Mercredi 15 novembre
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SOF01
08:00 - 09:15

Communications particulières

Modérateurs : Jean-Charles GIUNTA (Chirurgien) (Lyon), Guillaume KERHOUSSE (chirurgien orthopédiste) (Saint Grégoire)
08:00 - 08:09 #37599 - CP01 Analyse tridimensionnelle automatisée de la dysplasie du premier métatarsien dans l’hallux valgus : une étude cas-témoins par scanner charge.
CP01 Analyse tridimensionnelle automatisée de la dysplasie du premier métatarsien dans l’hallux valgus : une étude cas-témoins par scanner charge.

INTRODUCTION : L’hallux valgus (HV) est une pathologie fréquente encore mal comprise. La dysplasie du premier métatarsien (M1), comprenant une torsion intrinsèque de M1 en pronation et une bascule en valgus de sa surface articulaire distale, est un facteur potentiellement à l’origine de la déformation dans l'HV, mais les résultats sur ces déformations varient dans la littérature et sont basés sur des analyses en 2D. Notre objectif était de comparer à l'aide de mesures automatiques tridimensionnelles la torsion de M1 et la bascule en valgus de sa surface articulaire distale chez des HV et des témoins. METHODES : 44 HV et 44 témoins appariées (sur l’âge, le sexe et l’IMC) ayant bénéficié de scanners en charge ont été inclus dans l’analyse. Des mesures automatiques ont été réalisées avec le logiciel BONELOGIC 2.1 (DISIOR). Une analyse en composantes principales et un positionnement automatique d’un cylindre dans la tête de M1 (méthode du cylindre ajusté) étaient réalisés afin de définir l’axe longitudinal de M1, le positionnement de sa base et de sa tête. Une analyse de la pronation de la tête de M1 mesurée au niveau des gouttières sésamoïdiennes, comme précédemment décrit en 2D, était également réalisée. RESULTATS : L’hallux valgus angle dans le groupe HV était de 26,9±10,1° et de 12,5±5,4° dans le groupe témoin (p<0.001). En utilisant la méthode du cylindre ajusté, la torsion de M1 était de 11,7±7,6° dans le groupe HV et de 7.5±11.7° dans le groupe témoin (p=0,03). En utilisant la méthode basée sur les gouttières sésamoïdiennes, la torsion de M1 était de 12,5±6,9° dans le groupe HV et de 5.8±7,0° dans le groupe témoin (p<0.001). En utilisant la méthode du cylindre ajusté, la déviation en valgus de la surface articulaire distale de M1 était de 11,4±6,8° dans le groupe HV et de 5,6±4,6° dans le groupe témoin (p<0.001). DISCUSSION: La mesure de la torsion pronatrice de M1 diffère selon les méthodes. Il semblerait que cette dernière soit surestimée lorsque la mesure de la pronation de la tête de M1 s'effectue au dépend des gouttières sésamoidiennes. Il se pourrait donc que cette torsion soit une déformation acquise due à l'érosion des gouttières sésamoïdiennes dans l'HV, plutôt qu'une véritable déformation développementale ou congénitale. A l'inverse la présence d'une bascule en valgus de la surface articulaire distale de M1, bien que surestimée par la mesure du Distal Metatarsal Articular Angle sur des radiographies, semble réelle.
Luc MEURIC (Rouen), Matthieu LALEVEE, François LINTZ, Cesar DE CESAR NETTO
08:09 - 08:18 #37607 - CP02 La fixation de l'ostéotomie d'akin améliore t'elle la mobilité articulaire post-opératoire ? une étude randomisée.
CP02 La fixation de l'ostéotomie d'akin améliore t'elle la mobilité articulaire post-opératoire ? une étude randomisée.

Objectifs L'ostéotomie en chevron est souvent associée à une ostéotomie d'Akin. La chirurgie mini-invasive est une association d'un chevron ouvert et d'un Akin percutané (chirurgie hybride). L'objectif principal était d'évaluer la fixation percutanée par vis de l'ostéotomie d'Akin, par rapport à la procédure sans fixation, en suivant l'amplitude articulaire de l'articulation métatarsophalangienne postopératoire, pour un patient bénéficiant d'une chirurgie hybride. Les objectifs secondaires étaient l'évaluation des résultats radiologiques et fonctionnels. Matériel et méthodes Nous avons mené un essai clinique randomisé en deux groupes parallèles : ostéotomie percutanée d'Akin avec ou sans vis de fixation percutanée. Nous avons suivi les données cliniques et radiologiques classiques, notamment les amplitudes articulaire. Résultats 49 patients ont été inclus pour un total de 58 pieds opérés. A un an, l'analyse des données montre une différence de 3,13° [- 14,72 ; 20.98] de mobilité globale entre les deux groupes. L'HVA post-opératoire moyen était de 10,9° (6,4) dans le groupe fixé et de 6,7° (5,1) dans le groupe non fixé (p<0,05). L'IPA moyen était de 6,8° (3,8) dans le groupe fixé et de 5,2° (3,7) dans le groupe non fixé. Conclusions Notre étude ne permet pas de conclure à une différence significative d'amplitude articulaire entre les deux groupes. Selon nous, elle montre surtout les limites des mesures angulaires cliniques établies à l'aide d'un goniomètre, comme celles de l'analyse angulaire sur des radiographies standards. Cette étude montre les excellents résultats fonctionnels et radiographiques de la technique hybride, avec ou sans fixation de l'ostéotomie d'Akin. Cependant, l'analyse statistique montre une supériorité de la correction angulaire HVA dans le groupe non fixé (p<0,05), probablement liée au port de l'orthoplastie interdigitale jusqu'à J45, sans qu'il y ait de corrélation avec le résultat fonctionnel. Cela peut également être dû à l'intérêt bien connu de l'auto-ajustement aux forces dynamiques de pression et de traction, comme dans le cas de la chirurgie des rayons latéraux. Ces meilleurs résultats sont conditionnés par un suivi postopératoire plus rapproché que pour le groupe fixé. Niveau I de preuve
Julien LUCAS (Bordeaux/Paris), Gabriel CELLARIER, Olivier LAFFENETRE
08:18 - 08:27 #37592 - CP03 Taux de satisfaction après traitement d'un hallux valgus sévère par ostéotomie scarf ou par arthrodèse métatarso-phalangienne.
CP03 Taux de satisfaction après traitement d'un hallux valgus sévère par ostéotomie scarf ou par arthrodèse métatarso-phalangienne.

