Vendredi 11 novembre
08:00

"Vendredi 11 novembre"

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CO01
08:00 - 09:00

Communications Particulières
(6 minutes de présentation + 4 minutes de discussion)

Modérateurs : François LINTZ (Chirurgien orthopédiste) (Toulouse), Camille RODAIX (Chirurgien Orthopédique) (Montpellier)
08:00 - 08:10 #32771 - CP01 Rotation dans le plan coronal des os la colonne médiale dans l'hallux valgus et le pied plat valgus : une étude cas témoins.
CP01 Rotation dans le plan coronal des os la colonne médiale dans l'hallux valgus et le pied plat valgus : une étude cas témoins.

Introduction: La présence d'une hyperpronation du premier métatarsien(M1) semble avoir un rôle dans l'Hallux Valgus(HV). Cependant, la mesure de la pronation de la tête M1 par rapport au sol, évalue le profil de rotation coronal global de chaque os et articulation de l'ensemble de la colonne médiale du pied, sans connaître la réelle localisation de cette hyperpronation. Des études ont montré une influence du pied plat valgus (PPV) sur ces mesures. Notre étude visait à comparer la rotation dans plan coronal des os de la colonne médiale dans les HV, PPV, PPV-HV et témoins. Méthodes: Nous avons réalisé une étude rétrospective incluant 33 pieds ayant consulté pour une combinaison de PPV et d'HV symptomatiques. Nous avons ensuite apparié 33 HV isolés, 33 PPV isolés et 33 témoins. Nous avons mesuré sur des scanners en charge, la rotation dans le plan coronal du naviculaire, du cunéiforme médial, de M1 à sa base et à sa tête et des sésamoïdes par rapport au sol, ainsi que l'hallux valgus angle(HVA). La torsion intrinsèque de M1 a été calculée en soustrayant la rotation de la base de M1 à celle de la tête de M1. Les positions des différentes articulations (1ère naviculocunéiforme(NC1), 1ère tarsométatarsienne(TMT1) et l'angle de rotation métatarsosésamoïdien(MSRA)) ont été calculés en soustrayant la rotation des os adjacents. Résultats: Les PPV les PPV-HV et les HV présentaient une torsion pronatrice intrinsèque de M1 en comparaison aux témoins (respectivement 7.3°[CI95%:2.9-11.7],p<0.001; 7.5°[CI95%:2.5-12.6],p<0.001; 7.5°[CI95%: 2.9-12],p<0.001). Une malposition en pronation de la TMT1 était présente dans les HV et les PPV-HV en comparaison aux témoins (respectivement 7.3°(p<0.001) et 4.9°(p<0.001)) mais cette dernière était absente dans les PPV isolés. Une malposition en supination de la NC1 était présente dans les HV et les PPV-HV en comparaison aux témoins (respectivement 6.8°(p<0.001) et 5.7°(p<0.001)) mais cette dernière était absente dans les PPV isolés. Le MSRA était significativement plus élevé dans les HV(p<0.001) et les PPV-HV(p<0.001). En analyse multivariée les facteurs prédictifs d'augmentation de l'HVA étaient le MSRA(β=0.95,[0.83;1.07],p<0.0001) et la position en supination de la NC1(β=-0.24,[-0.42;-0.06], p=0.008). Discussion: La torsion pronatrice intrinsèque de M1 semble être une anomalie développementale commune des PPV et des HV. Les PPV-HV et les HV partageaient une malposition en supination de la NC1 dans notre étude. Conclusion: Cette malposition en supination de la NC1 compensant l'hyperpronation du premier rayon pourrait être à l'origine d'une luxation métatarsosésamoïdienne et d'une augmentation de l'HVA.
Matthieu LALEVÉE (Rouen), Nacime Salomao BARBACHAN MANSUR, Kevin DIBBERN, Kepler CARVALHO, François LINTZ, Cesar DE CESAR NETTO
08:10 - 08:20 #32756 - CP02 Pansement fait en ville après chirurgie de l'avant pied: évaluation du respect de l'ordonnance.
CP02 Pansement fait en ville après chirurgie de l'avant pied: évaluation du respect de l'ordonnance.

