Mardi 12 juin
09:00

"Mardi 12 juin"

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PC3
09:00 - 18:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS URGENCES 2018
Interprétation d'ECG en situation d'urgence

Coordonnateur : Nicolas PESCHANSKI (Coordonnateur, Rennes)
Conférenciers : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
- Permettre une approche synthétique de l'électrophysiopathologie utile à l'urgentiste
- Apprendre à reconnaître un SCA à partir de l’observation des anomalies ECG
- Conduire le participant à une meilleure sensibilité diagnostique, en particulier dans les formes difficiles
- Maitriser la prise en charge thérapeutique qui découle de l’affirmation du diagnostic clinico-ECG du SCA.
Salles 221-222-223

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PCW-02
09:00 - 12:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS WINFOCUS 2018
Evaluation hémodynamique avancée (WMTBE - More Than Basic) Journée 1 : Rappels et au delà...

Modérateurs : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes), Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
09:00 - 09:30 Présentation + évaluation pré-cours.
09:30 - 09:50 Les bases théoriques & aspects techniques à propos des ultrasons.
09:50 - 10:20 Les bases techniques : rappel des coupes et des principales fenêtres.
10:40 - 12:00 Pratique : révisions des PSG GA/PA, A4C, A5C, SX 4C, SX 2C, sus-sternal.
Salle 341

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PCW-01
09:00 - 12:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS WINFOCUS 2018
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Support Basic Level 1 - USLS-BL1) - Journée 1: premier contact, fenêtres principales

Modérateurs : Carmela GRACI (Médecin) (Milan, Italie), Yannick LEBRET (URGENTISTE) (Genève, Suisse), Luca NERI (Milan, Italie)
Conférenciers : Zak BELKHADIR, Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Thibault LE GOURRIEREC (Medecin) (Conférencier, Toulouse), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Vicki NOBLE (Conférencier, Boston, Etats-Unis), Ramon NOGUÉ BOU (MEDECIN) (Conférencier, Barcelone, Espagne), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
09:00 - 09:20 Évaluation pré-cours.
09:30 - 10:15 Introduction, les bases : ce que vous devez savoir à propos des ultrasons : bases théoriques, aspects techniques.
10:15 - 10:30 Découverte des appareils (Atelier Pratique).
10:45 - 11:15 3P – Phase 1 – Péritoine (Théorie).
11:15 - 12:30 3P – Phase 1 – Péritoine (Atelier Pratique).
Salle 342A

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PC4
09:00 - 18:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDICO-SOIGNANTS URGENCES 2018
Premiers pas en recherche clinique

Coordonnateur : Jennifer TRUCHOT (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
- Initiation à la méthodologie de la recherche clinique
- Analyses statistiques de premier niveau
- Pouvoir écrire un synopsis de projet de recherche
- Mener à bien un projet de recherche clinique d
Salles 224-225-226

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PC1
09:00 - 18:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS URGENCES 2018
Ventilation Non Invasive

Coordonnateur : François TEMPLIER (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Sylvie FAUSTI (je sais pas) (Conférencier, MARSEILLE), François TEMPLIER (PH) (Conférencier, Angers), Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
- Connaître les principaux modes utilisés en VNI (CPAP et VS-AI-PEP).
- Comprendre leurs mécanismes d’action à la lumière de la physiopathologie de l'IRA
- Connaître leur rationnel d'utilisation aux urgences et en préhospitalier, ainsi que leurs contre-indications et complications
- Connaître les notions d'asynchronies patient - ventilateur et de PEPi
- Connaître les éléments techniques liés aux matériels de CPAP et de VS-AI-PEP pouvant avoir une conséquence clinique,
- Connaître et savoir choisir les différentes interfaces utilisables pour la VNI adaptée en urgence
- Savoir mettre en place, adapter et surveiller une CPAP et une VS-AI-PEP
Salles 320-321-322-323-324

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PC2
09:00 - 18:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS URGENCES 2018
Obstétrique pour les urgentistes

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon), Gaëlle LE BAIL (ph) (Conférencier, Garches)
5 groupes de situations cliniques :
— accouchement impromptu extra hospitalier
— pathologies hypertensives de la grossesse
— traumatismes chez la femme enceinte
— hémorragies du 3ème trimestre et du postpartum immédiat
— transfert in utero pour pathologie de la grossesse

pour chaque item :
— rappeler les aspects physiopathologiques
— connaître les particularités en urgence pré et intra hospitalière
— acquérir les conduites à tenir diagnostiques et thérapeutiques
Salles 326-327-328
14:00

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PCW-02bis
14:00 - 18:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS WINFOCUS 2018
Evaluation hémodynamique avancée (WMTBE - More Than Basic) Journée 1 : Rappels et au delà...

Modérateurs : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes), Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
13:30 - 14:15 Fonction systolique globale : FEVG visuelle, FR, onde S’.
14:15 - 14:30 Fonction systolique segmentaire pour les nuls.
14:30 - 15:15 Applications pratiques par groupe sur modèle sain.
15:30 - 16:15 Fonction diastolique et pressions de remplissage du VG.
16:15 - 16:30 Intérêt de l’échographie pulmonaire dans le diagnostic d’OAP cardiogénique.
16:30 - 17:30 Applications pratiques par groupes.
17:30 - 18:00 Cas cliniques.
Salle 341

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PCW-01 suite
14:00 - 18:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS WINFOCUS 2018
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Support Basic Level 1 - USLS-BL1) - Journée 1: premier contact, fenêtres principales

Modérateurs : Carmela GRACI (Médecin) (Milan, Italie), Luca NERI (Milan, Italie)
Conférenciers : Zak BELKHADIR, Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Thibault LE GOURRIEREC (Medecin) (Conférencier, Toulouse), Yannick LEBRET (URGENTISTE) (Conférencier, Genève, Suisse), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Ramon NOGUÉ BOU (MEDECIN) (Conférencier, Barcelone, Espagne), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
14:00 - 14:45 3P – Phase 2 – Péricarde (Théorie).
14:45 - 15:45 3P – Phase 2 – Péricarde (Atelier Pratique).
15:45 - 16:45 Échographie pulmonaire (Théorie).
16:45 - 17:45 Airway Management (Théorie).
17:45 - 18:45 Échographie Pulmonaire (Pratique) Airway Management ( Pratique ).
Salle 342A
Mercredi 13 juin
08:30

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TV67
08:30 - 08:37

Le congrès en 7 minutes !
Reportage : les messages clés à rapporter à la maison !

Conférenciers : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris), Cristina EGEA (médecin urgentiste) (Conférencier, Frejus), Dr Thomas LEREDU (PH) (Conférencier, Versailles)
Plateau TV
08:40

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TV01
08:40 - 09:00

Mon ECG est le plus beau : combat épique

Conférenciers : Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes), Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
08:45

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AM-21
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 21
Le risque médico-légal existe-t-il vraiment en médecine d'urgence ?
Médico-légal

Coordonnateur : Vanessa BELPOMME (Coordonnateur, Clichy)
Conférenciers : Vanessa BELPOMME (médecin) (Conférencier, Clichy), Magali RICHARD PIAUGER (Chef du Département) (Conférencier, Paris)
Quels sont les différents régimes de responsabilité ? Circuit d’une plainte/réclamation indemnitaire/ Analyses de cas concrets / Exemples jurisprudentiels
Salle 252B

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AMS-46
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 46
Formation des formateurs en simulation
Formation, Pédagogie - Enseignement - Formation, Simulation

Coordonnateur : François LECOMTE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : François LECOMTE (PH) (Conférencier, Paris), Christophe MATHURIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Orange), Matthieu OLLIVIER (Professor) (Conférencier, Marseille)
Le but de cette session est de sensibiliser les futurs formateurs en simulation aux principes pédagogiques spécifiques utilisés en simulation, notamment haute-fidélité. Grâce à de courtes mises en situations interactives, les concepts de briefing, simulation, débriefing mais aussi les objectifs pédagogiques médicaux et non médicaux (Crisis Ressource Management) seront définis et illustrés.
Salles 221-222-223

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AM-08
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 08
Imagerie en traumatologie pédiatrique
Imagerie Radiologie, Pédiatrie, Traumatologie

Coordonnateur : Bénédicte VRIGNAUD (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Marie DESMARET (Conférencier, Paris), Bénédicte VRIGNAUD (Médecin) (Conférencier, Nantes)
Cas clinico-radiologiques interactifs sur les fractures les plus courantes de l’enfant : diagnostic, complications et traitements / Savoir identifier les pièges radiologiques en traumatologie pédiatrique /Connaître les indications de traitements orthopédiques et chirurgicaux des fractures des membres de l’enfant.
Salle 342B

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AM-11
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 11
Urgences et transfusions

Coordonnateur : Marianne SANDLARZ (Coordonnateur, LILLE)
Conférenciers : Alain FACON (Praticien hospitalier) (Conférencier, Lille), Marianne SANDLARZ (praticien hospitalier) (Conférencier, LILLE)
A partir de cas cliniques :
Savoir prescrire et transfuser selon les différents niveaux d’urgence transfusionnelle et les produits sanguins labiles disponibles /Connaître les indications des principales qualifications des concentrés érythrocytaires / Savoir lire et interpréter un contrôle ultime pré-transfusionnel / Connaître les recours disponibles en cas de difficultés transfusionnelles
Salle 343

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AM-12
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 12
Ventilation Volumétrique (VC – VAC) : Aspects fondamentaux
Ventilation

Coordonnateur : François TEMPLIER (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : François TEMPLIER (PH) (Conférencier, Angers), Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
Au moyen de cas cliniques avec QCM sollicitant l'avis de la salle : Connaître les modes ventilatoires volumétriques (VC - VAC) ; Savoir régler les principales consignes machine disponibles en VC-VAC ; Savoir interpréter les paramètres mesurés par le ventilateur. Connaître les asynchronies patient-ventilateur possibles dans ces modes (NB : atelier théorique interactif sans manipulation de matériel)
Salle 352A

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AMS-28
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 28
Abords vasculaires en pédiatrie
Pédiatrie

Coordonnateur : Noella LODÉ (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Isabelle CLAUDET (Chef de service) (Conférencier, Toulouse), Franck KERROUÉ (Infirmier) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
Décrire les différentes voies d'abord veineuses utilisables chez l`enfant, en particulier la voie périphérique, la voie intra-osseuse et la voie ombilicale chez le nouveau-né, dans le contexte de l'urgence hospitalière et pré-hospitalière et selon les situations cliniques : indications, contre-indications, procédures et précautions particulières de mise en place et de surveillance.
Exposer ces différentes techniques avec l'aide de mannequins ainsi que l'utilisation d'os de poulet pour la pose d'lo.
Salle 353
09:00

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PCW-02 J2
09:00 - 12:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS WINFOCUS 2018
Evaluation hémodynamique avancée (WMTBE - More Than Basic) J2 : Mise en application clinique

Modérateurs : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes), Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
08:30 - 09:15 Evaluation des pressions ventriculaires droites et signes de CPA.
09:15 - 09:30 Intérêt de l’échographie 4P dans le diagnostic d’EP.
09:30 - 10:00 Epanchements péricardiques et tamponnade.
10:15 - 10:45 Hypovolémie et indices statiques de réponse au remplissage.
10:45 - 11:15 Epreuves dynamiques de réponse au remplissage.
Salle 341

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PCW-01 J2
09:00 - 12:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS WINFOCUS 2018
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Support Basic Level 1 - USLS-BL1) J2 : Intégration clinique et algorithmes

Modérateurs : Carmela GRACI (Médecin) (Milan, Italie), Yannick LEBRET (URGENTISTE) (Genève, Suisse), Luca NERI (Milan, Italie)
Conférenciers : Zak BELKHADIR, Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Thibault LE GOURRIEREC (Medecin) (Conférencier, Toulouse), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Vicki NOBLE (Conférencier, Boston, Etats-Unis), Ramon NOGUÉ BOU (MEDECIN) (Conférencier, Barcelone, Espagne), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
08:30 - 09:15 Évaluation hémodynamique d’un patient en état de choc (Théorie).
09:15 - 10:15 Évaluation hémodynamique d’un patient en état de choc (Atelier Pratique).
10:45 - 11:45 Aorte (Théorie) - Thrombo-phlébite (Théorie).
11:45 - 12:30 Thrombo-phlébite et aorte (Atelier Pratique).
Salle 342A

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TV02
09:00 - 09:15

Réanimation en salle de naissance
Réanimation en salle de naissance et aspects particuliers d'une prise en charge néonatale à domicile

Conférencier : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart)
Plateau TV
09:15

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CTM-03
09:15 - 10:15

Controverse N°3
ECMO et arrêt cardiaque : indications larges ou restrictives
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Modérateurs : Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
09:15 - 10:15 Larges. Pierre CARLI (Pr Emérite) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Restrictives. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
Salle Maillot

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TRMS-03
09:15 - 10:15

Table ronde médico-soignant N°3
Réguler plus mieux…
Personnel de l'Aide Médicale Urgente PARM, Qualité, Recherche, Régulation

Modérateurs : Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
09:15 - 10:15 Quelle formation initiale (ARM et médecins) ? Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Conférencier, Bordeaux)
La formation initiale des ARM est elle suffisante ? Quelles en sont les principaux axes actuels de cette formation? Les médecins ont ils besoin d’une formation complémentaire à celle reçue dans leur cursus ? Quelles sont les évolutions futures des modalités de formation ?
09:15 - 10:15 Outils d’aide à la régulation (ARM et médecins) ? Francois-Xavier AGERON (Médecin associé) (Conférencier, LAUSANNE, Suisse), Cyril BLANC GONNET (ARM / ADE / Expert métier programme SI SAMU) (Conférencier, ANNECY)
Quels sont les outils actuellement disponibles ? Sont-ils adaptés à l’activité actuelle ? Quel délai entre une innovation et sa mise en place en régulation ? L’évolution de ces outils permettra t elle de se passer à terme d’une intervention humaine ?
09:15 - 10:15 La recherche en régulation ? Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
Quels sont les champs de recherche concernés par la régulation ? Existe-t-il des modalités de recherche particulièrement adaptées à la régulation ?
Salle 241

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ES-04
09:15 - 10:15

Les essentiels N°4
"Bobo poitrine’’ : douleur thoracique chez l'enfant
Cardiologie - Autre, Pédiatrie, Régulation

Modérateurs : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Clamart), Hélène CHAPPUY (Chef de service) (Paris)
Coordonnateur : Aurélie AVONDO-RAY (Coordonnateur, Boulogne-Billancourt)
Quelles sont les spécificités de la régulation de la douleur thoracique en pédiatrie ?
09:15 - 09:35 Régulation. Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
09:35 - 09:55 Aux urgences. Claire DE JORNA (Pédiatre) (Conférencier, Lille)
09:55 - 10:15 Les vraies urgences cardiologiques. François ANGOULVANT (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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UT-01
09:15 - 10:15

Urgences Tonic 01
ECG : douleur thoracique et bloc de branche
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA

Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
Conférencier : Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 242B

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CTM-02
09:15 - 10:15

Controverse N°2
Urgence vitale : quand passer la main ?
Organisation Services d'Urgences, Réseau de santé

Modérateurs : François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
Coordonnateur : Aurélie AVONDO-RAY (Coordonnateur, Boulogne-Billancourt)
09:15 - 10:15 Tout de suite. Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris)
09:15 - 10:15 Plus tard. Pierre MICHELET (Coordinateur Universitaire Médecine d'Urgence) (Conférencier, Marseille)
Salle 243

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EX-02
09:15 - 10:15

Rencontre avec l'expert
Pédagogie en Médecine d’Urgence

Modérateur : Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Nicolas PESCHANSKI (Coordonnateur, Rennes)
Conférencier : Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg)
Salle 251

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CLM02
09:15 - 10:15

Communications libres Médecins
Respi- Neuro
Neurologie, Pneumologie

Modérateurs : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Julien VAUX (médecin) (Créteil)
09:15 - 10:15 #13943 - CP007 Dyspnée aiguë aux urgences : L'hyponatrémie, l'hyperglycémie et l'insuffisance rénale à l'admission sont-ils des facteurs prédictifs de mortalité intra-hospitalière ? A propos d’une analyse de la cohorte PARADISE.
CP007 Dyspnée aiguë aux urgences : L'hyponatrémie, l'hyperglycémie et l'insuffisance rénale à l'admission sont-ils des facteurs prédictifs de mortalité intra-hospitalière ? A propos d’une analyse de la cohorte PARADISE.

 

Introduction : La dyspnée aiguë est un symptôme courant dans les services d'urgences (SU). Son intensité et son pronostic peuvent être très variables en fonction du mécanisme responsable et du terrain sous-jacent. Notre équipe avait pu montrer auparavant que des biomarqueurs simples comme l’hyponatrémie, l’hyperglycémie et la diminution de la filtration glomérulaire (eGFR) étaient des marqueurs pronostiques dans l’insuffisance cardiaque aigue (ICA). Parce que l’établissement d’un diagnostic étiologique précis est souvent difficile dans la dyspnée aigue, une stratification du risque non spécifique au diagnostic permettrait d'optimiser le parcours de soins des patients.

Objectif principal : Evaluer la valeur pronostique de l'hyponatrémie (Hypo Na), de l'hyperglycémie (Hyper G) et de la fonction rénale sur le risque de mortalité intra-hospitalière des patients consultant aux urgences pour dyspnée aiguë toutes causes confondues.

Matériels et Méthodes : Cohorte rétrospective mono-centrique menée au sein d’un SU universitaire en 2015. Tous les patients ont bénéficié d'un dosage de natrémie, de glycémie et de l’eGFR. Les associations entre ces trois variables biologiques d’intérêts et la mortalité intra-hospitalière ont été évaluées par régression logistique univariée et multivariée. Les variables d’ajustement ont été déterminées par la méthode pas à pas.

Résultats : 1328 patients inclus. La moyenne d'âge était de 72.3 ans avec 51.1% d'hommes. La mortalité intra-hospitalière était de 11.5%. Les causes de décès étant dominées par la pneumopathie aiguë communautaire (48.3%), l’ICA (30.9%) et l'exacerbation aiguë de BPCO (11.4%). En analyse univariée, l’HperG (OR=2.27; [1.61-3.20], p < 0.01) et un eGFR < 50 ml/min/1.73m² (OR=2.89; [2.02-4.14], p < 0.01) ont été significativement identifiés comme marqueurs pronostiques de mortalité intra-hospitalière. Leur caractère indépendant a aussi été confirmé après analyse multivariée et ajustement sur des facteurs confondants. A l'inverse, l'HypoNa n'apparait pas comme un marqueur pronostique de mortalité (OR=1.09 ; [0.76-1.57], p=0.64).

Conclusion : La glycémie et la fonction rénale sont associés de manière indépendante à la mortalité intra-hospitalière des patients consultant pour dyspnée aiguë toutes causes confondues. La disponibilité rapide et le faible coût de ces examens permettent d'identifier rapidement les malades potentiellement graves et par conséquent, d'optimiser leur prise en charge et leur parcours de soins.


Gaetan GIACOMIN (Nancy), Tahar CHOUIHED
09:15 - 10:15 #13993 - CP008 Efficacité de la préoxygénation avant intubation dans le service d’accueil des urgences vitales : étude préliminaire.
CP008 Efficacité de la préoxygénation avant intubation dans le service d’accueil des urgences vitales : étude préliminaire.

Introduction :La préoxygénation a pour objectif de réduire le risque d’hypoxémie pendant l’intubation orotrachéale (IOT) en augmentant les réserves de l’organisme en oxygène. La ventilation spontanée pendant 3 minutes au masque à une fraction inspirée en oxygène (FiO2) de 100% est la méthode de référence, recommandée à partir d’études portant sur des volontaires sains ou des patients intubés au bloc opératoire. L’hypothèse de notre étude est que la durée de préoxygénation recommandée (3 mn) est insuffisante chez les patients intubés aux urgences.

L’objectif principal est d’évaluer la proportion de patients atteignant une preoxygénation optimale, définie par une fraction expirée en oxygène (FeO2) ≥ 90% après 3 minutes de pré-oxygénation

Méthode : Recherche non interventionnelle sur 9 mois, incluant les patients ayant nécessité une IOT, à l’exception de ceux présentant un arrêt cardio-circulatoire ou préoxygénés sous VNI. La FeO2 est enregistrée pendant 30 minutes sur un moniteur modulaire (Carescape B450 GE).

Résultats : 21/35 patients préoxygénés ont été inclus dans l'analyse. Une préoxygénation de 3 minutes est insuffisante chez 10 patients (48%) (Fig 1).

Conclusion : la durée de préoxygénation recommandée est insuffisante pour un nombre non négligeable de patients intubés aux urgences. Des études plus larges permettraient de conforter l’intérêt  du  monitorage de la FeO2 aux urgences.


Lola GESREL, Benoit AUBERT, Olivier VUILLOT, Barbara CHOLLET, Jonathan DESMARAIS, Sophie LEFEBVRE (Montpellier), Richard DUMONT, Mustapha SEBBANE
09:15 - 10:15 #14108 - CP009 Asthme aigu : impact d’un suivi téléphonique post urgence sur le taux de réadmission.
CP009 Asthme aigu : impact d’un suivi téléphonique post urgence sur le taux de réadmission.

Introduction. Objectif : évaluer l’impact d’un suivi téléphonique durant  6 mois sur le taux de réadmission  aux urgences. Objectif secondaire : évaluer l’impact de ce suivi sur le taux de reconsultation d’un médecin généraliste/pneumologue, et la satisfaction vis-à-vis de ce suivi.

Patients et méthode. Etude multicentrique nationale. Un binôme urgentiste/pneumologue référents dans chaque centre. Critères d’inclusion : tout patient asthmatique adulte, admis pour asthme aigu aux urgences, non hospitalisé et sortant. Recueil du consentement écrit à la sortie des urgences pour un suivi par rappel téléphonique systématique à j+1, j+15, 1mois, 3 mois et 6 mois par une infirmière dédiée et formée. Evaluation lors de ce rappel : réadmission aux urgences, reconsultation d’un médecin généraliste ou pneumologue, contrôle de l’asthme, satisfaction. Des conseils éducatifs vis-à-vis de leur asthme (selon recos GINA) étaient donnés aux patients. Déclaration CNIL.

Résultats. 28 centres participants, 320 patients inclus sur une période de 10 mois (septembre 2016 à juin 2017).  66% sexe féminin, âge médian 33 ans, 50% de fumeurs ou ex fumeurs. Respectivement 10 % et 66% déclarent ne pas avoir de médecin généraliste/ pneumologue référent, 78% ne surveillent pas leur peak flow et 82% n’ont pas de plan d’action personnalisé en cas de crise. Dans 53% des cas il ne s’agissait pas du premier passage aux urgences pour asthme aigu.Les taux de réadmission aux urgences étaient respectivement de 2%, 4%, 4% et 9% à J+15, 1 mois, 3 mois et 6 mois. Les taux de reconsultation médecin généraliste ou pneumologue étaient respectivement de 45%, 60%, 72% et 75% à J+15, 1 mois, 3 mois et 6 mois. A 6 mois 79% déclarent prendre toujours leur traitement de fond pour leur asthme ; 94% des patients déclarent être convaincus de l’importance d’un suivi, 77% estiment que le rappel téléphonique  a amélioré leur suivi avec pour 70% une prise de leur traitement plus régulièrement. Parmi les 25% de patients n’ayant pas reconsulté à 6 mois, 46% déclarent « envisager de prendre un rendez vous », alors que 32% estiment ne pas en avoir besoin.

Conclusion. Dans cette série de 320 patients asthmatiques ayant bénéficié d’un suivi téléphonique sur 6 mois après leur sortie des urgences, on observe un taux de reconsulation aux urgences de moins de 10% à 6 mois, avec une reconsultation  du médecin généraliste/pneumologue dans 75% des cas et une importante satisfaction du suivi téléphonique effectué.


Thibaut DESMETTRE (Genève, Suisse), Gilles MANGIAPAN, Jean Charles DALPHIN, Anne PRUD'HOMME, Bruno STACH, Sergio SALMERON, Patrick PLAISANCE
09:15 - 10:15 #14269 - CP010 Les vertiges au service d'urgence.
CP010 Les vertiges au service d'urgence.

INTRODUCTION : La prise en charge du patient vertigineux est un exercice délicat pour l’urgentiste. L’objectif était de déterminer comment les praticiens prennent en charge les vertiges en urgence, principalement s’ils connaissent et utilisent les tests du "HINTS" et, secondairement, s’ils diagnostiquent et réduisent les VPPB par les manœuvres adaptées.

METHODES : Nous avons d’abord fait un recueil de données, rétrospectif et monocentrique sur les patients vertigineux ayant consulté aux urgences de notre centre au cours de l’année 2016. Nous avons ensuite envoyé un questionnaire aux praticiens urgentistes afin d’évaluer leur aisance, connaissances et ressenti sur la prise en charge des vertiges.

RESULTATS : Parmi les 50 patients en syndrome vestibulaire aigu (15.1% de nos 332 inclusions), un seul a bénéficié des tests cliniques "HINTS". Les vertiges ont été retenus d’origine périphérique dans 243 dossiers (73,2%), 58 d’entre eux étaient des VPPB. Parmi ces derniers, 18 ont bénéficié d’une manœuvre diagnostique positive et 16 d’une manœuvre de réduction. Les éléments cliniques connus et réalisés par les 101 praticiens ayant répondus sont décrits dans le tableau 1.

CONCLUSION : Les urgentistes ne sont pas rompus à la prise en charge des vertiges aigus. Les tests "HINTS"  pouvant être déterminants pour diagnostiquer l’origine centrale du vertige sont très peu connus et utilisés. Concernant les VPPB, les manœuvres diagnostiques et thérapeutiques sont elles aussi très peu pratiquées.


Pierre-Yves DUPONT (Chalon sur Saône), Aurélie GLOAGUEN, Hadrien FRIEDEL, Melvin AUDRY, Zacharie VACHERESSE, Elise ESPINASSE, Duytsche MICHEL
09:15 - 10:15 #14399 - CP011 Prise en charge initiale et évolution à court terme des patients consultant aux urgences pour un vertige d’allure périphérique.
CP011 Prise en charge initiale et évolution à court terme des patients consultant aux urgences pour un vertige d’allure périphérique.

INTRODUCTION :Le vertige est un symptôme délicat à prendre en charge car il peut être rapporté à plusieurs étiologies graves et difficiles à différencier d’une cause périphérique.L’objectif est de caractériser la prise en charge initiale et l’évolution à court terme des patients consultant au Service d’Accueil des Urgences (SAU) pour vertige d’allure périphérique.

MATERIEL ET METHODE :L’étude, épidémiologique observationnelle monocentrique prospective, réalisée dans un SAU adulte entre avril et juin 2016, incluait tous les patients sortis du SAU avec un diagnostic de vertige périphérique et répondant au questionnaire à 1 mois. Le critère de jugement principal était l’apparition d’évènements secondaires (décès, accident vasculaire cérébral (AVC), hospitalisation) à 1 mois du passage au SAU. Le critère de jugement secondaire était l’identification initiale de facteurs de risque de présenter un vertige d’allure périphérique. 

RESULTATS :Sur 3 mois, 124 patients ont consulté pour vertiges, dont 113 (91.1%) avaient pour diagnostic de sortie « vertige périphérique ». 70 patients sur 124 (56.4%) ont été perdus de vue. Seuls 49 patients (43.3%) ont pu être suivis et inclus. Notre population souffrant de vertiges d’allure périphérique était majoritairement composée de femmes (61.9%, p=0.18), de moins de 50 ans (p=0.20) (âge médian de 49 ans), avec des antécédents psychiatriques (15.9%, p=0.04), dont le vertige était souvent associé à des nausées ou vomissements (48.7%, p=0.064) avec un examen des paires crâniennes normal (79.6%, p= 0.13). La symptomatologie persistait en moyenne 20.4 jours (+/-13.5). A court terme, 2 patients sur 49 (4%) ont présenté un évènement grave (1 décès et 1 AVC).

DISCUSSION:Peu de patients consultant pour vertige, classé périphérique initialement, et ayant pu être recontactés à 1 mois, ont présenté un accident grave (4%), mais il apparait nécessaire que d’autres études prospectives soient menées. La prise en charge des vertiges d’allure périphérique demeure délicate et nécessite un suivi médical rapproché.


Valentine MALET (Paris), Richard CHOCRON, Alison HORN, Anais GUINCESTRE, Natacha ALAVI, Etienne IMHAUS, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Philippe JUVIN
09:15 - 10:15 #14414 - CP012 Faut-il proposer la ventilation non-invasive aux patients à ne pas intuber en coma hypercapnique ?
CP012 Faut-il proposer la ventilation non-invasive aux patients à ne pas intuber en coma hypercapnique ?

Introduction : La ventilation non-invasive (VNI) reste controversée pour traiter l’insuffisance respiratoire aiguë hypercapnique (IRAH) des patients à ne pas intuber notamment en cas de coma hypercapnique. 

Objectifs : Etudier le devenir de ces patients, les facteurs prédictifs d’échec de la VNI chez les comateux et obtenir le point de vue des patients en coma hypercapnique concernant la VNI. 

Méthode : Etude prospective observationnelle multicentrique réalisée sur la période de juin 2015 à décembre 2016 comparant 43 patients comateux présentant des troubles de conscience et une acidose respiratoire sévère à l’admission (pH <7.25 et paCO2 >100mmHg) à 43 patients non comateux. Le même protocole de VNI était utilisé dans les 2 groupes. Tous présentaient le statut « à ne pas intuber » et une grande fragilité. 

Résultats : Les comateux présentaient une mortalité intrahospitalière (n=12, 28% vs. n=12, 28% ; p=1) et à 6 mois (n=28, 65% vs. n=22, 51% ; p=0.31) comparable aux non-comateux. Malgré une mauvaise qualité de vie résiduelle à 6 mois de l’IRAH évaluée par le score VQ11 (21.5 ± 10 vs. 31 ± 6 chez les non-comateux ; p=0.053), la plupart des patients interrogés (n=23, 85%) consentiraient à bénéficier à nouveau de la VNI en cas de nouvel épisode d’IRAH. 

Conclusion : La VNI devrait être proposée aux patients à ne pas intuber les plus fragiles y compris en cas de coma hypercapnique.


Gael DE PALLEJA (Brive-la-Gaillarde), Malcolm LEMYZE, Eric WIEL
Salle 252A

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CLM01
09:15 - 10:15

Communications libres Médecins
ACR 01

Modérateurs : Julie GRENET (Praticien Hospitalier) (PARIS), François REVAUX (Praticien Hospitalier Temps Plein) (Créteil)
09:15 - 10:15 #13554 - CP001 Prédiction de la probabilité de survie après réchauffement par voie extracorporelle des patients hypothermes en arrêt cardiaque : le score HOPE.
CP001 Prédiction de la probabilité de survie après réchauffement par voie extracorporelle des patients hypothermes en arrêt cardiaque : le score HOPE.

Introduction: Le réchauffement par voie extracorporelle (RVE) est le traitement de choix des patients victimes d’un arrêt cardio-respiratoire (ACR) sur hypothermie. La décision d’initier un tel traitement repose à l’heure actuelle sur la kaliémie. Cette approche dichotomique est historique et néglige d’autres facteurs susceptibles d’influencer le pronostic. Notre but était d’élaborer un score prédictif de survie après RVE, en se basant sur des covariables disponibles à l’admission à l’hôpital.

 

Matériel et Méthodes: Inclusion de patients consécutifs en ACR sur hypothermie traités par RVE identifiés par une revue systématique de littérature ainsi que des cas non publiés provenant de différents hôpitaux. Nous avons considéré les neuf prédicteurs potentiels suivants: l’âge, le sexe, la température corporelle, le mécanisme de l’exposition au froid, la valeur de la kaliémie, le rythme cardiaque du patient à l’admission à l’hôpital, la présence d’un ACR survenu devant témoins ou pas, la durée de la réanimation cardio-pulmonaire, et enfin la méthode de RVE utilisée. Notre hypothèse était que les performances d’un score multi-variable prédirait plus précisément la survie à la sortie de l’hôpital que la kaliémie seule. L’étude a été approuvée par la commission d’éthique.

 

Résultats: Parmi les 286 patients inclus, 106 (37%; 95% CI: 32-43%) ont survécu, la plupart (84%) avec un devenir neurologique favorable. Le score final était : 2.44-1.55*mâle-1.95*asphyxie-0.0191*âge-2.07*log2(potassium)-0.573*log2(durée réanimation)+0.937*T°-0.0247*T°2 (calculateur en ligne à www.hypothermiascore.org). L’aire sous la courbe ROC était de 0.895 (95% CI: 0.859-0.931) pour le score final alors qu’elle était de 0.774 (95% CI: 0.720-0.828) pour la kaliémie. L’utilisation du score aurait évité 78 (27%) RVE sans mortalité supplémentaire.

 

Discussion: Cette étude a inclus le plus grand nombre de patients hypothermes en ACR et traités par RVE. La prédiction de la survie était meilleure en utilisant ce nouveau score. Cette précision nouvelle devrait mieux guider la décision lorsqu’un RVE est considéré. Avant que l’approche basée sur la seule kaliémie ne soit abandonnée au profit de ce nouveau score, une validation externe est requise.


Mathieu PASQUIER (Lausanne, Suisse), Olivier HUGLI, Peter PAAL, Marc BLANCHER, Tomasz DAROCHA, Husby PAUL, Silfvast TOM, Rousson VALENTIN
09:15 - 10:15 #13592 - CP002 Performances pronostiques de l'absence précoce de réactivité pupillaire après un arrêt cardio-respiratoire extra-hospitalier.
CP002 Performances pronostiques de l'absence précoce de réactivité pupillaire après un arrêt cardio-respiratoire extra-hospitalier.

Introduction : L’absence de réactivité pupillaire (RP) au 3ème jour après un arrêt cardio-respiratoire (ACR) est un signe pronostique défavorable. Par contre sa valeur prédictive dès l’admission hospitalière est moins bien connue.

Méthode : Nous avons inclus prospectivement tous les ACR extra-hospitaliers de l’adulte entre 2012 et 2017 pris en charge par une équipe SMUR et admis vivant à l’hôpital en se basant sur le Registre électronique des Arrêts Cardiaques (RéAC).

Résultats : 10868 sujets ont été analysés. La sensibilité et spécificité de l’absence de RP pour un mauvais pronostic à j30 était de 72% IC95(71-73) et de 74% IC95(72-76) respectivement. Parmi ceux ayant un bon pronostic (n=2558), 665 (26% IC95(24-28)) avaient une absence de RP à l'admission. En analyse multivarié, les facteurs de mauvais pronostiques étaient l’absence de RP (Odds-Ratio (OR)=3.2 IC95(2.8–3.6)), l’étiologie traumatique de l'ACR (OR=5.9 IC95(4.3–8.3)), le besoin d’utiliser de l’adrénaline ou noradrenaline durant la réanimation cardio-pulmonaire (OR=5.5 IC95(4.8–6.4)), le sexe féminin (OR=1.3 IC95(1.1–1.5)) et l’âge > 50 ans (OR=1.5 à 5.3). Un Glasgow > 3 (OR=0.2 à 0.8) ainsi qu'un rythme initial autre que l’asystolie (OR=0.2 à 0.5) étaient associés à un meilleur pronostic.

Conclusion : L’absence de RP à l’admission hospitalière est un facteur de mauvais pronostic après un ACR extra-hospitalier. Par contre sa valeur pronostique n’est pas suffisante pour être décisionnelle dans la prise en charge.


François JAVAUDIN (Nantes), Brice LECLERE, Julien SEGARD, Philippe LE CONTE, Quentin LE BASTARD, Joël JENVRIN, Eric BATARD, Emmanuel MONTASSIER
09:15 - 10:15 #13641 - CP003 Rythme Circadien et Arrêt Cardiaque Médical.
CP003 Rythme Circadien et Arrêt Cardiaque Médical.

Introduction : Le rythme circadien régit un bon nombre de la physiologie des organes de notre corps, notamment les systèmes cardio- et neuro-vasculaires. On sait aussi que d’un point de vue pathologique, certains accidents vasculaires (infarctus du myocarde, décompensations cardiaques aigues et accidents vasculaires cérébraux) se répartissent avec une incidence majorée le matin. Selon la littérature, parfois contradictoires, les arrêts cardiaques (AC) auraient également une répartition variable au cours de la journée. Afin de mieux appréhender leurs survenues et de permettre une amélioration des prises en charges et de la survie, nous nous sommes intéressés à l’analyse de leur répartition circadienne sur notre territoire.

Matériels et Méthodes : Basé sur le Registre électronique des Arrêts Cardiaques (RéAC), nous avons recueilli des critères spécifiques démographiques, de prise en charge et de survie des AC (critères d’Utstein) et notamment leurs horaires de survenue. Nous avons analysé, via une méthode spécifique statistique de scan temporelle, la présence ou non de clusters dominants. Nous avons ensuite comparé les différentes caractéristiques des clusters dégagés.

Résultats : A partir de cinquante et un centres, du Ier janvier 2013 au 31 décembre 2016, nous avons recueilli et analysé 26 953 cas d’AC. Le scan temporel a permis de ressortir un pic de trois heures significatif (8h00 à 10h59), avec un risque relatif de 1,76 (p < 0,001). La population concernée est masculine à hauteur de 63,4%, avec un âge médian de 72 [60-83] ans. La survenue de l’AC pour le pic a lieu sur la voie public pour 10,2% versus 8,6% pour le reste de la population, au domicile pour 73,6% versus 76,7% (p  < 0,001). L’origine cardiaque pour le pic représente 32,7% versus 34,4% (p=0,021). Les durées de no-flow sont similaires, 6 [0-13] minutes (p=0,154). Cependant les délais d’arrivée des équipes médicales et les délais écoulés entre l’AC et la reprise d’une activité cardiaque ou le décès sont significativement différents.

Discussion : Avec un effectif majeur, notre étude a su prouver de manière statistiquement significative la présence d’un seul et unique pic « matinal » d’AC médical. Un profil différent du reste de la population victime d’AC se dégage, permettant d’envisager une médecine « préventive » mais surtout et avant tout de mieux appréhender les connaissances à ce sujet afin d’envisager, à terme, une adaptation de nos moyens de prise en charge.


Jean-Baptiste MARC (Lille), Joséphine ESCUTNAIRE, Valentine BEART, Eric WIEL, Hervé HUBERT, Sophie NAVE, Michaël GENIN, Registre Électronique Des Arrêts Cardiaques GR-RÉAC
09:15 - 10:15 #13784 - CP004 Le pronostic de l’arrêt cardiaque traumatique est-il vraiment plus sévère que celui de l'arrêt cardiaque médical? Une étude nationale sur populations appariées.
CP004 Le pronostic de l’arrêt cardiaque traumatique est-il vraiment plus sévère que celui de l'arrêt cardiaque médical? Une étude nationale sur populations appariées.

Introduction :  La question de la « futilité » de la réanimation des arrêts cardiaques traumatiques (ACT) est abordée dans la littérature sans qu’un consensus réel ne soit trouvé. Or, cette question n’a de sens que s’il existe un réel écart pronostic entre les ACT et les ACM. Aucune étude sur populations comparables n’a permis de répondre à cette question. L’objectif de cette étude est de comparer la survie immédiate et à 30 jours post-AC entre victimes d’ACT et d’AC médicaux (ACM) sur populations comparables.

Méthode : Etude nationale multicentrique basée sur les données du registre national de l’arrêt cardiaque (RéAC). Dans un premier temps nous avons comparé les deux cohortes en termes de démographie, de prise en charge et de devenir. Dans un second temps, nous avons comparé leurs survies respectives après appariement sur modèle de propension.

Résultats : Nous avons inclus 3209 ACT et 40878 ACM. Les patients en ACT étaient statistiquement plus jeunes et la population plus masculine. Ces AC survenaient plus hors-domicile, étaient moins pris en charge par les témoins, pompiers et équipes SMUR. A l’admission et à 30 jours, leur survie était également moindre (respectivement 14,0% vs 20,4% ; p < 0,001 et 1,5% vs 5,9% ; p < 0,001). Leurs chances de survie étaient 2,2 fois moindres à l’admission et 4,2 fois moindres à 30 jours. Après appariement, ces différences étaient encore davantage marquées avec 14,2% vs 29,3% de survie à l’admission (p < 0,001) et 1,6% vs 9,0% à trente jours (p < 0,001). L’écart en termes de chances de survie s’était encore creusé sur populations comparables puisque celles des ACT étaient 2,4 fois moindres à l’admission et 6 fois moindres à trente jours.

Discussion : La population d’ACT observée était cohérente avec la majorité du corpus bibliographique. Nous avons notamment observé des faiblesses dans la chaine de survie qui ont par ailleurs été décrites. Les taux de survie plus faibles que chez leurs homologues médicaux et l’accroissement de ces écarts dans un contexte quasi-expérimental contredisaient une partie de la rare littérature traitant du sujet.

Conclusion : La question soulevée par les recommandations américaines au regard de l’abstention/interruption de la réanimation chez les victimes d’ACT est légitime. Toutefois, bien que les taux de survie de ces patients soient significativement plus faibles que chez les ACM, le taux de survie reste non-négligeable. Ainsi, la réanimation pré-hospitalière de ces patients semble pertinente.


Joséphine ESCUTNAIRE (Lille), Michaël GENIN, Valentine BAERT, Pierre MOLS, Jan-Thorsten GRÄSNER, Steven LAGADEC, Karim TAZAROURTE, Hervé HUBERT
09:15 - 10:15 #14343 - CP006 MCE automatisé VS MCE manuel. Une étude rétrospective descriptive et comparative sur une large cohorte entre 2011 et 2017 sur la base des données du registre RéAC.
CP006 MCE automatisé VS MCE manuel. Une étude rétrospective descriptive et comparative sur une large cohorte entre 2011 et 2017 sur la base des données du registre RéAC.

Contexte : Le massage cardiaque externe (MCE) est depuis 2010 au centre de la réanimation cardiopulmonaire (RCP). Aucun essai randomisé n’a permis de montrer la supériorité du MCE automatisé par rapport au MCE manuel. Les recommandations françaises reposent sur les recommandations européennes qui découlent de ces essais. En France aucune étude n’a été réalisée afin d’évaluer l’impact clinique de l’utilisation de tels appareils. C’est de ce constat que découle notre étude.

Méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective, multicentrique, nationale, sur la base du Registre des AC en France (RéAC). Etaient inclus les patients majeurs ayant présenté un AC non traumatique et ayant bénéficié d’une RCP spécialisée entre juillet 2011 et février 2017. Nous avons premièrement réalisé une analyse descriptive et comparative de l’ensemble des deux groupes, puis un appariement par score de propension sur des covariables prédéfinies afin de comparer le devenir des patients en termes de RACS à l’admission, de survie à J-30 et de pronostique neurologique.

Résultats : Nous avons inclus 20930 patients répartis en deux groupes (17530 MCE manuel et 3400 MCE automatisé). En analyse descriptive et comparative on retrouvait dans le groupe MCE automatisé des hommes (74.9% vs 68.5% p<0,001), plus jeunes (60ans vs 68ans p<0,001), ayant présenté un ACR sur la voie publique (27,3% vs 18,3% p<0,001) devant témoin (76,1% vs 72,9% p<0,001). La RCP était plus souvent initiée par le témoin (46% vs 38,9% p<0,001.

Après appariement de 3284 patients de chaque groupe on ne retrouvait pas de différence significative entre MCE manuel et MCE automatique en terme de RACS à l’admission, respectivement 673 (20 5%) vs 624 (19%) (OR=0.96 IC95% [0,84;1,09]), de survie à J-30, respectivement 195 (5,9%) vs 159 (4,8%) (OR=0,94 IC95% [0,73;1,21]) ou de meilleur pronostic neurologique : 147 (75,4%) vs 97 (61%) (OR=0,61 IC95%[0,35 ;1,05]). Après appariement sur la RACS à l’admission on retrouvait une meilleure survie à J-30 chez les patients sans RACS à l’admission : respectivement 7 (0,3%) vs 37 (1,4%) (OR=9,74 IC95%[3.46 ;40,74]).

Conclusion : Nous n’avons pas retrouvé de différence significative en termes de RACS à l’admission, de survie à J-30 et de pronostic neurologique entre MCE manuel et MCE automatisé, ce qui corrobore les résultats des différentes études réalisées au préalables et renforce la place des recommandations actuelles en France.


Sophie NAVE (Lille), Joséphine ESCUTNAIRE, Jean Baptiste MARC, Eric WIEL
09:15 - 10:15 #14139 - CP024 Faut-il enterrer l’adrénaline dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier ?
CP024 Faut-il enterrer l’adrénaline dans la prise en charge de l’arrêt cardiaque extrahospitalier ?

Introduction : Les recommandations internationales encadrent l’utilisation de l’adrénaline dans la prise en charge des arrêts cardiaques extrahospitaliers. Malgré ce consensus, la question de l’efficacité et de l’innocuité de l’adrénaline reste posée. Cette problématique a été étudiée notamment par deux équipes japonaises. Leurs résultats sont discordants et difficilement généralisables car basés sur un modèle scoop and run. Notre objectif est donc d’évaluer l’utilisation de l’adrénaline en termes de survie et de devenir neurologique sur une population française.

Matériel et méthodes : Notre étude utilise les données du RéAC entre le 07/2011 et le 02/2017. Nous utilisons un appariement basé sur un score de propension modélisant l’utilisation de l'adrénaline. Les analyses sont séparées selon les rythmes (choquables/non choquables).

Résultats : Nous avons créé 507 paires de patients pour les rythmes choquables et 10772 pour les rythmes non choquables (tableau 1).

Discussion : Nos résultats rejoignent ceux trouvés par l’étude d’Hagihara et al.. Nous mettons en évidence les effets délétères de l’utilisation de l’adrénaline sur la survie et le devenir neurologique à J+30.

Conclusion : Ces résultats montrent la nécessité d’approfondir les investigations sur cette problématique. Avant de tuer (ou pas) définitivement l’adrénaline (étude PARAMEDICS) on pourrait s’intéresser à la question de sa dose et/ou son association avec un bêtabloquant.


Valentine BAERT (Lille), Joséphine ESCUTNAIRE, Christian VILHELM, Éric WIEL, Pierre-Yves GUEUGNIAUD, Carlos EL KHOURY, Hervé HUBERT, GR-RÉAC
Salle 253

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09:15 - 10:15

Controverse N°4
AVC : thrombectomie directe ou UNV de proximité

Modérateurs : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Coordonnateur : Aurélie AVONDO-RAY (Coordonnateur, Boulogne-Billancourt)
09:15 - 10:15 Pro. Yves LAMBERT (Chef de Service) (Conférencier, Versailles)
09:15 - 10:15 Contre. Louis SOULAT (RPPS non communique) (Conférencier, Rennes)
Amphi Bordeaux

"Mercredi 13 juin"

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PM01
09:15 - 10:15

Posters Médecins
Douleur

Modérateur : Marie-Laure DEVAUD (médecin urgentiste) (Cergy-Pontoise)
09:15 - 10:15 #13536 - P001 Utilisation de la Voie Intra Nasale en milieu périlleux, exemple de la Kétamine.
P001 Utilisation de la Voie Intra Nasale en milieu périlleux, exemple de la Kétamine.

Introduction : Lors d’afflux massif de blessés ou en milieu périlleux ou isolé, l’administration de thérapeutiques peut être limitée ou retardée par la difficulté d’obtention d’un accès vasculaire intraveineux (IV). La voie intra nasale (IN) est connue depuis longtemps mais peu utilisée. Trois équipes médicales ont été amenées à utiliser cette technique lors de la prise en charge de blessés de guerre.

L’objectif de notre étude était de décrire l’utilisation préhospitalière de la kétamine IN dans le cadre de l’analgésie vigile de ces blessés.

 

Matériel et méthode : L’étude est observationnelle, rétrospective, multicentrique incluant les blessés de guerre pris en charge d’août à novembre 2017.

L’indication retenue de la kétamine IN étaient une échelle verbale > 7 et l’absence d’IV immédiate ou rapidement disponible ; les contre indications comprenaient les troubles de conscience et les fracas du massif facial.

La kétamine IN était injectée pure (50mg/mL) dès l’arrivée, à l’aide d’une seringue à pulvérisateur (dispositif MADâ), à la dose de 25mg par narine soit 50mg IN-1mL par adulte, avant toute administration d’autre thérapeutiques.

 

Résultats : 73 blessés ont bénéficié d’une antalgie par de la kétamine IN. Leur ISS moyen était de 18,9 (13 [e-t 17,1]) et 63% de ces blessés était hémodynamiquement stables à l’arrivée. La kétamine a été administrée seule (15 cas – 20,5%) ou associée à 10mg de morphine sous cutanée SC (58 cas - 79,5%). Dans 59 cas (80,8%), aucune antalgie complémentaire IV n’a été nécessaire durant la suite de la prise en charge et 59 blessés sur 73 ont secondairement bénéficié d’IV. Seul 1 effet indésirable mineur à type de psychodyslepsie a été observé, cédant en augmentant la dose de Kétamine.

 

Discussion : La kétamine IN possède une excellente biodisponibilité (33-50%) et une absorption rapide < 5min. Administrée à dose coanalgésique, les effets indésirables sont rares et contrôlables. La concentration actuelle des ampoules de kétamine impose un dépassement du volume idéal de 0,5ml par narine. L’association avec la morphine sous-cutanée potentialise son efficacité.

 

Conclusion : La kétamine IN permet une antalgie simple, rapide, peu onéreuse et aux effets indésirables rares qui trouve tout son intérêt en milieu hostile, isolé, ou en cas d’afflux saturant. Un dispositif d’auto-administration par pulvérisateur intranasal est à l’étude en complément des syrettes de morphine dans les trousses individuelles.


Christophe DUBECQ (Bayonne), Gabriel MORAND, Nicolas RIBAUD, Pierre-Emmanuel COZ, Mathieu MERIC, Stéphane TRAVERS, Philippe TATON, Michel GROUD
09:15 - 10:15 #13762 - P002 Opiophobie des soignants: Etude observationnelle dans 9 centres d’urgences.
P002 Opiophobie des soignants: Etude observationnelle dans 9 centres d’urgences.

Introduction : l’oligoanalgésie résulte de la sous-utilisation de la morphine pour les douleurs sévères, liée à une crainte exagérée des effets secondaires ou du risque d’addiction (opiophobie). Un score validé d’opiophobie (SO) la quantifie par 19 questions codées sur une échelle de Likert à 5 points (SO possible de 19 à 95 pts) [1]. Le but de cette étude était de comparer les SO chez les soignants des urgences en fonction de leurs caractéristiques professionnelles et démographiques.

Méthode : enquête anonyme en ligne de 916 médecins et infirmiers des urgences de 7 centres régionaux et 2 CHU. Résultats sous forme de moyenne, écart type et pourcentage. Comparaisons entre groupes par ANOVA ou test exact de Fisher.

Résultats/Discussion : 527 réponses (58%), avec une majorité de femmes et d’infirmiers. Les médecins ont des SO plus élevés que les infirmiers, en particulier ceux de sexe féminin, avec peu d’expérience, quels que soient la nationalité ou le type d’hôpital. Au sein d’une même profession, ceux avec une expérience moindre et une nationalité étrangère avaient un SO plus élevé.

Conclusion : le SO est associé à la profession, à l’expérience et au pays de provenance. Ces résultats sont similaires à ceux de soignants travaillant en division d’hospitalisation [2], bien que les urgentistes soient exposés au quotidien à la douleur aiguë et à l’administration de la morphine.

1. BMC Nurs. 2014;13(1):1 2.Nurs Res Rev 2013;3:141-53


Gabriel MEYNET (Lausanne, Suisse), Vicent DELLA SANTA, Daniel FISHMAN, Yvan FOURNIER, Vincent FROCHAUX, Vincent RIBORDY, Olivier RUTSCHMANN, Olivier HUGLI
09:15 - 10:15 #13785 - P003 Methoxyflurane inhalé (Penthrox®) aux Urgences : une étude de vraie vie.
P003 Methoxyflurane inhalé (Penthrox®) aux Urgences : une étude de vraie vie.

Introduction

Le methoxyflurane (Penthrox®) est une nouvelle opportunité dans l’arsenal antalgique des urgentistes. Il est désormais couramment utilisé en France. Pourtant, il a été encore peu évalué. Son introduction dans les services de notre région a conduit nos tutelles à mettre en place un registre d’utilisation.

Méthodes

Etude observationnelle multicentrique (quatre hôpitaux), en Juin-Juillet 2017.

Formation et encadrement des opérateurs.

Médicament utilisé selon son AMM : âge > 18 ans et douleur traumatique avec EVA > 4.

Paramètres relevés : âge, sexe, données cliniques (PAS, PAD, FC, SpO2 et effets secondaires) à T0, T15 et T30 ; EVA à T0 puis toutes les 5 min et autres antalgiques reçus. Satisfaction évaluée par le médecin et le patient sur une échelle de 0 (mini) à 10 (maxi).

Critères de jugement : EVA à 15 min et délai pour EVA < 3.

Résultats

120 patients, 53 (44%) hommes et 47 (56%) femmes, d’âge médian 36 (26-54) ans inclus par 17 médecins.

Autres antalgiques : oxycodone (N=32 ; 27%), paracétamol (N=29 ; 24%), AINS (N=9 ; 7%).

Caractéristiques des patients à T0, T15 (et T30) dans le tableau.

EVA T15 = 4 (2-6) ; délai médian pour EVA < 3 = 20 (10-23) min.

Satisfaction médecin = 9 (7-10) et satisfaction patient = 9 (7-10).

Conclusion

Le Penthrox® était rapidement efficace pour soulager des douleurs traumatiques même sévères. La tolérance semblait cliniquement bonne. La satisfaction des médecins et patients très élevée.


Birol BAKIRLI (Bobigny), Richard CHOCRON, Sandrine DAUTHEVILLE, Florence DUMAS, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Patrick RAY, Benoit DOUMENC, Frédéric LAPOSTOLLE
09:15 - 10:15 #13896 - P004 Utilisation du propofol en situation d’urgence préhospitalière en France en 2016 : Enquête de pratique.
P004 Utilisation du propofol en situation d’urgence préhospitalière en France en 2016 : Enquête de pratique.

Introduction : L’usage du propofol en SMUR est encadré par des recommandations formalisées d’experts depuis 2011. Des études ont rapporté son innocuité sous réserve d’utilisation protocolée par des médecins formés. Le but de l’étude était de mesurer parmi les SMUR français : 1. ceux qui utilisaient le propofol ; 2. s’il existait un protocole d’utilisation ; 3. les raisons de sa non utilisation.

Matériel et méthodes : Enquête de pratique par questionnaire adressé aux médecins des SMUR de France. Critères de jugement : 1. prévalence d’utilisation du propofol parmi les SMUR ; 2. les réponses au questionnaire pour vérifier l’existence d’un protocole et les motifs de non utilisation du propofol.

Résultats : En 2016, 262 SMUR (70%) / 379 ont répondu au questionnaire parmi lesquels  147 (56.2%) étaient dotés de propofol (Figure 1). Sur 681 praticiens exerçant en SMUR doté de propofol, 346 (50,8%) disaient l’utiliser, mais seuls 73 (21%) avaient un protocole d’utilisation. Sur les 335 praticiens ne l’utilisant pas, 32% disaient manquer de connaissances, 20.4% craignaient la survenue d’effets secondaires. 68% des répondants voient un intérêt à son utilisation.

Conclusion : il s’agissait de la 1ère étude en France visant à évaluer les pratiques d’utilisation préhospitalière du propofol. Devant le grand nombre de praticiens utilisant ou désirant utiliser la molécule, il faut impérativement établir des protocoles, former les équipes et aboutir à une homogénéisation des pratiques en SMUR.


Maëlle DELACÔTE (Nancy), Guilhem FOURNIER, Daniel JOST, Michel BIGNAND, Benoît VIVIEN, Jean-Pierre TOURTIER
09:15 - 10:15 #14013 - P005 Intérêt de la mise en place d’un protocole de prise en charge anticipée de la douleur par l'IAO.
P005 Intérêt de la mise en place d’un protocole de prise en charge anticipée de la douleur par l'IAO.

Intérêt de la mise en place d’un protocole de prise en charge (PEC) anticipée de la douleur par l'IAO.

Introduction : plusieurs études ont montré que la délivrance précoce par l'infirmier d’accueil et d’orientation (IAO) d'un antalgique per os de palier 2 ou 3 améliorait la PEC de la douleur.

Nous avons mis en place un nouveau protocole de PEC de la douleur par l'IOA : administration de paliers 1 ou 3, en fonction de l'échelle numérique initiale (ENi).

En vue d’une amélioration des pratiques professionnelles, l'objectif de ce travail a été d'évaluer l'impact de ce protocole sur la PEC antalgique au sein de notre service.

Matériel et méthode : réalisation d’un audit clinique ciblé avant/après formation du personnel.

Inclusion systématique de tout patient majeur consultant pour traumatisme périphérique ou douleur abdominale non traumatique, pendant 14 jours consécutifs en mai 2016 puis 2017.

Résultats : cf tableau

Discussion : la mise en place du protocole a permis de traiter plus fréquemment les patients algiques, et de façon plus adaptée à l’ENi.

Une des limites de l'étude est le manque de réévaluation de l'EN qui empêche d’estimer l'impact thérapeutique, mais une sous-estimation des pratiques est probable (revue de dossier).

Aucun effet indésirable grave n’a eu lieu.

Le temps de passage global, aux déterminants nombreux, n’a pas été modifié.

Conclusion : la mise en place d’un protocole et d’une formation dédiée permet d’améliorer la prise en charge de la douleur dès l’IOA.


Anne-Claire BRUYANT (Marseille), Aurélien RENARD, Guillaume MICHOUD, Emmanuel COMBES, Pierre-Luc HAMELIN
09:15 - 10:15 #14043 - P006 Prise en charge de la douleur aigue aux urgences.
P006 Prise en charge de la douleur aigue aux urgences.

Introduction : La douleur aigue (DA) est un symptôme fréquemment rencontré aux urgences et on ne dispose pas dans notre pays de données épidémiologiques concernant cette entité. Une prise en charge adaptée à l’intensité de la DA, au terrain du patient et à la pathologie en cause est nécessaire mais, selon la littérature l’Oligo analgésie reste un phénomène fréquent aux urgences.

Objectif : Evaluer la prise en charge de la DA aux urgences.

Matériel et méthode : Etude prospective descriptive observationnelle menée sur 48 heures. Inclusion de tous les patients âgés de plus de 18 ans se présentant aux urgences pour une DA. Recueil des paramètres épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques. L’évaluation de la douleur aigue a été basée sur l’échelle numérique (EN). La satisfaction des patients a été évaluée par une échelle de satisfaction.

Résultats : Inclusion de 63 patients. L’incidence de la DA aux urgences était de 21%. L’Age moyen : 47±19 ans. Le Sex ratio=0,56. Les causes de la DA sont : Douleurs post traumatiques : 20 (31%), Douleur abdominale : 15 (24%), lombosciatalgies : 11 (17%), douleur thoraciques : 5 (8%) et  coliques néphrétiques : 4(6%). La DA  était intense (EN ≥ 6) : 25 (40%)  et modérées (3<EN <6) : 38 (60%). Les antalgiques utilisés sont : Paracétamol : 48 (74%), Anti inflammatoires non stéroïdiens : 24 (40%), chlorhydrate de Tramadol : 6 (10 %),  Nefopam 4 (6%) et morphine 4 (6%). Une Absence de  réévaluation de la DA à 30 mn a été notée chez 42 patients (67%).  Le taux de satisfaction des patients à la sortie était de 47%.  Trente-trois patients (52%) présentaient encore  une douleur modérée à la sortie. Le taux d’hospitalisation était de 25%.

Conclusion : La prise en charge de la douleur aigue aux urgences reste encore insuffisante caractérisée par une large prescription des antalgiques de pallier 1, un faible recours aux morphiniques même pour les douleurs intenses et le manque de réévaluation de l’efficacité traitement prescrit.


Houda NASRI, Badra BAHRI (Tunis, Tunisie), Hajer TOUJ, Syrine KESKES, Olfa DJEBBI, Khaled LAMINE
09:15 - 10:15 #14317 - P007 caractéristiques épidémioclinique des douleurs abdominales aux urgences.
P007 caractéristiques épidémioclinique des douleurs abdominales aux urgences.

Les douleurs abdominales sont un problème majeur observé aux services des urgences. Les objectifs principaux de cette étude sont : la détermination de l’incidence et des caractéristiques des douleurs abdominales chez les patients consultant aux urgences adultes, préciser leurs caractéristiques sémiologiques et cliniques, relever les facteurs de gravité en fonction de l’évolution et du diagnostique étiologique et l’évaluation de la qualité de prise en charge des douleurs abdominales non traumatiques aux urgences.

Il s’agit d’une étude multicentrique, prospective observationnelle des patients consultant pour douleur abdominale non traumatique réalisée aux urgences des hôpitaux de la ville de Sousse : Sahloul et  Farhat Hached. La collecte des données a intéressé tous les patients ayant consulté pendant une période totale de cinquante jours non consécutifs évaluant la prise en charge de 200 patients consultants pour des douleurs abdominales non traumatiques.

Les résultats on montré que l'âge moyen est de 44.4  +/- 20.34 ans avec des extrêmes allant de 18 à 93 ans  avec prédominance féminine d’où le sexe ratio égal 0,61, les douleurs à type de crampe sont les plus fréquentes (30% des cas). La moyenne de l'EN de la population est de 6.38 ± 1.243. La douleur a été jugée modérée à sévère dans la quasi-totalité des cas (98%). La plupart des patients a reçu un traitement antalgique aux urgences. Parmi ces patients, 29% ont pris du paracétamol, 23 patients (soit 11%) une titration de morphine et 16 patients (soit 8%) des AINS. L’analyse comparative des résultats avait permis d’établir que sur les 200 diagnostics évoqués aux urgences 55% étaient exacts, 45% étaient redressés après examens para-cliniques dont les  pathologies oeso-gastro-duodénales et les douleurs abdominales non spécifiques sont les étiologies les plus fréquemment retenues après exploration des douleurs abdominales. Le pourcentage d'hospitalisations faisant suite à une admission pour douleurs abdominales est de l'ordre de  36% des patients avec 22% des cas avaient reçu une intervention chirurgicale.

La prise en charge des douleurs abdominales non traumatiques doit aboutir à un traitement étiologique adapté que ce soit rapide ou différé, médical ou chirurgical, sans oublier la mise en route rapide d’un traitement symptomatique. Ceci nécessite la mise en place d'algorithme de prise en charge dès le triage pour guider le clinicien dans sa démarche diagnostique


Hajer KRAIEM, Majdi OMRI, Sami BEN AHMED, Mohamed Aymen JAOUADI, Nasreddine SOUISSI, Naoufel CHEBILI (Sousse, Tunisie)
09:15 - 10:15 #14411 - P008 Penthrox : utilisation et efficacité en traumatologie non vitale en SMUR.
P008 Penthrox : utilisation et efficacité en traumatologie non vitale en SMUR.

Introduction : Etude évaluant l'utilisation du Penthrox (méthoxyflurane) en traumatologie non vitale dans le SMUR dépendant d'un CSH (1500 interventions par an).
Matériel et méthodes : Etude prospective interventionnelle concernant les douleurs sévères en traumatologie non vitale sur 6 mois. Evaluation par questionnaire médical.
Résultats : 39 utilisations du Penthrox sur 147 interventions potentiellement concernées.
Conclusion : Efficacité et rapidité d'action du Penthrox démontrées par l'étude


Martial PORRET-BLANC (Villefranche-sur-Saône), Frederic VERBOIS, Bruno DUCREUX
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 13 juin"

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PM02
09:15 - 10:15

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Gériatrie

Modérateur : Anne-Dominique CURUNET-RAOUL (Medecin) (Brest)
09:15 - 10:15 #13601 - P009 Centenaires aux urgences: épidémiologie et parcours de soins.
P009 Centenaires aux urgences: épidémiologie et parcours de soins.

Introduction:

Le viellissement globale de la population est une réalité et celui-ci impacte déjà les services d’urgences (SAU). Il est actuellement recensé près de 22000 centenaires en France, en 2100 il y aura près de huit millions de centenaires dans le monde. La prise en charge d’une personne âgée est complexe, elle intrique le vieillissement physiologique, la fragilité, les pathologies chroniques et les décompensations aigues de celles-ci. L’objectif principal de ce travail était d’obtenir une épidémiologie précise des centenaires consultant au SAU et d’étudier leur parcours de soins.

Matériel et Méthodes:

Nous avons conduit une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique  sur 4 ans (2012-2015) au sein des urgences d’un CHU. Tout les patients centenaires étaient inclus pour analyse statistique, certains patients ayant consultés plusieurs fois durant la période de l’étude, chaque séjour était alors étudié.

Résultats:

Ainsi, 254 séjours aux urgences ont été analysés correspondant à 156 patients disctincts. L’âge moyen de ces patients était de 101,4±1,8 ans, la prédominance féminine était nette (83,9%). Le nombre de passage au SAU augmentait d’un facteur 1,21 sur les 4 ans de l’étude. La majorité des patients étaient institutionnalisés (52%) et 44% (IC95%: 38-50%) vivaient encore à domicile ; 67% d’entre eux ne présentaient pas de troubles cognitifs étiquetés. 2,4% des patients n’avaient aucun traitement à l’admission, 12% d’entre-eux avaient plus de 10 médicaments sur leur ordonnance, la majorité en ayant entre 4 et 8. La majorité des patients ont consulté aux urgences pour un motif traumatologique (47,3%) suivie par les causes cardio-respiratoires (26,5%). Les centenaires ont également bénéficiés d’examens de biologie (72,4%) pour la plupart mais aussi d’explorations radiologiques (85%). In fine, 57% (IC95%: 51-63%) ont été hospitalisé majoritairement (65%) en gériatrie avec un transit important par l’UHCD (40%). La mortalité intra-hospitalière sur l’ensemble de la population de l’étude était de 8,4%.

Conclusion:

La grande majorité des centenaires ayant consulté aux urgences étaient en plutôt bon état général, avec une iatrogénie probablement importante. Le passage aux urgences était majoritairement jusitifié, toutefois il semble important d’aboutir à un parcours de soins global et personnalisé, et également plus fluide pour cette population spécifique et fragile.


Coline KNEIP, François WEILL, Pierrick LE BORGNE (Strasbourg), François LEFEBVRE, Sarah UGÉ, Claude GERONIMUS, Thomas VOGEL, Pascal BILBAULT
09:15 - 10:15 #13624 - P010 Etude du flux et des temps d'attente de la population âgée de plus de 75 ans d'un centre hospitalier Français de 2012 à 2015.
P010 Etude du flux et des temps d'attente de la population âgée de plus de 75 ans d'un centre hospitalier Français de 2012 à 2015.

Introduction : Devant le vieillissement de la population générale et l’utilisation croissante des ressources médicales du fait de la polypathologie des personnes âgées, l’objectif de notre étude etait d’évaluer le flux et les délais d’attente des personnes de plus de 75 ans dans notre Centre Hospitalier.

Méthode : Nous avons mené une étude descriptive rétrospective monocentrique du 1er janvier 2012 au 31 décembre 2015. Nous avons inclus successivement tous les patients âgés de plus de 75 ans ayant consulté aux urgences. Les données étudiées ont été récupérées par voie informatique et testées en analyse univariée et bivariée. Notre étude a fait l’objet d’une déclaration au CIL de l’université.

Résultats : 46012 patients ont été inclus, soit 20,9% du flux total tous âges confondus. L’âge moyen était de 85,8 ans, majoritairement des femmes (64,26%). 60,08% des consultations conduisaient à une hospitalisation, 32,23% à un retour à domicile, le reste conduisait à une mutation vers un autre Centre Hospitalier du GHT. Cela représentait 31,52 passages par jour dont 70,8% entre 9h et 18h avec un pic vers 10h-11h. Les lundis et les vendredis étaient les journées les plus chargées (respectivement 16% et 15,6% du flux total). Le temps médian de passage aux urgences était de 232 minutes (160-415 min) soit 3,9 heures avec un délai d’attente médian de 47 minutes (31-71 min) pour le premier contact médical. Le délai médian de passage aux urgences était comparable selon les tranches d’âges de la population.

Conclusion : Notre étude met en évidence des temps d’attente optimaux pour cette population avec des délais médians plus courts. L’étude de la population et du flux d’entrée correspondaient aux données retrouvées dans la littérature. L’impact de l’équipe mobile de gériatrie (EMIOG) dédiée aux urgences créé en 2015 sera à étudier et la formation des équipes médicales sera à poursuivre pour permettre une meilleure sensibilisation et adhésion aux bonnes pratiques. L’utilisation d’un algorithme de dépistage des patients les plus fragiles dès l’accueil des urgences, serait intéressante pour contacter l’EMIOG plus rapidement et raccourcir les temps d’attente.


Céline BORZYMOWSKI (Valenciennes), Amélie CARPENTIER, Eric WIEL
09:15 - 10:15 #13638 - P011 Evaluation de la fragilité chez les sujets âgés admis dans un service d’accueil des Urgences.
P011 Evaluation de la fragilité chez les sujets âgés admis dans un service d’accueil des Urgences.

Introduction : Le dépistage de la fragilité chez le sujet âgé est un enjeu majeur de santé publique. Nous avons voulu étudier la prévalence de la fragilité chez des sujets âgés de plus de 75 ans, par l’usage de la grille SEGA, dans un service d’accueil des Urgences d’un centre hospitalier général.

Patients et Méthodes : étude prospective réalisée chez des sujets âgés de plus de 75 ans, venant aux Urgences d'un centre hospitalier, du 24 aout 2017 au 30 août 2017 et bénéficiant du dépistage de la fragilité par l’usage de la grille SEGAm volet A ; ceci corrélé avec l’avis subjectif de l’infirmière IOA et du médecin senior/internes.

Résultats : 100 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 84,34 ans (75-97), et une prédominance féminine (56 patients ; 56%), un score de CHARLSON moyen de 4,28 (0-11). Les patients venaient du domicile pour 77 sujets (77%), d’un foyer logement/EHPAD pour 23 sujets (23%). Les antécédents médicaux étaient dominés par les pathologies cardiovasculaires ; le motif d’admission des sujets âgés de la série était dominé par la chute pour 26 sujets (26%). Une hospitalisation a été décidée et réalisée pour 52 sujets âgés (52%). Le score de SEGAm moyen est de 6,3 +/- 3,59. Le temps de réalisation de score de SEGAm (volet A) est de l’ordre de 4min. Il y a lien statistiquement fort entre le score de fragilite SEGAm volet A et les aides à domicile (p=0.002), le lieu de vie (p=0,0009), l’hospitalisation (p=0,039), et avec le nombre de traitement (médicaments > 5), (p=0,0002). Selon le ressenti subjectif de l’IOA, à leur admission aux Urgences, 61 sujets âgés étaient considérés comme fragiles (61%). Selon l’évaluation médicale de la fragilité par un médecin senior/internes, 70 sujets âgés étaient considérés comme fragiles (70%). Selon l’évaluation médicale de la fragilité selon la grille SEGA, version modifiée, volet A, 73 sujets âgés étaient considérés comme fragiles (73%). Le score de SEGAm moyen est de 12,42 (2-24). Selon le Kappa de Cohen, la concordance est moyenne entre l’avis subjectif de l’IOA et la grille SEGA, alors qu’elle est bonne entre l’avis subjectif des médecins seniors/internes et la grille SEGA.

Conclusion : Le score de SEGAm semble un score adapté aux Urgences. Il permet une évaluation globale du patient et n’est pas chronophage. L’objectif de ce travail est de pouvoir dépister les sujets fragiles et solliciter l’équipe mobile de gériatrie afin de prévenir l’apparition voire l’aggravation d’éventuels syndromes gériatriques.


Marphy KERIF, Abrar-Ahmad ZULFIQAR (Strasbourg)
09:15 - 10:15 #13799 - P012 Analyse de la population de 75 ans et plus consultant aux urgences d'un service de périphérie.
P012 Analyse de la population de 75 ans et plus consultant aux urgences d'un service de périphérie.

Contexte : Les urgences sont la principale voie d’accès à l’hôpital des personnes âgées. En 2003, la conférence de consensus de la SFMU rappelle leur prise en charge. La fragilité doit être dépistée par le score ISAR. L’objectif principal est la réalisation d’un état des lieux des personnes âgées consultant aux urgences du centre hospitalier.

 Méthode : Etude prospective, observationnelle, monocentrique, du 1er au 31 mars 2017. Tous les patients de 75 ans et plus étaient inclus. Après accord de la CNIL, les données étaient recueillies par analyse du questionnaire (âge, score ISAR, moyenne de prise en charge, devenir, motifs d’entrée) rempli par le médecin de garde et étude du dossier médical informatisé. L’influence statistique de l’intervention de l’équipe mobile de gériatrie (EMG) était analysée (tests de Chi2, Student et Fisher).

 Résultats : 122 patients étaient inclus. La moyenne d’âge était de 88,5 ans, IC 95% [84,5-86,5] et 77% étaient des femmes. La plupart vivaient à domicile (87%). Le score ISAR était supérieur ou égal à deux chez 64,8% avec une moyenne de 3,05 IC 95% [2,76-3,35]. 11 avis de l’EMG ont été donnés, dont 9 pour un score ISAR supérieur ou égal à 2. Le score ISAR n’influençait pas la durée de prise en charge (p = 0,53), tout comme l’âge (p = 0,15). La durée moyenne de prise en chargé était de 4h43 IC 95% [4h18-5h08]. Le devenir était significativement différent selon l’évaluation par l’EMG (p = 0,01). Les deux diagnostics principaux retrouvés étaient les lésions traumatiques et le maintien à domicile impossible.

 Conclusions : Les personnes âgées nécessitent un temps dédié de consultation aux urgences. L’intervention de l’EMG est un soutien pour une évaluation globale pluridisciplinaire.

 


Natacha ALMOYNER (Maubeuge), Pascal LAPCHIN, Eric WIEL
09:15 - 10:15 #14065 - P013 Evaluation des patients résidant en EHPAD adressés au service d’accueil des urgences d’un hôpital français.
P013 Evaluation des patients résidant en EHPAD adressés au service d’accueil des urgences d’un hôpital français.

Contexte : Devant l’augmentation du nombre de personnes âgées dépendantes et du recours au SAU, leur prise en charge est un enjeu de santé publique. Cette population, fragile, est à risque de développer un syndrome de soins inappropriés. Les objectifs sont de décrire la population des EHPAD entrant aux urgences d’un centre hospitalier français et derechercher des facteurs de non hospitalisation.

Méthode : Il s’agit d’une étude prospective monocentrique observationnelle, réalisée de juin 2015 à avril 2016, étudiant les passages aux urgences des patients des EHPAD, à travers les données sociodémographiques et médicales recenséesgrâce à un questionnaire qui retrace la prise en charge aux urgences du patient. Ce travail est réalisé en accord avec la CNIL.

Résultats : 374 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 85,2 ans avec une prépondérance féminine. Les patients étaient principalement adressés en semaine, la journée, transportés en ambulance privée. 63,9% étaient classés CCMU 3. Une CCMU élevée augmentait significativement le risque d’hospitalisation. 50% avaient bénéficié d’un avis médical avant leur entrée aux urgences. 52% étaient adressés avec un courrier, 42,2% avec un dossier de liaison complet. 33,9% avaient bénéficié d’un avis spécialisé. Ces avis étaient principalement neurologique (18,1%), cardiologique (17,3%), traumatologique (16,5%), avec un risque significativement plus élevé d’hospitalisation. La réalisation d’examens complémentaires augmentait significativement le risque d’hospitalisation. La durée moyenne de prise en charge était de 6 heures. On comptait 38,1% d’hospitalisation, 1,6% de décès. Les principaux diagnostics étaient traumatologiques (29,3%) et pneumologiques (15,2%). 77% des patients présentant une pathologie traumatologique n’étaient pas hospitalisés contre 33,3% des patients présentant une pathologie pneumologiques.

Conclusion : Même si nous n’avons pas identifié de facteur de non hospitalisation permettant d’optimiser la prise en charge des patients des EHPAD, des pistes d’amélioration dans la prise en charge existent : efforts de tenue des dossiers de liaison, importance du courrier de transfert… La coordination des soins entre les EHPAD et l’hôpital doit être renforcée et de nouvelles filières envisagées.

 


Julie HOFF (Lille), Fabien POHER, Gregory DUNCAN, Eric WIEL
09:15 - 10:15 #14066 - P014 Analyse des temps de passage des personnes âgées dans un service d’urgence.
P014 Analyse des temps de passage des personnes âgées dans un service d’urgence.

INTRODUCTION :  la fréquentation des services d'urgences par les personnes âgées (PA) est croissante, avec une durée de passage plus longue que celle des patients plus jeunes.

Objectif : analyse des temps de passage des PA > 75 ans aux urgences et recherche si existence d'une corrélation entre nombre de PA > 75 ans présentes au SAU et le temps de passage global.

METHODOLOGIE : étude descriptive monocentrique rétrospective, durant la 3e semaine de chaque mois de novembre 2016 à janvier 2017. Critères d’inclusion : tous patients âgés > 75 ans au moment de leur entrée au SAU.

RESULTATS : n=520 patients ; âge moyen 85,1 ans ; temps moyen de passage 510 min.; moy. 2,5 examens complémentaires/patient ; avis spécialisé 47% des cas ; 61% d’hospitalisation ; mortalité 1% ; temps de passage augmenté aux urgences quand motif d’entrée en rapport avec pathologie sociale ; corrélation positive entre temps de passage et nombre d’examens complémentaires ; corrélation positive entre nombre de PA présentes au SAU et temps de passage de la population globale, avec une différence statistiquement significative p < 0,001 [fig. 1].

CONCLUSION : L’allongement des temps de passages des PA augmente la morbi-mortalité, avec une surcharge des urgences. Des réseaux prévenant le passage des PA aux urgences et une augmentation de la création de lits gériatriques d’aval sont nécessaires. Perspectives : renforcer la présence de l’équipe mobile de gériatrie aux urgences pour améliorer la prise en charge des PA.


France GOEPFERT (Besançon), Romain MARLIER, Jean-Baptiste PRETALLI, Thibaut DESMETTRE
09:15 - 10:15 #14086 - P015 Fragilité et Chute chez les patients admis en unité de Médecine d’Urgence de la Personne Agée (MUPA).
P015 Fragilité et Chute chez les patients admis en unité de Médecine d’Urgence de la Personne Agée (MUPA).

Introduction : La chute de la personne âgée est un motif de consultation fréquent au SAU. D’origine multifactorielle, elle a un impact pronostique majeur. Identifier précocement le degré de fragilité des patients chuteurs est un enjeu pour l’orientation et la prise en charge. L’objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques des patients chuteurs en fonction des données épidémiologiques et d’évaluer l’impact de la fragilité sur l’absence de ré-hospitalisation à 6 mois et la mortalité. 

Méthode : Etude de cohorte prospective mono centrique. La fragilité était évaluée grâce à la grille SEGA A et classait les patients en 2 groupes (patient fragile score > 11). L’évaluation gériatrique globale était composée des scores ISAR, ADL/IADL et du questionnaire de Morisky. L’analyse statistique a été réalisée avec le logiciel R. 

Résultats : Sur la période d’étude, 127 patients ont été inclus (homme = 42, âge moyen = 87,7 ans). Les patients fragiles représentaient 78,7% des cas et les patients robustes/pré-fragile 21,3%. Les patients du groupe Robuste/pré-fragile étaient moins réadmis que dans le groupe Fragile (74% vs 51%, p = 0,03). Il n’y avait pas de différence de mortalité à 6 mois (15% vs 4%, p = 0,19). 

Conclusion : L’évaluation de la fragilité des patients âgés chuteurs au SAU par une équipe dédiée à l’aide d’une grille standardisée pourrait permettre d’identifier précocement les patients les plus à risque de complications et de limiter le taux de ré-hospitalisation.


Clément RAYNAUD (Limoges), Mathilde ALAIS, Muriel CASTELLI, Patrick KAJEU, Thomas MERGANS, Thomas LAFON, Henri Hani KARAM, Achille TCHALLA
09:15 - 10:15 #14284 - P016 Admissions appropriées et inappropriées des personnes âgées aux urgences : impact d’une nouvelle diffusion du numéro de régulation gériatrique auprès des médecins généralistes.
P016 Admissions appropriées et inappropriées des personnes âgées aux urgences : impact d’une nouvelle diffusion du numéro de régulation gériatrique auprès des médecins généralistes.

RESUME :

Les entrées des personnes âgées ne cessent de croître dans les services d'urgence malgré le fait que cet environnement soit inadapté. Il parait nécessaire de trouver des solutions pour agir en aval de ses admissions et ainsi tenter de réguler des admissions aux urgences parfois inappropriées de personnes âgées. La régulation téléphonique gériatrique est une solution. En 2005 le centre hospitalier universitaire a mis en place un numéro de régulation téléphonique gériatrique à destination des médecins généralistes, encore peu connu. Celui-ci permet d'obtenir un avis gériatrique spécialisé téléphonique pour bénéficier d'avis diagnostic ou thérapeutique, de conseils, et éventuellement d'hospitalisation directes en évitant le service d'urgence. 

Objectif principal : Evaluer l’impact d’une nouvelle diffusion du numéro de régulation téléphonique gériatrique auprès des médecins généralistes sur les entrées inappropriées aux urgences des personnes âgées.

Méthode : Une  étude monocentrique quasi-expérimentale de type avant/après sur deux périodes de trois mois a été réalisée. Nous avons étudié chaque dossier de personne âgée de plus de 75 ans qui était entrée aux urgences adressée par son médecin généraliste, afin de déterminer le caractère approprié ou inappropriées des admissions grâce à la grille AEPf (Appropriateness Evaluation Protocol) avant et après la diffusion du numéro unique de régulation gériatrique auprès des médecins libéraux.

Résultats : 1041 patients ont été inclus avant nouvelle diffusion et 974 après. Avant diffusion, 33,43% des admissions étaient jugées inappropriées, après diffusion on constatait une diminution avec 26,39% d’admissions inappropriées (p < 0,05), une majoration des appels à la régulation (p < 0,05) et des admissions directes dans le service de gériatrie (p < 0,05).Les deux groupes étaient comparables en terme d'âge, de sexe, de médecins adresseurs (SOS Médecins, médecin traitant ou remplaçant). 

Conclusion : la nouvelle diffusion du numéro a permis de réduire les admissions inappropriées aux urgences du centre hospitalier.


Mathilde ALAIS (Limoges), Achille TCHALLA, Marie-Agnes PICAT, Henri-Hani KARAM, Daniel BUCHON, Nathalie DUMOITIER, Clément RAYNAUD
09:15 - 10:15 #14408 - P017 Impact d'un programme de formation des soignants en EHPAD sur les transferts aux urgences.
P017 Impact d'un programme de formation des soignants en EHPAD sur les transferts aux urgences.

Introduction. En France la part des patients de 75 ans et plus aux urgences est de 25%. Nous avons constaté dans notre structure d’urgence que la moitié d’entre eux était hospitalisée, dont la moitié était adressée par les EHPAD de notre bassin.

Méthode. Nous avons mis en place un programme de formation des soignants en EHPAD à la prise en charge des urgences dans l’optique d’optimiser le transfert aux urgences de leurs résidents. Notre étude est observationnelle multicentrique visant à évaluer l’impact de ce programme basé sur la simulation et la diffusion de référentiels partagés.

Résultats. Entre Janvier 2015 et juin 2017 nous avons formé 325 soignants parmi un total de 509 exerçant dans les 20 EHPAD concernés par notre programme. Pour évaluer l’impact sur les transferts EHPAD-SU nous avons interrogé tous les dossiers de patients transférés vers notre SU depuis les cinq EHPAD à l’origine de 20% des transferts. En 2016 nous enregistrons 162 transferts de résidents, contre 223 en 2014. Ils sont âgés de 91[86,5-94] ans contre 88[84-92] en 2014 (p<0,001). Le sexe ratio est inchangé (30,25% d’hommes en 2016 contre 28,25% en 2014). Il n’y a pas de différence statistiquement significative entre la part de transferts en week-end ni nocturnes. Les motifs de transferts sont sensiblement identiques entre les deux années (chute 29%, respiratoire 20%, neurologique 10%, cardiaque 8%, digestif 10%). Les motifs d’hospitalisation sont superposables. A l’issue de leur passage aux urgences les patients ont été hospitalisés plus longtemps (8,16 jours en 2016, contre 6,5 jours en 2014) avec une mortalité hospitalière plus élevée (9,26% en 2016 contre 5,83% en 2014).

Conclusion. Notre étude valide le bénéfice d’une formation des soignants en EHPAD sur le transfert aux urgences. Elle permet d’optimiser le recours aux urgences hospitalières. La prise en charge des résidents avant transfert est améliorée, leur accueil aux urgences est anticipé, des hospitalisations directes ont pu être organisées. Les soignants en EHPAD formés ont gagné en confiance et en assurance. L’enjeu est de maintenir l’effet de cette formation dans le temps en permettant aux médecins coordonnateurs d’EHPAD de la réaliser.


Nathalie PAVAN (RESUVal), Magali BISCHOFF, Laurie FRATICELLI, Nathalie PIBAROT, Anne-Marie AMEUX, Carlos EL KHOURY, Groupe RESUVAL
Salle 352B-Zone poster 2

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TV13
09:15 - 09:30

Pré-hospitalier de demain : impact juridique des NTIC

Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Germain DECROIX (Juriste) (Conférencier, Paris), Bernard NEMITZ (Médiateur médical) (Conférencier, Amiens)
Plateau TV
09:30

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TV04
09:30 - 09:50

Info pour un tox - Gestion du patient toxicomane

Conférenciers : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
09:50

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TV05
09:50 - 10:15

Centre de Consultation Médicale Maritime
Retour sur 35 ans d’expérience en télémédecine

Conférenciers : Emilie DEHOURS (Médecin) (Conférencier, Toulouse), Patrick ROUX (Conférencier, Toulouse)
Plateau TV
10:15 Pause et visite de l’exposition technique

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TV06
10:15 - 11:00

Journal télévisé

10:15 - 10:30 OSCOURS-SFMU. Céline CASERIO-SCHÖNEMANN (Conférencier, PARIS)
10:30 - 10:45 Urgences vitales : quand passer la main ? Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris), Pierre MICHELET (Coordinateur Universitaire Médecine d'Urgence) (Conférencier, Marseille)
10:45 - 11:00 ECMO et ACR. Pierre CARLI (Pr Emérite) (Conférencier, Paris), Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
Plateau TV
10:40

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D1
10:40 - 10:50

BAYER HEALTHCARE SAS
LA PLATEFORME ALTO

Atelier de sensibilisation (ou découverte) des personnels soignants sur l’ETP (Education Thérapeutique des Patients), les maladies cérébrocardiovasculaires et l’Anticoagulation.
Espace expo Côté Neuilly
10:50

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D2
10:50 - 11:00

SARSTEDT
SARSTEDT S-MONOVETTE

Un concept unique pour le prélèvement de sang sous vide qui offre la possibilité de prélever par aspiration, comme avec une seringue, pour garantir un prélèvement de qualité quelle que soit la typologie du patient !
Espace expo Côté Neuilly
11:00

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EDA-01
11:00 - 12:30

Etat de l'art N°1
Ces situations qui nous empoisonnent la vie - Situations critiques en toxicologie Session commune SFMU/STC

Modérateurs : Isabelle CLAUDET (Chef de service) (Toulouse), Kolya MILOJEVIC (Médecin) (Versailles)
Coordonnateur : Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
11:00 - 12:30 Quels antidotes en pré-hospitalier ? Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
11:00 - 12:30 Cardio-toxiques. Arnaud DELAHAYE (Conférencier, Mont de Marsan)
11:00 - 12:30 Caustiques. Carl OGEREAU (physician) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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CEX-01
11:00 - 12:00

Conférence exceptionnelle 01
Les décisions absurdes

Modérateurs : Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE (médecin) (Nîmes), Bruno RIOU (PUPH) (Paris)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Christian MOREL (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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CMS-05
11:00 - 12:30

Conférence médico-soignant N°5
Syndrome infectieux en urgence
Etat de choc, Infectiologie Sepsis, Neurologie, Pneumologie

Modérateurs : Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Lyon), Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Lyon)
11:00 - 11:30 Purpura fulminans. Audrey HERBEPIN (Conférencier, Paris)
Préciser les signes cliniques /Prise en charge pré- hospitalière et hospitalière /Qu’est-ce que le médecin attend de l’infirmier ?
11:30 - 12:00 Choc septique. Marc SMOUNYA (Infirmier) (Conférencier, Besançon), Tania MARX (Médecin) (Conférencier, Besançon)
Définition/ Préciser les signes cliniques / Préciser la prise en charge pré- hospitalière / Préciser la prise en charge hospitalière / Qu’est-ce que le médecin attend de l’infirmier ?
12:00 - 12:30 SDRA. Marianne DUCLOS (IDE) (Conférencier, Toulon)
Intra + extra hospitalier / Préciser les signes cliniques / Préciser la prise en charge pré- hospitalière / Préciser la prise en charge hospitalière / Qu’est-ce que le médecin attend de l’infirmier ?
Salle 241

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ES-02
11:00 - 12:00

Les essentiels N°2
Une vieille dyspnée… Insuffisance respiratoire aiguë du sujet âgé
DES, Gériatrie, Imagerie Radiologie, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Pneumologie

Modérateurs : Nicolas CHAUVEL (PH) (Rennes), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes)
Coordonnateur : Said LARIBI (Coordonnateur, Tours)
11:00 - 11:20 Un enjeu. Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Conférencier, Grenoble)
Quelle est la fréquence de l’insuffisance respiratoire aiguë du sujet âgé ? Quelles sont les pathologies impliquées ? Y a-t-il des prises en charges spécifiques aux sujets âgés ?
11:20 - 11:40 Les biomarqueurs. Gilles POTEL (Chef de Service) (Conférencier, Nantes)
Quels biomarqueurs sont utiles dans la dyspnée du sujet âgé ? Quels sont chez le sujet âgé les indications et limites ?
11:40 - 12:00 L’imagerie. Matthieu HUOT-MARCHAND (Conférencier, Nancy)
Quelle est la place de l’imagerie : radiographie, échographie et scanner dans la prise en charge de la dyspnée du sujet âgé ? Quelles e, sont les indications et limites ?
Salle 242A

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BN02
11:00 - 12:30

Breakings News
RETEX : CH Perpignan – Accident de Millas / CHU Point-à-Pitre – Incendie
Catastrophe SSE CUMP, Qualité, Traumatologie

Modérateurs : Stéphane TRAVERS (Médecin) (Paris), Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
11:00 - 12:30 Ce qui a marché - Ce qui peut être amélioré. Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Narbonne)
11:00 - 12:30 CUMP. Barbara COMBES (PSYCHIATRE REFERENT CUMP OCCITANIE) (Conférencier, Toulouse)
11:00 - 12:30 Guadeloupe : pendant l'incendie et dans les semaines qui suivent. Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Conférencier, Pointe à Pitre, Guadeloupe)
Salle 253

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UT-02
11:00 - 12:00

Urgences Tonic 02
La cheville
Traumatologie

Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Sylvie BESCH (Conférencier, Paris)
Salle 242B

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CS-04
11:00 - 12:30

Conférence soignants 04
Les Minions, ça vous fiche les jetons ? Les bons tuyaux en pédiatrie
Communication, Douleur Analgésie, Pédiatrie, Triage

Modérateurs : Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Paris), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Identifier les particularités de prises en charges spécifiques pédiatriques critiques
Faciliter le repérage des éléments favorisant l’identification rapide de la situation d’urgence
Repérer des moyens d’amélioration de la qualité et du confort des soins pédiatriques critiques
Caractériser les principes d’accompagnement des parents en situation d’urgence
11:00 - 12:30 Observation et outils : aide à l’accueil et la priorisation d’un enfant aux urgences. Alexia MOREIRA (infirmière puéricultrice) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Distraction dans les soins. Chrystelle HAUTECOEUR (IDE) (Conférencier, Evreux)
11:00 - 12:30 Accompagnement des parents d’enfants en situation critique. Julie RIES (IDE puéricultrice) (Conférencier, Nantes)
Salle 243

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TRM-06
11:00 - 12:30

Table ronde N°6
SFMU/ANCESU

Modérateurs : Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Amiens), James COUVREUR (PH) (Toulon)
11:00 - 12:30 Briefing en simulation en santé : motivation et sécurité psychologique. Marie-Annick HIDOUX (Médecin) (Conférencier, Gap)
11:00 - 12:30 Handicap et soins d'urgence: place de la simulation. Carole AMSALLEM (Médecin) (Conférencier, Amiens)
11:00 - 12:30 Situations Sanitaires Exceptionnelles: le point sur les formations. Céline LONGO (RPPS : 10002530821) (Conférencier, Nantes)
Salle 251

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CLM09
11:00 - 12:30

Communications libres Médecins
Organisation

Modérateurs : Arnaud BOURDÉ (Secrétaire général de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Saint-palais), Anne-Dominique CURUNET-RAOUL (Medecin) (Brest)
11:00 - 12:30 #13564 - CP013 Facteurs prédictifs d’admission secondaire en unité de réanimation dans les 48 heures après avoir été hospitalisé dans un service de médecine à partir des urgences.
CP013 Facteurs prédictifs d’admission secondaire en unité de réanimation dans les 48 heures après avoir été hospitalisé dans un service de médecine à partir des urgences.

Introduction : Les patients admis en service de médecine après passage aux urgences et transférés secondairement en réanimation ont une mortalité accrue et une durée de séjour hospitalier augmenté par rapport aux patients admis directement en réanimation. L’’identification de variables retrouvées aux urgences prédictives d’une admission secondaire en réanimation permettrait d’améliorer l’identification des patients à risque d’aggravation afin d’éviter les conséquences associées. Méthodologie : Nous avons conduit une étude cas-témoin (ratio 1 : 2) rétrospective monocentrique chez les patients admis en médecine ou dans l’unité d’hospitalisation de courte durée, après passage aux urgences d’un hôpital universitaire  entre le 1er janvier 2014 et le 31 décembre 2016. Les cas étant admis secondairement en réanimation médicale dans les 48h suivant l’admission.  Cas et témoins étaient appariés sur l’âge+/-5 ans, le sexe, l’année et le service d’admission. Les variables recueillies étaient cliniques, biologiques et radiologiques. L’analyse a  été conduite par régression logistique conditionnelle. Résultats : Cent sept cas et 212 témoins, ont été étudiés. La pneumopathie était le diagnostic le plus fréquent chez les cas, suivi par le sepsis (23 et 16% respectivement). Sont associés à un risque accru d’admission secondaire en réanimation, en analyse ajustée : le diabète (OR[IC95%]=5.4 [1.5 ; 19.73]), le tabac pour les anciens fumeurs (OR[IC95%]=19.0 [3.7 ; 106.9] comparés aux non-fumeurs, les fumeur actuels ayant un risque similaire aux non-fumeurs ; une température (T°) entre 38 et 40°C comparée à une T° normale (OR[IC95%]=8.14 [1.74 ; 38.04] ; un tri par l’IOA à 1 comparé au tri 3, 4 ou 5 (OR[IC95%]=5.94 [1.37 ; 25.78]) et le motif IOA de dyspnée comparé aux autres motifs (OR[IC95%]=13.86 [2.45 ; 78.29], le motif « fièvre » étant associé à un risque comparable aux autres motifs ; l’avis du réanimateur  poursuite des soins en salle (OR[IC95%]=7.65 [1.59-36.74]) par rapport à l’absence d’avis, le score APACHE (1.28 [1.11 ; 1.47]) et la réalisation de gaz du sang (OR[IC95%]=5.06 [1.47 ; 17.42]). Le score de MEDS est associé à un moindre risque (OR [IC95%]=0.73 [0.57 ; 0.95]). Conclusion : Nous avons identifié des facteurs simples associés au risque d’admission secondaire en réanimation. Leur validation sous la forme d’un score et dans le cadre d’une étude prospective multicentrique est cependant nécessaire.


Marta CANCELLA DE ABREU (Paris), Alexandra ROUSSEAU, Sebastien HERMINGER, Pierre RUFAT, Pierre HAUSFATER
11:00 - 12:30 #13583 - CP014 Effets de la restructuration d’une structure d’urgences sur les indicateurs qualité et le risque psycho social médico-paramédical.
CP014 Effets de la restructuration d’une structure d’urgences sur les indicateurs qualité et le risque psycho social médico-paramédical.

Effets de la restructuration d’une Structure d’ Urgences sur les indicateurs qualité et le risque psycho social médico-paramédical.

Introduction : Notre Structure d’Urgences a été restructurée en deux circuits distincts court et long, précédée par la mutualisation des moyens humains entre le SMUR et les Urgences. Des indicateurs objectifs concernant la qualité mais aussi le risque psycho social ont-ils été améliorés ?

Matériel et Méthode : Les données ont été recueillies de façon prospective sur une période de un an, avant (du 16/01/2015 au 16/01/2016) et après (du 17/01/2016 au 17/01/2017) cette restructuration.

Résultats : Une augmentation significative du nombre de consultants (58209 pendant la deuxième période, +7.9%) est constatée, associée à l’amélioration objective des indicateurs qualités et une baisse des risques psycho sociaux. Seule la durée de passage des patients hospitalisés augmente (+5.4%).

Discussion : L’amélioration profite aux patients qui sortent de notre Structure contrairement à ceux hospitalisés en attente de disponibilité de lits d’aval. Les risques psychosociaux mériteraient d’être analysés sur un échantillon plus important, garant de significativité, mais aussi sur des critères subjectifs.

Conclusion : Si une nette amélioration des indicateurs objectifs de qualité et de risque psycho-social est constatée, la mise en place d’une véritable politique de gestion de lits dans notre établissement est désormais nécessaire.


Arnaud DEVILLARD, Arnaud MALBRANQUE (Troyes), Ghislain SOLIVEAU, Jeremie GOUDOUR, Thomas MONNERET, Stéphane SANCHEZ, Jan CHRUSCIEL
11:00 - 12:30 #13886 - CP015 Evaluation de l'information et de sa compréhension des patients sortants des Urgences.
CP015 Evaluation de l'information et de sa compréhension des patients sortants des Urgences.

Introduction: La communication a beaucoup changé ces cinquante dernières années et tout particulièrement dans le domaine de la médecine et de l’information médicale délivrée au patient. L’objectif principal de cette étude est d’évaluer la qualité de l’information délivrée à la sortie du service des urgences ainsi que la compréhension de cette dernière par les patients.

Méthodologie: Il s’agit d’une étude épidémiologique descriptive prospective réalisée à la sortie des urgences adultes d’un centre hospitalier de mai à novembre 2016. Les horaires de recueil ont été effectués de façon aléatoire. Les patients inclus sont majeurs sortant des urgences le jour même de leur consultation. L’information est évaluée suivant six items précis : le diagnostic, le traitement de sortie, les examens complémentaires, les effets secondaires, les consignes de surveillances et l’évolution de la maladie. Pour cela, l’unique enquêteur interroge le patient à l’aide d’un questionnaire standardisé afin de recueillir si ce dernier pense avoir été informé et compris l’information. Ensuite, il lui fait retranscrire ses connaissances afin d’évaluer l’assimilation des informations délivrées. La cotation de ces questions est Oui, Moyen, Non.

Résultats: 109 patients ont été inclus dans l’étude.  Parmi ces patients, 92 % déclarent être informé sur le diagnostic et 76% l’ont assimilé. Concernant le traitement, 96% déclarent être informé et 75% l’ont assimilé. Concernant les examens complémentaires, 76% déclarent être informé et 60% l’ont assimilé. Pour les effets secondaires, 24% déclarent être informé. 31% des patients répondent avoir été bien informé quant aux consignes de surveillance et 20% les ont assimilés. Enfin, concernant l’évolution de la maladie 52% déclarent être informé et 40% l’ont assimilé.

Discussion et Conclusion: Les patients semblent globalement très bien informés concernant leur diagnostic et leur traitement et bien informé concernant leurs examens complémentaires. Toutefois les trois critères concernant les effets secondaires, les consignes de surveillance et l’évolution prévisible de la maladie semblent être moins bien assimilés, cela très certainement dû à un défaut de délivrance. Il serait intéressant de réaliser d’autres études concernant l’information écrite remise au patient afin d’évaluer l’impact de celles-ci sur l’assimilation des informations essentielles à la bonne prise en charge.


Bastien MARAIS (Le Havre), Julien JEANNELLE, Francis LE SIRE, Luc-Marie JOLY
11:00 - 12:30 #13940 - CP016 Outils de mesure en temps réel de la tension (saturation) dans les services d’urgence pédiatriques (SOTU-PED).
CP016 Outils de mesure en temps réel de la tension (saturation) dans les services d’urgence pédiatriques (SOTU-PED).

Introduction : La tension dans les services d’urgences pédiatriques (SUP) a un impact négatif sur la sécurité des enfants et nécessite des outils de surveillance. Un seul score pédiatrique a été proposé dans la littérature. L’objectif de l’étude était de construire et valider un outil de mesure de la tension en temps réel.

Matériel et méthode : Etude prospective mono-centrique sur 2 mois. Le proxy de la tension était sa perception par les soignants. Le niveau de tension était évalué sur une échelle de 1 à 10, par l’IOA à chaque admission et par le médecin à chaque sortie. Le critère de jugement était la moyenne des évaluations sur chaque heure (TPH : tension perçue horaire). Les heures étaient inclues dans l’analyse si : ≥ 2 évaluations IOA, ≥ 2 évaluations médecins et consensus sur l’évaluation de la tension. Sur 1 mois, un model de régression linéaire à été développé pour prédire la TPH à partir de 10 indicateurs de tension (moyenne horaire) précédemment validés par méthode Delphi. Sur un échantillon de validation de 1 mois, les performances du modèle ont été évaluées.      

Résultats : La TPH était disponible pour 1348 / 1440 heures. Par heure, le nombre moyen d’évaluation IOA était de 6.2 et de 7.0 pour les médecins. La TPH moyenne était de 4.22 (écart type : 1.79) et elle était > 5 pour 31,1% des heures. Les indicateurs retenus dans le modèle était : le temps d’attente IOA et médecin, le taux d’occupation ponctuel (nombre de patient présent / nombre de box), le nombre de patient < 1 an présent et le nombre de passage sur les 24 heures. Le R2 du modèle était de 0.722 sans multi colinéarité et avec une analyse des résidus satisfaisante. Sur l’échantillon de validation, la corrélation entre la TPH et la tension prédite par le modèle était de 0.824. Pour prédire une tension perçue > 5, l’AUC du modèle était de 0.957 [95% CI: 0.933 – 0.980] avec des rapports de vraisemblances positifs et négatifs de 8.16 [95% CI: 3.82 – 17.43] et 0.157 [95% CI: 0.111 – 0.223].

Discussion : A partir de 5 variables, le modèle proposé est performant pour prédire, en temps réel, la tension perçue par les soignants (proxy de référence). Pour réduire la subjectivité de la perception, seules les heures durant lesquelles l’évaluation était consensuelle ont été sélectionnées. Cet outil pourrait permettre une mise en place plus réactive des mesures correctrices.

Conclusion : A partir de 5 variables recueilles en routine il est possible d’estimer en temps réel la tension dans les SUP.


Guilhem NOEL (Hyères), Magalie GUARELLA, Diego URBINA, Jean Christophe DUBUS, Sophie MIRAMONT, Philippe MINODIER, Stéphanie GENTILE, Gilles VIUDES
11:00 - 12:30 #13960 - CP017 Evaluation des revenus hospitaliers en fonction du mode d'admission, des filières de soins et du séjour en Unité d'Hospitalisation des Urgences.
CP017 Evaluation des revenus hospitaliers en fonction du mode d'admission, des filières de soins et du séjour en Unité d'Hospitalisation des Urgences.

Objectifs: La durée de séjour hospitalière (LOS) (jours) et les revenus par jour (RPD (euros)) pourraient être différents selon le mode d'admission programmée (PRO) ou via les urgences (URG). L’objectif de ce travail a été d’évaluer la LOS et les RPD en fonction du mode d’admission et du séjour en Unité d’hospitalisation des Urgences (UHU).
Méthode : Nous avons inclus 159206 admissions dans trois hôpitaux au cours d'une période de quatre ans. Les données proviennent de la database du système d’information du groupe hospitalier. Pour analyser des variables complexesn nous avons mené une étude cas-témoin (cas=URG et contrôles=PRO) incluant 77052 admissions, matchés sur l'âge, la sévérité et le type du séjour, le groupe homogène de séjour et le mode de sortie.

Résultats: URG sont significativement plus âgés, plus sévères, ont plus de séjours en soins intensifs, un taux de mortalité plus élevé, des LOS plus longues (9,5±12 vs 6,8±9,5, p < 0,0001) et un RPD plus bas (647±451 vs 721±422, p= 0,01). Dans l'étude cas-témoins, les différences moyennes entre les cas et les témoins ont été les suivantes: LOS -0,64 et RPD -75,6. Les LOS et RPD (p < 0.001) ont été en fonction des groupes analysés : ≥75 ans -1,2 et -102,1; médecine -0,9 et -90,4; sortie vers des soins de suite -1,5 et -81,8. Parmi les cas, 40% ont séjourné en UHU avant d'être hospitalisés. Les différences ont été fortement réduites pour les patients qui ne sont pas allés à l'UO avant d'être admis. Les différences ont été ramenées de 0,64 à 0,2 jours pour la durée du séjour et de 79 à 41 euros pour la RPD lorsque les patients admis en unité d’hospitalisation des urgences avant admission dans l’hôpital ont été éliminés.
Conclusions: Notre travail met en évidence que les patients admis via les urgences sont plus lourds, plus complexes, que leur LOS est plus longue mais que leurs revenus sont moindres. Néanmoins les différences sont faibles et elles persistent dans certains sous-groupes qui devraient être identifiés : séjours médicaux des personnes âgées de 75 ans et plus nécessitant une sortie en soins de suite. Notre étude montre également que le passage en Unité d’Hospitalisation des Urgences est associé à un séjour hospitalier plus long, ce qui indique que ces séjours devraient également être ciblés dans une stratégie de réduction de la LOS et d’optimisation des revenus.


Enrique CASALINO (Paris), Anne PEROZZIELLO, Christophe CHOQUET, Sonja CURAC, Christophe LEROY
11:00 - 12:30 #14068 - CP018 20 façons de pratiquer la médecine d’urgence.
CP018 20 façons de pratiquer la médecine d’urgence.

Introduction : Le métier d’urgentiste regroupe de nombreux modes d’exercice. Nous avons tenté de dresser un aperçu de ces différentes façons de pratiquer. Méthode : Enquête auprès de 250 médecins d’un département, d’expérience > 10 ans, répartis sur Centre 15, SMUR, SAU publics et privés. Entretiens réalisés entre 2007 et 2017, avec questions relatives aux pratiques passées et actuelles. Modes d’exercice validés à partir de 3 citations ou plus. 5 spécialités exclues : réanimation, anesthésie, cardiologie, gériatrie et chirurgie. Résultats : 20 modes d’exercice ont été identifiés (Tableau I), en plus des 5 spécialités exclues (toutes citées au moins 3 fois). Sur ces 20 modes d’exercices, 4 étaient considérées comme basiques, 12 comme requérant une expérience particulière, 4 un ou des diplôme(s) spécifiques. 4 modes ont été cités comme particulièrement pénibles : Urgences adulte et pédiatrie, régulation SAMU et permanence des soins (RPS), 4 comme un monde à part : CUMP, UMJ, CESU et SMUR néo-nat. Le nombre de modes d’exercice cumulés par médecin était 1 à 5 pour 49 médecins  (20%), 6 à 10 pour 182 médecins (73%) et 11 à 15 pour 19 médecins (7%). Ce nombre de modes  d’exercice était lié aux années de pratique (lien à l’ancienneté en quinquennats p < 0,01). Discussion : Il y a au moins 20 différentes façons d’exercer la médecine d’urgence. Cette diversité est une force : elle nous offre des perspectives d’évolution inépuisables. Une issue pour éviter notre propre épuisement ? 


Ariane QUEFFELEC (Versailles), Kolia MILOJEVIC, Thomas LEREDU, Anne-Sophie LAVABRE, Gabriel DE LA BIGNE, Marc GERARDIN, Yves LAMBERT, Olivier RICHARD
11:00 - 12:30 #14172 - CP019 Prévalence et facteurs associés au burnout chez les médecins urgentistes.
CP019 Prévalence et facteurs associés au burnout chez les médecins urgentistes.

Introduction: Le syndrome d’épuisement professionnel ou burnout est un sujet préoccupant dans le milieu médical. Il se compose de trois dimensions : l’épuisement émotionnel, la dépersonnalisation et la perte de l’accomplissement personnel. Une situation d’épuisement professionnel est définie par l’atteinte d’au moins l’une de ces trois dimensions. Le but de ce travail était d’évaluer la prévalence du burnout chez les médecins urgentistes et d’identifier les facteurs associés.

Méthodes: Une étude épidémiologique, transversale, descriptive, multicentrique a été réalisée de décembre 2016 à février 2017 auprès des médecins urgentistes de la région.  Le lien internet menant au questionnaire anonyme leur était envoyé par e-mail. Le Maslach Burnout Inventory ou MBI, qui reste l’échelle mondiale de référence, a été utilisé pour définir le burnout.

Résultats: 96 questionnaires ont pu être exploités soit un taux de réponse de 55,8%. La prévalence du burnout chez les médecins urgentistes de la région était de 60,4%. Avoir le sentiment que son travail entrave la vie personnelle constituait un facteur de risque de burnout (p 0,006; OR 4,5; IC 95% [1,88-10,8]). Réaliser des staffs médicaux au sein du service d’urgence protégeait du développement d’un burnout (p 0,01; OR 0,31; IC 95% [0,12-0,79]).

Conclusion: Cette étude montre que plus d’un médecin urgentiste de la région sur deux est concerné. Réaliser des staffs médicaux semble être un facteur protecteur important. Des mesures de préventions semblent indispensables : améliorer la connaissance du burnout durant la formation médicale, respecter le temps de travail et favoriser l’esprit d’équipe.


Antoine LETURQUE (Amiens), Pierre GOSSET, Emilien ARNAUD, Laurent QUERNE, Charles MOURICHON, Matthieu DROUARD, Florian CANU, Christine AMMIRATI
11:00 - 12:30 #14181 - CP020 Revue systématique des plaintes et réclamations (P/R) aux services d’urgences : étude multicentrique.
CP020 Revue systématique des plaintes et réclamations (P/R) aux services d’urgences : étude multicentrique.

Objectif : Les services d’urgences (SU) sont de plus en plus sollicités en premier recours en France et sont les structures les plus pourvoyeuses de plaintes à l’hôpital public. Les motifs de P/R et les suites qui leurs sont données peuvent apporter des éléments d’amélioration dans le fonctionnement de nos services.

Matériel : Étude transversale multicentrique rétrospective des P/R à l’encontre des SU de cinq centres hospitaliers (1 CHU, 4 CHG) entre janvier 2012 et juin 2016.

Résultats : 998 dossiers de P/R ont été colligés, soit 7,1 P/R par an/10000 passages, non statistiquement différentes entre les centres, et en diminution sur la période (8,2 en 2012 vs 5,4 en 2015). Les 2 principaux motifs d’insatisfaction concernaient: la prise en charge du patient (65%, surtout pour erreur diagnostique suspectée ou mauvaise gestion de la douleur) et les difficultés relationnelles (26%); les autres motifs étaient: temps d’attente (15%), prestations d’hôtellerie (10%), facturation (9.5%), matériel (5%); plusieurs motifs étant parfois associés. La traumatologie apparaît comme une source fréquente de P/R (34%). Plus le temps de passage est court, plus le risque de P/R pour erreur diagnostique avérée augmente (p<0.005). Le plaignant est le patient dans 43% des cas, un membre de la famille dans 49% des cas. Il n’y a pas d’association entre « période de garde » et survenue de P/R. La majorité des P/R a un objectif informatif et fait l’objet d’une réponse simple (78%). Seules des P/R avec objectif pécuniaire ou de «sanction punitive» ont été à l’origine d’une procédure de conciliation et d’indemnisation ou judiciaire: 84 demande d’indemnisations (gérées par les assurances ou l’ONIAM), 8 P/R au Conseil Départemental de l’Ordre des Médecins et 38 P/R soumis aux tribunaux dont seulement 4 avec procédure pénale.

Discussion : Nos résultats sont conformes aux données de la littérature. La mise en évidence d’un lien entre temps de passage court et survenue de P/R pour erreur diagnostique avérée soulève des questions.

Conclusion : Les 2 principaux motifs de P/R envers les SU des hôpitaux publics sont les défauts de prise en charge (surtout erreur diagnostique) et les difficultés relationnelles. Elles sont très majoritairement réglées par une lettre de réponse explicative. Une minorité  débouche sur une procédure de conciliation formelle et les procès sont très rares.


Boris BAILLEUX (Rouen), Jennifer FERAS, Jerôme FAURE-PONTIER, Cyril GRICOURT, Luc-Marie JOLY
11:00 - 12:30 #14183 - CP021 Passages non-urgent dans les services d’urgence : estimation à partir d’un modèle prédictif basé sur les résumés de passages aux urgences.
CP021 Passages non-urgent dans les services d’urgence : estimation à partir d’un modèle prédictif basé sur les résumés de passages aux urgences.

Introduction: Les Passages Non-Urgent (PNU) contribuent à la saturation des Services d’Urgence (SU), dont les effets délétères sur la prise en charge des patients sont avérés. Or la littérature montre une proportion très variable de PNU car aucune définition consensuelle n’existe. L’objectif de cette étude était de développer et valider un modèle prédictif d’un PNU à partir des variables du Résumé de Passage aux Urgences (RPU).

Matériel et méthode : Etude prospective mono-centrique dans un SU, incluant tous les patients admis durant un mois. Le caractère non-urgent de chaque passage était renseigné, à la sortie, par le médecin urgentiste à partir d’une définition consensuelle d’un PNU. Cette définition a été validée par un groupe de 24 urgentistes et 12 généralistes (méthode Delphi). Le modèle prédictif d’un PNU a été créé à partir des variables du RPU par régression logistique sur l’échantillon de développement. Puis les performances du modèle ont été testées sur l’échantillon de validation.

Résultats : Par consensus, un passage était défini non-urgent si « la prise en charge aurait pu être différée de 24h et avoir lieu chez un médecin généraliste dans les mêmes conditions de qualité des soins, sans nécessité d’acte diagnostic aux urgences ». Sur 4117 passages inclus, le caractère non-urgent a été renseigné pour 4090 (98.9%) passages. La proportion de PNU était de 19.5% [IC95% 18.3 – 20.7]. En analyse multi-variée (n = 2039), quatre variables étaient significativement associées au caractère PNU : mode d’admission, diagnostic principal, Classification Clinique des Malades des Urgences et destination (p < 0.001). Sur l’échantillon de validation (n = 2051), l’aire sous la courbe du modèle était de 0.736 [IC95% : 0.709 – 0.762] et le taux de bon classement global de 81.2%.

Discussion : A partir d’une définition obtenue par consensus, la proportion de PNU a été évaluée à 19.5% [IC95% 18.3 – 20.7] par les médecins urgentistes sur une période d’un mois. Les performances du modèle pour prédire un PNU étaient satisfaisantes avec 81,2% de bon classement global. Sa construction à partir de variables issues du RPU permettra de vérifier ces performances sur d’autres SU. Il pourrait constituer un outil d’aide à l’organisation globale des soins non programmés (circuit ambulatoire, maisons de santé, maisons médicales).

Conclusion : Un modèle statistique basé sur les données des RPU pourrait permettre une estimation du nombre de PNU dans les SU.


Nicolas PERSICO (Marseille), Guilhem NOEL, Alexandre CHAGVARDIEFF, Céline SEITZ, Margaux SEITZ, Cécile FERRIGNO, Gilles VIUDES, Antoine ROCH
Salle 252A

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AMS-37
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 37
CREX aux Urgences, les clés de la réussite

Coordonnateur : Alban GUIBERT (Coordonnateur, Bourg-en-Bresse)
Conférenciers : Alban GUIBERT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse), Sébastien ROUX (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
Présenter ce qu’est un CREX. Donner aux participants les éléments nécessaires à son organisation et sa pérennité au sein des urgences. Apporter des éléments pratiques (« do-list ») détaillant les étapes de sa mise en place. Détailler le déroulement d'un CREX. Préciser la méthodologie d'analyse des événements indésirables, puis d'élaboration et de suivi des actions d'amélioration.
Présenter un exemple pratique d’analyse en sous-groupes.
Salle 252B

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AMS-44
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 44
ACR de l'adulte. Principes de prise en charge et mise en pratique des algorithmes
Arrêt cardio-respiratoire ACR

Coordonnateur : Patrick PLAISANCE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris), Vanessa RAT (Conférencier, Paris), Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
Permettre aux participants d'intégrer les nouvelles facettes des recommandations internationales sur l'arrêt circulatoire par l'intermédiaire de cas cliniques interactifs sur simulateur humain.
Salles 221-222-223

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TRM-01
11:00 - 12:30

Table ronde N°1
Je veux rendre mon service attractif
Management, Organisation Services d'Urgences, Qualité

Modérateurs : Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris), Carlos EL KHOURY (Urgentiste) (Lyon)
Coordonnateur : Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
11:00 - 12:30 Par l’amélioration des conditions de travail. Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
11:00 - 12:30 Par l’optimisation des conditions de rémunérations. François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
11:00 - 12:30 Par l’enseignement. Olivier HUGLI (Médecin chef) (Conférencier, Lausanne, Suisse)
11:00 - 12:30 Par la recherche. Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
Amphi Bordeaux

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AM-09
11:00 - 12:30

Atelier Médecins 09
Dyspnée pour un champion - Apport de l’échostéthoscopie

Coordonnateur : Olivier PEYRONY (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris), Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
Résoudre des cas cliniques difficiles de dyspnée aux urgences, à l’aide de l’échostéthoscopie (ou échographie clinique), pour optimiser le traitement et l’orientation d’un malade aux urgences.
L’objectif est de changer de paradigme : l’échostéthoscopie dorénavant en amont de la biologie et du scanner. Atelier interactif autour de cas réels : débutants ou confirmés
Salle 342B

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AMS-24
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 24
Comment construire une recherche documentaire
Recherche

Coordonnateur : Albert TRINH-DUC (Coordonnateur, Agen)
Conférenciers : Mohamed EL KHEBIR (physician) (Conférencier, Beauvais), Albert TRINH-DUC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Agen)
Recherche bibliographique à partir de la base documentaire Pubmed
-Introduire la recherche bibliographique avec une démarche Evidence base medicine.
-Aider à trouver l'information pertinente à partir de Pubmed.
-Présenter les principes de bases de son utilisation.
-Permettre à chacun à partir d'exemples choisis de mettre en pratique ces connaissances sur des ordinateurs ou tablettes personnels.
Salle 343

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AM-16
11:00 - 12:30

Atelier Médecins 16
Optimiser la ventilation pendant la réanimation cardiopulmonaire
Ventilation

Coordonnateur : Adrien DROUET (Coordonnateur, Lausanne, Suisse)
Conférenciers : Adrien DROUET (médecin, PH) (Conférencier, Lausanne, Suisse), Arnaud MICHALON (PH) (Conférencier, Annecy)
Rappel des recommandations 2015 concernant la ventilation d'un arrêt circulatoire
Rappel physiologique de la ventilation artificielle appliquée à l'AC
Connaitre les risques circulatoires de la ventilation, en particulier au BAVU
Connaitre les différents dispositifs médicaux pour la ventilation lors de la RCP
Connaitre les différentes interfaces et stratégies pour la ventilation lors de la RCP
Savoir combiner et optimiser ventilation et compressions thoraciques
Salle 352A

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PM03
11:00 - 12:00

Posters Médecins
Biomarqueurs

Modérateur : Julie GRENET (Praticien Hospitalier) (PARIS)
11:00 - 12:00 #13741 - P018 Evaluation du respect des recommandations relatives à l’utilisation d’un test de diagnostic rapide (TDR) et à la prescription d’antibiotiques lors de la prise en charge en urgence de patients suspects d’angine.
P018 Evaluation du respect des recommandations relatives à l’utilisation d’un test de diagnostic rapide (TDR) et à la prescription d’antibiotiques lors de la prise en charge en urgence de patients suspects d’angine.

Introduction

Avec environ 9 millions de cas par an, les angines sont à l’origine de nombreuses consultations. L’étiologie virale prédomine. Le recours aux antibiotiques doit rester exceptionnel. Les recommandations codifient le recours au test de diagnostic rapide (TDR) et à la prescription d’antibiotiques.

Objectif

Evaluer le respect et l’impact des recommandations actuelles dans la pratique quotidienne

Méthodes

Etude prospective observationnelle en médecine d’urgence ‘’de ville’’

Inclusion : patient de plus de 3 ans atteint d’angine

Procédure : l'ensemble de la prise en charge était laissée à l’appréciation du médecin

Après consentement, les patients étaient recontactés à J6

Période : Juillet 2016 à Janvier 2017

Paramètres : âge, sexe, TDR, résultat du TDR, respect des recommandations et prescription d’antibiotiques et d’arrêt de travail et à J6 : décès, hospitalisation, complication locale, re-consultation et prescription secondaire d’antibiotiques

Critères de jugement : échec de prise en charge : décès ou hospitalisation ou re-consultation à J6

Résultats

292 patients inclus dont 244 (83%) suivis à J6 : 109 (45%) hommes et 135 (55%) femmes, d’âge médian 19 (9-36) ans.

Le score de McIsaac médian était de 3 (2-4). Un TDR a été réalisé 146 (59%) fois. Il était positif dans 68 (47%) cas. Un traitement antibiotique a été prescrit dans 151 (62%) cas dont tous les cas avec un TDR positif. La prise en charge était conforme aux recommandations dans 139 (57%) cas.

A J6, 46 (19%) événements ont été recensés : 44 (18%) re-consultations pour l’angine, deux (1%) hospitalisations (pour complication locale) et aucun décès. La re-consultation a engendré un changement de traitement dans 27 (60%) cas et l’introduction d’un antibiotique dans 24 (53%) cas.

La survenue d’un évènement était, en analyse univariée, liée à la positivité du TDR et à la mise en route d’une antibiothérapie, mais pas à l’indication de réaliser un TDR, à la réalisation du TDR ni au respect des recommandations. En analyse multivariée, la survenue d’un événement était indépendamment (et inversement) liée à la seule prescription d’un antibiotique : OR (IC95%) : 0,24 (0,12-0,49) ; p < 0,0001.

Conclusion

Le respect des recommandations était modeste et le recours aux antibiotiques fréquent. Le taux d’évènements et en particulier de re-consultations était élevé. Il était avant tout conditionné par l’absence de prescription initiale d’antibiotiques. L’objectif des recommandations n’est manifestement pas atteint.


Mélanie DESANGLE (Bobigny), Joey RUIMY, Elfassi RAPHAEL, Fabrice AMANN, Michel DESMAIZIÈRES, Hayatte AKODAD, Aurélien GUENIN, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #13764 - P019 Signification d’un taux de lactate augmenté chez les patients d'un service d'accueil des urgences hospitalisés du 1er janvier 2015 au 30 juin 2015.
P019 Signification d’un taux de lactate augmenté chez les patients d'un service d'accueil des urgences hospitalisés du 1er janvier 2015 au 30 juin 2015.

Introduction : Le seuil pronostique de la lactatémie est différent selon les définitions et les études. Son utilité est reconnue dans les états de choc, le sepsis, les polytraumatisés, les convulsions, l’ischémie. La lactatémie normale est inférieure à 2 mmol/L. Peu de données existent concernant l’intérêt de ce dosage chez tout patient admis aux urgences. Le but de l’étude était de déterminer les caractéristiques clinico-biologiques des patients ayant une lactatémie supérieure à 2,15 mmol/L et de préciser son rôle dans leur évolution. Méthode : Etude rétrospective, descriptive, monocentrique, réalisée via le dossier informatisé des patients admis aux urgences d’un CHU, puis hospitalisés dans un service de post urgence médicale, lorsque la lactatémie était supérieure à 2,15 mmol/L sur la biologie initiale, du 01/01/2015 au 30/06/2015. Résultats : L’étude concernait 113 patients. La lactatémie était comprise entre 2,15 et 15,06 mmol/L avec une moyenne de 3,45 (+/- 1,61) mmol/L. Treize pour cent des patients sont décédés. L’hyperlactatémie était statistiquement significative lorsque le diagnostic était : une néoplasie (4,36 +/- 1,4 mmol/L vs 3,38 +/- 1,61 ; p=0,019), des convulsions (4,51 +/- 3,85 mmol/L vs 3,32 +/- 1,19 ; p=0,01) une décompensation oedémato-ascitique (5,57 +/- 1,85 mmol/L vs 3,4 +/- 1,56 ; p=0,021), lors de l’augmentation des ASAT (3,95 +/- 2,31 mmol/L vs 3,2 +/- 1,01 ; p=0,011), des GGT (3,67 +/- 2,03 mmol/L vs 3,11 +/- 0,89 ; p=0,043), des LDH (3,32 +/- 1,23 mmol/L vs 2,68 +/- 0,5 ; p=0,038), chez les patients diabétiques (3,66 +/- 1,82 mmol/L vs 3,06 +/- 0,93 ; p=0,032). La mortalité était augmentée lorsque le diagnostic était une néoplasie (71,4% vs 9,2% ; p < 0,001), une décompensation cardiaque (35,7% vs 9,9% ; p=0,026), lors de l’augmentation de la lactatémie (4,1 +/- 1,06 mmol/L vs 3,37 +/- 1,69 ; p=0.018), de la CRP (90 +/- 84 mg/L vs 72 +/- 109 ; p=0,031), de toutes les enzymes hépatiques isolément et de la troponine ultrasensible (0,22 +/- 0,3 ng/mL vs 0,03 +/- 0,02  ; p=0,0001). Nous avons identifié  5 facteurs de risques indépendants de mortalité: le cancer, la décompensation cardiaque, l’altération de l’état général, l’hyperlactatémie et l’élévation de la CRP. Conclusion : Outre les indications déjà reconnues du dosage de la lactatémie, ce paramètre semble intéressant chez les patients présentant une décompensation cardiaque ou un cancer dans un contexte inflammatoire.


Justine BARBOU (Brive-la-Gaillarde), Anne CYPIERRE, Sylvain PALAT, Guillaume GONDRAN, Holy BEZANAHARY, Eric LIOZON, Anne-Laure FAUCHAIS, Kim Heang LY
11:00 - 12:00 #13807 - P020 Evaluation de l’intérêt diagnostic du dosage précoce des lactates et des CPK lors d’une suspicion de crise convulsive admise aux urgences.
P020 Evaluation de l’intérêt diagnostic du dosage précoce des lactates et des CPK lors d’une suspicion de crise convulsive admise aux urgences.

Introduction : Affirmer le diagnostic de crise convulsive a posteriori aux urgences est difficile. En cas de doute, la Société Française de Neurologie recommande de doser les CPK à 4h de la crise. Plusieurs études se sont intéressées à des marqueurs plus précoces comme la lactacidémie. L’objectif de cette étude était d’évaluer et de comparer l’intérêt du dosage des lactates et des CPK dans la démarche diagnostique des crises convulsives généralisées à l’arrivée du patient aux urgences.

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, observationnelle, monocentrique dans le service des Urgences de notre CHU de Novembre 2016 à Juillet 2017. Un avis éthique a été obtenu (CPP Sud-est VI) et une déclaration clinical trials a été réalisée (NCT03163719). Les patients âgés de plus de 18 ans et ayant présenté une crise convulsive généralisée avérée ont été inclus.

Résultats : 34 patients ont été inclus. Le nombre de dosages positifs de lactates à H0 était plus élevé que le nombre de CPK positifs à H4 (respectivement, 70.6% vs 41.2% prélèvements, p=0.008). Les taux de lactates diminuaient entre H0 et H4 (respectivement, 5.9 ±5.2 vs 1.2 ±0.4, p<0.001) alors que ceux des CPK augmentaient (respectivement, 308.6 ±627.4 et 404.5 ±615.5, p<0.001). De plus, le nombre de lactates positifs à H0 était significativement supérieur à celui à H4 (respectivement, 70.6% vs. 2.9%, p<0.001).

Discussion : Notre étude a permis de montrer l’intérêt du dosage des lactates lors de l’admission des patients pour une suspicion de crise convulsive généralisée comparativement au dosage recommandé de CPK à H4. A notre connaissance, il s’agit de la seule étude prospective décrivant la cinétique des taux de lactates et de CPK et ce à H0 et H4, chez le même patient à forte suspicion de crise convulsive généralisée. Toutefois, d’autres études paraissent nécessaires pour affiner le seuil de positivité des lactates et les facteurs pouvant les influencer.


Arthur RAISON (Clermont-Ferrand), Farès MOUSTAFA, Bruno PEREIRA, Bastien PAYARD, Marine MONDET, Charlotte AYZAC, Julien RACONNAT, Jeannot SCHMIDT
11:00 - 12:00 #14005 - P021 Détermination du 99ème percentile de la troponine T hypersensible en fonction du débit de filtration glomérulaire estimé : une approche basée sur la variation analytique limite ajustée.
P021 Détermination du 99ème percentile de la troponine T hypersensible en fonction du débit de filtration glomérulaire estimé : une approche basée sur la variation analytique limite ajustée.

Introduction : Le diagnostic d’infarctus du myocarde est principalement basé sur une augmentation de la troponine cardiaque, avec au moins une valeur au-dessus du 99ème percentile de la population générale. Cependant, la troponine T hypersensible circulante (TnThs) augmente lorsque le débit de filtration glomérulaire (DFG) baisse. L’objectif était de déterminer la valeur du 99ème percentile de la TnThs (TnThs-99P) en fonction du DFG estimé (DFGe), chez des patients hospitalisés.

Matériel et Méthode : Les résultats concomitants de TnThs et créatinine plasmatique de patients âgés 18 à 100 ans ont été sélectionnés par une analyse rétrospective de données de laboratoire sur 4 ans. Les patients étaient considérés stables sur le plan cardiaque et rénal lorsque la variation entre deux résultats successifs –séparés d’au moins 3 heures– de TnThs et de créatinine était inférieure à la variation analytique limite ajustée à la concentration, calculée selon l’équation de régression polynomiale inverse (CV analytique = f (concentration)). Les TnThs-99P ont été déterminés par la méthode non paramétrique du CLSI EP28-A3 pour six classes de DFGe, calculé selon les formules du CKD-EPI.

Résultats : Sur 33131 résultats concomitants de TnThs et créatinine, 2118 étaient considérés stables dans le temps. La TnThs augmentait avec la baisse du DFGe (rho ‒0,56; P < 0,0001). Après exclusion des valeurs extrêmes, les TnThs-99P (IC90%) étaient : 10 (9-11), 16 (15-17), 24 (23-25), 33 (31-34), 46 (44-47), 124 (115-133) ng/L pour des médianes de DFGe (5-95P) à 120 (111-144), 104 (99-109), 94 (90-98), 84 (79-89), 69 (61-77), 45 (13-59) ml/min/1,73 m2, respectivement.

Discussion : Le TnThs-99P à 14 ng/L de la population générale (Giannitsis et al, Clin Chem 2010) utilisé comme seuil diagnostic ne tient pas compte de la fonction rénale. Cela peut conduire, en cas de baisse du DFGe, à un faux diagnostic de souffrance cardiaque, notamment chez les patients âgés. Notre étude a montré une relation inverse forte entre la TnThs et le DFGe, avec des TnThs-99P proches du seuil usuel de 14 ng/L pour des DFGe normaux ( > 100 ml/min/1,73 m2) mais augmentant graduellement jusqu’à plus de 120 ng/L pour des DFGe d’insuffisance rénale modérée à sévère ( < 60 ml/min/1,73 m2).

Conclusion : Sur la base d’un modèle de sélection analytique, nous proposons des TnThs-99P spécifiques du DFGe, potentiellement utilisables comme seuils diagnostiques de souffrance cardiaque chez des patients insuffisants rénaux.


Denis MONNERET (Paris), Pierre HAUSFATER, Bruno RIOU, Dominique BONNEFONT-ROUSSELOT
11:00 - 12:00 #14022 - P022 Evaluation des besoins en biologie délocalisée en médecine pré-hospitalière : résultats d’une étude pilote.
P022 Evaluation des besoins en biologie délocalisée en médecine pré-hospitalière : résultats d’une étude pilote.

Introduction

La biologie délocalisée (BDL) désigne les analyses réalisées par des praticiens non biologistes, en dehors des laboratoires. Bien que recommandée par la SFMU, l’utilisation de tests de BDL comme outil d’orientation diagnostique et thérapeutique, est encore peu répandue parmi les SMUR. L’objectif de cette étude était d’évaluer les besoins des médecins en tests de BDL et leur impact sur l’orientation du patient durant la prise en charge pré-hospitalière.

Matériel et Méthodes

Etude prospective, observationnelle, multicentrique réalisée du 1er au 28 février 2017 au sein de 6 SMUR dépourvus de BDL. Après intervention primaire, un questionnaire était soumis au médecin avec une liste de dosages que celui-ci aurait réalisé s’il disposait de BDL, après obtention d’un consentement du patient. Les résultats des analyses souhaitées étaient récupérés secondairement auprès de l’hôpital de destination. Deux investigateurs indépendants ont déterminé à posteriori si la destination aurait été modifiée par les résultats des examens.

Résultats

120 dossiers inclus, sur environ 990 interventions dans la période. Dans 61 cas (51%), le médecin aurait souhaité au moins une BDL dont: Troponine 27%, gazometrie arterielle 22.5%, Lactate 13.5%, Kaliémie 10%, BNP 10%, D-Dimere 10%, creatinine 3,4%, CPK 1%; les patients etaient orientés vers les urgences (34 cas), la réanimation (14 cas), ou l’USIC (8 cas). Après analyse des résultats biologiques hospitaliers, ces destinations ont été considérées comme «adaptées» dans près de 60% des cas, et la réalisation des examens de BDL aurait modifié la destination chez 7 patients (12%).

Discussion

Cette étude tend donc à analyser un ressenti du praticien que l'intérêt en temps et orientation pour le patient. La BDL a servi plus à conforter le médecin dans ses choix, notamment pour instaurer un traitement présomptif des désordres biologiques graves. Des limites économiques (coût, entretien, consommables) justifient une entente préalable avec le biologiste. 

Conclusion

La biologie délocalisée semble utile pour les patients ciblés, et conforte le praticien dans ses décisions, lorsqu’il faut instaurer une thérapeutique urgente. Cependant, elle peut être futile, lorsque les éléments cliniques, paracliniques et les hypothèses diagnostiques suffisent pour orienter le patient vers la destination la plus adaptée. Ces résultats sont encourageants pour réaliser de nouveaux travaux (plus grand échantillon) et justifier un plan d'équipement.


Anais CHAPELLE (Créteil), Kadji ROGER, Imane BENAZIZ, Sophie SCHVAHN, Philippe LE PIMPEC, Mathias POUILLON, Sapir DAVID, Laborne FRANCOIS-XAVIER
11:00 - 12:00 #14026 - P023 Valeur prédictive négative de la PCT dans les suspicions de méningites bactériennes aux urgences : Etude rétrospective monocentrique.
P023 Valeur prédictive négative de la PCT dans les suspicions de méningites bactériennes aux urgences : Etude rétrospective monocentrique.

Introduction : La méningite bactérienne (MB) est une infection sévère dont le diagnostic repose sur un faisceau d’argument clinico-biologique. Dans ce contexte, la Procalcitonine (PCT) a montré de bonnes propriétés diagnostiques surtout chez l’enfant avec peu données chez l'adulte. L’objectif de cette étude est de déterminer si un taux de PCT ≤ 0,1ng/L permettrait d’exclure le diagnostic de MB chez une population donnée en utilisant la Valeur Prédictive Négative (VPN).

Matériel et Méthode : Cette étude observationnelle, rétrospective, monocentrique a inclus les patients de plus de 16 ans, se présentant aux urgences d’un centre hospitalier universitaire entre le 01/01/2011 et le 31/03/2017 et ayant eu une ponction lombaire pour suspicion de méningite associé à un dosage de la PCT ≤ 0,1ng/L. La présence de signes de localisation neurologique, d’un score de Glasgow < 15, d’un antécédent d’immunosuppression, d'un purpura ont été les critères d’exclusion. Le critère de jugement principal était la confirmation d’une MB par deux experts indépendants, sur un examen bactériologique positif ou un faisceau d’arguments ne permettant pas d’exclure une MB. Les critères de jugement secondaire ont été le nombre moyen de ponction lombaire (PL), le taux d’événement indésirable lié à la PL, le taux d’antibiothérapie à dose méningée ainsi que la durée moyenne de celle-ci.

Résultats : 334 patients ont été inclus, 81 exclus soit 253 analysés. 10 cas de MB ont été adjudiqué. Une PCT ≤ 0,1ng/L avait ainsi une VPN à 96% (IC95 [93,6% ;98,4%]). Parmi ces 10 faux négatifs, 5 avaient des antécédents neurochirurgicaux, 2 présentait une Lymphangiomatose Kystique Disséminée avec brèche ostéoméningée, 3 ne présentaient aucun contexte particulier.Le taux moyen de PCT était de 0,02ng/L (+/- 0,03ng/L). Le nombre moyen de PL a été de 1,2/patient avec 46% de données manquantes. 27 patients (11%) ont reconsulté dans ce service d’urgence dans les 7 jours pour des symptômes attribués à la ponction lombaire. 40 patients (16%) ont été traités initialement avec une antibiothérapie à dose méningée pour une durée moyenne de traitement de 3jours. 

Discussion : La VPN à 96% n’est pas suffisante pour exclure le diagnostic de MB uniquement sur le taux de PCT. Le contexte d’infection limitée aux Méninges pourrait expliquer dans 70% des cas que la PCT ne s’élève pas dans ces infections.

Conclusion : Un taux de PCT ≤ 0,1ng/L ne permet pas d’exclure une méningite bactérienne chez ces patients.


Quentin DELANNOY (Paris), Pierre HAUSFATER, Yonathan FREUND
11:00 - 12:00 #14107 - P024 Valeur pronostique de la clairance du lactate pour prédire la mortalité à court terme chez les patients en état critique.
P024 Valeur pronostique de la clairance du lactate pour prédire la mortalité à court terme chez les patients en état critique.

Introduction :

L’hyperlactatémie est reconnue être un  facteur prédictif de mortalité chez les patients en état critique. Mais jusqu'à nos jours peu d’études ont été faites afin de montrer la valeur pronostique de la clairance du lactate.

Objectif : Evaluer la valeur prédictive de la clairance du lactate pour prédire la mortalité à court terme chez les patients admis aux urgences en état critique. 

Méthodes :

Une étude prospective observationnelle a été menée sur 10 mois. Inclusion des patients chez qui un dosage du lactate a été fait à l’admission et à H6. La clairance du lactate (lactate admission – lactate H6) × 100 / lactate admission) a été calculée pour ces patients. Le pronostic a été évalué sur la mortalité à 7 jours.

Résultats :

Inclusion de 170 patients. Age moyen =59 ± 21 ans. Sex-ratio = 1,53. La mortalité à 7 jours était 22%. Médiane du lactate à l’admission = 3 mmol/L [2-5]. Clairance du lactate chez les survivants était 30,2 ±69,9 vs 21,8 ±40,6 % chez les décédés avec une p=0,01. La valeur de la clairance du lactate était inversement proportionnelle à la mortalité à court terme avec une AUC à 0,65 IC95% [0,47 -0,81] et un cut-off à 20%. Le taux de mortalité à court terme était plus bas chez les patients ayant une clairance du lactate >20% comparativement aux patients ayant une clairance du lactate <20% avec une p =0,05.

Conclusion :

 La clairance du lactate représente un bon facteur prédictif de mortalité à court terme chez les patients en état critique.


Chiraz BEN SLIMENE, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Aymen ZOUBLI, Ines CHERMITI, Hela BEN TURKIA, Ramla BACCOUCHE, Monia NGACH, Sami SOUISSI
11:00 - 12:00 #14255 - P025 Agressions cérébrales aiguës aux urgences : épidémiologie et facteurs prédictifs de l’élévation des troponines hypersensibles.
P025 Agressions cérébrales aiguës aux urgences : épidémiologie et facteurs prédictifs de l’élévation des troponines hypersensibles.

Introduction :  Selon la littérature, une grande variété de pathologies cérébrales aigues, telle que l’AVC ou l’hémorragie méningée peut se compliquer d’une dysfonction cardiaque transitoire et ceci a parfois comme conséquence une libération simultanée des troponines. Ce retentissement a un rôle pronostic important. L’objectif de notre étude a été d’étudier l’épidémiologie des agressions cérébrales aigues aux urgences et de déterminer les facteurs prédictifs de l’élévation des troponines hypersensibles.

 Méthode : Etude  prospective descriptive analytique, sur une période de 10 mois. Ont été inclus tous les patients présentant une agression cérébrale aigue. Ont été exclus les patients présentant un syndrome coronarien aigu concomitant et les insuffisants rénaux chroniques. Tous les patients ont eu un dosage des troponines hypersensibles et un ECG à l’admission. Les facteurs liés à l’élévation des troponines ont été étudiés en analyse multivariée.

Résultats : 106 patients ont été inclus. L’âge moyen était de 62 ± 19 ans. Le sexe ratio était de 1,4. L’HTA était le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent (46 %) suivi par le diabète. Les agressions cérébrales les plus rencontrées étaient l’AVC ischémique dans 47 % des cas, les convulsions dans 16 % des cas, l’AVC hémorragique dans 13 % des cas et l’hémorragie méningée dans 11% des cas. Les troponines étaient positives dans 33 % des cas, la moyenne des troponines était de 166 ± 396 ng/l. Elles étaient positives chez 41 % des cas de convulsions ,38 % des cas d’AVC ischémiques ,33 % des cas d’hémorragies méningées et 14 % des cas d’AVC hémorragiques. 27% des patients avaient une tachycardie sinusale, 21% une arythmie cardiaque par fibrillation auriculaire et 9% une inversion des ondes T. En analyse multivariée, les facteurs indépendants d’une élévation des troponines ont été: l’âge > 65 ans (OR = 2,79 ; IC : 0,801-5,456), le diabète (OR =1,47 ; IC : 0,546 - 3,956), l’ACFA (OR =0,5 ; IC : 0,185—1,387) et le score de Glasgow  < 15 (OR= 0,53 ; IC : 0,213—1,329).

Conclusion : Lors des agressions cérébrales, les troponines étaient élevées dans 33 % des cas. Les facteurs indépendants d’une élévation des troponines ont été : l’âge > 65 ans, le diabète, L’ACFA et un score de Glasgow <   15.

 


Dhikra HAMDI, Olfa DJEBBI (Tunis, Tunisie), Yosra GUETARI, Houcem AOUINI, Mehdi BELLASOUED, Khaled LAMINE
11:00 - 12:00 #14279 - P026 Utilité de la procalcitoninémie comme marqueur diagnostique des arthites septiques.
P026 Utilité de la procalcitoninémie comme marqueur diagnostique des arthites septiques.

Introduction : Dans les arthrites inflammatoires, l’urgence est d’éliminer une arthrite septique, ce qui rend la ponction articulaire quasi indispensable. Ce geste est pourtant douloureux et parfois difficile à réaliser. L’objectif de notre étude est d’évaluer la procalcitoninémie comme marqueur de valeur prédictive négative dans les arthrites septiques.

Matériels et méthode : Il s’agit d’une étude non interventionnelle prospective monocentrique aux urgences de notre établissement. L’étude a été réalisée du 1er septembre 2015 au 1er juillet 2017. Les critères d’inclusion comprenaient les patients majeurs admis pour arthrite inflammatoire. Chaque patient bénéficiait d’un dosage de la procalcitoninémie en plus de la prise de sang habituelle basée sur les recommandations de la HAS. Les données ont ensuite été recueillies à l’aide des dossiers médicaux.

Résultats : 47 patients ont donc été inclus dans l’analyse statistique, dont le sex ratio était 32/15 et l’âge moyen de 63 ans. 12 patients avaient réellement une arthrite septique, dont 2 ayant un examen direct négatif et 2 ayant une procalcitoninémie négative. Aucune explication n’est statistiquement retrouvée pour prédire qu’une procalcitoninémie sera négative, que ce soit lors d’une antibiothérapie récente, ou une immunodépression connue.  Cependant lorsque l’on associe les deux critères procalcitoninémie négative et examen direct négatif, la culture est négative.

Conclusion : La procalcitoninémie seule n’est pas un bon marqueur de valeur prédictive négative d’arthrite septique, mais pourrait être couplée à l’examen direct dans une étude ultérieure.

 


Dan FLEURY (Caen), Stéphanie VINCENT, Pierre-Emmanuel GANCEL, Julien DUPEYRAT, Catherine LEROUX, Eric ROUPIE
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 13 juin"

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Modérateur : Sybille GODDET (médecin) (Dijon)
11:00 - 12:00 #13553 - P027 Evaluation de facteurs prédictifs de méningites virales bénignes chez l'adulte dans un service d'urgences.
P027 Evaluation de facteurs prédictifs de méningites virales bénignes chez l'adulte dans un service d'urgences.

Introduction: La ponction lombaire (PL) est un acte largement pratiqué au sein des services d’urgence. Principalement pratiquée à visée diagnostique, elle n’est cependant pas sans risque et expose à de nombreux effets secondaires. Les méningites infectieuses non bénignes se distinguent des méningites bénignes de part leur nécessité de prise en charge thérapeutique urgente et adaptée. L’évaluation de la balance bénéfice-risque pousse à limiter en urgence la réalisation de la PL sans pour autant entrainer un risque pour le patient. L’objectif principal de notre étude était l’évaluation de critères cliniques et biologiques prédictifs de méningite bénigne.

Matériel et Méthodes: Une étude rétro-prospective monocentrique a été menée au service des urgences adultes d'un CHU. Elle a inclu toutes les PL infectieuses comprenant ≥ 5 GB, chez les patients de ≥ 16 ans, ensuite classées en 2 groupes comparés: « méningites bénignes » (MB) comprenant les Enterovirus et autres germes non identifiés et « méningites non bénignes » (MNB) comprenant les HSV/VZV, méningites bactériennes et autres germes non identifiés. Une analyse statistique a tenté d’analyser différents critères anamnéstiques, cliniques et biologiques prédictifs de MB.

Résultats: Parmi les 82 PL incluses de janvier 2015 à mai 2017, 54 (65,85%) étaient des MB et l’âge médian des patients était de 32,2 ± 10,9 ans. La présence d’enfants au domicile (87%)(p = 0,002), le GCS à 15 (p < 0,001), le nombre de leucocytes (sang) de 9 ± 2,5 (G/L), le nombre de PNN ≥ 10 G/L (p = 0,001) ainsi que la CRP ≥ 50 mg/L (p < 0,001) semblent prédictifs de MB. Cependant, l’âge ≥ 45 ans et le nombre de leucocytes  ≥ 12,8 G/L sont les 2 seuls critères semblant indépendamment liés à la MB en analyse multivariée (p < 0,001). Un score prédictif de MB composé de 4 critères (Age < 45 ans, GB < 12,8, présence d’enfant(s) et photo-phonobie) a pu être créé avec une sensibilité de 96% [0,8046-0,9929], une spécificité de 100% [0,6756-1], une VPP de 100% [0,862-1] et une VPN de 89% [0,565-0,9801].

Conclusion: Il est actuellement difficile d’identifier des facteurs cliniques et biologiques prédictifs de MB et la PL reste indiquée dans la prise en charge diagnostique des méningites infectieuses aux urgences. Un score prédictif de MB a cependant pu être élaboré, et une étude test de validation sera nécéssaire avant mise en pratique.


Charlotte TURQUAY, Ludovic PALMIER (Nîmes), Marie POUQUET, Aude CLEMENT, Nicolas LE DIAGON, Xavier BOBBIA, Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE, Pierre-Geraud CLARET
11:00 - 12:00 #13594 - P028 Revue de littérature et derivation d’un algorithme clinique diagnostique pour une suspicion d’hémorragie sous-arachnoïdienne.
P028 Revue de littérature et derivation d’un algorithme clinique diagnostique pour une suspicion d’hémorragie sous-arachnoïdienne.

Introduction: La ponction lombaire (PL) avec recherche de xantochromie fait partie intégrante de la démarche diagnostique d’une céphalée suspecte d’hémorragie sous-arachnoïdienne (HSA) anévrismale, en complément à la tomodensitométrie (TDM). Néanmoins, son utilisation peut être rationalisée.

Méthode : Nous avons effectué une revue extensive de la littérature de 2009 à 2014, dans la base de données Medline/Pubmed, avec les termes « Aneurysmal Subarachnoid Hemorrhage » (MeSH Term) et « Diagnosis » (MeSH Term) et nous avons dérivé de ces résultats un algorithme diagnostique intégrant les aspects cliniques, la TDM et la recherche de xanthochromie par PL.

Résultats : 1904 articles ont été identifié, dont 98 ont été inclus dans l’analyse. De cette analyse fut dérivé un algorithme diagnostique d’une céphalée suspecte d’HSA, avec indication à la PL selon la probabilité clinique intégrant le délai depuis l’apparition des symptômes et le score d’Ottawa notamment.

Discussion: cette revue extensive de la littérature propose une aide à la décision pour le clinicien, intégrant des variables simples à évaluer et les valeurs de risque résiduel, afin de l'aider dans le processus diagnostique d'une HSA.

Conclusions : La PL garde sa place dans le diagnostic de l’HSA, mais son utilisation peut être rationnalisée. L’algorithme proposé ne la réserve qu’aux patients à haut risque, notamment lorsque les performances de l’imagerie ne sont plus assez bonnes.

Ann. Fr. Med. Urgence (2017) 7:97-105


Christophe BIANCHI (Lausanne, Suisse), David CLERC, Bertrand YERSIN
11:00 - 12:00 #13600 - P029 Infections neuro-méningées aux urgences: une course contre la montre !
P029 Infections neuro-méningées aux urgences: une course contre la montre !

Introduction: Lors d’une infection neuro-méningée, le premier challenge est de faire le diagnostic malgré une clinique souvent aspécifique aux urgences. Les recommandations préconisent une mise en route aussi rapide que possible des thérapeutiques (antibiotiques et antiviraux), un retard étant corrélé à la morbi-mortalité. L’objectif principal était d’évaluer nos pratiques et d’étudier les délais de la prise en charge globale des ces infections aux urgences.

Méthodes: Nous avons conduit une étude rétrospective et monocentrique sur 4 ans (2012-2015) aux urgences d’un CHU. Tous les patients pour lesquels le résultat de la PL était positif ont été inclus pour analyse (n=67). Nous avons analysé les données cliniques, biologiques ainsi que les thérapeutiques entreprises. Nous avons également comparé ces résultats avec un groupe contrôle (n=25) suspect d’infections neuro-méningées (PL négatives).

Résultats:

L’âge moyen de la population était de 43±21,5 ans. Il n’existait pas de différence significative entre les deux groupes concernant la présentation clinique initiale hormis pour les troubles de la vigilance (p=0,02). Tous les patients de l’étude (n=92) ont bénéficié d’une PL avec un délai moyen de 381±370 minutes, sans différence entre les deux groupes (p=0,76). Ce délai était plus élevé dans le sous-groupe encéphalite (n=13, p=0,03). Les patients ayant bénéficié d’une imagerie (scanner ou IRM) avaient un délai de réalisation de la PL significativement plus long (450 vs 193 min, p < 0,001). 60% (IC95%: 50-70%) des patients toutes PL confondues ont bénéficiés d’une imagerie alors que l’indication n’était effective que dans 24% des cas. Les patients pour lesquels ce diagnostic était évoqué dès le poste de l’infirmière d’accueil et d’orientation (IAO) avait un délai moyen de réalisation de la PL plus court (162 vs 381 min, p=0,03). Le délai médian de prescription de l’antibiothérapie était de 339 minutes (IQR: 198-534 min) sans différence significative entre les deux groupes (p=0,7). Au total, 94% des  patients ont été hospitalisés pour une durée moyenne de 11,7±15,5 jours et 10% ont été admis en réanimation.

Conclusion: Ce travail montre que malgré les recommandations, le management des ces infections demeurent hétérogènes et trop lents aux urgences. Les délais et l’algorithme de prise en charge (PL, antibiothérapie) sont difficilement respectés, l’IAO semble avoir un rôle prépondérant permettant une détection précoce de ces infections potentiellement graves.


Arnaud PERRIGUEY (Wissembourg), Pierrick LE BORGNE, François LEFEBVRE, Sarah UGÉ, Elena Laura LEMAITRE, Philippe KAUFFMANN, Etienne QUOIRIN, Pascal BILBAULT
11:00 - 12:00 #13613 - P030 La prise en charge diagnostique des céphalées non traumatiques de l'adulte : étude rétrospective durant l'année 2015, étude monocentrique.
P030 La prise en charge diagnostique des céphalées non traumatiques de l'adulte : étude rétrospective durant l'année 2015, étude monocentrique.

La céphalée est un motif de consultation médical fréquent. Des pathologies de fréquence et de gravité très différentes se cachent sous ce motif d’admission. Les céphalées posent des problèmes diagnostiques concernant l’indication et l’organisation des examens complémentaires nécessaires à leurs explorations. L’objectif de l’étude était d’évaluer la prise en charge diagnostique des céphalées au SAU du CH, de la confronter aux recommandations actuelles. Il s’agissait d’une étude rétrospective, descriptive et observationnelle sur un an, de Janvier à Décembre 2015. Etaient inclus tous les patients adultes dont le motif d’admission au SAU du CH était « céphalée ».

La céphalée a représenté 0,9 % des admissions en 2015. 179 patients inclus. L’âge moyen était de 41,5 ans. Il s’agissait principalement d’une jeune population féminine avec un sex-ratio de 2. Les critères IHS étaient mal connus et des éléments essentiels pour caractériser les céphalées manquaient souvent dans les dossiers. 46% des patients ont eu un scanner cérébral ; il s’est révélé pathologique dans 21,7% des cas. 3,4 % des patients ont eu une ponction lombaire ; elle a diagnostiqué une méningite dans 2 cas sur 6 et aucune hémorragie méningée. Les céphalées primaires représentaient 60 % des diagnostics, et les céphalées secondaires 26,8%.33,3% des céphalées secondaires étaient dues à une pathologie ORL, 31,3% à une pathologie vasculaire et 18,8% à un processus infectieux. 9,5 % patients nécessitait une prise en charge urgente.

Notre étude a montré que les céphalées primaires étaient majoritaires et que les pathologies graves restaient moins fréquentes. Dans l’ensemble, les patients ont été pris en charge conformément aux recommandations mais certains points restent à améliorer. Les caractéristiques des céphalées n ‘étaient pas assez recherchées. Elle a montré aussi que trop de patients sortent encore des urgences sans qu’un diagnostic étiologique précis ne soit fait, ni consigne de sortie données ; d’où la nécessité de l’utilisation de protocole issu des recommandations des sociétés savantes pour la prise en charge des patients céphalalgiques.


Margaux METON/BENCHARIF (La Ciotat)
11:00 - 12:00 #13915 - P031 Accès à une Unité neuro-Vasculaire pour un Accident Ischémique transitoire : les principes d’Equité sont-ils respectés sur le territoire de France métropolitaine ? Etude UNIVAIRE.
P031 Accès à une Unité neuro-Vasculaire pour un Accident Ischémique transitoire : les principes d’Equité sont-ils respectés sur le territoire de France métropolitaine ? Etude UNIVAIRE.

Introduction

Des données récentes (Amarenco, NEJM, 2016) sont en faveur d’une prise en charge agressive des accidents ischémiques transitoires. Or, l’accessibilité aux unités neuro-vasculaires paraît souvent difficile et hétérogène sur le territoire.

Objectif

Etudier l’homogénéité de l’accessibilité des unités neuro-vasculaires (UNV) sur le territoire métropolitain.

Méthodes

Données : population totale, population âgée de plus de 65 ans (INSEE 2016) et nombre de journées d’hospitalisation pour AIT dans un établissement avec une UNV (DGOS 2015) par région

Hypothèse testée : une relation linéaire avec un coefficient de corrélation élevé (R2 > 80%) serait en faveur d’une l’homogénéité de l’accessibilité aux UNV

Résultats

Population médiane par région : 5,0 (3,3-5,8) millions d’habitants.

Population de plus de 65 ans, médiane par région : 0,9 (0,6-1,1) million d’habitants

Nombre médian de séjours avec UNV pour AIT par région : 3.121 (1.941-3811)  

La corrélation était bonne (R2=0,89) entre la population par région et le nombre de séjours avec UNV pour AIT. Elle était excellente (R2=0,97) entre la population âgée de plus de 65 ans par région et le nombre de séjours avec UNV pour AIT (Figure).

Conclusion

L’accès à une UNV pour AIT était homogène sur le territoire.

Ces analyses méritent d’être affinées, à l’échelle des départements, par exemple.


Sabine GUINEMER (Bobigny), Lydia AMEUR, Charlotte ORSINI, Sheila GASMI, Hayatte AKODAD, Maguy WOIMANT, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:00 #14051 - P032 AVC ischémiques thrombolysés: Faut-il médicaliser les transferts vers les UNV?
P032 AVC ischémiques thrombolysés: Faut-il médicaliser les transferts vers les UNV?

Introduction : L’Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est fréquent et engage le pronostic vital. La Haute Autorité de Santé recommande le transfert des AVC ischémiques thrombolysés via la télémédecine vers une Unité NeuroVasculaire (UNV) de territoire ou de recours. Le niveau de médicalisation durant le transfert Inter-Hospitalier (TIH) n’est pas précisé. Par précaution, ces TIH sont médicalisés, alors que la prévalence de la maladie et l’amélioration de l’accès aux soins entrainent une augmentation de ces TIH. L'objectif principal de ce travail est d’évaluer l’évolution clinique des patients ayant bénéficiés d’une médicalisation systématique de ces TIH.

Matériel et Méthodes : Étude rétrospective, multicentrique, observationnelle sur 2 ans incluant tous les patients thrombolysés et transférés vers une UNV. Les scores de Glasgow (GCS), le National Institute of Health Stroke Score (NIHSS), les paramètres vitaux et la nécessité d’une réanimation aux différents temps du transfert ont été recueillis.

Résultats : 82 patients âgés de 64 ± 14 ans ont été inclus. Le GCS médian est de 15, le score NIHSS médian s’est amélioré de façon non significative dans 77% des cas passant de 14 [7-18]  avant thrombolyse à 11 [6-16] à l’admission dans l’UNV. Pour 19 patients il s’est aggravé passant à 23 [15-33]. Un patient a présenté une agitation traitée par Midazolam avant le TIH. Onze patients ont nécessité un antihypertenseur faisant diminuer significativement la pression artérielle (test de Mann-Whitney, p=0,006). Pour 8 d’entre eux (73%), le traitement a été débuté avant le TIH. Aucun geste de réanimation n’a été pratiqué pendant le transport. Un patient a nécessité une intubation 1h après son arrivée (hémorragie ORL).

Discussion : Notre travail montre une stabilité ou une amélioration neurologique pour 3/4 des patients thrombolysés transportés vers l’UNV. Treize pour cent ont nécessité un traitement antihypertenseur sans autre complication, et auraient pu justifier d’un Transfert Infirmier Inter-Hospitalier (TIIH). Aucune réanimation n’a été nécessaire pendant le transport.

Conclusion : La stabilité neurologique des patients thrombolysés et l’absence de détresse vitale au cours du transfert vers l’UNV remet en question la médicalisation systématique de ces TIH. Une labilité tensionnelle isolée peut justifier d’un simple TIIH. Les résultats de notre étude pilote devront être confirmés par une étude prospective multicentrique dans la perspective de nouvelles recommandations.

 


Sophie BOËDEC (Châteaubriant), Benjamin DISARBOIS, Marie OLIVIER, Hugo DE CARVALHO, Francois JAVAUDIN, Nicolas HOURDIN, Benoit GUILLON, Joel JENVRIN
11:00 - 12:00 #14198 - P033 Dysnatrémie au cours de l’épisode aigu d’un AVC ischémique.
P033 Dysnatrémie au cours de l’épisode aigu d’un AVC ischémique.

Introduction : La dysnatrémie est un désordre hydro-électrolytique très fréquent aux urgences. Ses étiologies sont très variées et son imputabilité dans la mortalité a été confirmée surtout chez les patients cérébro-lésés.

Objectif : Le but de ce travail est d’étudier la fréquence de dysnatrémie chez les patients hospitalisés pour AVC ischémique (AVCi), rechercher les facteurs associés et son impact en terme de morbi mortalité.

Patients et méthodes : nous avons retenu les dossiers des patients hospitalisés dans notre service pour AVCi entre janvier 2014 et décembre 2015. Les patients ont été classés en 02 groupes selon la natrémie (la valeur de la natrémie retenu est celle mesuré au laboratoire): groupe A (Na<135 mmol/L ou Na>145 mmol/L) et groupe B (135≤ Na ≤145).

Résultat : Deux cents soixante-seize patients étaient inclus d’âge moyen 69 ± 12 ans et de sex ratio 1,04. Les patients étaient répartis comme suit : 83 pour le groupe A avec 75 cas d’hyponatrémie et 08 d’hypernatrémie et 202 pour le groupe B soit une incidence de dysnatrémie de 29 %. Les principaux facteurs associés à une dysnatrémie étaient les Atcds de diabete et d'insuffisance cardiaque l'hyperglycemie ainsi que un traitement par diuritique ou par corticoides .La durée de séjour chez les  patients avec une dysnatrémie était de 03,02 jours comparée à 02,38 jours chez l’autre groupe (p=0,036). Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant la survenue de transformation hémorragique (groupe A= 04,8%, groupe B =06,4%, p=0,785) ni pour la pneumopathie d’inhalation (groupe A=13,2 %, groupe B= 08,4%, p=0,272). La mortalité dans groupe A et B était respectivement de : 15% et 12,4% (p=0,451).

Conclusion : Dans cette étude, il parait que le dysnatrémie initiale n’a pas d’impact sur la mortalité malgré qu’elle associée à un tableau clinique plus grave et à une durée de séjour plus prolongé. Une étude à plus grande échelle pourrait affirmer ou infirmer ces constatations


Walid MHAJBA (Tunis, Tunisie), Mohamed Ali CHERIF, Mohamed MEZGHENI, Maher ARAFA, Imen MEKKI, Dhekra HAMDI, Youssef Zied EL HECHMI, Zouhaier JERBI
11:00 - 12:00 #14206 - P034 Filière spécifique préhospiltalière d'enfant victime d'AVC.
P034 Filière spécifique préhospiltalière d'enfant victime d'AVC.

Introduction : L’accident vasculaire cérébral chez l’enfant (AVCe) est une urgence pédiatrique rare, une des particularités est sa mauvaise reconnaissance par les acteurs de la chaine de secours à la phase aigüe. Une optimisation du dépistage dès la phase pré hospitalière pourrait améliorer l’orientation et réduire la morbidité. Le but de ce travail était de décrire et préciser l’incidence des AVCe détectés par un médecin régulateur et de décrire les délais de prise en charge. 

 Matériels et méthodes : Etude observationnelle rétrospective validée par un Comité d’Ethique.

Critères d’inclusion : tout enfant âgé de moins de 15 ans suspect d’un AVCe extra hospitalier lors de l’appel des secours et ayant bénéficié de la filière de régulation AVCe par le médecin régulateur. Les variables recueillies étaient épidémiologiques, les antécédents, le type d’accident vasculaire, la thrombolyse ou non ainsi que les séquelles neurologiques à court terme. La description des variables était uni et bivariée.

Résultat : Du 01 avril 2016 au 01 avril 2017, 1300  appels des secours ont eu lieu pour des enfants victimes de « malaise » en pré hospitalier dont 6 orientés dès l’appel dans la filière urgence neuro vasculaire par le médecin régulateur. Les enfants inclus avaient un âge médian de 12 ans EIQ [07- 14], et un sex ratio de 1/1.  Dans 5 (83%) cas les enfants n’avaient pas d’antécédent notable. Le diagnostic d’AVCe était confirmé dans 3 (50%) cas et tous étaient des AVCe ischémiques. 2/3 des AVCe confirmés (67%) ont bénéficiés d’une thrombolyse. Les cas d’AVCe non confirmés étaient des migraines accompagnées dans 2 (67%) cas, des troubles de conversion dans 1 (33%) des cas.