Taux de satisfaction après traitement d'un hallux valgus sévère par ostéotomie scarf ou par arthrodèse métatarso-phalangienne INTRODUCTION : L’hallux valgus (HV) sévère est une entité moins fréquente mais dont le traitement est plus difficile. Le traitement peut être conservateur ou non. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer le taux de satisfaction des opérés entre deux séries d’HV sévères corrigés par ostéotomie scarf ostéosynthésée par plaque ou par arthrodèse de la première articulation métatarso-phalangienne (MTP1) avec un recul minimum d’un an. L’hypothèse était que l’arthrodèse est meilleure en termes de satisfaction et de qualité de résultats. MATERIEL ET METHODES : Une étude ambispective, monocentrique, mono opérateur a été menée entre 2015 et 2021. 61 pieds (25 arthrodèses et 36 Scarf) ont été inclus avec un suivi médian de 52,6 mois. Les données recueillies étaient la satisfaction, l’adaptation au chaussage, les douleurs persistantes, les complications et les récidives. RESULTATS : Les HV opérés par arthrodèse avaient de meilleurs résultats fonctionnels avec p<0,001 ; un taux de satisfaction de 92% (60% très satisfaits et 32% satisfaits) vs 75% dans le groupe Scarf (28% très satisfaits et 47% satisfaits), une moindre adaptation au chaussage (16% vs 45%) et présentaient moins de douleurs persistantes (12% vs 42%). Les complications et reprises semblent plus importantes dans le groupe scarf. Le groupe scarf retrouvait 3 évolutions en hallux varus 9%) et 9 récidives (26%). CONCLUSION : La comparaison du traitement des HV sévères par arthrodèse ou plaque intramédullaire a fait apparaître un meilleur taux de satisfaction et de meilleurs résultats fonctionnels pour les HV opérés par arthrodèse de la MTP1. Elle n’a pas mis en évidence de différence significative des taux de complications et reprises, mais la présence d’hallux varus et hypocorrections dans le groupe scarf. NIVEAU DE PREUVE : Niveau 3, Étude de cohorte ambispective
Alizée MAHIEU (Paris), Wilfrid GRAFF, Antoine MOUTON
08:27 - 08:36 CP04 Résultats de deux types de broches biorésorbables pour la fixation d’ostéotomie basi métatasienne pour la cure d’hallux valgus. Benoît VENDEVILLE (Docteur) (Orateur, Nancy)
08:36 - 08:45 CP05 Ténolyse du Flexor Hallucis Longus dans sa poulie rétro-talienne sous contrôle échographique : Étude cadavérique. Lolita MICICOI (Interne Orthopédie et Traumatologie) (Orateur, Nice)
08:45 - 08:54 #37206 - CP06 Les repères cutanés ne sont pas suffisamment précis pour localiser l'insertion calcanéenne du ligament calcanéo-fibulaire. Etude échographique sur 34 pieds comparant les méthodes de Lopes et de Michels.
CP06 Les repères cutanés ne sont pas suffisamment précis pour localiser l'insertion calcanéenne du ligament calcanéo-fibulaire. Etude échographique sur 34 pieds comparant les méthodes de Lopes et de Michels.