Introduction : La chirurgie de l’avant pied nécessite souvent la réalisation de pansements et bandages spécifiques. Ils peuvent être réalisés par le chirurgien ou délégués à des infirmier(e)s libéral(e)s. Le but de cette étude était d’évaluer l’observance des consignes de l’ordonnance des pansements postopératoires. Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude de cohorte prospective monocentrique réalisée sur un mois de tous les patients opérés de l’avant pied. Une ordonnance était remise le jour de l’intervention. Elle incluait des explications et des schémas de chacun des pansements et un lien vers un film de 1 mn 30 s d’un pansement type. L’intelligibilité et la reproductibilité des pansements ont été évaluées et validées par un groupe de dix infirmières non spécialisées en orthopédie. Les premiers pansements étaient réalisés au huitième jour postopératoire puis tous les deux jours par un(e) infirmier(e) libéral(e). Au 15ème jour postopératoire, une consultation infirmier(e) était réalisée à l’hôpital pour évaluer les soins à l’aide d’une fiche contrôle de 8 items. L’analyse des données nous a permis de quantifier l’observance des consignes de l’ordonnance. Résultats : Sur 71 patients inclus dont une intervention bilatérale, il y avait pour les pansements d’hallux valgus : - Au moins une erreur pour 37 hallux valgus soit 51%. Les erreurs les plus fréquentes étaient la présence d’éléments non prescrits telle une bande circulaire (26%), une compresse dans la première commissure (24%), et l’ablation des fils non respectée (18%). Pour les syndactylies d’orteils : - Au moins une erreur pour 14 syndactylies sur 30 soit 46%. Dont 38% Syndactylies mal attachées, et 33% sans interposition de compresse. Discussion : L’observance des consignes de l’ordonnance des pansements postopératoires sont insuffisantes. Il n’existe pas dans la littérature d’étude équivalente concernant l’observance des ordonnances de pansements en ville, sujet majeur d’autant plus que cela peut augmenter le risque de complications : cicatrisation, infection, raideur ou déformations… Pourtant l’article R. 4312-42 spécifie que l’infirmier(e) doit appliquer et respecter la prescription médicale sauf urgence. La sensibilisation des infirmier(e)s ou la création d’un réseau d’infirmier(e)s sélectionnées nous parait être une des solutions pour optimiser la qualité des pansements. Conclusion : La réalisation des pansements postopératoires par des infirmier(e)s libéral(e)s ne respectent pas les consignes détaillées dans l’ordonnance de sortie dans 51% des cas. Le chirurgien reste responsable des complications postopératoires. L’organisation de formations spécifiques ou le développement de réseau infirmier nous semblent une voie d’amélioration.
Aloïs BOUY (paris), Wilfrid GRAFF, Antoine MOUTON, Thomas AUBERT, Vincent LE STRAT
08:20 - 08:30 #32772 - CP03 Récidive de la déformation après correction chirurgicale de l'hallux valgus: une revue systématique et méta-analyse d'études à plus de 5 ans de suivi.
CP03 Récidive de la déformation après correction chirurgicale de l'hallux valgus: une revue systématique et méta-analyse d'études à plus de 5 ans de suivi.

Introduction : La récidive de la déformation à la suite d'une correction chirurgicale d'un hallux valgus (HV) est source d'inquiétude pour les chirurgiens et les patients. Une revue systématique récente a estimé le taux de récidives à seulement 4,9 %. Ce taux pourrait être sous-estimé, car la plupart des études incluses dans cette revue présentaient un court suivi après chirurgie. L'objectif de cette revue systématique était d'évaluer les taux de récidives à long terme après prise en charge chirurgicale des HV. Méthodes : Cette revue systématique était conforme aux recommandations PRISMA. Les auteurs ont effectué une recherche dans les bases de données PubMed, Embase et Cochrane. Les études ont été incluses si elles rapportaient les résultats de traitement chirurgicaux des HV avec un suivi minimum de 5 ans. Les études incluant des HV inflammatoires ou des Hallux Valgo-rigidus étaient exclues. Résultats : Vingt cinq études étaient éligibles comprenant 31 recueils de données rapportant les résultats de 6 catégories d'interventions chirurgicales : ostéotomie distale, ostéotomie proximale, ostéotomie diaphysaire, arthroplastie de résection, arthrodèse cunéométatarsienne et intervention isolée des tissus mous avec vissage intermétatarsien. Les taux de récidive à plus de 5 ans compte tenu des différents seuils d'angle Hallux Valgus (HVA) étaient : 44 % pour un HVA supérieur à 15 °, 15 % pour un HVA supérieur à 20 ° et 3 % pour un HVA supérieur à 25°. Le taux de révision était de 0 % à 7 %, l'HVA postopératoire moyen était de 15,6 °, l'IMA de 8,8 ° et l'AOFAS de 86,8 points. Il n'y avait aucune différence significative entre les 6 catégories d'interventions chirurgicales, en termes de taux de récidive, d'HVA, d'IMA ou de score AOFAS Conclusion : Avec un suivi minimal de 5 ans après correction chirurgicale des HV, des taux de récidive élevés à long terme sont constatés dans l'ensemble des techniques chirurgicales. Une meilleure compréhension de la pathogenèse et du pronostic de l'HV est nécessaire avant de modifier ou d'introduire de nouvelles techniques chirurgicales.
Matthieu LALEVEE (Rouen), Cesar DE CESAR NETTO, Floris VAN ROOIJ, Luca NOVER, Mo SAFFARINI, Daniel BOUBLIL, Jean-Yves COILLARD
08:30 - 08:40 #32758 - CP04 Transfert du fléchisseur commun des orteils endoscopique. Etude cadavérique préliminaire de faisabilité.
CP04 Transfert du fléchisseur commun des orteils endoscopique. Etude cadavérique préliminaire de faisabilité.

