.  Pour la deuxième check-list, nous pouvons voir que le taux de réponse positive diminue à 86% pour la dépilation, la douche pré-opératoire. Cela s’explique par le moment où le questionnaire est rempli. Les patients cochaient non dès leur entrée en attendant l’infirmière; puis étaient vus par l’équipe qui leur expliquait alors la préparation cutanée mais ne corrigeait pas leur réponse. En revanche, la douche était bien cochée sur la planification de l’infirmière. Sur la prise de boisson sucrée, les réponses non étaient pour les patients en première place au bloc.  Concernant la troisième check-list, la partie post-opératoire est bien remplie avec des taux de réponses à 95%. Il n’y a eu aucune complication post-opératoire à déplorer. 

Conclusion : Rendre le patient plus impliqué dans sa prise en charge est possible. Nos questionnaires montrent la motivation des patients pendant leur hospitalisation. Cela permettrait de diminuer les problématiques organisationnelles et donc d’en diminuer les coûts. Les risques et les complications péri-opératoires pourraient être diminuées également par cette procédure. Les autorités de santé et les associations de patients étaient positives vis à vis de l’initiative car le projet a été labellisé et valorisé après sa présentation à l’ARS en 2019.


Marjory RUÉ (BORDEAUX), Jean DESTANDAU
Thalie
09:00

"Vendredi 08 octobre"

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B30bis
09:00 - 10:00

Atelier du Collège 3
Simulation / Mise en scène d'un neurochirurgien: manager au sein d'une équipe de soins.

Modérateurs : Elsa MAGRO (PU PH) (BREST), François PROUST (PUPH) (Strasbourg)
Clio
10:30 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION Uranie & Calliope
11:00

"Vendredi 08 octobre"

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B32
11:00 - 12:30

Communications libres
Base du Crâne

Modérateurs : Emmanuel GAY (PUPH) (Grenoble), Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Marseille)
11:00 - 11:10 #25547 - OP060 Radiothérapie VMAT dans le traitement des chordomes du clivus.
OP060 Radiothérapie VMAT dans le traitement des chordomes du clivus.

Les chordomes du clivus sont des tumeurs rares de la base du crâne dont l’incidence approche 1/1000000 cas par an. La localisation clivale est le deuxième siège préférentiel des chordomes (35%) après la localisation sacro-coccygienne (50%). Les cellules tumorales proviennent de résidus de la notochorde fœtale. L’histoire clinique des chordomes est marquée par une croissance locale, un essaimage le long de la voie d’abord d’exérèse et de rares métastases à distance. La majorité des chordomes sont considérés comme bénins sur le plan histologique, et présentent une progression lente. Néanmoins leur évolution clinique agressive les rapproche des tumeurs malignes. L’âge médian au diagnostic est de 58.5 ans, la survie médiane sans traitement  approche 2 ans, celle avec un traitement 6.29 ans tous âges, sexes et localisations confondus.

Le traitement habituel comprend l’exérèse chirurgicale, aussi complète que possible, accompagnée d’une radiothérapie adjuvante. Des thérapies ciblées peuvent également être proposées dans certains cas. La qualité de l’exérèse chirurgicale a un impact majeur sur la survie des patients. Le bénéfice de la radiothérapie est également établi. La protonthérapie est le gold standard actuel de la radiothérapie dans la prise en charge des chordomes, permettant une irradiation importante centrée sur le lit tumoral en préservant les structures avoisinantes. Malheureusement, la protonthérapie présente une forte limitation de disponibilité (3 centres de protonthérapie civils en France).

Dans ce contexte, nous avons évalué l’utilisation du protocole VMAT (Volume modulated arc therapy) dans le traitement adjuvant chez 7 patients pris en charge pour le traitement de chordomes dans notre centre. Nous avons pu observer une forte concentration de dose sur le lit tumoral (87.1 Gy en moyenne) avec des effets indésirables modérés et acceptables (un cas de névralgie faciale et une radionécrose bitemporale radiographique). La survie moyenne dans notre série de patients est de 6.9 ans.

Le protocole VMAT présente une alternative intéressante et accessible dans la prise en charge de chordomes du clivus.

De nouvelles études randomisés sont bien entendu nécessaires afin d’en étayer la validité. 


Valery BATCHINSKY-PARROU (Reims), Lea DELALANDRE, Sara BARRAUD, Charles HEMERY, Philippe COLIN, Jean-Charles KLEIBER, Ines BOUSCATEL, Claude Fabien LITRE
11:10 - 11:20 #25582 - OP061 Chirurgie endoscopique transsphenoïdale des adénomes hypophysaires non sécrétant : résultats chirurgicaux d’une série prospective durant les deux premières années d'expérience.
OP061 Chirurgie endoscopique transsphenoïdale des adénomes hypophysaires non sécrétant : résultats chirurgicaux d’une série prospective durant les deux premières années d'expérience.

Objectif : Rapporter l'expérience initiale dans les procédures de résection d'adénomes hypophysaires non sécrétant par voie endoscopique endonasale durant les deux premières années en tant qu'opérateur sénior après une formation de troisième cycle orientée vers la chirurgie endoscopique endonasale.

Méthode : Une série prospective de tous les patients opérés d'un adénome hypophysaire par voie endoscopique endonasale entre 2017 et 2019 par l'auteur a été constituée. La qualité des résection a été déterminée par analyse volumétrique. L'impact de la courbe d'apprentissage sur la qualité de la résection et sur la survenue de complication a été évaluée.

Résultats : Trente-deux patients ont été inclus. 91% présentait un macroadénome, et 9% un adénome géant. 44% étaient considérés comme invasifs. Le taux moyen de résection était de 94%. Le taux de résection totale était de 62%, de résection subtotale de 19%, et de résection partielle de 19%. 1 patient (3%) a présenté une fuite de LCR post-opératoire justifiant d'une reprise chirurgicale. 9% des patients ont présenté une aggravation de leur fonction anté ou post hypophysaire. Un volume préopératoire élevé et un score de Knosp supérieur à 3 étaient associés à une résection incomplète. L'impact de la courbe d'apprentissage était significatif sur le volume tumoral résiduel, mais pas sur la survenue d’une complication.

Conclusion : Les procédures de résection d'adénome hypophysaires non sécrétant peuvent être réalisées en début d'expérience chirurgicale avec des taux de complications et une qualité de résection satisfaisantes, sous réserve d'une formation spécifique intensive et d'une prise en charge multidisciplinaire.


Julien BOETTO (Montpellier)
11:20 - 11:30 #25617 - OP062 Facteurs prédictifs d'une évolution visuelle favorable après chirurgie des méningiomes parasellaires. Une cohorte rétrospective multicentrique.
OP062 Facteurs prédictifs d'une évolution visuelle favorable après chirurgie des méningiomes parasellaires. Une cohorte rétrospective multicentrique.

Contexte 

En raison de leur proximité avec les structures optiques, les méningiomes parasellaires sont fréquemment révélés par des atteintes ophtalmologiques. L'objectif de la chirurgie est d'effectuer une résection complète de la tumeur associée à une amélioration ou au moins une stabilisation de la fonction visuelle.  L'objectif de cette étude est d'identifier les facteurs prédictifs d’une évolution favorable après l'opération d’un méningiome parasellaire.

 

Méthodes 

Nous avons recueilli rétrospectivement tous les méningiomes parasellaires (du tubercule sellaire et de la clinoïde antérieure) opérés dans 2 centres neurochirurgicaux (Caen et Rouen) entre 2010 et 2020. Nous avons collecté les données ophtalmologiques, cliniques, d'imagerie et chirurgicales et analysé leur impact sur l’évolution visuelle 4 mois après la chirurgie. Une atteinte visuelle favorable a été définie comme un gain d'acuité visuelle ≥ 2 et/ou un gain de plus d’un quart du champ visuel.

 

Résultats 

Au total, 85 patients ont été inclus, parmi lesquels 82 avaient une atteinte visuelle préopératoire. Quatre mois après l'opération, 51 patients (62,2 %) avaient un résultat visuel favorable. Les facteurs préopératoires prédictifs d'une amélioration visuelle étaient une durée des symptômes ophtalmologiques < 6 mois, une acuité visuelle préopératoire > 5/10, l'absence d'atrophie optique au fond d’œil, une altération isolée du champ visuel et une lésion en hypersignal T2 sur l’IRM préopératoire. En per opératoire, une tumeur de consistance molle, la présence d’un plan arachnoïdien et une résection complète étaient des facteurs associés à une évolution visuelle favorable. Une analyse complémentaire a permis de montrer qu’un OCT (optical coherence tomography) RNFL (retinal nerve fiber layer) moyen > 80 ????m était également associé à un résultat ophtalmologique favorable. 

 

Conclusion

Dans les méningiomes parasellaires, un traitement chirurgical rapide doit être effectué pour maximiser les chances d'amélioration de la vision. Une lésion apparaissant hyperintense en séquence T2 et des altérations mineures sur la présentation ophtalmologique initiale peuvent laisser espérer une issue favorable. La réalisation d'un OCT avant l'intervention chirurgicale permet de clarifier les attentes du patient quant à ses possibilités de récupération.


Arthur LECLERC (Caen), Thomas GABEREL, Marie-Alice LAVILLE, Stéphane DERREY, Jean-Claude QUINTYN, Evelyne EMERY
11:30 - 11:40 #27401 - OP063 Surveillance du potentiel d'action du nerf cochléaire pour la préservation de l'audition dans la chirurgie des schwannomes vestibulaires de taille moyenne/grande : conseils et pièges.
OP063 Surveillance du potentiel d'action du nerf cochléaire pour la préservation de l'audition dans la chirurgie des schwannomes vestibulaires de taille moyenne/grande : conseils et pièges.

Surveillance du potentiel d'action du nerf cochléaire pour la préservation de l'audition dans la chirurgie des schwannomes vestibulaires de taille moyenne/grande : conseils et pièges

Contexte : Le diagnostic de grands schwannomes vestibulaires (SV) avec une audition utile est en augmentation. La résection de ces tumeurs avec moins de paralysie faciale et un meilleur taux de préservation de l'audition reste un défi.

 

Objectif : La préservation de l'audition dans les schwannomes vestibulaires de taille moyenne et grande en utilisant la surveillance du potentiel d'action du nerf cochléaire (CNAP) est analysée, et les conseils et les pièges sont rapportés.

 

Méthodes : Une série longitudinale prospective de VS avec une audition utile opérés en utilisant une voie d’abord rétrosigmoïde.

 

Résultats : Au total, 37 patients ont été inclus avec un diamètre moyen du plus grand VS extra-méatal de 25±8.7 mm (12-46) et une prédominance du stade 4 de Koos (82%). Lorsque le nerf cochléaire était exposé, des CNAPs étaient présents chez 51% des patients et des réponses auditives du tronc cérébral (ABRs) chez 24%. Les patients ont été divisés en deux groupes : CNAP initial peropératoire présent ou absent. Guidés par la surveillance peropératoire du nerf facial, des résections totales, quasi-totales, subtotales et partielles ont été réalisées dans, respectivement, 57%, 19%, 11% et 13% des cas. La fonction du nerf facial (grade I-II) était préservée dans 95 % des cas à 6 mois. Une audition utilisable (classe A+B) et une audition avec intelligibilité (classe A-C) ont été conservées dans 16% et 27% des cas, respectivement. L'audition avec intelligibilité était préservée plus fréquemment lorsque les CNAP étaient présents (42% vs 11%) bien que la différence ne soit pas statistiquement significative.

 

Conclusion : Lorsque les CNAP peuvent être contrôlés à un stade précoce de la résection du VS, la possibilité de préservation de l'audition semble être plus élevée. Des changements à la fois dans l'approche du nerf cochléaire et dans la résection du VS sont obligatoires pour préserver les CNAP et améliorer le taux de préservation de l'audition.


Baptiste HOCHET, Ghizlene LAHLOU, Yann NGUYEN, Olivier STERKERS, Isabelle BERNAT, Daniele BERNARDESCHI, Michel KALAMARIDES (Paris)
11:40 - 11:50 #27442 - OP064 Approche extradurale temporale antérieure vers les sinus paranasaux et les cavités nasales par les triangles antérolatéral et antéromédial : une stratégie chirurgicale combinant microscopie et endoscopie.
OP064 Approche extradurale temporale antérieure vers les sinus paranasaux et les cavités nasales par les triangles antérolatéral et antéromédial : une stratégie chirurgicale combinant microscopie et endoscopie.

Introduction:  Les tumeurs de la base du crâne envahissant à la fois le compartiment intradural (sinus caverneux et fosse temporale) et extradural (fosse ptérygopalatine, fosse infratemporale, sinus sphénoïdal et région parasinusienne) demeurent difficile à réséquer pour le neurochirurgien. L’approche endoscopique endonasale apporte un accès plus direct et plus logique pour ce type de tumeur ; cependant, plus la lésion s’étend latéralement, plus son exposition nécessite la résection de structures nasales saines, et plus la reconstruction est complexe avec un risque de fuite de liquide cérébrospinal plus important, sources de morbidité.

 

Objectifs: Décrire l’utilité et les limites de l’approche extradurale temporale antérieure avec assistance de l’endoscope vers la fosse ptérygopalatine (PPF), la fosse infratemporale (ITF), les sinus paranasaux (PS), la région parapharyngienne, les cavités nasales (NC), le rhinopharynx (RP) et le clivus.

 

Méthode

Sept pièces anatomiques injectées et fixées ont été utilisées pour cette étude. Une craniotomie fronto-orbito zygomatique est réalisée. Après “peeling” de la dure mère de la face latérale du sinus caverneux, la fosse temporale antérieure est fraisée. Les foramens rond (FR) et ovale (FO) sont ouverts. La fosse ptérygo-palatine (PPF) est exposée. La berge latérale de la fissure orbitaire inférieure (IOF) est également retirée. Le triangle anterolatéral (ALT) est ensuite fraisé et le nerf vidien (VN) est exposé.  Le sinus sphénoïdal (SphS) est ouvert en fraisant entre V2 et le VN. Le rhinopharynx est exposé en fraisant la lame médiale de la ptérygoide. Le sinus maxillaire (MaxS) est être ouvert en avant de la PPF. En transposant latéralement V2, le triangle antéro-médial (AMT) peut être élargi. Le muscle de Muller est réséqué tout comme la partie médiale de la IOF, donnant accès au SphS et plus en avant aux cellules éthmoïdales postérieures. Des études morphométriques ont également été réalisées.

 

Résultats

Les triangles ALT et AMT permettent d’accéder facilement aux régions de la PPF, la ITF et la PPR. Avec assistance de l’endoscope, ils permettent également d’explorer les PS, NC, RP et la dépression clivale. La distance entre l’angle V2-V3 et la face exocrânienne du FO était de 6.8 ±1.2mm et celle entre l’angle V2-V3 et la face exocrânienne du FR était de 15.1 ±0.9mm.

 

Conclusion :  Les triangles ALT et AMT sont des corridors chirurgicaux permettant l’accès au SphS, MaxS, PS, NC et au RP via une approche transcrânienne. L’utilisation de l’endoscope à travers ces corridors peut être considérée comme une alternative à l’abord endoscopique endonasal étendu pour certaines tumeurs de la base du crâne.


Thibault PASSERI (Paris), Kentaro WATANABE, Shunya HANAKITA, Lorenzo GIAMMATTEI, Ali R ZOMORODI, Arianna FAVA, Rosaria ABBRITTI, Moujahed LABIDI, Pierre Olivier CHAMPAGNE, Takanori FUKUSHIMA, Sébastien FROELICH
11:50 - 12:00 #27443 - OP065 Morbidité chirurgicale de l’approche extradurale par pétrosectomie antérieure : l’expérience de Lariboisière sur une série de 50 cas.
OP065 Morbidité chirurgicale de l’approche extradurale par pétrosectomie antérieure : l’expérience de Lariboisière sur une série de 50 cas.

Introduction

L’approche extradurale par pétrosectomie antérieure (EPA) a été initialement popularisée pour le traitement chirurgical des méningiomes sphénopétroclivaux et de certains anévrismes du tronc basilaire. Durant les dernières décennies, plusieurs améliorations techniques ont permis d’améliorer le corridor chirurgical, maximisant l’étendue de la résection tumorale tout en minimisant les complications. Cependant, il persiste une certaine morbidité chirurgicale liée à l’abord qui n’a été que très peu décrite dans la littérature.

Objectifs

Nous présentons ici, une large série de 50 patients opérés par une approche EPA pour différentes pathologies. Nous nous intéresserons particulièrement à la morbidité de l’abord chirurgical.

Matériel et méthodes

Une revue rétrospective de patients ayant bénéficiés d’un abord par EPA entre janvier 2012 et février 2021 a été réalisée. Les données cliniques préopératoires, le diagnostic histologique, la morbidité liée à la pathologie et spécifique de l’approche ainsi que le statut clinique pré, post-opératoire et au dernier suivi ont été recueillis. Une évaluation radiologique précise pré et post-opératoire a également été réalisée. Les patients ayant été opérés par un abord transpétreux combiné et/ou ayant un suivi inférieur à 3 mois étaient exclus.

Résultats

Cinquante cas de pétrosectomie antérieure ont été retenus pour l’analyse. Le suivi moyen était de 33.1±27.8 mois. 7 patients inclus avaient déjà été opérés par un abord chirurgical différent dans une autre institution. Les pathologies traitées étaient réparties comme suivant : 24 méningiomes (47,1%), 8 chondrosarcomes and chordomes (15,7%), 11 cavernomes (22%), 2 schwannomes 2 (4%), 1 kyste épidermoïde (2%), 1 métastase (2%), 1 granulome à cholestérine (2%).  Concernant la morbidité spécifique liée à l’abord chirurgical, nous avons recensés : une paralysie faciale post-opératoire (2%), 2 pertes de l’audition (4%), 3 crises comitiales per-opératoires (6%), 3 crises comitiales post-opératoires (6%), 1 fuite de LCS (2%), 2 pseudomeningocèles (4%), 1 kératite en lien avec le dommage du GSPN (de surcroit d’une hypoesthésie trigéminale préopératoire) (2%), et une dysfonction temporo-mandibulaire (2%). Une résection totale ou proche était observée dans 60% des cas toute pathologie confondue et dans 68,4 % des cas opérés d’un méningiome pétroclival.

