Jeudi 22 juin
08:30

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Am01
08:30 - 08:45

ACCUEIL
Accueil des congressistes

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Ai1
08:30 - 09:00

ACCUEIL
Matinée dédiée aux IDE/IBODE/IADE

Amphithéâtre 2

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
EPOSTER
08:30 - 18:00

EPOSTERS

08:30 - 18:00 #34102 - Cancer différencié de la thyroïde chez l’enfant à propos de 18 cas.
Cancer différencié de la thyroïde chez l’enfant à propos de 18 cas.

Les cancers différenciés thyroïdiens (CDT) chez l’enfant et l’adolescent sont des tumeurs rares, en dehors d’une exposition aux radiations comme ce fut le cas en 1986. Ils représentent 1,5% de toutes les tumeurs avant 15 ans. Le traitement repose sur la chirurgie, l’iode radioactif puis l’hormonothérapie. Le pronostic est globalement favorable, avec une survie à 20 ans supérieure à 90%.Le but de notre travail, mettre en relief les particularités du cancer de la thyroïde chez l’enfant tant sur les plans épidémiologique, clinique et d’évaluer le pronostic

C’est une étude rétrospective analytique portant sur 18 patients âgés de moins de 18 ans, étalée sur une période de 2000 à 2023, réalisée dans le service de chirurgie viscérale de Tlemcen Algérie. Les patients inclus étaient ceux, qui ont un carcinome différencié de la thyroïde (CDT) les autres formes histologiques avaient été exclus. Nos critères de jugement étaient. Les récidives et le morbi-mortalité et le critère secondaire était la survie

Notre série comportait dix-huit cas de cancer thyroïdiens chez l’enfant. Avec quatorze filles (76,92%) et quatre garçons (23,07%) avec une sex-ratio de 0,33. L’âge moyen était de 13 ans. Deux enfants avaient des nodules solitaires et dix avaient des goitres multi nodulaire. Six avaient des adénopathies. La chirurgie consistait à une Thyroïdectomie totale d’emblée, alors qu’une simple réduction tumorale était nécessaire dans un cas (8,33%). Pour le curage, (55%) le curage était central et jugulo-carotidien homolatéral, (1166%) avec un curage central et jugulo-carotidien bilatérale, et dans 5 cas (27,88%) récurrentiel homolatéral. Une trachéotomie était nécessaire dans un cas. L’hormonothérapie frénatrice a était instaurée systématique. Pour le cas de métastase pulmonaire, le patient a été traité par I131. Tous les patients, ont été suivis au minimum cinq ans. En dehors d’une paralysie récurrentielle unilatérale définitive. Aucun cas hypoparathyroïdie définitives. Il y a eu une récidive ganglionnaire chez 44% des cas (n=8) qui ont subis une thyroïdectomie totale avec curage complet. Deux patients sont décédés entre 8 et 12 mois.

Le CDT est une maladie rare chez l’enfant et l’adolescent, le type histologique papillaire reste le plus fréquent. En dépit de la nature agressive de ces cancers chez l’enfant par rapport aux adultes, la survie globale reste excellente après traitement, qui associe une thyroïdectomie totale avec au minimum un curage central, complété par une irrathérapie.
Smain Nabil MESLI, Amine GHOUALI (Tlemcen, Algérie), Fouzi TALEB, Zoubida RAHOU, Abdelhafid BEDAJOUI, Chakib ABIAYAD
08:30 - 18:00 #34508 - Evaluation de la thyroïdectomie robot-assistée dans la maladie de Basedow.
Evaluation de la thyroïdectomie robot-assistée dans la maladie de Basedow.

La chirurgie thyroïdienne des patients atteints de la maladie de Basedow est une chirurgie réputée difficile.L’approche chirurgicale de la thyroïdectomie a considérablement évolué avec l’émergence de nouvelles techniques endoscopiques.Les avantages des thyroïdectomies endoscopiques sont contrebalancés par les difficultés chirurgicales peropératoires qu’impose la technique endoscopique. Ces techniques endoscopiques ont longtemps été cantonnées aux pathologies thyroïdiennes simples.L’arrivée de la chirurgie robotique a révolutionné l’approche mini-invasive de la chirurgie thyroïdienne en permettant d’esquiver les contraintes liées à la chirurgie endoscopique classique et d’élargir les indications aux pathologies thyroïdiennes plus complexes comme la maladie de Basedow.La technique transaxillaire robotique actuellement décrite est une thyroïdectomie quasi-totale laissant du côté controlatéral à l’abord axillaire un reliquat thyroïdien.Ce résidu thyroïdien pourrait être théoriquement responsable d’une résurgence de la maladie de Basedow. Bien qu’il soit communément admis que dans la maladie de Basedow la thyroïdectomie totale par cervicotomie est actuellement le gold standard, l’arrivée de nouvelle technique impose la nécessité d’une évaluation en termes de faisabilité de la technique, de sécurité et d’efficacité du contrôle de la maladie de Basedow à long terme.Notre étude a pour objectif de comparer la sécurité, l’efficience et le taux de récidive de maladie Basedow dans la thyroïdectomie transaxillaire robot-assistée(TARA) par rapport à la cervicotomie.

Il s’agit une analyse rétrospective monocentrique des patients atteints de la maladie de Basedow opérés entre janvier 2014 et mars 2022.Les critères d’inclusion sont le sexe féminin et le poids thyroïdien <70g.Le taux de complications, la durée opératoire, la durée d’hospitalisation et la récidive de maladie de Basedow ont été analysées.

326patients ont été opérés d’une maladie de Basedow. Après inclusion des patients selon les critères de sélection, 23patients ont été opérés par TARA et 148 par cervicotomie.Les durées opératoires(171±35 min vs 155±46 min)étaient légèrement plus importantes dans le groupe TARA mais les durées de séjour (1,3±0,5jour vs1,4 ±1jour) étaient comparables dans les 2 groupes. Le taux de complications incluant la paralysie récurrentielle transitoire(4%vs8%) et définitive(0%vs0,06%),l’hypoparathyroïdie transitoire(17%vs18%) et définitive(0%vs1%),l’hématome cervical(0%vs1,3%)semblaient être plus élevées dans le groupe cervicotomie mais sans toutefois retrouver de différence significative. Avec un follow-up de 65mois,2(8,6%)récidives d’hyperthyroïdie ont été relevées dans le groupe TARA, contrairement au groupe cervicotomie où aucune récidive d’hyperthyroïdie n’a été retrouvée(p=0,01).

Les résultats de notre étude démontrent que la thyroïdectomie TARA dans la maladie de Basedow est une technique sûre, réalisable et associée à peu de complications hormis un taux de récidive d’hyperthyroïdie majoré par rapport à la thyroïdectomie totale conventionnelle.
Laurie MASSAAD (Avignon), Maria Vittoria BERTONI, Camille MARCINIAK, Gregory BAUD, François PATTOU, Robert CAIAZZO
08:30 - 18:00 #34075 - Hypoparathyroïdie après thyroïdectomie : Peut-on traiter uniquement les patients symptomatiques ?
Hypoparathyroïdie après thyroïdectomie : Peut-on traiter uniquement les patients symptomatiques ?

L’objectif de cette étude était d’évaluer à cinq ans les résultats de notre protocole de supplémentation réactif aux symptômes d’hypoparathyroïdie post-opératoire. Nous avons également recherché les facteurs de risques d’hypoparathyroïdie post-opératoire symptomatique ainsi que de réadmission.

Les patients ayant bénéficiés d'une thyroïdectomie totale ou d'une totalisation de thyroïdectomie ont été inclus. Nous avons utilisé un protocole de supplémentation vitamino-calcique réactif aux symptômes d’hypoparathyroïdie post opératoire. Le critère de jugement principal était l'apparition d'une hypoparathyroïdie post-opératoire sévère après la sortie de l'hôpital, entraînant une réadmission.

307 patients de 2017 à 2021 ont été inclus. 31,9 % des patients ont présenté une hypoparathyroïdie symptomatique. Parmi les 8,8% de patients avec une hypoparathyroïdie asymptomatique, aucun n'a reçu de supplémentation, ni développé d’hypoparathyroïdie définitive. Le taux de réadmission pour une hypoparathyroïdie sévère nécessitant une supplémentation intraveineuse malgré la supplémentation orale vitamino-calcique était de 6,8%. Nous n'avons pas mis en évidence de facteur de risque prédictif fort d’hypoparathyroïdie post-opératoire symptomatique, ni de facteurs prédictifs de réadmission chez les patients présentant une hypoparathyroïdie post-opératoire symptomatique après leur sortie.

Supplémenter uniquement les patients symptomatiques est sûr, efficace et permet de ne manquer aucun patient ayant besoin d'une supplémentation ; ce tout en évitant des soins inutiles.
Maxime CONSTANT (BESANCON), Nicolas BOUVIEZ
08:30 - 18:00 #34513 - Intérêt de l’intelligence artificielle dans la prédiction de l’hypocalcémie après thyroïdectomie totale.
Intérêt de l’intelligence artificielle dans la prédiction de l’hypocalcémie après thyroïdectomie totale.

L’hypocalcémie post-opératoire reste la complication la plus fréquente après thyroïdectomie totale, touchant jusqu’à 25% des patients de manière transitoire et jusqu’à 4% des patients de manière définitive selon les séries. Prédire cette hypocalcémie avec précision permettrait de sélectionner la population nécessitant une supplémentation vitamino-calcique post-opératoire. Nous avons voulu évaluer l’intérêt d’un modèle d’intelligence artificielle par machine learning dans la prédiction de l’hypocalcémie post-opératoire.

Tous les patients opérés d’une thyroïdectomie totale hyperparathyroïdie entre novembre 2019 et mars 2022 au CHU de Lille ont été inclus. Les caractéristiques pré, per et post opératoires des patients ont été recueillies. Une analyse de la précision du pourcentage de décroissance de PTH (%PTH) entre induction (T0) et fermeture cutanée (T1) pour la prédiction de l’hypocalcémie post-thyroïdectomie a été réalisée de manière univariée par courbe ROC, puis de manière multivariée via machine learning en utilisant une analyse de régression par lasso avec sélection de variables et une analyse par arbre de décision.

Parmi les 632 patients inclus dans l’étude, 101 (15,98%) ont présenté une hypocalcémie biologique post-thyroïdectomie totale. Après analyse univariée, l’AUC de la courbe ROC modélisant le %décroissance en fonction de l’hypocalcémie était de 0,87 (0,84 – 0,91 ; p < 0,0001). Après analyse de régression par lasso, l’AUC de la courbe était améliorée après sélection des 10 variables ayant le plus d’impact sur la régression (AUC = 0,92 (0,92-0,93)), parmi lesquelles le %PTH et la calcémie précoce réalisée le soir de l’intervention possédaient l’impact le plus significatif (coefficient standardisé de régression de 2,25 et -1,59 respectivement). L’utilisation d’une approche par arbre de décision ne permettait pas d’améliorer ce modèle de prédiction (AUC = 0,75 (0,74-0,77).

La survenue d’une hypocalcémie post-thyroïdectomie totale est très bien prédite par le pourcentage de décroissance de la PTH entre l’induction anesthésique et la fermeture cutanée, mais la prise en compte d’autres variables, et en particulier la calcémie précoce post-opératoire, renforce cette capacité de prédiction. La prise en compte de ces variables pourrait permettre de développer un modèle de prédiction plus précis de l’hypocalcémie post-thyroïdectomie, dont la précision devra être confirmée sur une population d’étude différente.
Olivier MULLER (Lille), François PATTOU, Pierre BAUVIN, Camille MARCINIAK
08:30 - 18:00 #34494 - Intérêt d’une ré-intervention après résection initiale sub-optimale d’une tumeur neuro endocrine de l’intestin grêle non métastatique.
Intérêt d’une ré-intervention après résection initiale sub-optimale d’une tumeur neuro endocrine de l’intestin grêle non métastatique.

Chez les patients atteints d’une tumeur neuroendocrine de l'intestin grêle (IG-TNE) non métastatique, la résection chirurgicale complète est le seul espoir d’avoir un traitement curatif. Cependant, au moins 20% des patients ont une résection sub-optimale liée principalement à une lymphadénectomie incomplète ou à l’absence de palpation de l’intégralité de l’intestin grêle permettant de rechercher une tumeur primitive multiple. Cette étude a pour but d’évaluer les effets d’une reprise chirurgicale après une résection initiale sub-optimale (RISO) et la concordance entre la présence de résidu tumoral (tumeur primitive et/ou ganglionnaire) lors de la reprise chirurgicale et sur l’imagerie.

Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective incluant tous les patients ayant eu une chirurgie dans les 18 mois suivant une RISO. La survie sans récidive (SSR) était définie par le temps entre la date de la reprise chirurgicale et la récidive ou le décès toutes causes confondues. Le taux de concordance entre la suspicion de tumeur résiduelle sur l’imagerie d’intervalle et sa présence effective lors de la reprise chirurgicale était analysé en calculant le coefficient kappa.

21 patients ont eu une chirurgie répétée pour une IG-TNE non métastatique avec un suivi médian de 2,3 ans (IQR 0.6-3.75). La présence de tumeur résiduelle était suspectée chez 17/21 patients (81%) sur l’imagerie d’intervalle. La présence de tumeur résiduelle était retrouvée chez 20/21 patients (95%) lors de la reprise chirurgicale. L’imagerie d’intervalle a montré un accord de concordance faible pour la détection de tumeur primitive résiduelle (kappa = 0.28, 95%CI: 0.05- 0.62; p = 0.09) et très faible pour celle d’adénopathies résiduelles (kappa= 0.17, 95%CI: 0.28-0.62; p = 0.45). La reprise chirurgicale a permis d’obtenir une clairance tumorale complète chez 76% des patients (16/21). Parmi eux, 5/16 ont développé des métastases hépatiques durant le suivi. La médiane de survie sans récidive était de 70,6 mois (IQR 39.7-NA)

La ré-intervention chirurgicale après une RISO pourrait permettre d’obtenir une clairance tumorale et de prolonger la période de rémission. Cette stratégie devrait être systématiquement discutée après une RISO, même si l’imagerie post résection initiale ne retrouve pas de résidu tumoral. Par ailleurs, afin de maximiser la détection de maladie résiduelle potentiellement résécable, les modalités des imageries réalisées après une chirurgie dans un but curatif devraient être redéfinies.
Cheryne HAMMOUTENE (Reims)
08:30 - 18:00 #34504 - Métastases surrénaliennes opérées : quelle évolution oncologique ?
Métastases surrénaliennes opérées : quelle évolution oncologique ?

La glande surrénale est un site métastatique fréquent dans certains cancers. La chirurgie semble indiquée chez des patients sélectionnés, cependant les indications de surrénalectomie pour métastase surrénalienne (MSR) ne sont pas clairement définies. L’objectif de notre étude est de décrire les caractéristiques des patients opérés d’une surrénalectomie pour MSR et d’analyser leur survie.

Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique incluant les patients opérés d’une surrénalectomie pour MSR au CHU de Lille entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2020. Les caractéristiques pré, per et post opératoires des patients ont été recueillies, ainsi que leur suivi à long terme.

32 patients ont été opérés d’une surrénalectomie dont l’analyse anatomopathologique a confirmé une métastase. La population était majoritairement masculine (65,6%), avec un âge médian de 64,5 ans. L’origine primitive de la MSR était principalement le carcinome rénal à cellule claire (53,1%, n=17). La MSR était métachrone dans 68,8% (n=22). La voie d’abord chirurgicale était mini-invasive dans 65,6% (n=21). 4 patients (12,5%) ont présenté une complication per-opératoire et 7 patients (21,87 %) une complication post-opératoire à 30 jours. Aucune complication post-opératoire grave (Clavien ≥ III) n’était rapportée. 21 patients (75%) bénéficiaient d’une résection R0. La taille médiane de la MSR était de 30 mm (20 ; 60). Parmi les 32 patients opérés d’une surrénalectomie pour MSR, 5 patients sont décédés à plus de 30 jours de l’intervention (délai médian 15 mois). La moyenne de suivi des patients atteints d’un cancer du rein ou d’un autre type de cancer était de 58,3 mois (36,4-80,2) et 26,5 mois (13,1-39,9) respectivement. 13 patients (40%) ont présenté une récidive (n =10 (77%) dans le groupe cancer du rein, n=3 (23%) dans le groupe autre cancer). La médiane de survie sans récidive était de 57 mois (16,0 – 97,4) sans différence significative entre le groupe cancer du rein et le groupe autre cancer (p=0,35). La médiane de survie était de 32 mois (25,3 - 38,7) pour le groupe autre cancer et 183 mois pour le groupe cancer du rein. En analyse univariée, la survie était améliorée en cas de primitif rénal (p=0,004), de MSR métachrone (p=0,03), et d’une taille inférieure à 5cm de la MSR (p=0,001).

La surrénalectomie pour métastase surrénalienne permettrait une survie prolongée chez des patients sélectionnés. Devant la faible incidence et la variabilité des tableaux des MSR, seules des études multicentriques permettront de préciser les indications chirurgicales et les facteurs influençant la survie.
Mathilde GOBERT, Agathe RÉMOND (Lille), Camille MARCINIAK, Robert CAIAZZO, François PATTOU
08:30 - 18:00 #34085 - Phéochromocytome chez un patient atteint de rectocolite hémorragique : la difficulté d’interpréter les stades pathogéniques pour optimiser les choix chirurgicaux.
Phéochromocytome chez un patient atteint de rectocolite hémorragique : la difficulté d’interpréter les stades pathogéniques pour optimiser les choix chirurgicaux.

Nous rapportons le cas d’un homme de 36 ans, hospitalisé en urgence pour une rectocolite ulcéreuse compliquée avec découverte fortuite d’une masse surrénalienne gauche de 6 X 5 cm.

Le bilan hormonal était en faveur d’un phéochromocytome. La sécretion chromaffine paraît aggraver la rectocolite pour les effets sur la motilité et la vascularisation intestinales.

La stabilisation du phéochromocytome par traitement médical a permis de retarder la chirurgie du mégacôlon qui, si réalisé en urgence, aurait accru considérablement le risque opératoire pour des effets adrénergiques concomitants. La chirurgie a consisté en une colectomie totale et une surrénalectomie gauche célioscopiques. Le post-opératoire a été chargé par paralysie intestinale prolongée, rectorragies sévères et syndrome adhérencielle précoce nécessitant une réintervention. L’examen histologique définitif retrouvait un PASS score = 9 et un Ki67 = 3%. A deux ans de la chirurgie le suivi était satisfaisant. Dans ce cas, le blocage adrénergique a permis de retarder la chirurgie d’urgence qui aurait été plus risqué et de préparer le patient pour une chirurgie en élection.

D’après la littérature, il est rapporté que certains patients atteints de phéochromocytome et de pseudo-obstruction sont considérablement soulagés après l’administration intraveineuse de phentolamine, un bloqueur adrénergique. En outre, l’activation adrénergique par des niveaux élevés de catécholamines peut être en grande partie responsable de la pseudo-obstruction. L’excès de catécholamines peut être un facteur de déclenchement et d’entretien de la dilatation colique qui ne répond pas au traitement. Le diagnostic différentiel entre le mégacôlon toxique et la pseudo-obstruction due au phéochromocytome peut être assez difficile.
Gregorio SCERRINO (Palerme, Italie), Giuseppina ORLANDO, Maria Pia PROCLAMÀ, Alessandro CORIGLIANO, Giuseppina MELFA, Fabrizio VASSALLO, Gianfranco COCORULLO
08:30 - 18:00 #34313 - Résultats du curage ganglionnaire dans le cancer différencié de la thyroïde sur une cohorte de patients.
Résultats du curage ganglionnaire dans le cancer différencié de la thyroïde sur une cohorte de patients.

Le cancer de la thyroïde représente 1à2% de tous les néoplasies. Le cancer différencié de la thyroïde (CDT) représente 80% des cancers thyroïdien Dans le cancer différencié de la thyroïde (CDT), l’impact de l’envahissement ganglionnaire sur la survie reste difficile à apprécier du fait du bon pronostic global et de la longue évolutivité de ce cancer. L’attitude chirurgicale envers les chaînes ganglionnaires est donc toujours un sujet à débat. L’objectif de notre étude est d’analyser les résultats de notre stratégie chirurgicale tant sur le plan morbidité, survie et récidive.

C’est une étude rétrospective et analytique réalisée au service de chirurgie viscérale A , de 2017 à 2020. Les critères d’inclusion tout malade opéré pour CDT dans notre service soit de première intention ou bien reprise chirurgicale pour complément thérapeutique d’un curage ganglionnaire, dont l’âge était plus 18 ans

102 patients avaient été opéré pour cancer différencié de la thyroïde. L’âge moyen était de 48,11 ans avec écart type de 15,311 , avec nette prédominance féminine 74,50%. 49,1% des patients avaient présentaient des masses cervicales, 44,05% des adénopathies étaient révélatrice de cancer thyroïdien alors que 2,94% des métastases pulmonaires était révélateurs. La thyroïdectomie était réalisée en première intention pour 54,25%, en deuxième intentions des 36 ,54% la thyroïdectomie était incomplète dans 3,07 % et une loboismecthomie était de 5,93%. Les curages de nécessité de la chaîne récurrentielle était concernée dans 64,62% et la chaîne jugulo-carotidienne dans 23,80%. Dans notre série était retrouvé dans 55,6 % de cancers papillaires et 44,4 % de cancer vésiculaire. Les complications étaient de l’ordre de 27,01 % avec 6.4% de nos patients avaient présentait une paralysie récurrentielle définitive, dont aucune en rapport avec le curage ganglionnaire, 2.8% d’hypoparathyroïdie définitive Dans notre série cet envahissement a concerné 33,3% et 77% des tumeurs classées respectivement en T3 et T. Selon la classification TNM nos malades étaient répartis en groupe à faible risque dans 54,6% et en groupe à haut risque dans 45,4%. 21% de récidives ganglionnaires. Sur un suivi moyen de 8 ans (2 à 14 ans), nous avons eu 68,5% de guérison, 18,5% de maladie évolutive et 12,9% de décès.

Le curage ganglionnaire, qu’il soit de principe ou de nécessite doit avoir comme objectif de diminuer le taux de récidive et d’améliorer la survie mais aussi d’être adapté au stade de la maladie afin de ne pas augmenter la morbidité d’un cancer réputé de bon pronostic
Smain Nabil MESLI, Fouzi TALEB (Tlemcen, Algérie), Amine GHOUALI, Zoubida RAHOU, Hassane LACHACHI, Abdelhafid BEDAJOUI, Chakib ABIAYAD
08:30 - 18:00 #34338 - Robotic approach in challenging endocrine surgery.
Robotic approach in challenging endocrine surgery.

Laparoscopic adrenalectomy is currently considered the gold standard method for adrenal surgery. Open surgery is the most frequent technique preferred amongst surgeons facing tumours of larger sizes or challenging lesions. Parathyroid glands are rarely located in the mediastinum, which are often removed through sternotomy or thoracotomy. For many years technology made numerous improvements in the robotic platform that allowed the worldwide diffusion of robotic surgery. Robotic platforms present numerous advantages like endo-wrist movements with 7 degrees of freedom, absence of surgeon-related tremors and stereoscopic vision.

Between December 2022 and march 2023, we performed four robotic adrenalectomies for adrenal masses exceeding 6 cm and one totally thoracoscopically mediastinal parathyroidectomy via the da Vinci Si robot system®.

Three males and one female underwent robotic adrenalectomy. The mean age was 44.6 ± 14.9 years. BMI value (kg/m2 ) was 30.1 ± 6.8. The mean specimen size was 7.3 ± 1.3 cm. The mean operative duration was 162 ± 61.1 min. The mean duration of hospitalization was 3.4 ± 1.6 days. In all patients, the postoperative course was uneventful. The female patient underwent mediastinal parathyroidectomy had 58 years. BMI 24.2. The total operative time was 119 minutes. Intraoperative blood loss was minimal, and no complications occurred during the operation. The hospitalization was 7 days.

