Mardi 03 juin |
08:30 |
"Mardi 03 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
PC04
08:30 - 17:30
Formation Pré-Congrès Médecins - Echographie
Winfocus France
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Cette formation a pour objectif d'approfondir vos connaissances.
ATTENTION : le matin et l'après midi vous devez choisir un atelier
Matin : Echographie thoracique ou Abdomen aigu
Après-midi : Traumatologie ou Musculo-squelettique & Interventionnel
Merci d'envoyer vos choix (dans la limite des places disponibles) à Léa : lea.digiacomo@mcocongres.com
08:30 - 12:30
Matin - thème 1 : Echographie thoracique.
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
De la dyspnée, de la douleur, du choc… Et parfois les trois en même temps...
Cet atelier d'échographie cardiaque et pulmonaire est fait pour les utilisateurs avertis afin de leur apprendre :
comment utiliser les différents outils de mesures 2D et Doppler, et pour définir l’utilité et les limites de chaque mesure selon la situation clinique rencontrée et comment raisonner avec tout ça...
08:30 - 12:30
Matin - thème 2 : Abdomen aigu.
Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen)
L' échographie clinique est essentielle dans les douleurs abdominales de par leur fréquence élevée et les difficultés à les prendre en charge aux urgences.
L'échographie clinique améliore la performance diagnostique pour de multiples symptômes (douleurs épigastriques, lombaires, pelviennes …), permet de mieux localiser « là ou ça fait mal » (occlusion, rechercher des signes d’inflammation localisée, etc.) et d'éviter nombre de gestes inutiles (contrôler la position d'une sonde gastrique ou urinaire, ponctionner une ascite, déterminer si l'estomac est vide ou plein, rechercher un fecalome, ...).
13:30 - 17:30
Après-midi - thème 1 : Traumatologie.
Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
Formation pour les utilisateurs ayant une pratique régulière de l'échographie chez le.la patient.e traumatisé.e ou non. Savoir utiliser l'échographie de la tête aux pieds et tout au long de la prise en charge des patient.e.s traumatisé.e.s. Au-delà du "débrouillage", apprendre à intégrer l'échographie dans le temps, dans l'espace et dans le raisonnement médical afin d'optimiser non seulement le diagnostic, mais aussi le traitement et l'orientation des patient.e.s. Le tout à l'aide de cas cliniques et de mises en situations...
13:30 - 17:30
Après-midi - thème 2 : Musculo-squelettique & interventionnel.
Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique)
Voir au-delà du tégument !
Objectifs : pour l’utilisateur averti en échographie : comment utiliser l’outil pour diagnostiquer des lésions quand la radiographie n’apporte pas d’aide. Comment utiliser l’échographe pour améliorer la performance lors des gestes techniques et éviter les complications des approches par repères de surface seul quand ce n’est pas évident.
Fractures, lésions articulaires pour le MSK.
Ponction morelle lavallee.
Arthrite septique et ponction?
Qui dit fracture, dit bloc nerveux...
Abcès sous cutané(sans fistules vers le fond) versus cellulite... etc
|
Salles 252B & 253 |
09:00 |
"Mardi 03 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
PC02
09:00 - 17:30
Formation Pré-Congrès Soignants
Journée des Infirmiers de l'Urgence / 3ème édition !
Infirmier
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
09:00 - 10:00
Les urgences de demain.
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
10:00 - 11:00
Triage IOA et analgésie.
Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
11:15 - 12:15
L'ECG pour l'infirmier.
Jérome MOLINARO (Infirmier) (Conférencier, Eaubonne)
13:30 - 15:00
SSE-Triage.
Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé consultant NRBC) (Conférencier, Bonnay)
15:15 - 16:15
Facteurs humains en santé - Et aux Urgences ?
Véronique NORMIER-CALHOUN (IADE) (Conférencier, Paris)
16:15 - 17:15
Traumatologie vitale.
Florian BARRET (IDE) (Conférencier, Grenoble)
|
Salles 224-225-226 |
|
"Mardi 03 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
PC03
09:00 - 17:30
Formation Pré-Congrès Médecins
Abords thoraciques en Médecine d'Urgence
Pneumologie
Coordonnateur :
Mathieu COBLENCE (Coordonnateur, Quincy-sous-Sénart)
1. Abords thoraciques en Médecine d'Urgence
-indications et gestes à connaitre
-formation théorique et pratique
-gestion des drains thoraciques
2. Mise à jour : urgences thoraciques et vasculaires
09:00 - 17:30
Abords thoraciques en Médecine d'Urgence.
Mathieu COBLENCE (Chirurgien) (Conférencier, Quincy-sous-Sénart)
|
Salles 320-321-322-323-324 |
09:30 |
"Mardi 03 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
PC01
09:30 - 17:30
Formation Pré-Congrès ARM
Réguler
ARM, Régulation, Triage
Coordonnateur :
Beatrice CLARE (Coordonnateur, Tulle)
09:30 - 17:30
Prise en charge d’appels pédiatriques.
Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
Savoir prendre en charge un appel pour une pathologie pédiatrique (détresses respiratoires, détresses neurologiques...). Savoir prendre en charge les appels d'enfants (langage utilisé, conseils à donner...)
09:30 - 17:30
Guidances des gestes d’urgences vitales par téléphone.
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Delphine PIERRE (Superviseur) (Conférencier, Orléans)
Connaitre la guidance des gestes (reconnaitre l'ACR, la mise sur le côté, l'obstruction des voies aériennes, les hémorragies)
09:30 - 17:30
Prise en charge d'un appel pour pathologie psychiatrique.
Beatrice CLARE (ARM) (Conférencier, Tulle), Karl WALTER (Praticien Hospitalier en Psychiatrie) (Conférencier, Lille)
Savoir prendre en charge un appel psy (connaitre les différentes pathologies, le vocabulaire adapté..)
|
Salles 221-222-223 |
Mercredi 04 juin |
08:45 |
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM23
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Traumatologie grave
Etat de choc, Organisation SAMU/SMUR, Qualité, Réseau de santé, Traumatologie, Triage
Modérateurs :
Pierre CARLI (Pr Emérite) (Paris), Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Un patient traumatisé grave c'est plus qu'un garrot et de l'acide tranexamique, c'est une gestion globale. Passez au niveau supérieur en venant écouter des orateurs experts !
08:45 - 09:07
Comment bien les orienter ?
Francois-Xavier AGERON (Médecin associé) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
09:07 - 09:29
Implication des urgentistes dans les réseaux de traumatologie.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
09:29 - 09:51
Je prends le temps de faire quels gestes en pré-hospitalier ?
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Conférencier, Paris)
09:51 - 10:13
Place des aides cognitives.
Julien GALANT (adjoint) (Conférencier, Marseille)
|
Amphi Bleu |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM01
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Des Urgences sans tension
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Autre, Etat de choc, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Traumatologie
Modérateurs :
Matthieu COUDREUSE (RPPS 10002828225) (Bayonne), Peter JONES (Pédiatre) (Paris)
08:45 - 08:55
#43863 - CP001 Impact de la réanimation cardio-pulmonaire assistée par citoyen sauveteur sur le pronostic neurologique des arrêts cardiaques extra-hospitaliers.
CP001 Impact de la réanimation cardio-pulmonaire assistée par citoyen sauveteur sur le pronostic neurologique des arrêts cardiaques extra-hospitaliers.
Introduction
Plus de 45 000 d’ACR extrahospitaliers surviennent chaque année en France. Une RCP précoce améliore le pronostic. Le délai moyen d’arrivée des premiers secours étant de 13 min en moyenne, des applications permettant d’alerter des CS à proximité ont été déployées sur le territoire afin de réduire ce délai. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de la RCP par CS sur le pronostic neurologique à un mois des ACR récupérés.
Matériel et méthodes
Nous avons réalisé une étude rétrospective dans 3 SAMU utilisant l’application SAUV Life, et avons inclus les adultes victimes d’un ACR de novembre 2018 à décembre 2023. Nous avons comparé le devenir des patients ayant ou non bénéficié de l’intervention de CS. Le critère de jugement principal était un état neurologique favorable défini par un Cerebral Performance Category ≥ 2 à un mois de l’ACR.
Résultats
Nous avons analysé 170 ACREH avec RACS soutenue, dont 27 (16%) ont bénéficié de l’intervention d’au moins 1 CS. Les 2 groupes étaient comparables. A un mois, la proportion de patient avec un pronostic neurologique favorable (16 [59%] vs 32 [22%] ; aOR 5,4 IC95% 2,3-13,5 ; p=0,0002) (Figure 1) et la survie (59% vs 28% ; p=0,002) étaient plus élevées dans le groupe CS.
Conclusion
L’utilisation de dispositifs d’alerte des CS par les SAMU diminue le temps d’initiation de la réanimation, et permettrait d’améliorer le pronostic neurologique et la survie des ACREH.
Maxime SERENO (Poitiers), Raphaël COUVREUR, Mathieu VIOLEAU, Nicolas MARJANOVIC, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ
08:55 - 09:05
#44080 - CP002 Accessibilité des défibrillateurs automatisés externe : choquante insuffisance !!! Etude ARLOD2.
CP002 Accessibilité des défibrillateurs automatisés externe : choquante insuffisance !!! Etude ARLOD2.
Introduction
Le parc français de défibrillateurs automatisés externes (DAE) est estimé 500.000. Depuis 2018, les exploitants ont une obligation de déclaration. La base nationale Géo’DAE (créée en 2020, gérée par la Direction Générale de la Santé) recense les DAE. Elle doit permettre aux citoyens un accès facile et rapide aux DAE.
Objectif : faire le bilan de l’accessibilité des DAE au 15 octobre 2024.
Méthodes
Analyse des données de Géo’DAE.
Paramètres étudiés : nombre de DAE enregistrés, localisation des DAE (intérieur vs extérieur), accès libre, accès H24, accès 7 jours sur 7.
Critère de jugement principal : taux estimé de DAE accessibles H24, 7 jours sur 7.
Résultats
138.608 DAE enregistrés, soit environ 28% du parc national.
27.614 (20%) DAE en extérieur et 110.994 (80%) en intérieur.
90.714 (65%) en accès libre ; 27.759 (20%) accessibles H24 et 35.102 (25%) accessibles 7 jours sur 7.
26.833 (19%) DAE accessibles H24, 7 jours sur 7 dont 20.227 (73%) pour ceux en extérieur et 6.606 (6%) en extérieur (Figure).
Conclusion
L’accessibilité des DAE est notoirement insuffisante (19%) notamment pour les 80% de DAE en intérieur (6%) ! La base Géo’DAE est très insuffisamment renseignée (28%). Or, son exhaustivité est une condition sine qua non à un accès rapide à la défibrillation pour la population.
Aucun
Bruno THOMAS-LAMOTTE (PARIS), Nordine BENAMEUR, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
09:05 - 09:15
#44008 - CP003 Revue systématique de la littérature internationale sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier.
CP003 Revue systématique de la littérature internationale sur la prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier.
Introduction : L’arrêt cardiorespiratoire extrahospitalier (ACEH) a une survie mondiale à J+30 de 8 %, avec des disparités connues selon les pays. Malgré un consensus mondial, chaque pays applique différemment la chaîne de survie, pourtant essentielle pour améliorer les chances de survie des patients en ACEH. L’objectif principal était de décrire, dans le monde, la prise en charge de l’ACEH effectuée jusqu’à l’arrivée des secours.
Matériel et méthode : Cette revue systématique analysait les données issues de la littérature décrivant les pratiques des 51 pays signataires de l’ILCOR, selon les directives PRISMA 2020. Basée sur des études observationnelles tirées des bases Embase, MEDLINE et Web of Science, publiées entre 2018 et 2023, elle étudiait l’épidémiologie, l’initiation de la réanimation cardiopulmonaire (RCP), l’assistance régulée (DA-CPR), l’utilisation d’un défibrillateur (DEA) et l’intervention des secours ou des citoyens.
Résultats : Sur 6437 études identifiées, 17 ont été retenues, représentant 40 des 51 pays signataires de l’ILCOR. L’ACEH survenait majoritairement chez les hommes et à domicile. La survie mondiale à J+30 était de 11 % [0 % ; 19 %] ; la RCP était réalisée dans 49 % des cas [6 % ; 100 %] et un DEA était utilisé dans 1,8 % des cas [0,8 % à 9 %]. Le DA-CPR et les citoyens secouristes semblaient être présents de manière ubiquitaire à travers le monde, mais aucune étude n’évoquait le taux de formation de la population aux premiers secours. Les compétences des secours varient selon les pays, beaucoup reposant sur des paramedics formés au support avancé (ALS), par opposition à la France, où les interventions étaient réalisées par des médecins du SMUR. En France, la survie globale et CPC 1-2 étaient respectivement de 5 % et 4 %, avec une réponse médicale sur place et des tentatives de réanimation plus fréquentes qu’au Canada, qui affichait une survie globale de 10 %. L’absence de données de pays majeurs comme la Chine ou l’Irlande, non signataires de l’ILCOR, induisait un potentiel biais d’information.
Conclusion : Les pratiques et la collecte de données sur l’ACEH avant l’arrivée des secours sont hétérogènes, rendant les comparaisons peu fiables. La création d’un registre international unique permettrait de standardiser ces données. Malgré un consensus des pratiques international, des recherches futures devront harmoniser ces données pour comparer les pratiques et standardiser les interventions.
Aucun
Kevin HEURTAUX (Amiens), Daniel Aiham GHAZALI, Raphael VIGOT, Florian CANU, Michel SLAMA, Emilie LESIEUR
09:15 - 09:25
#44314 - CP004 Arythmies cardiaques aux urgences : Impact pronostique des marqueurs biologiques usuels.
CP004 Arythmies cardiaques aux urgences : Impact pronostique des marqueurs biologiques usuels.
Introduction :
Certains marqueurs biologiques usuels ont montré un impact pronostique significatif dans l'évaluation des arythmies cardiaques aux urgences. Notre objectif était d’étudier l’impact pronostique des biomarqueurs usuels chez les patients avec arythmie cardiaque aux urgences.
Méthodes :
Etude prospective, réalisée sur deux ans, incluant tous les patients avec arythmie admis aux urgences. Avec recueil des données épidémio-clinique et biologiques et recherche de facteurs prédictifs de mortalité en analyse univariée puis multivariée. Nous avons étudié la valeur pronostique du taux d’hémoglobine, de créatinine sanguine, du sodium sanguin et des troponines hypersensibles. Le facteur de jugement était la mortalité intra-hospitalière.
Résultats :
Inclusion de 237 patients. L’âge moyen était de 76±7ans. Le sexe ratio était de 0,75. Les principaux antécédents étaient : L’hypertension artérielle (78,4%), les arythmies (48%), les coronaropathies (37,3%) et l’insuffisance cardiaque (16,7%). Les motifs de consultation les plus fréquents étaient : Dyspnée(37,2%), Asthénie(24,4%), douleur thoracique(16,5%), et palpitations(15,2%). Les principaux diagnostics retenus étaient l’ACFA(6,5%), une tachycardie jonctionnelle(11%) , une tachycardie atriale(3%) et une tachycardie ventriculaire(7,6%). La moyenne du taux d’hémoglobine était de 12,3±2,3 g/dL (13,6% étaient anémiques), la médiane du taux de la créatinine sanguine était de 90µmol/l [45-1357] (41,3% avaient une insuffisance rénale).Les facteurs prédictifs de mortalité en analyse univariée étaient : l’âge≥65ans (p<0,02;OR=4,09;IC95%[1,24-13,49]), l’antécédent d’accident vasculaire cérébral (p<0,001;OR=2,73;IC95%[1,22-6,1]), l’altération de l’état de conscience (p<0,01;OR=5,13;IC95%[1,38-19]), le taux d’hémoglobine (p=0,02, OR=2,9, IC95%=[1,20-7,09], le taux de créatinine (p=0,01;OR=3,48;IC95%[1,27-9,56]), la natrémie (p<0,001;OR=7,35 ;IC95%[2,82-11,67]). En analyse multivariée, les facteurs indépendants prédictifs de mortalité étaient : l’âge≥ 65ans (p=0,02), l’altération de l’état de conscience(p<0,01), le taux d’hémoglobine(p=0,007) et le taux de sodium sanguin(p=0,02). Le taux des troponines hypersensibles n’apparait pas comme facteur pronostique dans notre série.
Conclusion :
Les marqueurs biologiques usuels jouent un rôle clé dans l’évaluation pronostique des arythmies cardiaques aux urgences, permettant une stratification plus précise du risque et une orientation ciblée des décisions thérapeutiques.
aucun
Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Wiem DEMNI, Yesmine WALHA, Khaireddine JEMAI, Yasmine BENZARTI, Ibtissem KALLEL, Nour Elhouda NOUIRA
09:25 - 09:35
#44188 - CP005 Valeur pronostique du shock index combiné à la procalcitonine au cours du sepsis aux urgences.
CP005 Valeur pronostique du shock index combiné à la procalcitonine au cours du sepsis aux urgences.
Introduction : Le sepsis est motif fréquent d’hospitalisation aux urgences .L’évaluation initiale de la gravité constitue une étape indispensable. L’objectif de notre étude était d’évaluer la valeur pronostic du shock index combiné à la procalcitonine (PCT) pour l’évaluation du pronostic des patients hospitalisés aux urgences pour un sepsis.
Méthode : Etude prospective et observationnelle menée sur une période de 6 mois entre janvier et juin 2024 .Inclusion des patients adultes hospitalisés aux urgences pour un sepsis. Le diagnostic de sepsis a été retenu sur une infection suspectée ou présumée associé à un SOFA score ≥2. Le dosage de la PCT a été effectué à l’admission. Le critère de jugement principal était la mortalité intra hospitalière.
Résultats : Nous avons inclus 159 patients. L’âge moyen était de 66± 31ans. Les principales comorbidités étaient (%) : le diabète (46), l'hypertension artérielle (23,8) accident vasculaire cérébral (14%). Les motifs de consultation les plus fréquents étaient (%) : l'asthénie (60) et la fièvre (51). Le taux de survenue d’un état de choc était de 3,1%. La mortalité intra hospitalière dans notre série était de 35%. Le shock index médian était de 0.80±0,32. Une valeur du shock index > 0,9 n'était pas statistiquement associée à une mortalité plus élevée (p = 0,09). L'analyse de la courbe ROC de la PCT par rapport à la mortalité a montré un AUC à 0,720, avec un seuil de 0,25 associé en analyse univariée à une mortalité plus élevée (p = 0,024). Le shock index combiné à une PCT > 0,25 ng/l était statistiquement associé en analyse uni variée et multivariée à une mortalité plus élevée (p = 0,001, OR = 3,49 ; IC [1,6 ; 7,5]).
Conclusion : Le shock index combiné à une PCT > 0,25 ng/l est un marqueur clinico biologique indépendant associé à la mortalité intrahospitaliére chez les patients admis aux urgences pour un sepsis .
aucun
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Oumeima NACEUR, Ines BELGACEM, Anissa CHAMSSI, Ines SEDGHIANI, Youssef Zied ELHECHMI, Nebiha FALFOUL
09:35 - 09:45
#43896 - CP006 Devenir des chocs septiques pris en charge par un SMUR entre un milieu urbain et milieu rural.
CP006 Devenir des chocs septiques pris en charge par un SMUR entre un milieu urbain et milieu rural.
Contexte :
Pour réduire la mortalité du choc septique, les recommandations préconisent une prise en charge thérapeutique basée notamment sur l’antibiothérapie et l’optimisation hémodynamique, ainsi que le contrôle de la porte d’entrée infectieuse dans des délais les plus brefs possibles.
Cette étude rétrospective multicentrique vise à étudier la relation entre la prise en charge en milieu urbain et en milieu rural, et la mortalité à 30 jours de patients en état de choc septique pris en charge par un SMUR.
Méthodes : De mai 2016 à décembre 2022, les patients atteints de choc septique nécessitant l’intervention d’un SMUR ont été analysés rétrospectivement. Pour évaluer la relation entre la prise en charge en milieu urbain (Paris et Toulouse) vs milieu rural (Castres, La Martinique, Orléans) et la mortalité à 30 jours, une régression logistique multivariée avant puis après appariement par score de propension basée sur l’Inverse Probability Treatment Weighting (IPTW) a été réalisée.
Résultats : Parmi les 587 patients inclus, les infections pulmonaires, urinaires et digestives suspectées étaient la cause du sepsis dans 42%, 26% et 17%. La mortalité globale à J30 était de 30%. Parmi les 587 patients inclus, 360 l’ont été en milieu urbain (61%) et 227 en milieu rural (39%).
En analyse multivariée sur population non appariée avec comme facteurs de confusion potentiels : volume de remplissage préhospitalier, administration préhospitalière de noradrénaline, administration pré hospitalière d'antibiotiques, âge, BPCO, insuffisance rénale chronique, diabète, cancer, HTA, insuffisance cardiaque, coronaropathie, hospitalisation dans les 3 mois précédents, IGS2, service d'admission (urgences ou réanimation) ainsi que la durée de prise en charge préhospitalière, nous avons observé un ORa=1,84 [1,03-3,89], p=0,038 entre mortalité à 30 jours et prise en charge en milieu rural.
En analyse multivariée sur population appariée prenant en compte les mêmes facteurs de confusion potentiels, nous avons observé un RRa=0,73 [0,62-0,86], p=0,0002 entre mortalité à 30 jours et prise en charge en milieu urbain.
Conclusion : Dans cette étude, nous avons observé une relation positive entre la prise en charge par un SMUR en milieu urbain et la mortalité à 30 jours de patients atteints de choc septique suggérant l’effet positif d’un accès plus rapide aux soins adaptés en milieu urbain.
Aucun
Romain JOUFFROY, Vincent GARROUSTE, Stéphane TRAVERS, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Papa GUEYE
09:45 - 09:55
#44315 - CP007 La corrélation entre lactate artériel et base excess est-elle meilleure chez le traumatisé sévère aux urgences après ajustement à l’injury severity score ?
CP007 La corrélation entre lactate artériel et base excess est-elle meilleure chez le traumatisé sévère aux urgences après ajustement à l’injury severity score ?
Introduction :
La traumatologie sévère est pourvoyeuse d’une mortalité élevée. L’état de choc hémorragique arrive en second plan après le traumatisme crânien grave comme cause de mortalité. Toutefois la phase précoce de la défaillance circulatoire reste difficile à identifier cliniquement. Dans cette optique, Base Excess (BE) et lactate ont été prédictifs de pronostic et récemment introduits dans le panel diagnostique. L’objectif de ce travail était d’étudier la valeur pronostique du BE et dans la prédiction du pronostic chez les traumatisés sévères (TS) aux urgences et d’évaluer le degré de corrélation après ajustement à l’injury severity score (ISS).
Méthodes :
Nous avons mené une analyse rétrospective post –HOC (24 mois) à partir d’un registre prospectif avec inclusion des TS admis en SAUV selon les critères de haute vélocité. Un dosage immédiat du lactate artériel et calcul du BE ont été effectués. L’étude statistique a comporté une étude multivariée, une analyse des courbes ROC et de survie en terme de mortalité en SAUV (M-SAUV) et à J7post traumatique (MJ7). Une étude de corrélation entre les 2 biomarqueurs a été réalisée avant et après ajustement à un ISS > 15 définissant un TS.
Résultats :
Nous avons inclus 307 patients .Les caractéristiques générales ont été : âge médian =38 ans et (IQR)=(26; 58); sex-ratio= 4,38 ; ISS médian =18 et IQR(13,29). Mortalité en SAUV = 4% et à J7= 24%. Le BE a été de -3,3 mmol/l ; IQR(-7 ;1). Le lactate a été de 2,2 mmol/l et IQR (1,4 ; 3,3). L’analyse multivariée a conclu à : (M-SAUV) : [Lactate ≥ 2,7 mmol/l ; OR ajusté =2 ; IC[95%] : [1,1 ; 1,4] ; p < 0,001] et pour (MJ7) : [BE : OR ajusté=1,5 ; IC[95%]=[1,1-2,3] ; p < 0,007]. La survie était meilleure pour un Lactate < 2,7mmol/l, un BE > -6,5mmol/l et un ISS < 15 (p < 0,001). Une corrélation a été objectivée entre les deux marqueurs avec Un BE ≤-6,5mmol/l qui a montré un puissant pouvoir prédictif d’un taux de lactate ≥4mmol/l. Une corrélation significative négative modérée a été retrouvée entre les 2 biomarqueurs : ((Rho)= -0,481 ; p < 0,001). Elle a été meilleure chez le sous-groupe ISS > 15 : ((Rho)= -0,527 ; p < 0,001).
Conclusion :
Base Excess et lactate ont été fortement corrélés au pronostic en termes de mortalité en SAUV et à J7 chez les TS. Une corrélation significative modérée entre les 2 biomarqueurs a été objectivé et a été meilleure pour le groupe ISS > 15.
Aucun
Hamed RYM (Tunisie), Hanene GHAZALI, Amal OUSSAIFI, Aymen ZOUBLI
09:55 - 10:05
#44381 - CP008 Comparaison de le performance pronostique de la clairance du lactate à H1 versus. à H6 dans les états septiques sévères aux urgences.
CP008 Comparaison de le performance pronostique de la clairance du lactate à H1 versus. à H6 dans les états septiques sévères aux urgences.
Introduction:L’hyperlactatémie est associée à une mortalité élevée chez les patients en sepsis.Bien que la clairance du lactate à H1(1heure) et H6(6 heures) soient étudiées séparément, la comparaison de leurs performances pronostiques reste peu explorée.Objectif :Comparer la performance pronostique de la clairance du lactate à H1 versus. H6 en termes de mortalité précoce chez les patients en état septique sévère (ESS) aux urgences.
Méthode:Étude prospective menée sur une période de quatre ans (2020-2024) incluant les patients admis pour ESS avec un taux initial de lactate ≥ 2 mmol/L.Les taux de lactates ont été mesurés à l’admission (H0), puis à H1 et H6.La clairance du lactate a été calculée pour chaque intervalle selon la formule:[(Lactate initial-Lactate Hx) / Lactate initial] × 100 (où Hx représente H1 ou H6). La performance pronostique des deux clairances a été évaluée par l’étude des courbes ROC, de l’analyse multivariée et l’analyse des courbes de survie Kaplan-Meier pour la mortalité précoce (7 jours).
Résultats:Inclusion de 323 patients avec un âge moyen de 62 ± 18 ans et un sex-ratio de 0,9. La mortalité était de 20%.Pour la Clairance du lactate à H1:clairance médiane=16,7 % [0-47,5]. Sa performance pronostique avait une AUC de 0,633 (p = 0,02).La valeur seuil de clairance à H1 était de 5 %, avec une sensibilité=89%,une spécificité=69%, VPP= 31% et VPN=97 %.
Pour la Clairance du lactate à H6:clairance médiane=35%[10-65].La performance pronostique était meilleure avec une AUC=0,72 (p < 0,001). La valeur seuil de clairance à H6 était de 10 %, avec une sensibilité=85%,une spécificité=75%,VPP=40% et VPN=95%.La comparaison des courbes de survie Kaplan-Meier ont montré une meilleure survie pour les patients ayant une clairance du lactate>10 % à H6 (p = 0,01) par rapport à H1 > 5% (p=0,041). En analyse multivariée, une clairance du lactate < 10 % à H6 était un facteur indépendamment associé à une mortalité précoce (OR ajusté = 12,3 ; IC 95 % [2,456-18,910] ; p < 0,001), tandis qu’une clairance < 5 % à H1 montrait un OR ajusté plus faible (OR = 8,234 ; IC 95 % [1,890-14,567] ; p < 0,001).
Conclusion:La clairance du lactate à H6 présente une meilleure performance pronostique pour prédire la mortalité précoce par rapport à la clairance à H1 chez les patients en ESS.La surveillance prolongée du lactate jusqu’à six heures permet une meilleure stratification du risque et pourrait être intégrée dans l’évaluation standard des patients septiques aux urgences.
AUCUN
Jihen JELLALI (Ben Arous, Tunisie), Hanen GHAZALI, Roua HAJJI, Hela BEN TURKIA, Amira BAKIR, Yousra MEJDOUB, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI
|
Salle 242A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM04
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Innovation, pédagogie et bien-être aux Urgences
Imagerie - Radiologie, Innovation et technologie, Pédagogie - Enseignement - Formation, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes), Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais)
08:45 - 08:55
#43996 - CP009 Comparaison de deux méthodes pédagogiques en simulation procédurale : étude prospective randomisée multicentrique comparant une méthode d’enseignement « classique » et un enseignement selon la méthode de Peyton modifiée chez des étudiants en phase socle.
CP009 Comparaison de deux méthodes pédagogiques en simulation procédurale : étude prospective randomisée multicentrique comparant une méthode d’enseignement « classique » et un enseignement selon la méthode de Peyton modifiée chez des étudiants en phase socle.
Introduction : L’objectif principal de cette étude était de comparer l’efficacité des méthodes d’enseignement démonstratives classique et Peyton modifiée selon Nikendei (PMN) pour l’apprentissage de gestes d’urgence en simulation procédurale, chez des internes en phase socle du DES de médecine d’urgence. Les gestes étudiés étaient : le massage cardiaque externe (MCE), la ventilation à l’insufflateur manuel (BAVU), l’intubation orotrachéale (IOT) et la pose de cathéter intraosseux (CIO). Les objectifs secondaires étaient d’évaluer les préférences des étudiants et des formateurs concernant ces méthodes.
Matériel et méthodes : Nous avons conduit une étude prospective randomisée multicentrique. A l’issue d’une phase d’enseignement, nous avons évalué la réalisation des gestes à l’aide de grilles validées. Les données de satisfaction ont été recueillies à l’aide de questionnaires.
Résultats : Au total, 51 internes ont été inclus. La comparaison des moyennes obtenues après réalisation des gestes n’a pas permis de mettre en évidence de différence significative entre les deux méthodes. Les étudiants recommandaient de façon significative plutôt une session utilisant la méthode PMN qu’une session utilisant la méthode classique. Soixante-quinze pour cent des formateurs recommandaient l’utilisation de la méthode PMN.
Conclusion : Notre travail ne montre pas de différence quant à l’efficacité de ces deux méthodes. Les données de satisfaction sont en faveur de l’utilisation de la méthode PMN.
Aucun
Amélie LABROUSSE (Caen), Romain CLANET, Richard MACREZ
08:55 - 09:05
#44275 - CP010 Evaluation du niveau de rétention cognitive concernant la prise en charge d’un arrêt cardiaque des étudiants en cinquième année de médecine par les Examens Cliniques Objectifs et Structurés.
CP010 Evaluation du niveau de rétention cognitive concernant la prise en charge d’un arrêt cardiaque des étudiants en cinquième année de médecine par les Examens Cliniques Objectifs et Structurés.
Introduction :
L’arrêt cardiaque (AC) est une pathologie fréquente dans le monde. Tous les médecins, quel que soit leur spécialité, doivent maitriser sa prise en charge. Afin de développer les multiples compétences médicales, il existe différentes stratégies d’enseignement, d’apprentissage et d’évaluation. A chaque étape, l’alignement pédagogique doit être privilégié.
La prise en charge de l’AC est enseignée, entre autre, lors des Formations aux Gestes et Soins d’Urgence (FGSU). Les Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) constituent un outil d’évaluation semblant adapté à l’AC puisqu’ils s’intéressent aux comportements des étudiants en plus de leurs connaissances théoriques.
L’objectif principal de ce travail était d’évaluer la rétention cognitive et surtout la mobilisation pratique des compétences (le « comment faire » de la pyramide de Miller) des étudiants en cinquième année de médecine concernant la prise en charge d’un AC par l’intermédiaire des ECOS, 18 mois après leur dernière session de FGSU.
Méthode :
Nous avons mené une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, descriptive et analytique auprès des étudiants en cinquième année de médecine de notre université de rattachement ayant réalisé la station d’ECOS facultaire portant sur l’AC.
Nous avons recueilli les notes de la station d’ECOS et les parcours de stage des étudiants.
Ce travail a fait l’objet d’une déclaration auprès de la Data Protection Officer.
Résultats :
164 étudiants ont réalisé la station d’ECOS sur l’AC. La moyenne générale était de 16/20.
La note médiane des étudiants ayant effectué 2 stages en soins critiques était de 16,9 contre 15,9 (p=0,08) pour ceux qui n’ont pas réalisé de stage en soins critiques. La note médiane des étudiants passés au SAMU était de 17, et de 17,3 pour ceux passés en réanimation chirurgicale. La note médiane des étudiants ayant réalisé le service sanitaire sur les gestes qui sauvent était de 16,6.
Tous les étudiants ont réalisé un choc électrique externe.
Conclusion :
Notre travail de recherche a permis de mettre en évidence que la rétention cognitive des étudiants concernant l’arrêt cardiaque à distance des FGSU était très satisfaisante. Les principes de la prise en charge d’un AC étaient bien intégrés par les étudiants en cinquième année de médecine, tous parcours confondus. Les ECOS constituent un très bon outil d’évaluation pour cette thématique. Ce travail de recherche illustre bien l’importance du respect de l’alignement pédagogique.
Aucun
Sana MEDDOUR (Paris), Marie LAURENT, Steven BENNINGTON, Françoise CHARTIER-BOTTEREL, Eric LECARPENTIER, Matthieu HEIDET, Charlotte LAFONT, François REVAUX
09:05 - 09:15
#43971 - CP011 Intérêt d’un simulateur haute-fidélité dans l’apprentissage et la réalisation de coupes de FAST échographie chez des étudiants en médecine : étude multicentrique randomisée.
CP011 Intérêt d’un simulateur haute-fidélité dans l’apprentissage et la réalisation de coupes de FAST échographie chez des étudiants en médecine : étude multicentrique randomisée.
Introduction
La FAST échographie permet d’apprécier la présence d’un épanchement abdominal, péricardique ou thoracique en contexte traumatique et fait partie des compétences requises en médecine d’urgence. Si la simulation a montré son intérêt dans l’apprentissage de la FAST, il n’existe pas de recommandation officielle sur ses modalités de formation. Nous proposions d’évaluer l’intérêt d’un simulateur haute-fidélité dans l’apprentissage de la FAST avec pour objectif principal de comparer la qualité de coupes réalisées par des étudiants en médecine, selon leur apprentissage sur simulateur haute-fidélité ou sur sujet sain.
Matériel et méthode
Il s’agissait d’une étude d’évaluation des pratiques d’enseignement en santé, prospective, bicentrique, randomisée en deux bras. Les étudiants en médecine recevaient une formation théorique et pratique puis réalisaient des FAST échographies aux urgences sur des patients traumatisés sévères. Le critère de jugement principal était un score de qualité de réalisation des coupes sur 20 points, calculé en aveugle par des médecins urgentistes experts, à partir des boucles vidéo échographiques enregistrées. Les critères de jugement secondaires étaient : l’auto-évaluation qualitative de l’étudiant de la qualité des coupes ; le temps d’acquisition des coupes, la présence d’un épanchement au cours d’un autre examen radiologique permettant d’évaluer la réussite d’un diagnostic positif d’épanchement, et l’évolution du score de qualité des coupes après réalisation de plusieurs coupes.
Résultats
Sur 160 étudiants formés, 83 FAST ont été analysées (40 dans le groupe « volontaires sains » et 43 dans le groupe « simulateur »). Concernant l’objectif principal, nos résultats ne retrouvaient pas de différence (7,5/20 (Q1Q3 [5,5-11]) dans le groupe « volontaires sains et 8/20 (Q1Q3 [5,5-11,5]) dans le groupe « simulateur »), p = 0,823). Aucune différence sur le temps d’acquisition des coupes (p=0,453), la capacité à réaliser un diagnostic positif (p=0,363) et l’amélioration de la qualité des coupes après plusieurs examens réalisés (p=0,171) et n’a été retrouvée. L’autosatisfaction de la qualité des coupes avait tendance à être meilleure dans le groupe « volontaires sains » (p=0,067).
Conclusion
Le simulateur haute-fidélité peut être considéré comme méthode complémentaire à la formation à la FAST échographie sur volontaires sains, permettant de privilégier les points positifs de chaque méthode en limitant leurs points négatifs.
Aucun
Victoria CHALON-RÖVEKAMP (Montpellier), Damien PERIER, Helena BOISGERAULT, Stephane POMMET, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
09:15 - 09:25
#43924 - CP012 Évaluation de la qualité du sommeil chez les internes de médecine d’urgence en France.
CP012 Évaluation de la qualité du sommeil chez les internes de médecine d’urgence en France.
Introduction : Les internes de médecine d'urgence sont exposés à de nombreux facteurs de stress, à un risque plus élevé de burnout, tout en devant assumer des gardes de nuit. Bien que le travail de nuit soit connu pour avoir un impact négatif sur la qualité du sommeil, l'humeur et le bien-être, la qualité du sommeil et la gestion de la fatigue ont peu été étudiées dans cette population. Cette étude visait à évaluer la qualité du sommeil parmi les internes de médecine d'urgence en France et leurs pratiques de gestion de la fatigue.
Matériels et méthodes : Entre décembre 2023 et février 2024, un questionnaire a été envoyé aux internes de médecine d'urgence Français. La qualité du sommeil a été évaluée à l'aide d'une échelle de Likert et le changement de somnolence avant et après une garde de nuit a été évalué à l'aide de l'échelle de somnolence de Karolinska. Les habitudes de sommeil, de sport, d'alimentation et de consommation de stimulants ont également été examinées, ainsi que la survenue d'erreurs médicales et le besoin de formation en gestion de la fatigue.
Résultats : Au total, 311 internes (18.61 %) ont complété le questionnaire. Ils ont qualifié leur qualité de sommeil de globalement satisfaisante, voire très satisfaisante (69.1 %), malgré une augmentation de la somnolence après une garde de nuit par rapport à avant la garde (moyenne de 6.26 contre 2.32). Un total de 75.6 % d'entre eux rapporte faire une sieste avant une garde de nuit, tandis que 31.5 % ont signalé ne pas pouvoir en faire pendant la garde. Pendant une garde de nuit, 80.4 % des participants ont déclaré prendre un repas complet et 59.8 % ont indiqué manger des collations. La survenue d'erreurs médicales a été rapportée par 113 internes (36.3 %), principalement pendant les gardes de nuit (n=91, 80.5 %). La majorité des participants (n= 278, 89.4 %) souhaitait être formée à la gestion du sommeil.
Conclusions : Les internes de médecine d'urgence Français ont rapporté une qualité de sommeil globalement satisfaisante malgré une somnolence accrue après une garde de nuit. Cette étude a mis en évidence l'hétérogénéité des pratiques en matière d'hygiène du sommeil et de gestion de la récupération parmi les internes, soulignant la nécessité de développer des formations spécifiques sur ce sujet.
Aucun.
Sébastien DENIS (Lyon), Marion DOUPLAT, Stéphanie MAZZA, Karim TAZAROURTE
09:25 - 09:35
#44014 - CP013 Les attentes et besoins en soutien psychologique des Médecins Correspondants SAMU (MCS) d’Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) face à des interventions potentiellement traumatisantes.
CP013 Les attentes et besoins en soutien psychologique des Médecins Correspondants SAMU (MCS) d’Auvergne-Rhône-Alpes (AURA) face à des interventions potentiellement traumatisantes.
Introduction : Les Médecins Correspondants SAMU (MCS) sont des médecins généralistes de premier recours qui interviennent en amont du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) sur régulation du centre 15. Ils sont susceptibles de faire face à des interventions à risque de répercussions psychologiques. Bien qu’il soit démontré qu’un accompagnement psychologique adapté permettrait de limiter ces répercussions, aucun dispositif n’existe à ce jour pour les MCS d’Auvergne Rhône-Alpes.
Matériel et Méthode : L’objectif de ce travail est d’évaluer les attentes et les besoins des MCS en soutien face au risque psychologique de leurs interventions. Il s’agit d’une étude qualitative menée selon les principes de l’analyse phénoménologique interprétative. 10 entretiens semi-dirigés ont été réalisés auprès de MCS ayant intégré le dispositif depuis au moins 5 ans.
Résultats : La perception de leur activité, à la fois vectrice de protection psychologique, valorisante et sécurisante pour leur pratique, mais aussi perçue comme plus dangereuse psychologiquement en raison d’interventions difficiles et de l’isolement inhérent au statut. Le dénouement d’une intervention, la gestion de sa propre patientèle, l’expérience professionnelle et personnelle sont autant de facteurs individuels à prendre en compte dans la mise en place d’un dispositif de soutien. Ils mettent en place des techniques de protection acquises de leur expérience professionnelle et font de leur entourage le pivot central de leur prise en charge. Ils sont néanmoins conscients des limites et freins actuels. Pour faire face, les MCS ont besoin de solutions leur permettant de faciliter la demande de soutien, renforcer les liens entre professionnels et d’incitation à la formation au sein d’un dispositif adapté et individualisé.
Conclusion : Un accompagnement psychologique optimal des MCS doit tenir compte de la vision que les praticiens ont de leur activité ainsi que de leurs spécificités et capacités individuelles. Leur gestion actuelle des répercussions et la prise en charge centrée sur l’entourage mettent en avant les attentes d’un dispositif mué par les liens de confiance et la disponibilité mais présentent de nombreuses limites. Il apparait alors nécessaire de renforcer ce qui fonctionne (la valorisation de l’activité, le lien entre les professionnels) et d’apporter des solutions aux limites actuelles (faciliter la prise de conscience des troubles, inciter à la formation, soutenir les plus à risque.
AUCUN
Richard LANGLOIS (les adrets), Jean Francois FAGE
09:35 - 09:45
#44017 - CP014 Etude APoSHeW (Attentional Performance of Shift Health Workers). Performances attentionnelles chez le personnel médical posté aux urgences du Nord-Pas-de-Calais : une étude prospective, multicentrique et ouverte.
CP014 Etude APoSHeW (Attentional Performance of Shift Health Workers). Performances attentionnelles chez le personnel médical posté aux urgences du Nord-Pas-de-Calais : une étude prospective, multicentrique et ouverte.
Introduction : L’augmentation des passages aux urgences, la baisse des ressources médicales et la nécessité d’assurer une qualité de soin imposent de repenser l’organisation du travail des urgentistes. Le travail posté et nocturne perturbe le système circadien. Ces perturbations pourraient altérer les performances cognitives et la qualité des soins. Cette étude multicentrique et prospective examine les variations attentionnelles des urgentistes selon la durée des postes (≤15h ou >15h) et les caractéristiques individuelles pour optimiser les organisations de travail.
Méthode : APoSHeW, ayant obtenu l’avis favorable du Comité de protection des personnes, a inclus 64 médecins urgentistes issus de 10 centres hospitaliers les 12 et 13 juin 2024. Chaque participant a réalisé des tests de vigilance (PVT) au début et à la fin de leur poste, puis complété des questionnaires sur le sommeil (PSQI), le stress perçu (PSS-14), l’épuisement professionnel (MBI) et le chronotype (MEQ) une semaine après. Les caractéristiques des services d’urgences ont aussi été recueillies.
Résultats : L’âge moyen était de 36±11 ans, avec 56% de femmes. 60% des participants ont complété le PVT2 et 56% ont répondu aux questionnaires. Aucune différence significative du temps de réaction n’a été observée selon la durée des postes courts ou longs (delta PVT -17,5 ms vs -27 ms ; p = 0,51). Des valeurs extrêmes ont été observées liées à l’interface smartphone non adaptée, une latence de 200 ms sur téléphone et mauvaise compréhension des consignes. 80% des participants avaient une mauvaise qualité de sommeil et un stress perçu modéré (PSS-14 moyen : 22,5). Un épuisement émotionnel élevé touchait 15% des participants, exclusivement des femmes. De plus, 35% présentaient un score élevé de dépersonnalisation et 32,5% un faible accomplissement personnel.
Conclusion : APoSHeW n’a pas mis en évidence de différence significative dans les performances attentionnelles selon la durée des postes, probablement en raison de limites méthodologiques. L’étude souligne toutefois la vulnérabilité des urgentistes face au burn-out et aux troubles du sommeil. En tant qu’étude pilote, ce travail a permis d’identifier des ajustements nécessaires pour de futurs travaux : amélioration de l’outil PVT à une population médicale, inclusion de tests psychomoteurs supplémentaires, extension à plus de centres avec des organisations différentes et prise en compte de variables organisationnelles.
Aucun
Théo TOMLJANOVIC (LILLE), Rémy DIESNIS, Eric PR WIEL
09:45 - 09:55
#44200 - CP015 Dispositifs infrarouges versus approche traditionnelle par palpation pour l'insertion de cathéters intraveineux périphériques chez les adultes : une revue systématique et méta-analyse.
CP015 Dispositifs infrarouges versus approche traditionnelle par palpation pour l'insertion de cathéters intraveineux périphériques chez les adultes : une revue systématique et méta-analyse.
Introduction : Bien que les cathéters veineux périphériques (CVP) soient largement utilisés à l’hôpital, les échecs d’insertion à la première tentative représentent 30% dans les services d'urgence, notamment chez les patients présentant des critères d'accès vasculaire difficile (DIVA). Bien que l’échographie soit la méthode de référence pour ces patients, les dispositifs infrarouges pourraient offrir une alternative. Cette revue systématique de la littérature et méta-analyse visait à comparer l’efficacité des dispositifs infrarouges à l’approche traditionnelle par palpation pour l’insertion des CVP chez les adultes.
Matériel et méthode : Une recherche systématique a été menée dans PubMed, Embase, Cochrane Library, Scopus et CINAHL le 28 mai 2024. Les études randomisées controlées (ERC) publiés entre janvier 2000 et avril 2024, incluant des adultes de 18 ans et plus, ont été sélectionnés. L’évaluation des biais a été réalisée à l’aide de l’outil Rob2. Le critère de jugement principal était la réussite de l’insertion à la première tentative, et les critères secondaires concernaient des indicateurs de performance d’insertion. Les données ont été analysées avec un modèle à effet aléatoire. Des analyses en sous groupe et de sensibilité ont été effectuées pour trouver des facteurs expliquant l'hétérogénéité et pour tester la robustesse des résultats.
Résultats : La stratégie de recherche a retrouvé 5627 articles permettant d'évaluer la pertinence de 2876 articles après la suppression des doublons. Cinq ERC ont finalement été inclus, impliquant 690 patients et 704 cathéters, dont 289 patients DIVA. Le taux de réussite à la première tentative était similaire entre les dispositifs infrarouges (42 %, 139/331) et la palpation traditionnelle (38 %, 143/373), avec un risque relatif (RR) de 1,08 (IC 95 %, 0,69 à 1,70). Aucun avantage significatif n’a été observé sur les critères secondaires : réussite globale, nombre de tentatives, temps nécessaire à l'insertion et douleur ressentie. L'hétérogénéité clinique et statistique était substancielle (I² = 83 %).
Conclusion : Les dispositifs infrarouges n’améliorent pas la réussite de l’insertion des CVP, ne réduisent pas les tentatives multiples, le temps et la douleur, comparés à l'approche par palpation. Des études supplémentaires, avec des tailles d’échantillons adaptées et des populations diversifiées, sont nécessaires pour définir leur rôle potentiel dans les stratégies d’approche du réseau veineux périphérique.
aucun
Julie MERCIER (Poitiers), Rebecca DRUGEON, Jessica A SCHULTS, Claire M RICKARD, Nicolas MARJANOVIC, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Bertrand DRUGEON
09:55 - 10:05
#44225 - CP016 Comparaison des performances diagnostiques en radiologie thoracique avec et sans IA.
CP016 Comparaison des performances diagnostiques en radiologie thoracique avec et sans IA.
Introduction : La radiographie thoracique est l'examen radiologique le plus fréquemment pratiqué dans le monde et reste essentielle dans le diagnostic des principales pathologies thoraciques et pulmonaires. Aux urgences, le nombre de radiographies thoraciques réalisées ne cesse de croître, ce qui influe directement sur le risque d’erreurs diagnostiques. Dans la présente étude, nous avons émis l'hypothèse que l’interprétation des radiographies thoraciques à l’aide d’AZchest (AZmed, France) améliore les performances diagnostiques des anomalies thoraciques et réduit le temps nécessaire à l’interprétation.
Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été réalisée sur 900 radiographies thoraciques examinées indépendamment par 9 médecins (radiologues et urgentistes) avec (n=450) et sans (n=450) l’aide de l’IA. Le consensus de trois radiologues séniors a servi de référence. L’étude a été enregistrée auprès de l’ANSM. Le consentement des patients n’étaient pas nécessaires compte tenu de la nature rétrospective de l’étude.
Résultats : 640 radiographies thoraciques sans anomalie et 260 radiographies thoraciques avec anomalie ont été collectées au cours de l’étude. Les résultats sont présentés dans le tableau suivant :
Conclusion : Les résultats de cette étude peuvent conduire à l'adoption et à l'intégration de l'outil d'IA dans un contexte clinique réel, dans l’aide à l’interprétation des radiographies thoraciques au sein des services d’urgences.
Consultant médical (Hubert Bettinger)
Directeur médical (Elie Zerbib)
Hubert BETTINGER (Paris), Elie ZERBIB
|
Salle 252A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW01
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Douleur abdominale (la vésicule, les voie biliaires, l'intestin - grêle et colon - et l'appendice). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
La vésicule, mais aussi les voie biliaires, l'intestin (grèle et colon) et l'appendice...
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux Urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
|
Salle 252B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW02
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
Doppler, mesures, débit, volémie, etc.
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
|
Salle 253 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC14
08:45 - 10:15
Conférence
Quand les animaux s'en mêlent
Douleur - Analgésie, Infectiologie - Sepsis, Pathologie circonstancielle, Toxicologie
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Magali DESCHOUVERT (Cadre de Santé) (Rouen)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Présentation sur les possibles lésions entraînées par les animaux marins (médure, vives, rascasse) ou terrestres (vipères, araignées, scorpion), présents sur le territoire français. Présentation qui contient également une intervention sur la gestion du risque animalier en intervention.
08:45 - 09:07
Ça pique sous l'océan.
Lucas IGLESIAS (IDE) (Conférencier, Bayonne)
09:07 - 09:29
Morsure de vipère / araignée (veuve noire) / scorpion.
Pierre-Alexis BALAZ (PH) (Conférencier, Marseille)
09:29 - 09:51
Prise en charge des morsures animalières.
Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille)
09:51 - 10:13
Fact check : et les punaises de lit ?
David RINGOT (Vétérinaire) (Conférencier, Paris)
|
Salle 342A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 17
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Les pièges des méta-analyses
NEW, Recherche, Statistiques
Coordonnateur :
Patricia JABRE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Cet atelier consiste à :
- Comprendre les différents types de ‘forest plot’
- Se familiariser avec les subtilités de l’hétérogénéité et du biais de publication
- Bien interpréter les résultats en fonction de leurs niveaux de preuve
|
Salle 342B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS-ARM 39
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants & ARM
Simulateur de régulations médicales au SAMU concernant les adultes
Régulation
Coordonnateur :
Igor OUSS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bobigny)
Intégrer les aspects sémiologiques présentés par le patient et les paramètres relationnels de l’appelant afin de prendre de façon la plus performante la meilleure décision en régulation.
|
Salle 343 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS-ARM 42
08:45 - 10:15
Atelier Médico-Soignants & ARM
Prise en charge des victimes de violence conjugale
Médico-légal
Coordonnateur :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny), Marie-Inès LAKHLIFI (Phc) (Conférencier, Bobigny)
- Rappeler brièvement les éléments de la prise en charge en urgence des victimes de violence conjugale (médicale, psychologique, sociale, judiciaire)
- Identifier les difficultés et les écueils liés au contexte de l’urgence (intra et pré hospitaliers)
- Se familiariser avec les outils et les ressources pouvant aider à la prise en charge
- Travailler en groupe à partir d’études de cas et débriefing
|
Salle 352A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 21
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Les médicaments de l’urgence : mieux les connaitre pour mieux les utiliser !
NEW, Physiologie, Thérapeutique
Coordonnateur :
Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier :
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
Relever collectivement le défi de s’amuser en parlant sérieusement d’un sujet a priori pas très sexy, la pharmacologie. Passer ainsi en revue l’essentiel des médicaments que nous utilisons tous les jours !
|
Salle 353 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 31
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Troubles acido-basiques métaboliques
Endocrinologie - Métabolisme
Coordonnateur :
Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Marc ANDRONIKOF (Praticien en HAD) (Conférencier, Paris)
A partir de cas cliniques réfléchir sur les troubles acido-basiques métaboliques. Savoir utiliser des outils simples pour la résolution de cas cliniques
|
Salles 221-222-223 |
09:15 |
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM20
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Insuffisance cardiaque
Cardiologie - Autre, Jeunes, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Thérapeutique, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble)
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez vous mettre à jour vos connaissances sur tous les aspects de la prise en charge de l'insuffisance cardiaque aiguë aux urgences, du diagnostique à la thérapeutique jusqu'à la sortie du patient.
09:15 - 09:30
Le BNP, la radio de thorax on arrête ?
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
09:30 - 09:45
La VNI pour tout le monde ?
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
09:45 - 10:00
Il y a pas que le furosémide dans la vie.
Khedija ZAOUCHE (Pr Ag en Médecine d'Urgence) (Conférencier, Tunis, Tunisie)
10:00 - 10:15
Qui reste hospitalisé ? Qui sort ?
Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
|
Amphi Havane |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC31
09:15 - 10:15
Conférence - Table ronde
Réorienter ou pas ?
Organisation Services d'Urgences, Régulation, Réseau de santé, Triage
Modérateurs :
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Youri YORDANOV (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
Tous les patients doivent-ils être orientés aux urgences ou pourraient-ils être pris en charge par une autre structure de santé ? Venez discuter autour de la réorientation par le 15 ou l'IOA.
09:15 - 09:30
Régulation de l'accès aux Urgences par le 15.
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
09:30 - 09:45
Protocole national de réorientation par l'IOA.
Ornella GROS FLANDRE (Elève Directeur) (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:00
Quelle organisation territoriale pour la réorientation (lien avec les CPTS, ...) ?
Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
10:00 - 10:15
Débat avec l’ensemble des intervenants.
|
Salle 241 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI11
09:15 - 10:15
Session Interactive
Qui demanderait une imagerie ?
Jeunes
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Qu'attendez vous de l'imagerie ? Explorons des situations pour lesquelles l'imagerie changera, ou ne changera probablement pas la prise en charge du patient, le tout en mode interactif !
09:15 - 10:15
Qui demanderait une imagerie ?
Frédéric PARIS (PHc) (Conférencier, Tours)
|
Salle 242B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI04
09:15 - 10:15
Session Interactive
Le patient brûlé : 120 minutes chrono
Pathologie circonstancielle, Traumatologie
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Seul pendant 120 minutes face à un patient brûlé grave en préhospitalier? Venez, on vous dit tout pour s'en sortir !
09:15 - 10:15
Le patient brûlé : 120 minutes chrono.
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
|
Salle 243 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC03
09:15 - 10:15
Conférence
Construire les Urgences de demain
Management, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Quelles sont les caractéristiques de vos services d'urgence dont vous rêvez pour l'avenir ? Venez en discuter avec les experts et envisagez toutes les perspectives.
09:15 - 09:30
Le point de vue de l'architecte .
Michel BEAUVAIS (Architecte - président MBA) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Le point de vue du patient expert .
Tim GREACEN (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:00
Le point de vue de l'administration .
Anne FERRER (Directrice générale) (Conférencier, Montpellier)
10:00 - 10:15
Le point de vue des soignants.
Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
|
Salle 251 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC04
09:15 - 10:15
Conférence
Du bon usage des examens microbiologiques
Infectiologie - Sepsis, Jeunes, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs
Modérateurs :
Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Cette session propose d'explorer les bonnes pratiques dans l'utilisation de différents examens microbiologiques : indications, non-indications, interprétations et implications cliniques !
09:15 - 09:30
La CRP et la PCT .
Mathilde PAPIN (Cheffe de clinique) (Conférencier, Nantes)
09:30 - 09:45
La BU et l'ECBU .
Adrien GAILLARD (Docteur Junior DES - MU) (Conférencier, Lyon)
09:45 - 10:00
Les hémocultures .
Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
10:00 - 10:15
La PCR multiplex.
Donia BOUZID (MD-PHD) (Conférencier, Paris)
|
Salle 351 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC12
09:15 - 10:15
Conférence - Session Jeux Olympiques
Session des champions
Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Christophe CHOQUET (Responsable d'Unité Fonctionelle - Professeur Associé Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Depuis le retex des Jeux Olympiques précédents jusqu'à l'héritage que nous retirerons de Paris 2024, venez écouter ceux qui ont conçu le dispositif de santé de crise des JO de l'été dernier.
09:15 - 09:30
Les JO des 20 dernières années, que s'est-il passé ?
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
09:30 - 09:45
Et s'il s'était passé quelque chose ?
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:00
Paris 2024, que s'est-il passé sur les sites ?
Pierre MAUGER (ex responsable des services médicaux de Paris 2024) (Conférencier, Paris)
10:00 - 10:15
JO de Paris, quel héritage ?
Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
|
Salle Maillot |
11:00 |
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC34
11:00 - 12:30
Conférence - Session commune SFMU SUdF
|
Amphi Bleu |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC18
11:00 - 12:30
Conférence
Prise en charge des chocs
Anaphylaxie, Cardiologie - Autre, Etat de choc, Infectiologie - Sepsis
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Dans cette session, toutes les bonnes pratiques pour la prise en charge des chocs seront abordées.
11:00 - 11:22
Septique.
Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
11:22 - 11:44
Cardiogénique.
Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
11:44 - 12:06
Hémorragique.
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest)
12:06 - 12:28
Anaphylactique.
Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé consultant NRBC) (Conférencier, Bonnay)
|
Amphi Havane |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC24
11:00 - 12:30
Conférence - Table ronde
Réflexions autour du tri des patients en IOA
Infirmier, Organisation Services d'Urgences, Triage
Modérateurs :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Venez échanger autour de cette première étape essentielle à l'entrée des Urgences, le tri des patients.
11:00 - 11:15
L'IA peut elle remplacer l'IOA.
Edouard LANSIAUX (Interne) (Conférencier, Lille), Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
11:15 - 11:30
L'âge, modulateur du tri ?
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
11:30 - 11:45
La tension hospitalière influence t-elle le tri IOA ? / doit elle influencer ?
Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
11:45 - 12:00
La biologie anticipée en pré-hospitalier : un atout pour le tri ?
Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
12:00 - 12:30
Débat avec l’ensemble des intervenants.
|
Salle 241 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM02
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Douleur et optimisation des pratiques aux Urgences et en régulation
Douleur - Analgésie, Epidémiologie, Obstétrique / Gynécologie, Organisation SAMU/SMUR, Pédiatrie
Modérateurs :
Roger KADJI KALABANG (RPPS : 10001578565) (Melun), François VAN HEEMS (medecin) (Lille)
11:00 - 11:10
#43979 - CP017 Description des pratiques professionnelles de prise en charge antalgique des patients avec motif d’intervention douloureux en SMUR en région Occitanie.
CP017 Description des pratiques professionnelles de prise en charge antalgique des patients avec motif d’intervention douloureux en SMUR en région Occitanie.
Introduction : En médecine d’urgence préhospitalière, la douleur est un motif fréquent d’intervention du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR). L’évaluation de la douleur ne serait pourtant réalisée que dans près de la moitié des cas, conduisant fréquemment à une oligoanalgésie. L’objectif de ce travail était d’examiner les pratiques professionnelles de prise en charge de la douleur aiguë par les équipes SMUR en région Occitanie.
Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude de cohorte rétrospective observationnelle multicentrique menée dans 10 SMUR de la région du 1er janvier 2024 au 30 juin 2024. Les patients ayant bénéficié d’une prise en charge et d’un transport médicalisé en préhospitalier pour motif douloureux était inclus. Étaient exclus les patients dont le score de Glasgow était inférieur à 14. Le critère de jugement principal était le taux de patients ayant reçu un traitement antalgique. Les critères de jugement secondaires étaient le taux de patients douloureux bénéficiant d’une évaluation du niveau de douleur par échelle numérique (EN), la classe d’antalgique utilisée et l’évaluation des facteurs associés à l’administration d’antalgique en préhospitalier.
Résultats : Notre cohorte était constituée de 3073 patients dont 82% étaient âgés de plus de 40 et 61% étaient des hommes. D’après l’analyse des dossiers médicaux, 28% (IC95% [27% ; 30%]) des patients recevaient un traitement antalgique. Parmi eux, 18% avaient reçu un palier I, 0,5% un palier II et 11% un palier III. La douleur thoracique était le motif majoritairement représenté (72%). L’évaluation du niveau de douleur par EN était consignée dans 22% (IC95% [21% ; 23%]) des cas. Le taux de patients douloureux recevant une thérapeutique antalgique était dépendant de la réalisation d’une évaluation de la douleur par EN (OR 3,80 ; IC 95% : [2,86-5,06]), de la classe d’âge, en particulier la classe de 60 à 70 ans (OR 0,28 ; IC 95% : [0,09-0,83]), de 70 à 80 ans (OR 0,29 ; IC 95% : [0,10-0,85]), de 80 à 90 ans (OR 0,25 ; IC 95% : [0,08-0,75]).
Conclusion : Nos résultats mettent en avant un taux encore insuffisant d’évaluation standardisée de la douleur et d’administration d’antalgiques lors des prises en charge médicalisées préhospitalières pour motif douloureux. La décision d’administration d’antalgique semble être liée à la réalisation d’une évaluation standardisée et à la classe d’âge du patient.
Aucun
Coralie MILLET (Montpellier), Martin DARLET, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
11:10 - 11:20
#44468 - CP018 Analgésie procédurale aux urgences : Propofol+Fentanyl versus Hypnovel+Fentanyl.
CP018 Analgésie procédurale aux urgences : Propofol+Fentanyl versus Hypnovel+Fentanyl.
Objectif : Cette étude vise à comparer l'efficacité et la sécurité de deux protocoles d'analgésie procédurale pour la gestion de la douleur dans un contexte d'urgence : l'association de fentanyl et propofol (FP) et l'association de fentanyl et hypnovel (FH).
Méthodes : Un essai clinique prospectif, randomisé et contrôlé a été mené sur des patients adultes nécessitant une analgésie procédurale pour des interventions mineures aux urgences. Les participants ont été répartis aléatoirement en deux groupes : le groupe FP, recevant une combinaison de fentanyl (1-2 µg/kg) et propofol (0,5-1 mg/kg), et le groupe FH, recevant fentanyl (1-2 µg/kg) et hypnovel (1-2 mg). Les critères de jugement principaux comprenaient la qualité de l'analgésie, mesurée à l'aide d'une échelle visuelle analogique de la douleur (VAS),la rapidité de l’analgésie, et les effets secondaires, notamment la sédation, la dépression respiratoire et les réactions indésirables immédiates.
Résultats : Cent vingt patients ont été inclus : 60 patients dans chaque groupe. Age moyen:45+/- 9 ans, sexe ratio =1.2. Les deux protocoles ont montré une réduction de la douleur entre t 0 min et t 10min ( VAS < 3) sans différence significative entre les deux groupes ; Le groupe FP a présenté un soulagement de la douleur plus rapide avec une différence significative : 5min pour le groupe FP versus 7 min pour le groupe FH, cependant le groupe FH a montré une plus grande stabilité hémodynamique et un meilleur contrôle de la sédation sans différence significative . Les effets secondaires étaient similaires entre les deux groupes.
Conclusion : L'association de fentanyl et propofol offre un soulagement plus rapide de la douleur en situation d'urgence, tandis que l'association fentanyl et hypnovel semble être plus stable hémodynamiquement et mieux tolérée en termes de sédation. Les deux protocoles sont efficaces, mais la sélection devrait se baser sur les besoins spécifiques du patient et les conditions cliniques.
Olfa DJEBBI (Tunis, Tunisie), Fadoua LACHTAR, Belhadj NESRINE, Mehdi BELLASOUED, Mounir HAGUI, Khaled LAMINE
11:20 - 11:30
#44265 - CP019 Résolution de la douleur aiguë après une visite aux urgences : Analyse de la trajectoire.
CP019 Résolution de la douleur aiguë après une visite aux urgences : Analyse de la trajectoire.
Résolution de la douleur aiguë après une visite aux urgences : Analyse de la trajectoire
Objectif de l'étude : L'objectif de l'étude est d'évaluer l'évolution de l'intensité de la douleur aiguë chez les patients ayant quitté le service des urgences, à l'aide d'une modélisation des trajectoires basée sur les ressemblances d'évolution de la douleur. Cette méthode permet d'identifier des groupes de patients présentant des profils similaires d'évolution dans le temps sans présumer de l'existence d'un modèle ou d'un nombre particulier de groupes.
Méthodes : Il s'agit d'une étude de cohorte prospective de patients des urgences âgés de 18 ans ou plus, souffrant d'une douleur aiguë (2 semaines) et ayant reçu une prescription d'opioïdes à leur sortie. Les patients ont rempli un journal de 14 jours évaluant le niveau d'intensité de la douleur quotidienne (échelle d'évaluation numérique de 0 à 10) et la consommation d'analgésiques.
Résultats : Parmi les 1 354 patients inclus, 6 trajectoires distinctes d'intensité de la douleur post-ED ont été identifiées. Deux ont commencé avec des niveaux de douleur sévères ; l'un est resté avec une intensité de douleur sévère (10,6 % de l'échantillon) et l'autre a terminé avec un niveau d'intensité de douleur modéré (25,1 %). Deux autres trajectoires présentaient une douleur initiale sévère ; l'une a diminué jusqu'à une douleur légère (28,4 %) et l'autre jusqu'à l'absence de douleur (9,8 %). Une autre trajectoire présentait une douleur initiale modérée qui a diminué jusqu'à un niveau léger (17,7 %) et la dernière trajectoire a commencé avec une intensité de douleur légère et n'avait pas de douleur à la fin de la période de 14 jours (8,5 %). Les modèles de trajectoire de la douleur étaient significativement associés à l'âge, au type de conditions douloureuses, à l'intensité de la douleur à la sortie des urgences et à la consommation d'opioïdes. Les résultats sont cohérents avec notre étude précédente menée sur un échantillon plus restreint.
Conclusion : La résolution de la douleur aiguë après une visite aux urgences semble suivre six modèles de trajectoire distincts, offrant une compréhension plus nuancée par rapport aux modèles linéaires simples. Ces résultats s'alignent sur nos recherches antérieures et les valident.
Aucun
Raoul DAOUST (Montréal, Canada), Jean PAQUET, Justin YAN, David WILLIAMSON, Jeffrey PERRY, Eddy LANG, Verilibe HUARD, Alexis COURNOYER
11:30 - 11:40
#44461 - CP020 Prise en charge de la douleur aigue sévère chez l’adulte en pré hospitalier: Enquête auprès des médecins de SMUR.
CP020 Prise en charge de la douleur aigue sévère chez l’adulte en pré hospitalier: Enquête auprès des médecins de SMUR.
Bien que la douleur aigue soit un symptôme souvent rencontré en médecine d’urgence, sa prise en charge tant diagnostique que thérapeutique reste insuffisante surtout en extrahospitalier
Objectif : évaluer les pratiques des médecins de SMUR concernant la prise en charge des douleurs aigues sévères (DAS).
Matériel et méthode : une enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire adressé aux médecins transporteurs de SMUR (n=28). Ce questionnaire évaluait : la formation et l’activité du médecin, les modalités d’évaluation et la définition d’une DAS, le traitement entrepris, l’utilisation ou non des morphiniques, la présence d’un protocole local d’analgésie et une évaluation de l’adhésion aux recommandations SFAR.
Résultats : 86% des médecins interrogés sont des médecins de la santé publique (des généralistes) et 14% sont des spécialistes en médecine d’urgence. 90% ont une activité dans le service d’accueil des urgences à plein temps et 10% seulement sont des vacataires. La moyenne des gardes était de 6 +/- 2 gardes par mois. 68% des médecins ne connaissent pas les recommandations de la SFAR et 89% n’ont aucun protocole antalgique local écrit disponible. Pour définir une DAS, une EVA >6/10 était citée précisément par 20% des médecins. L’efficacité thérapeutique était évaluée et définie par une EVA <3/10 par 18% des médecins. La morphine était utilisée de première intention par 45% de médecins. Les posologies recommandées n’étaient citées que par 15% des médecins et les délais de réinjections par 18% des médecins. 88% des médecins associaient au moins deux médicaments, 53% en associaient au moins trois.
Conclusion : cette évaluation met en évidence un déficit de connaissance concernant la prise en charge des DAS, concernant aussi bien l’évaluation de la douleur que la nature du traitement à entreprendre. Parallèlement, il y a très peu de protocole analgésique local permettant de pallier ces méconnaissances. Un travail de formation est indispensable pour améliorer la prise en charge de la douleur en médecine préhospitalière.
aucun
Rabiaa KADDACHI (SIDI BOUZID, Tunisie), Mouna GAMMOUDI, Wathek THALJAOUI
11:40 - 11:50
#44109 - CP021 Interet du Quick Look aux Urgences Pediatriques: Correlations Cliniques et Resultats.
CP021 Interet du Quick Look aux Urgences Pediatriques: Correlations Cliniques et Resultats.
Introduction: Le Quick Look (QL), est un outil d’évaluation primaire utilisé dans les services d'urgences pédiatriques pour évaluer rapidement la gravité de l'état de l'enfant.
Objectif: Notre étude avait pour objectif d’évaluer la corrélation entre les évaluations QL anormales et les résultats d'hospitalisation ou de transfert chez les patients pédiatriques aux urgences pédiatriques du Centre Hospitalier d’Auxerre, pour déterminer si le QL est un outil efficace pour identifier les patients à risque.
Méthodes : Cette étude a analysé les patients se présentant aux urgences pédiatriques entre le 1er janvier et le 30 juin 2024 au CH d’Auxerre. Les évaluations QL ont été classées comme normales ou anormales par l’auxiliaire d’accueil formé (AA) ou l’infirmière (IDE), et les résultats principaux étaient l'hospitalisation ou le transfert vers une autre structure. Les analyses statistiques comprenaient des tests du Chi-carré et le calcul des rapports de cotes pour évaluer la force de l'association entre les évaluations QL anormales et la probabilité d'hospitalisation ou de transfert. En tant que critère secondaire, nous avons examiné l’âge moyen des patients et le temps moyen passé aux urgences afin d’optimiser l’allocation de nos ressources.
Résultats : Sur les 9162 patients évalués, 448 (4,89 %) avaient un score QL anormal. Parmi eux, 153 (34,15 %) ont nécessité une hospitalisation ou un transfert. Dans le groupe des 8714 patients ayant un score QL normal, 665 (7,63 %) ont été hospitalisés ou transférés. Il existait une association significative entre les évaluations QL anormales et les résultats d'hospitalisation/transfert (χ2 = 365,31, p < 0,001). Le rapport de cotes pour l'hospitalisation ou le transfert chez les patients avec un QL anormal était de 6,28 (IC 95 %, 5,85 à 6,70). Les patients avec un QL altéré passaient plus de temps aux urgences et tendaient à être plus jeunes.
Conclusion : Notre travail montre qu'un score QL anormal est significativement corrélé à une augmentation des hospitalisations ou des transferts. Les patients qui présentent un QL altéré ont tendance à passer plus de temps aux urgences pour leur gestion, et sont plus jeunes que les patients qui ne présentent pas de QL altéré. Bien que l'outil soit efficace pour identifier les patients à risque, il ne permet pas d'éliminer complètement le risque d'hospitalisation chez ceux ayant un score QL normal, suggérant la nécessité de mesures d'évaluation supplémentaires.
Aucun
Cristian TEREC (Dijon), Ilinca-Maria ROMOCEA, Bertrand SOTO
11:50 - 12:00
#44222 - CP022 Développement d’un score prédictif de l’imminence d’un accouchement : REGULAC.
CP022 Développement d’un score prédictif de l’imminence d’un accouchement : REGULAC.
Introduction : Il existe 2 scores d’aide à la régulation médicale des menaces d’accouchement en préhospitalier largement utilisés mais toujours non validés : le SPIA et le MALINAS. Ces scores vieux de 20 et 40 ans souffrent d’un manque d’études validant leur utilisation et nécessitent de rechercher un nombre important de critères. Cette dernière condition rend leur usage complexe en pratique courante devant une population non francophone ou avec un bas niveau socioéducatif. L’objectif de ce travail est de proposer un score de régulation facile d’utilisation aidant le régulateur à déterminer le moyen de transfert adapté.
Méthodologie : Création du score REGULAC à partir d’une cohorte rétrospective monocentrique des accouchements régulés par le SAMU 973 sur le territoire guyanais du 1er mars 2023 au 1er juin 2023. Le critère de jugement était la survenue d’un accouchement dans les 24h suivant l’appel. Le score REGULAC a été développé à partir d’une régression logistique multivariée sur les variables étudiées considérées cliniquement pertinentes après analyse en modèle bivarié. Nous avons ensuite comparé la performance du score à celle du Malinas et du SPIA à l’aide d’un calcul d’aire sous la courbe par méthode ROC.
Résultats : Sur la période étudiée, le SAMU 973 a reçu 257 appels concernant une problématique obstétricale. Les appels provenant de l’ensemble du territoire concernaient des patientes de 27 (±7) ans avec un antécédent de 3 (±2) grossesses, une parité de 2 (±2) enfants et un terme moyen de 36 (±5) semaines d’aménorrhées (SA). Le modèle bivarié a permis d’utiliser quatre variables principales qui ont été intégrées dans le modèle de régression logistique multivarié : Terme > 32 SA (OR=4.3 [0.9 - 34.1]), contractions ressenties (OR=11.3 [1.8 - 229.0]), envie de pousser (OR=8.2 [3.1 - 24.6]), parité > 0 (OR=2.4 [0.9 - 7.1]). Les coefficients des variables explicatives ont permis de créer le score REGULAC de 0 à 8 avec un seuil fixé « > 4 » pour la prédiction d’un accouchement dans les 24h avec une sensibilité à 98% et une spécificité à 36%. L’AUC du score REGULAC selon un modèle ROC est de 0.81 (IC 95%: 0.74 0.88) contre 0.65 (IC 99% : 0.57 – 0.73) pour le score de Malinas.
Conclusion : Ce travail propose un nouveau score d’aide à la régulation médicale basé sur 4 critères simples et facilement disponibles lors de la régulation d’un appel d’une patiente gestante. Ce travail monocentrique nécessite d’être poursuivi pour obtenir une validation externe.
Aucun
Camille DESCHAMPS (Cayenne), Ugo FRANCOISE, Antoine ADENIS, Mathieu NACHER, Rémi MUTRICY, Alexis FREMERY
12:00 - 12:10
#44440 - CP023 Analyse de la régulation systématique par le SAMU-Centre 15 des admissions en Structure d’Urgence du CHG de Montauban (82), une étude avant-après.
CP023 Analyse de la régulation systématique par le SAMU-Centre 15 des admissions en Structure d’Urgence du CHG de Montauban (82), une étude avant-après.
Introduction : Face à l’augmentation de la fréquentation des Structures d’Urgences (SU), une régulation systématique des admissions a été proposée dans certains hôpitaux. L’objectif de cette étude était d’analyser l’effet de la mise en place de ce dispositif à partir du 01/07/2022 au CHG de Montauban.
Matériel et Méthodes : Étude rétrospective monocentrique de type avant-après sur deux périodes de 6 mois entre 2022 et 2023, réalisée à partir des dossiers des urgences et de régulation médicale.
Résultats : Au total, 36 783 admissions dans la SU et 210 149 appels au SAMU-Centre 15 ont été enregistrées sur les deux périodes. Une diminution de la fréquentation de la SU de 24% était observée entre les deux périodes, concernant surtout les patients de moins de 45 ans (-33%) et non graves CCMU-1 (-54%). La médiane de temps d’attente avant installation en box était diminuée de 15 minutes, mais la durée médiane de séjour était augmentée de 27 minutes. Le nombre d’appel au SAMU-Centre 15 a augmenté de 30%, sans augmentation du temps de décroché ni de l’envoi de moyen.
Conclusion : La régulation par le SAMU-Centre 15 en amont de toutes les admissions aux urgences pourrait être une solution pour diminuer le nombre d’admission en SU.
Aucun
Jules CARREIRO (Toulouse)
12:10 - 12:20
#44040 - CP024 Caractéristiques individuelles et territoriales associées aux phénomène des Usagers Fréquents des Urgences (UFU) : une étude nationale sur le Système National des Données de Santé.
CP024 Caractéristiques individuelles et territoriales associées aux phénomène des Usagers Fréquents des Urgences (UFU) : une étude nationale sur le Système National des Données de Santé.
Introduction :
Les Usagers Fréquents des Urgences (UFU) sont des patients avec ≥ 3 passages par an. L’objectif de cette étude a été d'analyser les caractéristiques des patients UFU, et d’étudier l’association entre l’évolution des caractéristiques des territoires et du pourcentage de patients UFU.
Méthodes :
Nous avons réalisé une étude observationnelle sur base de données à partir du Système National des Données de Santé (SNDS) entre 2017 et 2021. Les caractéristiques potentiellement associées à la probabilité d’être UFU, incluant l’indice socio-économique du lieu de résidence French Deprivation Index (FDEP) et l’Accessibilité Potentielle Localisée (APL), ont été étudiées par un modèle de régression logistique. Les caractéristiques associées à une augmentation locale de la proportion de patients UFU entre 2017 et 2021 ont également été évaluées.
Résultats :
La population était constituée de 94 504 158 passages aux urgences sur 5 ans, avec une moyenne d’âge de 38,4 ans (écart-type 28,2) en 2017. En analyse ajustée, la probabilité d’être UFU était augmentée en cas de déprivation sociale (OR pour l’indice FDEP quintile 5 : 1.528, IC95% 1.524 - 1.531), et réduite quand le lieu d’habitation était localisé loin d’un service d’urgences (OR par km supplémentaire 0.991, IC95% 0.991- 0.991). En revanche, les dépenses de soins de ville du patient et l’APL de son lieu de résidence ne diminuaient pas la probabilité d’être UFU : OR 1.033 IC95% 1.033 à 1.033, et 1.001, IC95% 1.001 à 1.002 respectivement). De même, l’évolution de l’APL et des dépenses des soins de ville entre 2017 et 2021 sur les communes n’étaient pas associée à une diminution locale de la fréquence des patients UFU consultants (OR 1.408, IC95% 0.811 à 2.443 et 1.380 IC95% 0.514 à 3.711 respectivement).
Discussion/Conclusion :
Contrairement à une idée répandue, la fréquence des patients UFU n’est pas associée à un déficit d’accès aux soins de ville. Les interventions visant à diminuer les passages UFU doivent être individuelles plutôt que territoriales.
Aucun
Romain HELLMANN (Paris), Jan CHRUSCIEL, Dimitri PARISE, Stéphane SANCHEZ
|
Salle 242A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI01
11:00 - 12:00
Session Interactive
Triage de masse et prise en charge multivictimes
Catastrophe SSE CUMP, Traumatologie, Triage
Coordonnateur :
Arnaud BOURDÉ (Coordonnateur, Saint-palais)
Quand tout va mal et qu'il faut bien faire pour beaucoup de patients... mieux vaut être prêt !
11:00 - 12:00
Triage de masse et prise en charge multivictimes.
Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
|
Salle 242B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC30
11:00 - 12:30
Conférence
Filières de soins
Gériatrie, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Strasbourg), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Le bon soins au bon patient ? Ici on parle filière de soins !
11:00 - 11:22
Chest pain unit : un réel intérêt ?
Florian BARRET (IDE) (Conférencier, Grenoble)
11:22 - 11:44
Alerte thrombolyse !
Perrine BOURSIN (IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
Filière paramédicale, place de l'IPA en UMH-P.
Thomas PARDON (IPA-U) (Conférencier, Toulouse)
12:06 - 12:28
Filière gériatrique.
Virginie RESTOUILH (IPA) (Conférencier, Strasbourg)
|
Salle 251 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM05
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Sonde d'Or
Ultrasonographie - Echographie
11:00 - 11:10
#44508 - CP025 intérêt de l'échographie précoce réalisée par l'urgentiste dans le diagnostic des fractures des os de la main.
CP025 intérêt de l'échographie précoce réalisée par l'urgentiste dans le diagnostic des fractures des os de la main.
Introduction
La radiographie standard, bien qu'essentielle pour diagnostiquer les fractures des os de la main, peut parfois passer à côté de lésions subtiles. L'échographie, rapide, accessible et sans rayonnement, réalisée par l’urgentiste, offre une alternative prometteuse pour accélérer la prise en charge tout en limitant les coûts et l’exposition aux radiations
Objectif
Évaluer la performance diagnostique de l’échographie réalisée par l’urgentiste pour détecter les fractures des os de la main, en la comparant à la radiographie standard
Matériel et Méthodes
Étude prospective monocentrique menée sur 6 mois dans un service d’urgence, portant sur les patients adultes agés de 15 ans et plus admis pour traumatisme aigu de la main avec suspicion clinique de fracture
Les patients ont été initialement examinés cliniquement pour localiser les zones sensibles ou déformées, puis l'échographie réalisée par des urgentistes formés avec un appareil portable , en ciblant les zones douloureuses ou suspectes, une radiographie standard est effectuée pour chaque patient le scanner a été Utilisé comme référence pour confirmer les diagnostics en cas de discordance entre l’échographie et la radiographie.
Les critères d’évaluation étaient la Sensibilité, spécificité, précision diagnostique de l’échographie par rapport à la radiographie et le temps moyen de réalisation de l’échographie et de la radiographie.
Résultats
50 patients adultes (âge moyen : 34 ± 10 ans, 58 % hommes) ont été inclus.
La Sensibilité de 94 % pour l'échographie vs 88% pour la radiographie, spécificité de 90 % pour l'echo vs 93% pour la radiographie.
L’échographie a détecté 47 fractures confirmées par scanner, tandis que la radiographie en a identifié 45.
60 % des fractures étaient métacarpiennes, et 40 % phalangiennes.
L’échographie a montré une meilleure détection des fractures non déplacées et des lésions corticales superficielles.
l'échographie a été réalisée en 8 ± 2 minutes alors que la radiographie : 15 ± 4 minutes, en incluant le temps d’attente.
85 % des patients ont jugé l’échographie confortable et ont apprécié l’absence d’exposition aux rayonnements.
Conclusion
L’échographie réalisée par l’urgentiste offre une méthode rapide et fiable pour diagnostiquer les fractures des os de la main, tout en réduisant les délais et les coûts associés à l’imagerie standard. Son intégration en pratique clinique nécessite toutefois des formations adaptées et des études multicentriques pour valider son efficacité à grande échelle.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Naoufel CHOUAIB, Said JIDANE, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
11:10 - 11:20
#44054 - CP026 Courbe d’apprentissage de la mesure échographique de l’excursion diaphragmatique chez les internes en Médecine d’Urgence - Étude ExoDia.
CP026 Courbe d’apprentissage de la mesure échographique de l’excursion diaphragmatique chez les internes en Médecine d’Urgence - Étude ExoDia.
Introduction : La mesure échographique de l’excursion diaphragmatique dépisterait les patients en détresse respiratoire aiguë à risque d’aggravation aux urgences. Nous avons souhaité évaluer sa courbe d’apprentissage chez les internes DESMU.
Méthodes : étude prospective monocentrique réalisée auprès des DESMU1 et 3, naïfs de cette pratique. Tous ont suivi une formation théorique complétée par 2 ateliers pratiques à 2 mois d’intervalle (T0 et M2). Des mesures ont été réalisées sur 10 volontaires sains. Les critères de jugement étaient 1) la mesure de l'excursion diaphragmatique droite, chronométrée et validée par l’investigateur expert, 2) la comparaison entre le T0 et le M2, selon la promo DESMU et selon la fréquence d’utilisation de l’échographie.
Résultats : 37 participants ont été inclus : 27 (73%) femmes et 10 (27%) hommes, d’âge moyen 27±3 ans, 24 (65%) DESMU1 et 13 (35%) DESMU3. Les courbes d’apprentissage à T0 et M2 apparaissent dans la Figure. La diminution du temps débute à partir du 6ème essai (p<0,005). La durée moyenne d’acquisition était de 46±13 sec à T0 et de 33±10 sec à M2 (p=0,020). Il n’y avait pas de différence selon la fréquence d’utilisation de l’échographie (p=0,6). Les DESMU3 réalisaient les coupes en 39±10 sec et les DESMU1 en 50±13 sec (p<0,0001).
Conclusions : La mesure de l’excursion diaphragmatique est une technique rapidement acquise par les internes en médecine d'urgence avec une meilleure performance pour les internes plus avancés dans le cursus.
aucun
Jules RAUTENSTRAUCH (Rennes), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Quentin LE CORNU, Vincent LEVREL
11:20 - 11:30
#44270 - CP027 Faut-il utiliser le Lung Ultrasound Score pour l’évaluation de la sévérité et le suivi des patients présentant un syndrome interstitiel pulmonaire ?
CP027 Faut-il utiliser le Lung Ultrasound Score pour l’évaluation de la sévérité et le suivi des patients présentant un syndrome interstitiel pulmonaire ?
Introduction : Le Lung Ultrasound Score (LUS) est un score échographique pulmonaire, lié à la sévérité et la mortalité chez les patients atteints de certains types de syndrome interstitiel (SI). Le rapport PaO2/FiO2 est un marqueur d’hypoxémie et de sévérité chez ces patients. Plusieurs études ont démontré une corrélation entre le LUS et le rapport PaO2/FiO2 renforçant l’hypothèse selon laquelle le LUS permet d’évaluer la sévérité du SI. L’objectif de cette étude était d’évaluer cette corrélation dans le suivi des patients admis des urgences vers les soins intensifs avec un suivi à vingt-quatre et quarante-huit heures. L’objectif secondaire était d’évaluer la corrélation entre le LUS et le SOFA score. Matériel et méthode : Cette étude prospective et multicentrique a été réalisée du 1er février 2023 au 31 août 2024. L’échantillon attendu était de 86 patients pour montrer une amélioration des corrélations préalablement publiées de -0,5 à -0,7. Les exclusions concernaient les patients atteints de pathologies chroniques pulmonaires (BPCO, asthme). Une échographie pulmonaire était réalisée afin de déterminer le LUS à l’admission, à 24h et à 48h. Une gazométrie artérielle était requise dans les 10 minutes de l’échographie pulmonaire afin d’établir le rapport PaO2/FiO2. Résultats: 86 patients adultes en insuffisance respiratoire aiguë admis en soins intensifs ont été inclus. Une faible corrélation linéaire négative non significative entre le LUS et le rapport PaO2/FiO2 a été trouvée à l’admission (coefficient de corrélation: -0,29; IC95%-0,48 à-0,09; p=0,01), à 24h (coefficient de corrélation: -0,1, IC95%-0,33 à 0,14; p=0,38) et à 48h (coefficient de corrélation: -0,09, IC95%-0,38 à 0,21 ; p=0,55). Une faible corrélation linéaire non significative entre le LUS et le score SOFA ont été obtenues à l’inclusion (coefficient de corrélation: 0,15; IC 95%-0,06 à 0,35 p=0,16), à 24h (coefficient de corrélation: 0,07, IC95%-0,17 à 0,3; p=0,56) et à 48h (coefficient de corrélation: -0,01, IC95%-0,3 à 0,29; p=0,95). Conclusion : Aucune corrélation significative n’a été montrée entre le LUS et le rapport PaO2/FiO2 ou le SOFA score chez les patients admis en soins intensifs. Ces résultats invitent à la prudence quant à l’utilisation du LUS pour évaluer l’impact du SI sur la sévérité de l’insuffisance respiratoire aiguë.
Aucun
Zoï PAPADOYANNAKI (Bruxelles, Belgique), Eleonore VASSEUR, Florence DUPRIEZ
11:30 - 11:40
#44233 - CP028 Echocardiographie transthoracique clinique: concordance entre médecins urgentistes et cardiologues.
CP028 Echocardiographie transthoracique clinique: concordance entre médecins urgentistes et cardiologues.
Introduction: L’essor de l’échographie cardiaque clinique en médecine d’urgence a révolutionné la prise en charge des patients avec un apport diagnostique et thérapeutique certains. Même si des recommandations ont été établies par la SFMU, la concordance entre médecins urgentistes et cardiologues n’a jamais été évaluée en France. L’objectif de notre étude était d’évaluer la concordance en échocardiographie entre urgentistes et cardiologues sur l’ensemble des paramètres recommandés dans les référentiels de la SFMU.
Méthode : Nous avons mené une étude prospective, monocentrique à l'USIC du CHU de Toulouse. Chaque praticien urgentiste se rendait à l’USIC et pratiquait 5 échographies sur 5 patients différents préalablement inclus. L’analyse portait sur la FEVG visuelle, la recherche de troubles de la cinétique segmentaires, d’un cœur pulmonaire aigu, de valvulopathie, l’étude des pressions de remplissages du VG, du péricarde de la veine cave inférieure et enfin la mesure de l’ITV sous aortique. Le taux de concordance était déterminé pour chaque paramètre ainsi que les sensibilités et spécificités des urgentistes.
Résultats: 49 échocardiographies ont été réalisées. Tous les taux de concordance bruts étaient au moins de 84% sauf pour la mesure de l’ITV sous aortique (76%[61-87%]). Les sensibilités étaient supérieures à 80% sauf pour l’identification de la paroi en cas de trouble de la cinétique segmentaire du VG, la détection de rétrécissement mitral (50%[7-93%]), d’une fuite aortique sévère (33%[1–91%]), d’un rétrécissement aortique (70%[35–93%]) ou d’un septum paradoxal (50%[1–99%]). Toutes les spécificités dépassaient les 90% sauf pour l’identification d’une ITV sous aortique basse (69%[41-89%]), d’une FEVG altérée (81%[54-96%]), et de la présence d’une anomalie de la contractilité segmentaire (80%[61-92%]).
Conclusion: Les médecins urgentistes sont techniquement performants dans la réalisation de l’échographie cardiaque clinique telle que recommandée par la SFMU et peuvent l'intégrer de manière fiable à leur pratique.
Aucun
Hugo GERMAIN (TOULOUSE)
11:40 - 11:50
#43944 - CP029 L'échographie trachéale et pleurale pour vérifier la bonne position de la sonde d'intubation en pré-hospitalier.
CP029 L'échographie trachéale et pleurale pour vérifier la bonne position de la sonde d'intubation en pré-hospitalier.
Contexte : Le contrôle de la bonne position de la sonde d’intubation par méthode
échographique a prouvé son efficacité dans des études hospitalières mais peu d’études
l’ont validée en médecine pré-hospitalière.
Matériel et Méthodes : Étude diagnostique, bicentrique, prospective incluant 72 patients.
Tous les patients intubés en pré-hospitalier ont été inclus. Le bon positionnement a été
apprécié sur : l’analyse de la capnographie, l’auscultation pulmonaire puis la réalisation
d’une échographie trachéale et pleurale et comparé par les résultats en imagerie thoracique
(gold standard). Pour les deux méthodes, on calcule la Se, Sp, VPP et la VPN. Les mêmes
paramètres sont calculés avec une interprétation modifiée de l’imagerie thoracique tenant
compte du potentiel replacement de la sonde par le médecin. L’étude a été déclarée
conforme par le DPO ainsi que du RGPD de l’Université́ de Lille (N°2023-152).
Résultats : 23,6% (17/72 patients) avaient une échographie positive en faveur d’une
intubation sélective contre 9,7% (7/72 patients) pour le couple capnographie/auscultation.
Pour la méthode échographique on retrouve une Se de 0,88 [IC 95% 0,64-0,99], une Sp de
0,96 [IC 95% 0,87-1,00], une VPP de 0,88 [IC 95% 0,64-0,99] et une VPN de 0,96 [IC 95%
0,87-1,00].
Conclusion : L’échographie trachéale et pleurale est une méthode efficace et
prometteuse pour la vérification de la position endotrachéale et non sélective de la sonde
d’intubation en pré-hospitalier.
aucun
Arthur DURIEZ (Lille), Alexandre ANDRIES, Eric WIEL
11:50 - 12:00
#44354 - CP030 Diagnostic échographique des fécalomes : étude pilote observationnelle prospective multicentrique contre scanner.
CP030 Diagnostic échographique des fécalomes : étude pilote observationnelle prospective multicentrique contre scanner.
Diagnostic échographique des fécalomes : étude pilote observationnelle prospective multicentrique contre scanner
introduction :
le fécalome constitue une pathologie fréquente chez les patients adultes dont le diagnostic est difficile. Le diagnostic de certitude repose sur le scanner, examen peu disponible dans cette indication. L’échographie clinique a montré son intérêt chez l’enfant, le but de ce travail est d’explorer ses performances chez l’adulte
matériel et méthode :
il s’agissait d’une étude pilote observationnelle multicentrique prospective réalisée dans trois centre. Un accord du comité d’éthique a été obtenu. Les patients devant bénéficier d’un scanner après échographie clinique pour le bilan de douleurs abdominales ont été inclus après recueil de la non-opposition. Les critères d’exclusion étaient les mineurs, les majeurs protégés et les femmes enceintes. Un fécalome était recherché en échographie, le diamètre du rectum mesuré. Les mêmes mesures étaient réalisées au scanner. L’objectif principal était la sensibilité de l’échographie pour l’exclusion du fécalome. Les critères secondaires étaient les autres caractéristiques diagnostiques, la difficulté de visualisation du rectum (de 1, très facile à 4, très difficile) et la corrélation entre les diamètres rectaux mesurés en échographie et en scanner. S’agissant d’une étude pilote, un nombre de sujet n’a pas été déterminé. Les analyses ont été réalisées avec R dans l’environnement Rstudio.
Résultats :
72 patients ont été inclus, 4 secondairement exclus du fait de l’absence de scanner, 68 patients ont donc été analysés, 32 femmes et 36 hommes (70 ± 20 ans). Un fécalome au scanner était présent chez 22 patients (32%). La sensibilité de l’échographie était de 95 % [IC95 % 77-99%] avec un rapport de vraisemblance négatif de 0,05 [IC95 % 0,01-0,33%]. La spécificité était de 93 % [IC95 % 82-99%] avec un rapport de vraisemblance positif de 87 % [IC95 % 70-95%]. La difficulté de visualisation du rectum était : 1 (25 patients, 62 %), 2 (7 patients, 17 %), 3 (6 patients, 15%) et 4 (2 patients, 5%). La corrélation entre les diamètres en échographie et en scanner était excellente (R2 0,83, p< 0,01).
Conclusion :
L’échographie possède une bonne sensibilité pour le fécalome mais sa borne inférieure de l’intervalle de confiance est trop élevée pour l’éliminer. Cette étude a les limites suivantes : un nombre limité de patients et l’absence de recueil de la réplétion vésicale. Ces résultats doivent être confirmés.
Aucun
Ariane JUNGER, Claire MORDANT, Christophe BERRANGER, Quentin LE BASTARD, Julien GUÉGAN, Philippe LE CONTE (Nantes)
12:00 - 12:10
#44241 - CP031 Impact économique de l’utilisation de l’échographie clinique dans la douleur du quadrant supérieur droit de l’abdomen aux urgences.
CP031 Impact économique de l’utilisation de l’échographie clinique dans la douleur du quadrant supérieur droit de l’abdomen aux urgences.
Introduction : L’échographie clinique de médecine d’urgence (ECMU) présente une performance diagnostique élevée pour l’évaluation des douleurs du quadrant supérieur droit (QSD) de l’abdomen. Son utilité dans la démarche diagnostique pour ces douleurs est appuyée par plusieurs études. L’impact socio-économique de l’ECMU est quant à lui peu évalué. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer l’impact économique, tant pour la société que pour le patient, de l’utilisation de l’ECMU dans la douleur du QSD. Matériel et Méthode : Cette étude constitue une analyse secondaire basée sur les résultats d’une étude prospective menée en 2023 qui évaluait l’impact de l’utilisation de l’ECMU dans la démarche diagnostique pour 62 patients présentant une douleur du QSD. Une comparaison des coûts engagés avant et après l’intégration de l’ECMU dans l’examen clinique a été réalisée, en prenant en compte les traitements et examens complémentaires prescrits. Résultats : L’utilisation de l’ECMU pour la douleur du QSD aux urgences permet d’épargner une somme globale moyenne de 69,1 euros par patients (IC95% 42,0-96,3) (p<0,01). L’institut national d’assurance invalidité (INAMI) belge épargne une moyenne de 66,5 euros (IC95% 40,1-92,3) (p<0,01) et le patient 2,6 euros (IC95% 1,8-3,4) (p<0.01). Cette épargne reste significative (p<0,01) en considérant la facturation de l’ECMU à 25 euros. Lorsque l’ECMU est négative, l’économie moyenne générée est de 57,5 euros (IC95% 13,3-101,7) (p<0,01) et de 81,5 euros (IC95% 48,8-114,3) (p<0,01) lorsqu’elle est positive. L’économie globale concernant uniquement les examens complémentaires est de 61,3 euros (IC95% 34,4-88,3) (p<0,01) et de 7,8 euros (IC95% 3,5-12,1) (p<0,01) pour les traitements. Conclusion : L’utilisation de l’ECMU dans l’évaluation des douleurs du QSD de l’abdomen présente un impact économique favorable pour la société à travers l’économie pour l’INAMI et le patient. Elle permet de réduire les coûts associés aux examens complémentaires et aux traitements, indépendamment du résultat de l’ECMU, et ce, même en tenant compte des frais de facturation de l’ECMU.
Aucun
Delphine DRUEZ (Bruxelles, Belgique), Florence DUPRIEZ
12:10 - 12:20
#44515 - CP032 intérêt de l'échographie réalisée par l'urgentiste dans le diagnostic des fractures du 5° métatarsien.
CP032 intérêt de l'échographie réalisée par l'urgentiste dans le diagnostic des fractures du 5° métatarsien.
Les fractures du 5ᵉ métatarsien, parmi les plus fréquentes en traumatologie, nécessitent une prise en charge rapide et précise. La radiographie, bien qu’étant l’examen de référence, présente des limites dans certains contextes, notamment l’attente prolongée et l’exposition aux radiations. L’échographie, rapide et non irradiant, apparaît comme un outil complémentaire prometteur, particulièrement en milieu urgentiste.
Matériel et Méthodes
Type d’étude : Étude prospective, descriptive et analytique sur une période de 06 mois dans un service d'urgence.
Population étudiée: patients âgés de 15 à 65 ans présentant une suspicion clinique de fracture du 5ᵉ métatarsien après un traumatisme, incluant douleur localisée et œdème. Les polytraumatisés et les patients avec des plaies ouvertes ont été exclus.
Protocole : Une échographie réalisée par un urgentiste formé (durée : 10 minutes), puis une radiographie standard en deux incidences réalisée par le service d’imagerie, Les diagnostics des deux techniques comparés par un radiologue indépendant, une confirmation des discordances faite par scanner ou suivi clinique à 15 jours.
Paramètres étudiés : Sensibilité et spécificité de l’échographie, temps moyen de réalisation pour chaque technique, Satisfaction des patients via un questionnaire.
Résultats
25 patients on été inclus
Âge moyen de 35 ± 12 ans, avec 14 femmes et 11 hommes. Les causes des traumatismes incluaient des chutes (60 %) et des impacts directs (40 %).
Performances diagnostiques :
Sensibilité de l’échographie : 92 %.
Spécificité de l’échographie : 88 %.
Concordance avec la radiographie : 90 %.
Les fractures non détectées par l’échographie étaient principalement intra-articulaires ou complexes.
Avantages opérationnels :
Temps moyen de réalisation : 8 ± 2 minutes pour l’échographie contre 22 ± 5 minutes pour la radiographie.
Satisfaction des patients : 96 % des patients ont jugé l’échographie confortable, et 85 % préféraient une technique sans rayonnement.
Conclusion
L’échographie réalisée par des urgentistes constitue une alternative rapide, fiable et bien acceptée pour le diagnostic des fractures du 5ᵉ métatarsien. Son intégration dans les pratiques cliniques pourrait réduire les délais de prise en charge, en particulier dans les environnements où l’accès à la radiographie est limité. Une formation spécifique des urgentistes en imagerie osseuse est nécessaire pour optimiser son utilisation.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
12:20 - 12:30
#44205 - CP033 Intérêt du repérage échographique du site de ponction lombaire aux urgences.
CP033 Intérêt du repérage échographique du site de ponction lombaire aux urgences.
Introduction: Les repères anatomiques utilisés pour déterminer l'espace intervertébral correct pour la ponction lombaire (PL) sont trompeurs dans 30 % des cas
La ponction lombaire peut se compliquer d'un syndrome postponction lombaire ou d'une lésion traumatique du cône terminal de la moelle épinière
L'échographie est devenue un outil important en anesthésie et en médecine d'urgence, en particulier pour localiser le bon espace intervertébral à cathétériser ; elle est facile à apprendre et à utiliser. Nous avons comparé la localisation du site de ponction lombaire choisi en fonction de la localisation anatomique conventionnelle et du repérage echographique
Méthodes: Étude observationnelle prospective monocentrique dans un service d'urgences médicales et chirurgicales. Le critère d'évaluation principal était la distance moyenne en millimètres entre le site de ponction choisi après repérage anatomique et après repérage échographique.
Les patients admis entre le 02/02/2023 et le 04/03/2023 avec une indication potentielle de PL ont été inclus. La distance observée a été exprimée en moyenne avec un intervalle de confiance à 95% après vérification de la normalité de la distribution
Résultats: Du 02/02/2023 au 04/03/2023, 52 patients ont été inclus. L'âge moyen était de 45,5 ans, 33% étaient des hommes.
L'IMC moyen était de 25,04 kg/m².21% avaient une déformation déclarée ou constatée du rachis lombaire (cyphoscoliose: 11%, hyperlordose: 4%, autre: 6%) et 13% une arthrose.
Les patients ont été admis aux urgences pour syndrome méningé 52%, céphalée fébrile 27% ou céphalée brutale 21%
La localisation échographique différait de la localisation anatomique conventionnelle, avec une distance moyenne de 32 mm (IC 95 % 27 - 37). La distance verticale moyenne était de 29 mm (IC 95 % 24 - 34). La distance horizontale moyenne était de 8 mm (IC 95 % 6 - 10). Le taux de modification de l'espace intervertébral était de 59 %.
La facilité moyenne de réalisation de l'échographie, évaluée par une note subjective donnée par le médecin qui l'a réalisée, était de 7,8/10
CONCLUSION: L'identification échographique du site de ponction lombaire diffère de la localisation anatomique. La distance moyenne entre les deux méthodes est égale à un espace intervertébral. Il existe surtout une variation verticale du point de ponction selon la méthode utilisée. Ces résultats pourraient expliquer au moins en partie le faible taux d'échec de la ponction lombaire lorsqu'elle est réalisée après échorepérage
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Mosaab ELABBADI, Said JIDANE, Tahir NEBHANI, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH
|
Salle 252A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW03
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Interventionnel : principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne)
Comprendre, observer et aborder sous écho les principaux blocs nerveux en médecine d'urgence
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
|
Salle 252B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW04
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo vasculaire. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
L'exploration des vaissaux comme si vous y étiez... Et pas de chichi entre veines et artères !
Qui le vendredi soir après 17h00 n'a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d'apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
|
Salle 253 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC15
11:00 - 12:30
Conférence
Accouchement inopiné
Ambulanciers, Obstétrique / Gynécologie, Pédiatrie, Régulation
Modérateurs :
Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Chaumont), Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Président du Collège Aquitain de Médecine d'Urgence)
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
L'accouchement inopiné est une situation particulière, souvent source de stress pour les équipes soignantes. Cette session explique les différents aspects et différentes phases à connaitre, de l'appel à l'arrivée de maman et bébé à l'hôpital.
11:00 - 11:22
Accoucher au téléphone.
Beatrice CLARE (ARM) (Conférencier, Tulle)
11:22 - 11:44
Naissance en SMUR, qui fait quoi ?
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
11:44 - 12:06
Accueil du nouveau né.
Claire PETTON (Ide) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Transporter maman et bébé en toute sécurité.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
|
Salle 342A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 37 A
11:00 - 12:30
Atelier Médecins
Prise en charge d’un vertige au SAU et en Régulation Médicale
NEW, Neurologie
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Sophie BOUCHER (Mcu-ph) (Conférencier, Angers), Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Margaux RYCKEBOER (PHC) (Conférencier, Angers)
Réduire la zone grise d’incertitude :
Evaluation et décision diagnostique et thérapeutique face à un vertige grâce à un algorithme : Nouvelle nosologie (DVUA, DEADLY D’S ou les 6D). Reconnaissance et classification d’un nystagmus, usage approprié du HINTS, manœuvres diagnostique face à un vppb et manœuvres thérapeutiques. Valeur de l’imagerie.
|
Salle 342B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS-ARM 40
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Approfondir sa pratique en régulation
Régulation
Coordonnateur :
Igor OUSS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers :
Stéphane DELFINI (Assistant de Régulation Médicale) (Conférencier, Toulouse), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bobigny)
Identifier le cheminement de son action professionnelle et la réajuster au fil de l’eau dans les domaines du raisonnement, des outils mis en œuvre et de la relation. Expérimenter des stratégies alternatives, épurer l’acte de régulation afin d’en améliorer la performance.
|
Salle 343 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM42
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session Board Recours au soins
Précarité et recours aux soins urgents
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences, Qualité
Modérateurs :
Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Gilles MOALIC (Praticien hospitalier) (Angoulême)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Le board Recours aux Soins vous présentera les lignes directrices de ses travaux, autour des patients en situation de précarité.
11:00 - 11:22
Retour sur l'enquête Urgences 2023.
Elvire DEMOLY (Cheffe de projet enquête Urgences 2023) (Conférencier, Paris)
11:22 - 11:44
Biais d'évaluation : comment en prendre conscience ?
Fabien COISY (Chef de clinique) (Conférencier, Nîmes)
11:44 - 12:06
Les patient sans domicile : les repérer.
Valérie THOMAS (directrice médicale) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Impact de la réorganisation des soins primaires chez les patients en situation de précarité.
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
|
Salle 351 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS-ARM 41
11:00 - 12:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Echelle de tri ARM
Régulation, Triage
Coordonnateur :
Ludovic RADOU (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
Les objectifs sont :
1. Comprendre l’objectif du tri ARM et la priorisation qui va avec
2. Améliorer et homogénéiser les pratiques ARM de triage pour augmenter la qualité et la sécurité de prise en charge des requérants
3. S’acculturer le TRI ARM avec l’échelle de tri ARM
|
Salle 352A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC01
11:00 - 12:00
Flash communications
Arrêt cardiorespiratoire
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Modérateur :
Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais)
11:00 - 11:07
#43956 - FC001 Analyse de l’effet des variations de qualité de compressions thoraciques sur la variable ∆CO2 intégrée au nouvel indicateur de qualité HQ-CC de la réanimation cardiopulmonaire.
Analyse de l’effet des variations de qualité de compressions thoraciques sur la variable ∆CO2 intégrée au nouvel indicateur de qualité HQ-CC de la réanimation cardiopulmonaire.
Introduction : Actuellement, au cours d’une réanimation cardiopulmonaire, l’End-Tidal CO2 (EtCO2) est monitoré. Des travaux récents montrent que l’analyse complète du capnogramme évaluerait l’efficacité des compressions thoraciques, au moyen d’un nouvel indice appelé HQ-CC (haute qualité-compressions thoraciques), basé sur la valeur maximale de CO2 et sur la décroissance CO2 à travers le ∆CO2. Nous faisons l’hypothèse que le ∆CO2 reflète l'élimination du CO2, et plus le ∆CO2 est élevé, plus l'élimination du CO2 est importante ainsi meilleure est la qualité des compressions thoraciques. Nous avons étudié l’impact des modifications de qualité de CT, en termes de profondeur et de fréquence sur le ∆CO2.
Matériels et Méthodes : Une étude sur banc de ventilation a été réalisée, afin d’analyser dans quelle mesure le ∆CO2 est corrélé à la circulation en dégradant la profondeur et la fréquence. Nous avons étudié quelle caractéristique entre la profondeur et la fréquence a le plus d’impact sur le ∆CO2. Cette étude intègre un mannequin de CT (POUTAC), une tête réaliste intubable (Georges, KerNel Biomedical), un resistor de Starling, un CPRmeter 2 (Laerdal) et un ventilateur Monnal T60 (ALMS). Les données de fréquence, compression, profondeur et de CO2 sont obtenues en continu.
Résultats : Le ∆CO2moyen est significativement différent (p-value < 0,001) entre le groupe de qualité optimale de CT et le groupe de qualités dégradées, avec des valeurs moyennes respectives de ∆CO2 de 39,2% [IC95% (35.2 ; 43,3)] et de 29,5% [IC95% (25,6 ; 33,3)]. Il n’y a pas de différence significative de CO2max moyen entre les 2 groupes. Le ∆CO2moyen est plus faible en dégradant la fréquence des CT plutôt que la profondeur.
Conclusion : Le ∆CO2, variable majeure de l’indice HQ-CC est corrélé à la qualité de la RCP et notamment à la fréquence, et dans une moindre mesure à la profondeur des CT. Le capnogramme permettrait ainsi de monitorer efficacement et de détecter des écarts aux critères de qualités optimaux de CT. Des travaux complémentaires sont nécessaires pour confirmer cela et attester que le HQ-CC évolue de manière comparable au ∆CO2, avant d’envisager son utilisation sur modèles porcins voire humains.
Aucun
Clarissr MARTIN (ANGERS)
11:07 - 11:14
#43883 - FC002 Pronostic cardiaque à long terme après un arrêt cardiaque extra-hospitalier réfractaire traité par ECPR en pré-hospitalier.
Pronostic cardiaque à long terme après un arrêt cardiaque extra-hospitalier réfractaire traité par ECPR en pré-hospitalier.
Introduction : l’ECPR est un traitement de 2e ligne de l’arrêt cardiorespiratoire (ACR) réfractaire, souvent lié à un syndrome coronarien aigu (SCA). La pose de l’ECPR en pré-hospitalier pour des ACR extra-hospitaliers a été initiée en 2011 en Ile-de-France, avant d’être progressivement adoptée par d’autres villes et pays. Cependant, le pronostic cardiaque à long terme des patients traités par ECPR est mal connu.
Méthode : nous avons mené une étude rétrospective monocentrique (Hôpital Necker, Paris) du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2023. Les patients ayant plus de 18 ans étaient inclus s’ils ont présenté un ACR extra-hospitalier d’origine coronarienne, et traités par ECPR en pré-hospitalier. L’objectif principal est d’évaluer la récupération cardiaque à 1 an grâce au score NYHA. Les autres objectifs étaient d’évaluer la survie avec bon pronostic neurologique, l’évolution de la FEVG et la capacité de reprendre un travail.
Résultats : 114 patients au total étaient inclus dans l’étude. A 1 an, 24/114 (21%) étaient vivants avec bon pronostic neurologique. Parmi eux, 78% avaient un NYHA = 1 à 1 an. La moitié avaient une FEVG >50% à 1 an. En 2024, 21/24 étaient en vie et avaient repris un travail avec une médiane de temps de 10 mois [3–21] après l’ACR.
Conclusion : la majorité des patients traités par ECPR en pré-hospitalier pour un ACR extra-hospitalier réfractaire lié à un SCA avaient une récupération cardiaque favorable à 1 an, avec un bon pronostic fonctionnel.
Aucun
Joëlle KHOURY (Paris), Tal SOUMAGNAC, Jean-Herlé RAPHALEN, Alice HUTIN, Lionel LAMHAUT
11:14 - 11:21
#44145 - FC003 Évaluation de la qualité des manœuvres ventilatoires au masque facial des équipes secouristes professionnelles lors des arrêts cardiaques extrahospitaliers de l'adulte, résultats préliminaires d’une étude prospective observationnelle.
Évaluation de la qualité des manœuvres ventilatoires au masque facial des équipes secouristes professionnelles lors des arrêts cardiaques extrahospitaliers de l'adulte, résultats préliminaires d’une étude prospective observationnelle.
Introduction.
Des études ont évalué la qualité des ventilations manuelles au masque facial lors d’arrêts cardiaques (AC) simulés sur mannequin, mais peu de données existent sur le monitorage en situation réelle. Cette étude visait à monitorer et évaluer la qualité des ventilations manuelles d’équipes secouristes lors d’AC extrahospitaliers(ACEH).
Matériel Méthodes: Étude prospective observationnelle incluant des adultes en ACEH. La fenêtre d'observation était le temps de prise en charge secouriste avant arrivée du SMUR. Un ballon autoremplisseur équipé d'un dispositif de monitorage enregistrait le volume insufflé (Vi), volume courant (Vt), volume de fuite et taux de fuite (1-(Vt/(Vi-Vt)). Les valeurs étaient masquées aux intervenants. Résultats exprimés par les médianes [interquartiles] et pourcentages (%). Un modèle mixte généralisé prenait en compte les mesures répétées intra-patient. Etude validée par un Comité d'Ethique.
Résultats: De mai à octobre 2023, 104 patients consécutifs ont été inclus (âge 74ans[60-86], 60 % d’hommes) avec 44[30-67] ventilations par patient. Le volume insufflé était de 538[412-645]ml, le volume courant de 291[219-405]ml et le volume de fuite au masque de 199[119-287]ml, soit un taux de fuite de 41%[26-54%].
Conclusion: L'étude souligne l'importance d'améliorer la qualité des ventilations manuelles lors d'ACEH. Le taux de fuite élevé pourrait être attribuable aux patients (régurgitation, anatomie face), aux sauveteurs (technique, charge cognitive).
Aucun
Frédéric LEMOINE (Paris), Alexandre PETERMANN, Bruno TASSART, Marina SALOME, Justin LISCIA, Sabine LEMOINE, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
11:21 - 11:28
#44081 - FC004 Défibrillateurs en accès libre : l'heure de leur réanimation a sonné. Etude ARLOD1.
Défibrillateurs en accès libre : l'heure de leur réanimation a sonné. Etude ARLOD1.
Introduction
La défibrillation est la pierre angulaire de la réanimation de l’arrêt cardiaque préhospitalier. Environ 500.000 défibrillateurs (DAE) sont désormais accessibles en France. Qu’ils soient fonctionnels est évidemment indispensable.
Objectif : évaluer la conformité de ces défibrillateurs.
Méthodes
Audit mené par un prestataire lors de la maintenance de DAE dans des lieux publics en France (à l'exclusion de ceux utilisés par les équipes de secours et les établissements de santé). DAE inspectés sur leur site d'installation de 2021 à 2023.
Critères de non-conformité : stockage inapproprié (absence de système de surveillance et/ou de régulation de température pour maintenir une température de 0 à 40°C pour préserver appareil et électrodes, sensibles aux températures extrêmes), électrodes ou batteries périmées ou non conformes (normes ANSM).
Résultats
Sur 6.021 DAE inspectés, 3.558 (59%) ont été jugés non conformes.
Principaux motifs de non-conformité : électrodes et/ou batteries périmées (N=1.949, 32%), stockage inapproprié (N=479, 8%), rappel de sécurité des électrodes (N=472, 8%), rappel de sécurité du DAE (N=228, 4%), électrodes non conformes (N=212, 4%) et batterie de secours périmée (N=218, 4%) (Figure).
Conclusion
Près des deux tiers des défibrillateurs ne répondaient pas aux normes attendues. Quelle que soit leur efficacité potentielle, ce résultat est alarmant. De nombreux défibrillateurs ne sont pas entretenus.
Aucun
Bruno THOMAS-LAMOTTE (PARIS), Nordine BENAMEUR, Petrovic TOMISLAV, Jean-Louis COULON, Frédéric LAPOSTOLLE
11:28 - 11:35
#44325 - FC005 Impact de la fréquence d'une activité électrique sans pouls sur la survie des patients en arrêt cardiaque extrahospitalier d'origine évidente.
Impact de la fréquence d'une activité électrique sans pouls sur la survie des patients en arrêt cardiaque extrahospitalier d'origine évidente.
Introduction : Les patients souffrant d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) sans étiologie évidente qu’un événement d’origine cardiaque avec une activité électrique sans pouls (AESP) dont la fréquence est plus élevée ont un meilleur pronostic. Ceci n’a pas été décrit chez les patients dont l’ACEH a une cause évidente. Cette étude vise à évaluer l’interaction entre la présence d’une cause évidente à l’ACEH et la relation entre la fréquence cardiaque de l’AESP et le taux de survie, ainsi qu’à décrire cette association chez cette sous-population.
Matériel et méthodes : La présente étude de cohorte utilise le registre ‘ROC Cardiac Epistry 3’, ayant inclus des patients avec ACEH de 11 sites nord-américains entre 2011 et 2015. Parmi ceux-ci, les patients non-traités, de moins de 18 ans, avec une asystolie ou qui ont souffert d’un arrêt cardiaque devant les paramédics ont été exclus. La mesure de résultat principale était la survie au congé hospitalier. Les patients ont été séparés en sept groupes en fonction de leur fréquence électrique : 1-20 battements par minute (bpm); 21-40 bpm; […]; plus de 120 bpm et comparés à ceux avec un rythme initial défibrillable. Nous avons évalué l’interaction recherchée et les associations d’intérêt à l’aide d’une régression logistique multivariée.
Résultats : Parmi les 120306 patients inclus dans le registre, 18540 patients (AESP: 7746 [42%]; rythme initial défibrillable: 10794 [58%]; cause évidente : 865 [5%]; sans cause évidente : 17675 [95%]) ont pu être inclus. Nous avons pu mettre en évidence une interaction entre la présence d’une cause évidente et l’association entre la fréquence de l’AESP et la survie (p<0.001). Parmi les patients avec une cause évidente, les patients avec une fréquence électrique de 80 ou plus avaient une chance de survie supérieure à ceux avec un rythme initial défibrillable (rapport de cote ajusté [RCA]de 4,66[IC95% 2,17-9,58] à 37,70 [4,50-316,09]) alors que pour les patients d’étiologie cardiaque présumée, les patients avec une fréquence électrique inférieure à 100 bpm avaient une chance de survie inférieure à ceux avec un rythme initial défibrillable (RCA de 0,15 [IC95% 0,11-0,21] à 0,55 [0,41-0,75]).
Conclusion : La fréquence électrique de l’AESP semble être un prédicteur fort de survie chez les patients avec un ACEH dont la cause est évidente. Il serait intéressant de décrire la proportion de pseudo-AESP chez cette population afin d’optimiser leur pronostication davantage.
Aucun
Dr Alexis COURNOYER, Yiorgos Alexandros CAVAYAS, Samuel BLAIS, Zoé GARCEAU-TREMBLAY, Rodrigo FLORES-SOTO, Lawrence LEROUX, Justine LESSARD, Raoul DAOUST (Montréal, Canada)
11:35 - 11:42
#44438 - FC006 Facteurs de variabilité de prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier selon l’âge en France : faut-il vraiment réanimer les patients âgés ? Une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
Facteurs de variabilité de prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier selon l’âge en France : faut-il vraiment réanimer les patients âgés ? Une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
Introduction: L’incidence de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH) augmente avec l’âge, tandis que sa survie diminue. Alors que la prise en charge préhospitalière nécessite une approche individualisée, les données sur l’influence de l’âge dans les décisions de réanimation restent limitées. L’objectif principal de ce travail est d'identifier et de caractériser les profils de patients pris en charge pour ACEH par un SMUR à l’échelle nationale, et d’évaluer la variabilité de leur prise en charge selon l’âge. Les objectifs secondaires incluent l’étude des associations pronostiques de ces profils.
Méthodes: À partir du registre RéAC, nous avons inclus les patients adultes pris en charge pour ACEH non traumatique entre le 01/07/2011 et le 02/04/2024 en France. L’identification des profils a été effectuée par clustering non supervisé (SOMs).
Résultats: Sur les 124 619 patients, 6 groupes identifiés présentaient des différences liées à l’âge. Les plus jeunes recevaient des interventions plus intenses et présentaient une meilleure survie à 30 jours. Les plus âgés bénéficiaient généralement d’interventions limitées, mais parmi eux, certains ont été traités de façon plus invasive, entraînant un meilleur pronostic.
Conclusion: L’intensité de prise en charge SMUR des patients en ACEH, et leur survie, varient avec leur âge. Chez les jeunes, des interventions soutenues améliorent la survie. Chez les plus âgés, une approche plus nuancée semble nécessaire.
Aucun
Simon CAHEN (Paris), Etienne AUDUREAU, Francois REVAUX, Steven BENNINGTON, Eric LECARPENTIER, Matthieu HEIDET
11:42 - 11:49
#43892 - FC007 Évaluation de l’éligibilité à un soutien cardiocirculatoire par Extracorporeal Life Support chez les patients ayant présenté un arrêt cardio-respiratoire extrahospitalier pris en charge par le SMUR du CHU de La Réunion.
Évaluation de l’éligibilité à un soutien cardiocirculatoire par Extracorporeal Life Support chez les patients ayant présenté un arrêt cardio-respiratoire extrahospitalier pris en charge par le SMUR du CHU de La Réunion.
Introduction : L’oxygénation par membrane extracorporelle veino-artérielle (ECMO-VA) pour l’arrêt cardiorespiratoire (ACR) suscite un intérêt croissant, bien que son efficacité reste à évaluer. En France métropolitaine, un taux d’éligibilité de 4 % a été rapporté. Compte tenu des spécificités géographiques et démographiques de La Réunion, nous avons supposé un taux d’éligibilité plus élevé.
Méthodes : Cette étude rétrospective de cohorte a été réalisée sur l’île de La Réunion, incluant les ACR extra-hospitaliers d’origine médicale pris en charge par le SMUR entre le 01/01/2021 et le 31/12/2022. L’éligibilité à l’ECMO a été évaluée avec l’algorithme de la SFAR.
Résultats : Parmi 1 528 cas, 1 082 ont bénéficié d’une réanimation spécialisée, et 64 (5,9 %) étaient théoriquement éligibles à l’ECMO, dont 50 (4,6 %) qui répondaient aux critères d’ACR réfractaire, taux cohérent avec les données des études parisiennes. La suspicion d’infarctus du myocarde était associée à l’éligibilité (OR=4,78 ; p=0,001). De plus, 93,8 % des patients éligibles avaient des temps de low-flow < 100 minutes, confirmant la faisabilité de la mise en œuvre. Parmi les 4 patients ayant reçu une ECMO, un a survécu au-delà de 3 mois.
Conclusion : Les taux d’éligibilité à l’ECMO à La Réunion sont comparables à ceux de France métropolitaine, suggérant des possibilités d’implantation malgré les contraintes géographiques. La mise en place d’un protocole ECMO pour les ACR apparaît comme une perspective intéressante.
Aucun
Louise DE SAINT JACOB (Saint Pierre, Réunion), Amélie LEGRIS, Margot FAURE, Rémi GIRERD, Matthieu DANIEL
11:49 - 11:56
#44379 - FC008 Place de l’amiodarone dans la réanimation de l’arrêt cardiaque hospitalier. Etude AMIODAQUAND.
Place de l’amiodarone dans la réanimation de l’arrêt cardiaque hospitalier. Etude AMIODAQUAND.
Introduction
L’amiodarone s’est avérée n’être pas supérieure au placebo dans une étude randomisée. Pourtant, elle figure encore dans les recommandations et est très largement utilisée. Nous nous sommes demandés à quel moment les médecins introduisait l’amiodarone dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque préhospitalier (ACP).
Méthodes
Données départementales du registre RéAC, 4 SMUR, 1 janvier 2013- 30 novembre 2024.
Inclusion : tous les patients avec réanimation par l’équipe du SMUR.
Paramètres : âge, genre, critères d’Ustein.
Les patients ont été regroupés par nombre de choc électrique externe reçu. Pour chaque groupe, nous avons regardé la proportion de patients ayant reçu de l’amiodarone et le taux de reprise d’une activité cardiaque spontanée (RACS).
Résultats
Sur 10.470 patient inclus dans le registre, 5.684 (54%) ont été analysés. Il s’agissait de 3.934 (69%) homme et 1.750 (31%) femme, d’âge médian 62 (49-73) ans. 837 (16%) ont reçu de l’amiodarone. 1.870 (33%) ont présenté une RACS dont 380 (45%) après administration d’amiodarone. Après 3 chocs, la moitié des patients a reçu de l’amiodarone. Le moment d’administration de l’amiodarone en fonction du nombre de chocs électriques est dans la figure.
Conclusion
Le moment d’administration de l’amiodarone est éminemment variable et clairement pas corrélé à la survenue d’une RACS.
Aucun
Lucie LANDREAT (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Lisa WEISSLINGER, Angélie GENTILHOMME, Priscilia HSING, Isabelle SCHILTZ, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC02
11:00 - 12:00
Flash communications
Atteintes respiratoires
Pneumologie
Modérateur :
Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Marseille)
11:00 - 11:07
#43987 - FC009 Prise en charge des pneumothorax spontanés: impact des recommandations 2023 et analyse de la filière ambulatoire.
FC009 Prise en charge des pneumothorax spontanés: impact des recommandations 2023 et analyse de la filière ambulatoire.
INTRODUCTION: Les recommandations formalisées d'experts (RFE) de 2023 codifient la prise en charge du pneumothorax spontané primaire (PSP). L’objectif de ce travail était d’évaluer l'impact des RFE de 2023, en comparant la prise en charge aux urgences des PSP, la durée d’hospitalisation, la survenue de complications avant et après leur parution. Le second objectif était d’évaluer l’impact de la mise en place de la filière spécifique ambulatoire.
MATERIEL & MÉTHODE: Il s’agissait d’une étude de cohorte descriptive rétrospective incluant tous les patients admis aux urgences adultes pour pneumothorax spontané entre mars 2022 et mars 2024. Le critère de jugement principal était le nombre de pneumothorax ayant bénéficié d’une prise en charge interventionnelle avant et après les RFE. Les critères de jugement secondaires étaient le type de pneumothorax ayant bénéficié d’une stratégie interventionnelle, le type d’imagerie diagnostique, le type de matériel de drainage utilisé, la durée d’hospitalisation et la survenue de complications. Concernant l’évaluation de la filière ambulatoire, un questionnaire a été réalisé auprès des patients et des urgentistes.
RÉSULTATS: La cohorte comprenait 106 patients, dont 62 avant RFE et 44 patients après. Aucune différence n’a été observée dans la proportion de pneumothorax ayant bénéficié d’un traitement interventionnel (82% avant RFE contre 75% après, p = 0,36), bien que le drainage des pneumothorax de faible abondance ait été réduit (35% avant RFE contre 15% après, p = 0.003). On constatait une plus faible utilisation de la radiographie au profit de l’échographie (p = 0,04). Il n’existait pas de différence sur le type de matériel, la durée d’hospitalisation ou la survenue de complications. Douze patients ont été admis dans la filière ambulatoire dont 80% en ont été satisfaits mais 55 % des médecins déclaraient être peu ou pas à l'aise avec la prise en charge ambulatoire.
CONCLUSION: Les RFE ne semblent pas avoir modifié le nombre de PSP bénéficiant d’une prise en charge interventionnelle mais ont contribué à une meilleure définition des critères de drainage. La filière ambulatoire s'est révélée efficace mais nécessite d’être améliorée.
aucun
Alexandra VANGEON (NIMES), Ludovic PALMIER, Fabien COISY, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRANDPIERRE
11:07 - 11:14
#44487 - FC010 Score CAP-PIRO : valeur pronostique dans les pneumopathies aigues communautaires dans les urgences.
FC010 Score CAP-PIRO : valeur pronostique dans les pneumopathies aigues communautaires dans les urgences.
Introduction : La pneumopathie aiguë communautaire (PAC) représente la première cause de mortalité par pathologie infectieuse dans le monde. Une identification précoce des patients à risque élevé de mortalité est primordiale, cette identification est basée principalement sur le jugement clinique de l’urgentiste en s’aidant par des scores pronostiques validés.
Objectif : Décrire la valeur prédictive pronostique du score CAP-PIRO chez les patients admis aux urgences pour prise en charge d’une pneumopathie aigue communautaire.
Méthode : Etude prospective descriptive bi-centrique incluant les patients adultes hospitalisés au service des urgences pour PAC durant une période de six mois allant de septembre 2022 à janvier 2023. La collection des données cliniques, biologiques, radiologiques et thérapeutiques ainsi qu’un calcul des scores CURB65 SOFA et CAP-PIRO ont été faits pour tous les patients après consentement. La valeur prédictive pronostique des scores a été étudiée en calculant l’aire sous la courbe ROC.
Résultats : Nous avons inclus 147 patients. L’âge moyen était 65 ± 15 ans. Le genre ratio était 1.6. Les principaux antécédents pathologiques étaient n (%) : le diabète 56 patients (36), l’hypertension artérielle 53 patients (35), les pathologies respiratoires chroniques 32 patients (22), les cardiopathies ischémiques 31 patients (21), l’insuffisance rénale chronique 13 (9). Les principaux motifs de consultation étaient n (%) : la dyspnée 104 (70), la toux 104 (71), les douleurs thoraciques 58 (40), la fièvre 33 (22) et l’altération de l’état de conscience 18 patients (12).
Durant l’étude, on a eu recours à l’intubation orotrachéale chez 7 patients (5%) et 17 patients (12%) ont présenté un état de choc septique. La durée moyenne d’hospitalisation aux urgences était 5 jours. La mortalité intra-hospitalière était 26%.
Le score CAP-PIRO, SOFA et CURB-65 ont montré une bonne valeur prédictive de mortalité chez les patients admis pour PAC avec les Cut-off respectifs 2 (Sp 59% Se 92%), 2 (Sp 51% Se 84%) et 2 (Sp 94% Se 61%) et des aires sous la courbes ROC respectives 0.90(p =10-3 IC95%[84-94] ) ; 0.78 (p =10-3 IC95%[69-87] ) ; 0.78(p =10-3 IC95%[69-86] ).
Conclusion : Le score CAP-PIRO a montré une bonne valeur pronostique en le comparant aux scores SOFA et CURB65 chez les patients admis pour PAC. Il serait un outil d’aide précieux aux cliniciens pour la détection des malades à risque élevé de mortalité.
Aucun
Mariem REBHI (Tunis, Tunisie), Hager TOUJ, Wiem DEMNI, Ines SDIRI, Anissa CHEMSI, Amel BOUZID, Nour NOUIRA, Nebiha BORSALI
11:14 - 11:21
#44124 - FC011 Approche phénotypique immuno-clinique pour évaluer la détérioration des patients avec une pneumopathie aux Urgences.
FC011 Approche phénotypique immuno-clinique pour évaluer la détérioration des patients avec une pneumopathie aux Urgences.
Introduction: Prédire l’évolution clinique des patients avec une Pneumopathie Aigue Communautaire (PAC) reste un challenge quotidien pour les cliniciens. Le pronostic est variable et dépend principalement des comorbidités, de la microbiologie et du statut immunitaire. Les biomarqueurs testés individuellement manquent de sensibilité et de spécificité limitant leur applicabilité en pratique. Une stratégie alternative basée sur une approche en cluster afin de différencier des phénotypes intégrant des données cliniques, biologiques et immunologiques pourrait apporter des informations aux cliniciens sur le pronostic.
Matériel et Méthodes: Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique analysant les patients avec une PAC aux urgences. Le diagnostic était basé sur la présence de 2 critères sur les 3 suivants : symptomatologie respiratoire fébrile aiguë, consolidation radiologique et identification microbiologique. La détérioration était définie par un critère composite: détresse respiratoire, admission secondaire en réanimation, évolution vers le choc septique, aggravation du score SOFA > 2 points et mortalité intra-hospitalière. A l’inclusion, un panel de marqueurs explorait les lignées leucocytaires (matures et immatures), monocytaires (mHLA-DR) et lymphocytaires (LTCDA et CD8, reg) par cytométrie en flux. Une classification hiérarchique ascendante utilisant les variables cliniques, biologiques et immunologiques a été réalisée afin de différencier les clusters.
Résultats: Sur 5 mois, 63 patients ont été inclus (âge=66±19 an ; hommes 60%; score SOFA =2,6±1,5; Sepsis=71%; mortalité=5%) dont 11 patients (17%) avec une détérioration. A l’inclusion, on ne décrit aucune différence concernant les variables cliniques et biologiques. A l’inverse, l’analyse par classification hiérarchique ascendante a permis d’identifier 3 groupes. Notamment, le cluster#1 correspond à un groupe de patients avec une détérioration faible (5%) par rapport aux cluster#2 (23%) et #3 (31%). En effet le cluster#3 est marqué par une élévation des marqueurs inflammatoires (CRP, PCT), une forte proportion de granuleux immatures et une baisse de l’expression du HLA-DR monocytaire. Paradoxalement, l’âge, les comorbidités, le score SOFA et les lactates étaient identiques dans les 3 clusters.
Conclusion: L’approche en cluster permet de distinguer 3 groupes de patients avec une PAC de pronostic différent. Cette approche immuno-clinique précoce reste à confirmer sur des cohortes plus conséquentes.
Aucun
Thomas LAFON (Limoges), Robin JEANNET, Thomas DAIX, Guillaume MONNERET, Jean FEUILLARD
11:21 - 11:28
#43950 - FC012 Facteurs prédictifs d’hospitalisation en soins critiques des patients présentants une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive aux urgences : étude monocentrique retrospective.
FC012 Facteurs prédictifs d’hospitalisation en soins critiques des patients présentants une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive aux urgences : étude monocentrique retrospective.
Introduction : L’objectif était d’analyser des facteurs prédictifs d’hospitalisation en soins continus/intensifs ou réanimation (USC-R) des patients présentant une exacerbation de bronchopneumopathie chronique obstructive (eBPCO) aux urgences.
Matériel et méthodes : L’étude était rétrospective, observationnelle et monocentrique, incluant 300 passages aux urgences pour eBPCO entre le 1er janvier 2022 et le 31 mai 2024. Les données ont été recueillies à partir des dossiers médicaux des patients. Les facteurs prédictifs étudiés regroupaient des antécédents et caractéristiques du patient et des données de prise en charge pré- et intrahospitalière. Les patients mineurs, ou ayant des directives anticipées, ou un arrêt ou limitation des thérapeutiques, ou une insuffisance rénale chronique stade V ont été exclus. Le critère de jugement principal était l’hospitalisation en USC-R ou le décès aux urgences.
Résultats : 52 patients ont été hospitalisés en USC-R et 1 patient est décédé aux urgences. Parmi les 13 facteurs prédictifs identifiés en analyse multivariée, figuraient notamment l’utilisation de ventilation non invasive en préhospitalier (p= 0,007), la diminution de la SpO2 initiale aux urgences (p= 0,004), l’oxygénothérapie aux urgences (p= 0,006), l’élévation de la PaCO2 au premier gaz du sang (p= 0,023) ou la diminution de la pression artérielle moyenne (p= 0,012).
Conclusion : L’hospitalisation en USC-R semblait liée à l’importance de l'altération de l’hématose ou à l’existence d’autres défaillances associées. La prise en compte des caractéristiques propres au patient et l’évaluation rigoureuse de l’altération de sa fonction respiratoire semblaient primordiales pour évaluer la probabilité d’hospitalisation en USC-R. L’originalité de l’étude et la diversité des facteurs étudiés étaient contrastées par l’échantillon de petite taille et son caractère rétrospectif. Des études prospectives de plus grande ampleur, évaluant ces facteurs, permettraient de les préciser et ainsi d’optimiser la prise en charge et l’orientation des patients.
Aucun
Clément REYNAUD (AMIENS), Sylvain LECLERE, Claire ANDREJAK, Yoann ZERBIB, Thibaut COURSELLE, Daniel Aïham GHAZALI
11:28 - 11:35
#43995 - FC013 Antibiothérapie probabiliste dans les pneumopathies communautaires graves de l’adulte immunocompétent : étude rétrospective.
FC013 Antibiothérapie probabiliste dans les pneumopathies communautaires graves de l’adulte immunocompétent : étude rétrospective.
Introduction: En France, 10% des patients présentant une pneumopathie aigue communautaire nécessitent une hospitalisation, et parmi eux 10 à 35% sont admis en réanimation avec un décès annuel atteignant jusqu’à 30%. Les pneumopathies aigues communautaires graves (PACG) représentent un défi clinique majeur au sein des services des urgences, nécessitant une approche thérapeutique rapide et efficace. En parallèle, la préoccupation mondiale croissante concernant la résistance aux antibiotiques souligne l'impératif de réduire leur utilisation inappropriée. L’objectif principal était d’évaluer la qualité des prescriptions d’antibiotiques des PACG aux urgences vitales (SAUV).
Matériel et méthode: Étude rétrospective du 1/01/2022 au 31/12/2023 évaluant la prescription d’antibiothérapie probabiliste dans les PACG chez les patients admis au SAUV. Les variables qualitatives seront décrites par leur effectif et pourcentage, les variables quantitatives par leur médiane et interquartiles. Cette étude MR-004 hors loi Jardé est inscrite dans le registre et est en accord avec la DRCI.
Résultats: 188 prescriptions ont été analysées, 58% d’hommes, une médiane d’âge de 66 [54 ;73], 157 patients (84%) avec une autonomie GIR 6. Les principales comorbidités étaient l’HTA (46%) et la BPCO (35%). Les traitements antibiotiques comprenaient une mono-antibiothérapie chez 67 patients (36%) et une bi-antibiothérapie chez 77 patients (41%). 72 antibiotiques (38%) étaient conformes aux recommandations. Les causes de non-conformité incluaient l'absence d'antibiothérapie (18%) et une antibiothérapie inadaptée (28%). La VNI a été associée à une meilleure conformité des prescriptions d'antibiothérapie (50% vs 31%) (p = 1,0106). Les germes ont été identifiés chez 100 patients (53%), avec principalement le COVID-19 (18%) puis le pneumocoque (14%).
Conclusion: Dans 38% des cas, l'antibiothérapie prescrite était conforme aux recommandations. Les causes de non-conformité concernent essentiellement le spectre du traitement inadapté. Les principaux germes identifiés étaient le COVID-19 et le pneumocoque. Ces résultats soulignent l'importance de la formation continue des praticiens en matière d'antibiothérapie et la nécessité d'actualiser régulièrement les protocoles notamment en fonction des profils microbiologiques locaux.
aucun
Anne-Laure COLASSE (Amiens), Aiham Daniel GHAZALI, Lilia ROTARI
11:35 - 11:42
#44424 - FC014 Étude épidémiologique et clinico-biologique des caractéristiques des patients présentant un pneumothorax aux urgences.
FC014 Étude épidémiologique et clinico-biologique des caractéristiques des patients présentant un pneumothorax aux urgences.
INTRODUCTION :
Le pneumothorax représente un motif fréquent de consultation aux urgences. Il peut être
d'origine spontanée, sans cause évidente, ou secondaire à des circonstances telles que des
traumatismes ou des interventions médicales. Cette étude se propose d'examiner les
caractéristiques épidémiologiques, cliniques et biologiques des patients concernés afin
d’optimiser leur prise en charge.
METHODES :
Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique sur une période de 11 ans (Aout 2013 à juillet 2024). Tous les patients admis aux urgences pour un pneumothorax, quelle qu’en soit la cause (spontanée,
traumatique ou iatrogénique), ont été inclus dans l’analyse.
RESULTATS :
Nous avons inclus 248 patients dans cette étude, avec un âge moyen de 42,5 ans, les
extrêmes allant de 22 à 83 ans. Le ratio hommes/femmes était de 6, indiquant une
prédominance masculine. Parmi eux, 43 % étaient fumeurs et 30 % avaient des anomalies en
faveur d’une pathologie pulmonaire sous-jacente à la radio thorax . Les pneumothorax
spontanés représentaient 64 % des cas. Les principaux motifs de consultation étaient les
douleurs thoraciques (86 %) et la dyspnée (79 %).Pour les pneumothorax posttraumatiques,
les causes les plus fréquentes étaient les accidents de la voie publique (14 %), les agressions
(8 %) et les plaies par arme blanche (7 %). Par ailleurs, 7 % des pneumothorax étaient
suffocants et 21 % des patients montraient des signes de lutte respiratoire. L’exploration
scanographique a révélé des bulles d’emphysème dans 41 % des cas, un épanchement pleural
chez 36 %, une déviation de la trachée chez 21 %, et des fractures costales associées
également dans 21 % des cas. Concernant la prise en charge, 93 % des patients ont bénéficié
d’un drainage thoracique, et tous ont reçu un traitement antalgique sans complication post-
drainage. L’orientation des patients a varié selon les cas : 36 % ont été transférés au service
de chirurgie thoracique, 21 % au service de chirurgie générale, 14 % au service de
pneumologie et 6 % au service de réanimation. Enfin, 7 % des patients sont décédés.