 

Discussion : Il s’agit d’une première étude préhospitalière mais de faible effectif. La majorité des AVCe ischémiques ont pu bénéficier d’une thrombolyse, probablement favorisé par la réduction des délais. Par ailleurs la majorité des enfants n’avaient pas d’antécédent notable et l’appel des secours a été fait en raison d’un « malaise » ce qui doit accentuer la vigilance des régulateurs.

 

Conclusion : L’AVC pédiatrique étant trompeur il faut y penser surtout en préhospitalier. Une seconde étude serait nécessaire pour étudier combien d’enfant échappe à ces filières

 


Sabine LEMOINE, Laure ALHANATI (Montreuil), Stephane DUBOURDIEU, Catherine RIVET, Jean Paul FREIERMUTH, Maelle DELACOTTE, Michel BIGNAND, Jean Pierre TOURTIER
Salle 352B-Zone poster 2

"Mercredi 13 juin"

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AMS-31
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 31
Réanimation en salle de naissance et aspects particuliers d’une prise en charge néonatale à domicile
Pédiatrie

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Laurence POGNON (médecin) (Conférencier, Suresnes)
Décrire l’accueil et la prise en charge d’un nouveau-né en salle de naissance (ILCOR 2015) et les particularités lors d’une naissance hors maternité. Connaître le matériel nécessaire à une prise en charge d’un nouveau-né dans les différentes circonstances (accouchement eutocique ou non). Décrire les principes et techniques de réanimation du nouveau-né à la naissance et présenter le rôle des membres de l’équipe dans cette prise en charge.
Salle 353

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AMS-54A
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 54A
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communications.
Catastrophe SSE CUMP, Simulation

Coordonnateur : Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers : Vincent BAREGE (médecin) (Conférencier, Rouen), Virginie CROTEAU (IDE) (Conférencier, Rouen), Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Anne-Sophie THIBAULT (IDE) (Conférencier, Rouen)
Acquérir les principes de communication et d’organisation dans des situations de catastrophe, en immergeant les participants dans une situation entièrement scénarisée sur plateau avec figurines.
Comprendre, par le biais de la simulation, les grands principes de mise en œuvre d’un plan ORSEC "nombreuses victimes" et appréhender la réorganisation nécessaire de l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes. Appréhender et mieux anticiper les problématiques organisationnelles et communicationnelles liées à de telles situations.
Espace Challenges et vous Niveau 2

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Formateur en simulation

Conférenciers : François LECOMTE (PH) (Conférencier, Paris), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Christophe MATHURIN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Orange), Matthieu OLLIVIER (Professor) (Conférencier, Marseille)
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TV08
11:30 - 11:40

Simulation en pédiatrie

Conférenciers : Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris)
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Réguler plus mieux ? Formation initiale ARM / Médecin

Conférencier : Eric TENTILLIER (directeur médical du CFARM) (Conférencier, Bordeaux)
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Biostats pour les nuls

Conférenciers : Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
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12:00

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ES-10
12:00 - 13:00

Les essentiels N°10
Info pour un tox - Gestion du patient toxicomane
Psychiatrie, Thérapeutique, Toxicologie

Modérateurs : Hélène CARDOT (Colombes), Maxime MAIGNAN (Chef de service) (Grenoble)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Quelles sont les spécificités de la prise en charge du patient toxicomane ?
12:00 - 13:00 Les traitements de substitution. Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris)
12:00 - 13:00 Gestion de la douleur. Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse)
12:00 - 13:00 Contention-sédation. Sabine GUINEMER (Conférencier, Bobigny)
Salle 242B

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PM05
12:00 - 13:00

Posters Médecins
ACR

Modérateur : Mehdi KHELLAF (Chef de service) (Paris)
12:00 - 13:00 #13692 - P035 Influence de l’hyperoxie sur le devenir des patients traités par eCPR en réanimation pour arrêt cardiocirculatoire extra hospitalier réfractaire.
P035 Influence de l’hyperoxie sur le devenir des patients traités par eCPR en réanimation pour arrêt cardiocirculatoire extra hospitalier réfractaire.

 

Introduction :

L’exposition à l’hyperoxie est délétère chez les patients victimes d’AVC, d’arrêt cardiocirculatoire et de TC grave (1). Ces effets résultent de l’action des espèces réactives de l'oxygène engendrant des modifications structurelle et fonctionnelle des lipides et protéines.

L’objectif de cette étude est de déterminer une association entre la valeur de PaO2 mesurée au moment de l’instauration de l’extracorporeal resuscitation (eCPR) en réanimation pour arrêt cardiocirculatoire réfractaire extrahospitalier (ACCREH).

Matériels et méthodes :

Les patients ont été divisés en 3 groupes selon la valeur de la PaO2 mesurée lors de l’instauration de l’eCPR : hyperoxie pour une PaO2 > 300mmHg, hypoxie pour une valeur de PaO2 < 60mmHg et normoxie pour 60 < PaO2 < 100mmHg (2).

Le critère de jugement était la mortalité au 28ème jour d’hospitalisation (J28).

Résultats :

Soixante-six patients, 77% d’hommes d’âge 51±14 ans ont été inclus. Les étiologies de l’ACCREH étaient principalement : syndrome coronarien aigu (67%), cardiomyopathie hypertrophique (8%) et toxique (8%). La mortalité à J28 est de 28%.

La PaO2 moyenne est de 227±124mmHg. L’aire sous la courbe ROC est 0,77 [0,65-0,89]. 21 (32%) patients ont une PaO2 > 300mmHg et 45 patients (68%) une 60 < PaO2 < 100mmHg.

Après contrôle des facteurs confondants (âge, no flow, lo flow, pH, PaCO2 et lactate), une association entre mortalité et hyperoxie (OR=3,92 [1,14-16,50], p=0,04) et normoxie (OR=0,25 [0,06-0,91], p=0,04) a été observée.

Conclusion :

Il existe une association entre mortalité et la valeur de la PaO2 mesurée au moment de l’instauration de l’eCPR en réanimation pour ACCREH.

Discussion :

Le contrôle de l’oxygénation per réanimation d’ACCREH est essentiel. Des objectifs de PaO2 compris entre 60 et 300mmHg semblent pouvoir être retenus.

 

Références :

1. Damiani et al. Critical Care. 2014

2. Kilgannon et al. JAMA. 2010

 


Maryline HALTER (Paris), Romain JOUFFROY, Anastasia SAADE, Pascal PHILIPPE, Pierre CARLI, Benoit VIVIEN
12:00 - 13:00 #13814 - P036 Effets des mesures de réanimation avancées de 2010 sur le pronostic de l’arrêt cardiaque extrahospitalier.
P036 Effets des mesures de réanimation avancées de 2010 sur le pronostic de l’arrêt cardiaque extrahospitalier.

Introduction: Le pronostic de l’arrêt cardiorespiratoire (ACR) extrahospitalier semble s'améliorer après chaque mise en œuvre des nouvelles directives concernant la réanimation cardiopulmonaire. A ce jour, les effets des changements concernant les mesures de réanimation avancée de 2010 n’ont pas été mesurés. Les objectifs de cette étude sont 1) de mesurer la progression de la survie des ACR entre les années 2009-2010 et les deux années suivantes; 2) d’associer cette progression aux changements apportés dans les directives concernant les mesures de réanimation avancée de 2010, afin d'évaluer leurs effets potentiels. Matériel et Méthode: Nous avons réalisé une étude rétrospective observationnelle basée sur un registre des ACR extrahospitaliers local monocentrique qui inclut les données du 1er Janvier 2009 au 31 Décembre 2012. Nous avons comparé l’évolution des facteurs pronostiques qui ont influencé la survie à la sortie de l’hôpital entre les périodes avant et après la mise en œuvre des directives de 2010. Ensuite, nous avons comparé les taux de survie entre chaque période. Enfin, un modèle de régression logistique multivariable a permis d’ajuster aux facteurs pronostics non liés aux soins délivrés par les services médicaux d’urgence (SMU), l’effet sur la survie de la deuxième période. L’évolution des mesures de réanimation avancées prodiguées par le personnel des SMU ont aussi été examinées pour tenter de comprendre leurs influences sur le pronostic. Résultats: 795 ACR extrahospitaliers ont été réanimés entre le 1er janvier 2009 et le 31 décembre 2012. Le taux de survie des patients à la sortie de l'hôpital est passé de 10,33% en 2009-2010 à 17,01% en 2011-2012 (p = 0,007). Après ajustement de la période sur les facteurs non liés aux soins fournis par les SMU, l'odds ratio (OR) reste comparable (OR = 1,78, IC 95% [1,17-2,71]). Les changements apportés aux traitements délivrés par les SMU étaient relativement mineurs, notamment en ce qui concerne les médicaments. Conclusion: Le taux de survie à la sortie de l'hôpital des patients victimes d’ACR extrahospitaliers s’est considérablement amélioré à la suite de la mise en œuvre des directives concernant les mesures de réanimation avancée de 2010. Ceci est dû à l'amélioration de la qualité des soins - en particulier du massage cardiaque externe - dispensés par le personnel des SMU.


Robert LARRIBAU (Genève), Hélène DEHAM, Marc NIQUILLE, François Pierre SARASIN
12:00 - 13:00 #14057 - P037 Facteurs associés à une non reconnaissance des arrêts cardiaques extra-hospitaliers à la régulation d’un SAMU-Centre 15.
P037 Facteurs associés à une non reconnaissance des arrêts cardiaques extra-hospitaliers à la régulation d’un SAMU-Centre 15.

Facteurs associés à une non reconnaissance des arrêts cardiaques extrahospitaliers à la régulation d’un SAMU-Centre 15 

Introduction : La reconnaissance téléphonique d’un arrêt cardiaque (AC) est parfois difficile. Différents facteurs liés au patient, à l’appelant, à la régulation peuvent être liés à une mauvaise reconnaissance d’AC. L’objectif de cette étude était de rechercher des facteurs associés à une non reconnaissance de l’AC à la régulation du centre 15.

L’objectif secondaire était d’identifier des facteurs retardant le diagnostic d’AC.

thode : Les patients majeurs victimes d’AC extrahospitalier, non traumatique, devant témoin, durant l’année 2015, pour lesquels un enregistrement de l’appel était disponible ont été inclus. Les patients étaient identifiés à partird’un registre régional des AC. Les appels reçus initialement par le 18 et reconnu par les pompiers ont été exclus.

Les bandes de régulation ont été écoutées et analysées à la recherche de facteurs de mauvaise reconnaissance, préalablement repérés dans la littérature. Une double écoute a été effectuée.

Le critère de jugement principal était la reconnaissance ou non de l’AC par l’ARM.

Le critère de jugement secondaire était le délai de reconnaissance de l’AC.

Résultats:

126 cas ont été analysés, 89 AC sur 126 (71ù) des AC étaient reconnus par l’ARM.

Parmi les facteurs identifiés avec une meilleure reconnaissance de l’AC au téléphone, seule la présence d’un état émotif très marqué chez l’appelant était associée à une meilleure reconnaissance (42/52 (80%) vs. 42/67 (63%), p=0.04). À l’inverse la présence d’une respiration ou de gasps était associée à une moins bonne reconnaissance de l’AC (48/51 (94%) vs. 36/66 (54%), p < 0.001).
La proximité de l’appelant de la victime d’AC permettait une reconnaissance plus précoce de l’AC (131 ± 142 s vs. 304 ± 350 sec, p < 0.001). La description d’une dyspnée avant l’effondrement par le témoin était également associée à un délai allongé de reconnaissance (257 ± 261 s vs. 113 ±150 s, p=0.02). La réalisation  d'une réanimation cardio-pulmonaire par le témoin était corrélée à une reconnaissance plus rapide de l'AC (128 ± 139 s. vs. 242 ± 271 s, p=0.02).

Conclusion :

Un état émotif bien marqué est corrélé à une reconnaissance rapide de l’AC. La présence de gasp ou présence de respiration initiale a été identifié comme facteur de mauvaise reconnaissance d’AC. La non proximité de l’appelant et du patient, la présence d’une dyspnée sont associés à un retard diagnostic d’AC.


Maite MOUTOUNAICK (Saint-Denis, Réunion), Frédéric RICHARD, François Xavier KOCH, Sarah OTTAVIANO, Laura BESSON, Claire MORVAN, Dominique SAVARY, Guillaume DEBATY
12:00 - 13:00 #14099 - P038 Aide à la régulation d'un appel pour arrêt cardio-respiratoire : évaluation de l'efficacité de la mise en place d'un protocole au sein d'un CRRA.
P038 Aide à la régulation d'un appel pour arrêt cardio-respiratoire : évaluation de l'efficacité de la mise en place d'un protocole au sein d'un CRRA.

Introduction : Les arrêts cardio-respiratoires (ACR) représentent une urgence vitale absolue nécessitant une prise en charge protocolisée dès l’appel initial. L’objectif de ce travail était d’évaluer l’impact d’un protocole d’aide à la régulation des ACR sur la réalisation d’une Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP) par les témoins. Méthodes : Étude prospective, mono centrique, non comparative, de type évaluation des pratiques professionnelles, entre le 29 novembre 2016 et le 02 juillet 2017. Inclusion des appels pour ACR extrahospitaliers chez des patients majeurs, avec recueil des données par un questionnaire standardisé. Le critère de jugement principal était le taux de RCP entrepris par le témoin toujours en cours lors de l’arrivée des secours et le nombre de sujets nécessaires était de 88 patients pour un objectif de RCP attendue, fixé a priori, à 65%. Résultats : 80 patients ont été inclus (sexe ratio de 2,8 et âge médian de 74 ans). Les manœuvres de RCP étaient toujours présentes dans 63% des cas, soit une différence de 2% (IC à 95% [-17 ; +22]) avec l’objectif fixé. Parmi les analyses secondaires, le respect du protocole, une RCP initiale, un accompagnement du témoin, un maintien de la communication et des notions de secourisme chez l’appelant semblaient favoriser le maintien des manœuvres réanimatoires (p < 0,05). Conclusion : La mise en place d’un protocole d’aide à la régulation des ACR pourrait avoir un impact favorable sur la réalisation et le maintien des manœuvres de RCP par les témoins lors d’un ACR extrahospitalier.


Bastien SAN-CIRILO (Moissac), Emmanuelle GOMEZ, Sandrine CHARPENTIER
12:00 - 13:00 #14130 - P039 Le nombre de Patients Eligibles au DDAC Orientés dans cette Filière pourrait être multiplié par 7 – Analyse PEDOF.
P039 Le nombre de Patients Eligibles au DDAC Orientés dans cette Filière pourrait être multiplié par 7 – Analyse PEDOF.

Introduction

Le nombre de greffes réalisées à partir de donneurs décédés après arrêt cardiaque (DDAC) demeure faible en France (40 en 2015) et semble en régression (www.agence-biomedecine.fr). Est-il possible de faire mieux ?  

Objectif

Quantifier les patients éligibles au DDAC qui échappent à la filière.  

Méthodes

Population : données locales (4 SMUR d’un département) issues du registre national des AC (RéAC).

Inclusion : tous les patients éligible au DDAC : de 18 à 55 ans avec AC devant témoin.

Exclusion : contre-indication au DDAC : no-flow > 30 min, reprise d’activité cardiaque, fibrillation ventriculaire persistante, cancer évolutif, fin de vie, diabète, insuffisance rénale, toxicomanie, HIV +, hypothermie, intoxication et directives anticipées de non-réanimation.

Critère de jugement : taux de patients orientés dans la filière vs patients éligibles au DDAC.

Période : 1er  janvier 2013 à 30 juin 2017

Résultats

Sur la période, 3.798 AC ont été pris en charge dont 1.741 (46%) ont été réanimés. Les critères d’exclusion du DDAC sont rapportés dans la figure. Au final, 229 (14%) patients étaient éligibles au DDAC. Vingt huit patients, soit 14% des patients éligibles ont été pris en charge dans la filière DDAC et 27 (13%) ont été orientés en ECMO.

Conclusion

A l’échelle de notre département le nombre de patients orientés en DDAC pourrait être multiplié par 7 ! Les freins à cette procédure doivent être identifiés et contrôlés.


Jacques METZGER (Saint-Denis), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Philippe BERTRAND, Paul-Georges REUTER, Brigitte HENNEQUIN, Pierre NADIRAS, Aurélien GUENIN, Frédéric LAPOSTOLLE
12:00 - 13:00 #14213 - P040 Prise en charge des arrêts cardiaques extra hospitaliers selon la plateforme d'appel alertée: une étude rétrospective sur un an et demi dans un département français.
P040 Prise en charge des arrêts cardiaques extra hospitaliers selon la plateforme d'appel alertée: une étude rétrospective sur un an et demi dans un département français.

Introduction : Actuellement dans notre département, les numéros d’urgence sont traités par deux plateformes d’appel : le centre de traitement des appels (CTA) du SDIS et le centre de réception et de régulation des appels (CRRA) du SAMU. Ces deux plateformes sont interconnectées. Toutefois, la multiplicité des intervenants et des communications peut retarder la réalisation de la chaîne de survie, pourtant cruciale à la phase initiale d’un arrêt cardiorespiratoire extra hospitalier (ACEH). L’objectif principal de notre travail était de comparer le pronostic des ACEH selon que l’appel initial était passé au CTA ou au CRRA.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle mono-centrique rétrospective sur un an et demi au sein de notre SAMU. Les données ont été recueillies à partir du registre national RéAC qui recense l’ensemble des ACEH. Le critère de jugement principal était la survie à trente jours des ACEH. Nous avons étudié la mise en œuvre de la chaine de survie en critère secondaire.

Résultats : Du 15 octobre 2015 au 25 Mai 2017, 714 ACEH ont été inclus. Le CRRA a traité 58,2 % (n=406) des appels initiaux et le CTA  44,17% (n=308). La perte de 30 % (n=91) des contre - appel a été déplorée. Au total, 5,2 % (n=21) des patients avaient survécu à trente jours lors d’un appel initial au CRRA contre 5,5% (n=17) lorsque l’alerte était passée par le CTA (pas de différence significative ; p=0,83). La chaîne de survie était réalisée de manière similaire dans les deux cas.

Discussion : Notre étude n’a pas mis en évidence de différence significative en terme de survie à trente jours des ACEH selon que l’appel initial arrivait au CTA ou au CRRA. Quel que soit la plateforme alertée, les consignes téléphoniques, les moyens envoyés et les premiers gestes étaient similaires. Des études plus puissantes, prospectives, avec un meilleur contrôle des biais doivent être réalisées pour confirmer ce résultat.


Armelle FANCHON (Saint-Pierre (La Réunion)), Jeanne PICART, Noémie PARDET, Sébastien NGUYEN, Claire DUMONT, Bertrand GUIHARD, Xavier COMBES
12:00 - 13:00 #14272 - P041 Etude descriptive des arrêts cardio-respiratoires extra-hospitaliers de l’enfant pris en charge par un SMUR pédiatrique.
P041 Etude descriptive des arrêts cardio-respiratoires extra-hospitaliers de l’enfant pris en charge par un SMUR pédiatrique.

Introduction :

L’arrêt cardio-respiratoire extra-hospitalier (ACEH) de l’enfant est une pathologie rare avec un taux de survie médiocre. En France, les ACEH de l’enfant sont pris en charge par un SMUR adulte et/ou par un SMUR pédiatrique. L’objectif de notre étude est de décrire l’épidémiologie et les prises en charge des ACEH pédiatriques par un SMUR pédiatrique.

Matériel et méthode:

Il s’agit d’une étude rétrospective, observationnelle, bicentrique, du 01/01/2010 au 31/12/2014. Tout enfant de 0 à 15 ans pris en charge pour ACEH par un SMUR pédiatrique a été inclu. Les arrêts cardiaques néonataux secondaires à une mauvaise adaptation à la vie extra-utérine ont été exclus. Les données sont présentées en valeur absolue ; pourcentage, et, moyenne ; écart-type.

Résultats :

La population incluse est de 102 enfants dont 56% de filles et 64% d’enfants < 1 an.

Dans 46% des cas, un SMUR adulte avait débuté la prise en charge. Le no-flow était de 98 min ; 181. (118 min ; 177 si < 1 an, 54 min ; 86 si ≥ 1 an). Le rythme était choquable dans 10% des cas (n=10). La durée de réanimation spécialisée était de 37 min ; 23. (41min ; 22 si < 1 an, 31min ; 24 si ≥ 1 an). Le nombre de doses d’adrénaline délivrées était de 4 doses ; 4 (5 doses ; 4 si < 1 an, 3 doses ; 2 si ≥ 1 an).

Un abord vasculaire a été mis en place dans 98% des cas : 35% de voie veineuse périphérique, 64% de voie intra-osseuse, 1% de cathéter veineux ombilical. Un abord intra-osseux a été mis en place en première intention chez 52% des enfants pris en charge par un SMUR adulte versus 74% des enfants pris en charge par un SMUR pédiatrique.

98% des patients réanimés ont été intubés ( (n=90), les 2% (n=2) sans intubation sont des ACR récupérés avec ventilation spontanée efficace. Dans 53% des cas, l’intubation a été effectuée par une équipe pédiatrique (63% si < 1 an).

L’ACR était réanimé avec succès dans 23% des cas (n=23). Quatre enfants (4%) sont sortis vivants d’hospitalisation, dont 3 (3%) avec un examen neurologique normal.

Conclusion:

Notre taux de survie sans séquelles semble comparable à la littérature malgré des no flow extrêmement prolongé.

Les modalités de prise en charge des ACEH de l’enfant dépendent de l'organisation et de la disponibilité immédiate des différents effecteurs. Nous avons ici mis en évidence des différences de prise en charge entre SMUR pédiatrique et SMUR adulte. Une harmonisation de la prise en charge des ACEH pédiatriques entre les SMUR adultes et SMUR pédiatriques semble possible.

 


Laurence KLENKLE (Paris), Stephanie FOGEL, Camille JOLY, Florence FAIVRE, Inaya AL IKHTIAR, Isabelle MAURY, Noella LODE, Benoit VIVIEN
12:00 - 13:00 #14274 - P042 Répartition circadienne des arrêts cardiaques en France.
P042 Répartition circadienne des arrêts cardiaques en France.

Contexte : Avec 50 000 décès par an en France, les arrêts cardiaques (AC) sont un véritable enjeu de santé public. Quelques études décrivent une répartition circadienne en un ou deux pics. Aucune n’a permis de l’affirmer en France. Notre objectif : observer la répartition des AC français selon le rythme nycthéméral en lien avec le sexe, et corrélée à l’âge ainsi qu’à la survie.

Méthode : Etude multicentrique, observationnelle et rétrospective s’appuyant sur la base de données du Registre électronique des Arrêts Cardiaques, entre juillet 2011 et février 2016 en France métropolitaine et DOM-TOM. Seuls les AC d’étiologie médicale étaient analysés. Accord CNIL.

Résultats : 47 389 patients majeurs ont été inclus. 30 213 AC chez des hommes (63,76%). L’âge médian est de 70 ans [57-82], majoritairement en période diurne 7h00-19h59 avec 32 567 AC (68,7%). Trois pics apparaissent : le Pic 1 entre 7h et 10h (18,67% des AC), le Pic 2 entre12h et 13h (5,80%) et le Pic 3 entre 18h et 20h (9,66%). L’âge médian varie significativement selon les créneaux horaires (p<0,001). L’âge médian le plus élevé est de 73 ans [60-83], dans les pics 1 et 2. Un troisième pic d’âge est superposable à la période correspondant au pic 3 (71 ans [59-83]). La survie globale (SG) à J30 se répartit selon deux blocs significativement différents : un premier : 8h-19h59 avec une SG de 6,9%, un second : 20h-7h59 avec une SG de 4,3%. La SG varie selon les créneaux horaires (p <0,001). Toutefois on ne peut pas affirmer que l’âge et la SG correspondent aux pics d’AC. La proportion homme/femme est significativement différente selon les horaires.

Conclusion : Trois pics sont décrits : 7h-10h, 12h-13h et 18h-20h ; avec des âges médians plus élevés. Le profil sexe, âge, survie ne suit pas une distribution horaire proportionnelle, et la survie est significativement différentes entre les phases diurne et nocturne.


Axel ZONGO (Lille), Antoine DUFAYE, Jean-Baptiste MARC, Wesley WYMIENS, Emilie TOURTEAU, Hervé HUBERT, Patrick GOLDSTEIN, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #14324 - P043 Recherche de facteurs prédictifs précoces de mauvais pronostic des arrêts cardio-respiratoires extrahospitaliers. Etude descriptive rétrospective monocentrique d'un SAMU de France sur l'année 2016.
P043 Recherche de facteurs prédictifs précoces de mauvais pronostic des arrêts cardio-respiratoires extrahospitaliers. Etude descriptive rétrospective monocentrique d'un SAMU de France sur l'année 2016.

Introduction : L’arrêt Cardio-Respiratoire (ACR) est un évènement majoritairement extrahospitalier dont le pronostic de survie est très faible. Il existe de nombreux facteurs influençant la survie d’un patient victime d’un ACR étudiés dans l’ensemble de la littérature. L’objectif principal de l’étude était de définir des facteurs prédictifs précoces de mortalité dans l’ACR extrahospitalier lors de l’alerte initiale.

Matériels et méthodes : Cette étude monocentrique rétrospective descriptive a été réalisée à partir des données du registre des arrêts cardiaques (RéAC). La population de l’étude comportait de manière exhaustive l’ensemble des patients de plus de 18 ans victimes d’ACR pris en charge par les équipes du SMUR d’une ville française sur l’année 2016. Cela représentait 633 patients. Nous avons comparé les patients survivants à J30 aux autres puis nous avons identifié les facteurs prédictifs de mortalité par régressions univariées puis multivariées sur les variables d’intérêts.

Résultats : Aucun des patients victimes d’ACR en l’absence de témoin n’a survécu. Il existait une diminution significative (p < 0,001) de la survie en fonction de l’augmentation de l’âge du patient (13,86% des moins de 60 ans survivent à J30, 8,14% entre 61 et 75 ans, 0,77% des plus de 75 ans). Les plus de 75 ans avaient une chance de survie très faible (OR= 10,65 [4,4-29]). Le début d’une Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP) par un témoin était un facteur prédictif positif (OR=0,46 [0,2-0,97]) mais lors de l’analyse multivariée du groupe ACR avec témoin, il n’était plus significatif. La présence d’un rythme choquable était également un facteur prédictif positif (OR=0,07 [0,03-0,15]).

Discussion : Les données de l’étude étaient comparables avec ceux de la littérature. L’étude a permis de mettre en évidence une valeur prédictive positive de 100% pour le facteur absence de témoin, ce qui n’etait retrouvé que dans une étude canadienne. Ces résultats posent avant tout des problèmes éthiques qui devront être pris en compte lors de la prise en charge de tout patient.

Conclusion : Cette étude a permis de constater qu’il existait des facteurs précoces influençant de façon importante la survie des patients victime d’ACR pouvant être recueillis dès l’appel initial. La présence de témoin aux côtés de la victime semble être l’élément clé de la survie avec le début d’une RCP par un témoin et de l’âge.


Célia BOUTIN (Libourne), Eric TELLIER, Bruno SIMMONET
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 13 juin"

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PM06
12:00 - 13:00

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Anti-infectieux

Modérateur : Aurélie GLOAGUEN (PH) (Chalon-sur-Saône)
12:00 - 13:00 #13619 - P044 Prescription, réévaluation et suivi des infections urinaires diagnostiquées aux urgences adultes et prises en charge en ambulatoire.
P044 Prescription, réévaluation et suivi des infections urinaires diagnostiquées aux urgences adultes et prises en charge en ambulatoire.

Introduction : Les infections urinaires sont des pathologies très fréquentes aux urgences, dont la prise en charge peut souvent être ambulatoire. Or, le suivi de la tolérance et de l’efficacité d’un traitement débuté aux urgences est souvent complexe. L’objectif est d’étudier l’instauration d’un traitement antibiotique aux urgences, sa conformité au protocole informatisé existant, et les conséquences à 72h puis à 1 mois.

Matériel et méthode : Etude prospective, non interventionnelle, monocentrique dans un service d’accueil des urgences adulte d’un CHU du 1er avril 2016 au 30 avril 2017. Tous les patients de plus de 16 ans non hospitalisés qui présentaient un diagnostic d’infection urinaire étaient inclus. Les données épidémiologiques, du type de traitement et des complications ont été recueillies à l’aide de questionnaires à la sortie, à 72h et à un mois.

Résultats : 247 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 41,4 [16-91] ans, 71 (28,7%) cystites, 142 (57,5%) pyélonéphrites aigües et 34 (13,8%) infections urinaires masculine. Toutes pathologies confondues 70,3% des prescriptions étaient conformes au protocole. Escherichia coli était présent dans 110 (44,5%) ECBU dont 102 (92,7%) sensibles aux fluoroquinolones et 55 (50%) sensibles à l’amoxicilline. 16 (6,5%) questionnaires ont été remplis à 72h. 155 (62,8%) patients ont répondu à un mois : 140 (90,3%) ont eu une observance optimale, 29 (26,1%) patients avaient rappelé à 72h pour connaitre les résultats de leurs ECBU et seulement 3 (1,9%) ont été hospitalisés. En analyse multivariée, aucun facteur de risque indépendant n’était associé à la persistance des symptômes à 1 mois.

Discussion : L’épidémiologie clinique et microbiologique est comparable aux études existantes. Le taux de prescriptions appropriées est supérieur aux données de la littérature, non modifié pour les internes par l’utilisation du protocole, alors qu’il augmente de façon significative pour les médecins séniors lorsqu’ils l’utilisent.

Conclusion : Le nombre de prescriptions conformes au protocole est élevé, avec pour conséquences une bonne observance et un faible taux de complications. Il est donc important dès les urgences de bien identifier les patients à risque de complications ou de non-observance et de les hospitaliser. Pour tous les autres patients, la prise en charge ambulatoire conforme à un protocole d’antibiothérapie simple et facilement accessible suffirait.


Juliette BOURCIER (Marseille), Alexandre CHAGVARDIEFF, Diane BALDOVINI, Aurélie RIVIÈRE, Céline SEITZ, Cécile FERRIGNO, Antoine ROCH, Nicolas PERSICO
12:00 - 13:00 #13724 - P045 Prise en charge des infections urinaires au service d’accueil des urgences d’un centre hospitalier selon les recommandations 2015 de la SPILF.
P045 Prise en charge des infections urinaires au service d’accueil des urgences d’un centre hospitalier selon les recommandations 2015 de la SPILF.

Introduction : Les infections urinaires constituent un enjeu pour notre système de santé de part leur fréquence et leur coût. La Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française a édité en 2015 de nouvelles recommandations sur leur prise en charge. Cette étude a pour objectif d’analyser les pratiques aux urgences d’un centre hospitalier sur la prise en charge des infections urinaires en fonction de ces recommandations.

Matériels et Méthodes : Etude quantitative, monocentrique, rétrospective sur dossiers réalisée de janvier 2016 à avril 2017. Le critère d’évaluation principal était la conformité aux recommandations générale puis secondairement la conformité pour les prescriptions d’antibiothérapie, d’hospitalisation et d’examens complémentaires.

Résultats : 528 patients ont pu être inclus dans l’étude. Le sex-ratio était de 2,2 femmes pour 1 homme. La prévalence des infections urinaires se situait avant 30 ans et après 60 ans. Le taux de conformité des dossiers pour l’antibiothérapie était de 66,3%. Le taux d’examens complémentaires hors recommandations était de 45,5%. Le taux de conformité pour les hospitalisations était de 53,8% des dossiers. Le taux de conformité globale des dossiers était de 22,3%.

Discussion : Cette étude a permis d’identifier des axes d’amélioration afin d’optimiser la prise en charge des infections urinaires aux urgences. Il faudrait également envisager une concertation de l’ensemble des acteurs locaux afin de mieux mettre en pratique les recommandations nationales au niveau local.


Eric GRAVE (Dunkerque), Ramy AZZOUZ, Alexandra LEPÈVE, Gérard FORZY, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #13760 - P046 La ceftriaxone améliore-t-elle le pronostic des patients des urgences hospitalisés en service de médecine pour une pneumonie communautaire ?
P046 La ceftriaxone améliore-t-elle le pronostic des patients des urgences hospitalisés en service de médecine pour une pneumonie communautaire ?

Introduction: Ceftriaxone et cefotaxime (céphalosporines de 3ème génération, C3G) et amoxicilline-clavulanate sont recommandés pour le traitement des pneumonies communautaires chez les patients hospitalisés en service de médecine. Les C3G sont de plus en plus utilisées dans cette indication, alors qu'il n'y a pas de preuve qu'elles soient plus efficaces que l'amoxicilline-clavulanate. Notre objectif était de déterminer si un traitement par C3G était associé à une mortalité plus faible que l'amoxicilline-clavulanate chez les patients hospitalisés en service de médecine pour pneumonie communautaire.

Méthodes: Etude rétrospective de patients des urgences hospitalisés pour pneumonie dans un service de médecine, dans un hôpital entre 2002 et 2015, et dans 7 autres centres en 2013. Une régression logistique a été utilisée pour chercher une association entre traitement par C3G et mortalité, en ajustant sur les autres facteurs pronostiques.

Résultats: 1698 patients ont été inclus, dont 1196 et 591 respectivement traités par amoxicilline-clavulanate et C3G. La mortalité hospitalière était 10% (9%-12%). En analyse multivariée, les facteurs de risque de décès étaient : classes de Fine 4 (OR ajusté, aOR, 4.0 [2.0-8.9]) et 5 (aOR, 6.2 [2.9-14.5]), classes de CURB-65 2-3 (aOR, 2.1 [1.1-4.3]) et 4-5 (aOR, 4.0 [1.7-9.7]), décision de LATA (aOR, 23.5 [7.5-76.0]) et remplissage vasculaire aux urgences (aOR, 1.6 [1.0-2.5]). Dans ce modèle, ni les C3G (aOR, 1.4 [0.9-2.1]) ni l’ amoxicilline-clavulanate (aOR, 0.9 [0.6-1.4]) n’étaient associés à la mortalité hospitalière. L’aire sous la courbe du modèle était 0.82.

Conclusion: Dans cette série de 1698 patients des urgences hospitalisés en médecine pour pneumonie communautaire, le traitement par ceftriaxone / cefotaxime n’était pas associé à une plus faible mortalité hospitalière que l’amoxicilline-clavulanate. L’amoxicilline-clavulanate favorisant moins l’antibiorésistance que les C3G, ces résultats suggèrent que l’ amoxicilline-clavulanate devrait être préféré aux C3G pour traiter les pneumonies des patients hospitalisés en service de médecine.


Eric BATARD (Nantes), François JAVAUDIN, Quentin LE BASTARD, Nicolas GOFFINET, Emmanuel MONTASSIER
12:00 - 13:00 #13856 - P047 Evaluation de l’antibiothérapie chez les patients bactériémiques à point d’appel urinaire ou pulmonaire d'un SAU en 2016 et étude de l’écologie microbiologique.
P047 Evaluation de l’antibiothérapie chez les patients bactériémiques à point d’appel urinaire ou pulmonaire d'un SAU en 2016 et étude de l’écologie microbiologique.

Introduction: La pathologie infectieuse reste aujourd’hui le motif de recours médical le plus fréquent aux urgences avec aux premiers rangs les infections respiratoires et urinaires. Le sepsis reste une préoccupation majeure de santé publique, car responsable de 15% des hospitalisations en réanimation.  Les hémocultures représentent le prélèvement de choix pour la mise en évidence d’une bactériémie, état indispensable à diagnostiquer car se compliquant dans 25% des cas de sepsis. Ces patients doivent bénéficier  rapidement d’une mise en place d’antibiothérapie adaptée. Cependant la prescription d’antibiotiques, souvent probabiliste en médecine d’urgence, reste complexe. Nous savons pour autant qu’une antibiothérapie inadaptée augmente le risque de mortalité à j-28.

Objectif: L’objectif de ce travail était d’évaluer le taux de prescription d’antibiotique adapté en fonction des recommandations, chez les hospitalisés et bactériémiques sur les prélèvements réalisés aux urgences. Ainsi que d’évaluer l’efficacité clinique et microbiologique de cette antibiothérapie après 72 heures d’hospitalisation.

Matériel et méthode: Il s'agit d'une étude rétrospective observationnelle monocentrique, menée de janvier à décembre 2016, incluant les patients bactériémiques aux urgences dont le point d'appel infectieux était urinaire ou pulmonaire.

Résultats: Nous avons analysé 3376 patients ayant bénéficié d’hémocultures aux urgences, 7.6% se sont avérées positives, dont 38% considérées comme des contaminations. Au total 60 patients hospitalisés, présentant des hémocultures positives dans le cadre d’infection pulmonaire et urinaire ont été inclus.

Concernant les patients bactériémiques à point de départ pulmonaire (n=31), 87% ont bénéficié d’une antibiothérapie probabiliste aux urgences contre 100% pour celles à point de départ urinaire.  L’antibiothérapie était adaptée aux recommandations dans 65% des cas lors d’infection pulmonaire. En cas d’infection urinaire grave seulement 68% des prescriptions d’antibiothérapie probabiliste étaient adaptées. L’efficacité clinique et microbiologique a été retrouvée à 72 heures pour 96% des patients dans le cadre d’infection urinaire contre seulement 68% lors d’infection pulmonaire (p=0,002 ; test de Fisher).

Conclusion: Ces données mettent en évidence un défaut d’application des recommandations en terme de prescription d’antibiothérapie aux urgences. Recourir à des protocoles standardisés pourrait certainement améliorer nos pratiques.


Audrey BOURRIER (Nice), Jacques LEVRAUT, Julie CONTENTI
12:00 - 13:00 #14096 - P048 Facteurs prédictifs des réactions bi phasiques des anaphylaxies aux antibiotiques aux urgences.
P048 Facteurs prédictifs des réactions bi phasiques des anaphylaxies aux antibiotiques aux urgences.

Introduction :

La réaction bi phasique est définie comme étant la récurrence des symptômes d'anaphylaxie dans les 72 heures suivant l'événement anaphylactique initial, sans ré-exposition. Les réactions bi phasiques ou récidive causés par les antibiotiques sont rares, imprévisibles, et dont les facteurs du risque associés sont mal compris et peu étudiés dans la littérature.

 

Objectif :

Identifier les facteurs prédictifs de récidive pour les patients consultant aux urgences pour anaphylaxie aux antibiotiques.

Résultats :

Nous avons colligé 125 patients. L'âge moyen a été de 42 ± 14 ans. Le sexe ratio= 0,95. Les antécédents anaphylactiques ont été rapportés chez 41 % des patients. La famille d'antibiotiques la plus fréquente a été les Pénicillines dans 82 % des cas. Les réactions anaphylactiques bi phasiques ont été observées dans 4,8 %. Trois facteurs ont été associés aux récidives : la voie parentérale (OR ajusté=3,38 ; IC 95% [1,39 - 7,99]; p=0,02), les signes respiratoires (OR ajusté=2,25 ; IC 95% [1,45 - 18,35]; p=0,03)  et le recours à l’adrénaline 100 µg (OR ajusté=3,84 ; IC 95% [1,52 - 4,31]; p<0,001). L'amélioration a été notée chez 123 patients (99 %). Aucun décès n'a été enregistré. La durée moyenne d'observation aux urgences a été de six heures.

Conclusion :

Les réactions bi phasiques de l'anaphylaxie aux antibiotiques demeurent sous diagnostiqués aux urgences. La voie parentérale, les signes respiratoires et le recours à l'adrénaline 100 µg sont associés à un risque élevé de survenue de récidive aux urgences.


Wided BAHRIA, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Farah RIAHI, Ines CHERMITI, Aymen ZOUBLI, Sawsen CHIBOUB, Ahlem AZOUZI, Sami SOUISSI
12:00 - 13:00 #14105 - P049 Évaluation de la poursuite des antirétroviraux lors de la consultation de réévaluation dans le traitement des accidents d'exposition au sang au sein d’un service d'accueil des urgences.
P049 Évaluation de la poursuite des antirétroviraux lors de la consultation de réévaluation dans le traitement des accidents d'exposition au sang au sein d’un service d'accueil des urgences.

Introduction

Les patients consultant pour accident d’exposition au sang (AES) peuvent bénéficier après l’expertise du médecin urgentiste d’une prescription d’un traitement antirétroviral post-exposition (TPE). Dans ce cas, l’urgentiste fournit la prescription du traitement ainsi que les coordonnées du service spécialisé qui s’occupe de la réévaluation de l’indication et du suivi. L’objectif de cette étude observationnelle était de connaître l’impact de la consultation spécialisée sur la poursuite ou l’arrêt du TPE introduit au service d'accueil des urgences (SAU).

Matériel et Méthodes

Cette étude observationnelle, rétrospective, mono-centrique a été réalisée du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016. Il a été inclus tous les patients consultant pour accident d’exposition au sang au service d’accueil des urgences, qu’il soit professionnel ou sexuel.

Résultats

Au total 150 patients ont été inclus avec une prédominance d’exposition sexuelle à 66%. Dans 69% des cas il a été prescrit un traitement antirétroviral aux urgences. Les patients ont bénéficié de la consultation post-urgence dans un délai moyen de cinq jours. Lors de cette consultation, dans 62% des cas, suite à l’expertise du spécialiste, le traitement introduit initialement au SAU a été poursuivi pour une durée totale de quatre semaines. Dans 20% des cas les patients ne se sont pas présentés à cette consultation de réévaluation.

Conclusion

Le protocole, proposé au sein du service, semble permettre une prise en charge adaptée des patients présentant un accident d’exposition au sang avec une introduction pertinente, selon des recommandations précises, du traitement antirétroviral post-exposition.


Anaïs CHAPELLE (Créteil), Sabine BRESSAND, Pauline GILLERON, Christian KASSASSEYA
12:00 - 13:00 #14282 - P050 L'antibiothérapie dans les exacerbations de BPCO. Analyse rétrospective en vue d'introduire un protocole standardisant la prise en charge des exacerbations de BPCO aux urgences.
P050 L'antibiothérapie dans les exacerbations de BPCO. Analyse rétrospective en vue d'introduire un protocole standardisant la prise en charge des exacerbations de BPCO aux urgences.

Introduction : L’exacerbation de BPCO est un motif fréquent de recours aux urgences, surtout en hiver. Il est difficile de différencier si l’épisode est bactérien ou viral. L’objectif est d’analyser l’adéquation des pratiques aux recommandations de la HAS afin de discuter d’introduire un protocole de service sur la prise en charge des exacerbations de BPCO.

Matériel et méthode : Cette étude rétrospective réalisée sur les 5 mois entourant l’hiver 2016-2107 dans notre établissement analysait l’existence d’un stade de GOLD, la présence de crachats abondant et purulents, la CRP, la PCT, l’antibiothérapie et l’orientation à la sortie des urgences des patients ayant été admis avec un diagnostic d’exacerbation de BPCO.

Résultats : Sept-cent-dix-huit dossiers ont été étudiés. 245 concernaient des décompensations de BPCO dont 140 des exacerbations sans facteur étiologique évident. Une antibiothérapie était prescrite dans 79 cas (56 %). L’antibiotique était l’Amoxicilline acide clavulanique dans 43 cas (54 %), l’association Ceftriaxone et Spiramycine dans 20 cas (25 %). 38 patients (27 %) avaient déjà eu une antibiothérapie dans le mois précédent. 118 (85 %) patients ont été hospitalisés, dont 11 (8 %) en réanimation. Le stade de GOLD n’était connu que dans 64 cas (46 %). Parmi ces patients, l’antibiothérapie n’était pas plus souvent prescrite chez les patients qui avaient une indication à l’antibiothérapie selon les recommandations de l’HAS (p = 0,77). Les patients avec des crachats purulents avaient une CRP significativement plus élevée (38 ± 33 [3 ; 201]) que les autres (17 ± 15 [3 ; 77]), p =0,0033. Une antibiothérapie était significativement plus fréquemment instaurée chez les patients avec une augmentation de la purulence des crachats (75 % contre 48 %, p = 0,0046) et chez ceux qui avaient une CRP significativement plus élevée (78 ± 62 [3 ; 366] contre 18 ± 15 [3 ; 77], p < 0,001), indépendamment de l’aspect de leurs crachats. La PCT n’a été dosée qu’une fois.

Discussion : Les recommandations de la HAS en ce qui concerne l’indication des antibiotiques lors des exacerbations de BPCO ne peuvent être respectées car elles reposent sur le stade de Gold de la BPCO souvent inconnu aux urgences. La CRP et la purulence des crachats semblent guider en pratique la prescription d’antibiotiques. Un protocole de prise en charge pourrait standardiser l’indication des antibiotiques dans ce contexte. Une piste pourrait être d’intégrer le dosage de la PCT dans la prise en charge.


Firas ABOUKASSEM (Caen), Stéphanie VINCENT, Eric ROUPIE
12:00 - 13:00 #14392 - P051 Antibiotiques dans les exacerbations de BPCO : surprescrivons nous aux urgences ?
P051 Antibiotiques dans les exacerbations de BPCO : surprescrivons nous aux urgences ?

Contexte : L’exacerbation aigue de bronchopneumopathie chronique obstructive est un motif fréquent de consultations aux urgences. Ces évènements sont associés à un risque de décès et de détérioration de la fonction pulmonaire. La difficulté réside dans l’identification des patients présentant une surinfection bactérienne e nécessitant une antibiothérapie. Cette difficulté expose au risque de sur-prescription d’antibiothérapie. Les recommandations françaises d’introduction d’une antibiothérapie sont basées sur le statut GOLD de la maladie à l’état basal. Nous avons évalué le taux d’adhérence aux recommandations de prescription d’une antibiothérapie dans un service d’urgences adultes. Le critère de jugement principal était le taux d’adéquation entre les recommandations et la pratique clinique. Les critères de jugement secondaires étaient l’identification des paramètres associés à une sur-prescription d’antibiotiques.

Méthode : Audit rétrospectif des dossiers des patients admis aux urgences d’un centre hospitalier universitaire français pour exacerbation aigue de BPCO durant les années 2013 et 2014.

Résultats : 51% des antibiothérapies prescrites étaient conformes aux recommandations avec 43% de sur-prescription. Les facteurs de sur-prescription significatifs (p < 0.05) étaient un âge supérieur à 75 ans, l’institutionalisation, une température corporelle supérieure à 38,5°C, une hyperleucocytose et une élévation de la CRP ainsi qu’un statut GOLD inférieur à III.

Conclusion : Cet audit retrouve un niveau moyen d’adhésion aux recommandations de prescription d’antibiothérapie. Il met en évidence que les marqueurs inflammatoires, non recommandés dans l’indication d’une antibiothérapie, sont largement utilisés et facteurs de sur-prescription. Des recommandations incluant des critères de décision tenant compte de la sévérité clinique de l’exacerbation pour la prescription d’une antibiothérapie pourraient limiter le risque de surprescription.


Quentin LE BASTARD (Nantes), Elsa PAROT SCHINKEL, Pierre-Marie ROY, Wojciech TRZEPIZUR
Salle 352B-Zone poster 2
12:30 Pause Visite de l’exposition technique, sessions de l’industrie, consultation libre des e-posters en salle 352

"Mercredi 13 juin"

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D3
12:30 - 12:40

PHILIPS
PHILIPS LUMIFY POWERED BY REACTS

Avec Reacts, l’échographe clinique Ultra Mobile Philips Lumify devient la première plateforme de télé-ultrasons capable de connecter les professionnels de santé comme jamais !
Espace expo Côté Neuilly

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CM
12:30 - 14:00

CA FEDORU

Conférenciers : Agnès BARONDEAU-LEURET (Directrice médicale du RUB) (Conférencier, CHALON SUR SAONE), Laurent MAILLARD (chef du département) (Conférencier, Bordeaux), Gilles VIUDES (Médecin) (Conférencier, Hyères)
Salle 243
12:45

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ATD01
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner Air Liquide
Nouveautés dans l'optimisation de la RCP

Modérateurs : G GÉRI (Paris), Daniel JOST (Paris)
12:45 - 13:45 La place du registre dans l'approche globale de la RCP. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
12:45 - 13:45 CO2 au cours de la RCP : une nouvelle approche. Jean Christophe RICHARD (Conférencier, ANNECY)
12:45 - 13:45 ECMO CPR : comment optimiser la ventilation avant la cannulation? Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
12:45 - 13:45 Hypothermie et ventilation liquide au cours de l'AC : une réalité futuriste. Renaud TISSIER (Conférencier, Maison Alfort)
Salle Maillot

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ATD02
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner Bayer
Prise en charge en urgence de la maladie thrombotique

Modérateurs : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
12:45 - 13:45 AOD, FA et SCA : vers un changement des pratiques. François SCHIELE (Conférencier, Besançon)
12:45 - 13:45 Gestion péri-opératoire des AOD. Anne GODIER (Conférencier, Paris)
12:45 - 13:45 Optimisation de la prise en charge de l’Embolie Pulmonaire dans sa dimension hospitalière. Florence PARENT (Conférencier, Le Kremlin Bicêtre)
Salle 241

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ATD03
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner Mylan Medical
Antalgie : comment sortir de l’impasse ?

Modérateurs : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:45 - 13:45 Les patients qui crient souffrent aussi…antalgie du sujet âgé. Lionel QUIRIN (10100730430) (Conférencier, Vitry le François)
12:45 - 13:45 J’ai encore mal…l’échec des protocoles usuels. Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
12:45 - 13:45 Ils ont tous mal : antalgie dans les accidents de masse. Pierre Yves CORDIER (Conférencier, Marseille)
Salle 251
13:40

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D4
13:40 - 13:50

FAVA-MULTI
CARTE D’URGENCE MALADIES RARES

Sous la tutelle du Ministrère de la Santé, les filières de santé maladies ont mis en place des cartes d’urgence au format carte de crédit définissant les pathologies et listant les informations spécifiques du patient.
Espace expo Côté Neuilly
14:00

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EDA-04
14:00 - 15:30

Etat de l'art N°4
Arrêt cardiaque
Arrêt cardio-respiratoire ACR, DES, Régulation, Ventilation

Modérateurs : Paul PETIT (PU PH) (Lyon), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Paris)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
L’arrêt cardiaque en 2018 : quelle place pour l’intubation ? Comment guider la RCP ? Comment faire defibriller les témoins ?
14:30 - 15:00 T RCP. Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse)
15:00 - 15:30 Faire défibriller les témoins ? Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 14:30 Place de l’intubation ? Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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TRM-09
14:00 - 15:30

Table ronde N°9
Évènements climatiques. Pourquoi il faut s'y préparer. Comment s'organiser.
Catastrophe SSE CUMP, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Bordeaux), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
Coordonnateur : Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
14:00 - 14:30 Evénements climatiques : plus fréquents et plus violents à l'avenir ? Robert VAUTARD (Conférencier, Paris)
Climatologue
14:30 - 14:40 Introduction. Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
14:00 - 15:30 Comment prévenir et organiser les soins ? Benoît VALLET (Directeur Général de la Santé) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Organisation avant, pendant et après. Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Conférencier, Pointe à Pitre, Guadeloupe)
14:00 - 15:30 Coordonner les équipes venues de loin. Françoise BOUTOT (Conférencier, Versailles)
Salle Maillot

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ES-01
14:00 - 15:30

Les essentiels N°1
Comme les grands - Urgences neurologiques en pédiatrie
Neurologie, Pédiatrie

Modérateurs : François ANGOULVANT (PUPH) (Paris), Sandra BERNARD (Mantes-la-Jolie)
Coordonnateur : François ANGOULVANT (Coordonnateur, Paris)
14:00 - 14:20 Migraine. Barbara TOURNIAIRE (Conférencier, Paris)
Démarches et critères diagnostics d’une migraine chez l’enfant ? Place de l’imagerie en urgence ? Quel traitement en Urgence ?
14:20 - 14:40 AVC. Manoelle KOSSOROTOFF (Conférencier, Paris)
Quand penser à un AVC chez l’enfant ? Spécificités de l’AVC chez l’enfant ? Quelle prise en charge proposer via quel circuit ?
14:40 - 15:00 Méningo-encéphalite. Philippe MINODIER (Médecin) (Conférencier, Marseille)
Critères diagnostics d’une méningo-encéphalite chez l’enfant ? Place de l’imagerie en urgence ? Quel traitement en Urgence ?
15:00 - 15:20 Convulsions. Christèle GRAS LE GUEN (PU PH) (Conférencier, Nantes)
Critères diagnostic d’un état de mal ? Quelle est la place des examens complémentaires en urgence ? Quel traitement
Salle 241

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QZS-01
14:00 - 15:00

Quizz soignants N°1
Plaies
Traumatologie

Modérateurs : Yann JAOUEN (Paris), Olivier PICOT (IDE) (Paris)
Sur le référentiel plaies / Mal perforant / Ulcères variqueux / Escarre et autres
Salle 242B

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TRM-08
14:00 - 15:30

Table ronde N°08
C'est contagieux
Epidémiologie, Infectiologie Sepsis, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Romain HELLMANN (PH) (Paris), Maurice RAPHAËL (médecin urgentiste) (LAUSANNE, Suisse)
Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
14:00 - 14:20 Grippe. Dominique BRUN-NEY (Conférencier, Paris)
Présenter les données épidémiologiques des dernières années et les projections à venir. Préciser les répercussions logistiques et les modalités de prévention et d’organisation
14:20 - 14:40 Dengue. Jérôme SUDRIAL (PH) (Conférencier, nantes, Réunion)
Présenter les données épidémiologiques actuelles. Indiquer les différents tableaux cliniques, les signes de gravité et la prise en charge médicale.
15:00 - 15:20 Virus émergents. Yann KIEFFER (Médecin urgentiste) (Conférencier, Antony)
Présenter les différents virus émergents, les modalités de surveillance et de prévention à mettre en place.
Salle 243

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CMS-07
14:00 - 15:30

Conférence médico-soignant N°7
Pathologies pas si rares : comment y penser !
Anaphylaxie, Cardiologie - Autre, Etat de choc

Modérateurs : Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Lyon), Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Lyon)
14:00 - 15:30 Syndrome de Tako tsubo. Thomas BONY (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Lyon)
Définition /épidémiologie / Préciser les signes cliniques et diagnostics différentiels / Préciser la prise en charge pré hospitalière / Qu’est - ce que le médecin urgentiste attend de l’infirmier ?
14:00 - 15:30 Syndrome de Bruggada. Emmanuel LETINTURIER (INFIRMIER) (Conférencier, Paris)
Définition / épidémiologie / Préciser les signes cliniques et diagnostics différentiels / Préciser la prise en charge pré- hospitalière (traitement ,particularités , précaution à prendre en cas l’anesthésie générale)/ Qu’est ce que le médecin urgentiste attend de l’infirmier ?
14:00 - 15:30 Angio oedème à bradikynine. Cédric FALCON (Cadre de santé) (Conférencier, Grenoble)
Définition /épidémiologie/Préciser les signes cliniques et diagnostics différentiels / Préciser la prise en charge pré hospitalière (traitement , particularités) / Qu’est ce que le médecin urgentiste attend de l’infirmier
14:00 - 15:30 Angio oedème à bradikynine. Cyril DESJEUNES (Conférencier, Grenoble)
Salle 251

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CLM14
14:00 - 15:30

Communications libres Médecins
Intoxication par pharmacologie

Modérateurs : Aurélien GUENIN (Docteur) (Bobigny), Gilles POTEL (Chef de Service) (Nantes)
14:00 - 15:30 #13561 - CP030 Envenimation scorpionique - Profil épidémiologique et évolution de la prise en charge en 2015 et 2016.
CP030 Envenimation scorpionique - Profil épidémiologique et évolution de la prise en charge en 2015 et 2016.

INTRODUCTION: En ........ nous enregistrons 30 000 piqûres de scorpion par an, l'ile de ....... de part ses caractéristiques géographiques et architecturaux demeure une zone hautement endémique. Un à 2% de ces piqûres évoluent vers des formes graves. La diminution de la mortalité n’a pu être réalisée qu’à la faveur du développement de la recherche médicale tunisienne. Le but de notre étude était d’évaluer les données épidémiologiques des envenimations scorpionique sur l'ile de Djerba durant la période 2015 et 2016, ainsi que la conformité de la prise en charge des victimes aux recommandations d'experts.

MATERIELS ET METHODE: Etude rétrospective multicentrique incluant tous les patients victimes d'envenimation scorpionique sur l'ile de Djerba sur une période allant de 01 janvier 2015 au 31 décembre 2016. l'analyse statistique a été conduite via les logiciels Excel 2007 et SPSS 2013.

RESULTATS Nous avons recensé 951 cas d'envenimations scorpioniques durant la période étudiée, 92% de ces piqures ont concerné des sujets adultes. Le délai de consultation en urgence était inférieur à 4h dans 98% des cas. Deux pour cent des victimes étaient graves (stade III) et ont nécessité une prise en charge en milieu de réanimation. Aucun décès n'a été enregistré. Le recours au sérum anti scorpionique s'est limité à 11% des victimes avec une baisse significative de son usage en 2016 avec p < 0.05. La conformité de la prise en charge des victimes aux consensus et protocole local était de 93% avec un kappa de 0.78.

CONCLUSION Au vue de nos résultats l' évolution favorable de la majorité des cas étudiés serait en rapport avec l'évolution des pratiques médicales et l'adéquation de la prise en charge hospitalière aux consensus d'experts. Nous soulignons également l'intérêt des protocoles locaux aux services des urgences et la sensibilisation de la population


Amira JAAFAR, Faiza BEN GUIRAT (Djerba, Tunisie), Makram BAATOUR, Ahlem BEN AMMAR, Imen ZAGHDANI, Manel KOUKANE, Sofiene BELHAJ ALI, Nabiha LTAIEF
14:00 - 15:30 #13737 - CP031 L'intensité de la douleur est elle un bon critère de sélection des patientes nécessitant une imagerie à la phase initiale d'une pyélonéphrite aiguë aux urgences?
CP031 L'intensité de la douleur est elle un bon critère de sélection des patientes nécessitant une imagerie à la phase initiale d'une pyélonéphrite aiguë aux urgences?

Objectif : Les pyélonéphrites aiguës de la femme représentent une pathologie courante des soins primaires, avec un risque de complication notable. Nous avons donc recherché l’existence de facteurs pronostiques de complication urologique en cas de pyélonéphrite aiguë de la femme de 18 à 65 ans devant amener à faire réaliser une imagerie des voies urinaires.

Méthode : Inclusion des patientes de 18 à 65 ans ayant consulté au service d’accueil des urgences de notre centre entre 2010 et 2015 pour une pyélonéphrite aiguë, exclusion de celles n’ayant pas eu d’imagerie des voies urinaires ; analyse statistique de leurs données cliniques, biologiques, d’imagerie. Le critère de jugement principal était défini comme la présence d’une complication urologique à l’imagerie (obstacle, abcès, dilatation des cavités pyélo-calicielles) ; le critère de jugement secondaire était la modification thérapeutique après un diagnostic fait à l’imagerie.

Résultats : Sur 239 patientes au départ, 120 patientes avaient les critères d’une pyélonéphrite aiguë simple et ont bénéficié d’une imagerie. Parmi celles-ci, 54 (soit 45%) avaient une complication urologique à l'imagerie : lithiase obstructive (n=42); dilatation des cavités pyélocalicielles sans obstacle (n=26); autre obstacle (n=10); abcès rénal (n=10); avec modification de la prise en charge thérapeutique chez 36,7% d’entre elles. En analyse multivariée, un antécédent de lithiase urinaire (OR=2,41; P=0,01) et le caractère morphino-requérant de la douleur (OR=5,29; P=0,009) étaient prédictifs de complication urologique à l’imagerie. En analyse multivariée, l’âge >40 ans (OR=4,58; P=0,02) et le caractère morphino-requérant de la douleur (OR=3,78; P=0,02) étaient prédictifs de complication(s) urologique(s) à l’imagerie en cas de pyélonéphrite étiquetée ‘simple’. 

Conclusion : Le caractère morphino-réquérent de la douleur, l’âge de la patiente (plus de 40 ans) et l’antécédent de calcul sur les voies urinaires semblent être des facteurs pronostiques de complication à l’imagerie devant inciter à faire réaliser une imagerie des voies urinaires s’ils sont retrouvés à l’examen. Devant le fort taux de complications urologiques retrouvé (45%) dans notre série de patientes consultant aux urgences, il pourrait également être discuté de réaliser une imagerie de dépistage systématique chez cette population.


Sarah GAUTHIER (Rennes), Benoit PEYRONNET, Pierre TATTEVIN, Jacques BOUGET, Luc BEUZIT, Romain MATHIEU, Charles-Karim BENSALAH
14:00 - 15:30 #13761 - CP032 Prévalence et évolution de la résistance des uropathogènes aux fluoroquinolones et aux céphalosporines de 3ème génération dans les services d'urgences. Etude multicentrique européenne.
CP032 Prévalence et évolution de la résistance des uropathogènes aux fluoroquinolones et aux céphalosporines de 3ème génération dans les services d'urgences. Etude multicentrique européenne.

Introduction : La connaissance de la prévalence de la résistance des uropathogènes aux fluoroquinolones (FQ) et aux céphalosporines de 3ème génération (C3G) doit guider l'antibiothérapie probabiliste des pyélonéphrites. Notre objectif était d'évaluer la prévalence et l'évolution de la résistance aux C3G et aux FQ des uropathogènes isolés dans les services d'urgences (SU) européens.

Méthodes: étude rétrospective dans 18 SU (France, Suisse, Espagne, Italie, Allemagne). Les ECBU positifs et prélevés entre janvier 2010 et décembre 2016 ont été inclus. Les tendances temporelles ont été testées par un chi2 de tendance.

Résultats: Parmi les 65894 ECBU inclus, les principales bactéries cultivées étaient Escherichia coli (70%), Klebsiella (8%), Enterococcus faecalis (4%), Proteus (4%). Globalement, 77% des isolats étaient sensibles aux FQ, avec de fortes variations entre pays (extrêmes, 58%-83%; France, 83%) et entre SU en France (extrêmes, 76% - 86%). Globalement, 89% des isolats étaient sensibles aux C3G, avec de fortes variations entre pays (extrêmes, 62%-93%; France, 93%) et entre SU en France (extrêmes, 90%-96%).

Entre 2010 et 2016, la proportion de souches sensibles aux FQ a augmenté de 75% à 78% (P < 0.001). Elle est restée stable en Suisse, et a augmenté significativement dans les 4 autres pays (France, de 81% à 84%). Parmi 5 SU français, la proportion de souches sensibles aux FQ est restée stable dans 3 cas, et a augmenté significativement dans 2 cas.

Entre 2010 et 2016, la proportion de souches sensibles aux C3G a diminué globalement de 94% à 92% (P < 0.001). Elle est restée stable en Suisse et en Italie, elle a diminué en France (de 94% à 92%, P < 0.001), et a augmenté en Espagne. Parmi 6 SU français, la proportion de souches sensibles aux C3G est restée stable dans 3 SU, et a diminué significativement dans 3 SU.

Conclusion: La sensibilité des uropathogènes aux C3G et aux FQ présente une forte variabilité entre pays et entre SU en France. Les taux de résistance sont globalement moins élevés en France que dans les autres pays. La résistance aux FQ diminue en France comme dans 3 autres pays européens, probablement grâce à la diminution de la consommation de quinolones en ville. En revanche, la France est le seul pays où la résistance aux C3G augmente. Ces résultats soulignent la nécessité de diminuer l'usage des C3G et des FQ, principaux antibiotiques responsables de l'augmentation de la résistance aux C3G.


Loic BRUNARD (Nantes), Alice QUAEGEBEUR, François JAVAUDIN, Quentin LE BASTARD, Sg EUROUTI STUDY GROUP, Emmanuel MONTASSIER, Eric BATARD
14:00 - 15:30 #13930 - CP033 Etude BIPS: biomarqueurs d'identification précoce du sepsis.
CP033 Etude BIPS: biomarqueurs d'identification précoce du sepsis.

Introduction : Les infections d’origine bactérienne, et en particulier le sepsis, sont les seules à justifier d’une antibiothérapie. Cependant, les identifier dès les urgences, avant le résultat des cultures microbiologiques, reste un exercice difficile. A ce jour, aucun biomarqueur ne répond parfaitement à la question. L’objectif était de déterminer un ou une association de biomarqueurs le(s) plus performant(s) pour le diagnostic d’infection bactérienne.

Matériel et méthode : Dans cette étude monocentrique, prospective, de cohorte, non interventionnelle menée dans un service d’urgence adulte, tout patient suspect d’infection bactérienne était inclus. Des échantillons sanguins ont été collectés pour mesurer des biomarqueurs cellulaires (HLA-DR, CX3CR1, CD64, MerTK, CD24, BTLA LB, BTLA LT,), des biomarqueurs plasmatiques (IL-6, IL-8, CXCL10, MMP-8, HNL, angiopoïetine2, CRP et PCT) et des biomarqueurs microbiens (LPS lié aux PBMC et aux PMN). Les patients ont été suivis pendant 30 jours. Après relecture des dossiers médicaux, 3 experts indépendants et en aveugle ont classé chaque patient comme ayant une infection bactérienne ou un autre diagnostic (infection virale, parasitaire, fongique ou autre). Puis, nous avons sélectionné les biomarqueurs d’intérêts définis par une AUROC ≥ 0,7.

Résultats : 302 patients ont été inclus du 15/03/2016 au 18/07/2017 : 160 hommes (53%), âge médian : 60ans (IQR 41-73). Parmi eux, 154 avaient une infection bactérienne. En dehors des biomarqueurs usuels (CRP et PCT), seuls 2 biomarqueurs semblaient performant pour identifier les infections bactériennes : MMP-8 et IL-6 avec des aires sous la courbe respectives de 0,75 (95% IC 0,69-0,80) et de 0,70 (95% IC 0,64-0,75). Le dosage de MMP-8, avec une valeur seuil à 3450pg/mL, avait une sensibilité de 0,71 et une spécificité de 0,70. Pour l’IL-6, avec une valeur seuil à 4,6pg/mL, la sensibilité était de 0,59 et la spécificité de 0,72. Les aires sous la courbe de la CRP et de la PCT étaient respectivement de 0,74 (95% IC 0,68-0,79) et de 0,73 (95% IC 0,67-0,78). Pour la CRP (valeur seuil à 5mg/L), la sensibilité était de à 0,90 et la spécificité était de 0,33. Pour la PCT (valeur seuil à 0,1ng/mL), la sensibilité était de 0,77 et la spécificité était de 0,57.

Conclusion :Cette analyse préliminaire semble confirmer plusieurs biomarqueurs d’intérêts (IL-6, MMP8) mais aucun de ces biomarqueurs ne sera suffisamment discriminant individuellement. L’approche combinatoire semble plus prometteuse.


Laëtitia VELLY (Paris), Catherine FITTING, Gentiane MONSEL, Julien MAYAUX, Aiham GHAZALI, Yonathan FREUND, Jean-Marc CAVAILLON, Pierre HAUSFATER
14:00 - 15:30 #13950 - CP034 Intoxication accidentelles chez l’enfant dans les services d’urgence: Augmentation spécifique des intoxications au cannabis.
CP034 Intoxication accidentelles chez l’enfant dans les services d’urgence: Augmentation spécifique des intoxications au cannabis.

Introduction : Une augmentation des intoxications accidentelles au cannabis (IC) chez l’enfant a été rapportée aux USA (en lien avec la légalisation du cannabis) mais également en France. A notre connaissance, aucune étude n’a évalué, dans les services d’urgence (SU), l’évolution des IC en la comparant à celle d’autres intoxications accidentelles.

Méthode : Etude nationale rétrospective entre 2012 et 2016 à partir des Résumés de Passages aux Urgences (RPU). Les SU de 13 régions françaises étaient inclus s’ils avaient transmis des RPU de façon constante avec moins de 15% de données manquante pour le diagnostique (DP). Seul des RPU relatif aux moins de 8 ans été inclus. Les IC, les intoxications médicamenteuses (IM) et les intoxications alcooliques (IA) étaient définies à partir du DP (code CIM-10). La proportion de passage pour IC, IM et IA pour 10.000 passages ont été comparées entre les périodes 2012-2013 (P1) et 2015-2016 (P2) par des tests du Chi2.

Résultats : Entre 2012 et 2016, 1.905.189 RPU, concernant des enfants de moins de 8 ans, ont été transmis par 109 SU généraux et 9 SU pédiatriques. La proportion d’IC, d’IM et d’IA était de 0.83 (n=159), 0.22 (n=43) et 15.1 (n=2882) pour 10.000 passages. Pour les IC l’âge moyen des enfants était de 17.7 mois, 82.3% avaient moins de 2 ans, 77.2% étaient hospitalisé en service de pédiatrie et 5.1% en réanimation.  Entre P1 et P2 les IC avaient augmentées de 115% (0.51 vs 1.1 ;  = 2.18 [1.50 – 3.20], p < 0.001), alors que les IM avait diminuées (21.2 vs 17.2 ; p < 0.01)  et les IA était stables (0.37 vs 0.21 ; p=0.06).  

Discussion : A partir des RPU nous confirmons l’augmentation des IC accidentelles chez l’enfant dans les SU. Les RPU constitue une source de données réactive pour la surveillance des IC. Nous rapportons une décroissance des IM et une tendance à la décroissance des IA.  Cela suggère que l’augmentation des IC n’est pas le fait une diminution globale de la vigilance parental. Une augmentation de la teneur en THC des résines de cannabis et une banalisation de son utilisation sont des facteurs explicatifs. Les IC chez l’enfant sont potentiellement sévère. Ces données doivent être prises en compte dans le débat sur la légalisation du cannabis et des messages de préventions ciblés sur les risques d’IC accidentelles chez l’enfant devraient figurer dans les campagnes de sensibilisation au danger du cannabis.

Conclusion : Parmi les intoxications accidentelles de l’enfant les IC augmente de façon spécifique.


Guilhem NOEL (Hyères), Laure POURCEL, Elisabeth LAGILLE, Caroline LIGIER, Ghislain LEDUC, Doriane THIEBAUD, Gilles FAUGERAS, Gilles VIUDES
14:00 - 15:30 #14106 - CP035 Utilité du quick sofa pour prédire le transfert en réanimation des patients admis aux urgences pour états septiques.
CP035 Utilité du quick sofa pour prédire le transfert en réanimation des patients admis aux urgences pour états septiques.

Introduction : Le sepsis est une pathologie fréquente aux urgences grevée d’une mortalité importante. Différents scores ont été établis afin d’évaluer sa gravité et son pronostic. Le Quick Sofa a été utilisé pour prédire la mortalité des états septiques.

Objectif : Etudier l’utilité du Quick Sofa pour prédire le transfert en réanimation des patients admis aux urgences pour états septiques.

Matériels et méthodes : Etude prospective observationnelle, menée sur une période de 18 mois. Inclusion des patients admis aux urgences pour état septique. Un recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, biologiques, thérapeutiques et évolutives des patients a été fait. Le Quick Sofa (Englobant 3 paramètres cotés chacun à 1 : FR >22 cycles/min, GCS <14, PAS<100mmHg)  a été calculé pour tous les patients.                                                                              La courbe ROC a été utilisée pour déterminer la valeur seuil du Quick Sofa permettant de  prédire le transfert des patients en réanimation.

Résultats : Inclusion de 247 patients (sepsis n=226, état de choc septique n=21).                                     Age moyen=61±17ans. Sex-ratio (H /F) =0,82. Score Quick Sofa médian =1.                       Mortalité globale = 8%. Dix patients (4%) ont été admis en réanimation. Le Quick Sofa à l’admission était prédictif de transfert en réanimation à partir d’un seuil de 2 avec une AUC à 0,842, IC95% [0,755-0,928], p<0,001, une sensibilité à 70% et une spécificité à 82%, une VPP à 14% et une VPN à 98% avec un rapport de vraisemblance = 3,88.

Conclusion : Le Quick Sofa représente un score performant pour prédire le transfert en réanimation des patients admis en urgences pour états septiques.


Chiraz BEN SLIMENE, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Aymen ZOUBLI, Ines CHERMITI, Bassem CHATBERI, Monia NGACH, Mahbouba CHKIR, Sami SOUISSI
14:00 - 15:30 #14301 - CP036 Score de FINE ou CRB 65 : quel score choisir aux urgences ?
CP036 Score de FINE ou CRB 65 : quel score choisir aux urgences ?

Introduction :

Plusieurs scores de gravité ont été élaborés pour l’optimisation de la prise en charge des pneumopathies aigues  communautaires (PAC). Le score de FINE et le CRB 65 représentent les scores les plus utilisés dans notre pratique quotidienne. L’objectif était de comparer les 2 scores : FINE et CRB65.

Méthodologie :

Étude prospective descriptive menée sur une année .Inclusion des patients d’âge adultes admis pour  PAC.   Non inclusion des patients graves présentant une détresse vitale à l’admission. Calcul du score de FINE et CRB65.  Suivi sur 3 mois.

Résultats :

Admission de 282 patients. Inclusion de 215 patients. Age moyen= 66 +/- 17 ans. Sex-ratio =1,2. Score de FINE n(%) : classe I et II 78(36%) et classe III, IV et V 137(64). Score CRB65 n(%) : CRB=0 52(24) et CRB>=1 163(78). Mortalité hospitalière : score de FINE (1 patient de la classe III, IV et V) et CRB65 (un patient du groupe CRB>=1). Mortalité à 3 mois : score de FINE 1 vs 14 ; p=0,027) et CRB65 (3 vs 14 ; p=NS). Comparaison des courbes ROC pour la mortalité à 3 mois : score de FINE avec une valeur seuil à 80 (sensibilité 80% et spécificité 63% ; aire sous la courbe= 0.732 ; p=0.006 ; [IC95% 0,597-0,867] et score CRB65 (aire sous la courbe 0,622 ; p=NS)

Conclusion :

Une meilleure prise en charge des PAC nécessite  une évaluation de la gravité basée sur des scores de gravité validés. Le FINE score a  montré sa supériorité par rapport au CRB65 quant à l’évaluation de la mortalité.


Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Ramla BACCOUCHE, Hanène GHAZALI, Manel KALLEL, Amel BEN GARFA, Mahbouba CHKIR, Sami SOUISSI
14:00 - 15:30 #14380 - CP037 Etude auprès de patients chuteurs de plus de 65 ans, traités par benzodiazépines et admis aux Urgences Adultes.
CP037 Etude auprès de patients chuteurs de plus de 65 ans, traités par benzodiazépines et admis aux Urgences Adultes.

Objectifs :

L’objectif principal de cette étude était de démontrer que l’envoi d’un courrier d’information sur les effets néfastes des benzodiazépines (BZD) et médicaments apparentés, adressé aux patients admis aux urgences pour chute, faciliterait la diminution de ces molécules. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer à 3 mois, les récidives de chute, la survenue d’anxiété et d’insomnie, et l’initiation d’un échange avec le médecin traitant.

Méthode :

Etude comparative Avant / Après monocentrique. Les patients inclus étaient âgés de plus de 65 ans, consommateurs de BZD depuis plus de 30 jours, admis pour chute. Les critères d’exclusion étaient l’absence de renseignement du dossier informatisé, un traitement par BZD anti-épileptique, une psychose chronique, une démence sévère, une maladie de Parkinson, un éthylisme chronique et les patients en fin de vie. Le courrier d’information sur les effets indésirables des BZD était envoyé au patient dans le mois suivant la chute. Pour recueillir les critères d’évaluation, un appel téléphonique était effectué à 3 mois au patient. Le critère de jugement principal était le taux de patients ayant diminué leur prise de BZD à 3 mois et l’analyse était réalisée en intention de traiter.

Résultats :

139 patients ont été inclus dans la phase Avant (14/09/2016 au 24/12/2016) et 153 patients dans la phase Après (25/12/2016 au 27/04/2017). Les deux groupes étaient comparables en âge, genre, lieu de vie, polymédication, antécédents de chute, démence sous-jacente, hospitalisation au décours des urgences. Il y a eu 12 perdus de vue et 21 décédés. 23 patients n’ont pas reçu le courrier. L’étude a montré une diminution plus grande significativement des BZD dans le groupe receveur du courrier (47% vs 25%, p<0,001), une diminution non significative des récidives de chute dans le groupe receveur (22% vs 30%, p= 0,131). L’arrêt des BZD n’augmentait ni les anxiétés (32% groupe receveur vs 48% groupe contrôle, p=0,01), ni les insomnies (17% groupe receveur vs 35% groupe contrôle, p<0,001). Il y a eu une discussion avec le médecin traitant chez 46% des patients receveurs du courrier.

Conclusion :

Ces résultats nous encouragent à envoyer systématiquement un courrier d’information, aux patients âgés de plus de 65 ans, traités par BZD et admis pour chute aux urgences, dans le but de diminuer leur consommation chronique.


Cécile CONDY (Chambéry), Catherine LAPORTE, Jeannot SCHMIDT
14:00 - 15:30 #14416 - CP038 Aux Urgences, le score de MASCC ne permet pas d’identifier les patients neutropéniques fébriles à bas risque de complications.
CP038 Aux Urgences, le score de MASCC ne permet pas d’identifier les patients neutropéniques fébriles à bas risque de complications.

Introduction : Le score MASCC (Multinational Association for Supportive Care in Cancer) permet d’identifier les patients neutropéniques fébriles (NF) à bas risque de complication. Il prend en compte l’âge, la présence d’une bronchopneumonie chronique obstructive, le type de tumeur (solide ou hémopathie), les antécédents d’infection fongique, la présence d’une hypotension ou d’une déshydratation et l’état général du patient. Dans les études ayant validé ce score, le taux de complications chez les patients à bas risque était inférieur à 10%. Ces études ont été réalisées essentiellement chez des patients suivis pour des tumeurs solides dans des services d’onco-hématologie. Le but de cette étude est d’évaluer la performance du score MASCC chez des patients NF pris en charge dans un service d’urgence.

Méthode : Étude rétrospective, monocentrique, non interventionnelle de tous les patients NF pris en charge aux urgences. Le score MASCC était calculé de façon prospective. Les caractéristiques des patients et la survenue d’une complication (telle que décrite par les auteurs du MASCC) lors de l’hospitalisation étaient relevées à partir des dossiers médicaux. L’association entre les différentes caractéristiques et la survenue d’une complication a été étudiée à l’aide d’une régression logistique en ajustant sur les facteurs de confusion (analyse multivariée).

Résultats : Nous avons inclus 94 patients NF parmi lesquels 50 (53%) étaient suivis pour une hémopathie et 44 (47%) pour une tumeur solide ou un lymphome. Chez les 58 patients à bas risque selon le score MASCC, 12 (21%) ont présenté une complication dont 3 décès. Dans l’analyse multivariée, les caractéristiques significativement associées à la survenue d’une complication étaient un âge ≥ 60 ans (OR : 4,05 ; IC 95% : 1,22-15,55 ; p=0,03), un shock-index (fréquence cardiaque/pression artérielle systolique) ≥ 1 (OR : 8,18 ; IC 95% : 2,49-31,54 ; p=0,001) et un performance status (PS) > 2 (OR : 3,26; IC 95% : 1,08-10,16 ; p=0,04).

Conclusion : Aux urgences, le score MASCC semble inadapté pour prédire l’absence de survenue de complications chez les patients NF. Des scores utilisant l’âge, le shock-index et le PS semblent intéressants pour stratifier le risque de survenue de complication chez ces patients.


Camille GERLIER (Paris), Yoann TIEGHEM, Marie SIMONETTA, Jessica FRANCHITTI, Sami ELLOUZE, Lea LEGAY, Jean-Paul FONTAINE, Olivier PEYRONY
Salle 252A

"Mercredi 13 juin"

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AS-58
14:00 - 15:30

Atelier Soignants 58
Réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Didier CEYSENS (Caporal) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Diane DE LONGUEVILLE (médecin) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Frédéric TITS (soignant) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Alex VANCRAYBEX (cadre de santé) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
•Exposer les spécificités de la réanimation cardiopulmonaire pédiatrique de base suivant les guidelines ERC 2015
•Expliciter et démontrer les procédures pratiques et les précautions à respecter lors de la ventilation (bouche à bouche et bouche à bouche/nez) et du massage cardiaque chez le nourrisson et l’enfant
•Mettre en œuvre les gestes sur mannequins
!! Il s’agit bien d’un atelier traitant de réanimation pédiatrique de base !!
Salle 252B

"Mercredi 13 juin"

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CLM03
14:00 - 15:30

Communications libres Médecins
ACR02

Modérateurs : Marie-Laure DEVAUD (médecin urgentiste) (Cergy-Pontoise), Florence DUMAS (PUPH) (Paris)
14:00 - 15:30 #13813 - CP005 Définir la fin de la phase circulatoire chez l’homme pendant la réanimation cardiopulmonaire.
CP005 Définir la fin de la phase circulatoire chez l’homme pendant la réanimation cardiopulmonaire.

Introduction: La physiologie de l’arrêt cardiaque a été décrite comme un modèle en 3 phases : phase électrique, circulatoire et métabolique. Pendant la réanimation cardiopulmonaire (RCP) prolongée, la fin de la phase circulatoire et le début de la phase métabolique ne sont pas clairement définis. Nous avons évalué l’association entre la durée de la RCP et la survie à la sortie de l’hôpital avec bon devenir neurologique (score de Rankin modifié (MRS) ≤ 3).

Méthode: Les patients ayant présenté un arrêt cardiaque extra-hospitalier inclus dans une étude multicentrique prospective visant à comparer la compression-décompression active associée à une valve d’impédance inspiratoire à une RCP standard ont été analysés. Une Analyse à l'aide d'un modèle à risques concurrents a été réalisée.

Résultats:  Au total, 2 447 patients ont été inclus avec 273 patients (11%) avec un score MRS ≤ 3 à la sortie. La courbe de survie avec bon devenir neurologique atteignait un plateau quel que soit la méthode de RCP ou le rythme initial autour de 24 min (Fig. 1). Chez les patients avec une RCP ≥ 24 min (n=1494), seuls 8 patients (0,6%) ont survécu avec un MRS ≤ 3.

Conclusions: Après 24 minutes de RCP la phase circulatoire est probablement terminée avec moins de 1% de survivants avec bon devenir neurologique, et ce de façon indépendante de la méthode de RCP ou du rythme initial. Ce taux limité de survie peut guider l’utilisation de stratégies thérapeutiques plus invasives comme l’Extracorporeal CPR.


Guillaume DEBATY (Grenoble), Johanna MOORE, José LABARÈRE, Nathan BURKHART, Nicolas SEGAL, Keith LURIE, Study Group RESQTRIAL
14:00 - 15:30 #13598 - CP022 Le profil des médecins urgentistes pré-hospitaliers influence-t-il leurs décisions et le pronostic au cours de la réanimation de victimes d’arrêts cardiaques extrahospitaliers ?
CP022 Le profil des médecins urgentistes pré-hospitaliers influence-t-il leurs décisions et le pronostic au cours de la réanimation de victimes d’arrêts cardiaques extrahospitaliers ?

Au cours d’un arrêt cardiaque extra hospitalier (ACEH), le médecin urgentiste de l’équipe SMUR décide d’entreprendre ou non une réanimation spécialisée en fonction des informations qu’il a pu recueillir sur le patient (antécédents, circonstances, âge...), sur les gestes réalisés avant son arrivée (gestes par témoin, défibrillation) et de son vécu personnel. Le but de ce travail était de vérifier si les caractéristiques propres de l’urgentiste (âge, genre, expérience professionnelle) étaient associées : 1. à sa décision de réanimer, 2. au devenir immédiat de la victime

Matériel et Méthode : Etude rétrospective observationnelle multicentrique. Ont été inclus tous les ACEH pris en charge par les SMUR concernés. Les variables recueillies pour le patient étaient les variables d’Utstein, la décision de réaliser ou non une réanimation spécialisée, le devenir (transport cœur battant vs. laissé sur place décédé). Les variables concernant le médecin étaient son âge, sexe, nombre d’années d’expérience. Statistiques : analyse uni puis multivariée (régression logistique) visant à mesurer l’association entre les variables (âge sexe et expérience du médecin, variables d’Utstein) et la décision d’entreprendre ou non une réanimation spécialisée ; recherche des variables associées au transport cœur battant ou laissé sur place décédé du patient. Le seuil de significativité était fixé à  p < 0,05.

Résultats : De 2012 à 2014, 1954 ACEH ont été inclus, pris en charge par 102 médecins (60 hommes). Les caractéristiques des patients (âge, sexe, no flow, témoin, premier rythme) étaient comparables quels que soient le genre et l’expérience du médecin. Les médecins hommes étaient significativement plus expérimentés que les médecins femmes : 8,5 ans (SD :8,09-8,93) vs 5,26 (SD :4,88-5,65). En multivarié, la décision d’entreprendre une réanimation était associée au sexe masculin du médecin (Odds ratio 1,37 [1,11-1,69]), à une ancienneté de moins d’un an (OR 1,45 [1,08-1,96]). Le transport cœur battant n’était associé ni au sexe ni à l’expérience du médecin.

Discussion : Les médecins de sexe masculin ont plus souvent démarré une réanimation, avec cependant un taux de transport des patients similaire entre médecins hommes et femmes. La littérature a déjà rapporté des pratiques médicales influencées par le genre (Tsugawa Y, JAMA, 2016). Les déterminants de la mise en œuvre d’une réanimation sont complexes et font intervenir des représentations liées au genre et à l’expérience du praticien


Clément DERKENNE (Paris), Olivier BYLICKI, Romain KEDZIEREWICZ, Olivier YAVARI, Lemoine FRÉDÉRIC, GROUPE DE TRAVAIL SUR L'ARRÊT CARDIAQUE, Daniel JOST, Jean-Pierre TOURTIER
14:00 - 15:30 #14138 - CP023 Evaluation du bénéfice d’un métronome pour des secouristes réalisant un massage cardiaque externe - Etudes MUSICAR.
CP023 Evaluation du bénéfice d’un métronome pour des secouristes réalisant un massage cardiaque externe - Etudes MUSICAR.

Introduction

Un massage cardiaque (MC) de qualité est la pierre angulaire de la réanimation de l'arrêt cardiaque. Divers outils sont proposés au secouriste pour en améliorer la qualité dont le métronome, avec ou sans de consignes orales.

Objectif

Evaluer l’impact du métronome avec ou sans consignes orales sur le MC réalisé par des secouristes

Méthodes

Etude expérimentale, prospective, randomisée

Populations: secouristes expérimentés et entraînés (Croix-Rouge Française)

Procédure: séquences de MC de 3 minutes sur mannequin (Laerdal®) au sol après randomisation : sans aide, métronome (105/min), consignes orales seules ou métronome+consignes orales

Critères: groupe, âge, sexe des opérateurs, fréquence, profondeur du MC relevées par logiciel dédié

Critère de jugement: fréquence et profondeur du MC dans la cible recommandée (ERC 2015) : 100-120/min et 5-6 cm

Effectif à inclure: 35 séquences de MC par groupe

Résultats

57 secouristes ont participés à l’étude, 30 (52%) femmes et 27 (48%) hommes, d’âge médian : 31 (25-37) ans.

Fréquence médiane de massage : 102 (84-117)/min, soit 102 (51%) MC dans la cible et profondeur médiane : 4,8 (3,9-5,2) cm soit 78 (39%) MC dans la cible.

L’analyse globale ne retrouvait pas d’amélioration significative de la performance par le recours au métronome avec ou sans consignes orales.

Conclusion

Le métronome tendait à ralentir la fréquence du MC des secouristes entrainés et tendait à en améliorer la qualité (en profondeur) lorsque d’il délivrait des consignes orales.


Philippe BERTRAND (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Laurianne MICHELLAND, Romain DUFAU, Arabiatou TRAORE, Birol BAKIRLI, Hayatte AKODAD, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14342 - CP025 Observatoire des Arrêts Cardiaques Intra-Hospitalier (ACIH) : Aspects épidémiologiques et influence du niveau de monitorage du patient sur le retour à une activité circulatoire spontanée (RACS).
CP025 Observatoire des Arrêts Cardiaques Intra-Hospitalier (ACIH) : Aspects épidémiologiques et influence du niveau de monitorage du patient sur le retour à une activité circulatoire spontanée (RACS).

Introduction : L’arrêt cardiaque intra-hospitalier (ACIH) et l’efficience de la chaîne de survie intra-hospitalière, et tout particulièrement l’influence des premiers gestes restent peu étudiés.

Objectif : Décrire les circonstances et identifier les facteurs pronostiques ou prédictifs d’un retour à une activité cardiaque spontanée (RACS) après un ACIH.

Méthode : Etude multicentrique rétrospective portant sur les patients ayant présenté un ACIH dans 3 Centres Hospitalo-Universitaires. Les circonstances de survenue, le niveau de soins et les caractéristiques de l’ACR sont décrites. Analyse multivariée pour étudier l’influence sur le RACS des facteurs pronostiques potentielles.

Résultat : De mai 2016 à octobre 2017, 209 ACIH sont survenus. Le taux de RACS était de 66,1% (138/209). Les facteurs significativement (p<0.001) lié à un RACS étaient : le fait d’être monitoré (76.8% vs 52.1%), avoir une voie veineuse périphérique (VVP) en place (92% vs 77.5%), être intubé (IOT) (51.4% vs 32.4%) et survenir en USI (57.2% vs 23.9%). Après ajustement, le monitorage élevé (scope, VVP, IOT, patch du défibrillateur en place) du patient lors de l’événement influençaient sur le RACS.

Conclusion : Le lieu de survenue avec un niveau de monitoring élevé et la mise en condition du patient influencent le pronostic des patients victimes d’un ACIH. Ces résultats confirment l’importance de l’anticipation et de surveillance des sujets à risque d’ACIH sur leur devenir.


Richard CHOCRON (Paris), Julien CHARPENTIER, Emmanuel GUEROT, Benoit CHAMPIGNEULLE, Alain CARIOU, Florence DUMAS
14:00 - 15:30 #14359 - CP026 Relation entre niveau de R€ssource et réanimation et pronostic des Arrêts Cardiaques – Etude R€AC.
CP026 Relation entre niveau de R€ssource et réanimation et pronostic des Arrêts Cardiaques – Etude R€AC.

Introduction

Certaines études laissent à penser qu’il existe une relation entre le niveau de ressources d’une population et le taux de réanimation par les témoins d’un arrêt cardiaque (AC)

Objectif

Etudier la corrélation entre niveau de ressources et réanimation par les témoins

Méthode 

Site : département de 41 communes de 1,6 million d’habitants.

Données départementales du registre RéAC, 2013 à 2016

Paramètres : taux de réanimation par un témoin, par le SMUR, utilisation d’un DSA et survie & revenu médian par commune (Source INSEE 2015).

Critère de jugement : taux de réanimation par un témoin

Analyse : corrélation entre revenu et paramètres de prise en charge : coefficient R2 > 0,8 considéré comme solide.

Résultats

3.814 AC inclus.

Nombre médian d’AC par commune : 84 (39-130)

Revenu médian par commune : 1.382 (1.283-1.694) €

Taux médian de réanimation par un témoin : 37 (32-40) %

Taux médian de réanimation par le SMUR : 50 (45-60) %

Taux médian d’utilisation d’un DSA : 6 (4-7) %

Survie médiane : 3 (1-7) %

Le taux de réanimation par un témoin était indépendant du revenu médian (R2=0,03) (Figure), tout comme le taux d’utilisation d’un DSA (R2=0,07), de réanimation par le SMUR (R2=0,02) et la survie (R2=0,04).

Conclusion

La réanimation par un témoin n’était pas statistiquement liée au revenu médian par habitant de la commune – ni le taux d’utilisation d’un DSA, de réanimation par le SMUR et la survie.  


Pierre SALEM (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Ali HADJEM, Pranesh MAHADEVAN, Sabine GUINEMER, Didier SORDELET, Sarah TEPPER, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14363 - CP027 Détermination d’un format idéal pour la formation en ligne de la population aux gestes qui sauvent. Etude CPR-Tube.
CP027 Détermination d’un format idéal pour la formation en ligne de la population aux gestes qui sauvent. Etude CPR-Tube.

Introduction

De multiples vidéos permettent de se former en ligne aux gestes qui sauvent. Quelles recettes font de ces vidéos un succès ?

Objectif

Identifier les vidéos les plus populaires sur Youtube® pour définir le format idéal de formation en ligne.

Méthodes

Outil : Google-trends® analysé selon la méthodologie de référence (PlosOne 2016)

Inclusion & analyse : pics et analyse des recherches de vidéos sur Youtube® avec la requête "CPR" et de l’imputabilité évènementielle par mesure de l’association du buzz à la vidéo (rang d’association de la vidéo à la recherche "CPR" sur youtube). Identification des pics d’intérêt définis comme des valeurs relatives supérieures à : moyenne sur la période étudiée + 0.4 x moyenne

Période : Janvier 2008-Novembre 2017

Critère de jugement : pics d’intérêt pour la requête "CPR"

 Résultats

Les trois vidéos les plus populaires étaient, par ordre décroissant, (1) une publicité pour une marque de lingerie Canadienne (indice 100 - Mai 2010), (2) une campagne de prévention et de promotion des gestes qui sauvent réalisée par la British Heart Foundation avec Vinnie Jones (footballeur-acteur Anglais) (indice 86 - Janvier 2012) et (3) un extrait de la série américaine The Office produite par la chaine NBC (indice 83 - Février 2009) (Figure).

Conclusion

Les vidéos les plus vues étaient sexys, drôles ou rock n’roll… Les modalités de formation du grand public doivent être déterminées en conséquence pour être efficientes…


Charles DURAND (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Tomislav PETROVIC, Imad GOUAMI, Gilles LENOIR, Sarah TEPPER, Feras SAHLI, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14365 - CP028 Prise en charge d’un arrêt cardiaque en SMUR : apport de l’utilisation d’une check-list.
CP028 Prise en charge d’un arrêt cardiaque en SMUR : apport de l’utilisation d’une check-list.

Introduction : L’utilisation d’aide cognitive de type checklist (CL) lors de la gestion de situations de crise a prouvé son efficacité au bloc opératoire. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’amélioration du respect des recommandations (réanimation cardio-pulmonaire de base et avancée) en utilisant une CL par une équipe pré-hospitalière (Smur) en cas d’arrêt cardiaque sur fibrillation ventriculaire (ACR/FV).


Matériel et Méthode : En mars 2017, une évaluation des pratiques professionnelles a été menée, centrée sur la prise en charge d’un ACR/FV par une équipe Smur. Les équipes Smur (1 médecin, 1 infirmier, 1 ambulancier) ont été randomisées en 2 groupes : Checklist : disposant d’une CL, rédigée suivant les recommandations de l’ERC, lors d’une séance de simulation / Contrôle : sans CL. Un patient simulé, le mannequin Resusci Ann Simulator de Laerdal équipé du SimPad SkillReporter, présentait un SCA ST + suivi d’un ACR/FV visible sur le moniteur (T0 de la simulation). La FV durait 10 minutes, suivies par 5 minutes d’asystolie. La performance des équipes a été étudiée dans un environnement reproduisant une ambulance de réanimation.

Résultats : Les résultats sont présentés dans le tableau ci-dessous.

Conclusion : Dans notre étude, l’utilisation d’une CL sur ACR/FV a permis aux équipes d’améliorer leur performance et d’être plus conforme aux recommandations. Des travaux ultérieurs seront nécessaires pour étudier l’impact de l’utilisation de CL sur le terrain.


Armelle SEVERIN (Garches), Cécile URSAT, Paul-Georges REUTER, Anna OZGULER, Henry-Pierre DEBRUYNE, Isabelle LAFFRAT, Michel BAER, Thomas LOEB
14:00 - 15:30 #14394 - CP029 Influence des ressources médicales pré-hospitalières sur le pronostic de l’arrêt cardiaque extra-hospitalier.
CP029 Influence des ressources médicales pré-hospitalières sur le pronostic de l’arrêt cardiaque extra-hospitalier.

Introduction : Le pronostic d’un arrêt cardiaque extra-hospitalier (ACEH) reste encore faible et est connu pour varier selon le lieu de survenue.  Ces disparités peuvent refléter des différences de population, d’usage et d’accès au système de santé. Nous avons étudié l’influence du niveau de ressource médicale pré-hospitalière (Brigade des sapeurs-pompiers (BSP) et Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR)) selon le lieu de survenue, sur le pronostic des patients victimes d'une ACEH.

Méthode : De Mai 2011 à Janvier 2016, nous avons analysé l’ensemble des ACEH non-traumatiques collectés prospectivement. Les données étaient collectées selon les recommandations d’Utstein. Le lieu de survenue de l’ACEH a été géolocalisé et réparti en 19 zones au sein desquelles les moyens médicaux pré-hospitalier (nombre de caserne BSP et d’unité SMUR) étaient distribués de façon homogène. Nous avons analysé l’influence des différences socio-démographiques et de moyens médicaux pré-hospitalier des 19 zones à l’aide d’un modèle hiérarchique multiniveaux. Le critère de jugement principal était le Retour à une Activité Circulatoire Spontanée (RACS) et le critère secondaire la survie.

Résultats : Durant la période, 8754 ACEH non traumatiques sont survenues. Le taux global de RACS était de 41,9% (3675/8754) et la survie globale à la sortie de l’hôpital était de 8.7% (760/8754). Les caractéristiques des patients et des ressources médicales pré-hospitalière (nombre d’unité de BSP et de SMUR) étaient significativement différentes entre les 19 zones. Le taux brut de RACS variait de 33% à 51.1% (p<0.01) selon la zone. En analyse multivariée, un nombre élevé de ressources médicales (BSP et SMUR) était associé positivement au RACS (respectivement aOR=1.05; p=0.09 and aOR=1.13; p=0.01).

Conclusion:Au sein d’un large registre comprenant des zones socio-démographiquement très différentes, le niveau de ressource médicale pré-hospitalière influence significativement la survenue d’un RACS, chez les patients victimes d’un ACEH.


Richard CHOCRON (Paris), Eloi MARIJON, Daniel JOST, Frederic ADNET, Philippe JUVIN, Xavier JOUVEN, Alain CARIOU, Florence DUMAS
Salle 242A

"Mercredi 13 juin"

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CLS01
14:00 - 15:30

Communications libres Soignants
Pré-hospitalier

Modérateurs : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Eric PERRET (ARM) (Annecy)
14:00 - 15:30 #13841 - CP137 Etat des lieux véhicules SMUR, à quand l'uniformisation?
CP137 Etat des lieux véhicules SMUR, à quand l'uniformisation?

TITRE: Etat des lieux véhicules SMUR, à quand l’uniformisation ?

 

 

Introduction: Les livrées des véhicules SMUR français ne sont pas uniformes. Cela pose un problème d’identification pour la population et une inégalité dans la sécurité des équipes. Qu’en est-il réellement de ses différences?

 

Objectif: Analyse des différentes caractéristiques des véhicules SMUR.

 

Méthodologie: Etude descriptive déclarative.

Outil de recueil: Fichier Excel® avec références et quantification des caractéristiques des véhicules légers(VL) et ambulances de réanimation(AR).

Prise d’informations: Appels dans les SMUR pour inclure les véhicules en notant le type, la couleur, les chevrons, les bandes rétro réfléchissantes, les marquages.

Dossier photos: Photos de chaque véhicule, trouvées sur internet ou transmises par mail ou MMS.

 

Résultats : Voir pièce jointe.

 

Discussions:

Il existe une importante hétérogénéité des livrées des SMUR. L’absence de normes juridique précises expose à un défaut de lisibilité des SMUR. Il existe aussi un défaut sécuritaire notable passif et actif, de jour et de nuit.

Ce constat justifie de proposer une norme nationale avec marquage clair, lisible, facilitant notre identification, associé à une signalisation passive garantissant la meilleure sécurité pour toutes les équipes SMUR.

 

Conclusion:

Il existe une hétérogénéité des livrées des SMUR.

Il doit être proposé une livrée unique au législateur, permettant une identité claire associé à une sécurité passive et active moderne des SMUR.


Jean-Baptiste MAGNIN (Brest)
14:00 - 15:30 #13903 - CP138 UMAC (Unité Mobile d’Assistance Circulatoire) en pédiatrie : l'importance de l'expertise de l’infirmier en transport de haute technicité.
CP138 UMAC (Unité Mobile d’Assistance Circulatoire) en pédiatrie : l'importance de l'expertise de l’infirmier en transport de haute technicité.

Introduction : l’UMAC (unité mobile d’assistance circulatoire) rend accessible l’ECMO (extracorporeal membrane oxygénation) à des centres ne disposant pas de cette technique. Ceci permet de brancher puis de transporter des patients en situation d’extrême gravité (respiratoire ou hémodynamique). Ce dispositif nécessite une équipe maîtrisant l’ECMO et une équipe de SMUR (structure mobile d’urgence et de réanimation) capable de gérer les traitements, le transport et la surveillance du patient. L’objectif de cette étude est de décrire le rôle de l’infirmier SMUR au sein d’une UMAC. Matériel et Méthodes : il s’agit d’une étude monocentrique rétrospective observationnelle incluant tout patient transporté via l’UMAC pédiatrique de janvier 2015 à novembre 2017.Étaient recueillies via l’analyse des fiches de transports : données démographiques, cliniques et biologiques, traitements, prescriptions, installation, rythme et modalités de surveillance.

 

Résultats : 27 patients ont été inclus. L’âge et le poids médians étaient respectivement 2 ans (1 j-18 ans) et 8 (2,3-75) kg. Le temps médian d’intervention était de 8 (3-13) h.  Le taux de survie à 28 j était de 70% (n=19). L’équipe du SMUR débutait sa prise en charge conjointe dès le branchement de l’ECMO par l’équipe de réanimation.

L’infirmier devait assurer la sécurité des transferts du patient, son installation et l’intégrité des dispositifs invasifs.

La canulation était jugulo-fémorale dans 30% des cas (70% d’ECMO veino-artérielles).

Les constantes vitales étaient relevées par intervalle de 5 min. La fonction neurologique (sédation, pupilles, curarisation) et les paramètres du respirateur par intervalles de 15 min.

Les actes réalisés sur prescription étaient : relais d’amines (100% des UMAC), changement de seringues (97 %), remplissages vasculaire (33 %),  aspirations endotrachéales (26%), transfusions (7%).

 

Discussion : de par ses multiples fonctions, l’infirmier SMUR  est indispensable aux transports UMAC. Son expérience acquise lors d’interventions SMUR et de formations continues, sa connaissance du matériel, son rôle en intervention et son esprit clinique lui permettent de faire face à tout type d’urgence.

 

Conclusion : au vu des multiples responsabilités qu’imposent les transports difficiles tels que l’UMAC, le rôle de l’infirmier SMUR nécessite adaptabilité, anticipation et rigueur. Cela nous a amenés à la création d'une fiche de mission spécifique.


Marianne SCHOEN (Paris), Mathieu GENUINI, Florence CONILLEAU, Noella LODE, Franck KERROUE, Emmanuelle COURTIER
14:00 - 15:30 #13992 - CP139 Evaluation des connaissances théoriques de l’équipe paramédicale d’un service d’accueil des urgences sur l’arrêt cardiorespiratoire et l’intubation séquence rapide.
CP139 Evaluation des connaissances théoriques de l’équipe paramédicale d’un service d’accueil des urgences sur l’arrêt cardiorespiratoire et l’intubation séquence rapide.

Introduction : La prise en charge des situations d’urgence vitale nécessite des connaissances théoriques et pratiques. Afin d'améliorer la prise en charge des patients concernés et avant l'élaboration d'actions formatrices adaptées, nous avons voulu évaluer les connaissances théoriques du personnel paramédical (aides-soignants (AS) et infirmiers diplômés d’état (IDE) ) sur 2 situations d’urgences : l’arrêt cardio-respiratoires(ACR)  et l’intubation séquence rapide (ISR).

Méthode : Etude monocentrique par questionnaire dans un service d’urgence (SAU) d’un centre hospitalo-universitaire. Etaient inclus tous les aides-soignants et infirmiers du service (équipe de nuit et de jour). L’évaluation de ces connaissances s’est faite par questionnaires anonymes papier constitué de 12 questions pour les AS et de 19 questions pour les IDE portant sur les modalités de reconnaissance et de prise en charge de l'ACR, le matériel nécessaire à la préparation d'une ISR ainsi que son déroulement. Les questionnaires ont été corrigés par deux experts indépendants.

 Résultats : N= 28 pour les aides-soignants (82% des effectifs complets) et N= 34 pour les IDE (74% des effectifs).  Pour les AS interrogés, 64% d'entre eux ne connaissent pas les signes permettant de diagnostiquer un ACR et 61% ne formulent pas l’appel à l’aide attendu. Pour les IDE, 35% d'entre eux ne connaissent pas les signes permettant de reconnaitre un ACR, également 35% ne formulent pas un appel à l’aide conforme aux attentes. 39% des AS et 23% des IDE ne citent pas les actions prioritaires attendues devant un ACR. Les critères de bonne pratique du massage cardiaque externe ne sont pas connus pour 82% des AS et pour 33% des IDE.  Pour l’ISR, 92% des IDE ne peuvent citer toutes les étapes du déroulement et 94% ne connaissent pas le contenu précis du plateau d’intubation. 100% des AS et 97% des IDE souhaitent bénéficier d'une formation sur l’ACR. Une analyse par ancienneté des répondants a également été réalisée, le taux de bonnes réponses était identique quelque soit le temps d’exercice au SAU.

 Conclusion : Les AS et les IDE interrogés présentent des lacunes théoriques en matière de prise en charge d'un ACR et de préparation à une ISR dans un service d'urgence. L'équipe paramédicale interrogée est très demandeuse d'une formation complémentaire. Un plan de formation théorique et pratique des personnels paramédicaux a ainsi pu être élaborée à l'issue de ce travail.


Carine GAUFFRIAUD (Paris), Alexandre SIMON, Nadia SADAOUI, Muriel DOMERGUE, Jean-Baptiste MARCAULT, Philippe JUVIN
14:00 - 15:30 #14203 - CP140 ❤ Evaluation de la qualité des bilans sapeur-pompiers transmis au CRRA.
CP140 ❤ Evaluation de la qualité des bilans sapeur-pompiers transmis au CRRA.

Introduction : Pour chaque secours à victime, les sapeurs-pompiers (SP) ont l’obligation de transmettre un bilan au CRRA (Centre de Réception et de Régulation des Appels). Un référentiel décrit la forme et le contenu du bilan. L’adéquation au référentiel et la qualité de ces bilans sont essentiels pour garantir la qualité de la prise en charge des victimes et en particulier la nécessité de l’intervention d’un SMUR. Dans le cadre de l’instauration d’un comité de suivi SDIS/SAMU, nous avons décidé d’évaluer la qualité des bilans transmis par les SP aux ARM.

Matériel et méthode : Etude prospective observationnelle dans un CRRA. Une fiche de recueil était remplie par l’ARM qui recevait le bilan SP. L’étude s’est déroulée sur une période de forte activité et sur tout le nycthémère.

Résultats : 648 interventions SP ont été réalisés dont 557 secours à personne hors accident de circulation. Nous avons recueilli 231 fiches soit 35% des interventions. 6 bilans ont rempli tous les critères qualités et 5 aucuns. L’âge et le sexe de la victime sont communiqués dans 94%. La tension artérielle, l’oxymétrie de pouls et l’état de conscience étaient présents dans 80%. La fréquence respiratoire est prise dans seulement 40%. Si le patient était susceptible d’avoir mal, la douleur était précisée dans 24% (28/114). 73 bilans ont été passés par radio dont 15% avec des problèmes. 16% des bilans ont été passés après avoir quitté les lieux interventions. Les ARM ont été satisfaits des bilans SP dans 76%. Des problèmes relationnels ont été signalés dans 4 bilans. Un complément de bilan a été nécessaire dans 36%.

Discussion : La fréquence respiratoire et la douleur sont insuffisamment transmis. Les problèmes de transmission des bilans radios soulevés par les SP n’ont pu être mis en avant par manque de bilan donné par radio.Un nombre non négligeable de bilan sont transmis après avoir quitté les lieux d’intervention ce qui pose problème au médecin régulateur pour l’orientation et l’évaluation du patient. Un rappel a été fait aux SP sur la nécessité et l’intérêt du bilan au CRRA à partir de fiches de régulation et de fiches bilan des SP.Parallèlement, une étude a été réalisée auprès des chefs d’agrès sur la même période pour évaluer leur bilan. 95% n’ont pas eu de difficultés à passer leur bilan et 95% étaient satisfait de leur bilan.

Conclusion : Les bilans pompiers sont correctement transmis selon les critères du référentiel. Des formations conjointes SDIS/SAMU ont été instaurées.


Elodie TRUCHOT, Fabienne BELMONTE (Chambery), Benoit MARTIN, Marine GAZZOLA, Sarah BILL
14:00 - 15:30 #14209 - CP141 ❤ Impact d’une formation courte en communication thérapeutique sur la pratique clinique dans un SAMU-SMUR.
CP141 ❤ Impact d’une formation courte en communication thérapeutique sur la pratique clinique dans un SAMU-SMUR.

Introduction : En urgence, le contact avec le patient peut être perçu comme intrusif tant sur le plan physique que psychologique. Le contact verbal et non verbal va servir à établir une relation de confiance et nous permettre d’obtenir une adhésion du patient, une distraction, un état hypnotique qui améliorera son confort, son ressenti de la situation et de notre prise en charge. Depuis 2016, une formation de 2h en communication thérapeutique est proposée à l’ensemble des personnels du pôle urgences-SAMU-SMUR-réanimation de notre établissement. 244 personnes en ont bénéficié. Nous avons évalué son impact sur nos techniques d’abords du patient en préhospitalier.

Méthode : Enquête déclarative auprès de l’ensemble des médecins, infirmiers, ambulanciers assistants de régulation et secrétaires du SAMU-SMUR, par questionnaire anonyme en ligne.

Résultats : Sur les 126 personnels du service, 76 ont répondu. Parmi eux, 32 personnes (42%) n’ont pas suivi la formation dont 23 (71%) souhaitent y participer.

Parmi les 44 personnes formées, 38 (86 %) ont mis en pratique ces enseignements: 61% considèrent que cela a transformé leur abord du patient mais seulement 27% la communication entre collègues. La mise en pratique a permis d’obtenir une distraction et une adhésion du patient pour respectivement 45 et 59% des répondants. Si 18 personnes (41%) pensent avoir réussi à atteindre leurs objectifs, 18 (41%) n’en savent rien. Les principales explications apportées à ces échecs sont le manque de pratique (45%), de formation (40%), la non-adhésion du patient (10%), de l’équipe (20%) et les contraintes environnementales (25%). 86% des personnels déjà formés désirent approfondir cet apprentissage.

Discussion : L’adhésion à cette formation en communication thérapeutique et la forte demande d’approfondissement témoignent de l’intérêt porté dans l’approche du patient. Le fait qu’en seulement deux heures de réflexion sur nos communications traditionnelles (emploi important de la négation, lexique de la douleur angoissant,…) nous soyons capables de changer nos pratiques semble prometteur. Avec seulement 60% de répondants, cette enquête souffre cependant d’un manque d’exhaustivité.

Conclusion : L’impact d’une formation en communication thérapeutique est profond et fondateur dans notre service. Des formations en hypnoanalgésie déjà en cours au SMUR, sont à développer et à adapter au SAMU. La prise en charge de la douleur en préhospitalier sera particulièrement intéressante à étudier.


Sandrine CHAMPION (Corbeil-Essonnes), Benoît SIMON, Richard RHEIN, François-Xavier LABORNE, Fabrice GIRAULT, David SAPIR, Valérie ARNOULT, Roger KADJI
14:00 - 15:30 #14241 - CP142 ❤ Le dispositif intra osseux en situation d’urgence : enquête de pratique au sein de SMUR et Services d’accueil d’urgence.
CP142 ❤ Le dispositif intra osseux en situation d’urgence : enquête de pratique au sein de SMUR et Services d’accueil d’urgence.

Introduction: La pose d’un dispositif de perfusion intraosseuse (DIO) est un acte médical qui est souvent délégué à l’infirmier en situation d’urgence. Le but de ce travail était une enquête de pratique sur la pose d’un DIO en situation d’urgence .

Matériels et méthode : Etude prospective observationnelle multicentrique. Enquête de pratique via un questionnaire électronique adressé aux médecins et infirmiers pratiquant en  SMUR ou en Service d’Accueil d‘Urgence (SAU) de la zone étudiée. Critères d’inclusion : tout personnel paramédical ou médical répondeur au questionnaire en ligne de la zone étudiée.

Résultats : Ont répondu au questionnaire 86 personnes, soit un taux d’exhaustivité de 75 %. Parmi eux on comptait 51 médecins (59%) et 35 infirmiers (41%) issus de 7 structures d’urgences (SMUR, SAU). Le nombre d’années de pratique de soins était en médiane de 7[4-12] ans.  Le nombre d’heures de formation pratique à la pose d’un DIO  était de 3 [2-4] heures. Le nombre de poses de DIO cumulé sur le temps d’exercice était de 5 à 20 dispositifs pour la moitié (48%) des répondeurs. Les réticences à la pose d’un DIO étaient le plus souvent liées au manque de pratique,  à la gestion de la douleur et au temps de préparation. Les infirmiers posaient le plus souvent les DIO  après avis médical, parfois sur leur propre initiative avant d’en parler au médecin, notamment en cas d’intervention pour arrêt cardiaque. Les trois-quarts des médecins urgentistes interrogés pensaient que la pose de DIO pourrait s’inscrire dans le décret de compétence des IDE, au même titre que la voie veineuse périphérique. 

Discussion : Si le temps consacré à la formation pour la pose d’un DIO était courte, les réticences à son utilisation étaient essentiellement liées au manque de pratique.

Conclusion: Une enquête plus large mérite d’être menée notamment pour mieux préciser la pertinence d’inscrire ce geste dans le décret de compétence des IDE.    


Vincent GELE (Paris), Vincent LANOE, Frederic LEMOINE, Brieux TAMIC, Ludovic DELHAYE, Anne GODEFROY, Michel BIGNAND, Jean Pierre TOURTIER
14:00 - 15:30 #14383 - CP143 Evaluation du rôle et de la qualité du travail des Assistants de régulation Médicale (ARM) dédiés à la gestion des EVASAN dans un SAMU.
CP143 Evaluation du rôle et de la qualité du travail des Assistants de régulation Médicale (ARM) dédiés à la gestion des EVASAN dans un SAMU.

Introduction : Les EVASAN sont incontournables pour les patients pour lesquels les compétences et le plateau technique sont absents pour des soins urgents adaptés à leurs pathologies aiguës. Dans notre SAMU, deux ARM sont spécialement détachés pour la gestion organisationnelle, administrative, financière et logistique des EVASAN. Nous avons voulu évalué le rôle et la qualité de gestion des ARM dédiés à cette activité.

Matériels et Méthodes: Recueil des dossiers d’EVASAN réalisés vers la Métropole sur la période 2015-2016. Recensement des tâches contenues dans la fiche de poste spécifique et effectuées par les ARM. Evaluation de la qualité de chaque dossier, en comparaison avec la check list spécifique. Les  principaux items pour la qualité des dossiers comprenaient : l’évaluation médicale du patient et son conditionnement pour le vol, la double confirmation de la place du service hospitalier receveur, les documents et formalités administratives, l’accord de l’organisme payeur, la disponibilité de l’équipe d’accompagnement médical-paramédical, la vérification d de l’intégralité du matériel SMUR et de celui de l’aéronef, la confirmation de la réservation de la compagnie aérienne, l’édition des billets aller-retour, la confirmation des ambulances départ-arrivée aéroport. L’ensemble des dossiers ont évalués par un binôme de  médecins indépendants.

Résultats: 125 822 Dossiers de Régulation Médicale (DRM) étaient ouverts en 2015 et 107 632 en 2016, parmi lesquels 409 et 331 DRM d’EVASAN respectivement.  En 2015, 120  EVASAN étaient effectuées, en 2016, 110 effectuées et 3 annulations (2 décès, 1 aggravation). 27 EVASAN concernaient la néonatologie, 30 pédiatries et 153 adultes. Les EVASAN étaient < 48 h pour 80 patients (39%), <72 heures pour 63 (30%), dans 7 jours pour 21 (10%) et dans 15 jours pour 47 (21%). L’ensemble des tâches de la fiche de poste était retrouvé dans tous les dossiers sauf 1.L’ensemble des items de la check list était consigné dans tous les dossiers.

Conclusion : Les dossiers d’EVASAN demandent une gestion complexe et rigoureuse dans les moindres détails pour une efficience de cette activité spécifique à certains SAMU. Ce travail montre l’importance de spécialiser des ARM à cette gestion. Une équipe opérationnelle et administrative dédiée aux EVASAN permettra d’assurer la qualité et la sécurité de cette activité pour la continuité et l’égalité d’accès aux soins dans tout le territoire national.  


Chantal AUDINAY, Myriame CERTAIN (Fort-de-France), Peggy SEJEAN, Evelyne GIBOYAU, Laurent VILLAIN-COQUET, Hossein MEHDAOUI, Nahima SABIN-BOTTIUS, Papa GUEYE
14:00 - 15:30 #14385 - CP144 ❤ Retour d’expérience d’une équipe ECPR préhospitalière.
CP144 ❤ Retour d’expérience d’une équipe ECPR préhospitalière.

Introduction :

L’ECPR, « extracorporeal cardiopulmonary resuscitation » est la 2ème ligne de traitement de l’arrêt cardiaque (AC) réfractaire. L’équipe ECPR du SAMU est composée d’un médecin, d’un infirmier anesthésiste (IADE) et d’un aide soignant. La journée, le médecin est sur place ; la nuit (entre 18h et 8h) et les weekends il est d’astreinte. L’IADE et l’aide soignant sont postés 24h/24 sur d’autres activités et interviennent sur l’équipe ECPR en cas de besoin. Le déclenchement de l’équipe se fait le plus précocement possible, voire au départ des secours (VSAV et UMH). L’équipe ECPR intervient sur son département d’origine ainsi que les départements de la zone de défense n’ayant pas accès à l’ECPR, à la demande des centres de réception et de régulation des appels (CRRA) correspondants. L’annulation de l’équipe ECPR peut venir des équipes en premier sur place, notamment en cas de reprise d’activité cardiaque spontanée (RACS), ou du médecin de l’équipe ECPR en cas d’absence d’indication à l’ECPR.

Matériel et méthodes :

Etude rétrospective monocentrique de juillet et décembre 2017. Nous avons recueilli le nombre de déclenchements l’équipe ECPR, les lieux et horaires d’intervention, les motifs d’annulations et le nombre de patients bénéficiant de l’ECPR.

Résultats :

Sur cette période de 6 mois, l’équipe ECPR a été engagée 152 fois, dont 81 fois (52%) sur la période d’astreinte. 88 interventions ont été réalisées sur le département d’origine de l’équipe ECPR. Les motifs d’annulation étaient les suivants : la RACS (N=46, 30%), l’absence d’indication à l’ECPR (N=46, 30%), l’absence d’ACR (N=11, 7%), inconnu (N=21, 14%). Au total, 28 patients (18%) ont bénéficié de la pose d’une ECPR.  

Discussion :

Au total, 18% des interventions de l’équipe ECPR ont donné lieu à la pose de l’ECPR. La nécessité d’une intervention précoce de l’équipe ECPR justifie l’alerte et le déclenchement précoce, avec un risque élevé d’annulation, notamment pour RACS ou absence d’AC. L’assistant de régulation médicale joue un rôle clé en binôme avec le médecin régulateur dans la coordination des équipes (VSAV, UMH, ECPR, police) et la communication entre les différents intervenants (y compris la réanimation et la coronarographie). Cette procédure nécessite une formation pluridisciplinaire coordonnée.

Conclusion :

Aux vues de l’activité, il semblerait licite d’avoir une équipe ECPR spécifiquement dédiée afin de répondre au mieux aux besoins de la prise en charge des AC réfractaires.


Florian LOOSLI (Paris), Vanessa MAULNE, Youssef NACHET, Isabelle LHOMME, Christelle DAGRON, Alice HUTIN, Pierre CARLI, Lionel LAMHAUT
Salle 253

"Mercredi 13 juin"

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AMS-47A
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 47A
Simulation en pédiatrie
Pédiatrie, Simulation

Coordonnateur : Gilles JOURDAIN (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
OP1 Prise en charge d’une détresse hémodynamique pédiatrique vitale
OP2 Prise en charge d’une détresse respiratoire pédiatrique vitale
OP3 Coordination interprofessionnelle et leadership
Salles 221-222-223

"Mercredi 13 juin"

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CMS-04
14:00 - 15:30

Conférence médico-soignant N°4
Le monsieur te dit… Mieux communiquer en urgence
Organisation Services d'Urgences, Psychiatrie, Qualité

Modérateurs : Pierre Arnaud FORT (urgentiste) (Agen), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur : Andréa PENALOZA (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
14:00 - 14:20 Annonce d’une mauvaise nouvelle. Thomas BAUGNON (Conférencier, Paris)
Technique de communication ? cancer, décès ? par téléphone (à distance)?
14:20 - 14:40 Gestion de la violence aux urgences. Gérald DESCHIETERE (responsable unité de crise) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Verbale, physique, émotionnelle ? Par les patients ? les accompagnants ? entre personnels soignants ?
14:40 - 15:00 Gestion de l’agressivité en régulation. Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux)
Comment maintenir la communication ? Les recours ?
15:00 - 15:20 L’expérience du négociateur.
RAID
Amphi Bordeaux

"Mercredi 13 juin"

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PCW-02 J2bis
14:00 - 18:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS WINFOCUS 2018
Evaluation hémodynamique avancée (WMTBE - More Than Basic) J2 : Mise en application clinique

Modérateurs : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Nantes), Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
13:15 - 13:35 Valvulopathies pour les nuls.
13:35 - 14:00 Echographie dans l’ACR.
14:00 - 14:45 Synthèse, algorithmes et rappel des limites.
14:45 - 16:45 Cas cliniques sur sujets sains.
16:45 - 17:30 Cas cliniques évolutifs.
17:30 - 18:00 Post Test et clôture.
Salle 341

"Mercredi 13 juin"

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PCW-01 J2bis
14:00 - 18:00

FORMATION PRÉ CONGRÈS MÉDECINS WINFOCUS 2018
Les bases de l'échographie d'urgence (US Life Support Basic Level 1 - USLS-BL1) J2 : Intégration clinique et algorithmes

Modérateurs : Carmela GRACI (Médecin) (Milan, Italie), Yannick LEBRET (URGENTISTE) (Genève, Suisse), Luca NERI (Milan, Italie)
Conférenciers : Zak BELKHADIR, Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Thibault LE GOURRIEREC (Medecin) (Conférencier, Toulouse), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Vicki NOBLE (Conférencier, Boston, Etats-Unis), Ramon NOGUÉ BOU (MEDECIN) (Conférencier, Barcelone, Espagne), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
13:45 - 14:15 DTC + nerf optique + pupille (Théorie).
14:15 - 15:00 DTC + nerf optique + pupille (Pratique).
15:00 - 15:15 Rein et GIU/GEU (Théorie).
15:30 - 16:00 Rein et GIU/GEU (Pratique).
16:15 - 16:30 Algorithme d’intégration (Blue Protocole, ACR).
16:30 - 17:00 Mise en situation pratique – Atelier Pratique.
17:00 - 17:45 Échographie Interventionnelle & autres indications (Théorie) -Clôture de la formation.
17:45 - 18:00 Évaluation post-cours.
18:00 - 18:30 Correction examen Synthèse de l’enseignement et annonces.
Salle 342A

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AMS-22
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 22
Mise en place d'une revue de morbi-mortalité dans un service d'urgence

Coordonnateur : Christian BRICE (Coordonnateur, Saint-Brieuc)
Conférenciers : Christian BRICE (Conférencier, Saint-Brieuc), Sterenn YVENOU (PH) (Conférencier, Saint-Brieuc)
1° Définir la revue de morbi - mortalité et ses objectifs
2° Établir une fiche patient type en fonction de l’organisation géographique et médicale du service d’urgences
3° Établir un bilan des fiches patients avec mise en place d’actions immédiates et à long terme
Salle 342B

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AM-17
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 17
Quiz ECG pour un champion. Les ECG qui annoncent la tempête !

Coordonnateur : Pierre TABOULET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
Apprendre les petits signes ECG qui accompagnent/précédent une pathologie ou un trouble du rythme menaçant le pronostic vital.
Apprendre à (ne pas) utiliser l’informatique pour les mesures et l’interprétation.
Présentation d’une trentaine d’ECG.
Salle 343

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AMS-27
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 27
Les états de choc hémodynamiques : rappels physiopathologiques, évaluation clinique et monitorage
Etat de choc, Soins Infirmiers

Coordonnateur : Arnaud DELAHAYE (Coordonnateur, Mont de Marsan)
Conférenciers : Arnaud DELAHAYE (Conférencier, Mont de Marsan), Laurent DUCROS (PH) (Conférencier, Toulon)
A partir de cas cliniques :
- Rappels physiopathologiques sur les états de choc
- Évaluation clinique au quotidien
- Éléments biologiques d’évaluation
- Approches et stratégie du monitorage (non invasif) en hémodynamique
Salle 352A

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PM07
14:00 - 15:00

Posters Médecins
AVC

Modérateur : Carlos EL KHOURY (Urgentiste) (Lyon)
14:00 - 15:00 #13533 - P052 Suivi des taux de thrombolyse et de thrombectomie mécanique des AVC ischémiques à l’échelle d’une région.
P052 Suivi des taux de thrombolyse et de thrombectomie mécanique des AVC ischémiques à l’échelle d’une région.

Introduction : En France, nous dénombrons 130 000 accidents vasculaires cérébraux (AVC) chaque année dont 80% sont d’étiologies ischémiques (AVCi). Il existe une corrélation entre désobstruction précoce et diminution de la morbi-mortalité. Le taux de thrombolyse varie entre 5 et 10% en fonction des différentes régions. Le suivi des taux de thrombolyse et de thrombectomie mécanique permet d’adapter les politiques de santé au niveau régional.

Méthode : Etude rétrospective comparant sur deux années consécutives (2015 et 2016) le fonctionnement de la filière « AVC à la phase aiguë » d’une région française à partir des données du programme de médicalisation des systèmes d’information (PMSI) ainsi que de données déclaratives récoltées dans les unités neuro-vasculaires (UNV).

Résultats : Dans notre région de 7,8 millions d’habitants, il existe 83 services d’urgence, 15 UNV (dont trois créées en 2016) situées dans les zones les plus densément peuplées et 4 centres de neuroradiologie interventionnelle tous localisés dans des centres hospitalo-universitaires. En 2016, le taux d’hospitalisation standardisé régional était de 1,36 séjour consommé pour 1000 habitants contre 1,48 séjour pour 1000 habitants au niveau national. Sur l’année 2015,  9 805 patients ont présenté un AVCi contre 10 221 en 2016. Le taux de  patients thrombolysés est passé entre 2015 et 2016 de 9,2% (905 patients) à 11.9% (1220 patients), p < 0,001. Le taux de patients ayant bénéficié d’une thrombectomie mécanique est passé de 1,6% (154 patients) à 4,4% (450 patients), p < 0,001.

Discussion : Nous constatons une augmentation significative des taux de thrombolyse et de thrombectomie mécanique sur notre région. La hausse du taux de thrombectomie mécanique est en partie expliquée par un élargissement des indications entre 2015 et 2016 suite aux études positives Mr CLEAN, EXTEND-IA, ESCAPE, SWIFT-PRIME et REVASCAT. Cependant l’homogénéisation des pratiques par la réalisation de référentiels, la formation des professionnels de santé, en particulier les médecins urgentistes, et l’évaluation des pratiques grâce à des registres contribuent largement à l’amélioration de nos pratiques et à l’amélioration de nos taux de reperfusion.

Conclusion : La mise en place d’une filière de soins au sein d’un territoire vaste permet d’améliorer la prise en charge des patients victimes d’AVC. 


Abdesslam REDJALINE (Firminy), Pascale CAVALLI, Carlos EL KHOURY, Cécile VALLOT, Bruno FERROUD-PLATTET, Delphine CASAMATTA, Clément FAYOLLE, Mikaël MARTINEZ
14:00 - 15:00 #13614 - P053 Evaluation de la prise en charge des patients admis pour un AVC et pour lesquels une demande de thrombectomie a été réalisée auprès du centre de référence.
P053 Evaluation de la prise en charge des patients admis pour un AVC et pour lesquels une demande de thrombectomie a été réalisée auprès du centre de référence.

Contexte : Les AVC constituent un problème majeur de santé publique. La thrombectomie mécanique est recommandée en complément de la Thrombolyse IntraVeineuse dans le traitement des occlusions proximales des artères de la circulation antérieure ou du tronc basilaire, ce dans les meilleurs délais.

Objectif : Evaluer la qualité de prise en charge des patients relevant de l’alerte AVC et pour lesquels une demande de transfert pour thrombectomie avait été effectuée auprès du centre référent.

Méthode : Evaluation des pratiques professionnelles. Etude observationnelle, rétrospective, monocentrique, du 21/01/2014 au 30/01/2017. Critères d’inclusion : tout patient entrant pour alerte fibrinolyse (déficit neurologique depuis moins de 4h30 et absence de contre-indications à la fibrinolyse), sans restriction d’âge, pour lequel un avis avait été demandé auprès du centre référent en vue d’une thrombectomie. Une double lecture de l'imagerie par un radiologue indépendant avait été réalisée afin de limiter les biais de sélection.

Résultats : Sur les 789 alertes fibrinolyses déclenchées, 342 AVC avaient été recensés dont 170 avaient bénéficié d’une fibrinolyse (délai moyen=1h14). Après relecture de l’imagerie, 95 occlusions artérielles avaient été retrouvées, 32 répondaient aux critères de thrombectomie. Les symptômes étaient apparus en journée (65.6%) et au domicile (81%). Les patients arrivaient à l’hôpital 1h32 après les premiers troubles (domicile,EHPAD) et 2h19 après transfert d’un hôpital périphérique. Le NIHSS moyen était de 24. Ils bénéficiaient de l’IRM 34 minutes après leur arrivée. Sur les 32 patients inclus, 29 avaient été fibrinolysés après 71 minutes de prise en charge. Pour les thrombectomies, 8 patients n’avaient pas été transférés car présentant des contre-indications au geste endovasculaire et 8 avaient pu en bénéficier (4 femmes, 4 hommes, moyenne d'âge de 57.6ans). Pour les 16 autres, il n’y avait pas eu de geste endovasculaire : 8 présentaient une recanalisation  post-fibrinolyse, 2 avaient un risque hémorragique important et 6 étaient hors délai. La durée moyenne entre l’arrivée à l’hôpital et l’arrivée dans le centre référent était de 3h35.

Conclusion : Ce travail a permis de montrer que les délais de prise en charge jusqu'à la fibrinolyse sont satisfaisants, mais que des améliorations doivent être apportées en cas de transfert. Notre travail montre la nécessité d’une collaboration de tous les instants entre les différents acteurs de la prise en charge.


Céline ROYER (Maubeuge), Berangère EVRARD, Philippe ALARCON, Thierry ROSOLACCI, Charlotte CORDONNIER, Eric WIEL
14:00 - 15:00 #13832 - P054 Facteurs pronostiques des hémorragies intracrâniennes sous antithrombotiques.
P054 Facteurs pronostiques des hémorragies intracrâniennes sous antithrombotiques.

Introduction: L'hémorragie intracérébrale (HIC) est l'une des principales causes de iatrogénie des traitements antithrombotiques (AT). Les AT ont vu leurs indications croitre. Des modèles prédictifs ont été développés pour l’HIC. Aucun d'entre eux ne prend en considération les AT bien qu’ils augmentent significativement la mortalité. Nous avons voulu développer et valider un score de risque pour prédire la mortalité à 30 jours des HIC sous AT.

Méthodes: Les patients inclus sont ceux présentant une HIC issus d’un registre prospectif, multicentrique, observationnel d’accident hémorragique sous AT. L’analyse univariée a été conduite pour sélectionner les éléments prédicteurs cliniques et radiologiques de mortalité. Ces paramètres ont été inclus dans un modèle de régression logistique multivariée. Les performances du modèle développé et le score pronostique ont été étudiés en termes de discrimination et d'étalonnage.

Résultats: Deux scores sont obtenus à partir de ce modèle. le premier comprenant: age par augmentation de 10 ans (OR=1.33 IC [0,88-2.00]), score de glasgow (3-4, OR=32.3 IC [7.16-145], 5-12, OR=7.07 IC [2.96-16.9]), volume ≥ 30ml (OR=2.12 IC [0,84-5.37]), nombre d'hématomes ( =2, OR=1.73 IC [0.29-10.1], > 2, OR=11.2 IC [1.934-64,5]), Présence d'une hydrocéphalie (OR=2.82 IC [0.91-8.74]), localisation sous tentorielle (OR=2.02 IC [0.57-7.15]), extension intraventriculaire (OR=1.76 IC [0.67-4.60]). Le second comprenant: sexe masculin (OR=2.60 IC [1.08-6.25]), notion de traumatisme (OR=3.33 IC [1.32-8.42]), score de Glasgow (3-4, OR= 35.2 IC [8.03-154], 5-12, OR = 9.64 IC [3.81-24.4]), et trois items radiologiques: volume ≥ 30ml (OR=2.46 IC [0,97-6.23]), présence d'une hydrocéphalie (OR=2.49 IC [0.83-7.51]), extension intraventriculaire (OR=2.80 IC [1.05-7.43]). Aucune différence significative n'a été retrouvée entre les aires sous la courbe (AUC) de nos deux scores comparés à celui de référence p=0,049 et p=0.055.

Conclusion: Notre étude a permis de développer deux scores pronostiques de mortalité à trente jours des hémorragies intracérébrales sous AT indépendamment de la classe thérapeutique. La performance globale de ces deux scores est au moins équivalente au score de référence. Notre outil est simple et ne nécessite pas d’exploration supplémentaire de celles à visée diagnostique. Leur utilisation aux urgences pourra débuter après validation dans une cohorte extérieure, et détermination d’une valeur seuil permettant une discrimination des patients.


Thomas LE NORMAND (Lorient), Jacques BOUGET, Emmanuel OGIER
14:00 - 15:00 #13987 - P055 Délais lors des thrombectomies dans les AVC : évaluation d’une filière pré hospitalière et intra hospitalière régionale.
P055 Délais lors des thrombectomies dans les AVC : évaluation d’une filière pré hospitalière et intra hospitalière régionale.

Introduction : objectif : évaluer les délais de prise en charge par les équipes du SAMU et des Urgences des patients ayant bénéficié d’une thrombectomie mécanique dans le cadre de la filière neuro-vasculaire de notre région. Objectif secondaire : comparer la population arrivée directement au CHU (groupe Direct) versus celle transférée au CHU depuis un CHG pour le geste de thrombectomie (groupe Transfert).

Méthode : critères d’inclusion : patient majeur ayant bénéficié d’une thrombectomie dans le cadre d’un AVC ischémique entre novembre 2015 et novembre 2016. Critères d’exclusion : prises en charge intra-hospitalière et extra-régionale.

Résultats : 77 patients inclus, 35 dans le bras Direct, 42 dans le bras Transfert.
L’âge médian était de 71ans, avec un sex ratio de 1.27 femmes pour 1 homme. 67% des patients avaient des FRCV, 57% une HTA, 17% une ACFA. Le NIHSS médian était de 18 pour le groupe Transfert et de 20 pour le groupe Direct (p=0,921).
Le mode d’entrée dans la filière de thrombectomie était à 97% le CRRA15 dans le groupe Direct ; dans 50% des cas l’appel au 15 a eu lieu dans le quart d’heure suivant l’apparition des troubles neurologiques. Le temps de revascularisation était statistiquement plus élevé dans le groupe Transfert avec un délai médian de 372 minutes versus 332 minutes pour le bras Direct (p=0,001). Le délai médian de transfert était de 100 minutes. Le délai d’accès à l’imagerie était de 53 minutes dans le groupe Direct.
25,7% des patients du groupe Direct et 19,1% des patients du groupe Transfert avaient retrouvés une autonomie à 3mois avec un score de Rankin modifié entre 0 et 2 (p=0,317). 42.9% des patients du bras Transfert et 34.3% des patients du groupe Direct sont décédés à 3mois.

Conclusion : les résultats de notre étude ne sont pas tout à fait superposables à ceux de la littérature. Notre population est plus âgée, présente une gravité plus importante avec un score de NIHSS médian plus élevé, et une autonomisation obtenue à 3 mois pour 23.4% des patients inclus, associée à un taux de mortalité plus élevé que dans les études princeps. Quant au délai moyen de revascularisation, nous avons obtenus pour le bras CHU une moyenne de 332 minutes, soit le même temps que pour l’étude MR CLEAN, mais le bras Transfert obtient un délai moyen plus long, soit 372 minutes de prise en charge.


Fanny PETITCUENOT (Pontarlier), Benjamin BOUAMRA, Jean-Baptiste PRETTALI, Lise FEHNER, Thibaut DESMETTRE
14:00 - 15:00 #14077 - P056 Moins l'AVC est sévère, plus long est le chemin.
P056 Moins l'AVC est sévère, plus long est le chemin.

Introduction : Plusieurs études mentionnent l’augmentation des délais de prise en charge pour les AVC les moins graves.

Matériel & méthode : Notre réseau d’urgence a mis en place un registre d'évaluation observationnel multicentrique des AVC thrombolysés, suivis jusqu'à 3 mois. Notre étude a porté sur l’analyse des différents délais depuis les symptômes jusqu’à la thrombolyse pour les AVC mineurs (NIHSS 0-4), modérés (5 – 15), sévères (16 – 20) et graves ( > 21).

Résultats : Les caractéristiques diffèrent peu en dehors d’un âge plus jeune pour les AVC mineurs. Les délais de premier contact médical (PCM) sont présentés sur le graphique 1. Les AVC mineurs ont moins souvent recours au centre 15 et arrivent plus souvent par leurs propres moyens. Les délais PCM-thrombolyse sont non significativement augmentés pour les AVC mineurs et modérés. Les AVC mineurs et modérés ont un meilleur pronostic (complications, rankin à 3 mois et mortalité).

Discussion : Cette analyse confirme l’allongement des délais de recours mais également de prise en charge pour les AVC les moins graves. Il est probable que des signes modérés soient moins bien perçus par les patients et leur entourage comme étant lié à un AVC et que l’identification par les professionnels de santé soit aussi plus longue devant un tableau clinique peu déficitaire.

Conclusion : Une amélioration de l'identification des AVC mineurs et modérés par la population et les professionnels est nécessaire pour réduire les délais de reperfusion.


Patrice SERRE (Bourg-en-Bresse), Laurie FRATICELLI, Clément CLAUSTRE, Magali BISCHOFF, Julie FREYSSENGE, Laurent DEREX, Carlos EL KHOURY, Groupe RESUVAL
14:00 - 15:00 #14085 - P057 Impact de la mise en place de la téléthrombolyse sur la prise en charge initiale des suspicions d’accident vasculaire cérébral (AVC) du territoire SMUR d’un établissement sans neurologue.
P057 Impact de la mise en place de la téléthrombolyse sur la prise en charge initiale des suspicions d’accident vasculaire cérébral (AVC) du territoire SMUR d’un établissement sans neurologue.

INTRODUCTION

Le pronostic des patients présentant un AVC est fortement lié à la qualité et la rapidité des soins. L'objectif de cette étude est d’évaluer l'évolution des pratiques de prise en charge initiale des suspicions d’AVC au niveau d’un territoire SMUR, avant et après la mise en place de la téléthrombolyse en janvier 2014 aux urgences d’un établissement sans neurologue.

METHODES

Cette étude rétrospective transversale a été réalisée à partir des données d’une cohorte régionale de prise en charge des AVC, sur 2 périodes de recueil, l’une avant (2013-2014) et l’autre après (2015-2016) la mise en place de la téléthrombolyse. Six indicateurs de pratique ont été analysés à l’aide des tests du CHI2 et de Wilcoxon-Mann-Whitney :

- 4 indicateurs aux urgences de l’établissement sans neurologue : proportion de réalisation du score NIHSS, proportion d’imagerie en première intention, proportion d’orientation en UNV à la sortie des urgences, délai médian admission-imagerie ;

- 2 indicateurs aux urgences de l’établissement sans neurologue et son UNV de recours : proportion de thrombolyses réalisées pour suspicion d’AVC à l’arrivée aux urgences et pour AVC ischémique confirmé à posteriori par un médecin neuro-vasculaire.

RESULTATS

857 patients ont été inclus. Les comparaions entre les deux périodes n’ont montré aucune différence statistiquement significative concernant la proportion de réalisation du score NIHSS (61,5% avant - 57,2% après ; p=0,32), le delai médian d’imagerie (68 min avant - 48 min après ; p=0,08) et la proportion d’orientation en UNV (41,4% avant - 43,5% après ; p=0,62). En revanche, les proportions d’IRM en première intention (6,3% avant – 15,7% après ; p<0,001), de thrombolyses réalisées pour suspicion d’AVC (7,6% n=33 avant – 14,6% n=62 après ; p=0,001) et pour les AVC ischémiques confirmés (12,5% n=33 avant - 20,9% n=62 après ; p=0,01) étaient signicativement plus élevées après la mise en place de la téléthrombolyse.

CONCLUSION

Une évolution positive a été constatée au vu de l’augmentation du nombre de thrombolyses et de l’accès à l’IRM en premiere intention après la mise en place de la téléthrombolyse. L’absence d’amélioration significative des autres indicateurs peut s’expliquer par des résultats déjà dans la moyenne nationale en 2013-2014, par la saturation des UNV et des délais incompressibles d’accès à l’imagerie (examen clinique, biologie, disponibilité des équipements). Il reste néanmoins un axe d’amélioration pour la réalisation du score NIHSS.


Emilie LESAINE, Clement JULHES, Francois ROUANET, Igor SIBON, Jean-Marc FAUCHEUX, Melanie MAUGEAIS (Bordeaux), Florence SAILLOUR-GLENISSON, Gaelle SEIGNOLLES
14:00 - 15:00 #14283 - P058 Interventions médicales lors des transferts secondaires des patients bénéficiant d’une thrombolyse dans le cadre d’un AVC précoce : pertinence de la médicalisation.
P058 Interventions médicales lors des transferts secondaires des patients bénéficiant d’une thrombolyse dans le cadre d’un AVC précoce : pertinence de la médicalisation.

Introduction : le nombre de thrombolyse des accidents vasculaires cérébraux (AVC) à a phase précoce est en augmentation exponentielle dans des centres périphériques grâce aux plateaux téléAVC. Les modalités de transfert secondaire de ces patients ne sont pas bien définies et ils sont majoritairement médicalisés. L’objectif principal de notre travail était d’évaluer les interventions médicales secondaires à la survenue d’évènements indésirables au cours de ces transferts. L’objectif secondaire était l’étude de l’évolution clinique des patients entre le départ du transfert (T0) et l’arrivée à destination (T1) d’un point de vue neurologique, hémodynamique et respiratoire

Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude observationnelle multicentrique rétrospective de janvier 2014 à décembre 2016, sur l’ensemble de notre département. Tout patient majeur, thrombolysé via un plateau de télémédecine dans le cadre de la prie en charge précoce d’un AVC puis transféré dans un second temps a été inclus. Les interventions médicales en cours de transport étaient définies par l’intubation ou l’introduction d’un traitement par amine, osmothérapie, antihypertenseur ou antiépileptique. L’étude des statuts neurologiques, hémodynamiques et respiratoires à T0 et à T1 était respectivement basée sur les scores de Glasgow et de NIHSS, les pressions artérielles et la fréquence cardiaque et la saturation.

Résultats : nous avons inclus 128 patients, dont 51 de moins de 60 ans. Seulement 8 patients (7%) ont nécessité une intervention médicale dont la moitié liée à l’introduction d’un antihypertensseur. Les patients ayant nécessité des amines durant le transfert n’était majoritairement pas stable à T0. Aucune intubation n’a été nécessaire. Il n’y a eu aucune dégradation neurologique ni respiratoire en cours de transfert.

Discussion : dans notre travail, très peu d’interventions médicales ont été nécessaires lors des transferts secondaires des patient thrombolysés dans le cadre d’un AVC. Aucune manoeuvre réanimatoire lourde n’a été objectivée. Les patients restaient stables durant le transfert. Des transports infirmiers inter hospitaliers (TIIH) pourraient certainement être envisagés pour des patients sélectionnés sur des critères de stabilité.


Noémie PARDET, Antoine POUPEL (Saint Pierre, Réunion), Armelle FANCHON, Anthony MOTTÉ, Bertrand GUIHARD, Xavier COMBES
14:00 - 15:00 #14382 - P059 AVC en préhospitalier : « Time is Brain »…should we run faster ? délais d’une stratégie "e;médicalisée"e; versus "e;non médicalisée"e;.
P059 AVC en préhospitalier : « Time is Brain »…should we run faster ? délais d’une stratégie "e;médicalisée"e; versus "e;non médicalisée"e;.

Introduction :

L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence médicale nécessitant une prise en charge précoce et spécialisée. Le temps d’accès à l'imagerie et aux thérapeutiques (thrombolyse et/ou thrombectomie) est une priorité, de même que l’évaluation de la gravité (score NIHSS), et le maintien des fonctions vitales.

Nous avons évalué 2 stratégies de prise en charge en vigueur sur notre territoire: l’une secouriste pour le SAMU A, l’autre médicalisée pour le SAMU B, les deux ayant une unité de soins intensifs neurovasculaire (USINV) de proximité commune mais sur le secteur B (sans neuroradiologie interventionnelle -NRI-). Les premiers secours du territoire A ont été formés au score FAST et sensibilisés au maintien en position allongé pour les patients suspect d'AVC.

Matériel et méthode 

Analyse comparative sur 24 mois des données retrospectives extraites du logiciel commun de regulation des deux SAMU adjacents:

- Delai de temps entre « appel au 15 » (SAMU A ou B) et "arrivée hopital" siège de l'USINV

- Distance entre la commune de prise en charge du patient et l'USINV.

Les distances et délais sont exprimés en médianes avec interquartiles, et comparés par des tests de wilcoxon. 

Résultats : 

162 patients ont été inclus par le SAMU A et 183 patients par le SAMU B. Les distances médianes ont été respectivement de 34 km [22-49] et 17km [11-30], p < 0.001. Les temps T médians ont été respectivement de 84 min [65-101] et de 82 minutes [69-99], p=0.96.

Discussion 

Une strategie prompt secours seul permet de compenser en délai d’arrivée, une distance à l'USINV 2 fois supérieure et d’obtenir des délais d’accès comparable à une stratégie médicalisée mais dans un secteur proche de la même USINV.

Notre étude ne mesure pas les délais jusqu'à l'imagerie ou la thrombolyse, les delais lors des transports directs ou transferts secondaires en NRI, le sur-triage lié aux diagnostics différentiels (Stroke mimics), et ne prend pas en compte une population homogène de patients. 

Conclusion 

Notre étude réalise un état des lieux en terme de délais de 2 stratégies, médicalisées ou non, de prise en charge d’AVC. Elle pointe l’intérêt d’une stratégie de prise en charge différente pour compenser en temps de prise en charge initiale une distance plus importante. Une étude prospective bi-site va être menée pour évaluer les éventuelles sur-triages ou under-triages, la volumétrie des réorientations secondaires, la morbi-mortalité de l’ensemble des patients pris en charge. 

 


Kadji ROGER (Melun), Laborne FRANCOIS-XAVIER, Sapir DAVID, Mathias HUITOREL, Nicolas BRIOLE
14:00 - 15:00 #14403 - P060 Evaluation de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux dans le temps après la mise en place d'un réseau d'urgence.
P060 Evaluation de la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux dans le temps après la mise en place d'un réseau d'urgence.

Introduction. Le bénéfice de la prise en charge de l’accident vasculaire cérébral (AVC) est temps-dépendant. Une coordination des acteurs du parcours de soins la rend plus efficiente.

Méthode. Nous avons mis en place en 2010 un réseau régional pour améliorer la prise en charge de l’AVC sur notre bassin. Il coordonne Centres 15, urgentistes, radiologues et neurologues grâce à des référentiels partagés. Notre étude est observationnelle et multicentrique. Elle vise à évaluer le bénéfice d’une telle organisation sur le patient.

Résultats. Entre 2010 et 2016 nous avons thrombolysé 2706 AVC parmi les 23 355 AVC ischémiques hospitalisés dans les établissements de santé de notre bassin pendant la même période. L’âge médian est resté stable à 74[63 ;82] ans mais la part des plus de 80 ans a augmenté avec le temps de 23,65% à 32,81% (p 0,0003). Les hommes constituent 54,08% dont 11,54% ont plus de 80 ans alors que la part des femmes de plus de 80 ans a augmenté de 13,96% à 20,09% (p 0,0007). 85,66% de notre population a bénéficié d’une régulation par le Centre 15 avant admission en UNV. Les transports pompiers constituent 58,52%, les ambulances privées 11,64%, les SMUR 12,80%, les moyens propres 5,26% et 5,26% des AVC sont survenus en intrahospitalier. Le délai depuis le symptôme jusqu’à la thrombolyse est de 155[125;195] min, celui de l’admission à l’imagerie de 21[10;41] min et de l’admission à la thrombolyse 35[27;47] min. La moitié des malades ont été admis directement en imagerie. 71,13% ont bénéficié d’une IRM en première intention. 39,69% présentaient une occlusion proximale. Le taux de thrombolyse après la mise en place du réseau était de 10,20% à un an, 11,05% à deux ans, 12,67% à trois ans, 12,19% à quatre ans, 12,09% à cinq ans et 14,5% en 2016. Le taux d’évènements hémorragiques intracérébraux est strictement superposable aux essais cliniques. La mortalité à 30 jours est de 12,12%. 44,33% des malades ont gardé un handicap mineur (mRS  2) à trois mois.

Conclusion. La mise en place d’un réseau d’urgence a permis d’améliorer le taux de thrombolyse de l’AVC ischémique sur notre bassin avec un résultat satisfaisant quant au handicap résiduel. Les taux de mortalité et de complications hémorragiques intracérébrales sont superposables à celle des essais cliniques randomisés alors qu'ils reflètent la prise en charge dans la vraie vie. L’avènement de la thrombectomie nous amène déjà à remettre en question nos organisations.


Carlos EL KHOURY (Lyon), Laurie FRATICELLI, Magali BISCHOFF, Patrice SERRE, Corine ABOA-EBOULÉ, Norbert NIGHOGHOSSIAN, Laurent DEREX, Groupe RESUVAL
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 13 juin"

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PM08
14:00 - 15:00

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Pharmaco

Modérateur : Didier HONNART (MEDECIN) (Dijon)
14:00 - 15:00 #13540 - P061 Incidence des effets indésirables médicamenteux graves au sein des salles d’accueil des urgences vitales d’un centre hospitalier universitaire français.
P061 Incidence des effets indésirables médicamenteux graves au sein des salles d’accueil des urgences vitales d’un centre hospitalier universitaire français.

Objectif: Déterminer l'incidence des effets indésirables médicamenteux graves (EIMG) en salles d’accueil des urgences vitales (SAUV) adulte et pédiatrique.

Matériel et Méthode: Etude rétrospective observationnelle monocentrique de suivi d'une cohorte du 1er décembre 2014 au 31 avril 2015 incluant les patients entrés directement en SAUV. Le critère de jugement principal est la présence d’un EIMG; définit comme un évènement provoquant ou prolongeant une hospitalisation, susceptible de mettre la vie en danger, entraînant une invalidité; une incapacité importante ou un décès.

Résultats: L’incidence des EIMG étaient de 5,3% IC95% [4,0%-6,6%] (57/1075). Les EIMG les plus fréquents étaient les troubles de la conscience (n=20;35,1%), les hémorragies (n=19;33,3%) et les allergies (n=10;17,5%). Les classes médicamenteuses en cause sont décrites dans la figure 1. Ces EIMG ont entrainé 3,5% de décès (n=2), 31,6% de mise en jeu du pronostic vital (n=18) et 64,9% de prolongation de durée d’hospitalisation (n=37). Le centre régional de pharmacovigilance a permis de déterminer l’imputabilité intrinsèque à savoir l’association des critères chronologiques et sémiologiques déterminant ainsi un score d’imputabilité.

Conclusion: Cette étude est la première à définir l’incidence des EIMG en SAUV. 


Badia ZERIBI (Cahors)
14:00 - 15:00 #13639 - P062 La prise en charge de l’hyperkaliémie aux urgences.
P062 La prise en charge de l’hyperkaliémie aux urgences.

INTRODUCTION : L’hyperkaliémie est un trouble métabolique fréquent, potentiellement grave. Un processus de prise en charge performant est donc indispensable, en particulier dans les services d’urgences. Or il semble exister chez les praticiens des zones d’ombre sur les connaissances théoriques et la prise en charge pratique de l’hyperkaliémie. L’objectif de notre travail est d’évaluer les connaissances des médecins urgentistes concernant la prise en charge d’une hyperkaliémie, et de définir des axes d’amélioration.

METHODE: Nous avons mené une étude interventionelle prospective monocentrique du 1er aout au 30 septembre 2017 dans le service des urgences adultes de notre CHU. Les 27 praticiens ont reçu un questionnaire d’évaluation anonyme au format papier, comportant 5 parties (Généralités, Physiopathologie, Clinique et paraclinique, Thérapeutique Partie 1 et Partie 2) chacune composée de 7 assertions. L’analyse a été faite via un logiciel de tableur. Notre étude a fait l’objet d’une déclaration au CIL de notre université. 

RESULTATS: La participation est de 81,5%. Les taux de bonnes réponses sont respectivement, 58,4% (Généralités), 53,9% (Physiopathologie), 72,7% (Clinique-Paraclinique), 47,4% (Thérapeutique 1) et 50,6% (Thérapeutique 2). Le taux global de bonnes réponses et de 56,6%. Un taux de bonne réponse supérieur à 80% n’est retrouvé que pour 20% des assertions. Par ailleurs, 11,4% des questions présentent un taux de réponses incorrectes supérieur a 80%.

CONCLUSION: Cette étude met en lumière des lacunes dans les connaissances des praticiens, principalement sur les questions de physiopathologie et de thérapeutique. Fort de cette constatation il est proposé plusieurs pistes d’amélioration pour optimiser la prise en charge globale de ce trouble métabolique potentiellement létal.


Adrien DELPRAT (Dunkerque), Cyril FAYOLLE, Eric WIEL
14:00 - 15:00 #13789 - P063 Analyse prospective des erreurs médicamenteuses dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) des urgences adultes.
P063 Analyse prospective des erreurs médicamenteuses dans une unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) des urgences adultes.

Introduction :

La fréquence des événements indésirables graves médicamenteux est de 1,7/1000 jours d’hospitalisation1. C’est un problème de santé publique. Les UHCD sont caractérisées par un « turn-over » rapide des patients, généralement non connus des professionnels, avec une information souvent incomplète de leur traitement habituel, engendrant un risque accru. Nous avons quantifié et qualifié les erreurs médicamenteuses (EM) dans une UHCD de 16 lits.

Matériel et Méthode :

Un interne de pharmacie a analysé prospectivement, chaque jour ouvré durant 4 mois en 2017, les prescriptions des médecins urgentistes à l’UHCD. Les données ont été analysées en collaboration avec l’unité de prévention des risques associés aux soins (UPRAS) : description et typage de l’EM selon la méthode REMED2, classes thérapeutiques concernées, difficultés rencontrées.

Résultats :

368 EM ont été relevées en 75 jours (en moyenne 5/jour) pour 234 des 1035 patients étudiés (23%). Les principales EM relevées sont : non administration d’un médicament prescrit (68%, dont prescription hors-livret avec équivalent disponible [26%], oubli [16%], erreur de nom/dosage du médicament [10%], problème de commande [9%]), erreur de traçabilité (20%) ou d’administration (7%). Les classes thérapeutiques les plus concernées sont : médicaments à visée cardiovasculaire (25%), antithrombotique (10%), pulmonaire (10%) et psychiatrique (9%). 5% des EM ont provoqué des séquelles temporaires, 3% une surveillance accrue.

Discussion :

Lors de l’analyse des EM, seul le dossier biologique a été consulté (le dossier clinique étant manuscrit), ce qui a minimisé l’impact des EM en l’absence de données telles que tension artérielle, glycémie capillaire…

Conclusion :

Les EM sont fréquentes en UHCD. Une analyse systématique par un interne de pharmacie permet de les intercepter au quotidien. Un groupe de travail sous l’égide de l’UPRAS a déterminé 7 axes d’amélioration : révision de la dotation de médicaments, informatisation de la prescription, rangement de l’armoire en DCI, revue des modalités de préparation des piluliers et d’entretien de l’armoire, élaboration de tableaux d’équivalences médicamenteuses pour faciliter les substitutions, sensibilisation des professionnels aux règles de bonnes pratiques (notamment la traçabilité).

1-Etude ENEIS-Enquête Nationale sur les Evènements Indésirables liés aux Soins-2009

2-Revue des Erreurs liées aux MEdicaments et aux Dispositifs associés-Société Française de Pharmacie Clinique-2008


Johanna RAYMOND (Rouen), Justine THERIN, Gaëlle DECREAU-GAILLON, Catherine CHENAILLER, Isabelle TIRET, Rémi VARIN, Marion LOTTIN, Luc-Marie JOLY
14:00 - 15:00 #13907 - P064 Amélioration des pratiques dans l’administration précoce d’antiagrégant plaquettaire aux urgences adultes après un accident ischémique transitoire.
P064 Amélioration des pratiques dans l’administration précoce d’antiagrégant plaquettaire aux urgences adultes après un accident ischémique transitoire.

Introduction : L’accident ischémique transitoire (AIT) est une urgence diagnostique et thérapeutique dont le risque est la récidive ou la transformation en AVC. L’administration d’antiagrégant plaquettaire (AAP) réduit de façon significative ce risque et est recommandée de façon précoce après tout AIT non cardio embolique. Un travail de thèse a montré que cette prescription aux urgences de notre centre hospitalier était en deçà des recommandations. Nous avons évalué l’impact d’une intervention multifacette sur les prescriptions  d’AAP aux urgences adultes au décours d’un AIT.

Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude d’amélioration des pratiques de type avant-après, monocentrique rétrospective pendant 6 mois au SAU correspondant à un semestre d’internat. Les patients ayant une contre-indication aux AAP, ainsi que les AIT pour qui le bilan avait retrouvé une fibrillation auriculaire de novo ont été exclus. L’intervention consistait en un rappel oral et écrit sur l’intérêt de la prescription précoce d’AAP après un AIT, et par l’envoi de mails récapitulatifs et ciblés au médecin responsable de dossier sans prescription. Le critère de jugement principal était l’augmentation du taux de prescriptions d’AAP, fixé arbitrairement à 15%. La proportion calculée d’individus nécessaires pour un risque α = 0.05 et une puissance de 85% était de 195 sujets.

Résultats : Dans le groupe pré-interventionnel, 50.4% des patients ont bénéficié de la prescription sur les 222 patients éligibles contre 66% sur les 215 patients éligibles dans le groupe post-interventionnel (p = 0,001). 34% des patients n’ont pas reçu d’AAP à la sortie du service (37% déjà sous AAP, 25% sous anticoagulant, 38% sans traitement).

Discussion : Les groupes pré et post-interventionnel ne présentaient pas de différences démographiques significatives. L’évaluation du risque hémorragique est à l’origine de disparités dans la pratique médicale. Lors d’une récidive sous traitement anti-thrombotique, un changement de classe, une augmentation de dose ou une bi-antiagrégation plaquettaire peuvent être préconisés par certains auteurs. L’administration orale reste à encourager.

Conclusion : L’intervention collective et ciblée sur l’importance de l’administration précoce du traitement AAP aux urgences a permis une amélioration significative du taux de prescription au décours d’un AIT. Si une filière ambulatoire est créée, le traitement doit être instauré dès le 1er jour et avant tout retour à domicile.


Stephanie MALATESTE (PIRAE, Polynésie française), Caroline SOULIE-CHAVIGNON, Thomas MOUMNEH, Pierre-Marie ROY
14:00 - 15:00 #14018 - P065 Evaluation de la prise en charge de l’anaphylaxie dans les départements d’urgence adulte : guidelines vs pratiques professionnelles.
P065 Evaluation de la prise en charge de l’anaphylaxie dans les départements d’urgence adulte : guidelines vs pratiques professionnelles.

Introduction : Les défauts de prise en charge de l'anaphylaxie dans les services d’accueil d’urgence (SAU) sont bien reconnus malgré la publication récente de recommandations internationales et françaises. La fréquence et le caractère potentiellement mortel des réactions anaphylactiques impliquent que leur prise en charge soit bien connue des urgentistes qui y sont souvent confronté en première ligne.

Objectifs : Evaluer l’utilisation de l’adrénaline et l’ensemble de la prise en charge de l’anaphylaxie dans les SAU et déterminer si une intervention éducative pourrait corriger les défauts de gestion.

Méthode : Nous avons inclus tous les patients âgés de plus de 15 ans ayant consulté dans les SAU du CHU pour une anaphylaxie répondant à la définition de Sampson. Les données ont été recueillies sur une période de 8 mois de juin 2016 à février 2017 avec un programme d'éducation ciblée des urgentistes mis en place à 4 mois. Deux groupes ont été comparés : le groupe 1 avant formation des médecins aux nouvelles recommandations et le groupe 2 après la formation. Les dossiers ont été examinés rétrospectivement et nous avons analysé le taux d’administration d’adrénaline, le taux de prescription de stylos auto injecteur d’adrénaline (AIA), la réalisation d’un dosage de tryptase et le recours à une consultation spécialisée d’allergologie.

Résultats : 190 patients ont été inclus, 94 dans le groupe 1 et 96 dans le groupe 2. L’adrénaline était utilisée chez 22 patients (23%) du groupe 1 vs 38 patients (40%) du groupe 2. La différence était significative avec un p = 0,01. L'administration d'adrénaline s’est faite majoritairement par voie IM dans le groupe 2 : 90% vs 25%. La prescription de stylos AIA a elle aussi augmenté (28 patients (30%) dans le groupe 1 vs 38 patients (40%) dans le groupe 2, p = 0,2) ainsi que le nombre de patients orientés à leur sortie vers une consultation d’allergologie (63 patients (67%) dans le groupe 1 vs 72 patients (75%) dans le groupe 2, p=0,2).

Discussion : Bien que l’utilisation d’adrénaline ait augmenté chez les patients présentant une anaphylaxie, la majorité n’en bénéficie pas et le stylo AIA reste sous prescrit.

Conclusion : Les patients traités après la formation sur la gestion de l’anaphylaxie étaient plus susceptibles de recevoir de l'adrénaline. La gestion réussie de l'anaphylaxie dans les services d’urgence dépend entre autre d’une formation continue des professionnels de santé et de l’existence de protocoles de prise en charge.


Emma PEREZ (Toulouse), Emilie DEHOURS, Sandrine CHARPENTIER
14:00 - 15:00 #14061 - P066 La pharmacie SMUR des anti-arythmiques en constante évolution.
P066 La pharmacie SMUR des anti-arythmiques en constante évolution.

Introduction : Il existe peu de données sur les pharmacies embarquées par les SMUR et en particulier sur l’évolution dans le temps des anti-arythmiques. Nous avons mené des enquêtes périodiques pour recenser, au niveau régional, les médicaments disponibles en pré-hospitalier pour traiter les troubles du rythme. Méthode : Recensement longitudinal réalisé tous les 5 ans (1992, 1997, 2002, 2007, 2012, 2017) avec des check-lists d’anti-arythmiques actualisées, ciblant l’ensemble des SMUR primaires d’une région (38 services, 82 équipes médicales, 120 véhicules). Prévalence des produits présentés en pourcentage. Résultats : Taux de réponse 100%. Les SMUR primaires disposaient en moyenne de 7,5 produits répartis et 4 classes en 1992, contre 10 produits et 6 classes en 2017. Les principales évolutions quinquennales sont présentées Tableau I. En 1992, deux classes et produits étaient incontournables (prévalence > 95%): Classe I = lidocaïne et Classe III = amiodarone. En 2017 deux classes se sont ajoutés aux incontournables : Adénosine et anticalciques. La prévalence des bétabloquants a augmenté, le choix des représentants de cette classe variant beaucoup d’un  SMUR à l’autre et dans le temps. Pour les digitaliques, la prévalence a augmenté au profit de la digoxine, la cédilanide ayant été abandonnée. Discussion : En 25 ans, les SMUR ont (en moyenne) ajouté deux principes actifs pour traiter les troubles du rythme. Il existe de grandes disparités d’un service à l’autre. 