The robotic technique provides excellent visualization with a three-dimensional view, better colour resolution, better contrast, precision, and enhanced skills to ensure an effective, safe, and accurate operation. The technique is advantageous for accessing small and remote surgical fields. We claimed that robotic surgery is a feasible option even for challenging cases like those with adrenal lesions exceeding 6 cm in size or ectopic intrathoracic parathyroid adenoma. We strongly believe that for the foreseeable future, increasing experience with robotic endocrine surgery will improve the outcomes and further enhance the enthusiasm for challenging cases.
Serafino VANELLA, Francesco CRAFA (Avellino, Italie)
08:30 - 18:00 #34086 - Rôle de la réévaluation échographique "e;critique"e; dans la prise en charge chirurgicale des nodules thyroïdiens Bethesda III.
Rôle de la réévaluation échographique "e;critique"e; dans la prise en charge chirurgicale des nodules thyroïdiens Bethesda III.

Les nodules thyroïdiens Bethesda III sont un groupe d'altérations contenant des atypies nucléaires/cellulaires ou architecturales, avec un taux de malignité attendu de 5 à 15 %. But de l’étude est de mettre en évidence les critères échographique suspects de cancer et établir si une réévaluation "critique" de l'échographie peut conduire à la chirurgie.

De 2018 à 2022, 298 nodules BIII ont été pris en charge pour chirurgie. 219 étaient bénins, 79 malins. Nous avons évalué les suivants donnés écographiques: héchogénicité, vascularisation intralésionnelle, marges spiculés, micro-calcifications, aspect "plus haute que large", croissance extra-thyroïdienne, augmentation de la taille, en évaluant leur association avec l'histologie definitive. En outre, nous avons évalué dans quelle mesure la réévaluation échographique à la fin du parcours diagnostique a modifié la stratégie en permettant un diagnostic correct.

Marges spiculés et microcalcification étaient les signes les plus performants pour indiquer le risque de malignité. En particulier, les marges spiculés étaient un indicateur plus spécifique: spécificité 0,95 IC95%(0,93-0,98) ; sensibilité 0,70 IC95%(0,59-0,80). Les microcalcifications sont plus sensibles: sensibilité 0,87 IC95%(0,80-0,94); spécificité 0,75 IC95%(0,72-0,83). La découverte de ces signes a modifié la stratégie dans 76/79 cas de malignité, alors que le changement de stratégie n'a eu lieu que 22/219 fois en présence d'une lésion bénigne.

Les microcalcifications et les marges spiculés doivent être systématiquement recherchées lors d'une réévaluation échographique finale dans les nodules BIII. Ces signes ont permis de modifier la stratégie en faveur de la chirurgie dans 96% des cas qui n'étaient pas autrement adressés à la chirurgie.
Gregorio SCERRINO (Palerme, Italie), Giuseppina MELFA, Sergio MAZZOLA, Fabrizio VASSALLO, Maria Pia PROCLAMÀ, Giuseppina ORLANDO, Giuseppa GRACEFFA
08:30 - 18:00 #34324 - Thyroïdectomie endoscopique transorale par approche vestibulaire (TOETVA) : expérience préliminaire au CHU de Lille.
Thyroïdectomie endoscopique transorale par approche vestibulaire (TOETVA) : expérience préliminaire au CHU de Lille.

La thyroïdectomie endoscopique transorale par approche vestibulaire, TOETVA, permet de s’affranchir des conséquences négatives d’une approche cervicale grâce à ses excellents résultats cosmétiques tout en étant sûre et reproductible. L’objectif de notre étude est d’évaluer les résultats chirurgicaux et les PROM (Patient-Related Outcomes Measures) post opératoires des patients ayant bénéficiés d’une TOETVA au CHU de Lille.

Une étude rétrospective monocentrique des patients opérés d’une thyroïdectomie par TOETVA du 7 janvier 2021 au 7 juillet 2021 a été réalisée. Les données cliniques, paracliniques, chirurgicales et anatomopathologiques ont été relevées. L’évaluation générale et spécifique des PROM a été recueillie grâce aux questionnaires SF-36, Vocal Handicap Index questionnaire (VHI) et Swallowing Impairment Score (SIS), à plus d’un an de la chirurgie.

7 patients ont bénéficié d’une thyroïdectomie par TOETVA dont 3 lobectomies et 4 thyroïdectomies totales (100% femmes, âge médian : 33 ans, IMC : 24,22 kg/m2). Une patiente a été perdue de vue (14,2%). La durée opératoire médiane était de 179 minutes pour une lobectomie et de 222,5 minutes pour une thyroïdectomie totale, aucune conversion en cervicotomie n’est survenue. Aucun cas de sérome ou d’hématome postopératoire n’a été observé. Le score médian de douleur évalué par une échelle visuelle analogique était de 3,25 ; 4 et 1,5 les trois premiers jours postopératoires. 25% (1/4) des thyroïdectomies totales ont présenté une hypocalcémie transitoire, aucun cas d’hypocalcémie définitive ou de lésion récurrentielle transitoire ni permanente n’a été observé. 71,4% des patientes (5/7) ont présenté une paresthésie de la zone opératoire à 1 mois de l’intervention et seulement 16,6% (1/6) des patientes ont décrit la persistance des symptômes un an de l’intervention. Les scores médians des différentes dimensions du SF-36 étaient supérieurs à 90 en dehors des scores de vitalité égal à 65, et de bien être émotionnel égal à 70. Les scores médians du VHI étaient inférieurs à 1 et celui du SIS inférieur à 0,5. Aucune patiente n’a présenté de douleurs chroniques ou de douleurs neuropathiques à distance de la chirurgie. Toutes les patientes étaient satisfaites du résultat esthétique.

L’expérience préliminaire du CHU de Lille sur la mise en place de la TOETVA semble montrer que cette technique est sûre et reproductible. Un essai clinique multicentrique français comparant la thyroïdectomie par cervicotomie et la TOETVA est nécessaire à la confirmation de ces résultats et débutera prochainement, financé par un PHRC de 2021.
Agathe RÉMOND (Lille), Camille MARCINIAK, François PATTOU, Robert CAIAZZO
08:45

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Dm01
08:45 - 09:00

DISCOURS D'ACCUEIL
Journée médico chirurgicale

Amphithéâtre 1
09:00

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Si01
09:00 - 10:30

SESSION 1 Thyroïde

Coordinateur : Carole GUERIN (MCU PH) (Coordinateur, Marseille)
09:00 - 09:30 Le neuromonitoring à quoi ça sert et comment ça marche ? Magalie CHURLAUD (IADE), Julie JARDON (IDE)
09:30 - 10:00 Que doit savoir l'IBODE instrumentiste et aide opératoire lors d'une cervicotomie pour thyroidectomie. Fatiha MHOUMADI (Orateur, Marseille)
10:00 - 10:30 Surveillance post opératoire des cervicotomies et gestion des hématomes suffocants, intérêt de la simulation en service et au bloc opératoire. Carole GUERIN (MCU PH) (Conférencier, Marseille), Noémie FORBIN
Amphithéâtre 2

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Sm01
09:00 - 10:30

SESSION 1
Maladie endocrinienne infra clinique : regards croisés

Modérateurs : Julia CASALTA-SIMEONI (Endocrinologue) (L ILE ROUSSE), Virginie CASTERA (Marseille), Samuel FREY (Interne) (Nantes), Liliana OSMAK (Chirurgien) (Dijon)
09:00 - 09:45 Hyperparathyroïdie primaire infra clinique. Thomas CUNY (Orateur, Marseille)
09:45 - 10:30 Hypercorticisme infra clinique. Frédéric CASTINETTI (Orateur, Marseille)
Amphithéâtre 1
10:30 PAUSE ET VISITE DES STANDS Hall d'exposition
11:00

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SSm01
11:00 - 11:45

SESSION 1 SUITE
Maladie endocrinienne infra clinique : regards croisés

Modérateurs : Sarah BROWN (Toulon), Nathalie CHEREAU (PH) (paris)
11:00 - 11:45 Hyperthyroïdie infra clinique. Bernard BARRY (Orateur, Marseille)
Amphithéâtre 1

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Si02
11:00 - 11:40

SESSION 2 Surrénale

11:00 - 11:20 Que doit savoir l'IBODE sur les surrénalectomies coelioscopique ? Kheira KHADIR (IDE) (Orateur, Marseille), Audrey SABATINI (Orateur, Marseille)
11:20 - 11:40 Comment je gère un syndrome de cushing en post opératoire. Frédéric CASTINETTI (Orateur, Marseille)
Amphithéâtre 2
11:40

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Si03
11:40 - 12:00

SESSION 3 Séance UNAIBODE
Mise au point sur les actes exclusifs et les validations des compétences

Amphithéâtre 2
12:00 PAUSE DEJEUNER Hall d'exposition
13:00

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Si04
13:00 - 17:00

SESSION 4 DPC Obésité

Coordinateur : Bruno BERTHET
13:00 - 13:05 Accueil des participants.
13:05 - 13:20 Pré test en WOOCLAP.
13:20 - 13:50 Nouvelles recommandations de l'HAS et chirurgie métabolique. Sébastien GALIE
13:50 - 14:20 Apport de la chirurgie robotique en chirurgie bariatrique. Bruno BERTHET
14:20 - 14:50 Accompagnement diététique des patients en situation d'obésité. Frederic MARTIN
14:50 - 15:05 PAUSE.
15:05 - 15:30 Prise en charge du patient en situation d'obésité par les IBODES au bloc opératoire. Kheira KHADIR (IDE) (Conférencier, Marseille)
15:30 - 16:00 Pharmacologie et traitement médical de l'obésité. Nicolas DELMOTTE, Laurenzo ARCANGELI
16:00 - 16:30 Dimensions psychosociales de l'obésité. Claire ROUSSAT - BOULANGER
16:30 - 17:00 Post test.
Salle annexe
14:00

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Sm02
14:00 - 15:30

SESSION 2 : Hypertension artérielle d'origine surrénalienne
Hyperaldosteronisme primaire

Modérateurs : Laurence AMAR (Paris), Eric MIRALLIÉ (PUPH) (Nantes)
14:00 - 14:30 Epidémiologie génétique et diagnostic. Frédéric CASTINETTI (Orateur, Marseille)
14:30 - 15:00 Explorations avec cathétérisme. Gabrielle SARLON (Orateur, Marseille)
15:00 - 15:30 Indications et stratégies thérapeutiques incluant surrénalectomie partielle. Nunzia Cinzia PALADINO (PH) (Orateur, marseille)
Amphithéâtre 1
15:30 PAUSE ET VISITE DES STANDS Hall d'exposition
16:00

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SSm02
16:00 - 17:30

SESSION 2 : Hypertension artérielle d'origine surrélienne
Phéochromocytome et paragliomes

Modérateurs : Frédéric CASTINETTI (Marseille), Jean-Christophe LIFANTE (PUPH) (LYON)
16:00 - 16:30 Epidémiologie génétique et diagnostic. Laurence AMAR (Orateur, Paris)
16:30 - 17:00 Imagerie fonctionnelle. David TAIEB (Orateur, Marseille)
17:00 - 17:30 Indications et stratégies thérapeutiques incluant surrénalectomie partielle. Carole GUERIN (MCU PH) (Orateur, Marseille)
Amphithéâtre 1
17:30

"Jeudi 22 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SP2
17:30 - 18:00

Séance plénière - à confirmer

17:30 - 18:00 Paragangliome et phéochromocytome. Karel PACAK (Orateur, Bethesda, Etats-Unis)
Amphithéâtre 1
Vendredi 23 juin
08:30

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
A01
08:30 - 08:45

ACCUEIL
Accueil des congressistes

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ACC
08:30 - 08:35

Accueil
Accueil des participants

Salle annexe
08:35

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
PT
08:35 - 09:00

Pré-test
Prés-test en dynamique (wooclap en présentiel, réponse enregistrée via un QRcode)

Salle annexe
08:45

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
D01
08:45 - 09:00

DISCOURS D'OUVERTURE
Ouverture du congrès

Orateurs : Laurent BRUNAUD (PUPH) (Orateur, Nancy), Carole GUERIN (MCU PH) (Orateur, Marseille)
09:00

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
S01
09:00 - 10:30

SESSION 1
Communication libres thyroïde

Modérateurs : Muriel MATHONNET (Présidente Association Francophone de Chirurgie Endocrinienne) (Limoges), Claire NOMINE-CRIQUI (Praticien Hospitalier) (nancy)
09:00 - 09:10 #34411 - Le développement de la chirurgie ambulatoire pour les thyroïdectomies totales permet l'amélioration des suites opératoires de toutes les thyroïdectomies.
Le développement de la chirurgie ambulatoire pour les thyroïdectomies totales permet l'amélioration des suites opératoires de toutes les thyroïdectomies.

