Mercredi 06 décembre
14:00

"Mercredi 06 d\u00e9cembre"

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JR
14:00 - 18:00

JOURNÉE SFA RECHERCHE

Modérateurs : Christophe CERMOLACCE (chirurgien orthopédique) (Marseille), E. DESCENDRE-NAVARRE (Marseille), C. GUILIBERT (Marseille), Geoffroy NOURISSAT (dr) (Paris), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Versailles)
Commission Scientifiques : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Commission Scientifique, Marseille), Guy MAGALON (Commission Scientifique, Marseille), Abdou SBIHI (Chirurgien) (Commission Scientifique, Marseille)
Comité Scientifique : Thomas CUCURULO (Marseille), Guy MAGALON (Marseille), Abdou SBIHI (Marseille)
14:00 - 14:15 Biologie et médecine régénérative. Jérémy MAGALON (Conférencier, Marseille)
14:15 - 14:30 Le PRP : Tous les PRP ne se ressemblent pas. Etude comparative sur la composition du PRP. François KELBÉRINE (chirurgien) (Conférencier, Aix en Provence)
14:45 - 15:00 Le PRP : La concentration en facteurs de croissance détermine l’efficacité d’une injection intra-articulaire de PRP dans les chondropathies du genou : résultats de l’essai clinique GONAPREP. Marie-Laure LOUIS (chirurgien orthopédique) (Conférencier, marseille)
15:00 - 15:15 Le PRP : Une nouvelle approche pour le traitement des lésions chondrales : stimulation de l’os sous-chondral par injections PRP intra-osseuses. Mikel SANCHEZ (Chef de Service) (Conférencier, Araba/Álava, Espagne)
16:00 - 16:15 Le tissu graisseux : Lipogems appliqués à l’orthopédie. Carlo TREMOLADA (Conférencier, Milan, Italie)
16:15 - 16:30 Le tissu graisseux : Traitement des lésions articulaires dégénératives du cheval par une association de PRP et micrograisse. Fabrizio BEMBO (Conférencier, Aix-en-Provence)
16:30 - 16:45 Le tissu graisseux : PRP et micrograisse autologue dans le traitement des pathologies du poignet. Régis LEGRÉ (Chirurgien de la main - PLASTIE) (Conférencier, Marseille)
16:45 - 17:00 Fraction vasculaire stromale et cellules souches : Cellules souches du tissu graisseux. Christian JORGENSEN (Conférencier, Montpellier)
17:00 - 17:15 Fraction vasculaire stromale et cellules souches : Cellules souches mésenchymateuses issues du tissu graisseux dans la réparation du tendon. Gianni SOLDATI (Conférencier, Zurich, Suisse)
17:15 - 17:30 Fraction vasculaire stromale et cellules souches : Fraction vasculaire stromale dans l’arthrose du genou, étude randomisée. John FRASER (Conférencier, San Diego, Etats-Unis)
17:30 - 17:35 SFA Research Grant 2016 : Effet du cross-linking du collagène sur les propriétés biomécaniques de la capsule articulaire de l'épaule : étude pilote. Jean-David WERTHEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
17:35 - 17:40 SFA Research Grant 2017 : Injections intra-articulaires de micrograisse associée à une préparation standardisée de PRP autologues dans le traitement des chondropathies du genou : une étude pilote. Marie-Laure LOUIS (chirurgien orthopédique) (Conférencier, marseille)
17:40 - 17:45 #12084 - Laximétrie antérieure et rotatoire du genou par le Rotab®, étude cadavérique.
Laximétrie antérieure et rotatoire du genou par le Rotab®, étude cadavérique.

Introduction :

Le Rotab est un appareil de mesures laximétriques du genou dédié à la pratique courante. Il a montré une bonne fiabilité des mesures de translation antérieure et rotatoires du genou en le comparant à la radiostéréométrie. Cependant les données rotatoires n’ont pas pu être corrélées à des lésions anatomiques.

Le but de cette étude est de préciser les valeurs des données rotatoires du Rotab par sections séquentielles des plans ligamentaires internes et du ligament croisé antérieur (LCA).

L’hypothèse est que la section des plans internes augmente la valeur rotatoire.

Matériel et méthodes :

Nous avons réalisé une étude cadavérique, 36 genoux frais étaient analysés, répartis en 4 groupes (A/B/C/D). Une mesure de la laxité antérieure et de la rotation passive du genou était réalisée grâce au système Rotab, avec une force postéro-antérieure appliquée de 250N. Le membre indemne était mesuré puis une section successive des ligaments était effectuée pour chaque groupe. Groupe A : ligament oblique postérieur (LOP) puis LCA. Groupe B : ligament collatéral médial (LCM) puis LCA puis LOP. Groupe C : LCM et LOP dans le même temps. Groupe D : LCA. Les variables ont été analysées par ANOVA et la méthode de Tukey-Kramer.

Résultats :

La rotation externe passive des jambes saines était en moyenne de 6° +/- 4.5°. Cette moyenne était significativement augmentée en cas de lésion combinée du LCM et du LOP ( +2° +/- 1.9°, p < 0.02), du LCM, du LOP et du LCA (+2.5° +/- 1.9°, p < 0.02) et était diminuée en cas de section isolée du LCA (-1.9° +/- 2.3°, p < 0.05), de section isolée du LOP (-1.9° +/- 2.1°, p < 0.05) et de section du LOP associée au LCA (-2.4° +/- 1.8°, p < 0.03). La translation antérieure était significativement augmentée uniquement lors de la section du LCA (p < 0,01).

Discussion :

L’hypothèse est vérifiée, le Rotab donne une augmentation de la rotation externe passive en cas de lésions des plans ligamentaires internes associées ou non à une rupture du LCA. Les plans internes n’ont pas d'influence sur la translation antérieure.

Conclusion :

Cette observation pourra aider le clinicien lors des tests chez les patients afin d’objectiver une lésion du LCA associée ou non à une lésion des plans ligamentaires internes en pratique courante.


Antoine-Guy HUE (Rouen), Jordane MOUTON, Fabrice DUPARC, Franck DUJARDIN, Antoine SENIORIS
17:45 - 17:50 #12294 - Résultats à 4 ans de 48 greffes d’implant méniscal biodégradable (Actifit) dans l’arthrose grade 4 du genou, avec thérapie cellulaire : Etudes rétrospectives comparatives avec un groupe témoin sans greffe méniscale.
Résultats à 4 ans de 48 greffes d’implant méniscal biodégradable (Actifit) dans l’arthrose grade 4 du genou, avec thérapie cellulaire : Etudes rétrospectives comparatives avec un groupe témoin sans greffe méniscale.

Introduction. La préservation des ménisques est cruciale pour prévenir l'arthrose. L’utilisation d’implants méniscaux biodégradables donnent de bons résultats dans les pertes méniscales avec cartilage conservé. Il n’existe aucune étude sur la greffe méniscale dans l’arthrose grade 4 fémoro-tibiale pour permettre la régénération de cartilage, après réparation des lésions mécaniques, microforages et thérapie cellulaire. C’est le but de cette communication suite d’un essai clinique. Matériel et méthodes. 48 genoux ont reçu sous arthroscopie un implant méniscal de polyuréthane Actifit (Orteq),19 internes et 29 externes, sur arthrose grade 4, de surface moyenne de 12 cm2 (6 à 19). Antécédents de méniscectomie extensive ; un cas de reconstruction LCA, trois avec ostéotomie. Correction des lésions mécaniques : reconstruction du LCA  (2 cas) ; ostéotomie de varisation fémorale (6 cas) ; ostéotomie tibiale de valgisation (5 cas) ; libération latérale pour arthrose fémoro-patellaire (24 cas) ; 37 genoux normo-axés. L’arthrose a été traitée sous arthroscopie lors de l’implantation du ménisque par microforages et facteurs de croissance sur scaffold gélatine hémostatique, plasma riche en plaquettes ou cellules souches mésenchymateuses de moelle osseuse concentrée, selon taille des défects. Les patients ont été suivis à 6, 12 mois, au dernier recul. Les résultats cliniques ont été évalués par les scores IKS, KOOS, VAS, et reprise sportive, avec analyse IRM. Une  arthroscopie seconde vue a été pratiquée chez 3 patients. Ce groupe a été comparé à un groupe témoin de 11 genoux normo-axés, traités de façon identique sans remplacement méniscal. Résultats. L’âge médian était de 42,5 ans, (22-72), avec une perte méniscale de 45 à 85 mm. Aucune complication n’a été observée, hormis un sepsis localisé sur un point dans 2 cas, 2 cas de raideur traités par mobilisation et 3 adhérences rotuliennes par arthroscopie. Les résultats cliniques, au recul de 1 à 4 ans étaient significativement améliorés entre le 5è et le 8è mois, résultats persistants au dernier recul. Tous les patients ont pu reprendre une activité sportive. Dans 3 cas, une arthroscopie seconde vue a été pratiquée, et confirmant l’intégration de tissu cartilagineux de l’implant, avec une régénération de plots de cartilage recouvrant 70 à 100% des défects. Les examens IRM ont montré une reconstruction de cartilage dans la totalité des cas, sur une surface de plus de 70%. L’aspect IRM de l’implant méniscal a montré une intégration tissulaire au moins partielle, avec 4 cas d’aspect de faible extrusion sans effet clinique. Le groupe témoin sans implant méniscal a montré des résultats défavorables et faible reconstruction cartilagineuse. Conclusion. Ce traitement est la continuité des bons résultats cliniques publiés en 2013 et 2014 et stables à 7 ans, d’un essai clinique (ANSM 2010) de régénération de cartilage dans l’arthrose grade 4 par implantation de cellules souches mésenchymateuses, traitement des lésions mécaniques et présence de ménisque de plus des 2 tiers, et pouvant permettre d’éviter la prothèse unicompartimentaire. La greffe de ménisque Actifit dans le traitement de la perte méniscale dans l’arthrose grade 4 associée à la thérapie cellulaire, permet la régénération de cartilage. 


Michel ASSOR (MARSEILLE)
17:50 - 17:55 #12316 - Isolement et caractérisation des cellules souches mésenchymateuses issues du liquide synovial pour l’ingénierie cellulaire et tissulaire du cartilage.
Isolement et caractérisation des cellules souches mésenchymateuses issues du liquide synovial pour l’ingénierie cellulaire et tissulaire du cartilage.

Introduction. Différentes sources de cellules souches mésenchymateuses (CSMs) sont étudiées pour une utilisation en ingénierie cellulaire et tissulaire du cartilage : la moelle osseuse, le tissu adipeux, la gelée de Wharton, la membrane synoviale et le liquide synovial. Les CSMs issues du liquide synovial (CSMs LS), représentent un intérêt majeur de par leur localisation articulaire et leur facilité de prélèvement par ponction. L’objectif de cette étude était d’optimiser les conditions de cultures pour isoler les cellules issues du liquide synovial et de les caractériser en comparaison avec des CSMs issues de la moelle osseuse (CSMs MO).

Matériels et Méthodes. A partir des prélèvements de liquide synovial, différentes méthodes ont été testées pour isoler les cellules : centrifugation, digestion à la collagénase B, digestion à la hyaluronidase et dilution du liquide synovial dans du milieu de culture. Après optimisation des conditions d’ensemencement, nous avons étudié l’expression des marqueurs de surface par cytométrie en flux, le taux d’expression des gènes d’intérêt du cartilage (marqueurs chondrogénique, ostéogénique et fibrotique) par PCR en temps réel, ainsi que la capacité de différenciation des cellules vers les voies chondrogénique, ostéogénique et adipogénique à la fin du deuxième passage. Dans un second temps, les CSMs de LS ont été ensemencées dans un biomatériau à base de collagène à raison de 500 000 cellules par biomatériau et cultivées pendant 28 jours dans un milieu témoin (1% ITS) ou enrichi en facteur de croissance (TGF-β1) dans un environnement normoxique (20% O2). Au sein des implants obtenus, nous avons analysé l’activité mitochondriale, le taux d’expression relative des gènes d’intérêt du cartilage et la qualité de la matrice synthétisée.

Résultats. Concernant l’isolement des cellules, la dilution au 1/6 dans du milieu de culture représente la méthode la plus efficace pour obtenir un isolement correct avec une expansion rapide des cellules. L’analyse de l’expression des marqueurs de surface par cytométrie en flux a permis de mettre en évidence la présence des marqueurs caractéristiques des CSMs (CD90+, CD105+, CD73+, CD34- et CD45-). Les expressions des gènes d’intérêt du cartilage (COL2A1, SOX9, ACAN) sont similaires entre les deux types cellulaires. Cependant, les expressions de certains gènes hypertrophiques et/ou ostéogéniques sont plus faibles pour les CSMs LS (BGLAP, COL1A1, COL10A1, RUNX2, VCAN). Les CSMs LS possèdent des capacités de différenciation similaires vers les voies chondrogénique, ostéogénique et adipogénique aux CSMs de moelle osseuse. L’activité mitochondriale montre une adaptation satisfaisante de nos cellules au sein de l’implant. L’analyse de l’expression des gènes met en évidence une augmentation de l’expression des gènes d’intérêt du cartilage (col2a1, Sox9, acan) en condition TGF-ß1. De plus, la matrice extracellulaire synthétisée au sein des implants est riche en protéoglycanes et en collagène.

Conclusion. Les CSMs du liquide synovial représentent une source cellulaire prometteuse en ingénierie cellulaire et tissulaire du cartilage. Les expressions plus faibles des marqueurs hypertrophiques et ostéogéniques suggèrent une différenciation chondrogénique moins propice à une différenciation terminale osseuse observée avec les CSMs de la moelle osseuse.

Travaux de recherche subventionnés par la Société Française de Rhumatologie


Paul NEYBECKER, Christel HENRIONNET, Didier MAINARD (Nancy), Pierre GILLET, Astrid PINZANO
17:55 - 18:00 #12319 - Quelle est la meilleure disposition des 4 brins d’une plastie du ligament croisé antérieur au semi-tendineux en 4 faisceaux ? Etude biomécanique.
Quelle est la meilleure disposition des 4 brins d’une plastie du ligament croisé antérieur au semi-tendineux en 4 faisceaux ? Etude biomécanique.

INTRODUCTION: La disposition des brins dans le greffon de type demi-tendineux 4 faisceaux (DT4) n’a jamais été étudié. Notre objectif principal était de comparer 3 motifs de préparation afin de déterminer leurs propriétés biomécaniques. Secondairement, après avoir identifié le point de faiblesse de ces motifs, nous avons testé un nouveau type de préparation.

MATERIEL ET METHODE Les tendons semi tendineux de cadavres étaient assignés de manière randomisée en 4 groupes de 10, correspondant à 3 préparations différentes : groupe A avec deux boucles, groupe B avec une boucle et un huit, groupe C avec deux huits et le groupe D avec adaptation de la technique de préparation d’après les résultats des 3 premiers groupes. Pour toutes ces préparations, les deux extrémités du tendon étaient positionnées dans la future portion tibiale et la préparation effectuée à l'aide de l'ancillaire TLS® (FH Orthopedics, Heimsbrunn, France). Toutes les préparations étaient soumises à une pré-charge de 70N pendant 30 secondes puis une charge cyclique de 70 à 350 N pendant 1000 cycles à la vitesse de 80 mm/min. Puis à un seul cycle de charge à un taux de déplacement de 80 mm/min jusqu’à 1000N. Le critère de jugement principal était le taux de rupture à 1000N (charge maximale du banc de traction). Les critères secondaires étaient l’élongation des différentes portions du greffon en charge cyclique. Les tests statistiques ont été réalisé avec le logiciel SAS® (SAS institute, Cary, US-NC)

RESULTATS: Les différents tests n’ont montré aucune différence significative entre les préparations A, B et C. Les taux de rupture étaient respectivement de : 50%, 40% et 20%. La portion tibiale comportant la suture des extrémités du tendon était la zone présentant l’allongement le plus important : 1,3 ± 1,3 mm au groupe A, 1,7 ± 1, 8 mm au groupe B, 2,2 ± 1,3 mm au groupe C. Toutes les ruptures correspondaient au lâchage de la suture de cette portion ainsi considérée comme le point de faiblesse du montage. Pour la constitution du groupe D, nous avons modifié la préparation A présentant le moins d’allongement tibial en faufilant cette extrémité. Pour ce groupe, le taux de rupture était de 0%, différence significative par rapport au groupe A (p < 0,05) . L’allongement de la portion tibiale était de 0,5 ± 0,5 mm (non significatif).

CONCLUSION: La disposition des brins ne semble pas influencer de façon prépondérante les performances biomécaniques du greffon. Le faufilage de l’extrémité du tendon au point de faiblesse permet de diminuer les taux de rupture.


Harold COMMON (Rennes), Nabil NAJIHI, Thomas GICQUEL, François MATEOS, Denis HUTEN, Hervé THOMAZEAU
Salle Callelongue/Morgiou
Jeudi 07 décembre
07:45

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CE01
07:45 - 08:45

CE01 - Conférence d'enseignement
Diagnostic des disjonctions acromioclaviculaires

07:45 - 08:45 Diagnostic des disjonctions acromioclaviculaires. Olivier GASTAUD (praticien hospitalier) (Conférencier, Cannes), Laurent HUBERT (praticien hospitalier) (Conférencier, Angers), Matthias ZUMSTEIN (Conférencier, Berne, Suisse)
Auditorium (Palais des Congrès)

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CE02
07:45 - 08:45

CE02 - Conférence d'enseignement
Lésions des racines méniscales : lésions aiguës, chroniques, traitement fonctionnel, réinsertions.

07:45 - 08:45 Lésions des racines méniscales : lésions aiguës, chroniques, traitement fonctionnel, réinsertions. Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Franck JOUVE (Président SOFOP) (Conférencier, NICE), Matthieu SANCHEZ (Conférencier, Versailles), Peter VERDONK (Orthopaedic Surgeon) (Conférencier, Antwerp, Belgique)
Salle Callelongue/Morgiou

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CE03
07:45 - 08:45

CE03 - Conférence d'enseignement
Les instabilités du coude.

07:45 - 08:45 Les instabilités du coude. Yacine CARLIER (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Conférencier, Le Chesnay)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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CE04
07:45 - 08:45

CE04 - Conférence d'enseignement
Ménisque discoïde chez l’enfant et l’adolescent.

07:45 - 08:45 Ménisque discoïde chez l’enfant et l’adolescent. Franck ACCADBLED (PU PH) (Conférencier, Toulouse), Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon), Loic GEFFROY (orthopediste) (Conférencier, Nantes)
Salle Endoume 3

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PF
07:45 - 08:45

Petit déjeuner des formateurs

Conférenciers : Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy), Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Conférencier, Rennes)
Salle Riou
09:00

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OC
09:00 - 09:15

OUVERTURE DU CONGRÈS

Conférenciers : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac), Farid ISMAEL (Past président SMA) (Conférencier, Rabat, Maroc), Abdou SBIHI (Chirurgien) (Conférencier, Marseille)
Auditorium (Palais des Congrès)
09:15

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HJPF
09:15 - 09:30

HOMMAGE
Hommage à Jean-Pierre Franceschi

Conférencier : Abdou SBIHI (Chirurgien) (Conférencier, Marseille)
Auditorium (Palais des Congrès)
09:30

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C1
09:30 - 09:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Reprise des instabilités antérieures d’épaule.

Modérateur : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble)
09:30 - 09:45 Reprise des instabilités antérieures d’épaule. Seung Ho KIM (Conférencier, Séoul, Corée du Sud)
Auditorium (Palais des Congrès)
09:45

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C2
09:45 - 10:00

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Thérapie cellulaire aux adipocytes en orthopédie.

Modérateur : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Marseille)
09:45 - 10:00 Thérapie cellulaire aux adipocytes en orthopédie. John FRASER (Conférencier, San Diego, Etats-Unis)
Auditorium (Palais des Congrès)
10:00

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C3
10:00 - 10:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Résultats à 10 ans des allogreffes méniscales.

Modérateur : Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Versailles)
10:00 - 10:15 Résultats à 10 ans des allogreffes méniscales. Juan-Carlos MONLLAU-GARCIA (Head of Department) (Conférencier, Barcelona, Espagne)
Auditorium (Palais des Congrès)

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BO1
10:00 - 10:30

BATAILLE D'OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Reprises et complications en pédiatrie.

10:00 - 10:30 Reprises et complications en pédiatrie. Elie CHOUFANI (praticien hospitalier) (Conférencier, MARSEILLE), Philippe GICQUEL (PUPH) (Conférencier, Strasbourg), Stéphane TERCIER (Médecin associé) (Animateur, Lausanne, Suisse)
Salle Endoume 3
10:15

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C4
10:15 - 10:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Influence de l’économie sur la pratique de l’arthroscopie au Maroc.

Modérateur : Abdou SBIHI (Chirurgien) (Marseille)
10:15 - 10:30 Influence de l’économie sur la pratique de l’arthroscopie au Maroc. Farid ISMAEL (Past président SMA) (Conférencier, Rabat, Maroc)
Auditorium (Palais des Congrès)
11:00

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TR1
11:00 - 11:30

TABLE RONDE
Rupture de coiffe et épaule raide.

11:00 - 11:30 Rupture de coiffe et épaule raide. Philippe DELSOL (kiné) (Conférencier, Grenoble), Pascal GLEYZE (Chirurgien) (Conférencier, SAINT LOUIS), Eric NOËL (rhumato) (Conférencier, Lyon)
Auditorium (Palais des Congrès)

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C5
11:00 - 11:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Place des ostéotomies chez les sportifs.

Modérateur : Romain SEIL (PAST Président ESSKA) (Luxembourg, Luxembourg)
11:00 - 11:30 Introduction. François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient)
11:00 - 11:30 Place des ostéotomies chez les sportifs. Philippe NEYRET (Conférencier, Lyon, Émirats arabes unis)
Salle Callelongue/Morgiou

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C6
11:00 - 11:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le traitement arthroscopique de l’épicondylite.

Modérateur : Thomas APARD (chirurgien) (Versailles)
11:00 - 11:30 Le traitement arthroscopique de l’épicondylite. Lydie SOEUR (Chirurgien Orthopédique) (Conférencier, Rueil Malmaison)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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SC3
11:00 - 11:45

SESSION CONTROVERSE
Reconstruction du LCA chez l'enfant : quelle technique ?

Modérateur : Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Chateau-Gontier)
11:00 - 11:45 Reconstruction du LCA chez l'enfant : quelle technique ? Christian BONNARD (Conférencier, Tours), Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon), Loic GEFFROY (orthopediste) (Conférencier, Nantes), Philippe GICQUEL (PUPH) (Conférencier, Strasbourg), Camille THEVENIN-LEMOINE (chirurgien orthopédiste pédiatrique) (Conférencier, Toulouse)
Salle Endoume 3
11:30

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SC1
11:30 - 11:45

SESSION CONTROVERSE
Décubitus latéral ou position demi-assise.

Modérateur : Belkacem CHAGAR (Rabat, Maroc)
11:30 - 11:45 Décubitus latéral ou position demi-assise. Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SC2
11:30 - 11:45

SESSION CONTROVERSE
Le LAL n’est pas le seul dans le contrôle de la rotation !

Modérateur : Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg)
11:30 - 11:45 Introduction. Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac)
11:30 - 11:45 Le LAL n’est pas le seul dans le contrôle de la rotation ! Philippe LANDREAU (Conférencier, Dubaï, Émirats arabes unis)
Salle Callelongue/Morgiou

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SPV1
11:30 - 11:45

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
Traitement arthroscopique des pseudarthroses du scaphoïde.

Modérateur : Pierre CROUTZET (chirurgien du membre supérieur) (Toulouse)
11:30 - 11:45 Traitement arthroscopique des pseudarthroses du scaphoïde. Jean-Michel COGNET (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Reims)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
11:45

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BO2
11:45 - 12:30

BATAILLE D'OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Omarthrose du sujet jeune.

Animateur : Luc FAVARD (Animateur, Tours)
11:45 - 12:30 Omarthrose du sujet jeune. Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris), Marc-Olivier GAUCI (PH) (Conférencier, Nice), Adrien JACQUOT (CHIRURGIEN LIBERAL) (Conférencier, NANCY)
Auditorium (Palais des Congrès)

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TR2
11:45 - 12:30

TABLE RONDE
Lésions du ligament collatéral médial et rupture du LCA : traitement orthopédique, fonctionnel, réparation, reconstruction.

11:45 - 12:30 Lésions du ligament collatéral médial et rupture du LCA : traitement orthopédique, fonctionnel, réparation, reconstruction. Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille), Olivier SIEGRIST (Médecin libéral) (Conférencier, Genève, Suisse), Mathieu THAUNAT (MD) (Conférencier, Lyon), Maxime CAVALIER (chir ortho libéral) (Conférencier, POURRIERES)
Salle Callelongue/Morgiou

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SMP1
11:45 - 12:00

SESSION MISE AU POINT
Arthrose péritrapézienne : traitement arthroscopique ou ciel ouvert.

Modérateur : Pierre DESMOINEAUX (praticien hospitalier) (Le Chesnay)
11:45 - 12:00 Arthrose péritrapézienne : traitement arthroscopique ou ciel ouvert. André GAY (Chirurgien Libéral) (Conférencier, Marseille), Philippe SAMSON (Main) (Conférencier, Marseille)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
12:00

"Jeudi 07 d\u00e9cembre"

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C7
12:00 - 12:30

TABLE RONDE
L’arthroscopie de poignet dans le traitement des fractures du radius, pour quoi faire ?

Modérateur : Adriano TOFFOLI (Orthopédiste Chirurgien de la main) (Montpellier)
12:00 - 12:30 L’arthroscopie de poignet dans le traitement des fractures du radius, pour quoi faire ? Ludovic ARDOUIN (Chirurgien de la main) (Conférencier, Nantes), André GAY (Chirurgien Libéral) (Conférencier, Marseille), Alexandre DURAND (Chirurgien de la main) (Conférencier, Maxeville), M. LEROY (Conférencier, Nantes)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

"Jeudi 07 d\u00e9cembre"

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SPV2
12:00 - 12:15

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
Une reconstruction du LCP.

Modérateur : Aurélien COURVOISIER (Chirurgien) (LA TRONCHE)
12:00 - 12:15 Une reconstruction du LCP. Franck ACCADBLED (PU PH) (Conférencier, Toulouse)
Salle Endoume 3
12:15

"Jeudi 07 d\u00e9cembre"

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C8
12:15 - 12:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Substitution méniscale chez l’enfant.

Modérateur : Peter VERDONK (Orthopaedic Surgeon) (Antwerp, Belgique)
12:15 - 12:30 Substitution méniscale chez l’enfant. Franck ACCADBLED (PU PH) (Conférencier, Toulouse)
Salle Endoume 3
12:30

"Jeudi 07 d\u00e9cembre"

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CSFH
12:30 - 13:15

COMMUNICATION SPONSORISÉE GROUPE FH ORTHO

12:30 - 13:15 Reconstruction LCA à la carte : In/out DT4 CorTTape - In/out CorTTape Biologique - Out/in TLS +/- PEA. Rodolphe LIMOZIN (CHIRURGIEN) (Intervenant, TOULOUSE), Rémi PHILIPPOT (Intervenant, St Etienne), Stéphane PLAWESKI (Intervenant, Grenoble), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Intervenant, Chateau-Gontier)
Salle Callelongue (Palais des Congrès)

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CSA
12:30 - 13:15

COMMUNICATION SPONSORISÉE ARTHREX

12:30 - 13:15 Synergy MSK UltraSound - L'innovation en échographie. Thomas APARD (chirurgien) (Intervenant, Versailles), Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Intervenant, Toulouse), Marie FARUCH (Radiologue) (Intervenant, Toulouse)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

"Jeudi 07 d\u00e9cembre"

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CSSBM
12:30 - 13:15

COMMUNICATION SPONSORISÉE SBM

12:30 - 13:15 Résultats d’une série de 1000 patients après reconstruction du LCA en DT4 fixé par système PULLUP® (juxta-cortical réglable). Reconstruction du LCA : quels systèmes de fixation pour quelles indications ? (recul à 2 ans). Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Intervenant, Mérignac), Jean-Claude PANISSET (chirurgien) (Intervenant, Echirolles)
Salle Endoume 3
14:00

"Jeudi 07 d\u00e9cembre"

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CP1
14:00 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Epaule

Modérateurs : Sébastien EL-SAÏR (Chirurgien) (Bourgoin-Jallieu / Lyon), Mathieu FERRAND (CHIRURGIEN MEMBRE SFA) (Rennes)
14:00 - 15:30 #12322 - 1. Résultats d’une « suspension » arthroscopique du biceps dans les épaules douloureuses sub-luxées du patient hémiplégique.
1. Résultats d’une « suspension » arthroscopique du biceps dans les épaules douloureuses sub-luxées du patient hémiplégique.

Introduction: Painful gleno-humeral subluxation (GHS) may develop in hemiplegic patients. The objectives of this study were to report our outcomes with the use of biceps suspension procedure for the treatment of shoulder pain associated with GHS in hemiplegic patient and to present our arthroscopic technic.

Methods: This study is a retrospective case series of six consecutive patients with hemiplegia with painful gleno-humeral subluxation. Two patient had open surgery procedure and four procedure were realized under arthroscopy. The surgical procedure consisted of practicing a distal tenotomy of the long head of the biceps tendon, and passing it through an intra-osseous tunnel created in the humerus. The tendon was pulled through the tunnel proximally to distally and then fix on the humeral diaphysis by a Blount staple under maximal traction while a manual reduction of the subluxation was maintained. An evaluation was conducted before and after surgery for pain, physical examination, radiographs findings and patient satisfaction with the outcome of the surgery.

Results: Average patient age was 59 (range 36 to 78 years). The mean duration of the patient follow-up was 18,6 months (range 6 to 37 months). Four patient were wearing a sling permanently pre-operatively, one intermittently and one was wearing an orthosis. All patients had permanently quit there sling at the time of evaluation, except for the one with pre-operative orthosis that was using a simple sling. There was a statistically significant decrease of the pain (p=0,002) with a mean preoperative score on the numeric pain rating scale of 6,6 (range, 5 to 9) and 2,6 (range 1 to 5) postoperatively. The mean Ashworth postperative score was lower compared with preoperative score (2 from 2,6) but the difference was not statistically significant (p=0,06). Three patients considered that the result of the surgery was very good, two good, one fair. Three patients had complete reduction of the glenohumeral joint at the last radiographic control, two had a partial reduction and one had a recurrent of inferior subluxation. The results were similar for the pain reduction between the two open procedure and the arthroscopic procedure. There was one complication recorded which was an anchor migration that did not require additional surgery.

Conclusion: This study confirm the good results in pain relief and patient satisfaction with a biceps suspension procedure for painful inferior glenohumeral subluxation in hemiplegic patients and report for the first time the possibility to perform the procedure under arthroscopy.

 


Lionel TAIEB (MONTPELLIER), Michel CHAMMAS, Cyril LAZERGES, Emmanuella PERAUT, Bertrand COULET
14:00 - 15:30 #12092 - 2. L'activité cérébrale corticale prédit la fonction post-opératoire après stabilisation antéro-inférieure gléno-humérale.
2. L'activité cérébrale corticale prédit la fonction post-opératoire après stabilisation antéro-inférieure gléno-humérale.

Abstract

Shoulder apprehension is more complex than a pure mechanical problem of the shoulder, creating a scar at the brain level that prevents the performance of specific movements. Surgery corrects for shoulder instability at the physical level, but a re-dislocation within the first year is rather common. Predicting which patient will be likely to have re-dislocation is therefore crucial. We hypothesized that the assessment of neural activity at baseline and follow-up is the key factor to predict the post-operatory outcome. 13 patients with shoulder apprehension (30.03 ± 7.64 years) underwent clinical and fMRI examination before and one year after surgery for shoulder dislocation contrasting apprehension cue videos and control videos. Data analyses included task-related general linear model (GLM) and correlations imaging results with clinical scores. Clinical examination showed decreased pain and increased shoulder functions for post-op vs. pre-op. Coherently, GLM results show decreased activation of the left pre-motor cortex for post-surgery vs. pre-surgery. Right-frontal pole and right-occipital cortex activity predicts good recovery of shoulder function measured by STT. Our findings demonstrate that beside physical changes, changes at the brain level also occur one year after surgery. In particular, decreased activity in pre-motor and orbito-frontal cortex is key factor for a successful post-operatory outcome.


Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Jérome TIREFORT, Davide ZANCHI, Sven HALLER, Grégory CUNNINGHAM
14:00 - 15:30 #12291 - 3. Comblement des pertes de substances glénoïdiennes par une autogreffe d’épine de scapula dans le cadre de l’instabilité antérieure d’épaule : étude scannographique.
3. Comblement des pertes de substances glénoïdiennes par une autogreffe d’épine de scapula dans le cadre de l’instabilité antérieure d’épaule : étude scannographique.

Introduction :

Plusieurs options de greffes ont été proposées pour la prise en charge des pertes de substances osseuses glénoïdiennes dans le cadre de l’instabilité antérieur d’épaule. L’objectif de notre étude était d’analyser la faisabilité d’une autogreffe d’épine de scapula pour la prise en charge des pertes de substances antérieures de la glène.

Matériel et méthode :

Il s’agit d’une étude anatomique scannographique réalisée sur une série de scanner d’épaules .stables et non arthrosiques. Vingt et un scanners d’épaules ont été analysés après reconstruction 3D grâce au logiciel Osiris. Le diamètre antéro-postérieur de la glène ainsi que l’épaisseur et la hauteur correspondant à 10, 20 et 30% de perte de substance osseuse ont été mesuré selon le modèle de Sugaya. En coupe para sagittal, l’épaisseur et la longueur de l’épine de la scapula ont été mesuré sur la première coupe en Y et sur les coupes à 1 et 2 cm plus médiales. Les mesures ont été réalisées par un observateur en double lecture avec évaluation de la reproductibilité grâce au coefficient ICC.

Résultats :

L’âge moyen des patients était de 41,7 (Extrêmes : 16-82 ans). Les coefficients de corrélations intra-classe intra-observateurs étaient compris entre 0,85 et 0,96. Le diamètre antéro-postérieur moyen était de 2,6 cm (Extrêmes : 2,0-3,0 cm). Les épaisseurs moyennes étaient de 0,26, 0,51 et 0,77 cm respectivement pour les pertes de substances glénoïdiennes de 10, 20 et 30%. Les hauteurs moyennes de perte de substance étaient de 1,53, 2,04 et 2,34 cm. L’épaisseur et la longueur moyennes de l’épine de la scapula étaient de 2,8 et 0,9 cm à la coupe en Y. Cent% des pertes de substances de glène de 10% et 20% pouvaient être comblées par une autogreffe d’épine de scapula. Soixante-deux [41.1-82.7]% des pertes de substances de glène de 30% pouvaient être comblées.

Conclusion :

Cette analyse scannographique confirme la faisabilité d’une autogreffe d’épine de scapula pour le comblement des pertes de substances antérieures de glène dans le cadre de l’instabilité antérieure  d’épaule.

 


Olivier HERISSON (Paris), Marie VIGAN, Johanna SEKRI, Geoffroy NOURISSAT
14:00 - 15:30 #12089 - 4. Hauteur du split du sous-scapulaire durant un Latarjet arthroscopique.
4. Hauteur du split du sous-scapulaire durant un Latarjet arthroscopique.

Purpose

The aim of this cadaveric study was to determine the location of the subscapularis split during arthroscopic Latarjet created by an inside-out technique passing a switching stick from the posterior portal across the glenohumeral joint.

 

Methods

An inside-out technique was used to arthroscopically create a subscapularis split in 20 fresh-frozen human cadaveric shoulders. The distance between the exit point of the switching stick and the upper border of the subscapularis and the anterior circumflex vessels was measured arthroscopically and following open dissection.

 

Results

Twelve splits were in the upper third of the subscapularis, 3 were at the junction of the upper third and the middle third, and 5 were in the middle third. None were at the junction between the middle and lower third as desired.

 

Conclusion

Using the inside-out method during arthroscopic Latarjet may produce a high subscapularis split if it is performed from with a switching stick that is inserted through the posterior approach, and passed across the glenohumeral joint at the level of the inferior glenoid.


Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Patrick DENARD, Johanes BARTH
14:00 - 15:30 #12348 - 5. Butée de Latarjet arthroscopique Fixée par Boutons Corticaux: Un Double Point de Fixation est-il Nécessaire ?
5. Butée de Latarjet arthroscopique Fixée par Boutons Corticaux: Un Double Point de Fixation est-il Nécessaire ?

Introduction : La butée coracoïdienne sous arthroscopie permet de traiter l’instabilité antérieure d’épaule. La fixation par boutons corticaux a montré son efficacité sur le positionnement et la consolidation de la butée. L’objectif de cette étude était de savoir si 2 doubles endo-boutons apportaient un meilleur positionnement de la butée osseuse à 15 jours post opératoire par rapport à un seul double endo-bouton.

 

Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude de faisabilité prospective monocentrique, réalisée entre juillet 2016 et janvier 2017. Quatorze patients ont bénéficié d’une butée 4 boutons (Groupe 4B) contre 44 patients avec une butée 2 boutons (Groupe 2B). Un ancillaire adapté avec des guides glénoïdiens et coracoïdiens spécifiques était utilisé. Les patients étaient immobilisés dans une attelle rotation neutre et revus à 15 jours post opératoires. Des radiographies de l’épaule et un scanner de contrôle permettaient d’analyser la position de la butée. La durée opératoire était mesurée et les complications per- et post-opératoires répertoriées.

 

Résultats : Le groupe 4B était composé exclusivement de sujets masculins avec des patients plus jeunes (24 ans vs 28 ans ; p < 0,05). Radiologiquement, les groupes étaient comparables. Aucune différence n’était constatée sur un geste associé à la butée. A quinze jours, les scanners montraient une position affleurante, sous équatoriale et sans rotation de la butée chez 41 patients (93%) du groupe 2B versus 13 patients (93 %) du groupe 4B (p > 0, 05). La durée opératoire était significativement allongée dans le groupe 4B par rapport au groupe 2B (93 vs 74 minutes ; p < 0,01).

 

Discussion : Le groupe 4 boutons était essentiellement composé de sujets masculins en raison de la taille coracoïdienne nécessaire pour pouvoir mettre en place les deux doubles boutons. On ne retrouvait pas de bénéfice sur le positionnement à 15 jours avec 4 boutons.

 

Conclusion : La fixation des butées par 4 boutons ne montre pas de bénéfice à court terme pour le positionnement de la butée par rapport à la fixation par 2 boutons. La mise en place de 4 boutons complique la procédure et allonge le temps opératoire. Le suivi de ces patients permettra de savoir si la double fixation amène ou non un bénéfice en terme de consolidation et de résorption osseuses de la butée.


Hugo BARRET (Toulouse), Marc-Olivier GAUCI, Mikaël CHELLI, Maxime CAVALIER, Jean-François GONZALEZ, Pascal BOILEAU
14:00 - 15:30 #12116 - 6. Latarjet arthroscopique avec une fixation par double bouton : courbe d’apprentissage et complications immédiates.
6. Latarjet arthroscopique avec une fixation par double bouton : courbe d’apprentissage et complications immédiates.

Introduction: Arthroscopic Latarjet procedure indicated for anterior shoulder instability is currently an innovative surgery.  The aim of this study was to analyse learning curve and short term complications after arthroscopic guided Latarjet procedure with double button fixation.

Materials and Methods: Eighty-eight patients were included in a prospective study. Operative time, intraoperative and postoperative complications were recorded. Clinical evaluation was performed at 3,6 and 12 months. Radiographic assessment was based on immediate and 3 months postoperative CT-scan analysis. 

Results: The mean operative time of 107 min (62-192;±30) significantly decrease with surgical experience (P < 0.0001 ; r : -0.8426 IC à 95%[-0.9074 ; -0.7384]). The rate of unexpected events or intra operative complications was 3.3%: 1 conversion to open surgery, 1 coracoid fracture and 1 instrumentation problem. The rate of post-operative complication was 6.8%: 4 early migrations of coracoid transfer and 2 subluxations. These complications occurred before the tenth case. The coracoid was flush to the glenoid rim in 81% of cases. The rate of healing at 3 months significantly improved from 43% for the first 10 cases to 90% above 20 cases (P=0.01). At mean follow-up of 9.6 months (3-24), the mean Walch-Duplay and Rowe score were 80 ±12 and 81±13 points respectively.

 Conclusion: After this first experience, the rate of complication of arthroscopic Latarjet with double button fixation remained low (occurring during the 10 first cases) and short term clinical outcomes were promising. Operative time, position of the bone block and the rate of healing improved with surgical experience. 


Nicolas BONNEVIALLE (Toulouse), Jerome VOGEL, Charles-Edouard THÉLU, Vadim AZOULAY, Yves BOUJU
14:00 - 15:30 #12346 - 7. Butée de Latarjet sous arthroscopie: Peut-on diminuer les complications?
7. Butée de Latarjet sous arthroscopie: Peut-on diminuer les complications?

Introduction: Il existe un enthousiasme récent de la butée de Latarjet sous arthroscopie. Cependant, la technique reste difficile, avec une longue courbe d'apprentissage et un taux élevé de complications (jusqu'à 30%, à 3 mois de recul). De plus, le transfert de la coracoïde, la gestion du complexe capsulo-labral et du sous-sapulaire, ainsi que le type de fixation n'ont pas encore été standardisés.

 Objectif : Évaluer, sur une large série de patients, les complications, le positionnement/consolidation de la butée et les résultats cliniques en utilisant une technique arthroscopique standardisée et un mode de fixation de la butée par boutons corticaux.

Méthodes : Etude prospective continue entre 2012 et 2015, de 162 patients (130 hommes, âge moyen 27 ans) présentant une instabilité antérieure récidivante de l’épaule, traités par butée de Latarjet sous arthroscopie. La technique chirurgicale était standardisée avec 2 guides directeurs pour faire correspondre le forage du col de la scapula et de la coracoïde. Deux écarteurs spécifiques pour disciser le muscle sous-scapulaire et protéger le plexus brachial. Deux boutons corticaux reliés par fils de suture pour fixer la butée et une réparation capsulo-labrale antérieure était systématiquement effectuée en fin d’intervention. Les complications immédiates et précoces ont été colligées. Un scanner postopératoire était réalisé à 2 semaines et à 6 mois pour évaluer le positionnement et la consolidation osseuse de la butée.

Résultats: La butée était affleurante à la glène dans 95% (154/162) et sous équatoriale dans 93% des cas (151/162). L’absence de consolidation osseuse de la butée était de 11% (18/162): 14 pseudarthroses, une fracture, une migration et 2 ostéolyses. La consommation tabagique était un facteur de risque de non consolidation osseuse (p < 0,001). Au recul moyen de 26 mois (12-38), cinq hématomes post-opératoires résolutifs ont été observés, mais aucune complication neurologique, infectieuse et défaillance du matériel n’a été observée. Cinq patients (3%) ont présenté une récidive post-traumatique d’instabilité antérieure (1 luxation et 4 subluxations) et 3 ont été réopérés par remplissage d’une lésion engageante de Hill-Sachs avec nouvelle réparation capsulo-labrale. Le retour au sport au même niveau pré-traumatique était possible chez 93% des patients.

Conclusion: La standardisation de la technique de la butée de Latarjet sous arthroscopie avec un mode de fixation par boutons corticaux, permet (1) d’optimiser le positionnement et (2) de diminuer les complications classiquement rapportées avec les vis.


Pascal BOILEAU (Nice), Patrick GENDRE, Brian L. SEETO, Thomas D'OLLONNE, Olivier GASTAUD, Jean-François GONZALEZ
14:00 - 15:30 #12142 - 8. Comparaison scannographique de butées coracoïdiennes réalisées à ciel ouvert et sous arthroscopie. À propos de 182 cas.
8. Comparaison scannographique de butées coracoïdiennes réalisées à ciel ouvert et sous arthroscopie. À propos de 182 cas.

Introduction:  Il existe actuellement un vif débat concernant la comparaison des techniques arthroscopiques et ciel ouvert de butée coracoïdienne. C'est la raison pour laquelle nous avons décidé de mener une étude  prospective  scanographique comparant le taux de consolidation  et le positionnement  du greffon.

Matériel et méthode:  182 cas ( 171 patients) étaient inclus entre 2013 et 2016. 63 patients ont été opérés sous arthroscopie et 119 à ciel ouvert. Les critères d'inclusion comprenaient une évaluation scanographique  à la date théorique de consolidation ( troisième mois postopératoire)  selon un protocole standardisé de mesures de surface de contact,  et de positionnement  du greffon et des vis. Les critères d'exclusion correspondaient aux patients non revus avec un scanner de contrôle. Sur les 182 cas initiaux, 146 cas ( 63  arthroscopiques;  83 ciel ouvert) ont été finalement inclus. Le recueil des données a été effectué par deux chirurgiens, en double lecture. Les paramètres évalués étaient les suivants:  consolidation en zone 2 (entre les vis), positionnement de la butée par rapport à l'axe équatorial et mesure du débord éventuel dans le plan axial.