Conclusion

Cette large série de 50 cas traités par une EPA pour plusieurs types de pathologies confirme que cet abord est un outil supplémentaire dans l’arsenal chirurgical du neurochirurgien. Une parfaite connaissance de l’anatomie, de la technique chirurgicale ainsi qu’une évaluation préopératoire précise et une sélection appropriée des patients permettent d’accomplir des taux de résection satisfaisants avec une morbidité chirurgicale acceptable.


Lorenzo GIAMMATTEI, Thibault PASSERI (Paris), Stefan LIEBER, Fumihiro MATANO, Atsushi OKANO, Paolo DI RUSSO, Sébastien FROELICH
12:00 - 12:10 #27446 - OP066 Variabilité de l’Artère Carotide Interne à l'IRM pré-opératoire : proposition d’une nouvelle classification appliquée à la chirurgie hypophysaire endonasale transsphénoïdale.
OP066 Variabilité de l’Artère Carotide Interne à l'IRM pré-opératoire : proposition d’une nouvelle classification appliquée à la chirurgie hypophysaire endonasale transsphénoïdale.

    Introduction

Le risque de plaie carotidienne est l’un des plus redoutés par le neurochirurgien lors d'une chirurgie endoscopique transsphenoïdale, certes rare (incidence de 0.1%) mais mortel (mortalité associée de 10%). Afin de mieux appréhender l'anatomie chirurgicale de ces abords, une classification anatomique endoscopique de l’artère carotide interne (ACI) en 4 types dont le trajet est plus ou moins tortueux, a été proposée par Cebula et al. Cependant, il n'existe pas à l'heure actuelle de classification validée et reconnue pour estimer ce risque vasculaire au cours de la planification pré-opératoire.

L’étude présentée a ainsi pour objectif d'évaluer la reproductibilité de cette classification endoscopique anatomique à l’IRM hypophysaire pré-opératoire afin d'aboutir à un tel outil d'évaluation du risque vasculaire pour le neurochirurgien. 

   Matériels et méthodes

L’objectif principal de l’étude était d'évaluer la reproductibilité et la transposabilité de la classification anatomique endoscopique de Cebula et al à une classification remnographique. L’objectif secondaire était l’individualisation d'éventuels facteurs de risque associés à la tortuosité de l’ACI.

Les angles entre la portion intracaverneuse et la portion supracaverneuse de l'ACI ont été mesurés sur 109 IRM en séquence TOF par 3 observateurs indépendants de niveaux différents. La concordance interobservateurs a été étudiée sur le plan statistique via un coefficient de corrélation de Kappa. Les facteurs de risque cardiovasculaires (tabac, âge, consommation d'alcool, tabagisme) ont été recherchés pour chaque patient afin de déterminer une éventuelle association statistique avec la répartition en sous-types d'ACI.

   Résultats

La comparaison interobservateurs des mesures établies sur les 109 IRM a abouti à un coefficient de corrélation Kappa de 0.9, correspondant à une fiabilité de 91,7%.

L’analyse des facteurs de risque n’a pas démontré d'association statistiquement significative entre facteurs de risque cardiovasculaire et tortuosite de l’ACI.

   Discussion

Cette analyse statistique a démontré une très bonne reproductibilité de la classification anatomique endoscopique de Cebula et al appliquée à l’IRM. Une tortuosité majeure de l’ACI entre ses portions intra- et supracaverneuse est présumée associée à un plus important risque vasculaire, du fait de la présence très fréquente d’un contact entre l'ACI et l’hypophyse dans cette disposition. Cette classification appliquée à l'IRM pré-opératoire fournit ainsi un outil simple, fiable et reproductible d'évaluation du risque vasculaire pré-opératoire dans la plannification d'un abord trans-sphénoïdal.

   Conclusion

La transposition à l'IRM pré-opératoire de la classification anatomique endoscopique de l’ACI de Cebula et al a démontré une excellente reproductibilité inter-observateurs, en faisant un outil prometteur pour l'évaluation pré-opératoire du risque vasculaire iatrogène d'une chirurgie endoscopique transsphénoïdale.


Guillaume DANNHOFF (Strasbourg), Maria Teresa BOZZI, Antonino SCIBILIA, Charles-Henry MALLEREAU, Mélanie RIBEIRO, Taise MOSSO RAMOS, François PROUST, Hélène CEBULA
12:10 - 12:20 #27455 - OP067 Bases anatomiques de l'abord endoscopique des tumeurs intra-orbitaires.
OP067 Bases anatomiques de l'abord endoscopique des tumeurs intra-orbitaires.

Introduction: Plusieurs voies d'abords chirurgicales sont possibles selon la localisation tumorale au sein de la cavité orbitaire. L'essor de l'endoscopie a ouvert de nouvelles perspectives et se développe aux exérèses tumorales intra-orbitaire, notamment par voie endonasale. Par une étude sur pièces anatomiques, nous décrivons les repères et limites permettant un abord endoscopique endonasal pour la prise en charge chirurgicale de ces tumeurs.

Matériel et méthode: Nous avons utilisé 19 pièces anatomiques, 10 sujets masculins et 9 sujets féminins, issues du centre du don du corps de la faculté de médecine de Brest. Sur ces 19 pièces, 9 ont été injectées en intra-artériel par du latex coloré en rouge. Nous avons réalisé 27 dissections, par abord endonasal uninarinaire homolatéral. Nous avons procédé à la luxation médiale du cornet moyen, permettant l'exposition du processus uniforme et de la bulle ethmoïdale. Puis, après une méatotomie moyenne, le plancher orbitaire a été exposé. Une ethmoïdectomie antérieure puis unilatérale complète a permis l'abord de la paroi médiale de l'orbite. Après ouverture de la périorbite et dissection de la graisse extra puis intra-conique, les muscles oculomoteurs, le nerf optique, le nerf oculomoteur, l'artère ophtalmique et ses branches ont été mis en évidence. La segmentation en quadrant de la cavité orbitaire centrée sur le nerf optique a été utilisé.

Résultats: La résection osseuse au cours de l'abord endoscopique est limité en avant par la ligne maxillaire, relief de la suture lacrymo-frontale, si la préservation du canal lacrymo-nasal est souhaité. Latéralement, la résection du plancher orbitaire peut être réalisé jusqu'au pédicule infra-orbitaire. En haut, l'abord peut atteindre le toit de l'ethmoïde, en arrière, la limite de résection osseuse est portée par la paroi postérieure du sinus sphémoïdal. Au sein de la cavité orbitaire, l'accès à l'espace extra-conique est sécurisant, du fait de sa pauvreté en éléments vasculonerveux. Concernant l'espace intra-conique, l'abord endoscopique permet un accès aux tumeurs situées médialement par rapport au nerf optique. L'abord endoscopique endonasal permet la prise en charge chirurgicale des tumeurs localisées dans le quadrant inféro-médial, avec un abord intra-conique entre le muscle droit médial et le muscle droit inférieur. Le quadrant supéro-médial est également accessible, avec un risque majoré du fait de la présence de l'artère ophtalmique et de ses branches.

Discussion/Conclusion: La prise en charge chirurgicale par abord endoscopique endonasal des tumeurs intra-orbitaire présente un intérêt dans sa réduction de morbidité. Son abord est réduit tout en conservant une qualité de visibilité pour les tumeurs localisées dans le compartiment médial depuis le tiers antérieur de la cavité orbitaire jusqu'à l'apex.


Céline PANHÉLEUX (Brest), Marie DUIGOU, Emmanuel MORNET, Elsa MAGRO, Romuald SEIZEUR
Clio

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A32
11:00 - 12:30

Session RACHIS
Prise en charge des récidives de hernies discales lombaires

11:00 - 12:30 Introduction : Une problématique épineuse. Olivier HAMEL (Neurochirurgien) (Conférencier, CORNEBARRIEU)
11:00 - 12:30 Analyse de la littérature : plongée dans l’hétérogénéité. Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Conférencier, Versailles)
11:00 - 12:30 Nuances et controverse : Battle autour de 3 cas cliniques. Kevin BUFFENOIR (PUPH) (Conférencier, SAINT PIERRE (REUNION), Réunion), Stéphane LITRICO (PH) (Conférencier, NICE), Johann PELTIER (Professeur de Neurochirurgie) (Conférencier, AMIENS)
11:00 - 12:30 Pré-résultats de l’enquête internationale SFR 2022 : 16 pays, 516 chirurgien. Bertrand DEBONO (Neurosurgeon) (Conférencier, Versailles)
11:00 - 12:30 A l’heure des choix. Olivier HAMEL (Neurochirurgien) (Conférencier, CORNEBARRIEU)
Uranie & Calliope
12:30 PAUSE DEJEUNER LIBRE
13:30 PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION
14:00

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A35b
14:00 - 14:30

Conférence Management

14:00 - 14:30 Pourquoi faut-il s’investir dans le management hospitalier ? Quelles aptitudes et quelle formation sont requises pour y parvenir ? Philippe PAQUIS (PU PH) (Conférencier, NICE)
Uranie & Calliope
14:30

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A35c
14:30 - 15:15

Conférence HIFU

Modérateur : Jean REGIS (PROFESSEUR) (Marseille)
14:30 - 15:15 MRgFUS treatments for Movement Disorders. Jorge GURIDI (Neurosurgery) (Conférencier, Pamplona, Espagne)
Uranie & Calliope
15:15

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B36
15:15 - 17:15

Communications libres
Fonctionnel

Modérateurs : Stephan CHABARDÈS (head of the department) (GRENOBLE), Sophie COLNAT-COULBOIS (PU-PH) (Nancy)
15:15 - 15:24 #27451 - OP058 Intérêt de la stimulation du nerf grand occipital dans la prise en charge des névralgies trigéminales réfractaires.
OP058 Intérêt de la stimulation du nerf grand occipital dans la prise en charge des névralgies trigéminales réfractaires.

INTRODUCTION: La névralgie du trijumeau (NT) est une affection douloureuse très sévère ayant un retentissement majeur sur la condition physique, psychologique et la qualité de vie. Bien que la plupart des patients répondent à un traitement médical adapté, certains deviennent pharmacorésistants, nécessitant une prise en charge chirurgicale. Plusieurs techniques peuvent alors être proposées en fonction du mécanisme de la douleur et de l’état clinique, avec un taux de soulagement initial de 70-90% et un taux de récidive de 15-30%. Peu d’études rapportent les résultats de techniques de neuromodulation dans la prise en charge des NT réfractaires, avec un faible nombre de patients inclus et des suivis courts. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’efficacité à long terme et la tolérance de la stimulation du nerf grand occipital (NGO) dans la prise en charge des NT.

METHODE: Nous avons conduit une étude rétrospective bicentrique (CHU de Nice, AP-HM Timone Marseille, France) de patients traités pour une NT réfractaire. L’efficacité de la stimulation du NGO a été évaluée selon le score de douleur du Barrow Neurological Institute (BNI) et du taux de soulagement (0-100%) au meilleur et au dernier suivi.

RESULTATS: Huit patients (6F/2H) présentant une NT réfractaire ont été inclus. L’âge moyen était de 47 ans (32-75; médiane: 43). La durée moyenne d’évolution de la NT était de 8,3 ans (2-14; médiane: 8). Les patients avaient reçu en moyenne 6,1 traitements médicamenteux (2-10; médiane: 6) et bénéficié de 4,8 interventions chirurgicales (1-8; médiane: 5,5). Une période test avec pose d’électrode percutanée a été réalisée pour 5/8 patients avec un soulagement observé pour l’ensemble des patients et une récidive douloureuse après la phase test chez 4/5 patients. Sept patients ont finalement bénéficié d’une implantation définitive. Le score BNI moyen avant implantation était de V. Le suivi moyen après implantation de 51 mois (2-102; médiane: 60). Tous les patients ont présenté un soulagement après l’implantation. Le score BNI et le taux de soulagement moyens au meilleur suivi étaient respectivement de IIIa (IIIa-IV) et de 85,7% (70-100%; médiane: 80%). Au dernier suivi, le score BNI et le taux de soulagement moyens étaient respectivement de IIIa (IIIa-V) et 61,7% (0-100%; médiane: 65%). Trois patients ont présenté une récidive douloureuse. Des complications ont été observées chez 5 patients (71,4%) nécessitant une reprise chirurgicale pour fracture d’électrode (2), érosion cutanée (1), migration (1), ou inconfort lié au matériel (1). Ce dernier patient a finalement été explanté pour infection de matériel.

CONCLUSIONS: Bien que la stimulation du NGO ne soit pas indiquée dans la prise en charge des névralgies réfractaires, les résultats de cette étude montrent que cette technique peut apporter un soulagement important et durable chez ces patients en impasse thérapeutique.


Anne BALOSSIER (Marseille), Anne DONNET, Jean RÉGIS, Aurélie LEPLUS, Michel LANTÉRI-MINET, Denys FONTAINE
15:24 - 15:33 #27452 - OP059 Etat des lieux de la neurochirurgie française dans la prise en charge des douleurs de cancer – un sondage national.
OP059 Etat des lieux de la neurochirurgie française dans la prise en charge des douleurs de cancer – un sondage national.

INTRODUCTION: L’incidence du cancer en France est estimée à 350 000 cas/an. Malgré une attention accrue, la prévalence de la douleur n’a pas diminué au cours des dernières décennies, et 10% à 40% des patients souffrent toujours de douleurs modérées à sévères. La neurochirurgie de la douleur a connu un premier essor dans la première moitié du XXe siècle grâce aux techniques lésionnelles ; plus récemment les techniques de neuromodulation sont apparues, permettant une plus large offre de soin. Suite au développement de nouvelles molécules et formes galéniques dans les années 1980 et 1990, la demande pour les gestes chirurgicaux principalement lésionnels a diminué, entraînant une perte d’expertise des équipes et un manque de transmission de ces techniques aux jeunes générations. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’activité actuelle des équipes de neurochirurgie françaises dans la prise en charge des douleurs de cancer.

METHODE: A la demande de la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur (SFETD), et avec la participation de la Société Française de Neurochirurgie et de la Société Française des Neurochirurgiens Libéraux, nous avons conduit un sondage national. Un questionnaire en ligne a été soumis à l’ensemble des équipes de neurochirurgie publiques et neurochirurgiens libéraux.

RESULTATS: Ce questionnaire a été rempli par 36 équipes neurochirurgicales (principalement en CHU). Les techniques de neuromodulation par pompe intrathécale ou cathéter intracérébroventriculaire étaient respectivement proposées dans 74,3% et 51,4% des centres. Les techniques lésionnelles étaient réalisées par 25,7% des équipes pour les DREZotomies, 14,3% pour les cordotomies, 11,4% pour les tractotomies mésencéphaliques, et 5,7% pour les myélotomies commissurales. Huit services ne participaient pas à la prise en charge des douleurs de cancer (22,9%) faute de demande ou de formation. Les patients étaient adressés principalement par les oncologues ou algologues lors de RCP (58,9%). 60,6% des équipes interrogées rapportaient une baisse des demandes de prise en charge chirurgicale au cours des dernières années, et l’ensemble des équipes considérait ces gestes sous-utilisés.

CONCLUSIONS: La prise en charge de la douleur dans la maladie cancéreuse est une mission de santé publique. La variété des méthodes neurochirurgicales permet d’adapter la prise en charge à la topographie et au type de douleur, à l’état général du patient, et à son pronostic vital. Néanmoins, malgré leur grande efficacité, ces techniques restent très largement sous-utilisées. L’implication des neurochirurgiens dans la prise en charge de la douleur cancéreuse a diminué dans notre pays au cours des dernières décennies et la demande pour ces techniques très efficaces et plus spécifiques a diminué. La place des procédures ablatives neurochirurgicales doit être redéfinie et l’expertise technique pérennisée en assurant la transmission aux prochaines générations de chirurgiens.


Anne BALOSSIER (Marseille), Florence TIBERGHIEN, Claire SMALL-BERGEONNEAU, Bich DANG-VU, Karima MEZAIB, Sylvie ROSTAING, Naoufel OUERCHEFANI, Hayat BELAID
15:33 - 15:42 #25610 - OP049 Efficacité et sécurité du traitement des schwannomes du nerf facial par radiochirurgie Gamma Knife.
OP049 Efficacité et sécurité du traitement des schwannomes du nerf facial par radiochirurgie Gamma Knife.

Abstract

Introduction :

Le schwannome du nerf facial (SNF) est une tumeur bénigne rare, développée au dépend des cellules de Schwann. Elle peut intéresser n’importe quel segment du nerf facial. La présentation clinique la plus fréquent est la paralysie faciale. Une perte d’audition peut s’y associer. La prise en charge comprend la surveillance, la résection microchirurgicale, la radiochirurgie et la radiothérapie fractionnée.

Objectif :

On se propose d’évaluer le contrôle tumoral et la préservation fonctionnelle après traitement radiochirurgical Gamma Knife (GKRS) des SNF.

Méthode :

Entre 1993 et 2017, nous avons traité 67 patients présentant des SNF. Les patients ayant bénéficié d’une exérèse chirurgicale avant la radiochirurgie ou d’un suivi inférieur à 3 ans ont été exclus. Nous avons donc retenu 26 patients avec un suivi clinique, audiométrique, et radiologique régulier.

 Les données cliniques et radiologiques des patients ont été évaluées de façon rétrospective.

Résultats :

Notre échantillon est réparti en 18 femmes et 8 hommes. L’âge moyen est de 51 ans. Avant la GKRS, 15 patients avaient une atteinte faciale (une paralysie faciale ou un hémispasme) et 9 patients avaient une audition non fonctionnelle.

Le volume moyen de la tumeur était de 0.680 cm3 (extrêmes : 0.01–2.92 cm3). La dose marginale moyenne appliquée était de 12 Gy (extrêmes : 10 -16 Gy). La période moyenne de suivi était de 86.55 mois (de 25.8 à 256.7 mois).

Le contrôle de la tumeur a été atteint chez 25 patients (96.2%) (régression et/ou stabilisation). On a retrouvé un seul cas d’échec. 17 patients ont gardé leur fonction faciale initiale et 8 patients ont présenté une amélioration. Un seul patient a présenté une détérioration de la fonction faciale. Tous les patients qui avaient une audition fonctionnelle avant la GKRS ont conservé leur statut auditif.

Conclusion :

La GKRS a une place sous-estimé dans l’arsenal thérapeutique des SNF. Elle permet un control tumoral et une conservation fonctionnelle à long terme. GKRS peut être considérée comme traitement de première intention pour les SNF de petite et moyenne taille.