Objectif : Déterminer et comparer la précision des repères cutanés de Lopes et de Michels par rapport à l'échographie, pour localiser le centre de l'insertion calcanéenne du LCF chez des volontaires sains Matériel et méthodes : Les auteurs ont recruté 17 volontaires adultes sans pathologie de la cheville. Les auteurs ont enregistré l'âge, le sexe, la taille, l'IMC et le côté de la cheville de chaque volontaire. Les mesures ont été effectuées sur les 34 pieds indépendamment par deux chirurgiens : un chirurgien senior avec 15 ans d'expérience et un junior avec 3 ans d'expérience. La localisation du centre de l'insertion calcanéenne du LCF a été déterminée par chaque chirurgien à l'aide de trois méthodes : (i) la technique cutanée de Lopes et al, (ii) la technique cutanée de Michael et al, et (iii) l'imagerie par ultrasons. Résultats : Les 17 volontaires (34 pieds) avaient un âge moyen de 26,3±8,7 et un IMC de 21,7±2,9. Les mesures des chirurgiens seniors et juniors ont révélé que le point de Michels était significativement plus proche (4,0±2,9mm et 5,3±4,2mm) que le point de Lopes (7,8±3,3mm et 14,4±5,0mm) du centre réel de l'insertion calcanéenne du LCF déterminé par échographie. Les écarts absolus moyens étaient plus faibles pour le chirurgien senior que pour le chirurgien junior ; la différence n'était pas statistiquement significative pour le point de Michels (AP, 2,3 vs 3,4mm ; PD, 2,7 vs 3,0mm) mais était statistiquement significative pour le point de Lopes (AP, 3,3 vs 7,4mm ; PD, 6,6 vs 11,6mm) Conclusion : Le point de Michels était situé significativement plus près du centre réel de l'insertion calcanéenne du LCF et présentait une meilleure reproductibilité que le point de Lopes. Lors d'une reconstruction anatomique du LCF, si l'on souhaite utiliser des repères cutanés, les critères de Michels sont plus fiables que ceux de Lopes, mais restent assez imprécis ; les alternatives sont d'aller repérer l'insertion calcanéenne du LCF sous arthroscopie, ce qui implique une importante dissection, ou de la repérer sous échographie en préopératoire immédiat, ce qui nous parait plus simple.
Philippe BEAUDET (Sainte Colombe), Jean Charles GIUNTA
08:54 - 09:03 #37613 - CP07 Arthrodèse sous-talienne chez des patients ayant déjà subi une arthrodèse tibiotalienne pour une arthrose post-traumatique.
CP07 Arthrodèse sous-talienne chez des patients ayant déjà subi une arthrodèse tibiotalienne pour une arthrose post-traumatique.

Background: The tibiotalar arthrodesis for end-stage ankle osteoarthritis is a surgical procedure that leads to a modification of the kinematics of the adjacent joints and may result in the development of secondary osteoarthritic degeneration of the subtalar joint. It has previously been observed that subtalar arthrodesis in this context shows a lower fusion rate than isolated subtalar arthrodesis. This retrospective study reports the results of subtalar joint arthrodesis with previous ipsilateral tibiotalar arthrodesis and suggests some factors that may compromise the fusion of the joint. Methods: Between September 2010 and October 2021, 15 arthrodeses of the subtalar joint with screw fixation were performed in 14 patients, with a fusion of the ipsilateral tibiotalar joint. Fourteen of 15 cases used an open sinus tarsi approach, 13 were augmented with iliac crest bone graft, and 11 had supplemental demineralized bone matrix (DBM). The outcome variables were fusion rate, time to fusion, and revision rate. Fusion was assessed by radiographs and computed tomography scan. Results: Twelve of the 15 subtalar arthrodeses (80%) fused at the first attempt with an average fusion time of 4.7 months. Conclusion: In this limited retrospective case series, compared to the fusion rate of isolated subtalar arthrodesis reported in the literature, the rate of subtalar fusion in the presence of an ipsilateral tibiotalar arthrodesis was found to be lower.
Laetitia THEUNISSEN (Bruxelles, Belgique), Paul-André DELEU, Ivan BIRCH, Nils REYMOND, Bernhard DEVOS BEVERNAGE, Pierre MALDAGUE, Vincent GOMBAULT, Corentin MALHERBE, Thibaut LEEMRIJSE
09:03 - 09:12 #37602 - CP08 Évaluation de l'efficacité d'une orthèse de cheville dans la correction d'une déformation progressive du pied par tomographie assistée par ordinateur : Une étude cas-témoins.
CP08 Évaluation de l'efficacité d'une orthèse de cheville dans la correction d'une déformation progressive du pied par tomographie assistée par ordinateur : Une étude cas-témoins.

Purpose. To assess the efficacy of a prefabricated inflatable ankle orthotic brace (IAOB) to improve the three dimensional foot alignment of patients with Progressive Collapsing Foot Deformity (PCFD) using weight-bearing computed tomography (WBCT). Methods. We enrolled a consecutive series of symptomatic PCFD patients and a matched control group. Each foot underwent two WBCT scans with and without an IAOB. Three-dimensional foot alignment was assessed using the foot and ankle offset (FAO), and dedicated measurements allowed the assessment of PCFD classes. Results. Both PCFD and control groups included 24 feet. The FAO in the unbraced (6.6 ± 3.7%) and braced (5.5 ± 4.2%) PCFD group was not significantly improved (p=0.101). After bracing, only class C PCFD showed significant improvement of the forefoot arch angle (p=0.001) and talus-first metatarsal angle (p=0.002). The other PCFD classes were not improved by the brace. Conclusion. In our study, the IAOB did not correct the overall 3D alignment in PCFD, but significantly improved forefoot varus deformity and medial longitudinal arch collapse. These results should be considered when prescribing IAOBs for PCFD.
Riccardo SACCO (Rouen), Matthieu LALEVÉE, Cesar DE CESAR NETTO
Salle 352AB
09:15

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SOF02
09:15 - 10:15

Conférence :
Prise en charge d’une instabilité chronique de cheville chez un footballeur professionnel

Modérateur : Pierre BAROUK (Dr) (Bordeaux)
Conférencier : Chistophe BAUDOT (Conférencier, Paris)
Salle 352AB
10:15

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SOF03
10:15 - 10:45

PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSTION

Hall d'exposition
10:45

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SOF04
10:45 - 11:15

Conférence de la société invitée la Belgique
17 ans de réflexion sur les lésions ostéochondrales du talus.