 


Kolia MILOJEVIC (Versailles), Louise BONNIN, Ariane QUEFFELEC, Pauline CHEVALIER, Mohcen NAGASH, Stéphane LAUNAY, Yves LAMBERT, Olivier RICHARD
14:00 - 15:00 #14098 - P067 Anaphylaxie aux médicaments aux urgences : étude des caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques.
P067 Anaphylaxie aux médicaments aux urgences : étude des caractéristiques épidémio-cliniques et thérapeutiques.

Introduction :

Les réactions allergiques représentent un motif fréquent de consultation aux urgences. La prise de médicaments est parmi les étiologies les plus incriminées.

Objectif : Etudier les facteurs épidémio-cliniques et thérapeutiques des patients admis aux urgences pour anaphylaxie aux médicaments.

Matériel et méthode :

Etude prospective, observationnelle monocentrique sur sept ans (2010-2017). Inclusion des  patients âgés de plus que 14 ans ayant consultés aux urgences pour anaphylaxie liée à la prise de médicaments. Recueil des paramètres épidémio-cliniques, thérapeutiques et évolutifs.

Résultats :

Inclusion de 206 patients. Age moyen = 41 ± 15 ans. Sex-ratio = 0,79. Antécédents d’anaphylaxie: 52%. Signes cliniques n (%) : manifestations cutanées 194 (94), signes cardiovasculaires 106 (51), signes respiratoires 86 (42), signes digestifs 56 (27) et signes neurologiques 8 (4). Médicaments incriminés n(%) : Antibiotiques 122 (59), Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) 36(17), antalgiques 31(15) et autres médicaments 17 (8). La voie orale était notée chez 193 patients (94%) Les patients étaient admis en Salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) dans 39% des cas. L’adrénaline a été utilisée dans 74% des cas (35% par voie intra-veineuse, 39%  par voie inhalée). Les corticoïdes et les antihistaminiques ont été prescrits chez respectivement 94 et 62 % des patients.  Sept patients avaient présenté des récidives. Cinq étaient admis en réanimation. Aucun décès n’a été noté.

Conclusion :

L’anaphylaxie aux médicaments est une pathologie fréquente aux urgences. Les antibiotiques et les AINS sont en tête de liste des médicaments incriminés. Une prise en charge précoce aux urgences est primordiale.

 


Bassem CHATBERI, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Wided DAROUICH, Ines CHERMITI, Ahmed SOUYAH, Amel BEN GARFA, Sawsen CHIBOUB, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00 #14163 - P068 Disparités des dotations en médicaments cardio-vasculaires dans les SMUR.
P068 Disparités des dotations en médicaments cardio-vasculaires dans les SMUR.

Introduction: Le référentiel SMUR publié en 2013 préconise la présence de « catécholamines » et de « médicaments à visée cardio-vasculaire », sans précision. Les SMUR sont donc libres de la constitution de leur pharmacie. L’objectif de cette étude est d’évaluer les disparités entre les différents services.

Méthode: Depuis novembre 2017, la liste de leurs médicaments est demandée aux 406 SMUR de France. L’objectif est un taux de réponse de 50%, ces résultats sont donc préliminaires. Il s’agit d’une étude ancillaire sur les médicaments cardio-vasculaires décrivant une partie des résultats d’une étude plus large sur la totalité des médicaments.

Résultats: Au 10 décembre 2017, 47 SMUR (12%) ont participé. La répartition des principaux médicaments à visée cardiovasculaire est présentée dans le tableau 1. Certains traitements sont disponibles dans 100% des cas, d’autres sont rares comme les inhibiteurs de la GPIIbIIIa (9%) et la bivalirudine (4%). L’enoxaparine existe sous forme intraveineuse dans 28% des cas. Certains traitements par voie orale sont disponibles dans quelques structures : aspirine (n=7, 15%),  bêtabloquant (n=6, 13%) ou anticoagulant (n=1, 2%).

Conclusion: Si certains médicaments de l’urgence cardio-vasculaire font l’unanimité, il existe des disparités notamment en ce qui concerne certains antithrombotiques ou antiarythmiques. L’analyse approfondie de ces disparités et des recommandations en vigueur nous permettra de proposer une liste de médicaments de référence.


Claire MARCAIS (Paris), Catherine BASTIDE, Fabien BRIGANT, Anne-Sophie BARD, Dominique PATERON, Pierre-Clément THIEBAUD
Salle 352B-Zone poster 2

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AMS-38
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 38
Immobilisation du membre supérieur par résine
Soins Infirmiers, Traumatologie

Coordonnateur : Jean-Jacques BANIHACHEMI (Coordonnateur, Grenoble)
Conférenciers : Jean-Jacques BANIHACHEMI (MD PhD) (Conférencier, Grenoble), Francis LAUNOIS (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Connaitre les techniques d’immobilisations avec de la résine pour un traumatisme du coude, du poignet et du pouce.
Savoir réaliser une immobilisation pour le coude et le poignet en résine rigide et une immobilisation du pouce en résine souple.
Salle 353

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AMS-54B
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 54B
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communications.
Catastrophe SSE CUMP, Simulation

Coordonnateur : Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers : Vincent BAREGE (médecin) (Conférencier, Rouen), Virginie CROTEAU (IDE) (Conférencier, Rouen), Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Anne-Sophie THIBAULT (IDE) (Conférencier, Rouen)
Acquérir les principes de communication et d’organisation dans des situations de catastrophe, en immergeant les participants dans une situation entièrement scénarisée sur plateau avec figurines.
Comprendre, par le biais de la simulation, les grands principes de mise en œuvre d’un plan ORSEC "nombreuses victimes" et appréhender la réorganisation nécessaire de l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes. Appréhender et mieux anticiper les problématiques organisationnelles et communicationnelles liées à de telles situations.
Espace Challenges et vous Niveau 2

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TV10
14:00 - 14:30

BREAKING NEWS
Quelle pédagogie en médecine d’urgence ?

Conférenciers : Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg), Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris)
Plateau TV

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AS-61A
14:00 - 15:30

Atelier Soignants 61A
Simulation de conduite en situation d'urgence

Coordonnateur : Bruno GARRIGUE (Coordonnateur, Bonnay)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Olivier TORCHE (Pilote) (Conférencier, Paris)
Rappeler les bases de législation en matière de formation à la conduite des Ambulanciers SMUR.
Appréhender sur simulateur réaliste différentes situations accidentogènes en conduite d’urgence.
Réaliser une analyse des pratiques et apporter des pistes d’amélioration pour renforcer la sécurité.
ATELIER OUVERT PRINCIPALEMENT AUX AMBULANCIERS
Village SFMU
14:30

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TV11
14:30 - 14:45

Syndrome infectieux en urgence

Conférenciers : Audrey HERBEPIN (Conférencier, Paris), Tania MARX (Médecin) (Conférencier, Besançon), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Conférencier, Besançon)
Plateau TV
14:45

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TV12
14:45 - 14:55

Les Minions, ça vous fiche les jetons ?
Les bons tuyaux en pédiatrie

Conférenciers : Domitille DEGREZ (Conférencier, Nantes), Chrystelle HAUTECOEUR (IDE) (Conférencier, Evreux)
Plateau TV
14:55

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TV78
14:55 - 15:10

Conférence de presse

Conférenciers : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz), Joel JENVRIN (Chef de Service) (Conférencier, Nantes)
Plateau TV
15:10

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TV14
15:10 - 15:20

Aux petits oignons : réglages de la VNI cas N°1*

Conférencier : Maxime MAIGNAN (Chef de service) (Conférencier, Grenoble)
Plateau TV
15:20

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TV15
15:20 - 15:30

Réguler plus mieux?
Outils d’aide à la régulation ARM / médecins

Conférenciers : Francois-Xavier AGERON (Médecin associé) (Conférencier, LAUSANNE, Suisse), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Conférencier, Angers)
Plateau TV
15:30

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TV16
15:30 - 16:00

Journal télévisé

15:30 - 15:40 Situations critiques en toxicologie. Arnaud DELAHAYE (Conférencier, Mont de Marsan)
15:40 - 15:50 Arrêt cardiaque. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Paul PETIT (PU PH) (Conférencier, Lyon), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
15:50 - 16:00 Évènements climatiques : Pourquoi il faut s'y préparer ? Comment s'organiser ? Robert VAUTARD (Conférencier, Paris), Patrick PORTECOP (Chef de Service) (Participant, Pointe à Pitre, Guadeloupe)
Plateau TV
Pause et visite de l’exposition technique

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D5
15:30 - 15:40

IMP MED PACK
LE MEDPACK

Station Médicale extra hospitalière gagnante du 1er prix du concours Lépine 2018 destinée à appuyer les urgentistes (Smur, Sdis…) en intervention.
Espace expo Côté Neuilly
15:40

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D6
15:40 - 15:50

BAYER HEALTHCARE SAS
LA PLATEFORME ALTO

Atelier de sensibilisation (ou découverte) des personnels soignants sur l’ETP (Education Thérapeutique des Patients), les maladies cérébrocardiovasculaires et l’Anticoagulation.
Espace expo Côté Neuilly
16:00

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EDA-07
16:00 - 17:30

Etat de l'art N°7
Incertitudes et prise de décision
Communication, DES, Management, Qualité

Modérateurs : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Youri YORDANOV (Médecin) (Paris)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Comment prendre des décisions dans un environnement difficile ? Quel est l’impact de notre mode de travail ? Quels outils pour limiter les risques d’erreurs ?
16:00 - 17:30 Multi tâche et interruptions. Christian MOREL (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Incertitude des 10 premières minutes (situation de crise). Stéphane TRAVERS (Médecin) (Conférencier, Paris)
16:00 - 17:30 Vérification et validation des décisions. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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EDA-12
16:00 - 17:00

Etat de l'art N°12
Encéphalopathies
Infectiologie Sepsis, Neurologie

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Patrick MIROUX (SFMU : Comité Web // CA) (Angers)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Quelles sont les différentes présentations des encéphalites aiguës ? quels examens initiaux ? Quelle prise en charge recommander aux urgences ?
16:00 - 16:20 Métaboliques. Nicolas WEISS (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:40 Infectieuses. Romain SONNEVILLE (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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RFE
16:00 - 17:30

Reférentiel N°1

Modérateurs : Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris), Sybille GODDET (médecin) (Dijon)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
16:00 - 17:30 Tuerie de masse. Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
16:00 - 17:30 Asthme aigu grave. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
16:00 - 17:30 ECMU2. Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Saint-Etienne)
16:00 - 17:30 État de mal épileptique. Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille)
Salle 241

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ES-05
16:00 - 17:00

Les essentiels N°5
Fracture du col de A à Z
Gériatrie, Traumatologie

Modérateur : Patrick RAY (Pr) (Dijon)
Coordonnateur : Aurélie AVONDO-RAY (Coordonnateur, Boulogne-Billancourt)
Conférencier : Jacques BODDAERT (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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ES-15
16:00 - 17:00

Les essentiels N°15
Trop c’est trop - Diarrhée
Gastro-entérologie, Gériatrie, Pédiatrie

Modérateurs : Jean Marie BONNEC (Praticien Hospitalier) (Narbonne), Benoît DOUMENC (ph) (Paris)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
16:00 - 17:00 Chez l’enfant. Hélène CHAPPUY (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Quelle définition et épidémiologie? Quelles étiologies retenir? Quelles stratégies de prise en charge, quelle surveillance aux urgences? Quand hospitaliser et quand renvoyer à domicile?
16:00 - 17:00 Chez la personne âgée. Caroline ZANKER (Praticien hospitalier) (Conférencier, Paris)
Quelle définition et épidémiologie ? Quelles étiologies à évoquer et quelle stratégie d’examens complémentaires ? Quelles thérapeutiques débuter aux urgences ? Quand évoquer une colite à Clostridium difficile et quelle prise en charge spécifique aux urgences ?
16:00 - 17:00 En retour de voyage. Aline LIAIGRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Toulouse)
Quelle définition et épidémiologie ? Quelles étiologies à évoquer et quelles stratégies d’examens complémentaires ? Quels diagnostics ne pas manquer ? Quels traitements aux urgences ? Quand et comment isoler ? 
Salle 242B

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EDA-06
16:00 - 17:30

Etat de l'art N°6
RETEX : Journées Thématiques de Bordeaux
DES, Pédiatrie

Modérateurs : François ANGOULVANT (PUPH) (Paris), Guillaume VALDENAIRE (Praticien Hospitalier) (Bordeaux)
16:00 - 17:30 Fièvre. Christèle GRAS LE GUEN (PU PH) (Conférencier, Nantes)
16:00 - 17:30 Mort inattendue du nourrisson. Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux)
16:00 - 17:30 Traumatologie grave de l’enfant. Gilles ORLIAGUET (Conférencier, Paris)
Salle 243

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CMS-09
16:00 - 17:30

Conférence médico-soignant N°9
Pré-hospitalier de demain

Modérateurs : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
16:00 - 17:30 Les lunettes connectées. Tarik CHERFAOUI (URGENTISTE) (Conférencier, Rennes)
Lister les différentes technologies embarquées (ecg, labo, google glass)
Identifier l'aspect positif et négatif de ces technologies pour la PEC Patient
Déterminer l'aspect positif et négatif de ces technologies pour le soignant
16:00 - 17:30 Régulation. Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
Expliquer l’intégration des technologies embarquées dans le logiciel de régulation médicale
Identifier l'aspect positif et négatif de ces technologies pour la régulation médicale
Définir l’évolution" métier " de la régulation médicale
16:00 - 17:30 Impact juridique. Germain DECROIX (Juriste) (Conférencier, Paris)
Expliquer l'impact juridique de ces évolutions techniques sur les acteurs de secours
Salle 251

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CLM05
16:00 - 17:30

Communications libres Médecins
Insuffisance cardiaque

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Grenoble)
16:00 - 17:30 #13869 - CP039 Critères prédictifs d’insuffisance cardiaque aigue chez les patients admis aux urgences pour une dyspnée aigue.
CP039 Critères prédictifs d’insuffisance cardiaque aigue chez les patients admis aux urgences pour une dyspnée aigue.

Introduction : identifier précocement les patients présentant un syndrome insuffisance cardiaque aigue (SICA) parmi les patients admis aux urgences pour dyspnée aigue permet de mettre en œuvre rapidement les traitements adaptés. A l’heure où les outils diagnostiques (échographie clinique, biomarqueurs) se développent, connaitre les performances des données cliniques et anamnestiques permettrait de proposer des stratégies diagnostiques. L’objectif est d’évaluer la valeur prédictive diagnostique des différents signes anamnestiques et cliniques pour le diagnostic de SICA aux urgences Méthode : étude observationnelle, prospective multicentrique de construction d’un modèle diagnostique. Accord CCTIRS et CNIL obtenu. Inclusion de patients admis aux urgences pour dyspnée aigue non traumatique. Critère de jugement :  SICA après double expertise par des binômes cardiologues-urgentistes. Nombre de sujets attendus: 360 sur la base d’une incidence de SICA de 30%. Construction d’un modèle de prédiction par régression logistique pas à pas descendante. Sensibilité, spécificité et aire sous la courbe ROC du modèle. Résultats : 341 patients inclus dont 149 SICA (44%%). Les facteurs prédictifs de SICA sont présentés tableau 1. L’aire sous la courbe ROC du modèle est à 0, 86. La sensibilité est de 73% et la spécificité de 81%.  Conclusion : les performances des signes cliniques et anamnestiques sont élevées et devraient permettre d’élaborer des stratégies diagnostiques.


Sandrine CHARPENTIER (Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence), Catherine PRADEAU, Isabelle FAURE, François PICARD, Jérome RONCALLI, Michel THICOIPÉ, Nicolas DELARCHE, Michel GALINIER
16:00 - 17:30 #13920 - CP040 Valeur diagnostique et pronostique de l'estimation du volume plasmatique des patients dyspnéiques à l'admission aux urgences.
CP040 Valeur diagnostique et pronostique de l'estimation du volume plasmatique des patients dyspnéiques à l'admission aux urgences.

Introduction

L'évaluation de la congestion est un élément important dans la démarche diagnostique face à un patient dypnéique aux urgences. On sait que la congestion systémique, évaluée avec l'estimation du volume plasmatique (ePVS), est associée à la mortalité intra-hospitalière (MIH) dans l'insuffisance cardiaque aiguë (ICA). Cependant, la valeur diagnostique et pronostique de l'ePVS chez les patients atteints de dyspnée aiguë toutes causes confondues n'a pas été suffisamment étudiée.

Objectif principal : Evaluer l'association de la première ePVS à l'admission au service des urgences (SU) avec un diagnostic de sortie d’ICA et avec la MIH chez les patients admis pour dyspnée aiguë.

Matériel et Méthodes.

Cohorte rétrospective mono-centrique menée au sein d’un SU universitaire en 2015. 1369 patients inclus. L'ePVS a été calculé à partir des valeurs d'hématocrite (Ht) et d'hémoglobine (Hb) à l'admission dans le SU : ePVS = (100-Ht (%))/ (Hb (g/dL). Les comparaisons des caractéristiques de base selon les tertiles ePVS ont été effectuées à l'aide du test Kruskal-Wallis non paramétrique pour les variables continues et des tests exacts de chi2 ou de Fisher pour les variables catégorielles.

Les associations entre l'ePVS et les deux résultats "diagnostic ICA" et "MIH" ont été évaluées à l'aide d'un modèle de régression logistique. Lorsque la "MIH" a été considérée comme résultat, l'hypothèse de la linéarité logarithmique n’a pas été satisfaite, nous avons décidé de dichotomiser ePVS en utilisant le second tertile comme valeur limite.

Résultats

La moyenne d'âge 72+/-19 ans. 36.6 % des patients avaient un BNP > 400 pg/mL et la médiane de l'ePVS était de 4,58 dL/g [3,96-5,55]. La MIH était de 11,1 % (n=149). En analyse multivariée le 3ième tertile d’ePVS ( > 5,12 dL/g) était plus associé à l’ICA (OR=1,64 [1,16-2,33], p=0,005). La MIH augmente avec les tertiles ePVS (8,4% dans le 1ier tertile, 13,8% dans le 3ième tertile, p < 0,01). L’ePVS supérieur au 1ier ou 2ième tertile (respectivement 4,17 dL/g et 5.12 dL/g) étaient tous deux associés à un risque plus élevé de MIH (OR 2/3 tertile = 2,06[1,25-3,38], p=0,004 et OR 3ième tertile = 1,54[1,01-2,36], p=0,04).

Conclusion

Les valeurs plus élevées de l'ePVS déterminées à partir du premier échantillon de sang au moment de l'admission sont associées à une probabilité plus élevée de présenter une ICA et sont fortement associées à la MIH chez les patients admis à l'urgence pour dyspnée aiguë.


Tahar CHOUIHED (Nancy), Adrien BASSAND, Kévin DUARTE, Sonia SADOUNE, Lionel NACE, Gaetan GIACOMIN, Thibaut HUTTER, Nicolas GIRERD
16:00 - 17:30 #13934 - CP041 Suivi des recommandations dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque aiguë aux urgences.
CP041 Suivi des recommandations dans la prise en charge de l’insuffisance cardiaque aiguë aux urgences.

Introduction :

La prise en charge de l’insuffisance cardiaque aiguë est guidée par des recommandations européennes et repose sur l’administration d’un vasodilatateur veineux, d’une déplétion par diurétique et sur la recherche et le traitement d’un facteur déclenchant. En préliminaire d’une étude multicentrique interventionnelle sur la prise en charge de l’OAP du sujet âgé aux urgences, nous avons voulu évaluer l’adhérence aux recommandations dans les services d’urgence français.

Méthode :

Dans une étude prospective multicentrique observationnelle dans 8 services d’urgences en France pendant 7 jours en 2017. Nous avons inclus pendant une semaine les patients > 75 ans se présentant avec une insuffisance cardiaque aiguë (définie par l’association de critères cliniques biologiques ou radiologiques). Le critère de jugement principal était la mise en place du traitement recommandé : un dérivé nitré en intraveineux (sauf si pression artérielle systolique < 100mmHg) et un diurétique. Les critères de jugement secondaires étaient la recherche d’un syndrome coronaire aigu (SCA) par dosage de la troponine, le traitement d’un syndrome coronaire aigu avéré par double anti agrégation plaquettaire et/ou coronarographie et un critère composite de respect global des recommandations en termes de traitement et de recherche et prise en charge d’un facteur déclenchant.

 Résultats :

73 patients ont été inclus, 64% de femmes, âge moyen de 86 ans. Le traitement recommandé (dérivé nitré et diurétique) était suivi dans 34% des cas. La troponine était dosée dans 81% des cas. En cas de troponine positive (18 patients), le traitement du SCA n’était réalisé que chez 4 patients (22% des cas). Les recommandations étaient globalement respectées dans 16% des cas.

Discussion :

La mortalité importante de ce syndrome chez les patients âgés (10% à 28 jours) et la faible adhérence aux recommandations soulignent l’intérêt potentiel d’une prise en charge protocolisée. En particulier, le SCA semble rarement traité en urgence chez les patients âgés en insuffisance cardiaque aiguë, alors qu’il en est une des principales causes.

Conclusion :

La prise en charge de l’insuffisance cardiaque aiguë du sujet âgé dans les services d’urgences français semble hétérogène et l’adhérence aux recommandations est très insuffisante.


Judith GORLICKI (Bobigny), Hillary MINKA, Tahar CHOUIHED, Thibaut DESMETTRE, Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Saïd LARIBI, Alexandre MEBAZAA, Yonathan FREUND
16:00 - 17:30 #14036 - CP042 Impact de la Fibrillation Atriale (FA) avec Syndrome d’Insuffisance Cardiaque Aigue en urgence (SICA) : Données du registre DeFSSICA.
CP042 Impact de la Fibrillation Atriale (FA) avec Syndrome d’Insuffisance Cardiaque Aigue en urgence (SICA) : Données du registre DeFSSICA.

Introduction : L'insuffisance cardiaque (IC) est actuellement deux fois plus fréquente et, est associée à un risque deux fois plus élevé de décès (8 à 10%) que les syndromes coronariens aigus et touche principalement les personnes âgées ayant de multiples comorbidités, dont la FA de novo.

Objectif principal : Impact de la FA sur le pronostic et la durée de séjour des patients en ICA.

Matériel et Méthode : Etude de cohorte prospective, multicentrique. 699 patients suspectés de dyspnée d'origine cardiaque ont été inclus dans 26 services d’urgences français dans le cadre du registre DeFSSICA. 537 patients ICA ont été analysés en trois groupes : G1 (non FA ;232), G2 (FA de novo ; 66) et G3 (FA chronique :239). Les caractéristiques cliniques, démographiques, les explorations complémentaires, les traitements d'urgence et le devenir des patients ont été évalués. Les associations entre FA et le pronostic, ainsi que la durée de séjour ont été évaluées par régression logistique univariée et multivariée. Les variables d’ajustement ont été déterminées par la méthode pas à pas.

Résultats : Les patients de G3 présentent plus de comorbidités (IC chronique : G3 66% vs 49% G1 et 18% G2 p= 0.03 ; insuffisance rénale chronique G3 26% vs G1 23 % G2 6% p = 0.03, valvulopathies G3 26% vs 10 % G1 et G2 18% p = 0.02, hospitalisés au moins deux fois dans l’année passée G3 16% vs G1 10 % G2 6% et p = 0.03). Les signes cliniques, les tests biologiques et radiologiques sont similaires entres les trois groupes. La réalisation d’une échographie aux urgences est rare (15%), majoritairement faite pour le G3. Le pourcentage de patients encore hospitalisés à 30 jours était similaire pour les trois groupes. La mortalité intra hospitalière est en lien avec l’augmentation du taux de troponine. (OR = 3.68 [1.23 ; 15.87] p = 0.04). La durée médiane de séjour est majorée avec la présence de FA et IC chronique (OR = 1.02 [1.00 ; 1.03] p = 0.02).

Discussion : Au cours de la maladie atriale, la fonction ventriculaire gauche est en général respectée, pouvant expliquer le non impact sur la mortalité sauf si la troponine augmente, suggérant une atteinte ventriculaire surajoutée. En revanche, notre travail montre que la FA aurait tendance à fragiliser les patients, augmentant la durée de séjour des patients en SICA avec une IC chronique.

Conclusion : La FA augmente la durée de séjour des patients en ICA et connus pour une IC chronique pris en charge en urgence, mais n’augmente pas la mortalité des patients.


Tahar CHOUIHED, Charlène DUCHANOIS (Nancy), Laurie FRATICELLI, Adrien BASSAND, Stéphane MANZO-SILBERMAN, Sandrine CHARPENTIER, Eric BONNEFOY-CUDRAZ, Carlos ELKHOURY
16:00 - 17:30 #14037 - CP043 Dyspnée aiguë et Insuffisance cardiaque: Validation externe du Score de Brest sur la cohorte PARADISE.
CP043 Dyspnée aiguë et Insuffisance cardiaque: Validation externe du Score de Brest sur la cohorte PARADISE.

Introduction : La dyspnée est un des principaux motifs d’admission au Service des Urgences (SU) et le syndrome insuffisance cardiaque aigue (SICA) en est une des principales étiologies. Les recommandations nous suggèrent de réaliser un diagnostic et un traitement précoce. Plusieurs scores ont déjà été réalisés pour aider les médecins comme le GASP4Ar et le score NEWS mais il s’agit de scores à visée pronostique. Un score récemment créé, le score de BREST (SdB) permet avec des éléments cliniques de déterminer la probabilité de SICA à l’origine de la dyspnée.

Objectif principal : Reproductibilité externe du SdB dans la cohorte PARADISE pour le diagnostic positif de SICA.

Matériel Méthode : Etude de cohorte rétrospective mono-centrique chez des patients admis dans un SU universitaire pour une dyspnée toutes causes confondues. 1589 patients inclus de septembre 2014 à décembre 2015. L’analyse porte sur 1466 patients. La population a été répartie entre le groupe SICA et Non SICA, le SdB est calculé pour chaque patient en fonction des onze données nécessaires.

Résultats : (fig)           

Conclusion : Le SdB est applicable à la cohorte PARADISE. Il confirme le plus souvent le diagnostic en cas de score supérieur à 9 et permet d’exclure le diagnostic en cas de score inférieur à 4. Pour un score de probabilité intermédiaire, faire le diagnostic de SICA est plus compliqué sur le simple de SdB. C’est dans ce cas que d’autres outils comme l’échographie pulmonaire pourraient avoir un intérêt. 


Thibaut HUTTER (Nancy), Aurélien BUESSLER, Kévin DUARTE, Gaetan GIACOMIN, Lionel NACE, Adrien BASSAND, Erwan L'HER, Tahar CHOUIHED
16:00 - 17:30 #14047 - CP044 Impact de l’âge sur la prise en charge et le devenir de l’insuffisance cardiaque.
CP044 Impact de l’âge sur la prise en charge et le devenir de l’insuffisance cardiaque.

Introduction : L’insuffisance cardiaque (IC) est un problème de santé publique qui affecte principalement les personnes âgées. Pourtant, les recommandations européennes ne tiennent pas compte de l’âge et les traitements ne sont pas testés sur ces populations aux caractéristiques spécifiques (polypathologies, antécédents, …). Notre travail consiste à comparer la prise en charge et le devenir des patients en insuffisance cardiaque aigue (ICA) selon l’âge. Matériel et méthode : Le groupe des seniors (65-85 ans) et le groupe des très âgées (≥ 85 ans) ont été constitués dans la population de l’étude DeFSSICA. 699 patients présentant une dyspnée suspectée d’origine cardiaque ont été inclus auprès de 26 centres français. Parmi ces patients, 507 avaient réellement une poussée d’ICA (diagnostic final). Résultats : Le groupe des très âgés était significativement plus souvent des femmes en fibrillation atriale (FA) (67,7% vs 42,7%) et non autonome (65,43% vs 40,98%) par rapport aux seniors. Les très âgés étaient moins souvent insuffisants rénaux chroniques (18,93% vs 27,46%) et moins souvent traités par Inhibiteur de l’enzyme de conversion (IEC) et Antagoniste des récepteurs de l’angiotensine II (ARA2) (39,92% vs 50%). L’examen clinique, la biologie et la radiographie pulmonaire étaient identiques, à l’exception du stade killip 3 (18,52% chez les très âgés vs 13,93% chez les seniors) ou en FA sur l’électrocardiogramme (52,94% vs 37,76%). L’échocardiographie était plus souvent réalisée chez les seniors (12,34% vs 19,26%). Il n’y avait pas de différence en termes de valeur de FEVG entre les deux groupes. Il n’y avait pas de différence de soins donnés aux urgences, ni en termes de facteurs précipitant la poussée d’ICA. Les deux groupes étaient traités de manière moins intensive que les recommandations de l’ESC. Les très âgés étaient plus souvent orientés en gériatrie que les seniors (20,16% vs 5,33%), et moins souvent en Soins Intensifs Cardiologiques (SIC) (7% vs 13,93%) ou réanimation (0,41% vs 4,92%). La mortalité hospitalière et la durée de séjour étaient égales dans les deux groupes. Conclusion : L’âge ne devrait pas limiter l’utilisation des diurétiques/ vasodilatateurs dans l’ICA. Il semblerait utile d’obtenir un diagnostic précoce de la congestion grâce à l’échographie et une surveillance rapprochée de l’efficacité des thérapies afin de pouvoir rapidement adapter les soins.


Sixtine BONNET (Lyon), Laurie FRATICELLI, Carlos EL KHOURY, Tahar CHOUIHED, Eric BONNEFOY-CUDRAZ, Contact GROUPE
16:00 - 17:30 #14278 - CP045 Apport du NT-proBNP dans le diagnostic de la dyspnée aiguë grave aux urgences.
CP045 Apport du NT-proBNP dans le diagnostic de la dyspnée aiguë grave aux urgences.

INTRODUCTION : La dyspnée aigue constitue un motif fréquent de consultation aux services d'urgence . Le diagnostic étiologique peut s’avérer difficile dans certaines situations notamment chez les sujets âgés multitarés. Certains examens complémentaires, dont les peptides natriurétiques, ont été proposés afin de distinguer l’insuffisance cardiaque aigue (ICA) des autres étiologies de la dyspnée aigue grave. L’objectif de cette étude était d’étudier l’apport du NT-proBNP dans le diagnostic étiologique de la dyspnée aux urgences. 

PATIENTS ET METHODES : Etude prospective menée sur 6 mois. Inclusion des patients âgés > 18 ans présentant une dyspnée aigue sévère. Exclusion des IRA post traumatiques, associées à un SCA, une chirurgie récente ou un pneumothorax. Le critère de jugement principal était la concordance entre le diagnostic retenu [ICA+] ou [ICA-] et le dosage du NT-proBNP en comparaison avec la probabilité clinique basée sur les critères de BOSTON.  

RESULTATS : N=108, Age moyen=64+/-13 ans, H/F=0,8. Le diagnostic de l’ICA était retenu chez 40 patients (37%). La concentration moyenne du NT-proBNP était plus élevée dans le groupe [ICA+] 2116+/-119 pg/mL vs 270+/-237pg/mL dans le groupe [ICA-] (p < 0.001). Cette concentration varie également en fonction du genre avec des valeurs plus importantes chez les femmes 1593+/-1445 pg/mL vs 1238+/-1105 pg/mL chez les hommes (p=0.04). Elle varie aussi en fonction de l’âge. L’aire sous la courbe ROC était de 95%. La meilleure valeur pour éliminer une ICA (Roule-Out) était de 300 pg/mL avec une sensibilité de 98% et une spécificité de 75%. La  meilleure valeur pour retenir une ICA (Roule-In) était de 900pg/mL avec une sensibilité de 83% et une spécificité de 95%. En se basant sur les critères BOSTON, le diagnostic de l’ICA était « Peu probable » dans 24%,  « Très probable » dans 57% et « Incertain » dans 19% des cas. Le dosage du NT- proBNP a permis de rectifier le diagnostic dans 23% des cas dans le groupe « Peu probable » et 17% des cas dans le groupe « Très probable » et de bien classer 90% des patients du groupe « Incertain ».

DISCUSSION ET CONCLUSIONS : La mesure du NT-proBNP a certainement un apport considérable dans le jugement clinique pour infirmer ou confirmer l’origine cardiaque de la dyspnée aux urgences. Toutefois, d’autres moyens d’investigation peuvent être nécessaires notamment au niveau de la zone grise d’incertitude. Dans ce contexte, l’échocardiographie trouve sa place.


Fatma HEBAIEB, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Moez KADDOUR, Wafa BOUGHZELA, Fatma SAFI, Khaled SAIDI, Imène TALIK
Salle 252A

"Mercredi 13 juin"

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AS-60
16:00 - 17:30

Atelier Soignants 60
Initiation à la prise en charge du patient agressif ou violent aux urgences

Coordonnateur : François-Ludovic BURON (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : François-Ludovic BURON (IDE) (Conférencier, Angers), Solenne GERNIGON (Infirmière) (Conférencier, Angers)
Initiation à la gestion d’une personne agressive : définir la notion de violence et comment le soignant peut gérer ses émotions. Proposer une technique simple de désamorçage et une conduite à tenir pour se protéger.
Présenter les gestes utiles et nocifs pour le patient, aborder succinctement la contention et la sédation.
Promouvoir l’action de soins que provoque la gestion de l’agressivité.
Salle 252B

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EX-01
16:00 - 17:00

Rencontre avec l'expert
Comprendre l'hémodynamique
Etat de choc, Physiologie

Modérateur : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Conférencier : Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes)
Comment définir la défaillance hémodynamique? Quels sont les principes hémodynamique permettant d'expliquer les principales causes d'état de choc? Quels moyens utiliser pour évaluer l'hémodynamique d'un patient en urgence?
Salle 253

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AMS-47B
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 47B
Simulation en pédiatrie
Pédiatrie, Simulation

Coordonnateur : Gilles JOURDAIN (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Conférencier, Clamart), Gilles JOURDAIN (Responsable médical) (Conférencier, Clamart), Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Céline MENANTEAU (Infirmière) (Conférencier, Clamart)
OP1 Prise en charge d’une détresse hémodynamique pédiatrique vitale
OP2 Prise en charge d’une détresse respiratoire pédiatrique vitale
OP3 Coordination interprofessionnelle et leadership
Salles 221-222-223

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CS-01
16:00 - 17:30

Conférence soignants 01
Des urgences pas comme les autres...
Traumatologie

Modérateurs : Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
16:00 - 16:30 Accident électrique. Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez)
Définir les signes et symptômes, physiopathologie / Définir les critères de gravité /Définir la prise en charge intra – pré hospitalière
16:30 - 17:00 Accident en montagne. Célie FERRER (IDE) (Conférencier, Besançon)
Préciser la physiopathologie / Préciser les signes cliniques /Préciser la prise en charge pré- hospitalière avec ses difficultés
17:00 - 17:30 Accident de sport extrême. Angélique LOICHOT (Conférencier, Vesoul)
Préciser la physiopathologie / Préciser les signes cliniques / Préciser la prise en charge pré- hospitalière avec ses difficultés
Amphi Bordeaux

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AMS-42
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 42
Mise en place de l'analgésie médicamenteuse : du per-os à l'intra-nasale en passant par la voie veineuse, l’intra-osseuse... Trucs et astuces pour que l'analgésie soit moins "douloureuse" pour les soignants.
Douleur Analgésie

Coordonnateur : Vincent MONMARTEAU (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Vincent MONMARTEAU (Infirmier Anesthésiste) (Conférencier, Bobigny), Julien SAN ROMAN (Conférencier, Bobigny)
Présenter des « astuces » et des retours d’expériences pour que l’analgésie soit plus facile à proposer et à mettre en place.
Passer en revue les différentes techniques médicamenteuses de l’analgésie.
Salle 342B

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AMS-25
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 25
Limitation des thérapeutiques en médecine d'urgence
Thérapeutique

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny), Carine GAUFFRIAUD (IDE) (Conférencier, Paris)
Limitation des thérapeutiques en urgence:
- Spécificités du contexte
- Prise de décision
- Communication
- Élaboration du projet de soin
Salle 343

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AMS-32
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 32
Comment construire un projet de recherche clinique en médecine d’urgence
Recherche, Soins Infirmiers

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris), Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris)
Comment construire un projet de recherche clinique en médecine d’urgence :
Partie 1 : Aspects éthique et administratif
Partie 2 : Aspects méthodologique et règle de publication
Salle 352A

"Mercredi 13 juin"

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PM09
16:00 - 17:00

Posters Médecins
Poumon

Modérateur : François TEMPLIER (PH) (Angers)
16:00 - 17:00 #13621 - P069 Profil éosinophilique et exacerbations de BPCO: étude préliminaire aux urgences.
P069 Profil éosinophilique et exacerbations de BPCO: étude préliminaire aux urgences.

Introduction: La dyspnée est un motif fréquent de consultation aux urgences. L’identification de son étiologie et la pertinence des traitements entrepris sont corrélées à la morbi-mortalité. L’objectif principal de notre travail était d’évaluer la prise en charge des exacerbations de BPCO aux urgences et d’étudier l’éosinopénie comme potentiel facteur de gravité des exacerbations.

Matériel et méthodes: Nous présentons ici une étude observationnelle, rétrospective et monocentrique. Nous avons inclus l’ensemble des patients ayant consulté aux urgences pour exacerbation de BPCO sur un an (2015). Les critères d’exclusion étaient: les cancers broncho-pulmonaires et/ou les décompensations cardiaques associés à la BPCO.

Résultats: Durant la période de l’étude, 112 patients ont été inclus pour analyse statistique. L’âge moyen de la population de l’étude était de 70±10,5 ans, 69% (IC95%: [62,5-75,1]) des patients présentaient une BPCO stade C. L’analyse en sous-groupes entre exacerbations de BPCO pures et exacerbations associé à un sepsis retrouvait un taux moyen de polynucléaires éosinophiles (PNE) à l’admission significativement plus haut dans le groupe BPCO pures (254/mm3 vs 190/mm3 ; p=0,008). Le taux de polynucléaires basophiles (PNB) à l’admission était plus élevé dans le groupe BPCO pures (p=0,02) et le rapport éosinophiles/basophiles était inférieur dans ce même groupe (3,6 vs 4,1 ; p=0,04). La durée moyenne d’hospitalisation était de 9±6 jours dans les groupe exacerbations pures versus 12±7 jours pour les exacerbations infectieuses (p=0,04). Le temps de passage aux urgences était de 661±505 minutes dans le groupe BPCO « pures » versus 724±699 minutes pour le reste de la population (p=0,11). Le taux de mortalité aux urgences entre ces deux sous-groupes ne présentait pas de différence significative (p=0,16). Enfin, 20,5% (IC95%: [15-26%]) des patients de la cohorte totale ont été admis en réanimation suite à leur passage aux urgences. 69,5% (IC95% : [63-76%]) des patients étudiés étaient par ailleurs réadmis aux urgences dans les douze mois.

Conclusion: L’utilisation de la NFS et du profil éosinophilique pourrait constituer une piste intéressante dans la caractérisation des exacerbations de BPCO. L’éosinopénie serait corrélée à un risque accru d’exacerbations et de mortalité et pourrait également guider la prise en charge thérapeutique. L’hyperéosinophilie est par ailleurs considérée comme un marqueur de bonne réponse à une corticothérapie systémique.


Luc BILGER (Strasbourg), Pierrick LE BORGNE, François LEFEBVRE, Sarah UGÉ, Florent BAICRY, Claude GERONIMUS, Philippe KAUFFMANN, Pascal BILBAULT
16:00 - 17:00 #13698 - P070 Comparaison des techniques d’intubation difficile par des médecins urgentistes en simulation.
P070 Comparaison des techniques d’intubation difficile par des médecins urgentistes en simulation.

INTRODUCTION : L'intubation orotrachéale réalisée à la phase préhospitalière diminue la morbidité et la mortalité des patients en détresse vitale. Elle est souvent réalisée par des médecins urgentistes non anesthésistes qui ne réalisent pas d’IOT de façon fréquente. Ces intubations en situation d’urgence, responsables d’intubations difficiles (ID), sont anxiogènes et majoritairement réalisées par des médecins urgentistes, dont l’expérience est inférieure à celle des médecins anesthésistes-réanimateurs. Il en découle une fréquence d’ID estimée entre 10 et 20% en milieu préhospitalier, supérieure à celle constatée au bloc opératoir malgré des protocoles réactualisés par la conférence de consensus de 2006 sur l’algorithme d’ID. L’hypothèse principale de l’étude est que l’utilisation du long mandrin béquillé (LMB) d’emblée pour l’intubation difficile diminue le temps de sécurisation des voies aériennes et donc ses complications, par rapport au laryngoscope seul, sur mannequin.

 

METHODES : Etude prospective, monocentrique, comparative, réalisée au sein d'un laboratoire de simulation  d'un CHU. 40 médecins urgentistes étaient nécessaires pour une amélioration du délai d’intubation de 25% (risque alpha 5%, puissance 90 %), pour un test bilatéral non apparié. Chaque participant devait effectuer au total 6 séquences d’intubation d’un mannequin au sol en utilisant une lame de laryngoscope de MacIntosh standard, un LMB et un Airtraq, et pour chaque outil avec et sans collier cervical. Le critère de jugement principal était le délai entre l’insertion du matériel dans la bouche jusqu’au gonflement du ballonnet.

 

RESULTATS : Sans collier cervical, la durée moyenne d’intubation était significativement augmentée avec l’utilisation d’emblée du LMB versus laryngoscope (46 sec vs 33 sec; p=0,015). Avec un collier cervical, il n’y avait pas de différence significative. Avec un collier cervical, il y avait une diminution significative de la durée moyenne d’intubation avec l’Airtraq© par rapport au laryngoscope de MacIntosh seule (40 sec vs 59,7 ; p = 0,0098).

 

DISCUSSION : Le résultat ne va pas dans le sens d’autres études sur l’utilisation d’emblée du LMB. Mais l’Airtraq© semble permettre une amélioration du délai de sécurisation des voies aériennes chez des patients avec collier cervical. Une étude sur le terrain pourrait permettre une modification des recommandations sur l’intubation difficile en extra hospitalier.


Julien LAFOSSE (Caen), Florence MINETTI, Lopez LOIC, Marion DUFOUR-TRIVINI, Jean-Jacques PARIENTI, Clément BULEON, Eric ROUPIE
16:00 - 17:00 #13951 - P071 Incidence et recherche de facteurs prédictifs d'hyperoxie en médecine d'urgence.
P071 Incidence et recherche de facteurs prédictifs d'hyperoxie en médecine d'urgence.

Incidence et recherche de facteurs prédictifs d’hyperoxie en médecine d’urgence

Introduction: L’oxygène à un rôle vital pour l’organisme, cependant une utilisation inadaptée peut entrainer une hyperoxie responsable de stress oxydant (lésions tissulaires, altération des mécanismes de défense). L’hyperoxie est de plus en plus reconnue comme un facteur de mauvais pronostic chez les patients de réanimation, avec une tendance à la surmortalité et à la majoration d’évènements indésirables. Il n’existe pas à ce jour de littérature sur l’incidence de l’hyperoxie en médecine d’urgence.
Objectif: Le but de ce travail a été d’évaluer l’incidence de l’hyperoxie et de rechercher des facteurs prédictifs de cet état, chez des patients admis en service de réanimation à la suite de leur passage aux urgences.
Matériels et méthodes: Il s’agit d’une étude de cohorte rétrospective mono centrique, réalisée de janvier 2015 à décembre 2016. Les patients âgés d’au moins 18 ans ayant bénéficiés d’un GDS artériel aux urgences puis transférés en réanimation, ont été inclus. Le critère de jugement principal était la présence une PaO2 initiale supérieure à 120mmHg, définissant l’hyperoxie. Les critères de jugement secondaires étaient la mortalité et la survenue d’évènements indésirables à J-28.
Résultats: Sur 326 patients, 39,3% étaient hyperoxiques aux urgences avec une PaO2 moyenne à 132,5 mmHg (+/- 4) contre 98,9 mmHg dans le groupe non-hyperoxique (p < 0,001). Dans notre cohorte 44,2% des patients avaient une SaO2 > 98%, et seulement 26,5% des patients BPCO étaient dans les cibles recommandées (88-92%). L’administration d’oxygène dès la phase pré hospitalière apparait comme un facteur de risque indépendant d’hyperoxie initiale (p=0,016). La ventilation mécanique est un facteur de risque indépendant d’hyperoxie à H24 (p=0,0013). Nous ne mettons pas en évidence de différence significative sur la mortalité à J-28 (p=0,85) entre les deux groupes.
Conclusion: L’incidence de l’hyperoxie aux urgences est élevée, et certains facteurs de risques (oxygénothérapie pré hospitalière et ventilation mécanique) doivent alerter le clinicien. Il existe probablement un mésusage de l’oxygène dans nos services d’urgences nécessitant de sensibiliser les professionnels de santé aux règles de prescription et de surveillance de cette thérapie.


Julie CONTENTI, Anne GOUROUNAS (Nice), Jacques LEVRAUT
16:00 - 17:00 #13997 - P072 Prise en charge et pronostic des pneumopathies aigues communautaires aux urgences.
P072 Prise en charge et pronostic des pneumopathies aigues communautaires aux urgences.

Introduction :

Les pneumopathies aigues communautaires (PAC) constituent une pathologie fréquente aux urgences. La difficulté réside dans l’évaluation de la gravité et du choix du type de  prise en charge. Une meilleure connaissance du profil des patients peut guider ce choix. L’objectif de notre étude était de décrire le profil épidémio-clinique des patients présentant une PAC aux urgences.

Méthodes :          

Étude prospective descriptive sur une année. Inclusion des patients adultes répondants aux critères diagnostiques anamnestiques, cliniques et radiologiques de PAC. Les patients présentant une détresse vitale à l’admission n’ont pas été inclus. Recueil des données démographiques, cliniques et thérapeutiques. Calcul des scores de Fine et CRB 65. Suivi des patients sur trois mois.

Résultats :

Inclusion de 282 patients. Age moyen= 66 ans ± 17.  Age≥65 ans : n=168(60%). Prédominance masculine (sex-ratio =1,2). Comorbidités n(%) : hypertension 130(46), diabète 86(30), bronchopneumopathie chronique obstructive 52(18), insuffisance rénale chronique 23(8). Un patient sur cinq avait au moins trois comorbidités. Treize patients (5%) avaient un antécédent de PAC. Début brutal : 25% (n=70). Motifs de consultation : toux 152(54), dyspnée 130(46), expectorations purulentes 118(42), fièvre 112(40), douleur thoracique 62(22), signes digestifs 40(14), altération de l’état général 35(12). Scores n(%) : FINE≥71 179(63) et CRB65≥1 220(76). Hospitalisation de 44% des patients. Traitement n(%) : monothérapie 228(81), bithérapie 54(19), recours aux drogues vasoactives 5(2). Mortalité n(%) : intra hospitalière 8(3) et trois mois 54(19). Profil des patients décédés à trois mois : traitement ambulatoire 9(16) vs hospitalisation 11(20) (p=0,6).

Conclusions :

Des scores de sévérité ont été élaborés pour faciliter l’orientation des patients présentant une PAC à partir des urgences. L’élaboration d’un score spécifique à notre population incluant le jugement clinique de l’urgentiste pourrait être intégré à un algorithme de prise en charge des PAC aux urgences.

 


Ines CHERMITI, Ramla BACCOUCHE (Ben Arous, Tunisie), Anware YAHMADI, Manel KALLEL, Mahbouba CHKIR, Monia NGACH, Sami SOUISSI
16:00 - 17:00 #14030 - P073 Pertinence de l’antibiothérapie de première intention au cours des pneumopathies aigues communautaires.
P073 Pertinence de l’antibiothérapie de première intention au cours des pneumopathies aigues communautaires.

Objectif : Evaluation de l’adéquation du traitement antibiotique au cours des pneumopathies aiguës communautaires (PAC), chez les patients adultes aux urgences. Méthode : étude prospective et descriptive, conduite sur 12 mois consécutifs dans un service d’urgences adultes. Les patients ont été inclus s’ils présentaient un foyer de condensation à la radiographie pulmonaire et/ou au scanner thoracique associé à au moins deux des critères cliniques suivants: hyper ou hypothermie, toux, dyspnée, foyer de crépitants, expectorations, douleur thoracique. L’adéquation de l’antibiothérapie a été définie selon les recommandations rédigées par l’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de Santé (AFSSAPS), la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPLIF) et la Société Française de Pneumologie (SPLF) en 2010. Les facteurs explicatifs de la non-adéquation ont été identifiés en analyse unie et multivariée. Résultats : L’analyse a été portée sur 135 patients, d’âge médian 74 [63-85] ans, dont 75 (56%) étaient des hommes. Les patients étaient principalement représentés dans les classes 4 et 5 du score de Fine, 51 (38%) et 30 (22%), respectivement. Le nombre de patients hospitalisés a été de 117 (87%). Parmi les 135 patients, 95 (70%) ont eu une antibiothérapie adaptée (groupe 1) et 40 (30%) une antibiothérapie inadaptée (groupe 2). Parmi les patients du groupe 2, les causes d’une antibiothérapie inappropriée ont été les suivantes : sur prescription avec bi-antibiothérapie chez 23 (58%) patients, erreur sur la classe d’antibiotique chez 10 (25%), monothérapie au lieu d’une bi-thérapie chez 7 (17%). Sur les 117 patients hospitalisés, l’antibiothérapie a été modifiée chez 36 (44%) du groupe 1 et chez 22 (61%) du groupe 2, cette différence n’est pas significative (p=0,37). Parmi les 40 patients ayant une antibiothérapie non conforme prescrite aux urgences, 14 (39%) n’ont pas eu de modification de leur antibiothérapie durant l’hospitalisation. Après analyse multivariée, aucun des facteurs étudiés n’était statistiquement significatif entre les patients des deux groupes. Le taux de mortalité, hospitalière et à 30 jours, dans les groupes 1 et 2 a été de 13% et 11% (p=0,85), et de 14 % et 20% (p=0,17), respectivement. Conclusion : L’inadéquation de l’antibiothérapie, tend à être plus fréquente chez les patients ayant reçu une bi-antibiothérapie aux urgences. L’application stricte des recommandations devrait permettre de corriger facilement cela.


Marion LÉGER (Saint-Etienne), Marie LABOUREUR, Anne Claire D'ARRAS, Grégory GACHET, Nicolas DESSEIGNE, Alain VIALLON
16:00 - 17:00 #14157 - P074 Facteurs prédictifs de transfert en réanimation des patients dyspnéiques ayant été hospitalisés dans un service de médecine via les urgences : étude rétrospective cas témoins.
P074 Facteurs prédictifs de transfert en réanimation des patients dyspnéiques ayant été hospitalisés dans un service de médecine via les urgences : étude rétrospective cas témoins.

Introduction : La dyspnée est un motif fréquent de consultation aux urgences. Un des rôles de l’urgentiste est d’orienter le patient vers le service adapté. Il a en effet été prouvé qu’une admission secondaire en réanimation était liée à augmentation de la mortalité. L’objectif principal de notre étude est de déterminer des facteurs de risque de transfert secondaire en réanimation chez les patients dyspnéiques hospitalisés dans un service de médecine, après leur passage aux urgences. La mortalité hospitalière est analysée comme objectif secondaire.

Méthode : étude rétrospective, cas témoins, incluant les patients pris en charge aux urgences pour dyspnée sur une période de 2 ans. Les patients transférés secondairement en réanimation après leur hospitalisation en médecine (groupe réanimation secondaire) sont appariés (facteur de 1 pour 4) à ceux hospitalisés en médecine (groupe médecine). Les facteurs prédictifs d’admission secondaire en réanimation ou de décès sont analysés par régression logistique multivariée.

Résultats : 3956 patients ont consulté pour dyspnée aux urgences. Parmi les 259 patients hospitalises, 135 ont été admis en réanimation, dont 31 secondairement après un passage en médecine (groupe reanimation secondaire) et 124 ont été transférés directement en médecine (groupe médecine).

Le taux de NT-proBNP (pour une augmentation de 1000 points : OR = 1,05 (IC95% 1,007 – 1, 104), p = 0,02) et la durée totale d’hospitalisation (OR = 1,16 (IC95% 1,08-1,26), p < 0,001) sont indépendamment liés au transfert secondaire en réanimation. Une discordance diagnostique (entre le diagnostic établi aux urgences et le diagnostic de sortie d’hospitalisation) semble être associée au transfert secondaire en réanimation (OR = 5,59 (0,9 – 34), p = 0,06). Les patients transférés secondairement de médecine en réanimation ont un taux de mortalité de 85% plus élevé que ceux hospitalisés en médecine (32% vs 6% de mortalité, OR = 0,15 (0,05-0,41), p < 0,001).  Les facteurs de risque de décès sont l‘élévation de la CRP (OR = 1,008 (1,002-1,014), p= 0,01) et la présence d’une atteinte pleurale à la radiographie (OR = 30,4 (2,6 – 356), p = 0,002).

Conclusion : Notre étude souligne l’importance particulière d’un taux de NT-proBNP  ou de CRP élevé, et d’un épanchement pleural dans la prise en charge et le pronostic des patients dyspnéiques.


Marion BASTY (Montpellier), Olivier VUILLOT, Vincent GOURHANT, Nicolas MOLINARI, Jean-Francois VIGNEAU, Solene BROUILLONNET, Sophie LEFEBVRE, Mustapha SEBBANE
16:00 - 17:00 #14204 - P075 Valeur pronostique du pH dans l’insuffisance respiratoire aigüe.
P075 Valeur pronostique du pH dans l’insuffisance respiratoire aigüe.

Introduction: L’insuffisance respiratoire aigüe (IRA) est une urgence diagnostique et thérapeutique qui constitue le motif de consultation le plus fréquent aux services des urgences. L’analyse des gaz du sang permet de rechercher des signes de gravité afin d’optimiser leur prise en charge et leur orientation. L’objectif de ce travail était d’étudier la valeur pronostique du pH initial dans l’IRA aux urgences.

 

Méthodologie : étude rétrospective incluant les patients admis aux urgences pour IRA. Nous avons relevé les données cliniques avec évaluation par la classification NYHA, les données biologiques dont une gazométrie artérielle et les données radiographiques. Un ph ≤ 07,35 a été retenu comme seuil d’acidose.

 

Résultats: 84 malades admis pour IRA ont été inclus dans notre étude. L’âge moyen était de 66 ans. Le sex-ratio H/F était de 1,4. L’HTA, le tabac et le diabète étaient les ATCDs les plus fréquents . La majorité des patients ont été classé stade III ou IV de la classification NYHA (44.5% stade III et 41% stade IV). La valeur moyenne du score radiologique de Murray était de 10,2 avec des extrêmes allant de 0 à 23. Le 2/3 des patients avaient un ph initial ≤ 7,35. Aucune corrélation n’est trouvé entre la valeur du ph avec le score radiologique ni avec la durée d’hospitalisation. Ceci pourrait être expliqué par la réversibilité rapide du ph dans certaines pathologies lorsque les moyens thérapeutiques sont rapidement instaurés. Sur le plan thérapeutique, 63 patients ont eu une ventilation non invasive (VNI ou CPAP) et 31 une ventilation mécanique dont 74% avaient un ph initial≤ 7,35.

L’étude de la mortalité ne trouve pas une corrélation positive avec la valeur du ph alors, qu’une corrélation positive était notée avec le score de Glasgow, score de FINE, l’APACHE II et SOFA à l’admission (ASC  respectivement 0,751/ 0,798/ 0,757 et 0,715). Cette discordance peut être expliquée par le pourcentage de malades ayant bénéficié de la VNI qui constitue un pilier incontournable dans la prise en charge de ces patients.

 

Conclusion : l’étude du pH dans l’IRA constitue une étape importante de la prise en charge. Même en l’absence de corrélation avec la mortalité, la valeur du pH conditionne la prise en charge.


Walid MHAJBA (Tunis, Tunisie), Mohamed Ali CHERIF, Maher ARAFA, Mohamed MEZGHENI, Houcem OUNI, Imen MEKKI, Ines SEDGHYENI, Zouhaier JERBI
16:00 - 17:00 #14242 - P076 Evaluation d’un protocole de prise en charge en ambulatoire des pneumothorax spontanés primaires aux Urgences.
P076 Evaluation d’un protocole de prise en charge en ambulatoire des pneumothorax spontanés primaires aux Urgences.

Introduction : le pneumothorax est une pathologie fréquente, bénigne et du sujet jeune dont le traitement nécessite 3-4 jours d’hospitalisation. Il n’y a pas de consensus sur les recommandations notamment entre le choix du drainage thoracique ou de l’exsufflation. Des études réalisées par des pneumologues préconisent une prise en charge ambulatoire avec un drainage thoracique dans de bonnes conditions de sécurité et d’efficacité.  L’objectif est d’évaluer un protocole de prise en charge ambulatoire du pneumothorax sontané primaire PSP par des urgentistes.

Méthode : Etude observationnelle d’évaluation des pratiques incluant des patients pris en charge pour un premier épisode de PSP ou une récidive homolatérale non traumatique et ne relevant pas de la chirurgie. Un pneumothorax de grande taille est défini par décollement apical de plus de 3 cm et /ou un décollement latéral de plus de 2 cm à la radiographie thoracique postéro-antérieure (recommandations de la BTS et ACCP). La prise en charge initiale inclue un drainage avec un drain de petit calibre et une valve unidirectionnelle ou une surveillance selon la taille du pneumothorax. Apres une période d’observation de 6hr, et une réévaluation clinique et par imagerie favorable, les patients vérifiant les critères de décharge ambulatoire peuvent rentrer à domicile. Ils sont évalués à J1 par un entretien téléphonique standardisé, convoqués aux urgences à J2 et/ou J3 pour réévaluation clinique et par imagerie de la ré-expansion pulmonaire, puis bénéficient d’une consultation en pneumologie à J7.

Résultats : 34 patients (76% hommes, âge 26+/- 6ans) ont été analysés à ce jour, 28 (83%) présentaient un épisode de PSP, 6 (18%) une récidive homolatérale. 29 patients (85%) ont été drainés dont 24 pour un pneumothorax complet, 5 (15%) surveillés pour un petit pneumothorax. Le taux de réussite (recollement complet) à J7 est de 79%. 5/34 patients font une récidive précoce dans le mois, 4(20%) recidivent dans l’année. Aucune complication sévère n’a été observée.

Conclusion : Les résultats de l’analyse préliminaire sont superposables aux données de la littérature basées sur des prises en charge ambulatoire par des pneumologues. Les urgentistes formés peuvent donc gérer, en collaboration avec les pneumologues, la prise en charge en ambulatoire des pneumothorax dans de bonnes conditions de sécurité et avec une efficacité similaire.


Juline BERINGER (Montpellier), Bérangère TRESCH, Olivier VUILLOT, Estelle JACQUES, Sophie LEFEBVRE, Arnaud BOURDIN, Richard DUMONT, Mustapha SEBBANE
16:00 - 17:00 #14287 - P077 Comparaison des temps d’intubation en pré hospitalier en laryngoscopie directe versus vidéo-laryngoscopie.
P077 Comparaison des temps d’intubation en pré hospitalier en laryngoscopie directe versus vidéo-laryngoscopie.

Introduction

Le recours au vidéo-laryngoscope est recommandé au bloc opératoire en cas d’intubation difficile (ID). Peu de données existent sur son utilisation en préhospitalier. L’objectif de cette étude était de comparer les temps d’intubation (TI) avec un vidéo-laryngoscope McGrath (McG) versus une laryngoscopie directe (LD) réalisée par des personnels de l’urgence en condition d’ID.

Matériel et méthode

Etude en cross over, avec randomisation en deux groupes, sur mannequin adulte portant un collier cervical. Les participants réalisaient 4 fois 2 intubations avec chaque dispositif en alternance. La randomisation définissait le premier dispositif utilisé.

Les variables relevées étaient :

Caractéristiques du participants : âge, sexe, nombre d’intubations réalisées chaque année, nombre d’ID par an, connaissance antérieure du McG et utilisation antérieure du McG.

Temps : exposition (Texp), intubation (Tint) correspondant au passage du tube dans la glotte et vérification (Tver) après expansion pulmonaire.

Qualités du McG versus LD : maniabilité, amélioration de la vision glottique, réduction des forces de traction, amélioration du positionnement trachéal et facilitation de l’IT via une EN allant de 0 (non) à 4 (oui). Un score à 3 ou 4 était considéré comme en faveur du McG.

Résultats

29 participants ont été évalué : 23 (79%) médecins urgentistes et 6 (21%) infirmiers anesthésistes.  L’âge moyen était de 42 (+/-10) ans, avec 16 (55%) d’hommes. Seize (55%) participants ont pratiqué plus de 10 IT/an, et 4 (14%) ont pratiqué plus de 5 ID/ an. 18 (62%) connaissaient le McG et 10 (35%) l’avait déjà utilisé. On ne retrouvait pas de différence entre les 2 groupes.

Aucun échec d’intubation n’a été relevé à la première exposition. Les moyennes des TI variaient de 14,44s (Texp), 29,50s (Tint), et 38,39s (Tver) au premier essai à 6,50s (Texp), 16,39s (Tint), 23,36s (Tver) au 4ème essai, sans différence significative entre les 2 groupes.

Le McG était considéré comme maniable, améliorant la vision glottique, réduisant la force de traction, permettant un positionnement du tube et facilitant globalement l’IT dans respectivement 27 (96%), 25 (86%), 20 (71%), 13 (45%) et 19 (67%) des cas.

Conclusion

Les TI ne différaient pas en fonction du dispositif utilisé mais diminuaient au fur et à mesure des essais. Le McG était ressenti comme plus maniable mais n’aidant que modérément sur le bon positionnement du tube. Une évaluation « dans la vraie vie » doit  compléter cette étude de simulation.


Margot CASSUTO (Garches), Armelle SEVERIN, Isabelle PRIOUR, Pauline ROUGEVIN, Nawel SALHI, Anna OZGULER, Michel BAER, Thomas LOEB
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 13 juin"

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PM10
16:00 - 17:00

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Modérateur : Pierre VALETTE (Médecin) (Arras)
16:00 - 17:00 #13647 - P078 Traçabilité des décisions de limitation et arrêt des thérapeutiques actives pour les patients pris en charge aux urgences : La meilleure part pour l’urgentiste ?
P078 Traçabilité des décisions de limitation et arrêt des thérapeutiques actives pour les patients pris en charge aux urgences : La meilleure part pour l’urgentiste ?

Objectif : Les décisions de limitation et arrêt des thérapeutiques actives (LATA) sont de plus en plus souvent prises aux urgences pour des situations cliniques aigues dès l’admission. L’incidence de décisions de LATA prises aux urgences, estimée autour de 1% des passages, est souvent restreinte à celles prises pour des patients décédés dans le service d’urgence ou d’UHCD, sous-évaluant celles prises aux urgences pour les patients hospitalisés vers d’autres services. Dans ce contexte aigu, la traçabilité de décision de LATA antérieure, de directive anticipée (DA), de la personne de confiance (PC) semblent importantes dans la prise de décision du médecin. L’objectif principal était de rechercher la traçabilité des décisions de LATA prises aux urgences pour des patients décédés dans les 3 jours suivant leur prise en charge dans notre centre universitaire. Les objectifs secondaires étaient la traçabilité des DA, PC, l’antériorité d’une filière de soin, de concertation et du lieu de décès.

Matériel et méthodes : Cette étude unicentrique rétrospective, descriptive incluait les patients pris en charge aux urgences adultes pendant l’année 2016, puis décédés dans les trois jours d’hospitalisation. L’ensemble de leurs compte-rendus d’hospitalisations étaient analysés à la recherche de décisions de LATA pendant ce séjour, ou préexistantes.

Résultats : Parmi les 419 patients d'évolution défavorable à 3 jours inclus, 69% ont fait l’objet d’une LATA. Cette décision était anticipée dans 5% des cas. Les trois-quarts des LATA étaient décidées aux urgences et 21% dans les services d’aval. 1% des dossiers signale la présence d’une PC, 1% de DA manuscrites jointes au dossier. La concertation médicale est tracée à 70% aux urgences et 100% dans le service d’aval. La décision de LATA n’est pas liée à l’âge (p=0,29), ou au sexe du patient (p=1). En revanche la présence de la famille (p=0,02), le suivi en filière de soin (p=0,01) ou en soins palliatifs (p=0,04), l’autonomie du patient (p<0,001), ainsi qu’une concertation médicale retrouvée dans le dossier (p<0,001) sont associés à la décision de LATA tracée.

Conclusion : Le médecin urgentiste doit quotidiennement se positionner sur des décisions de LATA pour certains patients où la gravité clinique est présente dès l’admission. Les DA et la PC restent toujours difficiles à identifier pour prendre cette décision. Il convient de collaborer en amont, afin d’aiguiller au mieux la trajectoire de vie ou de fin de vie de chaque patient.


Valérie GARBISO (Caen), Antoine AUBRION, Richard MACREZ, Eric ROUPIE
16:00 - 17:00 #13958 - P079 Décès aux urgences : analyse comparative des caractéristiques et des décisions de limitation du niveau de soins (LAT) entre deux périodes de quatre mois en 2006 et 2016.
P079 Décès aux urgences : analyse comparative des caractéristiques et des décisions de limitation du niveau de soins (LAT) entre deux périodes de quatre mois en 2006 et 2016.

Introduction

L’incidence des décès aux urgences demeure élevée. Dans un travail prospectif multicentrique réalisé en 2006, la population était constituée de patients âgés, polypathologiques avec une autonomie limitée. Les décisions de LAT concernaient près de 80 % des patients. Nous avons voulu étudier l’évolution des patients décédant aux urgences ainsi que leur prise en charge 10 ans plus tard.

Patients et méthode

le fichier des 98 patients décédés dans notre service pendant une période de 4 mois en 2006 a été utilisé. Les patients décédés pendant une période identique en 2016 ont été identifiés de façon rétrospective, les données identiques à celles de 2006 récupérées (données démographiques, antécédents, autonomie, mode de vie, prise en charge aux urgences avec focus sur les thérapeutiques invasives et décisions de LAT). Après anonymisation, les données ont été analysées (PASW statistics). Les données continues ont été comparées par un test t de Student, les non-continues par un Khi2, p<0,05 était significatif.

Résultats (tableau)

Conclusion

Les décès ont augmenté de 20% en 10 ans de façon parallèle à l’activité du service. Bien que la population soit peu différente, on observe une diminution des thérapeutiques invasives initiales et une amélioration des décisions de LAT et du lieu du décès. La limite essentielle de ce travail est son caractère monocentrique. Un travail similaire sur les services de 2006 apporterait un état des lieux actualisé de la fin de vie aux urgences


Philippe LE CONTE, Laura MEURICE (Nantes), David RIOCHET, Eric BATARD
16:00 - 17:00 #14116 - P080 Vécu et ressenti de la mort et de la fin de vie chez les internes.
P080 Vécu et ressenti de la mort et de la fin de vie chez les internes.

Introduction: Le ressenti de la Mort et la façon dont le médecin va prendre en charge le patient en fin de vie attendue ou non, est la résultante d’une part personnelle (familiale, socio-culturelle, religieuse) et professionnelle (fruit de la théorie et pratique acquise lors de l’externat et de l’internat) L’objectif de cette étude est d’analyser le vécu et le ressenti immédiat et à distance de la Mort et de la fin de vie chez les internes à tous les stades de leur formation ainsi qu’en rechercher les conséquences professionnelles et personnelles.

Matériel et Méthode: Nous avons mené une étude qualitative par entretien individuel semi-dirigé auprès d’internes de médecine générale après recrutement par mail et réseaux sociaux. Chaque entretien a été enregistré par un enregistreur numérique puis a fait l’objet d’un codage à l’aide du logiciel NVivo10 Starter©. Un double codage a été réalisé.

Résultats: La saturation a été obtenue après conduite et analyse de 8 entretiens. Les 10 internes ont tous perçu favorablement l’entretien vu comme une source de réflexion. Quatre thèmes sont ressortis après codage: (1)Vision de la mort, montrant un large éventail de représentations et une absence de projection de sa propre mort (2)Formation, montrant un sentiment de manque de formation théorique et la nécessité de faire un stage en soins palliatifs lors du cursus universitaire (3)Ressenti de la mort, le panel d’émotions neutres, positives et négatives est influencé par de nombreux facteurs comme l’encadrement par un sénior, le contexte médical, l’environnement familial (4)Conséquences personnelles et professionnelles, aucune répercussion des conduites addictives immédiates n’a été décrite et aucun interne n’a souhaité arrêter ses études de Médecine, ces expériences ont été vues comme une possibilité de redéfinition et d’amélioration de sa pratique personnelle future.

Conclusion: Le vécu de la Mort et de la fin de vie génère un ressenti oscillant entre sentiment d’échec et évitement du patient jusqu’au sentiment de sérénité et de satisfaction lors d’une prise en charge estimée adaptée. Les facteurs comme l’encadrement de l’étudiant, la communication et l’environnement influencent les émotions immédiates et à distance des internes. Ces facteurs sont pour certains modifiables. La formation universitaire pratique du troisième cycle pourrait être repensée en intégrant un stage de soins palliatifs et un référent à chaque stage afin d’améliorer le bien-être au travail.


Marie-Caroline RICHARD (Paris)
16:00 - 17:00 #14155 - P081 Prise en charge filiarisée de l’insuffisance cardiaque aigue du sujet âgé aux urgences : suivons les recommandations !
P081 Prise en charge filiarisée de l’insuffisance cardiaque aigue du sujet âgé aux urgences : suivons les recommandations !

Introduction : Le syndrome d’insuffisance cardiaque aigue (SICA) a une forte prévalence et une mortalité supérieure à 25% dans l’année suivant un passage aux urgences. Notre hôpital a créé une filière dédiée mobilisant les services de cardiologie, médecine interne et gériatrie, bénéficiant de créneaux d’échographie trans-thoracique (ETT) dédiés dans les 24h.

En 2015, les recommandations ajoutent aux guidelines ESC 2012 l’impératif du traitement précoce et adapté à la tension : diurétique si tension artérielle systolique (TAS) < 110mmHg ou diurétique et vasodilatateur nitré si TAS > 110mmHg.

Notre objectif principal était de déterminer l’adéquation entre la prise en charge du SICA dans nos urgences chez les patients de plus de 75 ans et les recommandations actuelles. Nos objectifs secondaires comprenaient l’analyse des modalités d’évaluation par ETT et de l’orientation.

Méthode : Notre étude rétrospective monocentrique descriptive incluait 372 dossiers entre juillet et octobre 2015. Notre critère de jugement principal était l’initiation d’un traitement médicamenteux adapté dans les deux premières heures de prise en charge. Nos critères de jugement secondaires étaient le délai de réalisation d’une ETT et l’orientation.

Résultats : 329 dossiers ont été analysés. L’âge médian était de 85 ans [82 ;90]. 58% étaient des femmes. 24,9% des patients étaient traités de manière adaptée dans les deux premières heures de prise en charge : 60% des 40 patients avec une TAS < 110mmHg et 20,1% des 289 patients avec une TAS > 110mmHg. 57% des patients avaient une ETT lors de leur hospitalisation, 21% dans les 24h dont 9% par la filière. Le délai médian était de 2 jours IQR[1 ;4] : 1 jour IQR[1 ;1] en filière et 2,4j IQR[1,00-4,08] hors filière, p < 0,001. 43% des patients étaient hospitalisés en cardiologie, 30% en médecine interne et 15% en gériatrie.

Discussion-Conclusion :  L’adéquation entre les recommandations et la prise en charge du SICA du sujet âgé dans ses deux premières heures reste à améliorer. La filiarisation réduit les délais avant ETT mais les créneaux sont insuffisants. L’orientation des patients s’effectue majoritairement vers les services partenaires. Notre étude est limitée par l’absence de relevé des contre-indications thérapeutiques et des situations palliatives. Une action de sensibilisation sera menée pour réaffirmer ce parcours patient.


Gautier DROMSON (Sélestat), Ruxandra COJOCARU, Sarah PARISOT-GENDRAUD, Mélissande KLEIN, Pascal BILBAULT
16:00 - 17:00 #14162 - P082 Rôle et difficultés des urgentistes face aux situations de fin de vie.
P082 Rôle et difficultés des urgentistes face aux situations de fin de vie.

Introduction : La mort est une réalité quotidienne dans les services des urgences où toutes pathologies et toutes détresses vitales peuvent se voir mettant les praticiens face à une responsabilité primordiale dans la mise en route d’une démarche éthique et décisionnelle pour certains malades. L’objectif de cette étude est de préciser les difficultés rencontrées par les urgentistes lors des prises en charge de patients dans un contexte de limitation et arrêt thérapeutique des soins (LATA).

Matériel et méthode: Il s'agit d'une enquête transversale à visée descriptive, menée dans les services des urgences. Notre population d’étude est le personnel médical exerçant aux urgences. Le recueil des données s'est fait via un questionnaire anonyme qui définit le profil du médecin, la connaissance du concept du LATA, les modalités décisionnelles, l’existence de difficultés, les appréhensions et les émotions face à une fin de vie. L'analyse des données à été réalisée à l'aide de SPSS 20.0. 

Résultats: Au total, 56 médecins (soit 84,4% de l'ensemble) ont participé à l’étude dont 26,8% des résidents, 58,9% des internes et 14,3% des séniors. L'âge moyen est de 30 ans avec une nette prédominance féminine. La moyenne d’années d’exercice est de 3 ans. Le concept du LATA était connu par 73,2% des médecins interrogés dont 45,4% ont déjà été confronté à une décision du LATA dans leur pratique quotidienne. La majorité (70,9%) ne se sentent pas à l’aise face à une LATA. Les principales appréhensions sont la pression et le conflit  avec  la famille (22%), le manque d’informations à disposition (15,5%), le manque de temps (17,9%), ainsi que  les difficultés d’ordre éthique (13,7%). Des obstacles d’ordre légal, émotionnel et technique coexistent. La décision de LATA est fréquemment collégiale (64,8%).  Les principaux éléments qui interviennent dans la décision de LATA sont l’âge (21,6%), le terrain polytaré (20,2%), l’autonomie (15,6%), l’état clinique aigu du patient (13,8%) et l’absence d’amélioration après traitement bien conduit (10,5%). Concernant les gestes à exclure, les mesures de réanimation et les gestes chirurgicaux sont les plus cités (respectivement 83% et 81%). Le médecin d’urgence est souvent seul dans l’annonce (31%).

Conclusion: La décision de LATA est encore source de difficulté pour les urgentistes. Á l’avenir, une formation et information des urgentistes à ces pratiques et l’établissement d’un consensus de prise en charge devrait être une priorité.


Hajer KRAIEM, Ryef AMMAR, Mohamed Aymen JAOUADI, Sami BEN AHMED, Nasreddine SOUISSI, Mohamed Nejib KAROUI, Naoufel CHEBILI (Sousse, Tunisie)
16:00 - 17:00 #14188 - P083 Décision de limitation et arrêt des thérapeutiques en pré hospitalier.
P083 Décision de limitation et arrêt des thérapeutiques en pré hospitalier.

Introduction

La prise en charge préhospitalière des patients âgés en perte d’autonomie ou en fin de vie est fréquente. Une limitation et arrêt des thérapeutiques (LAT) et un maintien à domicile peuvent être éventuellement proposés par les équipes des Service Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR), même en cas d’absence de directives anticipées (DA). L’objectif de ce travail est d’étudier les LAT proposées par un SMUR.

Méthodes

Etude monocentrique, rétrospective.

Critères d’inclusion : âge > 85 ans avec perte d’autonomie, déclin cognitif ou porteurs d’une pathologie incurable.

Critère principal : Incidence des LAT.

Critères secondaires : Caractéristiques des patients (âge, sexe et pathologie), lieu de prise en charge, présence de DA, contact avec la famille, mise en place de thérapeutiques et devenir (hospitalisation, décès, retour au domicile).

 

Résultats

63 patients ont été inclus : le sexe ratio H/F était de 1,25 et l’âge médian de 88 [IQR : 81-91] ans. La prise en charge s’est faite au domicile, dans un ehpad ou un service de soins de suite dans respectivement 45 (71%), 12 (19%), et 6 (10%) cas. Les 3 principales causes d’intervention étaient l’arrêt cardiaque, neurologique et respiratoire dans respectivement 18 (29%), 16 (25%) et 15 (24%). Les patients ont été transportés à l’hôpital, décédés et laissés au domicile dans respectivement 40 (63%), 20 (32%) et 3 (5%) cas. Le service d’accueil hospitalier était les urgences pour 38 (95%) patients. Des décisions de LAT ont été rapportées dans le dossier médical dans 18 (29%) cas dont 3 étaient prises préalablement à l’intervention du SMUR. La famille a été contactée dans 17 (27%) cas. Morphine et scopolamine ont été prescrites à 2 (6%) patients. Parmi les patients transportés à l’hôpital : 9 (19%) sont décédés dans les 24h et 8 (17%) sont retournés au domicile dans les 24h.

 

Conclusion

L’incidence des LAT proposées en SMUR est faible; et, lorsqu’elles le sont, rares sont les patients laissés à domicile. Une procédure de service a été mise en place en coordination avec un réseau de soins palliatifs pour guider la prise en charge des patients qui pourraient bénéficier d’une LAT et favoriser leur maintien à domicile.


Margot CASSUTO (Garches), Paul-Georges REUTER, Cécile URSAT, Pauline DESWARTE, Caroline PÉTISNÉ, Anna OZGULER, Michel BAER, Thomas LOEB
16:00 - 17:00 #14225 - P084 Mise en place et évaluation d’une grille LATA : Etude descriptive rétrospective à l’UHCD (Unité d’Hospitalisation de Courte Durée) d’un service d’urgences.
P084 Mise en place et évaluation d’une grille LATA : Etude descriptive rétrospective à l’UHCD (Unité d’Hospitalisation de Courte Durée) d’un service d’urgences.

Introduction : L’incidence des situations de fin de vie aux urgences est en augmentation depuis dix ans. La limitation ou l’arrêt des thérapeutiques actives (LATA) est difficile dans ce contexte et nécessite un cadre médico-légal concret.

 Objectifs :  Un groupe de travail multidisciplinaire a établi un protocole de LATA validé par le Comité d’Ethique local. L’objectif principal de notre étude est l’évaluation de bonnes pratiques des procédures LATA au sein de notre service grâce à ce protocole. Les critères évalués seront: la collégialité, le recueil de l’avis du patient, la désignation d’une personne de confiance, l’existence de directives anticipées. Les objectifs secondaires seront de dresser un profil épidémiologique des patients inclus et d’évaluer la satisfaction des équipes médicales et paramédicales grâce à un questionnaire diffusé au sein du service.

Méthodes : Une étude descriptive, observationnelle, rétrospective a été réalisée, du 1er Septembre 2015 au 31 Mars 2016 au sein de l’UHCD des urgences de notre centre hospitalier.

Résultats : 63 patients ont été inclus. Tous ont bénéficié d’une procédure de LATA grâce à l’outil d’aide à la prise en charge palliative du service. La décision a été collégiale dans 86% des cas. L’avis du patient a été recueilli dans 17,5% des cas. Une personne de confiance a été désignée dans 92% des dossiers. 6% des patients seulement avaient des directives anticipées. Le sex ratio était proche de 1 et l’âge moyen de 85,2 ans. 57% des patients provenaient de leur domicile principalement pour des motifs infectieux (41%). La satisfaction moyenne de notre grille LATA était de 7,7/10.

Conclusion : La médecine d’urgence repose sur les principes de permanence des soins, d’actes médicaux et aussi d’éthique. Les décisions de limitation ou d’arrêt des thérapeutiques actives deviennent une part non négligeable et de plus en plus courante de l’activité de médecine d’urgence. Elles ne constituent pas un arrêt des soins ou une procédure euthanasique mais une recherche à chaque instant de soins de confort pour le patient, ainsi qu’un soutien et un accompagnement de son entourage. Cette étude montre qu’un outil d’aide à la prise en charge palliative est nécessaire dans les services d’urgence. La collégialité et le cadre médicolégal qu’il apporte entraînent une amélioration qualitative des prises en charge de fin de vie. Il constitue un outil de réflexion concret et une aide décisionnelle pour les équipes soignantes.


Pauline FEYDEAU (Limoges)
16:00 - 17:00 #14233 - P085 Classification bibliométrique des revues scientifiques publiant des articles dans le champ de la médecine d’urgence (MU).
P085 Classification bibliométrique des revues scientifiques publiant des articles dans le champ de la médecine d’urgence (MU).

Introduction : Les articles médicaux scientifiques intéressant les médecins urgentistes sont dispersés dans de nombreux journaux. Nous les avons identifiés et classés en termes de volume de publication et d’impact factor (IF).

Méthode : une requête a été réalisée sur PubMed ciblant le métaterme MeSH «emergency» et ses synonymes, de 1841 à nos jours.

Résultats : 293866 articles ont été identifiés comme relevant du champ de la MU (1,1 % des références PubMed), impliquant 8658 revues. Les 10 premières revues ne couvrent que 14% des publications dont Annals of Emergency Medicine (2,45%  ; IF 5),  American Journal of Emergency Medicine (1,56% ; IF 1,5), Resuscitation (1,5% ; IF 5,4), Academic Emergency Medicine (1,4% ; IF 2,5), Journal of Emergency Nursing (1,3% ; IF 0,9). Des journaux à IF élevé apparaissent en 13ème (BMJ), 14ème (Lancet) et 15ème (JAMA) position.

La langue anglaise domine (82%), puis l’allemand (4%) et le français (3%). Les USA assurent 45% de la production, suivis du Royaume-Uni (9%) et du Canada (4,7%), la France étant en 6ème position (4%).

Dans la figure 1, nous avons classé les 15 journaux fournissant la plus forte densité d’articles relevant de la MU.

Discussion : la production scientifique d’article dans le champ de la MU est très dispersée dans la littérature médicale. Même dans les journaux dont le titre fait clairement référence à la MU, le % d’articles identifiés « MU » par notre requête est loin de 100% laissant penser à un problème de référencement.


Yahia YAHOUI (Pontoise), Matthieu SCHUERS, Gaétan KERDELHUÉ, Grosjean JULIEN, Thirion BENOIT, Stefan DARMONI, Luc-Marie JOLY
Salle 352B-Zone poster 2

"Mercredi 13 juin"

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AMS-30
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 30
Pièges de la psychiatrie aux urgences

Coordonnateur : Esther SIMON-LIBCHABER (Coordonnateur, Corbeil-Essonnes)
Conférenciers : Hélène CARDOT (Conférencier, Colombes), Soizic LARCHER (IDEC) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Delphine NEDELEC (IDE) (Conférencier, Corbeil-Essonnes), Esther SIMON-LIBCHABER (Conférencier, Corbeil-Essonnes)
Les troubles du comportement aux urgences représentent une source de difficultés diagnostic. De l’infirmière d’accueil à la zone de soin, le patient est entraîné dans une chaîne qui peut le conduire à une mauvaise orientation diagnostic. L’infirmière, l’urgentiste et le psychiatre doivent toujours se poser la question : « s’agit-il d’un problème organique ou d’un problème psychiatrique ?». A l’aide de cas cliniques vécus aux urgences, reconnaître les éléments pouvant constitués « un piège » diagnostique. Chaque cas clinique sera argumenté par le psychiatre, l’infirmière et l’urgentiste. A la fin de l’atelier, une fiche technique de procédure de prise en charge d’un trouble du comportement aux urgences sera remise aux participants.
Salle 353

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AMS-54C
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 54C
Simulation de plan ORSEC Nombreuses Victimes avec figurines et moyens de communications.

Coordonnateur : Florent GACHET (Coordonnateur, Rouen)
Conférenciers : Vincent BAREGE (médecin) (Conférencier, Rouen), Virginie CROTEAU (IDE) (Conférencier, Rouen), Florent GACHET (soignant) (Conférencier, Rouen), Anne-Sophie THIBAULT (IDE) (Conférencier, Rouen)
Acquérir les principes de communication et d’organisation dans des situations de catastrophe, en immergeant les participants dans une situation entièrement scénarisée sur plateau avec figurines.
Comprendre, par le biais de la simulation, les grands principes de mise en œuvre d’un plan ORSEC "nombreuses victimes" et appréhender la réorganisation nécessaire de l'activité des hôpitaux pour faire face à l’afflux massif de victimes. Appréhender et mieux anticiper les problématiques organisationnelles et communicationnelles liées à de telles situations.
Espace Challenges et vous Niveau 2

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TV17
16:00 - 16:15

SFMU/ANCESU

Conférenciers : Carole AMSALLEM (Médecin) (Conférencier, Amiens), Céline LONGO (RPPS : 10002530821) (Conférencier, Nantes)
Plateau TV
16:15

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TV18
16:15 - 16:35

Le monsieur te dit? Mieux communiquer en urgence

Conférenciers : Gérald DESCHIETERE (responsable unité de crise) (Conférencier, Bruxelles, Belgique), Pierre Arnaud FORT (urgentiste) (Conférencier, Agen), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux)
Plateau TV
16:35

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TV19
16:35 - 16:55

Epidémies

Conférenciers : Dominique BRUN-NEY (Conférencier, Paris), Yann KIEFFER (Médecin urgentiste) (Conférencier, Antony), Maurice RAPHAËL (médecin urgentiste) (Conférencier, LAUSANNE, Suisse), Jérôme SUDRIAL (PH) (Conférencier, nantes, Réunion)
Plateau TV
16:55

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TV20
16:55 - 17:10

Tako Subo,Brugada, Syndrome angioneurotique :
Qu’est ce que le médecin urgentiste attend de l’infirmier ?

Conférenciers : Thomas BONY (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Lyon), Cyril DESJEUNES (Conférencier, Grenoble), Cédric FALCON (Cadre de santé) (Conférencier, Grenoble)
Plateau TV
17:00

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EX-03
17:00 - 18:00

Rencontre avec l'expert
Ketamine… Un médicament d’avenir ?
Douleur Analgésie, Sédation, Thérapeutique

Modérateur : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux)
Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférencier : Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
Décrire les différents modes d’action de la kétamine : antihyperalgésie, analgésie, sédation, anesthésie. Quelle peut être la place de la kétamine dans la prise en charge de la douleur en médecine d’urgence ?
Salle Maillot

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AEX-01
17:00 - 18:00

Happy Hour Expert N°1
Loi Jardé : 1 an après
Médico-légal, Recherche

Modérateur : Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Boulogne-Billancourt)
Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : François LEMAIRE (Conférencier, Paris)
Présenter les conséquences pratiques de la modification de la réglementation "Loi Jardé" sur la recherche clinique dans le cadre des soins d'urgence.
Salle 242A

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UT-05
17:00 - 18:00

Urgences Tonic 05
Aux petits oignons : réglages de la VNI
Pneumologie, Ventilation

Conférencier : Maxime MAIGNAN (Chef de service) (Conférencier, Grenoble)
Salle 242B

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PM11
17:00 - 18:00

Posters Médecins
Simulation

Modérateur : Catherine BERTRAND THIFFAULT (Présidente de la Société Française de Médecine de Catastrophe) (Présidente Société Française de Médecine de Catastrophe)
17:00 - 18:00 #13730 - P086 Évaluation de l’apprentissage des compétences non techniques en médecine d’urgence par l’intermédiaire de la simulation haute-technicité.
P086 Évaluation de l’apprentissage des compétences non techniques en médecine d’urgence par l’intermédiaire de la simulation haute-technicité.

Introduction : Un enseignement théorique portant sur les sciences humaines est dispensé au cours des formations des professionnels de santé français. Cependant, aucun enseignement pratique concernant le savoir-être n’existe. L’apprentissage des compétences non techniques par la simulation médicale dans le cadre de la médecine d’urgence a été peu étudié en France tout comme la rétention de leurs acquisitions. Les objectifs de cette étude étaient d’une part d’évaluer l’apprentissage des compétences non techniques en médecine d’urgence grâce à la méthode pédagogique de la simulation en santé définie par la HAS en 2012 et d’autre part d’en apprécier la rétention à trois mois.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle prospective, longitudinale, ouverte, monocentrique réalisée en centre de simulation. Tous les participants aux séances de simulation haute-technicité réalisées pendant l’année universitaire 2016-2017 ont été inclus. Un questionnaire d’auto-évaluation de type Likert-scale portant sur la communication, la coopération, la conscience de la situation, le leadership / travail d’équipe et la prise de décision a été rempli avant et après la formation, ainsi qu’à trois mois. Chaque critère était noté sur 7. Un test non-paramétrique de Wilcoxon a été utilisé pour l’analyse statistique.

Résultats : 133 participants ont été inclus initialement, 51 l’ont été à trois mois. 120 appartenaient à la catégorie des professions médicales. 88 avaient déjà bénéficié avant l’étude de formations par la simulation. Immédiatement après les séances de simulation, les participants amélioraient de façon significative leur compétence leadership / travail d’équipe (5,30 vs 5,55, p=0,007). Aucune autre compétence n’était améliorée significativement. À trois mois, aucune diminution significative des compétences non techniques n’était mise en évidence : compétences leadership / travail d’équipe (5,55 vs 5,75, p=0,061) et conscience de la situation (6,46 vs 6,62, p=0,054).

Conclusion : La pédagogie par simulation haute-technicité est efficace pour l’apprentissage du leadership et du travail d’équipe. Les acquisitions persistent à trois mois. La simulation en santé semble un outil pédagogique important dans l’apprentissage de ces compétences humaines fondamentales en médecine d’urgence.


Elodie SEVESTRE (Orléans), Julien CONRAD, Audrey GUERINEAU, Elie SALIBA, Hugues MOTTIER, Said LARIBI
17:00 - 18:00 #13744 - P087 Stress et simulation médicale : évaluation au cours de gestions de situations critiques.
P087 Stress et simulation médicale : évaluation au cours de gestions de situations critiques.

Introduction : La simulation sur mannequin haute-fidélité peut être source de stress et d’anxiété chez les participants. L’objectif de cette étude est d’évaluer le retentissement des séances de simulation sur le niveau de stress des résidents en anesthésie-réanimation et en médecine d’urgence lors de situations critiques.

Patients et méthodes :

Trente candidats ont été inscrits à l’étude. Ils ont été formés sur simulateur haute-fidélité à une situation critique (un syndrome coronaire aigu à la phase initiale et qui se complique).

Le niveau de stress avant et après le passage en simulation était mesuré au moyen d’une échelle numérique (EN de 0 à 10), de la fréquence cardiaque (FC), de la pression artérielle systolique (PAS) et ainsi que du State-Trait Anxiety Inventory (STAI).  Les participants ont ensuite rempli un questionnaire validé (Simulation Design Scale) afin d'évaluer l'utilité du debriefing.

Résultats : Les participants ayant eu un rôle de « décideurs » avaient des niveaux de stress importants après la séance de simulation. Ce stress a été pris en compte dans les séances de débriefing qui suivent la simulation. Les résultats de notre étude sont résumés dans le tableau 1.

Conclusion : l’enseignement de la gestion des situations critiques par la simulation sur mannequin chez les résidents est associé à un stress important. 


Yosra GUÉTARI (Tunis, Tunisie), Saida ZELFANI, Manai HÉLA, Salma JAZIRI, Afef CHAKROUN, Samir ABDELMOUMEN, Mounir DAGHFOUS
17:00 - 18:00 #13805 - P088 Bénéfice de la simulation médicale pour l’acquisition de connaissances et de compétences techniques et non techniques au cours de la formation initiale en médecine d’urgence : Exemple de l’intubation en séquence rapide.
P088 Bénéfice de la simulation médicale pour l’acquisition de connaissances et de compétences techniques et non techniques au cours de la formation initiale en médecine d’urgence : Exemple de l’intubation en séquence rapide.

Introduction : La formation médicale actuelle en médecine d’urgence repose principalement sur l’enseignement théorique et l’apprentissage par compagnonnage.     Les situations d’urgence vitale ont une faible incidence et la rapidité nécessaire à leur prise en charge les rendent peu propices à l’enseignement. Or des études ont prouvé qu’il existait une véritable carence dans ce domaine. La simulation médicale a fait l’objet de multiples études et pourrait permettre cet apprentissage.

L’objectif de ce travail est d’évaluer le bénéfice de la simulation médicale pour l’acquisition des connaissances et des pratiques concernant la gestion d’une intubation en séquence rapide (ISR) en structure d’urgence.

Matériel et méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective, randomisée, contrôlée en ouvert, qui s’est déroulée d’Avril à Août 2017. L’ensemble des étudiants inscrits à l’automne 2016 en DESC de Médecine d’urgence ont été inclus.  Les participants ont ensuite été randomisés par tirage au sort en 2 groupes : un groupe simulation (a bénéficié d’une séance de simulation initiale à T1) et un groupe contrôle (a bénéficié uniquement d’un rappel théorique de connaissances à T1). A 3 mois (T2) les 2 groupes ont participé à une séance de simulation portant sur le même thème. Nous avons également réalisé des analyses multivariées afin de prendre en compte une éventuelle participation antérieure à des séances de simulation et le score à T1.

Résultats : 29 participants (14 dans le groupe simulation et 15 contrôle) ont été inclus. Les 2 groupes étaient comparables en terme de participation antérieur à des simulations, de fonction hospitalière ou de l’expérience en ISR. A T1, on ne notait pas de différence significative de la note globale entre le groupe simulation et le groupe contrôle (respectivement, 29.1±1.8 vs. 28.3±2.2). Après analyse multivariée, à T2, le groupe simulation présentait des résultats supérieurs au groupe contrôle sur le score global (respectivement, 41.0±4.7 vs 37.5±3.5, p=0.01), sur les compétences pratiques (10.5±2.1 vs 8.7±2.1, p=0.03), théoriques (30.6±2.9 vs 28.8±2.1, p=0.03), techniques (25.9±5.9 vs 18.4±5.7, p=0.002) ou non techniques (30.2±4.6 vs 24.9±5.9, p=0.002).

Conclusion : Notre étude a permis de montrer que la simulation médicale pouvait être une alternative intéressante pour l’acquisition de connaissances, de compétences techniques et non techniques dans le cadre d’une ISR auprès des étudiants en DESC MU.


Marie THOMAS (Clermont-Ferrand), Marjolaine BOREL, Christophe PERRIER, Céline LAMBERT, Jennifer SAINT-DENIS, Julien RACONNAT, Farès MOUSTAFA, Jeannot SCHMIDT
17:00 - 18:00 #13955 - P089 Formation pluriprofessionelle et apprentissage des compétences non-techniques sur simulateur en formation initiale.
P089 Formation pluriprofessionelle et apprentissage des compétences non-techniques sur simulateur en formation initiale.

Introduction : Il a été récemment proposé de réaliser des formations aux compétences non-techniques (CNT) sur simulateur en groupe pluriprofessionnel afin de renforcer leur acquisition. L’intérêt de cette pluriprofessionnalité en formation initiale n’est pas connu. L’objectif de cette étude était de comparer l’acquisition des CNT en formation initiale au cours d’une formation aux situations critiques chez des internes (IMG) et des infirmiers (IDE) selon que cette formation ait été réalisée de façon mono- ou pluriprofessionnelle.

Matériel & méthode : Etude prospective, randomisée, monocentrique en simple aveugle incluant des binômes IMG-IDE. Après un scénario-test initial évaluant leurs acquis en CNT, les apprenants ont été randomisés en 2 groupes (M : monoprofessionnel ; P : pluriprofessionnel). Dans les deux groupes, les apprenants ont participé à une journée de formation sur simulateur HF comportant 6 scénarios de médecine d’urgence. Selon leur groupe de randomisation, cette formation était réalisée de façon mono ou pluriprofessionnelle, le contenu pédagogique et les formateurs n’étant pas modifiés. Un scénario-test final a enfin été réalisé en binôme IMG-IDE avec respect du groupe de randomisation. L’évaluation des CNT a été réalisée a posteriori, à partir des enregistrements des scénario-tests, par 2 investigateurs extérieurs, en aveugle du groupe de randomisation, à partir de l’échelle CTS (Clinical Teamwork Scale). Le délai de réalisation des actions clés, la satisfaction et le niveau de stress des apprenants étaient également relevés.

Résultats : Vingt binômes ont été inclus (10 M, 10 P). Le score CTS médian n’était pas différent entre les deux groupes (M: 101 [91-114] versus P: 87 [79-111], p=0,35). Les délais de réalisation des actions clés et le niveau de stress ressenti n’étaient pas différents entre les deux groupes. Les valeurs du score CTS étaient plus hautes au décours de la journée de formation, tous groupes confondus (86 [60-101] vs 100 [84-112]; p=2.10-4). L’intérêt ressenti par les apprenants à la réalisation d’une formation pluriprofessionnel était augmenté dans le groupe pluriprofessionnel.

Discussion : Dans cette étude, une formation pluriprofessionnelle en formation initiale ne modifiait pas l’acquisition des CNT. Ces compétences étaient néanmoins améliorées de 16% après une seule journée de formation. Cette composition mixte n’était pas source d’insatisfaction de la part des apprenants, et plébiscitée par ceux l’ayant expérimenté.

 


Benoit VIAULT (Toulouse), Nicolas GRILLOT, Corinne LEJUS
17:00 - 18:00 #14035 - P090 Evaluation des gestes de Réanimation Cardio-Pulmonaire réalisés par les étudiants des filières de la santé, étude prospective comparative observationnelle.
P090 Evaluation des gestes de Réanimation Cardio-Pulmonaire réalisés par les étudiants des filières de la santé, étude prospective comparative observationnelle.

Introduction : La formation à la Réanimation Cardio-Pulmonaire (RCP) des étudiants en santé se fait réglementairement dans le cadre de l’Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgence (AFGSU) durant le premier cycle des études [1]. Cette formation doit ensuite être renouvelée tous les quatre ans chez les professionnels de santé [2].

L’objectif de cette étude était d’évaluer l’efficacité théorique et pratique de cette formation à court et moyen termes.

 

Population et Méthodes : Deux groupes d’étudiants en santé volontaires ont été recrutés prospectivement au sein d’un Centre de Simulation sur une période de quatre mois ; un Groupe Formé (GF) par l’AFGSU et un Groupe Non Formé (GNF).

Un questionnaire d’évaluation des connaissances théoriques était d’abord rempli par les étudiants puis les gestes de R.C.P. étaient réalisés durant 90 secondes sur un mannequin adulte automatisé (RQI ® - Laerdal® France).

L’analyse statistique utilisait les tests paramétriques et non paramétriques appropriés.

 

Résultats : 186 étudiants en santé ont participé à cette étude (GF n=92 ; GNF n=94).

Le taux de bonnes réponses aux questionnaires dans le GF est significativement plus important (p < 0,001) prouvant ainsi le net intérêt de l’AFGSU sur le plan théorique.

De plus, les étudiants formés sont statistiquement plus performants dans la réussite des manœuvres de RCP (GF = 48% vs GNF = 18%, p < 0.001).

Nous ne retrouvons pas de différence significative en fonction du sexe hormis en matière de profondeur de massage dans le GNF (p=0,008).

Enfin, la qualité de réalisation des compressions thoraciques (CT) se retrouve diminuée en moyenne 88 jours après la formation initiale.

 

Conclusions : La formation des étudiants par l’AFGSU semble donc être intéressante pour la prise en charge d’un Arrêt Cardio-Respiratoire (ACR) chez l’adulte.

Cette étude suggère la pertinence d’un réentraînement régulier aux gestes de RCP, possiblement plus précoce que les préconisations de la législation actuelle.

 

Références : [1] Arrêté du 20 avril 2007 relatif à la Formation aux Gestes et Soins d’Urgence au cours des études médicales, odontologiques et pharmaceutiques. n.d.

[2] Code de la Santé Publique - Article D6311-23. vol. D6311-23. n.d.


Nicolas DOUDEAU, Gaetan CAYEUX (Angers), Aurélie NOUVEL, Paul BOULARD, Jean Claude GRANRY
17:00 - 18:00 #14158 - P091 Evaluation de la valeur diagnostique de l’auscultation des bruits du cœur par un secouriste professionnel sur un mannequin nouveau-né.
P091 Evaluation de la valeur diagnostique de l’auscultation des bruits du cœur par un secouriste professionnel sur un mannequin nouveau-né.

Introduction: Les secouristes professionnels (SP) évaluent la fréquence cardiaque (FC) d’un nouveau-né (NN) à partir du pouls huméral si la situation l’exige. Une mesure incorrecte peut amener les SP à initier des compressions thoraciques inappropriées ou avec retard. Le but de ce travail était d’évaluer la mesure des bruits du cœur (BDC) du NN par des SP à l’aide d’un stéthoscope sur mannequin.

Matériels et méthodes: Etude prospective portant sur une évaluation pédagogique validée par un Comité d’Ethique. Critères d’inclusion: SP ayant bénéficié d’une formation standardisée pour l’étude. Une randomisation était réalisée pour attribuer l’ordre d’écoute de 3 fréquences de BDC (40, 80 et 120/min) sans et avec bruit ventilatoire (BV). Critère de jugement principal : taux de SP capable de détecter les BDC. Critères de jugement secondaires : taux de SP capables de chiffrer la FC (marge d’erreur de 5%), taux de SP ayant démarré des compressions thoraciques (CT) quand la FC  était < 60 /min.

Résultats: Sur 3 mois, 46 (100%) SP ont été inclus. Voir résultats dans Tableau 1. Les CT étaient réalisées  à juste titre par 38/46 SP (82%) alors que 8/46 SP (18%) n’ont pas entrepris de CT là où elles étaient nécessaires.  

Discussion: Les SP munis d’un stéthoscope détectaient bien les BDC, avec ou sans BV. Mais l’évaluation de la FC était erronée de plus de 5% dans plus d’un cas sur deux.

Conclusion: L’étude se poursuit sur un plus grand nombre de sujets, avec un groupe comparateur.  


Sabine LEMOINE (Paris), Vincent LANOE, Daniel JOST, Jennifer CULOMA, Stephane DUBOURDIEU, Frédérique BRICHE, Michel BIGNAND, Jean Pierre TOURTIER
17:00 - 18:00 #14321 - P092 Etude comparative lors d’une intubation difficile sur mannequin de deux dispositifs : mandrin long béquillé (Cook ou Eschmann) et mandrin béquillé pliable.
P092 Etude comparative lors d’une intubation difficile sur mannequin de deux dispositifs : mandrin long béquillé (Cook ou Eschmann) et mandrin béquillé pliable.

Objectif :

Mesurer le temps nécessaire pour une intubation difficile sur mannequin avec 2 dispositifs : un nouveau (mandrin pliable) VS celui de référence (mandrin de Cook ou d’Eschmann)

Matériel et méthode :

Pour simuler l'intubation difficile, le geste se déroulait sur mannequin avec un maintien tête et cou.

L’opérateur pouvait avoir recours à une aide pour des manœuvres type BURP ou autre (glisser la sonde d’intubation lubrifiée sur le mandrin et la retirer).

Ce nouveau dispositif mesure 65 cm déplié (3 charnières qui se clipsent, manœuvre irréversible lorsque finalisée). Il est stérile, à usage unique et béquillé. On peut l’utiliser avec des sondes de diamètre ≥ 6 mm. Son usage est en tout point superposable à celui du mandrin classique.

Effectif : 3 IADE, 5 internes et 3 séniors du service.

Chacun avait 10 tentatives avec chaque dispositif (20 au total).

Le mandrin pliable était déjà monté, avec un temps de manipulation légèrement supérieur (montage < 10 sec).

Chaque tentative était chronométrée dans les mêmes conditions et les opérateurs changeaient à chaque fois pour éviter l’effet d’apprentissage. L'aide extérieure est restée identique pour éviter tout biais.

Résultats :

Les médianes de temps pour une intubation difficile sur mannequin sont similaires avec les deux mandrins (classique ou pliable), pour un même opérateur comme pour le groupe.

L’effectif est insuffisant pour conclure définitivement mais une nouvelle étude plus large permettrait de confirmer les tendances observées.


Sebastien COLLET (Melun), Alain Gil M'PELA, Fabien LY, Emmanuel ROUSSEAU, François DOLVECK
17:00 - 18:00 #14372 - P093 Impact de la formation par simulation des étudiants en médecine sur les compétences relationnelles aux urgences: étude pilote.
P093 Impact de la formation par simulation des étudiants en médecine sur les compétences relationnelles aux urgences: étude pilote.

Introduction : Les étudiants en médecine sont confrontés à des situations complexes relationnelles lors de leurs stages aux Urgences. La simulation humaine ou relationnelle sous la forme de jeux de rôle est une technique pédagogique innovante d'apprentissage des habiletés relationnelles. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’impact de la formation par simulation des étudiants en médecine sur les compétences relationnelles aux urgences.

Matériel et méthode : Nous avons mené une étude prospective randomisée monocentrique. Les étudiants en médecine débutant leurs stages dans le service des urgences ont été randomisés en 2 groupes ; un recevant la formation par simulation et un autre non formé.

Résultats : Nous avons inclus 28 étudiants : 12 étudiants ont reçu une formation par simulation et 16 étudiants non formés. La satisfaction de la formation a obtenu une note moyenne de 9,6 sur 10. Les résultats de l’acquisition des compétences relationnelles sont présentés dans le tableau 1. Nous n’avons pas trouvé de différences sur la survenue de conflits relationnels pendant le stage et sur le niveau de satisfaction du patient dans sa prise en charge par l’étudiant.

Conclusion: La simulation  présente un intérêt dans la formation des étudiants concernant les situations relationnelles les plus complexes aux urgences. 


Marion DOUPLAT, Laurent JACQUIN (Lyon), Guy LLORCA, Karim TAZAROURTE
17:00 - 18:00 #14398 - P094 Étude FAP-MU - Formation à l’Abord Pleural en Médecine d’Urgence : Formation théorique vs Formation pratique.
P094 Étude FAP-MU - Formation à l’Abord Pleural en Médecine d’Urgence : Formation théorique vs Formation pratique.

Introduction : Une étude antérieure montrait que la prise en charge du pneumothorax spontané était globalement inadéquate aux Urgences d’un centre hospitalier universitaire. Des justifications humaines, matérielles ou logistiques l’expliquaient ; un besoin majeur de formation du personnel médical a été identifié. Le but de ce travail était de comparer deux méthodes de formation à l’abord pleural en médecine d’urgence, théorique (FT) et pratique (FP), et d’en évaluer le retentissement sur la prise en charge médicale en simulation.

 

Matériels et Méthodes : Les étudiants en DESC de Médecine d’Urgence en 2017 d’une faculté de médecine et les praticiens volontaires des urgences de deux centres hospitaliers (un C.H.U et un hôpital périphérique) ont été inclus et randomisés soit dans le bras FT soit dans le bras FP. Les connaissances ont été contrôlées avant et après formation dans les 2 groupes (QCM identiques). Chaque participant était ensuite à nouveau évalué en simulation haute-fidélité (scénario clinique identique).

 

Résultats : 40 médecins et internes ont été inclus. En simulation, aucune différence significative n’a été mise en évidence sur l’impact clinique de la formation, globalement (p = 0,54) ou en évaluant chaque objectif pédagogique séparément. L’amélioration globale des connaissances dans le groupe FP était de 11,2 % et de 11 % dans le groupe FT (p = 0,88). Certains objectifs de formation étaient de façon significative mieux acquis par l’une ou l’autre des formations.

Conclusion : L’absence de différence entre FT et FP conduirait à en réunir les points positifs de chacune en une seule formation qui serait à développer sur du long terme.


Thomas DELALANDE (Angers), Caroline SOULIÉ-CHAVIGNON, Emilie FRIOU, Violette BOIVEAU, Julien VERCHERE, Thomas MOUMNEH, Stephane BRU, Pierre-Marie ROY
Salle 352B-Zone poster 1

"Mercredi 13 juin"

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PM12
17:00 - 18:00

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Scores

Modérateur : Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil)
17:00 - 18:00 #13544 - P095 Validation des seuils de tension et d'un algorithme prédictif de tension hospitalière dans un centre hospitalier.
P095 Validation des seuils de tension et d'un algorithme prédictif de tension hospitalière dans un centre hospitalier.

Introduction : La surcharge des services d’urgences est un enjeu de santé publique international. Elle engendre des situations de tension hospitalière prises en compte en France par le plan « Hôpital en tension ». Une étude précédente dans un centre hospitalier avait proposé des seuils aux indicateurs significatifs de tension ainsi qu’un algorithme prédictif de tension. L’objectif de cette étude était d’évaluer si les seuils de tension précédemment définis sont toujours valables après la mise en place de mesures préventives, et d’analyser la pertinence de l’algorithme prédictif d’une situation de tension.

Méthode : Cette étude a comparé 4 indicateurs de tension dans un centre hospitalier entre deux périodes : du 1er mai 2014 au 30 avril 2015 et du 1er mai 2015 au 30 avril 2016. Entre ces 2 périodes, des mesures visant à prévenir la tension ont été mises en place. La tension était déclarée à partir de données locales et nationales. Une analyse descriptive stratifiée par période puis multivariée par régression logistique a été effectué pour chaque indicateur. Enfin, nous avons cherché à valider en période 2 l’algorithme proposé en période 1.

Résultats : La tension est présente 9,04% de l’année pour la période 1 contre 10,38 pour la deuxième (p= 0,63). Lorsqu’il y a 1 patient sur brancard à 7h et 1 patient plus de 24h dans le service des urgences et 3 transferts par jour, il existe, dans 92% des cas une tension lors de la période 1 (sensibilité 97%, spécificité 79%, valeur prédictive positive 31%, valeur prédictive négative 100%, D^2 5%) contre 69% lors de la période 2 (respectivement : 50%, 77%, 20%, 93%, 31%). L’aire sous la courbe de validation de la régression logistique de la période 1 à la période 2 est de 50%.

Discussion : La principale limite de cette étude est l’absence de gold standard pour définir une situation de tension. La mise en place progressive d’actions correctrices visant à éviter ou résoudre une situation de tension a une répercussion sur les seuils des indicateurs de tension. Ces actions nécessaires rendent cependant difficile, à ce jour, l’utilisation des mêmes seuils de tension en comparaison aux données antérieures. Les seuils et l’algorithme précédemment définis ne sont donc pas applicables au quotidien. Par conséquent, ces résultats montrent qu’il est nécessaire de mener une analyse continue de l’évolution des seuils par la cellule de veille de l’hôpital.


Hélène TROUVAIN (Armentières), Jean-Baptiste LÉZY, Christophe ADAM, Octavie LORIAU, Eric WIEL
17:00 - 18:00 #13582 - P096 Pneumopathie Aiguë Communautaire: évaluation des pratiques professionnelles: Y a-t-il adéquation entre la prise en charge dans un service d'urgences et les recommandations basées sur le score de Fine sur les indications d'hospitalisation?
P096 Pneumopathie Aiguë Communautaire: évaluation des pratiques professionnelles: Y a-t-il adéquation entre la prise en charge dans un service d'urgences et les recommandations basées sur le score de Fine sur les indications d'hospitalisation?

Introduction : La Pneumopathie Aiguë Communautaire (PAC) est un motif fréquent de recours aux Urgences. Il existe des scores pronostics (score de Fine et de CURB-65) permettant d'aider le praticien à orienter le patient vers l'hospitalisation ou l'ambulatoire. Cette étude évalue la corrélation entre l'orientation recommandée selon ces scores et le choix final du praticien.

 

Matériel et Méthode : Il s'agit d'une étude observationnelle, descriptive, rétrospective, monocentrique dans un service d’Urgences adultes.

La population étudiée recense tous les patients s’étant présentés aux Urgences entre le 01/10 et le 31/12/2016 et diagnostiqués de PAC selon la CIM 10.

Les données étaient extraites du dossier médical du logiciel URQUAL© et la biologie du logiciel STARE©, afin de calculer les scores de Fine et CURB-65 à postériori lorsque ceux-ci ne figuraient pas au compte rendu des urgences.

Il était alors comparé la pratique des médecins urgentistes de cet établissement prenant en charge une PAC, avec les recommandations d’hospitalisation basées sur le score de Fine et de CURB-65.

Résultats : 150 patients ont été inclus. 1 seul dossier contenait le score de Fine calculé, aucun le score CURB-65. À partir des éléments des dossiers, nous avons pu calculer un score de Fine pour 50 patients et un score CURB-65 pour 129 patients.

Selon le score de Fine, 67% des patients de bas risque (classe I et II) étaient correctement orientés en ambulatoire, 97% des patients à haut risque (classe IV et V) étaient correctement orientés vers l'hospitalisation.

Selon le score CURB-65, 65% des patients de bas risque (Score 0 ou 1) et 84% de patients de haut risque (score ≥ 2) étaient correctement orientés.

Au final 92% des patients étaient orientés correctement selon le score de Fine et 76% selon le score CURB-65.

 

Discussion : Le score de Fine n'était pas utilisé par les médecins de ce service pour l'orientation des patients présentant une PAC. Malgré tout, celle-ci semble correcte pour une large majorité d'entre eux. Un score de Fine réalisé en pratique systématisée aurait permis de rétablir une orientation adaptée pour 8% des patients présentant cette pathologie.

Le score de CURB-65, moins connu, semble plus adapté à la pratique courante du fait d'une utilisation bien plus simple que celui de Fine.

Conclusion : Malgré l’apparente pertinence des médecins Urgentistes dans l’orientation des patients présentant une PAC, l’intégration des scores permettrait d’optimiser leur prise en charge.


Adrien ALTAR (Boulogne-Billancourt)
17:00 - 18:00 #13786 - P097 Score qSOFA ≥ 2 à l’admission au Service d’Accueil des Urgences : quels types de défaillance ?
P097 Score qSOFA ≥ 2 à l’admission au Service d’Accueil des Urgences : quels types de défaillance ?

Introduction : Le sepsis est désormais défini comme une dysfonction d’organe secondaire à une infection pouvant entraîner le décès du patient. La détection précoce des défaillances repose sur le score qSOFA composé de 3 critères (confusion, fréquence respiratoire ≥ 22 /mn et pression artérielle systolique ≤ 100 mmHg). La présence de 2 critères est prédictive de la gravité clinique et doit être complété par le score SOFA pour identifier les dysfonctions d’organe. L’objectif de cette étude est de décrire les types de défaillance chez les patients admis au SAU pour suspicion d’infection avec un score qSOFA ≥ 2 dès l’admission.

Méthode : Etude ancillaire descriptive issue d’une étude de cohorte prospective au SAU visant à évaluer la prévalence de la défaillance d’organe chez les patients suspects d’infection (Etude SPUR’S). L’analyse a été faite uniquement chez les patients avec un score qSOFA ≥ 2 dès l’admission au SAU. L’évaluation des défaillances d’organe a été réalisée à partir du score SOFA (SOFA ≥ 2 ou majoration de 2 points en cas d’insuffisance organique) puis ont été recueilli la gravité, la source infectieuse, la biologie standard, le devenir et la mortalité à J28. Ces données ont été saisies par le médecin urgentiste en charge du patient puis validées par un comité d’adjudication indépendant en fonction des arguments cliniques, biologiques et microbiologiques.

Résultats : De novembre 2016 à juillet 2017, 618 patients ont été inclus dans l’étude SPUR’S dont 107 patients avec un score qSOFA ≥ 2 (homme = 65, âge moyen : 74 ± 15,4 ans). La polypnée, la confusion et l’hypotension artérielle étaient présentes respectivement pour 85%, 70% et 68% des cas. Le score SOFA moyen était de 4,3 ± 2,6 et la lactatémie de 4,2 ± 3,74 mmol/L. Le nombre médian de dysfonctions d’organe était de 3 et seulement 6,5% des patients n’avaient aucune dysfonction (SOFA < 2). L’encéphalopathie et la défaillance hémodynamique étaient présentes respectivement dans 70% et 67% des cas, suivies des dysfonctions rénale (66%), respiratoire (41%), hématologique (24%) et hépatique (14%). Après adjudication, 37% des patients étaient classés en choc septique, 52% en sepsis et 11% en infection sans sepsis. La mortalité était de 43% à 28 jours.

Conclusion : La prévalence élevée des dysfonctions d’organe chez les patients avec un qSOFA ≥ 2 renforce l’utilité de ce score à la phase initiale au SAU et le rôle du médecin urgentiste dans la prise en charge précoce et adaptée des patients en sepsis.


Louis COROLLER (Tulle), Arthur BAISSE, Camilia ZMIRI, Alexandre ORGANISTA, Guillaume MOREL, Clément RAYNAUD, Christine VALLEJO, Thomas LAFON
17:00 - 18:00 #13804 - P098 Performances du score de wells simplifié dans la démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire aux urgences.
P098 Performances du score de wells simplifié dans la démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire aux urgences.

Introduction : L’embolie pulmonaire (EP) reste la 3ème cause mondiale de décès cardio-vasculaire (11% à 1 mois). Des scores de probabilité pré-test sont préconisés comme aide au diagnostic en raison du caractère peu fiable des symptômes évocateurs et des résultats des examens complémentaires standards. L’objectif de l’étude est de tester les performances du score de Wells simplifié devant toute suspicion d’EP.

Matériel et méthodes : Étude épidémiologique prospective de cohorte, monocentrique, réalisée dans un service d’accueil des urgences (SAU) du 01/05/2016 au 30/04/2017. Pour tout patient admis pour des symptômes évocateurs, le score de Wells simplifié était calculé. La suite de la prise en charge était basée sur les recommandations de l’European Society of Cardiology, et reprise sur une fiche d’inclusion. Avant analyse tous les comptes-rendus des angioscanners réalisés sur demande du SAU ont été relus pour limiter les pertes à l’inclusion. Nous avons comparé les performances du score de Wells simplifié aux scores de Wells original et Genève révisé (calculés rétrospectivement), par le test du Chi-2. Les angioscanners réalisés du 01/05/2015 au 30/04/2016 ont également été relus pour analyse complémentaire.

Résultats : 285 patients, âge moyen 58 ans, sexe ratio F/H 1,46. Prévalence de l’EP 15%. 44 EP incluses pour analyse sur 95 EP diagnostiquées. Score de Wells simplifié 0-1 pour 77% des patients. Sensibilité = 0,57 [Intervalle de confiance IC 95%, 0,42-0,71], Spécificité = 0,83 [IC 95%, 0,78-0,88], Valeur Prédictive Positive (VPP) = 0,38 [IC 95%, 0,26-0,50], Valeur Prédictive Négative (VPN) = 0,91 [IC 95%, 0,88-0,95]. Le score de Wells simplifié était plus sensible que le Wells original (p < 0.001) et plus spécifique que le Genève révisé (p < 0.05), sans différence significative de VPP et VPN. 428 angioscanners ont été réalisés depuis introduction d’un protocole diagnostic écrit, retrouvant 92 EP (21%) contre 381 angioscanners réalisés durant l’année précédant, retrouvant 52 EP (14%). Le nombre d’hospitalisations annuelles via les urgences restait stable sur les 2 années.

Conclusion : Le score de Wells simplifié est plus sensible que le Wells original et plus spécifique que le score de Genève révisé. Son utilisation reste justifiée dans l’activité quotidienne d’un service d’urgence. L’emploi d’un protocole écrit de prise en charge diagnostique semble améliorer le nombre d’EP diagnostiquées, sans augmenter massivement le nombre d’angioscanners réalisés.


Diana PLOSCARU (Orléans), Véronique DÉROGIS, Saïd LARIBI
17:00 - 18:00 #13916 - P099 Quel serait le meilleur score de triage en pré hospitalier permettant de prédire la mortalité à 24 heures.
P099 Quel serait le meilleur score de triage en pré hospitalier permettant de prédire la mortalité à 24 heures.

INTRODUCTION :

L’évaluation de la gravité du patient traumatisé en pré-hospitalier est fondamentale afin de déterminer les moyens nécessaires à mettre en œuvre, et la structure adaptée dans laquelle il doit être évacué.  Des scores existent et permettent d’évaluer le pronostic du patient

 Le but de notre étude était de comparer trois scores de triage : GAP (Glasgow Coma Scale, âge, pression artérielle systolique) MGAP (mécanisme,Glasgow Coma Scale, âge, pression artérielle systolique)  RTS ( revised trauma score) afin de déterminer lequel qui prédit le mieux la mortalité à H24. 

METHODES :

Etude prospective descriptive et analytique menée au SAMU durant 06 mois. Ont été inclus toutes les interventions primaires pour traumatisme crânien grave (GCS < 8). Les données épidémiologiques, cliniques, et évolutives ont été recueillies à partir des dossiers d’intervention et de la régulation et les scores GAP MGAP RTS ont été calculés.

RESULTATS :

N= 67 traumatisés crâniens graves. Age moyen= 37.58 ±16.99. Sex ratio= 6.44. Circonstances : AVP (78%).

GCS moyen= 5 ±2.26. GAP (m±DS) = 12.66 ±2.73 ; MGAP (m±DS) = 11.81 ±2.84 ;

RTS (m±DS) = 7.69 ±1.17.

Mortalité au cours du transport = 25%, Mortalité à H24= 55%.

La comparaison de trois scores MGAP, GAP, RTS sont résumés dans le tableau 1 .

CONCLUSIONS :

 Dans notre étude le score  RTS est plus sensible et plus spécifique par rapport au MGAP et au GAP en terme de mortalité à H24 des traumatisés crâniens graves.


Yousra GUETARI (Tunis, Tunisie), Hela MANAI, Imen BEN AHMED, Saida ZELFANI, Mouna GAMMOUDI, Salma JAZIRI, Mounir DAGHFOUS
17:00 - 18:00 #14254 - P100 Intérêt de l’association du QSOFA à un dosage du lactate capillaire délocalisé par l’IOA pour un dépistage précoce des patients à risque de sepsis au SAU.
P100 Intérêt de l’association du QSOFA à un dosage du lactate capillaire délocalisé par l’IOA pour un dépistage précoce des patients à risque de sepsis au SAU.

INTRODUCTION. Les premières heures de prise en charge du sepsis sont primordiales pour la survie Le qSOFA est un score clinique qui permet de détecter les patients à risque de sepsis avec une bonne spécificité, mais une sensibilité médiocre. Le lactate est un marqueur pronostique et d’efficacité thérapeutique du sepsis. L’objectif de cette étude est de comparer la sensibilité du qSOFA seul par rapport à l’association qSOFA + lactate capillaire pour la détection du sepsis dans la population suspecte d’infection dès l’admission au SAU.

MÉTHODE. Etude prospective monocentrique d’évaluation des pratiques menée sur 4 mois (avril à juillet 2017) et incluant tous les patients suspects d’infection dès la prise en charge par l’IOA. L’IOA recueillait les paramètres du qSOFA et réalisait systématiquement le dosage du lactate capillaire sur un analyseur biologique délocalisé. Le dosage de lactate capillaire été comparé à la technique de référence, le taux de lactate veineux mesuré au laboratoire. Les performances diagnostiques du qSofa et de son association au lactate capillaire étaient comparées.

RÉSULTATS. 66 patients ont été inclus dans l’étude, 17 (25,8 %) en sepsis, 33 (50 %) infectés sans sepsis, et 16 (24,2 %) non infectés. Le dosage capillaire du lactate est corrélé à la méthode de référence, d’autant plus que le prélèvement veineux est réalisé de manière concomitante (p < 0,0001). La sensibilité de l’association qSOFA + lactate capillaire était meilleure que celle du qSOFA dans la détection du sepsis chez les patients suspects d’infection dès l’orientation (76,5 % contre 58,8 %), pour une spécificité diminuée (83,7 % contre 91,8 %). L’indice de Youden du qSOFAlac est meilleur (0,60) que celui du qSOFA (0,51).

CONCLUSION. L’association qSOFA + lactate capillaire est un test simple avec une bonne sensibilité pour détecter précocement les patients en sepsis à l’orientation. Il semble plus pertinent que le qSOFA seul. Reste à déterminer si son utilisation dès l’orientation permet de réduire le délai de prise en charge médicale initiale et donc, à terme, d’améliorer la survie.


Silien BUFFARD (Montpellier), Riad JREIGE, Sophie LEFEBVRE, Hakim SAID, Cécile AUDRY, Loic DROUET, Richard DUMONT, Mustapha SEBBANE
17:00 - 18:00 #14277 - P101 Evaluation du score de FINE chez les patients admis aux urgences pour pneumopathie aigue communautaire.
P101 Evaluation du score de FINE chez les patients admis aux urgences pour pneumopathie aigue communautaire.

Introduction :

Le score de Fine est un score prédictif de gravité au cours de la prise en charge des pneumopathies aigues communautaires (PAC) permettant la classification des patients en fonction du risque de mortalité et de la nécessité d’une hospitalisation. L’objectif était d’évaluer le score de Fine aux urgences et son efficacité dans l’orientation des malades.

Méthodes :

Étude prospective descriptive menée sur un an. Inclusion des patients adultes admis pour PAC. Non inclusion des patients présentant une détresse vitale. Calcul du score de FINE. Comparaison entre groupe1 (FINE<=70) et groupe2 (FINE>=71). Suivi à 3 mois.

Résultats :

Inclusion de 282 patients. Age moyen = 66+/-17ans (59% avaient plus de 65 ans). Sex-ratio 1,2.Comorbidités (%) : HTA(46), diabète(30), BPCO(18). Motifs de consultation (%) : toux(54), dyspnée(46), sécrétions purulentes(42), fièvre(40), douleur thoracique(22). Calcul du score de FINE chez 219 (78%). Classification de FINE (%): groupe1 (36) et groupe2 (64). Traitement ambulatoire : 66% vs 50%. Hospitalisation : 28% vs 72% ; p=0.02.  L’amoxicilline-acide clavulanique était l’antibiotique le plus utilisé dans les deux groupes 63% vs 55,5%. Mortalité intra hospitalière : 2,7%.  Mortalité à 3 mois : 22% une différence statistiquement significative entre les 2 groupes (5% vs 29% ; p=0,02).

Conclusion :

Le score de FINE peut être appliqué aux urgences et autoriserait un traitement ambulatoire pour les classes I et II en toute sécurité.


Ramla BACCOUCHE, Ines CHERMITI (Ben Arous, Tunisie), Hanène GHAZALI, Manel KALLEL, Monia NGACH, Najla EL HANI, Sami SOUISSI
17:00 - 18:00 #14303 - P102 Intérêt des scores de gravité adultes en traumatologie pédiatrique : à propos de 480 cas.
P102 Intérêt des scores de gravité adultes en traumatologie pédiatrique : à propos de 480 cas.

Objectifs :

Etudier les profils épidémiologiques et évolutifs des enfants traumatisés admis au service des Urgences et dégager les facteurs corrélés à un mauvais pronostic, particulièrement les scores de gravité en comparant ceux destinés pour les adultes par rapport aux scores pédiatriques.

Patients et méthodes :

Notre étude est rétrospective. Elle s’est déroulée sur une période de cinq ans (du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2013) portant sur une série de 480 patients âgés de moins de 16 ans admis dans l’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) du service des Urgences et du SAMU suite à un traumatisme. La partie analytique a consisté initialement à une analyse univariée puis à deux analyses comparatives des trois groupes de scores de gravité dans la prédiction du pronostic des patients ;(Scores généralistes pédiatriques (PRISM, PIM et PELOD), Scores traumatologique pédiatriques (PTS et GCS) et Scores traumatologiques adultes (ISS, RTS et TRISS) utilisant la maquette Roc basée sur les méthodes de DeLong.

Résultats :

480 enfants ont été inclus. L’age moyen a été de 6,8 ± 4,2 ans avec une nette prédominance masculine (sex-ratio = 2,2). La cause du traumatisme la plus fréquente a été un accident de circulation, retrouvée dans 317 cas (66 %). Sur le plan lésionnel, le traumatisme crânien a été la lésion la plus fréquente retrouvé dans 401 cas (83,5 %). De point de vu pronostic, on a colligé 38 décès soit une mortalité hospitalière de 7,9 %.

L’analyse comparative a conclu que l’ISS a été de la même pertinence que celle des scores de gravité pédiatriques. Cependant, l’RTS et surtout le TRISS avaient plus de signification pour prédire le décès comparativement à tous les scores pédiatriques.

Conclusion :

Cette étude démontre que les scores de gravité adultes ont de la place en traumatologie pédiatrique.

 


Hichem KSIBI (Sfax, Tunisie), Hassen KANOUN, Abdennour NASRI, Olfa CHAKROUN-WALHA, Soulayma DUTEMPLE, Noureddine REKIK
17:00 - 18:00 #14340 - P103 Première évaluation de la mise en place de l’échelle de tri FRENCH dans une structure d’urgence.
P103 Première évaluation de la mise en place de l’échelle de tri FRENCH dans une structure d’urgence.

Introduction. Aucune échelle de tri ne relève d’un haut niveau de preuve scientifique. Pourtant l’impact d’un tel outil sur le repérage des patients les plus graves et la gestion des flux est indiscutable. Nous avons évalué l’utilisation de la FRENCH (French Emergency Nurse Classification in-Hospital) élaborée par la commission évaluation et qualité de la SFMU dans notre structure d’urgence (SU) suite à la création d’un poste d’infirmière organisatrice de l’accueil (IOA) de 10h à 22h.

Méthode. Nous avons mis en place l’échelle FRENCH en janvier 2016 après avoir formé les IOA à son utilisation. Nous avons recueilli pendant un an de façon prospective des données relatives au profil du patient, aux motifs de recours, aux délais de prise en charge, à la consommation des ressources et au devenir du patient, concernant chacun des cinq niveaux de tri (T1 à T5).

Résultats. Notre SU a accueilli 44 182 patients en 2016, dont 23 734 (53,71%) ont bénéficié d’un triage par la FRENCH pendant les horaires de présence de l’IOA. Les patients T1 constituent 0,27% (66), les T2 4,44% (1054), les T3 39,36% (9 344), les T4 48,53% (11 520) et les T5 7,37% (1 750). Le délai médian d’attente avant le premier contact médico-soignant est de 7[5 ;13] min pour le T1, 11[7 ;20] min pour le T2, 19[10 ;50] min pour le T3, 31[11 ;80] min pour le T4 et 29[12 ;65] min pour le T5. La durée médiane de séjour aux urgences (hors UHCD) est respectivement pour les T1 à T5 de 135[90 ;230] min, 182[125 ;250] min, 226[150 ;310] min, 159[100 ;235] min et 96[50 ;170] min. Respectivement 22,73%, 28,65%, 23,45%, 5,39% et 1,20% parmi les T1, T2, T3, T4 et T5 ont bénéficié de la prescription cumulée d’un examen de laboratoire, d’un acte d’imagerie et d’un traitement. Le taux annuel d’hospitalisation de T1 à T5 est respectivement de 83,33%, 73,72%, 49,80%, 12,53%, et 2,46%.

Conclusion. La mise en place de la FRENCH nous a permis d’optimiser les parcours patients au sein de notre SU. En plus du repérage des urgences vitales, la projection de nos besoins en lits en fonction de la probabilité d’hospitalisation a rendu le triage plus efficient. De même l’appréciation de la consommation des ressources et l’évaluation des délais nous a permis de dimensionner l’équipe soignante à nos besoins. Enfin l’identification d’une filière médecine générale a abouti en fin d’année à la création d’un poste de médecin généraliste dédié.


Raphael STREIFF (Vienne), Dominique BLACHE, Véronique CHARDIERE, Delphine LABRANCHE, Laurence VINCENT, Marie JOSSEAUME, Olivier MATAS, Carlos EL KHOURY
Salle 352B-Zone poster 2
17:10

"Mercredi 13 juin"

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TV03
17:10 - 17:25

CREX aux Urgences, les clés de la réussite
Mise en place d'une revue de morbi-mortalité dans un service d'urgence

Conférenciers : Christian BRICE (Conférencier, Saint-Brieuc), Alban GUIBERT (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse), Sébastien ROUX (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse), Sterenn YVENOU (PH) (Conférencier, Saint-Brieuc)
Plateau TV
17:25

"Mercredi 13 juin"

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TV22
17:25 - 17:30

Réguler plus mieux ?*
La recherche en régulation Medecin /ARM

Conférencier : Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
Plateau TV
17:30

"Mercredi 13 juin"

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TV40
17:30 - 17:40

Incertitudes / prise de décision / raisonnement médical

Conférenciers : Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg), Maurice RAPHAËL (médecin urgentiste) (Conférencier, LAUSANNE, Suisse)
Plateau TV
17:40

"Mercredi 13 juin"

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TV70
17:40 - 17:55

Conférence de presse

Conférenciers : Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Conférencier, Lyon), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise), Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
Plateau TV
17:55

"Mercredi 13 juin"

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TV69
17:55 - 18:02

Le congrès en 7 minutes ! - Rediffusion
Reportage : les messages clés à rapporter à la maison !

Conférenciers : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris), Cristina EGEA (médecin urgentiste) (Conférencier, Frejus), Dr Thomas LEREDU (PH) (Conférencier, Versailles)
Plateau TV
Jeudi 14 juin
08:00

"Jeudi 14 juin"

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TV66
08:00 - 08:07

Le congrès en 7 minutes !
Reportage : les messages clés à rapporter à la maison !

Conférenciers : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris), Cristina EGEA (médecin urgentiste) (Conférencier, Frejus), Dr Thomas LEREDU (PH) (Conférencier, Versailles)
Plateau TV
08:10

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TV23
08:10 - 08:30

Mon algorithme est le plus beau
Orage rythmique; combat épique

Conférenciers : Alice HUTIN (PH) (Conférencier, Paris), Deborah JAEGER (Médecin) (Conférencier, Nancy)
Plateau TV
08:15

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CMS-01
08:15 - 09:15

Conférence médico-soignant N°1
Isolement
Infectiologie Sepsis, Organisation SAMU/SMUR

Modérateur : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes)
Coordonnateur : Emmanuel MONTASSIER (Coordonnateur, Nantes)
08:15 - 08:35 Dans l’UMH. Florent QUAGLI (Ambulancier) (Conférencier, Nîmes)
08:35 - 08:55 Protecteur. Jerome REBY (Conférencier, NANCY)
08:55 - 09:15 Le patient septique. Cécile RAMAGE (CADRE DE SANTE) (Conférencier, Bordeaux)
Salle Maillot

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PE-01
08:15 - 09:15

Petit déjeuner d'expert médico-soignant N°1
L’enfant « grave-malade » : identification
Etat de choc, Pédiatrie, Triage

Modérateur : Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux)
Coordonnateur : François ANGOULVANT (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Gérard CHERON (Conférencier, Paris)
Comment reconnaître un enfant gravement malade ?
Salle 242A

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UT-06
08:15 - 09:15

Urgences Tonic 06
Hémodynamique en échographie
Etat de choc, Ultrasonographie Echographie

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Conférencier : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
Salle 242B
08:30

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DPCM03
08:30 - 12:00

Session DPC médecins
Hémorragies digestives

Conférenciers : Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris), Gaël PITON (Médecin) (Conférencier, MORRE), Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
Salle 342B

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DPCM02
08:30 - 12:00

Session DPC médecins
SCA non ST+

Conférenciers : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
Salle 343

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TV24
08:30 - 08:45

Pratiques avancées pour l'IDE aux urgences

Conférenciers : Alain DESBOUCHAGES (Conférencier, Toulouse), Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Conférencier, Lyon), Abdel-Aziz MOUDJED (Conférencier, Nancy)
Plateau TV
08:45

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EDA-02
08:45 - 10:15

Etat de l'art N°2
Prise de tête - Traumatisme crânien léger
Neurologie, Thérapeutique, Traumatologie

Modérateurs : Françoise CARPENTIER (Grenoble), Jean-Pierre TOURTIER (Médecin en chef) (Paris)
Coordonnateur : Aurélien RENARD (Coordonnateur, Marseille)
Quelle est la définition d'un traumatisme crânien léger dans la population étudiée ? Quelles sont les données épidémiologiques ? Quels sont les critères diagnostics cliniques et paracliniques ? Quelle est la prise en charge thérapeutique ? Quels sont les pièges à éviter ?
08:45 - 10:15 Chez l’enfant. Géraldine PATTEAU (Pédiatre) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 Chez le patient en ivresse aiguë. Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon)
08:45 - 10:15 Chez le patient à risque hémorragique. Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Amphi Bleu

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TRM-05
08:45 - 10:15

Table ronde N°5
SUDF Le parcours de soins : mythe ou réalité ?

Modérateur : Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
08:45 - 10:15 Le parcours de soins de demain. François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
08:45 - 10:15 Les nouveaux outils. Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes)
08:45 - 10:15 Je suis urgentiste et heureux. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
08:45 - 10:15 Apprendre et enseigner. Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Conférencier, Amiens)
Salle 241

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TRMS-04
08:45 - 10:15

Table ronde médico-soignants N°4
Les urgences pour tous ? Des équipes d’urgence innovantes.
Gériatrie, Réseau de santé

Modérateurs : Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Boulogne-Billancourt), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
08:45 - 10:15 Eloignement géographique. Laurent MAILLARD (chef du département) (Conférencier, Bordeaux)
Présenter le contexte (contraintes et opportunités) ayant abouti à l’émergence du projet / Présenter les objectifs
Présenter les étapes du projet et les actions menées /Présenter des données d’évaluation
08:45 - 10:15 La prise en compte du handicap en SAU. Lucile DUMOULIN (Conférencier, Chartres)
Présenter le contexte (contraintes et opportunités) ayant abouti à l’émergence du projet / Présenter les objectifs
Présenter les étapes du projet et les actions menées / Présenter des données d’évaluation
08:45 - 10:15 Collaboration EHPAD et SAU autour du grand âge. Magali BISCHOFF (Cadre supérieur de santé Coordinatrice) (Conférencier, Vienne)
Objectifs pédagogiques pour chaque cas présenté :
Présenter le contexte (contraintes et opportunités) ayant abouti à l’émergence du projet
Présenter les objectifs
Présenter les étapes du projet et les actions menées
Présenter des données d’évaluation
Salle 243

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CMS-08
08:45 - 10:15

Conférence médico-soignant N°8
Oh my tri !
Organisation Services d'Urgences, Triage

Modérateurs : Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Paris)
Introduire brièvement l'organisation des soins de premiers recours du pays donc le rôle du triage dans les structures d'urgence.
Décrire l'organisation du triage in situ : process sur le plan pratique, missions, responsabilités, niveau de décision de l'IDE trieur ou d'une autre forme de tri : équipe de tri, nurse practitionner... ie. la place du triage dans la gestion des flux.
Introduire la démarche qualité du triage : profil des IDE/IPA trieurs (expérience, formation), modalités d'évaluation continue
Décrire la démarche de soins infirmière ou le raisonnement clinique infirmier de l'IDE/IPA trieur à partir d'un cas concret
08:45 - 10:15 Au Portugal. Frederico SIMOES (Conférencier, Porto, Portugal)
08:45 - 10:15 En Suisse. Josette SIMON (Conférencier, Genève, Suisse)
08:45 - 10:15 Au Québec. Adeline MULLER (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 En Angleterre. Bernard FOEX (Consultant in Emergency Medicine and Critical Care) (Conférencier, Manchester, Royaume-Uni)
Salle 251

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CLM15
08:45 - 10:15

Communications libres Médecins
Pédagogie

Modérateurs : Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Strasbourg), Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Paris)
08:45 - 10:15 #13548 - CP046 Efficacité et pertinence de la prescription prophylactique post-exposition par les médecins urgentistes: une étude rétrospective monocentrique.
CP046 Efficacité et pertinence de la prescription prophylactique post-exposition par les médecins urgentistes: une étude rétrospective monocentrique.

Introduction: Depuis 2011, le nombre de nouveaux cas de VIH diagnostiqués en France est stable. Bien que la prophylaxie post-exposition (PPE) pour le risque de développer le VIH ait un réel impact clinique, son utilisation a des effets secondaires. De plus, en France, le kit d'urgence est couteux et est entièrement financée par des fonds publics. Nous avons cherché à enquêter sur l'exactitude de la prescription de la PEP d'urgence pour les patients avec une exposition au fluide sexuel dans un service d'urgence français en comparant les données dans les dossiers médicaux et les prescriptions réelles.

Méthode: Nous avons collecté rétrospectivement des données pour les patients consultant pour une exposition sexuelle dans un seul ED parisien du 1er janvier 2015 au 31 décembre 2016. Pour chaque patient inclus, les chercheurs ont vérifié de manière indépendante si le médecin urgentiste avait prescrit le PEP conformément aux directives françaises. Notre critére de jugement principal était la pertinence de la prescription de PEP d'urgence après une exposition aux liquides sexuels. Nous avons calculé le coefficient kappa pondéré de Cohen avec son intervalle de confiance à 95% (IC) pour déterminer l'accord dans l'indication de PEP.

Résultats: Nous avons inclus 346 patients dans notre étude. La moitié des patients étaient des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (n = 178). Presque toutes les expositions sexuelles étaient avec un seul partenaire (n = 338). L'exposition sexuelle la plus fréquente était l'insertions anales ou réceptives (n = 177; 51%). La PEP était prescrite dans 94% des cas (n = 328). Dans 33 cas (10%), l'indication de la PPE n'était pas claire, mais la PPE était prescrite dans 17 cas (52%). La valeur de Kappa pour déterminer l'indication de la PEP était de 0,55 (intervalle de confiance à 95% 0,36-0,74), ce qui indique un mauvais accord pour la prescription. L'accord était le plus bas pour les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes: 0,29 (0,05-0,53).

Conclusion: Cette étude met en évidence que les médecins urgentistes en France prescrivent trop de PEP, ce qui expose les patients à un risque d'événements indésirables et la société à des conséquences économiques. Des stratégies sont nécessaires pour améliorer la pertinence de la prescription de PEP dans les urgences françaises afin d'éviter les effets secondaires et les coûts excessifs.


Eyer XAVIER (Paris), Youri YORDANOV, Dominique PATERON, Patrick PLAISANCE, Anthony CHAUVIN
08:45 - 10:15 #13631 - CP047 Evaluation objective du vécu des simulations par recherche d'un éventuel état de stress post-traumatique et analyse de l’activité du système nerveux autonome des 24h : essai randomisé contrôlé.
CP047 Evaluation objective du vécu des simulations par recherche d'un éventuel état de stress post-traumatique et analyse de l’activité du système nerveux autonome des 24h : essai randomisé contrôlé.

Introduction : il est acquis que le niveau de stress des équipes de médecine d’urgence augmente lors des simulations haute-fidélité. Cependant, à notre connaissance, aucune étude n’a analysé l’impact sur les participants de cette situation de stress lors de la répétition des simulations.

Objectifs : 1) Recherche d’un éventuel état de stress post-traumatique (ESPT) lié à la répétition des simulations ; 1) Analyse de l’évolution de l’activité du système nerveux autonome à partir d’un holter 24h, lors de la répétition de séances de simulation.

Méthode : Cette recherche biomédicale a été enregistrée auprès de l’ANSM et d’un CPP. 48 participants étaient inclus dans 12 équipes de SMUR composées de 4 membres : médecin, interne, infirmier et ambulancier. Ces équipes étaient randomisées en deux groupes : expérimental ayant 9 séances de simulations pendant un an, contrôle ayant 3 séances de simulation pendant un an (initial, intermédiaire à 6 mois et final à an, communs à ceux du groupe expérimental). Un éventuel ESPT était systématiquement recherché après chaque séance de simulation à J7 avec un questionnaire IES-R [3] et à un mois grâce au questionnaire PCLS [4]. La fréquence cardiaque (FC) et sa variabilité dans le domaine temporel (pNN50) et dans le domaine spectral (ratio BF/HF) ont été analysés sur les 24h qui entourent la simulation pour évaluer le niveau de stress. L’effet de la répétition des simulations sur le niveau de stress a été analysé par ANOVA pour chacun des groupes. L’analyse portait sur l’état physiologique en période diurne, nocturne et des 24h. p < 0,05 était considéré comme significatif.

Résultats : IES-R and PCLS ont étaient analysés pour tous les les participants au cours de 72 simulations au total. Aucun participant n’a développé d’ESPT. Il n’y avait aucune différence de niveau de stress entre les deux groupes lors du scenario initial commun, se traduisant par des paramètres de FC, pNN50 et ratio BF/HF comparables dans les deux groupes. Le niveau de stress de stress baissait de manière significative pour le groupe expérimental, alors qu’il restait stable pour le groupe contrôle. Il y avait un effet temps et groupe pour l’analyse spectrale lors des périodes diurnes (p = 0,04) et nocturne (p = 0,01).

Conclusion : En dépit de l’état de stress que génère les simulations haute-fidélité, les équipes de médecine d’urgence ne développe pas d’ESPT. Il apparait même que le retentissement sur la vie quotidienne diminue lors de la répétition des séances.


Daniel Aiham GHAZALI (Amiens), Ivan RAFEI-DARMIAN, Stéphanie RAGOT, Denis ORIOT
08:45 - 10:15 #13855 - CP048 Impact de la vidéolaryngoscopie sur le temps d’intubation total et la charge mentale globale au cours de l’intubation orotrachéale réalisée par des urgentistes débutants : Etude prospective en simulation.
CP048 Impact de la vidéolaryngoscopie sur le temps d’intubation total et la charge mentale globale au cours de l’intubation orotrachéale réalisée par des urgentistes débutants : Etude prospective en simulation.

Introduction : les vidéolaryngoscopes (VL) permettraient de faciliter l’intubation orotrachéale (IOT). L’objectif de notre travail a été d’évaluer l’impact des VL sur le temps d’intubation (TTI) au cours de l’IOT réalisé par des urgentistes débutants.

Méthodes : Etude prospective observationnelle randomisée en simulation. Deux VL (airtraq (AT) et APA) ont été évalués et comparés à la laryngoscopie (LA) dans un ordre randomisé par des étudiants de DESC de Médecine d’Urgence au cours de 2 situations, normal (N - décubitus dorsal, hauteur adaptée) et préhospitalière (P – patient au sol, espace exiguë). Le critère de jugement principal a été le TTI. Le critère secondaire a été une évaluation psychocognitive de l’index de charge mentale (TLX) évaluant l’interaction cognitive entre le participant, le dispositif et le geste d’intubation par l’échelle NASA-TLX.

Résultats : Les résultats principaux sont présentés dans le tableau 1. En situation N, le TTI n’a pas différé entre LA et les 2 VL (LA 45 [31-49]s vs AT 76 [40-122]s ; p = 0.21 et APA 62 [48-77]s ; p=0.24). En situation P, le TTI a été plus court avec AT par rapport au LA (LA 63 [36-102]s vs AT 27 |23-43]s ; p=0.01 et APA 32 [23-51]s ; p=0.13]. Le TLX n’a pas différé entre les dispositifs au cours de N, et a été plus élevé avec LA au cours de P.

Discussion et conclusion : Lors de l’IOT réalisé par des urgentistes débutants, les VL ne diminue le TTI que lorsqu’il existe une difficulté situationnelle de type préhospitalière.


Nicolas MARJANOVIC, Marine CORROYER (Poitiers), Marie DUBOCAGE, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ
08:45 - 10:15 #13873 - CP049 Évaluation de la connaissance en traumatologie: utilisation d’un quiz de radiographie de la cheville et proposition d'un outil pédagogique.
CP049 Évaluation de la connaissance en traumatologie: utilisation d’un quiz de radiographie de la cheville et proposition d'un outil pédagogique.

Introduction: Le traumatisme de la cheville est un motif fréquent de consultation aux urgences, la cheville représente de facto une cible d’évaluation idéale. Une bonne connaissance de l’anatomie est indispensable afin de mieux guider l’examen clinique et l’analyse des radiographies. Devant l’absence d’enseignement dédié à la lecture des radiographies, nous avons tout d’abord souhaité réaliser une évaluation des connaissances en proposant un quiz de traumatologie (sur la cheville) puis nous avons proposé un outil pédagogique original de lecture radiographique.

Matériels et méthodes: Cette étude a été réalisée sous la forme d’un quiz (dix cas radiographiques de la cheville composé de cas normaux et pathologiques). Ce quiz qui a été diffusé auprès d’une population exerçant au sein d’un service d’urgence adulte. Cette étude observationnelle et prospective a été menée de juin à aout 2017. Le quiz a été envoyé dans plusieurs centres hospitaliers et dans différentes régions françaises de métropole et d’outre-mer. Le nombre de participant était initialement de 212 personnes, 41 participants ont été exclus car ils n’ont pas rempli entièrement le quiz. Nous avons retenu in fine 171 participants. Nous avons inclus: les externes, les internes et médecins théses (assistants, praticiens hospitaliers et généralistes). Pour chaque participant, un score a été calculé sur 10.

Résultats: A l’issue de notre étude, la note médiane obtenue dans la population de l’étude (n=171) était de 4/10 (IQR: 3-5) avec une note minimale de 1/10 et une maximale de 8/10. 45% des participants étaient des internes, 31% des séniors et 16% des médecins dits « vétérans » (>10 ans d’expérience aux urgences). 53% de la population étudiée avaint moins de 30 ans et 7% avait plus de 50 ans. Il existait une différence de performence au quiz selon l’âge et l’expérience du participant (p<0,001), en faveur des médecins expérimentés. Par ailleurs, il n’existait pas de différence selon le lieu d’exercice (CHU versus CHG, p=0,12) ni entre les hommes et les femmes (p=0,11). Par contre, il existait une différence significative selon le type formation préalable reçue en traumatologie (Cours de faculté, DU, DESC de MU, livres, p=0,02)

Conclusion: Avec ces résultats inhomogènes, nous avons décidé de proposer un outil pédagogique de lecture radiographique réalisé sous forme de 10 points clés, permettant une approche systématique lors de l’interprétation des radiographies de cheville aux urgences.


Chloé GODOFFE (Melun), Philippe KAUFFMANN, Sophie COURAUD, Claude GERONIMUS, Etienne QUOIRIN, Jean-Philippe STEINMETZ, Pierrick LE BORGNE, Pascal BILBAULT
08:45 - 10:15 #13978 - CP050 La perception du patient quant à l'information médicale reçue au cours de son hospitalisation dans un service de médecine d'urgence.
CP050 La perception du patient quant à l'information médicale reçue au cours de son hospitalisation dans un service de médecine d'urgence.

Introduction : L’information médicale, indissociable de la prise en charge du patient, constitue une obligation déontologique et légale pour le médecin. L’objectif de l’étude était d’évaluer les caractéristiques de l’information délivrée au patient par le médecin lors de son passage aux urgences.

Matériel et méthode : Une étude prospective, transversale, d’épidémiologie descriptive, fut conduite dans 2 services de médecine d’urgences. Tous les patients admis pouvaient être inclus dans l’étude sauf en cas : d’urgence vitale ; de pathologie psychiatrique ; d’état d’ébriété ; de Glasgow < 15 ; de dégradation clinique pendant leur prise en charge ; de refus de participation. Les patients réalisaient initialement un test cognitif (Brief Mental Status Examination) puis étaient soumis à un questionnaire basé sur les recommandations de la loi du 4 mars 2002. Les réponses permettaient d’établir une évaluation objective et subjective du patient quant à l’information délivrée par le médecin.  Un test du Chi2 fut utilisé et un seuil de significativité < 0,05 retenu. Une analyse de variance a permis d’étudier les relations entre certains facteurs pouvant influencer les deux notes.

Résultats : Du 27 janvier au 21 juin 2017, 183 patients furent inclus dans l’étude dont 89 secondairement hospitalisés et 94 sortants. Les moyennes respectives des notes objectives et subjectives étaient 30,9/100 et 76/100, pour une différence retrouvée de 40 points (p < 0,0001). 73,2% des patients déclarèrent être informés sur le diagnostic, 57,4% sur les investigations et 39,9% sur les traitements. Une corrélation significative existait entre la disponibilité des médecins et l’évaluation objective (p < 0,0001) et subjective (p = 0,0001). 84,2% des patients déclarèrent avoir compris l’information reçue. Les médecins s’assurèrent de la compréhension de leur patient dans 47,5% des cas.

Conclusion : Alors que l’information médicale délivrée aux urgences est insuffisante, la délivrance d’une information détaillée ne paraît pas être judicieuse dans le contexte de l’urgence. La satisfaction des patients semble plus corrélée à leur perception d’obtenir les informations sur la prise en charge qu’à leur quantité et qualité. La formation des médecins à la communication serait utile pour l’apprentissage des méthodes de synthétisation des informations pertinentes au patient.


Diane LALLEMAND (Sion, Suisse), Mathieu CARRON, Jean-Marc MINGUET, Jacques LEVRAUT
08:45 - 10:15 #14152 - CP051 projet URGEMED : identification du risque iatrogène médicamenteux et sécurisation de la prise en charge médicamenteuse aux Urgences.
CP051 projet URGEMED : identification du risque iatrogène médicamenteux et sécurisation de la prise en charge médicamenteuse aux Urgences.

Introduction : Les EIMs évitables constituent actuellement l'une des principales causes de préjudice au patient induit par notre système de santé. Fort de ce constat, URGEMED  a été crée afin de permettre un partenariat interhospitalier (1 ESPIC, 3 CH, 1 CHU) autour de la conciliation des traitements médicamenteux (CTM) à l'admission aux urgences. La CTM est une activité structurée pluri-professionnelle plébiscitée par l'HAS permettant d'intercepter et de corriger les erreurs médicamenteuses dues aux défauts d'informations entre la ville et l'hôpital.

Méthodologie : Depuis septembre 2016, chaque centre hospitalier consacre 0,1 ETP pharmacien par semaine. Le pharmacien réalise une CTM, une réévaluation complète du traitement médicamenteux et une recherche d'EIM en collaboration avec un médecin urgentiste. Tous les patients admis en unité d'hospitalisation de courte durée (UHCD) sur des lits identifiés sont inclus. Les EIMs identifiés sont caractérisés selon leur évitabilité, le caractère avéré ou pas et le lien avec le motif d'hospitalisation. Les interventions pharmaceutiques en lien avec les EIMs sont tracées selon les critères de la Société Française de Pharmacie Clinique(SFPC).

Résultats : En 13 mois, 714 patients (sexe ratioF/H :0,44 ; âge moyen : 77±15 ans) ont été inclus dans l’étude. En moyenne, les patients prennent 8±4 médicaments (prescrits/automédication). Ces interventions ont permis d’identifier 260 EIMs avérés et 159 potentiels concernant 354 patients. Sur 260 EIMs avérés, 170 sont évitables dont 114 ont entrainé une hospitalisation. Le taux d’hospitalisation dû à un EIM avéré évitable est de 24% (171/714). Les 620 interventions pharmaceutiques ont majoritairement concerné les médicaments du systèmes nerveux (24%), cardiovasculaires (23%) et anti-thrombotiques (16%). Vingt-six pourcent des interventions sont dues à un effet indésirable, 16 % à une posologie supra-thérapeutique et 13 % à un problème d’observance. Dans la majorité des cas, le pharmacien a proposé un arrêt (39%), une adaptation posologique (23%) ou un suivi thérapeutique (15%).

Discussion-Conclusion : Le projet URGEMED allie l’expertise médicale et pharmaceutique autour du patient pour une prise en charge médicamenteuse efficiente et une réduction du risque iatrogène médicamenteux. De nouveaux défis attendent le groupe URGEMED notamment l’accompagnement d’autres centres hospitaliers dans le projet et le développement d’un lien avec les praticiens de ville.


Elodie DR REMETTER, Raoul DR SANTUCCI, Claire Helene DR HENRY, Marie-Christine DR MONTEIRO-CARVALHO (Haguenau), Karim DR BOUAYAD AGHA, Jérôme DR SCHLEGEL, Carine DR PAILLER-PRADEAU, Yannick DR GOTTWALLES
Salle 252A

"Jeudi 14 juin"

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AMS-43
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 43
Pansements des plaies aiguës

Coordonnateur : Yann JAOUEN (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille), Amandine WINCKERT (Infirmière) (Conférencier, Paris)
Connaître les principales indications des différentes interfaces en médecine d’urgence pour les plaies aigües, dont la brulure.
Connaître les modalités de réalisation des pansements complexes en SU : tête, bras, main.
Salle 252B

"Jeudi 14 juin"

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CLS02
08:45 - 10:15

Communications libres Soignants
Urgences

Modérateurs : Yann JAOUEN (Paris), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
08:45 - 10:15 #13557 - CP145 ❤Evaluation de la compréhension globale des patients sortant d'un service d'accueil des urgences.
CP145 ❤Evaluation de la compréhension globale des patients sortant d'un service d'accueil des urgences.

Introduction: En France, la saturation des services d’urgences est un important problème de santé publique et leur désengorgement reste une priorité des politiques de santé. Afin d'étudier les facteurs de risque de saturation des urgences, la notion d'"échec en sortie des urgences" est mobilisée dans la littérature. Sont ainsi mis en évidence des facteurs sociaux, médicaux et liés aux caractéristiques de la visite. La compréhension globale par les patients de la consultation aux urgences a ainsi été identifiée comme significativement associée à « l’échec » de la sortie des urgences, cependant peu d'études ont été menées dans le contexte français.

Objectif : L’objectif principal de cette étude est d’évaluer le niveau de compréhension global des patients adultes sortant des Urgences concernant leur diagnostic, leurs thérapeutiques et la conduite à tenir à leur sortie du service, ainsi que le niveau d’ « échec en sortie des urgences ».

Méthode : Pendant quinze jours, les patients sortant ont été invités à répondre à un questionnaire en face-à-face avec un investigateur. Le questionnaire recueillait des informations sur les caractéristiques générales du patient et de sa prise en charge, ses caractéristiques socioéconomiques et sa compréhension du problème de santé. Cette dernière était estimée après évaluation par l'investigateur de la capacité à reformuler et énumérer les informations reçues quant à son problème de santé, ses thérapeutiques et conduite à tenir.

Résultats : 68 personnes sur 162 ont été considérées comme ayant un mauvais niveau de compréhension à la sortie du service. Concernant les caractéristiques socioéconomiques, leurs niveaux d’études étaient significativement plus faibles que pour ceux ayant une bonne compréhension (p=0,015) et occupaient plus des postes d’ouvrier ou d’employé (p=0,005). Ils exprimaient un ressenti financier plus difficile que ceux ayant un bon niveau de compréhension (p=0,030). Leurs couvertures sociales étaient plus précaires (p < 0,05).

Conclusion : Cette étude confirme notre hypothèse de départ, mettant en évidence des niveaux de compréhension des maladies, thérapeutiques et conduites à tenir plus faible chez les patients présentant des caractéristiques socioéconomiques moins favorables. Des pistes pour prendre en compte ces inégalités sociales sont proposées : renforcer l'action communautaire, soutenir l'acquisition d'aptitudes personnelles, la réorientation des services de santé par l'ouverture ville-hôpital ...


Hugo HUON (Paris), Pierrine ALY, Maud GORZA, Barbara COUE, Patrick PLAISANCE
08:45 - 10:15 #13627 - CP146 Évaluation d’une méthode d’apprentissage du triage aux étudiants infirmiers par méthode combinée interactive par problèmes cliniques: apprendre par l’erreur collective.
CP146 Évaluation d’une méthode d’apprentissage du triage aux étudiants infirmiers par méthode combinée interactive par problèmes cliniques: apprendre par l’erreur collective.

OBJECTIFS : Plusieurs échelles de triage ont été conçues comme supports de décision dans l’évaluation clinique initiale du patient par l’infirmier, pour orienter et adapter sa prise en charge. Leurs enjeux d’apprentissage sont donc importants. De nouveaux modèles d’enseignements peuvent nous aider dans cet objectif. Ils préconisent la confrontation, l’expérimentation et le vécu des compétences par l’implication du sujet. L’étudiant doit se poser ses propres questions comme fondements de son raisonnement clinique. La dynamique de groupe appuie la construction de la réflexion individuelle. Les activités récurrentes et la rétroaction offrent également un cadre structurant renforçant les apprentissages. Nous avons souhaité tester la combinaison de ces principes d’apprentissage dans cette compétence particulière du triage, en évaluant le taux de bonne réponse et le ressenti de l’activité pédagogique.

METHODE : Nous avons mis en place une méthode d’apprentissage en quatre étapes. Dans un premier temps les étudiants assistaient à une présentation théorique des principes du triage, dans l’échelle française puis américaine. Chaque échelle était accompagnée de trois exemples corrigés. Dans un deuxième temps les élèves se confrontaient individuellement à 60 situations cliniques référentes, dans chaque échelle, dans un temps limité. Après une période de latence, dans un troisième temps les cas les moins réussis étaient présentés à nouveau aux mêmes étudiants, répartis en plusieurs groupes. Après concertation chaque groupe devait présenter un choix de tri. Dans un dernier temps les étudiants étaient confrontés à nouveau à 20 cas du panel initial. Les réponses individuelles étaient comparées aux réponses par concertation de groupe. Les réponses individuelles, de la première et la dernière étape, étaient également comparées. Le ressenti des étudiants sur ce mode de formation était recueilli au moyen d’un questionnaire validé.

RESULTATS : Le taux de bonnes réponses des 68 étudiants s’est amélioré entre l’épreuve individuelle (19%) et la concertation de groupe (43%);p<0,01. Au décours de ces étapes, les réponses individuelles étaient également améliorées (46% puis 65%;p<0,01). Le ressenti des étudiants sur cette méthode pédagogique en quatre étapes combinées était très favorable.

CONCLUSION : La combinaison de principes généraux d'apprentissage nous a permis de développer un dispositif pédagogique original répondant aux objectifs fixés d’enseignements et d’apprentissages.


Antoine AUBRION, Marie AUBRION (Caen), Anais REICHLING, Vladimir MANSOUR
08:45 - 10:15 #13722 - CP147 Etude sur la formation à la radiologie anticipée à l'IAO.
CP147 Etude sur la formation à la radiologie anticipée à l'IAO.

Introduction : En 2017 un service d’urgence à mis en place une formation en traumatologie en préalable à la réalisation d’une demande de radiographie anticipée dès l’IOA. Le champ est limité aux mono-traumatismes des membres. Cette formation consiste en une approche rigoureuse et spécifique de l’examen clinique des  articulations, elle inclue le mécanisme traumatique, et une approche des différentes incidences radiologiques. L’examen clinique permet de mettre en évidence les points douloureux. La pertinence de la demande des clichés radiologiques découle de l’examen clinique infirmier.  L’objectif est d’optimiser le temps de prise en charge aux urgences, en organisant une filière traumatologique. Matériel et méthode : L’IDE remplit une fiche de demande de radio où apparaissent plusieurs champs : Anamnèse permettant l’inclusion du patient, description de l’examen clinique, choix de l’incidence radiologique. Une fois l’examen radiologique effectué et le patient vu par l’urgentiste, un questionnaire est rempli par ce dernier afin d’analyser la pertinence de la demande, le choix de l’incidence, et la nécessité ou non d’un cliché complémentaire. L’analyse statistique de ces données a permis de confirmer la nécessité d’une formation avant la mise en place de cette démarche. A ce jour 50 patients ont été inclus. Sur ces 50 demandes d’examens radiologiques, une seule a été jugée non pertinente, 5 ont nécessité un examen radiologique complémentaire correspondant à un cliché non conclusif, 3 ont bénéficié d’un examen radiologique complémentaire (scanner) demandé par le radiologue, ne remettant pas en cause le choix de l’incidence initiale. Toutes les demandes ont respectées les critères d’inclusion. Discussion : La demande de radiologie anticipée à l’IAO n’est pas une démarche nouvelle, mais les formations sont succinctes et rares. Cette étude permet de démontrer l’utilité de la mise en place d’une formation spécifique à la radiologie anticipée. Elle permet aux IDE de s’acquitter de cette mission en y mettant de la compréhension et du sens. Conclusion : Ce travail statistique insiste sur l’utilité de cette formation démontrant la pertinence de l’envoi en radiologie et le choix de l’incidence par les IDE. Cette formation est indispensable pour les structures d’urgences souhaitant mettre en place cette démarche. Augmenter les connaissances de l’IDE permet de garantir la pertinence de ces demandes et l’amélioration de la qualité des soins.


Guillaume GANDOIN (Paris), Bernadette N'GUYEN, Jacques CATTENACIO, Dominique BORDES, Claire MAILLARD-ACKER, Delphine CANTIN, Benoit DOUMENC
08:45 - 10:15 #13725 - CP148 Evaluation de la pertinence de la prescription des voies veineuses périphériques aux urgences adultes.
CP148 Evaluation de la pertinence de la prescription des voies veineuses périphériques aux urgences adultes.

Introduction : Les voies veineuses périphériques (VPP) sont prescrites pluri quotidiennement aux urgences adultes à visée diagnostique ou thérapeutique. Il n’existe pas de recommandations spécifiques concernant leurs prescriptions mais leurs indications sont précisées dans la littérature selon les pathologies ou le tableau clinique. L’objectif de ce travail  est d’évaluer la pertinence de la prescription des VVP aux urgences et de mettre en place des actions d’amélioration dont la prescription de cathéter avec obturateur (KTO). La diminution de prescription de VVP a pour but d’améliorer la qualité de prise en charge des patients, d’optimiser le temps soignant et d’éviter tout risque lié à l’acte de soin (infectieux, thrombose, etc.).