Résultats:   Un défaut de consolidation en zone 2 était noté deux fois dans le groupe  arthroscopique (3%),  trois fois dans le groupe ciel ouvert (1,8%)(P > 0,05). La surface de consolidation  en zone 2  était complète  28 fois dans le groupe  arthroscopique (53%) contre 66 fois dans le ciel ouvert (86%) (p < 0,05).  Le positionnement sous  équatorial de la greffe était retrouvé 28 fois (53 %) dans le groupe arthroscopique contre 77 fois (93 %) dans le groupe ciel ouvert. L'analyse du  positionnement dans le plan horizontal faisait ressortir une variabilité plus importante dans le groupe arthroscopique (-5mm; +6mm) que dans le groupe ciel ouvert (-2mm; +1mm). L'analyse du positionnement des vis  était effectuée :  l' angle de convergence  dans le plan horizontal de la vis inférieure était de 15° (2;27) dans le groupe arthroscopique et de 15° (5;23) dans le groupe ciel ouvert. L'étude de la vie supérieure retrouvait un angle moyen de 17°(1; 41) dans le groupe arthroscopique est de 15°(6,27) dans le groupe ciel ouvert.

 Discussion:   si aucune différence de consolidation n'a été mise en évidence, la surface de contact  osseux semble plus importante dans le groupe ciel ouvert. Les différences de positionnement du greffon ou des vis n'altèrent pas  la consolidation.

Conclusion : les 2 techniques permettent d'obtenir une bonne consolidation. 


Eduardo CRUZ (MERIGNAC), Pierre METAIS, Pierre ABADIE
14:00 - 15:30 #12343 - 9. Echec de Bankart et verrouillages bipolaires repris par butée coracoïdienne arthroscopique.
9. Echec de Bankart et verrouillages bipolaires repris par butée coracoïdienne arthroscopique.

Introduction

Le Bankart arthroscopique plus ou moins associé à un remplissage reste l’intervention chirurgicale la plus pratiquée dans le traitement de l’instabilité antérieure récidivante. Cependant, de nombreuses études ont fait état de taux de récidive important en particulier avec des patients mal sélectionnés. La technique idéale de reprise en cas d’échec reste discutée. Le but de cette étude était de rapporter les résultats de reprise d’échec de Bankart et verrouillages bipolaires par butée coracoïdienne arthroscopique.

Matériels et Méthodes

Entre le 01/01/2013 et le 31/12/2016, 21 patients (16 hommes, 5 femmes) de 27 ans (16-38 ans) ont été repris pour récidive d’un épisode de luxation (17) ou de subluxation (4) après échec de Bankart (12) ou de verrouillage bipolaire (9) par une butée coracoïdienne arthroscopique. La butée était fixée à la glène par deux boutons corticaux à l’aide d’un ancillaire spécifique et une capsuloplastie quand elle était possible (18 patients). Les résultats fonctionnels et la stabilité des 21 épaules étaient évalués à un recul moyen de 27 mois (6-54 mois) à l’aide des scores de Walch-Duplay, de Rowe, de Constant, du subjective shoulder value (SSV) et de l’échelle visuelle analogique (EVA). La consolidation de la butée et sa position étaient évaluées sur des scanners de contrôle au dernier recul comme étant bonne, haute ou basse.

Résultats

Au dernier recul, 20 patients (95%) avaient une épaule stable, 20 patients (95%) n’avaient aucune appréhension antérieure et 19 patients (90%) avaient repris leur sport au même niveau qu’avant. Le patient ayant récidivé est atteint d’une maladie d’Ehlers-Danlos. Le score de Walch-Duplay moyen était de 94 (15-100), le score de Rowe moyen était de 95 (25-100), le score moyen de Constant était de 88 (60-90), le SSV moyen était de 92% (50%-95%) et l’EVA moyenne était de 0,4 (0-5). Dix-huit patients étaient très satisfaits, 2 étaient satisfaits et 1 patient était déçu. Une complication a été retrouvée : parésie transitoire du nerf musculo-cutané. La butée était consolidée dans 19 cas (90%), en bonne position dans 19 cas et trop basse dans 2 cas.

Discussion

La butée coracoïdienne arthroscopique est une option satisfaisante dans la prise en charge des échecs de Bankart arthroscopique isolé ou associé à un remplissage postérieur. La réalisation de la butée par arthroscopie permet de faire le bilan complet des lésions capsulo-labrales et permet leur traitement en plus de la butée dans le même temps chirurgical.


Jean-David WERTHEL (Boulogne-Billancourt), Marco CARTAYA, Philippe VALENTI
14:00 - 15:30 #12340 - 10. Comparaison de l’intervention d’Eden Hybinette par arthroscopie (9 cas) et à ciel ouvert (6 cas) dans les échecs d’intervention de Latarjet : Résultats préliminaires.
10. Comparaison de l’intervention d’Eden Hybinette par arthroscopie (9 cas) et à ciel ouvert (6 cas) dans les échecs d’intervention de Latarjet : Résultats préliminaires.

Introduction

La greffe osseuse iliaque pour restaurer l’anatomie du bord antérieur de la glène, décrite à ciel ouvert selon la technique d’Eden Hybinette dans les échecs de Latarjet peut être réalisée par arthroscopie. L’objectif de cette étude était de comparer les résultats cliniques et radiographiques de ces deux techniques.

 

Matériel et Méthodes

Entre février 2013 et décembre 2016, de façon prospective et monocentrique, 15 patients (2 femmes et 13 hommes), d’âge moyen 30 ans (min20 ; max 51), ont bénéficié d’une intervention d’Eden Hybinette après récidive de luxation antero inférieure secondaire à une intervention de Latarjet. Dans 6 cas, nous avons utilisé une technique à ciel ouvert (Groupe A) avec une discision du sous-scapulaire et une fixation de la butée iliaque avec une vis 4.5 ou 2 vis 3.5. Dans 9 cas, nous avons par arthroscopie (groupe B) fixée la butée iliaque par 2 endo boutons, en passant à travers l’intervalle des rotateurs. Pour chaque groupe de patient nous avons évalué les mobilités, le résultat subjectif (SSV), les scores de Walch-Duplay, Rowe et Constant en pré et post opératoire. Des clichés de face en 3 rotations, d’un profil glénoïdien de Bernageau ainsi qu’un scanner avec reconstruction 3D ont aussi été réalisés.  

 

 

Résultats

Avec un recul moyen peu différent (31 mois (groupe A) et 28 mois (groupe B)) nous avons noté aucune récidive d’instabilité dans les 2 groupes mais une infection dans le groupe A et une luxation postérieure compliquée d’ankylose dans le groupe B. Les scores fonctionnels étaient meilleurs pour le groupe arthroscopie : Walch-Duplay moyen 92.5 versus 80, Rowe moyen de 88 versus 82 et  Constant pondéré 100% versus 93%. La valeur fonctionnelle de l’épaule était meilleure dans le groupe Arthroscopique (SSV 95% versus 84%).  La mobilité était aussi diminuée pour le groupe à ciel ouvert en élévation antérieure (176° versus 163°) et en rotation externe coude au corps (58° pour 43°).  A 6 mois toutes les coracoïdes étaient consolidées à ciel ouvert et pour l’arthroscopie on notait 7 consolidations et 2 résorptions partielles. Aucune appréhension à ciel ouvert et 2 appréhensions persistantes par arthroscopie.

 

Discussion et Conclusion

La technique d’Eden Hybinette par arthroscopie permet d’obtenir de meilleurs résultats fonctionnels. La consolidation osseuse par contre meilleure à ciel ouvert est probablement due au matériel. Ces résultats préliminaires intéressants nécessitent d’être confirmés par une série arthroscopie plus importante avec un plus long recul. 


Philippe VALENTI, Marco CARTAYA, Jean David WERTHEL (Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:30 #12350 - 11. Trillat arthroscopique : résultats rréliminaires d’une nouvelle technique de fixation sans vis.
11. Trillat arthroscopique : résultats rréliminaires d’une nouvelle technique de fixation sans vis.

Introduction : En 1965, Albert Trillat a décrit une technique de butée par ostéoclasie de la coracoïde pour le traitement de l’instabilité antérieure de l’épaule. Il a été montré que cette intervention donnait des résultats satisfaisants mais que la fixation par vis pouvait être source de complications (migration, bris, torsion) et que la médialisation insuffisante de la coracoïde entrainait un conflit avec la tête humérale, pouvant limiter la rotation externe et entrainer une arthrose subluxante postérieure. L’objectif de cette étude est de présenter les résultats préliminaires d’une nouvelle technique arthroscopique de butée coracoïdienne selon Trillat sans vis de fixation.

Matériel et Méthodes : La technique comporte 5 étapes, toutes extra-articulaires, guidées par l’ancillaire dédié: (1) mise en place d’une ancre au niveau du col antérieur de la scapula, (2) forage distal du processus coracoïde et récupération de la suture-boucle au travers de la coracoïde, (3) passage de la suture-boucle au travers d’un bouton cortical et confection d’un nœud coulissant, (4) ostéotomie incomplète de la base de la coracoïde, (5) mobilisation progressive de la coracoïde et fixation définitive. De septembre 2015 à mars 2016, huit patients (4 femmes, 4 hommes) ont bénéficié de cette intervention : six pour instabilité avec rupture irréparable de la coiffe postéro-supérieure avec épaule fonctionnelle, et deux pour instabilité sur hyperlaxité, sans défect osseux gléno-huméral. L’âge moyen était de 52 ans (de 32 à 65 ans). Tous les patients ont été revus à 12 mois avec radiographies et scanner.

Résultats : Aucune butée n’était débordante et aucune omarthrose subluxante postérieure n’a été observée. La consolidation de l’ostéotomie a été obtenue chez tous les patients. Aucune complication de la fixation par suture et bouton cortical n’a été observée. Une patiente épileptique a présenté une récidive de luxation sur crise comitiale à 7 mois post-opératoires. Les autres patients ont récupéré une épaule stable sans appréhension à l’armer du bras. Le score SSV moyen à un an était de 81% (de 20% à 100%). Quatre patients sur cinq qui pratiquaient un sport, l’ont repris au même niveau après l’intervention.

Discussion/Conclusions : (1) La technique de Trillat arthroscopique permet un positionnement précis de la butée évitant le conflit avec la tête humérale ; (2) La fixation par ancre-suture et bouton cortical du processus coracoïde permet d’obtenir sa consolidation et évite les complications rapportées avec les vis.


Gilles CLOWEZ, Pascal BOILEAU (Nice)
14:00 - 15:30 #12339 - 12. Technique de Trillat arthroscopique pour instabilité antérieure de l’épaule associée à une hyperlaxité : résultats préliminaires à propos de 8 cas.
12. Technique de Trillat arthroscopique pour instabilité antérieure de l’épaule associée à une hyperlaxité : résultats préliminaires à propos de 8 cas.

Introduction

Initialement proposé dans les luxations récidivantes antérieures, l’intervention de Trillat a récemment été utilisée avec succès dans les instabilités antérieures associées à une rupture irréparable de la coiffe des rotateurs. Selon le principe d’abaissement du sous scapulaire et le renfort de la sangle antérieure par le tendon coraco brachial, nous avons proposé pour les patients présentant une instabilité antérieure et une hyperlaxité en l’absence de lésion osseuse, sous arthroscopie, une capsuloplastie antérieure et inférieure associée à une intervention de Trillat. 

 

Matériel et Méthodes

Entre mai 2014 et décembre 2016, de façon prospectif et mono centrique, 8 patients (5 femmes et 3 hommes), d’âge moyen 25 ans (min 17 ; max 49), présentait une hyperlaxité antérieure (RE1 > 85°) et inférieure (Sulcus sign) avec plusieurs épisodes de luxations antérieures (7 cas) ou de subluxation(1cas) ont été inclus dans cette étude. Excepté un patient avec arrachement osseux minime de la glène, aucun n’avait de lésion osseuse glénoïdienne ou d’encoche de Hill Sachs. La technique arthoscopique a comporté une capsuloplastie antérieure et inférieure fixée par 4 ancres et une ostéoclasie de la coracoïde abaissée et fixée par un endo bouton au niveau du col de la glène au-dessus du sous scapulaire. Pour chaque patient, nous avons évalué les mobilités, les différents scores ; Walch-Duplay, Rowe, Constant,  SSV, la douleur(EVA) et le degré de satisfaction. Un scanner avec reconstruction 3D a été réalisé en  post opératoire.

 

 

Résultats

Avec un recul moyen de 16,6 mois (min 6 ; max 36), nous n’avons noté aucune récidive d’instabilité mais la persistance dans 2 cas d’une appréhension. Le score de Walch-Duplay moyen était de 85, de Rowe moyen de 89,2 et de Constant pondéré de 95,8%. 7 patients sur 8 étaient satisfaits avec un SSV moyen à 91% et une douleur à 0.8(EVA). La mobilité était diminuée avec une élévation antérieure moyenne De 178° à 165° (-14°), une rotation externe coude au corps moyenne de 90° de à 57° (-33°) et une rotation externe moyenne en abduction de 91° à 70° (-20°). A 6 mois toutes les coracoïdes étaient consolidées et le sous-scapulaire intact.

 

Discussion et conclusion

L’instabilité antérieure récidivante sur un terrain hyperlaxe est toujours un challenge difficile pour le chirurgien. Sur une série certes courte avec un recul encore limitée, l’adjonction sous arthroscopie d’un Trillat à une capsuloplastie nous a permis d’obtenir de bons résultats cliniques avec aucune récidive et des patients satisfaits.  


Philippe VALENTI, Marco CARTAYA, Charbel MAROUN, Jean David WERTHEL (Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:30 #12290 - 13. Reprise du sport après chirurgie d'instabilité postérieure de l'épaule chez le rugbyman.
13. Reprise du sport après chirurgie d'instabilité postérieure de l'épaule chez le rugbyman.

INTRODUCTION

L'instabilité postérieure de l'épaule est une affection pouvant survenir chez le rugbyman. En cas d'échec du traitement fonctionnel, une chirurgie est recommandée. Le but de cette étude est d'évaluer les facteurs prédictifs de reprise du sport après chirurgie d'une épaule instable postérieure.

MATERIEL ET METHODE

Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique incluant des patients opérés d'une instabilité postérieure de l'épaule avec un recul minimum de deux ans.  Nous avons étudié les facteurs cliniques (âge, type d'instabilité postérieure, douleur) et anatomiques (lésion de la glène ou lésion de bankart) ainsi que le type d'intervention (butée ou bankart) et corrélé ces données à la reprise du sport.

RESULTATS

20 patients ont été retrouvés avec un recul moyen de 5,3 ans (de 2 à 8), l'âge moyen de l'intervention était de 24,5 ans (± 7,6).

8 patients ont bénéficié d'une butée, 12 patients ont bénéficié d'un geste sur les parties molles et 15 patients sur 20 ont repris le sport au plus grand recul.

Aucun élément clinique (âge, luxation, subluxation, épaule douloureuse) et aucun élément paraclinique (érosion, lésion de bankart, fracture de glène) n'ont été prédictifs de l'absence de reprise. 

Il n'y avait pas de corrélation entre le type d'intervention (butée ou bankart) et la reprise ou non du sport.

Cependant les effectifs étaient faibles pour obtenir des résultats statistiquement significatifs. 

CONCLUSION

Cette étude ne retrouve aucun facteur prédictif de non reprise du sport pouvant être clairement identifié, après chirurgie de l'épaule instable, postérieure, du rugbyman.

Parallèlement elle ne met pas en évidence de supériorité de la butée par rapport au bankart. 


Geoffroy NOURISSAT (Paris), Pierre MANSAT, Jérome GARRET, Pierre MÉTAIS, Marie Béatrice HARDY, Arnaud GODENECHE
14:00 - 15:30 #10830 - 14. Apprentissage des compétences nécessaires à la réalisation d’une arthroscopie d’épaule par la simulation.
14. Apprentissage des compétences nécessaires à la réalisation d’une arthroscopie d’épaule par la simulation.

Introduction : La simulation en arthroscopie permet aux apprenants en chirurgie de développer leurs performances chirurgicales tout en bénéficiant d’un environnement sûr. Cette technique pédagogique a gagné en  popularité ces dernières années devant la nécessité d’offrir aux chirurgiens en formation une alternative aux techniques pédagogiques utilisées jusqu’alors. L’hypothèse de ce travail était qu’un interne en chirurgie pouvait, grâce à une formation sur simulateur, acquérir les compétences nécessaires à la réalisation d’une arthroscopie d’épaule.

Matériel et Méthode : Notre étude s’est déroulée sur une période de 4 mois entre juin 2016 et septembre 2016. Tous les internes et chirurgiens de notre unité ont participé à cette étude. Pour chaque participant nous relevions l’âge, le sexe, le coté dominant, l’expérience en jeux vidéo. Nous avons utilisé le simulateur Arthromentor de la société Simbionix. Un test était réalisé en début et en fin de formation afin d’évaluer les compétences des différents participants et leurs capacités de progression. Une étude statistique a été réalisée.

Résultats : 14 chirurgiens ont été inclus dans cette étude. Deux groupes ont été formés (un groupe contrôle et un groupe interne). Il existait une progression statistiquement significative des participants du groupe interne entre le score global réalisé lors du pré-test et le score global réalisé lors du post-test. Nous n’avons pas observé de progression significative du score global réalisé pour les participants du groupe contrôle entre les pré-tests et les post-tests.

Discussion : Pour les chirurgiens en formation, la simulation en arthroscopie d’épaule permet d’acquérir les compétences nécessaires à la réalisation d’une arthroscopie que sont la coordination main-œil, la triangulation et la capacité à travailler en 3 dimensions sur un support visuel en 2 dimensions. Nous pensons que l’intérêt de la simulation ne réside pas dans l’apprentissage d’un acte chirurgical mais dans l’apprentissage de compétences nécessaires à la réalisation de cet acte. 


Pierre-Sylvain MARCHEIX (LIMOGES), Guillaume VERGNENGRE, François DALMAY, Mathieu PIERRE-ALAIN, Jean-Louis CHARISSOUX, Christian MABIT
14:00 - 15:30 #12304 - 15. Progression des internes en simulation d’arthroscopie d’épaule : y a-t-il une place pour le simulateur de vol dans le transfert de compétences visio-spatiales ?
15. Progression des internes en simulation d’arthroscopie d’épaule : y a-t-il une place pour le simulateur de vol dans le transfert de compétences visio-spatiales ?

Introduction : La simulation chirurgicale est apparue indispensable pour compléter la formation des jeunes internes, dont l’accès au bloc opératoire est réduit par l’évolution des pratiques. Elle est rendue possible par le développement de véritables écoles de chirurgie virtuelle, en parallèle des laboratoires d’anatomie. Des transferts de compétence ont déjà été mis en évidence entre simulateur de cœlioscopie et simulateur d’arthroscopie. Nous avons voulu savoir s’il existe une différence dans la progression sur simulateur d’arthroscopie d’épaule, selon le type d’entraînement, entre simulateur de cœlioscopie ou simulateur de vol.

 

Matériels et Méthodes : Etude prospective réalisée entre mai 2017 et juin 2017 chez des internes de 1ère et 2ème année d’Internat, au sein de l’Ecole de Chirurgie de Nancy. Les internes devaient avoir une expérience en arthroscopie au bloc opératoire et sur simulateur < 1H. Trois groupes ont été créés en répartissant de manière équitable les internes selon leur ancienneté. Le groupe A réalisait un entraînement spécifique sur simulateur d’arthroscopie d’épaule, le groupe B sur simulateur de cœlioscopie et le groupe C sur simulateur de vol. Tous étaient évalués avec l’exercice Loose Bodies Removal, sur simulateur d’arthroscopie d’épaule, avec mesure du temps (sec), des mouvements de caméra (cm) et des mouvements de la pince (cm), avant et après l’entraînement spécifique propre à chaque groupe. Nous avons comparé les progressions pour chaque variable, définies comme une amélioration de 25% minimum, au sein de chaque groupe, et entre les groupes. Un questionnaire était également rempli avant la deuxième évaluation.

 

Résultats : 31 internes ont été inclus (11 femmes et 20 hommes) dont 4 gauchers. 48,4% jouait aux jeux vidéo au moins une fois par semaine. Les progressions moyennes pour le temps étaient de 41,29%+/-15,76 [34-74] dans le groupe A (n=9), 43,91%+/-22,08 [30-76] dans le groupe B (n=11) et 31,29%+/-24,13 [26-84] dans le groupe C (n=11). Les progressions pour les mouvements de caméra étaient respectivement de 39,46%+/-26,36 [44-71], et 51,20%+/-20,31 [34-79] et 32,79%+/-23,94 [26-74]. Les progressions pour les mouvements de la pince étaient respectivement 43,60%+/-21,02 [38-67], 39,40%+/-24,87 [28-70] et 35,44%+/-25,23 [38-87]. Après analyse, on ne retrouvait pas de différence significative entre les différents groupes, ni pour le temps (p=0,516414), ni pour la caméra (p=0,221626) ou pour la pince (p=0,904632).

 

Conclusion : Notre étude montre une progression des compétences visio-spatiales en simulation arthroscopique dans chaque groupe, mais ne met en évidence aucune différence entre un entraînement sur simulateur d’arthroscopie, de cœlioscopie ou sur simulateur de vol. 


Paul WALBRON (Nancy), Benjamin AISENE, Stéphane JULLION, Olivier ROCHE, François SIRVEAUX
Auditorium (Palais des Congrès)

"Jeudi 07 d\u00e9cembre"

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CP2
14:00 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Genou

Modérateurs : Jérôme MURGIER (chirurgien) (Biarritz), Jean Marie PHILIPPEAU (Chirurgien Orthopédique) (Nantes)
14:00 - 15:30 #10842 - 16. Rupture du ligament croisé antérieur chez l’enfant et l’adolescent: épidémiologie et facteurs de risque de lésions méniscales secondaires.
16. Rupture du ligament croisé antérieur chez l’enfant et l’adolescent: épidémiologie et facteurs de risque de lésions méniscales secondaires.

Introduction: L’incidence de la rupture du ligament croisé antérieur (LCA) est en augmentation chez l’enfant et l’adolescent. Le but était d’étudier les caractéristiques de la population de sujets atteints et rechercher des facteurs de risque de lésions méniscales et cartilagineuses.

Materiel et méthodes: Etude épidémiologique prospective, descriptive et analytique monocentrique. 160 enfants ont consulté pour une rupture du LCA (114 garçons et 46 filles) entre 2006 et 2015. L'âge variait de 7 à 19 ans (moyenne 13,8). Le diagnostic était basé sur l'histoire, l'examen physique et l'IRM. Quinze paramètres ont été analysés: l’âge au moment du traumatisme initial, le sexe, l’Indice de Masse Corporelle (IMC) corrigé, le côté, le type de sport pratiqué, le score de Tegner, le niveau sportif, la circonstance du traumatisme causal, le délai avant la consultation, le délai avant l’IRM, la tentative de traitement fonctionnel, l’âge au moment de la chirurgie, le délai avant la chirurgie, le compte rendu opératoire et les lésions méniscales associées. Les lésions méniscales associées étaient primitives ou secondaires. Ces lésions méniscales pouvaient être diagnostiquées sur l'IRM et/ou durant la chirurgie. Des analyses statistiques ont été effectuées à l'aide du logiciel STATA 14.1 (STATA Corp., College Station, TX, USA). Seuil de significativité pour p était 0,05.

Résultats:
Étude descriptive: Sur les 160 cas, 143 furent traités chirurgicalement et 17 cas fonctionnellement avec un IMC corrigé médian de 19,7. 41,9% présentaient une ou plusieurs lésions méniscales associées. Les sports les plus fréquemment pratiqués étaient le rugby et le football.


Étude analytique: 55 patients ont été traités fonctionnellement, dont 39 patients ont été secondairement opérés. Il existait une relation positive entre lésion méniscale et IMC corrigé (p = 0,0045), tentative de traitement fonctionnel (p = 0,001) et délai avant la chirurgie (p = 0,002). Le délai médian de reconstruction du LCA était de 229 jours pour les patients ayant présenté une lésion méniscale secondaire.

Discussion : Dans la population pédiatrique, il existe toujours un débat sur le traitement optimal des ruptures du LCA. La littérature la plus récente soutient la chirurgie précoce, à la fois pour prévenir les lésions secondaires et retrouver son niveau d’activité physique.

Conclusion: Ces résultats sont en accord avec la littérature récente. Ils sont en faveur d’une reconstruction précoce du LCA dans cette population, en particulier pour les patients dont l’IMC est élevé. À notre connaissance, il existe peu d’étude qui montre cette relation entre IMC et lésion méniscale secondaire.


Maroun RAAD, Maroun RAAD (Colmar), Camille THEVENIN LEMOINE, Jerome SALES DE GAUZY, Franck ACCADBLED
14:00 - 15:30 #12147 - 17. Prise en charge des ruptures du ligament croisé antérieur chez l’enfant. Enquête de Pratique SFA, POSNA et EPOS.
17. Prise en charge des ruptures du ligament croisé antérieur chez l’enfant. Enquête de Pratique SFA, POSNA et EPOS.

 

Introduction

L’incidence et la précocité des ruptures du ligament croisé antérieur (LCA) dans la population pédiatrique sont en augmentation. La prise en charge reste discutée chez les patients à physes ouvertes concernant l’indication et le timing de la reconstruction chirurgicale, le choix de la technique et le type de greffon utilisé.  Des troubles de croissance ont été rapportés et demeurent une préoccupation majeure.L’objectif primaire était d’observer les tendances actuelles sur la prise en charge des ruptures du LCA et de rechercher des différences entre les membres de la SFA, POSNA et EPOS. L’objectif secondaire était de déterminer l’incidence, le type et la sévérité des troubles de la croissance associés à la reconstruction chirurgicale du LCA.

 Matériels et méthode

Une invitation par courrier électronique à remplir un questionnaire de 52 questions  a été envoyée à tous les membres de l’EPOS, POSNA et SFA. La participation était volontaire et les réponses confidentielles. Les données étaient automatiquement collectées via SurveymonkeyR. Des statistiques descriptives étaient appliquées.

 Résultats

440 chirurgiens membres des différentes sociétés ont répondu au questionnaire. A la question « quel traitement recommandez vous pour une rupture du LCA chez un enfant pré-pubère »  14% de la SFA, 17% de l’EPOS et 70% du POSNA ont répondu « reconstruction du LCA dans les 3 mois ». A la même question concernant un enfant pubère, 35% de la SFA, 61% de l’EPOS et 83% de la POSNA  recommandaient la reconstruction du LCA dans les 3 mois.  Le tunnel tibial préféré était épiphysaire chez un enfant pré-pubère (40%) et transphysaire chez un enfant pubère (78%). Le tunnel fémoral préféré était épiphysaire chez un enfant pré-pubère (53%) et transphysaire pour un enfant pubère (61%). 21% des participants ont rapporté des troubles de croissance après reconstruction du LCA, en particulier au fémur.  Il y avait un total de 5 cas d’inégalité de longueur >2cm, 1 cas de varus >10°, 3 cas de valgus>10° et 1 cas de recurvatum >10°.

 Discussion

L’étude a mis en évidence des disparités dans la prise en charge entre les membres des  différentes sociétés. La tendance est à la réalisation de tunnel transphysaire en particulier chez l’enfant pubère. Les cas reportés de troubles de croissance cliniques sont relativement rares.

 Conclusion

Cette étude permet d’appréhender les tendances actuelles en soulignant les différences géographiques sur la prise en charge des ruptures du LCA chez l’enfant. 


Gauthier GRACIA, Camille THEVENIN-LEMOINE, Jérôme SALES DE GAUZY, Franck ACCADBLED (Toulouse)
14:00 - 15:30 #12345 - 18. Etude IRM de la surface de section des greffons tendineux de gracile et de semi tendineux chez l'enfant.
18. Etude IRM de la surface de section des greffons tendineux de gracile et de semi tendineux chez l'enfant.

La prévalence des ruptures du ligament croisé antérieur est en augmentation chez les enfants et les adolescents.Le but de cette étude était de mesurer la surface de section des tendons ischio-jambiers en IRM chez l’enfant. Notre hypothèse était que leur taille variait avec l’âge et les données anthropométriques.

Nous avons inclus tout les IRM de genoux réalisés dans notre centre hospitalier pédiatrique régional entre janvier 2013 et Avril 2015 chez des patients âgés de 7 à 18 ans. Les genoux déjà opérés ont été exclus. Les mesures IRM ont été réalisées sur une séquence pondérée en T2 par un chirurgien orthopédique et un radiologue. L’âge, le sexe, le poids et la taille ont été recueillis à partir du dossier médical. L’indice de masse corporel a été calculé en fonction de l’âge.

 Cinquante-quatre patients ont été analysés, 41 garçons et 13 filles. L’âge médian était de de 13 ans. a surface de section combinée variait en fonction de l’âge selon une relation statistique linéaire significative. Tous les facteurs anthropométriques étudiés étaient significativement corrélés à la surface de section tendineuse. Les relations les plus fortes ont été observées avec le poids et l’indice de masse corporel.

 Notre étude montre donc qu'il existe une variation de surface de section des greffons tendineux en chez l’enfant et l’adolescent en fonction de l’âge, du poids, de la taille et de l‘indice de masse corporelle mesurable par IRM. Ces mesures simples représentent une aide potentielle pour le chirurgien afin de planifier au mieux les interventions de plastie de ligament croisé antérieur dans cette population spécifique.


Yoann PORTET (TOULOUSE), Franck ACCADBLED, Grégoire LAUMOND, Nicolas BRUCHER
14:00 - 15:30 #10610 - 19. La reconstruction isolée du MPFL est-elle suffisante dans le traitement de l'instabilité rotulienne post-traumatique de l'enfant.
19. La reconstruction isolée du MPFL est-elle suffisante dans le traitement de l'instabilité rotulienne post-traumatique de l'enfant.

Introduction

L'instabilité rotulienne post-traumatique est un problème fréquemment rencontre en orthopédie pédiatrique. Elle peut survenir sur un genou avec ou sans anomalies osseuses prédisposantes. En raison de la présence de structures en croissance, elle peut parfois être difficile à gérer. L’objectif de cette étude était de démontrer qu’il n’y avait pas de bénéfice à corriger les anomalies osseuses prédisposantes dans le traitement des instabilités rotuliennes post-traumatiques de l’enfant.

Méthodes

Les dossiers de 25 patients pédiatriques (27 genoux) opérés pour instabilité rotulienne latérale ont été analysés. Tous les patients ont eu une reconstruction isolée du MPFL avec un tendon ischio-jambier. Au dernier recul, une évaluation clinque incluant le score fonctionnel de Kuala et la reprise du sport était réalisée. Les patients étaient compares en fonction de l’existence ou non d’une anomalie anatomique prédisposante (patella alta, dysplasie trochléenne ou augmentation du TA-GT)

Résultats

L’âge moyen lors de la chirurgie était de 13,8 ans. Le taux de récidive global était de 3,7% après un recul moyen de 24,5 mois. Le score de Kujala global était de 95. Au total, 80% des patients ont repris leurs activités sportives au même niveau qu’avant avec un delai moyen de reprise de 7,1 mois. Une anomalie osseuse était identifiée dans 12 cas. Le taux de récidive, le score de Kujala, le délai et le niveau de retour au sport étaient identiques dans les 2 groupes.

Discussion

La reconstruction isolée du MPFL est une technique qui a démontré son efficacité dans le traitement de l’instabilité rotulienne post-traumatique. Depuis Dejour, il a été rapporté a de nombreuses reprises que le traitement d’anomalies osseuses predisposantes permettait d’améliorer la prise en charge chirurgicale de ces malades. Cependant, chez l’enfant, ce type d’intervention peut entrainer des troubles de croissance. Les résultats de notre étude suggèrent que le traitement concomitant d’éventuelles anomalies osseuses n’est pas obligatoire en première intention chez l’enfant.

Conclusion

En s’appuyant sur nos résultats, nous ne recommandons pas la correction des anomalies anatomiques prédisposantes en première intention lors de la réalisation d’une reconstruction du MPFL pour stabilisation rotulienne chez l’enfant.


Sebastien PESENTI (Marseille), Elie CHOUFANI, Mathieu CERMOLACCE, Alexandre BAUD, Jean-Charles ESCUDIER, Jean-Luc JOUVE, Franck LAUNAY
14:00 - 15:30 #12153 - 20. Reconstruction du MPFL avec ou sans section de l'aileron externe : etude prospective randomisée.
20. Reconstruction du MPFL avec ou sans section de l'aileron externe : etude prospective randomisée.

Introduction La reconstruction du Ligament Fémoro Patellaire Médial (MPFL) est la technique de choix dans le traitement de la luxation épisodique de la rotule (LED). La section de l’aileron externe (SAE) est un geste associé, réalisé au gré du chirurgien. L’objectif de ce travail préliminaire est de montrer la non-infériorité de l’option sans SAE lors d’une reconstruction du MPFL par rapport à l’option avec SAE en terme de score subjectif IKDC à 12 mois et de résultat objectif de bascule rotulienne (BR) quadriceps décontracté et contracté (BRQDC et BRQC).

Matériel et méthodes – Dans cette étude randomisée prospective, étaient inclus des patients agés de 18 à 45 ans avec une indication de reconstruction isolée du MPFL. Etaient exclus les révisions et les indications de gestes associés ( TTA, trochléoplastie, …). La SAE était réalisée sous arthroscopie. Un délai de suivi de 1 an minimum était respecté. Les critères d’évaluation pré et post opératoire étaient un score IKDC, une mesure de la BR sur un scanner. La randomisation était réalisée la veille de la chirurgie, pour réalisation ou non de la SAE.

Résultats – Entre novembre 2011 et mars 2015, 44 patients ont pu donc être inclus dans l’étude. 28 patients (16 avec SAE, 12 sans SAE) ont été analysés avec un recul médian de 24,0±15,4 (12-60) mois, sans aucune complication retrouvée. Le score IKDC à 1 an était de 86,21±20,69 (28,74-94,25) dans le groupe SAE, et 83,34±14,00 (52,87-95,40) dans le groupe sans SAE (p=0,76, NS). La BRQDC était de 22,0±6,5 degrés (13-30) dans le groupe SAE, versus 21,0±11,2 (4-30) dans le groupe sans SAE. La BRQC était de 25,5±10,1 degrés (12-40) dans le groupe SAE, versus 27,0±13,4 (5-45) dans le groupe sans SAE. Aucune différence significative n’a été mise en évidence pour la BR, avec respectivement p=0,76 (NS) et p=0,74 (NS). De plus, aucune différence significative n’a été retrouvée entre les 2 groupes dans l’amélioration du score IKDC entre pré et post opératoire.

Discussion Dans cette étude préliminaire à un an de recul, aucune différence significative n’a été retrouvée entre SAE et pas de SAE lors de la reconstruction du MPFL, en termes de score IKDC et de bascule rotulienne, à 12 mois de recul minimum. Associée au MPFL, la SAE n’a donc pas montré de bénéfice dans cette étude par rapport à la reconstruction isolée du MPFL.

Niveau de preuve – Grade A, étude prospective randomisée.


Matthieu MALATRAY (LYON), Sébastien LUSTIG, Elvire SERVIEN
14:00 - 15:30 #12117 - 21. Le pie crusting du ligament collatéral médial dans le traitement des lésions méniscales induit-il une laxité résiduelle : Etude prospective sur 40 patients.
21. Le pie crusting du ligament collatéral médial dans le traitement des lésions méniscales induit-il une laxité résiduelle : Etude prospective sur 40 patients.

Introduction : Les méniscectomies et sutures méniscales médiales sous arthroscopie sont des interventions chirurgicales extrêmement fréquentes, avec comme principales complications des lésions cartilagineuses iatrogènes. Pour augmenter l’espace fémoro-tibial médial il est possible de libérer le LCM en réalisant un pie crusting à l’aiguille du ligament collatéral médial. Aucune étude n’évalue la laxité résiduelle à distance de l’intervention.

Hypothèse : L’objectif de notre travail est d’évaluer la laxité résiduelle après pie crusting arthroscopique à 6 semaines post opératoires.

Matériel et Méthodes : Entre décembre 2015 et février 2017, 40 patients (33 hommes, 7 femmes) ont été opérés d’une lésion méniscale médiale isolée avec réalisation d’un pie-crusting. L’âge moyen était de 39 ans (20-54). Le coté droit était concerné dans 22 cas (55%) et le gauche dans 18 cas (45%). Une méniscectomie a été réalisé dans 33 cas (82,5%) et une suture dans 7 cas (17,5%).  Le pie crusting a été réalisé à l’aide d’une aiguille IM sous contrôle arthroscopique, en regard du ménisque médial, à la jonction 2/3 postérieurs de ce compartiment jusqu’à une ouverture satisfaisante. L’étude de la laxité était réalisée sur la comparaison les clichés en valgus forcé pré opératoire et à 6 semaines post opératoires. La laxité était évaluée par deux observateurs indépendants et selon deux techniques : mesure de l’angle d’ouverture et mesure de l’interligne fémoro-tibial médial. Chaque mesure a été réalisée deux fois à 15 jours d’intervalle par ces deux observateurs.

Résultats : Aucune plainte pour instabilité n’a été signalée. La concordance inter et intra observateur était jugée excellente pour l’ensemble les deux types de mesures. On retrouvait une ouverture significative à 6 semaines post opératoires pour les deux mesures. Il existait une ouverture millimétrique de l’interligne fémoro-tibial  augmentée de 1,09mm (1,04 +/- 1,03) p<0,0001. Les mesures d’angle retrouvaient une augmentation de 0,87° (0,75 +/- 0,98) p<0,0001.

Conclusion : L’utilisation du pie crusting du ligament collatéral médial augmente significativement, de manière modérée, la laxité médiale du genou à 6 semaines post opératoires mais sans instabilité clinique. Une étude à plus long terme est nécessaire pour évaluer la persistance de la laxité chronique.


Adrien LONS (Lille), Florian BOUREAU, Sophie PUTMAN
14:00 - 15:30 #12459 - 22. Un nouvel ancillaire tibial pour améliorer le positionnement du tunnel dans les réparation de la corne postérieure du ménisque médial.
22. Un nouvel ancillaire tibial pour améliorer le positionnement du tunnel dans les réparation de la corne postérieure du ménisque médial.

An anatomie placement  of the medial meniscus  posterior root (MMPR) attachment  is considered to be critical  in transtibial  pullout  repair  of  the  MMPR  tear. However, tibial  tunnel  creation  at  the anatomie  attachment  of the MMPR is technically  difficult using a conventional  aiming deviee. The aim of this study was to compare two aiming guides. We hypothesized  that a newly-developed  guide creates the tibial tunnel at an adequate position rather than a conventional  deviee.

Twenty-six  patients underwent transtibial  pullout repairs using the Multi-use  guide or the PRT guide that had a narrow twisting/curving shape. The MMPR anatomie center and tibial tunnel center were evaluated  using the percentage-based posterolateral  location  on three-dimensional  computed tomography   images  of  the  tibial  surface  (Tsukada's  measurement   method).  Percentage  distance between anatomie center and tunnel center was calculated.

Anatomie center of the MMPR footprint  located at a position of 78.5% posterior and 39.4% lateral. Both tunnels were anteromedial but tibial tunnel center located  at a more favorable  position in the PRT group. Percentage distance was significantly  smaller in the PRT guide group (8.7%) than in the Multi-use guide group (13.1%).

The PRT guide may have great advantage  to achieve at a more anatomie  location in MMPR pullout repmr.


Takayuki FURUMATSU (Okayama, Japon), Yuya KODAMA, Masataka FUJII, Toshifumi OZAKI
14:00 - 15:30 #12143 - 23. La réparation méniscale associée à une méniscectomie partielle dans le traitement des clivages horizontaux complexes : résultats à long-terme d’une chirurgie de sauvetage chez les patients jeunes.
23. La réparation méniscale associée à une méniscectomie partielle dans le traitement des clivages horizontaux complexes : résultats à long-terme d’une chirurgie de sauvetage chez les patients jeunes.

Introduction : Alors que la réparation à ciel ouvert des clivages horizontaux du ménisque du

sujet jeune a montré des bons résultats à moyen et long terme, les lésions horizontales

complexes (clivage associé à un lambeau méniscal) sont souvent traitées par méniscectomie

étendue sous arthroscopie. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats à long terme après

méniscectomie partielle du lambeau sous arthroscopie associée à une réparation à ciel ouvert

du clivage chez des patients jeunes et actifs. L’hypothèse était que cette chirurgie de sauvetage

était efficace et durable dans ces cas rares.

Méthodes : Quatorze patients ont eu une méniscectomie partielle sous arthroscopie suivi d’une

réparation méniscale à ciel ouvert afin de traiter un clivage horizontal complexe symptomatique

entre 2005 et 2010. Il y avait 2 femmes et 12 hommes avec un âge moyen de 28,4 ans (15-48).

L’évaluation s’est faite par les scores KOOS et IKDC, le retour au sport et la nécessité d’une

méniscectomie secondaire.

Résultats : Treize patients ont pu être évalué avec un recul moyen de 8,5 ans (7-12), un patient

a été perdu de vue. Un patient a subi une méniscectomie secondaire étendue et un autre un

remplacement méniscal par substitut. Le taux d’échec était de 15 %. Tous les autres patients

ont rapporté une amélioration de leurs symptômes et repris une activité sportive, dont dix au

même niveau (91%). Le score IKDC subjectif moyen était de 86,1 (± 10,9). Le KOOS moyen

était : douleur 91,4 (± 7,5), symptômes 91,4 (± 10,2), activités quotidiennes 97,1 (± 4), sport 84,4

(± 20,7) et qualité de vie 84 (± 14,2). Pour 6 patients, les scores étaient disponibles à un suivi

moyen de 2,6 années et ont été comparés aux scores nouvellement obtenus. Le score IKDC

subjectif se maintenait dans le temps à 8,5 ans de recul. Les KOOS activités quotidiennes et

KOOS sport étaient également maintenus à long terme.

Conclusions : Malgré la présence d’une lésion complexe, les clivages horizontaux peuvent être

réparés chez les patients jeunes avec de bons résultats objectif et subjectif et un faible taux

d’échec à long terme, comme les autres lésions méniscales du sujet jeune et sportif.

Niveau d’évidence : étude rétrospective, niveau IV


Julien BILLIÈRES (Genève, Suisse), Camille STELTZLEN, Raphaêl MAUPRIVEZ, Philippe BEAUFILS, Nicolas PUJOL
14:00 - 15:30 #12005 - 24. Évaluation à long terme de l'extrusion méniscale après réparation méniscale.
24. Évaluation à long terme de l'extrusion méniscale après réparation méniscale.

Introduction :

La réparation méniscale arthroscopique limite le risque à moyen terme de l'arthrose  radiologique. L'imagerie par résonance magnétique (IRM) ne peut pas fournir une évaluation précise de la guérison méniscale, mais peut montrer des signes précurseurs de l'arthrose tels que l'extrusion ménisque. Notre hypothèse est que la suture méniscale arthroscopique n'est pas suivie d'une extrusion méniscale et peut donc fournir une bonne fonction du genou à long terme. L'objectif de cette étude était d'évaluer l'extrusion méniscale à long terme après réparation méniscale.

Matériels et méthodes :

Tous les patients qui ont été opéré d'une suture méniscale arthroscopique sur un genou stable ou stabilisé, entre janvier 2005 et mai 2009, ont été inclus rétrospectivement. L'IRM a été réalisée pour mesurer l'extrusion méniscale absolue (AME), l'extrusion ménisque relative (RME), l'extrusion sagittale antérieure (ASE), l'extrusion sagittale postérieure (PSE), l'indice de couverture du cartilage coronaire (cICC) et l'indice de couverture du cartilage sagittal (sCCI).

Résultats :

31 patients ont été inclus. Après un suivi moyen de 8,8 +/- 0,87 ans, aucun signe d'extrusion méniscale n'a été observé chez ces patients avec un genou stable ou stabilisé: AME, 1,7 +/- 1,03 et 2,3 +/- 0,93 mm, RME, 17 +/- 0,10% et 28 +/- 0,12 %, ASE, 2,52 +/- 1,43 et 1,71 +/- 2,42 mm, PSE, 0,29 +/- 3,49 et 0,22 +/- 2,35 mm, cCCI, 23 +/- 0,08% et 20 +/- 0,09%, et sCCI, 49 +/- 0,10% et 53 +/- 0,09% .

Discussion :

Au long terme après une réparation méniscale sous arthroscopie, l'arthrose est limitée et la fonction méniscale semble préservée.

Conclusion :

La suture méniscale arthroscopique n'est pas suivie d'une extrusion méniscale et peut donc fournir une bonne fonction du genou à long terme.