Le service de chirurgie générale et digestive de l’hôpital d’Argenteuil pratique la prise en charge ambulatoire des loboisthmectomies thyroïdiennes et des parathyroïdectomies depuis 2008. Fort de cette expérience, nous nous avons commencé à réaliser des thyroïdectomies totales en Ambulatoire à partir de 2016. Nous présentons ici l’impact que cette mutation a eu sur la prise en charge globale des patients opérés de la thyroïde dans le service.

Il s’agit d’une étude rétrospective mono-centrique, portant sur tous les malades opérés de la thyroïde entre 2008 et 2022. Nous avons comparé les thyroïdectomies totales (TT) et les loboisthmectomies (LI) avant et après 2016, en termes de population, de taux d’ambulatoire, d’échec d’ambulatoire, de durée opératoire (DO), de durée moyenne de séjour (DMS), de complications post-opératoires.

Entre 2008 et 2022, nous avons opéré 1058 patients pour une thyroïdectomie. Le sexe ratio est de 1homme/4.8 femmes, l’âge moyen est de 51.7ans, 16.4% de cancer, 23% d’hyperthyroïdie. 628 (210 LI, 418 TT) patients ont été opérés avant 2016 et 430 (154 LI, 276 TT) après 2016. Avant 2016, 70.8% (258) des LI ont été faites en Ambulatoire (Amb) avec un succès de 98%. La DMS est de 2.43 jours pour les TT et de 1.68 jours pour les LI en hospitalisation conventionnelle (HC). Le taux de drainage est de 10.9%. Après 2016, nous avons réalisé 111 TT en ambulatoire (40.2%) et 108 LI ambulatoire (70.1%), soit 50.9% de l’activité de thyroïdectomie. Le taux de succès des TT ambulatoire est de 84.7%. Parallèlement les patients qui ont été pris en charge en chirurgie conventionnelle ont vu leur DMS baisser, passant de 2.43 à 1.92j pour les TT (p<0.05) et de 1.68 à 1.32 pour les LI (NS). La prise en charge en ambulatoire a allongé de manière significative la durée opératoire de 26 minutes (98 à 119 minutes) pour la TT, quel que soit le mode d’hospitalisation. Ce temps supplémentaire passé au bloc se traduit par une diminution significative des complications post-opératoire, en particulier une baisse de 50% du taux d’hypocalcémie qui passe de 19.8% à 9.9% (p<0.05). Il n’y a pas de différence significative en terme d’hématome compressif (n=4, 0.37%), ni de paralysie recurrentielle (n=12, 1.13%).

La réalisation de la thyroïdectomie totale en ambulatoire est sûre. La mise en place d’une procédure stricte a bénéficié à l’ensemble des patients opérés de la thyroïde, en diminuant significativement la durée du séjour et le taux d’hypocalcémie postopératoire.
Marie SEMAN (Argenteuil), Bernard VACHER, Camille TANTARDINI, Christine MANCEAU, Christos ANTONOPULOS
09:10 - 09:20 #34482 - Hypoparathyroïdie après thyroïdectomie totale pour cancer : quel surcoût la première année post-opératoire ? Étude nationale à partir des données du SNDS.
Hypoparathyroïdie après thyroïdectomie totale pour cancer : quel surcoût la première année post-opératoire ? Étude nationale à partir des données du SNDS.

L’hypoparathyroïdie est la complication la plus fréquente de la thyroïdectomie totale (TT) pour cancer. Elle requiert une supplémentation vitamino-calcique et peut être transitoire ou permanente. Les données de prévalence varient selon les études et aucune étude de grande ampleur ne s’est intéressée au coût de cette complication. Notre objectif était donc d’estimer la prévalence de l’hypoparathyroïdie et son coût sur les 12 premiers mois post-chirurgie.

Cette étude a été conduite sur la Cohorte cancer, constituée à partir du SNDS, et qui recense depuis 2010 toutes les consommations de soin des patients ayant eu un cancer en France. Tous les patients adultes ayant eu une TT pour cancer entre 2011 et 2015 ont été inclus. L’hypoparathyroïdie a été définie par l’initiation dans les 30 jours post-opératoires d’un traitement par calcium et/ou vitamine D et/ou une hospitalisation pour hypocalcémie sévère au cours de la 1ère année post-opératoire. Les coûts (pour l’assurance maladie) ont été estimés et comparés entre les patients avec et sans hypoparathyroïdie par un modèle linéaire généralisé.

Entre 2011 et 2015, 31 175 patients ont été inclus dans l’étude (âge médian 52 ans, 75% de femmes) dont 13 247 (42%) ont été considérés comme ayant une hypoparathyroïdie. Parmi les 13 224 patients avec initiation d’un traitement par calcium et/ou vitamine D au cours du 1er mois post-opératoire, 3 694 ont été traités plus de 6 mois, 2 855 (22%) étaient encore traités à 1 an. Sur la première année post-opératoire, le coût était significativement plus élevé chez les patients avec hypoparathyroïdie que chez les patients sans hypoparathyroïdie (7 233 € vs 6 934€ p<0.0001). Après ajustement sur l’âge, le sexe, le score de comorbidité, l’indice de défavorisation sociale, le type de TT, les curages éventuels, la survenue de complications, l’année et la région de la TT, le coût incrémental de l’hypoparathyroïdie a été estimé à 142€ (p<0.004).

Notre étude menée sur plusieurs années avec des données françaises exhaustives a permis de quantifier la prévalence et la durée de l’hypoparathyroïdie après thyroïdectomie totale pour cancer. Un coût additionnel pour l’assurance maladie a été observé dès la première année post-opératoire. Un suivi à 5 ans est d’ores et déjà planifié afin d’évaluer la survenue et le coût des complications à long-terme. Ces complications étant plus lourdes, le surcoût engendré risque d’être plus important.
Elsa BOUEE-BENHAMICHE, Christine LE BIHAN BENJAMIN, Fares BENMILOUD (Marseille), Philippe Jean BOUSQUET
09:20 - 09:30 #34297 - Thyroïdectomie trans orale par voie endoscopique vestibulaire antérieure (TOETVA) : Indications, limites, courbe d’apprentissage, astuces et pièges anatomiques. Série multicentrique de 250 cas.
Thyroïdectomie trans orale par voie endoscopique vestibulaire antérieure (TOETVA) : Indications, limites, courbe d’apprentissage, astuces et pièges anatomiques. Série multicentrique de 250 cas.

Evaluer la faisabilité et les résultats de la TOETVA sur une série de patients volontaires souhaitant éviter une cicatrice cervicale

Étude prospective multicentrique de février 2018 à février 2023, évaluant les données préopératoires (indications), peropératoires (points techniques, difficultés) et postopératoires (morbi-mortalité, anatomopathologie) d’une série consécutive de patients opérés par TOETVA.

Deux cents cinquante patients ont été inclus ; dont 94% de femmes dans 3 centres hospitaliers, âgés de 43±12,4 ans (15-75). Treize patients avaient un IMC>25 kg/m2 et 4 >35 kg/m2. Indications : 22 cancers papillaires ≤ 20 mm , 10 tumeurs oncocytaires, 31 nodules toxiques, 29 maladies de Basedow et 158 goitres et/ou nodules symptomatiques. Le diamètre préopératoire des nodules était de 36,2±17,5 mm (4-100 mm). Les interventions ont consisté en 155 lobo-isthmectomies, 83 thyroïdectomies totales et 12 isthmectomies. La durée opératoire a été de 120±44 min (40-300). Quinze patients ont eu une conversion en cervicotomie (6%) pour : 5 nodules > 6 cm, 8 basedow, 1 hémorragie et 1 incident technique. Aucune mortalité. Les complications classées Dindo-clavien 1-2 étaient : 12 parésies récurrentielles transitoires (4,8%) et 3 définitives (1,2%), 11 hypoparathyroïdies transitoires (13,2%) et 2 définitives (2,4%). Trente et un patients (12,4%) ont eu des troubles neuropathiques mentonniers transitoires et 2 d’une durée > 3 mois. Aucun hématome, ni infection, ni neuropathie sur le site d’extraction axillaire lorsqu’il a été réalisé, n’a été observé.

La TOETVA est une voie d’abord techniquement délicate mais sûre, n’induisant pas plus de complications que par cervicotomie. Les indications opératoires actuelles doivent être strictement adaptées aux limites de la technique et à l‘expérience de l’opérateur : taille des nodules<6 cm, goitre non plongeant, cancers différenciés ≤ 20 mm ; pas de ganglions échographiquement suspects ; maladie de Basedow ou hyperthyroïdie parfaitement contrôlées. Cette chirurgie nécessite une courbe d’apprentissage importante qui reste à évaluer, mais qui s’adresse à des chirurgiens ayant une forte expérience en chirurgie thyroïdienne et coelioscopique. En raison d’un abord de haut en bas de la région cervicale, nous avons identifié des points techniques importants à respecter en raison d’une modification majeure de la vision de l’anatomie de la trachée et du larynx, des nerfs récurrents et des parathyroïdes.
Isabelle HONIGMAN (saint jean de luz), Christophe TRESALLET, Gregoire DEROIDE
09:30 - 09:40 #34491 - Elaboration d’un modèle de combinaison associant les 2 classifications (TIRADS et Bethesda), pour améliorer l’estimation du risque de malignité des cancers différenciés de la thyroïde.
Elaboration d’un modèle de combinaison associant les 2 classifications (TIRADS et Bethesda), pour améliorer l’estimation du risque de malignité des cancers différenciés de la thyroïde.

L’évaluation préopératoire du risque de cancer différencié de la thyroïde (CDT) est basée sur le cytologie selon Bethesda. L’utilisation d’un modèle associant au Bethesda les critères échographiques EU-TIRADS augmenterait les performances diagnostiques des nodules douteux (Bethesda III-IV) ou suspects de malignité (Bethesda V). Le but de cette étude est de développer ce modèle.

Une étude de cohorte monocentrique rétrospective a été réalisée incluant tous les patients opérés d’un nodule thyroïdien de janvier 2021 à février 2023, avec scores EU-TIRADS et Bethesda disponibles. Les données préopératoires démographiques, échographiques et cytologiques ont été analysées et comparées au diagnostic histologique. Les carcinomes peu différenciés, et les médullaires ont été exclus.

Durant la période d’étude, 2142 patients ont été opérés (1659 femmes [77%]; âge moyen 50,8 ± 12,4 ans). En échographie préopératoire, 657 (31%) nodules étaient classés EU-TIRADS 3, 965 (45%) EU-TIRADS 4 et 501 (23%) EU-TIRADS 5. En cytologie, il y avait 370 Bethesda III (17%), 440 Bethesda IV (21%), et 335 Bethesda V (16%). Au total 865 patients (40%) ont eu un diagnostic histologique de CDT: 792 carcinomes papillaires et 73 carcinomes vésiculaires (incluant les oncocytaires). Le risque de malignité des Bethesda III et IV était similaire, respectivement de 25,7% (95/370) et 26,3% (116/440). En cas d’association avec un score EU-TIRADS 5, ce risque augmentait à 45,9% (17/37) et 35,7% (10/28) respectivement (p=0.01), contrairement aux scores EU-TIRADS 3 (21.5% et 26%) ou 4 (24.4% et 25.7%) (p=0.6) qui ne permettaient pas d’améliorer le diagnostic prédictif déterminé sur le seul Bethesda. De la même façon, le risque de malignité des Bethesda V qui était de 80% (268/335) augmentait à 88,8% (p=0.01) lorsqu’ils étaient combinés à un EU-TIRADS 5. Comme pour les autres cytologies, des scores EU-TIRADS 3 et 4 n’augmentait pas l’estimation de ce risque chez les Bethesda V (respectivement 80% et 64.6%, p= NS).