Silvia SANDU (Marseille), Ibri HASSAN, Mohamed Yassine BELTAIFA, Balossier ANNE, Pierre Hugues ROCHE, Jean REGIS
15:42 - 15:51 #25612 - OP050 Étude comparative des résultats de la chirurgie de l’épilepsie temporale chez des patients âgés de moins de 50 ans et plus de 50 ans : morbi-mortalité, contrôle de l’épilepsie, et devenir cognitif.
OP050 Étude comparative des résultats de la chirurgie de l’épilepsie temporale chez des patients âgés de moins de 50 ans et plus de 50 ans : morbi-mortalité, contrôle de l’épilepsie, et devenir cognitif.

OBJECTIF : Le traitement neurochirurgical des épilepsies temporales pharmacorésistantes de l’ adulte jeune permet dans la majorité des cas un contrôle des crises au prix d’une faible morbi-mortalité. La chirurgie de résection est plus rarement réalisée chez les patients âgés de 50 ans notamment en raison de la crainte d’une morbidité  post-chirurgicale élevée, d’un échec du contrôle de l’épilepsie et d’un mauvais pronostic cognitif liés à la longue durée d’évolution de la maladie. Le but de cette étude était de comparer l’efficacité, la morbidité et le devenir cognitif après une chirurgie de résection temporale dans deux populations de patients ( > de 50ans ; < 50 ans) souffrant d’une épilepsie pharmacorésistante 

METHODES : Nous avons effectué une étude rétrospective avec analyse des données de 78 patients ayant bénéficié d’une chirurgie de résection pour une épilepsie temporale pharmacorésistante dans le même établissement entre 2007 et 2018. Les critères de jugement étaient le contrôle des crises selon la classification d'Engel à deux ans de la chirurgie, la morbidité chirurgicale et l’évolution du bilan neuropsychologique durant la première année après la chirurgie. Les données des patients âgés de 50 ans et plus lors de la chirurgie (N = 7) ont été comparées à celles des patients plus jeunes (N = 71). 

RÉSULTATS: Dans le groupe de patients âgés de 50 et plus, l’âge moyen lors de la chirurgie était de 57 ans et la durée moyenne d’évolution de la maladie était de 39,4 ans. Pour la cohorte de patients plus jeunes, l’âge moyen lors de la chirurgie était de 33,6 ans et la durée moyenne d’évolution de l’épilepsie était de 19,3 ans. A deux ans de la chirurgie, des taux similaires de liberté de crise (Engel I) ont été retrouvés dans les deux groupes malgré une durée d’évolution plus longue chez les patients âgés (77,5% dans le groupe < 50 ans contre 85,7% dans le groupe > 50 ans, p = 1). Dans le groupe de patients âgés, deux patients ont présenté des complications (infection, déficit du champ visuel). Il n'y avait aucune différence statistiquement significative entre les deux groupes en ce qui concerne la morbidité. Le déclin postopératoire de la mémoire épisodique verbale et de la dénomination dans le groupe plus âgé tendait vers la significativité (respectivement p = 0,07 et p = 0,06).

CONSCLUSION : Notre étude suggère que la chirurgie de l'épilepsie du lobe temporal chez les patients âgés de 50 ans et plus offre des résultats similaires à ceux d’une population plus jeune en ce qui concerne le contrôle de l’épilepsie et les complications chirurgicales. Nous ne pouvons cependant pas éliminer un risque plus élevé de déclin de la mémoire épisodique verbale et de la capacité de dénomination par rapport aux patients de moins de 50 ans. Nos résultats sont à interpréter avec prudence du fait d’un effectif faible de patients pouvant induire un défaut de puissance.


Insafe MEZJAN (NANCY), Hélène BRISSART, David MASSON, Thierry CIVIT, Louis MAILLARD, Sophie COLNAT-COULBOIS
15:51 - 16:00 #25616 - OP051 Stimulation cérébrale profonde (SCP) du pulvinar medial (PuM) dans les épilepsies pharmaco-résistantes : Impact du paramètre « fréquence de stimulation » sur les marqueurs de connectivité fonctionnelle intracérébrale.
OP051 Stimulation cérébrale profonde (SCP) du pulvinar medial (PuM) dans les épilepsies pharmaco-résistantes : Impact du paramètre « fréquence de stimulation » sur les marqueurs de connectivité fonctionnelle intracérébrale.

Introduction : S’il est classique de stimuler à haute fréquence (130 Hz) pour obtenir l’effet thérapeutique sur le tremblement dans les mouvements anormaux (SCP thalamique du Vim), la fréquence -ou la bande de fréquence- de stimulation optimale en épilepsie n’est absolument pas établie. L’impact spécifique de la stimulation du pulvinar sur la connectivité fonctionnelle en fonction de la fréquence n’a pas été investigué jusqu’à présent. L’objectif de ce travail était d’analyser l’impact de la fréquence de stimulation sur les marqueurs intracérébraux de connectivité cérébrale chez des patients épileptiques.

Matériel & Methode : 23 adultes épileptiques pharmaco-résistants ayant fait l’objet d’enregistrements profonds (SEEG) et dont l’implantation comprenait une ou deux électrodes thalamiques (PuM) ont été stimulés en bipolaire sur les deux plots distaux situés dans le pulvinar médial (Stimulateur : Micromed®). Le protocole de stimulation, appliqué de façon identique, chez tous les patients, était le suivant : périodes de 20s de stimulation, à 2 mA, à 250 µs (de largeur d’impulsion), balayant successivement les fréquences de 1,2,5,10,20,30Hz…130,150Hz jusqu’à 200Hz avec 60s minimum de wash-out (stim off) entre les stim. Le seul paramètre de stimulation à varier était la fréquence. Les analyses de connectivité fonctionnelle ,fondées sur un index de corrélation non-linéaire (h2), en broadband et dans les différentes bandes de fréquence étaient réalisées via le logiciel AnyWave® (marqueurs définis et détectés via le plugin Epochs, fichiers stockés au format BIDS). Les périodes pré et post-stim étaient comparées ainsi les périodes stim « off » versus stim « on » via une méthode de soustraction d’artéfacts issue de l’analyse en composante indépendante (SOBI).

Résultats : En l’état actuel de l’analyse des résultats, il est observé des modifications significatives de la valeur du h2 pour différentes fréquences de stimulation. Cela permet d’objectiver un impact de la stimulation du pulvinar sur le connectivité globale. Si certaines fréquences tendent effectivement à diminuer, d’autres ,à l’inverse, augmentent la connectivité entre les régions enregistrées, les résultats ne sont pas concordants entre les patients.Une fréquence « clé » qui serait efficace chez tous les patients n’a pas émergé ou été identifiée. D’autres analyses, comme le temps-fréquence, sont en cours.

 

Conclusion :  Sans méconnaitre le caractère préliminaire des résultats obtenus jusqu’à présent et sous réserve d’analyse complémentaire, il n’est pas impossible qu’une fréquence unique de stimulation telle qu’elle est appliquée actuellement avec les dispositifs commercialisés ne s’avère en réalité pertinente que pour très peu de patients et que des analyses individualisées, personnalisées permettent à l’avenir d’identifier les fréquences adaptées pour un patient donné ou un type d’épilepsie donné.


Emma ACERBO (Marseille), Aude JEGOU, Stanislas LAGARDE, Marc ZANELLO, Fabrice BARTOLOMEI, Christian-G BÉNAR, Romain CARRON
16:00 - 16:09 #25624 - OP052 La pression intracrânienne est un déterminant de l’activité sympathique.
OP052 La pression intracrânienne est un déterminant de l’activité sympathique.

La neurochirurgie fonctionnelle vise à moduler les fonctions de réseaux neuronaux impliqués dans le mouvement, la spasticité, la douleur ou le comportement. La mise en place d’une dérivation ventriculaire interne (DVI) en cas d’hydrocéphalie a un effet sur la pression intracrânienne (PIC) ce qui améliore la fonction motrice et d’autres fonctions. Cette amélioration suggère que les lésions neurologiques responsables des troubles cliniques ne sont pas de type lésionnel mais de type fonctionnel. Nous émettons l’hypothèse que la mise en place d’une DVI relève de la neurochirurgie fonctionnelle, permettant la modulation de groupes neuronaux afin d’améliorer la fonction neurologique.

La validation ou le rejet de cette hypothèse doit se faire en 3 étapes successives : i) démonstration in vivo d’une barosensibilité intracrânienne, ii) identification des barorécepteurs et centres intégrateurs intracrâniens, iii) démonstration que la mise en place d’une DVI induit in vivo une neuromodulation proportionnelle à la réponse clinique.

Ce travail est la première étape de validation de notre hypothèse par l’étude de la barosensibilité intracrânienne. La PIC a été augmentée puis diminuée de manière modérée chez des souris et des patients par injection de sérum physiologique respectivement en intra-ventriculaire et en lombaire. L’activité du système nerveux autonome (SNA) a été mesurée directement par microneurographie en quantifiant l’activité sympathique respectivement rénale et musculaire. Nous avons également mesuré indirectement l’activité du SNA par étude de la variabilité de la fréquence cardiaque.

Chez la souris (n=15), l’activité sympathique rénale augmente de 29.9 ± 4.0 bursts.sec-1 (PIC basale ICP 6.6 ± 0.7 mmHg) à 45.7 ± 6.4 bursts.sec-1 (PIC plateau 38.6 ± 1.0 mmHg) puis diminue à 34.8 ± 5.6 bursts.sec-1 (PIC post injection 9.1 ± 0.8 mmHg). Chez les patients (n=10), l’activité sympathique musculaire augmente de 51.2 ± 2.5 bursts.min-1 (PIC basale 8.3 ± 1.0 mmHg) à 66.7 ± 2.9 bursts.min-1 (PIC plateau 25 ± 0.3 mmHg) puis diminue à 58.8 ± 2.6 bursts.min-1 (PIC post injection 14.8 ± 0.9 mmHg). Chez les patients, une augmentation de PIC de 7 mmHg produit une augmentation significative de 17% de l’activité sympathique. L’analyse de la variabilité de la fréquence cardiaque montre que l’augmentation de PIC réduit l’activité parasympathique. Les résultats chez l’homme et la souris sont strictement superposables.

Nous démontrons chez l’animal et l’homme que la PIC est un déterminant réversible de l’activité efférente sympathique, même pour des augmentations faibles de PIC. Nous démontrons donc une neuromodulation PIC-dépendante du SNA, suggérant la présence d’un baroréflexe intracrânien et donc d’une barosensibilité intracrânienne. Si nos résultats sont confirmés par d’autres équipes indépendantes, il nous faudra explorer les deux étapes suivantes (cf. §2) afin de pouvoir démontrer que la mise en place d’un DVI relève bien de la Neurochirurgie fonctionnelle.


Eric SCHMIDT (TOULOUSE), Fabien DESPAS, Anne PAVY LE TRAON, Zofia CZOSNYKA, John PICKARD, Kamal RAHMOUNI, Atul PATAK, Jean Michel SENARD
16:09 - 16:18 #25625 - OP053 L’interférence temporelle : nouveau paradigme de stimulation non invasif. Preuve de concept chez le rongeur.
OP053 L’interférence temporelle : nouveau paradigme de stimulation non invasif. Preuve de concept chez le rongeur.

Introduction : Une nouvelle méthode de stimulation cérébrale non invasive a été décrite en 2017 par Nir Grossman, l’interférence temporelle ou temporal interference (TI). Elle repose sur l’application externe de deux champs électriques à haute fréquence via deux paires d'électrodes extra-crâniennes avec un faible décalage fréquentiel. On obtient ainsi deux champs électriques oscillants dont la superposition va générer en profondeur une enveloppe de stimulation à basse fréquence. Il est ainsi théoriquement possible de stimuler en profondeur une zone précise du cerveau avec des paramètres de stimulation sur mesure. L’objectif de ce travail était d’une part de reproduire un modèle de kindling chez la souris de façon non invasive et d’autre part d’appliquer une TI à 130 Hz pour évaluer l’impact de cette dernière sur l’activité hippocampique.

Matériels et Méthodes :  Pour un premier groupe de 8 souris, OF1, âgées de 8 semaines, nous avons appliqué deux fréquences (f1 = 1200Hz, f2= 1250Hz,500µs, pas de 50µA) créant une enveloppe de stimulation de 50Hz, fréquence habituelle des protocoles de kindling. Les souris étaient observées et cotées selon l’échelle de Racine jusqu’à obtention du stade IV.

Pour le second groupe (n=16), des souris préalablement rendues épileptiques par un protocole de kindling via une électrode invasive (n=9) étaient soumises à un protocole de stimulation TI à 130 Hz (f1 =1300Hz, f2=1430Hz) pendant une heure. L’électrode, outre le fait d’induire le kindling de façon classique dans l’hippocampe, avait pour objectif d’enregistrer les potentiels de champs locaux avant et après l’application du traitement TI. Des souris, pour lesquels la TI n’était pas appliquée, servaient de contrôle. Les spikes et les oscillations à haute fréquence (ripples :150-250Hz) étaient quantifiés dans les deux groupes.

Résultats : Dans le groupe « kindling TI », toutes les souris ont atteints le stade IV avec des variations interindividuelle d’intensité requise. Dans le groupe TI-130Hz (n=9), une diminution significative du nombre de spikes était observée par rapport au groupe de souris non traitées (n=7). Concernant les oscillations, les ripples augmentent significativement dans le groupe TI-130 Hz alors que dans le groupe contrôle, on observe une diminution des taux de ripples. Ces résultats sont encourageants et très similaires à ceux que l’on obtient via l’implantation d’une électrode invasive hippocampique tant pour le modèle kindling que pour la stimulation hippocampique. L’orientation spatiale du champ électrique est un paramètre important à contrôler.

Conclusion : Ces résultats constituent une première preuve de concept de faisabilité et d’efficacité de l’interférence temporelle pour reproduire des résultats habituellement obtenus via des électrodes invasives. Les données présentées tendent à montrer le caractère suffisamment focal des effets induits et laissent entrevoir de prometteuses applications thérapeutique en neurochirurgie fonctionnelle.


Emma ACERBO (Marseille), Florian MISSEY, Boris BOTZANOWSKI, Samuel MEDINA, Aude JEGOU, Marc ZANELLO, Adam WILLIAMSON, Romain CARRON
16:18 - 16:27 #25626 - OP054 Reconnaissance automatique des réseaux fonctionnel en IRM de repos par intelligence artificielle.
OP054 Reconnaissance automatique des réseaux fonctionnel en IRM de repos par intelligence artificielle.

L'analyse des données d'IRM fonctionnelle est maintenant un élément essentiel du planning pré-chirurgical en Neurochirurgie. Parmi les techniques disponibles, l'IRMf de repos permet d'identifier en une seule acquisition différents réseaux fonctionneles d'intérêt comme les réseaux du langage ou les réseaux attentionnels avec une sensibilité et une spécificité supérieure à l'IRM d'activation. Toutefois, l'utilisation de l'IRM de repos est limitée en pratique courante par la nécessité d'identifier manuellement les réseaux d'intérêt, ce qui requiert une relecture manuelle de l'ensemble des réseaux générés par un relecteur expert. Nous avons comparé dans ce travail les différents algorithmes d'apprentissage par intelligence artificielle pour pouvoir identifier de manière automatique les réseaux fonctionnels d'intérêt en IRM de repos.

82 volontaires sains ayant bénéficié d'une IRM fonctionnelle de repos ont été inclus dans cette étude. Pour chacun des participants, les réseaux fonctionnels ont été identifié par deux relecteurs experts : le réseau du langage, les réseaux attentionels ventraux, et dorsaux, les réseaux de contrôle fronto-pariétaux droit et gauche, le réseau de la salience et le réseau du mode par défaut. Les réseaux identifiés ont été utilisés pour entrainer, valider et tester 7 différents algorithmes d'apprentissage par intelligence artificielle : un réseau de neurones convolutif, un apprentissage profond, une forêt d'arbres décisionnels, une machine à vecteur de support, une rétropropagation du gradient, une classification naïve bayesienne et une méthode des k- plus proches voisins. L'algorithme le plus robuste a ensuite été affiné afin de pouvoir optimiser ses performances diagnostiques et sa robustesse a été testée en évaluant ses performances sur des IRMs présentant des artefacts de distorsion ou avec des données manquantes.

Parmil les huit algorithmes d'apprentissage évalués, le réseau de neurones convolutif a été l'algorithme le plus performant pour l'identification des réseaux fonctionnels d'intérêt, avec une précision de 84% pour l'ensemble des réseaux d'intérêt. Le réseau de neurones convolutif permet l'identification du réseau de contrôle pariétal gauche avec une précision de 92%, le réseau du langage à 85%, le réseau étant le moins bien identifié étant le réseau ventral de l'attention avec 72% de précision. L'algorithme développé est robuste et conservé une précision de 85% pour la détection des réseaux fonctionnels en analysant les données d'IRM avec des artefacts de distorsion ou des données manquantes.

Nous avons pu développer et entrainer un algorithme d'intelligence artificielle permettant de détecter de manière automatisée les réseaux fonctionnels en IRM de repos avec une précison de 84%. Les projets futurs seront de développer un pipeline automatisé traitant aussi en amont les données brutes pour pouvoir rendre cette analyse accessible à des neurochirurgiens sans avoir besoin d'une expertise en IRM fontionnelle.


Lukman ISMAILA, Pejman RASTI, Florian BERNARD, Philippe MENEI, David ROUSSEAU, Jean-Michel LEMÉE (Angers)
16:27 - 16:36 #27383 - OP055 Radiochirurgie LINAC Frameless pour le traitement de la nevralgie faciale, retour d'expérience après plus de 100 patients.
OP055 Radiochirurgie LINAC Frameless pour le traitement de la nevralgie faciale, retour d'expérience après plus de 100 patients.

Objectifs : Evaluer le traitement de la névralgie trigéminale essentielle pharmacorésistante par radiochirurgie linac « frameless ».

Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une série rétrospective de 103 patients, traités de mars 2010 à decembre 2020 de 88 névralgies faciales essentielles pharmacorésistantes. Tous ont été traités par 90 Gy au niveau de la partie antérieure de la portion cisternale du nerf trijumeau. Tous les traitements ont été réalisés sur l’accélérateur linéaire Novalis Tx puis Novalis Truebeam STx en conditions « frameless ».