Introduction : Le transfert du fléchisseur commun des orteils (FCO) est un arsenal thérapeutique dans les atteintes du tibial postérieur. Souvent associé à un une ostéotomie calcanéenne de varisation qui a déjà été décrite en percutanée pour minimiser l’abord chirurgical. Le but de cette étude est de montrer la faisabilité sous endoscopie. Matériel et Méthode : L’étude préliminaire est réalisée sur 4 cadavres, 8 pieds. On repère au préalable au feutre les reliefs osseux. Est utilisé un endoscope de 4mm, un couteau motorisé de 3,5mm. La 1ère incision cutanée est en regard du tibial post à mi chemin entre insertion naviculaire et malléole médiale . La 2e incision est rétromalléolaire médiale. L’endoscope est placée dans la 1ère voie d’abord, on ouvre la gaine inférieure, le FCO est répéré. Celui-ci est extériorisé par la 2e voie d’abord à l'aide d'un fil qui est récupèré dans la 1ère voie. Une 3e incision en regard de l’insertion du tibial postérieur sur le naviculaire permet de récupérer le fil. Le tendon est extériorisé puis sectionné en distalité. Un tunnel planto-dorsal de 5mm est réalisé. Le tendon faufilé est passé et tendu au maximum puis fixé par une vis d’interférence. Les sujets sont disséqués afin de déterminer l’absence de lésion noble. Résultats : Le transfert du FCO a été effectué sur les 14 pieds. Sur 2 pieds (le même sujet) le fléchisseur commun des orteils était anatomiquement collé au tibial postérieur palpé et l’endoscope est rentré directement dans sa gaine. Aucun sujet n’a souffert de lésion artériel ou nerveuse. Un sujet n’avait plus de tibial postérieur. Conclusions : Le transfert du FCO est possible et semble être sûr. Il ne nécessite pas d’instrumentation particulière. Cette étude montre qu’avec une bonne maitrise des techniques arthroscopiques, le transfert endoscopique du FCO sur le naviculaire est une technique fiable. Il faudra étudier le bénéfice de l’endoscopie chez les vivants.
Marc ELKAIM (Paris), Marine ANKRI
08:40 - 08:50 #32751 - CP05 Description d’une nouvelle technique chirurgicale d’allongement de la lame aponévrotique des gastrocnémiens selon Strayer : section à l’aiguille sous contrôle échographique.
CP05 Description d’une nouvelle technique chirurgicale d’allongement de la lame aponévrotique des gastrocnémiens selon Strayer : section à l’aiguille sous contrôle échographique.

Introduction :

La technique d’allongement de la lame aponévrotique des gastrocnémiens selon Strayer est validée pour la prise en charge des pathologies de surcharge de l’avant-pied secondaires à une rétraction des chaines postérieures, tel que l’hallux valgus ou les métatarsalgies. Néanmoins cette technique présente des risques de lésion du nerf sural et de la veine saphène. Notre objectif était de présenter une technique mini-invasive avec section de la lame aponévrotique à l’aiguille sous contrôle échographique.

 

Hypothèse :

Cette technique selon Strayer modifiée garantit la sécurité du geste.

 

Matériel et méthode

Les patients inclus dans cette série rétrospective présentaient tous une rétraction des chaines postérieures associée à des métatarsalgies. Les critères d’exclusion étaient des antécédents de chirurgie des gastrocnémiens ou d’ostéotomies métatarsiennes. La série était composée de 89 patients (3 hommes, 86 femmes) d’âge moyen 60 ans (23-82). La technique opératoire consistait en une section de la lame aponévrotique des gastrocnémiens sous contrôle échographique et par approche mini-invasive avec le biseau d’une aiguille. Selon les cas, une correction de l’hallux valgus (HV) et/ou des ostéotomies métatarsiennes (OM) étaient associées. Les complications post-opératoires recherchées étaient une lésion du nerf sural, de la veine saphène ou une persistance des métatarsalgies.

 

Résultats

Le recul moyen était de 4,5 mois (40-1) entre la chirurgie et la dernière consultation de contrôle. Parmi les 16 cas de métatarsalgies isolées, 9 cas ont bénéficié d’un Strayer isolé et 7 cas d’un Strayer associé à des OM. Parmi les 73 cas qui présentaient un hallux valgus associé à des métatarsalgies, 25 cas ont bénéficié de la correction de l’HV et d’un Strayer et 48 cas ont bénéficié de la correction de l’HV, d’un Strayer et des OM. Aucune lésion du nerf sural ou de la veine saphène n’a été rapportée. Une persistance des métatarsalgies était retrouvée dans 9 cas ; 7 cas résolutifs avec prescription d’orthèses plantaires, 2 cas ayant nécessité une reprise chirurgicale.