L’utilisation combinée des critères échographiques et cytologiques, permet d’augmenter l’estimation du risque de malignité dans les cytologies indéterminées ou suspectes de malignité notamment pour les nodules EU-TIRADS 5 et devrait être prise en compte dans la décision chirurgicale. A l’avenir, l’apport de la biologie moléculaire augmentera certainement la performance d’évaluation du risque de malignité.
Jean Baptiste BERTIN (Paris), Nathalie CHEREAU, Sébastien GAUJOUX, Camille BUFFET, Fabrice MENEGAUX
09:40 - 09:50 #34483 - L'impact pronostique des caractéristiques des ganglions lymphatiques après curage thérapeutique du cancer papillaire classique de la thyroïde (N1).
L'impact pronostique des caractéristiques des ganglions lymphatiques après curage thérapeutique du cancer papillaire classique de la thyroïde (N1).

L'impact des caractéristiques des ganglions lymphatiques sur la mortalité et la récidive reste controversé après curage thérapeutique pour un cancer papillaire de la thyroïde (CPT) classique. Cette étude a évalué l'impact pronostique des caractéristiques des ganglions dans une grande cohorte homogène de patients ayant subi un curage thérapeutique pour CPT classique, cliniquement N1. Il a été démontré que le ratio ganglionnaire, défini comme le nombre de ganglions métastatiques par rapport au nombre total de ganglions prélevés, permet de prédire la récidive avec des ratios les plus élevés reflétant un comportement plus agressif.

Tous les patients adultes consécutifs ayant subi un curage thérapeutique central et latéral du cou pour CPT classique dans un centre de référence français ont été recrutés de manière prospective de janvier 2000 à juin 2021. Le critère de jugement principal était l'impact des caractéristiques ganglionnaires dans la prédiction d'un événement (persistance ou récidive de cancer), et la régression logistique multivariable, présentée sous forme de odds ratio (OR) avec des Intervalles de Confiance (IC) à 95 %.

Au total, 462 patients remplissaient les critères d'inclusion. Treize patients (1,4%) ont développé une paralysie permanente du nerf récurrent et 30 patients (6,5 %) ont développé une hypocalcémie permanente. Une rupture capsulaire des ganglions a été observée chez 260 patients (56,3 %). L’atteinte était multifocale chez 309 patients (66,9 %) et bilatérale chez 199 patients (43,1 %). La taille maximale médiane des ganglions était de 15mm (9-23). Le ratio central, latéral et total médian était de 0,50 (0,22-0,75), 0,15 (0,07-0,29), et 0,26 (0,14-0,41), respectivement. Après un suivi médian de 93 (50-149) mois, 182 (39,4%) patients ont eu un ‘événement (récidive ou persistance)’ avec des facteurs associés : nombre de ganglions prélevés > 35 (OR 2,33 (1,10-4,95)), présence de rupture capsulaire du LN (OR 1,92 (1,17-3,14)), et ratio ganglionnaire total > 0,20 (OR 2,37 (1,08-5,19)) et > 0,40 (OR 4,92 (1,61-15,03)). Un ratio ganglionnaire total de 0,20 a prédit un événement avec une sensibilité de 80,8 % et une spécificité de 50,4 %.

La persistance ou la récidive de cancer après thyroïdectomie avec curage ganglionnaire thérapeutique pour CPT classique avec des ganglions atteints en préopératoire semble dépendre du nombre de ganglions prélevés, de la présence d'une rupture capsulaire des ganglions et du ratio ganglionnaire total.
Klaas VAN DEN HEEDE, Nele BRUSSELAERS, Esmee BREDDELS, Sébastien GAUJOUX, Camille BUFFET, Fabrice MENEGAUX, Nathalie CHEREAU (paris)
09:50 - 10:00 #34083 - Facteurs prédictifs de l'atteinte du compartiment central chez les patients avec ganglions latéraux positifs dans le cancer papillaire de la thyroïde.
Facteurs prédictifs de l'atteinte du compartiment central chez les patients avec ganglions latéraux positifs dans le cancer papillaire de la thyroïde.

Les métastases ganglionnaires cervicales sont fréquentes dans le carcinome papillaire de la thyroïde (CPT). La dissection du secteur VI est recommendée en présence de métastases latérales, avec un faible niveau d’évidence. But de notre étude est d'évaluer les facteurs prédictifs de négativité des ganglions du secteur VI en présence de métastases ganglionnaires latérales.

Quatre-vingt-huit patients opérés pour CPT avec métastases des secteurs II-V ont été inclus rétrospectivement. Données démographiques, fonction thyroïdienne, auto-immunité, taille et le site du nodule, variante du cancer, multifocalité, nombre de ganglions centraux et latéraux retirés, nombre de ganglions positifs ont été analysés.

En analyse univariée, localisation du CPT et nombre de ganglions latéraux positifs étaient critères de risque d'échec de la guérison. Les courbes ROC ont démontré l'association entre nombre de ganglions latéraux positifs et échec de la guérison. En analyse multivariée, les facteurs de prevention de metastases centrales étaient localisation du cancer au centre du lobe et nombre de ganglions latéraux positifs < 4. Les courbes de Kaplan-Meier ont confirmé l'absence de ganglions centraux comme facteur pronostique positif.

Dans des cas sélectionnés, la dissection du compartiment central pourrait être évitée même en présence de ganglions latéraux positifs.
Giuseppa GRACEFFA, Giuseppina ORLANDO, Sergio MAZZOLA, Irene VITALE, Maria Pia PROCLAMÀ, Calogera AMATO, Federica SAPUTO, Enza Maria ROLLO, Alessandro CORIGLIANO, Giuseppina MELFA, Gregorio SCERRINO (Palerme, Italie)
10:00 - 10:10 #34242 - Facteurs de risque prédictifs d’hypoparathyroïdie après thyroïdectomie totale : rôle du suivi effectué par les chirurgiens endocriniens comme facteur de protection.
Facteurs de risque prédictifs d’hypoparathyroïdie après thyroïdectomie totale : rôle du suivi effectué par les chirurgiens endocriniens comme facteur de protection.

L'hypoparathyroïdie postopératoire (HYPOPTH) est la complication la plus fréquente après thyroïdectomie totale. Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés, mais aucune donnée sur les médecins effectuant le suivi n'a été jamais rapportée.

L'étude s'est concentrée sur 1965 patients subissant une thyroïdectomie totale. Les données anamnestiques, biochimiques, chirurgicales, pathologiques, et de suivi ont été évaluées. L'hypoparathyroïdie était définie par une concentration sérique de PTH < 10 pg/mL a J1 et/ou J2. L'HYPOPTH persistante était définie par le besoin d’une supplémentation avec calcium et/ou analogues actives de la vitamine D pour maintenir les taux sériques normaux de calcium au dernier suivi disponible (> 12 mois).

Une HYPOPTH est survenue chez 541 patients (28 %). En analyse multivariée, des taux de PTH préopératoires réduits, l'association d'un curage ganglionnaire, un taux plus élevé de parathyroïdes enlevées accidentellement et une majeure durée de la chirurgie étaient des facteurs prédictifs de risque indépendants. Avec un drop out du 2.3%, l'HYPOPTH a régressé chez 443 patients (dans le 5% > 1 an après chirurgie) et a persisté chez 53 patients (3%). Les patients ayant des taux de Calcium ionisée multiplié pour le valeurs de PTH plus elevè a J1 (OR 2; p<0,001), ces qui ne avait pas traités par I131 après chirurgie (OR 1.99 ; p=0.049) ou avec un suivi prolongé et ciblée par l'équipe des chirurgiens endocriniens (2% vs 33 % pour les autres médecins) (OR 11,8; p<0,001) avaient un risque significativement plus faible d'hypoparathyroïdie persistante.

Plusieurs facteurs de risque liés aux patients, à la maladie et au chirurgien peuvent prédire l’hypoparathyroïdie postopératoire après une thyroïdectomie totale. Un suivi prolongé et personnalisé effectué directement par les chirurgiens endocriniens opérants peut réduire considérablement le taux d'hypoparathyroïdie persistante.
Iacobone MAURIZIO (Padoue, Italie, Italie), Dughiero SILVIA, Carrillo JOSE LUIS, Armellin CLAUDIA, Torresan FRANCESCA
Amphithéâtre 1

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
OD
09:00 - 09:30

Orientation diagnostique
Orientation diagnostique dans l'hypercalcémie et prise en charge initiale de l'HPTI

Orateurs : Thomas CUNY (Orateur, Marseille), Nunzia Cinzia PALADINO (PH) (Orateur, marseille)
09:00 - 09:07 Les principales hypothèses diagnostiques et étiologiques, basées sur les manifestations cliniques et radiologiques.
09:07 - 09:14 Dérèglements métaboliques, ostéopénie et l'ostéoporose,manifestations gastro-intestinales.
09:14 - 09:21 La prise en charge initiale, précoce selon les recommandations nationales, internationales, l’HAS et les sociétés savantes).
09:21 - 09:30 Réactualiser les différentes stratégies thérapeutiques, algorithme qui mène à la décision de PEC chirurgicale ou médicale.
Salle annexe
09:30

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
IS
09:30 - 09:50

Imagerie
Imagerie de seconde ligne et rôle de la TEP Choline dans la localisation de l'HPTI

Orateur : David TAIEB (Orateur, Marseille)
09:30 - 09:37 enrichir ses connaissances sur l’intérêt de cette imagerie dans la démarche diagnostique et thérapeutique.
09:37 - 09:44 les nouvelles techniques radio métaboliques et leurs coûts.
09:44 - 09:50 Promouvoir l’amélioration de l’interprétation des résultats pour le patient.
Salle annexe
09:50

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
APG
09:50 - 10:35

Apport de la génétique
Apport de la génétique dans les pathologies du métabolisme phosphocalcique

Orateur : Pauline ROMANET (MCUPH) (Orateur, MARSEILLE)
09:50 - 10:10 Etat des connaissances sur les stratégies du dépistage génétique.
10:10 - 10:35 S’interroger sur ses pratiques diagnostiques en termes de recherche en génétique.
Salle annexe
10:30 PAUSE ET VISITE DES STANDS Hall d'exposition
11:00

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
S02
11:00 - 12:30

SESSION 2
Communications libres surrénale /TNE/divers

Modérateurs : Sophie DEGUELTE (PH) (reims), Matthieu FARON (Paris), F SAINT
11:00 - 11:10 #34323 - L’instabilité hémodynamique au cours de la chirurgie du phéochromocytome dépend-elle de l’expérience du chirurgien ?
L’instabilité hémodynamique au cours de la chirurgie du phéochromocytome dépend-elle de l’expérience du chirurgien ?

L’instabilité hémodynamique (IH) au cours de la chirurgie du phéochromocytome est un facteur de risque reconnue de morbidité et mortalité. Le but de cette étude est de quantifier l’association entre l’expérience du chirurgien et l’apparition d’une IH au cours d’une chirurgie pour phéochromocytome.

Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective incluant tous les patients opérés d’un phéochromocytome par des chirurgiens âgés de 30 à 65 ans dans 8 centres universitaires français entre le 1/01/2000 et le 31/12/2016. L’association entre l’expérience du chirurgien et l’IH, en utilisant l’âge au moment de l’opération a été déterminée en utilisant le modèle de régression logistique GEE. L’association entre l’âge du chirurgien et l’IH a été quantifiée de manière indépendante du volume annuel par chirurgien (faible volume 1-7, Haut volume > 8), de l’anesthésiste, et du nombre d’associations chirurgien-anesthésiste.

990 chirurgies pour phéochromocytomes ont été inclues, conduites par 44 chirurgiens dans 8 centres universitaires français. IL existe une relation concave entre l’âge du chirurgien et la survenue d’une IH (p=0.012). Les taux standardisés d’IH étaient respectivement de 71.7 % (95% CI, 60.9%-82.6%) à 30 ans, de 50.4% (45.9%-54.7%) à 48 ans et de 70.2% (55.7%-80.2%) à 65 ans. Dans le groupe des chirurgiens à faible volume, l’IH survient de manière plus fréquente pour ceux entre 55 et 65 ans comparativement à ceux âgés de 45 à 55 ans (OR=1.71(1.04-2.8)). Dans le groupe des chirurgiens à haut volume, l’IH survient plus fréquemment pour les chirurgiens âgés de 30 à 44 ans comparativement à ceux âgés de 45 à 55 ans (OR=2.05(1.10-3.83)).