Résultats : Tous les patients ont obtenu un soulagement de leurs douleurs grâce au traitement. Soixante quinze (72.4%) sont restés durablement libres de crise au terme du suivi, 64 (62%) ne prennent plus aucun traitement, 39 (38%) ont poursuivi leurs médicaments à dose réduite de moitié. Vingt huit patients (27,6%) ont présentés une résurgence des douleurs après un délai médian de 15 mois [6 ; 30]. Un antécédent de sclérose en plaque ou de traitement chirurgical homolatéral semble être un facteur de risque de récidive plus précoce des douleurs. Sept (6.9%) patients souffrent d’une dysesthésie faciale séquellaire non gênante, il n’y a eu aucun événement indésirable grave. La précision balistique évaluée sur les imageries à distance apparaît excellente.

Conclusion : La radiochirurgie linac « frameless » est un traitement efficace, sûr et précis de la névralgie faciale essentielle résistante au traitement médical.


Jean-Charles KLEIBER (Reims), Ines BOUSCATEL, Stanislas LONIEWSKI, Benoit MARLIER, Louis MINEO, Valery BATCHINSKY, Maxime RIVOLLIER, Philippe COLIN, Fabien LITRE
16:36 - 16:45 #27441 - OP056 Etude en tractographie de 12 patients épileptiques pharmaco-résistants traités par stimulation bilatéral du noyau antérieur du thalamus.
OP056 Etude en tractographie de 12 patients épileptiques pharmaco-résistants traités par stimulation bilatéral du noyau antérieur du thalamus.

Malgré des traitements médicamenteux optimaux, de nombreux patients atteints d’épilepsie ont des crises pharmaco-résistantes. Seuls 12.5 à 25% d’entre eux peuvent avoir une chirurgie curative et pour ceux inopérables, la stimulation du nerf vague (SNV) peut être proposée. La SNV permet de diminuer de moitié la fréquence des crises chez seulement 50% des patients. En cas d’échec, le protocole FRANCE a proposé la stimulation chronique et bilatérale du noyau antérieur du thalamus (NTA). Des études antérieures ont montré des détériorations cognitives et mnésiques après stimulation du NTA pour certains patients. Pour expliquer ce phénomène, nous nous sommes intéressés aux connexions entre le NTA et le cortex préfrontal impliqué dans la dépression et la mémoire à l’aide de tractographie IRM.

Dans l’étude FRANCE, les patients ont été évalués en pré- et post-opératoire au point de vue clinique, neuropsychologique et de leur qualité de vie. Parmi les 61 patients inclus, 12 ont eu en plus, une séquence de diffusion avec un échantillonnage des directions de diffusion CUSP. Nous avons utilisé le template PyDBS afin de segmenter le NTA ainsi que BRAINResample de 3DSlicer pour déterminer 10 régions d’intérêt en région préfrontale et cingulaire (aires de Brodmann - BA - n°8 à 11 et 44 à 47). Nous avons utilisé une méthode de tractographie déterministe pour cibler les 10 régions d’intérêt. Nous avons aussi étudié 12 sujets sains issus de la base de données IXI, afin de les comparer avec les patients. Nous avons analysé les corrélations entre la fraction d’anisotropie, la diffusivité moyenne et les données cliniques des patients à l’aide d’un coefficient de Spearman, au seuil de significativité de 5%.

Chez tous les patients et les sujets sains, le NTA était connecté de manière bilatérale avec les BA 11 et 47. Seulement 4 patients avaient une connexion aussi avec les BA9, 10, 45 et 46. Chez les patients, la diffusivité moyenne des BA 11 et 47 droites était significativement corrélée avec la mémoire verbale et de travail, ainsi qu’avec le Trail Making Test. La diffusivité moyenne des BA 11 et 47 gauches était significativement corrélée avec la mémoire de travail. Seules la fraction d’anisotropie de BA  11 gauche était significativement corrélée avec la différence du Trail Making Test. Par ailleurs, il existait une différence significative entre les scores pré- et post-opératoires de dépression, dans le sens d’une diminution post-opératoire.

Nous avons montré que le NTA semblait avoir une connectivité forte avec les aires préfrontales 11 et 47 de Brodmann, peut-être avec une tendance pour un lien prédominant avec l’hémisphère droit. La BA 11 appartient au cortex orbito-frontal impliqué dans la dépression. La BA 47 est situé dans la pars orbitaris du gyrus frontal inférieur, impliqué dans le contrôle des émotions et l’inhibition. Ces deux aires n’étaient pas détériorées chez ces patients épileptiques sévères dans le cadre de notre étude de 12 patients.


Mathilde GAUDIAN (Rennes), Alfonso ESTUDILLO, John BAXTER, Elise BANNIER, Stephan CHABARDES, Anca NICA, Pierre JANNIN, Claire HAEGELEN
16:45 - 16:54 #27445 - OP057 Anatomie cellulaire du triangle de Sano et hypothèses thérapeutiques en psychochirurgie.
OP057 Anatomie cellulaire du triangle de Sano et hypothèses thérapeutiques en psychochirurgie.

Le triangle de Sano est une cible neurochirurgicale anciennement décrite dans le traitement lésionnel des comportements violents. Aujourd’hui, cette cible est utilisée en stimulation cérébrale profonde dans la même indication et pour traiter les algies vasculaires de la face rebelles. Localisé en arrière des corps mamillaires et médialement au noyau subthalamique, le triangle de Sano a d’abord été nommé « hypothalamus postérieur » entrainant une confusion structurelle. L’objectif de ce travail est d’identifier les différentes populations neuronales, les terminaisons axonales et les faisceaux de fibres présents au sein de du triangle de Sano et de l’hypothalamus postérieur afin de montrer les analogies et les différences entre ces deux régions. Un bloc post-mortem de cerveau humain témoin contenant les régions d’intérêt a été extrait après perfusion. Une IRM 11.7 Tesla a été réalisée. Le bloc a été congelé et coupé en coupes coronales de 50 μm. Des marquages immunohistochimiques ont été réalisés sur des séries de coupes adjacentes avec mise en évidence de l’orexine, l’histamine, la tyrosine hydroxylase, le transporteur de la sérotonine et le transporteur vésiculaire du glutamate 1 (vGluT1). Une contre-coloration au crésyl violet a été réalisée. Après recalage des coupes histologiques avec les images IRM, le triangle de Sano et l’hypothalamus postérieur ont été identifiés. Le triangle de Sano, situé en arrière de l’hypothalamus postérieur, est délimité médialement par le troisième ventricule, latéralement par le faisceau mammilo-thalamique (MTT), dorsalement par la zona incerta et ventralement par l’aire tegmentale ventrale. Il contient quelques neurones épars non spécifiques et reçoit de très nombreuses projections glutamatergiques VGluT1 avec un gradient de densité latéro-médian, de nombreuses projections sérotoninergiques homogènes, et des projections terminales orexinergiques avec de nombreuses varicosités présynaptiques en provenance de l’hypothalamus. L’hypothalamus postérieur est caractérisé par la présence de neurones à orexine situés autour du fornix, à histamine au sein de la région tubéro-mamillaire et à dopamine localisés en périventriculaire. Il reçoit des projections glutamatergiques VGluT1 homogènes et en proportion moindre qu’au niveau du triangle de Sano, ainsi que des projections sérotoninergiques organisées en faisceaux. Cette étude met en évidence les différences anatomiques cellulaires entre le triangle de Sano et l’hypothalamus postérieur, confirmant qu’il s’agit de deux entités différentes mais interconnectées. L’hypothèse de l’interruption ou de la modulation de projections cortico-limbiques glutamatergiques, sérotoninergiques et/ou en provenance de l’hypothalamus apparaît comme une hypothèse multifactorielle pour expliquer le contrôle de l’agressivité pathologique en psychochirurgie.


Marie Des Neiges SANTIN (STRASBOURG), Matthieu ZENONI, Chantal FRANCOIS, Eric BARDINET, Christophe DESTRIEUX, Carine KARACHI
Clio

"Vendredi 08 octobre"

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A36
15:15 - 17:15

Session Base du Crane

Coordonnateur : Pierre-Hugues ROCHE (Coordonnateur, Marseille)
15:15 - 17:15 Introduction. Emmanuel JOUANNEAU (PU-PH, chef de service) (Conférencier, LYON)
15:16 - 17:15 Données cliniques. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
15:15 - 17:15 Anatomie. Timothée JACQUESSON (MCU-PH) (Conférencier, Lyon)
15:15 - 17:15 Voies d'abord endocraniènnes. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
15:15 - 17:15 Voies endoscopiques. Emmanuel JOUANNEAU (PU-PH, chef de service) (Conférencier, LYON)
15:15 - 17:15 Place de la radiochirurgie. Pierre-Hugues ROCHE (PUPH) (Conférencier, Marseille)
15:15 - 17:15 Critères de décision des approches. Sebastien FROELICH (Conférencier, Paris)
15:15 - 17:15 Présentation de la série collaborative. Anis CHOUCHA (interne) (Conférencier, marseille)
15:15 - 17:15 Conclusion. Emmanuel GAY (PUPH) (Conférencier, Grenoble)
Uranie & Calliope
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ePosters - Base du crâne

00:00 - 00:00 #25773 - Chordome intra-sellaire mimant un craniopharyngiome: A propos d’un cas et revue de littérature.
Chordome intra-sellaire mimant un craniopharyngiome: A propos d’un cas et revue de littérature.

Les chordomes sont des tumeurs de  la ligne médiane, localement agressives, qui se développent à partir des reliquats embryonnaires de la notochorde. Ils représentent 1% des tumeurs osseuses malignes et 0.1 à 0.2% des tumeurs intracrâniennes. Ils siègent dans 35% des cas au niveau de la base du crâne. Cliniquement et radiologiquement ils peuvent prêter à confusion avec les adénomes de l’hypophyse et les crâniopharyngiomes.

Par ce travail, nous présentons un cas de chordome intra-sellaire (CIS) simulant un crâniopharyngiome. Nous essayons de décrire les modes de présentation clinique, les approches thérapeutiques et le pronostic à long terme de cette entité clinique rare.

Il s'agit d'un patient âgé de 77, se plaint de céphalées évoluant depuis un an, associés à une baisse bilatérale et progressive de l'acuité visuelle. A l’examen, le patient est conscient, bien orienté. Il présente une hémianopsie bitemporale, une acuité visuelle à 7/10 à droite et à 6/10 à gauche, sans déficit moteur. Le bilan hormonal révèle une insuffisance antéhypophysaire.  Le scanner et l'IRM cérébrales montrent un processus expansive  intra et supra-sellaire, majoritairement charnu, contenant une composante kystique ainsi que des calcifications, avec une lyse osseuse du plancher et du dorsum sellaire, évoquant en premier lieu un craniopharyngiome. Le patient est opéré par voie trans-sphénoidale, ayant une exérèse large,  avec des suites opératoires simples. L'examen anatomopathologique a conclu à un chordome sellaire.

Le patient a bénéficié ensuite de 30 séances de radiothérapie avec une amélioration des troubles visuels.

 

Le CIS est une entité clinique rare, n’ayant pas de caractéristique clinique spécifique. Il présente un vrai challenge diagnostique et thérapeutique. Les chordomes prenant naissance dans la selle turcique sont rares et sous diagnostiqués du fait de leurs similitudes cliniques et radiologiques respectivement  avec les adénomes de l'hypophyse et les craniopharyngiomes. Malgré l'absence de relation prouvée entre la qualité d'exérèse et la survie globale, tous les experts s'accordent sur un protocole thérapeutique associant résection chirurgicale maximale et proton thérapie. Une étude radiologique minutieuse préopératoire avec étude angiographique permet de planifier la chirurgie des CIS dans des conditions de sécurité maximales. Les CIS sont tout de même associés à un plus mauvais pronostic ainsi à un haut risque de récidive  que les autres lésions intrasellaires.


Mohamed Elyes KRIFA (TUNIS, Tunisie), Ghassen GADER
00:00 - 00:00 #25619 - La radiothérapie a-t-elle une place dans la prise en charge des kystes épidermoïdes de l’angle ponto-cérébelleux récidivants? Présentation d’un cas clinique et revue de la littérature.
La radiothérapie a-t-elle une place dans la prise en charge des kystes épidermoïdes de l’angle ponto-cérébelleux récidivants? Présentation d’un cas clinique et revue de la littérature.

Les kystes épidermoïdes sont habituellement des tumeurs très lentement évolutives. Leur localisation dans l’angle ponto-cérébelleux (APC) peut nécessiter un geste d’exérèse en cas d’effet de masse significatif sur le névraxe. La chirurgie est le traitement de référence du kyste  épidermoïde. Cependant un geste d’exérèse dans l’APC ne permet habituellement pas de retirer l’ensemble de la capsule qui adhère aux structures vasculo-nerveuses traversant l’angle ponto-cérébelleux exposant le patient à une récidive survenant habituellement plus d’une dizaine d’années après le premier geste chirurgical. Il existe cependant quelques rares cas de récidives précoces.

Un homme âgé de 43 ans, sans antécédent, présentait une hémiparésie gauche modérée et une hypoacousie droite dinstallation progressive sur 3 mois. LIRM cérébrale retrouvait un processus expansif de langle ponto-cérébelleux droit évoquant un kyste épidermoïde. Une première intervention est effectuée par voie rétro-sigmoïdienne (VRS) avec une exérèse partielle en raison de ladhérence de la capsule tumorale aux structures vasculo-nerveuses. Au cours des 8 années suivantes,  4 nouvelles interventions dexérèse seront réalisées dans deux centres différents (une nouvelle VRS, une voie rétro-labyrinthique, une voie trans-labyrinthique et une voie ptérionale pour réséquer un contingent pré et latéro-mésencéphalique) en raison de récidives tumorales accompagnées d’une aggravation progressive de l’hémiparésie gauche. L’indication d’un traitement par radiothérapie externe était alors retenue, délivrantune dose totale de 50.4 Gy fractionnée en 28 séances. A lissue dun suivi de 4 ans, l’état neurologique du patient et le reliquat tumoral étaient stables. Aucune complication spécifique de la radiothérapie na été observée, en dehors dune asthénie de grade I spontanément résolutive.  

La chirurgie reste le traitement de référence des kystes épidermoïdes. Cependant, dans certains cas rares de récidives multiples et/ou précoces, la radiothérapie externe peut permettre une stabilisation ou une réduction du volume tumoral résiduel, probablement par diminution de la prolifération cellulaire de l’épithélium stratifié squameux kératinisé, à l’origine de la production du contenu kystique. Nous avons utilisé un protocole standard de radiothérapie externe tel qu’utilisé pour d’autres tumeurs bénignes (radiothérapie externe fractionnée à une dose totale comprise entre 45 Gy et 54 Gy). On retrouve dans la littérature une quinzaine de cas cliniques qui confirment l’intérêt de ce traitement adjuvant. Il existe un risque  théorique de transformation maligne en carcinome épidermoïde mais cette complication n’a jamais été rapportée.

La radiothérapie externe fractionnée peut donc être un outil thérapeutique adjuvant précieux dans la prise en charge d’un kyste épidermoïde récidivant de façon inhabituellement  précoce ou multirécidivant, en particulier au niveau de langle ponto-cérébelleux .


Malick SAGENLY, Marc BARONCINI (Lille), Raphaëlle MOUTTET AUDOUARD, Frédérique DUBRULLE, Christophe VINCENT, Jean-Paul LEJEUNE
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ePosters - Hydrocéphalie / Traumatisme crânien

00:00 - 00:00 #27380 - Facteurs cumulatifs décompensant un équilibre précaire de la pression intra crânienne : A propos d’un cas.
Facteurs cumulatifs décompensant un équilibre précaire de la pression intra crânienne : A propos d’un cas.

INTRODUCTION : L’hypertension intracrânienne idiopathique (HII) est une pathologie rare et multifactorielle. Les pathologies de l’hémostase constituent un facteur de risque. Nous rapportons un cas d’HII décompensée par un traumatisme crânien (TC) minime chez un patient porteur d’un facteur V Leiden.

OBSERVATION : un patient de 47 ans, droitier, consulte pour des céphalées, acouphènes, baisse de l’acuité visuelle et asthénie depuis 3 mois, suite à un TC bénin. Il a un facteur V Leiden, congénital. Le périmètre crânien est à 59 cm, le score de Glasgow à 15, il existe des troubles proprioceptifs, des tétraparesthésies sans déficit moteur ni troubles sphinctériens.

Une IRM encéphalique montre une malformation d’Arnold Chiari type 1, avec hernie des amygdales cérébelleuses mesurée à 10 mm. Une précédente IRM cervicale n’identifiait pas cette malformation.  Du Diamox et des antalgiques de palier 3 n’améliore pas ces symptômes. Une craniectomie de la fosse cérébrale postérieure, laminectomie de C1, ouverture de l’abouchement du 4ème ventricule, coagulation des deux amygdales et plastie d’élargissement est réalisée, permettant une régression des signes sur deux mois. Un test hydrodynamique du LCS montre alors une hypertension intracrânienne, sans œdème papillaire et l’angiographie cérébrale révèle une asymétrie des sinus latéraux. Une dérivation ventriculo péritonéale (DVP) est réalisée, améliorant la clinique, puis une réapparition des symptômes a motivé une révision de la DVP (corps de valve obstrué).

DISCUSSION : L’association de l’HII et mutation du facteur V Leiden est rare. Un état préthrombotique conduirait à la formation de microthrombi au niveau des villosités arachnoïdiennes entravant la résorption du LCS et augmentant ainsi la pression intra crânienne. Nous n’avons pas retrouvé d’épisodes de thrombose veineuse. Le traumatisme crânien pourrait être à l’origine de la décompensation de l’équilibre des pressions, sur une minime hémorragie méningée.

Le traitement chirurgical symptomatique a été proposé à notre patient après échec du traitement médical, avec une efficacité incomplète. La réalisation d’une mesure de la pression intra-sinusienne peut être nécessaire dans le but d’envisager un stenting endovasculaire du sinus latéral, qui est chez notre patient asymétrique. Ce bilan invasif n’a pas encore été réalisé.

CONCLUSION : La présence d’un facteur V Leiden constitue un facteur de risque dans la genèse de l’HII. L’association entre ces deux entités est peu rapportée dans la littérature. Un bilan exhaustif clinique, biologique et neuroradiologique permet de comprendre la pathogénie et d’adopter un traitement étiologique adéquat.