Matériel et méthode : La méthode utilisée est celle de l’Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP). Nous avons réalisé une étude rétrospective mono centrique à partir des dossiers médicaux sur une première période  du  12 au 15 mai 2016, mis en place des actions d’amélioration et effectué une seconde analyse du 21 au 24 mai 2017. Les résultats ont été analysés à l’aide d’une grille de pertinence validée au préalable par un groupe de travail médico-soignant.

Résultats : Lors du premier tour, 298 patients ont été inclus. La prescription de VVP était pertinente pour 243 patients soit 83% de la cohorte. Les causes possibles de non pertinence étaient : la vieillesse, des antécédents médicaux graves, une attitude douloureuse, des plaintes multiples, une ivresse aiguë, l’anamnèse floue, une grossesse. Les actions d’améliorations suivantes ont été réalisées : sensibilisation des médecins et des paramédicaux sur les indications des VVP, acquisition de KTO et élaboration d’un protocole de recommandations et de modalités d’utilisation. Au second tour 252 dossiers médicaux ont été inclus et la prescription était pertinente pour 249 patients soit dans 99% des cas. Dans la première cohorte, 52% des prescriptions des VVP avec soluté auraient pu être remplacées par un KTO. Dans la seconde cohorte, 42 % des patients en ont bénéficié.

Conclusion : Cette EPP a permis une nette amélioration de la pertinence des prescriptions de VVP aux urgences. Associée à la mise en place de cathéters obturateurs, ce travail  apporte une meilleure qualité de prise en charge des patients. Les soignants apprécient le temps libéré leur permettant une plus grande disponibilité auprès des patients et plus de temps à consacrer à d’autres soins.


Emilie CHAPLAIN (Caen), Carole VAN DER LINDEN, Catherine LEROUX
08:45 - 10:15 #13742 - CP149 Avantages et inconvenients de la présence des parents lors de soins invasifs chez l'enfant dans un service d'urgence.
CP149 Avantages et inconvenients de la présence des parents lors de soins invasifs chez l'enfant dans un service d'urgence.

Introduction : La place donnée aux parents lors des gestes douloureux a évolué favorablement depuis quelques années. Pourtant, le personnel soignant peut se montrer réticent surtout en fonction du soin effectué et/ou de la singularité des parents. Cette étude a pour but de connaître le vécu des parents face au soin réalisé chez leur enfant et la place accordée aux familles par les soignants. 

Matériel et méthodes : C’est une étude préliminaire prospective et observationnelle menée dans notre service d’urgence polyvalent. Nous avons inclus les enfants  d’âge inférieur à 15 ans ayant nécessité des soins invasifs. Elle est réalisée à l’aide de 2 questionnaires (Parents/Soignants).

Résultats : 79 parents ont répondu au questionnaire. Il a été systématiquement proposé aux parents de rester auprès de leur enfant et le soin leur a été expliqué. L’échantillon est de 60 soignants. Dans la majorité des cas, la présence des familles est décrite comme aidante mais à la fois anxiogène.

Discussion : Le soin est expliqué systématiquement aux parents pour les enfants de moins de 2 ans. Concernant l’implication des parents lors du soin, on note que plus l’enfant est jeune plus les parents participent au maintien de l’enfant. Le rôle du réconfort est présent pour tous les âges. Ils estiment que leur présence lors du soin leur a permis de comprendre et d’être rassurés par rapport aux gestes effectués. L’ensemble des infirmiers précise qu’ils adaptent leur attitude en fonction du comportement des parents. Les soignants trouvent que la présence parentale peut dégager de l’anxiété, du stress et parfois même de l’agressivité. La décision de la présence des parents doit être une réflexion collégiale.

Conclusion : Les résultats de cette étude corroborent bien les publications dans le sens où les parents ressentent leur présence comme étant nécessaire et essentielle. Ils rassurent et apaisent leur enfant lors du soin. Toutefois, l’anxiété des parents peut être transmise à l’enfant, ceux-ci peuvent devenir envahissants voire gênants pour le soin. Leur présence n’est pas un dogme. Il est parfois préférable de leur proposer de patienter tout en leur laissant le choix. Le fait de travailler dans un service d’urgence polyvalent ne nous permet peut-être pas de pouvoir consacrer suffisamment de temps aux familles et d’acquérir une technicité spécifique des soins à prodiguer aux enfants. Une reflexion et une formation seraient nécessaires pour ameliorer nos pratiques professionnelles.  


Jessica JANSSENS, Arnaud PAGUA, Marie-Laure POUJADE, Jean-Arnaud ELISSALDE, Laurent DR MAILLARD, Christophe DOUMAIN (Agen), Alice CORBEL, Xavier DR PEREIRA
08:45 - 10:15 #13790 - CP150 La prise en charge de la douleur par l'infirmier d'organisation et d'acceuil.
CP150 La prise en charge de la douleur par l'infirmier d'organisation et d'acceuil.

         Introduction:

La douleur represente un critère important de la prise en charge globale des patients a l'hôpital. On constate au sein d’un service d’accueil des urgences, à l’accueil des patients, la prise en charge de la douleur n’est pas optimale.

         Materiel et Méthode:

2014: Réflexion pour une amélioration de la prise en charge de la douleur des patients. (audit n°1)

Le nouveau protocole lancé le 25 avril 2017 :

  • EN(échelle numérique) de 1 à 3/10 : Doliprane 1000 mg
  • EN de 4 à 6/10 : Oxynormoro 5 mg
  • EN de 7 à 10/10 : Titration de morphine

Audit n°2: 1 mois post lancement protocole

Audit n°3:  6 mois post lancement protocole

         Résultats:

Confrontation des 3 audits :

-En 2014 l’évaluation de la douleur prise en compte à l’IOA chez 85% des patients contre 100 % en 2017

-Audit n°1 22% des EN sont appliquées au protocole médical contre 99% selon audit n°2.

-Dans les 99% : 28% de refus patients et 1% de protocole non applicable

- 43% des patients EN a 0/10

-Le protocole douleur réalisé en 2017 a permis de soulager 18% des patients par antalgique de palier 3 et  28% d'après l'audit n°3.

-L’audit n°2 montre que 51 % des patients ont refusés le traitement proposé contre  25% à l'audit n°3.

         Discussion:

En comparant les audits 1 et 2, il y a eu une amélioration de l'évaluation de la douleur faite par les IOA, 85% en 2014 contre 100% en 2017, grâce à l'instauration dans le logiciel d'un critère d'évaluation d'EN obligatoire à L'IOA.

On note que 28% des patients reçoivent des traitements de palier 3 donc les patients en attente de prise en charge médicale sont soulagés.

Certains points faibles : pas encore d’alternatives thérapeutiques chez les patients drépanocytaires ou patients cancéreux déjà sous forte dose journalières de morphiniques.

En 2017, il reste encore un point essentiel à améliorer car selon les statistiques du 2ème et 3ème  audit 43% des patients répondent à l’IOA qu’ils n’ont pas mal, EN  à 0/10. Cette statistique reste stationnaire, d'après le 3ème audit à 42%. Ce chiffre élevé ouvre à la réflexion sur la forme de la question posée par les IOA.

Aussi, nous cherchons des solutions sur comment objectiver le refus des patients à l’IOA et les raisons de ce refus. 

         Conclusion:

100% de l’évaluation de la douleur est faite à l’IOA et de la prise en charge de la douleur des patients est en nette amélioration. Il reste néanmoins des axes d’améliorations, notamment sur la prise en charges des patients exclus du protocole.


Alexia MERLIN, Germain TROTTIER (Paris), Samuel JEANTY, Aude LA ROCCA
08:45 - 10:15 #14179 - CP151 ❤Evaluation des pratiques sur la pose des voies veineuses périphériques aux urgences d’un centre hospitalier universitaire.
CP151 ❤Evaluation des pratiques sur la pose des voies veineuses périphériques aux urgences d’un centre hospitalier universitaire.

Introduction : La pose d’une voie veineuse périphérique (VVP) est un geste fréquent dans un service d’urgence. Nous avons réalisé une Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP) concernant la pose des VVP dans le Service d’Accueil des Urgences Polyvalentes Adultes d’un Centre Hospitalier Universitaire, afin de poser la bonne indication des accès veineux. L’objectif principal est d’évaluer les pratiques et proposer des axes d’amélioration.

Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective mono-centrique réalisée entre le 21 mars et le 26 juillet 2017. Elle comportait trois phases, la phase 1 (P1) consistait en un état des lieux des pratiques des équipes médicales et paramédicales sur deux jours. La deuxième phase comprenait une analyse et présentations des résultats. La troisième phase (P3) consistait en un suivi des actions et la mesure des améliorations sur deux jours. Tous les patients admis ont été inclus pendant de 8h à 16h00. Les patients excluent étaient ceux pris en charge dans les autres secteurs (circuits courts et secteur d’accueil des urgences vitales) ainsi que les patients non pris en charge.

Résultats : Dans la P1, 75% des patients ont une VVP contre 48% dans la P3 (p =0,00012). Dans la P1, près de la moitié des VVP (46%) s’accompagne d’un garde veine contre 28% de cathéter obturé ou de valve bidirectionnelle. Dans la P3, 30% des patients ont un garde veine et 18% ont une valve bidirectionnelle. Dans la P1, 22,8% reçoivent un traitement intraveineux contre 17% dans la P3.

Discussion : Dans la P1, trois des vingt et un patients ayant eu un traitement intraveineux ont une voie d’administration strictement intraveineuse. La voie d’administration des autres thérapeutiques peut être discutée, selon la pathologie et le devenir du patient, pour une administration per os, sublinguale ou intranasale.

Conclusion : Ce travail préliminaire aura permis d’améliorer les pratiques par la sensibilisation des équipes afin de poser la bonne utilisation d’une voie veineuse et du matériel à adapter à celle-ci. Il s’agit donc de continuer un travail pluridisciplinaire concernant les indications des voies veineuses périphériques au cours de la prise en charge des patients.


Julie GOUBET, Bénédicte DOUAY (Paris), Emilien ARNAUD, Charles MOURICHON, Matthieu DROUARD, Antoine LETURQUE, Christine AMMIRATI
08:45 - 10:15 #14238 - CP152 Attentes et satisfaction des patients concernant la gestion de la douleur, aux urgences d'un CHU : une enquête transversale.
CP152 Attentes et satisfaction des patients concernant la gestion de la douleur, aux urgences d'un CHU : une enquête transversale.

Attentes et satisfaction des patients concernant la gestion de la douleur, aux urgences d'un CHU:une enquête transversale

Introduction:La prévalence de la douleur atteints 85% aux urgences et le délai avant antalgie est long.Un protocole d'antalgie médico-délégué (PAMD) est en place dans notre service permettant aux infirmiers d'évaluer et de soulager la douleur dès l'arrivée du patient au tri.L'objectif de notre étude était de décrire les attentes et le niveau de satisfaction des patients, 90 minutes après leur admission.

Matériel et Méthode:étude monocentrique transversale observationnelle par questionnaire électronique distribué à tout patient > =18 ans consultant aux urgences pour douleur aiguë. Critères d'exclusion:incompréhension du français;incapacité de discernement (stupéfiant et/ou alcool,démences,état confusionnel);incarcéré. Les questions portaient sur les attentes des patients quant à l’antalgie,leur satisfaction,les informations reçues sur les possibilités antalgiques.Les données telles que sexe, âge, intensité de la douleur par échelle verbale numérique (EVN) et traitement reçu tirées du dossier médical.Données récoltées analysées par statistiques descriptives habituelles.

Résultats:30 patients inclus. Caractéristiques:femmes 50%, âge 44 +/- 21ans; douleurs musculo-squelettiques 60%, abdominales 38% et céphalées 3.3%;EVN moyenne à l'admission 6.2 +/- 2.5;les attentes étaient une réduction > 50% de l’EVN pour 43% et une EVN < 4 à la sortie pour 57%;temps d'attente médian pour antalgie 15 min(espace interquartile 10;30 min);antalgie par voie orale pour 83%; seuls 40% auraient accepté la morphine.A 90 min:79% avaient reçu une antalgie;avec 33% baisse de l’EVN.Satisfaction des patients:attitude des soignants et qualités humaines 100%;communication et temps accordé pour anamnèse 97%;mesures antalgiques non médicamenteuses 40%;attention portée à la douleur 90%.Informations sur les possibilités antalgiques 43%;93% satisfaits par la prise en soin de leur douleur.

Discussion:Les patients étaient en majorité satisfaits de l’attitude des soignants et de leur prise en soins, même si les mesures non médicamenteuses,l'information et la réduction de leur douleur étaient moindre qu’attendues. Limite:ces bons résultats pourraient être en partie liés à la présence de l’investigatrice.

Conclusion:La majorité des patients étaient satisfaits de l’antalgie,en particulier de l’importance accordée à la douleur,même si la reduction de l'EVN était en deçà des attentes. 


Lydia MOURSY (Lausanne, Suisse), Anne-Sylvie PROF. RAMELET, Laura DRE. RIO MARQUES, Olivier DR. HUGLI
Salle 253

"Jeudi 14 juin"

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AMS-50
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 50
Conduite à tenir durant la première demi-heure après une fusillade

Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Kilian BERTHO (médecin coordinateur) (Conférencier, Paris), Yves FRESSANCOURT (infirmier) (Conférencier, Brest)
Rappeler les priorités de la prise en charge spécifique des traumatismes balistiques.
Préciser les éléments tactiques permettant aux secours d’intervenir.
Apprendre à établir un compte-rendu initial pour la régulation afin de dimensionner les renforts et organiser la mise en alerte des hôpitaux.
Apprendre à organiser le regroupement des blessés dans les différents modèles de situations : immeubles, place publiques, trains… et organiser le triage.
Rappeler les moyens de l’hémostase externe et les gestes de réanimation sur le terrain.
En jouant 2 scénarios, mettre en application le rôle du centre de réception des appels, celui de la première équipe médicale sur le terrain, la conduite du triage et la réalisation de gestes thérapeutiques simples sur 6 blessés.
Salles 221-222-223

"Jeudi 14 juin"

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CS-02
08:45 - 10:15

Conférence soignants 02
Patients/soignants face à la mort
Communication, Douleur Analgésie, Ethique, Sédation

Modérateurs : Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Lyon), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
08:45 - 10:15 Prise en charge de l'entourage au moment de décision de LAT. Maris VASSILI (Conférencier, Paris), Charlotte VERJUX (infirmière) (Conférencier, Paris)
09:15 - 09:45 Les soins de confort en fin de vie (soins de corps, soins d’hygiène, soins de bouche…). Céline MAÇAIS (Conférencier, Paris)
Les soins : quels soins dispenser ? pourquoi les dispenser ? La pratique de ces soins : comment prendre le temps, dans le quotidien bien chargé des urgences, de dispenser ces soins ? La douleur liée aux soins : comment anticiper et soulager la douleur
08:45 - 10:15 Les décès en mer : problématiques et contraintes. Laurie BAGNIS (Conférencier, Toulon), Clio URBAN (Infirmière) (Conférencier, Toulon)
Amphi Bordeaux

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ATW02
08:45 - 10:15

Atelier Médecins winfocus N°2
Echocardiographie avancée (Doppler, mesures, débit, volémie, etc.) Expérience requise

Conférenciers : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Yannick LEBRET (URGENTISTE) (Conférencier, Genève, Suisse), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes)
Salle 341

"Jeudi 14 juin"

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ATW01
08:45 - 10:15

Atelier Médecins winfocus N°1
Douleur abdominale (Voie biliaires, intestin grèle et appendice) Expérience requise

Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Nathalie DEGRÈZE (PRATICIEN HOSPITALIER) (Conférencier, Versailles), Carmela GRACI (Médecin) (Conférencier, Milan, Italie), Ali KETTANI (Chef de service) (Conférencier, Rabat, Maroc), Thibault LE GOURRIEREC (Medecin) (Conférencier, Toulouse), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique)
Salle 342A

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AMS-69A
08:45 - 10:15

Atelier médico-soignant N°69A
FRENCH, de la théorie à la pratique

Coordonnateur : Sybille GODDET (Coordonnateur, Dijon)
Conférenciers : Claire MAILLARD-ACKER (cadre de sante) (Conférencier, Paris), François REVAUX (Praticien Hospitalier Temps Plein) (Conférencier, Créteil), Pierre TABOULET (Médecin) (Conférencier, Paris)
-Faire le point sur le tri, son déroulement, le questionnement (3Q2C).
-Connaitre l’échelle de tri FRENCH, sa construction, les modalités de son utilisation.
-Mettre en pratique l’utilisation l’échelle de tri FRENCH à partir de cas cliniques.
Salle 352A

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AS-59
08:45 - 10:15

Atelier Soignants 59
Triage des enfants dans un SAU polyvalent

Coordonnateur : Danièle VAN DER ROOST (Coordonnateur, La Louvière, Belgique)
Conférenciers : Ludivine NELISSEN (soignant ic urgences) (Conférencier, La Louvière, Belgique), Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Présentation des spécificités pédiatriques et appréhension des difficultés pratiques rencontrées dans l’utilisation des échelles suivantes validées : ETGP canadienne, échelle anglaise de Manchester, Emergency Severity Index américaine, CIMU française.
Identification des critères de gravité spécifiques aux enfants au travers de cas cliniques scorés par ces échelles. Comparaison et discussion avec les participants des résultats des différents scores pour chaque cas clinique.
Salle 353

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TV25
08:45 - 09:00

Obstétrique pour les urgentistes

Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon)
Plateau TV
09:00

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SIM CUP
09:00 - 17:30

Sim cup

Conférenciers : Guillem BOUILLEAU (Urgentiste - Formateur en Santé) (Conférencier, Blois), Cindy BOUZIN (Ide) (Conférencier, Châteauroux), Lucie DESMOND (Conférencier, Perpignan), Mohammed EL OUALI (Conférencier, Chateauroux), Sébastien FAUCHER (Technicien supérieur hospitalier) (Conférencier, Perpignan), Céline LEJEUNE (medecin) (Conférencier, Paris), Aurélie PIGEON (Conférencier, Châteauroux), Laura RIBARDIÈRE (IDE) (Conférencier, Châteauroux)
Espace Challenges et vous Niveau 2

"Jeudi 14 juin"

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TV26
09:00 - 09:15

Echographie et éducation

Conférenciers : Richard HOPPMAN (Director) (Conférencier, Columbia, Etats-Unis), Vicki NOBLE (Conférencier, Boston, Etats-Unis), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
Plateau TV
09:15

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CEX-02
09:15 - 10:15

Conférence exceptionnelle 02
Early management of Acute Heart Failure 

Modérateurs : Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Besançon), Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Tours)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Oscar MIRO (Senior Consultant) (Conférencier, Barcelone, Espagne)
Salle Maillot

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ES-06
09:15 - 10:15

Les essentiels N°6
La maladie des boyaux de la tête : AVC
DES, Neurologie, Réseau de santé, Thérapeutique

Modérateurs : Marc FREYSZ (DIJON), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
09:15 - 09:35 AVC du réveil et présentations atypiques. Guillaume FONS (PH) (Conférencier, Paris)
Quelle est l’épidémiologie de ces présentations ? Quelle est la démarche diagnostique et thérapeutique ?
09:35 - 09:55 Gestion de la TA. Thibaud MASIA (PHC) (Conférencier, Nîmes)
Quels sont les objectifs tensionnels lors d’un AVC ? Conséquences d’une absence de contrôle de la PA ?
09:55 - 10:15 Thrombolyse-thrombectomie. Ludovic LUCAS (Conférencier, Bordeaux)
Quelle est la place respective de la thrombolyse et de la thrombectomie ? Quelles sont les avantages et les limites de ces traitements ?
Salle 242A

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UT-07
09:15 - 10:15

Urgences Tonic 07
Allo, non mais allo, quoi ! – Régulation
Régulation

Coordonnateur : Aurélie AVONDO-RAY (Coordonnateur, Boulogne-Billancourt)
Conférencier : Karim BOUDENIA (PH TP) (Conférencier, Dijon)
Salle 242B

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PM13
09:15 - 10:15

Posters Médecins
Qualité de vie

09:15 - 10:15 #13657 - P104 Etat des lieux des violences envers le personnel des structures d’Urgences des Hauts de France. Etude descriptive, observationnelle, multicentrique, au sein de vingt-trois centres.
P104 Etat des lieux des violences envers le personnel des structures d’Urgences des Hauts de France. Etude descriptive, observationnelle, multicentrique, au sein de vingt-trois centres.

Introduction : Selon l'Observatoire National des Violences en Santé (ONVS) les services d'urgences comptent parmi les structures hospitalières les plus exposées à la violence. L’augmentation du phénomène semble être perçue par l’ensemble des professionnels, pourtant, les données chiffrées sont rares.

Objectif principal : dresser un état des lieux régional des violences ressenties par le personnel de ces structures, quantifier le nombre de déclarations ainsi que les formations reçues.

Objectifs secondaires : 1- comparer ces données entre les services de la métropole régionale et hors métropole ; 2- évaluer l'impact des formations.

Méthode : Il s’agit d’une étude descriptive, observationnelle, menée sur six semaines, à l’aide d’un questionnaire Q1 diffusé on-line aux acteurs des services ayant accepté de participer. Un second questionnaire Q2 caractérisant les 23 centres était envoyé aux cadres de santé. Les variables étaient décrites (fréquence, moyenne+/-DS) et comparées à l’aide de tests statistiques pour p<0,05 (t-test de Student, ANOVA, chi²).

Résultats : 854 questionnaires Q1 ont été analysés. Le personnel estimait avoir déjà été victime de violence dans 96,7% des cas. L'auteur était majoritairement le patient. Les addictions, l'incivilité et le délai d'attente étaient les motifs les plus rapportés. Ces cinq dernières années, l'intensité et la fréquence des actes semblaient augmenter et 83% des interrogés estimaient que le phénomène allait s’aggraver. Mais 31,8% avouaient n’avoir jamais déclaré d’évènement violent. Le motif principal de non déclaration étaient « c'est inutile car sans suite ». Ces suites étaient peu connues des encadrants (52%). Il existait peu de différence significative entre les services de la métropole et les autres. Une différence significative (p<0.05) n’était observée que pour les violences de niveau ONVS 2 et les trois principaux motifs de violence. Seuls 45,7% du personnel déclaraient être déjà formés et 84,8% souhaitaient l’être. Le personnel formé, détectait et déclarait plus fréquemment les situations violentes.

Discussion : La violence est de plus en plus ressentie au sein de nos structures d'urgences. Le personnel est inquiet et demandeur de formations. Celles-ci semblent favoriser la déclaration des incidents. Des efforts doivent être poursuivis pour informer les déclarants des suites judiciaires données. Des propositions émanant du personnel pourraient être évaluées pour améliorer leur sécurité face aux violences.


Antoine GODDYN (Arras), Marine VAN BERLEERE, Patrick GOLDSTEIN, Eric WIEL, Ziad KHODR, Nathalie ASSEZ
09:15 - 10:15 #13983 - P105 Évaluation de l’échelle cedocs modifiée analysant le niveau de surcharge des structures des urgences.
P105 Évaluation de l’échelle cedocs modifiée analysant le niveau de surcharge des structures des urgences.

Introduction : La surcharge des Structures des Urgences (SU) en impacte fortement le fonctionnement. Elle est à l’origine de nombreuses complications allant jusqu’à une augmentation de la morbi-mortalité. Sa définition reste floue, subjective et très peu reproductible. En 2014, des auteurs américains ont réalisé une étude, montrant une bonne corrélation de seulement 5 variables comprises dans une échelle : nombre de patients en soins intensifs, plus long temps d’attente d’un patient depuis son admission, nombre de patients dans la salle d’attente, pourcentage de lits occupés et nombre de visites annuelles. Ce travail de mémoire avait pour objectif de montrer que ce score CEDOCS adapté était utilisable en France. Les objectifs secondaires étaient d’en analyser le taux sur une année.

Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude observationnelle, prospective, monocentrique, hors malade. La formule mathématique permet d’obtenir un score compris entre 0 et 200. Celui-ci est redécoupé en échelle de niveau : de 0 à 20 – Niveau1 : peu occupé, de 21 à 60 – Niveau 2 : occupé, de 61 à 100 – Niveau 3 : extrêmement occupé mais pas surchargé, de 101 à 140 – Niveau 4 : surchargé, de 141 à 180 – Niveau 5 : sévèrement surchargé, de 181 à 200 – Niveau 6 : dangereusement surchargé. Le recueil des données a été réalisé durant 3 mois consécutifs 5 fois par jour maximum, à heures fixes. Il a été demandé aux IOA aux MCO de la SU participante, d’évaluer le niveau de surcharge ressenti au moment du recueil de données. Cette évaluation s’est faite grâce à une échelle visuelle analogique.
 Les données fixes du score ont été recueillies grâce aux données de l’Observatoire Régional des Urgences. Les données ont été analysées à l’aide du test statistique de corrélation de Pearson avec une marge d’erreur alpha fixée à 5%. La taille d'effet a été interprétée selon les balises de Cohen.
Résultats : 508 données ont été analysées (58% des données théoriques). Le test de corrélation était de 0,764 (p < 0,005) avec un effet de grande taille. Les urgences du centre d'étude passaient près de 1/3 de leurs temps en zone « surchargée » ou plus et près de 2% de leur temps en zone « dangereusement surchargée ».
Conclusion : Ce score pourrait permettre à l’avenir de présenter une évaluation simple, reproductible, normée, objective, du niveau de surcharge des SU en France. Ce score pourrait être utilisé comme marqueur d’activité au quotidien ou comme critère d’études à venir sur la surcharge des SU.


Paul-Henri AUBOIROUX (Toulouse), Sandrine CHARPENTIER, Olivier AZÉMA, Jean-Christophe GALLART, Dominique LAUQUE
09:15 - 10:15 #13988 - P106 Qualité de vie au travail chez les professionnels des services d'urgences : enquête multicentrique.
P106 Qualité de vie au travail chez les professionnels des services d'urgences : enquête multicentrique.

INTRODUCTION: Le Service d’Accueil des Urgences est un lieu de travail particulièrement stressant qui constitue un terrain favorable au développement du syndrome d'epuisement professionnel. Les études dans la littérature ne s’intéressent qu’à une seule catégorie de soignants. L’objectif de la nôtre est une évaluation multicentrique de la prévalence du stress au travail, du « burnout » et de la qualité de vie toute catégorie professionnelle confondue.

MÉTHODE: Enquête transversale descriptive menée dans 3 services d’urgences de septembre à novembre 2016. Les données ont été recueillies via un questionnaire standardisé. Trois outils scientifiquement validés ont été utilisés pour l’évaluation du stress au travail, du burnout et de la qualité de vie : le questionnaire de Karasek, le Maslach Burnout Inventory et le SF-12.

RÉSULTATS: Sur les 529 professionnels éligibles, 379 réponses ont été enregistrées soit un taux de participation de 71,6%. La population était en majorité féminine (74%) avec une moyenne d’âge de 37,5 ans ± 10. La prévalence du burnout était de 7,4% et touchait principalement les médecins (p < 0,02). Près d’un quart des participants (21,6%) sont toutefois à très haut risque de burnout. 30,1% des professionnels avaient un profil « tendu au travail » (« jobstrain ») et tout particulièrement la catégorie administrative et technique. Les médecins affichaient une plus forte demande psychologique que les deux autres catégories (p < 0,02). Les scores moyens de qualité de vie physique (48,2 ± 6) et mentale (39,6 ± 9,9) de nos professionnels s’avéraient significativement moins bons que ceux de la population générale française.

DISCUSSION: Cette enquête a le bénéfice d’être multicentrique et de concerner tous les professionnels d’un service d’urgence. Elle permet notamment l’évaluation de trois paramètres majeurs de la qualité de vie au travail et la prévention des risques psychosociaux. Bien qu’inférieurs à ceux de la littérature de l’urgence, nos résultats montrent une souffrance psychique non négligeable dans une population majoritairement marquée par la perte de l’estime de soi et du sentiment d’auto-efficacité.

CONCLUSION:. Si certains facteurs sont spécifiques aux métiers de l’urgences d’autres sont liés aux conditions de travail qu’il serait intéressant d’explorer dans une autre étude afin de repérer les pistes d’actions sur lesquelles agir pour améliorer la qualité de vie au travail des professionnels de l’urgence.


Audrey MOUKARZEL (Marseille), Pierre MICHELET, Stéphanie GENTILE, Anne-Claire DURAND, Catherine BOMPARD
09:15 - 10:15 #14076 - P107 Charge mentale des médecins régulateurs : faisabilité d’une étude exploratoire à partir de mesures physiologiques électroencéphalographiques.
P107 Charge mentale des médecins régulateurs : faisabilité d’une étude exploratoire à partir de mesures physiologiques électroencéphalographiques.

Introduction : La régulation médicale est une activité vraisemblablement exposée à des niveaux importants de charge mentale pouvant se répercuter sur la qualité de réponse  et la sécurité du patient. Leur caractérisation pourrait avoir des applications sur la prévention et la formation. L’enregistrement électroencéphalographique (EEG) permet de mesurer cette charge par les variations de puissances absolues (PA) de certaines ondes : l’augmentation de l’onde thêta au niveau frontal et la diminution de l’onde alpha au niveau pariétal. Objectif : Identifier les moments de  régulation médicale qui induisent une forte charge mentale par la mesure directe et objective de celle-ci via des paramètres EEG. Matériel et méthode : Des enregistrements EEG du médecin devaient être réalisés en continu en régulation grâce à un dispositif portatif couplé à une capture vidéo. Les PA pouvaient être obtenues grâce au calcul des densités spectrales de puissance à partir du signal brut EEG. La synchronisation des vidéos et des mesures physiologiques devait permettre de visualiser les variations de la charge mentale en fonction des  situations vécues. Les différentes tâches de régulations devaient être caractérisées à partir de la vidéo et les PA moyennes correspondantes calculées (comparaison des PA moyennes par un test ANOVA).

Résultats et discussion : Cette étude exploratoire s’est déroulée sur trois mois avec cinq sessions d’enregistrement sur quatre médecins régulateurs. L’analyse de l’EEG a présenté d’importantes limites liées aux mouvements des sujets. Les quelques données exploitables semblaient annoncer des résultats prometteurs (pas de lien systématique entre charge mentale et gravité de la situation par exemple). Une adaptation de l’appareil en laboratoire de neuro-ergonomie permettra de corriger en partie les artefacts relevés dans cette pré-étude. Avant de réitérer l’enregistrement EEG in situ, la caractérisation des moments de charge mentale sera testée par d’autres méthodes de mesure objectives (eye-tracking, holter ECG, mesure de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque) et subjectives (NASA TLX, observations vidéo). Conclusion : Ce travail pourrait permettre d’identifier les moments de charge mentale importante afin d’appliquer si possible des mesures correctives pour prévenir des événements indésirables. Un travail conjoint avec l’équipe développant le SimulPhone© pourra permettre d’adapter la formation des médecins en améliorant les simulations.


Marion PIERSON-MARCHANDISE, Emilie LESIEUR (Amiens), Ardalan ARAABI, Stéphane DELANAUD, Maxime GIGNON, Laurent BOIDRON, Frédéric TELLIEZ, Christine AMMIRATI
09:15 - 10:15 #14173 - P108 La reconversion des médecins urgentistes vers la médecin générale : une étude qualitative.
P108 La reconversion des médecins urgentistes vers la médecin générale : une étude qualitative.

Introduction : La réorientation professionnelle des médecins ne fait pas exception et ces dernières années celle des urgentistes a été placée au centre des débats avec en ligne de mire la pénibilité au travail. L’objectif de notre étude était d’étudier les facteurs et motivations de la réorientation vers la médecine générale d’anciens urgentistes. Les objectifs secondaires étaient de recueillir leurs opinions sur la mise en place du DES de médecine d’urgence et d’évaluer les apports et limites d’une pratique préalable de la médecine d’urgence à la médecine générale.

 

Matériel et méthodes : étude qualitative menée par entretiens semi-dirigés de médecins généralistes anciennement urgentistes, avec le support d’un guide d’entretien, et réalisés jusqu’à  saturation des données. L’analyse des résultats a été thématique.

 

Résultats : Huit entretiens ont été réalisés. Les motivations principales à la réorientation étaient d’une part les facteurs liés à la pratique de médecine d’urgence : le rythme et les conditions de travail, l’évolution de la médecine d’urgence et la peur de l’erreur médicale; et d’autre part les facteurs liés à la médecine générale : la relation médecin-patient, le choix du type de pratique, la vocation, l’indépendance et l’auto-détermination. Des difficultés ont été rencontrées lors de la reconversion mais elles ont pu être surmontées par le recours à des formations, au partage d’expérience entre confrère et à un support logistique. Les opinions sur la création du DES de médecine d’urgence divergent. Malgré un apport certain en terme de formation et de reconnaissance de la filière universitaire, des craintes subsistent concernant les possibilités de réorientation.

 

Discussion : un biais de recrutement peut être relevé. En effet, la population sélectionnée malgré sa diversité ne comportait aucun médecin issu du DESC de médecine d’urgences. Par ailleurs, une certaine subjectivité inhérente à tout travail qualitatif demeure.

 

Conclusion : la création du DES de médecine d’urgence va considérablement limitée les trajectoires de réorientation telles que celles empruntées par ces anciens urgentistes. Mais les motivations présentées par ces médecins reconvertis offrent des pistes de réflexion aux instances décisionnaires concernant la démographie médicale actuelle de la médecine générale et de la  médecine d’urgence.


Remi PERRIN-BAYARD, Hugo KREBS, Charlotte TURQUAY, Cyrielle FASULA (Nimes), Pierre-Geraud CLARET, Xavier BOBBIA, Jean Emmanuel DE LA COUSSAYE
09:15 - 10:15 #14292 - P109 Profil du personnel atteint du syndrome de l’épuisement professionnel.
P109 Profil du personnel atteint du syndrome de l’épuisement professionnel.

Introduction : Le syndrome de l’épuisement professionnel ( Burn-out) résulte d’une implication intense avec les autres et se manifeste par un épuisement émotionnel, une dépersonnalisation des patients et un sentiment d’accomplissement professionnel réduit. Les professionnels gérants les situations aiguës et graves sont particulièrement exposés. L’objectif de ce travail était de déterminer le profil du personnel atteint de ce syndrome et d’évaluer sa prévalence au service d’urgence comparativement aux autres services.

Patients et Méthodes : Etude prospective, inclusion du personnel soignant acceptant de faire partie de l’enquête. Chaque participant doit répondre à un questionnaire comportant les caractéristiques sociodémographiques, les circonstances de travail ( service, nombre d’heure de travail/semaine, nombre de garde/mois) et les 22 items du Malach Burnout Inventory.

 Résultats : N questionnaires étaient distribués et 79 étaient recueillis et analysés. Le taux général de participation était de n%. Le burnout était diagnostiqué chez 58.2% de notre population avec 26.6% de l’échantillon était sévèrement touché : 42% avec un niveau d’épuisement émotionnel élevé, 43% avec un niveau élevé de dépersonnalisation et 39% avec un niveau d’accomplissement personnel bas. L’âge moyen= 33+/-9 ans, H/F=0.46 et 56 % de la population était mariée. Sur le plan professionnel : 47% ont choisit le service et 72% exerçait depuis < 10 ans. La moyenne d’heure de travail/semaine était de 41 heures. Le rythme des gardes était de 2 gardes/semaine dans 27%. Parmi les facteurs sociodémographiques, le sexe masculin était corrélé au burnout et le sexe féminin était associé au score d’accomplissement professionnel le plus bas (p=0.03). Le mariage représentait un facteur prédictif de burnout et 23% des mariés présentaient  un score sévère. Le service de chirurgie générale avait les scores de l’épuisement émotionnel et de la dépersonnalisation les plus élevés (73% et 64%) suivi par le service des urgences (56% et 60%) ; tandis que le score de l’accomplissement professionnel était le plus bas dans le service de pédiatrie (14%) suivi par le service des urgences (24%).

Conclusion : Le personnel soignant du service d’urgence est susceptible de développer un burn-out. Les sujets de sexe masculin et les mariés sont à plus haut risque. La prévention du syndrome d’épuisement professionnel s’avère indispensable et peut s’organiser sur plusieurs plans : individuel, collectif et organisationnel.


Narjess BEN MBAREK, Fatma HEBAIEB, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Moez KADDOUR, Khouloud MEKKI, Khaled SAIDI, Fatma SAFI, Imène TALIK
09:15 - 10:15 #14305 - P110 Étude des violences exercées envers le personnel soignant dans un service des urgences.
P110 Étude des violences exercées envers le personnel soignant dans un service des urgences.

Introduction: La violence est un phénomène qui envahit de plus en plus le milieu hospitalier et en particulier les services des urgences. Ce phenomene est multifactoriel et multiforme et présente un danger patent, car au- delà de son impact sur la santé mentale et physique des soignants, il porte atteinte à la qualité et à l’efficacité des soins prodigués. Les objectifs étaient d’identifier la fréquence et la nature des actes de violences au service des urgences, de décrire le profil des agressés et des agresseurs, d’étudier les facteurs favorisants et d’évaluer son retentissement sur l’état mental et physique des victimes.

Matériels et méthodes: Etude transversale descriptive basée sur un questionnaire préétabli, rempli auprès de 70 personnels soignants affectés au service de notre urgence. L’étude s’est déroulée entre Mars et Avril 2017 et a intéressé les actes de violence vécus et/ou observés durant les douze mois précédant.

Résultats: Le taux des réponses au questionnaire était de 100%. Notre population avait un âge moyen de 40,5±10,5 ans avec un sex-ratio de 1,05 et 77% étaient des personnels paramédicaux. Les enquêtés étaient victimes et/ou témoins de la violence. Il s’agissait d’incivilité (91,4%) et de violence verbale (97,1%) et physique (41,4%). Les acteurs étaient essentiellement de sexe masculin (83,8%), et étaient dans 95,8% des accompagnants du malade. Les principaux facteurs précipitant étaient la longueur du temps d’attente avant la consultation (98,6%), la qualité de la prise en charge jugée insuffisante (65,7%). Les pics des violences survenaient le soir (34,3%), l’après-midi (31,2%) et au cours des jours fériés et les weekends (p<0,0001). Les conséquences étaient physiques (10%)et psychologiques (81,8%) représentées, par le sentiment d’insécurité (46,8%), de démotivation (29,7%), d’angoisse et de panique (23,4%). La majorité de la population ont rapporté l’influence de la violence sur la qualité de prise en charge des malades (78,5%). Pour faire face à la violence, les enquêtés ont proposé comme solutions le renforcement des mesures de sécurité (85,7%), l’amélioration de tri (75,7%) et l’augmentation du nombre des personnels soignants (57,1%).

Conclusion : Les situations de violence aux urgences sont très diverses et génèrent souvent des conséquences lourdes. C’est pourquoi il faut dénoncer la violence, intégrer sa prévention dans la conception des locaux et l’organisation du travail et envisager des mesures sécuritaires efficaces.


Nessrine KRICHAH, Elhem MCHIRGUI, Fethi BETTAIEB (Bizerte, Tunisie), Abir HAJ AMOR, Amel HMIDA, Eya JABNOUN, Kamilia MEJRI, Ichrak RDHAOUNIA
Salle 352B-Zone poster 1

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PM14
09:15 - 10:15

Posters Médecins
Toxicologie

Modérateur : Papa GUEYE (Directeur Médical) (Fort de France, Martinique)
09:15 - 10:15 #13622 - P111 Outils d’évaluation de l’intoxication au CO et prise en charge thérapeutique.
P111 Outils d’évaluation de l’intoxication au CO et prise en charge thérapeutique.

Introduction: L’intoxication au monoxyde de carbone (CO) est une intoxication potentiellement mortelle qui se démarque par sa difficulté diagnostique liée à la non- spécificité de son expression clinique. De multiples appareils quantitatifs de mesure de l’intoxication ont été élaborés pour faciliter le dépistage et l’évaluation de la gravité. Les recommandations actuelles du traitement par oxygénothérapie sont peu précises et suggèrent « 6 à 12 heures d’oxygénothérapie » pour les intoxications sans signe de gravité.

Matériel et méthodes: Nous présentons une étude observationnelle, rétrospective et mono centrique de patients ayant consultés aux urgences d’un CHU entre 2011 et 2016. L’objectif était de comparer ses différents appareils de mesure, ainsi que d’évaluer les modalités de l’oxygénothérapie.

Résultats: Sur les 103 patients analysés, 78% (IC95%: 70-86%) ont bénéficié d’un dosage pré-hospitalier (RAD-57 ou CO expiré ou mesuré dans l’air) et 88% (IC95%: 82-94%) d’une mesure de l’HbCO aux urgences. Au total, une mesure objective a donc été réalisée chez 94% (IC95%: 89-99%) des patients. Nos résultats montraient qu’il existait une bonne corrélation entre le CO mesuré dans l’air expiré et l’HbCO dosé aux urgences, ainsi qu’entre le CO mesuré et expiré (indice de corrélation (r): 0,72 et 0,80 ; p<0,001) contrairement au RAD-57 (r=0.26 ; p=0,21). 80% (IC95%: 72-88%)  des patients ont eu le d’oxygène en pré-hospitalier. Les débits d’oxygène variaient de 2 à 15 L/min et pour des durées s’étalant de 6 à 1440 minutes, sans aucune corrélation avec le CO mesuré. La vitesse de décroissance de l’HbCO sous oxygène calculée semblait suivre une règle logarithmique (en moyenne 0.005%/L/min d’O2). In fine, 90% des patients ont pu regagner leur domicile après un temps moyen de passage aux urgences de 271 minutes.

Conclusion: L’oxygène, pierre angulaire du traitement, semble encore aléatoirement utilisée en pré-hospitalier et aux urgences. L’utilisation accrue des méthodes de dosage, notamment de la mesure sur CO expiré, qui semble fortement corrélé à l’HbCO et supérieur au RAD-57, pourrait améliorer la pertinence diagnostique initiale. Associée à une harmonisation des pratiques d’oxygénothérapie, elles pourraient permettre d’optimiser la prise en charge thérapeutique.


Sébastien KIRSCH (Strasbourg), Mickael FORATO, Pierrick LE BORGNE, Philippe KAUFFMANN, Céline RENFER, Sarah UGÉ, Hervé DELPLANCQ, Pascal BILBAULT
09:15 - 10:15 #13748 - P112 Analyse descriptive des effets indésirables médicamenteux recueillis au SAMU : une étude rétrospective de janvier à mars 2015.
P112 Analyse descriptive des effets indésirables médicamenteux recueillis au SAMU : une étude rétrospective de janvier à mars 2015.

Introduction : Moins de 6% des effets indésirables médicamenteux constatés sont déclarés par les généralistes et urgentistes à la pharmacovigilance en France. L’incidence annuelle des hospitalisations pour effets indésirables est de 3,60%. Le but de notre étude est de décrire et quantifier les effets indésirables recueillis au SAMU, puis d’en évaluer la validité en termes de pharmacovigilance.

Méthodes : C’est une étude observationnelle, descriptive, monocentrique, rétrospective réalisée entre le 1er janvier et le 31 mars 2015 au SAMU. Ont été inclus tous les appelants au 15 pour effet indésirable médicamenteux ou intoxication médicamenteuse. Ont été exclus ceux pour lesquels aucun effet indésirable ou aucun médicament n’ont été retrouvé. Les médicaments ont été classés en classe ATC et les effets indésirables selon le thésaurus MedDRA. Un score d’informativité selon la méthodologie du Vigigrade™ Completeness Score a été calculé pour chaque médicament consommé.

Résultats : 417 dossiers ont été codés « effet indésirable » ou « intoxication médicamenteuse » sur la période. Après exclusion, l’analyse en a concerné 291. Les effets indésirables les plus fréquemment retrouvés étaient les affections du système nerveux et gastro-intestinales. Les classes médicamenteuses les plus fréquemment consommées étaient N05B (anxiolytiques), N05C (hypnotiques et sédatifs), N06A (antidépresseurs), et N05A (antipsychotiques). La moyenne des scores d’informativité des dossiers analysés était de 50% IC 95% [49% ; 51 %], alors que celle des cas d’effets indésirables notifiés selon ses sources habituelles au CRPV sur la même période était de 88% . La différence était statistiquement significative (p < 0,01).

Discussion : Le taux d’appels au 15 pour effet indésirable médicamenteux, est probablement sous-estimé. L’exploitation des données du 15 sur les effets indésirables pourrait enrichir celles de la pharmacovigilance. La principale limite de notre étude est un biais de sélection des patients ; seuls les dossiers codés effet indésirable ou intoxication médicamenteuse ont été retenus pour leur inclusion.

 Conclusion : Au moins 0,23% des appels au SAMU sont en lien avec un effet indésirable médicamenteux, indiquant que le Centre 15 pourrait être une source importante d’information pour les centres de pharmacovigilance. L’informativité ,nécessaire au CRPV, des dossiers de régulation est médiocre et sera améliorée par le déploiement de la fiche réflexe créée pour les médecins régulateurs.


Laure SUIGNARD (Nantes), Morgane CLAVIER, Benoit VIAULT, Gwenaelle VEYRAC, Julien MAHE, Antoine ANDRE, Joel JENVRIN, Eric BATARD
09:15 - 10:15 #14081 - P113 Evaluation de l’impact de l’alcool dans les chutes, chez les patients âgés de 65 ans et plus, consultant aux urgences dans le cadre de soins primaires.
P113 Evaluation de l’impact de l’alcool dans les chutes, chez les patients âgés de 65 ans et plus, consultant aux urgences dans le cadre de soins primaires.

Evaluation de l’impact de l’alcool dans les chutes, chez les patients âgés de 65 ans et plus, consultant aux urgences dans le cadre de soins primaires

 

Introduction: Les chutes représentent 42% des motifs de consultation pour les patients de plus de 65 ans dans les services d’accueil des urgences. La consommation d’alcool est un facteur de risque connu associé aux chutes, mais souvent sous-estimée car sous-diagnostiquée.

La prise en charge de l’alcool est un objectif majeur de santé publique qui reste insuffisamment pris en charge dans les services d’urgences. L’objectif de cette étude était d’évaluer la proportion de chute en lien avec une consommation d’alcool, chez les personnes âgées de plus de 65 ans, pour en améliorer son dépistage et sa prise en charge, dès les urgences et en médecine de ville.

 

Matériel et méthode: Notre étude était prospective, cas-témoins, descriptive, monocentrique. Le dosage du taux d’alcool expiré ainsi qu’un questionnaire sur le type de consommation était complété sur une fiche navette, pour un groupe chute et un groupe témoin.

 

Résultats: 280 patients ont été inclus. Il y avait statistiquement plus de dépistages positifs dans le groupe chute (32%) que dans le groupe témoin (9%). Dans le groupe chute, la consommation d’alcool était associée à une majoration des scanners et des hospitalisations alors que 75% des patients alcoolisés avaient un taux < 0.1g/L.

 

Discussion: La consommation d’alcool, plus régulière chez les personnes âgées, est un cofacteur de chute. Il existe une corrélation entre le dosage d’alcool expiré et les traumatismes, d’autant plus que cette consommation est régulière. Une faible consommation suffit à favoriser les chutes chez la personne âgée. Ces résultats impliquent de se poser la question du mésusage de l’alcool dans le bilan étiologique des chutes des plus de 65ans.

 

Conclusion: L’alcoolisme et sa part dans les chutes des patients de plus de 65 ans semble sous-estimée et sous-traitée. Une amélioration des outils de dépistage en médecine de ville et aux urgences, ainsi qu’un meilleur suivi après leur passage aux urgences semble souhaitable pour contribuer à diminuer la morbi-mortalité liée à la consommation d’alcool.


Michael REBY (Paris), Nicolas EMEYRIAT, Pierre GAUTIER-GENTES, Pierre François DESMURE, Christophe CHOQUET, Enrique CASALINO
09:15 - 10:15 #14281 - P114 Facteurs de gravité d’un évènement indésirable médicamenteux aux urgences.
P114 Facteurs de gravité d’un évènement indésirable médicamenteux aux urgences.

Introduction: L’iatrogénie est une pathologie fréquente  aux urgences. Il s’agit d’un problème majeur de la santé publique grevé d’une morbi-mortalité signifcative. L’objectif de cette étude a été d’analyser les facteurs influençant la gravité d’un évènement indésirable médicamenteux (EIM).

Matériel et méthodes : Etude prospective observationnelle (6 mois). Inclusion de patients consultant pour (EIM).Recueil des paramètres anamnestiques et cliniques. Exclusion des intoxications volontaires. L’EIM a été évalué selon sa gravité (mortalité et hospitalisation) et son évitabilité. Etude du paramètre mésusage (utilisation non conforme aux recommandations). Etude comparative entre deux groupes : EIM grave (G+) et EIM non grave (G-).

Résultats :Inclusion de 101 patients. Age moyen = 62 ± 14 ans. Sex –ratio = 0,62. Classes thérapeutiques incriminées n(%) : AVK 50 (49,5%) – antihypertenseurs 13 (12,9%)- antibiotiques 11 (10,9%) – AINS 6 (5,9%) – neuroleptiques 5 (5%).Le mésusage a été retrouvé chez 37 patients (36,6%). L’évitabilité chez 34 patients (33,7%). L’EIM était grave chez 35 patients (35%). Dix décès (10%) ont été colligés et 23 patients (23%) ont été hospitalisés. Les particularités des  deux groupes sont portées sur le tableau 1.

Conclusion : Le pronostic de l’iatrogénie aux urgences en termes de gravité est conditionné par la  polymédication et le mésusage. L’évitabilité d’un EIM a été significativement plus élevé dans le groupe EIM grave


Badra BAHRI, Hamed RYM (CHARTRES), Imen MEKKI, Houda NASRI, Mohamed KILANI, Aymen ZOUBLI
09:15 - 10:15 #14289 - P115 Profil des patients atteint d'hyperhémèse cannabique aux urgences.
P115 Profil des patients atteint d'hyperhémèse cannabique aux urgences.

Introduction : l’hyperémèse cannabique est un syndrome de vomissements sévères et récurrents qui affecte certains consommateurs chroniques de cannabis. Il se caractérise, entre autres par le recours compulsif des patients aux bains ou douches d’eau chaudes afin de faire céder les symptômes. Nous avons tenté d’identifier les cas probable d’hyperémèse cannabique consultant dans les services d’urgence afin d’en étudier le profil.

Matériel et méthode : nous avons réalisé une étude épidémiologique transversale, multicentrique (4 services d’urgences), d’août 2016 à avril 2017, avec un recueil prospectif des patients, complété par une analyse rétrospective des dossiers médicaux ainsi que par un questionnaire téléphonique. Les patients ont été sélectionnés sur les critères des quelques séries antérieures. Une déclaration a été faite auprès de la CNIL (N°2102047v0).

Résultats : au total 16 patients ont été inclus dans la série. Ils représentaient 33 consultations pour ce motif sur les 9 mois de recueil. L’age moyen à l’apparition des symptômes était de 21 ans et 88% des patients ont déclaré une consommation quotidienne de cannabis depuis plus de deux ans. Trois patients ont présenté une insuffisance rénale aiguë fonctionnelle et 2 une hypokaliémie sévère. Les symptômes régressaient moins de 48 heures après le sevrage en cannabis.

Discussion : si une bonne connaissance de la symptomatologie permet souvent d’évoquer le syndrome, le diagnostic de certitude n’en reste pas moins complexe. Les complications sont rares. Le sevrage reste le seul remède et le meilleur critère diagnostique à l’heure actuelle, d’où l’intérêt d’une reconnaissance précoce de ces patients afin de leur proposer un suivi et une aide au sevrage.


Julien CHICHE (Saint-Denis (La Réunion)), Bertrand GUIHARD, Emilie STEMPF, Yves FRANCES, Marc WEBER, Adrien VAGUE, Anthony MOTTÉ, Xavier COMBES
09:15 - 10:15 #14290 - P116 Intoxication aigue au methomyl(lannate): profil épidémiologique.
P116 Intoxication aigue au methomyl(lannate): profil épidémiologique.

INTRODUCTION:

Le methomyl est un  pesticides anti-cholinestérasiques de type carbamate largement utilisé en agriculture. L'intoxication aigue est rare mais peut être sévère mettant en jeu le pronostic vital.

OBJECTIF: Décrire les caractéristiques cliniques, thérapeutiques, et pronostiques des patients admis pour intoxication aigue au methomyl.

MATERIELS ET METHODES :

Etude rétrospective sur 8 ans.

Inclusion de tous les patients admis en réanimation pour intoxication aigue au methomyl.

Le diagnostic a été retenu devant l'histoire d'ingestion du methomyl, les signes cliniques et la baisse de l'activité cholinestérasique sérique.

RESULTATS:

N=100, âge moyen=28.2 ±14.6 ans, sexe ratio(H/F)=0,35. L'intoxication était par voie orale dans 98% des cas et dans un but suicidaire dans 85% des cas. L'installation des signes cliniques était rapide dans un délais moyen de 13+/-24 mn. Les signes les plus fréquemment observés: myosis(n=92), douleur abdominale(n=63), vomissements(n=60), hyper-sialorrhée(n=36), hypersécrétion bronchique(n=34), coma(n=31), diarrhée(n=27), fasciculation(n=27), œdème pulmonaire aigue(n=17) et l'arrêt cardiorespiratoire(ACR) (7).les anomalies biologiques les plus fréquentes: l'hypokaliémie(n=42), l'hyperglycémie(n=24), l'hyperlipasémie(n=9).l'activité cholinestérasique était diminuée dans 75% cas avec un taux moyen à l'admission à 3374,50[140-14450]UI/L. Cinquante patients ont bénéficié d'un lavage gastrique, l'atropine a été administré chez 96 patients. Trente cinq patients ont eu recours à la ventilation mécanique dont 13 souffraient d'un SDRA. La pancréatite aigue a été observé chez 9 patients dont 2 étaient graves (stade D et E).

La mortalité durant l'hospitalisation était de 8% survenant en premier lieu suite à une hypoxémie réfractaire (62,5%) et en second lieu suite à un ACR (37,5%)

CONCLUSION:

L'intoxication au methomyl s'observe surtout chez les femmes jeunes. Le syndrome muscarinique est  le toxidrome prédominant. L'activité cholinestérasique sérique peut être normale du fait de son action rapide et transitoire.

Une prise en charge rapide basée sur l'introduction de l'atropine est recommandé afin de réduire sa mortalité.

 


Asma ALOUI (Tunis, Tunisie), Malek HSOUNA, Othmen KEHILA, Eya AYARI, Nozha BRAHMI
09:15 - 10:15 #14330 - P117 Profil épidémiologique et aspects pronostiques lors des intoxications par les pesticides.
P117 Profil épidémiologique et aspects pronostiques lors des intoxications par les pesticides.

Introduction :

L’intoxication volontaire aigüe (IVA) aux pesticides constitue un problème de santé publique. Selon le rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé, le nombre annuel  est estimé entre 1 et 5 millions de cas. Le but de notre étude était d’évaluer la prise en charge des IVA aux pesticides.

Méthodes:

Étude observationnelle prospective sur 5 années. Inclusion des patients adultes admis aux urgences pour IVA aux pesticides. Recueil des données épidémiologiques, cliniques, thérapeutiques et évolutives.

Résultats :

Inclusion de 55 patients. Âge moyen: 31 ± 13 ans. Sex-ratio = 0,45. Délai moyen de consultation : 2,5 heures après l'ingestion. Terrain n(%) : antécédents psychiatriques : (29), tentative de suicide (TS) antérieure (22), hospitalisation pour TS (3), célibat (49). Cause n(%) : conflit familial (39), problèmes socioéconomiques (40). Nature du produit ingéré (%) : organophosphoré (OP) 28(51) et  chloralose 27(49). Signes cliniques n(%): troubles de la conscience 25 (45),  coma 9(16), fasciculations 20(36), signes digestifs  11(20), hypotension 5(9), tachycardie 18(38) et désaturation 6(11). Identification d’un toxidrome chez 33 patients (60%). Type toxidrome n(%) : cholinergique 22(40) et anticholinergique 11(20). Prélèvement toxique réalisé chez 23 patients (42%). Confirmation toxicologique de 14 cas d’IVA au chloralose (52%) et 9 cas d’IVA aux OP (32%). Traitement n(%) : décontamination digestive 29(53), atropine 6(11), intubation orotrachéale 21(38). Aucun décès n'a été rapporté aux urgences. Admis en réanimation de 51% des patients (n=28).

 

Conclusions :

Les IVA aux pesticides intéressent une population jeune non tarée. La mise à disposition d’un équipement spécifique pour améliorer le diagnostic toxicologique est essentielle. La prise en charge étant actuellement principalement basée sur des éléments de présomption clinico-biologique et une démarche toxidromique.


Ahmed SOUAYAH, Bassem CHATBRI (Tunis, Tunisie), Ines CHERMITI, Hanène GHAZALI, Ahlem AZOUZI, Monia NGACH, Sami SOUISSI
09:15 - 10:15 #14334 - P118 Intérêt du dosage de la carbamazépinémie au cours de l'intoxication aigue à la carbamazépine.
P118 Intérêt du dosage de la carbamazépinémie au cours de l'intoxication aigue à la carbamazépine.

INTRODUCTION : L’intoxication aigue  à la carbamazépine (CBZ) est en nette augmentation en raison de l’utilisation répandue de la CBZ pour le traitement des crises convulsives, de la névralgie du trijumeau  et du trouble affectif bipolaire.

 

OBJECTIF: Le but de ce travail est de déterminer s’il existe une corrélation entre les signes neurologiques et le taux de carbamazépinémie.

 

MATERIEL ET METHODES :

Il s’agissait d’une étude rétrospective observationnelle menée sur une période de 88 mois allant de Janvier 2010 à Avril 2017 incluant tous les patients admis pour intoxication aigue à la carbamazépine

 

RESULTATS: Nous avons colligé 201 patients, 82 hommes et 119 femmes avec un sexe ratio=0,7. L’âge moyen était de 29 ans avec des extrêmes allant de 12 à 67 ans. Des antécédents de maladie psychiatrique ont été notés dans 56% des cas, une épilepsie dans 15% des cas et un traitement à long terme par la carbamazépine dans 57% des cas avec une durée médiane de traitement par la CBZ de 7 ans. La dose supposée ingérée était de 4,3 g (0,4; 20) et le délai entre l'ingestion et l'arrivée à l'hôpital était de 5,7 heures (1; 26).Dans 33% des cas, l’intoxication aigue à la CBZ était associée à une co-ingestion d’autres médicaments. L'examen physique a montré un coma dans 36% des cas (n = 73), une agitation dans 26%(n = 52) et des crises convulsives chez cinq patients (2,5%).Une faible corrélation entre le taux de carbamazépinémie et le coma  a été notée aussi bien dans le cas d’intoxication pure à la carbamazépine  (r² :0,016) que dans le cas d’une intoxication poly médicamenteuse (r² :0,14)

 

CONCLUSION:

Le taux de carbamazépine à l’admission ne semble pas prédire la gravité de l’intoxication aigue à la CBZ, il est préférable d’étudier la cinétique des taux de carbamazépinémie.


Eya AYARI, Asma ALOUI (Tunis, Tunisie), Malek HSOUNA, Mohamed MEZGHANNI, Nozha BRAHMI
09:15 - 10:15 #14339 - P119 Intoxication aigue à la théophylline : Profil épidémiologique.
P119 Intoxication aigue à la théophylline : Profil épidémiologique.

INTRODUCTION:

L'intoxication à la théophylline constitue  un problème majeur du fait de sa large utilisation dans les pathologies respiratoires

 

OBJECTIF: Décrire les caractéristiques cliniques de l'intoxication à la théophylline et déterminer la corrélation entre le taux sérique de la théophylline et les anomalies biologiques.

 

MATERIELS ET METHODES:

Etude rétrospective étendue sur 8 ans.

Inclusion de tous les patients hospitalisés au service de réanimation pour intoxication à la théophylline. Recueil des donnés cliniques et biologiques. Le diagnostique s'est basé sur l'histoire de prise de théophylline, les signes cliniques et le dosage sanguin de la théophylline. L'intoxication à la théophylline a été considérée à partir d'un taux sanguin ≥30mg/l

 

RESULTS:

N=89.L'intoxication était dans un but suicidaire dans la totalité des cas.

Age moyen= 22,94[12-75] ans avec prédominance féminine (91%). Uniquement 12% des patients étaient asthmatiques et 4,5% avaient une broncho-pneumopathie obstructive chronique. La dose moyenne supposée ingérée = 4512 ±100 mg. Le délai de consultation moyen 7.4 ±2 H. Tous les patients ont présenté des signes digestifs avec une  tachycardie dont un patient était en état de choc.

Les anomalies biologiques les plus fréquentes n(%):Hypokaliémie 66 (74), l'acidose lactique 16 (18.4), l'hyperleucocytose  61 (69). La théophylinemie moyenne (mg/l) à H0=45.8± 5, la théophylinemie moyenne (mg/l) à H12=27.17± 8, le ph moyen=7.45± 0,2  HCO3(mEq/L)=19.7±3

Le lavage gastrique a été pratiqué chez 5 patients, le charbon activé a été administré dans 72% des cas et les bétabloquants dans 35% des cas.

L'évolution était favorable pour tous les patients avec une hospitalisation moyenne de 19.6± 4H

 

CONCLUSION:

L'intoxication à la théophylline est fréquente touchant surtout les femmes jeunes. Son pronostic est favorable moyennant une prise en charge adéquate.Dans cette étude  aucune corrélation n'a été prouvée entre la théophylinemie et les anomalies biologiques à savoir le taux de lactate (r2 =0,06)  et le l'hypokaliémie (r2=0,005). 


Malek HSOUNA, Asma ALOUI, Nozha BRAHMI (Tunis, Tunisie)
Salle 352B-Zone poster 2

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10:35 - 10:45 Early Management of acute heart failure. Oscar MIRO (Senior Consultant) (Conférencier, Barcelone, Espagne), Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Conférencier, Besançon), Said LARIBI (PU-PH, chef de pôle) (Conférencier, Tours)
10:45 - 11:00 Triage IOA. Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris), Bernard FOEX (Consultant in Emergency Medicine and Critical Care) (Conférencier, Manchester, Royaume-Uni)
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LA PLATEFORME ALTO

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BEWELLCONNECT
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Station de télémédecine mobile et connectée de moins
de 300g « tout en un ». Elle permet de réaliser de façon simple la prise de
mesure des constantes vitales (pouls, PA, temp, Sat O2, ECG) et d’assurer
une téléconsultation en visioconférence. Dispositif médical de classe IIa,
elle a été conçue pour faciliter la pratique médicale quotidienne des professionnels
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FLOW & CO MEDICAL - EBV

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ECHOGRAPHE ULTRAPORTABLE SANS FIL (WIRELESS SCANNER)

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11:00 - 12:30

Etat de l'art N°11
Ca part en vrille - Traumatisé sévère instable Session commune SFMU/SFAR
Etat de choc, Réseau de santé, Traumatologie

Modérateurs : Jean-François CIBIEN (Responsable relations supra-départementale) (Agen), Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Lyon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
11:00 - 12:30 Stabilisation hémodynamique préhospitalière. Cédric GANGLOFF (Medecin) (Conférencier, Rennes)
Quel est l'épidémiologie du traumatisé sévère instable? Quels sont les moyens préhospitalier de stabilisation hémodynamique? Comment les hiérarchiser?
11:00 - 12:30 Orientation pré hospitalière. François Dominique KERBAUL (Directeur - DPGOT) (Conférencier, SAINT-DENIS)
Comment peut on catégoriser les patients traumatisés sévères instables? Comment hiérarchiser les centres hospitaliers selon leurs capacités à prendre en charge ces patients? Comment orienter ces patients en fonction de leur catégorisation et de la hiérarchisation des CH préalablement définis?
11:00 - 12:30 Stabilisation en salle de déchoquage. Delphine GARRIGUE (Anesthésiste Réa) (Conférencier, Lille)
Quels examens diagnostics réaliser en salle de déchocage? Quelles thérapeutiques mettre en place et comment les hiérarchiser?
11:00 - 12:30 Stratégies interventionnelles. Pierre BOUZAT (PU-PH) (Conférencier, Grenoble)
Quels stratégies interventionnelles existent? Quelles en sont les indications respectives ? Comment les hiérarchiser?
Amphi Bleu

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ES-17
11:00 - 12:30

Les essentiels N°17
Intoxiqué ? Et après ?
Addictologie, DES, Psychiatrie, Toxicologie

Modérateurs : Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Boulogne-Billancourt), Arnaud DELAHAYE (Mont de Marsan)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Qui screener ? Qui intuber ? Qui suivre ?
11:00 - 11:20 Comas toxiques : qui intuber ? François-Xavier DUCHATEAU (Médecin) (Conférencier, Paris)
11:20 - 11:40 Quel screening pour quel patient ? Emmanuelle TESSIER (Médecin Salarié) (Conférencier, Annecy)
11:40 - 12:00 Les zombies de demain. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
12:00 - 12:20 Aide au sevrage : quelles interventions aux urgences ? Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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CS-06
11:00 - 12:30

Conférence soignants 06
Régulation
Organisation SAMU/SMUR, Personnel de l'Aide Médicale Urgente PARM, Régulation

Modérateurs : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers)
11:00 - 12:30 Ambulancier coordinateur au Centre 15 Responsable. Philippe JOUVAL (PARM Chef) (Conférencier, Nîmes)
Définir le rôle de l’ambulancier coordinateur concernant l’ambulancier et les modalités de fonctionnement.
Expliquer sa mise en place au sein d’un Centre 15
L’intérêt de ce type de poste au sein d’un Centre 15
11:00 - 12:30 Complémentarité ARM Coordinateur - ARM superviseur. Aurore LANDEMAINE (Conférencier, Le Mans)
Définir le rôle et missions de l’ARM COO –Supervieur à l’aide du référentiel ARM
Expliquer la mise en place de ces nouveaux rôles au sein d’un centre 15
Retour d’expérience terrain : éléments facilitant et difficultés
11:00 - 12:30 ARM et régulation déportée ARM. Philippe MURAT (Conférencier, Toulouse)
Expliquer le rôle et mission d'un ARM en régulation déportée ( DPS, SSE,PRV ? CUMP, PCO ETC)
Définir le rôle du binôme ARM / DSM , ARM et médecin évacuateur
Définir les besoins en matériels et en ressources humaines pour effectuer une régulation déportée
Indiquer les formations nécessaires
Salle 242A

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UT-03
11:00 - 12:00

Urgences Tonic médico-soignant 03
Calmez-vous ! Sédation-contention chez l’adulte
Psychiatrie, Sédation, Toxicologie

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
Salle 242B

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TRS-02
11:00 - 12:30

Table ronde soignants N°2
Place des proches
Communication

Modérateurs : Olivier PICOT (IDE) (Paris), Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble)
11:00 - 12:30 Vécu des accompagnants. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Place des proches dans le soin Place des proches dans le soin ( introduire des solutions). Mickaël PERCHOC (Infirmier) (Conférencier, Mayotte)
Définir la place des proches dans un SAU
Présenter la relation du soignant et des proches
Proposer des axes d’amélioration
11:00 - 12:30 Gestion des proches dépendant pendant les soins. Cindy JERENT (IDE) (Conférencier, Paris)
Que faire des proches dépendants :
Présenter les accompagnants dépendants le plus fréquemment rencontrés aux urgences
Présenter les différentes procédures d’accueil
Présenter les différentes solutions pouvant être apportées
11:00 - 12:30
Rappeler les réactions immédiates présentées lors des soins en extra hospitalier
Rappeler les réactions des accompagnants lors des soins intra hospitaliers
Expliquer l’intérêt de la présence des accompagnants vis-à-vis du stress post traumatique
Salle 243

"Jeudi 14 juin"

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TRMS-02
11:00 - 12:30

Table ronde médico-soignant N°2
Limitation de soins
Ethique, Médico-légal, Organisation SAMU/SMUR, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Nancy), Lionel DEGOMME (IADE) (Paris)
Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Présenter les spécificités de la mise en pratique de la limitation ou de l’arrêt des traitements et de ses difficultés dans le cadre de l’urgence. 
11:00 - 11:15 En pré-hospitalier. Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
11:15 - 11:30 Aux urgences. Samuel DELERME (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
11:30 - 11:45 Ailleurs dans le monde. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
11:45 - 12:00 En pédiatrie. Robin CREMER (Médecin) (Conférencier, Lille)
12:00 - 12:15 Place du soignant. Carine GAUFFRIAUD (IDE) (Conférencier, Paris)
Salle 251

"Jeudi 14 juin"

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CLM07
11:00 - 12:30

Communications libres Médecins
DESC

Modérateurs : Yonathan FREUND (PUPH) (Paris), Maxime MAIGNAN (Chef de service) (Grenoble), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
11:00 - 12:30 #13546 - CP052 Massage cardiaque pédiatrique : quelle technique de compressions thoraciques externes est la mieux réalisée par l’entourage de la victime sur les explications téléphoniques du médecin régulateur du Samu centre 15 ?
CP052 Massage cardiaque pédiatrique : quelle technique de compressions thoraciques externes est la mieux réalisée par l’entourage de la victime sur les explications téléphoniques du médecin régulateur du Samu centre 15 ?

Objectif : Identifier dans l’ACR du nourrisson de moins d’un an en simulation, la technique de compressions thoraciques externes 2 pouces  (TTHT) versus 2 doigts (TFT) obtenue de façon la plus efficace par l’entourage de la victime sur les explications téléphoniques du médecin régulateur du SAMU Centre 15.

Matériel et méthodes : Etude prospective randomisée en ouvert en cross over comparant les deux méthodes. Tous les volontaires majeurs ont été inclus en excluant les professionnels médicaux et paramédicaux. Les simulations se déroulaient sur mannequin pédiatrique de type Resusci Baby QCPR connecté SimPad PLUS avec SkillReporter. Le régulateur énonçait un texte standardisé selon la technique. Les score global QCPR, score de compression, position des doigts, fréquence, profondeur, relâchement étaient relevés 2min après la première compression. La durée entre le début de l’appel et la première compression était évaluée. Les données ont été étudiées avec le test des rangs signés de Wilcoxon pour variables appariées.

Résultats : 33 volontaires ont été inclus. Le score global QCPR était meilleur en utilisant la technique 2 pouces versus 2 doigts avec respectivement 67,5% versus 52,9% p=0,046. La position correcte des doigts était meilleure avec la technique 2 pouces versus 2 doigts avec respectivement 91,2 % versus 72,8 % p=0,015. Le taux de relâchement thoracique était respectivement de 51% versus 72,8% p=0,002.

Conclusion : Cette étude renforce l’idée d’utiliser par le régulateur du SAMU un texte standardisé énonçant à l’appelant la technique de MCE pédiatrique de type 2 pouces lui permettant d’obtenir une RCP de base de meilleure qualité, augmentant les chances de survie du nourrisson. 


Mélanie LACAZE (La Teste-de-Buch), Eric TELLIER
11:00 - 12:30 #13838 - CP054 Anxiété du patient et de son conjoint lors de son admission dans un service d’urgence. Etude pilote ANXURG.
CP054 Anxiété du patient et de son conjoint lors de son admission dans un service d’urgence. Etude pilote ANXURG.

Introduction : L’admission dans un service d’urgence est une source majeure d’anxiété qui peut avoir des conséquences sur la prise en charge, notamment antalgique du patient. L’anxiété peut tout aussi bien toucher son accompagnant ce qui pourrait avoir une influence sur celle du patient. Aucune étude n’a encore démontré cette corrélation. Cette étude a été réalisée afin de rechercher un lien entre l’anxiété du patient et celle de son conjoint aux urgences.

Matériel et méthode : Cette étude observationnelle, questionnaire, prospective, uni centrique a été réalisée dans un Service d’Accueil des Urgences entre mai et juillet 2017. Pour être inclus, les patients devaient être majeurs, consulter accompagnés du conjoint, être CIMU 3/4/5, avoir une maitrise orale et écrite du français. Le critère d'évaluation principal était l’état d’anxiété évalué par le STAI Y-A (State-Trait Anxiety Inventory), élaboré par Spielberger, qui évalue l’anxiété en tant que trait de personnalité. Le STAI Y-A s’intéresse à l’anxiété état grâce à un auto-questionnaire de 20 items cotés de 1 à 4, aboutissant à un résultat entre 20 et 80.  Des statistiques descriptives et un test de corrélation de Pearson (p 0,05) ont été réalisés. L’étude a obtenu un accord favorable du CPP (Ile de France 2, 15 mai 2017).

Résultats : Cent patients ont été inclus, dont 52% d’hommes en couple avec des femmes. L’âge médian des patients était de 41 ans, celui des conjoints de 46 ans. Le principal motif de consultation était une étiologie médicale (64%) majoritairement pour des douleurs abdominales (14%). Le STAI Y-A médian des patients était de 35,5/80 et le STAI Y-A médian des conjoints de 38/80. Le test de corrélation entre STAI Y-A du patient et du conjoint (coefficient de corrélation 0,5059, p < 0,00001).

Discussion : Il s’agit de la première étude s’intéressant au lien entre l’anxiété du patient et celle de son conjoint. Il a été démontré que l’anxiété influençait de multiples aspects de la prise en charge antalgique. Il conviendrait de rechercher comment prendre en considération l’anxiété de l’accompagnant afin d’agir sur l’anxiété du patient.

Conclusion : Il ressort de cette étude que l’anxiété du patient admis aux urgences et celle de son conjoint sont corrélées. L’anxiété joue un rôle important dans la prise en charge médicale, en influençant entre autres le ressenti de la douleur. Une des pistes pour agir sur l’anxiété du patient pourrait être une réassurance de l’accompagnant.


Carole PAILLY (Moissac), Charles-Henri HOUZE-CERFON, Vanessa HOUZE-CERFON, Manon HEBRARD, Vincent BOUNES
11:00 - 12:30 #13928 - CP055 Gestion du risque thromboembolique par les médecins avant un voyage programmé en avion.
CP055 Gestion du risque thromboembolique par les médecins avant un voyage programmé en avion.

Introduction : Le trafic aérien est en expansion. La pathologie thromboembolique est majorée par le voyage en avion. Les recommandations quant à la prophylaxie à proposer aux patients sont très inhomogènes. Notre objectif était de décrire la prise en compte et la gestion du risque thromboembolique avant un voyage par les médecins.

Méthode : Nous avons mené une étude prospective, multicentrique, observationnelle, de type registre entre décembre 2016 et mai 2017. Tout patient consultant un médecin (généraliste ou spécialiste) avant un voyage en avion programmé dans les 6 semaines (que ce voyage soit ou non le motif de la consultation) pouvait être inclus. Les caractéristiques des patients dont les facteurs de risque thromboembolique, les détails du vol étaient recueillies par un questionnaire de 22 items en ligne. Le critère de jugement principal était la décision de prescription d’une prophylaxie pharmacologique.

Résultats : 311 patients ont été inclus. Les conseils de prophylaxie comportementale et physique (contention) étaient largement diffusés, respectivement 100% et 57%. Une prescription médicamenteuse à été réalisée chez 37 patients, soit 12% (N = 311). Au décours de la consultation, 37 patients (12%) ont reçu une anticoagulation préventive. Les facteurs de risques thromboembolique des patients qui influençaient significativement la prescription d’une anticoagulation étaient : la présence d’un trouble connu de l’hémostase (30% vs 1% ; p < 0,000 1), les antécédents de pathologies thromboemboliques (65 vs 2% ; p < 0,000 1), les facteurs de risques cardio-vasculaires (43% vs 22% ; p = 0,008). La durée de vol n’était pas significativement associée à la prescription d’une anticoagulation : 9 (6-11) (N=274) versus 9 (8-11) heures (N=37) ; p=0,25. En analyse multivariée, la prescription d’un traitement anticoagulant était liée à l’évaluation subjective du risque thromboembolique du patient : OR 1,65 (IC95% : 1,27–2,15) ; p = 0,0002 mais pas liée à l’évaluation subjective du risque thromboembolique lié au vol : 1,11 (0,87–1,42) ; p = 0,4.

Conclusion : Le choix d’instaurer un traitement anticoagulant reposait sur la prise en considération du risque thromboembolique du patient et aucunement du risque lié au voyage. Pourtant, le risque lié au vol et plus spécifiquement à sa durée est solidement documenté. Une uniformisation des recommandations permettrait une meilleure prise en compte du risque thromboembolique avant un voyage en avion par les prescripteurs.


Fabien BRIGANT (Paris), Dominique PATERON, Fréderic LAPOSTOLLE
11:00 - 12:30 #14144 - CP056 Evaluation des variations des capacités attentionnelles chez les médecins urgentistes au cours de leur plage de travail Projet AttentionED 1.
CP056 Evaluation des variations des capacités attentionnelles chez les médecins urgentistes au cours de leur plage de travail Projet AttentionED 1.

Introduction : Le travail posté aux urgences est organisé autour d’une alternance de plages de travail de jour, de nuit ou de 24 heures. L’objectif est d’évaluer les variations des capacités attentionnelles du médecin urgentiste au cours de ces différentes plages de travail.

Matériel et Méthodes : Entre Février et Juin 2017, 11 services d’urgences ont participé à l’étude. Un livret était remis à chaque praticien, reprenant plusieurs plages de travail posté (jour, nuit, pré ou intra hospitalier) ; comportant pour chaque plage un test à réaliser : le Trail Making Test (TMT). Ce test comportait 5 conditions : la condition 1 évaluait la recherche visuelle, les conditions 2 et  3 évaluaient les automatismes de base, la condition 4 testait la flexibilité mentale et la condition 5  évaluait la vitesse motrice du praticien. Le critère de jugement principal était la variation du résultat aux 5 items du Trail Making Test (TMT) entre le début et la fin d’une plage de travail. La pénibilité ainsi que les variations de stress et de fatigue ont été recueillis à l’aide d’échelles numériques (EN).

Résultats : Sur les 87 médecins qui ont répondu, 84 questionnaires ont pu être analysés, représentant 222 plages de travail. Pour les conditions 2 et 4, le score TMT était plus élevé (donc meilleur) en fin d’une plage de journée et de 24h (p < 0,03 ;   p < 10-2 ; p < 10-2). Pour les conditions 2, 3 et 4 le score TMT était moins élevé (donc altéré) en fin de nuit   (p < 10-2 ; p < 10-2 ; p < 0,02). Selon le type de plage, le sens de variations était très différent. Le nombre d’erreur augmente en fin de plage de travail, mais la différence n’était pas significative (p=0,052).  La fatigue était plus élevée en fin de plage de travail.

Conclusion : Cette première étude, multicentrique, menée sur un effectif important, suggère qu’il y a une variation des capacités cognitives et des fonctions exécutives du médecin urgentiste au cours de sa plage de travail. Celles-ci varient de manières très différentes selon les secteurs d’activité. Elle nécessite d’être complétée par des études plus puissantes utilisant des tests plus sensibles.


Cédric GIL JARDINE, Laura BUSCAGLIA (Bordeaux), Marion HERVOUIN, Stephanie CALLIGARO, Virginie POSTAL-LE DORSE, Bruno QUINTARD, Cédric LUQUET, Jean-Paul LORENDEAU
11:00 - 12:30 #14224 - CP057 Évaluation d’une formation courte à l’échographie veineuse quatre points (écho 4P) par les performances diagnostiques dans la suspicion de thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs : étude observationnelle prospective multicentrique.
CP057 Évaluation d’une formation courte à l’échographie veineuse quatre points (écho 4P) par les performances diagnostiques dans la suspicion de thrombose veineuse profonde (TVP) des membres inférieurs : étude observationnelle prospective multicentrique.

Introduction

L’écho 4P à la recherche d’une TVP est un examen simple, rapide, recommandé par la SFMU. Son intérêt essentiel est représenté par sa valeur prédictive négative (VPN) permettant alors de faire sortir le patient sans anticoagulant. Elle est en moyenne de 0,97 dans la littérature, tous niveaux de formation confondus. Le but de cette étude était donc d’évaluer une formation brève chez des internes sans culture échographique préalable.

Patients et méthodes

Patients

inclusion : âge > 18 ans et suspicion de TVP

exclusion : antécédent de TVP

Internes et médecins

Internes et médecins des services n’ayant pas de formation échographique préalable.

Méthode

- séance unique de formation de 90 min théorique puis pratique sur sujets sains

- inclusion prospective des patients. En cas de résultat indécis sur un site d’exploration, il était classé comme positif.

- réalisation d’un écho-Doppler veineux complet (EDVMI) par angiologue

Cette étude a été approuvée par le comité d’éthique

Objectif principal : VPN, objectifs secondaires VPP, rapports de vraisemblance (RV- et RV+), durée et difficulté (0 très facile, 10 impossible)

pour une VPN 0,95 [IC95% 0,89-0,99], avec un risque alpha 0,05 et bêta 0,10, le nombre de sujets nécessaires était de 96.

les données continues ont été exprimées comme moyenne ± ET, les non continues comme proportion [IC95%] analysées par un Khi2, p<0,05 était significatif

Résultats

45 opérateurs ont inclus 118 patients (nombre d’examens : 2,3±2,1), 16 exclus a posteriori (EDVMI non réalisé), soit 47 femmes, 55 hommes, âge 59±20 ans. La prévalence de TVP était de 18%. 3 patients sur les 18 avec une TVP n’ont pas été identifiés. La VPN était de 0,96 [IC95% 0.90-0.99], la VPP de 0,6 [IC95% 0.45-0.74], le RV- était 0,19 [IC95% 0.07-0.53], et le RV+ 9,91 [IC95% 4-13]. La durée de réalisation était dans 91% des cas inférieure à 10 minutes. La difficulté ressentie était de 3,6±2.

Discussion

Bien que l’objectif principal ait été atteint, cette formation est imparfaite pour éliminer une TVP avec une sécurité suffisante. La limite principale est le faible nombre d’examens par interne. Il pourrait donc être envisagé une formation plus longue sur le plan pratique avec un tutorat au lit du malade et contrôle par un formateur pour un nombre donné d’écho 4P avant de valider l’opérateur comme étant formé à l’examen, ceci faisant l’objet d’une nouvelle étude.


Julie SÉON, François JAVAUDIN (Nantes), Philippe PES, Miléna ALLAIN, Karim LAKHSSASSI, Idriss ARNAUDET, Philippe LE CONTE
11:00 - 12:30 #14349 - CP058 Chanter ''Staying Alive'' pour masser mieux ? Mythe ou réalité ? Etudes MUSICAR.
CP058 Chanter ''Staying Alive'' pour masser mieux ? Mythe ou réalité ? Etudes MUSICAR.

Introduction

Un massage cardiaque (MC) précoce et de qualité est la pierre angulaire de la réanimation initiale de l'arrêt cardiaque. C’est un défi pour le grand public qui doit respecter fréquence et profondeur de MC. Certains auteurs recommandent de chanter ’’Staying Alive’’ pour améliorer la performance sans que cela ait pas été solidement évalué. C’était l’objectif de ce travail.

Méthodes

Etude expérimentale, prospective, randomisée

Populations : secouristes expérimentés et entraînés (Croix-Rouge Française) et ‘’grand public’’ récemment formés aux ‘’gestes qui sauvent’’.

Procédure : séquences de MC de 3 minutes sur mannequin (Laerdal®) au sol après randomisation : sans aide, ou avec l’aide musicale : ‘’Staying Alive’’

Critères : catégorie, âge, sexe des opérateurs, caratéristiques du MC (fréquence, profondeur) relevées par logiciel dédié

Critère de jugement : fréquence et profondeur du MC dans la cible recommandée : 100-120/min et 5-6 cm.

Résultats

38 (51%) secouristes et 36 (49%) ‘’grand public’’,  39 (53%) hommes et 35 (47%) femmes, d’âge médian 30 (23-40-) ans ont réalisé 148 séquences de MC.

L’aide musicale réduisait significativement la fréquence du MC chez les secouristes et le grand public sans optimiser le taux de CM dans la cible (Tableau) ; il était sans influence sur la profondeur du MC. Détails dans le tableau

Conclusion

Chanter ''Staying alive'' en massant n’améliorait pas significativement la qualité du MC.  


Nessrine MARZOUK (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Philippe BERTRAND, Antoine LESECQ, Kenneth EKPE, Tomislav PETROVIC, Hayatte AKODAD, Frédéric LAPOSTOLLE
11:00 - 12:30 #14352 - CP059 Impacts de la mise en place du numéro d'appel national de la permanence des soins ambulatoires dans un centre 15.
CP059 Impacts de la mise en place du numéro d'appel national de la permanence des soins ambulatoires dans un centre 15.

Rationnel :

Depuis le 4 avril 2017, trois régions pilotes ont mis en place le numéro de permanence des soins ambulatoires 116 117. L’objectif principal de l'étude était d’analyser l’activité liée à la mise en place de ce nouveau numéro de régulation médicale dans l'un de ces Centres 15, caractérisée par le nombre d’appels reçus par le 116 117. Les objectifs secondaires étaient la répartition des appels dans le temps, l’orientation de l’appel (médecine générale ou médecine d’urgences), la décision médicale au décours, les caractéristiques démographiques des patients.

Matériel et Méthode : 

Du 4 avril au 31 octobre 2017, l’intégralité des appels réceptionnés et leurs caractéristiques ont été analysées selon leur origine (15 ou 116 117) et comparées aux données de l’année 2016. 

Résultats :

Sur les 260 405 appels reçus par le Centre 15, 255 605 appels l'étaient via le numéro 15, 4800 appels via le 116 117, ces derniers ont généré 3109 dossiers de régulation médicale (DRM). L’augmentation d’activité totale était de 8,1% dont 1,72% imputable au 116 117, équivalent à 21 appels/j en moyenne. L’activité du numéro 15 augmentait significativement de 72 appels/j (p < 0,0001). La répartition horaire des appels était la même en semaine et le dimanche. Le samedi, un pic d’activité pour le 116 117 avait lieu à l’ouverture du service entre 12h et 13h. Le taux d’abandons du 116 117 était plus élevé (14% vs 1,14%). Aux pics d’activité, jusqu’à 3 ARM étaient nécessaires pour répondre exclusivement au flux 116 117. Les appels reçus du numéro 116 117 étaient régulés majoritairement par les médecins régulateurs généralistes (96,8% vs 78,4%). Ils concernaient une population significativement plus jeune (29 ans vs 40 ans, p < 0,001), entrainaient moins d’envois de moyens (5,6% vs 17,6%, p < 0,001) et moins de consultation aux urgences. Sur les 3109 DRM liés au 116 117, 100 (3,2%) ont été orientés vers la médecine d’urgences dont 8% ont conduit à l’engagement d’un SMUR.

Conclusion :

La mise en place du 116 117 a un impact structurel et organisationnel significatif sur le Centre 15 étudié. Il contribue à l’augmentation de l’activité à hauteur de 1,72% sur les 8,1% constatés, se concentrant sur des périodes déjà fortement chargées. Les caractéristiques démographiques suggèrent une population différente de celle appelant le 15.

Ce numéro constitue une perte de chance pour les 3,2% des patients échouant à déterminer leur niveau de gravité, conduisant à l’engagement d’un SMUR dans 8% des cas.


Hugo DE CARVALHO (Nantes), Philippe PES, Freddy FOUILLET, Benjamin DISARBOIS, Baptiste DESMORTREUX, François JAVAUDIN, Julien LABADY, Joël JENVRIN
Salle 252A

"Jeudi 14 juin"

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AMS-29
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 29
Ventilation non invasive chez l’enfant

Coordonnateur : Azzédine AYACHI (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Azzédine AYACHI (Responsable UF) (Conférencier, Clamart), Christophe MILESI (pediatre) (Conférencier, Montpellier), Odile NOIZET-YVERNEAU (praticien hosptalier temps plein) (Conférencier, Reims)
Indications et contre-indications de la VNI chez l’enfant, critères de mise en route
Interfaces disponibles, type de respirateur à utiliser, réglages en fonction des pathologies
Surveillance et soins de confort
Orientation de l'enfant
Utilisation au cours d’un transfert médicalisé pédiatrique.
Salle 252B

"Jeudi 14 juin"

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CLM12
11:00 - 12:30

Communications libres Médecin
Sonde d'or

Modérateurs : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Montpellier), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny)
11:00 - 12:30 #13547 - CP066 Echographie ultra-portable versus échographie portable pour la ponction veineuse profonde, étude pilote prospective.
CP066 Echographie ultra-portable versus échographie portable pour la ponction veineuse profonde, étude pilote prospective.

Introduction : Le cathétérisme veineux profond est un geste utile mais risqué. La Société Française d’Anesthésie-Réanimation a recommandé le recours à l’échoguidage mais les appareils d’échographie ne sont pas toujours disponibles. Les appareils ultraportables pourraient pallier à ce problème. Matériel et Méthode : Il s’agissait d’une étude pilote monocentrique prospective de non-infériorité réalisée en cross-over entre Septembre 2015 et Juin 2016. Le but était de comparer un échographe ultraportable (GE V-Scan 2 Dual-Probe) à un échographe portable (GE Vivid-S6) sur fantôme. Les critères d’inclusion étaient d’être médecin urgentiste et d’avoir une expérience de ce geste. Les praticiens étaient randomisés en 2 groupes : utilisation du Vivid-S6 puis du V-Scan 2 (groupe A), ou du V-Scan 2 puis du Vivid-S6 (groupe B). Ils effectuaient chacun 5 ponctions avec les 2 appareils. L’objectif principal était de comparer le nombre de succès selon l’appareil. Les critères secondaires étaient le temps des gestes et la qualité du guidage échographique. Résultats : Vingt praticiens ont été inclus. Le V-Scan 2 était significativement non-inférieur au Vivid-S6 concernant tous les critères étudiés (Tableau 1.) Conclusion : L’échographe ultraportable était non-inférieur à l’échographe portable pour la ponction profonde échoguidé sur fantôme. Il est possible de l’utiliser dans cette indication. S’agissant d’une étude pilote, d’autres études nous semblent nécessaires pour confirmer nos données.


Adrien CHETIOUI (Nîmes), Thibaud MASIA, Pierre-Géraud CLARET, Romain GENRE GRANDPIERRE, Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE, Xavier BOBBIA
11:00 - 12:30 #13864 - CP067 Utilisation de l'échographie pour le triage de blessés de guerre.
CP067 Utilisation de l'échographie pour le triage de blessés de guerre.

Introduction : L’échographie (US) est principalement utilisée en structures d’accueil des blessés voire en SMUR afin de guider la prise en charge d’un blessé unique. Lors de prises en charge de nombreux blessés par armes de guerre, 3 urgentistes, chacun en situation isolée, ont bénéficié de l’aide d’US.

L’objectif était de décrire l’utilisation préhospitalière et l’apport éventuel de l’US ultra-portative au cours du triage et de l’orientation de blessés par armes de guerre.

Matériel et méthode : L’étude, observationnelle, retrospective et multicentrique, incluait l’intégralité des blessés par armes de guerre pris en charge médicalement de juillet à novembre 2017. Etaient colligés les lésions présentées, le score ISS, la catégorisation au triage, le type d’US réalisée et si celle-ci modifiait la catégorisation, la gravité du patient ou son orientation.

Résultats : Nos urgentistes ont trié et pris en charge 232 blessés dont 190 (82%) ont bénéficié d’une US. L’ISS moyen de ceux-ci était 21 (médiane 9 [e-t 22,3]) et 26% des blessés étaient atteints au thorax, 17% à l’abdomen, 58% aux membres, 26% au crâne et 5% brulés. 77% des US étaient des eFAST, 26% des dopplers vasculaires, monitorage hémodynamique et des recherches de corps étrangers ou de fractures. 38% (73) des US ont conduit à une modification de la catégorisation initiale (gravité augmentée dans 30 cas, diminuée dans 43), notamment grâce à une US pathologique dans 45% (33) des cas ou d’une US normale dans 40 cas (diminution exclusive de la gravité). A contrario, dans 17 cas, l’US, bien que pathologique, ne modifiait pas la catégorisation d’emblée grave. L’orientation du blessé était modifiée dans 38 cas (20%), dont 19 en faveur d’une chirurgie urgente non envisagée initialement.

Discussion : L’US, aidé par sa miniaturisation, fait désormais partie intégrante de l’algorithme de réanimation de l’avant du blessé de guerre. Son utilisation dès le triage permet de modifier et d’ajuster les priorisations chirurgicales voire les catégorisations des patients. La précocité rend cependant plus difficile le diagnostic de saignements peu abondants d’où la nécessité de répéter cet examen.

Conclusion : L’US est un outil indispensable pour la prise en charge des blessés de guerre en permettant d’orienter et de prioriser au mieux les patients nécessitant une chirurgie de damage control. La formation des prochaines équipes devra approfondir l’ensemble du champ des possibilités échographiques en médecine d’urgence.


Christophe DUBECQ (Bayonne), Gabriel MORAND, Paul Vincent MARTIN, Nicolas RIBAUD, Mathieu MERIC, Pierre-Emmanuel COZ, Stéphane TRAVERS, Michel GROUD
11:00 - 12:30 #13917 - CP068 Performance diagnostique de l’index de collapsibilité de la veine cave inférieure pour orienter vers une insuffisance cardiaque en ventilation spontanée.
CP068 Performance diagnostique de l’index de collapsibilité de la veine cave inférieure pour orienter vers une insuffisance cardiaque en ventilation spontanée.

Introduction : Le but est d’évaluer la performance de l’index de collapsibilité de la veine cave inférieure (Ix=[(diamètre (D) expiration-D inspiration)/D inspiration]x100) mesuré en échographie pour orienter vers le diagnostic d’insuffisance cardiaque (IC) les patients se présentant aux urgences avec une dyspnée.

 

Matériel et méthode : étude prospective sur 5 mois incluant tous les patients ayant eu une mesure de l’Ix. Ont été répertoriés le motif d’admission, la valeur de l’Ix, et la présence ou l’absence d’IC au diagnostic final.

 

Résultats : 99 patients ont été inclus. L’Ix a pu être mesuré chez 80 patients. Sur les 45 patients dyspnéiques, l’Ix n’a pas pu être évalué pour 7 patients et 19 diagnostics d’IC ont été retenus.

En cas d’IC, l’Ix moyen (Moy.Ix) est plus faible qu’en absence d’IC (9,5 vs. 35%). De même, chez les patients dyspnéiques, ceux avec une IC ont un Moy.Ix significativement inférieur à ceux sans IC (8 vs. 36.6%, p<0,05). La performance de l’Ix pour orienter vers le diagnostic d’IC est représentée dans le tableau.

 

Discussion : L’Ix est un paramètre facilement mesurable dont la performance diagnostique varie selon les seuils. Dans notre population avec une dyspnée, un Ix≥30% exclut une IC (VPN=100%) et un Ix<20% est associé à une IC dans 8 cas sur 10.

 

Conclusion : L’Ix mesuré au lit du patient pourrait être intégré dans la démarche diagnostique en cas de suspicion d’IC. L’augmentation de l’effectif est nécessaire pour confirmer ces résultats.


Paul-Vincent MARTIN (Clamart), Anne-Céline MARTIN
11:00 - 12:30 #13933 - CP069 L’échographie diagnostique préhospitalière modifie-t-elle l’orientation des patients ? Étude de cohorte Échosmur.
CP069 L’échographie diagnostique préhospitalière modifie-t-elle l’orientation des patients ? Étude de cohorte Échosmur.

Introduction :

L’échographie appliquée à la médecine d’urgence devrait apporter des résultats immédiats en termes de diagnostic, de thérapeutique ou d’orientation. À ce jour, son bénéfice est incertain en SMUR. Le but de notre étude était d’évaluer l’impact ressenti par l’opérateur après réalisation d’une échographie en SMUR.

Matériel et méthode :

Etude de cohorte monocentrique concernant les patients pris en charge par un SMUR et pour lesquels une échographie pré-hospitalière était effectuée. Description des caractéristiques de l’opérateur, du motif d’intervention, de l’objectif de l’échographie et des conditions d’examen. Auto-évaluation par l’opérateur de l’influence des résultats sur la prise en charge du patient. Régression logistique multivariée sur l’existence d’une modification de l’orientation du patient après l’examen (OR + [IC95]).

Résultats :

73 patients inclus entre le 01/01/2016 et le 01/11/2017. Les opérateurs étaient majoritairement médecins (97%, n=73) avec une expérience échographique de moins de 2 ans (70%, n=51).

Les motifs d’intervention étaient : traumatisme (25%, n=18), douleur thoracique (31%, n=22), arrêt cardio-respiratoire (4%, n=3) dyspnée (10%, n =7), syndrome coronarien aigüe (4%, n=3, et autres (26%, n=19).

Les résultats de la modification de l’orientation par l’échographie étaient : aucune 71% (n=52), majoration vers soins intensifs 7% (n=5), minoration de la prise en charge 22% (n=16).

Après régression logistique multivariée, l’orientation du patient n’était modifiée que lorsque l’échographie était réalisée dans un contexte douleur thoracique (OR 8 [1.5-45.4], p=0.02).

Discussion :

Dans notre étude, l’échographie réalisée en SMUR modifiait peu la prise en charge des patients. L’échographie semble utile au tri des douleurs thoraciques (aucune réorientation ou réorientation hors soins intensifs). De futures études à la méthodologie plus robustes sont nécessaires afin d’évaluer l’intérêt clinique et organisationnelle de l’échographie préhospitalière.


Céline ALLIEL (Créteil), Frédéric GINDRE, Nicolas NAKLÉ, William GOLDMAN, François REVAUX, Julia DYENS, Charlotte CHOLLET-XÉMARD, Matthieu HEIDET
11:00 - 12:30 #14072 - CP070 performance diagnostique de l'échographie pleuro-pulmonaire dans les hemopneumothorax post traumatiques.
CP070 performance diagnostique de l'échographie pleuro-pulmonaire dans les hemopneumothorax post traumatiques.

Introduction:

Le traumatisme thoracique est un motif fréquent de passage aux urgences;ces lésions sont dominées par les épanchements pleuraux :pneumothorax,hemothorax et hemopneumothorax .autant les travaux  abordant l' apport de l'échographie dans  la prise en charge de ces  pneumothorax et hemothorax sont abondants ,autant qu'ils sont très rare  pour les hemopneumothorax , bien que cette entité bien individualisée  représente 25% des lesions pleurales  post traumatiques.Notre objective et d'évaluer la sensibilité et la spécificité de l'echographie comparée à l'examen clinique combiné à la radio du thorax pour le diagnostic des hemopneumothorax post traumatiques.

Patients et méthodes:

Nous avons mené une étude prospective , observationnelle incluant 146 malades admis au dechocage pour traumatisme thoracique ,chaque malade a eu un examen clinique ,radio du thorax et une TDM(examen de référence) .

Résultats: 

37 hemopneumothorax mises en évidence à la TDM .La performance diagnostique de l'échographie et l'examen clinique combiné à la radio étaient appréciés par l' aire sous la courbe ROC (FIG).  AUC-ROC : écho/0,76(0,66-0,87) versus ex clii+rx/ 0,61(0,50-0,72) 

Discussion:

L'échographie est sensiblement plus performante que l' examen clinique combiné à la radio, ce qui retentit sur les décisions thérapeutiques (drainage)

Conclusion:

L'échographie offre un moyen  fiable ,rapide et adapté aux malades en situation critique pour le diagnostic des hemopneumothorax post traumatiques


Hichem MAKHLOUFI, Hichem MAKHLOUFI (Constantine, Algérie)
11:00 - 12:30 #14170 - CP071 Evaluation du contenu gastrique par échographie avant une sédation analgésie procédurale.
CP071 Evaluation du contenu gastrique par échographie avant une sédation analgésie procédurale.

Introduction : Le développement de l’échographie aux urgences a permis d’envisager son utilisation pour identifier les patients plus à risque d’inhalation, lors d’une sédation analgésie procédurale (SAP). L’objectif principal est de comparer l’interrogatoire clinique à l’evaluation du contenu gastrique par échographie pour le diagnostic d’estomac plein à risque d’inhalation chez des patients devant subir une SAP pour un motif orthopédique aux urgences.

Méthode : Etude monocentrique, observationnelle, chez les patients bénéficiant d’une SAP dans un SAU pour un motif orthopédique. Les données de l’interrogatoire (âge, IMC, ingestion de liquide et aliments, délai depuis le dernier repas) sont comparées aux données échographiques. L’évaluation clinique d’un estomac plein à risque est faite selon les recommandations de la SFAR sur le jeune préopératoire : le temps de jeûne retenu est de 360 minutes pour un repas solide complet et 240 minutes pour un repas léger ou liquide. L’évaluation échographique du contenu gastrique est réalisée par la mesure de l’aire antrale, selon la formule Aire = ( π x D1 x D2 )/4 en mm2, avec D1 le diamètre antéro-postérieur et D2 le diamètre longitudinal de l’antre (sonde convexe de 3,5-5 MHz placée dans un plan sagittal en sous xiphoïdien, au repère défini par la veine mésentérique supérieure, l’aorte abdominale et le lobe gauche du foie, patient en position semi assise). Un seuil de 340 mm2 d’aire antrale est retenu pour différencier un estomac vide ( < 340 mm2) d’un estomac plein à risque ( > 340 mm2).

Résultats : 55 patients ont bénéficié d’une SAP. L’estomac n’a pu être visualisé par échographie chez 5 (9%) patients, dont 3 obeses  (IMC > 35) et 1 femme enceinte. La mesure de l’aire antrale a pu etre réalisée chez 45 (93%) patients : 27 hommes,  âge moyen : 42,8 ± 24,5 ans, IMC moyen : 25 ±4 kg.

43% des estomacs considérés « vide » à l’interrogatoire sont retrouvés « plein »à l’échographie ; 100% des estomacs considérés « plein » à l’interrogatoire sont retrouvés « plein »à l’échographie. La comparaison inter-observateur pour la mesure de l’antre gastrique réalisée chez 10 volontaires sains par 2urgentistes entrainés montre une concordance élevée (k=0,93).

Conclusion : l’échographie gastrique apparait comme un examen performant pour repérer les patients « estomac plein » à risque de complication pour ainsi mieux les anticiper et guider l’urgentiste dans sa stratégie de SAP.


Céline CADUDAL (Montpellier), Riad JREIGE, Alexandre FLACHER, Olivier VUILLOT, Bruno LEHODEY, Emmanuel GUEDJ, Richard DUMONT, Mustapha SEBBANE
11:00 - 12:30 #14219 - CP072 Intérêt de l’échographie pulmonaire (EP) dans le diagnostic de pneumopathie aiguë communautaire (PAC): étude prospective multicentrique observationnelle.
CP072 Intérêt de l’échographie pulmonaire (EP) dans le diagnostic de pneumopathie aiguë communautaire (PAC): étude prospective multicentrique observationnelle.

Introduction : Le diagnostic de PAC est souvent difficile, le scanner difficilement utilisable au quotidien. Nous avons exploré l’intérêt de l’EP pour le diagnostic de PAC.

Objectif : évaluer le changement diagnostique et de traitement chez des patients suspects de PAC par l’EP.

patients et Méthodes :

inclusion

patients > 18 ans avec suspicion de PAC

non inclusion

fin de vie documentée, nécessité de support ventilatoire

méthode

après démarche diagnostique usuelle (PU) (clinique, biologie et RP), le clinicien définissait une probabilité (certaine, probable, possible, exclue) et l’intention de traitement. Une EP était réalisée et les mêmes items renseignés (PE). Un comité d’adjudication disposant de l’ensemble du dossier établissait la probabilité finale (PF).

Le comité d’éthique a approuvé cette étude.

L’objectif principal était le changement diagnostique induit par l’EP, les objectifs secondaires, la concordance entre PU, PE et PF et les changements thérapeutiques.

Les données non-continues ont été comparées par un Khi2, les concordances explorées par le test Kappa, p < 0,05 était significatif.

Résultats

96 patients ont été inclus, 38 femmes et 58 hommes, âgés de 73 ± 17 ans. l’EP induisait un changement diagnostique chez 67 patients (69,8%). L’antibiothérapie a été modifiée pour 35% des patients, p < 0.0001. la concordance était excellente entre PE et PF, médiocre entre PU et PF

Conclusion : L’EP a de bonnes performances diagnostiques et pourrait être évalué versus scanner


Estelle BOUCHER (saint nazaire), François JAVAUDIN, Julien LE MOULLEC, Nicolas MARJANOVIC, Denis HAROCHE, Philippe LE CONTE, Philippe PES
11:00 - 12:30 #14249 - CP073 Évaluation hémodynamique de base en échocardiographie trans thoracique au chevet du malade réalisée par l’urgentiste versus cardiologue : étude de concordance .
CP073 Évaluation hémodynamique de base en échocardiographie trans thoracique au chevet du malade réalisée par l’urgentiste versus cardiologue : étude de concordance .

Objectif : Etudier la pertinence de l’évaluation hémodynamique de base (niveau 1) en échocardiographie transthoracique (ETT) faite par l’urgentiste en la comparant à celle d’un cardiologue expérimenté.

Matériel et méthodes : Etude prospective  réalisée aux urgences, menée sur une période d'un an incluant les patients d’âge > 16 ans  chez qui une indication urgente d’une (ETT)  est posée.

Les patients inclus dans l’étude ont bénéficié d’une double exploration échocardiographique (estimation visuelle) :

- Une première exploration échographique aux urgences pratiquée par un médecin urgentiste ayant une compétence en ETT

- Et un deuxième examen pratiqué par un médecin cardiologue expérimenté en échocardiographie et doppler.

 La concordance entre les deux opérateurs pour la présence d’un épanchement péricardique, d’une dilatation des cavités droites, d’une veine cave inférieure dilatée (VCI) et non compliante et pour le   diagnostic d’une altération de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) ont été évaluées par le test de concordance kappa.

 Résultats : Cent soixante patients ont été inclus dans l’étude, l’âge moyen est  62 +/- 10 ans,sexe ratio 5H/ 6 F.

La concordance entre les deux opérateurs pour le diagnostic d’un épanchement péricardique est kappa = 0,88  [95% IC 0,53 -1] avec un agreement = 0,92 [95% IC 0,64 – 0,99] et la concordance  pour la présence de signes échocardiographiques de compression est kappa = 1 avec un agreement = 1.

La concordance entre l’urgentiste et le cardiologue pour le diagnostic d’une dilatation des cavités droites est kappa = 0,82  [ 95% IC 0,63 -1] avec un agreement = 0,95 [95% IC 0,64 – 0,99]

La concordance entre l’urgentiste et le cardiologue pour le diagnostic d’une d’une VCI dilatée et non compliante est kappa = 0,92  [ 95% IC 0,63 -1] avec un agreement = 0,95 [95% IC 0,64 – 0,99]

La concordance entre l’urgentiste et le cardiologue pour  le diagnostic d'une altération de la FEVG  est kappa = 0,80 [95% IC 0,63 -1] avec un agreement = 0,90 [95% IC 0,74 – 0,99].

 Conclusion : La concordance entre les deux opérateurs est excellente incitant ainsi au développement de l’évaluation hémodynamique de base (niveau1) réalisée par le médecin urgentiste au chevet du malade dans la prise en charge des patients aux urgences. . Néanmoins une formation courte au préalable  serait nécessaire.

 


Mehdi BEN LASSOUED (Tunis, Tunisie), Rim HAMMAMI, Maher ARAFA, Alaa ZAMMITI, Bassem CHATBRI, Yosra GUETARI, Mounir HAGGUI, Khaled LAMINE
Salle 253

"Jeudi 14 juin"

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AMS-53
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 53
Atelier sensibilisation aux risques NRBC

Coordonnateur : Stéphane DUBOURDIEU (Coordonnateur, PARIS)
Conférenciers : Francis BEGUEC (Conférencier, Paris), Franck CALAMAI (Médecin BSPP) (Conférencier, Paris)
- Prise en charge d’une victime intoxiquée par un toxique de guerre (Neurotoxiques organophosphorés, vésicants, agents cyanés, suffocants ….) :
o Comment identifier le toxique
o Principes de prise en charge initiale
- Savoir revêtir une tenue de protection NRBC
- S’entrainer à la réalisation de gestes techniques simples en tenue de protection (intubation, VVP, préparation de drogues)
Salles 221-222-223

"Jeudi 14 juin"

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CS-03
11:00 - 12:30

Conférence soignants 03
Et là, on fait quoi ?
Psychiatrie, Régulation, Urgences Sociales PASS

Modérateurs : Yann JAOUEN (Paris), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
11:00 - 12:30 Mineur Isolé étranger. Audrey ALEXIS (Conférencier, Paris)
Définir la notion de mineur étranger
Présenter les pathologies les plus fréquentes
Que faire au moment de la sortie des urgences adultes
11:00 - 12:30 Décompensation psychiatriques des non observances des traitements. Marine QUERARD (Conférencier, Paris)
Présenter le patient précaire en rupture de traitement psychiatrique (causes et conséquences)
Présenter les solutions apportées aux urgences
Proposer des axes d’amélioration
11:00 - 12:30 L’appel Social au centre 15 et sa régulation. Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy), Eddy BENOIT (Conférencier, Annecy)
Epidémiologie
Répérage d’une détresse sociale.
Orientation des appels et des appelants
Amphi Bordeaux

"Jeudi 14 juin"

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ATW03
11:00 - 12:30

Atelier Médecins winfocus N°3
Echographie procédurale (ponctions veineuses... et au-delà !) (Tout public)

Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Salle 341

"Jeudi 14 juin"

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CM01 WF
11:00 - 12:30

Conférence médecins Winfocus / SFMU 01
Comment se former à l’échographie clinique?
Formation, Pédagogie - Enseignement - Formation, Ultrasonographie Echographie

Modérateurs : Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
11:00 - 12:30 Formation initiale. Richard HOPPMAN (Director) (Conférencier, Columbia, Etats-Unis)
11:00 - 12:30 Formation courte. Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny)
11:00 - 12:30 Formation longue. Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
Salle 342A

"Jeudi 14 juin"

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AMS-69B
11:00 - 12:30

Atelier médico-soignant N°69B
FRENCH, de la théorie à la pratique

Coordonnateur : Sybille GODDET (Coordonnateur, Dijon)
Conférenciers : Sandra BERNARD (Conférencier, Mantes-la-Jolie), Sybille GODDET (médecin) (Conférencier, Dijon), Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Conférencier, Bordeaux), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
-Faire le point sur le tri, son déroulement, le questionnement (3Q2C).
-Connaitre l’échelle de tri FRENCH, sa construction, les modalités de son utilisation.
-Mettre en pratique l’utilisation l’échelle de tri FRENCH à partir de cas cliniques.
Salle 352A

"Jeudi 14 juin"

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PM15
11:00 - 12:00

Posters Médecins
Pédiatrie

Modérateur : Caroline TELION (Emergency Physician) (Paris)
11:00 - 12:00 #13570 - P120 Intérêt de l’analyse des dérivés capillaires chez les enfants admis aux Urgences pédiatriques pour intoxication accidentelle au cannabis.
P120 Intérêt de l’analyse des dérivés capillaires chez les enfants admis aux Urgences pédiatriques pour intoxication accidentelle au cannabis.

Les admissions pour intoxication non intentionnelle du jeune enfant (< 6 ans) par cannabis sont en augmentation en France.

Objectif – Analyser les prélèvements capillaires d’enfants intoxiqués afin d’établir le caractère chronique ou non de l’exposition au cannabis et le degré d’exposition environnementale (faible, modéré, élevé) selon les seuils retenus de THC et de cannabinol (THC-COOH) suite à l’étude cannhairkid

Matériel et méthodes – Etude rétrospective descriptive monocentrique réalisée du 1er janvier 2014 au 31 juillet 2017 au sein d’un service d’urgences pédiatriques d’un CHU. Tous les enfants âgés de moins de 6 ans admis pour une intoxication prouvée non intentionnelle par cannabis et ayant fait l’objet d’un prélèvement capillaire étaient inclus. Les taux de THC, cannabidiol, cannabinol étaient mesurés par chromatographie en phase liquide couplée à une spectrométrie de masse en tandem. Tous les parents étaient revus, après obtention des résultats, en consultation par un pédiatre et une assistante sociale.

Résultats – Sur la période de l’étude, 35 patients ont été sélectionnées, 25 enfants ont eu un prélèvement de cheveux (15 filles (sexe ratio=0,67)). Ces 25 patients étaient âgés en moyenne de 18 mois. Le lieu principal d’intoxication était le domicile et par ingestion de résine de cannabis (100%). Sept d’entre eux étaient en stade de coma à l’admission. L’analyse capillaire était globale pour 18 enfants (longueur insuffisante de mèche) et segmentaire dans les autres cas. Un quart des patients avaient une exposition environnementale forte au cannabis (THC > 1ng/mg de cheveux), dont un tiers une absorption significative de THC dans l’organisme (THC > 1ng/mg et présence de THC-COOH). Dix-huit dossiers ont fait l’objet de la rédaction d’une d’information préoccupante. Le Parquet des Mineurs a été saisi à trois reprises et une demande de placement a été directement effectuée pour un enfant.

Conclusion – Une analyse capillaire, avec ses limites liées à l’âge, permet de mieux appréhender l’existence d’une exposition chronique et l’importance de l’exposition. Ceci permet de mieux adapter les mesures de protection sociale et permet d’obtenir de la part du ou des parents l’acquiescement de leur consommation. La consultation pluridisciplinaire permet d’évaluer la consommation parentale de cannabis, de sensibiliser les parents aux risques encourus par l’enfant, les orienter vers une consultation d’Addictologie.


Mathilde LE BRETON (Toulouse), Camille BRÉHIN, Caroline CORTEY, Céline MARÉCHAL, Souleiman EL BALKHI, Nicolas FRANCHITTO, Isabelle CLAUDET
11:00 - 12:00 #13679 - P121 Parcours de soins, urgences pédiatriques et maladies rares (étude puma).
P121 Parcours de soins, urgences pédiatriques et maladies rares (étude puma).

Introduction : Les maladies rares touchent près de 3 millions de personnes en France. La classification « complexe chronic disease » permet de discerner les patients les plus sévères. Le but de cette étude était d’identifier les patients médicalement complexes chez les patients atteints de maladies respiratoires rares (MRR) ayant consulté dans un service d’urgences pédiatriques.

 Matériel et Méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique, observationnelle et rétrospective. Nous avons inclus tous les patients mineurs porteurs d’une MRR consultant dans un centre d’urgences pédiatriques entre 2013 et 2016. Ils étaient identifiés par le croisement de la base de données des urgences, d’une base de données de MRR et de l’entrepôt de données de l’hôpital.

 Résultats : 40 patients correspondants aux critères d’inclusion ont été répartis en 4 groupes : insuffisance respiratoire chronique 52%, dyskinésie ciliaire 23%, pneumopathie interstitielle 20%, malformation pulmonaire 5%. Entre 2013 et 2016, ces enfants ont effectué 512 consultations et/ou hospitalisations dans notre établissement dont 128 aux urgences et 2 (5%) sont décédés. 77% des passages aux urgences des MRR correspondaient à des patients classés en médicalement complexes dont 3 cas sur 4 avaient une dépendance technologique au domicile (ventilation non invasive, oxygène, nébulisation ou alimentation entérale). Lors du passage aux urgences, ces enfants avaient un recours fréquent à des actes : prélèvement sanguin 38%, radiographie 46%, oxygène 25%, nébulisation 24%. La moitié des patients ont été hospitalisés au décours dont un tiers en réanimation ou en unité de soins continus. Le motif de consultation était en rapport avec la MRR dans 52% des cas. 87% des familles consultaient sans contact médical préalable. 

 Discussion : Les patients souffrant de maladies rares, dans le cas présent de MRR, représentent une part croissante des consultations aux urgences. Ils requièrent fréquemment examens, soins et hospitalisation, en particulier ceux classés en médicalement complexes. Leur venue aux urgences ne suit pas de circuit spécifique alors même que l’hospitalisation, souvent en réanimation, est prévisible.

 Conclusion : La coordination entre urgentistes et spécialistes est nécessaire pour mieux identifier ces patients et leurs besoins spécifiques en développant des réseaux de soins entre les différents acteurs pour limiter les hospitalisations itératives et/ou améliorer les parcours de soins.


Marilyn FUGER, Dawei YANG, Gérard CHÉRON, Francois ANGOULVANT (Paris)
11:00 - 12:00 #13727 - P122 Epidémiologie des boiteries de l’enfant de moins de 11 ans aux urgences pédiatriques.
P122 Epidémiologie des boiteries de l’enfant de moins de 11 ans aux urgences pédiatriques.

Introduction :

Le but de notre étude est de décrire l’épidémiologie médicale et traumatologique des boiteries de l’enfant aux urgences pédiatriques.

Matériel et Méthode :

Notre étude est rétrospective, observationnelle, analytique et monocentrique en SAU pédiatrique. Les données ont été extraites des dossiers du logiciel URQUAL® du 1 janvier au 31 décembre 2016 chez les enfants de 0 à 11 ans qui consultaient pour une boiterie aiguë. Les analyses statistiques ont été réalisées en univarié avec le logiciel Biostat TGV®.

Résultats :

Les boiteries représentaient 599 consultations, soit 3% des passages aux urgences. Chez les 89 enfants de 0 à 3 ans, le diagnostic retenu était un traumatisme pour 39 enfants dont 47% de fractures, alors que l’anamnèse traumatique n’était pas connue pour 20% d’entre eux. Les autres diagnostics étaient : une infection ostéo-articulaire pour 14 enfants (15%), une synovite transitoire pour 3 enfants (3%), et indéterminé pour 26 enfants (29%).

Chez les 510 enfants de plus de 3 ans : 415 ont consulté pour un motif traumatologique dont 389 entorses ou contusions et 26 fractures. Parmi les 95 enfants avec diagnostic non traumatologique, une synovite aiguë transitoire était retenue pour 34 (36%), une infection ostéo-articulaire ou cutanée pour 30 (31%), une cause indéterminée pour 19 (20%).

L’anamnèse de fièvre et l’augmentation de la CRP permettaient de différentier significativement les synovites transitoires et les causes « indéterminées » des infections ostéo-articulaires.

Discussion :

L’étude montre la part importante des étiologies traumatiques à tout âge, avec une prédominance de fractures chez les moins de 3 ans et de traumatismes bénins chez les plus de 3 ans. Les boiteries de cause « indéterminée » sont fréquentes, rendant indispensable une consultation de contrôle afin de ne pas méconnaître une infection osto-articulaire.

Conclusion :

Le diagnostic étiologique des boiteries de l’enfant est réalisable dans toute structure d’urgences, grâce à une démarche anamnestique, clinique et para-clinique adaptée à l’âge.


Elodie MEJEAN (Boulogne-Billancourt), Andreea VALEAN, Myriam BONNEFOY, Bertrand CHEVALLIER, Valérie SOUSSAN-BANINI
11:00 - 12:00 #13941 - P123 Patients non-urgent dans les services d’urgence pédiatrique : validation d'une estimation à partir des Résumés de Passages aux Urgence.
P123 Patients non-urgent dans les services d’urgence pédiatrique : validation d'une estimation à partir des Résumés de Passages aux Urgence.

Introduction : L’estimation du nombre de patient non-urgent (PNU) dans les services d’urgences pédiatriques (SUP) est un élément important pour l’organisation des soins non programmés. L’absence de définition consensuelle limite la recherche dans ce domaine et induit une proportion de PNU très variable (15 à 80%). L’objectif l’étude est de développer et valider un modèle afin estimer le nombre de PNU à partir des variables du Résumé de Passage aux Urgences (RPU).

Matériel et méthode : Etude prospective mono-centrique dans un SUP durant 1 mois ½. La définition d’un PNU a été construite par méthode Delphi (24 urgentistes et 12 généralistes). Durant la phase prospective, le pédiatre devait renseigner, à la sortie, si le patient était un PNU à partir de la définition validée. Sur l’échantillon de développement, les variables (âge, sexe, mode d’admission, type de recours, destination, CCMU) associées au critère de jugement (PNU) ont été inclues dans un modèle de régression logistique. Sur l’échantillon de validation, les performances du modèle ont été estimées.

Résultats : Par consensus, un patient était défini comme NU si « la prise en charge aurait pue être différée de 24h, être prise en charge par un médecin généraliste dans les même conditions de qualité des soins et n’avait pas nécessité d’acte diagnostic aux urgences ». Le caractère NU était renseigné pour 4.084 / 4.159 (98.9%) enfants. La proportion de PNU était de 40.6% (IC95% 39.9 – 41.4). En uni-varié, toutes les variables était associées au caractère PNU. La proportion de PNU était supérieur < 2 ans (50.2% vs 30.7%), pour les patients arrivant par leurs propres moyens (42.5% vs 24.1%) et pour ceux présentant une pathologie non traumatique (50.5% vs 21.2%). En multi-variée, l’ensemble des variables étaient associé au PNU. Sur l’échantillon de validation l’AUC du modèle était de 0.712 [IC95% : 0.685 – 0.720] et le taux de bon classement de 67.7%. Le nombre de PNU était sous estimé de 6.5% [IC95% : 5.9 – 7.1] par le modèle (754 PNU prédit contre 803).

Discussion : Nous proposons une définition consensuelle du PNU. A partir de celle-ci, la proportion de PNU était de 40.6%. Un modèle déductible du RPU, permettait d’estimer cette proportion avec une erreur modeste. Une validation externe de ce modèle est nécessaire. Cette estimation, pourrait constituer un outil d’aide à l’organisation global des soins non programmés.

Conclusion : Un modèle déductible des RPU permet d’estimer le nombre de PNU dans les SUP.


Guilhem NOEL (Hyères), Charlotte REBELLE, Camille RAVEL, Magalie GUARELLA, Diego URBINA, Jean Christophe DUBUS, Philippe MINODIER, Gilles VIUDES
11:00 - 12:00 #14017 - P124 Evaluation de la connaissance des médecins urgentistes pré hospitalier sur la prise en charge d’un nouveau-né à la naissance avec un défaut d’adaptation à la vie extra-utérine.
P124 Evaluation de la connaissance des médecins urgentistes pré hospitalier sur la prise en charge d’un nouveau-né à la naissance avec un défaut d’adaptation à la vie extra-utérine.

Introduction: Une naissance inopinée extra hospitalière est une situation face à laquelle tout médecin urgentiste pré hospitalier non pédiatre (MUPHNP) peut être confronté. Le cursus de médecine générale et de spécialisation en médecine d’urgence peut s’achever sans avoir pris en charge un nouveau-né (NN) à la naissance. Le but de ce travail était d’évaluer les connaissances des MUPHNP en zone semi urbaine sur la prise en charge (PEC) d’un NN à la naissance avec un défaut d’adaptation à la vie extra-utérine (DAVEU).

Matériel et Méthode: Enquête prospective de pratique réalisée sur la base d’un questionnaire anonyme adressé par mail à tous les MUPHNP. Le questionnaire, validé par un Comité d’éthique, comporte 2 parties: 1. Cursus professionnel 2. Expérience personnelle professionnelle et connaissances sur la PEC d’un NN avec un DAVEU. Critères d’inclusion : tout médecin ayant complété et renvoyé le questionnaire. Critère de jugement: taux de médecins avec les connaissances théoriques et pratiques face à la PEC d’un NN avec un DAVEU.

Résultats: Du 1er au 30 novembre 2017, 41 réponses ont été collectées sur les 105 questionnaires envoyés soit un taux d’exhaustivité de 39%. Si on considère la totalité des médecins (n=41) (100%), 19 (46%)  étaient des hommes. La formation initiale était le DESC de MU dans 22 (54%) cas suivie de la CAMU dans 16 (39%) cas. Dix-huit (44%) médecins/41 avaient une ancienneté de 0 à 4 ans et 6 (15%) de plus de 20 ans. Dix-huit (44%) médecins/41 ont eu à prendre en charge un NN avec un DAVEU. Seize (39%) médecins/41 savaient que les recommandations de l’ERC dataient de 2015. Huit (20%) médecins /41  répondaient que 10% des NN avaient un DAVEU. En cas d’asystolie, 21 (51%) médecins/41  savaient où réaliser les compressions thoraciques, 26 (63%)/41 connaissaient le temps de compression/relaxation et 13 (32%)/41 connaissaient le ratio compressions/ventilations. Dans la 1ère minute de vie, 20 (49%)/41 urgentistes savaient ventiler en pression positive un NN recouvert de méconium, hypotonique avec une fréquence cardiaque de 50/min. A 3 minutes de vie, 11 (27%)/41  médecins connaissaient la valeur théorique de la saturation.

Discussion : Un MUPHNP est peu confronté à la PEC d’un NN avec un DAVEU. Les connaissances théoriques restent perfectibles. 

Conclusion : Des protocoles de services et/ou des stages en salle de naissance vont être mis en place dans une région où le renfort pédiatrique n’est pas toujours disponible.


Anaïs CLEMENCOT (Sarreguemines), Sabine LEMOINE, Anne MEYRIEUX, Romain GRAVIER, Lucas BALIVIERA, Thomas SCHNEIDER, Frédérique BRICHE, Philippe SATTONNET
11:00 - 12:00 #14034 - P125 Etude des critères cliniques prédictifs d'infection ostéo-articulaire dans les boiteries aigues non traumatiques de l'enfant.
P125 Etude des critères cliniques prédictifs d'infection ostéo-articulaire dans les boiteries aigues non traumatiques de l'enfant.

Introduction : La boiterie aigue de l’enfant est un motif fréquent de consultation aux urgences pédiatriques. L’enjeu diagnostique est la distinction entre Infections Ostéo-Articulaires (IOA) et les autres causes de boiterie. L’objectif de cette étude est de déterminer des critères cliniques prédictifs d’IOA afin de limiter la réalisation des examens complémentaires dans les boiteries aiguës non traumatiques de l’enfant.

Méthodes : Nous avons réalisés une étude prospective, monocentrique, sur 4 mois, portant sur les performances diagnostiques des critères cliniques dans les IOA. Les enfants de 0 à 16 ans présentant une boiterie de moins de 7 jours non traumatique étaient inclus. Les critères cliniques étudiés étaient : température > 38,0°C dans les moins de douze heures, délai de consultation de plus de 48 heures, douleur à la palpation osseuse, hyperalgie, raideur de genou ou cheville, raideur de hanche, signes inflammatoires locaux et une impotence fonctionnelle significative. Tous bénéficiaient d’une radiographie. Une échographie articulaire et une biologie sanguine étaient réalisées en présence d’au moins un des critères. Un suivi téléphonique à 1 mois était effectué.

Résultats : Sur 131 patients, 14 n’ont pu être joints par téléphone à 1 mois. Au total, 16 patients sur 117 avaient une IOA. Les critères cliniques significatifs (p < 0.01) en faveur d’une IOA en analyse univariée étaient : présence de signes inflammatoires locaux (OR=140), température > 38,0°C dans les moins de douze heures (OR = 6.6), délai de consultation de plus de 48 heures (OR = 5.2), douleur à la palpation (OR = 12.5), raideur de genou ou cheville (OR = 16.3) et impotence fonctionnelle significative (OR = 7.0). En l’absence de ces critères, aucun enfant n’a été diagnostiqué IOA. Les modèles multivariés étaient non significatifs. La CRP>10mg/L était significativement associée aux IOA (p<0.01). L’hyperleucocytose et l’échographie articulaire n’étaient pas significativement associées aux IOA.

Discussion : Aucun critère clinique n’est suffisant seul pour faire le diagnostic d’IOA. En présence d’au moins un critère, la réalisation d’examens complémentaires est conseillée.

Conclusion: La suspicion d’IOA repose d’abord sur une évaluation clinique aux urgences. La recherche de ces critères permet d’orienter vers la réalisation d’une CRP en premier lieu. Une étude multicentrique permettrait d’établir un score clinico-biologique prédictif d’IOA.


Gaëlle RAISIN (Lyon), Anne-Karine CORREARD-DARNE
11:00 - 12:00 #14166 - P126 Noyade de l’enfant en zone urbaine : étude observationnelle rétrospective.
P126 Noyade de l’enfant en zone urbaine : étude observationnelle rétrospective.

Introduction: L’incidence, les circonstances et la survie des enfants victimes de Noyade en Zone Urbaine (NZU) hors zone maritime est peu rapportée dans la littérature. Le but de ce travail était de rapporter les caractéristiques épidémiologiques en particulier l’incidence des enfants noyés en zone urbaine pris en charge par des équipes de secours pré hospitalières.

Matériels et méthodes: Etude observationnelle rétrospective validée par un Comité d’Ethique. Critères d’inclusion : enfant < 15 ans ayant bénéficié de secours institutionnels pré-hospitaliers à partir d’un Centre de Traitement des Appels (CTA). Variables recueillies: 1. Epidémiologiques (âge, sexe, saison, heure de prise en charge) ; 2. Circonstances (lieu de survenue) 3. Chaine de secours mise en œuvre ;  4. Devenir (décès sur place, transport cœur battant à l’hôpital). L’analyse statistique était univariée avec comme estimateurs la médiane [espace interquartile] et le pourcentage, selon la nature quantitative ou qualitative des variables.

Résultats: Du 1er  janvier 2011 au 31 décembre 2016,  1000 NZU ont été prises en charge, dont 38 étaient des enfants < 15 ans. Ces 38 inclus (100%)  étaient âgés de 6 ans (EIQ : [3-12]) avec 22 (58%) garçons. La NZU est survenue en journée dans 34 (89%) cas, le week-end dans 18 (47%) cas, au printemps-été dans 26 (68%) cas. La NZU était liée à une chute d’une passerelle dans 2 (5%) cas ; elle avait eu lieu dans une piscine (n=6 ; 16%), dans une salle de bain (n=9 ; 24%), dans un plan d’eau (n=9 ; 23%), dans un cours d’eau (n=14 ; 37%). Le CTA a envoyé  une équipe médicale pré hospitalière dans 17(45%) cas ; les équipes secouristes étaient suffisantes dans 21 (55%) cas. Cinq enfants/38 soit 13% étaient en arrêt cardiaque à l’arrivée de secours dont 3 (8%) étaient déclarés décédés sur place après réanimation médicalisée. Vingt-neuf enfants (76%) étaient transportés vers un centre hospitalier ; 6 (15%) restaient à domicile devant l’absence de réelle « noyade ».

Discussion: Le taux de mortalité reste élevé avec des NZU principalement en canal et aux saisons de printemps-été.

Conclusion: L’étude se poursuit sur une plus grande cohorte pour préciser les délais de prise en charge et le premier rythme en cas d’arrêt cardiaque. Sont prévues à moyen terme une campagne de prévention suivie d’une nouvelle mesure de l’incidence de victimes de  noyade en zone urbaine.


Frédérique BRICHE (Paris), Sabine LEMOINE, Daniel JOST, Vincent LANOE, Michel BIGNAND, Jean Pierre TOURTIER
11:00 - 12:00 #14186 - P127 Evaluation de l’intubation des enfants par les équipes d’un SMUR polyvalent.
P127 Evaluation de l’intubation des enfants par les équipes d’un SMUR polyvalent.

Introduction : Les enfants représentent une faible proportion de l’ensemble des patients intubés par un SMUR polyvalent. Leur prise en charge nécessite des connaissances spécifiques notamment pour les gestes techniques et ne peut se limiter à une transposition des pratiques applicables à l’adulte. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’intubation des enfants par les équipes d’un SMUR polyvalent (caractéristiques, difficultés et conformité aux recommandations).

Matériel et méthode : Etude descriptive, monocentrique, rétrospective du 1er janvier 2010 au 31 décembre 2016. Les patients de moins de 15ans intubés par une équipe de SMUR ont été inclus. Trois groupes d’âge ont été étudiés : moins de 2ans, de 2 à 6ans et de 7 à 15ans. Les résultats sont issus de la base de données (Access®) des intubations du service.

Résultats : 96 enfants ont été inclus sur les 2842 patients (3,4%) de la base (exhaustivité 100%). Sexe ratio H/F 53/43. 25% avaient moins de 2ans, 21% entre 2 et 6ans, 54% entre 7 et 15ans. Lieux de prise en charge : 30% à domicile, 30% dans un VSAB, 17% sur la voie publique, 14% dans une UMH et 9% en intra hospitalier (transfert secondaire). Position du patient lors de l’intubation : 54% sur un brancard, 33% au sol, 10% sur un lit, 3% sur une table. Motifs de l’abord trachéal : neurologique 35%, ACR 32%, traumatologique 22%, respiratoire 6% et toxique 5%. Opérateur : IADE 51%, médecin urgentiste 47%, interne 2%. 15 intubations difficiles (Définies par ≥2 laryngoscopies et/ou technique alternative selon la conférence de consensus de la SFAR 2006) dont 8 utilisations du Mandrin d’Eschmann. Aucune intubation impossible. Tous les patients intubés pour une cause autre qu’un ACR (n=65) ont eu une induction. 68% des séquences d'induction étaient conformes aux recommandations, 32% (n=21) ne l’étaient pas (18 erreurs de posologies et 3 nourrissons induits avec de l’étomidate). Complications : 3% de pneumopathie d’inhalation.

Conclusion : L’intubation d’un enfant est un geste rare dans un SMUR polyvalent. Conformément aux données de la littérature, les erreurs les plus fréquemment rencontrées concernent la posologie et les indications des drogues utilisées pour l’induction. Le geste en soi pose peu de difficultés. L’apprentissage par la simulation est certainement un outil pédagogique à privilégier pour améliorer les pratiques.


Elodie HONOLD (Le Chesnay), Corinne PRUD'HOMME, Sophie FAILLE, Sophie PARISSE, Clothilde MARTIN, Laurence BERTON, Yves LAMBERT, Olivier RICHARD
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 14 juin"

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PM16
11:00 - 12:00

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Modérateur : Guillaume VALDENAIRE (Praticien Hospitalier) (Bordeaux)
11:00 - 12:00 #13566 - P128 Evaluation de l’application des recommandations de la Surviving Sepsis Campaign 2012 aux urgences de notre CH.
P128 Evaluation de l’application des recommandations de la Surviving Sepsis Campaign 2012 aux urgences de notre CH.

Objectif de l’étude : La Surviving Sepsis Campaign (SSC) réactualisée, recommande la réalisation de « bundles » dans les trois premières heures de la prise en charge des syndromes septiques graves (SSG). Notre étude analyse le pourcentage de réalisation de ces « bundles » : le dosage du lactate, les hémocultures, l’antibiothérapie probabiliste et le remplissage vasculaire dans notre service d’urgence. Une étude similaire avait été réalisé (2014-2015) avant sensibilisation de l’équipe soignante et les résultats entres les deux études ont été comparés.

Matériels et Méthodes : Etude mono-centrique, observationnelle (mai 2016-février 2017). L’objectif principal était l’observation de l’application des bundles, du délai de leurs réalisations et la comparaison avec les résultats de l’étude pré sensibilisation à l’aide du test statistique khi2 afin d’objectiver une amélioration. Puis en objectifs secondaires, l’utilisation de la noradrénaline, la surveillance de la diurèse horaire, le taux de mortalité à J28, ainsi que les scores de gravité des patients qui étaient le score RISSC et quick SOFA.

Résultats : 50 patients inclus avec un syndrome septique grave, 20% de choc septique et 80% de sepsis sévère. Infection urinaire 36%, une pneumopathie infectieuse 34%. Les deux populations des deux études pré et post sensibilisation étaient comparables sur les critères étudiés. Le taux de remplissage vasculaire était de 71,4%, d’hémocultures de 80%, d’antibiothérapie de 68%, de dosage du lactate de 88%. Les quatre mesures réalisées ensemble dans les 3 heures suivant l’entrée, étaient présentes chez 48% des patients. Le remplissage vasculaire et la réalisation des 4 mesures complètes chez un même plus appliqués dans l’étude post sensibilisation que pré (respectivement p=0.011 et p=0.02). Les autres mesures ont une amélioration statistiquement non significative. Le score qSOFA était > ou = à 2 chez 68% des patients inclus. Le taux de décès à 28 jours était de 30%.

Discussion : Cette évaluation des pratiques professionnelles montre une amélioration de prise en charge grâce à une sensibilisation de l’équipe soignante. L’amélioration de leurs applications passe par la réalisation de formation interne. On peut encore s’améliorer avec l’aide d’outils à l’accueil afin de détecter plus vite les SSGs.


Quentin MORISOT (Roubaix), Antoine DEPELCHIN, Carole GODESENCE, Eric PR WIEL
11:00 - 12:00 #13623 - P129 Arthrite septique: évaluation rétrospective aux urgences et proposition d’un protocole de prise en charge.
P129 Arthrite septique: évaluation rétrospective aux urgences et proposition d’un protocole de prise en charge.

Introduction:

Les patients admis aux urgences pour des douleurs articulaires non traumatiques sont nombreux. Les diagnostics sont alors multiples et l’arthrite septique (AS) doit toujours être évoquée. Il est essentiel que le diagnostic soit rapidement posé, il se fait grâce à une ponction articulaire et l’analyse microbiologique du liquide synovial. L’objectif de cette étude était d’évaluer le respect des recommandations actuelles et de proposer un chemin clinique ayant pour but d’homogénéiser les pratiques aux urgences.

Méthodes:

Nous présentons ici une étude rétrospective et monocentrique sur deux ans (2014-2015) réalisée dans un CHU. Nous avons inclus tous les adultes ayant un diagnostic final d’arthrite septique. Nous avons recueilli et analysé les données cliniques, biologiques, d’imagerie, de traitement et d’évolution pendant le séjour aux urgences. Au total, 107 patients suspect d’AS ont été inclus pour l’analyse statistique.

Résultats:

Dans la population étudiée, l'âge médian était de 59 ans (IQR: 46-80). La douleur (65%) était le principal symptôme aux urgences, suivi de l’œdème (30%) et d’une inflammation locale (20%). La fièvre n’était retrouvée que dans un tiers des cas (37%). Le diagnostic final retenu était « arthrite septique » pour 25 patients (23%) avec seulement 11 confirmations microbiologiques, « arthrite microcristalline » pour 25 patients (23%), « bursite » (11%), « arthrose » (11%), « hémarthrose post-traumatique » (16%), et autres diagnostics (16%). Les résultats biologiques ont montré une leucocytose plus importante (13058 vs 10257, p=0,007), une CRP plus élevée (152 vs 87, p=0,009) et une éosinopénie dans le sous-groupe AS. Un traitement antibiotique a été administré aux urgences chez 29% (IC95%: 20-38%) des patients. Les aminoglycosides étaient les plus prescrits, principalement associés à la pénicilline M et pour une durée moyenne de 28 jours. Un traitement chirurgical était nécessaire pour 12% des patients (32% des patients avec une AS confirmée). Enfin, 55% (IC95%: 46-64%) des patients ont été hospitalisés pour une durée moyenne de 11 jours.

Conclusion:

La prise en charge d’une suspicion d’AS aux urgences reste hétérogène. L'absence de fièvre ou l'augmentation du nombre de globules blancs ne permettent pas d'exclure de diagnostic, pas plus qu'un examen direct négatif du liquide articulaire. Nous proposons donc une procédure diagnostic et thérapeutique afin d'améliorer et d’homogénéiser les pratiques aux urgences.


Sébastien KIRSCH (Strasbourg), Philippe KAUFFMANN, Mickael FORATO, Elena Laura LEMAITRE, Claude GERONIMUS, Sarah UGÉ, Pierrick LE BORGNE, Pascal BILBAULT
11:00 - 12:00 #13642 - P130 Facteurs pronostics chez les sujets bactériémiques des urgences.
P130 Facteurs pronostics chez les sujets bactériémiques des urgences.

Introduction : Les bactériémies représentent une affection grave et sont grevées d’une morbi-mortalité élevée. Le diagnostic est souvent retardé du fait des modalités diagnostiques (positivité des hémocultures). Nous nous sommes intéressés sur une cohorte de sujets bactériémiques des urgences aux facteurs prédictifs de décès à 28 jours.

Matériel et Méthode : Nous avons conduit une étude rétrospective sur une période de 2 ans. Nous avons utilisé les données du logiciel de microbiologie pour sélectionner les sujets. Les dossiers ont tous été revus afin de retenir ou non le diagnostic de bactériémie vraie et de colliger les données (démographiques, clinico-biologiques et celles concernant la prise en charge). Une analyse univariée a d’abord été réalisée. Les éléments qui ressortaient avec une p-value < 20% ont été inclus dans une analyse multivariée.

Résultats : Nous avons inclus 405 épisodes bactériémiques. L’âge > 65 ans, l’indice de Charlson >4, les anciens critères de sepsis sévère et de choc septique, l’insuffisance cardiaque, l’hypothermie et une PAM< 65mmHg étaient associés à une surmortalité dans l’analyse univariée (p<0.05), avec des odds ratio (OR) les plus marqués pour le choc septique (OR=17), le sepsis sévère (OR=11) et le profil hypothermique (T°< 36°C, OR =6). Les éléments de prise en charge (délai d’antibiothérapie et chirurgie), le type de germe, le site infectieux, le caractère communautaire ou associé aux soins et l’immunodépression ne ressortaient pas comme associés à la mortalité. En multivariée, le choc septique restait l’élément le plus péjoratif (OR=21, p<0.001). Un score de Charlson > 4 (OR=4, p=0.001), les infections des tissus mous (OR=4, p=0.032) et le profil thermique étaient également, mais de manière moins importante, significativement associés à une surmortalité. La fièvre était protectrice (OR=0.3, p=0.011) alors que l’hypothermie était à la limite de la significativité (OR=3, p=0.054). Une PAM < 65 mmHg n’était plus significative dans l’analyse multivariée.

Conclusion : Des éléments rationnels sont retrouvés comme associé à la mortalité chez nos sujets bactériémiques. Les anciens critères de définition des états septiques restent associés, dans notre étude, à la mortalité. Nous soulignons également le courroux des sujets polymorbides. Alors que dans notre modèle nous ne parvenons pas à montrer la surmortalité pourtant connue des sujets hypothermes, nous montrons le caractère protecteur de la fièvre.


Sebastien BEROUD (Lyon), Stanislas LEDOCHOWSKI, Fabien SUBTIL, Pascal SEVE, Arnaud FRIGGERI
11:00 - 12:00 #13672 - P131 Prise en charge des pyélonéphrites aiguës simples de l'adulte dans un centre hospitalier du nord, pratiques professionnelles comparées aux recommandations.
P131 Prise en charge des pyélonéphrites aiguës simples de l'adulte dans un centre hospitalier du nord, pratiques professionnelles comparées aux recommandations.

Contexte : La dernière recommandation, sur les infections urinaires, préconise pour les pyélonéphrites simples sans signe de gravité de ne réaliser qu’une bandelette urinaire et un examen cytobactériologique des urines. Dans notre pratique courante au SAU nous réalisons en plus un bilan biologique à visée infectieuse et rénale. Cette discordance entre les recommandations et notre pratique courante entraîne une augmentation du temps de passage aux urgences et une majoration du coût de prise en charge. L’objectif de cette étude est de comparer la prise en charge standard des pyélonéphrites aiguës simples sans signe de gravité de l’adulte à celles issues des recommandations en termes de survenue de complications.

 

Méthode : Il s’agit d’une étude prospective, comparative, menée durant quatre mois, monocentrique, se déroulant dans un SAU Nord. Les patients ont été randomisés par enveloppes cachetées entre les groupes recommandation et prise en charge standard. Dans le groupe recommandation il n’y a pas eu de biologie réalisée à l’hôpital.

 

Résultats : Vingt patients ont été inclus dans chaque groupe. Les ECBU réalisés ont retrouvé un germe dans 93% des cas. Les ECBU sont revenus positifs à E.Coli dans 82% des cas. L’antibiothérapie initiée aux urgences a été soit la LEVOFLOXACINE (88% des patients) soit la CEFTRIAXONE (12%). Cette antibiothérapie a été réévaluée dès réception de l’antibiogramme pour 93% des patients et a été poursuivie majoritairement par l’AMOXICILLINE (62,5%). Il y a eu quatre complications pendant le suivi, toutes appartenant au groupe prise en charge standard. Trois de ces complications consistaient en une consultation intercurrente aux urgences et n’ont pas entraîné de modification de prise en charge, la dernière a conduit à une hospitalisation pour sepsis sévère. Il n’y a pas eu de différence significative (p=0,11) entre les deux groupes au niveau de la survenue de complications. Le temps de passage aux urgences a été de 80 minutes pour le groupe recommandation, et de 233 minutes pour le groupe prise en charge standard, ce résultat est significativement différent (p=0,0000003).

 

Conclusion : Notre étude montre que la réalisation d’un bilan biologique à visée infectieuse et rénale, dans la prise en charge initiale des pyélonéphrites aiguës simples sans signe de gravité, n’est pas utile aux urgences. En effet, les résultats de biologie n’ont influé ni sur la prise en charge de ce type d’infection urinaire, ni sur la surven


Romain LECOMTE (Cambrai), Marie GOLASOWSKI, Younes OUYACHCHI, Eric WIEL
11:00 - 12:00 #13731 - P132 Remplissage vasculaire pré hospitalier des états de choc septiques.
P132 Remplissage vasculaire pré hospitalier des états de choc septiques.

Introduction

Le choc septique (CS) se caractérise par une hypovolémie à l’origine de la défaillance d’organes associée avec un mauvais pronostic (1). Le 1er traitement de la réanimation hémodynamique du CS est le remplissage vasculaire (RV).

Cette étude vise à décrire le RV effectué par le SMUR et son association avec la mortalité à J28 des CS.

Méthodes

De 2012 à 2014, les CS (critères de la Surviving Sepsis Campaign (1)), nécessitant l’intervention d’un SMUR ont été inclus. Les aspects qualitatif et quantitatif du RV effectué par le SMUR ont été analysés. A partir du concept de la « grey zone » (2), 3 groupes de patients ont été constitués selon le RV indexé au poids idéal théorique : > 20ml/kg, 10-20ml/kg et < 10ml/kg.

Résultats

95 CS principalement pulmonaires (68%) ont été inclus (mortalité=34%). Le RV a été effectué avec du sérum salé isotonique (98%) - volume de 1158±559ml. Il existe une relation inverse entre mortalité et RV (durées de prise en charge non différentes 101±34min vs 93±34min p=0,29) : RV indexé (OR=0,93[0,89-0,98] p=0,02), RV indexé < 10ml/kg (OR=4,03[1,78-9,41] p=0,01) et RV indexé > 20ml/kg (OR=0,30 [0,13-0,66] p=0,01).

Conclusion

Le RV pré hospitalier des CS est assuré par des cristalloïdes avec des valeurs inférieures aux recommandations associé avec une augmentation de la mortalité. L’impact de l’optimisation du RV en pré hospitalier sur la mortalité reste à préciser.

Références 

1. Dellinger. Intensive Care Med. 2013.

2. Cannesson. Anesthesiology. 2011. 


Romain JOUFFROY (Paris), Anastasia SAADE, Maryline HALTER, Pascal PHILIPPE, Pierre CARLI, Benoit VIVIEN
11:00 - 12:00 #13867 - P133 Modifications des filières de soins et impact sur la mortalité des soins ambulatoires proposés aux cas de paludisme d'importation en France.
P133 Modifications des filières de soins et impact sur la mortalité des soins ambulatoires proposés aux cas de paludisme d'importation en France.

Contexte: L'hospitalisation des cas de paludisme d’importation est recommandée par les sociétés savantes, mais en France des propositions de soins ambulatoires existent depuis 1997 (conférence de consensus) pour les adultes. L’objectif de ce travail est d'évaluer l'évolution des filières de soins et d’évaluer leur impact sur la mortalité.

Méthodes: Nous avons mené une étude observationnelle prospective pendant 14 ans divisée en trois périodes (avant les recommandations de 1997, après les recommandations de 2007, après l’arrivée des nouveaux traitements per os). Nous avons évalué les tendances des cas adultes (≥15 ans) et pédiatriques ( < 15 ans) en ce qui concerne la gravité, les filières de soins (hospitalisation en médecine ou en unité de soins intensifs (USI) ou en soins ambulatoires) et la mortalité.

Résultats: Au total, 21386 cas de paludisme importés ont été inclus, dont 4269 cas pédiatriques (20%). Nous avons constaté une augmentation des formes sévères chez les adultes de 8% dans la période 1 à 14% dans la période 3 (p = 0,0001) et en pédiatrie de 12 à 18% (p < 0,0001). Chez les adultes, les taux d'admission ont diminué [-15% (IC 95% -17; -13)] tandis que les soins ambulatoires [+7% (IC 95% 5-9)] et les admissions en USI [+4% (IC 95% 3-5)] ont augmenté. En pédiatrie, nous avons observé une augmentation des admissions en USI (+3%). Au total, 57 décès ont été déclarés: 54 adultes et trois enfants. La mortalité globale a été de 0,27% (IC 95% 0,2-0,35) : 0,32% (IC 95% 0,24-0,41) chez les adultes et 0,07% (IC 95% 0,01-0,21) chez les enfants. Les taux de mortalité chez les adultes et les enfants ont été en USI 5,5% et 2,4%; en Médecine 0,01% et 0%; en soins ambulatoires 0,01% et 0%, respectivement. Pendant la période d’étude, nous n’avons pas constaté de modification dans les taux de mortalité.

Conclusions: La présente étude indique une gestion changeante du paludisme importé chez les adultes, avec une tendance croissante pour les soins ambulatoires chez les adultes et une augmentation des admissions en USI chez les adultes et les enfants. Nous n'avons observé aucun changement dans la mortalité globale au cours de la période d'étude, ni chez les adultes ni chez les enfants. La filière de soins notamment la filière de soins ambulatoire n’a eu aucun impact sur la mortalité. L'absence de changement de la mortalité chez les adultes indique que des soins ambulatoires peuvent être proposés aux adultes présentant un paludisme importé sans critères de sévérité.


Enrique CASALINO (Paris), Aurélie ETIENNE, France MENTRÉ, Sandrine HOUZE
11:00 - 12:00 #13874 - P134 Impact des anti-inflammatoires dans la survenue des complications locorégionales des angines.
P134 Impact des anti-inflammatoires dans la survenue des complications locorégionales des angines.

Introduction:Les anti-inflammatoires (AI) semblent favoriser les complications locorégionales graves en cas d’angine. Notre objectif est d’évaluer l’impact de la prise d’AI dans la survenue de ces complications.

Matériel et méthode:Étude monocentrique rétrospective observationnelle et analytique type cas-témoin réalisée du 1er janvier au 31 décembre 2015 aux urgences, incluant les patients adultes admis pour angine ou complication locorégionale. Après analyse univariée, les données retenues ont été inclues dans une analyse multivariée dans un modèle de test de regression logistique.

Résultats:497 patients ont été inclus (homme 53%, âge median 33 ans (23-43).302 patients présentaient une angine, 195 une complication locorégionale. 33% du groupe angine avaient reçu un AI avant admission, 27% sur prescription médicale et 18% par automédication. 56% du groupe complication avaient reçu un AI avant admission, 51% sur prescription médicale et 26% par automédication. Les facteurs favorisant la survenue de complications locorégionales sont l’âge (p=0.03), l’exposition aux AI (p=0.01) et plus particulièrement aux AI stéroïdiens ou à une bithérapie les associant aux AI non stéroïdiens (p < 0.05).

Conclusion:Il existe une association statistique significative indépendante entre l’exposition aux AI avant l’admission et la survenue de complications locorégionales. Il serait intéressant de réaliser une étude prospective et randomisée pour confirmer le rôle de ces facteurs de risque potentiels.


Bérengère SONNIER (Lyon), Djamila RERBAL, Karim TAZAROURTE
11:00 - 12:00 #14177 - P135 Evaluation des coûts liés à la prise en charge des patients suspects de grippe aux urgences et à l'hôpital. Etude des coûts réels et par modélisation des coûts des stratégies de prise en charge.
P135 Evaluation des coûts liés à la prise en charge des patients suspects de grippe aux urgences et à l'hôpital. Etude des coûts réels et par modélisation des coûts des stratégies de prise en charge.

Objectifs: Notre objectif a été de déterminer les coûts aux urgences et hospitaliers des patients suspects de la grippe (PSG), et par modélisations évaluer les coûts des différentes stratégies de prise en charge.

Méthodes: Tous les PSG pendant la période épidémique 2016-2017 ont été inclus. La durée de séjour et les coûts réels aux urgences (CU) et du séjour hospitalier (CH) des patients admis ont été calculés. Ensuite, nous avons développé un modèle d'arbre de décision qui simule la trajectoire de l'ensemble de la population étudiée. Six stratégies ont été comparées, incluant deux d’entre elles la mise en place de tests rapides de diagnostic de la grippe (RIDT).
Résultats: Sur les 15260 visites au service d'accueil des urgences pendant la période d’épidémie grippale, 3250 (21,3%) étaient des PSG. Parmi eux, 36,6% avaient une PCR grippe positive. Les PSG ont été plus âgés (≥65 ans 40,2%), ont eu plus souvent des critères de gravité (46,9%) et des conditions cliniques sous-jacentes (60%), et ont été plus fréquemment hospitalisés (34,7%). Les durées de séjour aux urgences et en hospitalisation des PSG ont été de 258±218 min et de 7,5±12 jours, plus longues que les valeurs habituelles de notre établissement (189±235 minutes et 7,1±11 jours). Les coûts moyens par passage aux urgences et par séjour hospitalier ont été de 272±191 et 3988± 4010 euros. Les coûts réels de la population étudiée ont été : CU 1.5 millions et CH 7,5 millions. Dans les modèles, le CU a varié entre 1,1 et 1,7 millions, et les CH entre 4,5 et 13,1 millions d'euros. Les RIDT ont permis une réduction de 441.000 euros des CU lorsque les soins propres à la grippe sont limités aux seuls patients avec RIDT positif. Les CH ont été réduits de 1,4 à 2.9 millions d'euros lorsque le nombre d'admissions a été réduit de 10% chez les RIDT positifs et de 20% chez les RIDT négatifs, et lorsque la durée de séjour hospitalier a été réduite d'un jour.
Conclusion: Nos résultats indiquent que les coûts liés à la grippe sont élevés aux urgences et surtout en hospitalisation, et que les RIDT sont associés à des réductions des coûts aux urgences et des coûts hospitaliers seulement si le résultat du test est suivi de changements significatifs dans la stratégie de prise en charge des patients suspects de grippe. Nos résultats suggèrent que des politiques de réduction des hospitalisations et de réduction de la durée de séjour à l'hôpital doivent être instaurées avec les RIDT aux urgences.


Donia BOUZID, Stephanie ANTONIOL, Aiham GHAZALI, Philippe KENWAY, Romain HELLMANN, Christophe CHOQUET, Enrique CASALINO (Paris)
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 14 juin"

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AS-62
11:00 - 12:30

Atelier Soignants 62
Comment donner un feed back efficace lors d’un débriefing ? Application en simulation et en supervision clinique.

Coordonnateur : Morgan JAFFRELOT (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Yolande FLOCH (Conférencier, Saint-Brieuc), Morgan JAFFRELOT (Directeur) (Conférencier, Brest)
En pratique clinique ou lors d’une simulation les soignants sont fréquemment confrontés à la supervision de stagiaires. Lors de l’atelier, les participants seront amenés à analyser des situations de débriefing afin d’identifier les caractéristiques d’un feed back efficace.
A l’issue de l’atelier ils devraient être en mesure de préparer un feedback, de choisir les objectifs à discuter avec les stagiaires, et d’adapoter un comportement pour faciliter les apprentissages.
Salle 353

"Jeudi 14 juin"

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TV31
11:00 - 11:15

L'enfant « grave-malade » :
identification, triage des enfants dans un SAU polyvalent.

Conférencier : Danièle VAN DER ROOST (IDE puer SISU) (Conférencier, La Louvière, Belgique)
Plateau TV

"Jeudi 14 juin"

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BN03
11:00 - 12:30

Breakings News
Après la tempête : comment améliorer la communication en régulation
Régulation

Modérateur : Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE (médecin) (Nîmes)
Coordonnateur : Sandrine CHARPENTIER (Coordonnateur, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
11:00 - 12:30 Comment améliorer la communication ? François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Conférencier, Metz)
11:00 - 12:30 Optimiser la prise de décision en urgence. Thierry PELACCIA (PU-PH de médecine d'urgence) (Conférencier, Strasbourg)
11:00 - 12:30 Optimiser la formation des ARM. Christine AMMIRATI (Chef de pôle) (Conférencier, Amiens)
11:00 - 12:30 Ecouter et communiquer les bandes d’enregistrement. A qui ? Quand ? Comment ? Bernard NEMITZ (Médiateur médical) (Conférencier, Amiens)
11:00 - 12:30 Former et intégrer les DES. Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse)
11:00 - 12:30
Salle 241

"Jeudi 14 juin"

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AS-61B
11:00 - 12:30

Atelier Soignants 61B
Simulation de conduite en situation d'urgence

Coordonnateur : Bruno GARRIGUE (Coordonnateur, Bonnay)
Conférenciers : Marc BODSON (Conférencier, Trappes), Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay), Didier GRANDIN (cadre logistique smur) (Conférencier, Trappes), Marjorie GRANDIN (ARM) (Conférencier, Paris), Stephane GRESSIN (Conférencier, Trappes), Olivier TORCHE (Pilote) (Conférencier, Paris)
Rappeler les bases de législation en matière de formation à la conduite des Ambulanciers SMUR.
Appréhender sur simulateur réaliste différentes situations accidentogènes en conduite d’urgence.
Réaliser une analyse des pratiques et apporter des pistes d’amélioration pour renforcer la sécurité.
ATELIER OUVERT PRINCIPALEMENT AUX AMBULANCIERS
Village SFMU
11:15

"Jeudi 14 juin"

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TV32
11:15 - 11:30

Intervention SMUR : quel vecteur ? Cahier de charges

Conférenciers : Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest), Nicolas MASSON (Ambulancier) (Conférencier, Le Mans)
Plateau TV
11:30

"Jeudi 14 juin"

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TV33
11:30 - 11:40

Comprendre l'hémodynamique : les concepts

Conférencier : Laurent MULLER (Praticien Hospitalier, Professeur Associé, Chef de service réanimations et surveillance continue) (Conférencier, Nîmes)
Plateau TV
11:40

"Jeudi 14 juin"

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TV34
11:40 - 11:55

La recherche paramédicale

Conférenciers : Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris), Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Plateau TV
12:00

"Jeudi 14 juin"

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BN01
12:00 - 13:00

Breakings News
Pratiques avancées pour l'IDE aux urgences
Organisation Services d'Urgences, Psychiatrie, Soins Infirmiers

Modérateur : Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Lyon)
Coordonnateur : Sandrine CHARPENTIER (Coordonnateur, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
12:00 - 13:00 Apports des pratiques avancées en médecine d'urgence. Alain DESBOUCHAGES (Conférencier, Toulouse)
12:00 - 13:00 Expérience suisse. Abdel-Aziz MOUDJED (Conférencier, Nancy)
12:00 - 13:00 Evaluation par l'infirmière en psychiatrie. Tamara VERNET (Conférencier, Lyon)
Salle 242B

"Jeudi 14 juin"

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PM17
12:00 - 13:00

Posters Médecins
Régulation & PDSA

Modérateur : Philippe DREYFUS (Responsable CRRA-Centre 15) (Dijon)
12:00 - 13:00 #13593 - P145 Pourquoi faudrait-il conserver 10 ans les enregistrements des appels aux SAMU-centres-15 ?
P145 Pourquoi faudrait-il conserver 10 ans les enregistrements des appels aux SAMU-centres-15 ?

Introduction: La réglementation sur la conservation des enregistrements des appels au 15 est floue. La HAS recommande 5 ans pour la Permanence des Soins. Qu’en est-il de la sinistralité des appels aux SAMU-centres-15 ?

Matériel et méthodes: Le principal assureur des hôpitaux publics a été interrogé sur le délai d’engagement de procédures amiables ou au Tribunal Administratif ou en Commission de Conciliation et d’Indemnisation pour les appels entre le 01/01/2005 et le 31/12/2009 où les SAMU-centres-15 sont en première ligne.

Résultats: 336 procédures ont été engagées, 85,4% avant 5 ans, 14% de 6 à 10 ans, 0,6% après 10 ans.

Discussion: Une procédure sur 7 est engagée plus de 5 ans après les faits. Le dossier de régulation médicale comporte un document informatique limité ; l’enregistrement des communications est essentiel pour une juste analyse d’un acte de régulation médicale. Les 2 dernières années étudiées n’atteignent pas l’ancienneté des 10 ans minorant cette tranche d’appels. La sinistralité de tous les SAMU-centres-15 n’a pu être évaluée : l’assureur interrogé défend 2/3 des hôpitaux publics français, les SAMU de l’APHP qui est son propre assureur sont exclus. Les centres étudiés sont probablement représentatifs de la situation française. Les procédures pénales, personnelles, ne pouvaient pas être étudiées.

Conclusion: Il paraît nécessaire de conserver 10 ans les enregistrements de tous les appels aux SAMU-centres-15. La réglementation française doit impérativement évoluer.


Gilles BAGOU (Lyon), Arnaud BERTHIER
12:00 - 13:00 #13596 - P146 Devenir des patients ayant bénéficié d'un conseil médical en nuit profonde par la régulation de médecine libérale au sein d'un samu-centre 15.
P146 Devenir des patients ayant bénéficié d'un conseil médical en nuit profonde par la régulation de médecine libérale au sein d'un samu-centre 15.

Introduction : La permanence des soins est indissociable de la régulation médicale, permettant un accès juste aux soins.  Les motifs d’appel en nuit profonde bénéficiant d’un conseil correspondent à une population particulière à risque d’évolution défavorable. Nous avons évalué le devenir des patients régulés par la médecine libérale au sein d’un SAMU-centre 15, ayant reçu uniquement un conseil médical, en nuit profonde.

Méthode : Étude mono-centrique, rétrospective, quantitative, observationnelle sur trois mois. Tous les patients ayant reçu un conseil médical par un médecin libéral entre minuit et 8h du matin ont été recontactés par un médecin hospitalier le lendemain.

Résultats : Sur la période de l’étude, 1101 patients (60% de femmes) dont 37,2% avaient moins de 6 ans et 13,7% plus de 65 ans ont reçu un conseil médical par un médecin libéral. Parmi ceux-ci, 805 (73,1%) ont répondu et ont bénéficié d’un suivi. Les pathologies motivant l’appel étaient pédiatriques et digestives essentiellement. Le conseil initial était de consulter un médecin le lendemain dans 50% des cas, d’aller aux urgences par leurs propres moyens dans 13,5% des cas et une mesure hygiéno-diététique ou médicamenteuse dans 36,5% des cas. Des signes d’amélioration étaient rapportés dans 82% des cas et 15,5% étaient stables. Une évolution défavorable a été constatée dans 2,5% des cas (n=20 patients) avec une seconde régulation médicale nécessaire. Dix-huit patients ont dû consultés en urgence dont 4 hospitalisés (deux AIT ; deux patients déshydratés). Indépendamment de l’évolution clinique, 87,5% des appelés ont manifesté spontanément leur satisfaction d’avoir été rappelés et pour le service rendu. 

Discussion : Un quart des patients sont perdus de vue. Parmi ceux recontactés, 2,5% se sont aggravés ou ont été initialement sous évalués, ce qui peut justifier le suivi. La satisfaction globale après rappel est excellente, reflet d’une prise en charge complète et sécurisée.  

Conclusion : La protocolisation du suivi des patients qui bénéficient d’un conseil médical, en particulier en nuit profonde, est une pratique recommandée (HAS 2011) et indispensable permettant d’améliorer le service rendu au patient et s’inscrit dans une démarche qualité.   

 

Mots clés : Permanence des soins - Régulation médicale - SAMU Centre 15

 


Emmanuel BLOTTIAUX (Poitiers), Thomas VRIGNAUD, Marie DUBOCAGE, Jérémy GUÉNÉZAN, Olivier MIMOZ
12:00 - 13:00 #13671 - P147 Evaluation de la mise en place du couplage permanence de soins ambulatoire et aide médicale urgente en zone sous-dotée.
P147 Evaluation de la mise en place du couplage permanence de soins ambulatoire et aide médicale urgente en zone sous-dotée.

Introduction: Face à l'objectif d’accès aux soins urgents et non programmés en moins de 30 minutes, un nouveau dispositif est expérimenté dans un secteur en zone sous-dotée en France. Il s'agit d'un couplage des actes de Permanence de soins ambulatoire (PDSa) et d’Aide médicale urgente (AMU) par un unique médecin dit « Médecin Correspondant SAMU Sapeur-Pompier » (MCSSP). L’objectif de cette étude est d’en évaluer son efficience.

 

Matériel et méthodes: Une étude observationnelle prospective a été réalisé sur les patients pris en charge les week-ends et jours fériés par le MCSSP du 6 novembre 2015 au 13 juin 2016. Le mode de recueil de données se faisait à travers des fiches d’évaluation remplies par les médecins sur leurs actes de PDSa et d’AMU. Les critères de jugement principaux étaient les délais moyens d’intervention, le taux de Structure Mobile d’Urgence et de Réanimation (SMUR) épargné et le taux d’hospitalisation.