CONCLUSION :
Le pneumothorax représente une urgence médicale fréquente et aux causes variées,
nécessitant une prise en charge rapide et adaptée. Cette étude souligne l'importance de
l’identification précoce des facteurs de risque , ainsi que d'une évaluation clinique et
paraclinique rigoureuse. Une gestion multidisciplinaire reste essentielle pour optimiser les
résultats et prévenir les complications.
aucun
Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Waad SAIDI, Sami MAHFOUDHI, Siwar JERBI, Ines GUERBOUJ, Chadha CHAOUCH, Amine GOUBAA
11:42 - 11:49
#44226 - FC015 Comparaison de l'empreinte écologique de l'administration de salbutamol par inhalateurs-doseurs et par nébulisation pour traiter l'asthme aux urgences.
FC015 Comparaison de l'empreinte écologique de l'administration de salbutamol par inhalateurs-doseurs et par nébulisation pour traiter l'asthme aux urgences.
Contexte
Les données scientifiques montrent peu ou pas de différence en termes d’efficacité ou de coût entre l’utilisation d’inhalateurs-doseurs (MDI) et la nébulisation pour traiter l’asthme aigu à l’urgence. Cependant, l’utilisation des MDI soulève des questions quant à leur impact environnemental. L’objectif de cette étude était de comparer l’empreinte carbone du salbutamol administré par MDI et par nébulisation.
Méthodes
En appliquant une méthodologie d’analyse du cycle de vie, nous avons quantifié les ressources extraites et les polluants émis par chaque option thérapeutique, depuis la production en usine des médicaments et équipements jusqu’à leur élimination par incinération. Chaque donnée d’inventaire a ensuite été traduite en émissions d'équivalents CO2 (éq. CO2) à l’aide de la méthode IPCC2021/GWP100. Les résultats ont été estimés pour l’administration de 1 et 3 traitements de 800 µg de salbutamol par MDI et 5 mg par nébulisation (doses standard pour les adultes et les enfants ≥ 24 kg), puis comparés à l’utilisation d’une voiture compacte et extrapolés pour l'ensemble des traitements administrés en 2022-23 aux urgences du CHU de Québec-Université Laval.
Résultats
Un et trois traitements de salbutamol administrés à l’urgence émettent respectivement (médiane [intervalle interquartile]) 1,91 [1,80; 2,05] et 4,05 [3,69; 4,43] kg en éq. CO2 via les MDI, contre 1,10 [1,06; 1,14] et 1,13 [1,10; 1,18] kg via la nébulisation, ce qui correspond à 5,5 km et 11,6 km, et à 2,7 km et 2,8 km parcourus en voiture compacte. Chaque série de 8 inhalations d’un MDI libère 1,1 kg d'éq. CO2 en raison de l’émission du propulseur de la famille des hydrofluoroalcanes. Si tous les traitements de salbutamol administrés en 2022-23 aux urgences du CHU de Québec-Université Laval l'avaient été sous la forme de nébulisation, l'émission de 14416 kg d'éq. CO2 aurait été évitée, soit l'équivalent de 79 voyages aller-retour entre Paris et Genève en voiture compacte.
Interprétation
Compte tenu de l’absence ou de la différence minimale en termes d’efficacité clinique, cette étude suggère que la nébulisation pourrait être une voie d’administration plus éco-efficiente que les MDI dans le traitement d’urgence de l’asthme.
Aucun
Simon BERTHELOT (Québec, Canada), Jean-François MÉNARD, Guillaume BÉLANGER-CHABOT, Gabriela ARIAS GARCIA, Diego MANTOVANI, Chantale SIMARD, Jason Robert GUERTIN, Tania MARX
11:49 - 11:56
#44000 - FC016 Profil épidémio-clinique des patients admis pour des pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
FC016 Profil épidémio-clinique des patients admis pour des pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
Introduction : Les PAC constituent un des motifs les plus fréquents de consultation aux urgences.
Matériel et Méthodes : Etude rétrospective, incluant tous patients adultes admis pour une PAC à l'USI des urgences, durant une période de 6 mois.
Résultats : 79 cas de PAC ont été admises pendant la période d’étude. SR H/F =2,95. L’âge moyen des patients était de 66,25 ± 17,19 ans. Les comorbidités les plus fréquentes étaient le tabagisme chronique (50,6%, n=40), l’HTA (46,8%, n=37), la BPCO (39,2%, n=31) et le diabète (31,6%, n=25). 47 patients (59 ;5%) avaient des ATCD pulmonaires. Parmi ceux-ci, 19 patients (40,4%) étaient des insuffisants respiratoires chroniques (IRC) sous OLD à domicile.33 patients (41,8%) ont déjà présenté un épisode de PAC auparavant. Les signes fonctionnels les plus fréquent ont été : la toux (63,3%), les expectorations (29,1%), les douleurs thoraciques (7,6%) et abdominales (3,8%). Dans la majorité des cas, le patient est arrivé aux urgences par ses propres moyens (44,3%). Un transfert par ambulance type B depuis les urgences des hôpitaux régionaux était le cas pour 32,9% des patients, alors que 22,8% des admissions étaient la suite d'une intervention des équipes de SAMU en pré hospitalier. La polypnée et la désaturation étaient les maîtres symptômes cliniques. En effet, la FR moyenne à l’admission a été de 30,63 ± 6,21 c/min et la SpO2 moyenne a été de 78,78% ± 11%. Seulement un tiers des patients (34,2%) ont manifesté de la fièvre (T>38,5). Chez les 63 patients (79,7%) qui ont bénéficié d’une radiographie thoracique, des images alvéolaires et/ou interstitielles en faveur de PAC ont été observées dans seulement 34 cas (54%).34 patients (43%) ont présenté une acidose respiratoire. Sur le plan thérapeutique, tous nos patients ont bénéficié d’une oxygénothérapie. Nous avons eu recours à VNI chez 43 patients (54,43%) et à l’intubation et la VMI chez 18 patients (22,78%). 12 patients (15,2%) ont nécessité le recours aux drogues vasoactives. Tous nos patients ont reçu une antibiothérapie parentérale, dont une bithérapie chez 62 patients (78,5%). La durée moyenne de séjour aux urgences a été de 4,2 ± 4,4 jours. 8 patients (10,1%) ont été transféré au service de réanimation. Le taux de mortalité était de 24,1%.
Conclusion : La mortalité liée aux PAC aux urgences reste non négligeable, en particulier chez une population âgée et présentant de multiples comorbidités, y compris des maladies respiratoires chroniques à risque de décompensation.
Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Houssem AFFES, Imen SALEM, Fedi BEN ALI, Fadhila ISSAOUI, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Noureddine REKIK
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 03
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Abords vasculaires en pédiatrie
Pédiatrie
Coordonnateur :
Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
Décrire les différentes voies d’abord vasculaires utilisables chez l’enfant, en particulier la voie veineuse périphérique, la voie intra-osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né à la naissance, dans le contexte de l’urgence hospitalière et pré-hospitalière et selon les situations cliniques : indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et de surveillance.
Exposer et pratiquer ces différentes techniques avec l’aide de mannequins ainsi que l’utilisation d’os de poulet, de support configuré 3D pour la pose d’IO.
|
Salle 353 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM36
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session Commission CREF
Les recommandations de l'année passée !
Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Médico-légal, Pneumologie, Ventilation
Modérateurs :
Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris), Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Où les membres de la Commission des Référentiels vous présenteront les dernières recommandations de la SFMU !
11:00 - 11:22
Intubation oro-trachéale.
Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
11:22 - 11:44
Dyspnée.
Pierrick LE BORGNE (M.D, MSc) (Conférencier, Strasbourg)
11:44 - 12:06
Aspects médico-légaux en Médecine d'Urgence.
Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Biologie délocalisée.
Maxime JONCHIER (Médecin urgentiste) (Conférencier, La Rochelle)
|
Salle Maillot |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 07
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Les Techniques d'Optimisation du Potentiel au service des soignants : gestion du stress et du sommeil
Qualité de vie au travail
Coordonnateur :
Nicolas GASCHET (Coordonnateur, Cabrières d'Aigues)
Conférencier :
Nicolas GASCHET (infirmier anesthésiste) (Conférencier, Cabrières d'Aigues)
Initier les apprenants aux TOP via des exercices de Respiration, Relaxation et Visualisation mentale
Donner des connaissances et des outils pour gérer au mieux le stress et le sommeil
|
Salles 221-222-223 |
11:30 |
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI13
11:30 - 12:30
Session Interactive
L'obstacle médico-légal : j'en mets un ou pas ?
Médico-légal
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Est ce un meurtre déguisé en suicide ? Un expert de la médecine légale vous redonnera les idées claires sur l'obstacle médico-légal en pratique à travers des cas cliniques.
11:30 - 12:30
L'obstacle médico-légal : j'en mets un ou pas ? .
Emmanuel MARGUERITTE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
|
Salle 243 |
12:00 |
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
BOX1
12:00 - 16:00
Cluebox : le Box des Urgences
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches), Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s), ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
|
Espace Accueil Congrès |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI10
12:00 - 13:00
Session Interactive
Quiz régulation
Régulation
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
J'envoi quel moyen ? Je laisse à domicle ? J'envoi un SMUR ? A travers des cas cliniques de régulation, venez vous tester sur des questions du quotidien.
12:00 - 13:00
Quiz régulation.
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
|
Salle 242B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC03
12:00 - 13:00
Flash communications
Cardiologie 1
Cardiologie - Autre
Modérateur :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil)
12:00 - 12:07
#43933 - FC017 ECGreg - Evaluation de l'interprétabilité des ECG télétransmis en régulation par les équipes secouristes et médicales.
FC017 ECGreg - Evaluation de l'interprétabilité des ECG télétransmis en régulation par les équipes secouristes et médicales.
Contexte :
Un décret ministériel publié en 2022 autorise les personnels non-soignants (ambulanciers, pompiers) à réaliser des ECG en préhospitalier après une formation validante. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’interprétabilité des ECG transmis en régulation par divers professionnels de santé, afin de déterminer leur impact sur les décisions médicales prise en régulation.
Méthodologie :
L'étude prospective et observationnelle a été menée au SAMU 49 (CHU d’Angers) sur la période du mois d’avril 2024. Sur 157 ECG reçus, 149 ont été inclus. Ces ECG provenaient principalement d’interventions SMUR médicalisées ou paramédicalisées ainsi que par des équipes de secouristes récemment formées. L'analyse portait sur des critères d’interprétabilité (stabilité de la ligne isoélectrique, absence d’interférences, conformité des ondes et dérivations définis par un comité restreint) et sur l'interprétation faite par les médecins régulateurs.
Résultats :
L’interprétabilité des ECG était de 45 % (IC95 36,9 à 53,0%, n=67/149) en conformités aux critères d’interprétation. Le principal défaut résidait dans la transition de l’onde R en V2-V3 qui empêchait une lecture optimale. Sur les différences entre équipes, les SMUR médicalisé avaient 44 % (IC95 34,9 à 54,0%, n=48/108) de conformité, 58,8 % (IC95 34,7 à 82,9%, n=10/17) de SMUR paramédicalisé et 37,5 % (IC95 17,7 à 57,2%, n=9/24) secouristes un taux impacté par leur formation récente et le matériel limité (faible nombre d’ambulances équipées). Concernant l’interprétation médicale : 47,6 % (IC95 39,5 à 55,7, n=71/108) des ECG avaient une conclusion consignée dans le dossier, mais certains résultats semblaient seulement communiqués verbalement.
Discussion/Conclusion:
L’étude montre une faible conformité globale, particulièrement en préhospitalier, où les conditions sont souvent défavorables (milieux extérieurs, vibrations). Les secouristes, malgré un taux d’interprétabilité moindre, apportent une contribution prometteuse dans des territoires où les SMUR font face à des contraintes d’effectifs. Cependant, un effort d’optimisation des formations et de l’équipement est nécessaire.
Les résultats de cette étude sont encourageants et mettent en lumière l'importance de renforcer les formations sur la réalisation des ECG en préhospitalier et d’améliorer les infrastructures pour garantir une meilleure interprétabilité.
Aucun
Damien DUVAL (Angers), Delphine DOUILLET, Dominique SAVARY
12:07 - 12:14
#43941 - FC018 Etude Sync’HOPE : Création d’une filière Syncope pour les patients admis aux urgences pour perte de connaissance et non HOspitalisés : Prédictivité Etiologique. Etude avant / après.
FC018 Etude Sync’HOPE : Création d’une filière Syncope pour les patients admis aux urgences pour perte de connaissance et non HOspitalisés : Prédictivité Etiologique. Etude avant / après.
Introduction: La syncope affecte 3,5% de la population dont 30% entrainent des lésions traumatiques et représente l'un des 10 diagnostics les plus posés aux urgences. Selon l’ESC, les syncopes à risque ni haut ni bas pourraient être orientées vers des filières syncopes mais ces unités sont rares et les hospitalisations parfois inutiles dans une ère où les lits d’aval sont précieux. L’objectif principal est d’évaluer la valeur de la création d’une filière pour optimiser la performance diagnostique chez les patients admis aux urgences pour syncope et non hospitalisés comparativement à la situation antérieure. Les objectifs secondaires sont de prédire la stratégie thérapeutique, faciliter l’accès aux consultations, explorations cardiaques et diminuer la morbi-mortalité.
Matériel et Méthodes: L’étude monocentrique avant / après filière compare deux cohortes: une analyse descriptive d’une série rétrospective avant filière, de patients ayant consulté aux urgences (07/23–12/23), pour syncope récidivante à bas risque, ou à risque ni haut ni bas, et non hospitalisés. Et une analyse descriptive non randomisée d’une cohorte prospective de patients admis aux urgences pour syncope, non hospitalisés et pris en charge dans la filière. La comparaison entre les groupes rétrospectif R+, et prospectif P+, est faite par le test exact de Fischer et le test de Mann Whitney (p< 0,05). Résultats: 42 patients (25 R+, 17 P+) ont étés analysés (45,2% de femmes). Un diagnostic étiologique a été retrouvé dans 76,5% des cas (P+) contre 20% (R+), p<0,001 et un traitement préventif proposé chez 64,7% (P+) contre 8% (R+), p<0,001. Aucun patient R+ n’avait eu de consultation cardiologique dans les 10j contre 41,2% (P+), p<0,001. 16,7% ont eu leurs examens complémentaires en moins d’un mois (R+) contre 94,1% (P+), p< 0,001. Aucun patient R+ n’a eu le bilan minimal complet contre 100% des P+, p<0,001. Il y a eu 1 décès à M3(R+) contre 0(P+), p=0,62, 12% de récidive avant filière, 6,7% après (p=0,52) avec 12% de re consultation aux urgences (R+) contre 0%(P+), p=0,14. Conclusion: La consultation aux urgences pour syncope est fréquente avec des filières qui ont fait leurs preuves mais sont rares. La filière a permis un meilleur pourcentage de diagnostique étiologique, de traitement préventif proposé, une facilité d’accès aux consultations et explorations cardiaques. Il n’a pas encore été retrouvé de différence statistique sur le taux de mortalité, de récidive ou de reconsultation aux urgences.
aucun
Laura EOUZAN-DAHAN (Le Chesnay Rocquencourt), Stéphane SCHUMACHER, Jean-Louis GEORGES, Géraldine GIBAULT GENTY, Mehrsa KOUKABI-FRADELIZI
12:14 - 12:21
#44067 - FC019 Impact d’une infection suspectée lors d’un épisode d’insuffisance cardiaque aiguë.
FC019 Impact d’une infection suspectée lors d’un épisode d’insuffisance cardiaque aiguë.
Introduction : L’insuffisance cardiaque aiguë et le sepsis sont deux problèmes de santé publique majeurs, tous deux responsables d’hospitalisations et de réadmissions fréquentes. Leur incidence est grande et augmente d’autant plus avec l’âge et leur taux de mortalité respectif reste élevé. La cause infectieuse représente le premier trigger d’insuffisance cardiaque aiguë chez les personnes âgées, et l’association d’une infection et de l’insuffisance cardiaque aiguë majore la morbi-mortalité de ces deux pathologies.
Objectif : L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact d’une infection suspectée sur l’évolution d’un épisode d’insuffisance cardiaque aiguë.
Méthode : Cette étude monocentrique, observationnelle a été menée entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2020. Les patients majeurs s’étant présentés au Service d’Accueil des Urgences d’un CHU français, avec pour motif d’admission une insuffisance cardiaque aiguë ont été inclus rétrospectivement. Les statistiques ont été réalisée par régression logistique, après pondération des observations par une méthode IPTW. Des courbes de survie à 32 mois ont été obtenues.
Résultats : Au total, 1359 séjours hospitaliers ont été colligé dans l’étude ; cela correspond à 1187 patients inclus pour analyses statistiques. Sur ces 1359 séjours, 443 (32,6%) d’entre eux avaient pour trigger de leur insuffisance cardiaque aiguë une suspicion d’infection. Parmi ceux-là, 63 (14,2%) avaient une infection à SARS-CoV-2 identifiée, et 86 (19,4%) une bactériémie. La mortalité intra-hospitalière chez les patients avec une suspicion d’infection atteignait les 20.3% (OR=1,81 avec IC95%, p=0,001), alors qu’elle n’était que de 7.8% chez les patients avec un autre trigger (p<0,001). La présence d’une bactériémie était également un facteur associé à une mortalité intra-hospitalière plus importante (OR=3,21, p<0,001). En revanche, le trigger ischémique, qui correspondait à 9% des triggers en cause, semblait avoir un effet inverse sur la mortalité intra-hospitalière (OR=0,24 avec IC95%, p=0,023). A 2 ans, les patients avec un trigger infectieux avaient un taux de mortalité de 50%, alors qu’il était de moins de 40% chez ceux avec un autre trigger.
Conclusion : Un trigger infectieux suspecté dans l’insuffisance cardiaque aiguë entraine un sur-risque de mortalité intra-hospitalière deux fois plus important que les autres triggers, avec une survie à 2 ans également moindre.
"AUCUN"
Marianne KLINGUER (Strasbourg), Julien GODET, Elena Laura LEMAITRE, Eric BAYLE, Pascal BILBAULT, Pierrick LE BORGNE
12:21 - 12:28
#44149 - FC020 Syndrome Cardio-Rénal : Incidence et pronostic ; Expérience du service des Urgences HIS Rabat.
FC020 Syndrome Cardio-Rénal : Incidence et pronostic ; Expérience du service des Urgences HIS Rabat.
Introduction : Le syndrome cardio-rénal illustre une interaction complexe où la défaillance d’un organe, cœur ou reins, entraîne celle de l’autre. Ce syndrome reste insuffisamment reconnu en médecine d’urgence, affectant la qualité des soins. Cette étude, menée aux urgences de l’Hôpital Ibn Sina de Rabat, évalue l’incidence, le pronostic, les manifestations cliniques et les stratégies thérapeutiques de cette pathologie dans un contexte d’urgence médicale.
Matériel et Méthodes : Une étude prospective a été réalisée entre janvier 2022 et octobre 2023, incluant 40 patients diagnostiqués avec un syndrome cardio-rénal. Les données comprenaient des paramètres démographiques, des antécédents médicaux, des présentations cliniques, des résultats paracliniques, les modalités thérapeutiques et l’évolution.
Résultats : La prévalence du syndrome cardio-rénal (SCR) dans notre service était de 2,6 %.
L’âge moyen des patients était de 59,7 ans (26 à 85 ans), avec une prédominance féminine (sex-ratio : 1,5). Les antécédents majeurs comprenaient l’hypertension artérielle (67,5 %), le diabète (40 %) et l’insuffisance cardiaque (27,5 %). Les motifs d’admission principaux étaient la décompensation cardiaque sur cardiopathie hypertensive et maladie coronarienne.
La classification des SCR montrait une prédominance du type 1 (80 %), suivi du type 3 (10 %), du type 5 (5 %) et enfin des types 2 et 4 (2,5 % chacun).
Sur le plan paraclinique :
La créatininémie moyenne était de 38,2 mg/L, majoritairement entre 20 et 30 mg/L.
Les électrocardiogrammes montraient une hypertrophie auriculaire gauche (47,5 %) et ventriculaire gauche (37,5 %).
L’échocardiographie transthoracique (chez 33 patients) identifiait des troubles cinétiques globaux (75 %), une HTAP (30 %), et une dysfonction systolique ventriculaire gauche (62,5 %).
Les principales causes de décompensation étaient l’anémie suivie des infections.
La prise en charge thérapeutique comprenait :
Diurétiques (97,5 %),
Ventilation non invasive (90 %),
Traitement étiologique.
L’hémodialyse était nécessaire pour 10 % des patients.
L’évolution a été favorable dans 82,5 % des cas, avec une hospitalisation moyenne de 7,4 jours, mais la mortalité atteignait 17,5 %.
Conclusion : Cette étude met en évidence l’importance d’une prise en charge multidisciplinaire du syndrome cardio-rénal en urgence. Elle souligne la nécessité de stratégies thérapeutiques optimisées pour améliorer le pronostic des patients.
Aucun
Hamza ELHAMZAOUI, Nadir AMMAR (Rabat, Maroc), Bouchra ARMEL, Mustapha ALILOU
12:28 - 12:35
#44173 - FC021 La décompensation cardiaque et le jeun de Ramadan.
FC021 La décompensation cardiaque et le jeun de Ramadan.
Introduction : Pendant le mois du Ramadan les musulmans optent un jeûne hydrique et alimentaire du lever au coucher de soleil ce qui provoque des changements dans les habitudes, qui influencent des maladies cardiovasculaires dont la décompensation cardiaque. Le But du travail est d’évaluer l’incidence des décompensations cardiaques en péri Ramadan chez les patients consultant les urgences, et identifier les principaux facteurs de risque associés.
Matériels et Méthodes : Nous avons mené à une étude transversale, prospective, descriptive et analytique réalisée un mois avant Ramadan, le mois du Ramadan du 23 Mars au 20 Avril 2023 et le mois qui suive, auprès des patients qui ont consulté les Urgences de l’Hôpital Universitaire de Gabès pour une insuffisance cardiaques.
Résultats : Notre étude a concerné 226 patients dont l’âge moyen était 67.05 ans. Le sexe ratio (H/F) était 0.96. Nous avons enregistré 74 patients (32,7%) de décompensation cardiaque. Ces patients sont répartis comme suit : 41 patients avaient une décompensation cardiaque globale (55,4%), 33 patients avaient une décompensation gauche (44,6%). En per Ramadan, nous avons 12 patients ayant une décompensation globale (16.2%) et 5 patients avaient une décompensation gauche (6.7%). Les patients avaient des caractéristiques cliniques et sociodémographiques comparables que ce soit au cours ou en dehors du mois du Ramadan. La poussée d’insuffisance cardiaque aigue, était révélatrice dans 27% des cas sans différence significative entre les deux périodes. La cardiopathie sous-jacente était ischémique dans la moitié des cas et la FE VG moyenne était basse 25.62 ± (8.9)% à 95%. Le jeûne du Ramadan n’était autorisé que chez 29.4% des patients mais pratiqué par 70.6% et seulement un quart de ces patients se réveillaient pour le S‘Hour. A noter que seulement 58.8% des sujets avaient bénéficié d’une éducation thérapeutique avant Ramadan. Un apport de sel plus important a été avoué significativement en extra Ramadan plus qu’en Ramadan (p=0.049). Les facteurs étaient dominés par la survenue d’une pathologie aigue (78.4%), essentiellement des SCA dans 45.9% des cas suivis des infections respiratoires dans 20.27% des cas sans différence significative entre les deux sous-groupes.
Conclusion : Les maladies cardiovasculaires constituent une préoccupation majeure pour la santé publique, en raison de leur prévalence élevée. Le mois du Ramadan présente des défis pour les personnes atteintes de ces affections.
Aucun
Amal SAMET, Amin HAMDAOUI (Gabès, Tunisie), Rahma KALLEL, Jihen HAMMADI, Hichem DENGUIR, Imen REJAB
12:35 - 12:42
#44251 - FC022 Démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire aux urgences chez les patients anticoagulés : une étude rétrospective.
FC022 Démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire aux urgences chez les patients anticoagulés : une étude rétrospective.
Introduction : La démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire (EP), basée sur des scores de probabilité clinique menant à la prescription de différents examens complémentaires est clairement établie. Toutefois, il n’existe pas de démarche validée dans la population des patients anticoagulés au long cours. L’objectif de ce travail est d’étudier la démarche diagnostique de l’EP aux urgences des patients anticoagulés au long cours.
Matériel et Méthode : Étude observationnelle, rétrospective, monocentrique. Les patients inclus étaient majeurs, anticoagulés au long cours, pour lesquels une EP était suspectée aux urgences. Les patients présentant une hémodynamique instable, une EP déjà diagnostiquée dans les 6 mois, les patients adressés aux urgences par un médecin pour une suspicion d’EP ou à la suite d’un dosage des D-dimères réalisé en externe ont été exclus. Le critère de jugement principal était l’examen réalisé en première intention (dosage des D-dimères ou angioscanner thoracique) pour chaque sous-groupe de probabilité clinique d’EP calculée selon le score révisé de Genève. Un suivi téléphonique a été réalisé à J28.
Résultats : Du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023, 1550 patients ont été screenés et 500 ont été inclus. Parmi eux, 78,0 % (n = 390) étaient sous AOD, 15,6 % (n = 78) sous AVK et 5,6 % (n = 28) sous héparine. Les D-dimères étaient mesurés en première intention chez 94,2 % (n = 471) de l’ensemble des patients. L’observance du traitement anticoagulant était notifiée dans 6,8 % (n = 34) des dossiers. Parmi les patients ayant des D-dimères ≥ seuil ajusté à l’âge, 62,0 % (n = 152) bénéficiaient d’un angioscanner thoracique. Selon le score révisé de Genève calculé, 24,8 % (n = 124) avaient une probabilité faible, 71,2 % (n = 356) une probabilité intermédiaire et 4,0 % (n = 20) une probabilité élevée. Les D-Dimères étaient réalisés en première intention dans 96,8 % en cas de probabilité faible et 94,6 % en cas de probabilité intermédiaire. L’angioscanner était réalisé en première intention dans 30 % en cas de probabilité élevée. Au total 14 embolies pulmonaires ont été diagnostiquées (2,8 %). Aucune embolie pulmonaire n’a été diagnostiquée à J28 du suivi des patients.
Conclusion : Le dosage des D-dimères est effectué majoritairement en première intention lors des suspicions d’EP chez les patients sous anticoagulants, quelle que soit la probabilité clinique d’EP malgré l’absence de recommandation.
Aucun
Nicolas LAMBLIN, Thomas LANGLOIS (Amfreville La Mi voie)
12:42 - 12:49
#44271 - FC023 Le genre influence-t-il la présentation clinique et le pronostic des syncopes vues aux urgences ?
FC023 Le genre influence-t-il la présentation clinique et le pronostic des syncopes vues aux urgences ?
INTRODUCTION: La syncope constitue un motif de consultation fréquent au sein des services d’accueil des urgences. Les données manquent concernant les différences entre les deux genres chez les patients atteints de syncopes.
Objectif: Etudier s'il existe des différences entre les deux genres dans la présentation clinique et le pronostic des syncopes aux urgences.
Méthodes: Etude prospective, observationnelle, monocentrique menée sur une période de 13 ans. Inclusion de patients adultes admis aux urgences pour une syncope. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, paracliniques et thérapeutiques des 2 genres. Un électrocardiogramme (ECG) a été réalisé pour tous les patients ainsi que le calcul du score EGSYS (Evaluation of Guidelines in Syncope Study). Le pronostic a été évalué à un an sur la mortalité et la récidive de la syncope.
Etude comparative entre deux groupes: groupe Homme (H) et Femme (F).
Résultats: Inclusion de 539 patients. L’âge moyen était de 50± 20 ans avec un genre-ratio=1,5. Le taux d’hospitalisation était de 24,3%. Le taux global de mortalité était de 4,6%. La récidive de la syncope était de 17,6%.
Il n’y avait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les caractéristiques cliniques, les paramètres paracliniques, l’étiologie et le score EGSYS.
CONCLUSION: La prise en charge des syncopes vues aux urgences devraient tenir compte des différences potentielles entre les deux genres. Dans l'ensemble, les hommes ont eu de moins bons résultats.
Aucun
Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Donia FEKI, Sirine HAYOUNI, Nissaf BOUDHRAA, Hela BEN TURKIA, Inès CHERMITI, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
12:49 - 12:56
#44273 - FC024 Myopéricardite versus péricardite aiguë vues aux urgences.
FC024 Myopéricardite versus péricardite aiguë vues aux urgences.
Introduction: La péricardite aiguë s'accompagne souvent de myocardite. Dans la pratique clinique, la péricardite et la myocardite coexistent car elles partagent des agents étiologiques communs, principalement des virus cardiotropes.
Objectif : étudier le profil épidémiologique, la présentation clinique et le pronostic de la myopéricardite chez les patients atteints de péricardite aiguë.
Méthodes : Etude prospective, observationnelle, monocentrique menée sur une période de 2 ans (2017- 2019). Inclusion de patients adultes admis aux urgences pour une péricardite ou une myo-péricardite aigue. Le diagnostic positif était basé sur un faisceau d’arguments anamnestiques, électrocardiographiques (ECG), biologiques et écho-cardiographiques. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, paracliniques et thérapeutiques.
Résultats : Inclusion de 86 patients, 28 (33%) étaient des femmes. Âge moyen = 41± 14 ans. Une myopéricardite a été enregistrée chez 50(58,1%) patients. Lors de la présentation, les caractéristiques cliniques suivantes étaient indépendamment associées à la myopéricardite : arythmies (odds ratio (OR) = 17,6, intervalle de confiance (IC) à 95% 5,7 à 54,1; p <0,001), sexe masculin (OR = 1,2, IC à 95% 0,7 à 2; p = 0,04), âge <40 ans (OR = 0,989, IC 95% 0,957 à 1,022; p = 0,05), élévation ST (OR = 1,173, IC 95% 0,735 à 1,872; p = 0,04) et une fièvre récente (OR = 1,457, IC à 95% 0,77 à 2,75; p = 0,02). L'utilisation d'héparine ou d'autres anticoagulants (OR = 1,1, IC à 95% 0,3 à 3,5; p = 0,01) et la myopéricardite (OR = 2,3, IC à 95% 0,7 à 7,6; p = 0,01) n'étaient pas associées à un risque accru de tamponnade cardiaque.
Conclusions : La myopéricardite est relativement fréquente et montre une évolution bénigne également dans les cas spontanés non liés à la vaccination.
Aucun
Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Ala NEJI, Jihen SEBAI, Rihab DAOUED, Raja FADHEL, Inès CHERMITI, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC04
12:00 - 13:00
Flash communications
Cardiologie 2
Cardiologie - Autre
Modérateur :
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy)
12:00 - 12:07
#44037 - FC025 Évaluation des délais de revascularisation chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST en pré-hospitalier dans le département du Bas-Rhin.
FC025 Évaluation des délais de revascularisation chez les patients présentant un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST en pré-hospitalier dans le département du Bas-Rhin.
Introduction : Le pronostic des syndromes coronariens aigus est directement lié au délai de revascularisation. L’European Society of Cardiology propose de réaliser des évaluations de filière en particulier sur les délais. Depuis les dernières recommandations, le délai de revascularisation recommandé est de 120 minutes pour tous. Auparavant des recommandations spécifiques concernant les patients « Early presenters » existaient avec un délai de revascularisation recommandé à 60 minutes. Nous avons donc cherché à évaluer nos pratiques concernant les délais de revascularisation globaux et en fonction du début de la douleur.
Méthode : Il s’agissait d’une étude descriptive, rétrospective et multicentrique. Elle concernait les patients pris en charge pour un SCA ST+ par les SMUR de Strasbourg, Saverne, Wissembourg et Haguenau et adressés à une salle de coronarographie entre le 1er mars 2022 et le 31 mars 2023. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer les délais selon la stratégie de revascularisation mise en œuvre chez les patients présentant un SCA ST+ en préhospitalier dans le Bas-Rhin eu égard aux recommandations européennes actuellement en vigueur. Nos objectifs secondaires étaient d’évaluer ce délai de revascularisation chez les patients « Early presenters », d’évaluer le nombre de patients revascularisés dans les 4h et d’évaluer la conformité des prises en charge par rapport au protocole local du SAMU 67.
Résultats : Un total de 174 patients étaient inclus dans notre étude. Le délai entre le premier contact médical et la ponction était conforme aux recommandations ESC 2023 chez 95,7% (IC 95% [92,5-98,8]) des patients. Dans notre population, 61% des patients étaient des « Early presenters ». Parmi eux, 39% (IC 95% [27,0-46,8]) bénéficiaient d’une revascularisation en moins de 60 minutes, conforme aux recommandations ESC de 2012. La revascularisation était réalisée dans les 4 heures après le début de la douleur chez 72% (IC 95% [64,9-79,7]) des patients. La prise en charge était conforme au protocole local chez 84% (IC 95% [79,0-90,1]) des patients.
Conclusion : Les délais de revascularisation observés dans notre étude étaient conformes aux recommandations ESC 2023.
Aucun
Amandine PEYRON (Strasbourg)
12:07 - 12:14
#44039 - FC026 Profil épidémiologique et clinique des patientes coronariennes ayant nécessité un geste de revascularisation en urgence.
FC026 Profil épidémiologique et clinique des patientes coronariennes ayant nécessité un geste de revascularisation en urgence.
Contexte : Les maladies cardiovasculaires (MCV) sont la première cause de mortalité dans le monde. Les femmes sont sous-représentées dans les essais cliniques sur les maladies coronariennes alors que le syndrome coronarien aigu est la deuxième cause de mortalité chez la femme. L’incidence de l’infarctus du myocarde (IDM) chez l’homme jeune diminue alors qu’elle augmente chez la femme jeune. Extrapoler le modèle masculin, déjà bien étudié, aux femmes n’est pas envisageable. A l’heure actuelle, les femmes sont victimes d’un retard de prise en charge entrainant des conséquences désastreuses. En effet, la létalité intra hospitalière suivant un IDM est deux fois plus importante chez la femme. L’objectif de ce travail est d’étudier les facteurs de risque et les signes cliniques des femmes présentant un IDM de type 1 afin de déceler d’éventuelles particularités.
Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, monocentrique, rétrospective, menée dans le service de cardiologie et le Service d’Accueil des Urgences du Centre Hospitalier de Lens en 2023. Cette étude a reçu une déclaration de conformité à la méthodologie de référence MR-003.
Les femmes présentant un NSTEMI (groupe A) et celles présentant un STEMI (groupe B) ont été comparées entre elles. Les femmes présentant un STEMI ont été comparées aux hommes présentant un STEMI (groupe B) et les femmes présentant un NSTEMI ont été comparées aux hommes souffrant de la même pathologie (groupe A).
Résultats : Les hommes présentent un infarctus du myocarde à un âge plus jeune que les femmes. Les femmes du groupe A souffrent plus d’hypertension artérielle et se voient poser un nombre plus important de stents en comparaison aux hommes du groupe A et aux femmes du groupe B.
Les femmes du groupe A présentent plus une douleur thoracique atypique en comparaison aux femmes du groupe B et aux hommes du groupe A. Les femmes du groupes A souffrent plus souvent de difficultés respiratoires que les hommes du groupe A. Seulement 9% des femmes du groupe A sont amenées par le SMUR alors que 31% des hommes du groupe A et 55% des femmes du groupe B le sont.
Conclusion : La prévention des MCV n’est pas optimale pour les deux sexes. Il existe des différences en termes d’antécédents médicaux, de symptômes rapportés et de prise en charge initiale entre les hommes et les femmes. Par cette seule étude, il est difficile d’obtenir un profil clinique franc de femmes coronariennes mais il en ressort une différence de prise en charge.
Aucun
Laetitia DE LAVIGNE (Lille), Alice DELACROIX, Hugo VERHEYDE, Eric WIEL
12:14 - 12:21
#44219 - FC027 Prévalence des infarctus du myocarde sans douleur thoracique aux urgences du CHRU de Tours.
FC027 Prévalence des infarctus du myocarde sans douleur thoracique aux urgences du CHRU de Tours.
Introduction : Les présentations atypiques des infarctus du myocarde (IDM) sont un réel défi diagnostic. L’objectif de cette étude est d’étudier la prévalence d’IDM chez les patients de plus de 30 ans se présentant avec une symptomatologie évocatrice d’IDM sans douleur thoracique.
Matériel et méthode : Étude observationnelle, rétrospective, monocentrique aux urgences durant 2 mois avec suivi des patients à 1 mois. Sont inclus les patients de plus de 30 ans consultant pour dyspnée, malaise, douleur épigastrique ou asthénie. Ne sont pas inclus les patients avec douleur thoracique ou diagnostic alternatif manifeste autre que l’IDM. Ont été définis à haut risque selon la société européenne de cardiologie (ESC), les patients avec dosage de troponine au-delà du 99ème percentile avec une variation supérieure à 20% ou une troponine supérieure à 52ng/L. Le critère de jugement principal est l’agression myocardique aigue, définie par une variation significative de la troponine.
Résultats : 287 patients ont été inclus avec un âge médian à 73 ans. Les principaux motifs de consultation sont la dyspnée (49%), malaise (27%), douleur épigastrique (15%). Au total, 67% ont eu un dépistage d’IDM par un ECG et un dosage de troponine. Parmi eux, 192 (33%) sont à haut risque selon l’algorithme de l’ESC. Chez ces 192 patients dépistés, 9,4% ont présenté une agression myocardique aigue (23,4% dans le groupe à haut risque et 2,3% dans le groupe non à haut risque). Sept patients sont à haut risque sur les onze coronarographies réalisées (5,5%). Au total, il y a eu 5 angioplasties : 3 chez des patients du groupe haut risque et 2 dans le groupe non à haut risque.
Conclusion : La prévalence de l’agression myocardique aigue chez les patients présentant une symptomatologie atypique est de 6,3% mais ce chiffre est probablement sous-estimé car bien qu’une proportion conséquente de cette population soit à haut risque, seulement deux tiers ont bénéficié d’une recherche d’IDM (ECG, dosage des troponine). De plus, uniquement 3,8% des patients ont bénéficié d’une coronarographie alors que 6,3% présentent une agression myocardique aigue.
Aucun
Morgane MAKOWSKI (Tours), Astrid DELHOMEZ, Valérian DIDOT, Alexandra PLOQUIN, Saïd LARIBI, Thomas MOUMNEH
12:21 - 12:28
#44231 - FC028 Syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment st: particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques du sujet âgé.
FC028 Syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment st: particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques du sujet âgé.
Introduction :
Le syndrome coronarien aigu sans sus décalage persistant du segment ST (SCA non ST+) est une maladie plus fréquente dans la population gériatrique responsable d'une lourde morbi-mortalité.
Objectif : Etudier les particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques du SCA non ST+ chez les sujets âgés vus aux urgences.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude rétrospective menée sur 12 ans (2011- 2023), incluant les patients âgés de plus de 18 ans hospitalisés aux urgences pour un SCA non ST+, répartis en sujets âgés de plus de 65 ans et moins de 65 ans. Recueil des données anamnestiques, cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives. Un suivi de 6 mois a été réalisé avec recueil des événements cardiovasculaires majeurs (MACE).
Résultats :
Nous avons inclus 373 patients. L’âge moyen était de 63±11 ans avec un genre-ratio à 2,13. Cette prédominance masculine disparaissait à partir de 85 ans. Les principaux facteurs de risque cardio-vasculaires chez les sujets âgés étaient l’hypertension artérielle (67,7%) suivi du diabète (50,9%). Une présentation atypique était notée chez 59,1% des sujets âgés versus. 22,2% des sujets jeunes. Nous avons noté une similitude concernant le profil électro-cardiographiques et les dosages des troponines.
Les médianes des scores GRACE et CRUSADE étaient plus élevés pour les sujets âgés (GRACE médian=135 ; CRUSADE=33).
Chez la population âgée, le recours à la coronarographie était en moins de 24 heures dans 51,5% des cas, entre 24 et 72 h dans 10,6 % des cas et en plus de 72 heures dans 37,9% des cas.La majorité des sujets âgés (75,2%) avaient un angor instable et environ le un quart d’entre eux avait un NSTEMI .L’atteinte coronaire est plus diffuse chez les patients âgés avec une atteinte tritronculaire dans 14,9% des cas.
Les taux de MACE étaient comparables entre les 2 groupes. La mortalité était significativement plus importante dans le groupe de sujets âgés (16,9 vs .5,2% p<0,001).
En analyse mulitvariée, les facteurs prédictifs de mortalité à 6 mois chez les sujets âgés étaient: l’antécédent personnel de Pontage Aorto-Coronarien, la tachycardie à l’admission (>100 bpm), l’amplitude du sous décalage du segment ST >2 mm et le Score GRACE ≥ 141.
Conclusion:
La mortalité du SCA non ST (+) reste élevée chez la population âgée. L’antécédent personnel de PAC, la tachycardie à l’admission, l’amplitude du sous décalage du segment ST>2mm et le score GRACE ≥ 141 étaient les facteurs associés à cette mortalité.
aucun
Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Rihab ARFI, Ines CHERMITI, Firas CHABAANE, Syrine KESKES, Noura LAAMOURI, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI
12:28 - 12:35
#44382 - FC029 Critères prédictifs d’échec de thrombolyse dans l'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST.
FC029 Critères prédictifs d’échec de thrombolyse dans l'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST.
Introduction : L'infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI) est une cause majeure de mortalité dans le monde. Une prise en charge rapide et efficace est cruciale pour améliorer le pronostic des patients. Cette étude évalue les stratégies de prise en charge et les résultats de thrombolyse chez les patients atteints de STEMI dans le service des urgences de Gabès, Tunisie, au cours des dix premiers mois de 2024.
Méthodes : Une analyse rétrospective, descriptive, et analytique a été menée sur 54 patients présentant un STEMI au service des urgences de Gabès. Les modalités de traitement comprenaient l'angioplastie primaire et la thrombolyse avec Tenecteplase. Les données démographiques des patients, les comorbidités, les résultats de thrombolyse et les taux de mortalité aux urgences ont été évalués. Les corrélations entre divers facteurs cliniques et le succès de thrombolyse ont été analysées.
Résultats : Le taux de mortalité au service des urgences était de 15,2 %. Une thrombolyse a été administrée à 79,6 % des patients, avec un taux de réussite de 58,1 % (25/43) et un taux d'échec de 41.9 %. Une angioplastie primaire a été réalisée dans 11.1 % des cas. Des contre-indications à la thrombolyse étaient présentes chez 9,3 % des patients. Des corrélations significatives ont été identifiées entre les caractéristiques des patients et les résultats de thrombolyse, notamment l'âge≥65 ans, le statut tabagique (tabagisme actif ≥30 PA), l'hypertension artérielle non contrôlé, le diabète non équilibré et la présence d'arythmies.
Conclusion : L'étude met en lumière la nécessité d'améliorer l’accès à l’angioplastie primaire pour réduire les taux de mortalité à Gabès. Les résultats soulignent l’importance d’une meilleure compréhension des caractéristiques cliniques des patients afin d'optimiser les protocoles de thrombolyse.
Aucun
Ghada MARZOUGUI (Gabes, Tunisie), Omar ABASSI, Khaireddine BEN AMOR, Mohamed Ali NBAYA, Emna BARBANA, Chayma LASSOUED, Ghaith BOUAZZI, Imen REJEB
12:35 - 12:42
#44426 - FC030 Risque de réhospitalisation d’une cohorte d’Infarctus aigus du Myocarde (IDM) pris en charge en préhospitalier - Parcours-IDM – Etude SCA-LONG.
FC030 Risque de réhospitalisation d’une cohorte d’Infarctus aigus du Myocarde (IDM) pris en charge en préhospitalier - Parcours-IDM – Etude SCA-LONG.
Introduction
Si l’impact de la prise en charge préhospitalière des IDM est bien documenté à court terme, peu de données existent sur les conséquences à long terme, en particulier sur la réhospitalisation.
Objectif : Identifier les facteurs associés à la réhospitalisation dans les 5 ans suivant un IDM.
Méthode
Inclusion. Patients du registre régional e-MUST appariés au Système National des Données De Santé (SNDS)
Exclusion. Décès durant l’hospitalisation initiale ; sans date d’hospitalisation initiale retrouvée dans le SNDS;
Période 2009-2022
Paramètres. 39 facteurs de risque potentiels analysés : antécédents, facteurs de risque, caractéristiques cliniques et modalités de prise en charge pré-hospitalière et hospitalière. Suivi : dates de décès, de dernière consommation de soins, de réhospitalisation
Critère de jugement. Réhospitalisation dans les 5 ans
Analyses multivariées : modèles de Cox
Résultats
10584 patients ont été suivis, d’âge moyen 61 ans, 8204 (78%) hommes; 1284 (12%) décédés dans les 5 ans après la 1ère hospitalisation et 8408 (66%) réhospitalisés dans les 5 ans.
Âge avancé, antécédent de maladie cardiaque, hypertension et de diabète, prise d’anticoagulant, Killip II à IV, arrêt cardiaque préhospitalier, prescription de morphine et réalisation d’une angioplastie étaient des variables identifiées comme facteurs de risque d’une réhospitalisation à 5 ans.
Conclusion
La gravité clinique initiale influence significativement le risque de réhospitalisation à 5 ans après un IDM
Aucun
Lucas ANZELIN (Paris), Cécilia RIVERA-MARTINEZ, Sophie BATAILLE, Matthieu HANF, Lionel LAMHAUT, Daniel JOST, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
12:42 - 12:49
#44439 - FC031 Comparaison des scores HEART et HEARTS3 pour la prédiction du syndrome coronarien aigu ainsi que les événements cardiaques indésirables majeurs à six mois.
FC031 Comparaison des scores HEART et HEARTS3 pour la prédiction du syndrome coronarien aigu ainsi que les événements cardiaques indésirables majeurs à six mois.
Introduction :
Les scores HEART et HEARTS3 ont été proposés comme outils d'aide à la décision pour stratifier le risque de syndrome coronarien aigu (SCA) et éventuellement de prédire les événements cardiovasculaires majeurs (MACE). Le But de notre étude est d’évaluer la performance des scores HEART et HEARTS3 pour prédire le SCA et les MACE à 6 mois chez des patients se présentant aux urgences pour une douleur thoracique aiguë non traumatique.
Méthodologie :
Étude prospective observationnelle menée sur 18 mois (Juin 2022-décembre2023) au service des urgences. Inclusion de tous les patients avec douleur thoracique aiguë, à l'exception de ceux présentant un sus-décalage du ST à l'ECG initial. Calcul des scores HEART et HEARTS3 pour chaque patient. Diagnostic de SCA selon les recommandations de l'ESC 2023 et en concertation avec les cardiologues. Suivi téléphonique à 6 mois pour déterminer les MACE.
Résultats :
On était inclus 126 patients dans l’étude. Parmi les dossiers exclus ,137 avaient un sus décalage du segment ST à l’ECG initial et 231 patients dont le suivi téléphonique jusqu’au sixième mois n’a pas pu être réalisé. L’âge moyen était de 53+/- 17 ans, parmi eux 31.7% avaient plus que 65 ans, la sex-ratio était de 2,07. Un SCA a été retenu chez 39,7% des patients inclus. La valeur prédictive de SCA des deux scores a été testée et les résultats étaient : HEART:( P <0,01 ; (OR) = 4,36 ; IC [2,89-5,83]), HEARTS3:( P <0,01 ; (OR) = 6 ; IC [5,17-6,92]) et en analysant la courbe ROC : HEART (P<0,01 ; air sous la courbe=0,89 ; IC [0,83-0,96]) et HEARTS3(P<0,01 ; air sous la courbe=0,97 ; IC [0,94-0,99]). Parmi les patients inclus 17,4% ont présenté des MACE dans les six mois suivant leurs consultations. La valeur prédictive de MACE des deux scores a été testée et les résultats étaient : HEART:( P <0,01 ; (OR) = 2,6 ; IC [1,62-3,57]), HEARTS3:( P <0,01 ; (OR) = 4,36 ; IC [2,89-5,83]) et en analysant la courbe ROC : HEART (P<0,01 ; air sous la courbe=0,85 ; IC [0,75-0,94]) et HEARTS3(P<0,01 ; air sous la courbe=0,82 ; IC [0,72-0,92]).
Conclusion :
Notre étude a montré que les deux scores sont prédictifs de SCA ainsi que de MACE à six mois, néanmoins le score HEARTS est plus puissant pour prédire le SCA.
aucun
Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Yessmine WALHA, Wiem DEMNI, Emna BEN MHAMED, Khaireddine JEMAI, Monia BOUSSEN, Nourelhouda NOUIRA
12:49 - 12:56
#44480 - FC032 Performance du HEAR score à identifier les patients à faible risque.
FC032 Performance du HEAR score à identifier les patients à faible risque.
Introduction : la douleur thoracique constitue un défi diagnostique aux urgences. Identifier les patients à faible risque par une évaluation personnalisé permet de faire sortir les malades en toute sécurité et de décharger les urgences. L’objectif de notre travail est d’évaluer la validité du HEAR score en identifiant les malades à faible risque sans le dosage des troponines.
Patients et méthodes : Tous les patients consultants aux urgences de l’hôpital de Meaux pour douleur thoracique non traumatiques depuis le 01 juillet jusqu’au 30 octobre 2024.
Résultats : nous avons inclus 307 patients. La moyenne d’âge est de 45,1 ±18,9 ans avec un sex ratio de 1,07. Trente pourcents des patients sont tabagiques. L’hypertension artérielle est le principal antécédent retrouvé dans 23,5% des cas suivi du diabète dans 13%, les dyslipidémies dans 12,1% et la cardiopathie ischémique dans 8,5% des cas. Vingt-quatre pourcent des patients ont présenté plus qu’un facteur de risque cardiovasculaire.
La douleur thoracique a été de type constrictif dans 45,6% des cas, rétrosternale 63,5%. La moyenne de la pression artérielle systolique a été de 144 ± 85,5mmHg. Tous les patients ont bénéficié d’un ECG. Trois patients ont présenté un SCA avec sus décalage du segment ST et 5,5% ont présenté des troubles de la repolarisation. La cause pariétale a été la plus retrouvée soit dans 48,5%. La moyenne du HEART score a été de 3,7 ± 2. Quarante-neuf patients sont classés à faible risque selon le HEART score. La moyenne du HEAR score a été de 2,7 ± 1,5. Le HEAR score n’a pas associé au diagnostic de SCA avec p à 0,1. Le taux des troponines de troponines était significativement plus faible dans le groupe des patients à faible risque (3 ± 4,04) contre 16± 50 dans le groupe à haut risque avec p<0,01.
Conclusion : Le HEAR score permet d’identifier les patients à faible risque sans avoir besoin de faire un dosage des troponines et permet de raccourcir le temps de passage aux urgences. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer la validation de ce score
aucun
Malika AIT HADDOU (MEAUX), Amina BRAIEK, Asma BOUHOULA, Imen BEN SLAMA, Tesnime HASSINE, Dhiaa ELAMMARI, Stephane SAINTONGE, Rachid MOUDOUD
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
14:00 |
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM12
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Je n'appelle pas un autre spécialiste pour :
Communication, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Eric REVUE (Chef de Service) (Paris), Caroline ZANKER (Praticien hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Un coup de fil à un ami ? Oui mais pour tous les avis. Venez débattre de notre très large champs de compétences et de ses limites. Et finalement vous allez voir, pas besoin de décrocher si souvent le téléphone.
14:00 - 14:18
Une découverte de FA .
Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
14:18 - 14:36
Poser une limitation de soins.
Aurore ARMAND (médecin) (Conférencier, Angers)
14:36 - 14:54
Une hémoculture qui pousse .
Eric BATARD (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
14:54 - 15:12
Un vertige .
Camille GERLIER (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
15:12 - 15:30
Monter un patient dans les services .
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
|
Amphi Bleu |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM02
14:00 - 15:00
Conférence Médecins - Pour/Contre
L' urgentiste ne doit pratiquer que de la Médecine d'Urgence
Jeunes, Management, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Sujet brulant !! Orateurs prestigieux ! Venez participer au débat pour construire la Médecine d'Urgence de demain.
14:00 - 14:20
Pour.
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse)
14:20 - 14:40
Contre.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
14:40 - 15:00
Discussion.
|
Amphi Havane |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM06
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Urgences digestives
Gastro-entérologie, Jeunes, Thérapeutique
Modérateurs :
Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Paris)
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Dans cette session très variée seront abordés les urgences digestives de l'enfant et de l'adulte.
14:00 - 14:15
Ingestion de caustiques.
Cassandre FOLLET (Médecin) (Conférencier, Rouen)
14:15 - 14:30
Corps étranger digestif chez l'enfant.
Joseph AROULANDOM (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
14:30 - 14:45
Proctologie, l'essentiel pour l'urgentiste .
Florian NEGRELLO (Médecin urgentiste) (Conférencier, Fort de France, Martinique)
14:45 - 15:00
Appendicite, j'opère, j'opère pas, j'opère quand ?
Damien MASSALOU (MCU-PH) (Conférencier, Nice)
|
Salle 241 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLS01
14:00 - 15:30
Communications Libres Soignants
Modérateurs :
Magali GUERIN (Paramed) (Niort), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
14:00 - 14:15
#43853 - CP106 Etude de la variabilité des pratiques de réorientation selon des facteurs humains et organisationnels.
CP106 Etude de la variabilité des pratiques de réorientation selon des facteurs humains et organisationnels.
Introduction : La réorientation des patients dits « non urgents » vers d’autres structures de soins est utilisée depuis de nombreuses années comme une solution pour diminuer l’engorgement des services d'urgence. Le but de cette étude est d’analyser les pratiques de réorientation aux urgences et de déterminer si elles varient en fonction du contexte de travail et des professionnels.
Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective monocentrique au sein d’un service d’urgence, d’octobre 2022 à septembre 2023. Les patients inclus étaient tous les patients réorientés du service d’urgence vers une autre structure de soins sans avoir bénéficié de consultation médicale. L’objectif principal était de déterminer si la proportion de chaque groupe de motifs de recours parmi les patients réorientés était représentée en proportion similaire selon l’expérience des Infirmiers Organisateur de l’Accueil (IOA), selon l’activité du service et en fonction de la période de travail. L’objectif secondaire était de comparer la fréquence des réorientations en fonction du jour de présentation et en fonction de la présence d’un médecin d’accueil et d’orientation (MAO).
Résultats : 395 patients ont été inclus. Le taux de réorientation était de 6%. Les cinq premiers motifs de recours des patients réorientés sont : les douleurs abdominales (10%), les traumatismes d’épaule ou distal de membre (10%), les plaies (6%), les pathologies de l’oreille/ Otite (6%), les érythèmes étendus/ et autres éruptions/ œdèmes spontanés (6%). Il n’y avait pas de variabilité des motifs de recours en fonction de IOA à l’exception de la douleur abdominale qui est plus réorientée par les IOA les plus expérimentés (>5 ans). Il n’y avait pas de variabilité des motifs de recours en cas de suractivité des urgences (>70 patients présents dans le service) ou lors de la fermeture des structures de soins primaires (nuits, week-ends et jours fériés). Les taux de réorientation ne variaient pas entre le week-end et la semaine, ni selon l’absence ou la présence du MAO.
Conclusion : Les résultats de l’étude suggèrent qu’il n’y a pas de variations des pratiques de réorientation selon des facteurs humains et organisationnels à l’exception de la douleur abdominale en fonction de l’expérience des IOA. Une étude multicentrique incluant un nombre plus important de patients serait nécessaire pour confirmer ces observations et permettre une généralisation des résultats.
Camille DENAIS (GRENOBLE)
14:15 - 14:30
#43983 - CP107 Le délai d’engagement des moyens de secours pré-hospitalier est-il augmenté quand l’appelant est un professionnel de santé ?
CP107 Le délai d’engagement des moyens de secours pré-hospitalier est-il augmenté quand l’appelant est un professionnel de santé ?
Introduction :
La régulation médicale d'urgence est une discipline clé dans la chaîne des secours. Ce travail explore l'impact des caractéristiques de l'appelant (professionnels de santé [PS] vs. non-professionnels de santé [NPS]) sur le délai d'engagement des secours et la concordance de la priorité accordée avec la gravité réelle de la situation (score NACA). L'objectif principal est d'évaluer l'efficacité et l'adéquation du triage pour améliorer la qualité des interventions préhospitalières.
Matériel et Méthodes :
Cette étude quantitative rétrospective analyse 145 466 appels reçus entre 2014 et 2020. Les données incluent les caractéristiques des appelants, les priorités attribuées (P1, P2) et le score NACA des patients . Des tests statistiques (U de Mann-Whitney, khi-carré) ont été utilisés pour évaluer les différences de temps d'engagement et la cohérence entre priorité et gravité clinique. L'éthique de la recherche a été strictement respectée, avec anonymisation des données.
Résultats :
Les appels émis par les PS présentent un temps d'engagement médian plus court pour les situations critiques (NACA ≥ 4), mais une proportion légèrement plus élevée de sous-triage par rapport aux NPS. En revanche, les NPS montrent un taux de sur-triage plus élevé (32,3 % contre 21,3 % pour les PS). La cohérence globale du triage atteint 67,1 %, avec une meilleure adéquation pour les missions à haute priorité (P1 cohérente : 10,2 %). Le délai d'engagement moyen reste supérieur à 90 secondes dans la majorité des cas, soulignant la nécessité d'optimiser les processus.
Conclusion :
Cette étude met en évidence l'influence des caractéristiques des appelants sur le triage et le temps d'engagement des secours. Les résultats soulignent l'importance de formations spécifiques et d'ajustements des protocoles pour réduire les biais de triage, améliorer la cohérence des priorités et optimiser les délais d'engagement. Ces données ouvrent la voie à des pistes d'amélioration pour renforcer la qualité de la régulation médicale préhospitalière.
Christophe BIZIÈRE (Lausanne, Suisse), Louis DURUSSEL
14:30 - 14:45
#44030 - CP108 Réorientation à l’accueil des urgences : les parcours de soins proposés aux patients sont-ils acceptés et respectés ?
CP108 Réorientation à l’accueil des urgences : les parcours de soins proposés aux patients sont-ils acceptés et respectés ?
Introduction : Afin d’optimiser l’utilisation du système de soins en établissant des parcours appropriés au niveau de gravité, les réorientations des patients à partir des services d’Urgence français se sont progressivement structurées ces dernières années. Notre travail s’intéresse à l’adhésion du patient au parcours de soins proposé lors de la réorientation aux Urgences.
Méthodes : Entre le 7 octobre et le 6 novembre 2024, une enquête a été proposée aux patients triés 4 ou 5 selon l’échelle FRENCH et réorientés depuis l’accueil des Urgences de l’Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. Ces patients ont été interrogés, par téléphone, le lendemain (J1) et à une semaine (J7) de leur passage aux Urgences à l’aide d’un questionnaire portant sur le parcours de soins après réorientation.
Résultats : Au total, 120 patients ont été inclus, âgés de 39 ± 17 ans et avec un sex-ratio à 1, consultant aux Urgences pour un motif médical ou traumatologique dans respectivement 65 % (n=78) et 35 % (n=42) des cas. Très peu de patients ont contacté, avant leur consultation aux Urgences, le Service d’Accès aux Soins (3 %, n=3) et 27 (22 %) patients ont déclaré ne pas avoir de médecin traitant. Après avoir majoritairement compris les instructions données aux Urgences (n=103, 86 %), 88 (73 %) patients ont respecté le parcours de soins proposé lors de la réorientation. Dans la semaine suivant le passage aux Urgences, 25 (21 %) patients ont bénéficié d’une nouvelle consultation médicale non programmée, dont 1 (1 %) patient dans un service d’Urgence. Avec un score de satisfaction à J1 de 7,3/10 et à J7 de 8/10, les patients ont globalement apprécié la réorientation proposée.
Conclusion : Ces résultats objectivent une adhésion correcte des patients au parcours de soins proposé lors de la réorientation à partir d’un service des Urgences. Une meilleure connaissance par les professionnels de l’offre de soin alternative aux Urgences, ainsi qu’un renforcement de la communication auprès des usagers, sont probablement des pistes à suivre pour améliorer l’efficience et l’acceptation des réorientations depuis les services d’Urgence.
Lucie GARNIER (Lyon), Bali DEJEAN, Cindy GAILLARD, Lucile COUTURIER, Audrey DEPIT, Elise PRUDHOMME, Sylvie GOUTTE, Romain HERNU
14:45 - 15:00
#44095 - CP109 Impact des interventions visant à soutenir les personnes atteintes d'un cancer avancé et en fin de vie dans les services d'urgences : revue systématique.
CP109 Impact des interventions visant à soutenir les personnes atteintes d'un cancer avancé et en fin de vie dans les services d'urgences : revue systématique.
Contexte : Les patients atteints de cancer en fin de vie se rendent souvent dans les services d’urgences en raison d’une aggravation de leurs symptômes. Il existe peu de données sur l'impact d’interventions de soins palliatifs (SP) dans ce contexte.
Objectif : Évaluer l'impact d’interventions de SP dans les services d’urgences sur la qualité de vie et les symptômes de patients adultes atteints de cancer en fin de vie.
Méthodes : Une revue systématique de méthode mixte a permis d'identifier les études publiées entre 2009 et 2024 dans Medline, CINAHL, Cochrane, Web of Science, PsycINFO. Les critères d’évaluation principaux étaient : qualité de vie et symptômes. Les critères secondaires étaient : perceptions des patients, proches et soignants et critères organisationnels.
Résultats : Parmi 1632 publications identifiées, 5 études ont été sélectionnées, dont 2 essais contrôlés randomisés (ECR) et 3 études observationnelles, menées aux États-Unis. Les interventions comprenaient une consultation globale de SP (n=3 études), une intervention de SP combinée à une intervention organisationnelle (n=1) et un programme infirmier de planification anticipée des soins à la sortie (n=1). Dans un ECR, la qualité de vie était améliorée à 12 semaines d’une consultation de SP par rapport à la pratique habituelle (score FACT-G : 5,9±16,6 vs. 1,1±16,0, respectivement, p=0,03) mais il n’était pas retrouvé d’impact sur la dépression et l'anxiété à 12 semaines. Dans une étude observationnelle comparant l’occurrence de symptômes après une consultation de SP effectuée dans un service d’urgences à celle réalisée plus tardivement auprès de patients hospitalisés, il n’y avait pas de différence de symptômes à 48 heures de la consultation. Au cours d’une étude observationnelle portant sur un outil de dépistage, 50% des patients avaient des besoins non satisfaits en matière de SP. Dans 4 études évaluant des critères organisationnels, les interventions dans les services d’urgences permettaient d’accroître l’accès aux SP. Dans un ECR, une plus grande proportion de patients du groupe avec des SP initiés dès le service d’urgences, avait reçu des consultations de SP lors du séjour d'hospitalisation, par rapport à un groupe avec pratique habituelle (88%, 95% CI : 80.5 ; 95.5 vs. 18%, 95% CI : 8.8 ; 27.5, respectivement, p<0.01).
Conclusion : Dans les quelques études évaluant les interventions de SP, une amélioration de la qualité de vie et de l’accès aux services de SP était observée.
Lucia MACHADO (Paris), Amanda DRURY, Amazouz HÉLÈNE, Fellmann MALVINA, Lombart BÉNÉDICTE, Leblanc JUDITH
15:00 - 15:15
#44298 - CP110 24 heures de compressions thoraciques continues de haute qualité: Etude sur mannequin.
CP110 24 heures de compressions thoraciques continues de haute qualité: Etude sur mannequin.
Introduction
Les 24 heures du Mans, la plus ancienne course d'endurance pour voitures de sport au monde, se déroulent chaque année à proximité de notre Centre d'enseignement des soins d'urgence. Parallèlement à cette course, nous avons mené une étude sur la faisabilité d'une compression thoracique d'endurance et de qualité pendant 24 heures. Si la durée de la RCP dépasse rarement 30 minutes, il existe certaines circonstances comme l'hypothermie sévère, l'intoxication sévère, l'embolie pulmonaire ou l'infarctus du myocarde avec thrombolyse où la RCP doit être prolongée. Le but de cette étude est d'évaluer la faisabilité de réaliser des compressions continues pendant 24 heures afin d'optimiser la qualité de la procédure.
Méthodes
Il s'agit d'une étude prospective de simulation réalisée par huit volontaires du SAMU (3 femmes et 5 hommes) sur le circuit des 24 heures du Mans pendant la course. Un mannequin QCPR standardisé Resusci Anne (Laerdal Medical, Stavanger, Norvège) a été utilisé. Les critères de jugement étaient le score global des compressions thoraciques réussies générées par le logiciel. Les sauveteurs travaillaient en binôme, placés de part et d'autre du mannequin avec des tapis de protection des genoux. Chaque paire s'est relayée toutes les minutes pendant une heure et a reçu un feedback visuel. Une enquête a été envoyée aux participants pour évaluer les facteurs contribuant à l'efficacité des compressions thoraciques prolongées. Pas de comité éthique nécessaire.
Résultats
En Aout 2024 et durant 24 heures, 159 185 compressions continues ont été réalisées. La performance a montré un score total de compression de 99%. La fréquence moyenne était de 112 par minute. Les mains étaient parfaitement positionnées. Pour 94% des compressions, la profondeur était correcte, avec une moyenne de 53 mm, et avec 93% de bon relâchement. Aucune interruption n'a été observée. Parmi les 5 éléments qui ont permis de maintenir l'efficacité des compressions thoraciques, on retrouve : les relais d'une minute, l'utilisation d'un système de feedback visuel en temps réel, le confort des genoux, la communication pendant les relais et les compressions thoraciques avec des mains qui se chevauchent.
Conclusion
Avec des relais d'une minute, l'utilisation d'un système de retour d'information visuel en temps réel, un bon confort de positionnement et une bonne communication, il est possible de réaliser une RCP prolongée de haute qualité.
Damien CHAUVAT (Angers), Aurelien SECHET, Clément GOUPY, Hélène LACOUR, Dominique SAVARY, Delphine DOUILLET
15:15 - 15:30
#44374 - CP111 Quantification et caractérisation des incivilités dont sont victimes les ARM. Etude NTM (No Talk to Me Bad).
CP111 Quantification et caractérisation des incivilités dont sont victimes les ARM. Etude NTM (No Talk to Me Bad).
Introduction
Les Assistants de Régulation Médicale (ARM) des SAMU gèrent des millions d’appels d’urgence dans un contexte d’incivilités croissantes.
Objectif : quantifier et caractériser les incivilités subies par les ARM.
Méthodes
Site : SAMU d’un des départements les plus défavorisés de France.
Inclusion : tous (N=65) les ARM ont reçu un questionnaire en ligne sur les incivilités subies, en quatre catégories : injures, menaces, critiques négatives et raccrochés intempestifs.
Ils devaient en évaluer l’impact émotionnel sur une échelle (créée pour l’étude, faute de modèle adapté dans la littérature) à cinq niveaux, de “très faible” à “très élevé”.
Période : 20-30 octobre 2024 ; nombre d’ARM postés et d’appels décrochés relevés.
Critère de jugement principal : fréquence et nature des incivilités.
Critère secondaire : impact émotionnel.
Résultats
Sur la période, les ARM étaient 9 à 12 le jour et 5 la nuit.
Appels décrochés : 1.907 (1.882-2.012) / 24 heures.
Sur 65 ARM, 30 (50%) réponses : 13 (IQR 8-24) incivilités par jour réparties en raccrochés intempestifs : 5 (2-7), critiques négatives : 5 (2-6), injures : 3 (2-5), menaces : 1 (0-4).
Impact émotionnel : très faible à modéré dans 28 (93%) cas, élevé ou très élevé dans 2 (7%) cas (Figure).
Conclusion
Les incivilités étaient nombreuses et variées… Leur impact était faible, contrastant avec le taux élevé de troubles de stress post-traumatique déjà rapporté (Hilaire-Scheider, Encéphale, 2021). Résultats à confirmer par une étude prospective.
Marjorie VIRARD, Mathieu DE SA (Bobigny), Carla DE STEFANO, Jean-Bernard LAHANAL, Isabelle SCHILTZ, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
|
Salle 242A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI08
14:00 - 15:00
Session Interactive
Cassé ? Pas cassé ?
Jeunes
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cassé ou pas cassé ? Un défi interactif pour affiner le diagnostic des fractures et traumatismes.
14:00 - 15:00
Cassé ? Pas cassé ?
Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
|
Salle 242B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI24
14:00 - 15:00
Session Interactive
Quiz : les pièges de l'ECG
Modérateur :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
14:00 - 15:00
Quiz : les pièges de l'ECG.
Jérome MOLINARO (Infirmier) (Conférencier, Eaubonne)
|
Salle 243 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC22
14:00 - 15:30
Conférence
Les nouvelles technologies : de la régulation au terrain
ARM, Ethique, Innovation et technologie, Intelligence Artificielle, Neurologie, Régulation, Réseau de santé
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Beatrice CLARE (ARM) (Tulle)
Coordonnateur :
Beatrice CLARE (Coordonnateur, Tulle)
La technologie évolue et impacte la médecine d'urgence, mais quelle est vraiment sa place ?
14:00 - 14:22
Quoi de neuf en régule ?
Florian BLIES (ARM) (Conférencier, Metz)
14:22 - 14:44
L'IA a t elle sa place ?
Edouard LANSIAUX (Interne) (Conférencier, Lille)
14:44 - 15:06
SMUR AVC.
Melika HADZIAHMETOVIC (referente neuro-vasculaire au SAMU de Paris) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28
Les enjeux éthiques autour de l'usage des nouvelles technologiques.
Mathilde LANCELOT (Maitresse de conférences) (Conférencier, Nantes)
|
Salle 251 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM06
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
Personne âgée aux Urgences
Gériatrie, Imagerie - Radiologie, Organisation Services d'Urgences, Pneumologie
Modérateurs :
Anne-Dominique CURUNET-RAOUL (Medecin) (Brest), Xavier DUBUCS (PhD Student) (Toulouse)
14:00 - 14:12
#44414 - CP034 Particularités de la personne âgée traumatisée sévère admise aux urgences.
CP034 Particularités de la personne âgée traumatisée sévère admise aux urgences.
Introduction : La population gériatrique augmente depuis ces dernières années et requiert une évaluation spécifique notamment en matière de traumatologie sévère. L’évaluation classique peut devenir insuffisante en matière de processus diagnostique et pronostique. L’élaboration de nouveaux scores spécifiques est un challenge pour la gestion de la traumatologie du sujet âgé. L’objectif de cette étude a été d’évaluer les caractéristiques de la population gériatrique traumatisée sévère.
Méthodes : Inclusion des Traumatisés sévère (TS) en SAUV sur critères de haute vélocité. Analyse post-HOC de la population gériatrique ( âge >= 65 ans = [TS>65ans] ) vs population jeune. Etude descriptive, calcul des scores de gravité ( ISS-EMTRAS-MGAP) et modalités évolutives ont été recueillis.
Résultats : Inclusion de 89 personnes âgées parmi 719 TS. Le TS agé est arrivé plus tardivement. Ces TS >65 ans étaient stables à leur arrivée contrastant avec une gravité significativement plus importante : bilan lésionnel , scores de gravité, et modalités évolutives. Le tableau I résume les différentes caractéristiques.
Conclusion : La population gériatrique est fréquente en traumatologie sévère. Malgré une présentation clinique stable et comparable aux sujets jeunes le bilan lésionnel clinique est plus grave ainsi que les scores de gravité. Une meilleure évaluation reste un challenge et pourrait être améliorée par l’élaboration de scores adaptés à la population âgée.
Aucun
Hamed RYM (Tunisie), Hanene GHAZALI, Manil DALI, Amal OUSSAIFI, Maaref AMEL, Aymen ZOUBLI
14:12 - 14:24
#43844 - CP035 Évolution de la santé des aidants après l’admission de leur proche âgé aux urgences: L'étude ETAP U.
CP035 Évolution de la santé des aidants après l’admission de leur proche âgé aux urgences: L'étude ETAP U.
Le passage aux urgences des patients âgés est associé un risque accru de perte d’autonomie après le retour à domicile, et nécessite un repérage des facteurs de risque de réadmission pour initier des actions de prévention. Peu d'études s'intéressent aux conséquences de cet événement sur les proches aidants, piliers du maintien à domicile. Les équipes mobiles de gériatrie (EMG) interviennent aux urgences pour soutenir l'évaluation et orientation des situations fragiles, en prenant encompte les aidants.
Ce travail décrit la population des aidants et de leurs proches aux urgences et vise à identifier les facteurs d'évolution péjorative au décours.
Méthode: étude observationnelle, prospective, multi-centrique réalisée de septembre 2022 à mars 2024 dans 6 centres en Ile de France est promue par Gérond’IF. Elle concerne des dyades aidants/patients de 75 ans et plus, vivant à domicile, consultant aux urgences et non hospitalisés ensuite. Les données recueillies par les EMG aux urgences décrivent la population, les déterminants de la relation d’aide et du parcours de soin. Un mois après, on réévaluait le fardeau - échelle mini-Zarit et la qualité de vie - score SF12.
Résultats: 125 dyades ont été incluses. Les patients avaient 86,5 ans en moyenne, 72% de femmes, en perte d'autonomie : ADL moyen 4,5/6 et IADL moyen 1/4. 63% avaient des aides professionnelles. 88% étaient suivis en médecine générale.
Les aidants avaient 61,1 ans en moyenne, 70% de femmes, 45% en activité professionnelle, 68% étaient les enfants des patients. Ils étaient en majorité investis dans la
prise en charge des activités instrmentales en majorité (68%). 22% avaient renoncé aux soins.
Le fardeau initial selon l'échelle mini-Zarit était 3.2/7, avec un fardeau sévère pour 13%, modéré pour 33%, léger pour 36% et nul pour 18%.
A 1 mois, 113 aidants ont été réévalués. On observait une augmentation significative du fardeau (3,7 ; p=0,0001). Le score de qualité de vie était stable.
En analyse multivariée, être un aidant femme était associé à un risque d’aggravation du fardeau (OR 2,24 (1,02 – 5,9)).
Ce travail original s'intéresse à l'évolution des aidants dans des transitions de parcours de soins. Il montre que le passage aux urgences est associé à une aggravation du fardeau sans facteur protecteur identifié. On recommande d'identifier les situations à risque pour les aidants et l'admission aux urgences de leur proche âgé en fait partie. Des actions de prévention pourraient être initiées aux urgences.
Aucun
Claire PATRY (Paris), Laura WANNEGUE, Manuel SANCHEZ, Mathilde CHARPIGNY
14:24 - 14:36
#44408 - CP036 Personnes âgées aux urgences : évolution de l’activité et impact.
CP036 Personnes âgées aux urgences : évolution de l’activité et impact.
Introduction : Face au vieillissement de la population et son accentuation dans les années à venir, la prise en charge de la personne âgée (PA) dans une structure des urgences (SU) devient un sujet sociétal. Cette prise en charge peut être potentiellement complexe avec des sujets souvent polypathologiques et dépendants. Dans ce contexte, nous avons voulu évaluer l’activité aux urgences en lien avec les PA et son évolution au cours des années au niveau régional.
Matériel et méthode : Etude observationnelle rétrospective multicentrique sur données des Résumés de Passages aux Urgences (RPU). Pour mesurer l’évolution d’activité sans effet de la COVID-19 sur les SU, les RPU régionaux de 2019 et 2023 ont été comparés. L’évolution a été analysée à travers les durées de passage et diagnostics principaux (DP) potentiellement complexes chez les PA (88 DP retenus). Une régression logistique aléatoire a permis de mesurer l’évolution du taux d’hospitalisation en tenant compte de l’effet du SU de prise en charge.
Résultats : 691 178 RPU de patients de 75 ans et plus ont été analysés. La médiane des durées de passage des PA à la SU a augmenté de 40 min (321 vs 361 min) entre 2019 et 2023. Pour les passages suivis d’hospitalisation, elle a augmenté de 66 min (380 vs 446 min). Pour les patients admis la nuit et hospitalisés, l’augmentation était de 220 min. L’odd d’hospitalisation a été divisé par 1.25 entre 2019 et 2023. Cette baisse est plus marquée pour les patients admis la nuit.
Conclusion : Cette étude soulève l’enjeu du renvoi à domicile de patients polypathologiques, souvent en lien avec des problèmes d’aval de l’établissement. Pour évaluer l’impact du renvoi à domicile, le taux de reconsultations ou la mortalité à 30 jours de ces patients pourrait être regardés, mais ces données ne sont pas disponibles dans le RPU. Avec l’évolution démographique à venir il serait intéressant de pouvoir prédire la volumétrie de patients à prendre en charge à l’horizon de la prochaine décennie. En incluant de nouvelles années dans le jeu de données actuelles, cette projection pourra être réalisée pour enrichir cette étude.
Aucun
Julie FREYSSENGE, Clément CLAUSTRE, Patrice SERRE, Abdesslam REDJALINE (Firminy)
14:36 - 14:48
#44144 - CP037 Survenue ou aggravation des escarres selon le temps de passage aux urgences chez les sujets âgés, dépendants ou paralysés : une étude observationnelle prospective.
CP037 Survenue ou aggravation des escarres selon le temps de passage aux urgences chez les sujets âgés, dépendants ou paralysés : une étude observationnelle prospective.
Introduction : On observe une augmentation de la fréquentation des services d’urgences français ces dernières décennies, ainsi qu’un vieillissement de la population, ce qui entraîne une augmentation de la fréquentation des services d’urgences par les personnes âgées. Les patients sont amenés à rester plusieurs heures aux urgences sur des brancards. Les personnes âgées de plus de 75 ans sont des patients fragiles qui sont plus à risque d’escarres. L’apparition des escarres dans les services d’urgences et en particulier chez la personne âgée, est peu étudiée. Cette étude vise à étudier l’apparition ou l’aggravation des escarres chez les personnes de plus de 75 ans en fonction du temps de passage aux urgences.
Méthodologie : Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective aux urgences du CHU de Montpellier. Les patients âgés de 75 ans et plus, ou présentant un GIR inférieur ou égal à 3, une paralysie significative, ou ayant déjà une ou des escarres à l’admission, étaient inclus. L’état cutané était inspecté à l’entrée et à la sortie des urgences. Le stade de l’escarre, si présent, était déterminé selon la National Pressure Ulcer Advisory Panel (NPUAP). La variation de cette échelle entre l’entrée et la sortie était étudiée. Le critère de jugement principal était l’aggravation du grade NPUAP en fonction du temps passé aux urgences.
Résultats : 277 patients ont été inclus, le critère de jugement principale était analysé chez 128 (46,2%) patients. Les patients présentant une apparition ou une aggravation d’escarre avaient un temps médian de passage aux urgences de 540 [462 ; 611] minutes contre 457 [353 ; 582] minutes pour les patients ne présentant pas d’aggravation de leur état cutanée (p < 0,05). L’odds-ratio était de 1.02 [0.998; 1.05].
Conclusion : Les patients restant plus longtemps aux urgences présentaient plus d’apparition ou d’aggravation d’escarre. La mise en place de la prévention des escarres dès l’entrée aux urgences est donc primordiale.
Aucun
Marie VAN OVERSTRAETEN (Montpellier), Simon LEGERE, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
14:48 - 15:00
#44509 - CP038 L’intérêt diagnostic de la radiographie thoracique chez les patients dyspnéiques de plus de 65 ans aux urgences.
CP038 L’intérêt diagnostic de la radiographie thoracique chez les patients dyspnéiques de plus de 65 ans aux urgences.
Introduction : La dyspnée est un des motifs de recours les plus fréquents aux urgences, particulièrement dans la population gériatrique. Son pronostic dépend de la rapidité d’initiation d’un traitement adapté et donc d’un diagnostic rapide. La radiographie thoracique (RXT), qui reste l’imagerie de première intention dans ce contexte, présente de nombreuses limites.
Objectif : Évaluer l’apport diagnostique de la RXT dans la dyspnée aiguë de la personne âgée.
Méthode : Étude par questionnaire soumis à des médecins urgentistes exerçant dans un service d’accueil des urgences.
25 vignettes cliniques ont été élaborées à partir de dossiers de patients admis aux urgences pour dyspnée. Chaque participant a reçu un questionnaire constitué de 5 vignettes cliniques.
Les participants devaient formuler une hypothèse diagnostique avant et après visualisation de la RXT.
Critère de jugement principal : proportion d’hypothèses diagnostiques modifiées avant et après visualisation de la RXT. L’impact de la RXT sur l’hypothèse diagnostique a été évalué : amélioration, régression, maintien ou absence d’amélioration. Des analyses de sensibilité ont exploré l’influence des vignettes, des répondants et de leur expérience.
Résultats : Au total, 180 réponses émises par 32 médecins ont été analysées. L’hypothèse diagnostique principale a été modifiée dans 69 (38 %) réponses et l’hypothèse diagnostique globale (hypothèse diagnostique principale + hypothèses diagnostiques associées) dans 115 (64 %) réponses après visualisation de la radiographie. Le taux de bonne hypothèse diagnostique avant RXT était de 46 % pour l’hypothèse diagnostique principale et de 28 % pour l’hypothèse diagnostique globale. Après visualisation, ces taux ont diminué, atteignant respectivement 41 % et 16 %. Dans 11 % des cas, une hypothèse diagnostique principale initialement correcte est devenue incorrecte, contre 17 % pour l’hypothèse diagnostique globale. La certitude diagnostique a semblé s’améliorer : 34 % des réponses présentaient une certitude > 75 % avant RXT, contre 40 % après. Les analyses de sensibilité semblent suggérer que les critères de jugement sont influencés de façon significative par la vignette.
Conclusion : Ces résultats suggèrent que la RXT a un apport limité, voire délétère, dans le diagnostic de dyspnée aiguë chez les patients âgés. Au vu des avancées technologiques actuelles et des limites de la radiographie dans cette indication, la place de la radiographie devrait être réévaluée.
Aucun
Clementine COUVREUR (BOBIGNY), Anne Laure FERAL-PIERSSENS, Yonathan FREUND, Fréderic ADNET, Judith GORLICKI
15:00 - 15:12
#44051 - CP039 Impact sur la mortalité des patients hospitalisés à l’UHCD par défaut de place en secteur conventionnel.
CP039 Impact sur la mortalité des patients hospitalisés à l’UHCD par défaut de place en secteur conventionnel.
Contexte : La surpopulation des hôpitaux et des services d'urgence engendre pour certains patients des temps d’attente de plus de 24 heures sur un brancard aux urgences. Il a été démontré que le risque de décès augmente avec le temps d’attente aux urgences. Compte tenu de la pénurie de lits en hospitalisation conventionnelle, de nombreux patients attendent aux urgences ou sont hospitalisés vers l'UHCD. Cependant, l’UHCD a des critères d’admission propre à la prise en charge des patients des urgences pour des durées d’hospitalisation courte, et non destinée aux hospitalisations conventionnelles. Nous avons voulu analyser l’impact de l'admission de patients dans un service inadapté sur leur prise en charge.
Objectif : Déterminer l'effet sur la mortalité et la durée de séjour de l’admission à l'UHCD de patients en raison d'un manque de lits en hospitalisation, par rapport aux patients hospitalisés en service conventionnel.
Méthode : Étude observationnelle rétrospective monocentrique menée aux urgences du CHU de Rennes entre le 15 septembre et le 15 novembre 2023. Tous les patients majeurs nécessitant une hospitalisation à partir des urgences ont été inclus.
Deux groupes ont été définis : le groupe UHCD comprenant les patients hospitalisés à l’UHCD mais ne répondant pas aux critères de la SFMU et le groupe contrôle comprenant des patients hospitalisés dans les services conventionnels.
Le critère de jugement était un critère composite hiérarchique comprenant le décès à 30 jours et la durée d'hospitalisation. Le groupe contrôle a été apparié par score de propension en 1/2 sur le genre, l’âge, la gravité initiale et le motif d’hospitalisation.
Résultats : 1727 patients ont été hospitalisés sur la période, d’un âge médian de 74 [58-85] ans, dont 325 (19%) dans le groupe UHCD. 604 patients du groupe contrôle ont été appariés. La mortalité à 30 jours était de 10,5 (IC 95% : 7,4-14,3) % dans le groupe UHCD contre 6,0 (4,2-8,2) % dans le groupe contrôle. Le critère d'évaluation principal était en faveur du groupe contrôle avec un ratio de victoire de 1,56 (1,32-1,85 ; p<0,001).
Conclusion : Un patient sur 5 est hospitalisé par défaut à l’UHCD. La stratégie d’une hospitalisation à l'UHCD par défaut de lit d'hospitalisation en secteur conventionnel était associée à une augmentation de la mortalité toutes causes confondues à 30 jours, ainsi qu'à une augmentation de la durée du séjour.
aucun
François SAGET (Rennes), Océane GARZUEL, Etienne PAULHET, Josiane HOLSTEIN, Louis SOULAT, Estelle LE PABIC, Paul-Georges REUTER
15:12 - 15:24
#44152 - CP040 Etude observationnelle, de cohorte, multicentrique, portant sur l’évaluation de la prescription d’antibiotiques dans les infections respiratoires basses communautaires du sujet d’âge ≥ 65 ans aux urgences.
CP040 Etude observationnelle, de cohorte, multicentrique, portant sur l’évaluation de la prescription d’antibiotiques dans les infections respiratoires basses communautaires du sujet d’âge ≥ 65 ans aux urgences.
Introduction : La pneumonie aigue communautaire (PAC) est une infection fréquente en particulier chez le sujet âgé. Le manque de documentation microbiologique à la phase initiale conduit à instaurer une antibiothérapie probabiliste. L’objectif principal de notre étude était de savoir s’il existait des prescriptions injustifiées d’antibiotiques à la suite d’erreurs de diagnostic de PAC.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle, de cohorte, rétrospective, multicentrique, descriptive et analytique. Notre échantillon comprenait des patients d’âge ≥ 65 ans pris en charge aux SAU de Lariboisière ou Ambroise Pare entre le 1er mai 2022 et le 31 mai 2023. Le critère de jugement principal était la proportion d’antibiothérapie injustifiée en cas de diagnostic erroné de PAC en se basant sur les recommandations en vigueur en France (SPILF). Une régression logistique multivariée a été utilisée pour identifier les déterminants statistiquement et significativement associés à une surprescription d’antibiotiques.
Résultats : 480 cas de PAC traités par antibiotiques ont été inclus. L’âge médian était de 83 ans (écart interquartile : 75 – 90) ; la majorité des patients étaient de sexe masculin (245, 51%). L’administration d’antibiotiques était injustifiée chez 146 (30%) patients du fait d’erreurs retrouvées sur les caractéristiques cliniques et radiologiques retenues pour porter le diagnostic de PAC. Notre analyse multivariée a rapporté que l’antécédent de BPCO (ORajusté = 2,02 ; IC95% 1,27-3,23 ; p=0,003) était un facteur de risque de surprescription d’antibiotiques. En revanche, la réalisation de la TDM thoracique (ORajusté = 0,02 ; IC95% 0,01-0,06 ; p<0,001) était un facteur protecteur permettant d’éviter une surprescription d’antibiotiques. Malgré de nombreux examens complémentaires effectués, 66% des cas de PAC inclus dans notre étude n’ont pas été documentées. L’antibiothérapie probabiliste par amoxicilline/Acide clavulanique était la plus prescrite (281, 58%). Nous avons également observé des erreurs sur les voies d’administration des antibiotiques (trois quart d’utilisation de la voie intraveineuse souvent justifiée par le seul fait de l’hospitalisation), et sur la durée des antibiotiques (supérieure à 7 jours dans 10% des cas).
Conclusion : Le diagnostic erroné de PAC a conduit à une surprescription d’antibiotiques dans 30% des cas. Ces résultats posent les enjeux d’une modification des pratiques cliniques dans nos urgences.
"Aucun"
Marine LOTY (Paris), Sebastien BEAUNE, Sally Oceane MINKA, Laurent TEILLET, Eric REVUE, Christophe CHOQUET, Anthony CHAUVIN, Fadi Hillary MINKA
|
Salle 252A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW05
14:00 - 15:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo musculo-squelettique. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Les bases du MSK !
Reconnaitre un tendon, un os, un muscle... Et pourquoi pas explorer une grosse articulation ?
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
|
Salle 252B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW06
14:00 - 15:30
Atelier Soignants - Echographie
Echographie pour l'Infirmier.e - Infirmiers, IDE, IOA, IPA. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie, Infirmier
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Isabelle ROBIN (IDE) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
CluECHO
Le commandant Bladerscan a été assassiné.
Retrouvez le Professeur Globe, principal suspect, et confondez-le en prouvant que Miss Song Dû s'est trompée (ou comment résoudre le problème des fausses routes). Dans cet atelier, vous serez encadré.e.s par des infirmiers, vous apprendrez comment améliorer la sensibilité de votre triage, de vos diagnostics infirmier et même de vos gestes au quotidien grâce à un outil ultra simple et rapide à utiliser...
Vous avez dit Echoooo ??!!!
|
Salle 253 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC05
14:00 - 15:30
Conférence
Les "bons mots" pour :
Catastrophe SSE CUMP, Communication, Management
Modérateurs :
Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Clermont-Ferrand), Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais)
Coordonnateur :
Mathieu OBERLIN (Coordonnateur, Selestat)
Tout le monde a déjà vécu la phrase de trop ou le mot qui manque. Où vous apprendrez ce qu'il faut dire, ne pas dire et à quel moment.
14:00 - 14:22
Faire alliance thérapeutique avec un patient .
Laure WATELET (urgentiste) (Conférencier, Nivelles, Belgique)
14:22 - 14:44
Manager les différentes générations de soignants (X,Y,Z, millenials...).
Bruno LEHODEY (PH) (Conférencier, Montpellier)
14:44 - 15:06
Face à une famille en détresse.
15:06 - 15:28
Gérer une équipe lors d'une crise.
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Conférencier, Paris)
|
Salle 342A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 37 B
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Prise en charge d’un vertige au SAU et en Régulation Médicale
NEW, Neurologie
Coordonnateur :
Patrick MIROUX (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Sophie BOUCHER (Mcu-ph) (Conférencier, Angers), Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers), Margaux RYCKEBOER (PHC) (Conférencier, Angers)
Réduire la zone grise d’incertitude :
Evaluation et décision diagnostique et thérapeutique face à un vertige grâce à un algorithme : Nouvelle nosologie (DVUA, DEADLY D’S ou les 6D). Reconnaissance et classification d’un nystagmus, usage approprié du HINTS, manœuvres diagnostique face à un vppb et manœuvres thérapeutiques. Valeur de l’imagerie.
|
Salle 342B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS-ARM 43
14:00 - 15:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Ma responsabilité est-elle engagée ? Situations médicolégales courantes
NEW, Médico-légal
Coordonnateur :
Emmanuel MARGUERITTE (Coordonnateur, Montpellier)
Conférenciers :
Emmanuel MARGUERITTE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Laurent MARTRILLE (MCUPH) (Conférencier, Montpellier)
Connaitre les principes médico-juridiques qui permettent de répondre aux principales situations présentées
Amélioration de la réponse médico-soignante apportée à ces situations
|
Salle 343 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM15
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Psychiatrie
Pédiatrie, Psychiatrie
Modérateurs :
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen), Pierre VALETTE (Médecin) (Arras)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La psychiatrie nous fait parfois peur, nous mets régulièrement en difficultés. Venez faire une mise à jour sur les présentations atypiques de ces patients, sur la crise suicidaire et la crise clastique de l'adolescent, et un point réglementaire de l'hospitalisation sous contrainte.
14:00 - 14:15
Présentations psychogènes.
Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris)
14:15 - 14:30
L'évaluation de la crise suicidaire.
Philippe COURTET (Conférencier, Montpellier)
14:30 - 14:45
La crise clastique de l'adolescent en régulation.
Rahmet RADJACK (Conférencier, Paris)
14:45 - 15:00
L'hospitalisation sous contrainte.
Mathias WOHL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
|
Salle 351 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 10 A
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Drainage thoracique et alternatives
Pneumologie
Coordonnateur :
Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers :
Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard chirurgical, et des alternatives de drainage moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
|
Salle 352A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC05
14:00 - 15:00
Flash communications
Douleur et analgésie
Douleur - Analgésie
Modérateur :
Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Lyon)
14:00 - 14:07
#43989 - FC033 Impact de l’introduction des opioïdes forts dans le protocole d’antalgie anticipée dès l’accueil des urgences chez les patients en traumatologie sans atteinte vitale sur la qualité de l’antalgie.
FC033 Impact de l’introduction des opioïdes forts dans le protocole d’antalgie anticipée dès l’accueil des urgences chez les patients en traumatologie sans atteinte vitale sur la qualité de l’antalgie.
Introduction : la douleur est un motif fréquent de consultation aux urgences où l’Oligo analgésie persiste malgré les protocoles d’antalgie et formation du personnel soignant. Le but de l’étude est d’évaluer la qualité de prise en charge de la douleur de pour les patients avec traumatisme non vital, après modification du protocole d’antalgie anticipée incluant le Sufentanil sublingual à l’accueil des urgences.
Matériels et méthode : il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective monocentrique, au sein des urgences. Cette étude MR-004 hors loi Jardé a été validé par la DRCI de notre établissement (n°PI2024_843_0060).Sont Inclus dans l’étude 1509 patients âgés entre 18 et 65 ans, admis aux urgences de la période s’étendant du mois de septembre 2023 au début juin 2024, pour traumatisme d’un membre, souffrant d’une douleur supérieure ou égale à 6/10 sur l’échelle numérique de la douleur.
Résultats : 160 (10,6%) ont reçu un antalgique de palier III, dont 85 (53,1%) ont eu le Sufentanil sublingual seul, et 20 (12,5%) ont eu le Sufentanil sublingual avec relai opioïde, et 55 (34,4%) ont reçu un autre opioïde fort. le motif et le sexe n’influencent pas l’antalgie administrée. Tandis que les patients plus jeunes, ont significativement reçu moins d’antalgique de palier III. La durée de prise en charge est significativement plus longue pour les patients ayant eu un autre opioïde fort. la variation relative de la douleur, n’est pas significativement différente si administration de Sufentanil sublingual ou autre opioïde.
Conclusion : Le sufentanil sublingual permet d’être aussi efficace que les autres opioïdes dans la gestion de la douleur sévère en traumatologie sans allonger la durée de prise en charge aux urgences, contrairement aux opioïdes.
Aucun
Latifa MOUHALI (Amiens), Christine AMMIRATI, Michel SLAMA, Ludovic DOUAY, Lucie BARDET, Daniel Aiham GHAZALI
14:07 - 14:14
#44160 - FC034 Effet d'une communication thérapeutique positive sur la douleur induite par un prélèvement de gaz du sang artériel aux urgences, comparé à celui d’une communication neutre et nocebo: un essai contrôlé randomisé monocentrique. The POPAIN study.
FC034 Effet d'une communication thérapeutique positive sur la douleur induite par un prélèvement de gaz du sang artériel aux urgences, comparé à celui d’une communication neutre et nocebo: un essai contrôlé randomisé monocentrique. The POPAIN study.
Introduction: Le prélèvement de gaz du sang artériel (GDS) est un acte fréquemment effectué en service d’urgences (SU). Il peut induire douleur et inconfort. Lors de sa réalisation, une communication thérapeutique positive, incluant des mots positifs et rassurants, pourrait atténuer la perception de cette douleur. À l'inverse, l'usage de termes négatifs risquerait de l’exacerber (effet « nocebo »). L’objectif est ici d’évaluer l’effet d'une communication positive, nocebo ou neutre sur les niveaux de douleur, d’anxiété et de confort ressentis lors de la réalisation d’un GDS chez des patients par des médecins.
Méthode: Afin de déterminer l’effet de la communication, nous avons mené dans un SU de 41000 passages annuels un essai contrôlé randomisé monocentrique, en double aveugle, avec 3 bras parallèles. Tous les patients adultes nécessitant un GDS étaient éligibles. Pour chaque bras, la communication a été standardisée. La communication du médecin a été enregistrée et analysée pour s’assurer du suivi strict du protocole. La douleur (critère de jugement primaire), le confort et l’anxiété ont été évalués sur une échelle d'évaluation verbale simple de 0 à 10, trois minutes après le GDS. 2 tentatives de prélèvement étaient autorisées. Des modèles à effets mixtes ont été effectués en intention de traiter pour la comparaison entre les trois bras.
Résultats: L’analyse a été effectuée chez 215 participants (positif n=70; nocebo n=71; neutre n=74), principalement des hommes (n=124, 57,4%), avec un âge médian de 72 ans [59 ;81] et triés selon l’échelle suisse de tri U2 (n=118, 54.6%). Le motif de consultation principal était la dyspnée (n=143, 66.2%). Aucune différence significative entre les trois bras a été observée après le GDS que cela soit pour la douleur (nocebo: 3 [1 ;5], neutre: 4 [2 ;6]; positif: 3 [1 ;5]) l’anxiété (nocebo: 1 [0 ;4], neutre: 2 [0 ;4], positif: 2 [0 ;4]) ou le confort (nocebo: 8 [5 ;9], neutre: 8 [6 ;10], positif: 8 [5 ;9]).
Conclusion: Dans cette étude, nous n’avons pas observé de bénéfice clinique significatif de la communication positive sur les niveaux de douleur, d’anxiété et de confort lors de la réalisation des GDS en SU. Ce travail souligne que le mode de communication seul, est insuffisant pour influencer la douleur ressentie des patients dans le contexte d’un SU. L’attitude non verbale, ainsi que l’expérience des opérateurs, non évaluées dans ce travail, combinées au mode de communication pourraient jouer un rôle majeur.
Aucun
Thomas SCHMUTZ (Fribourg (suisse), Suisse), Franziska PEIER, Katia IGLESIAS, Viviane DONNER, Youcef GUECHI, Vincent RIBORDY, Christophe LE TERRIER
14:14 - 14:21
#44269 - FC035 Utilisation du méthoxyflurane en traumatologie, aux urgences du centre hospitalier universitaire de Montpellier : impact sur la gestion de la douleur.
FC035 Utilisation du méthoxyflurane en traumatologie, aux urgences du centre hospitalier universitaire de Montpellier : impact sur la gestion de la douleur.
Introduction : La prévalence de la douleur à l’arrivée aux urgences est estimée entre 71 % et
86 % dont 60% sont d’origine traumatique. Le méthoxyflurane est un antalgique inhalé ayant
démontré son efficacité et sa rapidité d’action dans la prise en charge des douleurs modérées
à sévères associées à un traumatisme. Nous avons émis l’hypothèse que l’intégration du
méthoxyflurane dans l’arsenal thérapeutique permettait une amélioration de la prise en charge
des douleurs traumatiques modérées à sévères.
Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude observationnelle rétrospective
monocentrique, de type avant après, se déroulant dans un service d’urgence de Centre
Hospitalier Universitaire entre le 28/04/2023 et le 29/07/2023 (avant déploiement du
méthoxyflurane dans le service) puis entre le 06/12/2023 et le 07/02/2024 (après déploiement
du méthoxyflurane). Étaient inclus les patients majeurs admis aux urgences pour douleur
dans les suites d’un traumatisme à type de plaie, contusion, brulure, luxation, entorse, fracture
ou lacération. Les patients présentant une contre-indication à l’utilisation du méthoxyflurane
étaient exclus. Le critère de jugement principal était la variation de l’Échelle Numérique (EN)
de la douleur à une heure de l’administration d’antalgique, selon le protocole,
comparativement à l’EN initiale mesurée à l’accueil. Les critères de jugement secondaires
étaient, la variation de l’EN à 1 heure dans le sous-groupe de patient ayant reçu du
méthoxyflurane, le coût du protocole d’antalgie, la durée moyenne de séjour des patients.
Résultats : Au total, 124 patients ont été inclus (67 dans le groupe « avant » et 57 dans le
groupe « après »). Une diminution de l’EN à 1 heure de 1,25 (σ = 2,1) points a été constatée
dans le groupe « avant » et de 2,8 (σ = 3,5) points dans le groupe « après » (p = 0,015). Sur
les 48 patients du groupe « après » éligibles, 44% ont reçu du méthoxyflurane. Leur variation
d’EN était de 6 points (σ = 3,6). Le coût moyen des antalgiques administrés au groupe
« avant » était de 0,17 euros (σ = 0,18), et de 4,97 euros (σ = 8,8) pour le groupe « après » (p
= 0,7). La durée moyenne de séjour des patients du groupe « avant » était de 3h52 (σ = 1h46)
et de 4h42 (σ = 2h45) dans le groupe « après » (p = 0,13).
Conclusion : Nos résultats retrouvent une diminution de l’EN plus importante après
introduction du méthoxyflurane dans l’arsenal thérapeutique des patients admis pour douleur
post traumatique.
Aucun
Hortense LEROUGE (Montpellier), July BEGHIN, Alexia TARDY, Marion LAUREAU, Xavier BOBBIA, Celine OCCELLI
14:21 - 14:28
#44345 - FC036 Colique Néphrétique aux urgences : profil des patients nécessitant le recours à la Morphine.
FC036 Colique Néphrétique aux urgences : profil des patients nécessitant le recours à la Morphine.
Introduction :
La colique néphrétique(CN)est une obstruction des voies urinaires par un ou plusieurs calculs rénaux,responsable d’un syndrome douloureux lombo-abdominal brutal et intense.L’arsenal thérapeutique antalgique comprend le paracétamol,les anti-inflammatoires (AINS)et les opioïdes en fonction de l’état clinique sous-jacent et l’évaluation de la douleur.
Objectif : Étudier le profil épidémiologique,clinique,radiologique et évolutif des patients ayant une CN et nécessitant le recours au chlorhydrate de morphine(M)
Méthodes :
Étude prospective,observationnelle menée sur 22 mois [Janvier 2023-Octobre2024].Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans de deux genres,qui ont consulté les urgences pour une symptomatologie douloureuse lombaire diagnostiquée comme CN sur la base d’arguments anamnestiques,cliniques et radiologiques.Recueil des données anamnestiques,cliniques,radiologiques et évolutives.Comparaison de deux groupes:M+ groupe des patients nécessitant le recours au M versus M-:les patients qui n’avaient pas reçu de morphiniques.
Résultats :
Inclusion de 500 patients.Âge moyen=49±15ans.Genre-ratio=1.1.Antécédents médicaux(%):diabète(18),hypertension artérielle(HTA)(17).Antécédents urologiques(29%)(%):lithiase rénales (86),lithotritie extracorporelle (12),rein unique(5,4),pathologie prostatique(4),sonde J-J(3,4),néphrectomie(3,4).L’échelle numérique simple (ENS) moyenne à l’admission=7±2.Le recours au M était noté chez 128 patients (26%).Les patients du groupe M- étaient plus âgés mais sans différence significative(p=0,2) et ils avaient plus de comorbidités (M+,M-,p):HTA (9%,20%,p=0,003),diabète(12%,21%,p=0,02).Les patients du groupe M+ avaient plus d’antécédent de lithiase rénale(33%,23%,p=0,021).L’évaluation de la douleur (M+,M-,p):ENS0minutes (min)(9±1,7±2,p<0,001),ENS15min(8±2,5±3,p<0,001),ENS30min(7±2,3±3,p<0,001),ENS45min(5±3,2±1,p<0,001),ENS60min(4±3,1±1,p<0,001).Les patients du groupe M+ avaient plus de dilatation urétéro-pyélocalicielle(DUPC) (77%,58%,p=0,03).Le diamètre moyen de DUPC en mm :(17±6,15±6,p=0,1).La taille moyenne du calcul en mm :6±3,3±1,p=0,5.Une CN compliquée était plus fréquente dans le groupe M+ (78%,11%,p<0,001).Rupture des voies excrétrices :6%,0,p<0,001.La durée du séjour en heure était plus longue dans le groupe M+(7±2,3±3,p=0,004).
Conclusion :
Les patients nécessitant le recours à la morphine avaient plus de complications. Ces résultats nécessitent d’être validés par des études multicentriques à large échelle.
Aucun
Imen BEN ABDALLAH, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Jihene JALLELI, Hela BEN TURKIA, Amira BAKIR, Oumaima AHMED, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
14:28 - 14:35
#44350 - FC037 Evaluation des pratiques professionnelles lors de la sédation procédurale aux urgences : Etude RANTANPLAM.
FC037 Evaluation des pratiques professionnelles lors de la sédation procédurale aux urgences : Etude RANTANPLAM.
Introduction : L'absence de recommandations pour la sédation procédurale entraîne une mauvaise utilisation. L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’impact de la mise en place d’un protocole de sédation procédurale sur la diminution de la douleur au cours d’une procédure thérapeutique.
Méthodes : Etude prospective observationnelle avant-après conduite dans un CHU. Les patients adultes nécessitant un geste procédural supposé douloureux ont été inclus. Le critère de jugement principal était la variation de l’intensité de la douleur (delta EN avant et à 30 minutes), avant et après la mise en place d’un protocole et sessions de formation. Les critères secondaires étaient la comparaison de l’incidence des événements indésirables, de la variation de l’intensité de l’anxiété, et du nombre de tentatives nécessaires à la réussite du geste entre les deux périodes.
Résultats : 79 patients ont été inclus (35 avant, 38 après). L’âge moyen était de 48 ans, ils présentaient une indication traumatologique dans 86% des cas. La différence d’intensité de la douleur était similaire entre les deux périodes (DeltaEN 4.2 vs 3.8, p=0.61). Le nombre de tentatives nécessaires était diminué (1.34 vs 1.08, p=0.032) en phase après. Les autres critères ne différaient pas (Tableau 1).
Conclusion : La mise en place du protocole n’a pas permis d’améliorer la prise en charge de la douleur lors des sédations procédurales, mais a été associée à une diminution du nombre de tentatives nécessaires à la réussite.
aucun
Juliette DUVIQUET (Poitiers), Sylvain MICHAUD-MONVOISIN, Nicolas MARJANOVIC, Marie DUBOCAGE, Jérémy GUÉNÉZAN
14:35 - 14:42
#44353 - FC038 Réduction de la luxation antérieure de l’épaule sous hypnose: étude sur la douleur et l'anxiété.
FC038 Réduction de la luxation antérieure de l’épaule sous hypnose: étude sur la douleur et l'anxiété.
Introduction
La luxation antérieure de l'épaule est une urgence orthopédique fréquente, nécessitant une réduction rapide, souvent douloureuse et anxiogène pour les patients. L'hypnose médicale, avec ses effets analgésiques et anxiolytiques, offre une alternative non pharmacologique prometteuse aux approches conventionnelles qui sont parfois associées à des effets secondaires indésirables.
Objectif
Évaluer l’efficacité de l’hypnose médicale dans la gestion de la douleur et de l’anxiété lors de la réduction des luxations antérieures de l'épaule aux urgences, et comparer son impact sur la satisfaction des patients et des praticiens par rapport à la sédation conventionnelle.
Matériel et Méthodes
Une étude prospective contrôlée a été menée sur un échantillon de 17 patients pris en charge pour une luxation antérieure de l'épaule dans un service d’urgence. Les participants ont été répartis aléatoirement en deux groupes : Groupe Hypnose : réduction réalisée sous hypnose médicale, selon un protocole standardisé basé sur des techniques d'induction rapide, et Groupe Contrôle : réduction réalisée sous sédation pharmacologique
Critères d’évaluation : Niveau de douleur : mesuré par l’échelle visuelle analogique (EVA), Anxiété : évaluée par une échelle Likert (1 = absence d'anxiété ; 5 = anxiété extrême).
Satisfaction des patients et praticiens : notée sur une échelle de 1 à 5.
Durée de la procédure : temps écoulé entre le début de la prise en charge et la réduction.
Événements indésirables
Résultats
Sur les 17 patients inclus, 9 ont été répartis dans le groupe Hypnose et 8 dans le groupe Contrôle. Les principaux résultats sont les suivants :
1. Niveau de douleur :Groupe Hypnose : EVA moyenne de 2,1 ± 0,8. Groupe Contrôle : EVA moyenne de 4,6 ± 1,2 (p < 0,01).
2. Anxiété :Groupe Hypnose : score moyen de 1,9 ± 0,6. Groupe Contrôle : score moyen de 3,8 ± 0,9 (p < 0,01)
3. Satisfaction :Patients (Hypnose) : 4,7 ± 0,5 contre 3,6 ± 0,7 dans le groupe Contrôle (p < 0,05). Praticiens (Hypnose) : 4,5 ± 0,6 contre 3,8 ± 0,5 dans le groupe Contrôle (p = 0,04).
4. Durée de la procédure :Groupe Hypnose : 12,4 ± 3,2 minutes. Groupe Contrôle : 15,7 ± 4,1 minutes (p = 0,03).
5. Effets indésirables : Aucun événement indésirable dans le groupe Hypnose. Groupe Contrôle : 3 cas de nausées et 1 cas de récupération prolongée
Conclusion
L’hypnose médicale apparaît comme une méthode efficace et sûre pour la gestion de la douleur et de l’anxiété lors de la réduction des luxations antérieures de l'épaule.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Said JIDANE, Tahir NEBHANI, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
14:42 - 14:49
#44447 - FC039 Evaluation de l’impact de la mise en place d’un protocole d’antalgie anticipée dès l’accueil aux urgences.
FC039 Evaluation de l’impact de la mise en place d’un protocole d’antalgie anticipée dès l’accueil aux urgences.
Introduction : La prise en charge de la douleur aiguë dans un service d’urgence représente un problème complexe et les obstacles à l’obtention d’une bonne analgésie sont multiples.
Notre travail a pour objectif de mettre en évidence les bénéfices que pourraient apporter un protocole d’antalgie anticipée à l’accueil des urgences sur l’évaluation et la prise en charge de la douleur des patients souffrant de pathologies traumatiques.
Méthodologie : C’est une étude monocentrique, de type avant-après, qui inclue deux groupes de patients ; ceux du premier groupe témoins, alors que le deuxième groupe a reçu un protocole d’antalgie anticipée (d’intervention).
Résultats : Notre étude comporte 296 patients, 146 dans le groupe témoins et 150 dans le groupe intervention.
La douleur a été mieux évaluée dans le groupe intervention (38.2%) que dans le groupe contrôle (20,10%) avec une différence statistiquement significative (p<0.0001).
Le nombre de patients ayant reçu une antalgie au cours du séjour au service des urgences a aussi été amélioré après mise en place du protocole (30% pour le groupe intervention contre 20.5% pour le groupe contrôle avec p=0.005).
Les facteurs favorisants une antalgie aux urgences étaient : un niveau d’âge élevé (> 65 ans), une douleur évaluée et notée, un protocole d’antalgie appliqué dès l’accueil.
Conclusion : Le diagnostic et le traitement de la douleur aiguë aux urgences doivent être effectués le plus rapidement possible à travers des protocoles flexibles, bien conduits et adaptés à ces structures.
aucun
Rabiaa KADDACHI (SIDI BOUZID, Tunisie), Mouna GAMMOUDI, Wathek THALJAOUI
14:49 - 14:56
#44472 - FC040 Le SCORE DE STONE : Quel apport dans le diagnostic des coliques néphrétiques aux urgences ?
FC040 Le SCORE DE STONE : Quel apport dans le diagnostic des coliques néphrétiques aux urgences ?
Introduction :
Les scores cliniques sont un outil d’aide pour l’urgentiste pour mieux étayer le diagnostic clinique. C’est dans ce but que le score de Stone a été développé afin de mieux établir le diagnostic des coliques néphrétiques.
L’objectif de cette étude était d’évaluer la sensibilité et la spécificité du score de STONE dans le diagnostic des lithiases urinaires aux urgences.
Méthodes :
Une étude prospective monocentrique incluant les patients présentant une colique néphrétique simple avec calcul du score de STONE. Nous avons étudié la sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive négative et positive et l’aire sous la courbe ROC de ce score. Nous avons élaboré un score STONE modifié adapté à notre population.
Résultats :
Nous avons colligé 150 patients. L’âge moyen était de 46 ± 15 ans. Le genre ratio était égale à 1,11. Quatre-vingt-trois patients avaient une colique néphrétique d’origine lithiasique. La comparaison des deux groupes (Lithiase urinaire versus absence de lithiase urinaire) a montré une association entre la lithiase urinaire et les facteurs suivants : genre masculin (p=0,001), nausée (p<0,013), hématurie microscopique (p<0,0001) et antécédent de dyslipidémie (p<0,0001). La performance diagnostique du score de STONE était satisfaisante avec une aire sous la courbe : AUC=0,797, IC95% [0,723 – 0,871] et p < 0.0001. La sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et valeur prédictive négative étaient de 82%, 72%, 78% et 77% respectivement. Indice de Youden=0,54 ; Rapports de vraisemblance étaient : RVP=2,92 et RVN=0,25. L’aire sous la courbe de score de STONE modifié selon notre étude était de 0,951 avec un IC à 95% [0,920 -0,983].
La valeur seuil du score modifié était à 2 avec Se=94% et Sp=89%. La valeur prédictive positive et la valeur prédictive négative étaient respectivement de 91% et 85 %.
Conclusion :
Le score de STONE a montré une bonne performance dans le diagnostic des coliques néphrétiques simples.
aucun
Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Manel KALLEL, Boutheina HAMMAMI, Emna KALLEL, Lina AOUADI, Rania HMAISSI, Ramla BACCOUCHE
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC06
14:00 - 15:00
Flash communications
Echographie et imagerie
Imagerie - Radiologie, Ultrasonographie - Echographie
Modérateur :
Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris)
14:00 - 14:07
#44044 - FC041 Comparaison de deux méthodes d’enseignement de l’échocardiographie niveau 1 : étude prospective randomisée d’enseignement en santé.
FC041 Comparaison de deux méthodes d’enseignement de l’échocardiographie niveau 1 : étude prospective randomisée d’enseignement en santé.
Introduction : En médecine d’urgence, l’échographie clinique tient une part importante dans le raisonnement médical. Son enseignement débute par l’apprentissage de la réalisation de coupes de qualité avec pour technique de référence l’enseignement pratique sur sujet sain. Nous avons formulé l’hypothèse que l’enseignement pratique des coupes de base d’échocardiographie, à des étudiants en médecine, pouvait être amélioré par un enseignement tutoré en stage plutôt qu’un enseignement préalable au stage qui est la méthode de référence.
Matériel et Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, randomisée, en simple aveugle, auprès d’étudiants en 5ème année de médecine. L’enseignement de référence « classique » consistait en la projection par vidéo d’un cours théorique suivi d’un atelier d’enseignement des coupes d’échocardiographie de base sur un mannequin de simulation. La méthode d’enseignement « tutorat », consistait en la projection de la même vidéo, puis la réalisation d’au moins une échocardiographie sur patient avec un tuteur dans le service des urgences. Les étudiants des deux bras pouvaient ensuite réaliser des échocardiographies seuls ou avec un médecin du service. Le critère de jugement principal était la qualité d’un examen d’échocardiographie réalisé sur sujet sain 2 à 4 semaines après la fin du stage aux urgences et évaluée par un médecin sénior en simple aveugle, grâce à une grille de notation déjà publiée. Les critères de jugement secondaires comprenaient notamment : le temps de réalisation de l’examen, l’intérêt de l’étudiant pour la formation, le nombre d’échocardiographies réalisées durant le stage, la confiance dans les résultats des coupes.
Résultats : Vingt-quatre étudiants ont été inclus (12 par groupe). Nous n’avons pas retrouvé de différence dans la qualité des échocardiographies : notes médianes de 57,6/100 [53,6;78,5] pour le groupe « classique » et 60,3/100 [52,2;86,1] pour le groupe « tutorat » (p=0,71). Les étudiants du groupe « classique » semblaient réaliser plus d’échocardiographies (2 [0 ; 3]) comparativement au groupe « tutorat » (0 [0 ; 1]) (p=0,02) durant le stage. Pour le reste des critères de jugement secondaires nous ne retrouvions pas de différence.
Conclusion : Il ne semble pas y avoir de différence dans la qualité des coupes d’échocardiographie de base selon que les étudiants aient été formés par tutorat ou par méthode d’enseignement classique.
Aucun
Arlen SMITH (Montpellier), Carole PIERA-MARDEMOOTOO, Thomas SANCHEZ, Jordi TABARAS, Quentin LEVRINO, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
14:07 - 14:14
#44092 - FC042 MUSE (Multimodal Ultrasound for Shortness of breath in Emergency departement) : évaluation d'un algorithme diagnostique du patient dyspnéique aux urgences par échographie thoracique multimodale.
FC042 MUSE (Multimodal Ultrasound for Shortness of breath in Emergency departement) : évaluation d'un algorithme diagnostique du patient dyspnéique aux urgences par échographie thoracique multimodale.
INTRODUCTION : La dyspnée est une des causes les plus fréquentes de consultation aux urgences. De nombreuses études ont démontré les performances diagnostiques de l'échographie pleurale, dont le « Blue protocol ». L'échographie thoracique multimodale, associant une échocardiographie à l'échographie pleurale, permet d'augmenter la spécificité pour le diagnostic d'insuffisance cardiaque. Nous pensons que l'échographie thoracique multimodale peut devenir un élément clef de la prise en charge des patients se présentant pour dyspnée aux urgences. Notre objectif principal est d’étudier la concordance entre un diagnostic échographique posé dès l’accueil du patient et celui posé aux urgences lors du parcours de soins classique.
MATERIEL ET METHODE : Il s’agit d’une étude observationnelle, descriptive, prospective, monocentrique, menée aux urgences d’un CHU, de décembre 2023 à mars 2024. Les patients se présentant aux urgences pour dyspnée étaient inclus dans l'étude et bénéficiaient d'une échographie thoracique multimodale réalisée selon un algorithme incluant le profil pleural et les pressions de remplissage du ventricule gauche. Un diagnostic échographique était posé, et non transmis aux équipes soignantes d’aval. Le diagnostic posé par l’échographie à l’accueil était comparé au diagnostic final des urgences.
RESULTATS : 108 patients ont été inclus. Il existe un accord fort (kappa 0,63 [IC95% 0.55-0.70]) entre le diagnostic échographique de l’accueil et celui final des urgences. La sensibilité de l'algorithme est de 69% [IC95% 0.59 -0.77].
CONCLUSION : Notre étude montre un accord fort entre le diagnostic échographique dès l’accueil et le diagnostic final des urgences. L’utilisation d’un tel algorithme pourrait améliorer la prise en charge des patients aux urgences en filiarisant leur parcours ou en réduisant le délai d’instauration d’un traitement spécifique.
Aucun
Lucile CHARLIER (Caen), Clemence MORLET, Louis CHAGNON
14:14 - 14:21
#44111 - FC043 Apport de l’Intelligence Artificielle dans la prise en charge des lésions ostéoarticulaires du squelette appendiculaire aux urgences.
FC043 Apport de l’Intelligence Artificielle dans la prise en charge des lésions ostéoarticulaires du squelette appendiculaire aux urgences.
Contexte : L’Intelligence Artificielle (IA) prend une place de plus en plus importante dans le domaine médical notamment dans l’aide diagnostique. Les traumatismes de membre sont un motif courant de consultation aux urgences et de nombreuses radiographies sont réalisées. Depuis 2022, les urgences adultes du CH de Valenciennes sont dotées d’un logiciel d’IA (SmartUrgences® par la société́ MILVUE®) pour l’aide au diagnostic des lésions pulmonaires et ostéo-articulaires. Ce logiciel a déjà̀ fait ses preuves par l’analyse de ses tests de performance. L’impact de ce logiciel en pratique clinique n’a pas été évalué à ce jour. L’intérêt de cette étude est de l’évaluer comme aide diagnostique pour les urgentistes en traumatologie au moment de la prise en charge des patients et d’étudier les variables qui exercent une influence sur cette aide diagnostique.
Méthode : Il s’agit d’une étude monocentrique, observationnelle et descriptive, réalisée aux urgences adultes du CH de Valenciennes, rétrospective (01/12/2023 au 01/05/2024). Le Gold Standard est le compte rendu du radiologue édité à postériori et récupéré à distance de la prise en charge. L’étude a été déclarée conforme par le CERCL du CHV (CHV-2024-019), hors loi Jardé (MR004).
Résultats : 8,5% des diagnostics de l’urgentiste étaient erronés alors que l’IA était en accord avec le radiologue. L’IA est suivie lorsqu’elle a raison dans 96,1% des cas. Les facteurs associés au suivi de l’IA sont, l’absence de diagnostic de lésion par l’urgentiste, tout type de lésion et lorsque l’IA pose le bon diagnostic. Le taux de changement d’avis de l’urgentiste quand l’IA a raison est de 8,8%. La prise en charge a été modifiée vers celle adéquate dans 6,2%. Les facteurs associés à l’erreur de l’urgentiste sont : les lésions au niveau du pied, de la main, du genou et de la cheville, le doute initial, la demande d’avis complémentaire, et le fait d’être un urgentiste thésé. Le ressenti moyen des médecins vis-
à-vis de l’IA est de 5,08 (+/- 2,98), pour des notes allant de 0 à 10.
Conclusion : L’IA constitue une aide diagnostique pour le médecin urgentiste, et permet des modifications de prise en charge ainsi que des rectifications de diagnostic. Cependant, l’IA ne reste pas la seule décisionnaire, elle a un impact dans la prise en charge des patients, en apportant au médecin une assistance supplémentaire. L’alliance IA et urgentiste reste la meilleure association pour diminuer les erreurs de diagnostic.
Aucun
Agathe VINOT (Lille), Erwan DUPIRE, Antoine MAISONNEUVE, Eric WIEL
14:21 - 14:28
#44151 - FC044 Pertinence de l’intelligence artificielle dans les lectures radiographiques des fractures non diagnostiquées aux urgences : une étude multicentrique et rétrospective.
FC044 Pertinence de l’intelligence artificielle dans les lectures radiographiques des fractures non diagnostiquées aux urgences : une étude multicentrique et rétrospective.
Introduction : Un patient sur trois consulte aux urgences pour une pathologie traumatique.
Les plaintes pour erreurs diagnostiques représentent le premier motif de recours juridique.
L’apport de l’intelligence artificielle (IA) permettrait d’accompagner les médecins dans leurs
diagnostics. Dans la littérature, sa performance diagnostique est de 83 % dans l’identification
des fractures. L’objectif est d’étudier si l’IA aurait pu permettre de détecter des fractures non
identifiées à l’origine de plaintes.
Matériel et méthode : Étude rétrospective, multicentrique, recensant les plaintes pour erreur
diagnostique de fracture entre le 1 er janvier 2016 et le 31 décembre 2019. L’étude concernait
les patients majeurs, ayant effectués une radiographie et pour lesquels une erreur diagnostique
a été commise, conduisant à une plainte. Le critère de jugement principal était le diagnostic
positif de fracture par l’IA. Une relecture par un radiologue a également été effectuée. Le
critère de jugement secondaire était la re-consultation des patients auprès d’un médecin. Les
données ont été analysées de manière descriptive et les variables qualitatives ont été
exprimées en nombres et pourcentages.
Résultats : Parmi les 42 plaintes éligibles, 15 ont été exclues pour absence de radiographie
effectuée et 5 présentaient des critères de non-inclusion. 22 plaintes ont été analysées. L’IA a
visualisé une fracture dans 59,1 % (IC95 % 38,0-77,9) des cas, dont la moitié des cas
concernait le membre inférieur notamment au niveau de la hanche et du bassin. Les fractures
costales et sternales n’ont pas été détectées par le logiciel. En comparaison, le radiologue a
visualisé 63,6 % (IC95 % 42,4-81,5) des fractures. Près de 95 % des patients ont eu recours à
une re-consultation auprès d’un médecin.
Conclusion : L’IA permettrait de diminuer le nombre de plainte pour erreur diagnostique de
fracture. La consultation post-urgence permet de réévaluer le patient et modifier la prise en
charge si besoin.
Aucun
Cindy BERETTA (rouen), Jonnhy MICHEL, Luc Marie JOLY, Florian ANDRIAMIRADO
14:28 - 14:35
#44230 - FC045 Evaluation des performances d'un logiciel d'intelligence artificielle en radiographie thoracique.
FC045 Evaluation des performances d'un logiciel d'intelligence artificielle en radiographie thoracique.
Introduction : L’IA dans le domaine médical est en train de révolutionner la manière dont les médecins diagnostiquent et traitent les patients.
De nombreuses technologies basées sur le Deep-Learning aident les professionnels de santé à diagnostiquer les anomalies radiologiques ou à trier les patients dans les services d’urgences. AZchest (Paris, France), propose une aide au diagnostic radiologique des anomalies thoraciques.
Cette étude propose d’évaluer les performances autonomes d’AZchest dans la détection de pathologies thoraciques sur des radiographies du thorax afin de valider son utilisation en pratique clinique.
Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été réalisée entre janvier et mars 2023 au centre de Radiologie Paris Ouest. Au total, 1500 radiographies thoraciques ont été incluses et analysées dont 1000 négatives (sans anomalie) et 500 positives (condensation, épanchement pleural, pneumothorax, OAP, cardiomégalie, nodules pulmonaires). Le consensus de trois radiologues séniors a servi de référence. L’évaluation des performances du logiciel a été réalisée en considérant la sensibilité, la spécificité, la VPN, la VPP et l’AUC. Le consentement des patients n’a pas été recueilli compte tenu de la nature rétrospective de l’étude.
Résultats :
Conclusion : Les résultats confirment qu’AZchest détecte avec précision les anomalies thoraciques en radiologie, validant son utilisation fiable en conditions réelles pour aider au diagnostic et au triage des patients aux urgences.
Consultant médical (Hubert Bettinger)
Directeur médical (Elie Zerbib)
Hubert BETTINGER (Paris), Elie ZERBIB
14:35 - 14:42
#44254 - FC046 Place de l’échocardiographie transthoracique dans la prise en charge de l’hypotension artérielle en salle d’accueil d’urgence vitale (SAUV).
FC046 Place de l’échocardiographie transthoracique dans la prise en charge de l’hypotension artérielle en salle d’accueil d’urgence vitale (SAUV).
Objectif : Analyse des indices en échocardiographie transthoracique (ETT) qui pourront prédire une réponse au remplissage vasculaire (RV) chez les patients présentant une hypotension artérielle sévère en salle d’accueil d’urgence vitale (SAUV).
Méthode : étude prospective sur des patients en ventilation spontanée présentant une pression artérielle moyenne ≤ 65 mmHg. L’ETT a été utilisée pour l’enregistrement de la contractilité du VG, de diamètres de la veine cave inférieure (VCI) et de l’intégrale temps vitesse du flux aortique (VTIAo) à l’état basal, au cours du lever de jambe passif (LJP) et après le RV. L’indice de variabilité respiratoire et l’index de collapsibilité de la VCI, les variations de la VTIAo ont été calculés. Les répondeurs ont été définis par une augmentation de la VTIAo≥15% après le RV.
Résultats : Trente-deux patients ont été inclus dont 21 répondeurs au RV (65%). Les caractéristiques cliniques et hémodynamiques à l’état basal dans les 2 groupes étaient identiques à l’exception de l’âge (65 vs 75ans). Lors du LJP, la PAS et la PP ont été plus élevés dans le groupe répondeur. La VTIAo a augmenté significativement lors du LJP (p<0.0001) chez les répondeurs. Les variations de la VTIAo au cours du LJP sont modérément corrélées aux variations de la VTIAo après RV (r=0,41, p=0,019). Une augmentation de la VTIAo au cours du LJP ≥12% pourrait prédire une réponse au RV (ASC : 0,9 ± 0,08) avec une sensibilité 91% et une spécificité 91%.
Conclusion : Chez les patients en ventilation spontanée au SAUV présentant une hypotension artérielle, une augmentation de la VTIAo ≥ 12% au cours du LJP a permis de différencier les répondeurs et les non répondeurs au RV. Nous ne retrouvons pas de valeur diagnostique concernant l’analyse de la VCI et de l’hyper-contractilité du VG.
Aucun
Eve HERVY (Amiens), Michel SLAMA, Daniel Aiham GHAZALI, Norair AIRAPETIAN
14:42 - 14:49
#44330 - FC047 La formation à l’échographie trans-thoracique des étudiants du diplôme d’études spécialisées en médecine d’urgence leur permet-elle d’obtenir le premier niveau des recommandations de l’échographie clinique de médecine d’urgence ?
FC047 La formation à l’échographie trans-thoracique des étudiants du diplôme d’études spécialisées en médecine d’urgence leur permet-elle d’obtenir le premier niveau des recommandations de l’échographie clinique de médecine d’urgence ?
Introduction : La formation en échographie clinique de médecine d’urgence (ECMU) fait partie de la maquette du diplôme d’études spécialisées en médecine d’urgence (DESMU). Son objectif est de permettre d’obtenir un niveau de compétence en lien avec les recommandations de la société française de médecine d’urgence (SFMU), notamment sur le plan de l’échographie transthoracique (ETT). Toutefois, aucune étude à ce jour n’a permis d’évaluer cette formation.
Objectif : Nous souhaitions évaluer s’il existait une différence de capacité à réaliser et interpréter une ETT entre les étudiants ayant fini la formation du DESMU et leurs formateurs. Secondairement, nous souhaitions objectiver l’amélioration des étudiants au cours de cette formation.
Méthode : dans cette étude prospective, monocentrique, observationnelle, nous utilisons un critère composite sur 30 points afin d’évaluer les participants à la formation en ECMU, étudiants de chaque phase du DESMU ainsi que leurs formateurs, entre novembre 2023 et mai 2024. Ce critère est constitué d’une part d’un questionnaire noté sur 15 points permettant d’évaluer les connaissances théoriques, et d’autre part d’une évaluation de la pratique de l’ETT, notée également sur 15 points. Le critère de jugement principal est la présence d’une différence significative de ce critère composite entre les étudiants en fin de formation et leurs formateurs. Les critères secondaires sont la comparaison du niveau des étudiants en fonction de leur phase, puis, la comparaison en fonction de leur fréquence de pratique.
Résultats : 110 participants ont été inclus, dont 99 étudiants et 11 formateurs. Les étudiants en fin de formation ont obtenu une moyenne de 21,4 sur 30 (SD=4,2) sur le critère composite, contre 24 (SD = 2,4) pour leurs formateurs. Il n’existait pas de différence significative entre ces deux groupes. Il existe une différence significative de ce critère entre les étudiants en fonction de leur phase au sein du DESMU, mais aucune différence significative en fonction de la fréquence de pratique de l’échographie clinique, et ce peu importe la phase de la formation.
Conclusion : Nous n’avons pas réussi à mettre en évidence une différence significative de niveau entre les étudiants du DESMU et leurs formateurs sur la capacité de réaliser et d’interpréter une ETT selon les recommandations du premier niveau de l’ECMU. Leur compétence s’améliore au cours de leur formation, sans impact de la fréquence de pratique.
aucun
Grégory DAVID (Paris), David SAPIR, Aurélien BAUD, Roger KADJI, Julien ZAHRA
14:49 - 14:56
#44443 - FC048 Mesure TAPSE dans l'insuffisance cardiaque aiguë décompensée : Pertinence pour la stratification du risque.
FC048 Mesure TAPSE dans l'insuffisance cardiaque aiguë décompensée : Pertinence pour la stratification du risque.
Introduction
Bien que la valeur pronostique de la dysfonction ventriculaire droite dans l'insuffisance cardiaque chronique (IC) ait été largement étudiée, elle reste insuffisamment caractérisée dans le cadre de l'insuffisance cardiaque aiguë décompensée (ICAD). Notre objectif était d'évaluer la valeur pronostique en milieu hospitalier de TAPSE chez les patients hospitalisés pour insuffisance cardiaque aiguë (ICA)
Patients et Méthodes
C’est une étude prospective incluant tout patient hospitalisé pour insuffisance cardiaque. Une échographie réalisée pour mésurer la valeur TAPSE mesurés dans les 24 premières heures d'hospitalisation. Le critère de jugement principal était les événements cardiovasculaires indésirables majeurs (MACE) à l'hôpital définis comme un décès toutes causes confondues, un arrêt cardiaque réanimé ou un choc cardiogénique
Résultats
Cent quatre patients atteints d'ADHF ont été inclus, d’age moyen de 71 ± 10.9 ans avec une prédominance masculine (70.2% hommes). Au cours de suivi, 19 patients (18,3 %) sont décédés, 48 patients ont reconsulté les urgences pour une nouvelle décompensation d’IC. Lors de l'analyse univariée, le TAPSE été plus élevé chez les patients ayant un on pronostic. Le taux du peptide natriurétique de type N-terminal pro-B (NT-proBNP) (P < 0,0001), le taux de FEVG (P < 0,001) et le diamètre du VCI (P = 0,019) à l'admission ont été associés de manière indépendante à la mortalité à un an.
Conclusion
TAPSE < 16 mm évalué par une échocardiographie précoce au cours d'un épisode d'ICA est indépendamment associé aux MACE, suggérant une surveillance étroite améliorée et des soins spécifiques à l'IC renforcés chez ces patients.
Aucun
Achraf KOOLI (Sousse, Tunisie), Hajer YAACOUBI, Khawla HLIMI, Rahma JABALLAH, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA, Riadh BOUKEF
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 28 A
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Traumatologie : lecture de radio + Gypsothérapie/Attelles
NEW, Imagerie - Radiologie, Traumatologie
Coordonnateur :
Manon KACED (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Justine BELLIARD (IPAU) (Conférencier, Paris), Manon KACED (IPA MU) (Conférencier, Lyon)
-Familiariser les paramédicaux à la lecture de radiographie.
-Connaître les critères d’imagerie en traumatologie
-Savoir choisir l’immobilisation adéquate.
-Utiliser les techniques de gypsothérapie, en prenant en compte la douleur des patients.
|
Salle 353 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CE06
14:00 - 15:30
Conférence Exceptionnelle
La place du handicap, où en est on ?
Ethique, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Chaumont)
Coordonnateur :
Flavien SMET (Coordonnateur, Chaumont)
Comment améliorer la prise en charge des personnes en situation de handicap ? Quelles sont les difficultés rencontrées ?
14:00 - 14:22
Place du handicap à l'hôpital.
Annie DEPERROIS (Référent Régional Handicap) (Conférencier, Rouen)
14:22 - 14:44
Les aidants.
Karine POUCHAIN GREPINET (Conseillère nationale santé) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
Intégration des personnes en situation de handicap dans les parcours de soins et les innovations.
Morgan LAVAUX (Conférencier, Nantes)
15:06 - 15:28
Le patient expert.
Agnès BOURDON-BUSIN (Mandat CA APF France handicap santé et famille) (Conférencier, Rennes)
|
Salle Maillot |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 20
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Annoncer la mort, « un savoir être » soignant
NEW, Communication
Coordonnateur :
Pierre POLES (Coordonnateur, Metz)
Conférenciers :
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy), Pierre POLES (praticien hospitalier) (Conférencier, Metz)
Sensibiliser les participants à la gestion des environnements de l’annonce de la mort ou du pronostic péjoratif
Apporter des éléments conceptuels relatif à l’accompagnement des réactions émotionnelles des patients /proches
Adopter une méthodologie d’annonce progressive, favorisant la réaction adaptée du deuil
|
Salles 221-222-223 |
15:00 |
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC07
15:00 - 16:00
Flash communications
Epidémiologie en structure des Urgences
Epidémiologie
Modérateur :
François VAN HEEMS (medecin) (Lille)
15:00 - 15:07
#44003 - FC049 L’Anesthésie Loco-Régionale en Médecine d’Urgence : État des lieux de la pratique en Centre-Val de Loire.
FC049 L’Anesthésie Loco-Régionale en Médecine d’Urgence : État des lieux de la pratique en Centre-Val de Loire.
Introduction :
L’Anesthésie Loco-Régionale (ALR) fait partie de l’arsenal analgésique du médecin urgentiste avec une excellente efficacité et une sécurité optimale déjà démontrée dans le cadre de l’urgence et ce malgré l’absence de recommandations claires. L’objectif de cette étude est de faire un état des lieux de la pratique actuelle de l’ALR en médecine d’urgence dans le but de servir de substrat à la création d’une formation adaptée.
Matériel et Méthode :
Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective et multicentrique auprès des médecins thésés de la région prenant des gardes de sénior en service d’urgence ou en SAMU/SMUR. Notre objectif était l’utilisation de l’ALR en médecine d’urgence, tous blocs confondus. L’objectif secondaire recherchait quant à lui les freins à l’utilisation de l’ALR en pratique courante. Le recueil des données s’est fait de façon anonyme via un Google Form® dont le lien a été diffusé par mail à cinq centres hospitaliers de la région.
Résultats :
Nous avons récolté 53 réponses sur un total de 116 praticiens à qui le questionnaire a été envoyé, soit un taux de participation de 46%. Il est apparu que 40 médecins parmi les 53 interrogés réalisent moins d’une ALR par an, soit une proportion de 76%. Seulement 13 médecins, soit 24%, font au moins une ALR par mois. Les blocs les plus pratiqués sont ceux du membre inférieur.
Cette faible utilisation semble être la conséquence d’un manque de formation continue et ce peu importe la formation initiale du médecin interrogé. Les connaissances théoriques semblent globalement maitrisées. C’est donc la partie pratique qui semble être la cause de cette faible utilisation.
Conclusion :
L’ALR est très peu utilisée en médecine d’urgence dans notre région en comparaison aux indications potentielles. Il existe une très grande marge de progression et le levier principale de progression semble reposer sur la dispensation d’une formation pratique à l’aide de la simulation et de fiches flash.
Ce projet est en cours de création dans la région où l’étude a eu lieu.
"Aucun"
Bastien MÉNARD (Tours), Thibault CAMOZZI, Saïd LARIBI, Lucas REBOUL
15:07 - 15:14
#44020 - FC050 Consultations répétées aux urgences adultes : une étude épidémiologique monocentrique.
FC050 Consultations répétées aux urgences adultes : une étude épidémiologique monocentrique.
Consultations répétées aux urgences adultes : une étude épidémiologique monocentrique
Victor Delbos, Dr Thomas Dumontier, Pr Luc-Marie Joly, Dr Mélanie Roussel, Dr Johnny Michel.
CHU Rouen, Service des Urgences Adultes, F-76000 Rouen, France
Introduction : Certains patients consultent de façon répétée aux urgences. Ces patients consultant de façon itérative peuvent mettre en défaut les praticiens avec notamment un risque d’idées préconçues sur le caractère non justifié de ces passages. L’objectif est d’analyser les caractéristiques des patients consultant de manière répétée aux urgences.
Méthode : Étude rétrospective, monocentrique du 01/01/2023 au 31/122023. Les critères d’inclusion étaient les patients majeurs ayant consulté au moins 5 fois aux urgences adultes sur un an. Les données extraites des registres informatiques, comprenaient l’âge, les antécédents, les motifs de consultation, le score de tri selon la grille FRENCH et les conclusions médicales. L’analyse des données a été réalisée à l’aide de statistiques descriptives.
Résultats : Sur les 716 patients analysés, 673 patients ont été inclus, correspondant à 4801 consultations. Dans cette population, 74 % des patients inclus consultaient moins de 8 fois sur l’année, représentant 59 % du total des consultations étudiées (2808 consultations réalisées par 495 personnes). De plus, 14 % des patients consultaient au moins 10 fois par an, représentant 27 % du nombre total de consultations (1286 passages réalisés par 91 personnes). Le sexe-ratio était de 1,35. Les antécédents principaux étaient : troubles psychiatriques (30 %), éthylisme (29 %), pathologie neurologique (26 %), BPCO (21 %), diabète (20 %), troubles neurocognitifs (16 %), cardiopathie ischémique (15 %). Les motifs de consultation les plus fréquents étaient : dyspnée (15 %), douleur abdominale (14 %), douleur thoracique (11 %), traumatologie (11 %), altération de l’état général (11 %) et chute (6 %). Près de 10% des patients consultaient pour symptômes psychiatriques, 14% étaient alcoolisés. Enfin, 5 % des patients consultaient pour défaillance de matériel médical. Les scores de tri selon la grille FRENCH étaient de gravité modérée à sévère (70 % de patients en tri 2 ou 3A/B). Parmi ces consultations, 29 % ont donné lieu à une hospitalisation.