Modérateur : Nazim MEHDI (Chirurgien Orthopédiste) (Toulouse)
Conférencier : Bernhard DEVOS BEVERNAGE (Conférencier, Woluwe-Saint-Lambert, Belgique)
Salle 352AB
11:15

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SOF05
11:15 - 11:40

Conférence -
Revue de la littérature : articles marquants de 2023

Conférenciers : Solenne FREY OLLIVIER (chir ortho) (Conférencier, Marseille), Nazim MEHDI (Chirurgien Orthopédiste) (Conférencier, Toulouse)
Salle 352AB
11:40

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SOF06
11:40 - 12:10

vidéos / trucs et astuces (7+2)

Modérateurs : Véronique DARCEL (chirurgienne) (Bordeaux), Marianne HELIX GIORDANINO (Chirurgien) (Marseille)
11:40 - 11:49 #37628 - CVTA01 Comment tenir un orteil après une chirurgie percutanée?
CVTA01 Comment tenir un orteil après une chirurgie percutanée?

La chirurgie percutanée des déformations des orteils latéraux ne cesse d’évoluer depuis 20 ans On sait maintenant classer précisément ces déformations dans tous les plans de l’espace. Cela permet de proposer un traitement percutané adapté à quasiment toutes les déformations. Cette chirurgie percutanée des orteils a de nombreux avantages : moins agressive, elle s’adapte précisément à chaque déformation, elle est rapide, elle ne nécessite pas la pose de matériel… mais cette chirurgie ne donne de bons résultats qu’avec un suivi rigoureux et régulier du patient car la contention externe de l’orteil remplace l’ostéosynthèse. Cette contention démarre au bloc avec un bandage externe réalisé avec des compresses et différents sparadraps permettant de maintenir chaque orteil dans la position optimale Ce 1er pansement post-opératoire peut se détendre ou se modifier selon l’œdème et le saignement. Notre suivi a été simplifié de manière à pouvoir limiter notre suivi avec un 1er rendez vous au 15°jour post opératoire Notre équipe utilise 2 nouvelles astuces pour maintenir la position de l'orteil opéré : soit avec des stéristrips directement posés sur la peau sans compresses soit avec un point de ténodèse . Nous montrons le suivi des orteils opérés et maintenus avec ces artifices depuis le jour de la chirurgie percutanée jusqu'au temps de la consolidation osseuse (entre 45 et 90 jours).
Marianne HELIX GIORDANINO (Marseille), Barbara PICLET-LEGRÉ, Solenne FREY-OLLIVIER, Delphine AMSELLEM
11:49 - 11:58 #37608 - CVTA02 Suture cadrage d'Achille par voie mini-invasive.
CVTA02 Suture cadrage d'Achille par voie mini-invasive.

La rupture aigue d’Achille est une pathologie fréquente pour laquelle le traitement chirurgical reste redouté en raison de ses complications cutanées ou nerveuses et où le traitement orthopédique ne permet pas toujours un retour à l’état fonctionnel antérieur. L’objectif de cette étude est donc de présenter une nouvelle technique de réparation d’Achille par suture cadrage mini invasif.

Technique Chirurgicale : La chirurgie s’effectue en ambulatoire, sous anesthésie loco-régionale en décubitus ventral avec ou sans garrot en cuisse. Une incision para-achilléenne médiale de 20mm est effectué au niveau de la zone de rupture permettant la réalisation d’un cadrage percutané ancré à distance à l’aide d’une aiguille à chas dédiée permettant de remonter en trans-corporéal, une incision de 10mm sera réalisée en préalable en externe sur le versant proximal afin de récliner le nerf sural. Le patient est ensuite positionné en équin et le cadrage verrouillé dans cette position. Une suture de la zone de rupture et du péritendon est ensuite réalisée.

Suites opératoires : Une immobilisation par botte amovible avec cales pour mise en équin à 120° sans appui ni mobilisation est réalisée pendant les 3 premières semaines. L’appui est ensuite repris progressivement dans la botte avec diminution de l’équin jusqu’à la 6ème semaine post opératoire. La rééducation est débutée à J45 en appui complet sous couvert d’une talonnette évolutive en chaussage conventionnel. Le travail d’impulsion et la réathlétisation sont débutés dès J90 pour une reprise sportive à partir de 4,5 mois post opératoire.

Discussion : La réparation d’Achille par suture cadrage mini-invasif est une technique chirurgicale simple, rapide et reproductible permettant une reprise d’appui plus précoce que la littérature. De plus, celle-ci permet de diminuer les risques principaux des autres traitements de cette pathologie, cicatriciel, neurologique et de rupture itérative.

Conclusion : La suture cadrage d’Achille par voie mini-invasive est une technique de réparation simple et fiable apportant d’excellents résultats cliniques et fonctionnels tout en diminuant la morbidité du geste chirurgical.
Mathieu CERMOLACCE, Jean-Marc BUORD (Marseille), Emmanuel RICHELME, Christophe CERMOLACCE
11:58 - 12:07 #37612 - CVTA03 Trucs et astuces pour optimiser son temps au bloc opératoire et en consultation.
CVTA03 Trucs et astuces pour optimiser son temps au bloc opératoire et en consultation.