 

Discussion

L’absence de lésion du nerf sural ou de la veine saphène atteste de l’innocuité de cette technique mini-invasive écho-guidée. Un recul plus important et une comparaison des scores cliniques pré et post-opératoires avec la technique de référence à ciel ouvert sont nécessaires pour établir s’il y a un réel avantage à pratiquer cette technique par voie mini-invasive.

Le développement de cette technique pourrait rendre ce geste adaptable à l’«office surgery».

 

Conclusion 

Le Strayer mini-invasif à l’aiguille et écho-guidé est une technique fiable et reproductible.


Maurise SAUR (Anglet), David SAMARCQ, Gauthier GRACIA, Jean Pierre ETCHEVERS
08:50 - 09:00 #32765 - CP06 La voie du Sinus du Tarse limite les incidents cicatriciels dans les ostéosynthèses par clou C-NAIL.
CP06 La voie du Sinus du Tarse limite les incidents cicatriciels dans les ostéosynthèses par clou C-NAIL.

Introduction Le traitement chirurgical des Fractures Articulaires Déplacées du Calcanéus (FADC) est fréquemment grevé de complications cutanées péjorant les résultats fonctionnels. Les techniques mini-invasives ont été développées dans le but de diminuer ce type de complications. L’objectif de cette étude était de comparer les voies d'abord latéral étendue au voie d'abord du sinus du tarse pour les FADC ostéosynthèse par C-NAIL. Hypothèse La voie d'abord latérale étendue est plus pourvoyeuse d'incidents cicatriciels que la voie du sinus du tarse dans la prise en charge des FADC ostéosynthèse par C-NAIL. Matériel et Méthodes Il s’agit d’une étude cas-témoins comparant 13 cas de FADC opérées par C NAIL et voie latérale étendue (Groupe VLE) contre 21 FADC opérées par C NAIL et voie du sinus du tarse (Groupe ST). Les patients one tous eu un suivi standardisé avec suivi de l'évolution cicatricielle. Le résultat fonctionnel était évalué par le score AOFAS à 1 an du traumatisme. Le critère de jugement était la survenue d'un incident cicatriciel durant les premières semaines post-opératoires. Le critère de jugement secondaire était le résultat fonctionnel à 1 an post-opératoire évaluée par l'AOFAS. Résultats Les deux groupes étaient identiques en termes d’âge, de sexe et de type de fracture. Six cas (46,2%) du groupe VLE ont présenté des complications de cicatrisation contre deux (9,5%) dans le groupe ST (p = 0,03). Sur les 6 cas, 3 étaient des infections profondes ayant nécessité une débridement et un lavage. Les 3 étaient autres étaient des désunions superficielles résolutives sous VAC-thérapie. Les 2 cas du groupe ST étaient des désunions superficielles résolutives sous VAC-thérapies. A un an, les scores AOFAS étaient respectivement de 85,3 ± 10,4 (50 - 100) pour le groupe VLE et 87 ± 12,0 (64 – 100) pour le groupe ST (p>0,05). Discussion L’ostéosynthèse par clou C-Nail® réalisée par voie mini-invasive permet d'obtenir des scores fonctionnels satisfaisants, pour autant la VLE reste une voie d'abord exigeante où les écueils cicatriciels restent fréquents. L'ostéosynthèse par voie mini-invasive est moins pourvoyeuse d'écueil de cicatrisation. Niveau de preuve 3 : série cas-témoin rétrospective
Louis RONY (Angers), Claire NICOT, Guillaume DAVID
Salle 352AB
09:00

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CONF01
09:00 - 10:00

Conférence
Les pathologies unguéales du pied

Conférenciers : Julien BELDAME (Chirurgien Orthopediste) (Conférencier, Paris), Marie-Aude MUNOZ (chirurgien) (Conférencier, Montpellier), Emmanuelle MATTICHARD
Salle 352AB
10:00

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PAU01
10:00 - 10:30

Pause et visite de l'exposition

Salle 352AB
10:30

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CONF02
10:30 - 10:50

Conférence de la société invitée "Angleterre"
The practice of total Ankle remplacement in the UK in 2022

Modérateur : Nazim MEHDI (Chirurgien Orthopédiste) (Toulouse)
Conférencier : Rick BROWN (Clinical lead) (Conférencier, Oxford, Royaume-Uni)
Salle 352AB
10:50

"Vendredi 11 novembre"

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CONF03
10:50 - 11:15

Conférence
Revue de la Littérature : articles marquants de 2022

Conférenciers : Julien LUCAS Y HERNANDEZ (Conférencier, Bordeaux), Nazim MEHDI (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse)
Salle 352AB
11:15