David DUJARDIN, Renaud SIBONI (Reims), Philippe BOISRENOULT, Philippe BEAUFILS, Nicolas PUJOL
14:00 - 15:30 #12043 - 25. Lésions méniscales associées aux ruptures du ligament croisé antérieur : existe-t-il une prédisposition anatomique ?
25. Lésions méniscales associées aux ruptures du ligament croisé antérieur : existe-t-il une prédisposition anatomique ?

Introduction : une prédisposition anatomique fémoro-tibiale particulière pourrait être responsable de lésions méniscales traumatiques associés à une rupture du ligament croisé antérieur (LCA).

 

Hypothèse : un profil anatomique fémorotibial peut favoriser les lésions méniscales traumatiques médiales et/ou latérales associées à la rupture du LCA.

 

Matériel et méthodes : nous avons réalisé au sein de notre service une étude rétrospective sur une série continue de patients opérés d’une reconstruction première du LCA après rupture fraîche (<6 mois), sans antécédent traumatique ou chirurgical. Au cours de la chirurgie était évalué sous arthroscopie le statut méniscal médial et latéral. Un examen tomodensitométrique post-opératoire était systématiquement réalisé pour chaque patient. Un ratio de mesures sur les reconstructions sagittales permettait d’évaluer l’importance des convexités ou concavité fémorale/tibiale ; les ratios de longueurs sagittales entre condyle fémoral et plateau tibial correspondant étaient également calculés. Les valeurs étaient comparées à l’aide du t-test de Student.

 

Résultats : 412 patients (268 hommes et 144 femmes) ont été étudiés entre octobre 2012 et février 2015 : 167 patients présentaient une lésion méniscale médiale (119 hommes et 48 femmes) et 100 une lésion méniscale latérale (80 hommes et 20 femmes). Le délai moyen entre le traumatisme et la chirurgie était de 3 mois. Sur la série entière, il existait une différence significative pour le Rapport de Longueur du compartiment Médial (p=0,04) entre les groupes avec (1,58 +/- 0,02) et sans lésion méniscale médiale (1,55 +/- 0,02). Il existait également une différence significative pour le Rapport de Longueur du compartiment Latéral (p<0,001) entre les groupes avec (2,16 +/- 0,04) et sans lésion méniscale latérale (2,06 +/- 0,03). Les patients présentant une lésion méniscale médiale/latérale avait donc une plus grande disproportion sagittale des condyles fémoraux médial/latéral par rapport au plateaux tibiaux médial/latéral. La présence d’un plateau tibial latéral moins convexe était également statistiquement associée à une lésion du ménisque latéral (p=0,001).

 

Discussion et conclusion : une longueur sagittale antéro-postérieure majorée du condyle fémoral médial/latéral par rapport au plateau tibial médial/latéral semble être responsable de lésions traumatiques du ménisque médial/latéral correspondant au cours d’une rupture du LCA.


Romain GAILLARD (Lyon), Robert MAGNUSSEN, Cécile BATAILLER, Philippe NEYRET, Sebastien LUSTIG, Elvire SERVIEN
14:00 - 15:30 #12306 - 26. Le ressaut explosif est plus fréquent chez des patients avec une lésion de la rampe que dans les ruptures isolées du LCA.
26. Le ressaut explosif est plus fréquent chez des patients avec une lésion de la rampe que dans les ruptures isolées du LCA.

Introduction: Les lésions de la rampe du ménisque médial sont observées chez 15-24% des patients nécessitant une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). Leur influence sur la laxité du genou n’a pas encore été rapportée in vivo. Le but de cette étude est de déterminer si la présence d’une lésion de la rampe du ménisque médial lors de la reconstruction du LCA est associée à un plus haut degré de laxité aux tests préopératoires de Lachman et de ressaut.

Matériel et méthodes: Les dossiers de 275 patients opérés du LCA entre 2011 et 2017 par un unique chirurgien ont été revus pour vérifier leur inclusion. Pour tous ces patients, les tests de Lachman et du ressaut ont été documentés sous anesthésie avant la reconstruction. La présence ou non d’une lésion de la rampe du ménisque médial a été déterminée systématiquement par visualisation du compartiment postérieur du genou. Les patients présentant d’autres lésions associées au LCA (ménisques et ligaments) ont été exclus de l’analyse. Des tests de Chi carré ont permis d’évaluer si la présence d’un haut degré (grade 3) aux tests préopératoires de Lachman et du ressaut différait entre les patients avec une lésion de la rampe de ceux qui n’en avaient pas. Le seuil de signification était placé à p < 0,05.

Résultats: Trente-deux patients (10 femmes / 22 hommes ; 24±5 kg/m2 ; 25±8 ans) présentaient une lésion de la rampe du ménisque médial associée à une rupture du LCA et 91 patients (43 femmes / 48 hommes ; 24±4 kg/m2; 29±10 ans) présentaient une rupture isolée du LCA. Le pourcentage de grade 3 au test de Lachman ne différait pas significativement entre les patients avec lésion de la rampe (41%) et les patients sans lésion de la rampe (29%). Toutefois, un ressaut explosif était plus souvent observé chez les patients avec une lésion de la rampe (47%) comparé aux patients sans lésion de la rampe (24% ; p=0.02).

Discussion: Bien que la présence d'une instabilité rotatoire ait été décrite sur une série de cas, l'influence de la lésion de la rampe sur la laxité du genou est démontrée pour la première fois in vivo chez des patients nécessitant une reconstruction du LCA.

Conclusion: Les patients avec une lésion de la rampe associée à la rupture du LCA présentent plus souvent un ressaut explosif préopératoire que les patients avec une lésion isolée du LCA.


Mouton CAROLINE (Luxembourg, Luxembourg), Theisen DANIEL, Nührenbörger CHRISTIAN, Romain SEIL
14:00 - 15:30 #12307 - 27. L'hyperlaxité en rotation interne du genou non lésé est plus fréquente chez des patients avec une lésion de la rampe du ménisque médial chez les patients avec une rupture du ligament croisé antérieur.
27. L'hyperlaxité en rotation interne du genou non lésé est plus fréquente chez des patients avec une lésion de la rampe du ménisque médial chez les patients avec une rupture du ligament croisé antérieur.

Introduction: La laxité du genou reste peu étudiée dans les lésions de la rampe du ménisque médial, pourtant souvent observées après rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Une hyperlaxité du genou non lésé est reconnue comme un facteur de risque de rupture du LCA et pourrait l'être pour d'autres lésions. Le but de cette étude est de comparer la laxité antérieure et rotatoire du genou non lésé des patients avec une rupture du LCA en fonction de la présence ou non d'une lésion de la rampe.

Matériel et méthodes: Les patients opérés du LCA entre 2011 et 2015 étaient inclus s’ils avaient une lésion du LCA sans contact avec une autre personne, aucune blessure du genou opposé et un test de laxité disponible avant la chirurgie. La présence ou non d'une lésion de la rampe du ménisque médial était déterminée par visualisation du compartiment postérieur du genou. Basé sur la laxité du genou non lésé, chaque patient a été classifié comme étant normolaxe ou hyperlaxe selon une méthode décrite précédemment [1]. Des tests de chi carré ont permis d'évaluer si la présence d'une hyperlaxité en laxité antérieure, rotation interne/externe différait entre les patients avec une lésion de la rampe et sans. Pour les différences significatives, le rapport de cote (odd ratio, OR) a été déterminé par regréssion logistique. Le seuil de signification était placé à p < 0.05.

Résultats: Sur 82 patients, 18(22%) présentaient une lésion de la rampe. Aucune différence n’était observée en laxité antérieure et en rotation externe entre les patients avec lésion de la rampe ou non. 43% des patients avec une hyperlaxité en rotation interne présentaient une lésion de la rampe contre 18% des patients normolaxes (p=0,04). Les patients avec une hyperlaxité en rotation interne du genou non lésé étaient 3,5 fois plus susceptibles de présenter une lésion de la rampe comparé à des patients normolaxes (OR: 3.5 [95% CI 1.03-11.96]).

Discussion: L'hyperlaxité en rotation interne est plus fréquente chez des patients avec une lésion de la rampe. La relation causale reste cependant à déterminer.

Conclusion: Dans les lésions sans contact du LCA, les lésions de la rampe sont plus fréquemment observées chez des patients avec une hyperlaxité en rotation interne du genou non lésé. D’où l’intérêt de tester systématiquement la laxité des 2 genoux avant une reconstruction.

 [1] Mouton et al. Combined anterior and rotational laxity measurements allow characterizing personal knee laxity profiles in healthy individuals. KSSTA(2015)23:3571-7


Mouton CAROLINE (Luxembourg, Luxembourg), Theisen DANIEL, Nührenbörger CHRISTIAN, Romain SEIL
14:00 - 15:30 #12113 - 28. Rôle du ligament inter-méniscal dans le contrôle de la position des ménisques lors du mouvement. Résultats d'un essai mécanique ex-vivo par analyse de contraintes.
28. Rôle du ligament inter-méniscal dans le contrôle de la position des ménisques lors du mouvement. Résultats d'un essai mécanique ex-vivo par analyse de contraintes.

La transmission fémoro-tibiale d’une charge axiale va repousser vers l’extérieur de l’articulation, ce phénomène doit être combattu par le développement d’une tension périphérique circonférentielle permis par un système meniscoligamentaire complexe composé notamment à la partie antérieure du genou par le ligament intermeniscal (LIM). Comme l’analyse directe de l’extrusion méniscale est complexe nous avons dans ce travail tenter de décrire les conséquences de la section du LIM les contraintes fémoro-tibiales lors du mouvement.

Méthodes.
Dix genoux frais non appariés ont été sélectionnés parmi ceux disponible dans notre unité de don du corps. Tous les tissus mous étaient laissés intacts mais des incisions sous méniscales antérieures et postérieures étaient réalisées afin de permettre la disposition d’un capteur de contraintes sur le plateau tibial (Interne). Ce capteur, (Tekscan4400), permettaient une analyse dynamique du transfert de force fémoro-menisco-tibial, ainsi que de la surface de contact menisco-tibiale. Une Force axiale (1400N en extension et 700N en flexion était appliquées sur le fémur. Les genoux étaient testés à deux degrés de flexion (0°et 60°) et rotation neutre. Les critères de jugement recueilli avant/après section du LIM étaient dynamiques: Contrainte moyenne, Contrainte maximale, surface de contact et centre d’application des contraintes (centre de gravité).

Résultats.

La section du LIM entrainait en extension : augmentation des contraintes moyennes (delta 0.4+/-0.2MPa, augmentation de 13% p=0.008), augmentation des contraintes maximales (delta 1.17+/-0.6MPa, augmentation de 14% p=0.008), diminution de la zone de contact tibio-fémorale (delta 70+/-23mm2, diminution de 13% p=0.006), augmentation du déplacement centripète du centre d’application des forces (delta 2.1+/0.7mm). Ces éléments se vérifiaient de façon globale ET pour chaque ménisque pris isolement. En flexion, il n’existait pas de différence significative lors de l’analyse globale ou celle du ménisque médial isolé, en revanche les différences étaient significatives pour l’analyse du ménisque latéral augmentation des contraintes moyennes (delta 0.06+/-0.1MPa augmentation de 21% p=0.001), augmentation des contraintes maximales (delta 0.17+/-0.9MPa augmentation de 28%p=0.001), zone de contrainte similaire (delta 1.84+/-8mm2 soit une différence de 4% p=0.3), déplacement centripète du centre d’application des forces (delta 0.6+/-0.5mm).

Conclusion.

La section du LIM entraine une diminution de la zone de transfert de force fémoro-tibiale, entrainant du même coup une augmentation des contraintes moyennes enregistrées, enfin le centre d’application des forces se déplace de façon plus importante vers le centre du genou. L’altération de la cinématique méniscale est visible en extension et en flexion, bien que dans ce cas les contraintes enregistrées diminuent de façon importante.


Matthieu OLLIVIER (Marseille), Julie FALGIERE, Martine PITHIOUX, Philippe BOISRENOULT, Philippe BEAUFILS, Pujol NICOLAS
14:00 - 15:30 #12112 - 29. Impact de deux méthodes de conservation (congélation et cryo-préservation) sur la microstructure des ménisques.
29. Impact de deux méthodes de conservation (congélation et cryo-préservation) sur la microstructure des ménisques.

Introduction :La méthode de préparation/stérilisation des allogreffes méniscales la plus répandue à l’heure actuelle est l’irradiation gamma, certains auteurs ont soulignés le risque d’une irradation à 25kGy sur la dégradation l’ultrastructure et les propriétés mécaniques des tissus méniscaux. Deux alternatives principales existent la congélation simple et la cryopréservation. L’hypothèse de notre travail était que la Cryopréservation, permettrait une conservation des tissus méniscaux supérieure en termes de propriétés histologiques et ultrastructurelles par rapport à une congélation.

Méthodes : Cinq ménisques humains ont été prélevés chez des patients opérés pour une PTG après recueil d’un consentement éclairé signé. Les critères d’inclusion étaient patients âgés de moins de 70 ans, présentant une gonarthrose primitive uni ou bicompartimentale (au moins un compartiment fémoro-tibial indemne), sans antécédents chirurgicaux ou traumatiques sur le genou opéré, bénéficiant de la pose d’une Prothèse totale de genou entre janvier et février 2017.Neuf cubes de 3mm de côté étaient découpés (et répartis en trois groupes : contrôle,  congelélation et  cryopréservervation).

1)    Ménisque congelé entre -70° et -80°

2)    Ménisque cryopréservé  avec ajout de DMSO en vapeur d'azote (-178°c)

La durée du stockage était de 1 mois minimum et le conditionnement final selon le même schéma de fixation que le groupe témoin était réalisé par les techniciens de l’EFS en salle blanche.

Pour chaque échantillon de ménisque 30 clichés avec un grossissement de x12 000 étaient obtenus.

Les critères d’évaluation étaient :

1)    Diamètre moyen des fibres de collagène en section longitudinale et transversal en 5 points de chaque coupe

2)    Calcul d’un score architectural validé (proximité et organisation des fibres, œdème, variabilité du diamètre)

Résultats :Nous avons observé une diminution du diamètre des fibres de collagène pour le groupe congelé en section longitudinale (en moyenne 14,2+/-5,1nm) par rapport au groupe témoin (moyenne (17,2+/-6,2nm) et p=0.001. Et en section transversale (13,1+/-4,9nm vs 16,9 +/-5,7nm et p=0.003). De même il existait un plus haut degré de désorganisation de la structure architecturale par rapport au groupe témoin (score moyen 4,5+/-1.3points vs 2,3+/-1.4points p=0.001). Nous n’avons pas retrouvé de différence statistiquement significative au niveau du diamètre des fibres entre le groupe Cryo-préservé et le groupe témoin. L’organisation de la structure architecturale était également similaire entre ces deux groupes (p=0,17).

Conclusion: Nos résultats suggèrent que la cryo-préservation n’altère pas l’ultrastructure du ménisque à la différence de la congélation simple. Cette méthode de conservation nous semble supérieure dans le cadre de la préparation/conservation des allogreffes méniscales.


Christophe JACQUET, Matthieu OLLIVIER (Marseille), Martine PITHIOUX, Jean-Noel ARGENSON, Sebastien PARRATTE
14:00 - 15:30 #12073 - 30. Etude cadavérique de faisabilité d'une technique originale de fixation osseuse des allogreffes de ménisque externe, entièrement arthroscopique.
30. Etude cadavérique de faisabilité d'une technique originale de fixation osseuse des allogreffes de ménisque externe, entièrement arthroscopique.

Note Technique

Introduction

La chirurgie sous arthroscopie de l’allogreffe méniscale soulève encore de nombreux défis notamment en terme de fiabilité à long terme. Si la fixation osseuse des 2 cornes a permis une amélioration quant au positionnement, elle ne permet pas de lutter contre l’extrusion méniscale imagerique fréquemment observée à court terme, extrusion en grande partie responsable de la dégradation des résultats cliniques observés.

Hypothèse

Nous décrivons une nouvelle technique de fixation en 4 points osseux entièrement sous arthroscopie, l’hypothèse principale étant que le maintien initial de la greffe dans l’interligne serait ainsi plus stable avec une position plus anatomique, permettant de minimiser l’effet d’extrusion initiale causée en partie par les sutures meniscocapsulaires.

Matériel & Méthodes

Cinq sujets cadavériques frais ont servi pour l’étude. Pour des raisons logistiques, nous avons greffé le ménisque latéral d’un genou sur le genou controlatéral en le retournant sur lui-même. L’implantation était entièrement faite sous arthroscopie, par fils rigides type FiberWire passant dans des tunnels osseux tibiaux réalisés avec un viseur de LCA tibial : un tunnel au niveau de la corne postérieure, un en regard du hiatus poplité, un à la jonction segment antérieur et moyen et un pour la corne antérieure. La fixation de la greffe était d’abord assurée par les points transosseux fixés par des boutons corticaux tibiaux puis complétée par des sutures In-Out ou Out-In classiques, en permettant à la capsule de venir à la greffe et non le contraire, limitant ainsi l’extrusion.

Le genou était ensuite désarticulé pour pouvoir comparer la position de l’allogreffe à celle du ménisque latéral natif du genou controlatéral, position comparée grâce la superposition de photographies prises en vue supérieure en pré et post op.

Un patient a été opéré selon cette technique avec succès.

Résultats

La technique permet un positionnement et une couverture du plateau de l’allogreffe très proche de celle du ménisque latéral natif du genou contro-latéral. Nous n’avons pas rencontré de difficulté per-op particulière. L’IRM de contrôle des 6 mois du patient opéré a été très encourageante.

Discussion

Cette amélioration de la technique princeps est faisable et reproductible. La fixation en 4 points osseux est une nouvelle piste de travail permettant une fixation initiale plus stable et plus anatomique, censée réduire la survenue d’extrusion méniscale observée. Les limites de l’étude sont le faible nombre de greffes réalisées, et l’impossibilité d’évaluer à ce stade, l’extrusion à plus long terme.


Eric SALI (Boulogne), Alain MEYER
Salle Callelongue/Morgiou

"Jeudi 07 d\u00e9cembre"

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CP3
14:00 - 14:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Poignet-Coude

Modérateurs : Gilles COHEN (Chirurgien) (Paris), Anne VIDIL (Chirurgien orthopédiste) (La Seyne sur Mer)
14:00 - 14:30 #12313 - 31. Effet thermique de la radiofréquence sur le nerf ulnaire dans l'arthrolyse arthroscopique du coude : étude cadavérique expérimentale.
31. Effet thermique de la radiofréquence sur le nerf ulnaire dans l'arthrolyse arthroscopique du coude : étude cadavérique expérimentale.

Introduction: Les complications nerveuses suites aux arthroscopies du coude ont étés démontrées par plusieurs études, variant de 1,7% à 2,5% selon les auteurs.

Nous avons essayé de savoir si  l’utilisation de la radiofréquence dans l’arthrolyse du coude pourrait s’ajouter à la liste des facteurs responsables de complications nerveuses, en provoquant des lésions thermiques du nerf ulnaire, par comparaison avec des lésions semblables  du nerf axillaire décrites au niveau de l’épaule.

Matériel et méthodes :

Notre protocole a concerné 10 coudes de corps donnés à la science, exempts de cicatrices ou de déformations,  7 droits et 3 gauches.

Deux voies d’abord arthroscopiques ont été réalisées pour chaque coude, une postérieure pour le scope (soft point) et une deuxième instrumentale postéro-latérale, au bord latéral du tendon tricipital. Une voie postéro-médiale a permis l’introduction de la sonde thermique pour mesurer la température à proximité du nerf ulnaire.

Les mesures de température (°C)concernaient la température de corps, du liquide d’irrigation, du liquide intra-articulaire à trois intervalles, et du nerf ulnaire avant et après la libération de la fosse olécranienne.

L’utilisation de la radiofréquence était en mode interrompue, avec trois périodes d’une minute chacune séparées  par un intervalle de dix secondes. Une quatrième phase continue utilisait la sonde de radiofréquence jusqu'à libération complète (évidement) de la fosse olécranienne.

 

Résultats : La température intra-articulaire augmentait en moyenne de 10.84°(3.6-26.3) au bout de la première minute, de 11.33°(3.7-21.5) à la fin de la deuxième minute, et de 10.68°(3.1-14.1) après la troisième minute d’utilisation. Un délai de 10 secondes séparait chaque phase d’une minute.

Concernant  le mode continu, jusqu'à libération complète de la fosse olécranienne, la  moyenne de l’augmentation de température était de 17.15C° (5.1-40).

La moyenne d’augmentation de température du nerf ulnaire était de 5.96° (2.9-11.4).

L’importance du débit bas mais continu de l’irrigation est primordiale pour éviter des pics de température qui dépassaient 60° dès l’interruption de l’irrigation articulaire.

Conclusion : En ce qui concerne le nerf ulnaire au coude, nous n’avons pas constaté d’augmentation importante en température après utilisation de la radiofréquence pour libération de la fosse olécranienne. Le moindre arrêt de circulation du liquide peut devenir dangereux.


Hayder ABDULMUTALIB, Xavier ROUSSIGNOL, Fabrice DUPARC (Rouen), Antoine VALLÉE
14:00 - 14:30 #12103 - 32. Réinsertion d'une rupture distale du biceps brachial par endobouton versus ancres par voie antérieure. Analyse des résultats à propos d'une série continue de 41 cas.
32. Réinsertion d'une rupture distale du biceps brachial par endobouton versus ancres par voie antérieure. Analyse des résultats à propos d'une série continue de 41 cas.

Introduction

La réinsertion du biceps distal sur la tubérosité radiale est la technique de référence pour récupérer une fonction du coude optimale. Cependant, le mode de fixation reste débattu. Le but de notre étude est d’évaluer les résultats de la réparation d’une rupture distale du biceps brachial avec fixation par endobouton versus ancres

 

Matériel

Nous avons opéré 42 patients, tous masculins, présentant une rupture distale du tendon bicipital entre Janvier 2014 et Octobre 2015. La réinsertion a été effectuée dans 11 cas par ancres (groupe A), 30 cas par endobouton (groupe B) et 1 cas par ténodèse au brachial. Tous les patients ont été évalués à 6 mois.

Les résultats des 2 groupes ont été comparés (tests de Student pour les variables continues et Khi-2 pour les variables qualitatives). Est mentionné pour chaque moyenne entre crochets son intervalle de confiance à 95%

 

Résultats 

Le groupe A comporte 11 patients, d’âge moyen 45 ans (41,5-50), 6 fumeurs (54,5%), 6 accidents de travail (54,5%). Le groupe B comporte 30 patients, d’âge moyen 48 ans (45-51), 17 fumeurs (56,6%), 12 accidents de travail (40%).

L’analyse du groupe A et B retrouve respectivement un délai opératoire moyen de 19 (14-25) et 18 (15-22) jours, une durée opératoire de 37 (31-44) et 33 (31-35) minutes. A 6 mois, une EVA à 0,63 et 0,67, un QuickDASH à 4,95 et 6,23 un MEPS à 94,5 (88-100) et 94,8 (92-98), une flexion à 138 (135-142) et 139 ° (138-141) une extension à 0 °, une pronation de 85,9 (84-88) et 86° (85-87), une supination de 87,3 (85-89) et 85,6° (84-87) une force en flexion de 95,9 (93-99) et 95,5 (93-98) % et un force en supination de 85,9 (76-96) et 87,4 (83-91) % du côté opposé, une reprise du travail à 4 (2,5-5,6) et 3,5 (3-4) mois. A la radiographie 0 et 1 (3,33%) ossifications hétérotopiques

Il y a eu 2 complications (18,2%) dans le groupe A (1 capsulite rétractile et 1 crampe au biceps) et 6 (20%) dans le groupe B (1 capsulite, 1 crampe au biceps, 2 acroparesthésies ulnaire, 1 hypoesthésie antebrachiale et un SDRCII)

Il n’y a aucune différence statistiquement significative entre les deux groupes 

 

Conclusion 

La réinsertion du biceps brachial distal par endobouton ou ancres donne des résultats similaires qui permettent une très bonne récupération fonctionnelle du coude et un retour rapide aux activités habituelles

 


Yacine CARLIER (Mérignac)
14:00 - 14:30 #12102 - 33. Réinsertion d'une rupture chronique du biceps brachial distal. Analyse des résultats à propos d'une série de 14 cas.
33. Réinsertion d'une rupture chronique du biceps brachial distal. Analyse des résultats à propos d'une série de 14 cas.

Introduction

La réinsertion des ruptures anciennes du biceps distal sur la tubérosité radiale se discute après J21

Le but de notre étude est d’évaluer les résultats de la réparation des ruptures distales du biceps brachial opérées après un délai post traumatique minimal de 3 semaines   

 

 

Matériel

Nous avons opéré entre Janvier 2014 et Octobre 2015, 42 patients tous masculins, présentant une rupture distale du tendon bicipital. 14 patients d’âge moyen de 47 ans ont été pris en charge au delà de 21 jours (21-49) après le traumatisme causal

Tous les patients ont été évalués à 1, 3 et 6 mois

 

Résultats 

Le délai opératoire moyen était de 28 jours  

Il y avait 6 (42,85%) côté gauche et 8 (57,14 %) droit, 6 (42,85%) accidents de travail et 8 (57,14%) fumeurs

13 biceps (92,85%) ont pu être réinsérés sur la tubérosité radiale, 4 par ancres (28,57%) et 9 par endobouton (64,28%)

1 biceps (7,14%) a été ténodèsé au brachial car trop rétracté

La durée opératoire était de 35 minutes

A 6 mois, pour les 13 patients ayant pu avoir une réinsertion du biceps, on obtient une EVA à 1,15, un QuickDASH à 9,08, un MEPS à 92,5, une flexion extension de 137,3° et – 0,46°, une pronation de 85,76°, une supination de 86,53°, une force en flexion de 94,23 % et en supination à 82,30 % du côté opposé, une reprise du travail à 4,42 mois. A la radiographie aucune ossification hétérotopique n’a été observée

Il y a eu 4 complications (30,76%) : une capsulite rétractile, une crampe au biceps, une hypoesthésie de l’avant bras et un syndrome douloureux régional complexe type II

Le patient ayant eu une ténodèse était âgé de 44 ans avec un délai opératoire de 36 jours. Le bilan à 6 mois retrouve une EVA à 1, un QuickDash à 0, un MEPS à 85, une flexion extension à 140 et 0°, une pronosupination à 85°, une force en flexion à 80% et en supination à 50% du côté opposé. Il y a eu une complication à types de crampes du biceps. Il n’y a pas eu d’ossifications hétérotopiques à la radiographie

Conclusion 

La réinsertion après 3 semaines d’une rupture du biceps brachial sur la tubérosité radiale reste réalisable et permet une bonne récupération fonctionnelle du coude

 


Yacine CARLIER (Mérignac)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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SJ
14:00 - 15:30

SESSION DES JEUNES

Modérateurs : Alexandre HARDY (Chirurgien orthopédiste) (Lille), Olivier MAY (Chirurgien) (Toulouse)
14:00 - 15:30 Introduction SFAJ. Alexandre HARDY (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30 Présentation Société Afrique. Aliou BAH (Conférencier, Rabat, Maroc)
14:00 - 15:30 Réseaux sociaux en orthopédie. Quentin BAUMANN (Installé) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Première arthroscopie de cheville. Ronny LOPES (Docteur) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30 Résumé des précédents symposiums. Summary of the previous symposiums. Kevin ANDRIEU (Praticien liberal) (Conférencier, Strasbourg), Charles KAJETANEK (chirurgien) (Conférencier, Rennes)
14:00 - 15:30 Différents types d’installation : pourquoi mon installation est la meilleure. Questions réponses. Johannes BARTH (orthopédiste) (Conférencier, Grenoble), François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Conférencier, Lorient), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles)
14:00 - 15:30 Qu’a t-on appris aux derniers symposia ? Kevin ANDRIEU (Praticien liberal) (Conférencier, Strasbourg), Charles KAJETANEK (chirurgien) (Conférencier, Rennes)
14:00 - 15:30 Rapports de voyages : Bourse européenne. Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Conférencier, Toulouse)
14:00 - 15:30 Rapports de voyages : Bourse française. French. Lamine CHADLI (Chirurgien orthopediste) (Conférencier, Montpellier), Pauline DURIEZ (PH) (Conférencier, Valenciennes), Charles FIQUET (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30 Meilleurs mémoires du DIU 2016-2017 : Evaluation de l’effet de la participation du patient à sa chirurgie de reconstruction du ligament croisé antérieur du genou. Loïc COURTOT
14:00 - 15:30 Meilleurs mémoires du DIU 2016-2017 : Intérêt de l’IRM dans l’étude de la ligamentisation d’une greffe de LLA à six mois post-opératoire. Julie FALGUIERES (Chef de clinique) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:30 Remise des prix aux meilleurs mémoires du DIU : le livre “l’Arthroscopie".
Salle Endoume 3
14:30

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SPVP
14:30 - 14:45

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
Une échographie du coude.

Modérateur : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Strasbourg)
14:30 - 14:45 Une échographie du coude. Thomas APARD (chirurgien) (Conférencier, Versailles)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
14:45

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SC4
14:45 - 15:30

SESSION CONTROVERSE
L’arthrose du poignet : traitement arthroscopique ou à ciel ouvert ?

14:45 - 15:30 L’arthrose du poignet : traitement arthroscopique ou à ciel ouvert ? Michel LEVADOUX (Chef de Service) (Conférencier, Toulon), Laurent OBERT (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Besançon)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
15:30

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SPV3
15:30 - 15:45

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
Un renfort de coiffe.

Modérateur : Patrick BOYER (PU-PH) (Paris)
15:30 - 15:45 Un renfort de coiffe. Hubert LENOIR (Orthopédiste) (Conférencier, Grenoble)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SQN
15:30 - 15:45

SESSION QUOI DE NEUF ?
Résultats à moyen terme des substituts méniscaux.

Modérateur : François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient)
15:30 - 15:45 Résultats à moyen terme des substituts méniscaux. Juan-Carlos MONLLAU-GARCIA (Head of Department) (Conférencier, Barcelona, Espagne)
Salle Callelongue/Morgiou

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BO3
15:30 - 16:00

BATAILLE D'OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Les difficultés en chirurgie du poignet.

15:30 - 16:00 Les difficultés en chirurgie du poignet. Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Animateur, Lyon)
15:30 - 16:00 Les difficultés en chirurgie du poignet. Jean GOUBAU (Professeur/ Chirurgien) (Conférencier, Gand - Bruxelles, Belgique), Philippe SAMSON (Main) (Conférencier, Marseille)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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SVF
15:30 - 16:15

SESSION VIDEOFLASH

Modérateurs : Tanguy LEDRU (Libéral) (LYON), Elise LOOCK (praticien hospitalier) (Tourcoing)
15:30 - 16:15 #12321 - 1. Avulsion osseuse de la corne postérieure du ménisque médial : une lésion rare traitée sous arthroscopie.
1. Avulsion osseuse de la corne postérieure du ménisque médial : une lésion rare traitée sous arthroscopie.

Introduction

Les avulsions des cornes méniscales sont des lésions rares mais sérieuses, qui sont souvent méconnues.  Elles s’apparentent à des méniscectomies totales par la perte de la continuité méniscale qui lui confère habituellement sa cohésion. Les réparations de ces avulsions sont désormais connues, avec des techniques variables. Néanmoins, il s’agit habituellement d’avulsion méniscale pour à la jonction ménisque-os pour les types I selon West. L’avulsion osseuse pure  est une lésion très rare dont la réparation arthroscopique est possible.

Matériel et méthode

Il s’agit d’un cas rapporté d’une avulsion ménisco-osseuse de la corne postérieure d’un ménisque médial chez un homme âgé de 37 ans suite à un accident dans une vague parvenue un an auparavant, ayant entrainé des blocages à répétition.

A l’IRM pré-opératoire, le diagnostique d’avulsion de la corne postérieure du ménisque médial est confirmé sans préciser initialement l’avulsion de caractère osseux. La lésion de la corne postérieure s’étend au segment postérieur par une lésion verticale transfixiante en zone rouge-rouge, expliquant le caractère instable et les blocages à répétition.

La réparation est menée sous arthroscopie, le patient installé jambe pendante dans un étau.  on réalise les 2 voies d’arthroscopies conventionnelles antéro-médiale et antéro-latérale, puis on ajoute une 3ème voie accessoire médiale. L’analyse de la lésion met en évidence un plot osseux en continuité de la racine postérieure avulsée. La lésion verticale est également confirmée et l’ensemble du segment postérieur se luxe sous le condyle expliquant les blocages à répétitions décrits par le patient. Dans un premier temps on réalise l’avivement du plot osseux ainsi que son site d’origine sur le plateau tibial au couteau motorisé. Nous faufilons ce plot par un fil non résorbable, puis à l’aide d’un viseur tibial nous réalisons un tunnel tibial de 6 mm s’abouchant au site d’insertion de la corne postérieure du ménisque médial avivé.  Par un système de « shuttle relay » nous récupérons les fils de la corne postérieure au tibia pour les fixer par point cortical sur un appui métallique.  La lésion verticale est traitée après la fixation de la corne par avivement et plusieurs points « all-inside ».

Dans les suites post-opératoires, le patient est sans appui 1 mois avec une flexion limitée à 0-90°. Une IRM à distance contrôle la cicatrisation.

Conclusion

L’avulsion osseuse d’une corne postérieure méniscale est très rare et peut être réparer sous arthroscopie. 


Anthony WAJSFISZ (PARIS), Victoire BOUVEAU
15:30 - 16:15 #12072 - 2. Réparation arthroscopique de la coiffe : où se trouve vraiment le supra-épineux ?
2. Réparation arthroscopique de la coiffe : où se trouve vraiment le supra-épineux ?

La réparation arthroscopie d’une rupture de la coiffe postéro-supérieure passe nécessairement par sa compréhension, qui implique une exposition large, suffisante pour permettre la distinction des structures musculo-tendineuse à réparer.

Il n’est pas toujours évident de bien comprendre les limites anatomiques, et cela passe par une bursectomie extensive, qui permettra via plusieurs repères simples, de visualiser les limites postérieures du supra-épineux avec l’infra-épineux, le bord antérieur de ce tendon, et les structures antérieures.

Une dissection soigneuse mais rapide associées à des gestes simples de repérage permet donc une parfaite compréhension de l’anatomie et de la rupture, ainsi qu’une mobilisation des tendons plus aisée, qui facilitera la réparation.


Lorenzo MERLINI (Paris), Arnaud GODENÈCHE
15:30 - 16:15 #12334 - 3. Techniques de suture arthroscopique des lésions méniscales horizontales de grade 2.
3. Techniques de suture arthroscopique des lésions méniscales horizontales de grade 2.

Les clivages méniscaux horizontaux symptomatiques du patient jeune sont des lésions d’hyper utilisation responsable d’une augmentation des contraintes articulaires. Si les lésions horizontales de grade 3 sont accessibles à la réparation arthroscopique en revanche les lésions de grade 2 font l’objet d’une réparation à ciel ouvert exposant le patient à un risque théorique de complications plus élevé.

Nous rapportons une adaptation arthroscopique de la technique à ciel ouvert de réparation des lésions méniscales horizontales de grade 2 chez des patients jeunes en échec de traitement infiltratif.

Lors du bilan arthroscopique aucune lésion méniscale n’a été retrouvé confirmant le grade 2 de la lésion. En cas de localisation postérieure de la lésion du ménisque médial, un abord postéromédial est réalisé sous contrôle arthroscopique et transillumination. Le beaver est introduit prudemment par cette même voie. Une ouverture méniscale ou méniscotomie longitudinale du feuillet supérieur est effectué en zone rouge-rouge afin d’en faciliter la cicatrisation. Elle concerne uniquement le feuillet supérieur et permet l’accès à la zone de dégénérescence.  En cas de lésion de segment moyen, le beaver est ensuite introduit par voie antéromédiale pour ouvrir longitudinalement la partie supérieure du ménisque depuis la zone rouge-rouge. On procède à l’avivement au couteau motorisé de la lésion et du mur méniscal par ces mêmes voies. La lésion est ensuite suturée au crochet pour le segment postérieur et à l’aiguille de dehors en dedans pour le segment moyen, par des points verticaux au fil résorbable.

Les avantages de cette technique arthroscopique sont la réalisation d’une suture résistante avec une rançon cicatricielle minime. Les bénéfices attendus de cette technique arthroscopique, diminution du risque de douleurs postopératoires et neuropathique, de raideur, et d’arthrite septique devront être confirmés par des études cliniques comparatives.


Nicolas JAN (Dunkerque), Jean-Marie FAYARD, Bertrand SONNERY-COTTET, Mathieu THAUNAT
15:30 - 16:15 #12357 - 4. Reconstruction de la capsule supérieure avec une autogreffe de la longue portion du biceps: La “technique chinoise”.
4. Reconstruction de la capsule supérieure avec une autogreffe de la longue portion du biceps: La “technique chinoise”.

La prise en charge des ruptures massives et irréparables de la coiffe reste un sujet controversé. L’infiltration graisseuse des muscles et la rétraction tendineuse sont de mauvais facteurs pronostiques pour la cicatrisation après réparation. La reconstruction de la capsule supérieure, avec du fascia lata en autogreffe ou avec une allo- ou xeno-greffe dermique (patch) est une solution prometteuse pour protéger les réparations partielles (visant à rétablir les couples de force en rotation) et limiter la progression de la migration humérale supérieure. Le but de cette vidéo est de présenter une technique de reconstruction de la capsule supérieure avec une ténodèse inversée du biceps.

Le tubercule majeur est abrasé et la ténodèse est réalisée sur une ancre latéralement au cartilage et en arrière de la gouttière du biceps par 3 lasso-loop, de telle manière que le biceps soit tendu à 30° de flexion, 30° d’abduction et en rotation neutre. La tenotomie de la portion distale est réalisée dans la gouttière. L’insertion du complexe labro-bicipital est préservé sur la glène. Les fils sont réutilisés ensuite lors de la réparation partielle ou complète en amarrant la coiffe, à la capsule supérieure reconstruite.

Les trucs et astuces ainsi que les avantages et inconvénients de la technique sont également rapportés.


Achilleas BOUTSIADIS (Athens, Grèce), Hubert LENOIR, Shiyi CHEN, Chunyan JIANG, Paul BROSSARD, Philippe DELSOL, Johannes BARTH
15:30 - 16:15 #12361 - 5. Transfert de whiteside endoscopique pour les ruptures non réparables du moyen fessier.
5. Transfert de whiteside endoscopique pour les ruptures non réparables du moyen fessier.

Le transfert de Whiteside a été décrit pour les insuffisances du moyen fessier responsable de boiterie de Trendelenburg après prothèse totale de hanche. Il consiste à réaliser le transfert d’un lambeau de grand fessier et de tenseur du fascia lata sur le grand trochanter en cas de lésion non réparable du moyen fessier. Nous décrivons une technique originale de transfert endoscopique de Whiteside lorsque l’amyotrophie et/ou la rétraction du tendon empêche de réaliser une réparation du moyen fessier sur hanche native.


Gilles CLOWEZ, Mathieu THAUNAT (Lyon), Kouvedjin BIOVA, Aliou BAH, Bertrand SONNERY COTTET
15:30 - 16:15 #12413 - 6. Traitement d’une lésion ostéochondrale du plateau tibial médial par autogreffe en mosaïque par arthroscopie et ostéotomie tibiale de valgisation.
6. Traitement d’une lésion ostéochondrale du plateau tibial médial par autogreffe en mosaïque par arthroscopie et ostéotomie tibiale de valgisation.

Résumé :

Patient de 33 ans

Sportif

Douleur fémoro tibiale interne du genou gauche depuis plusieurs mois

Irm et arthroscanner retrouvent une lésion ostéochondrale isolée en zone portante sur le plateau tibial médial

Genu varum angle HKA 175 degrés

Pas de lésion méniscale ni ligamentaire

 

Traitement conservateur proposé par mosaïcplastie du plateau tibial interne par arthroscopie et ostéotomie de valgisation.

Résumé opératoire :

 

On débute par l’ostéotomie de valgisation pour obtenir un HKA de 183 degrés.

On utilise une plaque avec vis multidirectionnelles prévue pour les ligamentoplasties du LCA associées, afin de laisser libre le tunnel de la future greffe ostéochondrale.  

La dernière vis antérieure ne sera mise en place qu’en fin d’intervention pour ne pas gêner le forage du tunnel.

 

On passe ensuite au temps arthroscopique.

 

On retrouve la lésion chondrale avec flap méniscal qui sera réséqué.  

 

Passage de la broche à chas par la voie d’abord antéro médiale jusqu’au centre de la lésion chondrale à l’aide du viseur tibial réglé sur 60 degrés. Passage des fraises 6 puis 8 mm correspondant à la taille de la lésion chondrale.

Passage du calibreur 8 mm.  

 

Avivement des berges à l’aide du shaver en arthroscopie puis par le tunnel tibial.  

 

Prise de la greffe ostéochondrale avec un angle de 30 degrés au dépend de la berge du condyle interne par un court abord chirurgical.  

Mise en place à retro par l’abord tibial de la greffe au sein du plateau tibial interne par arthroscopie.  

Blocage par deux vis enfouies sous le bord inférieur de la greffe afin d’éviter tout recul de celle-ci. Mise en place de la dernière vis antérieure de la plaque d’ostéotomie.  

 

 


Sophie PUTMAN (LILLE), Julien PIETRZAK, Florian BOUREAU, Gilles PASQUIER
Salle Endoume 3
15:45

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SO1
15:45 - 16:15

SESSION OUPS !
Les fils et les noeuds sous arthroscopie.

15:45 - 16:15 Les fils et les noeuds sous arthroscopie. David GALLINET (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Besançon), Didier GUIGNAND (chirurgien libéral) (Conférencier, LYON), Laurent LAFOSSE (Conférencier, ANNECY), Christophe LE DU (CHIRURGIEN ORTHOPEDISTE) (Conférencier, St Cyr sur Loire)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SO2
15:45 - 16:15

SESSION OUPS !
Méniscectomie et réparation méniscale compliquées.

15:45 - 16:15 Méniscectomie et réparation méniscale compliquées. Florent BUSCAYRET (chirurgien) (Conférencier, Montpellier), Emmanuel MARCHETTI (Conférencier, Bourgoin Jallieu), Alain MEYER (chirurgien) (Conférencier, Paris), Anthony WAJSFISZ (Docteur) (Conférencier, PARIS)
Salle Callelongue/Morgiou
16:45

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S1
16:45 - 18:00

SYMPOSIUM
Ruptures massives de la coiffe des rotateurs.

Participants : Luc FAVARD (Participant, Tours), Jean GRIMBERG (Chirurgien orthopédiste) (Participant, PARIS), François SIRVEAUX (PUPH) (Participant, Nancy)
16:45 - 18:00 Introduction. Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne), Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Conférencier, Toulouse)
16:45 - 18:00 Matériel et Méthode. Maxime CAVALIER (chir ortho libéral) (Conférencier, POURRIERES)
16:45 - 18:00 Revue de la littérature. Maxime CAVALIER (chir ortho libéral) (Conférencier, POURRIERES)
16:45 - 18:00 Comment je fais le diagnostic clinique et radiographique. Christophe CHAROUSSET (chirurgien) (Conférencier, Paris)
16:45 - 18:00 Analyse vidéo des critères de réductibilité de la coiffe des rotateurs. Sophie GROSCLAUDE (chirurgien) (Conférencier, lyon)
16:45 - 18:00 Traitement médical vs traitement chirurgical. Charles AGOUT (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
16:45 - 18:00 La ténotomie / ténodèse du biceps isolée garde sa place. Stephane JULLION (Chirurgien) (Conférencier, SAINT ANDRÉ LES VERGERS)
16:45 - 18:00 Résultat clinique et IRM des réparations partielles. Yves LEFEBVRE (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:00 La place du lambeau de Latissimus dorsi. Jean KANY (Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse)
16:45 - 18:00 L’arthroplastie totale inversée est elle une alternative ? Didier OUDET (chirurgien orthopédiste retraité) (Conférencier, Tours)
16:45 - 18:00 La valeur prédictive du sous-scapulaire inférieur. Pierre ABADIE (Chirurgien) (Conférencier, MERIGNAC)
16:45 - 18:00 La valeur prédictive du petit rond. Philippe COLLIN (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Paris)
16:45 - 18:00 Conclusion. Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne), Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Conférencier, Toulouse)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SOF
16:45 - 17:15

SESSION SOFCOT/SFHG
Arthroscopie du genou sur prothèse.

Modérateur : Jean-Noël ARGENSON (Marseille)
16:45 - 17:15 Spécificités techniques de l'arthroscopie sur PTG et indications. Nicolas TARDY (chirurgien) (Conférencier, Grenoble)
16:45 - 17:15 Place de l'arthroscopie dans les raideurs du genou après PTG. Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Conférencier, Caen)
16:45 - 17:15 L'arthroscopie a-t-elle un intérêt en cas de PTG douloureuse sans cause évidente. Michel BONNIN (Conférencier, Lyon)
16:45 - 17:15 Conclusion.
Salle Callelongue/Morgiou
17:15

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SPV4
17:15 - 17:30

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
PUC et LCA.