 

Résultats: 267 actes ont été recensés. Le délai moyen d’intervention du MCSSP est de 15,1 minutes avec un IC₉₅ de [-7 min 48 s ; +7 min 48 s] alors que celui du SMUR est de 25,2 minutes avec un IC₉₅ de [-20 min 48 s ; +20 min 48 s] (p < 0,01). 45,8 % des interventions du MCSSP n’ont pas nécessité la présence d’un SMUR. Et 67,4 % des patients, tous actes confondus, ont été pris en charge en ambulatoire. A noter spécifiquement dans les Etablissements pour Personnes Agées Dépendantes (EHPAD), un taux de non-hospitalisation à 83,3%.

 

Conclusion: Ce nouveau dispositif satisfait l’objectif d’accès aux soins urgents et non programmés en moins de 30 minutes tout en améliorant le parcours de soins et en déchargeant les équipes mobiles hospitalières d’urgence. Se pose alors la question de généraliser ce dispositif à tous les secteurs de la région et du territoire français éloignés d'une structure d'urgence.

 


Antoine LABOUZE (Montpellier), Elodie MIARD
12:00 - 13:00 #13687 - P148 Étude des appels SAMU pour convulsions fébriles chez l'enfant et création d'un outil d'aide à la régulation.
P148 Étude des appels SAMU pour convulsions fébriles chez l'enfant et création d'un outil d'aide à la régulation.

Introduction : Pathologie courante, les convulsions fébriles concernent 2 à 5% des enfants. C'est un motif fréquent d'appel au Centre 15.  Ces demandes sont particulièrement difficiles à réguler en raison notamment du contexte anxiogène et de l'absence d'interrogatoire direct possible. À partir des données d'activité de notre SAMU, notre objectif est de proposer un protocole de régulation de ces appels pour convulsion fébrile.

Matériel et Méthodes : Etude monocentrique rétrospective réalisée dans le SAMU-CENTRE 15 de notre département entre janvier et décembre 2016 comportant deux phases: d'une part l'analyse des appels pour convulsion chez l'enfant de moins de 15 ans et 3 mois issues du logiciel de régulation d'autre part l'analyse du dossier médical du CHU des enfants admis aux urgences pour convulsion fébrile. Une comparaison a été effectuée entre les enfants ayant bénéficié d'un moyen médicalisé de type SMUR et ceux pris en charge en non médicalisé.

Résultats : Inclusion de 217 enfants dont 40 sorties SMUR. 16 dossiers médicaux n'ont pu être retrouvés, donc non étudiés lors de la deuxième phase. Le SMUR était significativement plus envoyé pour les enfants de moins de 1 an comparativement aux enfants plus âgés. Les critères de gravité ( < 1 an, enfant > 5 ans non connu épileptique, crise partielle ou signe neurologique, coma post critique, crise de plus de 10 min ou récidive de crise, crise post TC, purpura fébrile, cyanose persistante après crise) étaient significativement plus présents à l'appel initial et au bilan secondaire chez les enfants médicalisés ( 75% et 77,5% des enfants versus 17% et 16,5% chez les non médicalisés). Enfin les enfants médicalisés ont été significativement plus hospitalisés (69% versus 38%) et le diagnostic final mettait plus souvent en jeu un pronostic neurologique péjoratif (56,5% versus 27%).

Discussion : Les critères d'envoi de SMUR sont en majorité pertinents devant le devenir des enfants. Nous proposons 6 critères d'envoi réflexe d'un SMUR : enfant < 1 an, crise partielle, crise de plus de 10 min ou qui se répète, coma post critique prolongé, purpura fébrile, convulsion post traumatisme crânien, ainsi qu’un arbre décisionnel. Le rappel systématique à 10 min est proposé dans toutes les situations ou le SMUR n'est pas missionné initialement. Ce travail a permis d'harmoniser notre prise en charge en régulation des appels au SAMU pour convulsion fébrile des enfants.


Julia SCHICK (Tours), Jean François BODIN, Saïd LARIBI
12:00 - 13:00 #13715 - P149 Devenir des patients âgés ayant nécessité un relevage sans transport à l’hôpital.
P149 Devenir des patients âgés ayant nécessité un relevage sans transport à l’hôpital.

Objectif : Nous avons évalué le devenir des patients de plus de 75 ans ayant bénéficié d’un relevage et laissés à domicile, afin de proposer des mesures correctrices éventuelles.

Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective de l’ensemble des patients de plus de 75 ans ayant appelé le SAMU-centre 15 (Service d’Aide Médicale Urgente) dans les suites d’une chute et ayant bénéficié d’une opération de relevage du 1er janvier 2016 au 31 décembre 2016. Dans les 3 mois suivant cet appel, nous avons recherché pour ces patients de nouveaux recours au SAMU pour un relevage, une hospitalisation ou un conseil médical.

Résultats : 1016 patients ont été inclus, dont 429 hommes (42,22%), avec une moyenne d’âge de 86,3 ans. Dans les 3 mois suivant une opération de relevage, 509 patients (50,10%) ont eu recours au SAMU au moins une fois. 350 patients (34,45%) ont nécessité une hospitalisation, 260 patients (25,59%) ont à nouveau bénéficié d’une opération de relevage et 127 patients (12,50%) ont appelé pour obtenir un conseil médical. 315 patients (31%) ont été relevés au moins deux fois au cours de l’année 2016. Parmi eux, 166 (52,70%) étaient hospitalisés dans les 3 mois. 179 hommes (41,72%) étaient hospitalisés au moins une fois contre 171 femmes (29,13%) (p = 0,005). L’étude par tranche d’âge n’a pas mis en évidence de différence significative.

Conclusion : Les patients bénéficiant d’une opération de relevage sont fragiles. Une attention particulière doit être portée aux patients ayant été relevés à au moins deux reprises en un an. Une prise en charge spécifique a été mise en place dans notre SAMU avec une régulation médicale systématique des appels pour demande de relevage et mise en place d’une filière dédiée avec envoi des coordonnées de ces patients à l’équipe mobile de gériatrie extra-hospitalière pour évaluation à distance.


Pierre DENEAU (Tours), Christophe SAVIO, Said LARIBI
12:00 - 13:00 #13912 - P150 Visites des médecins PDSA : facteurs associés à une moins bonne qualité de remplissage du dossier de régulation médicale au Centre15. Etude transversal QUALITRIAGE.
P150 Visites des médecins PDSA : facteurs associés à une moins bonne qualité de remplissage du dossier de régulation médicale au Centre15. Etude transversal QUALITRIAGE.

Introduction :

Il existe peu de données relatives aux visites des médecins de la permanence des soins ambulatoires (MPDSA) prescrites après régulation médicale au Centre 15. De plus, la qualité du processus de régulation n’a pas été évaluée à ce jour. Les objectifs de notre étude étaient de décrire la typologie des visites MPDSA puis d’analyser les facteurs responsables d’une moins bonne qualité de remplissage du dossier de régulation médicale (DRM)

Méthode :

Etude transversale monocentrique concernant les DRM d’un Centre15 urbain conclus par la prescription d’une visite MPDSA après régulation médicale. Sélection aléatoire de 30 jours en 2015. Data mining manuel. Analyse descriptive de la typologie des visites MPDSA. Régression logistique multivariée sur l’absence de critères de remplissage du DRM (interrogatoire, sévérité, hypothèse diagnostique).

Résultats :

Sur 10284 DRM éligibles, 748 ont été sélectionnés et analysés. Les patients étaient des femmes (61%,n=456) d’âge médian 33 ans [8-58]. Les motifs de visite étaient : symptômes digestifs  (22%,n=165), fièvre (19%,n=142), ORL, cardiovasculaires et respiratoires (6% chacun, n=45). Les critères de remplissage étudiés manquants étaient : interrogatoire 2%(n=16), hypothèse diagnostique 58% (n=432), sévérité 60% (n=449). Après analyse multivariée, les facteurs associés à un remplissage imparfait du DRM étaient liés à la surcharge de travail au Centre15 (nombre d’appels entrants, durée d’appel, taux d’occupation téléphonique, p < 0.03). Aucune donnée « patient » n’était liée à un moins bon remplissage du DRM.

Discussion :

Les motifs des visites MPDSA de notre étude étaient superposables à d’autres données Européennes. La qualité de remplissage du DRM ne dépendait pas des caractéristiques des patients mais seulement de facteurs organisationnels au Centre 15 (charge de travail). Des mesures correctives, associant l’anticipation des variations de la charge de travail et la formation du personnel régulateur à la démarche qualité, devraient être évaluées.


Matthieu HEIDET (Créteil), Florence CANOUI-POITRINE, François REVAUX, Thomas PERENNOU, Maeva BERTIN, Eric LECARPENTIER, Julien VAUX, Jean MARTY
12:00 - 13:00 #13976 - P151 Décision d’envoi d’Ambulance Privée (AP) depuis le CRRA : quels sont les facteurs déterminants ?
P151 Décision d’envoi d’Ambulance Privée (AP) depuis le CRRA : quels sont les facteurs déterminants ?

Introduction: une analyse de nos Dossiers de Régulation Médicales (DRM) sur 2 ans montre une volumétrie importante des décisions (DEC) d’engagement d’AP par les médecins régulateurs généralistes (MG≈17% des DEC), mais aussi urgentistes (MU≈ 8% des DEC). Les déterminants de l’envoi d’AP sont-ils liés essentiellement à l’hétérogénéité de couverture médicale sur notre territoire ?

Matériel, méthode : extraction des DRM de 2015 et 2016 depuis l’entrepôt de données régional, filtre sur les DRM monopatients, puis DEC AP après élimination des doublons: 43980 DRM exploitables. Pour chaque commune, rattachement du total des AP, population, calcul du ratio AP/population, distance minimale à l’hôpital le plus proche (D1H), présence d’un effecteur posté (EP) ou mobile (EM), Accessibilité Potentielle Localisée (APL=ETP MG libéral/100000hab), Densité Médicale (DM). Recherche de corrélations statistiques par Analyse en Composante Principale (ACP).

Résultats: Existence d’un lien statistique inverse entre l’APL, la DM et le ratio AP/pop: il augmente quand l’offre médicale en ville diminue. Le ratio AP/pop est corrélé positivement avec la D1H. La présence d'EP ou EM, liées entre elles, ne semble pas corrélé à AP/pop. Néanmoins la dispersion des valeurs n'est expliquée que pour 55,5%: d'autres corrélations existent.

Conclusion: il existe bien un lien entre volumétrie des DEC AP sur notre CRRA et carence d’offre de soin sur notre territoire. D’autres facteurs explicatifs doivent être recherchés.


Mathias HUITOREL (PARIS), Alexandre RAT, Sebastien COLET, Alain-Gil MPELA, Emmanuel ROUSSEAU, Pierre MAUGER, Nicolas BRIOLE, François DOLVECK
12:00 - 13:00 #14074 - P152 Impact du type de garde médicale sur le taux d’hospitalisation des résidents d’EHPAD après appel au centre 15.
P152 Impact du type de garde médicale sur le taux d’hospitalisation des résidents d’EHPAD après appel au centre 15.

Impact du type de garde médicale sur le taux d’hospitalisation des résidents d’EHPAD après appel au centre 15.

Introduction : La présence d’un environnement favorable d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) pourrait favoriser une prise en charge ambulatoire. Dans un contexte d’augmentation des appels des EHPAD aux centres 15, l’objectif de cette étude était d’analyser l’impact de l’hétérogénéité du type de garde médicale sur l’hospitalisation des résidents de ces établissements.

Méthode: Etude descriptive, observationnelle, rétrospective réalisée au sein d’un centre 15 entre le 1er janvier et le 31 décembre 2015. Tous les DRM (dossier de régulation médicale) provenant d’une EHPAD étaient inclus. Le critère de jugement principal était la décision d’admission à l’hôpital. Le type de garde médicale du secteur géographique (garde ambulatoire 24h/24h ; maison médicale ou astreinte généraliste) et les périodes de la journée étaient analysés comme facteurs explicatifs.

Résultats : 4958 appels ont été inclus dont 3107 (62,7%) émanaient d’EHPAD dépendantes de secteur de médecin libéraux d’astreinte ou maison médicale et 1851 (37,3%) de secteur bénéficiant d’association de médecins assurant la PDSA. 3395 appels (68,5%) concernaient une période de permanence des soins ambulatoires (PDSA).

En heures ouvrées, les patients des secteurs dépendant de médecins généralistes d’astreinte ou de maisons médicales de garde étaient plus souvent hospitalisés que ceux des zones bénéficiant d’une garde ambulatoire 24h/24h (respectivement 73,5% et 68,5%, vs. 55,2%,P < 0,02).

En PDSA, les patients des secteurs dépendant de médecins généralistes d’astreinte ou de maisons médicales étaient plus souvent hospitalisés que ceux des zones bénéficiant d’une garde ambulatoire 24h/24h (respectivement 58,1%et 53,7%  vs. 49,9% p < 0,05).

Discussion : Les appels provenant d’EHPAD en zone rurale bénéficiant d’une moindre présence médicale semblent aboutir à d’avantage d’hospitalisations. Cette différence est étonnement moindre en période de garde, période qui pourrait permettre un accès à un avis médical et une décision de prise en charge ambulatoire plus aisée.

Conclusion : La présence d’une garde 24H/24H est dans tous les cas celle qui est associée à un moindre taux d’hospitalisation. Lorsqu’elle est organisée lors des périodes de garde, l’accès à une visite médicale urgente semble pallier le manque de ressources médicales de ces secteurs par rapport à la journée.


Aurélie LEIBOLD (Grenoble), Damien VIGLINO, Sarah OTTAVIANO, Gery BINAULT, Guillaume DEBATY
12:00 - 13:00 #14286 - P153 Accès au dossier médical du patient depuis la régulation : une étude préliminaire.
P153 Accès au dossier médical du patient depuis la régulation : une étude préliminaire.

Introduction

Au cours d’une régulation médicale, la prise en charge du patient se fait à l’aveugle. L’accès au dossier médical informatique (DMI) du patient pourrait être une aide précieuse. L’accès au DMI est en cours de déploiement sur notre centre de réception et de régulation des appels (CRRA). De manière préliminaire, l’accès a été autorisé aux médecins référents et uniquement pour les patients de notre groupe hospitalier. Notre objectif était d’étudier le recours au DMI depuis un CRRA.

 

Méthode

Etude prospective observationnelle des consultations des DMI par les régulateurs référents de notre CRRA. Sur les 41 médecins urgentistes régulateurs du service, 14 (34%) ont eu des codes d’accès. Un questionnaire standardisé a été mis en place. L’exhaustivité ne pouvait pas être vérifiée.

Les variables relevées étaient les caractéristiques du patient (âge et sexe), de la recherche (moment de la régulation et motif), disponibilité du dossier, impact sur le prise en charge, l’utilité de ces informations sur la prise en charge du patient et le ressenti de l’utilisation du logiciel. Ces deux dernières variables ont été évaluées par une EN allant de 0 (mauvaise) à 10 (excellente).

 

Résultats

De mi Mars à fin novembre 2017, 45 recherches de dossier ont été évaluées : 24 hommes et 21 femmes. L’âge moyen des patients était de 55 (+/-18) années. Cette requête était réalisée avant l’envoi des moyens, entre l’envoi et le bilan et après le bilan dans respectivement 20 (44%), 11 (24%) et 13 (29%) des cas. Les trois principaux motifs de recherche étaient l’adaptation de la décision d’envoi de moyen, la recherche des antécédents et l’orientation du patient (urgences ou soins intensifs) dans respectivement 19 (42%), 16 (36%) et 5 (11%). Le DMI n’était pas disponible pour 4 patients. L’utilité ressentie moyenne des informations était de 7 (+/-2). Un impact a été déclaré dans 26/41 (63%) des cas. Le ressenti moyen sur l’utilisation du logiciel était de 8 (+/-2).

 

Conclusion

Le recours au DMI était faible dans cette étude préliminaire. La recherche du DMI était réalisée avant le bilan dans deux tiers des cas. Elle a eu un impact pour la prise en charge du patient dans plus de la moitié des cas. L’évaluation doit être poursuivie lorsque la recherche sera ouverte à l’ensemble des régulateurs et pour l’ensemble des groupes hospitaliers dont notre Samu dépend.


Paul-Georges REUTER (Rennes), Guillaume DOUGE, Laurent TRELUYER, Cécilia CHAILLOUX, Gaelle LEBAIL, Julien CHAHUNEAU, Jérémie BOUTET, Thomas LOEB
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 14 juin"

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PM018
12:00 - 13:00

Posters Médecins
Qualité Urgences

Modérateur : Julie GRENET (Praticien Hospitalier) (PARIS)
12:00 - 13:00 #13723 - P136 Comparaison entre attentes et prise en charge réelle chez les patients consultant aux urgences: impact sur la satisfaction.
P136 Comparaison entre attentes et prise en charge réelle chez les patients consultant aux urgences: impact sur la satisfaction.

Introduction:

L’objectif principal de l’étude était de comparer les attentes des patients consultant aux urgences au regard de la prise en charge globale effective durant leur séjour. L’objectif secondaire était d’évaluer si l’existence d’une différence entre les attentes et les examens réalisés avait un impact sur la satisfaction des patients aux urgences.

Matériels et méthodes:

Ainsi, nous avons mené une étude monocentrique et prospective dans un CHU francais. Les attentes et la satisfaction des patients étaient évaluées grâce à deux questionnaires distribués respectivement avant le 1er contact avec l’IOA, et à la fin du séjour aux urgences.  L’investigateur a recueilli les données sur différentes périodes de 8 heures couvrant l’ensemble du nycthémère.

Résultats:

Au total, 184 questionnaires ont été distribués aux patients (capables de répondre) consultant aux urgences pendant les périodes de recueil définies. 38 patients ont refusé de participer, et 40 autres ont été perdus de vue. Sur les 106 patients inclus pour analyse, 70 (66%) pensaient nécessiter un examen complémentaire (biologie, imagerie) et 81 (76%) en ont effectivement eu au cours de leur séjour. La satisfaction globale était significativement meilleure durant les jours de semaine par rapport aux week-ends (p < 0,05) et pendant les heures de nuit profonde (p < 0,05). La satisfaction était également significativement plus importante lorsque les symptômes présentés étaitent graves (p < 0,05). L’existence d’une différence entre les examens complémentaires attendus par les patients et ceux qui ont effectivement été réalisés durant leur séjour aux urgences n’avait pas d’influence sur la satisfaction globale quant à leur séjour aux urgences (78,9% vs. 78,6% ; p=0,93). Les patients étaient significativement plus satisfaits lorsqu’ils percevaient un haut degré d’empathie chez le médecin (coefficient de Spearman : 0,35 ; p < 0,001) et lorsqu’ils jugeaient que la qualité des informations qui leur avait été délivrée sau cours de leur parcours aux urgences était bonne (Coefficient de correlation de Spearmann: 0,31; p < 0,05).

Conclusion:

L’existence d’une difference entre les attentes initiales des patients en termes de prise en charge et les soins effectivement proposés durant leur séjour, n’avait pas de réelle influence sur la satisfaction globale. La communication médecin-malade et l’empathie semblent être des élements bien plus importants sur la satisfaction des patients aux urgences.


Sarah UGÉ (Strasbourg), Vincent SCHILT, Claire KAM, Elena Laura LEMAITRE, Tiffany SCHILT, Céline RENFER, Pierrick LE BORGNE, Pascal BILBAULT
12:00 - 13:00 #14060 - P137 Audit des réclamations dans le cadre d'une démarche qualité d'un service d'accueil des urgences.
P137 Audit des réclamations dans le cadre d'une démarche qualité d'un service d'accueil des urgences.

Introduction

Le recours aux Service d’Accueil des Urgences augmente chaque année mais reste décriés. L’urgence est pourvoyeur de réclamation et d’insatisfaction des usagers. L’analyse des réclamations est un outil pour améliorer la qualité des soins. L’étude repose sur une analyse exhaustive des plaintes en identifiant les domaines d’insatisfaction pour définir les actions prioritaires à mettre en place dans le cadre d’une démarche qualité, ainsi corriger des dysfonctionnements internes et s’adapter au besoin des patients.

Objectif

Déterminer les facteurs favorisants à l’origine des plaintes dans un SAU.

Matériel et méthode

Etude rétrospective et monocentrique des dossiers de réclamations de patients admis dans un SAU du 1er Janvier 2011 au 31 décembre 2016. Le critère de jugement principal portait sur la typologie de la plainte que nous avons rassemblé en 4 catégories : la prise en charge, la relation patient/soignant, l’organisation et une catégorie divers. Le recueil de donnée comprenait des informations épidémiologiques et administratives du patient et son admission aux urgences, les informations relatives à la plainte.

Résultats

Sur 248 590 patients, 203 réclamations ont été analysés, soit une incidence cumulée de 0.93 réclamation pour 1000 passages sur les 6 années. Les plaignants de 41 à 60 ans étaient les plus représentées, par le patient (63%) et sa famille (23%). Le sex ratio femmes/hommes était de 0,82. Les principaux motifs de réclamation étaient liés à la prise en charge (40%) et à la relation avec le soignant (29%) notamment sur le comportement du personnel (37%) et le manque d’information (21%). La carence analgésique (35%) était le principal facteur tout motif confondu à l’origine d’une plainte particulièrement en traumatologie (28%). Les plaignants sont souvent venus pour des pathologies bénignes CCMU2-GEMSA2 (65%). Le motif organisationnel était à l’origine de 19,5% des réclamations principalement lié au temps de passage (58%). Les suites données correspondaient à 12 procédures amiable, 2 procédures de types contentieux, 1 procédure pénale.

Conclusion

Malgré une incidence faible, l’analyse des plaintes a souligné des carences dans la prise en charge analgésique et relationnelle. Les procédures institutionnelles (protocole d’antalgie anticipée, protocole d’accueil des famille) permettront de répondre aux requêtes des usagers. Renforcer la communication des professionnels de santé est nécessaire pour l’amélioration des pratiques professionnelles.

 


Désiré HENRY (Niort), Mathieu VIOLEAU
12:00 - 13:00 #14120 - P138 Urgences en médecine générale et médecine générale aux urgences, mêmes patients ?
P138 Urgences en médecine générale et médecine générale aux urgences, mêmes patients ?

Introduction :  Le nombre de patients pris en charge par les services d’urgence ne cesse de croître.  Le constat posé a posteriori que bon nombre de ces patients auraient pu ou dû consulter leur médecin généraliste se heurte à la difficulté de définition consensuelle des cas relevant de la médecine générale.  Le but de notre étude est de comparer l’épidémiologie des patients admis spontanément aux urgences à celle des patients vus en urgence par un médecin généraliste.

Matériel et méthode :  La cohorte de patients s’étant présentés spontanément entre 08h00 et 19h00 du 01/01/2016 au 28/01/2016 dans un service d’urgence (groupe URG) a été comparée à celle des patients s’étant présentés sans rendez-vous dans la même période chez un médecin généraliste de la même région (groupe MG).  Les caractéristiques démographiques, le motif de consultation choisi parmi le thésaurus des motifs de recours en structure d’urgence proposé par la Société Française de Médecine d’Urgence, la prescription d’examens complémentaires et le suivi organisé ont été relevés.

Résultats :   1645 patients ont été inclus dans le groupe URG et 236 dans le groupe MG.  La médiane d’âge est statistiquement différente dans les deux groupes (respectivement 27 vs 62) de même que la prévalence du sexe masculin (44% vs 53.4%) et la prescription d’examens complémentaires (59.1% vs 28%).  La nécessité d’un suivi spécialisé est identique (11.2% vs 11,4%).  Les 10 motifs les plus fréquents aux urgences représentent 66% des patients URG mais seulement 25.8% des patients MG tandis que les dix motifs les plus fréquents en médecine générale représentent 69.9% du groupe MG et 21% du groupe URG.  A motifs identiques de consultation (douleur de membre sans traumatisme, toux, douleurs abdominales, céphalées), l’âge du consultant est significativement différent à l’exception des consultations pour diarrhée.

Conclusions :   L’épidémiologie des patients se présentant spontanément au service d’urgence est clairement différente de celle des patients se présentant en urgence chez leur médecin généraliste, y compris lorsque le motif de consultation est identique.  Ce ne sont donc pas les mêmes patients.  Vouloir d’une manière ou d’une autre dissuader ces patients de se présenter aux urgences et les référer prioritairement vers la médecine générale modifierait significativement la patientèle non programmée et donc la pratique médicale des médecins généralistes.


Marc VRANCKX (Charleroi, Belgique), Ibrahim MURILLO
12:00 - 13:00 #14121 - P139 Transfert de patients dans le contexte d'un déménagement hospitalier : la vision de l'urgentiste.
P139 Transfert de patients dans le contexte d'un déménagement hospitalier : la vision de l'urgentiste.

Introduction: Dans le contexte d'une fusion à grande échelle, nous avons procédé au transfert de nombreux patients hospitalisés, de deux structures hospitalières distinctes vers une nouvelle entité.    

Méthodes et objectifs : Cet article a pour ambition de décrire en détail la planification et la réalisation de ce transfert. La littérature publiée sur ce sujet étant très rare, nous espérons apporter quelques pistes de réflexions utiles aux futurs déménagements hospitaliers.  

Résultats : Après une planification de plusieurs mois, un plan de transfert inspiré du Plan Blanc a été mis en place et a permis de procéder au transfert de cent vingt-cinq patients (Tableau 1) en trente-six heures. Deux cents membres du personnel ont été mobilisés. Pour chaque site, deux routes d’évacuation distinctes ont été suivies. Les patients stables ont été évacués par une série de convoi d'ambulances non médicalisées accompagnées d'une escorte policière et d'un véhicule SAMU. Les patients instables ont été successivement évacués en ambulance médicalisée isolée. Aucune incident majeur n’a été rencontré. 

Conclusions: Ce transfert interhospitalier massif s'est déroulé avec succès. Planification, anticipation et communication entre les différents acteurs ont été les priorités de la cellule coordinatrice.


Edouard HOSTEN (Bruxelles, Belgique), Philippe EL HADDAD, Carnot TANIE TALOM, Daniel DE BACKER, Armel LUVUMBU, Timmerman VÉRONIQUE, Joe KADOU
12:00 - 13:00 #14212 - P140 Prise en charge des patients de la filière courte à l’unité d’accueil-Triage et Orientation : Aide ou conflit d’intérêt ?
P140 Prise en charge des patients de la filière courte à l’unité d’accueil-Triage et Orientation : Aide ou conflit d’intérêt ?

Introduction : les patients se présentant aux urgences pour des motifs non ou moins urgent (catégories P4 et P5 sur l’échelle canadienne de triage) constituent jusqu’à la moitié du nombre des consultants aux urgences. Le circuit court dédié à ce type de patient se retrouve encombré avec délais d’attente augmentée par conséquence alors que ce circuit à été crée initialement pour désengorger les services d’accueil des urgences. De plus en plus, le médecin d’accueil et d’orientation (MAO) se retrouve obligé de prendre en charge et décharger des patient dés l’accueil. Quel avantage pour cette pratique ?

Objectif : évaluer les répercussions de la prise ne charge des patients dés l’accueil au lieu de les orienter en circuit court.

Matériel et Méthode : Etude prospective, observationnelle sur un mois. Sont inclus tous les patients vus et déchargés par le MAO à l’unité d’accueil et d‘orientation. Les données ont été recueillies sur un CRF préétablie. Ont été évalué les indices de performance suivants : proportion de patients pris en charge dés l’accueil, les examens complémentaires demandés, délai de prise en charge et taux de reconsultation dans les 72h.

Résultats : l’étude à permis de constater que 25% des patients du circuit court ont été vu et pris en charge dés l’accueil, il s’agit essentiellement de la traumatologie bénigne et des infections oropharyngées. Une radiographie osteo-articulaire était l’examen complémentaire le plus demandé (60%). Le délai moyen de prise en charge de ces patients était de 17min ± 6, aucun patient n’a reconsulter dans les 72h.

Discussion : la prise ne charge des patients non ou moins urgents dés le triage à permit une nette amélioration des indices de performances et de qualité du service d’accueil des urgences et du circuit court en particulier. Or ce procédé représente une charge supplémentaire de travail pour le MAO obligé d’être en permanence présent à l’accueil. Vus les avantages constatées, il est possible de restructurer l’organisation de la prise ne charge des patients aux urgences : les patients non et moins urgents vus dés l’accueil par un MAO moyennant la logistique et le personnel adapté. Le circuit court sera réservé aux patients urgence traumatologie niveau P3 sur l’échelle canadienne de triage.

Conclusion : Des études supplémentaires sur la réorganisation du circuit court au sein des urgences sont nécessaires pour évaluer l’intérêt de la prise en charge immédiate des patients non ou moins urgents des l’accueil.


Mounir HAGUI (Tunis, Tunisie), Olfa DJEBBI, Mehdi BEN LASSOUED, Khaled LAMINE
12:00 - 13:00 #14267 - P141 Revues de morbidité-mortalité, modalités de fonctionnement: une étude observationnelle rétrospective multicentrique.
P141 Revues de morbidité-mortalité, modalités de fonctionnement: une étude observationnelle rétrospective multicentrique.

Introduction

La revue de mortalité et morbidité (RMM) est une analyse collective d’un dossier de patient dont l’évolution a été marquée par un évènement indésirable. C’est un outil reconnu d’amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, et sa pratique est recommandée dans les services d’urgences entre autres. Nous avons souhaité évaluer les modalités de déroulement de ces RMM dans les services d’urgences d’une région.

Méthode

Etude rétrospective multicentrique sur 5 services d’urgences. Le critère de jugement principal était le nombre de RMM effectuées par an par service. Les critères secondaires comprenaient le nombre de cas étudiés par RMM, le nombre de participants, le nombre d’actions correctrices mises en place, ainsi que leur suivi éventuel.

Résultats

Quarante RMM ont été pratiquées sur 3 ans soit une moyenne de 2.7 par service d’urgence et par an. Le nombre médian de cas analysés par RMM était de 1.4. La médiane des moyennes du nombre de participants était de 14.8 (minimum 7.6 maximum 17) par RMM. La médiane du nombre moyen d'actions correctrices par RMM était de 4.4 (minimum 2.3 maximum 7.4). Sur un total de 179 actions correctrices, un suivi était réalisé dans 21% des cas.

Discussion

Ces résultats amènent à discuter la nécessité d'encourager la réalisation plus régulière de RMM ainsi que l'uniformisation de leurs modalités de déroulement, encore trop disparates. Cette variabilité se reflète aussi dans l'existence quasi systématique de propositions d'actions correctrices mais dont le suivi est peu réalisé, ce qui limite notamment une potentielle mutualisation de ces actions.

Conclusion

La réalisation des RMM reste trop peu fréquente dans les services d'urgence analysés, et il existe une grande variabilité dans leurs modalités de déroulement, souvent peu conformes aux recommandations. Des actions correctrices sont quasi systématiquement proposées à l'issue des RMM, mais rarement suivies et réévaluées par la suite.


Margaux DUMONT (Paris), Pierre HAUSFATER, Anne-Laure PHILIPPON, Hélène GOULET, Vanina VALLI, Marie-Caroline RICHARD, Yonathan FREUND
12:00 - 13:00 #14293 - P142 L’impact de la présence d’un médecin d’accueil sur la prise en charge des patients aux urgences.
P142 L’impact de la présence d’un médecin d’accueil sur la prise en charge des patients aux urgences.

Introduction : En France, un certain nombre d'hôpitaux ont opté pour la mise en place d'un médecin à l'accueil des urgences (SAU). Dans notre établissement, le poste de médecin organisateur d'accueil (MOA) a été créé en Février 2017. Il est présent 7 jours sur 7 et travaille en coopération avec deux infirmières d'accueil (IOA). Nous avons cherché à étudier si la présence d’un  MOA influençait  les différents délais de prise en charge et réalisation des examens complémentaires.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude monocentrique,  réalisée à partir de données rétrospectives. Deux populations de patients ont été étudiées, avant et après la mise en place du MOA, sur une période de sept mois chacune. Nous avons analysé l'ensemble des délais de prise en charge : premier contact médical, durée de séjour aux urgences, délais de réalisation des examens complémentaires, réorientation des malades.

Résultats : Les urgences adultes de  notre centre ont comptabilisé 44065 entrées sur la période sans MOA, versus 42662 pendant la période avec MOA. Le MOA a permis de réorienter 14,5%  de patients vers un circuit adapté (médecin traitant, consultation spécialisée, dentiste de garde). On observait une diminution significative de la  durée moyenne totale de séjour au SAU (274versus 198min,  p<0,001) et du premier contact médical (96 min versus 26min ; p<0,001). La prescription anticipée d’examens complémentaires à l’accueil a permis de diminuer le temps de réalisation des examens de radiologie de façon significative.

Discussion : L’intérêt d’un médecin dans la zone de triage fait l’objet de controverses. Des données récentes montrent une réduction significative de la durée de séjour des patients ambulatoires et l’accélération de la prise en charge des patients graves. Le MOA permettrait d’affiner le triage IOA en corrigeant la sur-cotation des patients et, moins fréquemment, en détectant un patient grave non identifié. L’évaluation médicale pourrait notamment optimiser la prévision des ressources à mobiliser pour la prise en charge du patient et mieux l’orienter vers une filière adaptée.

 Conclusion : La présence d’un médecin en zone de triage dans notre centre a permis une réduction du délai de premier contact médical et l’anticipation de certains examens complémentaires ou l’entrée dans certaines filières de soins. La finalité semble être une réduction globale du temps de passage dans une structure d’urgence souvent critiquée par son engorgement.  


Hakim SLIMANI, Charles Eric LAVOIGNET (Belfort), Sylvére HUGONNOT, Yannik JAQUIER, Joffrey BIDOIRE, Oriane GUILLOT, Luc SENGLER
12:00 - 13:00 #14299 - P143 Réadmissions : actualité dans les services d’urgence.
P143 Réadmissions : actualité dans les services d’urgence.

Introduction : L’objet de ce travail est de décrire la population des patients réadmis dans un service d'urgence (SU).

Matériel et Méthodes : Etude monocentrique observationnelle. Les données ont été extraites à partir des dossiers patients informatisés (DPI). L’ensemble des DPI entre le 1 août et le 8 novembre 2017 ont été extraits. Deux groupes ont été comparés : les patients à consultation unique et les patients réadmis. Le genre, l’âge des patients, le diagnostique retenu et le mode de sortie ont été décrit pour les deux populations. Enfin l’heure de la première consultation et la durée séparant les consultations ont été décrites chez les patients réadmis.

Résultats : Durant 100 jours, 13342 consultations ont été enregistrées pour 11667 patients. Au total 10,4% des patients ont été réadmis. L’âge moyen de consultation était plus élevé chez les patients réadmis et leur durée moyenne de consultation était plus longue. Le genre, l’heure de consultation ne variaient pas entre les deux groupes. L’intervalle médian séparant deux consultations était de 11 jours. La prévalence d'insuffisance cardiaque, de problèmes urinaires, de "dossier sans diagnostique final" étaient comparativement supérieures chez les patients réadmis. 

Conclusion : La prévalence des réadmissions dans notre SU est estimée à 10,4% avec un temps de consultation allongé. La description de critères particuliers des patients réadmis doit permettre des travaux de recherche plus ciblés sur cette population spécifique.


Lionel NAKAD (Créteil)
12:00 - 13:00 #14371 - P144 Implantation de transmission formalisée : management du changement par sensibilisation au risque patient.
P144 Implantation de transmission formalisée : management du changement par sensibilisation au risque patient.

Introduction : Les défauts de communication au sein des équipes médicales sont retrouvés dans 25 % des dossiers médico-légaux. Nous avons suivi la méthode issu du programme ASPIRE pour la mise en place de transmission formalisée au sein de notre équipe, en 5 étapes : Evaluation de la qualité des transmissions (grille SAED), questionnaire de sensibilisation à la perception du risque, e-learning, présentiel avec résolution de cas cliniques issus de RMM (HAS 2009), questionnaire de satisfaction.

Méthode : Un questionnaire a été proposé aux médecins urgentistes du service pour évaluer leur perception du risque patient. Les questions proposées abordent les facteurs influençant la sécurité des patients, les actions pouvant réduire les évènements indésirables, et plus particulièrement les actes de transmission des informations sur les patients.

Résultats : 20 seniors des urgences ont été sollicités. L’évaluation en aveugle des transmissions selon le grille SAED à retrouvé 60 % de grille incomplète. Le questionnaire a montré que 75% pensent que les interruptions de tâches lors de leur travail au sein des urgences influencent très fortement la sécurité des patients. Le flux de patient est considéré comme ayant une influence forte à très forte, respectivement 65% et 30%.

Parmi les autres thèmes abordés, la communication avec l’équipe paramédicale et le patient, la charge émotionnelle du personnel et le stress influencent fortement la sécurité du patient, respectivement 55%, 60%, 65%, 60%, quant à la fatigue du personnel, 60% jugent qu’elle influence très fortement cette sécurité. A contrario, les médecins estiment que leur vie privée intervient faiblement (65% : influence faible) dans la sécurité patient contrairement aux données de la littérature.

Les solutions choisies par les médecins pour améliorer la sécurité des patients sont en priorité, la diminution de prise en charge simultanée des patients, la lutte contre la fatigue et le stress du personnel médical et paramédical, et notamment l’évolution des supports informatiques.

Enfin la communication autour du patient est considérée par tous les praticiens interrogés, comme importante voir très importante dans la gestion de la sécurité du patient.

Conclusion : Cette première phase nous a permis de sensibiliser les praticiens sur la notion de sécurité des patients et les éléments l’influençant et d’améliorer la dynamique de changement pour l’implantation d’un outil formalisé de transmission de type SAED,


Griselda RAZAFIMANANTSOA (LE MANS), Patrick MIROUX, Bruno CARNEIRO, Catherine GUILLAMET, Sylvie PRIEUR, Hélène GAIGNARD
12:00 - 13:00
Salle 352B-Zone poster 2

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TV61
12:00 - 12:15

Interview scientifique Nomadeec
Mise en place de la télé-régulation dans son CRRA et RETEX par le SAMU 86

Conférencier : Henri DELELIS FANIEN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Poitiers)
Plateau TV
12:20

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TV62
12:20 - 12:30

Tribune Innovation Groupe 9 Academy
Se protéger contre l'agressivité

Plateau TV
12:30

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AG WF
12:30 - 14:00

Assemblée Générale Winfocus

Salle 342A
Pause Visite de l’exposition technique, sessions de l’industrie, consultation libre des e-posters en salle 352
12:40

"Jeudi 14 juin"

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D12
12:40 - 12:50

DEVINNOVA
MyANGEL VITALSIGNS

Un patch connecté portable pour le suivi des paramètres vitaux.
Espace expo Côté Neuilly
12:45

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ATD04
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner Fisher & Paykel Healthcare SAS
Haut Débit Nasal Optiflow aux urgences : mode passagère ou futur standard ?

Modérateurs : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Paris)
12:45 - 13:45 Modalités de mise en oeuvre de l'Optiflow aux urgences. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
12:45 - 13:45 Transport sous Optiflow aux urgences. Lionel NACE (Conférencier, Nancy)
12:45 - 13:45 Haut Débit Nasal Optiflow versus masque O2 et VNI : en plus ou à la place ? Pierre MICHELET (Coordinateur Universitaire Médecine d'Urgence) (Conférencier, Marseille)
Salle 253

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ATD05
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner Roche
La PS-100 pour la prise en charge des traumatismes crâniens légers aux urgences

Modérateurs : Patrick RAY (Pr) (Dijon), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
12:45 - 13:45 Où en est-on ? Olivier MIMOZ (PU-PH) (Conférencier, Poitiers)
12:45 - 13:45 Perspectives. Pierre-Géraud CLARET (PU-PH) (Conférencier, Nîmes)
Salle 242A

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ATD06
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner Boehringer Ingelheim
Le patient sous AOD aux urgences en 2018

Modérateur : Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille)
12:45 - 13:45 AVC sous anticoagulants : recommandations actuelles, nouvelles questions et perspectives. Didier SMADJA (Conférencier, Corbeil-Essonnes)
12:45 - 13:45 Regard critique de l’urgentiste sur un patient sous AOD : entre approbation et interrogation. Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 243

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ATD07
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner MundiPharma
Souriez, vous avez soulagé

Modérateur : Francis BONNET (Comité Scientifique) (Paris)
12:45 - 13:45 Retours d'expériences dans la prise en charge rapide de la douleur aux urgences. Maxime MAIGNAN (Chef de service) (Conférencier, Grenoble), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
12:45 - 13:45 PenASAP : étude clinique dans la prise en charge de la douleur aux urgences. Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
12:45 - 13:45 Campagne de comunication sur la douleur aux Urgences. Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay)
Salle 251

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ATD08
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner Aspen France
Au sujet de l'anticoagulation aux urgences

Modérateur : Pierre-Marie ROY (PUPH) (Angers)
12:45 - 13:45 Quelle prophylaxie de la MTEV lors des urgences traumatologiques. Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
12:45 - 13:45 Prise en charge d'une Thrombose Veineuse Superficielle aux Urgences. Laurent BERTOLETTI (Conférencier, Saint-Etienne)
12:45 - 13:45 Se méfier d'une thrombose veineuse sous anticoagulants. Ismail ELALAMY (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Salle 252A
13:50

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TV63
13:50 - 14:00

Interview scientifique Roche Diagnostics
Intérêt de la S100B dans la prise en charge des TCL aux urgences

Conférencier : Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Conférencier, Lyon)
Plateau TV

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D13
13:50 - 14:00

EBSCO HEALTH
EVIDENCE-BASED MEDICINE

DynaMed Plus, un outil d’aide à la décision clinique conçu par des médecins pour les médecins afin de réduire le temps de réponse aux questions cliniques.
Espace expo Côté Neuilly
14:00

"Jeudi 14 juin"

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EDA-10
14:00 - 15:30

Etat de l'art N°10
Autour du SCA
Cardiologie - Insuffisance coronarienne - IDM - SCA, Réseau de santé, Thérapeutique

Modérateurs : Meyer ELBAZ (PU/PH) (Toulouse), Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Lille)
Coordonnateur : Tahar CHOUIHED (Coordonnateur, Nancy)
Quels sont les principes de la filière de soins du SCA ? Quels sont les traitements du SCA ST + en fonction des stratégies de reperfusion ? Quelles sont les stratégies de reperfusion du SCA ST + ? Comment exclure le diagnostic de SCA ?
14:00 - 15:30 Quels traitements en préhospitalier ? Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
14:00 - 15:30 « Rule out » de la douleur thoracique. Thomas MOUMNEH (Assistant Professor) (Conférencier, Tours)
14:00 - 15:30 Guidelines SCA ST + 2017 (hors ttt urgence). Eric BONNEFOY (eric.bonnefoy-cudraz@univ-lyon1.fr) (Conférencier, Lyon)
14:00 - 15:30 Filière de soins du SCA (FAST 2015). Etienne PUYMIRAT (Cardiologue) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

"Jeudi 14 juin"

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TRS-03
14:00 - 15:30

Table ronde soignants N°3
La formation des paramédicaux en services d’urgences et SMUR
Pédagogie - Enseignement - Formation, Soins Infirmiers

Modérateurs : Magali BISCHOFF (Cadre supérieur de santé Coordinatrice) (Vienne), Lionel DEGOMME (IADE) (Paris)
Objectifs :
- quelles sont les formations existantes : état des lieux, évaluations
- quelles sont les formations d’avenir
- quelle place pour la formation dans l’emploi du temps des paramédicaux
- quelle place pour le DPC
14:00 - 15:30 Les Formations d’Adaptation à l’Emploi IDE SMUR et Ambulancier SMUR / la FGSU. Hervé WINDELS (IDE / cadre de service) (Conférencier, Lille)
14:00 - 15:30 La formation par simulation, les ateliers intra service. Laurence GAMBIER (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:30 les Diplômes Universitaires. David NAUDIN (Coordonateur du pôle de la recherche paramédicale du CFDC - APHP) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

"Jeudi 14 juin"

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QZS-02
14:00 - 15:00

Quizz soignants N°2
Les pièges du tri : saison 3
Triage

Conférenciers : Théophile BASTIDE (Cadre supérieur de santé) (Conférencier, Paris), Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris), Domitille DEGREZ (Conférencier, Nantes)
Salle 242B

"Jeudi 14 juin"

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IFSI
14:00 - 15:30

Session IFSI

Modérateurs : Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Nantes), Olivier PICOT (IDE) (Paris)
14:00 - 15:30 La douleur induites par les soins infirmiers. Nicolas DESVAGES (Orateur, Paris), Clémence ROZE (Orateur, Paris)
14:00 - 15:30 Positionnement d’un étudiant en soins infirmiers lors d’une réanimation. Elisabeth AGOT (Orateur, Paris), Cécile FEND (Orateur, Paris)
14:00 - 15:30 La mise sous contention. Melynda ABDERRAHMANE (Orateur, Corbeil-Essonnes), Wassila BACHA (Orateur, Cobeil-Essonnes)
14:00 - 15:30 La sensibilisation des étudiants en soins infirmiers au plan ORSEC par la pratique. Gilles BALD (Orateur, Haguenau), Justine LANNE (Orateur, Hagueneau)
14:00 - 15:30 Les unités de soins intensifs cardiologiques : un lieu de formation des familles aux techniques de réanimation ? Cyril MONTAGNY (Orateur, Lyon), Jérémy GAUQUELIN (Orateur, Lyon)
14:00 - 15:30 LA SIMULATION EN SOINS D’URGENCE, UNE METHODE PEDAGOGIQUE ET UNE APPROCHE LUDIQUE AU BENEFICE DES ETUDIANTS INFIRMIERS. Mylene GARDOQUE (Orateur, Saint Pierre, Réunion), Bertrand LE ROUX (formateur) (Orateur, Saint-Pierre)
Salle 243

"Jeudi 14 juin"

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EDA-14
14:00 - 15:30

Etat de l'art N°14
Le patient XXL
Epidémiologie, Organisation SAMU/SMUR, Thérapeutique

Modérateurs : Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux), Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Quelles sont les spécificités de prise en charge du patient obèse dans les Structures d’Urgences ?
14:00 - 14:20 Transport et orientation. Erick CHANZY (Conférencier, Bobigny)
14:20 - 14:40 Gestes techniques (VVP, IOT, ventilation). Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
15:00 - 15:20 Spécificités pharmacologiques. Christophe BAILLARD (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Complications chirurgie bariatrique. Nicolas REIBEL (Conférencier, Nancy)
Salle 251

"Jeudi 14 juin"

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VZ-02
14:00 - 15:30

Venez..
Rencontrer les auteurs de l'année

Modérateurs : Yann-Erick CLAESSENS (chef de service) (Monaco, Monaco), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
Coordonnateur : Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
14:00 - 15:30 comment j'ai publié sur la pratique médicale. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 comment j'ai publié sur la méthodologie/simulation. Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 comment j'ai publié sur la régulation. Nicolas JAVAUD (PU-PH) (Conférencier, Colombes)
14:00 - 15:30 Comment j'ai publié sur (la ''santé mentale'') des médecins ? Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
Salle 252A

"Jeudi 14 juin"

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AM-13A
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 13A
Contrôle des voies aériennes

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Comprendre l’algorithme de contrôle des voies aériennes en médecine d’urgence, voir pratiquer par un intervenant puis pratiquer sur mannequin les techniques principales utilisées en intubation et contrôle des voies aériennes.
Salle 252B

"Jeudi 14 juin"

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CLS03
14:00 - 15:30

Communications libres Soignants
Pratique

Modérateurs : Ludovic RADOU (MANAGER EN SANTE) (Angers), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
14:00 - 15:30 #13560 - CP153 Les cadres de santé exposés à la gestion d’une Situation Sanitaire Exceptionnelle : l’enjeu de la compétence.
CP153 Les cadres de santé exposés à la gestion d’une Situation Sanitaire Exceptionnelle : l’enjeu de la compétence.

Les récents évènements terroristes ont marqué un tournant dans la démarche de gestion des risques pour les établissements de santé français. Ce contexte majore particulièrement l’exposition des cadres de santé à devoir coordonner la gestion d’une Situation Sanitaire Exceptionnelle. Pourtant les cadres ne sont pas ou peu formés et se déclarent en difficulté à l’idée d’être un jour confrontés à une catastrophe.

Objectif

Un travail sur la compétence engagée en situation s’est imposé, afin de percevoir comment les cadres de santé peuvent acquérir et développer des compétences pour agir en Situations Sanitaires Exceptionnelles.

Matériel et méthode

Basé sur la didactique professionnelle, ce travail a été réalisé selon la méthodologie sociologique de l’analyse du travail. Enrichi d’une observation lors d’une simulation de grande ampleur, il a ensuite été nécessaire de recourir aux raisons et explicitations de l’acteur au détour d’une autoconfrontation. Doté des justifications qui ont poussé l’acteur à agir de la sorte, une montée en généralité a été autorisée par le recours à l’allo confrontation auprès d’un cadre novice et d’un cadre expert.

Résultats et discussion

La croisée de ces trois regards, sous l’angle de la compétence, a permis la mise en lumière des déterminants de la capacité à agir efficacement en situation.

La procédure apparaît être insuffisante à elle seule. Ainsi il émerge la nécessité de développer un certain nombre d’aptitudes. Une classification des activités analysées selon la taxonomie de Florence Parent a permis de synthétiser les données des trois profils interrogés. Les invariants identifiés permettent d’orienter la rédaction d’un référentiel de compétence attendu par la corporation des cadres de santé et autorisent la délimitation des orientations d’un dispositif d’accompagnement à la compétence.

Pour compléter cette étude qualitative, une analyse quantitative des besoins a été réalisée auprès d’un collège représentatif des cadres de santé, des directions et des experts. L’usage de la méthodologie « FGP » (Fréquence-Gravité-Problème) de d’Hivernois objective et priorise de façon transdisciplinaire le programme pédagogique.

Conclusion

Ainsi armés, nous élaborons un dispositif d’e-learning et serious game à destination des cadres de santé afin d’améliorer l’activité de coordination en Situations Sanitaires Exceptionnelles. Un travail de recherche complémentaire traitera de son évaluation et de la mesure de son impact sur la population ciblée.


Thibaut STORY (Nîmes)
14:00 - 15:30 #13625 - CP154 ❤Vaccination antigrippe chez les soignants, sommes-nous bien protégés ?
CP154 ❤Vaccination antigrippe chez les soignants, sommes-nous bien protégés ?

Introduction:

La cible de couverture vaccinale antigrippe est définie à 75% dans une population à risque. Les professionnels de santé, à fortiori aux urgences et en réanimation, relèvent d’une vaccination (altruiste) puisqu’ils sont potentiellement vecteurs et quotidiennement au contact de patients à risque. L’objectif principal de cette étude était de reccueillir le taux brut estimé de couverture vaccinale antigrippe des personnels (médicaux, para-médicaux) travaillant aux urgences et en réanimation.

Matériel et méthodes:

Nous avons conduit une étude rétrospective, observationnelle et monocentrique au cours de l’année 2017 sur la précédente campagne de vaccination (2016-2017). Nous avons reccueilli l’ensemble des données via un questionnaire anonyme rempli par les personnels souhaitant participer à l’étude dans un service d’accueil des urgences adulte et dans un service de réanimation médicale universitaires.

Résultats:

Au total, 123 professionnels ont répondu au questionnaire, l’âge médian des participants était de 29 ans (IQR: 26-34) et l’ancienneté médiane dans la profession était de 5 ans (IQR: 3-9). Parmi ceux-ci, 15% étaient médecins séniors, 41% étaient des IDE, 20% des étudiants (internes, élèves IDE), 15% des aides-soignantes et 9% des administratifs. 77% des participants provenaient des urgences et 23% travaillaient en réanimation. 46% de l’ensemble de la population déclarait s’être déjà fait vacciner contre la grippe. Le taux brut de vaccination (2016-2017) était de 23% (IC95%: 16-30%), les principaux freins étant le manque de temps (20%) et l’impression d’inéfficacité du vaccin (41%), malgré le fait que la majorité des personnels interrogés considerait le virus comme potentiellement dangereux (98%). Il n’existait pas de différence de vaccination selon le service d’appartenance (p=0,84) ni selon le sexe (p=0,58). L’analyse en sous-groupe a révélé une nette différence de vaccination selon le corps de métier (p=0,007) en effet la couverture vaccinale était meilleure chez les médecins (44%) et les étudiants (40%) que chez les IDE (12%) et les personnels administratifs (18%). 14% des participants déclaraient avoir eu la grippe sur l’année écoulée. Enfin, 96% des participants ont déclaré être à jour de leur vaccin et 50% (IC95%: 41-59%) déclarait accepter se faire vacciner l’année suivante si cela était effectué par un de leur collègue.

Conclusion:

La vaccination antigrippe aux urgences et en réanimation pour le personnel soignant reste insuffisante.


Hervé KIRCH (Strasbourg), Pierrick LE BORGNE, Sophie HATSCH, François LEFEBVRE, Véronique CHRISTIAN, Etienne QUOIRIN, Francis SCHNEIDER, Pascal BILBAULT
14:00 - 15:30 #13901 - CP155 Evaluation du ressenti des équipes lors de situation difficile.
CP155 Evaluation du ressenti des équipes lors de situation difficile.

Introduction : Les situations difficiles impactent au quotidien les équipes du SAMU. Les arrêts de travail pour stress post traumatique et burnout sont fréquents. Le groupe ACTE(Amélioration Continue du Travail en Equipe) a évalué quelles étaient les interventions difficiles et comment les équipes y faisaient face

Matériel et Méthode : Etude monocentrique, observationnelle à partir d’un questionnaire numérisé. Le personnel du SAMU a reçu par mail le lien du questionnaire via GoogleForm

Résultats : Le taux de réponse était de 57% avec 30% médecins, 31% IDE, 14% ADE et 21% ARM. 84% avait déjà rencontré une situation difficile liée à : jeunes patients(70%), pathologie du patient(43%), environnement familial du patient(41%), fatigue morale(39%) et physique(34%) et sensation d’insécurité(30%).

Les répercussions étaient : sommeil perturbé(53%), sentiment de non performance(51%), remise en question personnelle(44%) et professionnelle(41%), mal être au travail(37%), envie de quitter le service(22%), souvenirs envahissants(22%) et stress au travail(18%).

Les démarches professionnelles effectuées étaient : débriefing en équipe(53%), débriefing entre collègues(52%), discussion entre proches(35%), sport(37%), échange avec la cadre(22%), recours à une automédication(13%), consultation du médecin traitant(5%) et consultation à la médecine du travail(2%). 34% ne connaissaient pas les possibilités d’aides institutionnelles. Le débriefing formalisé(12%), l’entretien avec le cadre de santé(9%), l’entretien avec le chef de service(9%), la fiche évènement indésirable(9%) et la déclaration d’accident de travail(6%) sont les démarches institutionnelles entreprises. 50% étaient convaincus par la démarche du groupe ACTE.

En commentaire, les équipes souhaitaient unanimement un débriefing structuré systématique encadré par un psychologue

Discussion : L’ensemble du service est concerné par la problématique. Il semble important d’identifier les situations à risques pour prendre en charge les agents concernés. Ces situations ont peu de répercussion sur la vie personnelle mais impactent sur la qualité professionnelle. Le débriefing en équipe est un facteur qui semble protecteur. Les mesures institutionnelles et les accidents du travail sont insuffisamment utilisés par les équipes

Conclusion : La majorité des équipes du SAMU a déjà vécu une situation difficile. Le débriefing est essentiel pour limiter le stress post traumatique. Une demande de temps psychologue dédiée au service est en cours


Elodie TRUCHOT, Sophie ZANELLATO, Aurélie GAUDIAU (Chambéry), Pascal USSEGLIO, Joel REY
14:00 - 15:30 #13945 - CP156 Enquête sur la pratique des hémocultures par les infirmiers diplômés d’état.
CP156 Enquête sur la pratique des hémocultures par les infirmiers diplômés d’état.

Introduction

La bactériémie engendre une morbidité et une mortalité élevée (1). Le diagnostic bactériologique repose sur la réalisation d’hémocultures pour laquelle les recommandations ont été actualisées en 2015 (2). Le prélèvement réalisé de manière incorrecte occasionne des diagnostics erronés, des antibiothérapies inadaptées et des durées de séjour prolongées (3). Les infirmiers diplômés d’état (IDE) étant les premiers à pratiquer le prélèvement, nous avons mené une enquête évaluant la connaissance des recommandations de bonne pratique un an après leur parution.

Méthode

Un questionnaire comportant 25 questions  a été envoyé par voie électronique à des IDE de France métropolitaine et des DOM TOM.

Résultats

* 64 IDE ont participé, 85% de femmes d’âge moyen de 27±3ans.

* Ancienneté et lieu d’exercice : 44% exercent depuis 2-5 ans, 25% depuis 1-2 ans, 25% depuis plus de 5 ans et 6% depuis moins d’1 an. 45% en réanimation, 20% aux urgences et 35% dans divers services.

* Concernant la pratique des hémocultures :

- 89% commencent par le flacon aérobie, 37% ne désinfectent pas l’opercule, 57% prélèvent 2 à 3 paires par jour, 68% une paire à la fois, 46% numérotent les flacons et 94% les conservent à température ambiante.

- 79% effectuent le prélèvement au-delà de 38,5°C, 10% au-delà de 38,2°C et 11% au delà de 38°C, 57% en périphérie, 75% prélèvent les hémocultures en premier avec un volume approximatif (42%), entre 6 et 8ml (36%) et entre 8 et 10ml (22%).

- Lors du prélèvement 86% portent un masque et 75% des gants.

- 95% déclarent effectuer le prélèvement après désinfection des mains par une solution hydro alcoolique.

- Une désinfection alcoolique de la peau est réalisée par 71% et 7% une désinfection « 4 temps ».

Conclusion

Les hémocultures sont réalisées selon les recommandations antérieures à 2015. Une large diffusion par la formation continue pourrait aider à améliorer les pratiques de prélèvement et pourrait avoir un impact sur le diagnostic étiologique et la prise en charge des bactériémies.

Références 

  1. Réseau BN-RAISIN. Surveillance des bactériémies nosocomiales dans les établissements de Santé en France, protocole national 2006
  2. REMIC 2015
  3. 3. Jeanmaire – 16èmes JNI 2015

Barbara ALVES (Paris), Alison DORNIC, Benoit VIVIEN, Romain JOUFFROY
14:00 - 15:30 #14134 - CP157 Simulation : évaluer la qualité du débriefing et les compétences des formateurs.
CP157 Simulation : évaluer la qualité du débriefing et les compétences des formateurs.

Objectifs

L’évaluation du débriefing en simulation est une recommandation de l’HAS visant à maintenir et à améliorer les compétences des formateurs.

Cette étude évalue la qualité du débriefing, en explorant les critères positifs ou négatifs, auprès de 20 formateurs expérimentés et novices.

Question de recherche : « Au regard des recommandations de bonnes pratiques, de novice à expert, quelles sont les différences dans la façon de faire ? »

Méthode

L’étude s’effectue selon 2 modalités :

  • une hétéro évaluation par observation directe

  • une auto évaluation avec la grille d’évaluation DASH©

Le recueil des données s’est  déroulée sur 3 mois, avec une analyse selon 5 thèmes : les aspects pédagogiques, les capacités de communication, la dynamique de groupe, l’aspect relationnel, les facteurs perturbateurs.

Les résultats sont issus d’une comparaison entre les groupes experts et novices et entre les autos et les hétéro-évaluations.

Résultats

Les résultats positifs pour tous les formateurs concernent l’attitude bienveillante, la mise en œuvre d’un climat de confiance et le respect des différentes phases du débriefing dans 90% des débriefings.

Les résultats différents entre novices et experts concernent :

  • l’annonce des objectifs du débriefing après la phase d’auto évaluation dans 40% des cas chez les formateurs novices versus 60% chez les expérimentés.

  • l’exploration du raisonnement clinique par des questions ouvertes, se fait dans 40% pour les novices versus 80 % experts

  • le respect des temps de silence favorisant la réflexion est présent dans 50% versus  90 %.

A noter :  une disparité entre les autos et les hétéro-évaluations dans les 2 groupes.

Discussion

L’absence d’annonce des objectifs n’est pas toujours identifiée. Les formateurs experts contournent la difficulté avec de bons résultats sur la conduite d’un débriefing réflexif. Pour les novices, ce déficit se traduit par une difficulté à mener un questionnement efficace et à respecter les temps de silence favorisant la réflexivité. 

Les discordances entre les autos et les hétéro-évaluations confirment les axes d’améliorations : l'annonce des objectifs et un questionnement efficace.

Conclusion

Cette étude a permis d’identifier les axes de travail à mener auprès des formateurs afin d’améliorer la qualité des débriefings et ceci aussi bien en formation initiale que continue. Des ateliers concernant les principes de débriefing ainsi que le questionnement devraient avoir un impact positif qui devra être évalué à distance.


Isabelle BORRACCIA (Strasbourg), Veronique BRUNSTEIN
14:00 - 15:30 #14412 - CP158 ❤Recours à la clause d’urgence pour l’obtention du consentement d’un patient à la recherche paramédicale dans le contexte de l’urgence - Etude HYPOCLAUSE.
CP158 ❤Recours à la clause d’urgence pour l’obtention du consentement d’un patient à la recherche paramédicale dans le contexte de l’urgence - Etude HYPOCLAUSE.

Introduction

L’obtention du consentement d’un patient dans le contexte de l’urgence est délicat, a fortiori quand il s’agit d’une recherche paramédicale. La clause d’urgence permet de s’affranchir de la signature du consentement – qui est obtenu secondairement. Le recours à la clause d’urgence pourrait, parfois, être abusif.  

Objectif

Evaluer le recours à la clause d’urgence pour l’obtention du consentement d’un patient pour une recherche paramédicale en urgence

Méthode 

Analyse des dossiers des patients inclus par notre centre dans l’étude prospective, multicentrique, randomisée HYPOTRAUM (PHRIP 2014). L’étude inclus des patients traumatisés, transportés en SMUR avec un score de Glasgow < 15 ou une pression artérielle < 100 mm Hg ou une hypothermie < 34°C ou un température ambiante < 18°C.

Nous avons considéré que le recours à la clause d’urgence n’était pas abusif lorsque le score de Glasgow était < 15. Dans les autres cas, l’investigateur a recherché un motif justifiant le recours à la clause d’urgence. 

Critère de jugement : taux de recours à la clause d’urgence et motif ‘’discutable’’. 

Résultats

Sur 68 patients inclus : 22 (32%) ont signé un consentement et 46 (68%) ont été inclus sous clause d’urgence.

Parmi ces 46 patients, 24 (35%) avaient un score de Glasgow < 15 et 22 (32%) un score de Glasgow > 15.

Parmi ces 22 patients, les motifs du recours à la clause d’urgence étaient :

-       Circonstances émotionnellement difficile (agression, défénestration, AVP à haute cinétique) : 11 (16%) patients

-       Agitation : 3 (4%) patients

-       Patient très algique nécessitant une analgésie rapide : 3 (4%) patients,

-       Dégradation rapide de l’état de conscience du patient : 2 (3%) patients

Aucun motif évident n’a été retrouvé pour 3 (4%) patients.

Conclusion

Le recours à la clause d’urgence concernait deux tiers des inclusions. Il semblait, a posteriori, le plus souvent légitime. Néanmoins, l’obtention d’un consentement dans le contexte de l’urgence demeure un défi. Organiser des formations dédiées au personnel paramédical permettrait certainement d’y répondre au mieux.


Christelle HILAIRE SCHNEIDER (Bobigny), Aubry SAINT-CAST, Valérie MAZUR, Antoine LESECQ, Alain LOUTREL, Laurianne MICHELLAND, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14413 - CP159 PARAMédicaux et voie intra-OSseuse : que dit la littérature ? Etude PARNM.OS.
CP159 PARAMédicaux et voie intra-OSseuse : que dit la littérature ? Etude PARNM.OS.

Introduction

La mise en place d’une voie intra-osseuse (VIO) demeure, ‘’sur le papier’’ un geste médical. Il n’existe pas de données sur ce qu’il en est dans la ‘’vraie vie’’.

Objectif

Rechercher la place accordée dans la littérature à l’utilisation de la VIO par les paramédicaux.

Méthodes

Recherche : articles indexés PubMed avec ‘’intra osseous’’ ou ‘’intraosseous’’ de 1940 à 2016

Exclusion : études anatomiques, animales et hors sujet (lecture du résumé)

Paramètre relevés : revue (médicale ou paramédicale) et année de publication, nature de l’opérateur

Critères de jugement : opérateur & journal paramédicaux

Résultats

Sur 14.476 articles indexés, 592 (4%) répondant aux critères ont été analysés dont 292 (2%) après l’année 2000. Les publications antérieures à 1980 ne précisaient pas la nature de l’opérateur. De 1981 à 2016, 114 études ont été publiées (19% du total) dont 85 (14% du total) après 2000. L’opérateur était paramédical dans 30 (26%) études, médical dans 23 (20%) et indifférent ou non spécifié dans 61 (54%).

35 articles (6%) ont été publiés dans des revues paramédicales, dont 22 (4%) après 2000.

L’évolution dans le temps de ces deux critères est dans la figure.

Conclusion

La part des études concernant l’utilisation et la mise en place d'une VIO par des personnels paramédicaux est croissante. Depuis 2011, les d’études traitant de VIO mises en place par des paramédicaux sont même prédominantes. Ceci peut constituer un argument pour faire évoluer la pratique en France.


Aubry SAINT-CAST (Bobigny), Charles DURAND, Christelle HILAIRE SCHNEIDER, Antoine LESECQ, Carla DE STEFANO, Tomislav PETROVIC, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14417 - CP160 Evaluation de l’impact de la mise en place d’armoires informatisées sur le prélèvement de médicaments dans un SAU.
CP160 Evaluation de l’impact de la mise en place d’armoires informatisées sur le prélèvement de médicaments dans un SAU.

Introduction: La sécurisation du circuit du médicament fait partie des dossiers prioritaires pour les établissements de soin. En dehors d’un apport sur la traçabilité du préleveur et de  l’affiliation du traitement à un patient donné, nous avons voulu savoir si la mise en place d’armoires informatisées (AI) avait un impact sur la phase de  prélèvement de médicaments dans notre SAU.

Méthode : Evaluation réalisée un mois avant (P1) deux mois après (P2) et 7 mois après (P3) mise en place de 2 AI auprès de personnels formés et  habilités à les utiliser. Les prélèvements concernaient 2 prescriptions pour un total de 10 molécules (5 per os, 5 IV). Pour chaque prescription, les 3 critères d’évaluation étaient le temps de prélèvement (comparaison des temps moyens, Test de Wilkoxon), la conformité du prélèvement (respect intégral des DCI, galéniques, dosages, quantités ; Test de Fisher) et la vérification des péremptions.

Résultats: Après mise en place des AI, le taux de prélèvements non conformes et le temps de prélèvements ont été diminués respectivement de 65% (p=0.03) et de 26 %(p < 0.01) entre P1 et P3.

Conclusion : Cette étude suggère que la mise en place d’AI dans un SAU permet d’améliorer la conformité et le temps de prélèvement des médicaments prescrits au SAU. La sécurisation du circuit du médicament ne repose pas uniquement sur ce dispositif.  D’autres études sont nécessaires pour étudier l’impact économique des AI sur les commandes et consommations de médicaments au SAU.


Pauline BURON, Maeva CALOC (paris), Ilana FELLOUS, Clémentine LE ROY, Laure DEVILLE, Anne POUESSEL, Olivier PEYRONY, Jean-Paul FONTAINE
Salle 253

"Jeudi 14 juin"

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AMS-52
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 52
Atelier simulation Damage Control

Coordonnateur : Stéphane DUBOURDIEU (Coordonnateur, PARIS)
Conférenciers : Sébastien BATRANCOURT (Infirmier) (Conférencier, Paris), Benoit FRATTINI (Médecin) (Conférencier, Paris)
- Savoir aborder une victime blessée par arme à feu ou victime d’explosion
- Acquisition d’une méthode réflexe de prise en charge
- Connaitre les objectifs de la prise en charge préhospitalière (première demi-heure)
- Maitriser les gestes essentiels de damage control (garrots, pansements hémostatiques, exsufflation etc…)
- Prise en charge d’une victime sur mannequin de simulation haute-fidélité
Salles 221-222-223

"Jeudi 14 juin"

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EDA-13
14:00 - 15:30

Etat de l'art N°13
Sans intuber...
Pneumologie, Thérapeutique, Ventilation

Modérateurs : Xavier COMBES (PUPH SAMU) (Bordeaux), Damien VIGLINO (Professeur des Universités - Praticien Hospitalier) (Grenoble)
Coordonnateur : Tahar CHOUIHED (Coordonnateur, Nancy)
Quelles sont les indications et modalités de la VNI en palliatif ? Existe-t-il des alternatives à l’intubation ? Faut-il intuber tous les arrêts cardiaques ?
14:00 - 15:30 VNI palliative. François-Xavier DUCHATEAU (Médecin) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Oxygénation nasale à haut débit. Alexandre DEMOULE (PUPH) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30 Au masque. Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Amphi Bordeaux

"Jeudi 14 juin"

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ATW04
14:00 - 15:30

Atelier Médecins winfocus N°4
Echo vasculaire (Tout public)

Conférenciers : Zak BELKHADIR, Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Ramon NOGUÉ BOU (MEDECIN) (Conférencier, Barcelone, Espagne), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 341

"Jeudi 14 juin"

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CM02 WF
14:00 - 15:30

Conférence médecins Winfocus / SFMU 02
Les techniques d’échographie clinique à développer dans mon service
Pédiatrie, Pneumologie, Traumatologie, Ultrasonographie Echographie

Modérateurs : Tomislav PETROVIC (PHTP) (Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Nantes)
14:00 - 15:30 Echographie clinique ostéo-tendineuse. Etienne HINGLAIS (Conférencier, Le Kremlin-Bicêtre)
14:00 - 15:30 Echographie clinique pédiatrique ? Pascale PLAQUET (Conférencier, Amiens)
14:00 - 15:30 Echographie diaphragmatique. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
14:00 - 15:30 Ponction : il n’y a que les accès vasculaires ? Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Salle 342A

"Jeudi 14 juin"

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AMS ARM 65
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants ARM 65
BIOSTATS pour les nuls "Cochrane pre-hospital and emergency care"

Coordonnateur : Patricia JABRE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
- Choisir le test statistique adéquat
- Mener tout seul des analyses statistiques simples
Salle 342B

"Jeudi 14 juin"

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AMS-34
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 34
La violence aux urgences générales ou psychiatriques : comment communiquer, place de l'entourage, gestion de l'attente, devoir d'information, secret professionnel

Coordonnateur : Marie-Noël AUBERT NOIROT (Coordonnateur, Luçon)
Conférenciers : Marie-Noël AUBERT NOIROT (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Luçon), Mathias WOHL (Conférencier, Paris)
A partir de situations cliniques concrètes et échanges avec les participants :
-Aux urgences générales, repérer les situations à risque de violence. Définir la personne de confiance et son rôle. Comment impliquer l'entourage dans une prise en charge. Quel devoir d'information ? Quel secret professionnel ?
-En situation psychiatrique, peut-on éviter la sédation contention ? Connaitre la place du tiers dans les situations de soins sous contrainte. Quelles sont les informations communicables ?
Salle 343

"Jeudi 14 juin"

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AMS-40
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 40
Évaluation de la douleur de l’enfant en urgence

Coordonnateur : Elisabeth FOURNIER-CHARRIÈRE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Elisabeth FOURNIER-CHARRIÈRE (Pédiatre) (Conférencier, Paris), Bénédicte LOMBART (Cadre supérieur infirmier) (Conférencier, Paris)
Apprendre à reconnaître et évaluer la douleur chez l’enfant quelle que soit la situation d’urgence, à instituer une relation apaisante. Apprendre à identifier la douleur derrière des cris ou derrière une apathie, une prostration , signes trompeurs.
Apprentissage de la cotation avec l’échelle de douleur de l’enfant EVENDOL : cotation interactive sur vidéos (support DVD).
Discussion sur les difficultés, sur cotation, sous cotation, obstacles.
Salle 352A

"Jeudi 14 juin"

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PM19
14:00 - 15:00

Posters Médecins
Coagulation

Modérateur : Cédric GANGLOFF (Medecin) (Rennes)
14:00 - 15:00 #13812 - P154 Comparaison du risque hémorragique des admis dans un service d’urgence sous Anti-vitamines K vs Anticoagulant Oraux directs admis dans un service d’urgence.
P154 Comparaison du risque hémorragique des admis dans un service d’urgence sous Anti-vitamines K vs Anticoagulant Oraux directs admis dans un service d’urgence.

Introduction : Les anticoagulants oraux directs (AOD) sont une alternative aux anti-vitamines K (AVK). Certains travaux semblent en faveur d’un sur-risque hémorragique pour les AVK. L’objectif de notre étude est d’évaluer, en vie réelle, les caractéristiques et les événements hémorragiques des patients sous AOD comparativement à ceux sous AVK.

Méthode : Nous avons utilisé la base de données RATED afin de réaliser une étude rétrospective, monocentrique et descriptive des patients sous AOD ou AVK, admis dans notre service d’urgences du 1er janvier 2014 au 31 décembre 2015. La base de données RATED (Registry of antithrombotic in emergency department, NCT02706080) recueille, depuis janvier 2014, tous les patients, sous antithrombotiques, se présentant dans notre service d’urgence.

Résultats : 2132 patients traités par AVK (1827 patients, 85.7%) ou AOD (305 patients, 14.3%) ont été inclus. Les patients sous AVK étaient plus âgés que ceux sous AOD (respectivement, 77.5±13,7 vs. 73,0±15 ans, p< 0.001). Un antécédent d’hypertension, de diabète, de cancer, d’artériopathie et de polymédication était plus fréquemment retrouvé chez les patients sous AVK. Le score hémorragique était plus élevé chez les patients sous AVK par rapport à ceux sous AOD (respectivement, 14.1 vs. 6.9% de score Hemorrhages à haut risque, p<0.001 et 21.4 vs. 17.4% de score HASbled à haut risque, p<0.001). Un patient sur 5 a présenté un accident hémorragique dont 321 (17.6%) dans le groupe AVK et 56 (18.4%) dans le groupe AOD (p= 0.74). Cent soixante six patients (44%) ont présenté une hémorragie grave dont 144 (87%) dans le groupe AVK et 22 (13%) dans le groupe AOD. Après analyse multivariée, il n’y avait pas de différence significative concernant les hémorragies entre les patients sous AOD et ceux sous AVK (OR= 0.88, IC95%=0.61-1.26) ou les hémorragies graves (OR= 1.06, IC95%=0.63-1.79). Après score de propension, les patients sous AVK présentaient moins d’hémorragie que ceux sous AOD (respectivement, 14.7% vs. 17.1%, p=0.045).

Conclusion : Notre étude de vraie vie a permis de montrer que, comparativement aux patients sous AOD, ceux sous AVK étaient plus âgés avec plus d’antécédents cardiovasculaire, plus de traitements associés et un sur-risque hémorragique. Après score de propension, il semblerait que les patients sous AVK présentent moins d’accidents hémorragiques que ceux sous AOD. La poursuite d’étude de vraie vie est nécessaire pour surveiller les accidents hémorragiques chez ces patients.


Pierre-Henri BEAL (Clermont-Ferrand), Farès MOUSTAFA, Céline LAMBERT, Vincent MARQUET, Marine MONDET, Marie VALETTE, Julien RACONNAT, Jeannot SCHMIDT
14:00 - 15:00 #13881 - P155 Identification des freins à la prise en charge ambulatoire de l’embolie pulmonaire à faible risque de mortalité au sein du service d’accueil des urgences d’un CHU.
P155 Identification des freins à la prise en charge ambulatoire de l’embolie pulmonaire à faible risque de mortalité au sein du service d’accueil des urgences d’un CHU.

Introduction : Classiquement, les patients présentant une embolie pulmonaire (EP) bénéficient d’une prise en charge hospitalière de plusieurs jours mais il est également possible de prendre en charge l’EP à faible risque de mortalité en ambulatoire. Dans notre CHU, aucun de nos patients ne bénéficie de ce type de prise en charge.

Matériel et méthode : L’objectif de ce travail était d’identifier les freins à celle-ci au SAU du CHU. Deux études ont été mises en place : une étude épidémiologique, étudiant les caractéristiques de la population admise au SAU présentant un diagnostic d’EP de 2014 à 2016 ainsi qu’une enquête de pratique réalisée auprès des médecins urgentistes du SAU concernant leurs connaissances et sentiments sur cette prise en charge.

Résultats : 401 patients ont été inclus. 128 patients (32%) avaient un score de PESI ≤ 85 et auraient théoriquement pu bénéficier d’une prise en charge ambulatoire, mais seulement 52 (13%) présentaient toutes les caractéristiques indispensables à celle-ci. L’enquête de pratique révélait que plus de 50 % des médecins urgentistes déclarent ne pas connaitre les recommandations sur cette prise en charge. Environ un tiers d’entre eux la juge dangereuse, et la majorité souhaitent la réalisation de protocoles pour les guider dans celle-ci.

Discussion : Un des freins identifié était l’âge de notre population, puisque l’âge moyen était de 70,8 ans, soit d’environ 10 ans supérieur à l’âge moyen décrit dans la littérature. De plus, seulement 13% rassemblaient tous les critères indispensables à une prise en charge ambulatoire, notamment à cause de la positivité des biomarqueurs et du contexte social. Enfin, l’enquête de pratique révélait qu’un accompagnement des urgentistes par une bonne formation et des protocoles clairs étaient indispensable pour mettre en place cette pratique.

Conclusion : La prise en charge de l’embolie pulmonaire en ambulatoire est une pratique qui reste encore marginale en France. Afin d’instaurer cette prise en charge dans les meilleures conditions il semble nécessaire de créer une filière adaptée et des protocoles clairs en coopération avec les différents services de cardiologie.


Sam VIDAL (Nice), Nicolas EMEYRIAT, Jennifer MAUPAS, Jacques LEVRAUT
14:00 - 15:00 #14008 - P156 Les patients sous antiagrégant plaquettaire (AAP) ont-ils un risque de lésion cérébrale hémorragique en cas de traumatisme crânien léger (TCL) ?
P156 Les patients sous antiagrégant plaquettaire (AAP) ont-ils un risque de lésion cérébrale hémorragique en cas de traumatisme crânien léger (TCL) ?

Les patients sous antiagrégant plaquettaire (AAP) ont-ils un risque de lésion cérébrale hémorragique en cas de traumatisme crânien léger (TCL) ?

Introduction:

Les recommandations françaises en cas de TCL préconisent la réalisation d’une tomodensitométrie cérébrale (TDM) pour les patients adultes sous AAP (1).

Contrairement à d’autres recommandations internationales comme la « Canadian CT head rule » ou les « New Orleans Criteria ».

La prévalence du risque de lésion cérébrale hémorragique en cas de TCL sous AAP est incertaine dans la littérature. Nous avons voulu l'évaluer.

Matériel et Méthode:

Etude transversale tricentrique rétrospective durant 9 mois en 2016-17. Les passages aux urgences codés CIM S00 à S09.9 ont été revus pour identifier les adultes > 16 ans avec un TCL sous AAP et un état de conscience normal.

Les patients sous anticoagulant, avec un Glasgow < 15 ou présentant un symptôme neurologique étaient exclus car relevant déjà d’un TDM selon les recommandations.

Résultats:

2888 dossiers ont été identifiés par le codage avec 11 non retrouvés, 30 sans TDM, 24 sous anticoagulant, et 33 Glasgow 13 ou 14. 357 patients (12,8% ; IC95% 11,8 à 14,2%) prenaient un AAP (âge moyen 82 ans, sexe ratio 1,5) : aspirine 81,5%, clopidogrel 14%, double AAP 4,5%.

Le taux de lésions hémorragiques au TDM était de 3,1% (IC95% 1,6-5,3%).

Ces 11 patients présentaient 4 hématomes sous-duraux, 3 hématomes parenchymateux et 6 hémorragies méningées. Ce taux n’était pas différent entre les AAP (p = 0.9). Aucun patient n’a été opéré. La mortalité à 3 mois était de 2%, sans rapport avec le TCL.

Discussion:

Le taux de lésions cérébrales hémorragiques après TCL sous AAP sans signe neurologique ou trouble de conscience est comparable à celui retrouvé en population générale: environ 5% (2,3), mais parfois plus élevé dans des centres spécifiques (4). Cette absence de sur-risque remet en cause la recommandation française d’imagerie systématique sur ces patients.

1) E. Jehlé et coll. Traumatisme crânien léger (Glasgow 13 à 15) : triage, évaluation, examens complémentaires et prise en charge précoce. Ann Fr Med Urg (2012)

2) M. Sakr et al. Aspirin and the risk of intracranial complications following head injury. E.M.J (2005)

3) R. Parris et al. Does clopidogrel increase morbidity and Mortality after minor head injury. E.M.J (2007)

4) S. Brewer et al. Incidence and Predictors of Intracranial Hemorrhage After Minor Head Trauma in Patients Taking Anticoagulant and Antiplatelet Medication. J Trauma (2011)


Tacquet CLÉMENT (Rouen), Mégane CHAPIN, Anne Sophie PARENTY-LECLERC, Laura SEYRAT, Luc-Marie JOLY
14:00 - 15:00 #14094 - P157 La fibrillation auriculaire aux urgences : aspects épidémio-cliniques et pronostiques.
P157 La fibrillation auriculaire aux urgences : aspects épidémio-cliniques et pronostiques.

Introduction : La fibrillation auriculaire (FA) a fait l’objet de nombreuses études  à travers le monde.  Peu d’études ont été publiées à partir des services d’urgences sur la prise en charge de la FA.

Objectif : Etudier les caractéristiques épidémio-cliniques, thérapeutiques et pronostiques de la FA aux urgences.

Patients et Méthodes : Etude prospective sur quatre ans. Inclusion : FA paroxystique, persistante ou permanente. Recueil des paramètres épidémio-cliniques et thérapeutiques. Calcul du risque ischémique (CHA2DS2VASc), du risque hémorragique (HASBLED), EHRA score. Evaluation du pronostic (accident vasculaire cérébral (AVC), évènements hémorragiques, décès) à J30 et J90.

Résultats : Inclusion de 311 patients. Age moyen= 64±14 ans. Sex-ratio=0,6.Comorbidités (%) : HTA (61), diabète (25), insuffisance cardiaque (19), insuffisance coronaire (13), valvulopathie (4). Classification de la FA (%) : permanente (39), paroxystique (32), persistante (11). Score CHA2DS2VASc moyen=2,5±1,8 et score HASBLED moyen=1,45±1,09. EHRA score moyen =2 ± 0,94.  Cardioversion pharmacologique par l’amiodarone (Cordarone®) par voie intraveineuse (IV) indiquée  chez 57% des patients. Contrôle de la fréquence cardiaque réalisé chez 125 patients (40%). Anti-arythmiques utilisés (%): Diltiazem: Tildiem® 60 mg (42), Atenolol: Hypoten® 50 mg (36), Digitalique: Digoxine® 0,25mg (11), Flécaïnide: Flécaïne®100mg (2) et Amiodarone: Cordarone® IV (15).

Anti-vitamines K  (AVK) prescrits chez 77 patients (35%).  En analyse multivariée, les facteurs de sous-prescription étaient : âge ≥ 70 ans (ORajusté=2,07 ; IC95% [1,45 ; 2 ,92] ; p < 0,001), HASBLED score ≥ 3 (ORajusté=1,68 ; IC95% [1,06 ; 3,46] ; p=0,02) et créatininémie ≥ 110 µmol/l (ORajusté=1,63 ; IC95% [1,32 ; 5,26] ; p=0,04).

A J90 : taux d’AVC ischémique = 5%, mortalité =7%.

Conclusion :

La prévalence de la FA a été de 0,11%. Elle était essentiellement permanente, avec une prédominance féminine. La  prescription d’AVK reste faible et reste à améliorer dans le futur.

 


Wided DAROUICH, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Ahmed SOUYAH, Ines CHERMITI, Asma ALOUI, Sawsen CHIBOUB, Mohamed MGUIDICH, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00 #14095 - P158 Evaluation de la prise en charge ambulatoire des patients porteurs d’une embolie pulmonaire à bas risque diagnostiquée aux urgences.
P158 Evaluation de la prise en charge ambulatoire des patients porteurs d’une embolie pulmonaire à bas risque diagnostiquée aux urgences.

Introduction : La stratification du risque de mortalité à 30 jours des patients porteurs d’une embolie pulmonaire (EP) permet d’envisager une prise en charge ambulatoire pour les patients classés à bas risque de complication. Le score PESI (pulmonary embolism severity index), dans sa version simplifiée (sPESI) est celui que nous utilisons pour stratifier le risque. Il n'existe pas, à notre connaissance, d'étude française sur le suivi des patients porteurs d'une EP à bas risque.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle prospective et monocentrique sur les différents modes de prise en charge des patients porteurs d’une EP avec un score sPESI à 0 diagnostiquée aux urgences. Un recueil des données après passage aux urgences et un suivi des patients à 90 jours est réalisé. Le critère de jugement principal est la proportion de prise en charge ambulatoire. Les critères secondaires sont l’intégration des patients en filière de médecine vasculaire et les complications. L’étude se déroule sur l’ensemble de l’année 2016.

Résultats : Nous obtenons 80 EP dont 28 avec un score sPESI à 0 (35% des EP totales). Notre série montre que 42% des patients éligibles à une prise en charge ambulatoire y ont eu accès. A 90 jours, 100% des patients bénéficient d’un suivi en filière vasculaire. 24% des patients ont présenté des complications hémorragiques sous anticoagulants, dont une hémorragie grave. Nous avons ici un résultat inattendu : 21% des EP avec un score sPESI à 0 ont été reclassées en risque intermédiaire devant des signes biologiques et/ou scannographiques de dysfonction ventriculaire droite.

Discussion : La recherche d’une IVD pour les scores sPESI à 0 n’est pas recommandée. Mais si elle est effectuée et positive, le patient est reclassé en risque intermédiaire. Donc faut-il rechercher une dysfonction ventriculaire droite même pour les EP de score sPESI à 0 ? Les complications hémorragiques ne sont pas négligeables, d’où l’importance d’une bonne éducation des patients et d’une bonne sélection des candidats avant toute prise en charge ambulatoire.

Conclusion : La prise en charge ambulatoire des EP à bas risque peut être optimisée. Le score sPESI est un outil d’aide à la sélection des patients, s’inscrivant dans une démarche globale pour un retour à domicile en sécurité.


Guillaume POUZET (Chambéry), Elophe DUBIE, Claire MORVAN, Loïc BELLE, Patrick LESAGE
14:00 - 15:00 #14129 - P159 Surdosage en anti vitamine k : particularités chez le sujet âgé.
P159 Surdosage en anti vitamine k : particularités chez le sujet âgé.

Introduction : Le surdosage en anti vitamine K (AVK) est un motif fréquent de recours aux urgences. Les modifications des paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques  liées à l’âge et  les interactions médicamenteuses  expliquent la susceptibilité de cette population à ce type d’iatrogénie. L’objectif a été de déterminer les caractéristiques épidémiologiques et cliniques chez les sujets âgés de plus de 65 ans admis aux urgences pour un surdosage en AVK.

Patients et méthodes : Etude prospective (12 mois). Inclusion des patients âgés de plus de 18 ans chez qui le diagnostic de surdosage en AVK a été retenu. Recueil des paramètres épidemio-cliniques, évolutifs et du suivi biologique à un mois. Comparaison entre deux groupes : (G1) âge ≥ 65 ans et (G2) âge < 65 ans. Analyse univariée.

Résultats : Inclusion de 78 patients. Age moyen 65 ± 12 ans. Sex ratio=0,56. La fibrillation auriculaire a été l’indication de prescription majeure : n=62 (79,5%). Dose  moyenne des AVK  de 3 mg ± 1 mg. La dose journalière des AVK a été identique dans les deux groupes. 22 patients n’ont pas eu de suivi biologique à 1 mois dont 82%  étaient âgés de plus de 65 ans. Le tableau n°1 résume les caractéristiques épidemio cliniques dans les deux groupes.

Conclusion : La polymédication et l’absence de suivi biologique sont des triggers d’iatrogénie chez la population âgée exposant à des hospitalisations plus fréquentes. La prescription des AVK chez les sujets âgés doit être raisonnée


Hamed RYM (CHARTRES), Badra BAHRI, Imen MEKKI, Houssem AOUNI, Maroua MABROUK, Aymen ZOUBLI
14:00 - 15:00 #14347 - P160 Prise en charge des patients admis pour surdosage en anti-vitamine K aux urgences.
P160 Prise en charge des patients admis pour surdosage en anti-vitamine K aux urgences.

Introduction :                                                                           

Les anti-vitamines K (AVK) sont les anticoagulants oraux les plus prescrits. Le surdosage en AVK peut être asymptomatique ou responsable de complications hémorragiques graves. Les recommandations internationales de la prise en charge d’une telle situation sont bien définies. L’objectif de notre étude était d’étudier le pronostic des patients admis aux urgences pour surdosage en AVK.

Méthodes :

Etude prospective observationnelle sur 3 ans. Inclusion des patients adultes admis aux urgences pour surdosage en AVK. Recueil des caractéristiques anamnestiques, cliniques, biologiques et thérapeutiques.

Résultats :

Inclusion de 123 patients. Age moyen 66+/-11 ans. Sex-ratio = 1. Indications des AVK n(%) : fibrillation auriculaire 76(62), remplacement valvulaire 24(19), embolie pulmonaire 5(4), thrombose veineuse profonde 4(3). Comorbidités n(%) : hypertension artérielle 68(55), diabète 48(39), insuffisance cardiaque 9(7), insuffisance rénale 9(6), accident vasculaire cérébrale ischémique 11(9). Cinq patients (4%) avaient un antécédent d’un surdosage en AVK compliqué d’une hémorragie grave. Motif de consultation n(%) : saignement extériorisé 33(26), ecchymose 8(6), signes neurologiques 5(4), bilan de contrôle 47(38). 8% des patients avaient une instabilité hémodynamique. L’INR était hors plage de mesure dans 21% des cas (n=26). Cause du surdosage en AVK n(%) : interactions médicamenteuses 15(12), surveillance biologique inadéquate 35(28), erreur de prise médicamenteuse 22(18), changement récent des doses 17(14). La vitamine K a été administrée chez 87 patients (70%) et renouvelée chez 30% d’entre eux. Quatre patients ont reçu du PPSB. Deux patients ont nécessité une transfusion sanguine avec recours aux drogues vasoactives. Seulement 24 patients (19%) ont quitté les urgences avant 6 heures. Les AVK ont été arrêtés définitivement chez 14 patients (11%).

Conclusion :

Le surdosage en AVK est une situation fréquente aux urgences. Dans la majorité des cas des doses répétitives de vitamine K ou de PPSB étaient nécessaires.


Ines CHERMITI, Bassem CHATBRI (Tunis, Tunisie), Hela BEN TURKIA, Hanène GHAZALI, Saoussen CHIBOUB, Najla EL HANI, Sami SOUISSI
14:00 - 15:00 #14381 - P161 Intérêt de l'administration pré-hospitalière de plasma lyophilisé pour prévenir ou traiter la coagulopathie associée au choc hémorragique post-traumatique.
P161 Intérêt de l'administration pré-hospitalière de plasma lyophilisé pour prévenir ou traiter la coagulopathie associée au choc hémorragique post-traumatique.

Introduction : Les défaillances acquises de l’hémostase survenant au cours des hémorragies sévères favorisent et entretiennent le saignement. Le plasma lyophilisé (PLYO) a été administré à de nombreuses reprises mais il n'y avait aucune étude pré-hospitalière disponible comparant le traitement avec PLYO au traitement sans PLYO dans le cadre du traitement du choc hémorragique. Le but de cette étude est de mesurer l'effet de l’administration préhospitalière du PLYO dans la prévention ou le traitement de la coagulopathie post traumatique. Les objectifs secondaires sont de mesurer la faisabilité de l’administration de PLYO en pré-hospitalier, de montrer que le PLYO améliore le taux de fibrinogène, diminue les besoins transfusionnels, diminue la durée de séjour en réanimation. Enfin nous souhaitons comparer la mortalité entre les 2 groupes jusqu’au 30e jour après le traumatisme. 

Matériels et méthode : Etude randomisée contrôlée ouverte multicentrique. Accord du Comité de Protection des Personnes. Critères d’inclusion : âge > 18 ans , victime de choc hémorragique d’origine traumatique avec pression artérielle systolique (PAS)  < 70 mmHg, ou PAS entre 71 et 90 mm Hg ET fréquence cardiaque > 108, ou Shock index supérieur à 1,1. Critère de jugement principal : variation du taux de prothrombine (TP), entre sa valeur préhospitalière et sa valeur à l’admission hospitalière. Critères de jugement secondaires : taux de patients nécessitant une transfusion massive, durée de séjour en réanimation. Le nombre de sujets nécessaires calculé est de 140 sujets (70 par groupe). Analyse statistique : comparaison des évolutions du TP par groupe par test t apparié, analyse de covariance. Comparaison de la durée de séjour en réanimation entre les 2 groupes (test de Student, de Mann-Whitney)

Discussion : cette étude pourrait modifier les recommandations de prise en charge préhospitalière des patients en chocs hémorragique.  

Conclusion : Il s’agit de la première étude sur le sujet, et de la seule étude préhospitalière actuellement en cours sur un produit sanguin labile.

 


Daniel JOST (Paris), Sabine LEMOINE, Olga MAURIN, Clément DERKENNE, Maëlle DELACOTE, Michel BIGNAND, Anne SAILLIOL, Jean-Pierre TOURTIER
14:00 - 15:00 #14409 - P162 Évaluation d'un outil d'aide à l'éducation thérapeutique destiné aux patients sous anti-vitamine K et adapté aux Urgences.
P162 Évaluation d'un outil d'aide à l'éducation thérapeutique destiné aux patients sous anti-vitamine K et adapté aux Urgences.

Introduction : Du fait de son potentiel iatrogène et de la prévalence croissante des patients sous anticoagulants oraux, l’utilisation des AVK posait, depuis de nombreuses années, un problème majeur d’éducation thérapeutique. À l’heure actuelle on ne dispose toujours pas, dans notre pays, de structures spécialisées en matière d’éducation thérapeutique destinée pour les patients sous AVK.

L’objectif de notre travail était d’évaluer les connaissances des patients sous AVK vis à vis de leur traitement, proposer un protocole et un livret d'éducation thérapeutique adapté aux urgences puis réévaluer l’impact de notre intervention.

Méthodes : Etude prospective monocentrique sur 2 ans, intéressant les patients sous AVK ayant consulté les urgences pour tous motifs confondus.

Résultats : l’étude d’évaluation des connaissances avaient inclus 150 patients, L'âge moyen était de 64+/-14 ans, le sex ratio était de 0,96. La moitié des patients n'ont pas été scolarisés et seulement 17,7% ont bénéficié d'études supérieures. Les indications les plus fréquentes étaient la fibrillation auriculaire 59,3% et les remplacements valvulaires 14,7%. La valeur médiane de l'INR était de 2,9, 50,7% des patients étaient en dehors de la fourchette thérapeutique avec 30,7% en surdosage. Les réponses au questionnaire ont révélé plusieurs insuffisances notamment en ce qui concerne les interactions médicamenteuses et les interférences alimentaires, Les trois quart des patients ne savaient pas quel était le risque en cas de surdosage ou de sousdosage. Les patients avec un âge avancé, un niveau scolaire bas, et une durée de traitement courte avaient un niveau d’éducation thérapeutique significativement inférieur aux autres patients. Notre contribution, après ce travail, était de fournir pour chaque patient un livret d’éducation thérapeutique simplifié, aux deux langues arabe et française adapté aux urgences avec des séances d’éducation thérapeutique assurées par un médecin et une psychologue du service une fois par semaine, l’impact de cette intervention et en cours d’évaluation.

Conclusion : Ce travail a permis d’abord de dévoiler une insuffisance de connaissance des patients sous AVK vis-à-vis de leur traitement puis d'intégrer un système d’aide à l’éducation thérapeutique adapté aux urgences et qui vise à améliorer la gestion et l'équilibre du traitement.


Nourelhouda NOUIRA (Tunis, Tunisie), Marouane KHIARI, Wiem DEMNI, Ines BEN BELGACEM, Amira LAHOUEGUE, Ibtissem KALLEL, Monia BOUSSEN, Maamoun BEN CHEIKH
Salle 352B-Zone poster 1

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PM20
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Modérateur : Emgan QUERELLOU (médecin) (Brest)
14:00 - 15:00 #13646 - P163 Apport de l’échographie dans des pathologies ciblées sur le temps d’orientation des malades dans un service d’urgence.
P163 Apport de l’échographie dans des pathologies ciblées sur le temps d’orientation des malades dans un service d’urgence.

 

INTRODUCTION :

La question du temps de passage aux urgences et de la saturation de ces services est de plus en plus d’actualité. Parallèlement à cela, l’échographie prend une part de plus en plus importante dans la réflexion médicale. Nous avons cherché à savoir si la réalisation d’une échographie aux urgences par des médecins ayant bénéficié d’une formation accélérée permettait de mieux orienter les malades et de diminuer leur temps de passage.

METHODES :

Deux internes ont été formés à l’échographie dans des pathologies ciblées : la cholécystite, la dilatation des cavités pyélocalicielles et la thrombose veineuse profonde. Au cours d’une année, chaque patient se présentant pour un tableau clinique évocateur de ces pathologies était randomisé soit dans un groupe où le malade bénéficiait d’une échographie aux urgences et directement dans le prolongement de l’examen clinique, soit dans un groupe où il suivait une prise en charge « classique » comprenant la réalisation d’examens complémentaires avant un éventuel examen d’imagerie réalisé dans le service de radiologie. L’objectif principal de l’étude était de comparer le temps de passage entre le groupe de malade bénéficiant d’une échographie par l’urgentiste et celui qui n’en bénéficiait pas. Chacune des trois pathologies était analysée séparément.

RESULTATS :

Du mois de mars 2015 à mars 2016 nous avons inclus un total de 101 malades. 48 malades ont bénéficié d’une échographie aux urgences et 53 ont été inclus dans le groupe contrôle. Chez les 40 malades s’étant présenté pour une suspicion de cholécystite, la différence de temps de passage était de 114 minutes  (p = 0.004, IC 95 % = [39 – 185]) entre ceux ayant bénéficié d’une échographie et le groupe témoin, en faveur du groupe échographie. Chez les 34 malades s’étant présenté pour un tableau de colique néphrétique, la différence de temps était de 87 minutes (p = 0.005, IC 95 % = [27 – 145]), en faveur du groupe échographie. Chez les 27 malades s’étant présenté pour un tableau de thrombose veineuse profonde, la différence du temps de passage était de 103 minutes (p = 0,01 ; IC à 95 % = [27 - 190]) en faveur du groupe échographie.

DISCUSSION :

La réalisation d’une échographie dans le prolongement de l’examen clinique aux urgences, dans des pathologies ciblées telles que la cholécystite, la dilatation des cavités pyélocalicielles et la thrombose veineuse profonde permet de mieux orienter le parcours des malades et urgences et ainsi de réduire leur temps de passage. 


Oscar THABOUILLOT (Paris), Nicolas CAZES, Pierre PERRIER, Jérôme LEYRAL
14:00 - 15:00 #13652 - P164 Evaluation de l'apprentissage de l'échographie veineuse du membre inférieur "e;4 points"e; dans un service d'accueil des urgences.
P164 Evaluation de l'apprentissage de l'échographie veineuse du membre inférieur "e;4 points"e; dans un service d'accueil des urgences.

Contexte : La maladie thrombo-embolique veineuse (MTEV) est un motif fréquent de recours aux urgences. L’échographie doppler veineuse de compression est l’examen de référence pour le diagnostic de thrombose veineuse profonde mais nécessite un opérateur entraîné, d’où le développement de l’échographie « 4 points » par compressions veineuses fémoro-poplitées. Elle est réalisable par tout médecin urgentiste formé. Elle recherche les thromboses veineuses profondes proximales, potentiellement emboligènes.

L’objectif de l’étude était l’évaluation de la vitesse d’apprentissage de l’échographie « 4 points », à savoir recherche du nombre d’examens nécessaires pour paramétrer l’appareil échographique et réaliser l’examen, dans un service d’accueil des urgences de notre région.

 

Méthode : L’étude concernait l’ensemble des praticiens hospitaliers et internes néophytes en échographie travaillant dans un service d’urgences. La population cible était les patients consultant pour suspicion de MTEV. Les opérateurs bénéficiaient d’une formation théorique et pratique courte. L’évaluation de l’apprentissage se faisait par un questionnaire sur la prise en main de l’échographe (acquisition des réglages), la réalisation de l’échographie veineuse « 4 points » (repérage, test de compression) et le ressenti de l’opérateur. Le nombre d’’examens moyen et le temps moyen de réalisation étaient recueillis. Une déclaration a été faite auprès de la CNIL.

Résultats : 87 questionnaires ont été remplis du 15 février au 31 août 2016. La moyenne des examens par opérateur était de 4,5. Au 5ème examen, le choix du programme et de la coupe, le réglage de la profondeur, du gain et de la focale étaient acquis par les opérateurs ainsi que le repérage fémoro-poplité et le test de compression. Il y avait donc une acquisition conjointe des 2 objectifs principaux de l’étude. Le temps moyen d’un examen échographique était de 11 minutes et 20 secondes.

Conclusion : Notre formation théorique et pratique sur l’échographie veineuse « 4 points » suivie par des urgentistes néophytes en échographie est prometteuse. Elle peut être une ouverture à la mise en place d’une formation courte à l’échographie ciblée dans l’ensemble des services d’accueil des urgences.


Axelle CHANSAC (CUCQ), Mathieu BAILLY, Bertrand GARAS, Jean Philippe KAHN, Eric WIEL
14:00 - 15:00 #13758 - P165 Facteurs prédictifs d’un scanner normal, chez des patients adultes consultant aux urgences pour douleur abdominale aiguë non traumatique.
P165 Facteurs prédictifs d’un scanner normal, chez des patients adultes consultant aux urgences pour douleur abdominale aiguë non traumatique.

Introduction : La douleur abdominale aigue est l’un des motifs les plus fréquents de consultation dans les services d'urgences adultes en France et entraîne la réalisation d’un grand nombre de scanners, dont 30 à 45% ne retrouvent aucune anomalie.

Objectifs : Identifier de potentiels facteurs prédictifs d’un scanner normal, pour des patients adultes consultant aux urgences pour douleur abdominale aigue non-traumatique. Analyser la corrélation entre le diagnostic recherché et celui identifié par l’imagerie. Evaluer le taux de nouvelle consultation pour le même motif avant sept jours.

Matériel et méthodes : Etude observationnelle descriptive rétrospective, réalisée au sein du Service d’Accueil des Urgences adultes d’un Centre Hospitalier Universitaire. Ont été inclus, tous les patients d’âge adulte s’étant présentés aux urgences entre le 1er janvier 2016 et le 31 Décembre 2016, avec un tableau de douleur abdominale évoluant depuis moins de 7 jours et ayant été explorés par tomodensitométrie. Ont été exclus les patients présentant un traumatisme abdominal récent ou un antécédent de chirurgie abdomino-pelvienne de moins de 45 jours. Une liste des 76 variables anamnestiques, cliniques et paracliniques a été analysée pour chaque situation.

Résultats : 382 patients ont été inclus dans l’étude. Dans 59,4% des cas, le compte-rendu du scanner ne faisait état d’aucune anomalie organique. L’âge inférieur à 50 ans, l’absence de diarrhée, une fréquence cardiaque inférieure à 90/min, l’absence d’hyperleucocytose et une CRP inférieure à 25 mg/L étaient associés significativement à une diminution du risque de présenter une TDM pathologique. A l’inverse, plusieurs variables étaient en faveur d’un risque élevé de scanner anormal, telles qu’un antécédent de MICI, un ballonnement abdominal, la palpation d’une masse, une douleur en hypochondre droit ou une bilirubinémie élevée. La corrélation entre le diagnostic recherché par le médecin urgentiste et le diagnostic posé par le radiologue était positive dans 19,1% des observations. 3,4% des patients ont à nouveau consulté aux urgences avant J7 pour le même motif.

Conclusion : Notre étude a mis en évidence plusieurs facteurs prédictifs d’un scanner normal, chez des patients adultes consultant aux urgences pour douleur abdominale aigue non traumatique. Si les tendances observées dans notre travail venaient à être confirmées par une étude de méthodologie plus robuste, l’élaboration d’un score prédictif pourrait être envisagée.


Christian KASSASSEYA (Créteil)
14:00 - 15:00 #13776 - P166 Concordance des images échographiques pleuropulmonaires et radiographiques thoraciques des patients de plus de 65 ans admis pour dyspnée aux urgences.
P166 Concordance des images échographiques pleuropulmonaires et radiographiques thoraciques des patients de plus de 65 ans admis pour dyspnée aux urgences.

Introduction: La dyspnée est un symptôme complexe, invalidant et omniprésent aux urgences. Associée à l'interrogatoire, l'examen clinique et les examens paracliniques standards, l'échographie pleuropulmoniare (EPP) a montré sa performance dans le diagnostic étiologique d'une dyspnée; mais celle-ci n'a jamais été évalué chez la personne âgée (PA). Les conditions de réalisation d'une radiographie thoracique (RT) chez une PA la rendent parfois difficilement interprétable. L'EPP pourrait donc être une alternative intéressante à la RT. L'objectif de notre étude était de comparer l'interprétation de l'EPP à celle de la RT chez les patenets de plus de 65 ans admis aux urgences pour dyspnée. Matériel et Méthode: Tous les patients de plus de 65 ans admis pour une dyspnée aux urgences étaient inclus. Ils bénéficiaient d'un interrogatoire, un examen clinique, un bilan biologique adapté aux recommandations, une RT interprétée par un radiologue et une EPP réalisée et interprétée par un urgentiste. Le diagostic final retenu était celui du courrier de sortie. Le critère de jugement principal était le taux d'interprétation iconographique similaire entre l'EPP et la RT. Les critères de jugements secondaires étaient le calcul de leur performance diagnostique (diagnostic accuracy) et l'analyse des interprétations discordantes du diagnostic final. Résultats: Nous avons inclus 91 patients sur une période de 13 mois. Le sex ratio était de 0,88 et l'âge moyen de 83,9 ans. Les interprétations de l'EPP et de la RT étaient similaires dans 54%(IC95: 44-64%) des cas. Le diagnostic accuracy pour tous les diagnostics confondus était de 0,87(IC95: 78-93%) pour l'EPP versus 0,65(IC95: 54-74%) pour la RT. L'interprétation de la RT différait du diagnostic final pour 36%(IC95: 26-45%) des cas. Parmi ceux-ci, l'EPP concordait au diagnostic final dans 61%(IC95: 44-78%) des patients. Le diagnostic final ne coïncidait pas avec l'EPP chez 13%(IC95: 6-20%) des inclus. Parmi-eux la RT concordait dans 75%(IC95:50-99%) des cas. Discussion: Les interprétations entre RT et EPP n'étaient similaires que dans la moitié des cas. Nous avosn remarqué que la RT a rarement permis de mettre en évidence un diagnostic qui n'aurait pas été vu à l'EPP. Conclusion: L'EPP et la RT ont une concordance moyenne. L'EPP parait être une méthode plus fiable dans le diagnostic des dypnées chez la PA. Dans ce cas, serait-il possible de se passere d'une RT lors de la prise en charge d'une dyspnée quand l'EPP est réalisée ?


Lucie CROZATIER (Cahors), Mathieu OBERLIN
14:00 - 15:00 #13893 - P167 Etude de faisabilité et d’évaluation de l’apport de l’échocardiographie pratiquée en première intention par les urgentistes.
P167 Etude de faisabilité et d’évaluation de l’apport de l’échocardiographie pratiquée en première intention par les urgentistes.

Introduction: Cette étude évalue la faisabilité de l’échocardiographie trans-thoracique (ETT) réalisée par des urgentistes, et son impact diagnostique et thérapeutique lorsqu’elle est réalisée précocement. 

 

Matériel et méthode : Etude prospective sur 5 mois aux urgences incluant les patients ayant bénéficié d’une ETT précoce dès la fin de l’interrogatoire et de l’examen clinique par 4 urgentistes formés. 
Chaque praticien devait, avant l’ETT, évoquer un diagnostic et une prise en charge thérapeutique. Les paramètres échographiques évalués étaient : l’échogénicité, la fraction d’éjection du ventricule gauche (FeVG), les pressions de remplissage (PRVG), une analyse des structures anatomiques (valves, péricarde, taille du ventricule droit) et de la veine cave inférieure (VCI). Une fois l’ETT réalisée, le praticien devait évaluer son impact sur le diagnostic et la prise en charge.

 

Résultats : 105 patients ont été inclus (âge moyen 66,2 +/- 21,7 ans, sex-ratio=1,1).

 

Discussion : L’ETT de l’urgentiste apporte des arguments pour confirmer une hypothèse diagnostique, détecter des critères de gravité ou modifier le diagnostic évoqué. Elle permet l’initiation précoce d’un traitement avec un recourt pertinent à l’avis spécialisé pour une prise en charge adaptée.   

 

Conclusion : Une stratégie basée sur une ETT réalisée par l’urgentiste semble incontournable pour avoir un diagnostic étiologique précis et débuter précocement la thérapeutique adaptée.  

 


Paul-Vincent MARTIN (Clamart), Jacques FOGELMAN, Antonin SABETTA, Sylvain HALLAIS, Anne-Céline MARTIN
14:00 - 15:00 #13990 - P168 Etude descriptive: les demandes de scanners aux urgences.
P168 Etude descriptive: les demandes de scanners aux urgences.

OBJECTIF L’objectif de cette étude est la réalisation d’une cartographie des demandes de scanners aux Urgences afin de comprendre son utilisation.

MATÉRIEL ET MÉTHODE Nous avons réalisé une étude descriptive rétrospective aux Urgences, durant la période du 25.01.16 au 31.08.16. Le critère d’inclusion était la réalisation d’un scanner aux urgences, pour tous types de patients étant âgé de 15 ans 3 mois minimum. Il n’y avait pas de critères d’exclusion. Le critère de jugement principal était la description des scanners. Les critères secondaires étaient l’analyse des délais liés au scanner.

RÉSULTATS 417 patients ont été inclus. Le critère principal montrait un âge médian de 66 ans [42-82]. Les scanners cérébraux représentaient 64% des scanners réalisés, les abdomino-pelvien 17% et les thoraciques 8.6%. Les scanners cérébraux étaient principalement demandés pour la recherche d’hémorragies (54%) et d’ischémies (39%). Les scanners thoraciques pour la recherche d’embolies pulmonaires (64%). Les scanner abdominaux pour un foyer infectieux profond (53.5%). Au total 47.9% des scanners avaient un intérêt pour le diagnostic positif, les plus rentables étaient les abdominaux avec 63.8% (p=0.001). 73% présentaient un intérêt pour la thérapeutique avec une différence en faveur des scanners abdominaux et thoraciques (p=0.005). 86% présentaient une aide pour l’orientation du patient. Les critères secondaires montraient notamment un délai médian entre la demande et la réalisation du scanner de 75min [40-147].

CONCLUSION Le scanner est devenu un outil de diagnostic majeur, actuellement réalisé pour un patient sur sept dans nos Urgences. Son apport pour la prise en charge globale du patient est indéniable mais sa prescription doit être raisonnée selon le bénéfice attendu et les risques auxquels il expose.


Vera HEYER (Marseille)
14:00 - 15:00 #14019 - P169 Evaluation de l’intérêt diagnostique du couplage systématique d’une échographie pulmonaire et d’une échocardiographie transthoracique dans les dyspnées aux urgences.
P169 Evaluation de l’intérêt diagnostique du couplage systématique d’une échographie pulmonaire et d’une échocardiographie transthoracique dans les dyspnées aux urgences.

Introduction : Déterminer l'étiologie d’une dyspnée aux urgences n’est pas toujours aisé. L’échographie pulmonaire selon le « Blue protocol » oriente rapidement vers la bonne étiologie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’apport de la réalisation systématique, dès l’admission du patient aux urgences, du couplage d’une échographie pulmonaire (Epulm) avec une échocardiographie transthoracique (ETT) pour déterminer l'étiologie de la dyspnée.

Matériel et méthode : Étude prospective, observationnelle, mono-centrique réalisée sur 6 mois. Tous les patients admis aux urgences pour dyspnée aïgue, bénéficiant d’une Epulm et d’une ETT réalisée par le médecin urgentiste ont été inclus. Les diagnostics obtenus après la réalisation de l'Epulm, puis ceux obtenus après la synthèse des données de l'Epulm et de l'ETT ont été comparés à ceux de fin de passage aux urgences et à ceux de fin d’hospitalisation.

Résultats : Trente et un patients (73,4 ans ; sexratio=0,82) ont été inclus. Cinq patients ont été exclus du fait d’une mauvaise fenêtre échographique. L’Epulm, utilisée isolément, concluait au diagnostic de 10 œdèmes cardiogéniques, 7 pneumopathies, 6 décompensations d’asthme ou de BPCO, 2 embolies pulmonaire et 1 pneumothorax. Le diagnostic final a été en accord avec ces diagnostics dans 22 cas sur 26, soit dans 84,6% des cas. 2 erreurs d’interprétations ont été faites de l’Epulm. L’ETT a permis de réorienter le diagnostic pour 2 patients amenant la performance diagnostique de l'échographie à 90,2%. L’ETT a confirmé la présence d’un OAP évoqué à l’Epulm dans 9 cas sur 10. La normalité de l’ETT a quant à elle confirmé l’absence de part cardiogénique de la dyspnée pour 16 patients avec une valeur predictive négative de 100%. Les autres examens complémentaires réalisés (bilan sanguin, TDM) ont permis de diagnostiquer deux pathologies que l’échographie seule n’aurait pas pu déceler. Tous les diagnostics de fin de passage aux urgences concordaient avec ceux de fin d'hospitalisation.

Conclusion : Dans les dyspnées, dès l'admission aux urgences, la réalisation couplée d'une Epulm à une ETT apporte une meilleure orientation diagnostique que l’échographie pulmonaire réalisée seule. Une échocardiographie normale à une bonne valeur predictive négative pour exclure une part cardiogénique d'une dyspnée. 

 


Paul-Vincent MARTIN (Clamart), Jérôme STEPHAN, Sylvain HALLAIS, Anne-Céline MARTIN
14:00 - 15:00 #14160 - P170 Evaluation de l’impact clinique de la tomodensitométrie thoracique ultra low dose chez les patients dyspnéiques fébriles au service d’accueil des urgences.
P170 Evaluation de l’impact clinique de la tomodensitométrie thoracique ultra low dose chez les patients dyspnéiques fébriles au service d’accueil des urgences.

Introduction : si l'impact de la tomodensitométrie (TDM) classique a été prouvé, l'étude comparée de la radio thoracique (RT) versus la TDM ultra low dose (ULD) n'a pas été réalisée. L'objectif principal de notre étude était de mesurer l'impact clinique de la réalisation d’une TDM ULD thoracique dans le cadre d’une suspicion d’une pneumopathie aigue communautaire (PAC) au service d’accueil des urgences (SAU) versus la réalisation d’une RT.

Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude prospective, observationnelle, monocentrique réalisée dans un SAU. Chaque médecin devait définir la probabilité pré test (avant imagerie) d'une PAC pour chaque patient comprise entre 0 et 100% de certitude diagnostique de PAC. Le choix entre RT et TDM ULD était à la discrétion du  radiologue. L'interprétation des RT était réalisée par le médecin prescripteur, celle des TDM ULD par le radiologue. Nous avons recueilli pour chaque patient : l’utilisation d'antibiotique, l’orientation ambulatoire ou hospitalière, la durée d'hospitalisation ainsi que la mortalité à J28.

Résultats : 67 patients ont été inclus de février à juin 2017. 34 patients ont bénéficié d'une TDM ULD. Les groupes étaient comparables en terme de données démographiques, d’antécédents et de signes cliniques. Il n’existe pas de différence significative entre la réalisation d'une RT standard versus une TDM ULD concernant le diagnostic (p=0,8), la prescription d'antibiotique (p=0,8) ainsi que l’orientation ambulatoire ou hospitalière (p=0,79) chez les patients présentant une dyspnée aiguë fébrile. Les tests concernant la mortalité hospitalière n’étaient pas significatifs, respectivement 0,60 pour les patients ayant une probabilité pré test faible (⩽50%) et 0,42 pour les patients ayant une probabilité pré test forte (>50%).

Discussion : les résultats s'expliquent principalement par le manque de puissance de notre étude. Le faible effectif est certainement dû à la difficulté de recueil prospectif de données inhérente au SAU. Le délai d'obtention des examens est significativement plus long pour les TDM ULD et pour raison d'organisation du service nous n'avons pas pu recueillir le délai d'obtention de leurs interprétations, données qui auraient pues être pertinentes à colliger. 

Conclusion : Notre étude ne permet pas de montrer la supériorité de la TDM ULD versus la RT chez les patients présentant une dyspnée fébrile ou suspectée au SAU. Néanmoins, d'autres études avec plus de puissance sont nécessaires.


Aurelien BOISNARD (Nîmes), Ludivine TENDRON, Remi PERRIN-BAYARD, Hugo KREBS, Pierre-Geraud CLARET, Xavier BOBBIA, Jean Emmanuel DE LA COUSSAYE
14:00 - 15:00 #14369 - P171 Pertinence des examens d’imagerie en cas de vertige aux urgences.
P171 Pertinence des examens d’imagerie en cas de vertige aux urgences.

Introduction: Le vertige est une pathologie fréquente (3-4% des admissions) au service d’accueil des urgences (SAU). Face à une présentation clinique variée, l’urgentiste doit faire la différence entre une étiologie périphérique et une cause centrale. L’objectif de cette étude était d’évaluer la pertinence des examens d’imagerie en cas de vertige au SAU.

Matériel et Méthodes: Nous présentons ici une étude rétrospective, monocentrique, colligeant l’ensemble des patients ayant consulté pour vertige entre janvier et décembre 2015 aux urgences d’un CHU.

Résultats: Sur 742 dossiers répondant aux critères d’inclusion, le sexe ratio hommes/femmes était de 1,7; la moyenne d’âge de 54,9 +/- 19,3 ans. Les facteurs de risques cardio-vasculaire étaient décrits dans 45,6% des observations médicales. Bien que la recherche d’un nystagmus soit retranscrite dans 307 (58,5%) cas, la mention d’une déviation oculaire et la manoeuvre de Halmagyi manquaient dans respectivement, 741 (100%) et 733 (98,9%) dossiers. On avait recours à l'imagerie cérébrale dans 332 (44,7%) dossiers; sur le total 109 (15,2%) scanners cérébraux sans injection, 69 (9%) angioscanners, 56 (7%) IRM cérébrales. On retrouvait 84 (11,3%) résultats anormaux. Moins de 4% des dossiers étaient conclus par le diagnostic d’AVC, et moins de 1% touchant la fosse postérieure. Les scanners cérébraux non injectés n’ont abouti à aucun diagnostic d’AVC. La durée de consultation moyenne aux urgences était de 950 +/- 516 minutes.

Discussion : Les outils cliniques tels le "HINTS" test sont absents des pratiques des médecins urgentistes qui utilisent l’imagerie en premier recours, souvent sans efficience diagnostique. Nos résultats montrent la sur-prescription de scanners cérébraux sans injection non pertinents du point de vue diagnostique, pour des durées de séjour qui s’allongent autant que le coût de prise en charge.

Conclusion: Malgré sa réalisation quasi-systématique en cas de vertige, le scanner cérébral sans injection ne permet pas de retrouver l’étiologie, mais représente une fausse réassurance des praticiens et des patients. Si une cause centrale est suspectée, une IRM cérébrale doit être réalisée, ou, à défaut, un TDM avec injection de produit de contraste pour permettre la visualisation de la fosse postérieure.


Clémence DUPERRET (Haguenau), Elena-Laura LEMAITRE, Celine RENFER, Sarah UGE, Pierrick LE BORGNE, Bilbault PASCAL
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 14 juin"

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AMS ARM 63
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants ARM 63
Gestion Téléphonique d’une Urgence Cardiologique

Coordonnateur : Igor OUSS (Coordonnateur, Bondy)
Conférenciers : Sabrina HAMZAOUI (Conférencier, Bobigny), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bondy)
Conduire un interrogatoire performant dans les situations cardiologiques, en particulier les malaises et les syndromes coronariens aigus. Prendre en compte les particularités relationnelles de l'appelant pour favoriser le recueil de la sémiologie afin d'identifier les situations d'urgence et d’appliquer la décision optimale.
L'atelier sera conduit sur des simulations d'appels par un acteur. Les appels seront pris en charge par les auditeurs,
séquencés, argumentés par le groupe. Enfin les experts théoriseront les aspects de communication interpersonnelle et
en parallèle les items sémiologiques et les décisions.
Salle 353

"Jeudi 14 juin"

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TV35
14:00 - 14:45

BREAKING NEWS : Recommandations face à un décès
(titre de l'ouvrage)

Conférenciers : Jean-Louis CHABERNAUD (Attache) (Conférencier, Clamart), Bruno GARRIGUE (IADE cadre de santé) (Conférencier, Bonnay), Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Conférencier, Lyon), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Conférencier, Toulon)
Plateau TV
14:45

"Jeudi 14 juin"

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TV64
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Interview scientifique Mundipharma
Du nouveau dans la prise en charge de la douleur aux urgences

Conférencier : Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
Plateau TV
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15:00 - 16:00

Quizz médecin N°01
Interprétation des gaz du sang
Physiologie

Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Conférencier, Nice)
Salle 242B

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RFE Asthme

Conférencier : Philippe LE CONTE (PU-PH) (Conférencier, Nantes)
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15:10 - 15:30

Session commune SFMU/CARUM
Seul au monde - Urgences traumatologiques en situation d'isolement

Conférenciers : Christophe DUBECQ (Médecin) (Conférencier, Bayonne), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
Plateau TV
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Journal télévisé

15:30 - 15:40 Gestion de flux. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris), Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris), Olivier MIMOZ (PU-PH) (Conférencier, Poitiers)
15:40 - 15:50 Comment bien réguler. Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Conférencier, Lille), Marc GIROUD (Médecin régulateur) (Conférencier, CERGY PONTOISE)
15:50 - 16:00 Autour du SCA. Eric BONNEFOY (eric.bonnefoy-cudraz@univ-lyon1.fr) (Conférencier, Lyon), Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
Plateau TV
PAUSE DE 15H30 - 16H00
Pause et visite de l’exposition technique

"Jeudi 14 juin"

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D11
15:30 - 15:40

PHILIPS
PHILIPS LUMIFY POWERED BY REACTS

Avec Reacts, l’échographe
clinique Ultra Mobile Philips Lumify devient la première plateforme de télé-ultrasons capable de connecter les professionnels de santé comme jamais !
Espace expo Côté Neuilly
15:40

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D14
15:40 - 15:50

HORS DE CONFLIT
SELF DÉFENSE

Apprentissage de la Self défense par le Krav Maga. Acquisition
rapide des gestes de défense. Apprendre à gérer des situations difficiles.
S’adapter et réagir.
Espace expo Côté Neuilly
15:50

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D15
15:50 - 16:00

DOPLR WATCH
MONTRE PULSOMÈTRE

Une montre automatique réinterprétant la première montre pulsomètre inventée en 1707 par le Dr John Floyer.
Espace expo Côté Neuilly
16:00

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ES-19
16:00 - 17:30

Les essentiels N°19
Le numéro que vous avez demandé… Comment (bien) réguler
Arrêt cardio-respiratoire ACR, Pneumologie, Régulation

Modérateurs : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Nantes), Marc GIROUD (Médecin régulateur) (CERGY PONTOISE)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
16:00 - 16:20 La dyspnée. Gael GHENO (Chef de service) (Conférencier, Annecy)
Comment bien repérer les critères de gravités ? Quel moyen envoyer pour quels patients ? Comment bien orienter les patients ?
16:20 - 16:40 La douleur thoracique. Patrick GOLDSTEIN (conseiller Médical) (Conférencier, Lille)
Quels critères de tri pour les ARM ? Comment je dois réguler une douleur thoracique ? Quels moyens envoyer ? Y a t’il une place pour des moyens de secours avec télétransmission d’ECG ?
16:40 - 17:00 L’arrêt cardiaque. Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Conférencier, Grenoble)
Comment améliorer la reconnaissance de l’arrêt cardiaque à la régulation ? Quels sont les pièges ? Quels conseils téléphoniques et par qui ?
17:00 - 17:20 La menace d’accouchement (accouchement inopiné, TIU). Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
Quels critères d’envois et quels moyens ? Les scores ont-ils une utilité ? Quelle orientation pour les parturientes et les nouveau-nés ?
Amphi Bleu

"Jeudi 14 juin"

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CMS-02
16:00 - 17:30

Conférence médico-soignant N°2
Gestion de flux
Organisation Services d'Urgences, Qualité, Triage

Modérateurs : Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Grenoble), Guillaume VALDENAIRE (Praticien Hospitalier) (Bordeaux)
16:00 - 16:30 TRI aux urgences. Olivier PICOT (IDE) (Conférencier, Paris)
Quelles sont les échelles de tri disponibles aux urgences ? Avantages/inconvénients comparés des différentes échelles ?
16:30 - 17:00 Lean mangement. Eric REVUE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Le Lean management aux Urgences : quelles applications possibles ? Y a-t-il un intérêt ?
17:00 - 17:30 Circuit court. Olivier MIMOZ (PU-PH) (Conférencier, Poitiers)
Intérêt d’un circuit court aux Urgences ? Bénéfices attendus pour le service d’urgence et pour les patients ? Y a-t-il un impact du circuit court sur les délais d’attente aux Urgences ?
Salle Maillot

"Jeudi 14 juin"

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ES-07
16:00 - 17:00

Les essentiels N°7
Des ions, du sel et des hormones… Urgences métaboliques
DES, Physiologie, Thérapeutique

Modérateurs : Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Aurillac), Caroline ZANKER (Praticien hospitalier) (Paris)
Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Quelle est la physiopathologie de l’acidose et les conséquences biologiques, cliniques et thérapeutiques qui en découlent ?
16:00 - 16:20 Acidose. Julie CONTENTI (Medecin) (Conférencier, Nice)
16:20 - 16:40 Dysnatrémie. Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille)
16:40 - 17:00 Dysthyroidie. Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Salle 242A

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QZ-02
16:00 - 17:00

Genou traumatique, vidéo et images
Vidéo et images
Imagerie Radiologie

Coordonnateur : Tahar CHOUIHED (Coordonnateur, Nancy)
Conférenciers : Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes), Damien TOURDIAS (Praticien) (Conférencier, Langon)
Salle 242B

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TRS-01
16:00 - 17:30

Table ronde soignants N°1
Intervention SMUR : quel vecteur ?
Organisation SAMU/SMUR, Régulation

Modérateurs : Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Brest), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
16:00 - 17:30 Sortie primaire en UMH ou VLM. Nicolas MASSON (Ambulancier) (Conférencier, Le Mans)
Énoncer les normes en vigueur pour nos Véhicule de Liaison Médicale et nos Ambulance de Réanimation (EN 1789, 1865...)
Orientation pour le choix d'un Véhicule de Liaison Médicale, et d'une Ambulance de Réanimation (4*4, break, monospace, AR l3h2 ,cellule poids lourd ...).
Présenter les avantages et inconvénients de chaque vecteur en sortie primaire (sécurité, maniabilité, confort...installation du patient)
Retour d'expérience par le SMUR du mans.
16:00 - 17:30 Intervention héliporté ( assistant de vol vs ADE …..). Laurent VIONNET (Conférencier, Besançon)
Décrire la législation des SMUH.
La réglementation et la formation des assistants de vol. ( origines professionnelles ?)
Assistant de vol vs ambulancier SMUR...
16:00 - 17:30 Comment rédiger "un cahier des charges véhicules. Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Principe d'un marché public : L'UGAP, Le CCAP, le CCTP.
Les critères pour choisir un agenceur, les recommandations (rapport Templier).
Descriptif d'un CCTP pour une ambulance de réanimation.
Les nouveautés , l'avenir.
Salle 243

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CLMUDOR
16:00 - 17:30

Communications libres Médecins
U d'or

Modérateurs : Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris), Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Boulogne-Billancourt), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Bruxelles, Belgique)
16:00 - 17:30 #13605 - CP060 Etude Delta Screen : Intérêt pronostique d’une variation précoce du score qSOFA chez les patients suspects d’infection vus aux urgences.
CP060 Etude Delta Screen : Intérêt pronostique d’une variation précoce du score qSOFA chez les patients suspects d’infection vus aux urgences.

Introduction : L'introduction récente d'un nouvel outil pronostique, le qSOFA, permet l’identification précoce des patients septiques à risque d’évolution défavorable. Il repose sur la mesure ponctuelle de trois items : fréquence respiratoire ≥ 22/min, pression artérielle systolique ≤ 100 mmHg et altération de la conscience (Glasgow < 15). Un score qSOFA ≥ 2 est associé à un risque élevé de mortalité. L’approche actuelle méconnaît une éventuelle variabilité du qSOFA et le caractère prédictif d’une évaluation répétée de ce score. L’objectif principal est d’évaluer l’intérêt pronostique d’une variation du qSOFA dans les sepsis et chocs septiques pris en charge aux cours des trois premières heures aux urgences.

Matériel et Méthode : Etude de cohorte prospective internationale menée dans 17 services d’urgence adultes entre novembre 2016 et mars 2017. Les patients suspects d’infection et présentant un qSOFA ≥ 2 ont été inclus. Une mesure du qSOFA à H0, H1 et H3 a été réalisée. ΔqSOFA était défini par qSOFA H0 – qSOFA H3. Les données biologiques, le site de l’infection et la quantité de fluide administrée ont été recueillis. Le critère de jugement (CDJ) principal était la mortalité hospitalière à 28 jours. Un critère composite associant décès ou séjour en réanimation > 72 heures constituait le CDJ secondaire.

Résultats : Sur les 534 patients inclus, 22 ont été exclus, soit 522 patients au total, âgés en moyenne de 76 ans. Les infections respiratoires (46%) et urinaires (21%) étaient le plus souvent retrouvées. La mortalité hospitalière globale était de 27%. ΔqSOFA > 0 correspondait à un taux de mortalité de 18% vs 37% dans le groupe ΔqSOFA ≤ 0 (différence absolue 19%, IC 95% 12%-27%). Après ajustement, ΔqSOFA > 0 était associé à une réduction significative de la mortalité (HR 0.48, IC 95% 0.34-0.68). Une modélisation de la variation du qSOFA sur les trois premières heures objectivait une différence significative entre patients décédés et survivants.

Discussion : L’évaluation précoce d’une variation du qSOFA permettrait une stratification du risque. ΔqSOFA pourrait se substituer à des mesures invasives de monitoring telles que la clairance du lactate et s’intégrer aux objectifs préconisés par la Surviving Sepsis Campaign.

Conclusion : Chez les patients qSOFA ≥2 et suspects d’infection, une variation précoce du qSOFA est un facteur prédictif indépendant de mortalité. 


Najla LEMACHATTI (Paris), Mar ORTEGA, Andrea PENALOZA, Pierrick LE BORGNE, Pierre Géraud CLARET, Celine OCCELLI, Evguenia KRASTINOVA, Yonathan FREUND
16:00 - 17:30 #13686 - CP061 Valeur pronostique du qSOFA chez les patients avec une suspicion d'infection en préhospitalier.
CP061 Valeur pronostique du qSOFA chez les patients avec une suspicion d'infection en préhospitalier.

Objectif : Suite à la troisième conférence de consensus internationale sur le sepsis et sa nouvelle définition, la valeur pronostique du qSOFA (quick Sequential [Sepsis-Related] Organe Failure Assessment) a été validée aux urgences. Cependant, sa validité dans le cadre du préhospitalier reste inconnue. L’objectif de l’étude était d’évaluer sa performance pour les patients pris en charge par un service mobile d'urgence et de réanimation (SMUR).

Méthode : Il s'agissait d'une étude de cohorte prospective observationnelle multicentrique (N = 7). Tous les patients pris en charge par un SMUR avec une suspicion clinique d’infection ont été inclus. Les critères du qSOFA ont été collectés en préhospitalier et les patients étaient suivis jusqu’à leur sortie de l’hôpital. Le critère de jugement principal était la mortalité hospitalière « tronquée à 28 jours ». Les critères secondaires comprenaient l’admission et la durée de séjour en réanimation, ainsi que le critère composite « décès ou hospitalisation en réanimation > 72h ».

Résultats: Nous avions 342 patients éligible dont 332 ont été inclus pour l'analyse. L'âge moyen était 73 ans, 159 (48%) étaient des femmes, et le site d'infection le plus fréquent était respiratoire (73% des cas). Le qSOFA était ≥ 2 chez 133 patients (40%). La mortalité hospitalière globale était de 27% : 41% chez les patients avec qSOFA ≥ 2 vs 18% pour qSOFA < 2 (différence absolue 23%, IC à 95% 13% - 33%, p < 0,001). Le caractère discriminant du qSOFA était faible, avec une aire sous la courbe ROC à 0,69 (IC 95% 0,62 - 0,74).

Conclusion: Dans cette étude multicentrique, le qSOFA en préhospitalier présente une forte association avec la mortalité chez le patient infecté, mais avec une mauvaise performance pronostique pour notre échantillon de patients pris en charge par un SMUR.


Prabakar VAITTINADA AYAR (Clichy), Mathieu DELAY, Aurélie AVONDO, François-Xavier DUCHATEAU, Pierre NADIRAS, Frédéric LAPOSTOLLE, Tahar CHOUIHED, Yonathan FREUND
16:00 - 17:30 #13868 - CP062 Morphine versus MEOPA/paracétamol dans l’analgésie des syndromes coronaires aigus avec sur élévation du segment ST.
CP062 Morphine versus MEOPA/paracétamol dans l’analgésie des syndromes coronaires aigus avec sur élévation du segment ST.

La sécurité de l’utilisation de la morphine a été mise en cause dans la prise en charge des syndromes coronaires aigus ST+. Existe-t-il d’autres antalgiques au moins aussi efficaces sans effet secondaire ? Objectif :  évaluer la non infériorité du protoxyde d’azote/paracétamol (MEOPA/PA) versus morphine chez les patients présentant un SCA ST+ pris en charge en SMUR. Méthode : étude multicentrique, randomisée, de non infériorité en cluster. 38 centres. Critères d’inclusion :  SCAST+ avec douleur ≥ 4 sur l’échelle numérique. Critère de jugement : obtention d’une analgésie ≤ 3 à 30 minutes sans ajout de morphine pour le bras MEOPA/PA. Les évènements attendus ou inattendus mesurés à 30 minutes et à 1 mois. Nombre de sujet estimé :  684. Analyses statistiques faites en per protocoles (PP) et en intention de traiter (ITT) ; méthode de l’intervalle de confiance de la différence entre les groupes du pourcentage de patients analgésiés à 30 minutes. Borne de non infériorité 10%. Résultats : 684 patients inclus en ITT et 644 en PP. Une analgésie efficace a été obtenue chez 73,6% dans le bras morphine versus 51,7% dans le bras MEOPA/PA dans l’analyse PP. MEOPA/PA est inférieur à la morphine (figure). L’incidence des évènements indésirables attendus et inattendus sont respectivement de 10,2% et 3,5% dans le bras morphine vs 13,2% et 6,2% dans le bras MEOPA/PA. Conclusion : l’analgésie par MEOPA/PA est inférieure à la morphine dans l’analgésie des SCAST+ sans amélioration de la tolérance.


Sandrine CHARPENTIER (Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence), Michel GALINSKI, Vincent BOUNES, Agnès RICARD-HIBON, Carlos EL KHOURY, François Xavier AGERON, Vanina BONGARD, Eric BONNEFOY
16:00 - 17:30 #13872 - CP063 Comparaison de la succinylcholine et du rocuronium utilisés pour l’intubation en situation d’urgence pré hospitalière. Étude multicentrique, de non infériorité, randomisée, contrôlée, en simple aveugle.
CP063 Comparaison de la succinylcholine et du rocuronium utilisés pour l’intubation en situation d’urgence pré hospitalière. Étude multicentrique, de non infériorité, randomisée, contrôlée, en simple aveugle.

Introduction

L’intubation trachéale en situation d’urgence est facilitée par la réalisation d’une sédation dite en séquence rapide. Le Rocuronium, curare non dépolarisant utilisé à la dose de 1,2 mg/kg est une alternative à l’emploi classique de la Succinylcholine. L’utilisation du Rocuronium pourrait  apporter une sécurité supplémentaire , car il entraine peu d'effets secondaires, à la condition qu’il procure des conditions d’intubation similaires à la Succinylcholine. L’hypothèse testée est que l’intubation en situation d’urgence pré hospitalière est aussi aisée avec l’utilisation du Rocuronium qu’avec la Succinylcholine.

Matériel et méthode

Il s’agit d’une étude clinique multicentrique de non infériorité randomisée en simple aveugle. Les conditions d’intubation ont été comparées entre deux groupes  de patients intubés soit avec l’utilisation de Succinylcholine  (1mg/kg) soit de Rocuronium  (1,2 mg/kg). Les critères d’inclusions étaient : patients adultes nécessitant une sédation pour réaliser une  intubation trachéale en situation pré hospitalière. Le critère de jugement principal était la proportion de patients intubés lors de la première tentative d'intubation.

Résultats :

1226 patients ont été analysés : 616 dans le groupe Succinylcholine et 610 dans le groupe Rocuronium. Dans le groupe Succinylcholine, la proportion de patients intubés à la première tentative était de 79.5% (N=489) versus 74.7% (N=455) dans le groupe Rocuronium. La différence de proportion entre les deux groupes était de -4.8% (IC95%: -9.5% - -0.1%).  L'analyse de non infériorité ne permet pas de conclure à la non-infériorité du Rocuronium comparativement à la Succinylcholine sur ce critère de jugement (p = 0.18). Concernant les critères de jugement secondaires : Le nombre moyen de complications post intubation immédiates était significativement inférieur dans le groupe Rocuronium comparativement au groupe Succinylcholine (p = 0.02). La proportion de patients en état de choc et présentant un trouble du rythme cardiaque était significativement inférieure dans le groupe Rocuronium : respectivement RR = 0.63 (IC95%: 0.43 – 0.93; p = 0.02) et RR=0.47 (IC95%: 0.24-0.92; p = 0.03).

Discussion

Dans notre étude l’utilisation du Rocuronium ne permet pas de fournir des conditions d’intubation équivalentes à celles de la Succinylcholine. Néanmoins le taux de complications immédiates post intubation étaient significativement plus élevé après utilisation de Succinylcholine.


Bertrand GUIHARD (Saint-Denis, Réunion), Charlotte CHOLLET XÉMARD, Philippe LAKHNATI, Benoit VIVIEN, Claire BROCHE, Patrick ECOLLAN, Dominique SAVARY, Xavier COMBES
16:00 - 17:30 #13925 - CP064 L’échographie pulmonaire et diagnostic de la congestion pulmonaire aux urgences.
CP064 L’échographie pulmonaire et diagnostic de la congestion pulmonaire aux urgences.

Introduction : L’insuffisance cardiaque aigue (ICA) est une des principales étiologies de dyspnée aux urgences. L’urgentiste peut s’appuyer sur l’échographie pulmonaire (écho pulm), mais plusieurs protocoles existent.

Objectif principal : Déterminer la méthode d’analyse la plus pertinente pour déceler l’ICA.

Matériel et Méthode : Etude prospective, multicentrique, dans 4 services d’urgences, du 01/03/17 au 31/09/17. Pour chaque patient admis pour dyspnée, le score de Brest (SdB) a été calculé, et une écho pulm a été réalisée en urgence afin d’évaluer les lignes B sur 28 points thoraciques. La capacité diagnostique de différentes méthodes d’écho pulm à 4,6 et 8 points a été comparée avec le diagnostic posé en fin d’hospitalisation ainsi que la plus-value au SdB.

Résultats (fig 1) : 117 patients inclus, 69 présentaient de l’ICA. L’ajout de l’écho pulm au SdB permettait d’en améliorer la performance diagnostique. Parmi les différentes techniques testées, la méthode à 6 points était la plus performante avec une AUC=90.2, IC95 [85.0-95.4].

Discussion : L’écho pulm associée au SdB permet de guider le diagnostic d’ICA aux urgences. La technique la plus généralisée est le Blue protocole, à 4 points d’analyse. Cependant, nous avons pu observer que les performances diagnostiques de la méthode à 6 points sont supérieures.

Conclusion : L’échographie pulmonaire est un outil pertinent pour le diagnostic précoce des ICA, et la technique à 6 points semble la plus efficace en complément du SdB.


Aurélien BUESSLER (Nancy), Yannick GOTTWALES, Kévin DUARTE, Alice PENINE, Matthieu HUOT-MARCHAND, Elies ANDRE, Nicolas GIRERD, Tahar CHOUIHED
16:00 - 17:30 #14146 - CP065 Intérêt de l'échographie dans la ponction artérielle radiale "difficile".
CP065 Intérêt de l'échographie dans la ponction artérielle radiale "difficile".

INTRODUCTION :

L’échoguidage dans la ponction artérielle radiale n’a pas démontré de supériorité vis-à-vis de la méthode standard par palpation. Mais son utilisation pourrait constituer une alternative intéressante dans les ponctions jugées « difficiles ».

MATÉRIEL ET MÉTHODE :

Il s’agit d’une étude pilote et monocentrique, comparative et contrôlée à 2 bras parallèles réalisée sur 2 ans et 4 mois.

La ponction artérielle radiale était considérée comme difficile après deux échecs par l’IDE ou lorsque l’artère n’était pas palpable d’entrée. La randomisation informatique permettait la constitution de deux bras : avec échographie et sans échographie. Après réalisation du geste, les données étaient saisies dans un e-CRF.

Le nombre de sujet nécessaire a été fixé à 72, calculé sur des bases statistiques à partir de données antérieures. Les règles de bonnes pratiques ont été respectées et un accord CPP a été obtenu. Le data-management ainsi que l’analyse des données a été réalisé par un département de biostatistique indépendant du service.

L’objectif principal est le taux de réussite à la première tentative.

 

RÉSULTATS :

Soixante-treize patients ont été randomisés en deux bras. Les caractéristiques sont comparables dans les 2 groupes pour l’ensemble des données patients (sexe, âge, IMC, coté ponctionné … ), soignants (âge, expérience et formation en échographie) et les indications de ponctions.

Le taux de réussite à la 1ere tentative avec échoguidage est de 53% (N=19) pour 19% (N=7) sans échoguidage (Risque Relatif de 2 ([1.3-3.2]) (p=0.003).Un échec est évité tous les trois patients traités en moyenne [95%CI ; 2-6]. 

Sur les objectifs secondaires, la procédure échographique diminue la durée du geste (2min[+-1.7] vs 3.6min[+-2.5],p=0.01), la douleur ressentie (3.1[+-3] vs 5.7[+-2.7],p < 0.001)le nombre de tentatives de ponctions artérielles (1.8 [+-1.2] vs 3.6[+-2.5],p < 0.001), de cathéters utilisés (1.2[+- 0.4] vs 1.6[+-0.6],p=0.002).

Elle  augmente la satisfaction du patient (7.9 [+-2.4] vs 5.2 [+-3.1], p < 0.001), et celle du soignant (8[+-2.9] vs 4[+-3.5], p=0.01).

Aucune complication ou événement indésirable n’a été observé.

CONCLUSION :

Sur les données de cette étude , unique dans la littérature médicale,  nous préconisons fortement l’utilisation de l’échographie en première intention pour les ponctions artérielles radiales après deux échecs par la technique standard ou sur les artères non palpables. 


Romain GENRE GRANDPIERRE (Nîmes), Xavier BOBBIA, Nathalie JORY, Thibaud MASIA, Stéphane POMMET, Pierre-Geraud CLARET, Jean-Emmanuel DE LA COUSSAYE
Salle 251

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VZ-03
16:00 - 17:30

Venez..
Assister au best of des articles de l'année

Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : François-Xavier DUCHATEAU (Médecin) (Conférencier, Paris), Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle 252A

"Jeudi 14 juin"

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AM-13B
16:00 - 17:30

Atelier Médecins 13B
Contrôle des voies aériennes

Coordonnateur : Hervé MENU (Coordonnateur, Lille)
Conférenciers : Christian ERB (Praticien Hospitalier en anesthésie réanimation) (Conférencier, Lille), Cédric GOZE (Praticien hospitalier) (Conférencier, Valenciennes), Hervé MENU (PH) (Conférencier, Lille), Eric WIEL (Chef de Pôle Adjoint) (Conférencier, Lille)
Comprendre l’algorithme de contrôle des voies aériennes en médecine d’urgence, voir pratiquer par un intervenant puis pratiquer sur mannequin les techniques principales utilisées en intubation et contrôle des voies aériennes.
Salle 252B

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CLM11
16:00 - 17:30

Communications libres Médecins
Evaluation

Modérateurs : Jean-Philippe DESCLEFS (Médecin urgentiste) (Corbeil-Essonnes), Patrice SERRE (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse)
16:00 - 17:30 #13610 - CP074 Devenir des patients non hospitalisés consultant aux urgences pour douleur thoracique non traumatique.
CP074 Devenir des patients non hospitalisés consultant aux urgences pour douleur thoracique non traumatique.

Introduction : la douleur thoracique (DT) (comptant plus de 80 étiologies) est un motif fréquent de recours au service d'urgence (SU).
Matériel et méthode : L’étude est prospective observationnelle multicentrique en 2 phases descriptives avec suivi téléphonique à 6 semaines (S6). L’objectif principal est d’évaluer la concordance du diagnostic(CD) établi à la sortie du SU pour des patients majeurs non hospitalisés pour DT aigüe non traumatique; les secondaires : évaluer la guérison et récidive des symptômes, le recours d’une consultation à un médecin traitant ou spécialiste ou aux urgences (ReU), les arrêts de travail.
Résultats : 202 patients ont été inclus (28 perdus de vue à S6). Les 3 diagnostics les plus fréquents ont été la douleur pariétale (34%), l’anxiété (23%) et inconnu (15%). Les diagnostics finaux posés ont été la douleur pariétale (27%), l’anxiété (24%), inconnu (20%) et angor (6%). La CD est de 71% selon la méthode exacte de Fischer par loi binomiale. Elle n’est pas modifiée par les caractéristiques de la population. La symptomatologie a récidivé dans 40% des cas (33% si CD vs 66% p 0.005). La guérison est plus fréquente quand il y a CD (85% vs 28% p < 0.001). La CD est meilleure selon le score de Kappa pour l'angor et la douleur pariétale (0.79), la péricardite (0.76), les troubles du rythme (0.7). Les patients ont reconsulté : 51 % d'entre eux le médecin traitant (si CD 4% vs 68% p 0.005), 33% un spécialiste (si CD  28% vs 46 % p:0.024),  11% ont ReU et 17%  ont eu un arrêt travail sans influence de la CD.
Discussion : La CD est de 71 % (comparable à la littérature). Lorsqu’il y a discordance, la récidive des symptômes est statistiquement plus fréquente, ainsi qu'une consultation chez les médecins de ville, sans effet sur l'arrêt de travail et la ReU.
Seuls 2 patients ont eu un diagnostic corrigé d’angor dans notre étude et un patient est décédé (0,6 %). Dans la littérature, il y a jusqu'à 3 % d’infarctus du myocarde  et/ ou de décès parmi les patients rentrant à domicile. Nous n’avons que 15% de DT sans diagnostic vs 40 % dans une étude similaire. Logiquement, il y a statistiquement plus de guérison quand il y a CD : 85 vs 28% (p < 0,001).
 Conclusion : la CD est bonne. Les examens cliniques et paracliniques réalisés au SU permettent de poser globalement un bon diagnostic. La non-conformité du diagnostic a 1 impact statistiquement significatif sur la guérison, la qualité de vie des patients et le recours répété aux services de santé.


Yannick AUFFRET (Brest), Hanaa BOURAS, Guillaume MAZETIER, Hervé GUILLEMOT, Louise N'GUYEN, Xavier HAMON, Florence SOUFFLET, Caroline PETIT
16:00 - 17:30 #13664 - CP075 Réadmissions précoces aux urgences chez les plus de 75 ans : épidémiologie et facteurs de risque.
CP075 Réadmissions précoces aux urgences chez les plus de 75 ans : épidémiologie et facteurs de risque.

INTRODUCTION : Les services d’urgences sont confrontés à un afflux croissant de personnes âgées. L’objectif de cette étude est de rechercher des facteurs de risque de réadmissions précoces aux urgences après un retour à domicile chez des patients âgés de plus de 75 ans.

MATERIEL ET METHODE : Etude de cohorte épidémiologique comparative rétrospective multicentrique dans les services d’urgences adultes de 2 CHU du 1er janvier au 31 décembre 2016. Deux groupes de patients de plus de 75 ans ont été inclus : un groupe à admission unique et un groupe de réadmission dans les 28 jours. Les deux groupes ont été comparés sur des facteurs intrinsèques au patient (âge, sexe, lieu et mode de vie) et extrinsèques, relatifs à l’admission aux urgences : horaire, durée, motif de recours, diagnostic final, reconvocation ou non, recours aux urgences motivé par un médecin généraliste ou le centre 15, moyen de transport, avis spécialisé aux urgences, consultation par une équipe mobile de gériatrie, nombre d’actes techniques médicaux réalisés et nombre d’actes paramédicaux.

RESULTATS : 3958 patients ont été inclus dans le groupe admission unique et 841 réadmissions précoces ont été recensées. Les réadmissions précoces concernaient majoritairement des femmes (57% VS 43%; p<0.001). En analyse multivariée les facteurs de risque étaient un mode de vie à domicile (OR 70.39, IC 95% 6.51-761.19) et en campagne (OR 2963.47, IC95% 690.08-12726.33), une prise en charge en horaire de permanence de soins (OR 976.43, IC 95% 128.24-7434.60) et le recours à un avis spécialisé aux urgences (OR 544.08, IC 95% 209.62-1412.19). Les facteurs protecteurs étaient la réalisation d’une suture (OR 0.29, IC 95 % 0.08-0.97), un motif de recours traumatologique (OR 0.35, IC95 % 0.16-0.74) et la venue aux urgences par ses propres moyens (OR 0.39, IC 95% 0.22-0.69).

DISCUSSION : Une prise en charge nocturne et le week-end sont des facteurs de risque de réadmission déjà observés dans d’autres études. Les patients isolés et ceux dont les pathologies sont complexes nécessitant des avis spécialisés sont des patients à risque de réadmission.

CONCLUSION : Les facteurs de risque mis en évidence pourraient constituer des alertes via une grille utilisable au quotidien dans les services d’urgences. Un retour à domicile nocturne reste à éviter. L’intervention d’une équipe mobile de gériatrie aux urgences et la reconvocation en hôpital de jour sont des axes d’amélioration pouvant prévenir une réadmission précoce.


Delphine CARNIELLO (Marseille), Géraldine DELALANDE, Aurélie RIVIERE, Cécile FERRIGNO, Alexandre CHAGVARDIEFF, Sarah ASSAL, Antoine ROCH, Nicolas PERSICO
16:00 - 17:30 #13860 - CP076 L'impact de la musicothérapie sur la consommation morphinique aux urgences : étude prospective randomisée.
CP076 L'impact de la musicothérapie sur la consommation morphinique aux urgences : étude prospective randomisée.

Introduction : La musicothérapie permet de soutenir le bien être du patient et détourne l’attention de la douleur vers une alternative très agréable. Peu d’études prospectives randomisées sont réalisées aux urgences montrant son effet antalgique potentiel. Notre objectif était de déterminer l’effet de la musicothérapie sur la consommation morphinique aux urgences.

Population et méthodes : Étude prospective randomisée, mono centrique réalisée aux urgences durant une période de quatre mois. Nous avons inclus tout patient âgé de plus de 16 ans, consultant les urgences de traumatologie avec une échelle numérique (EN) ≥ 5. Les critères de non inclusion étaient l’absence de consentement et les anomalies de la compréhension ou de la communication. Après consentement, les patients ont été randomisés en G.S (morphine) et G.M (morphine + music). Nous avons recueillies les caractéristiques démographiques, l’évolution des paramètres vitaux et de l’EN en fonction du temps.  Le critère de jugement principal était la diminution de la consommation morphinique. Les critères de jugement secondaires étaient le temps de résolution de la douleur, les effets indésirables et le degré de satisfaction des patients.

Résultats : Nous avons inclus 144 patients. Nous avons colligé moins de consommation morphinique dans le G.M (7.1 ± 2.7 versus 9,6 ± 3 mg avec un P = 0,022). Le temps de résolution de la douleur était plus rapide dans le G.M (30 ± 13,7 versus 42 ± 16,7 min avec un P= 0,036). Nous avons observé moins d’effets indésirables et plus de satisfaction des patients dans le G.M.

Conclusion : La musicothérapie diminue la consommation morphinique aux urgences et par conséquent diminue ces effets indésirables. Cette thérapie anodine, peu couteuse, accroît la satisfaction des patients consultant les urgences.


Nesrine IBN HASSINE, Chafia BOUHAMED, Chawki JEBALI (Kairouan, Tunisie)
16:00 - 17:30 #13919 - CP077 La « jambisation » : mythe ou réalité ?
CP077 La « jambisation » : mythe ou réalité ?

Introduction

La « jambisation » est une pratique qui consiste à viser délibérément les membres inférieurs lors de règlements de compte par armes à feu. Une recrudescence récente de cette pratique dans notre département a été évoquée.     

Objectif

Déterminer s’il existait une augmentation du nombre de patients avec une ou plusieurs blessures dûe(s) à une jambisation

Méthodes

Etude observationnelle de suivi de cohorte, rétrospective du 1er Janvier 2011 au 31 Décembre 2015

Inclusion : tous les patients pris en charge par les SMUR et les services d’urgence du département pour plaie par arme à feu

Exclusion : suicide

La « jambisation » a été définie par une plaie liée à un projectile localisée uniquement aux membres inférieurs ou à l’association des membres inférieurs et du bassin.

Analyse : comparaison des périodes 2011-2013 et 2014-2015.

Résultats

Cent trente patients ont été inclus, après exclusion de suicides (N=24), 106 dossiers, soit 25+6 dossiers par an ont été analysés. Il s’agissait d’hommes dans 103 (97%) cas, d’âge moyen 34+17 ans, sans différence entre les deux périodes.

De 2011 à 2013, il y a eu 22 (37%) blessures de jambisation sur 59 blessés par arme à feu et de 2014 à 2015, il y en a eu 24 sur 47 (51%), sans différence significative entre les deux périodes (p=0,21) (Figure).

Conclusion

Il existait une tendance à l’augmentation du phénomène de « jambisation » dans notre département sans que celle-ci atteigne la significativité.


Angélie GENTILHOMME (Bobigny), Charlotte ORSINI, Idriss BOUGUENNA, Laurianne MICHELLAND, Ali HADJEM, Tomislav PETROVIC, Frédéric LAPOSTOLLE, Frédéric ADNET
16:00 - 17:30 #14023 - CP078 Analyse de l’épidémiologie des dysnatrémies aux urgences : étude rétrospective de 18 mois portant sur 43092 patients.
CP078 Analyse de l’épidémiologie des dysnatrémies aux urgences : étude rétrospective de 18 mois portant sur 43092 patients.

Introduction : Les dysnatrémies sont des troubles hydro électrolytiques fréquemment rencontrés aux urgences, et grevés d’une morbi mortalité importante.  Bien que fréquents ces troubles sont souvent négligés par les praticiens et leur distribution saisonnière est mal connue. Notre objectif est d’analyser la distribution et la variation saisonnière des dysnatrémies ainsi que la proportion d’hyponatrémies vraies.

 

Matériels et méthodes : Etude rétrospective monocentrique incluant toutes les natrémies dosées dans un service d’urgence du 01/07/2015 au 31/12/2016. Pour chaque prélèvement la saison a été répertoriée. La tonicité était calculée (Osm=2xNa + glycémie) pour toute hyponatrémie (Na < 135mmol/L). L’analyse statistique a été faite par test de chi2. Une valeur de p < 0,05 a été retenue significative.

 

Résultats : Parmi les 43 092 natrémies dosées, on constate 1505 (3,49%) hypernatrémies et 4587 (10,64%) hyponatrémies dont 361 (0,84%) hyponatrémies profondes (Na < 125mmol/L). La natrémie la plus basse enregistrée était de 101 mmol/L et la plus haute de 204mmol/L. Parmi toutes les hyponatrémies enregistrées, seules 3547 sur 4541 (78,11%) présentaient une tonicité plasmatique < 275mOsm/kg. Les 21,89% hyponatrémies restantes avaient une tonicité plasmatique normale ou élevée et étaient soit des fausses hyponatrémies (en rapport avec une hyperglycémie) soit des pseudo hyponatrémies (en rapport avec une hyperprotidémie ou une hypertryglycéridémie). Ainsi, 27,2% des hyponatrémies légères (Na = 130 à 135mmol/L), 10,33% des hyponatrémies modérées (Na = 125 à 129mmol/L) et 2,77% des hyponatrémies profondes avaient une tonicité plasmatique normale ou élevée. Il existe une prévalence saisonnière des hypernatrémies en été/automne par rapport à hiver/printemps (respectivement 4,23%/3,48% vs. 3,14%/2,39%, p < 0,001). Il n’existe pas de variation saisonnière significative pour l’hyponatrémie.

 

Discussion-Conclusion : Peu d’études se sont intéressées à l’épidémiologie des dysnatrémies aux urgences ainsi qu’à leur prévalence saisonnière.  La proportion des fausses ou pseudo hyponatrémies représente une part non négligeable des hyponatrémies et ce d’autant que l’hyponatrémie est modérée. Les hypernatrémies sont plus fréquentes en été et en automne probablement en lien avec des saisons où les températures sont plus élevées. Nous n’avons pas pu mettre en évidence de variation saisonnière des hyponatrémies. 


Marie DROGREY (Paris), Fabien LEMOEL, Jacques LEVRAUT
16:00 - 17:30 #14040 - CP079 Prise en charge pré-hospitalière du syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) chez les sujets âgés.
CP079 Prise en charge pré-hospitalière du syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) chez les sujets âgés.

Introduction : Les recommandations de pratiques de prise en charge du SCA ST+ sont établies à partir d’études excluant la population âgée de 75 ans et plus. Face au manque de données de la littérature, l’objectif de cette étude est de décrire l’évolution entre 2012 et 2016 de la prise en charge pré-hospitalière effective en SMUR primaire des patients SCA ST+ de plus de 75 ans d'une région française.

Méthode : Les données utilisées proviennent d’un registre régional prospectif exhaustif de la prise en charge pré-hospitalière des SCA ST+. Trois indicateurs ont été sélectionnés : le taux de décision de revascularisation, le taux de décision d'angioplastie, et le taux de trithérapie (2 antiagrégants et 1 anticoagulant). Ils représentent respectivement parmi les patients SCA ST+ de plus de 75 ans pris en charge par SMUR primaire, la part de ceux pour qui les urgentistes ont décidé une revascularisation, ont décidé une angioplastie, et à qui ils ont administré une trithérapie (hors contre-indication et refus). Des modèles de régression logistique univariés ont été réalisés pour analyser l'évolution des pratiques entre 2012 et 2016.

Résultats : Les patients de plus de 75 ans représentaient 24,4% des patients SCA ST+ pris en charge par SMUR primaire entre 2012 et 2016. On observe sur ces cinq années une stabilité des taux de prise en charge pour les trois indicateurs : les taux de décisions de revascularisation et d’angioplastie variaient entre 91% et 95%, et le taux de trithérapie oscillait entre 65% et 74%. Aucune association n'a pu être mise en évidence (seuil 0,05) entre la décision de revascularisation (p=0,255), la décision d'angioplastie (p=0,459), l'administration de trithérapie (p=0,397), et l'année de prise en charge.

Discussion et Conclusion : Les résultats observés entre 2012 et 2016 sur une population régionale de patients SCA ST+ de plus de 75 ans suggèrent de façon stable un taux de trithérapie inférieur au taux de décision de revascularisation par angioplastie. Nous avons alors regardé les taux de ces indicateurs dans la population générale sur la même période. Le même phénomène étant observé tous âges confondus, ce résultat ne serait donc pas le fait d’un âgisme de la part des soignants. Il serait alors intéressant de l’étudier ultérieurement dans l’ensemble de la population des SCA ST+, les recommandations préconisant pourtant l’introduction systématique d’une trithérapie lors de la décision de revascularisation.


Marie-Françoise LALA, Mathieu DANIEL, Florence SAILLOUR-GLENISSON, Emilie LESAINE, Floriane SEVIN, Corinne PEREZ, Nathalie GOULOIS, Catherine PRADEAU (Bordeaux)
16:00 - 17:30 #14042 - CP080 Etude nationale randomisée en cluster comparant une stratégie d’admission systématique en réanimation des patients âgés de plus de 75 ans ayant une défaillance viscérale aiguë vus aux urgences versus l’absence de recommandation.
CP080 Etude nationale randomisée en cluster comparant une stratégie d’admission systématique en réanimation des patients âgés de plus de 75 ans ayant une défaillance viscérale aiguë vus aux urgences versus l’absence de recommandation.

La mortalité élevée des patients âgés présentant une défaillance viscérale aiguë pose la question de l’effet bénéfique d’une hospitalisation en réanimation.

L’objectif de l’étude est de déterminer l’effet sur la mortalité à six mois d’une hospitalisation des patients âgés de plus de 75 ans vus initialement aux urgences et présentant une défaillance viscérale aiguë soit en cherchant à proposer systématiquement une admission en réanimation soit effectuée selon  les pratiques habituelles.

Il s’agit d’une étude multicentrique randomisée en cluster incluant des patients de 75 ans et plus, n’ayant pas de cancer actif, ni de cachexie, ayant un index ADL > 4 et consultant aux urgences dans les 24 hôpitaux entre janvier 2012 et avril 2015 pour une défaillance viscérale aigüe. Chaque hôpital était randomisé pour soit pousuivre ses pratiques habituelles d’hospitalisation (HH) soit tenter au maximum d’hospitaliser ces malades en réanimation (HM). Les patients ont été suivis 6 mois après leur inclusion.

Le critère d’évaluation principal était la mortalité à six mois. Les critères secondaires étaient la mortalité hospitalière, l’autonomie et la qualité de vie à six mois.

Résultats : 1 518 patients furent inclus dans chacun des groupes HH et HM (3036 patients). La médiane d’âge était de 85 ans (interquartile 81 et 89), 45 % étaient des hommes. Le taux d’hospitalisation en réanimation était de 61% (HM) vs 34% (HH) ; RR de 1.80 ; 95 % IC, 1.66-1.95. Dans le groupe HM, on observe une augmentation de la mortalité à six mois, (45% vs 39% ; RR 1.16 ; 95 % IC, 1.07-1.26). Après ajustement sur les caractéristiques initiales du patient prenant en compte en particulier la gravité, il n’y a plus de différence de mortalité à six mois, de même que l’autonomie et la qualité de vie à six mois.

Conclusion :

 Le fait de favoriser systématiquement l’hospitalisation des malades en réanimation pour les patients âgés, présentant une détresse vitale aiguë et pris en charge par les urgences, n’est pas associé à une réduction de la mortalité à six mois. Des études supplémentaires sont nécessaires pour affiner les critères d’une admission justifiée de ces malades.


Dominique PATERON (Paris), Maurice RAPHAEL, Farez MOUSTAFA, Catherine LE GALL, Justine GALLOU, François BRAUN, Sebastien BEAUNE, Bertrand GUIDET
16:00 - 17:30 #14131 - CP081 Quel Impact Psychologique d’un EXercice type attentat sur les participants ? Etude IPEX.
CP081 Quel Impact Psychologique d’un EXercice type attentat sur les participants ? Etude IPEX.

INTRODUCTION : La menace terroriste actuelle a engendré la multiplication d’exercices de sécurité civile de grande ampleur pour les personnels SAMU-SMUR. La sollicitation de nombreux plastrons appartenant à la société civile a été nécessaire pour simuler un afflux saturant de blessés. L’objectif de notre travail était d’évaluer l’impact psychologique (IP) d’un exercice type attentat sur les plastrons (P) et les équipes SMUR (S).