L'organisation de notre activité, au bloc opératoire et en consultation est fonction de notre pratique et de notre outil de travail. le but de cette communication est d'apporter quelques astuces pour améliorer le fonctionnement et la fluidité au bloc et en consultation.

RAS

RAS

Une première partie de ma communication aura pour but de montrer comment gagner du temps au bloc opératoire: que ce soit sur l'apport de nos aides opératoires et de notre capacité à déléguer une partie de notre travail (CRO, papiers de sortie...). La gestion de l'anesthésie et du turn-over des malades entre le service et le bloc sera développé. Le but n'est pas de montrer de manière prétentieuse comment faire le plus de malades possible mais d'optimiser ses créneaux opératoire à l'heure ou les taux de remplissage deviennent sujet à réflexion pour beaucoup de clinique, notamment dans la négociation de 2 salles par opérateur. Une deuxième partie aura pour but d'apporter quelques astuces dans la gestion de la consultation, pour montrer comment avoir un dossier médical complet de manière non chronophage, notamment à l'aide de tablette en salle d'attente pour récupérer le plus de données possible dans le cadre d'études communes.

L'organisation de notre travail est souvent sujet de discussion entre nous en dehors des présentations officielles. Le but de cette courte présentation est d'apporter quelques astuces et pistes de réflexion que chacun pourra reporter ou non dans son activité.
Wayan HEBRARD (Montpellier)
Salle 352AB
12:10

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SOF07
12:10 - 13:00

Assemblée Générale de l'AFCP

Salle 352AB
13:00

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SOF08
13:00 - 14:00

Pause déjeuner

Hall d'exposition
14:00

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SOF09A
14:00 - 15:30

Experience Based Case Repport :
le pied bot varus équin de l’adulte

14:00 - 15:30 Introduction. Barbara PICLET (chirurgien) (Conférencier, Marseille)
14:00 - 15:30 Cas cliniques. Solenne FREY OLLIVIER (chir ortho) (Conférencier, Marseille), Delphine AMSELLEM (chirurgien orthopédique) (Conférencier, Marseille), Yves STIGLITZ (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Discussion avec les experts. Carlos MAYNOU (professeur des universités) (Expert, Lille), Jean BRILHAULT (Chirurgien, Professeur des Universités) (Expert, Angers), Philippe WICART (PUPH) (Expert, Paris), Fabien CALE (Expert, Garches)
14:00 - 15:30 Revue de littérature. Louis RONY (Maître de Conférences Universitaires - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Angers)
14:00 - 15:30 Discussion avec l'assistance. Barbara PICLET (chirurgien) (Conférencier, Marseille), Yves STIGLITZ (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Conclusion. Barbara PICLET (chirurgien) (Conférencier, Marseille)
Salle 352AB
15:30

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SOF09B
15:30 - 15:45

TASKFORCE PTC : Conférenciers groupe PTC

Conférencier : Jean-Luc BESSE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
Salle 352AB
15:45

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SOF10
15:45 - 16:15

PAUSE ET VISITE DE L'EXPOSITION

Hall d'exposition
16:15

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SOF11
16:15 - 16:45

Conférence : le pied diabétique
société invitée la Belgique

Modérateur : Jean-Luc BESSE (Praticien Hospitalier) (Lyon)
Conférenciers : Thibaut LEEMRIJSE (Chirurgien) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Corentin MALHERBE (Interne) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Salle 352AB
16:45

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SOF12
16:45 - 17:40

Communications particulières (7+2)

Modérateurs : Louis RONY (Maître de Conférences Universitaires - Praticien Hospitalier) (Angers), Yves STIGLITZ (Paris)
16:45 - 16:54 #36965 - CP09 Apport de la biologie dans le traitement des lésions ostéochondrales du dôme talien (LODT).
CP09 Apport de la biologie dans le traitement des lésions ostéochondrales du dôme talien (LODT).