Dans la chirurgie du phéochromocytome la performance du chirurgien tend à être maximale autour de 48 ans puis se maintient en plateau ou décline. Des programmes de développement continu semblent nécessaires en particulier dans la deuxième partie de la carrière.
Jean-Christophe LIFANTE, Laure MAILLARD (Lyon), Florian FANGET, Léa PASCAL, Stéphanie POLAZZI, Franck ZINZINDOHOUE, Frédéric SEBAG, Laurent BRUNAUD, Eric MIRALLIE, Bertrand DOUSSET, Haythem NAJAH, Sarah SKINNER, Antoine DUCLOS
11:10 - 11:20 #34507 - Le Modèle Simlife : introduction d'un nouveau modèle d'enseignement par simulation en chirurgie endocrinienne.
Le Modèle Simlife : introduction d'un nouveau modèle d'enseignement par simulation en chirurgie endocrinienne.

Nous mettons en place depuis 2019 des formations spécifiques à la chirurgie endocrinienne (surrénalectomie, thyroïdectomie, curage jugula-carotidien). L’enseignement est dédié à des internes en fin cursus, docteurs juniors ou des chefs de clinique intéressés à la chirurgie endocrinienne avec l’objectif de l’apprentissage et la maitrise des interventions complexes, avant la pratique clinique.

Le modèle Simlife consiste en un patient simulé en utilisant un corps humain frais donné à la science, dynamisé par une vascularisation pulsatile avec du sang simulé chauffé à 37 ° C et une ventilation mechanique. Une échelle d'évaluation pour noter l'acquisition des performances des apprenants a été conçu selon la méthode Downing: 1. Création du contenu de la pré-échelle en utilisant la méthode du groupe nominal. 2. Test pré-échelle sur une population de 6 personnes formées / expertes sur le terrain. 3. Test psychométrique de l'échelle finale obtenue sur une population de participants d'expérience différente. Chaque échelle présent différents items pour évaluer le gain de performance obtenus sur une intervention spécifique (surrénalectomie gauche ou droite, thyroïdectomie, curage cervical). Une deuxième échelle de Likert de 1 à 10 pour mesurer la satisfaction des apprenants a été également mise en place sur 4 items : 1. Apprendre un acte chirurgical avec ce modèle 2. Réalité clinique par rapport aux repères anatomiques 3. Degré de réalisme du modèle 4. Satisfaction globale à l'égard du modèle de formation

Au total 20 apprenants ont bénéficié d’une formation SimLife en chirurgie endocrinienne. Les scores pour la surrénalectomie ouverte variaient entre 22 et 28 sur 37, tandis que pour la surrénalectomie par coelioscopie ils variaient entre 17 à 20 sur 25 du côté droit et de 17 à 22 sur 30 du côté gauche. Les scores en thyroïdectomie variaient entre 10 et 12 sur 15. Enfin,le score pour une curage jugulo-carotidien variait entre 8 et 11 sur 15 chez les apprenants. Le score de satisfaction des apprenants pour les différents items été entre 8.43/10 et 8.89/10. Plus particulièrement la réalité du modèle a été mise en évidence comme un point fort de cette formation.

SimLife permet d'introduire un modèle très réaliste de simulation en chirurgie endocrinienne pour les actes complexes à réaliser pour les docteurs juniors et les chefs de clinique. Le but est d’obtenir une maitrise avant la pratique clinique. La mise en place d’une échelle d’évaluation permet de mesurer la progression des apprenants à l’aide de ce modèle.
Jérôme DANION, Sofia DI LORENZO, Jean-Pierre FAURE, Gianluca DONATINI (Poitiers)
11:20 - 11:30 #34510 - Prise en charge chirurgicale de l'hyperaldostéronisme primaire en France de 2010 à 2020, résultats de l'association francophone de chirurgie endocrinienne (AFCE) – groupe d’étude Eurocrine®.
Prise en charge chirurgicale de l'hyperaldostéronisme primaire en France de 2010 à 2020, résultats de l'association francophone de chirurgie endocrinienne (AFCE) – groupe d’étude Eurocrine®.

L’hyperaldostéronisme primaire (PA) est l’étiologie sous-jacente chez 6 à 18% des patients des patients atteins d’hypertension artérielle (HTA). Les patients encourent un risque cardiovasculaire supérieur à ceux touchés par une hypertension artérielle. Pour autant, le PA n’est recherché et correctement traité que chez <1% des patients potentiellement atteints. Le bilan diagnostique doit comprendre, sauf situation particulière, un scanner et un cathétérisme veineux surrénalien sélectif (AVS). Une surrénalectomie unilatérale pour hyperaldostéronisme primaire permet une guérison clinique complète (CCS, pression artérielle normale sans traitement antihypertenseur) dans 1/3 des cas et une guérison biologique complète (CBS, kaliémie normale et normalisation du ratio aldostérone/renine) dans 94% des cas. Les objectifs de cette étude étaient 1) de décrire le bilan diagnostique, 2) les résultats chirurgicaux, 3) les taux de CCS et CBS à long terme et 4) les variables potentiellement prédictives de CCS et CBS, dans une population française multicentrique issue du registre Eurocrine®.

Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective à l’échelle nationale utilisant Eurocrine®. La base de données Eurocrine® est un registre qualité européen de chirurgie endocrinienne. Y sont enregistrées par les centres participants toutes les interventions relatives à la chirurgie endocrinienne. Tous les patients opérés pour un hyperaldostéronisme primaire en France du 01/01/2010 au 31/12/2020 ont été extraits. Les modalités diagnostiques étaient laissées à la responsabilité du centre. L’utilisation du registre Eurocrine est référence sur ClinicalTrials.gov : NCT03410394

385 patients opérés dans 10 centres ont pu être inclus pour analyse. Selon les données PMSI, ils représentent > 40% de l’activité française dans cette indication sur la période. Les patients étaient principalement des femmes (57%), avec une durée médiane d’HTA connue depuis 5 ans. Le bilan diagnostique (AVS et TDM) n’était réalisé en accord avec les recommandations que pour 40% des patients. Au dernier suivi (délai médian 75 jours), la CCS était obtenue chez 31% des patients. Chez ceux pour qui nous disposions de deux visites de suivi, ce résultat se voyait modifié pour 18% entre les deux visites. Les variables associées avec la CCS étaient l’âge, l’IMC, la dyslipidémie, l’ancienneté de l’HTA, la pression artérielle préopératoire, le nombre de traitement antihypertenseurs et la créatininémie. En analyse multivariée, seuls l’IMC, l’ancienneté de l’HTA et le nombre de traitement antihypertenseurs sont demeurés significatifs.

Cette étude décrit les résultats de la surrénalectomie unilatérale pour PA en France au cours de la dernière décennie. L’exhaustivité du bilan préopératoire et la durée du suivi doivent être améliorés.
Timothee VIGNAUD, Gregory BAUD, Claire NOMINÉ-CRIQUI, Gianluca DONATINI, Nicolas SANTUCCI, Antoine HAMY, Jean-Christophe LIFANTE, Laure MAILLARD, Muriel MATHONNET, Nathalie CHEREAU, François PATTOU, Robert CAIAZZO, Christophe TRESALLET, Pauline KUCZMA, Fabrice MÉNÉGAUX, Delphine DRUI, Sébastien GAUJOUX, Laurent BRUNAUD, Eric MIRALLIÉ (Nantes)
11:50 - 12:00 #34492 - Recurrence after surgical resection of nonmetastatic sporadic gastrinoma: Which prognostic factors and surgical procedure?
Recurrence after surgical resection of nonmetastatic sporadic gastrinoma: Which prognostic factors and surgical procedure?

The only curative treatment of gastrinoma is complete resection, but its surgical management remains controversial and prognostic factors of sporadic nonmetastatic gastrinoma are poorly known.

This was a retrospective study including all patients who underwent elective surgery for nonmetastatic sporadic gastrinoma between 2000 and 2020 in 15 hospitals. The primary and secondary outcomes were overall survival and disease-free survival predictive factors.

In total, 108 patients were included, of which 68 (63%) were duodenal, 19 (18%) pancreatic, and 21 (19%) primary lymph node gastrinomas, with no major difference in clinical presentation. Among the 68 duodenal gastrinomas, 26% (n = 18) underwent pancreaticoduodenectomy (PD) and 74% (n = 50) underwent duodenotomy with the excision of duodenal wall tumors and lymphadenectomy (DUODX + LN). Overall, the median overall survival was 173 months, and the 5-year overall survival was 94%, with no predictive factors identified. The median disease-free survival was 93 months, and the 5-year disease-free survival was 63%. Tumor size >2 cm (P = .00001), grade (P = .00001), and pancreatic tumor location (P = .0001) were predictive factors of recurrence; however, in multivariate analysis, only tumor size >2 cm (P = .005) and grade (P = .013) were independent predictors of recurrence. Age, sex, preoperative gastrin level, lymphadenectomy <10 resected lymph nodes, and metastatic lymph nodes on surgical specimens were not predictors of recurrence. For duodenal gastrinomas, surgical procedures (PD versus DUODX + LN) did not have a significant effect on overall survival and disease-free survival.

Sporadic nonmetastatic gastrinomas had an excellent overall survival. Recurrence is frequent and influenced by tumor size and grade. Regarding sporadic duodenal gastrinoma, duodenotomy with excision of duodenal wall tumors with lymphadenectomy could be considered a valid surgical option, in the absence of clear oncologic superiority of PD.
Léa ROBIN, Sébastien GAUJOUX (Paris)
12:00 - 12:10 #34336 - Les tumeurs neuroendocrines ampullaires (TNEA) sont rares. Nous nous intéressons ici aux caractéristiques clinico-pathologiques, pronostiques et à la prise en charge des TNEA.
Les tumeurs neuroendocrines ampullaires (TNEA) sont rares. Nous nous intéressons ici aux caractéristiques clinico-pathologiques, pronostiques et à la prise en charge des TNEA.

Les tumeurs neuroendocrines ampullaires (TNEA) sont rares. Nous nous intéressons ici aux caractéristiques clinico-pathologiques, pronostiques et à la prise en charge des TNEA.

Cohorte rétrospective multicentrique de 65 patients traités par ampullectomie endoscopique (AE), chirurgicale (AC) ou duodénopancréatectomie céphalique (DPC) entre 2005 et 2018 dans 58 centres hospitaliers.

65 patients ont été inclus, 20 (30.8%) traités par AE, 19 (29.2%) par AC et 26 (40%) par DPC. Les patients étaient majoritairement asymptomatiques (n= 46, 70.8%), la taille tumorale médiane 17mm, les tumeurs principalement de grade I (70.8%) et pT2 (55.4%). 2 (10%) AE ont eu des complications ASGE sévères et 10 (50%) étaient R0. Les AC n'ont eu aucune complication Clavien III-V, les DPC en ont eu 4 (15.4%) dont 1 (3.8%) décès. Le taux de résection R0 était respectivement de 89.5% (n= 17) et 100% (n= 26). Le taux de pN1/2 était de 51.9% (n= 14) après DPC. La taille tumorale > 1 cm (soit pT > 1) était prédictif d'une résection R1 (p<0.001). Les survies globale et sans récidive à 3 ans étaient après AE 92% et 68%, après AC 92% et 92%, après DPC 85% et 73%.