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CONF04
11:15 - 12:00

Mini-Battle
Morton neurectomie

Modérateur : Pierre BAROUK (Dr) (Bordeaux)
Conférenciers : Olivier LAFFENETRE (Foot & Ankle specialist) (Conférencier, Paris), Didier MAINARD (Chef de Service / Président SOFCOT) (Conférencier, Nancy)
Salle 352AB
12:00

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AG01
12:00 - 13:00

Assemblée Générale - AFCP

Salle 352AB
13:00

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DEJ01
13:00 - 14:00

Pause déjeuner

14:00

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CONF05
14:00 - 15:00

Séance de Dossiers

Conférenciers : Pierre BAROUK (Dr) (Conférencier, Bordeaux), Prikesht MUKISH (Médecin) (Conférencier, Lyon), Barbara PICLET (chirurgien) (Conférencier, Marseille)
Salle 352AB
15:00

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PAU02
15:00 - 15:30

Pause et visite de l'exposition

15:30

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CONF07
15:30 - 16:00

Conférence
Que peut on injecter dans un pied ?

Conférenciers : Stéphane MAUGER (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, SOISSONS), Barbara PICLET (chirurgien) (Conférencier, Marseille)
Salle 352AB
16:00

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COM02
16:00 - 17:00

Communications Particulières
(6 minutes de présentation + 4 minutes de discussion)

Modérateurs : Solenne FREY OLLIVIER (chir ortho) (Marseille), Didier MAINARD (Chef de Service / Président SOFCOT) (Nancy)
16:00 - 16:10 #32733 - CP07 Simple Ankle and Foot Value : une évaluation simple corrélée aux scores fonctionnels existants.
CP07 Simple Ankle and Foot Value : une évaluation simple corrélée aux scores fonctionnels existants.

Introduction

Le SFAV consiste à demander aux patients comment ils évaluent leur pied ou leur cheville le jour de l'examen, en pourcentage de celle d'une articulation normale. L'objectif principal était de valider le SFAV en déterminant dans quelle mesure il est corrélé aux scores utilisés du pied et de la cheville.

Matériel et Méthode

Il s'agit d'une étude prospective comprenant 3 groupes : 16-54 ans avec une pathologie aiguë pied/cheville (jeunes), ≥ 55 ans arthrosiques (seniors), et des témoins sans affections pied/cheville. L'AOFAS, l'EFAS, FAOS, VAS et SFAV ont été relevés trois fois : consultation d’inclusion, préopératoire à 1 mois et postopératoire à 6 mois. La validité du SFAV a été étudiée par sa corrélation avec les autres scores fonctionnels existants par le test de Spearman. La fiabilité test-retest du SFAV a été déterminée en comparant la consultation d'inclusion et avant la chirurgie par le test de Wilcoxon. La sensibilité au changement du SFAV a été analysée en comparant l'inclusion et à 6 mois postopératoires par le test de Wilcoxon. Le pouvoir discriminant du SFAV et des scores a été analysé en comparant la distribution du SFAV (et des autres scores) des patients à l'inclusion et des témoins à l'aide du test de Mann-Whitney.

Résultats

Le SFAV est significativement corrélé aux scores AOFAS, EFAS et FAOS, aux 3 temps de l’évaluation, avec des p-value tous inférieurs à 0,033 dans les tests de corrélation de Spearman. Le score SFAV est fiable dans le temps, car les p-value résultant de la comparaison entre le SFAV initial et préopératoire à 1 mois étaient tous supérieurs au seuil de significativité fixé à 0,05. Le score SFAV est sensible au changement, car les valeurs de p-value résultant de la comparaison entre le SFAV pré et post-opératoire étaient toutes inférieures au seuil de signification fixé à 0,05. Comme pour AOFAS, EFAS et FAOS, le SFAV est un score discriminant, les comparaisons entre les groupes de patients et le groupe témoin ayant donné des valeurs de p statistiquement significatives (inférieures à 0,05).

Conclusions

Le SFAV est un score fonctionnel valide qui est significativement corrélée à l'AOFAS, l'EFAS, le FAOS et le VAS, scores les plus utilisés pour évaluer le pied et la cheville.


Vincent MAROT, Arthur JUSTO (TOULOUSE), David ANCELIN, Sophie FAYAD JUSTO, Elisa GUENEGO, Dorian KLEIN, Nicolas REINA, Etienne CAVAIGNAC
16:10 - 16:20 #32748 - CP08 Comparaison des résultats fonctionnels et de l’intégration IRM à un an des greffons de ligamentoplasties latérales anatomiques de chevilles à ciel ouvert et arthroscopiques.
CP08 Comparaison des résultats fonctionnels et de l’intégration IRM à un an des greffons de ligamentoplasties latérales anatomiques de chevilles à ciel ouvert et arthroscopiques.