Marlene Alvine PUEPI (ANNECY), Lassane 1 Jumeau TAOKO, Hadhemi DRIDI, Catherine GUARNERI, Emmanuel GAY, Vivien MENDES MARTINS
00:00 - 00:00 #27456 - Un cas inhabituel d’une plaie cranio-cérébrale chez un enfant , à propos d’un cas.
Un cas inhabituel d’une plaie cranio-cérébrale chez un enfant , à propos d’un cas.

  Introduction :

La plaie crânio-cérébrale est une solution de continuité de tous les plans de couverture séparant le parenchyme cérébral du milieu extérieur, elle représente une urgence neuro-traumatique

  Materiel et méthodes :

 Notre cas concerne un enfant de 03  ans, qui a présenté un traumatisme crânien suite a une chute sur un  objet pénétrant il s’agit d’un clou long fixé sur un bout de planche de coffrage et l’ensemble a été immobile et accroché a la partie médiane de la région occipitale., le patient a été conscient , sans déficit sensitivo-moteur , l’examen ophtalmologique a été difficile à réaliser  

  La radiographie standard a objectivé un objet pénétrant occipital médian

 Une TDM cérébrale réalisée montre cet objet métallique  intracrânien, occipital et  paramédian du côté droit (3 millimètre de la ligne médiane) 

 La prise en charge chirurgicale a consisté en premier temps la mise en condition du patient sous anesthésie générale , on a procédé a  dégager le bout de la planche du clou sans le faire mobiliser , incision cutanée en s, un trou de trépan pré du clou a droite ,craniectomie jusqu’a l’exposition , une reconstruction de la dure-mère et de la peau. Le traitement médical a été une antibiothérapie prophylactique anti-staphylococcique . L’évolution postopératoire était excellente . 

Résultat : évolution post opératoire a été très favorable, mise à part une un petit hematome occipitale sans manifestation clinique secondaire. Evolution radiologique très favorable

Conclusion :

 les plaies cranio-cérébrales de l’enfant constituent une entité particulière dont le  pronostic dépend de nombreux facteurs, essentiellement la rapidité et la qualité de la prise en charge médicochirurgicale


Walid TAHTOUH, Soumia ABDESSELEM (Batna, Algérie), Samir SEBANE
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ePosters - Infection

00:00 - 00:00 #27460 - Analyse des risques selon la méthode ALARM suite a la notification de cas de BHR.
Analyse des risques selon la méthode ALARM suite a la notification de cas de BHR.

Introduction :

Les bactéries hautement résistantes émergentes BHR font craindre une crise sanitaire mondiale sans précédent ; du fait de leur létalité élevée ; de l’augmentation de la durée d’hospitalisation des malades infectés et de surcout qu’engendrent ces dernières.  

Objectif : rechercher les causes patentes et latentes de cette épidémie

Matériel et méthodes :

Il s’agit d’une analyse des risques à posteriori selon la méthode ALARM (Association of Litigation and Risk Management) ; suite à l’isolement des bactéries hautement résistantes émergentes chez des malades hospitalisés en neurochirurgie. L’identification des souches est réalisée sur : des hémocultures, du LCR ; du pus ; des cathéters et sur sondage vésicale.

Résultats /discussion

Sur une période de six mois onze cas de BHR ont été identifiés chez des   patients hospitalisés au service de neurochirurgie. L’analyse des risques par la méthode ALARM fait ressortir les éléments suivants :

Ø  Défaillances patentes :

ü Application tardive des recommandations.

ü Absence de réalisation de dépistage systématique hebdomadaire.

ü Plateau technique inadapté

Ø  Défaillances latentes

ü Contexte institutionnel : problème de   signalement

ü Lisibilité / Disponibilité : absences de protocoles

ü Connaissances / Compétences : précautions complémentaires contacts

ü Hématologie/ Sévérité de l’atteinte : Ré hospitalisation multiples

CONCLUSION

A l’issue de cette analyse des cas d’infections de BHRe et suite aux résultats de cette enquête approfondie, en termes de causes patentes et de causes latentes des mesures ont été prises.


Ayache TOBBI, Ayache TOBBI (Batna, Algérie)
00:00 - 00:00 #25729 - Ponctions stéréotaxiques d’abcès cérébraux multiples avec assistance robotique : note technique à propos d’un cas.
Ponctions stéréotaxiques d’abcès cérébraux multiples avec assistance robotique : note technique à propos d’un cas.

Contexte :

Malgré l’amélioration de la prise en charge médico-chirurgicale des patients traités pour des abcès cérébraux au cours des dernières décennies, la présence d’abcès multiples demeure une situation clinique complexe, dont la prise en charge neurochirurgicale reste mal définie. Nous rapportons un cas clinique d’abcès cérébraux multiple d’origine odontologique, pris en charge par ponctions multiples en conditions stéréotaxiques, utilisant la combinaison du bras robotique neurochirurgical ROSATM (Zimmer Biomet) associé au système d’imagerie chirurgicale peropératoire O-arm® (Medtronic).

 

Présentation clinique : 

Il s’agit d’un homme âgé de 51 ans pris en charge dans notre centre hospitalier universitaire suite à la découverte de lésions cérébrales supratentorielles kystiques multiples, évocatrices d’abcès cérébraux à pyogènes. La réalisation d’hémocultures a permis l’identification de deux germes d’origine odontologique probable (Fusobacterium nucleatum et Parvimonas micra). Au vu du caractère multifocal, de la localisation de certaines lésions en zone éloquente (cortex moteur primaire, thalamus) ainsi que de la bonne tolérance clinique initiale, il a été proposé en première intention une antibiothérapie probabiliste parentérale à large spectre. Malgré une efficacité sur les signes cliniques de sepsis, l’effet de masse lié aux abcès a occasionné une détérioration neurologique rapidement progressive, faisant retenir l'indication d'une ponction. L’utilisation combinée du bras robotique chirurgical associé à un système d’imagerie peropératoire a permis dans le même temps chirurgical la ponction des multiples abcès, de manière mini-invasive, rapide et sécurisée. Une nouvelle collection des lésions ponctionnées, situation fréquemment observée lors de la prise en charge d’abcès cérébraux, a nécessité la réalisation d’une seconde intervention dans les mêmes conditions à environ deux semaines de l’intervention initiale. L’évolution radioclinique a par la suite été favorable après une antibiothérapie ciblée prolongée, avec de minimes séquelles sur le plan neurologique.

 

Conclusion : l’utilisation combinée du bras robotique neurochirurgical ROSATM et du système d’imagerie chirurgicale peropératoire O-arm® a permis dans cette situation médico-chirurgicale complexe la réalisation de ponctions d’abcès cérébraux multiples dans un temps chirurgical réduit, de manière précise et sécurisée, permettant une évolution clinique et radiologique favorable.

 

 


Gaston TABOUREL (Nantes), Paul LE TURNIER, Kevin BUFFENOIR, Vincent ROUALDES
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ePosters - Oncologie (Crâne)

00:00 - 00:00 #27454 - Carcinome du plexus choroïde chez l’adolescent, à propos d’un cas et revue de la littérature.
Carcinome du plexus choroïde chez l’adolescent, à propos d’un cas et revue de la littérature.

Introduction

Les carcinomes du plexus choroïde sont des tumeurs ventriculaires malignes et rares (classés Grade 3 selon la classification de l’OMS 2016)

Elles surviennent essentiellement chez l’enfant avec un âge médian de 3ans et sont le plus souvent localisées au niveau des ventricules latéraux.

Elles sont de mauvais pronostic.

 

Méthodes

 Nous présentons le cas rare d’un carcinome du plexus choroïde localisé au niveau du 3ème ventricule chez un adolescent de 18 ans, et nous décrivons ses caractéristiques cliniques, radiologiques, thérapeutiques et pronostiques.

 

 Présentation Clinique

 Il s’agit d’un patient âgé de 18 ans, sans antécédents, qui a présenté des céphalées, une baisse de l’acuité visuelle, une épilepsie, des troubles mnésiques, ainsi que des troubles du comportement à type d’énurésie. L’examen clinique a objectivé une baisse de l’acuité visuelle associée à un Signe d’ARGYLL Robertson. Son IRM cérébrale a montré un Volumineux processus expansif comblant le V3 et la région pinéale, responsable d’une hydrocéphalie bi-ventriculaire.

Il a bénéficié d’une exérèse macroscopiquement complète de la tumeur, dont l’étude histologique a conclu à un carcinome du plexus choroïde.

Le patient a ensuite bénéficié en post-opératoire d’une radiothérapie adjuvante.

 

 

 Conclusion 

Les carcinomes du plexus choroïde sont rares, surviennent habituellement chez l’enfant d’âge inférieur à 5 ans avec une localisation préférentielle au niveau des ventricules latéraux. Ils sont de pronostic très défavorable (la survie à 5 ans est de l’ordre de 25 à 40%). Dans deux tiers des cas, il existe une dissémination leptoméningée. Leur exérèse chirurgicale est souvent incomplète étant donné leur caractère hémorragique et l’existence de pédicules vasculaires situés le long du toit du troisième ventricule.

Le traitement adjuvant est basé sur la radiothérapie. Le rôle de la chimiothérapie reste controversé.


Sinda LAFIF, Kaouther SOMRANI, Mohamed Dehmani YEDEAS, Hichem AMMAR, Ahmed HARBAOUI, Ridha CHKILI, Mondher YEDEAS, Amine RACHDI (Tunis, Tunisie)
00:00 - 00:00 #27428 - hémangiopéricytomes intracrâniens traitement et evolution : étude d’une série de 14 cas.
hémangiopéricytomes intracrâniens traitement et evolution : étude d’une série de 14 cas.

Les  hémangiopéricytomes  méningés  intracrâniens  sont  des  tumeurs rares   représentant   moins   de   1%   des   tumeurs   intracrâniennes.   Elles   se manifestent souvent par un syndrome d’hypertension intracrânienne associé à des signes déficitaires.

A cause de leurs multiples similarités cliniques et radiologiques avec les méningiomes,  leurs  diagnostic  de  certitude  est  souvent  établi  après  étude anatomo-pathologique basée essentiellement sur l’immunohistochimie.

La chirurgie d’exérèse à visée radicale est la base du traitement et elle est  souvent  gênée  par  le  caractère  hémorragique  de  ces  lésions  et  leurs rapports avec des structures sensibles.

 Ce travail rétrospectif se propose d’étudier les aspects épidémiologiques,  cliniques,  radiologiques,  histologiques,  thérapeutiques  et évolutifs de 14 cas d’hémangiopéricytome méningé intracrânien au cours des dix dernières années (2010-2020) dans de l’Institut National de Neurologie de Tunis.


Ahmed MAATOUG (SFAX, Tunisie), Nadhir KERMANI, Abd Hafidh SLIMANE, Jalel KALLEL
00:00 - 00:00 #27463 - Kyste épidermoïde de la voûte du crâne chez un enfant, à propos d'un cas.
Kyste épidermoïde de la voûte du crâne chez un enfant, à propos d'un cas.

Introduction:

Le kyste épidermoïde est une tumeur bénigne, rare. Décrite pour la première fois par Cruveilhier en 1829, elle représente moins de 0,3 % de toutes les tumeurs intracrâniennes primitives, les formes intradiploïques ne représentent que 25 % de tous les kystes épidermoïdes intracrâniens.

Elle peut intéresser tous les os du crâne, mais siège dans plus de 50 % des cas au niveau d’une suture et principalement la coronale.

Tous les âges peuvent être concernés, voire même des cas découverts en période prénatale.  

Dans cette observation nous illustrons un cas pédiatriques de kystes épidermoïde intradiploïques frontal.

Cas clinique :

Une fille âgée de 05 ans, sans antécédent pathologique notable, en particulier pas de notion de traumatisme crânien, ni plaie ou d’infection du cuir chevelu et qui consulte pour une tuméfaction isolée sous cutanée frontale droite.

L’examen neurologique et le reste de l’examen somatique étaient sans particularité.

Les examens biologiques étaient normaux, en particulier pas de syndrome infectieux ni inflammatoire.

La TDM et l’IRM cérébrale ont objectivées; une masse kystique intradiploïques frontal droite détruisant la table externe, et laminant la table interne, mais respectait le tissu sous cutané en regard et le parenchyme cérébrale sous jacent.

Par un abord frontal droit, une masse finement encapsulée est découverte, dont le contenu renfermait des formations pseudomembraneuses et des lamelles blanchâtres nacrées.

Ablation totale, emportant la totalité de la capsule tumorale qui n’était pas adhérente à la table interne qui était fine et déformée.

L’étude histologique confirmait la nature épidermoïde sans caractère dégénératif.

Le follow-up est satisfaisant et la TDM de contrôle ne décèle aucune récidive tumorale.

Discussion:

Le kyste épidermoïde, anciennement dénommé cholestéatome primitif, est une lésion bénigne d’évolution lente. La pathogénie est très discutée, il peut être soit primitif par inclusion ectopique de cellules ectodermiques lors du développement des ébauches osseuses, soit secondaire par inclusion de cellules épidermiques à la suite d’un traumatisme pénétrant du scalp.

Sur le plan topographique, la localisation extracrânienne est peu fréquente et concerne habituellement la région de la voûte au voisinage du ptérion et des parties latérales de la suture coronale. L’expression clinique est frustre, elle dépend du volume et de la topographie lésionnelle. La neuroimagerie permet de préciser les limites du kyste, son contenu et son extension intracrânienne. L’indication chirurgicale ne sera posée qu’en cas de préjudice esthétique, devant l’importance de la taille tumorale et en cas de manifestations neurologiques.

Conclusion:

Le kyste épidermoïde intradiploïque est une tumeur bénigne rare. Il peut être congénital ou acquis. Il se voit à tout âge, mais surtout chez l’adulte du fait de sa lenteur évolutive. Le traitement est exclusivement chirurgical. L’exérèse complète permet une guérison définitive.


Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Walid TAHTOUH, Zoheir DJENNA
00:00 - 00:00 #27408 - Kyste osseux essentiel de la voûte du crâne, à propos d’un cas.
Kyste osseux essentiel de la voûte du crâne, à propos d’un cas.

Kyste osseux essentiel de la voûte du crâne, à propos d’un cas.

Abdesselam Soumia ¹*, Djenna Zohir ¹.

¹Service de Neurochirurgie, CHU Benflis Touhami, faculté de Médecine, Batna, Algérie.

*Corresponding author: Abdesselam Soumia, Service de Neurochirurgie, CHU Benflis Touhami, faculté de Médecine, Batna, Algérie.

Mots clefs : kyste osseux essentiel, la voûte, lésion bénigne

Introduction:

Le kyste osseux essentiel est une lésion lytique, bénigne, qui peut toucher tous les os de l’organisme, mais le plus souvent la métaphyse des os longs, L’atteinte de la voûte du crâne est inhabituelle.

Elle représente 3% des tumeurs osseuses primitives, rencontrée souvent chez l’enfant et l’adolescent, exceptionnellement chez l’adulte, décrite pour la première fois par Virchow en 1876. Il s’agit d’une ostéolyse géographique a contours nets, solitaire, soufflante pouvant contenir des arrêtes osseuses et du liquide claire. Plusieurs théories ont été proposées mais L’étiopathogénie reste très mal connue.

Cas clinique :

Patiente âgée de 37 ans, présentant une masse sous cutanée pariétale gauche évoluant depuis 2 ans, indolore, d’environ 03 cm de diamètre avec un aspect normal de la peau en regard.

TDM et IRM cérébrale : lésion lytique de la voûte du crâne, pariétale gauche, ovalaire polylobée soufflant la table externe et interne, de 33 x 25 mm, sans prise de contraste, elle se présente en hyposignal T1, hypersignal T2, sans atteinte parenchymateuse ni des parties molles.

Résultats :

Patiente opérée par une voie d’abord pariétale gauche exposant la lésion d’une façon complète et mettant en évidence une lésion osseuse ovalaire, la table externe et interne sont  de couleur normale, amincies, translucides et soufflées au centre  avec un défect duremérien laissant voir le cortex cérébral  sous jacent, la cavité kystique est remplie par un liquide clair.

Une craniectomie à os perdu a été réalisée contournant la lésion, avec une fermeture durale (plastie), suivie d’une cranioplastie.

L’étude anapath est en faveur d’un kyste osseux. 

Discussion:

Les lésions ostéolytiques de la voûte sont représentées essentiellement par les métastases lytiques et la maladie de kahler, Le kyste épidermoïde, et anévrysmal sont des étiologies beaucoup plus rare.

Le kyste osseux essentiel survient essentiellement chez le sujet jeune entre 3 et 14 ans, de sexe masculin, il siège surtout au niveau des métaphyses des os longs révélé souvent par une fracture pathologique mais il peut toucher rarement les os plats tel que le bassin, la mandibule et le crâne et dans ces derniers cas il reste le plus souvent silencieux.

L’analyse anatomopathologique reste la pièce maitresse du diagnostic.

Conclusion:

 Le kyste osseux essentiel est une lésion dystrophique bénigne la plus fréquente des dystrophies osseuses,  qui peut toucher rarement l’adulte jeune et qui siège exceptionnellement  au niveau de la voûte du crâne.  

Le diagnostic est le plus souvent radiologique mais l’anapath reste le seul moyen de confirmation. 


Soumia ABDESSELAM, Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Zoheir DJENNA
00:00 - 00:00 #27393 - méningiome begin multi métastasé au poumon après l'exérèse et l'éfficacité de la radiochirurgie pour la recidive cas report et revue de la litterature.
méningiome begin multi métastasé au poumon après l'exérèse et l'éfficacité de la radiochirurgie pour la recidive cas report et revue de la litterature.

Introduction 

le méningiome est la tumeur primitive la plus fréquente du système nerveux central représentant plus de 30 % de toutes les tumeurs intracrâniennes et survenant à un taux d'environ 5 pour 100 000

La plupart des méningiomes sont des tumeurs bénignes de grade I, mais jusqu'à 15 % sont atypiques et 2 % anaplasiques selon les critères histologiques de l'OMS 2016.

Les métastases extracrâniennes sont un événement rare et ont une incidence rapportée de 0,1%.  Un risque accru de métastases est associé à une craniotomie antérieure, une invasion du sinus veineux, une récidive locale et un méningiome de grade III de l'OMS.