Conclusion : Les patients consultant à répétition ne sont responsables que d’un faible nombre des consultations aux urgences (5% du total annuel). Ces consultations semblent majoritairement justifiées.
Aucun
Victor DELBOS (Rouen)
15:14 - 15:21
#44148 - FC051 De nouvelles lignes directrices réduisent le risque d’hospitalisation pour les patients adultes atteints de paludisme simple à Plasmodium falciparum.
FC051 De nouvelles lignes directrices réduisent le risque d’hospitalisation pour les patients adultes atteints de paludisme simple à Plasmodium falciparum.
Introduction: Le paludisme est une urgence médicale. Les recommandations françaises concernant la prise en charge du paludisme simple sans vomissements à Plasmodium falciparum (P. falciparum) ont été modifiées en 2017. Notre objectif: Evaluer l'impact de l'année de déclaration du paludisme (avant ou après 2017) sur le risque d'hospitalisation des patients atteints de paludisme simple sans vomissements à P. falciparum.
Méthodes: Etude rétrospective, multicentrique, réalisée à partir de la base de données du Centre National de Référence (CNR) du Paludisme. Les critères d’inclusion: Cas signalé au CNR en 2016 ou 2018, âge ≥ 18 ans, cas confirmé d’infection à P. falciparum, absence de critères cliniques ou biologiques de gravité, absence de vomissements, traitement par Atovaquone-Proguanil ou dérivés de l’artémisinine. Les paramètres recueillis: Age, sexe, chimioprophylaxie, traitement curatif en 1ere intention, symptômes cliniques, année de déclaration du paludisme, évolution clinique. Le critère de jugement principal: l’hospitalisation. 2 groupes selon l’année de déclaration du paludisme: «2016» : dernière année d’application des anciennes lignes directrices ; «2018 » : première année d’application des nouvelles lignes directrices. Analyses statistiques: Régression logistique binaire univariée puis multivariée.
Résultats: 2184 patients inclus soit 969 (44,37 %) en 2016 et 1215 (55.63 %) en 2018. Analyses multivariées: Par rapport à 2016, nous avons observé en 2018 une réduction du risque d’hospitalisation (OR 0,89 ; IC95 % [0,81-0,97] ; p=0,006). Réduction du risque d’hospitalisation également pour les patients de sexe masculin. L’âge ≥ 65 ans, le traitement par des dérivés de l’artémisinine, la fièvre et les symptômes autres que la fièvre et les vomissements ont entrainé un risque plus important d’hospitalisation. Le risque d’hospitalisation avec les dérivés de l’artémisinine était moins important en 2018 qu’en 2016. Aucune association entre la chimioprophylaxie et le risque d’hospitalisation.
Conclusion: Par rapport à 2016, nous avons observé en 2018 une tendance vers les soins ambulatoires pour les patients présentant un paludisme simple sans vomissements à P. falciparum.
Aucun
Sally Oceane MINKA (Paris), Gilles COTTRELL, Michel COT, Fadi Hillary MINKA, Marc THELLIER, Christophe CHOQUET, Sandrine HOUZE
15:21 - 15:28
#44238 - FC052 Hospitalisations pour infections virales respiratoires en France : étude nationale sur une saison épidémique à partir des données du PMSI (étude BIRD-IC).
FC052 Hospitalisations pour infections virales respiratoires en France : étude nationale sur une saison épidémique à partir des données du PMSI (étude BIRD-IC).
Introduction : Les infections virales respiratoires ont une morbi-mortalité élevée chez les patients vulnérables et un impact social important. L’objectif de cette sous-analyse de l’étude BIRD-IC est d’étudier l’épidémiologie et le fardeau des patients hospitalisés pour infections virales respiratoires : SARS-CoV-2 (COVID-19), virus grippaux et VRS en France.
Méthodes : BIRD-IC est une étude de cohorte rétrospective basée sur les données du Programme de Médicalisation des Systèmes d'Information (PMSI). Tous les patients hospitalisés en France entre le 01/07/2022 et le 30/06/2023 pour infection respiratoire à COVID-19, virus grippaux et VRS identifiées à l’aide des codes CIM-10, ont été inclus dans l’analyse.
Résultats : Lors de la saison 22/23, 170 512 patients ont été hospitalisés en France pour COVID-19 (59,0%), grippe (29,7%) et VRS (11,3%). 71% des patients avaient plus de 65 ans. 22,5% des patients présentaient au moins une comorbidité, les maladies cardiovasculaires et la BPCO étant les plus fréquentes. Près de 10% des patients étaient immunodéprimés. La durée moyenne d’hospitalisation était de 8 jours, 11% des patients étaient admis en réanimation et la mortalité hospitalière globale était de 7,5% (Tableau).
Conclusion : Ces données obtenues sur une saison épidémique quantifient l’impact des infections respiratoires sévères à COVID-19, virus grippaux ou VRS sur le recours au secteur hospitalier et démontrent qu’elles ont lourdement pesé sur le système de soin.
Nicolas de Prost déclare avoir effectué un travail de consultant pour AstraZeneca en rapport avec le présent travail, avoir effectué des présentations rémunérées pour AstraZeneca et Moderna, un travail de consultant pour AstraZeneca et participé à des réunions scientifiques à l’aide de Asten Santé, sans rapport avec le présent travail.
Yvanie Caillé ne declare pas de lien d’intérêt.
Marie Lachatre déclare avoir été orateur pour AstraZeneca, GSK, Sanofi, Moderna et avoir reçu des honoraires de consultant pour AstraZeneca, Moderna, MSD, Pfizer.
Slim Fourati déclare avoir été orateur pour GlaxoSmithKline, AstraZeneca, MSD, Pfeizer, Cepheid et Moderna et avoir reçu des honoraires de consultant pour AstraZeneca, Moderna et MSD.
Ophélie Rouxel, Caroline Fabry-Vendrand et Nicolas Capit déclarent être salariés AstraZeneca.
Liem Luong Nguyen déclare avoir été orateur pour Sanofi, GSK, Pfizer, Valneva, AstraZeneca et avoir reçu des honoraires de consultant pour Pfizer, AstraZeneca, Cemka, Sanofi.
Nicolas DE PROST (Créteil), Yvanie CAILLÉ, Slim FOURATI, Ophélie ROUXEL, Caroline FABRY, Nicolas CAPIT, Liem LUONG NGUYEN
15:28 - 15:35
#44392 - FC053 les toxidermies graves aux urgences.
FC053 les toxidermies graves aux urgences.
Les toxidermie constituent une pathologie rare et pourtant potentiellement mortelle . Elles souffrent de sous-déclaration par les professionnels de santé et l’imputabilité des médicaments pourvoyeurs de DRESS est parfois insuffisante à elle seule pour les inculper. Nous avons rapporté 42 cas de DRESS .
L’objectif est de caractériser le profil des patients atteints de DRESS et de les comparer aux données de la littérature.
Notre série se compose de 17 hommes et 25 femmes ; l’âge moyen était de 46± 12 ans. Le délai moyen d’apparition des lésions cutanées était de 12 ± 09 jours après l’initiation du traitement en cause. Ces lésions dépassaient les 50% de surface cutanée chez 31 patients et un œdème du visage était présent chez 12 patients. L’atteinte hépatique était présente chez 17 patients. Quinze patients présentaient une éosinophilie modérée (1 100 à3000/mm3). Les molécules les plus incriminées étaient les IEC, l’allopurinol et les benzodiazépine . Le taux de mortalité était de 25%.
Ce travail met en évidence la dangerosité de ces toxiermies ce qui incite à sensibiliser les professionnels de santé et en particulier les pharmaciens d’officine à cette manifestation d’hypersensibilité et d’améliorer sa prise en charge.
aucun conflits d'interet
Neila MAAROUFI (JENDOUBA, Tunisie), Moufida NAOUARI, Rym ALOUI, Hatem ESSOUSSI
15:35 - 15:42
#44402 - FC054 Accidentologie vélos et trottinettes : quelles différences ?
FC054 Accidentologie vélos et trottinettes : quelles différences ?
Introduction : L’usage des vélos et trottinettes s’observe de manière constante et progressive dans les espaces urbains et péri-urbains des grandes métropoles. L’objectif de cette étude est de comparer l’accidentologie de ces 2 types d’engins.
Matériel et méthode : Les données proviennent d’un registre médical d’accidents de la route qui décrit les accidents, les blessés, les tableaux lésionnels. L’analyse porte sur l’année 2022.
Résultats : on a dénombré 2650 cyclistes et 1377 usagers de trottinettes électriques.
La chute seule est le mécanisme le plus souvent décrit ; elle est plus fréquente chez le cycliste (69,5 % vs 65,5 %). Le cycliste a une moyenne d’âge plus élevée, (35 ans vs 27 ans chez le trottinettiste). Les hommes sont plus nombreux chez le cycliste avec un sexe ratio de 2,4 vs 1,9 trottinette. Le casque est moins porté chez l’usager de trottinette (10% vs 38% chez le cycliste). P <0.0000001
Les accidents survenus dans le cadre du trajet sont plus fréquents chez l’usager de trottinette (18,2 % vs 16,1) tandis que ceux qui se sont produits dans le cadre d’une mission professionnelle sont plus souvent observés chez le cycliste (1,9 vs 0,8 %).
Les lésions graves ISS >16 sont un peu plus fréquentes chez l’usager de trottinette
(1,8% vs 1,3 % cyclistes). Les atteintes crânioencéphaliques un peu plus nombreuses chez l’usager de trottinette (17% vs 14% chez le cycliste) P=0.009 ainsi que les lésions intraabdominales.
L’hospitalisation est plus fréquente chez le cycliste 13 % vs 11% avec une durée de séjour un peu plus longue (10 jours vs 6 jours chez le trottinettiste). Les lésions les plus fréquentes sont orthopédiques avec en majorité des fractures du radius respectivement 20% pour le cycliste et 24% l’usager de trottinette. L’hématome sous dural est la lésion plus fréquente des atteintes intracrâniennes.
Discussion et conclusion
Ces engins qui apparaissent de plus en plus comme des alternatives ou des compléments aux mobilités traditionnelles constituent des défis majeurs en santé publique. La faible prévalence du port de casque chez les trottinettistes corrélée aux incidences élevées de traumatismes crâniens dans cette population incite à recommander fortement le port du casque.
aucun
Amina NDIAYE (BRON), Karim TAZAROURTE
15:42 - 15:49
#44441 - FC055 Impact de l’automédication sur la santé des patients consultant aux urgences.
FC055 Impact de l’automédication sur la santé des patients consultant aux urgences.
Introduction :
L'automédication à travers le monde suscite un intérêt grandissant en raison de ses implications pour la santé publique. En permettant aux individus de se soigner sans prescription médicale, cette pratique offre une autonomie appréciable, mais elle soulève également des inquiétudes quant à sa sécurité et son efficacité.
Matériels et méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective, descriptive colligeant les patients consultant les urgences pour toutes pathologies confondues, ayant reçu ou non une automédication
Résultats :
Nous avons inclus 324 patients au total, dont 130 ayant pratiqué une automédication soit 40%. L’âge moyen était de 49.21 +/-18.58 ans [14-90]. Le SR= 1.28 avec une prédominance féminine. 80% des patients pratiquants l’automédication sont des sujets jeunes avec un âge < 65 ans. La moitié de ses patients ont déjà des antécédents, avec recourt à un traitement au long court avec comme nombre moyen de traitement est de 3.13+/- 1.9 et des extrêmes entre 1 et 11. 5.4% des patients ont déjà une pathologie intercurrente avec risque d’aggravation, 0.8% des patients présentent un risque d’interaction médicamenteuse
Les symptômes motivants l’automédications les plus fréquents ont été la douleur abdominale, la fièvre, la douleur thoracique, les céphalées, la colique nephretique et les vomissements dans respectivement 30%,10.9 %, 10%, 9.4%, 8.5% et 4.6% des cas. 71.5% de produits utilisés pour l’automédication ont été des produits pharmaceutiques, 26.4% de la médecine africaine, 7 de la médecine chinoise 1.6% phytothérapie et 9.3% des cas était une combinaison. 69.2% des patients ont été informé sur les effets de ses médicaments. Dans 78.4% des cas la dose était adéquate. Le recours à l’automédication était sécurisé pour 64.1% des patients. Seulement 6.2% des patients ont rencontré des effets indésirables.
Seulement 17.2% des patients ont été satisfait après l’automédication. 45.4% de ses patients étaient hospitalisés. L’évolution après une semaine était marquée par l’amélioration dans 77.7% des cas et l’aggravation dans 22.3% des cas.
Conclusion :
Pour conclure, il est essentiel d'être prudent lorsqu'on pratique l'automédication pour éviter les effets secondaires non désirés et de ne pas négliger les problèmes de santé potentiels. Par conséquent, il est fortement recommandé de solliciter l'avis d'un professionnel de la santé avant de prendre tout médicament, surtout en cas de persistance ou d'aggravation des symptômes.
Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Fatma LAZZEZ, Maroi BEN ABDALLAH, Fedi BEN ALI, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Fadhila ISSAOUI, Noureddine REKIK
15:49 - 15:56
#44506 - FC056 Devenir des patients après diagnostic de cancer aux urgences.
FC056 Devenir des patients après diagnostic de cancer aux urgences.
Introduction : En France, il existe peu de données épidémiologiques concernant la découverte de cancer aux urgences. Les données de la littérature internationale semblent indiquer une survie diminuée par rapport aux patients dont le diagnostic est posé à travers un autre parcours de soin. Notre étude vise à analyser l’orientation de ces patients chez qui une lésion néoplasique est suspectée lors de leur admission aux urgences, et ainsi étudier le pronostic de ces patients et les facteurs influençant leur mortalité.
Matériel et méthode : Cette étude observationnelle, rétrospective, monocentrique incluait tous les patients ayant une lésion suspecte de néoplasie découverte lors de leur passage aux urgences d’un CHU du 15 décembre 2015 au 31 décembre 2022. Une analyse secondaire sur la mortalité portait sur les patients inclus jusqu’au 30 avril 2020.
Résultats : Une lésion néoplasique a été découverte chez 604 patients durant cette période, soit 0,13 % [IC 95% : 0,11 ; 0,13] de l’ensemble des visites. Les principales localisations des lésions étaient neurologiques (45 %), thoraciques (25 %) et digestives (21 %). La majorité des patients (67,7 %) était hospitalisée, 28,5 % rentraient à domicile et 39 % passaient à l’unité d’hospitalisation de courte durée. Seuls 28,8 % des RCP et 41,7 % des biopsies étaient prévues aux urgences, avec un délai de réalisation allongé pour les cancers digestifs.
On observe un taux de mortalité de 63,6% et un taux de rémission de 17,7% pour les 283 patients inclus dans l’étude secondaire. Un cancer était diagnostiqué au stade métastatique dans 32,9% des patients, et le pronostic variait significativement en fonction de la nature du cancer. La mortalité augmentait significativement avec la durée d’évolution des symptômes avant la consultation aux urgences. Il est retrouvé une variation de mortalité selon l’orientation du patient, avec des taux de décès plus élevés en cas de séjour à l’UHCD.
Conclusion : Il existe une grande différence d’orientation des patients après une découverte de néoplasie aux urgences. Le taux de mortalité est élevé, influencé par plusieurs facteurs : la sévérité des lésions au diagnostic, la durée des symptômes avant consultation et surtout l’orientation des patients après les urgences. L’harmonisation des pratiques et des filières dédiées sont nécessaire pour améliorer la prise en charge et le pronostic des patients.
Aucun
Solène TRUPIN (Bordeaux), Maryne TEODOMANTE
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC08
15:00 - 16:00
Flash communications
Evaluation des structures de Médecine d'Urgence 1
Evaluation SAMU / SMUR, Evaluation Services d'Urgences
Modérateur :
Sophie LEFEBVRE (Ingénieur hospitalier de recherche clinique) (Montpellier)
15:00 - 15:07
#43823 - FC057 Modalités de l’intubation endotrachéale au SMUR pédiatrique et néonatal et facteurs associés à l’échec d’une première tentative d’intubation.
FC057 Modalités de l’intubation endotrachéale au SMUR pédiatrique et néonatal et facteurs associés à l’échec d’une première tentative d’intubation.
Introduction : Les SMUR pédiatriques et néonataux occupent une place importante dans le système de soins destiné aux nouveau-nés, nourrissons et enfants grâce à une connaissance approfondie de la physiopathologie et du matériel spécifique à cette tranche d’âge. Parmi les gestes requérants une telle expertise, l’intubation endotrachéale, parfois difficile et à risque de complications, est au cœur de la prise en charge définitive des voies aériennes d’un patient, pierre angulaire de la réanimation pédiatrique.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude pilote, prospective, multicentrique basée sur 152 patients inclus grâce à la participation de 10 SMUR pédiatriques et néonataux de France hexagonale sur une période d’un an. L’objectif principal était de décrire les modalités d’intubations endotrachéales au SMUR pédiatrique et néonatal. Deuxièmement, nous analysons le taux d’échec d’une première tentative d’intubation, les facteurs associés à cet échec ainsi que l’incidence des complications au décours.
Résultats : 64% des intubations sont pratiquées chez des nouveau-nés majoritairement prématurés lors d’interventions secondaires, mission fondatrice des SMUR pédiatriques et néonataux en France et reflet de leur activité annuelle. 68% des premières laryngoscopies sont réalisées par les pédiatres du SMUR concerné. Le taux d’échec d’une première tentative d’intubation endotrachéale est de 28,9% et plusieurs facteurs statistiquement significatifs associés à cet échec sont révélés par l’analyse univariée parmi lesquelles sont notables la fonction et la spécialité de l’opérateur, l’usage d’un mandrin ou d’un vidéo laryngoscope et la survenue d’hypoxémie pendant et dans les 15 minutes suivant le geste. 39% de complications imputables au geste sont rapportées, les trois plus fréquentes étant l’hypoxémie, l’hypotension et la bradycardie.
Conclusion : Les organisations, les moyens et les pratiques disparates des SMUR pédiatriques et néonataux entre les régions, particulièrement en ce qui concerne l'intubation endotrachéale, probablement en raison de l’absence de recommandations officielles, invitent à poursuivre ce travail à plus long terme afin de proposer un protocole écrit standardisé avec recommandations claires et uniformes dans le but de mener un travail d’harmonisation des pratiques.
Aucun
Marina LAZARE (Bordeaux), Soizic DOCTEUR PARANON
15:07 - 15:14
#43982 - FC058 Intérêt de la visio-régulation des appels pédiatriques au SAMU du Nord.
FC058 Intérêt de la visio-régulation des appels pédiatriques au SAMU du Nord.
Introduction : De nombreux logiciels de régulation médicale permettent d’intégrer une part de visio lors de la régulation pour permettre l’amélioration de la qualité de l’interrogatoire et l’évaluation de la situation clinique d’un patient. Nous avons voulu évaluer l’utilisation de cette visio-régulation spécifiquement lors des appels pédiatriques et de la prise de décision.
Matériel et Méthode : Sur une période de 5 mois, nous avons réalisé une étude observationnelle mono centrique prospective et non randomisée, en analysant les dossiers de régulation médicale des appels pour les patients de moins de 10 ans. Le médecin régulateur avait le libre choix d’utiliser la visio ou non. Nous avons relevé les facteurs qui déterminaient l’utilisation de la visio, et l’impact de la visio sur la décision médicale. On a comparé deux groupes visio/sans visio, en analysant les moyens engagés, les signes de gravité, le changement de décision engendré par la visio (envoi de vecteurs non médicalisé, ou de SMUR, UP-GRADE, majoration des moyens engagés, DOWN GRADE, dégradation des moyens engagés).
Résultats : 224 questionnaires ont été recueillis : 130 dans le groupe visio (58%), et 94 sans visio (42%). Le niveau d’aide apportée par la visio est de 9,09/10. La visio-régulation a principalement été utilisée pour des motifs cardio-respiratoires (63,1%), neurologiques (43,1%) et cutanés (30,8%). Aucune des variables étudiées n’est significativement associée à l’utilisation de la visio par les médecins régulateurs. Dans 64,6% des cas, la clinique est rassurante et aucun signe de gravité n’est retrouvé à la visio. La visio a permis un changement de décision médicale dans 71,5% des cas et majoritairement en faveur du DOWN grade (65,6%) surtout lorsqu’aucun signe de gravité n’est retrouvé. Lorsque ces derniers sont retrouvés, il existe une probabilité accrue de UP grade de décision médicale. Il n’existe pas de différence concernant l’envoi de moyens non médicaux, en revanche il existe plus d’envoi de SMUR dans le groupe visio. 68,3% des patients sont orientés vers les urgences pédiatriques. La visio-régulation permet une diminution de probabilité de 46,2% d’orientation vers les urgences pédiatriques.
Conclusion : La visio-régulation apporte une aide à la décision médicale avec un envoi de moyens adaptés en fonction de la situation clinique grâce à une meilleure détection des signes de gravités et une orientation plus raisonnée vers les urgences pédiatriques.
Aucun
Pierre SCHMITT (Loos), Philippe BARET, Jeanne BRASSART, Cécile BOSSAERT, Sophie NAVE, Jérôme CUNY, Joly ROCH
15:14 - 15:21
#44053 - FC059 Analyse du temps de récupération des produits dérivés de sang par les équipes du SMUR de Rennes.
FC059 Analyse du temps de récupération des produits dérivés de sang par les équipes du SMUR de Rennes.
Introduction : L’objectif de la prise en charge préhospitalière du choc hémorragique est d’être rapide et pertinent. Au sein de notre centre, lors du déclenchement d’une équipe du Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) pour choc hémorragique présumé, l’équipe emporte des culots globulaires (CGR) en vue d’une transfusion. La récupération des CGR auprès de l’Établissement Français du Sang (EFS) correspondant implique un délais inévitable qui retarde l’arrivée du SMUR auprès du patient. Nous avons souhaité évaluer le parcours permettant la transfusion préhospitalière en quantifiant ce délais.
Méthode : étude rétrospective monocentrique de 01/2021 à 12/2023 comparant les temps d’arrivée des équipes SMUR emportant des CGR (groupe CGR+) et les temps d’arrivée d’un groupe contrôle composé d’interventions SMUR directes sans parcours de récupération de CGR, appariés en 2/1 sur le lieu d’intervention (+/-2km), le jour de la semaine et le groupe horaire d’intervention.
Résultats : 34 interventions ont été inclues dans le groupe « CGR+ », appariées avec 62 interventions. Le temps de trajet médian était de 14 min dans le groupe CGR+ contre 10 min dans le groupe contrôle (p=0,0004) (cf Figure).
Conclusion : La récupération des CGR pour la prise en charge d’un choc hémorragique en préhospitalier coûte un temps médian de 4 minutes. Ce délais limite l’objectif de la « golden hour » et nous questionne sur l’optimisation du parcours de la transfusion préhospitalière.
aucun
Thomas LIVENAIS (RENNES), Lydie URO, Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Isabelle GRULOIS, Sylvia GIESE
15:21 - 15:28
#44212 - FC060 Douleurs thoraciques en pré-hospitalier : association entre l’intensité déclarée à l’évaluation initiale et le diagnostic de syndrome coronarien aigu.
FC060 Douleurs thoraciques en pré-hospitalier : association entre l’intensité déclarée à l’évaluation initiale et le diagnostic de syndrome coronarien aigu.
Introduction : La douleur thoracique d’origine non traumatique est un motif fréquent de prise en charge en préhospitalier ayant souvent comme étiologie le syndrome coronarien aigu.Bien que le caractère intense soit souvent considéré comme indicateur de l’origine coronarienne de la douleur, la pertinence de cette sévérité comme un critère du SCA reste encore un sujet de controverse.
Objectif : Évaluer les associations possibles entre l'intensité de la douleur thoracique rapportée par les patients pris en charge en pré hospitalier et le diagnostic étiologique.
Méthodes : Étude descriptive,transversale incluant des patients souffrant de douleurs thoraciques initialement pris en charge et transportés par les équipes SMUR. Résultats : 470 interventions éligibles étaient incluses. L’âge moyen était de 59 avec une prédominance masculine .Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient le tabagisme actif , l’HTA, le diabète et l’insuffisance coronaire. La douleur persistait à l’arrivée du SMUR chez 88,5% des patients et jugeait typique d’un SCA dans 37% des cas. L’ECG était normal chez 49 patients.Les troubles de la repolarisation retrouvés étaient à typede sus-décalage du segment ST (34,9%), de sous-décalage du segment ST (14,5%) et d’anomalie de l’onde T (6,2%). Les étiologies les plus fréquemment notées étaient celles
d’origine cardiovasculaire et dominées par les SCA à type de STEMI et de NSTEMI . En comparant les deux groupes, les patients présentant des douleurs intenses avaient tendance à être porteurs d’une
insuffisance coronaire par rapport au groupe des patients avec des douleurs non sévères, avec une différence significative . La douleur intense persistait à l’arrivée de l’équipe de SMUR chez 96,5% des
patients et jugeait typique d’un SCA dans 48,5% des cas. Nous avons noté l’absence d’une différence significative entre les groupes selon l’aspect électrique à l’ECG, ainsi que le territoire atteint. La
majorité des douleurs thoraciques intenses était rapportée à une origine cardiovasculaire, principalement un SCA. Nous n’avons pas objectivé de relation entre l’intensité de la douleur et le diagnostic de SCA. Le taux de mortalité était plus élevé chez les patients avec des douleurs intenses, sans différence significative entre les deux groupes .
Conclusion : Dans notre étude, nous n'avons pas détecté d’association entre le cratère intense de cette douleur et
la probabilité diagnostique de SCA, ainsi que la mortalité durant la phase pré hospitalière.
Aucun
Haifa BRADAI (sousse, Tunisie), Wiem HOUAS, Sondes LAAJIMI, Rabeb MBAREK, Dorra LOGHMARI, Naoufel CHEBILI
15:28 - 15:35
#44278 - FC061 Analyse des pratiques sur l’adhésion aux recommandations concernant la prise en charge des traumatismes crâniens légers pédiatriques au centre hospitalier universitaire d’Angers.
FC061 Analyse des pratiques sur l’adhésion aux recommandations concernant la prise en charge des traumatismes crâniens légers pédiatriques au centre hospitalier universitaire d’Angers.
Introduction : Le traumatisme crânien est considéré comme étant le traumatisme le plus fréquent chez l’enfant. Ceci constitue un réel problème de santé publique, engendrant de multiples passages aux urgences. De nombreux algorithmes de prise en charge pour les traumatismes crâniens légers ont été décrit, dont un qui est recommandé depuis 2012.
Objectif : L’objectif principal est de comparer la prise en charge effectuée avec celle préconisée par l’algorithme recommandé et d’en déduire le taux d’adhésion à celui-ci.
L’objectif secondaire vise à évaluer la durée de surveillance hospitalière et la modification de prise en charge secondaire à celle-ci.
Matériels et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive, observationnelle, monocentrique aux urgences pédiatriques du centre hospitalier universitaire d’Angers entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023.
Résultats : Sur les 729 patients inclus au total, la proportion de non adhésion de décision de la conduite à tenir d’un traumatisé crânien léger sur l’année 2023 au CHU d’Angers atteint 22,6%. Avec tout âge confondu, 70% d’adhésion pour la réalisation d’un scanner, 50% pour la surveillance hospitalière et 90% pour le retour au domicile. La durée de surveillance hospitalière est de 3h. Dans 2% des cas une tomodensitométrie cérébrale a été réalisé devant la dégradation clinique sans anomalie retrouvée au scanner cérébral.
Conclusion : Cette analyse de pratique concernant la prise en charge des traumatismes crâniens légers aux urgences pédiatriques du centre hospitalier universitaire d’Angers sur l’année 2023 rapporte un taux d’adhésion aux recommandations de 77,4%. Ce résultat semble perfectible en majorant la formation des internes et des séniors. Nous avons également modifié le protocole actuel.
Aucun
Cécilia BIDAULT (Angers)
15:35 - 15:42
#44280 - FC062 Intubation difficile en préhospitalier.
FC062 Intubation difficile en préhospitalier.
Introduction : Evaluation de l’incidence et des caractéristiques des intubations difficiles (ID) en préhospitalier.
Méthode : Étude rétrospective monocentrique des dossiers patients préhospitaliers.
Résultats : En 2021-2022, 1788 intubations ont été réalisées dont 336 (18.7%) déclarées difficiles (cf. figure 1, tableau 1).
Conclusion : L’incidence des ID est cohérent avec la littérature. Leur analyse permet d’améliorer la compréhension des facteurs de risques et d’orienter les actions de formation.
Aucun
Clotilde DUPRÉ LA TOUR (Paris), Simon-Pierre CORCOSTEGUI, Jimmy ROBERT, Alexandre PETERMANN, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
15:42 - 15:49
#44281 - FC063 Infarctus du myocarde sans sus décalage de ST : Pronostic des patients non reperfusés dans les délais recommandés.
FC063 Infarctus du myocarde sans sus décalage de ST : Pronostic des patients non reperfusés dans les délais recommandés.
La prise en charge des infarctus du myocarde sans sus décalage du segment ST (IDM non-ST+) repose principalement sur la reperfusion coronaire par angioplastie. Le délai de réalisation est bien codifié par société européenne de cardiologie (ESC) et dépend de la stratification du risque de complications. Dans notre pratique, le respect de ces recommandations n’est pas toujours possible.
L’objectif de cette étude est de comparer le pronostic des patients traités selon les délais recommandés versus les patients non traités selon les recommandations.
Méthode :
Etude descriptive monocentrique sur neuf ans. Inclusion des patients admis pour un IDM non ST+ non compliqué et confirmé par une coronarographie. Etude comparative de deux groupes : les patients traités dans les délais (Ang +) et les patients traités sans respect des délais (Ang -).
Le respect des délais était calculé selon les recommandations de la ESC. A savoir 120 minutes en cas de complication et 24 heures pour les autres cas.
Résultats :
Inclusion de 301 patients, âge moyen=62 ± 12 ans, genre-ratio=Sept cent quatre-vingt-treize patients ont été inclus, l’âge moyen était de 60 ± 12 ans, le sexe ratio= 2,27. Le taux de respect des recommandations était de 55 %. En étude comparative les deux groupes étaient comparables concernant les facteurs de risque cardiovasculaires, le délai de consultation et la présentation clinique à l’admission. Les données de l’électrocardiogramme ainsi que la biologie étaient aussi comparables. Le score GRACE moyen était de 130+/-35 pour Ang+ versus (vs) 113+/-32 pour le groupe Ang- (p<0,001), le score TIMI moyen était de 3,33+/-1,4 vs 2,8+/-1,4 (p=0,006). L’analyse des complications à l’urgence trouve (n) : trouble du rythme grave 8 pour ang+ vs 0 (p=0,016), insuffisance cardiaque 14 vs 5 (p=0,2). La mortalité à 7 jours était de 3 pour les patients Ang+, aucun cas de décès parmi l’autre groupe. L’étude des MACE (événements cardiaques indésirables majeurs) à 6 mois trouve deux groupes comparables pour le taux de récidive, et le développement d’un accident vasculaire. Le recours à un pontage aortocoronarien était plus important dans le groupe Ang-. La mortalité à 6 mois était de 14% dans le groupe Ang- versus 13 %.
Conclusion :
Dans notre étude le degré de respect des délais était de 55%. Les délais étaient plus respectés chez les patients ayant des scores pronostiques plus élevés. Avec une prise en charge rigoureuse le respect strict des délais ne diminue pas la mortalité
aucun
Héla BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Ibtissem BEN TAHER, Firas CHABAANE, Amira BÉKIR, Salma BAYA, Ahlem AZOUZI, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
15:49 - 15:56
#44333 - FC064 Etat des lieux sur l’usage de la vidéolaryngoscopie par les médecins préhospitaliers en France.
FC064 Etat des lieux sur l’usage de la vidéolaryngoscopie par les médecins préhospitaliers en France.
Introduction :
Le vidéolaryngoscope se présente aujourd'hui comme l'outil indispensable pour optimiser les chances de réussite d'une intubation. De ce fait, il se répand depuis 10 ans dans nos services d'urgence et notamment de SMUR où se rencontrent les conditions d'IOT les plus difficiles. Mais les médecins urgentistes sont ils prêts à l'utiliser en SMUR et dans quelles conditions ?
Matériel et méthode :
Une enquête téléphonique a été menée de novembre 2023 à mars 2024 auprès des 370 SMUR français afin d'interroger le médecin posté en SMUR le jour de l'appel. Le questionnaire portait sur la VL et interrogeait le praticien sur le matériel disponible en SMUR, sa formation, son expérience et ses conditions d'utilisation.
Résultats :
Au total, 259 médecins ont participé à l’étude sur les 370 SMUR contactés. L’âge médian des médecins interrogés était de 40 ans et ils travaillaient principalement de CH périphériques (89%). La plupart avaient reçu une formation française de médecine d'urgence (96%) ou de médecins anesthésistes réanimateur (1%).
Les médecins interrogés étaient 76% (197) à déclarer disposer de la VL en SMUR. Les modèles les plus représentés étaient le Mcgraph (62%) puis l'Airtraq (25%).
Si 79% des urgentistes avaient reçu une formation pratique à la VL, 37% déclarent un nombre significatif d'IOT en simulation (>5) et seulement 26% avaient pu se former sur plusieurs modèles de VL.
En condition réelle, 66% (173) des médecins avaient déjà intubé à la VL avec une médiane de 2 IOT par praticien.
Ils étaient 49% (128) à l'avoir déjà utilisé en préhospitalier. Parmi eux, 21% avaient déjà connu 1 échec d'IOT et le taux d'échec estimé était de 2,6%. Le mandrin est systématique dès la première tentative chez 25% des sondés.
Si la VL était disponible, elle serait surtout choisie en première intention en situation traumatique, faciale (85%) ou cervicale (84%), ou à risque d’œdème laryngé, brûlures (58%) ou œdèmes de Quincke (52%). L'outil est moins plébiscité en cas d'obésité morbide (42%), de fin de grossesse (23%), d'hypoxie (15%), de pédiatrie (10%), d'état de mal épileptique (9%) ou de coma toxique (7%). Nous constatons que 20% des médecins interrogés seraient enclins à utiliser la VL en première intention en présence de vomissement ou d'hémorragie manifeste dans les voies aériennes, situation pourtant à risque d'obstruer la caméra et d'altérer la visibilité.
Enfin, ils étaient 30% à estimer indispensable une nouvelle formation à la VL.
Aucun
Kevin RADET (Arcachon)
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
16:00 |
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CE02
16:00 - 17:30
Conférence Exceptionnelle
Insérer l'imprévu dans le programmé
Modérateur :
Gael GHENO (Chef de service) (Annecy)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
16:00 - 17:30
Insérer l'imprévu dans le programmé.
|
Amphi Bleu |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM29
16:00 - 17:00
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFAR
Controverses en médecine pré-hospitalière
Neurologie, Organisation SAMU/SMUR, Traumatologie
Modérateurs :
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Thomas CLAVIER (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Rouen)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
La session commune de la SFMU et de la SFAR s'empare de 2 sujets qui portent à controverse. Venez voir nos experts débattre et argumenter.
16:00 - 16:15
Transport héliporté : Pour.
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
16:15 - 16:30
Transport héliporté : Contre.
Pierre BOUZAT (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
16:30 - 16:45
Intubation du traumatisé crânien : Pour.
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
16:45 - 17:00
Intubation du traumatisé crânien : Contre.
Thomas CLAVIER (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Rouen)
|
Amphi Havane |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CS02
16:00 - 17:00
Conférence - Table ronde
Les travaux de la Commission Des Soignants
ARM, Assistante Sociale, Infirmier, Profession - Métier
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Brest)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Cette table ronde est l'occasion de rencontrer les membres de la commission des soignants et d'échanger sur les travaux effectués.
16:00 - 16:12
Les référentiels ARM.
Beatrice CLARE (ARM) (Conférencier, Tulle)
16:12 - 16:24
Les ambassadeurs.
Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches)
16:24 - 16:36
Urgences sociales.
Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Conférencier, Paris)
16:36 - 16:48
IPA MU.
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
16:48 - 17:00
Débat avec l’ensemble des intervenants.
|
Salle 241 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM03
16:00 - 17:30
Communications Libres Médecins
Infections aux Urgences
Epidémiologie, Infectiologie - Sepsis, Pédiatrie, Régulation
Modérateurs :
Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique), Thomas LAFON (Praticien Hospitalier Universitaire (PHU)) (Limoges)
16:00 - 16:12
#44292 - CP041 Évaluation de la place des macrolides dans l’antibiothérapie probabiliste du syndrome thoracique aigu chez le patient drépanocytaire en unité de soins intensifs.
CP041 Évaluation de la place des macrolides dans l’antibiothérapie probabiliste du syndrome thoracique aigu chez le patient drépanocytaire en unité de soins intensifs.
Introduction: Le syndrome thoracique aigu (STA) est une complication grave chez les patients drépanocytaires, nécessitant une prise en charge rapide. L’antibiothérapie probabiliste utilisant des céphalosporines de 3e génération et des macrolides est controversée en raison du manque de documentation sur les surinfections bactériennes, notamment celles causées par des germes intracellulaires. Les macrolides présentent également un risque accru chez les patients déficients en G6PD, une condition fréquente dans cette population.
Matériel et méthodes: Cette étude rétrospective et multicentrique a inclus tous les patients admis en soins intensifs pour STA entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2022. Les patients ont été répartis en deux groupes selon qu’ils aient reçu ou non des macrolides. Le critère principal était la mortalité à 28 jours. Les critères secondaires incluaient l’analyse des germes responsables, la tolérance des macrolides, les complications, la durée d’hospitalisation, les réhospitalisations dans les 28 jours, et l’évolution respiratoire à 48 heures.
Résultats: Sur 85 patients (103 STA), 77 ont reçu des macrolides et 26 non. La mortalité à 28 jours n’a montré aucune différence significative entre les groupes (1,3% vs 0%, p=0,56). Il n’y avait également aucune différence notable en termes de réhospitalisation à 28 jours (6,7% vs 3,8%, p=0,61) ou d’évolution respiratoire défavorable à 48 heures (10,4% vs 7,7%, p=0,73). L’enquête bactériologique a révélé qu’aucun germe intracellulaire n’a été identifié, malgré une recherche par antigénurie légionnelle (79%) et PCR multiplex (59%). Le suivi des marqueurs d’hémolyses retrouve une haptoglobine significativement inférieure à J3 dans le groupe M+ (0,5 g/L vs 1 g/L).
Conclusion: Les infections à germes intracellulaires semblent rares voire inexistantes dans le STA, ce qui remet en question l’usage systématique des macrolides dans l’antibiothérapie probabiliste. L'absence de différence significative en termes de mortalité et de morbidité entre les deux groupes suggère que les macrolides pourraient être évités, incluant les patients déficitaires en G6PD. Nos résultats suggèrent qu’il pourrait exister une tendance à l’hémolyse supérieure dans le groupe ayant reçu des macrolides.
Aucun
Elise KUOCH (PARIS), Daniel DA SILVA, Julien SCHMIDT, Jan HAYON, Nolan HASSOLD-RUGOLINO
16:12 - 16:24
#43960 - CP042 Impact d'un algorithme multimodal sur l'utilisation d'antibiotiques en cas de pneumonie aiguë communautaire dans le service des urgences : une étude quasi-expérimentale de séries chronologiques.
CP042 Impact d'un algorithme multimodal sur l'utilisation d'antibiotiques en cas de pneumonie aiguë communautaire dans le service des urgences : une étude quasi-expérimentale de séries chronologiques.
Contexte : La consommation excessive d'antibiotiques dans les services d'urgence (SU) aggrave la résistance aux antibiotiques. Cette étude analyse l’impact d’un algorithme multimodal intégrant la CRP, la PCR multiplex (mPCR) et un scanner thoracique non injecté sur l’utilisation des antibiotiques dans les pneumonies communautaires aiguës (PAC) prises en charge au SU.
Méthodes : Une étude prospective quasi-expérimentale à design de semaines alternées a été conduite sur deux hivers consécutifs (2023 et 2024) dans les SU de deux hôpitaux universitaires français. Les patients avec suspicion de PAC ont été pris en charge selon un algorithme multimodal pendant les périodes d’intervention, et selon les soins standard durant les périodes de contrôle. L’objectif principal était de comparer la durée totale de l’antibiothérapie entre les groupes. Les critères secondaires incluaient les taux d’arrêt précoce des antibiotiques, la durée de séjour hospitalier, la mortalité à 30 jours et les réadmissions.
Résultats : Parmi les 277 patients inclus (158 intervention, 119 contrôle), l’âge médian était de 74 ans [58–84], 53 % étaient des femmes et 85 % avaient au moins une comorbidité. Parmi ceux ayant eu un scanner, 46 % avaient des signes de PAC. Le taux médian de CRP était de 37 mg/L [11–125], et 36 % présentaient une mPCR positive. L’antibiothérapie était plus fréquente en période d’intervention (61 % contre 45 %, p=0,005), mais sa durée était significativement réduite (7 jours [6–9] contre 8 jours [7–11], p=0,019). L’arrêt précoce des antibiotiques dans les 72 heures était plus fréquent pendant l’intervention (12 % contre 2 %, p=0,015). Les taux d’hospitalisation (84 %), les durées de séjour (8 jours contre 7 jours, p=0,51), la mortalité à 30 jours (5,1 % contre 7,6 %, p=0,39) et les réadmissions (6,5 % contre 6,3 %, p=0,96) étaient similaires entre les groupes.
Conclusion : L’algorithme multimodal a réduit la durée de l’antibiothérapie et permis son arrêt précoce sans impact négatif sur la sécurité des patients. Des études supplémentaires sont nécessaires pour améliorer encore la gestion des antibiotiques dans cette population.
Cette étude a été financée par Qiagen
Donia BOUZID (Paris), Sarah TUBIANA, Christophe CHOQUET, Laura GRAU MERCIER, Xavier DUVAL, François Xavier LESCURE, Quentin LE HINGRAT, Paul LOUBET
16:24 - 16:36
#44362 - CP043 Valeur pronostique du score de marbrures chez les patients admis aux urgences pour états septiques graves.
CP043 Valeur pronostique du score de marbrures chez les patients admis aux urgences pour états septiques graves.
Introduction :
L’incidence des états septiques graves ; incluant sepsis et états de choc septique, est en nette augmentation quel que soit la porte d'entrée considérée. Cette incidence en augmentation fait que le taux d'admission de ces patients aux urgences augmente en parallèle.
Plusieurs signes d'hypoperfusion périphériques sont constatés et les marbrures représentent l’un d’eux. Il a été démontré en réanimation que le score des marbrures était prédictif de survie à 14 jours. L’objectif de notre étude était d’étudier la valeur pronostique du score des marbrures à l’admission chez les patients admis pour états septiques graves en termes de mortalité à court terme.
Méthodes :
Il s’agit d’une étude observationnelle prospective sur une période de 12 mois. Nous avons inclus tous les patients adultes admis aux urgences pour états septiques graves. Nous avons recueilli les données anamnestiques, cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives. Le score des marbrures a été évalué à l’admission. Le pronostic a été jugé en termes de mortalité à 48 heures. Nous avons comparé deux groupes de patients : décédés versus survivants.
Résultats préliminaires (étude en cours juin 2025) :
Nous avons recueilli 29 patients. L’âge moyen était de 71+/-12 ans. Le genre-ratio était à 1,9. L’hypertension artérielle (28%) et le diabète (28%) étaient les comorbidités les plus fréquentes. Les patients en état de choc représentaient 55% de la population. Le score des marbrures était supérieur à 1 chez onze patients (38%). Les portes d’entrée retrouvées étaient pulmonaire (76%), urinaire (35%), cutanée (21%) et digestive (3.5%). Neuf patients (31%) sont décédés durant les 48 premières années. La comparaison entre les deux groupes de patients a montré une différence significative pour les patients ayant un score supérieur ou égal à 2 (89% versus 15% ; p< 0,001). Un score supérieur ou égal à 2 était indépendamment associé à un risque de mortalité précoce (OR 6,7 ; [IC 95%: 2,014-22,513] ; p=0,002). L’étude de la courbe ROC du score des marbrures avait une aire sous la courbe de 0,944 (p<0,001). Le seuil de ce score à 2 avait une sensibilité à 78% et une spécificité à 90%.
Conclusion :
Le score des marbrures est un outil d’évaluation basé sur une constatation clinique de l’examen cutané. Il est facile à utiliser et semble avoir une valeur pronostique en termes de mortalité précoce des patients admis aux urgences pour états septiques graves comme le montre nos résultats préliminaires.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Alaa NEJI, Sirine KESKES, Jihen SEBAI, Rahma DHOKAR, Amel BEN GARFA, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
16:36 - 16:48
#44474 - CP044 Intérêt de l’indice de variabilité de la pléthysmographie (PVI) dans la prise en charge des états septiques aigus aux urgence.
CP044 Intérêt de l’indice de variabilité de la pléthysmographie (PVI) dans la prise en charge des états septiques aigus aux urgence.
Introduction : L’identification du risque de sepsis aux urgences constitue une étape essentielle dans leur prise en charge. Les données scientifiques récentes démontrent l’importance majeure de la précocité du traitement. Outre le traitement rapide du foyer infectieux initial, le remplissage vasculaire précoce est un élément fondamental pour améliorer le pronostic.
L’objectif de notre étude est de Tester la précision du PVI dans la prédiction de la gravité des états septiques aux urgences.
Méthodologie : c’est une Etude prospective à visée analytique ; incluant tous les patients âgés de 18ans ou plus et ayant consulté les urgences et présentant un état septique aigu. Tous les patients étaient porteurs d'un monitorage classique non invasif, comportant un oxymètre de pouls Masimo" Radical 7 On va réaliser un suivi de l’évolution clinique et biologique des patients avec l’évolution du PVI. Nous avons évalué si le PVI permet d'évaluer l'état hémodynamique et prédire le pronostic des patients lors de la prise en charge des états septiques aigus aux urgences. Nous avons évalué aussi l’évolution de l’état hémodynamique du patient en particulier FC, PAM, signes périphériques de choc, diurèse ; Evolution des paramètres biologiques en particulier baisse ou augmentation des lactates, normalisation du PH ; La durée de séjour aux urgences ;
Résultats : Au cours de la période d’étude allant du mois de janvier 2023 au mois de juin 2023, nous avons inclus 200 patients dont L’âge moyen était de 65 ± 14 ans. On observe une prédominance masculine. Le score SOFA était de 3 ±2 dans le groupe de bon pronostic versus 5 ±2 dans le groupe de mauvais pronostic avec une différence significative entre les deux groupes (p<0.01). Le score SOFA avait une bonne discrimination avec une aire sous la courbe ROC égale à 0.726 (IC 95% 0.670-0.840). Le taux de lactate à H0 avait une bonne discrimination avec une aire sous la courbe ROC égale à 0.685 (IC 95% 0.576-0.793). La PVI à l’admission avait une bonne discrimination avec une aire sous la courbe ROC égale à 0.735 (IC 95% 0.627-0.843). Le delta lactatémie est le taux de lactate entre H2 et H0 de l’admission ; elle avait une bonne discrimination avec une aire sous la courbe ROC égale à 0.525 (IC 95% 0.406-0.643).
Conclusion : le PVI permet d'évaluer l'état hémodynamique et prédire le pronostic des patients lors de la prise en charge des états septiques aigus aux urgences.
Aucun
Rahma JABALLAH (Sousse, Tunisie), Hajer YAACOUBI, Rym YOUSSEF, Houda BEN SALAH, Arij BAKIR, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA, Riadh BOUKEF
16:48 - 17:00
#44099 - CP045 Régulation de l’hyperthermie chez les enfants âgés de 3 à 48 mois adressés aux urgences pédiatriques après régulation par le SAMU : étude comparative à un outil d’aide à la décision protocolisé.
CP045 Régulation de l’hyperthermie chez les enfants âgés de 3 à 48 mois adressés aux urgences pédiatriques après régulation par le SAMU : étude comparative à un outil d’aide à la décision protocolisé.
Introduction : La fièvre est un symptôme usuel chez l’enfant et un motif fréquent d’appel au SAMU et de consultation aux urgences. La régulation téléphonique de ces appels peut être complexe. Plusieurs outils d’aide à la décision existent afin de faciliter l’orientation de ces enfants. L’utilisation de protocoles d’orientation a montré une amélioration significative de la pertinence de l’interrogatoire et une diminution des admissions hospitalières. Nous avons souhaité évaluer la pertinence de la régulation des enfants fébriles âgés de 3 à 48 mois adressés aux urgences pédiatriques de notre centre hospitalier universitaire.
Méthode : Étude observationnelle monocentrique rétrospective, transversale, menée du 2 novembre 2022 à 8h00 au 2 novembre 2023 à 7h59 comparant la régulation des enfants fébriles âgés de 3 à 48 mois comparée à l’utilisation de la 17ème édition du Pediatric Telephone Protocols (PTP) de Barton D. Schmitt de 2021, référence de la régulation pédiatrique pour le 911 aux USA, validé par l’American Academy of Pediatrics.
Critère de jugement principal : concordance de la décision d’orientation aux urgences pédiatriques avec l’application du PTP.
Critères de jugement secondaire : consommation en soins (biologie et imagerie) et comparaison de la pertinence entre régulateur urgentiste et régulateur généraliste.
Un avis favorable du comité éthique a été obtenu.
Résultats : parmi les 4014 enfants ayant consulté aux urgences pédiatriques sur la période, 880 ont donné lieu à une régulation médicale. Les décisions de régulation sont concordantes avec le protocole dans 60,2% des cas. 38,8% des enfants auraient dû être adressés au médecin traitant. Pour le critère de jugement principal, le test de concordance retrouve un coefficient kappa très faible à 0,04 [IC95%:0,0-0,9] avec une différence très significative (p<0,005). Pour les critères de jugement secondaire, la consommation en soins est supérieure dans la population non-concordante en biologie (p=0,02) et en imagerie (p=0,01). Par ailleurs, il existe un taux de non-concordance beaucoup plus faible pour la régulation urgentiste comparée à la régulation de permanence de soins généraliste (16% vs 84% respectivement, p<0,0001).
Conclusion : L’étude montre que l’utilisation d’un outil d’aide à la décision protocolisé pourrait améliorer la pertinence de la régulation pour l’orientation aux urgences pédiatriques ce qui pourrait impacter sur l’orientation aux urgences et la consommation en soins.
aucun
Noémie WAGNER (RENNES), Tommaso DE GIORGIS, Paul-Georges REUTER, Patrick PLADYS, Nicolas PESCHANSKI, Johanna RAYNIER
17:00 - 17:12
#44331 - CP046 Efficacité du nirsévimab dans la réduction des hospitalisations pour bronchiolite chez les nourrissons de moins de 3 mois aux urgences : une étude rétrospective.
CP046 Efficacité du nirsévimab dans la réduction des hospitalisations pour bronchiolite chez les nourrissons de moins de 3 mois aux urgences : une étude rétrospective.
Introduction : Le but de l'étude était d’évaluer l’efficacité de l’immunisation par nirsévimab à prévenir les hospitalisations pour bronchiolite chez les nourrissons après une visite aux urgences.
Matériel et Méthode : Cette étude rétrospective a été réalisée dans six services d’urgences pédiatriques en Île-de-France et incluait des nourrissons âgés de moins de 3 mois présentant un diagnostic clinique de bronchiolite durant la saison épidémique de VRS 2023-2024. Le critère de jugement principal était l’hospitalisation après une visite aux urgences. L’association au nirsévimab a été évaluée à l’aide d’un modèle logistique multiple ajusté pour des facteurs de confusion potentiels, avec imputation des données manquantes par des forêts aléatoires. Les analyses secondaires ont examiné le risque d’admission en unité de soins intensifs pédiatriques (USIP), la positivité au VRS, et des analyses de sous-groupes ont été menées selon la prématurité, l’âge, et la défavorisation sociale (FDep). L’efficacité était obtenue en faisant (1-OR) × 100.
Résultats : Entre le 2 octobre et le 31 décembre 2023, 739 nourrissons ont été inclus dans l’étude et analysés. Parmi eux, 531 (72 %) avaient un statut d’immunisation documenté, et 402 (54 %) ont été hospitalisés pour bronchiolite. La figure résume les analyses réalisées.
Conclusion : L’immunisation par nirsévimab a permis de réduire les hospitalisations après une visite aux urgences pour bronchiolite chez les nourrissons âgés de moins de 3 mois.
Aucun
Alexis MAROUK (Bobigny), Bernadette VERRAT, Isabelle PONTAIS, Dumitru COJOCARU, Hélène CHAPPUY, Irina CRAIU, Yves GALLIEN, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS
17:12 - 17:24
#44467 - CP047 Morsure animale aux urgences : Etude épidémio-clinique et prise en charge thérapeutique.
CP047 Morsure animale aux urgences : Etude épidémio-clinique et prise en charge thérapeutique.
INTRODUCTION :
La rage transmise par la morsure des animaux infectés reste un problème de santé publique majeur dans de nombreuses régions du monde. La prophylaxie antirabique post-exposition dans notre pays est assurée, depuis 1982, par le programme national de la lutte contre la rage et joue un rôle crucial dans la prévention de cette maladie. L’objectif de notre étude était d’étudier le profil épidémiologique et clinique des patients victime d’agression animale ainsi que leur prise en charge aux urgences.
METHODES :
Etude prospective, observationnelle et monocentrique, mené sur 7mois (Janvier-Juillet 2024) dans un service des urgences. Tous les patients ayant consulté suite a une agression animale ont été inclus. Un recueil des données épidémiologiques, cliniques et thérapeutique a été réalisé.
RESULTATS :
Inclusion de 869 patients. L’âge moyen était de 33ans ¬± 20. Un genre ratio de 1.78. L’animal agresseur responsable était (%) : Le chien (82.2%), le chat (16.8%) et les rongeurs (8%).Le statut de l’animal (%) : des animaux errants (55%) et des animaux domestiques (45%) dont seulement 27.7% étaient vaccinés. Le mode d’agression (%): morsure animale (71%), griffures(29%)et léchage(0.2%) Les caractéristiques des lésions(%) :lésions uniques (64%),multiples(35.4%),linéaires(38%), punctiformes(61%), saignantes(5%). La localisations des lésions (%) : Membres inférieurs (51%), membres supérieurs (14%), extrémités (34%), Tronc (3%), Face (2.1%), et Cou (0.5%).Quatre protocoles de vaccinations ont été utilisé pour la prophylaxie antirabique post-exposition avec des indications prédéfinis suivant le nombre, la localisation des lésions et le statut de l’animal. Les protocoles Longs B1et B2 ont été administrés respectivement dans 21% et 33 % des cas indiqués si l’animal était errant .Des protocoles courts A1 et A2 ont été administrés dans respectivement dans 27% et 18 %. Les patients étaient transférés dans 3.6% des cas vers les urgences d’orthopédie, les urgences de pédiatrie ou de chirurgie générale dans 1.2 % respectivement et vers les urgences d’ORL dans 0.2% des cas.
CONCLUSION :
Malgré des protocoles standardisés et bien établis de vaccination, des défis subsistent en matière d’accès au vaccin, et de sensibilisation du public, ce qui justifie une analyse approfondie des pratiques actuelles et des stratégies d'amélioration.
aucun
Syrine KESKES (ben arous, Tunisie), Yosra FARHANI, Hela BEN TURKIA, Ala NEJI, Amel BEN GARFA, Rahma DHOKAR, Sami SOUISSI, Ines CHERMITI
|
Salle 242A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI06
16:00 - 17:00
Session Interactive
Pourquoi ça sonne ? Décrypter et répondre aux alarmes du respirateur
Jeunes, Monitorage, Physiologie, Pneumologie, Ventilation
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Ne vous contentez plus d'éteindre les alarmes de votre respirateur, venez apprendre à les comprendre pour mieux les anticiper !
16:00 - 17:00
Pourquoi ça sonne ? Décrypter et répondre aux alarmes du respirateur.
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
|
Salle 242B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI25
16:00 - 17:00
Session Interactive
Quiz : les pièges du tri
Modérateur :
Emeline DELON (infirmière) (Nîmes)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
16:00 - 17:00
Quiz : les pièges du tri.
Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
|
Salle 243 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC28
16:00 - 17:00
Conférence - Table ronde
Impact et gestion des facteurs humains en santé
Communication, Qualité, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
Les facteurs humains en santé font partie intégrante de la qualité des soins. Venez échanger autour de leur impact et des méthodes pour les gérer.
16:00 - 16:15
Gestion du risque et de l'erreur.
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:15 - 16:30
Interruption de tâches.
Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
16:30 - 16:45
Briefing et débriefing.
Véronique NORMIER-CALHOUN (IADE) (Conférencier, Paris)
16:45 - 17:00
Débat avec l’ensemble des intervenants.
|
Salle 251 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLS02
16:00 - 17:30
Communications Libres Soignants
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Chaumont)
16:00 - 16:15
#43885 - CP112 Place de l'IPA Urgence dans la prise en charge des détresses respiratoires aigues en préhospitalier: une étude rétrospective.
CP112 Place de l'IPA Urgence dans la prise en charge des détresses respiratoires aigues en préhospitalier: une étude rétrospective.
Introduction :
L’utilisation de facteurs prédictifs d’aggravation d’une dyspnée en régulation permet d’évaluer le risque de recours à un support respiratoire. Le traitement préhospitalier de l’insuffisance respiratoire peut inclure la mise en place précoce d’une ventilation non invasive réduisant ainsi le taux de mortalité et d’intubation. Comment l’IPA Urgence pourrait s’intégrer dans une prise en charge graduée des dyspnées, optimisant ainsi ce parcours de soins.
Méthode :
Étude ancillaire de la cohorte rétrospective observationnelle ReDy constituée sur la période du 01/07/2019 au 31/12/ 2019. Les patients inclus: adultes de plus de 18 ans, appelant le 15 pour dyspnée, tous admis dans un des services d’urgences du CHU de Toulouse, ou décédés avant l’admission.
Résultats :
Sur les 1387 dossiers, 866 ont pu être analysés. 126 patients étaient à risque élevé, n=30 (24%) ont nécessité un support respiratoire non invasif et n=3 (2%) une ventilation invasive. Chez les 75 patients à risque très élevé, ces chiffres passent respectivement à n=34 (45%) et n=7 (9%). Chez ces patients, l’envoi d’un SMUR à l’appel a été de 22% (n=29) et 36% (n=47) en renfort des secouristes. Pour 56 patients nécessitant un support respiratoire, aucun SMUR n'a été déclenché.
Conclusion :
L’envoi d’un IPA-U auprès de patients à risque modéré ou élevé de support respiratoire, recentrant le médecin sur le risque très élevé, pourrait optimiser la prise en charge de ces pathologies respiratoires préhospitalières.
Thomas PARDON (Toulouse)
16:15 - 16:30
#44202 - CP113 Implémentation d’un nouveau parcours de soins préopératoire : le protocole ERAS Urgence au Service d’Accueil des Urgences du Centre Hospitalier de Valenciennes.
CP113 Implémentation d’un nouveau parcours de soins préopératoire : le protocole ERAS Urgence au Service d’Accueil des Urgences du Centre Hospitalier de Valenciennes.
Introduction : L’optimisation des parcours de soins en chirurgie d’urgence est essentielle pour réduire la morbi-mortalité post-opératoire et améliorer la récupération des patients. Le protocole ERAS (Enhanced Recovery After Surgery) Urgence, mis en place en juin 2024 au Centre Hospitalier de Valenciennes est une première en France dans la prise en soins des urgences viscérales chirurgicales. Inspiré des guidelines internationales, il vise à accélérer le repérage des patients dès l’accueil et optimiser les soins préopératoires (hydratation, antalgie, antibiothérapie) ainsi qu’un transfert au bloc opératoire < à 6h après le scanner abdomino-pelvien.
Matériel et méthode : Une étude rétrospective a été réalisée d’avril à octobre 2023 afin d’évaluer les pratiques existantes. Les indicateurs analysés incluent le délai entre la réalisation du scanner et l’entrée au bloc opératoire ainsi que la qualité de l’optimisation préopératoire. Le protocole ERAS Urgence a ensuite été élaboré en Comité de Pilotage regroupant les services des urgences, d’anesthésie, de chirurgie et les Soins Intensifs Post Opératoire. Une seconde étude rétrospective de juin à novembre 2024 a permis d’évaluer son impact selon les mêmes indicateurs.
Résultats : L’étude concerne respectivement 13 et 24 patients sur les périodes 1 et 2. Avant l’implémentation, le délai moyen entre le scanner et le bloc était de 6h02 (sd=4h43) avec des lacunes fréquentes dans la prescription des soins préopératoires. Depuis juin 2024, une réduction significative de ce délai a été observée (p=0.015), passant à 3h27 (sd=1h40). Par ailleurs, les taux de réhydratation, antibiothérapie et antalgiques administrés précocement ont augmenté grâce à un protocole structuré mais pas de façon significative statistiquement.
Conclusion : Le protocole ERAS Urgence a permis de réduire les délais préopératoires des urgences chirurgicales viscérales par une coordination interpolaire transdisciplinaire efficace. En raison du faible effectif, l’amélioration de la prise en soins préopératoire n’est pas significative mais les chiffres sont encourageants. La formation des infirmiers organisateurs de l’accueil prévue en mars 2025, devrait renforcer le repérage initial des patients. De futures études avec un effectif plus important évalueront l’impact du protocole sur les complications post-opératoires, la récupération des patients et la durée moyenne de séjour, évaluant ainsi les bénéfices de cette approche novatrice.
Emilie POIRSON (Valenciennes), Agathe GENNIN, Erwan DUPIRE, Corinne CARTIGNIES, Sandrine VAN OOST, Matthieu JOURDAIN, Antoine MAISONNEUVE, Nabil EL BEKI
16:30 - 16:45
#44208 - CP114 Evaluation de l’accompagnement lors d’un retour à domicile pour les patients ayant bénéficié d’un sondage vésical à demeure.
CP114 Evaluation de l’accompagnement lors d’un retour à domicile pour les patients ayant bénéficié d’un sondage vésical à demeure.
Introduction : Le système de soins autrefois centré sur l’hôpital, a évolué vers une organisation des soins en ambulatoire. Cette transition implique une autonomie accrue des patients, soulevant des enjeux cruciaux en termes de compréhension des soins et des recommandations transmises à la sortie. Cette étude prospective vise à évaluer la qualité de l’accompagnement des patients retournant à domicile avec une sonde vésicale à demeure (SAD) à la suite d’un passage pour rétention aigue d’urine (RAU) aux urgences.
Méthode : Nous avons conduit une étude qualitative auprès des patients admis pour RAU et retournant à domicile avec une SAD. Une évaluation à J0 a analysé l’accompagnement autour du retour à domicile fait aux urgences, suivi d’un entretien téléphonique à J7 comprenant neuf questions sur le vécu à domicile.
Résultats : Nous avons inclus trente patients avec un âge moyen de 73 ans. 63% (n=19) étaient pleinement satisfait de l’accès à un professionnel en cas de questionnement et 73% (n=22) ont jugé que les réponses étaient adaptées à leur niveau de compréhension. 76% (n=23) étaient satisfaits des informations liées à leurs résultats d’examens, seuls 50% l’étaient concernant les traitements. 83 % (n=25) des patients estimaient recevoir une quantité d'informations suffisantes à J0, mais ce taux a diminué à 66 % à J7. Lorsque les proches étaient présents, tous se déclaraient satisfaits des informations fournis. 66% (n=20) ont lu les recommandations écrites fournies à la sortie. Les principaux problèmes identifiés sont l’accès à des informations claires et complètes sur les signes d’alertes à surveiller une fois rentré pour 83.7% (n=25) et les conduites à tenir lorsque l’on est porteur d’une SAD pour 63,4% (n=19). Une fois rentré au domicile 83.7% ont affirmé avoir rencontré des difficultés dans la gestion de la SAD. 80% (n=24) soulignaient l’importance d’un passage infirmier afin d’être accompagné.
Conclusion : Les résultats soulignent la nécessité de développer un programme d’éducation à la santé adapté aux spécificités du service des urgences, où le temps est limité et les informations doivent être rapidement assimilées. Il devra inclure une amélioration des documents de sortie, simplifiés et adaptés au niveau de littératie des patients, ainsi qu’une séquence éducative brève initiée par les paramédicaux, axée sur les précautions d’hygiène et la manipulation de la SAD.
Morgane LEON (Lyon), Goeffrey SAGNOL, Anne TERMOZ, Marion DOUPLAT
16:45 - 17:00
#44210 - CP115 Les premiers pas vers des urgences plus « green »: état des lieux en matière d’écoresponsabilité du personnel des urgences.
CP115 Les premiers pas vers des urgences plus « green »: état des lieux en matière d’écoresponsabilité du personnel des urgences.
Introduction : Dans le cadre du projet d’établissement intégrant la responsabilité sociétale et environnementale de notre hôpital, nous avons réalisé un état des lieux de l’implication possible du personnel dans une transition écoresponsable de nos habitudes de travail.
Matériel et méthode : Nous avons mené une enquête monocentrique au sein d’un service d’urgence d’un centre hospitalier universitaire du 15/10/24 au 15/11/24. Un questionnaire anonyme composé de questions semi-fermées et d’une échelle de Likert a été adressé à l’ensemble du personnel médical, para-médical et administratif du service.
Résultats : Nous avons obtenu 66/121 réponses avec 46% d’IDE, 27% de médecins et 15% d’ASD. Ils sont 61 % à avoir moins de 40 ans.
Les professionnels évaluent leur sensibilité par rapport à leur impact environnemental et à l’écologie en moyenne à 7/10 ± 1,6. Ils sont 92% à se sentir concernés par l’impact environnemental des établissements de santé et sont tous prêts à modifier quelques habitudes de travail pour le diminuer dans le service.
Ils sont 94% à être prêts à faire le tri du carton et du papier si nous leur donnons les moyens de le faire. 42% pensent «plus qu’avant» à éteindre la lumière lorsqu’une pièce est vide depuis que nous avons mis en place des étiquettes de rappel.
Pour boire de l’eau, 80% utilisent un contenant réutilisable type gourde ou tasse. Les autres prennent des gobelets en carton ou des bouteilles en plastique.
En revanche, pour une boisson chaude, ils sont 42% à utiliser un gobelet en carton et parmi ceux-ci 21% en reprennent un à chaque consommation.
En alternative aux gobelets en carton, le personnel préférerait apporter sa propre tasse à 59% tandis que 23% préféreraient utiliser la vaisselle de l’hôpital et 18% souhaiteraient faire une commande groupée de gobelets réutilisables type «écocups».
Pour remplacer les couverts en bois, la moitié souhaiterait utiliser la vaisselle de l’hôpital et l’autre moitié apporter leurs propres couverts.
Conclusion : Nous pouvons constater que le personnel du service des urgences est globalement volontaire pour participer à la mise en place d’actions permettant de réduire l’impact environnemental du service. Un des premiers objectifs sera de supprimer totalement la vaisselle jetable (couverts et gobelets). Nous allons d’abord en évaluer la faisabilité en augmentant la dotation de couverts et de vaisselle puis éventuellement nous le déploierons à plus large échelle.
Sophie BRONDEX (Lyon), Nicolas ROMBAUTS, Sandrine BELMONT, Eugénie RAMAUT, Sylvain GOEFFROY, Marion DOUPLAT
17:00 - 17:15
#44213 - CP116 Evaluation d’un livret d’informations aux urgences co-construit avec les patients partenaires.
CP116 Evaluation d’un livret d’informations aux urgences co-construit avec les patients partenaires.
Introduction : Le manque d'informations aux urgences peut être source de stress pour les patients et leurs accompagnants. Afin d’améliorer la communication dans notre service, nous avons souhaité mettre en place un livret d’informations expliquant l’organisation des urgences, le parcours patient et les raisons de l’attente, en collaboration avec les patients partenaires. L’objectif de notre étude était d’évaluer la satisfaction des patients partenaires dans la co-construction du livret d’information et de mesurer son impact sur la satisfaction des patients et accompagnants concernant l’information reçue.
Méthodologie : La première étape consistait en une étude qualitative lors de deux focus groupes de
8 patients partenaires pour déterminer le contenu du livret. A l’issue des deux ateliers, nous leur avons envoyé un questionnaire (10 questions fermées dont 3 avec échelle de Likert (de 0 à 5) et 1 question ouverte) afin de recueillir leur satisfaction.
La deuxième étape comprenait un questionnaire (9 questions fermées, 1 ouverte) qui a été diffusé avant et après la mise en place du livret. Il portait sur les informations reçues, leur mode de diffusion, leur pertinence et la satisfaction globale.
Résultats : Concernant les patients partenaires : ils étaient satisfaits à 4.5/5 de leur implication dans le projet. Au sujet du livret, l’ensemble des patients partenaires étaient satisfaits du contenu, tous estimaient qu'il pouvait permettre d’améliorer la transmission des informations aux patients. La forme papier et la version en ligne étaient jugées pertinentes par 75% d’entre eux. Tous souhaitaient poursuivre leur partenariat avec le service.
Concernant l’étude auprès des patients et de leur entourage :nous avons obtenu 36 réponses avant et 36 après la mise en place du livret. L'accès à l’information était jugé facile pour 61% d’entre eux avant et 47% après. L’information était jugée pertinente pour 69% des personnes avant et 77% après la mise en place.
Conclusion : cette étude montre que la collaboration entre les patients partenaires et les professionnels est appréciée et permet d’offrir une vision plus juste des besoins des patients et de leur entourage ; nous poussant à poursuivre ce partenariat.
En revanche, elle nous a prouvé la nécessité de développer les moyens d’accès à l’information, donnant le jour à de nouveaux projets
Lucie WALTER (Pierre-Bénite), Sophie VESCO, Goeffrey SAGNOL, Eugénie RAMAUT, Serieys LAETITIA, Sabine PERRET, Sebastien BEROUD, Marion DOUPLAT
17:15 - 17:30
#44346 - CP117 Psychologue aux urgences un atout ?
CP117 Psychologue aux urgences un atout ?
Introduction : Depuis l’été 2023 notre service d’accueil des urgences, situé au sein d’un centre hospitalier sans équipe de psychiatrie, bénéficie de la présence d’un psychologue présent à temps partiel. Notre étude souhaitait évaluer auprès du personnel médical et paramédical la plus-value de sa présence auprès des patients à risque ou souffrant de troubles psychologiques.
Méthode : Notre étude a été réalisée en Septembre 2024 sous forme d’une enquête auprès de l’ensemble du personnel. L’objectif principal était d’évaluer si la présence du psychologue au sein du service était jugée utile par les équipes. Les objectifs secondaires étaient de déterminer les situations et profils de patient où sa présence était jugée la plus utile, et d’évaluer son impact ressenti sur le gain de temps, la fluidité des soins, la qualité de prise en charge et le soutien émotionnel. Les participants ont répondu à onze questions via une échelle numérique de 0 (aucun atout) à 10 (atout optimal). Les réponses cotées 8 et 9 ont été considérées comme « atout important » et les réponses cotées 10 comme « atout optimal ». Pour chaque question, a été calculé le pourcentage du personnel qui pensait que l’intervention du psychologue représentait un atout important et/ou optimal.
Résultats : 71% du personnel a participé à l’étude (n=60), dont un tiers de personnel médical (n=20). L’atout du psychologue est jugé très positivement dans l’ensemble des onze situations avec un impact mesuré comme important et/ou optimal entre 70% et 94% selon les questions. Son impact mesuré était le plus élevé dans la prise en charge de patients victimes de violence (94.3%), des patients suicidaires (92.5%), et était jugé le plus utile sur la qualité de prise en charge (94%) et le lien avec les familles (87.3%). Son impact mesuré était en revanche moins important pour la prise en charge des patients délirants (70.6%), et sur la fluidité des prises en charge (72.2%)
Conclusion : Les résultats de cette enquête soulignent l’intérêt manifeste pour l'intervention du psychologue aux urgences. La majorité des professionnels interrogés indiquent que la présence du psychologue représente un atout significatif pour améliorer la prise en charge des patients, notamment victimes de violence ou à risque suicidaire. Ces résultats expriment l’importance d'une approche multidisciplinaire dans la prise en charge des patients à risque ou présentant des troubles psychologiques aux urgences.
Dimitri PANGALOS (Annecy), Marie GIPCHTEIN, Sabine FLATTRES, Arnaud RELLY, Hugo SCHMIT, Diane LACROIX
|
Salle 252A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW07
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants - Echographie
Abords vasculaires sous écho. Médecins, infirmiers, IDE, IOA, IPA. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie, Infirmier, Médecin
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Isabelle ROBIN (IDE) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)
Les DIVA, ça suffit !
Pour ceux qui se sentent concernés par la pose de voies veineuses périphériques, un atelier par des IDE pour les IDE, les puericultrices, les sages-femmes et les médecins. Apprenez de manière scientifiquement prouvée comment gérer les patients de tout âge et de toute morphologie qui présentent un abord vasculaire difficile.
|
Salle 252B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW08
16:00 - 17:30
Atelier Médecins - Echographie
Echographie Pelvienne. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Outil essentiel dans la prise en charge des douleurs pelviennes chez les femmes, l'échographie clinique améliore notre diagnostic, permet d'éliminer une GEU, mais aussi de déceler les différentes évolutions ou complications possibles. Atelier sous forme d'un topo théorique, de quizz cliniques, puis d'ateliers pratiques !
|
Salle 253 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM33
16:00 - 17:00
Conférence Médecins - Session Commission Recherche
Les actualités de la recherche by SFMU
Profession - Métier, Recherche
Modérateurs :
Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand), Bruno RIOU (PUPH) (Paris)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Quelles actualités pour la recherche en Médecine d'Urgence ? La Commission Recherche répond à la question.
16:00 - 16:15
Recherche sur nos patients et nos pratiques : les IRU.
Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
16:15 - 16:30
La VNI aux Urgences : résultats de VENTIRU.
Jérémie LESTIENNE (Chef De Clinique Assistant) (Conférencier, Poitiers)
16:30 - 16:45
Etat de l’art de "IRU sélectionné en 2024 pour 2025".
16:45 - 17:00
Arrêt cardiaque : résultats de ma mobilité.
Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
|
Salle 342A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS-ARM 45
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Guidance des gestes en régulation
NEW, Pédagogie - Enseignement - Formation, Régulation
Coordonnateur :
Catherine CAPLETTE (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers :
Catherine CAPLETTE (PH) (Conférencier, Angers), Lucia MESUIL (arm) (Conférencier, Angers)
Guider un témoin afin de lui faire mettre en oeuvre les gestes d'urgence nécessaires au regard de la situation identifiée
|
Salle 342B |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS-ARM 44
16:00 - 17:30
Atelier Médico-Soignants & ARM
Communication dans les situations critiques
NEW, Communication
Coordonnateur :
Laure WATELET (Coordonnateur, Nivelles, Belgique)
Conférenciers :
Jonathan PETIT (Urgences smur secours montagne) (Conférencier, Charleroi, Belgique), Laure WATELET (urgentiste) (Conférencier, Nivelles, Belgique)
- Transmettre les outils de communication thérapeutique utilisables lors des prises en charge de patient·e·s conscient.e.s en situation critiques.
- Transmettre des outils de communication entre soignant·e·s dans le cadre d’un dé- chocage qui se déroule dans le calme et l’efficacité.
- Expérimenter diverses situations critiques
|
Salle 343 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 10 B
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Drainage thoracique et alternatives
Pneumologie
Coordonnateur :
Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers :
Sabrina KEPKA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard chirurgical, et des alternatives de drainage moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
|
Salle 352A |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC09
16:00 - 17:00
Flash communications
Evaluation des structures de Médecine d'Urgence 2
Evaluation SAMU / SMUR, Evaluation Services d'Urgences
Modérateur :
Sophie LEFEBVRE (Ingénieur hospitalier de recherche clinique) (Montpellier)
16:00 - 16:07
#44336 - FC065 Délai d’admission en soins critiques depuis les services d’Urgences : analyse des facteurs d’influence et impact sur devenir des patients.
FC065 Délai d’admission en soins critiques depuis les services d’Urgences : analyse des facteurs d’influence et impact sur devenir des patients.
Introduction : Conséquence de la saturation des services d’Urgences, un séjour prolongé dans ces services avant hospitalisation est associé à une surmortalité, notamment chez les patients les plus graves. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact du délai « Urgences - Soins Critiques » sur le pronostic des patients et d’en étudier les facteurs d’influence.
Matériel et méthodes : Nous avons inclus l’ensemble des patients admis aux Urgences puis en Soins Critiques aux Hospices Civils de Lyon du 1er novembre 2019 au 31 décembre 2022. Ils ont été répartis en deux groupes selon un seuil de délai « Urgences - Soins Critiques » de 6 heures (« délai court » si inférieur, « délai allongé » si supérieur). Nous avons analysé les facteurs associés à l’allongement de ce délai ainsi que son impact sur la mortalité.
Résultats : Au total, 5527 patients ont été inclus, âgés de 62 ans (46-74) avec un sex-ratio à 1,5 : 60 % (n = 3314) ont été admis en moins de 6 heures, 17 % (n = 570) en moins de 2 heures. La mortalité était de 9% (n = 313) dans le groupe « délai court » et de 8 % (n = 187) dans le groupe « délai allongé », sans différence significative (p = ns). Après ajustement sur l’âge, le sexe, le score de tri FRENCH et le score SAPS-2, l’allongement du délai « Urgences - Soins Critiques » a été identifié comme un facteur indépendant de surmortalité, avec un OR de 1,02 par heure supplémentaire aux Urgences (IC 95 % [1 - 1,09]). Les facteurs indépendamment associés à un « délai allongé » étaient : l’âge (+ 0.02h par dizaine d’années supplémentaire - IC 95 % [0,01 - 0,02]), un nombre d’admissions élevé aux Urgences (+ 0.02h par dizaine d’admissions supplémentaire - IC 95 % [0,02 - 0,03]), un score de tri FRENCH bas (+ 2h par niveau de triage inférieur - IC 95 % [1,9 - 2,2]), une fréquence respiratoire faible (- 0,02h par point de fréquence respiratoire supplémentaire - IC 95 % [-0,03 - 0]), un faible débit d’oxygène (-0,06h par litre supplémentaire - IC 95 % [-0,09 - -0,03]) et un score de Glasgow plus élevé aux Urgences (+0,12h par point de Glasgow supplémentaire - IC 95 % [0,06 - 0,18]).
Conclusion : Ces résultats confirment que l’allongement du délai « Urgences - Soins Critiques » n’est associé à une surmortalité que s’il est ajusté, notamment sur la gravité des patients. Les recherches futures doivent se porter sur l’évaluation des patients les plus graves aux Urgences afin de discuter les plus précocement possible en transfert en Soins Critiques.
Aucun
Dorian DELLA VITTORIA, Bénédicte CLEMENT, Sylvie GOUTTE, Laurent BITKER, Romain HERNU (Lyon)
16:07 - 16:14
#44341 - FC066 Evaluation de la place de la fibrinolyse dans la prise en charge pré-hospitalière de l’infarctus du myocarde.
FC066 Evaluation de la place de la fibrinolyse dans la prise en charge pré-hospitalière de l’infarctus du myocarde.
Introduction : Les recommandations 2017 de l’ESC (European Society of Cardiology) pour la prise en charge des infarctus du myocarde avec élévation du segment ST (STEMI) préconisent l’administration de fibrinolyse intraveineuse dans les 10 minutes suivant l’ECG diagnostique si une angioplastie primaire ne peut être réalisée dans les 120 minutes. Cette étude vise à évaluer l’adhésion à ces recommandations, notamment l’utilisation de la fibrinolyse dans la prise en charge des STEMI.
Matériel et méthodes : Cette étude descriptive et rétrospective inclut les patients pris en charge pour STEMI en préhospitalier entre 2018 et 2020 en Auvergne-Rhône-Alpes, à partir du registre OSCAR (Observatoire des Syndromes Coronaires Aigus du réseau RESCUe (RESeau Cardiologie Urgence)). Nous avons analysé le taux de recours à la fibrinolyse lorsque l’accès à une angioplastie primaire était estimé à plus de 120 minutes.
Résultats : Au total, 1825 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 63,4 ± 13 ans et une majorité d’hommes (80,2 %). La répartition géographique des prises en charge inclut le Rhône (n = 960, 52,6 %), la Drôme (n = 322, 17,6 %) et l’Isère (n = 248, 13,6 %). Les délais moyens observés étaient : 90 ± 116 minutes entre l’apparition des symptômes et l’appel au SAMU, 69 ± 361 minutes entre l’ECG qualifiant et l’arrivée en salle de coronarographie, 81 ± 407 minutes entre l’arrivée en salle de coronarographie et la restauration du flux coronaire, 150 ± 557 minutes entre l’ECG qualifiant et la restauration du flux coronaire. Ces délais sont restés stables sur les trois années étudiées. Une angioplastie primaire a été réalisée chez 94,6 % des patients (n = 1726). La fibrinolyse a été utilisée chez 33 patients (1,8 %) : 16 en 2018 (2,6 %), 9 en 2019 (1,5 %) et 8 en 2020 (1,3 %). Parmi les patients pour lesquels l’angioplastie a été réalisée au-delà de 120 minutes après l’ECG qualifiant (n = 337), seulement 7,4 % (n = 25) ont reçu une fibrinolyse. Le délai moyen entre l’ECG diagnostique et la fibrinolyse était de 20 minutes (IC 95 % [20-21]). Les mortalités initiale (4,1 %) et à J30 (3,6 %) sont restées stables durant la période d’étude.
Conclusion : Cette étude met en lumière les pratiques régionales en matière de prise en charge des STEMI en Auvergne-Rhône-Alpes et révèle un faible recours à la fibrinolyse, malgré les recommandations. Des efforts importants sont nécessaires pour améliorer l’application de cette stratégie thérapeutique dans la phase précoce des STEMI.
Aucun
Navnish RAMSURRUN, Romain HERNU (Lyon), Sylvie GOUTTE, Clément CLAUSTRE, Brahim HARABOUI, Bénédicte CLEMENT
16:14 - 16:21
#44366 - FC067 Evaluation médico-légale des certificats médicaux initiaux de victimes de violences aux urgences.
FC067 Evaluation médico-légale des certificats médicaux initiaux de victimes de violences aux urgences.
Introduction:Le certificat médical initial(CMI) est un document médico-légal de grande importance pour les victimes ayant subi un évènement traumatique.Leur rédaction obéit, selon les recommandations de bonnes pratiques de la Haute Autorité de Santé (HAS), à des exigences de forme et de fond.Néanmoins,cette pratique se confronte à une réalité difficile aux services d’urgences.
Objectif :Evaluer la qualité de rédaction des CMI de victimes de violence en termes de conformité des critères recueillis par rapport aux recommandations de la HAS.
Méthode:Etude rétrospective d’évaluation des pratiques professionnelles sur quatre ans (2020-2024).Analyse des CMI rédigés par les médecins urgentistes (modèle manuscrit de 2020 à 2022 puis dès 2023 modèle informatisé).Lecture critique des CMI par un médecin légiste pour comparer la qualité de rédaction des CMI aux recommandations de la HAS en utilisant une grille critériée se rapportant au contenu théorique des CMI.
Résultats:Analyse de 320 CMI d’actes de violence,dont 30% concernaient des actes de violence conjugale.Les médecins rédacteurs étaient Des médecins généralistes dans 99% des cas.Les CMI étaient manuscrits dans 78% des cas et informatisés dans 22% des cas.Tous les CMI n’étaient pas conformes aux recommandations de la HAS. Concernant les critères généraux,l’identité du médecin rédacteur,l’identité du patient,la nature des lésions,la signature manuscrite du médecin et le cachet étaient mentionnés dans plus de 95% des CMI.
Le lieu des faits manquait dans 12% des CMI manuscrits et 8% des CMI informatisés.Le mécanisme de l’agression était mentionné dans 88% des CMI manuscrits et 92% des CMI informatisés.La description des lésions était satisfaisante dans 85% des CMI manuscrits et 90% des CMI informatisés.La description des lésions de la sphère génito-anale et les signes psycho-comportementaux étaient absents dans 15% des CMI manuscrits et 10% des CMI informatisés.La durée de l’incapacité temporaire totale (ITT) était mentionnée dans 95% des CMI manuscrits et 98% des CMI informatisés.L’identité complète de la victime et les trois dates (d’agression, d’examen et de rédaction du CMI) ont été mentionnées dans 90% des CMI manuscrits et 93% des CMI informatisés.
Conclusions:Notre étude a relevé des insuffisances dans la qualité de rédaction des CMI rédigés par les médecins urgentistes.L’informatisation des CMI semble améliorer le contenu des CMI. Des formations spécifiques sont en cours pour améliorer cette pratique.
AUCUN
Jihen JELLALI (Ben Arous, Tunisie), Hanen GHAZALI, Jihen SEBAI, Sarra AKKARI, Raja FADHEL, Noura LAAMOURI, Rihab DAOUD, Sami SOUISSI
16:21 - 16:28
#44418 - FC068 Incidence des complications au cours des transferts inter hospitaliers des patients avec un syndrome coronarien aigue avec surélévation de segment ST.
FC068 Incidence des complications au cours des transferts inter hospitaliers des patients avec un syndrome coronarien aigue avec surélévation de segment ST.
Le transfert des patients présentant un syndrome coronarien avec surélévation de ST (SCA ST+) vers les services de de cardiologie interventionnelle est réalisé exclusivement par un moyen médicalisé, devant le risque de complications. Ce moyen n’est pas toujours disponible dans les délais de reperfusion recommandés. Un transport assuré par un personnel paramédical pourrait réduire le délai d’attente surtout pour les patients à moindre risque de complications.
Objectif :
Identifier l’incidence et les facteurs prédictifs de complications lors du transport des patients présentant un SCA ST+.
Méthodes :
Etudes monocentrique sur 09 mois incluant des patients transférés par le service médicalisé d’urgence de réanimation (SMUR) pour un SCA ST+ évoluant depuis moins de 24 heures. Exclusion des patients compliqués avant le transport. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et évolutives. Recherche des facteurs liés aux complications.
Résultats :
Inclusion de 115 patients, âge moyen = 61+/- 11, sexe ration=7. Les territoires du sus décalage étaient (%) : antérieur (48) , inférieur (46) , latéral(24), basal(21). Durée moyenne du transport = 41+/-12 min, distance moyenne = 12+/-2 km. L’intervention était secondaire dans 84% des cas. Tous les patients des sorties primaires ont été ramenés aux urgences. Pour le transfert interhospitalier, 81% des patients était transférés vers une unité de soins intensif de cardiologie et 19% vers la salle d’angiographie. Une fibrinolyse a été réalisé avant le transport dans 50 % des cas. L’examen initial trouve : pression artérielle systolique moyenne de 115 +/- 40 mmHg , fréquence cardiaque moyenne de 79.9 bpm +/-16 bpm, SPO2 moyenne de 97.2 +/-2% . L’incidence des complications était de 16.5%. Les principales complications étaient (%): Insuffisance cardiaque aigue (10), Exacerbation de la douleur (4), troubles de rythme grave (2.6) , troubles de conduction (2.9). Les thérapeutiques administrés au cours du transport étaient en (n) = morphiniques (2), paracétamol (2), oxygénothérapie (6), dérivés nitrés (3). Drogues vasoactives (1). Aucun cas de décès n’a été constaté. En étude analytique aucun facteur n’a été retrouvé comme lié aux complications.
Conclusion :
L’incidence des complications pour les patients transférés pour un SCA ST+ est de 16%. Ces complications sont généralement simples et les thérapeutiques faciles à administrer. Un transfert assuré par des techniciens entrainés pourrait constituer une alternative.
Aucun
Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Roua HAJJI, Syrine HAYOUNI, Oumaima MESKI, Rihab DAOUD, Ahlem AZOUZI, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
16:28 - 16:35
#44428 - FC069 Complications et effets indésirables survenant au cours des transferts interhospitaliers par le SMUR.
FC069 Complications et effets indésirables survenant au cours des transferts interhospitaliers par le SMUR.
Introduction
Les transferts interhospitaliers (TIH) réalisés par le biais des Structures Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) intéressent les patients nécessitant une admission en unité de soins intensifs ou présentant une pathologie aigue. Ils peuvent être associés à un risque accru d’effets indésirables (EI) ou de complications en raison des particularités cliniques et des défis logistiques. L’objectif de cette étude était d’identifier les EI et les complications survenant au cours des TIH réalisés par le SMUR.
Méthodes :Nous avons mené une étude rétrospective, monocentrique, sur les TIH réalisés par un SMUR durant une période de trois mois. Les données cliniques et logistiques ont été analysées. Nous avons relevé tous les évènements survenus lors du transport : EI et complications. Nous avons comparé deux groupes de patients : complications+ versus complications-.
Résultats
Nous avons analysé 133 TIH. Les motifs de transfert étaient (%) : hospitalisation dans un service spécialisé(87), angioplastie(1,5), hémodialyse (5), imagerie (2) et avis spécialisé (4). Les services receveur étaient(%) : services de médecine(50), unités de soins intensifs(16,5) et services de chirurgie (18). La durée moyenne de médicalisation était 40±5 minutes. Pendant les transferts, 69% des patients étaient sous oxygénothérapie, 24 patients sous ventilation mécanique (18%) et sept (5%) étaient sous drogues vasoactives. Les effets indésirables ont été retrouvés lors de 12 interventions (n) : hypotension(6), hypertension(2), réapparition de douleurs thoraciques(4), apparition de douleurs abdominales(1) et survenue d’une dyspnée(4). Des complications ont été observées lors de dix interventions(7,5%). Les principales complications étaient(n) : extubation accidentelle(1), survenue d’un bronchospasme(3) et désaturation(2). Les traitements spécifiques étaient (n) : remplissage(4), recours aux drogues vasoactives (2), nébulisation de bronchodilatateurs(3), corticothérapie(3), intubation(1). Les patients qui présentaient plus de complications étaient : des hommes(70% vs 64%), avaient une pathologie respiratoire chronique(20% vs 9%) et étaient sous drogues vasoactives avant le transfert(10% vs 5%). Ces différences n’étaient pas significatives.
Conclusion Les TIH par le SMUR sont sûrs malgré la complexité des patients transférés. Les EI relevés n’étaient pas majeurs et les complications peu fréquentes. Ils engendrent une charge de travail supplémentaire.
Aucun
Ines CHERMITI, Skander HACHANA (, Tunisie), Jihen SEBAI, Firas CHABAANE, Faouzia KHELIFA, Ahlem AZOUZI, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
16:35 - 16:42
#44449 - FC070 Evaluation du risque de sous triage médical préhospitalier des patients polytraumatisés dans les AVP aux Yvelines.
FC070 Evaluation du risque de sous triage médical préhospitalier des patients polytraumatisés dans les AVP aux Yvelines.
Introduction : Evaluation du risque de sous triage médical préhospitalier des patients polytraumatisés dans les AVP aux Yvelines.
Matériel et méthodes : Etude rétrospective recensant tous les appels au 15 du SAMU78 pour des patients victimes d’AVP sur la période d’octobre 2022 à octobre 2023. Analyse de l’orientation des patients et de leur vecteur de transport. Nous nous sommes intéressés aux patients nécessitant un transfert secondaire vers un centre de polytraumatisé de niveau 1. Ont-ils été sous triés ? Nous avons recherché parmi ces patients, ceux qui avaient un ou des RED FLAG (décrits dans : Development and validation of a pre-hospital "Red Flag" alert for activation of intra-hospital haemorrhage control response in blunt trauma S. HAMADA). Ils étaient alors considérés comme sous triés.
Résultats : Un total de 4532 patients traités par le SAMU78 pour AVP. 567 ont été vus par un SMUR et dont 25% ont été déposés dans un Trauma Center de niveau1.
Quinze patients ont nécessité un transfert secondaire vers un centre de polytraumatisés. Parmi ces 15 patients, 2 avaient été récusés par les réanimateurs du réveil (transport médicalisé initial) et ont été transféré à causes de lésions intracérébrales, rachidiennes et respiratoires. Aucun d’entre eux ne présentait un Red flag à la prise en charge initiale.
Parmi les 13 autres patients pour lesquels il n’y a pas eu de réveil contacté : 62.5% (8/13) avaient au moins un Red flag à la phase initiale de leur prise en charge.
Huit patients ont été transportés non médicalisés vers un service d’accueil d’urgence malgré parfois la présence d’un Red flag chez 5 de ces patients dès le bilan secouriste initial.
Sur les 567 patients victimes d’AVP évalués par le SAMU 78, le sous triage est de 2.3%.
Conclusion : Le risque de sous-triage des patients victimes d’AVP dans les Yvelines est dans les ‘normes’ selon l’étude de S. HAMADA. Une analyse séparée des cas avec critères de gravité initiaux mais transportés non-médicalisés sera entreprise. Dans notre travail, les lésions neurologiques ont été sous-estimées en appliquant la méthode RED FLAGS conçue pour le risque de choc hémorragique. Il serait intéressant d’incorporer des variables neurologiques (Glasgow et symétrie/réactivité pupillaire) dans les critères d’évaluation de la gravite préhospitalière des victimes d’AVP.
aucun
Eugenia BITAR ZANKOUL (France), Johan AMANI, Laurence BERTON, Olivier RICHARD
16:42 - 16:49
#44466 - FC071 Cout de l’hospitalisation pour pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
FC071 Cout de l’hospitalisation pour pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
Introduction :
Les pneumopathies aiguës communautaires (PAC) représentent une pathologie fréquente dont la prise en charge constitue un fardeau medico-économique, en particulier aux urgences. L’objectif de notre étude était d’évaluer le coût moyen journalier d’hospitalisation pour PAC hypoxémiante et d’en analyser l’impact économique dans un service d’urgence.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude prospective menée sur un an dans une structure d’urgence dans un hôpital régional. Nous avons inclus tous les patients chez qui le diagnostic de PAC hypoxémiante a été porté. Les patients ayant séjourné moins de 6 heures aux urgences ont été exclus.
Nous avons calculé le coût total de l’hospitalisation pour PAC aux urgences puis nous avons estimé le cout moyen journalier selon l’affiliation aux différents systèmes de sécurité sociale et nous l’avons comparé au salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).
Résultats :
Durant la période d’étude, le diagnostic de pneumopathie aigue communautaire hypoxémiante a été porté chez 105 patients mais 2 ont séjourné moins de 6 heures aux urgences. Ainsi nous avons colligé 103 patients.
Leur âge moyen était de 66 ans ±19,94 ans et le sexe ratio de 1,2. L’analyse biologique a montré un taux moyen de globules blancs à 12927,6±7056,2Eléments/Ul ; un taux moyen de PNN à 11085±11302,7Eléments/Ul. La médiane du taux de CRP était de 76,99 mg/L, avec une répartition hétérogène des valeurs selon les quartiles : 25e percentile à 28,78 mg/L et 75e percentile à 183 mg/L.
La durée de séjour totale aux urgences était de 43,40 ±44,09 heures.
Parmi la population, 55,3 % (N=57) étaient couverts par un régime de sécurité sociale (CNSS ou CNRPS) tandis que 28,2 % (N=29) relevaient du plein tarif et 16,5 % (N=17) bénéficiaient d’une assistance médicale gratuite.
Le coût total de l’hospitalisation pour PAC était de 156.685,547TND.
Le cout moyen journalier de l’hospitalisation par patient a été estimé à 612,93±352,42TND et représentait 1,46 fois le montant du SMIG.
Conclusion :
Le coût moyen journalier de l’hospitalisation pour pneumopathies aiguës communautaires aux urgences était supérieur au salaire minimum interprofessionnel garanti d'environ 1,46 fois sa valeur. Cette charge économique met en évidence la nécessité de reconsidérer les allocations budgétaires particulièrement pour certains services comme les urgences dont l’activité a muté vers une hospitalisation plus longue que prévue.
Aucun
Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Syrine ALIMI, Boutheina HAMMEMI, Fedia ELAYECH, Ramla BACCOUCHE
16:49 - 16:56
#44492 - FC072 ACR 90 : Le délai optimal de 90 secondes pour reconnaître un arrêt cardiorespiratoire en régulation est-il atteint au SAMU ?
FC072 ACR 90 : Le délai optimal de 90 secondes pour reconnaître un arrêt cardiorespiratoire en régulation est-il atteint au SAMU ?
Introduction : L'arrêt cardiorespiratoire constitue une urgence vitale majeure. Les pronostics vital et fonctionnel dépendent d’une intervention rapide des secours. L’assistant de régulation médicale du SAMU joue un rôle central dans l’identification de l'ACR et l’activation de la chaîne de survie. Selon l'American Heart Association, le délai optimal entre la réception de l'appel et la reconnaissance de l'ACR est fixé à 90 secondes. Cette étude vise à vérifier si ce délai est respecté dans notre centre SAMU.
Matériel et méthode : Etude observationnelle rétrospective monocentrique de janvier à mars 2024. Les données consignées dans le logiciel SAMUScript ont été extraites par SIORAM ; l’exploitation a été faite à l’aide d’un fichier Excel.
Principal critère : le respect du délai de 90 secondes recommandé par l'AHA. D'autres variables ont été examinées, telles que la formation des ARM, le guidage des gestes de premiers secours, et le déclenchement des citoyens-sauveteurs, entre autres.
Résultats : Sur les 88 dossiers analysés, 35% échec de reconnaissance, 33% reconnaissance précoce (<90 secondes), 32% reconnaissance tardive (>90 secondes). Le temps médian de détection dans notre étude est de 90 secondes avec un intervalle de temps de détection entre 24 et 350 secondes.
En comparant les deux sous-groupes (précoce et tardif), les résultats significatifs retrouvés sont : un délai de reconnaissance réduit après une régulation préalable par le CTA-CODIS qui a échoué à la détection, et une augmentation du guidage du massage cardiaque dans les cas de reconnaissance rapide.
Conclusion : Malgré la taille limitée de l’échantillon et une collecte de données perfectible, cette étude montre la difficulté à respecter le délai de 90 secondes pour la reconnaissance des ACR en régulation médicale. Des pistes d’amélioration sont envisagées : une meilleure identification des signes atypiques de l’ACR, une collaboration avec le CTA-CODIS, et l’utilisation de l’intelligence artificielle pour accélérer la régulation.
aucun
Clelia DELETTRE (AULNAY SOUS BOIS), Yousra GUETARI, Chloe GODOFFE, Roger KADGI, Nicolas BRIOLE, Frank GOES, François DOLVECK
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC10
16:00 - 17:00
Flash communications
Gériatrie
Gériatrie
Modérateur :
Jean-Cédric HANSEN (PH Médecin Coordonnateur) (Pacy-sur-Eure)
16:00 - 16:07
#43845 - FC073 Impact de l’évaluation du sujet âgé de 75 ans et plus par l’équipe mobile de gériatrie aux urgences sur le taux d’hospitalisation.
FC073 Impact de l’évaluation du sujet âgé de 75 ans et plus par l’équipe mobile de gériatrie aux urgences sur le taux d’hospitalisation.
Introduction : Dans une société où l’hôpital public est sous tension, la prise en charge du sujet âgé au sein des urgences représente un réel défi. Ces patients fragiles, au profil hétérogène et à la symptomatologie souvent atypique nécessitent une prise en charge longue et complexe alors que les moyens, tant humains que matériels, tendent à diminuer. Certaines structures mettent en place des équipes mobiles gériatriques (EMG) afin d'améliorer le parcours de soin du sujet âgé à l'hôpital, dont le passage aux urgences et l’hospitalisation peuvent engendrer une perte d’autonomie. L'objectif de cette étude est de mesurer l’impact de l’évaluation du sujet âgé par l’EMG aux urgences sur le taux d’hospitalisation, le taux de reconsultation à 30 jours ainsi que de dégager les facteurs associés à cette hospitalisation.
Matériels et méthodes : Nous avons réalisé une étude comparative, rétrospective et monocentrique de 182 dossiers de patients âgés de 75 ans et plus ayant consulté aux urgences. L’inclusion s’est faite sur deux périodes différentes avec un premier groupe de 99 patients non évalués sur le plan gériatrique, recrutés en janvier 2017, et un deuxième groupe de 83 patients évalués par l’EMG, recrutés entre janvier et mars 2023.
Résultats : Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes sur le taux d’hospitalisation (69 % pour le groupe 2017 vs 71 % pour le second, p = 0,83), ni d’association entre le fait d’être évalué ou non par l’EMG et une hospitalisation au décours (OR 0,74, [IC 95 % 0,36-1,53], p = 0,42). Toutefois, les patients âgés évalués étaient plus fragiles (88 % vs 74 %, p = 0,02), et la fragilité a été retrouvée comme facteur de risque d'hospitalisation (OR 3,04 [IC 95% 1,19-7,78], p = 0,02).
Conclusion : Cette étude n'a pas permis de mettre en évidence l’amélioration du taux d'hospitalisation des patients âgés, évalués par une EMG, aux urgences. Une fragilité plus importante des patients évalués ainsi que l’intervention tardive de l’EMG dans le service d’hospitalisation des urgences pourraient expliquer ce résultat négatif. Une nouvelle étude interventionnelle de l’EMG au plus tôt de la prise en charge pourrait apporter des résultats différents.
Aucun
Juliette BARRAUD (Eaubonne)
16:07 - 16:14
#44007 - FC074 Étude SFC-Réa : comparaison des scores de fragilité clinique en fonction des lieux d’hospitalisation des patients de plus de 75 ans après un passage en salle d’accueil des urgences vitales.
FC074 Étude SFC-Réa : comparaison des scores de fragilité clinique en fonction des lieux d’hospitalisation des patients de plus de 75 ans après un passage en salle d’accueil des urgences vitales.
Introduction: La prise en charge de la population âgée et comorbide dans les services d’urgence français impose une réflexion sur leur orientation en salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) et leur admission en soins intensifs (SI). Le score de fragilité clinique (SFC) a été validé, comme un score de dépistage de la fragilité chez les patients gériatriques. L'objectif principal était de comparer le SFC des patients admis en SI par rapport à ceux ne l’étant pas après un passage en SAUV.
Méthode: étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, (IRB 24.03.07), du 1er novembre 2023 au 31 mars 2024, sur les patients de plus de 75 ans hospitalisés en SI ou non après un passage en SAUV. L'objectif principal était la comparaison de leur SFC. L’objectif secondaire était de déterminer la capacité du SFC à discriminer le service d’hospitalisation par rapport au score IGS II.
Résultats: Au total 392 patients ont été analysés. La répartition du SFC en fonction du service est présenté en Figure 1. Le SFC médian des patients admis en SI était de 3 [2-4] et de 4 [3-5] pour les patients non admis en SI (p < 0.001). L’IGSII s’élevait à 27 [21 ; 33] dans le groupe médecine et 24 [19 ; 31] dans le groupe SI (p= 0,360). Le SFC pour déterminer l’admission avait une aire sous la courbe de 0.68 [0.63 ; 0.73] et de 0.55 [0.50 ; 0.61] pour l’IGS II (p < 0,05)
Conclusion: le SFC des patients hospitalisés en SI après passage en SAUV était moins élevé que les patients non admis en SI.
Aucun
Mathilde JALLADE (Nîmes), Florian REGAL, Fabien COISY, Xavier BOBBIA, Romain GENREGRANPIERRE
16:14 - 16:21
#44066 - FC075 Facteurs de risque d'hémorragie intracrânienne traumatique chez les adultes âgés victimes d'un traumatisme crânien lors de chutes de leur hauteur : une revue systématique et une méta-analyse.
FC075 Facteurs de risque d'hémorragie intracrânienne traumatique chez les adultes âgés victimes d'un traumatisme crânien lors de chutes de leur hauteur : une revue systématique et une méta-analyse.
Introduction : Le but de cette étude était d’Identifier les facteurs de risque spécifiques d'hémorragie intracrânienne chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien lié à une chute de leur hauteur. Methode : Une recherche systématique a été effectuée dans Medline (Ovid), Embase (Embase.com), Cochrane Library (Wiley), CINAHL (EBSCO) et Web of Science Core Collection. Toutes les études publiées incluant des patients âgés de 65 ans et plus ayant consulté aux urgences après un traumatisme crânien lié à une chute de leur hauteur, avec un score de l’échelle de Glasgow (GCS) ≥ 13. Le traumatisme crânien était défini comme tout traumatisme à la tête, y compris au visage. Un modèle à effets aléatoires a été utilisé pour comparer le risque d'hémorragie intracrânienne traumatique entre les patients avec et sans facteur de risque. Des analyses de sensibilité ont été restreintes aux études de haute qualité selon l'échelle d'évaluation de la qualité de Newcastle-Ottawa (NOS) (score NOS ≥ 8). Le critère de jugement principal était toute hémorragie intracrânienne traumatique (HIC) détectée par tomodensitométrie cérébrale. Résultats : Au total, 17 études observationnelles impliquant 22 520 patients ont été incluses dans cette méta-analyse. La prévalence de l'HIC était de 6,8 % (IC95% : 6,5-7,2), survenant chez 1 538 patients. La prévalence des interventions neurochirurgicales urgentes était de 0,1 % (IC95% : 0,0-0,1). Les OR non ajustés ont montré que les facteurs de risque d'HIC traumatique comprenaient : signes de fracture de la base du crâne (OR : 4,7 [IC95% : 3,4-6,5]) ; score GCS réduit (OR : 4,0 [IC95% : 3,4-4,7]) ; signes neurologiques focaux (OR : 3,8 [IC95% : 3,2-4,5]) ; crise convulsive (OR : 3,2 [IC95% : 1,5-7,0]) ; vomissements (OR : 2,7 [IC95% : 2,1-3,5]) ; amnésie (OR : 2,4 [IC95% : 2,0-3,0]) ; perte de connaissance (OR : 2,3 [IC95% : 1,9-2,8]) ; céphalées (OR : 2,1 [IC95% : 1,6-2,9]) ; traumatisme cutané visible (OR : 2,0 [IC95% : 1,7-2,3]) ; sexe masculin (OR : 1,5 [IC95% : 1,3-1,6]) ; maladie rénale chronique (OR : 1,4 [IC95% : 1,0-1,9]) et traitement antiplaquettaire pré-traumatique (OR : 1,2 [IC95% : 1,0-1,3]). Conclusion : Cette étude a identifié des facteurs de risque d'hémorragie intracrânienne traumatique pouvant être reconnus dès l’admission en service d’urgences chez les patients âgés consultant aux urgences après un traumatisme crânien lié à une chute de leur hauteur.
Aucun
Xavier DUBUCS (Toulouse), Veronique GINGRAS, Valérie BOUCHER, Kerstin DE WIT, Axel BENHAMED, Keerat GREWAL, Eric MERCIER, Marcel EMOND
16:21 - 16:28
#44172 - FC076 Hémorragies digestives hautes chez les personnes âgées : facteurs associés à la mortalité intrahospitalière.
FC076 Hémorragies digestives hautes chez les personnes âgées : facteurs associés à la mortalité intrahospitalière.
Introduction :
Les hémorragies digestives représentent une urgence médicale significative, particulièrement chez les personnes âgées. Malgré les progrès effectués et l’apport des examens endoscopiques dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique, le taux de mortalité globale reste relativement élevé.
Objectif :
Etudier les facteurs associés à la mortalité intrahospitalière chez les personnes âgées admis aux urgences pour hémorragie digestive haute.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive, monocentrique sur 23 mois (Janvier 2023- Novembre 2024). Inclusion des patients âgés ≥ 65 ans, admis aux urgences pour HDH. Détermination des facteurs associée à la mortalité intrahospitalière par une étude multivariée.
Résultats :
Inclusion de 94 patients. L’âge moyen : 77 ± 8 ans. Le genre-ratio=1,2. Comorbidités principales (%) : HTA (53), fibrillation auriculaire (46), coronaropathie (27), valvulopathie (16), ulcère gastroduodénal (5) et cirrhose (4). Traitements à risque hémorragique (%) : antivitamine K (52), Aspégic (20) et anticoagulants oraux directs (9).
Motifs de consultation (%) : méléna (55), hématémèse (42), asthénie (29) et douleurs abdominales (21).
Une fibroscopie œsogastroduodénale a été réalisée chez 51% des patients au cours de leurs admissions aux urgences. Deux patients ont eu un traitement endoscopique en urgence.
La durée médiane de séjour était de 01 jour [01-03]. Le taux de mortalité intrahospitalière était de 24%.
En analyse univariée, quatre facteurs prédictifs de mortalité intrahospitalière ont été identifiés :
• Les antécédents d’une insuffisance rénale chronique (OR=2,4 ; IC [1,26 – 4,64], p=0,017)
• Urémie > 15 mmol/L à l’admission (OR=4,40 ; IC 95% [1,40 – 13,83], p=0,002)
• Le recours à la noradrénaline (OR=3,65 ; IC95% [1,92– 6,94], p<0,001)
• La transfusion des CGR (OR=0,28 ; IC95% [0,13– 0,59], p<0,001)
L’analyse multivariée a permis d’identifier deux facteurs indépendants prédictifs de mortalité intrahospitalière :
• La transfusion des CGR (OR=0,21 ; IC95% [0,09– 0,49], p<0,001)
• Le recours à la noradrénaline (OR=3,04 ; IC95% [1,36 – 6,80], p=0,007)
Conclusion :
Une identification précoce des patients en état critique ou à risque d’aggravation associée à une prise en charge rapide et adéquate peuvent garantir une réduction du taux de la mortalité.
Aucun
Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Siwar JERBI, Saber BEN FATHALLAH, Chadha CHAOUCH, Emna RBIAA, Rafiaa BAWANDI, Samir MARZOUGUI
16:28 - 16:35
#44223 - FC077 Taux de recours a une intervention thérapeutiques chez les patients de plus de 65 ans ayant un diagnostic de traumatisme crânien aux urgences de Montpellier.
FC077 Taux de recours a une intervention thérapeutiques chez les patients de plus de 65 ans ayant un diagnostic de traumatisme crânien aux urgences de Montpellier.
Introduction : L’incidence des traumatismes crâniens (TC) post chute chez les personnes âgées est en augmentation. Ceci entrainant des admissions en service d’urgence (SU) avec des temps de passages importants et parfois délétères pour un taux de prise en charge spécifique difficile à estimer dans cette population très hétérogène et souvent exclues des études. L’objectif de notre étude était d’évaluer le taux de recours à une intervention thérapeutique chez les patients de plus de 65 ans dans les suites d’un TC et les objectifs secondaires étaient d’isoler les caractéristiques associées à la présence d’un saignement intracrânien et celles associées à la réalisation d’une intervention thérapeutique.
Matériel et Méthode : Nous avons mené une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique incluant les patients de plus de 65 ans admis en SU entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2023 et pour lesquels un diagnostic de TC a été retenu. Le critère de jugement principal était le taux de recours à une intervention thérapeutique définie comme le recours à l’hospitalisation en secteur spécialisé, l’osmothérapie, la transfusion, la suspension d’un traitement anti-agrégant ou anticoagulant, la réversion d’une anticoagulation et la neurochirurgie. Pour répondre aux objectifs secondaires, la présence ou non d’une lésion intra crânienne se basait sur le compte rendu d’imagerie interprété par un radiologue.
Résultats : Parmi les 273 patients analysés, 80,6% avaient bénéficié d’un scanner cérébral et un saignement était retrouvé dans 32% des cas. Le taux de patients bénéficiant d’au moins une intervention thérapeutique était de 22% IC95% (17% ; 27%) avec une hospitalisation en secteur spécialisé dans 12% des cas, un arrêt de traitement antiagrégant ou anticoagulant pour 11% et une prise en charge chirurgicale dans 9% des cas. Les facteurs associés à la présence d’un saignement intra crânien étaient la présence de symptômes neurologiques à l'admission, un TC datant de plus de 48 heures, le fait de vivre à domicile (en non en EHPAD) et de ne pas présenter de plaie du scalp. On retrouvait une association entre le recours à une intervention thérapeutique et les mêmes facteurs auxquels s’ajoutait la présence d’une anti-agrégation plaquettaire.
Conclusion : Cette étude montre que chez les patients de plus de 65 ans chez qui un traumatisme crânien est diagnostiqué lors d’un passage aux urgences, 22% d’entre eux bénéficient d’une intervention thérapeutique spécifique.
Aucun
Anne LUNEAU (montpellier), Yann INSERRA, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
16:35 - 16:42
#44240 - FC078 Association entre l'âge et la mortalité chez les patients âgés admis en unités de soins aigus surveillés depuis les urgences : analyse rétrospective sur 10 ans.
FC078 Association entre l'âge et la mortalité chez les patients âgés admis en unités de soins aigus surveillés depuis les urgences : analyse rétrospective sur 10 ans.
Contexte : Avec l'augmentation de l'espérance de vie, le nombre de personnes âgées admises aux urgences et nécessitant une admission en unités de soins de niveau élevé est en hausse. Cette étude vise à explorer, parmi les patients âgés consultant aux urgences, l'association entre l'âge du patient et la mortalité après admission en unité de soins aigus monitorée (USAM), qui comprend les unités de soins intensifs, les unités de soins intermédiaires et les salles d'opération.
Méthode : Cette étude rétrospective de cohorte monocentrique a inclus tous les patients âgés de 65 ans ou plus ayant consulté aux urgences entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2019, et ayant été ensuite admis dans une USAM. L'exposition principale était l'âge au moment de l'admission. L’issue primaire était la mortalité à 7 jours, et l’issue secondaire était la mortalité à un an. Pour évaluer l'association entre l'âge et les différentes issues, nous avons utilisé un modèle de régression logistique multivariable avec l'âge modélisé par des « restricted cubic splines ». La force de l’association est rapportée sous forme d’odds ratios ajustés avec les intervalles de confiance (IC) à 95%.
Résultats : Pendant la période d'étude, 19 039 patients ont été admis en USAM. À sept jours, 5,8 % des patients étaient décédés et 8,5 % restaient en USAM. À un an, la mortalité était de 22,3 %, bien que des données soient manquantes pour 23,9 % de la cohorte. Les patients initialement admis en unité de soins intensifs avaient une moins bonne évolution que ceux admis en unité de soins intermédiaires ou en salle d'opération. Une association significative a été trouvée entre l'âge et la mortalité, avec un rapport de cotes ajusté de 1,55 (IC à 95% [1,14–2,10]) à sept jours et de 1,28 (IC à 95% [1,08–1,51]) à un an.
Conclusion : Cette étude souligne que bien que les résultats à court terme après admission en USAM soient relativement favorables chez les patients âgés, les résultats à long terme sont préoccupants, avec plus de 20 % de mortalité à un an. Les médecins doivent prendre en compte cet aspect important des soins pour les personnes âgées et considérer les implications potentielles d'une admission en USAS. Cette prise de conscience est cruciale pour faciliter la prise de décision partagée avec les patients et leurs familles, afin d'assurer que les décisions de traitement soient à la fois équitables et adaptées aux besoins spécifiques des patients âgés.
Aucun
Ludovic VAN DELDEN (Genève, Suisse), Stephan VON DÜRING, Frederic ROUYER, Thibaut DESMETTRE, Olivier GROSGURIN, Christophe FEHLMANN
16:42 - 16:49
#44295 - FC079 Patient âgé aux urgences, liens entre temps d’attente et durée d’hospitalisation: gagner des heures pour gagner des jours.
FC079 Patient âgé aux urgences, liens entre temps d’attente et durée d’hospitalisation: gagner des heures pour gagner des jours.
Introduction: Dans un système de santé sous tension avec un nombre de lit d'aval décroissant au fur des années et une population vieillissante constituant une part de plus en plus importante des passages aux urgences et des hospitalisations, les patients âgés deviennent plus souvent exposés aux risque d'un temps de passage long aux urgences. Différents travaux ont montré l'impact sur l'augmentation de la morbi-mortalité liée au temps de prise en charge chez ces patients et les résultats suggéraient également un allongement de la durée d'hospitalisation associée, cependant, ce dernier critère n'était pas utilisé comme critère de jugement principal ou alors non étudié spécifiquement chez le sujet âgé.
L'objectif de cette étude a donc été d'évaluer l'impact sur la durée d'hospitalisation d'un séjour long aux urgences défini comme un temps de passage de plus de 24h
Matériel et méthode: Ce travail a constitué en une étude rétrospective mono-centrique sur dossiers au CH Simone Veil à Eaubonne (France - Val d'Oise) sur la période du 01/07/2023 au 30/09/2023 inclus. Ont été inclus tous les patients de 75ans et plus hospitalisés dans un service de médecine sur site après passage par les urgences à l'exception des transferts hors site. Un total de 425 patients ont été inclus puis divisés en deux groupes selon leur temps de passage aux urgences: un groupe avec un temps de passage de plus de 24h (>24h) aux urgences et un groupe avec un temps de passage de moins de 24h aux urgences (<24h) . Le critère de jugement principal était la durée totale d'hospitalisation (excluant la durée de passage aux urgences)
Résultats: Une association significative entre le temps de passage aux urgences et la durée d'hospitalisation est retrouvée avec une augmentation de 19h de durée d'hospitalisation pour le groupe >24h comparé au groupe <24h. Cette différence augmente à 36h comparé aux patients passant moins de 12h aux urgences.
Une relation linéaire entre le temps de passage aux urgences et une durée d'hospitalisation longue a également été retrouvée suggérant un relation dose-effet.
Cependant certains facteurs de confusion comme la fragilité et la saturation du service n'ont pas pu être pris en compte.
Conclusion: Cette étude met en évidence une association significative entre le temps d'attente aux urgences et la durée d'hospitalisation chez le sujet âgé, renforçant le rationnel de la création de filières dédiées pour limiter la perte de chance liée à l'attente chez cette population.
Aucun
Clément MONTABORD (Paris), Maxime GAUTIER
16:49 - 16:56
#44389 - FC080 Profil épidémiologique et clinique des personnes âgées hospitalisées au service des urgences.
FC080 Profil épidémiologique et clinique des personnes âgées hospitalisées au service des urgences.
Introduction : L'accroissement de la proportion de personnes âgées dans la population a conduit à une augmentation de la morbi-mortalité. En Tunisie, la pénurie de structures
gériatriques a engendré une situation où les services d'urgence se trouvent de plus en plus sollicités pour l'hospitalisation des personnes âgées.
L'objectif de notre étude est de fouir une description détaillée des caractéristiques épidémiologiques et cliniques des sujets âgés admis aux urgences.
Méthodes : Étude descriptive a été menée sur une période de trois mois aux urgences. Ont été inclus dans l'étude les patients âgés de plus de 65 ans hospitalisés aux
urgences. Les critères d'exclusion étaient les suivants : décès à l'arrivée, urgences psychiatriques et dossiers incomplets.
Résultats : 335 patients ont été inclus avec un âge moyen 75+/-7 ans. La tranche d'âge la plus représentée était celle des patients âgés de plus de 80 ans (31 %). Les hommes étaient
majoritaires 61% sexe ratio H/F=1,57. La prévalence des affections chroniques était notable chez la majorité des patients : l'hypertension artérielle, le diabète et l'insuffisance rénale représentaient respectivement 55 %, 43 % et 14 % des antécédents médicaux. Par ailleurs, 18 % des patients étaient grabataires. Les motifs de consultation les plus fréquents étaient la dyspnée 46%, la douleur thoracique 14%. L’évolution était favorable dans 76,7% des cas, un
décès est survenu dans 15% des cas et 7,5% étaient confiés à leurs parents. 57% sont pris en charge aux urgences avec moyenne de séjour 2,6+/-2,8 jours.
Conclusion : La gestion des soins pour la population gériatrique dans notre pays constitue un défi majeur pour les urgentistes en raison de la prévalence élevée de comorbidités ainsi que
de la réticence des services d'accueil à hospitaliser les personnes âgées. Cela souligne l'impératif de développer des services de gériatrie afin d'optimiser leur prise en charge médicale
aucun conflit d'interet
Neila MAAROUFI (JENDOUBA, Tunisie), Youssef ZOUAGHI, Moufida NAOUARI
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 28 B
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Traumatologie : lecture de radio + Gypsothérapie/Attelles
NEW, Imagerie - Radiologie, Traumatologie
Coordonnateur :
Manon KACED (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Justine BELLIARD (IPAU) (Conférencier, Paris), Manon KACED (IPA MU) (Conférencier, Lyon)
-Familiariser les paramédicaux à la lecture de radiographie.
-Connaître les critères d’imagerie en traumatologie
-Savoir choisir l’immobilisation adéquate.
-Utiliser les techniques de gypsothérapie, en prenant en compte la douleur des patients.
|
Salle 353 |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC33
16:00 - 17:30
Conférence - Session SUdF
|
Salle Maillot |
|
"Mercredi 04 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 22
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
La supervision des étudiants aux Urgences : comment faire ?
NEW, Pédagogie - Enseignement - Formation
Coordonnateur :
Rémi GIRERD (Coordonnateur, Saint-Pierre, Réunion)
Conférenciers :
Marie-Claude AUDÉTAT (Professeure) (Conférencier, Genève, Suisse), Rémi GIRERD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Pierre, Réunion)
Connaitre les différentes étapes du raisonnement clinique en médecine d’urgence
Connaitre et appliquer différentes techniques simples de supervision (telles que le priming, le one minute percepteur, l’observation directe etc…) en lien avec le raisonnement clinique
|
Salles 221-222-223 |
Jeudi 05 juin |
08:30 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
DPC01
08:30 - 12:30
Session Urgences DPC et Formations identifiant 6429
Les Grands Evénements : prêt à relever le défi ?
DPC N°64292325016 session 25.003
Niveau 3
Conférenciers :
Fouzia HEIRECHE (PH) (Conférencier, Marseille), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Conférencier, Paris)
=> Salle exclusivement réservée aux personnes inscrites à cette session DPC
Orientation prioritaire no 9 : Préparation et organisation coordonnée, civile et militaire, de la réponse aux situations sanitaires exceptionnelles (SSE) et prise en charge somatique et psychique des victimes induites
Public visé : Médecin urgentiste
Prérequis : aucun
Déroulé pédagogique : analyse des besoins, pré-test, post-test, questionnaire de satisfaction, émargement.
Connaître les principes de mise en œuvre du plan ORSEC NOVI et du dispositif ORSAN en présence de multiples victimes en préhospitalier, Connaître les modalités de déclenchement du Plan Blanc et le rôle du Directeur médical de crise ,Connaître l’organisation de la chaine médicale préhospitalière, les principes, Connaître les outils de la traçabilité et les enjeux de l’identitovigilance, Connaître les différents types de risques lors de manifestation rassemblant une foule nombreuse, et les modalités spécifiques de prise en charge selon le type d’événement, Connaître les modalités et principes de mise en œuvre du Damage control en extrahospitalier et en intra-hospitalier.
|
Salle 352A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
DPC02
08:30 - 12:00
Session Urgences DPC et Formations identifiant 6429
Trauma du genou DPC N° 64292325022 session 25.001 sous réserve de validation
Niveau 3
Conférenciers :
Maurice RAPHAËL (médecin urgentiste) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
=> Salle exclusivement réservée aux personnes inscrites à cette session DPC
Orientation no 227: Traumatologie courante d’urgence
Public visé : Médecin urgentiste
Prérequis : aucun
Déroulé pédagogique : analyse des besoins, pré-test, post-test, questionnaire de satisfaction, émargement.
Connaître les éléments anatomiques et fonctionnels utiles à la recherche du diagnostic
Connaitre les lésions traumatiques les plus courantes et les principaux pièges
Savoir examiner un genou traumatique de l’interrogatoire à l’examen clinique
Connaître la place de l’imagerie et son interprétation dans le cadre des urgences
Savoir orienter le traitement initial : quelle immobilisation ? Place du traitement chirurgical ? Quand et pourquoi réaliser une ponction articulaire ?
Savoir organiser le parcours post urgences
|
Salle 353 |
08:45 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM04
08:45 - 10:15
Conférence Médecins
Les 15 premières minutes de l'arrêt cardiaque
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pathologie circonstancielle, Pédiatrie, Traumatologie
Modérateurs :
Florence DUMAS (PUPH) (Paris), Daniel JOST (Responsable section scientifique) (PARIS)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Dans l'arrêt cardiaque, chaque minute compte mais probablement que les 15 premières comptent double : une session vitale !
08:45 - 09:07
Rôle du médecin correspondant du SAMU.
Marie-Annick HIDOUX (Médecin) (Conférencier, Gap)
09:07 - 09:29
Arrêt cardiaque traumatique .
Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
09:29 - 09:51
Arrêt cardiaque du nouveau-né.
Morgan RECHER (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lille)
09:51 - 10:13
Arrêt cardiaque hypotherme .
Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris)
|
Amphi Bleu |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC13
08:45 - 10:15
Conférence
Urgences vitales de la 1ère heure : le meilleur des JTI
Neurologie, Pathologie circonstancielle, Pédiatrie, Traumatologie
Modérateurs :
Anne-Dominique CURUNET-RAOUL (Medecin) (Brest), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Les JTI de Rennes, Urgences vitales la première heure ont été un vrai succès. Venez voir le meilleur du meilleur de ces journées thématiques.
08:45 - 09:00
Détresse respiratoire aiguë : oxygénation, ventilation ou les deux ?
Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
09:00 - 09:15
Approche micro-circulatoire de l'état de choc.
Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
09:15 - 09:30
Coma de l'enfant.
Christelle EL HAGE (PH) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Relever, immobiliser, transporter un traumatisé sévère.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
09:45 - 10:00
L'électrisé.
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
10:00 - 10:15
Organisation du déchocage R. Genre-Grandpierre (Nîmes).
Romain GENRE GRANDPIERRE (RUF Urgences) (Conférencier, Nîmes)
|
Amphi Havane |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM07
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Syndromes coronariens aigus : mon cœur souffre
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Modérateurs :
Nicolas DESSEIGNE (Médecin) (Saint Etienne), Aurélie LE BAGOUSSE (REFERENT ZONAL SSE ZONE SE) (Lyon)
08:45 - 08:57
#44454 - CP048 Impact du déséquilibre glycémique lors de la prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST.
CP048 Impact du déséquilibre glycémique lors de la prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST.
Le déséquilibre glycémique, notamment l'hyperglycémie, joue un rôle primordial dans la prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+). Des études ont démontré que l'hyperglycémie est associée à une augmentation.
But :
Etudier les caractéristiques évolutives des patients en hyperglycémie lors de la prise en charge initiale d’un SCA ST+.
Méthodes : Etude monocentrique sur 14 ans. Inclusion des patients admis aux urgences pour un SCA ST+ traités par fibrinolyse.
L’hyperglycémie a été retenue à partir de 10 mmol/L de glycémie veineuse.
Les patients ont été subdivisés en deux groupes :
* G+ : Hyperglycémie à l’admission
* G- : Normo-glycémie à l’admission
Etude comparative entre les 2 groupes.
Résultats :
Inclusion de 1089 patients avec 491 patients (45 %) dans le groupe G+ versus (VS) 598 (55%) dans G-. L’âge moyen était à 60+/-11 ans dans G+ et à 59 +/-11 ans dans G-.La prédominance masculine était plus marquée dans G-(genre-ratio= 6 VS 4.4) alors que les facteurs de risque cardiovasculaire prédominaient dans G+(%): Diabète (66 VS 34, p<0.001), Hypertension artérielle (52 VS 48, p=0.005), Tabac (57 VS 43, p=0.027), et Insuffisance rénale chronique (60 VS 40, p=0.03). En outre, l’échec de lyse, les complications et la mortalité étaient plus notés dans G+.
Conclusion :
Au cours de la prise en charge SCA ST+, l’hyperglycémie augmente le risque d'échec de lyse et d’évolution défavorable
Aucun
Héla BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Firas CHABAANE, Roua HAJJI, Abdelkader MALLEK, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
08:57 - 09:09
#44288 - CP049 Valeur pronostique du score ACTION ICU dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu sans sus décalage de ST aux urgences.
CP049 Valeur pronostique du score ACTION ICU dans la prise en charge du syndrome coronarien aigu sans sus décalage de ST aux urgences.
La prise en charge intra hospitalière du syndrome coronaire aigu sans sus décalage du segment ST (SCA non ST+) repose essentiellement sur la stratification de risque avec recours au calcul des scores pronostiques.
L’objectif était d’étudier la valeur pronostique du score ACTION ICU en comparaison avec les scores GRACE et TIMI et ACTION ICU en termes de complications et de mortalité à court et à long terme.
Méthodes :
Etude rétrospective observationnelle sur 7 ans. Inclusion des patients admis pour la prise ne charge d’un SCA non-ST+ pris en charge aux urgences, diagnostic retenu sur un ensemble d’argument clinique et biologique et conformé par une angiographie.
Etude épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutifs des SCA non-ST+ vus aux urgences avec comparaison de la valeur pronostique des trois scores GRACE, TIMI et ACTION ICU en termes de complications à court terme en intra hospitalier et de MACE à long terme à six mois.
Résultats :
Inclusion de 793 patients, âge moyen= 60 ± 12 ans, sexe ratio =1.45. Les facteurs de risque cardiovasculaires les plus fréquents étaient (%) : hypertension (57), diabète (42), tabagisme actif (30), la dyslipidémie (29.3) et l’antécédent de coronaropathie (28). Les principales complications survenant au cours de l’hospitalisation aux urgences n (%): œdème aigu des poumons dans 28 (3.5), trouble du rythme 15 (2), trouble de la conduction 7 (1), hypotension dans 4 cas (0.5) et le décès intra hospitalier dans 3 cas. La moyenne des scores TIMI, GRACE et ACTION ICU était respectivement de 2.5 ± 1.4, 105 ± 36 et le score et 4.5 ± 2.3.
Un score d’ACTION ICU supérieur à 5.5 était prédictif de complications en intra hospitalier avec une spécificité (Sp) à 77.39%, une sensibilité (Sp) à 80%, une AUC à 0.888, une p<0.01 et un IC 95% [0.836-0.941].
Un score GRACE supérieure à 110 était prédictif de complications en intra hospitalier avec une Sp à 57.32%, une Se à 76%, une AUC à 0.777, une p<0.01 et un IC95% [0.710-0.844].
Un score TIMI supérieur à 2.5 était prédictif de complications en intra hospitalier, avec une Sp à 52.32%, une Se à 62%, AUC à 0.599, une p<0.01 et une IC95% [0.521-0.677].
Conclusion :
Le score ACTION ICU est utile pour prédire le risque des complications au cours des hospitalisations permettant ainsi de rationaliser les indications des hospitalisations en milieu de soins intensifs.
Un score ACTION ICU supérieur à 5.5 était prédictif des complications intra hospitalières avec une bonne sensibilité et spécificité
Aucun
Héla BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Ibtissem BEN TAHER, Ines CHERMITI, Farah MANSOUR, Nissaf BOUDHRAA, Rahma DHOKAR, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
09:09 - 09:21
#44184 - CP050 Syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST : facteurs associés aux complications.
CP050 Syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST : facteurs associés aux complications.
Introduction : Le syndrome coronarien aigu sans sus-décalage persistant du segment ST (SCA non-ST+) est une cause fréquente d'admission aux urgences. La prise en charge efficace repose sur l'identification précoce des facteurs pouvant aggraver le pronostic, afin de réduire le risque de complications graves et d'améliorer les résultats cliniques.
Objectif : Déterminer les facteurs associés aux complications des SCA sans sus-décalage persistant du segment ST aux urgences.
Méthodes :
Etude prospective, observationnelle, pronostique menée sur 12 mois (Janvier2022-Décembre 2022). Inclusion des patients admis aux urgences pour un SCA non-ST+. Recueil des données épidémiocliniques, électrocardiographiques et thérapeutiques de ces patients. Identification des facteurs associés aux complications par une analyse multivariée.
Résultats :
Inclusion de 150 patients. L’âge moyen était 65±13 ans. Un genre-ratio de 3,55. Facteurs de risque cardiovasculaires (%) : tabagisme (53), HTA (51), le diabète (45), dyslipidémie (21) et coronaropathie (38).
La douleur thoracique était le principal motif de consultation (67%) et les équivalents angineux étaient (%) : épigastralgie (13), dyspnée (11), précordialgie (3), douleur d’un membre (4), palpitation (2) et douleur au niveau de la mâchoire (1). Le délai médian de consultation était de 12 heures. L’ECG était sans anomalie chez 5% des patients. Les moyennes des scores cliniques étaient : GRACE 157±42, TIMI 4±1 et Heart 7±1.
Les complications ont été notées chez 31% des patients : œdème aigu du poumon (17%), la fibrillation auriculaire (6%), la tachycardie ventriculaire (2%), le bloc auriculo-ventriculaire (2%), l’hypotension artérielle (2%), la fibrillation ventriculaire (0,7%) et le choc cardiogénique (0,7%). La mortalité intrahospitalière était de 4%.
L’analyse multivariée a permis d’identifier trois facteurs indépendants associés aux complications :
- Fréquence respiratoire ≥22cpm à l’admission (OR=2,54; IC 95% [1,23–5,27]; p=0,012
- Saturation pulsée en oxygène à l’admission≤90% (OR=6,67; IC95% [1,130–39,44] ; p=0,036)
- Score de GRACE≥150 (OR=2,54; IC 95 [1,15–5 ,62] ; p= 0,021).
Conclusion :
Les paramètres cliniques de base s'avèrent efficaces pour identifier les facteurs pouvant aggraver le pronostic des patients atteints de syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST. Une évaluation clinique minutieuse dès l'admission pourrait ainsi permettre une stratification précoce des risques et améliorer le pronostic.
Aucun
Siwar JERBI (korba, Tunisie), Oumaima BELFEKIH, Wifek BEN HMIDA, Amal HASSAD, Ines GUERBOUJ, Amine GOUBAA, Samir MARZOUGUI, Sami MAHFOUDHI
09:21 - 09:33
#44296 - CP051 Valeur pronostique du ‘Shock index’ dans l’infarctus de myocarde avec sus décalage de ST aux urgences : Etude de 1580 cas.
CP051 Valeur pronostique du ‘Shock index’ dans l’infarctus de myocarde avec sus décalage de ST aux urgences : Etude de 1580 cas.
Le Shock index (SI) est un score simple défini par le rapport de la fréquence cardiaque (cycles/minute) à l’admission et la pression artérielle systolique (PAS) en mmHg. Il est utilisé pour évaluer le pronostic des malades en situation critique tels que le choc hémorragique, le sepsis…
Objectif :
Evaluer la valeur pronostique du SI chez les patients admis aux urgences pour syndrome coronarien aigu avec sus décalage de ST (SCA ST+).
Méthodes :
Analyse d’un registre prospectif de SCA ST+ sur 14 ans. Non inclusion : PAS <90 mmHg. Evaluation du pronostic sur : La survenue d’un choc cardiogénique (CC) définit par l’association d’une hypotension artérielle (PAS inférieure à 90 mmHg) et un index cardiaque abaissé (inférieur à 2,2 litres/minute/m2) et la mortalité aux urgences. Calcul du SI, détermination des valeurs seuils en utilisant la courbe ROC (Receiver Operating Characteristic). Calcul de la sensibilité (Sp), spécificité (Sp), la valeur pédictive positive (VPP) et le rapport de vraisemblance (RV).
Résultats :
Inclusion de 1580 patients. Age moyen 60+/-12 ans. Sex-Ratio=5. La stratégie de reperfusion était basée sur la fibrinolyse dans 71% des cas. La survenue d’un CC était notée chez 108 patients. La mortalité était de 6%. La valeur seul de SI supérieur à 0,9 était prédictive de survenue de CC avec une sensibilité (se) de 40% spécificité (Sp) de 96 %, une valeur prédictive positive (VPP) de 50 %, une valeur prédictive négative (VPN)de 94% et un rapport de vraisemblance positif égale à 10. Un SI supérieur à 0,9 était prédictif de décès aux urgences avec une Se de 35%, Sp de 94 %, une VPP de 40 %, une VPN de 93% et un rapport de vraisemblance positif égale à 7.
Conclusion :
Le SI est un indice simple qui permet de prédire le pronostic des SCA ST+ dès le premier contact médical.
Aucun
Hela BEN TURKIA (Ben Arous, Tunisie), Firas CHABAANE, Mohamed ZOUARI, Syrine KESKES, Raja FADHEL, Meriem KHAYAT, Hanene GHAZELI, Sami SOUISSI
09:33 - 09:45
#44395 - CP052 Impact de l’assouplissements des délais dans les recommandations de 2017 sur la cinétique de prise en charge préhospitalière des SCA ST+. Etude RELAX-SCA.
CP052 Impact de l’assouplissements des délais dans les recommandations de 2017 sur la cinétique de prise en charge préhospitalière des SCA ST+. Etude RELAX-SCA.
Introduction
Les recommandations de l’ESC ont effacé en 2017 la notion de ‘early presenter’ et proposé un délai de réalisation d’angioplastie (ATL) de 120 min pour tous les patients. Nous nous sommes demandé si cet allongement du délai (vs 60 min dans les recommandions de 2012) avaient conduit à une dérive des délais de mise en œuvre de l’ATL
Méthode
Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ <24h pris en charge en préhospitalier de 2003 à 2022
Exclusion : secondaires, traitement par thrombolyse, délais inconnus
Analyse des délais : temps Patient (TPat=douleur-appel), temps Urgentiste (TUrg=appel-hôpital), temps Cardiologue (TCard=hôpital-ATL) et temps d’ischémie total (douleur-ATL=TIT).
Recherche des points de rupture = coefficients passant d’une relation de régression (linéaire) stable à une autre (sur au moins 8 points)
Résultats
23735 patients inclus : 18850 (79%) hommes et 4827 (21%) femmes. Age médian : 60 (52-72) ans.
TPat médian : 60(25-157) min ; rupture de pente au S1 2016, avec poursuite d’une pente descendante
TUrg médian : 62(62-95) min ; rupture de pente avec inversion début 2018
TCard médian : 37(28-50) min baisse continuellement, sans rupture de pente
TIT médian : 190(141-296) min ; rupture de pente avec infléchissement en 2013
Conclusion
Les délais imputables aux patients en 2016 et aux urgentistes en 2018 augmentait quand le délai du cardiologue continuait de se réduire.
Aucun
Yves LAMBERT (VERSAILLES), François CHASSAING, Bérangère ARNOUX, Nada NAJI-HANNA, Marina LAFAY, Fadhila IRBOUH, Sophie BATAILLE, Frédéric LAPOSTOLLE
09:45 - 09:57
#44404 - CP053 Syndrome coronarien aigu sans élévation du segment ST aux urgences : Facteurs associés à l’insuffisance cardiaque.
CP053 Syndrome coronarien aigu sans élévation du segment ST aux urgences : Facteurs associés à l’insuffisance cardiaque.
Résumé
Introduction : Les syndromes coronariens aigus sans élévation du segment ST (SCA non ST+), représentent un enjeu de santé publique majeur en Tunisie. Ils sont associées à un risque significatif de complications, en particulier l'insuffisance cardiaque aigue (ICA), avec une mortalité élevée. L’objectif de notre étude était de déterminer les facteurs associés à l’ICA chez les patients admis aux urgences pour SCA non ST+.
Méthodes : Cette étude observationnelle, descriptive, prospective,et monocentrique a été réalisée au service des urgences de l'hôpital Mongi Slim à La Marsa sur une période de 17 mois. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 18 ans admis aux urgences pour SCA non ST+. Les patients en sepsis ou en état de choc hémorragique ont été exclus. Le critère de jugement principal était la survenue d’une ICA à court terme (aux urgences) et à moyen terme (à 6 mois).
Résultats : 245 patients ont été inclus dans l'étude. L'âge moyen des patients était de 63 ± 0,54 ans, avec des extrêmes de 27 et 93 ans. Une prédominance masculine a été observée avec un sex-ratio de 1,69. Parmi les patients, 87 % présentaient au moins un facteur de risque cardiovasculaire. L’ICA a été observée chez 16 % des patients à l'admission et chez 27 % des patients à 6 mois. En étude multivariée, les facteurs associés indépendants à’ICA à court terme ont été les antécédents de fibrillation atriale, d’insuffisance rénale , une CRP ≥ 10 mg/dl et une FEVG < 45 % avec respectivement (p= 0,001 ; OR ajusté= 5,32; IC95%[1,48-19,18]), (p= 0,006; OR ajusté= 5,51; IC95%[1,61-18,76]), (p=≤0,001 ; OR ajusté= 4,20 ; IC95%[1,61-10,97]). Les facteurs associés indépendants à 6 mois ont été l’antécédent de diabète et le traitement par diurétiques de l’anse avec respectivement (p= 0,002 OR ajusté = 4,04 ; IC95%[1,64-9,98]) et (p= 0,001 ;OR ajusté = 6,5 ; IC95%[2,39 -17,96]).