Le traitement chirurgical de l’instabilité latérale chronique de cheville est en pleine expansion. Les reconstructions anatomiques aux ischiojambiers sont des techniques prometteuses s’affranchissant de la contrainte du reliquat ligamentaire. Nous avons décrit des critères IRM puis comparé les résultats fonctionnels et IRM, d’une technique à ciel ouvert et arthroscopique. Notre hypothèse était la non infériorité des résultats arthroscopiques à ceux du ciel ouvert.

Entre juillet 2016 et août 2021 nous avons inclus 48 patients avec une instabilité chronique de cheville en échec du traitement médical. Une reconstruction ligamentaire antérieure ou la présence d’arthrose étaient des critères d’exclusion. Nous utilisions un gracile pour reconstruire le LTFA et le CF : 25 à ciel ouvert et 23 sous arthroscopie. Les scores fonctionnels et le niveau sportif étaient évalués en préopératoire et à un an. La récidive d’instabilité était évaluée au dernier recul. Une évaluation IRM des tunnels et de l’intégration du greffon a été faite à minimum un an postopératoire avec notamment le SNQA et l’intensité du signal ligamentaire selon Howel. Le suivi moyen était de 26 mois (12-65,4) soit 36 mois (17-65) dans le groupe open et 14 mois (12-20) dans le groupe arthroscopie.


Les scores fonctionnels postopératoires de la population étaient bons avec un SFAV à 78,27 (IC95 %[73.33-83.20]), un ALR-RSI à 70.17 (IC95 %[63.25-77.10]), un taux de reprise sportive à un an de 91,5 %, et un Tegner moyen de 5,34 (IC95 %[4.92-5.76]). La satisfaction était bonne ou très bonne chez plus de 90 % des patients.

A l‘analyse IRM, nous retrouvions 44,4 % de LTFA et 77,8 % de LCF ayant une échelle d’Howel ≤ 2 et un SNQA moyen du LTFA et du LCF à respectivement 7,67 ± 12,3 et 2,64 ± 4.

Aucune rupture ligamentaire n’était retrouvée. Le taux de survie sans récidive d’instabilité était de 91,7 % (CI95 % [79,3-96,8]) à un an.

Aucune différence significative n’était retrouvée entre les deux groupes ni sur les résultats fonctionnels ni sur les analyses IRM ni sur les complications.

En conclusion, une reconstruction ligamentaire latérale au gracile, à ciel ouvert comme arthroscopique traite l’instabilité latérale chronique de cheville avec de bons résultats fonctionnels et de reprise sportive au recul minimum d’un an. Ces nouveaux critères IRM aideront à la démocratisation, en pratique courante, de l’étude des greffons et de leur intégration. Une étude plus puissante devra confirmer ces résultats.

Niveau de preuve : II (essai comparatif non randomisé)


Corentin PHILIPPE (Toulouse), Victor ZROUNBA, Etienne CAVAIGNAC, Marie FARUCH-BILFELD, David ANCELIN
16:20 - 16:30 #32764 - CP09 L’utilisation de plaque verrouillée dédiée réduit le risque de pseudarthodèse dans l’arthrodèse talo-crurale à ciel ouvert chez les patients obèses.
CP09 L’utilisation de plaque verrouillée dédiée réduit le risque de pseudarthodèse dans l’arthrodèse talo-crurale à ciel ouvert chez les patients obèses.

Introduction : L'arthrose talo-crurale est une pathologie invalidante, impactant considérablement la qualité de vie des individus. L'obésité est décrite comme un des facteurs de son aggravation. La prise en charge chirurgicale par arthrodèse en constitue le traitement de choix, l'obésité restant une contre-indication relative à l'arthroplastie totale de cheville. Si l'arthroscopie tend à devenir le gold standard, le ciel ouvert reste largement indiqué pour la prise en charge de déformations intra-articulaires supérieures ou égales à 10°. La pseudarthrodèse est la principale complication décrite de cette prise en charge pour laquelle l'obésité reste un facteur de risque important. Hypothèse : Notre hypothèse était que le taux de pseudarthrose était moindre avec l'utilisation de plaque verrouillée, dans cette population et pour cette indication opératoire. L'obiectif était de comparer le taux de pseudarthrose dans les arthrodèses talo-crurales, utilisant soit un quadruple vissage soit une plaque verrouillée antérieure dédiée, dans une population de patients obèses pour une déformation initiale supérieure ou égale à 10°. Matériel et Méthodes : L'objectif était de comparer le taux de pseudarthrose dans les arthrodèses talo-crurales, utilisant soit un quadruple vissage (groupe V) soit une plaque verrouillée antérieure dédiée (groupe P), dans une population de patients obèses pour une déformation frontale initiale supérieure ou égale à 10°. Le groupe V était composé de 32 patients contre 10 patients dans le groupe P. La pseudarthrodèse était définie comme l’absence de cal unitif à 6 mois de la chirurgie et la persistance d’une douleur à la mise en charge et à la mobilisation de l’articulation. En cas de doute une TDM de cheville confirmait le diagnostic. Le critère de jugement principal était une différence significative dans le taux de pseudarthrodèse talo-crurale entre les deux groupes. Résultats : Les patients du groupe P ne présentaient pas de pseudarthrodèse : 0/11 (soit 0%) alors que les patients du groupe V présentaient 10 pseudarthrodèse soit 31,3 % (10/32) (p< 0,05). Le quadruple vissage était donc plus à risque de pseudarthrodèse que la plaque verrouillée. Discussion : Les plaques verrouillées antérieures présentent une efficacité significativement supérieure à celle du quadruple vissage dans la prise en charge de l'arthrose talo-crurale chez les patients obèses avec une déformation frontale supérieure ou égale à 10° pré-opératoire. L'arthrodèse par plaque verrouillée dédiée antérieure constitue donc une méthode de choix dans cette population. Niveau de preuve 3 : Etude cas-témoin
Louis RONY (Angers), Claire NICOT
16:30 - 16:40 #32763 - CP10 Influence du plan collatéral médial sur la réduction de la syndesmose tibio-fibulaire distale dans les fractures de cheville supra-syndesmales.
CP10 Influence du plan collatéral médial sur la réduction de la syndesmose tibio-fibulaire distale dans les fractures de cheville supra-syndesmales.