Modérateur : Philippe NEYRET (Lyon, Émirats arabes unis)
17:15 - 17:30 PUC et LCA. Sébastien PARRATTE (Conférencier, Emirats Arabes Unis)
Salle Callelongue/Morgiou
17:30

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TR3
17:30 - 17:45

TABLE RONDE
Ostéochondrite disséquante du genou chez l’adulte et l’enfant : abstention, perforations, fixations, greffes.

17:30 - 17:45 Ostéochondrite disséquante du genou chez l’adulte et l’enfant : abstention, perforations, fixations, greffes. Cécile TOANEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, La Roche-Sur-Yon), Romain SEIL (PAST Président ESSKA) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
Salle Callelongue/Morgiou
Vendredi 08 décembre
07:45

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CE05
07:45 - 08:45

CE05 - Conférence d'enseignement
Evaluer objectivement les laxités ligamentaires du genou.

07:45 - 08:45 Evaluer objectivement les laxités ligamentaires du genou. Philippe COLOMBET (Chirurgien) (Conférencier, Mérignac), Jean-Yves JENNY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Jean-François POTEL (Orateur) (Conférencier, Toulouse), Camille STELTZLEN (Chirurgien Libéral) (Conférencier, Paris)
Auditorium (Palais des Congrès)

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CE06
07:45 - 08:45

CE06 - Conférence d'enseignement
Le sous-scapulaire : de la réparation au transfert.

07:45 - 08:45 Le sous-scapulaire : de la réparation au transfert. Thierry JOUDET (Orateur) (Conférencier, Libourne), Jean KANY (Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse), Lionel NEYTON (Orateur) (Conférencier, LYON)
Salle Callelongue/Morgiou

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CE07
07:45 - 08:45

CE07 - Conférence d'enseignement
Traitement des lésions ostéochondrales du talus en 2017.

07:45 - 08:45 Traitement des lésions ostéochondrales du talus en 2017. Jonathan BENOIST (Chirurgien du pied et de la cheville) (Conférencier, Rennes), Stéphane GUILLO (surgeon director SOS PIED CHEVILLE BORDEAUX) (Conférencier, Bordeaux Mérignac), Didier OLLAT (Chirurgien) (Conférencier, Paris)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
09:00

"Vendredi 08 d\u00e9cembre"

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C9
09:00 - 09:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
L’orthopédiste confronté à un échec de reconstruction du LCA.

Modérateur : Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Paris)
09:00 - 09:30 L’orthopédiste confronté à un échec de reconstruction du LCA. Philippe NEYRET (Conférencier, Lyon, Émirats arabes unis)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SMP3
09:00 - 09:30

SESSION MISE AU POINT
Atteintes neurologiques autour de l’épaule : démembrement, diagnostic, traitement.

Modérateur : Cécile NEROT (Praticien Hospitalier) (Reims)
09:00 - 09:30 Atteintes neurologiques autour de l’épaule : démembrement, diagnostic, traitement. Bertrand COULET (PU PH) (Conférencier, Montpellier), Jérôme GARRET (Chirurgien épaule coude poignet) (Conférencier, Lyon)
Salle Callelongue/Morgiou

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C10
09:00 - 09:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Instabilité rotatoire de cheville.

Modérateur : Thomas BAUER (Professeur) (Boulogne Billancourt)
09:00 - 09:45 Instabilité rotatoire de cheville. Jordi VEGA (Orthopedic surgeon) (Conférencier, Barcelona, Espagne)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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IB
09:00 - 12:30

JOURNÉE DES INFIRMIÈRES DE BLOC OPÉRATOIRE

09:00 - 12:30 Introduction. François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
09:00 - 12:30 Validation des acquis. Brigitte LUDWIG (EXPOSANT OK) (Conférencier, UNAIBODE)
09:00 - 12:30 Utilisation du PRP au bloc opératoire : bases théoriques, indications, mise en pratique au bloc opératoire. Benoît RIPOLL (Conférencier, Aix-en-Provence)
09:00 - 12:30 Arthroscopie et endoscopie de la main et du poignet : installation, indications et matériel spécifique. André GAY (Chirurgien Libéral) (Conférencier, Marseille), Coralie CHALLIER (Conférencier, MARSEILLE)
09:00 - 12:30 L’analgésie post-opératoire du genou : techniques d’infiltrations périarticulaires d’anesthésiques locaux, risques liés aux anesthésiques locaux . Celine PARTAGE (Conférencier, Marseille)
09:00 - 12:30 Mise en place de la cryothérapie compressive post-opératoire immédiate. Dominique SAPPIA (Conférencier, Marseille)
09:00 - 12:30 Réparation méniscale : indications, installation, technique et résultats. Nicolas MORIN-SALVO (Conférencier, Marseille)
09:00 - 12:30 L’instabilité d’épaule : la stabilisation glénohumérale sous arthroscopie (Bankart et butée). Stéphane AIRAUDI (chirurgien) (Conférencier, Marseille)
09:00 - 12:30 Quand l’Art raconte la Médecine. Pierre-Olivier PINELLI (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Marseille)
Salle Endoume 3
09:30

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SP
09:30 - 10:45

SFA ET PRATIQUES

Modérateur : Philippe BOISRENOULT (Praticien hospitalier) (VERSAILLES)
09:30 - 10:45 Matériel et responsabilité du chirurgien. Pierre DEVALLET (Chirurgien de la main) (Conférencier, Montauban), Jean Louis PRUDHON (Conférencier, Grenoble)
09:30 - 10:45 Conflits humains au bloc opératoire. Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Le Havre), Didier LEGEAIS (Conférencier, Grenoble), Alain SAUTET (Conférencier, Paris)
Auditorium (Palais des Congrès)

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CM
09:30 - 09:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Reconstruction de la capsule supérieure avec la longue portion du biceps dans les ruptures irréparables de la coiffe.

Modérateur : Geoffroy NOURISSAT (dr) (Paris)
09:30 - 09:45 Reconstruction de la capsule supérieure avec la longue portion du biceps dans les ruptures irréparables de la coiffe. Yoneda MINORU (Conférencier, Tokyo, Japon)
Salle Callelongue/Morgiou
10:00

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BOP4
10:00 - 10:45

BATAILLE D'OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Arthrose tibio-talienne.

10:00 - 10:45 Arthrose tibio-talienne. Alexandre ROCHWERGER (PU-PH) (Animateur, Marseille), André THÈS (chirurgien) (Animateur, BOULOGNE BILLANCOURT)
10:00 - 10:45 Arthrose tibio-talienne. Daniel BOUBLIL (Chirurgien) (Conférencier, Lyon), Marianne HELIX GIORDANINO (Chirurgien) (Conférencier, Marseille), Alexis THIOUNN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lille)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
11:15

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SQN2
11:15 - 11:30

SESSION QUOI DE NEUF ?
Remplacement cartilagineux au genou : données actuelles.

Modérateur : Christophe HULET (PUPH chirurgie orthopédique) (Caen)
11:15 - 11:30 Remplacement cartilagineux au genou : données actuelles. Philippe LANDREAU (Conférencier, Dubaï, Émirats arabes unis)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SQN3
11:15 - 11:30

SESSION QUOI DE NEUF ?
Place du Bankart arthroscopique isolé en 2017 : résultats et perspectives.

Modérateur : Geoffroy NOURISSAT (dr) (Paris)
11:15 - 11:30 Place du Bankart arthroscopique isolé en 2017 : résultats et perspectives. Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Le Havre), Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Conférencier, Rennes), Olivier HERISSON (chirurgien libéral) (Conférencier, Paris), Tristan LANGLAIS (Praticien Hospitalier Universitaire) (Conférencier, Toulouse), Jonathan CURADO (PH) (Conférencier, Rouen)
Salle Callelongue/Morgiou

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CP6
11:15 - 12:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Cheville

Modérateurs : Solenne FREY OLLIVIER (chir ortho) (Marseille), Laurent GALOIS (President SOTEST) (NANCY)
11:15 - 12:00 #12053 - 54. TP4 : prélèvement et préparation spécifique du tendon plantaris quadruplé pour une nouvelle technique de reconstruction arthroscopique isolée du ligament talo-fibulaire antérieur.
54. TP4 : prélèvement et préparation spécifique du tendon plantaris quadruplé pour une nouvelle technique de reconstruction arthroscopique isolée du ligament talo-fibulaire antérieur.

Le traitement chirurgical de l’instabilité chronique a rapidement évolué durant ces dernières années. Basée sur une connaissance de plus en plus précise de l’anatomie du complexe ligamentaire latéral, les techniques arthroscopiques se sont développées.

Les indications chirurgicales posent encore parfois des difficultés. Si la reconstruction anatomique au gracilis (sous arthroscopie) semble aujourd’hui faire référence en cas de lésion associées des ligaments fibulo-calcanéen (LFC) et talo-fibulaire antérieur (LTFA), la réparation directe sous arthroscopie type Brostrom Gould reste le gold standard dans les lésions isolées du LTFA. Pourtant dans certaines situations connues de lésions isolées de ce LTFA la réparation directe semble parfois inadaptée voire contre indiquée (hyperlaxité, obésité, qualité tissulaire du résidu ligamentaire insuffisante). Se pose alors la question d’une reconstruction isolée du LTFA. Le choix du gracilis semble inapproprié de par ses caractéristiques morphologiques (trop long et parfois trop large), biomécaniques (trop rigide) et la comorbidité de son prélèvement. Au contraire le tendon du plantaire grêle (tendon plantaris TP) quadruplé sur lui-même répond parfaitement au cahier des charges de la greffe isolée du LTFA.

Nous décrivons ici avec précision les étapes du prélèvement, de la préparation adéquate du tendon plantaris et la faisabilité d’une technique originale de reconstruction arthroscopique isolée du LTFA au tendon plantaris quadruplé (TP4) dans le traitement de l’instabilité chronique latérale de la cheville. 


Ronny LOPES (Lyon), Michael ANDRIEU, Francois MOLINIER, Fabrice COLIN
11:15 - 12:00 #12086 - 55. Analyse de la ballonisation des tunnels de reconstruction ligamentaire anatomique latérale de cheville sous arthroscopie.
55. Analyse de la ballonisation des tunnels de reconstruction ligamentaire anatomique latérale de cheville sous arthroscopie.

 

Introduction

La reconstruction anatomique latérale de cheville au gracilis sous arthroscopie semble s’installer et s’imposer durablement dans les alternatives thérapeutiques de l’instabilité chronique latérale de cheville. De nombreux paramètres restent non évalués et bien trop souvent extrapolés des techniques similaires réalisées sur le genou.

Entre autre, aucune idée précise sur l’évolution des tunnels osseux dans le temps n’est rapportée sur le sujet. La fixation du transplant au niveau fibulaire dans un même tunnel pour la reconstruction associée du ligament talo-fibulaire antérieur et calcanéeo-fibulaire qui ont deux orientations différentes dans tous les plans de l’espace pourrait laisser craindre particulièrement une modification de ce tunnel dans le temps. Si la ballonisation est un phénomène bien étudié dans les ligamentoplasties de genou. Aucune description n’en a jamais été faite dans la reconstruction anatomique latérale de cheville.

 

Matériel et méthodes

Nous rapportons ici les résultats d’une série prospective sur 15 malades ayant bénéficié d’un scanner en coupes millimétriques à 1 an de recul minimum d’une reconstruction anatomique latérale de cheville au gracilis sous arthroscopie.

A partir des coupes millimétriques natives, chacun des 3 tunnels a pu être étudié précisément sur 2 coupes orthogonales passant par son axe principal. Nous avons mesuré pour chaque tunnel le diamètre initial et le diamètre le plus large sur l’ensemble de sa longueur. Nous avons ensuite rapporté ces diamètres à celui du forage des tunnels. Comme pour l’étude des tunnels de reconstruction ligamentaire du genou, ce rapport a permis de classer en 4 stades d’élargissement chacun des tunnels. Une ballonisation de tunnel était affirmé si l’élargissement était classé en stade 3 ou 4. Nous avons relevé également la longueur du tunnel fibulaire.

 

Résultats

Aucune ballonisation des tunnels n’a été retrouvée pour aucun des tunnels.

Concernant le tunnel fibulaire sa longueur moyenne était de 2,51 cm (1,95-3,41). Son diamètre moyen le plus large était 5,68 mm (4,4-7,4).  

Le diamètre moyen le plus large du tunnel talien était 5,36 mm (4,7-6,5).

Le diamètre moyen le plus large du tunnel calcanéen était 6,06 mm (5,7-8,2).

Pour chacun des 3 tunnels des 15 patients, treize ont été classés 1 et deux classés 2.

 

Conclusion

La direction et le fonctionnement dans des plans différents des ligaments talo-fibulaire antérieur et fibulo-calcanéen ne semblent avoir aucune influence dans le temps sur le comportement des tunnels osseux et notamment celui fibuliare commun aux 2 insertions. Il conviendra de confirmer ces données à un plus long recul.


Ronny LOPES (Lyon)
11:15 - 12:00 #12083 - 56. Retour d’expérience sur cent premières ligamentoplasties anatomiques latérales de cheville sous arthroscopie, trucs et astuces.
56. Retour d’expérience sur cent premières ligamentoplasties anatomiques latérales de cheville sous arthroscopie, trucs et astuces.

Introduction

Si la ligamentoplastie anatomique latérale de cheville sous arthroscopie s’impose progressivement dans le paysage thérapeutique de l’instabilité chronique de cheville, son évolution au cours des dernières années a été importante.

Les connaissances de plus en plus détaillées en anatomie arthroscopique ont permis une reconstruction de plus en plus précise.

 

Matériel et méthodes

Nous présentons et discutons tous les détails de l’évolution de la technique à propos d’une série prospective monocentrique de 100 ligamentoplasties anatomique latérale de cheville sous arthroscopie :

  • L’installation en décubitus latérale ou dorsale
  • La préparation du transplant
  • Le nombre et la spécificité des voies d’abord, les voies antéromédiale, antérolatérale basse, subtalaire, rétromalléolaire et calcanéenne accessoire
  • Le positionnement, la réalisation et la taille des tunnels
  • La mise en place du transplant
  • Le matériel et les modes de fixation
  • Le coût
  • Les évolutions et le devenir

 

Résultats

Nous rapportons ici notre expérience sur nos 100 premières ligamentoplasties anatomiques latérales de cheville sous arthroscopie au cours des 3 dernières années.

Nous retraçons l’évolution récente et rapide de cette technique tout en pondérant et en exprimant encore les limites de celles-ci.

 

Conclusion

Tous les temps de la ligamentoplastie anatomique latérale de cheville sous arthroscopie ont et vont probablement encore évoluer prochainement. Nous fournissons ici quelques clefs de réflexion quant à l’amélioration encore possible de cette technique.sf the copic nstruction atomicalue.i quelques clefs de réflexion quant à l'nt encore les limites de celles-ci s arthroscopiesf the copic nstruction atomicalue.i quelques clefs de réflexion quant à l'nt encore les limites de celles-ci s arthroscopie


Ronny LOPES (Lyon)
11:15 - 12:00 #12151 - 57. Evaluation fonctionnelle et reprise sportive après ligamentoplastie anatomique externe de cheville par arthroscopie : étude rétrospective mono-opérateur de 16 patients à 6 mois de recul.
57. Evaluation fonctionnelle et reprise sportive après ligamentoplastie anatomique externe de cheville par arthroscopie : étude rétrospective mono-opérateur de 16 patients à 6 mois de recul.

L’instabilité chronique de cheville est une pathologie fréquente et touche préférentiellement les patients sportifs. La ligamentoplastie anatomique latérale sous arthroscopie est une chirurgie essentielle dans ce domaine. Elle a montré sa supériorité par rapport aux techniques extra-anatomiques. Les techniques récentes sous arthroscopie commencent à être étudiées mais la reprise sportive des patients n’a encore jamais été appréciée. L’objectif de cette étude est d’évaluer le taux et la qualité de reprise sportive après ligamentoplastie anatomique de cheville sous arthroscopie.

Il s’agite d’une étude rétrospective mono-opérateur non interventionnelle. Tous les patients opérés d’une ligamentoplastie anatomique de cheville sous arthroscopie durant l’année 2016 étaient éligible et ont été contacté pour participer à cette étude. Une plastie du ligament tibio-fibulaire antérieur (LTFA) et du ligament calcanéum-fibulaire (LCF) par autogreffe au gracilis était réalisé sous arthroscopie. La fixation était assurée par vis d’interférence calcanéenne et talienne associée à un endobouton fibulaire. Une immobilisation relative par botte de marche était prescrite pendant un mois en postopératoire. Un questionnaire d’évaluation fonctionnel subjectif était envoyé par mail. Les patients évaluaient leur qualité de retour au sport et la stabilité de leur cheville.

Quarante-trois patients étaient éligibles à cette étude. Seize (37.2%) ont acceptés de répondre au questionnaire, 7 femmes (43.8%%) pour 9 hommes (57,2%). Les patients étaient âgés de 37,5 ans (15 – 60) avec un poids et un indice de masse corporel respectivement de 74.2 kg (59 – 92) et 25,1 kg/m2 (19,8 – 32,4) en moyenne. Treize patients (81.2 %) pratiquaient une activité physique régulière avant l’intervention. Cinq pratiquaient le sport en loisir, 2 en club amateur, 2 en régional et 4 en national. Neuf patients (69,2%) ont repris une activité sportive en loisirs. Cinq patients (38,4%) affirmaient avoir repris une activité sportive à leur niveau antérieur. Les autres estimaient avoir retrouver 27,7% (0 – 70) de leur forme physique en moyenne au dernier recul de 8,4 mois. Aucun patient ne souffrait d’instabilité à la marche. Le score AOFAS fonction ramené sur 100 était de 79,8 (32,3 – 100). Un seul patient (6,2%) a présenté un nouvel épisode d’entorse bénigne de sa cheville opérée.

La ligamentoplastie anatomique de cheville sous arthroscopie permet un retour au sport chez la majorité des patients sportif en préopératoire. Cette technique anatomique apparaît comme une intervention fiable pour traiter les instabilités chroniques de chevilles. Les résultats sont favorables par rapport au technique à ciel ouvert classique avec un score fonctionnel satisfaisant.


Ronny LOPES, Mike PERSIGANT (Vannes)
11:15 - 12:00 #12325 - 58. Arthrodèse tibio-talienne sous arthroscopie. Étude de 12 cas.
58. Arthrodèse tibio-talienne sous arthroscopie. Étude de 12 cas.

INTRODUCTION 

A l'ère de l'arthroplastie, l’arthrodèse tibio-talienne reste une option thérapeutique de choix dans le traitement des destructions importantes de la cheville.

L'arthroscopie, en limitant l'effraction des tissus mous, permet de réduire les complications avec une efficacité similaire, voire supérieure, aux techniques à ciel ouvert.

Notre objectif est d’évaluer les résultats fonctionnels et radiologiques à moyen terme de l’arthrodèse tibio-talienne sous arthroscopie.

 

MATÉRIEL ET MÉTHODE

Il s'agit d'une étude rétrospective portant sur 12 patients, opérés par le même chirurgien et ayant eu une arthrodèse tibio-talienne arthroscopique, revus avec un recul moyen de 3 ans et demi (12 mois - 10 ans).

RÉSULTATS

Notre étude porte sur 9 hommes et 3 femmes,  d’âge moyen 52 ans. Il y’avait autant de chevilles droites que gauches. L’étiologie était une arthrose post-traumatique dans les deux tiers des cas. Le score AOFAS préopératoire moyen était de 54 points. L’arthrodèse arthroscopique a été réalisée à travers 2 voies d’abords antérieures avec fixation par 2 vis descendantes percutanées dans 83% des cas et par 3 vis pour le reste. La distraction de l'articulation a été manuelle 9 fois et par fixateur Orthofix 3 fois.

Nous avons obtenu la fusion d'emblée dans 92% des cas dans un délai moyen de 13 semaines. Le score de l’AOFAS postopératoire moyen était de 85 points.

Sur le plan radiologique, toutes les chevilles étaient fusionnées avec moins de 5° de valgus dans le plan frontal et moins de 5° d'équin dans le plan sagittal.

Pour les 6 patients ayant un recul supérieur à 4 ans, nous avons remarqué l'apparition d'une hypermobilité compensatrice du médio-pied, malgré des remaniements dégénératifs radiologiques.

CONCLUSION

L’arthrodèse tibio-talienne sous arthroscopie est une méthode élégante, fiable et adaptée à toutes les indications d'arthrodèse de la cheville sauf celles avec de grosses déformations ou avec une perte de substance osseuse. Toutefois, cette technique reste difficile et nécessite une courbe d’apprentissage non négligeable.  


Haykel BEN AMOR (Tunis, Tunisie), Emir BASSALAH, Khaled ZITOUNA, Yosri BEN AMOR
Salle Endoume (Palais des Congrès)
11:30

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CP4
11:30 - 12:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Genou

Modérateurs : Caroline MOUTON (PhD, Head of Research) (Luxembourg, Luxembourg), Benoît RIPOLL (Aix-en-Provence)
11:30 - 12:30 #12298 - 34. Evaluation du point d'entrée du tunnel fémoral post RLCA par scanner low-dose : étude prospective à propos de 30 cas.
34. Evaluation du point d'entrée du tunnel fémoral post RLCA par scanner low-dose : étude prospective à propos de 30 cas.

Evaluation par scanner 3D low-dose du positionnement du tunnel fémoral en post-opératoire d'une plastie du LCA : Etude prospective à propos de 30 cas.

 

Abstract :

Objectif : Analyser la reproductibilité des mesures effectuées à partir d’un scanner low-dose dans l’évaluation du positionnement du tunnel fémoral en post-opératoire de reconstruction LCA par rapport à celles effectuées sur base des radiographies standards.

Méthodes : Etude prospective, monocentrique.  30 patients ont bénéficié d’une radiographie standard et d’un scanner low-dose à 6 semaines post-opératoires d’une reconstruction primaire du LCA (ligament croisé antérieur). Le positionnement du tunnel fémoral a été mesuré selon la technique du quadrant de Bernard et Hertel (B&H). Le point K est défini comme le centre du tunnel fémoral.  La grille de B&H a été appliquée et 4 distances ont été mesurées : la distance t (représentant le diamètre total du condyle mesuré le long de la ligne de Blumensaat ), la distance h (représentant la hauteur maximale de l’échancrure intercondylienne), la distance x (représentant la distance du point K au bord postérieur du condyle) et la distance y (représentant la distance entre le point K et la ligne de Blumensaat). Les valeurs sont exprimées en pourcentage afin d’éviter toute erreur liée à l’agrandissement. Les mesures ont été réalisées par 2 opérateurs indépendants et 2x par le même opérateur afin de déterminer la reproductibilité inter et intraobservateur. Une analyse statistique à l’aide du programme SPSS.

Résultats : Sur les mesures scanner, le point K est situé à 24.9% +/-3.5% de la valeur t et à 17.8% +/-9% de la valeur h avec un ICC supérieur à 0.9 sur l’ensemble des mesures intra et interobservateur. Ces mesures sont comparables à celles réalisées sur les radiographies standards avec un K à 23.2% +/- 4.8% de la valeur t et à 19.1% +/- 6% de la valeur h avec un ICC à 0.88. A noter que dans 37% des cas le centre du tunnel fémoral n’a pu être identifié sur les radiographies standards alors qu’il était identifiable dans 100% des cas sur le scanner. La dose effective d’irradiation est 8x moins importante que le scanner conventionnel.

Conclusions : L’évaluation post-opératoire du positionnement du tunnel fémoral par scanner low-dose est une méthode fiable et reproductible, alliant les avantages du scanner conventionnel en termes de précision par rapport à la radiographie standard sans ses inconvénients en termes d’irradiation.


Charles PARMENTIER (Namur, Belgique), Christophe DELAVIGNE, Benjamin DALLAUDIÈRE
11:30 - 12:30 #12039 - 35. Intégration des greffes de LCA aux ischio jambiers en fonction de la longueur de greffe présente dans les tunnels. Analyse IRM In vivo à un an de recul.
35. Intégration des greffes de LCA aux ischio jambiers en fonction de la longueur de greffe présente dans les tunnels. Analyse IRM In vivo à un an de recul.

Introduction : La reconstruction du LCA à l’aide du semitendineux seul replié en 4 brins (ST4)  est une évolution de la technique classique utilisant les 2 ischio jambiers (STG). Il n’a jamais été publié de comparaison de ces deux techniques concernant l’incorporation osseuse de la greffe. ST4 étant plus courte, il y a moins de matériel dans les tunnels osseux.

L’objectif principal de cette étude est de comparer l’incorporation du greffon dans les tunnels osseux tibial à 1 an d’une ligamentoplastie par STG et ST4, sur des images IRM.

Matériel et Méthodes : 62 patients ayant bénéficié d’une reconstruction du LCA ont été inclus prospectivement (31 ST4 et 31 STG). La même technique chirurgicale, les mêmes moyens de fixation et le même protocole de rééducation post-opératoire étaient utilisées dans les deux groupes. Seul la longueur de greffe présente dans les tunnels étaient différentes (ST4 est plus courte). L’intégration et la ligamentisation ont été évaluées par mesure IRM à un an de recul. Les paramètres suivants étaient analysés. : Signal-to-noise quotient (SNQ), élargissement du tunnel tibial, intensité du signal sur l’interface greffon-os échelle de Howell (mesurant le signal de la greffe). Nous avons déterminé le nombre de sujets nécessaires pour démontrer qu’à un an de recul la différence entre la valeur de SNQ dans les deux techniques n’excédait pas une déviation standard. Avec un risque alpha de 2,5 % et un risque Beta de 10%, nous devions inclure 31 patients dans chaque groupe. Les analyses comparatives ont été réalisées à l’aide de test t de Student. Nous avons obtenu l’avis favorable de la commision d’éthique de notre structure.

Résultats : les valeurs moyenne du SNQ étaient de 5.2 ± 4.5 pour le groupe STG et 5.9 ± 3.7 pour le groupe ST4 (p>0.05). L’élargissement moyen du tunnel tibial était de 93.7% +/- 51.7 pour le groupe  STG contre 80.0 % +/- 42.9 pour le groupe ST4 (p=0.2605). Il n’y avait pas de différence en fonction de l’intensité du signal sur l’interface greffon-os entre les 2 groupes (p= 0.7502) ni en ce qui concerne l’échelle de Howell (p=0.4544)

Disucssion / Conclusion : A un an de recul, l’intégration et la ligamentisation évaluées par IRM n’étaient pas différentes dans les deux groupes étudiés STG et ST4. Par ailleurs, nous mettons en évidence que l’intégration dans  les tunnels n’est pas différente en fonction de la longueur de greffe présente dans les tunnels.

 


Philippe CHIRON, Vincent MAROT, Etienne CAVAIGNAC (Toulouse), Jérôme MURGIER, Reina NICOLAS, Marie FARUCH
11:30 - 12:30 #12120 - 36. Intérêt de l'échographie dans le suivi des sutures méniscales.
36. Intérêt de l'échographie dans le suivi des sutures méniscales.

Introduction

 

La préservation méniscale, par réparation, permet de ralentir l’apparition de la gonarthrose. Actuellement, l’examen d’imagerie de référence pour suivre ces réparations est l’arthroTDM. Cet examen n’en reste pas moins invasif et irradiant. Le but de notre étude était de contrôler nos sutures par échographie, et de rechercher une éventuelle différence de résultats cliniques entre les ménisques d’aspect échographique cicatrisé et les autres.

 

Matériel et méthode

 

Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique. Etaient inclus les patients opérés d’une lésion méniscale longitudinale suturée. Vingt patients (15 hommes et 5 femmes), âgés en moyenne de 25,76 ans (14-46), ont été revus pour un total de 20 lésions traitées (55% de ménisque médial). L’évaluation incluait un examen clinique associé aux scores IKDC et Lysholm-Tegner. L’analyse d’imagerie comportait une échographie du genou opéré, réalisée par manœuvres dynamiques. Les patients ont été classés en deux groupes, en fonction du résultat échographique ; normal (ménisque hermétique, cicatrisé), ou anormal (persistance de liquide articulaire au travers de la suture).

 

Résultats

Au recul moyen de 17,3 mois, tous les patients ont été revus. Toutes les zones suturées ont été visualisées de façon satisfaisante. Treize patients composaient le premier groupe et présentaient un ménisque cicatrisé à l’échographie. Sept patients composaient le deuxième groupe. Les scores IKDC et Lysholm-Tegner moyens étaient respectivement de 84+_10 et de 86+_10 dans le premier groupe, contre 67+_ 7 et de 73+_ 9 dans le deuxième. Nous avons observé une différence statistiquement significative entre les 2 groupes concernant les résultats des scores fonctionnels (p < 0,05).

 

Discussion

Nous avons pu observer toutes nos sutures de façon satisfaisante et précise à l’échographie. Cet examen, réalisé en dynamique, nous permet de découvrir des lésions difficilement décelables lors d’examens d’imagerie statique. Les patients présentant une échographie normale présentaient des scores fonctionnels meilleurs, de façon statistiquement significative que ceux présentant une échographie anormale. Nous supposons que, de même qu’existe une corrélation entre le score IKDC et la cicatrisation observée à l’arthroTDM, l’aspect échographique des ménisques et le score IKDC semblent être liés. Cette étude nécessiterait d’être validée par une étude de plus grande envergure, comparée au gold standard d’imagerie actuelle.


Augustin COUPRY (Angers), Jean-Sébastien BERANGER, Romain LANCIGU
11:30 - 12:30 #12066 - 37. Y a-t-il une corrélation entre le score psychologique ACL-RSI et l'évaluation isocinétique et fonctionnelle du genou après reconstruction du ligament croisé antérieur? Etude prospective chez 182 sportifs à 6 mois de recul.
37. Y a-t-il une corrélation entre le score psychologique ACL-RSI et l'évaluation isocinétique et fonctionnelle du genou après reconstruction du ligament croisé antérieur? Etude prospective chez 182 sportifs à 6 mois de recul.

Introduction

L'autorisation de reprise sportive après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA), ne peut se baser sur le seul délai postopératoire. L'aptitude physique et psychologique du patient à reprendre le sport est cruciale, un retour prématuré constituant un facteur de risque de re-rupture. Le questionnaire ACL-Return-to-Sport-after-Injury (ACL-RSI) quantifie l'impact des facteurs psychologiques sur la capacité des patients à reprendre le sport. L'objectif principal était de rechercher un lien entre le score ACL-RSI et les tests fonctionnels postopératoires.

Matériel et méthodes

Une étude de cohorte prospective mono-centrique a débuté en 2012 incluant l’ensemble des patients de quatre chirurgiens séniors, opérés pour une rupture des ligaments croisés du genou. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série de sportifs opérés en 2013-2016 pour une rupture primaire totale isolée du LCA, un genou controlatéral sain et ayant une évaluation postopératoire, fonctionnelle et clinique, complète. Les tests isocinétiques réalisés ont mesuré les couples de force des fléchisseurs et des extenseurs du genou selon 2 vitesses angulaires: quadriceps 60° (Q60°) et 240° (Q240°) en concentrique, ischio-jambiers 30° (IJ30°) en excentrique. Les tests proprioceptifs étaient basés sur les sauts monopodaux. Le critère principal de jugement était la corrélation entre le score ACL-RSI et le différentiel entre les 2 genoux au Q60° à 6 mois de recul. Les critères secondaires de jugement étaient la corrélation entre l'ACL-RSI et les autres tests fonctionnels à 6 mois de recul et le retour au sport. Les corrélations ont été recherchées par le coefficient de Pearson (r). Le nombre de patients nécessaire était de 100.

Résultats

182 patients répondaient aux critères d'inclusion, 132 hommes et 50 femmes âgés en moyenne de 28,7+/-8,6 ans, sportifs dont 4 (2,2%) professionnels et 89 (48,9%) compétiteurs. Au recul moyen de 6,5+/-1,7 (4-12) mois, le score ACL-RSI était positivement et significativement corrélé à l'ensemble des tests mais faiblement (r=0,15 à 0,18, p=0,01 à 0,03). Aucune différence significative n'a été retrouvée sur le score ACL-RSI selon le niveau de récupération fonctionnelle (p=0,37) mais elle était fortement significative selon que les patients aient repris le sport ou pas (p=0,0001).

Conclusion

L'ACL-RSI est corrélé significativement et positivement avec les tests fonctionnels mais faiblement. Les patients reprenant le sport avaient un score ACL-RSI significativement supérieur. Cet outil évalue bien les facteurs psychologiques impliqués dans le retour au sport.


Tiana RAOUL, Shahnaz KLOUCHE (Paris), Baptiste GUERRIER, Badr ELHARIRI, Serge HERMAN, Antoine GEROMETTA, Nicolas LEFEVRE, Yoann BOHU
11:30 - 12:30 #12068 - 38. Evolution du score psychologique ACL-RSI et retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur. Etude prospective chez 681 sportifs au recul de 2 ans.
38. Evolution du score psychologique ACL-RSI et retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur. Etude prospective chez 681 sportifs au recul de 2 ans.

Introduction

Le retour au sport après une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) nécessite une récupération physique et psychologique optimales. L’échelle ACL-RSI (Anterior Cruciate Ligament-Return-to-Sport after Injury) est le premier outil d’évaluation de cette dimension psychologique. L'objectif principal de l'étude était d'analyser l'évolution postopératoire du score ACL-RSI.

Matériel et méthodes

Une étude de cohorte prospective mono-centrique a débuté en 2012 incluant l’ensemble des patients opérés pour une rupture des ligaments croisés du genou. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série continue de sportifs âgés de plus de 16 ans, opérés de 2012 à 2015 pour une reconstruction isolée du LCA et ayant renseigné l'ensemble des questionnaires au recul de 2 ans. Les protocoles (chirurgical, anesthésique et antalgique) étaient standardisés. Le critère principal de jugement était le score ACL-RSI, évalué en préopératoire puis aux reculs de 4 mois, 6 mois, 1 an et 2 ans. Le critère secondaire de jugement était le retour au sport. La valeur seuil optimale du score ACL-RSI a été déterminée avec la courbe ROC. Une analyse multivariée a été effectuée par régression logistique afin d’identifier les autres facteurs associés à la reprise du sport habituel à 2 ans de recul.  

Résultats

681 patients répondaient aux critères de sélection de l'étude, 467 hommes et 214 femmes âgés en moyenne de 30,2±9,5 ans. 298 (43,8%) patients étaient des sportifs professionnels ou des compétiteurs. En cours d'évolution, le score ACL-RSI a progressé fortement et significativement (p<0,00001): 41,3±25,4 (préopératoire), 55,1±21,3 (4 mois), 58,3±22,3 (6 mois), 64,7±24,2 (1 an), 65,2±25,3 (2 ans). A 2 ans de recul, 74,9% des patients avaient repris la course et  58,4% leur sport habituel. Leur score ACL-RSI était significativement supérieur en cas de retour au sport (p<0,00001) et chez les patients ayant repris à un niveau supérieur ou identique (81,6±16,1 vs 53,2±24,1, p<0,00001). La valeur seuil optimale de l'ACL-RSI à 2 ans était 65% (sensibilité=75,1%, spécificité=68,5%, pourcentage de patients bien classés=72,4%). Le modèle multivarié a montré que les facteurs favorisants la reprise du sport habituel à 2 ans étaient une reconstruction primaire (OR=2,2), une pratique sportive professionnelle ou de compétition (OR=2,7), un score ACL-RSI à 6 mois>60% (OR=3,1) et l'absence de complications en cours de suivi (OR=2,5).  

Conclusion

Après une reconstruction du LCA, le score psychologique ACL-RSI augmente progressivement en cours de suivi et est fortement et significativement lié au retour au sport.


Mansour SADEQI (Paris), Shahnaz KLOUCHE, Nicolas LEFEVRE, Serge HERMAN, Yoann BOHU, Antoine GEROMETTA
11:30 - 12:30 #12040 - 39. Valeur moyenne du score KOOS dans une population saine en fonction de l’âge, du sexe et de l ‘IMC.
39. Valeur moyenne du score KOOS dans une population saine en fonction de l’âge, du sexe et de l ‘IMC.

Introduction 

 

Le KOOS (Knee injury and Osteoarthritis Outcome Score) est un score international de référence dans l’évaluation clinique des différentes pathologies du genou. il ne tient pas compte de certaines  données démographiques tel le sexe ,l’âge et l’indice de masse corporelle (IMC).

Notre hypothèse principale etait que le KOOS variait selon ces trois facteurs. Notre objectif principal etait d'étudier l'impact de l'âge, du sexe et de l'IMC sur ce score dans une population saine, ; l’objectif secondaire etait  d’attribuer des valeurs de références en fonction des différents critères étudiés

 

Matériel et méthodes

 

Il s'agissait d'une étude observationnelle prospective, incluant des sujets âgés de 15 à 85 ans et plus, sans antécédents de pathologie des membres inférieurs (médicale ou chirurgicale) ayant consenti à participer à l'étude. L'accord du comité d’éthique a été obtenu. Les sujets étaient répartis par tranches d'âge de 10 ans (à partir de 15 ans et jusqu’à 85 ans et plus). Une analyse statistique multivariée permettait d’étudier l'association entre la valeur du KOOS, l'âge , le sexe et l’ IMC. L'étude de la distribution du score permettait d'obtenir la moyenne et la médiane (ainsi que les minimum, maximum, médiane et intervalle interquartile) du score par tranches d'âge et de sexe. S'agissant d'un étude pilote, 30 sujets minimum étaient nécessaires par groupe, soit un total minimum de 480 sujets était nécessaire.

 

Résultats

 

Nous avons inclus 714 sujets,  409 femmes et 305 hommes, dont l'IMC moyen était de 23.8kg/m2. Toutes les catégories du score de KOOS diminuaient significativement pour le sexe féminin (p < 0.05) en comparaison au sexe masculin. Il diminuait également avec l'augmentation de l'âge pour les différents sous-groupes (p < 0.005). Enfin, à âge et sexe identiques, le score KOOS diminuait de 2 à 3.5 points entre les sujets obèses et les non obèses (p < 0.005). L’amplitude de variations observé entre les scores des différents sous groupes allait de 77,5 à 100.

 

Discussion et conclusion

 

Le score KOOS varie selon l'âge, le sexe et l'IMC, dans une population de sujets sains. Cette analyse de la distribution du KOOS dans une population « normale » servira de référence dans l’évaluation clinique des différentes pathologies du genou (pré ou post opératoires) permettant de se comparer aux valeurs « normales »  en fonction de l’âge, du sexe et de l’IMC. En incluant plus de patient, nous espérons pouvoir établir une formule de pondération du KOOS.


Karine WYTRYKOWSKI, Etienne CAVAIGNAC (Toulouse), Reina NICOLAS, Jérôme MURGIER, Philippe CHIRON
11:30 - 12:30 #12293 - 40. Suivi de 19 allogreffes ligamentaires de genou après indication de reprise de ligamentoplastie.
40. Suivi de 19 allogreffes ligamentaires de genou après indication de reprise de ligamentoplastie.

Introduction : Le nombre de ligamentoplastie est en augmentation constante en France depuis plus de 10ans. Les ruptures de plasties le sont donc aussi. La question du greffon de reprise est parfois complexe. Hors les allogreffes peuvent apporter une solution pourtant peu utilisée en France.

Hypothèse : Les allogreffes ligamentaire peuvent être des greffons efficaces pour des reprises chirurgicales après rupture de plastie.

Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude rétrospective monocentrique, mono-opérateur de 23 patients opérés entre 2004 et 2015 dont 19 avec un recul minimum de 1 an. Ont été inclus les patients ayant nécessité l’utilisation d’une allogreffe ligamentaire lors d’une reprise de ligamentoplastie. Ont été exclus les patients mineurs, les lésions multi ligamentaires non encore opérées ainsi que les patients refusant le protocole de l’étude. L’âge moyen était de 33ans (20-55). Les allogreffes étaient des tendons patellaires (9 cas), des tendons de tibial antérieur ou postérieur (9 cas), des tendons quadricipitaux (5 cas) ou des tendons d’ischio-jambiers (3 cas). Toutes les allogreffes provenaient de la banque de tissus de Belge. Elles ont été utilisées pour reconstruire 10 ligaments croisés antérieurs, 3 ligaments croisés postérieurs, 12 ligaments latéraux externes ou internes de façon isolées ou combinées à des autogreffes. Les patients ont été interrogés ou revus par un examinateur indépendant au dernier recul avec les scores IKDC et KOOS ainsi que des laximétries KT 1000 et GNRB.

Résultats : Les patients ont été revus au recul moyen de 36 mois (12 – 84). Au dernier recul, il n’y avait aucune infection profonde ni rupture itérative. Le score IKDC subjectif était en moyenne de 69.8 (36 - 85) avec un écart type de 13,7. Le score KOOS vie quotidienne était en moyenne de 90.7 (52 – 100) avec un écart type de 14. La laximétrie différentielle moyenne était avec le KT 1000 de 0.2mm (-4 ; 4) avec un écart type de 2.1 et avec le GNRB de 0.2mm (-1 ; 1.6) avec un écart type de 0.5. Au dernier recul deux patients avaient développé un pincement radiologique grade 2. Trois patients étaient sportifs professionnels et deux ont repris au même niveau en fin de rééducation.

Conclusion : Dans un contexte de reprise chirurgicale complexe, les allogreffes ligamentaires sont des solutions efficaces et durables pour pallier le manque d’autogreffe.


Taburet JEAN-FRANÇOIS (L'isle Adam), Patrick DJIAN
11:30 - 12:30 #10692 - 41. Evaluation à plus de deux ans de recul de la prise en charge chirurgicale des ruptures du LCA combinées aux lésions ligamentaires du point d’angle postéro externe.
41. Evaluation à plus de deux ans de recul de la prise en charge chirurgicale des ruptures du LCA combinées aux lésions ligamentaires du point d’angle postéro externe.

Introduction

Les lésions des structures postéro-latérales (PLC) associées à une atteinte du LCA représentent 10% des entorses du genou. Elles doivent être dépistées et traitées en même temps que le LCA. Très peu d’études existent dans la littérature évaluant le traitement de ces lésions combinées, notre objectif était d’évaluer les résultats fonctionnels à plus de deux ans de recul, de leur traitement chirurgical.

Hypothèse

L’hypothèse était qu’une prise en charge chirurgicale des lésions du LCA associées au PLC donnerait de bons résultats fonctionnels.

Matériel et Méthodes

Une étude rétrospective a inclus tous les patients présentant une atteinte du LCA et du PLC traitée simultanément chirurgicalement. Le bilan para-clinique comportait un bilan radiologique standard et des clichés en stress. En cas de varus supérieur à 5° une ostéotomie tibiale de valgisation était associée.

Résultats

Vingt six patients de 35.6 ± 10.8 ans ont pu être inclus avec un recul moyen de 71.2 ± 33.1 mois. Au dernier recul la mesure du delta radiologique en varus forcé était en moyenne de 0.3 ± 2.3° et de 0.7 ± 1.9mm. On retrouvait un score IKDC objectif A ou B chez 70% des patients. Les scores de Lysholm et IKDC subjectif étaient de 82.4 ± 18.5 et 76.6 ± 20 avec des résultats significativement meilleurs dans le groupe sans ostéotomie. Le score Koos moyen au dernier recul était en moyenne de 74 ± 23.6 pour la raideur, 82.1 ± 17.7 pour la douleur et 88.7 ± 14 pour la vie quotidienne, 62.6 ± 27 pour le sport loisir et 61.7 ± 30 pour la qualité de vie avec des scores statistiquement meilleurs concernant la douleur et la vie quotidienne pour les patients sans ostéotomie.

Discussion

La prise en charge chirurgicale des lésions du LCA associées au PLC donne de bons résultats fonctionnels à plus de 2 ans de recul. Un varus supérieur à 5° était un facteur de mauvais pronostic. 


Gregory HAILLOTTE (Paris), Alexandre HARDY, Matthieu SANCHEZ, Patrick DJIAN
11:30 - 12:30 #12292 - 42. Reconstruction en un temps par allogreffe des lésions multiligamentaires du genou : Résultats cliniques et laxité post-opératoire par radiographie dynamique.
42. Reconstruction en un temps par allogreffe des lésions multiligamentaires du genou : Résultats cliniques et laxité post-opératoire par radiographie dynamique.

Introduction : Alors que le traitement chirurgical des lésions multiligamentaires du genou mène à de bons résultats, la stratégie de prise en charge optimale est débattue, notamment sur le choix du type de greffe : autogreffe, allogreffe ou une combinaison des deux. Le but de cette étude était d’évaluer les résultats cliniques et la laxité post-opératoire par radiographie dynamique après reconstruction par allogreffe en un temps.