MATERIEL et METHODE : Etude de cohorte, monocentrique, concernant les personnes impliquées dans un exercice type attentat. Auto-évaluation par questionnaire de l’IP de l’exposition sur l’apparition d’un état anxiété (STAI Y-A) en pré et post exposition immédiate et de stress aigu (PCLS) à J8 et J30. Analyse descriptive, puis modèle mixte multivarié sur l’évolution du score STAI Y-A et PCLS ajusté sur la composante anxieuse et traumatique de base et post exposition (STAI Y-B, évènements traumatiques, PDEQ, PDI, Hopkins) (Wilcoxon signrank bilatéral au risque α 5%).

RESULTATS : L’âge médian : 47 ans [37-52] pour les (P), 39 ans [31-50] pour les (S). Sex ratio : 4H/6F pour les (P), 1H/1F pour les (S). La composante anxieuse de base était très faible dans les 2 groupes.

CONCLUSION : L’IP sur les (P) et les (S) était non significatif. Une collaboration étroite avec la CUMP dans la sélection des (P), le briefing pré exposition et un temps d’échange en post exposition immédiate sont possiblement liés à ces résultats.


Charlotte CHOLLET-XÉMARD (Créteil), Matthieu HEIDET, Aurélie GEVREY, Delphine L'HÉNORET, Alexandra BOTÉRO, Chadi JBEILI, Nicolas TRAVERS, E. LECARPENTIER
16:00 - 17:30 #14331 - CP082 Comparaison de deux protocoles d'insulinothérapie intraveineuse dans l'acidocétose diabétique.
CP082 Comparaison de deux protocoles d'insulinothérapie intraveineuse dans l'acidocétose diabétique.

INTRODUCTION:

L'acidocétose diabétique(ACD) est une complication majeure et sévère du diabète pouvant compromettre le pronostic vital.

Sa prise en charge est basée sur l'administration de l'insuline. Cependant la voie et la dose reste controversée.

 

OBJECTIF: Comparer l'efficacité et l'innocuité de deux protocoles d'insuline intraveineuse(IV): Protocol(A): Bolus IVD d'insuline rapide(0,10UI/kg) puis perfusion continue(0,10UI/kg/h) versus Protocol(B): pas de bolus et perfusion continue d'insuline rapide(0,14UI/kg/h)

 

MATERIELS ET METHODES:

Etude prospective randomisée. Inclusion des patients de plus de 16 ans admis pour ACD modéré ou sévère .Les patients ont été divisés en deux groupes : Groupe(A) recevant le protocole(A) et le groupe(B) recevant le protocole(B). Standardisation des apports hydrique par du sérum salé isotonique ainsi que la supplémentations potassique. Recueil des caractéristiques cliniques biologiques et gazométriques

Les critères de jugement étaient la durée et la dose de l'insulinothérapie IV, délais pour atteindre une glycémie<250mg/l, la survenue de complications: hypokaliémie, hypoglycémie et récidive de l'ACD.

 

RESULTATS:

N= 164. Exclusion de 39 patients. L'âge moyen=39+/-18 ans, sexe ratio=0.97. L' ACD survient plus dans le diabète type 1 n=87(47.6%) que le diabète type 2 n=64(39%) et elle est inaugurale dans 13.4%(n=22) des cas. Les caractéristiques cliniques et biologiques étaient comparables dans les deux groupes: Groupe(A) versus Groupe(B): âge moyen(37+/-17vs.37+/-17 ans; p=0.95) sexe ratio(0.84 vs. 0.88), glycémie  (30.2+/-9.9 vs. 32.5+/-11.9 mmol/l; p=0.27), ), pH(7.14+/-0.13 vs. 7.15+/-0.12; p=0.7), trou anionique (28.63+/ 5.74vs.28.9+/-7.21;p=0.8). De même pour les critères de jugement Groupe(A) versus Groupe(B):durée de  l'insuline IV(17.6+/-13vs.17.4+/-21.5 heures; p=0.9), dose de l'insuline IV(76.5+/-55.1vs.74.9+/-35.3 UI; p=0.8), durée d'hospitalisation en unité de soins intensif(28.3+/-18.2 vs. 32.4+/-20.3 heures; p=0.3), ainsi que les complications: hypoglycémie(n= 4vs.10; p=0.12 ), hypokaliémie (n= 32vs.31; p=0.33) et la récidive de l'ACD (n=1vs.7; p=0.31)

 

CONCLUSION:

Les deux protocoles d'insuline IV sont comparables vis-à-vis de leur efficacité ainsi que leur innocuité.


Asma ALOUI (Tunis, Tunisie), Sarra JOUINI, Rym HAMED, Hana HEDHLI, Chokri HAMOUDA
Salle 253

"Jeudi 14 juin"

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AMS-45
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 45
Annonce d'une mauvaise nouvelle en situation d'urgence

Coordonnateur : Jean-Claude GRANRY (Coordonnateur, Angers)
Conférenciers : Guillaume BOUHOURS (médecin) (Conférencier, Angers), Jean-Claude GRANRY (Conférencier, Angers)
-Améliorer la qualité de la relation médecin – patient et son entourage lors de l'annonce
-Prévenir les évènements indésirables liés à des défauts ou erreurs de communication
-Préciser les modalités pratiques de l'annonce en médecine d'urgence
Salles 221-222-223

"Jeudi 14 juin"

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ES-11
16:00 - 17:30

Les essentiels N°11
Seul au monde - Urgences traumatologiques en situation d'isolement Session commune SFMU/CARUM
Catastrophe SSE CUMP, Traumatologie, Ultrasonographie Echographie

Modérateurs : Aurélien RENARD (MEDECIN) (Marseille), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Angers)
Coordonnateur : Stéphane TRAVERS (Coordonnateur, Paris)
16:00 - 16:20 Les nouveaux enjeux du prolonged field care. Christophe DUBECQ (Médecin) (Conférencier, Bayonne)
Quelles conséquences pour la prise en charge initiale lorsque l'évacuation s'avère difficile ? Quels retours d'expérience lors des derniers déploiements en situations isolées ?
16:20 - 16:40 Réanimation transfusionnelle sur le terrain. Yann DANIEL (Conférencier, Lorient)
Quelles sont les possibilités transfusionnelles pour le médecin de l'avant, aujourd'hui et demain ? Quels sont les retours d'expérience récents et les conséquences en termes de préparation et de formation ? 
16:40 - 17:00 Place de l’échographie dans la prise en charge du blessé de guerre. Pierre François WEY (Conférencier, Lyon)
Qu'apporte l'échographie dans la prise en charge initiale du blessé de guerre ? Quels sont les retours d'expérience en termes d'impact sur la prise en charge, le matériel et la formation ?
17:00 - 17:20 Prise en charge psychologique post-traumatique par un médecin non spécialiste. Marie BOUSSAUD (psychiatre) (Conférencier, Clamart)
Quelle est la conduite à tenir initiale pour un médecin non spécialiste confronté à un événement traumatique (évaluation du risque, premières actions à mener, modalités d'orientation vers les spécialistes...) ? Quels retours d'expérience au décours des derniers déploiements en opérations extérieurs et du suivi des intervenants après les attentats ?
Amphi Bordeaux

"Jeudi 14 juin"

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ATW06
16:00 - 17:30

Atelier Médecins winfocus N°6
Echocardiographie focalisée (débutants, coupes cardiaques)

Conférenciers : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Yannick LEBRET (URGENTISTE) (Conférencier, Genève, Suisse), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
Salle 341

"Jeudi 14 juin"

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ATW05
16:00 - 17:30

Atelier Médecins winfocus N°5
Echo musculo-squelettique

Conférenciers : Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Etienne HINGLAIS (Conférencier, Le Kremlin-Bicêtre), Vicki NOBLE (Conférencier, Boston, Etats-Unis), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Salle 342A

"Jeudi 14 juin"

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AM-18
16:00 - 17:30

Atelier Médecins 18
Jeux de mains, jeux de vilains

Coordonnateur : Philippe SATTONNET (Coordonnateur, Thionville)
Conférenciers : Hervé LAMARRE (chirurgien) (Conférencier, Thionville), Philippe SATTONNET (Conférencier, Thionville)
Atelier interactif animé par un urgentiste et un chirurgien de la main travaillant ensemble depuis de nombreuses années qui vont présenter des cas cliniques auquels vous devrez répondre par l’intermédiaire de votre smartphone.
Ces cas sont issus de problèmes, de pièges ou d’erreurs qui se sont présentés à l’urgentiste.
Une façon originale de valoriser l’expérience en confrontant les deux points de vue : celui de la prise initiale et de celui qui la poursuit.
Vous pourrez vous confronter à ces problèmes et voir si vous seriez ou pas tombés dans le piège ;Jeux de mains, jeux de vilains
Salle 342B

"Jeudi 14 juin"

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AMS-35
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 35
Toxicologie clinique pratique: intoxications par les cardiotropes

Coordonnateur : Arnaud DELAHAYE (Coordonnateur, Mont de Marsan)
Conférenciers : Arnaud DELAHAYE (Conférencier, Mont de Marsan), Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
A partir de cas cliniques :
- Connaitre les principaux cardiotoxiques rencontrés en toxicologie clinique.
- Rappels physiopathologiques pour appréhender une intoxication par cardiotoxique(s).
- Elaborer une stratégie diagnostique concernant les patients critiques.
- Organisation de la prise en charge symptomatique et spécifique.
Salle 343

"Jeudi 14 juin"

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AMS ARM 66
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants ARM 66
Les nouvelles technologies dans la médecine de catastrophe.

Coordonnateur : Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers : Gérard BLANCO (RESPONSABLE ARM CRRA SAMU 31) (Conférencier, Toulouse), Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Cédric ZANNESE (Informaticien SAMU) (Conférencier, Toulouse)
Comprendre l’intérêt des systèmes de communication dans la médecine de catastrophe.
Apprendre les nouveautés permises par la miniaturisation, les réseaux déportés, numériques, satellitaires et autres.
Connaitre et manipuler les logiciels actuels et à venir de la médecine de catastrophe (Sinus, Sivic, etc)
Salle 352A

"Jeudi 14 juin"

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PM21
16:00 - 17:00

Posters Médecins
Trauma Sévères

Modérateur : Rémy LOYANT (Chef de Service SAMU) (Angoulême)
16:00 - 17:00 #13685 - P172 Mise en place et évaluation d'un protocole de prise en charge de l'hémorragie massive en salle d'accueil des urgences vitales adultes.
P172 Mise en place et évaluation d'un protocole de prise en charge de l'hémorragie massive en salle d'accueil des urgences vitales adultes.

Introduction : Le choc hémorragique est un état physiopathologique peu fréquent mais dont la mortalité reste élevée malgré des recommandations d’expert récentes. La protocolisation de cette prise en charge très spécifique a été identifiée comme un élément permettant d’améliorer la survie des patients. Celle-ci est corrélée à la capacité des équipes à réaliser une transfusion massive impliquant l’administration à haut débit de Produits Sanguins Labiles (PSL). L’objectif de cette étude a été d’évaluer l’impact d’un protocole de prise en charge du choc hémorragique sur les débits transfusionnels en Salle d’Accueil des Urgences Vitales (SAUV).

Matériel et méthode : Il s’agissait d’une étude monocentrique rétrospective contrôlée, concernant les patients majeurs admis en état de choc hémorragique médical ou traumatique en SAUV. Le choc hémorragique a été défini par une pression artérielle systolique à l’admission inférieure à 90 mmHG associée à une hémoglobinémie inférieure à 9g/dL et l’absence d’argument pour un choc d’autre étiologie. Le protocole comportait une ordonnance spécifique comprenant deux volets. Le premier permettait la délivrance de quatre Concentrés de Globules Rouges (CGR) thermopucés ou non, disponibles avant l’arrivée du patient. Le deuxième volet, renouvelable, permettait la délivrance de quatre CGR non thermopucés, quatre plasmas frais congelés et un concentré plaquettaire. Le critère de jugement principal était le débit de transfusion des CGR exprimé en minute par CGR.  

Résultats : Vingt-deux patients ont été inclus dans le groupe « avant protocole » et dix-huit patients dans le groupe « après protocole ». Aucune différence statistique n’a été relevée concernant les caractéristiques initiales des patients à l’entrée en SAUV. Les débits dans le groupe « avant protocole » étaient de vingt minutes par CGR contre neuf minutes par CGR dans le groupe « après protocole » (p=0,023). Par ailleurs, une diminution de 41% des CGR détruits et une augmentation des conformités de transfusion de plaquettes, selon les recommandations d’experts, de 28% ont été observées.

Discussion : L’étude montre une épargne des produits sanguins labiles par augmentation du respect des recommandations lors de la prise en charge en SAUV.

Conclusion : Cette étude a montré une augmentation significative des débits transfusionnels et une réduction des PSL par diminution des transfusions après la mise en place d’un protocole d’hémorragie massive en SAUV. 


Marine DARGÈRE (Brest), Cédric GANGLOFF, Catherine LE NIGER, Claudie LÉOSTIC, Marie-Line LANGLAIS
16:00 - 17:00 #13791 - P173 Transfusion pré hospitalière et utilisation du plasma lyophilisé lors des évacuations aériennes en zone de combat.
P173 Transfusion pré hospitalière et utilisation du plasma lyophilisé lors des évacuations aériennes en zone de combat.

Introduction :

Principale cause de décès évitable après blessure de guerre, l’hémorragie est un défi pour le médecin urgentiste préhospitalier. Malgré les enjeux logistiques, le soutien actuel d’unités déployées sur des zones étendues et à distance des structures chirurgicales a rendu nécessaire le déploiement de produits sanguins en préhospitalier au plus près du lieu de la blessure. Le but de cette étude était d'évaluer la pratique transfusionnelle au cours d’évacuation aérienne afin de définir la faisabilité et la sécurité de ces transfusions.

 

Matériels et méthode :

Étude prospective multicentrique incluant les blessés au combat triés ALPHA (catégorisation la plus grave avec admission en antenne chirurgicale souhaitée en moins de 90 min) évacués par moyens aériens du terrain vers une structure chirurgicale entre avril 2016 et avril 2017. Étaient colligés la gravité (score ISS), le type de blessures, les procédures de transfusion réalisées, les délais avant transfusion, les délais d’évacuation et les difficultés rencontrées.

 

Résultats :

Durant l’année d’étude, un total de 29 patients a été inclus et 28 ont pu être analysés. 25% ont été transfusés avant l’arrivée en structure chirurgicale. Le produit le plus fréquemment utilisé était le plasma lyophilisé (PLYO). Les patients transfusés pendant le transport étaient plus graves que les non transfusés (ISS 45 vs 25 p=0,01) et présentaient plus de régions anatomiques touchées (3 vs 2 p=0,04). Ces patients étaient aussi souvent plus transfusés (100% contre 24%) et recevaient plus de CGR et de PLYO au sein de l’antenne chirurgicale.  La transfusion se déroulait entre 75min et 192min après la blessure. Il n’y avait pas de différence entre les délais d’évacuation des blessés transfusés et non transfusés. 5 patients sont décédés dans les 24h : 3 dans le groupe non transfusé. Aucun effet secondaire ni accident transfusionnel n’a été décrit. Aucune difficulté liée au contexte de transfusion ou au climat (T° > 40°) n’a été rapportée. Deux échecs de technique de reconstitution du PLYO ont été observés, dus à une mauvaise compréhension du guide de l'utilisateur.

 

Conclusion :

Si le PLYO exige une formation spécifique pour les équipes, il nous a paru particulièrement efficace et sûr, y compris dans des conditions tactiques parfois difficiles. Des études complémentaires sur une large population nous semblent nécessaires pour évaluer une utilisation plus large.


Cyril CARFANTAN (Paris), Vicky VITALIS, Antoine LUFT, Pierre GUENOT, Stephane TRAVERS, Christophe MARTINAUD, Julien BORDES, Aurélien RENARD
16:00 - 17:00 #13935 - P174 Évaluation de la précision d’une méthode de mesure non invasive de l’hémoglobine chez les traumatisés graves aux urgences.
P174 Évaluation de la précision d’une méthode de mesure non invasive de l’hémoglobine chez les traumatisés graves aux urgences.

Introduction: Chez un traumatisé grave, l’hémoglobine est un paramètre important dans le bilan initial et de surveillance. La méthode de référence de
mesure de la concentration en hémoglobine est la technique de détection automatisée par spectrophotométrie à partir d’un échantillon de sang veineux. Cette technique, réalisée au sein d’un laboratoire d’hématologie,permet une mesure précise, fiable et reproductible. Toutefois, elle requiert un prélèvement sanguin et surtout impose un délai incompressible  de 45mn. Dans le contexte des urgences traumatologiques la récupération de l’hb le plus rapidement possible est indispensable. Ainsi, au cours de ces dernières années, se sont développées
des techniques de mesure délocalisées au lit du patient permettant une mesure rapide, non invasive et  la précision de ces dispositifs semble acceptable dans la plupart
des études de validation  ayant inclus des patients stables.

 L’objectif de cette étude est de vérifier la précision d’un dispositif non invasif de mesure de Hb en comparant les valeurs de l’hb obtenues et le dosage conventionnel chez des patients traumatisés graves.

Méthode:étude observationnelle prospective qui a inclu des traumatisés graves pris en charge dans notre service des urgences. on a mesuré l’hémoglobine par un lecteur portable Pronto Pulse Co oxymeter Masimo® (SpHb), au lit du patient, et l’hémoglobine au laboratoire (NFS)de facon concomitente. on a calculé le coefficient de corrélation r.

Résultats:N=20 patients âgés de 40 ±14 ans avec 26 prises de sang (NFS) et 26 mesures de SpHb concomitant. La majorité des patients étaient victimes d’un AVP. ona 25%  des traumatisés crâniens graves , 20% des traumatismes abdomino-pelviens et 10% des traumatismes thoraciques. Aucun patient n’a eu de transfusion et aucun patient n’a nécessité une intervention chirurgicale  urgente. 35% ont séjourné aux urgences pour surveillance , 45% ont été admis en réanimation, et 20% en orthopédie. Les taux moyens d’hb sont à 13,33± 1,96 g/dL sur NFS et à 13,11 ± 1,77 g/dL par notre lecteur portable avec un délai de résultat de 94± 42 minutes vs 20± 13 secondes respectivement. Le coefficient de corrélation entre les 2 mesures r=0,881 (p < 0,001) avec une différence moyenne de 0,33 g/dL.

Conclusion: La mesure non invasive de l'hb par un lecteur portable est une nouvelle technologie séduisante et prometteuse, non invasive et rapide. Dans notre série, elle semble précise correlée aux valeurs du laboratoire et pouvant être fiable.

 

 


Amal BACCARI, Asma ZORGATI (Sousse, Tunisie), Lotfi BOUKADIDA, Ali OUSJI, Riadh BOUKEF
16:00 - 17:00 #14136 - P175 Corrélation entre le base excess et le lactate chez le traumatisé sévère admis aux urgences.
P175 Corrélation entre le base excess et le lactate chez le traumatisé sévère admis aux urgences.

Introduction : Le Base Excess (BE) et le lactate ont été corrélés au pronostic chez le traumatisé grave. Il s’agit de marqueurs qui reflètent le degré d’hypoperfusion tissulaire. Cependant, on ne dispose pas souvent du dosage du lactate aux urgences contrairement au BE qui peut être rapidement calculé à partir de la gazométrie. L’objectif de ce travail a été d’étudier la corrélation entre le BE et le lactate.

Méthodes : Nous avons mené une étude prospective pronostique avec inclusion des traumatisés sévères admis en salle d’accueil des urgences vitales (SAUV) selon des critères de haute vélocité (33 mois). Une gazométrie artérielle avec dosage du lactate et calcul du BE ont été effectués. Comparaison des groupes des décédés (SAUV) et survivants pour le lactate et le BE. Etude de la corrélation entre le BE et le lactate.

Résultats : Inclusion de 280 patients. L’âge moyen=38±19 ans. Sex-ratio=4,3. Les accidents de la voie publique ont été majoritaires : n=220 (75%). Les caractéristiques cliniques n(%) : [GCS < 13] : 111(40) ; [PAS < 90mmHg] : 34(12) ; [SpO2 < 90%] : 3(1). Un ISS≥16 a été retrouvé chez 176 patients soit 63%. L’ISS moyen=21±13.Un BE≤-4mmol/L a été retrouvé chez 116 patients (41%) et un lactate ≥2.5 mmol/L chez 105 traumatisés (37%). Six patients sont décédés en SAUV, soit 2%. Le BE a été significativement plus bas chez les décédés que chez les survivants pour la mortalité précoce en SAUV (p=0,003). Le lactate a été significativement plus élevé chez les décédés (p=0,001). Une corrélation forte entre le BE et le lactate a été notée : [coefficient de Pearson à -0,641 et p < 0,001].

Conclusion : Dans cette étude, le BE et le lactate ont été statistiquement différents chez les décédés en SAUV. Par ailleurs, une forte corrélation a été retrouvée entre BE et lactate pouvant proposer le BE comme marqueur pronostique chez le traumatisé sévère aux urgences.


Hamed RYM, Imen MEKKI (Tunis, Tunisie), Houssem AOUNI, Badra BAHRI, Houda NASRI, Feten AMIRA
16:00 - 17:00 #14191 - P176 Evaluation de la création d’un Trauma-team dans un service d’Accueil des urgences vitales : indices de performance.
P176 Evaluation de la création d’un Trauma-team dans un service d’Accueil des urgences vitales : indices de performance.

Introduction : le succés de la prise en charge d’un traumatisé grave aux urgences déponds de l’existence au sein du service d’accueil des urgences vitales (SAUV) d'une équipe rodée et de fiches procédurales validées. L’objectif de notre travail est d’évaluer l’efficacité de notre Trauma-team à 5 individus dans la prise en charge des traumatisés grave. 

Matériel et Méthode : Etude prospective observationnelle sur 12 mois, sont inclus dans l’étude tout les patients adultes admis aux urgences pour traumatisme grave (injury severity score > 15) quelque soit la cause. Ont été exclus, les victimes admis en état d’arrêt cardiorespiratoire. Tous les patients ont été pris en charge au SAUV par un trauma-team composé de 5 intervenants formés en Advanced Trauma Life Support (ATLS). Ont été évalué les indices de performances suivants : Le trauma-team communication Assessement score TTCA-24, l’indice de difficultés par intervenant sur une échelle de 5, un indice supérieur à 3 signifie la nécessité d’un intervenant supplémentaire, le délai d’évacuation du patient pour imagerie le nombre de décès.

Résultats : ont été inclus dans l’étude 36 traumatisés graves (0,07% de l’activité annuel de notre service), l’âge moyen était de 52,7 ans avec un sexe ration de 3/1. Le TTCA-24 était 82,4 sur 96. L’indice de difficulté  était supérieur à 3 pour 3 intervenants. Le délai d’évacuation pour imagerie à partir de la fin de la prise en charge initiale était paradoxalement prolongée > 15min. le taux de décès était de 16,66%. 

Discussion : Notre trauma-team à 5 intervenants avait un score TTCA-24 > 60 ce qui dénote d’une bonne communication et de la collaboration effective entre les différents intervenant. Restreindre le nombre d’intervenants à 5 permet une meilleure maîtrise du travail en équipe et facile au mieux la gestion de la situation par le team-leader. Deux problématiques majeurs ont était noté: la difficulté de coordonner avec le service d’imagerie lorsque l’intervenant responsable était occupé à réaliser un geste et l’absence d’une personne dédiée à l’enregistrement et au recueil  instantanées des informations. A l’état actuel de l’architecture des locaux de notre SAUV et le manque de personnel ne permet pas d’opter pour un trauma-team à 9 intervenants.

Conclusion : le trauma type à 5 intervenant à montré son efficacité dans la prise en charge des traumatisés graves. L’amélioration des indices de performance nécessite une révision des procédures actuellement adoptées. 


Mounir HAGUI (Tunis, Tunisie), Olfa DJEBBI, Mehdi BEN LASSOUED, Khaled LAMINE
16:00 - 17:00 #14205 - P177 Impact d’un projectile par lanceur de balle de défense. Complications cardio-vasculaires et létalité. Méta-analyse.
P177 Impact d’un projectile par lanceur de balle de défense. Complications cardio-vasculaires et létalité. Méta-analyse.

Contexte. Les lanceurs de balle de défense sont des armes utilisées dans le maintien de l’ordre quasi-exclusivement en milieu civil. Les projectiles se déforment à l’impact, limitant le risque de pénétration, avec une puissance d’arrêt suffisante pour stopper un individu au tronc souvent peu ou mal protégé. L’objectif principal de ce travail était de proposer une revue de la littérature médicale pour décrire les différentes complications cardio-vasculaires (CCV) liées à un impact thoracique par projectile non létal. L’objectif secondaire était de rapporter la mortalité induite par ces armes.

Matériels et méthode : Méta-analyse systématique de la littérature entre 1975 et 2016 au travers des moteurs de recherche Medline®, Ovid® et Science-Direct® utilisant les termes du Medical Subject Headings : blunt chest trauma, injuries, myocardial infarction, less lethal weapons, Flash-Ball, sub-lethal weapons, chest, plastic bullet, rubber bullets. Critère d’exclusion a posteriori : toutes études décrivant les complications vasculaires périphériques. Variables observées : épidémiologie, impacts thoraciques, CCV, décès.

Résultats : Inclusion de 14 séries de patients, 13 cas cliniques, aucune méta-analyse, décrivant rétrospectivement des impacts liés à des munitions non létales, soit 2118 patients, 2731 impacts décrits dont 454 (16%) de localisation thoracique, prévalence entre 7% et 44% selon les séries. L’âge moyen était entre 10,1 ans et 32 ans, de 18 ans à 60 ans, pour un sex ratio de 52% à 99% hommes. Les CCV étaient pénétrantes (n=12 ; 0,6%) : plaie cardiaque ou vasculaire ; ou non pénétrantes (n=8 ; 0,4%) : contusions myocardiques (n=4), commotio cordis (n=2), syndromes coronariens aigus traumatiques (n=2). Cette revue rapportait 67 décès (3%) au total pour 20 (0,9%) décès par CCV.

Discussion : Les CCV des armes non létales sont rares mais graves. La survie par traumatisme pénétrant est la même que celle des plaies thoracique par arme à feu, soit 10% environ. L’expérience collective est bien présente dans la littérature, alors qu’il est exceptionnel pour un praticien d’être confronté à un tel traumatisme. L’information des forces de l’ordre et des médecins urgentistes pré-hospitaliers et hospitaliers doit permettre une évaluation clinique et paraclinique optimisée. Avec les cardiologiques notamment, l’anticipation du parcours de soins permet d’être à même de faire face à des CCV avec une telle morbi-mortalité.


Antoine BRONSTEIN, France BARDINET, Hugues LEFORT (Marseille), Florent MARCHANDOT, Ulric VINSONNEAU
16:00 - 17:00 #14222 - P178 Description de l’utilisation du dispositif intra-osseux (DIO) chez les patients traumatisés sévères.
P178 Description de l’utilisation du dispositif intra-osseux (DIO) chez les patients traumatisés sévères.

Introduction : Les patients traumatisés sévères présentent un abord veineux périphérique souvent difficile mais qui doit être rapide. Le DIO représente un intérêt particulier dans leur prise en charge. La littérature rapporte une faible utilisation de ce DIO (de 0,3 à 1,9%). Notre étude s’intéresse aux facteurs prédictifs de recours au DIO chez les patients traumatisés sévères.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle, prospective, multicentrique des patients traumatisés sévères grâce à un registre régional d’évaluation de la prise en charge des traumatisés sévères en région. Une analyse appariée en fonction de l’âge, du sexe, du type de traumatisme et du grade de sévérité a été réalisée pour rechercher les facteurs prédictifs de pose du DIO.

Résultats : Nous avons inclus 5520 patients de 2011 à 2016. 55 patients (1%) ont bénéficié d’un DIO sur cette période. 56% de ces patients étaient classés en grade de sévérité A. L’Hémocue° était inférieur à 9 g/dl pour 9% des patients avec DIO contre 2% dans la population générale. 76% des patients avec DIO ont nécessité une intubation orotrachéale (IOT), 58% un support par vasopresseurs, 25% une thoracostomie et 24% ont reçu du Mannitol°. Après appariement (N=51), les patients avec DIO avaient nécessité significativement plus d’amines vasopressives (p = 0,0052). Une thoracostomie a été réalisée chez 12 patients avec DIO contre 4 dans le groupe sans (p=0,0567), du Mannitol° a été administré chez 13 patients avec DIO contre 8 dans le groupe sans. Les temps passés sur les lieux étaient similaires. La mortalité extra hospitalière était plus élevée dans le groupe avec DIO (16% vs 6%). La pose de DIO est passée de 0,3% en 2011 à 1,3% en 2015. 27 patients ont bénéficié d’une pose de voie veineuse centrale (VVC) sur cette même période.

Discussion : Le recours au DIO chez le traumatisé sévère est faible mais en hausse depuis 2011. Le DIO est privilégié en cas de réanimation plus invasive avec gestes techniques médicaux associés. L’état de choc avec recours aux vasopresseurs semble être un facteur prédictif de pose de DIO chez ces patients. L’utilisation du DIO doit être privilégiée en cas d’abord veineux difficile, notamment aux dépends de la VVC, chronophage et plus à risque.


Jany CALYPSO (Bourg-en-Bresse), Laurie FRATICELLI, Patrice SERRE, James BERTHOLLE, Sebastien ROUX, Carlos EL KHOURY, Karim TAZAROURTE, Groupe RESUVAL
16:00 - 17:00 #14346 - P179 Analyse autopsique des lésions de victimes décédées lors d'accidents de la voie publique.
P179 Analyse autopsique des lésions de victimes décédées lors d'accidents de la voie publique.

INTRODUCTION : Le but de cette étude est de déterminer le nombre et le type de lésions mortelles retrouvées chez les victimes d’accidents de la voie publique (AVP)

MATERIEL ET METHODE : Analyse rétrospective de rapports d’autopsies de 2002 à 2017 de 80 piétons percutés, de 85 conducteurs de voitures et de 28 passagers décédés sur les lieux d’un l’accident ou après transfert à l’hôpital. Le score AIS (Abbreviated Injury Scale) était calculé pour chaque cas (AIS 1 = lésions mineures, AIS 2 = modérées, AIS 3 = graves sans risque vital, AIS 4 = sévères avec risque vital, AIS 5 = critiques avec survie incertaine et AIS 6 = incompatibles avec la vie).

RESULTATS : Pour les 80 piétons, âge moyen 46,4 ans, le thorax et le crâne étaient les régions les plus touchées (93,8% et 92,5%), on observe 73,8% d’hémorragies sous-arachnoïdiennes, 51,3% de fractures du rachis thoracique, 85% de fractures costales, 57,5% de fractures pelviennes, 33% de fractures des jambes,21,3% avaient une section de l’aorte dont 12,5% une section complète et 8,8% une section incomplète (autres cas non précisés) le score AIS 6 est retrouvé chez 43,5% des piétons.

Pour les 85 conducteurs de voitures, âge moyen 36,9 ans, le thorax et le crâne sont les plus touchés (89,2% et 80,7%) dont 81% de fractures costales, 59% d’hémorragies sous arachnoïdiennes, 29,2% d’hémothorax. Les sections de l’aorte étaient retrouvées chez 16,9 % avec 12 % de sections complètes et 3,6 % de sections incomplètes (non précisé pour les cas restants)

 Les lésions spléniques sont présentes dans 1/3 des cas environ. Le score AIS 6 est le plus fréquemment retrouvé (44,6 %).

Pour les 28 passagers de voitures, âge moyen 27,8 ans, les régions crânio-cérébrale et thoracique étaient les plus fréquemment atteintes (75 % et 71,4%). 46% avaient une fracture de la base du crâne. 28,6 % avaient une lésion aortique avec 21,4 % de sections complètes et 7,1 % de sections incomplètes (non précisé pour les autres lésions). 64,3% avaient des fractures de côtes, 8% un hémothorax. 50% avaient des lésions hépatospléniques

DISCUSSION CONCLUSION : Il existe peu de données autopsiques françaises sur les lésions mortelles lors d’AVP. Le thorax, le crâne et l’abdomen sont les régions les plus fréquemment atteintes en concordance avec les données de la littérature internationale. La connaissance approfondie de ces lésions et d’éventuelles lésions évitables doit permettre au médecin urgentiste d’améliorer la prise en charge de ce type de patients

 

 


Emmanuel MARGUERITTE (Montpellier), Maguette NIANG, Mustapha SEBBANE, Eric BACCINO
16:00 - 17:00 #14395 - P180 Facteurs prédictifs de recours à la ventilation mécanique chez les patients admis aux urgences pour noyade.
P180 Facteurs prédictifs de recours à la ventilation mécanique chez les patients admis aux urgences pour noyade.

Introduction : La noyade est la troisième cause de décès dans le monde responsable de 150.000 décès par an. C’est une urgence dramatique qui touche surtout les jeunes et qui peut être fatale dans quelques secondes.

L’objectif de notre travail était d’étudier les facteurs prédictifs de ventilation mécanique chez les patients admis aux urgences pour noyade.

Méthodes : Etude prospective monocentrique sur 3 ans, de 2015 à 2017, ayant inclus les patients admis aux urgences pour noyade avec analyse univariée.

Résultats : Inclusion de 78 patients. Age moyen=31±19 ans. Sex-ratio=3,8. Le transport des patients a été assuré par la protection civile dans 62% des cas. Les antécédents pathologiques: épilepsie 7% ; insuffisance cardiaque 9%; insuffisance respiratoire 7% ; diabète 5% et HTA 3%. On a noté deux cas de noyade en eau douce. La durée de submersion était supérieure à 10 minutes dans 19% des cas. La noyade était secondaire dans 27 (47%). Un cas de traumatisme cervical associé a été noté. Dix patients ont présenté un arrêt cardio-respiratoire en pré-hospitalier parmi lesquels 6 patients ont bénéficié d’une réanimation pré-hospitalière, deux ACR ont été récupérés après leur arrivée aux urgences, 53% des patients se sont présentés aux urgences en détresse respiratoire, 19% étaient en état de choc et 21% avaient un GCS<13. Les deux tiers des patients ont été admis initialement en SAUV. L’oxygénothérapie a été assurée par: masque simple 36% ; masque haute concentration 17%; VNI 31% et VM 19%. Dans 24% des cas les patients ont été transférés en réanimation, le taux de mortalité intra-hospitalière était de 15%. Les facteurs prédictifs de recours à la ventilation mécanique étaient: une submersion ≥10 minutes (p<0,001) ; une température <35°C (p<0,001), un GCS<13 (p<0,001), le recours aux catécholamines (p<0,001), noyade secondaire (p=0,003), lactatémie >4mmol/L (p=0,001), PaCO2>45mmHg (p=0,015), pH<7,20 (p=0,026) et l’ACR en pré-hospitalier (p=0,041).

Conclusion : Le recours à la ventilation mécanique dans la noyade est réservé aux patients ayant une perturbation profonde des échanges gazeux et ceux présentant une altération de l’état neurologique et/ou hémodynamique. Le pronostic est sombre en dehors d’une prise en charge adéquate et Précoce.


Imene MAKKI (Tunis, Tunisie), Yesmine WALHA, Nourelhouda NOUIRA, Ahmed GUESMI, Rim HAMMAMI, Nedia ELOUAFI, Amira LAHOUEGUE, Maamoun BEN CHEIKH
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 14 juin"

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PM22
16:00 - 17:00

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Modérateur : Jean-Marc LABOUREY (MEDECIN) (Besançon)
16:00 - 17:00 #13879 - P181 Envoi d'un SMUR pour signature de certificat de décès.
P181 Envoi d'un SMUR pour signature de certificat de décès.

ENVOI D’UN SMUR POUR SIGNATURE DE CERTIFICAT DE DÉCÈS

 

Introduction : L'envoi d'un SMUR pour signer un certificat de décès fait partie des missions des SAMU (1) mais l’on peut considérer qu’il s’agit là d’une inadéquation de moyens. Cela peut néanmoins survenir en l'absence de disponibilités d'un médecin libéral (2). Nous avons évalué le problème et sa gestion par les centres de réception et régulation des appels 15 (CRRA) dans notre région.

Matériel et Méthode : Etude transversale multi-centrique, rétrospective, de janvier à juillet 2017. Inclusion: tout appel pour décès avéré dès le premier appel. Exclusion : doute sur la réalité du décès ou tout geste de réanimation sur place. Ont été étudiés des facteurs pouvant influencer la décision de régulation entre SMUR et médecin libéral (âge, caractère rural, plages horaires, etc…).

Résultats : Nous avons inclus 982 patients (soit pour comparaison un taux de 105 appel pour décès /an /100000 habitants). Un SMUR a été envoyé dans 56% des cas, à domicile dans 82% des cas. Les forces de l’ordre étaient présentes sur place dans 25% des cas. Le délai d’attente pour la famille était < 6h dans 85% des cas. Deux facteurs apparaissent associés à l’envoi d’un SMUR plutôt qu’à celui d’un médecin libéral : localisation « rurale » (p < 0,001) et « horaire de la permanence des soins ambulatoire de 20h à 8h » (p < 0,05). L’âge du patient, la présence d'un obstacle médico-légal ou la présence d’un « premier moyen » sur place n’influençaient pas le choix du régulateur. 

Discussion/Conclusion: Les interventions SMUR pour signature d'un certificat de décès sont pluriquotidiennes dans notre région, surtout en milieu rural et aux horaires hors « permanence des soins ambulatoire ». Les disparités d’envoi d’un SMUR entre les 3 CRRA (63, 56 et 42%) peuvent témoigner d’habitudes locales, de structure du bassin de population concerné ou de sa démographie médicale. L’indisponibilité du SMUR durant ce temps et le cout associé sont peu acceptables. Des solutions doivent être envisagées : cotation de l’acte à 100 euros déjà effective pour les médecins libéraux en horaire de PDSA (3), délégation aux infirmiers libéraux ? …

 

1. SAMU Centre 15. Référentiel et guide d’évaluation. Samu-Urgences de France et Société Française de Médecine d’urgence. Mars 2015.

2. Savary D, Télion C, Fuilla C et al. L’urgence et la mort. Journées scientifiques de SAMU de France. SFEM éditions 2005 : 17-35.

3. Décret N°2017-1002 au Journal Officiel du 10 mai 2017.

 


Mathilde RUMEUR (Le Havre), Adrien LE BROZEC, Thomas PEBRE, Quentin FOUBERT, Dominique LEPAPE, Luc-Marie JOLY
16:00 - 17:00 #13908 - P182 Intérêt de la télémédecine dans le recours aux structures d’urgences au sein d’un milieu isolé.
P182 Intérêt de la télémédecine dans le recours aux structures d’urgences au sein d’un milieu isolé.

Introduction : L’isolement géographique ainsi que les conditions d’accès difficiles d’un milieu isolé entrainent des difficultés de permanence de soins et de prise en charge des urgences.
En 2007, un SAMU de France crée alors un dispositif original de télémédecine entre médecins régulateurs et binôme paramédical d’un petit hôpital isolé de la première structure d’urgences via une route escarpée parfois inaccessible. L’objectif de ce travail était d’évaluer la limitation du recours aux structures d’urgences après actes de télémédecine.

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective incluant les patients ayant bénéficié d’une téléconsultation dans cet hôpital pendant les horaires de la permanence de soins en 2016. Etaient étudiés leur orientation et prise en charge.

Résultats : 296 patients ont bénéficié de téléconsultations en 2016 pendant les horaires de permanence des soins. 132 patients (45%) ont été orientés dans cet hôpital de premiers recours par le centre 15. Cela a permis à 143 patients (48 %) ne pas être transférés vers une structure d’urgences. Pour les autres patients, avant leur départ, leur prise en charge a été optimisée par des soins infirmiers, notamment 46 voies veineuses périphériques (30%) et l’initiation d’un traitement pour 87 d’entre eux (56,9%) à visée symptomatique, asthmatique ou cardiovasculaire. 16 urgences vitales (10 SMUR terrestres, 5 SMUR héliportés, 1 transport pompier par carence de SMUR)  ont été pris en charge via la télémédecine avec mise en place de traitements par voie intraveineuse normalement administrés en présence d’un médecin, ou encore mise en place d’une VNI ou pose d’une ceinture pelvienne.

Conclusion : Ce dispositif original de télémédecine, mis en place il y a 10 ans, s’inscrit dans la pérennité. Il constitue une aide majeure pour les médecins régulateurs pouvant adresser directement les patients en télémédecine. Il permet, comme à ses débuts d’éviter près d’un transfert sur deux et d’effectuer ces derniers dans les meilleures conditions possibles, débutant si nécessaire un traitement vital.


Claire DUMONT (Saint-Denis (La Réunion)), Xavier COMBES, Laura LEBEAU-DESMOULIN, Amandine FLEURY, Marion LEROY, Anne-Marie HOLMAN, Gwenola ALLAIN-JEANNIC
16:00 - 17:00 #13936 - P183 Facteurs prédictifs d’admission en réanimation des crises d’asthme en pré-hospitalier.
P183 Facteurs prédictifs d’admission en réanimation des crises d’asthme en pré-hospitalier.

Introduction:

Les crises d’asthme prises en charge en pré-hospitalier étant de gravité diverse, un des enjeux du médecin en pré-hospitalier est de déterminer rapidement l’orientation vers le service adéquat. Nous avons cherché à savoir quels étaient les facteurs influençant la décision d’un transport en réanimation d’un patient présentant une crise d’asthme prise en charge par le SMUR et si ces facteurs étaient homogènes sur le territoire français.

Méthode :

Nous avons analysé les données de l’étude ESPACE qui a inclus des crises d’asthme prises en charge par 53 SMUR entre 2004 et 2008. Dans un premier temps, nous avons identifié par analyse univariée sur un premier échantillon de patients (deux tiers de la cohorte) les éléments de l’intervention, du patient et de l’examen clinique associés de manière positive ou négative à une hospitalisation en réanimation. Nous avons ensuite intégré ces éléments dans un score et validé celui-ci sur un deuxième échantillon de patients (tiers restant). Enfin, nous avons testé l’interaction entre le score et la région de l’intervention pour déterminer si les facteurs prédictifs étaient les mêmes partout en France.

Résultats :

La cohorte ESPACE comprend 918 interventions dont 138 (15%) crises légères à modérées, 537 (59%) crises sévères et 241 asthmes aigus graves (26%). Parmi les patients, 146 (16%) ont été admis en réanimation. Nous avons retenu et intégré dans le score 13 facteurs prédictifs d’hospitalisation en réanimation : l’âge, un antécédent d’hospitalisation en réanimation, le fait de vivre seul, le délai de prise en charge médicale, le lieu d’intervention, la prise de ß2-mimétiques lors de la crise, le débit expiratoire de pointe mesuré, l’état de conscience, les sueurs, la cyanose, l’impossibilité de parler, les sibilants uniquement aux bases et l’absence de signes de lutte. Ces facteurs étaient les mêmes quelle que soit la région (pas d’interaction entre score et région d’intervention).

Conclusion :

Les facteurs influençant l’orientation vers un service de réanimation sont les mêmes partout en France, reflétant pour cette décision une homogénéité des pratiques des médecins pré-hospitaliers.


Judith GORLICKI (Bobigny), Patrick PLAISANCE
16:00 - 17:00 #14187 - P184 Caractéristiques épidémio-cliniques des douleurs thoraciques en pré-hospitalier.
P184 Caractéristiques épidémio-cliniques des douleurs thoraciques en pré-hospitalier.

Introduction: La douleur thoracique représente un motif fréquent en médecine d’urgence. Elle peut être révélatrice de pathologies graves comme les syndrome coronariens. Tout l’enjeu pour les médecins régulateurs du SAMU est de détecter les patients à risque à partir d'éléments anamnestiques et d'indiquer si nécessaire un transport médicalisé.

Notre travail a pour objectif de décrire les caractéristiques démographiques et cliniques des patients présentant une douleur thoracique lors de l'appel à la régulation médicale ainsi que les diagnostics définitifs retenus.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude prospective descriptive, portant sur tous les appels pour douleur thoracique non traumatique, sur une période de 2 mois. Les données ont été recueillies grâce à une fiche préétablie à partir des fiches de régulation, des dossiers médicaux des services receveurs, du patient lui-même ou de son médecin traitant.

Résultats : 198 patients ont été inclus. 83% des appels provenaient d'un établissement de soins et l'appelant était le plus souvent un médecin ou un cadre paramédical (89,1%). Les patients avaient un âge moyen de 62 ± 15,73 ans et 71% étaient de sexe masculin. Les patients présentaient des antécédents médicaux dans 83,3% des cas tels que des maladies cardio-vasculaires (40,4%), l’HTA (37,4%) et le diabète (33,3%). La douleur thoracique était d'installation brutale (58,6%), spontanée (63,1%), modérée à très intense (55,1%), de siège rétrosternal (54,5%), à type de constriction ou de brûlure (59,6%), d'évolution continue (64,6%), sans irradiation (78,8%) et avec des symptômes associés dans 49% des cas. Seulement 16,2% ont appelé le SAMU dans l'heure qui a suivi l'installation de la douleur. Le diagnostic de SCA a été suspecté chez 66,7% des patients et retenu chez 51,6% d'entre eux. 

Conclusion :  La douleur thoracique est un des principaux motifs d’appel au Samu. L’objectif initial est de déceler des signes de gravité et d’établir le diagnostic le plus rapidement possible afin d'indiquer le moyen de transport adapté et de commencer les thérapeutiques adaptées. Malgré ses limites, la conduite d'un interrogatoire clair et concis en régulation permet la détection des tableaux graves et essentiellement la détection des SCA. 


Hajer KRAIEM, Marwa THABOUTI, Majdi OMRI, Aymen FERSI, Mohamed Aymen JAOUADI, Nasreddine SOUISSI, Mohamed Nejib KAROUI, Naoufel CHEBILI (Sousse, Tunisie)
16:00 - 17:00 #14325 - P185 Recherche de critères spécifiques du syndrome coronarien aigu par l’évaluation de leur régulation médicale au SAMU.
P185 Recherche de critères spécifiques du syndrome coronarien aigu par l’évaluation de leur régulation médicale au SAMU.

Introduction : La douleur thoracique non traumatique, dont le syndrome coronarien aigu (SCA) est la plus fréquente de ses formes graves, est un motif de recours très fréquent en régulation médicale. L’objectif principal est de rechercher des critères plus prédictifs, rendant la détection du SCA en régulation médicale plus spécifique. Les objectifs secondaires sont d’étudier l’épidémiologie des patients appelant au centre 15 du SAMU pour douleur thoracique non traumatique, d’étudier les critères recherchés par les médecins régulateurs et d’évaluer l’impact de l’expérience dans la régulation médicale.

Méthode : Tous les appels au centre 15 du SAMU, du 1er août au 14 août 2015 pour douleur thoracique non traumatique, dont la prise en charge relevait du CHU ont été analysés. Les critères recherchés en régulation pour caractériser le patient et sa douleur ainsi que le moyen envoyé ont été recueillis par réécoute des bandes d’enregistrement. Une analyse de variance multivariée a été réalisée.

Résultats : 72 dossiers ont été analysés. 55% étaient des hommes âgés de 58,0 ±21,7 ans et 45% des femmes âgées de 58,6 ±21,8 ans. 66,7% des patients avaient au moins 2 critères de douleur thoracique typique. L’origine ischémique cardiaque était retrouvée chez 14% des patients dont 90% étaient pris en charge par une unité mobile hospitalière. Le SCA était significativement lié aux associations de critères « homme, heure de début précise et douleur typique » (F(1,70) = 5.37, p  < .05, η² = .07) et « douleur inférieure à 30 minutes, critères de gravité et symptômes différentiels » (F(1,70) = 5.26, p  < .05, η² = .07). Les symptômes différentiels étaient significativement liés aux diagnostics et aux moyens engagés (F(1,70) = 17.07, p  < .001, η² = .24).

Discussion : La douleur thoracique typique prise de façon isolée, tout comme les signes de gravité ne sont pas assez spécifique du SCA en régulation médicale. L’association de certains critères entre eux augmente la puissance du lien avec les différents diagnostics. Les symptômes différentiels, qui sont les moins recherchés, orientent significativement vers certains diagnostics.

Conclusion : Il existe une variabilité interindividuelle des critères recherchés. Les associations de critères permettant d’exclure significativement le diagnostic de SCA ne sont pas assez spécifiques. Les symptômes différentiels doivent être plus souvent recherchés : ils orientent le diagnostic et conditionnent les moyens envoyés.


Hadrien FRIEDEL (Chalon sur Saone), Melvin AUDRY, Pierre-Yves DUPONT, Zacharie VACHERESSE, Karim BOUDENIA, Laurent BOIDRON
16:00 - 17:00 #14329 - P186 Concordance diagnostique entre les médecins régulateur et d’intervention et le médecin urgentiste.
P186 Concordance diagnostique entre les médecins régulateur et d’intervention et le médecin urgentiste.

Introduction:

Le diagnostic évoqué en pré-hospitalier joue un rôle prépondérant dans la prise de décision de transfert du patient vers une structure d’urgence. Le diagnostic est d’abord évoqué par le médecin régulateur puis suspecté sur terrain par le médecin d’intervention. Objectif : Evaluer le degré de concordance du diagnostic suspecté à l’appel et à l’intervention avec le diagnostic final aux urgences pris comme référence.

 

Méthodes : Etude prospective, observationnelle sur 3 mois, réalisées au sein du Service d’ Aide Médicale Urgente. Ont été inclus dans l’étude tous les patients adultes pour qui une sortie SMUR a été déclenchée suite à un appel d’urgence pour une cause non traumatique. Le recueil des données a été réalisé grâce à un CRF préétablie. Ont été collectées les données épidémio-cliniques des patients, le diagnostic évoqué à l’appel par le médecin régulateur, le diagnostic suspecté par le médecin d’intervention et le diagnostic final confirmé aux urgences. La comparaison des résultats a été réalisée grâce au test de concordance Kappa de Cohen.

 

Résultats : Ont été inclus dans l’étude 82 patients. La moyenne d’âge était de 49,9 ans avec un sexe ratio de 2,33. Il s’agissait de douleurs thoraciques aigue dans 60% des cas, une insuffisance respiratoire dans 20% des cas et divers dans 20% des cas. Le degré de concordance médecin régulateur- médecin des urgences était de 0,5 et celui entre médecin d’intervention et médecin d’urgence était de 0,75. 60% des patients on été admis aux urgences et 40% ont pu rentrer à domicile après une évaluation aux urgences.

 

Discussion : le diagnostic était discordant dans un cas sur deux entre le médecin régulateur et le médecin des urgences, le médecin régulateur a tendance à raisonner par excès par manque d’outils diagnostiques par contre nous avons constaté une bonne évaluation de la gravité des symptômes (60% d’admission aux urgences),  la concordance était meilleure pour le médecin d’intervention disposant d’outils diagnostiques et surtout d’une évaluation directe de l’état du patient. Nos constatations sont concordantes avec la littérature    

 

Conclusion :

Le raisonnement par excès dans les services d’aide médicale urgente est un moyen efficace pour contre carrer le manque d’outils diagnostiques comparé aux services d’urgences. Malgré la discordance, les indices de performance de notre étude étaient élevés.


Mounir HAGUI (Tunis, Tunisie), Sonia SLIMI, Jihene KAROUIA, Faycel DHRAIEF, Hajer TOUJ, Ines LAJNEF, Mekki BEN SALAH, Khaled LAMINE
16:00 - 17:00 #14332 - P187 Structures Mobiles d'Urgence et de Réanimation (SMUR) : quels sont les facteurs influant sur le délai d'envoi ? Etude qualitative de la régulation médicale par l'analyse des éléments associés aux SMUR de seconde intention.
P187 Structures Mobiles d'Urgence et de Réanimation (SMUR) : quels sont les facteurs influant sur le délai d'envoi ? Etude qualitative de la régulation médicale par l'analyse des éléments associés aux SMUR de seconde intention.

Introduction : L'absence de SMUR de seconde intention (SMUR 2) est un critère de qualité de la Régulation Médicale. Peu d'études les concernent. Le but de notre travail est d'analyser les éléments associés à ces SMUR 2.

Matériel et Méthode : Une étude descriptive, rétrospective et monocentrique a été réalisée au sein d’un SAMU d’un CHU. Nous avons inclus les appels régulés par notre Centre de Réception et de Régulation des Appels (CRRA) des 6 premiers mois de l'année 2013 aboutissant à l’envoi d'un SMUR et avons réalisé une analyse de variance multivariée comme test statistique.

Les SMUR 2 étaient définis par un délai entre l'appel au CRRA et la décision d'envoi d'un SMUR supérieur à 10 minutes, les SMUR de première intention (SMUR 1) par un délai inférieur à 10 minutes.

Résultats : tableau

Discussion : Les appels transitant par le 18 entrainent un retard à l'envoi des SMUR probablement lié à l'attente du bilan des VSAV. La fatigue de fin de nuit et de début de soirée semble également influer sur le délai d'envoi. Les patient les plus graves (ACR, cotés CCMU 4 ou 5, admis directement en réanimation) bénéficient majoritairement de SMUR 1, prouvant l'efficacité de la régulation médicale dans la détection des urgences vitales.

Conclusion : L'envoi d'un SMUR doit être le plus précoce possible s'il est justifié. Les différents facteurs associés à l'envoi d'un SMUR 2 doivent être pris en compte dans la régulation médicale des appels afin de ne pas entraîner un retard de prise en charge.


Melvin AUDRY (Dijon), Karim BOUDENIA, Laurent BOIDRON, Hadrien FRIEDEL, Zacharie VACHERESSE, Pierre-Yves DUPONT, Aurelie AVONDO
16:00 - 17:00 #14341 - P188 Impact de la distance du lieu d'intervention sur le délai d'envoi des Structures Mobiles d'urgence et de Réanimation (SMUR).
P188 Impact de la distance du lieu d'intervention sur le délai d'envoi des Structures Mobiles d'urgence et de Réanimation (SMUR).

Introduction : Peu d’études retrouvent un retard à l'envoi des SMUR lié à l'augmentation de l'éloignement du lieu d'intervention. L'objectif principal de notre travail est de déterminer si la distance du lieu d'intervention influe sur le délai d'envoi des SMUR.

Matériel et méthode : Une étude descriptive, rétrospective et monocentrique a été conduite au Centre de Réception et de Régulation des Appels du SAMU d’un CHU. Les distances des lieux d'intervention des SMUR envoyés au cours des six premiers mois de l'année 2013 ont été recueillies.

Deux groupes ont été créés : les SMUR de seconde intention (SMUR 2), définis par un délai entre l'appel au centre 15 et la décision d'envoi d'un SMUR supérieur à 10 minutes et les SMUR de première intention (SMUR 1), définis par un délai inférieur à 10 minutes.
Les SMUR héliportés ont été exclus.
Le test du Chi-2 a été utilisé pour les tests de comparaison.

Résultats : tableau

Discussion : La notion de « double peine », correspondant à la corrélation entre un doute sur la gravité d’une situation clinique et un éloignement géographique du patient de la base de départ du SMUR, doit conduire à un envoi plus facile d’une équipe SMUR. Notre étude montre que la distance du lieu d'intervention n’a pas d'impact sur le délai d'envoi des SMUR. 

Conclusion : Peut-on remettre en question cette notion de « double peine » ?
Nos résultats mériteraient d'être étoffés par une étude de plus grande portée en s’intéressant également à l’étude de la morbi-mortalité.


Melvin AUDRY (Dijon), Karim BOUDENIA, Laurent BOIDRON, Zacharie VACHERESSE, Hadrien FRIEDEL, Pierre-Yves DUPONT, Aurelie AVONDO
16:00 - 17:00 #14366 - P189 Mise en place et évaluation d'un outil territorial d'aide à la régulation des alertes pour secours montagne.
P189 Mise en place et évaluation d'un outil territorial d'aide à la régulation des alertes pour secours montagne.

Introduction : Dans un territoire, le traitement d'une alerte pour secours montagne peut être rendue complexe par le nombre d'intervenants (victime, assistant de régulation médicale -ARM- ou stationnaire, secouriste montagne, médecin) et par une régulation de l'appel en différents lieux. 


Méthode : Il s'agit d'établir un outil respectant les dispositions du plan ORSEC montagne qui facilite l'échange d'information entre les acteurs de la chaîne de secours (103 personnes concernées). Cet outil départemental a été par la suite évalué par une étude quasi expérimentale avant-après grâce à un questionnaire (statistique par test chi2).


Résultats : Une fiche d'aide à la régulation unique pour tous les intervenants a été mise en place. Elle est constituée d'une partie commune renseignée par l'ARM ou le stationnaire (selon appel 15 ou 18), d'une partie spécifique au secouriste montagne et d'une partie médicale. Après 1 an d'utilisation, le niveau de confort dans le traitement de l'alerte est de 7,5/10 contre 5,56 avant mise en place de l'outil (n=16, p=0,01) dans le groupe médecin régulateur. Il n'existe pas de différence statistiquement significative dans le groupe stationnaire (n=21, 5,9 contre 5,1), ARM (n=13, 6,31 contre 6,2) ou secouriste (n=11, 6,27 contre 5,67).   


Conclusion : Cet outil pluridisciplinaire original, malgré les limites de son évaluation, apporte une amélioration dans le traitement de l'alerte et pourrait être étendu aux SAMU concernés par des secours spécifiques.


Jean-Baptiste COUSTERE (Pau), Guillaume LE PAPE, Vincent GROULT
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 14 juin"

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AMS ARM 64
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants ARM 64
Régulation des Urgences Psychiatriques au SAMU

Coordonnateur : Igor OUSS (Coordonnateur, Bondy)
Conférenciers : Sabrina HAMZAOUI (Conférencier, Bobigny), Igor OUSS (Médecin Urgentiste) (Conférencier, Bondy)
Conduire un interrogatoire performant dans les situations psychiatriques afin d'identifier la dangerosité, à savoir le risque de passage à l'acte auto ou hétéro agressif et d'accident. Prendre en compte les particularités relationnelles de l'appelant et la sémiologie afin d'identifier les situations d'urgence et de prendre la décision optimale.
L'atelier sera conduit sur des simulations d'appels par un acteur. Les appels seront pris en charge par les auditeurs, séquencés, argumentés par le groupe. Enfin les experts théoriseront les aspects de communication interpersonnelle et en parallèle les items sémiologiques.
Salle 353

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TV21
16:00 - 16:10

Migraine-AVC-Méningoencéphalites-convulsion
Comme les grands - Urgences neurologiques en pédiatrie

Conférenciers : François ANGOULVANT (PUPH) (Conférencier, Paris), Sandra BERNARD (Conférencier, Mantes-la-Jolie)
Plateau TV

"Jeudi 14 juin"

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D16
16:00 - 16:10

BAYER HEALTHCARE SAS
LA PLATEFORME ALTO

Atelier de sensibilisation (ou découverte) des personnels soignants sur l’ETP (Education Thérapeutique des Patients), les maladies cérébrocardiovasculaires et l’Anticoagulation.
Espace expo Côté Neuilly
16:10

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TV74
16:10 - 16:20

Kétamine, un médicament d’avenir

Conférencier : Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
Plateau TV
16:20

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TV75
16:20 - 16:30

Traumatisme cranien léger

Conférenciers : Didier HONNART (MEDECIN) (Conférencier, Dijon), Géraldine PATTEAU (Pédiatre) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
16:30

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TV76
16:30 - 16:40

Pansements des plaies aiguës

Conférenciers : Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Conférencier, Marseille), Amandine WINCKERT (Infirmière) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
16:40

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TV77
16:40 - 16:50

La première demi-heure d’une fusillade

Conférencier : Alain PUIDUPIN (Médecin anesthésiste réanimateur) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
16:50

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TV81
16:50 - 17:00

Evaluation de la douleur de l'enfant en urgence

Conférencier : Elisabeth FOURNIER-CHARRIÈRE (Pédiatre) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
17:00

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ES-12
17:00 - 18:00

Les essentiels N°12
Il était une foie..
Gastro-entérologie, Infectiologie Sepsis, Thérapeutique

Modérateurs : Alban GUIBERT (Praticien Hospitalier) (Bourg-en-Bresse), Guillaume RANCHON (médecin) (Lyon)
Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
17:00 - 17:20 Le cirrhotique qui décompense. Matthieu HEIDET (Médecin) (Conférencier, Créteil)
Comment définir une décompensation cirrhotique aux urgences ? Quelles sont les complications attendues ? Quels sont les facteurs déclenchant à rechercher ? Quelles modalités thérapeutiques ?
17:20 - 17:40 Foie fébrile. Benoît SAHUC (PH) (Conférencier, Dijon)
Quelles sont les principales causes de fièvre à rechercher lors d’une aiguë aux urgences ? Quelles sont les signes de gravité ? Quelle prise en charge ?
17:00 - 18:00 Foie et médicaments. Mélanie ROUSSEL (Physician Doctor) (Conférencier, Rouen)
Devant une hépathopathie aiguë aux urgences quelles expositions médicamenteuses rechercher ? Quelles sont les signes de gravité ? Quelle prise en charge ?
Salle 242A

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AEX-02
17:00 - 18:00

Happy Hour Expert N°2
Sexisme et harcèlement dans le milieu médical
DES

Modérateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Bobigny)
17:00 - 18:00 Résultats de l'enquête ISNI.
Salle 242B

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PM23
17:00 - 18:00

Posters Médecins
RCP

Modérateur : Claude LAPANDRY (Conseiller médical) (Paris)
17:00 - 18:00 #13716 - P190 Relation Entre Fréquence et profondeur des Compressions thoraciques - Etude ENFONCE.
P190 Relation Entre Fréquence et profondeur des Compressions thoraciques - Etude ENFONCE.

Introduction

Les recommandations ERC 2015 sur l’arrêt cardiaque de l’adulte préconisent des cibles de fréquence et de profondeur de compressions thoraciques (CT) en hausse : 100 à 120 CT/min (+20/min) et 5 à 6 cm (+1 cm). Cette évolution repose sur des preuves de niveau faible. L’impact de l’application simultanée des deux objectifs est inconnu.

Objectif

Etudier la corrélation entre fréquence et profondeur des CT.

Méthodes 

Opérateurs : secouristes (Croix Rouge Françaises) et néophytes.

Procédure : CT réalisées sur mannequin sur 3 min.

Paramètres : fréquence et profondeur des CT mesurée automatiquement.

Effectif : hypothèse : 50% de CT dans la profondeur cible avec la fréquence cible et 40% si la fréquence dépasse la cible. Pour α=5% et puissance=80% : réaliser 775 séquences, nombre révisé à 1.000 en estimant à 25% les séquences de CT < 100/min.

Critère de jugement : taux de CT dans la cible de fréquence et de profondeur.

Résultats

96 secouristes et 36 néophytes ont réalisé 951 séquences de CT d’une minute.

CT dans la fréquence cible : 434 (46%), supérieure : 285 (30%) et inférieure : 223 (23%).

CT dans la profondeur cible : 286 (30%), inférieure : 621 (65%) et supérieure : 50 (5%).

CT dans la fréquence ET la profondeur cibles : 141 (15%).

Le taux de CT dans la profondeur cible diminuait pour une fréquence > 120/min : 122/285 (8%) vs 41/434 (32%) ; p < 10-5 (Figure).

Conclusion

Les cibles des recommandations étaient rarement atteintes. Les deux cibles pourraient n’être pas compatibles.


Aurélien GUENIN (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Kenneth EKPE, Antoine LESECQ, Julien HAMEL, Anais AKIN, Cyprien TASZEK, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #13739 - P191 Elaboration et évaluation d’une application d’aide à la réalisation de compressions thoraciques pour montre connectée.
P191 Elaboration et évaluation d’une application d’aide à la réalisation de compressions thoraciques pour montre connectée.

CONTEXTE: Des études utilisent des Smartwatchs comme appareil de « feedback » pour améliorer la qualité des compressions thoraciques lors d’une réanimation cardiopulmonaire (RCP).

METHODE: Une application pour montre Android a été développée en utilisant un algorithme de la littérature. Elle mesurait la profondeur de compressions thoraciques et vibrait à 110/minute. Elle a été étalonnée et sa précision évaluée pour un participant. On a ensuite comparé la qualité des compressions thoraciques réalisées par des médecins ou internes pendant une RCP simulée avec compressions thoraciques seules pendant 2 minutes sans puis avec montre.

RESULTATS: On a retrouvé une erreur de 3,4 mm ± 2,4 entre la montre et le mannequin de simulation sur un participant. 39 participants ont ensuite été évalués. La fréquence moyenne des compressions thoraciques passait de 120,4 ± 15,9 mm sans montre à 113,9 ± 9,4 mm avec (p = 0,04) et le pourcentage de compressions thoraciques réalisée à la bonne fréquence passait de 45,0 ± 42,1 à 67,4 ± 33,1 (p = 0,03). On ne notait pas de différence significative au niveau de la profondeur des compressions passant de 53,0±15,9mm à 53,0 ± 6,2mm ( p=0,984 ) ou du pourcentage de compression thoracique à la bonne profondeur passant de 46,2 ± 38,6 % à 55,6 ± 31,7 % (p = 0,137).

CONCLUSION: L’application a permis d’améliorer la qualité de la fréquence des compressions thoraciques mais les résultats sur la profondeur ne sont pas significatifs sur une population bien entrainée.   

 


Julien VERCHERE (Angers), Schotté THIBAULT, Pierre-Marie ROY
17:00 - 18:00 #13913 - P192 Initiation de gestes de réanimation selon le genre – Etude #reanimelesfemmes.
P192 Initiation de gestes de réanimation selon le genre – Etude #reanimelesfemmes.

Introduction

Une étude Américaine récente (données du registre ROC ; Blewer A, AHA, 2017) a rapporté que les hommes victimes d’un arrêt cardiaque (AC) bénéficiaient davantage de gestes de réanimation par les témoins que les femmes (45 vs 39%) et avaient une mortalité moindre (de 23%). Nous avons souhaité savoir s’il en était de même dans notre département.

Méthodes

Analyse des données départementales du registre RéAC.

Inclusion : tous les AC avec réanimation par le SMUR (exhaustivité contrôlée).

Exclusion : AC devant premier secours ou SMUR.

Paramètres : âge, genre, réanimation par un témoin, reprise d’activité cardiaque spontanée (RACS) et survie hospitalière.

Critère de jugement principal : réanimation par un témoin en fonction du genre de la victime.

Résultats (Tableau)

3.565 AC inclus : 1.289 (36%) femmes et 2.276 (64%) hommes ; d’âge médian respectif : 75 (57-85) ans et 62 (50-76) ans (p < 0,001).

Une réanimation avait été initié par les témoins aussi souvent chez les femmes que chez les hommes : 450 (35%) vs 814 (36%) ; p=0,6.

Le taux de RACS était moindre chez les femmes : 204 (16%) vs 421 (18%) ; p=0,04 ainsi que la survie : 32 (2%) vs 89 (4%) ; p=0,02.

Conclusion

Les femmes n’étaient pas moins réanimées que les hommes par les témoins. Par contre, leur taux de reprise d’activité cardiaque spontanée et de survie étaient significativement moindres, probablement en grande partie à cause de leur âge plus élevé.


Jean-Marc AGOSTINUCCI (Bobigny), Laure GUILLOUX, Jacques METZGER, Didier BIENS, Philippe BERTRAND, Géraldine GONZALEZ, Aurélien GUENIN, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #13931 - P193 Facteurs associés à une bonne prise en charge initiale de l'arrêt cardio-respiratoire par les internes de médecine génerale.
P193 Facteurs associés à une bonne prise en charge initiale de l'arrêt cardio-respiratoire par les internes de médecine génerale.

Introduction: En France, la mort subite est la cause de près de 50000 décès annuels par arrêt cardiorespiratoire (ACR). Elle est la source d'une importante morbi-mortalité. Les internes de médecine génerale (IMG), futurs premiers maillons du système de soin français, ont-ils les connaissances théoriques et pratiques nécessaires à la mise en oeuvre des premiers gestes de réanimation cardiopulmonaire (RCP), selon les recommandations de l'ILCOR 2015 ?

Matériel et méthode: L'objectif principal de l'étude était de déterminer les facteurs associés à une bonne réalisation des gestes de RCP. Nous avons réalisé une étude prospective observationelle multicentrique sur une cohorte de 67 internes en médecine génerale, en stage dans quatre services d'accueil des urgences. Le recueil des données s'est déroulé lors des mois d'avril et de juin 2016. Dans le cadre d'entretiens individuels, l'IMG remplissait alors un premier questionnaire évaluant les prérequis théoriques. Les compétences pratiques étaient ensuite évaluées lors d'une mise en situation standardisée sur mannequin dédié. Ces pratiques cliniques étaient consignées à l'aide d'une grille dévaluation formalisée. Enfin, un rappel des bonnes pratiques étaient dispensé, avec remise d'un livret récapitulant les recommandations de l'ILCOR 2015.

Résultats: les réusltats ont mis en évidence que près d'un tiers des étudiants n'avaient jamais été confrontés à un ACR et que leur degré de confiance dans la pratique de la RCP était faible. 50% des IMG évalués possédaient les compétences nécessaires à la réalisation d'une bonne prise en charge de l'ACR, en lien significatif avec la réalisation de séances de recyclage de formation sur simulateur.

Discussion: Près de la moitié des IMG ne prennent pas en charge un ACR de façon satisfaisante à la phase initiale. Les points défaillants étaient majoritairement: un enfoncement du thorax < 5cm, une fréquence de compression thoracique inadaptée, un rythme compression/ventilation non respecté, un défaut de libération des voies aériennes supérieures.

Conclusion: Soutenir le développement de formations de recyclage sur mannequin permettrait d'améliorer l'acquisition et la pérennisation du savoir et du savoir faire en termes de prise en charge de l'ACR.


Amandine PINTAT, Etienne KRAS (Martigues), Camille DRIGUES, Floriane ATTIA, Adeline PAYEN, Stephane LUIGI
17:00 - 18:00 #13947 - P194 Évaluation de l’état de stress post traumatique chez les patients après un arrêt cardiaque extrahospitalier : étude observationnelle prospective.
P194 Évaluation de l’état de stress post traumatique chez les patients après un arrêt cardiaque extrahospitalier : étude observationnelle prospective.

Introduction : L’arrêt cardiaque peut constituer un traumatisme psychique important et pourrait être à l’origine d’un état de stress post traumatique.  L’objectif de cette étude était de connaître la prévalence de l’état de stress post traumatique chez les patients ayant survécu à un arrêt cardiaque pré hospitalier.

Méthode : Nous avons réalisé une étude observationnelle multicentrique se basant sur un registre régional des arrêts cardiaques sur une période de 2 ans (2015-2016). L’étude était proposée à tous les patients majeurs, ayant survécu à un arrêt cardiaque extrahospitalier d’origine médicale. Le critère de jugement principal était le questionnaire Impact of Event Scale Revisited (IES R), réalisé lors d’un appel téléphonique : un score supérieur à 36 suggérait la présence d’un trouble de stress post traumatique. Les objectifs secondaires concernaient la présence de symptômes anxieux et dépressif, à travers le questionnaire Hospital Anxiety Depression (HAD). Les facteurs favorisants le stress post traumatique étaient également recherchés.

Résultats : Sur 2915 arrêts cardiaques, 194 patients étaient vivants à 30 jours. 94 patients ont répondu à l’appel : 33 patients n’avaient pas de téléphone valide, 18 ont refusé de répondre, 8 sont décédés au cours de l’année, 38 n’ont pas répondu à l’appel et 3 patients répondaient aux critères d’exclusion. Un état de stress post traumatique était retrouvé pour 15 patients (16%), 9 patients (10%) avaient un score HAD montrant une anxiété et 5 patients (5%) suggérant une dépression. Il n’y avait pas de différence significative entre les patients ayant été évalués comme souffrant d’un état de stress post traumatique et les autres patients pour les caractéristiques suivantes : le sexe, les antécédents psychiatriques, les évènements traumatisants antérieurs, l’étiologie cardiaque, le rythme choquable initial, le délai du retour de l’activité cardiaque spontanée, le séjour en réanimation, la pose de Défibrillateur automatique implantable, l’absence de suivi par le médecin traitant, l’absence de suivi psychiatrique. Seule la prise de médicament psychotrope était différente entre les 2 groupes.

Conclusion :La survenue d’un arrêt cardiaque constitue un élément traumatisant pour les survivants. Notre étude démontre un stress post traumatique important chez près de 1 patient sur 5. Ces résultats devraient conduire à un dépistage systématique de troubles psychologiques au décours d’un arrêt cardiaque extrahospitalier.


Cécile FRÉMONDIÈRE (Grenoble), Guillaume DEBATY, Maxime MAIGNAN, Damien VIGLINO, Patrice BARO, Domnique SAVARY, Claire MORVAN, Caroline SANCHEZ
17:00 - 18:00 #14016 - P195 Simulation évaluative par prise en charge d’un ACR pour des étudiants du 2ème cycle et analyse faciale du team leader au cours du rapport de prise en charge.
P195 Simulation évaluative par prise en charge d’un ACR pour des étudiants du 2ème cycle et analyse faciale du team leader au cours du rapport de prise en charge.

Introduction : L’objectif de cette étude est d’analyser le comportement du TL et ses expressions faciales (EF) pendant la transmission du RPC au décours d’une simulation de réanimation cardio-pulmonaire (RCP).

 

Matériel et méthode : L’étude est réalisée chez des étudiants de FASM3 ayant reçu une formation à la RCP, randomisés en groupe de 3. Un TL est identifié dans chaque groupe. Deux scénari,  randomisés, sont proposés : arrêt cardio-respiratoire (ACR) avec asystolie (A) puis fibrillation ventriculaire (FV) ou ACR avec FV puis A. La RCP est filmée en continue puis analysée via le logiciel The Observer XT (Noldus) et d’une grille d’évaluation prenant en compte le comportement du TL. Suite à la RCP, la transmission du RPC du TL est analysée avec le logiciel FaceReader (Noldus) analysant 7 expressions (neutre, joie, tristesse, colère, surprise, peur, dégoût). Une double analyse est menée pour chaque TL. Tous les étudiants informés ont donné leur accord pour les différents enregistrements.

 

Résultats : L’étude réalisée sur 18 TL (54 étudiants en 18 groupes) ne montre pas de différence significative lors des deux analyses portant sur le TL. L’analyse faciale montre que l’expression dominante est la neutralité 73,8% du temps (IQ [69,9% ; 81,58%]), puis la surprise et la joie ; durée de RPC 4,27 minutes (IQ [4,07 ; 4,46]) ; aucune autre expression est détectée. Un comportement bon ou très bon du TL durant la RCP induit une plus grande expression de neutralité lors du RPC, alors que joie et surprise sont plus exprimées chez les étudiants les moins bons. La surprise est plus souvent observée lors du scenario A puis FV.

 

Discussion : Notre étude, préliminaire dans l’analyse des EF suite à une simulation de RCP, tend à montrer que l’implication des étudiants en tant que TL dans une RCP s’exprime par la neutralité dans la transmission du RPC. De plus, les TL semblent s’attendre à devoir réaliser d’emblée une défibrillation. Les capacités de résolution du logiciel d’analyse faciale doit permettre de réaliser l’étude en temps réel pendant la prise en charge. Il est possible d’imaginer que l’analyse des EF au cours ou après la simulation est une technique permettant d’évaluer le savoir-faire et le savoir être en situations critiques.


Gabriel WEBER (Reims), Mathieu BARD, Edouard DIDIER, Pascal GALLET, Alain LEON
17:00 - 18:00 #14114 - P196 Comparaison des Conditions d’utilisation des Dispositifs Automatiques de Compression thoracique : étude comparative. Etude COCO-DAC.
P196 Comparaison des Conditions d’utilisation des Dispositifs Automatiques de Compression thoracique : étude comparative. Etude COCO-DAC.

Introduction

En dépit de l’absence de bénéfice sur la survie, de nouveaux dispositifs automatiques de compression thoracique (DACT) sont apparus. Leurs conditions d’utilisation devaient d’être comparées. C’était l’objectif de ce travail.

Méthode

Etude expérimentale : mise en place de trois DACT (Zoll®, Défibtech®,  Corpuls®) sur mannequin par des personnels (IADE, IDE, ambulanciers, médecins) d’un SAMU

Procédure : diffusion de la vidéo d’utilisation du DACT retenu par tirage au sort (sans manipulation) puis, mise en place chronométrée

Critère de jugement principal & secondaires : délai de la première compression thoracique (préparation + installation + mise en route) & délai de mise en place et avis des opérateurs (sur efficacité, sécurité, simplicité, « mains-libres », compréhension de l’interface et du fonctionnement et note globale) relevé sur une EVA, de 1 à 10 et total des notes (sur 70)

Statistiques : Student avec correction de Bonferroni (p < 0,002)

Résultat

47 procédure analysées (Zoll : 16 ; Défibtech : 14 ; Corpuls : 17).

Délai de la première compression réduit avec le Défibtech®. Temps d’installation sans différence significative entre les dispositifs. Le Zoll® avait score total médian inférieur. Détails dans la figure.

Conclusion

La première compression était obtenue plus rapidement avec le Défibtech® grâce à un temps de préparation plus court. L’impact sur l’interruption des compressions thoraciques était identique. Corpuls® et Defibtech® semblaient préférés des opérateurs.


Emilie DEVALIÈRE (Bobigny), Tomislav PETROVIC, Hayatte AKODAD, Christelle HILAIRE SCHNEIDER, Arabiatou TRAORE, Antoine LESECQ, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #14132 - P197 En l’absence d’ECMO (préhospitalière) chez Nous, quelles conséquences pour nos patients ? Etude ECNO.
P197 En l’absence d’ECMO (préhospitalière) chez Nous, quelles conséquences pour nos patients ? Etude ECNO.

Introduction

Certaines équipes intègrent maintenant l’ECMO (préhospitalière) à la prise en charge de l’arrêt cardiaque (AC).1 Ce n’est pas le cas dans notre département. Nous nous sommes interrogés sur l’impact que cela pouvait avoir sur nos patients.

Méthodes

Analyse des données départementales du registre RéAC, de Janvier 2013 à Novembre 2017.

Inclusion : indications de l’ECMO d’après Lamhault et al. : âge < 70 ans, AC médical, no-flow < 5 min et low-flow < 20 min.

Exclusion : AC traumatique.

Critères de jugement principal / secondaire : survie J30 / taux de patients concernés

Résultats

Sur 4.141 AC dont 2.312 (56%) réanimés, 340 (8%) remplissaient les critères d’inclusion de Lamhault et al. Parmi eux, 239 (70%) ont présenté une reprise d’activité cardiaque, dans un délai médian de 24 (4-32) minutes. La survie était de 88 (26%). Elle ne différait pas significativement de la survie dans l’étude de Lamhault et al. (12 sur 42, 29% ; p=0,2). 

Sur cette base, randomiser 2 x 1.650 patients serait requis pour montrer le bénéfice de l’ECMO.

Conclusion

Le taux de patients relevant d’une ECMO (préhospitalière) est faible. L’impact pronostique de l’ECMO semble limité dans cette cohorte de patients sélectionnés sur des facteurs de bon pronostic.

1. Lamhault et al. Resuscitation. 2016.


Charlotte ORSINI (Bobigny), Jean-Marc AGOSTINUCCI, Tomislav PETROVIC, Laurianne MICHELLAND, Erick CHANZY, Laurent GOIX, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
17:00 - 18:00 #14218 - P198 Évaluation du ressenti du médecin régulateur en cas d’appel pour arrêt cardiaque extra-hospitalier dans un SAMU.
P198 Évaluation du ressenti du médecin régulateur en cas d’appel pour arrêt cardiaque extra-hospitalier dans un SAMU.

Introduction :

La mort subite cause environ 50 000 décès par an en France avec 75 à 80% des Arrêts Cardiaques (AC) survenant en pré-hospitalier. Les dernières recommandations sur l’AC insistent sur le rôle central des témoins dans les premières minutes de la prise en charge, tant pour la survie que pour le pronostic neurologique. Ainsi, l’équipe de régulation du SAMU est mise en avant afin d’optimiser les premiers gestes des témoins.

Le but de notre étude était d’évaluer le ressenti des médecins régulateurs (MR) en cas d’appel pour AC avec conseil téléphonique de massage cardiaque externe (MCE).

 

Matériel et méthodes :

Nous avons réalisé une étude observationnelle, prospective évaluant au sein d’un SAMU les pratiques professionnelles de la régulation téléphonique d’un appel pour AC. Nous avons recueilli sur une période de 8 mois tous les appels 15 pour AC si contact possible avec témoins que la RCP soit guidée ou non afin d’évaluer, grâce à un questionnaire, l’indication de RCP, son mode de réalisation et le ressenti du médecin régulateur avec une échelle visuelle.

 

Résultats :

70 appels ont été inclus.

L’âge médian des patients était de 72 ans (IQR : 57-83).

La durée médiane de no-flow était de 5 minutes.

Avant l’appel 15, le MCE était débuté dans 9% des cas.

Le niveau médian de certitude diagnostique était de 90%.

La décision de faire débuter le MCE était prise dans 73% des cas (51/70).

22% (N=11/51) des requérants ont utilisé le haut-parleur.

La réanimation était finalement débutée dans 65% des cas (33/51).

Le type d’appelant était : la famille dans 67% (N=47), un professionnel de santé dans 23% (N=16), un passant ou voisin 10% (N=7).

Le stress de l’appelant est évalué par le MR à 6,5/10.

58% des MR jugeaient ces appels difficiles : Score > ou = 5/10.

Seulement 8% (N=6) des MR se disaient satisfaits de cette guidance, 46% (N=22) peu satisfaits et 42% (N=20) insatisfaits.

 

Conclusion :

Les appels pour AC sont jugés difficiles à traiter avec un niveau de stress élevé de l’appelant conduisant à un sentiment d’insatisfaction du MR. Des principes de communication simples favorisant la fluidité de l’appel et l’efficacité de la guidance des gestes des témoins pourraient améliorer le pronostic immédiat et la survie des patients victimes d’AC en extra-hospitalier. Des formations à la communication et plus spécifiquement à la guidance des gestes en cas d’AC doivent être encouragées afin d’optimiser ces premiers gestes, en parallèle des campagnes de sensibilisation du grand public.


François REVAUX (Créteil), Pauline GILLERON, Corinne HOOKER, Julia DYENS, Nadia MANSOURI, David GERARD, Charlotte CHOLLET-XEMARD, Eric LECARPENTIER
Salle 352B-Zone poster 1

"Jeudi 14 juin"

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PM24
17:00 - 18:00

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Modérateur : Oriana SANCHEZ (médecin) (Bordeaux)
17:00 - 18:00 #13668 - P199 Incidence et facteurs de risques de survenue d'une hémorragie du post-partum dans l'accouchement inopiné hors-maternité pris en charge par le SMUR.
P199 Incidence et facteurs de risques de survenue d'une hémorragie du post-partum dans l'accouchement inopiné hors-maternité pris en charge par le SMUR.

Introduction: l’accouchement inopiné hors-maternité (AIHM) représente 0,5% des accouchements et l'hémorragie du post-partum (HPP) a une incidence hospitalière de 5%. Nous avons évalué l'incidence de l'HPP dans les AIHM pris en charges par les structures mobiles d'urgence et réanimation (SMUR) de notre région.

Méthode: étude observationnelle, rétrospective, multicentrique à partir des données des maternités de la région entre le 15/05/2015 et le 15/05/2017. Les groupes indépendants (HPP vs. Non-HPP et HPP pré-hospitalière vs. Non-HPP) ont été comparés par tests t de Student. Pour les comparaisons entre groupes, un test du chi-2 a été utilisé.

Résultats: 196 AIHM médicalisés dont 10 HPP. Moyenne d’âge 30,7 ans, parité 1,88, gestité 3,5, terme moyen était de 38SA+/-6j. Facteurs de risque d’HPP: multiparité, âge>35 ans, utérus cicatriciel. 63,26% des enfants étaient nés à l’arrivée du SMUR. Sur les 72 patientes accouchées par le SMUR, 40 (55,55%) ont reçu un ocytocique. Aucune perte sanguine n’était quantifiée pendant le transport pour 42,86% des cas. Les temps de délivrance étaient comparables dans les 2 groupes HPP vs. non-HPP (SMUR p=1,23; Tot. p=1,11) mais la délivrance extrahospitalière était associée à un moindre risque d'HPP (p<0,000001).

Discussion: La prise en charge médicalisée des AIHM n’est pas optimale, la délivrance extra-hospitalière et l'usage d'ocytocique restant sous utilisés. Par ailleurs, la quantification des pertes sanguines est insuffisamment réalisée en SMUR.


Béatrice GAIDAMOUR (Albertville), Fabrice BOISHARDY, Audrey RECOQUILLAY, Arnaud DEPIL-DUVAL, Nicolas PESCHANSKI
17:00 - 18:00 #13980 - P200 Naissance inopinée extra-hospitalière dans l’eau et complications néonatales : revue de la littérature.
P200 Naissance inopinée extra-hospitalière dans l’eau et complications néonatales : revue de la littérature.

Introduction: L’accouchement inopiné dans une baignoire est une situation que peut rencontrer toute équipe de secours pré hospitalière. La naissance « aquatique » (NA) séduit de plus en plus de femmes pour son aspect « physiologique ». Le but de ce travail était de réaliser  une revue de la littérature qui synthétise les complications néonatales en cas de NA afin d’optimiser la prise en charge du nouveau-né (NN) par les équipes SMUR.

Matériels et méthodes: Recherche hors champ Jardé à partir d’une revue de la littérature. Recherche sur Pubmed avec les mots clés suivants : underwater birth, tub birth.  Critères d’inclusion : toute étude de cohorte, cas cliniques, revues de la littérature, lettres à l’éditeur ayant inclus un accouchement réalisé dans l’eau et la prise en charge du NN à la naissance. Les variables recueillies étaient: 1. Géographiques 2. Complications néonatales (mortalité, transfert en unité de soins intensifs).

Résultats et discussion: La période de publication analysée était de 1990 jusqu’à 2017 inclus. Sur 74 publications éligibles, 49 étaient exclues (13 sur la flore aquatique, 5 sur la physiologie respiratoire, 4 sur l’organisation de la salle de naissance, 12 sur le métabolisme humain,  11 sur les effets d’un bain chaud et 4 doublons).  Les 25 études restantes étaient réalisées au Royaume-Unis dans 8 cas, aux Etats-Unis dans 11 cas et dans 1 cas respectivement en Asie, Australie, Suisse, Serbie, Espagne, Allemagne. Dans 6 cas/25, il s’agissait de cas cliniques, dans 2 cas/25 d’études de cohortes, dans 6 cas/25 de méta-analyses et dans 11 autres cas de lettres à l’éditeur. Les naissances étaient des naissances en maternité. Le nombre de NN était de 6652 pour les études de cohortes. Les méta-analyses incluaient de 2 à 38 articles dont l’effectif variait de 10 à plus de 5000 NN. Les complications néonatales ( < 10%) étaient en termes de détresse respiratoire aigüe après « noyade » ou inhalation de méconium, d’arrachement du cordon ombilical, d’infection, de tachycardie/hyperthermie, d’hyponatrémie, d’encéphalopathie hypoxique. Le taux d’admission en soins intensifs était < 10% et le taux de mortalité néonatale variait de 0,5 à de 3/1000 naissances.

Discussion: La NA concerne des cas hospitaliers principalement aux Etats-Unis et au Royaume-Unis.

Conclusion: L’effet mode des NA inopinées extrahospitalières en France doit encourager les équipes SMUR  à connaitre les complications néonatales spécifiques. 


Sabine LEMOINE (Paris), Colette MONOD-BROCA, Pascale LE DÛ-PLOUGASTEL, Emilie TAUVRON, Daniel JOST, Michel BIGNAND, Jean Pierre TOURTIER
17:00 - 18:00 #13985 - P201 Accouchement inopiné extrahospitalier : les patientes ont-elles consulté dans les dernières 24 heures ? A partir des données de l’observatoire des Accouchements Inopinés Extrahospitalier (Observatoire AIE).
P201 Accouchement inopiné extrahospitalier : les patientes ont-elles consulté dans les dernières 24 heures ? A partir des données de l’observatoire des Accouchements Inopinés Extrahospitalier (Observatoire AIE).

Introduction

L’accouchement inopiné extrahospitalier (AIE) représente 0.5% des interventions SMUR. L’observatoire AIE a pour objectifs de décrire l’incidence des AIE, les modalités de la régulation, la prise en charge et l’orientation des parturientes et des nouveau-nés, les difficultés, les risques et les complications éventuelles. L’objectif est ici de déterminer l’incidence des AIE survenant dans les 24h suivant la dernière consultation.

Matériel et méthode

L’observatoire AIE est prospectif, multicentrique, incluant les AIE pris en charge par le SMUR. Les données du questionnaire sont saisies dans une base informatisée sécurisée.

Les éléments suivants ont été extraits des résultats généraux et analysés : délais entre la consultation et l’AIE, âge des parturientes, parité, antécédent d’AIE, motif de la consultation, durée du trajet vers la maternité.

Résultats

1670 dossiers inclus au 30 septembre 2017. 330 patientes (19.76%) ont consulté dans les 24h, dont 1/3 dans les 6h précédant l’AIE. L’âge moyen est de 30 ans [15-48]. La parité est ≥ 3 dans ¼  des cas. Il s’agit d’une consultation pour des contractions utérines dans 49.90% des cas. Le délai médian entre retour à domicile et AIE est de 5h25. Le tableau présente les données pour les patientes ayant consulté dans les 6h, entre 6 et 12h et entre 12 et 24h.

Conclusion

Une consultation dans les dernières 24 heures ne doit pas être un élément « rassurant » lors de l’évaluation.


N. Sybille GODDET (Dijon), Gilles BAGOU, François TEMPLIER, Philippe PES, Valérie HAMEL
17:00 - 18:00 #14010 - P202 Epidémiologie des dissections aortiques aigues : analyse descriptive sur une population de 34 patients.
P202 Epidémiologie des dissections aortiques aigues : analyse descriptive sur une population de 34 patients.

Introduction : La dissection aortique aigue (DA) est une urgence médico-chirurgicale redoutée dont la symptomatologie initiale n’oriente pas toujours vers le diagnostic qui nécessite pourtant d’être posé dans un délai rapide. L’objectif de ce travail était de décrire les premiers symptômes présentés par les patients lors de l’appel au Centre 15 et/ou lors de la prise en charge initiale au Service d'Accueil des Urgences (SAU).

Matériel et méthode : étude observationnelle, monocentrique, rétrospective, dans un centre de recours disposant de radiologie interventionnelle et de chirurgie cardiaque et vasculaire. La population de l’étude était constituée des patients de plus de 18 ans ayant eu une dissection aortique non traumatique prouvée par un scanner entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016.

Résultats : 34 patients ont été inclus dont 28 initialement régulés par le Centre 15. La population de l’étude comptait 28 hommes et 6 femmes. L’âge moyen était de 70,1 ans (±9,2). La majorité des patients (55,9%) présentait des facteurs favorisants de DA principalement un antécédent d’HTA. Sur les 34 patients, 10 ont présenté une dissection de type A (20,4%) et 24 (79,6%) une dissection de type B. Le motif d’appel principal en régulation était la douleur pour 14 patients (50%). La douleur était thoracique (28.6%), abdominale (7.1%), dorsale (10.7%) ou diffuse (3.6%). Un patient a été régulé pour un tableau d’accident vasculaire cérébral et 2 patients pour malaises. Lors de la prise en charge au SAU, la quasi-totalité des patients présentait une douleur (97,1%), elle était  thoracique pour 60% d'entre eux, abdominale pour 24%. Une anisotension était retrouvée chez 7 patients (20,7%). Une poussée hypertensive était présente chez 29,4% de nos patients.

Conclusion : La population de notre étude présentait des caractéristiques comparables au registre international de la DA que ce soit en terme de fréquence, de caractéristiques épidémiologiques et de sa symptomatologie. Le diagnostic est compliqué par la grande variété des symptômes initiaux et des motifs d’appel. En outre, le tableau clinique est souvent atypique, probablement du fait de complications de la pathologie. Enfin, pour les médecins urgentistes, il est intéressant de noter que l’absence d’anisotension ne doit pas être faussement rassurante et ne doit pas faire écarter le diagnostic de dissection aortique.


Pierre BOISSARD (Besançon), Amaury TOITOT, Jean Baptiste PRETALLI, Thibaut DESMETTRE
17:00 - 18:00 #14025 - P203 TACFA menaçante et Tolérance hémodynamique : Esmolol vs Amiodarone.
P203 TACFA menaçante et Tolérance hémodynamique : Esmolol vs Amiodarone.

Introduction : Lorsqu’une tachyarythmie cardiaque par fibrillation atriale (TACFA) requiert un traitement médical urgent, l’esmolol est plus efficace que l’amiodarone, mais les urgentistes de France préfèrent l’amiodarone, à cause du présumé risque d’hypotension sous esmolol. Nous avons comparé la tolérance hémodynamique de ces produits.  Méthode : Analyse ancillaire d’une étude (validée par comité) comparant esmolol à amiodarone sur 300 TACFA récentes menaçantes. La comparaison sur l’efficacité montrait une nette supériorité d’esmolol sur amiodarone (à 40 min : rythme sinusal = 44% vs 18% ; FC < 100 = 64% vs 25%). L’analyse ancillaire consistait à revisiter les données et étudier l’évolution des PAM, en distinguant deux groupes : TACFA « Non en choc » (PAM > 70), Chute si perte > 5 mmHg, Chute durable si > 30 min ; TACFA « Etat de choc » (PAM < 70), Hausse si gain > 5 mmHg, PAM normalisée si > 70.  Résultats : Les résultats sont résumés Tableau I. Sur les TACFA « Non en choc » (n = 263), esmolol semble produire plus de chutes transitoires et moins de chutes durables de PAM que l’amiodarone, mais cette tendance n’est pas significative. Sur les TACFA en « Etat de choc » (n = 37) l’esmolol réhausse et normalise la PAM plus souvent que l’amiodarone (p < 0,05).  Conclusion : Sur le plan hémodynamique, l’esmolol n’est pas moins bien toléré que l’amiodaone sur l’ensemble des TACFA récentes menaçantes. L’esmolol est mieux toléré que l’amiodarone dans les TACFA en état de choc !  


Kolia MILOJEVIC (Versailles), Alexandre MURET, Ariane QUEFFELEC, Alexandra BELTRAMINI, Mohcen NAGASH, Sophie FAILLE, Yves LAMBERT, Olivier RICHARD
17:00 - 18:00 #14216 - P204 Evaluation de l’utilisation en extrahospitalier du dispositif intra-osseux (DIO) à l'échelle d'une région en 2017.
P204 Evaluation de l’utilisation en extrahospitalier du dispositif intra-osseux (DIO) à l'échelle d'une région en 2017.

Introduction. La littérature rapporte une faible utilisation du DIO (0,3 à 1,9 %) souvent liée à un défaut de formation médicale. Peu d’études ont démontré les causes de non recours à l’utilisation du DIO, notamment en extrahospitalier. Notre étude évalue les pratiques professionnelles du DIO en extrahospitalier. L’objectif est de mettre en évidence les facteurs limitant son utilisation.

Matériel et méthode. Nous avons réalisé une étude observationnelle descriptive transversale de type enquête de pratique. Un questionnaire anonyme a été distribué entre juillet et septembre 2017 aux médecins des SMUR de notre région. Les questions portaient sur la formation, les connaissances et la pratique du DIO.

Résultats. Le taux de réponse est de 31% (95 médecins). 86% des médecins avaient reçu une formation théorique et 77% une formation pratique. Le DIO avait déjà été utilisé par 80% des praticiens dont 77% au cours des cinq dernières années, avec un taux de succès de 100%. Les principales indications étaient l’arrêt cardiaque (78%), la pédiatrie (65%) et la traumatologie (47%). Le DIO a été utilisé moins de 5 fois au cours des cinq dernières années par 84% des médecins. Les praticiens exerçant depuis moins de 5 ans sont mieux formés au DIO (+4% sur la formation théorique, et +13% sur la formation pratique). Parmi eux, 41% ont déjà posé plus de 5 DIO contre 51% des médecins de plus de 5 ans d’ancienneté. Ils ont plus rapidement recours au DIO (+14% après échec d’une seule VVP) et plus souvent dans la plupart des indications, (+20% en première intention dans l’ACR, +4% en traumatologie, -13% en pédiatrie). 6% de ces médecins préfèrent poser une VVC en cas d’abord difficile, soit 3 fois moins que ceux exerçant depuis plus de 5 ans. Les principales causes de non recours au DIO sont l’appréhension de l’opérateur (32%), la douleur du patient (26%) et le défaut de formation (24%).

Discussion. Notre étude montre que malgré son utilisation et sa maîtrise technique par un grand nombre de médecins, le DIO n’est pas encore une pratique courante. Les formations médicales doivent être poursuivies afin de promouvoir et permettre un meilleur usage du DIO, notamment aux dépends de la VVC, en extra hospitalier. Enfin, les résultats semblent indiquer que les jeunes médecins étaient plus sensibilisés et entrainés à sa pratique.


Jany CALYPSO (Bourg-en-Bresse), Laurie FRATICELLI, James BERTHOLLE, Clément CLAUSTRE, Patrice SERRE, Karim TAZAROURTE, Sebastien ROUX, Groupe RESUVAL
17:00 - 18:00 #14232 - P205 Facteurs prédictifs d'un accès veineux difficile aux urgences.
P205 Facteurs prédictifs d'un accès veineux difficile aux urgences.

Introduction : La pose d'un cathéter veineux est la procédure invasive la plus courante en urgence vue son caractère vital pour les soins médicamenteux immédiats. Il est généralement de réalisation facile, néanmoins, la difficulté ou l'impossibilité de cet accès est la hantise de tout urgentiste. L'objectif de cet travail est de déterminer la fréquence des accès veineux périphériques difficiles aux urgences, de rechercher les facteurs prédictifs d'un accès veineux difficile chez les patients et de proposer des solutions en vue d'améliorer la prise en charge des patients difficile à piquer.

Matériels et méthodes : Il  s’agit d’une étude prospective descriptive, observationnelle et analytique, réalisée aux urgences et aux SMUR sur une période de 45 jours incluant tout patient nécessitant un accès veineux périphérique en urgence. L’échec est défini par au moins deux tentatives de cathétérisme intraveineux échouées.

Résultats: 500 patient ont été inclus.  L'échec de la mise en place d'une VVP est constaté chez 90 patients (18% de la population inclue). Les résultats ont mis en exergue plusieurs facteurs prédictifs indépendants de difficulté d'un accès veineux périphérique: l’âge supérieur à 65 ans (25% d'échec ; p=0.015), la chimiothérapie (50%d'échec ; p=0.008), le sexe féminin (22.9% d'échec ; p=0.006), l’obésité (26.8% d'échec ; p=0.001) et le contexte d’un arrêt cardiaque (43.8% d'échec; p=0.006).

Face à un échec de mise en place de VVP, il y a eu changement d'opérateur chez 66 patients, changement du site de ponction chez 85 patients, changement du calibre du cathéter chez 19 patients et recours à la voie veineuse centrale chez 3 patients.

Conclusion :

L'accès veineux difficile constitue un problème commun à tous les urgentistes. La mise en place des voies veineuses périphériques constitue une partie importante de la charge de travail du personnel paramédical en intra et extra-hospitalier. Définir au préalable une stratégie de gestion de l’échec est essentielle afin d’éviter toute difficulté éventuelle. Cette optimisation doit passer par la recherche de patients à risque d'accès veineux difficile et l'utilisation dans ces cas des techniques alternatives (vasodilatation par chaleur ou par contraction musculaire ou encore les nouvelles méthodes telles que le détecteur des veines et l'échographie. En cas d'impossibilité, la VVP doit être remplacée par une voie intra-osseuse ou une voie veineuse périphérique profonde ou centrale.


Mohamed Aymen JAOUADI, Hajer KRAIEM, Amal BACCARI, Khaoula RAMMEH, Mounir NAIJA, Mohamed Nejib KAROUI, Naoufel CHEBILI (Sousse, Tunisie)
17:00 - 18:00 #14298 - P206 Echec d’abord vasculaire périphérique chez l’enfant en pré hospitalier: étude observationnelle rétrospective.
P206 Echec d’abord vasculaire périphérique chez l’enfant en pré hospitalier: étude observationnelle rétrospective.

Introduction: L’abord vasculaire périphérique (AVP) chez l’enfant est un geste difficile pour des équipes médicales non pédiatriques en pré hospitalier. Les conditions de terrain et les caractéristiques de l’enfant peuvent retarder l’administration d’un traitement. Le but de ce travail était de rapporter une description de l’incidence des échecs d’AVP chez l’enfant rencontrés par des équipes pré hospitalières non pédiatriques en zone urbaine. 

Matériels et méthode: Etude observationnelle rétrospective validée par un Comité d’Ethique. Critères d’inclusion : tout enfant < 5 ans ayant bénéficié d’une médicalisation par un SMUR non pédiatrique et d’un échec d’accès veineux périphérique quel que soit le nombre de tentatives. Les variables recueillies étaient : heure d’appel des secours, lieu de prise en charge, âge, sexe,  antécédents de prématurité, pathologie, Glasgow coma scale (GCS) à l’arrivée du médecin urgentiste, traitement à administrer, alternative d’abord lors de l’échec et destination hospitalière. La description  des variables était univariée.

Résultats: du 1er janvier au 1er novembre 2017, 136 enfants < 5 ans ont été pris en charge par une équipe SMUR non pédiatrique dont 33 ont bénéficié d’un AVP. Neuf enfants sur 33 étaient inclus. Dans 9 cas (100%), les interventions survenaient le jour et avaient lieu à domicile dans 8 (89%) cas/9. L’âge médian était de 17 mois (espace inter-quartile EIQ : [9-17]) avec 6 (67 %) garçons. Les antécédents de prématurité n’étaient pas mentionnés. Le motif de prise en charge était médical dans 3 (33%) cas sur 9 et traumatologique dans 6 (67%) cas. Le GCS à l’arrivée du médecin était >8 dans 4 cas/9, à 8 dans 1 cas/9 et non précisé dans 4 cas/9. Le médecin décidait d’un AVP pour administrer à l’enfant de la kétamine et/ou de la morphine  dans 4 cas/9, un traitement anticonvulsivant dans 2 cas/9, une antibiothérapie dans 1 cas/9 et pour apports hydriques dans 2 cas/9. L’alternative d’abord était la voie intra rectale en cas d’échec d’AVP. Dans 1 cas/9, la voie intra-osseuse permettait l’administration d’un antibiotique. Les enfants étaient transférés vers un service d’urgence dans 7 cas/9 et vers une unité de soins intensifs dans 2 cas/7.

Discussion: Le taux d’échec d’AVP et l’âge médian sont ceux retrouvés dans la littérature.

Conclusion: L’étude se poursuit sur une plus grande cohorte afin de préciser les facteurs de risque d’échec d’AVP et de les comparer aux éléments du score de difficulté d’accès intraveineux.


Sabine LEMOINE (Paris), Emilie TAUVRON, Frederic LEMOINE, Frédérique BRICHE, Daniel JOST, Michel BIGNAND, Jean Pierre TOURTIER
17:00 - 18:00 #14337 - P207 Etat des lieux de la prise en charge des accouchements en préhospitalier dans un SMUR d'Ile de France sur l’année 2016.
P207 Etat des lieux de la prise en charge des accouchements en préhospitalier dans un SMUR d'Ile de France sur l’année 2016.

Introduction : En France, l’accouchement préhospitalier est une situation rare, qui représente 0,5% de la totalité des accouchements. Cependant la fermeture de certaines maternités pourrait accroitre ce nombre et les médecins urgentistes seraient alors confrontés plus fréquemment à cette situation. Dans ce contexte, l’observatoire national AIE (Accouchement Inopiné Extrahospitalier) a été mis en place en 2011. L’objectif de notre étude est de faire un état des lieux des pratiques lors des accouchements par le SMUR en 2016, afin de repérer les sujets d’incertitude lors de ces interventions et d’adapter l’orientation des formations à proposer aux médecins pour améliorer nos pratiques.

Matériel et Méthodes : Nous avons analysé nos données recueillies pour le registre national AIE au cours de l’année 2016, puis nous les avons comparées aux données nationales de ce registre. Il s’agit d’un observatoire prospectif multicentrique, permettant d’étudier le déroulement et la prise en charge médicale des accouchements inopinés extrahospitaliers. Nos critères d’inclusion étaient identiques à ceux du registre national AIE et incluaient tous les accouchements inopinés hors maternité pris en charge par le SMUR.

Résultats : Au total, 24 dossiers ont été inclus sur l’année 2016, avec seulement 5 accouchements réalisés en présence du SMUR. La prise en charge globale des parturientes n’était pas statistiquement différente de la moyenne nationale. En revanche, plus de la moitié des médecins ne vérifiaient pas le placenta, 85,1% n’effectuaient aucune manœuvre d’aide à la rétractation utérine et aucune parturiente n’avait bénéficié de massage utérin. Par ailleurs l’évaluation du globe utérin présentait des incohérences. Concernant la prise en charge du nouveau né, la température n’était mesurée que dans un tiers des dossiers au SMUR. Cependant, les mesures de lutte contre l’hypothermie étaient correctement mises en place.

Conclusion : Cette première évaluation de la prise en charge des accouchements au SMUR a permis de mettre en évidence plusieurs points faibles. La prise en charge du post-partum immédiat, et notamment de la délivrance placentaire, reste un acte très aléatoire et mal connu. Dans ce but, nous avons rédigé un protocole de service, concernant le diagnostic et la prise en charge de l’hémorragie du post-partum immédiat. De plus, la prise en charge du nouveau-né après l’accouchement, doit être réévaluée notamment avec une mesure systématique de la température. 


Aurélie ARMAND (Bondy), Solweig GUINARD
Salle 352B-Zone poster 2

"Jeudi 14 juin"

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TV82
17:00 - 17:05

RBPC
La prise en charge médicale des victimes d'une tuerie de masse

Conférencier : Pierre-Yves GUEUGNIAUD (Chef de Pôle) (Conférencier, Lyon)
Plateau TV
17:20

"Jeudi 14 juin"

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TV83
17:20 - 17:30

Congrès EUSEM 2018 à Glasgow

Conférenciers : Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Conférencier, Besançon), Roberta PETRINO (Head of department) (Conférencier, Italie, Italie)
Plateau TV
17:30

"Jeudi 14 juin"

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CM03 WF
17:30 - 18:00

Cloture Winfocus

Salle 342A

"Jeudi 14 juin"

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TV83bis
17:30 - 17:35

ANCESU 2018, à Chalon sur Saône

Plateau TV
17:35

"Jeudi 14 juin"

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TV39
17:35 - 17:50

SCA non ST+

Conférenciers : Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence), Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
Plateau TV
17:50

"Jeudi 14 juin"

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TV71
17:50 - 17:57

Le congrès en 7 minutes ! - Rediffusion
Reportage : les messages clés à rapporter à la maison !

Conférenciers : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris), Cristina EGEA (médecin urgentiste) (Conférencier, Frejus), Dr Thomas LEREDU (PH) (Conférencier, Versailles)
Plateau TV
Vendredi 15 juin
08:00

"Vendredi 15 juin"

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TV68
08:00 - 08:07

Le congrès en 7 minutes !
Reportage : les messages clés à rapporter à la maison !

Conférenciers : Anthony CHAUVIN (PU-PH) (Conférencier, Paris), Cristina EGEA (médecin urgentiste) (Conférencier, Frejus), Dr Thomas LEREDU (PH) (Conférencier, Versailles)
Plateau TV
08:10

"Vendredi 15 juin"

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TV41
08:10 - 08:25

Mon écho est la plus belle par l’urgentiste : combat épique

Conférenciers : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique)
Plateau TV
08:15

"Vendredi 15 juin"

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EDA-05
08:15 - 09:15

Etat de l'art N°5
On a eu chaud ! - Canicule
Catastrophe SSE CUMP, Management, Organisation Services d'Urgences

Modérateurs : François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz), Christophe VINCENT-CASSY (PH) (Le Kremlin-Bicêtre)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Quels sont les différents « coup de chaud » qui peuvent toucher nos services et nos patients ? Comment les détecter et les prendre en charge ?
08:15 - 08:35 Coup de chaleur (hors sport). Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Conférencier, Paris)
08:35 - 08:55 Indicateurs et prévision. Mathias WARGON (Chef de Service) (Conférencier, Saint-Denis)
08:55 - 09:15 Coup de chaud sur l’hosto. Dominique PATERON (Urgentiste) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot

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PE-02
08:15 - 09:15

Petit déjeuner d'expert N°2
Cloques et pustules… Dermato
Infectiologie Sepsis, Thérapeutique

Modérateur : François REVAUX (Praticien Hospitalier Temps Plein) (Créteil)
Coordonnateur : Andréa PENALOZA (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Conférencier : Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Urgences vitales ? les grands classiques ? les pièges ?
Salle 242B
08:25

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TV42
08:25 - 08:45

Limitation de soins

Conférenciers : Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes), Charlotte VERJUX (infirmière) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
08:30

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DPCM01
08:30 - 12:00

Session DPC médecins
Epilepsie chez l'enfant

Conférenciers : Noella LODÉ (responsable de structure smur pédiatrique) (Conférencier, Paris), Pr Luigi TITOMANLIO (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Salle 342B

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DPCM04
08:30 - 12:00

Session DPC médecins
Vertiges

Conférenciers : Didier BOUCCARA (Conférencier, Paris), Nicolas LEGRIS (Neurologues) (Conférencier, Le Kremlin-Bicêtre), Maurice RAPHAËL (médecin urgentiste) (Conférencier, LAUSANNE, Suisse)
Salle 343

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DPCM05
08:30 - 12:00

Session DPC médecins
Echographie Clinique en Médecine d'Urgence : hémodynamique

Conférenciers : Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier), Stéphanie BRUNET (Pédiatre) (Conférencier, Paris)
Cette formation est destinée à tous les médecins qui désirent apprendre et/ou approfondir leurs connaissances en hémodynamique chez l’adulte ou chez l’enfant. Les outils d’échographie clinique en médecine d’urgence (ECMU) disponibles pour cette évaluation seront abordés grâce à des méthodes pédagogiques interactives.
Vous voulez être moins souvent dans l’incertitude diagnostique devant vos patients hypotendus ou dyspnéiques : venez découvrir, comprendre et apprendre à reconnaître les mécanismes amenant à la détresse vitale. Vous apprendrez, par exemple, comment devenir plus pertinent pour répondre à ces questions : Cette détresse respiratoire est-elle dû à un OAP cardiogénique ? Cette hypotension est-elle dû à une cause cardiaque ? Dois-je continuer le remplissage vasculaire ou est-il temps de débuter des amines ?
En pédiatrie la formation sera focalisée sur l’évaluation d’un nouveau-né ou d’un enfant en état de choc par des outils simples comme guides diagnostiques et thérapeutiques. On abordera également quelques cardiopathies malformatives fréquentes.
Une série de cas cliniques interactifs permettront de mettre en pratique ces acquisitions.
Salle 352A

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BOX
08:30 - 16:30

Le box des erreurs

Coordonnateur : Théophile BASTIDE (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Théophile BASTIDE (Cadre supérieur de santé) (Conférencier, Paris), Perrine BOURSIN (CESU75 formatrice IAO / ROTHSCHILD IPA Urg neurovasc, Coordinatrice Centre de recherche et formation) (Conférencier, Paris)
Imaginez : vous prenez votre poste et devez poursuivre la prise en charge d’un patient en état critique. Mais vous vous apercevez que votre collègue a fait de nombreuses erreurs : votre patient est en danger ! Trouvez en un temps record l’ensemble des erreurs, sauvez votre patient et, si vous êtes le meilleur de la journée, ne repartez pas les mains vides !
Une animation ludo-pédagogique à destination de tous ceux qui veulent tester leurs connaissances et leur sens de l’observation dans la bonne humeur et la décontraction.
Espace Challenges et vous Niveau 2
08:45

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ES-09
08:45 - 10:15

Les essentiels N°9
Le coeur en folie - ACFA
Cardiologie - Autre, Coagulation Hémostase, Thérapeutique

Modérateurs : Olivier GANANSIA (Chef de service) (Paris), Hugues LEFORT (coordinateur du développement professionnel continue / urgentiste pré et hospitalier) (Marseille)
Coordonnateur : Nicolas PESCHANSKI (Coordonnateur, Rennes)
Quelle est la démarche d'évaluation lors de la découverte d'une FA aux urgences ? Comment juger de la pertinence de la mise en route d'un traitement anticoagulant ? Quelles sont les modalités de prescription d'un traitement anti-arythmique ?
08:45 - 10:15 Evaluation. Jonathan DUCHENNE (Chef de Département) (Conférencier, Aurillac)
08:45 - 10:15 Traitement anticoagulant. Antoine LEFEVRE-SCELLES (Medical Doctor) (Conférencier, Rouen)
08:45 - 10:15 Traitement anti-arythmique. Julien MIKLIN (PH) (Conférencier, Rouen)
Amphi Bleu

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TRM-03
08:45 - 10:15

Table ronde N°3
DES : RETEX à 1 an et perspectives
Profession - Métier

Modérateurs : Florence DUMAS (PUPH) (Paris), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
08:45 - 09:15 Point de vue de l’étudiant. DES MU 2017. Anthony ADEN HASSAN (Médecin) (Conférencier, La Roche sur Yon)
09:15 - 09:45 Point de vue des coordonnateurs. Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
09:45 - 10:15 Point de vue national. Bruno RIOU (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle 241

"Vendredi 15 juin"

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CEQ
08:45 - 10:15

Commission évaluation qualité
Dessine-moi un audit

Modérateurs : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Sybille GODDET (médecin) (Dijon)
08:45 - 10:15 Audit mode d’emploi. Romain HELLMANN (PH) (Conférencier, Paris)
08:45 - 10:15 J’ai vécu un Audit. François DOLVECK (Conférencier, Melun)
08:45 - 10:15 Auditeur : au service de qui ? Gilles POTEL (Chef de Service) (Conférencier, Nantes)
Salle 242A

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AMS-48A
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 48A
Accouchement inopiné hors-maternité

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Valérie HAMEL (URGENTISTE) (Conférencier, Toulouse), Nathalie LAURENCEAU (Cadre supérieure sage-femme) (Conférencier, Toulouse), Marianne SOUBEIRAN (sage-femme formatrice) (Conférencier, Amiens)
Décrire l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité. Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé. Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse. Faire réaliser les gestes aux participants. Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège. Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue). Rappeler les recommandations nationales spécifiques à cette situation.
Salle 243

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TRM-02
08:45 - 10:15

Table ronde N°2
Si le GHT m’était conté ?
Organisation SAMU/SMUR, Réseau de santé

Modérateurs : Karim BOUDENIA (PH TP) (Dijon), Mathieu OBERLIN (Praticien Hospitalier) (Selestat)
Coordonnateur : Aurélie AVONDO-RAY (Coordonnateur, Boulogne-Billancourt)
Quels sont les principes de fonctionnement d’un GHT ? Existent-ils des spécificités selon les territoires ?
08:45 - 10:15 GHT à la ville. Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Conférencier, Pontoise)
08:45 - 10:15 GHT à la campagne. Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
08:45 - 10:15 GHT à la montagne. Dominique SAVARY (Chef du département de médecine d'urgence) (Conférencier, Angers)
Salle 251

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AMS-39
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 39
Dispositifs intra-osseux

Coordonnateur : Hervé ROY (Coordonnateur, Dijon)
Conférenciers : Elise ESPINASSE (médecin) (Conférencier, Mâcon), Hervé ROY (médecin) (Conférencier, Dijon)
Connaitre les indications, les sites de pose et les différents types de dispositifs intra-osseux disponibles en 2018.
Pratiquer la pose de dispositifs intra-osseux sur simulateurs de gestes techniques et lors d’une mise en situation pratique.
Salle 252A

"Vendredi 15 juin"

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CMS-06
08:45 - 10:15

Conférence médico-soignant N°6
Relation complexe soignant- soigné : difficultés de la régulation jusqu’aux urgences
Communication, Psychiatrie, Régulation, Toxicologie

Modérateurs : Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Boulogne-Billancourt), Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Rodez)
08:45 - 10:15 Patient ayant des problèmes psychiatriques ou détresse psychologique. Lionel VULIN SERAIN (Conférencier, Lyon)
Epidémiologie
Symptômatologie et outils d’évaluation ( risque suicidaire , douleur psychique ..)
Préciser la prise en charge pré –hospitalière
Préciser la prise en charge hospitalière
La contention: aspects médico-légaux / le patient psychiatrique et/ou agité / la personne âgée
08:45 - 10:15 Intoxication Médicamenteuse Volontaire ( étude épitox de la SFMU ). Maxime MAIGNAN (Chef de service) (Conférencier, Grenoble)
Epidémiologie
Préciser la prise en charge pré –hospitalière
Préciser la prise en charge hospitalière
Nouvelles intoxications ( cannabis / alcoolisation rapide / cocaïne / MDMA …)
08:45 - 10:15 Interculturel et impact de représentation sur la prise en charge. Sevan MINASSIAN (Conférencier, Paris)
Salle 252B

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AMS-51
08:45 - 10:15

Atelier Médico-Soignants 51
Soins médicaux d’urgence en milieu périlleux

Coordonnateur : Emgan QUERELLOU (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Ollivier GRIMAULT (médecin) (Conférencier, Brest), Emgan QUERELLOU (médecin) (Conférencier, Brest)
Comprendre les contraintes de travail en milieu périlleux (pente aide, vertical et maritime).
Connaître les contraintes techniques des milieux périlleux.
Connaître les limites d’emplois des dispositifs bio médicaux
Analyser les modifications des référentiels spatiaux et anticiper l’impact de ces contraintes sur la réalisation des gestes techniques de soins d’urgences.
Gérer la prise en charge organisationnelle en milieu périlleux et contraint sur simulateur patient.
Salles 221-222-223

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ES-13
08:45 - 10:15

Les essentiels N°13
Violences et sévices
Médico-légal, Psychiatrie, Urgences Sociales PASS

Modérateurs : Kolya MILOJEVIC (Médecin) (Versailles), Muriel VERGNE (muriel.vergne66@orange.fr) (Toulon)
Coordonnateur : Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Coordonnateur, Bobigny)
Comment aborder et prendre en charge les situations de violences aux urgences ?
08:45 - 09:15 Violences conjugales. Norbert TELMON (Conférencier, Toulouse)
09:15 - 09:45 Violences sexuelles. Caroline DE HASS (Conférencier, Paris)
09:45 - 10:15 Sévices à enfants. Isabelle CLAUDET (Chef de service) (Conférencier, Toulouse)
Amphi Bordeaux

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AM-05
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 05
Initiation à l'échographie pulmonaire

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Christophe BERRANGER (Urgentiste) (Conférencier, Nantes), Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Marseille), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes)
Cet atelier s'adresse aux médecins urgentistes ayant pas ou peu d’expérience en échographie d’urgence (3P). Les objectifs sont d'acquérir les bases techniques et physiopathologiques de l’échographie pulmonaire aux urgences et en réanimation. Après acquisition pratique il sera proposé de discuter de cas cliniques (vidéo) et d'intégrer deux algorithmes diagnostiques et thérapeutiques.
Salle 341

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AM-06
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 06
Anesthésie loco-régionale écho-guidée

Coordonnateur : Nicolas CAZES (Coordonnateur, Marseille)
Conférenciers : Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille), Jérôme LEYRAL (SAU) (Conférencier, Pont-l'Abbé), Vincent MARDELLE (anesthésiste réanimateur) (Conférencier, HYERES)
Connaître les indications de l'anesthésie loco-régionale écho-guidée dans le cadre d'un service d'urgences.
Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau du poignet et de l'avant-bras pour l'anesthésie des territoires médian, radial et cubital.
Connaître les repères anatomiques et échographiques au niveau de la cheville pour une anesthésie du pied.
Savoir réaliser des blocs anesthésiques de la main et du pied en appliquant les manœuvres de sécurité.
Savoir évaluer le rapport bénéfices/risques de la technique des blocs anesthésiques de la main et du pied dans un service d'urgence.
Salle 342A

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AM-04
08:45 - 10:15

Atelier Médecins 04
Initiation aux différentes techniques de suture

Coordonnateur : Philippe SATTONNET (Coordonnateur, Thionville)
Conférenciers : Hervé LAMARRE (chirurgien) (Conférencier, Thionville), Philippe SATTONNET (Conférencier, Thionville)
Initiation à la suture aux urgences.
Présentation en direct sur écran et réalisation simultanée sur pieds de cochons des différentes techniques de suture.
Suture filaire : point simple, en croix, en U, d’angle.
Suture collée.
Agrafes.
Salle 353

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TV43
08:45 - 09:00

Aux petits oignons : réglages de la VNI cas N°3

Conférencier : Frédéric THYS (Chef de Pole, Directeur des urgences, Adjoint à al direction médicale et Professeur) (Conférencier, Charleroi, Belgique)
Plateau TV

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TRMS-05
08:45 - 10:15

Table ronde médico-soingants 05
Les soignants face à un décès du centre 15 aux Urgences

Modérateur : Delphine HUGENSCHMITT (infirmière) (Lyon)
Conférenciers : Yann COEN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest), Lionel DEGOMME (IADE) (Conférencier, Paris), Karinne LE GLOAN (IDE SAMU 44) (Conférencier, Nantes), Eric PERRET (ARM) (Conférencier, Annecy)
Définir la gestion d’un appel au centre 15 ayant pour motif un décès
Définir la prise en charge de l’entourage et du défunt en SMUR
Définir la prise en charge de l’entourage et du défunt aux SU
Salle 253
09:00

"Vendredi 15 juin"

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TV44
09:00 - 09:10

Le travail c'est la santé ?
Santé mentale des soignants Le QVT c’est quoi

Conférencier : Pierre CANOUÏ (Conférencier, Paris)
Plateau TV
09:10

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TV45
09:10 - 09:30

Comme si le cancer ça suffisait pas? - Patient oncologique

Conférenciers : Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Plateau TV
09:15

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CEX-03
09:15 - 10:15

Conférence exceptionnelle 03
When and how to start the workup for pulmonary embolism
DES

Modérateurs : Yonathan FREUND (PUPH) (Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur : Andréa PENALOZA (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
Conférencier : Jeffrey A. KLINE (Conférencier, Indianapolis, Etats-Unis)
Salle Maillot

"Vendredi 15 juin"

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ES-14
09:15 - 10:15

Les essentiels N°14
Session Dracula - Hémorragies
Coagulation Hémostase, Thérapeutique

Modérateurs : Chloé GERBAUD-COULAS (PH) (Lyon), Lionel LAMHAUT (Responsable d'unité) (Paris)
Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
09:15 - 10:15 Hémoptysie. E. ANDRÉ (Conférencier, Metz)
Comment diagnostiquer avec certitude une hémoptysie ?
Quelle est la démarche diagnostique initiale ? Les hémoptysies peuvent elles être prise en charge
Aux urgences ou faut il les adresser systématiquement dans un service spécialisé ? Quelle prise en charge immédiate proposer ?
09:15 - 10:15 Epistaxis. Antoine MOYA-PLANA (Conférencier, Paris)
Quelle est la démarche diagnostique initiale ? Les épistaxis peuvent elles être prise en charge
aux urgences générales ou faut il les adresser systématiquement aux urgences ORL ?
Quelle prise en charge immédiate proposer ?
09:15 - 10:15 Métrorragie. Matthieu GLEYZE (Gynécologue Obstétricien) (Conférencier, Bordeaux)
Quelle est la démarche diagnostique initiale ? Les métrorragies peuvent elles être prise en charge
aux urgences générales ou faut il les adresser systématiquement aux urgences gynécologiques ?
Quelle prise en charge immédiate proposer ?
Salle 242B

"Vendredi 15 juin"

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PM25
09:15 - 10:15

Posters Médecins
Situations d'exception

Modérateur : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil)
09:15 - 10:15 #13654 - P208 Transferts héliportés : analyse d'un case-mix.
P208 Transferts héliportés : analyse d'un case-mix.

Contexte

L’hélicoptère est un moyen de sauvetage fréquemment utilisé, même si la littérature  ne fournit pas toujours de données probantes concernant sa plus-value. Il y a en particulier peu de recherches sur les transferts secondaires (TS) héliportés. Des questions subsistent sur la pertinence de ce mode de transport. L'objectif de cette étude est de décrire les caractéristiques opérationnelles et médicales d’un case-mix de TS par une base héliportée.

Méthode

 Il s'agit d'une étude rétrospective sur les TS héliportés sur 36 mois, du 1er janvier 2013 au 31 décembre 2015. Les données médicales et opérationnelles ont été examinées. Cela inclus le temps de transport, le temps estimé pour le transport terrestre et le type de soins pratiqués pendant le vol.

 Résultats

 Il y a eu 2194 missions héliportées dont 979 TS (44,6%). La plupart des transferts concernaient des adultes (> 17 ans) (799 patients, 81,6 %). Quarante patients (4,1 %) ont été classés comme ayant bénéficié d'une réanimation ou de mesures de sauvetage en vol, 615 (62,8 %) d'un traitement d'urgence et 324 (33,1 %) d'un simple examen clinique. La distance moyenne par voie aérienne entre les hôpitaux était de 39,1 km (médiane de 35,4 km). La distance moyenne par route était de 56,0 km (médiane 47,7 km). La durée moyenne de vol  entre l’hôpital envoyeur et l’hôpital de destination était de 14 min (médiane 12 min); ; elle était de 43 min (médiane 36 min) par la route .

 Conclusion

Un tiers des patients n'a reçu aucun traitement en vol, d'autres n'ont reçu qu'une perfusion continue, qui en soit a pu motiver l'utilisation de l’hélicoptère. La distance médiane de transport était inférieure à 50 km. Les médecins hospitaliers ignorent surestiment souvent la plus-value de l’hélicoptère. Nous manquons de critères cliniques validés ainsi que de critères locaux liés à la géographie, à l'autonomie des ambulanciers, et à la disponibilité d’une ambulance et d’une médicalisation terrestre pour valider l’utilisation de l’hélicoptère pour les TS et réduire le sur-triage.

 


Damien DI ROCCO (Lausanne, Suisse), Fabrice DAMI, Pierre-Nicolas CARRON, Mathieu PASQUIER, Eric ALBRECHT
09:15 - 10:15 #13847 - P209 Intérêt d’une médicalisation de la base de la sécurité civile par une équipe SMUR: Étude de l’activité du 7 novembre 2016 au 24 juin 2017.
P209 Intérêt d’une médicalisation de la base de la sécurité civile par une équipe SMUR: Étude de l’activité du 7 novembre 2016 au 24 juin 2017.

Introduction : Jusqu'à présent l'utilisation de l'hélicoptère de la sécurité civile (Dragon) comme vecteur SMUR se faisait via de nombreux intermédiaires engendrant une perte de temps et des problèmes logistiques. Cette étude fait suite à une demande conjointe de l'ARS et de la direction centrale de la sécurité civile d'évaluer l'intérêt d'une médicalisation directe de la base de la Sécurité Civile.

Matériel et méthodes : Du 7 novembre 2016 au 24 juin 2017 une équipe médicale était mise en place à la base de la Sécurité Civile les lundis et mardis ouvrés permettant ainsi un départ direct en intervention sur demande du SAMU. Nous avons comparé les jours médicalisés (HEMS : helicopter emergency medical service) par rapport aux autres jours fonctionnant sur le mode d’intervention habituel (« classique »). Le critère de jugement principal était le délai de départ en intervention.

Résultats : Sur les 230 jours de l’étude, 63 jours sont inclus dans le bras HEMS et 167 jours sont inclus dans le bras « schéma classique ». On observe 289 interventions dont 34.2% se déroulent les jours HEMS. Les délais de départ sont réduits les jours HEMS par rapport aux autres jours (6min [3 ; 9] vs 12min [8 ; 15] ; p < 0.001) avec des distances d’interventions plus courtes (26 km [23 ; 45] vs 45 km [30 ; 55] ; p < 0.002) pour les départs en intervention primaire. Il y a une augmentation significative de l’activité sur la filière mère-enfant (5.9% HEMS vs 0% ; p < 0.02), les détresses respiratoires (5.9% vs 4.7% ; p < 0.02) et la traumatologie (53% vs 38.3% ; p < 0.02). Les patients pris en charge par HEMS bénéficient de plus d’antalgie que les patients pris en charge les autres jours (59.6% vs 41.2% p < 0.03).

Discussion : La médicalisation de la base de la sécurité engendre une augmentation d’activité SMUR. Les interventions sont plus courtes, et les patients sont plus souvent polytraumatisés. Ces données suggèrent que la médicalisation facilite l’emploi de l’hélicoptère de la sécurité civile comme vecteur SMUR. Une évaluation de l’impact de cette médicalisation sur la morbi mortalité des patients pris en charge par le SMUR doit être envisagée.

Conclusion : Le gain d’activité, le gain de temps médical, le gain de temps dans le déploiement des moyens sanitaires, le possible gain sur la morbi mortalité des patients nous incitent à proposer une extension de cette médicalisation aux autres jours de la semaine.


Josselin COLLIOT (clermont ferrand), Denis GONZALEZ, Paul Henri GENDRE, Celine LAMBERT
09:15 - 10:15 #13861 - P210 Evaluation de l'impact de l'offre de soins ambulatoires et de l'attractivité des sites sur l'évolution de l'activité des services d'accueil des urgences (SAU).
P210 Evaluation de l'impact de l'offre de soins ambulatoires et de l'attractivité des sites sur l'évolution de l'activité des services d'accueil des urgences (SAU).

Objectifs: Evaluer l’impact sur l’activité des SAUs de l’offre de soins ambulatoires dans les environs des SAU et de l’attractivité des hôpitaux et SAU auprès des patients.

Méthode: Etude observationnelle sur 5 ans aux SAU A et B. L’offre de soins a été évalué sur les données ARS et l'attractivité des patients auprès de 200 patients. Différentes composantes ont été évaluées. Par régression logistique, le R2 ajusté de l'évolution du nombre de cas d’asthme et des infections respiratoires hautes (IRH) a été évalué.

Résultats: 511836 passages ont été inclus. Leur nombre a augmenté +10,9% (IC95% 9-14): A +0,2% (-0,8-0,9), B +15,4% (14-19)) ; Asthme +57,3% (52,1-64,2): A -2,9% (-4--0,4), B +90,8% (85-109); IRH +19,6% (15-26): A +7,7% (4-13), B +18% (14,3-25,3). Le temps total de passage (TTP) (minutes) a été A 307±241 vs B 218±219 (p < 0,001) et le % de patients quittant le SAU < 4 heures 51,5% vs 71,2% (p < 0,001). La figure 1 montre les scores obtenus pour chaque composante de l’offre de soins et de l’attractivité. Les modèles de régression (p<0.001) ont été : Asthme IRH 0,11, TTP 0,194, disponibilité de médecins 0,242; et IRH Asthme 0.11, TTP 0.231, disponibilité des médecins 0.286.

Conclusions: Une offre de soins ambulatoires faible et une attractivité élevée sont associées à l’augmentation du nombre de passages au SAU. Nos résultats sont concordants pour les visites liées à l'asthme et aux IRH, avec le temps total de passage au SAU comme indicateur de l’attractivité des SAU.


Enrique CASALINO (Paris), Christophe CHOQUET, Sonja CURAC, Luisa COLOSI, Eric KARGOUGOU, Romain HELLMANN
09:15 - 10:15 #13914 - P211 Difficultés d’accès des équipes SMUR aux quais des gares ferroviaires de transport public : un modèle géospatial d’accessibilité piétonne altérée.
P211 Difficultés d’accès des équipes SMUR aux quais des gares ferroviaires de transport public : un modèle géospatial d’accessibilité piétonne altérée.

Introduction : L’allongement du temps d’arrivée des équipes SMUR auprès du patient aggrave le pronostic dans plusieurs pathologies urgentes. En raison de leur affluence, les gares de transport public sont des lieux potentiellement pourvoyeurs d’un grand nombre de situations urgentes. Or, l’accessibilité piétonne des équipes SMUR dans les gares n’a jamais été évaluée, et les facteurs qui l’altèrent sont inconnus. Notre étude avait pour objectif de mesurer les temps de trajet piéton depuis l’entrée des gares d’un département urbain jusqu’à la fin des quais afin d’envisager la mise en place de mesures correctives.

 

Matériel et méthode : Étude quasi-expérimentale. Identification des dix gares ferroviaires publiques les plus fréquentées d’un département urbain. Mesure du trajet piéton depuis l’entrée (telle que définie par l’adresse postale) jusqu’à la fin de chaque quai. Relevé des courbes isochrones en cinq classes (0-60s, 60-120s, 120-240s, >240s) et report cartographique (QGIS, GoogleMaps, IGN).

 

 Résultats : Exemple de carte d’isochronie sur l’une des gares étudiées (fig.1).

Discussion : L’accès piéton des équipes SMUR aux quais des gares publiques est souvent allongé au-delà de 240 secondes. L’amélioration des temps de réponse des SMUR dans ces lieux devrait passer par l’identification de points d’accès facilitants et l’élaboration de mesures d’anticipation. L’impact clinique de ces difficultés doit être évalué dans les pathologies les plus urgentes.


Matthieu HEIDET (Créteil), Eric MERMET, Rosa JEREMIE, Jean MARTY
09:15 - 10:15 #13938 - P212 Préparation des hôpitaux nationaux en cas de catastrophe.
P212 Préparation des hôpitaux nationaux en cas de catastrophe.

Préparation des hôpitaux nationaux en cas de catastrophe

 

INTRODUCTION: Lors de chaque évènement majeur, les hôpitaux sont très sollicités. Il a été démontré que ces derniers, lorsqu’ils disposent d’un plan catastrophe et que celui-ci est testé par des simulations, la gestion hospitalière de l’évènement se révèle performante comme lors de la survenue des attentats du marathon de Boston en 2013 ou à Paris en 2015.
L’objectif de cet étude est de fournir une évaluation complète de la préparation en cas de catastrophe des hôpitaux nationaux par rapport à une précédente enquête de 2006.

 

MÉTHODOLOGIE: Un questionnaire sur la préparation hospitalière en 2016 a été adressé à tous les responsables des services d'urgence ouverts 24h/24h et 7j/7j. Les analyses statistiques ont été effectuées en utilisant Stata 14.1 (StataCorp, College Station, TX, USA). Les proportions ont été comparées en utilisant le test du Chi carré, ou le test exact de Fisher.

 

RÉSULTATS: Sur les 107 hôpitaux inclus, 83 (78%) ont répondu au sondage. Au total, 76 hôpitaux (92%) prévoyaient un afflux massif de patients et 76 (93%) en cas d'accident au sein même de l'hôpital. Un plan spécifique pour les patients NRBC + B: Nucléaire / Radiologique (14; 18%), Biologique (25; 31%), Chimique (27; 34% ), et Burns (15; 49%), et 48 (61%) des ED avaient une zone de décontamination.
La moitié des hôpitaux (n = 42; 52%) ont effectué au moins un exercice par année, alors que tous les hôpitaux ont organisé au moins un exercice tous les trois ans.

 

DISCUSSION: Le taux d’hôpitaux qui prévoyaient un afflux massif de patients a augmenté depuis 2006 jusqu’à 92%.
Lorsque des accidents NRBC se produisent, la décontamination est indispensable pour prévenir la propagation d'agents toxiques dans l’hôpital; mais moins d’un tiers des hôpitaux a conçu un plan les situations NRBC+B et seulement deux tiers des hôpitaux disposent d’une zone de décontamination.
De plus, en raison de la rareté des exercices, les soignants connaissent dans moins de la moitié des cas le plan catastrophe.

CONCLUSIONS: Le taux d'hôpitaux ayant un plan d'urgence a augmenté depuis 2006, atteignant un niveau de 92%, mais le système de santé reste vulnérable à des menaces spécifiques comme NRBC. L'absence de législation nationale et de fonds destinés à favoriser la préparation des hôpitaux aux catastrophes peut être la cause principale de la vulnérabilité des hôpitaux en cas de catastrophe.


Simone DELL'ERA (Lausanne, Suisse), Fabrice DAMI, Olivier HUGLI
09:15 - 10:15 #13944 - P213 Impact de l’EURO 2016 de football sur les passages aux urgences.
P213 Impact de l’EURO 2016 de football sur les passages aux urgences.

Introduction : Dans les SU, les grands rassemblements (GR) ne sont pas toujours associés à une hausse des passages totaux (PT) mais à ceux liés à un traumatisme (T) ou à une intoxication alcoolique (IA). Objectif : évaluer l’impact de l’EURO 2016 sur le nombre journalier de PT, de T et d’IA.

Méthode : Sur 2013 et 2016, les Résumés de Passage aux Urgences (RPU) des 3 SU d’une ville ont été analysés sur 3 périodes d’1 mois: Avant-EURO (P1 : 9 mai-9 juin), EURO (P2 : 10 juin-10 juillet) et Après-EURO (11 juillet-11 aout). L’effet des jours EURO-2016 sur le nombre de PT, de T et d’IA, a été analysé par des modèles GML avec comme ajustements: les variables calendaires, les jours de vacances et le déroulement d’un match dans la ville.

 Résultats : Durant l’EURO 2016, le nombre journalier de PT, de T et d’IA étaient de 371.3, 102.6 et 7.5. Les jours EURO 2016 étaient associés à une hausse de 41.5% des IA (moyenne marginales : 7.8 [IC95% 6.5- 9.4] vs 5.5 [IC95% : 5.0-6.1]; p=0.003) sans différence pour PT et T. La fig. montre (seulement pour 2016), que les IA étaient plus fréquentes durant P2 que P3 (p < 0.001).

Discussion : La surveillance / planification sanitaire lors des GR est primordiale. Les patients admis pour T ayant souvent consommé de l’alcool (codés T ou IA) le système de surveillance doit tenir de ces 2 groupes diagnostic. Un GR en P2-2013 explique l’allure similaire des IA en 2013 et 2016.

Conclusion : Les jours EURO 2016 étaient associés à une hausse de 41.5% des IA.


Guilhem NOEL (Hyères), Nicolas PERSICO, Laurence BOIRON, Antoine ROCH, Pierre MICHELET, Stéphanie GENTILE, Gilles VIUDES
09:15 - 10:15 #14063 - P214 Activité SAMU-SMUR liée aux centres de détention.
P214 Activité SAMU-SMUR liée aux centres de détention.

Introduction : Pour répondre aux besoins médicaux des détenus, des « Unités Sanitaires des Etablissements Pénitentiaires » (ex-UCSA) ont été mises en place ou développées en 2012. Nous avons souhaité savoir comment l’activité SAMU-SMUR liée aux centres de détention avait évolué depuis. Méthode : Recensement d’activité sur données SAMU-SMUR informatisées, de 2012 à 2016. Inclusion des centres de détention d’un département.   Résultats : Inclusion de 1373 dossiers patients (de détenus) en 5 ans, dont 630 en maison d’arrêt, 334 en centrale, 246 en prison des femmes, 138 en détention pour mineurs, 25 en détention psychiatrique. Age = 55 ± 18 ans, 155 mineurs (17 en structures adultes), ratio H/F = 1053/320, ratio jour/nuit 690/683. Entre 2012 et 2016, l’activité SAMU-SMUR liée aux détenus a augmenté de 8% par an, en gardant un profil identique (Tableau I). Devenir des patients : 9 décès sur place (0,6%), 510 laissés sur place vivants (37%), 783 transports non médicalisés (57%), 71 transports médicalisés (5%) dont 26 en service spécialisé (2%), au total 828 transports vers les SAU. Les laissés sur place vivants par le SMUR (134 cas sur 257) étaient surtout des intoxications par fumées et des douleurs thoraciques non coronariennes (118 et 12 cas soit 97%).     Discussion : Les centres de détention sont, jour et nuit, une source importante et croissante d’activité pour le SAMU-SMUR. Malgré le taux élevé de non-transports, la charge de travail pour les SAU reste élevée. 


Ariane QUEFFELEC (Versailles), Kolia MILOJEVIC, Aurélie SANCERNI, Stéphane DURAND, Bernadette ANANDANE, Solenn LANCIEN, Yves LAMBERT, Olivier RICHARD
09:15 - 10:15 #14214 - P215 Présentation d'une fiche médicale de l'avant.
P215 Présentation d'une fiche médicale de l'avant.

Introduction : Le contexte récent d’attentat mais surtout malheureusement la menace terroriste qui va perdurer, nous pousse à revoir nos supports de transmission d’information.  Il existe au niveau d’une même zone 5 fiches médicales de l’avant (FMA). Les SAMU et les hôpitaux de la zone peuvent être amenés à travailler conjointement en cas de situation sanitaire exceptionnelle (SSE). Une harmonisation de la FMA permettrait de parler d’une voix commune en cas de catastrophe. Le modèle de FMA crée est-il un outil de transmission d’information ?

Matériel et méthode : Une FMA a été élaborée au niveau du département en partenariat SAMU/SDIS avec des médecins, des IDE, le groupement opération et des formateurs secouristes. Le postulat devait être une fiche unique à usage quotidien/SSE et intra/extrahospitalier. Cette FMA a été testé lors d’un exercice préfectoral de tuerie de masse. Nous avons étudié le remplissage à posteriori de la FMA et évalué la satisfaction des utilisateurs par l’intermédiaire d’un questionnaire.

Résultats : Sur 210 plastrons, 158 FMA ont pu être collectés et analysés. 100% des fiches contenaient l’étiquette avec le numéro sinus. Le mémo du tri START a été utilisé dans 87,4%. Le tri secouriste était rempli dans 42% soit 67 fiches. Dans 6 fiches la gravité n’a pu être établie à postériori. Selon les FMA, les blessés représentaient 42 % des plastrons. Parmi ces victimes, 68% avaient eu un tri médical noté sur la FMA. La figure centrale présentait les lésions dans 94%. 16% des FMA contenaient les circonstances des lésions dont 36% des blessés. Le conditionnement et l’évacuation étaient noté dans moins de 21%. La FMA a été utilisée à 64% par les pompiers au point de regroupement des victimes. Elle était adaptée au contexte pour 86%. Les utilisateurs ont rapportés des difficultés matérielles pour écrire sur la FMA et le manque d’une case pour remplir le garrot.

Discussion : Les secouristes sont les premiers utilisateurs de la FMA. L’utilisation quotidienne de la fiche permet une appropriation et une efficience en SSE. La figure centrale semble rapide et facile à remplir avec un tri médical en un regard. La FMA a été utilisée spontanément en intra hospitalier aussi bien pour l’accueil des fuyards que la poursuite des soins. L’usage doit être étendu à tous les acteurs en SSE.

Conclusion : Une FMA commune synthétique lisible est un bon support de transmission d’information. Nous poursuivons la correction de la fiche pour coller au besoin du terrain


Elodie TRUCHOT (Chambéry), Sarah BILL, Marine GAZZOLA, Fréderic MAGNIN, Guillaume DESCHANEL
09:15 - 10:15 #14358 - P216 Les véhicules SMUR dédiés à la médecine de catastrophe : étude descriptive des moyens et organisations des SMUR de l’ancienne Région Languedoc Roussillon.
P216 Les véhicules SMUR dédiés à la médecine de catastrophe : étude descriptive des moyens et organisations des SMUR de l’ancienne Région Languedoc Roussillon.

Introduction

Les Services Mobiles d’Urgence et de Réanimation (SMUR) sont dimensionnés pour leur mission quotidienne. Existe-t-il des moyens et/ou une organisation spécifique pour projeter le matériel et le personnel sur le terrain lors d’une catastrophe ?

Matériels et méthodes

Un questionnaire a été envoyé par mail aux médecins référents des plans rouge/blanc des SMUR de l’ancienne région Languedoc Roussillon. 

Résultats

Six CH ont répondu. Les six disposent d’un moyen de rappel du personnel. Trois par SMS. Trois par rappel téléphonique. Un est en cours de mise en place du rappel par SMS. Un utilise une messagerie instantanée. Deux centres n’ont aucun véhicule dédié. Deux centres projettent leur matériel avec un véhicule et du personnel du service technique. Un centre dispose de deux VLM, dont une pour le DSM. Un seul CH dispose d’une organisation pour le transport du personnel. Aucun des CH ne disposent de moyens logistiques de soutien des équipes.

Discussions

Le rappel par SMS  tend à devenir l'outil d’alerte. Cela nécessite l’intégrité des réseaux de communication et un investissement financier. La dépendance des SMUR à du personnels extérieurs est un facteur qui peut être à l'origine de retard de déclenchement. Les SMUR ont des moyens personnels importants mais il semble que leurs transports ne soient pas organisés. C'est également le cas du soutien des équipes sur les lieux. 

Conclusions

Deux points pourraient être améliorés : le transport et soutien du personnel sur l'avant.  


Jérôme COLIN (Béziers), Anne Lise PUGNOUD
Salle 352B-Zone poster 1

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PM26
09:15 - 10:15

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Epidémiologie

Modérateur : Cristina EGEA (médecin urgentiste) (Frejus)
09:15 - 10:15 #13644 - P217 Obésité et recours aux urgences dans la cohorte CONSTANCES.
P217 Obésité et recours aux urgences dans la cohorte CONSTANCES.

Introduction : La prise en charge des patients obèses dans les services d’urgences pose des problèmes spécifiques telles que les nécessaires adaptations pharmacologiques, techniques ou logistiques. Pourtant, il n'existe que peu de données concernant leur recours aux services d’urgences (SAU). Nous avons comparé le taux de recours aux urgences des obèses à celui des sujets de poids normal au sein de la cohorte CONSTANCES, en prenant en consideration des facteurs de confusion potentiels dont notamment leurs comorbidités et plusieurs variables socio-économiques.

Méthode : La cohorte épidémiologique CONSTANCES est constituée d’adultes sélectionnés au hasard dans la population française. Les données des participants ont été associées à leurs données medico-administratives du Système National d’Information Interrégimes de l’Assurance Maladie (SNIIRAM). Les sujets inclus dans notre étude étaient les sujets de la cohorte présentant un Indice de Masse Corporelle (IMC)≥30 kg/m2 et ceux présentant un poids normal (18,5<IMC≤25 kg/m2). Le critère de jugement principal était le taux de participants ayant consulté aux urgences entre 2010 et 2013. Nous avons réalisé une analyse comparative par sexe des taux de consultation aux urgences entre obèses (par classes d'obésité) et sujets de poids normal. Des modèles de regression multivariés ont été réalisés et leurs odds-ratios [OR] ont été calculés avec Intervalle de Confiance [IC] à 95 %.

 

Resultats : Notre échantillon incluait 21035 sujets de poids normal et 5003 obèses. Les sujets obèses avaient consulté aux urgences plus fréquemment que les sujets de poids normal (hommes : 30,5 % vs. 26,7 % ; femmes : 30,3 % vs. 24,4 %, P < 0,001). Après ajustement, les sujets obèses avaient toujours un risque plus élevé de consultation aux urgences (hommes : OR 1,18 ; 95 % CI 1,04 à 1,33 ; femmes : OR 1,36 ; 95 % CI 1,22 à 1,52). Le risque était plus élevé chez les sujets présentant une obésité très sévère (IMC ≥ 40 kg/m2) (hommes : OR 2,18 ; CI 95 % 1,32 à 3,63 ; femmes : OR 1,85 ; 95 % CI 1,38 à 2,49).

 

Conclusion : Les sujets obèses ont un taux de recours aux services d’urgence plus élevé que les sujets de poids normal même après ajustement sur leur situation socio-économique et leurs comorbidités. Cela est d’autant plus important chez les sujets présentant une obésité très sévère. Des études longitudinales de suivi permettraient d’analyser les facteurs à l’origine de ces differences de recours aux urgences. 


Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Bobigny), Claire CARETTE, Claire RIVES-LANGE, Joane MATTA, Marcel GOLDBERG, Philippe JUVIN, Marie ZINS, Sebastien CZERNICHOW
09:15 - 10:15 #13706 - P218 Epidémiologie des patients consultants aux urgences pour lombalgie (+/- sciatique), suivi à 3 mois.
P218 Epidémiologie des patients consultants aux urgences pour lombalgie (+/- sciatique), suivi à 3 mois.

Introduction: Les lombalgies (plus ou moins associées à une sciatique) représentent un motif fréquent de consultation aux urgences. L’objectif principal de cette étude était de mieux connaitre l’épidémiologie et la typologie et également l’évolution à distance des patients consultants pour ce motif.

Matériel et méthodes: Nous avons conduit une étude descriptive, prospective, monocentrique. Ainsi, pendant 3 mois nous avons proposé aux patients souffrant de lombalgie ou de lombo-sciatique de remplir un questionnaire portant sur l’évolution, l’intensité de la douleur, et leur attente vis-à-vis de la prise en charge aux urgences. Nous avons ensuite réalisé un entretien téléphonique à 3 mois pour connaitre l’évolution suite à leur passage aux urgences mais également le retentissement et l’impact de leur pathologie.

Résultats: Après une analyse rétrospective des pratiques aux urgences portant sur plus de 2000 patients en 1 an, 42  patients ont été inclus pour analyse statistique. A l’admission, la durée depuis le début de l’épisode lombalgique était de moins de 24 heures pour 7 patients (16,7%), de 24 heures à 3 semaines pour 22 patients (52,4%), 3 à 6 semaines pour 5 4 patients (11,9%), 6 semaines à 3 mois pour 3 patients (7,1%) et plus de 3 mois pour 5 patients (12%). 43% (IC95%: 28-58%) des patients était déjà en arrêt de travail pour ce motif, seul 20% n’avaient pas consulté de médecin avant de se rendre aux urgences. A 3 mois, aucun perdu de vu, 55% (IC95%: 40-70%) des patients décrivaient être toujours algique. 21,4% d’entre eux étaient toujours en arrêt de travail et 11,9% ont même été obligés d’abandonner leur travail. Au total, seul un patient (2,4%) pouvait être considéré comme ayant présenté un épisode totalement résolutif. Les autres (97,5%) présentaient tous des critères de lombalgie chronique. Suite à leur passage aux urgences, 26% ont consulté un rhumatologue, 36% ont consulté un chirurgien et une indication opératoire a été posée chez 21% d’entre eux.

Conclusion: La lombalgie est une pathologie qui nécessite une prise en charge bien plus large qu’une simple antalgie. Dans notre série nous retrouvons des patients qui consultent après plusieurs jours ou semaine de douleur et qui ne sont majoritairement pas soulagé à 3 mois. L’impact sur leur vie quotidienne est important. La prise en charge globale semble mal coordonnée, cela nous amènant à envisager la création d’une filière ambulatoire favorisant une prise en charge spécialisée précoce.


Laurianne KURTZ, Etienne QUOIRIN, Pierrick LE BORGNE, Elena Laura LEMAITRE, Sophie COURAUD, Sylvie CHABRIER (Strasbourg), Florence PERISSE, Pascal BILBAULT
09:15 - 10:15 #13738 - P219 Victimes d'incendie en milieu urbain :  actualisation des données épidémiologiques.
P219 Victimes d'incendie en milieu urbain :  actualisation des données épidémiologiques.

Introduction :   Les feux d’habitation restent la cause de nombreuses victimes, sans donnée récente sur le sujet en France. Le but de ce travail était d’actualiser les données épidémiologiques : décrire les caractéristiques des victimes, les pratiques thérapeutiques ainsi que le pronostic actuel.

 

Méthode : Etude observationnelle rétrospective multicentrique à partir de dossiers médicaux préhospitaliers de SMURs. Critères d’inclusion : toute victime examinée par un SMUR sur incendie.  Données recueillies : âge, sexe, diagnostic, traitement préhospitalier, devenir. Critère de jugement principal : victime en arrêt cardiaque (AC). Analyse statistique univariée. Comparaison des moyennes par ANOVA.

 

Résultats : Du 01/01/2016 au 20/09/2017, on comptait 172 victimes éligibles (1,5/100000 habitants/an). Voir principaux résultats en tableau 1. Il existait une association entre la gravité et l’âge des victimes (p < 0,01). Seuls 17/29 (58,6%) des intoxiqués graves ont reçu de l’hydroxocobalamine (HXC). Sur 18 (10%) victimes en AC, 6 étaient transportées cœur battant desquelles 2 sont sorties vivantes de l’hôpital, soit 11% des AC, dont une était une coronaropathie décompensée.

 

Discussion-Conclusion : Le pronostic des AC sur feu est similaire aux autres étiologies d’AC. Le traitement par HXC n’était pas administré aussi souvent que nécessaire. La décompensation d’une pathologie associée doit toujours être recherchée. Cette cohorte peut servir de référence pour d’autres études.


Olga MAURIN, Frédéric LEMOINE, Stéphane TRAVERS, Daniel JOST, Christian HUE, Clément DERKENNE (Paris), Oscar THABOUILLOT, Jean-Pierre TOURTIER
09:15 - 10:15 #13781 - P220 Impact de la Qualité de l’Air sur la Santé - Analyse de l’activité d’un SAMU Centre 15 d’Ile-de-France - Etude IQUASS.
P220 Impact de la Qualité de l’Air sur la Santé - Analyse de l’activité d’un SAMU Centre 15 d’Ile-de-France - Etude IQUASS.

Introduction

La pollution atmosphérique constitue un problème de santé publique croissant. Les régions fortement urbanisées comme d’Ile-de-France sont particulièrement exposées. Cependant l’impact sanitaire global est peu documenté.

Objectif

Etudier l’impact de la dégradation de la qualité de l’air sur la demande de soins primaires.

Méthode

Site : régulation médicale d’un SAMU-Centre 15. Bassin de population : 1,6 millions d’habitants.

Données analysées : nombre quotidien de dossiers de régulation médicale (DRM) et indice quotidien de qualité de l’air (IQA) obtenu de la base Airparif®, de Janvier 2014 à Février 2017. L'IQA est classé en cinq niveaux. Le niveau 4 correspond au seuil d’information et de recommandations pour réduire certaines sources d’émissions polluantes et le niveau 5 au seuil d’alerte instaurant des mesures de restriction des activités polluantes dont la circulation routière.

Résultats

L’analyse a porté sur 1.134 jours consécutifs et un total de 639.576 DRM.

Nombre médian quotidien de DRM : 564 (507–643).

IQA > 4 pendant 56 (5%) jours et IQA > 5 pendant 4 (0,4%) jours.

Le nombre de DRM était très étroitement corrélé à l’IQA (R2=0,9) (Figure). La médiane quotidienne variait de 502 (494–621) pour un IQA=1 à 650 (540–704) pour un IQA > 4.

Conclusion

La dégradation de la qualité de l’air était significativement corrélée à la demande de soins primaires. L’impact était majeur (DRM +30%) en considérant toutes les pathologies, tous les polluants à une échelle départementale.


Maguy WOIMANT (Bobigny), Laurent GOIX, Tomislav PETROVIC, Erick CHANZY, Paul-Georges REUTER, Frédéric LINVAL, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
09:15 - 10:15 #13929 - P221 Les incidents à bord des avions de long courrier français : une étude observationnelle.
P221 Les incidents à bord des avions de long courrier français : une étude observationnelle.

Introduction : Le trafic arien est en perpétuelle expansion. En 2016, 3,7 milliards de passagers ont voyagé dans le monde soit une hausse de 6% par rapport à 2015. En 2030, 5 milliards de passagers sont attendus dont 50% seront âgés de plus de 50 ans. L’objectif de cette étude était donc d’analyser les incidents médicaux à bord des avions long courrier français.

Méthode : Ce travail a consisté en une étude prospective, multicentrique, observationnelle, de mai à aout 2016. Etait inclus tout rapport d’incident rédigé en vol et transmis au médecin de la compagnie quel que soit le motif. Les éléments recueillis du CRASDAB (compte-rendu d’accident, soins et dommage à bord) étaient : l’âge et le sexe du patient (membre de l’équipage ou passager), le motif de l’incident, l’appel ou non à un médecin, la formulation ou non d’une demande d’avis au sol, d’aide à l’arrivée ou de déroutement. L’utilisation de la trousse médical d’urgence (TMU) était également étudiée. 

Résultats : 100 patients ont été inclus auprès de deux compagnies aérienne françaises long courrier (Air Caraïbes et Corsair). Les patients étaient âgés de 10 mois à 95 ans, soit un âge médian de 50ans (N = 21). Les motifs les plus fréquents étaient : les motifs cardiologiques (malaises, douleurs thoraciques) à 29%, les motifs traumatiques (contusions, plaies) à 20% et les causes neurologiques (agitations, confusions) à 13%. Les incidents à bord ont entraînés : 4% d’avis au sol, 27% d’aide à l’arrivée (dont 9% de demande de police) et 2% de déroutement (une suspicion d’IDM et une d’AVC). Un appel à un médecin a été réalisé pour 58% des cas, présent dans 85% des cas. Les incidents concernant les passagers (N = 74) étaient à 93% des motifs médiaux contre des motifs traumatologiques à 80% pour le personnel naviguant cabine (N = 26). La trousse médicale d’urgence a été utilisé par 75% des médecins. Les médicaments utilisés étaient en priorité : 32% des cas des antalgiques, 16% des antiallergiques et 13% des cas le salbutamol.

Conclusion : Les incidents à bord sont rares et très fréquemment bénins. Nos chiffres sont comparables avec la littérature entre autre cette augmentation observée des cas de « air rage ». Le vieillissement de la population voyageant entrainera probablement une augmentation des ces incidents en vol.


Fabien BRIGANT (Paris), Dominique PATERON, Michel CLEREL
09:15 - 10:15 #13948 - P222 Enquête nationale de la DRESS : Profil et prise en charge des enfants dans les SU pédiatriques et généraux.
P222 Enquête nationale de la DRESS : Profil et prise en charge des enfants dans les SU pédiatriques et généraux.

Introduction : Peu de donnés nationales décrivent les passages pédiatriques dans les SU. Le 11 juin 2013, la DRESS a mené une étude dans 734 / 736 SU français. A partir de ces données, l’objectif était de décrire les passages pédiatriques et de comparer le profil des enfants et leur prise en charge dans les SU pédiatriques (SUP) et les SU généraux (SUG).

 Matériel et méthode : 3 types de SU étaient définis: les SUP, les SUG sans SUP dans l’établissement et les SUG avec SUP (SUG +). Les passages pédiatriques ont été comparés en analyse uni-variée entre les SUP et les SUG.

Résultats : Les < 18 ans (14 711 / 48 711)  représentaient 30,8% des passages. Ils étaient pris en charge dans un SUP (37,6%), un SUG (53,3%) ou un SUG + (9,1%). Les < 6 mois étaient admis dans un SUP dans 66,1%. Les enfants n’avaient aucune couverture sociale dans 0,9% des cas et 5,3% n’avaient pas d’assurance complémentaire. Ils bénéficiaient de l’AME dans 0,9% des cas. Le motif de consultation était médical dans 50,5% des cas ou lié à la traumatologie (47,7%), la psychiatrie (1,1%) ou à une intoxication (0,7%). La traumatologie était plus fréquente dans les SUG (55.8% vs 28.8% ; p<0.001). Dans 66,1% aucune démarche n’avait été faite avant le passage dans le SU et 4,8% des enfants avaient déjà consulté un SU dans les 24 heures. Les enfants avaient bénéficiés d’un bilan sanguin (BS) dans 15,1% des cas et d’un acte d’imagerie (Rx) dans 56,2% des cas. Le délai d’attente moyen était de 50 min. et la durée de séjour de 138 min. (221 min. pour les hospitalisés). Pour les passages médicaux, la réalisation d’une Rx ou d’un BS augmentait la durée de séjour de 103 minutes (230 vs 126 ; p<0.001) et 138 minutes (254 vs 116 ; p<0.001). Les enfants étaient hospitalisés dans  10,2% des cas (26,4% avant 6 mois et 3,2% pour la traumatologie). Dans les SUP les enfants étaient plus jeunes, plus souvent admis via le SMUR et présentaient moins fréquemment un traumatisme. Le recours à la Rx était plus fréquente dans les SUG pour les traumatismes (72,4% vs 64,1% ; p < 0,001). Le taux d’hospitalisation étaient plus élevés dans les SUG pour les < 1 an admis pour une pathologie médicale (19,6 vs 12,0% ; p<0,001).

Discussion / conclusion : Une majorité (62,4%) des enfants avaient consultés dans un SU non spécifiquement pédiatrique. Les différences entre SUP et SUG permettent de discuter les pistes d’optimisation de la prise en charge des enfants dans les SU et les axes de formations à privilégier dans ces SU.


Guilhem NOEL (Hyères), François DUBOS, Laurent MAILLARD, Agnes LEURET, Abdesslam REDJALINE, Gilles FAUGERAS, Philippe MINODIER, Gilles VIUDES
09:15 - 10:15 #14101 - P223 Démographie MEdicale et RIchesse des TERritoires – Etude D€M€RIT€R.
P223 Démographie MEdicale et RIchesse des TERritoires – Etude D€M€RIT€R.

Introduction

L’hétérogénéité de la démographie médicale contribue à majorer, dans certaines zones, l’activité des SAMU-Centres 15 et des services d’urgence. Les déterminants de cette disparité ont été peu explorés. Nous nous sommes interrogés sur les liens entre démographie médicale et richesse économique.

Méthodes

Critères économiques : revenu moyen et revenu fiscal par habitant (INSEE 2011)

Démographie médicale : nombre de médecins (total, généralistes et spécialistes) par habitant (DRESS 2012)

Analyse : recherche d’une corrélation (coefficient R2) entre critères économiques (revenu moyen et revenu fiscal) et démographie médicale (total, généralistes et spécialistes), par département métropolitain

Résultats

Il y avait une forte corrélation entre nombre d’habitants et nombre total de médecins (R2=0,94), généralistes (R2=0,85) et spécialistes (R2=0,92).

Il n’y avait aucune corrélation entre critères économiques et démographie médicale : R2 < 0,2 pour toutes les combinaisons étudiées. La meilleure corrélation : revenu moyen et nombre de généralistes est dans la figure.

Conclusion

Nous n’avons pas relevé de relation significative entre richesse économique et démographie médicale à l’échelon départemental. Néanmoins, des analyses à moindre échelle et avec des critères économiques complémentaires sont nécessaires. Comprendre les déterminants de la démographie médicale est indispensable pour étudier l’offre de soins primaires et ses interactions avec le recours aux structures d’urgences.


Lydia AMEUR (Bobigny), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS, Sabine GUINEMER, Emilie DEVALIÈRE, Sheila GASMI, Arabiatou TRAORE, Hayatte AKODAD, Frédéric LAPOSTOLLE
09:15 - 10:15 #14126 - P224 Plus de 21 millions de passages dans les services d'urgence en 2016.
P224 Plus de 21 millions de passages dans les services d'urgence en 2016.

Introduction : En France, d’après les données de la Statistique Annuelle des Établissements (SAE) nous comptons 717 Services d’Urgence (SU) ayant réalisés 21 607 472 passages aux urgences en 2016. Les Résumés de Passage aux Urgences (RPU), comportant 18 items d’étude, constituent une base de données permettant de réaliser une description de l’activité des SU. En 2016, le panorama des urgences regroupe les données de 11 régions sur 13 participant à la remontée de ces informations.

Méthode : Etude rétrospective, multicentrique, observationnelle incluant les données RPU 2016 remontant des établissements de santé et analysées au sein d’observatoires.

Résultats : L’exhaustivité des RPU collectés était de 91%. L’exploitabilité de chaque item évoluait de 47% pour le motif de recours à 100% pour le sexe. 18 530 819 passages ont été comptabilisés avec une évolution moyenne de l’activité de +3,8% entre 2015 et 2016 (+2,1% à +7% selon les régions). Le sex-ratio était de 1,06 avec un âge moyen de 38,8 ans (3% des patients avaient moins de 1 an, 28% moins de 18 ans et 13% 75 ans et plus). Les modes de transport vers les SU étaient un moyen personnel pour 75% des cas, une ambulance ou un Véhicule de Secours et d’Assistance aux Victimes (VSAV) (23%) et un Service Mobile d’Urgence et Réanimation (SMUR) (1%). Près de 28% des arrivées ont eu lieu la nuit ([20h-8h[). La durée de passage aux urgences était inférieure à 4 heures dans 69% des cas ; 43% si hospitalisation et 77% si retour à domicile. Le diagnostic principal de sortie était médico-chirurgical dans 59% des cas, traumatologique (32%), psychiatrique (3%) et toxicologique (2%). Le mode de sortie a été un retour à domicile dans 79% des cas et une hospitalisation pour 21% (20% par mutation interne et 1% par transfert). Les consultations simples (Classification Clinique des Malades aux Urgences de catégorie 1 - CCMU 1) représentaient 18% des passages et les urgences vitales (CCMU 4 et 5) représentaient 1% des patients.