Introduction La réduction de la syndesmose tibio-fibulaire distale (SyTFd) est un élément central du pronostic fonctionnel dans les suites d’une fracture de cheville suprasyndesmale. L’objectif de ce travail était de juger la réduction de la SyTFd dans les fractures de cheville Weber C (WebC) et équivalents Weber C (EqWebC) par une technique d’ostéosynthèse commençant systématiquement par l’ostéosynthèse de la malléole médiale. Hypothèse L’hypothèse étant que les fractures WebC présentaient une meilleure réduction de la SyTFd que les fractures EqWebC par une meilleure reconstruction des structures médiales. Matériel et Méthode Depuis décembre 2016, l’ensemble des patients présentant une fracture de cheville sont inclus au sein d’une base de données. Les fractures supra-syndesmales ont été extraites. Tous les patients ont été opérés selon la même technique par une ostéosynthèse première de la malléole médiale et ont bénéficié d’un scanner (TDM) post-opératoires bilatéral en coupes axiales avec les deux chevilles en position neutre (pied à 90° par rapport au segment jambier). Une analyse de 8 mesures a été réalisée dans les mêmes conditions. Chacune des chevilles fracturées était analysée comparativement à la cheville controlatérale saine. Un delta était obtenu pour chacune des mesures. Le suivi était standardisé. A un an, un AOFAS Score et d’un Maryland Foot Score (MFS) étaient pratiqués. Un test ANOVA a été réalisée pour comparer les données des groupes EqWebC et WebC. Résultats Entre décembre 2016 et février 2018, 60 patients ont été opérés d’une fracture supra-syndesmale (28 WebC – 32 EqWebC). Il existait une différence significative entre les groupes WebC et EqWebC pour les scores cliniques à 1 an post-opératoire : AOFAS : 92,0 ± 6,3 [78 – 100] vs 80,1 ± 5,4 [62 – 100] p < 0,05 ; MFS : 90,9 ± 6,4 [78 - 100] vs 81,6 ± 5,2 [64 – 100] p < 0,05. L’analyse scannographique de la réduction de la SyTFd retrouvait une meilleure réduction de manière significative pour le groupe WebC. Discussion Les fractures WebC présentaient de meilleurs scores cliniques associés à une meilleure réduction de la SyTFd sur les TDMs post-opératoires. L’ostéosynthèse première de la malléole médiale pourrait être à l’origine de ces meilleurs résultats. Niveau de preuve 3 – Étude comparative Cas-témoin
Louis RONY (Angers), Laurent HUBERT
16:40 - 16:50 #32762 - CP11 Pourquoi réaliser la technique de Blanchet dans l'instabilité chronique de la cheville sous arthroscopie ?
CP11 Pourquoi réaliser la technique de Blanchet dans l'instabilité chronique de la cheville sous arthroscopie ?