Introduction Traiter les LODT reste un défi thérapeutique. Ce travail a évalué l’adjonction de facteurs biologiques autologues (Plasma riche en fibrine –A-PRF – , plaquettes – PRP – et/ou injection de cellules souches médulaires – BMAC) dans la prise en charge d’une série continue de LODT, en plus des gestes recommandés de curetage et stimulation de moelle osseuse (BMS) voire plasties en mosaique, que l’approche chirurgicale soit arthroscopique ou conventionnelle. Matériels et méthode Il s’agissait d’une étude rétrospective, de 38 LODTs traitées entre janvier 2015 et octobre 2022 au recul de 6 mois minimum, individualisées en 2 groupes : 21 cas de curetage-BMS (groupe B), et 17 cas sans biologie (groupe C). Les données préopératoires concernaient les caractéristiques démographiques, les localisation- typologie – stade SFA des lésions, le score AOFAS. En postopératoire étaient évalués la douleur (EVA), le score AOFAS, la reprise sportive et le suivi IRM à 6 mois quand il était réalisé. Résultats Il s’agissait de 66% d’hommes, d’âge moyen 36 ans (15-68). 65,8% des LODTs étaient médiales. 28,9% étaient de stade 1, 39,5 % de stade 2 et 31,6% de stade 3 (toutes médiales). Le Groupe B représentait 42% de stade 3 pour lesquels l’adjuvant biologique était 44,4% de BMAC et 56,6% de PRP et/ouA-PRF. On retrouvait dans le groupe C sans adjuvant 76,5% de BMS, le reste étant des mosaïcoplasties. Le score AOFAS passait 62,2 (37-77) en préopératoire, à 82 ±18,6 dans le groupe C et 87±8 dans le B - p<0,05. Au niveau de l’imagerie disponible à 6 mois, il y avait dans le groupe B une diminution de l’œdème dans 91% et un comblement partiel dans 100% des cas. Le score EVA de ce groupe était toujours inférieur à 6 semaines, 3 et 6 mois - p<0,05. Au niveau du groupe C on constate 4 reprises (23,5%) et 2 SDR type 1 (11,8%). Concernant le sport 85% avaient repris dans le groupe B contre 53% dans le C et 77% sans restriction pour les deux groupes. Conclusion L’adjonction de facteurs biologiques autologues aux procédures classiques a montré des résultats satisfaisants à court terme. Sa capacité de comblement, son aspect peu invasif, son moindre coût, ses effets anti-inflammatoires et la récupération fonctionnelle rapide observée, en font une possible alternative à la mosaïcoplastie largement préconisée dès le stade 2 par la SFA. Des études complémentaires paraissent nécessaires pour confirmer ces résultats.
Adélaide WOJDA, Jean-Claude MOATI (Paris), Julien BELDAME, Christophe CERMOLACCE, Joel VERNOIS, Blandine DEMEULENAERE, Rémy TOUZARD, Olivier LAFFENETRE
16:54 - 17:03 #37174 - CP10 La nouvelle prothèse de cheville Easymove : fiabilité de l’ancillaire intra articulaire sans contrôle radiographique peropératoire.
CP10 La nouvelle prothèse de cheville Easymove : fiabilité de l’ancillaire intra articulaire sans contrôle radiographique peropératoire.

Introduction : Deux écueils chirurgicaux habituels des prothèses totales de cheville (PTC) sont la longue courbe d'apprentissage et le recours à un contrôle scopique peropératoire du positionnement des implants avant leur impaction, ce qui représente une contrainte et termes de durée de chirurgie, d'asepsie et de radioprotection. Le contexte actuel en France du retrait du principal modèle de PTC pour des raisons de décision industrielle, a motivé le développement d’un nouvel implant : Easymove® (FH ortho). Celui-ci intègre dès sa conception la réduction des difficultés d'apprentissage et le non recours aux radiographies peropératoires. Nous formulons l'hypothèse que l'ancillaire intra-articulaire de la PTC Easymove permet un positionnement fiable des implants sans radiographie. Matériel et méthodes : Cette étude radiographique inclut une série continue de 18 patients opérés d'une PTC Easymove® entre octobre 2020 et septembre 2022. Pour chaque patient nous avons défini un positionnement idéal planifié avant l’intervention. De face les implants talien et tibial devaient être horizontaux ; de profil l’implant tibial à 5° de flexion dorsale et l’implant talien l'horizontal. En postopératoire, nous avons comparé l'écart entre le positionnement réellement obtenu et le positionnement idéal recherché. Résultats : Au tibia de face, l’écart à l’idéal est en moyenne de 3,8° (p=0,049) en valgus pour une référence horizontale, et 4,3° (p=0,012) pour une référence diaphysaire. De profil, l’écart moyen est de 2,6° (p=0,12) en flexion dorsale. Au talus de face, le positionnement moyen est de 2,7° (p=0,199) en varus par rapport à l’idéal. De profil, le talus est en moyenne plus en flexion dorsale de 2,9° (p=0,047). Discussion : Nous obtenons un positionnement pour les implants tibial ou talien sans s’écarter de plus de 4,3° par rapport à ce que nous avons planifié. Certaines valeurs sont statistiquement non significatives, ce que nous interprétons par un manque de puissance, s’agissant d’un effectif modeste dans cette étude. Ces résultats sont obtenus sans recours à la radiographie peropératoire, ce qui correspond à un progrès pour réduire le temps de chirurgie et le risque de défaut d’asepsie. Cela n’est acceptable qu’à condition que les implants soient placés conformément à la planification, ce qui est ici le cas. Toutefois, il s'agit d'une étude préliminaire sur un implant récent, avec des patients dont la cheville est initialement axée. Conclusion : L’ancillaire intra articulaire sans radiographie peropératoire de la PTC Easymove nous parait atteindre ses objectifs de positionnement, et nos résultats encouragent à en étendre le développement.
Anne-Marie SCHOFIELD (Garches), Maxime PERREAU, Fabrice GAUDOT, Thomas BAUER, Yves STIGLITZ
17:03 - 17:12 #37611 - CP11 Appui complet précoce après fracture bimalléolaire stabilisée par doubles plaques verrouillées chez les patients de plus de 65 ans : Résultats.
CP11 Appui complet précoce après fracture bimalléolaire stabilisée par doubles plaques verrouillées chez les patients de plus de 65 ans : Résultats.