Le diagnostic des TNEA est complexe. L’AE ne devrait pas être pratiquée pour des TNEA de plus de 1 cm ou usT>1. La résection par AC est satisfaisante pour les tumeurs de grade 1 à 2 et usT1/2 sans envahissement ganglionnaire. La DPC est l’option de choix dès envahissement ganglionnaire.
Elias KARAM, Renato LUPINACCI, Louise BARBIER, Alain SAUVANET, Lilian SCHWARZ, Stéphanie TRUANT, F.r. SOUCHE, J.c. VAILLANT, Sébastien GAUJOUX (Paris)
Amphithéâtre 1

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
T
11:00 - 11:20

Tests
Place des tests dynamiques dans l'exploration de la pathologie du métabolisme

Orateur : Thomas CUNY (Orateur, Marseille)
11:00 - 11:20 présentation des tests capables de démasquer les pathologies du métabolisme phospho- calcique non confirmés.
Salle annexe
11:20

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
HS
11:20 - 11:40

Hypercalcémie
Hypercalcémie sévère/maligne : prise en charge et analyse des possibles complications

Orateur : Mickaël BOBOT
11:20 - 11:25 Reconnaitre la situation d’urgence, seuil d’alerte du bilan clinique et paraclinique.
11:25 - 11:30 Réactualiser les recommandations HAS sur la PEC, traitement de l’urgence ; hospitalisation en réanimation/monitorage.
11:30 - 11:35 Les effets de l’hypercalcémie sur le système nerveux central qui peuvent entrainer léthargie, confusion ou même coma.
11:35 - 11:40 Comprendre le risque vital des complications de l’hypercalcémie.
Salle annexe
11:40

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
H
11:40 - 12:00

Hypocalcémie
Hypocalcémie: causes et prévention à l'ère de la technologie

Orateur : Nunzia Cinzia PALADINO (PH) (Orateur, marseille)
11:40 - 11:50 complication la plus fréquente après thyroïdectomie totale et autres causes.
11:50 - 12:00 Comment éviter la longue durée d’hospitalisation, suivi prolongé avec des conséquences médico-économiques.
Salle annexe
12:00

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
POT
12:00 - 12:30

Post test
Post test + analyses corrigées des tests en dynamique sur résultats (multimédia) en direct

Salle annexe
12:30 PAUSE DEJEUNER Hall d'exposition
13:15

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
Sympo
13:15 - 14:00

Symposium Medtronic

Auditorium
14:00

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SP 3
14:00 - 15:30

Séance plénière
Recommandations AFCE/SFE/SFMN

Modérateurs : Fabrice MENEGAUX (PR) (PARIS), Francois PATTOU (Prof) (Lille)
Orateurs : Thomas CUNY (Orateur, Marseille), David TAIEB (Orateur, Marseille)
Amphithéâtre 1
15:30

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AG
15:30 - 16:00

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE AFCE

Amphithéâtre 1
16:00 PAUSE ET VISITE DES STANDS Hall d'exposition
16:30

"Vendredi 23 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
S03
16:30 - 18:00

SESSION 3
Communications libres parathyroïdes

Modérateurs : Camille MARCINIAK (PH) (Lille), Tristan WAGNER (chirurgien) (BORDEAUX)
16:30 - 16:40 #34255 - Effet-centre et critères cliniques associés aux résultats des ré-interventions pour hyperparathyroïdie primaire.
Effet-centre et critères cliniques associés aux résultats des ré-interventions pour hyperparathyroïdie primaire.

La chirurgie est le traitement de choix de l’hyperparathyroïdie primaire (HPT1). Malgré des résultats satisfaisants, une ré-intervention est parfois nécessaire devant une persistance ou une récidive de l’HPT1. Les ré-interventions sont associées à un taux d’échec et une morbidité supérieures à ceux observés lors de la primo intervention, mais les données sont peu nombreuses tant sur les moyens diagnostiques que sur les résultats après réintervention. Objectifs : déterminer si le centre hospitalier où est réalisée la ré-intervention influence les résultats de celle-ci. L’objectif secondaire est d’identifier s’il existe des facteurs cliniques influençant les résultats des ré-interventions.

Matériel et Méthodes : Une étude rétrospective multicentrique a été réalisée en utilisant les données de la base de données Eurocrine entre Janvier 2015 et Octobre 2020. La guérison est définie par 6 critères devant être remplis (textbook) : pas d’hypocalcémie ou pas d’hypercalcémie persistante, pas de paralysie récurrentielle, pas d’exploration négative, pas de glande parathyroïde normale sur l’examen anatomopathologique, pas de décès.

Résultats : Parmi 13593 patients opérés pour HPT1, 806 subissaient une ré-intervention dont 617 pour HPT1 sporadique (les patients NEM1, sous lithium, avec un cancer parathyroïdien ou sans suivi ont été exclus). Ces 617 patient ont été opérés dans 11 pays différents et 76 centres hospitaliers différents. Une approche unilatérale a été proposée dans 48.6% (300) des cas, focale dans 30.3% des cas (187), bilatérale dans 21.1% des cas (130) Apres la reintervention, 6.5% (40) présentaient une hypercalcémie persistante ; 37.4% (231) une hypocalcémie post-opératoire. Le taux de paralysie récurrentielle était estimé à 5.8% (35). Au final, 52% (321) des patients étaient considérés comme guéris (textbook). Un « effet-centre » a été mis en évidence car il existait une association significative entre le centre hospitalier d’intervention et le taux de guérison de l’HPT1 (p<0.001) La présence d’une seule lésion au MIBI ou au PET choline était associée à la guérison (2.08,1.24-3.48 : p=0.005) ; aucun autre critère clinique n’était associé au résultat post-opératoire.

Conclusion : le taux de guérison après ré-intervention pour HPT 1 est associé à des critères liés au centre hospitalier (effet centre) qui doivent faire l’objet d’études plus approfondies. La présence d’une seule glande sur le MIBI ou le PET choline préopératoire apparaît être un critère de sélection pertinent avant la ré-intervention.
Laurent BRUNAUD, Claire NOMINÉ-CRIQUI (nancy)
16:40 - 16:50 #34084 - Interprétation du dosage peropératoire du parathormone selon le critère de Rome dans l'hyperparathyroïdie primaire.
Interprétation du dosage peropératoire du parathormone selon le critère de Rome dans l'hyperparathyroïdie primaire.

Le dosage péri-opératoire de l'hormone parathyroïdienne (PTH) permet de suivre en temps réel la diminution du taux de PTH pendant la parathyroïdectomie et de vérifier l'efficacité de l'intervention. Actuellement, aucun des critères d'interprétation utilisés n'a une précision absolue. But de cette étude est d'évaluer la précision diagnostique du critère de Rome vérifiant la signification diagnostique des différents dosages.

Nous avons évalué rétrospectivement 205 patients avec hyperparathyroïdie primitif et localisation unique et suivis avec PTH de base, à 10 min (T10) et à 20 min (T20) après excision. Le résultat du traitement chirurgical a été évalué comme variable dichotomique (guérison/persistance). La précision de ces deux derniers dosages par rapport à la ligne de base a été comparée par des courbes ROC.

Le rapport entre PTH T20 et ligne de base a montré la plus grande signification diagnostique (AUC = 0. 98) par rapport à PTH T10 (AUC = 0.87) et à PTH ratio (PTH T20-T10: AUC = 0,92). Ce résultat n'était pas influencé par le type de chirurgie pratiquée, examen histologique définitif ou localisation peropératoire de l'adénome.

Le critère de Rome a montré sa grande fiabilité dans la détection de la persistance. Le rapport entre l'échantillonnage à 20 min et la ligne de base est de loin le plus performant. D'autres études sont nécessaires pour évaluer si le prélèvement à 10 min après l'excision de l'adénome pourrait être évitée
Gregorio SCERRINO, Giuseppina MELFA, Silvia CALAGNA, Silvia CONTINO, Alessandro CORIGLIANO (Palerme, Italie), Maria Pia PROCLAMÀ, Sergio MAZZOLA, Giuseppina ORLANDO, Giuseppa GRACEFFA
16:50 - 17:00 #34346 - Parathyroïdectomie pour hyperparathyroïdie primaire : impact sur la qualité de vie après 3 ans. Résultats d’une étude prospective.
Parathyroïdectomie pour hyperparathyroïdie primaire : impact sur la qualité de vie après 3 ans. Résultats d’une étude prospective.

L’impact de la parathyroïdectomie pour hyperparathyroïdie primaire (HPTP) sur la qualité de vie à long terme est controversé. Si des études observationnelles suggèrent un bénéfice de la chirurgie, les études randomisées rapportant des résultats chez un faible nombre de patients ayant une HPTP modérée suggèrent une qualité de vie peu améliorée. La grande majorité des études disponibles rapportent des résultats à court terme (6 mois ou 1an). L’objectif de cette étude était d’évaluer l’évolution de la qualité de vie 1 et 3 ans après parathyroïdectomie pour HPTP .

Les patients opérés pour une HPTP sporadique entre 2016 et 2022 (n=329) étaient inclus consécutivement dans cette étude de cohorte prospective monocentrique. Parmi eux, ceux ayant complété un suivi de 3 ans et qui n'avaient pas de données manquantes (calcémie, phosphorémie, PTH sérique et évaluation de la qualité de vie) ont été analysés. La qualité de vie a été évaluée par le questionnaire SF-36 avant, 1 an et 3 ans après chirurgie, et comparée avec une population de référence française appariée 1 : 1 sur l’âge et le sexe.

Au total, 159 patients ayant une HPTP opérée étaient analysables, d’âge moyen 62,6 ± 12,7 ans, et comportant 79,2% de femmes. La calcémie moyenne (2,66 ± 0,20 mmol/L) et la PTH sérique médiane (96,4 [76,9 - 126,4] pg/mL) diminuaient significativement après parathyroïdectomie. Avant chirurgie, les patients ayant une HPTP présentaient un score plus faible pour la qualité de vie physique (44,6 ± 8,9 versus 47,6 ± 6,8 dans la population de référence, P<0,001) et mentale (42,3 ± 10,9 versus 48,9 ± 6,8, P<0,001). Le score physique moyen s’améliorait significativement à 1 et 3 ans (ratio sur la population de référence : 0,94 ± 0,15 avant chirurgie versus 0,99 ± 0,15 à 3 ans, P<0,01) et ne différait plus significativement de la population de référence. Le score mental moyen s’améliorait significativement à 1 et 3 ans mais restait plus faible que celui de la population de référence. Le score physique avant parathyroïdectomie et l’âge étaient négativement associés à une amélioration du score physique à 3 ans en régression linéaire multiple.

La parathyroïdectomie pour HPTP est associée à une amélioration significative de la qualité de vie à 1 an, et maintenue au moins 3 ans après chirurgie.
Samuel FREY (Nantes), Bastien PERROT, Cécile CAILLARD, Maëlle LE BRAS, Maxime GÉRARD, Claire BLANCHARD, Bertrand CARIOU, Matthieu WARGNY, Eric MIRALLIÉ
17:00 - 17:10 #34354 - Impact de la chirurgie parathyroidienne sur l'insulinorésistance en fonction du métabolisme préopératoire du glucose.
Impact de la chirurgie parathyroidienne sur l'insulinorésistance en fonction du métabolisme préopératoire du glucose.

L'insulinorésistance et le prédiabète sont plus fréquents et plus sévère chez les patients avec hyperparathyroïdie. Cependant, l'impact de la chirurgie parathyroïdienne pour améliorer l'insulinorésistance en post-opératoire est controversée. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’évolution de l’insulinorésistance à 12 mois après parathyroidectomie en fonction de la sévérité des anomalies préopératoires du métabolisme du glucose.

Il s’agit d’une étude observationnelle incluant les patients ayant subi une parathyroidectomie entre 2016 et 2021 au CHU de Nancy. Le prédiabète a été défini comme une glycémie à jeun >1.00g/l (ADA) et l’insulinorésistance comme HOMA-IR >2.5.

231 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 63 ans, l'IMC moyen de 26.3 et 78% des patients étaient des femmes. En préopératoire, 75 (32%) patients avaient un prédiabète et 108 (47%) patients une insulinorésistance. Douze mois après la chirurgie, les valeurs HOMA-IR avaient significativement diminué chez les prédiabétiques (-0.69, p 0.04) et chez les patients présentant une résistance à l’insuline (3.90, 2.23-6.75, p <0.001).

La chirurgie parathyroïdienne réduit l’insulinorésistance chez les patients PHPT atteint de prédiabète et chez les patients présentant une insulinorésistance préopératoire. Le prédiabète pourrait être un critère à ajouter aux recommandations internationales afin de mieux sélectionner les patients pour la chirurgie.
Claire NOMINE-CRIQUI, Florence BIHAIN (Nancy), Phi-Linh NGUYEN-THI, Nicolas SCHEYER, Léa DEMARQUET, Marc KLEIN, Bruno GUERCI, Laurent BRUNAUD
17:10 - 17:20 #34480 - Intérêt de l'autofluorescence des parathyroïdes (AF) et de l'angiographie au vert d'indocyanine(ICG) pour réduire le taux d'hypoparathyroïdie postopératoire dans les cancers de la thyroïde localement avancés (N+ ou EET+).
Intérêt de l'autofluorescence des parathyroïdes (AF) et de l'angiographie au vert d'indocyanine(ICG) pour réduire le taux d'hypoparathyroïdie postopératoire dans les cancers de la thyroïde localement avancés (N+ ou EET+).