Introduction:La stabilisation chirurgicale par réparation ligamentaire anatomique associée à un renforcement est recommandée dans les instabilités latérales chroniques de la cheville lorsque la qualité des ligaments résiduels est suffisante. Il existe un consensus sur l'utilisation du rétinaculum des extenseurs comme renfort. En 1975, Blanchet propose d'utiliser un lambeau de rétinaculum extenseur (ERF). Cette technique à ciel ouvert, améliorée aujourd'hui par l'utilisation de moyens de fixation modernes, a montré son efficacité à long terme. Méthode: Nous avons développé cette technique assistée par arthroscopie avec un prélèvement mini-invasif du lambeau de rétinaculum des extenseurs inférieurs pour combiner les avantages de chaque technique. 20 patients ont été opérés et suivis de manière prospective sur 6 mois. Les critères d’évaluation était: la stabilité, la mobilité, les scores Karlsson et AOFAS, la survenue de complications et le. délai de reprise des activités sportives. Résultats : L'âge moyen des patients opérés était de 36 ans. Aucun patient ne présentait de symptôme d’instabilité en post-opératoire. Une amélioration significative des scores de Karlsson et AOFAS au dernier recul a été obtenue. Discussion: L'arthroscopie permet un traitement complet des lésions ligamentaires et chondrales associées avec une récupération fonctionnelle rapide. Par rapport au renfort de Gould, l'intérêt de l'ERF est l'utilisation de la partie la plus épaisse et la plus résistante du rétinaculum. De plus, sa résistance est améliorée car les efforts de traction sont appliqués dans l'axe de l'ERF, contrairement à ceux du Gould où ils sont perpendiculaires aux fibres avec un risque de déchirure. Biomécaniquement, l'orientation de l'ERF est proche de la bissectrice de l'angle formé par le complexe isométrique LTFA-LCF et est perpendiculaire à l'axe de Henke, axe autour duquel la cheville se foule en inversion. Au moins, l'insertion calcanéenne de l'ERF assure une stabilisation de l'articulation sous-talienne et permettrait une stimulation précoce des propriocepteurs du sinus tarsien en inversion. Le choix d'un prélèvement de rétinaculum mini-invasif garantit une réduction du risque de prélèvement iatrogène par un contrôle visuel des tendons extenseurs et du nerf fibulaire dont le trajet est variable et ce, tout en garantissant la qualité du lambeau.
Olivier BARBIER, Emilie BILICHTIN (Toulon), Camille CHOUFANI, Alexandre CAUBERE
16:50 - 17:00 #32767 - CP12 Réparation isolée du LTFA sous arthroscopie dans les séquelles d’entorse de cheville : résultats d’une série de 58 patients à 20 mois de recul.
CP12 Réparation isolée du LTFA sous arthroscopie dans les séquelles d’entorse de cheville : résultats d’une série de 58 patients à 20 mois de recul.

Introduction : Les séquelles d’entorse de cheville se manifestent principalement par une douleur latérale persistante et le sentiment d’instabilité. Le traitement arthroscopique distingue trois techniques : la réparation ligamentaire +/- associée à un renfort et la ligamentoplastie anatomique. Nous rapportons ici les résultats de la réparation isolée du ligament talo-fibulaire antérieur (LTFA). Matériel et méthode Il s’agit d’une étude monocentrique, mono-opérateur rétrospective avec réévaluation indépendante. Tous les patients opérés successivement de janvier 2019 à mars 2020 ont été inclus. Le bilan préopératoire était clinique et paraclinique comportant des radiographies spécifiques en charge et en stress ainsi qu’une imagerie morphologique (IRM, arthroscanner ou IRM). La technique chirurgicale a consisté à réaliser sous arthroscopie une arthrolyse complète de la partie antérieure de l’articulation tibio-talienne puis une réinsertion/retente isolée du LTFA par une ou deux ancres sur la fibula. Le traitement concomitant de lésions associées ou de facteurs prédisposant était un critère d’exclusion. Un traitement médical optimal avait été prescrit au préalable au patient. Le score EFAS en pré et post opératoire a été utilisé. Les complications ainsi que le taux de récidive a été rapporté. Résultats 58 patients ont été inclus avec une moyenne d’âge de 37 ans. 31 pratiquaient une activité physique régulière dont 6 en compétition et 3 professionnels. Ils ont tous bénéficié d’une immobilisation initiale puis de rééducation mais seulement 21 ont été infiltrés par des dérivés cortisonés. A l’examen clinique ils se plaignaient tous de douleur sur le trajet du LTFA mais aucun ne présentait de laxité. Les radiographie spécifiques étaient normales. Ils présentaient tous une lésion du LTFA isolée à l’imagerie morphologique. Le score EFAS qualité de vie s’améliorait de 10,5/24 à 17,5/24 (p<0,05). Le score EFAS sportif s’améliorait de 6/16 à 12,5/16 (p<0,05). Les sportifs compétiteurs avaient un score EFAS sportif post-opératoire à 13/16, les professionnels à 16/16. Des dysesthésies transitoires dans le territoire du nerf fibulaire superficiel ont été rapportés dans 24% des cas, résolutives en 18 mois en moyenne. 5 récidives sont survenues sans nécessité de reprise chirurgicale. Conclusion La réparation arthoscopique isolée du LTFA semble améliorer les patients douloureux sans laxité. Nous observons d’excellents résultats chez les sportifs de haut niveau. Dans notre pratique nous n’utilisons que 2 techniques arthroscopiques, la réparation isolée du LTFA chez le patient essentiellement douloureux sinon nous privilégions la ligamentoplastie anatomique.
Alexis THIOUNN (Lille)
Salle 352AB