Conclusion : Ces résultats soulignent l'importance d'une prise en charge précoce et adaptée des patients à risque d’ICA, notamment ceux présentant des antécédents cardio-vasculaires et des marqueurs biologiques défavorables, afin d'améliorer leur pronostic à court et moyen terme.
Aucun
Wided BAHRIA, Waad SAIDI, Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Chadha CHAOUCH, Nourelhouda NOUIRA
09:57 - 10:09
#44473 - CP054 Syndrome coronarien aigu à faible risque: Validation externe du score HEART.
CP054 Syndrome coronarien aigu à faible risque: Validation externe du score HEART.
Introduction :
Le score HEART paraît être un moyen de valeur pour prédire la survenue des événements cardiaques majeurs indésirables (ECM) à un mois.
L’objectif de notre étude était d’étudier la validation externe du score HEART devant une faible suspicion de SCA aux urgences.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude prospective observationnelle menée sur une période de 13 mois réalisée au service des urgences d’un l’hôpital régional. Nous avons inclus des patients âgés de plus de 18 ans consultant les urgences pour une douleur thoracique aiguë non traumatique. Le score HEART a été calculé. Nous avons étudié la sensibilité, la spécificité, la VPP et la VPN Le critère de jugement principal était la survenue d’un ECM à un mois.
Résultats :
On a colligé une cohorte de 588 patients dans notre étude. L’âge moyen était de 54 ± 15 ans avec un genre ratio à 1,15. Les principaux facteurs de risque cardiovasculaire étaient : l’hypertension artérielle (36,1%), le diabète (30,6%), le tabagisme (11,7%), la dyslipidémie (11,4%), la coronaropathie (9,7%), la sédentarité (3,6%) et l’obésité (2,4%). Le suivi des patients à un mois a montré que sept patients (1,2%) ont eu un ECM (un décès, quatre infarctus du myocarde et deux syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST avec des troponines+). La valeur moyenne du score HEART était de 2,5 ± 1,59. Le score HEART avait un excellent pouvoir de discrimination avec une aire sous la courbe ROC à 0,981 (IC95% [0,963 ; 0,999], p<0,001) pour un excellent pouvoir de discrimination avec une aire sous la courbe ROC à 0,981 (IC95% [0,963 ; 0,999], p<0,001) pour une valeur seuil à 4,5. Sa sensibilité, sa spécificité et sa valeur prédictive négative étaient respectivement à 100, 89 et 100%.
Conclusion :
Le score HEART est un outil intéressant pour les patients à faible risque ischémique. Il permet de leur accorder le retour à domicile en toute sécurité sans le recours à des investigations supplémentaires.
AUCUN
Sana SELLAMI (Ariana, Tunisie), Manel KALLEL, Boutheina HAMMAMI, Emna REZGUI, Fayçal BEN AYCHA, Khedija ZAOUCHE
|
Salle 252A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW01bis
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Douleur abdominale (la vésicule, les voie biliaires, l'intestin - grêle et colon - et l'appendice). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
La vésicule, mais aussi les voie biliaires, l'intestin (grèle et colon) et l'appendice...
Vous êtes aguerri en échographie abdominale aux Urgences, mais vous en voulez encore plus ? Ne manquez pas cet atelier passionnant et interactif pour perfectionner vos compétences en matière de diagnostic et de traitement des douleurs abdominales. En plus des classiques comme la vésicule biliaire et les reins, découvrez comment utiliser l'échographie pour détecter les occlusions et les inflammations là où ça fait mal. Avec notre équipe de passionnés, apprenez des applications complètement disruptives qui vous permettront d'éliminer certains gestes inutiles, tels que la recherche d'un fécalome ou le contrôle de la SNG grâce à l'échographie. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des astuces pour maîtriser chaque coupe et leurs critères de qualité. Ne ratez pas cette opportunité pour devenir un pro de l'échographie clinique dans les douleurs abdominales ! Réservez votre place dès maintenant pour atteindre de nouveaux sommets dans votre pratique clinique !
|
Salle 252B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW02bis
08:45 - 10:15
Atelier Médecins - Echographie
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.). Expérience requise
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
Doppler, mesures, débit, volémie, etc.
Appréhender l'hemodynamique d'un patient critique grâce à l'échographie en 2h, c'est possible ? Venez le constater de vous-même lors de l' atelier encadré par nos experts. ITV sous-Aortique, profil mitral, Doppler tissulaire et surtout...la VEINE CAVE n auront plus de secret pour vous...
|
Salle 253 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC23
08:45 - 10:15
Conférence
Les prises en charge spécifiques en régulation
ARM, Psychiatrie, Psychologue, Régulation
Modérateurs :
Beatrice CLARE (ARM) (Tulle), Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Nantes)
Coordonnateur :
Beatrice CLARE (Coordonnateur, Tulle)
Sur les millions d'appels reçus au 15, certains peuvent êtres chronophages ou difficiles à prendre en charge de part leur complexité en terme de communication. Cette session permet une approche plus particulière des appels d'enfants, de sourds ou malentendants ainsi que la psychiatrie.
08:45 - 09:07
Les appels d'enfants.
Delphine PIERRE (Superviseur) (Conférencier, Orléans)
09:07 - 09:29
Le rôle du 3114, les spécialistes de la crise suicidaire.
Laure ROUGEGREZ (Psychiatre) (Conférencier, Lille)
09:29 - 09:51
Des IDE spécialisés en psychiatrie en régulation.
Kevin PEIRO (IDE PSY) (Conférencier, Bobigny)
09:51 - 10:13
Appels de sourds et malentendants.
Morgan ASSORIN (Agent de régulation 114) (Conférencier, Grenoble), Adrien ALLARD (agent de régulation du 114 Grenoble) (Conférencier, Grenoble)
|
Salle 342A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 12 A
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d’une prise en charge lors d’une naissance au domicile
Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Guillaume ESCOURROU (Praticien hospitalier néonatalogie) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l’accueil et la prise en charge d’un nouveau-né à la naissance (Algorithme ILCOR 2021) et les particularités lors d’une naissance inopinée hors maternité. Connaître et préparer le matériel nécessaire à l’accueil du nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Savoir évaluer l’état du nouveau-né à la naissance. Prise en charge optimale, décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l’équipe dans cette prise en charge
|
Salle 343 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC21
08:45 - 10:15
Conférence - Table ronde
Déléguation de tâches, protocole de coopération : radio anticipée, sutures simples, plâtre
Management, Profession - Métier
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
Coordonnateur :
Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Pour l'évolution de vos pratiques, venez échanger sur le thème des protocoles de coopération.
08:45 - 09:00
Les démarches de la mise en place d'un protocole de coopération au sein d'un service.
Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
09:00 - 09:15
Point management : les obstacles à surmonter.
Magali GUERIN (Paramed) (Conférencier, Niort)
09:15 - 09:30
L'exemple d'une mise en place réussie.
Merlin DESCOURS (Infirmier) (Conférencier, Toulon)
09:30 - 09:45
Et les protocoles locaux ? L'exemple du protocole local des ambulanciers de Lyon.
Aude PAGLIARIN (Conférencier, Lyon)
09:45 - 10:15
Débat avec l’ensemble des intervenants.
|
Salle 351 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 11 A
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Catastrophe SSE CUMP, Régulation, Triage
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Jimmy ROBERT (Médecin chef 3eme groupement) (Conférencier, Courbevoie)
Mesurer l’importance de la réflexion préalable des actions en cas de fusillade
Etablir une checkliste 5 premières minutes à la régulation // sur le terrain comme premier intervenant // comme DSM
|
Salles 221-222-223 |
09:15 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM01
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
"Petite" traumatologie : petits bobos gros dégâts
Jeunes, Traumatologie
Modérateurs :
Richard CHOCRON (MCUPH) (Paris), Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur :
Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
La petite traumatologie nécessite une grande attention. Venez voir ou revoir les pièges les plus fréquents de la traumatologie des extrémités : au programme, le pieds, les plaies de la main et le poignet !
09:15 - 09:30
Aspect médico-légal en traumatologie.
Didier LEGEAIS (chirurgien urologue) (Conférencier, Grenoble)
09:30 - 09:45
Les pièges de la traumatologie du pied.
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
09:45 - 10:00
Les pièges des plaies de mains.
Maximilien THOMA (Chef de Service adjoint) (Conférencier, Bruxelles / Belgique, Belgique)
10:00 - 10:15
Les pièges de la traumatologie du poignet.
Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
|
Salle 241 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
BN01
09:15 - 10:15
Breaking News
|
Salle 242A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI17
09:15 - 10:15
Session Interactive
Scores en Médecine d’Urgence: less is more ou more is less
Jeunes
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Avec tous ces scores, on pourrait s'y perdre ! Venez apprendre ou ré apprendre l'intêret et les limites des scores que nous utilisons au quotidien.
09:15 - 10:15
Scores en médecine d’urgence: less is more ou more is less.
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
|
Salle 242B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI26
09:15 - 10:15
Session Interactive
Quiz : les pièges de la pharmaco
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
09:15 - 10:15
Quiz : les pièges de la pharmaco.
Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
|
Salle 243 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM18
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Toxicologie
Pédiatrie, Toxicologie
Modérateurs :
Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny)
Coordonnateur :
Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Comment répondre aux défis posés par la diversité des substances toxiques (médicaments, drogues, produits chimiques) et les délais souvent critiques d’intervention.
09:15 - 09:30
Toxicologie et intoxication en pédiatrie.
Isabelle CLAUDET (Chef de service) (Conférencier, Toulouse)
09:30 - 09:45
Nouveaux toxiques et drogues de synthèse .
Pauline GILLERON (PH) (Conférencier, Créteil)
09:45 - 10:00
Soumission chimique.
Laurène DUFAYET (Médecin légiste) (Conférencier, Paris)
10:00 - 10:15
Intérêt des dosages ?
Luc-Marie JOLY (PU-PH) (Conférencier, Rouen)
|
Salle 251 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC11
09:15 - 10:15
Flash communications
Neurologie
Neurologie
Modérateur :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Rennes)
09:15 - 09:22
#43895 - FC081 Comparaison et analyse de la prise en charge des patients vertigineux dans les services d’accueil des urgences de Besançon et Pontarlier.
FC081 Comparaison et analyse de la prise en charge des patients vertigineux dans les services d’accueil des urgences de Besançon et Pontarlier.
Introduction : Le vertige est un symptôme complexe et fréquent, représentant 4% des consultations aux urgences, d’étiologies multiples, principalement de cause otologique-vestibulaire suivi des causes neurologiques en 4eme position, avec des prises en charges différentes entre les services d’accueil des urgences devant l’absence de protocole clairement établi. Le but de cette étude est d’établir une comparaison de la prise en charge des vertiges au sein des urgences de Besançon et Pontarlier.
Matériel et méthode : Étude observationnelle, descriptive, rétrospective, multicentrique réalisée du 1er janvier au 31 décembre 2023 dans les urgences de Besançon et Pontarlier (60 patients par centre).
Résultats : 120 dossiers ont été analysés, la population d’étude présentait des caractéristiques similaires entre les deux centres avec une population principalement féminine d’une moyenne d’âge de 56 ans avec comme principal antécédent l’hypertension artérielle. Le vertige était principalement d’apparition brutale, depuis moins de 24h avec une composante positionnelle, associé à des nausées et il ne s’agissait majoritairement pas d’un premier épisode. 78% des patients ont bénéficié d’une imagerie cérébrale : 81% d’IRM cérébral à Besançon, 85% de scanner cérébral à Pontarlier (p<0,001). Il y avait aux urgences de Besançon plus d’avis spécialisés réalisés auprès des neurologues (75% contre 43%, p<0,010) et des ORL (40% contre 0%, p<0,001) et un délai d’attente plus long (14 heures et 48 minutes contre 7h). A l’issue de leur prise en charge, 69% des patients n’avaient pas de diagnostic précis et 8% étaient atteint d’AVC.
Conclusion : Notre échantillon de population présentait des caractéristiques similaires aux données de la littérature française et internationale. Il existe pour une population similaire atteinte de la même pathologie vertigineuse une nette différence de prise en charge entre les centres. Plusieurs axes d’amélioration peuvent être envisagés notamment concernant la formation des médecins urgentistes à la pratique des manœuvres diagnostiques et libératrices des pathologies périphériques, l’application du HINTS Test aux urgences, l’organisation de consultations ORL post urgences ou encore l’optimisation de l’utilisation de la neuro-imagerie. Ses solutions doivent être développées en collaboration avec les spécialistes en ORL et en neurologie dans l’intérêt du patient et de sa pathologie.
aucun
Anaïs BORLE (Besançon)
09:22 - 09:29
#43953 - FC082 Evaluation de la sécurité d'une prise en charge ambulatoire des accidents ischémiques transitoires.
FC082 Evaluation de la sécurité d'une prise en charge ambulatoire des accidents ischémiques transitoires.
CONTEXTE Les AIT sont un motif fréquent de consultation aux urgences et constituent un problème majeur de santé publique en raison du risque de survenue ultérieur d’un AVC. Les patients victimes d’AIT subissent souvent d’importants retards dans la réalisation de divers examens en raison de la surcharge des urgences et de la disponibilité limitée des Neurologues. Urgentistes et Neurologues ont identifié plusieurs critères pour autoriser une prise en charge ambulatoire des AIT. Nous avons mené cette étude pour évaluer la sécurité de cette prise en charge.
OBJECTIF A Clermont-Ferrand, une filière de reconvocation en Neurologie a été mise en place pour encadrer la prise en charge ambulatoire des AIT après un passage aux urgences. L’objectif principal était d’évaluer la sécurité de cette filière en recherchant tout évènement neurologique ou cardiovasculaire survenant entre la sortie des urgences et la reconvocation en neurologie.
METHODE Nous avons réalisé une étude monocentrique rétrospective descriptive des patients ayant bénéficié de cette filière entre septembre 2021 et septembre 2023. Nous avons utilisé l’analyse de Kaplan-Meier comme méthode pour évaluer le critère de jugement principal. Nous avons recueilli des données socio démographiques, les antécédents médicaux, les traitements, le score ABCD2 et son détail, les résultats de l’électrocardiogramme et de l’imagerie cérébrale, les détails de la consultation en Neurologie, dont le diagnostic final retenu. En cas d’évènement, nous avons évalué les séquelles à l’aide du NIHSS et du mRS.
RESULTATS 186 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 64 ans. 53.7% étaient des femmes. Le score ABCD2 était de 2.9±1.3. Le temps médian de passage aux urgences était de 444 minutes. Huit patients ont présenté un événement. Le risque d’évènement post-AIT était de 2.7% à 30 jours, et de 3.2% à 90 jours. Le risque d’AVC post AIT était de 1.6% à 30 jours. Aucun des patients n’avait de séquelle à la fin du suivi. 12.9% des IRM réalisées retrouvaient un AVC constitué récent. Le délai médian de reconvocation en Neurologie était de 74 jours.
CONCLUSION Notre étude démontre le bénéfice d’une filière de reconvocation systématique des patients consultant pour AIT aux urgences. Malgré la survenue d’évènements, l’absence de séquelle chez les patients étudiés confirme la sécurité de notre protocole.
Aucun
Maëlig LE BERRE (clermont-ferrand), Sébastien CAMBIER, Xavier MOISSET, Julien RACONNAT, Anna FERRIER, Marie RAQUIN, Jeannot SCHMIDT, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
09:29 - 09:36
#43961 - FC083 Caractéristiques cliniques et paracliniques des patients pris en charge pour un AIT ou un AVC mineur aux urgences du CHU de Lille.
FC083 Caractéristiques cliniques et paracliniques des patients pris en charge pour un AIT ou un AVC mineur aux urgences du CHU de Lille.
Introduction : La prise en charge des accidents ischémiques transitoires (AIT) et des accidents ischémiques (AIC) mineurs a évolué ces dernières années tant sur le plan thérapeutique que sur les modalités organisationnelles. S’il n’existe pas à ce jour de recommandations formalisées sur la prise en charge de ces patients, la place de l’ambulatoire est de plus en plus discutée. L’objectif de notre travail était de préciser les caractéristiques cliniques des patients admis aux urgences du CHU de Lille pour un AIT et AIC « mineur » et d’évaluer nos modalités de prise en charge.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, unicentrique évaluant les patients admis aux urgences du CHU de Lille pour un AIT ou un AIC mineur entre mars et juin 2022. Trois sous-groupes de patients étaient identifiés et comparés : les patients qui avaient présenté un AIC mineur avec une symptomatologie persistante (AICp), ceux avec symptomatologie spontanément résolutive (AICr) et ceux qui avaient présenté un AIT. Déclarée au DPO.
Résultats : Sur une période de 4 mois nous avions inclus 105 patients. Les AIT représentaient 27% de la population, 80% d’entre eux avaient une présentation clinique dite « consensuelle ». Ils étaient vus aux urgences plus précocement que les AIC. Le score ABCD2 avait été réalisé chez 100% de ces patients dès les urgences mais seuls 70% d’entre eux ont eu une imagerie des vaisseaux aux urgences permettant d’évaluer avec plus de sensibilité leur risque de récidive. Une prise en charge ambulatoire a été proposée chez 40% de ces patients. Concernant les AIC, tous ces patients avaient été hospitalisés en UNV. Ils consultaient souvent plus tardivement et avaient un délai d’attente significativement plus important aux urgences. Seuls 40% d’entre eux ont été traités par une double antiagrégation. Grace au premier bilan étiologique réalisé aux urgences, une cause probable à l’évènement AIT/AIC a été retrouvée dans 25% des cas.
Conclusion: Notre étude, originale, portait sur un effectif et une durée assez restreints, elle a permis de collecter plus de 5 000 données. Elle a confirmé la grande hétérogénéité dans la prise en charge des AIT/ AIC mineurs. Elle nous a donné des pistes de réflexion pour optimiser de façon concrète la prise en charge de nos patients dès les urgences et nous pensons que si la prise en charge de ces patients était optimale au niveau national, ce serait 5 000 AVC par an qui pourraient être évités.
Aucun
Philippe BARET (LILLE), Pierre SCHMITT, Jeanne BRASSART, Marie GIROT, François CAPARROS, Eric WIEL
09:36 - 09:43
#44285 - FC084 L'encéphalopathie de Gayet-Wernicke, une pathologie méconnue aux urgences.
FC084 L'encéphalopathie de Gayet-Wernicke, une pathologie méconnue aux urgences.
Objectifs : Evaluer la sensibilité de l’urgentiste pour la détection d’une encéphalopathie de Gayet Wernicke lors du passage aux urgences.
Méthode : Etude observationnelle, rétrospective, descriptive, analytique monocentrique au CHU de Toulouse, entre le 1/01/2014 et le 30/11/2023. Les patients analysés sont ceux avec un diagnostic d’encéphalopathie de Wernicke ayant consulté aux urgences dans les 3 mois précédents.
Résultats : 140 patients ont été inclus, dont 38 ont eu un diagnostic évoqué par l’urgentiste. La sensibilité est de 27 %. Elle peut être augmentée à 91 % par l’utilisation des critères de Caine.
Chez les patients non-alcooliques le diagnostic était moins évoqué par l’urgentiste que chez les alcooliques.
Pour 87 % des patients dont le diagnostic était émis par l’urgentiste, il l’était lors des vingt-quatre premières heures de prise en charge, contre 50 % pour ceux par les non-urgentistes. Si le diagnostic n’était pas émis par l'urgentiste, 23% des patients avaient une hypothèse plus de 7 jours après le passage aux urgences.
Le traitement était retardé si le diagnostic était évoqué par un non-urgentiste avec des conséquences sur l’évolution. Le traitement n'était adapté aux recommandations que dans 10 % des cas.
Conclusion : L’utilisation de critères cliniques simples permettrait une meilleure sensibilité au diagnostic d’encéphalopathie de Gayet-Wernicke et ainsi un traitement précoce pour améliorer le pronostic.
Aucun
Léna ATTIAS (Toulouse), Nicolas BOUMAZA
09:43 - 09:50
#44306 - FC085 Traumatisme crânien léger : intérêt du score Canadian Head CT Rule.
FC085 Traumatisme crânien léger : intérêt du score Canadian Head CT Rule.
Introduction :
La prise en charge des traumatismes crâniens légers (TCL) repose sur l’évaluation du risque des lésions intracrâniennes (LIC). Toutefois, l’indication d’une tomodensitométrie cérébrale (tc) reste large en pratique. Les conséquences immédiates sont un surcoût et un engorgement inutile des services des urgences. Plusieurs scores ont été élaborés afin de guider l’imagerie. Parmi ces scores, il existe le score Canadian Head CT Rule (CHCTR).
Le but de notre étude était d’étudier l’intérêt du score CHCTR dans la prédiction de LIC au cours d’un TCL.
Méthodes :
Étude prospective observationnelle et monocentrique menée sur 16 mois [Juillet 2023-Novembre2024]. Inclusion des patients âgés≥18 ans de deux genres, victimes d’un traumatisme crânien avec un Glasgow Coma Scale (GCS)≥13.Nous n’avons pas inclus les patients qui n’avaient pas bénéficié d’une tc. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et évolutives. Le score CHCTR a été calculé. Calcul de la performance diagnostique de LIC par des courbes ROC (AUC) et le calcul de l’indice de Youden.
Résultats :
Inclusion de 104 patients. Âge moyen=59±19 ans.Genre-ratio=1,7.Le délai médian de consultation=2heures(h) des interquartiles(25,75)=(1,12).Les moyens d’arrivée (%) :Propres moyens(90),protection civile(9),ambulance privée(1).Les comorbidités : diabète(33),hypertension artérielle(32),trouble du rythme(13),insuffisance coronaire(11),épilepsie(8).Les signes cliniques(%):perte de connaissance initiale (PCI) (38),céphalées(31),amnésie post critique(19),vomissements(13),altération de l’état de conscience (AEC)(9),trouble visuels(3),épistaxis(2).Le délai médian de la réalisation de tc=6h avec des interquartiles(25,75)=(6,13).Les indications de tc (%):PCI (38),patients sous anticoagulants (16),antiagrégants plaquettaires (10),AEC(9),≥2 épisodes de vomissements (8),suspicion de fracture de la base du crane (4),convulsion (4), déficit neurologique (4),traumatisme avec cinétique élevé(2).LIC=20 patients(19%) (n):fracture(9),hémorragie méningée(5),hématome sous-dural(3),hématome extra-dural(2%),hématome intracérébral(2).La valeur moyenne CHCTR=1±1 avec AUC=0,6 (p=0,068) IC95%=[0,4-0,7].Sensibilité=75%, spécificité=42%,VPP=23%,VPN=88%,Indice de Youden=0,17.
Conclusion :
Le score CHCTR n’a pas prouvé son efficacité dans la détection de LIC. Les résultats de cette étude ne peuvent être valorisés que par une étude multicentrique de plus grande ampleur associant plusieurs services d’urgence.
Aucun
Ala NEIJI, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Farah MANSOUR, Ines CHERMITI, Syrine KESKES, Rihab DAOUED, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
09:50 - 09:57
#44421 - FC086 Ictus Amnésique : quels examens complémentaires.
FC086 Ictus Amnésique : quels examens complémentaires.
Introduction : L’ictus amnésique (IA) ou amnésie globale transitoire est caractérisé par une atteinte soudaine, marquée et transitoire de la mémoire antérograde (voire rétrograde). Son incidence serait de 3 à 10 cas pour 100 000 habitants par an avec un taux de récidive estimé entre 3 et 24 %. Bien que les recommandations ne proposent pas la réalisation d’imagerie en urgence, les pratiques actuelles ne sont pas uniformes quant à la prise en charge des patients présentant un IA.
Objectif : L’objectif de cette étude a été d’analyser les caractéristiques des patients pour lesquels le diagnostic d’IA a été réalisé aux urgences afin d’en décrire la prise en charge et d’en observer le taux de récidive à 12 mois.
Méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective menée entre le 01/01/2016 et le 31/05/2019 au CHU de de Saint-Etienne. Tous les dossiers des patients comportant un code correspondant à un IA ont été identifiés. L’analyse des dossiers a permis de retenir les patients ayant présenté un IA selon les critères de Hodge et Warlow. La description des caractéristiques cliniques des patients a été ainsi faite, de même que la nature des investigations réalisées. Un suivi à 12 mois a été réalisé par l’intermédiaire du dossier informatisé.
Résultats : Parmi 308 dossiers analysés, 114 (37 %) ont été retenus. Les examens complémentaires les plus souvent réalisés ont été le scanner cérébral chez 100 (87 %) patients et l’encéphalogramme chez 59 (51 %). Ces examens ont été normaux chez environ 85 % des patients. Les examens complémentaires ont permis de corriger le diagnostic avec instauration d’une thérapeutique chez 4 (3,5%) patients.
A 12 mois, une récidive d’IA a été constatée chez 11 (9,5 %) patients tandis qu’un autre évènement neurologique est survenu chez 3 (2 %) patients.
Conclusion : L’IA est une pathologie bénigne ne nécessitant pas d’examens complémentaires en cas d’épisode typique répondant aux critères de Hodges et Warlow. L’évolution d’un IA est spontanément favorable avec un faible risque de survenue d’évènements neurologiques ou neurovasculaires dans les 12 mois.
Aucun
Thomas VINCENT (Saint-Etienne), Alexis CHEVALIER, Antoine LOMBARD, Corentin RIOCREUX, Alain VIALLON
09:57 - 10:04
#44422 - FC087 Intérêt du scanner cérébral en urgence dans le syndrome confusionnel aigu d'origine non traumatique.
FC087 Intérêt du scanner cérébral en urgence dans le syndrome confusionnel aigu d'origine non traumatique.
Introduction : Le Syndrome Confusionnel (SC), outre la problématique diagnostique, donne souvent lieu à la réalisation non appropriée d’un scanner cérébral. L’objectif de cette étude est de préciser l’apport de cet examen, réalisé en urgence, chez des patients présentant une confusion aiguë.
Matériels et Méthodes : Etude prospective et descriptive ayant inclus tous les patients admis aux urgences présentant un SC. Ce dernier était diagnostiqué selon les critères de la Confusion Assessment Method (CAM). Les données cliniques et biologiques (selon un bilan standardisé et guidé) ont été colligées. La réalisation d’une Tomodensitométrie cérébrale (TDMc) était laissée à l’appréciation du médecin. Le motif de demande de l’imagerie et l’impact du résultat sur la prise en charge urgente ont été analysés.
Résultats : Parmi 23778 patients admis aux urgences, 1505 (24%) ont été sélectionnés et 75 (5%) présentant un SC ont été inclus. L’âge médian était de 80 [72 ; 86] ans. Pour le diagnostic du SC, 34 (45%) présentaient les critères ABC de la grille CAM, 16 (21%) les critères ABD et 25 (33%) les 4 critères. Un scanner crânien a été demandé chez 47 (63%) patients. Parmi ces demandes, 33 (70%) l’ont été chez 60 patients dont l’étiologie du SC était trouvée. Le résultat de ces TDMc n’eut aucun impact thérapeutique. Parmi 15 patients sans étiologie trouvée au SC, une TDMc pratiquée chez 14 patients a démontré un impact thérapeutique chez 2 (13%) d’entre eux. Parmi 43 patients hospitalisés suite à leur passage aux urgences, 19 ont eu une TDM crâne qui n’a pas été contributive. Il s’agissait d’un 2ème scanner pour 10 patients.
Au final, sur les 47 TDMc réalisées aux urgences, 2 (4,3%) ont été contributives au traitement.
Conclusion : La TDM crâne en urgence n’apporte pas d’information au cours de la prise en charge du SC d’autant plus que ce dernier est expliqué. Une étude randomisée à grande échelle dont le scanner est guidé par les données cliniques est nécessaire afin de confirmer ce résultat.
Aucun
Corentin RIOCREUX (St-Etienne), Thomas VINCENT, Antoine LOMBARD, Elise PASTOR, Alain VIALLON
10:04 - 10:11
#44479 - FC088 Première crise convulsive aux urgences.
FC088 Première crise convulsive aux urgences.
INTRODUCTION : Les crises convulsives (CC) peuvent être de causes multiples. Les étiologies cérébro-vasculaires sont plus fréquentes. Elles sont spectaculaires pour certains patients surtout lorsqu’il s’agit d’une première crise. L’objectif de ce travail était de décrire les caractéristiques épidémio-cliniques, pronostiques et thérapeutiques des patients admis aux urgences pour une première CC.
MÉTHODES : Nous avons mené une étude prospective descriptive sur une période de trois ans. Nous avons inclus tous les patients adultes admis aux urgences pour une première CC. Nous avons recueilli les données démographiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques. La prise en charge thérapeutique était codifiée.
RÉSULTATS : Nous avons inclus 191 patients dont 106 hommes (55,5%). L'âge moyen était de 51+/-21 ans. Les comorbidités les plus fréquentes étaient (%) : hypertension (35), diabète (22), accident vasculaire cérébral (16) et néoplasie (7). Quatorze patients (7%) étaient sous anticoagulants. Le délai moyen de consultation était de 40 minutes. Les crises tonico-cloniques généralisées représentaient 82% des crises (n=157). Un état de mal convulsif a été diagnostiqué chez 24% des patients (n=45). La crise a récidivé aux urgences chez 61 patients (32%). Une TDM cérébrale a été réalisée chez 154 patients (81%). Elle n’était pas normale chez 52% des patients (n=99). Le clonazépam a été prescrit chez 55 patients (29%). Un traitement de deuxième ligne était nécessaire chez 27 patients (14%). Les principales étiologies étaient (%) : maladie cérébrovasculaire (22), processus intracérébral (11,5), trouble métabolique (9), encéphalopathie septique (6) et cause toxique (2,5). Une intubation orotrachéale était nécessaire chez 18 patients (9%). Un traitement neurochirurgical urgent a été décidé chez six patients. Six patients sont décédés durant les 24 premières heures.
CONCLUSION : Notre étude montre qu’une première crise convulsive aux urgences peut révéler des pathologies lourdes et parfois mortelles. L’application de protocoles rigoureux permet de faciliter la démarche diagnostique et thérapeutique.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Alaa NEJI, Héla BEN TURKIA, Raja FADHEL, Noura LAAMOURI, Monia NGACH, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC12
09:15 - 10:15
Flash communications
Organisation des structures d'urgence et facteurs humains
Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences
Modérateur :
Jean-Baptiste BOUILLON (Praticien Hospitalo-Universitaire) (Clermont-Ferrand)
09:15 - 09:22
#43856 - FC089 Caractrérisation du profil des internes et des déterminants associés au droit aux remords en médecine d’urgence en France: une enqûete nationale.
FC089 Caractrérisation du profil des internes et des déterminants associés au droit aux remords en médecine d’urgence en France: une enqûete nationale.
Introduction : Le droit au remords (DAR) permet aux internes de changer de spécialité au cours de leur internat. Cependant, les caractéristiques et les motivations en lien avec ce changement de spécialité sont peu documentées en médecune d'urgence (MU). Notre objectif était d’explorer ces aspects chez les internes ayant rejoint ou quitté la MU à la suite d’un DAR.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une étude sous la forme d’une enquête nationale. Un questionnaire anonyme a été diffusé en ligne via les coordinateurs DESMU, les ARS et les associations/syndicats d’internes d'avril à juillet 2024. Les participants étaient les internes inscrits au DESMU en France de 2017 à 2024. Le questionnaire comportait 37 questions organisées autour de 5 axes (qualité de vie personnelle, qualité de vie professionnelle, pratique de la spécialité, pédagogie et enseignement, représentation de la spécialité). Il a été élaboré à partir d'une revue de la littérature et d'entretiens avec des internes et validé par des représentants de la spécialité incluant le collège national des universitaires en MU et approuvé par un comité d’éthique.
Résultats : 453 internes de 27 subdivisions ont participé dont 204 ayant effectué un DAR (146 entrants et 58 sortants du DESMU). La majorité des répondants étaient des femmes (58.3%), sans différence significative entre les groupes ayant ou n’ayant pas recouru au DAR (p=0.195). Le groupe DAR était plus âgé (p=0.003) et moins bien classé aux ECN (p=0.002). La médecine générale était la 1ère spécialité d’origine (89.1%) et de destination (53.5%). Les internes étaient satisfaits de l’effet du DAR sur leur vie personnelle (78.6% des entrants et 83.7% des sortants) ainsi que sur leur vie professionnelle (93.8% et 87.2% respectivement). Le processus était jugé facile par 69.5% des entrants et 60% des sortants. Les principales motivations des entrants étaient la prise de décision en urgence, l’aspect technique de la spécialité et sa transversalité. Les principaux facteurs ayant contribué à quitter la MU se rapportait à la perception de l’état de santé et de fatigue, l’équilibre temps personnel/professionnel ainsi que la qualité de la relation avec les patients.
Conclusion : La MU attire principalement des internes recherchant une pratique technique et polyvalente. Cependant, la qualité de la relation médecin-patients et l’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle ont contribué aux départs vers une autre spécialité.
Aucun
Gaillard ADRIEN (Lyon), Baptiste MORCEL, Sandrine CHARPENTIER, Yordanov YOURI, Amaury GOSSIOME, Martine WALLON, Karim TAZAROURTE, Axel BENHAMED
09:22 - 09:29
#44073 - FC090 Interêt pour les urgentistes de la pré analyse des radiographies traumatiques par l'IA.
FC090 Interêt pour les urgentistes de la pré analyse des radiographies traumatiques par l'IA.
Introduction : Les traumatismes sont des motifs fréquents d’admission aux urgences. L’interprétation des radiographies est souvent réalisée par des urgentistes. Le développement de l'intelligence artificielle (IA) dans l’aide à l’interprétation des radiographies. L'objectif principal de cette étude était de déterminer si l’IA (Milvue Suite) améliore la sensibilité et la spécificité des urgentistes dans la détection des lésions traumatiques. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l'effet de l'IA sur le temps de lecture des radiographies et la comparaison des performances entre internes et séniors, avec et sans IA.
Matériels et Méthodes : Etude rétrospective monocentrique (CH de Maubeuge) incluant 49 cas de radiographies traumatiques d’adultes, associées à des TDM comme référence diagnostique. Les radiographies étaient annotées en 2 phases : une première sans IA, puis une deuxième avec l’aide de Milvue Suite. Les 2 phases ont été espacées d’une période de wash out. 30 lecteurs (24 internes et 6 séniors) ont participé à ces 2 phases. Les performances diagnostiques (Se, Sp, VPP et VPN) et le temps de lecture ont été comparés entre les deux phases, de manière générale, en sous-groupe de zones anatomiques (cheville, coude, poignet, hanche) et en sous-groupe d’expérience lecteur (interne vs sénior). Un registre des traitements a été rempli par les auteurs de cette thèse, la société Milvue et la DPO du CH de Maubeuge.
Résultats : L’IA Milvue Suite a amélioré la Se des lecteurs, avec une augmentation globale de 68 % à 88 %. L’amélioration des performances diagnostiques était plus marquée chez les séniors, avec un gain de sensibilité de 23%, contre 18% chez les internes. En revanche, il n'a pas été possible d’interpréter la Sp et VPN en raison du faible nombre de cas négatifs dans l'échantillon (4 cas négatifs contre 45 cas positifs). De plus, l’IA a permis de réduire significativement le temps médian de lecture, passant de 88,95s sans IA à 48,1s avec IA, représentant une réduction de 40,9s.
Conclusion : L’IA Milvue Suite a amélioré la Se et réduit le temps de lecture des radiographies traumatiques par les urgentistes, à la fois chez les séniors et les internes. Cependant, le faible effectif de cas négatif constitue une limite majeure de cette étude. L’IA apparaît comme un outil prometteur pour soutenir les urgentistes. Une future étude moins déséquilibrée quant à la présence ou pas de lésion, semble nécessaire pour confirmer cette hypothèse.
Aucun
Ilona BELLOTTO (Maubeuge), Romain DEWILDE, Alexandre PARPALEIX, Eric PR WIEL
09:29 - 09:36
#44089 - FC091 Influence du personnel paramédical sur les prises en charge des patients par les internes en stage dans les structures d'urgences adultes de la subdivision du CHU d'Angers : étude qualitative.
FC091 Influence du personnel paramédical sur les prises en charge des patients par les internes en stage dans les structures d'urgences adultes de la subdivision du CHU d'Angers : étude qualitative.
Introduction : Les structures d’urgences sont des lieux accueillant des situations cliniques variées et imprévisibles, et un environnement de formation pour divers intervenants dont les internes en médecine. Ces médecins en formation doivent rapidement acquérir les bases d’un raisonnement médical rigoureux en situation d’urgence. L’objectif de cette étude est de définir l’influence du personnel paramédical sur les prises en charge des patients par les internes en stage dans les structures d’urgences adultes de la subdivision du CHU d’Angers.
Méthodes : Etude qualitative selon une théorisation ancrée, réalisée à partir d’entretiens semi-dirigés auprès d’internes en DESMG et DESMU durant leur phase socle, en stage à temps complet dans une structure d’urgences adultes de la subdivision du CHU d’Angers. Le consentement oral et écrit de chaque participant a été recueilli. L'étude était hors du cadre de la loi Jardé.
Résultats : Douze entretiens ont été réalisés entre juin 2023 et janvier 2024. La suffisance des données a été obtenue après dix entretiens. Un des principaux facteurs retrouvés est le manque d’expérience des internes, qui sont influencés au début de leur stage par les professionnels paramédicaux expérimentés, tant sur le plan diagnostique, thérapeutique qu’organisationnel. L’organisation du stage engendre un impact émotionnel sur des internes, les rendant d’autant plus perméables à l’influence des professionnels paramédicaux. Avec le gain d’expérience et la connaissance des compétences de chacun, des internes deviennent capables d’affirmer et justifier leurs décisions, apportant un raisonnement différent autour de la prise en charge. La complémentarité entre internes et professionnels paramédicaux, source d’influence mutuelle, permet d’intégrer les soins dans une démarche plus globale et donc plus efficiente, notamment en évitant certaines erreurs.
Conclusion : L’influence des professionnels paramédicaux sur les prises en charge des patients par les internes en stage dans les structures d’urgences varie au cours de leur stage. Le dialogue entre internes et professionnels paramédicaux est initialement guidé par l’expérience de ces derniers, puis il tend à s’équilibrer avec l’acquisition par les internes d’une certaine assurance dans leur raisonnement et l’apprentissage de la collaboration interprofessionnelle.
Aucun
Guillaume TAGLANG (Le Mans), Méganne LOUET, Delphine DOUILLET, Lila TILLARD
09:36 - 09:43
#44133 - FC092 Impact de la transfusion de culots de globules rouges en structure d'urgence sur la durée d’hospitalisation chez les patients anémiés avec un taux d’hémoglobine entre 7 et 9 g.dL-1, sans défaillance hémodynamique aiguë : une étude rétrospective monocentri.
FC092 Impact de la transfusion de culots de globules rouges en structure d'urgence sur la durée d’hospitalisation chez les patients anémiés avec un taux d’hémoglobine entre 7 et 9 g.dL-1, sans défaillance hémodynamique aiguë : une étude rétrospective monocentri.
Auteurs : Clémence Anselme, Fabien Coisy, Radjiv Goulabchand, Laura Grau-Mercier, Thibaut Markarian, Xavier Bobbia, Romain Genre Grandpierre
Contexte : l'anémie touche jusqu'à 25 % des patients des structures d'urgences (SU). Les avantages de la transfusion de culots de globules rouges (CGR) en SU ne sont pas clairs en dehors des choc hémorragiques. Nous avons voulu évaluer l'impact de la transfusion en SU sur la durée du séjour à l'hôpital ajustée au décès chez les patients anémiques stables nécessitant une hospitalisation.
Méthodes : étude rétrospective monocentrique appariée en fonction de la propension a inclus des patients âgés d'au moins 18 ans admis aux urgences du CHU de Nîmes du 1er janvier au 31 décembre 2022 avec des taux d'hémoglobine compris entre 70 et 90 g.L-1. Les patients présentant un choc hémorragique ou nécessitant une procédure hémostatique urgente ont été exclus. L'appariement par score de propension a été effectué sur des variables telles que l'âge, les comorbidités, les taux d'hémoglobine et la pression artérielle diastolique. Le résultat principal était la durée de séjour à l'hôpital. Les résultats secondaires comprenaient la durée de séjour aux urgences et le volume de transfusion de globules rouges.
Résultats : parmi les 564 patients uniques présentant une hémoglobine comprise entre 70 et 90 g.L-1, 118 (21 %) ont été appariés selon la propension : 59 (50 %) patients transfusés en SU et 59 (50 %) patients non transfusés en SU. La durée de séjour ajustée à l'hôpital était de 13 [8-32] jours pour les patients transfusés aux urgences et de 12 [6-24] jours pour les patients non transfusés aux urgences (différence médiane = 0 ; IC 95 % : -10 - 7 ; p = 0,52). La différence médiane de la durée de séjour aux urgences était de 7:13 (IC 95 % : 1:00 - 11:25 ; p < 0,001) entre les patients transfusés en SU et les patients non transfusés en SU. La différence médiane du nombre de transfusions de CGR pendant le séjour à l'hôpital était de 2 (IC 95 % : 1 - 3 ; p < 0,01) entre les patients transfusés en SU et les patients non transfusés en SU.
Conclusion : chez les patients anémiques stables ayant un taux d'hémoglobine compris entre 70 et 90 g.L-1, la transfusion en SU n'a pas montré de réduction de la durée ajustée du séjour à l'hôpital, mais été lié à une durée de passage prolongée en SU. L'identification des patients pour qui la transfusion de CGR pourrait être différé pourrait améliorer l'efficacité et la sécurité des soins d'urgence.
Aucun
Clémence ANSELME (Nimes), Fabien COISY
09:43 - 09:50
#44284 - FC093 EVOLUTION DU RESSENTI DES SOIGNANTS DES URGENCES FACE A LA SECURITE DU SOIN, LEUR METIER, LA COLLABORATION ET LA RECONNAISSANCE DU STRESS : ETUDE COMPARATIVE ENTRE 2009 ET 2024.
FC093 EVOLUTION DU RESSENTI DES SOIGNANTS DES URGENCES FACE A LA SECURITE DU SOIN, LEUR METIER, LA COLLABORATION ET LA RECONNAISSANCE DU STRESS : ETUDE COMPARATIVE ENTRE 2009 ET 2024.
Introduction : En 2009, alors que la gestion des risques devient une préoccupation pour notre système de soin, une étude menée dans un centre hospitalier faisant comparaison de notre système de soin avec l’aéronautique pionnière dans ce domaine et dont le système est inégalé. En effet, dans les deux domaines nous retrouvons un coût humain et financier important en cas d’erreur. Elle a démontré qu’il n’existait pas d’obstacle humain à l’application de techniques de sécurité de l’aviation civile aux structures d’urgences. Après 15 ans d’évolution du système de sécurité des soins, et au vu des difficultés que rencontrent actuellement les structures d’urgence, qu’elle est l’évolution du ressenti des acteurs de l’urgence face à la sécurité, leur métier, la collaboration et la reconnaissance du stress ?
Matériel et Méthodes : Nous avons réinterrogé les soignants de la même structure d’urgence qu’en 2009, sur la base du volontariat, avec le même questionnaire FMAQ composé d’échelles de Likert, que celui utilisé en 2009. Nous avons comparé nos 4 critères principaux, puis chaque question de chacun des critères, et enfin nous avons comparé les médecins et les paramédicaux.
Résultats : 62 soignants ont répondu, soit 58,8 % de l’effectif total du service. Pour deux critères, nous avons retrouvé une différence significative : une diminution de l’attitude face au métier (réponse moyenne de 61,05 mm en 2009 contre 54,06 mm en 2024, p= 0,01) et une amélioration de la reconnaissance du stress (moyenne en 2009 de 41,67 mm, contre 46,65 mm en 2024 ; p=0,044).
Conclusion : Malgré les difficultés actuelles, les formations et l’évolution du cadre de sécurité des soins ont permis une nette amélioration de la reconnaissance du stress. De plus, l’implication des soignants face à la sécurité ne semble pas s’être dégradée.
Aucun
Noémi BRAULE (Amiens), Pierre GAYET, Daniel Aiham GHAZALI, Christine AMMIRATI, Xavier LE BIHAN
09:50 - 09:57
#44294 - FC094 Évaluation du taux de divergences médicamenteuses entre le compte-rendu des urgences et le bilan médicamenteux réalisé par l’équipe pharmaceutique.
FC094 Évaluation du taux de divergences médicamenteuses entre le compte-rendu des urgences et le bilan médicamenteux réalisé par l’équipe pharmaceutique.
Introduction : L’hospitalisation comporte un risque iatrogène, notamment par l’interruption des traitements chroniques. Le taux d’erreurs médicamenteuses aux urgences est estimé à 8% soit deux fois plus qu’en hospitalisation conventionnelle. L’objectif est d’étudier les divergences médicamenteuses (DM) entre les traitements rapportés dans le compte-rendu (CR) médical des médecins urgentistes et ceux relevés lors du bilan médicamenteux (BM) effectué par le pharmacien.
Matériel et Méthode : L’étude prospective observationnelle monocentrique incluait des patients de 65 ans et plus, hospitalisés à l’Unité d’Hospitalisation Courte Durée (UHCD) d’urgence, avec un BM réalisé à partir d’au moins deux sources et présentant au moins un traitement chronique. Le critère de jugement principal était la proportion de patients avec au moins une DM entre le CR et le BM en incluant la posologie. Les critères secondaires incluaient la proportion de CR sans posologie ou vides, le typage des DM, les classes de médicaments concernées (ATC2) et la proportion totale de patients ayant au moins une DM.
Résultats : Sur 94 patients inclus, 60 étaient évaluables (27 femmes et 33 hommes) avec un âge moyen de 78,7±8,4 ans. Le BM durait en moyenne 61±22,1 min avec 2,9±0,7 sources, incluant l’entretien patient (100%), la pharmacie d’officine (100%), le dossier médical (62%), l’aidant (22%) et l’infirmier (5%). Les patients prenaient en moyenne 8,2±4,5 traitements. Parmi eux, 38 avaient des CR avec posologies (63%), 11 sans posologies (18%) et 11 vides (18%). Sur les 38 CR avec posologies, 31 (82%) présentaient au moins une DM, totalisant 120 DM (3,2 DM/patient). Les types de DM incluaient l’oubli (72%), l’ajout (14%), le remplacement (6%) et la modification de posologie (8%). Les classes de médicaments les plus concernées étaient les analgésiques (13%), les vitamines (13%), les médicaments des troubles de l’acidité (7%) et les antithrombotiques (5%). Au total, 51 patients (85%) présentaient au moins une DM.
Conclusion : Cette étude révèle une fréquence élevée de DM (85%) entre les traitements rapportés dans le CR des médecins urgentistes et ceux relevés lors du BM par le pharmacien, souvent liées à des médicaments critiques. Ces résultats soulignent la nécessité d'améliorer la transmission des informations pour réduire le risque iatrogène. L’intégration d’un pharmacien dans le parcours de soins aux urgences semble alors essentielle pour la sécurisation des traitements.
Aucun
Hoang-Lan Julie VUONG (Paris), Mehdi KHELLAF, Christian KASSASSEYA, Loriane VIAULT
09:57 - 10:04
#44308 - FC095 Prescription et délivrance de globules rouges dans les services d'urgence : Une étude préliminaire monocentrique rétrospective.
FC095 Prescription et délivrance de globules rouges dans les services d'urgence : Une étude préliminaire monocentrique rétrospective.
Contexte :
Les transfusions de globules rouges (GR) sont fréquentes dans les services d'accueil des urgences. Cependant, des défis tels que la disponibilité des produits sanguins, leurs délais de préparation et de livraison, et la variabilité du flux de patients nécessitent une organisation logistique robuste. Les stratégies de gestion du sang patients (GSP) visent à optimiser les transfusions, mais les données détaillées sur la pratique de transfusions aux urgences restent limitées. Cette étude retrospective vise à évaluer l'utilisation des culots globulaires rouges (CGR) aux urgences à l'aide de deux indicateurs : la proportion de CGR transfusés aux urgences par rapport au nombre total de transfusions hospitalières (CGRu) et le nombre de transfusions annuel ajusté (NTA) pour 1.000 patients des urgences.
Méthodes :
Cette étude rétrospective a analysé les transfusions de CGR aux urgences de janvier 2020 à décembre 2023. Les CGR prescrits aux urgences mais transfusés dans d'autres services ont été exclus. Les niveaux d'urgence des transfusions ont été catégorisés selon la réglementation française : urgences vitales immédiates (UVI), urgences vitales (UV), urgences relatives (UR) et non-urgences (NU). La journée était définie comme allant de 6h à 22h, et la nuit comme allant de 22h à 6h.
Résultats :
Au total, 5 800 unités de GR ont été commandées, dont 5 537 (95 %) ont été transfusées aux urgences chez 2 495 patients uniques. Le CGRu était de 11 % (IC à 95 % : 10-12 %) et le NTA global était de 16,7 [15,6 ; 17,3] unités de globules rouges pour 1 000 patients par an. Les transfusions nocturnes représentaient 2 496 (45 %) de toutes les transfusions, bien que seulement 1 457 (26 %) des commandes aient été passées pendant cette période. Les délais médians de livraison pour l'UVI et l’UV étaient respectivement de 28 [IQR : 16 ; 48] et 29 [IQR : 18 ; 51] minutes.
Discussion :
Cette étude met en évidence l'utilisation importante des CGR aux urgences, avec un taux de CGRu de 11 %, similaire au taux retrouvé dans la littérature. La valeur du NTA relativement élevée de 16,7 unités de globules rouges pour 1 000 patients par an souligne le rôle essentiel des urgences dans la gestion des transfusions, en particulier pour les cas d'UVI et d’UV. Cependant, la variation du NTA d'une année à l'autre laisse entrevoir la possibilité d'optimiser les pratiques transfusionnelles en mettant en œuvre des stratégies de GSP plus cohérentes.
Aucun
Fabien COISY, Florian AJAVON (Nimes), Alberto DI CASTRI, Mélodie LAGARRIGUE, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRANDPIERRE
10:04 - 10:11
#44483 - FC096 Evolution des RCT en lien avec la médecine d'urgence dans les revues de grades SIGAPS A+.
FC096 Evolution des RCT en lien avec la médecine d'urgence dans les revues de grades SIGAPS A+.
Introduction : La Médecine d’Urgence est une spécialité polyvalente, née il y a des centaines d’années, mais qui n’est reconnue sur le plan ordinal en France que depuis 2015. Elle tend à se développer dans tous les domaines y compris celui de la recherche clinique. L’avancée des connaissances en médecine est le reflet d’études publiées dans des revues scientifiques, dont celles avec le plus d’impact sont celles de grade A+ selon le système SIGAPS. L’objectif de ce travail est d’étudier l’évolution de la Médecine d’Urgence en analysant le nombre et les caractéristiques des publications en lien avec cette spécialité dans les grandes revues scientifiques.
Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive. À l’aide d’une équation de recherche ciblée, via le moteur de recherche PubMed, ont été recensés tous les essais contrôlés randomisés (RCT) en lien avec la Médecine d’Urgence dans les revues scientifiques de grade SIGAPS A+ (BMJ, JAMA, Lancet, Nature, NEJM et Science). L’objectif principal est l’analyse de l’évolution du nombre de publications au fil du temps. Les objectifs secondaires sont la description des caractéristiques de ces publications : revue et pays publiant l’étude, nombre de sujets inclus, caractère monocentrique ou connait une croissance 2,83 fois plus importante que le nombre de RCT total dans les mêmes revues. Les pays publiant le plus sont les États-Unis d’Amérique (101), le Royaume-Uni (40), le Canada (32), l’Australie (19), et la France (18). Les principales thématiques abordées sont la pratique préhospitalière, la prise en charge de l’arrêt cardio-respiratoire et la traumatologie, ainsi que différentes spécialités. Le nombre médian de sujets inclus est de 677 par étude. Le nombre médian de citations par publication est de 46 citations. Parmi ces études, 14,8% sont internationales et 69,0% sont multicentriques. Un protocole de recherche a été publié dans 67,4% de ces études. Entre avant et après le 01/01/2000, le nombre de sujets médian a été multiplié par 1,9 ; le nombre médian de citations par 2,0 ; le taux d’études internationales par 10,3 et le taux d‘études multicentriques par 1,5.
Conclusion : Cette étude démontre que le nombre et la qualité des RCT en lien avec la Médecine d’Urgence publiés dans les grandes revues médicales augmentent rapidement au fil du temps, témoignant d’une spécialité en plein essor. Par ailleurs, elle montre la place importante qu’a la France sur la scène internationale des publications en Médecine d’Urgence.
Aucun
Antoine LETZELTER (Clermont-Ferrand), Nicolas PESCHANSKI, Jeannot SCHMIDT, Jean-Baptiste BOUILLON-MINOIS
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC06
09:15 - 10:15
Conférence
S'économiser au quotidien
Profession - Métier, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Laurence ARROUY (PH) (Paris), Catherine CAPLETTE (PH) (Angers)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Pour durer dans ce métier, il faut s'économiser au quotidien. Venez apprendre des experts comment par des techniques simples, nous pourrions nous économiser et gagner en qualité de vie au travail.
09:15 - 09:30
Limiter l'interruption de tache .
Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Optimiser son sommeil.
Romain KEDZIEREWICZ (MD) (Conférencier, Brignoles)
09:45 - 10:00
Changer nos rythmes de travail .
Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris)
10:00 - 10:15
Apprendre à gérer son stress.
Louise GIAUME (Médecin urgentiste) (Conférencier, BSPP)
|
Salle Maillot |
10:00 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
BOX2
10:00 - 12:00
Cluebox : le Box des Urgences
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers :
Marc Antoine BARON (IDE) (Conférencier, Avranches), Clément ROUXEL (Ide) (Conférencier, Dijon)
Imaginez : soignant, médecin, étudiant.... vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le(s) meilleur(s), ne repartez pas les mains vides ! Gagnez vos inscriptions à une prochaine manifestation scientifique SFMU !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
|
Espace Accueil Congrès |
11:00 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM11
11:00 - 12:00
Conférence Médecins - Pour/Contre
Arrêt cardiaque traumatique: pour ou contre la thoracotomie en préhospitalier ?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Traumatologie
Modérateurs :
Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Alice HUTIN (PH) (Paris)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Devrait-on se former à la thoracotomie en pré hospitalier ? Dans cette session nos deux experts débattrons de son intérêt potentiel dans la prise en charge des patients en arrêt cardiaque traumatique
11:00 - 11:20
Pour.
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
11:20 - 11:40
Contre.
Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
11:40 - 12:00
Discussion.
|
Amphi Bleu |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM25
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFR
Urgences vitales : avis croisés
Gastro-entérologie, Imagerie - Radiologie, Traumatologie
Modérateurs :
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille), Gael GHENO (Chef de service) (Annecy)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
La Médecine d'Urgence est une affaire de coopération. Dans cette session les points de vue d'experts en radiologie et en Médecine d'Urgence seront présentés, sur la thématique des urgences vitales.
11:00 - 11:15
Faut-il scanner toutes les douleurs thoraciques ? L'avis du radiologue.
Mathieu LEDERLIN (PUPH) (Conférencier, Rennes)
11:15 - 11:30
Faut-il scanner toutes les douleurs thoraciques ? L'avis de l'urgentiste.
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
11:30 - 11:45
Quoi de neuf dans l'ischémie mésentérique ? L'avis du radiologue.
Maxime RONOT (Professeur de radiologie) (Conférencier, Paris)
11:45 - 12:00
Quoi de neuf dans l'ischémie mésentérique ? L'avis de l'urgentiste.
Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
12:00 - 12:15
Mes techniques pour stabiliser les patients traumatisés sévères instables. Le radiologue: l' embolisation.
Pascal CHABROT (Chef de service) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
12:15 - 12:30
Mes techniques pour stabiliser les patients traumatisés sévères instables. L' urgentiste: ceinture pelvienne, drainage/exsufflation/pleurotomie.
Tristan TISON (PH) (Conférencier, NIMES)
|
Amphi Havane |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC17
11:00 - 12:30
Conférence
Le nouveau-né en détresse
Pédiatrie, Régulation
Modérateurs :
Alexandra MOUROT (Urgences) (Narbonne), Delphine PIERRE (Superviseur) (Orléans)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
Cette session vous donnera des éléments permettant de reconnaitre et traiter différentes détresses du nouveau-né.
11:00 - 11:22
Régulation du per-partum : reconnaître les signes de détresse.
Aurélien LACOUR (ARM) (Conférencier, Châteauroux)
11:22 - 11:44
Urgences du per-partum.
Emeline DELON (infirmière) (Conférencier, Nîmes)
11:44 - 12:06
La réanimation du nouveau né.
Emmanuelle HETUIN (Infirmière) (Conférencier, Rouen)
12:06 - 12:28
Prise en charge psychologique des parents.
|
Salle 241 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC16
11:00 - 12:30
Conférence - Table ronde
Coordonner la crise
Catastrophe SSE CUMP, Innovation et technologie, Pédagogie - Enseignement - Formation
Modérateurs :
Beatrice CLARE (ARM) (Tulle), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur :
Merlin DESCOURS (Coordonnateur, Toulon)
En situation de crise, tout le monde a un rôle à jouer. La préparation et la formation sont des éléments essentiels.
11:00 - 11:15
Préparer la crise : la formation au coeur des enjeux.
Zohrah RALAIDOVY (Responsable CESU 83 - PH) (Conférencier, Toulon)
11:15 - 11:30
Directeur Médical de Crise : rôle, formation & intérêt.
Abdo KHOURY (COORDONNATEUR DESMU) (Conférencier, Besançon)
11:30 - 11:45
Favoriser la coopération interprofessionnelle en situation de crise.
Magali GUERIN (Paramed) (Conférencier, Niort)
11:45 - 12:00
Innovation pour aider à la coordination de crise.
Antoine AUBRION (MEDECIN) (Conférencier, Caen)
12:00 - 12:30
Débat avec l’ensemble des intervenants.
|
Salle 242A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI07
11:00 - 12:00
Session Interactive
J'intube ? J'intube pas ?
Ventilation
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
11:00 - 12:00
J'intube ? J'intube pas ?
Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
|
Salle 242B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM24
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFC
Urgences cardiologiques chez la femme enceinte
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite
Modérateurs :
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Danka TOMASEVIC (Lyon)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Les urgences cardiologiques chez la femme enceinte : un vrai casse tête un réel enjeu, un enjeu double ? Venez écouter les experts dans cette session commune de la SFMU et de la Société Française de Cardiologie.
11:00 - 11:22
Embolie pulmonaire : quel algorithme de prise en charge ?
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
11:22 - 11:44
Quand penser à l’infarctus ?
Stéphane MANZO SILBERMAN (PH) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
Troubles du rythme chez la parturiente.
Raphaël MARTINS (PUPH) (Conférencier, Rennes)
12:06 - 12:28
Cardiomyopathie du peripartum : Prise en charge du préhospitalier jusqu'à l'assistance circulatoire.
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
|
Salle 251 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLS03
11:00 - 12:30
Communications Libres Soignants
U d'Or Soignants
Modérateurs :
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Rouen), Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Chaumont)
11:00 - 11:15
#44036 - CP100 Évaluation de l’efficacité de deux protocoles d’administration standardisée d’antalgiques par l’infirmier organisateur de l’accueil aux urgences.
CP100 Évaluation de l’efficacité de deux protocoles d’administration standardisée d’antalgiques par l’infirmier organisateur de l’accueil aux urgences.
Introduction :
La douleur est le principal motif de consultation aux urgences. L’administration protocolisée d’antalgiques par l’Infirmier Organisateur de l’Accueil (IOA) dès le tri est recommandée pour une prise en charge précoce de la douleur. Aucun consensus n’existe sur les molécules à privilégier dans cette indication. Aux urgences d’un hôpital universitaire, le protocole en vigueur (protocole 1) utilisait paracétamol, antalgiques de palier 2 (codéine ou tramadol) ou titration en morphine intraveineuse (IV) selon l’intensité de la douleur. Une modification de ce protocole a conduit à réduire le nombre de molécules utilisées et à limiter les indications de la voie IV en respectant l’équianalgésie entre les opioïdes. Le nouveau protocole (protocole 2) repose sur le paracétamol, l’oxycodone à dose variable ou la titration morphinique par voie IV selon l’intensité de la douleur. Cette étude vise à comparer l’efficacité de ces deux protocoles.
Matériel et Méthode :
Il s’agit d’une étude observationnelle, prospective et monocentrique, de type avant-après. Le protocole 1 a été appliqué durant la première phase, puis le protocole 2 dans la seconde phase. Les patients adultes consultant aux urgences avec une douleur évaluée par échelle numérique (EN) ≥4/10 ont été inclus. Le critère de jugement principal était la proportion de patients avec une douleur ≤3/10 une heure après l’administration d’antalgiques par l’IOA. Les critères de jugement secondaires incluaient les effets indésirables et la différence de douleur entre H0 et H1.
Résultats :
Entre juin 2023 et janvier 2024, 787 patients ont été inclus. Il n’a pas été observé de différence significative entre les protocoles 1 et 2 sur la proportion de patients avec une douleur ≤3/10 une heure après le tri (24,1 % vs. 29,2 % ; différence 5,1 % ; IC95 % : -1,1-11,3 % ; p=0.105). Toutefois, la médiane de réduction de douleur entre H0 et H1 était plus importante avec le protocole 2 qu’avec le protocole 1 (-2 points vs. -1 point sur l’EN ; différence : 1 point ; IC95 % : 0,29-1,71). Le taux d’effets indésirables était similaire (18,7 % avec le protocole 1 vs. 14,1 % avec le protocole 2 ; différence : 4,6 % ; IC95 % : -0,6-9,9 %).
Conclusion :
Le changement de protocole n’a pas augmenté la proportion de patients ayant une douleur ≤3/10 une heure après l’administration d’antalgiques par l’IOA. Cependant, la diminution de la douleur à H1 était plus marquée avec le protocole 2, sans surcroît d’effets indésirables.
Franck THIEBAUT (Paris 20), Sophie AGUT, Maxime SOEN, Ambre BOMPAS, Sandrine DAUTHEVILLE, Christelle DELHAYE, Judith LEBLANC, Hélène GOULET
11:15 - 11:30
#44169 - CP101 Impact du ratio patients/infirmier dans les services d’urgences sur morbi-mortalité, perceptions des soignants et critères organisationnels : une revue systématique.
CP101 Impact du ratio patients/infirmier dans les services d’urgences sur morbi-mortalité, perceptions des soignants et critères organisationnels : une revue systématique.
CONTEXTE : Les services d’urgences (SU) sont confrontés à une augmentation constante du nombre de patients, ce qui a un impact défavorable sur les patients et la qualité des soins. Il a été observé dans d’autres services de soins que la mise en place de ratios patients/infirmier a des effets positifs sur la qualité des soins et les conditions de travail des soignants.
OBJECTIF : Étudier l’impact des ratios patients/infirmier dans les SU sur la mortalité, la morbidité et d’autres critères organisationnels ou relatifs aux soignants.
MÉTHODES : Cette revue systématique a permis d’identifier les études publiées entre 2004 et 2024 dans les bases de données MEDLINE, Cochrane et CINAHL. Aucune restriction concernant la langue ou le plan expérimental des études n’a été appliquée. La sélection des études a été réalisée par deux évaluateurs indépendants. Le critère d’évaluation principal était la mortalité hospitalière. Les critères secondaires étaient la morbidité et d’autres résultats relatifs aux soignants et organisationnels.
RÉSULTATS : Parmi 2116 publications identifiées, 18 études ont été incluses. La majorité (17/18) étaient des études observationnelles et la dernière était une étude de modélisation. L’impact de différents ratios était étudié. Dans une étude de cohorte évaluant l’impact des admissions durant le week-end sur la mortalité dans 73 SU, l’augmentation du ratio infirmiers/patient, à savoir une augmentation du nombre d’infirmiers par patient, était associée, en analyse multivariée, à une réduction de la mortalité (OR = 0,68 ; IC95 % : 0,49 ; 0,94). Dans les autres études incluses, une augmentation de ce ratio était associée à une diminution des arrêts cardiaques (n=1 étude), des personnes parties sans avoir été vues (n=4), de la durée de séjour (n=2) et à une amélioration des perceptions des infirmiers (n=2). Les résultats étaient contrastés concernant l’amélioration de l’expérience des patients (1 étude avec des résultats concluants / 2), la réduction des erreurs médicamenteuses (1 étude / 2), du temps d’attente avant le traitement (3 études / 4) et du temps d’administration des soins (3 études / 4).
CONCLUSION : Cette revue systématique suggère qu’une augmentation du nombre d’infirmiers par patient est associé à de meilleurs résultats pour les patients et les infirmiers. Pour mieux comprendre les facteurs influençant la qualité des soins, des études futures avec un niveau de preuve élevé sont nécessaires.
Clémence RIVET (Paris), Hélène AMAZOUZ, Matthieu GRATACAP, Youri YORDANOV, Judith LEBLANC
11:30 - 11:45
#44235 - CP102 Réalisation pratique du repérage des violences inter-partenaires aux urgences : une revue systématique.
CP102 Réalisation pratique du repérage des violences inter-partenaires aux urgences : une revue systématique.
Introduction : Les violences inter-partenaires (VIP) sont un sujet de société et de santé publique majeur depuis de nombreuses années. Aux vues des multiples répercussions des VIP, les services d’urgences sont des lieux privilégiés d’accueil et de repérage des victimes. L’objectif principal de cette étude était de recueillir les méthodes de repérage des VIP évaluées aux urgences adultes, afin d’identifier les populations bénéficiaires, les acteurs le réalisant, la temporalité et le lieu, les modes de repérages ainsi que les outils utilisés. Les objectifs secondaires étaient d’identifier les freins et les leviers pour les soignants et les patients concernant le repérage des VIP lors d'une prise en charge aux urgences.
Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une revue systématique de la littérature avec une recherche bibliographique dans onze bases de données : APA PsyArticles, CINAHL Complete, Cochrane, Embase, Google Scholar, Lissa, Open Alex, PubMed et Web of Science, HAL DUMAS et Sudoc pour les articles en anglais et français de 2013 à 2023.
Résultats : Sur 523 articles identifiés, 43 ont été inclus dans l'analyse. 25 (58,1%) étudiaient les méthodes de repérage, 22 (51,2%) les freins et leviers pour les professionnels et 6 (14%) les préférences des patients. La population bénéficiaire du repérage était dans 60% (n=15) sans distinction de genre et 32% (n=8) les femmes spécifiquement. 60% (n=15) ont utilisé des outils validés par le biais de questionnaires écrits (n=10;40%), sur tablette (n=5;20%) ; ou d’entretiens (n=9;36%) réalisés un infirmier principalement (n=13;52%). Les obstacles au repérage des VIP identifiés sont un sentiment d’inconfort (n=10;40%), un manque de temps (n=11;50%), de confidentialité (n=7;31,8%), de connaissances (n=7;31,8%) et de ressources disponibles (n=5;20%). Enfin, les patients interrogés semblent plutôt favorables (n=5;83,3%) à la réalisation d’un repérage lors de leur prise en charge aux urgences.
Conclusion : Cette revue systématique montre une disparité dans les méthodes de repérage et suggère des lacunes dans la littérature pour certains aspects pratiques du repérage des VIP comme le lieu et la temporalité. Cette étude met en lumière une attente des soignants d’être formés, d’avoir des recommandations claires ainsi que des ressources disponibles lors de divulgation positive. Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour fournir le soin approprié, au moment opportun, au bon endroit et avec les compétences adaptées.
Charlotte VERJUX (Paris), Anthony CHAUVIN, Xavier EYER
11:45 - 12:00
#44307 - CP103 Diminution des durées de séjour aux urgences chez les patients gériatriques avec une infirmière en pratique avancée.
CP103 Diminution des durées de séjour aux urgences chez les patients gériatriques avec une infirmière en pratique avancée.
Introduction : Les durées de séjour (DDS) prolongées des patients âgés aux urgences augmente leur morbi-mortalité. L’intervention d’une infirmière en pratique avancée (IPA) en médecine d’urgence dédiée à la prise en charge des patients gériatriques pourrait faciliter les transferts en unité de gériatrie aiguë (UGA) et diminuer leur DDS aux urgences.
Méthodes : Comparaison des taux de transferts directs en UGA à partir des urgences et de leur DDS (entre l’arrivée aux urgences et le transfert en UGA) entre une période expérimentale avec IPA et une période contrôle sans IPA. Pour la période expérimentale (du 12/09 au 18/11/2024), inclusion de tous les patients de plus de 70 ans présents sur un brancard ou hospitalisés en UHCD, nécessitant un transfert en UGA et pris en charge le matin par l’IPA. Pour la période contrôle (du 12/09 au 10/11/2023), inclusion de tous les patients de plus de 70 ans présents sur un brancard ou hospitalisés en UHCD, nécessitant un transfert en UGA. Exclusion des patients sans prise en charge sociale ou ne relevant pas de l’UGA. Les données continues sont présentées sous forme de médianes et d’intervalles interquartiles et ont été comparées avec un test de Wilcoxon. Les données discrètes ont été comparées avec un test du Chi2.
Résultats : Ont été inclus 71 patients en période contrôle et 56 en période expérimentale. Les caractéristiques étaient similaires dans les 2 groupes concernant l’âge (84 [78-89] vs 85.5 [81-92] ans), le sexe (56% vs 54% de femmes), la présence d’un entourage (73% vs 75%), d’aides au domicile (47% vs 54%) et de troubles cognitifs (38% vs 30%). Le taux de patients non autonomes était plus important en période contrôle qu’en période expérimentale (17% vs 9%). Le taux de transfert en UGA directement à partir des urgences était de 70% en période contrôle vs 84% en période expérimentale (P=0,1). Chez ces patients transférés en UGA directement à partir des urgences (UHCD ou couloir), la DDS était de 2 j [1,0-2,9] en période contrôle et de 1 j [0,9-1,6] en période expérimentale (P=0,0003).
Conclusion : La présence d’une IPA en médecine d’urgence a permis de raccourcir les DDS des patients âgés gériatriques hospitalisés le matin dans le couloir ou à l’UHCD. La mesure de l’impact du nouveau métier d’IPA aux urgences nous semble cruciale pour favoriser le déploiement de ces postes et le développement de leurs missions.
Charlotte DARMENDRAIL (paris), Adélia BRAGANÇA, Sarah ADDOU, Arthur BRAGANÇA, Charlotte CHIKITOU, Sarah LE’SEACH, Jean-Paul FONTAINE, Olivier PEYRONY
12:00 - 12:15
#44332 - CP104 Etude pilote contrôlée randomisée des méthodes de repérage des patients à haut risque d’aggravation aux urgences adulte - Quick-TRI.
CP104 Etude pilote contrôlée randomisée des méthodes de repérage des patients à haut risque d’aggravation aux urgences adulte - Quick-TRI.
Introduction : L’accueil et la priorisation des patient aux urgences sont réalisés par l’IOA en utilisant la grille FRENCH. Le repérage et l’orientation des patients à haut risque d’aggravation de sepsis est cependant plus complexe. Dans ce contexte, notre étude visait à évaluer trois méthodes de tri.
Matériel et méthode : Nous avons effectué une étude prospective, contrôlée, randomisée, qui a comparé trois méthodes de tri de repérages des patients à haut risque d’aggravation de sepsis dans le service d’urgence adulte d’un CHU. Nous avons comparé dès l’IOA : la grille FRENCH (standard of care, groupe 1) vs la grille FRENCH + qSOFA (groupe 2) vs la grille FRENCH + qSOFA + mesure du lactate capillaire (groupe 3). Le critère principal d’évaluation était le temps de premier contact médical pour ces patients. Les objectifs secondaires étaient de comparer la mortalité à 30 jours, le recours à un traitement de suppléance et le nombre de jours sans hospitalisation en soins critiques dans les 30 jours suivant l’accueil. Nous avons fait l’hypothèse que la procédure de tri impliquant la grille FRENCH + le qSOFA + le lactate capillaire permettrait de réduire le délai de contact médical vs l’ajout du qSOFA seul à la grille FRENCH et vs grille FRENCH seule. Avec un risque alpha à 0,025 pour tenir compte des 2 comparaisons principales, il a été calculé qu’il était nécessaire d’inclure 110 patients pour les groupes 1 et 2 et 86 patients pour le groupe 3, soit un effectif total requis de 306. Nous avons estimé que le taux de refus de participer à cette étude serait d’environ 10%. Au total, 337 sujets seraient requis (95 pour le groupe 3, 121 pour les groupes 1 et 2). Les patients ont été inclus sur une plage horaire de 12h à 22h, du lundi au vendredi.
Résultats : De septembre 2023 à novembre 2024, nous avons inclus 337 patients à haut risque d’aggravation de sepsis. Les informations de suivi ont été recueillies jusqu’à 30 jours après l’inclusion aux urgences. La fin des inclusions étant novembre 2024, nous ne disposons donc pas à ce jour de résultats. Néanmoins, ceux-ci seront disponibles à l’occasion du congrès Urgences 2025 et donc susceptibles d’être présentés.
Conclusion : Si nous démontrons l’intérêt de la mesure du lactate en délocalisé en combinaison avec le qSOFA et la grille FRENCH pour identifier les patients à risque d’aggravation de sepsis, ceci nous permettrait d’envisager une étude multicentrique pour évaluer cette stratégie de repérage précoce.
Geoffrey GALOPIN (Dijon), Clément ROUXEL
12:15 - 12:30
#44477 - CP105 Double-évaluation de l'intensité de la douleur par auto et hétéro-évaluation, non protocolisée, en service d'accueil d'urgences: prévalence et étude cas-témoins.
CP105 Double-évaluation de l'intensité de la douleur par auto et hétéro-évaluation, non protocolisée, en service d'accueil d'urgences: prévalence et étude cas-témoins.
Introduction : Dans les Services d’Urgences (SU), nous observons des pratiques non recommandées de double-évaluation de l’intensité de la douleur chez les adultes vigiles et sans troubles neurocognitifs (TNC). L’Échelle Numérique (EN), en effet, est parfois complétée par une hétéro-évaluation selon Algoplus®, ce qui est à risque d’oligoanalgésie par sous-évaluation de la douleur. Cette étude s’intéresse à la prévalence de cette double-évaluation; à évaluer les facteurs qui lui sont associés; et à étudier la concordance des intensités en cas de double-évaluation, telle que EN ≥ 3 et Algoplus ≥ 2 ou EN < 3 et Algoplus <2.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude monocentrique rétrospective, cas-témoin, d’octobre à décembre 2023 dans un service d’urgence de la région lyonnaise. Nous avons inclus l’ensemble des patients « double-évalués » (population cas) et les avons comparés à un échantillon tiré au sort de patients uni-évalués par EN (témoins), selon un ratio 3 :1. Une analyse par régression logistique uni-puis multivariée avait pour but d’identifier les facteurs associés à une double-évaluation.
Résultats : Sur 7034 patients évalués par EN, 49 patients entre 19 et 92 ans ont été « double-évalués » par Algoplus® (0,7%) et ont été comparés à 170 patients uni-évalués. Nous avons observé, dans le groupe « double-évalué », une durée moyenne de séjour significativement supérieure, comparativement au groupe uni-évalué (respectivement 12,8 ± 12h vs 8,2 ± 6,8 ; p=0,01) et une douleur plus sévère (EN respectivement à 7,5 ± 3 vs 4 ± 3,2 ; p < 0,001). Les analyses multivariées ont montré un sur-risque de co-évaluation par Algoplus® à 1,76 [1,27 – 2,44] (p < 0.001) toutes les 4h, et à 1,89 [1,19 – 2,99] (p = 0,006) à chaque fois que l’intensité augmentait de 2 points d’EN. Le recours à la double-évaluation chez les patients avec une maladie psychiatrique était significativement augmentée (43% vs 20%) avec un sur-risque de 7,65 [1,73 – 33,7] (p = 0,007). Nous avons observé 70% de co-évaluations discordantes, toutes à type de sous-évaluation (EN ≥ 3 et Algoplus <2).
Conclusion : Cette étude met en lumière une sous-évaluation par double-évaluation. Elle confirme l’hypothèse d’un sur-risque significatif lié à des facteurs patient, comme les antécédents psychiatriques. L’impact des facteurs soignants, ou d’une autre échelle d’hétéro-évaluation, disponible chez le moins de 65 ans comme la Behaviour Observation Scale 3, méritent d’être étudiés.
Audrey DÉPIT (LYON), Bénédicte CLÉMENT, Pierre PRADAT, Élise PRUDHOMME, Romain HERNU, Virginie-Eve LVOVSCHI
|
Salle 252A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW03bis
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Interventionnel : principaux blocs nerveux en Médecine d'Urgence. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne)
Comprendre, observer et aborder sous écho les principaux blocs nerveux en Médecine d' Urgence.
Venez découvrir l'anesthésie locorégionale échoguidée lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision et la sécurité de vos injections anesthésiques. Nous vous guiderons à travers des démonstrations pratiques et des conseils clés pour vous aider à maîtriser cette technique innovante, qui a largement démontrée dans son utilité aux urgences et en Smur. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences et de rejoindre une communauté de professionnels passionnés de cette technique avancée. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
|
Salle 252B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW04bis
11:00 - 12:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo vasculaire. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
L'exploration des vaissaux comme si vous y étiez... Et pas de chichi entre veines et artères !
Qui le vendredi soir après 17h00 n'a pas vu arriver un patient pour suspicion de TVP ? Venez donc découvrir la compression 4 points lors d'un atelier passionnant et interactif. Vous y apprendrez comment utiliser l'échographie pour améliorer la précision de vos diagnostics.
Cette technique est rapide, fiable et d'apprentissage facile. De plus, sur l'incontournable carotide vous pourrez vous initier aux techniques Doppler couleur et pulsé et en comprendrer les principes. Ne manquez pas cette occasion de perfectionner vos compétences. Inscrivez-vous dès maintenant pour réserver votre place !
|
Salle 253 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM41
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session Board Management et leadership
Nous sommes tous des managers
Management, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Bénédicte DOUAY (Médecin) (Paris), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur :
Mathieu OBERLIN (Coordonnateur, Selestat)
Le management, c'est uniquement le chef et c'est tout. Peut être que non ! Le board management et leadership va vous donner les clés pour améliorer vos compétences en management et gagner en efficacité.
11:00 - 11:22
Pourquoi c'est lui/elle le chef de service ?
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
11:22 - 11:44
Cette réunion est inutile !
Olivier GANANSIA (Chef de service) (Conférencier, Paris)
11:44 - 12:06
La nouvelle génération ne veut plus s'engager ?!
Marion DOUPLAT (Médecin) (Conférencier, Lyon)
12:06 - 12:28
Crier ou communiquer ?
Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
|
Salle 342A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 24
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Faire bouger l’équipe. Les mots pour manipuler les gens
NEW, Communication, Management
Coordonnateur :
Caroline MERDINGER-RUMPLER (Coordonnateur, Strasbourg)
Conférenciers :
Celia LEMAIRE (Professeure des Universités) (Conférencier, Lyon), Caroline MERDINGER-RUMPLER (Maître de conférences) (Conférencier, Strasbourg)
Définir les rôles et compétences d’un leader-manager d’équipe
Adapter son style de leadership à la situation
Identifier les leviers d’engagement de l’équipe
|
Salle 342B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 12 B
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Réanimation du nouveau-né en salle de naissance et aspects particuliers d’une prise en charge lors d’une naissance au domicile
Pédiatrie
Coordonnateur :
Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers :
Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Guillaume ESCOURROU (Praticien hospitalier néonatalogie) (Conférencier, Clamart), Anissa TURQUI-LEMOUCHI (Praticien hospitalier) (Conférencier, Bobigny)
Décrire l’accueil et la prise en charge d’un nouveau-né à la naissance (Algorithme ILCOR 2021) et les particularités lors d’une naissance inopinée hors maternité. Connaître et préparer le matériel nécessaire à l’accueil du nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Savoir évaluer l’état du nouveau-né à la naissance. Prise en charge optimale, décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l’équipe dans cette prise en charge
|
Salle 343 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC01
11:00 - 12:30
Conférence
Optimisation de la gestion de la douleur
Douleur - Analgésie, Pédiatrie
Modérateurs :
Benjamin CHEVALLIER (Médecin) (Paris), Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Nice)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cette session explore l'optimisation de la gestion de la douleur, de son évaluation clinique aux approches pharmacologiques et non pharmacologiques. Un focus particulier est porté sur la prise en charge de la douleur en pédiatrie.
11:00 - 11:22
Évaluation Clinique de la Douleur : outils et méthodes .
Charles GRÉGOIRE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
11:22 - 11:44
Approches pharmacologiques dans la gestion de la douleur .
Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
11:44 - 12:06
Intégration des approches non pharmacologiques.
Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Gestion de la douleur en urgence pédiatrique .
Anne CAVAU (PH) (Conférencier, Paris)
|
Salle 351 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC13
11:00 - 12:00
Flash communications
Organisation des structures des Urgences 1
Organisation Services d'Urgences
Modérateur :
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Bordeaux)
11:00 - 11:07
#44047 - FC097 Étude cas-témoin sur l’impact du protocole de délégation de prescription de radiographies par les IOA sur la durée de séjour aux urgences pour les traumatismes simples de membre.
FC097 Étude cas-témoin sur l’impact du protocole de délégation de prescription de radiographies par les IOA sur la durée de séjour aux urgences pour les traumatismes simples de membre.
Introduction : Les protocoles de délégation ou de coopération médecin-infirmiers font l’objet d’avancées importantes ces dernières années. En France, 35 protocoles nationaux sont autorisés en établissement de santé entre médecin et infirmier et 296 ont été référencé au niveau local avant 2020. Le protocole de coopération nationale de délégation de prescription de radiographie a été validé en 2020 au CHD Vendée. La formation a été conçu selon l’arrêté du 29 novembre 2019. Elle a débuté le 15 février 2022, s’adressant à 144 IOA de 3 centres du CHD Vendée : La Roche Sur Yon, Luçon et Montaigu. Cette étude s’intéresse à l’impact sur la durée de séjour du protocole national « Evaluation du bilan radiologique requis et sa demande anticipée par l'infirmier ou l'infirmière organisateur de l'accueil (IOA), en lieu et place du médecin, pour les patients se présentant avec un traumatisme de membre dans un service d'urgences » dans ces trois centres.
Materiel et méthode : Etude cas-témoin multicentrique en deux phases entre décembre 2022 à janvier 2023 et octobre à novembre 2023 dans les trois sites du Centre Hospitalier de Vendée. Les patients éligibles à l’étude étaient les patients de 16 à 55 ans inclus se présentant aux urgences entre 8h et minuit (horaire d’ouverture du circuit court traumatologique des urgences) pour un traumatisme isolé de membre. Après identification des variables d’intérêt pouvant influencer les temps de prise en charge, un modèle de régression linéaire multivarié a été développé.
Résultats : 1019 patients ont été inclus sur deux périodes du 1er décembre 2022 au 31 janvier 202 et du 1er octobre 2023 au 30 novembre 2023. Entre les patients ayant une radiographie prescrite par un médecin et ceux par le protocole de délégation de prescription, on a observé une augmentation significative du temps de passage de 29 ±10min en régression logistique multivariée. La même analyse de régression linéaire a été utilisée sur le temps de prise en charge par le médecin jusqu’à la sortie du patient. La prescription anticipée est associée à une diminution de 29±10 minutes du délai entre premier contact médical et sortie, en tenant compte des autres variables influençant ce délai.
Conclusion : La prescription anticipée de radiographie ne semble pas avoir d'impact positif sur la durée totale de passage aux urgences des patients. En revanche, un gain de temps secondaire pour le médecin semble observé.
Aucun
Baptiste LOUIS (Nantes), Crystal MASTRORILLI, Laetitia DUVAL, Valérie DEBIERRE-NICOLLE, Francois BRAU, Eric BATARD
11:07 - 11:14
#44126 - FC098 Les patients ont-ils connaissance du coût de leur passage aux Urgences ?
FC098 Les patients ont-ils connaissance du coût de leur passage aux Urgences ?
Introduction : L’augmentation des dépenses de santé en France est un des enjeux majeurs du système de santé et concerne notamment les services d’Urgence, maillon central dans la régulation de l’offre de soins non programmée. Par ailleurs, l'implication des patients dans les décisions stratégiques en santé est appelée à être renforcée. Dans ce contexte, l’objectif de notre travail est d’étudier la connaissance, par les patients, du coût de leur consultation aux Urgences.
Méthode : Il s’agit d’une étude réalisée sur la période de mars à juin 2024 dans deux services d’Urgence de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Ce travail a consisté en une enquête d’estimation, par les patients ambulatoires, du coût total de leur passage aux Urgences. Cette estimation a été comparée au coût réel facturé à l'Assurance Maladie.
Résultats : Au total, 203 patients ont été inclus, âgés de 46 ± 21 ans, avec un sex-ratio de 1,1. La majorité des patients a consulté en journée (n = 152, soit 75 %) avec une durée moyenne de séjour de 183 ± 179 min. L'estimation du coût du passage aux Urgences par le patient s’élevait à 119 ± 53 euros, sous-estimant le coût réel avec un écart de 44 ± 42 euros. En acceptant une marge d’erreur d’estimation de ± 25 %, seuls 43 patients (21 %) avaient une estimation correcte du coût de leur consultation. Une grande majorité des patients (n = 186, soit 92 %) affirmait ne jamais avoir été informée du coût d'un passage aux Urgences. Après information du coût réel, 114 patients (56 %) déclaraient que ce coût leur paraissait justifié et 151 patients (74 %) révélaient être intéressés par cette information.
Conclusion : Ces résultats objectivent une méconnaissance des usagers sur le coût de leur passage aux Urgences. Apporter une meilleure information aux patients concernant les coûts associés à leur consommation de soins médicaux est probablement un axe d’amélioration à même de renforcer l’implication des usagers dans le pilotage des politiques de santé.
Aucun
Nicolas CHOULET (Lyon), Sylvain TRICHARD, Sylvie GOUTTE, Laurence CAILLE, Bénédicte CLEMENT, Romain HERNU
11:14 - 11:21
#44317 - FC099 Comparaison du Taux d’Accueil et du score CEDOCS pour évaluer la surcharge dans les Services d’Accueil des Urgences au sein d’un même département.
FC099 Comparaison du Taux d’Accueil et du score CEDOCS pour évaluer la surcharge dans les Services d’Accueil des Urgences au sein d’un même département.
Introduction : La surcharge des services d’accueil des urgences (SAU) est une problématique internationale augmentant la morbi-mortalité des patients et diminuant la qualité de vie au travail. Elle peut être mesurée par des indicateurs de tension indépendants (ITI) ou par des scores. Les ITI sont simples et utilisables partout, mais leurs seuils dépendent de l’activité du SAU et ne permettent pas de graduer la surcharge. Les scores permettent une évaluation graduée indépendante, mais ont été conçus pour des SAU ayant des activités différentes de celles des SAU français. Le Taux d’Accueil (TA), est un ITI qui semblerait avoir un seuil indépendant de l’activité du SAU. Le score CEDOCS semble adapté pour l’activité des SAU français. Très peu d’études ont évalué le TA ou le score CEDOCS et aucune étude ne les a comparés. Cette étude a pour objectif de comparer le TA et le score CEDOCS dans des SAU ayant des activités différentes.
Matériel et Méthodes : Étude prospective multicentrique réalisée du 15 au 28 mai 2023 dans un hôpital universitaire et deux hôpitaux périphériques. Le recueil de données était réalisé biquotidiennement entre 9h00 et 10h00 puis entre 17h00 et 18h00. Ces données incluaient : nombre de patients présents, patients critiques, patients non vus, plus longue durée de séjour, et le ressenti de charge de travail (RCT) par le personnel de soins sur une échelle de 1 à 6. Les corrélations entre TA, score CEDOCS et RCT ont été analysées avec le coefficient de Spearman. Une comparaison a été réalisée par une transformation Z de Fisher. Les analyses ont aussi évalué les corrélations par type de SAU (Universitaire ou périphérique) et par moment de la journée (matin ou soir). Une classification du TA par niveau de surcharge a été définie comme : faible (< 33ᵉ centile), modéré (33ᵉ–66ᵉ centile), et élevé (> 66ᵉ centile).
Résultats : Le Taux d’Accueil (TA) a une corrélation plus importante avec le RCT (Rs = 0,744 p<0,05), que le score CEDOCS (Rs = 0,471 p<0,05) de manière significative (p<0,01). Les résultats sont identiques lors de l’évaluation par type et par moment de la journée. Le TA a été catégorisé en trois niveaux : faible (< 20%), modéré (20–30 %), élevé (> 30 %)
Conclusion : Le TA est un indicateur fiable, reproductible, et adapté à l’évaluation de la surcharge des SAU ayant des activités différentes. Des études seront nécessaires pour valider ces résultats et établir une évaluation graduée de la surcharge pour le TA.
Aucun
Jonathan HAMAIDE, Frédéric PARIS (Tours), Vincent GARROUSTE
11:21 - 11:28
#44352 - FC100 Admission directe en HAD depuis le SAU ou UHCD : description des patients.
FC100 Admission directe en HAD depuis le SAU ou UHCD : description des patients.
Introduction
L'hospitalisation à domicile (HAD) est une alternative utile à l'hospitalisation conventionnelle, favorisant la continuité des soins et l'adaptation aux besoins spécifiques des patients. Toutefois, les caractéristiques des patients orientés en HAD depuis les urgences (SAU) ou l'Unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) restent mal documentées.
Objectif
Cette étude vise à décrire les caractéristiques démographiques et cliniques des patients bénéficiant d'une admission directe en HAD et à comparer les profils en fonction de leur unité de prise en charge (SAU ou UHCD).
Méthodologie
Étude rétrospective monocentrique observationnelle menée sur une période en novembre 2023 et novembre 2024 auprès de 98 patients orientés directement en HAD en provenance de l'du SAU ou de l'UHCD. Une analyse univariée a été réalisée à l'aide des test de Mann-Whitney ou de Fisher pour évaluer les différences entre les groupes selon leur provenance (urgences ou UHCD).
Résultats
Au total 98 patients ont été inclus. L'âge médian était de 83 ans, 62% de femmes, 44% en vivant en EHPAD. L'âge médian était significativement plus bas chez les patients provenant du SAU (78,5 ans [68,5 ; 83,8]) que chez ceux de l'UHCD (86,0 ans [75,0 ; 93,0]) (p = 0,017). La répartition des sexes n'était pas significative (50 % femmes au SAU vs 67 % à l'UHCD, p = 0,13). Les patients provenant de l'UHCD étaient plus souvent originaires des EHPAD (27 % vs 49 %). Les motifs d'orientation variaient significativement entre les deux groupes : soins palliatifs (23 % SAU vs 56 % UHCD, p < 0,01) et traitements intraveineux (50 % SAU vs 17 % UHCD).
Conclusion
Cette analyse révèle des différences significatives dans les profils des patients orientés en HAD selon leur prise en charge. Les patients des urgences sont plus jeunes, résident davantage à domicile, et nécessitent fréquemment des traitements aigus (comme les perfusions intraveineuses), tandis que ceux de l'UHCD présentent des besoins complexes, notamment en soins palliatifs. Une analyse en cours évalue la survie à 1 mois et le taux de reconsultation au SAU dans ce délai, afin de fournir des informations complémentaires sur l'efficacité et les limites de cette orientation en HAD.
aucun
Alain-Gil MPELA (Melun), Yousra GUETARI, Morsi ELLOUZ, Roger KADJI, Fabien LY, Chloé GODOFFE, François DOLVECK
11:28 - 11:35
#44363 - FC101 La réorientation à l'accueil des urgences éduque un bassin de santé à l'utilisation approprié des urgences.
FC101 La réorientation à l'accueil des urgences éduque un bassin de santé à l'utilisation approprié des urgences.
Introduction : La réorientation des patients auto-référés aux urgences est une pratique courante et sécuritaire pour les patients. Le logiciel Logibec est utilisé aux urgences depuis 2020. Dans cette période de crise démographique médicale, les patients réorientés peuvent-ils être éduqué pour leurs prochain problème de santé ? la filière de réorientation Logibec peut-il permettre aux patients n’ayant pas de médecin traitant d’en trouver un ?
Méthodologie : Étude prospective, observationnelle, descriptive, monocentrique, au service d’accueil des urgences d’un centre hospitalier général entre le 01/10/2023 et le 29/02/2024. Sont inclus les patients réorientés n’ayant pas de médecin traitant. Les patients sont suivis pendant 6 mois après leurs réorientations. On analyse leurs besoins de santé et de leurs stratégies d’accès au système de santé sur 6 mois. Les patients sont comparés à un groupe témoin identique de patients du même bassin de population n’ayant pas été réorienté et n’ayant pas de médecin traitant. Le critère principal de jugement est avoir un médecin traitant à 6 mois.
Résultats : Observation d’un taux de 11,11% de déclaration médecin traitant après un rendez-vous Logibec. Odd ratio à 2,83 (IC0,77-10,48) ne nous permettant pas de conclure sur l’efficacité du Logibec à aider à trouver un médecin traitant. Toutefois, en incluant tous les patients réorientés ayant trouvé un médecin traitant, l’Odd ratio est de 8,5 (IC2,85-25,39).
60% des patients ont manifesté des besoins de consultations médicales dans les 6 mois qui ont suivi la réorientation. La majorité avaient des besoins médicaux d’ordre musculosquelettiques ou ORL. Peu d’entre eux se sont rendus de nouveau aux urgences. Ils ont préféré se tourner vers les médecins généralistes, les médecins spécialistes et le conseil en pharmacie.
Conclusion : Notre étude n’a pas permis de définir si le Logibec est une aide à la déclaration de médecin traitant. Elle a permis de démontrer que la réorientation permet l’éducation d’un bassin de population vis-à-vis de sa prise en charge médicale. La réorientation améliore probablement la littératie en santé. Une étude complémentaire avec un plus grand nombre de sujets serait nécessaire.
j'ai aidé à importer le logiciel logibec en France mais n'ai pas touché d'argent.
Ophélie CHAMBROT (Angoulême), Jean Baptiste BARON, Amandine BOUNE, Thomas DA DALT, Martin RAVEL, Gilles MOALIC
11:35 - 11:42
#44394 - FC102 Parcours de soins aux urgences : modélisation d’un nouveau mode de gestion des flux de patients.
FC102 Parcours de soins aux urgences : modélisation d’un nouveau mode de gestion des flux de patients.
Introduction : Cette étude de modélisation vise à mesurer la réduction du délai entre l’admission aux urgences et l’examen par le médecin selon un nouveau mode d’organisation. L’objectif est d’améliorer la sécurité et la qualité de la prise en charge dans un contexte contraignant d’augmentation d’activité et de tension sur les ressources.
Matériel : séquences de flux de patients admis aux urgences et modélisation Python.
Méthode : Suivi du temps d’attente entre l’évaluation par l’infirmier organisateur de l’accueil (IOA) et l’examen par le médecin. Notre méthode compare deux organisations à ressources médicales équivalentes soit 1 médecin pour des flux d’environ 40 patients.
Dans L’organisation actuelle, le médecin passe continuellement d’un box à l’autre. Le patient libère son box de consultation uniquement lorsqu’il est considéré comme « sortant » créant une zone d’attente après l’évaluation par l’IOA.
Dans la nouvelle organisation, le patient libère le box de consultation pour le patient suivant directement après l'examen du médecin, puis il est installé dans une zone de surveillance ou d’exploration où un infirmier assure le suivi des dossiers et coordonne la sortie auprès du médecin.
Résultats : cf. tableau 1
Conclusion : le modèle proposé permet de réduire le délai entre l’évaluation par l’IOA et l’examen médical. Pour des flux de 38 à 43 patients par jour, il permet en moyenne de gagner 90% de temps avant d’être installé dans un box et 18% de temps avant de voir un médecin.
Bahram Chaybany : Aucun.
Capucine Philippot : Consultante senior auprès d'un cabinet de conseil en santé.
Maeva Berthelin : Manager auprès d'un cabinet de conseil en santé.
Bahram CHAYBANY (Lille), Capucine PHILIPPOT, Maeva BERTHELIN
11:42 - 11:49
#44495 - FC103 Impact des Dossiers Médicaux Informatisés sur la Qualité des Certificats Médicaux Initiaux : Une Étude Comparative.
FC103 Impact des Dossiers Médicaux Informatisés sur la Qualité des Certificats Médicaux Initiaux : Une Étude Comparative.
Introduction
L'évolution technologique dans le domaine de la santé a entraîné une informatisation croissante des processus médicaux, y compris la génération de certificats médicaux initiaux (CMI). Cette étude vise à comparer l'efficacité, la qualité et la satisfaction des utilisateurs dans la création de CMI avant et après la mise en place de dossiers médicaux informatisés (DMI).
Objectif
L'objectif de cette étude est de comparer la qualité de rédaction des CMI informatisés par rapport à ceux rédigés avant l'informatisation, en termes de conformité des critères recueillis aux recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS).
Méthodes
Nous avons mené une étude comparative rétrospective visant à analyser les CMI rédigés par les médecins aux urgences en comparant le modèle manuscrit utilisé de 2020 à 2022 au modèle informatisé mis en place à partir de 2023.
Résultats
Inclusion de 320 CMI dont 70 étaient informatisés. Les résultats montrent que les CMI informatisés surpassent les modèles manuscrits sur plusieurs aspects clés. Ils se distinguent par une meilleure précision des informations administratives, notamment la date (p = 0,045), l’heure de l’examen (p < 10-3), et la mention du numéro d’identité nationale (p = 0,05). Concernant la description des lésions, des améliorations significatives sont observées pour la localisation anatomique (p = 0,012), la forme (p = 0,028), la couleur (p = 0,05), et l’inventaire détaillé des lésions (p < 10-3), bien que la description des dimensions reste inchangée (p = 0,63).
Par ailleurs, les CMI informatisés intègrent mieux les antécédents des patients (p < 10-3) et précisent davantage la durée de l’incapacité totale temporaire (ITT) (p < 10-3). En revanche, aucune différence significative n’a été relevée pour la précision des états psychologiques (p = 0,54) ou les examens complémentaires (p = 0,25).
Conclusion
Les DMI ont amélioré la qualité des CMI, notamment en termes de précision administrative. Cependant, aucune différence significative n’a été observée pour certains aspects. Ces résultats soulignent la nécessité de formations certifiées pour les professionnels de santé afin d'assurer une utilisation optimale des DMI dans la rédaction des CMI à l'avenir.
aucun
Jihen SABAI (TUNISIA, Tunisie), Hanen GHAZALI, Jihene JELLALI, Akeri SARRA, Raja FADHEL, Sami SOUISSI
11:49 - 11:56
#44504 - FC104 Utilisation des outils numériques dans les structures d'urgence.
FC104 Utilisation des outils numériques dans les structures d'urgence.
Introduction : À l’ère de l’informatisation, les outils numériques ont une place prépondérante dans de nombreux aspects du quotidien. L’objectif principal de cette étude est de réaliser un panorama des logiciels utilisés dans les structures d’urgence, et l’un des objectifs secondaires est d’étudier leur facilité d’utilisation.
Méthodologie : Il s’agit d’une étude observationnelle quantitative, transversale, prospective, multicentrique menée dans les Hauts-de-France, par l’intermédiaire d’un questionnaire ciblant tous les métiers des structures d’urgence hospitalière. Le critère de jugement principal était le nombre de citations du logiciel ; le critère de jugement secondaire était la facilité d’utilisation en se basant sur une échelle de Likert.
Résultats : Au total, 114 réponses ont été incluses entre le 19/09/2023 et le 19/01/2024, recensant 70 logiciels différents (dont 37 ; 52,9% à Amiens), avec principalement des dossiers patients informatisés (DPI) utilisés aux urgences : ResUrgences (n = 45 ; 50,6%) et DxCare (n = 28 ; 31,5%). La facilité d’utilisation de ResUrgences (DPI spécifique aux urgences ; 4,07 ± 0,78) est significativement meilleure (p = 0,02) que DxCare (DPI généraliste ; 3,54 ± 1,17) dans les Hauts-de-France, principalement à Amiens.
Discussion : Les résultats ne sont pas généralisables en-dehors de notre champ d’étude en raison d’un biais de recrutement et de la subjectivité de la réponse via un questionnaire. La supériorité de ResUrgences par rapport à DxCare en termes de facilité d’utilisation s’explique probablement par l’intégration et la prise en compte dans le paramétrage du DPI spécifique des contraintes inhérentes aux structures d’urgence, permettant une meilleure vue d’ensemble des éléments pertinents d’un dossier, et une meilleure gestion de flux. Une étude basée sur une méthode plus robuste et plus objective permettrait de confirmer ou d’infirmer notre résultat.
Conclusion : Les outils numériques recensés sont nombreux et hétérogènes. Dans les Hauts-de-France et principalement à Amiens, l’utilisation d’un DPI spécifique aux urgences semble être plus pertinente qu’un DPI généraliste.
aucun
Camille FUBERT (Amiens), Emilien ARNAUD, Christine AMMIRATI, Yoann ZERBIB, Mathieu RAVELLO, Daniel Aiham GHAZALI
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC14
11:00 - 12:00
Flash communications
Organisation des structures des Urgences 2
Organisation Services d'Urgences
Modérateur :
Sonja CURAC (Urgentiste) (Bruxelles, Belgique)
11:00 - 11:07
#43855 - FC105 Impact d’évènements sportifs, culturels et sociaux, sur les admissions aux urgences : une étude multicentrique, rétrospective.
FC105 Impact d’évènements sportifs, culturels et sociaux, sur les admissions aux urgences : une étude multicentrique, rétrospective.
Contexte: La tension dans les services d’ urgence (SU) est un problème mondial, et représente un enjeu de santé public majeur. Des facteurs de fluctuations des admissions, comme la météo ou le trafic routier, ont déjà été mis en évidence. L'objectif de cette étude était de déterminer l’impact d’évènements nationaux et locaux, sur la fréquentation des SU.
Méthode: Nous avons réalisé une étude rétrospective des entrées quotidiennes de deux services d’urgence français (Metz et Thionville), du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2019, et évalué l’impact d’évènements sportifs, culturels et sociaux, sur le nombre d’admissions quotidiennes, via une régression logistique.
Résultats: 998 journées avec évènements ont été enregistrées, soit 27.3% des journées de la période d’étude. Hors événement (jour même, veille ou lendemain d’évènement), la moyenne d’admissions par jour était de 182 patients (SD± 36) à Metz et 165 (SD± 24) à Thionville, contre 190 (SD± 41 ; OR 1.25 ; 95% CI: [1.10-1.41] ; p<0.001) à Metz le jour d’évènements, et respectivement 191 (SD± 39 ; OR 1.32 ; 95% CI : [1.13-1.53] ; p<0.001) à Metz et 170 (SD±25 ; OR 1.29 ; 95% CI: [1.11-1.51] ; p=0.001) à Thionville, les lendemains d’ évènements. La moyenne des admissions était notamment impactée par les évènements footballistiques, le jour même, à Metz : 189 (SD± 41 ; OR: 1.40; 95% CI:[1.15-1.70] ; p<0.001), mais aussi le lendemain à Metz, comme à Thionville : respectivement : 190 (SD ± 40 ; OR: 1.38; 95% CI : [1.11-1.72] ; p= 0.004) et 172 (SD± 26 ; OR: 1.43; 95% CI: [1.15-1.78] ; p= 0.001). On notait aussi une influence des mouvements sociaux à Metz le jour même : 194 (SD± 46 ; OR: 1.43; 95% CI: [1.11-1.86] ; p= 0.007) et le lendemain : 194 (SD± 41 ; OR: 1.63; 95% CI: [1.16-2.31] ; p= 0.005). Enfin, on a relevé un impact significatif des fêtes nationales et jours fériés, au lendemain de leur survenue, à sur les admissions du SU de Thionville : 172 (SD±24 ; OR:1.58; 95%CI: [1.02-2.44] ; p=0.041).
Conclusion: La survenue d’évènements sportifs, culturels ou sociaux, est associée à une hausse des consultations aux urgences, le jour même, et le lendemain. Les évènements relevés participent à un surplus d’activité aux urgences, et à leur potentiel engorgement. Les évènements footballistiques et les manifestations sociales semblent être les plus influents.
Aucun
Laure ABENSUR VUILLAUME (Metz), Mélissa FRITSCH
11:07 - 11:14
#44106 - FC106 Retour sur l’application URG Dijon : analyse de l’expérience utilisateur.
FC106 Retour sur l’application URG Dijon : analyse de l’expérience utilisateur.
Introduction : L’application mobile URG Dijon regroupe plus de 120 protocoles validés par notre DUMU, conçue pour améliorer l’accessibilité et l’adhésion aux protocoles standardisés. Nous avons souhaité évaluer son expérience utilisateur.
Méthodologie : Une enquête a été réalisée de 01/2024 à 12/2024 auprès des utilisateurs. Les données quantitatives (facilité d’utilisation, préférences) et qualitatives ont été recueillies via un questionnaire. Les données d’utilisation de la plateforme ont permis une analyse des comportements, des écrans consultés et de la répartition géographique. Une évaluation comparative a été menée entre l’application et les supports papier, informatiques et livres de référence. Les réponses ont été analysées à l’aide de tests binomiaux, en comparant les proportions d’utilisateurs considérant l’application comme plus efficace/rapide à une hypothèse de neutralité (50 %). Pour garantir la pertinence des résultats, nous avons ajusté l’analyse en considérant une différence d’effet plus importante (Delta = 30 %), qui a montré que 90 à 110 réponses suffisent pour atteindre une puissance statistique de 80 % et un seuil de signification de 5 %. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide de Python 3.8, environnement Jupyter Notebook.
Résultats : Le retour de 138 utilisateurs a été analysé, dont 53 % des répondants médecins, 27 % internes, et 9 % infirmiers. L’application a atteint 4.400 utilisateurs en décembre 2024. L’application est utilisée dans plusieurs pays, notamment la France (85%), l’Algérie (3,5%), le Maroc(1,9%), la Tunisie (1%) et les États-Unis (0,8%). L'écran “Protocoles" a été la fonctionnalité la plus consultée 45.600 fois. La note moyenne de facilité d’utilisation est de 4,1/5, avec 79 % des utilisateurs préférant l’application aux protocoles papier. 85 % des répondants rapportent une prise de décision améliorée, de meilleurs résultats pour les patients et une communication renforcée avec l’équipe. Par rapport aux protocoles papier : 72% des utilisateurs (106/138, p < 0.001) ont estimé que l’application était plus efficace . Par rapport aux systèmes informatiques :79 % des utilisateurs (109/138, p < 0.001) ont jugé l’application plus rapide. Par rapport aux livres de référence :80% des utilisateurs (111/138, p < 0.001) ont trouvé l’application globalement plus efficace.
Conclusion : L’application URG Dijon semble rendre les protocoles accessibles, en optimisant l’efficacité des prises de décision.
Aucun
Ilinca-Maria ROMOCEA (Dijon), Cristian TEREC, Patrick RAY, Giedrius MATAS
11:14 - 11:21
#44129 - FC107 ANALYSE DE LA RECUPERATION DE LA DETTE DE SOMMEIL EN REPOS DE GARDE DE NUIT CHEZ LES MEDECINS URGENTISTES FRANCAIS.
FC107 ANALYSE DE LA RECUPERATION DE LA DETTE DE SOMMEIL EN REPOS DE GARDE DE NUIT CHEZ LES MEDECINS URGENTISTES FRANCAIS.
Introduction : Le travail de nuit expose les médecins urgentistes à une privation de sommeil ayant des répercussion négatives sur la santé. Cette étude analyse les stratégies de récupération de la dette de sommeil en repos de garde de nuit chez ces professionnels.
Matériel et méthodes : Nous avons mené une évaluation des pratiques professionnelles via un auto-questionnaire diffusé aux médecins urgentistes. Le score de l’échelle de somnolence de Epworth (score ESS) a été utilisé pour évaluer la somnolence diurne excessive (ESS≥10). L'objectif principal était de déterminer si la proportion de scores ESS positif était plus faible chez les médecins urgentistes dormant entre une et deux heures en repos de garde comparativement aux autres. L'objectif secondaire était de rechercher l’existence d’associations entre une somnolence diurne excessive et divers facteurs dont l’hygiène de sommeil, le degré d’anxiété ressentie, et l’intention de quitter la médecine d’urgence.
Résultats : L’analyse a porté sur 115 médecins urgentistes. Le taux de score ESS positifs chez les médecins urgentistes dormant entre une et deux heures en repos de garde n’était pas significativement inférieur à ceux des autres groupes (p=0.47166, ORa=0.89 [0.68 ;1.16]). Nous avons mis en évidence une association significative entre un score ESS positif et l’anxiété ressentie (p=0.04 pour l'anxiété la veille d'une garde, et p=0.04 pour l'anxiété juste avant une garde). Nous n’avons pas mis en évidence d’association statistiquement significative entre un score ESS positif et les éléments suivants: l’intention de quitter la médecine d’urgence (p=0.69), et l’hygiène de sommeil (p=0.67 pour ce qui est de la régularité des heures du coucher, et p=0.63 pour ce qui est de la régularité des heures du lever). Nous avons mis en évidence une association significative entre le score ESS et les éléments suivants: le délai moyen de reprise après une garde de nuit (p=0.03) et le fait dormir entre une et deux heures en repos de garde de nuit (p=0.02 et ORa :3.75 [0.2 ;2.44]).
Conclusion : Cette étude n’a pas permis de mettre en évidence de diminution de la somnolence chez les médecins urgentistes dormant une à deux heures en repos de garde de nuit. Elle a permis de mettre en évidence une association entre une somnolence diurne excessive et les facteurs suivants : le nombre d’heures de sommeil en repos de garde de nuit, l’anxiété ressentie, et le délai de reprise du travail après une garde de nuit.
Aucun
Elga DAMIAO SILVA (Amiens), Kader SALIFOU, Christine AMMIRATI, Enrique CASALINO, Christophe BOYER, Olivier GANANSIA, Christophe CHOQUET, Daniel Aiham GHAZALI
11:21 - 11:28
#44138 - FC108 Evaluation de l’impact du Médecin d’Accueil et d’Orientation sur les délais de prise en charge aux urgences.
FC108 Evaluation de l’impact du Médecin d’Accueil et d’Orientation sur les délais de prise en charge aux urgences.
Introduction : Le problème de surpopulation aux urgences, persistant depuis de nombreuses années et à l’échelle mondiale, limite l’efficacité des prises en charge médicales et majore la morbi-mortalité. Une solution proposée à ce phénomène est la mise en place du Médecin d’Accueil et d’Orientation (MAO).
Objectif : Le but principal de cette thèse est d’évaluer l’impact du MAO sur le délai de la prise en charge médicale aux urgences.
Méthodes : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, comparative et monocentrique. Au total, 320 patients ont été inclus dans cette études repartis en un groupe contrôle et un groupe MAO.
Résultats : L’analyse des délais entre les 2 groupes ne montre pas de différence significative sur le délai de pris en charge médicale (7.9h vs 8.8h, p=0.24777). Le nombre d’examens complémentaires est significativement plus important lorsqu’un MAO est posté (biologies : 126 vs 141, p=0.0043 ; Scanners : 35 vs 51, p=0.0362). Le délai de prélèvements biologiques est en revanche plus rapide de 48 minutes dans le groupe MAO. Le délai du premier contact médical (défini comme le premier contact médical hors MAO) est plus rapide de 30min dans le groupe contrôle.
Dans les analyses en sous-groupe, on note une surprescription d’examens complémentaires dans le groupe MAO chez les patients triés CIMU3. Il y a également plus d’examens complémentaires dans le sous-groupe retour à domicile avec un allongement des délais de prise en charge médicale dans le groupe MAO (6.2h vs 6.9h, p=0.0015).
Conclusion : La présence du MAO n’a pas montré un gain de temps sur la prise en charge médicale globale dans cette étude. Dans certains cas, il pourrait même allonger ce délai avec en cause une surprescription. Cependant, la présence d’un MAO pourrait apporter d’autres avantages sur le plan organisationnel et relationnel qui n’ont pas été évalué dans cette étude. D’autres études existent sur le sujet et son mode de fonctionnement diffère entre de nombreux centres.
Aucun
Martin COMELLI (Reims), Laurent LEFLON
11:28 - 11:35
#44162 - FC109 Variations de l’activité aux urgences d’Ile-de-France lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
FC109 Variations de l’activité aux urgences d’Ile-de-France lors des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Introduction : A l’occasion des Jeux Olympiques (JO) et Paralympiques (JP) de Paris 2024, l’Observatoire Régional des Soins Non Programmés d’Ile-de-France a analysé les passages et les hospitalisations aux urgences en Ile-de-France.
Matériels et méthodes : Les données (nombre de passages aux urgences, nombre d’hospitalisations, provenance géographique, classifications CCMU, âges) sont issues des Résumés de Passage aux Urgences de 85 services d’urgence ayant transmis quotidiennement leurs données pendant cette période et comparée avec l’année précédente à la même période et dans ces mêmes hôpitaux.
Résultats : Nous avons, entre autres, observé une hausse de l’activité aux urgences lors de la période JO (moyenne à 8738 passages par jour) par rapport à la même période en 2023 (moyenne à 8602 passages par jour). Une hausse du nombre d’hospitalisations a été apparente en 2024 par rapport à 2023. Les patients franciliens et les patients étrangers ont été plus nombreux à consulter aux urgences en Ile-de-France lors de l’été 2024 par rapport à 2023 et notamment lors des JO. Les analyses des autres données collectées sont également présentées.
Conclusion : Nous avons observé une légère augmentation de l’activité aux urgences lors de l’été 2024 par rapport à 2023, notamment lors de la période JO. Comme espéré après les JO de Londres, il n’y a donc pas eu de saturation des services d’urgences lors de la période des Jeux à Paris.
Aucun
Maria ZIENTARA (PARIS), Jérémie SCIRE, Christophe CHOQUET, Mathias WARGON
11:35 - 11:42
#44433 - FC110 Redéfinir les niveaux de priorité dans le triage aux urgences.
FC110 Redéfinir les niveaux de priorité dans le triage aux urgences.
Contexte
L'échelle FRENCH (FRench Emergency Nurses Classification in Hospital scale) version 2 (v.2)
permet de trier le niveau de priorité des patients à leur arrivée aux urgences. La définition du niveau
de priorité reste néanmoins discutable, ce qui limite la pertinence des échelles de triage.
Objectifs de l'étude
Les objectifs étaient d'effectuer une validation externe de FRENCH v.2, de proposer une nouvelle
catégorisation du niveau de priorité basée sur l'hospitalisation et la consommation de ressources,
proxys actuellement utilisés pour le définir, à l'aide de modèles d'équations structurelles bayésiens
(SEM), et enfin de proposer des modèles prédictifs de ces proxys à l'aide de facteurs préalablement
identifiés.
Méthodes
Les participants sont issus des comptes-rendus médicaux au sein d'un service d'urgences parisien de
2017 à 2018. L'étude de validation a permis d'estimer la corrélation du niveau de priorité avec la
consommation de ressources et son association avec l'hospitalisation. Nous avons utilisé le model
SEM pour identifier une nouvelle distribution des niveaux de triage. En utilisant la régression
pénalisée Elastic Net, nous avons développé des modèles prédictifs pour la consommation de soins
et l'hospitalisation des patients. Les performances des modèles ont été évaluées par le biais de l'aire
sous la courbe ROC un jeu de test.
Résultats
La consommation de ressources était corrélée à l'échelle de niveau FRENCH ( = -0,612, ρ
P<0,0001) et à la nouvelle distribution des niveaux de priorité ( = -0,582, P<0,0001). Les modèles ρ
prédictifs évalués pour l'hospitalisation et la consommation de ressources ont montré une
discrimination satisfaisante (AUC = 0,808 [IC 95 % : 0,801-0,816] et 0,799 [IC 95 % : 0,793-0,805]
respectivement).
Conclusion
Cette étude a montré une corrélation entre le niveau de priorité, le taux d'hospitalisation et la
consommation de soins de santé, en utilisant soit l'échelle FRENCH, soit la nouvelle échelle
proposée. Les modèles prédictifs ont montré des prédicteurs variables et des associations
différentes, en fonction des indicateurs choisis.
Aucun
Manon FAINELLI (Paris), Youri YORDANOV, Nathanael LAPIDUS
11:42 - 11:49
#44493 - FC111 IMPACT DES INTERRUPTIONS DE TÂCHES SUR LE TEMPS DE TRAVAIL DU MEDECIN URGENTISTE.
FC111 IMPACT DES INTERRUPTIONS DE TÂCHES SUR LE TEMPS DE TRAVAIL DU MEDECIN URGENTISTE.
Introduction : l'interruption de tâche (IT) est un phénomène courant dans de nombreux domaines. Elle désigne un changement d’activité provoqué par un stimulus externe ou une décision volontaire, obligeant un individu à arrêter sa tâche initiale pour en commencer une autre. Dans le domaine médical, ces interruptions peuvent avoir des conséquences significatives, affectant à la fois la qualité de vie des soignants et la qualité des soins.
Méthodologie : nous avons mené une étude observationnelle prospective aux urgences d’un centre hospitalier général (CHG), entre décembre 2023 et avril 2024. À l’aide d’une tablette et d’un chronomètre, un observateur a relevé les différentes tâches et interruptions dans un secteur des soins. L’objectif était de décrire précisément les types et durées des interruptions afin d’en analyser l’impact sur le temps de travail du médecin urgentiste.
Résultats : au total, 20 observations ont été réalisées, représentant près de 40 heures d’observation. En moyenne, 16 interruptions de tâche par heure ont été relevées, occupant 25 % du temps de travail des médecins.
Les principales sources d'interruption étaient liées aux patients pris en charge par le médecin observé (40 %), à la communication entre collègues (22 %) et enfin aux patients non pris en charge par le médecin observé (13 %). Les sollicitations majeures concernaient les infirmiers organisateurs de l’accueil (20 % des IT liées aux patients non pris en charge) et la lecture des électrocardiogrammes (24 % des IT liées aux patients non pris en charge), deux éléments essentiels au fonctionnement des urgences nécessitant des réponses rapides.
Discussion : peu d’études en France se sont intéressées aux interruptions de tâches chez les médecins urgentistes. Cette étude propose une vision détaillée des interruptions de tâches auxquelles ils sont confrontés. Les résultats soulignent l’importance de repenser l’organisation des services d’urgence afin de réduire les interruptions de tâches. Des études à plus grande échelle pourraient consolider ces observations et permettre d’identifier des solutions concrètes.
Conclusion : l’impact des interruptions de tâche sur la charge de travail des médecins urgentistes exige une réflexion collective. Une optimisation des processus pourrait améliorer à la fois la qualité de vie au travail et les soins prodigués aux patients.
Mots-clés : Interruptions de tâche; Médecins; Urgences; Charge de travail
aucun
Claire-Marie BUSSONE (Le Chesnay), Elodie HONOLD, Julie NARCISSE, Mehrsa KOUKABI
11:49 - 11:56
#44512 - FC112 L'intégration des kinésithérapeutes au sein des services d'urgence français : une étude observationnelle transversale sur les perceptions des médecins urgentistes.
FC112 L'intégration des kinésithérapeutes au sein des services d'urgence français : une étude observationnelle transversale sur les perceptions des médecins urgentistes.
Introduction : Le nombre de passages dans les services d'urgence (SU) ne cesse d'augmenter, provoquant un engorgement des services et des temps d'attente prolongés. Les traumatismes et douleurs musculo-squelettiques sont des motifs fréquents de consultation. Certains pays ont intégré avec succès des physiothérapeutes en pratique avancée dans leurs SU. Cette étude vise à explorer la perception des médecins urgentistes français quant à l'intégration des kinésithérapeutes dans les SU.
Méthode : Une étude observationnelle transversale a été menée à l'aide d'un questionnaire en ligne, diffusé entre le 22/11/2023 et le 15/02/2024. Les participants étaient des médecins urgentistes diplômés et internes en médecine d'urgence exerçant en France (métropole ou DROM). Le questionnaire comprenait 17 questions évaluées sur une échelle de Likert à 5 points. Les données ont été traitées avec Excel et XLSTAT, en utilisant des statistiques descriptives et inférentielles.
Résultats : Sur 420 réponses analysées, 412 (98,1%) des urgentistes ont indiqué que les urgences françaises étaient en tension chronique. 333 (79,3%) urgentistes étaient disposés à coopérer avec le kinésithérapeute aux urgences. Parmi les avantages perçus, 321 (76,4%) urgentistes notaient l’amélioration de la qualité de la prise en charge, 318 (75,7%) l’augmentation de la satisfaction des patients, 276 (65,7%) la libération du temps médical et 211 (50,2%) la fluidification des services d'urgence. 313 (74,5%) urgentistes étaient également prêts à confier au kinésithérapeute, le diagnostic des suspicions d'entorse de cheville, 277 (66,0%) d'entorse de genou et 271 (64,5%) des douleurs lombaires. Quant aux missions à déléguer, 366 (87,1%) urgentistes ont cité l'éducation des patients, 304 (72,4%) la réalisation de soins de kinésithérapie sur place et 269 (64,0%) la fabrication ou la pose de plâtres et attelles. Leurs avis divergeaient en fonction de leur statut et de leurs formations complémentaires. 73,6% (n=39) des internes alors que 44,7% (n=46) des séniors <5ans et 47,7% (n=126) des séniors ≥5ans pensaient que le kinésithérapeute pouvait davantage fluidifier les services d’urgence (p=0,001). 48,6% (n=35) des urgentistes formés en médecine du sport contre 36,2% (n=126) des urgentistes non formés étaient plus enclins à déléguer le diagnostic pour une douleur cervicale (p=0,049).
Conclusion : Les médecins urgentistes se montrent ouverts à l'intégration des kinésithérapeutes dans les services d'urgence français.
Les auteurs ne déclarent aucun conflit d'intérêt.
Justine MALCUIT (CHAUMONT-EN-VEXIN), Emilie LESIEUR, Daniel Aiham GHAZALI, François-Régis SARHAN
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC25
11:00 - 12:30
Conférence
Pathologies circonstancielles : les 4 éléments
Pathologie circonstancielle
Modérateurs :
Florence BONNET (Cadre supérieure de santé) (Blois), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Une session variée autour des pathologies circonstancielles.
11:00 - 11:22
La noyade.
Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest)
11:22 - 11:44
Le brulé grave.
Marc MARTENS-SCHULTE (Infirmier) (Conférencier, Bordeaux)
11:44 - 12:06
L'ensevelissement.
Audrey RENAUD (Infirmiere) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
La victime d'avalanche.
Florian BARRET (IDE) (Conférencier, Grenoble)
|
Salle Maillot |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 11 B
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade
Catastrophe SSE CUMP, Régulation, Triage
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris), Jimmy ROBERT (Médecin chef 3eme groupement) (Conférencier, Courbevoie)
Mesurer l’importance de la réflexion préalable des actions en cas de fusillade
Etablir une checkliste 5 premières minutes à la régulation // sur le terrain comme premier intervenant // comme DSM
|
Salles 221-222-223 |
11:30 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI27
11:30 - 12:30
Session Interactive
Quiz : urgences neurologiques
Modérateur :
Perrine BOURSIN (IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Paris)
Coordonnateur :
Emeline DELON (Coordonnateur, Nîmes)
11:30 - 12:30
Quiz : urgences neurologiques.
Patrick POLY (IPA mention Urgences) (Conférencier, Paris)
|
Salle 243 |
12:00 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI12
12:00 - 13:00
Session Interactive
Quel toxique est en cause ?
Jeunes, Toxicologie
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Connaissez vous bien les toxidromes ? Venez vous challenger dans ce quizz interactif s'intéressant à la toxicologie
12:00 - 13:00
Quel toxique est en cause ? .
Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
|
Salle 242B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC15
12:00 - 13:00
Flash communications
Organisation SAMU/SMUR 1
Organisation SAMU/SMUR
Modérateur :
Nicolas SEGOND (Chef de Clinique - Assistant) (Grenoble)
12:00 - 12:07
#43888 - FC113 Pertinence de la médicalisation systématique des transferts inter-hospitaliers des patients souffrants d’hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) vers le centre neurochirurgical et neuroréanimatoire de référence de 2018 à 2023.
FC113 Pertinence de la médicalisation systématique des transferts inter-hospitaliers des patients souffrants d’hémorragie sous arachnoïdienne (HSA) vers le centre neurochirurgical et neuroréanimatoire de référence de 2018 à 2023.
Introduction : Les HSA spontanées et les HSA traumatiques associées à un traumatisme crânien grave doivent être transférées dans un centre de référence neurochirurgical et neuroréanimatoire. La décision du vecteur du transfert revient au Service d’Aide Médicale Urgente (SAMU). Il peut mobiliser le Service Médical d’Urgence et de Réanimation (SMUR) ou le Transfert Infirmier Inter-Hospitalier (TIIH), ce dernier permettant notamment de libérer du temps médical. Des scores d’aide au choix du type de transfert ont été développés : le score d’Etxebarria et le score de Moreno-Millan. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la pertinence de la médicalisation systématique des transferts pour HSA vers le centre de référence. Les objectifs secondaires étaient de déterminer le taux de tout type de complication, la durée moyenne des transferts, la nécessité de faire appel au SAMU ou de mobiliser des renforts per transfert, d’identifier des facteurs de risque de complication per transfert et de rechercher un lien entre des scores prédictifs de complication et les complications observées per transfert.
Méthode : Étude observationnelle, descriptive et analytique à visée pronostique, rétrospective et multicentrique. Nous avons inclus tous les patients atteints d’HSA qui ont été transférés en SMUR ou en TIIH vers le centre de référence entre le 01/01/2018 et le 31/12/2023. L’analyse statistique était descriptive et analytique bivariée. Le critère de jugement principal était le taux de complication ayant nécessité une intervention médicale lors des transferts.
Résultats : Cent-treize transferts ont été étudiés. Le taux de complication ayant nécessité́ une intervention médicale était de 19,5 % (n=22/113). La durée moyenne des transferts était de 118,5 minutes. Il n’y a pas eu d’appel au SAMU ou de mobilisation de renforts lors des transferts. Un score de Glasgow initial ≤12 (p<0,01), une troponinémie supérieure à la norme (p<0,01), une glycémie >10 mmol/L (p=0,039) étaient significativement associés à davantage de complication per-transferts. Les patients qui avaient présenté des complications per-transfert avaient des scores d’Etxebarria (p<0,01), de Moreno-Millan (p<0,01) et d’IGS2 (p<0,01) significativement augmentés.
Conclusion : Nos résultats suggèrent qu’il n’est probablement pas nécessaire de médicaliser systématiquement tous les transferts des patients atteints d’HSA vers le centre de référence mais de mieux sélectionner les patients le nécessitant.
Aucun
Emilie BARBIER (Saint Denis - La Réunion), Matthieu DANIEL, David COURET, Rémi GIRERD
12:07 - 12:14
#43893 - FC114 Intérêt du transport héliporté chez les patients souffrant de SCA ST+ à la phase aiguë : prévalence des angioplasties primaires hors délai à La Réunion.
FC114 Intérêt du transport héliporté chez les patients souffrant de SCA ST+ à la phase aiguë : prévalence des angioplasties primaires hors délai à La Réunion.
Introduction: Le syndrome coronarien aigu avec élévation du segment ST (SCA ST+) nécessite une revascularisation rapide. Deux techniques sont disponibles : l’intervention coronarienne percutanée (ICP) ou la thrombolyse. Si l'HéliSMUR semble réduire les délais de transport, notamment sur un territoire à géographie accidentée, il pourrait involontairement conduire à privilégier l’ICP sans respect des délais recommandés. L’objectif principal était d’évaluer la proportion d’ICP hors délai parmi les patients atteint de SCA ST+ transportés par HéliSMUR. Les objectifs secondaires étaient d’identifier les facteurs associés à une revascularisation inappropriée et d’en évaluer l’impact sur la morbi-mortalité. Méthodes: Nous avons mené une étude rétrospective incluant les patients adultes atteints de SCA ST+ transportés par hélicoptère entre janvier 2020 et décembre 2023. Le critère de jugement principal était la proportion d’ICP initiées au-delà de 90 minutes de temps de transport. Résultats: 125 patients ont été inclus. Parmi eux, nous avons mis en évidence 79% d’ICP hors-délai. La stratégie de revascularisation était inappropriée dans 56 % des cas. L’analyse multivariée a montré qu’un antécédent de maladie cardiovasculaire était un facteur prédictif significatif d’ICP inappropriée (OR=4,65, p=0,027). Conclusion: Le transport par HéliSMUR chez les patients atteints de SCA ST+ était associé à 80% d’ICP hors-délai et à une revascularisation inappropriée dans plus de la moitié des cas.
Aucun
Juliette BORDES (Saint Pierre), Rémi GIRERD, Jérôme CORRE, Matthieu Daniel DANIEL
12:14 - 12:21
#44006 - FC115 Étude pilote pour la création d’une filière multidisciplinaire pour la prise en charge de l’arrêt cardiaque réfractaire préhospitalier par Extracorporeal Cardio Pulmonary Resuscitation (ECPR) dans les Pyrénées-Orientales.
FC115 Étude pilote pour la création d’une filière multidisciplinaire pour la prise en charge de l’arrêt cardiaque réfractaire préhospitalier par Extracorporeal Cardio Pulmonary Resuscitation (ECPR) dans les Pyrénées-Orientales.
Introduction : L’Extracorporeal Cardio Pulmonary Resuscitation (ECPR) est une technique d’assistance circulatoire et constitue une suppléance extracorporelle le temps de traiter l’étiologie d’une défaillance cardiaque. En cas d’arrêt cardiaque (AC) réfractaire, défini par un arrêt de plus de 10 minutes avec au moins un choc électrique externe délivré, l’American Heart Association recommande l’ECPR. Nous avons voulu décrire la proportion de patients ayants bénéficiés d’ECPR et celle qui aurait pu bénéficier d’une ECPR dans un centre hospitalier tertiaire selon un nouveau protocole.
Matériel et Méthode : Étude observationnelle rétrospective monocentrique au Centre Hospitalier de Perpignan, du 1er janvier 2021 au 31 décembre 2023. L’objectif principal de l’étude était de recenser les patients qui ont bénéficiés d’une ECPR. L’objectif secondaire était de dénombrer le nombre de patients qui auraient pu bénéficier d’une ECPR.
Résultats : Milles quatre centre soixante-huit patients analysés, 114 (8%) patients étaient éligibles à la phase initiale de régulation et 78 AC (68%) étaient réfractaires. Dans la population des AC réfractaires, 12 (15%) patients ont bénéficié d'une ECPR : cinq (42%) en pré-hospitalier par l’unité mobile d’assistance circulatoire et 7 (58%) à l’hôpital. Le délai médian avant suppléance était de 85 [60 ; 120] minutes à l’arrivée à l’hôpital contre 60 [53 ; 75] minutes pour les patients assistés en préhospitalier (p-value < 0,05). Deux (17%) patients étaient survivants à 30 jours avec un score CPC de 1. En reprenant les patients pour qui une éligibilité à l’ECPR persistait à l’arrivée du SMUR, 44 (56%) étaient éligibles. Finalement, 32 (73%) patients auraient pu bénéficier d’ECPR et n’ont pas été assistés.
Conclusion : En l’absence de protocole, 15% des patients avec AC réfractaires bénéficiaient d’ECPR, tandis que 73% auraient pu en bénéficier.
Charles-Antoine BATTISTA (Nimes), Meredith COURTE, Sébastien KOLLEN, Philippe GAUDARD, Alice HUTIN, Fabien COISY, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRAND PIERRE
12:21 - 12:28
#44010 - FC116 Analyse de l’activité des dispositifs médicaux pour les spectateurs de la Coupe du Monde de Rugby 2023.
FC116 Analyse de l’activité des dispositifs médicaux pour les spectateurs de la Coupe du Monde de Rugby 2023.
Introduction :Les événements de masse, comme la Coupe du Monde de Rugby 2023,posent des défis importants en matière de médicalisation. Ces défis incluent la gestion des risques liés à la densité de population, aux activités spectaculaires, et aux conditions environnementales. Une planification médicale rigoureuse est essentielle pour assurer la sécurité des spectateurs tout en limitant l’impact sur les infrastructures de santé locales. Nous avons analysé l’activité des postes de soins dans plusieursstades en France durant la compétition.
Matériel et Méthodes :Cette étude rétrospective, descriptive et analytique a analysé les données provenant des fiches de passage, permettant de calculer le taux de présentation des patients (PPR) et le taux de transfert hospitalier(TTHR). Les variables étudiées incluaient les motifs de consultation, les conditions environnementales, et le moment du match. Cette étude a étéréalisée dans le respect des réglementations en vigueur (autorisation DPO)
Résultats :Le PPR moyen était de 0,34 pour 1 000 spectateurs et le TTHR de 0,038pour 1 000 spectateurs, des chiffres comparables à ceux d'événements similaires. Les consultations concernaient majoritairement des traumatismes physiques (38%), suivis des affections cardiovasculaires (15%) et métaboliques (14%). Les conditions climatiques modérées (21-25°C) ont été associées à un PPR plus élevé. Une prise en charge rapide a été possible grâce à une coordination efficace, avec 80% des patients traités en moins de 20 minutes. Seul Bordeaux a enregistré une hausse des passages aux urgences locales.
Conclusion :L’étude met en évidence l’efficacité des dispositifs médicaux déployés durant cet événement et souligne l’importance d’une coordination adaptée aux conditions locales. Une meilleure standardisation des données améliorerait la planification et la gestion des futurs événements de masse.
Aucun
Jeanne BRASSART (Lille), Pierre SCHMITT, Philippe BARET, Romain DEWILDE, Christophe ADRIANSEN, Eric WIEL, Sandra BERNARD
12:28 - 12:35
#44056 - FC117 Apprentissage des compressions thoraciques lors de la formation à la réanimation cardio-pulmonaire : effets sur l’apprenant d’un mannequin de simulation connecté.
FC117 Apprentissage des compressions thoraciques lors de la formation à la réanimation cardio-pulmonaire : effets sur l’apprenant d’un mannequin de simulation connecté.
Introduction : L’arrêt cardiorespiratoire représente un enjeu de santé publique majeur en France avec 40000 évènements extrahospitaliers par an. Or, seulement 40% des témoins entreprennent les gestes de compressions thoraciques. Nous avons évalué l’impact de l’utilisation de nouveaux outils pour la pratique de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) sur l’apprentissage du geste.
Méthode : Étude expérimentale, prospective, comparative, monocentrique menée sur 163 apprenants répartis en 2 groupes selon le support utilisé : mannequin de simulation connecté (Brayden Pro©) ou mannequin standard basse fidélité (Ambu©) sur une formation de 3 jours.
Inclusion des apprenants via un questionnaire pré et post formation.
Critère de jugement principal : qualité de la RCP après la formation (note sur 100 points) selon les recommandations de l’European Resuscitation Council (ERC) de 2021.
Critères de jugement secondaire : différence entre J1 et J3 de l’efficacité ressentie et de l’anxiété sur une échelle numérique de 0 à 10.
Un avis favorable du comité éthique a été obtenu.
Résultats : Les résultats sont présentés dans le tableau.
Conclusion : L’étude montre que l’utilisation des mannequins connectés pour l’apprentissage de la RCP représente un outil intéressant offrant une augmentation importante du sentiment d’efficacité personnel, ce qui pourrait impacter sur la réalisation du geste de compressions thoraciques en situation réelle.
aucun
Manon PARIS (RENNES), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Sylvia GIESE
12:35 - 12:42
#44140 - FC118 Implémentation du dispositif d’aide à la ventilation dans un SMUR.
FC118 Implémentation du dispositif d’aide à la ventilation dans un SMUR.
Introduction : L'arrêt cardiaque extrahospitalier est la principale cause de décès dans le monde. Réaliser une ventilation efficace est crucial mais complexe. Des dispositifs d’aide à la ventilation ont démontré leur potentiel sur mannequins pour améliorer les performances de ventilation dans la vie réelle. L’objectif de notre étude était d’identifier les freins potentiels à l’implémentation d’un de ces dispositifs médicaux (Eolife®) dans un Service Mobile d'Urgence et de Réanimation (SMUR) et d’élaborer un consensus par méthodologie Delphi sur sa place dans le SMUR.
Matériel et Méthode : étude prospective monocentrique utilisant des questionnaires et la méthode Delphi. Nous avons distribué un questionnaire à l'ensemble du personnel du SMUR (n=84), évaluant les opinions, connaissances et perceptions ainsi que les freins liés à l’utilisation d’Eolife®.
Puis, 30 experts parmi le personnel du SMUR ont été consultés selon la méthodologie Delphi sur la place du dispositif dans les véhicules, les professionnels destinés à l'utiliser, l'opportunité d'une utilisation généralisée, son intérêt dans tous les arrêts cardiaques et les perceptions quant à une ventilation plus efficace.
Résultats : Au total, 55 questionnaires d’opinion ont été complétés par 25 des 44 médecins et 30 des 44 paramédicaux. Comparés aux paramédicaux, les médecins étaient significativement plus jeunes (p<0,001)) et moins souvent pompiers volontaires (p=0,004). La quasi-totalité des participants (53 (96,4%)) se déclarait prête à utiliser Eolife® en vie réelle.
Cependant, des freins potentiels à son utilisation ont été rapportés. Les principaux étaient de devoir utiliser un nouveau dispositif pour 36 (18,5%) participants, l'oubli d'initiation de l'acte pour 34 (17,4%), la crainte de ventiler rarement pour 23 (11,8%), la perte de temps pour 20 (10,3%) et une mauvaise connaissance du dispositif pour 19 (9,7%).
L'étude Delphi a permis d’aboutir à un consensus sur le fait qu’Eolife® était destiné à tous les professionnels de santé (Basic et Advanced Life Support), qu’il devait être utilisé dans tous les arrêts cardiaques et qu’il devait être associé au Ballon Auto-Ventilant Universel dans les véhicules.
Conclusion : Les résultats indiquent une satisfaction générale et un sentiment de préparation, mais soulignent aussi la nécessité d'ajustements dans la formation et l'attention aux détails techniques pour optimiser l'utilisation et l’acceptabilité du dispositif.
Juliette COUILLARD-DUBIEF (BESANCON), Abdo KHOURY, Gael PITON, Christophe LAMBERT, Thibaut DESMETTRE, Jean-Baptiste PRETALLI
12:42 - 12:49
#44183 - FC119 Impact de la formation aux premiers secours psychologiques sur les primo-intervenants en situation d'urgence: étude observationnelle.
FC119 Impact de la formation aux premiers secours psychologiques sur les primo-intervenants en situation d'urgence: étude observationnelle.
Introduction: Les premiers secours psychologiques (PSP) sont considérés comme du damage control en santé mentale. Ils interviennent dans le temps de l'urgence avant l'action spécialisée des Cellules d'Urgence Médico- Psychologiques. Cette étude a pour but de réaliser un état des lieux de la prise en charge des états de stress aigus de survivants (ou de collègues) par les primo-intervenants (PI) professionnels (ambulanciers, policiers et sapeurs-pompiers) intervenant dans le temps de l'urgence. Nous avons évalué leur niveau de formation et leur ressenti dans leur exercice quotidien.
Matériel et Méthode: Etude transversale observationnelle basée sur un auto-questionnaire envoyé aux PI en lien avec notre centre hospitalier durant l'été 2024. Les données ont été analysées avec le logiciel Epi Info. Elles concernaient leur niveau de sensibilisation et de formation à la prise en charge des états de stress aigu et de l'urgence psychologique, ainsi que leurs ressentis face à ces situations.