  Il a été rapporté qu'il se produisait le plus souvent dans les poumons, suivis du foie, des ganglions lymphatiques et des os

Dans ce rapport, nous décrivons la récidive d'un méningiome métastatique bénin parasagittal qui n'a pas envahi le sinus sagittal supérieur et s'est avéré avoir des métastases pulmonaires multiples et une récidive locale cinq ans après exérèse chirurgical totale, traitée par radiochirurgie. Nous réaliserons également une revue de la littérature.

PRÉSENTATION DU CAS

Une femme de 62 ans, droitière, s'est présentée aux urgences avec un syndrome d'épilepsie et d'HTIC. Bilan radiologique montrait un méningiome droit de convexité pré-rolandique . Le patient a subi une exérèse chirurgicale complète de la tumeur (simpson 1) Examen microscopique confirme un méningiome grade I. Le bilan radiologique annuel n'a montré aucune récidive. 5 ans plus tard lors d'un bilan de toux, deux nodules pulmonaires découvert et opéré et l'examen microscopique a montré qu'il est identique en comparaison avec un méningiome de grade I opéré auparavant.

Une IRM cérébrale révélé deux petites convexités et un méningiome parasagittal récidivant. ces lésion ont été traités par radiochirurgie cyberknifeune une dose de 14 Gy. Un suivi de 12 mois a démontré la disparition complète des tumeurs. 

Discussion 

Deux mécanismes proposés de la métastase du méningiome comprennent l'initiation métastatique par résection chirurgicale et la propagation hématogène par invasion des sinus voisins. Le premier mécanisme a été privilégié par certains auteurs car la détection de la tumeur métastatique se produit principalement après le traitement de la tumeur primitive. Plusieurs chercheurs ont émis l'hypothèse que l'atteinte des sinus veineux et une intervention chirurgicale antérieure étaient probablement les mécanismes de la métastase extracrânienne

Radiothérapie stéréotaxique fractionnée et hypofractionnée et radiochirurgie, doses uniques ou multiples, se sont toutes avérées bénéfiques pour les patients avec un taux de contrôle tumoral élevé variant de 85 % à 100 % à cinq ans

Conclusion

il s’agit effectivement d’une évolution possible et que la suivi doit etre élargie en fonction des symptômes évoluant


Meshal JAREBI (Amiens), Cyrille CAPEL, Christine DESENCLOS, Anthony FICHTEN, Michel LEFRANC, Johann PELTIER
00:00 - 00:00 #27427 - Métastase intraventriculaire : cas clinique et revue de la littérature.
Métastase intraventriculaire : cas clinique et revue de la littérature.

Introduction : Plexus choroid metastases were particularly rare and it is so difficult to determine their exact incidence. It would represent about 0,9% of brain metastases and 6% of all intraventricular tumors. We describe an uncommon case of plexus choroid metastasis located in the fourth ventricle and lung-borne.

Case : A 67-years-old man, with weaned smoking and chronic obstructive pulmonary disease, was admitted to emergencies for headaches and deterioration of the general condition in recent weeks. Brain MRI showed a lesion of fourth ventricle enhanced after injection of contrast product infiltrating Luschka foramens. We noted also anomalies of lateral ventricular choroid plexus. The removal of fourth ventricular lesion was complicated by post-operative disorders of consciousness.  Contrast-enhanced computed tomography found an intraventricular haemorrhage with little cerebellar blood and fortuitously left apical mass. External ventricular drain was required. Histological diagnosis of intraventricular lesion concluded that TTF1-positive lung adenocarcinoma metastasized. The evolution was unfavourable because of neoplastic meningitis leading to patient’s death.

Literature review: Intraventricular metastases affect patients aged on average 60 years. Clinical signs are not specific with headaches for half of cases and decreased consciousness. Three-quarters of intraventricular metastases develop in lateral ventricle, then respectively in the fourth and third ventricles. Kidney cancer is responsible for 45%. Patients’ survival is heterogeneous, due to primary cancers. Intraventricular metastases expose to particular complications as obstructive hydrocephalus, increased risk of dissemination and meningitis carcinomatosa.


Elisabeth GARRIDO (rouen), Vianney GILARD, Khalid ALQAHTANI, Stéphane DERREY
00:00 - 00:00 #25767 - Métastases névraxiques multiples d’un mélanome cutané, à propos d’un cas et revue de littérature.
Métastases névraxiques multiples d’un mélanome cutané, à propos d’un cas et revue de littérature.

L’incidence des métastases cérébrales est élevée chez les patients atteints de mélanome. Le pronostic fonctionnel et vital reste encore sévère avec une médiane de survie inférieure à six mois. Actuellement, il n'existe pas de stratégie thérapeutique standard pour la prise en charge des métastases cérébrales du mélanome.

Les auteurs rapportent le cas d’un patient âgé de 59 ans qui présente depuis 2 ans une altération progressive de l’état général. Depuis 2 mois, sont apparus des troubles visuels, des troubles du comportement et des troubles de la marche. A l'admission il présente une paraparésie spastique, un strabisme convergeant bilatéral, un syndrome de Parinaud et un œdème papillaire au fond d’œil.  L’IRM montre des lésions tumorales multiples sus-tentorielles et intramédullaires. La plus volumineuse est située dans la région pinéale, comprime la face postérieure du troisième ventricule (V3) et responsable d’une hydrocéphalie active. Par ailleurs, il existe une lésion cutanée interscapulaire, noirâtre fortement évocatrice d'un mélanome. Une   Ventriulo-cysternostomie endoscopique (VCSE) du V3 et une biopsie tumorale  ont permis de drainer l'hydrocéphalie et de confirmer le diagnostic d'une métastase d'un mélanome malin. 

Les localisations  cérébrales surviennent chez 37 % des malades atteints de mélanomes cutanés.  Le pronostic de ces patients reste sombre. Jusqu’à présent, la chirurgie et la radiothérapie représentent les principales modalités de traitement.  Néanmoins, en raison des progrès récemment réalisés pour contrôler la maladie métastatique, le traitement systémique (Chimiothérapie),  les nouvelles thérapies ciblées et la généralisation de l'utilisation de la radiochirurgie stéréotaxique représentent  actuellement une option thérapeutique dans le traitement des mélanomes métastatiques.  

Les mélanomes cutanés malins sont rares, toutefois leur tropisme au système nerveux central est loin d’être négligeable. Les circonstances de découverte sont polymorphes. La prise en charge des métastases cérébrales doit faire l’objet d’une discussion multidisciplinaire.  


Mohamed Elyes KRIFA (TUNIS, Tunisie), Rihab BEN FRADJ, Abdelhafidh SLIMANE, Nadhir KARMANI, Jalel KALLEL
00:00 - 00:00 #27412 - Neurofibrome plexiforme occipito-cervical révélant la maladie de Von Recklinghausen.
Neurofibrome plexiforme occipito-cervical révélant la maladie de Von Recklinghausen.

Neurofibrome plexiforme occipito-cervical révélant la maladie de Von Recklinghausen.

Abdesselam Soumia ¹*, Tahtouh Walid¹, Djenna Zohir ¹.

¹Service de Neurochirurgie, CHU Benflis Touhami, faculté de Médecine, Batna, Algérie.

Mots clefs : Neurofibrome plexiforme, Neurofibromatose, chirurgie.

Introduction:

Les neurofibromes plexiformes correspondent morphologiquement à un segment plus ou moins long de dilatation tortueuse d'un nerf et de ses branches, Ils sont souvent pathognomoniques de la NF1 (maladie de Von Recklinghausen), ce sont des tumeurs à croissance lente et leur symptomatologie est variable en fonction de leur topographie.

Nous rapportons l’observation d’un neurofibrome occipito-cervical ayant révélé une NF1.

Cas clinique :

Patiente de 22 ans, sans antécédents pathologiques notables, qui consulte pour une tuméfaction occipito-cervicale évoluant depuis le jeune âge occasionnant une gêne esthétique.

L’examen trouve une masse ovalaire de consistance molle, indolore et mobile par rapport au plan profond, sans signes inflammatoires en regard, le reste de l’examen est sans anomalies hormis l’existence de plusieurs tâches café au lait au niveau du tronc et des membres de différentes tailles et des neurofibromes cutanés.

Devant ce tableau clinique très évocateur; le diagnostic d’une NF1 a été évoqué.

La TDM et l’IRM cérébro-cervicale ont révélées un processus sous cutané médian de 102x110x30 mm arrivant au contact du plan musculaire sans infiltration et sans extension endocrânienne refoulant le plan cutané.

Résultats :

L’exérèse en bloc d’une masse non encapsulée infiltrant  les troncs nerveux adjacents, et le tissu cellulo-graisseux, alors que les muscles et l’os occipital sous jacent été sains.

L’étude anatomopathologique révèle l’aspect d’un neurofibrome plexiforme sans signes de malignité.

L’enquête familiale a retrouvé le père et une sœur porteurs de la maladie.

L’examen ophtalmologique demandé dans le cadre du bilan d’extension objective plusieurs nodules iriens de Lisch.

Le diagnostic de la maladie de Recklinghausen est retenu.

L’évolution est favorable avec un recul de deux ans.

Discussion:

La présence d’un neurofibrome plexiforme ne permet pas, à elle seule, de porter le diagnostic de la NF1, ce qui doit motiver l’interrogatoire, les examens cliniques et complémentaires à rechercher la présence d’au moins deux des sept critères cardinaux préciser par La conférence de consensus du National Institute of Health 1988.

Ce sont des tumeurs à croissance lente, cependant l'évolution est imprévisible et la récidive est fréquente.

Conclusion:

Le neurofibrome plexiforme est une tumeur bénigne rare des nerfs périphériques, sa  découverte impose la recherche systématiques des autres manifestations de la NF1; qui est une pathologie multi systémique avec un polymorphisme clinique et radiologique, nécessitant une prise en charge multidisciplinaire à vie.


Soumia ABDESSELAM, Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Zoheir DJENNA, Walid TAHTOUH
00:00 - 00:00 #25498 - Plasmocytome orbitaire solitaire:à propos d’un cas et revu de la littérature.
Plasmocytome orbitaire solitaire:à propos d’un cas et revu de la littérature.

Introduction: les plasmocytomes orbitaires peuvent etre  primaires ou secondaires .bien que rares les primaires  peuvent provenir de l'os de l'orbite et des tissues mou  alors que les seconadaires sont des manifestations secondaires de myélomes multiples  plus freéquents et plus agressifs . Moins de 50 cas ont été rapporté dans la littérature.Nous vous présentons un cas de plasmocytome extra medullaire du tissu mou orbitaire gauche chez une femme de 50ans dont le diagnostic de myélome multiple était éliminé .

Observation :patiente A.M.50ans , aux antécedants pathologiques de cirrhose billiaire ,présenatnt depuis 15jours une éxophtalmie unilatérale gauche  rapidement progressive, l'éxamen de la patiente retrouve :patente consciente coopérante avec un bon état genéral , une exophtalmie unilatérale gauche non pulsatile et réductible avec atteinte de l'abduction et baisse trés importante de l'acuité visuelle de l'oeil gauche . L'IRM orbitaire :une lésion intraorbitaire gauche rétro-oculaire latérale bien limitée touchant le muscle occulomoteur  gauche externe ,hypersignal en T1etT2 se réhaussant de manière homogène aprés injection de produit de contaste . refoulant le globe occulaire en avant donnant une éxophtalmie grade 3 .Lapatiente était admise au bloc opératoire ayant bénéficier d'une éxérèse subtotale de sa lésion par voie sous frontale avec dépose orbitaire en monobloc décomprimant le globe occulaire et les muscles de voisinages .l'éxamen anatomopathologique était en faveur d'un plasmocytome.le bilan à la recherche d'autre localisation était négatif et le diagnostic de plasmocytome orbitaire solitaire est retenu .Une radiothérapie est instaurée chez notre patiente afin de stabiliser le volume de la tumeur aprés 04 mois d'évolution.

Discussion:Les plasmocytomes peuvent etre primaires ou secondaires ceux çi sont plus fréquents et plus agressifs.Le diagnostic de plasmocytome necéssite  une biopsie pour distinguer plusieures pathologies  étroitement apparentées y compris les granulomes plasmocytaires,les lymphomes à grandes cellules (Type immunoblastique). L'importance pronostic provient du taux de réponse plus élevé  à la chimiothérapie ou la radiothérapie ,et d'une survie globale prolongée par rapport à ceux ayant seul le diagnostic d'un myélome multiple.En l'abscence d'implication systémique la seul option de traitement  adjuvant est la radiothérapie ( cas de notre patiente ).

Conclusion:Les plasmocytomes orbitaux sans implications systémiques àl'heure actuelle peuvent etre le premier du genre à etre rapporté au mieux de nos connaissance .Cepandant le risque de prohression vers le myélome multiple n'étant pas encore documenté ,il faut toujours  le gardé àl'ésprit , ce qui nécéssite un suivi étroit du patient. 

 


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie), Assia HARROUCHE
00:00 - 00:00 #25772 - Sarcome d’Ewing de la voute crânienne: à propos de deux cas et revue de la littérature.
Sarcome d’Ewing de la voute crânienne: à propos de deux cas et revue de la littérature.

Le sarcome d’Ewing est une tumeur maligne touchant essentiellement le sujet jeune de moins de 20 ans. L’atteinte de la voute crânienne est rare, elle constitue 1% de toutes les localisations . Nous rapportons deux nouvelles observations afin d’illustrer les particularités cliniques, thérapeutiques et évolutives de cette affection.

Le premier cas est celui d’un garçon âgé de 8 ans. Il est suivi pour un Sarcome d’Ewing de l’épaule droite. Il a été traité par chirurgie puis chimiothérapie adjudante. Après 2 ans d’une rémission complète, Il présente un syndrome d’hypertension intracrânienne évoluant depuis deux semaines sans comitialité. Il est conscient bien orienté sans trouble du langage, sans atteinte des nerfs crâniens  et sans déficit moteur. Le fond d’œil montre un œdème papillaire stade III bilatéral. L’imagerie cérébrale montre une volumineuse tumeur qui détruit la voute et infiltre le parenchyme frontal gauche ainsi que le sinus sagittal supérieur. L’enfant est opéré. L’examen anatomopathologique, l’étude immun-histochimique ont conclu à un sarcome d’Ewing. L’enfant a bénéficié d’une radiothérapie. Il est en rémission depuis 2 ans.

Le deuxième cas est celui d’une fille de 8 ans, sans antécédents pathologiques notables, qui présente 2 semaines une exophtalmie gauche, avec un syndrome d’hypertension intracrânienne et une baisse de l’acuité visuelle. A l’examen, l’enfant est consciente et bien orientée. Elle présente une exophtalmie gauche, non pulsatile, une acuité visuelle à 1/10 à gauche et à 10/10 à droite, une paralysie du VI et du III (intrinsèque et extrinsèque) gauches. Le fond d’œil ne montre pas d’œdème papillaire. L’imagerie cérébrale montre un processus expansif extra axial, retro et supra orbitaire gauche, comprimant le nerf optique au niveau de l’apex orbitaire. L’enfant est opérée par une voie sous frontale, ayant une biopsie large d’une lésion supra orbitaire à base d’implantation osseuse. L’examen anatomopathologique, l’étude immun-histochimique et l’étude génétique ont conclu à un sarcome d’Ewing. L’évolution est marquée par l’apparition de douleur abdominale ainsi que des troubles du transit et des douleurs de la hanche. Un scanner thoraco-abdomino-pelvien et la scintigraphie osseuse ont  montré des lésions hépatiques, péritonéales et de la tête fémorale. Le diagnostic d’un sarcome d’Ewing, multi-métastasé et révélé par une localisation crânienne, est retenu. La prise en charge est complétée par une chimiothérapie systémique.  

Le sarcome d’Ewing est une tumeur maligne du sujet jeune. La localisation crânienne est rare. L’absence de récidive et des métastases et une prise en charge précoce et bien codifiée rendent le pronostic de ces tumeurs bon.


Mohamed Elyes KRIFA (TUNIS, Tunisie), Abdelhafidh SLIMANE, Khalil AYADI, Nadhir KARMANI, Jalel KALLEL
00:00 - 00:00 #26020 - Tumeur à cellules géantes de la voûte du crâne, à propos d’un cas et revue de la littérature.
Tumeur à cellules géantes de la voûte du crâne, à propos d’un cas et revue de la littérature.

Introduction :

Les tumeurs à cellules géantes sont des tumeurs osseuses primitives bénignes. Elles se localisent le plus souvent au niveau des métaphyses des os longs. Leur localisation crânienne est extrêmement rare, et elles se situent le plus souvent au niveau de la base du crâne.

Méthodes :

Nous décrivons le cas exceptionnel d’une tumeur à cellules géantes se localisant au niveau de la voûte du crâne.

Présentation clinique :

Il s’agit une patiente âgée de 31 ans asthmatique, qui a présenté depuis 2 mois une tuméfaction osseuse temporale gauche d’évolution rapidement progressive associée à des céphalées.

La lésion était ferme, douloureuse faisant 4 cm de diamètre. La TDM cérébrale avait montré une lésion ostéolytique de l’os temporal gauche sans extension durale. Elle a bénéficié d’une exérèse macroscopiquement complète de la tumeur. Celle ci avait une composante charnue, kystique et infiltrait l’os temporal avoisinant, suivie d’une cranioplastie. L’étude histologique a conclu à une tumeur à cellules géantes.

Conclusion :

La localisation des tumeurs à cellules géantes au niveau de la voûte du crâne est exceptionnelle. La littérature en compte une dizaine de cas. Bien que bénignes, elles possèdent une malignité locale. Le traitement se base sur l’exérèse chirurgicale avec marges saines afin d’éviter la récidive. Les traitements adjuvants dans ce cas ne sont pas indiqués. En cas de biopsie ou d’exérèse partielle, la chimiothérapie et ou la radiothérapie s’imposent.


Kaouther SOMRANI, Mohamed Dahmani YEDEAS, Sinda LAAFIF, Hichem AMMAR, Ridha CHKILI, Mondher YEDAES, Amine RACHDI (Tunis, Tunisie)
00:00 - 00:00 #27433 - Tumeur embryonnaire type NOS chez l’adulte : Diagnostic, prise en charge et pronostic, à propos d’un cas et revue de la littérature.
Tumeur embryonnaire type NOS chez l’adulte : Diagnostic, prise en charge et pronostic, à propos d’un cas et revue de la littérature.