Méthode : Entre novembre 2013 et avril 2016, 49 patients ont eu une reconstruction en un temps par allogreffe fraiche non-irradiée pour des lésions de deux ligaments ou plus du genou. Le recul minimum était de un an. Les genoux avec lésions neurovasculaires et antécédents chirurgicaux étaient exclus. Les patients ont été évalués par les scores KOOS, Lysholm et IKDC. La laxité antérieure, postérieure, en varus et en valgus a été mesurée par des radiographies dynamiques TELOSTM et exprimée par une différentielle en millimètres par rapport au genou sain controlatéral.

Résultats : 26 patients ont été inclus. Ont été évalués : 9 KD-I et 14 KD-III dont 10 lésions médiales, 13 latérales, 13 aigues et 10 chroniques. Le suivi moyen était de 22,8 mois (12-39). La laxité différentielle moyenne en varus était de 0,5 mm (±1,3, -2,1-2,2), tous de grade A selon l’échelle IKDC. En valgus, 1,6 mm (±2,4, -1,7-6). 10A et 2C. La différentielle au tiroir postérieur était de 7,5 mm (±3,4, 2,9-16), 1A, 5B, 8C et 4D. Au tiroir antérieur, 3,8 mm (±5, -4,8-16), 11A, 2B, 3C et 2D. L’IKDC global était : 3A, 3B, 10C et 6D. 3 patients présentaient une sensation d’instabilité et était grade D.

Les moyennes des scores étaient : IKDC 68,5 ±19,2, Lysholm 78,3 ±15,9 et KOOS : douleur 74,6 ±19, symptômes 65,7 ±17,2, activités quotidiennes 83,8 ±18,7, sport 54,3 ±26,7 et qualité de vie 46,6 ±28,2. 21 des 23 patients avait repris une activité sportive dont 5 au même niveau. Les patients avec un recul supérieur à 18 mois avaient de meilleurs scores au KOOS : activités quotidiennes 89,2 (±12,5) vs 72,3 (±25) (p=0,044), sport 62,7 (±17,2) vs 36,4 (±35,4) (p=0,028). Deux patients ont eu une arthrolyse arthroscopique pour une raideur post-opératoire.

Conclusion : Les lésions multiligamentaires du genou peuvent être traitées avec succès par reconstruction en un temps par allogreffe avec un taux faible de laxité. L’amélioration fonctionnelle se poursuit pendant au moins 18 mois.

Niveau d’évidence : Etude rétrospective, niveau IV.


Julien BILLIÈRES (Genève, Suisse), Charlotte LABRUYÈRE, Camille STELTZLEN, Amanda GONZALEZ, Philippe BOISRENOULT, Philippe BEAUFILS, Nicolas PUJOL
11:30 - 12:30 #12064 - 43. Incidence des arthrites septiques chez les sportifs professionnels après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou. Résultats d'une cohorte monocentrique.
43. Incidence des arthrites septiques chez les sportifs professionnels après reconstruction du ligament croisé antérieur du genou. Résultats d'une cohorte monocentrique.

Introduction

Le taux d'arthrite septique du genou après ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA) varie de 0,14 à 2,2%. Le risque serait plus élevé chez les sportifs professionnels. Les objectifs de l'étude étaient d'évaluer le taux d'infection après reconstruction du LCA d'une large cohorte puis d'en analyser les facteurs de risque.

Matériel et méthodes

Une étude de cohorte prospective mono-centrique a débuté en 2012 incluant l’ensemble des patients  opérés pour une rupture des ligaments croisés du genou. Une analyse rétrospective des données collectées prospectivement a inclus une série continue de patients opérés de 2012 à 2016 pour une reconstruction du LCA isolée ou associée à une reconstruction des plans latéraux. Les critères d'exclusion étaient une rupture du ligament croisé postérieur, une avulsion des épines tibiales et une arthrite septique active du genou. Le critère principal de jugement était la survenue dans un délai de 3 mois d'une infection intra-articulaire du genou opéré. L'infection était évoquée cliniquement (genou douloureux avec une fièvre et/ou des frissons) et confirmée bactériologiquement sur les prélèvements profonds réalisés lors de la reprise chirurgicale. L'ensemble des patients infectés étaient réopérés en urgence pour un débridement-lavage associé à une bi-antibiothérapie d'abord probabiliste puis adaptée à l'antibiogramme par voie intraveineuse durant 1 semaine puis orale durant 6 semaines.

Résultats

Parmi 1921 patients inclus dans la cohorte pendant cette période, 1876 répondaient aux critères d'inclusion dont 1701 (90,7%) ligamentoplasties primaires et 175 (9,3%) reprises. La série comprenait 1298 (69,2%) hommes et 578 (30,8%) femmes, âgés en moyenne de 30,7±9,8 ans. 1838 (98%) étaient des sportifs dont 95 (5,2%) professionnels et 745 (40,5%) compétiteurs. Une arthrite septique est survenue chez 7 (0,37%) patients, 5/1701 (0,29%) ligamentoplasties primaires et 2/175 (1,14%) reprises dans un délai moyen de 18,1±6,2 jours, 6 hommes/1 femme, âge moyen 37,9±13,8 ans. Le germe causal était un staphylocoque:4 S.epidermidis, 2 S.capitis et 1 S.aureus. Aucun sportif professionnel n'a présenté d'arthrite septique, tous étaient des sportifs de loisir.  Parmi ces patients 4 (57,1%) avaient un genou multi-opéré dont 1 antécédent d'infection, 2 (28,6%) étaient fumeurs et 1 porteur chronique de S.capitis. Le lavage articulaire a été réalisé sous 48 heures, répété une fois chez 2 patients et les greffes ont toutes été laissées en place. Au dernier recul (6mois à 3,9ans), aucune récidive n'est survenue.

Conclusion

Dans cette cohorte, aucun sportif professionnel n'a présenté d'arthrite septique après reconstruction du LCA. Aucune précaution particulière n'est donc indiquée dans cette population.


Yoann BOHU (Paris), Shahnaz KLOUCHE, Serge HERMAN, Antoine GEROMETTA, Nicolas LEFEVRE
Auditorium (Palais des Congrès)

"Vendredi 08 d\u00e9cembre"

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CP5
11:30 - 12:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Epaule

Modérateurs : Olivier PLOTKINE (chirurgien) (Aubagne), Bruno TOUSSAINT (ANNECY)
11:30 - 12:30 #11435 - 44. L’utilisation du point de Mason Allen avec ancrage osseux double-rang dans la réparation arthroscopique des ruptures de la coiffe des rotateurs : étude biomécanique comparative.
44. L’utilisation du point de Mason Allen avec ancrage osseux double-rang dans la réparation arthroscopique des ruptures de la coiffe des rotateurs : étude biomécanique comparative.

Introduction L’interface fil/tendon reste la faiblesse lors de la réparation arthroscopique d’une rupture de la coiffe des rotateurs. Le point de Mason Allen (MA) arthroscopique a une résistance biomécanique à l’arrachement supérieure. Cependant, il s’agit d’une réparation uniquement ‘simple rang’. Les objectifs de notre étude étaient 1) de décrire une technique arthroscopique d’un point de MA avec ancrage osseux double rang simple et reproductible et 2) d'évaluer la résistance à l’arrachement de l’interface fil/tendon par rapport à une réparation double rang. L’hypothèse de notre étude était que la suture par un point de Mason Allen avait, in vitro, une résistance à l’arrachement supérieure à celle d’un point classique de référence, à l’interface fil/ tendon.

Matériels et Méthode Une étude biomécanique in vitro sur tendons d’agneaux avec épreuve de traction uniaxiale a été réalisée. Chaque point était réalisé et testé à partir d’un même tendon. Les 2 points étaient réalisés par le même opérateur, dans des conditions similaires à l’arthroscopie. Les paramètres mesurés étaient la résistance à la traction (force à la rupture en Newton) et la cause de l’échec.

Résultat Nous avons réalisé 30 essais de traction uniaxiale à l’aide d’une machine d’essai Instron 5566. Les causes d’arrêt du test étaient un lâchage au niveau de l’interface fil/tendon pour tous les essais. Le point de MA avait une résistance à l’arrachement supérieure à celle du point de référence (61.0±14.9N vs 50.3±15.0N ; p=0.001).

Conclusion In vitro, le point de MA avec ancrage osseux double rang à une résistance à l’arrachement supérieure à celle d’un point de référence double rang. Cette étude constitue une expérimentation préliminaire pour l’utilisation de ce point dans la réparation de rupture de la coiffe des rotateurs sous arthroscopie. Une approche clinique est nécessaire afin d’évaluer la stabilité à long terme de ce point, après rééducation.


Maxime FABRE-AUBRESPY (Marseille), Sophie LE CANN, Alexandre GALLAND, Stéphane AIRAUDI, Patrick CHABRAND, Jean-Noel ARGENSON, Renaud GRAVIER
11:30 - 12:30 #12170 - 45. Etude préliminaire : planification pré opératoire et évaluation quantitative IRM versus arthroscopie des lésions stade I du sus-épineux.
45. Etude préliminaire : planification pré opératoire et évaluation quantitative IRM versus arthroscopie des lésions stade I du sus-épineux.

Introduction : Les ruptures de la coiffe des rotateurs sont une pathologie fréquente de l’épaule. Beaucoup d’études ont comparé les différents examens complémentaires dans le diagnostic positif des ruptures de la coiffe, mais aucune sur la reproductibilité de la mesure quantitative des ruptures ou la planification pré opératoire de leur prise en charge.

Hypothèse : Etude de la reproductibilité de la mesure quantitative à l’IRM des ruptures de la coiffe entre un chirurgien et un radiologue dans les ruptures de stade I et de la capacité du chirurgien à planifier son opération.

Matériel et Méthodes : étude monocentrique prospective, incluant vingt patients présentant une rupture de stade I du sus-épineux confirmé par une IRM. Une mesure de la largeur et de la longueur de la rupture était réalisée par le chirurgien et le radiologue en pré opératoire puis, après débridement, en per opératoire par le même chirurgien. Pour chaque patient le chirurgien devait définir sa stratégie thérapeutique en pré-opératoire (nombre d’ancres et nombre de rangées d’ancres).

Résultats : La différence entre les mesures réalisées par le chirurgien et le radiologue en pré opératoire était inférieur à 5% dans la longueur et la largeur. L’IRM sous-estimait les ruptures de 30 à 35% dans la longueur et la largeur. Dans trois cas le chirurgien ne s’était pas tenu à sa planification pré opératoire (en augmentant le nombre soit d’ancres, soit de rangés).

Discussion : Peu d’études ont étudié les ruptures de coiffe confirmées par arthroscopie, mais les résultats ne sont pas identiques. Bryant retrouvait comme nous une sous estimation de l’IRM. Teefay quant à lui, une sur estimation de la longueur dans 24% et une sous estimation dans 13%

Etude prospective monocentrique niveau IV


Edouard HARLY (La Rochelle), Hugues DEMEZON, Jean-Charles LE HUEC
11:30 - 12:30 #12233 - 46. Les résultats à long terme des réparations des ruptures isolées du supra-épineux avec pathologie du biceps sont meilleurs avec une ténodèse chez les patients jeunes.
46. Les résultats à long terme des réparations des ruptures isolées du supra-épineux avec pathologie du biceps sont meilleurs avec une ténodèse chez les patients jeunes.

Introduction : Si les résultats à moyen terme des réparations de la coiffe des rotateurs sont bien connus, il existe moins de données sur les résultats à long terme, notamment concernant les gestes associées sur la longue portion du biceps. Alors que certains auteurs recommandent une ténodèse ou ténotomie systématique, d’autres proposent un tel geste associé uniquement pour des biceps pathologiques. Le biceps est très fréquemment atteint dans les ruptures impliquant le sous-scapulaire, mais est souvent normal dans les ruptures isolées du supra-épineux. Il n’existe cependant pas de consensus concernant le bénéfice potentiel d’une ténodèse ou ténotomie dans les résultats à long terme.

Objectif : Les auteurs souhaitaient rapporter les résultats cliniques et radiologiques à un recul de 10 ans d’une réparation d’une rupture isolée du supra-épineux, et tenter de déterminer si les résultats étaient influencés par une pathologie du biceps préopératoire ou par un geste associé sur ce dernier.

Méthodes : Les auteurs ont analysés les dossiers de 511 opérés d’une réparation de rupture isolée du supra-épineux en 2004 par 14 chirurgiens dans 12 centres. Les patients étaient recontactés en 2015 pour une évaluation à un recul minimum de 10 ans. Cent quatre vingt-sept patients étaient perdus de vue, 35 ont été exclus pour cause de ré-intervention, et 40 pour cause de manque d’information sur l’état du biceps ou la nature du geste associé. Deux-cent quarante neuf patients (51% d’hommes) âgés de 56,7 ± 6,3 ans (46 – 72) ont été évalués cliniquement, dont 182 ont également été évalués par IRM.

Résultats : Le biceps était pathologique en peropératoire dans 129 cas (52%), dont 50 (39%) ont eu une ténotomie et 70 (54%) une ténodèse ; il était d’aspect normal dans 120 cas (48%), dont 106 (88%) où il était laissé intact. Le score de Constant était comparable pour les patients avec un biceps pathologique (77,7±12,0) ou normal (77,5±11,7). Si le biceps était pathologique, la ténodèse était associée à un meilleur score (79,8±11,5) que la ténotomie (75,3±10,7) (p=0,056) pour les patients de moins de 60 ans (p=0,03).

Conclusions : Les résultats à long terme des réparations isolées du supra-épineux suggèrent que le biceps peut être laissé en place s’il apparaît sain ; s’il est pathologique, un geste associé est recommandé : la ténodèse donne de meilleurs résultats chez les patients de moins de 60 ans ; au-delà, ténodèse et ténotomie donnent des résultats similaires.


Arnaud GODENÈCHE (Lyon), Philippe COLLIN, Gilles WALCH, Philippe VALENTI, Pierre MANSAT, Jean-François KEMPF
11:30 - 12:30 #12145 - 47. Trochiter indice - un autre morceau du puzzle?
47. Trochiter indice - un autre morceau du puzzle?

Introduction: There are multiple factors contributing to the occurrence of rotator cuff tears and the role of anatomic variations as risk factors for degenerative changes are poorly understood. Some authors relate these lesions to aggressive anatomic alterations, such as the Critical Shoulder Angle, Lateral Acromion Index or the acromion shape or angle. With this in mind, the authors proposed to evaluate the relationship between an increased lateral projection of the greater tuberosity of the humerus and the presence of rotator cuff tear and also the relationship between this anatomic variation of the greater tuberosity and the insertion of the infraspinatus tendon.

Methods: The great tuberosity index (GTI) was assessed on true anteroposterior radiographs with neutral positioning of the arm. Two concentric circles were drawn using the geometric center of the humeral head as center reference, with the radii focused on the articular surface for the first circle and the second circle drawn tangent to the greater tuberosity. The GTI was then calculated using the relation between the measured distances. This index was determined prospectively in a group of 61 patients divided into two groups. The first group of 31 patients presenting rotator cuff tear in Magnetic Resonance Imaging (MRI) and arthroscopic evaluation of rotator cuff insertion (average age, 59,4 ± 9 years) and the second group of 30 patients presenting intact cuffs in MRI evaluation, (average age, 58.1 ±6,45 years), with comparable age and gender distribution.

Results: Higher GTI values were found in the rotator cuff tear groups (p < 0,05). There was an average GTI of 1,24 ± 0,041 in patients with rotator cuff tears and an average GTI of 1,15 ± 0,045 in the control group. The interobserver correlation for this method of evaluation was good (Pearson: r=0,993; p < 0,01). 

Discussion: Although the GTI possible association with rotator cuff tears as been sugested by Richard Nyfeller, no study has been published related to this subject. Further studies are necessary to access this parameter, but It seems that the anatomic variations in the greater tuberosity found in our study suggest that this association could be present in patients with an average GTI superior to 1,24.

Conclusion: Patients presenting high GTI values may have increased risk of developing full thickness tears of the rotator cuff.


Eduardo CRUZ FERREIRA (Portugal, Portugal), Pierre ABADIE
11:30 - 12:30 #12095 - 48. Réparations arthroscopiques de coiffe combinées à l’apport de concentrés plaquettaires autologues gélifiés. Résultats cliniques et radiologiques.
48. Réparations arthroscopiques de coiffe combinées à l’apport de concentrés plaquettaires autologues gélifiés. Résultats cliniques et radiologiques.

Introduction: L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’intérêt d’une matrice riche en plaquettes totalement autologue (concentrés plaquettaires et thrombine) sur la cicatrisation après réparation de coiffe évaluée par IRM.

Méthodes : Une série consécutive de 62 patients opérés avec au moins une rupture transfixiante du supra-épineux ont été inclus. Les autres critères d’inclusion étaient une rupture distale ou intermédiaire et un indice de Goutallier inférieur à 2.

La technique de réparation était toujours par double ponts croisés et bandelettes. 

Le critère d’évaluation principal de cette étude était l’intérêt de concentrés plaquettaires gélifiés sur la cicatrisation tendineuse évaluée à un minimum de 24 mois selon le score de Sugaya par IRM. Un score de Sugaya de 1 ou 2 était considéré comme une cicatrisation tendineuse.

 Les critères secondaires étaient la douleur selon l’échelle visuelle analogique, la mobilité, le score de Constant et le Quick Dash.

66 patients ont été consécutivement opérés. L’âge moyen était 56,59 ans (+/-7,5). Les 34 premiers patients (groupe A) ont été opérés par double rang simple. Les 32 patients suivants (groupe B), recevaient en fin d’intervention une injection de concentrés plaquettaires gélifiés à l’interface os-tendon en plus de leur réparation par double rang.

Le concentré obtenu était totalement autologue (plaquettes et thrombine extraite du plasma pauvre en plaquettes durant la préparation). Par ailleurs le produit obtenu par centrifugation présentait une concentration maitrisée (3X) et pauvre en leucocytes.

Résultats : Le recul moyen était de 37,43 mois (+/-6,43) dans le groupe A et de 30,57 mois (+/-3,30) dans le groupe B. La quantité moyenne injectée était 3,5 ml (+/-1.5) sans aucune complication. Dans le groupe A, 80% des réparations étaient Sugaya 1-2 versus 90% dans le groupe B (p < 0,05).

Le score moyen pré opératoire de Constant-Murley était de 53,2 (+/-7,15 p > 0,1) dans le groupe A et de 50,71 (+/-4,98 p > 0,1) dans le groupe B. Le Constant post opératoire était respectivement de 78,9 (+/-14,02 p > 0,1)  et 78,73 (+/-13,49 p > 0,1). Il n’y avait aucune différence dans les 2 groupes (p > 0.05). Le score douleur était meilleur dans le groupe B (2,2 versus le groupe B (2,7) au dernier recul.

Conclusion : Dans cette étude préliminaire, le groupe traité par matrice riche en fibrine a montré de meilleurs résultats sur la cicatrisation tendineuse. Ces résultats pourraient être liés aux propriétés de la matrice, totalement autologue, qui permettent une libération prolongée et indépendante du liquide d’irrigation.

 


Patrick BOYER (Paris), Aude BOMMIER, Mohamed BAMANE, Marc-Antoine ROUSSEAU
11:30 - 12:30 #12022 - 49. Etude radiographique et IRM de la réaction osseuse vis à vis d’une ancre filaire dans la réinsertion de la coiffe des rotateurs. A propos d’une série de 20 patients sur un recul de 2 ans.
49. Etude radiographique et IRM de la réaction osseuse vis à vis d’une ancre filaire dans la réinsertion de la coiffe des rotateurs. A propos d’une série de 20 patients sur un recul de 2 ans.

Introduction : Obtenir la meilleure technique de fixation est un challenge en chirurgie de l’épaule. La réparation idéale permettrait d’obtenir une résistance à l’arrachement immédiate la moins agressive possible pour le tendon tout en respectant l’anatomie locale et les facteurs de cicatrisation biologiques.

L’objectif de notre étude était d’évaluer la tolérance radiologique et clinique chez des patients ayant eu une réparation de la coiffe des rotateurs avec mise en place d’ancres filaires.

Matériels et méthodes : Notre étude a porté sur une série continue de patients, de janvier 2013 à décembre 2013, opérés d’une rupture de la coiffe des rotateurs et ayant bénéficié d’au moins une suture avec une ancre Juggerknot 1.5mm Biomet ®. Nous avons fait réaliser, dans le cadre du suivi de ces patients, une radiographie ainsi qu’une IRM afin d’apprécier, l’état de la coiffe des rotateurs ainsi que la tolérance de l’ancre, notamment par la présence ou non d’une lacune radiographique et de préciser sa taille grâce à l’IRM. Les patients ont été évalués cliniquement par le score de Constant. Le critère de jugement principal était la présence d’une lacune radiologique et à l’IRM, ainsi que la mesure de sa surface.

Résultats : 41 patients ont été opérés par l’équipe chirurgicale d’une arthroscopie d’épaule pour réparation de la coiffe des rotateurs, 20 patients ont répondus aux critères d’inclusion. Le score de Constant moyen était de 93 (Ecart type 5,5), tous les patients avaient repris une activité professionnelle à 4,5 mois.  Au dernier recul, 18 patients présentaient une lacune visible radiographiquement, et tous les patients présentaient un kyste visible à l’imagerie par résonnance magnétique,

Pour les ancres de 1,5 mm, non résorbable, il y a une formation kystique de 6,5 fois la taille de l’ancre, en comparaison avec les ancres résorbables de 4,75 mm qui entrainent des lésions de 4,5 fois la taille de l’ancre.

Discussion : Nous avons montré que les ancres filaires entrainent des lésions osseuses de taille relativement importante en comparaison au diamètre initial de l’ancre, avec cependant des résultats cliniques très bons en ce qui concerne les douleurs et les mobilités, avec l’absence de complication liée aux ancres telles que les fractures décrites par certains auteurs. Les ancres filaires donnent de bons résultats cliniques avec cependant des géodes radiologiques persistantes à 2 ans de recul sans aucune conséquence.

Une étude à plus long terme est nécessaire afin de  connaître l’évolution de ces géodes osseuses.


Stephane AIRAUDI, Maxime MUNIER (Marseille)
11:30 - 12:30 #12295 - 50. Réparation arthroscopique postéro-supérieure par ponts croisés et bandelettes. Résultats clinique et radiologique au recul minimum de 5 ans.
50. Réparation arthroscopique postéro-supérieure par ponts croisés et bandelettes. Résultats clinique et radiologique au recul minimum de 5 ans.

Introduction:

 

Les ruptures itératives de coiffe sont évaluées entre 10 à 20%. Afin de diminuer ce taux, de nouvelles techniques de réparation ont été développées.

Parmi celles-ci, ce sont imposées les réparations de coiffe par double rang, ponts croisés et bandelettes. Ce type de réparation permet d’augmenter théoriquement la résistance aux contraintes d’arrachement ainsi que la surface tendineuse de couverture sur le trochiter.

Les résultats prémliminaires sont très satisfaisants mais restent à déterminer à long terme pour la fonction comme la cicatrisation tendineuse.

L’objectif de cette étude était d’évaluer à moyen terme les résultats radiologiques et cliniques.

 

Matériel et méthode:

Une série consécutive de 53 patients opérés pour une rupture transfixiante du supra-épineux avec ou sans extension à l’infra-spinatus, type I ou II selon Patte et un indice de Goutallier inférieur à 2, ont été inclus. Le débridement sous acromial était systématique. La réparation arthroscopique se faisait selon la technique par ponts croisés et bandelettes de 2 millimètres de largeur.

 

Le critère d’évaluation principal était la cicatrisation tendineuse évaluée à un recul minimum de 5 ans selon le score de Sugaya par IRM. Un score Sugaya 1 ou 2 était considéré comme une cicatrisation tendineuse. Les critères secondaires étaient la douleur selon l’EVA et le score de Constant.

 

Résultats:

Dans cette série, 53 patients ont été opérés et 5 ont été perdus lors de l'étude. L’âge moyen était 57 ans (+/_4). Le recul moyen était de 68,33 mois (+/_6). Au dernier recul, 85 % des réparations étaient Sugaya 1-2. Le score moyen préopératoire de Constant était de 55,2 (+/_7) et de  79,8 (+/_8) au dernier recul. L’EVA moyenne est passé de 7,8 (+/_1,3) à 2,7(+/_1,9). Le groupe de coiffes non cicatrisées par IRM montrait des scores moyens de Constant et d’EVA significativement inférieurs à ceux du groupe Sugaya 1 et 2. le taux de cicatrisation ne variait pas avec le degré de rétraction (P < O,O2).

 

 

Discussion – conclusion :

La réparation par double rang et ponts croisés a montré d’excellents résultats sur la cicatrisation tendineuse lors de l'évaluation IRM. Ces résultats qui se maintiennent à moyen terme confirmeraient les propriétés mécaniques de cette réparation. Un suivi plus long est nécessaire pour confirmer ces résultats.


Patrick BOYER (Paris), Ruben DUKAN, Julia DONADIO, Marc Antoine ROUSSEAU
11:30 - 12:30 #12080 - 51. Apport de l'échographie dynamique avec doppler couleur dans le diagnostic des tendinopathies du chef long du biceps brachial avant réparation de la coiffe des rotateurs.
51. Apport de l'échographie dynamique avec doppler couleur dans le diagnostic des tendinopathies du chef long du biceps brachial avant réparation de la coiffe des rotateurs.

Introduction : L’objectif de cette étude était d’évaluer l’apport de l’échographie dynamique avec doppler couleur pour diagnostiquer les tendinopathies de la longue portion du biceps brachial (LPB) en dehors des lésions du complexe labrobicipital, avant une réparation de la coiffe des rotateurs (RCR). L’étude suppose que l’arthroscopie est la procédure diagnostique de référence.

Matériel et méthode : L’évaluation arthroscopique de la LPB de 30 patients suspectés de rupture de la coiffe des rotateurs a été comparée prospectivement en double aveugle avec l’évaluation préopératoire d’une échographie dynamique avec doppler couleur comparative au côté controlatéral. Les critères d’exclusion étaient un antécédent d’intervention chirurgicale, de fracture, d’arthrite inflammatoire de l’épaule opérée et un délais de plus de 3 mois entre l’échographie et l’arthroscopie. Les critères de tendinopathies comparés étaient : l’inflammation, la rupture (partielle ou totale), l’hypertrophie (simple ou en sablier) et l’instabilité (antérieure, postérieure ou antéropostérieure). La sensibilité, la spécificité, et la précision diagnostique ont été calculées pour chacun de ces critères.

Résultats : L’échographie a correctement diagnostiqué 4 des 23 biceps inflammatoires (sensibilité (Se): 17.4%, spécificité (Sp): 85.7%), 3 des 14 biceps partiellement ou totalement rompus (Se: 21.4%, Sp: 100%), 5 des 17 biceps hypertrophiques (Se: 29.4%, Sp: 92.3%) et  8 des 14 biceps instables (Se: 57.1%, Sp: 93.8%). La précision diagnostique était de 33.3% pour l’inflammation, de 63.3% pour la rupture, de 56.7% pour l’hypertrophie et de 76.7% pour l’instabilité.

Discussion : L’échographie dynamique avec doppler couleur a démontré une précision insuffisante dans le diagnostic des tendinopathies à type d’inflammation, de rupture et d’hypertrophie de la LPB. Les manœuvres dynamiques apportent une précision diagnostique correcte de l’instabilité indifféremment du sens et ont permis de décrire la subluxation postérieure indétectable avec les autres imageries. Les limites de cette étude sont principalement la supposition que l’arthroscopie est le ‘gold standard’ pour identifier les tendinopathies extra-articulaires, et la faible taille d’échantillon.

Conclusion : L’échographie dynamique avec doppler couleur seule ne permet pas de diagnostiquer avec fiabilité toutes les tendinopathies de la LPB. Cependant son information dynamique préopératoire pourrait, avec d’autres imageries complémentaires et l’arthroscopie, être intégrée dans un algorithme décisionnel pour mieux poser l’indication d’un sacrifice de la LPB.


Amaury D'UTRUY (Versailles), Mo SAFFARINI, Elise LOOCK, Pierre MOLINAZZI, Olivier COURAGE
11:30 - 12:30 #12146 - 52. L'échographie du biceps: corrélation avec l'aspect macroscopique en arthroscopie.
52. L'échographie du biceps: corrélation avec l'aspect macroscopique en arthroscopie.

Introduction. To assess correlations between new sonographic features at different biceps tendon levels compared to tendinitis arthroscopy.

 

Material and methods. A total of 47 patients in our Upper Limb Orthopedic Surgery Department were prospectively included over a 5-month period. Arthroscopy was performed to assess the macroscopic appearance of the horizontal intra-articular portion of the tendon. The horizontal part of the biceps tendon was divided into 3 parts in order to assess inflammation by grade. The tendon was considered inflammatory in case of grade 2 and 3. Biceps tendon criteria were analyzed at five ultrasound levels, i.e. area, tendon flattening ratio, presence of fluid, Doppler inflammation assessment and intra-tendon ROI on a dynamic film to assess the maximum, minimum signal and heterogeneity.

 

Results. No significant correlations were found between arthroscopy-detected inflammation and the surface. On the dynamic film, the maximum tendon signal was significantly lower when the biceps tendon was classified by the surgeon as inflammatory (p = 0.030), and remained significant after logistic regression adjustment for age and gender (p = 0.048). The 114 threshold resulted in the best differentiation, with 91% sensitivity, 48% specificity, 86% NPV and 61% PPV.

 

Discussion. The maximum biceps tendon signal measured on a dynamic film made when tilting the probe was significantly lower when the tendon was detected as inflammatory via arthroscopy. None of the other quantitative or qualitative measurements had any correlation.

 

Level of evidence: IV


Emmanuella PERAUT (Montélimar), Benjamin RASSELET, Gregory MARIN, Marie Pierre BARON, Yann THOUVENIN, Cyril LAZERGES, Bertrand COULET, Catherine CYTEVAL, Michel CHAMMAS
11:30 - 12:30 #12160 - 53. La ténodèse sous-pectorale du biceps à ciel ouvert chez les patients de plus de 65 ans n’est pas associée à une augmentation du taux de complication.
53. La ténodèse sous-pectorale du biceps à ciel ouvert chez les patients de plus de 65 ans n’est pas associée à une augmentation du taux de complication.

Background: Long head biceps tendon pathology is a common cause of anterior shoulder pain and is often associated with other shoulder conditions, such as rotator cuff tears and osteoarthritis. It is well accepted that older patients are at increased risk for major and minor peri- and postoperative complications.

The purpose of this study is to investigate patients over 65 years old who underwent subpectoral biceps tenodesis and compare the complication rates of this group to those of patients younger than 65 years old. The hypothesis is, that there would be no difference in complication rates and that clinical outcome scores for patients over 65 were satisfying and showed improvements over time.

Methods: There were 337 patients who underwent open subpectoral biceps tenodesis, between January 2005 and June 2015, 22 (23 shoulders) were identified as being over the age of 65 with a minimum follow up of 12 months. All patients over the age of 65 were evaluated pre- and postoperatively using Simple Shoulder Test (SST), American Shoulder and Elbow Surgeons (ASES), Constant-Murley (CM) and Single Assessment Numeric Evaluation (SANE). Intraoperative and postoperative adverse events (fracture, infection, wound opening, rupture/failure and neurovascular injuries) related to the tenodesis procedure and to the surgery itself were collected from all 337 patients in a routine postoperative follow-up.

Results: The under 65 group (range 27-64 years) at an average follow up (FU) of 30 months (range 12-91 months) showed a 5.4% (17 out of 314) post-operative complication rate related to the subpectoral tenodesis, whereas the group over 65 (range 65-77 years) at an average follow up of 33 months (range 12-79 months) showed an 8.7% (2 out of 23) complication rate. 

Conclusion: This study demonstrates that in patients over the age of 65, biceps tenodesis is a successful procedure when performed for biceps tendinopathy and concomitantly with other surgical procedures of the shoulder, and does not result in an increased rate of complications when compared to a group of patients under the age of 65.


Andreas VOSS (Regensburg, Allemagne), Cerciello SIMONE, Felix DYRNA, Jessica DIVENERE, John APOSTOLAKOS, Olga SOLOVYOVA, Knut BEITZEL, Augustus D MAZZOCCA
Salle Callelongue/Morgiou
12:00

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SQN4
12:00 - 12:15

SESSION QUOI DE NEUF ?
Ce qu’il faut retenir de la littérature sur la cheville en 2017.

Modérateur : Didier MAINARD (Chef de Service / Président SOFCOT) (Nancy)
12:00 - 12:15 Ce qu’il faut retenir de la littérature sur la cheville en 2017. Ronny LOPES (Docteur) (Conférencier, Lyon)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
12:15

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SPV5
12:15 - 12:30

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
Traitement endoscopique des entorses de la syndesmose tibio-fibulaire distale.

Modérateur : Willy GRASSET (Chirurgien) (LYON)
12:15 - 12:30 Traitement endoscopique des entorses de la syndesmose tibio-fibulaire distale. François MOLINIER (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
12:30

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SIA
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE ARTHREX

12:30 - 13:15 Rupture du LCA et lésions associées : LCA, LAL, Ménisque. Quand et comment réparer ? Olivier CARNESECCHI (Chirurgien) (Intervenant, St Etienne), Etienne CAVAIGNAC (PU PH) (Intervenant, Toulouse), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Intervenant, Lyon), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Intervenant, Lyon), Mathieu THAUNAT (MD) (Intervenant, Lyon), Christian LUTZ (Auditeur) (Intervenant, Strasbourg), Pierre IMBERT (Chirurgien) (Intervenant, St Raphaël)
Auditorium (Palais des Congrès)

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CSSM
12:30 - 13:15

COMMUNICATION SPONSORISÉE SMITH & NEPHEW

12:30 - 13:15 Evolutions et réparations du LCA. Quels enjeux pour les matériaux résorbables ? Première expérience avec la Biosure Regenesorb. Trucs & astuces avec les vis d’interférence. Patrick DJIAN (Orthopedic Surgeon) (Intervenant, Paris), Elvire SERVIEN (PUPH) (Intervenant, Lyon), Camille STELTZLEN (Chirurgien Libéral) (Intervenant, Paris)
Salle Callelongue (Palais des Congrès)

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SIS
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE STRYKER

12:30 - 13:15 Diagnostic et indications pour le traitement des lésions du ménisque avec un implant résorbable. Matthieu OLLIVIER (Professor) (Intervenant, Marseille), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Intervenant, Versailles), Stefano ZAFFAGNINI (DIRECTOR) (Intervenant, Bologna, Italie)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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CSFH2
12:30 - 13:15

COMMUNICATION SPONSORISÉE GROUPE FH ORTHO

12:30 - 13:15 Traitement des lésions cartilagineuses du genou : Microfracture augmentée par la membrane Chondro-Gide®. Marion BERTRAND-MARCHAND (Intervenant, Montpellier), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Intervenant, Chateau-Gontier), Justus GILLE (Intervenant, Hamburg, Suisse)
Salle Endoume 3

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SISM
12:30 - 13:15

SESSION DE L'INDUSTRIE SMITH & NEPHEW

12:30 - 13:15 Butée sous arthroscopie : partage d’expérience. Présentation de la technique. Trucs & astuces. Partage d’expérience. Pascal BOILEAU (Chef de Service) (Intervenant, Nice), Nicolas BONNEVIALLE (Professeur des Universités) (Intervenant, Toulouse), Charles-Edouard THÉLU (Intervenant, Marcq-en-Baroeul)
Salle Riou
13:45

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AEG
13:45 - 14:00

ASSEMBLÉE EXTRAORDINAIRE DE LA SFA

Auditorium (Palais des Congrès)
14:00

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AG
14:00 - 14:30

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LA SFA

Auditorium (Palais des Congrès)
14:30

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CP7
14:30 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Genou

Modérateurs : Stephan DELPECH (MARSEILLE), Victoria DUTHON (Geneve, Suisse)
14:30 - 15:30 #12309 - 59. Influence de la technique de plastie ligamentaire dans les laxités antérieures pré-opératoires supérieures à 8 mm.
59. Influence de la technique de plastie ligamentaire dans les laxités antérieures pré-opératoires supérieures à 8 mm.

Introduction

Le but de cette étude rétrospective était d'étudier, l’influence de la technique opératoire sur les résultats chez des patients présentant une laxité préopératoire ≥ 8 mm. L'hypothèse était que cette laxité importante ne pouvait être contrôlée par une reconstruction isolée de la LCA.

 

Matériels et Méthodes

Nous avons recherché rétrospectivement les dossiers des patients opérés du LCA entre 2013 et 2015. Les critères d'inclusion étaient une laxité différentielle préopératoire > 8 mm (Telos à 15 kg), l’ utilisation d’une autogreffe (ischio-jambiers ou tendon rotulien), et un suivi minimum de 12 mois. Les patients avec les ischio-jambiers ont été classés dans trois groupes; bouton réglable fémoral et fixation tibiale avec une vis (groupe Bouton); fixation fémorale et tibiale avec des vis (groupe Vis); et ischio-jambiers avec une stabilisation antérolatérale supplémentaire (DIDT + RE). Les patients avec greffe au tendon rotulien (TR) ont été divisés en deux groupes; TR isolé et TR avec une stabilisation antérolatérale supplémentaire avec fascia-lata (TR + RE). Tous les patients ont eu une mesure de laxité postopératoire au TELOS.

 

Résultats

152 patients âgés de 30 ± 1 ont été inclus. 26 patients avaient un greffon TR avec une laxité préopératoire de 10,6 mm, 13 patients TR + RE avec 12,2 mm, 54 dans le groupe DIDT Bouton avec 10 mm, 38  DIDT groupe Vis avec 10 mm et 20 patients DIDT + RE avec 11 mm de laxité respectivement. Les résultats de la laxité post-opératoire étaient respectivement pour TR 5mm, pour TR + RE 4.6 mm, pour le groupe de DIDT Bouton 4.8mm, pour le groupe de DIDT Vis 4.4mm et pour groupe DIDT + RE 3.3mm (p=0.05).

Lorsque nous avons comparé la laxité préopératoire chez les patients ave une stabilisation antérolatérale (DIDT + RE et TR + RE = 12 mm) et sans elle (TR, DIDT Bouton ou Vis = 10mm), les différences étaient statistiquement significatives (p = 0,029). Par conséquent, la réduction de la laxité était significativement plus élevée chez les patients avec une stabilisation antérolatérale (7,5 mm contre 5,5 mm, p = 0,019).

D'autres facteurs ont augmenté la laxité post-opératoire résiduelle : la valeur du ressaut rotatoire préopératoire (p = 0,031), la présence d’un ressaut rotatoire résiduel en post-opératoire (p < 0,001) et le jeune âge du patient (p = 0,007).

 

Conclusion

La reconstruction du LCA combinée à la stabilisation antérolatérale du genou a un effet positif sur la laxité résiduelle antéro-postérieure du genou.


Achilleas BOUTSIADIS (Athens, Grèce), Jean-Claude PANISSET, Johannes BARTH
14:30 - 15:30 #12314 - 60. Facteurs prédisposants la persistance d’une laxité post-opératoire résiduelle du genou dans les ruptures du LCA aigües et isolées. Une étude rétrospective de 272 cas.
60. Facteurs prédisposants la persistance d’une laxité post-opératoire résiduelle du genou dans les ruptures du LCA aigües et isolées. Une étude rétrospective de 272 cas.

Introduction

La diminution des échecs et de la chirurgie de révision dans les ruptures du LCA est corrélée avec des valeurs de laxité post-opératoire < à 3 mm. Les dernières études ont montré que, indépendamment du type de greffe utilisé, la reconstruction du LCA a redonné une laxité antéro-postérieure du genou < à 3 mm dans environ 50% des cas. Le but de notre étude était d'établir des facteurs pronostiques conduisant à une laxité post-opératoire résiduelle chez les patients atteints d’une rupture du LCA isolée.

 

Matériaux et méthodes

Tous les patients qui ont subi une reconstruction du LCA entre janvier 2013 et avril 2015 ont été rétrospectivement examinés. Les critères d'inclusion étaient une lésion primitive du LCA, un délai accident/chirurgie < à 6 mois et la technique opératoire avec une greffe aux ischios-jambiers en laissant attacher l’insertion sur la patte d’oie. Les critères d'exclusion étaient : les lésions méniscales associées, la chirurgie itérative et les lésions controlatérales du LCA. Tous les patients ont eu un examen clinique et une évaluation radiographique dynamique au Telos à 15 kg pré et post-opératoire (suivi minimum de 12 mois). Un modèle statistique multivarié a été utilisé pour analyser la laxité post-opératoire selon les critères IKDC objectifs.

 

Résultats

Sur les 363 patients qui ont satisfaits aux critères d'inclusion, 272 ont consenti à participer à l'étude avec un âge moyen de 31 ± 10 ans. Dans 121 cas, une vis d'interférence a été utilisée pour la fixation du greffon dans les deux tunnels. Dans 151 cas une fixation par un bouton cortical réglable (Pull-XL, SBM, France)  a été utilisée au fémur et une vis d’interférence au tibia. L'analyse initiale a montré que l'âge < 30 ans (p= 0,003), la laxité préopératoire > 7 mm (p=0,004), un ressaut rotatoire franc ou explosif (p < 0,001) et un score IKDC objectif > C (p < 0,001) étaient des facteurs prédisposants significatifs pour la persistance d’une laxité post-opératoire résiduelle > 3 mm.  Aucune influence du sexe et du type de fixation utilisée a été retrouvée. Une analyse multivariée supplémentaire a montré que seul le ressaut rotatoire était le facteur prédisposant le plus puissant pour la persistance de la laxité résiduelle (Odds ratio=58, p < 0,001).

 

Conclusions

La laxité post-opératoire résiduelle est corrélée directement avec la laxité pré-opératoire et l’importance du ressaut pré-opératoire. Probablement, une stabilisation extra-articulaire antéro-latérale est indispensable dans cette population. 


Jean-Claude PANISSET (Echirolles), Achilleas BOUTSIADIS, Johannes BARTH
14:30 - 15:30 #12327 - 61. Etude comparative IRM et laximétrique des reconstructions du LCA par technique aux ischio-jambiers renforcées ou non par Fiber-Tape.
61. Etude comparative IRM et laximétrique des reconstructions du LCA par technique aux ischio-jambiers renforcées ou non par Fiber-Tape.

Hypothèse/Objectif : L’utilisation de «Tape» synthétique dans les autogreffes de LCA est susceptible de protéger la plastie de contraintes excessives et d’éviter les détentes secondaires. L’objectif de ce travail est de comparer à 6 mois les résultats laximétriques et IRM d’une reconstruction du LCA par technique aux ischio-jambiers seul et d’une reconstruction avec renfort par « Tape ».

Matériel et méthode: Dans cette étude prospective non randomisée, 30 patients ont été inclus dans chaque groupe par deux chirurgiens. Le premier chirurgien réalisait une reconstruction du LCA par technique aux ischio-jambiers avec fixation fémorale par bouton ajustable Tightrope et fixation tibiale par vis d’interférence. Le deuxième chirurgien utilisait la même technique de reconstruction, mais en utilisant un « Tape » passé en boucle au centre de la greffe. Le Tape était fixé par une ancre Swivelock  juste distale à l’entrée du tunnel tibial. Les critères d’inclusions étaient les patients âgés de 18 à 40  ans, présentant une rupture du LCA  avec instabilité fonctionnelle. Les critères d’exclusion sont les patients avec un genou controlatéral instable ou déjà opéré; les reprises de LCA ; les reconstructions associée du LAL ; Les genoux multi-ligamentaires.

Les patients ont été évalués en pré-opératoire, à 3 mois et 6 mois avec un score IKDC objectif et subjectif et une mesure de leur laxité différentielle au Rolimeter.  A 6 mois, l’intégration des plasties a été évaluée à l’aide d’un protocole IRM.

Résultats : Il n’y avait pas de différence statistique en pré-opératoire entre les deux groupes. A 3 mois, les scores IKDC objectif était de 20% de A, 50% de B et 30% de C pour le groupe avec Tape et de 25% de A ; 37.5 % de B et 37.5 % de C  pour le groupe sans Tape (p=0.2).  La laxité était  de – 0.6 mm (+/- 1.3) pour le groupe sans Tape, versus  - 0.1 mm (+ /- 0.6) pour le groupe avec Tape (p = 0.4).

Les résultats à 6 mois des scores IKDC objectif et de la laxité différentielle ainsi que les résultats IRM sont en cours d’acquisition pour les 60 patients avec une finalisation du recueil des données programmée début Novembre pour le dernier patient inclus.

Conclusion : Les résultats à 6 mois permettront d’analyser si l’utilisation d’un renfort par Tape permet d’améliorer le résultat laximétrique des reconstructions du LCA et d’évaluer par IRM l’intégration des plasties des deux groupes.