Résultats: 46 PI sur 162 ont répondu au questionnaire. 47,8% ont bénéficié dans leur cursus d'une formation aux PSP. Parmi eux, dans 63,6% des cas, les formations ont été sollicitées par les PI eux-mêmes et non par leur hiérarchie. Les PI formés se sentent aidants (81,5%) vs 45,8% pour les non formés (p<0,05). Le type de formation semble influer sur ce critère, les PI formés aux PSP par la méthode SixC se sentent aidants à 100% vs 63,6% pour les autres (NS). Enfin, les PI ayant été confrontés à un collègue en état de stress aigu durant une intervention se sont sentis mis en danger à 29,4% (si non formés) vs 5% (si formés) (p<0,05).
Conclusion: Dans cette étude observationnelle, le niveau de formation aux PSP des PI en situation d'urgence diminue de façon significative deux facteurs de risque d'épuisement professionnel: le sentiment d'impuissance face à un survivant ou à un collègue en état de stress aigu et celui de mise en danger personnelle durant les interventions. La formation SixC semble montrer une supériorité par rapport aux autres formations sur le sentiment à être aidant mais ce résultat, non significatif, nécessite la réalisation d'études complémentaires. Le rôle du médecin urgentiste et des Cellules d'Urgence Médico-Psychologique est central dans la formation des PI professionnels qui interviennent dans la chaîne des PSP. Les résultats de notre étude pourraient fournir un axe de réflexion afin d'établir un programme de formation à l'attention des PI.
Aucun
Magali MAJOURAU (Lourdes), Mickael RUHL, Kevin HONTON, Jean Eudes BOURCIER, Raphaël GOUREVITCH
12:49 - 12:56
#44384 - FC120 Évaluation de la symptomatologie des patients pris en charge par le SAMU pour une dissection aortique: comment améliorer leur orientation préhospitalière ?
FC120 Évaluation de la symptomatologie des patients pris en charge par le SAMU pour une dissection aortique: comment améliorer leur orientation préhospitalière ?
La dissection aortique (DAA) est une urgence cardiovasculaire rare mais grave, dont la reconnaissance rapide est essentielle. Toutefois, son diagnostic est complexe en raison de sa présentation clinique polymorphe. Cette étude a pour objectif de mieux comprendre les symptômes initiaux de la DAA lors des appels aux services de secours, afin de faciliter sa détection précoce.
Nous avons mené une étude rétrospective sur les dossiers médicaux des patients pris en charge par le SAMU 75 et admis entre 2015 et 2023 à l’Hôpital Européen Georges Pompidou. Nous avons collecté les caractéristiques des patients, les motifs d’appel, les symptômes rapportés et les résultats de l’examen clinique effectué sur place par les médecins régulateurs.
Au total, 69 patients ont été inclus dans l’étude. La majorité étaient des hommes, avec une hypertension artérielle comme principal antécédent médical. Parmi eux, 25 ont contacté le SAMU dès l’apparition des symptômes, mais seuls 15 ont reçu une prise en charge médicalisée immédiate. Les symptômes des patients étaient variés et peu spécifiques. La douleur thoracique, souvent migratoire, a été fréquemment rapportée, associée à des symptômes neurologiques dans de nombreux cas. Cette combinaison de symptômes est cruciale, car elle pourrait orienter plus rapidement vers le diagnostic de DAA. Cependant, aucun symptôme unique n’a permis de prendre systématiquement la décision d’envoyer une équipe médicalisée. De plus, le malaise était souvent sous-estimé par les régulateurs, retardant parfois l’envoi d’une équipe sur place.
Cette étude met en évidence l’importance de connaître les signes cliniques variés de la DAA pour mieux la détecter. Cependant, les résultats doivent être interprétés avec prudence en raison de la taille limitée de l’échantillon et de la nature rétrospective des données. En conclusion, bien que l’amélioration de la prise en charge des DAA n’ait pas été confirmée, la reconnaissance précoce des symptômes par les régulateurs est essentielle, et des pistes d’amélioration existent pour une meilleure détection de cette pathologie.
Aucun
Alexia FOUCHÉ (Paris)
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC16
12:00 - 13:00
Flash communications
Organisation SAMU/SMUR 2
Organisation SAMU/SMUR
Modérateur :
Aurélie LE BAGOUSSE (REFERENT ZONAL SSE ZONE SE) (Lyon)
12:00 - 12:07
#43826 - FC121 Facteurs pronostiques d’accouchement imminent en préhospitalier : pertinence du toucher vaginal et de l’utilisation des scores cliniques de régulation.
FC121 Facteurs pronostiques d’accouchement imminent en préhospitalier : pertinence du toucher vaginal et de l’utilisation des scores cliniques de régulation.
Introduction:les accouchements inopinés extrahospitaliers sont des évènements rares avec une morbimortalité maternofœtale plus élevée.L’évaluation de leur imminence est cruciale pour l’orientation.L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances pronostiques en préhospitalier du toucher vaginal et des scores cliniques Malinas A, B et SPIA.Méthode:il s’agit d’une étude rétrospective observationnelle monocentrique sur les données du SMUR de l’hôpital de Villefranche sur Saône, entre le 1 janvier 2012 et le 31 décembre 2022.Ont été inclus tous les départs primaires pour accouchement imminent de femmes majeures enceintes d’un singleton.Des courbes de ROC ont été réalisées pour chaque facteur étudié, à différents seuils horaires.Résultats: Sur 107 parturientes, le score de Malinas A calculé en pré hospitalier était ≤7 dans 88,4% des cas.Au seuil de 30 minutes, le toucher vaginal, le Malinas B et le SPIA ont des performances équivalentes.Le score de Malinas A est peu discriminant.À 2 heures, le toucher vaginal est le meilleur facteur pronostique [AUC0,79;IC95%:0,70-0,88].Les dilatations cervicales estimées par les urgentistes n’étaient pas différentes de celles estimées par les sages-femmes ou obstétriciens (p=0,15).L’envie de pousser est associée à un accouchement imminent à tous les seuils (p≤0,02).Conclusion:le Malinas B et le SPIA ont des performances pronostiques modérées,le Malinas A est peu efficient. Le toucher vaginal est rapide, simple et suffisamment fiable.
Aucun
Aurelie BLONDEL (Lyon), Carole BERNARD DE VILLENEUVE
12:07 - 12:14
#43828 - FC122 Chaîne humanitaire pour des conflits de haute intensité: retour de l’expérience ukrainienne.
FC122 Chaîne humanitaire pour des conflits de haute intensité: retour de l’expérience ukrainienne.
Introduction: L’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022 a précipité une grave crise humanitaire, avec plus de 600 hôpitaux endommagés et des perturbations importantes dans les services médicaux. L’objectif principal de notre étude est d’améliorer la compréhension des complexités inhérentes à la gestion des chaînes d’approvisionnement humanitaires dans les zones de conflit et d’identifier les améliorations potentielles pour les opérations futures.
Matériels et méthodes : L’étude utilise la méthodologie « RETour d’EXpérience (RETEX) », complétée par des recommandations issues des domaines militaire et civil. Des techniques de traitement du langage naturel (NLP) ont été appliquées pour analyser les sentiments et les émotions issus des entretiens, complétées par une analyse SWOT (strengths, weaknesses, opportunities, and threats - forces, faiblesses, opportunités et menaces) pour identifier les forces, les faiblesses, les opportunités et les menaces.
Résultats : L’initiative a impliqué 9 convois terrestres, mobilisant 34 volontaires sur quatre mois, livrant 456 tonnes de fournitures médicales et essentielles à l’Ukraine. L’analyse des sentiments via le NLP a révélé un mélange d’expériences positives liées à la camaraderie et à l’impact de leurs efforts, ainsi que des défis importants tels que les obstacles logistiques et la nécessité d’une meilleure gestion des ressources. L’analyse SWOT souligne la nécessité de mettre en place des stratégies solides pour atténuer les risques externes et optimiser les processus internes.
Conclusion: Les efforts futurs devraient se concentrer sur l’amélioration de l’efficacité logistique et de la préparation des volontaires afin d’améliorer l’efficacité des interventions humanitaires. Cette étude offre un aperçu des complexités des opérations humanitaires dans les zones de conflit, fournissant des enseignements précieux aux professionnels et aux civils, tout en soulignant la force collective et l’importance de leur mission malgré ses imperfections.
Aucun
Edouard LANSIAUX (Lille), Arsène SABANIEEV, Emmanuel DROUIN, Eric WIEL
12:14 - 12:21
#44004 - FC123 Obstacle médico-légal en pré-hospitalier : état des lieux des pratiques dans le Nord de la France en 2023.
FC123 Obstacle médico-légal en pré-hospitalier : état des lieux des pratiques dans le Nord de la France en 2023.
Objectif : Devant les difficultés d'interprétation et les variabilités d'application des textes législatifs concernant l'apposition d'unobstacle médico-légal (OML) lors de l'établissement d'un certificat de décès, l'objectif de cette étude était d'évaluer les pratiques pré-hospitalières dans le département du Nord (France).
Matériel et méthodes : Cette étude observationnelle rétrospective est basée sur l'extraction des dossiers BISOM® des patients décédés en pré-hospitalier dans le département du Nord entre le 1er août et le 31 octobre 2023. Cette étude répond aux critères MR-004 de la CNIL. Un calcul de la proportion d'apposition d'OML a été réalisé, ainsi que des analyses descriptives et des tests statistiques sur l'âge, la cause du décès, le type de lieu d'intervention, les antécédents et les motifs d'intervention. Ces données ont été comparées entre les groupes « avec OML » et « sans OML ». Un modèle de régression logistique a été entraîné sur les données pour mesurer la consistance de l'apposition d'un OML en fonction de ces données.
Résultats : Dans l'échantillon de 238 patients, 29 % ont fait l'objet d'un OML. Parmi eux, l'âge des patients était significativement plus jeune (médiane 45 ans, p < 0,001) et les causes de décès étaient principalement traumatiques (83%, p < 0,001) et asphyxiques (21,43%, p = 0,023). Le modèle de régression a montré une bonne consistance de l'OML avec 93% de bonne prédiction (sensibilité 91%, VPP 84%) et montré plusieurs facteurs déterminants dans la décision, comme l'âge (p < 0,001), certaines causes de décès et certains types de lieu d'intervention.
Conclusion : L'apposition d'un OML lors d'un décès pré-hospitalier semble dépendant des circonstances et tendre vers le respect des recommandations existantes. Cependant, si la décision d'apposer un OML semble consistante, il semblerait que certaines situations ne soient pas identifiées comme le nécessitant. Une formation complémentaire des équipes médicales semble donc utile, ainsi qu'un texte adapté à la pratique pré-hospitalière française.
Aucun
Cécile BOSSAERT (Lille), Sébastien VOLANT, Paul ANDREY, Valery HÉDOUIN
12:21 - 12:28
#44055 - FC124 Prévalence des indications UMH-P : étude rétrospective descriptive des interventions d’un SMUR.
FC124 Prévalence des indications UMH-P : étude rétrospective descriptive des interventions d’un SMUR.
Introduction et objectif : L’unité mobile hospitalière paramédicalisée (UMH-P), constitué d’un ambulancier et d’un personnel infirmier correspond à un nouveau niveau de soin préhospitalier intermédiaire défini par des recommandations émises en 2023 par la Société Française de Médecine d’Urgence et SAMU Urgences de France. Le référentiel définit son rôle comme la nécessité d’intervenir pour toute situation d’urgence ne nécessitant pas la présence physique d’un médecin. Notre étude vise à évaluer la prévalence des missions UMH-P dans des territoires avec une densité médicale forte.
Méthodes : Étude rétrospective descriptive monocentrique des interventions du SMUR primaire d’un centre hospitalier général du 01/08/23 au 25/12/23 inclus. Le critère de jugement principal était la prévalence des indications de déclenchement d’une UMH-P définies par le référentiel de 2023. Les critères de jugements secondaires étaient 1) le taux d’indication à une UMH-P selon le motif en régulation, 2) le besoin théorique en renfort médical, 3) le décès et 4) la discordance entre le diagnostic final et le motif initial.
Résultats : Sur 5 mois, 15% des interventions (92/623) étaient éligibles à l’engagement d’une UMH-P. Les motifs retrouvés étaient : douleur intense (n=40 (44%)), anaphylaxie (n=18 (20%)), crise convulsive (n=12 (13%)), exacerbation d’asthme ou BPCO (n=8 (9%)), l’hypoglycémie (n=6 (6%)), douleur thoracique (n=6 (6%)), brûlure (n=1) et hémorragie extériorisée (n=1). Sur l’ensemble des patients nécessitant un SMUR, la question de l’engagement d’une UMH-P ou d’un SMUR se pose dans 33% des cas. En régulation, le recours à une UMH-P varie selon le motif : douleur thoracique (4%), anaphylaxie (49%), asthme (53%), convulsions (54%), douleur (95%) et hypoglycémie (100%). Un renfort médical aurait été nécessaire pour 13 interventions (14%) : antalgie (6), anaphylaxie (3), convulsions (2), hypoglycémie (1), douleur thoracique (1). Aucun décès n’a été relevé. Le diagnostic final différait de l’orientation diagnostique initiale pour 5 (5%) interventions UMH-P.
Conclusion : La prévalence des indications à une UMH-P était de 15% dans ce territoire. La sécurité de ces interventions semble avoir été préservée. Ces données sont rassurantes en vue de la mise en place de ce nouveau niveau de soin intermédiaire.
aucun
Gwenn OLLIVIER (RENNES), Paul-Georges REUTER, Claire BROCHE, Nicolas PESCHANSKI, Bertrand BOULANGER
12:28 - 12:35
#44063 - FC125 Evaluation de la nécessité de la présence sur place du médecin urgentiste lors des interventions préhospitalières en EHPAD pour les patients de plus de 75 ans : étude observationnelle, rétrospective, bicentrique.
FC125 Evaluation de la nécessité de la présence sur place du médecin urgentiste lors des interventions préhospitalières en EHPAD pour les patients de plus de 75 ans : étude observationnelle, rétrospective, bicentrique.
Introduction : Le nombre d’interventions des services mobiles d’urgences et réanimation (SMUR) pour des patients résidants en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) n’a cessé de croître ces dernières années. L’objectif de notre étude était de déterminer le nombre d’interventions préhospitalières où la présence du médecin sur place était utile pour mettre en place des thérapeutiques et réaliser des choix d’orientation qui n’auraient pu être entrepris différemment.
Méthode : Etude observationnelle, rétrospective, bicentrique. Ont été inclus dans l’étude, les patients de plus de 75 ans résidant en EHPAD, pour lesquels une intervention SMUR primaire a été réalisée par les équipes du centre hospitalier universitaire (CHU) de Montpellier ou du centre hospitalier général (CHG) de Narbonne entre le 01/01 et 31/12/2023.
Le critère de jugement principal était la nécessité d’intervention définie comme : une intervention avec mise en place de procédure diagnostic, thérapeutique ou d’orientation. Ces interventions comprenaient des procédures spécialisées (intubation, ventilation non invasive, oxygénothérapie à haut débit nasal, remplissage vasculaire, initiation d’amines, antibiothérapie et sédation analgésie), une décision de limitation des thérapeutiques actives ou des soins sur place. Les interventions non utiles étaient des interventions sans procédure spécialisée (antalgie simple, oxygénothérapie standard) ou un transfert vers une structure d’urgences.
Les objectifs secondaires étaient de définir les principaux motifs d’intervention SMUR en EHPAD pour les patients de plus de 75 ans et d’analyser les principales interventions réalisées sur place par le médecin du SMUR.
Résultats : Cent quarante trois dossiers ont été analysés, 111 (78%) de Montpellier et 32 (22%) de Narbonne. L’intervention du SMUR a été jugée utile pour 76 patients (53%). Les principaux motifs d’intervention étaient respiratoire, neurologique et cardiocirculatoire pour 53 (37%), 36 (25%) et 33 (23%) patients. L’intervention a été le plus souvent utile pour décider de l’orientation du patient et mettre en place des soins de confort pour respectivement 59 (41%) et 34 (24%) patients.
Conclusion : Les interventions SMUR en EHPAD étaient nécessaires dans la moitié des cas, principalement pour éviter un transfert en structure d’urgence et mettre en place des soins de confort. La prise en charge médicale en urgence des résidents en EHPAD représente un enjeu éthique majeur.
Aucun
Manon REUNGOAT (Montpellier), Silien BUFFARD, Xavier BOBBIA, Cédric LE GUILLOU, Fabien COISY, Romain GENRE GRANDPIERRE
12:35 - 12:42
#44155 - FC126 Situations sanitaires exceptionnelles impliquant des victimes grands brûlés : une revue systémique de la littérature mondiale depuis 1942.
FC126 Situations sanitaires exceptionnelles impliquant des victimes grands brûlés : une revue systémique de la littérature mondiale depuis 1942.
Contexte : La préparation aux situations sanitaires exceptionnelles (SSE) nécessite de connaître le nombre de victimes à traiter sur place et à transférer vers les hôpitaux pour anticiper un afflux massif de victimes (AMAVI). Les SSE impliquant de nombreuses victimes de brûlures (AMAVI-BR) sont des situations rares mais avec des taux de morbidité et de mortalité élevés. Bien que les patients brûlés représentent un sous-ensemble de patients, l'impact sur le système de santé est important en raison des soins très spécifiques et complexes qu'ils nécessitent. Notre objectif était de recueillir le nombre de victimes hospitalisées lors d'événements AMAVI-BR passés.
Méthode : Il s'agissait d'une revue systématique de la littérature spécifiant le nombre de victimes d'AMAVI-BR survenus dans le monde entre 1942 et 2023. L'étude a été menée selon les lignes directrices PRISMA (Preferred Reporting Items for Systematic Reviews and Meta-Analyses). Les sources utilisées étaient PubMed, le Web of Science, BARPI, et deux bases de données mondiales sur le terrorisme et les catastrophes. Les événements avec plus de dix victimes transférées et contexte de brûlures ont été inclus. Ceux sans données quantifiées sur les transferts étaient exclus. Les données enregistrées comprenaient la date, le lieu et le type d'événement ; le nombre de victimes impliquées, décédées, transférées ou admises dans les hôpitaux.
Résultats : Au total 1245 documents ont été identifiés, et 66 documents couvrant 89 événements AMAVI-BR ont été sélectionnés pour un total de 72 619 victimes. Bien que chaque situation soit différente et que le décompte des victimes soit difficile, l'événement médian associé aux premier et troisième quartiles fournissent des repères précieux pour le nombre de victimes graves attendues lorsque ce type de situation se produit. La médiane des événements AMAVI-BR correspond à 200 victimes (Q1 : 74 ; Q3 : 432) dont 60 décès sur place (30%), 86 admissions soit 43% des blessés (Q1 : 43 ; Q3 : 150) dont 42 (21%) pour brûlures (Q1 : 15 ; Q3 : 141), et 10 (5%) admises en réanimation (Q1 : 6 ; Q3 : 24). Quatre principaux types d’incidents AMAVI-BR sont identifiés : incendie de bâtiment (n=28), attentat à la bombe (18), transport (bus, train, bateau, avion) (16), accident industriel (14).
Conclusions : La connaissance du nombre médian de victimes en situation AMAVI-BR est utile pour réaliser des formations et des évaluations d’impact pour chaque région.
Aucun
Vincent MAREAU (Caen), Antoine AUBRION
12:42 - 12:49
#44190 - FC127 État des lieux des techniques d’intubation au SAMU 34 : une étude observationnelle prospective.
FC127 État des lieux des techniques d’intubation au SAMU 34 : une étude observationnelle prospective.
Introduction : L’intubation en situation d’urgence extrahospitalière présente des particularités propres qui la différencient en de nombreux points de l’intubation réalisée au sein de l’hôpital, et notamment au bloc opératoire. Il a été déjà démontré que l’utilisation de la vidéolaryngoscopie (VL) par rapport à la LD est soldée d’une plus haute incidence de succès d’intubation à la première tentative. L’objectif de ce travail était de faire un état des lieux de l’utilisation de la VL en préhospitalier depuis sa mise en place en 2020 au SAMU 34.
Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle prospective, multicentrique, menée au sein des SMUR de Montpellier, Lunel, Clermont L’Hérault et Ganges d’août 2023 à mai 2024. Nous avons réalisé une évaluation des pratiques cliniques par le biais d’un questionnaire rempli par les médecins au décours d’une intubation orotrachéale (IOT) pratiquée en préhospitalier. Cette étude a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche. Le critère de jugement principal était le type de laryngoscopie utilisée en première intention. Les critères de jugements secondaires étaient le taux de réussite à la première exposition selon le type de laryngoscopie utilisée, le nombre de tentative, la nécessité d’utilisation de matériel adjuvant, la nécessité de changement d’opérateur et la survenue de complication en per-procédure. L’appréciation subjective de la technique par l’opérateur a également été évaluée.
Résultats : Un total de 61 IOT a été analysé. En 1ère intention, l’urgentiste intubait par laryngoscopie directe (LD) dans 82% des cas et avec la VL dans 18% des cas. En cas d’échec de la LD, la VL était utilisée dans 100% des cas, sans échec observé. Nous n’avons pas retrouvé de différence en termes de taux de réussite à la première tentative (p=0,670), de nombre de tentatives (p=0,730), de nécessité de changement d’opérateur (p>0,999) ou d’utilisation de matériel adjuvant (p= 0,525) ou de survenue de complications (p>0,999). L’appréciation subjective de la technique par les opérateurs, était décrite comme excellente dans 73% des cas pour la VL et dans 46% des cas pour la LD.
Conclusion : Dans notre cohorte l'utilisation de la VL en préhospitalier en première intention était minoritaire. Compte tenu du niveau de preuve sur le bénéfice à son utilisation en intra-hospitalier, ce constat est problématique. L'absence de preuves en préhospitalier et le poids des habitudes peuvent expliquer ce résultat.
Aucun
Lucie RENARD (Montpellier), Magali COTIN, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
12:49 - 12:56
#44470 - FC128 Survenue d'évènements indésirables lors des transports inter-hospitaliers pour thrombectomie.
FC128 Survenue d'évènements indésirables lors des transports inter-hospitaliers pour thrombectomie.
Introduction : aujourd’hui, les patients suspects d’AVC sont adressés via la régulation médicale du Samu-Centre 15 à une UNV de proximité. Ainsi, parmi ceux ayant un diagnostic positif, les patients présentant une occlusion artérielle éligible à une thrombectomie sont transportés dans des centres de neuroradiologie interventionnelle, en général par les SMUR. Les dernières recommandations de la SFMU et de la SFNV préconisent de choisir le moyen de transport le plus rapide afin d’assurer ces transports, en dehors de certaines situations cliniques graves (telles que le NIHSS initial > 22 ou son aggravation > 4 points, les troubles de conscience...) où la présence d’un médecin est indispensable. Le but de cette étude est de décliner ces recommandations à l’échelle de notre département et donc de définir la prévalence de l’intervention médicale pour des évènements secondaires durant ces transports sur le territoire de notre SMUR.
Matériel et méthode : il s’agit d’une étude rétrospective et monocentrique sur les patients âgés de plus de 18 ans ayant nécessité un transfert interhospitalier par notre SMUR pour une thrombectomie, entre Juin 2022 et Décembre 2023. Le critère de jugement principal est la prévalence de l’intervention médicale pour événements secondaires durant le transport. Les objectifs secondaires sont : la prévalence d'évènements secondaires, calcul du délai d’intervention. Cette étude a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche.
Résultats : sur 111 patients étudiés, nous avons relevé peu de survenues d’évènements indésirables et un taux d’intervention médicale < 5%. Notamment, nous avons noté une diminution du NIHSS entre la prise en charge initiale et l'arrivée à destination, ainsi qu'un état de conscience stable au coursdes transports. Par ailleurs, le temps d’intervention des équipes SMUR (départ base - arrivée à destination) est de 41 minutes et 47 secondes en moyenne sur notre population.
Conclusion : d’après les données de cette étude, sur notre territoire, il y a peu de survenues d’évènements indésirables majeurs et nécessitant l’intervention d’un médecin. Toutefois, les délais d’intervention du SMUR étant très courts, d’autant plus comparativement aux autres moyens de transports interhospitaliers à notre disposition sur le territoire versaillais, il semble peu pertinent de modifier le moyen de transport de ces patients à ce jour.
Aucun
Olivia FRAIGNEAU (Paris), Laurence BERTON, Fernando PICO, Olivier RICHARD
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
14:00 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CE05
14:00 - 15:30
Conférence Exceptionnelle
Le voyage pour guérir
|
Amphi Bleu |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM21
14:00 - 15:00
Conférence Médecins
Choc cardiogénique
Cardiologie - Autre, Etat de choc, Thérapeutique, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes), Edwin ROUFF (PH) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
Dans cette session seront abordés les bases physiopathologiques, les outils diagnostiques et le traitement du choc cardiogénique.
14:00 - 14:20
Mieux comprendre.
Pierre-Alexis BALAZ (PH) (Conférencier, Marseille)
14:20 - 14:40
Mieux repérer.
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
14:40 - 15:00
Mieux traiter.
Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
|
Amphi Havane |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 30 A
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Atelier de secours au combat, méthode SAFE MARCHE RYAN
NEW, Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Luc-Marie JOLY (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Anne DINELLI (Médecin en Chef(r)) (Conférencier, Fontaine le Bourg), Luc-Marie JOLY (PU-PH) (Conférencier, Rouen)
Faire appliquer la méthode SAFE MARCHE RYAN qui constitue la doctrine actuelle de l’armée française pour le secours au combat par le personnel non-médical (en pratique, les autres soldats).
Chaque équipe devra prendre en charge un mannequin blessé, franchir différents obstacles, sortir de la « zone de feu » et amener le mannequin « vivant » (ayant donc reçu les soins adéquats en fonction de ses blessures) pour évacuation en hélicoptère.
|
Espace Accueil Congrès |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM03
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Rendre la Médecine d'Urgence encore plus attractive ?
Profession - Métier, Management, Organisation Services d'Urgences, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Bérangère ARNOUX (Médecin urgentiste) (Paris), Nicolas SEGOND (Chef de Clinique - Assistant) (Grenoble)
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Ce qui rend notre spécialité unique, très diversifiée et si attractive et comment par notre polyvalence peut-on attirer les professionnels vers notre spécialité et les garder ?
14:00 - 14:22
Exercice très polyvalent ?
Mehdi TAALBA (PH) (Conférencier, Rouen)
14:22 - 14:44
Equipe territoriale : travailler en milieu urbain et rural.
Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Conférencier, Tours)
14:44 - 15:06
Enseignement recherche pour les non universitaires.
Carlos EL KHOURY (Urgentiste) (Conférencier, Lyon)
15:06 - 15:28
« Prise en charge des urgences vitales par les urgentistes : mythe ou réalité ? ».
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
|
Salle 241 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC29
14:00 - 15:30
Conférence
Suicide
Psychiatrie, Régulation
Modérateurs :
Geoffrey GALOPIN (Infirmier) (Dijon), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur :
Carla DE STEFANO (Coordonnateur, Bobigny)
Cette session vous donnera les clés de prise en charge du sucidant et de son entourage, avant ou après un passage à l'acte.
14:00 - 14:22
La prise en charge du suicidant en régulation.
Jonathan BOULET (ARM) (Conférencier, Toulon)
14:22 - 14:44
La prise en charge du suicidant aux Urgences : c'est RUD.
Noémie AYACHE (Psychiatre, PHC) (Conférencier, Bobigny)
14:44 - 15:06
Prise en charge de l'entourage après un passage à l'acte.
Gisèle SIMEON (Conférencier, Paris), Marine AKKAOUI (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28
Le dispositif VIGILANS : pour les suites de prise en charge.
Tamara VERNET (IPA) (Conférencier, Bron)
|
Salle 242A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI14
14:00 - 15:00
Session Interactive
Pacemaker et défibrillateur : comment lire l'ECG ?
Jeunes
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez découvrir les subtilités de la lecture des ECG chez les patients porteurs de pacemakers et de défibrillateurs.
14:00 - 15:00
Pacemaker et défibrillateur : comment lire l'ECG ?
Alix DELAMARE FAUVEL (PH) (Conférencier, Rouen)
|
Salle 242B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI16
14:00 - 15:00
Session Interactive
Situations difficiles en régulation, comment s'en sortir ?
Communication, Régulation
Coordonnateur :
Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
La régulation médicale est un exercice complexe et parfois risqué. Découvrez les stratégies pour optimiser l'intéraction avec le requérant et vous sortir des situations les plus difficiles !
14:00 - 15:00
Situations difficiles en régulation, comment s'en sortir ?
Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort)
|
Salle 243 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM08
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
DES d'Or
Modérateurs :
Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Toulouse), Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Paris)
14:00 - 14:12
#44139 - CP055 Dépistage des violences faites aux femmes et intérêt d'une filière post-urgences : Étude qualitative auprès de patientes suivies.
CP055 Dépistage des violences faites aux femmes et intérêt d'une filière post-urgences : Étude qualitative auprès de patientes suivies.
Introduction : Les violences conjugales (VC) étaient responsables en France en 2022 de 118 féminicides, 12 infanticides et 244301 infractions enregistrées. Les femmes représentaient 86% des victimes. Les urgences constituaient la principale porte d’entrée car 75% des faits avaient lieu en période de permanence de soins. Des filières dédiées ont vu le jour pour le suivi. L’objectif de cette étude était d'évaluer le ressenti de l’impact d’un dépistage aux urgences et l'intérêt d'une filière post urgence dédiée.
Matériel et méthode : Étude qualitative par entretien semi dirigé, dans deux filières post-urgence dédiée à la prise en charge des victimes de VC. Inclusion de femmes majeures victimes de VC consultant à la suite d’un évènement aigu. Analyse des verbatims en double lecture par méthode déductive et inductive, inspirée de la théorisation ancrée.
Résultats : 13 entretiens ont eu lieu. Sept ont consulté via les urgences et quatre via l'unité médico-judiciaire. Huit femmes travaillaient dans le domaine sanitaire et social. Les violences décrites sont principalement psychologiques et physiques, avec des impacts sur la santé mentale et l’entourage. La reconnaissance des VC a été tardive, dû au déni et à la normalisation par les victimes. Les VC sexuelles étaient difficilement verbalisées. Des outils d’aide au dépistage semblaient utiles à la reconnaissance des actes subis (cycle de la violence, violentomètre). Le dépistage était bien accueilli sans sensation d’intrusion dans leur vie privée. Elles estimaient que c’était le rôle du personnel soignant. Les femmes se livraient plus facilement au sein de cette structure du fait de sa spécialisation. Une relation ancienne avec leur médecin généraliste les freinait pour la prise en charge des VC. La satisfaction de la filière était unanime. Au sujet du terme « victime », la plupart verbalisait une ambivalence, partagée entre la reconnaissance d’un statut juridique et la volonté de ne pas s’identifier comme telle.
Discussion : Le dépistage et les consultations dans la filière post-urgences ont joué un rôle clé dans la libération de la parole et l'amorce de la prise en charge. Un espace dédié aide les femmes à se préparer à parler des VC, même à distance de l'événement aigu. Pour améliorer la prise en charge, il est essentiel de mieux communiquer sur ces structures et de promouvoir l'utilisation d'outils comme le violentomètre. Les soignants, plus touchés par ces violences, mériteraient un dépistage spécifique.
Aucun
Marie THAON (Rennes), Paul-Georges REUTER, Louis SOULAT, Nicolas PESCHANSKI, Myrtille Marie VIEL, Pauline SUGRANES
14:12 - 14:24
#44459 - CP056 Effet de différents dispositifs de gestion des voies aériennes supérieures sur la ventilation durant la réanimation cardiopulmonaire.
CP056 Effet de différents dispositifs de gestion des voies aériennes supérieures sur la ventilation durant la réanimation cardiopulmonaire.
Introduction : Une ventilation efficace et appropriée durant la réanimation cardiopulmonaire (RCP) est essentielle. L’objectif de cette étude était de comparer l'effet de la ventilation par masque facial (MF), dispositif supraglottique (DSG) et intubation orotrachéale (IOT) sur les paramètres ventilatoires durant la réanimation cardiopulmonaire (RCP). L'impact de l'élévation de la tête et du tronc a également été évalué.
Matériel et méthodes : Un essai randomisé en cross-over a été mené sur des cadavres humains frais décongelés. La RCP était standardisée avec des compressions thoraciques mécaniques ainsi que par l’utilisation d’une ventilation mécanique en mode volume contrôlé avec un volume courant (VT) de 8 mL/kg de poids idéal théorique. Chaque corps a reçu successivement une ventilation par IOT, puis de façon randomisée par DSG et MF dans les positions à plat puis tête et tronc surélevés. Le critère de jugement principal était le volume courant expiratoire (VTe) comparé entre ces dispositifs. Les critères de jugement secondaires incluaient la comparaison du volume courant inspiratoire (VTi), de la pression inspiratoire maximale (Pmax), et de la présence de fuites mesurées par la différence entre VTi et VTe (VTi-VTe).
Résultats : 8 corps ont été inclus et 2302 cycles de ventilation analysés. Le VTe moyen était de 7,66 ± 3,75 mL/kg pour le groupe IOT, 5,01 ± 3,14 mL/kg pour le groupe DSG et 5,63 ± 2,83 mL/kg pour le groupe MF. Dans un modèle linéaire mixte, le dispositif de gestion des voies aériennes influençait significativement le VTe, le VTi, la Pmax et le VTi-VTe (p<0,001 pour chacun). Par rapport à l’intubation, le masque et le DSG ont entraîné un VTe significativement plus faible, une Pmax plus basse, et des fuites (VTi-VTe) plus élevées (p<0,001 pour chacun). La position tête et tronc surélevés influençait également significativement le VTe et le VTi-VTe (p<0,001), avec des valeurs de VTe plus élevées et des valeurs de fuites plus faibles (VTi-VTe) en position tête et tronc surélevés par rapport à la position à plat (p<0,001).
Conclusion : Lors de la RCP avec ventilation automatisée, la ventilation par masque facial et dispositifs supraglottique sont associés à des volumes expiratoires plus faibles et à une majoration des fuites par rapport à l'IOT. La position tête et tronc surélevés semble réduire ces fuites, soulignant l’importance de la surveillance de ces fuites pour une ventilation efficace durant la RCP.
Aucun
Myriam FISCHER (GRENOBLE), Nicolas SEGOND, Florent FEMY, Pawel PODSIADLO, Julie FONTECAVE-JALLON, Keith LURIE, Alexandre BELLIER, Guillaume DEBATY
14:24 - 14:36
#44457 - CP057 Association entre niveau socio-économique et prise en charge SMUR de l’arrêt cardiaque extrahospitalier en France : faut-il être riche pour survivre ? Etude de cohorte rétrospective multicentrique.
CP057 Association entre niveau socio-économique et prise en charge SMUR de l’arrêt cardiaque extrahospitalier en France : faut-il être riche pour survivre ? Etude de cohorte rétrospective multicentrique.
Introduction : Le pronostic après un cardiaque extrahospitalier (ACEH) est sombre (<5% de survie en France). Un faible niveau socio-économique, est associé à un plus faible accès aux soins. Sa relation avec le niveau de prise en charge préhospitalière est incertaine. Les objectifs de cette étude étaient d'identifier et de caractériser les profils de patients pris en charge pour ACEH par un SMUR à l’échelle nationale, et d’évaluer la variabilité des pratiques en fonction du niveau socio-économique.
Méthodes : Les données proviennent du registre national RéAC, incluant 102 843 patients adultes victimes d’ACEH non traumatique. Les patients ont été classés en deux groupes selon leur niveau socio-économique d’après la valeur de leur indice de défaveur, European Deprivation Index. Des méthodes de clustering non supervisées ont permis d’identifier des profils de patients.
Résultats : La prise en charge et le pronostic varient selon le niveau socio-économique et le contexte géographique. Les jeunes défavorisés, souvent urbains, bénéficient de réanimations intenses mais ont une faible survie. Les patients âgés et défavorisés, souvent ruraux, reçoivent des soins plus limités et ont un pronostic sombre. Les jeunes patients favorisés, souvent masculins et ruraux, ont un pronostic plus favorable avec des réanimations complètes.
Conclusion : Le niveau socio-économique influence significativement la prise en charge SMUR et le pronostic des patients en arrêt cardiaque.
Aucun
Simon CAHEN (Paris), Bertille MOUKALA, Etienne AUDUREAU, Abdeslame BOUZIT, Julien VAUX, Auguste FOURNEAU, Eric LECARPENTIER, Matthieu HEIDET
14:36 - 14:48
#44221 - CP058 Amélioration de la guidance téléphonique à destination des enfants appelant pour un patient inconscient : Étude d’élaboration et de validation de logigrammes d’aide à la régulation.
CP058 Amélioration de la guidance téléphonique à destination des enfants appelant pour un patient inconscient : Étude d’élaboration et de validation de logigrammes d’aide à la régulation.
Introduction : Les appels d’enfants en régulation médicale sont des situations difficiles avec souvent un retentissement émotionnel fort. Ce sont des situations rares et chronophages qui nécessitent un interlocuteur capable d’adapter son langage. Les professionnels travaillant en régulation médicale sont souvent peu ou pas formés à ces situations. Peu de données bibliographiques sont disponibles actuellement concernant la prise en charge des appels d’enfants en régulation. Il semble donc pertinent d’élaborer un outil d’aide à la guidance téléphonique permettant de s’adresser aux enfants qui appellent pour un adulte inconscient qui respire, en fonction de leur âge et de leurs capacités, afin de faciliter la prise en charge de ces appels et de permettre d'agir au plus vite pour le patient en attendant l’arrivée des secours.
Matériels et méthodes : Ce travail s’articule en deux études. Une première étude qualitative élaborant deux outils d’aide à la guidance téléphonique de la mise sur le côté. L’un issu d’un entretien par focus group et l’autre d’un recueil des pratiques courantes des SAMU-49 et SAMU-72. Une deuxième étude prospective en pédagogie et multicentrique au sein d’écoles primaires d’Angers permettant de comparer l’efficience de ces deux outils auprès d’enfants lors d’ateliers de simulation sur l’année scolaire 2023-2024. Le critère de jugement principal était la proportion de mise sur le côté conforme.
Résultats : Le focus group a permis de faire émerger des éléments de langage qui semblent plus adaptés pour s’adresser à des enfants et une technique de mise sur le côté inversée ayant pour but de simplifier le geste et sa guidance. Une mise sur le côté conforme a été réalisée par 79.3%, (IC 95% [72,4-86,2], n=107/135) des enfants, dont 82.9%, (IC 95% [0.738-0.920], n=58/70) dans le groupe focus group et 75.4%, (IC 95% [0.646-0.862], n=49/65). dans le groupe pratiques courantes.
Conclusion : Une majorité des enfants du CP au CM2 arrivent à réaliser une mise sur le côté conforme, quelle que soit la manière de les guider. On observe cependant une tendance à une meilleure compréhension des consignes chez les enfants plus jeunes avec le logigramme issu du focus group. La réalisation d’une technique de PLS inversée semble également plus adaptée aux jeunes enfants. Elle pourrait être guidée en pratique courante en régulation contrairement aux dernières recommandations de 2019 de la SFMU et de SAMU-urgences de France.
Aucun
Gabrielle LABBE, Alizée MARCHAND, Emma VINCENT (Angers)
14:48 - 15:00
#44049 - CP059 Performance diagnostique en régulation médicale de la similitude d’un épisode de douleur thoracique aiguë chez les patients aux antécédents de syndrome coronarien aigu.
CP059 Performance diagnostique en régulation médicale de la similitude d’un épisode de douleur thoracique aiguë chez les patients aux antécédents de syndrome coronarien aigu.
Introduction : Environ 15 à 20% des patients aux antécédents de syndrome coronarien aigu (SCA) présentent des récidives de douleur thoracique dans l’année suivant l’évènement. La performance diagnostique de la similarité de la douleur thoracique par rapport au précédent SCA lors de l’interrogatoire en régulation médicale n’est pas connue. L’objectif de l’étude est d’évaluer la performance diagnostique en régulation médicale du caractère similaire de la douleur thoracique aiguë chez les patients aux antécédents de SCA pour diagnostiquer la récidive d’un nouveau SCA.
Matériel et méthode : Étude de cohorte diagnostique, prospective, multicentrique réalisée dans 3 SAMU de Haute-Normandie, non interventionnelle, avec données récoltées dans le cadre des soins. Les patients inclus étaient majeurs, avec un antécédent de SCA, présentant une récidive d’une douleur thoracique ≥20 minutes. Le statut malade ou non, basé sur la récidive de SCA, était déterminé à partir des comptes-rendus de séjour des centres receveurs et du suivi téléphonique réalisé à J28. Le critère de jugement principal était d’évaluer la récidive d’un évènement coronarien aigu selon les recommandations ESC 2020 (test considéré comme positif).
Résultats : Du 26 février au 18 août 2024, 2326 patients ont été screenés et 290 inclus et répartis en deux groupes : 62 % (n = 179/290) des patients présentaient une douleur identique à leur précédent SCA et 38 % (n = 111/290) une douleur différente. La prévalence de la récidive d’un SCA était de 24,5 % (n = 71/290). L’évaluation diagnostique retrouvait une sensibilité de 75 % (IC95 % 63-83), une spécificité de 43 % (IC95 % 36-49), une VPP de 30 % (IC95 % 23-36), une VPN de 84 % (IC95 % 77-91), un RV+ de 1,3 (IC95 % 1,1-1,6) et un RV- de 0,6 (IC95 % 0,4-0,9). Le taux de faux négatifs chez les patients présentant une douleur différente du précédent SCA était de 16 % (IC95 % 10-24).
Conclusion : Parmi les patients aux antécédents de SCA appelant le SAMU pour une douleur thoracique, une douleur similaire à celle de leur premier SCA est courante, mais sa capacité de discrimination pour diagnostiquer ou éliminer une récidive de SCA semble limitée.
Aucun
Aymerick LÄNDLE (Rouen), Julie LEGENTIL, Caroline LINÉ-PINCET, Mehdi TAALBA, Julien LOISON, Mélanie ROUSSEL, Alix DELAMARE FAUVEL, Antoine LEFEVRE SCELLES
15:00 - 15:12
#44118 - CP060 La réanimation par sang total permet-elle de rétablir une hémodynamique avec un plus faible volume qu’avec du sérum salé isotonique ? Une étude expérimentale sur choc hémorragique porcin contrôlé.
CP060 La réanimation par sang total permet-elle de rétablir une hémodynamique avec un plus faible volume qu’avec du sérum salé isotonique ? Une étude expérimentale sur choc hémorragique porcin contrôlé.
Introduction : Le sang total (ST), permet de transfuser un ratio culots de globules rouges/plasma /plaquettes optimal et de simplifier la logistique lors de la réanimation des chocs hémorragiques (CH). Les études actuelles sur le ST se concentrent sur l’hémostase et peu sur les effets hémodynamiques. Cette étude visait à comparer les volumes nécessaires pour atteindre une pression artérielle moyenne (PAM) de 60 mmHg entre le ST et le sérum salé isotonique (SSI) dans un CH contrôlé sur modèle porcin.
Méthode : étude randomisé contrôlée sur un modèle porcin anesthésié de CH contrôlé. L’objectif principal était de montrer qu’un plus faible volume de ST était nécessaire pour retrouver une PAM de 60mmHg par rapport au SSI. Les objectifs secondaires étaient de comparer les mesures biologiques et hémodynamiques entre les 2 groupes.
Résultats : 16 porcelets ont été inclus et randomisés. Le volume médian de remplissage pour atteindre une PAM = 60 mmHg pour le groupe SSI était de 23 [20 ; 24] mL.Kg-1 et de 12 [10 ; 14] mL.Kg-1 dans le groupe ST (p < 0,01). La Figure 1 représente les volumes de remplissage en fonction des temps expérimentaux. Les principales mesures hémodynamiques et biologiques n’étaient pas inférieures dans le groupe ST par rapport au groupe SSI.
Conclusion : Le volume de remplissage en ST semblait être inférieur à celui en SSI pour retrouver une hémodynamique efficace dans notre modèle porcin de choc hémorragique contrôlé.
aucun
Augustin GAMEL (Nimes), Fabien COISY, Dino TIKVESA, Jean-Yves LEFRANT, Hugues WEBER, Laura GRAU-MERCIER, Thibaut MARKARIAN, Xavier BOBBIA
15:12 - 15:24
#44196 - CP061 Quels sont les différents facteurs associés à la nature du plaignant, patients ou proches, dans le cadre d’un litige après recours à des soins au sein d’une structure d’urgences ?
CP061 Quels sont les différents facteurs associés à la nature du plaignant, patients ou proches, dans le cadre d’un litige après recours à des soins au sein d’une structure d’urgences ?
Introduction : La pratique de la médecine d'urgence est exposée au risque de litiges suites aux soins prodigués. L’objectif de cette étude était de déterminer les différents facteurs associés à la nature du plaignant, patients ou de leurs proches, dans le cadre d’un litige après recours à des soins dans un service d’urgences.
Matériel et Méthode : L’étude est rétrospective avec inclusion prospective. Les patients ont été admis dans les services d’urgences adultes de deux CHU entre janvier 2015 et décembre 2022. Le recueil de données a été fait à partir des comptes-rendus et des courriers de plaintes. Le critère de jugement principal est la nature du plaignant ayant déposé la réclamation. Les critères de jugement secondaires sont la nature de l’incident en cause, les motifs exprimés justifiant le litige et l’aboutissement juridique de la plainte.
Résultats : Cent quarante-neuf plaintes consécutives concernant cent quarante-neuf patients ont été étudiées. Les patients étaient 77 (58%) femmes, d’âge médian de 55 (40-71) ans. Soixante-douze plaintes ont été adressées par le patient et 77 par un proche de patient. Le diagnostic est médical dans 116 (78) cas, chirurgical dans 24 (16) cas et psychiatrique dans 8 (5) cas. La nature de l’incident est la défaillance de communication dans 93 (63%) cas, l’erreur médical dans 33 (46%) cas. En analyse univariée, le défaut de communication est significativement associé à la plainte déposée par un proche dans 57 (74%) cas contre 36 (50%) cas de plainte déposée par le patient lui-même, p=0.0025. Le motif exprimé justifiant le litige est la prise en charge médicale ressentie comme insuffisante dans 85 (57%) cas. En analyse multivariée, la demande d’indemnisation financière est un facteur indépendamment associée aux plaintes issues des patients eux-mêmes : OR = 4.90 ; 95% CI = [1.28-18.7] ; p = 0.020 et l’information fournie insuffisante est associée aux plaintes de proche : OR = 0.38 ; 95% CI = [0.17-0.85]. L’indemnisation a concerné 10 cas et seul un procès a eu lieu.
Conclusion : La cause la plus fréquente d’un litige est la défaillance de communication dans près de deux tiers des cas et en particulier lorsque la plainte est déposée par un proche. Le motif de litige le plus fréquemment avancé est la perception d'une prise en charge médicale insuffisante. Moins d’un quart des plaintes ont donné lieu procédure complémentaire.
Aucun
Lillia ZELMAT (COLOMBES), Cecile XAVIER, Antoine LY, Rajeb MERABTENE, Khaled AL MEKHLAFI, Tasnim SOUDEN, Chloe CHOMARAT, Nicolas JAVAUD
|
Salle 252A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW05bis
14:00 - 15:30
Atelier Médecins - Echographie
Echo musculo-squelettique. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Les bases du MSK !
Reconnaitre un tendon, un os, un muscle... Et pourquoi pas explorer une grosse articulation ?
Vous êtes passionné de traumatologie ? Vous adorez les tendons et les muscles et vous voulez améliorer vos compétences en échographie clinique ? Ne manquez pas cet atelier musculo-squelettique interactif et passionnant ! Nous y discuterons de l'intérêt de l échographie clinique dans la prise en charge de la traumatologie non vitale. Nous vous apprendrons comment utiliser l'échographie pour détecter avec précision les épanchements intra-articulaires, diagnostiquer les fractures des os longs et plats, et explorer les parties molles douloureuses en profondeur. N'attendez plus et inscrivez vous pour devenir un pro de l'échographie MSK !
|
Salle 252B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW06bis
14:00 - 15:30
Atelier Soignants - Echographie
Echographie pour l'Infirmier.e - Infirmiers, IDE, IOA, IPA. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie, Infirmier
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Romain CLANET (praticien hospitalier, maitre de conférence associé) (Conférencier, Caen), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Isabelle ROBIN (IDE) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes), Severin THIEBERGIEN (Médecin) (Conférencier, Nantes)
CluECHO
Le commandant Bladerscan a été assassiné.
Retrouvez le Professeur Globe, principal suspect, et confondez-le en prouvant que Miss Song Dû s'est trompée (ou comment résoudre le problème des fausses routes). Dans cet atelier, vous serez encadré.e.s par des infirmiers, vous apprendrez comment améliorer la sensibilité de votre triage, de vos diagnostics infirmier et même de vos gestes au quotidien grâce à un outil ultra simple et rapide à utiliser...
Vous avez dit Echoooo ??!!!
|
Salle 253 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC07
14:00 - 15:30
Conférence
Comment mieux réguler ?
ARM, Arrêt cardio-respiratoire ACR, Régulation
Modérateurs :
Marc NOIZET (PH Chef de service) (Président de SAMU Urgences de France), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cette session explore les pistes pour optimiser la régulation médicale, en intégrant les outils de visio, la gestion des arrêts cardiaques et la prise en charge des patients âgés fragiles. Elle met également l'accent sur l'importance de la formation
14:00 - 14:22
Où en est-on de la place de la visio ?
Yann PENVERNE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Nantes)
14:22 - 14:44
Un arrêt cardiaque.
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
Améliorer la régulation du patient âgé fragile.
Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
15:06 - 15:28
En étant formé.
Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
|
Salle 342A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 18
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Prise en charge de la douleur en urgences : applications concrètes des recommandations 2024 - niveau découverte
NEW, Douleur - Analgésie
Coordonnateur :
Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Paris), Charles GRÉGOIRE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Niveau 1 - découverte : vérifier sa maitrise des bases de la prise en charge antalgique en urgence, bases qui sont confirmées par les recommandations 2024
Savoir prendre en charge la douleur en médecine d’urgence intra ou extrahospitalière en équipe médico-soignante, de façon conforme aux recommandations 2024. Certains raisonnements et pratiques sont confirmés, d’autres sont novateurs et obligent à changer de point de vue. Venez-vous entrainer ensemble à ce nouveau paradigme de façon ludique, avec les experts du board douleur. Niveau 1 pour avoir des bases solides sur l’essentiel, Niveau 2 pour se challenger !
|
Salle 342B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 27 A
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Intubation en pédiatrie. Pas de panique !
NEW, Pédiatrie
Coordonnateur :
Léo CHARRIN (Coordonnateur, Bron)
Conférenciers :
Léo CHARRIN (Assistant spécialiste) (Conférencier, Bron), Sarah FATON (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bron)
Reconnaitre les spécificités de l’intubation chez le nourrisson et l’enfant
Appliquer un algorithme de préparation et de réalisation d’une intubation chez l’enfant
Réaliser la ventilation et l’intubation sur mannequin pédiatrique
Reconnaitre l’intérêt du vidéo-laryngoscope
|
Salle 343 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM32
14:00 - 15:30
Conférence Médecins - Session Commission SSE
Axes particuliers des SSE, saurais-je faire ?
Catastrophe SSE CUMP, Ethique, Pédiatrie, Traumatologie, Triage
Modérateurs :
Claudia CHATELUS (Physician doctor and firefighter doctor) (Colmar), Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Lyon)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cette session aborde des aspects spécifiques des SSE, avec un retour d’expérience sur la gestion des blessés de guerre en milieu civil. Elle explore également les défis particuliers en pédiatrie, en gériatrie, et face aux agents chimiques neurotoxiques de 4e génération.
14:00 - 14:22
Coopération civilo-militaire : gérer les blessés de guerre dans le système civil.
Antoine AUBRION (MEDECIN) (Conférencier, Caen)
14:22 - 14:44
Les SSE aux extrémités de la vie : en pédiatrie.
Yves GILLET (Conférencier, Lyon)
14:44 - 15:06
Les SSE aux extrémités de la vie : en gériatrie.
Jan-Cédric JANSEN (Conférencier, Rouen)
15:06 - 15:28
Les agents chimiques neurotoxiques de 4e génération : risques et spécificités ?
Sébastien BEAUME (Médecin-chef / Référent zonal ORSEC NRBC) (Conférencier, Aix-en-Provence)
|
Salle 351 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
DPC03
14:00 - 17:30
Session Urgences DPC et Formations identifiant 6429
Régulation des appels de patients en dyspnée aiguë DPC N° 64292325023 session 25.001 sous réserve de validation
Niveau 3
Conférenciers :
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
=> Salle exclusivement réservée aux personnes inscrites à cette session DPC
Orientation prioritaire no 229 : Régulation des appels de patients en situation d’urgence.
Public visé : Médecin urgentiste
Prérequis : aucun
Déroulé pédagogique : analyse des besoins, pré-test, post-test, questionnaire de satisfaction, émargement.
Être capable d’identifier, dans le cadre de la régulation médicale des appels, ceux concernant les dyspnées considérées comme immédiatement grave ou avec un potentiel d’aggravation.
Être capable de répondre à une prise en charge adéquate en proposant la meilleure orientation possible par l’effecteur le plus approprié selon le risque vital (avéré ou supposé) et son délai d’apparition probable.
|
Salle 352A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC17
14:00 - 15:00
Flash communications
Pathologies cardio-vasculaires
Cardiologie - Autre
Modérateur :
Geoffroy ROUSSEAU (Praticien Hospitalier) (Tours)
14:00 - 14:07
#43922 - FC129 Evolution des traitements antithrombotiques oraux et des complications hémorragiques chez des patients se présentant dans un service d’urgence : Étude rétrospective monocentrique.
FC129 Evolution des traitements antithrombotiques oraux et des complications hémorragiques chez des patients se présentant dans un service d’urgence : Étude rétrospective monocentrique.
INTRODUCTION: Les antithrombotiques jouent un rôle essentiel dans la réduction de la morbi-mortalité cardiovasculaire. Cependant, ces traitements peuvent entraîner des effets indésirables, notamment des hémorragies. L’objectif de cette étude est de comparer l’évolution de la prescription des antithrombotiques en identifiant les différents types d’hémorragies observées. MÉTHODE :Étude rétrospective, observationnelle, descriptive, monocentrique réalisée chez des patients sous antithrombotiques oraux ayant consulté aux urgences, avec ou sans hémorragie. RÉSULTATS : Entre janvier 2014 et décembre 2022, 35 556 patients ont été inclus dans cette étude : 8 067 sous anti-vitamine K (AVK), 7 867 sous anti-Xa, 556 sous anti-IIa et 19 066 sous antiagrégants plaquettaires seuls. Les patients sous antithrombotiques étaient majoritairement des hommes, avec un âge médian de 79,4 ans [69,1 - 86,9]. Une évolution significative des prescriptions a été observée, marquée par une forte progression des anticoagulants oraux directs (AOD) au détriment des AVK. Par ailleurs, l'association anticoagulant-antiagrégant est restée stable sur la période étudiée (208 cas en 2014 contre 226 en 2022, p = NS). Une augmentation significative des hémorragies sous anticoagulants oraux a été constatée, accompagnée d'un changement de leur profil en termes de localisation et de gravité. Chez les patients sous AOD, le taux global d’hémorragies graves (n = 241, 22,9 %) et cliniquement significatives (n = 265, 25,6 %) a diminué, tandis que les hémorragies mineures ont significativement augmenté (n = 543, 51,7 %, p = 0,001). Les hémorragies ORL sont devenues les plus fréquentes, suivies des hémorragies digestives. De plus, 14,8 % des patients ayant consulté au moins deux fois pour une hémorragie mineure ont présenté une hémorragie cliniquement significative ou majeure dans l’année. CONCLUSION :Les AOD ont largement remplacé les AVK dans leurs principales indications. Le profil des hémorragies a évolué, avec une prédominance des hémorragies mineures. Afin de mieux comprendre cette évolution, d'autres études approfondies sur les hémorragies mineures sont nécessaires pour en identifier les causes et les risques potentiels.
Le Pr Moustafa Farès a exercé en tant que consultant pour Bayer HealthCare Pharmaceuticals et Sanofi, a été conférencier pour Bayer HealthCare Pharmaceuticals, Boehringer Ingelheim, Daiichi-Sankyo, Leo-Pharma, Pfizer et Sanofi, et a reçu des subventions de Sanofi, Bayer HealthCare et LFB.
Le Pr Schmidt Jeannot a perçu des paiements pour sa participation à des conseils d’administration de Bayer, Daichi, Lilly et Pfizer, ainsi qu’une rémunération personnelle de Biomerieux, Boehringer Ingelheim, Sanofi, Leo-Pharma et Novartis.
Les autres auteurs n'ont aucun conflit d'intérêt à déclarer.
Noëlie TEMPION (Clermont-Ferrand), Farés MOUSTAFA, Camille LUCCHINI, Jeannot SCHMIDT, Dorian TEISSANDIER
14:07 - 14:14
#43969 - FC130 Étude SYFAREP : Évaluation pré test de l’algorithme YEARS chez les patients à faible risque d’embolie pulmonaire au service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier de Lens entre 2020 et 2022.
FC130 Étude SYFAREP : Évaluation pré test de l’algorithme YEARS chez les patients à faible risque d’embolie pulmonaire au service d’accueil des urgences du Centre Hospitalier de Lens entre 2020 et 2022.
Contexte : L’algorithme YEARS a été décrit afin de diminuer le recours à l’imagerie, devant ses risques induits, dans le diagnostic de l’embolie pulmonaire (EP) chez les patients à faible risque. De récentes études validant cet algorithme retrouvent une limite chez les patients sans aucun critère YEARS avec des D-dimères supérieures au seuil adapté à l'âge. De plus, la population de notre territoire du bassin minier présente certains facteurs de risque d’EP plus importants que le reste de la population. Notre objectif principal est d'évaluer la valeur pronostique de cet algorithme dans une cohorte du bassin minier à faible suspicion clinique d’EP.
Méthode : Étude observationnelle, retrospective, monocentrique concernant les patients ayant consulté au CH de Lens pour suspicion d’EP à faible risque et ayant bénéficié d'un dosage de D-dimères et d’un angioscanner thoracique entre 2020 et 2022. Les résultats de la biologie et imagerie ont été évalués selon la présence de critères YEARS, ainsi que le seuil de D-dimères. L’étude a été déclaré conforme par le DPO du CH de Lens.
Résultats : 333 patients ont été inclus avec une prévalence d’EP de 12,0%. Il est mis en évidence une diminution de 26,4% de l’utilisation de l’angioscanner thoracique par rapport à la stratégie habituelle. La sensibilité dans la population incluse est à 85,0% (IC 95% à 73,9% - 96,1%) avec une VPN à 94,4% (IC 95% à 90,1% - 98,8%). Le taux d’échec dans cette population est de 5,6%, soit supérieur au seuil de sécurité. Chez les patients de moins de 50 ans, la sensibilité est de 76,9% (IC 95% 54,0% - 99,8%) et la VPN de 95,5% (IC 95% 90,6% - 100%). Chez les patients âgés de 50 à 74 ans, la sensibilité et la VPN sont nettement supérieures (95,5% (IC 95% 86,8% - 100%) et 97,2% (IC 95% 91,9 - 100) respectivement).
Conclusion : L’algorithme YEARS ne semble pas éliminer le diagnostic d’EP avec sécurité dans notre population où les comorbidités sont prépondérantes. Par les caractéristiques de notre étude, la validité externe de celle-ci est limitée.
Aucun
Simon QUEVAL (Lille), Camille DR COQBLIN, Eric PR WIEL
14:14 - 14:21
#44084 - FC131 Evaluation de la prise en charge diagnostique des dissections aortiques en médecine d’urgence dans notre région.
FC131 Evaluation de la prise en charge diagnostique des dissections aortiques en médecine d’urgence dans notre région.
Introduction : La dissection aortique (DAo) aiguë est une pathologie rare mais grevée d’une mortalité importante, incitant à une prise en charge rapide vers le bloc opératoire (BO). L’objectif principal de l’étude était d’établir un état des lieux de la prise en charge des DAo dans notre région en déterminant les facteurs impactant les délais entre l’appel au 15 et le BO.
Méthode : Cette étude rétrospective a recueilli toutes les DAo admises en chirurgie cardiaque de notre CHU référent entre le 01/01/2016 et le 31/12/2020. Les données épidémiologiques, cliniques et paracliniques et les délais avant le BO ont été analysés et comparés selon que les patients étaient pris en charge en SMUR ou admis aux urgences (SAU).
Résultats : 111 patients (âge moyen 66,3 ± 12,3 ans, sex ratio de 2) ayant une DAo (37% de type A) ont été pris en charge par nos structures d’urgences de notre région. La mortalité hospitalière était de 16,7%. La DAo était plus fréquemment évoquée en SMUR qu’en SAU (44% vs. 25%, p=0,037) et le délai médian (écart interquartile) entre le premier examen médical et l’imagerie qualifiante était plus court pour les patients pris en soins en SMUR qu’en SAU (94 min [60-171] vs. 190 min [91-324], p=0,017). Après l’examen clinique (SMUR ou SAU), ce délai diminue en cas d’hypotension artérielle (86 min [47-118] vs. 184 min [76-341], p<0,001), de déficit neurologique (57min [47-97] vs. 185 min {94-378], p<0,001), de DAo type A (111 min [6-233] vs. 207,5 min [81-402], p< 0,001) et pour les patients de notre département qu’hors-département (108,5 min [57-228] vs. 177 min [94-257], p=0,042). Le simple fait de suspecter une DAo après l’examen physique raccourcit le délai d’accès à l’imagerie qualifiante (66 min [50-97] vs. 199 min [117-3259], p<0,001). A contrario, l’orientation du patient dans un service ou le retour à domicile sans scanner initial l’augmente considérablement (4393 min [658-9796] vs. 112 min [60-218], p < 0,001). Le délai médian « diagnostic-BO » est plus court pour les patients de notre département qu’hors département (101 min [52-213] vs. 205 min [158-317), p<0,001).
Conclusion : La prise en charge médicale pré-hospitalière assure un diagnostic plus rapide des patients atteints de DAo, surtout en cas de signes de gravité. La tenue d’un registre de DAo prospectif et multicentrique régional associant les structures d’urgence régionales permettrait d’optimiser le parcours de soins.
Aucun
Berenice CLUZEL (DIJON), Riadh TFIFAH, Patrick RAY, Pascal INCAGNOLI, Aline LAUBRIET-JAZAYERI, Olivier BOUCHOT, Saed JAZAYERI, Cindy TISSIER
14:21 - 14:28
#44161 - FC132 Facteurs de décompensation de la cétoacidose diabetique sévère.
FC132 Facteurs de décompensation de la cétoacidose diabetique sévère.
Introduction : La décompensation cétoacidosique sévère est une complication hyper glycémique fréquemment rencontré aux urgences et en réanimation. Elle résulte d’une carence absolue ou relative profonde en insuline. L’objectif de notre travail est d’analyser les principales causes de décompensation cétoacidosique et ce pour une meilleure prévention.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective, descriptive et analytique, mené sur une période de 2 ans et 8 mois du 12/2021 au 8/2024, au sein du service de réanimation d’urgence polyvalente (RUP), du CHU Ibn Sina de Rabat. Tous les patients hospitalisés pour une cetoacidose sévère étaient inclus. Pour chaque patient, nous avions étudié les facteurs epidemiologiques, cliniques, étiologiques et évolutifs.
Résultat : 254 patients ont été inclus, l’âge moyen était de 41.73 +/- 16.2, avec une prédominance féminine (Sexe ratio 1.42). La durée moyenne de l’ancienneté du diabète était de 8 ans. Le diabète de type 2 représentait 66,8% des cas, avec 86% des malades sous anti diabétique oraux (ADO), et 14% sous insulinothérapie. La cétoacidose diabétique était inaugurale dans 32% des cas.
Un facteur étiologique de décompensation était retrouvé dans 96% des cas ; l’origine infectieuse était retrouvée chez 66% des cas principalement d’ordre bactérienne, l’inobservance dans 24% des cas et la prise de corticoïdes 4%. Les foyers infectieux les plus fréquents étaient génito-urinaires dans 23%, respiratoires dans 18% et cutanéo-muqueux dans 15% des cas ;
La durée moyenne du séjour hospitalier était de 5,3 jours et à un taux de mortalité de 9,6%.
Conclusion : La cétoacidose diabétique sévère reste fréquente avec un pronostic sombre. L’infection et l’inobservance thérapeutique sont les principales causes de décompensation.
La sensibilisation, l’éducation thérapeutique du diabétique ainsi que la surveillance régulière sont les garants d’une prévention efficace contre la survenue des complications graves du diabète.
Aucun
Nadir AMMAR (Rabat, Maroc), Bouchra ARMEL, Ayoub CHAAR, Kaoutar RAGRAGUI, Hamza ELHAMZAOUI, Mustapha ALILOU
14:28 - 14:35
#44216 - FC133 L’utilisation potentielle de la noradrénaline lors des interventions des médecins correspondants du SAMU : rétrospective sur l’année 2023 en région AURA.
FC133 L’utilisation potentielle de la noradrénaline lors des interventions des médecins correspondants du SAMU : rétrospective sur l’année 2023 en région AURA.
Introduction : En 2024, 693 Médecins Correspondants du SAMU (MCS) pouvaient être déclenchés par le Centre 15 pour intervenir sur des territoires isolés à plus de 30 minutes d’un SMUR. Médecins de premier recours, leur rôle est déterminant dans la survie des patients et ils peuvent être amenés à initier des gestes de réanimation. Formés chaque année, ils sont équipés pour leurs interventions d’une dotation dont la composition est évaluée annuellement en Comité de Pilotage. La Noradrénaline, amine vasopressive essentielle n’en fait pour l’instant pas partie, mais fait l’objet d’une discussion. Une étude menée par Est-Rescue de 2019 à 2022 retrouve une utilisation de la NAD dans 2,1% des 62 771 interventions SMUR.
Matériel et Méthode : Étude épidémiologique observationnelle descriptive et prospective à l’aide du dossier informatisé en ligne des interventions de 373 MCS répartis sur 10 départements. L’objectif principal est de décrire l’incidence des situations potentiellement éligibles à l’utilisation de la Noradrénaline entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023.
3525 fiches d’interventions ont été inclues, dont 571 ont été analysées. Le critère de jugement principal regroupait les indications potentielles de la Noradrénaline comme les traumatisés sévères, les états de choc, et les Arrêts Cardio-respiratoires récupérés (RACS). La comparaison des temps d’intervention et du nombre de gestes et thérapeutiques réalisées représentaient l’objectif secondaire.
Résultats : 130 patients (3,7%), 64,6% d’hommes et 35,4% de femme, avec un âge moyen de 52,6 ans (11-93) avaient une indication potentiellement éligible à la Noradrénaline. 62 traumatisés sévères grade A et B avec remplissage > 1 l (47,7%), 24 ACR avec RACS (18,5%), 17 hémorragies graves (13,1%), 14 comas (10,8%), 13 sepsis graves (10%). Au cours de ces interventions, 24 intubations ont été réalisées avec nécessité de maintenir une perfusion cérébrale suffisante. Pas de différences statistiques entre le nombre de gestes et de médicaments administrés et la durée d’intervention d’une durée moyenne de 100 minutes.
Conclusion : Cette étude a permis au Comité de Pilotage 2024 de conforter la mise en place de Noradrénaline dans la dotation MCS. Formation et équipement en Pousse Seringue (PSE) sont réalisés pour une mise en place opérationnelle dès 2025. En parallèle la création des Infirmiers Correspondants du Samu (ICS) ouvre la perspective de binômes MCS-ICS facilitant la gestion de cette nouvelle thérapeutique.
Aucun
Florence SPIEGEL (Grenoble)
14:35 - 14:42
#44239 - FC134 Prise en charge et traitement de l'anaphylaxie aux urgences : une étude rétrospective de contrôle de qualité.
FC134 Prise en charge et traitement de l'anaphylaxie aux urgences : une étude rétrospective de contrôle de qualité.
Introduction : L'anaphylaxie est une réaction allergique grave, se manifestant soit par des symptômes aigus cutanés, associés à des symptômes respiratoires, gastro-intestinaux ou une hypotension, soit par une hypotension, un bronchospasme ou une atteinte laryngée faisant suite à une exposition à un allergène connu. Bien que l'adrénaline intramusculaire (IM) soit recommandée comme traitement principal, elle demeure souvent sous-utilisée dans la pratique clinique. Nous désirons chiffrer l’impact de cette sous-utilisation.
Matériel et méthode : étude transversale observationnelle rétrospective monocentrique, dans un centre d’urgence tertiaire, incluant des patients adultes (≥ 16 ans) triés comme « allergie » selon l’échelle de tri à leur arrivée aux urgences, du 01.01.2022 au 31.12.2023, avec revue des dossiers médicaux hospitaliers. Les patients présentant des symptômes compatibles avec une anaphylaxie au premier contact médical définissent nos cas d’anaphylaxie et auraient dû recevoir de l’adrénaline IM. Les symptômes ont été regroupés par catégorie (respiratoires, oto-rhino-laryngologiques (ORL) et digestifs). L’erreur alpha a été fixée à 5% et un test de Chi-2 d’indépendance a été utilisé pour la comparaison entre les groupes.
Résultats : 915 cas triés comme allergie sur 85137 admissions (1.1%). 830 cas ont été inclus (40 cas non-allergies et 45 cas avec données manquantes exclus). 277 cas ont été interprété comme une anaphylaxie (33.4%) et auraient donc dû recevoir de l’adrénaline IM. Sur ces 277 cas, seuls 85 ont effectivement reçu de l’adrénaline IM (sensibilité de détection 30.7%).
Seuls les symptômes ORL (dysphonie, gonflement de la gorge, œdème laryngé) sont associés significativement (p < 0.001) à une détection de l’anaphylaxie et donc un traitement par adrénaline IM au premier contact médical dans notre cohorte.
Conclusion : Les résultats révèlent un écart conséquent entre les directives internationales et la pratique clinique, avec une sous-utilisation de l'adrénaline IM en tant que traitement de première intention de l'anaphylaxie. Cette sous-utilisation est notamment attribuée à un manque de reconnaissance des symptômes respiratoires bas (sibilances, dyspnée) et digestifs (diarrhées, vomissements répétés, crampes abdominales) comme éléments évocateurs d’une anaphylaxie. Ces constatations permettent de sensibiliser les équipes médico-soignantes au diagnostic d’anaphylaxie et à son traitement de première intention par l’adrénaline IM.
Aucun
Élie SMITH (Lausanne, Suisse), Christophe BIANCHI, Fabrice DAMI
14:42 - 14:49
#44267 - FC135 Anaphylaxie chez le sujet âgé aux urgences : particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives.
FC135 Anaphylaxie chez le sujet âgé aux urgences : particularités épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives.
Introduction:L'anaphylaxie a longtemps été associée au jeune âge. Cependant, cette pathologie touche également les personnes âgées.Toutefois, les spécificités de cette manifestation chez ces derniers sont encore mal connues.
L’objectif de notre étude était d’identifier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives de l’anaphylaxie chez les sujets âgés admis aux urgences.
Méthode :Étude rétrospective et monocentrique, sur 12 ans. Inclusion de patients âgés de plus de 14 ans présentant une symptomatologie compatible avec une anaphylaxie telle qu’elle a été définie par le National Institue of Allergy and Infectious Disease and The Food Allergy and Anaphylaxis Network. Répartition des patients en deux groupes : un groupe âgé de plus de 65 ans et un groupe âgé de moins de 65 ans. Recueil des données épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives. Comparaison des deux groupes selon leurs caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutives.
Résultats : Inclusion de 565 patients, dont 73 patients ≥65 ans (13%). Les sujets âgés présentaient un profil plus complexe, avec une prédominance féminine (60,3vs.53,7%, p=0,29), des comorbidités plus importantes (68,5 vs. 25%,p<0,001), et un risque accru d’anaphylaxie médicamenteuse(72,6 vs. 55,5%,p=0,006), particulièrement lors d’une administration parentérale (15,1 vs. 5,1%,p=0,017). Ces réactions se manifestaient par des signes cardiovasculaires (65,8 vs. 50,8%, p=0,017) et neurologiques (26 vs.4,7%, p<0,001) plus fréquents, avec une sévérité plus élevée (50,7 vs. 36,2%,p=0,017). Les sujets âgés présentaient moins d’antécédents de réactions allergiques (28,8vs.43,7%,p=0,016) et d'anaphylaxie (20,5vs.42,5%,p<0,001). Ils avaient moins d’anaphylaxies suite à des allergènes alimentaires (6,8 vs. 23,4%, p=0,001). Ils étaient également moins susceptibles de recevoir l’adrénaline (28,8 vs. 45,9%,p=0,006). Par ailleurs, si les signes respiratoires étaient plus fréquents chez les sujets jeunes (70,7vs.58,9%, p=0,041), l’hypoxémie était plus fréquente chez les sujets âgés (30,2 vs. 14,4%,p=0,008). L’évolution était favorable dans les deux groupes. Les sujets jeunes présentaient un taux de récidive plus élevé (4,3vs.2,7%, p=0,755).
Conclusion:L’anaphylaxie chez les personnes âgées se distingue par une présentation clinique plus complexe, avec plus de signes cardiovasculaires et un risque majoré de sévérité. Ces particularités soulignent la nécessité d’une prise en charge adaptée et personnalisée.
aucun
Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Chaima MESKINI, Kamel JLALI, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA, Yousra MEJDOUB, Amira TAGOUGUI, Sami SOUISSI
14:49 - 14:56
#44513 - FC136 Mort subite secondaire à une dissection de l’aorte : Etude sur 5 ans.
FC136 Mort subite secondaire à une dissection de l’aorte : Etude sur 5 ans.
Introduction : La dissection de l’aorte est une urgence cardiovasculaire grave, souvent responsable de morts subites en raison de son évolution rapide et imprévisible. Bien que peu fréquente, la dissection aortique est souvent difficile à diagnostiquer en raison de la variabilité de ses symptômes.
L’objectif de notre travail était d’étudier le profil épidémiologique et les constatations autopsiques des victimes de mort subite secondaire à une dissection aortique.
Matériel et méthodes : Il s’agissait d’une étude descriptive avec un recueil rétrospectif des données portant sur les cas de mort subite secondaire à une dissection de l’aorte, sur une période de 5 ans (01 juillet 2019 – 30 juin 2024).
Résultats : Durant la période de notre étude, 36% des autopsies concernaient des cas de morts subites chez des adultes. La cause de la mort subite a été une dissection de l’aorte dans 27 cas. Le sexe ratio (H/F) était de 2,8. L’âge moyen était de 51,6 ans avec des extrêmes de 28 ans et 81 ans. 16 victimes étaient hypertendues (59,2%), 8 victimes étaient diabétiques (29,6%) et 5 étaient des coronariens suivis (18,5). 37% des cas étaient tabagiques connus. Les symptomatologies précédant le décès étaient le plus souvent une syncope dans 15 cas (55,5%) et des douleurs thoraciques dans 8 cas (29,6%). Les dissections observées étaient classé stade 1 de Debakey dans 49% cas, stade 2 dans 27% et du stade 3 dans 24%.
Conclusion : Souvent silencieuse avant le drame, la dissection aortique représente un défi diagnostique majeur. Elle constitue une urgence qui passe souvent inaperçue devant le polymorphisme clinique. Sa reconnaissance précoce et une prise en charge urgente sont cruciales pour prévenir l’issue fatale. Le pronostic dépend du siège de la dissection et de la précocité du traitement.
Aucun
Elhem MCHIRGUI (BIZERTE, Tunisie), Hana HARZALLAH, Ichrak BACHA, Haithem ATTIA
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC18
14:00 - 15:00
Flash communications
Pathologies digestives
Gastro-entérologie
Modérateur :
Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon)
14:00 - 14:07
#44093 - FC137 Morbi-mortalité post opératoire des chirurgies abdominales urgentes selon le délai de prise en charge aux urgences.
FC137 Morbi-mortalité post opératoire des chirurgies abdominales urgentes selon le délai de prise en charge aux urgences.
Introduction : La morbi-mortalité des chirurgies abdominales urgentes est plus élevée que celle des chirurgies programmées. Le délai de prise en charge peut grever la morbi-mortalité post opératoire. L’objectif de l’étude est d’évaluer l’impact du délai depuis l’admission aux urgences jusqu’à l’incision chirurgicale sur la morbi-mortalité post opératoire.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective menée aux urgences adultes de notre CHU incluant toutes les chirurgies abdominales urgentes de janvier 2020 à aout 2023. La morbi-mortalité post opératoire était évaluée par le score de Clavien-Dindo à J30, selon que le délai admission-incision était inférieur ou égal à 8h (groupe 1) ou supérieur à 8h (groupe 2).
Résultats : L’étude a inclus 174 patients (âge moyen : 66 ± 17,8 ans, sex ratio H/F de 0,93) souffrant principalement de hernie étranglée (49,4%), de diverticulite d’indication chirurgicale (17,8%) et d’ulcère perforé (16,1%). Environ 77% des patients bénéficiaient d’un scanner (délai moyen 7,7 ± 12,9 h). La mortalité post-opératoire était de 8%. Pour les groupe 1 et 2 respectivement, le délai de recours aux urgences depuis l’apparition des symptômes était de 34 ± 39,7 h et 58,2 ± 71,4 h (p< 0,01), le délai moyen avant prise en charge médicale de 1,1 ± 1 h et de 1,7 ± 1,9 h (p< 0,01), le délai de réalisation du scanner de 3,3 ± 1,1 h et 9,9 ± 15,4 h (p< 0,01) et le délai moyen admission-incision de 5,6 ± 1,5 h et 19,3 ± 24 h (p<0,01). Les antécédents de chirurgie digestive étaient moins fréquents dans le groupe 1 que dans le groupe 2 (35,9 % vs. 56,2%, p< 0,01), le taux de scanners moindre (59% vs. 92,7%, p<0,01). Aucune différence n’était observée concernant le score de Clavien-Dindo à J30, les taux et délai de survenue de complications, les taux et durée d’hospitalisation ou le taux de passage en réanimation. La présence d’une tachycardie et la dégradation des paramètres vitaux aux urgences étaient associées à une complication post-opératoire (respectivement OR 2,65 [1,29-5,51], p<0,01 et OR 2,16 [1,03-4,54], p=0,04). Un score ASA à 3 est également associé à la survenue d’une complication post-opératoire (OR 11,05 [2,75- 74,8], p<0,01].
Conclusion : Notre étude n’a pas montré de différence de morbi-mortalité selon le délai admission-incision. La présence d’une tachycardie et la dégradation des paramètres vitaux aux urgences apparaissent comme des facteurs de risque de morbi-mortalité post-opératoire.
Aucun
N'dimba Modjaka RACHEL (DIJON), Cindy TISSIER, Pascal INCAGNOLI, Patrick RAY, Olivier FACY, Baptiste BORRACCINO
14:07 - 14:14
#44143 - FC138 Performance diagnostique des bruits hydro-aériques chez les patients suspects de syndrome occlusif aux urgences : une étude rétrospective.
FC138 Performance diagnostique des bruits hydro-aériques chez les patients suspects de syndrome occlusif aux urgences : une étude rétrospective.
Introduction : L’examen clinique du patient suspect de syndrome occlusif comporte l’auscultation des bruits hydro-aériques (BHA) abdominaux. Cependant, leur performance diagnostique n’est pas établie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la performance diagnostique de l’abolition des BHA chez les patients suspects de syndrome occlusif.
Matériel et Méthode : Étude diagnostique, observationnelle, rétrospective et monocentrique. Les patients inclus étaient les patients majeurs, ayant bénéficié d’un scanner abdomino-pelvien pour suspicion de syndrome occlusif et d’une auscultation abdominale rapportée dans l’observation médicale. Les patients avec un syndrome occlusif diagnostiqué fortuitement et les femmes enceintes étaient exclus. Le statut malade était établi sur le diagnostic positif de syndrome occlusif au scanner. Le critère de jugement principal était l’absence de BHA (test considéré comme positif). La performance diagnostique de l’abolition des BHA a été analysée seule puis combinée à d’autres signes cliniques.
Résultats : Entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2023, 1472 dossiers étaient éligibles et 800 ont été inclus. La prévalence de syndrome occlusif était de 47,4 % (n = 379/800) chez les patients chez qui il était suspecté. L’abolition des BHA était observée chez 26,9 % (n = 102/379) des patients occlus et 25,2 % (n = 106/421) des patients non occlus (p = 0,62). L’abolition des BHA isolée avait une sensibilité de 26,9 % (IC95 % 22,5-31,6), une spécificité de 74,8 % (IC95 % 70,4-78,9), une valeur prédictive positive de 49,0 % (IC95 % 42,0-56,0), une valeur prédictive négative de 53,2 % (IC95 % 49,1-57,2), un rapport de vraisemblance positif de 1,03 et un rapport de vraisemblance négatif de 0,98. Associée au carré de Mondor (vomissements, arrêt des gaz et des matières, douleur abdominale et météorisme), l’abolition des BHA avait une sensibilité de 8,8% (IC95 % 5,9-12,6), une spécificité de 92,4 % (IC95 % 89,0-95,1), une valeur prédictive positive de 52,8 % (IC95 % 39,4-67,7), une valeur prédictive négative de 50,7 % (IC95 % 46,5-54,8), un rapport de vraisemblance positif de 1,15 et un rapport de vraisemblance négatif de 0,98.
Conclusion : L’abolition des BHA semble avoir une faible performance diagnostique pour les suspicions de syndrome occlusif.
Aucun
Charlotte BOUTROT (ROUEN), Justine LELIEUR, Mehdi TAALBA, Luc-Marie JOLY, Edouard ROUSSEL, Megane CHAPIN
14:14 - 14:21
#44204 - FC139 Les patients avec douleur abdominale ayant déjà consulté ont-ils un plus mauvais pronostic ? Étude rétrospective de 613 patients.
FC139 Les patients avec douleur abdominale ayant déjà consulté ont-ils un plus mauvais pronostic ? Étude rétrospective de 613 patients.
RESUME
Contexte : 10 % des consultations aux urgences concernent des douleurs abdominales non traumatiques. Le diagnostic est souvent difficile en raison du caractère non spécifique des douleurs, conduisant à des consultations répétées et des examens supplémentaires, avec un potentiel impact pronostique mais aussi économique. Notre objectif est d’évaluer le pronostic des patients avec douleur abdominale nécessitant la réalisation d’un scanner abdomino- pelvien injecté consultant aux urgences pour au moins la 2ème fois.
Méthodes : Tous les patients admis dans un service d’urgences adultes entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022 pour le motif « douleur abdominale » et ayant eu un scanner abdomino- pelvien avec injection de produit de contraste ont été rétrospectivement inclus. Les patients ayant déjà consulté pour le même motif dans les 7 jours ont été comparés aux autres patients.
Résultats : 613 patients ont été inclus, repartis en 2 groupes : « passage unique auxurgences » (n=481) vs « deuxième contact médical » (n=132). Les données cliniques étaient similaires entre les 2 groupes, à l’exception de la fièvre significativement plus fréquente chez les patients ayant déjà consulté (17 vs 10%, p=0,04). Les marqueurs biologiques inflammatoires, fibrinogène (5,3 1,8 vs 4,3 1,5 g/L, p<0,001) et CRP (88 98 vs 49 75 mg/L, p<0,001) avaient des taux significativement plus élevés dans le groupe de patients ayant déjà consulté, de même que les PAL (23 vs 13%, p=0,006) alors que l’hyperlactatémie était moins fréquente (15 vs 44%, p<0,001).
Les patients ayant déjà consulté étaient significativement plus souvent hospitalisés (64 vs 51%, p=0,005), et nécessitaient plus souvent une prise en charge chirurgicale (23 vs 15%, p=0,03), sans différence significative en termes de morbidité et mortalité postopératoires.
Conclusion : Les patients avec douleur abdominale ayant déjà consulté pour le même motif dans les 7 jours présentent des signes cliniques et biologiques évocateurs de retard diagnostique, nécessitant davantage d’interventions chirurgicales. La vigilance du praticien aux urgences est donc indispensable via l’interrogatoire et l’examen clinique du patient dès le premier contact médical, afin de réduire les erreurs/retards diagnostiques.
AUCUN
Pierre ARCOSTANZO (Marseille)
14:21 - 14:28
#44258 - FC140 Évaluation du Pandemic Medical Early Warning Score (PMEWS) en tant que prédicteur des complications chez les adultes présentant une diarrhée infectieuse aigüe.
FC140 Évaluation du Pandemic Medical Early Warning Score (PMEWS) en tant que prédicteur des complications chez les adultes présentant une diarrhée infectieuse aigüe.
Introduction : Le Pandemic Medical Early Warning Score (PMEWS) a été développé pour stratifier le risque de complications chez les patients présentant des symptômes grippaux ou une pneumonie, en intégrant des facteurs physiologiques et sociaux. Bien qu'il ait montré de bonnes performances dans cette population, il n'a jamais été évalué chez les patients avec une diarrhée infectieuse aigüe, une condition courante aux urgences. Cette étude a évalué le potentiel du PMEWS à prédire les complications chez ces patients, afin de déterminer s'il pourrait être utilisé pour rediriger les patients à faible risque vers des cliniques sans rendez-vous ou à domicile.
Méthode : Cette étude de cohorte prospective a recruté des adultes dans les urgences de quatre hôpitaux à Québec et à Montréal. Les participants éligibles avaient une diarrhée infectieuse aiguë (≥3 selles liquides ou molles en 24 heures pendant ≤10 jours) et étaient triés avec un score entre 3 (urgent) et 5 (non-urgent) sur l'Échelle de triage canadienne. Le PMEWS a été calculé à partir des données collectées lors du triage et du questionnaire de recherche initial. Un appel de suivi et une révision des dossiers 7 jours plus tard ont évalué si une réhydratation intraveineuse (IV), une admission à l'hôpital ou un décès s'étaient produits depuis la visite initiale. Un PMEWS ≤2 a été classé comme un scores négatif (risque faible) et ≥3 comme un scores positif (risque non faible). La performance du PMEWS pour chaque résultat a été évaluée en utilisant les rapports de vraisemblance positifs et négatifs (LR).
Résultats : Un total de 327 patients a été recruté, dont 68,2 % étaient des femmes, avec un âge moyen de 44 ans. La plupart (72,5 %) avaient un indice de comorbidité de Charlson de 0. Le taux d'hospitalisation à 7 jours était de 14,1 % ; la réhydratation IV était de 44,3 % ; aucun décès n'a été rapporté ; 148 patients avaient un score PMEWS ≥3 (45,3 %). Les rapports de vraisemblance positifs (IC à 95 %) pour l'admission à l'hôpital et la réhydratation IV étaient respectivement de 1,3 (0,94-1,7) et 1,4 (1,0-1,7). Les rapports de vraisemblance négatifs (IC à 95 %) pour les mêmes résultats étaient de 0,76 (0,50-1,0) et 0,76 (0,59-0,93).
Conclusion : Un score PMEWS à faible risque n'est pas efficace pour identifier les adultes atteints de diarrhée infectieuse aiguë qui n'ont pas besoin d'une admission à l'hôpital ou d'une réhydratation IV.
Meridian Bioscience a octroyé une subvention sans droit de regard pour ce projet. La compagnie n'a pas influencé la conduite de l'étude, n'a pas contribué à l'analyse des résultats et n'a pas commenté ce résumé. La subvention de Meridian a servi à tester un appareil de dépistage rapide par PCR de pathogènes respiratoires ou gastro-intestinaux.
Simon BERTHELOT (Québec, Canada), Rachel LÉONARD, Narcisse SINGBO, Maria Christina MALLET, Yves LONGTIN, Sylvie TROTTIER, Cécile TREMBLAY, Marie-Louise VACHON
14:28 - 14:35
#44328 - FC141 Valeur pronostique du Charlson Comorbidity Index dans la prédiction de la mortalité intrahospitalière des hémorragies digestives hautes aux urgences.
FC141 Valeur pronostique du Charlson Comorbidity Index dans la prédiction de la mortalité intrahospitalière des hémorragies digestives hautes aux urgences.
Introduction:
L'hémorragie digestive haute (HDH) est une urgence médicale courante aux urgences, associée à un risque élevé de complications graves et de mortalité. Dans ce contexte, les comorbidités des patients jouent un rôle déterminant dans le pronostic global. Le Charlson Comorbidity Index (CCI), un outil largement utilisé pour évaluer la charge des comorbidités, pourrait contribuer à affiner la stratification des risques chez ces patients.
Objectif :
Evaluer la valeur prédictive du Charlson Comorbidity index pour prédire la mortalité intrahospitalière chez les patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive haute.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive, monocentrique sur 23 mois (Janvier 2023- Novembre 2024). Inclusion des patients admis aux urgences pour HDH. Le Charlson Comorbidity index a été calculé chez tous les patients à leurs admissions. Le pronostic a été évalué sur la mortalité intrahospitalière.
Résultats :
Inclusion de 132 patients. L’âge moyen : 70 ± 15 ans. Le genre-ratio=1,35. Comorbidités principales (%) : HTA (46), fibrillation auriculaire (37), coronaropathie (22), valvulopathie (17), ulcère gastroduodénal (8) et cirrhose (6). Traitements à risque hémorragique (%) : antivitamine K (48), Aspégic (15) et anticoagulants oraux directs (11). Motifs de consultation (%) : méléna (51), hématémèse (47), asthénie (27) et douleurs abdominales (21).
La durée médiane de séjour était de 01 jour [01-03]. Le taux de mortalité intrahospitalière aux urgences était de 21%.
Le CCI médian chez les patients décédés était 5,5 [4-7] vs. 4 [3-5] chez les survivants avec une p=0,006. Le CCI était prédictif de mortalité à partir d’un seuil de 5 avec AUC=0,673, IC95% [0,56-0,78], p=0,005, une sensibilité à 70% et une spécificité à 85%.
Conclusion :
Le Charlson comorbidy index peut être utilisé comme un facteur prédictif de la mortalité intrahospitalière chez les patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive haute.
Aucun
Saber BEN FATHALLAH (Nabeul, Tunisie), Siwar JERBI, Chadha CHAOUCH, Syrine BACHROUCH, Amina BEN HSSINE, Samir MARZOUGUI, Manel BAYAR
14:35 - 14:42
#44396 - FC142 Evaluation de l’intuition clinique dans la prise en charge des douleurs abdominales aigues non traumatiques aux urgences.
FC142 Evaluation de l’intuition clinique dans la prise en charge des douleurs abdominales aigues non traumatiques aux urgences.
Introduction: Dans la médecine d’urgence, l’intuition clinique occupe une place importante dans la pratique du médecin, il doit prendre des décisions rapidement en disposant de peu d’informations. Notre étude s’est intéressée à l’impact de l’intuition clinique dans la prise en charge des douleurs abdominales aiguës.
Matériel et méthode: Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective monocentrique aux urgences adultes du CHU du 19 février 2024 au 6 juin 2024. Après examen du patient, l’intuition clinique du praticien sur la nécessité d’une prise en charge spécifique médicale ou chirurgicale, hors antalgique, était recueillie par autoévaluation sur échelle numérique. Les patients non hospitalisés ont étés rappelés à J7.
Résultats: 89 patients ont été analysés. Notre modèle de régression logistique sur les facteurs de risque clinique a une AUC à 0,73 [0,64-0,84]. Le modèle sur l’intuition clinique montre une AUC à 0,71 [0,62-0,82]. La douleur à la décompression, un signe de Murphy positif et la présence d’une contracture abdominale sont des facteurs associés à l’instauration d’un traitement spécifique. Au cours du suivi, 3 patients ont reçu un traitement spécifique et furent hospitalisés, ils présentaient des caractéristiques communes à J0 tels qu'un choc index positif, un taux de bicarbonates ≤ 20.
Conclusion: L’intuition clinique des praticiens était adaptée pour 60% des patients avec traitement spécifique et 68% pour les patients avec traitement symptomatique.
"aucun"
Lucas GAUTHIER (Toulouse), Gwendoline LATOURNERIE
14:42 - 14:49
#44464 - FC143 Hémorragie digestive haute aux urgences : facteurs prédictifs de mauvais pronostic.
FC143 Hémorragie digestive haute aux urgences : facteurs prédictifs de mauvais pronostic.
Introduction :L’hémorragie digestive haute (HDH) représente un problème majeur de santé publique tant en termes de fréquence que de comorbidité. Une recherche minutieuse des facteurs prédictifs de mauvais pronostic à court terme est primordiale pour une meilleure stratification du risque de complications et une optimisation des mesures thérapeutiques. Le devenir des patients admis aux urgences pourrait ainsi être amélioré. D’où l’importance des scores clinico-biologiques. L’objectif de notre étude était d'étudier les facteurs prédictifs de mauvais pronostic devant une HDH aux urgences.
Méthodes : Nous avons mené une étude comparative, prospective, observationnelle incluant les patients adultes admis aux urgences pour une HDH objectivée cliniquement (hématémèse, rectorragies, méléna) et confirmée par une fibroscopie œsogastroduodénale. Nous avons collecté les données démographiques, cliniques et paracliniques et nous avons calculé les scores clinico- biologiques relatifs aux HDH. La prise en charge thérapeutique était basée sur les recommandations de la SFMU de 2019. Le critère de jugement principal était une évolution péjorative durant les 24 premières heures (recours à une transfusion et/ou survenue d’un état de choc hémorragique et/ou recours à un geste d'hémostase urgent et/ou le décès du patient). Nous avons comparé deux groupes : groupe 1 (patients ayant présenté une évolution péjorative) et groupe 2 (patients avec une bonne évolution). Nous avons réalisé une analyse univariée puis multivariée afin d'identifier les facteurs prédictifs de mauvais pronostic.
Résultats :
Nous avons inclus 80 patients. L’âge moyen était de 60±18 avec un genre-ratio de 1,5. Trente-trois patients (41%) ont présenté une évolution péjorative : 30(37,5%) ont nécessité le recours à une transfusion, 12(15%) ont présenté un état de choc hémorragique et six (7,5%) sont décédés. Aucun patient n’a nécessité une chirurgie urgente. L’analyse multivariée a objectivé les facteurs suivant associés à une évolution péjorative (OR ajusté ; [IC95%]; p): hémoglobine<7g/dL (15,1 ; [2,8-64]; <0,001); créatinine>110µmol/l (4,8; [1,5-15,6]; 0,008) et un score T≤8 (3,1; [1,2-8,3]; 0,019).
Conclusions : Une stratification précoce des risques permet d’améliorer le pronostic des patients et de réduire de manière significative la morbidité et la mortalité liées aux HDH. Notre étude a montré que le pronostic immédiat est lié à des critères biologiques simples et à une évaluation par un score simple.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Abir AMDOUNI, Héla BEN TURKIA, Raja FADHEL, Amira TAGOUGUI, Yosra MEJDOUB, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
14:49 - 14:56
#44485 - FC144 Hémorragie digestive haute aux urgences : comparaison de trois scores pronostiques.
FC144 Hémorragie digestive haute aux urgences : comparaison de trois scores pronostiques.
Introduction :
L'hémorragie digestive haute (HDH) est une urgence médicale fréquente aux urgences, présentant un risque élevé de mortalité. Une stratification plus précise du risque de complications à l'aide de divers scores cliniques pourrait optimiser la prise en charge et d’améliorer le devenir des patients.
Objectif :
Évaluer la valeur prédictive des scores de Rockall pré-endoscopique, de Glasgow-Blatchford et du Charlson Comorbidity Index pour prédire la mortalité intrahospitalière chez les patients admis aux urgences pour une hémorragie digestive haute.
Méthodes:
Etude prospective, pronostique, monocentrique sur 23 mois (Janvier 2023- Novembre 2024). Inclusion des patients admis aux urgences pour HDH. Calcul des scores de Rockall pré-endoscopique, de Glasgow-Blatchford et du Charlson Comorbidity Index chez tous les patients à leurs admissions. Une détermination des aires sous la courbe (AUC) étaient menées pour évaluer la performance pronostique des différents scores.
Résultats :
Inclusion de 132 patients. L’âge moyen : 70 ± 15 ans. Le genre-ratio=1,35. Comorbidités principales (%) : HTA (46), fibrillation auriculaire (37), coronaropathie (22), valvulopathie (17), ulcère gastroduodénal (8) et cirrhose (6). Traitements à risque hémorragique (%) : antivitamine K (48), Aspégic (15) et anticoagulants oraux directs (11). Motifs de consultation (%) : méléna (51), hématémèse (47), asthénie (27) et douleurs abdominales (21).
La durée médiane de séjour était de 01 jour [01-03]. Le taux de mortalité intrahospitalière aux urgences était de 21%.
L’analyse des courbes ROC pour les différents scores a montré :
- Score de Rockall pré-endoscopique : AUC=0,662, IC95% [0,556-0,767], p=0,009, avec une valeur seuil de 5 (sensibilité à 69% et spécificité à 75%).
- Score de Glasgow-Blatchford : AUC=0,693, IC95% [0,572-0,814], p=0,003, avec une valeur seuil de 13 (sensibilité à 72% et spécificité à 87%).
- Charlson Comorbidity Index : AUC=0,673, IC95% [0,56-0,78], p=0,005, avec une valeur seuil de 5 (sensibilité à 70% et spécificité à 85%).
Conclusion :
Les différents scores utilisés ont été associés à une élévation du taux de la mortalité intrahospitalière chez les patients admis pour hémorragie digestive haute. Cependant, le score de Glasgow-Blatchford semble être le plus performant pour prédire cette mortalité.
Aucun
Saber BEN FATHALLAH (Nabeul, Tunisie), Siwar JERBI, Chadha CHAOUCH, Manel BAYAR, Emna RBIAA, Amina BEN HSSINE, Samir MARZOUGUI, Sami MAHFOUDHI
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
DPC04
14:00 - 17:30
Session Urgences DPC et Formations identifiant 6429
Triage aux Urgences DPC N° 4292325021 session 25.001 sous réserve de validation
Niveau 3
Conférenciers :
Cécile BOSSAERT (CCU-AH) (Conférencier, Lille), Virginie RESTOUILH (IPA) (Conférencier, Strasbourg)
=> Salle exclusivement réservée aux personnes inscrites à cette session DPC
Orientation prioritaire N°207: Triage des patients se présentant en situation d’urgence.
Public visé : Infirmier - Médecin
Prérequis : aucun
Déroulé pédagogique : analyse des besoins, pré-test, post-test, questionnaire de satisfaction, émargement.
Comprendre l'importance du triage dans les urgences et les critères spécifiques associés à chaque cas clinique par une formation de type évaluation des pratiques professionnelles en présentiel.
Maîtriser les critères de triage pour différentes pathologies dont la douleur thoracique, le déficit neurologique dont l’AVC, l’arrêt cardio-respiratoire, la dyspnée aiguë, l’allergie grave, la traumatologie courante et la toxicologie
Appliquer les critères de triage pour prendre des décisions d'orientation appropriées, acquérir une gestion du flux optimisée ainsi qu’une gestion de la salle d’attente des urgences sécurisée.
Développer des compétences utiles pour gérer les situations tendues et communiquer efficacement avec les intervenants externes (patient, familles, médecin traitant) ainsi qu’avec les pompiers et la police.
Récapituler les enseignements clés et encourager le partage d'expériences pour une amélioration continue.
L’amélioration des compétences et la transformation des pratiques sont évaluées en début et en fin de formation par des évaluations initiale et finale et un questionnaire de satisfaction.
|
Salle 353 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC11
14:00 - 15:30
Conférence - Board Douleur
Analgésie sédation en Médecine d'Urgence : est-on prêt à changer de paradigme ?
Douleur - Analgésie, Thérapeutique, Traumatologie
Modérateurs :
Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé consultant NRBC) (Bonnay), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Session proposée par le Board Douleur de la SFMU : des problématiques quotidiennes et actuelles ! Venez écouter ce que proposent les experts.
14:00 - 14:22
Kétamine en traumatologie: le nouvel Eldorado?
Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
14:22 - 14:44
Paliers et synergies, la fin des hypocrisies?
Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
14:44 - 15:06
Diminuer la douleur, mais à quel prix ?
Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
15:06 - 15:28
Vers la fin des antalgiques intraveineux?
Baptiste VERHAMME (PH) (Conférencier, Marseille)
|
Salle Maillot |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 35
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Prise en charge du patient en hypothermie sévère
NEW, Pathologie circonstancielle
Coordonnateur :
Christophe BIANCHI (Coordonnateur, Lausanne, Suisse)
Conférenciers :
David EIDENBENZ (Chef de Clinique) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Perrine TRUONG (Médecin hospitalier) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
Présenter les spécificités de la prise en charge et des mesures de réanimation des patients hypothermes sévères, y compris ceux en arrêt cardiaque.
Pratiquer la mise en place d’une sonde de température œsophagienne (selon recommandations internationales ERC et WMS).
Exercer l’utilisation du score HOPE pour estimer les probabilités de survie des patients en arrêt cardiaque hypothermes, et aider la décision de réchauffement par voie extra-corporelle.
Entrainer la technique de type « Burrito Model » pour le réchauffement extra-corporel en préhospitalier (selon Mydske et ai. Scandinavian Journal of Trauma, Resuscitation and Emergency Medicine 2024)
|
Salles 221-222-223 |
15:00 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC19
15:00 - 16:00
Flash communications
Patient critique en structure de Médecine d'Urgence
Etat de choc
Modérateur :
Cyrielle HOUALARD (Chef de clinique) (Le Mans)
15:00 - 15:07
#44057 - FC145 Admission ou non-admission en réanimation / soins continus des patients des urgences dans un hôpital général : analyse rétrospective de 2012 à 2022.
FC145 Admission ou non-admission en réanimation / soins continus des patients des urgences dans un hôpital général : analyse rétrospective de 2012 à 2022.
Introduction : Les services de réanimation ont un nombre de lits et des ressources limités nécessitant des prises de décision d’admission ou de non-admission qui entrent dans le cadre d’un triage complexe. Les critères de choix, même s’ils ont fait l’objet de recommandations, se heurtent à la réalité du terrain et se traduisent par de grandes variations de réponses aux sollicitations d’admission en réanimation depuis les urgences. Nous avons souhaité identifier les facteurs qui influencent la décision d'admission ou de non-admission en réanimation/soins continus pour un patient présent aux urgences.
Matériel et méthodes : Étude rétrospective monocentrique observationnelle sur registre des sollicitations du réanimateur par les services d’urgence pour une demande d’admission entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2022 dans un centre hospitalier général. Les critères de jugement étaient 1) taux d’admission, 2) facteurs d’influence (liés aux patients et structurels), 3) évolution décennale et 4) analyse interindividuelle des réponses médicales.
Résultats : Sur 18916 sollicitations, 10828 provenaient des urgences. 9874 décisions d’admission ou non admission ont été analysées. Le taux d’admission moyen était de 56%. Les patients admis étaient plus jeunes (61 vs 67 ans, p<0,001), multi défaillants (p<0,001) et à prédominance neurologique (27% vs 20%, p<0,001). Sur le plan logistique et organisationnel, le service appelant, le type d’appelant, le nombre de lits disponibles et le déplacement ou non du réanimateur avaient un impact significatif sur la prise de décision. La cause des refus était pour des malades « pas assez graves » (n=2333, 53%), pour raison éthique avec décision LATA (n=1347, 31%) et pour faute de place (n=689, 16%). Le taux d’admission variait de 48% à 61% selon le réanimateur. L’analyse décennale a montré des modifications significatives avec une augmentation des appels des CH périphériques (p<0,001), une diminution du nombre de lits disponible (p<0,001) et une augmentation des refus par manque de lit (p<0,001).
Conclusion : Le processus décisionnel dans le tri des patients à admettre en réanimation est complexe mettant en jeu des facteurs d’influence qui alimentent un critère de jugement individuel qui écarte des recommandations. Un équilibre doit être trouvé dans les décisions d’admission ou non-admission tout en gardant à l’esprit le maintien d’un juste soin et le respect des principes d’éthique médicale malgré l’urgence des situations.
aucun
Nicolas JOSSET (Rennes), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Béatrice LA COMBE, Pierre BOUJU, Christophe SAVRY
15:07 - 15:14
#44097 - FC146 Évaluation du score news2 lors de la réception du bilan des premiers secours au centre 15 : une étude rétrospective.
FC146 Évaluation du score news2 lors de la réception du bilan des premiers secours au centre 15 : une étude rétrospective.
Introduction : A ce jour, aucun outil de triage préhospitalier standard et objectif n’est utilisé par le Centre 15. Lorsque les premiers secours informent la régulation de la situation sur les lieux de l’intervention, le bilan est classé selon 4 niveaux (B0 à B3). Il est classé B0 et B1 lorsqu’il existe des signes de détresse vitale ou de gravité, B2 si les informations sont différentes de celles recueillies lors de la prise d’appel initial, mais sans signe de détresse ni de gravité évident et B3 dans les autres cas. Les assistants de régulation médicale (ARM) doivent faire valider par le médecin chaque bilan, sauf s’il est classé B3. Le score NEWS2 est calculé à partir de 7 éléments : la pression artérielle systolique, la fréquence cardiaque, la fréquence respiratoire, la saturation pulsée en oxygène, la température, l’évaluation de la conscience et la présence ou non d’un support en oxygène. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’utilisation du score d'alerte précoce NEWS2 pour la reconnaissance des patients à risque de se dégrader rapidement, dès le bilan des secours au Centre 15, lorsque celui-ci est classé B2.
Méthode : Il s’agit d'une étude observationnelle descriptive rétrospective réalisée du 1er janvier 2021 au 31 janvier 2021. Au total, sont analysés 664 dossiers de patients transportés aux urgences via un moyen non médicalisé et dont le bilan B2 a été validé par un acteur du Centre 15. Le patient est classé à risque de dégradation clinique élevé si le score NEWS2 est supérieur ou égale à 7 points ou s’il existe un paramètre extrême attribuant 3 points au score. Le critère de jugement principal est défini par une prise en charge intensive ou un décès dans les 48 heures. Nous évaluons secondairement le NEWS2 selon plusieurs facteurs influents.
Résultats : Parmi les patients à risque élevé de détérioration clinique, 20% bénéficient d’une prise en charge intensive ou décèdent dans les 48 heures. Ceux à risque faible ou modéré lors du bilan n’en bénéficient pas et ne décèdent pas dans 95% des cas.
Conclusion : Un score NEWS2 élevé ou la présence d’un paramètre extrême semble être associé à un risque non négligeable d’une prise en charge intensive ou d’un décès dans les 48 heures. Une étude prospective serait nécessaire afin d’envisager un protocole de validation des bilans B2 par les ARM, lorsque le médecin est indisponible, et si le risque est faible ou modéré.
Aucun
Camille MOSLARD (Reims), Alice CONIO, Adrien LE GUILLOU
15:14 - 15:21
#44175 - FC147 La ventilation non-invasive aux urgences : facteurs prédictifs de survenue de complications et des effets indésirables.
FC147 La ventilation non-invasive aux urgences : facteurs prédictifs de survenue de complications et des effets indésirables.
Introduction :
La ventilation non invasive (VNI) s’est largement développée dans les services des urgences au cours des dernières décennies. Les effets indésirables et les complications (EI-C) peuvent être mineurs ou graves. Ils englobent des facteurs inhérents à l’environnement et des facteurs dépendant du patient.
Le but de cette étude était d’étudier les facteurs prédictifs de complications et des effets indésirables de la VNI instaurée aux urgences
Méthodes :
Étude prospective monocentrique menée sur six mois. Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans de deux genres, admis pour une symptomatologie respiratoire nécessitant le recours à une VNI [VS-PEEP (CPAP) ou VS-AI-PEEP]. Nous n’avons pas inclus les patients présentant une contre-indication à la VNI. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et évolutives. Comparaison de 2 groupes:groupe1 présence EI-C (EI-C+),groupe2 absence EI-C (EI-C-).Les facteurs prédictifs de survenue EI-C ont été déterminés par une étude univariée et multivariée.
Résultats :
Inclusion de 246 patients avec un âge moyen=69±13 ans et un genre ratio=1,47.Les comorbidités(%):hypertension artérielle(58%),diabète(45%),bronchopneumopathie chronique obstructive(BPCO)(34%),insuffisance coronaire(26%),insuffisance cardiaque(22%), insuffisance rénale (17%).VNI n(%):CPAP 174 patients(71),recours à la VS-AI-PEEP après CPAP 17(7),VS-AI-PEEP d’emblée 72(29).Les diagnostics n(%):œdème aigu du poumon(OAP)190(77),exacerbation aigue de BPCO 52(21).EI-C=180patients(73%) n(%) :sécheresse buccale 158(88),érythème facial 112(62),douleur faciale 89(49),érosion cutanée 70(39),larmoiement 62(34),nausées 16(9),rhinorrhée 10(6),usure matériel 7(4),vomissements 6(3),épigastralgie 3(2).Les 2 groupes étaient comparables concernant l’âge(p=0,64),l’antécédent de BPCO(p=0,9),l'antécédent d’insuffisance cardiaque(p=0,3).Il n’ y avait pas de différence significative concernant les patients édentés (0,1), la présence de rétrognathie (p=0,3),barbe (p=0,2), état d'agitation(p=0,9).En analyse multivariée, la présence de signes de lutte était le facteur prédictif de survenue d’EI-C:OR ajusté=1,9 ;IC95%=[1,4-2,5] ;p<0,001.
Conclusion :
Il semble important de prévoir ces effets indésirables et ces complications. Cela permet d’assurer un bon déroulement des séances et aussi de mieux garantir le succès de la VNI.
Aucun
Ines CHERMITI, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Syrine HAYOUNI, Ibtissem BEN TAHER, Syrine KESKES, Hela BEN TURKIA, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
15:21 - 15:28
#44419 - FC148 Intérêt de l'hypnose dans la mise en place de VNI chez les patient atteint de BPCO en détresse respiratoire aiguë aux urgences.
FC148 Intérêt de l'hypnose dans la mise en place de VNI chez les patient atteint de BPCO en détresse respiratoire aiguë aux urgences.
Introduction
La VNI est essentielle en insuffisance respiratoire aiguë chez les patients atteint de BPCO décompensée, mais souvent limitée par l'inconfort et l'anxiété des patients. L’hypnose, reconnue pour réduire ces troubles, pourrait en améliorer la tolérance, mais son rôle reste peu étudié.
Objectif
Evaluer l'efficacité de l'hypnose comme adjuvant à la VNI pour améliorer le confort, la tolérance et les résultats cliniques chez des patients atteints de BPCO décompensée.
Matériel et Méthodes
Cette étude clinique prospective poratant sur les sujets adultes homme ou femme, admis au service d'urgence ayent un score de Glasgow = 15, présentant une insuffisance respiratoire aiguë BPCO décompensante et ayant donné leur consentement libre et éclairé.
les patients présentant une extreme urgence a la réalisation de la (PaCO2 trop élevée et entraînant un risque vital immédiat, et/ou PaO2 trop basse) ou un état confusionnel rendant l'hypnose impossible ont été exclu de l'étude
20 patients ont été inclus
Les participants ont été répartis en deux groupes : Groupe VNI seule (n=10) et Groupe VNI avec hypnose (n=10)
L'hypnose a été réalisée par un professionnel formé, avant et pendant la séance de VNI. Les critères d'évaluation comprenaient : Confort patient: Évalué sur une échelle visuelle analogique (EVA, 0-10), Tolérance: Durée journalière d'utilisation de la VNI et compliance (>12 h/jour). Paramètres respiratoires: PaCO₂ et PaO₂.
Résultats
Les deux groupes étaient homogènes en termes d'âge moyen (62 ± 8 ans) et de sexe (60 % d’hommes).
Les paramètres évalués
-Confort: Le score EVA moyen était significativement supérieur dans le groupe Hypnose+VNI (7,5 ± 1,2) comparé au groupe VNI seule (5,3 ± 1,5 ; p < 0,05)
-Tolérance: Durée journalière d'utilisation : 14,2 ± 3,1 heures (Hypnose+VNI) contre 10,8 ± 2,9 heures (VNI seule ; p < 0,01)
Compliance: 80 % des patients du groupe Hypnose+VNI ont maintenu la VNI >12 h/jour, contre 50 % dans le groupe VNI seule
-Paramètres respiratoires:
PaCO₂ : Réduction moyenne de 12 % (Hypnose+VNI) contre 8 % (VNI seule)
PaO₂ : Augmentation moyenne de 15 % (Hypnose+VNI) contre 10 % (VNI seule)
Aucune mortalité n'a été rapportée dans les deux groupes
Conclusion
L’hypnose pourrait représenter une approche complémentaire efficace pour améliorer la tolérance et le confort des patients sous VNI en réanimation. Cependant, des recherches supplémentaires sont essentielles pour confirmer ces résultats et standardiser son application clinique.
.
aucun
Hamza TOBI (RABAT, Maroc), Aziz BERTUL, Mounir LLEKHLIT, Said JIDANE, Naoufel CHOUAIB, Ahmed BELKOUCH, Saad ZIDOUH, Lahcen BELYAMANI
15:28 - 15:35
#44465 - FC149 Etude des facteurs prédictifs de mauvais pronostic des accidents vasculaires cérébraux ischémiques.
FC149 Etude des facteurs prédictifs de mauvais pronostic des accidents vasculaires cérébraux ischémiques.
Introduction : L'accident vasculaire cérébral aigu (AVC) est défini par l’OMS comme le développement rapide de signes cliniques localisés ou globaux de dysfonction cérébrale avec des symptômes durant plus de 24 heures et pouvant conduire à la mort sans autre cause apparente qu’une origine vasculaire.
Objectifs du travail : Identifier les facteurs prédictifs de mauvais pronostic des accidents vasculaires cérébraux ischémiques
Matériel et méthodes : Il s'agit d'une étude prospective, multicentrique incluant 23 services des urgences dans 17 gouvernorats en Tunisie. On a cherché à intégrer dans ce registre des patients dont le diagnostic d’entrée ou de sortie était un AVC ischémique. Les malades sélectionnés sont des hommes et des femmes âgées de plus de 18 ans. On a suivi nos patients à 30 jours par contact téléphonique et on a précisé : Les complications survenues à un mois, La mortalité à un mois, Le score de RANKIN modifié.
Résultats
Pendant la période de recrutement, qui allait du 16/03/2020 au 30/03/2024, et dans les services des urgences, 3452 patients consultants pour AVC i ont été inclus. L’âge moyen de notre population était de 67,7 ± 13 ans avec des extrêmes allant de 18 ans à 99 ans. Le suivi à un mois a été réalisé sur 2536 patients. La majorité des patients avait un score de Rankin modifié entre 0 et 2 ; et, 9.3% des patients sont décédés. Nous avons considéré le mauvais pronostic comme étant un Score Rankin modifié >2 ; soit 1114 patients (43.9% des cas). Selon l’analyse multivariée, différents paramètres ont été liée à un mauvais pronostic chez les patients diagnostiqués en tant que AVC ischémique, venant en tête le diabète comme étant un antécédent avec OR de 8.28 (6.91-10.92) suivi par le délai de début des symptômes et l’arrivée aux urgences, avoir un ATCD d’AVC et un score de NHISS supérieur à 15.
Conclusion : différents paramètres ont été liée à un mauvais pronostic chez les patients diagnostiqués en tant que AVC ischémique, venant en tête le diabète. La thrombolyse est considérée comme étant un facteur protecteur du mauvais pronostic
Aucun
Hajer YAACOUBI (Sousse, Tunisie), Rahma JABALLAH, Khawla HLIMI, Arij BAKIR, Rym YOUSSEF, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA, Riadh BOUKEF
15:35 - 15:42
#44475 - FC150 Facteurs influençant le délai de mise en place de l'antibiothérapie au sein du service d'accueil des urgences et son impact sur le pronostic clinique du patient : une étude rétrospective au sein du SAU de Reims.
FC150 Facteurs influençant le délai de mise en place de l'antibiothérapie au sein du service d'accueil des urgences et son impact sur le pronostic clinique du patient : une étude rétrospective au sein du SAU de Reims.
Introduction : Le lien entre le délai d’instauration de l’antibiothérapie et la mortalité dans les états de gravité septique est avéré. Celui entre ce délai et le risque d’évolution vers le choc septique chez les patients suspects d’infection indemnes de choc à l’arrivée a également été objectivé.
Objectif : Analyser les déterminants de ce délai chez des patients ayant présenté une bactériémie aux urgences.
Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude descriptive rétrospective monocentrique au sein du SAU de Reims de janvier à juin 2023. Les données ont été recueillies à partir de la liste d’hémocultures positives réalisées au SAU sur cette période. Les contaminations ont été exclues. Deux groupes ont été créés : délai arrivée-administration d’antibiotique <06h ou >06h. Ces deux groupes ont été comparés en analyse univariée pour les variables quantitatives et qualitatives, puis les facteurs associés avec les 2 groupes ont été inclus dans un modèle de régression logistique.
Résultats : 100 patients ont été inclus. Il existe une différence significative en analyse univariée entre les deux groupes pour : le tri en IOA (p<0,0001), le caractère septique reconnu en IOA (p=0,003), la présence d’O2 (p=0,001) et le Glasgow <15 en IOA (p=0,01), l’installation en sortie d’IOA (p<0,001), la CRP (p=0,025) et les plaquettes (p=0,008). Les délais arrivée-1er contact médical et arrivée-examen complémentaire (biologie, ECBU, RXP, scanner) sont significatifs. En analyse multivariée, le délai arrivée-1ère biologie > 90 min (p=0,004), l’installation en attente (p=0,005) et la date de consultation entre janvier et mi-mars (p=0,049) ont un impact significatif sur la mise en route de l’antibiotique avec un délai >06h.
Conclusions : La reconnaissance septique et le tri en IOA, l’installation en sortie d’IOA et les délais de réalisation des examens complémentaires ont un impact significatif sur le délai d’instauration des antibiotiques au SAU. Ces facteurs doivent être optimisés pour une reconnaissance septique optimale notamment en période d’affluence.
Aucun
Audrey STRADY (Reims)
15:42 - 15:49
#44505 - FC151 Hyperkaliémie menaçante aux urgences : Etude de la corrélation entre les valeurs de la kaliémie et les signes électrocardiographiques.
FC151 Hyperkaliémie menaçante aux urgences : Etude de la corrélation entre les valeurs de la kaliémie et les signes électrocardiographiques.
Objectif:
L'objectif de l'étude était d'analyser le profil épidémio-cliniques des patients présentant une hyperkaliémie menaçante et d’étudier la corrélation entre la valeur de la kaliémie et les anomalies ECG identifiées.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive et pronostique aux urgences sur 3 ans. Inclusion de tous les patients > 18 ans présentant une hyperkaliémie menaçante, définie par un taux de K+ > 5,5 mEq/L et des anomalies ECG évocatrices (1). Recueil des paramètres épidémio-cliniques et analyse de la relation entre la kaliémie et les anomalies ECG observées.
Résultats:
Inclusion de 110 patients. Âge moyen = 63+/-14 ans et sex-ratio = 1,04. Les comorbidités les plus fréquentes étaient (%) : Insuffisance rénale chronique (68), Hypertension artérielle (58) et Diabète (50). Les anomalies ECG étaient (%) : ondes T hautes et pointues (49), BAV haut grade et BSA (29), intervalle PR prolongé (17), TV (1.5). 2 patients ont présenté une asystolie dont 1 seul récupéré. L’association de plusieurs signes ECG était rapportée dans 26% des cas.
La comparaison de ces différents signes (tableau ci-joint) a montré une différence significative (p=0.005) par rapport au taux de kaliémie témoignant de l’existence d’une corrélation entre eux.
Conclusion:
Notre étude a montré l’existence d’une relation entre le taux de kaliémie à l’admission et les différentes anomalies ECG.
Référence :
1- Leplatois T, Levraut J. Hyperkaliémies. J Eur Urgences. 2007;20(2):91-6.
Aucun
Ala NEJI (Tunis, Tunisie), Ikram BEN BRAIEK, Hela BEN TURKIA, Imen BEN ABDALLAH, Syrine KESKES, Ines CHERMITI, Hanene GHAZALI, Sami SOUISSI
15:49 - 15:56
#44507 - FC152 Prise en charge de l'état de mal épileptique aux urgences : évaluation des pratiques.
FC152 Prise en charge de l'état de mal épileptique aux urgences : évaluation des pratiques.
Introduction :
L'état de mal épileptique (EME) représente une urgence neurologique majeure avec un risque vital immédiat. Sa prise en charge repose sur une intervention précoce et structurée pour réduire la morbi-mortalité. Cependant, des variations dans les pratiques cliniques persistent, influençant le pronostic des patients. L'objectif de cette étude est d’évaluer les stratégies de prise en charge de l’EME aux urgences, d’identifier les facteurs de retard thérapeutique et de proposer des pistes d’optimisation des protocoles.
Méthodes :
Étude rétrospective monoticentrique sur une période de 24 mois incluant les patients adultes admis aux urgences pour prise en charge d’un EME.
Résultats :
Le nombre total de patients inclus était de 96 patients. l’âge moyen était de 57,28±19,25 ans avec un genre ratio de 3,18. Les antécédents médicaux les plus fréquents étaient la maladie épileptique (50%) suivi du diabète (39,1%) et de l’accident vasculaire cérébral (21,7%). La présentation clinique était dominée par l’EME tonico-clonique généralisée (71,7%). La cause vasculaire était la plus fréquente (28,3%), suivie par une mal observance au traitement et une cause infectieuse dans 17,4% et 10,9% des cas. Le délai médian de consultation était de 3 h. Le délai médian de traitement initial était de 40 minutes, avec 61,7% des patients recevant un traitement dans le délai recommandé (< 10 minutes). Le recours aux traitements de deuxième ligne était nécessaire dans 91.5%. Les complications principales étaient une ventilation mécanique dans 31,9% des cas et une acidose métabolique chez 32% des patients. 38,9% des patients étaient admis en soins intensifs. La mortalité intra-hospitalière était de 14,9%. Le facteur prédictif du décès retrouvé était l'âge avec une moyenne de 66,5 ans dans le groupe des décédés versus 52,84 ans (p=0.02).
Conclusion :
L’étude révèle que malgré les recommandations existantes, des retards dans la prise en charge initiale de l’EME persistent, impactant négativement le pronostic des patients. Une standardisation rigoureuse des protocoles et une sensibilisation accrue du personnel médical pourraient améliorer significativement les délais thérapeutiques et les résultats cliniques.
Aucun
Elhem MCHIRGUI (BIZERTE, Tunisie), Ichrak BACHA, Mohamed Amine MAGHERBI, Siwar SMIRANI
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC20
15:00 - 16:00
Flash communications
Pédagogie et formation
Pédagogie - Enseignement - Formation
Modérateur :
Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
15:00 - 15:07
#43824 - FC153 Besoin de formation des professionnels de santé pour le repérage et la prise en charge de patients victimes de violences au sein du couple.
FC153 Besoin de formation des professionnels de santé pour le repérage et la prise en charge de patients victimes de violences au sein du couple.
Introduction : Les violences conjugales (VC) sont un problème majeur de santé publique. Les professionnels de santé et les services d’urgences ont un rôle à jouer pour repérer, prendre en charge et orienter les patients victimes de violences au sein du couple. Matériels et Méthode : Etude prospective, observationnelle, descriptive sous forme de questionnaires, distribués aux personnels médicaux, paramédicaux et administratifs de notre service. Nous avons étudier les connaissances des différents professionnels sur les protocoles de prise en charge de patients victimes de VC, leurs difficultés et obstacles face à ce type de prise en charge et leur besoin de formation. Résultats : Sur 84 répondants, 22,6% avaient moins de 3 ans d ’expérience professionnelle, 46,4% entre 3 et 9 ans, et 31% plus de 10 ans. 15,5% étaient médecins, 30,1% infirmiers, 13.1% aides-soignants et 4,8% internes ou externes en médecine. 86,7% n’avaient pas reçu d’enseignement sur les VC pendant leur formation initiale. 74,8% des professionnels interrogés estimaient ne pas être assez formés à la prise en charge des patients victimes de VC. 64,8% des répondants se sont sentis en difficulté lors de la prise en charge de patients victimes de VC. Les principales difficultés rencontrées étaient à 48,1% la peur de braquer le patient victime, pour 46,2% c’était le manque de savoir sur comment aider le patient victime de VC et comment l’orienter à la sortie des urgences. On notait que le niveau de connaissance sur les VC augmentait avec l’ancienneté. Ainsi, pour moins de 3 ans d’expérience , les professionnels interrogés estimaient à 4,58/10 leur niveau de connaissance, contre 5,05/10 pour les professionnels qui avaient entre 3 et 10 ans d’expérience et 5,85/10 pour les professionnels avec plus de 10 ans d’ancienneté. Seulement 56% des répondants avaient connaissance d’au moins un protocole institutionnel: plainte simplifiée à l’hôpital, relai vers l’Unité Médico Judiciaire, relai associatif. 60,7% connaissaient l’existence d’une formation spécifique sur les VC au sein de notre Centre Hospitalier mais 65,5% n’avaient pas pu en bénéficier. Conclusion : Peu de professionnels avaient reçu une formation sur le sujet des VC. Or, cette thématique touche les professionnels de santé dans leur pratique quotidienne. Il paraît important d’apporter cette formation en continue à tous les professionnels de santé, à travers différents supports: journée de formation, e-learning, simulation avec cas concrets.
Aucun
Amélie CARPENTIER (Valenciennes), Virginie CERAVOLO, Nicolas ROOTHAER, Sandrine VAN OOST, Hedi DHAOUADI, Antoine MAISONNEUVE
15:07 - 15:14
#43962 - FC154 Réalité mixte dans l’enseignement de la réanimation cardio-pulmonaire de base en comparaison à un enseignement par simulation classique : une étude de non-infériorité, randomisée, contrôlée.
FC154 Réalité mixte dans l’enseignement de la réanimation cardio-pulmonaire de base en comparaison à un enseignement par simulation classique : une étude de non-infériorité, randomisée, contrôlée.
Introduction : L’impact de la réalité mixte dans l’enseignement de la réanimation cardio-pulmonaire (RCP) est peu connu. L'objectif de cette étude était de comparer deux types formations à la RCP : l’une utilisant la réalité mixte et l’autre reposant sur la simulation basse-fidélité, méthode de référence actuelle.
Méthodes : Essai contrôlé randomisé de non-infériorité incluant des étudiants en 3ème année de médecine, randomisés en deux groupes. Le groupe intervention (MR) a reçu une formation individuelle de 32 min en réalité mixte (casque de réalité virtuelle et torse pour réaliser les compressions thoraciques (CT)). Le groupe contrôle (MQ) suivait une formation collective de 2h avec cours théorique puis pratique sur mannequin basse-fidélité. Le critère de jugement principal était la performance globale des étudiants lors d'un scénario de simulation standardisé d'arrêt cardiaque, évaluée un mois après la formation à l'aide d'une grille d’évaluation de 10 items. Avec une marge de non-infériorité définie à 1 point et un taux de perdus de vue estimé à 30%, le nombre de sujets nécessaires était de 198 étudiants. Les critères de jugement secondaires (analyses de supériorité) incluaient la profondeur et fréquence moyenne des CT, le taux de CT avec profondeur et fréquence optimale, la durée de no-flow, le délai pour demander un défibrillateur, la satisfaction des étudiants et leur confiance à réaliser une RCP.
Résultats : 255 étudiants ont été inclus dont 155 évalués à un mois (n=84 groupe MR, n=71 groupe MQ). Le score de performance globale de la RCP était de 6,4/10 dans le groupe MR vs 6,5/10 dans le groupe MQ (différence moyenne: -0,1; IC95% [-0,45;+∞]), validant la non-infériorité. La profondeur moyenne était de 46,6mm dans le groupe MR vs 50,3mm dans le groupe MQ (différence -3,7mm; IC95% [-6.5;-0.9]. Le taux de CT avec profondeur optimale était de 43,8% dans le groupe MR vs 61,8% dans le groupe MQ (différence de 17,4 ; IC95% [-29.3;-5.5]). La satisfaction était de 4,9/5 dans le groupe MR vs 4,7/5 dans le groupe MQ (différence 0,2; IC95% [0,1;0,3]) et la confiance à réaliser une RCP était de 3,9/5 dans le groupe MR vs 3,6/5 dans le groupe MQ (différence 0,3; IC95% [0,1;0,6]). Il n'y avait pas d'autre différence significative concernant les critères de jugement secondaires.
Conclusion : L’utilisation de la réalité mixte pour la formation à la RCP n’était pas inférieure à la simulation sur mannequin concernant la performance globale de la RCP évaluée à un mois.
L'équipement de réalité mixte a été fourni par l'entreprise D'un Seul Geste.
Sofia BARLOCCO DE LA VEGA (PARIS), Evelyne GUERIF-DUBREUCQ, Leonard MATHON, Myriam AWAD, Agathe BEAUVAIS, Thomas OLIVIER, Pierre-Clément THIEBAUD, Anne-Laure PHILIPPON
15:14 - 15:21
#44059 - FC155 Évaluation des caractéristiques cognitives des internes urgentistes mises en jeu dans la prise de décision.
FC155 Évaluation des caractéristiques cognitives des internes urgentistes mises en jeu dans la prise de décision.
Introduction : Les processus cognitifs sont les mécanismes mentaux utilisés par l’homme pour intégrer de nouvelles informations à sa prise de décision. Ils sont intrinsèques à l’individu et regroupent la mémoire, l’attention, le raisonnement mais aussi les traits de personnalité et les biais cognitifs. Dans leur pratique, les urgentistes sont confrontés à des prises de décision en situations de stress et d’incertitude et ont une charge mentale importante ce qui peut affaiblir leur vigilance et conduire à des erreurs diagnostiques. L’objectif principal de cette étude est d’identifier des profils cognitifs chez les internes urgentistes en étudiant les fonctions cognitives supérieures, le raisonnement, certains traits de personnalité et les biais cognitifs.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude prospective au CHU de Toulouse de février à juin 2023, approuvée par le Comité d’Ethique Universitaire. Les sujets ont réalisé 11 tests psycho-cognitifs au laboratoire Cerco. Les scores des différents tests ont été étudiés individuellement puis analysés par corrélation et clustering.
Résultats : Notre population comprend 25 sujets, dont 13 femmes, avec un âge médian de 27 ± 1,5 ans. Le score de raisonnement (Test de Réflexion cognitive) montre que 60% de nos sujets ont un jugement plutôt analytique. Aucun d'entre eux ne semble soumis aux biais d’ancrage, de confirmation et de sur-confiance. Leurs scores de mémoire de travail (Complex Span Task) et d'attention sélective (Stroop Test) sont supérieurs à la normale pour 88% et 76% respectivement. Les participants ne montrent aucune propension au risque avec un score moyen de 29,8 ±6,2 sur l'échelle de Dospert, mais ont une forte auto-efficacité (92%) et un fort sentiment de contrôle de leurs propres actions (96%). L’analyse en cluster permet d’identifier 2 groupes de sujets avec des caractéristiques significativement différentes, l'un ayant une pensée analytique, une grande attention et mémoire de travail, l'autre plus intuitif et impulsif.
Conclusion : Deux groupes d’internes urgentistes ont été identifiés dans notre étude : un groupe analytique caractérisé par une mémoire de travail et une attention plus grande et un groupe intuitif plus impulsif. Ces 2 groupes gardent des ont des similarités avec un fort sentiment d’auto-efficacité, de contrôle et l’absence de biais cognitifs. Une étude complémentaire est en cours afin d’étudier l’impact de l’expérience et de la spécialité médicale sur les processus cognitifs.
Aucun
Elsa LLORENS (Toulouse), Vanessa HOUZÉ-CERFON, Benoit VIAULT, Pascal BARONE, Vincent BOUNES, Chloé FARRER
15:21 - 15:28
#44065 - FC156 Raisonnement et décision à l'aide d'une échographie clinique de médecine d'urgences (ECMU) des étudiants en diplôme d'études spécialisé de médecine d'urgences (DESMU) en ile de France (IDF).
FC156 Raisonnement et décision à l'aide d'une échographie clinique de médecine d'urgences (ECMU) des étudiants en diplôme d'études spécialisé de médecine d'urgences (DESMU) en ile de France (IDF).
Introduction:
Nous avons souhaité analyser les variations de raisonnement et de prise de décision des étudiants en 3e cycle en médecine d’urgences face à une situation clinique virtuelle, avec l'aide de l'ECMU.
Methode:
Etude observationnelle monocentrique réalisée au cours des formations académiques en ECMU en Ile de France, de novembre 2024 à janvier 2025. Les étudiants ont été soumis à l'accueil de la formation, à un cas clinique fictif d'une douleur abdominale, révélant un volumineux anévrisme aortique. Leurs principales hypothèses ont été recueillies, ainsi que les éléments diagnostiques analysant leur raisonnement, puis leur prise de décision la plus adaptée face à l'image caricaturale. Les réponses extraite d'un fichier Google Doc, ont été analysées à l'aide d'un test exact de Fisher.
Résultats :
76 étudiants ont participé. Quelque soit l'hypothèse formulée, l’ECMU était la plus souvent plébiscité, mais la décision de contacter rapidement un chirurgien l’emportait une fois que l’image caricaturale évoquant un anévrisme leur a été montrée.
Conclusion.
Il existe un effet générationnel chez les étudiants pour l'usage de l’ECMU comme outil de diagnostic et de décision face à un situation clinique d’urgence théorique. L’ECMU entraine une modification du raisonnement et des décisions lorsqu’elle fait parti des outils qu’ils peuvent avoir à disposition. Elle devrait leur être facilement accessible dans leur pratique clinique afin d’améliorer leur performance.
Mindray France
Roger KADJI (Melun), Julien ZAHRA, Thomas ROUDAUT, Gregory DAVID, Yousra GUETARI, David SAPIR, Ahmed SOUAYAH, François DOLVECK
15:28 - 15:35
#44116 - FC157 Evaluation de la pertinence des Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) formatifs en médecine d’urgence chez les étudiants en médecine sur le site de Montpellier à la faculté de médecine Montpellier-Nîmes.
FC157 Evaluation de la pertinence des Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) formatifs en médecine d’urgence chez les étudiants en médecine sur le site de Montpellier à la faculté de médecine Montpellier-Nîmes.
Introduction : Les Examens Cliniques Objectifs et Structurés (ECOS) constituent un mode d’évaluation des compétences et nécessite le développement d’un enseignement par ECOS formatifs. Cette étude visait à évaluer l’impact des ECOS formatifs sur les compétences des étudiants en médecine.
Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude pilote prospective observationnelle incluant des étudiants en médecine de 5ème et 6ème année participant à une session d’ECOS formatif de médecine d’urgence et ayant rempli un auto-questionnaire d’évaluation de compétences en pré et post-session d’ECOS. Le critère de jugement principal était la différence de moyenne des auto-évaluations des items de compétences des étudiants en pré et post ECOS. Les critères de jugement secondaires étaient les moyennes des auto-évaluations des compétences en médecine d'urgence, du niveau d’anxiété en ECOS et en stage clinique, des compétences en stage et la moyenne par items spécifiques.
Résultats : Au total, 78 étudiants ont été inclus. La différence moyenne entre le pré et le post ECOS des autoévaluations était de 1,4 [IC95% 0,4 ;2,4] avec une moyenne de 5,4 [IC95% 4,0 ;6,8] en pré ECOS et 6,8 [IC95% 5,6 ;8,0] en post ECOS (p < 0,01). Les résultats concernant les critères de jugement secondaires sont présentés dans le tableau 1.
Conclusion : Les ECOS formatifs de médecine d’urgence semblent permettre aux étudiants d'améliorer leurs compétences mais d’autres études incluant l’hétéro-évaluation sont nécessaires.
Aucun
Lea SAVATER JUSTE, Dino TIKVESA, Celine OCCELLI (Nice), Xavier BOBBIA
15:35 - 15:42
#44360 - FC158 Conception d’un séminaire de traumatologie sévère ludo-pédagogique aux internes de DES de Médecine d’urgence.
FC158 Conception d’un séminaire de traumatologie sévère ludo-pédagogique aux internes de DES de Médecine d’urgence.
Introduction :
La traumatologie sévère est une spécificité importante en médecine d'urgence nécessitant une formation théorique mais aussi technique, pour les internes. Pour tester l'apprentissage et l'implication des internes de 1ère année de DESMU (Diplôme d’Etudes Spécialisées Médecine d’Urgence), nous avons créé un séminaire combinant des approches ludo-pédagogiques. L’objectif de notre étude est d’évaluer la progression et l'adhésion des internes à ce séminaire.
Méthode :
Le séminaire s’étalait sur deux jours, sans cours théorique mais avec seulement diverses méthodes pédagogiques de gamification : escape Game, quizz interactif, ateliers de gestes, jeu sur table, simulation haute-fidélité. Un questionnaire anonyme de test des connaissances a été distribué aux participants avant et après le séminaire, noté sur 30 et un questionnaire de satisfaction en fin de séminaire.
Résultats :
23 étudiants sur 25 inscrits ont participé au séminaire. Un questionnaire de test de connaissances manquait. L’analyse des 22 autres tests retrouve une note médiane du groupe de 17 [12 ; 20] au prétest, et de 20 [18 ; 23] au post test (p < 0,01). Lors du prétest 14 (40%) internes avait moins de la moyenne au test vs 4 (11%) au post test (p < 0,01). Lors du prétest 12 (34%) internes avait plus de 20 au test vs 21 (60%) au post test (p = 0,01). L’analyse des 23 questionnaires de satisfaction retrouve une note médiane de 9 [9 ; 10] pour le séminaire dans sa globalité et une note supérieure ou égale à 9 pour chacun des ateliers. 23 (100 %) étudiants ont répondu que le format du séminaire était stimulant, répondait à leurs attentes sur le plan théorique. 23 (100%) étudiants avaient le sentiment d’avoir progressé sur le plan théorique et 22 étudiants (96%) sur le plan technique. 20 (86%) étudiants n’étaient pas favorables à la réalisation d’une partie au moins du séminaire en format magistral.
Discussion :
Ces résultats montrent l'impact de l'approche hybride et des méthodes ludo-pédagogiques sur la progression des internes en traumatologie sévère avec une amélioration significative des connaissances et des compétences des participants, ainsi qu'une grande motivation et engagement. Ceci montre les avantages de l'intégration de méthodes de gamification à visée pédagogique dans la formation des internes DESMU. Des travaux seront nécessaires pour définir le cadre de conception de ces méthodes ou les modes d’évaluation.
aucun
Aude PHILIPPE (Montpellier), Damien PERIER, Yann INSERRA, Claire RIVEILL, David SAMBATI, Xavier BOBBIA
15:42 - 15:49
#44385 - FC159 Intérêt de la simulation dans le développement professionnel continu du personnel soignant.
FC159 Intérêt de la simulation dans le développement professionnel continu du personnel soignant.
Introduction :
La simulation est un moyen d’apprentissage permettant de centrer le processus de formation autour de l’apprenant. Il a prouvé son efficacité dans l’acquisition de connaissances et de compétences dans divers domaines de la santé. L’objectif de ce travail était de démontrer l’intérêt pédagogique de la simulation médicale dans l’apprentissage des gestes techniques chez le personnel paramédical.
Matériel et méthodes : Une étude prospective monocentrique durant le mois de mai 2023, dans deux services d’urgence et de réanimation médicale. Inclusion des infirmiers, techniciens d’urgence et d’anesthésie réanimation ayant signé un consentement éclairé de participer à l’étude. L’étude s’est déroulée sur 5 étapes. Nous avons effectué un pré-test pour évaluer les connaissances théoriques concernant la réanimation cardio-pulmonaire de base, suivie d’une évaluation initiale des connaissances pratiques en matière de massage cardiaque externe et de ventilation au ballon puis d’une séance de simulation procédurale. Une évaluation pratique et un post test ont été réalisés à la fin de la séance de simulation le même jour (T1) et 15 jours après (T2). Evaluation des connaissances théoriques (Post-test versus. Pré-test) et des compétences techniques (avant et après simulation) à T1 et T2.