Discussion et conclusion : L’analyse des données RPU, bien qu’encore non totalement exhaustive, permet d’obtenir une cartographie fiable du profil des patients se présentant aux urgences. Elle permet de suivre la progression et l’évolution de ces profils et d’adapter l’offre de soins des SU aux besoins de la population. La création de RPU enrichis permettra dans un futur proche de préciser encore mieux la typologie des patients des SU, ainsi que leur parcours dans les différentes filières de soins.


Abdesslam REDJALINE (Firminy), Gilles FAUGERAS, Caroline LIGIER, Laure POURCEL, Barbara PHILIPPOT, Bruno FERROUD-PLATTET, Mikaël MARTINEZ, Gilles VIUDES
09:15 - 10:15 #14236 - P225 Epidémie d’asthme de la rentrée : un exemple d’utilisation des résumés de passage aux urgences pour la décision en santé publique.
P225 Epidémie d’asthme de la rentrée : un exemple d’utilisation des résumés de passage aux urgences pour la décision en santé publique.

Introduction :  Santé Publique France met en œuvre une surveillance épidémiologique quotidienne à partir des données des réseaux OSCOUR et SOS Médecins. Chaque année, durant la période de la rentrée scolaire, on observe un pic de recours aux soins d’urgences ainsi qu’une hausse du nombre d’hospitalisations après passage aux urgences pour asthme chez les enfants de moins de 15 ans. Les recommandations concernant la prise en charge de l’asthme restent insuffisamment suivies. Cette année, Santé publique France a adapté sa stratégie de surveillance et de communication liée à cette épidémie saisonnière.

Objectifs : Décrire l’évolution des passages pour asthme aux urgences chez les moins de 15 ans ainsi que le poids des passages suivis d’une hospitalisation au moment de la rentrée des classes ; Illustrer l’utilisation des données de surveillance pour l’aide à la décision en santé publique.

Méthodes : Les données sur les passages aux urgences pour asthme sont collectées par le système de surveillance Sursaud. Au moment de la rentrée scolaire de septembre 2017, un bulletin épidémiologique spécial consacré à l’asthme a été édité chaque semaine. Il décrivait la dynamique de l’épidémie ainsi que son poids en termes d’activité totale et d’hospitalisation. L’analyse est communiquée chaque semaine en Réunion de Sécurité Sanitaire (RSS) à laquelle participe le ministère de la santé et l’ensemble des agences de sécurité sanitaire.

Résultats : Chaque année, en moyenne 55 000 passages aux urgences pour asthme sont observés chez les moins de 15 ans. Environ 1 passage sur 4 est suivi d’une hospitalisation. En 2017, le pic d’asthme de la rentrée a été observé 1 semaine après la rentrée scolaire avec 4 fois plus de passages aux urgences et 5 fois plus de passages suivis d’une hospitalisation comparé à la semaine précédant la rentrée scolaire. On n’observe pas d’augmentation de l’activité des autres pathologies saisonnières à l’exception des infections ORL. Au total, 6 PE ont été publiés et diffusés en RSS. A la réunion du 20/09/2017, la Haute Autorité de Santé a pris la décision de mettre en place un groupe d’experts pour élaborer des recommandations spécifiques sur la prévention de l’épidémie d’asthme de la rentrée scolaire.

Conclusion : L’épidémie d’asthme de la rentrée scolaire est un phénomène de santé observé depuis plusieurs années sur les données de surveillance. Cette année, l’édition d’un PE spécial a permis la décision de mise en place d’un groupe d’expertise.


Marie-Michèle THIAM (Saint-Maurice), Cécile FORGEOT, Anne FOUILLET, Jérôme NAUD, Vanina BOUSQUET, Marie-Christine DELMAS, Céline CASERIO-SCHÖNEMANN
Salle 352B-Zone poster 2
09:30

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TV46
09:30 - 10:00

Cochrane PEC Méta-analyse de l’année

Conférenciers : Yannick AUFFRET (Médecin) (Conférencier, Brest), Sébastien BEROUD (Médecin) (Conférencier, Lyon), Julie DUMOUCHEL (MD) (Conférencier, Tours), Daniel MEYRAN (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
Plateau TV
10:05

"Vendredi 15 juin"

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TV47
10:05 - 10:15

Antibiothérapie

Conférencier : Patricia PAVESE (Conférencier, Grenoble)
Plateau TV
10:15

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TV48
10:15 - 11:00

Journal télévisé

10:15 - 10:30 Sepsis aux urgences SRLF /SFMU. Romain JOUFFROY (médecin) (Conférencier, Paris), Benjamin DAVIDO (Conférencier, Garches), Eric BATARD (PU-PH) (Conférencier, Nantes), Jean-Paul MIRA (PUPH) (Conférencier, Paris)
10:30 - 10:40 Et si le GHT m’était conté. Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Participant, Pontoise)
10:40 - 11:00 When and how to start the workup for pulmonary embolism. Jeffrey A. KLINE (Conférencier, Indianapolis, Etats-Unis), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Plateau TV
Pause et visite de l’exposition technique
10:30

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D17
10:30 - 10:40

MEDUSIMS
TRAUMASIMS®

La Simulation Médicale Numérique sur l’afflux massif de victimes.
Espace expo Côté Neuilly
10:40

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D18
10:40 - 10:50

PARAMEDIC
TRAUMASIMS®

Paramedic offre aux services d’urgences et aux établissements
de santé, un service de gestion, de supervision et d’optimisation des
transports sanitaires.
Espace expo Côté Neuilly
10:50

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D19
10:50 - 11:00

CLEPSYDRA
TRAUMASIMS®

Suivi numérique post-urgences des patients.
Espace expo Côté Neuilly
11:00

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EDA-09
11:00 - 12:30

Etat de l'art N°9
Organisons la prise en charge du sepsis dès les urgences ! Session commune SFMU/SRLF
DES, Infectiologie Sepsis, Réseau de santé, Thérapeutique

Modérateurs : Eric BATARD (PU-PH) (Nantes), Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Nice)
Coordonnateur : Tahar CHOUIHED (Coordonnateur, Nancy)
Quels sont outils et modalités de détections du sepsis ? Comment optimiser la prise en charge du sepsis ? Quels sont les principes thérapeutiques urgent ?
11:00 - 12:30 Détection précoce du sepsis : intérêts des scores prédictifs. Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Modalités de la réanimation initiale en préhospitalier: est-ce possible ? Romain JOUFFROY (médecin) (Conférencier, Paris)
11:00 - 12:30 Pourquoi protocoliser l'antibiothérapie aux urgences ? Benjamin DAVIDO (Conférencier, Garches)
12:00 - 12:20 Sepsis team, filière de soins, sepsis bag…comment faire mieux ? Jean-Paul MIRA (PUPH) (Conférencier, Paris)
Amphi Bleu

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TRM-04
11:00 - 12:30

Table ronde N°4
Les PAD - Gériatrie
Gériatrie

Modérateurs : Bahram CHAYBANY (praticien hospitalier) (Lille), Sybille GODDET (médecin) (Dijon)
Coordonnateur : Sandrine CHARPENTIER (Coordonnateur, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
11:00 - 11:30 L’âge, un critère de décision comme les autres ? Antoine PIAU (Conférencier, Toulouse)
11:30 - 12:00 Quelle évaluation aux urgences ? Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
12:00 - 12:30 Quelle filière pour le patient dépendant ? Sébastien BEAUNE (Chef de service) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
Salle 241

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CR
11:00 - 12:30

Commission Recherche
La Cochrane et la Médecine d'Urgence

Modérateurs : Pierre Arnaud FORT (urgentiste) (Agen), Nicolas MARJANOVIC (Praticien Hospitalier) (Poitiers)
Conférencier : Patricia JABRE (PH) (Conférencier, Paris)
11:30 - 11:50 IRU. Dr Abdo KHOURY (PROFESSEUR ASSOCIE) (Conférencier, Besançon)
11:50 - 12:05 EPICRASH. Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
12:05 - 12:15 EPICANCER. Olivier PEYRONY (MD, PhD) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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QZS-03
11:00 - 12:00

Quizz soignants N°3
Les pièges du rythme : saison 2

Modérateur : Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
Conférencier : Hélène DAGAT (infirmière) (Conférencier, Besançon)
Salle 242B

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AMS-48B
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 48B
Accouchement inopiné hors-maternité

Coordonnateur : Gilles BAGOU (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Gilles BAGOU (MEDECIN) (Conférencier, Lyon), Valérie HAMEL (URGENTISTE) (Conférencier, Toulouse), Nathalie LAURENCEAU (Cadre supérieure sage-femme) (Conférencier, Toulouse), Marianne SOUBEIRAN (sage-femme formatrice) (Conférencier, Amiens)
Décrire l’installation d’une parturiente pour un accouchement impromptu hors maternité. Présenter la préparation du matériel pour la maman et pour le bébé. Exposer le déroulement d’un accouchement eutocique par voie basse. Faire réaliser les gestes aux participants. Exposer les 4 gestes qui sauvent un siège. Décrire la prise en charge de base d’un nouveau-né né à domicile (réanimation exclue). Rappeler les recommandations nationales spécifiques à cette situation.
Salle 243

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TRM-07
11:00 - 12:30

Table ronde N°7
Tuerie de masse par fusillade: problématiques organisationnelles Session commune SFMU/SFMC

Modérateurs : François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz), Jean-Pierre CARPENTIER (vice-président) (TOULON), Matthieu LANGLOIS (medecin) (Paris), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise)
Coordonnateur : Nicolas PESCHANSKI (Coordonnateur, Rennes)
11:00 - 12:30 Interactions avec les forces de l'ordre . Denis SAFRAN (Médecin chef) (Conférencier, Paris)
Quelle est la hiérarchie au sein du commandement de l’opération ? Quelle est la place des soignants au sein de la zone d’exclusion et d’extraction ? Comment ajuster l'intervention médicale avec les impératifs de sécurité et de maintien de l'ordre propres aux forces de sécurité ? Quels sont les domaines d’intervention du médecin au sein de la colonne d’assaut
11:00 - 12:30 Organisation médicale sur les lieux. Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
Comment organiser la prise en charge sur place des victimes dans ce contexte ?
11:00 - 12:30 Accueil au sein des structures hospitalières. Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Comment identifier et anticiper les spécificités inhérentes à l'accueil hospitalier de ce type de victimes ?
11:00 - 12:30 Spécificités pédiatriques. Hélène CHAPPUY (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Quelles sont les particularités de la prise en charge de plusieurs victimes pédiatriques dans ce contexte ?
11:00 - 12:30
Salle 251

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CTM-01
11:00 - 12:00

Controverse N°1
Troponine et BNP par biologie délocalisée en SMUR
Cardiologie - Autre, Marqueurs biologiques - Biomarqueurs, Organisation SAMU/SMUR

Modérateurs : Patrick RAY (Pr) (Dijon), Julien VAUX (médecin) (Créteil)
Coordonnateur : Nicolas PESCHANSKI (Coordonnateur, Rennes)
Quel est l'intérêt des biomarqueurs cardiaques en pré-hospitalier ? Comment préciser les limites du bon usage des dosages de biomarqueurs en pré-hospitalier ? Y-a-t-il toujours nécessité d'attendre l'arrivée aux urgences pour doser la troponine et/ou les BNP ?
11:00 - 12:00 Pour. Mathieu DELAY (PHC) (Conférencier, PARIS)
11:00 - 12:00 Contre. Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Salle 252B

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CLM04
11:00 - 12:30

Communications libres Médecins
Embolie pulmonaire et fibrilation atrale

Modérateurs : Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand), Pierre-Marie ROY (PUPH) (Angers)
11:00 - 12:30 #13656 - CP083 Prévalence réelle de l’embolie pulmonaire parmi les patients à faible risque, et intérêt de l’association des scores PERC et YEARS.
CP083 Prévalence réelle de l’embolie pulmonaire parmi les patients à faible risque, et intérêt de l’association des scores PERC et YEARS.

Introduction : La prévalence de l’embolie pulmonaire (EP) chez les patients à faible probabilité clinique aux urgences est interrogée. Antérieurement estimée autour de 10%, des études récentes suggèrent qu’elle pourrait être bien inférieure. Les scores PERC (8 variables cliniques) et YEARS (clinique + seuil de D-dimères modifié à 1000 ng/ml) permettraient de réduire le recours à l’angioTDM. L’objectif de l’étude était de déterminer la réelle prévalence de l’EP chez ces patients, puis d’évaluer l’intérêt de l’association YEARS-PERC pour diminuer le taux de recours à l’angioTDM.

Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude rétrospective monocentrique sur un dans un service d’urgences. Les critères d’inclusion étaient la présence d’un dosage de D-dimères pour suspicion d’EP associé à une faible probabilité clinique (d’après le score de Genève révisé RGS). Nous avons exclus les patients avec autre indication de dosage de D-dimères, et les patients avec un score RGS > 4. Le critère de jugement principal était le diagnostic d’EP aux urgences. Le critère de jugement secondaire était le taux de faux négatifs des scores PERC, YEARS, et de leur association.

Résultats : parmi les 634 patients inclus, 263 présentaient des critères d’exclusion, laissant  371 patients pour analyse. Un total de 5 EP ont été diagnostiquées aux urgences, soit une prévalence de 1.4% [IC95% 0.4% - 3.1%]. Aucun des 225 patients PERC négatif ne présentait d’EP (0%, [IC95% 0% - 1.6%]). En considérant l’association PERC négatif et YEARS négatif, aucune EP n’a été diagnostiquée sur 346 patients  (0% [IC95% 0% - 1.1%]). Sur les 61 angioTDM (16%) réalisés, 45 auraient pu être évités sur la base de l’association PERC ou YEARS négatifs, soit une réduction absolue de 12% (IC95% 8% - 17%).

Discussion : La prévalence de l’EP dans les populations européennes à faible risque est inférieure à ce qui avait été historiquement décrit, et s’accompagne d’un faible rendement de l’angioTDM. Les scores PERC et YEARS, jamais combinés à ce jour, offrent une perspective intéressante et semblent sûrs, car associé à un risque de faux négatif < 2% - nouvelle borne supérieure maximale selon les nouvelles recommandations internationales. Le rendement de l’angioTDM passerait ainsi de 8% à 31%.

Conclusion : Dans cette étude, la prévalence réelle d’EP parmi les patients à faible probabilité clinique était de 1.4%. L’association du score PERC et YEARS semble être utile et sans risque.

 

 


Rudy BOMPARD, Rudy BOMPARD (Paris), Quentin DELANNOY, Constance SEVERIN, Mélanie ROUSSEL, Vanina VALLI, Pierre HAUSFATER, Yonathan FREUND
11:00 - 12:30 #13683 - CP084 Le sulfate de magnésium : Molécule adjuvante dans la prise en charge de la fibrillation atriale rapide aux urgences.
CP084 Le sulfate de magnésium : Molécule adjuvante dans la prise en charge de la fibrillation atriale rapide aux urgences.

Introduction: La Fibrillation atriale (FA) rapide pose un problème de prise en charge urgente nécessitant un contrôle de la cadence ventriculaire. L’objectif de notre travail était d’étudier l’efficacité et l’innocuité du sulfate de magnésium comme molécule anti-arythmique adjuvante au traitement consensuel de la FA rapide aux urgences.        

 Méthodes : Nous avons mené une étude prospective, randomisée et en double-aveugle sur une période de quatre mois ayant inclus les patients avec une FA rapide. Le groupe sulfate de magnésium a reçu 3g de magnésium dans 100ml de sérum glucosé tandis que le groupe placébo a reçu 100 ml de sérum glucosé. Les critères de jugement étaient l’efficacité jugée par le ralentissement de la cadence ventriculaire associée à l’amélioration de la symptomatologie et l’innocuité. 

 

 Résultats : Cent trois patients ont été inclus, 53 dans le groupe sulfate de magnésium et 50 dans le groupe placébo. A LA 1ère heure de prise en charge, nous avons obtenu un ralentissement de la cadence ventriculaire chez 34 de nos patients dont 23 appartenaient au groupe sulfate de magnésium (p=0,02 ; OR= 2,71 ; IC=1,14 - 6,43).  Au-delà de la 1ère heure, le pourcentage de ralentissement entre les deux groupes a été le même. Une cardioversion a été nécessaire pour 24 de nos patients sans différence significative entre les deux groupes. Un seul décès parmi le groupe placébo est survenu au cours de la période d’étude dont la cause a été attribuée à la pathologie sous-jacente. Nous avons noté plus d’effets indésirables mineurs dans le groupe sulfate de magnésium (p=00,1). Le nombre de patients ayant séjourné moins de 6 heures aux urgences a été significativement plus important dans le groupe magnésium (p=0,03).

Conclusion: L’utilisation du sulfate de magnésium lors de 1ère heure de prise en charge d’une fibrillation atriale rapide a permis de ralentir efficacement la cadence ventriculaire sans complications majeures au prix d’effets indésirables mineurs.

 


Khedija ZAOUCHE (Tunis, Tunisie), Insaf KHATTECHE, Boubaker RADHIA, Hamida MAGHRAOUI, Baccouche RAMLA, Abdelwaheb MGHIRBI, Yosra YAHYA, Kamel MAJED
11:00 - 12:30 #14045 - CP085 Reproductibilité de la probabilité clinique implicite et implicite guidée dans la suspicion d’embolie pulmonaire aux urgences.
CP085 Reproductibilité de la probabilité clinique implicite et implicite guidée dans la suspicion d’embolie pulmonaire aux urgences.

Introduction : Pour estimer la probabilité clinique lors d’une suspicion d’embolie pulmonaire (EP), les performances de l’évaluation implicite sont identiques à celles des scores mais sa reproductibilité est discutée. Elle pourrait être améliorée par un recueil initial systématique de critères objectifs comme ceux du Score Révisé de Genève (SRG). Notre étude avait pour but d’évaluer la reproductibilité de la probabilité clinique implicite (PCI), du SRG et de la PCI guidée réalisée après recueil du SRG. Matériel et Méthode : Etude prospective, monocentrique, réalisée après accord du comité d’éthique et recueil de la non opposition des patients admis aux urgences et pour lesquels une embolie pulmonaire était suspectée. La PCI puis la PCI guidée étaient estimées de façon indépendante, à deux reprises par deux médecins différents, internes ou seniors. Le critère de jugement était le taux de concordance entre cliniciens avec calcul du Kappa de Cohen et de l’intervalle de confiance à 95% (IC). Résultats : 175 patients ont été inclus dans l’étude et 163 patients ont pu être analysés. La prévalence de l’EP était de 12.2% (IC 95% 8.1-18.2%). Les évaluations ont été réalisées par des internes dans 71% des cas. La concordance des évaluations pour la PCI (κ = 0.43, IC : 0,31-0,55), le SRG (k=0.60, IC : 0,48-0,71), et la PCI guidée (κ = 0,5, IC : 0,38-0,62) était modérée. La concordance entre les évaluations réalisées par des internes était faible pour la PCI (κ = 0.30, IC : 0.13-0.48) et modérée pour la PCI guidée (κ = 0.48 CI 95% 0.30-0.66). Discussion : La reproductibilité de l’estimation de la probabilité clinique lors d’une suspicion d’EP paraît faible ou modérée, y compris pour le SRG. Le recueil préalable des critères du SRG semble améliorer la reproductibilité inter-observateurs de l’évaluation implicite des juniors, le manque de puissance pouvant expliquer l’absence de différence statistiquement significative. Conclusion : Le recueil préalable de critères objectifs semble améliorer la reproductibilité de l’évaluation de la probabilité clinique implicite réalisée par des juniors. L’intérêt de la PCI guidée doit être confirmé dans une étude de plus grande ampleur. 


Pierre-Maxime RAFAUD (Angers), Emilie FRIOU, Thomas MOUMNEH, Andrea PENALOZA, Caroline SOULIE-CHAVIGNON, Sophie DAMBRINE, Delphine DOUILLET, Pierre-Marie ROY
11:00 - 12:30 #14071 - CP086 Douleur thoracique aux urgences : Facteurs prédictifs de recherche de l’embolie pulmonaire.
CP086 Douleur thoracique aux urgences : Facteurs prédictifs de recherche de l’embolie pulmonaire.

Introduction : L’embolie pulmonaire (EP) est une pathologie mortelle présentant des tableaux cliniques polymorphes. Actuellement aucune étude ne s’est intéressée à la recherche des facteurs d’initiation de la recherche de l’EP. L’objectif de notre étude était de déterminer la proportion de patients admis pour douleur thoracique avec suspicion d'EP et d’en extraire les facteurs déterminants.

Matériel et méthodes : Cette étude épidémiologique rétrospective multicentrique a été menée dans 3 services d’urgences français sur une période de 2 mois. Nous avons inclus les patients se présentant aux urgences pour une douleur thoracique. Le critère de jugement principal était la recherche de l'EP, définie par la présence dans le dossier d’un score PERC ou d’un résultat de D-Dimère, angioscanner thoracique, écho-doppler veineux.

Résultats : Nous avons inclus 881 patients qui présentaient une douleur thoracique, l'âge moyen était de 49 ans. L’exploration d’une EP était effectuée chez 30% (n=266) d'entre eux.  L’EP a été confirmée dans 4 cas (2%). Cinq facteurs ont été identifiés comme étant indépendamment associé à la recherche d’une EP (Figure 1): le sexe, l’âge, l’absence de cardiopathie ischémique, un voyage récent, et la présence d’une dyspnée associée.

Conclusion : Cette étude montre que l’identification des facteurs d’exploration de l’EP aux urgences pourrait permettre de réduire le risque de faux négatifs, en optimisant les stratégies diagnostiques déjà connues.


Antoine LEFEVRE SCELLES (Rouen), Mélanie ROUSSEL, Paul JEANMAIRE, Luc-Marie JOLY, Yonathan FREUND
11:00 - 12:30 #14140 - CP087 Fibrillation auriculaire : intérêt du risk estimator decision aid for atrial fibrillation aux urgences.
CP087 Fibrillation auriculaire : intérêt du risk estimator decision aid for atrial fibrillation aux urgences.

Introduction :

La fibrillation auriculaire (FA) est une pathologie fréquente aux urgences. Sa présentation clinique est polymorphe et grevée d'une lourde morbi-mortalité avec un taux d'hospitalisation variable selon les pays. Plusieurs règles décisionnelles sont rapportées. Récemment, un score clinique a été proposé dès les urgences : " le Risk Estimator Decision Aid For Atrial"(RED-AF) afin de détecter les patients en FA à risque nécessitant une hospitalisation. L’objectif de notre étude a été d’évaluer l'intérêt du score RED-AF pour les patients consultant aux urgences pour FA.

Matériels et Méthodes :

Etude prospective mono centrique (12 mois). Inclusion de patients âgés de plus de 18 ans consultant aux urgences pour FA et/ou Flutter symptomatique. Calcul du score RED-AF (Abaque) . Recueil d’évènements indésirables prédéfinis (EI+) au 30ème jour post consultation (J30).Comparaison des sujets EI+ et pas de EI+ Analyse de la courbe ROC RED-AF pour EI+. P < 0,05 est significatif.

Résultats :

Inclusion de 123 patients. L'âge moyen = 62 ± 14 ans. Sexe ratio = 0,78. Soixante six  patients ont eu des EI à J30. Le RED-AF moyen a été de 127 ± 43 extrêmes (17-230). Le RED-AF a été significativement plus élevé chez les patients (EI+). Les caractéristiques de la courbe ROC du RED-AF pour prédire la survenue d’EI sont : Cut-off : RED-AF > = 110 ; AUC = 0,922, p < 0,001 ; intervalle de confiance 95% [0,873 - 0,971] ; valeur prédictive positive= 80%.Valeur prédictive négative= 87 %.Conclusion :

Dans ce travail, le score RED-AF basé sur des éléments cliniques disponibles dès les urgences  a montré une performance diagnostique puissante pour identifier la survenue d’évènements indésirables et peut être proposé dès les urgences pour identifier les patients à risque nécessitant une hospitalisation urgente.


Hamed RYM (CHARTRES), Bahria WIDED, Imen MEKKI, Houda NASRI, Maroua MABROUK, Hana HEDHLI
11:00 - 12:30 #14167 - CP088 Place des D-dimères dans la démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire chez le patient septique : étude rétrospective.
CP088 Place des D-dimères dans la démarche diagnostique de l’embolie pulmonaire chez le patient septique : étude rétrospective.

Introduction : L’embolie pulmonaire (EP) est fréquemment suspectée aux urgences car potentiellement mortelle et de présentation variable, mais un angioscanner ne peut être systématiquement réalisé. Le sepsis favorise l’EP et augmente indépendamment le taux de D-dimères. Notre étude analysait l’intérêt des D-dimères chez les patients septiques dans la démarche diagnostique de l’EP.

Méthodes : Nous avons réalisé une étude monocentrique rétrospective chez des patients adultes septiques. Les dossiers des patients pour lesquels un angioscanner thoracique avait été demandé entre janvier et décembre 2016, ont été extraits de la base de données et revus. Les patients septiques (température > 38,2°c ou < 36°c et/ou frissons et/ou CRP > 5mg/L, et/ou globules blancs > 12 000/mm3 ou < 4 000/mm3 et/ou PCT > 0,5 ng/mL) traites par antibiotiques, et avec un taux de D-dimères positif (seuil = 500ng/mL pour les patients < 50 ans, seuil = âge (en années) x10 pour les patients > 50 ans) ont été inclus. Etaient exclus ceux ayant un cancer évolutif ou en rémission ( < 5 ans), une insuffisance rénale (DFG < 60mL/min), et les femmes enceintes. Des groupes ont été différencies selon la présence ou non d’une EP à l’angioscanner thoracique (groupes « EP - » et « EP + ») et selon le score SOFA (sous-groupes « SOFA - » et « SOFA + »). Nous avons déterminé les taux moyens et performances diagnostiques des taux de D-dimères et calcule le seuil optimal par analyse des courbes ROC.

Résultats : Sur 471 patients avec un angioscanner thoracique, 63 ont été inclus (49 « EP - » et 14 « EP + »). Le taux moyen de D-dimères était significativement plus bas dans le groupe « EP - » (1587 ± 985 ng/mL) versus « EP + » (2610 ± 1131 ng/mL) dans la population totale, et dans le sous-groupe « SOFA - », groupe « EP - » (1333 ±734 ng/mL) et « EP + » (2457 ± 1216 ng/mL). Il n’y avait aucune différence significative dans les autres sous-groupes. Le seuil optimal était respectivement de 1898 ng/mL et 1471ng/mL pour les patients septiques et « SOFA - », avec des valeurs prédictives négatives respectives de 0,90 et 0,96.

Conclusion : Les D-dimères sont utiles dans la démarche diagnostique de l’EP chez les patients septiques. Un seuil optimal plus élevé peut être utilisé pour l’éliminer, particulièrement lorsque le score SOFA est inférieur à 2. Des études avec des effectifs plus importants et prospectives devront préciser ces résultats.


Carole PIERA MARDEMOOTOO (Montpellier), Garnier CÉLINE, Elodie VANDEVILLE, Bruno BOUDJEMA, Estelle JACQUES, Blaise DEBIEN, Riad JREIGE, Mustapha SEBBANE
11:00 - 12:30 #14296 - CP089 Quels patients pour le traitement ambulatoire de l’embolie pulmonaire ?
CP089 Quels patients pour le traitement ambulatoire de l’embolie pulmonaire ?

Introduction : De nombreuses études suggèrent l’innocuité de la prise en charge ambulatoire des patients présentant une embolie pulmonaire (EP) à faible risque de mortalité. Quelle proportion de patients cela représente-t-il dans notre service ?

Méthode : Nous avons analysé de façon rétrospective tous les dossiers des patients admis dans nos urgences pour EP entre le 1er janvier 2014 et le 30 juin 2017 afin de déterminer la proportion et les caractéristiques des patients éligibles à une prise en charge ambulatoire selon des critères définis : stabilité hémodynamique, score PESI≤ 2, absence d’élévation des marqueurs cardiaques, absence de dysfonction ventriculaire droite à l’imagerie, absence de nécessité de morphine ou d’oxygénothérapie, absence de comorbidité justifiant une hospitalisation, absence de contre-indication aux anticoagulants, facteurs psycho-sociaux et économiques favorables à une prise en charge à domicile.

Résultats : Parmi les 220 patients pris en charge aux urgences pour une EP, 57 (25.9%) auraient pu bénéficier d’un traitement ambulatoire. Aucun de ces patients n’a présenté de complication pendant l’hospitalisation qui a représenté un surcoût de 187 000  euros. Seuls 5% des patients ont réellement bénéficié d’une sortie précoce (<24h d’hospitalisation).

Conclusion : Un quart des patients présentant une embolie pulmonaire pourraient être traités en ambulatoire justifiant la création d’une filière de suivi ambulatoire au sein du centre hospitalier.


Amandine FLEURY (Saint-Denis (La Réunion)), Bertrand GUIHARD, Anthony MOTTÉ, Laila ZITOUNI, Dumont CLAIRE, Xavier COMBES
11:00 - 12:30 #14328 - CP090 Incidence des coagulopathies à l’arrivée à l’hôpital des patients traumatisés graves initialement pris en charge par un SMUR.
CP090 Incidence des coagulopathies à l’arrivée à l’hôpital des patients traumatisés graves initialement pris en charge par un SMUR.

Introduction : Le traumatisme grave est la première cause de mortalité chez le sujet de moins de 45 ans. La coagulopathie aigue traumatique (CAT) est une complication qui aggrave le pronostic de ces patients. L’identification de cette pathologie est primordiale afin de mieux la prendre en charge. Le but principal de ce travail était d’évaluer l’incidence de la CAT chez les patients traumatisés graves à leur arrivée en structure hospitalière. Le but secondaire était d’identifier les facteurs associés à l’apparition d’une  CAT.

Matériels et méthode : Etude rétrospective observationnelle monocentrique réalisée au sein d’une structure d’urgence préhospitalière. Accord d’un Comité d’Ethique. Critères d’inclusion : traumatisés graves selon les critères de Vittel, âge > 18ans, transport primaire par SMUR vers un service de réanimation. Les données préhospitalières (âge, sexe, fréquence cardiaque, pression artérielle, taux d’hémogolobine, score de Glasgow, Shock Index ((SI) = ratio « fréquence cardiaque / pression artérielle systolique »), intubation, instauration d’amines) ont été recueillies en fin d’intervention. Les tests d’hémostase standard ont été réalisés dès l’arrivée à l’hôpital : les patients dont le taux de prothrombine  était inférieur à 70% étaient considérés comme présentant une CAT. L’analyse statistique était uni puis  multivariée (régression  logistique avec comme facteur à expliquer la présence d’une CAT (Oui/ Non) à l’arrivée à l’hôpital, et comme facteurs explicatifs les autres covariables.  

Résultats : Sur une période de 12 mois ont été inclus 126 patients. Trente-deux  (25,4%) présentaient une CAT à l’arrivée à l’hôpital. Les accidents de la voie publique représentaient plus de 50% des mécanismes lésionnels. En analyse multivariée il existait une association entre un Shock Index supérieur à 0,9 et l’apparition d’une CAT (p < 0,001). Le recours à l’intubation  et l’administration d’acide tranexamique étaient aussi  statistiquement associés à l’apparition d’une CAT (valeurs petit p  respectivement égales à  0,01 et 0,05)

Discussion : La CAT était présente chez un quart des patients traumatisés graves. Le traitement de la CAT doit être instauré dès la prise en charge préhospitalière de victimes avec un SI élevé ou nécessitant une intubation.

Conclusion : La recherche sur le monitorage de l’hémostase en situation d’urgence préhospitalière est un axe d’effort qui doit être renforcé.    


Pierre DARS, Marilyn FRATTINI, Daniel JOST (Paris), Sabine LEMOINE, Frédéric LEMOINE, Benoît FRATTINI, Michel BIGNAND, Jean-Pierre TOURTIER
Salle 253

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AMS-55
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 55
Pratique de l'entretien motivationnel avec les patients souffrant d'addictions

Coordonnateur : Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Conférenciers : Juliette BONNET (Docteur) (Conférencier, Saint-Etienne), Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
- Règles de base de l’entretien motivationnel
- Mises en situation pratique
Salles 221-222-223

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TRMS-01
11:00 - 12:30

Table ronde médico-soignant N°1
Le travail c’est la santé ? - Santé mentale des soignants
Management, Organisation Services d'Urgences, Profession - Métier

Modérateurs : Philippe JUVIN (Chef de Service) (Paris), Caroline VAREILLE (assistante sociale) (Paris)
Coordonnateur : Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
11:00 - 11:20 FDR de burn out et dépression. Pierre CANOUÏ (Conférencier, Paris)
Quelle est l'épidémiologie du burn out et de la dépression chez les soignants des urgences ? Quels sont les professions les plus exposés ? Quels sont les facteurs de risque ?
11:20 - 11:40 Impact des conditions de travail (gardes, horaires…). Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Quelles sont les conséquences des conditions de travail de la médecine d'urgence (travail de nuit, stress...) sur les soignants ? Quelle est l'épidémiologie de ces troubles ? Quels sont les facteurs favorisants connus ?
11:40 - 12:00 Impact sur les équipes. Gérald DESCHIETERE (responsable unité de crise) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Quelles pathologies mentales des professionnels peuvent entrainer un impact sur les équipes soignantes? Quelles solutions envisager pour préserver une performance optimale?
12:00 - 12:20 Impact sur les patients. Carla DE STEFANO (psychologue) (Conférencier, Paris)
Quelles pathologies mentale des soignants peuvent avoir des conséquences sur les patients? Quel est l'impact sur les patients? Comment peut on tenter d'y remédier?
Amphi Bordeaux

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AM-07
11:00 - 12:30

Atelier Médecins 07
Les bases de l'apprentissage du doppler trans-crânien

Coordonnateur : Philippe PÈS (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Hervé DUGA (Praticien hospitalier/médecin libéral) (Conférencier, Lille), Tomislav PETROVIC (PHTP) (Conférencier, Bobigny), Philippe PÈS (médecin) (Conférencier, Nantes), David SAPIR (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Melun)
Cet atelier s'adresse aux médecins urgentistes impliqués dans la prise en charge des patients traumatisés crânien graves. Les objectifs sont d'acquérir les bases techniques et physiopathologiques du Doppler trans-crânien (DTC) dans le cadre des TCG, de discuter de cas cliniques et d'intégrer un algorithme de décision thérapeutique.
Salle 341

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AM-14
11:00 - 12:30

Atelier Médecins 14
Initiation à l’échographie 3P

Coordonnateur : Idriss ARNAUDET (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Elise CARRIE (Urgentiste) (Conférencier, Mont-de-Marsan), Guy MAZAIRAC (Urgentiste) (Conférencier, Eupen, Belgique), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Conférencier, Rennes)
Initiation au dépistage d’un épanchement péritonéal, péricardique ou pleural par des médecins prenant en charge des urgences en situation instable ou critique et n'ayant pas (ou très peu) de connaissance et/ou d'expérience dans le maniement de l'appareil d'échographie. Les objectifs sont de présenter les modalités techniques de réalisation, de discuter la valeur diagnostique et de découvrir les zones d’intérêt en s'entrainant sur volontaires sains.
Salle 342A

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PM27
11:00 - 12:00

Posters Médecins
Traumatologie

Modérateur : Hayatte AKODAD (Médecin) (Bobigny)
11:00 - 12:00 #13599 - P235 Le médecin de marine face aux petites urgences chirurgicales : quels gestes simples pour éviter la MEDEVAC ?
P235 Le médecin de marine face aux petites urgences chirurgicales : quels gestes simples pour éviter la MEDEVAC ?

Objectif : Evaluer l’impact opérationnel des petites urgences chirurgicales à bord des navires de surface français en calculant la prévalence de ces urgences au sein de l’ensemble des évacuations médicales (MEDEVAC). Déterminer si des MEDEVAC urgentes ( < 24 heures) auraient pu être évitées et quelles étaient les principales urgences représentées. Méthode : Etude descriptive rétrospective de l’ensemble des dossiers de MEDEVAC de la Force d’Action Navale entre 2009 et 2014. Résultats : Sur les 560 MEDEVAC pratiquées sur les bâtiments de surface français, 34 (6,1%) furent pour des marins atteints d’une petite urgence chirurgicale prise en charge par un médecin de marine en situation isolée. La majorité de ces patients ont bénéficié d’une MEDEVAC non urgente et la moitié n’a pas eu de geste tenté à bord. Seuls 7 patients ont imposé une évacuation urgente et parmi eux, 5 patients n’ont pas bénéficié du geste thérapeutique indiqué. La fracture du 5ème métacarpien déplacée était la pathologie la plus représentée. Conclusion : Contrairement à notre idée de départ, l’impact opérationnel des petites urgences chirurgicales reste faible preuve que la formation du médecin de marine semble suffisante dans ce domaine. Toutefois, 50% des patients évacués n’ont pas bénéficié du geste simple indiqué. L’idée qu’une formation pratique spécifique à ces gestes soit institutionnalisée reste donc pertinente.


François GUÉNOT, Julien PONTIS, Simon LEIGH-SMITH, Christian PERRICHOT, Hughes LEFORT (Marseille)
11:00 - 12:00 #13926 - P236 Accidentologie et gravité en VTT de descente en 2017.
P236 Accidentologie et gravité en VTT de descente en 2017.

Introduction :  

La pratique du vélo tout terrain (VTT) de descente est un enjeu économique important pour les stations de ski. On note une augmentation de 13% d’activité depuis 2009. Sa pratique en montagne et les vitesses élevées sont à l’origine de nombreux accidents. L'absence de service des pistes l'été, nécessite l’intervention des secours spécialisés au milieu de la montagne (PGHM, CRS, Pompiers, SMUR).

 

Le but de notre étude est d’analyser l’accidentologie du VTT de descente et d'évaluer sa gravité.

 

Matériel et Méthode :

Nous avons réalisé une étude retrospective épidémiologique descriptive monocentrique sur la période de juin à aout 2017. Tous les dossiers étiquetés secours montagne par le centre 15 du département ont été relus. Les dossiers liés à la pratique du VTT de descente ont été extraits et analysés. L'analyse concerne la démographie et le parcours médical des victimes, le type et la gravité des pathologies rencontrées.

 

Résultats :

Parmi 250 secours montagnes réalisés sur la période de l'étude, nous avons inclus 83 dossiers (30%) liés à la pratique du VTT de descente.

L'age médian des victimes étaient de 29 ans et le sexe ratio h/f de 4 pour 1. Soixante pour cent des secours étaient médicalisés avec dans chaque cas une extraction héliportée. Les victimes étaient dirigées dans 32,5% des cas en cabinet médical versus 67,7 % en milieu hospitalier dont 15% au déchoquage. Les victimes étaient monolésées dans 66% des cas, multilésées dans 21% des cas, et polytraumatisées dans 12,5 % des cas. Chez les patients admis initialement à l’hôpital, la durée moyenne de séjour était de 4,5 jours et le taux de chirurgie étaient de 35,7%. La gravité des accidents de VTT était liées à un score ISS > 16, représentant 34%.

 

Discussion :

Les secours liés à la pratique du VTT sont souvent complexes, nécessitant la mise en jeu de nombreux acteurs de la chaine des secours.

Certaines lésions, comme le traumatisme crânien grave étaient peu présentes grâce aux protections individuelles obligatoires dans les stations (casque intégrale). Les  lésions recensées nécessitent cependant souvent une chirurgie et le pronostic vital et/ou fonctionnel est souvent mis en jeu.

 

Conclusion :

Le VTT de descente est un sport à risque, avec une prise en charge pré hospitalière complexe et onéreuse à cause de l’accessibilité difficile des victimes, et de la gravité des pathologies rencontrées. La question de la création d’un service de secours sur pistes l'été pourrait se poser.

 

 

 


Damien CADINOT, Samuel BAILLON (Grenoble), Raphael BRIOT
11:00 - 12:00 #14052 - P237 Facteurs déterminants de l’envoi d’un vecteur héliporté dans la prise en charge primaire des traumatisés sévères.
P237 Facteurs déterminants de l’envoi d’un vecteur héliporté dans la prise en charge primaire des traumatisés sévères.

Introduction : Les traumatismes sévères sont la troisième cause de décès en France. Le transport est généralement effectué par le SMUR mais peu d'études ont été réalisées sur les critères de choix du vecteur routier ou héliporté par le médecin régulateur.

Objectif : Identifier les facteurs déterminants dans l'envoi d'un hélicoptère médicalisé dans le cadre des traumatismes sévères par rapport à un transport routier médicalisé (SAMU/SMUR).

Méthode : Étude observationnelle, prospective et multicentrique à partir d’un registre régional des traumatisés sévères.

Résultats : Parmi les 5 367 traumatisés sévères transportés par le SMUR : 81,3%(4366) relèvent d’un transport routier (TR)  et 16,7% (900) héliporté (TH). L'âge médian était de 35 [23;52] pour le TR et 42  [25;57]  pour le TH (p < 0.001). Il n'y avait pas de différence de pression artérielle moyenne (PAM) ni de score de glasgow en pré-hospitalier. Les patients transportés par la route avaient moins souvent un hemocue < 9 g/dl (1.76% vs 3%, p=0.0217). Les patients héliportés étaient plus intubés (27% vs 18.12%, p<0.0001), plus transfusés et avaient plus nécessité d'amines ou de thoracostomie. Il s'agissait plus souvent de grade de sévérité A (11.78% vs 9.12%, p=0.016) ou B (26,78% contre 19,31%, p<0.0001). Les délais de prise en charge sur place étaient plus longs pour les patients héliportés (40min [30;64] contre 31min [23;45] par la route (p<0.0001). Si l'on s'intéresse au délai “1er appel - arrivée au déchocage”, la prise en charge était significativement plus rapide si le patient était transporté par la route : 75min [58;99] contre 111.5min [86;140]. Il n'y avait pas de différence de mortalité. L'OR d'être héliporté était plus important s'il s'agissait d'un traumatisme fermé, d'un accident qui survenait en journée et de patient grade A ou B . Seuls les patients de plus de 80 ans ne présentaient pas de différence entre une prise en charge le jour ou la nuit.

Conclusion : Être victime d'un accident, en journée, de grade A ou B, sont des facteurs qui amènent à privilégier le transport héliporté. Malgré un allongement de la prise en charge si le patient est héliporté, il n'existe pas de différence de mortalité.


Delphine LABRANCHE (Vienne), Laurie FRATICELLI, Clément CLAUSTRE, Céline PROST, Stéphanie CAPEL, Olivier MATAS, Carlos EL KHOURY, Groupe RESUVAL
11:00 - 12:00 #14080 - P238 Comparaison de différents dispositifs de protection contre le froid sur modèle expérimental.
P238 Comparaison de différents dispositifs de protection contre le froid sur modèle expérimental.

Introduction : La lutte contre l’hypothermie du traumatisé sévère est un enjeu majeur en pré-hospitalier, notamment en zone d’accès difficile. L’hypothermie favorise la coagulopathie et les pertes sanguines L’objectif de cette étude était de comparer les performances des différents dispositifs de prévention contre le froid (DPF) en dotation dans les armées.

Matériel et Méthode : Etude sur un modèle expérimental de « torse humain » protégé avec les différents DPF. Sur 2 heures, la décroissance thermique du « torse humain » était comparée selon le type de DPF et la température extérieure. Un témoin sans DPF et 3 DPF passifs utilisés seul ou avec un DPF chauffant étaient testés à 3 températures extérieures (3, 12 et 24°C).

Résultats : Tous les dispositifs limitaient la perte thermique par rapport au témoin, sauf à 24°C ou seul un DPF limitait la perte thermique de façon significative. Cette couverture était supérieure aux autres dispositifs testés. L’utilisation combinée du DPF chauffant apportait une plus value significative.

Discussion : Cette étude permet de guider le choix du DPF. Cependant, certaines limites du modèle expérimental pour l’extrapolation à l’humain doivent être prises en compte.

Conclusion : Le DPF « Blizzard blanket » est supérieur aux autres DPF testés et ses performances étaient accrues avec l’utilisation du DPF chauffant « Ready Heat ».


David VARVENNE (Marseille), Guilhem NOEL, Jean-Yves MARTINEZ
11:00 - 12:00 #14291 - P239 Prévalence du sur-triage et du sous-triage pour les patients traumatisés.
P239 Prévalence du sur-triage et du sous-triage pour les patients traumatisés.

Objectif : Le triage pré-hospitalier des patients traumatisés graves est un enjeu de santé publique. Le sur-triage est responsable de dépenses de santé publique excessives. Le sous-triage est associé à une augmentation de la morbi-mortalité. La mise en place de réseaux de soins régionaux a montré une efficacité dans la prise en charge des patients traumatisés sévères dans le monde. Ce travail a pour objectif de déterminer la prévalence du sur-triage et du sous-triage dans 16 centres hospitaliers avant la mise en place d’un réseau.

Type d’étude : Il s’agissait d’étude observationnelle multicentrique prospective.

Patients et Méthodes : Les patients traumatisés admis dans un déchocage ou un service d’accueil des urgences vitales d’un des centres participants après médicalisation pré-hospitalière ou non entre le 3 octobre et le 30 novembre 2016 étaient inclus. Les centres participants étaient catégorisés en 4 niveaux. Un patient admis dans un centre de niveau I ou II+, non pour des raisons de proximité mais parce qu’un traumatisme grave était suspecté, avec un ISS inférieur ou égal à 15 était considéré sur-trié. Un patient admis dans un centre de niveau II- ou III avec un ISS supérieur à 15 et transféré secondairement ou décédé sur place était considéré sous-trié.

Résultats : 202 patients ont été inclus. Les taux de sur-triage et de sous-triage étaient respectivement de 64% et 24%.

Conclusion : Ce travail retrouvait des prévalences de sur-triage et de sous-triage importants. Il a suggéré la nécessité de la mise en place d’un réseau de soin régional et de procédures de triage pré-hospitalier et intra-hospitalier.


Jeremy FALCONE (Lille)
11:00 - 12:00 #14295 - P240 Epidemiologie des pendaisons en préhospitalier.
P240 Epidemiologie des pendaisons en préhospitalier.

Introduction.

 En préhospitalier, la prise en charge de pendu est un motif de départ assez fréquent. Cependant, très peu d’étude préhospitalière les ont étudiées.  Le but de cette étude était donc d’étudier l’épidémiologie des patients victimes de pendaison ainsi que les thérapeutiques mises en jeu et le devenir des patients.

 

Matériels et méthodes.

Etude observationnelle rétrospective sur deux ans dans un service préhospitalier sur une cohorte de patients pendus à l’appel des secours. Le recueil des données portait sur les caractéristiques des patients (âge sexe), le type de pendaison, l’arrêt cardio respiratoire à l’arrivée ou non la réalisation d’une réanimation à l’arrivée des secours ou non, les thérapeutiques utilisées (RCP, drogues, immobilisation), et les devenir des patients.

Résultats.

Du 01 janvier 2016 au 01 décembre 2017, 75 patients ont été pris en charge en préhospitalier pour pendaison.  Les victimes avaient un âge médian de 49 ans [30-63] Il s’agissait de 57 (78%) hommes. Dans 54 cas (72%) la victime était en arrêt cardio respiratoire (ACR) à l’arrivée des secours, avec une réanimation cardiopulmonaire (RCP) réalisée chez 25 patients (46%) et un transport hospitalier chez 9 d’entre eux (34%). Les autres victimes qui n’étaient pas en ACR à l’arrivée des secours ont été intubées dans 5 cas (23 %). Elles ont ensuite été orientées aux Service d’accueil des urgences dans 11 cas (52 %),dans 6 cas (29%) en réanimation et dans 4 cas (19%) dans un réveil.

Discussion.

 

Il s’agit d’une des rares étude préhospitalière sur les pendaisons. Comme dans la littérature les victimes sont d’âges médians et préférentiellement masculines. Le pronostic est le plus souvent sombre avec une majorité de victimes en arrêt cardio respiratoire dès l’arrivée des secours et une issue le plus souvent fatale. Cependant 16 % des victimes dans ce cas ont  récupérées un rythme  et ont pu être transportées vers un centre hospitalier. Il serait intéressant d’étudier en détails les délais et les types de pendaison pour voir les causes de non réanimation et de non succès de la RCP.

 

Conclusion :

Le patient pendu en préhospitalier est souvent retrouvé en ACR. Il nécessite alors une RCP puisque le patient peut récupérer un pouls. Il serait intéressant d’étudier les séquelles de ces patients ainsi que les causes de bons et de mauvais pronostic.

 


Laure ALHANATI, Isabelle KLEIN, Catherine RIVET (Paris), Marianne MILLET, Alain COURTIOL, Michel BIGNAND, Jean Pierre TOURTIER
11:00 - 12:00 #14300 - P241 Prise en charge préhospitalière des brûlés : retour sur nos pratiques et perspectives d’amélioration.
P241 Prise en charge préhospitalière des brûlés : retour sur nos pratiques et perspectives d’amélioration.

Introduction

Les brûlures sévères sont des pathologies régulièrement rencontrées par les services d’urgence. Elles sont grevées d’un coût économique et social élevé, impliquent des moyens importants et nécessitent une expertise particulière. Si les prises en charge hospitalières sont bien codifiées, la phase préhospitalière est a priori moins bien standardisée. Nous avons voulu étudier les prises en charge des patients brûlés par notre service préhospitalier, qui ne dispose pas de recommandations spécifiques à ce sujet.

Matériel et méthode

Cette étude rétrospective a inclus les patients de tous âges pris en charge pour brûlure thermique par notre service médicalisé d’urgence préhospitalière (terrestre et héliporté), entre janvier 2008 et juin 2016 (transferts secondaires exclus). Les données médicales préhospitalières ont été consolidées par le dossier hospitalier. L’analyse porte sur la précision de l’évaluation de la surface corporelle brûlée (SCB), sur l’évaluation de l’intensité de la douleur, ainsi que sur l’antalgie et les solutés administrés en préhospitalier.

Résultats

Nous avons inclus 74 patients, majoritairement de sexe masculin (74%) et d’un âge médian de 26 ans (écart interquartile : 11-50). La SCB a été rapportée dans 93% des cas, avec une moyenne de 21±21% (1-98). La SCB estimée en urgence diverge de celle mesurée en unité spécialisée dans 41% des cas. La variation moyenne (sur- ou sous-estimation) étant de 4,9±3,8% (1-15). 61% des patients ont reçu des cristalloïdes, en moyenne à un volume de 1,3±1,8ml/kg/%SCB (0,1-8,3). L’intensité des douleurs est rapportée dans 69% des cas avec une moyenne de 6±3 points. 74% des patients ont reçu du Fentanyl, en moyenne à une dose de 2,5±2,2mcg/kg (0,3-10). 8,1% des patients ont reçu de la Kétamine, en moyenne à une dose 2,5±2,2mg/kg (0,2-6,3)

Discussion

Nos données montrent que l’estimation par l’urgentiste de la SCB est concordante avec celle effectuée ultérieurement par le spécialiste. L’évaluation de la douleur n’est pas rapportée de façon systématique mais les patients reçoivent des doses appropriées d’antalgiques. L’expansion volémique par cristalloïdes est supérieure au volume préconisé habituellement au cours de la 1ère heure. 

Conclusion

La prise en charge préhospitalière des patients brûlés par notre service semble globalement correcte. Un potentiel d’amélioration existe cependant, qui pourrait justifier l’élaboration de recommandations de pratique spécifiques, s’appuyant sur des données récentes.


Ludovic MAUDET (Lausanne, Suisse), Mathieu PASQUIER, Pierre-Nicolas CARRON
11:00 - 12:00 #14389 - P242 Etude épidémiologique sur la prise en charge des accidents de bûcheronnage entre 2012 et 2016.
P242 Etude épidémiologique sur la prise en charge des accidents de bûcheronnage entre 2012 et 2016.

Introduction : Le bucheronnage est accidentogène. Sa pratique impose le port d’équipement de protections individuelles (EPI). Or aucune publication récente n’a étudié les prises en charges post accident. Notre objectif est d’analyser les caractéristiques de ces accidents.

Matériel et Méthode : Etude épidémiologique multicentrique observationnelle prospective. Inclusions réalisées de janvier 2012 à décembre 2016. Les critères d’inclusions sont : tous patients, victime d’un «accident de bucheronnage», régulé par un SAMU et pris en charge par un service de secours. L’analyse de la population totale est descriptive de l’épidémiologie et prise en charge. Une sous-analyse compare deux groupes présentant des critères de gravités avérés (grades A et B) ou potentiels (Grade C ou moins). La sous analyse doit identifier des facteurs de risques spécifiques. Les délais en sont le critère de jugement principal

Résultats : 50 patients inclus. L’âge moyen est de 49 ans (IC95% ; 44.3-53.7), 98% sont des hommes. Les accidents ont lieu en forêt (65.85 %). L’accidentologie est majoritairement non professionnelle (71.79% d’activité de loisir). Le taux d’EPI portés est de 6%. Les lésions sont à 77.1 % liée à l’environnement et 22.3% au matériel. Les traumatismes sont « ouverts » à 38 % et 52% sont des polytraumatismes. Les zones lésées sont : membre (54%), thorax (42%), peau (38%), crâne (32%), abdomen (16%) et face (12%). Le score ISS moyen est de 17 (IC95 ; 13-21). Le délai de prise en charge moyen est de 41.8 minutes (IC95 ; 31.6–52.2), la durée moyenne de 87.1 minutes (IC95 ; 65.8–108.5). Les secours sont héliportés à 78%. Le taux de médicalisation est de 88%. Les patients vont pour 56% au déchoquage et 36% aux urgences. Seuls 24% des patients bénéficient d’un traitement réanimatoire avec 8 intubations (16%), 5 remplissages (10%) et 4 recours à des amines vasopressives (8%). Un patient décèdera sur place.
L’analyse en sous-groupe des 12 patients «grave» versus 38 «non grave» ne retrouve aucune différence significative.

Discussion : Le port d'EPI est rare. Le score ISS moyen global est élevé. L'absence de différence significative et le score ISS élevé du groupe «non grave» est intéressant. Le délai d’intervention moyen de 41.8 minutes (IC95 ; 31.6–52.2) est long si l’on considère que 78% des secours sont héliportés. 

Conclusion : Notre étude explore une traumatologie rare mais grave. Elle rappelle l’importance du port des EPI et interroge sur la régulation SAMU de tels accidents.


Delphine HUGENSCHMITT, Landry JACQUET (Lyon)
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 15 juin"

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PM28
11:00 - 12:00

Posters Médecins
Qualité

Modérateur : Charlotte CHOLLET-XEMARD (directrice médicale adjointe) (Créteil)
11:00 - 12:00 #13542 - P226 Evènements indésirables associés aux soins.
P226 Evènements indésirables associés aux soins.

INTRODUCTION : Un EIAS est un événement inattendu qui perturbe ou retarde le processus de soin. Dans les services d’urgence, les EIAS peuvent être causés par des erreurs de diagnostic, de prise en charge, d’orientation, de décision de sortie. Nous avons recherché les EIAS parmi les patients revenant précocement dans le service des urgences pour préciser leur fréquence, type, gravité et évitabilité.

MATERIELS ET METHODES : Nous avons réalisé une étude observationnelle, monocentrique, descriptive et rétrospective. Les critères d’inclusions correspondent aux patients pris en charge dans le service d’urgence, revenant dans les 72 heures suivant leur premier passage, et hospitalisés après leur second passage, pendant la période d’étude. Le critère d’évaluation principal sera la présence d’un dysfonctionnement dans les soins délivrés lors du premier passage.

RESULTATS : Nous avons observé 250 retours précoces durant les 5 premiers mois de l’année 2016 soit 0,6% de retours précoces parmi l’ensemble des passages au SU. Nous avons retenu 62 EIAS, soit 24,8% (IC 19,9-30,5) des retours précoces. La médiane d’âge est de 68 ans (EIQ 33-85), la répartition hommes / femmes est strictement identique. Le motif de consultation le plus fréquent est la douleur abdominale (25%). Parmi les EIAS, il y a eu 4 décès. Les deux spécialités  les plus représentées sont la gériatrie et la chirurgie digestive. Cinquante-deux parmi les 62 EIAS soit 83% sont dit évitables.

CONCLUSION : Un quart des retours précoces aux urgences suivis d’hospitalisation est dû à un EIAS survenus lors du premier passage. La plupart de ces EIAS ne sont pas graves, mais quelques patients ont présenté une évolution défavorable. La majorité des EIAS étant évitables, leurs mécanismes doivent être étudiés pour mettre en place des mesures correctives.

 


Dominique LAUQUE, Victor NÉRON-BANCEL (Saint-Gaudens)
11:00 - 12:00 #13626 - P227 Evaluation ciblée de la pertinence des hospitalisations aux Urgences - Recherche appliquée aux durées moyennes de séjour de moins de vingt-quatre heures hors UHCD.
P227 Evaluation ciblée de la pertinence des hospitalisations aux Urgences - Recherche appliquée aux durées moyennes de séjour de moins de vingt-quatre heures hors UHCD.

OBJECTIFS

La pratique de notre activité s’inscrit de plus en plus dans une logique d’économie des dépenses de santé. L’objectif principal consiste en une revue de pertinence descriptive des admissions non programmées hospitalisées hors UHCD, de durée moyenne de séjour (DMS) de moins de 24h. Ceci afin de repérer, parmi elles, les hospitalisations non pertinentes, ou non justifiées, et les leviers pour optimiser leur prise en charge ou trouver une alternative à ces hospitalisations très courtes. Les objectifs secondaires étaient la concordance de diagnostic d’entrée et de sortie d’hospitalisation, le mode de sortie du patient, le taux de décès.

 

MATERIELS ET METHODES

Notre étude observationnelle descriptive rétrospective sur l’année 2016 concernait les patients hospitalisés hors UHCD de DMS de moins de 24h. La grille AEPf utilisée (Appropriateness Evaluation Protocole adaptée en France par la HAS) permet de les séparer en trois groupes : hospitalisations pertinentes (gravité clinique ou soins), non pertinentes mais justifiées (organisationnelles), non pertinentes et non justifiées (hébergement). Les comparaisons étaient réalisées par test de chi deux.

 

RESULTATS

Sur 8262 hospitalisations depuis les urgences, n=1006 hors UHCD ont une DMS de moins de 24h. Parmi celles-ci, selon la grille AEPf, 78% sont pertinentes (sévérité clinique, actes diagnostiques ou thérapeutiques, surveillance etc). Pour les 220 hospitalisations non pertinentes, 95% sont justifiées par des contraintes organisationnelles (avis spécialisés, actes d’imagerie, procédures). 47% pourraient rentrer à domicile si l’organisation des soins l’avait permis. Pour 39% de ces patients non pertinents, la structure la plus adaptée reste l’hôpital. Seulement 1% de ces 1006 hospitalisations sont non pertinentes et non justifiées. Au total dans 93% des cas, le diagnostic posé aux urgences concordait avec le diagnostic de sortie. Le service d’hospitalisation était adéquat dans 80% des cas. Le service était plus adapté à la prise en charge du patient si admis aux heures ouvrées (p<0.05). A leur sortie, 84% des patients rentraient à domicile, 10% étaient transférés dans un autre établissement médical ou médico-social, 3% sortaient et 3% décédaient.

 

CONCLUSION

Le taux d’hospitalisations pertinentes ayant une DMS de moins de 24h depuis notre service est élevé. Il persiste quelques leviers organisationnels permettant d’optimiser certaines prises en charge sans avoir recours à une hospitalisation.


Marion MORIN (Caen), Antoine AUBRION, Richard MACREZ, Vladimir MANSOUR, Eric ROUPIE
11:00 - 12:00 #13880 - P228 Analyse des plaintes et des demandes d'explication d'un SAMU-Centre 15: place dans la démarche qualité dans le service. Etude comparative 2015-2016 vs 2013-2014.
P228 Analyse des plaintes et des demandes d'explication d'un SAMU-Centre 15: place dans la démarche qualité dans le service. Etude comparative 2015-2016 vs 2013-2014.

Introduction: L'analyse des plaintes et des demandes d'explication des patients et de leurs proches fait partie intégrante de la démarche qualité et d'évaluation des pratiques professionnelles d'un SAMU.

Objectif: Analyse des plaintes et des demandes d'explication reçues au CRRA d'un SAMU sur 2 ans d'activité (2015-2016) en comparaison avec 2013-2014.

Population et méthodes: Etude moncentrique rétrospective, descriptive et analytique des plaintes et demandes d'explication enregistrées en 2015-2016. Celles-ci ont fait l'objet d'une analyse exhaustive suivie d'une enquête interne et d'une réponse adressée au plaignant. La procédure interne en vigueur depuis 2006 a été appliquée.

Résultats: 58 dossiers de plaintes et demandes d'explication ont été recensées en 2015-2016 (1498070 appels entrants soit 638906 dossiers médicalement régulés (DMR)), soit 9,07/100000 DMR vs 13,13/100000 DMR c'est à dire 75 plaintes en 2013-2014 (1133110 appels entrants, 570991 DMR). L'âge des patients se situait entre 1 mois et 96 ans, sex-ratio H/F de 1,3. Le motif principal des plaintes était la douleur dans 27% des cas. Les plaignants (famille dans 60,3%) ont exprimé leur désir de signalement des faits (34%), ont demandé des explications (59%), ont porté plainte (7%). Les doléances étaient liées à un défaut médical (46,56%), relationnel (8,62%) ou organisationnel (20,69%). Dans 57% des cas aucun dysfonctionnement n'a été retrouvé. Il n'y a pas toujours de concordance entre les doléances et le dysfonctionnement avéré. Des dysfonctionnements avérés internes au service ont été retrouvés dans 22% des cas (problème relationnel 3,45%, organisationnel 8,62%, médical 10,34%). Le taux de dysfonctionnement interne a diminué de 29,33% en 2013-2014 à 22% en 2015-2016. Des sanctions ont été appliquées dans 8 cas (avertissement des 6 médecins avec rappel des procédures, avertissement avec convocation des 2 ARM). Une plainte judiciaire a été enregistrée en 2015.

Discussion: En 2015-2016 nous avons observé une baisse significative des plaintes de 9,07/100000 DMR vs 13,13/100000 DMR en 2013-2014 alors que le taux d'appels entrants était majoré de 32,2% et que le nombre des DMR augmentait de 11,9%. La majorité des plaintes était sans gravité. Aucune de ces affaires n'a abouti à des sanctions judiciaires.

Conclusion: L'incidence des plaintes demeure faible. Les facteurs générateurs sont liés à des problèmes de communication ou portent sur l'organisation et le fonctionnement du système médical d'urgence.


Mihaela NEGOESCU (Marseille), François KERBAUL
11:00 - 12:00 #14111 - P229 Analyse des difficultés de prise en charge pré-hospitalière des patients obèses.
P229 Analyse des difficultés de prise en charge pré-hospitalière des patients obèses.

INTRODUCTION : La prévalence de l'obésité augmente en France. On estime à plus de 500 000 le nombre d’obèses sévères (index de masse corporelle ou IMC > 35 kg/m2) ou morbides (IMC > 40 kg/m2). La prise en charge des obèses en médecine d’urgence préhospitalière est souvent confrontée à des difficultés spécifiques antérieurement identifiées. Le but de notre étude était d’analyser de manière observationnelle prospective les particularités actuelles de ce type prise en charge.

MATERIEL ET METHODE : Un registre recensant tous les patients présentant une obésité sévère ou morbide et pris en charge par le SMUR de notre hôpital a été tenu pendant 6 mois. Les caractéristiques anthropométriques, les difficultés techniques de prise en charge, notamment concernant l’abord veineux, le contrôle des voies aériennes, le brancardage et l’orientation ont été recueillis de manière détaillée.

RESULTATS : 46 patients avec un IMC > 35 kg/m2 ont été recensés durant la période d’étude.

Les principales caractéristiques démographiques : âge moyen = 58 ans ; sexe ratio = 0.48 (15H/ 31F); IMC moyen = 45 kg/m2.

La typologie des transports : 37 interventions primaires et 9 transports interhospitaliers.

Les principales difficultés rencontrées par les équipes médicales : difficulté de perfusion (moyenne de 2 tentatives ; 8 recours à la voie intraosseuse), difficulté de mesure de la pression artérielle (moyenne de 2 tentatives de mesure non invasive avant obtention de chiffres fiables, 4 cas d’échecs complets de mesure), difficulté de contrôle des voies aériennes (sur 10 patients intubés, 6 avaient un score d’intubation difficile (IDS) > 5 ; 3 furent intubés grâce au mandrin d’Eschmann et 1 patient fut intubé à travers un masque laryngé Fastrach).

Sur les 41 patients transportés : 3 ont dû être évacués avec la nacelle des sapeurs-pompiers ; dans 27 cas un renfort brancardage a été requis et dans 19 cas la mobilisation d’un vecteur sanitaire bariatrique.

Dans 9 cas la recherche de place d’hospitalisation a été prolongée (> 45 minutes) du fait du poids du patient.

DISCUSSION : La prise en charge préhospitalière des patients obèses sévères ou morbides se heurte encore à des problèmes médicaux, techniques et logistiques particuliers malgré l’évolution des dispositifs médicaux et des véhicules sanitaires. Il parait indispensable de persévérer dans l’amélioration de la prise en charge extrahospitalière ainsi que l'accueil hospitalier [CC1] de ces patients dont le nombre est en constante augmentation.


Chadi JBEILI (Créteil), Majed BARGHOUT, Nicolas GAZIN, Mohamed KHALID, Louise GIAUME, Kadiba COULIBALY, Charlotte CHOLLET-XEMARD, Eric LECARPENTIER
11:00 - 12:00 #14169 - P230 Mesures correctives au décours d’un audit interne du dossier médical SMUR et élaboration d’un référentiel Tunisien.
P230 Mesures correctives au décours d’un audit interne du dossier médical SMUR et élaboration d’un référentiel Tunisien.

Introduction : Dans le souci d’améliorer la qualité des soins, la tenue du dossier médical est une priorité. La bonne tenue de ce dossier, en particulier en pré hospitalier, assure la traçabilité des soins prescrits et permet de bien suivre et de mieux comprendre la prise en charge du patient. Plusieurs insuffisances dans la tenue du dossier d’intervention SMUR ont étés relevées par une étude antérieure de type audit clinique pouvant être dues en partie à l’absence d’un référentiel SMUR dans notre pays. L’objectif de ce travail est de procéder à la recherche des causes des insuffisances relevées lors de l’audit interne réalisé en 2016 et de proposer les mesures correctives adaptées ainsi qu’un référentiel SMUR.

Matériels et Méthodes : Il s’agit d’un projet d’amélioration continue de la qualité par approche processus réalisé au SAMU sur les dossiers d’intervention. Cette approche a été adoptée selon ses principes méthodologiques et a été conduite selon 4 étapes. Après avoir identifié le processus objet de notre étude ainsi que ses limites, le groupe projet et les échéances, on a procédé à la description de ce processus dans sa réalité en analysant les dysfonctionnements et leurs origines. L’étape suivante était la construction d’un nouveau processus par la recherche des solutions possibles. La dernière étape était l’amélioration de notre processus en s’assurant de la conduite des actions correctives.

Résultats : Le processus objet était la qualité de remplissage du dossier d’intervention SMUR. Un groupe de projet pluri professionnel a été constitué. Les réunions du groupe ont abouti à la schématisation du processus sous forme d’un logigramme qui décrit le remplissage d’un dossier SMUR au cours d’une intervention. L’identification des dysfonctionnements s’est basée sur les résultats objectifs de l’audit réalisé. L’origine de ces insuffisances a été repérée et représentée dans des diagrammes « d’ishikawas ». Il s’agit principalement de l’absence de certaines rubriques dans le dossier (sexe, médecin référent, la GAD, la SpO2...), le manque de motivation et de culture de traçabilité chez les professionnels, l’existence de problèmes techniques et la surcharge de travail. Ainsi, compte tenu des dysfonctionnements reconnus prioritaires, plusieurs axes d’amélioration ont été proposés dont l’amélioration des moyens de traçabilité, la formation et la sensibilisation des professionnels SMUR. Finalement un nouveau dossier SMUR a été proposé ainsi que son référentiel


Amal BACCARI, Majdi OMRI, Manel MALLOULI, Hajer KRAIEM, Mounir NAIJA, Mohamed Nejib KAROUI, Naoufel CHEBILI (Sousse, Tunisie), Ali MTIRAOUI
11:00 - 12:00 #14180 - P231 Audit interne: évaluation de la qualité de la tenue et du remplissage des dossiers médicaux au SMUR.
P231 Audit interne: évaluation de la qualité de la tenue et du remplissage des dossiers médicaux au SMUR.

Introduction : Un des critères majeurs de la qualité des soins est la tenue du dossier médical. Peu d’études se sont intéressées à évaluer la tenue du dossier médical en particulier dans la médecine d’urgence pré hospitalière où le remplissage du dossier de l’intervention peut rencontrer des difficultés en rapport avec les conditions difficiles de travail

L'objectif de cette étude est d’évaluer la qualité de la tenue et du remplissage des dossiers médicaux au SMUR dans le cadre d’un audit clinique et d'identifier les insuffisances pour de proposer des actions correctives.

Matériels et méthodes : Il s'agit d'une étude type audit interne qui a inclus tous les dossiers d' intervention (primaires,  primo-secondaires et secondaires, de jour et de nuit) durant l’année 2015. L'analyse a été réalisée à l'aide d'une grille de recueil de données contenant 62 critères, inspirée du référentiel SMUR et guide d’évaluation de la SFMU 2013. On a vérifié la présence de chaque critère. La réponse a été notée PRESENT quand le critère est inscrit, ABSENT quand le critère est absent et NON APPLICABLE quand le critère est non indiqué. Un score de taux de non-conformité et un score de taux de conformité ont été calculés par rubrique. 

Résultats : 922 dossiers ont été analysés. Le score des taux de non-conformité le plus élevé (44,8 %) était relatif à la rubrique « spécificités du dossier SMUR ». Le score des taux de non-conformité le plus bas a concerné la rubrique des « traitements et gestes thérapeutiques » (19,7%). Concernant l’audit des données médicales, le score de non-conformité était de 19,8 %. On a aussi noté l’absence de certains critères dans les dossiers SMUR qui devraient être indiqués selon le référentiel de la SFMU, tels que le sexe du patient, le nom du médecin référent, la SpO2, la glycémie au doigt et la signature du médecin d’intervention. Compte tenu de ces résultats, un plan d’action a été élaboré afin d’apporter des mesures correctives concernant les défaillances du dossier SMUR.

Conclusion : Cet audit a relevé des dysfonctionnements mineurs. Ils pourraient être dus à l’absence d’un référentiel tunisien relatif à la tenue d’un dossier patient en général et au SMUR plus spécifiquement. Des mesures correctives ont été mises en place dans le cadre d’un plan d’action à court et à moyen terme. 


Hajer KRAIEM, Majdi OMRI, Yosra RACHED, Manel MALLOULI, Mohamed Aymen JAOUADI, Mohamed Nejib KAROUI, Naoufel CHEBILI (Sousse, Tunisie), Ali MTIRAOUI
11:00 - 12:00 #14250 - P232 Evaluation « à vue » du poids des patients par les soignants.
P232 Evaluation « à vue » du poids des patients par les soignants.

Introduction: La méconnaissance du poids des patients est fréquente aux urgences et pose problème pour la posologie des traitements. Notre avons étudié la fiabilité du poids estimé par les soignants pour les patients adultes qui ne peuvent être pesés (car couchés ou assis et non mobilisables).

Matériel et méthode: Etude transversale monocentrique sur 8 semaines en 2015. Le poids de chaque patient a été relevé indépendamment par 3 soignants (AS, IDE ou médecin) dans la position où il se trouvait lors de l’estimation. Les patients (légèrement vêtus) devaient pouvoir se tenir debout pour vérifier leur poids sur une balance. Le patient indiquait auparavant son poids.

Résultats: 223 patients ont été inclus, âge moyen 48 ±23  ans. Les estimations ont été réalisées en position couchée (n=74), assise (n=74) ou debout (n=75). Dans 25% des cas, l’erreur d’estimation par les soignants était supérieure à 20% (18% par surestimation, 7% par sous-estimation). Elle était plus forte en position assise (-4,3 ± 12 %) que couchée (+2,4 ± 19 %) ou debout (-1,9 ± 13 %). 26 patients ne connaissaient pas leur poids ; un seul patient a commis une erreur > 20% en surestimant son poids.

Discussion: Dans un quart des cas, les soignants se trompent de façon importante en estimant le poids des patients. Dans l’un et l’autre sexe, il existe une tendance à la surestimation dans les faibles poids et à la sous-estimation dans les surpoids. Les patients qui connaissent leur poids sont plus proches de la réalité.


Claire FAUCON (Rouen), Gaëlle DECREAU-GAILLON, Johanna RAYMOND, Pierre PARREIN, Bénédicte AMELOT, Mathieu BEN HADDOUR, Nathalie GUILLEMANT-MASSY, Luc-Marie JOLY
11:00 - 12:00 #14312 - P233 Résultats de la mise en place de règles d'admission en médecine à partir des urgences.
P233 Résultats de la mise en place de règles d'admission en médecine à partir des urgences.

Résultats de la mise en place de règles d’admission en médecine à partir des urgences

 

Introduction : La surcharge des services d’accueil des urgences (SAU) (crowding) avec ses conséquences, est l’une des préoccupations  à laquelle les urgentistes sont confrontés.

L’accès facilité à un lit d’aval contribue à fluidifier les urgences. Ainsi afin de diminuer la stagnation des patients en attente d’un lit d’hospitalisation, des règles ont été établies avec pour objectif de réduire le temps d’attente total. Dans les six heures qui suivent l’arrivée du patient, le médecin doit l’avoir pris en charge et une décision d’orientation doit être prise. Celle–ci doit être tracée et horodatée.

Méthode : Des règles d’hospitalisation dans les services de médecine d’aval à partir du SAU ont été instaurées à partir de juillet 2016.

Ces règles dissocient deux volets : d’une part la décision d’orientation médicale par les médecins seniors du SAU, d’autre part la recherche d’un lit d’hospitalisation.

En cas d’hospitalisation, la décision d’orientation médicale est fixée par le senior du SAU, Il sollicite le spécialiste pour confirmer l’hospitalisation ou pour avoir un avis.

Cette concertation s’accompagne d’engagements respectifs. Le SAU s’engage envers les services de médecine à ce que la décision d’orientation, ainsi que la demande d’avis spécialisé soient validées par un médecin senior. Celui-ci devra préciser s’il s’agit d’un avis qui nécessite le déplacement du médecin régulateur de la spécialité médicale ou simplement d’une confirmation d’hospitalisation qui peut au choix se faire de visu, par téléphone ou par courriel. Il s’engage par ailleurs à être joignable, à mettre à disposition du spécialiste les résultats des principales données anamnestiques et cliniques ainsi que les examens complémentaires ainsi qu’ à faire les prescriptions des traitements de sortie du SAU.

De leur coté les services de médecine désignent chaque jour un médecin régulateur. Celui s’engage à se déplacer ou à donner un accord téléphonique d’admission avant 10 heures 30 pour les patients présents au SAU le matin. Pour les patients qui arrivent dans la journée, le médecin régulateur de la spécialité concernée intervient dans l’heure qui suit l’appel de l’urgentiste. En l’absence d’avis spécialisé dans les délais fixés, le senior des urgences prend la décision d’hospitalisation et informe le médecin régulateur.

Le second volet concerne la recherche de lits d’hospitalisation. Celle-ci est assurée par le « gestionnaire de lits ».

Chaque matin il (ou la cadre de santé du SAU) élabore une liste priorisée des besoins en lits à partir du SAU et de l’Unité d’Hospitalisation de Courte Durée (UHCD). Celle-ci est communiquée aux cadres des différentes unités d’hospitalisation qui transmettent en retour les lits disponibles.

Les patients sont ainsi répartis dans les différents services d’aval, ou à l’UHCD en absence de place dans la spécialité concernée. L’hospitalisation en UHCD dans l’attente d’un lit de spécialité se fait après validation par le régulateur de la spécialité concernée qui s’engage à admettre le patient dans son service dès le lendemain.

Si un patient nécessitant une hospitalisation en médecine n’a pas de place dans la spécialité dont il relève dans les six heures suivant la décision médicale de l’urgentiste, il sera hébergé dans un autre service.

Résultats : Le délai moyen d’accès à un lit d’hospitalisation à partir du SAU est passé de 13 heures 08 avant la mise en place des règles d’admission à 10 heures 39.

La prise de décision d’orientation médicale avant la 6ème heure se fait dans 52,6 % des cas (versus 44,4% des cas avant l’instauration de cette nouvelle organisation).

Le pourcentage d’admission dans les services avant la 6ème heure a augmenté de 21,7% à 39,6%.

Une diminution de la durée moyenne de séjour à l’UHCD a par ailleurs été constatée passant de 2,1 jours à 1,1 jour.

Les transferts vers d’autres établissements de santé « faute de place » au sein de l’établissement ont diminué (318 en 2015 versus 35 en 2016).

Enfin, la décision d’orientation médicale initiale prise par le senior du SAU s’est avérée pertinente dans 96% des cas.

Conclusions :

Même si les objectifs initiaux n’ont pas encore été atteints, cette organisation a permis de fluidifier la gestion des hospitalisations à partir du SAU.

Elle a par ailleurs permis une meilleure collaboration entre le médecin urgentiste et les spécialistes d’organes

Cette organisation reste cependant perfectible, elle devra être réévaluée mais aussi réadaptée en fonction du flux et du nombre de patients présents. L’objectif reste avant tout la qualité de la prise en charge des patients ainsi que la satisfaction de l’ensemble du personnel soignant.


Emmanuelle ZAMPARINI, Geoffroy SAFRANO (Monfermeil), Benoit ADAM, Marie Véronique GADRET, Marc PIARDON, Sami SEKKOUR
11:00 - 12:00 #14376 - P234 Particularité et Morbi-mortalité des EVASAN en Urgence et en longue distance.
P234 Particularité et Morbi-mortalité des EVASAN en Urgence et en longue distance.

Introduction. Les EVASAN médicalisées et de longue distance sont un domaine d’activité de certains SAMU du territoire national, compte tenu de l’absence dans ces territoires de spécialités, compétences ou plateaux techniques appropriés. Le but de l’étude est d’évaluer l’activité d’EVASAN au cours des 3 dernières années en termes de faisabilité, de pathologie et de morbi-mortalité.

Matériel et méthode. Nous avons recensé tous les dossiers d’EVASAN vers la métropole ayant un caractère d’urgence, en excluant les EVASAN interrégionales, les transferts héliportés et les rapatriements sanitaires opérés par les assurances. Nous avons recueilli les caractéristiques démographiques, les pathologies; le délai d’EVASAN, les conditionnements; les thérapeutiques et support réanimatoire et l’évolution pendant le vol.

Résultats. Les résultats sont illustrés dans le tableau suivant.

Conclusion. Les EVASAN en urgence vers la métropole concernent la néonatalogie, les greffes d’organe et les embolisations des hémorragies sous-arachnoïdiennes. La gravité des patients et la durée longue des vols imposent des conditions optimales de prise en charge sécurisée évitant les complications et décès durant l’EVASAN. Ces EVASAN imposent la mise en œuvre de techniques de réanimation en milieu aérien dans des conditions dégradées ainsi qu’une organisation, une coordination multidisciplinaire et des compétences spécifiques.


Laurent VILLAIN-COQUET, Peggy SEJEAN (Fort-de-France (La Martinique)), Myriame CERTAIN, Chantal AUDINAY, Hélène NAVARRO, Hossein MEHDAOUI, Papa GUEYE
Salle 352B-Zone poster 2

"Vendredi 15 juin"

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AMS-23
11:00 - 12:30

Atelier Médico-Soignants 23
Gestion des crises et des situations critiques en pré-hospitalier et à l’hôpital. Communication. Simulation.

Coordonnateur : Laurent GABILLY (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Laurent GABILLY (médecin) (Conférencier, Lyon), Mireille LARDIÈRE (référent zonal SSE) (Conférencier, Lyon), Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
-Savoir s’adapter aux situations de crise sur le terrain, à l’hôpital, dans une institution.
-Mettre en place l’organisation adéquate en fonction des plans définis.
-Connaître les enjeux relationnels inhérents à la crise, s’adapter aux comportements spécifiques des décideurs, partenaires impliqués et familles.
-Savoir communiquer en cas de crise, pièges à éviter.
Salle 353

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TV49
11:00 - 11:20

Relation complexe soignant-soigné :
Patient ayant des problèmes psychiatriques ou une détresse psychologique.

Conférenciers : Aurélien LANDIÉ (IDE SMUR/REA/CESU) (Conférencier, Rodez), Lionel VULIN SERAIN (Conférencier, Lyon)
Plateau TV

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CEX-04
11:00 - 12:00

Conférence exceptionnelle
Secrets pour une idée nouvelle

Modérateur : Frédéric ADNET (Chef de service) (Paris)
Conférencier : Georges BOUSSIGNAC (Conférencier, Paris)
Salle Maillot
11:20

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TV50
11:20 - 11:30

Monographie : scores et médecine d'urgence

Conférencier : Patrick RAY (Pr) (Conférencier, Dijon)
Plateau TV
11:30

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TV51
11:30 - 11:40

Under pressure - Urgences hypertensives

Conférencier : Sébastien LOISEAU (MEDECIN) (Conférencier, Montluçon)
Plateau TV
11:40

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TV58
11:40 - 11:50

Atelier de simulation : régulation pédiatrique
Suspicion de convulsion

Conférenciers : Mathieu DUBOIS (Comédien) (Conférencier, Bordeaux), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux), Oriana SANCHEZ (médecin) (Conférencier, Bordeaux)
Plateau TV
12:00

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UT-04
12:00 - 13:00

Urgences Tonic 04
Antibiothéraphie
Infectiologie Sepsis, Thérapeutique

Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
Conférencier : Patricia PAVESE (Conférencier, Grenoble)
Salle 242B

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PM29
12:00 - 13:00

Posters Médecins
Trauma Cranien

Modérateur : Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Evreux)
12:00 - 13:00 #13676 - P243 Rétrospective sur l’application intrahospitalière des recommandations de prise en charge des traumatismes crâniens légers.
P243 Rétrospective sur l’application intrahospitalière des recommandations de prise en charge des traumatismes crâniens légers.

Introduction: Depuis 2012, la réalisation d’un Scanner Cérébral Sans Injection (SCSI) dans l’heure pour tout Traumatisme Crânien Léger (TCL) sous antivitamine K, et entre H4 et H8 pour tout TCL sous antiagrégant plaquettaire. L’objectif est d’évaluer le respect des indications, des délais, et l’impact sur le diagnostic de Lésions Hémorragiques Intracrâniennes (LHIC). 

 

Matériel et Méthode : Etude observationnelle descriptive clinique analytique et rétrospective du 1er juin au 31 octobre des années 2011, 2013 et 2016 dans un service d’urgences adulte de CHU. Ont été inclus tous les SCSI pour TCL. Ont été exclus les suspicions d’AVC, les crises d’épilepsie avant le TCL, un score de Glasgow inférieur à 13, les bilans de chutes, les polytraumatisés, les scanners injectés secondairement.

 

Résultats : 932 patients ont été inclus, dont 188 en 2011, 309 en 2013 et 435 en 2016, avec un sex ratio de 1 et un âge moyen de 62 ans. Entre 2011 et 2016, le nombre de SCSI pour TCL a augmenté de 231% sans augmentation significative du nombre de consultations pour TCL. 6,6% des SCSI pour TCL étaient réalisés sans indication, principalement pour des raisons médico-légales. 80% des SCSI qui auraient dû être réalisés avant H1 l’ont été après. 34% des SCSI devant être réalisés entre H4-H8 l’ont été avant (p < 0,0001). Une majoration du nombre de SCSI réalisés hors délais était observée entre 2h et 10h du matin (p=0,001). Il existait une augmentation du nombre de LHIC diagnostiquées (p=0,07) sans augmentation du nombre de patient opérés. En analyse multivariée, l’acide acétylsalicylique n’était pas un facteur de risque indépendant de survenue de LHIC, contrairement au clopidogrel (p < 0.05). 

 

Discussion : Le retard à la réalisation de SCSI avant H1 était dû au délai d’attente du premier examen par l’urgentiste (45min). Les SCSI réalisés trop précocement induisaient un risque de faux négatifs. Certains facteurs de risque pourraient être rediscutés comme les limites d’âge, une amnésie et la prise d’acide acétylsalicylique.

 

Conclusion : Le respect des recommandations a augmenté le nombre de SCSI réalisés pour TCL, ce qui a pu permettre un plus grand diagnostic de LHIC. Cependant il a aussi entrainé une suractivité des services d’urgences et de radiologie, augmentant les délais de réalisation. Une fiche d’indication dès l’IAO, des protocoles d’organisation entre les urgentistes et radiologues avec une augmentation des moyens humains et matériels pourraient améliorer ces délais.


Guillaume BIRMAN (Marseille), Baptiste VERHAMME, Alexandre CHAGVARDIEFF, Margaux SEITZ, Aurélie RIVIÈRE, Cécile MARMILLOT, Antoine ROCH, Nicolas PERSICO
12:00 - 13:00 #13826 - P244 Traumatisme du rachis sur hyperostose engainante: TDM systématique.
P244 Traumatisme du rachis sur hyperostose engainante: TDM systématique.

Introduction: Les fractures du rachis sur hyperostose vertébrale engainante (HVE) sont des pathologies rares dont le diagnostic peut être difficile à poser aux urgences. L’objectif principal de notre étude était d’établir le profil des patients à risque; l’objectif secondaire était d’évaluer la prise en charge initiale et le devenir à distance.

Matériel et méthodes: Nous présentons ici une étude rétrospective observationnelle monocentrique portant sur l’analyse des patients qui dans un contexte d’HVE ont présenté une fracture du rachis. Cette étude s’est déroulée dans un hôpital universitaire français (trauma center régional), sur une période de 6 ans (2010-2015).

Résultats: Nous avons ainsi pu colliger 909 patients avec une fracture du rachis, dont 40 (4,4%) sur HVE. Le sex-ratio était de 2,2 avec un âge moyen de 76,3±10,8 ans. Les circonstances de survenue étaient représentées majoritairement par des chutes (74%), les patients consultaient le plus souvent en raison de douleurs rachidiennes. Au total, 40 fractures sur HVE ont pu être identifiées, certains patients (12,5%) présentant des localisations multi-étagées. La localisation des fractures était principalement dorsale (60%, IC95%: 45-75%). Cinq patients (12,5%, IC95%: 3-23%) présentaient d’emblée une complication neurologique. La radiographie standard n’a permis de faire le diagnostic de fracture que dans 3 cas sur les 10 radiographies effectuées, le scanner rachidien a par contre permis d’affirmer le diagnostic dans tous les cas. In fine, 22 patients (55%) ont bénéficié d’une chirurgie de stabilisation, 8 d’un traitement orthopédique et 5 d’un traitement fonctionnel. Les complications à court terme étaient majoritairement infectieuses, pulmonaires (27%) et urinaires (9%) en cas de traitement chirurgical ; elles étaient neurologiques (40% des patients) en cas de traitement fonctionnel.

Conclusion: En raison de la difficulté à visualiser ces fractures sur l’imagerie standard, il est nécessaire d’avoir un haut niveau de suspicion en cas de survenue d’un traumatisme dans un contexte d’HVE et de recourir systématiquement à la réalisation d’un scanner. Du fait de leur haute instabilité, ces fractures doivent souvent être traitées par une chirurgie de stabilisation. Il n’y a peu de place pour le traitement fonctionnel, potentiellement responsable de complications neurologiques graves.


Fanny SCHWEITZER (Strasbourg), Philippe KAUFFMANN, Pierrick LE BORGNE, Céline RENFER, Sarah UGÉ, Carmen HAMMANN, Charles-Eric LAVOIGNET, Pascal BILBAULT
12:00 - 13:00 #13877 - P245 Facteurs prédictifs et incidence des lésions intracrâniennes chez les traumatisés crâniens légers sous anti-thrombotique.
P245 Facteurs prédictifs et incidence des lésions intracrâniennes chez les traumatisés crâniens légers sous anti-thrombotique.

Introduction:En France, l’incidence de consultation pour un traumatisme crânien léger (TCL) est de 150 à 300 pour 100000 habitants. Parmi ses patients 9% présenteront des lésions intracrâniennes (LIC). La prise en charge à effectuer en fonction des facteurs de risques de LIC du patient a été décrite par la SFMU. Les patients sous anti-thrombotiques sont plus à risque de LIC et bénéficient donc tous de scanner cérébral (TDMc) associé à une surveillance hospitalière, bien que 90% des TDMc reviennent négatifs. Cette prise en charge entraîne un engorgement des urgences, une diminution de la disponibilité du scanner, un impact socio-économique et un risque de cancer radio-induit.Matériel et Méthode : Etude prospective, monocentrique, observationnelle, descriptive, réalisée dans notre service des urgences du 7/09/2016 au 11/02/2017. Le critère de jugement principal était l’incidence et l’analyse des facteurs de risques de LIC chez les patients consultant pour un TCL sous anti-thrombotique. Tous les patients majeurs se présentant pour un TCL sous un anti-thrombotique oral unique étaient inclus dans l’étude. A leur arrivée aux urgences, une demande de TDMc était rédigé dans les délais décrits par la SFMU. Ce formulaire contenait des données clinico-biologiques. Tous les sujets inclus bénéficiaient d’une imagerie cérébrale interprétée par 2 neuro-radiologues en aveugle l’un de l’autre. Des critères secondaires étaient étudiés : la comparaison des traitements anticoagulants (AC) et anti-agrégants plaquettaires (AAP). Une seconde partie de type cas-témoins analysait des critères de jugement secondaires.Résultats : 268 patients ont été inclus dans notre étude. 171 patients étaient sous AAP, 97 sous AC (59 sous AVK et 38 sous AOD). 20 patients ont présenté une LIC soit une incidence de 7,43%. 15 patients ayant présenté une LIC étaient sous AAP, 4 sous AVK, 1 sous AOD. L’amnésie post-traumatique avec un p=0,03 était un facteur de risque de LIC. On remarque sans différence significative que trois fois plus de patients sous AAP ont présenté des LIC. Dans la partie cas-témoins, 19 patients ayant présenté une LIC et 18 témoins tirés au sort dans la population des patients sans LIC.Conclusion : Dans cette étude prospective l’incidence des TCL sous anti-thrombotique est de 7,43%. Nous avons mis en évidence que l’amnésie post-traumatique était un facteur de risque de LIC significatif.


Regis LANQUETIN, Régis LANQUETIN (Arras), Grégory BERTOLOTTI, Eric WIEL
12:00 - 13:00 #13899 - P246 Impact pronostique de la contusion pulmonaire au cours des traumatismes crâniens graves.
P246 Impact pronostique de la contusion pulmonaire au cours des traumatismes crâniens graves.

Introduction:

Le traumatisme crânien grave (TCG) est une pathologie fréquente menée d’une lourde morbi-mortalité affectant l’adulte jeune. Le progrès effectué dans la compréhension des phénomènes physiopathologiques et la lutte contre les agressions secondaires a contribué à l’amélioration du pronostic des TCG. La contusion pulmonaire (CP), lésion traumatique relativement fréquente peut avoir des effets délétères sur les échanges gazeux aggravant le pronostic des TCG. Le but de cette étude était d’évaluer l'impact pronostique de la CP au cours des TCG .

Patients et méthodes: 

Etude rétrospective menée sur 36 mois. Inclusion des patients âgés de plus de 16 ans présentant un TCG. La contusion pulmonaire était diagnostiquée par une tomodensitométrie thoracique. Les données démographiques, les scores de gravité, les complications, la durée de séjour en USI et la mortalité ont été comparés entre les deux groupes TCG et CP (CP+) et TCG isolé (CP–).

Résultats:

N=104. Le diagnostic de contusion pulmonaire a été retenu chez 34 patients (32,7%). Il n’y avait pas de différence significative entre les deux groupes concernant l'âge, le genre, le GCS initial. Les scores de gravité l'ISS et le TISS étaient plus importants dans le groupe CP+ (p < 0,001). Les patients ayant une contusion pulmonaire présentaient un rapport PaO2 / FiO2 initial plus bas = 240 [160-380]) vs 430 [210-590] dans le groupe CP- (p=0,009) avec des chiffres plus élevés de PaCO2 initiale (43,5 mmHg [38-52] vs 38 mmHg [32-40] (p < 0,001). Le nombre de cas de pneumothorax et d'hémothorax était plus élevé dans le groupe CP+ (p=0,003, p=0,021, respectivement). L'apparition de pneumonie et SDRA était significativement plus élevée dans le groupe CP+ (p=0,031, p=0,023 respectivement) avec un délai d’apparition plus court (6 jours [6-10]) vs 13 jours [8-16]; p=0,024) et (6 jours [2-8]) vs 10 jours [8-10]; p=0,016), respectivement. Le nombre d’états de choc était comparable dans les deux groupes (p = 0,174). La durée d'hospitalisation était plus importante dans le groupe CP+ (13,44 ± 6 jours vs 12,44 ± 4 jours, p < 0,001). La mortalité globale était de 11,5% dans le groupe CP+ et 7,7% dans le groupe CP- (OR=4,22, IC à 95%, 1,527 à 11,703, p=0,004).

Discussion et conclusion:

La présence d’une CP associée à un TCG semble aggraver son pronostic et être impliquée dans la mortalité secondaire. Son caractère évolutif est essentiel à considérer et elle devrait être systématiquement recherchée et traitée au cours des TCG.


Fatma HEBAIEB, Raja FADHEL (Ain Zaghouan, Tunisie), Moez KADDOUR, Khaled SAIDI, Nawres BEDOUI, Nourreddine DEBBECH, Fatma SAFI
12:00 - 13:00 #14048 - P247 Faut-il réaliser une surveillance hospitalière d’au moins 24 heures des traumatisés crâniens légers sous antiagrégant plaquettaire ?
P247 Faut-il réaliser une surveillance hospitalière d’au moins 24 heures des traumatisés crâniens légers sous antiagrégant plaquettaire ?

Introduction : Après un traumatisme crânien léger (TCL) sous antiagrégant plaquettaire (AAP), la réalisation d’un scanner cérébral et une surveillance hospitalière d’au moins 24h sont préconisées pour ne pas méconnaître un saignement secondaire (SFMU 2012). Le niveau de preuve de cette recommandation est cependant faible. L’objectif de notre étude était d’évaluer la pertinence de la surveillance hospitalière initiale des TCL sous AAP à scanner cérébral initial sans hémorragie intracrânienne (HIC) post-traumatique.

Matériel et Méthode : Etude observationnelle rétrospective monocentrique du 01/01/2013 au 31/12/2015 dans un service d’accueil des urgences. Les patients de plus de 18 ans, sous AAP comme seul antithrombotique, avec un TCL (Score de Glasgow entre 13 et 15), sans HIC au scanner initial ont été inclus. Leur prise en charge et les éventuelles réadmissions dans le mois suivant le TCL ont été analysées. Le critère de jugement principal était la prévalence d’HIC identifiée dans les 24h post TCL chez le patient sous AAP au scanner initial normal. Les critères secondaires étaient la prévalence des HIC en fonction du délai de réalisation du scanner et le devenir des patients à 1 mois.

Résultats : 749 patients ont été inclus. 276 patients (37%) ont consulté dans les 8h après le TCL, 60 (22%) ont eu un scanner dans les 4h et 165 (60%) entre 4h et 8h suivant le TC. Sur les 749 patients, 454 (61%) ont eu un scanner dans les 4h après leur admission, 246 (33%) entre 4h et 8h et 49 (6,5%) à plus de 8h ; 363 (48%) ont été gardés en observation 24h.  Aucune HIC n’a été identifiée durant les 24h suivant le TCL (0% IC95 [0-0,4]) et un patient, réadmis à J2, est décédé d’une possible HIC (horaire du TCL non connu, scanner réalisé 3h25 après l’admission) (0,13% IC95 [0-0,7]).

Discussion : Dans notre étude, la surveillance hospitalière de 24h n’a pas permis de détecter d’HIC retardée dont le taux paraît très faible. Son caractère rétrospectif, l’absence de surveillance 24h systématique et le suivi uniquement sur dossier sont des limites notables. Cependant, il est peu probable que des HIC aient été méconnues, le CH de l’étude étant centre de référence des HIC de l’hémirégion.

Conclusion : Notre étude remet en cause la pertinence d’une surveillance hospitalière systématique des TCL sous AAP ayant un scanner initial sans HIC post-traumatique, en particulier lorsque celui-ci est réalisé à distance du TCL. Une étude prospective est nécessaire pour confirmer ce résultat.


Nolwenn LE PAGE (Le Bailleul), Thibault SCHOTTÉ, Thomas MOUMNEH, Delphine DOUILLET, Pierre-Marie ROY
12:00 - 13:00 #14164 - P248 Impact d'une démarche d'amélioration des pratiques dans la prise en charge du traumatisme du rachis cervical au sein d'un service d'accueil des urgences.
P248 Impact d'une démarche d'amélioration des pratiques dans la prise en charge du traumatisme du rachis cervical au sein d'un service d'accueil des urgences.

Introduction: Evaluer puis améliorer la prise en charge du patient traumatisé du rachis cervical (TRC) au sein d’un SAU. Méthodes: Une première étude rétrospective sur 195 patients TRC en janvier 2016 étudiait la prise en charge du TRC. Le protocole de prise en charge, basé sur les règles de la Canadian C Spine Rule (CCR) servait de référence. Les dysfonctionnements recensés permettaient d’établir un nouveau protocole, servant de support pour une deuxième étude prospective sur 210 patients en mai 2017. Les deux échantillons ont été comparés. Les critères d’exclusion étaient les patients bénéficiant d’un TDM corps entier et l’absence de TRC. Résultats : La première étude montrait une importante part de clichés du RC de mauvaise qualité tout âge confondu (34.9%), et chez les > 65 ans (100%). De nombreux clichés étaient incomplets (43.6% des cas). La prescription de colliers cervicaux souples, de clichés dynamiques et la filiarisation du patient en consultation post urgence (CPU) étaient insuffisantes (47%, 45%, 25%). Le nouveau protocole, incluant la nécessité de réaliser un scanner du rachis cervical d’emblée pour tous les patients de plus de 65 ans traumatisés du RC nécessitant une imagerie (ayant au moins un critère CCR positif) montrait une amélioration de prise en charge. Seulement 40 % des patients de > 65 ans sortaient du SAU avec une évaluation rachidienne de mauvaise qualité contre 100 % dans le premier échantillon (p = 0.003). La qualité de la radiographie standard n’était pas améliorée (36.9% de mauvaise qualité tout âge confondu). Les médecins prescrivaient davantage de colliers cervicaux souples (p=0.08), de clichés dynamiques à J10 (p=0.869) et de CPU (p < 0.001). Un manque de nouvelles radiographies ou de TDM persistait en cas de clichés de mauvaise qualité. Moins de patients sortaient des urgences avec une charnière cervico-thoracique non vue (p = 0.173). Deux fractures du RC on été diagnostiquée. Discussion : La limite diagnostique de la radiographie standards 3 incidences ressort de cette étude. La réalisation d’une TDM d’emblée pour les patients traumatisés du rachis cervical de plus de 65 ans, ou en deuxième intention après des premiers clichés radiologiques incomplets ou de mauvaise qualité chez les plus jeunes est indispensable. Le suivi post urgences et la réalisation de clichés dynamiques doivent être systématisés. Conclusion : Une amélioration discrète mais présente de la qualité de prise en charge du traumatisé du RC se dessine


Damien PERRUCHETTI (Marseille)
12:00 - 13:00 #14288 - P249 Traumatisme crânien léger: évaluation des pratiques professionnelles.
P249 Traumatisme crânien léger: évaluation des pratiques professionnelles.

 

Adhésion aux recommandations de prise en charge en cas de traumatisme crânien léger (TCL) ?

 

Introduction : Les recommandations françaises datant de 2012 en cas de TCL ont pour but de dépister les hémorragies cérébrales et définissent les critères imposant la réalisation d’une tomodensitométrie cérébrale (TDMc) ou d’une hospitalisation de surveillance (HS). Nous avons évalué l’application de ces recommandations.

Matériel et Méthode : Etude transversale quadricentrique rétrospective durant 3 mois en 2015. Les dossiers ayant un motif d’admission parmi « agression, certificat médical descriptif, malaise, chute, plaie de la face ou du cuir chevelu, traumatisme crânien, crise convulsive, accident de la voie publique » ou un codage de S00 à S09.9 en cas d’hospitalisation ont été revus.

Résultats : 4730 dossiers ont été identifiés, 223 non retrouvés, laissant 1221 TCL après lecture des observations (âge moyen 53±25 ans, sex ratio 1,1). Le score de Glasgow était de 15 dans 44% des cas, 13 ou 14 dans 2,5% des cas mais manquant dans 54% des dossiers ! Pour les TCL, la prise en charge était conforme aux recommandations dans 62% des cas. Une TDMc était réalisée par excès pour 9% des patients, ou non réalisée malgré indication dans 8% des cas. Les 286 TDMc réalisées ont permis de trouver chez 43 patients des lésions hémorragiques ; 6 d’entre eux ont été opérés. Pour l’imagerie du rachis cervical, les recommandations étaient respectées dans 94% des cas avec 11 lésions significatives sur 166 examens réalisés. Une HS était réalisée par excès dans 2% des cas, ou non réalisé malgré indication dans 22% des cas. Dans le groupe de patients sous anticoagulant ou antiagrégant plaquettaire (21% des patients), les recommandations n’étaient respectées que dans 79% des cas pour la TDMc et 42% pour l’HS. En analyse multivariée, les facteurs de risque de TDM par excès était le sexe féminin (p=0,04), l’âge élevé (p=0,04), les céphalées (p < 0,01) et le contexte d’accident du travail (p < 0,01). Aucun FdR de TDM par défaut n’a été identifié. Le seul facteur de risque d’HS par défaut était l’âge élevé (p < 0,01). Aucun FdR d’HS par excès n’a été identifié.

Discussion : Le respect des recommandations pour la prise en charge des TCL est suboptimal dans notre série, et d’autant plus quand les patients sont sous anticoagulant ou sous antiagrégant. Les lésions crâniennes sont rares et rarement neurochirurgicales mais les lésions cervicales sont fréquentes.


Megane CHAPIN, Clotilde BOUVY (Rouen), Amandine BENARD, Luc-Marie JOLY
12:00 - 13:00 #14308 - P250 Pronostic des enfants traumatisés crâniens admis aux urgences : Analyse multivariée de 410 cas.
P250 Pronostic des enfants traumatisés crâniens admis aux urgences : Analyse multivariée de 410 cas.

Introduction :

Evaluer le profil épidémiologique à la fois, démographique, clinique, thérapeutique et évolutif des enfants traumatisés du crâne et en déduire les facteurs corrélés à un mauvais pronostic.

Patients et méthodes :

Étude rétrospective déroulée sur une période de 5 ans (du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2013). Tous les patients d’âge de moins de 16 ans admis pour traumatisme crânien ont été inclus. La partie analytique a consisté en une analyse initialement univariée puis multivariée pour déterminer les facteurs prédictifs du décès.

Résultats :

410 patients ont été inclus. L’âge moyen a été de 7 ± 4,2 ans  avec une nette prédominance masculine (sex-ratio = 2,1). La cause du traumatisme la plus fréquente a été un accident de la circulation, retrouvée dans 274 cas (66,8 %).

Le score de Glasgow (GCS) a été en moyenne de 11,4 ± 4 points et un état de coma grave avec GCS £ à 8/15 a été retrouvé chez 116 patients (28 %). Sur le plan pronostic, nous avons colligé 39 décès soit une mortalité hospitalière de 9,5 %. En analyse multivariée, les 5 paramètres  qui ont été significativement prédictifs de la mortalité sont le score PIM, le GCS, le RTS, le TRISS et le traumatisme thoracique associé (p = 0,016, Odds-ratio = 1,06 et IC* à 95% [1,01 - 1,12]), (p = 0,011, Odds-ratio = 0,39 et IC* à 95% [1,08 - 1,80]) et (p = 0,0018, Odds-ratio = 0,49 et IC* à 95%  [0,32 - 0,77]), (p = 0,04, Odds-ratio = 1,04 et IC* à 95% [1 - 1,09]), (p = 0,041, Odds-ratio = 3,85 et IC* à 95% [1,05 - 14,11])

Conclusion :

En résumé, le traumatisme crânien (TC) est une des causes principales de mortalité et de morbidité chez l’enfant. La prise en charge de la détresse neurologique vise surtout la prévention des ACSOS


Hichem KSIBI (Sfax, Tunisie), Rahma TRABELSI, Rim KARRAY, Soulayma DUTEMPLE, Adel CHAARI, Noureddine REKIK
12:00 - 13:00 #14315 - P251 Pronostic des adultes admis en salle de déchoquage pour traumatisme crânien isolé: Analyse multivariée à propos de 176 cas.
P251 Pronostic des adultes admis en salle de déchoquage pour traumatisme crânien isolé: Analyse multivariée à propos de 176 cas.

Introduction :

Evaluer le profil épidémiologique à la fois, démographique, clinique, thérapeutique et évolutif des adultes admis en salle de déchoquage pour traumatisme crânien isolé et en déduire les facteurs corrélés à un mauvais pronostic.

 

Patients et méthodes :

Étude rétrospective déroulée sur une période de 6 ans (du 1er janvier 2009 au 31 décembre 2014). Tous les patients d’âge adulte admis pour traumatisme crânien isolés ont été inclus. Les données collectées étaient d’ordre démographique, clinique, para-clinique, thérapeutique, évolutif.

La partie analytique a consisté en une analyse initialement univariée puis multivariée pour déterminer les facteurs prédictifs du décès.

 

Résultats :

176 patients ont été inclus. L’âge moyen a été de 38,6 ± 18,5 ans  avec une nette prédominance masculine (147 H/ 29 F : sex-ratio = 5,1). La cause du traumatisme la plus fréquente a été un accident de la circulation, retrouvée dans 113 cas (64,2 %).

Sur le plan clinique, le score de Glasgow (GCS) a été en moyenne de 11 ± 4,4 points et un état de coma grave avec GCS £ à 8/15 a été retrouvé chez 57 patients (32,4 %).

La TDM cérébrale a été pathologique dans 105 cas (59,7 %) et les lésions cérébrales les plus fréquemment retrouvées ont été les hémorragies méningées retrouvées dans 58 cas (33 %).

Sur le plan pronostic, la durée moyenne d’hospitalisation a été de 6,5 ± 9,8 jours et nous avons colligé 27 décès soit une mortalité hospitalière de 15,3 %.

En analyse multivariée, les 2 paramètres  qui ont été significativement prédictifs de la mortalité sont le score RTS et l’utilisation des catécholamines à la salle de déchoquage (p < 0,0001, Odds-ratio = 0,26 et IC* à 95% [0,15 – 0,45]), (p = 0,02, Odds-ratio = 4,9 et IC* à 95% [1,3 - 18,4]) respectivement.

 

Conclusion :

En résumé, le traumatisme crânien (TC) est une des causes principales de mortalité et de morbidité chez l’adulte. La prise en charge de la détresse neurologique vise surtout la prévention des ACSOS particulièrement la défaillance hémodynamique


Hichem KSIBI (Sfax, Tunisie), Hassen KANOUN, Abdennour NASRI, Soulayma DUTEMPLE, Olfa CHAKROUN-WALHA, Noureddine REKIK
Salle 352B-Zone poster 1

"Vendredi 15 juin"

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PM30
12:00 - 13:00

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Traumatologie non vitale

Modérateur : Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Paris)
12:00 - 13:00 #13586 - P252 Etre migrant : un facteur de risque traumatique?
P252 Etre migrant : un facteur de risque traumatique?

Contexte : Située à 35 km des côtes anglaises, notre centre hospitalier est devenu un lieu d’immobilisation forcée pour les migrants qui vivent dans une grande précarité et tentent à tout prix de franchir la frontière franco-britannique. Notre service d’urgences rapporte sur l’année 2014 un taux élevé de recours pour motifs traumatologiques chez cette population.

Objectifs : comparer la part traumatologique des motifs de passages entre les migrants admis dans notre service d’urgences et les non migrants de notre région. Décrire les traumatismes rencontrés chez les migrants ainsi que leurs prises en charges.

Méthode : Nous avons mené une étude épidémiologique descriptive, monocentrique, rétrospective, au sein des urgences de notre CH entre le 1er mai et 31 octobre 2016.

Résultats : 907 migrants de sexe masculin, âgés de 16 à 35 ans ont consulté aux urgences contre 46019 non migrants dans le pool des 7 centres hospitaliers sélectionnés de notre région. Les motifs de recours traumatologiques étaient significativement plus élevés chez les migrants en comparaison avec la population générale (45.4% (n = 370) vs 32.22% (n = 14829), p < 0.001). Chez les migrants, la gravité était faible avec une prise en charge par le SMUR dans 0.28% (n = 1) des cas, une cotation CCMU ≤ 2 dans 96.46% (n = 354) des cas, un diagnostic bénin dans 80.77% (n = 294) des cas, une prise en charge au bloc opératoire dans 0.86% des cas (n = 3) et une hospitalisation dans 4.48% (n = 17) des cas.

Conclusion : Etre migrant est un facteur de risque de survenue d’événements traumatiques.

 


Galdric DE PALLEJA (Brive-la-Gaillarde), Frédéric BATTIST, Eric PR WIEL
12:00 - 13:00 #13666 - P253 Evaluation d’une technique de réduction originale des luxations gléno-humérales en position ventrale : étude préliminaire.
P253 Evaluation d’une technique de réduction originale des luxations gléno-humérales en position ventrale : étude préliminaire.

Introduction : La luxation gléno-humérale est un problème fréquent, sans consensus sur la technique à utiliser en première intention. Objectif principal : comparer l’efficacité d’une technique de réduction ventrale originale, vis à vis d’un groupe témoin. Objectifs secondaires : comparer le temps de passage au SAU et la consommation d’antalgique dans les deux groupes.

Méthode : Etude rétrospective monocentrique menée de 2009 à 2015 dans un service d’accueil des urgences d’un CHG. Sur la période étudiée, 47 patients ont bénéficié de la technique : patient en decubitus ventral, membre luxé positionné en pendule, ligne de contact avec le brancard passant par la ligne médio-claviculaire pour neutraliser la contraction du muscle pectoral ; recherche de la tête humérale et du sillon delto-pectoral par pression vers la cavité glénoïde ; l’autre main tient le membre "relaxé" du patient juste au dessus du coude en exerçant une légère traction en rotation externe. Pour le groupe témoins, les patients ont été choisis de façon arbitraire : ils correspondaient aux premiers patients suivant la prise en charge d’un patient « cas ». Le critère de jugement principal était le taux de réussite, évalué sur une radiographie post réduction selon deux clichés (de face et profil de Lamy). Les objectifs secondaires étaient de comparer l’utilisation des antalgiques en comparant les EVA des patients « cas » avec celles des     « témoins », et aussi de comparer le temps de passage au SAU défini comme le temps séparant l’heure d’ouverture et de fermeture du dossier.

Résultats : 73% des patients ont été réduits avec succès par la technique ventrale originale contre 61% dans le groupe témoin (p=0,23). Concernant les antalgiques, 65% des patients « cas » n’ont reçu aucun antalgique contre 17% dans le groupe témoin (p=5,01X10^-10) avec des EVA comparable tout au long de la prise en charge. La moyenne du temps de passage au SAU était de 2,7 heures pour le groupe cas contre 10,8 heures pour le groupe contrôle. (Z=2,62)

Conclusion : Dans ce travail portant sur 47 cas, la technique originale de réduction en position ventrale est aussi efficace en terme de taux de réduction que les techniques standard. Elle est plus efficace en terme de temps de passage au SAU et d’épargne d’antalgique. Une étude prospective randomisée multicentrique pourrait représenter une perspective afin de valider l’intérêt de cette technique originale. 


Martin CELLERIER (Besançon), Yannick JACQUIER, Jean-Baptiste PRETALLI, Abdellah BENAOUMAR, Thibaut DESMETTRE
12:00 - 13:00 #13989 - P254 RADIOA : Évaluation d'une file rapide de traumatologie par prescriptions anticipées de radiographies dès l'accueil des urgences, pour les traumatismes de membres.
P254 RADIOA : Évaluation d'une file rapide de traumatologie par prescriptions anticipées de radiographies dès l'accueil des urgences, pour les traumatismes de membres.

Introduction : La durée de passage (DP) d’un patient admis aux urgences dépend de nombreux paramètres : rapidité d’exécution des taches individuelles, organisation globale du service, qualité de l’aval…Ces paramètres sont indépendants mais leur dysfonctionnement peut perturber le processus de soin et allonger la DP entrainant une saturation connue pour être un facteur indépendant de morbidité des patients admis aux urgences. La littérature propose la création de « fast track » comme moyen pour lutter contre ce phénomène, en particulier dans les circuits courts. L’objectif était d’évaluer l’impact sur la DP d’une prescription anticipée de radiographie chez les patients monotraumatisés par l’infirmière d’accueil.

 

Méthode : Etude interventionnelle prospective monocentrique type « avant-après » réalisée au sein des urgences adultes d’un CHU. Un protocole de coopération médecin-infirmier a été établi après formation de l’ensemble des infirmiers d’accueil à l’examen et à la prescription de radiographies pour les monotraumatismes périphériques isolés. Sous la supervision du médecin d’accueil, l’infirmier prescrivait les radiographies et le patient était directement conduit en zone de radiographie, avant de retourner en zone de traumatologie pour examen médical et soins. Le critère de jugement principal était l’amélioration du taux de patients dont la DP était inférieure à 90 minutes.

 

Résultats : 123 patients ont bénéficié du protocole sur 60 jours en 2017. Le groupe contrôle était composé de 1060 patients admis pour le même motif sur la même période en 2016. En analyse multivariée, le fait d’appartenir au groupe protocole était un facteur favorisant une DP < 90 min (OR 1.85, IC95 1.24-2.77, p=0.0028). 

 

Discussion : Les patients admis dans le protocole restaient significativement moins longtemps aux urgences que ceux du circuit classique, et ce indépendamment d’autres facteurs reconnus pour allonger la durée de passage (Age, impotence fonctionnelle, aval…). L’infirmière d’accueil est un maillon majeur des services d’urgence et les protocoles de coopération entre professionnels de santé, rendus possibles par la loi HPST de 2009, sont des solutions novatrices pouvant améliorer par délégations de taches le fonctionnement de nos services et limiter le phénomène de saturation.

 

Conclusion : La création d’une file rapide de traumatologie par l’intermédiaire d’un protocole de coopération améliore les durées de passages des patients qui peuvent en bénéficier. 


Pierre COLOMBO, Benoit CANAC (Nice), Jacques LEVRAUT
12:00 - 13:00 #14024 - P255 Incidence des examens complémentaires prescrits aux patients admis au circuit debout des urgences.
P255 Incidence des examens complémentaires prescrits aux patients admis au circuit debout des urgences.

Introduction : Les services d’accueil des urgences font face à une surcharge d’activité grandissante. Une des solutions apportée est la création de filières courtes pour prendre en charge les patients non graves.

Matériel et méthode : L’étude était prospective, monocentrique, observationnelle et descriptive. Les patients admis dans la filière courte du 31août au 7septembre 2015, ivresses publiques manifestes exclues, ont été inclus. Le recueil des données a été effectué par des internes présents 24h/24 dans le service. L’objectif principal était l’incidence des examens complémentaires (EC). Les objectifs secondaires étaient l’évaluation de l’incidence des examens « systématiques », l’incidence de la séniorisation des demandes d’EC, l’analyse du temps d’attente de ceux-ci et pour finir l’évaluation de leur pertinence de ces derniers. La pertinence était jugée à postériori par le senior de la filière courte et lors d’une deuxième phase par deux praticiens expérimentés sur une revue de dossiers sélectionnés arbitrairement.

Résultats : 361 patients ont été inclus (54 exclus ensuite par manque de données). Soit 182 hommes âgés de 35ans en moyenne et 125 femmes âgées de 34 ans en moyenne. 42% consultent en dehors des périodes de permanence des soins et 8 patients sur 10 n’avaient pas eu de contact médical préalable. 56% des patients consultaient pour un motif traumatologique. 79% des patients ont bénéficiés d’EC. Les EC prescrits le plus en systématiques étaient l’ECG (à 64%) et la biologie (à 31%). 19,5% des EC avaient été séniorisés et leur réalisation allongeait significativement le temps d’attente des patients. Pour la pertinence des EC, sur les deux tiers des EC jugés à postériori, 10% étaient jugés inutiles. La revue de dossier a trouvé une concordance pour la prescription ou non d'EC pour plus de 80% des dossiers et plus d’un tiers des prescriptions jugées non pertinentes.

Conclusion : Au vu de ces résultats, la maitrise de la prescription des examens complémentaires semble essentielle. Nous proposons trois axes principaux de travail : la création de critères d’admission du circuit debout, l’optimisation de la séniorisation des prescriptions d’examens complémentaires et enfin la sensibilisation et la formation des internes à la gestion des examens complémentaires. 


Edwige METAIREAU (Nantes), Nicolas GOFFINET, Frédéric VIGNAUD, Philippe LECONTE, Eric BATARD, Giles POTEL, Leslie MERESSE PROST
12:00 - 13:00 #14064 - P256 Service d’accueil des urgences, mains et plaies. Une analyse par le contentieux.
P256 Service d’accueil des urgences, mains et plaies. Une analyse par le contentieux.

Introduction : Les traumatismes de mains sont de présentation très fréquente aux urgences. Les défauts d’exploration initiale de ces plaies engendrent des retards de prises en charge, des séquelles, arrêts de travail prolongés, etc. L’objectif de ce travail était d’analyser les dossiers d’un assureur de responsabilité médicale, pour les patients qui avaient relevé d’une prise en charge d’une plaie de main dans des services d’urgence, et ayant donné lieu à un recours.

Matériel et méthode : Analyse rétrospective de 213 dossiers (2007-2012) vus dans un service d’urgence. Série anonymisée de contentieux indemnisés par l’assureur. Les contentieux relatifs à la chirurgie étaient exclus. Critères d'inclusion : contentieux recueilli par l’assureur, provenant d’un litige secondaire à une plaie. Variables observées : motif de plainte, centre de prise en charge, mécanisme de l'accident, localisation et type de la lésion, présence d’un avis spécialisé, conséquences socioéconomiques, délai de retour à emploi. Analyse en strate (J Reason), test binomial exact.

Résultats : Deux tiers des 170 dossiers inclus concernaient des travailleurs manuels (26% accidents du travail). Dans 3/4 des cas un chirurgien orthopédiste ou plasticien présent dans l'établissement n'avait pas été sollicité. Dans 41,2% des cas, aucune exploration de la plaie de la main aux urgences n’avait été faite. Le pouce était concerné 27,6% des cas et 3/4 des lésions inaperçues concernaient les tendons. Les motifs de plainte, souvent multiples, concernaient une raideur séquellaire (49%) dont 1/3 sans reprise professionnelle (30%), puis les dysesthésies (41%). La durée moyenne d’arrêt de travail était de 158 jours et le déficit fonctionnel permanent moyen de 3,9%. Les dossiers été résolus à l’amiable le plus souvent (79%), 16% en commission régionale de conciliation et d'indemnisation et 12% en judiciaire. Le montant moyen au titre de la réparation financière était de de 6224 euros.

Conclusion : Le partenariat assureur-praticiens autorise un retour qualité pertinent et objectif sur le chemin clinique de ces patients. Les plaies de la main, à forte morbidité potentielle doivent bénéficier d’une prise en charge optimale, notamment en se référant facilement au réseau SOS main présent en France. Une réflexion nationale sur les mesures correctrices nécessaires à une meilleure prise en charge des plaies de mains aux urgences permettra de rappeler les bonnes pratiques concernant les explorations des plaies de main.


Hadrien HOUDRE, Jordane MOUTON, Mélanie AUTRAN, Nicolas TARISSI, Roberto BECCARI, Hugues LEFORT (Marseille), Isabelle AUQUIT-AUCKBUR
12:00 - 13:00 #14115 - P257 Analyse de l’influence des modalités de prise en charge aux urgences d’un traumatisme isolé aigu du poignet sur la reprise d’une activité professionnelle.
P257 Analyse de l’influence des modalités de prise en charge aux urgences d’un traumatisme isolé aigu du poignet sur la reprise d’une activité professionnelle.

Introduction. Les traumatismes isolés aigus du poignet peuvent représenter jusqu’à 40% des consultations de traumatologie. Un traumatisme du poignet engendre une immobilisation et un arrêt de travail dont les durées très variables ne font pas l’objet de recommandations.

Objectif. L'objectif principal de cette étude est d’évaluer l’effet de la durée d’immobilisation prescrite aux urgences sur la reprise d’une activité normale à court terme.

Méthode. Il s'agit d'une étude épidémiologique observationnelle monocentrique prospective. Ont été inclus dans l’étude les patients sortis des urgences avec un diagnostic d’entorse du poignet Le critère de jugement principal était le délai pour la reprise d’une activité personnelle normale et/ou professionnelle selon la durée d’immobilisation évaluée à deux mois par appel téléphonique. Les patient étaient répartis en deux groupes : immobilisation inférieure à 15 jours (groupe A) ou supérieure à 15 jours (groupe B). Le critère de jugement secondaire était la durée de l’arrêt de travail.

Résultats. Sur la période d'étude, 196 patients ont consulté pour un traumatisme du poignet dont 21,4% (42/196) pour une entorse du poignet (groupe A : 80,9% (34/42); groupe B : 19,1% (8/42)). A deux mois, 76,2% (32/42) estimaient avoir une reprise de leur activité professionnelle et personnelle normale, sans différence significative entre les deux groupe (respectivement 82,3% (28/34) vs 50,0% (4/8) (p=0,205). De même pour la durée d’arrêt de travail (dans le groupe A 16,73 jours (+/- 11,77) vs groupe B 10,51 (+/- 2,32) ; p=0.06).

Conclusion. Une durée d’immobilisation du poignet courte ou longue ne semble pas influencer le temps avant la reprise d’une activité normale ni la durée d’arrêt de travail. Une immobilisation de courte durée pourrait être proposée à la sortie des urgences.


Etienne IMHAUS (Suresnes), Richard CHOCRON, Thomas TAMISIER, Alison HORN, Anaïs GUINCESTRE, Philippe JUVIN
12:00 - 13:00 #14354 - P258 L’évolution des coûts des vaccins antitétaniques doit elle nous faire modifier notre mode de prevention antitétanique?
P258 L’évolution des coûts des vaccins antitétaniques doit elle nous faire modifier notre mode de prevention antitétanique?

INTRODUCTION

La prévention du tétanos chez les patients blessés qui fréquentent les urgences est bien codifiée. Elle est basée sur la connaissance du  statut immunitaire du patient obtenu soit par l’anamnèse  soit à l’aide d’un test rapide réalisé au chevet du patient(POCT)

Lorsque le coût du POCT et du Tedivax® sont  similaires( €5 versus €6)- l’utilisation systématique  CAD chez tous les blesses avec ou sans plaie à risque de tétanos du POCT permettait une économie de vaccin sans permettre une économie substantielle du coût de la prévention.

 

Voici 2 ans le vaccin bivalent Tedivax® a été remplacé par le vaccin trivalent Boostrix® dont le coût est nettement plus élevé €20 versus €6.

Comme le Test permet de détecter de nombreux patients encore immunisés alors qu’ils pensent ne plus être immunisés nous avons voulu estimer si l’utilisation systématique du Test permettait cette fois une prévention  économiquement avantageuse. En outre il n’y a pas de consensus concernant l’utilisation du POCT auprès des patients qui s’estiment protégés

 

MATERIEL ET METHODE

Une cohorte de 1995 patients a été étudiée. 1874 patients ignoraient leur statut et 121 patients pensaient être immunisés. Parmi les 1874 patients ignorant leur statut 930 patients présentaient une plaie à risque de tétanos

Tous les patients ont bénéficié d’un POCT mais la prévention fut réalisée selon l’algorithme classique tenant compte de l’anamnèse  .Les résultats du POCT furent gardés pour étude ultérieure  et comparaison des coûts.

 

RESULTATS

Le coût de la prévention selon l’algorithme classique fut de €26. En utilisant le POCT de façon systématique le coût de la prévention aurait été de €14. Parmi les 121 patients qui se croyaient immunisés le POCT a permis de détecter 35 patients non immunisés dont 19 avaient une plaie à risque de tétanos .

 

CONCLUSION

Lorsque le coût des vaccins est plus  élevé que celui du  POCT l’utilisation systématique permet une économie substantielle et de meilleure qualité.

 


Olivier VERMYLEN, Jean-Christophe CAVENAILE (BRUXELLES, Belgique)
12:00 - 13:00 #14410 - P259 Brûlures cutanées superficielles: quel respect des recommandations?
P259 Brûlures cutanées superficielles: quel respect des recommandations?

Les brûlures sont un motif fréquent de consultation aux urgences. Les enjeux de leur prise en charge sont la douleur, la cicatrisation. Selon les recommandations de la société française d’étude et de traitement des brûlures (SFETB), les brûlures du 2è degré doivent être traitées par un pansement de type B, C, ou D et réévaluées à J8-J10. Et (selon 2 méta-analyses Cochrane 2013) l’usage de sulfadiazine d’argent, associée à une augmentation significative du taux d’infection et de la durée d’hospitalisation et à une cicatrisation plus mauvaise, devrait être exclue, au profit de pansements hydrogels, donnant une meilleure cicatrisation. Respectons-nous ces recommandations ?

METHODOLOGIE

Nous avons mené une revue monocentrique de dossiers de brûlures du 2è degré sur un an (2016), après publication d’un protocole de prise en charge. Les éléments recueillis étaient, outre l,âge, le sexe, la cause, le site touché, les suivants : refroidissement avant pansement, niveau de douleur à J0 et J1, contrôle du vaccin anti-tétanique à J0, réalisation d’une détersion, type de pansement, réévaluation à J8 ou non.

RESULTATS

Nous avons recensé 74 patients sur la période, âgés de 1 à 87 ans (15% de moins de 5 ans), 57% de femmes. Les principales causes étaient l’eau bouillante et l’huile, aucun site ne prédominait. Seuls 45% des patients ont bénéficié d’un refroidissement avant ou aux urgences. La douleur était en moyenne à 5 à J0 (1 – 10) et à 2,5 à J1 (0 – 7). Peu de détersion de phlyctènes ont été réalisées : 8 patients à J0, 7 à J1.

Un pansement hydrogel (type B) a été utilisé chez 72% des patients, la sulfadiazine d’argent chez 11% d’entre eux. Le statut vaccinal antitétanique a été vérifié chez 23 patients seulement (31%).

En terme de suivi, 2 patients ont été d’emblée orientés en brûlologie, 3 lors de la réévaluation à J1, aucun à J8. Nous avons revu 45 patients à J1 (61%) et 11 à J8 (15%).

CONCLUSION

La mise en place d’un protocole de prise en charge tenant compte des recommandations 1992 de la SFETB et des évolutions de la littérature nous a permis de clarifier les objectifs de la prise en charge des brûlures superficielles, peu étendues aux urgences. Avant une éventuelle étude pluri-centrique, un audit interne sur 2017 et 2018, après publicité sur les résultats ci-dessus, sera réalisé.


Jean SENDE (Nogent-sur-Marne), Marion ARPINO, Corinne DUCONGE, Ingrid VOLKAERTS, Véra MORIN, Karine ABRAMOVICZ, Christophe BONGRAND, Anne Marie CAMPOS-RICHARD
Salle 352B-Zone poster 2
12:30

"Vendredi 15 juin"

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JU-01
12:30 - 13:30

Session Juniors N°1
Session junior : Jeopardy et Burger quizz !
DES

Conférenciers : Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris), Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot
Pause Visite de l’exposition technique, sessions de l’industrie, consultation libre des e-posters en salle 352

"Vendredi 15 juin"

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D20
12:30 - 12:40

HEALTHY MIND
LOGICIEL DE RÉALITÉ VIRTUELLE THÉRAPEUTIQUE

Healthy Mind propose aux établissements de santé un logiciel de réalité virtuelle contenant des expériences 3D visuelles et auditives pour lutter efficacement contre la douleur et l’anxiété de leurs patients.
Espace expo Côté Neuilly
12:40

"Vendredi 15 juin"

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D21
12:40 - 12:50

SAUV LIFE

Application médicale destinée à sauver des vies en cas d’arrêt
cardiaque. Elle permet la géolocalisation de volontaires citoyens auxiliaires
des SAMU. En cas d’urgence vitale, ils peuvent être déclenchés par le SAMU.
Ils sont guidés par l’application et le SAMU.
Espace expo Côté Neuilly
12:45

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ATD09
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner BMS
Immunothérapie et Cancer : la révolution qui impacte les urgences !

Modérateurs : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Bobigny), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Clermont-Ferrand)
12:45 - 13:45 Pourquoi ça marche et pourquoi parfois ça se complique ! Nicolas GIRARD (Conférencier, Paris)
12:45 - 13:45 Comment ne pas passer à côté du diagnostic en urgence ! Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
12:45 - 13:45 Gérer les 24 premières heures. Olivier LAMBOTTE (Conférencier, Le Kremlin Bicêtre)
Salle 241

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ATD010
12:45 - 13:45

Atelier Déjeuner Novartis
Comment améliorer le parcours du patient asthmatique ?

Modérateur : Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Paris)
12:45 - 13:45 les enseignements des études ASUR. Sergio SALMERON (Conférencier, Paris)
12:45 - 13:45 le programme ERASME. Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse)
12:45 - 13:45 Conclusion/perspectives. Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris)
Salle 252B
13:30

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JU-02
13:30 - 14:00

Session Juniors N°2
Concours vidéos DES
DES

Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Adeline AUBRY (PH) (Conférencier, Paris), Yonathan FREUND (PUPH) (Conférencier, Paris)
Salle Maillot
13:35

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TV84
13:35 - 13:45

Monographie: scores en médecine d'urgence

Conférencier : Patrick RAY (Pr) (Conférencier, Dijon)
Plateau TV
13:45

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TV52
13:45 - 14:00

Tuerie de masse par fusillade :
Problématiques organisationnelles Session commune SFMU/SFMC

Conférenciers : Eric CESARÉO (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon), Hélène CHAPPUY (Chef de service) (Conférencier, Paris), Patrick PLAISANCE (Head of Department) (Conférencier, Paris), Denis SAFRAN (Médecin chef) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
13:50

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D22
13:50 - 14:00

TEAM’DOC
SIMPLIFIONS NOTRE QUOTIDIEN À L’HÔPITAL

Une application dédiée au quotidien des médecins, créée par des médecins.
Team’Doc est une application pour smartphone hospitalier dédié qui facilite
le travail d’équipe à l’hôpital
Espace expo Côté Neuilly
14:00

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EDA-15
14:00 - 15:30

Etat de l'art N°15
Terrorisme : c’est dans l’air !
Catastrophe SSE CUMP, Toxicologie

Modérateurs : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Toulouse), Jacques LEVRAUT (PU-PH, chef du Dpt de Médecine d'Urgence, Pdt de CME) (Nice)
14:00 - 14:30 Risque Biologique : risque théorique ou risque avéré ? Hélène COIGNARD (Médecin) (Conférencier, Lyon)
14:30 - 15:00 Sarin. De Tokyo à la Syrie. Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
15:00 - 15:30 Radiations. Fabrice ENTINE (Conférencier, Clamart)
(Protection radiologique des armées)
Amphi Bordeaux

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CMS-03
14:00 - 15:30

Conférence médico-soignant N°3
Aïe, aïe, aïe
Douleur Analgésie, Thérapeutique

Modérateurs : Lionel DEGOMME (IADE) (Paris), Michel GALINSKI (Physician) (Bordeaux)
Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
14:00 - 15:30 Evaluation de la douleur. Nicolas TERMOZ MASSON (Infirmier) (Conférencier, Grenoble)
Quelle évaluation pour l’enfant ou le patient adulte, âgées ou non, non communicant ? Peut on évaluer la douleur induite par un soin ? Quelle est la place de l’évaluation de la douleur dans la stratégie antalgique ?
14:00 - 15:30 Nouvelles modalités d’administration des antalgiques. Fabien LEMOEL (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nice)
Quelles sont les nouvelles modalités d’administration des antalgiques ? Sont elles adaptées aux urgences? Quelle est leur place dans la stratégie antalgique ?
14:00 - 15:30 Hypnose. Arnaud DEPIL-DUVAL (Praticien hospitalier) (Conférencier, Evreux)
L’hypnose a t elle une place pour l’analgésie aux urgence ? Si oui, quel est le taux nécessaire et suffisant de soignants pouvant réaliser une hypnose dans un service d’urgence ? Et quelles en seraient les indications et les limites?
Amphi Bleu

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ES-03
14:00 - 15:30

Les essentiels N°3
Prise en charge initiale des états de choc
Cardiologie - Autre, Coagulation Hémostase, DES, Etat de choc, Infectiologie Sepsis

Modérateurs : Pierre HAUSFATER (Chef de service) (Paris), Karim TAZAROURTE (Chef de service) (Lyon)
Coordonnateur : Xavier BOBBIA (Coordonnateur, Montpellier)
14:00 - 14:20 Diagnostic étiologique. Xavier BOBBIA (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Montpellier)
Comment définir le choc ? Quels sont les outils pour en définir la cause? Comment tous les intégrer dans le raisonnement diagnostique ?
14:20 - 14:40 Choc septique. Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Conférencier, Nantes)
Comment définir le choc septique? Quelle est son épidémiologie? Quels traitements anti infectieux proposer en fonction du tableau clinique? Quels traitements associés sont nécessaires? Quel monitorage est nécessaire?
14:40 - 15:00 Choc hémorragique. Aurélie AVONDO-RAY (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Boulogne-Billancourt)
Quelle est l'épidémiologie du choc hémorragique et de ses causes? Quels sont les principes thérapeutiques pré et intra-hospitalier? Quel monitorage est nécessaire?
15:00 - 15:20 Choc cardiogénique. Tahar CHOUIHED (PU-PH) (Conférencier, Nancy)
Quel est l'épidémiologie du choc cardiogénique et de ses causes? Quels sont les principes thérapeutiques? Quel monitorage est nécessaire?
Salle Maillot

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VZ-04
14:00 - 15:00

Venez..
Rencontrer les spécialistes de la température
Physiologie

Modérateur : Guillaume DEBATY (Chef de service du SAMU de l’Isère) (Grenoble)
Coordonnateur : Guillaume DEBATY (Coordonnateur, Grenoble)
14:00 - 15:00 Hyporthermie accidentelle. Marc BLANCHER (Medecin Urgentiste) (Conférencier, Grenoble)
14:00 - 15:00 Hyperthermie d'effort. Benoît DOUMENC (ph) (Conférencier, Paris)
Salle 242A

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ES-16
14:00 - 15:00

Les essentiels N°16
Under pressure – Urgences hypertensives
Cardiologie - Autre, Thérapeutique

Modérateurs : Catherine PRADEAU (MEDECIN) (Bordeaux), Gilles VIUDES (Médecin) (Hyères)
Comment définir la pathologie ? Quelles sont les données épidémiologiques ?
Quels sont les critères diagnostics ? Quelles sont les explorations para-cliniques à réaliser en urgence ? Quels sont les moyens thérapeutiques ? Quels sont les objectifs ciblés ? Quels sont les pièges à éviter et les erreurs à ne pas commettre ?
14:00 - 14:15 Quand et comment la traiter ? Sébastien LOISEAU (MEDECIN) (Conférencier, Montluçon)
14:15 - 14:30 Chez la femme enceinte. Valérie HAMEL (URGENTISTE) (Conférencier, Toulouse)
14:30 - 14:45 Dans le syndrome aortique. Nicolas CAZES (médecin adjoint) (Conférencier, Marseille)
14:45 - 15:00 Chez le cérébro-lésé. Eric DEBERDT (Médecin) (Conférencier, Dijon)
Salle 242B

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AM-19
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 19
A chacun sa douleur, à chacun son analgésie.

Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers : Anna BOUCHARA (PH) (Conférencier, Aulnay-sous-Bois), Virginie-Eve LVOVSCHI (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Lyon)
Aborder la douleur aigüe en urgences en insistant sur les terrains particuliers (douleur chronique, grand âge, grossesse, pathologies psychiatriques, insuffisants rénaux ….), les situations particulières (difficultés d’accès au patient, milieux périlleux), les phénomènes d’hyperalgésie, les nouvelies voies d’administration, les nouveaux antalgiques et sur
la gestion des opioïdes et leurs nouvelles limites d’utilisation.
Forme : Cas cliniques traités par les participants et discussion collégiale à la lumière de la littérature et des recommandations.
Propositions de protocoles.
Salle 243

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CS-05
14:00 - 15:30

Conférence soignants 05
La place des infirmiers aux compétences spécifiques
Gériatrie, Profession - Métier, Psychiatrie, Soins Infirmiers

Modérateurs : Carla DE STEFANO (psychologue) (Paris), Marc SMOUNYA (Infirmier) (Besançon)
14:00 - 15:30 Infirmier en soins palliatifs aux urgences. Cécile CHAUVEAU (Cadre de santé) (Conférencier, Paris)
Préciser leurs missions
Préciser l’avantage de ces compétences spécifiques pour la prise en charge de ces patients aux urgences
Préciser la législation
Responsabilité de l’infirmier aux urgences
14:00 - 15:30 Infirmier en soins psychiatriques aux urgences. Marie-Laure DARNAND (Conférencier, Bourg-en-Bresse)
Préciser leurs missions
Préciser l’avantage de ces compétences spécifiques pour la prise en charge de ces patients aux urgences
Préciser la législation psychiatrique en situation d’urgence hospitalière
14:00 - 15:30 Infirmier en soins gériatriques. Eléonore BROCARD (IDE/ARC) (Conférencier, Lyon)
Préciser leurs missions
Préciser l’avantage de ces compétences spécifiques pour la prise en charge de ces patients aux urgences
Salle 251

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AMS-49
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 49
Venez jouer au jeu de l'oie médical

Coordonnateur : Hayatte AKODAD (Coordonnateur, Bobigny)
Conférenciers : Hayatte AKODAD (Médecin) (Conférencier, Bobigny), Magalie DUCHEMIN (Infirmière) (Conférencier, Nancy)
Cette animation à pour objectif l’acquisition de connaissances et de savoir faire en matière de médecine d’urgence, via une méthode pédagogique ludique, basée sur le challenge, dans le cadre de jeux de société.

Cette approche pédagogique permet aux différents participants d’échanger tout en s’amusant et de comparer les modalités de pratiques d’horizon divers.

Quatre ou cinq équipes de cinq personnes s’affrontent en matière de connaissances et de gestes techniques en médecine d’urgence, par le biais de questions relatives à des connaissances pures de médecine d’urgence, mais également via des ateliers de simulation, permettant ainsi de comparer la réalisation de gestes d’urgences de base.
L’animation se fait sous forme de jeu de l’oie, avec une progression possible si les réponses avancées par l’équipe sont justes. Les questions peuvent être d’ordre médical, paramédical ou basées sur des images, des vidéos ou des gestes techniques à réaliser sur mannequin.
Salle 252A

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CLM06
14:00 - 15:30

Communications libres Médecins
SCA

Modérateurs : Laurent GOIX (Conseiller technique Zonal SSE NRBCe, Référent SAMU de Zone Ouest) (Rennes), Dr Thomas LEREDU (PH) (Versailles)
14:00 - 15:30 #13793 - CP091 Quels patients atteints d'un syndrome coronarien aigu ST+ vont encore voir leur médecin en première intention?
CP091 Quels patients atteints d'un syndrome coronarien aigu ST+ vont encore voir leur médecin en première intention?

Introduction : L’appel rapide au centre 15 est un élément pronostique majeur du syndrome coronarien aigu (SCA) ST+. Cependant, certains patients s'orientent en première intention vers un médecin libéral de premier recours. L'objectif de ce travail est d’analyser les facteurs associés à l’appel au centre 15 en première intention par les patients victimes d’un SCA ST+ pris en charge par les SMUR primaires d’une région.


Méthode : Cette étude transversale s’intéresse aux SCA ST+ de moins de 24h, pris en charge par 19 SMUR primaires, en utilisant les données d’un registre prospectif, exhaustif, régional et des bases SAMU. Les données socio-démographiques, spatiales (ruralité du lieu d’intervention, selon INSEE), temporelles (appel en horaire de garde : 20h-8h, week-end et jours fériés) et cliniques ont été utilisées pour l’analyse des facteurs associés à l’appel au 15 en première intention par le patient (ou un tiers). Les variables associées de façon significative au seuil de 0,2 dans le modèle de régression logistique univarié ont été intégrées au modèle multivarié. Le modèle final a sélectionné les variables significatives au seuil de 0,05. Le test de Mann-Whitney a été utilisé pour comparer la distribution des délais.


Résultats : De 2012 à 2016, 2822 dossiers ont été analysés. 2084 patients (74%) ont appelé le 15 en première intention. Le délai médian douleur/appel était de 39 min en cas d'appel au 15 en première intention par le patient versus 116 min par le médecin (p < 0,0001). En analyse multivariée, le sexe féminin (p=0,007), le diabète (p=0,021), l’absence de coronaropathie connue (p < 0,0001), l’absence de symptomatologie typique (p < 0,0001) et la ruralité (p=0,001) étaient associés au recours à un médecin libéral en première intention. En revanche, le tabagisme (p=0,005) et l’appel en horaire de garde (p < 0,0001) étaient associés à l’appel au 15 par le patient. Les antécédents familiaux de coronaropathie, personnels de dyslipidémie ou d'HTA ainsi qu'un score Killip > 2 n’étaient pas statistiquement associés à un groupe. L’âge > 75 ans était associé au recours à un médecin libéral uniquement en analyse univariée.


Conclusion : Cette étude permet d’identifier les facteurs retardant l’inclusion des patients dans la filière SCA ST+. L'originalité de ce travail est, outre le sexe et le diabète, l'identification de la ruralité comme élément associé à un délai de contact au centre 15 allongé et pourrait donc faire l’objet de campagnes de prévention ciblées.


Jean-Baptiste COUSTERE (Pau), Marie-Françoise LALA, Mathieu DANIEL, Charles-Henri ROTH, Emilie LESAINE, Marina CARRIER, Vincent GROULT, Pierre CHANSEAU
14:00 - 15:30 #13923 - CP092 Evolution du délai « Door In - Door Out » (DIDO) du syndrome coronarien aigu ST+ (SCAST+) dans les services d’urgences d’un réseau régional d’urgence.
CP092 Evolution du délai « Door In - Door Out » (DIDO) du syndrome coronarien aigu ST+ (SCAST+) dans les services d’urgences d’un réseau régional d’urgence.

Introduction : Le délai « Door In - Door Out » (DIDO) des SCAST+ correspond au délai de séjour du patient au service d'urgences (SU) avant son transfert en cardiologie interventionnelle (CI). Le suivi du DIDO est recommandé comme indicateur de performance pour les SU sans CI. Le but de notre étude était d’évaluer le DIDO et l’impact d’une solution mise en place pour réduire ce délai dans notre réseau régional des urgences sud Ile de France (RESSIF).

Matériel et méthodes : Etude multicentrique dans deux hôpitaux sans CI du RESSIF. Le DIDO a été analysé en 2014 et 2015 (période 1). En 2016 (période 2), le principe du « Reflexe Electro-Oculo-Téléphonique » (REOT) a été appliqué : Dès l’ECG diagnostique, avant d’examiner le patient et de débuter le traitement, l’urgentiste appelle la régulation pour un transport secondaire médicalisé. Les soins au SU se font en attendant l’arrivée du transport secondaire. Nous avons comparé le DIDO entre 2016 et 2014-2015 par un test de Mann-Whitney. Un p < 0,05 est jugé significatif.

Résultats : Il y a eu 68 SCAST+ en période 1, 34 en période 2.

Discussion : Le DIDO a diminué de 18% entre les deux périodes d’étude. Le REOT a permis une réduction de 40% du délai ECG-appel régulation, expliquant en partie l’amélioration du DIDO.

Conclusion : La mesure du DIDO au SU permet d’optimiser le délai de transfert des SCAST+ en CI. Le REOT est une mesure simple à appliquer qui pourrait permettre d’améliorer cet indicateur.


Hery ANDRIANJAFY (Arpajon), Camille CAHUZAC, François Xavier LABORNE, Abdallah HENAOUI, Trung Hung TA, Nicolas BRIOLE, David SAPIR
14:00 - 15:30 #14054 - CP093 Valeur prédictive de la FEVG dans les 24 heures de la prise en charge d’un infarctus aigu du myocarde.
CP093 Valeur prédictive de la FEVG dans les 24 heures de la prise en charge d’un infarctus aigu du myocarde.

Introduction : Nous avons étudié l’évolution de la gravité des infarctus aigu du myocarde dans le temps et la valeur pronostique de la FEVG sur la mortalité à un mois et un an.

Matériel et méthode : Entre janvier 2011 et décembre 2016, nous avons réalisé une étude observationnelle multicentrique avec inclusion de 6822 patients ayant présenté un STEMI. Tous ont bénéficié d’une coronarographie puis d’une évaluation de la FEVG dans les 24 heures. 3 groupes ont été défini : FEVG inférieure à 30%(G1), entre 30 et 50%(G2),  upérieure à 50%(G3). L’étude du risque relatif de décès a utilisé un modèle de régression multiparamétrique de Cox, le groupe de référence étant le G3. La méthode de recueil de la FEVG n’était pas imposée ; les patients ont été traités selon les habitudes locales.

Résultats : Les effectifs étaient : G1=245 ; G2=2843 ; G3=3734. On observe dans le temps une diminution des formes sévères (G1). Dans le G1, les patients sont plus âgés, avec moins d'hommes, plus souvent hypertendus, diabétiques, avec plus d’antécédents cardiovasculaire et une atteinte préférentielle du territoire antérieur. L’alerte et le délai de transport sont allongés, la voie radiale moins fréquente. On observe 39,6% de KILLIP ≥ 2, vs 16,4%(G2) et 5,7%(G3) (p < 0,0001). Le suivi à un an de 6371 patients (93,4%), a montré une diminution marquée de la survie le premier mois, plus importante dans le G1. Ces résultats se maintiennent à un an où la mortalité relative est de 40% dans le G1, 10% dans le G2 et 3,5% dans le G3. L’ajustement sur l'âge, le sexe, l'HTA, le diabète, la dyslipidémie, le tabagisme et le KILLIP, montre pour le G2, un risque de décès multiplié par 2,81 à 1 mois et 1,71 à 1 an par rapport au G3. Pour le G1, le risque de décès est multiplié par 10,5 à 1 mois et 5,8 à 1 an par rapport au G3 (p < 0,0001).

Discussion : La diminution des formes sévères dans le temps pourrait être liée à une alerte plus précoce et aux progrès des stratégies de prise en charge. La FEVG mesurée dans les 24 premières heures semble avoir une valeur prédictive sur la survie à 1 mois et 1 an d’autant plus que l’on est dans la phase précoce post-infarctus et que la FEVG est basse.

Conclusion : Des études complémentaires doivent confirmer nos résultats qui sont en adéquation avec la littérature récente. Elles devraient permettre de cibler au sein du G1 les patients qui pourraient bénéficier d’une prévention secondaire plus spécifique.


Eric ROUSSEL (Vienne), Laurie FRATICELLI, Nicolas EYDOUX, Alexandra PEIRETTI, Patrice SERRE, Carlos EL KHOURY, Eric BONNEFOY-CUDRAZ, Groupe OSCAR
14:00 - 15:30 #14058 - CP094 Comment le poids impacte-t-il le pronostic après un infarctus aigu du myocarde ?
CP094 Comment le poids impacte-t-il le pronostic après un infarctus aigu du myocarde ?

Introduction. L’obésité est un facteur de risque cardio-vasculaire reconnu, mais après un Infarctus du Myocarde avec ST+ (STEMI), un paradoxe de l’obésité a été décrit. Ce phénomène est défini par un meilleur pronostic post-STEMI chez les patients en surpoids ou obèses, comparativement aux patients maigres. Néanmoins, la réalité de ce paradoxe est toujours débattue.

Objectif. Nous avons étudié la relation entre la mortalité à un an après un STEMI et l’index de Masse Corporelle (IMC).

Méthodes. Nous avons analysé les patients d’une étude observationnelle régionale multicentrique, visant à évaluer la prise en charge de patients pris en charge pour un STEMI. Après avoir calculé leur IMC, nous les avons classés en 5 groupes : les patients maigres, de poids normal, en surpoids, obèses et obèses morbides. Nous avons étudié comme critère de jugement principal la différence de mortalité toutes causes à un an entre ces 5 groupes. Les critères de jugement secondaires étaient les mortalités d’origine cardio-vasculaire et non cardio-vasculaire, les traitements administrés initialement et les arrêts de traitements au cours de la première année post-STEMI.

Résultats. 6803 patients ont été inclus avec un STEMI survenu entre janvier 2010 et décembre 2016. Les patients maigres étaient plus âgés et les patients obèses et obèses morbides avaient plus de diabète de type 2, d’hypertension artérielle et de dyslipidémie. A la prise en charge initiale, les patients maigres se voyaient prescrire moins d’aspirine, de B-bloquants, d’inhibiteurs de l’enzyme de conversion ou d’inhibiteurs des P2Y12 de dernière génération.  Il n’y avait pas de différence entre les 5 groupes quant à la poursuite des traitements à un an.

La mortalité toute cause à un an était reliée à l’IMC selon une courbe en U, avec une mortalité plus importante chez les patients maigres (12,5%) et, dans une moindre mesure, chez les patients obèses morbides (5,26%), en comparaison de la faible mortalité des patients en sur poids (2,74%). Il n’y avait pas de différence entre les 5 groupes quant aux taux de mortalité d’origine cardio-vasculaire (33,48%) et non cardio-vasculaire (66,52%).

Conclusion. Notre étude retrouve une relation entre l’IMC et la mortalité toute cause à un an post-STEMI dans une cohorte de 6803 patients français. La mortalité est la plus basse pour les patients en surpoids et la plus haute pour les poids extrêmes, en particulier chez les patients maigres.


Baptiste PLAINE (Lyon), Laurie FRATICELLI, Clément CLAUSTRE, Patrice SERRE, Thomas BOCHATON, Eric BONNEFOY-CUDRAZ, Carlos EL KHOURY, Groupe OSCAR
14:00 - 15:30 #14100 - CP095 Corrélation entre l’étendue du sous décalage du segment ST et la sévérité des lésions angiographiques dans le syndrome coronaire aigu sans sus décalage segment ST.
CP095 Corrélation entre l’étendue du sous décalage du segment ST et la sévérité des lésions angiographiques dans le syndrome coronaire aigu sans sus décalage segment ST.

INTRODUCTION : La dépression du segment ST est l'élément le plus prédictif de mortalité à J30 et à un an dans le SCA sans sus décalage segment ST (NSTEMI).  Peu d’études se sont intéressées à la relation entre l’étendue du sous décalage ST et les lésions angiographiques.

OBJECTIF : Etudier la corrélation entre l’amplitude du sous décalage du segment ST, le nombre de dérivations avec un sous décalage et la sévérité des lésions angiographiques chez les patients présentant un NSTEMI.

MATERIEL ET METHODE : Etude prospective observationnelle menée sur 5 ans. Ont été inclus tous les patients présentant un NSTEMI avec à l’ECG initial, un sous décalage du segment ST >0,5 mm. Tous les patients ont bénéficié d’une coronarographie.

Les lésions angiographiques étaient considérées comme sévères en présence de sténoses significatives dans au moins deux troncs.

Une étude de corrélation a été réalisée pour analyser la relation entre l’étendue  (amplitude du sous décalage du segment ST et nombre de dérivations du sous décalage) et la sévérité des lésions coronaires.

RÉSULTATS : Inclusion de 240 patients. Age moyen=62±11 ans. Sex-ratio H/F=1,69.

Comorbidités (%) : HTA (62), diabète (46), dyslipidémie (34), coronaropathie (31). Une atteinte monotronculaire, bitronculaire et du tronc commun a été objectivée respectivement chez 31, 11 et 6% des patients.

Une corrélation positive entre l’amplitude du sous décalage ST, le nombre de dérivations et la sévérité des lésions coronaires a été constatée avec (r=0,523 ; p=0,001)  et (r=0,327 ; p=0,001) respectivement.

CONCLUSION : L’étendue du sous décalage du segment ST dans les NSTEMI (amplitude et nombre de dérivations) reflète de façon significative la sévérité des lésions angiographiques.

 


Marwa MABROUK, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Mouna GAMMOUDI, Ines CHERMITI, Hela BEN TURKIA, Mahbouba CHKIR, Najla ELHENI, Sami SOUISSI
14:00 - 15:30 #14109 - CP096 Nouvelles recommandations de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) sur la prise en charge des SCA ST+ : un progrès pour les médecins ou pour les patients ? Etude EuroPerf.
CP096 Nouvelles recommandations de la Société Européenne de Cardiologie (ESC) sur la prise en charge des SCA ST+ : un progrès pour les médecins ou pour les patients ? Etude EuroPerf.

Introduction

Les recommandations 2017 de l’ESC ont simplifié la stratégie de reperfusion des SCA ST+ : la notion de ‘’early presenter’’ (douleur < 2 h) a disparu et le délai d’angioplastie de 120 min (au lieu de 60 ou 90 min) est retenu pour tous les patients (Ibanez Eur Heart J 2017 Aug 26)

Objectif

Etudier l’impact des nouvelles recommandations sur la performance des médecins et le pronostic des patients

Méthode

Source : registre régional incluant tous les patients SCA ST+ ( < 24 heures) pris en charge en préhospitalier depuis 2003

Inclusion: ‘’early presenter’’ reperfusé par angioplastie

Exclusion : secondaire, absence de décision de reperfusion, fibrinolyse, délai manquant

Comparaison : prise en charge des ‘’early presenters’’ selon les anciennes (2012) et nouvelles (2017) recommandations

Critères de jugement

- Performance des médecins : respect des délais des recommandations : 60 vs 120 min

- Pronostic des patients : mortalité hospitalière

Résultat

Population : 7.683 (35%) patients sur 22.160

Respect des délais recommandés : augmentation de 6 (5-6) à 86 (85-87)% (+1415% ; p < 0,0001)

Mortalité hospitalière : augmentation de 1,6 (0,2-2,8) à 3,3% (2,9-3,7) (+102% ; p < 0,0001) (figure)

Conclusion

Les nouvelles recommandations améliorent considérablement la performance des médecins (+1415%) mais au prix d’un doublement de la mortalité… Le clinicien peut légitimement se demander quel est l’objectif visé par cette modification des recommandations Européennes et s’il doit les faire siennes…


Yves LAMBERT (Versailles), Jean-Michel JULIARD, Alexandre ALLONNEAU, Aurélie LOYEAU, Thevy BOCHE, Mireille MAPOUATA, Sophie BATAILLE, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14110 - CP097 Pourquoi une DEmographie Médicale rendant difficile l’Accès au médecin traitant est favorable au patient avec un syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) - Etude DEMASCA.
CP097 Pourquoi une DEmographie Médicale rendant difficile l’Accès au médecin traitant est favorable au patient avec un syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) - Etude DEMASCA.

Introduction

Pour un patient avec un SCA ST+, ne pas rentrer directement dans la filière du SAMU-Centre 15 s’accompagne d’un retard majeur de prise en charge. Un contact préalable avec le médecin traitant (MT) est la cause principale d’un tel retard. 

Objectif

Identifier les déterminants socio-démographiques d’un passage par le médecin traitant d’un patient avec un SCA ST+

Méthodes

Analyse des données d’un registre prospectif des 8 SAMU d’une région, 2003-2015

Inclusion : SCA ST+ < 24 heures

Exclusion : transfert secondaire

Paramètres : caractéristiques socio-démographiques des départements : densité de médecins généralistes, revenu moyen par habitant et taux de la population de > 75 ans

Critère de jugement : patients passant par le MT

Analyse : recherche d’une relation avec différents paramètres (test de Cochran-Armittage)

Résultats

Sur 28.344 patients du registre, 21.821 répondaient aux critères d’inclusion dont 2.851 (13%) patients, sont passé par le MT. Ce taux a significativement diminué de 2003 à 2015 : 20% vs 8% (p < 0,0001). 

Ce taux était significativement lié au taux de médecins généralistes par million d’habitants (R2=0,6 ; p=0,04) (Figure) ; il n’était pas significativement lié au taux de la population de > 75 ans (R2=0,4 ; p=0,08) ni au revenu moyen par habitant (R2=0,4 ; p=0,09).

Conclusion

Une démographie médicale rendant difficilement accessible le MT semble bénéfique au patient avec un SCA ST+ qui contacte directement le SAMU…


Ali HADJEM (Bobigny), Aurélie LOYEAU, Hugues LEFORT, Thevy BOCHE, Gaelle LE BAIL, Yves LAMBERT, Sophie BATAILLE, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14118 - CP098 Impact de la pollution atmosphérique sur la survenue de syndrome coronarien avec élévation du segment ST (SCA ST+).
CP098 Impact de la pollution atmosphérique sur la survenue de syndrome coronarien avec élévation du segment ST (SCA ST+).

Introduction

La pollution atmosphérique constitue un problème de santé publique de prégnance croissante. Pour autant son impact sanitaire sur les pathologies de l’urgence est peu documenté.

Objectif

Etudier l’impact de la pollution atmosphérique sur la survenue de syndrome coronarien avec élévation du segment ST (SCA ST+).

Méthode

Données issues d’un registre régional prospectif qui recense tous les SCA ST+ < 24 h pris en charge par 8 SAMU et 39 SMUR. Population : 12 millions d’habitants.

Inclusions : patients avec un SCA ST+ < 24 h pris en charge en pré-hospitalier en 2015.

Corrélation avec la qualité moyenne mensuelle de l'air de la région via l'indice Citeair (Common information to European air) de 0 à > 100.

Critères de jugement : nombre moyen journalier de SCA ST+ pris en charge au cours du mois étudié en fonction de l’indice moyen mensuel de pollution Citeair.

Résultats

Au cours de l'année 2015, 2004 SCA ST+ ont été inclus. Le nombre médian de SCA ST+ par mois était de 173 (157-190). L'indice de pollution moyen allait de 39 pour le mois de septembre à 60 pour le mois de mars. La corrélation entre le niveau de pollution et le nombre de SCA ST+ n’était pas significative : R2=0,02 (Figure).

Conclusion

Il n'y avait aucune corrélation entre le niveau de pollution atmosphérique et le nombre de SCA ST+ pris en charge dans notre région. L’analyse devra être affinée pour exclure formellement toute relation.


Alexandre ALLONNEAU (Paris), Aurélie LOYEAU, François DUPAS, Virginie PIRES, Lionel LAMHAUT, Yves LAMBERT, Sophie BATAILLE, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14374 - CP099 Délai douleur-appel en cas de douleur thoracique en fonction de l’âge et du genre. Etude Horl-âge.
CP099 Délai douleur-appel en cas de douleur thoracique en fonction de l’âge et du genre. Etude Horl-âge.

Introduction

Une analyse préliminaire (Urgences 2017) rapportait, au cours du syndrome coronarien aigu (SCA) ST+, un délai d’appel au SAMU plus long chez la femme. Nous avons voulu savoir si toutes les classes d’âges étaient identiquement concernées par ce retard.

Objectif

Evaluer le délai douleur-appel de la douleur thoracique en fonction du sexe et de l’âge.

Méthode

Données issues d’un registre régional de 8 SAMU et 40 SMUR

Inclusion : patient > 18 ans avec un SCA ST+ de moins de 24 heures, de 2013 à 2016

Exclusion : transferts secondaires

Paramètres étudiés : âge, sexe, délai douleur-appel au SAMU

Critères de jugement : délai douleur-appel – analysé par l’heure d’appel, sexe et tercile d’âge

Résultats

22.482 patients inclus : 17.568 (78%) hommes et 4.914 (22%) femmes, avec des délais médians douleur-appel respectivement de 55 (23-150) min et 80 (31-221) min. Les délais étaient significativement plus longs chez la femme quel que soit le tercile d’âge considéré (Figure).

Globalement, le délai médian douleur-appel augmentait significativement avec les terciles d’âge quel que soit le sexe. Cette différence était particulièrement marquée chez les femmes les plus âgées pendant la nuit (00:00-06:00) : le délai médian douleur-appel atteignait 375 min à 1 h du matin.

Conclusion

En cas de douleur thoracique la nuit, l’appel au SAMU des femmes âgées est extrêmement tardif. Ce retard préoccupant doit être ciblé par des messages de prévention spécifiquement orientés vers cette population.


Thevy BOCHE (Paris), Gaelle LE BAIL, Benoit SIMON, François DUPAS, Aurélie LOYEAU, Alexandre ALLONNEAU, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
14:00 - 15:30 #14391 - CP100 Syndromes coronariens aigus aux Urgences : facteurs liés à la survenue de complications majeures.
CP100 Syndromes coronariens aigus aux Urgences : facteurs liés à la survenue de complications majeures.

INTRODUCTION: La moitié des décès des syndromes coronariens aigus avec élévation du segment ST (SCA ST +) survient lors des premières heures. Cette mortalité est liée à la survenue de complications majeurs (CM) : arrêt cardiaque (AC), troubles du rythme grave (TRG), définis par une fibrillation ventriculaire (FV) et/ou une tachycardie ventriculaire (TV), choc cardiogénique (CC),insuffisance cardiaque aigue (ICA) et bloc auriculo ventriculaire (BAV) de haut grade.

OBJECTIF: Identifier les facteurs prédictifs de CM au cours des SCA ST+ vus aux urgences.

MÉTHODES :Etude prospective observationnelle.Inclusion des patients admis aux urgences pour SCA ST+ .Identifier les paramétres épidémio-cliniques liés à la survenue de CM dans deux groupes CM+(n=208) vs CM-(n=695).

RÉSULTATS :Durant 8 ans (2009 –2016), inclusion de 903 patients, âge moyen=62+/-11 ans, sex ratio=4 .L’incidence des CM était de 23% : CC (8%), TRG (7,8%), AC (7%), ICA (6,5%) et  BAV de haut grade (3%).

En analyse univariée on a pu identifier plusieurs facteurs liés à la survenue de CM (CM+ vs CM-) dont :  coronaropathie connue (17% vs 10,6%, p=0,009), térritoire antérieur étendu (33% vs 22,4%, p=0,001),bloc de branche droit (7% vs 3,7%, p=0,03), absence de thrombolyse (33% vs 25,7%, p=0,033) et échec de lyse (33% vs 25%, p=0,003).

 L’étude multivariée a révélé deux facteurs pédéctifs de CM : sus décalage dans le territoire antérieur étendu (p=0,007,OR=1,34,IC 95% [1,08-1,65]) et l’échec de lyse(P=0,008,OR=1,31,      IC 95% [1,07-1,6])

CONCLUSION : L’étendu du sus décalage et l’échec de la repérfusion pharmacologique sont deux facteurs indépendants de survenue précoce de CM. Le recours à une stratégie pharmacoinvasive permettra l’amélioration du pronostic.


Maroua MABROUK, Chiraz BEN SLIMEN (Tunis, Tunisie), Ines CHERMITTI, Bassem CHATBRI, Hela BEN TURKIA
Salle 252B

"Vendredi 15 juin"

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CLM16
14:00 - 15:30

Communications libres Médecins
Qualité

Modérateurs : Mikaël MARTINEZ (Praticien Hospitalier) (Saint-Etienne), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
14:00 - 15:30 #13587 - CP101 Ressenti des urgentistes face à l’accouchement inopiné extra-hospitalier.
CP101 Ressenti des urgentistes face à l’accouchement inopiné extra-hospitalier.

Introduction : L’accouchement inopiné extrahospitalier (AIEH) représente 5 naissances pour 1000 avec une moyenne annuelle de 2 accouchements par urgentiste. 

Objectif : Évaluer le ressenti des urgentistes face à cette urgence.

Méthode : Étude descriptive nationale anonyme de janvier à mars 2017 par questionnaire électronique auprès de tous les urgentistes thésés de France. Le ressenti global était évalué à partir d’une Echelle Visuelle Analogique (0: très mauvais ressenti à 100: très bon ressenti) et les facteurs associés au bon ( > 70/100) ou mauvais ressenti ( < 70/100) étaient recherchés.