Marie-Laure LOUIS (marseille), Thomas CUCURULO
14:30 - 15:30 #12118 - 62. Est-il possible de faire un retour externe au Tendon Quadricipital ? Analyse comparative des propriétés mécaniques de ses différents feuillets.
62. Est-il possible de faire un retour externe au Tendon Quadricipital ? Analyse comparative des propriétés mécaniques de ses différents feuillets.

Les preuves scientifiques ont montré les intérêts d’associer une ténodèse latérale à la reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA). La greffe aux propriétés les plus proches des structures antérolatérales semble être la bandelette ilio-tibiale. L’objectif de notre étude cadavérique était de comparer les propriétés mécaniques des différentes parties du tendon quadricipital à 3 autres types de greffes utilisables pour ces reconstructions.


Méthodes
Dix genoux de cadavre ont été utilisés. L’âge moyen au décès de 64 ans (48-87 ans). Tous les spécimens de greffons ont été récoltés puis stockés. Il s’agissait de : gracilis à double-brins (GDB), demi-tendineux doubles brins (DTDB) et bandelette ilio-tibiale (BITib). Le tendon quadricipital était divisé en 5 spécimens : la portion latérale en totalité (TQlat : largueur 10mm, épaisseur moyenne 8± 3mm) et les feuillets superficiel/profond des zones médiale (TQmed /sup: largueur 10mm, épaisseur moyenne 2± 3mm et TQmed/Prof largueur 10mm, épaisseur moyenne 6± 2mm) et centrale (TQcen/sup : largueur 10mm, épaisseur moyenne 2± 2mm et TQcen/prof : largueur 10mm, épaisseur moyenne 7± 2mm). Les essais mécaniques ont été réalisés selon un protocole validé sur plateforme de mise en charge (Instrom 5566). Les mesures ont été effectuées avec le logiciel du système (BlueHill) La contrainte maximale (MPa), la déformation à rupture (%) ainsi que le module d’Young étaient analysés.

 

Résultats
Excepté le TQlat et le TQmed/prof, tous les greffons présentaient une contrainte à rupture supérieure à celle de la BITib (GDB delta= 6,6±2,4 MPa p=0.005 ; DTDB delta= 9,8±3,5 MPa p=0.003 ; TQmed/sup delta= 3.7±1,9 MPa p=0.01 ; TQcen/prof delta= 5,6±3,9 MPa p=0.04 ; TQcen/sup delta= 3,2±2,2 MPa p=0.04). Tous les greffons en dehors du GDB (delta= 19±11% p=0.002) présentaient une déformation similaire à la bandelette ilio-tibiale (tous les p>0.4). Le DTDB présentait un module de Young significativement supérieur à la BITib ((delta= 81±30 p=0.001) ; de GBD et le TQlat présentaient un module de Young significativement inférieur à la BITib (respectivement : delta=21±12 p=0.04 et delta= 30±14% p=0.04)). Les modules de Young des autres greffons étaient similaires à celui de la BITib.

 

 

Discussion

Le tendon quadricipital dans sa portion superficielle au niveau de sa zone médiale ou centrale présente des caractéristiques biomécaniques proches de la bandelette ilio-tibiale en étant plus résistants à la rupture. Les spécimens de Gracilis doubles brins utilisés dans cette étude ont une résistance mécanique à la rupture satisfaisante mais se déforment de façon plus importante que les autres types de greffon.


Matthieu CHIVOT (Marseille), Martine PITHIOUX, Regis PAILHÉ, Jérémy COGNAULT, Cavaignac ETIENNE, Matthieu OLLIVIER
14:30 - 15:30 #12155 - 63. Existe-t-il une zone d’isométrie tibio-fémorale latérale ? Résultats d’une étude cadavérique tomodensitométrique.
63. Existe-t-il une zone d’isométrie tibio-fémorale latérale ? Résultats d’une étude cadavérique tomodensitométrique.

Introduction: Des travaux cliniques récents montre que le taux de patients présentant un ressaut rotatoire persistant et/ou une rerupture est significativement réduit après reconstruction combinée du Ligament Croisé Antérieur (LCA) plus plastie latérale extra articulaire (PAL). Des études plus fondamentales ont démontré que la réalisation d’une PAL trop anisométrique entraine un risque majeur de genou trop contraint ou d’une PAL inefficace. L’objectif de ce travail était de rechercher la fenêtre d’isométrie tibio-fémorale latérale et de déterminer la zone fémorale optimale en imaginant une position « chirurgicale » tibiale fixée.

Méthodes: 10 genoux provenant de 10 spécimens anatomiques différents ont été analysés par tomodensitométrie en extension complète puis à 60° de flexion. Les tibias et fémur ont été segmentés puis reconstruits grâce au logiciel Mimics (Materialize). Un algorithme de calcul Matlab a ensuite été écrit pour évaluer le réseau de points tibiaux et fémoraux qui se rapprochait d’une situation d’isométrie optimale (modifiable lors des analyses de 0.5 à 1.5mm) entre extension et flexion à 60°.Initialement, les points éligibles étaient déterminés dans une zone d’intérêt correspondant aux faces latérale fémur distal et tibia proximal (métaphyse et épiphyse). Par ce même algorithme, nous avons dans un deuxième temps sélectionné une zone d’intérêt située sur la ligne reliant le tubercule de gerdy et la tête de la fibula (TG-TF) et avons observé la variation de distance entre ces points et les points de la face latérale fémur distal.

Résultats: La zone d’isométrie idéale (<0,5mm) associait systématiquement un point tibial (variable d’un genou à l’autre) et une zone linéaire d’épaisseur 0,6+/-0,3mm parcourant le fémur d’arrière en avant et de bas en haut, passant en arrière de l’épicondyle latéral (en moyenne 4+/-2mm). Tout déplacement de plus de 0,5mm autour de cette zone fémorale conduisait à une anisométrie induite de 3+/-3mm p=0.04). En abaissant le seuil d’isométrie optimale (1,5mm) une augmentation non significative de l’aire de la zone fémorale était constatée (D=75mm2+/-40mm2 p=0.09).

La définition d’une inserion tibiale imposée (sur la ligne TG-TF) modifiait la position de la zone fémorale d’isométrie (plus verticale se déplaçant d’avant en arrière suivant la position du point tibial sans jamais dépasser l’épicondyle latéral en avant) sans augmenter significativement son aire (D=40mm2+/-30mm2 p=0.3).

Conclusion: Il existe une relative anisométrie fémoro-tibiale latérale. La zone d’isométrie fémorale répondant aux points tibiaux dictés par les techniques chirurgicales semble difficilement accessible entrainant nécessairement un anisométrie importante des PAL.


Matthieu OLLIVIER (Marseille), Alexandre BAUD, Gaetan AULLO, Sebastien PARRATTE, Jean-Pierre FRANSCESHI
14:30 - 15:30 #12329 - 64. Évaluation IRM de l’atteinte du ligament antéro-latéral et recherche de corrélation avec le ressaut rotatoire dans les ruptures fraîches du ligament croisé antérieur.
64. Évaluation IRM de l’atteinte du ligament antéro-latéral et recherche de corrélation avec le ressaut rotatoire dans les ruptures fraîches du ligament croisé antérieur.

Introduction

Le ligament antéro-latéral du genou (LAL) est fréquemment lésé conjointement à la rupture du ligament croisé antérieur (LCA). Cette atteinte participe de manière prépondérante à l'instabilité rotatoire. Il n’existe pas de méthode fiable pour évaluer en préopératoire l’instabilité rotatoire : le testing clinique est difficile, il existe peu d’appareil de mesure permettant d’évaluer cette instabilité en pratique courante. Les examens d’imagerie sont d’interprétation délicate : si l’échographie semble bien dépister ces lésions elle reste opérateur dépendant. L’IRM est peu évaluée dans cette indication.

Le but de l'étude est d'évaluer l’atteinte du LAL à l'IRM et sa corrélation avec un ressaut rotatoire.

Matériel et méthode

Une étude prospective mono-centrique a été menée entre décembre 2016 et juin 2017. Quarante -quatre patients consécutifs présentant une rupture du LCA de moins de 3 mois et opérés dans la période d’étude ont été inclus. Etaient exclus les patients présentant une rupture ancienne ou une anse de seau luxée. Les données suivantes étaient relevées : âge, côté, cotation du test de Lachman, morphotype, recurvatum, poids et taille, type et niveau sportif, Telos. Le ressaut rotatoire était coté négatif/ amorcé/ net/ explosif en consultation puis sous anesthésie. L’instabilité rotatoire était définie par la présence d’un ressaut net ou explosif sous anesthésie. Sur l’IRM étaient relevés les signes direct d’atteinte du LAL (identification du LAL, siège de l’atteinte) ainsi que plusieurs signes indirects : œdème osseux fémoral et/ou tibial, décollement du plan antéro-externe, atteintes méniscales associées. Sensibilités et spécificités étaient calculées en prenant le testing sous anesthésie comme référence. L’analyse des facteurs de risque d'instabilité rotatoire était effectuée par régression logistique.

Résultats

Vingt-sept patients (61.4%) présentaient une instabilité rotatoire au testing sous anesthésie, contre 16 au testing en consultation (p=0.02). En régression logistique multi-variée, seul le recurvatum était associé à l’instabilité rotatoire de manière significative (p=0.03). Sur l’IRM, le LAL était identifié sur toute sa longueur dans 16 cas seulement (36.4%). Neuf patients (56%) avaient une rupture dans la portion fémorale, 3 (21,4%) dans la portion moyenne et 2 (14.3%) dans la portion tibiale. Deux patients (14.3%) présentaient un LAL visualisé sans rupture. La présence d’œdème osseux tibial était sensible (70%) mais peu spécifique (18%) et l’association d’œdème osseux tibial et fémoral était assez spécifique (65%) mais peu sensible (26%).

Conclusion

L’appréciation de l’instabilité rotatoire est difficile, le testing en consultation ainsi que les différents paramètres IRM sont peu contributifs pour diagnostiquer les atteintes du LAL.


Victoire CLADIERE - NASSIF (Paris), Francois-Paul EHKIRCH
14:30 - 15:30 #12289 - 65. Fixation plus dans l’ostéochondrite disséquante des condyles fémoraux du genou chez l’adulte : résultats radio-cliniques à long terme.
65. Fixation plus dans l’ostéochondrite disséquante des condyles fémoraux du genou chez l’adulte : résultats radio-cliniques à long terme.

Introduction. Le but de la fixation d’une ostéochondrite disséquante (OCD) chez l’adulte est d’obtenir une intégration du fragment ostéochondral et ainsi une couverture cartilagineuse optimale. L’apport d’une procédure biologique (ajout de plots osétéochondraux) à la fixation primaire peut favoriser l’ostéointégration (fixation plus). Le but de cette étude était d’évaluer les résultats radio-cliniques à long terme après fixation plus. L’hypothèse est que cette technique permet d’apporter de bons résultats dans la prévention de la dégénérescence arthrosique dans le traitement des OCD instables de l’adulte.

Méthode. Dans cette étude rétrospective de 9 patients symptomatiques traités par fixation plus, l’âge moyen à la chirurgie était de 20 ans (17-28). Six patients présentaient des lésions de stade II ICRS et trois patients de stade III ICRS. La surface moyenne des lésions était de 4,5 cm2. La technique utilisait deux vis métalliques. Deux plots ostéochondraux étaient impactés à travers le fragment d’OCD. L’ablation des vis était réalisée à 3 mois post-opératoire sous arthroscopie. Ce temps arthroscopique permettait également d’évaluer la qualité du cartilage et la stabilité du fragment fixé. Les patients ont été suivis cliniquement (IKDC, KOOS, Lysholm) et radiologiquement (score de Kellgren-Lawrence KL).

Résultats. Le temps arthroscopique pour l’ablation des vis a retrouvé une stabilité des fragments fixés et une intégration des plots ostéochondraux dans tous les cas. Avec un recul moyen de 10 ans (7-14), le score moyen IKDC était de 84,1, le score moyen KOOS de 84,9 et le score de Lysholm de 91,1. Sept patients sur neuf avaient une interligne articulaire avec un score de KL 0 ou 1.

Conclusion. La fixation plus associant une fixation mécanique immédiate par vis et biologique par plots ostéochondraux stimule la revascularisation de l’ostéochondrite avec de bons résultats à long terme. Il s’agit d’une technique fiable à court terme mais aussi à long terme dans la prévention de la dégénérescence arthrosique.


Lamine CHADLI (Montpellier), Nicolas PUJOL, Philippe BEAUFILS, Camille STELTZLEN, Philippe BOISRENOULT
14:30 - 15:30 #12132 - 66. Traitement des lesions cartilagineuses du genou par la technique AMIC par arthrotomie ou arthroscopie: comparaison des resultats cliniques.
66. Traitement des lesions cartilagineuses du genou par la technique AMIC par arthrotomie ou arthroscopie: comparaison des resultats cliniques.

Purpose: Autologous Matrix Induced Chondrogenesis (AMIC) is an innovative treatment for localized full-thickness cartilage defects. This study was performed to review and compare the outcome of AMIC in an open versus an arthroscopic technique. 

Methods and Materials: Within the context of clinical follow-up, 50 patients were evaluated 1 and 2 years after the index procedure. While surgery was performed in 30 cases in an open procedure (group 1), 20 patients (group 2) were treated with an arthroscopic technique. 

Results: No differences were seen comparing base line data (e.g. age, defect size) of group 1 and 2. The majority of patients was satisfied with the postoperative outcome, reporting a significant decrease of pain (VAS group 1/group 2: preop. 6.1/5.2, 1 year postop. 2.4/2.5, 2 years postop. 2.1/1.5). Significant improvement of the Lysholm score was observed as early as 12 months after AMIC and further increased values were notable up to 24 months postoperatively (group 1/group 2: preop. 45.8/49.9, 1 year postop. 79.0/79.5, 2 years postop. 80.5/81.8). Analyzing the subgroups of the KOOS score of group 1 and 2 reveals comparable results with significant increases of the values. No significant differences were seen comparing group 1 and 2.

Conclusions: This is the first study comparing the outcome of AMIC in an open or arthroscopic technique. In the recent series we did not see a significant difference comparing the open and arthroscopic technique at mid-term follow-up. In conclusion, both techniques should be considered as alternative treatment options.


Justus GILLE (Hamburg, Suisse)
14:30 - 15:30 #12285 - 67. Traitement de la lésion du cartilage articulaire de l'articulation du genou avec une technique AMIC modifiée: suivi de 10 ans.
67. Traitement de la lésion du cartilage articulaire de l'articulation du genou avec une technique AMIC modifiée: suivi de 10 ans.

Background
Chondral lesions are diagnosed in an increasing number of patients and different techniques are described for repair these lesions
Objectives
the authors report their experience treating chondral defect with a modified AMIC technique consisting of perforations according to Pridie,rather than microfractures, and the covering of the focus of the lesion with a biological collagen patch enriched with bone marrow blood draw through the kennel itself.

Study Design & Methods
Between 2006 and 2012 a total of 47 treated with this technique were enrolled in this study.
the median age was 29 (18-50) years, 19 female and 28 male. the patients were checked every 15 days for the first 4 months, every 3 months for the first year, and than once a year,
the median follow up period was 68 months (range 36-120).
Pre-operative and post-operative evaluation was made according to IKDC score, Lysholm Knee Scale revised for chondral injuries, modified Ikeuchi score and high resolution spin echo cartilage sensitive MRI measured according to Mithoefer et al.
Results
The median pre-operative subjective IKDC score of 28 (16-40) significantly increased to an average of 81 (67-95) at 24 months post-operatively. The mean pre-operative Lysholm Knee Scale revised for chondral injuries was 53 (23-83). this score significantly increased to a median of 98 (96-100). result according to the modified Ikeuchi score were 78% excellent and good but 22% fair and poor at 24 months post-operative, whereas the pre-operative values were 42% fair and 58%poor. These scores remained significantly better for the patients assessed at 10 years follow up.
the histological analysis showed the presence of hyaline-like cartilage
Conclusions
In conclusion, this technique can be considered ad simple, reproducible and without the need of a second surgery. Result according to IKDC, Lysholm Knee Scale revised for chondral injuries, modified Ikeuchi score, MRI evidence and Histological findings suggest a good to excellent outcome for the majority of the patients


Pascarella FABIO, Di Salvatore MARIANO GIUSEPPE, Pezzella RAFFAELE (NA, Italie), Viglione STEFANO, Pascarella ANTONIO
14:30 - 15:30 #12283 - 68. Traitement arthroscopique du genou du sauteur chez les athlètes professionnels.
68. Traitement arthroscopique du genou du sauteur chez les athlètes professionnels.

Purpose: This study analyses the outcome of 27 professional athletes with patellar tendinopathy undergoing arthroscopic surgery after failing conservative treatment.

Methods: 27 professional athletes with patellar tendinopathy refractory to conservative management underwent arthroscopic debridement of abnormal patellar tendon and excision of the lower pole of the patella. Pre- and post-operative evaluation was undertaken using the IKDC score, Lysholm knee scale and VISA-P scores for all patients at 1 and 3 years.  No patients were lost to follow-up. The return to sports and rehabilitation was also assessed.

Results: The IKDC, Lysholm and VISA-P scores were all significantly improved at 1 and 3 years follow-up. These scores remained significantly better for the patients assessed at 5 and 10 years follow-up. 19 of the 27 professional athletes returned to sports at the same level, with a further 5 playing at a lower level. These 24 patients were symptom-free. The other 3 athletes returned to sport at a lower level without symptoms for 3 years after the index operation, but then developed symptoms compatible with a Blazina stage I patellar tendinopathy. All patients were able to return to sports by 3 months.

Conclusion: Arthroscopic surgery for patients with patellar tendinopathy refractory to conservative management appears to provide early return to sports with significant improvements in symptoms and function, with improvements maintained for at least 3 years up to 10 years.

 


Pascarella FABIO, Di Salvatore MARIANO GIUSEPPE, Pezzella RAFFAELE (NA, Italie), Viglione STEFANO, Pascarella ANTONIO
Auditorium (Palais des Congrès)

"Vendredi 08 d\u00e9cembre"

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CP8
14:30 - 15:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Epaule

Modérateurs : Renaud GRAVIER (Marseille), Didier GUIGNAND (chirurgien libéral) (LYON)
14:30 - 15:30 #12101 - 69. Le repérage peropératoire échographique facilite t-il la localisation et le traitement arthroscopique des calcifications de la coiffe des rotateurs ?
69. Le repérage peropératoire échographique facilite t-il la localisation et le traitement arthroscopique des calcifications de la coiffe des rotateurs ?

Introduction

Le repérage arthroscopique des calcifications de la coiffe des rotateurs peut se révéler difficile et chronophage et engendrer des lésions tendineuses iatrogènes

Le but de cette étude est de standardiser une technique de localisation de ces calcifications en effectuant un repérage échographique per opératoire en complément du geste arthroscopique

 

Matériel et méthode

Nous avons réalisé et analysé chez cinq patients présentant une tendinopathie calcifiante de la coiffe des rotateurs, une technique de repérage échographique per opératoire des calcifications avec évacuation arthroscopique en unité ambulatoire.

Le patient est installé en décubitus latéral, l’échographe est habillé avec une housse d’arthroscopie pour un usage stérile. On repère la calcification avec une aiguille hypodermique 21 G sous contrôle échographique. L’aiguille est enfoncée au travers de la calcification de la coiffe pour ne pas migrer, puis on effectue un débridement arthroscopique sous acromial repérant l’aiguille, on ouvre alors au bistouri lame 11 la coiffe le long de l’aiguille permettant d’évider la calcification

Nous avons noté, la facilité de repérage échographique des calcifications, sa reproductibilité, ainsi que la durée opératoire entre le repérage échographique et le débridement arthroscopique de la calcification

 

Résultats

Le repérage échographique a été facilement réalisable dans les cinq cas. Le repérage arthroscopique de l’aiguille a été obtenu en moins de 10 minutes dans les cinq cas permettant une bonne évacuation des débris calciques sans créer de lésions iatrogènes liées à une recherche des calcifications par trituration à l’aiguille.

 

Discussion

Le repérage sous arthroscopie des calcifications de la coiffe des rotateurs est parfois difficile et chronophage

Il peut également engendrer des lésions iatrogènes de la coiffe pouvant être à l'origine de douleurs post opératoires voire de ruptures transfixiantes tendineuses

Nous avons pu standardiser une technique per opératoire échographique fiable et reproductible permettant de localiser rapidement et sans lésions iatrogènes les calcifications de la coiffe des rotateurs

Conclusion

L’utilisation d’un échographe en conditions stériles peropératoire facilite la localisation des calcifications de la coiffe des rotateurs et permet une évacuation arthroscopique rapide et sans dommage pour la coiffe saine 


Yacine CARLIER (Mérignac)
14:30 - 15:30 #12088 - 70. Est-ce que l'acromioplastie est utile? Une étude prospective randomisée.
70. Est-ce que l'acromioplastie est utile? Une étude prospective randomisée.

The primary objective of this study was to compare radiological results including persistent subacromial impingement in a serie of patients operated from a posterosuperior rotator cuff repair with or without a computer-assisted planning solution, called “ArthroPlanner”, for acromioplasty. As individual scapular anatomy and patient’s expectations are highly variable, we hypothezised that standard morphological bony measurements, as well as 3D simulations of the patient’s joint during everyday shoulder activities could play a role in understanding the potential zones of impingements according to movements and activities routinely performed by the patient, and in guiding the surgeon intraoperatively for more precise bone resection, if indicated. The secondary goal was to determine if a planning solution would improve clinical outcomes and allowed less bone removal. 

The primary outcome measure of this randomized controlled trial was to determine the change in subacromial impingement. The secondary outcome variables/of interest were amount of bone removal on the acromion, the retear rate determine by ultrasound, active shoulder ROM, and functional scores. 

All functional outcome scores significantly increased or both groups revealing significant effect of the surgical intervention for the Constant score (F(1, 56) = 74.75; P < 0.001), ASES (F(1, 56) = 173.68; P < 0.001), SSV (F(1, 56) = 88.93; P < 0.001) and SST (F(1, 56) = 99.57; P < 0.001). There was however no interaction with groups for postoperative scores, range of motion or healing rate.

This study detected a significant difference in dynamic subacromial impingement between the preoperative and repaired shoulders of patients who had surgical repair of a rotator cuff tear. Acromioplasty planification shows a trend toward less acromial bone resection compared to unplanned acromioplasty. It seems that an acromioplasty 3D planning solution may play a role in impingements relief and bone preservation. The study failed to detect any significant clinical and tendon healing difference between the ArthroPlanner and the control groups. Short terms clinical and radiological results were excellent in both groups.


Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Frank KOLO, Sylvain CHAGUÉ, Caecilia CHARBONNIER
14:30 - 15:30 #12328 - 71. Peut-on réduire sans danger le CSA lors d’une acromioplastie arthroscopique lors des réparation de coiffe ? Étude de cohorte prospective.
71. Peut-on réduire sans danger le CSA lors d’une acromioplastie arthroscopique lors des réparation de coiffe ? Étude de cohorte prospective.

Contexte: Une valeur élevée du Critical Shoulder Angle (CSA) augmente l'incidence de rupture de la coiffe des rotateurs ainsi que le risque de rerupture après réparation.

 

Objectif: Déterminer si une acromioplastie latérale peut réduire le CSA sans endommager l'insertion du deltoïde.

 

Matériel et méthodes: Soixante huit patients programmés pour une Réparation arthroscopique de la Coiffe des Rotateurs (RCR) étaient prospectivement inclus. Les patients étaient classés en deux groupes selon le CSA: Groupe I CSA <35° (25 patients) et Groupe II CSA >35° (43 patients). Le type de rupture, taille, étiologie, âge des patients, ASES, SST, SSV et score de Constant étaient recueillis en préopératoires. Pendant la RCR, une acromioplastie latérale était réalisée principalement dans le groupe II. La résection latérale de l'acromion était calculée à l’aide de la fraise arthroscopique utilisée (5,5 mm), en prêtant attention à ne pas léser l’insertion du deltoïde. Le CSA était mesuré en postopératoire avec des radiographies à J7. À 3-6 mois, le deltoïde était évalué cliniquement avec le test d'Akimbo et morphologiquement avec l’échographie.

 

Résultats: Aucun lien significatif n'était retrouvé entre un CSA élevé et l'âge, l'étiologie de la rupture, le SSV, le SST, le ASES et score de Constant. Cependant, le CSA était significativement plus élevé chez les patients atteints d’une rupture large et massive que petite ou moyenne (38 ± 5° vs 35 ± 4°, p = 0,03).

Le CSA préopératoire moyen dans le groupe I était de 32 ± 2° et de 39 ± 3° dans le groupe II. En postopératoire, les valeurs respectives étaient de 31 ± 2° et 35 ± 2,5° (p <0,001). Toutefois, dans le groupe II lorsque le CSA était >40°, les valeurs postopératoires sont restées plus élevées (37 ± 2°, p <0,001).

Trois à six mois après la chirurgie, aucune désinsertion clinique et aucune atrophie musculaire du deltoïde n’étaient observées. Le test d’Akimbo était positif chez tous les patients et aucune désinsertion du deltoïde n'était observée lors de l'évaluation échographique.

 

Conclusion: Le CSA peut être réduit pendant la RCR sans dommages manifestes pour le deltoïde. Pour les cas >40°, nous n'avons pas toujours atteint la valeur seuil de 35°.


Achilleas BOUTSIADIS, Paul BROSSARD (GRENOBLE), Hubert LENOIR, Thibaut FORTANÉ, Renaud BARTHELEMY, Philippe DELSOL, Johannes BARTH
14:30 - 15:30 #12232 - 72. L’infiltration graisseuse musculaire compromet la cicatrisation des réparations du supra-épineux dès le stade 1.
72. L’infiltration graisseuse musculaire compromet la cicatrisation des réparations du supra-épineux dès le stade 1.

Introduction : Si les résultats à moyen terme des réparations de coiffe des rotateurs sont bien rapportés, les résultats à long terme sont moins bien connus. Plusieurs études ont significativement démontré l’effet néfaste d’une infiltration graisseuse de stade 2 ou plus sur la cicatrisation et la fonction post-opératoire. Si cette infiltration graisseuse peut atteindre plusieurs muscles de la coiffe, la plupart des praticiens ne considèrent que l’infra-épineux car plus rapidement atteint, qu’il soit rompu ou intact.

Objectif : Les auteurs souhaitaient rapporter les résultats cliniques et radiologiques à 10 ans de recul d’une réparation isolée du supra-épineux et identifier les facteurs pré- ou peropératoires influençant la cicatrisation et la fonction, en s’attachant particulièrement à l’infiltration graisseuse des muscles infra-épineux et supra-épineux.

Méthodes : Les auteurs ont analysé les dossiers des patients opérés d’une réparation isolée du supra-épineux en 2004 par 14 chirurgiens dans 12 centres. Les dossiers incluaient 208 patients avec une IRM préopératoire qui permettait une analyse précise de la dégénérescence graisseuse. Les patients ont été revus en 2015 avec une évaluation clinique et radiologique. Cent quarante-sept patients (47% d’hommes) âgés de 58,3 ± 6,8 ans (46 – 74) ont été évalués cliniquement (score de Constant) et radiologiquement (classification IRM de Sugaya) à un recul minimum de 10 ans.

Résultats : Le score de Constant était amélioré passant de 43,7±13,0 (20 – 85) en préopératoire à 79,2±12,1 (46 – 100) en postopératoire. Les tendons réparés étaient cicatrisés (Sugaya I – III) dans 121 épaules (82,3%) et rompus itérativement (Sugaya IV – V) dans 26 épaules (17,7%). Le score de Constant été corrélé à la cicatrisation tendineuse (p<0,005) et principalement influencé par l’infiltration graisseuse du supra-épineux (p<0,05). Les ruptures itératives n’étaient retrouvées que dans 7 épaules sur 70 (10%) pour les stades 0 préopératoires, 14 sur 63 (22%) pour les stades 1, 4 sur 13 (31%) pour les stades 2, et dans la seule épaule (100%) stade 3.

Conclusions : Dix ans après une réparation isolée du supra-épineux, le principal facteur pronostique était l’infiltration graisseuse préopératoire du tendon rompu, qui augmentait significativement le taux de rupture itérative dans les épaules de stade 1 ou plus. Les auteurs recommandent une réparation rapide, notamment chez les patients jeunes, pour prévenir la survenue d’une infiltration graisseuse au cours d’une tentative de traitement médical, qui pourrait compromettre la cicatrisation à long terme.


Arnaud GODENÈCHE (Lyon), Philippe COLLIN, Gilles WALCH, Laurent NOVÉ-JOSSERAND, Christian GERBER, Jean-François KEMPF
14:30 - 15:30 #12344 - 73. La réparation en double rang des ruptures massives de la coiffe des rotateurs garde-t-elle des résultats stables sur le long terme ? Résultats de 45 patients revus à 7,6 ans de recul moyen et 5 ans de recul minimum.
73. La réparation en double rang des ruptures massives de la coiffe des rotateurs garde-t-elle des résultats stables sur le long terme ? Résultats de 45 patients revus à 7,6 ans de recul moyen et 5 ans de recul minimum.

INTRODUCTION

 

La rupture massive de la coiffe des rotateurs est une pathologie fréquente dont la réparation arthroscopique donne de bons résultats à moyen terme. L’objectif principal de cette étude était l’analyse des résultats fonctionnels et anatomiques des réparations en double rang à long terme avec un recul minimal de cinq ans. L’objectif secondaire était de rechercher des facteurs influençant les résultats.

 

MATERIEL ET METHODE :

 

77 épaules ont été opérées par un seul opérateur de septembre 2004 à décembre 2011. Le critère d’inclusion était une rupture massive de la coiffe des rotateurs intéressant au minimum deux tendons dont au moins un rétracté à la glène lors de l’exploration arthroscopique. Etaient exclus les patients déjà opérés ailleurs.

La réparation a été réalisée en double rang de type équivalente trans-osseuse. Ont été recueillis en pré-opératoire le score de Constant et le Simple Shoulder Test (SST).  En post-opératoire le score de Constant et le SST ont été évalués à un recul de 37 mois pour 29 patients ; les scores de Constant, le SST et le Subjective Shoulder Value à un recul de 92 mois pour 45 patients. 80% des patients ont bénéficié d’un contrôle par arthroscanner ou IRM à un minimum de 6 mois postopératoires. 27 (60 % des cas) ont eu une radiographie au dernier recul.

Les facteurs analysés étaient : type de travail (manuel, sédentaire, retraité), âge (> ou < 65 ans), type de réparation (double rang simple / double rang associé à un « side by side »), capsulotomie peri-glénoïdienne, atteinte du sous-scapulaire, caractère complet ou incomplet de la réparation.

 

RESULTATS

 

L’étude porte sur 45 épaules avec un recul final moyen de 7,6 ans (13 exclus, 19 (29%) perdus de vue)

Le score de Constant était significativement amélioré entre le pré opératoire et le suivi à moyen et long terme (49,5 vs 70 (p=0,001) et 73,1 (p=0,001)).

Pour les 36 patients contrôlés par imagerie, 14 (39%) avaient cicatrisé anatomiquement, 8 (22%) présentaient un défaut partiel de cicatrisation, 14 (39%) présentaient un échec de cicatrisation. Au dernier recul, huit (29%) des 27 patients contrôlés radiographiquent avaient une omarthrose excentrée.

Il n’y avait pas de dégradation du résultat clinique entre le moyen et le long terme.  Le type de travail influençait de manière significative le SSV (sédentaire (86,6 +/- 3,3) et retraité (82,8 +/- 2,7) vs travailleurs manuel (72 +/- 4,2)). Les autres facteurs étudiés ne semblaient pas influencer les résultats.


Maxime HUYS (créteil), Jean GRIMBERG, Rajkumar AMARAVATHI, Padmanaban SEKARAN, Jean KANY
14:30 - 15:30 #12150 - 74. Résultats fonctionnels et causes d'échec après reconstruction arthroscopique de ruptures massives posttraumatiques touchant les tendons du supra et infraépineux.
74. Résultats fonctionnels et causes d'échec après reconstruction arthroscopique de ruptures massives posttraumatiques touchant les tendons du supra et infraépineux.

Objectif:

Le risque de re-rupture d’un ou de plusieurs tendons après reconstruction arthroscopique augmente avec le nombre de tendons touchés dans les ruptures massives de la coiffe des rotateurs. L’objectif consiste à determiner les résultats fonctionnels et les causes d’échec après reconstruction de ruptures posttraumatiques touchant les tendons du supra- et infraépineux. En particulier, il s’agit d‘examiner l’influence d’une pseudoparalysie préopératoire sur le résultat final.

 

Matériel et méthode:

Entre janvier 2010 et décembre 2014, une étude prospective de cas-séries a été menée incluant 31 patients. Tous les patients avaient des ruptures massives posttraumatiques des tendons du supra- et infraépineux. En préopératoire, un déficit de rotation externe était présent dans tous les cas et une pseudoparalysie dans 12 cas. Dans tous les cas une reconstruction arthroscopique des tendons a été effectuée. Les patients ont été évalués en préopératoire ainsi qu’à 3, 6, et 12 mois et chaque année aprés l’opération à l’aide des scores de Constant et du Simple shoulder test. Une IRM a été faite pour chaque cas en préopératoire et à 2 ans postopératoires. Les données ont été corrélées par une analyse de régression.

 

Résultats:

Au total, 27 sur 31 cas ont pu être inclus dans l’étude (87,1%). Le recul moyen était de 45 mois (R:26-61). Le score de Constant a été amélioré d’une moyenne de 47,6 en préopératoire à 85,8  (p<0,001) en postopératoire. La rotation externe moyenne du côté opéré était significativement inférieure au côté opposé avec 24° (SD:28°) en RE1 et 78° (SD:17°) en RE2. Des re-ruptures ont été observées dans 13 cas (48,1%) avec une perte de la rotation externe dans 5 cas. La dégénérescence graisseuse du muscle infraépineux était irréversible si elle a été présente en préopératoire même en cas de reconstruction du tendon avec succès.

 

Conclusions:

Les patients avec des tendons du supra- et infraépineux refixés et intactes à plus de deux ans postopératoires présentaient un très bon résultat fonctionnel malgré un déficit en rotation externe. La présence d’une pseudoparalysie en préopératoire n’est pas déterminant pour un mauvais résultat. La présence d’une épaule gelée en préopératoire est associée à un taux plus élevé de re-rupture et à un moins bon résultat fonctionnel.


Christophe SPORMANN (Zürich, Suisse), Marc SIEVERDING, Beat SIMMEN
14:30 - 15:30 #12091 - 75. Facteurs radiologiques pré-opératoires de réparation arthroscopique incomplète du sus-épineux en cas de lésion massive de la coiffe des rotateurs.
75. Facteurs radiologiques pré-opératoires de réparation arthroscopique incomplète du sus-épineux en cas de lésion massive de la coiffe des rotateurs.

Purpose: The purposes of this study were to: 1. Determine if preoperative imaging findings thought to be characteristic of massive RC tears were associated with the need for advanced mobilization techniques (interval slides), and/or the use of a load sharing rip stop (LSRS) repair construct, and 2. Determine the extent to which these imaging findings predicted the likelihood of an incomplete arthroscopic repair.

Methods: Methods: Eighty-six consecutive patients that underwent arthroscopic repair for massive RC tears performed by a single surgeon were retrospectively evaluated. Previously proposed radiographic risk factors for irreparability (acromiohumeral distances, tangent sign and the Goutallier stage of fatty infiltration for the supraspinatus) were analyzed. Associations between preoperative imaging characteristics and intraoperative results of RC surgery were determined using binary logistic regressions and Fisher's exact tests.  The interobserver reliability of imaging characteristics was determined using Intraclass Correlation Coefficients (ICC.)

Results: Seventy-six massive RC tears were fully reparable (88%.) In the case of 10 RC tears (12%), a complete repair was not obtained.. Inability to obtain a complete repair of the supraspinatus was associated with a positive tangent sign (30% irreparable) versus a negative tangent sign (6.3% irreparable, OR = 6,3, P =0.0102) and with Goutallier grade 3-4 fatty infiltration of the supraspinatus (42.9% irreparable) versus grade 0-2 fatty infiltration (5.7% irreparable, OR = 11.8, P =0.001).  No associations were found between preoperative imaging characteristics and use of interval slides or LSRS.  Interobserver reliability was moderate (ICC 0.75-0.90) for the tangent sign (ICC=0.78) and high-grade (Goutallier 3-4) fatty infiltration of the supraspinatus (ICC=0.74).

Conclusions: A positive tangent sign and/or high-grade fatty infiltration (Goutallier 3-4) were risk factors for incomplete RC tear repair.  However, these were not completely predictive of reparability, as the majority of massive RC tears with these imaging characteristics were still fully reparable. 


Andrew SHEEAN, Patrick DENARD, Rob HARTZLER, Alexandre LÄDERMANN (Genève, Suisse), Steve BURKHART
14:30 - 15:30 #12341 - 76. Résultats cliniques et radiologiques de la réparation avec médialisation sous arthroscopie de rupture massive postéro supérieure de la coiffe des rotateurs : à propos de 22 cas.
76. Résultats cliniques et radiologiques de la réparation avec médialisation sous arthroscopie de rupture massive postéro supérieure de la coiffe des rotateurs : à propos de 22 cas.

Introduction

Les ruptures massives postéro supérieures, dégénératives, rétractées avec une atrophie musculaire et une infiltration graisseuse avancée, sont difficiles à réparer

Et le taux de re rupture varie entre 20 et 50%. Le but de cette étude est de vous rapporter les résultats cliniques et radiographiques d’une réparation arthroscopique avec médialisation afin de diminuer la tension et faciliter la cicatrisation tendineuse de ces ruptures massives. 

 

 

 

Matériel et méthodes

22 patients (6 femmes et 16 hommes), d’âge moyen 63ans, présentant une rupture du sus épineux et sous épineux type 2 (15cas) et type 3(7 cas) selon la classification de Patte avec une infiltration graisseuse supérieure à 2 (Goutallier) dans 50% des cas ont été inclus dans cette étude prospective et mono centrique. Sous arthroscopie après une large libération sous acromiale et articulaire et une abrasion de 5mm du cartilage, les tendons (siège d’un clivage tendineux dans 75% des cas) ont été réinsérés sur cette zone abrasée et la moitié de la surface du trochiter : 2 ancres médiales, le passage de 4 bandelettes et de 4 fils à travers la coiffe ont permis avec 3 ancres externe de plaquer les tendons sur cette zone avivée. L’évaluation clinique a été réalisée avec au moins 9 mois de recul à l’aide des scores de Constant Murley, de l’ASES, la valeur fonctionnelle de l’épaule (SSV), la douleur (VAS), le SST. Une IRM post opératoire selon les critères de Sugaya a permis d’analyser la cicatrisation tendineuse.

 

Résultats

Avec un recul moyen de 12 mois (9-36), tous les scores ont progressé de façon significative(p<0.5) :  le score de Constant- Murley absolu de 40±12 (18-66) à 72,5±8,5 (57-89), le score de la douleur(VAS) de 4,7±1,7 à 4.7 à 1.1±1, la valeur fonctionnelle de l’épaule(SSV) de 49±15 à 83±12, l’ASES score de 45.3±14.6 à 85.2±10 et le SST de 4.9±2 à 9.8±1.8.

Les mobilités ont aussi augmentées comme l’élévation antérieure de 130±36 à 163±10 et  la rotation interne de 53±19 à 70±16. La force a progréssé de 2.9±2.7 à 7.8±5. Nous avons revus 14 imageries IRM post opératoire à plus de 6 mois; 2 reruptures et 12 cicatrisations tendineuses (Sugaya ½:10 cas ; sugaya 3: 2cas).

 

Discussion et conclusion

La technique de médialisation dans les coiffes rétractées, dégénératives ne pouvant pas être réduite de façon anatomique sans tension excessive, nous a permis d’améliorer de façon significative tous les scores fonctionnels de l’épaule. 


Philippe VALENTI, Santiago ORDENEZ, Ausberto VESLAQUEZ, Jean David WERTHEL (Boulogne-Billancourt)
14:30 - 15:30 #12157 - 77. Augmentation arthroscopique avec un patch de renfort biologique pour des situations de coiffe critiques.
77. Augmentation arthroscopique avec un patch de renfort biologique pour des situations de coiffe critiques.

Introduction

Confronted with a failed rotator cuff (RC) repair or a massive tear with compromised tissue quality patch augmentation becomes a logical adjunct from a mechanical and biological point of view. We hypothesize that augmentation of the repair with a novel bioabsorbable scaffold might improve healing rates with few complications and reasonable added costs.

Methods

A consecutive series of 54 patients was prospectively included since 3/14. The case series includes 38 revision cases (typically medial failures) and 16 primary repairs in massive tears. The operation is technically demanding but reproducible and includes 12 steps (video). The cuff is repaired with a standard suture bridge construct using 1-2 medial and 2 lateral anchors ; no additional anchors are needed for patch augmentation. The proposed scaffold (BioFiber, Tornier) consists of biosynthetic fibers woven into a lattice structure and fully absorbing in the Krebs cycle over 18 months.

Results

Until now 14 patients have  completed 24 mo FU including Constant Score (CS), Subjective Shoulder Value ( SSV) and a native MRI. The CS rose from 46 to 85 points, the SSV from 43 to 89%. MR scans showed an intact repair in 12 cases, typically Sugaya type III (intact but thinnend cuff). 2 retears were observed (14%). In this series of 54, one shoulder was revised for infection, one shoulder received a reversed prosthesis and two more were sucessfully revised because of a symptomatic gap formation at the posterior edge of the patch. Reversal of pseudoparesis in massive tears was achieved in 10 cases. The added costs of patch augmention was about 600 Euros, added operation time after the learnig curve less than 30‘. Patch integration has been observed at repeat arthroscopy.

Conclusion

We report a learnable technique for patch augmentation in the revision setting and for massive RC tears. Implant costs are reasonable; the material has been succesfully used in abdominal wall hernias and cosmetic breast surgery. The scaffold is made from fully absorbable synthetic fibres degrading without known toxicity and containing no DNA residues. It has good mechanical and biological properties. The preliminary results suggest an improved outcome and higher healing rates in these critical situations.


Eduard BUESS (Berne, Suisse), Michael HACKL, Amir STEINITZ
14:30 - 15:30 #12460 - 78. Résistance mécanique d’une réinsertion en double rang selon une technique sans-noeud, du supra-épineux : étude cadavérique.
78. Résistance mécanique d’une réinsertion en double rang selon une technique sans-noeud, du supra-épineux : étude cadavérique.

Background: Although various techniques for arthroscopic rotator cuff repair have been introduced, optimal technique is still controversial. Biomechanical studies have been performed to assess tendon-bone interface properties. However, few studies have focused on the effect of the rotator cuff muscle after repair. To determine a technique with improved cuff function, in addition to repair strength, other factors such as stiffness changes in the rotator cuff muscle should also be analyzed. The purpose of this study was to investigate passive stiffness in the supraspinatus (SSP) muscle using shear wave elastography (SWE) after double-row (DR) and knotless transosseous equivalent (KL-TOE) techniques.

Methods: Twelve fresh-frozen cadaveric shoulders with rotator cuff tear (tear size; small [6],

medium-large [6]) were used. Passive stiffness of 4 anatomical regions in the SSP muscle was measured based on an established SWE method. Each specimen underwent 2 types of footprint repair (DR and KL-TOE, in a random order) with the arm at 30° abduction. SWE values, obtained with the arm at 0°, 30°, and 90° abduction, were compared in 3 different conditions: preoperative (torn) and postoperative conditions with the 2 techniques.

Results:  In shoulders with medium-large size tears, SSP muscles showed increased stiffness values after rotator cuff repair with both techniques, and this was significantly observed at 0° abduction. In addition, stiffness of the SSP muscle was uniform among 4 regions after KL-TOE repair, whereas, DR repair caused significantly heterogeneous stiffness distribution within the muscle (P < 0.01). SSP muscles with small size tear did not show any significant differences in stiffness values between regions and repair technique.

Conclusion: KL-TOE technique for the medium-large size tear provided a more uniform stiffness

distribution in repaired SSP muscles compared to the DR technique. Imbalanced muscular stiffness might cause limited functional recovery after the cuff repair. In addition to established evidences of biomechanical properties, the alteration of cuff muscle stiffness should be evaluated to determine the optimal technique.


Taku HATTA (Sendai, Japon), Hugo GIAMBINI, Alexander W. HOOKE, Chunfeng ZHAO, John W. SPERLING, Scott P. STEINMANN, Nobuyuki YAMAMOTO, Eiji ITOI, Kai-Nan AN
Salle Callelongue/Morgiou

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S3
14:30 - 16:15

SYMPOSIUM
Traitement endoscopique de l’instabilité de cheville.