Introduction : Les fractures bimalléolaires sont une pathologie fréquente notamment chez le sujet âgé. Le gold standard actuel est une ostéosynthèse par plaque malléolaire externe et par double vissage interne ne permettant pas une reprise d’appui précoce. La restauration de la fonction et d’une autonomie est primordiale dans la prise en charge des patients âgés en traumatologie et le développement de plaques verrouillées bi malléolaires semble permettre une reprise d’appui précoce. L’objectif de l’étude était d’analyser les résultats cliniques et radiologiques de fractures bimalléolaires ostéosynthésées par doubles plaques verrouillées de sujet âgés de plus de 60 ans. L’hypothèse était que ce type d’ostéosynthèse permettait une reprise d’appui précoce sans augmenter le risque de complications mécaniques ou cutanées. Matériel et Méthode : Étude rétrospective continue monocentrique multi opérateur incluant tous les patients de plus de 60 ans opérés d’une fracture bimalléolaire fermée. Tous les patients ont été opérés par doubles plaques verrouillées avec une autorisation d’appui complet en post opératoire immédiat sans immobilisation. Les données démographiques, cliniques et radiologiques ont été recueillies. Résultats : 40 patients âgés de 72,9 ans (65-90) ont été inclus. L’appui complet sans cannes était possible en moyenne à 27,4 jours (7-90). Aucune pseudarthrose ni de déplacement secondaire n’a été retrouvé. 4 patients ont présenté un retard de cicatrisation initial résolutif à J45. 2 patients ont présenté une infection de site opératoire ayant nécessité une ablation du matériel avant 3 mois post opératoire. 2 patients ont présenté à distance une gêne du matériel nécessitant une ablation de celui-ci après 1 an post opératoire. Le score de Kitaoka à 1 an était de 91,2 (70-100). Conclusion : L’usage de doubles plaques verrouillées dans les fractures bi malléolaires associé à une reprise d’appui précoce apporte d’excellents résultats cliniques et radiologiques avec une consolidation complète, une absence d’augmentation des complications cutanées ou mécaniques. Cette technique chirurgicale permet un récupération fonctionnelle plus rapide qui est primordiale en traumatologie du sujet âgé.
Mathieu CERMOLACCE (Marseille), Henri PEUCHOT, Julie FALGUIERES, Marie LE BARON
17:12 - 17:21 #37610 - CP12 Résultats cliniques préliminaires de la nouvelle prothèse de cheville Easymove®.
CP12 Résultats cliniques préliminaires de la nouvelle prothèse de cheville Easymove®.

Introduction L’implant Easymove® (FH ortho) est une nouvelle prothèse totale de cheville (PTC) développée pour ses caractéristiques anatomiques innovantes permettant une préservation osseuse tibiale postérieure et une pose facilitée par un ancillaire intra-articulaire. Qui plus est, son développement s’inscrit dans le paysage français des PTC dominé par un implant de référence dont le retrait annoncé de longue date a imposé l’émergence de nouveaux designs. L’objectif de cette étude est d’évaluer les premiers résultats cliniques de la PTC Easymove®. Patients et Méthode Cette étude multicentrique rétrospective s’étend d’octobre 2020 à septembre 2022. Tous les patients opérés d’une PTC Easymove® ont été inclus. Aucun n’a été exclu. Nous avons relevé en préopératoire et au dernier recul les amplitudes articulaires, le score AOFAS, l’EVA, et noté tout événement indésirable. Résultat  Vingt-six PTC chez 26 patients opérés d’arthrose principalement post traumatique et non désaxée, atteignent une moyenne de suivi de 19,1 mois. Le score AOFAS total préopératoire (50,8 points) augmente de 34 points en postopératoire (84,8 points). Les items douleur, fonction et alignement augmentent respectivement de 12,3 ; 30,1 et 7,5 points à 34,2 ; 49,1 et 8,6 points. Tous sauf le dernier sont significatifs. L’amplitude articulaire totale reste constante à 30°. La dorsiflexion évolue de 10° à 9,8° et la flexion plantaire de 21,3° à 20,4°. Nous recensons 4 événements indésirables : 3 fractures de malléole médiale et 1 dépose pour mobilisation de l’implant tibial. Discussion Les résultats préliminaires de la prothèse Easymove® démontrent l’amélioration clinique attendue au recul de 19,1 mois. S’agissant des premières implantations, les patients inclus étaient porteurs d’une arthrose centrée ce qui explique le faible gain sur l’item alignement. De même les amplitudes ne sont pas améliorées mais préservées, chez des patients peu enraidis en préopératoire. Les 3 fractures de malléole médiale sont survenues sur des patients parmi les premiers de chaque centre. Nous les mettons sur le compte de la courbe d’apprentissage. Enfin la PTC déposée s’explique par la persistance de fortes douleurs sur mobilisation de l’implant tibial chez une patiente porteuse de facteurs de risques pouvant compromettre son ostéo-intégration. Conclusion La PTC Easymove® innove par son économie osseuse et son implantation simplifiée par un guide intra-articulaire. Ses résultats cliniques préliminaires encourageants à court terme devront être confirmés à moyen et long terme, et ses indications précisées. Niveau de preuve IV
Maxime PERREAU (Paris), Anne-Marie SCHOFIELD, Xavier CREVOISIER, Fabrice GAUDOT, Yves STIGLITZ
17:21 - 17:30 #37609 - CP13 Suture cadrage d'Achille par voie mini-invasive : A propos de 206 cas.
CP13 Suture cadrage d'Achille par voie mini-invasive : A propos de 206 cas.