Résultats :Inclusion de 75 participants. Concernant l’acquisition des connaissances, une augmentation significative des moyennes du post test T1 par rapport au pré test a été observée : post-test 1 vs. Pré-test : 12,22±3,52 vs. 7,47±2 ; p<0,001 respectivement. Cette amélioration des connaissances était durable dans le temps et maintenue à distance de la séance de simulation. En matière de Compétences techniques, l’enseignement par simulation a permis une amélioration significative des gestes de massage cardiaque externe (Après simulationT1 vs. Avant simulation: 5,94 ± 0,86 vs. 2,1 ± 1,15 ; p<0,001 respectivement) et de ventilation au ballon (Après simulationT1 vs. Avant simulation : 6,25 ± 0,68 vs. 2,13 ± 1,1 ; p<0,001 respectivement). Cette amélioration des compétences techniques était durable dans le temps et maintenue à distance de la séance de simulation pour le massage cardiaque externe et pour la ventilation au ballon.
Conclusions : Notre étude confirme le bénéfice pédagogique de la formation par simulation sur l’acquisition des connaissances et compétences techniques pour le personnel paramédical dans la réanimation cardiopulmonaire de base.
aucun conflit d'intérêt
Neila MAAROUFI (JENDOUBA, Tunisie), Youssef ZOUAGHI, Jihen LAKHAL, Moufida NAOUARI, Rym BARHOUMI
15:49 - 15:56
#44518 - FC160 Appréhender le patient en soins palliatifs ou en fin de vie dans un service d’urgences: l’intérêt d’un cours magistral et d’ateliers de simulations dans le parcours d’apprentissage de l’interne.
FC160 Appréhender le patient en soins palliatifs ou en fin de vie dans un service d’urgences: l’intérêt d’un cours magistral et d’ateliers de simulations dans le parcours d’apprentissage de l’interne.
Introduction : Selon l’étude de l’observatoire national de la fin de vie de 2008 et le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales de 2009, plus de 58% des Français décèdent dans un établissement de santé. Un rapport de la société française de médecine d’urgence précise que 7,5 % de ces décès surviennent dans un service d’urgence (SU). Ces situations relevant des soins palliatifs sont normées par des lois et recommandations mais la formation du corps médical dans ce domaine reste pauvre. L’objectif de ce travail était d’évaluer si la participation à un cours magistral ainsi qu’à des ateliers de simulation pouvaient permettre une amélioration des compétences et des connaissances des internes d’un SU dans des situations relevant de soins palliatifs.
Méthode : Nous avons réalisé une étude prospective monocentrique de type avant-après. Tous les internes ayant effectué leur stage dans le SU entre novembre 2022 et octobre 2023 étaient inclus. Chaque interne participait une session de simulation en début de stage puis recevait un cours magistral d’une heure présentant la démarche palliative en milieu de stage. Pour finir, ils participaient à une séance de simulation en fin de stage. Chaque séance de simulation était évaluée à l’aide d’une grille d’évaluation. Les scénarii de simulation, reflétaient des situations de soins palliatifs types pouvant être dans un SU. Le critère de jugement principal était la comparaison des notes obtenues avant et après la participation au cours magistral. Le critère de jugement secondaire était l’analyse de la différence de note selon la spécialité d’appartenance des internes et selon leur ancienneté dans l’internat.
Résultats : Au total 36 étudiants ont été inclus dont 28 ont participé à l’entièreté du programme. la moyenne des notes était de 8,49 (± 2,87) à la première session et de 13,55 (± 2,32) à la seconde (p < 0,001). Les internes de médecine d’urgence avaient une moins bonne progression que les internes de médecine générale (p = 0,005) et les internes en première année d’internat avaient une meilleure progression que les internes de deuxième et de troisième année (p = 0,003).
Conclusion : Notre étude met en avant une amélioration des compétences évaluées lors de séances de simulation et concernant le domaine des soins palliatifs à la suite de leur participation à un cours magistral. Il serait intéressant de réaliser dans le futur d’autres travaux plaçant l’exercice de simulation au coeur de la méthode de travail.
Aucun
Charlotte MIRMAN (), Agathe LOLLICHON, Blaise DEBIEN, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
16:00 |
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM35
16:00 - 17:30
Conférence Médecins - Session CARUM
Traumatologie pénétrante en pré hospitalier : back to basics
Jeunes, Traumatologie
Modérateurs :
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Marseille), Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Réviser les fondamentaux de la prise en charge des traumatismes pénétrants, de la physiopathologie à un cas clinique où il va falloir dérouler ses gammes !
16:00 - 16:22
Garroter : est-ce encore un sujet ?
Clément DERKENNE (Médecin) (Conférencier, Paris)
16:22 - 16:44
Lutter contre l'hypothermie pourquoi et comment.
Jean-Baptiste DE LAMBERTERIE (Médecin) (Conférencier, Chamonix)
16:44 - 17:06
Stratégie de remplissage et gestion des amines.
Arthur JAMES (Conférencier, Paris)
17:06 - 17:28
Vous pensez être opérationnel ? Prouvez-le ! Cas clinique interactif.
Yann DANIEL (Médecin) (Conférencier, Paris)
|
Amphi Bleu |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM27
16:00 - 17:00
Conférence Médecins - Session Cochrane
Quelles nouveautés dans l'intubation oro-trachéale ?
Médecin, Sédation, Ventilation
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Patricia JABRE (PH) (Paris)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Les membres du Cochrane Prehospital Care vous présenteront les nouveautés dans l'intubation oro-trachéale en particulier à travers le prisme des dernières revues Cochrane parues sur le sujet : session sponsorisée par l'Evidence Based Medicine.
16:00 - 16:20
Différentes techniques d'intubation.
Yannick AUFFRET (Médecin) (Conférencier, Brest)
16:20 - 16:40
Thérapeutiques pour l'intubation orotrachéale.
Julie DUMOUCHEL (MD) (Conférencier, Tours)
16:40 - 17:00
Prévention et prise en charge des complications de l'intubation.
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
|
Amphi Havane |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 30 B
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Atelier de secours au combat, méthode SAFE MARCHE RYAN
NEW, Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Luc-Marie JOLY (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Anne DINELLI (Médecin en Chef(r)) (Conférencier, Fontaine le Bourg), Luc-Marie JOLY (PU-PH) (Conférencier, Rouen)
Faire appliquer la méthode SAFE MARCHE RYAN qui constitue la doctrine actuelle de l’armée française pour le secours au combat par le personnel non-médical (en pratique, les autres soldats).
Chaque équipe devra prendre en charge un mannequin blessé, franchir différents obstacles, sortir de la « zone de feu » et amener le mannequin « vivant » (ayant donc reçu les soins adéquats en fonction de ses blessures) pour évacuation en hélicoptère.
|
Espace Accueil Congrès |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM09
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Le patient délirant
Neurologie, Psychiatrie
Modérateurs :
Simon-Pierre CORCOSTEGUI (Médecin militaire) (Paris), Prabakar VAITTINADA AYAR (PH) (Clichy)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Deux intervenants passionnants et une controverse pour nous éclairer finement sur l'étiologie qui se cache derrière des patients délirants, à l'abord si délicat.
16:00 - 16:20
C'est somatique (point de vue de l'urgentiste) .
Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:40
C'est psychique (point de vue du psychiatre).
Jeanne GAURIN (Chef de Clinique - Assistant) (Conférencier, Paris)
16:40 - 17:00
Discussion.
|
Salle 241 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC08
16:00 - 17:30
Conférence - Board Ethique
Règlementer l’accès aux soins aux Urgences : le problème ou la solution ?
Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé
Modérateurs :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Bobigny), Nordine NEKHILI (Médecin) (Gonesse)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
L'accès aux services d'urgence est un enjeu dans un contexte de surcharge. Quel est l'éclairage des experts de cette prise de décision controversée.
16:00 - 16:22
Le point de vue du médecin.
Philippe BIZOUARN (PH) (Conférencier, Nantes)
16:22 - 16:44
Le point de vue du politique.
Thomas MESNIER (Chef de Pôle) (Conférencier, Bordeaux)
16:44 - 17:06
Le point de vue du philosophe.
Paul-Loup WEIL-DUBUC (responsable du pôle recherche) (Conférencier, Paris)
17:06 - 17:28
Le point de vue de l'économiste.
Clémence THÉBAUT (Maître de conférences en économie de la santé) (Conférencier, Paris)
|
Salle 242A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI18
16:00 - 17:00
Session Interactive
Plaie : prendre la bonne décision
Jeunes, Traumatologie
Coordonnateur :
Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
Quelles sont les plaies du champs d'action de l'urgentiste et surtout, quand faut-il savoir passer la main ? Revoyons ensemble celles qui peuvent être prises en charge en structure d'urgences, celles qui doivent être explorées, quel suivi et pour qui ?
16:00 - 17:00
Plaie : prendre la bonne décision .
Jérémy GUENEZAN (MCU - PH) (Conférencier, Poitiers)
|
Salle 243 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM38
16:00 - 17:30
Conférence Médecins - Session Board Juridique
Les juges, le patient, l'urgentiste
Communication, Médecin, Médico-légal
Modérateurs :
François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
Tous les professionnels craignent la plainte, la réclamation. Le board juridique répondra à nos craintes et nous donnera les outils pour y répondre.
16:00 - 16:22
Gestion des plaintes et réclamations.
Bernard NEMITZ (Médiateur médical) (Conférencier, Amiens)
16:22 - 16:44
Médiateur médical aux Urgences.
Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
16:44 - 17:06
Événement indésirable grave et/ou affaire judiciaire.
Louis SOULAT (RPPS non communique) (Conférencier, Rennes)
17:06 - 17:28
Comment gérer la médiatisation des affaires médicolégales.
Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon)
|
Salle 251 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM09
16:00 - 17:30
Communications Libres Médecins
U d'Or Médecins
Modérateurs :
Julie CONTENTI (Medecin) (Nice), Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble)
16:00 - 16:12
#44344 - CP062 Efficacité des score HEAR et HEART pour exclure les événements cardiologiques majeurs chez les patients se présentant aux urgences pour douleurs thoraciques : L’étude pragmatique contrôlée randomisé en stepped-wedge eCARE.
CP062 Efficacité des score HEAR et HEART pour exclure les événements cardiologiques majeurs chez les patients se présentant aux urgences pour douleurs thoraciques : L’étude pragmatique contrôlée randomisé en stepped-wedge eCARE.
Introduction: Le diagnostic d’infarctus du myocarde (IDM) repose sur des dosages sériés de la troponine. Cette démarche est chronophage et ne confirme le diagnostic d’IDM que dans 5 à 10% des cas. Plusieurs stratégies ont été développées pour rationaliser les investigations, dont la règle HEART, mais toutes incluent au moins un dosage des troponines. L’objectif de l’étude était de valider prospectivement la sécurité et l’efficacité de la stratégie diagnostique HEAR-T, permettait de diminuer le recours au dosage de la troponine sans majorer le taux d’évènements cardiologiques majeurs (ECM).
Matériel et méthode: Etude pragmatique contrôlée randomisé en stepped-wedge de non-infériorité sur 9 centres en France (n=7) et Belgique (n=2). Tous les centres ont débuté l'essai en phase contrôle en suivant les recommandations actuelles, puis ont successivement basculé en phase interventionnelle selon un ordre défini par randomisation. Dans la phase interventionnelle, le diagnostic d'IDM a été exclu sans test de troponine, sur la base d'un score HEAR<2, ou avec un seul dosage de troponine pour les patients ayant un score HEAR≥2 et un score HEART<4. Le critère d'évaluation principal était la survenue d’un ECM (IDM, revascularisation coronarienne, arrêt cardiaque ou décès non formellement attribuable à une cause non cardiologique), entre la sortie et les 30 jours suivant.
Résultats: Parmi 1827 patients inclus dans l’analyse en intention de diagnostiquer (822 patients en période contrôle et 1005 patients dans la période d'intervention), 7.4% ont présenté un ECM. La différence de risque ajustée de présenter un ECM en phase intervention pendant les 30 jours suivant la sortie était de +0.21% [-0.43 à 0.85], avec un p de non-infériorité <0.001, à la borne pré-spécifiée de 1.5%. Parmi les 560 patients à faible risque selon la stratégie HEAR-T dans le groupe intervention (56%), 1 patient (0.18% [0.01 à 0.99]) a présenté un ECM, avec un p de non-infériorité à la borne pré-spécifiée de 2.5% <0.001. Le nombre moyen de troponines dosé par patients était de 1.30 dans le groupe intervention contre 1.43 dans le groupe contrôle, avec un odd ratio ajusté de l’intervention de 0.89 [0.82 à 0.97], p=0.012, soit une troponine épargnée tous les 8 patients. L’odd ratio ajusté de l’intervention sur le temps de passage global aux urgences était de 0.97 [0.88 à 1.08], p=0.630.
Conclusion: La stratégie diagnostique HEAR-T est sûre et permet de réduire le nombre de dosage de troponine aux urgences.
aucun
Thomas MOUMNEH (Tours), Andréa PENALOZA, Mickael SOLETCHNIK, Sandrine CHARPENTIER, Benjamin WINTENBERGER, Saïd LARIBI, Jérémie RIOU, Pierre-Marie ROY
16:12 - 16:24
#44349 - CP063 Association entre le délai d’admission en unité de gériatrie aigue et le déclin fonctionnel chez les personnes âgées après un passage aux urgences : étude de cohorte prospective.
CP063 Association entre le délai d’admission en unité de gériatrie aigue et le déclin fonctionnel chez les personnes âgées après un passage aux urgences : étude de cohorte prospective.
Introduction : Les séjours prolongés aux urgences sont associés à une augmentation de la mortalité hospitalière chez les patients âgés. Toutefois, l’impact du délai global précédant l’admission en unité de gériatrie aiguë—défini comme le temps écoulé entre l’arrivée aux urgences et le transfert en service de gériatrie, incluant un éventuel passage en Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD)—reste mal compris, en particulier ses conséquences sur la mortalité à long terme et l’autonomie des personnes âgées. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association entre ce délai et le risque de mortalité et de déclin fonctionnel à 6 mois chez les personnes âgées.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude de cohorte prospective, monocentrique, menée au CHU Pitié-Salpêtrière à Paris (France). Les patients inclus étaient âgés de 75 ans ou plus et admis en unité de gériatrie aiguë à la suite d’une consultation aux urgences, du 1er Janvier au 31 Décembre 2023. Un suivi téléphonique a été réalisé à 6 mois. Le critère de jugement principal était un critère composite combinant le décès et la perte d’au moins un point sur l’échelle ADL (Activities of Daily Living) à 6 mois. L’association entre le délai avant l’admission en gériatrie (classé en quartiles) et le critère principal a été évaluée par régression logistique multivariée.
Résultats : Parmi les 360 patients inclus, la durée médiane de séjour aux urgences était de 9,4 heures [IQR 7,2–12,2] et le délai médian avant hospitalisation en gériatrie était de 32,2 heures [IQR 24,2–51,4]. À 6 mois, 30,6 % des patients étaient décédés et 24,4 % avaient présenté un déclin fonctionnel, correspondant à un critère composite dans 55 % des cas (n = 198). Le critère principal était atteint chez 42 %, 47 %, 60 % et 71 % des patients respectivement du premier au dernier quartile de délai avant hospitalisation en gériatrie. Comparé au premier quartile, le délai avant admission en gériatrie était associé de manière indépendante au critère principal, avec un Odds Ratio ajusté de 1,4 (IC95 % 0,8–2,7), 2,3 (IC95 % 1,2–4,3) et 3,4 (IC95 % 1,8–6,6) pour le deuxième, troisième et dernier quartile respectivement.
Conclusion : Un délai prolongé avant l’admission en unité gériatrique aiguë après un passage aux urgences est associé à un risque accru d’un critère composite de mortalité et de déclin fonctionnel à 6 mois chez les personnes âgées de plus de 75 ans.
Aucun
Héloïse BANNELIER (Paris), Lorène ZERAH, Pierre CATOIRE, Yonathan FREUND, Justine PHAGOUAPE, Salomé GUYOT, Vincent DAUNY, Anne-Laure PHILIPPON
16:24 - 16:36
#44128 - CP064 Effet d'une stratégie globale simplifiée sur le diagnostic des événements thromboemboliques chez les patients avec suspicion d'embolie pulmonaire aux urgences : étude interventionnelle multicentrique prospective.
CP064 Effet d'une stratégie globale simplifiée sur le diagnostic des événements thromboemboliques chez les patients avec suspicion d'embolie pulmonaire aux urgences : étude interventionnelle multicentrique prospective.
Introduction :
Depuis plus de 20 ans, des règles de décisions cliniques ont été validées pour limiter le nombre d’examen d’imagerie pour exclure en toute sécurité le diagnostic d’embolie pulmonaire (EP). En particulier, les règles YEARS, PEGED ou encore 4-PEPS permettant d’élever le seuil des D-dimères à 1000 ng/ml pour exclure l’EP sans imagerie. Le recours à l’angioscanner d’emblée étant actuellement recommandé pour les fortes suspicions. Cependant, une augmentation continue du recours à l’angioTDM est régulièrement rapportée. Un des freins à l’adoption de ces règles pourrait résider en une trop grande complexité et diversités des différents scores. En outre, l’évaluation implicite du clinicien semble au moins aussi performante que les règles recommandées, mais cela n’a jamais été validé de manière prospective. L’objectif est de valider une stratégie globale simplifiée pour la démarche diagnostique de l’EP, basée sur la seule question : « l’EP est-elle le diagnostic le plus probable ? » pour ajuster le seuil de D-dimères pour tous les patients quelque soit leur niveau de probabilité de faible à élévé.
Méthode : Étude interventionnelle prospective multicentrique réalisée dans 17 services d’urgence français sur 1 an. Les patients adultes avec suspicion d’EP ont été inclus. L’intervention était l’application d’une stratégie globale simplifiée pour augmenter le seuil de D-dimères en fonction du jugement implicite du clinicien. Les patients avec une probabilité clinique élevée ont également eu l’application de cette stratégie avec dosage de D-dimères. Le critère de jugement principal était la proportion d'échec de la stratégie diagnostique, définie comme un événement thromboembolique diagnostiqué à 3 mois de suivi. Les critères secondaires étaient le nombre de prescription d’angioTDM thoracique, la mortalité et la ré hospitalisation toute causes confondues à 3 mois.
Résultats : Analyse en cours, 1222 patients ont été inclus. Le taux de perdus de vue à 3 mois est < 5 %. Le taux d’échec de la stratégie diagnostique seront calculés. L'efficacité de la stratégie testée sera comparée à celle des règles de décision clinique précédemment validées (YEARS et PEGeD).
Conclusion : Cette étude multicentrique vise à transformer la prise en charge des suspicions d’EP aux urgences en validant une stratégie simplifiée et sécurisée pour tous les patients quelque soit leur niveau de probabilité clinique, permettant ainsi de réduire le recours aux angioTDM inappropriés.
aucun
Mélanie ROUSSEL (Rouen), Héloïse BANNELIER, Christian KASSASSEYA, Donia BOUZID, Olivier PEYRONY, Hélène GOULET, Xavier EYER, Yonathan FREUND
16:36 - 16:48
#44236 - CP065 L'utilisation systématique du score SPIA en régulation SAMU-Centre15 permet-il de réduire le risque d'accouchement préhospitalier hors présence médicale : etude multicentrique randomisée contrôlée.
CP065 L'utilisation systématique du score SPIA en régulation SAMU-Centre15 permet-il de réduire le risque d'accouchement préhospitalier hors présence médicale : etude multicentrique randomisée contrôlée.
Introduction : Cette étude vise à évaluer si l’utilisation systématique d’un outil de prédiction de l’imminence de l’accouchement (score SPIA) par rapport à la pratique habituelle améliore l'efficacité de la régulation médicale au SAMU-Centre 15 lors d’un appel pour accouchement imminent. L'hypothèse de ce travail est que l'aide à la décision utilisant une procédure de régulation médicale standardisée basée sur le score SPIA permettrait de réduire le risque d'accouchement hors présence médicale en préhopsitalier. Matériel et Méthodes : La méthodologie est une étude clinique en soins courants, prospective multicentrique contrôlée randomisée (19 Samu-Centre 15), évaluant une stratégie d'intervention en régulation médicale (utilisation systématique du score SPIA) par rapport à la pratique usuelle lors d’appels au SAMU-Centre 15 pour accouchement imminent. Etude financée dans le cadre d’un PREPS national. Les appels éligibles à l'inclusion étaient ceux concernant une femme enceinte de plus de 33 semaines d'aménorrhée et en travail. Le critère de jugement principal était le nombre d'accouchements préhospitaliers en l'absence d'équipe SMUR. Les critères de jugement secondaires étaient le taux d'accouchements préhospitaliers dans les deux groupes, la prise de décision et les ressources préhospitalières déployées, la durée des appels et les complications maternelles et néonatales. La comparaison entre les groupes pour le critère de jugement principal a été réalisée en Intention de traiter à l'aide du modèle GEE, avec des résultats exprimés en Odd Ratio avec IC à 95%. Résultats : Au total, 8 541 appels ont été reçus au SAMU-Centre 15 sur une période de trois ans. 7 784 patientes ont été incluses dans l’étude et 7 782 ont été analysées (groupe témoin, n = 3 773 et groupe SPIA, n = 4 009). Au total, 527 accouchements préhospitaliers ont été observés dans l'étude (6,9 % de tous les appels d'urgence). Les résultats définitifs seront précisés après la soumission pour publication internationale. Conclusion : Cette étude clinique multicentrique randomisée contrôlée en cluster, vise à étudier une stratégie de régulation médicale basée sur l’utilisation systématique d’un score de prédiction de l’imminence de l’accouchement comparée à la pratique usuelle, afin d’améliorer la pertinence des engagements de moyens préhospitaliers et d'optimiser la qualité et la sécurité des accouchements préhospitaliers. Les résultats complets seront donnés après publication internationale.
Fabrice LOUVET (PONTOISE), Agnès RICARD-HIBON, Vivien BRENCKMANN, Judith GORLICKI, Louis SOULAT, Charlene DUCHANOIS, Bagou GILLES, Regul-Aipm GROUPE DES INVESTIGATEUR
16:48 - 17:00
#44120 - CP066 Impact de l’évaluation hémodynamique par échocardiographie sur l’évolution de la dysfonction d’organes des patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique : essai randomisé GENESIS.
CP066 Impact de l’évaluation hémodynamique par échocardiographie sur l’évolution de la dysfonction d’organes des patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique : essai randomisé GENESIS.
Introduction : L'insuffisance circulatoire aiguë joue un rôle majeur dans le développement des dysfonction d’organe liés au sepsis. Les «bundles» de la Surviving Sepsis Campaign (SSC) préconisent l'administration d'un volume de 30mL/kg en présence d'hypotension. Le remplissage vasculaire précoce n’est pas nécessairement associé à une amélioration pronostique et peut même s’avérer délétère. La SSC préconise d’étudier une approche personnalisée afin de définir pour chaque patient le volume adéquat et la place des vasopresseurs selon le mécanisme de défaillance hémodynamique initial.
Matériel et Méthode : GENESIS est un essai multicentrique randomisé comparant l'évaluation hémodynamique précoce par échocardiographie pour guider la stratégie thérapeutique par rapport au standard de soins. Les patients présentant une infection et un score qSOFA qualifiant (critère hémodynamique requis : pression artérielle systolique ≤100mmHg) sont randomisés après un remplissage vasculaire de 500 cc. Dans le groupe intervention, l'échocardiographie permet d'identifier le profil hémodynamique induit par le sepsis (hypovolémie, dysfonction ventriculaire gauche ou droite, vasoplégie) et de surveiller l'efficacité et la tolérance de la réanimation liquidienne, ou de toute autre intervention thérapeutique selon un algorithme prédéfini (remplissage vasculaire, vasopresseurs, inotropes). Le groupe contrôle est traité selon les recommandations SSC avec un volume initial de 30mL/kg. Le critère principal est l'évolution de la dysfonction d’organe évaluée par le score SOFA modifié à l'inclusion et 24h après la randomisation. Les critères secondaires sont la nature des interventions thérapeutiques, la prévalence des différents profils hémodynamiques, l'évolution de la lactatémie, la tolérance des thérapeutiques, la proportion de patients évoluant en choc septique, l'orientation après les urgences et la mortalité à J7 et à l'hôpital.
Résultats : L’étude est en cours de finalisation avec 286 patients randomisés sur un total de 312 patients. Les résultats seront analysés en 2025.
Conclusion : La standardisation de la prise en charge initiale des patients en sepsis est actuellement débattue. GENESIS est le premier essai contrôlé randomisé visant à améliorer la dysfonction d’organes précoce et potentiellement le pronostic en guidant le traitement symptomatique initial sur les données hémodynamiques recueillies précocement par échocardiographie selon un algorithme prédéfini standardisé.
Aucun
Thomas LAFON (Limoges), Manon DUMOLARD, Anaëlle NARDOT, Olivier PLATEKER, Amélie LE GOUGE, Samia BRIT, Bruno GIRAUDEAU, Philippe VIGNON
17:00 - 17:12
#44342 - CP067 Paracétamol intraveineux avec morphine versus morphine intraveineuse seule pour la douleur aiguë aux urgences : étude multicentrique, randomisée, contrôlée par placebo et en double aveugle.
CP067 Paracétamol intraveineux avec morphine versus morphine intraveineuse seule pour la douleur aiguë aux urgences : étude multicentrique, randomisée, contrôlée par placebo et en double aveugle.
Introduction : En médecine d'urgence, la douleur est un motif fréquent de consultation, mais sa prise en charge reste souvent insuffisante et très variable. L'utilisation de la morphine intraveineuse seule ou en association avec du paracétamol dans le cadre d'une analgésie multimodale est recommandée pour les douleurs sévères. Cependant, les données solides justifiant l'association paracétamol-morphine par rapport à la morphine seule pour la gestion de la douleur aux urgences manquent. L'objectif de cette étude est d'évaluer si, chez les patients présentant une douleur aiguë d'intensité modérée à sévère (échelle verbale numérique [EVN] ≥5) aux urgences, l'administration intraveineuse de morphine seule n'est pas inférieure à celle de la morphine combinée au paracétamol, 30 minutes après la première administration du traitement.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’un essai prospectif, de non-infériorité, multicentrique (15 services d’urgences en France), contrôlé par placebo, randomisé (1:1), à groupes parallèles et en double aveugle. Nous faisons l’hypothèse que dans la prise en charge des patients présentant une douleur aiguë d'intensité modérée à sévère (EVN ≥5) aux urgences, l'administration intraveineuse de morphine seule à une dose initiale de 0,1 mg/kg ne sera pas inférieure à l'administration de morphine selon le même schéma posologique combinée à une dose de 1 g de paracétamol en intraveineux, 30 minutes après la première injection du traitement étudié. Le critère principal sera la différence entre les groupes en termes de variation moyenne des scores de douleur sur l'EVN, mesurée entre le moment précédant l'administration du médicament à l'étude et 30 minutes après. Pour évaluer la non-infériorité dans deux sous-groupes de patients (douleurs traumatiques et non traumatiques) avec une marge de non-infériorité de 1, un écart-type (ET) de 2,6, α = 5 %/2, β = 10 %, nous devions inclure 572 patients (143 par groupe : morphine seule versus morphine avec paracétamol chez les patients traumatiques, morphine seule versus morphine avec paracétamol chez les patients non traumatiques). La marge de non-infériorité de 1 point sur l'EVN a été choisie en partie sur avis d'experts et sur données de la littérature.
Résultats : L’essai se termine le 31 décembre 2024 et les résultats seront disponibles pour le congrès Urgences 2025
Conclusion : L’essai se termine le 31 décembre 2024 et les résultats seront disponibles pour le congrès Urgences 2025
aucun
Guillaume CATTIN (NANTES), Joel JENVRIN, Jean Benoit HARDOUIN, Celine LONGO, Emmanuel MONTASSIER
17:12 - 17:24
#44224 - CP068 Consultation de suivi multidisciplinaire de mort subite et son impact sur les proches de victimes d’une mort subite.
CP068 Consultation de suivi multidisciplinaire de mort subite et son impact sur les proches de victimes d’une mort subite.
INTRODUCTION
En cas de mort subite inattendue, les proches sont dévastés. Sur les lieux du drame, ils entendent les explications du médecin mais ne comprennent pas vraiment.
L’objectif est d’évaluer si une proposition systématique par l'équipe médicale d’une consultation de suivi multidisciplinaire de mort subite (CSMS) comparée à une prise en charge habituelle, améliorerait les répercussions psychologiques des proches de victimes d’une mort subite.
MÉTHODE
Étude interventionnelle ouverte, prospective, multicentrique, randomisée en cluster, contrôlée.
Critères d’inclusion : Proche adulte du 1er degré d’un patient adulte ≤75 ans présentant une mort subite.
Critères de non inclusion : Proche sous tutelle ou ne comprenant pas les explications.
Critères d’exclusion : Proche dont la victime a survécu à J14.
Le déroulement de l’étude est détaillé dans la Figure1. L’analyse principale sera en intention de traiter modifiée. Le critère d’évaluation principal est le % de proches avec des symptômes de dépression. Il sera évalué par le score HADSD >10 à 3 mois et analysé par la méthode GEE ajustée. Tous les tests statistiques seront bilatéraux au seuil de 0,05 avec un risque =0,05. 620 proches doivent être inclus.
RÉSULTATS
27 centres investigateurs préhospitaliers ou services de réanimation ont été randomisés en cluster en deux groupes et 625 proches ont été inclus. Le dernier suivi a eu lieu en Mars 2024. La clôture des centres est en cours. Les résultats seront disponibles en Juin 2025.
Aucun
Patricia JABRE (Paris), Sophie PARISSE, François REVAUD, Clémence BAUDOUIN, Khadija LAHLOU-LAFORET, Jean-Philippe EMPANA, Elie AZOULAY, Xavier JOUVEN
|
Salle 252A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW07bis
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants - Echographie
Abords vasculaires sous écho. Médecins, infirmiers, IDE, IOA, IPA. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie, Infirmier, Médecin
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Isabelle ROBIN (IDE) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)
Les DIVA, ça suffit !
Pour ceux qui se sentent concernés par la pose de voies veineuses périphériques, un atelier par des IDE pour les IDE, les puericultrices, les sages-femmes et les médecins. Apprenez de manière scientifiquement prouvée comment gérer les patients de tout âge et de toute morphologie qui présentent un abord vasculaire difficile.
|
Salle 252B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
ATW08bis
16:00 - 17:30
Atelier Médecins - Echographie
Echographie Pelvienne. Tous niveaux
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers :
Brice LEFEVRE (Médecin) (Conférencier, Saint-Jean de Luz), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Simon RIBES (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bayonne), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Outil essentiel dans la prise en charge des douleurs pelviennes chez les femmes, l'échographie clinique améliore notre diagnostic, permet d'éliminer une GEU, mais aussi de déceler les différentes évolutions ou complications possibles. Atelier sous forme d'un topo théorique, de quizz cliniques, puis d'ateliers pratiques !
|
Salle 253 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM10
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Il n'y a pas de petite traumato !
Jeunes, Traumatologie
Modérateurs :
Agathe BEAUVAIS (CCA) (Paris), Hélène PIZZUT (PH) (Montauban)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
La traumatologie, un casse tête du quotidien des urgentistes, venez faire une mise au point sur la traumatologie que nous croisons tous les jours dans nos services et qui peuvent nous mettre en difficulté. C'est le moment de déjouer les pièges.
16:00 - 16:15
Le rachis cervical.
Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
16:15 - 16:30
Le massif facial.
Florent FÉMY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:30 - 16:45
Le coude.
Philippe KAUFFMANN (praticien hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
16:45 - 17:00
L'épaule.
Maurice RAPHAËL (médecin urgentiste) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
|
Salle 342A |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 19
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Prise en charge de la douleur en urgences : applications concrètes des recommandations 2024 - niveau approfondissement
NEW, Douleur - Analgésie
Coordonnateur :
Virginie-Eve LVOVSCHI (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Paris), Charles GRÉGOIRE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Niveau 2 - Approfondissement : s’adapter à ce qui évolue suite aux nouvelles recommandations douleur 2024
Savoir prendre en charge la douleur en médecine d’urgence intra ou extrahospitalière en équipe médico-soignante, de façon conforme aux recommandations 2024. Certains raisonnements et pratiques sont confirmés, d’autres sont novateurs et obligent à changer de point de vue. Venez-vous entrainer ensemble à ce nouveau paradigme de façon ludique, avec les experts du board douleur. Niveau 1 pour avoir des bases solides sur l’essentiel, Niveau 2 pour se challenger !
|
Salle 342B |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 27 B
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Intubation en pédiatrie. Pas de panique !
NEW, Pédiatrie
Coordonnateur :
Léo CHARRIN (Coordonnateur, Bron)
Conférenciers :
Léo CHARRIN (Assistant spécialiste) (Conférencier, Bron), Sarah FATON (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bron)
Reconnaitre les spécificités de l’intubation chez le nourrisson et l’enfant
Appliquer un algorithme de préparation et de réalisation d’une intubation chez l’enfant
Réaliser la ventilation et l’intubation sur mannequin pédiatrique
Reconnaitre l’intérêt du vidéo-laryngoscope
|
Salle 343 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM34
16:00 - 17:00
Conférence Médecins - Session Commission RISQQ
Gestion du flux et facteurs humains et organisationnels
Organisation Services d'Urgences, Communication, Profession - Métier
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette session les experts de la commission RISQQ aborderons l'importance des facteurs humains et organisationnels dans la gestion des flux : comment améliorer la communication, la prise de décision et la répartition des taches pour optimiser la gestion des flux ?
16:00 - 16:20
La communication.
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:40
Prise de décision.
Fabien VANIET (Chef du Pôle Urgences) (Conférencier, Saint-Denis, Réunion)
16:40 - 17:00
Répartition des tâches.
Sylvain BENENATI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nîmes)
|
Salle 351 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC21
16:00 - 17:00
Flash communications
Pédiatrie
Pédiatrie
Modérateur :
Claudia CHATELUS (Physician doctor and firefighter doctor) (Colmar)
16:00 - 16:07
#43832 - FC161 ADMISSION AUX URGENCES POUR DYSPNÉE ET UTILISATION DE LA VISIOREGULATION CHEZ L’ENFANT DE MOINS DE 10 ANS : ÉTUDE OBSERVATIONNELLE PROSPECTIVE, COMPARATIVE, MONOCENTRIQUE.
FC161 ADMISSION AUX URGENCES POUR DYSPNÉE ET UTILISATION DE LA VISIOREGULATION CHEZ L’ENFANT DE MOINS DE 10 ANS : ÉTUDE OBSERVATIONNELLE PROSPECTIVE, COMPARATIVE, MONOCENTRIQUE.
Introduction : Le nombre d’appels au SAMU et d’admissions aux urgences pédiatriques augmente et nécessite une adaptation de l’offre de soins. Lors de la régulation médicale d’un appel, l’intégration de la visio-régulation permet au médecin de voir le patient, ce qui pourrait être particulièrement utile en pédiatrie. Cette étude avait pour objectif d’analyser, lors des appels au SAMU pour des enfants de moins de 10 ans, l’utilisation de la visio-régulation comparée à une prise en charge habituelle sur le taux d’admission aux urgences.
Méthode : Nous avons mené une étude interventionnelle, prospective, comparative avant-après au SAMU de l’Isère sur 3 mois. Dans la première phase, la prise en charge des appels était habituelle, et l’utilisation de la visio-régulation était laissée à l’appréciation du régulateur. Dans la deuxième phase, les médecins étaient encouragés à l’utiliser systématiquement pour les enfants de moins de 10 ans présentant une dyspnée. Les données recueillies ont été analysées, et le critère principal était le taux d’admission aux urgences pédiatriques dans les 24 heures suivant l'appel.
Résultats : Au total, 494 patients ont été inclus. Lors de la première phase, il y a eu 176 admissions aux urgences sur 309 appels (57 %), et lors de la seconde phase, 93 admissions sur 185 appels (50,3 %), p = 0,15. La visioconférence a été utilisée dans 21 cas (6,8 %) lors de la phase contrôle et dans 53 cas (28,6 %) de la phase interventionnelle. Lors de la phase intervention, la visio-régulation a été plus souvent utilisée par les médecins urgentistes que par ceux de la PDS [15 (5,8 %) vs 57 (25,7 %), p < 0,001]. Lors des appels ayant bénéficié de visio-régulation, 34/74 (46 %) des patients ont été admis aux urgences, contre 235/420 (56 %) lors d’appels téléphoniques uniquement, p = 0,11. Chez les enfants de plus de 2 ans, 7/22 (31,8 %) ont été admis après visioconférence, contre 92/169 (54,4 %) après un appel téléphonique seul (p = 0,046).
Conclusion : Dans notre étude, la mise en place d’une intervention visant à encourager l’utilisation de la visio-régulation n’a pas été associée à une diminution significative des admissions des enfants de moins de 10 ans aux urgences. Lorsqu’elle était utilisée, la visio-régulation semblait réduire les admissions pour les enfants de plus de 2 ans. Une utilisation plus généralisée pourrait améliorer la prise en charge en pédiatrie et mieux répondre aux besoins actuels.
Aucun
Emmanuel VAREILLES (Grenoble), Mael LEPOUPON
16:07 - 16:14
#44058 - FC162 Place de la ponction lombaire dans la prise en charge des nourrissons de 0 à 3 mois atteints de pyélonéphrites aiguës aux urgences pédiatriques.
FC162 Place de la ponction lombaire dans la prise en charge des nourrissons de 0 à 3 mois atteints de pyélonéphrites aiguës aux urgences pédiatriques.
Objectifs : L’usage des ponctions lombaires est fréquent chez le nourrisson de moins de 3 mois fébrile y compris en cas de pyélonéphrite aiguë. L’objectif de notre étude était d’évaluer l’apport des ponctions lombaires réalisées chez les nourrissons de moins de 3 mois en cas de pyélonéphrite afin de définir le nombre de cas de coexistence de méningite avec la pyélonéphrite.
Méthode : étude rétrospective, monocentrique, réalisée au sein d’un service d’urgence pédiatriques d’un Centre Hospitalier Universitaire du 01/01/2018 au 31/12/2023. Inclusion des nourrissons de moins de 3 mois ayant consulté aux urgences pour une pyélonéphrite aiguë ayant bénéficié de ponctions lombaires. Objectif principal : nombre de méningites retrouvées dans cette population. Objectifs secondaires : comparaison des données cliniques et paracliniques de cette population par rapport à l’ensemble des nourrissons ayant eu une ponction lombaire ou non et par rapport aux nourrissons ayant présenté une méningite ou non.
Résultats : 548 nourrissons de moins de 3 mois ont été inclus. 173 (32%) enfants ont bénéficié d’une ponction lombaire et parmi eux 10 ont présenté une méningite dont 2 bactériennes. Ces 2 nourrissons avaient moins de 28 jours et le diagnostic bactériologique retrouvait un Streptocoque agalactiae. Les paramètres associés à la réalisation d’une ponction lombaire étaient l’âge, les signes d’hypoperfusion, la CRP et la PCT. Le principal paramètre associé à la présence d’une méningite étaient les signes d’hypoperfusion.
Conclusion : Dans la population analysée, on retrouvait 1,3% de méningites chez les nourrissons de moins de 3 mois atteint de pyélonéphrite aiguë dont seulement 0,36% de méningites bactériennes qui ne concernent que des infections néonatales bactériennes tardives. Les deux cas de méningites bactériennes présentent un tableau d’infection bactérienne invasive avec bactériurie d’élimination avec un diagnostic final de pyélonéphrite discutable. Des études complémentaires restent néanmoins nécessaires pour étendre les résultats et perfectionner les algorithmes décisionnels.
Aucun
Yoann LE COSSEC (Saint Brieuc), Gaëlle BURY, Patrick PLADYS, Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Tommaso DE GIORGIS
16:14 - 16:21
#44090 - FC163 Epidémies de bronchiolite des hivers 2022 et 2023 au Centre Hospitalier de Chalon-sur-Saône. Impact de la vaccination accessible en 2023.
FC163 Epidémies de bronchiolite des hivers 2022 et 2023 au Centre Hospitalier de Chalon-sur-Saône. Impact de la vaccination accessible en 2023.
Introduction : Les épidémies de bronchiolite sont responsables de nombreuses consultations aux urgences pédiatriques et d’hospitalisations. L’objectif du travail était de comparer l’épidémie de bronchiolite de l’hiver 2022 (H22), particulièrement virulente et concomitante de la levée des restrictions dues au Covid19, à celle de l’hiver 2023 (H23), en évaluant l’impact d’une vaccination par le Nirsevimab (Beyfortus®) vaccin disponible à l’été 2023.
Méthode : Cette étude observationnelle, monocentrique et rétrospective, a inclus tous les nourrissons de moins de 24 mois ayant consulté aux urgences de notre hôpital entre le 15/09/23 et le 28/02/24 (H23) et entre le 15/09/22 et le 28/02/23 (H22), pour lesquels le diagnostic de bronchiolite ou asthme a été porté (codage CIM-10). Une analyse comparative des caractéristiques des nourrissons H23 et H22 a été réalisée. L’impact du Nirsevimab chez les nourrissons H23 a été évalué. L’analyse comparative entre les groupes a été réalisée par un test du Chi-2
Résultats : L’âge moyen des enfants H23 (n=408) et H22 (n=494) était de 7,8 ± 5,2 mois et 6,2 ± 4,7 mois (p<0,001), respectivement. L’asthme était plus fréquent chez les nourrissons H23 que les nourrissons H22 (27,5% vs. 14,6%, p < 0,001). Un agent pathogène était détecté chez 191 enfants H22 et 116 enfants H23, dont le VRS dans 89% et 94% des cas, respectivement (p=0,14). Les critères de gravité étaient moins fréquents en H23 qu’en H22, avec un moindre recours à l’oxygénothérapie (8,6% vs. 12 %, p=0,014), un moindre recours à la ventilation en pression positive (7,3% vs. 11,3%, p=0,014) et à la nutrition entérale (12,5% vs. 22,3%, p< 0,001). De plus, la durée d’hospitalisation était plus courte entre H23 et H22 (respectivement 2 ± 3,3 jours vs. 1,1 ± 2,2 jours, p<0.001). Environ 14% des enfants H23 consultant aux urgences avaient reçu le Nirsevimab. Les caractéristiques démographiques étaient comparables entre les nourrissons vaccinés et non vaccinés. Aucune différence concernant la gravité de la bronchiolite ou le taux d’hospitalisation n’a été retrouvée.
Conclusion : L’épidémie H23 a semblé moins virulente que celle de H22. Cela pourrait s’expliquer en partie par le fait que les enfants étaient plus âgés en H23. Néanmoins, l’effet protecteur de la vaccination disponible à H23 n’a pu être clairement établi dans notre travail.
Aucun
Pierre DOUET (DIJON), Michel FRANCOISE, Cindy TISSIER, Maxime GONNOT, Frédéric HUET, Pascal INCAGNOLI, Patrick RAY
16:21 - 16:28
#44110 - FC164 Analyse Rétrospective des Tendances des Presentations Psychiatriques aux Urgences Pediatriques d'Auxerre Avant, Pendant et Après les Restrictions Liées à la Pandemie de COVID-19.
FC164 Analyse Rétrospective des Tendances des Presentations Psychiatriques aux Urgences Pediatriques d'Auxerre Avant, Pendant et Après les Restrictions Liées à la Pandemie de COVID-19.
Introduction
La pandémie de COVID-19 a suscité des préoccupations majeures sur la santé mentale des jeunes, avec une hausse des troubles psychiatriques. Cette étude analyse les proportions et la typologie des consultations psychiatriques pédiatriques aux urgences de l’hôpital d’Auxerre durant les six premiers mois des années 2020, 2022 et 2024, pour évaluer l’impact de la pandémie sur ces présentations.
Méthodes
Étude rétrospective, basée sur les données extraites du logiciel ASUR. Tous les patients pédiatriques (0-18 ans) ont été inclus, à l'exception des cas traumatiques dirigés vers les urgences adultes. Les diagnostics psychiatriques ont été codés selon la CIM-10, comprennent les troubles mentaux (F00-F99), symptômes émotionnels (R45), anorexie (R63) et intoxications volontaires (T36-T50, T51, exclusion intoxications accidentelles). Pour chaque période, les volumes totaux, proportions psychiatriques, diagnostics spécifiques et taux d’hospitalisation ont été analysés. Les analyses statistiques comparent les proportions (en utilisant un test t) et tendances entre les trois périodes.
Résultats
Entre 2020 et 2024, le volume total de consultations psychiatriques pédiatriques a augmenté, passant de 106 cas en 2020 (sur 4 756 patients, soit 2,23 %) à 188 cas en 2022 (sur 8 350 patients, soit 2,25 %), puis à 184 cas en 2024 (sur 9 162 patients, soit 2,01 %). Les proportions de consultations psychiatriques n’ont pas montré de différences significatives entre 2020 et 2024 (p = 0,15). Les idées suicidaires sont passées de 6 cas en 2020 à 50 cas en 2022 (+733 %) avant de diminuer à 40 cas en 2024 (-20 %). Les intoxications volontaires ont augmenté de 23 cas en 2020 à 31 en 2022 (+34,8 %), atteignant 47 cas en 2024 (+51,6 %). Les épisodes dépressifs ont progressé de 11 cas en 2020 à 29 en 2022 (+163,6 %), puis à 42 en 2024 (+44,8 %).
Les taux d’hospitalisation psychiatrique sont restés globalement stables au fil des années, avec une médiane de 47,3 % en 2020 (IQR : 21,7 %), de 47,9 % en 2022 (IQR : 11,1 %), et une diminution à 43,2 % en 2024 (IQR : 11,8 %). Ces variations ne sont pas statistiquement significatives (p > 0,05).
Conclusion
Malgré l’absence d’une augmentation significative des proportions globales de cas psychiatriques, l’aggravation de diagnostics tels que les idées suicidaires, intoxications et dépressions souligne une vulnérabilité accrue des jeunes. Ces résultats justifient un renforcement des ressources en santé mentale pour cette population.
Aucun
Ilinca-Maria ROMOCEA (Dijon), Cristian TEREC, Bertrand SOTO
16:28 - 16:35
#44134 - FC165 L'enfant polytraumatisé au CHU de Strasbourg : état des lieux et évolutions sur 10 ans, de 2012 à 2022.
FC165 L'enfant polytraumatisé au CHU de Strasbourg : état des lieux et évolutions sur 10 ans, de 2012 à 2022.
Introduction : La prise en charge d’un enfant polytraumatisé est un évènement rare, mais potentiellement grave. Les études françaises concernant les polytraumatismes pédiatriques sont rares et souvent anciennes La connaissance des particularités de l’enfant polytraumatisé ainsi que l’organisation des filières spécifiques à l’enfant sont les deux maillons essentiels à l’optimisation de cette prise en charge. Ainsi, il nous est apparu intéressant de réaliser un état des lieux de la prise en charge des enfants polytraumatisés dans notre CHU sur une période de 10 ans et plus particulièrement l’effet de la mise en place d’une évaluation par grade selon le score de TRENAU à partir de 2017.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective mono centrique incluant tous les patients de moins de 18 ans admis au déchocage pédiatrique sur une période de 10 ans, du 01/01/12 au 31/12/22.
Résultats : 168 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 9 ans et 6 mois et 70% (n=114) des patients étaient des garçons. Les mécanismes lésionnels les plus fréquents étaient les accidents de la voie publique (AVP) dans 58% des cas, les chutes dans 35% avec un taux plus élevé de chutes sur la période 2017-2022 que 2012-2016 (41% vs 29%). Les chutes représentaient le mécanisme lésionnel le plus fréquent chez les enfants âgés de 0 à 5 ans (55%). En 2017 a été instaurée la gradation des patients en grades A, B ou C. Sur 88 patients pour la période 2017-2022, 35% étaient des grades A, 27% des grades B et 38% des grades C avec une évolution vers la diminution des grades C en 2022. 51% des patients ont présenté un traumatisme crânien. 77% des patients ont été hospitalisés au moins 1 jour en réanimation. 13 patients (9,4%) sont décédés. Les analyses uni- et multivariées ont montrés que le PTS est un indicateur significatif de la survenue du décès.
Conclusion : L’épidémiologie des enfants polytraumatisés évaluée dans notre centre est globalement similaire aux données nationales. La gradation des patients en 2017 a permis une meilleure évaluation de la gravité du patient, et donc probablement une meilleure prise en charge des enfants traumatisés graves. Le PTS est un score largement sous utilisé en pratique courante alors que sa réalisation de manière systémique aiderait le clinicien à l’évaluation de la gravité du patient.
Aucun
Quentin BALL (Strasbourg), Claire BOPP, Eric BAYLE, François WEILL, Pierrick LE BORGNE
16:35 - 16:42
#44146 - FC166 Compliance aux recommandations de ventilation manuelle pédiatrique lors d'arrêt cardiaque extrahospitalier pris en charge par des secouristes professionnels, étude de simulation sur mannequin.
FC166 Compliance aux recommandations de ventilation manuelle pédiatrique lors d'arrêt cardiaque extrahospitalier pris en charge par des secouristes professionnels, étude de simulation sur mannequin.
Objectif: Le but était d’évaluer en simulation la conformité des secouristes professionnels aux recommandations actuelles de ventilation au masque facial au cours de la prise en charge d’un arrêt cardiaque pédiatrique extrahospitalier.
Matériel et Méthodes: Evaluation sur mannequin pédiatrique réaliste simulant un enfant de 2-3 ans (14 kg). Les secouristes réalisaient un scénario de 4 minutes alternant 15 compressions-2 ventilations. Un ballon autoremplisseur associé à un dispositif de monitorage enregistrait le volume insufflé (Vi), volume courant(Vt), temps d’insufflation(Ti), temps d'expiration(Te), volume et taux de fuite au masque facial. Les valeurs étaient masquées aux utilisateurs. Critère principal: taux de ventilations respectant le Vt recommandé (6-8 ml/kg). Statistiques: modèle mixte généralisé avec effet aléatoire.
Résultats: Sur 1 mois (2023), 28 secouristes (âge médian 26 ans[22-32], expérience professionnelle 5,5 ans[2-10]) ont réalisé 619 manœuvres ventilatoires parmi lesquelles 13% respectaient le Vt recommandé; 25% des Vt étaient <6 ml/kg et 62% étaient >8 ml/kg. Les valeurs médianes (espace interquartile) des Vi, Vt et fuites sont en Figure 1. Le taux de fuites au masque facial était de 11% [4-19%]. Les Ti et Te étaient respectivement de 758 [560-1019] millisecondes (ms) et 326 [254-385] ms.
Conclusion: L'intégration d’un monitorage avec feedback en temps réel des paramètres ventilatoires s'avère nécessaire au-delà de la formation initiale et continue.
Aucun
Sabine LEMOINE (Paris), Alexandre PETERMANN, Bruno TASSART, Marina SALOME, Benoît FRATTINI, Justin LISCIA, Daniel JOST, Stéphane TRAVERS
16:42 - 16:49
#44182 - FC167 Difficultés et besoins dans la prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières par les médecins urgentistes du SAMU/SMUR X.
FC167 Difficultés et besoins dans la prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières par les médecins urgentistes du SAMU/SMUR X.
Difficultés et besoins dans la prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières par les médecins urgentistes du SAMU/SMUR X
DELECRIN J., PETITPREZ M., TCHIDJOU KUEKOU H., MAIZEL J., GHAZALI A., LESIEUR E.
Introduction : Un SMUR pédiatrique offre une prise en charge optimale des urgences vitales pédiatriques extrahospitalière, mais leur faible disponibilité́ rend ces urgences inhérentes à l'activité́ des médecins urgentistes. Cette étude a exploré leurs difficultés et besoins dans la gestion des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières. Elle visait également à déterminer leur ressenti face à̀ ces interventions, à fournir des pistes de réflexion pour améliorer les prises en charge, et enfin, à recueillir les attentes concernant une formation spécifique.
Méthode : Il s’agit d’une étude qualitative, par entretiens semi-dirigés auprès des médecins urgentistes du SAMU X. L’analyse des données a suivi la méthode de la théorisation ancrée.
Résultats : 14 entretiens ont été réalisés. Une définition de l’urgence vitale pédiatrique a été donnée puis les médecins ont abordé la fréquence et les caractéristiques des interventions pédiatriques. Les difficultés rencontrées se résumaient par un nombre limité de sorties réduisant l’expérience ; la gestion des posologies et le manque d'automatismes ; le fort caractère émotionnel de ces interventions de SMUR ; et enfin, la gestion de la famille et de l’enfant. Les besoins des médecins incluaient une poursuite de la sensibilisation et éducation de la population ; une formation des soignants axée sur la gestion de ces prises en charge complexes. Une formation spécifique à la prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalière a été unanimement considérée comme un moyen de progression, d’amélioration et de sécurisation de ces interventions.
Conclusion : Par sa méthodologie innovante, cette étude a permis d’identifier les besoins et difficultés des médecins urgentistes, au plus près « du terrain » et accompagnera la création d’une formation spécifique des professionnels de santé (Diplôme universitaire/Diplôme interuniversitaire). Ces résultats concordent avec d’autres travaux en France et à l’international. La prise en charge des urgences vitales pédiatriques extrahospitalières fait partie de l’exercice de la Médecine d’Urgence.
Mots-clés : SMUR pédiatrique, Médecine d’urgence, SAMU-SMUR, Formation
Aucun
Jérôme DELÉCRIN (Amiens), Martin PETITPREZ, Hyppolite TCHIDJOU KUEKOU, Julien MAIZEL, Daniel Aiham GHAZALI, Emilie LESIEUR
16:49 - 16:56
#44197 - FC168 Facteurs de risque de paludisme asymptomatique et symptomatique chez les nourrissons vivant au Bénin. .
FC168 Facteurs de risque de paludisme asymptomatique et symptomatique chez les nourrissons vivant au Bénin. .
Introduction: Plusieurs études transversales sur les facteurs de risque (FDR) de paludisme asymptomatique. Peu d’études longitudinales en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. Notre objectif: Identifier les FDR de paludisme asymptomatique et symptomatique chez les nourrissons vivant au Bénin.
Méthodes: Etude rétrospective, multicentrique, longitudinale, à partir d’une cohorte béninoise. Les critères d’inclusion: Nourrissons vivant dans le district d’Allada, avec ou sans symptômes du paludisme, visites systématiques (12, 18, 24 mois), visites urgentes en cas de symptômes. Les paramètres recueillis: âge, sexe, utilisation d’une moustiquaire, infection à helminthes, prédiction du risque d’infection palustre, infection intermédiaire lors des visites systématiques (infection entre les visites systématiques), infection intermédiaire lors des visites urgentes (infection entre les visites urgentes), infection semestrielle (infection lors des visites systématiques). Le critère de jugement principal: L'infection semestrielle. 4 groupes selon l’infection semestrielle: « négatif » : absence de paludisme ; « infection submicroscopique » : infection asymptomatique avec PCR positive / goutte épaisse (GE) négative ; « infection microscopique asymptomatique » : infection asymptomatique avec GE positive ; « infection microscopique symptomatique » : infection symptomatique avec GE positive. Analyses statistiques: Régression multinomiale (univariée puis multivariée) avec effets mixtes.
Résultats: 345 nourrissons inclus. Analyses multivariées: l’âge ≥ 18 mois augmentait le risque d’infection microscopique asymptomatique. Plus la prédiction du risque d’infection palustre était elevée, plus le risque d’infection submicroscopique et microscopique (asymptomatique et symptomatique) était élévé. Le sexe masculin, la co-infection avec helminthes, l’infection intermédiaire lors des visites systématiques augmentaient également le risque d’infection submicroscopique et microscopique (asymptomatique et symptomatique). L’utilisation d’une moustiquaire et l’infection intermédiaire lors des visites urgentes diminuaient le risque d’infection submicroscopique et microscopique (asymptomatique et symptomatique).
Conclusion: Les FDR des infections palustres asymptomatiques et symptomatiques chez les nourrissons étaient: la prédiction élévée du risque d’infection, le sexe masculin, la co-infection avec helminthes, l’infection intermédiaire lors des visites systématiques.
Aucun
Sally Oceane MINKA (Paris), Gilles COTTRELL, Fadi Hillary MINKA, Andre GARCIA
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC22
16:00 - 17:00
Flash communications
Psychiatrie et addictologie en structure d'urgences
Addictologie, Psychiatrie
Modérateur :
Nathalie PRIETO (médecin) (Lyon)
16:00 - 16:07
#44159 - FC169 Identification des facteurs de risques de pathologie nécessitant une prise en charge spécifique chez les patients avec un motif de consultation psychiatrique aux urgences du CHU de Toulouse en 2022.
FC169 Identification des facteurs de risques de pathologie nécessitant une prise en charge spécifique chez les patients avec un motif de consultation psychiatrique aux urgences du CHU de Toulouse en 2022.
Introduction : la pratique systématique d’un bilan somatique chez les patients avec un motif de consultation psychiatrique aux urgences entraîne une augmentation des délais moyens de séjour et de premier contact avec le psychiatre. L’objectif principal de notre étude était de mesurer la prévalence de patients nécessitant une prise en charge spécifique non psychiatrique et d’identifier les facteurs des risques associés.
Matériel et Méthode : étude rétrospective, monocentrique, réalisée de janvier à décembre 2022 au CHU de Toulouse sur les patients admis pour motif psychiatrique en service d’urgence et bénéficiant d’un bilan somatique. Les caractéristiques des patients ainsi que les résultats des examens complémentaires ont été récupérés à partir du compte rendu des urgences. Une prise en charge spécifique non psychiatrique était définie par une hospitalisation dans un secteur non psychiatrique ou la nécessité d’un traitement chirurgical ou médical non psychiatrique pendant le passage aux urgences. Puis, nous avons réalisé une régression logistique de facteurs associés.
Résultats : 802 patients ont été inclus parmi lesquels 9% nécessitaient une prise en charge spécifique (infectieuse, toxicologique, neurologique). Les facteurs de risque identifiés sont : l'âge, l'hyperthermie, les anomalies de l’examen clinique et les antécédents médicaux.
Conclusion : une validation permettrait de guider par l’interrogatoire et l’examen clinique la réalisation d'examens complémentaires.
Aucun
Eva BRILLANT (Toulouse)
16:07 - 16:14
#44335 - FC170 Prédiction de l'agressivité des patients envers le personnel soignants aux urgences par l'utilisation du Brøset Violence Checklist.
FC170 Prédiction de l'agressivité des patients envers le personnel soignants aux urgences par l'utilisation du Brøset Violence Checklist.
Introduction : L'augmentation de la fréquence des violences envers les soignants est une préoccupation croissante depuis plusieurs années. Leur impact négatif est important tant pour le personnel que pour les services d'urgences qu'elles désorganisent. Les urgences représentent le 2ème secteur le plus touché par ces violences, mais il n’y existe pas de dispositif utilisé en routine pour prédire le risque de violence. Le Brøset Violence Checklist (BVC), mis au point par Woods et Almvik en psychiatrie, repose sur 6 items : confusion, irritabilité, agitation, menaces verbales, menaces physiques, attaque d’objet. Il a déjà été évalué dans quelques services d’urgence avec des résultats prometteurs. Ce travail a pour objectif d’évaluer les performances du score BVC pour la prédiction, à l’admission du patient, d’un passage à l’acte agressif aux urgences.
Matériel et méthode : Par une étude prospective, observationnelle et monocentrique, nous avons évalué la validité externe du BVC pour prédire le risque de violence chez les patients consultant aux urgences de la Pitié-Salpêtrière de février à juin 2024. Le risque de violence de chaque patient était évalué à l’admission par l'infirmier d'accueil et par un médecin. Les comportements violents des patients étaient signalés par le personnel soignant via un registre des agressions dans le service. Les antécédents psychiatriques, l’intoxication alcoolique, l’usage récréatif de drogues, le motif de consultation étaient également recherchés. Les scores BVC médical et paramédical de chaque patient ont été comparés pour analyser l’accord inter-évaluateurs.
Résultats : Le BVC semble corrélé au risque de violence chez les 690 patients évalués dans cette étude. Un BVC = 1 indique un risque d’agression de 10.8%. 100% des patients ayant un score de BVC = 4, 5 ou 6 ont présenté un comportement agressif. La fréquence d’agression verbale et/ou physique chez les patients ayant un BVC = 0 est de 0.2%, (CI [0.0%-0.9%]). Pour 94.5% des évaluations, les scores BVC des évaluateurs concordaient. L’intoxication alcoolique ou aux drogues récréatives, les antécédents et le motif de consultation psychiatriques semblent être associés à un risque de violence augmenté.
Conclusion : Le BVC semble être corrélé positivement au risque d’agressivité des patients consultant aux urgences et ses caractéristiques en font un outil adapté à ce contexte. Il pourrait être utilisé pour prévenir les violences commises par les patients envers les soignants.
Aucun
Adam EL MELALI (Paris), Clémentine CASSARD, Pierre CATOIRE
16:14 - 16:21
#44347 - FC171 Optimisation de l’accès aux soins intensifs par règle décisionnelle chez les patients admis pour intoxication médicamenteuse volontaire.
FC171 Optimisation de l’accès aux soins intensifs par règle décisionnelle chez les patients admis pour intoxication médicamenteuse volontaire.
Introduction : L’intoxication médicamenteuse volontaire (IMV) est un motif d’admission aux urgences fréquent. Bien que la mortalité globale soit faible, l’identification des patients à risque de complications est difficile. A notre connaissance, aucun score ou protocole ne permet d’identifier efficacement chez ces patients ceux à risque de dégradation clinique et nécessitant une admission en unité de soins intensifs (USI). La règle COBRA, plus récente, prend en compte 3 défaillances d’organe cibles ainsi que des critères de conduction cardiaque. Elle prédit avec une excellente valeur prédictive négative (VPN) la non-nécessité d’intervention thérapeutique intensive dans les suites d’une IMV. L’objectif de cette étude a été d’évaluer les performances de ce score dès H3 de prise en charge pour prédire la non-admission en USI.
Méthodes : Etude observationnelle rétrospective réalisée dans un CHU sur une période de 14 mois. Etaient incluses les personnes de 18 ans et plus admis aux urgences pour une IMV. Ont été exclus les patients intubés en préhospitalier, intoxiqués par des formes galéniques LP, des toxiques lésionnels, de l’alcool seul, du paracétamol seul ou lors d’une association à une tentative de suicide lésionnelle. Le critère de jugement principal était la VPN du score COBRA pour prédire la non-admission en USI à H3. Les objectifs secondaires incluaient l’évaluation des performances diagnostiques du score à H0 et H6, la mortalité et le nombre d’interventions thérapeutiques réalisées sur ces patients
Résultats : 528 patients ont été évalués et 132 inclus et répartis en 2 groupes. 22 patients (16,7 %) faisaient partie du groupe admis en USI. La population était majoritairement féminine (65 %), avec un âge médian de 40,5 ans [25 ; 51,25]. Aucune différence démographique significative n’a été observée entre les 2 groupes. Parmi les patients admis en USI, 9 ont nécessité une ventilation mécanique et 1 un support vasopresseur. La VPN du score COBRA à H3 était de 96,7 % (IC 95% [88,6 ; 99,1]). Elle était de 89,5 % (IC 95% [68,5 ; 97,1]) à H0 et 97,1 % (IC 95% [82,8 ; 99,6]) à H6. Une surveillance neurologique seule a concerné 17 patients (12,9 %). Sur 51 interventions relevant des USI, 14 (27,5 %) ont finalement été réalisées aux urgences. La mortalité globale était nulle.
Conclusion : Le score COBRA à H3 pourrait permettre d’exclure la nécessité d’une admission en USI chez les patients admis aux urgences pour IMV.
aucun
Marina ESTEVES (Poitiers), Raphaël COUVREUR, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ, Nicolas MARJANOVIC
16:21 - 16:28
#44365 - FC172 Devenir des demandes d’hospitalisation sous contrainte dans un département qui est un désert médical. DEV-HSC.
FC172 Devenir des demandes d’hospitalisation sous contrainte dans un département qui est un désert médical. DEV-HSC.
Introduction
Notre département est marqué par une forte précarité. C’est un désert médical, en particulier dans le domaine psychiatrique. Dans ce contexte, notre SAMU - Centre de Réception et de Régulation des Appels du 15 (CRRA) est fréquemment sollicité pour des problèmes psychiatriques aigus et des demandes d’hospitalisation sous contrainte (HSC).
Objectif : évaluer si ces demandes aboutissent à une hospitalisation effective en psychiatrie.
Méthodes
Étude rétrospective, monocentrique, descriptive réalisée sur l’année 2023.
Inclusion : dossiers de régulation médicale (DRM) concernant explicitement une HSC (recherche par mot clé).
Exclusion : motifs non psychiatriques & troubles cognitifs sévères.
Paramètres : dossier de régulation et suivi du patient : HSC (SPDT, SPPI, SPDRE), hospitalisation, retour à domicile, fugue.
Critère de jugement : taux de demande d’HSC aboutissant à une HSC.
Résultats
Sur 4.654 DRM à motif psychiatrique, 213 (0,5%) concernaient explicitement une demande d’HSC : 133 (62%) homme et 80 (38%) femmes, d’âge moyen : 40±12 ans.
69 (32%) patients ont finalement été hospitalisés sous contrainte : 61 SPDT, 3 SPPI, 3 librement et 2 SPDRE.
Dans 114 (54%) cas le patient était adressé aux urgences de l’hôpital de secteur.
L’HSC a été effectuée après intervention d’un médecin sur place dans 18 (8%) cas, des pompiers dans 67 (31%) cas, d’une ambulance privée dans 46 (22%) cas et avec concours de la police dans 58 (28%) cas.
Dans 38 (18%) cas la demande avait été annulée par l’appelant, dans 31 (15%) cas le médecin régulateur avait dispensé un conseil téléphonique.
Conclusion
Près d’un tiers des appels pour HSC se soldait par une HSC. Dans près de la moitié des cas le patient n’était pas vu par un médecin en pre ou intra-hospitalier.
Aucun
Cécile ABOU-ABBAS (Bobigny), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Charlotte ORSINI, Lisa WEISSLINGER, Noémie AYACHE, Frédéric LAPOSTOLLE, Xavier JEGOUZO
16:28 - 16:35
#44368 - FC173 Impact d’un protocole de dépistage, intervention brève et aide au sevrage tabagique dans trois services d’urgences : étude pilote contrôlée randomisée PROSCEED.
FC173 Impact d’un protocole de dépistage, intervention brève et aide au sevrage tabagique dans trois services d’urgences : étude pilote contrôlée randomisée PROSCEED.
Introduction : Pour réduire la prévalence élevée du tabagisme en France, une aide au sevrage peut être proposée dans divers lieux de soin, dont les services d’urgence qui pourraient initier le sevrage chez de nombreux patients, en utilisant une approche adaptée à leur forte affluence. Cette étude pilote a évalué la faisabilité et l’efficacité d’un protocole d’aide au sevrage associant dépistage, intervention brève, initiation d’un traitement de substitution par la nicotine puis suivi en tabacologie (« Screening, Treatment Initiation and Referral »).
Matériel et méthodes : Etude pilote randomisée contrôlée dans trois services d’urgences. Les participants étaient des fumeurs actifs adultes consultant aux urgences. Tous les patients inclus recevaient une brochure sur l’arrêt du tabac. Les patients du groupe intervention recevaient en plus, une intervention brève, des patchs de nicotine adaptés à leur niveau de dépendance et étaient adressés en consultation de tabacologie à 7 jours, un mois et trois mois après l’inclusion. Le critère de jugement principal était double : proportion de patients ayant participé aux consultations de suivi à trois mois, ainsi que la proportion de patients sevrés du tabac à 3 mois, évaluée par un questionnaire. Avec un taux de sevrage estimé à 5% (groupe contrôle) et à 15% (groupe STIR), 152 patients devaient être inclus.
Résultats : 146 patients ont été inclus (âge moyen 42 ans +14.7, 31% de femmes), avec un tabagisme depuis 23 ans ±14.1 en moyenne. Ils considéraient que leur visite aux urgences était en lien avec le tabac dans 38% des cas, et le tabac avait déjà été à la source de difficultés de santé, sociales ou financières pour 85%, 21% et 43% d’entre eux. A 3 mois, 61% (45/74) des patients du groupe intervention ont eu une consultation de suivi versus 65% (47/72) dans le groupe contrôle (différence : -4.5% ( -20.8 ; 11.4)). En intention de traiter, la proportion de patients sevrés à 3 mois était de 12,2% (9/74) dans le groupe intervention comparé à 12,5% (9/72) dans le groupe contrôle (différence -0,3% ; IC95% [-16,8 ; 15,5]).
Conclusion : La proportion de patients suivis à 3 mois suggère une faisabilité modérée. Il n’a pas été mis en évidence d’efficacité d’une intervention brève aux urgences sur le sevrage tabagique à 3 mois.
aucun
Anne-Laure PHILIPPON (Paris), Laurence DI CICCO, Caroline DESCHAR, Caroline BLANCHET, Marie-Caroline RICHARD, Alexandra ROUSSEAU, Yonathan FREUND, Judith LEBLANC
16:35 - 16:42
#44423 - FC174 Evaluation de la mise en place d’un protocole personnalisé de soin chez les patients drépanocytaires aux urgences (PPS-DRUG).
FC174 Evaluation de la mise en place d’un protocole personnalisé de soin chez les patients drépanocytaires aux urgences (PPS-DRUG).
Introduction : En raison de l’administration répétée de médicaments opiacés lors des crises vaso-occlusives, certains patients drépanocytaires développent une dépendance, entraînant une multiplication de leurs séjours aux Urgences. Afin d'y remédier, des protocoles personnalisés de soin (PPS) ont été mis en place à l’hôpital Henri Mondor (HMN) pour les patients présentant un trouble de l’usage des opiacés (TLU). Cette étude avait pour objectif d’évaluer l'impact de ces PPS sur la prise en charge des patients aux Urgences.
Méthode : Tous les patients drépanocytaires suivis en addictologie à HMN pour un TLU des opiacés et ayant un PPS depuis au moins un an ont été inclus. Deux périodes ont été comparées : l’année précédant la rédaction du PPS (phase 1) et l’année suivant sa mise en place (phase 2). Le critère d'évaluation principal était le nombre de consultations par an aux Urgences. Les critères secondaires incluaient la durée moyenne des séjours (DMS), le nombre d’admissions en réanimation et le taux de respect du PPS. La satisfaction des urgentistes a été recueillie via un questionnaire anonyme, tandis que celle des patients a été évaluée par entretien téléphonique.
Résultats : 11 patients drépanocytaires remplissaient les critères d'inclusion. Le nombre de consultations aux urgences était de 12,3 consultations par an et par patient en phase 1, et de 11,7 en phase 2. La DMS a diminué de 43 heures en phase 1 à 26,7 heures en phase 2. En phase 2, une diminution du nombre de séjours en réanimation a été observée chez 3 patients, tandis qu’il a été augmenté chez 2 patients. Le PPS a été suivi lors de 67 % des séjours. 12 cliniciens ont répondu au questionnaire : tous considéraient qu’il était bénéfique pour la santé des patients, bien que 9 aient signalé des difficultés d’application en fonction des patients. Parmi les 6 patients interrogés, seuls 2 ont déclaré ne pas connaître le PPS et ne percevoir aucun bénéfice sur leur santé.
Conclusion : Bien que la petite taille de l'échantillon et la variabilité des profils de patients limitent les conclusions, les résultats de cette étude suggèrent un impact positif des PPS sur la prise en charge des patients drépanocytaires. La majorité des urgentistes et des patients reconnaissent les bénéfices du PPS, mais une communication renforcée sur son application semble nécessaire. À terme, l'extension de ces PPS à d'autres pathologies pourrait favoriser une médecine plus individualisée et améliorer la qualité des soins.
Aucun
Lina BENDJAZIA (Paris), Christian KASSASSEYA, Elena FOIS, Loriane VIAULT
16:42 - 16:49
#44476 - FC175 Association entre les reconsultations fréquentes pour un trouble neurologique fonctionnel et un trouble psychiatrique.
FC175 Association entre les reconsultations fréquentes pour un trouble neurologique fonctionnel et un trouble psychiatrique.
Introduction :
Le trouble neurologique fonctionnel (TNF) peut souvent être associé à un trouble psychiatrique sous-jacent. De ce fait, ces patients ont tendance à reconsulter les urgences à plusieurs reprises
L'objectif de notre étude était de déterminer l'existence d'un trouble psychiatrique sous-jacent associé au TNF, afin de réduire le recours répété aux urgences.
Méthodes :
Nous avons mené une étude prospective, descriptive sur neuf mois aux urgences d’un hôpital régional. Les patients inclus étaient des adultes consentants, diagnostiqués avec un TNF selon le DSM-5.
Un suivi téléphonique à trois mois post-consultation a été effectué. Une analyse multivariée a été réalisée pour identifier les facteurs associés à un trouble psychiatrique sous-jacents.
Résultats :
Nous avons inclus 164 patients atteints de TNF. L'âge moyen des patients était de 30 ± 10 ans, avec la moitié d'entre eux âgés entre 20 et 35 ans. Les femmes représentaient 77,4% de l'échantillon. La majorité des patients étaient célibataires (59,8%), actifs professionnellement (51,8%) et avaient un niveau scolaire universitaire (43,9%). Les antécédents somatiques incluaient l'hypertension artérielle (7,9%), le trouble fonctionnel intestinal (6,1%), les pathologies neurologiques (4,3%) et l'anémie (4,3%). Parmi les antécédents psychiatriques, la dépression et le trouble anxiété généralisée étaient prédominants. Quatre-vingt-treize patients avaient une crise antérieure. Les facteurs déclenchants principaux étaient le conflit (47,6%) et le stress (45,1%). Les symptômes incluaient l'oppression thoracique (39,6%), les crises non épileptiques psychogènes (32,3%) et les troubles sensitifs (28%). Une personnalité histrionique a été notée dans 12,8% des cas. La prise en charge non médicamenteuse (repos/entretien) concernait 57,3% des patients, et 28 patients ont été référés à une consultation de psychiatrie. Le suivi de 82 patients a révélé un trouble psychiatrique sous-jacent chez 17 d'entre eux. L'analyse multivariée a identifié un seul facteur associé à ce trouble : l’existence de deux récidives de crises ou plus.
Conclusion :
Le TNF est fréquemment observé dans les services d'urgence, notamment chez les jeunes femmes célibataires. L'identification précoce des troubles psychiatriques sous-jacents est essentielle pour optimiser la prise de charge et le suivi de ces patients.
aucun
Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Manel KALLEL, Fedia EL AYECH, Yasmine GABSI, Rania HMAISSI, Ramla BACCOUCHE
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC32
16:00 - 17:30
Conférence - Session CA SFMU
|
Salle Maillot |
|
"Jeudi 05 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 04
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Initiation NRBC
Catastrophe SSE CUMP, Toxicologie
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), David FONTAINE (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Apport de connaissances :
• Prise en charge d’une victime intoxiquée par un toxique de guerre (Neurotoxiques
organophosphorés, vésicants, agents cyanés, suffocants, …) :
o Comment identifier le toxique ?
o Principes de prise en charge initiale
Partie pratique :
• Savoir revêtir une tenue de protection NRBC
• S’entrainer à la réalisation de gestes techniques simples en tenue de protection (intubation, VVP,
préparation de drogues)
|
Salles 221-222-223 |
Vendredi 06 juin |
08:45 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM10
08:45 - 10:15
Communications Libres Médecins
Thrombose, embolie et hémorragie : équilibre précaire aux Urgences
Cardiologie - Autre, Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Coagulation - Hémostase, Evaluation Services d'Urgences, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Emmanuelle DEUTSCH (Cadre superieur de santé Cellule SSE -NRBCE ESRR 67) (Strasbourg), Pierre Marie TARDIEUX (Chef de Pôle) (Nice)
08:45 - 08:55
#44322 - CP069 Fiabilité inter-observateur de l’évaluation du risque thromboembolique veineux le score TRiP(cast) chez les patients traumatisés d’un membre inférieur : étude prospective multicentrique CCASTING.
CP069 Fiabilité inter-observateur de l’évaluation du risque thromboembolique veineux le score TRiP(cast) chez les patients traumatisés d’un membre inférieur : étude prospective multicentrique CCASTING.
Introduction :
La prescription ciblée de thromboprophylaxie selon le risque individuel des patients ayant un traumatisme d’un membre inferieur est désormais recommandée. Cela passe par l’évaluation du score TRiP(cast) pour cibler les patients les plus à risque. Cependant, la fiabilité interobservateur de ce score et son apport vis-à-vis du jugement implicite n’ont jamais été évalués. Il s’agit de l’objectif de cette étude.
Méthode :
Il s’agit d'une étude prospective, observationnelle multicentrique qui inclut des patients présentant un traumatisme du membre inférieur nécessitant une immobilisation d’au moins 7 jours. Deux observateurs indépendants évaluaient le score TRiP(cast). Les critères de jugement étaient calculés via le coefficient Kappa de Cohen et calculaient la reproductibilité inter-observateur du score TRiP(cast), de ses items et de l’évaluation implicite des observateurs. Le comité d’éthique d’Angers n’a pas émis de réserve vis-à-vis de ce projet.
Résultats :
Un total de 172 patients et de 344 observateurs ont été inclus dans cette étude entre le 13 mai 2024 et le 30 août 2024. L’évaluation de la fiabilité via le score kappa de Cohen du score TRiP(cast) était de 0,93. L’analyse de la fiabilité du raisonnement implicite du médecin a montré un kappa à 0,38. Les résultats définitifs seront disponibles pour le congrès Urgences.
Conclusion :
Le score TRiP(cast) visant à cibler l’anticoagulation uniquement chez les patients à risque présente une bonne reproductibilité entre les observateurs.
Aucun
Elina JOLIVET, Jean-Jacques BANIHACHEMI, Pierre-Marie ROY, Jeanne RABUT, Alice GAUTHIER (Angers), Delphine DOUILLET
08:55 - 09:05
#44025 - CP070 Critères de prise en charge ambulatoire de l’embolie pulmonaire (règle EARTH) : une étude internationale de consensus.
CP070 Critères de prise en charge ambulatoire de l’embolie pulmonaire (règle EARTH) : une étude internationale de consensus.
Introduction : Les items des scores de triage des patients ayant une embolie pulmonaire (EP) sont variables et le plus souvent évalués sur le risque de récidive thromboembolique à 3 mois. D'autres critères pourraient être plus appropriés.
Objectifs : Établir par consensus d’experts i) Les critères de sécurité, leur délai et l'incidence maximale acceptable à utiliser dans ces études ; ii) Les items d'une nouvelle règle associés à un risque élevé d’évènement indésirable et contre-indiquant le traitement ambulatoire (règle EARTH)
Méthode : Après approbation par le comité d’éthique du CHU d’Angers et une revue de la littérature, une méthode Delphi a été utilisée. Un panel international de 38 experts a été consulté avec 3 enquêtes et 9 tours successifs entre octobre 2023 et avril 2024. Le consensus était atteint si 75 % des avis convergeaient, les items restants étant reformulés puis resoumis au tour suivant.
Résultats : Un critère de sécurité composé de 6 items (défaillance hémodynamique, respiratoire, trouble du rythme cardiaque, hémorragie grave, récidive thromboembolique, décès possiblement en lien avec une EP) avec un taux maximal acceptable de 2% dans les 7 jours suivant la sortie des urgences a été retenu ainsi que 14 items cliniques contre-indiquant le traitement à domicile (Tableau).
Conclusion : Un consensus international a permis d’établir de nouveaux critères de sécurité ainsi qu’une nouvelle règle de triage pour le traitement ambulatoire des EP.
Aucun
Mathieu SERVENT (Angers), William STUBBLEFIELD, Delphine DOUILLET, Federico GERMINI, Andrea PENALOZA, Christopher KABRHEL, Menno HUISMAN, Pierre-Marie ROY
09:05 - 09:15
#44343 - CP071 Sécurité de la prise en charge ambulatoire des patients ayant une embolie pulmonaire aiguë diagnostiquées aux urgences : méta-analyse internationale sur données individuelles.
CP071 Sécurité de la prise en charge ambulatoire des patients ayant une embolie pulmonaire aiguë diagnostiquées aux urgences : méta-analyse internationale sur données individuelles.
Introduction : La prise en charge ambulatoire est considérée comme sûre chez les patients atteints d'embolie pulmonaire aiguë sélectionnés grâce aux outils de triage validé (par exemple, le sPESI ou la règle de Hestia), mais il existe des incertitudes quant à son applicabilité dans les sous-groupes sous-représentés. L'objectif était d'évaluer la sécurité du traitement à domicile en réalisant une méta-analyse sur données individuelles au niveau du patient.
Méthodes : Dix études de cohortes prospectives ou essais contrôlés randomisés ont été identifiés lors d'une recherche systématique, totalisant 2694 patients atteints d'EP traités à domicile (sortis dans les 24 heures) et identifiés par un outil de triage prédéfini. Les incidences à 14 et 30 jours de mortalité toutes causes confondues et des événements indésirables (critère combiné de récidive d’événement thrombombolique veineux, d'hémorragie majeure et/ou de mortalité toutes causes confondues) ont été évaluées. Le risque relatif (RR) de mortalité et d'événements indésirables à 14 et 30 jours est calculé dans des sous-groupes à l'aide d'un modèle à effets aléatoires. Le protocole a fait l’objet d’une déclaration PROSPERO.
Résultats : Les mortalités à 14 et 30 jours étaient de 0,11 % [intervalle de confiance à 95 % (IC) 0,0-0,24, I2 = 0] et de 0,30 % (IC à 95 % 0,09-0,51, I2 = 0). L'incidence des événements indésirables à 14 et 30 jours était de 0,56 % (IC à 95 % 0,28-0,84, I2 = 0) et de 1,2 % (IC à 95 % 0,79-1,6, I2 = 0). Le cancer a été associé à une augmentation de la mortalité à 30 jours [RR 4,9 ; intervalle de prédiction à 95 % (IP) 2,7-9,1 ; I2 = 0]. Une maladie cardio-pulmonaire préexistante, une troponine anormale et un peptide natriurétique de type (N-terminal pro-)B [(NT-pro)BNP] anormale à l’admission ont été associés à une incidence accrue de mortalité à 14 jours [RR 4,9 ; intervalle de prédiction à 95 % (IP) 2,7-9,1 ; I2 = 0].
Conclusion : L'incidence des événements indésirables chez les patients atteints d'EP traités à domicile, sélectionnés à l'aide d'un outil de triage validé, était très faible. Les patients atteints de cancer présentaient une incidence d'événements indésirables et de décès trois à cinq fois plus élevée. Les patients présentant une augmentation de la troponine ou du (NT-pro)BNP avaient un risque trois fois plus élevé d'événements indésirables.
Aucun
Delphine DOUILLET (Angers), Dieukwe LUIJTEN, Andrea PENALOZA, Olivier HUGLI, Christopher KABRHEL, Pierre-Marie ROY, Frederikus A KLOK
09:15 - 09:25
#43999 - CP072 Intérêt de l’échographie clinique d’urgence dans le diagnostic D’une embolie pulmonaire aux urgences.
CP072 Intérêt de l’échographie clinique d’urgence dans le diagnostic D’une embolie pulmonaire aux urgences.
Introduction :
L'ECU est de plus en plus utilisée comme un outil pour aider à déterminer la probabilité prétest de l’embolie pulmonaire (EP). L'objectif de notre travail a été d’évaluer l’apport de l'échographie clinique multimodal dans le diagnostic de l’EP aux urgences.
Matériel et Méthodes :
Etude prospective, incluant les patients admis pour une dyspnée à la salle de déchoquage des urgences, sur une période de 6 mois. Un protocole d’échographie clinique multimodal a été réalisé par le médecin urgentiste chez tous les patients inclus. Ce protocole est composé du BLUE-protocol, d’une échographie cardiaque et d’une évaluation de la VCI. Un diagnostic présumé a été formulé avant et après la réalisation du protocole, puis comparé au diagnostic final retenu après réalisation des examens complémentaires biologiques et radiologiques. Pour le diagnostic d’EP, un profil A plus TVP a été recherché, ainsi que des signes de cœur pulmonaire aigue à l’ETT.
Résultats :
173 patients ont été inclus. L’âge moyen a été de 66,14 ± 16,71 ans. SR H/F a été de 1,7. Cinq patients ont signalé des douleurs thoraciques en point de côté (2,9%). À l'examen physique, une asymétrie des mollets a été observée chez 4 patients (2,3%). Le diagnostic d’EP a été initialement évoqué chez 4 patients (2,3%) au temps clinique, et finalement confirmé chez 10 patients (5,8%).
Par ailleurs, le diagnostic d’EP a été formulé chez 10 patients (5,8%) après la réalisation du protocole d’échographie clinique multimodal. Parmi ceux-ci, quatre patients (2,3%) ont été classés en profil A plus TVP au premier temps du protocole, 6 patients avaient des signes de cœur pulmonaire aigue (3,5%) et un patient avait un thrombus dans les cavités droites.
Une étude analytique a abouti à des résultats indiquant que l’approche clinique avec échographie multimodale présente des valeurs de sensibilité, de spécificité, de VPP et de VPN pour le diagnostic de l’EP de 90%, 99,4%, 90% et 99,4% respectivement. La sensibilité de cette approche était significativement plus élevée que celle du BLUE-protocol et celle de l’examen clinique seul et (90% contre 40% et 40%, p = 0,02). Les spécificités étaient comparables (99,4%, 100%, 100%).
Conclusion :
L'utilisation de l'ECU peut améliorer significativement la capacité de diagnostic de l'EP au lit du patient particulièrement chez les patients instables, les femmes enceintes et les insuffisants rénaux chez lesquels le recours à l’angioscanner thoracique n’est pas possible.
Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Houssem AFFES, Imen SALEM, Fedi BEN ALI, Leila CHAARI, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Noureddine REKIK
09:25 - 09:35
#44023 - CP073 Transfusion pré-hospitalière de culots de globules rouges : analyse rétrospective des pratiques au SMUR du CHU de Nîmes et perspective d’un protocole basé sur les preuves.
CP073 Transfusion pré-hospitalière de culots de globules rouges : analyse rétrospective des pratiques au SMUR du CHU de Nîmes et perspective d’un protocole basé sur les preuves.
Contexte : Le bénéfice de la transfusion préhospitalière (TPH) de culots de globules rouges (CGR) est incertain. Dans le cadre de la mise en place d’un protocole de TPH, nous avons voulu décrire les patients ayants bénéficiés d’une TPH dans notre service mobile d’urgence et réanimation (SMUR).
Méthodes : étude rétrospective observationnelle monocentrique sur les interventions SMUR avec culots de globules rouges (CGR) du 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2023. Objectif principal : comparer les patients ayants une TPH aux patients n’en ayant pas reçu. Objectif secondaire : de comparer les caractéristiques des « Red Flags » par rapport au sens clinique du praticien (gestalt) dans la survenue d’une transfusion de plus de 4 CGR ou de 4 plasmas frais congelés dans les 24 premières heures pour les patients traumatisés.
Résultats : Parmi les 38 128 interventions primaires du SMUR, 105 (0,3%) interventions ont eu lieux avec des CGR. Les caractéristiques des patients ayants bénéficiés d’une TPH sont présentés en Tableau 1. Les patients étaient transfusés de 2 CGR dans 60% des cas, sans différence en fonction du temps de trajet. L’aire sous la courbe pour le gestalt était de 0,85 et de 0,82 pour les critères Red Flags (p = 0,69).
Conclusion : Les patients recevant une TPH étaient plus éloignés de l’hôpital et instable hémodynamiquement. Le gestalt ou les critères Red Flags semblent aussi pertinents pour déterminer les patients à risque de transfusion importante.
Aucun
Martin CORBEFIN (Nimes), Fabien COISY, Xavier BOBBIA, Romain GENREGRANDPIERRE
09:35 - 09:45
#44463 - CP074 Évolution des paramètres de visco-elasticité avec le Quantra® lors d’une hémorragie grave sous anticoagulants oraux.
CP074 Évolution des paramètres de visco-elasticité avec le Quantra® lors d’une hémorragie grave sous anticoagulants oraux.
Introduction : Si la prise en charge des hémorragies graves sous anticoagulants oraux (ACO) est bien codifiée par des recommandations d'experts, la surveillance post- réversion reste quant à elle un défi. En effet, pour les AVK la réversion est basée sur l’INR mais pour les anti-Xa oraux aucun dosage de surveillance n’est recommandé.
Objectifs : Cette étude a pour but d’évaluer les tests viscoélastiques (VET) avec le Quantra® chez des patients présentant une hémorragie grave sous ACO (AVK et Anti-Xa).
Méthodes : Nous avons mené une étude prospective multicentrique dans six hôpitaux universitaires de janvier 2021 à décembre 2023. Les analyses ont été effectuées à partir d'échantillons de sang total prélevés lors de l'admission aux urgences (T0) et 30 minutes (T1) après la réversion de l’anticoagulant.
Résultats : 72 patients (19 sous AVK et 53 sous anti-Xa) présentant une hémorragie grave ont été inclus et ont tous reçu des concentrés de complexes prothrombiniques à doses recommandées.
Chez les patients sous AVK, avant réversion, le temps de coagulation médian (CT) et le temps de coagulation sous héparinase (HCT) étaient prolongés au-delà de la plage normale, mais la rigidité du caillot (CS) était dans la norme, indiquant un état hypocoagulable. Après réversion, le CT (T0 :196,5 ±59,2 vs T1:161,7±28, p=0,0035) et le HCT (T0 :179,8±49,8 vs T1 :147±18 p=0,0018) ont diminué et la CS a augmenté (T0 :21±16 vs T1 :31±14), p=0,003) pour atteindre la plage normale.
Chez les patients sous Anti-Xa, avant réversion, le CT et le HCT ainsi que le CS étaient dans la norme. Après réversion, le CT (T0 :151,9±36,3 vs T1 :193,7 ±61,2, p<0,0001) et le HCT (T0 :143,3±31,5 vs T1 :170,2±38,2 p<0,0001) ont significativement augmenté au-delà de la norme.
Conclusion : Nos résultats suggèrent que les tests viscoélastiques utilisant l'analyseur Quantra® pourraient être des outils précieux dans le suivi et l’évaluation de la coagulation avant et après réversion d’une hémorragie grave sous anticoagulant oral. D’autres études sont nécessaires afin de mieux comprendre ces résultats.
Teissandier Dorian, Rousseau Geoffroy, Lucchini Camille, Teulade Boris, Joly Camille et Pereira Bruno n'ont pas de conflit d'intérêts.
Moustafa Farès a été consultant pour Bayer HealthCare Pharmaceuticals et Sanofi, conférencier pour Bayer HealthCare Pharmaceuticals, Boehringer Ingelheim, Daiichi-Sankyo, Leo-pharma, Pfizer et Sanofi, et a reçu des subventions de Sanofi, Bayer HealthCare et LFB.
Schmidt Jeannot a reçu des paiements de Bayer, Daichi, Lilly et Pfizer en tant que membre du conseil d'administration, ainsi qu'une rémunération personnelle de Biomerieux, Bohringer Ingelheim, Sanofi, Leo-pharma et Novartis.
Dorian TEISSANDIER (Clermont-Ferrand), Geoffroy ROUSSEAU, Camille LUCCHINI, Boris TEULADE, Camille JOLY, Bruno PEREIRA, Jeannot SCHMIDT, Farés MOUSTAFA
09:45 - 09:55
#44127 - CP075 Pertinence du dosage des D-dimères aux Urgences : analyse des pratiques et de l’impact d’un rappel des recommandations aux prescripteurs.
CP075 Pertinence du dosage des D-dimères aux Urgences : analyse des pratiques et de l’impact d’un rappel des recommandations aux prescripteurs.
Introduction : Le recours au dosage des D-dimères est fréquent dans la stratégie diagnostique des maladies thromboemboliques veineuses dans les services d’Urgence, s’appuyant sur des recommandations nationales régulièrement mises à jour. L’objectif de cette étude est d’analyser la pertinence du dosage des D-dimères dans la stratégie diagnostique de l’embolie pulmonaire (EP) aux Urgences et d’évaluer l’efficacité d’un rappel de ces recommandations auprès des prescripteurs.
Matériel et méthodes : Nous avons inclus l’ensemble des patients ayant eu un dosage de D-dimères dans deux services d’Urgence de Centres Hospitaliers de la région lyonnaise sur deux périodes de deux semaines en février et mars 2023. Entre ces deux périodes, nous avons rappelé, à l’aide de présentations orales, envois de courriels, affiches et passages dans les services, l’algorithme décisionnel basé sur les recommandations de la prise en charge diagnostique des EP. Nous avons ensuite analysé la conformité du dosage des D-dimères à ces recommandations.
Résultats : Au total, 400 patients (200 patients par période) ont été inclus, âgés de 61 +/-20 ans, dont 54 % de femmes 54 % (n = 216) et 46 % d’hommes (n = 184). A l’aide de 120 angioscanners thoraciques, un diagnostic d’EP a été retenu chez 18 patients (4,5 %). Sur l’ensemble de la cohorte, 24.3 % (n = 97) des patients avaient un dosage non pertinent des D-dimères dont 9.3 % (n = 37) étaient sous anticoagulation curative depuis plus de 24 heures. On note pour 12.3 % (n = 49) des patients un dosage positif des D-dimères sans réalisation d’angioscanner thoracique dans les suites. Le score de Genève a été calculé pour seulement 1.5 % (n = 6) patients, aucun patient n’a bénéficié de l’usage de la règle PERC (Pulmonary Embolism Rule-out Criteria). La comparaison des deux groupes n'a pas retrouvé de différence significative (IC 95% [-0.02 ; 0.07] ; p = 0,56), à la fois dans le respect des recommandations sur l’utilisation des D-dimères et dans l’usage des scores cliniques d’aide au diagnostic.
Conclusion : Malgré un rappel des recommandations auprès des prescripteurs, ce travail met en évidence la sous-utilisation des scores diagnostiques et la sur-prescription du dosage des D-dimères dans leur stratégie diagnostique des EP aux Urgences. D’importants progrès restent à réaliser dans l’appropriation des recommandations par les médecins urgentistes, notamment en renforçant le calcul systématique des scores de probabilité clinique les plus pertinents.
Aucun conflit d'intérêt
Julien BIDAU (Lyon), Bénédicte CLEMENT, Sylvie GOUTTE, Romain HERNU
09:55 - 10:05
#44456 - CP076 Mortalité des patients admis aux urgences pour embolie pulmonaire : valeur pronostique des scores FAST modifié et BOVA.
CP076 Mortalité des patients admis aux urgences pour embolie pulmonaire : valeur pronostique des scores FAST modifié et BOVA.
Introduction :
L’embolie pulmonaire (EP) est une complication grave de la maladie thromboembolique veineuse et constitue la troisième cause de mortalité cardiovasculaire. La stratification du risque est cruciale pour adapter la prise en charge des patients, notamment chez les normotendus, où l’identification des cas à haut risque de complications demeure complexe. Les scores FAST modifié et BOVA, bien qu’efficaces chez les patients hospitalisés, ont été peu étudiés dans le contexte des urgences, où les profils des patients sont plus variés. Ce travail vise à évaluer la valeur pronostique des scores FAST modifié et BOVA pour le risque de mortalité chez les patients admis aux urgences pour une EP.
Méthodes :
Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique et observationnelle sur une période de sept ans. L’étude a inclus les patients adultes admis aux urgences pour une EP confirmée avec un état hémodynamique stable à l’admission. Les données cliniques, biologiques et paracliniques ont été collectées. Les scores FAST modifié et BOVA ont été calculés. Le critère de jugement était la mortalité intrahospitalière. La performance des scores a été évaluée.
Résultats :
Nous avons inclus 140 patients. L’âge moyen était de 65+/-14 ans. Le genre-ratio était de 0,97. L’EP était proximale et bilatérale chez 44% (n=62) des patients. Une hyperlactatémie a été notée chez 77 patients (55%). La mortalité intrahospitalière était de 16% (n=22). Le score FAST moyen était de 3,5+/-1. Le score de BOVA moyen était de 3+/-1. Le score de BOVA était significativement plus élevé chez les patients décédés (3,5+/-1,2 versus 2,9+/-1 ; p=0,047). L’aire sous la courbe du score BOVA était meilleure que celle du score FAST modifié. Un score de BOVA supérieur ou égal à 4 à une spécificité de 86% et une valeur prédictive positive de 70%. Il existe une liaison statistiquement significative entre la mortalité intrahospitalière et un score de BOVA supérieur ou égal à 4 avec un X2 égal à 9,15.
Conclusions
Le score BOVA a une meilleure valeur pronostique pour la mortalité intrahospitalière que le score FAST modifié chez les patients admis aux urgences pour une EP avec un état hémodynamique stable.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Meriem SMIDA, Sirine KESKES, Amira BAKIR, Rihab DAOUD, Monia NGACH, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
|
Salle 252A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 08 A
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pédiatrie
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Pédiatre) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier / Cadre de santé) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
|
Salle 252B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 13
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Patient et famille en stress. Guide pratique pour limiter l’impact psychotraumatique
NEW, Communication
Coordonnateur :
Nathalie PRIETO (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers :
Remy DARBON (IDE) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
-Repérer les réactions et signes cliniques au plan psychique en fonction de leur gravité
-Connaitre les réactions ou manifestations pathologiques de l’entourage
-Adoptée une attitude soignante adaptée
-Mettre en place des outils psychologiques (relationnels et cognitifs) de « déchocage »
psychologique
-Savoir rédiger un certificat mentionnant le choc psychologique (évaluer l’ITT)
-Savoir gérer son stress dans ces situations
|
Salle 253 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 32 A
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes. Intubation
Ventilation
Coordonnateur :
Eric WIEL (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Prérequis : connaitre les bases de l’intubation orotrachéale sous laryngoscopie et l’avoir pratiquée
Objectifs : présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
|
Salle 343 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 38 A
08:45 - 10:15
Atelier Médecins
Accouchement inopiné extrahospitalier
NEW, Obstétrique / Gynécologie
Coordonnateur :
Elodie SEVESTRE (Coordonnateur, Orléans)
Conférenciers :
Emilie COLIN (sa femme) (Conférencier, Orléans), Elodie SEVESTRE (Médecin) (Conférencier, Orléans)
Optimiser la prise en soins des situations d’accouchements inopinés extrahospitaliers physiologiques et complexes en référence aux recommandations actuelles afin d’homogénéiser et d’améliorer la prise en soins des parturientes
Réaliser un accouchement physiologique en présentation céphalique
Réaliser un accouchement en présentation en siège avec et sans la réalisation de manœuvre(s)
|
Salle 351 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 26 A
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Simulation d’accueil massif de victimes aux Urgences avec un jeu de plateau dynamique
NEW, Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Antoine LEFEVRE-SCELLES (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une simulation entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de reproduire la prise en charge des victimes aux urgences dans un contexte AMAVI (Afflux MAssif de Victimes). Elle permet de développer les connaissances et les compétences concernant les principes de tri et de priorisation, l’organisation du service des urgences et le management des moyens
humains dans un contexte d’inadéquation entre l’offre de soins et la demande. Elle permet également de connaître les soins et les matériels disponibles et nécessaires pour la filière Damage Control.
La simulation est organisée autour de la reproduction d’un service d’urgence. Les patients, les soignants, les matériels et les soins sont matérialisés par plusieurs centaines de cartes et de jetons.
Les participants, en équipe pluri professionnelle font face pendant toute la durée de la simulation à un afflux de victimes aléatoire, à la gestion d’évènements inattendus dans une ambiance sonore adaptée à
la situation.
|
Salle 352A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 29 A
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
Serious Game SSE
NEW, Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR
Coordonnateur :
Justin OUTREY (Coordonnateur, Besançon)
Conférencier :
Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Savoir endosser le rôle de première équipe de santé sur les lieux d’une catastrophe
Connaitre et savoir s’intégrer dans l’organisation préhospitalière en cas de SSE (Orsec-Novi etc)
Savoir passer le premier bilan d’ambiance « santé »
Connaitre les principes de tri médical préhospitalier
|
Salle 353 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC20
08:45 - 10:15
Conférence - Table ronde
Influenceurs, vulgarisateurs en santé, les coulisses en Médecine d'Urgence !
Communication
Modérateurs :
Marc Antoine BARON (IDE) (Avranches), Edouard LANSIAUX (Interne) (Lille)
Coordonnateur :
Marc Antoine BARON (Coordonnateur, Avranches)
Vous avez l'habitude de les voir sur les réseaux ? Venez les voir en vrai et découvrez l'envers du décor !
08:45 - 09:00
Doc FX.
François-Xavier MORONVAL (Médecin urgentiste) (Conférencier, Epinal)
09:00 - 09:15
Les minutes de Jérémy.
Jérémy GUY (IADE) (Conférencier, Bobigny)
09:15 - 09:30
Les chroniques de Jules Fougère.
Jules FOUGÈRE (Conférencier, Rouen)
09:30 - 10:15
Débat avec l’ensemble des intervenants.
|
Salle Maillot |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 09 A
08:45 - 10:15
Atelier Medico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Coordonnateur :
Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Quimper), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales 2020 sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
|
Salles 221-222-223 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SONO1
08:45 - 09:30
Sono's Cup : concours d'échographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Maxime GAUTIER (Coordonnateur, Eaubonne)
Conférenciers :
Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Maxime GAUTIER (Chef de service SAU SMUR) (Conférencier, Eaubonne), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)

Venez participer à la 2e compétition d'échographie organisée à l'occasion du congrès Urgences 2025 !
Information & Inscription sur le site https://urgences-lecongres.org
|
Salles 224-225 |
09:00 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CE01
09:00 - 10:15
Conférence Exceptionnelle
Pas d'urgence, le temps n'existe pas ! Ce que nous dit la physique quantique.
Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
09:00 - 10:15
Pas d'urgence, le temps n'existe pas ! Ce que nous dit la physique quantique.
Etienne KLEIN (Philosophe des Sciences et Directeur de Recherche au CEA) (Conférencier, Paris)
|
Amphi Bleu |
09:15 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM17
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Thérapeutique: mono ou polythérapie ?
Douleur - Analgésie, Psychiatrie, Sédation, Thérapeutique
Modérateurs :
Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac), Cyrielle HOUALARD (Chef de clinique) (Le Mans)
Coordonnateur :
Mathieu OBERLIN (Coordonnateur, Selestat)
Tout seul ou à plusieurs ? Où nous verrons qui choisir parmi les candidats, le bonheur est dans le pré de la pharmacologie aux Urgences.
09:15 - 09:30
Sédation palliative.
Clément LECLAIRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Sédation procédurale.
Bertrand GUIHARD (PH) (Conférencier, Toulouse)
09:45 - 10:00
Agitation.
Barbara VILLOING (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
10:00 - 10:15
Analgésie.
Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
|
Amphi Havane |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM22
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Ces diagnostics difficiles en neurologie
Jeunes, Neurologie, Physiologie
Modérateurs :
Fabien BRIGANT (PH) (Paris), Dino TIKVESA (Chef de clinique des universités - Assistant des hôpitaux) (Montpellier)
Coordonnateur :
Clément DERKENNE (Coordonnateur, Paris)
Les organisateurs ont intitulé cette session "cas difficile en neuro". Mais, après cette session, thrombophlébite, épilepsie partielle, Guillain Barre et encéphalite vous paraitront limpides !
09:15 - 09:30
Thrombophlébite cérébrale.
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
09:30 - 09:45
Epilepsie partielle.
Richard MACREZ (PUPH médecine d’urgence/ Chef de service) (Conférencier, Caen)
09:45 - 10:00
Syndrome de Guillain-Barré.
Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
10:00 - 10:15
Encéphalite.
Camille MARTINET (medecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
|
Salle 241 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
BN02
09:15 - 10:15
Breaking News
|
Salle 242A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI05
09:15 - 10:15
Session Interactive
Calculs Doppler en échographie clinique
Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Venez découvrir toutes les mesures doppler échographiques afin de comprendre encore mieux l'enjeu et l'importance des flux en hémodynamique!
09:15 - 10:15
Calculs Doppler en échographie clinique .
Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
|
Salle 242B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI09
09:15 - 10:15
Session Interactive
Dégaine tes antibiotiques, mais dégaine-les correctement !
Jeunes
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
09:15 - 10:15
Dégaine tes antibiotiques, mais dégaine-les correctement ! .
Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
|
Salle 243 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC02
09:15 - 10:15
Conférence
Technologies en Médecine d'Urgence
Communication, Innovation et technologie, Intelligence Artificielle, Organisation Services d'Urgences
Modérateurs :
Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille), Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Niort)
Coordonnateur :
Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Cette session permettra d’examiner les opportunités et les défis associés à l’adoption des technologies modernes dans les services d’urgence, en montrant comment elles contribuent à une meilleure prise en charge des patients tout en transformant la pratique médicale.
09:15 - 09:30
Intégration des nouvelles technologies dans les services d'urgence.
Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
09:30 - 09:45
Utilisation de la télé médecine en situation d'urgence .
Amélie VROMANT (Praticienne hospitalière) (Conférencier, Lille)
09:45 - 10:00
Applications mobiles pour la gestion des urgences médicales .
Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Conférencier, Angers)
10:00 - 10:15
Intelligence artificielle et Médecine d'Urgence.
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
|
Salle 251 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM26
09:15 - 10:15
Conférence Médecins - Session commune SFMU / WINFOCUS
Echographie procédurale
Ultrasonographie - Echographie, Imagerie - Radiologie
Modérateurs :
Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Pierre CATOIRE (Chef de Clinique) (Paris)
Coordonnateur :
Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Lors de cette session, vous découvrirez les secrets de l'échographie procédurale grâce à des urgentistes passionnés d'ECMU ! Venez nombreux !
09:15 - 09:35
Epanchement articulaire: diagnostic et ponctions.
Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
09:35 - 09:55
Quel bloc nerveux faire pour bloquer le nerf fémoral.
Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes)
09:55 - 10:15
Epanchements thoraciques et péricardiques: diagnostic et ponctions.
Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Selestat)
|
Salle 342A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM19
09:15 - 10:15
Conférence Médecins
Le patient cirrhotique
Gastro-entérologie, Jeunes, Physiologie, Thérapeutique
Modérateurs :
Romain ADAM (CCA) (Besançon), Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le patient cirrhotique (sans jamais oser le demander) ! Venez explorer sa physiopathologie et perfectionnez les approches diagnostiques et thérapeutiques de ses principales complications.
09:15 - 09:30
Les conséquences physiopathologiques.
Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
09:30 - 09:45
Hémorragies digestives : particularités thérapeutiques.
Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
09:45 - 10:00
Ponction d'ascite : pour qui ? Pourquoi ? Comment ?
Thomas SANCHEZ (Chef de Clinique Assistant) (Conférencier, Montpellier)
10:00 - 10:15
Encéphalopathie : diagnostic et thérapeutique.
Valérie WILME (CCU-AH) (Conférencier, Strasbourg)
|
Salle 342B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC23
09:15 - 10:15
Flash communications
Recours et accès aux soins urgents
Réseau de santé
Modérateur :
Amaury GOSSIOME (Interne) (Québec, Canada)
09:15 - 09:22
#43838 - FC176 Evaluation d’une organisation collaborative innovante entre les SAU pédiatriques et le SAS.
FC176 Evaluation d’une organisation collaborative innovante entre les SAU pédiatriques et le SAS.
Introduction
Les services d’urgence pédiatrique (SAUP) sont régulièrement en tension. Dans ce contexte, une nouvelle organisation collaborative entre le Service d'Accès aux Soins (SAS) et 3 SAUP d'un département a été initiée en juin 2023. Celle-ci permet d’orienter les patients se présentant aux SAUP, évalués par une IAO en s’appuyant sur une grille d’évaluation dédiée. En l’absence de signe de gravité, les patients sont dirigés vers les opérateurs de soins non programmés (OSNP) du SAS pour une consultation avec un professionnel de santé de ville (PS), médecin généraliste ou pédiatre, dans les 24-48h.
Matériel et Méthode
Analyse descriptive de l’activité d’orientation des SAUP vers les PS via le SAS sur la première année de fonctionnement depuis son démarrage, le 6 Juillet 2023. Les données sont colligées sur un tableur Excel ® et 6 indicateurs sont présentés sur le logiciel Tableau ®.
Résultats
Durant la première année d'expérimentation, 2 749 demandes de réorientation ont été adressées au SAS. La mobilisation des PS a été très forte. 100% CPTS (13/13) collaborent. 259 PS participent au dispositif. 53% des familles ont accepté et bénéficié de la réorientation. 11% ont trouvé une solution de consultation avant que le SAS les recontacte. Seuls 4 patients ont été réadressés vers les SAUP après la réorientation. Les autres demandes sont restées sans suite car les patients n'ont pas souhaité être adressés chez un PS.
Pour les patients, l’évaluation réalisée par l'IAO a un effet rassurant.
Pour les PS, les motifs de consultation sont proches de ceux adressés par le 15. Quelques consultations se sont avérées inutiles du fait de la disparition des symptômes. Malgré cela, les PS souhaitent maintenir leur effort de participation à la PEC des soins non programmés.
Conclusion
Cette nouvelle organisation collaborative permet d'aboutir à une meilleure gradation des soins. Elle est en cours de mise en place au niveau des SAU adultes dans le département. Elle fonctionne grâce à une évolution des pratiques et un rapprochement des acteurs du soin non programmé libéraux et hospitaliers. Une évaluation continue quantitative et qualitative doit être maintenue sur les prochains mois.
Aucun
Anne Claire BOUCHER (Le Chesnay), Sylvie NATHANSON, Béatrice PELLEGRINO, Valérie GAILLARD, Laurent DE BASTARD, Frédéric PRUDHOMME, Olivier RICHARD
09:22 - 09:29
#43986 - FC177 L'impact du temps de passage aux urgences des personnes âgées sur la durée d'hospitalisation et la morbi-mortalité.
FC177 L'impact du temps de passage aux urgences des personnes âgées sur la durée d'hospitalisation et la morbi-mortalité.
Introduction : L’encombrement des urgences est une problématique majeure, responsable d’un allongement des durées de prise en charge. Les personnes âgées, du fait de leurs fragilités et du manque de lits de gériatrie sont en première ligne. Elles sont particulièrement soumises au phénomène de « boarding » avec des temps de passage aux urgences de plus en plus longs, entraînant un risque pour leur santé et leur autonomie. Le Limousin est particulièrement concerné avec une population régionale vieillissante et des durées moyennes de séjour aux urgences bien supérieures aux moyennes nationales (allant parfois jusqu’à 7 jours). En conséquence, nous avons cherché à étudier l’impact d’un temps de passage prolongé aux urgences sur la durée d’hospitalisation et la morbi-mortalité des patients gériatriques.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective, observationnelle, monocentrique à partir des dossiers médicaux informatisés sur une période de 3 mois. L’objectif principal était de rechercher une différence sur le temps d’hospitalisation totale (service de gériatrie aiguë + soins de suite et de réadaptation) des personnes âgées de plus de 75 ans en fonction de leur temps de passage aux urgences. Deux groupes ont été constitués : patients ayant passé moins de 24 heures dans les urgences vs plus de 24 heures. Les objectifs secondaires recherchaient un impact sur l’autonomie des patients et sur le risque de surmortalité.
Résultats : 255 patients ont été inclus dans l’étude. Le temps d’hospitalisation était de 20,5 ± 22,94 jours dans le premier groupe contre 26 ± 21,15 jours dans le second groupe avec une p-value à 0,006. Les analyses réalisées sur les objectifs secondaires mettent en évidence un surrisque d’hospitalisation en SSR (19% vs 33%, p-value à 0,027) ainsi qu’un surrisque d’institutionnalisation en sortie d’hospitalisation pour les patients du second groupe (10% vs 21%, p = 0,046). Aucune différence significative n’a été mise en évidence pour le taux de mortalité, le taux de retour à domicile, le taux de mise en place de plan d’aide à domicile et le devenir à 1 an.
Conclusion : L’encombrement des urgences est une problématique majeure de santé publique. Bien qu’existant depuis plusieurs années, l’afflux de patients est en nette croissance, responsable d’un temps de passage de plus en plus long, entraînant de multiples conséquences pour le patient. Des solutions doivent être mises en place pour préserver la qualité des soins fournis aux patients.
Aucun
Quentin MOYSSET (Limoges), Thomas LAFON, Delphine MARCHESSEAU, Coralie LACORRE, Achille TCHALLA, Henri Hani KARAM
09:29 - 09:36
#44005 - FC178 Parcours Urgences Médecin traitant (PURMED) : étude préliminaire, cas-témoins évaluant l’impact de la déclaration d’un médecin traitant sur les réadmissions aux urgences.
FC178 Parcours Urgences Médecin traitant (PURMED) : étude préliminaire, cas-témoins évaluant l’impact de la déclaration d’un médecin traitant sur les réadmissions aux urgences.
Introduction : L’augmentation continue des admissions dans les Services d’Urgence (SU) et ses conséquences (augmentation des dépenses de santé, saturation des SU et augmentation des délais de prise en charge) imposent le questionnement de la pertinence de certaines consultations et de repenser les recours aux soins primaires. L'objectif est de comparer les taux de réadmissions aux urgences ainsi que les taux de réadmissions évitables, selon qu’un patient consultant de façon récurrente les SU ait déclaré ou non un médecin traitant (MT).
Méthode : Il a été mené une étude cas-témoins où ont été inclus des patients, sélectionnés aléatoirement parmi une populations de sujets âgés de ≥18 ans ayant consulté aux urgences adultes du CHU Grenoble-Alpes (CHUGA) entre le 01/07/2021 et le 30/06/2022 et ayant déjà consulté un SU du CHU au cours de l’année précédente. Les cas correspondaient aux patients n’ayant pas de MT déclaré, les témoins à ceux en ayant déclaré un. Les patients les plus graves à l’admission (tri FRENCH 1) n’ont pas été inclus.
Résultats : 1599 patients (533 cas et 1066 témoins) ont été inclus sur 12 mois. 154 cas (28,9%) et 562 témoins (52,7%) ont été réadmis au moins une fois avec un Odds Ratio de 0,36 [IC 95% 0,14 ; 0,59] en faveur des cas. 34,3% des réadmissions des cas relevaient d’un motif évitable contre 28,0% chez les témoins (p < 0,04). Avoir un MT était lié à la gravité des motifs de recours puisque les témoins étaient davantage admis via un SMUR ou triés en FRENCH 1 ou 2 (37,9% vs 30,7% ; p < 0,03), bénéficiaient plus souvent (82,2% vs 72,9% ; p < 0,01) et en plus grand nombre d’examens complémentaires et/ou d’avis spécialisés et étaient plus fréquemment hospitalisés (18,9% vs 11,8% ; p < 0,005).
Conclusion : L’absence de déclaration de MT semble être en lien avec une diminution du nombre et de la fréquence des admissions aux urgences associé à une plus grande proportion de consultations évitables. Une étude prospective est nécessaire pour évaluer l’impact de l’attribution d’une consultation de médecine générale sur ces réadmissions évitables.
Aucun
Nathalie GARDÈS (Grenoble), Arthur PETITJEAN, Mélanie LOPEZ, Nicolas SEGOND, Damien VIGLINO
09:36 - 09:43
#44068 - FC179 Pour être sûr de l’avoir dans l’os : validation de la méthode de repérage anatomique du point de ponction humérale pour intra-osseuse. Etude VARIOH.
FC179 Pour être sûr de l’avoir dans l’os : validation de la méthode de repérage anatomique du point de ponction humérale pour intra-osseuse. Etude VARIOH.
Introduction
La voie intra-osseuse humérale proximale (VIOH) a des avantages (vs voie tibiale), mais est moins utilisée car le repérage anatomique est moins aisé. Ce dernier n’a jamais été validé.
Objectif: déterminer si le repérage anatomique permet de localiser le point de ponction idéal localisé par échographie (référence).
Méthode
Etude expérimentale.
Opérateurs: médecins, internes, IADE, élèves IADE ayant travaillé en structure d’urgence.
Référence : point de ponction idéal d’un sujet sain repéré par échographie des épaules et photographié (calque 1).
Formation vidéo sur le repérage anatomique.
Repérage par opérateurs du point de ponction, photographié (calque 2), sur le sujet après randomisation (côté droit/gauche).
Critère de jugement : distance mesurée sur les photos (calque 1 vs calque 2) entre point de ponction repéré par l’opérateur et point de ponction idéal avec zone cible de diamètre 3 cm.(Li, Curr Med Imaging, 2021).
Résultats
Opérateurs : 40 médecins, 30 paramédicaux.
36 épaules droites, 34 gauches.
Distance au point de ponction idéal : 1 (0,2-2,5) cm.
55 (79%) points en zone cible (Figure).
Points dans et hors de la cible en supéro-externe, proches du nerf axillaire, mais éloignés du tendon long biceps. Pas de différence significative entre médecins et IADE, diplômés et étudiants ou selon le côté.
Conclusion
79% des points étaient dans la cible (< 15 mm) du point de ponction idéal. Changer de la méthode de repérage ou la formation doit améliorer ce résultat.
Aucun
Charline GOIX (Paris), Laurent GOIX, Clélia DELETTRE, Adelaide VIASSAC, Lucie LANDREAT, Lisa WEISSLINGER, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
09:43 - 09:50
#44337 - FC180 Comparaison de quatre scores d'alerte précoce chez des patients admis dans une unité de médecine aiguë polyvalente.
FC180 Comparaison de quatre scores d'alerte précoce chez des patients admis dans une unité de médecine aiguë polyvalente.
Introduction
Il existe plusieurs scores d’alerte précoce, pour prédire la détérioration clinique chez les patients
admis pour pathologies médicales aigues polyvalentes. Ces outils de décision font de partie
intégrante de la pratique médicale. Leur validation externe est nécessaire pour déterminer la
reproductibilité et la généralisable d'un modèle de prédiction à des patients nouveaux et
différents. Notre objectif principal était de valider en externe et de comparer les performances
prédictives de 4 scores d’alerte précoce chez des patients adultes admis pour des
pathologies médicales aiguës polyvalentes.
Méthode
Il s’agissait d’une étude de validation externe, prospective, observationnelle, menée auprès des
patients adultes admis à l’unité de médecine aigue dans un centre médical tertiaire. Le critère de
jugement principal était la mortalité hospitalière à 28 jours. 4 scores, incluant le
RAPS, le qSOFA, le CURB-65, et le SIRS, ont été explorés pour déterminer leur validité prédictive par étalonnage,
l’analyse de discrimination [AUROC] et le bénéfice net clinique déterminé par l’analyse de la courbe de décision.
Résultats
La population étudiée comprenait 798 patients admis au service de médecine aigue polyvalente
l’âge moyen étais de 57± 18 ans, 51.9% de sexe masculin. La moyenne (±ET) des scores curb65,
qSOFA, SIRS, et RASP étaient respectivement 2.35±1.03, 1.68±0.665, 1.89±1.06 et 19.6±1.61. Les
taux de mortalité hospitalière à 28 jours étaient de 12,8 %. Le qSOFA Score, le CURB-65, et le
SIRS sont bien calibrés, Le Curb65 a obtenu un AUROC de 0,669, (IC à 95 % 0,61-0,72), suivi par
le qSOFA (AUROC 0,637, 0,58-0,69). L'analyse de la courbe de décision a permis d'identifier
l’avantage du Curb65 et du qSOFA par rapport aux autres modèles et leur utilité dans les plages
de probabilités faible (entre 10% et 20%).
Conclusion
Nos résultats ont montré que les 4 scores d’alerte précoce sont bien étalonnés mais manquent
de performance pour discriminer d’où la nécessité d’un score adapté à notre population de
patients. Les performances des modèles de prédiction sont généralement moins bonnes chez les
nouveaux patients que dans la population en développement, les modèles ne doivent pas être
recommandés pour une utilisation clinique avant que la validité externe ne soit établie. Avant de
mettre en œuvre un modèle de prédiction, une validation externe est impérative, car les modèles
de prédiction sont généralement moins performants en validation externe qu'en
développement
aucun
Maha LOURIZ (Rabat, Maroc), Mina AGROU, Rhita BENNIS NECHBA, Redouane ABOUQAL, Jihane BELAYACHI, Naoufal MADANI
09:50 - 09:57
#44431 - FC181 Évaluation du système de surveillance à domicile GrandCoeur™ en sortie du service d’accueil des urgences : étude observationnelle et enquête de satisfaction auprès des patients.
FC181 Évaluation du système de surveillance à domicile GrandCoeur™ en sortie du service d’accueil des urgences : étude observationnelle et enquête de satisfaction auprès des patients.
Introduction : Le suivi après sortie du service d’accueil des urgences (SAU) est important pour prévenir les complications à domicile et assurer la guérison. L’anxiété générée par le retour rapide au domicile peut entraîner des difficultés avec recours à de nouvelles consultations, source de surcoûts. GrandCoeur™ est un outil de télésurveillance simple utilisant une technologie applicable à domicile et permettant d’envoyer les paramètres vitaux demandés par le médecin du SAU par l’intermédiaire d’un service de messages courts (SMS). Suite au SMS, le système analyse les paramètres envoyés et génère une réponse médicale adaptée envoyée au patient, selon des algorithmes prédéfinis tenant compte de ses comorbidités et de seuils déterminés sur la base des recommandations internationales. Notre objectif était de décrire l’utilisation du suivi par GrandCoeur™ et d’évaluer son impact sur la satisfaction des patients avec réduction de l’anxiété et du sentiment d’avoir évité une réadmission.
Matériel et méthode : Nous avons mené une étude observationnelle sur 14mois (août 2023-octobre 2024) incluant tous les patients suivis au domicile au moyen de GrandCoeur™ prescrit pendant 7 jours par le médecin après visite au SAU. Les paramètres cliniques de routine (fréquence cardiaque, pression artérielle, SpO2, échelle de douleur, température) étaient auto-surveillés 2-3 fois par jour à domicile et envoyés par SMS. Un hétéro-questionnaire standardisé a été utilisé pour évaluer la satisfaction (échelle de 1 à 10), l’anxiété et le sentiment d’avoir évité une nouvelle réadmission.
Résultats : Au total, 283 patients ont été suivis par GrandCoeur™ pendant 14 mois pour douleurs (34%), palpitations (29%), dyspnée (24%), malaise (20%), fièvre (11%), anxiété (10%) et COVID (4%). Tous les paramètres attendus avaient été renvoyés sans perte de suivi. Parmi les patients suivis, 168 (59%; âge moyen, 66 ans; rapport M/F, 0,68) ont répondu à l’enquête. Dix-huit patients (11%) ont été réadmis au SAU dans les sept jours après sortie. Le taux de satisfaction était de 94%, avec réduction significative de l’anxiété (68%) et sentiment d’avoir pu éviter une réadmission (39%).
Conclusion : GrandCoeur™ est un outil facile à utiliser et prometteur pour rassurer les patients après sortie du SAU. Nos résultats devraient encourager l’utilisation de tels systèmes de télésurveillance à domicile pour renforcer le lien patient/soignant et améliorer la satisfaction.
Le Dr. Ali Afdjei est le concepteur scientifique du système GrandCoeur™ à titre bénévole.
Ali AFDJEI (Le Chesnay), Delphine BOUVRON, Marc BOUVRON, Nicolas CROCHETON, Marc HARBOUN, Bruno MEGARBANE
09:57 - 10:04
#44490 - FC182 Les Unités Mobiles de Télé médecine déploiement à 1 an sur la Seine et Marne.
FC182 Les Unités Mobiles de Télé médecine déploiement à 1 an sur la Seine et Marne.
Introduction : face a une augmentation des soins non programmés. l’Hôpital de Melun à mis en place un dispositif novateur : les Unités Mobiles de TéléMédecine (UMT) depuis janvier 2024. Ce dispositif repose sur une organisation internalisée impliquant personnel médical et paramédical. Les UMT permettent aux patients de bénéficer d’une téléconsultation médicale, assistées par un infirmier. Celui-ci se déplaçant au domicile des patients. La population cible étant les personnes fragiles, précaires ne pouvant se déplacer ou résidants en Ehpad ou en foyer.
L’objectif principal est de maintenir ces patients à domicile.
Matériel et Méthode :
Deux véhicules équipés ont été déployés en Seine-et-Marne. Chaque UMT est composée d’un infirmier expérimenté. Equipé de matériel de téléconsultation, otoscope, stéthoscope, électrocardiogramme et une imprimante. L’activité des UMT est organisée 7j/7, 8h30 à 18h30. prescriptions exclusivement réalisées par les médecins régulateurs lorsque les solutions de médecine de proximité (médecin traitant, SOS Médecins ou maisons de santé) ne sont pas disponibles.
L’intervention repose sur : Évaluation initiale : examen clinique et prises de constantes. Recueil de l’histoire médicale du patient et antécédents.
Téléconsultation avec un médecin via tablette avec si besoin stéthoscope, otoscope, Ecg. Prescription ordonnance par le médecin, remise par IDE et éducation thérapeutique.
Un suivi à 24-48h est systématiquement organisé par le RES@M pour évaluer l’évolution, planifier une consultation spécialisée ou mettre en place des aides à domicile.
Si une prise en charge hospitalière s’avère nécessaire : organisation un transport adapté
Les UMT ciblent principalement les patients fragiles
Résultats :
700 téléconsultations réalisées
83 % laissé sur place soit 580 patients
70 % des patients plus de 60 ans, dont 40 % âgés de plus de 80 ans.
Motifs de consultation : infectieuses (17 %), abdominales (12 %), traumatiques bénignes (16 %)
Moyenne d’activité : 6 par jour.
1 200 ordonnances remises
Réhospitalisations : 2 % (environ 15 patients)
Conclusion :
Les UMT constituent une réponse organisationnelle innovante face a l’engorgement des urgences
Améliore l’accès aux soins pour les patients fragiles, âgés ou isolés.
Ce modèle innovant pourrait être reproduit dans d’autres territoires pour améliorer la fluidité du parcours de soins et garantir une meilleure prise en charge des patients en situation de vulnérabilité.
Aucun
Chloé GODOFFE (Melun), Alain Gil MPELA, Nicolas BRIOLE, François DOLVECK
10:04 - 10:11
#44498 - FC183 Facteurs prédictifs de mortalité au cours des détresses respiratoires aiguës aux urgences.
FC183 Facteurs prédictifs de mortalité au cours des détresses respiratoires aiguës aux urgences.
INTRODUCTION : L’insuffisance respiratoire aigue (IRA) constitue un motif fréquent de consultation aux services d’accueil des urgences (SAU) et d’hospitalisation en milieu de réanimation .Il s’agit d’une entité vaste, potentiellement grave compromettant le pronostic vital. Une évaluation rapide de la gravité de l’atteinte présente une étape primordiale lors de la prise en charge initiale aux SAU imposant l’instauration rapide des traitements symptomatiques associés à une démarche étiologique. L’objectif de l’étude est de préciser les éléments de mauvais pronostic au cours des IRA.
PATIENTS ET METHODES : Etude prospective menée sur 6 mois. Inclusion des patients âgés > 18 ans présentant une IRA. Exclusion des IRA post traumatiques, associés à un SCA et à une chirurgie récente. Etude de la mortalité à J30.
RESULTATS : N=108, Age moyen=64+/-13 ans, Sex-ratio=0,83. Antécédents (N ;%) : insuffisance cardiaque (43 ;40), cardiopathie ischémique (42 ;39), diabète (31 ;29), BPCO (26 ;24), asthme (5 ;4,6). Les caractéristiques cliniques étaient: GCS=14+/-1; PAS=138+/-22 mmHg ; FC=102+/-30bpm; FR=29+/6cpm. GDS: pH=7.34+/-0.1; PO2=40+/-10 mmHg; PCO2=46+/-13 mmHg; HCO3-=22+/-5mmol/L; SaO2=80+/-1%. 17,6 % des patients ont eu le recours à la VM et 40% ont bénéficié d’une VNI. 12 patients (11%) ont nécessité le recours aux drogues vasoactives pour instabilité hémodynamique. La durée d’hospitalisation était de 11+/-9 J [2-50]. Une mortalité à J30 était observée dans 29,6% des cas. Elle était associée à l’existence d’une histoire d’insuffisance cardiaque, la présence d’une orthopnée et des signes cliniques d’IVD chronique à l’examen. Elle est corrélée à la présence d’une acidémie initiale, à un rapport P/F bas, à une fonction rénale altérée ainsi qu’un taux élevé de la NT-proBNP. Le recours à la VM, aux cathécolamines et aux diurétiques étaient des éléments de mauvais pronostic. L’analyse multifactorielle a révélé que la VM, NT-pro BNP≥1300pg/mL et un P/F>200 étaient des éléments prédictifs indépendants de mortalité.
DISCUSSION ET CONCLUSIONS :
L’IRA est une cause fréquente de consultation aux SAU. La problématique principale est de repérer la gravité de l’atteinte, d’associer un traitement symptomatique immédiat, une démarche diagnostique urgente et une orientation adéquate. Une histoire d’insuffisance cardiaque, une acidémie intiale, le recours à la VM, un taux de NT-pro BNP élevé et un P/F bas étaient des éléments prédictifs de mauvais pronostic dans cette étude.
Aucun
Fatma HEBAIEB (Ariana, Tunisie), Maha LAMOUCHI, Saloua HOUIMLI, Faten CHAMSEDDINE, Sarra ABDELMOUMEN, Chaher ARFAOUI, Achraf MEJRI, Imen NAGGARA
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC24
09:15 - 10:15
Flash communications
Réflexions éthiques en urgences
Ethique
Modérateur :
Emmanuel BERNIGAUD (Praticien hospitalier) (Nantes)
09:15 - 09:22
#44009 - FC184 Les décisions médicales prises par le médecin urgentiste dans le cadre d’un arrêt cardiaque extrahospitalier : de leur motivation aux tensions éthiques associées.
FC184 Les décisions médicales prises par le médecin urgentiste dans le cadre d’un arrêt cardiaque extrahospitalier : de leur motivation aux tensions éthiques associées.
Introduction : Lors d’un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACEH), le médecin décide de mettre en place une réanimation cardiopulmonaire spécialisée (RCP-S) ou non. Selon la littérature, ces décisions reposent sur des arguments médicaux ou extra-médicaux, recommandés ou non. Ce travail vise à décrire la fréquence et le type des arguments motivant les urgentistes français à initier ou non une RCP-S.
Matériel et méthode : Une étude prospective multicentrique a été menée dans sept centres hospitaliers entre mars 2023 et octobre 2024. Une partie quantitative basée sur 323 questionnaires post-interventionnels a permis de répertorier les arguments utilisés. L’objectif principal était de décrire leur fréquence et leur distribution. L’objectif secondaire consistait à comparer les prises en charge et le devenir des patients aux critères TOR-ALS.
Résultats : Les arguments (si présents sur place) les plus fréquemment utilisés étaient : rigidité cadavérique (100 %), accord des équipes (92 %), présence des proches (91 %), dépendance fonctionnelle (90 %), durée du no-flow (87 %), mydriase (87 %), alitement chronique (86 %), notion de chocs électriques externes (85 %) et résidence en Établissement pour Personnes Âgées Dépendantes (81 %). Un test de proportion a identifié des différences significatives pour les arguments sus-cités, regroupés en trois groupes d’influence : favorables à une RCP-S (chaîne de survie en place, famille présente et influente) ; modérément défavorables à une RCP-S (polypathologie, no-flow prolongé, famille absente et non influente) ; fortement défavorables à une RCP-S (qualité de vie dégradée, EHPAD).
Conclusion : Des critères objectifs et subjectifs semblent être consensuels de manière multicentrique, sans pour autant être standardisés ni recommandés, mais considérés comme influents (comme la durée du no-flow ou du low-flow, par exemple). Des recherches basées sur la critériologie pourraient améliorer l’uniformité, voire l’objectivité des décisions, en fixant des limites recommandées. Une fiche d’aide pourrait guider les médecins dans des situations complexes sans compromettre leur autonomie décisionnelle médicale, au travers d’arguments objectifs et flexibles. Il serait donc nécessaire de mettre en œuvre ce type de recherches pour éclairer cette décision difficile.
Aucun
Kevin HEURTAUX (Amiens), Emilie LESIEUR, Daniel Aiham GHAZALI, Magali LABIDI, Jérémy PASCO, Marie OZANNE, Grégoire MOUTEL, Michel SLAMA
09:22 - 09:29
#44019 - FC185 Le pendu est-il un arrêt cardiaque comme les autres ? Réflexions éthiques à partir d’une enquête nationale auprès des médecins urgentistes des SAMU en 2024.
FC185 Le pendu est-il un arrêt cardiaque comme les autres ? Réflexions éthiques à partir d’une enquête nationale auprès des médecins urgentistes des SAMU en 2024.
Introduction : L'arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) représente un défi majeur pour les équipes d’urgence avec un taux de survie très faible (5 %). Parmi les causes traumatiques d’ACEH, le suicide par pendaison est prédominant avec 57 % des décès. L'intervention du SMUR est essentielle, mais la survie de ces patients étant minime (1%), elle soulève des questions éthiques sur la justification de la réanimation du pendu en ACR. Matériels et Méthodes : Un questionnaire anonyme a été diffusé aux médecins urgentistes des SAMU français pour évaluer leurs pratiques concernant la réanimation des pendus en ACR. L’étude a recueilli 632 réponses provenant de 80 départements. Le questionnaire comportait 13 questions, explorant les critères décisionnels dans ces situations complexes. Résultats : 46,7 % des urgentistes estiment que le pendu en ACR n’est pas un ACR comme les autres. Le principal motif évoqué pour débuter une réanimation d’attente était l’éligibilité du patient au prélèvement multi-organes (77 %) et le temps nécessaire au recueil des données médicales manquantes (66,6 %). Si le pendu a laissé des directives anticipées demandant à ne pas être réanimé : 44,1 % des urgentistes ne les respecteraient pas. 62,2 % des urgentistes répondent que les soins d’urgence vitale dans un contexte de suicide par pendaison s’apparentent parfois à une forme d’obstination déraisonnable. Discussion : Les résultats montrent une grande variabilité dans la gestion des pendus en ACR. Bien que la survie soit exceptionnelle, la réanimation est fréquemment initiée pour des raisons diverses (compassionnelle, éventualité d’un don d’organe, entrainement des équipes…). La tension entre le respect des volontés du patient, telles que les directives anticipées, et l’obligation de tout mettre en œuvre pour sauver la vie, est manifeste. Le rôle des équipes SMUR dépasse souvent la simple réanimation pour inclure un accompagnement des familles face à une mort violente. Conclusion : Le médecin urgentiste doit prendre le temps de partager avec son équipe SMUR une démarche éthique pour asseoir sa décision. Elle doit répondre aux principes éthiques de : bienfaisance (bénéfices pour le patient), de non malfaisance (rapport bénéfices-risques) et de justice (acharnement thérapeutique). Cette démarche doit aussi évaluer : la durée du no flow, les comorbidités, les éventuelles directives anticipées, l’âge et l’autonomie du patient.
AUCUN
Malo HAREL (CAEN), Grégoire MOUTEL, Mylène GOURIOT, Françoise CHASTANG, Eliott HAREL, Réac GR -
09:29 - 09:36
#44021 - FC186 Variation temporelle horaire de l’incidence des décisions de limitation et arrêt des thérapeutiques en services d’urgences.
FC186 Variation temporelle horaire de l’incidence des décisions de limitation et arrêt des thérapeutiques en services d’urgences.
Introduction : En France, une grande majorité des patients (80%) décédant en service d’urgence (SU) ont reçu une décision de limitation et d’arrêt des thérapeutiques (LAT). L’objectif de notre étude était d’analyser l’incidence horaire des décisions de LAT en SU.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective au CHU de janvier 2021 à décembre 2022. L’incidence horaire de LAT était calculée par rapport aux nombres d’admissions horaires en SU. De plus, nous avons comparé les caractéristiques des patients recevant une décision de LAT le jour (8h-20h) et la nuit (20h-8h).
Résultats : Parmi les 249 523 patients admis en SU, une LAT a été décidée chez 1923 patients (0.8 %, 95CI% 0.7-0.8). L’âge moyen de ces patients était de 84,9 (±11,1) ans et 46,6% d’entre eux vivaient en institution. Le pic d’incidence horaire du nombre de décisions de LAT était retrouvé à 1h du matin, atteignant 1.6% (CI 95% 1.3-1.9). Le délai médian entre l’admission et la décision de LAT était de 5h (3-9). Les caractéristiques des patients étaient similaires entre le jour et la nuit. La mortalité hospitalière après une décision de LAT était de 56.6% (58.4% après une décision diurne, 54.4% après une décision nocturne).
Conclusion : L’incidence maximale de la prise de décision de LAT a lieu la nuit, après un pic diurne d’admission de patients aux urgences, sans variation significative sur la population concernée ou la mortalité au décours.
Aucun
Arthur TREMOUILLE (TOULOUSE), Antoine BRATICEVIC, Guillaume DUCOS, Sandrine CHARPENTIER, Yves ROLLAND, Xavier DUBUCS
09:36 - 09:43
#44062 - FC187 L'annonce d'une mauvaise nouvelle par les médecins urgentistes : état des lieux en région Occitanie.
FC187 L'annonce d'une mauvaise nouvelle par les médecins urgentistes : état des lieux en région Occitanie.
Introduction : Il n’existe pas de consensus sur la définition d’une mauvaise nouvelle (MN) dans le domaine médical alors qu’aujourd’hui 50% des décès en France surviennent à l'hôpital, dont 16% aux urgences. La façon d’annoncer une MN peut avoir un impact sur le futur deuil des proches. L’urgentiste doit être à l’aise avec cet exercice, mais les urgences présentent des contraintes de temps et des niveaux de stress élevés. L’objectif de cette étude était d’établir un état des lieux du ressenti des médecins urgentistes sur les annonces de MN aux proches des patients. L’objectif secondaire était de déterminer les éventuels besoins exprimés par les urgentistes pour optimiser la réalisation de ces annonces de MN.
Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive multicentrique à l’aide d’un questionnaire à destination des urgentistes de la région Occitanie ayant déjà réalisé au moins une mauvaise nouvelle. En amont de la diffusion des questionnaires, des entretiens individuels semi-dirigés étaient réalisés afin de renforcer la pertinence du questionnaire et de cibler les problématiques vis-à-vis de l’annonce d’une MN ressenties par les urgentistes. Le questionnaire comprenait trois parties : une interrogeant sur les données socio-démographiques du praticien, une sur le vécu et le ressenti de l’urgentiste et une concernant la formation et les ressources utilisées.
Résultats : Un total de 139 réponses a été analysé. Le nombre moyen d’annonces mensuelles de MN était de 6,1 ± 4,6. Le SMUR était le lieu où étaient réalisées le plus d’annonces de MN (45,3%) et l’UHCD là où il y en avait le moins, représentant cependant le lieu où les praticiens se sentaient le plus à l’aise pour le faire. L’élément le plus pourvoyeur de stress était un âge jeune du patient (44,6%) puis le caractère brutal de la situation (19,4%). Une majorité de praticien (82%) déclarait ne pas connaitre les guides et outils existants dans la littérature pour faciliter l’annonce. Les urgentistes étaient demandeurs d’une brochure post-annonce (66,9%), d’une formation de la part d’un psychologue (62,6%), de cours pratiques mais surtout d’une salle dédiée à l’annonce de MN (94,2%).
Conclusion : Cette étude met en évidence la complexité de l’annonce d’une MN pour les médecins urgentistes révélant que plusieurs facteurs contribuent au stress ressenti, soulignant aussi l’importance de l’environnement et la nécessité d’intégrer davantage de ressources mobilisables par le praticien.
Aucun
Navin JONES (Montpellier), Marina MAZZIA, Sanchez THOMAS, Occelli CELINE, Bobbia XAVIER
09:43 - 09:50
#44082 - FC188 Sédation terminale dans le cadre d’un arrêt des soins : état des lieux des pratiques dans le service d’accueil des urgences de Besançon.
FC188 Sédation terminale dans le cadre d’un arrêt des soins : état des lieux des pratiques dans le service d’accueil des urgences de Besançon.
Introduction : La sédation terminale aux urgences, dans le cadre d'une Limitation et Arrêt des Thérapeutiques Actives (LATA), peut s'avérer complexe pour les médecins urgentistes. L'objectif principal de cette étude est de réaliser un état des lieux des pratiques aux urgences de Besançon en évaluant l’utilisation des médicaments et les posologies. Les objectifs secondaires incluent l’analyse de la procédure collégiale et la gestion des proches.
Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude rétrospective, observationnelle, descriptive et monocentrique, réalisée sur un échantillon de patients du CHU de Besançon entre le 01/01/2020 et le 31/12/2023. Elle porte sur les patients décédés aux urgences dans le cadre d'un arrêt des thérapeutiques avec sédation terminale.
Résultats : 78 patients sont décédés aux urgences de Besançon sous sédation terminale dans le cadre d'un arrêt des soins. Les caractéristiques générales et médicales des patients étaient comparables à celles rapportées dans la littérature. Le midazolam a été utilisé dans 92 % des cas, et une association d’hypnotiques et d’analgésiques opioïdes a été documentée dans 94 % des dossiers. En revanche, les recommandations médicales concernant les modalités d'administration des médicaments, leurs posologies et la surveillance de la sédation terminale n'ont pas été suffisamment suivies. Une échelle de sédation a été utilisée dans seulement 3 % des cas, et aucune échelle de surveillance des symptômes n’a été appliquée.
La collégialité a été respectée dans 73 % des cas. La volonté du patient a été recherchée dans 96 % des situations, mais elle était rarement connue. De plus, peu de patients avaient rédigé des directives anticipées ou désigné une personne de confiance. Dans 49 % des cas, les proches ont pu être présents lors du décès.
Conclusion : L’évaluation des pratiques professionnelles en matière de sédation terminale dans le cadre des décisions de LATA aux urgences de Besançon montre que le midazolam et les analgésiques opioïdes sont les médicaments les plus utilisés. Cependant, une hétérogénéité persiste concernant les modalités d’administration, les posologies et la surveillance. Les procédures collégiales étaient bien documentées dans la majorité des dossiers, mais le souhait du patient était rarement connu.
Aucun
Nicolas CONTE (Besançon)
09:50 - 09:57
#44268 - FC189 Connaissance des professionnels de santé médicaux sur la levée de secret médical dans le cadre des violences conjugales.
FC189 Connaissance des professionnels de santé médicaux sur la levée de secret médical dans le cadre des violences conjugales.
Introduction : Les violences conjugales (VC) sont une véritable problématique de santé publique. En effet celles-ci ont impact sur la santé physique mais aussi mentale des victimes.
Les professionnels de santé ont un rôle pivot dans le repérage, la prise en charge et l’orientation des patients victimes de VC. Les différents groupes de travail du Grenelle des VC en 2019 ont abouti à la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des VC s’il y a présence d’emprise et sanger immédiat (article 226-14 du Code Pénal, loi du 30.07.2020). (483 caractères)
Matériels et Méthode : Etude prospective, observationnelle, descriptive sous forme de questionnaires, distribués aux personnels médicaux (médecins, internes en médecine) de notre service d’urgence. Nous avons voulu étudier les connaissances de ceux-ci sur la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des violences conjugales et sur quels critères cela était faisable. (349 caractères)
Résultats : 17 médecins (13 médecins séniors et 4 internes) ont répondu à notre questionnaire. 94,12 % soit 16 personnes (12 médecins et 4 internes) interrogées avaient connaissance de la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des VC. La totalité des médecins et internes qui avaient connaissance de la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des VC le faisaient lorsqu’ils estimaient qu’il y a avait un danger immédiat. Mais seulement 50% levaient le secret médical en cas d’emprise. 43,75% des médecins levaient le secret médical si la victime était une femme enceinte.
Conclusion : Un très grand nombre des professionnels médicaux que nous avons interrogé avaient connaissance de la possibilité de lever le secret médical dans le cadre des VC. Tous avaient retenu le critère de danger immédiat pour lever le secret médical mais seulement la moitié d’entre eux avaient retenu le critère d’emprise. Cela doit nous forcer à former les médecins et internes sur cette possibilité de lever le secret médical mais surtout sur quels critères notamment celui de l’emprise qui est parfois difficile à appréhender chez les patients victimes de VC.
Aucun
Amélie CARPENTIER (Valenciennes), Virginie CERAVOLO, Nicolas ROOTHAER, Hedi DHAOUADI, Sandrine VAN OOST, Antoine MAISONNEUVE
09:57 - 10:04
#44380 - FC190 Place de l’âge dans la décision d’interrompre la réanimation médicale de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACE). Etude AGACEH.
FC190 Place de l’âge dans la décision d’interrompre la réanimation médicale de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACE). Etude AGACEH.
Introduction
L’âge est un facteur pronostique majeur de l’arrêt cardiaque extrahospitalier (ACE). Nous nous sommes demandé de quelle manière il intervenait dans la décision d’interrompre la réanimation médicale.
Méthodes
Données départementales du registre RéAC, 4 SMUR, 1 janvier 2013- 30 novembre 2024.
Inclusion : tous les patients avec réanimation par l’équipe du SMUR mais sans reprise d’une activité cardiaque spontanée (RACS).
Exclusion : absence de réanimation par l’équipe du SMUR ou RACS.
Paramètres : âge, genre, critères d’Ustein.
Méthode : recherche d’une corrélation (R2) entre âge et délai avant interruption de la réanimation médicale (définie par le low-flow) : forte si R2 > 0,8, bonne si R2 supérieur à 0,6.
Résultats
Sur 10.470 patient inclus dans le registre, 6.657 (63%) ont été écartés : 4.786 (46%) sans réanimation médicale et 1.871 (18%) avec RACS.
3.813 (36%) ACE ont été analysés : 2.665 (70%) homme et 1.148 (30%) femme, d’âge médian 62 (47-74) ans.
La durée médiane de réanimation était de 43 (32-54) minutes.
Il n’y avait absolument aucune corrélation (R2=0,006) entre l’âge du patient et la durée de réanimation médicale.
Conclusion
Étonnamment, d’aucune façon l’âge n’intervenait dans la décision d’interruption de la réanimation médicale des ACE.
Aucun
Isabelle SCHILTZ (Paris), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Lisa WEISSLINGER, Jacques METZGER, Lucie LANDREAT, Priscilia HSING, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
10:04 - 10:11
#44462 - FC191 Etat des lieux sur la prise en charge des victimes d’agression sexuelle aux urgences.
FC191 Etat des lieux sur la prise en charge des victimes d’agression sexuelle aux urgences.
Introduction : Ne pas respecter les recommandations de prise en charge des victimes d’agression sexuelle les exposent à de lourdes comorbidités (IST, grossesse non désirée, stress post traumatique, dépression…) ; sans oublier le préjudice sur le plan médico-légal. Notre objectif principal était d’estimer la proportion des victimes qui sortaient des urgences sans avoir de Certificat Médical Initial (CMI) alors qu’elles consultaient pour un motif d’agression sexuelle.
Méthodes : Nous avons analysé rétrospectivement les dossiers ORBIS des victimes ayant consulté aux urgences pour motif d’agression sexuelle sur une période d’un an. Notre grille d’évaluation comprenait : la mise en contact avec les unités médico-judiciaires (UMJ) lorsque la victime souhaitait déposer plainte, la prescription de traitements préventifs lorsqu’ils étaient indiqués (Traitement Post Exposition (TPE), contraception d’urgence), la réalisation de prélèvements biologiques (sérologies virales, test de grossesse), et enfin l’orientation adéquate des victimes qui ne souhaitent pas déposer plainte. Notre critère de jugement principal était la réalisation d’un CMI à la fin de la consultation. Le recueil a été effectué sur un tableur Excel.
Résultats : Notre échantillon de 30 patients comprenait en majorité de femmes (27, 90%). L’âge médian était de 28 ans (écart interquartile : 24 - 33). Trois quart des victimes d’agression sexuelle étaient sorties des urgences sans avoir de CMI (22, 73%). Des sérologies virales étaient largement effectuées chez 23 (77%) victimes ; en revanche un test de grossesse n’était effectué que chez 10 (37%) victimes. Alors qu’ils étaient indiqués, 10 (33%) victimes n’ont pas eu de TPE, et 11 (41%) n’ont pas eu de contraception d’urgence. Les UMJ ont été majoritairement contactées pour les victimes souhaitant déposer plainte. En revanche, peu de victimes étaient adressées à la Maison des femmes, ou aux CeGGID à la sortie des urgences. Sur 8 victimes de soumission chimique, le signalement au centre antipoison n’a été effectué que pour une victime.
Conclusion : La prise en charge des victimes d’agression sexuelle reste très hétérogène ; surtout lorsqu’elles ne souhaitent pas déposer plainte. Nous devons travailler à la protocoliser.
"Aucun"
Fadi Hillary MINKA (PARIS), Sally Oceane MINKA, Eric REVUE, Naiza SAVIGNAT, Deborah REGNAULT, Manon DE THOURY, Laurene DUFAYET, Anthony CHAUVIN
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
09:45 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SONO2
09:45 - 13:00
Sono's Cup : concours d'échographie
Jeunes, Ultrasonographie - Echographie
Coordonnateur :
Maxime GAUTIER (Coordonnateur, Eaubonne)
Conférenciers :
Zakaria BELKHADIR (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Maxime GAUTIER (Chef de service SAU SMUR) (Conférencier, Eaubonne), Corinne GONET (Medecin urgentiste) (Conférencier, Pessac), Julie GÉRARD (IPA Urgences) (Conférencier, Nantes), Rodolphe ROUET (Infirmier) (Conférencier, Nantes)

Venez participer à la 2e compétition d'échographie organisée à l'occasion du congrès Urgences 2025 !
Information & Inscription sur le site https://urgences-lecongres.org
|
Espace Accueil Congrès |
11:00 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC27
11:00 - 12:30
Conférence
RACS to basic
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA
Modérateurs :
Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Venez reprendre les bases des grands classiques que sont la douleur thoracique et l'arrêt cardiaque.
11:00 - 11:22
De la douleur tho….
Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
11:22 - 11:44
… A l'ECG.
Jérome MOLINARO (Infirmier) (Conférencier, Eaubonne)
11:44 - 12:06
Quand ça s'arrête ….
Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
12:06 - 12:28
… et quand ça RACS.
Steven LAGADEC (Infirmier) (Conférencier, Paris)
|
Amphi Bleu |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM31
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SFMC
Fondamentaux et perspectives en SSE
Catastrophe SSE CUMP, Ethique, Intelligence Artificielle
Modérateurs :
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Laurent GABILLY (médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Florent FÉMY (Coordonnateur, Lyon)
Cette session explore les bases de la médecine de catastrophe, des enjeux éthiques et déontologiques à l’importance de l’hygiène, qu’elle soit collective ou individuelle. Elle s’intéresse également aux crises sanitaires de demain et à l’intégration de l’intelligence artificielle dans les réflexions humaines.
11:00 - 11:22
Règles déontologiques et éthiques en médecine de catastrophe.
Pierre VALETTE (Médecin) (Conférencier, Arras)
11:22 - 11:44
De l’hygiène collective jusqu'à l'hygiène individuelle en médecine de catastrophe.
Francis HUOT-MARCHAND (Conférencier, Nancy)
11:44 - 12:06
Les crises sanitaires de demain : anticiper l'imprévisible.
Oscar THABOUILLOT (Médecin) (Conférencier, Paris)
12:06 - 12:28
Réflexion humaine et IA en médecine de catastrophe.
Catherine BERTRAND THIFFAULT (Présidente de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Conférencier, Paris)
|
Amphi Havane |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM30
11:00 - 12:00
Conférence Médecins - Session CNUMU
La Médecine d'Urgence : entre accompagnement et définition du métier
Pédagogie - Enseignement - Formation
Modérateur :
Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Session dédiée à la définition de la Médecine d’Urgence et à l’accompagnement des étudiants, animée par des professeurs engagés dans la formation. Un temps d’échange pour clarifier les contours du métier et transmettre des repères aux professionnels
11:00 - 11:20
La supervision des étudiants.
Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg)
11:20 - 11:40
Améliorer son débriefing.
Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris)
11:40 - 12:00
La définition de la Médecine d'Urgence.
Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
|
Salle 241 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SISAMU
11:00 - 12:30
Session SI-SAMU
17ème conférence des SAMU du programme SI-SAMU
Conférenciers :
Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes), Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Toulouse), Marc NOIZET (PH Chef de service) (Conférencier, Président de SAMU Urgences de France), Annie PREVOT (Directrice de l'Agence du Numérique en Santé) (Conférencier, Paris), Xavier VITRY (Directeur de projets) (Conférencier, Paris)
Cette conférence vous permettra de vous mettre à jour sur l'actualité du programme SI-SAMU, les réalisations 2024-2025 et ses perspectives de développement.
|
Salle 242A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI20
11:00 - 12:00
Session Interactive
Quiz douleurs abdominales
Jeunes
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Venez vous challenger sur la prise en charge globale de la douleur abdominale !
11:00 - 12:00
Quiz douleurs abdominales.
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
|
Salle 242B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI21
11:00 - 12:30
Session Interactive
Best-of des articles
Recherche
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Où vous seront présentés les meilleurs articles de l'année en médecine d'urgence
11:00 - 12:30
Best-of des articles.
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon), François-Xavier DUCHATEAU (Médecin) (Conférencier, Paris)
|
Salle 243 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM40
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session Board Thrombose
Médecine personnalisée et décision partagée dans la MTEV
Cardiologie - Maladie thromboembolique - EP - Phlébite, Intelligence Artificielle, Traumatologie
Modérateurs :
Olivier MIMOZ (PU-PH) (Poitiers), Pierre-Marie ROY (PUPH) (Angers)
Coordonnateur :
Alexandra MOUROT (Coordonnateur, Narbonne)
Cette session permettra d’explorer comment une approche personnalisée et collaborative peut améliorer la prise en charge diagnostique et thérapeutique des MTEV en exploitant les technologies émergentes .
11:00 - 11:22
Dans la démarche diagnostique de l'EP.
Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
11:22 - 11:44
Dans la prise en charge thérapeutique de l'EP.
Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
11:44 - 12:06
Dans la prévention en traumatologie.
Delphine DOUILLET (MCU-PH) (Conférencier, Angers)
12:06 - 12:28
Place de l'IA.
Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
|
Salle 251 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM11
11:00 - 12:30
Communications Libres Médecins
Traumatologie aux Urgences
Organisation Services d'Urgences, Traumatologie, Triage
Modérateurs :
Emmanuel BERNIGAUD (Praticien hospitalier) (Nantes), Rémy DIESNIS (Emergency physician) (Roubaix)
11:00 - 11:10
#43843 - CP077 Association entre antithrombotiques et risque d'hémorragie intracrânienne chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien léger : une étude de cohorte prospective multicentrique.
Association entre antithrombotiques et risque d'hémorragie intracrânienne chez les patients âgés ayant subi un traumatisme crânien léger : une étude de cohorte prospective multicentrique.
Introduction : Les traumatismes crâniens (TC) légers (TCL) représentent jusqu’à 90 % des TC. Leur incidence est en augmentation, particulièrement chez les personnes âgées de 65 ans et plus. Les recommandations internationales suggèrent de baser la décision de réaliser un scanner cérébral sur des règles cliniques validées, notamment la Canadian CT Head Rule. Cependant, les patients sous traitement antithrombotique sont exclus de cette règle et bénéficient systématiquement d’un scanner. Pourtant, le risque accru d'hémorragie intracrânienne (HIC) chez ces patients est débattu. Notre objectif était d’évaluer le surrisque éventuel d’HIC chez les personnes âgées victimes d’un TCL et sous médication antithrombotique.
Méthodes : Étude rétrospective, observationnelle et multicentrique (103 hôpitaux, France). Nous avons inclus les patients adultes de la filière TC d’une société d’imagerie d’urgences à distance (téléradiologie) entre janvier 2020 et décembre 2022 pour qui un scanner a été réalisé pour TCL. Un modèle de régression logistique multivariée a été utilisé pour mesurer l’association entre la prise d’une médication antithrombotique et la survenue d’une HIC. Le modèle a inclus 14 covariables choisies a priori pour leur pertinence clinique et basées sur la littérature.
Résultats : Au final 5,948 patients ont été inclus (âge 84.6 [74.3 - 89.1], femme : 58.1%). Le mécanisme principal était une chute de faible hauteur (92%). Le score de Glasgow était de 15 pour 94.7% des patients. Un total de 13.1% des patients présentaient une HIC dont 37.4% au moins deux types d’HIC. Les lésions les plus fréquentes étaient un hématome sous- dural (63.1%) et une hémorragie sous-arachnoïdienne (60.2%). Les traitements pris étaient un antiagrégant plaquettaire (AAP, 36.2%), un anticoagulant oral direct (AOD, 11.1%), un antivitamine K (AVK, 3.5%), une bithérapie (2%), une héparinothérapie (0.6%). Aucune des classes thérapeutiques ne présentait une association significative avec la survenue d’une HIC (AAP : OR 0.98 IC95% [0.81-1.18], AOD : OR 0.82 IC95% [0.6-1.09], AVK : OR 0.66 IC95% [0.37-1.11], bithérapie : OR 1.03 IC95% [0.54-1.8], héparine : OR 1.51 IC95% [0.54-3.53]).
Conclusion : Cette étude suggère que la prise d’antithrombotique n’est pas associée à un risque accru d’HIC chez les personnes âgées victimes d’un TCL. Une étude prospective visant à valider ces résultats est nécessaire afin de réévaluer la règle actuelle et ainsi optimiser le recours au scanner.
Aucun
Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Amandine CROMBE, Mylene SEUX, Romain L’HUILLIER, Leslie FRASSIN, Marcel EMOND, Karim TAZAROURTE, Guillaume GORINCOUR
11:10 - 11:20
#44215 - CP079 Apport de l’intelligence artificielle pour la lecture des radiographies effectuées dans un contexte de traumatisme des extrémités aux urgences.
CP079 Apport de l’intelligence artificielle pour la lecture des radiographies effectuées dans un contexte de traumatisme des extrémités aux urgences.
Introduction : En France, seules 18% des radiographies réalisées aux urgences sont interprétées par un radiologue. Pour limiter les erreurs, des outils tels que l’intelligence artificielle (IA) émergent. Notre étude monocentrique évaluait l’apport de l’IA pour l’interprétation des radiographies des extrémités dans un contexte traumatique aux urgences.
Matériel et méthodes : Les radiographies ont été extraites rétrospectivement parmi les adultes consultant aux urgences pour un traumatisme. Seize médecins urgentistes, répartis par ancienneté, ont localisé et identifié d’éventuelles lésions (fractures ou luxations) avec ou sans l’aide de l’IA, sur une plateforme d’annotation affichant images et donnés cliniques. L’accuracy (exactitude) des lecteurs constituait le critère de jugement principal. Les sensibilité, spécificité, valeurs prédictives positive et négative, ainsi que les performances de l'IA et des médecins sur le terrain étaient également évaluées.
Résultats : Pour 444 patients, 1153 images ont été analysées. A l’échelle de la lésion comme à celle du patient, l’ensemble des performances était significativement amélioré par l’IA (p<0.01). On notait une amélioration de l’accuracy de 0.05 à l’échelle de la lésion et 0.04 à celle du patient.
Conclusions : L’IA améliore significativement la détection des lésions traumatiques en augmentant notamment la sensibilité des lecteurs, malgré une VPP médiocre. Elle constitue un outil prometteur complémentaire à l’expertise humaine.
Aucun
Antoine LEMEILLE (Lyon), Pauline LEMEILLE, Patrice SERRE, Arnaud BERTHIER, Marine DEMARQUET
11:20 - 11:30
#43841 - CP080 Prévalence des benzodiazépines et autres hypnotiques et leur impact sur la gravité des blessures chez les personnes âgées impliquées dans des accidents de la route : une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
CP080 Prévalence des benzodiazépines et autres hypnotiques et leur impact sur la gravité des blessures chez les personnes âgées impliquées dans des accidents de la route : une étude de cohorte rétrospective multicentrique.
Introduction : Les personnes âgées sont de plus en plus impliquées dans des accidents de la voie publique (AVP). L’usage de benzodiazépines et d’autres hypnotiques, connus pour altérer les capacités de conduite, pourrait aggraver ces risques. Cette étude examine la prévalence de l’utilisation de benzodiazépines et d’hypnotiques non benzodiazépinés chez les personnes âgées impliquées dans des AVP et évalue leur impact sur la gravité des AVP (défini comme une hospitalisation suite à la visite aux urgences) ainsi que leur co-consommation avec d'autres dépresseurs du système nerveux central (SNC), y compris des drogues illicites.
Méthodes : Cette étude de cohorte rétrospective a analysé les données de conducteurs âgés ≥65 ans impliqués dans des AVP entre 2018 et 2023, recueillies dans 15 services d’urgences canadiens. Des échantillons sanguins ont été testés pour détecter la présence de benzodiazépines, d’hypnotiques non benzodiazépinés (Z-drugs), d’alcool, d’opioïdes, de cannabis, de stimulants et d’autres dépresseurs du SNC. Les analyses statistiques incluaient des tests de Chi-carré et des régressions logistiques pour évaluer les différences entre les groupes et les risques relatifs, en ajustant pour les facteurs de confusion potentiels.
Résultats : Parmi les 1 459 conducteurs âgés, 11,8 % (n=172) ont été testés positifs pour les benzodiazépines ou les hypnotiques non benzodiazépinés (BZD+). Les hypnotiques non benzodiazépinés ont été détectés dans 41,3 % des cas, et les benzodiazépines à longue durée d'action dans 33,7 %. La majorité des patients BZD+ étaient âgés de 65 à 74 ans (56,4 %) et de sexe masculin (57,0 %). Les conducteurs BZD+ montraient une co-consommation significativement plus élevée d’antidépresseurs (40,1 % vs. 13,7 %, p<0,001), d’opioïdes (18,6 % vs. 8,4 %, p<0,001) et d’antipsychotiques (8,7 % vs. 2,0 %, p<0,001) par rapport aux conducteurs BZD-. Il n’y avait pas de différence significative en termes d’admissions hospitalières entre les groupes BZD+ et BZD- (50,0 % vs. 45,8 %, p=0,59). Le risque relatif était de 0,96 [IC 95 % : 0,80, 1,16, p=0,68] pour l’effet du traitement moyen et de 1,01 [IC 95 % : 0,87, 1,17, p=0,91] pour l’effet du traitement sur les traités.
Conclusion : Bien que l’usage de benzodiazépines chez les conducteurs âgés soit courant et associé à la polypharmacie, il n’a pas été associé à un risque accru de traumatisme sévère après un AVP.
Aucun
Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Marcel EMOND, Shannon ERDELYI, Eric MERCIER, Pierre-Gilles BLANCHARD, Chan HEBERT, Laurence LAROUCHE, Brubacher JEFFREY R
11:30 - 11:40
#44309 - CP081 Évaluation du travail d’équipe par simulation haute-fidélité en traumatologie grave.
CP081 Évaluation du travail d’équipe par simulation haute-fidélité en traumatologie grave.
Introduction: L’apprentissage assuré par la simulation ne concerne pas uniquement les compétences techniques. Les compétences non techniques, qui font partie intégrante des compétences nécessaires aux professionnels exerçant au soins des urgences, peuvent également être accomplies par la simulation. Elles sont complémentaires aux compétences techniques et contribuent à la qualité et à la sécurité des soins.
Le but de cette étude est d’évaluer l’apprentissage des compétences non techniques dans la prise en charge d’un traumatisé grave et d’étudier la rétention de ces compétences non techniques après un mois des séances de simulation.
Matériel et méthodes: Nous avons mené une étude prospective, observationnelle, descriptive et mono centrique sur une période d’une année allant de janvier au décembre 2021. L’utilisation d’un score d’hétéroévaluation des compétences non techniques par l’Anesthésist’s Non TehnicalSkills : ANTS score a été réalisé par un enseignant observateur à tous les participants pendant la séance de simulation et à 1 mois après.
Résultats : Nous avons inclus 30 résidents. L’âge moyen était de 28 ans avec un sexe ratio à 4. Vingt-un résident (70%) avaient déjà bénéficié d’une formation par la simulation.
Les participants amélioraient de façon significative leur compétence de conscience de la situation (3,6 vs 3,95 avec p= 0,026) ; la prise de décision (3,41 vs 3,52 avec p=0.043) et le travail d’équipe (1,72 vs 1,19 avec p = 0,003) entre la première séance et un mois après. La comparaison de l’évolution de différentes compétences non techniques dans les deux groupes « formation antérieure par simulation » et « pas de formation antérieure par simulation » a montré une différence significative concernant les moyennes à 01 mois dans le groupe « formation antérieure par simulation » (3,42 vs 3,92 avec P= 0,002).
Conclusion : La simulation en santé est donc un outil pédagogique majeur dans l’apprentissage de différentes compétences non techniques fondamentales en médecine d’urgence.
Aucun
Amina JEBALI (Beja, Tunisie), Znati MAY, Amal ZOUAGHI, Souheila RIGHI, Hind BEN KHALIFA
11:40 - 11:50
#44400 - CP082 Profil lésionnel des victimes d'avalanche dégagées vivantes : que nous apprends le registre prospectif du Réseau Nord Alpin des Avalanches ?
CP082 Profil lésionnel des victimes d'avalanche dégagées vivantes : que nous apprends le registre prospectif du Réseau Nord Alpin des Avalanches ?
Introduction : Les victimes d’avalanches nécessitant des secours organisés représentent environ 70 patients par an dans les Alpes du Nord françaises, avec un tiers d’entre eux décédant sur place. Pour les survivants, le bilan lésionnel initial et le triage préhospitalier restent complexes et déterminants pour leur survie.
Objectifs : Cette étude évalue l’incidence des traumatismes sévères (ISS > 15) chez les victimes d’avalanches vivantes et décrit leurs profils lésionnels afin d’optimiser le triage préhospitalier et l’orientation hospitalière.
Méthodes : Les données prospectives du Registre Nord Alpin des Avalanchés (ReNAAV) entre 2016 et 2023 ont été utilisées. Les bilans hospitaliers ont permis de calculer l’ISS (Injury Severity Score) et d’identifier les lésions graves (AIS ≥ 3). Les données démographiques, les circonstances de l’ensevelissement, les paramètres vitaux et les gestes médicaux ont également été analysés. Le grade A,B,C selon les critères de Vittel utilisé pour trier les patients au sein du trauma système était recherché.
Résultats : Parmi les 518 patients impliqués dans 222 avalanches, 308 survivants ont été inclus (âge médian : 36 ans, 80 % d’hommes). Quarante patients (13 %) étaient traumatisés sévères (ISS > 15), et 31 % présentaient des lésions graves (AIS ≥ 3), principalement au thorax (14 %), à la tête/cou (13 %) et aux membres (4 %). Les fractures (26 %) étaient les lésions les plus fréquentes, suivies des contusions (20 %), des lésions intrathoraciques (13 %) et des traumatismes crâniens (10 %).
77 % des patients étaient ensevelis, avec les voies aériennes compromises dans 46 % des cas. Le temps médian d’ensevelissement était de 10 minutes. Seuls 48 % des patients avaient un grade de triage renseigné, dont 61 % classés C. Les patients non gradés étaient surreprésentés parmi les cas les plus graves (68 % des ISS > 15). À l’arrivée hospitalière, 75 % étaient admis aux urgences ou au déchocage, tandis que 6,5 % nécessitaient un transfert interhospitalier secondaire. Six patients ont bénéficié d’une ECLS.
Conclusion : Les victimes d’avalanches présentent une forte prévalence de lésions graves et un profil distinct de traumatismes. Ces résultats soulignent la nécessité d’un triage systématique des victimes en grade C et d’une orientation immédiate vers des centres adaptés. Une standardisation renforcée des pratiques préhospitalières pourrait améliorer significativement leur prise en charge.
Aucun
Céline KORMAS (Annecy), Loïc LAMBOLEY, Amaury SERRUYS, Bourrez DELPHINE, Etienne HALLER, Marc BLANCHER
11:50 - 12:00
#44469 - CP084 Étude qualitative des facteurs humains et organisationnels influençant la décision de stratégie de réduction des luxations d’épaule par les médecins urgentistes.
CP084 Étude qualitative des facteurs humains et organisationnels influençant la décision de stratégie de réduction des luxations d’épaule par les médecins urgentistes.
Introduction : La luxation antérieure de l’épaule nécessite une réduction rapide. L’absence de recommandations claires et incontestables engendre une grande variabilité dans les pratiques des urgentistes (technique, type d’analgésie, lieu de réalisation dans les urgences). Nous posons l’hypothèse que les facteurs humains et organisationnels expliquent cette variabilité. Cette étude vise à explorer ces facteurs.
Méthodes : Étude qualitative basée sur 17 entretiens semi-dirigés avec des médecins urgentistes d’Occitanie et PACA, recrutés en CHU, CHG et cliniques privées. Les verbatims ont été analysés selon le modèle de théorisation ancrée pour identifier les thématiques principales. Chaque analyse a été soumise à la relecture du participant, pour commentaire, avant prise en compte définitive.
Résultats : La saturation des données a été jugée atteinte au 17ème entretien. Les urgentistes interrogés ont exprimé une forte confiance en leur capacité à gérer ces cas, ce qui renforce leur choix de procéder eux-mêmes aux réductions. Ils s’appuient sur leurs compétences techniques, leur expérience, et leur capacité à communiquer avec les patients et les autres professionnels. Les contraintes locales (ressources disponibles, protocoles, charge de travail) et les exigences médico-légales influencent fortement les décisions. Enfin, les habitudes et niveaux de compétences perçus des équipes paramédicales influencent le choix de stratégie d’analgésie par les urgentistes interrogés.
Un paradoxe a été observé : bien que débuter par une réduction sous MEOPA en première intention soit courant d’après cet échantillon de médecins (59 %), le positionnement initial des patients en SAUV (76 %) reflète une anticipation implicite de l’échec et la préparation à une sédation procédurale, qui reste pourtant perçue comme contrainte par les référentiels connus. Les explications de ce paradoxe, multifactorielles, mettaient en avant une tension entre pragmatisme clinique et cadre réglementaire (Référentiels, procédures institutionnelles, relations avec les anesthésistes et les orthopédistes).
Conclusion : L’étude met en évidence le rôle crucial des facteurs humains et organisationnels dans la prise en charge des luxations d’épaule, et la nécessité d’en tenir compte. La mise en place de protocoles adaptés au contexte local et l’intégration des facteurs humains dans les formations (par exemple via la simulation) pourraient réduire les disparités et améliorer la qualité des soins.
Aucun
Guillaume KORETTE (Montpellier), Sylvain BENENATI, Fabien COISY, Romain GENRE GRANDPIERRE, Xavier BOBBIA
12:00 - 12:10
#43967 - CP078 Temps d’attente aux urgences ; facteur prédictif d’échec de réduction des luxations gléno-humérales antérieures.
Temps d’attente aux urgences ; facteur prédictif d’échec de réduction des luxations gléno-humérales antérieures.
Introduction : La luxation gléno-humérale antérieure (LGHA) est un motif classique de consultation aux urgences dont la prise en soins relève d’une antalgie rapide et de manœuvres de réduction par le médecin urgentiste. En cas d’échec, le patient se voit confié à l’orthopédiste pour une nouvelle réduction aux urgences ou au bloc opératoire. L’objectif de ce travail était de définir si le temps d’attente aux urgences avant réduction des sujets présentant une LGHA était un facteur prédictif d’échec de réduction.
Matériel et Méthode : Cette étude rétrospective monocentrique observationnelle réalisée dans notre centre a analysé 176 dossiers de patients avec le diagnostic radiologique de LGHA entre le 01/01/2020 et le 31/12/2022. Les variables d’ajustement telles que le sexe, l’âge, le caractère primo-luxant, le caractère traumatique, l’échelle numérique de douleur ont été colligées ainsi que les modalités de l’analgésie intraveineuse (AIV) précédant immédiatement le geste. Le délai entre l’arrivée aux urgences et l’AIV précédant le geste, ainsi que l’échec de réduction à la première radiographie de contrôle ont été analysés. Les comparaisons ont été réalisées par le test approché du Chi2 ou de Fischer (différences significatives pour p<0,05) et par analyse multivariée.
Résultats : Le délai médian entre l’arrivée aux urgences et l’AIV précédant le geste est de 114 min [82 – 173,5 min]. La primoluxation et le caractère traumatique représentent 63% et 69% des patients, respectivement. Le taux d’échec de réduction par l’urgentiste est de 23,8% et tend à être plus fréquent chez les hommes que chez les femmes (27,4% vs. 15,4%, p=0,075) contrairement au caractère primoluxant (57,3% vs. 78,8%, p=0,007). Le délai entre l’arrivée et l’AIV était significativement plus long dans le groupe échec que dans le groupe succès (164 ± 112 min vs. 133 ± 78 min, p=0,048). L’analyse multivariée après ajustement des variables montre que pour chaque heure écoulée du délai entre l’arrivée et l’AIV, le risque d’échec de réduction est de 26,4%.
Conclusion : Malgré ses limites, ce travail confirme la nécessité d’une réduction du temps de prise en soins du patient présentant une LGHA, avec une augmentation du taux d’échec de 26,4% par heure d’attente aux urgences. Ce constat suggère idéalement la mise en place d’une filière traumatique dédiée visant à réduire ce risque d’échec.
Aucun
Thomas BOBIN (DIJON(DIJON)), Ludovic LABATTUT, Ludwig Serge AHO GLELE, Patrick RAY, Pascal INCAGNOLI, Cindy TISSIER
12:10 - 12:20
#44043 - CP083 Triage des patients traumatisés graves pris en charge dans un traumacenter de niveau 1, utilisation des scores de morbidité et de mortalité pour prédire les besoins en soins intensifs du patient.
CP083 Triage des patients traumatisés graves pris en charge dans un traumacenter de niveau 1, utilisation des scores de morbidité et de mortalité pour prédire les besoins en soins intensifs du patient.
Introduction : Au CHU de Rouen, les patients traumatisés peuvent être orientés vers le service d’accueil des urgences vitales (SAUV) ou les urgences chirurgicales (SU) en fonction de leur gravité. L’objectif principal est d’évaluer a posteriori la qualité du triage des patients traumatisés. Les objectifs secondaires sont d’évaluer la pertinence de scores de traumatologie pour prédire l’admission en réanimation et de proposer un nouveau score basé sur les facteurs les plus prédictifs de cette admission.
Méthode : Étude rétrospective, monocentrique, incluant les patients de 16 ans et plus ayant consulté pour un traumatisme entre janvier 2021 et décembre 2022. Le triage a été évalué sur les scores TRENAU et FRENCH en considérant qu’un TRENAU A-B devrait impliquer une admission en réanimation et qu’un TRENAU C ou FRENCH 1-2 devrait impliquer une admission en SAUV. Les scores de tri sélectionnés ont été appliqués à la population et une régression logistique a permis d’évaluer leur capacité à prédire l’admission en réanimation dans les 24 heures en calculant des courbes ROC et l’aire sous la courbe (AUC). Un modèle de régression a été élaboré pour proposer un nouveau score basé sur les variables associées à l’admission en réanimation.
Résultats : Parmi les 3406 patients screenés, 837 ont été inclus, dont 275 (33 %) admis à la SAUV et 562 (67 %) au SU. Le taux de sous-triage était de 24 % (52 % en SAUV et 11 % au SU), et le taux de sur-triage de 7 %. Parmi les scores testés le TRENAU a la meilleure performance pour prédire l’admission en réanimation, avec une AUC = 0,82. Les variables associées à l’admission en réanimation étaient : traumatisme pénétrant (OR = 9,9 IC95 % 2,9-30,9), fracture pelvienne (OR = 6,7 IC95 % 2,8-15,9), GCS <15 (OR = 5,4 IC95 % 2,7-10,9), examen anormal abdominal (OR = 3,7 IC95 % 1,7-7,9) ou thoracique (OR = 2,3 IC95 % 1,1-4,5), traumatisme crânien (OR = 3,3 IC95 % 1,7-6,7), et haute cinétique (OR = 2,0 IC95 % 1,1-3,9). Ces facteurs ont permis de créer le score PIMS (Prediction of ICU Monitoring Score) avec une AUC = 0,86 pour prédire l’admission en réanimation dans les 24h.
Conclusions : Il existe un sous-triage important des patients traumatisés au CHU de Rouen au-delà des recommandations internationales. Parmi les scores testés, le TRENAU semble fiable pour prédire l’admission en réanimation. Le score PIMS pourrait améliorer le triage des patients traumatisés.
Aucun
Paul GRIFFOUL (ROUEN), Inès GODARD
|
Salle 252A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 08 B
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pédiatrie
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Andreas MOHLER (Medecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Elise THIELEMANS (Pédiatre) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Joachim WITTEMANS (infirmier / Cadre de santé) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier de réanimation pédiatrique de base !!
|
Salle 252B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 14
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Faire taire ceux qui parlent et faire parler ceux qui se taisent. Construire un projet
NEW, Communication, Management
Coordonnateur :
Adeline JENNER (Coordonnateur, Strasbourg)
Conférenciers :
Rachid DEKKAK (Urgentiste) (Conférencier, Saint-Paul, Réunion), Adeline JENNER (Associée) (Conférencier, Strasbourg)
-Comprendre et s’approprier l’intérêt de mettre en œuvre un projet de service participatif
-Faire du projet de service un outil de communication avec les équipes et de management au quotidien
-S’appuyer sur le projet de service pour s’affirmer comme leader de SU
|
Salle 253 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI02
11:00 - 12:30
Session Interactive
Grand Quiz de la Médecine d'Urgence : venez gagner votre inscription au congrès Urgences 2026 !
Jeunes, Infirmier, Médecin, NEW
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
Avez-vous retenu les éléments importants présentés aux congrès ? Êtes-vous prêt à vous challenger ? Soyez le meilleur et gagnez une invitation à Urgences 2026 !
11:00 - 12:30
Grand Quiz de la Médecine d'Urgence : venez gagner votre inscription au congrès Urgences 2026 !
Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
|
Salle 342A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM39
11:00 - 12:30
Conférence Médecins - Session Board Média / Communication
Sollicitation media : les pièges et les solutions ?
Communication, Profession - Métier
Modérateurs :
Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Faut-il fuir ou parler aux journalistes ? La communication s'apprend. Avec le board Communication de la SFMU venez apprendre et déjouez les pièges de l'espace médiatique.
11:00 - 11:22
Réseaux sociaux pendant une crise : s'informer et communiquer.
Mathieu VIOLEAU (Medecin) (Conférencier, Niort)
11:22 - 11:44
Faut-il parler aux journalistes ?
Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
11:44 - 12:06
Comment se former à la communication avec les médias ?
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
12:06 - 12:28
Urgentistes : pourquoi investir l'espace médiatique.
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
|
Salle 342B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 32 B
11:00 - 12:30
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes. Intubation
Ventilation
Coordonnateur :
Eric WIEL (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Prérequis : connaitre les bases de l’intubation orotrachéale sous laryngoscopie et l’avoir pratiquée
Objectifs : présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
|
Salle 343 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 38 B
11:00 - 12:30
Atelier Médecins
Accouchement inopiné extrahospitalier
NEW, Obstétrique / Gynécologie
Coordonnateur :
Elodie SEVESTRE (Coordonnateur, Orléans)
Conférenciers :
Emilie COLIN (sa femme) (Conférencier, Orléans), Elodie SEVESTRE (Médecin) (Conférencier, Orléans)
Optimiser la prise en soins des situations d’accouchements inopinés extrahospitaliers physiologiques et complexes en référence aux recommandations actuelles afin d’homogénéiser et d’améliorer la prise en soins des parturientes
Réaliser un accouchement physiologique en présentation céphalique
Réaliser un accouchement en présentation en siège avec et sans la réalisation de manœuvre(s)
|
Salle 351 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 26 B
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Simulation d’accueil massif de victimes aux Urgences avec un jeu de plateau dynamique
NEW, Catastrophe SSE CUMP
Coordonnateur :
Antoine LEFEVRE-SCELLES (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers :
Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical doctor) (Conférencier, Rouen)
En immergeant les participants dans une simulation entièrement scénarisé sur plateau, cet atelier a pour principal objectif de reproduire la prise en charge des victimes aux urgences dans un contexte AMAVI (Afflux MAssif de Victimes). Elle permet de développer les connaissances et les compétences concernant les principes de tri et de priorisation, l’organisation du service des urgences et le management des moyens
humains dans un contexte d’inadéquation entre l’offre de soins et la demande. Elle permet également de connaître les soins et les matériels disponibles et nécessaires pour la filière Damage Control.
La simulation est organisée autour de la reproduction d’un service d’urgence. Les patients, les soignants, les matériels et les soins sont matérialisés par plusieurs centaines de cartes et de jetons.
Les participants, en équipe pluri professionnelle font face pendant toute la durée de la simulation à un afflux de victimes aléatoire, à la gestion d’évènements inattendus dans une ambiance sonore adaptée à
la situation.
|
Salle 352A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC25
11:00 - 12:00
Flash communications
Régulation
Régulation
Modérateur :
Tania MARX (Médecin) (Besançon)
11:00 - 11:07
#43977 - FC192 Hétérogénéité des décisions en régulation médicale au CRRA 21-58 : étude descriptive.
FC192 Hétérogénéité des décisions en régulation médicale au CRRA 21-58 : étude descriptive.
Introduction : L’homogénéité dans les décisions de régulation pourrait être considérée comme le reflet d’une réponse de qualité, dans l’objectif d’assurer une équité de prise en charge pour les patients.
Matériels et méthodes : Sur la période janvier 2021 à décembre 2023 au centre 15 du CHU Dijon, les décisions d’engagement des moyens les plus couramment utilisés (conseil, visite à domicile, AP, SP, SMUR) ont été étudiées en proportion pour chaque médecin régulateur. Des analyses en sous-groupe ont été faite en fonction de leur formation initiale, expérience, niveau de stress ainsi que leur perception de la mission du régulateur.
Résultats : 187.881 décisions ont été retenues, par 77 régulateurs (hommes 64,9%, âge moyen 39,5 ans, expérience moyenne de la régulation 4,7 ans, avec en moyenne 2440 appels par médecin sur la période). La distribution de chaque décision suit une loi normale avec une dispersion importante. En moyenne, l’appel se termine par un conseil dans 23% des cas, extrême de 5% à 46% et un SMUR est mobilisé pour 8% des appelants, avec un extrême de 3 à 27%. Les analyses selon la formation initiale, l’expérience, le niveau de stress n’ont pas montré de différence significative.
Conclusion : Il existe une hétérogénéité dans les décisions de régulation, probablement liée aux caractéristiques du médecin. L’harmonisation des pratiques devrait être un objectif majeur pour la qualité.
Aucun
Nicolas ROUET (Dijon)
11:07 - 11:14
#44001 - FC193 Evaluation de l’utilisation des montres connectées lors de la régulation médicale d’un appel au SAMU-Centre 15.
FC193 Evaluation de l’utilisation des montres connectées lors de la régulation médicale d’un appel au SAMU-Centre 15.
Introduction :
Les montres connectées sont capables de mesurer la fréquence cardiaque, la saturation, la tension artérielle, de réaliser un tracé ECG une dérivation, d’appeler automatiquement les secours en cas de situation à risque. D’après de récentes études, la fonction monitorage du rythme cardiaque en continu semble fiable pour détecter les troubles du rythme, notamment la fibrillation auriculaire. Selon les dernières recommandations de l’European Society of Cardiology, un diagnostic peut être porté à partir de l’ECG généré à partir d’une montre connectée. Il serait également possible de diagnostiquer un syndrome coronarien aigue via la fonction ECG de ces dernières. Aucune étude ne s’est jamais intéressée à leur implication dans les appels d’urgence.
Matériel et méthodes :
Nous menons une étude observationnelle, monocentrique, descriptive et rétrospective en nous basant sur les scripts des appels au SAMU entre janvier 2015 et octobre 2021, en isolant ceux mentionnant un objet connecté par recherche d’entités nommées. Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche.
Résultats :
Sur la période donnée, 126 appels concernaient des montres ou bracelets connectés et parmi eux, 112 concernaient l’enregistrement du rythme cardiaque, 6 étaient relatifs à la prise de tension artérielle, 4 à la mesure de la saturation et 4 étaient liés à la fonction d’alerte de la montre. Parmi les appelants concernant le rythme cardiaque, 94 % étaient symptomatiques, 21 % utilisaient l’application de manière non conforme. Les valeurs rapportées étaient des tachycardies dans 81 % des cas. Les moyens déployés étaient majoritairement SOS médecin et les pompiers. Quinze appels faisaient suite à une notification d’arythmie. Les fréquences cardiaques mesurées par les montres ne semblaient pas différentes de celles recontrôlées par les secours. Plus de la moitié des appelants avaient des antécédents cardiaques. Enfin, 83 % des appels ont nécessité une consultation médicale urgente.
Conclusion :
Les utilisateurs semblent être à l’origine du recours aux montres connectées lors des appels, avec certains cas de mésusage. Les médecins régulateurs semblent largement sous-utiliser leurs fonctions, notamment la fonction ECG, jamais utilisée. Une optimisation de leur utilisation permettrait d’améliorer la prise en charge de ce type d’appel.
Aucun
Pierre COULANGE (Bordeaux), Cedric GIL-JARDINE
11:14 - 11:21
#44052 - FC194 Impact de l’organisation du bi-niveau sur l’accessibilité de la population à un SAMU.
FC194 Impact de l’organisation du bi-niveau sur l’accessibilité de la population à un SAMU.
Contexte : Le décroché en bi niveau permettait une amélioration de l’accessibilité de la population au Services d’Aide Médicale Urgente (SAMU) dans des études de simulation ou lors de la pandémie à COVID 19. Un appel peut donc être géré par un premier Assistant de Régulation Médicale (ARM) – N1 – puis un deuxième – N2. Leur mise en place est recommandée par les instances sans cadre précis de leur organisation.
Objectif : Cette étude vise à évaluer l'impact de la mise en place d'un système de réponse en bi niveau sur la qualité du service – Taux d’appels décrochés – à 30 secondes (QS30) en condition réelle.
Méthodes : Nous avons mené une étude multicentrique, observationnelle et rétrospective, en analysant les données d'appels recueillies de mai à juin en 2022 et en 2023. Les SAMU 35, 44 et 86 ont été inclus ; les SAMU 35 et 44 ayant mis en place le système bi niveau début 2023, le SAMU 86 servait de témoin car déjà en mode bi niveau en 2022.
Chaque SAMU a appliqué un modèle organisationnel distinct. Le SAMU 35 n’a pas de N2 pour la filière Aide Médicale Urgente (AMU) et le N2 Soins Non Programmés (SNP) est géré par un opérateur de SNP. Le SAMU 44 a un ARM en N2 AMU et un ARM en N2 SNP. Le SAMU 86 n’a pas de N2 pour l’AMU et le N2 SNP est géré par un ARM.
Les indicateurs clés de performance ont été évalués à l’aide de tests statistiques non paramétriques. La modélisation par équations structurelles a été utilisée pour explorer les relations entre les variables affectant la qualité du service.
Résultats : 255 438 appels ont été analysés, dont 152 108 durant la période bi niveau. La QS30 de 2022 et 2023 était de 93,4 [IQR : 86,2 – 98,3] et 91,2 [81,1 – 97,2] pour le SAMU 35 (p < 1e-4), 90,7 [77,7 – 98,2] et 100 [95,7 – 100] pour le SAMU 44 (p < 1e-4) et 100 [94,4 – 100] et 100 [94,1 – 100] pour le SAMU 86 (p=0,1). Des différences, significatives, entre les trois SAMU suggèrent que les structures organisationnelles distinctes des systèmes bi niveau influencent la qualité du service globale. La modélisation par équations structurelles a mis en évidence des corrélations fortes entre le volume d'appels, la charge de travail des agents et la QS30, soulignant l'impact du personnel et de la structure organisationnelle sur la qualité du service.
Conclusion : Le système bi niveau a un impact sur l’accessibilité de la population au SAMU en condition réelle. Le type d’organisation de mise en place a lui aussi un impact.
aucun
Lydie URO (Rennes), Yann PENVERNE, Henri DELELIS-FANIEN, Louis SOULAT, Joel JENVRIN, Paul-Georges REUTER
11:21 - 11:28
#44075 - FC195 Validation d’un jeu de cartes pour la simulation des appels en régulation. Etude POKER.
FC195 Validation d’un jeu de cartes pour la simulation des appels en régulation. Etude POKER.
Introduction
La simulation est la clé de la formation à la régulation. Afin de la ludifier, nous avons créé un jeu de cartes, le tirage des cartes définissant le scénario de la simulation. Nous avons souhaité valider ce jeu de cartes.
Objectif : vérifier que les situations proposées étaient conformes à la réalité des appels gérés dans notre SAMU.
Méthodes
Au départ, le jeu comportait 55 cartes réparties en quatre lots : lien appelant-patient (N=14), âge du patient (N=11), motif de recours (N=23) et mode de communication de l’appelant (N=7).
Investigateurs : DJ récemment formés (N=7) et un encadrant.
Paramètres : l’âge, le genre du patient, le lien de l’appelant avec le patient, son mode de communication et le motif de recours ont été relevés lors d’appels successifs.
Objectif : analyser 250 appels.
A l'issue de ce recueil, la liste des appelants et des motifs de recours a été soumise aux votes des investigateurs afin de modifier le contenu des cartes.
Résultats
328 appels inclus par six investigateurs. L’analyse de 328 appels a conduit à modifier ou ajouter 19 cartes, dont 14 motifs de recours.
La liste des appelants a été revue pour obtenir la parité de genre. Détails dans le tableau.
Le nouveau jeu comprend 74 cartes avec un nombre de scénarios possibles de 54.131.
Conclusion
Ce travail a permis de valider un jeu de cartes réaliste adapté à la formation à la régulation par simulation. Il couvre désormais l’essentiel des situations qui peuvent être rencontrées en régulation.
Aucun
Tatiana RANDRIAMANDIMBY, Joana ALVES VIEIRA (bobigny), Melisande BENSOUSSAN, Sacha BARD-REBOUL, Ambre BOMPAS, Angèle MARTIN, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Frédéric LAPOSTOLLE
11:28 - 11:35
#44078 - FC196 Formation des docteurs juniors à la régulation. Etude DJ-COM.
FC196 Formation des docteurs juniors à la régulation. Etude DJ-COM.
Introduction
La communication est la pierre angulaire de la régulation médicale. Dans notre service, la formation des docteurs juniors (DJ) repose sur 15 jours de théorie, de simulation et de double écoute. La formation à la communication en régulation n’a jamais été évalué.
Objectif : évaluer l’impact de cette formation de 125 jours sur la communication des DJ.
Méthodes
Simulation avec scenario fixés par tirage au sort avec jeu de 74 cartes : âge et sexe du patient, nature de l’appelant, motif de recours et mode de communication (>50.000 combinaisons possibles ; Alves, AFMU, 2024)
Evaluation à J15 par les DJ des bandes de régulation avant formation (J0) vs les dernières simulations (mai et novembre 2024).
Paramètres : durée de régulation, reformulation initiale (oui/non), opportunités d’empathie saisies (%), jargon médical (oui/non), nombre de ‘d’accord’ (accusé de réception qui a aussi valeur d’acquiescement indu) et application des clés de communication (note / 10).
Critère jugement principal : note
Résultats
38 bandes (19 à J0 et 19 à J15) évaluées par 24 DJ.
Communication jugée meilleure en fin de formation : 5.1 (4.5-5.6)vs 7.6 (7.2-8.1) ; p=0,001.
Taux de reformulation, opportunités d’empathie étaient significativement augmentés et les 'd’accord' significativement diminués.
Taux de jargon et durée de régulation n’était pas significativement modifiés.
Détails dans tableau.
Conclusion
Une formation de 15 jours améliore significativement la qualité de la communication des DJ.
Aucun
Frédéric LAPOSTOLLE (Bobigny), Alexis MAROUK, Tatiana RANDRIAMANDIMBY, Paul-Georges REUTER, Lisa WEISSLINGER, Lucie LANDREAT, Frédéric ADNET, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS
11:35 - 11:42
#44277 - FC197 Impact de la régulation médicale en période nocturne pour l’accès aux urgences du centre hospitalier de Niort (79) sur le taux d’hospitalisation.
FC197 Impact de la régulation médicale en période nocturne pour l’accès aux urgences du centre hospitalier de Niort (79) sur le taux d’hospitalisation.
Introduction : La surfréquentation des services d’urgences est une problématique en constante augmentation, associée a des conséquences négatives pour les patients et pour les soignants. Pour faire face à ce problème, le Gouvernement Français a développé le Service d’Accès aux Soins permettant l’accès à distance à un professionnel de santé via la plateforme téléphonique du Service d'Aide Médicale Urgente (SAMU). Si l’accueil de tout patient reste un principe fondamental, les urgences ne sont pas toujours la filière de soins la plus pertinente. Un triage en amont des urgences permet d’orienter les patients vers les soins les plus adaptés à leur état de santé. Le Centre Hospitalier (CH) de Niort a instauré depuis juillet 2023, un accès régulé aux urgences en période nocturne (de 20h à 8h) via le Centre 15.
L’objectif principal de notre étude est de comparer le taux d’hospitalisation dans les suites d’un passage aux urgences du CH de Niort entre les périodes nocturnes d’accès libre et d’accès régulé.
Méthodes : Etude rétrospective, observationnelle, monocentrique, comparant les périodes nocturnes d’accès libre (2022) et d’accès régulé (2023) aux urgences du CH de Niort. Le critère de jugement principal est le taux d’hospitalisation depuis les urgences. Les critères de jugement secondaires sont : le nombre de passages aux urgences, l’adressage des patients aux urgences, l’orientation du patient au sein des urgences, la gravité des patients (via les classifications CCMU et GEMSA) et le nombre d’appels au SAMU Centre 15.
Résultats : On observait entre les périodes nocturnes de 2022 et 2023 une augmentation significative de 1,7% (IC de -1,715 à - 1,684 ; p = 0,03) des hospitalisations depuis les urgences passant de 20,7% à 22,4%, associée à une diminution significative (p < 0,001) de 3,5% des passages aux urgences, une augmentation significative (p < 0,001) de 1,2% des appels au SAMU Centre 15 et une augmentation significative (p < 0,0001) des proportions de CCMU 3 et GEMSA 4.
Conclusion : La mise en place du système de régulation nocturne pour l’accès aux urgences du CH de Niort est associé à une augmentation significative du taux d’hospitalisation depuis les urgences ainsi qu’une diminution significative du nombre de passages aux urgences et une augmentation du pourcentage de patients graves.
Ces résultats peuvent être expliqués par une meilleure orientation des patients dans les filières de soins permettant une meilleure utilisation du temps médical.
Aucun.
Laurianne BLAYAC (Niort), Aurore DEVOS, Clément PORTRON
11:42 - 11:49
#44407 - FC198 Efficience d’un outil d’aide à la décision pour fiabiliser et sécuriser la catégorisation des appels d’urgence avant régulation médicale.
FC198 Efficience d’un outil d’aide à la décision pour fiabiliser et sécuriser la catégorisation des appels d’urgence avant régulation médicale.
Introduction :
L’augmentation du nombre d’appels d’urgence a conduit notre service à élaborer puis utiliser un arbre d’aide à la décision (AAD) s’appuyant sur 135 fiches permettant de catégoriser chaque appel selon le degré d’urgence suspecté : procédure rouge avec déclenchement immédiat d’un véhicule secouriste et d’une équipe médicale (sur validation du médecin régulateur) ; procédure orange avec envoi d’un véhicule secouriste puis régulation médicale immédiate ; procédure blanche avec envoi d’un véhicule secouriste sans avis médical systématique et procédure verte pour régulation médicale avant envoi éventuel de moyens adaptés.
L’objectif principal de notre étude est d’évaluer l’intérêt et la fiabilité de cet AAD pour faciliter et sécuriser la prise d’appel.
Méthodes :
Etude rétrospective monocentrique incluant les appels d’urgence reçus du 1er décembre 2023 au 30 novembre 2024. Les données recueillies étaient les suivantes : procédure d’appel (rouge, orange, blanche, verte), devenir du patient (laissé sur place - LSP, transport non médicalisé - TNM, transport médicalisé - TM, décès) et type de pathologie.
Résultats :
On retrouve parmi les 540 912 appels inclus :
- 20062 procédures rouges avec pour devenir des patients : 16% décès, 40% TM, 37% TNM et 7% LSP
- 110975 procédures oranges avec pour devenir des patients : 2% décès, 7% TM, 82% TNM et 9% LSP
- 258206 procédures blanches avec pour devenir des patients : 1% décès, 2% TM, 79% TNM et 19% LSP
- 151669 procédures vertes avec pour devenir des patients : 0.01% décès, 0.2% TM, 16% TNM et 84% LSP
La sensibilité et la spécificité de la procédure pour prédire le décès ou la nécessité d’un transport médicalisé étaient de 41% / 98% pour les procédures rouges (VVP / VPN : 56% / 97%) et de 78% / 79% pour l’ensemble des procédures oranges et rouges (VVP / VPN : 16% / 99%).
La spécificité des procédures vertes pour identifier les patients amenés à être laissés sur place ou transportés non médicalisés étaient de 99%.
La sensibilité et la spécificité de chaque procédure étaient plus importantes dans les pathologies traumatologiques que médicales.
Conclusion :
L’outil AAD développé permet une classification des appels d’urgence selon le niveau de gravité suspecté avant régulation médicale. La mesure en cours des délais de déclenchement ainsi que l’analyse des appels ayant été sur triés ou sous triés permettra d’améliorer l’outil et d’adapter nos actions de formation initiale et continue.
Aucun
Bérangère ARNOUX (Paris), Frederique BRICHE, Stephane TRAVERS
11:49 - 11:56
#44429 - FC199 Intérêt de la création d’une équipe dédiée aux Transferts Infirmiers Inter-Hospitaliers (TIIH) au CHU de Besançon : étude rétrospective, monocentrique, sur l’année 2022.
FC199 Intérêt de la création d’une équipe dédiée aux Transferts Infirmiers Inter-Hospitaliers (TIIH) au CHU de Besançon : étude rétrospective, monocentrique, sur l’année 2022.
Introduction : La centralisation de plus en plus importante de technologies de pointe engendre un nombre en constante augmentation de transferts inter-hospitaliers. Devant le manque de médecins urgentistes, monopoliser une équipe pour un transfert semble parfois complexe. De plus, tous les patients ne nécessitent pas le même niveau de surveillance. En effet, certains transferts nécessitent la présence d’un médecin afin de permettre un monitoring rapproché, quand d’autres peuvent être réalisés sous la supervision d’infirmiers (TIIH) ou en ambulance simple. Le TIIH n’est pas encore mis en place à Besançon. L’objectif de cette étude était d’identifier le nombre de TIIH qui auraient pu être réalisés au cours de l’année 2022 au CHU de Besançon, à l’aide du score d’Etxebarria.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique, rétrospective sur l’année 2022, concernant l’ensemble des transferts réalisés par le SMUR de Besançon. Le score d’Etxebarria a été calculé a posteriori pour chaque patient transféré et on estimait qu’un TIIH aurait pu être réalisé si le score était compris entre 3 et 6.
Résultats : Sur les 248 dossiers analysés, 125 transferts (50,4%) auraient pu être réalisés en TIIH, c’est-à-dire sous surveillance d’une équipe paramédicale. Parmi les patients qui auraient pu bénéficier d’un TIIH selon le score, aucun n’avait un score de Glasgow inférieur à 8, 98 (78,4%) étaient stables hémodynamiquement, 22 étaient stables après remplissage (19,6%) et 5 étaient instables (4%). Trente-cinq patients nécessitaient une surveillance scopée (28%). Cent-treize patients (90,4%) étaient équipés d’une VVP et 12 d’une VVC (9,6%). Aucun des patients n’était intubé mais 3 nécessitaient une VNI (2,4%) et 46 une supplémentation en oxygène (36,8%).
La plupart des transferts éligibles aux TIIH étaient à destination du CHU (91,2%), principalement en services de SAUV et USIC. Le temps total dédié aux transferts éligibles au TIIH était de 208,4 heures en 2022.
Conclusion : Grâce à cette étude réalisée à Besançon, nous constatons que la création d’une équipe TIIH pourrait être bénéfique pour les patients transférés mais aussi pour les autres usagers de santé de la région en libérant du temps médical et donc en facilitant la prise en charge d’autres patients. Le score d’Etxebarria pourrait être une aide à la décision du type de transport affecté au transfert, sans toutefois se substituer à l’avis du médecin régulateur car il comporte des limites.
Aucun
Pierre-Louis GIRAUD (Besançon), Sophie MAY, Alain JUNIAT, Abdo KHOURY
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC26
11:00 - 12:00
Flash communications
Sepsis 1
Infectiologie - Sepsis
Modérateur :
Dino TIKVESA (Chef de clinique des universités - Assistant des hôpitaux) (Montpellier)
11:00 - 11:07
#43889 - FC200 Prévalence de la résistance aux fluoroquinolones au cours des pyélonéphrites aiguës non graves et non compliquées de la femme prises en charge aux urgences du CHU de La Réunion.
FC200 Prévalence de la résistance aux fluoroquinolones au cours des pyélonéphrites aiguës non graves et non compliquées de la femme prises en charge aux urgences du CHU de La Réunion.
Introduction : L’augmentation croissante des résistances aux fluoroquinolones (FQ) est un problème de santé publique majeur. Le traitement de la pyélonéphrite aiguë (PNA) non grave et non compliquée repose sur une antibiothérapie probabiliste par FQ. L’objectif principal était d’évaluer la prévalence de la résistance aux FQ dans la PNA simple de la femme au CHU de la Réunion. Les objectifs secondaires étaient de rechercher si la prévalence régionale de résistance aux FQ était >15% (hypothèse princeps) ou 10%, seuil à partir duquel les FQ ne sont pas recommandées en 1ère intention, d’évaluer la proportion de patientes traitées par FQ en probabiliste et par d’autres classes d’antibiotiques et l’association éventuelle entre une résistance et le nombre de reconsultations en urgence.
Méthode : Étude rétrospective, exploratoire et descriptive incluant les femmes majeures admises aux urgences pour un épisode de PNA simple entre mai 2021 et mai 2022 au CHU de la Réunion.
Résultats : Parmi les 207 patientes incluses, 27 (13%) présentaient une résistance aux FQ, chiffre intermédiaire entre l’hypothèse princeps et les recommandations internationales. Les FQ représentaient la classe d’antibiotiques la plus prescrite dans cette indication (36%) suivie par les céphalosporines (28%). La présence d’une BLSE sur l’antibiogramme était un facteur de risque significatif de présenter une résistance aux FQ (p = 0,002). La résistance aux FQ n’était pas significativement associée à un risque accru de complications ou reconsultations.
Conclusion : La prévalence de résistance aux FQ dans les PNA simples des femmes admises aux urgences au CHU de la Réunion est >10% et devrait amener à actualiser les recommandations régionales de prescription.
Aucun
Armelle NÉNON (Saint Denis de la Réunion), Rémi GIRERD, Guillaume MILTGEN, Matthieu DANIEL, Thomas GARRIGOS
11:07 - 11:14
#44018 - FC201 Évaluation du shock index comme score pronostique chez les patients suspects d’infection.
FC201 Évaluation du shock index comme score pronostique chez les patients suspects d’infection.
Introduction : Il est établi qu’une prise en charge précoce et adaptée des patients septiques améliore leur pronostic. L’utilisation de scores tels que le qSOFA ou le NEWS permettrait une reconnaissance rapide des patients infectés à risque de mauvaise évolution clinique. Néanmoins, leur utilisation reste à l’heure actuelle débattue. L’objectif de cette étude était d’évaluer les performances pronostiques du Shock Index (SI) et du Shock Index Modifié (SIM), sur une population de patients admis aux urgences pour suspicion d’infection. Les objectifs secondaires étaient de comparer ces deux scores aux scores qSOFA et NEWS et d’évaluer la performance pronostique du Shock Index associé à la lactatémie veineuse.
Matériels et méthodes : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective, incluant tous les patients âgés d’au moins 18 ans admis aux urgences, entre août 2023 et février 2024, pour « Hyperthermie », ainsi que les patients ayant quitté le service avec le diagnostic de « Sepsis » ou de « Choc septique ». Nous avons retenu comme critère de jugement principal un critère composite associant l’admission en service de soins critiques dans les 72 heures suivant l’admission et la mortalité au 3ème jour. Le critère de jugement secondaire était également un critère composite associant l’admission en service de soins critiques dans les 72 heures suivant l’admission et la mortalité au 28ème jour.
Résultats : Notre cohorte comprenait 447 patients. L’Aire sous la courbe ROC (AUC) du SI était de 0,705 (IC 95%, 0,637 - 0,774). La sensibilité était de 0,52 (IC 95%, 0,35 – 0,62) et la spécificité de 0,85 (IC 95%, 0,69 - 0,89), pour une valeur seuil optimale fixée à 0,974. L’AUC du SIM était de 0,704 (IC 95% 0,633 – 0,775). La sensibilité était de 0,70 (IC 95% 0,39 -0,77) et la spécificité de 0,85 (IC 95% 0,69 - 0,89), pour une valeur seuil optimale fixée à 1,17. Les AUC étaient de 0,811 (IC95% 0,752 - 0,870) pour le NEWS2, de 0,749 (IC95% 0,685 - 0,814) pour le qSOFA et de 0,721 (IC95% 0,622 - 0,820) pour la lactatémie veineuse. L’AUC du score SI-Lactate était de 0,760 (IC 95% 0.670 - 0.851) avec une valeur seuil à 4,20.
Conclusion : Les performances pronostiques du SI et du SIM retrouvées dans notre étude ne semblent pas être en faveur d’une utilisation en routine de ces scores comme seuls scores de dépistage des patients infectés à risque de mauvaise évolution clinique comparativement aux scores NEWS-2 et qSOFA.
Aucun
Romain DOURIEUX (Nice), Céline OCCELLI, Julie CONTENTI, Jacques LEVRAUT
11:14 - 11:21
#44079 - FC202 Impact des interventions du pharmacien clinicien dans le cadre du suivi bactériologique aux Urgences.
FC202 Impact des interventions du pharmacien clinicien dans le cadre du suivi bactériologique aux Urgences.
Introduction : Hors contexte de gravité, les patients consultant dans un service d’Urgences (SU) pour un motif infectieux retournent à domicile. Les résultats bactériologiques ne sont disponibles qu'après leur sortie. Le pharmacien des Urgences (PhUr), déployé au SU, réalise le suivi quotidien des examens bactériologiques des patients consultants au SU et sortant de la structure avec ou sans traitement antibiotique probabiliste. Le rappel des patients et/ou médecins traitants par le PhUr est systématique en cas de résultats positifs, allant d’une simple transmission à une ré-hospitalisation du patient. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’impact des interventions du PhUr sur la prise en charge des patients nécessitant une ré hospitalisation post passage aux urgences liée aux résultats bactériologiques. Les objectifs secondaires étaient d’analyser les délais de rappel du PhUr post passage au SU et le délai entre ce rappel et l’hospitalisation du patient.
Matériel et Méthodes : Etude monocentrique, rétrospective, menée entre janvier 2022 et octobre 2024. Les dossiers des patients ayant présenté un prélèvement positif (hémocultures [HAA] ou examens cytobactériologiques des urines [ECBU]) et nécessitant une réhospitalisation post passages au SU ont été analysés.
Résultats : Au total, 43 patients ont été inclus (70 % hommes, 30 % femmes), avec une modification de l’antibiothérapie observée dans 95 % des cas suite à l’intervention Du PhUr. Parmi les patients réhospitalisés (n=34), on comptait 62% d’hommes et 38% de femmes, avec un âge moyen de 73 ans [22-98]. Les prélèvements positifs incluaient 21 HAA (62 %) et 12 ECBU (38 %). Parmi les réhospitalisations, 53 % des patients ont été directement admis dans un service de médecine, sans repasser par le SU, et 72 % d’entre eux ont été hospitalisés le jour même du rappel. Le délai moyen entre le passage initial au SAU et le rappel par l’EP était de 2,47 jours, tandis que le délai entre le rappel et l’hospitalisation était de 9 heures.
Discussion : Les interventions du PhU jouent un rôle crucial dans l’optimisation de la prise en charge des patients infectieux après leur sortie du SU. Ce suivi permet de réduire les réadmissions au SU et d’accélérer les hospitalisations pour les patients nécessitant une antibiothérapie intraveineuse ou une surveillance renforcée.
aucun
Nidhal MESSAOUDI (montpellier), Marion LAUREAU, Clemence FAUS, Laura LOHAN, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
11:21 - 11:28
#44123 - FC203 Approche en cluster pour définir l’évolution clinique des patients en sepsis aux urgences : une étude « Proof of concept ».
FC203 Approche en cluster pour définir l’évolution clinique des patients en sepsis aux urgences : une étude « Proof of concept ».
Introduction: Environ 15 à 25% des patients avec une infection aux Urgences évoluent vers une forme sévère alors qu’il n’y avait aucun signe de gravité à l’admission. Prédire l’évolution reste une question quotidienne avec des scores et des biomarqueurs qui ont généralement des performances pronostiques médiocres. Une approche alternative par une classification en cluster afin de définir des phénotypes est une piste de plus en plus utilisée afin de stratifier les patients. Nous explorons cette approche par une classification hiérarchique ascendante afin de déterminer si des groupes de patients ont des pronostics différents.
Matériel et Méthode: Nous avons réalisé une étude de 6 mois sur les patients admis aux Urgences pour une infection aigue. Tous les dossiers ont été extraits à partir de « l’alerte sepsis » déployée dans le logiciel métier sur une base de données. Les données étaient validées par un comité d’adjudication composé de médecins urgentistes n’ayant pas participé à la prise en charge initiale du patient. La détérioration était définie par un critère composite dans les 7 jours: détresse respiratoire, état de choc, aggravation du score SOFA > 2 points et mortalité à J7. La classification hiérarchique ascendante (CHA) utilisait 31 variables (distance Euclidienne, méthode de Ward).
Résultats: Parmi les 22847 patients admis aux SU sur la période d’étude, 1 280 ont été identifiés avec une infection, 965 patients ont été analysés (âge=65±18 ans; homme 55%; SOFA=1,6±1,8; Sepsis=34%; mortalité J7=5%) dont 155 qui ont présenté une détérioration clinique (16%). Pris individuellement, les performances pronostiques des marqueurs biologiques et des scores pronostiques étaient : lactates AUC=0,63 [0,57-0,69]; score SOFA AUC=0,71 [0,66-0,75]; CRP AUC=0,62 [0,57-0,67]; PCT AUC=0,59 [0,51-0,68]. L’analyse par CHA a permis d’identifier 3 clusters (C#1, n=461; C#2, n=295; C#3, n=209). Les C#1 et C#3 ont une bonne évolution clinique (détérioration respective de 10% et 5%) à la différence du C#2 dont la détérioration atteint 33% (p<0.001). Le C#3 est notamment marqué par un score de Charlson de 5,7±2,8, un score SOFA à H0 et H12 respectivement de 3,3±2,0 et 2,4±2,2, 67% de Sepsis et 22%% de mortalité à J90.
Conclusion: La classification en cluster a permis d’individualiser 3 groupes avec une évolution et un pronostique différents alors que les scores et marqueurs conventionnels ont des performances pronostiques médiocres. Cette approche non supervisée reste à valider.
Aucun
Thomas LAFON (Limoges), Anaëlle NARDOT, Manon DUMOLARD, Antoine BONAL, Léa JUAN, Faustine ESQUINANCE, Simon GUEZENNEC, Thomas DAIX
11:28 - 11:35
#44131 - FC204 Evaluation de l’association entre l’excès de base et le risque d’admission en réanimation chez les patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique.
FC204 Evaluation de l’association entre l’excès de base et le risque d’admission en réanimation chez les patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique.
Introduction: Beaucoup d’études ont étudié la relation entre excès de base (EB) et mortalité. Aux urgences, ce qui prévaut c’est de pouvoir prédire l’admission en réanimation. La relation entre excès de base et admission en réanimation dans le sepsis ou choc septique n’a pas encore été étudiée. Notre objectif: Evaluer l’association entre EB et admission en réanimation des patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique.
Méthodes: Etude rétrospective monocentrique réalisée sur l’année 2023. Les critères d’inclusion: patients majeurs, admis aux urgences pour sepsis ou choc septique, origine bactérienne confirmée durant le séjour, gaz du sang, lactatémie, hospitalisation après passage aux urgences. Les paramètres recueillis: âge, sexe, paramètres vitaux, gaz du sang, lactatémie, hémoglobinémie, scores (qSOFA, NEWS, MEWS, SOFA, CCI), calcul EB, traitements, admission en réanimation, mortalité à 28 jours. Trois groupes selon EB: EB «normal» : -3 à 3 mEq/L ; «bas» : -3.01 à -33.3 mEq/L ; «haut» : 3.01 à 16.5 mEq/L. Le critère de jugement principal: admission en réanimation. Les analyses statistiques: régression logistique binaire (univariée puis multivariée), analyse de la performance diagnostique (courbes ROC).
Résultats: 188 patients inclus soit 59 (31.4%) dans le groupe EB «normal», 85 (45.2%) dans le groupe EB «bas», 44 (23.4%) dans le groupe EB «haut». Analyses multivariées: par rapport au groupe EB «normal», l’admission en réanimation était significativement plus fréquente dans le groupe EB «bas» (OR 2,61 ; IC95% [1,23–5,70] ; p=0.01). Pas de différence significative entre les groupes EB «normal» et «haut» (OR 1,17 ; IC95% [0,47–2,90] ; p=0,7). La combinaison EB / SOFA avait la meilleure prédiction d’admission en réanimation (AUC=0,80).
Conclusion: Chez les patients admis aux urgences pour sepsis ou choc septique, l'EB bas était associé à un risque plus important d’admission en réanimation.
Aucun
Geoffroy SCHMITLIN (Fontainebleau), Frederic LAPOSTOLLE, Fadi Hillary MINKA, Eric REVUE, Christophe CHOQUET, Bruno MEGARBANE, Anthony CHAUVIN, Sally Oceane MINKA
11:35 - 11:42
#44253 - FC205 Conformité des prescriptions d’antibiotiques aux recommandations chez les patients sortant des urgences.
FC205 Conformité des prescriptions d’antibiotiques aux recommandations chez les patients sortant des urgences.
Introduction : L’émergence préoccupante des résistances bactériennes, favorisée par un mauvais usage des antibiotiques, impose une amélioration des pratiques en antibiothérapie. Le but de cette étude était d’évaluer la conformité des prescriptions d’antibiotiques aux recommandations chez les patients ambulatoires en service d’urgence.
Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective a inclus tous les patients vus aux urgences et rentrés à domicile avec une prescription d’antibiotiques, sur une période de 3 mois en 2021. Les prescriptions initiées en ville, préventives, liées à une pathologie chirurgicale, insuffisamment précises et concernant des mineurs ont été exclues. La conformité des prescriptions a été établie grâce aux recommandations nationales en vigueur (SPILF, HAS, SFMU) ; pour les cas sortant du cadre des recommandations, un comité d’adjudication composé d’une urgentiste et d’un infectiologue a été sollicité. Les causes de non-conformité ont été analysées secondairement.
Résultats : 407 patients ont été inclus. 55,3% des prescriptions (n = 225) étaient jugées conformes. Le taux de conformité était variable selon le type d’infection (cf infographie). Les causes de non-conformité les plus fréquentes étaient une durée trop longue (36,8%), un spectre trop large (30,8%), une absence d’indication (19,2%).
Conclusion : 55% des antibiothérapies prescrites à la sortie des urgences étaient conformes aux recommandations, avec une tendance à la surexposition aux antibiotiques.
aucun
Sarah HARZO (PARIS), Alexis MAROUK, Christelle HERMAND, Jean-Luc MEYNARD, Yolaine COSTES, Thomas FOURGNIER, Pierre-Clément THIEBAUD
11:42 - 11:49
#44348 - FC206 Efficacité d’un nouveau pansement imprégné de chlorhexidine pour cathéters veineux périphériques : essai randomisé contrôlé international.
FC206 Efficacité d’un nouveau pansement imprégné de chlorhexidine pour cathéters veineux périphériques : essai randomisé contrôlé international.
Introduction : Nous avons évalué l’efficacité de pansements imprégnés de chlorhexidine (CHG) pour prévenir les infections liées aux cathéters veineux périphériques (CVP).
Matériel et Méthodes : Cet essai randomisé contrôlé multicentrique, incluant uné étude pilote et prévoyant une phase 2 (essai complet), a été conduit dans trois centres en France et en Australie. Les adultes et enfants ≥6 ans nécessitant un CVP pour au moins 48 heures étaient éligibles. Les patients ont été randomisés pour recevoir un pansement imprégné ou standard. Le critère principal était un composite de complications infectieuses. La phase 1 évaluait la faisabilité, les critères de cette dernière n'ayant pas été atteints et faute de financement, la phase 2 n’a pas été lancée.
Résultats : Entre mai 2023 et mars 2024, 300 patients ont été recrutés (100 au CHU de Poitiers, 150 au Royal Hospital et 50 au Children’s Hospital à Brisbane). 76% des patients étaient éligibles (cible à 80%) et 92 % des éligibles ont participé. Le taux de rétention était de 99%, la fidélité au protocole de 99%, et la satisfaction dépassait 98%. Nous assumons 1% de données manquantes. Les événements indésirables mineurs n’ont pas entraîné le retrait des pansements. Le tableau 1 présente les critères infectieux.
Conclusion : Les pansements imprégnés de CHG sont prometteurs et nécessitent des essais de plus grande ampleur sur la base de notre protocole.
aucun
Bertrand DRUGEON (Poitiers), Claire M RICKARD, Guillaume BATIOT, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ
11:49 - 11:56
#44451 - FC207 Valeur pronostique du Shock index dans le sepsis aux urgences.
FC207 Valeur pronostique du Shock index dans le sepsis aux urgences.
Introduction :
Les états septiques représentent des défis majeurs sur les plans clinique, financier et
logistique. Leur dépistage chez les patients adultes dans les services d’urgence peut être
retardé par l’attente des résultats des tests de laboratoire, ce qui peut engendrer des délais
dans la prise en charge ou une surutilisation des ressources. Le Shock Index, un outil
d’évaluation simple et rapide effectué au chevet du patient, est calculé en divisant la
fréquence cardiaque par la pression artérielle systolique. Chez les adultes en bonne santé, sa
valeur normale se situe entre 0,5 et 0,7.
Objectifs de l'étude :
L’objectif de notre travail était d’étudier la valeur pronostique du shock index chez les
patients admis aux urgences pour sepsis et/ou un choc septique.
Méthodologie :
Étude prospective, descriptive et observationnelle, monocentrique, réalisée sur 13 mois dans
le service des urgences (de Janvier 2023 à Janvier 2024). Nous avons inclus les patients
âgés de plus de 18 ans admis aux urgences pour sepsis.
Résultats :
Cent patients ont été inclus dans cette étude. L'âge moyen était de 64 ± 15 ans avec un
genre-ratio de 1,08. Les comorbidités étaient dominées par (%) : le diabète (45%),
l’hypertension (44%) et les maladies coronariennes (19%).
Les principaux motifs de consultation étaient : la fièvre (58%), l’altération de l'état général
(42%), la dyspnée (44%) et les douleurs abdominales (20%). Le sepsis représentait 70 %
des cas, tandis que le choc septique en constituait 30 % des admissions. Les principaux
foyers septiques identifiés étaient (%) : urinaire 33%, pulmonaire 32% et cutanées 15%. Le
taux de mortalité intrahospitalière était de 28%.
L’analyse de la courbe ROC pour la mortalité intrahospitalière a montré que le Shock index
était un facteur prédictif de mortalité avec une AUC de 0,889 [IC95% [0,805-0,973], p=0.012),
avec une valeur seuil de 1,0 (sensibilité=81%, spécificité =79%).
Conclusion :
Le Shock Index pourrait être un prédicteur fiable de la mortalité chez les patients présentant
un état septique dans un service d'urgence. Grâce à sa simplicité, il pourrait offrir des
avantages par rapport aux systèmes d'évaluation existants. Toutefois, ces paramètres
nécessitent une analyse plus approfondie dans le cadre d'études à plus grande échelle pour
confirmer leur validité.
aucun
Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Siwar JERBI, Sami MAHFOUDHI, Ines GUERBOUJ, Waad SAIDI, Chadha CHAOUCH, Amine GOUBAA
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 29 B
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
Serious Game SSE
NEW, Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR
Coordonnateur :
Justin OUTREY (Coordonnateur, Besançon)
Conférencier :
Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Savoir endosser le rôle de première équipe de santé sur les lieux d’une catastrophe
Connaitre et savoir s’intégrer dans l’organisation préhospitalière en cas de SSE (Orsec-Novi etc)
Savoir passer le premier bilan d’ambiance « santé »
Connaitre les principes de tri médical préhospitalier
|
Salle 353 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CE03
11:00 - 12:30
Conférence Exceptionnelle
Double sequential defibrillation: double survival rate?
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Thérapeutique
Modérateurs :
Clément DERKENNE (Médecin) (Paris), Alice HUTIN (PH) (Paris)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
Vous pensez que deux chocs simultanés valent mieux qu'un dans l'arrêt cardiaque ? Venez écouter un des investigateurs (anglophone) de cette technique si prometteuse pour ces patients critiques à bon pronostic
11:00 - 12:30
Double sequential defibrillation: double survival rate?
Ian DRENNAN (Speaker) (Conférencier, Toronto, Canada)
|
Salle Maillot |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 09 B
11:00 - 12:30
Atelier Medico-Soignants
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR
Coordonnateur :
Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Ghanima AL DANDACHI (URGENTISTE) (Conférencier, Quimper), Manon LEBLONDEL (infirmière) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d’intégrer les différentes facettes des recommandations internationales 2020 sur l’arrêt circulatoire par l’intermédiaire de cas cliniques interactifs sur stimulateur humain.
|
Salles 221-222-223 |
12:00 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC27
12:00 - 13:00
Flash communications
Sepsis 2
Infectiologie - Sepsis
Modérateur :
Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
12:00 - 12:07
#43900 - FC208 Association entre le score composite préhospitalier PROXSIGA et la mortalité à 30 jours des chocs septiques pris en charge par un SMUR.
FC208 Association entre le score composite préhospitalier PROXSIGA et la mortalité à 30 jours des chocs septiques pris en charge par un SMUR.
Contexte
L’identification précoce du sepsis à risque d’évolution défavorable est un challenge quotidien particulièrement dans les environnements aux ressources limités où la clinique reste le seul outil. Malgré les recherches, il n’existe pas à ce jour de score simple pour identifier précocement ces patients dès le préhospitalier pour optimiser l’orientation vers les urgences ou les soins critiques.
Dans cette étude nous avons analysé l’association entre la mortalité à 30 jours de chocs septiques pris en charge par un SMUR et le score composite PROXIGA composé par l’index ROX, le shock index (SI), le score de Glasgow et l’âge.
Méthodes
Les chocs septiques pris en charge par un SMUR entre mai 2016 et décembre 2021 ont été rétrospectivement analysés. Le score composite PROXSIGA est constitué par l’addition d’un SI≥1, GCS<13, âge>65 ans and ROX<10) (1 point pour chaque item) avec une valeur seuil ≥3 arbitrairement choisie pour son utilité clinique pratique dans le contexte préhospitalier. Une analyse par score de propension avec méthode du nearest-neighbour prenant en compte les facteurs de confusion suivants : BPCO, diabète, insuffisance rénale chronique, insuffisance cardiaque, coronaropathie, cancer, IMC, centre et origine suspecté du sepsis en préhospitalier a été réalisée.
Résultats
530 patients âgés en moyenne 69 15 ans dont 342 hommes (64%) ont été analysés. L’origine du choc septique était principalement pulmonaire (43%), digestive (25%) et urinaire (17%).
La mortalité à 30 jours était de 31%. Une association significative a été observée entre la mortalité à 30 jours et un PROXSIGA score ≥3 : HRa=2,33 [1,13-4,81] (p=0,022).
Conclusion
Un PROXSIGA score composite ≥3 chez des patients atteints de chocs septiques pris en charge par un SMUR est associé à une augmentation du taux de mortalité à 30 jours. Des études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires afin de définir la place du score dans le processus décisionnel du triage préhospitalier de ces patients.
Aucun
Romain JOUFFROY, Stéphane TRAVERS, Emmanuel BLOCH-LAINE, Patrick ECOLLAN, Vincent BOUNES, Benoit VIVIEN, Florian NEGRELLO (Fort de France, Martinique), Papa GUEYE
12:00 - 13:00
12:07 - 12:14
#44074 - FC209 Analyse des demandes d’avis spécialisés d’infectiologie au service des Urgences : Étude des profils patients.
FC209 Analyse des demandes d’avis spécialisés d’infectiologie au service des Urgences : Étude des profils patients.
Introduction – Contexte
Les maladies infectieuses sont responsable d’un nombre important de décès évitables avec une prise en charge (PEC) adéquate. Les infections cutanées et pulmonaires sont des motifs fréquents de consultation dans les services d’urgences (SU). Dans notre SU, des protocoles élaborés avec la commission des anti-infectieux (COMAI) sur la PEC des différents types d’infections sont disponibles sous forme de carnet de poche. Dans les cas complexes, les urgentistes sollicitent les infectiologues du service de Maladies Infectieuses et Tropicales (MIT), disponibles 24h/24, afin de débuter une antibiothérapie adaptée.
L’objectif de cette étude est d’identifier les patients ayant bénéficié d’un avis MIT.
Matériels et méthodes
Etude monocentrique, observationnelle et rétrospective des dossiers des patients admis au SU et ayant nécessité un avis MIT du 2/01/23 au 28/12/23. Les antécédents, le motif de consultation au SU, la PEC anti-infectieuse et le devenir des patients ont été analysés. La conduite à tenir préconisée par le MIT et le délai de rendu des avis ont également été recensés.
Résultats
Au total, 278 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 55 ans. Le délai moyen d’obtention d’un avis MIT était de 86 min (entre 1 min et 1014min). Les principaux motifs de demande étaient les infections cutanées (24%), systémiques (21%) et pulmonaires (21%).
Un traitement probabiliste avait été instauré pour 64 patients (23%) avant l’avis MIT, dont environ 2/3 ont nécessité un réajustement thérapeutique après cet avis. Aucune antibiothérapie probabiliste n’avait été instaurée pour 214 patients, en raison de la nécessité d’un avis MIT pour des éléments spécifiques du profil (allergie, risque de bactéries multi-résistantes (BMR)) ou si le traitement était jugé non urgent.
Parmi les patients inclus, 27 (10%) étaient porteurs de BMR et 73 (26%) étaient immunodéprimés. Au total, 166 patients (60 %) ont été hospitalisés, dont 8 (5%) en réanimation. Le nombre de décès à la fin de la PEC hospitalière était de 15(5 %), dont 47 % liés des infections pulmonaires.
Discussion – Conclusion
Les infections pulmonaires constituaient la principale cause de décès d’origine infectieuse dans notre étude, en cohérence avec la tendance nationale. Le délai moyen d’obtention des avis MIT au SU était supérieur à 1 heure, ce qui souligne la nécessité d’améliorer ce délai dans un contexte d’urgence, notamment pour les patients présentant des profils à risque.
Aucun
Marion LAUREAU, Alexia TARDY, Thomas SANCHEZ (Montpellier), Laura LOHAN, Celine OCCELLI, Xavier BOBBIA
12:14 - 12:21
#44192 - FC210 Comparaison du pronostic des patients admis aux urgences pour une infection urinaire documentée à entérocoques traités par fluoroquinolone à ceux traités par amoxicilline : Résultats préliminaires d’une étude de cohorte multicentrique rétrospective.
FC210 Comparaison du pronostic des patients admis aux urgences pour une infection urinaire documentée à entérocoques traités par fluoroquinolone à ceux traités par amoxicilline : Résultats préliminaires d’une étude de cohorte multicentrique rétrospective.
Introduction
Les IU sont l'une des principales causes de consultation et représentent un enjeu de santé publique en raison de leur fréquence et complexité clinique. Les entérocoques sont la deuxième cause bactérienne d’IU.Bien que les FQ soient largement recommandées pour les IU parenchymateuses, leur efficacité contre les entérocoques reste peu étudiée.Cette thèse a pour objectif de comparer l’efficacité clinique des FQ à celle de l’AMX dans le traitement des IU à entérocoques chez des patients admis au SAU
Méthodologie
Une étude observationnelle rétrospective multicentrique a été menée dans les hôpitaux de Nîmes, Montpellier et Béziers entre janvier 2020 et décembre 2022. Ont été inclus les patients de 18 ans et plus présentant une IU monomicrobienne à entérocoques, traités par FQ ou AMX. Les données cliniques et biologiques ont été extraites.Le critère principal de jugement était l’échec du traitement à 12 semaines, défini par une rechute, réhospitalisation ou switch d’ATB. Les comparaisons ont été ajustées par score de propension
Résultat
Sur 895 patients avec un ECBU positif pour entérocoques, 83 patients ont été inclus : 33 traités par FQ et 50 par AMX. Les taux de guérison clinique à 12 semaines étaient similaires dans les deux groupes. Après ajustement, aucune différence significative n’a été observée concernant les effets indésirables ou la mortalité, bien que les patients traités par FQ soient plus jeunes et moins comorbides.
Discussion
Les résultats montrent une efficacité comparable des FQ et de l’AMX pour les IU à entérocoques, bien que l’AMX reste le ttt de référence en raison de son impact écologique moindre. L’utilisation des FQ doit être limitée aux cas où l’AMX est CI, car les FQ sont associées à un risque accru de résistances bactériennes. Des disparités de prescription ont été observées, reflétant une possible prudence face aux effets secondaires connus des FQ, notamment chez les patients âgés
La réadaptation des ttt ATB après obtention des résultats microbiologiques demeure insuffisante, ce qui souligne la nécessité d’améliorer les pratiques cliniques, notamment en renforçant la culture de la désescalade thérapeutique. Cette étude, limitée par sa taille et son caractère rétrospectif, fournit des données préliminaires utiles, mais des études prospectives plus larges reste nécessaire
Conclusion
Les taux de guérison à 12 semaines après traitement par FQ et AMX étaient similaires dans le ttt des IU à entérocoques, suggérant une efficacité comparable
Aucun
Yousri BENKOULA (Montpellier), Romaric LARCHER, Marion LAUREAU, Loriane DORE, Fabien COISY, Xavier BOBBIA, Romain GENRE GRANDPIERRE
12:21 - 12:28
#44259 - FC211 Valeur pronostique du NEWS versus SOFA score au cours du sepsis aux urgences.
FC211 Valeur pronostique du NEWS versus SOFA score au cours du sepsis aux urgences.
INTRODUCTION : Le sepsis est une pathologie fréquente aux urgences grevée d’une lourde morbi mortalité .L’évaluation du pronostic est une étape indispensable. L’objectif de notre étude était de Comparer la valeur pronostique des scores NEWS 2 ET SOFA dans la prédiction de la mortalité intra-hospitalière par sepsis aux urgences.
METHODE : Etude prospective observationnelle, comparative mono centrique. Les scores SOFA et NEWS 2 ont été calculés à l'admission. Inclusion des patients adultes admis aux urgences pour un sepsis. Le diagnostic de sepsis a été posé en se basant sur les recommandations de la surviving sepsis compaign de 2023. Le critère de jugement principal était la mortalité intra hospitalière.
RESULTATS : Inclusion de 370 patients .l’âge moyen=65,9±12,4 ans. Sex ratio=1,1 (195/175). Les Comorbidités (%) : Hypertension 190(51,4), Diabéte 216(58,4), Insuffisance rénale 26(6,6), Insuffisance cardiaque 24(6,4). Motifs de consultation (%) : fièvre (68), asthénie (60), dyspnée (50). Examen à l’admission : Fréquence respiratoire moyenne (cpm) : 24 ± 3,8, Fréquence cardiaque moyenne (bpm) : 104 ±19,8, Pression artérielle systolique moyenne (mmHg) : 115 ±21,58, Score de Glasgow moyen : 13 ± 2 .Les portes d’entrée infectieuses étaient (%) : urinaires (72,9), pulmonaires (41,8). La mortalité intra hospitalière globale était le 22%. Le taux d’admission en réanimation est de 32,7%. L’AUC du score NEWS pour la prédiction de la mortalité intra hospitalière est de 0,739 ; Se 43,8% et une Sp de 86,3%. Sp, .Pour le SOFA Score l’AUC pour la prédiction de la mortalité intra hospitalière est de 0,765 avec une Se de 46,6% et une Sp de 85,3%.
CONCLUSION : Les scores NEWS 2 et SOFA sont des scores prédictifs de mortalité intra hospitalière chez les patients admis aux urgences pour un sepsis.
aucun
Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Kais CHARGUI, Ahmed SMIRI, Fatma LAZZEZ, Youssef Zied ELHECHMI, Imen ZAGHDOUDI, Nebiha FALFOUL
12:28 - 12:35
#44264 - FC212 Syndromes septiques chez le sujet âgé vu aux urgences : Caractéristiques épidémio-cliniques et pronostiques.
FC212 Syndromes septiques chez le sujet âgé vu aux urgences : Caractéristiques épidémio-cliniques et pronostiques.
Introduction: Les syndromes septiques sont une cause majeure de morbi-mortalité. Une suspicion présumée impose une adaptation du choix de la thérapeutique. Peu d’études ont été publiées à partir des services d’urgences sur la prise en charge de la syncope chez le sujet âgé.
Objectif: L’objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et le pronostic des syndromes septiques chez les patients âgés de plus de 65 ans admis au service des urgences .
Méthodes: Etude prospective, observationnelle menée dans le service des urgences sur une période de quatre ans : 2015-2019. Inclusion : patients âgés de plus de 65 ans consultants pour sepsis selon les définitions du « Surviving Sepsis Campaign ». Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques. Calcul des scores SOFA et APACHE II. Evaluation du pronostic sur la mortalité intra-hospitalière à J 7, J15 et J 30.
Résultats: Inclusion de 182 patients (150 sepsis (82,4%), 32 choc septique (17,6%)). Age moyen= 76±7 ans. Genre-ratio =1,24. Comorbidités (%) : Diabète (51,1), HTA (57,1), dyslipidémie (13,2), pathologie respiratoire (13,2). Manifestations cliniques (%) : fièvre (65,9), altération de l’état général (55,2), toux (36,3), dyspnée (30,2), vomissements (16,5), douleurs abdominales (15,9). Médiane des scores APACHE II et SOFA = 12 et 2 respectivement. Infection en cause (%) : pulmonaire (50,8), rénale (27,1), abdominale (9,4), cutanée (8,8). Défaillance d’organes (%): rénale (34,1), cardiaque (22), pulmonaire (24,2), hépatique (7,7), coagulopathie (6,6). Le remplissage vasculaire avec du SSI a été effectué chez 64,3% des patients. L’antibiothérapie a été administrée chez la totalité des patients. Recours aux drogues vaso-actives chez 37 patients. Mortalité : 19,7%. En analyse multivariée, deux facteurs étaient associés de manière indépendante à la mortalité : Age >75ans (OR ajusté=1,46 ; IC 95% [1,03 ; 2,23] ; p<0,001) et GCS<13 (OR ajusté= 2,7 ; IC 95% [1,71 ; 4,35]; p<0,001).
Conclusion: L’étude des syndromes septiques chez le sujet âgé vu aux urgences confirme l’importance de son incidence. La mortalité intra-hospitalière reste importante malgré le rôle majeur des services des urgences dans les premières heures de prise en charge.
Aucun
Amira BAKIR (Tunis, Tunisie), Jihene JELLALI, Farah MANSOUR, Rahma DHOKAR, Raja FADHEL, Inès CHERMITI, Sami SOUISSI, Hanene GHAZALI
12:35 - 12:42
#44410 - FC213 Profil épidémiologique et microbiologique des consultants aux urgences pour une infection urinaire.
FC213 Profil épidémiologique et microbiologique des consultants aux urgences pour une infection urinaire.
Introduction: Les résistances bactériennes aux antibiotiques est un phénomène en nette
augmentation et de plus en plus préoccupant. Ce fléau impose une actualisation des
connaissances sur le profil bactériologique locale des infections urinaires.
L’objectif de notre étude était de décrire le profil bactériologique des consultants aux urgences
pour une infection urinaire.
Méthodes: Nous avons mené une étude prospective descriptive dans une structure d’urgence
polyvalente d’un hôpital régional durant une période de 14 mois (Avril 2023-Juin 2024).
Pour chaque patient consultant les urgences pour une symptomatologie évocatrice d’une infection
urinaire avec un examen cytobactériologique des urines (ECBU) positif, nous avons recueillis les
paramètres épidemio-cliniques et microbiologiques.
Résultat: Nous avons colligé 210 patients, dont l’âge moyen était de 52±20 ans. Une
prédominance féminine a été notée avec 161 Femmes [77 %], soit un genre ratio à 0,3. Soixante-
trois patients (29%) étaient d’âge supérieur à 65 ans. Douze patients (1%) avaient des facteurs de
risque d’une infection urinaire à une souche productrice de bêta-lactamase à spectre étendu.
Pour tout germes confondus (Cent-quarante-cinq bactéries (69%) avaient au moins une résistance
à un antibiotique quelconque, Cinquante bactéries (24%) n’avaient pas de résistance aux
antibiotiques testés).
Le germe le plus fréquemment isolé était l’E.Coli chez 164 patients (79%) suivi par le
K.Pneumoniae chez 27 (13%), les enterobactéries 5 (2%) et les Staphylococcus 5 (2%).
Huit bactéries étaient productrices de beta-lactamase à spectre étendu dont six E.Coli et deux
K.Pneumoniae.
Les taux de résistance pour l’ E.Coli par ordre de fréquence, étaient de 55% à l’ampicilline, de
50 % à la piperacilline, de 45 % à la ticarcilline, 19 % à l’amoxicilline-acide clavulanique, 8% à la
levofloxacine , 7 % à la ciprofloxacine, 6 % à l’ofloxacine et cefuroxime, 5 % à la cefixime et 3 %
à la cefotaxime. Aucune résistance n’était noté à l’imipénème.
Les taux de résistance pour la bactérie K.Pneumoniae par ordre de fréquence, étaient de 96% à
l’ampicilline, de 89 % à la piperacilline, de 81 % à la ticarcilline, de 48 % à la fosfomycine, de
37 % à l’amoxicilline-acide clavulanique, 19% à la ciprofloxacine, 15 % à la cefotaxime, 11 % à
l’ofloxacine et les nitrofuranes et à 7% à la levofloxacine, la cefixime et la cefoxitine.
Conclusion : Le germe coupable était principalement l’E.Coli avec un taux élevé et préoccupant
de résistance aux antibiotiques.
Aucun
Ghada KHEDIRI (Beja, Tunisie), Emna REZGUI, Emna KALLEL, B HAMMAMI, Khadija ZAOUCHE
12:42 - 12:49
#44420 - FC214 Évaluation des performances de la largeur de distribution des monocytes (MDW) pour la détection précoce des patients atteints de sepsis.
FC214 Évaluation des performances de la largeur de distribution des monocytes (MDW) pour la détection précoce des patients atteints de sepsis.
Introduction :
La septicémie est un dysfonctionnement d'un organe potentiellement mortel causé par une réponse dérégulée de l'hôte à une infection. Le diagnostic et le traitement précoces des patients atteints de sepsis réduisent considérablement la mortalité. La reconnaissance et le diagnostic précoces du sepsis constituent un élément essentiel du traitement du sepsis. Il existe un besoin clinique important non satisfait en matière de test permettant la détection précoce des patients atteints ou développant un sepsis, en particulier chez les patients présentant des comorbidités.
Objectif de l’étude : Cette étude visait à évaluer les performances de la largeur de distribution des monocytes (MDW) pour la détection précoce des patients atteints de sepsis
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude observationnelle prospective monocentrique. Nous avons recruté des patients des urgences de juin 2023 à Décembre 2024 incluant tous les patients admis pour sepsis aux urgences et ayant un âge ≥20 ans. Aucune intervention n'a été accordée aux patients ou aux soignants dans cette étude. La décision concernant l'analyse sanguine, le traitement antibiotique et le traitement du patient était entièrement prise par le médecin sur la base d'un examen clinique. Les patients n'ont pas été inscrits sans analyses de sang. Les médecins responsables ne connaissaient pas le résultat du MDW.
Résultats : 135 patients ont été inclus durant la periode d’étude, d’age moyen de 65.8±16.9 ans avec une prédominance féminine. 54.3% de la totalité de la population d’etude sont hypertendus, 47.2% sont dibetiques, 24.6% ont une insuffisance respiratoire comme antécédent. Une correlation des valeurs de MDW a été réalisée avec les autres parametres indicateurs du Sepsis. On note une correlation significative avec les taux de CRP et de procalcitonine.
Conclusion : La MDW, tel que la CRP et le procalcitonine, est u biomarqueur prédicteur de Sepsis chez les patients admis aux urgences.
Aucun
Khawla HLIMI (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Hajer YAACOUBI, Rahma JABALLAH, Arij BAKIR, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA, Riadh BOUKEF
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC28
12:00 - 13:00
Flash communications
Tests et marqueurs biologiques
Marqueurs biologiques - Biomarqueurs
Modérateur :
Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
12:00 - 12:07
#43857 - FC215 Évaluation des performances d’un modèle de Deep Learning pour prédire le recours à un bilan biologique dès l’admission aux urgences.
FC215 Évaluation des performances d’un modèle de Deep Learning pour prédire le recours à un bilan biologique dès l’admission aux urgences.
Introduction : Face à l’augmentation des consultations aux urgences en France et aux prescriptions souvent excessives de bilans biologiques, une optimisation des ressources médicales est cruciale. Les bilans réalisés sans évaluation approfondie consomment un temps médical important et engendrent des coûts significatifs. Cette étude évalue l’utilisation d’un algorithme de Deep Learning pour prédire le recours à un bilan biologique dès l’admission.
Matériel et Méthode : Les données de tous les patients admis aux urgences adultes d'un CHU entre janvier 2018 et décembre 2022 ont été extraites via Business Object puis séparé en échantillon d'entrainement et de test selon un ratio 4:1. Nous avons fine-tuné un modèle d'apprentissage profond génératif de type MISTRAL-7B-v0.2-Instruct, disponible sur la plateforme Hugging Face, pour prédire la réalisation d'un bilan biologique lors du passage aux urgences.
Résultats : 210 822 patients ont été inclus dans l'étude (168 657 pour l’entraînement, 42 165 pour le test). Les échantillons entrainement et test étaient statistiquement comparables. Le modèle a démontré des performances prometteuses avec une sensibilité de 82,21 %, une spécificité de 83,71 %, une valeur prédictive positive de 83,31 % et une valeur prédictive négative de 82,61 %. Ces résultats indiquent une précision constante et équilibrée dans la capacité du modèle à identifier les patients nécessitant un bilan biologique et ceux pour lesquels il n’est pas requis. Le modèle s’est révélé plus performant que les évaluations humaines, qui était par ailleurs discordantes entre elles.
Conclusion : En intégrant ce modèle au triage initial, il pourrait être possible d’anticiper les bilans biologiques nécessaires sans augmentation de la charge de travail médical. Bien que les résultats soient encourageants, une validation supplémentaire est nécessaire dans d’autres établissements pour confirmer la généralisable du modèle, étant donné que les données d’apprentissage proviennent exclusivement d'un seul CHU. Des études complémentaires sont en cours, en intégrant des informations supplémentaires pour évaluer la capacité du modèle à prédire les anomalies biologiques spécifiques, qui pourrait ouvrir la voie à une rationalisation des prescriptions.
Aucun
Lara MARCEL (Bordeaux), Dylan RUSSON, Laure CHANEL, Xavier COMBES, Philippe REVEL, Emmanuel LAGARDE, Michel GALINSKI, Cédric GIL-JARDINÉ
12:07 - 12:14
#44064 - FC216 Valeur diagnostique de la protéine S100B chez les patients sous anticoagulants admis aux urgences pour traumatisme crânien léger.
FC216 Valeur diagnostique de la protéine S100B chez les patients sous anticoagulants admis aux urgences pour traumatisme crânien léger.
CONTEXTE : Le traumatisme crânien léger (TCL) est un motif fréquent de consultation. La PS100β a été validée chez les patients avec TCL sans anticoagulation permettant d’éviter 33% de scanners.
OBJECTIF : L’objectif est d’évaluer la performance diagnostique de la PS100β chez les patients sous anticoagulants ayant subi un TCL.
METHODE : Nous avons conduit une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique de janvier 2014 à août 2022. Les patients admis pour un traumatisme crânien léger, sous anticoagulants et un dosage de PS100β et un scanner cérébral ont été inclus.
RESULTATS : Sur les 46 patients présentant les critères d’inclusion, 8 patients (17.4%) avaient une PS100β < 0,1 μg/mL parmi lesquels aucun n’avait de saignement intracrânien. Trois patients (6.5%) ont présenté un évènement hémorragique cérébral, tous présentant un dosage de PS100β > 0,1 μg/mL. Pour un seuil de positivité à 0,10 µg/L, la PS100β avait une sensibilité de 100% (IC 95% : 29.2-100), une spécificité de 93% (IC 95% : 80.9-98.5), une VPP à 50% (IC 95% : 11.8-88.2) et une VPN à 100% (IC 95% : 91.2-100). L’aire sous la courbe ROC pour la PS100β était de 0.94 (IC 95% 86.67-100) chez les patients avec TCL sous anticoagulant.
CONCLUSION : La protéine S100β semble avoir une bonne valeur diagnostique pour l’évaluation du risque de saignement intracrânien chez les patients sous anticoagulants admis aux urgences pour traumatisme crânien léger. Cependant, d’autres études prospectives sont nécessaires.
Aucun
Laura ORTIGER (Clermont-Ferrand), Dorian TEISSANDIER, Lea PERARD, Melanie GILBERT, Sophie FLEURQUIN, Florence VITTE, Jeannot SCHMIDT, Farès MOUSTAFA
12:14 - 12:21
#44125 - FC217 Performance diagnostique de la lymphopénie et du rapport NLCR dans le diagnostic précoce d’infection aux urgences.
FC217 Performance diagnostique de la lymphopénie et du rapport NLCR dans le diagnostic précoce d’infection aux urgences.
Introduction : Le diagnostic des infections aux urgences est un challenge quotidien avec une présentation clinique variable et un pronostic qui dépend en partie de la précocité de la reconnaissance et des thérapeutiques. L’activité inflammatoire et immunitaire déclenchée par l’infection provoque une atteinte cellulaire, ce qui reste un marqueur facilement accessible par le clinicien. Souvent testé dans le contexte pronostic, nous évaluons les performances diagnostiques de la lymphopénie et du rapport Neutrophiles/lymphocytes (NLCR) dans une population non sélectionnée aux Urgences.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude observationnelle de 6 mois sur les patients admis aux Urgences pour une suspicion d’infection aigue et ayant bénéficié d’un hémogramme. Tous les dossiers ont été extraits à partir de « l’alerte sepsis » déployée dans le logiciel métier sur une base de données. Les données étaient relues et validées par un comité d’adjudication composé de médecins urgentistes n’ayant pas participé à la prise en charge initiale du patient. Sensibilité, spécificité, valeur prédictive positive et négative ainsi que courbe ROC étaient réalisées afin de mesurer les performances diagnostiques.
Résultats : Parmi les 22 847 patients hospitalisés au SAU sur la période d’étude, 1190 patients ont été analysés dont 999 avec une infection confirmée (âge=65±18 ans ; Charlson=4,4±3,2 ; Sepsis=31% ; Mortalité J90=12%). Les lymphocytes étaient inferieurs dans le groupe infecté (1,30 G/L vs 1,55 G/L, p<0,005) et le rapport NLCR supérieur (9,93 vs 8,07, p<0,005). Pour une lymphopénie inférieure à 1000 cellules/mm3, il était décrit une sensibilité à 54%, une spécificité à 68%, une valeur prédictive positive à 90%, et négative à 22% associée à une aire sous la courbe à 0,64. Pour un NLCR avec une valeur seuil >15, les performances diagnostiques étaient : Se 31%, Sp : 84% ; VPP 90% ; VPN 19% alors que pour un NLCR avec valeur seuil >10 elles étaient : Se : 48% ; Sp 21% ; VPP 90% ; VPN 21%). La profondeur de la lymphopénie était associée à la gravité de l’infection (infection : 1,44±3,01 G/L ; sepsis : 1,07±1,91 ; choc septique : 0,87±0,84) de même que la valeur du NLCR (infection : 12,4±16,9 ; sepsis : 19,4±32,5 ; choc septique : 25±24)
Conclusion : L’utilisation de la lymphopénie et du rapport NLCR au SAU apporte un argument supplémentaire dans le diagnostic précoce d’infection. La profondeur de la lymphopénie et la valeur du NLCR sont corrélées à la gravité de l’infection.
Aucun
Léa JUAN (Limoges), Manon DUMOLARD, Anaëlle NARDOT, Imen BENAI, Mélanie LECOUSTEY, Alexandre ORGANISTA, Henri Hani KARAM, Thomas LAFON
12:21 - 12:28
#44136 - FC218 Seuils de D-Dimères excluant l’embolie pulmonaire chez les patients atteints par la COVID-19 aux urgences.
FC218 Seuils de D-Dimères excluant l’embolie pulmonaire chez les patients atteints par la COVID-19 aux urgences.
Introduction : Depuis décembre 2019, la population mondiale est touchée par une pandémie à SARS-CoV-2. Cette infection respiratoire se présente sous différentes formes cliniques et entraîne des complications graves telles que l’embolie pulmonaire (EP). Le contexte très inflammatoire de la COVID semble mettre en jeu des mécanismes physiopathologiques différents complexifiant le diagnostic d’EP. L’objectif principal de cette étude était de déterminer un seuil de D-Dimères permettant d’éliminer l’embolie pulmonaire dans l’infection à SARS-CoV-2 de façon fiable. Les objectifs secondaires étaient d’étudier la précision des scores usuels dans le contexte de COVID-19 et de créer un nouveau score diagnostique plus adapté à l’infection à SARS-CoV-2.
Méthode : Étude observationnelle, rétrospective, monocentrique, au sein du service des urgences du Centre Hospitalier Universitaire Henri Mondor. Tous les patients ayant consulté entre le 14 mars 2020 et le 31 décembre 2021, avec un dosage de D-Dimères, un angioscanner thoracique et un diagnostic d’infection à SARS-CoV-2 ont été inclus.
Résultats : Au total, 970 patients ont été inclus, comprenant une majorité d’hommes avec un âge médian de 64 ans. Soixante-treize patients avaient une embolie pulmonaire (7,5 %) dont 16 embolies pulmonaires proximales. Une valeur seuil de D-Dimères à 700 µg/L permettait d’éliminer l’embolie pulmonaire avec une valeur prédictive négative (VPN) à 99 %. Selon le score de Genève, 73,2 % des patients avaient un risque faible d’EP avec une valeur seuil de D-Dimères à 900 µg/L. L’ensemble des patients présentait un risque faible selon le score de Wells. L’embolie pulmonaire pouvait être éliminée chez 23 patients de la population selon le score de PERC, dont un patient ayant finalement présenté une embolie pulmonaire. Par ailleurs, le seuil à 1000 µg/L, prévu pour les patients présentant un score de YEARS à faible risque, avait une VPN à presque 98%. Une analyse des facteurs associés à l’embolie pulmonaire a permis d’établir de nouveaux scores diagnostiques. Ces scores obtiennent une spécificité de 0,85 lorsque le test 1 obtient une valeur à 5 et le test 2 une valeur à 4.
Conclusion : Cette étude propose un nouveau seuil de D-Dimères permettant d’éliminer l’embolie pulmonaire dans la COVID, à 700 µg/L, avec une VPN à 99 %. Elle complète les rares recherches réalisées aux urgences et permet la conception d’un nouveau score diagnostique, plus adapté à l’infection à SARS-CoV-2.
Aucun
Noémie HURST (PARIS), Christian KASSASSEYA
12:28 - 12:35
#44217 - FC219 Impact de la mise en place d’automates de biologie délocalisée sur les temps de passage des patients admis dans un service d’urgence pour douleur abdominale.
FC219 Impact de la mise en place d’automates de biologie délocalisée sur les temps de passage des patients admis dans un service d’urgence pour douleur abdominale.
Introduction : Notre service d’urgence s’est doté d’appareils de biologie délocalisée en juin 2021.
Nous avons souhaité évaluer leur impact sur les temps de passage des patients admis pour douleur abdominale.
Matériel et Méthodes : Étude rétrospective comparative de 1201 dossiers de patients majeurs admis pour douleur abdominale sur les trois derniers mois des années 2019 et 2021, soit avant et après la mise en place des automates de biologie délocalisée, hors période COVID. L’objectif principal était de comparer le temps de passage aux urgences notifiés dans les dossiers entre les deux périodes. Des analyses en sous-groupe ont également été réalisées selon réalisation d’imagerie ou non. Les données suivantes ont été étudiées : âge, sexe, réalisation d’examens complémentaires, devenir, temps de passage. Le test de Student a été utilisé pour comparer les durées moyennes de passages.
Résultats : Cf. figure jointe.
Conclusion : Notre étude ne nous a pas permis de mettre en évidence une diminution significative des temps de passage (44 minutes, p=0.135). En revanche l’analyse en sous-groupe montre que la biologie délocalisée a diminué significativement les temps de passage aux urgences des patients ayant bénéficié d’un acte d’imagerie (p<0.05). Le remplissage non exhaustif des dossiers médicaux, le caractère rétrospectif et unicentrique sont des limites importantes de ce travail qu’une étude prospective dans des services se dotant d’automates pourrait limiter.
Lucas BERSOULT (Saint-Julien en Genevois), Diane LACROIX, Hugo SCHMIT, Sabine FLATTRES, Arnaud RELLY, Sandrine BOUTRUCHE, Xavier COURTOIS, Marc-Antoine DETREZ
12:35 - 12:42
#44339 - FC220 Impact du délai de rendu de la PCR SARS-CoV2 sur la Durée de Séjour aux Urgences.
FC220 Impact du délai de rendu de la PCR SARS-CoV2 sur la Durée de Séjour aux Urgences.
Introduction : Dans le contexte de la pandémie COVID-19, des PCR SARS-CoV2 dites « rapides » ont été mises en place afin de déterminer rapidement le statut viral des patients. Pour les services d’Urgence, l’utilisation de ce circuit rapide constitue une aide afin d’optimiser le flux des patients, dans un environnement fréquemment saturé. L’objectif de cette étude est d’étudier l’impact du délai de rendu des PCR SARS-CoV2 rapides sur la Durée Moyenne de Séjour (DMS) aux Urgences.
Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude de cohorte, rétrospective, observationnelle, monocentrique, réalisée dans le service des Urgences de l’Hôpital de la Croix-Rousse à Lyon. Pendant la deuxième vague de la pandémie (entre le 1er septembre et le 30 novembre 2020), nous avons inclus l’ensemble des patients adultes hospitalisés qui ont tous bénéficié d’une PCR SARS-CoV2. Nous avons comparé le devenir des patients selon le type de circuit utilisé, soit un circuit rapide (PCR Genexpert Cepheid®,), soit le circuit standard (PCR Panther Fusion® Hologic).
Résultats : Au total, 1528 patients (âge : 73 ± 19 ans ; sex ratio : 1) ont été inclus, dont 410 (27 %) ont bénéficié d’une PCR rapide, 1118 (73 %) d’une PCR standard. Le délai de rendu était respectivement de 2h42 (IC 95 % [2h29 – 2h54]) et 6h13 (IC 95 % [6h02 – 6h24]). Le diagnostic d’infection à SARS-CoV2 a été retenu chez 15 % (n = 229) des patients de la cohorte, sans différence significative selon le type de PCR (12,7 % versus 15,8 %, p = ns). Comparativement au circuit standard, le circuit rapide a été plus fréquemment utilisé sur la permanence des soins (47,8 % réalisé la nuit contre seulement 27,6 % d(utilisation du circuit standard, p < 0,001) et chez les patients les plus graves, classés CCMU5 (5,6 % versus 2,7 %, p = 0,006). La DMS aux Urgences des patients ayant bénéficié d’une PCR rapide était significativement plus courte de 42 minutes comparativement à celle des patients ayant bénéficié d’une PCR standard (7h43 contre 8h25, p = 0,002).
Conclusion : Ces résultats objectivent l’apport d’un délai raccourci de rendu des PCR SARS-CoV2 sur la DMS aux Urgences lors de la deuxième vague COVID. D’autres travaux sont nécessaires pour étudier l’impact du délai de rendu de ces PCR sur la maîtrise du risque infectieux aux Urgences ainsi que sur le devenir à plus long terme de ces patients.
Aucun
Camille ABERKANE (Lyon), Romain HERNU, Sylvie GOUTTE, Jean-Sébastien CASALEGNO, Bénédicte CLEMENT
12:42 - 12:49
#44372 - FC221 Impact de la troponine T hypersensible sur l’orientation des patients suspects de syndrome coronarien aigu en préhospitalier.
FC221 Impact de la troponine T hypersensible sur l’orientation des patients suspects de syndrome coronarien aigu en préhospitalier.
Introduction : Le syndrome coronarien aigu (SCA) est une situation fréquente et grave bien connue des médecins urgentistes. Alors que l’ECG est suffisant pour porter le diagnostic de SCA avec élévation du segment ST (SCA ST+), il peut être aspécifique, voire normal lors d’un SCA sans élévation du segment ST (SCA NST+). Dans ce cas, il convient de doser la troponine cardiaque, dont la valeur et la cinétique orientent ou non vers une étiologie coronarienne. La société européenne de cardiologie recommande, depuis 2020, l’utilisation de la troponine dite « hypersensible », 1000 fois plus sensible que la précédente. Les services d’urgences s’équipent au fur et à mesure de ce dispositif or la troponine hypersensible n’est pas un outil disponible actuellement en médecine préhospitalière.
Objectif : L’objectif de cette étude était d’étudier si le résultat délocalisé de la troponine T hypersensible modifierait l’orientation des patients suspects de SCA NST+ et pris en charge en préhospitalier par les structures mobiles d’urgences et de réanimation (SMUR).
Méthodes : Cette étude est transversale, observationnelle, prospective et monocentrique sur le site de la Pitié-Salpêtrière (PSL). Les patients inclus étaient majeurs, pris en charge par le SMUR de PSL entre novembre 2021 et octobre 2023 pour une douleur thoracique évocatrice de SCA et l’électrocardiogramme réalisé sur place était normal ou évocateur de SCA NST+.
Cette étude compare l’orientation réelle des patients avec l’orientation théorique de ces mêmes patients si le médecin du SMUR avait bénéficié du résultat de la troponine T hypersensible prélevée sur place. Le critère de jugement principal était la proportion de patients dont l’orientation théorique était différente de l’orientation réelle.
Résultats : 276 patients ont été retenus pour l’analyse. L’orientation théorique des patients suspects de SCA NST + et pris en charge en préhospitalier par le SMUR de PSL était significativement différente dans 28,7% des cas par rapport à leur orientation réelle (p value <0,001). Par ailleurs, la positivité de la troponine T hypersensible était un facteur de divergence d’orientation [OR ajusté 4,08 (2,18-7,80, p<0,001)].
Conclusion : Dans ce travail, l’imputabilité de la troponine T hypersensible dans l’orientation des patients suspects de SCA NST+ en préhospitalier a été démontrée. L’utilisation de ce biomarqueur pourrait modifier la prise en charge des patients, ce qui impacterait l’ensemble du système de santé.
Aucun
Chikitou CHARLOTTE (paris), Clémentine CASSARD
12:49 - 12:56
#44436 - FC222 Hémolyse des prélèvements sanguins réalisés aux urgences : une fatalité ?
FC222 Hémolyse des prélèvements sanguins réalisés aux urgences : une fatalité ?
Introduction : un résultat non rendu de kaliémie pour cause d’hémolyse est fréquent lors des prélèvements sanguins effectués aux urgences et peut entrainer un retard de prise en charge ou prolonger le temps de passage du patient si réalisation d’un nouveau prélèvement. Au cours du premier semestre 2023, 20% de nos ionogrammes étaient hémolysés et le résultat de la kaliémie non rendu dans 9,7% des cas, contre respectivement 4,8% et 1,8% pour le reste de l’établissement.
L’objectif de cette étude a été d’évaluer les facteurs de risque d’hémolyse sur les ionogrammes effectués aux urgences.
Matériels et méthode : il s’agit d’une étude monocentrique observationnelle prospective réalisée en décembre 2023. Pour chaque patient pour lequel un ionogramme était prescrit, l’infirmier(e) complétait un questionnaire : technique et site de prélèvement, difficulté éventuelle et taille du cathéter (Kt) le cas échéant. L'hémolyse du prélèvement était définie par le laboratoire, une hémolyse majeure étant définie par l'absence de rendu de la kaliémie.
Résultats : 509 prélèvements ont été inclus: 329 (64,6%) réalisés lors de la mise en place d’un Kt, 138 (27,1%) en ponction veineuse directe, 28 (5,5%) en artériel et 14 (2,7 %) sur un Kt déjà en place. Le taux global d’hémolyse était de 19,6%, la kaliémie n’a pas été rendue dans 9,4% des cas. Les taux d'hémolyse majeure étaient de 10,9% (n=36) lors de la pose d'un cathéter, 3,6% (n=1) lors d'un prélèvement artériel, 5,1% (n=7) lors des ponctions veineuses directes et 28% (n=4) lors des prélèvements sur Kt en place. Le caractère difficile du prélèvement était décrit pour 9,8% des prélèvements. La localisation du prélèvement était préférentiellement le pli du coude (n=185/437, 42,3%), l'avant-bras (n=146/437, 33,4%) et la main (67/437, 15,3%). La taille des Kt utilisés était principalement 20G (n=173/274, 63,1%) et 18G (n=75/274, 27,4%). En analyse multivariée, les facteurs associés à la survenue d'une hémolyse majeure étaient un prélèvement considéré comme difficile (p=0,001), effectué sur la main (p=0,017) et sur un Kt déjà en place (p=0,002). Le prélèvement réalisé lors de la pose de Kt est un facteur de risque d’hémolyse globale (p=0,002) mais l’association est non significative pour l’hémolyse majeure (p=0,100).
Conclusion : Les prélèvements réalisés aux urgences et considérés comme difficiles, effectués sur la main ou sur un Kt déjà en place sont associés à un plus fort taux d'hémolyse majeure.
aucun
Dr Christelle HERMAND (Paris), Pascal PERNET, Pierre Clement THIEBAUD, Anas ABDEL AAL, Fanny CHEVALIER, Pierre Alexis RAYNAL
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
13:00 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI23
13:00 - 14:00
Session Interactive - Jeu
"Tu te mets combien, en Médecine d'Urgence"
Jeunes
Coordonnateur :
Mélanie ROUSSEL (Coordonnateur, Rouen)
Table rase du passé : "Tu te mets combien" by la Commission Jeunes de la SFMU est la nouvelle parenthèse enchantée et ludique du congrès Urgences 2025 !
Prends ton équipe, tes amis ou ta ville et viens jouer autour de la Médecine d'Urgence entre questions, défis et humour...
Hâte de vous voir en nombre pour se challenger ensemble !
13:00 - 14:00
"Tu te mets combien, en Médecine d'Urgence".
|
Salle Maillot |
14:00 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM37
14:00 - 15:30
Conférence Médecins - Session Board Traumatologie vitale
Mon patient est probablement en choc hémorragique post traumatique
Coagulation - Hémostase, Etat de choc, Monitorage, Traumatologie
Modérateurs :
Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Rennes), Youri YORDANOV (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Session concoctée par le Board Traumatologie vitale : à coup sûr ça va saigner !
14:00 - 14:22
Je fais quoi les 30 premières minutes ?
Axel BENHAMED (Médecin) (Conférencier, Quebec, Canada)
14:22 - 14:44
Je transfuse ou pas ?
Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
14:44 - 15:06
Le plasma lyophilisé : un gadget onéreux ou une avancée thérapeutique ?
Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
15:06 - 15:28
Tests viscoélastiques, quelle place ?
Jean-Stéphane DAVID (PUPH) (Conférencier, Lyon)
|
Amphi Bleu |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM16
14:00 - 15:30
Conférence Médecins
Je comprends, donc je soigne
Jeunes, Physiologie, Thérapeutique
Modérateurs :
Deborah JAEGER (Médecin) (Nancy), Jérémy MONTEIRO (Praticien Hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur :
Elena-Laura LEMAITRE (Coordonnateur, Strasbourg)
La physiopathologie est la base de notre raisonnement. Dans cette session, retour aux sources de la médecine, quels mécanismes ? Et donc quels traitements ? Pour des pathologies du quotidien.
14:00 - 14:22
SCA : vers une nouvelle lecture de l'ECG qualifiant.
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44
L'insuffisance respiratoire aiguë obstructive.
Matthieu DANIEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Benoît, Réunion)
14:44 - 15:06
Les intoxications aux cardiotropes.
Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
15:06 - 15:28
L'insuffisance cardiaque.
Judith GORLICKI (Médecin) (Conférencier, Bobigny)
|
Amphi Havane |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC09
14:00 - 15:30
Conférence - Board Echographie
Quelle place de l’échographie clinique abdomino-pelvienne ?
Ultrasonographie - Echographie, Gastro-entérologie
Modérateurs :
Jérôme BOKOBZA (PH) (Paris), Amaury GOSSIOME (Interne) (Québec, Canada)
Coordonnateur :
Jérôme BOKOBZA (Coordonnateur, Paris)
Les différentes applications de l'échographie clinique dans la prise en charge des douleurs abdominales seront passées en revue par les médecins et les infirmiers.
14:00 - 14:15
Par l'IDE.
Aline CHENOU (IDE-EIPA) (Conférencier, Strasbourg)
14:15 - 14:30
Dans l’insuffisance rénale aiguë.
Omide TAHERI (Médecin) (Conférencier, Besançon)
14:30 - 14:45
Dans la suspicion d’occlusion et de fécalome.
Claire MORDANT (Urgentiste) (Conférencier, Marseille)
14:45 - 15:00
Dans la suspicion de colique hépatique et cholecystite.
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
15:00 - 15:15
Dans la suspicion de torsion testiculaire.
Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
15:15 - 15:30
Dans la suspicion d’invagination intestinale aiguë en pédiatrie.
Simon ESCODA (Praticien hospitalier-Chef de Pôle) (Conférencier, SAINT DENIS)
|
Salle 241 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC10
14:00 - 15:30
Conférence - Board Qualité de Vie au Travail
Stress aux Urgences
Psychologue, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Paris), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur :
Alice HUTIN (Coordonnateur, Paris)
Dans cette sessions proposée par le board QVT les experts aborderons le sujet du stress dans nos pratiques au quotidien : sommes nous stressés? de façon aiguë et/ou chronique ? et qu'en pensent les jeunes médecins urgentistes ?
14:00 - 14:22
Sommes nous stressés ? Résultats EPI TAF.
Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
14:22 - 14:44
Stress aigu.
Sylvain BENENATI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nîmes)
14:44 - 15:06
Stress chronique.
Véronique DELMAS (médecin) (Conférencier, Le Mans)
15:06 - 15:28
Stress et adrénaline, attractif ou répulsif, le ressenti des jeunes médecins urgentistes.
Marie DUPUY (Praticien Hospitalier Contractuel) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
|
Salle 242A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI22
14:00 - 15:00
Session Interactive
Speed dating
Jeunes, Profession - Métier
Modérateurs :
Fabien COISY (Chef de clinique) (Nîmes), Valérie WILME (CCU-AH) (Strasbourg)
Coordonnateur :
Fabien COISY (Coordonnateur, Nîmes)
La médecine d'urgence, c'est vaste... Venez rencontrer des médecins et des soignants à l'exercice ou au parcours atypique, posez leurs toutes vos questions lors de ce speed dating !
14:00 - 15:00
Je suis médecin urgentiste et chercheur à l'étranger .
Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
14:00 - 15:00
Je forme aux soins d'urgence.
Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
14:00 - 15:00
Je fais de la médecine d’expédition (TAAF).
Jonathan MOISSON (Médecin adjoint des Terres Australes et Antarctiques Françaises/ Samu 75) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00
Je fais de la médecine du sport. .
Antoine Henri BONNIOT (Conférencier, Niort)
14:00 - 15:00
Je fais de la médicalisation d'évènements.
14:00 - 15:00
Je fais du rapatriement sanitaire.
Aurélien GUENIN (Docteur) (Conférencier, Bobigny)
14:00 - 15:00
Je fais du secours en mer.
Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest)
14:00 - 15:00
Je fais du secours en montagne. .
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00
Je souhaite prendre des responsabilités dans mon service.
Maxime GAUTIER (Chef de service SAU SMUR) (Conférencier, Eaubonne)
14:00 - 15:00
Je suis médecin militaire.
Angèle BAZIN (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:00
Je fais de la médecine humanitaire.
Cédric DASSAS (Conférencier, Rouen)
14:00 - 15:00
Je suis jeune hospitalo universitaire.
Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
14:00 - 15:00
Je travaille dans une institution en lien avec la santé.
Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
14:00 - 15:00
Je travaille en USC/réanimation.
Mathias RÉTORET (Praticien hospitalier) (Conférencier, Tours)
14:00 - 15:00
Je fais de la médecine tactique.
Steven LOVI (Médecin) (Conférencier, Versailles)
14:00 - 15:00
J'ai lancé mon entreprise ou ma start-up. .
Ricardo OLIVEIRA (Médecin Urgentiste / Co-Fondateur FollowMe) (Conférencier, Caen)
14:00 - 15:00
Je fais de la recherche fondamentale.
Florian AJAVON (Docteur Junior) (Conférencier, Nimes)
14:00 - 15:00
Je suis IPA en Médecine d'Urgence.
Nadia TIBERTI (Infirmière en pratique avancée) (Conférencier, Aix-en-Provence)
14:00 - 15:00
Je suis infirmier de recherche clinique.
Jessica BORTZMEYER (IDE) (Conférencier, Rouen)
14:00 - 15:00
Je suis infirmier formateur CESU.
Laurent EVEN (ide) (Conférencier, Nîmes)
14:00 - 15:00
Je suis infirmier dans des urgences générales.
Nathan DIRRENBERGER (Puericulteur) (Conférencier, Alès)
14:00 - 15:00
Je suis infirmier et je travaille dans une institution en lien avec la santé.
Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00
Je suis ambulancier et expert de mon domaine.
14:00 - 15:00
Je fais de la vulgarisation médicale.
François-Xavier MORONVAL (Médecin urgentiste) (Conférencier, Epinal)
|
Salle 242B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI15
14:00 - 15:00
Session Interactive
Urgences dermatologiques « c’est quoi ces boutons ? »
Dermatologie, Jeunes
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Venez vous challenger sur les lésions dermatologiques fréquentes et/ou graves que l'on peut rencontrer aux Urgences !
14:00 - 15:00
Urgences dermatologiques « c’est quoi ces boutons ? » .
Camille HUA (médecin) (Conférencier, Créteil)
|
Salle 243 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC26
14:00 - 15:30
Conférence
Le rôle de la simulation en Médecine d'Urgence
Communication, Evaluation SAMU / SMUR, Evaluation Services d'Urgences, Management, Pédagogie - Enseignement - Formation, Profession - Métier, Qualité, Qualité de vie au travail
Modérateurs :
Beatrice CLARE (ARM) (Tulle), Clément ROUXEL (Ide) (Dijon)
Coordonnateur :
Clément ROUXEL (Coordonnateur, Dijon)
Pour être performant avec ses patients, rien de tel que la simulation. Oui, mais comment faire ?
14:00 - 14:22
Simu in situ vs simu ex situ.
Charles Henri HOUZE-CERFON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
14:22 - 14:44
La simu, clés du leadership.
Alexandre NIGGEL (Infirmier) (Conférencier, Sollies-pont)
14:44 - 15:06
La simulation, clés de la communication en situation d'urgence.
François LECOMTE (PH) (Conférencier, Paris)
15:06 - 15:28
Les exercices interprofessionnels.
Marianne SCHOEN (IDE) (Conférencier, Paris)
|
Salle 251 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM12
14:00 - 15:30
Communications Libres Médecins
Urgences digestives et respiratoires
Anaphylaxie, Douleur - Analgésie, Gastro-entérologie, Pneumologie, Thérapeutique, Ultrasonographie - Echographie
Modérateurs :
Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique), Jean-Cédric HANSEN (PH Médecin Coordonnateur) (Pacy-sur-Eure)
14:00 - 14:10
#44401 - CP085 Score RIPASA dans l’appendicite aigue : score clinique mais de sensibilité non optimale.
CP085 Score RIPASA dans l’appendicite aigue : score clinique mais de sensibilité non optimale.
Introduction :
Plusieurs scores clinico-biologiques ont été élaborés. Le score RIPASA a prouvé sa supériorité en termes de sensibilité et spécificité dans le diagnostic de l’Appendicite aigue (AA) dans les pays asiatiques. Lâcher les patients en toute sécurité lorsque la suspicion est faible n’est pas toujours aisé.
L’objectif de ce travail était d’étudier la valeur prédictive négatif du RIPASA score dans le diagnostic de l’AA aux urgences.
Méthodes :
Il s’agissait d’une étude prospective, analytique sur une durée de cinq mois. Nous avons inclus les patients âgés de plus de 12 ans chez qui la symptomatologie a évoqué une AA. Le score RIPASA a été calculé pour tous les patients et La sensibilité (Se), la spécificité (Sp), la valeur prédictive positive (VPP) et la valeur prédictive négative (VPN) du score RIPASA ont été étudiées afin de déterminer le seuil optimal applicable à notre population
Le critère de jugement pour confirmer le diagnostic était porté sur l’examen anatomopathologique de la pièce opératoire d’appendicectomie
Résultats :
Nous avons colligé 154 patients dont l’âge moyen était de 32 ±13 ans. Le genre ratio était à 0,4. Une douleur isolée de la fosse iliaque droite était présente chez 55,5% des patients. L’examen physique a révélé la présence d’une sensibilité de la fosse iliaque droite chez 90,3% des patients, un signe de Rovsing chez 13,5% des patients, un signe de Blumberg chez 12,9% et une défense chez 8,4% des patients.
L’échographie abdominale a confirmé l’AA chez 20 patients parmi 59 (38,3%) et a nécessité un complément scannographique chez 17 (11%) dont 8 avaient une AA. Le scanner abdominal a confirmé l’AA chez 20 patients parmi 51 (33,1%).
L’aire sous la courbe ROC était à 0,75, [0,669 – 0,831] (p <0,001).
Le seuil optimal du score selon la courbe ROC était de 6, avec une sensibilité de 53% et spécificité de 82%. la valeur prédictive positive était à 62% et négative à 76%. L’indice de YOUDEN=0,35 ; les rapports de vraisemblance positif et négatif étaient respectivement à 2,9 et 0,58.
Dans le sous-groupe faible risque, la VPP et VPN étaient respectivement 48% et 88%.
Conclusion :
L’utilisation du score RIPASA a pu orienté le diagnostic de l’AA aux urgence mais sa valeur prédictive négative n’était pas optimale pour lâcher les patients en toute sécurité.
AUCUN
Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Manel KALLEL, Sourour CHAMEKH, Boutheina HAMMAMI, Sonia AISSA, Ramla BACCOUCHE
14:10 - 14:20
#44234 - CP086 Dérivation d’une règle de décision clinique pour le triage des adultes présentant une diarrhée infectieuse aigüe aux urgences.
CP086 Dérivation d’une règle de décision clinique pour le triage des adultes présentant une diarrhée infectieuse aigüe aux urgences.
Introduction
La diarrhée infectieuse aigüe est souvent une affection autolimitée. Si les patients se présentant aux urgences avec un faible risque de complications pouvaient être identifiés dès le triage, ils pourraient être redirigés vers des cliniques de médecine familiale ou renvoyés à domicile. Cette étude visait à développer un score clinique pour identifier les patients nécessitant une consultation avec un médecin urgentiste et ceux qui n’en ont pas besoin.
Méthodes
Une étude de cohorte prospective a été réalisée dans 4 hôpitaux universitaires de Québec et Montréal (Canada). Un échantillon de convenance d’adultes présentant au moins un épisode de 3 selles molles en 24 heures et un score de l’Échelle canadienne de triage et de gravité entre 3 (urgent) et 5 (non urgent) a été recruté. Les données ont été collectées lors de la visite initiale et lors d’un appel téléphonique à 7 jours. Le critère de jugement principal était une mesure composite comprenant une hospitalisation ou un besoin de réhydratation intraveineuse (IV) dans les 7 jours. Une régression logistique multivariée a été utilisée pour identifier les prédicteurs, et une validation interne a été effectuée par bootstrap. Les performances du modèle ont été évaluées à l’aide de l’aire sous la courbe (AUC) de la courbe ROC, et d'un test de Spiegelhalter.
Résultats
Parmi les 327 participants, 68,2 % étaient des femmes, avec un âge moyen de 44 ans, et 72,5 % n'avaient aucune comorbidité. Au total, 42% des patients ont été hospitalisés et/ou ont reçu une réhydratation IV. Le modèle final inclut les 9 prédicteurs suivants : arrivée en ambulance ; fréquence cardiaque <60 ou >100 ; vomissements ; durée des symptômes <7 jours ; consommation régulière de cannabis ; présence d’un aidant à l’urgence ; maladie coronarienne ; cancer ; maladie rhumatologique. Le modèle final présente une AUC (IC95 %) de 0,75 (0,69-0,80) et de 0,74 (0,72-0,75) après validation par bootstrap. La p-value du test de Spiegelhalter est de 0,88. Un score sur 16 points a été dérivé. Des scores de 0-4, 5-7, et 8 ou plus sont associés à un risque de critère principal de 24,2 %, 58,2 %, et 88,9 %, respectivement.
Conclusion
Nous avons élaboré un score clinique présentant de bonnes propriétés de discrimination et de calibration pour les patients se présentant aux urgences avec une diarrhée infectieuse aigüe. Une étude de validation prospective sur une population plus large est maintenant nécessaire.
Une subvention sans droit de regard a été octroyée par la compagnie Meridian Bioscience pour mener cette étude. Cependant, cette compagnie n'a pas participé à nos travaux et n'a pas influencé le contenu de ce résumé ni les résultats de cette étude.
Simon BERTHELOT (Québec, Canada), Yara SAIDI, Narcisse SINGBO, Maria Christina MALLET, Sylvie TROTTIER, Cécile TREMBLAY, Yves LONGTIN, Marie-Louise VACHON
14:20 - 14:30
#44282 - CP087 Particularités des hémorragies digestives hautes chez les patients sous anticoagulants oraux.
CP087 Particularités des hémorragies digestives hautes chez les patients sous anticoagulants oraux.
Introduction:
Les hémorragies digestives et les anticoagulants sont étroitement liés. Ces derniers, souvent prescrits pour prévenir la formation de caillots sanguins, peuvent augmenter le risque de saignement, en l’occurrence gastro-intestinal. Cette interaction complexe nécessite une surveillance pour équilibrer les bénéfices de la thérapie anticoagulante avec le risque de saignement digestif.
Objectif :
Etudier les caractéristiques épidémiocliniques, thérapeutiques et évolutives des hémorragies digestives hautes (HDH) aux urgences chez les patients sous anticoagulants oraux.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive, monocentrique s’étendant sur 24 mois (Décembre 2022- Novembre 2024). Inclusion des patients sous anticoagulants oraux admis aux urgences pour HDH. Recueil des données épidémiocliniques, biologiques, thérapeutiques et endoscopiques chez ces patients.
Résultats :
Inclus 77 patients. L’âge moyen= 72± 13 ans. Le genre-ratio était 1,2. Les patients étaient sous (%) : antivitamine K (Sintrom) (82) et sous anticoagulants oraux directs (18). L’indication de l’anticoagulation était (%): fibrillation auriculaire (59), valvulopathie (27), embolie pulmonaire (7) et thrombose veineuse profonde (5).
Motifs de consultation (%) : mélénas (49), hématémèses (36), des douleurs abdominales (26) et asthénie (25).
Une PAS<90 mmHg et une PAM <65 mmHg ont été notées chez 23% et 16% des patients respectivement avec une tachycardie (FC>100bpm) chez 44% des patients.
Un score de Rockall pré endoscopique ≥4 et un score de Blatchford ≥ 13 ont été retrouvés chez 58% et 40% respectivement.