14:30 - 16:15 Introduction. Stéphane GUILLO (surgeon director SOS PIED CHEVILLE BORDEAUX) (Conférencier, Bordeaux Mérignac)
14:30 - 16:15 Méthodologie : Critères d’inclusion et d’exclusion. Guillaume CORDIER (Chirurgien) (Conférencier, Bordeaux)
14:30 - 16:15 Méthodologie : Série, données recueillies, recul, statistiques. François MOLINIER (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
14:30 - 16:15 Techniques chirurgicales : Réparation ligamentaire. Jonathan BENOIST (Chirurgien du pied et de la cheville) (Conférencier, Rennes)
14:30 - 16:15 Techniques chirurgicales : Reconstruction ligamentaire. Fabrice COLIN (chirurgien orthopediste) (Conférencier, Perpignan)
14:30 - 16:15 Résultats : Résultats cliniques. Ronny LOPES (Docteur) (Conférencier, Lyon)
14:30 - 16:15 Résultats : Complications. Michael ANDRIEU (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Montauban)
14:30 - 16:15 Résultats : Reproductibilité et fiabilité des techniques. Olivier BONIFACE (Chirurgien) (Conférencier, Annecy)
14:30 - 16:15 Corrélation iconographique et classification arthroscopique. André THÈS (chirurgien) (Conférencier, BOULOGNE BILLANCOURT), Marc ELKAIM (Chirurgien) (Conférencier, Paris)
14:30 - 16:15 Conclusion. Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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SMA1
14:30 - 15:30

SESSION SMA
Table ronde : Arthroscopie autour des fractures du genou

Modérateurs : Mohamed Saleh BERRADA (RABAT, Maroc), Ahmed Reda HADDOUN (CASABLANCA, Maroc), Bilal SENNOUNE (PAST Président SMA) (Casablanca, Maroc)
14:30 - 15:30 Introduction. Mohamed Saleh BERRADA (Conférencier, RABAT, Maroc)
14:30 - 15:30 Fractures des plateaux tibiaux. Ahmed Reda HADDOUN (Conférencier, CASABLANCA, Maroc)
14:30 - 15:30 Fracture des condyles fémoraux. Abdeljabbar MESSOUDI (Secrétaire général de la SMA) (Conférencier, Casablanca, Maroc)
14:30 - 15:30 Fractures de la rotule. Najib OUAZZANI (Conférencier, RABAT, Maroc)
14:30 - 15:30 Avulsions des épines tibiales. Youssef NAJEB (Pr) (Conférencier, MARRAKECH, Maroc)
14:30 - 15:30 Lésions associées. Mohamed RAFAI (Conférencier, CASABLANCA, Maroc)
14:30 - 15:30 Conclusion. Bilal SENNOUNE (PAST Président SMA) (Conférencier, Casablanca, Maroc)
Salle Endoume 3
15:30

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BOP5
15:30 - 16:15

BATAILLE D'OPINIONS SUR DOSSIERS CLINIQUES
Raideur et LCA.

15:30 - 16:15 Raideur et LCA. Simon BERTIAUX (Chirurgien) (Conférencier, LE HAVRE), Jacques MENETREY (Médecin chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Zakaria RAISSOUNI (Conférencier, Rabat, Maroc)
15:30 - 16:15 Raideur et LCA. Gilbert VERSIER (chirurgien orthopédiste) (Animateur, Paris)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SPV6
15:30 - 15:45

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
Améliorer la cicatrisation des coiffes.

Modérateur : Arnaud GODENÈCHE (Chirurgien Orthopédiste) (Lyon)
15:30 - 15:45 Améliorer la cicatrisation des coiffes. Matthias ZUMSTEIN (Conférencier, Berne, Suisse)
Salle Callelongue/Morgiou

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SMA2
15:30 - 16:15

SESSION SMA
Communications particulières

Modérateurs : Fatima Zohra DAHMI (Inezgane, Maroc), Abdelmajid EL MRINI (Fès, Maroc), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse)
15:30 - 16:15 Facteurs pronostiques influençant les résultats fonctionnels des lésions méniscales sous arthroscopie (à propos de 126 cas). Aliou BAH (Orateur, Rabat, Maroc)
15:30 - 16:15 Les difficultés au cours de la ligamentoplastie du genou par DIDT. Ahmed EL BARDOUNI (traumatologie) (Orateur, Rabat, Maroc)
15:30 - 16:15 DIDT sur mesure : notre expérience. Mounir YAHYAOUI (résident) (Orateur, Oujda, Maroc)
15:30 - 16:15 TLS : La solution de la fixation du DT ? Mohamed ADMI (médecin résident) (Orateur, Fes, Maroc)
15:30 - 16:15 Conflit antérieur de la cheville chez le footballeur. Aymane FENNANE (Orateur, Casablanca, Maroc)
Salle Endoume 3
15:45

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TR4
15:45 - 16:15

TABLE RONDE
La coiffe délaminée.

15:45 - 16:15 La coiffe délaminée. Pascal BOILEAU (Chef de Service) (Conférencier, Nice), Seung Ho KIM (Conférencier, Séoul, Corée du Sud), Laurent LAFOSSE (Conférencier, ANNECY)
Salle Callelongue/Morgiou
16:45

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S2
16:45 - 18:15

SYMPOSIUM
Ligamentoplastie du LCA chez l’enfant et l’adolescent.

Participants : Manon BACHY (Participant, Paris), Gaspard FOURNIER (Participant, LYON), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Participant, Bordeaux Mérignac), R. LAURENT (Participant, Paris), Caroline MOUTON (PhD, Head of Research) (Participant, Luxembourg, Luxembourg), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Participant, Versailles), Henri ROBERT (Chirurgien orthopédiste) (Participant, Chateau-Gontier)
Conférenciers : Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon), Nicolas LEFEVRE (Conférencier, PARIS)
16:45 - 18:15 Introduction : de quoi parle-t-on ? Nicolas LEFEVRE (Conférencier, PARIS), Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Données actuelles sur reprise du sport et rerupture. Romain SEIL (PAST Président ESSKA) (Conférencier, Luxembourg, Luxembourg)
16:45 - 18:15 Que peut-on attendre du traitement conservateur de la rupture du LCA chez l’enfant ? Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Résultats de la reconstruction du LCA chez l’enfant et l’adolescent. Jonathan CURADO (PH) (Conférencier, Rouen), Loic GEFFROY (orthopediste) (Conférencier, Nantes), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Analyse IRM de la ligamentisation de la greffe chez l’enfant. Adrien PAUVERT (Interne) (Conférencier, Angers)
16:45 - 18:15 Troubles de la croissance. Philippe GICQUEL (PUPH) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 18:15 Reprise du sport après reconstruction du LCA chez l’enfant et l’adolescent. Matthieu SANCHEZ (Conférencier, Versailles), Loic GEFFROY (orthopediste) (Conférencier, Nantes), Jean-Marie FAYARD (Chirurgien) (Conférencier, Lyon)
16:45 - 18:15 Rerupture après reconstruction du LCA chez l’enfant et l’adolescent. Walid LAKHAL (orthopediste pediatre) (Conférencier, floirac), Antoine PEYRONNET (CCA 1ère année) (Conférencier, Angers), Camille THEVENIN-LEMOINE (chirurgien orthopédiste pédiatrique) (Conférencier, Toulouse)
16:45 - 18:15 Conclusion et synthèse. Nicolas LEFEVRE (Conférencier, PARIS), Franck CHOTEL (Ex Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SC5
16:45 - 17:30

SESSION CONTROVERSE
Quel matériel pour une coiffe en 2017.

16:45 - 17:30 Quel matériel pour une coiffe en 2017. Richard ASWAD (Chirurgien orthopédiste libéral) (Conférencier, MARSEILLE), Jean KANY (Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse), Laurent NOVE-JOSSERAND (chirurgien) (Conférencier, LYON)
16:45 - 17:30 Quel matériel pour une coiffe en 2017. Julien DERANLOT (Chirurgien) (Animateur, PARIS)
Salle Callelongue/Morgiou

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SC6
16:45 - 17:15

SESSION CONTROVERSE
Arthrodèse de cheville : pourquoi je ne la fais plus sous arthroscopie.

Modérateur : Laurent GALOIS (President SOTEST) (NANCY)
16:45 - 17:15 Arthrodèse de cheville : pourquoi je ne la fais plus sous arthroscopie. Christophe CERMOLACCE (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Marseille), François-Xavier SEVESTRE (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Rennes)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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SMAC1
16:45 - 17:30

SESSION SMACOT
Communications particulières

Modérateurs : Fawzi BOUTAYEB (Professeur) (FES, Maroc), Abderrahim RAFAOUI (Casablanca, Maroc), Mohamed RAHMI (Casablanca, Maroc), Gilbert VERSIER (chirurgien orthopédiste) (Paris)
16:45 - 17:30 L’acromioplastie a-t-elle une place dans les ruptures partielles de la coiffe des rotateurs ? Laila EL OTMANI (Orateur, Rabat, Maroc)
16:45 - 17:30 Ligamentoplastie du LCA selon Jaeger arthroscopique. Satisfaction et complication. Mohamed Amine BENHIMA (Orateur, MARRAKECH, Maroc)
16:45 - 17:30 L’arthroscopie du poignet : Instrumentation et voies d’abord. Mohamed ADMI (médecin résident) (Orateur, Fes, Maroc)
16:45 - 17:30 Sutures méniscales : expérience du service de traumatologie-orthopédie, CHU Mohammed VI-Oujda. Mounir YAHYAOUI (résident) (Orateur, Oujda, Maroc)
16:45 - 17:30 L’intérêt de la ténotomie sous arthroscopie dans la pathologie du long biceps : à propos de 18 cas. Yassir EL ANDALOUSSI (Président de la SMA) (Orateur, Casablanca, Maroc)
16:45 - 17:30 Les risques lésionnels dans l'arthroscopie de la cheville : étude Anatomique. Abdelhalim EL IBRAHIMI (Orateur, Fes, Maroc)
Salle Endoume 3
17:15

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RS
17:15 - 17:30

RELIVE SURGERY
Endoscopie latérale de cheville : la technique.

Modérateur : Jordi VEGA (Orthopedic surgeon) (Barcelona, Espagne)
17:15 - 17:30 Endoscopie latérale de cheville : la technique. Stéphane GUILLO (surgeon director SOS PIED CHEVILLE BORDEAUX) (Conférencier, Bordeaux Mérignac)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
17:30

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C11
17:30 - 17:45

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Dyskinésie secondaire de la scapula et lésion de la coiffe.

Modérateur : Jean-François KEMPF (Professeur Emérite Université de Strasbourg) (Strasbourg)
17:30 - 17:45 Dyskinésie secondaire de la scapula et lésion de la coiffe. Seung Ho KIM (Conférencier, Séoul, Corée du Sud)
Salle Callelongue/Morgiou

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SMP4
17:30 - 18:00

SESSION MISE AU POINT
Talalgies postérieures : symposium AFCP 2016.

Modérateur : Yves TOURNÉ (Chirurgien) (Grenoble)
17:30 - 18:00 Talalgies postérieures : symposium AFCP 2016. Carlos MAYNOU (professeur des universités) (Conférencier, Lille)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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SMAC2
17:30 - 18:00

SESSION SMACOT
Conférence magistrale : Apport de la chirurgie arthroscopique chez le sportif au Maroc.

Modérateurs : Belkacem CHAGAR (Rabat, Maroc), Christian LUTZ (Auditeur) (Strasbourg), Rachid OUADIH (Taza, Maroc), Mohamed RAFAI (CASABLANCA, Maroc)
17:30 - 18:00 Apport de la chirurgie arthroscopique chez le sportif au Maroc. Mohamed ARSSI (Conférencier, casablanca, Maroc)
Salle Endoume 3
17:45

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SS
17:45 - 18:00

SESSION SOFEC
Lésions nerveuses et chirurgie de l’épaule.

Modérateur : Thibault LAFOSSE (chirurgien) (Annecy)
17:45 - 18:00 Lésions nerveuses et chirurgie de l’épaule. Philippe VALENTI (Ex Président AOT) (Conférencier, PARIS)
Salle Callelongue/Morgiou
18:00

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SMAC3
18:00 - 18:30

SESSION SMACOT
Face à face

Modérateurs : Olivier COURAGE (Chirurgien orthopédiste) (Le Havre), Jalal HASSOUN (Casablanca, Maroc), Farid ISMAEL (Past président SMA) (Rabat, Maroc)
18:00 - 18:30 Chirurgie de la coiffe des rotateurs : Ciel ouvert versus Arthroscopie. Mustapha TRAFEH (Conférencier, Casablanca, Maroc), Abdelkrim LARGAB (Conférencier, Casablanca, Maroc)
Salle Endoume 3
Samedi 09 décembre
07:45

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CE08
07:45 - 08:45

CE08 - Conférence d'enseignement
Fractures et cal vicieux du trochiter

07:45 - 08:45 Fractures et cal vicieux du trochiter. Olivier BARBIER (chirurgien orthopédiste) (Conférencier, Toulon), Julien BERHOUET (PU-PH) (Conférencier, Tours), Didier GUIGNAND (chirurgien libéral) (Conférencier, LYON), Xavier OHL (PU-PH) (Conférencier, Reims)
Auditorium (Palais des Congrès)

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CE09
07:45 - 08:45

CE09 - Conférence d'enseignement
Plastie antérolatérale au genou : aspects pratiques et techniques.

07:45 - 08:45 Plastie antérolatérale au genou : aspects pratiques et techniques. Julien CHOUTEAU (chirurgien orthopédique) (Conférencier, ANNECY), Pierre IMBERT (Chirurgien) (Conférencier, St Raphaël), Christian LUTZ (Auditeur) (Conférencier, Strasbourg), Bertrand SONNERY-COTTET (MD, PhD) (Conférencier, Lyon)
Salle Callelongue/Morgiou

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CE10
07:45 - 08:45

CE010 - Conférence d'enseignement
Gestion de la résection osseuse dans le conflit came et pince.

07:45 - 08:45 Gestion de la résection osseuse dans le conflit came et pince. Xavier FLECHER (PUPH) (Conférencier, marseille), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Salle Endoume 3
08:30

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SFAQ1
08:30 - 09:30

SFAQUATIQUE
Dans l'eau : Aspects techniques et fondamentaux

Modérateur : Jean Marie COUDREUSE (Marseille)
08:30 - 09:30 Introduction. Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille), Abdou SBIHI (Chirurgien) (Conférencier, Marseille)
08:30 - 09:30 L'évolution de l'épaule "aquatique" du Coelacanthe à Manaudou. Richard ASWAD (Chirurgien orthopédiste libéral) (Conférencier, MARSEILLE)
08:30 - 09:30 Avantages et inconvénients de la thérapie en milieu aquatique. Serge MESURE (Conférencier, Marseille)
08:30 - 09:30 L’ostéopathie aquatique : concept innovant. Gilles DAVIN (Conférencier, Marseille)
Salle Endoume (Palais des Congrès)
09:00

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CP9
09:00 - 10:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Epaule

Modérateurs : Jacques GUERY (CHIRURGIEN) (NEVERS), Philippe RIERA (chirurgien orthopédique) (MARSEILLE)
09:00 - 10:00 #12167 - 79. Les capsulites sont-elles plus fréquentes en cas d’évacuation de calcifications ?
79. Les capsulites sont-elles plus fréquentes en cas d’évacuation de calcifications ?

Introduction :

L’évacuation arthroscopique d’une calcification (CA) tendineuse peut être proposée après échec du traitement médical. Le symposium de la SFA 2007 retrouvait un taux de capsulite rétractile (CR) post-opératoire de 12%. L’objectif était de déterminer si l’exérèse arthroscopique d’une calcification à elle seule était un facteur de risque de CR. Notre hypothèse était que l’exérèse de la calcification entrainait un taux élevé de CR.

Matériels et Méthodes :

Etude rétrospective, monocentrique menée sur des patients opérés entre juin 2013 et janvier 2017 (monoopérateur) présentant des douleurs d’épaules résistantes au traitement médical avec infiltration acromio-claviculaire, plus ou moins associé à la présence d’une CA de type A ou B (les type C ont été exclus). Les patients ont été répartis en deux groupes, le seul critère thérapeutique différenciant les groupes étai la réalisation d’une exérèse de calcification intra-tendineuse ou non. Deux cent soixante-huit patients ont été inclus. Aucun patient n’a été perdu de vu. L’âge moyen à l’intervention était de 52 ans. Tous les patients ont été revu à 6 semaines, 3 mois et à 6 mois. Il était noté si le patient présentait lors du suivi une CR. 

Résultat :

Les deux groupes sont comparables sur l’âge et le sexe.  La prévalence de CR était de 16,9%. On retrouvait significativement (p=0.0001) plus de patients 28.4% (n=29) souffrant d’une CR dans le groupe CA++ contre 9.7% (n=16) dans le groupe CA++. Le risque de faire une CR lors d’une acromioplastie associée à une résection de ¼ externe de clavicule était 3.7 fois plus important s’il est accompagné d’une exérèse de calcification intra-tendineuse. Au terme du suivi, tous les patients ont récupéré une épaule indolente et mobile après 1 à 2 injection intra articulaire et sous acromiale. 

Discussion/Conclusion :

A geste égal l’exérèse d’une CA multiplie par 3,7 le risque de présenter une CR dans les suites opératoires. La CR post-opératoire pourrait être favorisée par des débris calciques macro ou microscopique et entrainer une réaction biochimique agressive. Notre hypothèse est confirmée et modifie nos pratiques en termes d’information aux patients. En cas d’exérèse arthroscopique de calcification associée à une acromioplastie et résection latérale de clavicule, nous prévenons le patient d’un risque élevé de CR. La prévalence de CR dans notre population était de 16,9% et significativement (p=0.0001) plus importante dans le groupe CA++ (28,4%).

 


Anthony HERVE (RENNES), Philippe COLLIN, Herve THOMAZEAU
09:00 - 10:00 #12312 - 80. Epaule douloureuse post-traumatique: n’oublions pas le nerf supraclaviculaire !
80. Epaule douloureuse post-traumatique: n’oublions pas le nerf supraclaviculaire !

Introduction : L’examen clinique de l’épaule douloureuse post-traumatique est souvent difficile, et l’orientation diagnostique est plus volontiers guidée vers la pathologie tendineuse, plus fréquente que la souffrance nerveuse périphérique. Cependant, la souffrance du nerf supraclaviculaire risque d’être négligée, faute de la rechercher, et les demandes d’imagerie et les propositions thérapeutiques peuvent être erronées, voire même contestables. Nous avons souhaité reprendre notre expérience clinique dans ce domaine de la souffrance chronique d’un nerf sensitif.

Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective sur dix ans non-exhaustive a réuni 25 dossiers de patients pour lesquels le diagnostic de souffrance chronique du nerf supraclaviculaire a été posé. 20 dossiers de procédures d’expertises en contentieux ou en sapiteur pour des compagnies d’assurances, et 5 dossiers de consultation spécialisée en chirurgie de l’épaule ont été analysés.

Résultats : Les 25 dossiers concernaient 9 hommes et 16 femmes, actifs, qui avaient été victimes d’un accident par abaissement brutal de l’épaule, ou par choc direct sur l’épaule dans la moitié des cas par ceinture de sécurité. Le délai entre l’accident et la mise en évidence clinique de la souffrance du nerf supraclaviculaire était en moyenne de 21 mois (6 mois à 7 ans). Le signe de Tinel positif sur un, deux ou trois rameaux du nerf supraclaviculaire, affirmait le diagnostic, confirmé par le territoire d'hypoesthésie sous-claviculaire et /ou sous-acromial. Les parcours des patients étaient assez semblables en termes d’imagerie et de thérapeutique: 1 à 5 échographies d’épaule, 1 à 5 arthrotomodensitométries ou IRM de coiffe, 6 à 150 séances de kinésithérapie, 1 à 3 arthroscopies pour acromioplastie et/ou ténotomie bicipitale. L’efficacité totale de l’infiltration anesthésique-test sur les zones gâchettes lorsqu’elle a pu être réalisée en complément des procédures expertales ou systématiquement en consultation: a confirmé le diagnostic, a procuré un soulagement complet immédiat des douleurs d’épaule, et a permis l’examen réel de l’épaule . Le décollement sous-cutané par l'injection des zones de fibrose périnerveuses sur la clavicule et/ou sur l'acromion a permis en règle le soulagement à terme des patients.

Conclusion : La mise en balance du délai d’évolution, du nombre d’examens d’imagerie, du nombre de séances de kinésithérapie, du nombre d’interventions non-justifiées, versus l’efficacité d’une goutte de Lidocaïne, mérite de ne pas oublier cette explication nerveuse d’une épaule douloureuse post-traumatique.


Fabrice DUPARC (Rouen), Nicolas TARISSI, Marie-Caroline MERLET, Lisa VINCIGUERRA, Xavier ROUSSIGNOL
09:00 - 10:00 #12105 - 81. Résultats cliniques et électromyographiques d’une série continue monocentrique de neurolyse endoscopique du nerf supra scapulaire à l’incisure scapulaire.
81. Résultats cliniques et électromyographiques d’une série continue monocentrique de neurolyse endoscopique du nerf supra scapulaire à l’incisure scapulaire.

Introduction : La compression idiopathique et isolée du nerf supra-scapulaire (NSS) à l’incisure scapulaire est une des étiologies de douleur chronique de l’épaule du sujet jeune. Cette incisure est recouverte à son bord supérieur par le ligament transverse de la scapula. Le nerf peut être comprimé à son passage sous celui-ci. Notre étude a pour objectif d’évaluer le résultat clinique et electromyographique des neurolyses endoscopiques du nerf supra scapulaire dans les cas de compression isolée.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une série monocentrique, rétrospective, continue, de 11 patients opérés entre 04/2008 et 04/2016 d’une neurolyse isolée endoscopique du NSS à l’incisure scapulaire. Il y avait 3 femmes et 8 hommes. Tous les patients ont eu un EMG pré opératoire mettant en évidence une compression du nerf supra-scapulaire à l’incisure scapulaire. Tous les patients ont eu une imagerie pré-opératoire (6 IRM et 5 arthro-scanner). La neurolyse était réalisée par endoscopie. En post-opératoire les patients étaient réévalués cliniquement et un EMG de contrôle était réalisé avec un recul minimum de 6 mois.

Résultats : Onze patients ont été revus au recul moyen de 23,8 mois [6-84]. L’âge moyen au moment de la chirurgie était de 40,7 ans [26-53]. Neuf patients (82%) rapportaient une nette amélioration des douleurs et jugeaient le résultat excellent dans 4 cas et bon dans 5 cas. Une patiente, qui a présenté une capsulite rétractile post-opératoire, rapportait une amélioration partielle des douleurs à 24 mois post-opératoire et un résultat jugé moyen. Un patient jugeait le résultat mauvais avec persistance de douleurs mal systématisées. Un EMG de contrôle était réalisé dans neuf cas (82%), montrant pour tous une bonne libération de NSS avec réinnervation au délai moyen de 7 mois [3-24]. Il n’y a pas eu de complication per ou post-opératoire.

Conclusion : Il s’agit d’une technique chirurgicale fiable et reproductible, permettant une amélioration des douleurs, de la force ainsi qu’une bonne récupération de l’activité nerveuse à l’EMG. La morbidité de cette intervention est très faible.


Benjamin ADAMCZEWSKI (Toulouse), Maxime ANTONI, Jean-François KEMPF, Philippe CLAVERT
09:00 - 10:00 #12333 - 82. Evaluation échographique des rapports acromio-claviculaires antérieurs dans le plan horizontal : étude préliminaire sur 40 sujets sains. Une nouvelle possibilité pour le diagnostic différentiel des DAC de stade 3 et 4 de Rockwood?
82. Evaluation échographique des rapports acromio-claviculaires antérieurs dans le plan horizontal : étude préliminaire sur 40 sujets sains. Une nouvelle possibilité pour le diagnostic différentiel des DAC de stade 3 et 4 de Rockwood?

Introduction :

Le diagnostic différentiel des disjonctions acromio-claviculaires (DAC) de stade 3 et 4 de Rockwood reste difficile actuellement malgré les imageries tridimensionnelles. L’utilisation de l’échographie dans les pathologies acromio-claviculaire (AC) est validée depuis de nombreuses années mais il n’y pas dans la littérature d’analyse échographique des rapports AC dans le plan horizontal. L’objectif de l’étude était d’évaluer la reproductibilité d’une échographie de l’articulation acromio-claviculaire (AAC) réalisée par le chirurgien orthopédiste pour analyser les rapports AC antérieurs dans le plan horizontal sur des sujets sains.

Hypothèse :

Cette procédure est fiable et reproductible et que les rapports AC droit et gauche (dans le plan horizontal) sont comparables chez un même individu.

Matériels et Méthodes :

Cette étude prospective observationnelle a été réalisée en 2017 dans un service universitaire de chirurgie orthopédique et traumatologie sur des sujets sains de 18 à 35 ans. L’examen échographique était réalisé par 2 chirurgiens orthopédistes avec un échographe portatif SonoSite M-Turbo® (Fujifilm, Japon). La mesure de la distance entre le bord antérieur de la clavicule (BACL) et le bord antérieur de l’acromion (BAAC) était effectuée du côté droit puis gauche et répétée une deuxième fois par le même examinateur (soit 2 mesures par côté et par examinateur).

Les reproductibilités intra et inter-observateur ont été analysées, ainsi que la concordance des mesures de distance entre le côté droit et gauche chez un même individu, la « morphologie type » de l’AAC dans le plan horizontal, et l’influence du genre et du côté dominant sur la « forme type » de l’ACC.

Résultats :

Quarante volontaires sain (dont 21 hommes (52,5%)), âgés de 23,5±3 ans [20-32,5] ont participé à l’étude. Ils pratiquaient du sport dans 75% des cas.

Les reproductibilités intra et inter-observateur pour les mesures de distance BACL-BAAC était respectivement de 0.95 [0.93 – 0.97] et 0.87 [0.84 – 0.90]. La concordance entre les côtés droit et gauche était significative (p<0,001) avec une reproductibilité de 0.86 [0.83 – 0.89]. Vingt-sept (67,5%) volontaires présentaient « alignement parfait » des BACL et BAAC.

Discussion-Conclusion :

Cette étude confirme les possibilités d’évaluer avec une bonne reproductibilité les rapports AC antérieurs dans le plan horizontal et que les 2 côtés sont comparables chez un individu.

On peut donc désormais envisager une étude sur des patients atteints de DAC.


Guillaume VILLATTE (Clermont-Ferrand), Lecointe THIBAULT, Roger ERIVAN, Aurélien MULLIEZ, Pierre MÉTAIS, Stéphane DESCAMPS, Stéphane BOISGARD
09:00 - 10:00 #12133 - 83. L'efficacité de la stabilisation acromioclaviculaire dépend de la construction chirurgicale utilisée.
83. L'efficacité de la stabilisation acromioclaviculaire dépend de la construction chirurgicale utilisée.

Contexte

La disjonction acromioclaviculaire (AC) aiguë perturbe le contrôle de rotation et de translation de l'omoplate par les complexes ligamentaires acromioclaviculaires et coracoclaciculaires. Les données restent très limitées quant à l'efficacité des technique de stabilisation acromioclaviculaire chirurgicale existante pour résister aux forces de rotation et de translation.

Objectifs

Évaluation de l'impact de 4 constructions différentes sur la stabilité en rotation et translation de l'articulation AC.

Méthodes

Deux modèles osseux synthétiques ont été équipés de dispositifs de réparation coracoclaviculaires de manière standardisée. Des tunnels horizontaux ont été forés aux marges de l'articulation AC sur le premier modèle et des tunnels verticaux ont été forés sur le deuxième. Les modèles osseux étaient équipés de dispositifs de navigation  sur la clavicule et l'acromion. La stabilité rotationnelle et translationnelle des constructions a été testée avec des tests de traction quasi statique non destructifs. Les forces de déplacement ont été appliquées à l'aide d'un transducteur de force. Les mesures ont été effectuées avec le dispositif coracoclaviculaire seul (CC), avec un  (O) cerclage horizontal seul, une (8) figure horizontale de huit seul, un cerclage horizontal (O8) renforcé avec une figure de huit, et (V) cerclage vertical seul. Le déplacement total entre les dispositifs de suivi claviculaire et acromial a été enregistré dans un laboratoire de kinésiologie. 

Résultats

Le déplacement total (moyenne +/- SD mm / N) était de 9,67 +/- 12,56 pour la réparation CC seule était de 1,3 +/- 0,64 pour le cerclage horizontal, 1,6 +/- 1,58 pour le cerclage de huit; 0,95 +/- 0,79 pour le cerclage horizontal associé à la figure 8 et 3,31 +/- 3,04 pour le cerclage vertical. Le déplacement total était significativement inférieur pour les constructions O8 que pour toutes les autres constructions (p <0,000 - 0,014). Aucune différence statistique n'a été trouvée entre les constructions O et 8  (p = 0,09) ainsi que le cerclage vertical et le cerclage coracoclaviculaire seul (p = 0,06).

Conclusion

Le cerclage horizontal associé à la figure huit permet une augmentation significative de la résistance aux forces de déplacement en rotation et en translation par rapport à d'autres constructions testées. Une étude plus approfondie est nécessaire pour évaluer la résistance des constructions au chargement cyclique.

Pertinence clinique

L'optimisation de la stabilité des constructions acromioclaviculaires peut permettre des protocoles de rééducation post-opératoires plus rapides et une diminution du risque de détente après stabilisation chirurgicale.


Nicolas HOLZER (Geneva, Suisse), Gregory CUNNINGHAM, Alexandre LÄDERMANN, Stéphane ARMAND
09:00 - 10:00 #12014 - 84. Evaluation biomécanique de méchage unique versus méchage multiple sur le risque de fracture lors de réparation de disjonction acromio-claviculaire.
84. Evaluation biomécanique de méchage unique versus méchage multiple sur le risque de fracture lors de réparation de disjonction acromio-claviculaire.

La ligamentoplastie acromio-claviculaire arthroscopique est en plein essor. Lorsque la fixation coracoïdienne est réalisée à l’aide d’un tunnel, elle s’accompagne d’un risque de fragilisation particulier de la coracoïde. L’hypothèse de ce travail est que l’augmentation du nombre de perforation de la coracoïde s’accompagne de l’augmentation du risque fracturaire. L’objectif primaire de cette étude est d’évaluer les conséquences sur la charge de la rupture d’un méchage à 4mm sur la coracoïde. L’objectif secondaire est d’évaluer les conséquences sur la charge de la rupture d’un méchage à 4mm associé à un trou de broche de 2,4mm sur la coracoïde.

 

20 scapulas cadavériques ont été réparties en 2 groupes et la densité osseuse de chaque scapula a été évaluée par Tomodensitométrie (Unité Houndsfield). Dans chaque groupe, un tirage au sort a été réalisé afin de déterminer la scapula témoin(a) et la scapula test(b). Le groupe 1 comparait une scapula test(a) contre une scapula méchée à 4mm(b). Le groupe 2 comparait une scapula méchée à 4mm(a) avec une scapula méchée à 4mm avec un trou de broche(b). Les tests ont été réalisés à l’aide d’un moteur Instrom 8500+ et les forces ont été appliquées dans l’axe du tendon conjoint. La mesure de la charge à la rupture (fracture de la coracoïde) et sa localisation ont été notées pour chaque scapula.

           

La comparaison de densité osseuse des 2 groupes ne retrouvait pas de différence significative. Dans le groupe 1, la comparaison des densités osseuses ne retrouvait pas de différence entre les 2 sous-groupes. La comparaison de la charge à la rupture retrouvait une différence significative (p=0,05) entre les 2 groupes. Le groupe 1(a) a présenté 3 fractures au niveau de la coracoïde et 2 fractures au niveau de la jonction os-tendon. Le groupe 2 retrouvait une densité osseuse comparable entre les 2 sous-groupes. La comparaison de la charge à la rupture des 2 groupes ne retrouvait pas de différence significative entre les 2 groupes (p=0,375).

 

La réalisation d’un tunnel de 4mm au niveau de la portion horizontale augmente le risque fracturaire de façon significative. Un brochage itératif semble aggraver cette situation (non significatif). Il est donc impératif d’obtenir un positionnement optimal de la broche guide lors du premier passage de celle-ci.


Benoît LE GLÉDIC (Nantes), Philippe CLAVERT
09:00 - 10:00 #12149 - 85. Ligamentoplastie "anatomique" arthroscopique dans les DAC chroniques.
85. Ligamentoplastie "anatomique" arthroscopique dans les DAC chroniques.

Introduction : La disjonction acromio-claviculaire DAC est une pathologie fréquente dans la traumatologie de l’épaule, et reste un sujet controversé, même si le symposium de la SFA a apporté de nombreuses évidences. Au stade chronique, les reconstructions nécessitent une ligamentoplastie, biologique, dont l’intégration est rendue possible par une réduction articulaire stable.

 

Objectif de l’étude : L’objectif est de rapporter les résultats d’une technique arthroscopique avec réduction et stabilisation articulaire par endobouton, et plastie anatomique acromio-claviculaire AC et coraco-claviculaire CC, au droit interne.

 

Matériel et Méthodes : cette étude prospective, incluant 19 patients opérés pour une DAC chronique, rapporte les résultats cliniques et radiographiques de cette technique, à plus d’un an de recul. Le droit interne, en transplant monobrin est passé dans la clavicule et sous la coracoïde, puis en pont à la face supérieure et antérieure de l’AC. Un endobouton CC protège initialement le montage.

 

Résultats : Les résultats cliniques étaient bons et très bons dans 89% des cas. Le score de constant progressait de 64 points en moyenne en préopératoire à 84 points au dernier recul (p<0,001). La restitution d’une distance AC frontale et coronale normales, par rapport au côté controlatéral, sans perte de réduction a été obtenue dans 84% (p<0,001). Nous rapportons un échec et une perte de réduction partielle.

 

Discussion : Pour les DAC chroniques, aucune technique n’est formellement validée. Les ligamentoplasties synthétiques sont délaissées au profit des ligamentoplasties biologiques. La plus employée est la technique de Weaver-Dunn. Cette plastie, non anatomique au LAC, apporte des résultats satisfaisants mais le taux d’échec reste élevé, jusqu’à 24% selon les séries. D’autres greffes biologiques, aux ischio-jambiers ou au petit palmaire, consistant en une ligamentoplastie CC, apportent également des échecs. L’objectif de cette technique est une réduction articulaire durable, tout en restaurant son fonctionnement physiologique. Nous souhaitions donc une ligamentoplastie « anatomique », CC et AC, protégée pour la réduction articulaire initiale par un endobouton, pendant la phase de ligamentisation de notre transplant. Les résultats à court-moyen terme sont en faveur d’une bonne stabilisation AC frontale, et coronale.

 

Conclusion : Cette reconstruction ligamentaire, mixte AC et CC a pour ambition d’être « anatomique », et donc de diminuer le taux d’échec du traitement des DAC chroniques. Cette technique, arthroscopique, combine une stabilisation et réduction articulaires par un endobouton CC, afin de permettre la ligamentisation de notre greffe au droit interne. Le fonctionnement articulaire AC, frontal et coronal est ainsi restauré.


Philippe TEISSIER (Montpellier), Haroun BOUHALI, Jacques TEISSIER
09:00 - 10:00 #12305 - 86. La résection-réinsertion tendineuse dans les tendinopathies sévères est-elle aussi efficace sur le plan clinique que dans les ruptures partielles intra tendineuses ?
86. La résection-réinsertion tendineuse dans les tendinopathies sévères est-elle aussi efficace sur le plan clinique que dans les ruptures partielles intra tendineuses ?

Introduction : Les tendinopathies non rompues, non calcifiantes et les lésions partielles de la coiffe des rotateurs possèdent une présentation clinique similaire. Le traitement chirurgical est plus efficace pour les ruptures intra tendineuses (RIT) que pour les tendinites, probablement parce qu’il implique la résection du tendon pathologique, tandis qu’il se limite souvent à une acromioplastie ou à une décompression sous-acromiale pour les tendinites. Dans notre centre, la tendinite du supra épineux et les RIT sont traitées en utilisant la même procédure chirurgicale, par exérèse de la portion pathologique du tendon, suivie de la réinsertion de la partie saine.

 

Objectif : comparer des scores cliniques, chez des patients présentant ces deux pathologies et traités par la même technique opératoire puis déterminer s’il existe d’autres facteurs associés ou non à de mauvais résultats.

 

Méthodes : Les auteurs ont rétrospectivement évalué tous les patients traités chirurgicalement pour une tendinite du supra épineux (n = 43) et pour une RIT du supra épineux (n = 30) en utilisant la même technique, entre 2004 et 2014. Tous les patients ont été évalués en utilisant le score de Constant (valeur post opératoire et gain) et la shoulder score value (SSV). Des régressions uni et multivariées ont été effectuées pour déterminer les facteurs associés aux résultats post opératoires (âge, sexe, bras dominant, ténotomie / ténodèse du biceps).

 

Résultats : Le score post opératoire de Constant était plus élevé chez les patients traités pour une RIT (67,2 ± 15,7) que chez les patients traités pour une tendinite (63 ± 21,7). L'amélioration nette du score de Constant était également plus élevée chez les patients traités par pour une RIT (13,3 ±  11,1) que dans le groupe tendinite (8,8 ±  22). La SSV était également légèrement meilleur pour les RIT (78,8 ± 18,9) que pour les tendinites (74,7 ± 25,6). La régression multivariée a révélé que les résultats étaient corrélés à l'âge du patient, au genre et à l'étiologie et notamment au caractère professionnel, alors que les procédures adjuvantes sur le biceps n’avaient peu ou pas d'influence.

 

Conclusion : La résection chirurgicale de la partie pathologique du tendon supraépineux est un traitement efficace pour les RIT, mais donne des résultats très variables chez les patients atteints de tendinite. Des recherches complémentaires sur les étiologies sous-jacentes aux tendinites permettraient d’isoler des procédures plus efficaces au cas par cas. 


Tanguy LEDRU (LYON), Mo SAFFARINI, Florent BOREL, Arnaud GODENÈCHE
09:00 - 10:00 #12114 - 87. Radiofréquence et température arthroscopique : paramètres influençant la température intra articulaire pendant les procédures arthroscopiques de l’épaule : à propos de 22 patients.
87. Radiofréquence et température arthroscopique : paramètres influençant la température intra articulaire pendant les procédures arthroscopiques de l’épaule : à propos de 22 patients.

Introduction : L’utilisation des systèmes de radiofréquence pendant les procédures arthroscopiques de l’épaule est devenue incontournable  mais  provoquent une élévation de la température intra articulaire qui est à l’origine de complications néfastes. L’objectif de cette étude était d’analyser les facteurs faisant varié la température intra articulaire avec l’utilisation de la radiofréquence.

 

Matériel et méthode : La température articulaire était mesurée en per opératoire  grâce au système Quantum 2® (Smith et Nephew™) avec la sonde Ambient SuperTurboVac 90® (Smith et Nephew™) sur 22 patients. Le recueil des données était prospectif. Les principaux paramètres étudiés était la mesure de la température fonction de : localisation de la procédure (gléno-huméral ou sous-acromial), l’utilisation de la coagulation ou de l’ablation, le nombre de voies d’abords, la pression de l’arthropompe, le temps d’utilisation, la tension artérielle et la température de la salle opératoire.

 

Résultats : 66 enregistrements ont été réalisés. Aucune complication n’a été recensée. L’ajout d’une voie d’abord fait diminuer l’élévation moyenne de 3,8° (p < 0,05). La température ambiante au delà de 19,15° avec deux voies d’abords provoquent une augmentation moyenne de 13,3° (p < 0,05). L’augmentation de la pression de l’arthropompe de 10 mmHg fait augmenter le température de O,8° (p < 0,05). Aucune différence significative n’a été trouvée sur la variation de la tension artérielle, la localisation, le mode d’utilisation.

 

Conclusion : Ces résultats montrent l’intérêt du contrôle de ces facteurs lors de l’utilisation de la radiofréquence. Cette étude a permis de dégager des situations à haut risque articulaire vis à vis de l’utilisation de la sonde et d’éviter ainsi l’apparition de complications secondaires désastreuses comme les brulures cutanée et les chondrolyses massives.


Matthieu CHIVOT (Marseille), Stéphane AIRAUDI, Alexandre GALLAND, Renaud GRAVIER
09:00 - 10:00 #12308 - 88. La notion de délai de réflexion dans le cadre de l'information préopératoire Etude prospective à propos de 51 arthroscopies d'épaules.
88. La notion de délai de réflexion dans le cadre de l'information préopératoire Etude prospective à propos de 51 arthroscopies d'épaules.

1 Introduction.- Le Code de la Santé Publique n’impose pas, de façon explicite, un délai de réflexion au patient, en dehors de la chirurgie esthétique où celui-ci est fixé à quinze jours
(Art. L. 6322-2 CSP).

2° Hypothèse.L’objectif principal de ce travail était de valider la notion d’un délai de réflexion éventuellement imposé dans la démarche décisionnelle du patient dans le cadre d’une arthroscopie programmée de l’épaule. Les objectifs secondaires étaient de rechercher des facteurs (âge, sexe, catégories socio-professionnelles) intervenant dans le processus décisionnel du patient et pouvant modifier la notion de délai de réflexion.

3° Matériel et méthodes. Une étude prospective observationnelle sur 51 cas a été réalisée pour analyser la notion de délai de réflexion à partir d’un questionnaire comportant 10 items. L’approche comparative statistique a été privilégiée et les valeurs de p ont été calculées avec le test de rang de Wilcoxon apparié .


4° Résultats.- La moyenne d' âge est de 51,4 ans ;42 patients (82%) ont rejeté la notion de délai de réflexion avant l’intervention et 37 patients (73%) ne souhaitent pas qu’un délai de réflexion soit imposé par une réglementation.Chez les 42 patients (82%) qui n’ont pas pris de délai de réflexion, la personne de confiance,le délai entre la consultation et l’intervention, le sexe, le type d’intervention réalisé, l’âge, le support d’information ne sont pas des facteurs influençant le processus décisionnel du patient (p < 0,001 ) et la notion de délai obligatoire( p < 0,001 ).

5° Discussion.- Cette étude a permis de définir la notion de concept décisionnel en chirurgie orthopédique programmée, et de distinguer la notion de démarche consciente et inconsciente qui renvoie à la notion de délai de réflexion actif et passif. Le délai de réflexion n’est pas un élément qui permet au patient de prendre une décision conceptuellement réfléchie et conforme aux critères par ailleurs définis par la HAS.

6° Conclusion.- Un délai de réflexion quantitatif et règlementaire qui s’imposerait au praticien et au patient est rejeté par cette étude car il ne s’intègre pas dans le processus décisionnel éthique du modèle relationnel informatif dans le cadre de la chirurgie programmé d’une arthroscopie de l’épaule.


Henry COUDANE (Nancy), Michael MANGIN, Yasser KARAM, Vincent SEIVERT, Didier MAINARD, Jane Laure DANAN, Bruno PY, Joëlle LIGHEZZOLO-ALNOT
Auditorium (Palais des Congrès)

"Samedi 09 d\u00e9cembre"

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CP10
09:00 - 10:00

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Genou

Modérateurs : Romain LETARTRE (chirurgien) (LILLE), Jean-François POTEL (Orateur) (Toulouse)
09:00 - 10:00 #12045 - 89. Retour au sport après reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et ostéotomie tibiale de valgisation par addition interne : résultats à 10 ans de recul moyen d’une série consécutive de 36 cas.
89. Retour au sport après reconstruction combinée du ligament croisé antérieur et ostéotomie tibiale de valgisation par addition interne : résultats à 10 ans de recul moyen d’une série consécutive de 36 cas.

Introduction :

L’objectif de cette étude était de rapporter les résultats à long terme d’une série continue de patients après chirurgie en un temps combinant une reconstruction du ligament croisé antérieur (LCA) à une ostéotomie tibiale de valgisation (OTV), dans le cadre d’une arthrose fémoro-tibiale interne (AFTI) débutante sur un morphotype en genu varum. Notre hypothèse était que cette chirurgie combinée autorisait durablement un retour au sport, avec des résultats cliniques et radiographiques stables dans le temps.

 

Matériel et méthodes :

Entre 1995 et 2013, tous les patients opérés d’une autogreffe du LCA, par transplant os-tendon patellaire-os, associée à une OTV par ouverture interne pour laxité antérieure chronique et AFTI débutante ont été inclus. L’évaluation était faite à l’aide des scores de Tegner, IKDC (subjectif et objectif), Lysholm et le nouveau score IKS. L’analyse radiologique portait sur des radiographies en appui monopodal, en schuss, une pangonométrie, des radiographies en stress (télos® à 150 N) et une incidence fémoro-patellaire.