Les patients ayant un carcinome thyroïdien localement avancé, avec des adénopathies cliniquement évidentes (N+) ou une extension extrathyroïdienne (EET+), nécessitent une chirurgie plus agressive, responsable d'un taux élevé d'hypoparathyroïdie postopératoire temporaire et définitif, pouvant attendre, respectivement, jusqu'à 47% et 5%. Nous évaluons l'impact de l'autofluorescence des parathyroïdes(AF) et de l'angiographie au vert d'indocyanine(ICG) pour réduire le taux d'hypoparathyroïdie postopératoire après thyroïdectomie totale plus curage central uni- ou bilatéral.

Les patients subissant une thyroïdectomie totale plus un curage cervical central uni- ou bilatéral entre janvier 2019 et mars 2023 ont été inclus et divisés en trois groupes : contrôle (GC) dans lequel les glandes parathyroïdes ont été identifiées visuellement selon technique standardisée, identification par auto-fluorescence (AF) avant dissection chirurgicale et groupe ICG, ayant une injection de 2ml/5 mg de vert d'indocyanine avant dissection. Le critère principal mesuré été représenté par le taux d'hypoparathyroïdie postopératoire transitoire et permanente. Le critère secondaire évalué été la durée de la chirurgie parmi les trois groupes.

Cent-sept patients ont subi une thyroïdectomie totale plus curage cervical central : 32 dans le groupe CG, 39 dans le groupe AF et 36 dans le groupe IGC. Le taux d'hypoparathyroïdie transitoire était de 8/32(25.0%) en CG, de 6/39(15.4%) en AF et de 2/36(5.6%) en ICG. Le taux d'hypoparathyroïdie permanente était de 3/32(9.3%) en CG, 1/39(2.6 %) en AF et 0/36(0%) en ICG (p=0.02). La durée médiane de la chirurgie été de 191.5 minutes dans le groupe CG, 206 minutes pour AF et 195 minutes pour ICG respectivement (p=ns). L'utilisation de l'ICG a permis de reconnaitre souvent une anatomie vasculaire des parathyroïdes très différente de celle imaginée par le chirurgien lors de la dissection chirurgicale.

L'introduction de l'auto-fluorescence des parathyroïdes pour la chirurgie des cancers thyroïdiens localement avancés, avec adénopathies métastatiques (N+) ou extension extra-thyroïdienne (EET+) a permit de réduire le taux d'hypoparathyroïdie post-opératoire. Plus particulièrement, l’utilisation de AF associée à l'ICG a diminué de 5 fois le taux d'hypoparathyroïdie postopératoire temporaire, avec une disparition virtuelle du risque d'hypoparathyroïdie permanente. La connaissance anatomique apportée par l'AF + ICG permet aux chirurgiens d'adapter le geste chirurgicale par chaque patient de façon spécifique, sans augmenter la durée de la chirurgie.
Sofia DI LORENZO (Poitiers), Luis CARRILLO LIZARAZO, Jérôme DANION, Gianluca DONATINI
17:30 - 17:40 #34463 - Apport du FCH-PET/CT dans la prise en charge de l'hyperparathyroïdie primaire normocalcémique et corrélation avec les résultats chirurgicaux, histologiques et postopératoires.
Apport du FCH-PET/CT dans la prise en charge de l'hyperparathyroïdie primaire normocalcémique et corrélation avec les résultats chirurgicaux, histologiques et postopératoires.

La prise en charge de l'hyperparathyroïdie primitive normocalcémique (HPTNC) est controversée et la contribution de [18F]F-fluorocholine (FCH)PET/CT dans sa prise en charge reste inconnue.

Etude de cohorte rétrospective longitudinale de patients avec HPTNC normocalcémiques opérées adressée pour ostéoporose, évaluant les performances de la FCH-PET/CT corrélé avec les résultats avec l'imagerie parathyroïdienne conventionnelle (échographie et scintigraphie au [99mTc]Tc-sestamibi (MIBI), et les résultats de la chirurgie et l’histologique. ResultatsLes patients. 109 patients HPT traités par parathyroïdectomie (PTX), dont 77 patients avec HPTNC ont été inclus. Dans la cohorte globale, la calcémie totale moyenne était de 2,51 ± 0,06 mmol/L. Trois groupes ont été individualisés en fonction de la calcémie totale (corrigée en fonction de l'albumine) et du calcium ionisé à l'inclusion : 39 patients avec une calcémie normale et une calcémie ionisée élevée (moyenne de calcium ionisé 1,34 mmol/L), 38 patients avec à la fois une calcémie totale normale et une calcémie ionisée normale. calcium (calcium ionisé moyen 1,28 mmol/L) et 32 patients présentant une hypercalcémie au départ (calcium ionisé moyen 1,43 mmol/L).

La sensibilité du FCH-PET/CT était de 67 % dans le groupe hypercalcémique, 48 % dans le groupe avec calcium total normal et calcium ionisé élevé, et 33 % dans le groupe normocalcémique avec calcium ionisé et total normal. La spécificité variait de 97 à 99 % dans tous les groupes. Les performances du FCH-PET/CT en termes de sensibilité étaient supérieures à celles de l'échographie et de la scintigraphie MIBI. La fréquence des imageries conventionnelles négatives était de 51,6 % dans la cohorte totale sans différence significative entre les groupes hypercalcémiques et normocalcémiques. Parmi les patients avec une imagerie conventionnelle négative, le FCH-PET/CT était positif chez 64,3 % des patients, avec une résolution biochimique après chirurgie chez 77,8 % de ces patients. Parmi les 20 patients ayant une imagerie triple négative, une résolution biochimique de la PHPT a été observée dans 85 % des cas y compris dans le sous-groupe avec calcium ionisé normal. Les patients normocalcémiques présentaient une fréquence plus faible de choline TEP positive par rapport aux patients hypercalcémiques (p = 0,04). Malgré ce résultat, la résolution biochimique du PHPT a été obtenue dans 92% des PHPT normocalcémiques avec une imagerie triple négative.

Ces résultats mettent en évidence l'apport du FCH-PET/CT chez les patients HPTNC. Ces résultats suggèrent également que l'imagerie négative dans HPTNC n'exclut pas la possibilité d'un succès chirurgical.
Eugenie KOUMAKIS (Paris), Gauthé MATHIEU, Martinino ALESSANDRO, Sindayigaya RÉMY, Delbot THIERRY, Wartski MYRIAM, Clerc JÉRÔME, Roux CHRISTIAN, Borderie DIDIER, Ochand-Priollet BEATRIX C, Cormier CATHERINE, Sébastien GAUJOUX
Amphithéâtre 1
Samedi 24 juin
09:00

"Samedi 24 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
S001
09:00 - 10:30

SESSION 1
Comment je fais en chirurgie endocrinienne/ Session vidéo

Modérateurs : Nicolas BOUVIER (Reims), Gregoire DEROIDE (Chirurgien) (LEVALLOIS), Matthieu POUSSIER (Chirurgien endocrine) (MONTELIMAR)
09:00 - 09:10 #34495 - Règle de la chirurgie réglée d’une tumeur neuro endocrine de l’intestin non métastatique par cœlioscopie assistée.
Règle de la chirurgie réglée d’une tumeur neuro endocrine de l’intestin non métastatique par cœlioscopie assistée.

La chirurgie d’une tumeur neuro-endocrine de l’intestin grêle non métastatique doit respecter plusieurs étapes afin d’être complète et répondre à plusieurs règles oncologique.

Intervention coelio-assistée filmée au CHU de Reims d’une tumeur neuro endocrine de l’intestin grêle non métastatique rappelant les étapes
Cheryne HAMMOUTENE (Reims)
09:10 - 09:20 #34511 - Contribution de la modélisation 3D dans la compréhension des connaissances des variations anatomiques du laryngé inférieur et de l’artère sous-clavière droite.
Contribution de la modélisation 3D dans la compréhension des connaissances des variations anatomiques du laryngé inférieur et de l’artère sous-clavière droite.

La variation anatomique du nerf laryngé inférieur droit non récurrent (NLINRD) est rare et représente 0.7% des malades opérés pour une chirurgie cervicale. Elle est associée à une artère sous-clavière droite aberrante appelée artèria lusoria. La méconnaissance de cette variation peut entrainer une lésion du nerf laryngé inférieur (NLI) responsable le plus souvent d’un handicap grave, phonétique mais surtout respiratoire. L’utilisation des post-traitements radiologiques, à travers la reconstruction volumique, la segmentation expertisée et la modélisation 3D surfacique, contribue à une meilleure connaissance anatomique, une grande assurance des gestes opératoires et à la prévention des complications nerveuses.

Nous avons retrouvé un NLINR droit chez 13 patients sur 1243 opérés pour une chirurgie thyroïdienne entre 2018 et 2022. Sa découverte était faite en peropératoire grâce à la recherche systématique du récurrent. Aucun bilan en vue de diagnostiquer le NLINR en préopératoire n’a été fait. Nous avons réalisé en post opératoire, chez 07 malades une échographie cervicale à la recherche indirecte du NLINR par l’absence du signe du Y et un angioscanner thoracique pour le diagnostic et la classification de ces variations vasculo-nerveuses. Le jumeau numérique de la modélisation créé à partir des images scannographiques en coupes striées axiales, d’une épaisseur de 0,6mm, a permis une dissection numérique et un suivi des éléments vasculo-nerveux dans les différentes variabilités de leurs trajets.

La fréquence du NLINR dans notre série était de 1.04%. Elle était respectivement, de 0%, 14% et 86% de type 1, 2a et 2b. Le type de l’artèria lusoria était retro-œsophagien dans tous les cas. Aucun des 13 malades n’a eu de lésion récurrentielle définitive. La modélisation 3D surfacique obtenue a permis l’étude approfondie des structures suscitées, et leur analyse (calibre, orientation, trajet).

La complexité et les risques opératoires des variations anatomiques du NLI, font de leur apprentissage une tâche difficile. La reconstruction et modélisation 3D devient un outil pédagogique incontournable dans la formation des résidents et chirurgiens par un apprentissage plus rapide, virtuel et dynamique de cette anatomie. Elle est aussi un outil d’aide au diagnostic qui permet une meilleure préparation et planification opératoire permettant de réduire le temps opératoire dans la recherche du nerf laryngé inférieur et de diminuer nettement la morbidité nerveuse dans la chirurgie thyroïdienne. De ce fait, nous pensons qu’il est intéressant d’intégrer systématiquement la recherche du signe du Y dans les comptes rendus échographiques et la modélisation 3D dans la formation post graduée.
Fouad BOUALLOU (Marseille, Algérie), Hakim CHIALI, Mourad BENHABIB, Mourad MERAD, Smain MESLI
09:20 - 09:30 Comment je fais une RFA. Nunzia Cinzia PALADINO (PH) (Orateur, marseille)
09:30 - 09:45 Comment je fais une exploration bilatérale avec la fluorescence ? Gianluca DONATINI (PU-PH) (Orateur, Poitiers)
09:45 - 10:15 Comment je fais une TOETVA. Claire NOMINE-CRIQUI (Praticien Hospitalier) (Orateur, nancy)
10:15 - 10:30 Comment je fais un curage cervical central avec préservation parathyroïdienne ? Nathalie CHEREAU (PH) (Participant, paris)
Amphithéâtre 1
10:30 PAUSE ET VISITE DES STANDS Hall d'exposition
11:00

"Samedi 24 juin"

Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
C1
11:00 - 12:00

REMISE DES PRIX ET CLÔTURE DU CONGRES

Modérateurs : Niki CHRISTOU (PU-PH) (LIMOGES), Nicolas SANTUCCI (Dijon), Frédéric SEBAG (Chef de Service) (Marseille)
11:00 - 11:15 Meilleures communications affichées et orales.
11:15 - 11:30 Remise des prix.
11:30 - 11:45 Annonce prochains évènements AFCE.
11:45 - 12:00 Clôture du congrès. Frédéric SEBAG (Chef de Service) (Orateur, Marseille), Laurent BRUNAUD (PUPH) (Orateur, Nancy)
Amphithéâtre 1