Un taux d’hémoglobine <7 g/dl était retrouvé 48% des patients. Chez les patients sous AVK, une INR>10 était noté chez 39% des patients.
Les modalités thérapeutiques (%): remplissage par du sérum salé isotonique (38), recours à la noradrénaline (22), transfusion de Concentré de Globules rouges (61), administration de vitamine K (48), administration de Concentré de complexe prothrombinique (88), Inhibiteurs de la pompe à proton par voie intraveineuse (87).
La durée moyenne de séjour aux urgences était de 02 ± 01 jours. Le taux de mortalité intrahospitalière était de 18%.
Conclusion :
Les anticoagulants oraux s’avèrent être une arme à deux tranchants devant le risque hémorragique important surtout avec les AVK d’où la tendance à recourir de plus en plus aux AOD qui sont, certes, plus chers et non disponibles dans la structure publique, mais moins responsables de complications hémorragiques.
Aucun
Siwar JERBI (tunisia, Tunisie), Chadha CHAOUCH, Saber BEN FATHALLAH, Wifek BEN HMIDA, Cyrine BOUNATIROU, Emna RBIAA, Amina BEN HSSINE, Sami MAHFOUDHI
14:30 - 14:40
#44323 - CP088 Méta-analyse comparant le mode intermittent au mode continu des Inhibiteurs de la Pompe à Protons sur le resaignement des ulcères gastro-duodénaux à haut risque.
CP088 Méta-analyse comparant le mode intermittent au mode continu des Inhibiteurs de la Pompe à Protons sur le resaignement des ulcères gastro-duodénaux à haut risque.
Introduction : L’hémorragie digestive haute sur ulcère gastro-duodénal (UGD) est un motif fréquent de consultation aux urgences. Sa prise en charge nécessite un traitement médical par Inhibiteurs de la Pompe à Protons (IPP) administré en mode continu ou intermittent, ainsi qu’un traitement endoscopique. Notre objectif était d’estimer la différence de risque entre ces deux stratégies d’administration des IPP selon les dernières recommandations d’experts.
Méthodes : Nous avons recherché sur Pubmed via Medline tous les essais contrôlés randomisés (ECR) comparant le mode intermittent versus le mode continu des IPP sur le resaignement des UGD. Nous avons réalisé une mise à jour de la méta-analyse de Sachar. A la différence de cette dernière, notre critère de jugement principal était le nombre de resaignement nécessitant une intervention urgente (endoscopie, chirurgie, radio-embolisation ou transfusion). Nous avons estimé la différence de risque absolue entre les deux stratégies avec le package « meta » du logiciel Rstudio. Le seuil de non-infériorité est resté identique à 3%. L’outil de la Cochrane Collaboration a été utilisé pour évaluer le risque de biais.
Résultats : 10 ECR ont été inclus dans notre méta-analyse : soit 753 patients dans le groupe « administration intermittente » et 757 dans le groupe « administration continue » des IPP. Nous n’avons pas retrouvé de différence statistiquement significative entre les 2 groupes sur le resaignement nécessitant une intervention urgente (8,1% vs 9% ; Différence de Risque Absolue = - 0,01 ; IC95% -0,06 à 0,04) ; car cette estimation est restée inférieure au seuil de non-infériorité de 3%. En revanche, la majorité des ECR inclus dans notre méta-analyse étaient des essais ouverts, sans aveugle, ce qui peut potentiellement entrainer des biais.
Conclusion : L’administration intermittente des IPP était non inférieure à l’administration continue sur la prévention du resaignement des UGD à haut risque. L’hétérogénéité des ECR inclus était importante, que ce soit sur le type d’IPP, la voie d’administration, ou les doses.
"Aucun"
Fadi Hillary MINKA (PARIS), Sally Oceane MINKA, Xavier EYER, Christophe CHOQUET, Eric REVUE, Caroline MINKA, Eric VICAUT, Anthony CHAUVIN
14:40 - 14:50
#44185 - CP089 Facteurs de risque de toxicités immuno-induites chez les patients avec cancer traités par immunothérapie se présentant aux urgences.
CP089 Facteurs de risque de toxicités immuno-induites chez les patients avec cancer traités par immunothérapie se présentant aux urgences.
Introduction: Les immunothérapies par inhibiteurs des points de contrôles de la réponse immune (ICI), sont pourvoyeuses de toxicités immuno-induites. Cette étude vise à identifier les facteurs de risque de toxicité chez les patients traités pour un cancer par ICI consultant aux urgences.
Méthodes: Étude rétrospective des consultations aux urgences de deux hôpitaux parisiens entre 2017 et 2024 chez des adultes traités par ICI. Les facteurs associés à une toxicité ont été étudiés par régression logistique.
Résultats: Parmi les 1330 patients ayant reçu un ICI, 484 (36%) ont consulté aux urgences 898 fois. L’âge médian était de 64 ans [54–73] et 64% étaient des hommes. Les cancers les plus fréquents étaient le mélanome (50%) et le poumon (45%). Une toxicité immo-induite était identifiée dans 135 (15%) consultations, principalement digestives (31%), endocriniennes (21%), hépatiques (14%), neuro-musculaires (9%) et pulmonaires (6%). Les facteurs de risque de toxicité identifiés étaient le sexe masculin, la diarrhée, la prise de 3 molécules d’ICI et un délai <6 mois depuis la dernière injection.
Conclusion: Les toxicités immuno-induites représentaient 15% des consultations aux urgences. Une diarrhée chez un patient traité dans les 6 derniers mois par plusieurs ICI doit faire suspecter une toxicité immuno-induite.
Aucun
Sarah ADDOU (Bobigny), Naomi NAUD, Donia BOUZID, Céleste LEBBÉ, Gérard ZALCMAN, Isabelle MADELAINE, Jean-Paul FONTAINE, Olivier PEYRONY
14:50 - 15:00
#44304 - CP090 L’incidence de la réaction biphasique de l’anaphylaxie aux urgences en 2022 : Une étude rétrospective monocentrique.
CP090 L’incidence de la réaction biphasique de l’anaphylaxie aux urgences en 2022 : Une étude rétrospective monocentrique.
Introduction : L’anaphylaxie est une réaction allergique potentiellement létale nécessitant un diagnostic et une prise en charge rapide par injection d’adrénaline. Une surveillance est nécessaire car une réaction biphasique peut se produire après résolution complète des symptômes. Celle-ci correspond à l’apparition de nouveaux symptômes, malgré l’absence de réexposition à l’allergène, et nécessitant la réinjection d’adrénaline. Le but de l’étude était d’étudier l’incidence de cette réaction biphasique et d’en rechercher d’éventuels facteurs associés afin de pouvoir adapter la surveillance des patients.
Méthode : Nous avons sélectionnés rétrospectivement les patients admis du 1er janvier au 31 décembre 2022 dans un service d’urgence adulte pour anaphylaxie à partir des codages diagnostiques. Ceux-ci ont été vérifiés à la lecture du dossier en nous basant sur les critères de Sampson. Nous avons étudié les caractéristiques des cas d’anaphylaxies puis réalisé une comparaison des patients ayant eu une réaction biphasique et ceux n’en n’ayant pas eu.
Résultats : 617 dossiers médicaux ont été analysés, 197 cas d’anaphylaxies ont été retenus dont 8 (4,1%) réactions biphasiques. Par ailleurs, 8 autres patients ont présenté une recrudescence des symptômes mais ne répondant pas aux critères de Sampson pour une réaction biphasique. Le délai moyen d’apparition de la réaction biphasique par rapport aux premiers symptômes de la réaction initiale est de 5h21 (minimum 3h09 - maximum 9h20).
La douleur abdominale était significativement associée à une réaction biphasique (100% vs. 53,6% ; p=0,009). L’atteinte cardiovasculaire telle que l’hypotension, ou respiratoire tels que la désaturation ou le bronchospasme n’étaient pas associés à une réaction biphasique (respectivement 37,5 % vs. 30,3 % avec p=0,7, 37,5% vs. 27,3% avec p=0,69, et 25% vs. 17,7% avec p=0,64).
Conclusion : En accord avec la littérature, la réaction biphasique dans l’anaphylaxie n’est pas exceptionnelle et justifie une surveillance hospitalière d’au moins 6 heures comme recommandé par la SFMU. L’atteinte digestive initiale, à type de douleur abdominale est retrouvée dans 100% des cas ayant présenté une réaction biphasique. Cette donnée devra être confirmée par des études multicentriques.
aucun
Tom PAILLARD (Rennes), Paul-Georges REUTER, Nicolas PESCHANSKI, Cécile ROCHEFORT MOREL, Stéphane JOUNEAU, Anne-Laure LE LAN - SCHNELL
15:00 - 15:10
#43993 - CP091 Apport de l’échographie clinique pour les patients admis pour une dyspnée aux urgences.
CP091 Apport de l’échographie clinique pour les patients admis pour une dyspnée aux urgences.
Introduction :
Le diagnostic étiologique de la dyspnée constitue un défi pour le médecin urgentiste. L'ECU aide au diagnostic étiologique précoce et l'initiation rapide des thérapeutiques.
L'objectif de notre travail a été d’évaluer l’apport de l'ECU pour les patients admis aux urgences pour une dyspnée.
Matériel et Méthodes :
Etude prospective, descriptive et analytique, menée sur 6 mois à la salle de déchoquage des urgences.
Tous les patients inclus ont bénéficié dès la première heure de leur admission, d’un protocole d’échographie clinique multimodale composé de : un examen clinique suivi d’une échographie pulmonaire, un examen de compression veineuse des MI, une échographie cardiaque et de la VCI. Un diagnostic présumé a été formulé avant et après la réalisation du protocole, puis comparé au diagnostic final retenu après réalisation des examens complémentaires biologiques et radiologiques.
Résultats :
Nous avons inclus 173 patients d’un âge moyen de 66,14 ± 16,71 ans. SR= 1,7. Les diagnostics finaux retenus étaient par ordre décroissant de fréquence : les pneumopathies infectieuses (45,7%, n=79), l’OAP (30,6%, n=53), les exacerbations de troubles ventilatoires obstructifs (Asthme et BCPO) (12,2%, n=21), les embolies pulmonaires (5,8%, n=10), les pleurésies de grande abondance (2,3%, n=4), autres diagnostics (2,9%, n=5) et le PNO (0,6%, n=1).
Le diagnostic présumé initial a été modifié dans 50 cas (28,9%) après la réalisation du protocole d’échographie. L'approche clinico-échographique a permis d’avoir un taux de diagnostics corrects de 87,9%, comparé à 65,9% par l'approche clinique seule. La sensibilité globale dans la détermination du diagnostic étiologique de la dyspnée était significativement plus élevée (88% contre 66%, p <10-3), tout comme la spécificité (98% contre 94%, p <10-3). Pareil, la concordance Kappa entre le diagnostic présumé et le diagnostic final était meilleure après échographie (0,82 contre 0,52, p <10-3).
L'approche clinico-échographique réalisée par le médecin urgentiste a montré une grande performance dans le diagnostic étiologique des causes les plus fréquentes de dyspnée à savoir: l’OAP (Se 98,1% ; Sp 91,7%), les pneumopathies (Se 82,3% ; Sp 93,6%), l’exacerbation d’asthme ou de BPCO (Se 100% ; Sp 97,4%), l’embolie pulmonaire (Se 90% ; Sp 99,4%) et les épanchements pleuraux (Se et Sp 100% chacun).
Conclusion :L'ECU permet d'améliorer la performance diagnostique chez les patients qui se présentent aux urgences pour une dyspnée.
Aucun
Rim KARRAY (Sfax, Tunisie), Houssem AFFES, Imen SALEM, Maroi BEN ABDALLAH, Adel CHAARI, Olfa CHAKROUN, Noureddine REKIK
15:10 - 15:20
#43968 - CP092 Facteurs associés à l'échec de Ventilation Non Invasive (VNI) aux urgences.
CP092 Facteurs associés à l'échec de Ventilation Non Invasive (VNI) aux urgences.
Introduction. La ventilation non invasive (VNI) est une thérapeutique classique dans la prise en soins de l’insuffisance respiratoire aiguë aux urgences. L’objectif du travail est de déterminer les facteurs associés à l’échec de la VNI dans notre service d’urgence.
Matériel et méthode. Cette étude observationnelle, prospective, a inclus les patients bénéficiant de VNI dans notre service d’urgences entre Janvier et Août 2023. Les critères d’échec de VNI étaient définis par : le recours à l’intubation endo-trachéale, le décès, l’absence de diminution de la PaCO2 sur la gazométrie de contrôle, un pH < 7,25 et/ou tachypnée > 35 cpm et/ou un score de Glasgow (CGS) < 11 à la fin de la première séance de VNI. Les données clinico-biologiques des patients ont été comparées selon qu’ils remplissaient les critères d’échec de VNI (groupe « échec ») ou non (groupe « non-échec »). La comparaison des 2 groupes a été réalisée par un test du Chi-2 (variables qualitatives) et par un test de Student ou de Wilcoxon (variables quantitatives) et par une analyse multivariée.
Résultats. La population comportait 128 patients (âge moyen 76,7 ± 11,9 ans avec un sex ratio H/F à 0,96). L’indication de VNI était l’OAP cardiogénique (58%) et l’exacerbation de BPCO (35%). Un tiers de la population présentait un ou plusieurs critères d’échec de VNI. Les patients du groupe « échec » comparés au groupe « non échec » présentaient une pression artérielle moyenne plus basse (93 ± 15 [61-129] vs. 108 ± 23 [64-157] mmHg, p<0,001), un CGS plus bas (14 [12-15] vs. 15 [14-15], p<0,001), un foyer radiologique plus fréquent (56% vs. 38%, p=0,04), une CRP plus élevée (93,5 [24-244] mg/L vs. 27 [8-62] mg/L, p=0,001), un pH plus bas (7,28 ± 0,1 vs. 7,35 ± 0,1, p<0,01), une PaCO2 plus haute (65 ± 19 vs. 54 ± 15 mmHg, p=0,001) et un rapport PaO2/FiO2 plus bas (189 ± 58 vs. 249 ± 87, p=0,004). L’échec de VNI était plus fréquent chez les patients ayant une mauvaise tolérance du masque comparés à ceux ayant une bonne tolérance (OR=5,04 [IC95% : 1,39-18,25], p=0.016). Le nombre de patients en attente aux urgences était plus élevé dans le groupe « échec » que dans le groupe « non échec » (14 [7-20] vs. 10 [3-15], p=0,013).
Conclusion. Ce travail dresse un état des lieux du traitement des patients en insuffisance respiratoire aigüe bénéficiant de VNI dans notre service. Le taux d’échec de VNI est d’environ un tiers. Notre travail confirme que certains facteurs intrinsèques du patient sont associés à ces échecs.
Aucun
Lea SOUCHELEAU (DIJON), Isabelle FOURNEL, Tfifah RIADH, Patrick RAY, Pascal INCAGNOLI, Cindy TISSIER
|
Salle 252A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 02
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Evaluation d'un patient suicidaire, en moins de 5 min ?
Communication, Psychiatrie
Coordonnateur :
Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Conférenciers :
Pauline BEAUVEIL (IDE) (Conférencier, Saint-Etienne), Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Utiliser la grille d'évaluation UDR, évaluer les critères d'urgence, de dangerosité, facteurs de risques et de protection chez le patient exprimant des idées suicidaires ou présentant des éléments inquiétants.
|
Salle 252B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 06
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Interprétation d’images radio en traumatologie
Imagerie - Radiologie, Traumatologie
Coordonnateur :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférencier :
Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les principes de lecture d’une radiographie osseuse
Contraire les principes de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les indications de réalisation d’une radiographie osseuse
Connaitre les pièges radiologiques
|
Salle 253 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM28
14:00 - 15:30
Conférence Médecins - Session commune SFMU / SRLF
Don d'organes
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Ethique, Médico-légal, Profession - Métier
Modérateurs :
Julien CHARPENTIER (Médecin) (Paris), Marion DOUPLAT (Médecin) (Lyon)
Coordonnateur :
Pierre-Clément THIEBAUD (Coordonnateur, Paris)
Cette session consacrée au don d’organes, co-construite par la SFMU et la SRLF, vous permettra d’approfondir vos connaissances théoriques et pratiques, tout en guidant vos décisions futures.
14:00 - 14:22
Quand y penser ?
Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
14:22 - 14:44
AC réfractaire et don d'organes : jusqu'où aller?
Alain CARIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:44 - 15:06
Quand et comment aborder la famille ?
Sara PIAZZA (psychologue clinicienne) (Conférencier, Saint-Denis)
15:06 - 15:28
Quels projets pour le futur ?
Laurent MARTIN LEFEVRE (Médecin de coordination) (Conférencier, Nantes)
|
Salle 342A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CS01
14:00 - 15:30
Conférence - Table ronde
La sécurité en SMUR, parlons-en !
Ambulanciers, Organisation SAMU/SMUR
Modérateurs :
François MORIN (PH en Médecine d'Urgence) (Angers), Charlotte VERJUX (infirmière en pratique avancée) (Paris)
Coordonnateur :
Jean-Baptiste MAGNIN (Coordonnateur, Brest)
La sécurité est un élément indispensable de la pratique extra hospitalière. Venez échanger sur les bonnes pratiques.
14:00 - 14:15
Sécurité routière et formation à la conduite d'urgence.
Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes)
14:15 - 14:30
Couleur et signalétique des véhicules SMUR, nouvelle législation.
Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
14:30 - 14:45
Equipements de Protection Individuelle en SMUR.
Flavien SMET (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Chaumont)
14:45 - 15:00
Escorte motards : quand ? Comment ?
Vincent MELA (Unité Moto SAMU) (Conférencier, Garches)
15:00 - 15:30
Débat avec l’ensemble des intervenants.
|
Salle 342B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 32 C
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Contrôle des voies aériennes. Intubation
Ventilation
Coordonnateur :
Eric WIEL (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers :
Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Prérequis : connaitre les bases de l’intubation orotrachéale sous laryngoscopie et l’avoir pratiquée
Objectifs : présenter un algorithme de prise en charge et les différentes techniques préconisées, selon les critères prédictifs de difficulté.
Réaliser au moins une fois les principales techniques sur un mannequin
|
Salle 343 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 38 C
14:00 - 15:30
Atelier Médecins
Accouchement inopiné extrahospitalier
NEW, Obstétrique / Gynécologie
Coordonnateur :
Elodie SEVESTRE (Coordonnateur, Orléans)
Conférenciers :
Emilie COLIN (sa femme) (Conférencier, Orléans), Elodie SEVESTRE (Médecin) (Conférencier, Orléans)
Optimiser la prise en soins des situations d’accouchements inopinés extrahospitaliers physiologiques et complexes en référence aux recommandations actuelles afin d’homogénéiser et d’améliorer la prise en soins des parturientes
Réaliser un accouchement physiologique en présentation céphalique
Réaliser un accouchement en présentation en siège avec et sans la réalisation de manœuvre(s)
|
Salle 351 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 05
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Triage des enfants dans une structure des urgences pédiatrique ou générale
Pédiatrie, Triage
Coordonnateur :
Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers :
Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques de 4 différentes échelles de triage validées internationalement : ETGP canadienne, ICTS pédiatrique Irlandaise (Manchester adaptée aux enfants), ESI Emergency Severity Index américaine et New French. A travers des cas cliniques spécifiques, les participants appréhendent les difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation de ces échelles, l’identification des critères de gravité spécifiques aux enfants ainsi que l’attribution d’une catégorie de gravité dans chaque échelle présentée. Nous proposons une comparaison progressive des différents scores de tri et une discussion des résultats pour chaque cas clinique, avec travail de groupe supervisé directement par les intervenants. Le choix des 3 échelles étrangères permet d’ouvrir la discussion vers de nouvelles visions de tri.
|
Salle 352A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC29
14:00 - 15:00
Flash communications
Toxicologie
Toxicologie
Modérateur :
Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse)
14:00 - 14:07
#43835 - FC223 FACTEURS ASSOCIÉS AU RECOURS À l’ASSISTANCE CIRCULATOIRE PAR ECMO DANS L’INTOXICATION AUX MÉDICAMENTS CARDIOTROPES : ÉTUDE ECMOTOX.
FC223 FACTEURS ASSOCIÉS AU RECOURS À l’ASSISTANCE CIRCULATOIRE PAR ECMO DANS L’INTOXICATION AUX MÉDICAMENTS CARDIOTROPES : ÉTUDE ECMOTOX.
Introduction : Les IMV sont un problème de santé publique majeur. Les cardiotropes représentent 1 à 4% des intoxications mais dont la mortalité peut dépasser 10% en réanimation. Dans la plupart des cas, la prise en charge symptomatique reste suffisante. Une proportion de patients peuvent évoluer vers un choc cardiogénique ou ACR. C’est dans ce contexte que l’assistance circulatoire périphérique de type ECMO se positionne comme une alternative de dernier recours. L’objectif est une mise en évidence des facteurs de risque d’une assistance circulatoire dès le premier contact médical dans le cadre des IMV par cardiotropes.
Méthode : Étude descriptive, analytique, rétrospective et monocentrique de 2007 à 2024. Inclusion des IMV aux cardiotropes. L’objectif principal de l’étude est d’explorer l’association entre la présence d’une ou plusieurs défaillances d'organes à la prise en charge initiale des patients avec intoxication par cardiotrope et le recours à l’ECMO. Le critère de jugement principal associe le nombre de défaillance d’organes (neurologique, hémodynamique, respiratoire) au premier contact médical. Ce critère de jugement principal est analysé entre les deux populations, celle ayant eu recours à l’ECMO à celle ayant nécessité une prise en charge médicale seule (groupe standard). Les critères de jugement secondaires sont multiples (du temps en minutes entre l’intoxication et le 1er contact médical, du type d’indication de l’ECMO, type de cardiotoxique, de la mortalité, de la présence d’un effet stabilisant de membrane, du dosage des lactates et des toxiques ..)
Résultats: 92 patients ont été inclus, 19 ECMO, 73 standard. L’analyse univariée retrouve des variables significatives. Les analyses multivariées retrouvent un odds ratio augmenté pour le nombre de défaillance d’organe, pour l'association des 3 défaillances d’organes, pour la présence d’un antidépresseur tricycliques. Après ajustement sur les facteurs de confusion, la présence d’un effet stabilisant de membrane augmente d’un facteur 46.9 la probabilité de recours à l’ECMO.
Conclusion: Les IMV aux cardiotropes sont rares mais présentent un risque majeur de choc cardiogénique et d'ACR . L’apparition d’une défaillance neurologique, respiratoire, hémodynamique augmenterait la probabilité de recours à l’ECMO d’un facteur 3.5 pour chaque nouvelle défaillance. La survenue d'un effet stabilisant de membrane, ainsi que la prise d’antidépresseurs tricycliques et de neuroleptiques y est aussi associée.
Aucun
Axel DELETROY (Grenoble), Pierre Jean BOUNIOL, Damien VIGLINO
14:07 - 14:14
#43916 - FC224 Usage récréatif du protoxyde d’azote et troubles neurologiques : étude descriptive des patients hospitalisés aux urgences de Marseille.
FC224 Usage récréatif du protoxyde d’azote et troubles neurologiques : étude descriptive des patients hospitalisés aux urgences de Marseille.
Introduction : Le protoxyde d’azote (N2O), est utilisé depuis plusieurs années pour ses propriétés anesthésiques et antalgiques dans le domaine médical. Ce dernier fait également l'objet d'un mésusage croissant à des fins récréatives, en raison de ses effets euphorisants, ce qui en fait un problème de santé publique. Ce phénomène a été accompagné d'une augmentation des alertes concernant certains effets indésirables rapportés aux réseaux d'addictovigilance avec une nette hausse des cas d'atteintes neurologiques sévères, notamment des myélopathies (MP) et des neuropathies. Cette étude vise à décrire la prévalence des MP liées à la consommation de N2O dans la région marseillaise et les caractéristiques cliniques de la population étudiée.
Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive rétrospective intéressant la période de janvier 2019 à décembre 2023. Le critère de jugement principal était représenté par l’évaluation de la prévalence des MP liées au protoxyde d’azote chez les patients ayant bénéficié d’une IRM médullaire dans ce contexte. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs de risques conduisant à une MP : taux de vitamine B12, d’acide méthylmalonique, d’homocystéine ainsi que les délais de consultation observés depuis l’apparition des symptômes.
Résultats : Parmi les 77 patients inclus, on retrouvait une majorité d’homme (51 %), de 23 ans d’âge moyen, poly-consommateurs de toxiques. Parmi ces patients, 97,4 % (n=75/77) ont consulté aux urgences pour des symptômes neurologiques et 44,2% présentaient une lésion significative à l’IRM (hypersignal T2 sur la moëlle épinière). Chez les patients consommant le N2O sous forme de bonbonne, le risque de développer une MP était significativement plus élevé (p<0,045) avec un Odd Ratio (OR) de 4,2 (p=0,021) par rapport aux patients consommateurs de cartouches. Ce risque était également 19 fois plus élevé chez les patients consommant de la cocaïne en association (p=0,011). Nous n’avons pas retrouvé de facteurs de risques associés significativement à l’apparition d’une MP (marqueurs biologiques et délai de consultation).
Conclusion : Nos résultats révèlent une prévalence significative de lésions médullaires dans la population étudiée et une association significative avec certaines modalités de consommation. D’autres études paraissent nécessaires pour améliorer la compréhension des complications associées au mésusage du N2O.
Aucun
Théoline CASSAR (Saint Pierre), Justine PUNTURO, Joelle MICALLEF, Rémi GIRERD, Matthieu DANIEL
14:14 - 14:21
#44100 - FC225 Attaques massives par abeilles africanisées "e;Apis mellifera scutellata"e; : Etude observationnelle aux urgences de Cayenne (2014-2023).
FC225 Attaques massives par abeilles africanisées "e;Apis mellifera scutellata"e; : Etude observationnelle aux urgences de Cayenne (2014-2023).
Contexte :
En Guyane française, l’augmentation des espaces urbanisés au détriment des espaces naturels augmente les contacts avec la faune sauvage. Les piqûres par hyménoptères sont devenues l’agression par faune sauvage la plus représentée aux Urgences de Cayenne. L’objectif de cette étude est la description épidémiologique des agressions massives par les abeilles africanisées Apis mellifera Scutellata au Centre Hospitalier de Cayenne ainsi que la description des modalités de leur prise en charge.
Matériels et méthodes :
Étude descriptive rétrospective de janvier 2014 à décembre 2023, incluant toutes les victimes d’agression par plus de 5 inoculations d’abeilles africanisées prises en charge par le Service d’Urgences de Cayenne. Une analyse en sous-groupe attaque « sévère » vs. « non sévère » (200 inoculations) a été réalisée.
Résultats :
Sur 10 ans, 143 patients ont été inclus, majoritairement des hommes (H/F = 2,5) de 45 ±20 ans attaqués en présence d’autres victimes dans 41% des cas. Les six derniers mois de l’année regroupaient 71% des attaques. La moitié des patients ont été victimes de plus de 50 piqûres. La tête était le segment le plus visé par les abeilles, atteinte dans 57% des attaques. Neuf pour cent présentaient des inoculations diffuses. Sur le plan clinique, 50% présentaient une tachycardie et 3,5% avaient une PAM<65mmHg. L’érythème et l’urticaire étaient les symptômes les plus retrouvés (41% et 36%) et les signes digestifs étaient significativement plus présents dans le groupe sévère. Parmi les patients du groupe sévère, 70% d’entre eux ont été pris en charge par un SMUR. Une injection d’adrénaline était réalisée chez 29% dont 74% dans le groupe sévère (p<0,0001). Sur le plan biologique, des valeurs supranormales étaient retrouvées pour les leucocytes (64%), les polynucléaires neutrophiles (56%), les troponines (58%), les lactates (50%) et les CPK (43%). Vingt-sept (19%) patients ont été hospitalisés, cinq (3,5%) patients ont été hospitalisés en réanimation et un (0,7%) est décédé.
Conclusion :
Cette étude nous a permis d’évaluer l’importance des envenimations par Apis mellifera scutellata. Nous avons observé une augmentation des cas ces dix dernières années. Les signes cutanés et les troubles digestifs sont les signes d’envenimations prédominants. Ce premier travail sur le territoire nous a permis de proposer un protocole de prise en charge optimisé de ces syndromes anaphylactoïdes.
Aucun
Rémy BLAUD, Rémi MUTRICY, Maylis DOUINE, Kallel HATEM, Alexis FREMERY (Cayenne, Guyane française)
14:21 - 14:28
#44102 - FC226 Caractéristiques des intoxications aiguës graves en Martinique entre 2011 et 2020.
FC226 Caractéristiques des intoxications aiguës graves en Martinique entre 2011 et 2020.
Introduction : La Martinique et les autres Départements Français d'Amérique (DFA) présentent des particularités épidémiologiques en termes d’intoxications. Les agents toxiques et les caractéristiques démographiques des populations touchées ont évolué au fil du temps. Cette étude vise à décrire l’incidence, les caractéristiques cliniques, les facteurs sociodémographiques et la prise en charge des intoxications aiguës graves en Martinique entre 2011 et 2020.
Méthodes : Cette étude descriptive, analytique et rétrospective, monocentrique, a été réalisée à partir de données collectées sur une période de 10 ans, de janvier 2011 à décembre 2020. Elle a inclus tous les patients admis aux urgences et en réanimation en Martinique pour une intoxication aiguë grave.
Résultats : Au total, 241 patients ont été inclus, représentant un taux d’incidence de 6,9 cas pour 100 000 habitants. L’âge médian des patients était de 56 ans [39-72]. Le ratio hommes/femmes était de 0,96. Les intoxications volontaires représentaient 51,9 % des cas, et 46,5 % étaient dues à un surdosage médicamenteux. Les médicaments étaient impliqués dans 87,6 % des cas, et 28,6 % des cas concernaient des produits chimiques. Des antidotes spécifiques ont été administrés à 33,2 % des patients, et cinq patients ont nécessité une oxygénation par membrane extracorporelle (ECMO-VA). Le taux de mortalité global était de 14,5 %, avec 35 décès. L’âge médian des patients décédés était de 73 ans [59-78,5]. Les décès étaient significativement associés à des facteurs tels que l’hypotension artérielle (p = 0,003), le choc circulatoire (p = 0,000), l’hyperlactatémie (p = 0,002), l’insuffisance rénale aiguë (p = 0,000), des taux élevés de troponine (p = 0,000) et la cytolyse hépatique (p = 0,003). Les surdosages médicamenteux représentaient 83 % des décès, avec la metformine (10 cas), les agents cardiotropes (10 cas), et les anticoagulants (7 cas) identifiés comme les principaux agents létaux.
Discussion : En Martinique, malgré une diminution de l’incidence, les taux de mortalité ont augmenté, principalement en raison des surdosages en metformine. Cette étude décrit l’évolution de l’incidence et de la gravité des intoxications aiguës en Martinique. Il est urgent d’établir un centre antipoison dédié dans les Départements Français d’Amérique, afin d’améliorer la prise en charge intoxications.
AUCUN
Jonathan FLORENTIN (Fort de France), Jordane HEIDEYER, Hatem KALLEL, Papa GUEYE, Florian NEGRELLO, Bruno MEGARBANE, Rémi NEVIERE, Dabor RESIERE
14:28 - 14:35
#44218 - FC227 Consommation des nouveaux produits de synthèse chez les patients intoxiqués pendant la saison de sports d'hiver.
FC227 Consommation des nouveaux produits de synthèse chez les patients intoxiqués pendant la saison de sports d'hiver.
Consommation des nouveaux produits de synthèse chez les patients intoxiqués pendant la saison de sports d’hiver
Introduction : Les nouveaux produits de synthèse (NPS) regroupent un éventail de substances psychoactives imitant les effets de médicaments ou de produits illicites, mais échappent à la législation des stupéfiants car ne sont pas classés en tant que tels. Ils sont consommés à des fins récréatives ou bien à l’insu des consommateurs car utilisés comme produits de coupe. Leur détection nécessite des techniques de criblage toxicologique complexes. L’objectif de cette étude est d’identifier la présence de NPS dans les urines de patients admis à l’hôpital pour un motif d’intoxication aigue par drogue, en provenance d’une station de ski et en période hivernale de sports d’hiver.
Matériel et Méthodes : Le critère de jugement principal est la proportion d’échantillons urinaires positifs pour des NPS.
Les critères de jugement secondaires sont : les toxidromes liés aux NPS, la fréquence des polyintoxications, la morbi-mortalité liée à ces substances, les thérapeutiques instaurées.
Cette étude est prospective et multicentrique : Grenoble, Albertville-Moûtiers, Chambéry. Elle se déroule sur quatre saisons de ski de novembre 2019 à avril 2023.
Les critères d’inclusion sont : âge ≥ 18 ans ; admission en service d’urgences ou de soins critiques ; suspicion d’intoxication aiguë par drogue ; provenance d’une station de ski ; échantillon urinaire disponible.
Les critères d’exclusion sont : suspicion d’intoxication alcoolique seule, médicamenteuse volontaire, ou intentionnelle par autrui ; femmes enceintes ou allaitantes.
L’analyse des échantillons urinaires a été faite par chromatographie couplée à une spectrométrie de masse. En parallèle, les investigateurs relèvent des éléments cliniques dans un cahier d’observation.
Résultats : 12,9% des échantillons urinaires sont revenus positifs aux NPS. On retrouve par ordre de fréquence des cathinones, des substances entactogènes comme le butylone, des opioïdes de synthèse, et des cannabinoïdes de synthèse. Il s’agit principalement de polyintoxications chez des hommes jeunes entrainant des traumatismes multiples, des insuffisances rénales aigues et des rhabdomyolyses.
Discussion : Il y a une présence importante de nouveaux produits de synthèse parmi les drogues consommées au sein des stations de ski de l’arc alpin. Ces produits sont responsables d’une morbidité élevée.
Aucun
Pierre-Jean BOUNIOL (Grenoble), Blaise CAVAU, Damien VENCHIARUTTI, Mireille BARTOLI, Damien VIGLINO
14:35 - 14:42
#44262 - FC228 Intoxications à bord des navires : téléconsultation et décision d'orientation.
FC228 Intoxications à bord des navires : téléconsultation et décision d'orientation.
Introduction : Le Centre de Consultation Médicale Maritime (CCMM) apporte une aide médicale à tout navire qui la sollicite. Au terme de la téléconsultation, le médecin peut décider d’un soin à bord, d’un débarquement ou d’une évacuation. Les données épidémiologiques concernant la prise en charge des intoxications en milieu maritime sont insuffisantes. Notre objectif principal était de décrire l’orientation des navires après une téléconsultation avec le CCMM pour suspicion d’intoxication aiguë.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude épidémiologique descriptive transversale, rétrospective, incluant les patients ayant consulté le CCMM pour suspicion d’intoxication aiguë entre le 1er janvier 2017 et le 31 août 2022. Cette recherche était réalisée dans le respect de la réglementation. Les patients étaient classés selon que la décision finale d’orientation était un « soin à bord » ou « soin non à bord ». L’ensemble des données décrites était ensuite comparé pour ces deux populations. L’analyse statistique était réalisée avec le logiciel SAS 9.2® (SAS Institute Cary, NC). Les variables qualitatives étaient exprimées en effectifs et pourcentages. Les variables quantitatives étaient exprimées en moyennes et écarts-types. Un test du Chi2 était réalisé pour comparer les variables qualitatives.
Résultats : 129 patients étaient inclus dans notre étude. 88 patients étaient pris en charge à bord (68,22%) ; 41 patients étaient débarqués ou évacués (31,78%). Les données qui différaient selon la décision étaient : la fonction à bord du patient, le type de navire, sa dotation, son éloignement des côtes, le niveau de gravité du malade, les circonstances de l’intoxication et la durée du suivi télémédical. Les produits d’entretien étaient majoritairement en cause (43,41%, n=56). La voie d’exposition principale était la voie oculaire (43,41%, n=56).
Conclusion : La connaissance des intoxications survenant à bord des navires et leur prévention sont de véritables enjeux de santé publique pour le milieu maritime. Ainsi, en mettant en lumière la prépondérance des brûlures chimiques oculaires parmi les intoxications rencontrées à bord des navires, notre étude a permis d’identifier des axes de travail qui ont été partagés avec l’Institut Maritime de Prévention (IMP) et le Service de Santé des Gens de mer (SSGM). La prévention des lésions oculaires sera au cœur d’une campagne de prévention nationale à destination des marins soutenue par l’IMP, le SSGM et le CCMM.
Aucun
Massi-Nissa AKSAS (Toulouse), Emilie DEHOURS, Vincent BOUNES, Nicolas DELCOURT, Alix-Marie POUGET, Gwendoline LATOURNERIE, Sandrine CHARPENTIER
14:42 - 14:49
#44388 - FC229 La valeur du QT ne prédit pas la survenue d’une complication lors de la dissimulation intracorporelle de stupéfiants. Etude Body-Pack-Electro.
FC229 La valeur du QT ne prédit pas la survenue d’une complication lors de la dissimulation intracorporelle de stupéfiants. Etude Body-Pack-Electro.
Introduction
Dépister parmi les body-packers - dissimulation intracorporelle de stupéfiants - ceux qui présentent des signes d’imprégnation par la cocaïne est capital pour optimiser leur orientation. L’ECG, et tout particulièrement la présence d’un effet stabilisant en membrane (QT allongé précédant l’élargissement du QRS) pourrait y aider.
Objectif : identifier un allongement du QT chez les body-packers.
Méthodes
Inclusion : patients identifiés (imagerie) au service médical d’un grand aéroport international. Tirage au sort de 100 patients.
Paramètres : sexe et âge, ECG initial : fréquence cardiaque, mesure du QT (QTmesuré) ; identification des patients présentant une complication définie par le décès ou le passage au bloc opératoire, en USC ou réanimation.
Critère de jugement principal : QTmesuré vs valeur de référence, déterminée selon le nomogramme de référence pour les intoxications (Chan, QJM, 2007).
Résultats
100 patients : 72 hommes et 28 femmes, d’âge médian : 26 (de 18 à 62) ans.
13 patients ont eu une complication (USC sur aspect TDM abdominal (N=6) ou d’emballage jugé fragile (N=3)).
Fréquence cardiaque médiane : 86 (75-105) b/min ; 35 (41%) patients avaient FC > 100/min.
QTmesuré : 340 (320-380).
Corrélation QTmesuré et FC bonne : R2=0,64.
Aucun patient n’avait un QTmesuré supérieur au seuil défini par le nomogramme de référence.
Conclusion
La valeur du QT sur l’ECG initial ne prédit pas la survenue d’une complication lors de la dissimulation intracorporelle de stupéfiants.
Aucun
Solène TRENTIN (Bobigny), Patrick THOMAS, Marc LIAUTARD, Bruno MÉGARBANE, Laurène DUFAYET, Charlotte GORGIARD, Florence TORNABÈNE, Frédéric LAPOSTOLLE
14:49 - 14:56
#44390 - FC230 Facteur influençant la sévérité des myéloneuropathie induite par l’intoxication au protoxyde d’azote dans une service d’urgence : étude observationnelle, rétrospective, monocentrique.
FC230 Facteur influençant la sévérité des myéloneuropathie induite par l’intoxication au protoxyde d’azote dans une service d’urgence : étude observationnelle, rétrospective, monocentrique.
Introduction : Depuis 2020, l’usage récréatif du protoxyde d’azote (N2O) a augmenté chez les jeunes. De nombreux cas de complications neurologiques, thrombo-emboliques ou psychiatriques ont été décrit dans la littérature. Les complications des intoxications au N2O s'expliquent par les perturbations du métabolisme des cobalamines avec une augmentation de l'homocystéine (HCY) et de l’acide méthyl-malonique plasmatique (AMM). L’objectif de cette étude est de décrire les patients admis aux urgences pour une intoxication au N2O en fonction de la sévérité de l’atteinte neurologique.
Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle rétrospective, monocentrique entre Octobre 2021 et Octobre 2023. Tous les adultes qui ont eu un dosage de l’HCY ou de l’AMM ont été inclus. Les données démographiques, cliniques, biologiques et paraclinique ont été collectés dans les dossiers informatiques. Nous avons utilisé le score PND (peripheral neuropathy disability) pour déterminer la sévérité : modérée entre 0 et 2 et sévère entre 3a et 4. Aucun avis éthique n'était nécessaire pour cette étude rétrospective. L’information des patients a été réalisée via notre site internet.
Résultats : 55 patients dont 33 femmes (60%), âgés de 23+/- 5 ans ont été inclus. 42 patients (76,4%) ont présenté une forme modérée et 13 (23,6%) une forme sévère. La consommation médiane de N2O était évaluée à 3.4 cartouches par jour depuis 14 +/-13 mois. Les patients présentaient des paresthésies prédominant aux membres inférieurs, des troubles de la marche et un signe de Romberg positif dans plus de 50% des cas. La durée d’évolution des symptômes est plus longue dans les formes sévères comparées aux formes modérées (médiane respectivement à 1 mois [0.4–3.5] vs. 0.25 mois [0-1]; p=0.021). Les dosages des vitamines B9 et B12 étaient normaux alors l’HCY et de l’AMM étaient élevés, respectivement à 115,5+/-51,3 μmol/L et 4,7+/-6,7 μmol/L sans différence significative en fonction de la sévérité. 30 patients ont eu une IRM dont 14 (46,7%) chez qui on a identifié une lésion médullaire compatible avec syndrome cordonal postérieur sans corrélation à la sévérité.
Conclusion : Notre étude ne met pas en évidence de paramètre biologique ou paraclinique prédictif de la sévérité de la neuromyélopathie induite par le N2O. HCY et AMM étaient systématiquement élevées, ce qui en fait des biomarqueurs sensibles quand l’IRM ou l’ENMG peut être normal.
Aucun
Rémy DIESNIS (Roubaix), Agathe DRELON, Natalia NOVAES, Stéphanie BARRIERE, Fabienne LOISELEUR, Laure-Hélène ROUSSEAU, Camille LEGOUIT, Guillaume GRZYCH
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC30
14:00 - 15:00
Flash communications
Traumatologie non vitale
Traumatologie
Modérateur :
Romain ADAM (CCA) (Besançon)
14:00 - 14:07
#43876 - FC231 Pertinence du scanner de contrôle précoce dans les hémorragies intracrâniennes secondaires à un traumatisme crânien léger chez les patients de plus de 65 ans : une étude rétrospective et monocentrique menée aux urgences.
FC231 Pertinence du scanner de contrôle précoce dans les hémorragies intracrâniennes secondaires à un traumatisme crânien léger chez les patients de plus de 65 ans : une étude rétrospective et monocentrique menée aux urgences.
Introduction : Le but de notre étude est de vérifier la pertinence du scanner cérébral de contrôle précoce dans les hémorragies intracrâniennes secondaires à un traumatisme crânien léger chez les patients de plus de 65 ans. Le traumatisme crânien léger est un motif de consultation fréquent aux urgences. Après la découverte d’une hémorragie intracrânienne suite à un traumatisme crânien léger, la réalisation d'un scanner cérébral de contrôle à 48h est préconisé par les recommandations de la SFMU de 2022 sur les traumatismes crâniens légers, pour les patients de plus de 65 ans de manière systématique même en l’absence d’aggravation neurologique ou de troubles de l’hémostase. Pourtant, sa réalisation semble rarement suivie de modifications thérapeutiques.
Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique incluant 234 patients pendant plus de 3 ans et demi. Les patients avaient plus 65 ans et présentaient une hémorragie intracrânienne suite à un traumatisme crânien léger. Nous avons exclus les patients présentant les autres critères de contrôle scanographique à 48h dans les recommandations comme l’aggravation neurologique ou la présence de trouble de l’hémostase (en dehors de la prise d’acide acétylsalicylique seule). Le critère de jugement principal est la comparaison de la prise en charge neurochirurgicale entre les patients ayant eu un scanner de contrôle à 48h et ceux sans scanner de contrôle.
Résultats : Aucun patient des deux groupes n’a subi d’intervention neurochirurgicale. Concernant l'arrêt des antiagrégants, aucune différence significative n'a été observée, qu'un ou deux scanners aient été réalisés, dans une analyse de sensibilité. Il n'y avait pas non plus de différence significative quant au devenir des patients, que ce soit en termes de durée d'hospitalisation, de taux de nouvelles consultations aux urgences ou de mortalité à 30 jours.
Conclusion : Nos résultats suggèrent que la réalisation d’un scanner cérébral à 48h sur le seul critère de l’âge, donc pour les patients de plus de 65 ans, sans aggravation neurologique, ni troubles de l’hémostase, n’apporte pas de modification supplémentaire dans la prise en charge.
Aucun
Paul BAHOUT (Paris), Lyn BADRA, Emma BOURGIN, Emmanuel BLOCH-LAINÉ
14:07 - 14:14
#43985 - FC232 Evolution des prescriptions de scanners cérébraux dans les traumatismes crâniens légers depuis la parution des recommandations 2022.
FC232 Evolution des prescriptions de scanners cérébraux dans les traumatismes crâniens légers depuis la parution des recommandations 2022.
Evolution des prescriptions de scanners cérébraux dans les traumatismes crâniens légers depuis la parution des recommandations 2022.
Mathieu Jamet, Dr Mehdi Taalba, Dr Marie Ozanne, Dr Alix Delamare Fauvel, Dr Mélanie Roussel, Pr Luc-Marie Joly, Dr Mathieu Ben Haddour
CHU Rouen, Service des Urgences Adultes, F-76000 Rouen, France
Introduction : Les recommandations de prise en charge des traumatismes crâniens légers (TCL) ont été actualisées en 2022. Certaines anciennes indications de scanner comme la prise d’un antiagrégant plaquettaire (AAP) ne sont plus un facteur de risque indépendant de lésion intracrânienne. L’objectif est d’évaluer l’impact des recommandations sur la prescription de scanner aux urgences dans la prise en charge du TCL.
Matériel et Méthode : Étude rétrospective, observationnelle, monocentrique, réalisée chez les patients majeurs avec un TCL de moins de 24h consultant aux urgences. Les patients avec un score de Glasgow <13, un scanner déjà réalisé, ou présentant d’autres indications d’imagerie ont été exclus. Deux groupes de patients sur deux périodes distinctes de 5 mois ont été comparés : le premier en 2022 avant la parution des recommandations et le second en 2023, 7 mois après l’actualisation des recommandations.
Résultats : Au total, 1559 patients ont été inclus, 796 en 2022 et 763 en 2023 sans différence sur les caractéristiques des patients entre les groupes. Toutes périodes confondues, 792 (51 %) scanners cérébraux ont été réalisés. La non-adhésion aux recommandations était observée chez 195 (13 %) patients. Les prescriptions d’imagerie cérébrale adhéraient significativement moins aux recommandations après leur actualisation (90 % vs 85 %, p=0,01), en particulier dans le sous-groupe AAP (96 % vs 85 %, p=0,002). Il n’y avait pas de différence entre les deux groupes concernant le sous-triage et le sur-triage. Les patients pris en charge « hors recommandations » consultaient plus la nuit (59 % vs 47 %, p=0,002) et étaient intoxiqués (31 % vs 13 %, p<0,0001).
Conclusion : Cette étude montre la difficulté d’implémentation et d’adhésion des nouvelles recommandations du TCL dans les pratiques courantes. Une attention particulière devrait être portée aux patients consultant de nuit et sous l’emprise de toxiques.
Aucun
Mathieu JAMET (Rouen), Marie OZANNE, Mehdi TAALBA, Alix DELAMARE FAUVEL, Mélanie ROUSSEL, Luc-Marie JOLY, Mathieu BEN HADDOUR
14:14 - 14:21
#43990 - FC233 Suivi post-commotionnel des traumatisés crâniens légers : Impact d’une prise en charge optimisée au CHU de Rouen.
FC233 Suivi post-commotionnel des traumatisés crâniens légers : Impact d’une prise en charge optimisée au CHU de Rouen.
Suivi post-commotionnel des traumatisés crâniens légers : Impact d’une prise en charge optimisée au CHU de Rouen
Louis VERGEZ-HONTA, Cassandre FOLLET, Luc-Marie JOLY, Laura TERRIER
CHU Rouen, Service des Urgences Adultes, F-76000 Rouen, France
CHU Rouen, Service de Neurochirurgie, F-76000 Rouen, France
Introduction : Le syndrome post commotionnel (SPC) affecte la qualité de vie des patients. Malgré les recommandations de 2022 de la société française de médecine d’urgence, le suivi préconisé de ces patients fait souvent défaut. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de l’information donnée au patient et de la mise en place d’un suivi personnalisé dans les suites d’une consultation dans un service d’urgences (SU) pour traumatisme crânien léger (TCL).
Matériel et Méthode : Étude observationnelle, prospective, monocentrique menée de mai à octobre 2023. Les patients âgés de 18 à 65 ans ayant consulté pour un TCL dans la semaine précédant la consultation dans un SU ont été inclus. Lors de la consultation initiale, une fiche d’information sur le SPC était remise à chaque patient inclus. Pour le critère de jugement principal, un formulaire d’auto-évaluation basé sur l’échelle de Rivermead comportant 17 critères évalués de 0 à 4 points et permettant de suivre les symptômes post-commotionnels était réalisé lors de la consultation initiale, à J7 et J30. En cas d’évolution défavorable, définie par l’aggravation du score d’au moins l’un des critères, une consultation post-urgence neurochirurgicale était préconisée. Les patients n'en ayant pas bénéficié ont été rappelés à 2 mois.
Résultats : Parmi les 59 patients screenés, 51 ont été inclus dans l’étude, avec un âge moyen de 33 (± 12) ans. À 7 jours de la première consultation, 6 patients ont transmis leur auto-évaluation. La variation moyenne du score de Rivermead était de + 9 (± 17) points, avec une aggravation des symptômes tels que les défauts de concentrations (60 %), l’irritabilité (80 %), la fatigue (80 %), les troubles du sommeils (80 %), les céphalées (80 %), les vertiges (80 %). À 2 mois, 78 % des patients rappelés ont présenté des symptômes post-TCL, avec une durée moyenne de 9 jours et 98 % des patients avaient repris leur activité professionnelle.
Conclusion : Un suivi personnalisé et précoce pourrait permettre un meilleur dépistage du SPC et de réduire le risque de séquelles suite à un TCL.
Mots-clés : traumatisme crânien léger, suivi personnalisé
Aucun
Louis VERGEZ-HONTA (Rouen)
14:21 - 14:28
#44045 - FC234 Gestion thérapeutique de la sédation-analgésie lors de la prise en charge des luxations gléno-humérales : une étude rétrospective et monocentrique.
FC234 Gestion thérapeutique de la sédation-analgésie lors de la prise en charge des luxations gléno-humérales : une étude rétrospective et monocentrique.
Introduction : Les luxations gléno-humérales antérieures (LGH) représentent une pathologie fréquente et douloureuse nécessitant une réduction rapide pour minimiser les complications. Divers traitements antalgiques et sédatifs étaient disponibles, mais il n’existait pas de consensus quant à leur utilisation dans ce contexte. Cette étude monocentrique cherchait donc à évaluer le taux de réduction selon le traitement utilisé.
Méthode : Les données anonymes recueillies sur 36 mois consécutifs portaient sur le succès des réductions, la douleur (échelle numérique), le temps de passage aux urgences, ainsi que les caractéristiques démographiques et cliniques des patients. Les traitements étudiés incluaient des antalgiques (paliers 1, 2, 3), le MEOPA, la kétamine, le propofol et le midazolam, regroupés en quatre catégories : analgésie seule, sédation minimale inhalée, sédation-analgésie procédurale (SAP) en monothérapie et SAP multimodale. Des tests de Chi² ont été réalisé et des régressions logistiques ont évalué les facteurs influençant les résultats. P<0,05 était considéré comme significatif. L’étude a été validée par la DRCI de l’établissement (n° PI2024_843_0097).
Résultats : Sur 770 passages initialement recensés, 538 tentatives distincte de réduction de LGH chez des adultes ont été analysées. Le taux global de succès obtenu était de 68,8 %. La SAP multimodale a obtenu le meilleur taux de réussite (73,3 %, p=0,004), suivi de la sédation minimale inhalée (71 %, p=0,011). Les jeunes patients, ceux avec des luxations récidivantes ou issues d’activités à risque, ont montré de meilleurs résultats. Cependant, des disparités entre les sexes ont été notées : les hommes ont bénéficié plus fréquemment d’antalgiques forts à l’accueil, ainsi qu’un temps de passage aux urgences réduit.
Conclusion : L’étude souligne l’efficacité supérieure de la SAP multimodale pour la réduction des LGH, en particulier après échec d’une sédation minimale. L’utilisation d’antalgiques forts d’accueil a pu optimiser la gestion de la douleur et réduire le temps de passage aux urgences. Elle met en évidence une différence dans la prise en charge de la douleur en fonction du sexe. Elle met également en lumière l’importance d’une prise en charge personnalisée intégrant les antécédents du patient, son âge et le contexte de survenue. Ces résultats appellent à des études prospectives pour établir des protocoles standardisés optimisant à la fois l'efficacité thérapeutique et l'expérience patient.
Aucun
Vincent CHANDRAKUMAR (AMIENS), Ines MASMOUDI, Daniel Aiham GHAZALI, Christine AMMIRATI, Paulo HENRIQUES, Brice BRUYER
14:28 - 14:35
#44209 - FC235 LA CANADIAN CT HEAD RULE MODIFIÉE CHEZ LES PATIENTS VICTIMES DE TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER SOUS ANTIAGRÉGANT PLAQUETTAIRE.
FC235 LA CANADIAN CT HEAD RULE MODIFIÉE CHEZ LES PATIENTS VICTIMES DE TRAUMATISME CRÂNIEN LÉGER SOUS ANTIAGRÉGANT PLAQUETTAIRE.
Introduction : Les traumatismes crâniens légers et mineurs sont des motifs fréquents d'admission dans les services d'urgence. Cependant les complications hémorragiques sont rares. Il existe des règles de décision clinique dont la Canadian CT Head Rule afin de sélectionner les patients à risque de saignement intracrânien devant bénéficier d’un scanner cérébral. Ces règles excluent les patients sous anti-agrégants plaquettaires (AAP) car ils sont plus à risque d'hémorragie intracrânienne que la population générale, et ce, malgré le faible taux de complications graves nécessitant une intervention médico-chirurgicale d’après les études récentes.
Méthode : Nous avons mené une étude multicentrique rétrospective pour déterminer la performance diagnostique d’une version modifiée de la Canadian CT Head Rule dans laquelle le fait d'être sous AAP n'est plus une cause d'exclusion. Nous avons inclus des patients de 5 hôpitaux sous AAP victime d’un traumatisme crânien avec un score de Glasgow à l'admission de 13, 14 ou 15 et qui ont bénéficié d’un scanner cérébral. L’objectif principal était de déterminer la performance diagnostic de la CT Head Rule modifiée pour prédire un saignement cliniquement significatif impliquant en critère composite : toute hospitalisation de plus de 72 heures liée à un traumatisme crânien, tout geste neurochirurgical et/ou tout décès toute cause confondue dans les 30 jours. Les résultats présentés sont des résultats intermédiaires descriptifs. Les résultats définitifs seront disponibles en début d’année 2025.
Cette recherche a été réalisée dans le respect de la réglementation sur la recherche.
Résultats : Sur les 1241 patients inclus, 1031 ne présentent pas de critères de la CT Head Rule modifiée. Parmi eux, 24 patients (soit 2,3%) ont présenté le critère de jugement principal (neurochirurgie, hospitalisation de + de 72h ou décès toutes causes confondues). Parmi les 210 patients ayant un critère de la CT Head Rule modifiée, 23 patients ont présentés un critère de jugement principal soit 10,9%. La différence est statistiquement significative (p<0.001).
Conclusion : Notre étude suggère que la CT Head Rule modifiée serait une règle de décision performante pour identifier les patients sous AAP présentant un traumatisme crânien léger à très faible risque de saignement intracrânien cliniquement significatif, et éviter potentiellement la réalisation d’un scanner cérébral. Elle nécessite néanmoins une validation prospective de ses performances.
Aucun
Lauriane VAN DER MEERSCH (Grenoble), Mélanie BERTHOUD, Antoine DUCUING, Manon TAPPAZ, Arthur PETITJEAN, Damien VIGLINO
14:35 - 14:42
#44272 - FC236 Impact de la consultation post urgence sur la reprise de l'activité professionnelle dans les traumatismes ligamentaires de la cheville : analyse rétrospective de deux parcours de soin.
FC236 Impact de la consultation post urgence sur la reprise de l'activité professionnelle dans les traumatismes ligamentaires de la cheville : analyse rétrospective de deux parcours de soin.
Florian TORTEVOIE, Cassandre FOLLET, Luc-Marie JOLY, Mehdi TAALBA
CHU Rouen, Service des Urgences Adultes, F-76000 Rouen, France
Introduction : L’entorse de cheville est une des pathologies les plus fréquente de l’appareil locomoteur, représentant 6000 consultations/jour dans les services d’urgence (SU) français. La qualité de la prise en charge médicale d’une entorse prévient de ses possibles complications et récidives. L’objectif est d’évaluer l’impact de la consultation post-urgence (CPU) sur le délai de reprise de l’activité professionnelle et sportive chez les patients avec une entorse de cheville.
Matériel et Méthode : Étude épidémiologique, descriptive, rétrospective, monocentrique, incluant les patients de 18 à 62 ans pour lesquels le diagnostic d’entorse de cheville a été retenu. Les données démographiques, l’atteinte ligamentaire et son stade de gravité et les prescriptions de sortie (incluant ou non la prescription de rééducation par kinésithérapeute) ont été recueillis. Les patients étaient rappelés à 6 +/- 2 semaines pour recueillir le mode de suivi (CPU hospitalière ou autre mode de suivi) et le délai de reprise de l’activité professionnelle et sportive.
Résultats : Entre le 15 avril et le 15 aout 2024, 445 patients ont été screenés, 386 patients étaient éligibles et 205 patients ont pu être rappelés et inclus. L’âge médian était de 35 ans [IIQ 24-40]. Parmi les 37 patients suivis en CPU (18,0 %), le délai médian de reprise de l’activité professionnelle était de 30 jours [IIQ 15-42] vs 15 jours [IIQ 7-24] pour les patients non suivis en CPU (p = 0,01). Chez les patients suivis en CPU, le nombre d’entorses graves était de 81,1% vs 69 % (p < 0,0001), la pratique d’une activité sportive régulière était de 73 % vs 53 % (p = 0,003). Il n’y avait pas de différence sur le délai de reprise de l’activité sportive. Les immobilisations strictes (botte de marche, attelle plâtrée postérieure) représentaient 72,9 % chez les patients suivis en CPU vs 9 % (p<0,0001). Le recours à la kinésithérapie était de 44 % à la sortie des urgences chez les patients suivis en CPU vs 13,9 % (p<0,0005).
Conclusion : La CPU permet de déterminer le stade de l’entorse et d’adapter en cas de besoin la suite de la prise en charge. Elle aide également à redresser les diagnostics erronés et à limiter le risque de séquelles avec la prescription de kinésithérapie si cette dernière a été omise au SU.
Aucun
Florian TORTEVOIE (Rouen)
14:42 - 14:49
#44279 - FC237 Evaluer la relation entre la localisation d’un traumatisme crânien léger et l’existence d’une lésion intracrânienne à l’imagerie cérébrale.
FC237 Evaluer la relation entre la localisation d’un traumatisme crânien léger et l’existence d’une lésion intracrânienne à l’imagerie cérébrale.
Introduction : Les traumatismes crâniens représentent un problème de santé publique, avec plus de 155000 cas par an en France, et 80% sont des traumatismes crâniens légers (TCL). Un TCL est défini comme un score de Glasgow ≥ 13 à trente minutes du traumatisme et pouvant être associé à la présence d’une confusion, une perte de connaissance de moins de 30 minutes, une amnésie post-traumatique de moins de 24 heures, ou d’autres anomalies neurologiques transitoires. Plusieurs règles régissent la réalisation d’imageries cérébrales pour mettre en évidence une lésion intracrânienne (LIC), mais aucune ne prend en compte à ce jour la localisation de l’impact (frontal, temporal, occipital, pariétal) chez l’adulte. L’objectif principal de notre étude est d’évaluer si le site d’impact du TCL chez l’adulte est corrélé à la survenue de LIC sévères, visualisables à l’imagerie cérébrale.
Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle prospective d’août 2023 à mars 2024 aux urgences du CH de Niort, chez des patients majeurs victimes de TCL. Le critère de jugement principal était la présence d’une lésion hémorragique à l’imagerie cérébrale.
Résultats : 244 patients ont été inclus dans l’étude dont 54% d’hommes, avec une moyenne d’âge de 69 ans. Le mécanisme principal des TCL était une chute du patient de sa hauteur (69%). Une LIC a été retrouvée chez 18 patients (7,4%). Les patients avec un TCL temporal avaient un risque relatif augmenté de présenter une LIC à 3,7 (95% IC 1,1-11,1 ; p = 0,021) comparativement à un TCL frontal après analyse bivariée, et 4,3 (95% IC 1,0-17,2 ; p = 0,039) en analyse multivariée. Aucun surrisque significatif n’a été retrouvé dans les autres localisations.
Conclusion : Les patients avec un traumatisme crânien léger temporal seraient plus à risque de développer des lésions intracrâniennes.
Aucun
Jeanne VIGNETTE (Niort), Poonam LOLL
14:49 - 14:56
#44398 - FC238 Formation des infirmières d’accueil des urgences au retrait des colliers cervicaux avec la règle canadienne du rachis cervical.
FC238 Formation des infirmières d’accueil des urgences au retrait des colliers cervicaux avec la règle canadienne du rachis cervical.
Introduction:
Le collier cervical rigide est largement utilisé en préhospitalier par les secouristes devant toute suspicion de lésion du rachis cervical.Des études vont à l’encontre de cette utilisation et certaines démontrent plus de complication que d’efficacité. Le score c-spine rule (CCR) permet de diminuer le nombre d’imagerie du rachis cervical avec une meilleure sensibilité et spécificité que le score NEXUS. De plus, des études ont prouvé que l'utilisation de ce score par les IAO est fiable et efficace enfin l’évolution des pratiques tend à plus de délégation aux infirmiers.
Objectif:
Avant de mettre en place un protocole permettant aux IOA de retirer sous certaines conditions le CCR, nous avons mené un travail dont l’objectif était d’évaluer la performance des IOA, préalablement formés, a décider du retrait du CCR dès l’admission des patients au SAU.
Matériel et méthode:Il s’agit d’une étude monocentrique. Dans une 1ère phase nous avons formé les IAO par une présentation reprenant l’anatomie, les complications d’une lésion du rachis et les items de la CCR.La 2ème phase consistait en l’évaluation par simulation avec acteurs des 2 groupes (IAO vs médecins). Les participants été notés sur la base d'une grille ECOS et obtenaient une note allant de 0 à 20.
Le critère de jugement principal comparait les notes totales obtenues par chaque groupe, les critères de jugement secondaires comparaient chaque items de la grille ECOS et le critère de sécurité correspondant au taux de collier retiré dans les situations pour lesquelles le maintien de ce dernier était nécessaire.
Résultats:
La moyenne des notes totales des IDE est de 14,61 (σ= 3,39) vs 14,19 (σ = 4,49) pour les médecins, p=0,68 IC95% (-1,63 ; 2,47).
Les IAO obtiennent de meilleures notes que les médecins dans la capacité à décider de l’ablation ou non du collier cervical rigide de manière adapté 1,92(σ=1,07) vs 1,62(σ=1,17) respectivement p=0,30.
Les médecins et les IAO ont le même taux de sécurité (100%) pour l’ablation du collier cervical.
Conclusion:
L’étude a tendance à démontrer que les IAO formés à la règle canadienne du rachis cervical obtiennent des résultats comparables à ceux du personnel médical, tout en offrant une sécurité satisfaisante pour le patient. Des études complémentaires seront nécessaires après la diffusion du protocole pour évaluer son impact.
aucun
Eliott EVEILLARD (Le Mans)
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 29 C
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Serious Game SSE
NEW, Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR
Coordonnateur :
Justin OUTREY (Coordonnateur, Besançon)
Conférencier :
Justin OUTREY (Praticien hospitalier) (Conférencier, Besançon)
Savoir endosser le rôle de première équipe de santé sur les lieux d’une catastrophe
Connaitre et savoir s’intégrer dans l’organisation préhospitalière en cas de SSE (Orsec-Novi etc)
Savoir passer le premier bilan d’ambiance « santé »
Connaitre les principes de tri médical préhospitalier
|
Salle 353 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CE04
14:00 - 15:30
Conférence Exceptionnelle
La vie ailleurs : à quoi s'attendre ? Les prédictions d'un exobiologiste
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Thérapeutique, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier, Recherche
Modérateurs :
Paul-Henri AUBOIROUX (Praticien Hospitalier) (Toulouse), Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
Coordonnateur :
Matthieu HEIDET (Coordonnateur, Créteil)
A quoi ressemble la vie sur les milliards d'exoplanètes dans l'univers ? L'urgentiste du futur devra-t-il se former à la médecine non-humaine ? Venez confronter vos représentations avec les prévisions d'un expert de l'exobiologie, la science de la biologie extra-terrestre !
14:00 - 15:30
La vie ailleurs : à quoi s'attendre ? Les prédictions d'un exobiologiste .
Hervé COTTIN (Professeur des Universités - Chimie/Astrochimie) (Conférencier, Paris)
|
Salle Maillot |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 16
14:00 - 15:30
Atelier Medico-Soignants
Au feu, la maison brûle ! Pathologies d’incendie.
NEW, Pathologie circonstancielle, Toxicologie
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Aude GOUJARD (Médecin adjoint) (Conférencier, Paris), Elsa VIEITES (Médecin) (Conférencier, Paris)
Discuter de la prise en charge du brûlé grave adulte (gestion des voies aériennes, voies d’abord et particularités du remplissage, prévention de l’hypothermie, prise en charge de la douleur).
- Discuter de la prise en charge des différentes intoxications aux fumées d’incendie : intoxication au monoxyde de carbone et intoxication au cyanure ; ainsi que leur orientation.
- Connaître la présentation clinique et la prise en charge spécifique du coup de chaleur.
|
Salles 221-222-223 |
15:00 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI03
15:00 - 16:00
Session Interactive
Intra osseuse et intra nasale, choississez votre voie !
Thérapeutique
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Quand on n'a pas de veine... . Venez voir quels médicaments de l'urgence on peut administrer par le nez ou dans l'os...
15:00 - 16:00
Intra osseuse et intra nasale, choississez votre voie !
Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
|
Salle 243 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC31
15:00 - 16:00
Flash communications
Traumatologie vitale 1
Traumatologie
Modérateur :
Agathe BEAUVAIS (CCA) (Paris)
15:00 - 15:07
#43842 - FC239 Enfants vs. Adultes victimes d'un Arrêt Cardiaque Traumatique Extra-Hospitalier: Comparaison des caractéristiques et des outcomes – Une Analyse par Appariement de Score de Propension.
FC239 Enfants vs. Adultes victimes d'un Arrêt Cardiaque Traumatique Extra-Hospitalier: Comparaison des caractéristiques et des outcomes – Une Analyse par Appariement de Score de Propension.
Introduction : L'arrêt cardiaque traumatique (ACT) extrahospitalier est associé à un pronostic défavorable malgré des soins de réanimation. La littérature suggère que les enfants pourraient avoir une chance de survie plus élevée mais un pronostic neurologique moins bon par rapport aux adultes. Cependant, les données restent limitées et les facteurs associés à la survie sont encore mal connus. Cette étude vise à comparer les caractéristiques et les outcomes après un ACT entre enfants et adultes.
Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective en utilisant les données du RéAC, sur la période de 2011 à 2023. L'étude a inclus tous les patients de moins de 65 ans (pédiatrique [<18 ans] et adultes [18-64 ans]) et ayant reçu une réanimation par une équipe SMUR Les outcomes étaient la survie à l'admission à l'hôpital (J0), le ROSC, la survie à 30 jours (J30) et la survie avec un pronostic neurologique favorable à 30 jours. Une régression logistique conditionnelle après appariement par score de propension a été réalisé
Résultats : L'étude a inclus 5,030 patients dont 396 enfants et 4,634 adultes. L'âge médian des enfants était de 13 ans [4;16] comparé à 39 ans [27;51] pour les adultes. Une proportion significativement plus faible d'enfants était de sexe masculin (73.2% vs. 80.4%, p < 0.001). Les traumatismes contondants étaient les plus fréquents, représentant 81.3% des cas chez les enfants et 77.9% chez les adultes. Dans le groupe pédiatrique, il y avait une proportion plus élevée de patients ayant retrouvé une circulation spontanée (25,5 % vs 20,5 %, p = 0,024), ainsi qu'une survie à J0 (21,2 % vs 14,7 %, p < 0,001) et une survie à J30 (3,5 % vs 1,6 %, p = 0,015). Cependant, aucune différence significative n'a été observée pour le pronostic neurologique favorables à J30 (0,8 % vs 0,9 %, p = 1). L'appariement par score de propension a abouti à 184 pairs, incluant 184 enfants et 2124 adultes. L’analyse ajustée a montré que le groupe pédiatrique était associé à plus de chance de survie à J0 (OR 1,47 [1,11;1,95]), de survie à J30 (OR 5,29 [2,32;12,07]), et de bon pronostic neurologique à J30 (OR 4.35 [1.41;13.41], p = 0.01).
Conclusion : Les enfants présentent des outcomes davantage favorables que les adultes après un ACT, en particulier en termes de pronostic à long terme. Ces résultats suggèrent la mise en place d'une réanimation ciblée dans les ACT pédiatriques et soulignent la nécessité de directives spécifiques adaptées à cette population.
Aucun
Baptiste MORCEL (Lyon), Karim TAZAROURTE, Guillaume DEBATY, Eric MERCIER, Pierre-Gilles BLANCHARD, Valentine CANON, Axel BENHAMED
15:07 - 15:14
#44060 - FC240 Evaluation de la performance diagnostique du médecin urgentiste face à un pneumothorax traumatique chez un patient traumatisé thoracique en pré-hospitalier.
FC240 Evaluation de la performance diagnostique du médecin urgentiste face à un pneumothorax traumatique chez un patient traumatisé thoracique en pré-hospitalier.
Introduction : Le pneumothorax traumatique (PTT) est une complication fréquente du traumatisme thoracique et représente l'une des principales causes de décès évitable chez les patients traumatisés sévères. Bien que le diagnostic préhospitalier soit souvent réalisé par l'examen clinique et, dans certains cas, l'échographie, il reste difficile à établir. L'objectif de cette étude était d'évaluer la sensibilité diagnostique du médecin urgentiste pour le pneumothorax traumatique chez les patients traumatisés thoraciques.
Méthode : Il s'agissait d'une étude observationnelle rétrospective portant sur les patients traumatisés thoraciques présentant un PTT confirmé par scanner, pris en charge en préhospitalier par le SMUR et admis au Centre de traumatologie de niveau 1A de l’Hérault entre le 1er janvier 2018 et le 31 août 2022. Étaient exclus les traumatismes pénétrants, les patients de moins de 16 ans, les transports non médicalisés ou secondaires, les régulations hors département, ainsi que les dossiers préhospitaliers manquants. Le critère de jugement principal était le nombre de PTT suspecté en préhospitalier par l’urgentiste. Les critères de jugement secondaires étaient le nombre de PTT suspecté selon le niveau d’abondance du PTT et les performances diagnostiques de chacun des signes cliniques faisant suspecter un PTT.
Résultats : Parmi les 280 patients analysés, 115 (41%) patients avaient un PTT suspecté par le médecin urgentiste lors de la prise en charge préhospitalière. La sensibilité diagnostique était alors de 41% IC95% [39% ; 43%]. La majorité (69%) des patients dont le diagnostic était suspecté avaient un pneumothorax abondant ou modéré. L’asymétrie auscultatoire, l’asymétrie d’ampliation thoracique et la présence d’un emphysème sous cutané avaient une sensibilité respective de 46% (IC95% [38% ; 54%]), 20% (IC95% [13% ; 26%] et 20% (IC95% [14% ; 27%]) et une spécificité respective de 75% (IC95% [68% ; 83%]), 89% (IC95% [83% ; 94%]) et 92% (IC95% [88% ; 97%]) pour le diagnostic préhospitalier d’un pneumothorax qui serait drainé dans les 4 heures après arrivée à l’hôpital.
Conclusion : Cette étude observationnelle retrouve une sensibilité diagnostique de l’urgentiste pour le PTT modérée avec un taux de suspicion clinique plus important pour les pneumothorax abondants ou modérés. La généralisation de l’échographie pleuro-pulmonaire en préhospitalier semble nécessaire afin d’améliorer les performances diagnostiques dans ce contexte.
Aucun
Marie LENOIR (Montpellier), Lauranne TEULE, Jonathan CHARBIT, Arthur NAUDET-LASSERE, Céline OCCELI, Xavier BOBBIA
15:14 - 15:21
#44177 - FC241 Profil épidémiologique des traumatismes thoraciques fermés aux urgences.
FC241 Profil épidémiologique des traumatismes thoraciques fermés aux urgences.
Introduction :
Les traumatismes thoraciques sont associés à une morbidité significative quel que soit le niveau de gravité. La prise en charge du tout traumatisé thoracique commence du pré-hospitalier à l’admission en milieu spécialisé. Cette prise en charge est toujours basée sur les caractéristiques cliniques, radiologiques et évolutives des patients afin de réduire la morbi-mortalité.
Objectif :
Décrire les aspects épidémiologiques, cliniques et évolutifs des patients admis aux urgences pour un traumatisme thoracique fermé.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive, sur une période de 08 mois (Juin 2023-fevrier 2024). Inclusion des patients admis aux urgences pour un traumatisme thoracique. Recueilli des données épidémiocliniques, tomodensitométriques, et thérapeutiques de ces patients.
Résultats :
Inclus de 77 patients. L’âge moyen était de 43 ± 16 ans. Le genre-ratio était à 6,7. Circonstances du traumatisme (%) : accident de la voie publique (66), accidents domestiques (16) et les accidents du travail (9). Les patients étaient transférés aux urgences via (%) : la protection civile (42), un transport médicalisé (27) et non médicalisée (22). La médiane d’heure de consultation était 02 heures [1-4]. Les comorbidités étaient (%): HTA (8), diabète (7), BPCO (3) et coronaropathie (3).
Une polypnée (FR≥25 c/min) et une désaturation (SpO2 ≤90%) étaient retrouvées chez 39% et 20% des patients avec à l’examen (%) : un craquement costal (26), un emphysème sous cutané (20) et des signes de lutte respiratoire (5). Une anisotension a été trouvé dans 2 % des cas.
Une TDM thoracique a été pratiquée dans 63% des cas dans le cadre d’une TDM du corps entier : fractures costales (51), contusion pulmonaire (47), pneumothorax (46), hémothorax (34), volet costal (25), hémorragie intra-alvéolaire (8), fracture du sternum (7) et rupture de l’isthme aortique (3). Le traumatisme thoracique était associé à une autre lésion dans 90% des cas.
La prise en charge aux urgences a consisté en (%) : oxygénothérapie au masque (10), drainage thoracique (9) et exsufflation (2). Les patients ont été transférés aux services de (%) : réanimation (52), chirurgie générale (17). La durée moyenne de séjour aux urgences était de 72 heures.
Conclusion :
Tout traumatisé thoracique doit être pris en charge en milieu de soins intensifs pour une surveillance adopté d’au moins 48 heures. L’évolution est imprévisible et les complications sont directement liées au bilan lésionnel initial.
Aucun
Siwar JERBI (korba, Tunisie), Safa MADHBOUH, Wifek BEN HMIDA, Saber BEN FATHALLAH, Syrine BACHROUCH, Rafiaa BAWANDI, Samir MARZOUGUI, Sami MAHFOUDHI
15:21 - 15:28
#44324 - FC242 Traumatismes crâniens chez les patients traumatisés sévères: mortalité et facteurs pronostiques aux urgences.
FC242 Traumatismes crâniens chez les patients traumatisés sévères: mortalité et facteurs pronostiques aux urgences.
Introduction :
Les traumatismes crâniens (TC) constituent une cause courante de consultation et d'admission aux urgences et sont responsables d'une lourde morbi-mortalité.
Notre objectif était d’étudier la mortalité et les facteurs pronostiques des patients traumatisés sévères ayant un traumatisme crânien associé.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive et analytique, réalisée sur une période de 18 mois. Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un traumatisme sévère ayant obligatoirement un TC associé. Avec recueil prospectif des données démographiques, clinico-biologiques, tomodensitométriques et évolutives des patients. Le critère de jugement était la mortalité intra-hospitalière. Les facteurs prédictifs de mortalité intra-hospitalières ont été déterminés via une analyse univariée puis multivariées.
Résultats :
Inclusion de 241 patients d’âge moyen de 41±18 ans. Le sexe-ratio était de 4,6. Les principaux mécanismes à l’origine du TC étaient : accident de la voie publique (70,7 %), agression (7%) et accidents de travail(23%). La mortalité intra-hospitalière était de 24%. Le TC était classé : grave chez 27 patients(11,7%), modéré chez 18(7,4%) et léger chez 196patients (81,3%). Les facteurs prédictifs de mortalité intra-hospitalière en analyse univariée étaient : l’antécédent d’hypertension artérielle(p=0,02,OR=1,93), le score de Glasgow initial(p<10-³,OR=4,82), la fréquence cardiaque à l’admission(p<10-³,OR=2,65), la SpO2à l’admission(p<10-³, OR=5,01), la survenue de convulsions(p<0,03,OR=2,91) et la présence de lésions tomodensitométriques à type d’engagement cérébral(p<10-³, OR=4,31) et d’œdème cérébral(p<10-³,OR=2,81). En analyse multivariée, les facteurs indépendants prédictifs de mortalité intra-hospitalière étaient : l’antécédent d’hypertension artérielle(p=0,009, ORajusté=5,22, IC95%=1,51-18,07), la survenue de convulsions(p<0,04,ORajusté=1,95, IC95%=1,06-3,57), et la présence de lésions tomodensitométriques à type d’engagement cérébral (p<0,008, OR ajusté =2,81, IC95%=1,92-7,58). Dans notre étude, La présence de lésions extra crâniennes associées ne figurait pas parmi les facteurs prédictifs de mortalité intra-hospitalière.
Conclusion :
Identifier les facteurs prédictifs de mortalité chez les patients traumatisés sévères présentant un traumatisme crânien associé permettrait de repérer ceux à risque d’aggravation, incitant ainsi les médecins de première ligne à optimiser leur prise en charge initiale.
Aucun
Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Wiem DEMNI, Yesmine WALHA, Faten SBEI, Dhekra HAMDI, Ismail SAHNOUN, Nedia YAHIAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
15:28 - 15:35
#44326 - FC243 Les Traumatisés sévères Borderline : Incidence et pronostic.
FC243 Les Traumatisés sévères Borderline : Incidence et pronostic.
Introduction : La traumatologie sévère est une pathologie fréquente aux urgences. L’évaluation précoce des traumatisés sévères est importante dès les premières minutes et conditionne le pronostic. Plusieurs échelles ont été proposées pour uniformiser la prise en charge. L’objectif de ce travail a été d’étudier l’incidence et le pronostic des traumatisés sévères stables admis aux urgences définis par l’ ATLS (Advanced Trauma Life Support®) et considérés à risque de s’aggraver ou Borderline.
Méthodes : Analyse Post-HOC rétrospective monocentrique à partir d’un registre local prospectif (34 mois). Inclusion des TS de plus de 18 ans admis aux urgences (haute vélocité). Application de l’échelle ATLS et inclusion des TS cliniquement stables ATLS 1/ 2. Définition du Borderline TS [BDL+] parmi les ATLS 1 et 2 si ISS >=15 et Base Excess < -6. Calcul de l’incidence. Comparaison des groupes: [BDL+] et [BDL-]. Analyse de la mortalité à J7 [MJ7]. Analyse multivariée des facteurs prédictifs de la MJ7 et du caractère [BDL+]. Analyse des courbes de survie des patients BDL+.
Résultats : Inclusion de 381 patients classés ATLS 1 et 2. Âge médian= 39±18 ans. Sex-ratio= 4,3. Caractéristiques n(%) : Incidence du statut [BDL+] = 83 (22). Mortalité à J7 = 58 (16). Facteurs prédictifs de la MJ7 en analyse multivariée : (OR ;[IC95%] ;p)= Statut[ BDL +] : 1, 61; [1, 11 – 2, 32]; 0, 01) - Age >70 ans : 2, 03; [1, 27 – 3, 24]; 0,003) -IOT : 3,43 ; [2,3 – 4,8] ; <0,001)- Recours à l’Exacyl ® :1,7; [1,06 – 2,57] ; 0,027). Les facteurs prédictifs du statut [BDL+] en étude multivariée ont été : (OR ;[IC95%] ;p)= Reverse SI et GCS <19 < :1, 9; [1, 9 – 2, 29]; 0,001) et Lactate >2, 5mmol/l : 1, 73; [1, 19 – 2, 52]; 0,004). Le groupe [BDL+] était associé à un bilan lésionnel plus lourd, une hyperlactatémie et une coagulopathie précoce post-traumatique plus fréquents. Le recours à l’intubation et aux drogues vasoactives était plus fréquent dans le groupe [BDL+]. La survie a été statistiquement moindre dans le groupe [BDL+] avec Log-rank=15,4 et p<0,001.
Conclusion : Le statut Borderline du TS est fréquent chez des patients cliniquement stables et ressort comme facteur prédictif de mortalité précoce. Les Borderline TS ont présenté une gravité clinique importante et une réanimation plus invasive. La survie est statistiquement moindre chez les TS [BDL+]. Reconnaître le caractère [BDL+] est un challenge et pourrait recourir au couplage de nouveaux outils cliniques associés aux biomarqueurs.
Aucun
Hamed RYM (Tunisie), Hanene GHAZALI, Amal OUSSAIFI, Aymen ZOUBLI, Maaref AMEL
15:35 - 15:42
#44359 - FC244 Score de HASBLED et CHARLSON Comorbidity Index dans la prédiction du risque hémorragique sous anticoagulants.
FC244 Score de HASBLED et CHARLSON Comorbidity Index dans la prédiction du risque hémorragique sous anticoagulants.
Le score de HASBLED (SH) est un largement utilisé pour prédire le risque hémorragique (RH) sous Antivitamine K (AVK) et les anticoagulants oraux directs (DOAC) [1]. A notre connaissance, aucune étude n'a directement comparé le SH à d'autres scores chez des patients sous AVK vs DOAC.
L'objectif de notre étude était de comparer le SH seul et le Charlson Comorbity Index (CCI) [2] pour prédire le RH et la mortalité par hémorragie (MH) sous anticoaguants (AC).
Méthodes
Il s’agissait d’une étude prospective longitudinale sur deux ans (2022-2023). Nous avons inclus tous les patients sous AC. Le recueil des données s’est fait lors de l’hospitalisation et à un an. Nous avons relevé les données épidémio-ciniques, la mortalité et calculé les SH et le CCI. Les hémorragies ont été classées en majeures selon cette étude [3]. Les scores ont été évalués à l’aide de courbes ROC. Nous avons noté les aires sous la courbe (AUC) pour les p significatives.
Résultats
Notre étude a inclus 262 patients. L’âge médian était 72 [62,80]. 80.1% des patients étaient anticoagulés par AVK. 32.4% des patients ont présenté une hémorragie. Elle était majeure pour 15.3% des patients. La MH était de 8.9%.
En ce qui concerne le RH: dans le groupe AVK, le SH au Cut off (CO) de 3.5 avait une sensibilité (SN) à 29% et une spécificité (SP) à 89% (AUC = 0.59, P=0.017), CCI avait un rapport inversé(SN/SP=84/28%) au CO de 2.5. Tandis que dans le groupe DOAC, le SH à 2.5 avait une SP proche (71%) et une meilleure SN (54%), et le CCI à 3.5 avait un meme profil SN/SN (83/32%).
Similairement, pour les hémorragies majeures, dans le groupe AVK, un CO de 3.5 pour le SH avait un couple SN/SP à 41/82% (AUC=0.56, P=0.09), le CCI avait une meilleure SN (SN/SF: 70/30) au CO de 3.5. Dans le groupe DOAC, un SH de 2.5 avait un meilleur profil SN/SP 66/100% (AUC=0.82, P=0.02) et un CCI à 5.5 offrait une SN/SP similaire (58/90%, AUC=0.71, P=0.04).
Pour la MH, dans le groupe AVK le CO de 2.5 pour le SH (AUC 0.76, P=0.02) avait un SN/SP à 91/55%, Alors que le CCI à 3.5 avait un SN/SP de 83/43%. Dans le groupe DOAC, un SH à 3.5 présente une moins bonne SN 67% mais une SP à 97% (AUC= 0.84, P=0.04). De l’autre côté, le CCI a, au CO de 5.5, une SN à 100 % et une SP à 78%.
Conclusion
Les profil de SN/SP et les CO semblent dépendre du type d'AC. Le SH seste globalement supérieur au CCI, mais nos cliniciens pourraient toutefois, bénéficier de la combinaison des deux scores selon le sous-groupe et le risque étudié.
aucun
Sana DRIRA (tunis, Tunisie), Sabrine BLANCO, Youssef ZOUAGHI, Makrem BOURAOUI, Dhekra HAMDI, Yasmine WALHA, Nourelhouda NOUIRA
15:42 - 15:49
#44416 - FC245 Transfusion sanguine aux urgences : indications et complications.
FC245 Transfusion sanguine aux urgences : indications et complications.
Introduction : La transfusion est une procédure médicale consistant à administrer des composants du sang, qu’ils soient labiles ou stables, afin de restaurer ou maintenir les fonctions vitales en cas de déficience ou de perte sanguine. En pratique, la transfusion sanguine implique des règles de sécurité immunologiques et infectieuses qu’il faut absolument respecter pour prévenir les complications post-transfusionnelles immédiates ou retardées. Une maîtrise des règles transfusionnelles retrouve son importance majoritairement aux services d’urgence.
Objectifs : Le but de notre étude était d’étudier le profil épidémio-clinique des patients nécessitant une transfusion sanguine en urgence et d’identifier les facteurs prédictifs des complications immédiates.
Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective et observationnelle menée sur deux ans. Tous les patients admis aux urgences et ayant nécessité une transfusion sanguine ont été inclus. Nous avons recueilli les données épidémio-cliniques et les indications de la transfusion. Nous avons relevé les complications immédiates. Nous avons comparé deux groupes : complications+ versus complications- .
Résultats : Nous avons inclus 415 patients. L’âge moyen était de 67+/-16 ans. Le genre-ratio était de 1,4. Le groupe sanguin A était le plus retrouvé (40,7%). Le Rhésus positif était majoritaire (87%). Le test de compatibilité au laboratoire a été réalisée avant toutes les transfusions. Le test ultime au lit du malade a interdit la transfusion chez deux patients. Un problème technique a retardé la transfusion chez trois patients. Les concentrés de globules rouges (CGR) ont été transfusés dans 80% des cas suivis des culots plaquettaires (12%) et du plasma frais congelé (3%). Les indications étaient une anémie profonde mal tolérée (48%), un infarctus du myocarde de type 2 (27%) et un état de choc hémorragique (17%). Les complications immédiates sont survenues chez 15 patients (4%) : œdème aigu du poumon (n=6), réactions type fièvre-frissons (n=4) et anaphylaxie (n=3). Les patients qui ont reçu des CGR présentaient plus fréquemment des complications immédiates (93% versus 82%).
Conclusion : Le respect des règles transfusionnelles permet de minimiser les erreurs humaines comme le montre nos résultats : les complications post-transfusionnelles immédiates ne sont pas graves.
Aucun
Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Imen BEN ABDALLAH, Salma BAYA, Hela BEN TURKIA, Amira TAGOUGUI, Yosra MEJDOUB, Hanène GHAZALI, Sami SOUISSI
15:49 - 15:56
#44448 - FC246 Epidémiologie des plaies par arme blanche et arme à feu dans le département de Seine Saint Denis.
FC246 Epidémiologie des plaies par arme blanche et arme à feu dans le département de Seine Saint Denis.
Introduction :
Le département de Seine Saint Denis se caractérise par un taux d’arrestations effectués pour coups et blessures volontaires de 6%, soit l’un des plus important en France.
Pour cette raison les SMUR du département sont régulièrement amenés à prendre en charge des traumatismes sévères : en 2022-2023, parmi toutes les interventions, 5% étaient des traumatismes graves, avec, en deuxième cause la plus fréquente, les traumatismes pénétrants.
Malgré la fréquence de ces évènements, peu d’études françaises sur le sujet existent à ce jour.
Cette étude vise à connaitre l’épidémiologie de ce type de blessure dans le département de Seine Saint Denis.
Matériel et méthode :
Il s’agit d’une étude secondaire, descriptive de la cohorte rétrospective monocentrique PEPITRAUM, et qui se propose de décrire plus particulièrement les patients victimes d’un traumatisme par arme blanche et arme à feu.
Cette étude inclut les patients pris en charge par le SAMU 93 du 06 juin 2022 au 18 novembre 2023. Nous avons recueilli des données concernant l’intervention, les caractéristiques du patient et de la plaie et au sujet de la prise en charge hospitalière et préhospitalière.
Résultats :
148 participants ont été inclus dans cette étude : 22 patients étaient victimes de plaie par arme à feu et 126 par arme blanche. Les hommes avec une médiane d’âge de 28 ans représentaient le 96% de l’échantillon. 16% des plaies étaient localisées au thorax, 15% au niveau de la tête et 12% au niveau des membres inférieurs.
5% des plaies avaient un caractère transfixiant et 19% présentait une hémorragie active à l’arrivée du SAMU.
43% des patients a été orienté dans un service de soins intensifs et 57% aux urgences.
Le taux d’erreurs de triage a été au total 22%. La prise en charge médicale adhérait aux recommandations de la Société Française de Médecine d’Urgence.
6% des victimes est décédé au cours de la prise en charge préhospitalière.
Conclusion :
Cette étude est celle avec le plus grand nombre de participants qui décrit la présentation clinique, les caractéristiques des plaies et l’orientation d’une plaie par arme blanche et arme à feu dans le département de Seine Saint Denis pris en charge par une équipe du SMUR 93.
La majorité des plaies ont été localisées au niveau thoracique et de la tête et étaient majoritairement de petite taille et superficielles. Les patients ont été orientés principalement vers le service d’accueil des urgences.
Aucun
Lydia RAINERI DI SZATMARY (PARIS), Angèle MARTIN, Anne Laure FERAL PIERSSENS, Frederic LAPOSTOLLE, Judith GORLICKI
|
Salle 352B-Zone poster 1 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
FC32
15:00 - 16:00
Flash communications
Traumatologie vitale 2
Traumatologie
Modérateur :
Bérangère ARNOUX (Médecin urgentiste) (Paris)
15:00 - 15:07
#43839 - FC247 Prise en charge préhospitalière des patients suspectés d’être traumatisés pelviens graves par les SMUR de Franche-Comté : évaluer la conformité des pratiques en accord avec les recommandations actuelles.
FC247 Prise en charge préhospitalière des patients suspectés d’être traumatisés pelviens graves par les SMUR de Franche-Comté : évaluer la conformité des pratiques en accord avec les recommandations actuelles.
Introduction : Les fractures du bassin sont graves et surviennent le plus souvent lors d’un traumatisme à haute énergie. La mortalité des patients traumatisés du bassin est liée à la gravité des lésions hémorragiques pelviennes et aux lésions extra-pelviennes associées. Les recommandations en vigueur préconisent la pose d’une ceinture pelvienne en SMUR dès la suspicion d’un traumatisme du bassin grave. L’objectif principal de notre étude était de déterminer si ces patients avaient bénéficié d’une ceinture pelvienne.
Matériel et méthode : Étude rétrospective monocentrique s’intéressant à la pose d’une ceinture pelvienne par les SMUR de Franche-Comté chez les patients suspectés d’être traumatisés pelviens graves, accueillis à la SAUV du CHU de Besançon entre le 1er aout 2020 et le 29 février 2024. Les variables étudiées secondairement étaient la présence d’une fracture du bassin, la gravité du traumatisme (score GRADE), les lésions associées, les besoins transfusionnels, les paramètres vitaux initiaux (troubles de conscience et instabilité hémodynamique) et la mortalité à 30 jours.
Résultats : 137 polytraumatisés qui avaient l’indication de pose d’une ceinture pelvienne ont été inclus. Les traumatismes étaient des AVP (75,9%), des chutes de grande hauteur (19,7%) ou des accidents de bûcheronnage (4,4%). Une ceinture pelvienne n’a été posée que chez 23 patients (16,8%). Parmi les patients non immobilisés par une ceinture pelvienne, une fracture du bassin était présente chez 42 patients (37,8%), 50 patients (43.9%) étaient instables sur le plan hémodynamique et 74 patients (64.9%) présentaient des troubles de conscience initiaux. Les lésions thoraciques, abdominales et rachidiennes étaient significativement plus importantes chez les patients sans ceinture pelvienne avec une fracture du bassin.
Conclusion : Notre étude met en lumière une insuffisance notable de l’immobilisation par une ceinture pelvienne des patients suspects de fractures du bassin, en dépit des RFE en vigueur. Nous préconisons à l’ensemble des équipes SMUR de Franche-Comté de considérer tout patient instable sur le plan hémodynamique ou inconscient dans les suites d’un accident à haute énergie comme traumatisé pelvien grave. La présence de ces critères doit alerter et doit conduire à la pose d’une ceinture pelvienne.
Aucun
Lucie MARCHAND (Longevilles Mont d'Or)
15:07 - 15:14
#43907 - FC248 TGV - LRSY : TRAUMATISÉS GRAVES EN VENDÉE, LIMITES ET RÉALITÉ D’UN SYSTÈME DE TRIAGE.
FC248 TGV - LRSY : TRAUMATISÉS GRAVES EN VENDÉE, LIMITES ET RÉALITÉ D’UN SYSTÈME DE TRIAGE.
Introduction : En France, les traumatismes sévères sont fréquents et source d’une mortalité élevée. Le triage et la bonne orientation préhospitalière de ces patients semblent donc être un enjeu majeur de santé publique.
Le modèle du TRENAU s’est peu à peu imposé en France comme l’outil de triage préhospitalier le plus fiable, et a inspiré la création d’autres filières préhospitalières.
En Vendée, il n’existe pas de CH de niveau 1, le plus proche de la plupart des communes de Vendée est le CHU de Nantes. Un algorithme d’orientation des traumatisés sévères a donc été mis en place en 2021 en Vendée.
L’objectif principal de cette étude était d’étudier les variations de sous et de sur triage sur les dossiers de traumatismes sévères avec envoi de SMUR depuis la mise en place d’un algorithme d’orientation préhospitalière des traumatisés sévères en Vendée de 2021, en comparant les années 2019 et 2022.
Matériel et Méthode : Cette étude rétrospective et multicentrique en Vendée incluait les patients traumatisés sévères pris en charge par une équipe SMUR de Vendée et orientés vers les différents CH de Vendée ou le CHU de Nantes. 550 patients ont été inclus avec 277 patients sur l’année 2019 et 273 patients sur l’année 2022.
Résultats : La population était majoritairement masculine (76%) avec un âge médian de 42 ans. Cette étude semble montrer une tendance à la baisse mais non significative du taux de sous triage (27% ou en 2019, 20% en 2022, p = 0,057) au prix d’une légère augmentation non significative du taux de sur triage (2,2% en 2019, 4,4% en 2022, p = 0,16). La baisse du sous triage semble concerner principalement les patients grade A (47% en 2019, 18% en 2022).
Il y a eu significativement plus de transferts secondaires parmi les patients sous triés (19%) que chez les patients correctement triés (4%). Il n’y a pas de différence significative de pourcentage de décès entre les patients sous triés et les patients bien orientés.
Conclusion : Cette étude n’a pas permis de montrer de variation significative de sous et de sur triage entre 2019 et 2022 sur les dossiers de traumatismes sévères avec envoi de SMUR, depuis la mise en place de l’algorithme d’orientation préhospitalière des traumatisés sévères en Vendée.
Cependant, on observe une tendance à la diminution du sous triage sans augmentation majeure du sur triage.
D’autres études pourraient permettre d’affiner ces résultats et potentiellement d’optimiser cet algorithme.
Aucun
Emma GUILBAUD (Nantes), Charlotte OLLIVIER, Guillaume CATTIN, Anthony ADEN HASSAN
15:14 - 15:21
#44119 - FC249 Evolution dans le temps de l'utilisation des thoracostomies dans les arrêts cardiaques traumatiques pré-hospitaliers : une étude rétrospective monocentrique.
FC249 Evolution dans le temps de l'utilisation des thoracostomies dans les arrêts cardiaques traumatiques pré-hospitaliers : une étude rétrospective monocentrique.
Introduction : La prise en charge de l'arrêt cardiaque traumatique (ACT) comprend le traitement des causes réversibles, notamment la réalisation de thoracostomies bilatérales, qui sont proposées depuis 2012 dans notre service d'urgence préhospitalière. Le but de cette étude est d’analyser l’évolution dans l'utilisation des thoracostomies dans notre service.
Matériel et Méthode : Cette étude observationnelle rétrospective monocentrique inclut les patients avec ACT pris en charge de 2012 à 2024. Le critère de jugement principal est la proportion de thoracostomies réalisées.
Résultats : Parmi les 3206 arrêts cardiaques survenus pendant la période de l'étude, 473 (15%) étaient des ACT. 247 patients ont fait l'objet de tentatives de réanimation, la thoracostomie étant jugée indiquée dans 223/247 (90%) et réalisée dans 148/223 (66%). 27 (18%) patients ayant subi une thoracostomie étaient en vie à leur arrivée à l'hôpital, et 9 (6,1%) étaient en vie à 48 heures. La proportion annuelle moyenne de patients ayant subi une thoracostomie a augmenté de manière significative au fil des ans (p<0,001).
Conclusion : L’augmentation significative de patients réanimés qui bénéficient d’une thoracostomie reflète le temps nécessaire à la mise en place d'une nouvelle pratique et l'évolution de la force des recommandations proposant des thoracotostomies en cas d'ACT. Des études de plus grande envergure seraient souhaitables pour déterminer l'impact des thoracostomies sur la survie.
Aucun
Perrine TRUONG (Lausanne, Suisse), Mathieu PASQUIER, Tara AGUDO, Nicolas BEYSARD
15:21 - 15:28
#44316 - FC250 Impact de l'hypoxie sur la mortalité intra-hospitalière chez les patients présentant un traumatisme crânien.
FC250 Impact de l'hypoxie sur la mortalité intra-hospitalière chez les patients présentant un traumatisme crânien.
Introduction:
Les traumatismes crâniens demeurent une cause majeure de morbidité et de mortalité dans le monde. L'hypoxie, caractérisée par un apport insuffisant en oxygène aux tissus, est une complication fréquente après un traumatisme crânien et a été associée selon certaines études à une évolution défavorable. Notre étude avait pour objectif de déterminer l'impact de l'hypoxie sur le pronostic des patients avec traumatismes crâniens admis aux urgences.
Méthodes:
Etude prospective, descriptive et analytique, faite sur une période de deux ans (janvier 2022 à décembre 2023). Inclusion de tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un traumatisme crânien dans le cadre d’un traumatisme sévère. Une surveillance continue de l’état respiratoire (et notamment de la saturation pulsée en oxygène (SpO2)) a été réalisée dès l'admission et tout au long de l'hospitalisation. L'hypoxie a été définie comme une SpO2<90 %. Les données démographiques, les comorbidités préexistantes et les caractéristiques cliniques ont été collectées. Le critère principal de jugement était la mortalité intra-hospitalière. L'impact de l'hypoxie sur la mortalité intra-hospitalière a été analysé à l'aide des méthodes statistiques appropriées
Résultats:
Au total, 273 patients présentant un traumatisme crânien ont été inclus dans notre étude, avec un âge moyen de 39 ± 18 ans et un sexe ratio de 4,3. La majorité des patients (70,7 %) ont subi un traumatisme crânien à la suite d'un accident de la voie publique. Le taux de mortalité intra-hospitalière était de 18,3 % . Vingt-trois patients (8,4 %) présentaient une hypoxie à l'admission, avec une SpO2 inférieure à 90 %. Vingt-neuf patients (10,6 %) ont été intubés d’emblée à l’admission, tandis que 44 (16,1 %) ont nécessité une oxygénothérapie en ventilation spontanée. Les résultats suggèrent une association significative entre l'hypoxie et la mortalité intra-hospitalière chez les patients traumatisés sévères présentant un traumatisme crânien. Les patients ayant une SpO2 < 90 % présentent un risque accru de décès intra-hospitalier par rapport à ceux sans hypoxie (73,9 % contre 13,2 %, p < 10⁻³).
Conclusion:
Notre étude met en évidence le rôle crucial de l'hypoxie en tant qu'indicateur pronostique chez les patients victimes de traumatisme crânien. Une détection précoce et une prise en charge rapide de l'hypoxie pourraient améliorer les résultats cliniques et réduire les taux de mortalité intra-hospitalière.
aucun
Kais CHEOUR, Wiem DEMNI, Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Yesmine WALHA, Khaireddine JEMAI, Arij KLAI, Monia BOUSSEN, Nour Elhouda NOUIRA
15:28 - 15:35
#44319 - FC251 Etude comparative et descriptive des agressions par arme à feu et arme blanche de 2018 à 2023 aux urgences du Centre Hospitalier Ouest Guyanais.
FC251 Etude comparative et descriptive des agressions par arme à feu et arme blanche de 2018 à 2023 aux urgences du Centre Hospitalier Ouest Guyanais.
Résumé
Cette étude explore l’augmentation des agressions par arme à feu (AF) et arme blanche (AB) en Guyane française, en examinant l’impact des facteurs socio-culturels sur la violence et la nécessité d’améliorer les protocoles de soins d’urgence.
Objectif de l’étude : Comparer l’évolution de la fréquence des agressions par AF et AB entre 2018 et 2023.
Méthodes : Une étude rétrospective a été menée sur 124 patients admis aux urgences du CHOG Franck Joly, victimes de plaies par AF et AB. Les données ont été collectées concernant la gravité des blessures, les complications, et les facteurs de risque associés.
Résultats : Parmi les 124 patients, 89,5 % ont été victimes d’AF et 10,5 % d’AB. La population présentait une prédominance masculine (86 %) et un âge moyen de 30 ± 13 ans. Les blessures par AF étaient généralement plus graves, avec des complications notables telles que des hémorragies sévères et des infections. Une différence significative de taux d’hémoglobine initial a été observée entre les groupes AB (16 ± 0,6 g/dl) et AF (13 ± 2 g/dl) (p = 0,007).
Un modèle de prédiction du risque de gravité a identifié cinq facteurs clés : remplissage vasculaire (OR = 4,21, p = 0,025), administration des amines (OR = 0,13, p = 0,020), hémorragie (OR = 6,84, p = 0,000), année d’agression (OR = 0,99, p = 0,021) et mode d’admission (OR = 15, p = 0,025). Ce modèle montre une excellente performance prédictive, avec une AUC de 0,8737.
Discussion : Les résultats soulignent l'importance d'une gestion rapide des blessures et l'influence critique des facteurs comme l’hémorragie sur la gravité des blessures. Le modèle de prédiction développé offre une bonne capacité de discrimination entre les issues graves et non graves. Par ailleurs, il met en lumière des pistes d’amélioration des pratiques cliniques, notamment l'examen systématique des blessures, l’utilisation de l’acide tranexamique pour réduire l’hémorragie, et la vérification du statut vaccinal des victimes.
Aucun
Boubacar DIARRA (Cayenne), Crepin KEZZA, Hamza ABIDI, Bazin DENA, Auguistin, Kodjovi MESSIE, Thomas DEMOURES
15:35 - 15:42
#44321 - FC252 Impact pronostique de la coagulopathie chez les patients traumatisés crâniens.
FC252 Impact pronostique de la coagulopathie chez les patients traumatisés crâniens.
Introduction:
Les traumatismes crâniens représentent l'une des principales causes de handicaps et de décès à l’échelle mondiale. En raison des coagulopathies, les patients présentant un traumatisme crânien peuvent développer des complications hémorragiques qui peuvent aggraver leur état clinique et leur pronostic. Notre objectif était d’évaluer la valeur pronostique de l’apparition d’une coagulopathie lors de la phase précoce de la prise en charge, en termes de mortalité intra-hospitalière, chez les patients présentant un traumatisme crânien et admis aux urgences.
Méthodes :
étude prospective, descriptive et analytique, réalisée sur une période de deux ans. Nous avons inclus tous les patients admis aux urgences pour prise en charge d’un traumatisme crânien, quel que soit son mécanisme et sa gravité. Les données épidémiocliniques, paracliniques et évolutives des patients ont été notées. La corrélation entre la coagulopathie et l’évolution des patients traumatisés crâniens a été analysée à l'aide des méthodes statistiques appropriées. Le critère de jugement principal était la mortalité intra-hospitalière. La coagulopathie était définie par :une thrombopénie < 120 000/mm³, un taux de prothrombine (TP)<70% et un rapport international normalisé (INR)>1,3.
Résultats:
Inclusion de 273 patients présentant un traumatisme crânien, d’âge moyen de 39±18 ans. Le sexe ratio était de 4,3. Cent-quatre-vingt-treize patients (70,7 %) ont subi un traumatisme crânien à la suite d'un accident de voiture, tandis que 17(6,2 %) étaient victimes d'agressions physiques. Le taux de mortalité intra-hospitalière était de 18,3 % (50 patients). A l’admission, 48 patients (17,6 %) avaient une coagulopathie: 26(9,5 %) avaient un INR>1,3, 17(6,2 %) avaient une thrombopénie<120 000/mm³, et 37(13,6 %) avaient un TP<70 %. Les résultats suggèrent une association significative entre la présence de coagulopathie à l'admission et la mortalité intra-hospitalière chez les patients victimes de traumatisme crânien : Ceux présentant une coagulopathie avaient un risque accru de décès intra-hospitalier par rapport à ceux n'en ayant pas (43,8 % contre 12,9 %, p < 10⁻³).
Conclusion:
Notre étude souligne l'importance de la coagulopathie en tant que facteur pronostique potentiel chez les patients avec traumatismes crâniens aux urgences. Une détection précoce et une prise en charge appropriée de la coagulopathie pourraient améliorer le pronostic et réduire la mortalité intra-hospitalière chez ces patients.
aucun
Kais CHEOUR, Wiem DEMNI, Eya OUERGHI (la marsa, Tunisie), Yesmine WALHA, Khaireddine JEMAI, Ines ALOUI, Makrem BOURAOUI, Nour Elhouda NOUIRA
15:42 - 15:49
#44455 - FC253 Facteurs associés à la mortalité intrahospitalière chez les traumatisés sévères.
FC253 Facteurs associés à la mortalité intrahospitalière chez les traumatisés sévères.
Introduction :
Les traumatismes sévères constituent la principale cause de morbi-mortalité chez les sujets
jeunes. L’évaluation précoce des facteurs de mortalité et une prise en charge adaptée dès la
phase initiale sont cruciales pour améliorer leur pronostic vital.
Objectif :
Etudier les facteurs associés à la mortalité intrahospitalière aux urgences chez les
traumatisés sévères.
Méthodes :
Etude prospective, descriptive, sur une période de 02 ans (Septembre 2022-Septembre
2024). Inclusion des patients admis aux urgences pour un traumatisme sévère. Recueil des
données épidémiocliniques, tomodensitométriques et thérapeutiques de ces patients.
Détermination des facteurs associée à la mortalité intrahospitalière par une étude
multivariée.
Résultats :
Inclusion de 166 patients. L’âge moyen était à 41 ± 18 ans. Genre-ratio= 8.22. Les
circonstances des traumatismes (%) : accidents de la voie publique (76), accidents
domestiques (12) et les accidents de travail (4). Les patients étaient sans antécédents
médicaux dans 84% des cas.
Les lésions retrouvées (%) : cérébrales (65), thoraciques (61), rachidiennes (31),
abdominales (22) et bassin (11). Dans 5% des cas, le scanner était sans anomalie.
Les modalités thérapeutiques (%) : intubation orotrachéale (36), drainage thoracique (6), un
remplissage par du sérum salé isotonique (20), recours à la noradrénaline (15), l’acide
Tranexamique (18), transfusion de culots globulaires (3) et osmothérapie (15).
La mortalité intrahospitalière aux urgences était de 12%.
En analyse univariée, cinq facteurs prédictifs de mortalité intra hospitalière ont été identifiés
:
- Age≥60 ans, OR =3.27, IC 95%[1,38-7,77] , p=0.013
- La présence d’un traumatisme crânien grave OR=8.8, IC 95%[3.06-25.35] , p<0.001
- La présence de signes d’hypertension intracrânienne, OR=2.99, IC 95%[1.2-7.44],
p=0.037
- Le recours à la noradrénaline, OR=7.02, IC 95%, [2.97-16.6], p<0.01.
- Le recours à une osmothérapie OR=2.68, IC 95%, [1.09-6.54], p=0.042
L’analyse multivariée a permis d’identifier deux facteurs indépendants prédictifs de mortalité
intrahospitalière :
- Le recours à la noradrénaline, OR=2.48, IC 95%[1.207-5.109], p=0.013.
- Traumatisme crânien grave OR=2.35, IC 95%[1.09-5.08], p=0.029
Conclusion :
Une identification précoce des défaillances vitales ainsi qu’une prise en charge rapide et
adaptée reste indispensable pour améliorer le pronostic des traumatisés sévères.
aucun
Cyrine BOUNATIROU (tunis, Tunisie), Siwar JERBI, Manel BAYAR, Cyrine BACHROUCH, Amina BEN HASSINE, Noomen ZOUARI, Ines GUERBOUJ, Sami MAHFOUDHI
|
Salle 352B-Zone poster 2 |
16:00 |
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM05
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Ventilation en situation d'urgence
Ventilation, Monitorage, Thérapeutique
Modérateurs :
Florian CANU (Médecin) (Montdidier), Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse)
Coordonnateur :
Xavier COMBES (Coordonnateur, Bordeaux)
Dans cette session seront abordés tous les aspects de la ventilation d'urgence. Vous verrez que la mise en route d'une ventilation protectrice est importante dès les Urgences. Vous apprendrez comment la lecture des courbes pourra vous aider à régler votre respirateur. L'interêt et les indications de la VNI et de l'oxygénothérapie à haut débit par voie nasale seront discutés.
16:00 - 16:15
Ventilation protectrice précoce : intérêt ?
Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
16:15 - 16:30
VNI en situation d'urgence.
Jérémie LESTIENNE (Chef De Clinique Assistant) (Conférencier, Poitiers)
16:30 - 16:45
Comment la lecture des courbes du ventilateur peut améliorer la ventilation ?
Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Conférencier, Bordeaux)
16:45 - 17:00
Optiflow : une place aux Urgences ?
Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
|
Amphi Bleu |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM07
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Anamnèse et examen clinique, retour aux sources !
Jeunes, Pédagogie - Enseignement - Formation, Physiologie, Profession - Métier
Modérateurs :
Luc-Marie JOLY (PU-PH) (Rouen), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur :
Florence DUPRIEZ (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Lors de cette session, vous découvrirez les secrets de la pratique clinique pour différents piliers de la démarche diagnostique ! Venez nombreux !
16:00 - 16:15
Les oubliés de l'anamnèse.
Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
16:15 - 16:30
Faut-il encore examiner le patient ? .
Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Lyon)
16:30 - 16:45
Renforcer son examen clinique aux urgences, ça fait écho ?
Florence DUPRIEZ (Médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
16:45 - 17:00
L'examen complémentaire de choix !
Olivier HUGLI (Médecin chef) (Conférencier, Lausanne, Suisse, Suisse)
|
Amphi Havane |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM08
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Faire face au décès en pré-hospitalier
Communication, Ethique, Médico-légal, Psychologue
Modérateurs :
Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon), Alexandra MOUROT (Urgences) (Narbonne)
Coordonnateur :
Alix DELAMARE FAUVEL (Coordonnateur, Rouen)
Venez aborder les aspects médico-légaux, communicationels et psychologiques auxquels les praticiens sont exposés lors d'un décès en pré hospitalier.
16:00 - 16:20
La Mort inopinée du nourrisson.
Odile PIDOUX (PH) (Conférencier, Montpellier)
16:20 - 16:40
Annoncer un décès à un enfant.
Sophie BÉZIER (Psychologue) (Conférencier, Rouen)
16:40 - 17:00
Quand mettre un obstacle médico légal ?
Pauline SAINT MARTIN (PUPH, chef de service) (Conférencier, Tours)
|
Salle 241 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CC19
16:00 - 17:30
Conférence
Le risque infectieux
Environnement, Infectiologie - Sepsis, Qualité
Modérateurs :
Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Paris), Merlin DESCOURS (Infirmier) (Toulon)
Coordonnateur :
Aline CHENOU (Coordonnateur, Strasbourg)
Cette session vous donnera les bonnes pratiques à propos du risque infectieux, aussi bien aux Urgences qu'en extra-hospitalier.
16:00 - 16:22
Gérer l'hygiène en pré hospitalier.
Samuel MERCIER (Faisant fonction de cadre de santé) (Conférencier, Paris)
16:22 - 16:44
Gestion du risque infectieux aux Urgences.
16:44 - 17:06
Les hémocultures contaminées.
Raphael CLERE-JEHL (MCU-PH) (Conférencier, Strasbourg)
17:06 - 17:28
Pathologies infectieuses émergentes : et si on faisait le point ?
Hélène COIGNARD (Médecin) (Conférencier, Lyon)
pas dispo le 6
|
Salle 242A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
SI19
16:00 - 17:00
Session Interactive
Fièvre de l'enfant : quand s'inquiéter? Quand explorer ?
Infectiologie - Sepsis, Pédiatrie
Coordonnateur :
Quentin LE BASTARD (Coordonnateur, Nantes)
L'inégalable fièvre de l'enfant : entre prise de décision, pièges diagnostiques et stratégies optimales – testez vos réflexes!
16:00 - 17:00
Fièvre de l'enfant : quand s'inquiéter? Quand explorer ?
Romain GUEDJ (Pediatrician) (Conférencier, Paris)
|
Salle 243 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM13
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Je n'ai toujours pas compris
Jeunes, Physiologie
Modérateurs :
Valérie DEBIERRE (Praticien Hospitalier) (La Roche sur Yon), Judith GORLICKI (Médecin) (Bobigny)
Coordonnateur :
Thomas MOUMNEH (Coordonnateur, Tours)
Simple, basique ? Pas si sûr. La coagulation, les ions on s'y perd souvent. Venez éclaircir vos idées sur un sujet du quotidien et sortez de cette session en vous disant ça y est, j'ai enfin compris !
16:00 - 16:15
L'hyponatrémie.
Elena-Laura LEMAITRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Strasbourg)
16:15 - 16:30
L'acidose.
Alexis FREMERY (M.D.) (Conférencier, Cayenne, Guyane française)
16:30 - 16:45
La coagulopathie.
16:45 - 17:00
L'hyperkaliémie.
Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
|
Salle 251 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CLM13
16:00 - 17:30
Communications Libres Médecins
Urgences neurologiques, santé mentale et prévention
Epidémiologie, Evaluation Services d'Urgences, Infectiologie - Sepsis, Neurologie, Psychiatrie
Modérateurs :
Nicolas JUZAN (medecin) (Paris), Benoit VIAULT (PHC) (Toulouse)
16:00 - 16:12
#44358 - CP093 Évaluation d'un algorithme de diagnostic simplifié en cas de suspicion d'hémorragie sous-arachnoïdienne non traumatique dans le service des urgences : étude transversale multicentrique.
CP093 Évaluation d'un algorithme de diagnostic simplifié en cas de suspicion d'hémorragie sous-arachnoïdienne non traumatique dans le service des urgences : étude transversale multicentrique.
Introduction : Les hémorragies sous-arachnoïdiennes (HSA) sont une cause de céphalée rare, mais parfois mortelle. Afin de les diagnostiquer, les recommandations proposent de réaliser un scanner cérébral et en cas de négativité, une ponction lombaire. Cependant, une stratégie simplifiée basée sur le score d’Ottawa et un angioscanner cérébral permettrait d’éviter la ponction lombaire pour des céphalées apparues depuis moins de 24 heures tout en garantissant une exclusion sûre du diagnostic. L'objectif de cette étude était d’évaluer la sécurité de cet algorithme.
Méthode : Il s’agissait d’une cohorte rétrospective multicentrique ayant inclus des patients adultes admis dans quatre structures d’urgences pour une céphalée aiguë entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2023. L’algorithme était appliqué sur la cohorte. Le critère d'évaluation principal était le taux de faux négatifs d'HSA manqués lors du bilan initial ou lors des 30 jours de suivi. N° IRB 2019/64.
Résultats : Parmi les 1318 patients, 4,4% [IC 95% = 3,34% - 5,69%] (n=58/1318) avaient une HSA, le taux d’échec de la stratégie simplifiée était de 0,10% [IC 95% = 0,00% - 0,55%] (n=1/1009), la sensibilité était de 98,28% [IC 95% = 90,76% - 99,96%] et la valeur prédictive négative de 99,89% [IC 95% = 99,27% - 100,00%].
Conclusion : La stratégie diagnostique simplifiée chez les patients suspects d’HSA permettrait d’exclure de façon sécurisée le diagnostic tout en permettant une rationalisation des examens complémentaires.
aucun
Rayana CHIRARA (Angers), Pauline RAVON, Thomas SALOUX, Pierre-Marie ROY, Delphine DOUILLET
16:12 - 16:24
#44411 - CP094 Les structures des urgences au cœur des prises en charge neurovasculaires : état des lieux à l’échelle d’une région.
CP094 Les structures des urgences au cœur des prises en charge neurovasculaires : état des lieux à l’échelle d’une région.
Introduction : L’AVC est une pathologie couramment prise en charge dans les Structures des Urgences (SU) et consommatrice de moyens humains et techniques. Par ce travail, nous souhaitons, sous l’impulsion de la filière neurovasculaire du réseau régional des urgences, décrire le parcours des patients victimes d’AVC, de la survenue des symptômes à leur traitement, les services de régulation (Samu) et d’urgences étant au cœur de l’organisation des premiers soins.
Matériel et méthode : Etude observationnelle descriptive prospective multicentrique, régionale comprenant deux périodes d’inclusion de 15 jours par an, reconductibles 3 ans. Les deux premières périodes étaient en mai et octobre 2024. Sont inclus tous les patients majeurs présentant un AVC (Ischémique, hémorragique) ou un AIT admis en SU. Les données sont issues du dossier médical du patient et comprennent les différents horaires (début des troubles, régulation, admission), score NIHSS, imagerie, traitement et sa nature, ainsi que la présence d’un avis neurovasculaire.
Résultats : Sur les deux périodes, 522 patients ont été inclus par les 37 établissements participants : 315 AVC ischémiques, 57 AVC hémorragiques et 144 AIT. Les patients arrivant dans un centre avec UNV étaient plus régulés (p=0.004), à l’inverse les patients arrivant dans un centre sans UNV arrivaient plus souvent par leurs propres moyens (p=0.007). Le score NIHSS était retrouvé dans 54% des cas et tendait à être plus élevé dans les centres disposant d’une UNV : 12 [1 ;17] versus 8 [2 ;16]. Dans tous les centres l’avis NV était significativement plus demandé (p<0,001) lorsqu’il s’agissait d’un AVC ischémique (94,9 %) vs AVC hémorragique (83,3 %) et AIT (70,7%). L’outil de télémédecine a été utilisé pour 2 % des patients. Parmi les patients avec AVC ischémique, 37 (12%) ont bénéficié d’une thrombolyse intraveineuse, avec un délai admission-injection médian de 92 minutes. Les thrombolyses ont été réalisées dans les SU pour 47% des patients. Quatorze patients (4%) ont bénéficié d’une thrombectomie.
Conclusion : Bien que l’AVC reste une pathologie assez codifiée dans sa prise en charge, les pratiques restent perfectibles : score NIHSS, délais d’imagerie et d’administration des thérapeutiques, nombre d’avis neurovasculaires. Ces résultats permettent de déterminer quels axes de travail pourront être prioritaires dans la filière neurovasculaire régionale et seront confirmés et enrichis par les données de mai 2025 pour le congrès.
Aucun
Pascale CAVALLI (Riorges), Cécile RICARD, Mathys WOHL, Emilie LAUNET, Cécile VALLOT, Julie FREYSSENGE, Bureau Avc URG'ARA
16:24 - 16:36
#43992 - CP095 Analyse épidémiologique des diplopies en structure d’urgences générales adultes.
CP095 Analyse épidémiologique des diplopies en structure d’urgences générales adultes.
Introduction : La diplopie se définit par la perception de deux images distinctes d’un seul objet et représente un motif fréquent de consultation dans les structures d'urgences (SU). Malgré l'importance clinique de la diplopie, peu d'études épidémiologiques approfondies sont disponibles. L’objectif de cette étude est de décrire l’épidémiologie de la diplopie dans des SU générales adultes.
Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle, bicentrique, incluant tous les patients majeurs consultant pour diplopie dans des SU de deux centres hospitaliers universitaires durant la période du 1er janvier 2022 au 31 décembre 2023. L’objectif principal était de décrire les caractéristiques cliniques et la prise en charge des patients consultant pour diplopie dans une SU. L’objectif secondaire était de comparer les données selon que la diplopie soit mono ou binoculaire.
Résultats : Au total, 788 patients ont été inclus dans notre étude, parmi lesquels 95% présentaient des diplopies binoculaires. La moyenne d’âge des patients était de 60 ± 18 ans et 54% étaient des hommes. Sur le plan clinique, 40% avaient une paralysie oculomotrice et 21 % présentaient un autre déficit neurologique associé comprenant les vertiges. Sur le plan paraclinique, 90% patients ont bénéficié d'une imagerie cérébrale et 14% un test de Lancaster. Parmi les diplopies binoculaires, 33% ont révélé des microangiopathies et 19% des accidents vasculaires cérébraux (AVC). La comparaison selon le type de diplopie ne retrouve pas de différence en termes de présence d’un antécédent d’hypertension artérielle (p=0,71), d’antécédent d’AVC, d’accident ischémique transitoire ou d’infarctus du myocarde (p=0,66), d’antécédent de diabète (p=0,22) ou de tabagisme (p=0,88), d’antécédent de diplopie (p=0,90). Concernant l’examen clinique, il n’existait pas non plus de différence sur la présence d’un déficit sentivito moteur (p=0,92) ou de vertiges (p=0,11) associés. Les diplopies binoculaires bénéficiaient d’une imagerie cérébrale dans 92% des cas contre 48% pour les diplopies monoculaires (p < 0,01).
Conclusion : Les patients consultant en SU pour diplopie présentent majoritairement une diplopie binoculaire. La plupart bénéficie d’un examen d’imagerie cérébrale en urgence dont près de la moitié des patients présentant une diplopie monoculaire. Ces résultats mettant en avant la nécessité d’un examen clinique approfondi pour juger de l’indication et du type d’examen complémentaire.
Aucun
Valentine COFFIN (Nimes), Jean-François VIGNEAU, Oliver RAYNAUD, Pauline MARCHETTO, Fabien COISY, Céline OCCELLI, Xavier BOBBIA
16:36 - 16:48
#43964 - CP096 Santé mentale et consommation de substances des internes en médecine d'urgence: étude longitudinale de 6 mois.
CP096 Santé mentale et consommation de substances des internes en médecine d'urgence: étude longitudinale de 6 mois.
Introduction :
La santé mentale et les habitudes de consommation des médecins représentent des enjeux majeurs de santé publique. Les urgentistes, en raison des défis uniques de leur environnement, y sont particulièrement vulnérables. Malgré une prise de conscience croissante, peu d’études ont exploré l'impact d’une période de travail aux urgences sur la santé mentale des médecins en formation.
Méthode et matériel :
Cette étude a été réalisée sur une période de 2 ans en hôpital universitaire et s’appuie sur des approches quantitatives et qualitatives.
Des internes en formation aux urgences ont été recrutés de novembre 2020 à mai 2022. Ils ont répondu à deux questionnaires à respectivement 0 (T0) et 6 mois (T6) de leurs débuts de tournus, évaluant leurs habitudes de vie et de consommation, ainsi que leur bien-être psychologique à l'aide d’échelles validées comme le score de Maslach (MBI), le Hospital Depression and Anxiety Scale (HAD), ou encore le Pittsburg Sleep Quality Index (PSQI). Des entretiens semi-structurés menés par un psychiatre ont ensuite été proposés aux participants volontaires.
Résultats :
Parmi les 47 internes ayant complété T0, 31 ont également participé à T6. Les résultats révèlent des évolutions du bien-être psychologique : l’épuisement émotionnel (EE) et la dépersonnalisation (DP), sous-scores du MBI, ont augmenté (EE médiane de 18 à 21, p=0,03 ; DP médiane de 9 à 11, p=0,01). Les scores d’anxiété du HAD ont légèrement diminué (p=0,01) alors que ceux de la dépression se sont aggravés (p=0,02). Le PSQI a montré une détérioration (médiane de 4 à 5, p=0,01). Aucun changement statistiquement relevant n’a été observé concernant l'usage de substance ou les habitudes de vie.
9 participants ont pris part aux entretiens semi structurés, qui se sont orientés autour de 5 thématiques : la gestion du flux, les horaires irréguliers, la qualité de l’encadrement, la charge émotionnelle et la prise en charge des patients. Ils ont permis de pondérer les réponses des questionnaires.
Conclusion :
Après 6 mois de travail aux urgences, des changements statistiquement significatifs, mais cliniquement modestes, ont été observés dans la santé mentale des internes. Une atmosphère de soutien et un encadrement positif au sein du service contribuent à expliquer ces résultats relativement rassurants. Des études supplémentaires sur des périodes prolongées sont nécessaires pour caractériser l'impact du travail en médecine d'urgence sur la santé mentale des médecins.
Aucun
Noémie PAREJAS (Lausanne, Suisse), Nicolas BEYSARD, Michaël SARAGA, Pierre-Nicolas CARRON
16:48 - 17:00
#44088 - CP097 Activités de prévention dans les services d’urgences : quelle place dans la prise en charge et quel rôle pour les soignants ? Une étude qualitative.
CP097 Activités de prévention dans les services d’urgences : quelle place dans la prise en charge et quel rôle pour les soignants ? Une étude qualitative.
Introduction : Les urgences accueillent une population croissante, parfois éloignée du système de soin et concernée par des actions préventives. Bien que les activités générales de prévention en santé publique soient recommandées dans tous les services de soins et par tous les professionnels de santé, il n'existe pas de consensus sur leur place et leurs modalités d‘organisation dans les services d’urgences, et des interrogations subsistent sur le rôle des soignants pour ces activités. Au cours d’une étude évaluant l’aide au sevrage tabagique (PROSCEED), une recherche qualitative a permis d’analyser la perception des soignants sur leur rôle ainsi que sur la place de l’activité de prévention dans les services d’urgences.
Matériel et Méthode : Selon le cadre de la théorie ancrée, une étude qualitative a été menée auprès d’aides-soignant-e-s, infirmier-e-s et médecins présents dans un service d’urgences pendant l’étude PROSCEED. Des entretiens collectifs semi-dirigés ont été menés par un ou deux enquêteurs formés puis retranscrits, codés et analysés par deux investigateurs indépendants.
Résultats : Trois entretiens collectifs ont regroupé un total de 15 soignants (8 médecins, 6 infirmier-e-s, 1 aide-soignante). Trois thèmes principaux ont été abordés. La prévention était perçue comme une pratique secondaire, voire paradoxale, éloignée des missions des services d’urgences et relevant davantage de la médecine ambulatoire. Elle n’était pas systématiquement réalisée et il existait une variabilité de thématiques abordées, de moyens utilisés et de patients sollicités. La systématisation des actions de prévention nécessiterait une structuration par des protocoles adaptés afin de les intégrer à la pratique courante. Le manque de visibilité sur l’impact des actions constituerait une limite pour les soignants, qui reconnaissaient cependant leur responsabilité envers les patients les plus isolés et percevaient une valorisation professionnelle lorsqu’ils participent à ces actions.
Conclusion : Les activités de prévention n’étaient pas perçues comme prioritaires dans les services d’urgences. Les mettre en place nécessiterait une organisation structurée en leur attribuant une place identifiée et en définissant des populations et des thématiques cibles. La connaissance de l’effet des actions préventives sur les patients, notamment les plus isolés, pourrait renforcer la participation des soignants.
Aucun
Audrey SALLENDRE (Paris), Caroline BLANCHET, Leonard MATHON, Myriam AWAD, Marie-Caroline RICHARD, Adrien LABORIE, Judith LEBLANC, Anne-Laure PHILIPPON
17:00 - 17:12
#44033 - CP098 Mise au point d’un modèle incluant le lactate du LCR pour prédire la nature bactérienne d’une méningite chez l’adulte.
CP098 Mise au point d’un modèle incluant le lactate du LCR pour prédire la nature bactérienne d’une méningite chez l’adulte.
Introduction : Devant un tableau de méningite, la décision de débuter l’antibiothérapie aux urgences peut être guidée par la cytologie et la biochimie du LCR. L’utilité du lactate du LCR en association aux autres marqueurs biochimiques et cytologiques est insuffisamment connue. Ce travail visait à établir un score prédictif de méningite bactérienne (MB) basé sur des données biochimiques du LCR, incluant le lactate, la cytologie du LCR, et la numération formule sanguine.
Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique portant sur les patients ayant eu une ponction lombaire dans un service d’urgences adultes entre 2016 et 2023, avec dosage du lactate rachidien, ayant plus de 5 leucocytes/mm3 de LCR. Les patients ont été classés selon la présence ou l’absence de MB. Les variables ont été évaluées comme variables continues avec des modèles additifs généralisés. Les taux de faux positifs et de faux négatifs des modèles étaient mesurés pour une probabilité prédite de MB inférieure ou égale à 0.05. Les aires sous la courbe (AUC) et pourcentages sont indiqués avec leur intervalle de confiance à 95 %.
Résultats : 360 patients ont été inclus, d’âge médian (Q1-Q3) 38 (30-59) ans, incluant 35 patients avec MB. Le modèle multivarié retenu pour identifier une MB comportait la protéinorachie, la lactatorachie, le rapport glycorachie/glycémie et les polynucléaires sanguins. Son AUC était 0,99 (0.98-1.00). Pour une probabilité prédite de MB inférieure ou égale à 0.05, le taux de faux négatifs était de 0% (0 %-7%) et le taux de faux positifs de 10 % (0 %-11%). Si la décision d’antibiothérapie aux urgences avait été guidée par une probabilité prédite de MB supérieure à 5 %, 5 patients ayant une MB auraient reçu une antibiothérapie à dose méningée aux urgences alors qu’ils n’en ont pas eue en pratique, et un patient n’ayant pas de MB n’aurait pas reçu d’antibiotique à dose méningée alors qu’il en a reçu aux urgences. Un outil a été mis en ligne pour calculer, pour un patient donné, sa probabilité de MB.
Conclusion : Nous avons mis au point un modèle prédictif de MB, basé sur la protéinorachie, la lactatorachie, le rapport glycorachie/glycémie et le nombre de polynucléaires neutrophiles sanguins. Ce modèle pourrait être utilisé pour calculer la probabilité de MB pour un patient donné. Une probabilité supérieure à 5 % inciterait à débuter l’antibiothérapie aux urgences. Une étude rétrospective de validation externe est en cours.
Aucun
Yan LAMBERT (Nantes), Géraldine LE NABAT, Mathilde PAPIN, Quentin LE BASTARD, Anthony CHAUVIN, François JAVAUDIN, Eric BATARD
17:12 - 17:24
#44015 - CP099 Évaluation des facteurs de risque associés au saignement intracrânien dans le traumatisme crânien léger du sujet âgé.
CP099 Évaluation des facteurs de risque associés au saignement intracrânien dans le traumatisme crânien léger du sujet âgé.
Introduction : Le traumatisme crânien léger (TCL) est la principale cause de consultation au service d’accueil des urgences (SAU) chez les personnes âgées de plus de 75 ans. Selon les recommandations, la majorité de ces patients devraient bénéficier d’une tomodensitométrie cérébrale (TDMc), bien que la prévalence des saignements intracrâniens (SIC) dans cette population soit faible. L’identification de nouveaux facteurs prédictifs, tel que la localisation de l’impact cutané, semble être un critère prometteur pour prédire le risque de SIC.
Objectif : L’objectif de cette étude est de rechercher des critères prédictifs de SIC permettant d’éviter une TDMc systématique chez les personnes âgées après un TCL.
Méthodes : Il s’agit d’une étude monocentrique, rétrospective, réalisée au SAU du CHU de Beaujon entre 2019 et 2021. Les patients inclus avaient 75 ans ou plus et ont bénéficié d’une TDMc à la suite d’un TCL. La présence de SIC, de fractures, et la nécessité d'intervention neurochirurgicale ou d'hospitalisation ont été recherchées. Une régression logistique multivariée a été utilisée pour évaluer les facteurs associés au SIC. Les critères associés au SIC ont été combinées afin de construire un modèle prédictif.
Résultats : Sur 1234 dossiers inclus, 566 ont été analysés, 70% étaient des femmes. Parmi eux, 10 % présentaient un SIC, et seulement 2 ont nécessité une intervention neurochirurgicale. Plusieurs modèles ont été construits et combinées à partir des facteurs associés au SIC. Le Modèle 1 (localisation de l’impact frontal, occipital, temporo-pariétal) a obtenu une AUC de 0,633 (IC95% : 0,559-0,706), le Modèle 2 (symptômes post-commotionnels) une AUC de 0,650 (IC95% : 0,583-0,717). Ensuite le Modèle 3 (combinaison des critères des Modèles 1 et 2) une AUC de 0,758 (IC95% : 0,694-0,822). Le Modèle 4, intégrant la présence de fracture et la décision d’hospitalisation, a montré une AUC de 0,803 (IC95% : 0,742-0,865). Enfin, le Modèle 5, incluant le sexe biologique au modèle 4 retrouve une AUC de 0,815 pour les hommes (IC95% : 0,759-0,872).
Conclusion : Les modèles prédictifs intégrant les symptômes post-commotionnels et la localisation de l’impact cutané ont montré une performance correcte pour prédire les SIC. L’ajout de critères comme la présence de fractures et la décision d’hospitalisation améliore encore cette performance, et une susceptibilité accrue chez les hommes pour les SIC a été observée.
Aucun
Valentin FIALHO (Angers), Prabakar VAITTINADA AYAR
|
Salle 252A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 33
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
Diagnostiquer et comprendre les troubles visuels d’origine neurologique aux Urgences
NEW, Neurologie
Coordonnateur :
Yacine LAMARCHE VADEL (Coordonnateur, Nemours)
Conférenciers :
Leila BENTAMRA (Neurovasculaire) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Yacine LAMARCHE VADEL (Medical Consultant) (Conférencier, Nemours)
Nommer et situer les structures anatomiques des voies visuelles cérébrales
Nommer et définir les signes cliniques ophtalmo- neurologiques : anisocorie, diplopie, ptosis, etc. -relier les signes cliniques aux étiologies possibles
|
Salle 252B |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 01
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Limitation et arrêt des thérapeutiques en urgence chez l’adulte
Ethique, Sédation
Coordonnateur :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier :
Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
Présentation des spécificités des situations de limitation des thérapeutiques en urgence chez l’adulte en pré et en intra hospitalier (SAMU, SMUR, urgences) :
- Modalités de la prise de décision
- Communication avec les proches
- Elaboration et mise en pratique du projet de soins - Situations pratiques
|
Salle 253 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 34
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
Prise en charge des tachycardies à complexes larges
NEW, Cardiologie - Autre
Coordonnateur :
Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier :
Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Reconnaître l’origine d’une tachycardie à complexes larges
Connaître les traitements en urgence
Savoir pendre en charge un orage catécholaminergique.
|
Salle 343 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 23
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Gestion des flux aux Urgences
NEW, Organisation Services d'Urgences
Coordonnateur :
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Evelyne DUBREUCQ GUERIF (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris), Edouard LANSIAUX (Interne) (Conférencier, Lille)
À ce jour, la communauté scientifique médicale commence tout juste à explorer la façon dont les médecins prennent en charge plusieurs patients simultanément. Avec l’augmentation du volume, de la complexité et de l’acuité des soins cliniques dans les environnements multipatients, la probabilité que les professionnels débutants se voient confier la gestion du flux au sein des services d’urgence augmente. D'après une étude récente, les novices ont tendance à se focaliser sur des patients individuels dans un système multi-patients, les professionnels expérimentés ne leur confiant la gestion de plusieurs patients que lorsque les novices ont prouvé leur aptitude à gérer des cas individuels spécifiques. Toutefois, si les novicesne possèdent pas d'expérience dans la gestion de plusieurs patients, ils ne pourront acquérir la compétence essentielle des soins multipatients que plus tard dans leur formation. Il est donc nécessaire de trouver des vecteurs de transmission, comme le jeu, à ces fins.
|
Salle 351 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AM 36
16:00 - 17:30
Atelier Médecins
Optimisation du flux et sécurisation des soins dans les structures d’urgence grâce à l’eSante et à l’intelligence artificielle.
NEW, Organisation Services d'Urgences
Coordonnateur :
Daniel Aiham GHAZALI (Coordonnateur, Amiens)
Conférenciers :
Emilien ARNAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Amiens), Daniel Aiham GHAZALI (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Amiens)
Comment utiliser un outil pour naviguer, analyser et valoriser ses données ?
Comment utiliser les données pour piloter l’organisation de son service d’urgence ?
Comprendre les algorithmes d’intelligence artificielle: principes simples de
fonctionnement, quelques exemples concrets
Comment assurer la garantie humaine lors du déploiement et de l’utilisation des outils connectés : biais, stabilité des données, ...
|
Salle 352A |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 25
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Mieux communiquer : soyons constructifs, désamorçons les conflits
NEW, Communication, Management
Coordonnateur :
Caroline OBERLIN (Coordonnateur, Strasbourg)
Conférencier :
Caroline OBERLIN (Consultante) (Conférencier, Strasbourg)
-Savoir exprimer ses attentes de manière constructive
-Distinguer faits, ressentis et opinions
-Développer son assertivité
|
Salle 353 |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
CM14
16:00 - 17:00
Conférence Médecins
Le sepsis en 2025, quoi de neuf ?
Infectiologie - Sepsis, Physiologie, Thérapeutique
Modérateurs :
Julie CONTENTI (Medecin) (Nice), Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur :
Céline OCCELLI (Coordonnateur, Nice)
En attendant les prochaines recommandations, nous discuterons physiopathologie, dépistage et avenir dans la prise en charge des patients septiques.
16:00 - 16:15
Mieux comprendre pour mieux traiter : les bases physiopathologiques.
Céline OCCELLI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
16:15 - 16:30
Comment je le dépiste ? .
Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
16:30 - 16:45
Vers une approche personnalisée du sepsis.
Quentin LE BASTARD (Praticien hospitalier universitaire) (Conférencier, Nantes)
16:45 - 17:00
Quelles nouveautés attendre de la SSC 2025 ?
Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
|
Salle Maillot |
|
"Vendredi 06 juin"
Ajout à votre liste de favoris
Suppression de votre liste de favoris
AMS 15
16:00 - 17:30
Atelier Medico-Soignants
Facteur Humain et travail en équipe en situation de NOVI
NEW, Catastrophe SSE CUMP, Communication
Coordonnateur :
Marie PERY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers :
Stéphane DUBOURDIEU (Médecin) (Conférencier, PARIS), Marie PERY (Groupe enseignement simulation médicale) (Conférencier, Paris)
Comprendre et percevoir les éléments de facteurs humains sources d’erreur ou de performance
collective en situation NOVI
- Impact des biais cognitifs sur la conscience de situation et les prises de décisions
- Impact du stress sur la capacité de travail et de raisonnement, la communication, et le
travail en équipe
Proposer des outils d’aide à la gestion :
- Stress
- Optimisation de l’organisation sur intervention
- Ergonomie du PMA/PRV
- Communication en équipe et interservice
- Aides cognitives et check list
|
Salles 221-222-223 |