 

Résultats :

 35 patients (36 genoux) étaient analysés à 9,8 ans (2,4 - 20,3 ans) de recul moyen. L’âge moyen lors de la chirurgie était de 39,1 ans + /- 9,1. Au recul, 91,4% avaient repris une activité sportive au moins de loisir (Tegner ≥  3). 11 patients avaient repris le sport au même niveau (31,4%), dont 6 en compétition. La diminution moyenne du score de Tegner par rapport à l’état prétraumatique était de 0,8 point (p < 0,001*). 29 % des patients reprenaient une activité très intense ou intense selon la classification IKDC. Les scores moyens IKDC , Lysholm et IKS  patient étaient respectivement de 71,8+/- 14,9 , 82,1 +/-14,1 et 144,5 +/-28,5 au recul. La laxité antérieure différentielle était de 5,1 mm +/- 3,8. L’axe du genou était de 175,8°+/-2,6 en pré opératoire et de 180,8°+/-2,7 au recul.

Une progression arthrosique fémoro-tibiale interne, fémoro-tibiale externe et fémoro-patellaire était retrouvée dans respectivement 33% (p < 0,05), 17 % (p < 0,001), et 23% des cas (p < 0,01). 22 genoux ne présentaient aucune évolution arthrosique fémoro-tibiale.

 

Conclusion :

Dans cette série, la reconstruction combinée du LCA associée à une OTV  a permis aux patients présentant une gonarthrose interne débutante et une instabilité chronique antérieure de retrouver un genou stable à presque 10 ans de recul. La reprise du sport au même niveau prétraumatique n’a pu cependant être possible que pour environ 1/3 des patients, avec une progression de l’arthrose fémoro-tibiale dans 39 % des cas.

 


Antoine SCHNEIDER (LYON), Sebastien LUSTIG, Philippe NEYRET, Elvire SERVIEN
09:00 - 10:00 #11372 - 90. Evaluation mécanique de la fixation primaire d’une greffe courte du ligament croisé antérieur par la technique TLS. Comparaison avec une plastie au ligament patellaire fixée par vis d’interférence.
90. Evaluation mécanique de la fixation primaire d’une greffe courte du ligament croisé antérieur par la technique TLS. Comparaison avec une plastie au ligament patellaire fixée par vis d’interférence.

Introduction. Les greffes courtes du ligament croisé antérieur (LCA) cherchent à diminuer les séquelles liées au prélèvement tendineux, mais la valeur mécanique de leur fixation reste discutée. L’objectif de cette étude était de comparer la résistance mécanique d’une greffe courte du semi-tendinosus selon la technique TLS (vis centrocanalaire bloquant une boucle de poléthylène térephtalate sans contact direct avec la greffe) à celle d’une greffe conventionnelle de ligament patellaire (LP) fixée par des vis d’interférence (fixation os contre os). 

Hypothèse. La technique TLS assure une tenue mécanique primaire équivalente à celle utilisant le LP et supérieure à celle du LCA natif. 

Matériel et méthodes. 5 genoux cadavériques frais ont été utilisés. Les 20 cm distaux du fémur et les 20 cm proximaux du tibia ont été préservés. Seul le LCA a été préservé. Toutes les autres structures articulaires et péri-articulaires ont été réséquées. Les greffes ont été préparées selon la technique habituelle. La séquence des tests était la suivante : 1) LCA natif, 2) plastie TLS, 3) plastie au LP. Le test en traction était réalisé sur une machine INSTRON 8500 Plus (INSTRON corporation, High Wycomb, Buckinghampshire, UK). Le montage reproduisait le test de Lachman, genou fléchi à 20°, l’extrémité mobile étant le tibia. La vitesse de mise en charge était fixée à 50 N/s. La traction à la rupture et le siège de la rupture ont été notées. Les résultats des tests ont été comparés globalement par un test de Friedman, avec comparaison des paires par la méthode de Nemenyi, au seuil de 5%. 

Résultats. La résistance médiane des plasties TLS était de 136% du ligament natif (93%-162%). La résistance médiane des plasties au LP était de 165% du ligament natif (117%-179%). Les ruptures du LCA natif sont toujours survenues au niveau des insertions fémorales. Les plasties TLS ont cédé au niveau de la fixation tibiale (4 cas) et au niveau de la suture de l’extrémité du greffon sur lui-même (1 cas). Les plasties au LP ont toutes cédé au niveau de la fixation tibiale. Les médianes étaient globalement différentes (p=0,015). La différence entre les plasties TLS et au LP n’était pas significative. Seule la différence entre les plasties LP et le LCA natif était significative (p<0,05). 

Conclusion. L’hypothèse primaire est partiellement confirmée : la résistance des plasties TLS et au LP n’était pas différente, mais seule la plastie au LP offre une résistance significativement supérieure au ligament natif. 


Nicolae HAZAPARU, Jean-Yves JENNY (Strasbourg), Philippe CLAVERT
09:00 - 10:00 #12021 - 91. Retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur par plastie aux ischio-jambiers « longue » versus plastie « courte » : étude prospective comparative.
91. Retour au sport après reconstruction du ligament croisé antérieur par plastie aux ischio-jambiers « longue » versus plastie « courte » : étude prospective comparative.

Introduction

La reconstruction chirurgicale du ligament croisé antérieur (LCA) est indiquée chez le sportif pour stabiliser le genou et permettre la reprise du sport. Dans la littérature, le taux de retour au sport varie entre 52% et 81%. L'hypothèse est que le taux de retour au sport est similaire aprés reconstruction du LCA par plastie aux ischio-jambier longue (DIDT) versus greffe courte (DT4). L'objectif principal était de comparer le taux de reprise du sport à 1 an aprés reconstruction du LCA par DIDT versus DT4.

Méthodes 

Une étude prospective comparative non randomisée bi-centrique a été réalisée entre septembre 2015 et octobre 2016. Tous les patients âgés de 18-50 ans, présentant une rupture totale du LCA,primitive, opérés par deux chirurgiens séniors, ont été inclus. Les critères d'exclusion étaient les lésions multiligamentaires et le refus du patient. Deux groupes ont été constictués : "DIDT" et "DT4". Le critère de jugement principal était le taux de retour au sport habituel en postopératoire. Les critères secondaires étaient, à 1 an de recul, le niveau de pratique du sport habituel (identique/supérieur/inférieur) et les scores fonctionnels IKDC,Lysholm,KOOS,Tegner et ACL-RSI. Selon le calcul du nombre de patients nécessaires, effectué avec un ration 1:5, un risque bilatéral alpha =5% et une puissance de 80%, l'étude nécessitait 51 DIDT et 102 DT4.

Résultats 

143 patients ont été inclus en continu, 95 dans le groupe DT4 d'âge moyen 28,2 +/- 9 ans, 48 dans le groupe DIDT d'âge moyen 28,5 +/- 9 ans. A l'inclusion, les deux groupes étaient comparables sur l'âge, et le sexe. 70/143 (48,5%) étaient des sportifs professionels ou compétiteurs. La reprise du même sport à 1 an était de 78% dans le groupe DIDT et 90% dans le groupe DT4. L'amélioration fonctionnelle  de l'ensemble des patients était significative entre le préopératoire et le dernier recul. A 1 an de recul, aucune différence significative n' a été retrouvée entre les deux groupes sur les scores fonctionnels.

Conclusion

Cette étude n'a retrouvé aucune différence significative sur le taux de retour au sport habituel, et les scores fonctionnels à 1 an entre les patients opérés d'une ligamentoplastie par greffe "longue" versus greffe " courte". Cette étude montre que de bons résultats peuvent être obtenus en n'utilisant qu'un seul ischio-jambier réduisant la morbidité du site donneur sans compromettre la stabilité articulaire.


Guillaume MIROUSE (Béziers), Romain CHEVALLIER, Herve SILBERT, Damien POTAGE, Charles-Henri FLOUZAT-LACHANIETTE
09:00 - 10:00 #10641 - 92. Résultats clinique et fonctionnel des reconstructions du LCA type DT4 fixées par endoboutons réglables : Cohorte de 104 patients a plus de deux ans.
92. Résultats clinique et fonctionnel des reconstructions du LCA type DT4 fixées par endoboutons réglables : Cohorte de 104 patients a plus de deux ans.

Introduction : Le taux d’échec des reconstructions du LCA utilisant les ischiojambiers est important, de 1,4% à 15,3% selon les séries (moyenne à 7,4%). Parmi les causes d’échec, les systèmes de fixation ont leur part de responsabilité. Notre hypothèse était que les greffes DT4 fixées par suspension réglable des deux côtés, ont un résultat clinique et fonctionnel à plus de deux ans très satisfaisant, moins de 5% d’échecs et une laxité differentielle inférieure à 3 mm dans plus de 80% des cas.

Méthode : 104 patients continus opérés d’une rupture isolée de LCA de première intention ont été inclu. La moyenne d’âge était de 30,8 ans (14,8 à 61,7). Il y avait 73 hommes et 31 femmes. Nous avons suivi les patients à 6mois, 1 an et deux ans. L’évaluation a été l’IKDC objectif, subjectif, le score Lysholm, la mesure de la laxité a été faite par GNRB.

Résultats : Nous avons revu 100 patients soit 96% avec un minimum de deux ans (26,5 mois). Deux patients ont eu une rupture (1,9%) et 3 ruptures controlaterales (2,8%). IKDC était de 100% de A+B (87% A et 13%B) la laxité moyenne comparative à 150N était de 0,69mm + 1,9. L’IKDC subjectif était de 87,4 + 10,7, le Lysholm était de 90,7 + 9,3. La reprise du sport était au même niveau dans 65% des cas. Quatre patients ont été réopérés, un kyste tibial et trois échecs de suture méniscale.

Discussion : Nous avons atteint nos objectifs, 1,9% d’échec à deux ans. Quatre-vingt-huit pourcent des patients avaient une laxité différentielle < à 3mm au GNRB. Si l’on regarde l’évolution de la laxité au cours du temps, elle était de 2,8 en préopératoire puis 0,3-0,8-0,7 mm à 6 mois -1an-2ans. Ceci indique une très bonne stabilité dans le temps. Schurz en 2015 avec un système de fixation similaire, rapportait 12,7% d’échec et une laxité résiduelle au KT1000 de 1,7 mm. Une meta analyse comparant les fixations de suspension et les fixations proximales rapporte un taux d’échec de 4% et 8,6% ainsi qu’une laxité résiduelle SSD > 3 mm dans 17,3% et 35,4%. Cette étude, portant sur 2000 patients montre la nette supériorité des fixations de suspension, mais ne comporte aucune étude utilisant des fixations de suspension des deux côtés. Nos résultats semble montrer que l’on améliore encore plus les résultats anatomiques et fonctionnels en fixant des deux côtés avec des fixations de suspension


Philippe COLOMBET (Mérignac), Nicolas BOUGUENNEC
09:00 - 10:00 #11168 - 93. La “Ligne Capsulaire”: Un nouveau repère arthroscopique pour le positionnement dans l’axe deep/shallow du tunnel fémoral lors d’une reconstruction du LCA.
93. La “Ligne Capsulaire”: Un nouveau repère arthroscopique pour le positionnement dans l’axe deep/shallow du tunnel fémoral lors d’une reconstruction du LCA.

 Introduction: La réussite d’une reconstruction du Ligament Croisé Antérieur (LCA) nécessite des repères fiables pour le positionnement des tunnels, surtout pour le tunnel fémoral dont la malposition est la première cause d’échec. L’amélioration de la connaissance de l’anatomie du LCA a conduit à la recherche de nouveaux repères pour obtenir une position reproductible du tunnel fémoral. Nous avons réalisé une évaluation scanner-3D de la position du tunnel fémoral en utilisant la Ligne Capsulaire (LiCa) comme repère pour le positionnement sur l’axe deep/shallow.

 

Methode: Sept genoux de pièces anatomiques (moyenne d’âge de 79.2 ± 11 ans) ont été analysés. Après débridement de la face médiale du condyle latéral, la LiCa était identifiée et le centre du tunnel fémoral était marqué en se plaçant au niveau des fibres antéro-médiales du LCA sur l’axe high/low et en utilisant la LiCa pour le positionnement sur l’axe deep/shalow. Le tunnel fémoral était ensuite réalisé avec une technique dedans-en-dehors à l’aide d’une mêche de 8mm de diamètre. Les fémurs distaux étaient prélevés et un scanner était réalisé pour obtenir des reconstructions 3D. La position du centre du tunnel sur l’axe deep/shallow et la distance premier quadrant-centre du tunnel dans la construction de Bernard & Hertel étaient mesurés.

 

Resultats: La position  moyenne sur l’axe deep/shallow était de  27.0 ± 1.8 % (25-28.9) avec une  médiane de 26.9%. La distance par rapport au premier quadrant de Bernard & Hertel était de 0.9 ± 0.8 mm (0-1.8) avec une médiane de 0.8 mm.

 

Discussion: La méthode « horaire » n’est pas fiable et dépend du degré de flexion du genou, les repères osseux sont parfois difficiles à identifier, l’empreinte du LCA natif est plus grande que le diamètre du tunnel et les guides décalés ne permettent pas de contrôle arthroscopique durant la réalisation du tunnel. La recherche de nouveaux repères pour le tunnel fémoral reste donc d’actualité. La position retrouvée selon les quadrants de Bernard & Hertel après utilisation de la LiCa correspond aux données de la littérature  avec un faible écart-type. La distance moyenne entre Le premier quadrant (position des fibres antéromédiales) et le centre du tunnel était inférieur à 1 cm. La LiCA permet donc un repérage et un positionnement reproductible du centre du tunnel fémoral à la position I.D.E.A.L. proposée récemment par Pearle. La position sur l’axe high/low dépend des choix du chirurgien de plutôt reproduire les fibres antéromédiales ou postérolatérales lors d’une ligamentoplastie mono-faisceau.


Philippe COLOMBET, Nicolas BOUGUENNEC (Mérignac)
09:00 - 10:00 #11461 - 94. Intérêt mécanique du caractère pédiculé du DIDT pour une ligamentoplastie du LCA.
94. Intérêt mécanique du caractère pédiculé du DIDT pour une ligamentoplastie du LCA.

Introduction  Le moyen de fixation d’un transplant de ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA) reste débattu. La fixation tibiale des greffes tendineuses constitue la faiblesse principale pour des raisons mécaniques et anatomiques. La ligamentoplastie aux ischio-jambiers (DIDT) pédiculés pourrait avoir un intérêt mécanique. L’objectif du travail était d’étudier l’intérêt mécanique du caractère pédiculé du DIDT en comparant la résistance maximale de la fixation tibiale d’une greffe de DIDT pédiculé par vis d’interférence à celle d’un DIDT non pédiculé fixé par vis d'interférence et à celle d’une plastie pédiculée non fixée par vis. L’hypothèse était que le caractère pédiculé de la greffe augmenterait la résistance maximale de la fixation tibiale.

Matériel et méthodes 5 paires de genoux appariés (10 genoux) de cadavres humains congelés étaient étudiés. Les tendons du semi-tendineux et du gracile étaient préparés en une greffe à 4 brins pédiculée au tibia. Le transplant était passé au travers du tunnel tibial en utilisant l’ancillaire et les repères habituels. 3 groupes étaient créés. Groupe 1 : transplant pédiculé non fixé par vis d’interférence. Groupe 2 : transplant pédiculé, fixé par une vis d’interférence. Groupe 3 : constitué des genoux du groupe 1 dont le greffon libre était fixé par une vis d’interférence. Le diamètre de la vis était calibré au transplant. Le test de traction était réalisé sur machine hydraulique Instrom 8500 (Instron®, Norwood, Massachusetts, États-Unis) dans l'axe du tunnel. Le critère de jugement principal était la charge maximale à la rupture. La comparaison des groupes était réalisée par un test de Wilcoxon-signé.

Résultats La charge à la rupture moyenne du groupe 2 était augmentée de 25% par rapport à celle du groupe 1 (111,2N ± 28,8N vs 89,2N ± 31,6N p=0,058) et de 65% par rapport à celle du groupe 3 (111,2N ± 28,8N vs 67,2N ± 30,9N p=0,059). Celle du groupe 1 était augmentée de 33% par rapport à celle du groupe 3 (89,2N ± 31,6N vs 67,2N ± 30,9N p=0,059).  

Discussion Conclusion L’hypothèse est confirmée. La conservation de l’insertion anatomique tibiale des tendons ischio-jambiers augmente la charge maximale à la rupture au niveau de la fixation tibiale. Le caractère pédiculé du transplant semble présenter un intérêt mécanique. Les résultats observés, à la limite de la significativité, sont rassurants et suggèrent qu’un effectif plus important permettrait de mettre en évidence une différence statistique.


David BAHLAU (Strasbourg), Philippe CLAVERT, Philippe ADAM, Sébastien LUSTIG, François BONNOMET, Matthieu EHLINGER
09:00 - 10:00 #12168 - 95. Absence d’ostéolyse autour des systèmes de fixation PEEK des ligamentoplasties du croisé antérieur : étude comparative avec un recul minimum de 2 ans.
95. Absence d’ostéolyse autour des systèmes de fixation PEEK des ligamentoplasties du croisé antérieur : étude comparative avec un recul minimum de 2 ans.

Introduction

Les systèmes de fixation en PolyEtherEtherKetone permettent d’envisager une fixation en suspension rigide, ne nécessitant pas d’ablation en cas de reprise, tout en évitant les phénomènes de résorption osseuse et d’ostéolyse.  

Notre objectif était de comparer les modifications osseuses au contact de deux modes de fixations tibiales des reconstructions de LCA : vis d’interférence résorbable et fixation en PEEK non résorbable.

 

Matériel et méthodes

100 patients ont bénéficié d’une reconstruction du LCA utilisant des greffons de type ischio-jambiers entre 2012 et 2013. 50 patients étaient opérés avec une technique DIDT avec fixation par vis d’interférence sur le versant tibial, 50 avec une technique DT4 avec fixation par cage en PEEK. Les critères d'inclusion étaient : patients âgés de 18 à 50 ans, opérés pour rupture du LCA confirmée cliniquement (laxité, douleur et instabilité) et par IRM.

Les groupes étaient comparables : proportion homme-femme (p=0.8), niveau d’activité sportive moyen (score UCLA (p=0.5)), âge moyen (p=0,3).

Les mesures IRM étaient réalisées avec le logiciel HORUS, l’analyse se faisait en coupe sagittale et axiale .
Les critères de jugement étaient les suivants :
1. Elargissement du tunnel tibial

2. Volume de la ballonisation ou existence de kyste(s)

3. Taux de remplissage du tunnel tibial et périmètre de contact os-greffon.

 

Résultats

L'élargissement moyen du tunnel était de 2.3+/-2.2 mm (0.5-5mm) dans le groupe PEEK-DT4 contre 4,7+/-2,81 mm (gamme, 0,5-11 mm) dans le groupe Vis-DIDT (p=0.001).

Une ostéolyse autour du système de fixation par vis résorbable à été retrouvée, aucune autour des cages en PEEK. La formation de kyste a été observée autour des tunnels tibiaux dans 9 genoux du groupe Vis-DIDT contre 1 dans le groupe PEEK-DT4 (p=0.001, Odd-Ratio 10.3 IC95% [1.3-88]). Le remplissage du tunnel tibial par le greffon, en coupe axiale était de 90% (n=45) dans le groupe PEEK-DT4 et de 74% (n=37) dans le groupe Vis-DIDT (P = 0,029). Le contact du tunnel tibial avec la greffe dépassait les trois quarts du périmètre du tunnel dans 92% (n=46) dans le groupe PEEK-DT4 contre 76% (n=38) dans le groupe Vis-DIDT (p = 0,02).

 

Conclusion

Le résultat principal de notre étude est que les systèmes en PEEK permettent de diminuer les ostéolyses et kystes autour des fixations tibiales des ligamentoplasties du croisé antérieur.

La ballonisation des tunnels était, dans notre série inférieure avec utilisation du système PEEK, à celle constatée avec l’utilisation de vis d’interférence.


Guillaume BLANC (Aix en Provence), Guillaume BLANC, Alexandre LUNEBOURG, Anthony BLOCH, Rodolphe LIMOZIN, Matthieu OLLIVIER, Sébastien PARRATTE
09:00 - 10:00 #12044 - 96. Existe-t-il une prédisposition anatomique féminine fémorotibiale à la rupture du ligament croisé antérieur ?
96. Existe-t-il une prédisposition anatomique féminine fémorotibiale à la rupture du ligament croisé antérieur ?

Introduction:

De précédentes études ont pu montrer un risque majoré de rupture du ligament croisé antérieur (LCA) chez les femmes. La géométrie articulaire fémorotibiale pourrait jouer un rôle dans la survenue de ces lésions ligamentaires. Le but de cette étude était d’analyser les spécificités morphologiques articulaires du genou selon le sexe dans une population de patients ayant présenté une rupture du LCA.

Matériel et méthodes :

La pente tibiale médiale ( PTm), la pente tibiale latérale (PTl), la concavité du plateau tibial médial, la convexité du plateau tibial latéral, la convexité des condyles fémoraux médial et latéral ont pu être analysés chez 276 patients ayant présenté une rupture complète du LCA (138 hommes et 138 femmes). Les mesures des paramètres anatomiques ont été réalisées par deux observateurs indépendants à l’aide de reconstructions scannographiques multiplanaires. Les variabilités intra et inter observateur ont été évaluées et les comparaisons anatomiques ont été menées entre les populations masculine et féminine.

Résultats :

Le coefficient de corrélation intra classe moyen pour toutes les mesures morphologiques était de 0, 90 (0,83-0,97) indiquant une reproductibilité très satisfaisante. Les hommes présentaient une PTl (10.5°+/-2.8) significativement plus importante que les femmes (9.6°+/-3.5°; p < 0.05). Aucune différence concernant la PTm n’était retrouvée (p=0,95). La concavité tibiale médiale ainsi que les convexités condyliennes fémorales médiales et latérales étaient plus élevées chez les hommes que chez les femmes (tous p < 0.05). La convexité du plateau tibial latéral était significativement plus élevée chez les femmes (p < 0.001). Le compartiment fémorotibial médial apparaissait plus congruent chez les hommes (p < 0.01) alors que le compartiment latéral était retrouvé davantage incongruent chez les femmes (p < 0.001).

Conclusions :

Les individus de sexe masculin présentaient une congruence fémorotibiale médiale plus élevée et un compartiment latéral moins incongruent que les femmes. Ces différences concernant les paramètres de la géométrie articulaire fémorotibiale pourraient en partie expliquer la prédisposition féminine à la rupture du LCA et nécessitent davantage d’investigations. 


Antoine SCHNEIDER (LYON), Salim SI-MOHAMED, Robert MAGNUSSEN, Sebastien LUSTIG, Philippe NEYRET, Elvire SERVIEN
09:00 - 10:00 #12042 - 97. Evaluation du bloc au canal des adducteurs et du bloc fémoral-obturateur pour l'analgésie et la récupération fonctionnelle après chirurgie du ligament croisé antérieur.
97. Evaluation du bloc au canal des adducteurs et du bloc fémoral-obturateur pour l'analgésie et la récupération fonctionnelle après chirurgie du ligament croisé antérieur.

Introduction

La chirurgie de reconstruction du LCA en ambulatoire impose une démarche qualité sur le contrôle de la douleur post opératoire. Nous avons comparé l’efficacité de deux techniques d’analgésie  périopératoire par bloc fémoral-obturateur (BFO) et par bloc au canal des adducteurs (BCA) avec comme critère de jugement l'analgésie et la récupération fonctionnelle post opératoire immédiate.

Notre hypothèse était que les techniques utilisées étaient équivalentes sur les critères de jugement.

Matériel et méthodes

Nous avons mené une étude prospective observationnelle comparative de deux cohortes homogènes successives de mars à avril 2016 opérées d'une 1ère LCA unilatérale par greffe par DT4 ou DIDT. Les patients étaient inclus successivement en 2 groupes: groupe BFO et groupe BCA. Dans chaque groupe une ALR échoguidée était réalisée (ropivacaine 2mg/ml de 20 ml) suivie d'une anesthésie générale standardisée.

Les scores douloureux étaient évalués par échelle numérique simple (EN). L'analgésie systémique était protocolisée: administrations systématiques per et postopératoires de paracétamol et kétoprofène, titration morphinique dès H0: après admission en SSPI, recours à des antalgiques de secours: nefopam, paliers 2 avec tramadol +/- sulfate de morphine à libération immédiate.

Les EN étaient relevées à H2, H4 et H6 au repos puis à la mobilisation lors du test de verrouillage du genou (verrouillage actif du quadriceps mettant le genou en extension complète). Les données continues sont exprimées en médiane [25%-75%], les qualitatives en n (%). Les données quantitatives non paramétriques sont comparées par un test de Mann Whitney, les qualitatives par un test de Chi2 et test exact de Fischer. Le logiciel utilisé est EpiInfoTMV.7. 

 

Résultats  Discussion

47 patients étaient analysés: 23 dans le groupe BFO, 24 dans le groupe BCA. Les données biométriques des 2 groupes étaient comparables. Les résultats sur l'analgésie postopératoire sont équivalents même si le recours aux antalgiques de secours a été moins important en dose administrée dans le groupe BCA (p < 0.01). Le vérouillage actif du genou en post opératoire intervient dès H2 dans le groupe BCA et reste significativement supérieur jusqu'à H6 (p < 0.0001) par rapport au groupe BFO.

 Conclusion

Cette étude préliminaire a validé l’hypothèse testée. Elle semble montrer une supériorité du BCA tant sur le plan analgésique que sur la récupération fonctionnelle du quadriceps. Cette étude devra être confirmée par une étude randomisée contrôlée permettant de confirmer ces résultats, d'adapter nos pratiques professionnelles pour tendre vers une déambulation postopératoire plus précoce et diminuer l’impact sur la récupération du quadriceps.


Grégory DESTRUHAUT (Bordeaux), Laurent SURDEAU, Laetitia OTTOLENGHI, Gaëlle LE FALHER, Patrick AVARGUES
09:00 - 10:00 #12098 - 98. Les tumeurs de la graisse de Hoffa: résection arthroscopique versus ciel ouvert.
98. Les tumeurs de la graisse de Hoffa: résection arthroscopique versus ciel ouvert.

Background: While few comparative studies exist, it has been suggested that open resection of Hoffa’s fat pad tumour like provide inferior results when compared with the all-arthroscopic technique.

Purpose: The purpose of this study was to compare the intermediate-term results of patients undergoing arthroscopic versus open resection for the treatment of tumour like of Hoffa’s fat pad.

Methods: We prospectively reviewed records from 2010-2013 and identified 27 patients (18 arthroscopic, 9 open) with symptomatic Hoffa’s fat pad impingement. The mean follow-up for group I (open) and group II (arthroscopic) was 2.3 years and 1.2 years, respectively. The diagnosis was made by clinical exam, MRI imaging and verified by anatomopathology. Lysholm score was obtained pre and post operative and at final follow up. Each patient completed a questionnaire assessing their scar satisfaction, percentage of normal knee function and willingness to have the surgery again. Risk factors for poor outcomes were analyzed.

Results: There was a significant improvement in their symptoms and function after the surgery at an average follow-up of 14 months. Arthroscopic patients had significantly less pain (P = .035) by VAS (0.61 ± 1.02) compared with open (1.59 ± 2.15) at final follow-up. percentage of normal knee function (89.7% ± 12.5 vs 92.9% ± 8.6), average operative time (53.1 minutes vs 41 minutes). The one poor result was because of paresthesia over the distribution of the infrapatellar branch of the saphenous nerve after open resection.

Conclusion: Open and arthroscopic resection of infrapatellar fat pad are both effective surgeries. Tumours like of the fat pad should be treated by arthroscopic resection because of less residual pain and less complication was found using the arthroscopic technique. In case of high volume of tumours only open excision can provide complete excision.


Atif MECHCHAT (Fez Morocco, Maroc), Mohammed ELIDRISSI, Mohammed SHIMI, Abdelhalim ELIBRAHIMI, Abdelmajid ELMRINI
Salle Callelongue/Morgiou

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C12
09:00 - 09:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Quelles ancres pour l'arthroscopie de la hanche ?

Modérateur : Nicolas TARDY (chirurgien) (Grenoble)
09:00 - 09:30 Quelles ancres pour l’arthroscopie de la hanche ? Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon)
Salle Endoume 3
09:30

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SFAQ2
09:30 - 10:30

SFAQUATIQUE
A distance : Télémédecine des navigateurs en mer

Modérateur : François-Xavier GUNEPIN (Chef de service) (Lorient)
09:30 - 10:30 Avant la course : comment éviter les pépins et la préparation de la trousse de pharmacie. Stéphane ELLIOT (Conférencier, Lorient), Thierry CHARLAND (Conférencier, Lorient)
09:30 - 10:30 Pendant la course : le coeur du sujet, la télémédecine. Yves LAMBERT (Médecin du sport) (Conférencier, Lorient)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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SPV7
09:30 - 10:00

SESSION PRATIQUE VIDEO : COMMENT JE FAIS ?
Suture du labrum « loop ». Suture trans-labrale.

Modérateur : Cécile BATAILLER (PHU) (Lyon)
09:30 - 10:00 Suture du labrum « loop ». Mathieu THAUNAT (MD) (Conférencier, Lyon)
09:30 - 10:00 Suture trans-labrale. Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Salle Endoume 3
10:00

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TR5
10:00 - 10:30

TABLE RONDE
Les échecs de butées (Bankart, Eden Hybinette, allogreffes, reconstructions LGHI).

Modérateur : Pierre METAIS (médecin) (Clermont Ferrand)
10:00 - 10:30 Les échecs de butées (Bankart, Eden Hybinette, allogreffes, reconstructions LGHI). Stéphane AUDEBERT (liberal) (Conférencier, Cambrai), Christophe CHAROUSSET (chirurgien) (Conférencier, Paris), Olivier GOSSELIN (Conférencier, Metz)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SMP5
10:00 - 10:30

SESSION MISE AU POINT
Complications de la chirurgie stabilisatrice de la patella.

Modérateur : Philippe BEAUFILS (Retired) (Versailles)
10:00 - 10:30 Complications de la chirurgie stabilisatrice de la patella. David DEJOUR (chirurgien) (Conférencier, Lyon), Franck REMY (Conférencier, Saint Omer), Elvire SERVIEN (PUPH) (Conférencier, Lyon)
Salle Callelongue/Morgiou

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CP11
10:00 - 10:30

COMMUNICATIONS PARTICULIÈRES
Hanche

Modérateurs : Xavier FLECHER (PUPH) (marseille), Yannick PINOIT (Marcq-en-Baroeul)
10:00 - 10:30 #12353 - 99. Etude anatomique d'analyse du positionnement des ancres après réinsertion du moyen et du petit fessier sous arthroscopie.
99. Etude anatomique d'analyse du positionnement des ancres après réinsertion du moyen et du petit fessier sous arthroscopie.

Introduction

Selon la littérature, la prévalence des lésions des muscles fessiers à l'IRM chez les patients présentant des douleurs fessières, trochantériennes ou inguinales est de 15%, dont 10% de ruptures. Peu connue, la lésion du moyen fessier est de diagnostic tardif. A notre connaissance, il n'existe pas de consensus sur les modalités d'évaluation de ce positionnement. L'objectif principal de l'étude était de proposer un protocole de mesure et d'analyse du positionnement des ancres dans les réparations sous arthroscopie des ruptures partielles et complètes du moyen fessier.

Matériel et méthodes

Cette étude cadavérique a été réalisée sur sujets anatomiques frais. En décubitus latéral, les ancres étaient positionnées sous arthroscopie par 3-4 voies d’abord : une voie optique sous la crête du vaste latéral, une voie de travail transversale sus-trochantérienne pour préparation du footprint  et mise en place de 2 ancres, et une voie antérolatérale et/ou postéro-latérale pour améliorer la préparation du footprint. Trois mesures ont été réalisées en postopératoire pour chaque ancre sous scopie: (1)l'angulation par rapport à l'axe de la diaphyse (Â), (2)le rapport des distances grand trochanter-ancre et grand trochanter-crête du vaste interne (R1) et (3)le rapport entre la distance ancre-corticale fémorale et la largeur du grand trochanter (R2). Deux évaluateurs ont réalisé les mesures séparément. Le critère principal de jugement était le positionnement correct des ancres si Â=45+/-10° (meilleure résistance à l'arrachement des ancres), R1 entre 1/3 et 1/2 (pour éviter la fracture du grand trochanter et la forte tension sur un premier rang) et R2 égal à 1/3 pour la première ancre et 2/3 pour la seconde. Les critères secondaires étaient la survenue d'une fracture trochantérienne et l'arrachement des ancres au test de traction. La reproductibilité intra et inter-observateur a été évaluée par le coefficient Kappa (k).

Résultats

17 hanches ont été incluses, 34 ancres posées. La reproductibilité intra-observateur était substantielle et significative. Selon les évaluateurs, sur la face l’angulation des ancres était correcte dans 67,7% vs 64,7% cas, k=0,54 (modéré), p=0,0008, le rapport distance grand trochanter-ancre/ grand trochanter-crête pour  55,9% vs 44,1%, k=0;053 (modéré), p=0,0007 et le profil pour 73,5% vs 52,9%, k=0,33 (passable), p=0,01. Une fracture de la pointe du trochanter a été notée lors de la préparation du trajet d’une ancre (1/34, 3%), aucun arrachement d’ancre n'a été constaté.

Conclusion

Ce protocole de mesure et d'analyse du positionnement des ancres dans les réparations sous arthroscopie des ruptures du moyen fessier est fiable et reproductible.


Guillaume AUBERGER (Boulogne-Billancourt), Erwan PANSARD, Shahnaz KLOUCHE, Philippe HARDY
10:00 - 10:30 #12324 - 100. La reconstruction du labrum avec l'allogreffe: une alternative pour maintenir et préserver la fonction labrale.
100. La reconstruction du labrum avec l'allogreffe: une alternative pour maintenir et préserver la fonction labrale.

Labral reconstruction with allograft: an alternative for maintaining and preserving labral function.

 Introduction

The importance of acetabular labrum and its crucial role in physiologic function and hip joint mechanics is well established. Injuries to the labrum may result from multiple aetiologies and its restoration is essential for maintaining its function. However, when the labrum is not possible to be repaired then labral reconstruction should be considered. The purpose of this study is to assess the indications for and to report the clinical outcomes of arthroscopic labral reconstruction in the hip.

 Methods

We included adult patients with irreparable labral tear, advanced labral degeneration or segmental deficiency and who had undergone a previous primary arthroscopic surgery for symptomatic femoroacetabular impingement at a minimum of two weeks. All of the patients had not signs of advanced osteoarthritis. Demographics, past medical history, clinical, imaging and operative findings were collected. Patients completed subjective questionnaires pre and postoperatively to measure outcomes.

 Results

We included 60 patients (62 hips) out of 67 patients (70 hips); 47 were males and 13 were females. The mean age at the time of operation was 37 years (21-58, SD 9.2). The mean time to follow-up was 25.6 months (12-84, SD 16.08). All of the patients were complained for instability and giving way while those with incomplete cam resection and/or subspine/pincer abnormality and labral debridement for persistent pain. The labral reconstruction (two stages operation) was performed using iliotibial band allograft and was secured with anchors (5-7). Total hip arthroplasty was performed in one patient (1.6%) after injuring herself falling from stairs and one patient (1.6%) required a revision surgery three years later for resection of adhesions. The mean VAS score for pain decreased considerably postoperatively and the mean MHHS improved from 63 to 89 (78-100). Patients with longer follow-up reported better outcomes.

Conclusion

Labral reconstruction can help restore anatomy of the hip and provides a viable alternative for maintaining labral function in patients with irreparable, segmental deficient from previous surgery, or insufficient labra for repair. Labral grafting has the potential to preserve the longevity of the hip joint delaying the degenerative process.

 

 


Dimitrakopoulou ALEXANDRA (London, Royaume-Uni), Schilders ERNEST
10:00 - 10:30 #12323 - 101. Association de conflit fémoroacétabulaire et d'entésopathie de l'adducteur; la prévalence et les résultats.
101. Association de conflit fémoroacétabulaire et d'entésopathie de l'adducteur; la prévalence et les résultats.

Association of femoroacetabular impingement and adductor enthesopathy; prevalence and outcomes.

 

Introduction

The painful groin is a challenging entity. The complexity of groin anatomy, the similarity of symptoms for different pathologies that may co-exist may lead to a diagnostic dilemma and to delays in treatment.

The purpose of the study is to assess the prevalence of symptoms consistent with adductor enthesopathy in patients require arthroscopic surgery for treatment of femoroacetabular impingement (FAI) and to evaluate the results of surgical treatment for both of these disorders.

Methods

Prospectively collected data were retrieved to identify patients with both symptomatic FAI and adductor enthesopathy at the time of presentation. Demographics, clinical examination, imaging signs of hip impingement and adductor enthesopathy were recorded. Isometric strength testing of the adductors and abductors was measured in both legs using a handheld dynamometer. Patients completed the modified Harris hip score (MHHS) pre and postoperatively and pain was evaluated on a visual analog scale.

Results

From our database of 1135 patients were included 38 (3.34%) patients (44 hips). There were 31 males and 7 females with a mean age 36.8 years (20-63, SD 11.6).  Mean follow-up was 27.7 months (SD 19.7). Pubic cleft injections were carried out in 37 (84.09%) hips and 20 (45.4%) hips underwent selective partial adductor release. All of the patients (100%) underwent hip arthroscopic surgery for FAI. Maximum improvement in strength was observed at two months postoperatively both on the operated and non-operated side compared to preoperative strength. The MHHS improved from mean 60 (21-74, SD 16.2) preoperatively to 79 (30-100, SD 17.6) postoperatively and VAS for pain from 6.9 (SD 1.7) to 2.8 (SD 2.6).

Conclusion

When FAI and adductor enthesopathy are present then both pathologies should be addressed simultaneously or in a staged manner to optimize the postoperative outcomes. Pubic cleft injections and selective partial adductor release are valuable therapeutic procedures in patients treated for symptomatic FAI.

 

 

 

 


Dimitrakopoulou ALEXANDRA (London, Royaume-Uni), Schilders ERNEST
10:00 - 10:30 #12360 - 102. Influence de la dégénérescence graisseuse sur le résultat fonctionnel des réparations endoscopique du moyen fessier.
102. Influence de la dégénérescence graisseuse sur le résultat fonctionnel des réparations endoscopique du moyen fessier.

Abstract

Purpose: To report the early outcomes of endoscopic repair of partial and full thickness tears of the gluteus medius tendon and to determine whether the fatty degeneration had an influence on clinical results.

Methods: Between October 2012 and June 2014, data was prospectively collected and retrospectively reviewed for all patients undergoing endoscopic gluteus medius repair. Patients were assessed pre- and post-operatively using the modified Harris Hip Score, the Non-Arthritic Hip Score and Visual Analogic Scale for pain. Gluteus minimus and the 3 distinct parts of the Gluteus medius (Anterior, Middle and Posterior) were assigned a grade of fatty degeneration on preoperative magnetic resonance imaging scans.

Results: 22 hips (in 20 patients) were assessed with 31.7 months mean follow-up (range: 24 to 47 months). No patient was lost to follow-up. The mean age at the time of surgery was 66 years (range: 45 to 82 years). Of the 20 MRI assessed hips included in the study, fourteen hips (70%) had fatty degeneration of gluteus medius. Mean gluteus medius fatty degeneration index was 1.57 (range: 0.33 to 3.33). Post-operative improvement was seen in mHHS (33.7 points v 80.2 points, P = .0001), NAHS (47.7 points v 76.8 points, P = .0001) and in the visual analog scale for pain (7.2 v 3.2, P < .05). Increasing preoperative fatty degeneration index of the Gluteus medius correlated with decreased postoperative functional hip score values (regression coefficient, 0.5839; P < 0.0001).

Conclusions: This study suggests that endoscopic surgical repair can be an effective treatment of gluteus medius tears in the short term. Fatty degeneration of gluteus medius and minimus has a negative impact on clinical outcomes of endoscopic gluteus medius repair.

Level IV, therapeutic case series (no control group).


Mathieu THAUNAT (Lyon), Gilles CLOWEZ, Biova KOUVEDJIN, Bertrand SONNERY COTTET
Salle Endoume 3
11:00

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SF
11:00 - 11:45

SESSION FRANCOPHONIE
Les lésions partielles de la coiffe : face superficielle, profonde, lésions intratendineuses.

Modérateur : Charles BESSIERE (NICE)
11:00 - 11:45 Les lésions partielles de la coiffe : face superficielle, profonde, lésions intratendineuses. Yassir EL ANDALOUSSI (Président de la SMA) (Conférencier, Casablanca, Maroc), Alexandre LAEDERMANN (Médecin Chef) (Conférencier, Genève, Suisse), Etienne LEJEUNE (Orthopédiste) (Conférencier, Bouge, Belgique), Matthias ZUMSTEIN (Conférencier, Berne, Suisse)
Auditorium (Palais des Congrès)

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SES
11:00 - 11:45

SESSION ESSKA/U45-SFA

Modérateurs : Johannes BARTH (orthopédiste) (Grenoble), Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Versailles)
11:00 - 11:45 Introduction : Qu’est-ce que le U45 ? Nicolas PUJOL (Chef de Service) (Conférencier, Versailles)
11:00 - 11:45 Etude cas-témoin comparant traitement fonctionel et Lygamis. Tom PISCAER (Conférencier, Pays-Bas)
11:00 - 11:45 Approche biologique de la cicatrisation du LCA. Katja TECKLENBURG (Consultant) (Conférencier, Imst, Autriche)
11:00 - 11:45 Reconstruction bilatérale du LCA. Octav RUSSU (Conférencier, Roumanie)
11:00 - 11:45 Frontières en réparation cartilagineuse. France VANNINI (Conférencier, Italie)
11:00 - 11:45 Traitement chirurgical de l’instabilité du jeune athlète. Christiaan VAN BERGEN (Conférencier, Pays-Bas)
Salle Callelongue/Morgiou

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SFAQ3
11:00 - 12:00

SFAQUATIQUE
Sur l'eau : Core stability (stabilité lombo-pelvienne) : concept innovant et applications

Modérateurs : Stéphane HOURS (Marseille), A. LEGOFF (Marseille), C. ROLLAND (Marseille)
11:00 - 12:00 Bases fondamentales du concept. William VANBIERVLIET (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:00 Intérêt du core stability dans la prévention des lésions périphériques. William VANBIERVLIET (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:00 Construction d’un programme de Core stability : exemple de la voie olympique (prévention de la lombalgie). Philippe LE TILLY (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:00 Sport santé : le SUP (stand up paddle) : un outil sportif et de rééducation. Luc MAYNARD (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:00 Pathologie du wind surf. Renaud GRAVIER (Conférencier, Marseille)
11:00 - 12:00 Table ronde : Préparation physique et gainage chez le nageur professionnel. Hélène DE FRANCE (Conférencier, Marseille), Florent MANAUDOU (Conférencier, Marseille), Fabien GILOT (Conférencier, Marseille)
Salle Endoume (Palais des Congrès)

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C13
11:00 - 11:30

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Prise en charge arthroscopique de la coxa profunda. Technique / Indication.

Modérateur : Willaume GUICHERD (Chirurgien Hanche) (Lyon)
11:00 - 11:30 Prise en charge arthroscopique de la coxa profunda. Technique / Indication. Xavier FLECHER (PUPH) (Conférencier, marseille), Michael WETTSTEIN (Directeur médical) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Salle Endoume 3
11:30

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CH
11:30 - 11:45

COMITÉ HANCHE

Conférenciers : Nicolas BONIN (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Lyon), Olivier MAY (Chirurgien) (Conférencier, Toulouse)
Salle Endoume 3
11:45

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C14
11:45 - 12:15

CONFÉRENCE MAGISTRALE
Le voyage de Philippe Hardy en chirurgie de l'épaule.

11:45 - 12:15 Le voyage de Philippe Hardy en chirurgie de l'épaule. Thomas BAUER (Professeur) (Conférencier, Boulogne Billancourt), Hervé THOMAZEAU (Emeritus Professor) (Conférencier, Rennes), Philippe LANDREAU (Conférencier, Dubaï, Émirats arabes unis)
Auditorium (Palais des Congrès)
12:15

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RP
12:15 - 12:30

REMISE DES PRIX

Auditorium (Palais des Congrès)
12:30

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CPR
12:30 - 12:40

MOT DU PRÉSIDENT

Conférencier : Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac)
Auditorium (Palais des Congrès)
12:40

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PS
12:40 - 12:50

PRÉSENTATION DU CONGRÈS DE STRASBOURG

Conférencier : Philippe CLAVERT (PU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
Auditorium (Palais des Congrès)
12:50

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CC
12:50 - 13:00

CLÔTURE DU CONGRÈS

Conférenciers : Thomas CUCURULO (orthopediste) (Conférencier, Marseille), Nicolas GRAVELEAU (CHIRURGIEN) (Conférencier, Bordeaux Mérignac), Abdou SBIHI (Chirurgien) (Conférencier, Marseille), François SIRVEAUX (PUPH) (Conférencier, Nancy)
Auditorium (Palais des Congrès)