Introduction : La rupture aigue d’Achille est une pathologie fréquente pour laquelle le traitement chirurgical reste redouté en raison de ses complications cutanées ou nerveuses et où le traitement orthopédique ne permet pas toujours un retour à l’état fonctionnel antérieur. L’objectif de cette étude est donc d’analyser les résultats d’une nouvelle technique de réparation d’Achille par suture cadrage mini invasif en comparaison des traitements validés dans la littérature. Matériels et Méthode : Étude rétrospective monocentrique multi opérateur incluant tous les patients opérés d’une rupture aigue du tendon d’Achille de janvier 2019 à décembre 2022 avec un suivi post opératoire de 6 mois minimum. Le critère de jugement principal était la guérison clinique définie par un tendon compétent et indolore sans excès de longueur à 6 mois post opératoire, étaient également recueillis les complications post opératoires, le délai de reprise du travail et des activités sportives. Résultats : 200 des 206 (97,1%) cas inclus ont guéri sans complication post opératoire, 5 patients (2,4%) ont présenté une rupture itérative traumatique dans les 3 premiers mois post opératoire ayant nécessité une reprise chirurgicale et 1 patient a nécessité un lavage chirurgical pour infection précoce (0,5%). Le suivi moyen était de 6,4 +/- 1,1 mois (6 – 14). Aucun excès de longueur n’a été noté à 6 mois post opératoire. La reprise du travail s’est effectuée en moyenne à 3,5 mois (0,5-12) et des activités sportives à 6,6 mois (4,5-14). 10 patients (4,8%) ont présenté une inflammation persistante supérieure à 3 mois résolutive, 9 des paresthésies transitoires résolutives à 6 mois (4,3%) et 1 patient a eu une thrombose veineuse profonde post opératoire (0,04). Discussion : Le taux de guérison était très satisfaisant et comparable à ceux retrouvés dans la littérature, la technique chirurgicale utilisée retrouvait en revanche des complications post opératoire cutanées et nerveuses inférieures à celle des revues récentes. Il n’y a pas eu de complications spécifiques à ce type de suture mini-invasive, cette technique semble donc fiable et reproductible en diminuant la morbidité du geste chirurgical. Conclusion : La suture cadrage d’Achille par voie mini-invasive est une technique de réparation simple et fiable apportant d’excellents résultats cliniques et fonctionnels.
Mathieu CERMOLACCE (Marseille), Jean-Marc BUORD, Emmanuel RICHELME, Christophe CERMOLACCE
17:30 - 17:39 #37566 - CP13 CP14 Arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par clou centromédullaire angulé T2TM Ankle Arthrodesis Nail de Stryker. Analyse homogène monocentrique de 124 cas.
CP14 Arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par clou centromédullaire angulé T2TM Ankle Arthrodesis Nail de Stryker. Analyse homogène monocentrique de 124 cas.

Introduction: L’arthrodèse tibio-talo-calcanéenne par clou centromédullaire permet d’obtenir la fusion non douloureuse des articulations talo-crurale et sous-talienne dans une position stable, physiologiquement alignée et bio-mécaniquement fonctionnelle. Elle est largement répandue dans la littérature de par sa supériorité biomécanique face à des contraintes en flexion et en rotation par rapport aux autres méthodes de fixation ainsi que par ses très bons résultats en terme d’amélioration des scores fonctionnels. Matériel et méthode: Les données cliniques et radiographiques de 124 patients ayant subi une arthrodèse TTC par clou centromédullaire angulé T2TM Ankle Arthrodesis Nail de Stryker entre 2009 et 2020 ont été collectées de façon rétrospective. Les indications opératoires étaient l’arthrose primaire de l’articulation talo-crurale et sous-talienne, l’arthrose secondaire à un traumatisme des articulations talo-crurale et sous-talienne, la nécrose avasculaire du talus, l’arthrose secondaire à des déformations importantes, un pied de Charcot et un pied neurologique. Le follow-up moyen est de 20,48 mois. 36,29% des arthrodèses ont été réalisées par une voie d’abord latérale trans-fibulaire et 45,99% par une double voie d’abord antéro-médiale + latérale. De la greffe osseuse a été utilisée pour 80,65% des arthrodèses. Les résultats obtenus en termes de taux de fusion et de délais de consolidation, les types de complications rencontrés, l’utilisation de greffes associées, les corrections morphologiques obtenues par une description radiologique de la déformation dans le plan frontal, ont été comparés aux résultats retrouvés dans la littérature. Résultats: Le taux de fusion de l’arthrodèse est de 89,52%. Le délai de fusion moyen de l’arthrodèse est de 4 mois. Le delta de correction radiologique dans le plan frontal moyen est de 10,21° et est statistiquement significatif. Le taux global de complications est de 35,5%. Une révision chirurgicale a dû être réalisée dans 27,42% des cas et ce dans un délai moyen de 16,8 mois. Discussion: Notre étude montre d’une part un taux de fusion de l’arthrodèse supérieur à celui retrouvé dans la littérature et associé à un délai de fusion court, et d’autre part un taux relativement faible de complications postopératoires. La détermination du delta de correction de la déformation dans le plan frontal sur base des radiographies pré et postopératoires est pertinente et permet de s’assurer qu’une correction significative a été réalisée peu importe l’importance de la déformation initiale.
Zoé SZECEL (Liège, Belgique), Bernhard DEVOS BEVERNAGE, Vincent GOMBAULT, Pierre MALDAGUE, Corentin MALHERBE, Leemrijse THIBAUT
Salle 352AB