Introduction :

Les tumeurs embryonnaires sont des tumeurs rares et malignes du systèmes nerveux central classées grade IV de l’OMS. Elles sont  peu différenciées ou indifférenciées d’origine neuroépithéliale. Elles surviennent habituellement à un âge très jeune inférieur à 4 ans.

Méthodes :

Nous présentons un cas rare d’une tumeur embryonnaire type NOS chez une jeune femme et nous décrivons ses caractéristiques cliniques, radiologiques et pronostiques.

Présentation clinique :

Il s’agit d’une patiente âgée de 27 ans sans antécédents qui a présenté un syndrome d’hypertension intracrânienne et des troubles visuels à type d’amputation du champ visuel avec une hémianopsie latérale homonyme gauche à l’examen. Son IRM cérébrale a montré un processus expansif intracrânien occipital droit hétérogène entouré d’un important œdème périlésionnel. Elle a bénéficié d’une exérèse tumorale quasicomplète et l’étude histologique a conclu à une tumeur embryonnaire type NOS. La patiente a ensuite présenté une récidive tumorale précoce associée à une méningite carcinomateuse pour laquelle elle a été réopérée. Elle a ensuite bénéficié d’une radiochimiothérapie.

 

Conclusion :

Les tumeurs embryonnaires type NOS ( Not Otherwise Specified ) ont un pronostic très sombre. Leur survenue chez l’adulte est rare  avec un taux de survie à 5 ans de 46%. La prise en charge est multidisciplinaire se basant sur une chirurgie la plus complète possible suivie d’une radiothérapie et une chimiothérapie adjuvante.


Kaouther SOMRANI, Mohamed Dahmani YEDEAS, Hichem AMMAR, Ahmed HARBAOUI, Ridha CHKILI, Mondher YEDAES, Amine RACHDI (Tunis, Tunisie)
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ePosters - Pédiatrie

00:00 - 00:00 #27458 - Anévrysme de novo dans les suites d’une chirurgie de malformation de Chiari chez l’enfant.
Anévrysme de novo dans les suites d’une chirurgie de malformation de Chiari chez l’enfant.

Background: The formation of cerebral aneurysms results from various factors. Although spontaneous and post traumatic aneurysms have widely been described, postoperative aneurysm appears to be a very rare entity. To our knowledge, no case of subarachnoid hemorrhage related to a postoperative aneurysm on a cerebellar artery has been described. We therefore present a case of a ruptured right distal anterior inferior cerebellar artery aneurysm, developed following a surgical decompression of type I Chiari malformation.

Case presentation: An 8 years old male was operated on for a Chiari I malformation. The surgical management consisted on a posterior fossa decompression with dural patch grafting and cervical laminectomy of c1, with no early complication. Few months later, he was admitted for a coma caused by a massive subarachnoid hemorrhage associated with hydrocephalus. The early imaging workup found no bleeding etiology. The 2 months follow up angiogram and MRI showed a blister like aneurysm with artifacts of a dural U-clip nearby, previously positioned during the Chiari surgery. The aneurysm was successfully clipped, and the patient made a full recovery.

Conclusion: The diagnosis of postoperative aneurysms and their therapeutic managements represent a challenge. The unusual position and uncommon clinical presentation, diverging from standard delated surgical complications, can be misleading. This case demonstrates that postoperative aneurysms are associated with a risk of rupture and should be treated. Furthermore, special attention must be paid to arterial anatomical variations, dura opening, and U-clip positioning, even during frequently performed surgeries


Abir LIHI (angers), Edouard MAZERAND, Anne PASCO-PAPON, Matthieu DELION, Luc LE FOURNIER
00:00 - 00:00 #26134 - Diastematomyelie : à propos d'un cas.
Diastematomyelie : à propos d'un cas.

La diastematomyelie est une malformation  médullaire  rare. C'est une forme de dysraphysme  spinal qui consiste en un dédoublement   fermé  de la moelle épinière  . Les deux  cordons  médullaires  sont  séparés  par epiron mesenchymateux  médian qui travers  le canal rachidien dans le plan digital.

Nous rapportons le cas dun nourrisson  âgé de 03 mois,  qui a présenté à la naissance une malformation de la région lombosacre type  myelomeningocele. IRM médullaire pose le diagnostic.  Nourrisson  a été  opéré de sa malformation  avec des suites post opératoires  favorables 

Conclusion : la diastematomyelie  est une malformation rare dont le diagnostic antenatal est possible  grâce à une échographie  attentif. La stratégie thérapeutique  dépend essentiellement du stade neurologique et des malformations associées. 


Souad DAOUD (Oran, Algérie), Amina CHENTOUF
00:00 - 00:00 #27449 - Lymphome lymphoblastique de phénotype T révélé par une compression médullaire chez un enfant.
Lymphome lymphoblastique de phénotype T révélé par une compression médullaire chez un enfant.

Introduction:

Le lymphome lymphoblastique est un lymphome non hodgkinien (LNH) rare (2 %), Il s'agit d'une forme très agressive.

Les lymphomes lymphoblastiques à précurseurs T (LLB-T) atteignent classiquement les adolescents, les adultes jeunes et se révèlent par une masse médiastinale rapidement extensive (thymique) et des adénopathies surtout supra diaphragmatiques.

La révélation d’un LLB- T par une compression médullaire chez un enfant est inhabituelle.

Cas clinique :

Enfant âgé de 06 ans, et qui consulte pour une lourdeur des membres inférieurs évoluant depuis 15 jours d’aggravation progressive. L’examen neurologique a montré une paraplégie flasque (01/05), un signe de Babinski bilatéral et un niveau sensitif en T3.

L’IRM médullaire: une formation tissulaire épidurale quasi circonférentielle engainant la moelle à la hauteur de T3-T7 en continuité avec une composante para vertébrale gauche associée à des lésions de l’ensemble des corps vertébraux. 

Une laminectomie a alors été réalisée aux étages T3 jusqu’à T6 avec résection de la masse épidurale.

L’étude histologique montrait un aspect d’un LLB- T (CD3+, TDT+) avec Ki 67 estimé à 98%.

Une ponction de moelle : taux de lymphoblaste à 21%, avec un bilan d’extension négatif.

Le diagnostic retenu était celui d’un Les lymphomes lymphoblastiques de type T, stade IV.

Le patient était traité par une poly chimiothérapie permettant une bonne récupération neurologique, et une régression quasi-complète de la lésion épidurale sur l’IRM de contrôle (j33).

Discussion:

Dans les LNH, les atteintes neuroméningées sont rarement isolées. Elles représentent souvent une localisation secondaire et définissent un stade évolué de la maladie.

Pour expliquer le développement des LNH au niveau épidural, plusieurs hypothèses ont été avancées. Pour certains auteurs, il s’agirait d’une transformation lymphomateuse d’un tissu lymphoïde préexistant dans l’espace épidural. Pour d’autres, les masses épidurales résulteraient d’une extension tumorale à partir de localisations osseuses et para vertébrales

La prise en charge thérapeutique du LLB-T peut faire appel à la laminectomie décompressive lorsqu’une compression médullaire est objectivée, suivi d’une poly chimiothérapie comme dans notre cas, où la chirurgie a permis par ailleurs d’avoir un diagnostic étiologique.

Conclusion:

Le LLB-T se caractérise par des masses tumorales importantes, en particulier médiastinales, les localisations neuroméningées avec compression médullaire est une cause peu commune.

La chimiosensibilité et la corticosensibilité étant importantes, mais du fait de leur relative rareté, les critères pronostiques sont mal définis et la survie sans rechute est globalement évaluée à 50 % à cinq ans.


Soumia ABDESSELAM (Batna, Algérie), Walid TAHTOUH, Zoheir DJENNA
00:00 - 00:00 #26131 - Tumeurs neuroepithelales dysembryoplasique :apropos d'un cas et revue de la littérature.
Tumeurs neuroepithelales dysembryoplasique :apropos d'un cas et revue de la littérature.

Les DNET sont des tumeurs cerebrales bénignes  de grade 1 , classification OMS, appartenant  à la catégorie des tumeurs  mixte glioneuronales, typiquement  localisées  dans le vortex supraconducteur sensoriel préférentiellement  dans le globe temporal.  Elles sont  révélées par  une epilepsie partielle  isolée  souvent pharmaco résistante,  débutant  dans  l'enfance. 

Nous rapportons  le cas d'un  enfant  âgé de 09 ans, qui présente depuis deus ANSES crise d'épilepsies ,avec une bonne scolarité  traitée  par un  anti épileptique.  IRM cérébrale a objectiver  un PEIC a prédominance kystique, frontal antérieur droit , non  modifié  après  injection de gadolinium.  EEG révèle un tracé en faveur  d'une epilepsie partielle  secondairement  généralisée.  Patient à été  opéré,  bénéficie dune lesionectomie, avec des suites  post opératoire favorable marquée par  une régression  des crises d'épilepsie. L'étude anatomoparhologique  conclu  à une DNET

CONCLUSION :DNET sont des tumeurs cerebrales bénignes  rares  0.4 à 1.3 % des tumeurs cerebrales,  particulièrement de l'enfant.  Le diagnostic confirmé par une IRM . Le traitement est chirurgical permet une guérison de l'épilepsie  dans 80%des cas.


Souad DAOUD (Oran, Algérie), Amina CHENTOUF
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ePosters - Rachis (Dégénératif / Traumatique /Tumoral)

00:00 - 00:00 #25774 - Abcès retro péritonéal : une complication inhabituelle de la kyphoplastie.
Abcès retro péritonéal : une complication inhabituelle de la kyphoplastie.

La chirurgie mini invasive a connu un essor considérable ces dernières décennies particulièrement dans la chirurgie du rachis. La kyphoplastie est une technique d’augmentation vertébrale per cutanée couramment pratiquée pour traiter les fractures vertébrales par compression. Les principales complications liées à cette technique sont les fuites accidentelles de ciment, les fractures secondaires des vertèbres adjacentes. Les complications infectieuses sont rares. Nous rapportons le cas d’une patiente de 42 ans ayant développé un abcès retro péritonéal dans les suites d’une kyphoplastie de Th 12. Le contrôle post opératoire montrait une migration du SpineJack en avant de la vertèbre Th 12 avec fuite de ciment asymptomatique. Toutefois deux semaines après la kyphoplastie, elle était fébrile. L’examen clinique retrouvait une douleur épigastrique et para ombilicale à la palpation. Le scanner thoraco-abdominal a mis en évidence un abcès rétro péritonéal mesurant 14x10 mm en regard de la fuite de ciment. Les examens biologiques ont retrouvé une bactériémie à staphylocoque. Elle a été traité par antibiothérapie notamment la clindamycine et rifampicine ayant permis de juguler l’infection.


Djiby Jean Marcel OKAMON (amiens), Johann PELTIER, Meshal JAREBI, Pierre Henri LAUNOIS, Wilfred MEUGA, Michel LEFRANC
00:00 - 00:00 #25559 - Géante pseudoméningocèle après avulsion traumatique du plexus brachiale chez une fillette de 3 ans.
Géante pseudoméningocèle après avulsion traumatique du plexus brachiale chez une fillette de 3 ans.

 Abstrait : Il est bien connu qu'une lésion par traction du plexus brachial peut produire des déchirures dans les fourreaux radiculaires résultant en des pseudoméningocèles, qui sont dans la plupart des cas petits et non remarqués par le patient. Nous rapportons 1 cas inhabituels de pseudoméningocèle géante dus à une avulsion  du plexus brachial chez une fillette de 3 ans après un accident de la circulation se présentant avec une monoplégie du membre supérieur gauche ,une diminution des reflexes bicipitale et stylo-radial  sans atteinte de la sensibilité. L’IRM cérébro-cervicale  a montré une avulsion partielle des racines du plexus brachial gauche  etendue de C4 à T3 avec une géante pseudoméningocèle 67mmx12mm . L’ éléctromyogramme (EMG)  fait après 1 mois de traumatisme en faveur d’une atteinte partielle des racines C5, C6 gauche sans signes de gravité. La patiente avait commencé sa rééducation fonctionnelle portant sur la motricité du membre supérieur gauche avec une nette amélioration de la fonction motrice ainsi qu'une force musculaire acceptable 4/5 pour le testing musculaire ;la patiente continue toujours sa rééducation fonctionelle éstimant une récupération totale de la motricité , cependant  on a préconisé des consultations proches pour surveiller l’évolution de la pseudomèningocèle.


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie), Assia HARROUCHE, Miloud DJAAFER
00:00 - 00:00 #27459 - Kyste arachnoïdien extradural spinal à propos de quatre cas.
Kyste arachnoïdien extradural spinal à propos de quatre cas.

Introduction

Le kyste arachnoïdien extradural spinal (KAES) est une affection bénigne, L’étiopathogénie reste hypothétique. Le kyste contient du liquide céphalo-rachidien (LCR) de même composition que le LCR voisin, et communique avec les lacs arachnoïdiens jointifs permettant un échange régulier du liquide intra kystique. Le kyste arachnoïdien extradural spinal (KAES) est une cause rare de compression médullaire.

Matériels et Méthodes

Nous rapportons 4 cas de (KAES) pris en charge à l’hôpital militaire universitaire régional d’Oran. Il s'agit de quatre patients (4-56) ans, de sexe (3 féminin -1 masculin) consultant pour un tableau de compression médullaire lente. Tous nos patients ont bénéficié d'une IRM médullaire qui a mis en évidence une collection liquidienne de siège extradural, ayant le même signale que le LCR, comprimant la moelle en regard. Le siège de la collection était thoracique dans un cas et au niveau charnière dorsolombaire pour les 3 autres cas.

Nos patients opérés par voie postérieure avec une exérèse du kyste et ligature du collet. L'étude anatomopathologique a conclu à un kyste arachnoïdien.

Résultats

L'évolution postopératoire était favorable dans tous les cas.

Conclusion

L'Imagerie par résonnance magnétique (IRM) spinal est l’examen de choix pour diagnostiquer le KAES et éliminer les autres diagnostics différentiels. La chirurgie est la seule alternative ayant pour but exérèse du kyste permettant le rétablissement du flux normal du LCR. Le pronostic de cette pathologie est histologiquement bénigne avec un très bon pronostic.


Mohammed Amine BELLAL (oran, Algérie), Samira KHAILIA
00:00 - 00:00 #25771 - Le dysgerminome rétro-péritonéal : une cause rare de compression médullaire A propos d’un cas et revue de la littérature.
Le dysgerminome rétro-péritonéal : une cause rare de compression médullaire A propos d’un cas et revue de la littérature.

Les tumeurs germinales malignes représentent 5 à 10 % de la pathologie ovarienne maligne. Elles regroupent les dysgerminomes et les tumeurs non dysgerminomateuses. Les dysgerminomes ovariens sont les tumeurs les plus fréquentes, 45 % des tumeurs germinales malignes. Ils sont de malignité locale. Les douleurs pelviennes de type pesanteur, une volumineuse masse abdomino-pelvienne sont les manifestations cliniques les plus fréquentes. Nous rapportons une nouvelle observation d’un dysgerminome ovarien révélé par un syndrome de compression médullaire.

Il s’agit d’une patiente âgée de 30 ans. Elle a été opérée 9 ans auparavant d’une tumeur ovarienne droite dont l’étude histologique a conclu à un dysgerminome, sans recevoir un traitement complémentaire.

Depuis 2 mois, elle présente des douleurs rachidiennes dorsales basses, de type inflammatoire, d’installation progressive, associées à des troubles de la marche et des troubles vésico-sphinctériens à type de rétention d’urine. A l’admission, elle présente une paraplégie cotée à 1 avec un syndrome pyramidal aux membres inférieurs et un niveau sensitif T10.

L’IRM et le scanner Thoraco-Abdomino-Pelvien mettent en évidence une masse tissulaire para vertébrale droite de 10 cm de grand axe, s’étendant dans le canal rachidien par les foramens intervertébraux de T10  à L1.

 L’intervention chirurgicale a consisté en une laminectomie décompressive de D9 à D12 et l’exérèse de la portion intracanalaire extradurale d’une tumeur grisâtre, friable, très hémorragique comprimant la face antéro- latérale droite de l’axe nerveux. L’examen anatomopathologique avec l’étude immuno-histochimique a conclu à un dysgerminome.

 Les suites opératoires immédiates étaient simples avec amélioration des troubles moteurs.

 Les dysgerminomes ovariens sont les tumeurs malignes. La découverte d’une masse abdomino-pelvienne chez une jeune fille dont les données de l’imagerie sont en faveur d’une tumeur ovarienne maligne doit nous faire suspecter le diagnostic. Ces tumeurs peuvent s’étendre en retro péritonéal, faufiler à travers les foramens de conjugaison et se manifester par un tableau de compression médullaire.


Mohamed Elyes KRIFA (TUNIS, Tunisie), Khalil GHEDIRA, Khalil AYADI, Jalel KALLEL, Nadhir KARMANI
00:00 - 00:00 #27429 - Lymphangiomes épiduraux: case rare d'ne compression médullaire.
Lymphangiomes épiduraux: case rare d'ne compression médullaire.

Lymphangiome est une tumeur bénigne fréquente , mais sa localisation épidurale est exceptionnelle.

Nous rapportons 2 cas

Cas n°1 :Il s’agit d’un patient âgé de 37 ans admis pour l’apparition brutale d’une lourdeur des 2 membres inferieurs avec des troubles vésico-sphinctériens (incontinence urinaire).A l’examen ,il présente  un syndrome de cône médullaire. Une TDM lombaire en urgence a été faite, montrant un processus expansive intra-canalaire en regard T12-L1.Le patient a été opéré en urgence, l’examen anatomopathologique  conclue a un lymphangiome .un mois post op , on note une récupération partielle du déficit moteur

Cas n°2 : Patiente 42 ans, Sans ATCD consulte pour une Lourdeur des 2 mb inférieurs d’aggravation progressive  depuis 2mois.a l’examen on trouve un syndrome de Compression médullaire lente dorsale. Une IRM médullaire a été faite montant un processus expansive intra-canlaire extradurale en regard D9-D10.la Patiente opérée en urgence ,une Exérèse complète d’une lésion extradurale  a été faite. Deux mois post op ,on note une Récupération complète .

Il s’agit d’une tumeur rachidienne rare, plus fréquente chez l’enfant, bénigne de croissance lente .Sa physiopathologie est toujours inconnue. Le traitement de choix est la exérèse chirurgicale


Ahmed MAATOUG (SFAX, Tunisie), Anis ABDELHEDI, Mohamed Zaher BOUDAWARA
00:00 - 00:00 #25520 - Myxome de la gaine du nerf spinal:à propos d'un cas et revue de la littérature .
Myxome de la gaine du nerf spinal:à propos d'un cas et revue de la littérature .

Introduction: Le myxome de la gaine nerveuse(Spinal Nerve Sheath Myxoma )(NSM) est une variante myxoïde rare du schwannome, une tumeur bénigne de localisation principalement cutanée. elle provient généralement de petits nerfs cutanés de la tête, du cou et des extrémités, mais exceptionnellement, elle est  également  signalé  pour se développer dans le canal rachidien.

Observation :Nous décrivons ici un cas original de cette lésion tumorale chez un  nourisson  âgé de 04 mois qui présentait une tétraparésie incomplète avec troubles vésico-sphinctériens . L'imagerie par résonance magnétique de la colonne vertébrale a montré une petite masse extramédullaire intradurale bien délimitée au niveau T10-L1 antéro-latérale droite de 90x06mm étendue sur 27mm éxerçant un effet de masse sur la moelle terminale .le nourisson était  admis en urgence au bloc opératoire ayant subis une laminotomie étendue depuis T8 jusqu'à L2 ; la masse s'est averée contigue à la racine nerveuse et une réséction partielle était réalisée .A l'éxamen anatomopathologique:la tumeur présente des caractéristiques histologiques typiques du NSM de type myxoïde avec des lobules myxoïdes séparés par des septa fibreux ou des bandes de zone cellulaire plus compacte.  

Discussion: Le myxome de la gaine nerveuse est diagnostiqué sur la base de la structure histologique , et il n'y a pas d'anticorps utiles pour la différentiation immunohistochimique entre le myxome de la gaine nerveuse et le schwanome conventionnel.La classification des myxomes de la gaine nerveuse a longtemps été contestée en raison de leur ressemblance clinique et morphologique avec les neurothékeomes. Les neurothékeomes sont des tumeurs cutanées caractérisées par des nids de cellules épithélioïdes à fond myxoïde . Récemment, une étude sur l'expression génique a confirmé que les myxomes de la gaine nerveuse sont dérivés de la gaine nerveuse périphérique et a suggéré que le neurothékeome pourrait être une variante de l'histiocytome fibreux.Bien que les myxomes de la gaine nerveuse soient souvent classés comme des tumeurs dermiques, certains myxomes de la gaine nerveuse ont été signalés dans le canal rachidien. Les symptômes les plus courants du myxome de la gaine du nerf rachidien sont la douleur sciatique, la faiblesse musculaire et la paresthésie chez l'adulte par conséquent aucune  atteinte chez le nourisson n'a été décrite  çe qui fait de notre patient un cas original  . Les diagnostics différentiels sur l'IRM comprennent le méningiome,  le schwannome,  le neurofibrome,  le paragangliome et métastases leptoméningées,le diagnostic préopératoire du myxome de la gaine nerveuse est trés  difficile . 

Conclusion: Le myxome de la gaine nerveuse doit être inclus dans le diagnostic différentiel des tumeurs du canal rachidien


Ibrahim BELGACEM, Yasmina DJOUADI (baraki , alger, Algérie), Assia HARROUCHE, Miloud DJAAFER
00:00 - 00:00 #25606 - Tumeurs intradurales rachidiennes : quand une histologie en cache une autre ! à propos d’un cas clinique et revue de la littérature.
Tumeurs intradurales rachidiennes : quand une histologie en cache une autre ! à propos d’un cas clinique et revue de la littérature.

Introduction : Les schwannomes rachidiens sont des tumeurs bénignes fréquentes (30% des tumeurs rachidiennes) provenant des cellules de Schwann qui myélinisent les racines rachidiennes. Les sarcomes sont des tumeurs qui se développent à partir de cellules des tissus de soutien de l’organisme. Les tumeurs malignes des gaines nerveuses périphériques (TMGNP) sont un sous type anatomopathologique rare (2-5%) de sarcome des tissus mous. Nous rapportons le cas d’une patiente ayant développé deux tableaux de compression médullaire avec des tumeurs d’histologie différente. S’agissant d’un cas très rare, une revue de littérature complète la description.

 

Cas clinique : Une femme de 55 ans sans antécédent, a présenté en 2010 un tableau de compression médullaire progressive en 3 mois. Le bilan radiologique a diagnostiqué une tumeur intrarachidienne pré médullaire en T10-T11 prenant le contraste, évoquant un schwanomme. L’exérèse chirurgicale était complète et l’histologie a conclu à un schwanomme bénin. Les suites ont été simples, la patiente a récupéré et a été perdue de vue. En 2019, la patiente a présenté des cervicalgies, des paresthésies et des troubles proprioceptifs des membres supérieurs associés à une dysurie. L’examen clinique retrouvait un syndrome tétrapyramidal. L’IRM rachidienne a mis en évidence une tumeur intradurale extramédullaire au niveau de la charnière cranio-cervicale comprimant le bulbe et la moelle cervicale haute. Une chirurgie par voie postérieure a été réalisée. En per opératoire, la tumeur était intradurale extramédullaire et semblait provenir d’une radicelle postérieure de C1. L’exérèse a été complète et l’hypothèse d’un nouveau schwanomme a été évoquée. De façon surprenante, l’histologie a retrouvé un sarcome peu différencié MDM2 négatif, avec un marquage faible par l’anticorps anti-SOX10 pouvant orienter vers une TMGNP.

 

Discussion : A notre connaissance, il n’y a pas d’association décrite entre schwanomme bénin et sarcome. Il n’existe pas non plus de cas de sarcome indifférencié intradural extramédullaire. La littérature décrit des cas de sarcome d’Ewing et de sarcome synovial mimant les caractéristiques du schwanomme intradural extramédullaire. Il existe d’exceptionnels cas de schwannomes s’étant transformés en tumeur maligne. 27 cas ont été rapportés dont 14 s’étant transformés en TMGNP, 4 en angiosarcomes et 9 avec une transformation maligne épithélioïde. 

 

Conclusion : Nous rapportons le cas d’une patiente ayant présenté un sarcome indifférencié intradural extramédullaire en C1 10 ans après l’exérèse d’un schwannome de niveau T10/T11. Bien qu’ayant des caractéristiques radiologiques similaires, ces tumeurs ont une histologie et un pronostic bien différents. Cette observation souligne l’importance de toujours évoquer les diagnostics différentiels devant une imagerie qui peut sembler évidente et de privilégier une exérèse complète aussi souvent que possible.


Louis ANZALONE (Caen), Arthur LECLERC, Maxime FAISANT, Evelyne EMERY
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00:00 - 00:00 #25613 - Gestion et prise en charge des urgences neurochirurgicales en période de pandémie COVID 19 à l’hôpital Ibn Tofail du CHU Mohammed VI de Marrakech.
Gestion et prise en charge des urgences neurochirurgicales en période de pandémie COVID 19 à l’hôpital Ibn Tofail du CHU Mohammed VI de Marrakech.

La pandémie COVID 19 soulève un défi majeur en matière de gouvernance sanitaire au niveau mondiale et le Maroc ne fait pas exception.

Au Maroc, l’état d’urgence a été déclaré depuis le 16 Mars avec début d’un confinement qui a duré 4 mois et une réorganisation du fonctionnement des CHU et hôpitaux. Nous rapportons l’expérience du service de Neurochirurgie de l’hôpital IBN Tofail du CHU Mohammed VI de Marrakech en cette période de pandémie. Le service a  assuré essentiellement au début de la pandémie la PEC des urgences neurochirurgicales non COVID. On a noté un changement du profil des urgences neurochirurgicales avec une fréquence élevée des accidents domestique et des agressions suivies des urgences tumorales en décompensation et enfin des urgences vasculaires. Jusqu’au 16 août 2020 : 200 patients ont été admis dont 96 ont été opérés. L’hôpital était classé premier sur le plan national en matière d’activité chirurgicale.

A partir du 16 Août, devant le nombre toujours croissant des nombres de cas positif, l’activité de l’hôpital a changé pour n’accueillir  que les patients COVID 19 positif jusqu’au 8 février 2021.

Durant cette deuxième période les patients nécessitant une intervention chirurgicale urgente  ont été pris en charge tout en prenant les mesures nécessaires afin d’éviter une contamination potentielle du personnelle.

La réorganisation des structures hospitalières et la réponse rapide et ferme des autorités marocaines à la pandémie a permis au pays d’éviter une catastrophe potentielle, d’autant que les structures n’étaient pas préparées pour de telles éventualités.


Lamia BENANTAR (MARRAKECH, Maroc), Khalid ANIBA
00:00 - 00:00 #25768 - Hypophysite lymphocytaire simulant un macroadenome hypophysaire : A propos de 2 cas.
Hypophysite lymphocytaire simulant un macroadenome hypophysaire : A propos de 2 cas.

L’hypophysite lymphocytaire (HL) est une atteinte inflammatoire rare de la glande hypophysaire d’origine auto-immune, en rapport avec une infiltration diffuse de la glande aboutissant parfois à un hypopituitarisme sévère. Elle est fréquente chez la femme enceinte ou en post-partum, sa survenue chez l’homme  est rare. Les auteurs rapportent l’observation de 2 patients traités pour HL.

Le 1er cas est un patient âgé de 51 ans, qui s’est présenté pour une baisse de l’acuité visuelle 8/10 à droite, 6/10 à gauche avec une hemianopsie bitemporale au champ visuel. Le 2ème, est une patiente âgée de 39 ans qui présente des céphalées retro-orbitaires invalidantes, installées 5 mois après son accouchement. A l’admission, les 2 patients étaient conscients, non déficitaires et n’avaient pas d’œdème papillaire au FO.

L’IRM hypophysaire montre chez les 2 patients un processus expansif kystique intrasellaire avec déformation du plancher de la selle et refoulement de la tige pituitaire et du chiasma.

Le bilan hormonal trouve une insuffisance corticotrope chez les 2 patients associé à une insuffisance gonadotrope et thyréotrope. Les 2 patients ont été opérés par un abord trans-sphénoïdal réalisant plusieurs biopsies du tissu hypophysaire. L’examen histologique note une infiltration du tissu fibreux par des nappes cellulaires d’aspect polymorphe. Le fond est occupé par des lymphocytes et par des PN éosinophiles et neutrophiles ; Cet aspect est compatible avec une HL chez les 2 patients. Les suites opératoires étaient favorables avec amélioration de l’acuité visuelle du 1er patient. Un bilan auto-immun trouve des Ac antinucléaires et anti-DNA positifs.

L’HL est une endocrinopathie auto-immune qui touche surtout la femme entre 30 et 40 ans, souvent pendant la grossesse ou au post partum. Une autre pathologie auto-immune est associée dans 23 % des cas. Son tableau clinique est déroutant du fait du caractère non spécifique de ses manifestations. Il réalise un syndrome de masse hypophysaire à l'origine de céphalées et de troubles visuels ; d'un hypopituitarisme partiel ou complet. L'IRM trouve une hypophyse augmentée de volume avec extension suprasellaire et prise de contraste homogène. Cet aspect n’a rien de spécifique et peut correspondre à celui d’un adénome hypophysaire. A l’histologie ; l’HL réalise une infiltration lympho-plasmocytaire polymorphe associée à une fibrose avec  prédominance de lymphocyte T à l'immunomarquage. Le traitement consiste à corriger les déficits hormonaux. En cas de troubles visuels se discutent soit un traitement par corticoïdes à forte dose soit une décompression neuro chirurgicale.

L’HL pose des difficultés diagnostiques et thérapeutiques. Ses manifestations cliniques et radiologiques sont difficiles à distinguer des macro-adénomes hypophysaires.


Mohamed Elyes KRIFA (TUNIS, Tunisie), Khalil AYADI, Abdelhafidh SLIMANE, Nadhir KARMANI, Jalel KALLEL
00:00 - 00:00 #27431 - Simulation par réalité virtuelle : utilisation et apport dans l’apprentissage de compétences non techniques dans la formation de l’interne en neurochirurgie.
Simulation par réalité virtuelle : utilisation et apport dans l’apprentissage de compétences non techniques dans la formation de l’interne en neurochirurgie.

Introduction. Avec l'attention croissante portée à la sécurité des patients et à la réduction des heures de travail des internes en salle d'opération, la simulation a un rôle croissant à jouer dans l'enseignement de la chirurgie. C'est devenu un véritable défi pour les neurochirurgiens souhaitant enseigner des compétences techniques et non techniques à leurs étudiants. La réalité virtuelle offre la possibilité de former, dans des scénarios immersifs, l'approche chirurgicale d'une tumeur intracrânienne sans exposer le patient à des procédures à risque.

L'étude visait à évaluer l'utilité de l'outil de simulation par réalité virtuelle dans le développement de compétences non techniques pour un interne en neurochirurgie, la compétence non technique d'intérêt ici étant la planification préopératoire d'une chirurgie d'exérèse de tumeur intracrânienne.

 

Matériel et méthode. Nous avons mené une étude observationnelle prospective dans notre service. Nous nous sommes intéressés à la planification préopératoire chirurgicale des internes de notre service. Nous avons inclus les patients opérés d'une chirurgie d'exérèse de tumeur intracrânienne. Les tâches cruciales de cette planification préopératoire consistent à anticiper comment positionner la tête du patient et réaliser l'approche chirurgicale de la tumeur intracrânienne (c'est-à-dire l'incision de la peau et le site de craniotomie) dans les conditions les plus sûres pour le patient. Ces tâches, réalisées par les internes, ont été évaluées par des neurochirurgiens seniors, à l'aide d'un questionnaire développé pour cette étude (le Pre Operative Planning Performance Scale (POPPS)). Le questionnaire donnait un score sur dix, subdivisé en trois sous-groupes (positionnement de la tête du patient, réalisation de l'incision cutanée, site de la craniotomie). Nous avons comparé les performances de l'interne en condition réelle (la condition habituelle) et en simulation (immersive ou non). Le résultat principal était la comparaison du POPPS dans ces trois conditions : réel, non immersif et immersif. Les critères de jugement secondaires étaient l'analyse du score attribué dans chaque subdivision POPPS et l'impact de l'expérience de l'interne sur le critère de jugement principal.

 

Résultats. L'étude est en cours et sera terminée avant communication orale. Pour l'instant, cinq internes en neurochirurgie ont effectué un total de 23 interventions (sur 75). Aucune analyse statistique n'a pu encore été réalisée suite à la réalisation d'une seule procédure en condition immersive.


Julien TINOIS (Rennes), Laurent RIFFAUD, Maxime BRETONNIER
00:00 - 00:00 #27448 - Vasospasme sévère suite à l'exérèse d'un méningiome olfactif à l'origine d'une ischémie étendue : rapport de cas.
Vasospasme sévère suite à l'exérèse d'un méningiome olfactif à l'origine d'une ischémie étendue : rapport de cas.

Introduction : Le vasospasme cérébral résultant d’une autre pathologie que l’hémorragie sous-arachnoïdienne est rare.Les auteurs rapportent un cas rare de vasospasme sévère après résection d'un meningiome olfactif.
Cas clinique :Femme de 52 ans opérée d’un méningiome olfactif et qui a développé une aphasie d'expression et un déficit brachio-facial droit brutal à J12 post opératoire. L’IRM réalisé en urgence a mis en évidence une ischémie sylvienne gauche etendue avec un aspect de vasospasme diffus sur la circulation antérieure. Une IRM de perfusion a mis en évidence une zone de pénombre et une neuroréanimation a été mise en place avec un traitement par nimotop et remplissage vasculaire. Une amélioration clinique progressive a permi une sortie d’hospitalisation à J20 de l'évènement ischémique. A 3 mois du vasospasme, une aphasie discrète persistait avec une régression complète du déficit brachiofacial.
Discussion : Le mécanisme physiopathologique de cette affection est encore inconnu en raison de la rareté de ce phénomène. Cependant, plusieurs hypothèses sont suggérées. A l'instar du vasospasme secondaire à l'HSA,une contamination hémorragique sous-arachnoïdienne abondante serait responsable d'une réaction réflexe microcirculatoire. Une manipulation excessive vasculaire lors de la dissection pourrait provoquer une irritation mécanique des cellules musculaires lisses ou des vasa nervorum et induire un vasospasme. Enfin, un dysfonctionnement hypothalamique est parfois évoqué lors de l’exérèse tumeurs de la base du crâne.
Conclusion : Le vasospasme peut survenir au décours d’une chirurgie de la base du crâne. Un déficit brutal à distance de la chirurgie doit faire évoquer ce diagnostic et engendrer la réalisation d’examens complémentaires adaptés. Bien qu’il n’existe pas de recul suffisant sur cette pathologie, le maintien d'une hémodynamique optimale et l'administration d'inhibiteurs calciques semblent être les piliers du traitement médical.

Mélanie RIBEIRO, Charles-Henry MALLEREAU (Strasbourg), Guillaume DANNHOFF, Helene CEBULA, François PROUST, Julien TODESCHI
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00:00 - 00:00 #25543 - Etudes cliniques sur la thérapie cellulaire dans la paralysie cérébrale : revue systématique et méta-analyse.
Etudes cliniques sur la thérapie cellulaire dans la paralysie cérébrale : revue systématique et méta-analyse.

INTRODUCTION: Stem cell therapy in cerebral palsy has raised interest and  shown promising results on gross motor function.

MATERIAL AND METHODS: We performed systematic electronic search using PubMed, Medline and EMBASE databases for controlled trials on stem cell therapy in cerebral palsy published between 2000 and 2021. A meta-analysis was performed on Gross Motor Function Measure (GMFM) at 6 and 12 months post treatment.

RESULTS: Thirteen studies were included in qualitative analysis: 10 RCTs and 3 nonrandomized controlled studies. Meta-analysis showed significantly higher GMFM changes from baseline in stem cell therapy group at six months (SMD=0·99 [95% CI 0·24 – 1·74] (p=·01) but not at 12 months after treatment.

DISCUSSION: This meta-analysis shows that stem cell therapy has a significant but time-limited positive effect on gross motor outcomes in cerebral palsy.


Edouard MAZERAND (Angers), Jean-Michel LEMÉE, Mickael DINOMAIS, Audrey ROUSSEAU, Philippe MENEI, Claudia MONTERO-MENEI