Résultats : Sur les 1125 réponses (taux d’exhaustivité), le ressenti moyen des urgentistes était de 44.9, IC 95% [43.5-46.4]. Plus de 82% des urgentistes avaient un mauvais ressenti. Les facteurs associés à un bon ressenti étaient: voir plus de 20 d’accouchements comme externe, une formation en salle d’accouchement, un stage en pédiatrie, un stage en réanimation néonatale, disposer de protocoles de service. Un tiers des sondés n’avait jamais réalisé d’AIEH, bien qu’il s’agisse d’un déterminant du bon ressenti ( > 15 AIEH, RC= 4.6 [2.7-8.0]). La pratique sur mannequin, le renfort d’une sage-femme ou d’un pédiatre n’influençaient pas significativement leur aisance.

Conclusion : La majorité des urgentistes interrogés n’était pas à l’aise face à l’AIEH. La mise en place de protocoles est simple et efficace mais l’essentiel serait d’intégrer une formation obligatoire pratique notamment dès le DES.


Domitille MALENGÉ (Bordeaux), Grégoire EVRARD, Cédric GIL-JARDINÉ
14:00 - 15:30 #13609 - CP102 Impact de l’évaluation rapide de la fonction rénale en salle d’urgence sur la prescription d’anti-inflammatoires non stéroïdiens.
CP102 Impact de l’évaluation rapide de la fonction rénale en salle d’urgence sur la prescription d’anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Introduction: Les patients se présentant dans notre salle d’urgence (SU) pour motif chirurgical sans indication opératoire bénéficient rarement d’une prise de sang standard et reçoivent souvent des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), administrés sans documentation de la fonction rénale (FR) et en dépit de leur effet néphrotoxique. Notre étude évalue l’impact d’une mesure rapide de la filtration glomérulaire estimée (eGFR) en SU sur la prescription d’AINS.

Matériel et Méthodes : Tout patient de >70 ans, ou de >50 ans sous anti-hypertenseur ou anti-diabétique, admis pour motif chirurgical sans indication d’hospitalisation était éligible. Ceux pour lesquels un consentement éclairé a été obtenu ont bénéficié d’une évaluation de la FR (formule CKD EPI). La mesure de la créatinine et le calcul de l’eGFR ont été assurés par un dispositif de biologie médicale décentralisée (DBMD) sur sang capillaire au bout du doigt. Préalablement à la mesure de l’eGFR, il a été demandé à l’urgentiste de rapporter son intention d’administrer des AINS sans connaissance du résultat. L’intention de traiter a ensuite été comparée aux recommandations locales des néphrologues et le traitement a été ajusté au besoin.

Résultats : 62 patients ont été inclus. 9 patients n’ont pas reçu d’AINS pour cause de contre-indication ou d’absence d’indication. Les urgentistes se sont abstenus d’administrer des AINS chez 8 patients sur base de l’âge, de la polymédication ou de la suspicion d’une FR diminuée, alors que l’eGFR était >45 mL/min/1.73m². Dans 6 cas, le traitement a dû être revu à cause d’une eGFR entre 30 et 45.

Discussion : Les AINS peuvent altérer la FR, essentiellement chez des patients avec une GFR diminuée. Les recommandations internationales déconseillent les AINS si l’eGFR est <30 mL/min/1.73m², et leur utilisation prolongée en-dessous de 60. De plus, nos néphrologues recommandent d’assurer une hydratation adéquate pour une eGFR entre 30 et 45. Nous avions pour but de tenir compte de la FR avant la prescription d’AINS grâce à un EBMD sans ponction veineuse. Les résultats étaient disponibles en 30 secondes contre 1h20 avec les techniques traditionnelles. Grâce à ce test, 15.1% des patients ont reçu des AINS malgré de supposées contre-indications, et 11.3% ont bénéficié d’un ajustement du traitement.

Conclusion : La mise en place du test rapide de mesure de l’eGFR en SU a influencé 26.4% des prescriptions d’AINS sans aucune augmentation de la durée de la prise en charge.


Musa ABBASI (Bruxelles, Belgique), Didier CHOCHRAD, Dejan IZGAREVIC, Ingrid BEUKINGA, Mark LIBERTALIS, Laurent BLAIRON
14:00 - 15:30 #13688 - CP103 Les biomarqueurs dans la stratification des douleurs abdominales : Etude BIOMAB.
CP103 Les biomarqueurs dans la stratification des douleurs abdominales : Etude BIOMAB.

Introduction: La douleur abdominale aigue représente un défi diagnostique fréquent aux urgences. L’objectif de cette étude observationnelle était d’évaluer l‘intérêt diagnostique et pronostique des biomarqueurs pour distinguer une douleur abdominale bénigne d’ une urgence chirurgicale abdominale. 

Matériel et Méthode: Les patients qui se présentaient aux urgences avec une douleur abdominale aigue étaient inclus. Un prélèvement de sang était fait à H0 avec le bilan usuel (dont la CRP) et H4 pour dosage ultérieur de copeptine ultrasensible, cortisol, procalcitonine (PCT) et IL-6. Un rappel téléphonique à J15 était effectué. 

Résultats: De mai 2015 à Juillet 2016, 304 patients avec douleur abdominale aigue ont été inclus : 145 hommes (48%), âge médian 43 ans (IQR 30-56), 46 patients (15 %) présentaient une urgence chirurgicale.

La CRP était plus haute chez les patients avec urgence chirurgicale (médiane 22 [IQR 2-95] vs. 4 mg/L [1-25], p=0.0024, area under the curve (AUC) 0.64 [0.55-0.73]).

La PCT était plus élevée à H0 chez les patients avec une urgence chirurgicale (H0: 0.07 [0.05-0.20] vs. 0.06 μg/L [0.04-0.11], p=0.0090, AUC 0.62 [0.54-0.70], mais pas à H4: 0.07 [0.05-0.23] vs. 0.06 μg/L [0.04-0.11, p > 0.1].

L’IL-6 était plus élevée à H0 et H4 chez les patients avec urgence chirurgicale (H0 : 10 [10-37] vs. 10 [10-14] pg/mL, p= 0.0223, AUC 0.59 [0.49-0.68] ; H4 : 26 [10-75] vs. 10 [10-11] pg/mL, p=0.0006, AUC 0.71 [0.56-0.85].

Ni le cortisol ni la copeptine à H0 ou à H4 n’étaient différents entre les patients avec ou sans urgence chirurgicale (tous p > 0.1).

Dans le groupe des patients avec une douleur abdominale non spécifique, CRP, PCT et cortisol à H0 étaient plus bas que chez les patients avec une urgence chirurgicale (tous p < 0.05). Ni le cortisol à H4 ni l’IL-6 à H0 ou H4 n’étaient différents entre les deux groupes (tous p > 0.1)

 Discussion: Dans cette étude, le dosage des biomarqueurs de stress comme la copeptine et le cortisol ne sont pas discriminants pour identifier les urgences chirurgicales. La CRP, la PCT et à une moindre degré l’IL-6 ont de meilleures performances pour stratifier la gravité des douleurs abdominales, mais leur AUC reste médiocre.

 Conclusion: Parmi les marqueurs testés, la CRP et la PCT avaient les meilleurs performances, mais restent insuffisante à elle seules pour guider efficacement la prise en charge thérapeutique des douleurs abdominales aiguës.

Cette étude a bénéficié d’un contrat de recherche SFMU 2015.


Claudine A. BLUM (Aarau, Suisse), Anne Laure PAQUET, Laëtitia VELLY, Maguy BERNARD, Matthieu FARON, Christophe TRESALLET, Pierre HAUSFATER
14:00 - 15:30 #13700 - CP104 Impact de l’utilisation d’un test rapide capillaire de grossesse sur la prise en charge médicale des patientes dans un service d’urgence : une étude prospective multicentrique.
CP104 Impact de l’utilisation d’un test rapide capillaire de grossesse sur la prise en charge médicale des patientes dans un service d’urgence : une étude prospective multicentrique.

Introduction: Diagnostiquer ou exclure une grossesse chez les femmes en âge de procréer est une pratique courante dans le département d'urgence. Des études ont démontré que l’interrogatoire de la patiente n'exclut pas de manière fiable la possibilité d’une grossesse chez les patientes consultant aux urgences. Disponibles dans le commerce, des analyses immunochimiques rapides détectent la gonadotrophine chorionique (hCG) concentrations humaines à partir d’un seuil supérieur à 25 mUI / mL. La société de biotechnologie NG Biotech a mis au point un test de grossesse visuel rapide sur sang total. Ce test se fait sur un simple prélèvement capillaire. Ce test se réalise sur sang total par prélèvement capillaire. Les avantages de ce test sont: une réalisation rapide du test, une détection précoce à 10 mUI / ml, et une détection précise à toutes les heures de la journée. Notre hypothèse est que l'utilisation de la détection rapide de la grossesse dans les soins de routine aux urgences pourrait réduire le délai d’obtention des examens radiologiques, des examens médicaux gynécologiques et donc de l'orientation de patients.

Méthode: Cette étude est une étude prospective, interventionnelle, multicentrique, en simple aveugle, en soin courant, auprès des femmes en âge de procréer consultant dans un service d’urgence dont le motif de recours justifie la réalisation d’un test de grossesse. Le critère de jugement principal est le délai moyen entre la réalisation du test capillaire par un des personnels des urgences et la réalisation des examens radiologiques. Il semblait cliniquement pertinent de fixer la taillede l'effet à une diminution de délai de 15% entre la période contrôle (mars 2016) et la période test (mars 2017) et dnc l'inclusion de 300 patientes.

Résultats: 305 patientes ont été inclus dans notre étude sur la période test. Le délai moyen de réalisation des examens radiographiques sur la période test étaient de 132 minutes (écart-type 34 minutes) versus 107 minutes (écart-type de 22 minutes) dans le groupe intervention (p=0.07).

Conclusion: Notre étude n'a pas permis de mettre en évidence une diminution statistiquement significitaive du déli de réalisation des examens radiographiques. Mais cette examens présentent d'autres avantages qui meritent d'être évalué dans des études ultéreiures: confort de la patiente ou encore la diminution de faux négatifs.


Anthony CHAUVIN, Afdjei ALI (Le Chesnay), Enrique CASALINO, Patrick PLAISANCE
14:00 - 15:30 #14150 - CP105 Score d’Alvarado vs score SAAS dans le diagnostic positif de l’appendicite aigue.
CP105 Score d’Alvarado vs score SAAS dans le diagnostic positif de l’appendicite aigue.

Introduction :

L’appendicite aigue est une affection fréquente. Le diagnostic est souvent difficile avec une exploration par scanner abdominal systématique. des scores tels que le score d’Alvarado, ont été développés. Un nouveau score SAAS (Score d’Appendicite Aigue S) a été proposé dans notre service des urgences pour poser le diagnostic de l’appendicite aigue et guider la stratégie d’exploration et de chirurgie.

Objectif : comparer les deux scores Alvarado et SAAS dans le diagnostic d’appendicite aigue.

Méthode :

étude transversale analytique. N=570 malades ayant des douleurs de la FID. évoquant une appendicite aigue. Les données clinicobiologiques et les 2scores ont été notées. Le diagnostic final d’appendicite aigue est anatomopathologique. Le score SAAS contient 7 items : vomissements>=2 épisodes(1), signe de Rovsing positif (1), signe de Blumberg positif (1), douleur irradiant de l’épigastre à la fosse iliaque droite(2), abdomen sensible(2), défense fosse iliaque droite(2), et globules blancs >= 10000(2). La sensibilité, la spécificité, les VPP et VPN et AUC ont été calculées pour les deux scores.

Résultats :

age moy= 35ans. sex ratio= 1.5. La Se et la Sp pour le SAAS sont 99% et 88% ,pour le score d’Alvarado sont 90% et 80%. AUC=0.874 pour le premier contre 0.721 pour le deuxième.

Conclusion :Le score SAAS est un système de score simple, avec une meilleure sensibilité et spécificité que le score d’Alvarado, qui permet le diagnostic d’appendicite aigue dans notre population .


Rabiaa KADDACHI, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Amal BACCARI, Riadh BOUKEF
14:00 - 15:30 #14227 - CP106 Le juste prescrire des radiographies aux urgences, l’adhésion aux recommandations est difficile à mettre en pratique.
CP106 Le juste prescrire des radiographies aux urgences, l’adhésion aux recommandations est difficile à mettre en pratique.

Introduction : Certaines recommandations du guide de bon usage des examens d’imagerie médical de la Société Française de Radiologie de 2013, concernent la prescription de plusieurs radiographies dans les services d’accueil d’urgences (SAU). Après avoir fait un état des lieux dans 3 SAU, nous avons mis en place une campagne de formation et de rappel informatique lors de la prescription pour améliorer nos pratiques. Le but de notre étude était d’évaluer l’efficacité de ces actions sur le juste prescrire.

Matériel et méthode : Nous avons d’abord réalisé une étude rétrospective dans 3 SAU (avec un volume de passage global de 10000 par an) à partir du logiciel de prescription, d’avril 2016 à mars 2017. Les radiographies de traumatologie uniquement ont été analysées en fonction des recommandations de la SFR : les os propres du nez (OPN) si médico-légal, le rachis cervical selon les règles de NEXUS / C-CSR, le gril costal abandonné au profit de l’échographie, le genou et la cheville selon les critères d’Ottawa. Puis une étude prospective de juin à novembre 2017, a été réalisée après une information du personnel médical sur ces recommandations et « rappel » informatique au moment de la prescription. L’objectif principal est l’évaluation des pratiques professionnelles, permettant de déterminer le potentiel d’économie de santé et de radioprotection. Les statistiques sont données en % pour les variables quantitatives.

Résultats : 833 prescriptions de radiographies ont été analysées de façon rétrospective et 664 de façon prospective. L’ensemble de ces prescriptions comportaient : 172 radiographies d’OPN, 348 de rachis cervical, 235 de gril costal, 231 de genou et 511 de cheville. 51,4% des patients étaient des hommes et 66,9% des radiographies ont été prescrites par un médecin sénior. L’étude prospective nous montre des réductions de radiographies non justifiées de : 9,9% pour les OPN (p = 0,14), 13% pour le rachis cervical (p = 0,92), 0,1% pour le genou (p = 0,98) et 2,7% pour la cheville (p = 0,51), soit un surcoût total d’environ 34259 euros par an correspondant à 130mSv.

Discussion : Nous constatons qu’il existe encore une marge de progression pour suivre les recommandations de prescriptions de radiologie en traumatologie aux urgences. Nous allons donc proposer d’autres actions d’amélioration. L’enjeu est important. Cette optimisation des pratiques peut réduire les coûts, augmenter la radioprotection des patients et permettre aussi une réduction du temps de passage.


Jean-Baptiste PEREZ (Annecy), Arnaud MICHALON, Adrien DROUET, Vincent GAUTIER, Virginie SAVRY, Madeline FOURNIER, Dominique SAVARY
14:00 - 15:30 #14247 - CP107 Création et validation d’un score de risque de survenue d’événement indésirable médicamenteux à l’attention du médecin urgentiste.
CP107 Création et validation d’un score de risque de survenue d’événement indésirable médicamenteux à l’attention du médecin urgentiste.

Introduction : Les médecins urgentistes disposent de peu d’outils d’évaluation du risque de survenue d’évènement indésirable médicamenteux (EIM) chez leurs patients. L’objectif de notre étude est d’élaborer un score de risque de survenue d’EIM à partir d’une population de patients consultant aux urgences.

Matériel et méthodes : Dans cette étude observationnelle monocentrique prospective, tout patient se présentant aux urgences adultes la journée a bénéficié d’un bilan médicamenteux optimisé (BMO). Les EIM suivants étaient validés en réunion de concertation pluridisciplinaire regroupant un médecin, un pharmacien et la pharmacovigilance : participation iatrogène à une pathologie, effet indésirable propre au médicament, défaut d’observance et mésusage. Des variables d’intérêts cliniques ont été intégrées dans un modèle de régression logistique multivariée. Les variables significatives à 0,10 étaient retenues et un score était attribué en fonction de l’odds-ratio (OR) (1 point pour un OR entre 1 et 1,99, 2 point pour un OR entre 2 et 2,99 et ainsi de suite). Le score a été élaboré sur un échantillon de dérivation composé de 70% de la population et validé sur les 30% restants. La capacité prédictive de ce score a été analysée par une courbe ROC.

 Résultats : 8275 patients ont été inclus, dont 5794 patients formant l’échantillon de dérivation. Six variables ont été retenues comme facteurs prédictifs : âge ≥ 80 ans [OR=1,151 (IC95% 0,965 – 1,151)], sexe masculin [OR=1,207 (IC95% 1,038 – 1,207)], antécédent de démence [OR=1,225 (IC95% 0,959 – 1,225)], traitement de classe ATC B [OR=1,283 (IC95% 1,078 – 1,318)], défaut d’observance [OR=1,581 (IC95%=1,350 – 1,581)], prise d’un nombre de médicament supérieur ou égal à 4 [OR=1,318 (IC95% 1,078 – 1,527)]. Le score de risque moyen est de 1,89 (± 1,39) sur 6 points. L’aire sous la courbe ROC (ROC AUC) était de 0.65 (IC95% : 0.63 – 0.67). Le meilleur seuil de prédiction était à 2 selon la méthode de Youden, avec une sensibilité de 73%, une spécificité de 53%, une VPN à 91% et une VPP à 22%. Sur notre échantillon de validation, l’AUC était de 0.65 (IC95% : 0,62-0,68), le seuil était également de 2, la sensibilité à 76%, la spécificité à 51%, la VPP à 21% et la VPN à 91%.

Conclusion :  Notre étude propose un score dont la VPN élevée et la simplicité d’utilisation font un outil de dépistage adapté aux contraintes de l’exercice de la médecine d’urgence.

 


Vincent GOURHANT (Montpellier), Olivier VUILLOT, Remi GELLEE, Hakim SAID, Damien PERIER, Claire RIVEILL, Maxime VILLIET, Mustapha SEBBANE
14:00 - 15:30 #14310 - CP108 Les tests de dépistage rapide du VIH : acceptabilité par les patients et faisabilité dans un Service d’Accueil des Urgences.
CP108 Les tests de dépistage rapide du VIH : acceptabilité par les patients et faisabilité dans un Service d’Accueil des Urgences.

Introduction. Depuis 2010, la stratégie de dépistage de l’infection VIH par l’intermédiaire des Tests Rapides d’Orientation Diagnostique (TROD) a été renforcée et élargie à toute la population de 15 à 70 ans. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’acceptabilité et la faisabilité d’une proposition systématique du TROD VIH, à tous les patients adultes consultant dans un service d’accueil des urgences (SAU).

Matériels et méthodes. Etude prospective monocentrique observationnelle et interventionnelle dans un SAU du 29 février au 4 mars 2016. Proposition systématique de réaliser le TROD aux patients consultant aux urgences et concernés par la nouvelle stratégie de dépistage du VIH. Les patients répondaient à un questionnaire sur leurs facteurs de risque de l’infection au VIH. Le critère de jugement principal était le taux d’acceptation du TROD. Les critères de jugement secondaires étaient la faisabilité du TROD aux urgences et l’association entre facteurs de risque du VIH et acceptation du TROD.

Résultats. Parmi les 471 patients consultant aux urgences, le dépistage a pu être proposé à 200 patients, soit une faisabilité de 42.6% (200/471). Parmi eux, 76.5% (153/200) ont accepté de réaliser le test. 80 patients (40%) présentaient au moins un facteur de risque d’infection au VIH, tel qu’un partenaire sexuel né dans une région à risque, partenaires multiples, usage de drogue par voie intraveineuse ou relation homosexuelle. Le fait d’avoir au moins un facteur de risque d’infection par le VIH n’était pas significativement associé à l’acceptation du TROD (43.1% vs 29.7%, p=0.1). Après ajustement en fonction des facteurs de confusion ; l’âge, la nationalité, le sexe, les facteurs de risque d’infection par le VIH et le fait d’avoir été récemment testé pour le VIH par sérologie ne sont pas significativement associés à l’acceptabilité du TROD. Seul le fait de ne pas avoir entendu parler des autotests de dépistage du VIH semble être un facteur significatif pour accepter le TROD VIH aux urgences (OR=2.78 ; 95% IC [1.21-6.39]).

Conclusion. Le TROD est réalisable et  techniquement faisable au sein d'un SAU. La présence de facteurs de risque d’infection au VIH ne semble pas être associée à l'acceptation du TROD. Les patients connaissant peu la nouvelle stratégie de dépistage semblent mieux accepter les TROD au SAU. La poursuite de l’information parait primordiale. Il serait intéressant d’étudier les facteurs orientant les patients vers le TROD encadré ou les autotests.


Anaïs GUINCESTRE (Paris), Richard CHOCRON, Isabelle VASSOR, Philippe JUVIN
14:00 - 15:30 #14344 - CP109 Eligibilité au prélèvements d’organes : Y a t-il une place aux urgences ?
CP109 Eligibilité au prélèvements d’organes : Y a t-il une place aux urgences ?

Introduction : L’objectif de ce travail est d’identifier parmi les patients pris en charge aux urgences pour un AVC grave, les patients susceptibles d’être éligibles à une procédure de prélèvement d’organes.

 

Méthodes : Nous avons réalisé une étude épidémiologique, descriptive, observationnelle, mono centrique, rétrospective aux urgences d’un centre hospitalo-universitaire pendant un an incluant tous les AVC avec un score de Glasgow inférieur ou égal à 12 et/ou un score NIHSS supérieur à 17 dans les 24 premières heures et non pris en charge en réanimation.

 

Résultats : Deux cent un patients ont présenté un AVC grave non pris en charge en réanimation. Dans cette cohorte, 18 (9%) ont été considérés comme éligibles à un prélèvement multi-organes (tous décédés dans les 72h). Neuf (50%) présentaient un AVC ischémique et 9 (50%) un AVC hémorragique. Ils avaient tous un âge inférieur à 85 ans et ne présentaient pas de néoplasie connue. Le score de Glasgow initial moyen était de 7 (± 4), le score NIHSS médian de 18 [15-20,5]. L’âge médian était de 79,5 ans [68-82,25]. Les caractéristiques de prise en charge sont présentées dans le tableau 1.

 

Conclusion : Le recensement des patients susceptibles d’être éligible au prélèvement d’organes est difficile dans le contexte de l’urgence. Une meilleure sensibilisation des praticiens pourrait permettre de mieux filiariser la prise en charge de ces patients.


Mélanie ROUSSEL (Rouen), Antoine LEFEVRE-SCELLES, Edgar MENGUY, Mathieu BENHADDOUR, Luc-Marie JOLY
Salle 253

"Vendredi 15 juin"

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AMS-26
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 26
Drainage thoracique et techniques alternatives

Coordonnateur : Thibaut DESMETTRE (Coordonnateur, Genève, Suisse)
Conférenciers : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Conférencier, Genève, Suisse), Tania MARX (Médecin) (Conférencier, Besançon), Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Conférencier, Rennes)
Rappel des principales indications, contre-indications, et complications du drainage thoracique en urgence pré-hospitalière et hospitalière. Présentation des techniques de drainage thoracique standard et alternatives moins invasives, des matériels et techniques d’exsufflation/ponction, ainsi que de la technique d’autotransfusion sous la forme de 3 mini stations avec pratique sur mannequin.
Salles 221-222-223

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AM-15
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 15
Echographie interventionnelle

Coordonnateur : Idriss ARNAUDET (Coordonnateur, Nantes)
Conférenciers : Idriss ARNAUDET (Médecin) (Conférencier, Nantes), Christophe PERRIER (PH) (Conférencier, Clermont-Ferrand), Grégorie ROMERO DE AVILA (Praticien hospitalier) (Conférencier, Poitiers), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse)
Initiation au guidage d’un instrument vers une cible en utilisant l’outil échographique. Savoir reconnaitre la cible et identifier les obstacles potentiels permettant de choisir le meilleur trajet. Connaitre les avantages et limites des différentes techniques. Découvrir les aspects pratiques selon le type de cible à atteindre.
Salle 341

"Vendredi 15 juin"

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AMS-36
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 36
Piquer l’impiquable : VVP sous échoguidage

Coordonnateur : Guillaume RANCHON (Coordonnateur, Lyon)
Conférenciers : Guillaume RANCHON (médecin) (Conférencier, Lyon), Sébastien SASSOT (infirmier) (Conférencier, Mâcon)
Comment trouver une voie d’abord chez un malade impiquable ? Cet atelier enseigne la technique de pose de VVP sous guidage échographique.
Court topo théorique puis mise en pratique par petits groupes entre apprenants et sur fantômes echographiques.
Salle 342A

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AMS ARM 67
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants ARM 67
Atelier de simulation : régulation pédiatrique

Coordonnateur : Julien NAUD (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférenciers : Mathieu DUBOIS (Comédien) (Conférencier, Bordeaux), Julien NAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Bordeaux), Oriana SANCHEZ (médecin) (Conférencier, Bordeaux)
Programme de simulation multiprofessionnel avec patient standardisé pour améliorer la qualité et la sécurité de la prise en charge par les ARM et les médecins régulateurs d’un appel pour un enfant présentant des convulsions :
-reconnaître des convulsions chez l’enfant et ses critères de gravité
-distinguer une convulsion fébrile simple d’une suspicion d’infection du système nerveux central proposer la (ou les) réponse(s) les plus adaptées
-guider l’administration de traitements anticonvulsivants.
Salle 342B

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AMS ARM 68
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants ARM 68
Conditionnement et déconditionnement du traumatisé grave 

Coordonnateur : Yann COEN (Coordonnateur, Brest)
Conférenciers : Christian CARIOU (IDE) (Conférencier, Brest), Jean-Baptiste MAGNIN (Ambulancier SMUR) (Conférencier, Brest)
Revoir le matériel et les techniques d'immobilisation qui sont utilisées tous les jours en SMUR et SAUV :
Collier cervical, plan dur (araignée), bloc tête (speedblock), attelle cervico-thoracique (ACT), attelle de traction (dunway), ceinture pelvienne, garrot tourniquet (damage contrôle)...Apprendre aussi à marier le matériel d'immobilisation avec le matériel des équipes SMUR.
Salle 343

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AMS-56
14:00 - 15:30

Atelier Médico-Soignants 56
Améliorer la communication avec les patients

Coordonnateur : François ANGOULVANT (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : François ANGOULVANT (PUPH) (Conférencier, Paris), Anne-Laure FERAL-PIERSSENS (Emergency Physician) (Conférencier, Bobigny)
- Aborder les différents modes de communication possibles et mettre en pratique les techniques d’entretien
- Décrire les modes de défense mis en œuvre par les patients
- Présenter les outils permettant de désamorcer une situation d’agressivité vis-à-vis du personnel
Salle 352A

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PM31
14:00 - 15:00

Posters Médecins
Douleur - Evaluation

Modérateur : Julien VAUX (médecin) (Créteil)
14:00 - 15:00 #13675 - P260 Evaluation d’une procédure de prise en charge de la douleur aux urgences par l’infirmière organisatrice de l’accueil.
P260 Evaluation d’une procédure de prise en charge de la douleur aux urgences par l’infirmière organisatrice de l’accueil.

INTRODUCTION : Notre étude évalue une procédure de prise en charge de la douleur par l’infirmière organisatrice de l’accueil (IOA) reposant sur l’administration d’antalgiques oraux de palier I et III à l’accueil, dès les douleurs modérées. Sa mise en place facilite la traçabilité et l’accessibilité des opioïdes dans le respect d’un cadre légal strict.

MATERIEL ET METHODE : Il s’agit d’une étude observationnelle, rétrospective, monocentrique de type avant/après. L’objectif principal est de mettre en évidence une différence du taux d’administration d’antalgique par l’IOA depuis la mise en place de la procédure, dans les douleurs modérées à sévères des patients de 16 ans et plus sur des périodes d’inclusions comparable.

RESULTATS : 761 patients ont été inclus dont 380 avant et 381 après. 309 présentaient une douleur modérée (4≤EN < 6) et 452 une douleur sévère (EN≥6). On constate une augmentation du taux d’administration d’antalgique passant de 43,9 à 57,5 % (p < 0,001) et une diminution du délai d’administration passant de 18 à 16 minutes (p < 0,01).

DISCUSSION : La facilité d’accès à l’antalgie permet d’améliorer son administration tout en garantissant la traçabilité et la sécurité de stockage des paliers III. L’adhésion de l’IOA, évaluée à 36% peut être améliorée d’autant qu’aucun effet indésirable grave n’a été recensé avec la nouvelle procédure.

CONCLUSION : Nos résultats montrent une amélioration de la prise en charge de la douleur modérée à sévère dès l’accueil des urgences.


Coline MUSCAT (Chambéry), Claire MORVAN, Stéphanie FEY, Loïc BELLE, Pascal USSEGLIO, Patrick LESAGE
14:00 - 15:00 #13684 - P261 Facteurs prédictifs de reconsultation précoce aux urgences des patients présentant une colique néphrétique simple.
P261 Facteurs prédictifs de reconsultation précoce aux urgences des patients présentant une colique néphrétique simple.

INTRODUCTION : Les patients présentant une colique néphrétique sont fréquemment amenés à reconsulter aux urgences, entrainant des dépenses de santé et mobilisant du personnel. Objectif de l’étude : Identifier les facteurs prédictifs de réadmission aux urgences des patients venus pour colique néphrétique.

MATERIELS ET METHODES : Il s’agit d’une étude rétrospective réalisée entre le 1er janvier au 31 décembre 2016 sur les patients ayant présenté une colique néphrétique et consultant dans un service d’urgence. Ont été étudiés les patients ayant reconsulté dans les 30 jours en comparaison à un groupe témoin. Les caractéristiques des patients, les présentations cliniques, la prise en charge aux urgences, les données d’imagerie, de biologie et la prise en charge à la sortie ont été analysés en analyse univariée et multivariée avec p=0.20.
RESULTATS : Sur 957 consultations pour coliques néphrétiques, 53 (6%) patients ont reconsulté. La principale raison étant une récidive de la douleur dans un délai moyen de 5 jours. Le sexe, l’âge, la taille du calcul n’ont pas été retrouvés comme facteurs prédictifs de reconsultation. En analyse univariée un tri IAO 2 ou 3, un antécédent de colique néphrétique, une localisation distale du calcul et une sortie sans AINS ont été associés à un risque plus élevé de 2ème recours aux urgences.

CONCLUSION : Dans notre service d’Urgences, la fréquence de réadmission a été de 6%. Des facteurs prédictifs de reconsultation ont pu être identifiés permettant une amélioration des pratiques professionnelles ciblant un sous-groupe de patients particuliers.


Adeline ALESTRA (Massy), Adrien ZAKINE, Sabine BRESSAND, Pauline GILLERON, Jean-Florent AKOUOU, Aurore CHOLEAU, Jean-Pierre FABRE, Mehdi KHELLAF
14:00 - 15:00 #13859 - P262 étude observationnelle des complications et de la satisfaction de la sédation procédurale par propofol aux urgences.
P262 étude observationnelle des complications et de la satisfaction de la sédation procédurale par propofol aux urgences.

Introduction

La sédation procédurale (SP) permet de réaliser des gestes douloureux et traumatiques aux urgences, tout en assurant le confort des patients et des soignants. Cette technique est utilisée depuis une vingtaine d’années, les études sont rassurantes quant à sa sécurité. Le but de notre travail est d’évaluer le nombre d’effets indésirables (EI) sévères et modérés, puis d’évaluer les EI minimes et mineurs et la satisfaction des patients.

Patients et méthode

Notre étude est rétrospective, monocentrique et observationnelle. Elle inclut tous les patients ayant bénéficié d’une SP de 2012 à 2017. La SP est protocolisée ; les patients sont pré-oxygénés, reçoivent un premier bolus de 1mg/kg de Propofol, puis d’éventuels boli de 0.5 mg/kg toutes les 3 à 5 minutes pour atteindre une sédation cotée Ramsay 2. Nous avons classé les différents EI en fonction de leur gravité, en s’appuyant sur l’échelle établie par la World SIVA. Les EI sévères sont l’hypoxie avec recours à l’intubation oro-trachéale et les troubles hémodynamiques avec recours aux amines. Les EI modérés sont la nécessité de ventilation assistée par BAVU et au remplissage. Les EI minimes sont l’hypoxie, la bradycardie et l’hypotension, sans prise en charge spécifique. Les EI mineurs sont les vomissements.  La satisfaction des patients a été évaluée par nos grilles de saisies.

Résultats

501 patients ont été inclus, dont 90% pour un motif traumatologique. 70% étaient des hommes, la moyenne d’âge était de 25 ans. 184 étaient des enfants, 298 étaient âgés de 18 à 75 ans, et 19 avaient plus de 75 ans. Nous avons recueilli 17,9% de complications, dont 0,2% d’EI mineurs, 16,9% d’EI minimes, 0,8% d’EI modérés et aucun EI sévère. Les complications modérées ont toutes été mises en évidence chez des patients ayant été surdosés en Morphine ou en Propofol. Les enfants reçurent plus de Propofol et eurent plus d’EI que les adultes. 286 patients ont évalué leur satisfaction. Dans ce sous-groupe, 90% des patients ont été satisfaits.

Discussion

 Notre étude est intéressante pour le nombre de patients inclus et son exhaustivité. Les résultats sont concordants avec ceux des autres études : la SP aux urgences est sûre et satisfaisante pour les patients. Nous avons mis en évidence très peu d’hypoxie, en comparaison avec les autres études sur le Propofol.

Conclusion

Cette étude vient renforcer les données sur la sécurité de la SP aux urgences, nous espérons qu’elle favorisera son développement en France.


Anne-Marie HOLMAN (Saint-Denis (La Réunion)), Barbara MULLER, Xavier COMBES, Adrien REUILLARD, Arnaud MICHALON, Leroy MARION, Côme GÉRARD, Chloé LEFEBVRE
14:00 - 15:00 #14056 - P263 Quelle échelle choisir pour évaluer la douleur aiguë ou procédurale ?
P263 Quelle échelle choisir pour évaluer la douleur aiguë ou procédurale ?

Introduction : Il existe de nombreux outils pour évaluer la douleur. Pour nous, urgentistes, quelles sont les échelles utilisables et comment choisir ? Nous tentons de répondre à ces questions. Méthode : Analyse sur PubMed (1000 publications en anglais) et sur les congrès SFMU et SFETD (1000 textes courts en français). Recensement des échelles et des indicateurs de qualité pour les hiérarchiser. Thèmes retenus : douleur aiguë et/ou liée aux soins. (Douleur chronique exclue.) Résultats : Plus de 150 échelles ont été identifiées. Les 3 plus citées (> 250 citations) étaient EVA (visuelle analogique), EN (numérique) et EV (verbale). Venaient ensuite (> 50 citations) EVAe (EVA enfant), Flacc, Evendol, Visages, Algo+ et Dolo+. Les 4 principaux indicateurs de qualité (> 50 citations) étaient : auto-évaluation (préférable à hétéro-évaluation si adaptée), spécificité (douleur et rien d’autre), rapidité (réalisable en 3 min) et décimalité (note de 0 à 10). Le croisement « échelles les plus citées » avec « le plus d’indicateurs qualité » et « selon contexte » aboutit à recommander 7 « échelles majeures » et à proposer (à titre indicatif) deux échelles pour chaque contexte : Tableau I. Discussion : L’hétéro-évaluation (mode dégradé), est incontournable en pédiatrie (et chez le non communicant). Les urgentistes « de l’adulte » utilisent régulièrement EVA, EN et Algo+. Pour évaluer la douleur en pédiatrie, même de façon occasionnelle, ils ont intérêt à se familiariser avec Evendol.   


Alexandra BELTRAMINI (Dreux), Kolia MILOJEVIC, Ariane QUEFFELEC, Eve TAQUOI, Michel PRADE, Marie TISSIER, Yves LAMBERT, Olivier RICHARD
14:00 - 15:00 #14128 - P264 Délégation de l’évaluation et du traitement de la douleur à l’infirmier de service mobile d’urgence réanimation : étude avant–après monocentrique.
P264 Délégation de l’évaluation et du traitement de la douleur à l’infirmier de service mobile d’urgence réanimation : étude avant–après monocentrique.

Introduction : La prise en charge de la douleur en pré-hospitalier est insuffisante. L’objectif de l’étude est d’évaluer les effets d’une délégation de l’évaluation et du traitement de la douleur à l’IDE en SMUR sur le suivi des recommandations de la SFMU. Matériel et méthode : étude rétrospective de type avant-après réalisée au sein d’un SMUR de janvier à mai 2017. Les IDE ont été formés au protocole entre les 2 phases. Résultats : 181 patients ont été inclus dans chaque groupe. La proportion d’interventions traumatologiques était de 11% avant vs 20% après (p=0,02). Les résultats pour l’objectif principal et les objectifs secondaires sont représentés dans la figure 1. Le seul facteur indépendant de respect des recommandations est le type d’intervention traumatologique (OR 9,70 ; IC95% 2,32–5,33). Chez les patients non traités par trinitrine, les recommandations ont été respectées chez 6% des patients dans le groupe avant vs 14% dans le groupe après, p=0,03. Discussion : Etude rétrospective observationnelle ne permettant pas de généraliser les résultats. La différence de proportion d’intervention traumatologique entre les groupes peut être expliquée par le caractère saisonnier des pathologies circonstancielles. L’augmentation du taux de prescription d’antalgique est en accord avec la littérature. Conclusion : malgré une augmentation du taux de prescriptions d’antalgique et de la réévaluation de la douleur, le protocole n’a pas permis un meilleur respect des recommandations.


Hugo KREBS (Nîmes), Remi PERRIN-BAYARD, Bares AURELIEN, Suleyman DAHMANI, Thibaut STORY, Pierre-Geraud CLARET, Xavier BOBBIA, Jean Emmanuel DE LA COUSSAYE
14:00 - 15:00 #14156 - P265 Enquête CAP : évaluation des connaissances, attitudes et pratiques concernant l’utilisation de la Kétamine les médecins urgentistes.
P265 Enquête CAP : évaluation des connaissances, attitudes et pratiques concernant l’utilisation de la Kétamine les médecins urgentistes.

Introduction

La kétamine est un produit classiquement utilisé comme agent anesthésique mais qui possède également un intérêt certain, dans le cadre de l’analgésie. Dans notre pays, la prescription de cette drogue dans les services d’urgence reste encore mal connue.

L’objectif de notre travail est d’évaluer les connaissances, attitudes et pratiques des médecins urgentistes concernant l'usage de la kétamine aux urgences. 

Matériels et méthodes

Il s'agit d'une enquête type CAP, menée en Février 2017 auprès du personnel médical exerçant aux urgences et en pré-hospitalier. Le recueil des données s'est fait via un questionnaire anonyme qui contient, outre certaines caractéristiques démographiques et professionnelles des personnes enquêtées, des informations relatives aux connaissances théoriques concernant les indications, les avantages, les contre-indications et effets indésirables de la Kétamine, ainsi que la pratique quotidienne concernant les modalités d'usage. Les raisons d'une réticence à son utilisation, si elle existe, ont été consignées.

La saisie et l’analyse des données ont été réalisées par SPSS.

Résultats:

Au total, 64 urgentistes ont répondu au questionnaire, il s'agit de résidents en médecine d'urgence dans 82% des cas.

Pour les indications de la Kétamine, l’analgésie était citée dans 87% des cas. Les autres indications (sédation, anesthésie et induction) ont été citées respectivement dans 46%, 28% et 21% des cas.

48% des médecins sont des prescripteurs de la Kétamine (6.5% de façon quotidienne, 10% hebdomadaire, 19% mensuelle et 64.5% de façon plus rare).

100% des médecins prescripteurs utilisent la Kétamine à but antalgique dont 22% en co-analgésie (morphine).

Les motifs de non prescription de la Kétamine sont: l'absence de connaissances suffisantes sur la molécule (82%), l'absence d'accès au produit (18%) et l'absence d'un protocole institutionnel (86%).

Discussion et Conclusion:

Les premières analyses de cette enquête sur la Kétamine aux urgences mettent en évidence une méconnaissance des propriétés et avantages de cette molécule chez les urgentistes d'une part et un usage limité et centré sur l'analgésie d'autre part. Une mise en place de protocole institutionnel et des formations spécifiques sur les modalités d'utilisation de la kétamine permettront d'adapter nos pratiques.


Hajer KRAIEM, Rahma JABALLAH, Oumeima BEN OTHMENE, Majdi OMRI, Mohamed Aymen JAOUADI, Nasreddine SOUISSI, Mohamed Nejib KAROUI, Naoufel CHEBILI (Sousse, Tunisie)
14:00 - 15:00 #14182 - P266 Etat des lieux de la sédation-analgésie procédurale dans les services d'urgence d’une région en 2016.
P266 Etat des lieux de la sédation-analgésie procédurale dans les services d'urgence d’une région en 2016.

Introduction : La Sédation-Analgésie Procédurale (SAP) désigne l’utilisation combinée de molécules antalgiques et sédatives afin de modifier l’état de conscience d’un patient pour la réalisation de gestes douloureux. L’utilisation hors des blocs opératoires de molécules traditionnellement réservées à l’anesthésie générale a souvent été critiquée. Si leur usage s’est généralisé dans les pays anglo-saxons, il existe en France des freins à leur utilisation dans les services d’urgence (SU).

Méthode : étude rétrospective observationnelle multicentrique incluant des patients majeurs et atteint d'un monotraumatisme de l’épaule, du poignet ou de la cheville nécessitant un geste de réduction en SU. L'objectif primaire était de décrire l'utilisation des molécules de SAP : antalgiques intra veineux et inhalés (MEOPA), midazolam, étomidate, kétamine et propofol. Les objectifs secondaires étaient de comparer l'efficacité, les complications et les modalités de réalisation du geste en fonction des molécules.

Résultats : 433 patients dans 8 SU ont été inclus avec un âge moyen de 50,1 ans. 80,8% présentaient une luxation d’épaule, une fracture déplacée de cheville (12,5%) ou de poignet (6,7%). Le choix des molécules variait de 59% pour le paracétamol à 3,9% pour l'association morphine-kétamine-propofol. La fréquence d'utilisation des molécules différait en fonction des hôpitaux mais aussi en fonction du traumatisme : un seul centre avait un protocole validé de SAP ; dans les autres centres l’utilisation de molécules était laissée à l’appréciation du médecin.  L’absence d’analgésie était significativement plus élevée en cas de réduction de luxation d’épaule par rapport aux autres traumatismes (p=0,04). A l’inverse, la morphine et la kétamine étaient plus utilisées dans les cas de réduction de cheville ou de poignet. Le taux global d'effets secondaires était de 6,7% et ne comportait aucune complication grave (inhalation, arrêt cardio-respiratoire, décès) quel que soit la molécule utilisée : variant de 2,9% pour le MEOPA à 16,5% pour l’association kétamine+ morphine. Le taux de succès global des procédures était de 84,7% : il n'était influencé ni par le type de molécule ni par l’expérience de l’opérateur. La fréquence de surveillance clinique rapprochée et scopée variait de 12% pour le MEOPA à 94% pour kétamine+ morphine.

Conclusion : L’amélioration de prise en charge des patients passe par une harmonisation des pratiques et surtout par une protocolisation des procédures de SAP.


Maxime LEBECQUE (Roanne), Florian MICHELIN, Mikaël MARTINEZ, Karim TAZAROURTE, Pascale CAVALLI
Salle 352B-Zone poster 1

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PM32
14:00 - 15:00

Posters Médecins
Echographie

Modérateur : Thibaut MARKARIAN (Praticien Hospitalier) (Marseille)
14:00 - 15:00 #13545 - P267 Evaluation de la pratique échographique des urgentistes d'un centre hospitalier à partir des recommandations sur le premier niveau de compétence d’échographie clinique en médecine d’urgence.
P267 Evaluation de la pratique échographique des urgentistes d'un centre hospitalier à partir des recommandations sur le premier niveau de compétence d’échographie clinique en médecine d’urgence.

Introduction : Compte tenu de la nouveauté d'emploi des ultrasons en médecine d'urgence, la littérature dans ce domaine est limitée, notamment concernant l'étude sur la compétence des utillisateurs d'échographe. Cette étude à pour objectif principal d'évaluer la pratique échographique des urgentistes d'un centre hospitalier à partir des recommendations sur le premier niveau de compétence d'échographie clinique en médecine d'urgence, en faisant une étude de corrélation entre les résultats échographiques d'un urgentiste versus spécialistes d'organe.

Matériels et méthodes : C'est une étude pilote, prospective, monocentrique, non randomisée, comparative menée entre le 20 janvier et le 20 mars 2017. Nous avons étudiés toutes les échographies réalisées par les urgentistes ayant une double évaluation avec les spécialistes d'organe dans les domaines de l'échogrqphie abdominale, cardiaque, pleuro-pulmonaire et de compression veineuse. Nous avons soumis les résultats à une analyse comparative avec étude de la concordance.

Résultats : Sur 109 échographies réalisées en 2 mois, 47 ont été soumises à une double comparaison avec l'examen d'un spécialiste d'organe dont 16 échographies abdominales, 14 échographies pleuro-pulmonaires, 12 échographies cardiaques, 5 échographies de compression veineuse. Au total, dans les 4 domaines de compétences, on retrouve une sensibilité de 92%, une spécificité de 96%, une valeur prédictive positive de 80%, et une valeur prédictive négative de 98% (K=0,82).

Conclusion : L'échographie est un nouvel outil diagnostique pour l'urgentiste, qu'il devra utiliser selon ses compétences et s'ajouter en complément de l'examen clinique. Comme il s'agit d'une discipline nouvelle, il est important d'évaluer les compétences de ses utilisateurs et les recommendations de la Société Francaise de Médecine d'Urgence semblent être accessibles aux urgentistes pratiquant l'échographie. Malgré le manque de formation, les résultats sont encourageants et comparables à la littérature et devront être confirmés sur une étude de plus grande ampleur. Avec l'avènement du Diplome d'étude Spécialisé (DES) de médecine d'urgence, la formation en imagerie sera probablement plus importante, afin de faire bénéficier aux patients d'une meilleur prise en charge.


Rémi PEYROL (Clermont-Ferrand)
14:00 - 15:00 #13837 - P268 Intérêt diagnostic de l’échographie pour le médecin militaire.
P268 Intérêt diagnostic de l’échographie pour le médecin militaire.

INTRODUCTION : L’isolement médical et géographique du médecin militaire en mission l’oblige à avoir une fiabilité diagnostique maximale pour limiter les évacuations sanitaires aux seuls cas relevant d’une prise en charge spécialisée. L’objectif de notre travail était de savoir si l’échographie améliorait la précision diagnostique de jeunes médecins militaires initiés à cette technique après une courte formation pratique pour le diagnostic de pathologies médicales urgentes.

 

MATÉRIEL ET MÉTHODE : Étude prospective sur 1 an dans un service d’accueil des urgences d’un hôpital d’instruction des armées. Deux internes militaires de médecine générale ont été formés à l’échographie clinique pour les diagnostics de cholécystite, colique néphrétique et thrombose veineuse profonde des membres inférieurs. Après l’examen clinique, une probabilité diagnostique clinique (PC) était attribuée sur une échelle numérique de 0 (diagnostic récusé) à 10 (diagnostic certain). Après l’échographie, une probabilité diagnostique échographique (PE) était déterminée de manière similaire. Les probabilités diagnostiques étaient considérées comme incertaines si elles étaient comprises entre 3 et 7. La plus-value de l’échographie était évaluée en calculant la différence absolue entre la PC et la PE. L’indice diagnostique échographique (IDE) était déterminé en attribuant à cette différence absolue une valeur positive (si la PE était plus proche du diagnostic final que la PC) ou négative (si la PC était plus proche du diagnostic final que la PE). Le diagnostic définitif était systématiquement recherché.

 

RÉSULTATS : 48 patients ont été inclus et 48 échographies ont été réalisées. 14 patients (29%) ont présenté la pathologie suspectée. L’IDE était positif dans 35 cas (73%), négatif dans 1 cas (2%) et nul dans 12 cas (25%). L’IDE moyen était de +3. Le groupe où le diagnostic était incertain (40 patients) avait un IDE moyen de +3,2.

 

DISCUSSION : L’échographie réalisée en situation d’urgence pour des pathologies médicales urgentes améliore la précision diagnostique des jeunes médecins militaires puisque l’IDE est en moyenne égal à +3 sur une échelle de 0 à 10 et tout particulièrement dans les situations où le diagnostic est incertain après l’examen clinique avec un IDE à + 3,2.

 

CONCLUSION : L’échographie clinique de pathologies médicales urgentes améliore la précision diagnostique des jeunes médecins militaires si précieuse en opérations extérieures.


Pierre PERRIER (Mailly-le-Camp), Nicolas CAZES, Oscar THABOUILLOT, Delphine PAPEIX, Nicolas JUZAN, G COMAT, A RENARD, Jérôme LEYRAL
14:00 - 15:00 #13894 - P269 Evaluation du protocole échographique "e;MARCH-Echo"e; chez le blessé de guerre.
P269 Evaluation du protocole échographique "e;MARCH-Echo"e; chez le blessé de guerre.

L’échographie est désormais un outil indispensable pour évaluer les blessés de guerre en opération extérieure. Le but de cette étude est d’évaluer la faisabilité et la performance du « MARCH-Echo », un protocole d’évaluation échographique.

Matériel et méthode : Etude prospective réalisée par 2 praticiens formés mais « novices » en échographie sur trois théâtres d’opération (Afghanistan, Côte d’Ivoire, Mali) et incluant tous les blessés de guerre évalués par ce protocole. Celui-ci inclut plusieurs étapes : [M] un examen type FAST, [A] un écho-repérage de la membrane cricothyroïdienne (MCT), [R] une recherche d’un épanchement pleural (aérien ou liquidien), [C] une évaluation de la veine cave inférieure (VCI) associée à une évaluation de la fraction d’éjection du ventricule gauche, [H] une évaluation de la pression intracrânienne par du Doppler transcrânien (DTC) et par la mesure de la gaine du nerf optique (NO). Chaque étape du protocole était chronométrée et leur faisabilité évaluée par les praticiens. Les conclusions échographiques étaient comparées aux résultats du scanner.

Résultats : 27 patients ont été inclus (âge moyen 28,3 ans [de 5 à 70ans], sexratio = 3,5). 7 ont été victimes de plaies par balle et 21 par explosion. 23 des 27 patients ont eu un scanner. La concordance entre les données de l’échographie et du scanner était excellente (Kappa = 0,97). 9 examens FAST étaient positifs. Le temps moyen de réalisation était de 1 à 3 minutes. La détection de la MCT n’avait pas été réalisée du fait de l’absence d’indication (obstruction des voies aériennes) dans notre série. 4 hémothorax et 8 des 9 pneumothorax ont été identifiés à l’échographie en 1 à 2 minutes. L’analyse de la veine cave inférieure avait pris moins de 1 minute. Les coupes échocardiographiques ont été plus difficiles à obtenir. 7 DTC (effectués en 3 à 7 min.) et 10 NO (2 à 4 min.) ont été réalisés.

Discussion : Ce protocole est rapide et pertinent pour détecter les lésions vitales. La FAST, l’échographie pleuropulmonaire, et l’évaluation de la veine cave inférieure et du NO sont facilement réalisables alors que le DTC et l’acquisition des coupes cardiaques nécessitent plus d’entrainement. 

Conclusion : Le MARCH-Echo est un protocole adapté à la prise en charge des blessés de guerre et pragmatique avec une implication thérapeutique potentielle à chaque étape. Il doit être encore simplifié pour trouver sa place dans le secourisme au combat en préhospitalier.

 


Paul-Vincent MARTIN (Clamart), Romain KEDZIEREWICZ, Jean-Yves MARTINEZ
14:00 - 15:00 #13895 - P270 Apport de l'échographie dans la prise en charge des traumatismes thoraciques bénins aux urgences.
P270 Apport de l'échographie dans la prise en charge des traumatismes thoraciques bénins aux urgences.

Introduction : Les traumatismes thoraciques bénins représentent un nombre important de consultations aux urgences. Ils sont souvent définis par défaut et leur prise en charge ne bénéficie pas d'un consensus clair. L'utilisation de l'échographie pour la détection de pathologies thoraciques se développe de façon importante et ses performances diagnostiques sont reconnues comme supérieures à la radiographie de thorax dans bien des domaines. Nous avons voulu étudier la place que pourrait prendre l'échographie dans la prise en charge des traumatismes thoraciques bénins aux urgences.

Méthode : Nous avons réalisé une étude de faisabilité, prospective, monocentrique, du 1e mai au 31 août 2017 dans un service d'urgences. Les patients de plus de 18 ans consultant pour un traumatisme thoracique bénin étaient inclus. Les critères d'exclusion correspondaient aux critères de gravité retenus lors de la dernière conférence de consensus sur la prise en charge des traumatismes thoraciques de la SFAR et de la SFMU hormis le critère d'âge. Chaque patient bénéficiait d'une radiographie de thorax et d'une échographie thoracique réalisée par un urgentiste expert en échographie, en aveugle du résultat radiographique. Le critère de jugement principal retenu était la différence de temps observée entre la prise en charge avec radiographie et celle échoguidée. L'un des critères de jugement secondaire concernait les discordances de résultats observés entre l'échographie et la radiographie. 

Résultats : 27 patients ont été inclus parmi lesquels 10 ont bénéficié de la prise en charge par radiographie et échographie, les données temporelles complètes n'étaient disponibles que pour 3 patients. Le temps moyen de prise en charge avec radiographie était de 57 minutes +/- 21 minutes comparé au temps de prise en charge échoguidée qui était de 22 minutes +/- 10 minutes. Le taux de discordance entre la radiographie et l'échographie était de 80%, l'échographie thoracique mettant en évidence des fractures costales chez 8 patients, passées inaperçues sur les clichés thoraciques. La dose moyenne d'irradiation était de 4.44 dGyxcm2 +/- 6.47 dGyxcm2.

Conclusion : Malgré un faible échantillon, nous avons pu mettre en évidence une diminution du temps de prise en charge ainsi que de meilleures performances diagnostiques lorsque le patient bénéficie d'une échographie, en concordance avec les données de la littérature.


Alice PAQUEZ (Montreuil), Carlos SENTIAS, Eric WIEL
14:00 - 15:00 #14195 - P271 Orientation étiologique devant un état de choc aux urgences : intérêt de l’évaluation hémodynamique en échocardiographie transthoracique au chevet du malade.
P271 Orientation étiologique devant un état de choc aux urgences : intérêt de l’évaluation hémodynamique en échocardiographie transthoracique au chevet du malade.

Objectif : Evaluer l’intérêt  de l’évaluation hémodynamique en échocardiographie transthoracique dans l’orientation étiologique des patients en état de choc aux urgences 

Matériel et méthodes : Etude prospective réalisée  aux urgences, sur une période de quatre ans, incluant tous les  patients  présentant une pression artérielle systolique inférieure ou égale à 90 mmHg ou moyenne < =60 mmHg et/ou une insuffisance circulatoire périphérique associée à une dysfonction d’organe. L’étude hémodynamique échocardiographique a porté sur l’évaluation des paramètres suivants : fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG), pressions de remplissage ventriculaires gauches (PRVG), flux mitral : onde E/ rapport E/A, , intégrale temps-vitesse sous- aortique (ITVsAo). Le diagnostic clinique et le traitement initial ont été confrontés aux résultats de  de l’évaluation hémodynamique.

Résultats : Cent cinquante patients ont été inclus. L’âge moyen était de 5.8±12 ans. La FEVG était altérée  dans  43 % des cas. Des PRVG pressions étaient diminuées dans 40% des cas. Une onde E inférieure à 0.7 m/s dans 35 % des cas, supérieure à 1m/s dans 38 % des cas. Une ITVsAo supérieure à 20 cm dans 20 % des cas. Un état de choc cardiogénique a été diagnostiqué dans 35% des cas, hypovolémique dans 30% des cas et vasoplégique dans 20 % des cas. Dans  68 %  l’évaluation modifiait le diagnostic étiologique et conduisait à des modifications thérapeutiques dans  60 % des cas. Cette évaluation hémodynamique ne permettait  pas de conclure dans  15 % des cas.

 Conclusion : L’évaluation hémodynamique  en échocardiographie transthoracique d’un patient en état de choc permet de redresser un certain nombre de diagnostic mais elle reste  insuffisante (15% des cas) dans les situations hémodynamiques complexes. 


Mehdi BEN LASSOUED (Tunis, Tunisie), Yosra GUETARI, Maher ARAFA, Rim HAMMAMI, Bassem CHATBRI, Mounir HAGGUI, Olfa DJEBBI, Khaled LAMINE
14:00 - 15:00 #14226 - P272 Dyspnée aiguë aux urgences: intérêt du blue protocol en échographie pleuropulmonaire dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique.
P272 Dyspnée aiguë aux urgences: intérêt du blue protocol en échographie pleuropulmonaire dans la prise en charge diagnostique et thérapeutique.

Objectif : Evaluer l’intérêt du "blue protocol " en échographie pleuropulmonaire dans la prise en charge des patients hospitalisés aux urgences pour une dyspnée aiguë.

Matériel et méthodes: Etude prospective, observationnelle, réalisée aux urgences, menées sur une période d’un an et demi, incluant  tous les patients hospitalisés pour une dyspnée aiguë. Tous les patients ont bénéficié d’une exploration échographique pleuropulmonaire réalisée au chevet du malade par un médecin urgentiste. L’évaluation était basée sur le  "blue Protocol ". Les critères suivants ont été recherché : glissement pleural, profil A, profil B, uni ou bilatéral, test veineux, épanchement pleural liquidien. Le diagnostic clinique et le traitement initial ont été confrontés aux résultats du balayage pleuropulmonaire.

 

Résultats : Trois cent patients ont été inclus.L’âge moyen était de 54 ans +-12 ans.Le délai moyen de réalisation de l’échographie pleuropulmonaire était de six heures. Elle était réallisée dans 78 % des cas dans l’unité de surveillance rapprochée.

La réalisation de l’échographie dans les différentes situations cliniques était jugée sans difficulté 88% .Le glissement pleural était présent dans 84 % des cas. Le profil B  bilatéral était  présent dans 70 % des cas, unilatéral dans 27% des cas. Le point pulmonaire était présent dans 10 % des cas. L’épanchement pleural liquidien a été diagnostiqué dans 42 % des cas, jugé de grande abandance dans 10 % des cas.Le balagage pleuropulmonaire a permis une modification du diagnostic pré échographique chez  26% des patients, une confirmation du diagnostic dans  64 %, une modification ou une adaptation du traitement dans  62 % des cas et un changement de l’orientation des patients dans 60 % des cas. Cette exploration pleuropulmonaire ne permettait  pas de conclure dans 10% des cas

Conclusion : Le balagayage échographique pleuropulmonaire basé sur le  "blue protocol ", fait  devant une dyspnée aiguë, a permis de confirmer ou d’adapter l’orientation étiologique la prise en charge thérapeutique et l’orientation définitive des malades. Il ne permettait pas de conclure dans 10% des cas.

 

 

 


Mehdi BEN LASSOUED (Tunis, Tunisie), Bassem CHATBRI, Maher ARAFA, Rim HAMMAMI, Yosra GUETARI, Alaa ZAMMITI, Olfa DJEBBI, Khaled LAMINE
14:00 - 15:00 #14275 - P273 Diagnostic positif de l'embolie pulmonaire aux urgences : intérêt de l’évaluation hémodynamique en échocardiographie transthoracique.
P273 Diagnostic positif de l'embolie pulmonaire aux urgences : intérêt de l’évaluation hémodynamique en échocardiographie transthoracique.

Objectif : Evaluer l'intérêt de l’évaluation hémodynamique en échocardiographie transthoracique (ETT) pratiquée au lit du malade  par l’urgentiste devant  une suspicion d’EP.

Matériel et méthodes : Etude prospective réalisée aux urgences, menée sur une période de deux ans , incluant tous les patients ayant une suspicion  d’embolie  pulmonaire à risque élevée (choc ou hypotension) et  à risque «  non élevé » avec un score de prédiction clinique de Wells supérieure à 7.

Cet examen  échocardiographique a été pratiqué avant la réalisation de l’angioscanner thoracique. Les signes échocardiographiques indirects d’embolie pulmonaire   ont été recherchés à savoir : une  surcharge diastolique du ventricule droit en mesurant  en coupe parasternale gauche grand -axe  en mode TM  le rapport des diamètres des ventricules (DTD VD/DTDVG > 0.6 et en coupe 4 cavités le rapport des surfaces télédiastoliques des ventricules   (STS VD  /STD VG  > 0,6), une présence de septum paradoxal, une  pression artérielle pulmonaire systolique (PAPS) supérieure à 35 mm Hg, une hypokinésie de la paroi latérale du ventricule droit, et une  dilatation de la veine cave inférieure  (diamètre supérieur à 20 mm ) .

Résultats: cent –vingt patients ont été inclus dans l’étude, l’âge moyen est 62 +/- 121 ans, sexe ratio 6H/ 3 F. L'ETT a été réalisée chez tous nos patients dans un délai de 6 à 10 heures de l'admission. Le diagnostic de cœur pulmonaire aigu a été retenu chez 49 % des cas. Le diagnostic d’'EP a été confirmé par un angioscanner thoracique chez 57 % des cas.  L'insuffisance tricuspide était le principal signe indirect retrouvé à l'ETT (88 % des cas), suivie par la dilatation des cavités droites (85% des cas), l'hypertension artérielle pulmonaire (79 % des cas), une dialtation de la veine cave inférieure (70 % des cas) , un septum paradoxal (30% des cas) et l'hypokinésie de la paroi latérale du ventricule droit (26 % des cas). L'ETT a révélé la présence de thrombi intracavitaires droits chez 7 patients.

Conclusion: L’évaluation hémodynamique en ETT réalisée au chevet du malade par l’urgentiste  est d’un grand apport diagnostique devant toute suspicion  d’embolie pulmonaire, bien qu’elle ne permet qu’exceptionnellement de visualiser un thrombus. Elle permet de redresser le diagnostic, de rechercher des signes indirects d’embolie pulmonaire  et donc d’orienter la prise en charge thérapeutique urgente.

 

 

 


Mehdi BEN LASSOUED (Tunis, Tunisie), Yosra GUETARI, Bassem CHATBRI, Maher ARAFA, Rim HAMMAMI, Mounir HAGGUI, Olfa DJEBBI, Khaled LAMINE
14:00 - 15:00 #14276 - P274 Corrélation entre l’échocardiographie et l’échographie pulmonaire dans le diagnostic de l’insuffisance cardiaque aigue aux urgences.
P274 Corrélation entre l’échocardiographie et l’échographie pulmonaire dans le diagnostic de l’insuffisance cardiaque aigue aux urgences.

Introduction :

L’insuffisance cardiaque aigue est un motif fréquent de consultation aux urgences se manifestant par une dyspnée aiguë. L’échographie cardiaque et la BNP sont le gold standard dans la confirmation diagnostique mais restent inconstamment disponibles aux urgences. Par contre l’échographie pulmonaire est un outil intéressant de part sa disponibilité et sa facilité d’accès.

 Objectif : Evaluer la corrélation entre l’échographie pulmonaire et les outils de référence écho cardiaque  et BNP dans le diagnostic de l’insuffisance cardiaque aigue.

 Méthode : Etude prospective analytique incluant 65 patients consultants pour dyspnée aigue aux urgences. Tous les patients ont eu une échographie pulmonaire (somme des lignes B) et une échographie cardiaque. Le diagnostic final est retenu après concertation collégiale sur l’ensemble des données clinico biologiques et échographiques.

Résultats :

N=65.sex ratio= 1.7.âge moyen de 66 ± 15 ans. Tous ont des antécédants médicaux :HTA (44%),diabète (35%), coronaropathie(10%), une FA(9%), insuffisance cardiaque( 14%), une insuffisance respiratoire(23%). La sensibilité de l’écho pulmonaire pour l’origine cardiaque de la dyspnée était de 86% avec une AUC de 78%.La corrélation de PEARSON était de 0,62 pour l’origine de la dyspnée entre l’écho cardiographie et l’écho pulmonaire.

Conclusion :l’échographie pulmonaire est un outil intéressant pour l’urgentiste pour le diagnostic positif de l’insuffisance cardiaque aigue.

 

 

 


Wael CHABAANE, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA (Sousse, Tunisie), Houda BEN SALAH, Mariem BEN ABDELAZIZ, Riadh BOUKEF
Salle 352B-Zone poster 2

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AM-01
14:00 - 15:30

Atelier Médecins 01
Dysnatrémies

Coordonnateur : Marc ANDRONIKOF (Coordonnateur, Clamart)
Conférenciers : Marc ANDRONIKOF (chef de service) (Conférencier, Clamart), Axelle LUCAS-AMICHI (Médecin) (Conférencier, Clamart)
A partir de cas cliniques, apprendre ou consolider la prise en charge des hypernatrémies et des hyponatrémies en utilisant des raisonnements simples mais argumentés.
Salle 353

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TV53
14:00 - 14:30

BREAKING NEWS : Echographie musculo squelettique

Conférenciers : Etienne HINGLAIS (Conférencier, Le Kremlin-Bicêtre), Frédéric ROUYER (Médecin responsable d'unité) (Conférencier, Genève, Suisse), Carlos SENTIAS CANELLAS (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Rang du Fliers)
Plateau TV

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SI SAMU
14:00 - 15:30

7ème Conférence des Samu du Programme SI-Samu

Modérateurs : François BRAUN (Chef de Service et de pôle) (Metz), Clémence CHARRAS (Paris), Agnès RICARD-HIBON (Medical Chief) (Pontoise), Stéphane SEILLER (Paris)
Conférenciers : Frédéric BERTHIER (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Nantes), Nicolas BILLAUDÉ (Pôle appui aux acteurs et Relation avec les clients, Prog SI SAMU, resp du centre de déploiement) (Conférencier, Paris), Mikael UGUEN (Direction des Opérations, Directeur Programme SI-SAMU) (Conférencier, Paris)
14:00 - 15:30
Salle 241
14:30

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TV54
14:30 - 15:00

INTERVIEWS GAGNANTS Concours Urgences 2018
Les U d’Or, d’argent et de bronze (médecins et soignants) Le prix du meilleur abstract DESMU Concours d’éloquence : Devenez conférencier en 2019 ! Sim’Cup : Montrez votre savoir !

Plateau TV
15:00

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ES-18
15:00 - 16:00

Les essentiels N°18
Comme si le cancer ça suffisait pas… - Patient oncologique
Infectiologie Sepsis, Thérapeutique

Modérateurs : Romain DUFAU (Chef de service) (Paris), Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Bruxelles, Belgique)
Coordonnateur : Andréa PENALOZA (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
15:00 - 15:20 Aplasie fébrile. Jean-Paul FONTAINE (Chef de Service) (Conférencier, Paris)
Définition? Quel bilan ? Quelle antibiothérapie ? Qui hospitaliser ?
15:20 - 15:40 Complications des chimio et immunothérapie. Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Les plus classiques ? les pièges ? traitements ?
15:40 - 16:00 L’EP et son traitement. Anne-Laure PHILIPPON (Médecin) (Conférencier, Paris)
Situations létales ? Antidotes ? Traitement supportif ? reprise anticoagulation ?
Salle 242B

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TV79
15:00 - 15:10

Gestion de crise, communication simulation

Conférencier : Nathalie PRIETO (médecin) (Conférencier, Lyon)
Plateau TV
15:10

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TV56
15:10 - 15:20

Par ici la sortie - Retour des patients à domicile: Céphalée

Conférencier : Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
Plateau TV
15:20

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TV65
15:20 - 15:30

Par ici la sortie - Retour des patients à domicile: Syncope

Conférencier : Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
Plateau TV
15:30

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TV57
15:30 - 15:55

Journal télévisé

15:30 - 15:40 Sédation procédurale. Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse)
15:40 - 15:55 Bilan DESCMU à 1 an. Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris), Jeannot SCHMIDT (Professeur des universités) (Conférencier, Clermont-Ferrand)
Plateau TV
PAUSE DE 15H30 - 16H00
Pause et visite de l’exposition technique
16:00

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EDA-08
16:00 - 17:30

Etat de l'art N°8
Accidents des anticoagulants
Cardiologie - Autre, Coagulation Hémostase, Toxicologie

Modérateurs : Thibaut DESMETTRE (médecin) (Genève, Suisse), Farès MOUSTAFA (MD,PhD) (Clermont-Ferrand)
Coordonnateur : Andréa PENALOZA (Coordonnateur, Bruxelles, Belgique)
16:00 - 16:30 Exploration. Ismail ELALAMY (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Quels tests ? Interpretation ? Pièges ?
16:30 - 17:00 Réversion des AVK. Andréa PENALOZA (Chef de Service) (Conférencier, Bruxelles, Belgique)
Situations létales ? Antidotes ? Traitement supportif ? reprise anticoagulation ?
17:00 - 17:30 Réversion des AOD. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
Situations létales ? Antidotes ? Traitement supportif ? reprise anticoagulation ?
Amphi Bleu

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EDA-03
16:00 - 17:30

Etat de l'art N°3
Prise de décision partagée
Communication, Ethique, Thérapeutique

Modérateurs : Nicolas PESCHANSKI (Praticien Hospitalier Urgentiste) (Rennes), Mathias WARGON (Chef de Service) (Saint-Denis)
Coordonnateur : Nicolas PESCHANSKI (Coordonnateur, Rennes)
Quelles sont les modalités du concept de décision partagée avec le patient aux urgences ? Comment appliquer le concept à la prescription d'anticoagulants aux urgences ? Les performances actuelles d'imagerie permettent-elles de sursoir à la PL dans la suspicion d'hémorragie méningée lorsqu'on évoque le rapport bénéfice-risque avec le patient ? Quelles sont les modalités du retour à domicile discuté avec le patient à bas risque de SCA dans l'évaluation de la douleur thoracique aux urgences ?
16:00 - 16:20 Concept général. Youri YORDANOV (Médecin) (Conférencier, Paris)
16:20 - 16:40 Dans les anti-coagulants. Pierre-Marie ROY (PUPH) (Conférencier, Angers)
16:40 - 17:00 PL-hémorragie méningée. Aurélien RENARD (MEDECIN) (Conférencier, Marseille)
17:00 - 17:20 Douleur thoracique. Sandrine CHARPENTIER (chef de service urgences adultes) (Conférencier, Présidente de la Société Française de Médecine d'Urgence)
Salle 241

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ES-08
16:00 - 17:30

Les essentiels N°8
Par ici la sortie - Retour des patients à domicile
DES, Gastro-entérologie, Neurologie, Organisation Services d'Urgences, Thérapeutique

Modérateurs : Carole PAQUIER (Grenoble), Dominique PATERON (Urgentiste) (Paris)
Coordonnateur : Yonathan FREUND (Coordonnateur, Paris)
Quand peut-on arrêter les investigations? Quels patients peuvent quitter les urgences sans être admis?  Quels circuits de soins peut-on proposer?
16:00 - 16:20 Céphalées. Cédric GIL-JARDINÉ (MCU-PH) (Conférencier, Bordeaux)
16:20 - 16:40 Hémorragies digestives. Pierre-Clément THIEBAUD (Praticien Hospitalier) (Conférencier, Paris)
16:40 - 17:00 Syncopes. Richard CHOCRON (MCUPH) (Conférencier, Paris)
17:00 - 17:20 AIT. Adrien BASSAND (Médecin) (Conférencier, Nancy)
Salle Maillot

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VZ-01
16:00 - 17:00

Venez..
Discuter d'analgésie multi-modale
Douleur Analgésie, Thérapeutique

Modérateur : Emmanuel MONTASSIER (Professeur) (Nantes)
Coordonnateur : Michel GALINSKI (Coordonnateur, Bordeaux)
Conférencier : Michel GALINSKI (Physician) (Conférencier, Bordeaux)
Définir la multimodalité : diminuer l’intensité de la douleur ou diminuer le risque d’effet indésirable immédiats ou retardés des antalgiques ? Quelle stratégie et quelle est sa place dans prise en charge de la douleur en médecine d’urgence ?
Salle 242B

"Vendredi 15 juin"

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AM-20
16:00 - 17:30

Atelier Médecins 20
Comment rédiger et soumettre un article scientifique ?

Coordonnateur : Jennifer TRUCHOT (Coordonnateur, Paris)
Conférenciers : Florence DUMAS (PUPH) (Conférencier, Paris), Jennifer TRUCHOT (MEDECIN) (Conférencier, Paris)
• Situer la problématique et structurer les idées pour sa démonstration
• Gérer les difficultés pour rédiger, allouer du temps et travailler avec des co-auteurs
• Points forts de la lettre à l'éditeur (cover letter)
• Points forts de l’abstract
• Mettre en valeur et discuter vos résultats
• Discussion sur le choix de la revue et la soumission en ligne
Salle 243

"Vendredi 15 juin"

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CLM08
16:00 - 17:30

Communications libres Médecins
Régulation

Modérateurs : Karim BOUDENIA (PH TP) (Dijon), Paul-Georges REUTER (PUPH) (Rennes)
16:00 - 17:30 #13550 - CP110 Régulation téléphonique des AVC : outil d’aide au triage des occlusions des gros troncs supra aortiques (Alpha Stroke Score).
CP110 Régulation téléphonique des AVC : outil d’aide au triage des occlusions des gros troncs supra aortiques (Alpha Stroke Score).

INTRODUCTION : La thrombectomie mécanique a montré son efficacité dans le traitement des accidents vasculaires (AVC) ischémiques par occlusion proximale des artères à destinée cérébrale (OPAC). Cependant, cette technique n’est pas disponible dans tous les hôpitaux. Le diagnostic d’OPAC se fait avec une imagerie cérébrale et vasculaire. Nous avons recherché les facteurs prédictifs d’OPAC à l’appel téléphonique au centre 15 pour suspicion d’AVC. L’objectif était de créer un outil d’aide au triage préhospitalier des OPAC.

MATERIEL ET METHODE : Deux registres épidémiologiques prospectifs régionaux ont été étudiés pour établir une cohorte de patients appelant au 15 pour suspicion d’AVC de moins de 6 heures. Des variables supplémentaires choisies pour leur pertinence clinique ont été recueillies de manière rétrospective. Une régression logistique a été réalisée sur 2 tiers du jeu de données pour définir les variables ayant un lien significatif avec la présence d’OPAC. Nous avons ensuite crée l’Alpha Stroke Score (ASS) qui a été validé sur le tiers du jeu de données restant.

RESULTATS : 1118 patients ont pu être inclus sur l’année 2014. 511 avaient un AVC ischémique dont 129 avec une OPAC. Les variables ayant un lien significatif avec la présence d’un AVC ischémique avec OPAC sont : la présence d’un déficit moteur du membre inférieur droit (MI) ou gauche (OR  = 1,54 [0,86-2,68], p = 0,147 ; OR = 1,81 [1,01-3,18], p = 0.129 respectivement), la présence de troubles du langage (OR = 1,53 [0,91-2,64], p = 0,107), le tabagisme actif (OR = 2,20 [1,19-3,91], p = 0,020), le délai entre les troubles et l’appel inférieur à 30 minutes (OR = 2,09 [1,25-3,59], p = 0,002) et que l’appelant soit une personne autre que le patient (OR  = 2,53 [0,99-8,60], p = 0,029). L’ASS est composé de 6 items. Un ASS >7 a une spécificité de 85 % et une sensibilité de 48 % pour la présence d’OPAC.

CONCLUSION : L’ASS est un outil d’aide au triage des appels pour suspicion d’AVC de moins de 6 heures, simple d’utilisation en régulation téléphonique. Nous avons proposé un nouvel algorithme de prise en charge. Les patients ayant un ASS > 7 pourraient être orientés directement en centre disposant de la thrombectomie mécanique.


Alphane BAQUERRE (Grenoble), Olivier DETANTE, Sébastien MARCEL, Claire MORVAN
16:00 - 17:30 #13628 - CP111 Utilisation d’un outil de géolocalisation de défibrillateurs publics et de secouristes volontaires au sein d’un Centre de Réception des Appels : étude de faisabilité.
CP111 Utilisation d’un outil de géolocalisation de défibrillateurs publics et de secouristes volontaires au sein d’un Centre de Réception des Appels : étude de faisabilité.

Introduction

Le délai entre la survenue d'un arrêt cardiaque extra hospitalier (ACEH) et l’initiation du massage cardiaque externe (MCE) conditionne son pronostic. Lors d’une prise d’appel pour ACEH, le centre de réception des appels (CRA) utilise un outil de géolocalisation de défibrillateurs automatisés externes (DAE) et de « bons samaritains » (BS) formés au secourisme, via une application téléchargée par certains citoyens sur leur smartphone. Cet outil permet au CRA de déclencher le BS à proximité et d’accélérer l’arrivée d’un DAE. L’objectif de l’étude était d’évaluer la faisabilité de cet outil au sein du CRA et de mesurer le nombre de BS déclenchés.

Matériels et Méthode

Etude rétrospective observationnelle. Critères d’inclusion : victime d’ACEH sur voie et lieu public. Critère de jugement principal : taux de BS ayant réussi à  réaliser un geste de secours. Critère de jugement secondaire : nombre de citoyens ayant souscrit à l’application smartphone. Variables recueillies : déclenchement ou non de l’outil par le CRA pour la recherche d’un DAE, d’un BS ; nombre de BS géolocalisés, déclenchés, arrivés  sur intervention, ayant réalisé un geste de secours. Statistiques: description univariée des variables recueillies.

Résultats

Du 01/01 au 01/11/2017, 363 (100%) ACEH ont été inclus. Le CRA a déclenché 151 (42%)  recherches de DAE, 242 (67%) recherches de BS. Seuls 111 (30,5%) BS ont pu être géolocalisés dont 52 (14,3%) se sont déplacés, 19 (5%) sont arrivés à l’adresse de l’intervention et 3 ( < 1%) ont réalisé un geste de secours. Enfin sur les dernières semaines de l’étude, 2108 nouveaux BS ont été recrutés.  

Discussion

En contexte urbain fortement médicalisé, l’outil de géolocalisation s’est progressivement intégré dans le processus d’envoi des secours, après quelques mesures correctrices (ergonomie de l’interface au CRA et sur les smartphones, rapidité de déclenchement du BS, précisions sur le statut juridique du BS). La réalisation de geste par un BS était encore peu fréquente, notamment liée à l’arrivée rapide des secours institutionnels ( < 10 min.). A noter qu’une hausse du recrutement et du nombre de BS acceptant de se déplacer était notée sur les dernières semaines de l’étude. L’efficience du premier maillon de la chaîne de survie est un acte citoyen. Des campagnes d’information en faveur du  téléchargement massif de ce type d’application smartphone pourront contribuer à diminuer le délai d’initiation du MCE et de défibrillation.     


Clément DERKENNE (Paris), Daniel JOST, Lesaffre XAVIER, Olga MAURIN, Olivier YAVARI, GROUPE DE TRAVAIL SUR L'ARRÊT CARDIAQUE, Jean-Pierre TOURTIER, Stéphane TRAVERS
16:00 - 17:30 #13678 - CP112 Evaluation et comparaison des différents scores de triage pré-hospitalier des traumatises sévères sur la mortalité intra-hospitalière.
CP112 Evaluation et comparaison des différents scores de triage pré-hospitalier des traumatises sévères sur la mortalité intra-hospitalière.

Introduction : Plusieurs scores de triage des traumatisés sévères en pré-hospitalier ont été développés ces dernières années : le score de traumatisé révisé pour le triage (T-RTS), les critères de Vittel, le score mécanisme/ Glasgow/ âge/ pression artérielle systolique (MGAP), le nouveau score des traumatisés (NTS). De leur utilisation découle une évaluation pronostic rapide sur la gravité des lésions potentielles. Notre objectif était de comparer ces scores sur la prédiction de mortalité intra-hospitalière dans une cohorte de patients traumatisés consécutifs pris en charge par des équipes médicales pré-hospitalières et inclus dans la filière « traumatisée sévère » du centre de traumatologie de niveau 1 du département. Matériels et méthodes : Entre 2013 et 2016, 1160 patients ont été admis dans la filière « traumatisé sévère » du centre de traumatologie de niveau 1. Tous les éléments nécessaires au calcul du T-RTS, des critères de Vittel, du score MGAP et du NTS ont été recueillis chez ces patients au centre de traumatologie de niveau 1 à partir des données relevées en SMUR. Le critère d'évaluation principal était la mortalité intra-hospitalière à 30 jours toute cause confondue. Les performances prédictives de ces scores ont été évaluées puis comparées entre elles à l'aide de l'analyse des courbes d'efficacité du récepteur (courbe ROC). Résultats : Au total, 1001 patients ont été inclus dans l'analyse. Le MGAP avait la meilleure aire sous la courbe (AUC = 0,905 [IC95% 0,885 – 0,922]) en comparaison au T-RTS (AUC = 0,843 [IC 95% 0,819 – 0,865]), aux critères de Vittel (AUC = 0,874 [IC95% 0,852 – 0,894]) et au NTS (AUC = 0,898 [IC95% 0,877 – 0,916]). En comparant les courbes ROC de ces scores, les scores MGAP et NTS étaient statistiquement supérieurs au T-RTS (p = 0,004 et p < 0,001). En ajustant les limites pour une sensibilité de 95%, un score MGAP < 25 avait une meilleure spécificité (Sp = 65%) que des critères de Vittel ≥ 2 (Sp = 41%), un T-RTS < 12 (Sp = 35%) et un NTS < 22 (Sp = 59%), limitant d'avantage le risque de sur-triage. Discussion/conclusion : La comparaison de ces différents scores de triage conclu à une supériorité des scores MGAP et NTS par rapport au T-RTS. Le MGAP possédant la meilleure aire sous la courbe et la meilleure spécificité, il serait intéressant de l'intégrer dans l'algorithme décisionnel d'orientation d'un patient traumatisé sévère. 


Arnaud CASSIGNOL, Thibaut MARKARIAN (Marseille), Julien MARMIN, Jean COTTE, Cédric NGUYEN, Michael CARDINALE, Vanessa PAULY, Xavier BOBBIA
16:00 - 17:30 #13694 - CP113 Etablissement d’un score prédictif de Syndrome Coronarien Aigu (SCA) lors de la REgulation d’un appel au Centre 15 pour douleur thoracique : le score SCARE.
CP113 Etablissement d’un score prédictif de Syndrome Coronarien Aigu (SCA) lors de la REgulation d’un appel au Centre 15 pour douleur thoracique : le score SCARE.

Introduction : Les maladies cardiovasculaires représentent la 2ème cause de mortalité en France, au premier rang desquelles se trouvent les syndromes coronariens aigus (SCA). Pour améliorer la morbi-mortalité, l’enjeu actuel est de proposer au plus vite la thérapeutique (pré-hospitalière et/ou hospitalière) adaptée. Il est donc primordial d’identifier tout SCA dès la régulation médicale. Il n’existe actuellement aucun score prédictif de SCA utilisable en salle de régulation. Le but est d’essayer d’établir un tel score et de vérifier sa robustesse.

Matériel et méthode : Notre étude prospective, observationnelle et monocentrique a eu lieu du 1er janvier au 31 décembre 2016 au sein d’un SAMU de France, incluant tout appel pour douleur thoracique. Notre population totale a été randomisée en deux sous-groupes. Dans la cohorte de développement (deux tiers), les analyses, univariée puis multivariée, ont permis d’identifier les facteurs indépendants associés au SCA en régulation, et ainsi la création d’un score prédictif, basé pour chaque variable significative, sur les coefficients bêta de la régression multivariée. Dans la cohorte de validation (un tiers) la discrimination a été évaluée par l’aire sous la courbe (AUC) et la calibration par le test de Hosmer-Lemeshow.

Résultats : Sur les 1367 patients inclus, 183 (13,4%) avaient un diagnostic de SCA. Les 7 variables significativement associées au diagnostic de SCA en régulation sont : le sexe masculin (OR 2.7, p < 0.001), l’âge (OR 3.8 si 43 – 57 ans et OR 4.5 si > 57 ans, p = 0.0024), le tabagisme (OR 2.2, p = 0.0023), la typicité de la douleur (OR 1.9, p = 0.0183), le caractère inaugural de la douleur (OR 1.7, p = 0.0238), la présence de sueurs (OR 1.9, p= 0.0057) et la conviction du régulateur (OR 2.9, p < 0.001). Ce modèle de régression multivariée présente dans la cohorte de validation une AUC à 0.81 et un « p » de Hosmer-Lemeshow à 0.74.

Conclusion : Nous avons pu établir un score prédictif de SCA, utilisable pour la régulation d’une douleur thoracique, le score SCARE, qui présente en validation interne, une bonne discrimination et une excellente calibration. Ce score permet de stratifier le risque de SCA, en utilisant des éléments épidémiologiques mais aussi la conviction du régulateur, dont la Valeur Prédictive Négative (VPN) est excellente.


Audrey GUERINEAU (Tours), Charlotte GUERIN, Clement ROZELLE, Annabelle POLETTE, Elodie SEVESTRE, Nesrine NABLI, Olivier GIOVANNETTI
16:00 - 17:30 #14088 - CP114 Savoir Prédire l’Activité du SAMU avec la Météo - Etude SPASMO.
CP114 Savoir Prédire l’Activité du SAMU avec la Météo - Etude SPASMO.

Introduction

Prédire l’activité pour s’y adapter est un défi majeur pour la médecine d’urgence. Ainsi, il n’existe pas, à ce jour, de critère prédictif de l’activité d’un centre de régulation et de réception des appels (CRRA). L’activité est globalement liée à la saison. Aussi, avons-nous souhaité préciser le rôle de la température.

Méthodes

Site : CRRA d’un département urbain de 1,6 millions d’habitants

Paramètres : relevé les températures minimales et maximales quotidiennes (station MétéoFrance locale) sur une période de 47 mois, 204 semaine (01/2014-11/2017). Activité évaluée sur le nombre quotidien de dossiers de régulation médicale (DRM).

Analyse : recherche d’une relation entre les 20 périodes de températures minimales et maximales et les 20 périodes avec les valeurs de DRM minimales et maximales. 

Résultats

Moyennes (±DS) hebdomadaires de températures maxi et mini : 17,0+±6,7°C et 8,5±5,1°C respectivement. Nombre moyen (±DS) hebdomadaire de DRM : 4.114±590.

Après modélisation (Figure), sur une année, la température variait de façon sinusoïde. Le nombre de DRM variait aussi de façon sinusoïde, en opposition de phase.

Les 20 périodes aux valeurs de DRM maxi correspondaient 11 (55%) fois sur 20 aux températures mini. Les 20 périodes aux valeurs de DRM mini correspondaient 2 (10%) fois sur 20 aux périodes de températures maxi.

Conclusion

L’activité du CRRA était globalement liée aux températures ambiantes. La température mini prédisait à elle seule 55% les activités maxi !


Laurianne MICHELLAND (Bobigny), Tomislav PETROVIC, Laurent GOIX, Erick CHANZY, Paul-Georges REUTER, Frédéric LINVAL, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:30 #14124 - CP115 Caractéristiques et conséquences pronostiques des patients régulés directement en salle de coronarographie versus en unité de soins intensifs cardiologiques.
CP115 Caractéristiques et conséquences pronostiques des patients régulés directement en salle de coronarographie versus en unité de soins intensifs cardiologiques.

Introduction : La Société Européenne de Cardiologie recommande (2017) l'angioplastie (KT) primaire pour les SCA ST+ ≤ 120 min si le délai de prise en charge médicale-KT (passage du guide) est estimé < 90min. En fonction du bilan de l'urgentiste (SMUR) en pré hospitalier, le régulateur du centre 15 (SAMU), en lien avec le cardiologue interventionnel décident d'une admission pour KT immédiate ou en USIC. Objectifs de ce travail : connaître la répartition de ces patients, leurs caractéristiques et mortalité.

Matériel et Méthode : Registre prospectif observationnel incluant les SCA ST+ non compliqués > 24h pris en charge primaire par 6 SMUR régionaux de 2003 à 2016. Variables : appel SAMU, prise en charge SMUR, facteurs de risques cardio-vasculaires, destination KT ou USIC et mortalité. Test statistique utilisé: Khi2.

Résultats : Ont été inclus 1 100 SCA ST+ dont 94,6% (n=1041) admis pour KT. Les caractéristiques des patients et les taux de mortalités sont représentés dans le tableau. La présence d’une douleur thoracique typique était plus souvent associée à un transport en KT. Un antécédent de coronaropathie était plus souvent associé à un transport en USIC. Le taux de mortalité des SCA ST+ adressés en USIC était 3 fois plus important à celui des patients adressés en KT.

Conclusion : Tout SCA ST+ même en l’absence de douleur thoracique typique doit être transporté en KT pour améliorer la survie. Préciser le profil des patients coronariens d’USIC nécessite une analyse multivariée.


Jonathan GONZVA (Paris), Aurélie LOYEAU, Daniel JOST, Alexandre ALLONNEAU, Jean Pierre TOURTIER
16:00 - 17:30 #14133 - CP116 Corrélation entre la Qualité de la Réponse aux Appels d’un SAMU - Centre 15 et les effectifs d’Assistants de Régulation Médicale – Etude QRAARM.
CP116 Corrélation entre la Qualité de la Réponse aux Appels d’un SAMU - Centre 15 et les effectifs d’Assistants de Régulation Médicale – Etude QRAARM.

Introduction

Le taux d’occupation des lignes téléphoniques d’un SAMU-Centre 15 conditionne la fluidité de la gestion des appels et donc sa capacité de répondre à l’urgence. La disponibilité des assistants de régulation médicale (ARM).

Objectif

Evaluer la relation entre effectif d’ARM et charge des appels d’un SAMU-Centre 15.

Méthodes

Inclusion : tous les appels reçus dans notre SAMU-Centre 15

Paramètres : effectif théorique (référence) vs effectif «réel» d’ARM

Critère de jugement principal : taux d’appels raccrochés (par l’appelant) après 15 secondes

Analyses : (1) 672 périodes d’¼ d’heure de la semaine 51 de l’année 2016 (en période d’épidémie de grippe) et (2) 3.624 périodes d’une heure sur les cinq premiers mois de 2017 analysées en fonction de l’effectif « réel » d’ARM.

Résultats

Période 1. Effectif d’ARM inférieur à la théorie dans 424 (73%) périodes. Nombre médian d’appels raccrochés : 1 (0-3) par ¼ d’heure. Il variait de 0 (0-1) à 3 (1-5) selon l’effectif d’ARM auquel il était parfaitement inversement corrélé (R2=1).

Période 2. Nombre médian d’appels raccrochés : 4 (1-8) par heure. Il variait de 2 (1-6) à 10 (6-16) selon l’effectif d’ARM auquel il était parfaitement inversement corrélé (R2=1) (Figure).

Conclusion

Le taux d’appels raccrochés après 15 sec était parfaitement corrélé à l’effectif (plus précisément au sous-effectif) d’ARM. Sur une année, le nombre estimé d’appels perdus serait ainsi proche de 50.000 ! Considérer l’effectif d’ARM est une absolue nécessité.


Laurent GOIX (Rennes), Tomislav PETROVIC, Erick CHANZY, Frédéric LINVAL, Paul-Georges REUTER, Patrick WIPF, Frédéric ADNET, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:30 #14192 - CP117 Dispositif ExpertEye : intérêt lors des premières sorties SMUR des jeunes médecins urgentistes.
CP117 Dispositif ExpertEye : intérêt lors des premières sorties SMUR des jeunes médecins urgentistes.

Introduction : une particularité de nos équipes du CHU est d’incorporer de jeunes médecins urgentistes en cours de formation, devant valider un semestre au SMUR. Ils bénéficient d’une période de doublure de 3 à 4 semaines. Leurs premières sorties sont souvent vécues comme source de stress voire d’insécurité. L’objectif principal de ce travail était de suivre leurs premières sorties SMUR par l’intermédiaire du dispositif vidéo connecté XpertEye et d’en juger l’intérêt.

Matériels et méthodes : étude prospective observationnelle de faisabilité. Le dispositif XpertEye permet la transcription en direct vidéo et audio de l’intervention sur laquelle est le jeune médecin urgentiste à un médecin observateur expérimenté. Nous avons suivis 5 médecins en 2ième année de DESC de MU. 6 médecins observateurs  du service les ont suivis depuis la salle de régulation et pouvaient les conseiller à leur demande. Nous avons adapté les échelles de Kirkpatrick pour évaluer l’intérêt de ce dispositif. Pour objectiver ces réponses nous avons employé un questionnaire basé sur une échelle de Likert.

Résultats : nous avons inclus 47 sorties sur les 12 semaines d’observation. La durée moyenne des sorties étaient de 50 minutes. 83% étaient satisfaits de pouvoir se servir de ce matériel. Grace à ce dispositif, 74% se sentaient plus en confiance, 19% déclaraient avoir acquis de nouvelles connaissances et 11% de nouvelles compétences. Cela a permis à 13% d’entre eux de modifier leur prise en charge. La moyenne du score d’intérêt était de 6,7/10. 94% considéraient le dispositif XpertEye comme pouvant être une aide pour un jeune professionnel.

Discussion : par la capacité à retransmettre en direct le déroulement d’une sortie SMUR, ce dispositif permet une mise en confiance des jeunes médecins urgentistes au début de leurs pratiques professionnelles. L’échange d’informations apporte de façon certaine un facteur de sécurité. Sur un plan pédagogique il autorise un suivi dans l’acquisition des compétences des jeunes médecins. Il offre également la possibilité de réaliser des débriefings ciblés après chaque sorties.

Conclusion : l’emploi de ce matériel augmente l’impression de sécurité des jeunes médecins lors de leurs premières sorties SMUR. Il est en général bien accepté et permet à un observateur identifié de suivre et d’analyser les capacités techniques et non techniques requises pour le bon déroulement des interventions.


Cecile BERARD (Bordeaux)
16:00 - 17:30 #14351 - CP118 IMpact des EPidémies Saisonnières sur l’Activité d’un CRRA : analyse sur 18 ans – Etude IMPESAC-18.
CP118 IMpact des EPidémies Saisonnières sur l’Activité d’un CRRA : analyse sur 18 ans – Etude IMPESAC-18.

Introduction

La survenue d’une épidémie impacte l’activité des structures d’urgence. Cet impact doit être modélisé pour être anticipé.

Objectif

Evaluer l’impact des épidémies sur l’activité d’un CRRA.

Méthode

Département urbain de 1.6 millions d’habitants

Critères relevés : nombre hebdomadaire de (1) dossiers de régulation médicale (DRM) et (2) paliers épidémiques de grippe et gastro-entérite selon la carte d’interpolation spatiale du réseau sentinelle (websenti.u707.jussieu.fr)

Période : 17/10/2010 au O3/12/2017

Recherche d’une corrélation entre (1) et (2). Un coefficient R2 > 0,8 a été considéré comme solide. La prévision du niveau d’activité a été testée en cherchant une corrélation entre (1) et (2) avec une semaine de décalage.

Résultats

Analyse : 372 semaines consécutives avec 7 épidémies de grippe et de gastro-entérite.

Médiane hebdomadaire de DRM : 3795 [3385-4246], variant de 3084 [2802-3273] à 5026 [4644-5413] et de 3526 [3231-3848] à 5279 [4939-5424] pour les paliers bas et haut d’épidémie de gastro-entérite et de grippe.

Corrélation excellente entre paliers épidémiques et médiane de DRM pour la grippe (R2=0,94) et la gastro-entérite (R2=0,97) (Figures A&B). Corrélation bonne entre paliers épidémiques et médiane de DRM de la semaine précédente pour la grippe (R2=0,85) et excellente pour la gastro-entérite (R2=0,98) (Figures C&D).

Conclusion

L’activité du CRRA était fortement liée aux épidémies. Ce niveau d’activité était prédit par le palier épidémique de la semaine précédente.


François-Pierre AUFFREDOU (Bobigny), Laurent GOIX, Erick CHANZY, Patrick WIPF, Laurianne MICHELLAND, Lydia AMEUR, Sarah TEPPER, Frédéric LAPOSTOLLE
Salle 251

"Vendredi 15 juin"

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AMS-33
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 33
Évaluation d'un patient suicidaire aux urgences

Coordonnateur : Catherine MASSOUBRE (Coordonnateur, Saint-Etienne)
Conférenciers : Juliette BONNET (Docteur) (Conférencier, Saint-Etienne), Catherine MASSOUBRE (médecin) (Conférencier, Saint-Etienne)
Évaluer le potentiel suicidaire d’un patient (facteurs de risque, facteurs de protection, urgence, dangerosité).
Mises en situation pratique.
Salle 252A

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CLM10
16:00 - 17:30

Communications libres Médecins
Traumatologie

Modérateurs : Hayatte AKODAD (Médecin) (Bobigny), Guillaume RANCHON (médecin) (Lyon)
16:00 - 17:30 #13569 - CP119 Epidémiologie des traumatismes du globe oculaire chez l’enfant de 2007 à 2016.
CP119 Epidémiologie des traumatismes du globe oculaire chez l’enfant de 2007 à 2016.

Les traumatismes oculaires chez l’enfant sont fréquents et représentent une cause majeure des cécités monoculaires acquises. Peu d’études françaises ont été réalisées à ce sujet.

Objectif - Décrire une cohorte pédiatrique victime de traumatismes du globe oculaire

Matériel et méthodes - Dans cette étude rétrospective observationnelle entre le 01 janvier 2007 et le 31 décembre 2016, tous les enfants âgés de moins de 15 ans, consultant pour traumatismes mécaniques du globe oculaire aux Urgences Pédiatriques et Ophtalmologiques d’un CHU, ont été inclus. les données analysées étaient : âge, sexe, mode de transport, date et heure d’admission, type et localisation des lésions, mécanisme, caractère pénétrant ou non,  gravité globale (CCMU) et spécifique (classification de Birmingham et Ocular Trauma Score (OTS)), devenir (hospitalisation ou soins externes) et prise en charge (médicale ou chirurgicale), suivi et séquelles éventuelles (cataracte, baisse d’acuité visuelle, cécité, énucléation).

Résultats - 337 enfants ont été inclus. L’âge moyen était de 8,4 +/- 4,1 ans. Le sex-ratio était de 2,7 (247 garçons). Les traumatismes étaient secondaires à un objet contondant (22%), à globe fermé (77%). Les lésions les plus fréquentes étaient les contusions du globe oculaire (hyphéma (27%)). Un quart des enfants avaient des critères de gravité (CCMU > 2 (25%), OTS ≤ 3 (12%)) et 208 d’entre eux ont été hospitalisés (62%). Les garçons sont plus âgés (p<0,001) et les enfants âgés de plus de 9 ans étaient plus à risque de traumatisme par projectiles (23% vs 5%, p<0,0001, OR 5,5) et par un traumatisme direct (26% vs 8%, p=0,0001, OR 3,8) mais nécessitaient moins d’interventions chirurgicales (20% vs 36%, p=0,0011, OR 0,4). Les traumatismes à globe ouvert survenaient plus chez des enfants plus jeunes (p=0,0015). Un score pronostique OTS ≤ 3 était plus fréquent à la suite d’un traumatisme par projectile (26% vs 14%, p=0,04, OR 2,4). Dix pour cent des enfants présentaient des séquelles (cataracte 53%, amblyopie 6%, énucléation n=1).

Conclusion – Un traumatisé sur 10 présente des séquelles visuelles post-traumatiques ; le développement de campagnes de prévention est indispensable pour rendre obligatoire le port de lunettes de protection lors de la pratique de certaines activités à haut risque (pistolet à billes).


Caroline BORET (Saint-Nazaire), Mathieu CHANUT, Thomas HAMON, Mickaël ROUVIÈRE, Sophie SALANNE, Vincent SOLER, Isabelle CLAUDET
16:00 - 17:30 #13575 - CP120 Evaluation initiale et à 1 mois des traumatismes du genou dans un service d'accueil des urgences.
CP120 Evaluation initiale et à 1 mois des traumatismes du genou dans un service d'accueil des urgences.

Introduction: Les traumatismes du genou sont un motif fréquent de consultation dans les services d’accueil des urgences (SAU). Les règles d’Ottawa du genou permettent de déterminer si des radiographies du genou doivent être réalisées pour rechercher une fracture. En dehors des lésions osseuses, des lésions ligamentaires et méniscales sont à rechercher. Le diagnostic d'entorse et de lésion méniscale du genou repose essentiellement sur l'interrogatoire ainsi que sur l'examen clinique. En pratique, le bilan lésionnel d’un traumatisme du genou à la phase aigüe est difficile du fait des phénomènes douloureux, de l’impotence fonctionnelle et de l’interrogatoire souvent incomplet. L’objectif de cette étude était d’évaluer la prise en charge initiale des patients consultant au SAU pour un traumatisme du genou et leur devenir à 1 mois. Matériel et Méthode: Une étude prospective a été menée dans un SAU entre février 2016 et juin 2016 incluant tout patient consultant pour traumatisme du genou ne nécessitant pas une prise en charge chirurgicale initiale ni une hospitalisation. Les patients avaient une évaluation initiale au SAU et étaient recontactés à 1 mois pour une évaluation finale. Le critère principal de jugement était la concordance diagnostique entre le diagnostic initial au SAU et le diagnostic final à 1 mois. Resultats: Pendant la période de l’étude, 70 patients ont été analysés. Un testing du genou était réalisé au SAU chez 69% des patients avec la présence d’une laxité dans 13% des cas. Le seul examen radiologique réalisé était une radiographie du genou chez 98% des patients. Le diagnostic de sortie du SAU des patients ayant un traumatisme du genou était une contusion (41,5%), une entorse (47,1%), une lésion méniscale (7,1%). Certains patients sortaient du SAU avec une ordonnance d’IRM du genou en externe (51,4%). A 1 mois, la concordance diagnostique était de 52% pour les contusions du genou, 27% pour les lésions meniscales et 17% pour les lésions ligamentaires. Conclusion: La concordance diagnostique médiocre entre le diagnostic initial au SAU et le diagnostic final lors de la réévaluation à 1 mois incite à réévaluer systématiquement les patients consultant pour un traumatisme du genou au SAU d’autant plus lorsqu’une lésion ligamentaire ou méniscale est suspectée. La prescription d’une IRM du genou peut être utile dès la sortie du SAU lorsqu’une lésion méniscale ou ligamentaire ne peut être éliminée et devant un mécanisme lésionnel évocateur.


Erwin HANSCONRAD (Vincennes), Anthony CHAUVIN, Patrick PLAISANCE
16:00 - 17:30 #13778 - CP121 Impact d’un protocole de prédiction clinique sur la prescription de radiographies du rachis cervical traumatique aux Urgences.
CP121 Impact d’un protocole de prédiction clinique sur la prescription de radiographies du rachis cervical traumatique aux Urgences.

Introduction : Des radiographies standards sont souvent prescrites en excès en cas de traumatisme du rachis cervical en coup de fouet (ou Whiplash) chez les patients alertes. La Canadian C-Spine Rule (CCR) est un protocole de prédiction clinique de la sévérité du traumatisme permettant d’identifier les patients requérant ou non une exploration radiographique.  Nous avons évalué l’impact de son implémentation sur le nombre d’examens radiologiques réalisés dans cette situation.

 

Méthodologie : Il s’agit d’une étude prospective, monocentrique, réalisée sur deux périodes ; du 1er juillet 2015 au 30 juin 2016 et du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017, avant et après la mise en place du protocole de prédiction clinique. Nous avons inclus l’ensemble des patients adultes consultant pour traumatisme du rachis cervical en coup de fouet. Ceux traumatisés graves, intoxiqués ou avec des lésions traumatiques associées n’ont pas été inclus. Le critère de jugement principal est le nombre de radiographies du rachis injustifiées réalisées dans le cadre du Whiplash. Le critère de jugement secondaire est le nombre de radiographies injustifiées réalisées pour toute cause traumatique confondue.

 

Résultats : Pour un nombre de passages comparable (43 145 vs 45 413 passages), le nombre de radiographies injustifiées dans le cadre d’un Whiplash a diminué de 29% (38% vs 27%, p = 0,029). Le nombre de radiographies toutes causes traumatiques confondues a également diminué de manière moins importantes (5%), à la limite de la significativité (1325 vs 1253 bilans radiologiques, p = 0,051).

 

Discussion : La mise en place d’un protocole de prédiction clinique a eu un impact bénéfique sur le nombre de radiographies injustifiées. Les résultats ont été probablement sous-estimés du fait que l’analyse s’est faite sur les dossiers ayant bénéficié d’un bilan radiologique et non sur les dossiers où la non indication du bilan a été respectée. La formation à l’utilisation de la CCR auprès des médecins a été moins insistante et moins coercitive que d’autres études similaires. Il existe un biais d’interprétation puisque l’indication du bilan radiologique a été évaluée sur les dossiers médicaux et non sur un formulaire précisant celle-ci.

 

Conclusion : L’utilisation de la CCR permet de diminuer le nombre de bilan radiologique en cas de traumatisme du rachis cervical de type Whiplash.


Bertrand DRUGEON (Poitiers), Nicolas DEBOEVERE, Nicolas MARJANOVIC, Olivier MIMOZ
16:00 - 17:30 #13787 - CP122 Prévalence des fractures du rachis cervical chez le traumatisé crânien de plus de 75 ans. Résultats préliminaires de l’étude OFSET (Older Fracture Spine Emergency sTudy).
CP122 Prévalence des fractures du rachis cervical chez le traumatisé crânien de plus de 75 ans. Résultats préliminaires de l’étude OFSET (Older Fracture Spine Emergency sTudy).

Introduction : La chute avec traumatisme crânien chez la personne âgée est un motif fréquent de consultation aux urgences, avec un risque de fracture du rachis cervical. Le consensus sur la stratégie diagnostique de ces fractures est difficile à appréhender. Dans ce contexte, nous présentons les résultats préliminaires de l‘étude OFSET (Older Fracture Spine Emergency sTudy) dont l'objectif est d’évaluer la prévalence des fractures du rachis cervical chez les patients traumatisés crâniens de plus de 75 ans.

Matériel et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective, observationnelle, mono centrique. Tous les patients de plus de 75 ans consultant aux urgences pour un traumatisme crânien et pour lesquels un scanner cérébral était indiqué étaient éligibles. Une TDM du rachis cervical a été réalisée de façon systématique en plus du scanner cérébral pour chaque patient inclus. Le scanner du rachis cervical a été interprété par des neuroradiologues. En cas de découverte de fracture du rachis cervical, un avis orthopédique a été pris en urgence.

Résultats : Entre mars et août 2017, 95 patients ont été inclus, 85 ont pu être analysés. Sur les 85 scanners interprétés, 79 (93%) ont été interprétés comme normaux ou dégénératifs, 6 (7%) avaient une fracture du rachis cervical dont 4 fractures de l’odontoïde (67%) et 2 fractures du rachis cervical inférieur (33%). Aucune indication chirurgicale n’a été retenue pour aucun des 6 patients.

Discussion : Un scanner cervical systématique réalisé au décours d’un traumatisme crânien chez un sujet âgé de plus de 75 ans retrouve une fracture du rachis cervical chez 7% des patients. Il s’agit de la seule étude qui, à notre connaissance, fasse état de la prévalence des fractures du rachis cervical au sein de cette population. La majorité de ces fractures (67%) concernait l’odontoïde, ce qui est en accord avec les données de la littérature. Seul un patient avait des signes cliniques de fractures, il est donc possible que ces fractures ne se soient jamais exprimées cliniquement et que le diagnostic et l’immobilisation par collier cervical soient un excès de prise en charge.

Conclusion : L’obtention d’un scanner cérébral avec des coupes systématiques sur l’odontoïde chez le patient traumatisé crânien de plus de 75 ans semble utile. D’autres études sont nécessaires pour nous aider à orienter au mieux la stratégie diagnostique des fractures du rachis cervical chez les personnes âgées, traumatisées crâniennes.


Hélène MASBOU (Créteil), Mehdi KHELLAF, Jérôme HODEL, Arnaud DUBORY, Adrien ZAKINE, Hanna OSVAKA, Rabeb BEN HAJRIA, Lionel NAKAD
16:00 - 17:30 #13949 - CP123 Traumatisme crânien ayant bénéficié d’une tomodensitométrie cérébrale en urgence : Pronostic à 6 mois.
CP123 Traumatisme crânien ayant bénéficié d’une tomodensitométrie cérébrale en urgence : Pronostic à 6 mois.

Introduction : Les traumatismes crâniens (TC) représentent un problème majeur de santé public et une part importante des passages aux urgences. Les lésions cranio-cérébrales sont fréquentes et potentiellement graves tant à court terme qu’à long terme, ce qui nous a conduit à évaluer le pronostic et les séquelles à 6 mois des victimes de TC ayant bénéficié d’un scanner cérébral (SC) dans un service d’urgences universitaire et d’en rechercher les facteurs favorisants.

Matériel et méthode : Cette étude prospective monocentrique a inclus 285 patients victimes d’un TC ayant bénéficié d’un SC du 1er/01/2016 au 31/03/2016. Six mois après leur passage aux urgences, ils ont été rappelés afin de rechercher la présence d’au moins un symptôme appartenant au syndrome post-commotionnel. Les associations entre TC et le pronostic fonctionnel ont été évaluées par régression logistique univariée et multivariée. Les variables d’ajustement ont été déterminées par la méthode pas à pas.

Objectif principal : Evaluation du pronostic fonctionnel à 6 mois d’un TC ayant bénéficié d’un SC en urgence.

Objectifs secondaires : Description des caractéristiques de ces patients et analyse des variabilités du pronostic fonctionnel.

Résultats : Sur les 285 patients recrutés (93% de traumatismes crâniens légers TCL), 136 ont pu être recontactés à 6 mois et 46,3% ont déclaré souffrir d’au moins un symptôme, majoritairement asthénie (25,7%), anxiété (17,6%), troubles de la mémoire (17,6%) et de l’humeur (14%). L’analyse multivariée a permis de montrer que le mécanisme du TC tel qu’un accident de la voie publique ou la présence de nausées et/ou vomissement à l’admission en étaient des facteurs favorisants. 16,5% des patients inclus présentaient une lésion au SC et les facteurs favorisants étaient la présence d’une exogénose et de signes de focalisation à l’admission. Aucun lien entre la prise d’anticoagulant et/ou antiagrégant et la présence de lésions au scanner ou de troubles à 6 mois n’a pu être mis en évidence.

Discussion : Les patients symptomatiques à 6 mois représentent près de la moitié des victimes de TC incluses (93% de TCL). La forte proportion de patients de plus de 65 ans nous a conduit à réaliser des analyses par classe d’âge et à tenir compte des troubles cognitifs préexistants.

Conclusion : Une filière spécifique devrait être organisée pour la prise en charge des patients victimes de TCL présentant des facteurs de risque ou des signes de syndrome post-commotionnel.


Anne DELARUELLE (Nancy), Adrien LAUVRAY, Olivier KLEIN, Jean PAYSANT, Lionel NACE, Guillaume BREMBILLA, Gérard AUDIBERT
16:00 - 17:30 #14021 - CP124 Efficacité et modalités du bloc ilio-fascial dans la prise en charge antalgique des fractures fémorales de l’enfant aux urgences pédiatriques.
CP124 Efficacité et modalités du bloc ilio-fascial dans la prise en charge antalgique des fractures fémorales de l’enfant aux urgences pédiatriques.

Introduction : Le bloc-ilio-fascial (BIF) est une technique d’anesthésie loco-régionale réalisable aux urgences par un médecin non anesthésiste. Cette technique est rarement utilisée aux urgences pédiatriques.  L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’efficacité antalgique du BIF dans la prise en charge des fractures du fémur aux urgences pédiatriques.

Matériels et méthodes : Etude rétrospective, monocentrique sur la période de janvier 2012 à décembre 2016 dans un service d’urgences pédiatriques. Les patients âgés de 1 jour à 18 ans, pris en charge pour une fracture fémorale par la réalisation d’un BIF, avec une évaluation de la douleur avant et après réalisation du geste étaient inclus. L’évaluation de la douleur était réalisée  à l’arrivée aux urgences et après réalisation du geste soit par une échelle d’hétéro évaluation (EVENDOL), soit par une échelle d’auto évaluation (EVA). Le BIF était réalisé par les médecins du service à l’aide d’un mélange de chlorhydrate de lidocaïne 1% et de ropivacaïne. Les enfants dont l’EVA était < 4/10 ou dont l’EVENDOL < 4/15 étaient considérés comme non ou peu douloureux. Le critère principal était la proportion d’enfants non ou peu douloureux avant et après le BIF. Nous avons utilisé le test du chi2 apparié (test de McNemar) pour l'analyse du critère principal s’agissant d'une variable binaire et appariée.

Résultats : Au total, 144 enfants, dont 107 garçons (74%) ont été inclus. Les enfants étaient âgés de 2 mois à 15,8 ans avec une médiane à 3,2 ans. La proportion d’enfants non ou peu douloureux passe de 25% (36 enfants) avant le BIF à 85% soit 122 enfants (p < 10-5, test de McNemar) après le BIF. La médiane de la douleur à l’arrivée aux urgences évaluée par l’échelle EVENDOL (n=96) était de 10 (IQ1 :4, IQ3 :15) et par l’échelle EVA (n=48) était de 7 (IQ1 :2, IQ3 :10). La médiane de la douleur après le BIF évaluée par l’échelle EVENDOL (n=102) était de 0 (IQ0: 0, IQ3: 2) et par l’échelle EVA (n=42) était de 0 (IQ1: 0, IQ3:2). Six patients (4%) ont eu des effets indésirables, dont un a eu une crise convulsive pendant le BIF.

Discussion : Notre étude confirme l’efficacité du BIF pour soulager les enfants en cas de fractures fémorales avec de rares effets indésirables. Comme chez l’adulte, cette technique est utilisable aux urgences pédiatriques par les médecins des urgences.

Conclusion : Le BIF est une technique efficace pour soulager les enfants aux urgences pédiatriques en cas de fractures fémorales. 


William CURTIS (Paris), Renaud HERAUD, Olivier GALL, Marilyn FUGER, Marie-Sophie ZENTAR, Sophie L'EXCELLENT, Gérard CHERON, François ANGOULVANT
16:00 - 17:30 #14185 - CP125 Traumatismes crâniens légers sous antiagrégants plaquettaires : risque d’hémorragie intracrânienne et indication du scanner cérébral.
CP125 Traumatismes crâniens légers sous antiagrégants plaquettaires : risque d’hémorragie intracrânienne et indication du scanner cérébral.

Introduction : Les traumatismes crâniens légers (TCL) sous antiagrégants plaquettaires (AAP) sont un motif de consultation fréquent dans un service d’urgence et un problème de santé publique. En France, il est recommandé de réaliser un scanner cérébral non injecté (TDMc) et une surveillance hospitalière de vingt-quatre heures pour tous ces patients. L’objectif était d’identifier les facteurs de risque d’hémorragie intracrânienne (HIC) justifiant la réalisation d’une TDMc, dont la prise d’AAP, lors d’un TCL. Matériels et méthodes : Il s’agissait d’une étude cas-témoins rétrospective observationelle sur l’année 2016 monocentrique dans un service d’urgences polyvalentes. Les patients inclus étaient les patients de plus de 18 ans présentant un TCL, soit un score de Glasgow (GCS) ≥ 13. Les patients exclus étaient ceux sous anticoagulants autres que les AAP. La réalisation d’une TDMc et l’hospitalisation étaient décidées par l’équipe médicale en charge du patient. Résultats : Au total 766 patients ont été inclus, 23 patients dans le groupe des cas (HIC), dont 10 sous AAP (44%), et 743 patients dans le groupe témoins (pas d’HIC), dont 174 sous AAP (23%). Parmi les patients inclus, 340 patients ont bénéficié d’une TDMc, dont 165 sous AAP. Les facteurs significativement associés à la présence d’une HIC étaient les AAP (p=0.03), la cinétique moyenne ou haute (p < 0.0001), la perte de connaissance (p < 0.0001), l’amnésie (p=0.001), le GCS < 15 (p=0.01) et l’examen neurologique anormal (p < 0.0001). La prise d’AAP était fortement associée à la réalisation d’une TDM (OR 41.7 [23.7-75.5]). Dans la population sous AAP, ces facteurs de risques semblent être les mêmes. Il n’y a eu aucune prise en charge neurochirurgicale ni aucune HIC retardée à 3 mois parmi les patients sous AAP. La prise en charge d’un patient victime d’un TCL sous AAP en France coûte 682 euros environ. Discussion : Le traitement par AAP est faiblement associé à l’HIC et c’est le facteur le plus associé à la réalisation d’une TDMc, contrairement aux autres facteurs de risque significatifs fortement associés à l’HIC. Il existe donc une surestimation du risque d’HIC sous AAP. Les HIC sous AAP ont peu de conséquences cliniques et thérapeutiques. Conclusion : La prise d’AAP ne semble pas être un facteur de risque indépendant d’HIC dans les TCL. La réalisation d’une TDMc sur les facteurs de risque clinique pourrait réduire le coût de la prise en charge de ces patients.


Amandine MOTHU (Agen), Albert TRINH-DUC, Margot DARRE, Laurent MAILLARD
16:00 - 17:30 #14210 - CP126 Evaluation de l’autodiagnostic des fractures du patient dans les contextes de traumatismes aigus.
CP126 Evaluation de l’autodiagnostic des fractures du patient dans les contextes de traumatismes aigus.

INTRODUCTION : chaque année la traumatologie représente environ 30% de l’ensemble des consultations aux Services d’Accueil des Urgences. Les capacités d’autodiagnostic du patient concernant la présence ou non d’une fracture à la suite d’un traumatisme aigu permettrait d’optimiser leur prise en charge.

OBJECTIF : nous avons voulu évaluer les capacités des patients à suspecter et diagnostiquer la présence d’une fracture à la suite d’un traumatisme aigu.

MATERIEL ET METHODE : il s’agit d’une étude observationnelle, prospective et monocentrique. Lors de la prise en charge par l’Infirmière d’Accueil et d’Orientation, les patients qui consultaient pour un traumatisme aigu et isolé donnaient leur avis et leur degré de confiance sur la possibilité d’une fracture et la nécessité de pratiquer une radiographie. Le critère de jugement principal était la concordance de l’autodiagnostic du patient au diagnostic final à la sortie des urgences. Le critère de jugement secondaire était le degré de confiance par rapport à leur capacité d’autodiagnostic évalué par une échelle visuelle analogique (sur dix).

RESULTATS : sur la période de l’étude, 35% (25/66) suspectaient la présence d’une fracture avec un degré de confiance de 6.23 (+/- 2.36) contre 7.17 (+/- 2.18) chez ceux qui ne suspectaient pas de fracture. Les performances diagnostiques de l’autodiagnostic du patient étaient : sensibilité de 57%, spécificité de 69%, VPP de 40% et VPN de 81%. La concordance entre l’autodiagnostic du patient à écarter la présence d’une fracture et l’absence de fracture objectivée à la radiologie était de 67%.

CONCLUSION : la capacité du patient à écarter la présence d’une fracture est bonne. Intégrer l’autodiagnostic du patient permettrait d’optimiser la prise en charge d’un traumatisme isolé aux urgences.


François ARNOULD (Paris), Pauline MOREAU, Chiraz AL-HAKIM, Richard CHOCRON, Philippe JUVIN
16:00 - 17:30 #14320 - CP127 New berlin definition versus injury severity score chez le traumatisé sévère pour la prédiction la mortalité.
CP127 New berlin definition versus injury severity score chez le traumatisé sévère pour la prédiction la mortalité.

Introduction : Récemment la « New Berlin Definition of polytrauma » propose d’adjoindre des paramètres physiologiques et biologiques à l’Injury Severity Score (ISS) pour définir un traumatisé sévère (TS). L’objectif de ce travail a été de comparer la valeur pronostique de l’ISS et de La New Berlin Definition chez le TS en termes de mortalité immédiate.

Méthodes : Etude prospective (33 mois). Inclusion des TS admis en Salle d’accueil des urgences vitales (critères de haute vélocité). Analyse des courbes ROC et étude de la performance pronostique de l’ISS et de la « New Berlin Definition of polytrauma » en termes de mortalité immédiate en SAUV.

Résultats : Inclusion de 479 patients. Age médian=37. Sex-ratio=4,2. Caractéristiques cliniques n(%) : GCS < 13 : 170(35), PAS < 90mmHg : 64(13), SpO2 < 90% : 82(17).  L’ISS moyen =22 ± 13. Mortalité en SAUV=2,2%. La « New Berlin Definition of polytrauma » a montré pouvoir discriminatif plus puissant pour la mortalité immédiate comparée à l’ISS. Le tableau 1 résume les caractéristiques des courbes ROC respectives.

Conclusion : Dans ce travail la nouvelle définition du TS a été supérieure à l’ISS pour prédire la mortalité précoce.


Imen MEKKI (Tunis, Tunisie), Hamed RYM, Houssem AOUNI, Houda NASRI, Mohamed KILANI, Aymen ZOUBLI
Salle 252B

"Vendredi 15 juin"

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CLM13
16:00 - 17:30

Communications libres Médecins
Triage

Modérateurs : Matthieu HEIDET (Médecin) (Créteil), Eric REVUE (Chef de Service) (Paris)
16:00 - 17:30 #13939 - CP134 Une nouvelle méthodologie d’évaluation de la fiabilité des échelles de tri.
CP134 Une nouvelle méthodologie d’évaluation de la fiabilité des échelles de tri.

Introduction : La fiabilité des  échelles de tri  dans les services d’urgence (SU) est habituellement  évaluée à travers des scénarii proposés à des d’infirmières (IOA) ou à des tris simultanés. Ces approches sont biaisées par le caractère fictif et par un effet Hawthorne (propension à mieux faire lors d’une évaluation). L’objectif de l’étude était d’évaluer les facteurs associés à l’attribution d’une gravité 5 (patient les moins graves) en tenant compte du profil du patient et de l’IOA ayant effectué le tri. L’hypothèse est, qu’en cas de forte reproductibilité inter-IOA, le risque pour un patient d’être catégorisé à un niveau de tri donné est indépendant de l’IOA.

Matériel et méthode : Etude rétrospective sur base de données (2016) menée dans un SU pédiatrique utilisant l’échelle pédiatrique canadienne de tri à 5 niveaux. Les enfants évalués par une IOA ayant effectué plus de 500 tris était inclus. L’association entre le niveau gravité 5 et les facteurs suivant a été analysée par régression logistique : IOA, variables calendaires, âge, sexe, mode d’arrivée, motif de recours.

Résultats : Sur l’année, 21 745 enfants ont été évalués par 18 IOA éligibles. En moyenne les IOA avait évalué 1366 enfants. La proportion de gravité 5 était de 21,1 % (6.1% à 48.2% selon l’IOA). En analyse multivariée, en dehors du sexe, toutes les variables était associées à la gravité 5. Avec comme référence l’IOA ayant attribué le moins souvent une gravité 5, les OR des autres IOA étaient tous significatifs et variaient de 1,59 [1,11 – 2,27] à 16,59 [13,0 – 21,19].  L’IOA ayant évalué l’enfant expliquait 75,2% de la variance total du modèle. Les 2 autres facteurs ayant des OR > 2 étaient les motifs de recours et le mode d’admission.

Discussion : Indépendamment des variables calendaires et du profil de l’enfant, le risque d’avoir un niveau 5 attribué était fortement dépendant de l’IOA. Cette approche constitue une nouvelle méthode d’évaluation, sur base de données, de la fiabilité des échelles de tri. Cette méthode s’extraire des biais induit par les méthodes habituelles et pourrait-être complémentaires à celles-ci pour l’évaluation des échelles de tri. Une des limites de cette méthode est l’analyse ciblée sur un seul niveau de tri. La régression logistique multimodale, d’interprétation moins simple, est une possibilité pour contourner cette limite.

Conclusion : Nous avons proposé une nouvelle approche méthodologique reproductible  d’évaluation de la fiabilité des échelles de tri.


Sophie FRUSCIONE (Marseille), Philippe MINODIER, Sophie MIRAMONT, Jean Christophe DUBUS, Gilles VIUDES, Guilhem NOEL
16:00 - 17:30 #13535 - CP128 Damage Control Resuscitation et prise en charge préhospitalière des blessés par arme de guerre.
CP128 Damage Control Resuscitation et prise en charge préhospitalière des blessés par arme de guerre.

Introduction : La mise en pratique d’une stratégie associant Damage Control Resuscitation (DCR) et chirurgie de Damage Control (DCS) peut être complexe lors d’afflux massifs de blessés de guerre en situation isolée. Durant 4 mois, 3 équipes médicales préhospitalières autonomes et 4 chirurgiens ont été confrontées à cette problématique à plus de 2h30 de structures hospitalières.

L’objectif de notre étude était de décrire l’activité, les lésions des blessés et la place du DCR.

Matériel et méthode : Etude observationnelle, rétrospective, multicentrique incluant l’intégralité des blessés de guerre pris en charge entre juillet et novembre 2017. Etaient colligés le type de lésions, le score ISS, la catégorisation de triage, les actes thérapeutiques réalisés, le devenir des patients et les retours d’expérience.

Résultats : 310 blessés ont été inclus (ISS moyen 21,1, méd. 9 [e-t 22,2]) dont 26% atteints au thorax, 17% à l’abdomen, 26% au crâne, 58% aux membres et 5% brulés. Plusieurs lésions étaient cumulées dans 213 cas (69%). Le mécanisme vulnérant était une explosion dans 82% des cas et à 18% une balle. Dès le triage, 33% (103) des blessés étaient en Urgence Absolue, 58% (181) en Urgence Relative et 8% (26) morituri. 28% avaient une instabilité hémodynamique. L’échographie a été utilisée chez 190 blessés (61%) en aide au triage et en a modifié la priorisation dans 38% des cas. Durant la prise en charge initiale, 22 (7%) patients ont nécessité des soins simples, 213 (69%) du DCR et 75 (24%) du DCS. Parmi les traitements préhospitaliers «d’exception», ont été mis en œuvre la transfusion précoce dans 35 cas (11%) dont 20 à l’aide de sang total, 4 thoracotomies de ressuscitation (1 succès), 5 coniotomies et 20 drains thoraciques (1 suivi d’autotransfusion). Nos équipes disposaient de Ressucitative Endovascular Ballon Occlusion of Aorta REBOA mais n’ont pas eu l’occasion de le mettre en place.

Discussion : La répartition et la gravité des lésions des blessés de guerre met en avant l’importance du DCR : si 100% des blessés graves nécessitent des soins de DCR, seul 1/4 nécessite un geste chirurgical type DCS. L’intérêt de l’échographie portable en triage est largement confirmée et des thérapeutiques d’exception rarement usitées en préhospitalier, bien que recommandées par la littérature, sont réalisables notamment en milieu isolé.

Conclusion : Cette expérience exceptionnelle va permettre d’adapter procédures et pédagogie pour les futures équipes déployées.


Gabriel MORAND (Bayonne), Christophe DUBECQ, Nicolas RIBAUD, Mathieu MERIC, Pierre-Emmanuel COZ, Emmanuel HORNEZ, Emmanuel BATJOM, Michel GROUD
16:00 - 17:30 #13567 - CP129 Orientation des traumatisés du membre supérieur (épaule exclue) dès l'accueil en radiologie par l'infirmière organisatrice aux urgences : ETUDE ONTARIO.
CP129 Orientation des traumatisés du membre supérieur (épaule exclue) dès l'accueil en radiologie par l'infirmière organisatrice aux urgences : ETUDE ONTARIO.

Introduction : L’objectif principal de cette étude est de déterminer l’effet d’un protocole de demande anticipée de radiographies par l’IOA sur le temps de prise en charge médicale et le temps de passage global des patients ayant un traumatisme isolé du membre supérieur. Matériel et Méthode : Cette étude monocentrique a été réalisée en deux phases : une phase rétrospective / avant (de décembre 2016 à janvier 2017) et une phase prospective / après (de mai à juin 2017). Les patients de plus de 18 ans, valides, ayant consulté au SAU pour un traumatisme du (ou des) membre(s) supérieur(s) (épaule exclue) de moins de 48h et présentant au moins deux critères parmi douleur, tuméfaction, déformation ou impotence fonctionnelle étaient inclus. Résultats : 213 patients ont répondu aux critères d’inclusion : 112 en phase 1 et 101 en phase 2. Le temps médian de passage global a diminué de manière significative entre la phase 1 (188 minutes) et la phase 2 (124 minutes) (p < 0,001) ainsi que le temps médian de prise en charge médicale (76 minutes à 17 minutes). Plus de 90% des IDE et plus de 75% des médecins estiment que le protocole a un intérêt pour diminuer le temps de passage des patients ainsi que pour améliorer leur prise en charge. Un tiers des IDE considère que ce protocole entraine une surcharge de travail pour l’IOA et une surprescription de radiographies. Par ailleurs, la majorité des IDE est favorable à la poursuite de ce type de protocoles dans le service. Discussion : Cette réduction du temps médian de passage global est essentiellement due à une diminution du temps médian de prise en charge médicale qui diminue de plus de 75%. L’impact de l’application du protocole sur la prescription de radiographies n’a pas été évalué. Cependant, aucun des médecins interrogés n’estime que le protocole entraine une surprescription de radiographies. Conclusion : Cette étude suggère que l’application d’un protocole de demande anticipée de radiographies par l’IOA chez les patients ayant un traumatisme du membre supérieur (épaule exclue) permet de réduire de manière significative le temps de prise en charge médicale et le temps de passage global au SAU.


Anouck MINTANDJIAN (Paris), Irwin MEWASING, Maëlle VALENTIAN, Eric BURGGRAFF, Delphine PASSOT, Patrick RAY
16:00 - 17:30 #13645 - CP130 Evaluation d’une fiche médicale de l’avant : une étude expérimentale en double cross over comparant deux outils.
CP130 Evaluation d’une fiche médicale de l’avant : une étude expérimentale en double cross over comparant deux outils.

OBJECTIFS: Une situation sanitaire exceptionnelle (SSE) impliquant de nombreuses victimes entraîne un dépassement des moyens de soins, qui rend difficile le suivi de la prise en charge au moyen d’un dossier médical dans sa forme habituelle. Cependant l’identification, la priorisation des soins, le bilan lésionnel, les soins effectués sur site et l’orientation du patient sont les éléments essentiels qui doivent être consignés dès le début de sa prise en charge. Les fiches médicales de l’avant (FMA) regroupent différents systèmes de traçabilité développés en médecine de catastrophe, avec peu de comparaisons en terme d’efficacité. Notre objectif était de comparer l’efficacité de la fiche développée dans notre Groupement Hospitalier de Territoire (Fght) par rapport à la fiche TANIT®, la plus vendue en France. L’objectif principal était le nombre de patients pris en charge avec chaque FMA sur le temps imparti. Les objectifs secondaires étaient le nombre d’éléments renseignés dans chacune des sous-parties, le ressenti subjectif de chacun des médecins sur l’utilisation de chacune des FMA.

METHODE: Nous avons mené une étude expérimentale croisée en double cross over à partir d’exercices de simulation afin de comparer ces 2 FMA. Chaque groupe de médecin devait tracer la prise en charge d’un point de rassemblement de 25 victimes grâce à un type de FMA. Chacun des médecins, naïf de ces FMA, recevait une formation identique sur chacun des deux supports. Médecins, victimes et FMA étaient croisés afin de maintenir une comparabilité des résultats, à l’aide du test du chi deux.

RESULTATS: Dans le même temps imparti sur les 4 séances de simulation, sur 216 FMA obtenues, 61% étaient des Fght et 39% des TANIT (p<0,01). La traçabilité des noms (respectivement 98% ; 93% ; p=0,16) et prénom (89% ; 80% ; p=0,07) ne montraient pas de différence. En revanche le bilan lésionnel (64% ; 17% ; p<0,001), les gestes de sauvetages réalisés (42% ; 20% ; p<0,001), les traitements administrés (93% ; 79% ; p=0,03), le mode d’évacuation (18% ; 5% ; p<0,001) étaient plus renseignés dans notre Fght. Le ressenti des médecins utilisateurs en insu concernant la facilité d’apprentissage (p<0,01), la rapidité d’utilisation (p<0,01), la fiabilité ressentie (p=0,04) est en faveur de la Fght.

CONCLUSION: Après un travail de réflexion sur la construction d’une nouvelle FMA pour notre secteur, cette étude de comparaison avec notre ancien outil nous a permis de valider la mise en place de notre nouvel outil.


Antoine AUBRION (Caen), Aurore MEIRA, Vladimir MANSOUR, Richard MACREZ, Eric ROUPIE
16:00 - 17:30 #13756 - CP131 Impact de la mise en place d’un Médecin de Coordination et d’Orientation à l’accueil du service des urgences adultes sur les délais de prise en charge.
CP131 Impact de la mise en place d’un Médecin de Coordination et d’Orientation à l’accueil du service des urgences adultes sur les délais de prise en charge.

Introduction : Pour faire face à un afflux de plus en plus important de patients, un poste de Médecin de Coordination et d’Orientation (MCO) a été créé à l’accueil du service des urgences adultes. L’objectif de cette étude était d’en évaluer l’impact sur les délais de prise en charge des patients.

Matériel et Méthode : Cette étude monocentrique, rétrospective, de type avant après réalisée sur deux années consécutives, (1 an avant - 1 an après) a analysé l’évolution des délais de prise en charge des patients, du pourcentage de réorientation et du nombre de patients “partis sans attendre” sur ces deux périodes. Un score de propension a été utilisé, en prenant en compte les facteurs confondants de l’analyse univariée (âge, classification CCMU et CIMU).

Résultats : En tout, 21287 dossiers ont été recueillis la première année, et 22288 la seconde année. Après application du score de propension, 18637 dossiers ont été analysés pour chaque période. La mise en place du MCO s’est accompagnée d’une baisse du délai avant premier contact médical de 15 min, du délai de prise en charge médicale de 23 min et du délai de passage global dans le service de 33 min (Tableau). Notre étude n’a pas montré d’amélioration significative du nombre de patients “partis sans attendre” ou du nombre de réorientations.

Conclusion : Le MCO permet d’améliorer de manière significative les délais de prise en charge aux urgences. Cette organisation mériterait d’être expérimentée de manière plus large.


Deirdre STRASTERS LE BRETON (Poitiers), Arnaud CHAUDET, Nicolas MARJANOVIC, Olivier MIMOZ
16:00 - 17:30 #13767 - CP132 Adaptation en temps réel de la présence médicale en fonction de l’activité : pertinence du déclenchement et efficacité du dispositif au sein d’une Structure d’Urgences pédiatriques.
CP132 Adaptation en temps réel de la présence médicale en fonction de l’activité : pertinence du déclenchement et efficacité du dispositif au sein d’une Structure d’Urgences pédiatriques.

Introduction : L’adaptation du nombre de médecins présents aux urgences en fonction de l’activité est une problématique majeure, en particulier dans les Structures d’Urgences (SU) pédiatriques lors des épidémies saisonnières. Nous avons mis en place sur le secteur pédiatrique de notre SU la possibilité d’extension des horaires de présence d’un médecin de 22h à 0h30, dans le cadre d’un «plan hivernal». Le déclenchement de cette mesure, non systématique, était laissé à l’appréciation quotidienne du médecin en charge de la pédiatrie, en fonction de l’activité à 22h. L’objectif de notre étude était d’évaluer la pertinence de son appréciation pour le déclenchement du dispositif, et son efficacité sur l’activité.

Matériel et méthode : Etude observationnelle, prospective, menée du 1er novembre 2016 au 31 mars 2017 dans notre SU. Evaluation de la pertinence de l’appréciation du médecin sur le déclenchement du dispositif à 22h par la comparaison statistique entre les groupes « déclenchés », et « non déclenchés » (critères d’évaluation : Nombre de Patients Présents (NPP) sur les secteurs pédiatrique et adulte à 22h, nombre d’entrées pédiatriques entre 20h et 22h, nombre d’enfants en attente de plus de 2h à 22h). Evaluation de l’efficacité du dispositif par la comparaison de ces mêmes groupes à la fin de la période de déclenchement (critères d’évaluation : NPP à 1h, nombre d’entrées entre 22h et 1h).

Résultats : 5358 enfants ont été admis dans la SU sur la période d’étude. Le taux de déclenchement du dispositif était de 31%. Le NPP à 22h était significativement plus élevé les jours de déclenchement sur les secteurs pédiatrique (9 vs 6, p=5.10-5), et adulte (34 vs 27, p=1,95.10^-5), de même que le nombre d’entrées entre 20 et 22h (4,7 vs 3,7, p= 0,047), et le nombre d’enfants en attente de plus de 2h à 22h (1,58 vs 0,88, p=0,03). Il n’existait plus de différence entre les 2 groupes à 1h (NPP à 1h, 3 vs 2, p=0,24), alors que le nombre d’entrées entre les deux groupes n’était pas significativement différent entre 22h et 1h (8,3 vs 9,5, p= 0,71).

Conclusion : L’appréciation des médecins pour déclencher le dispositif est pertinente, et concorde avec les données de la littérature sur la fiabilité du jugement des soignants dans l’évaluation d’un état de tension. La présence d’un médecin supplémentaire de 22h à 0h30 permet de revenir à l’activité sans déclenchement du dispositif, témoignant de son efficacité. Il sera reconduit et adapté selon l’évolution de l’activité.


Bénédicte FLAMAND (Bourg-en-Bresse), Sabine JARDEL, Arnaud BERTHIER, Alban GUIBERT
16:00 - 17:30 #13932 - CP133 Accessibilité fine en préhospitalier : lien entre architecture urbaine, typologie des difficultés d’accès en SMUR et temps d’arrivée auprès du patient. Etude de cohorte multicentrique.
CP133 Accessibilité fine en préhospitalier : lien entre architecture urbaine, typologie des difficultés d’accès en SMUR et temps d’arrivée auprès du patient. Etude de cohorte multicentrique.

Introduction : En milieu urbain, les difficultés d’accès (DA) sont fréquentes et semblent retarder l’arrivée des SMUR auprès du patient. Ce délai pourrait être péjorativement associé au pronostic de certaines pathologies urgentes. En anticipant les DA, les SAMU SMUR pourraient optimiser leurs temps de réponse. Or, les déterminants architecturaux des DA sont inconnus en Europe.

Cette étude visait à établir une typologie des DA rencontrées par des SMUR urbains puis de comparer les délais d’arrivée auprès du patient selon l’existence de ces difficultés.

 

Méthode : Etude de cohorte prospective multicentrique concernant les patients pris en charge par un SMUR en milieu urbain. Recueil des caractéristiques géographiques et architecturelles du lieu d’intervention, des types de DA, des heures de stationnement et de contact patient par un registre rempli par les médecins SMUR. Comparaison des délais selon l’existence de DA.

 

Résultats : 2436 patients inclus par les deux SMUR d’un département urbain entre le 01/01/2016 et le 01/01/2017.

Discussion : Les DA étaient fréquemment rencontrées par les équipes SMUR. Elles concernaient les groupements d’immeubles à caractère social de plus de 7 étages et touchaient principalement la composante piétonne intérieure du trajet. Les DA allongeaient le délai d’arrivée auprès du patient. Les temps de réponse des SAMU SMUR pourraient être améliorés par la cartographie et l’anticipation graduée de ces DA dès réception de l’appel.


Matthieu HEIDET, Elise BRAMI (Paris), Mohamed KHALID, Nicolas GAZIN, Michel DRU, Charlotte CHOLLET-XÉMARD, Thierry DA CUNHA, Jean MARTY
16:00 - 17:30 #14062 - CP135 Triage des patients traumatisés graves pris en charge par une équipe SMUR : évaluation de la maturité d’un réseau régional de traumatologie sévère.
CP135 Triage des patients traumatisés graves pris en charge par une équipe SMUR : évaluation de la maturité d’un réseau régional de traumatologie sévère.

Introduction : Le sous-triage d’un patient traumatisé sévère est la sous-estimation de sa gravité. Nous avons émis l’hypothèse que le sous-triage s’amenuisait tous les ans depuis la mise en place de notre réseau de traumatologie sévère, visant l'objectif recommandé d’un taux annuel inférieur à 5%. 

Matériel et méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle multicentrique menée de 2011 à 2016. Ont été inclus tous les patients traumatisés sévères (ISS > 15) pris en charge par une équipe SMUR de la zone sanitaire du réseau. L'objectif principal était d'étudier la maturité de celui-ci à travers le taux de sous-triage depuis la mise en place du registre. Nous avons évalué secondairement les facteurs prédictifs de sous-triage.

Résultats : Notre étude a inclus 1900 patients. Ils étaient majoritairement des hommes (74%), jeunes (médiane à 41 ans), présentant un traumatisme fermé pour 92% d’entre eux et dont le mécanisme était accidentel à 73%. Le score ISS médian était de 25. Le score MGAP médian était de 27. Au total, le taux de sous-triage était de 6,05%.  Il a baissé de 8,3% en 2011 jusqu’à 3,04% en 2016. Deux critères prédictifs du risque de sous-triage ont été identifiés : le transport routier, par opposition au transport héliporté et l’absence de réalisation pré-hospitalière d’une FAST échographie (9,9% vs 1,8%, p=0,01).

Conclusion : Notre étude est originale car aucune étude française ne s’est intéressée à la maturité d’un réseau de traumatologie sévère sous l’angle du sous-triage. Nous avons montré une tendance linéaire à la baisse du taux de sous-triage pendant les six années d’étude. Aussi, la définition choisie du traumatisme grave (ISS > 15)) rend notre étude comparable à la littérature. Contrairement à plusieurs études, l’âge avancé n’était pas un facteur de risque de sous-triage. Les patients ayant bénéficié d’une FAST échographie était mieux triés. Une étude de mortalité serait intéressante pour définir un lien entre le sous-triage et une éventuelle surmortalité.


Axel BENHAMED (Quebec, Canada), Laurie FRATICELLI, Patrice SERRE, Magali BISCHOFF, Carlos EL KHOURY, Karim TAZAROURTE, Laurent JACQUIN, Groupe RESUVAL
16:00 - 17:30 #14273 - CP136 Pertinence et impact de la prescription anticipée de la radiographie par l'iao sur les traumatismes isolés des membres.
CP136 Pertinence et impact de la prescription anticipée de la radiographie par l'iao sur les traumatismes isolés des membres.

Introduction: 

La gestion de la surcharge aux urgences se fait à différents niveaux du parcours de soin du patient. Pour optimiser la prise en charge des patients consultants aux urgences pour un traumatisme isolé d'un membre, la prescription anticipée de radiographie dès la prise en charge à l'accueil des urgences a été évoquée. L'objectif est d'évaluer l'adéquation entre la prescription de radiographies que recommanderait l'IAO dès l'accueil et les radiographies réellement prescrites par le médecin prenant en charge un patient présentant un traumatisme isolé d'un membre. 

Matériel et méthode:

Il s'agit d'une étude observationnelle, prospective menée dans un service d'accueil des urgences adultes. Pour tous les patients consultant pour un traumatisme d'un membre isolé, lors du triage initial on demandait à l'IAO si une radiographie était nécessaire ou non et pour quelle articulation. Le patient suivait toujours le parcours habituel et bénéficiait ou non d'une radiographie après évaluation médicale. Le critère de jugement principal était la concordance entre la prescription (théorique) de radiographie selon un protocole par l'IAO et une presciption médicale, évaluée par un test de Kappa-Cohen. Le critère de jugement secondaire était le gain de temps théorique sur la durée de séjour aux urgences du patient. 

Résultats:

Sur la période d'étude, pour 67,6% (46/68) des patients, la prescription via le protocole par l'IAO et la prescription médicale concordaient. Test kappa=0,32 (IC95%[-0.09 - 0.48];p=0,23). En cas de fracture avérée, le taux de concordance augmentait de 93,3% (p=0,002). Le gain de temps théorique sur la durée de séjour aurait été de 87 minutes sur les 138 minutes d'attente moyenne. 

Conclusion:

Pour la prise en charge des mono traumatismes, la prescription anticipée de radiographies dès la prise en charge par l'IAO est faiblement concordante. Il est donc nécessaire d’adapter le protocole et de former au préalable les IAO. 


Chiraz AL HAKIM (Paris), Pauline MOREAU-AELION, François ARNOULD, Richard CHOCRON, Anne Laure FERAL-PIERSSENS, Philippe JUVIN
Salle 253

"Vendredi 15 juin"

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AMS-57
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 57
Je fais un diaporama et il déchire !

Coordonnateur : Frédéric LAPOSTOLLE (Coordonnateur, Bobigny)
Conférencier : Frédéric LAPOSTOLLE (PU-PH) (Conférencier, Bobigny)
Préparer un diaporama attractif : maitriser le fond, la forme et l'outil.
Salles 221-222-223

"Vendredi 15 juin"

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AMS-41
16:00 - 17:30

Atelier Médico-Soignants 41
Hypnose aux urgences

Coordonnateur : Nazmine GULER (Coordonnateur, Metz)
Conférenciers : Nazmine GULER (Doctor) (Conférencier, Metz), Sandrine WEBER (MEDECIN PH URGENCES) (Conférencier, Metz-Thionville)
Vous convaincre de vous former à l'hypnose car elle permet un gain de temps et de médicaments et parallèllement une amélioration du confort du soignant et du patient.
Bases neuroscientifiques de l'hypnose.
Indications et contre-indications de l'hypnose aux urgences.
Formations recommandées.
Salle 342B

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AM-03
16:00 - 17:30

Atelier Médecins 03
Ecg de l’ischémie myocardique

Coordonnateur : Frédéric ADNET (Coordonnateur, Paris)
Conférencier : Frédéric ADNET (Chef de service) (Conférencier, Paris)
Reconnaître les signes prédictifs d'une ischémie myocardique lors de l'analyse d'un ECG sans sus décalage du segment ST.
Savoir différentier les troubles de la repolarisation entre une HVG et une ischémie myocardique.
Savoir reconnaître une repolarisation précoce et savoir la distinguer d'une ischémie coronarienne. Connaître les caractéristiques d'une onde T d'ischémie précoce.
Salle 343

"Vendredi 15 juin"

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AM-10
16:00 - 17:30

Atelier Médecins 10
Sédation procédurale

Coordonnateur : Vincent BOUNES (Coordonnateur, Toulouse)
Conférenciers : Vincent BOUNES (CHEF DE SERVICE) (Conférencier, Toulouse), Emilie DEHOURS (Médecin) (Conférencier, Toulouse)
Rappeler les indications et modalités de réalisation de la sédation procédurale.
Préciser la place des médicaments les plus utiles (propofol, kétamine, etc.) au travers de cas cliniques vidéo interactifs.
Proposer les bases d’un protocole de sédation procédurale que chaque intervenant ramènera dans son centre afin de le faire valider par les partenaires de son institution.
Salle 352A

"Vendredi 15 juin"

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PM33
16:00 - 17:00

Posters Médecins
SCA & biomarqueurs

Modérateur : Gilbert LECLERCQ (Bobigny)
16:00 - 17:00 #13591 - P275 Le dosage de troponine après électrisation : évaluation des pratiques professionnelles et intérêt médical.
P275 Le dosage de troponine après électrisation : évaluation des pratiques professionnelles et intérêt médical.

Introduction : L’intérêt du dosage de la troponine après une électrisation est sujet à controverse. Certains auteurs estiment que son dosage n’est pas utile au décours d’une électrisation, alors que d’autres recommandent son évaluation systématique. Son élévation paraît être un phénomène rare au décours d’une électrisation. Sa capacité à prédire la survenue d’un événement cardiaque reste inconnue. Notre objectif est d’évaluer les pratiques professionnelles concernant son dosage chez l’adulte et l’enfant au décours d’une électrisation vue aux urgences, ainsi que de déterminer ses performances pronostiques.

Méthode : Nous avons inclus rétrospectivement tous les sujets admis aux urgences adultes et pédiatriques d’un hôpital entre 2005 et 2017 et diagnostiqués (codes CIM10) : W85, Exposition aux lignes électriques ; W86, Exposition à d'autres formes précisées de courant électrique ; W87, Exposition au courant électrique, sans précision ; T75.4, Effets du courant électrique.

Résultats : 205 patients ont été inclus dont 161 adultes et 44 enfants. Le dosage de la troponine était pratiqué chez 151 sujets. Chez l’adulte le taux de dosage était de 74% IC95(67-80) et chez l’enfant de 73% IC95(58-84) (p=0,85). La troponine était élevée chez 5 sujets ce qui représente 3% IC95(1-8) des patients dont un dosage avait été effectué. Ces 5 sujets étaient tous des adultes, aucun enfant n’avait une élévation de la troponine. Les patients avec une élévation de la troponine étaient plus âgés avec une médiane à 61 ans interquartile(IQR)(38-78) contre 27,5 ans IQR(18,5-40) chez les autres (p=0,01) ; ils avaient plus fréquemment des antécédents cardio-vasculaires (60% contre 6% ; p=0,004) et des brulures (100% contre 32% ; p=0,004). Ils ont développé également plus d’évènements cardiaques (60% contre 1% ; p=0,0002) et de décès (20% contre 0% ; p=0,03). La sensibilité et spécificité de l’élévation de la troponine pour prédire un évènement cardiaque était de 60% IC95(15-95) et 99% IC95(96-100) respectivement. Les rapports de vraisemblance positif et négatif étaient de 43,8 IC95(9,3-206,6) et 0,4 IC95(0,1-1,2) respectivement.

Conclusion : L’élévation de la troponine après électrisation est un événement rare. Sa sensibilité reste imprécise mais sa forte spécificité pour prédire un événement cardiaque suggère que son dosage ne pourrait être réservé qu'aux patients à haut risque. Une étude prospective de plus grande ampleur serait nécessaire afin d’établir des recommandations.


François JAVAUDIN (Nantes), Stéphanie KALWANT, Quentin LE BASTARD, Eric BATARD, Idriss ARNAUDET, Emmanuel MONTASSIER
16:00 - 17:00 #13650 - P276 Profil clinique et pronostic des patients pris en charge pour SCA sans sus décalage du segment ST troponine positive.
P276 Profil clinique et pronostic des patients pris en charge pour SCA sans sus décalage du segment ST troponine positive.

INTRODUCTION: L'objectif est de comparer les syndromes coronariens aigus sans sus-décalage du segment ST avec troponine positive (Non-ST-segment Elevation Myocardial Infarction NSTEMI) admis initialement aux urgences (SAU) puis secondairement transférés aux Soins Intensifs Cardiologiques (SIC), avec ceux admis directement au SIC.
MATÉRIEL ET MÉTHODE: Étude observationelle, descriptive, rétrospective monocentrique dans un CHU entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016. Les caractéristiques cliniques et le pronostic des patients étaient comparés entre le groupe 1 (admission initiale au SAU) et le groupe 2 (admission initiale au SIC).
RÉSULTATS: 132 patients ont été inclus dans le groupe 1 et 140 dans le groupe 2. Les patients du groupe 2 présentaient plus de deux facteurs de risque cardiovasculaires (69,3 vs 49,2% ; p=0,001) dont une HTA (78,6 vs 59,1% ; p=0,001), une dyslipidémie (67,9 vs 51,5% ; p=0,006), un antécédent coronarien connu (52,9 vs 37,1% ; p=0,009) et une douleur thoracique typique (82,2 vs 65,1% ; p=0,042). Les patients du groupe 1 appelaient moins souvent le SAMU (55,3 vs 99,3% ; p=0,0001), étaient moins souvent transférés de façon médicalisée (6,1 vs 99,3% ; p=0,0001), présentaient une hémodynamique instable à leur arrivée (34,1 vs 20% ; p=0,009), 35,6% avaient des signes spécifiques de NSTEMI sur le premier ECG (vs 57,1% du groupe 2 ; p=0,003), leur première troponine positive était obtenue 16 minutes plus tard que le groupe 2 (p=0,0001), 86,8% bénéficiaient d'une coronarographie dans les 24 heures (vs 97,1% du groupe 2 ; p=0,002) et ils restaient plus longtemps hospitalisés (5 vs 4 jours ; p=0,01). Aucune différence significative n'a été retrouvée concernant les complications cardiaques, hémorragiques ou infectieuses.
DISCUSSION: Ces résultats sont en accord avec le registre FAST-MI 2015. La prise en charge doit être améliorée pour les patients arrivant par leur propre moyen et ceux transportés non médicalisés, dès le préhospitalier (campagnes de prévention en cas de douleur thoracique, perfectionnement des protocoles de régulation incluant le score TIMI, biologie délocalisée), comme en intrahospitalier (cycle de troponine H0-H1, réduction des délais de transfert au SIC, augmentation du nombre de lits en SIC).
CONCLUSION: Le pronostic des NSTEMI reste identique en fonction du lieu d'arrivée. Cependant des pistes d'amélioration existent pour diminuer la durée d'hospitalisation, les risques de surcharge des SAU et de complications.


Johanna BADIE (Marseille), Alexandre CHAGVARDIEFF, Sarah ASSAL, Delphine CLAESSEN, Justine MARTIN, Estelle PILARCZYK, Antoine ROCH, Nicolas PERSICO
16:00 - 17:00 #13819 - P277 Comparaison de la performance d’un algorithme versus l’intuition médicale dans le diagnostic de SCA non ST+ en pré-hospitalier.
P277 Comparaison de la performance d’un algorithme versus l’intuition médicale dans le diagnostic de SCA non ST+ en pré-hospitalier.

Introduction : En service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR), l’étiologie de la douleur thoracique est difficile à établir. Localement, la prise en charge préhospitalière de la douleur thoracique suspecte de SCA non ST+ bénéficie d’un algorithme qui les classe en 3 catégories : faible, intermédiaire ou forte probabilité de SCA non ST+. Pourtant les préconisations de prise en charge de cet algorithme ne sont pas toujours suivies par les médecins. L’objectif de cette étude est de comparer les performances diagnostiques de l’algorithme de probabilité calculée de SCA non ST+ versus la probabilité intuitive pour les douleurs thoraciques prises en charge en SMUR.

Matériel et méthode : Etude observationnelle prospective monocentrique en SMUR, incluant les patients ayant un motif de sortie primaire «douleur thoracique». Exclusion des patients avec douleur thoracique d’origine traumatique, SCA ST+, patients mineurs. Le critère de jugement principal était le diagnostic final de SCA. Les sensibilités (Se), spécificités (Sp) ainsi que l’indice de Youden ont été calculés. Le médecin SMUR devait renseigner les antécédents, l’interprétation de l’ECG, la persistance ou non de la douleur thoracique à son arrivée. Pour la probabilité intuitive, le médecin devait répondre à une question : «comment estimez-vous la probabilité de syndrome coronarien aigu ?» et donner une note de 0 «aucune chance que ce soit un SCA» à 10 «SCA certain».

Résultats : 303 patients sont inclus dans notre étude, 38 avec un SCA non ST+ (incidence 12,5%). Les sensibilités et spécificités pour l’intuition clinique sont respectivement de 50%, IC 95% [35-65%] et 93%, IC 95% [89-95%]. Les performances diagnostiques pour l’algorithme sont pour la sensibilité 68%, IC 95% [52-80%] et pour la spécificité 62%, IC 95% [56-67%]. L’indice de Youden est de 0,30 pour la probabilité calculée et de 0,43 pour l’intuition clinique.

Discussion : Ce résultat peut être surprenant, néanmoins le concept de «Gut feeling» a déjà été développé par d’autres études. Elles défendent le fait que les décisions médicales sont fondées sur des éléments objectifs et subjectifs. En SMUR, il faut une bonne spécificité afin d’identifier correctement les patients ayant un SCA non ST+ à haut risque et nécessitant une prise en charge sans passer par les urgences.

Conclusion : L’intuition de l’urgentiste en SMUR a une meilleure spécificité que l’algorithme de probabilité calculée pour diagnostiquer un SCA non ST+ à haut risque.


Olivier BRUNEL (Toulouse), Emilie DEHOURS, Sandrine CHARPENTIER, Vincent BOUNES
16:00 - 17:00 #13876 - P278 Evaluation de la valeur prédictive négative d’un dosage de Troponine I cardiaque de haute sensibilité, d’un score de probabilité pré-test (heart score), et de leur combinaison dans l’exclusion de SCA aux urgences.
P278 Evaluation de la valeur prédictive négative d’un dosage de Troponine I cardiaque de haute sensibilité, d’un score de probabilité pré-test (heart score), et de leur combinaison dans l’exclusion de SCA aux urgences.

Contexte : La suspicion de syndrome coronarien aigu (SCA) est une cause fréquente d'admission aux urgences et représente un défi pour les cliniciens et les ressources de soins de santé. Les stratégies visant à identifier les patients à faible risque et aptes à une sortie immédiate auraient des avantages majeurs.

 

Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective portant sur 430 patients admis aux urgences cardiologiques d’un centre hospitalier universitaire, du 1er janvier 2015 au 30 septembre 2015, quel que soit leur motif de consultation, avec au moins un dosage de troponine I cardiaque de haute sensibilité inférieur à la limite de détection (5ng/l), et après exclusion de toute suspicion de SCA avec élévation de segment ST. Heart score a été calculé pour tous les patients a posteriori.

Nous avons ainsi évalué la valeur prédictive négative (VPN) du score de probabilité pré-test défini par le Heart score, du dosage hypersensible de la troponine I cardiaque (hs-cTnI) et de leur combinaison pour le résultat primaire de tout évènement cardiaque indésirable majeur (infarctus du myocarde, nouvelle revascularisation coronaire, décès toutes causes) à 1 an.

 

Résultats : Parmi les 430 patients analysés, 33 et 41 patients avaient présenté respectivement un évènement cardiaque ischémique à 30 jours et à 1 an. La valeur prédictive négative (VPN) de la hs-cTnI seule était à 94,3% chez l’ensemble des patients et celle du Heart score ≤ 3 à 97,9%. La VPN des scores bas de Heart score (0-3) en association avec une troponine négative était plus élevée que celle du Heart Score ou de la troponine seuls. Cette

VPN est de 99,1% dans le groupe Heart score ≤ 3, 97,7% quand Heart score ≤ 4 et 95,0% quand Heart score ≤ 5.

 

Conclusion : Des concentrations plasmatiques de troponine I inférieures à la limite de détection en association avec un Heart score bas (≤ 3) permettent d’identifier les patients à très faible risque d'événements cardiaques pouvant sortir rapidement de l’hôpital en sécurité.  En revanche, dès que le Heart Score augmente, même avec une hs-cTnI « négative », la VPN est insuffisante pour autoriser une sortie sans évaluation complémentaire. La probabilité pré-test telle qu’évaluée par le Heart Score conditionne l’interprétation des valeurs de troponine dans la perspective d’exclure un SCA.


Sarah DJAZIRI (Lyon)
16:00 - 17:00 #13909 - P279 Impact du passage au dosage ultrasensible des troponines sur le temps de passage des patients consultant aux urgences pour une douleur thoracique.
P279 Impact du passage au dosage ultrasensible des troponines sur le temps de passage des patients consultant aux urgences pour une douleur thoracique.

Introduction : L’amélioration des techniques de dosages de troponines cardiaques est supposée permettre un diagnostic plus précoce de l’infarctus du myocarde. Ces performances impliquent une réduction de la spécificité du dosage. Notre étude a pour objectif d’évaluer l’impact du passage au dosage ultrasensible de troponine sur le temps de passage aux urgences des patients douloureux thoracique.

Méthodes : Etude observationnelle, monocentrique et rétrospective. Les patients admis aux urgences pour une douleur thoracique non traumatique ayant bénéficié d’au moins un dosage de troponine étaient inclus sur une période d’un an avant à un an après le changement de la méthode de dosage de la troponine. Le critère principal de l’étude était l’évolution du temps de passage aux urgences. Celle-ci étant évaluée par la significativité du paramètre « type de dosage » dans un modèle de régression multivarié du temps de passage aux urgences.

Résultats : De mars 2014 à mars 2016, 5153 patients ont été inclus. La corrélation entre temps prédit par le modèle de régression et le temps de passage effectif était de 0.68 [0.67-0.70]. Quinze facteurs indépendants explicatifs du temps de passage ont été identifiés. La méthode de dosage intervenait de manière significative, dans le sens d’un allongement du temps de passage sur la période « ultrasensible » (Odds Ratio 1.4 [1.1-1.9] p= 0.010). La proportion de dosage de troponine positif était plus importante sur la période ultrasensible (14% vs 18% p=0.001). Il a été réalisé un dosage de plus tous les 33 patients dans le groupe ultrasensible, p=0.036.

Discussion : Cette étude est, à notre connaissance, la première à évaluer l’impact du passage d’une méthodologie sensible à ultrasensible de la troponine. La perte de spécificité pourrait expliquer un nombre plus élevé de dosages supérieur à la norme et/ou répétés. La méthodologie de régression permet d’identifier l’effet du changement de méthode de dosage de manière indépendante. Cette étude reste cependant monocentrique et rétrospective.

Conclusion : La méthodologie de dosage ultrasensible de la troponine a été identifié comme étant un facteur indépendant d’allongement du temps de passage des patients se présentant pour douleur thoracique aux urgences. Cela suggère l’intérêt d’une rationalisation des prescriptions de cet examen complémentaire.


Camille PALOUS (Auch), Thomas MOUMNEH, Jérémie RIOU, Nathalie ANDREU, Pierre-Marie ROY
16:00 - 17:00 #14319 - P281 Etude de survenue des événements cardiovasculaires majeurs à court et moyen terme chez les patients ayant un SCA ST_ selon leur TIMI risque score.
P281 Etude de survenue des événements cardiovasculaires majeurs à court et moyen terme chez les patients ayant un SCA ST_ selon leur TIMI risque score.

Introduction :

Il est actuellement admis que le pronostic des SCA est lié au risque des patients estimé par les scores de risques. La prise en charge des SCA ST_ influence aussi le pronostic ultérieur. L’objectif de ce travail est de déterminer la valeur du score TIMI dans la prédiction de survenue des événements cardiovasculaires majeurs (décès, infarctus du myocarde, récidive angineuse, autre complication embolique) chez notre population de patients consultants aux urgences pour un SCA ST- à court et moyen terme.

méthodes :

Etude descriptive transversale. N= 500 patients de NSTEMI pris en charge au Service des Urgences. Les données générales, ainsi que cliniques et biologiques, ont été collectées. Le score de TIMI a été calculé dès l’admission. Les patients ont été pris en charge conformément au protocole du service. Un suivi à 6 mois et 1 an a été réalisé.

Résultats :

 âge moyen= 62 ans.sex ratio=1,5. Le groupe de faible risque (TIMI 0 - 2) comportait 79 malades (soit 16%), risque intermédiaire (TIMI entre 3-4) 247 malades soit 49.4% et le groupe à haut risque (TIMI >4) 174 malades soit 34.6%.Pour le groupe à faible risque on a la survenue de MACE, à 6 mois, dans 12% des cas, et pour le groupe à haut risque 25.8% avec une différence significative (p=0.014). A 12 mois, les valeurs étaient respectivement à 11.4%  et 32.7% (p=0.045).

On a noté qu’une élévation du score TIMI de1 point augmente le risque de survenue de MACE de 10.4%.

Conclusion :

 le score TIMI joue un rôle important dans la prédiction de survenue de MACE à un court et à moyen terme.


Cherifa BEN CHEIKH, Asma ZORGATI, Lotfi BOUKADIDA (Sousse, Tunisie), Hajer YAAKOUBI, Chawki EL MARZOUGUI, Riadh BOUKEF
16:00 - 17:00 #14326 - P282 Valeur pronostique de la heart fatty acid binding protein dans les syndromes coronaires aux urgences.
P282 Valeur pronostique de la heart fatty acid binding protein dans les syndromes coronaires aux urgences.

INTRODUCTION

De nouveaux marqueurs d’ischémie myocardique sont proposés pour la stratification du risque dans les syndromes coronariens sans sus décalage du segment ST (NSTMI), la Heart Fatty Acid Binding Protein (h-FABP) pourrait en faire partie.

OBJECTIF

Analyser l’habilité  del’h-FABP à prédire la survenue d’événement cardiovasculaire majeur (MACE)  à six semaines.

MATERIELS ET METHODES

 

Il s’agissait d’une étude prospective. Les patients âgés de 18 ans ou plus ayant un NSTEMI ont été inclus. Les patients instables sur le plan hémodynamique, insuffisants rénaux (clearance de la créatinine <30 ml/mn) ou en sepsis grave n’ont pas été inclus.

Un dosage de la h-FABP concomitant au dosage des troponines hypersensibles a été réalisé. On  a utilisé la technique immunoturbidimétrique ayant comme intervalle de mesure de [0,747-120 ng/ml]. Le critère de jugement était la survenue  de MACE  au bout de six semaines.

RESULTATS

Cinquante patients ont été inclus répartis en 33 hommes et 17 femmes. L’âge moyen était de 66 ans [49-91] et le sex ratio était de 1,94.Les facteurs de risque cardiovasculaires étaient l’HTA (68%), l’histoire familiale de maladie coronaire (54%) et le diabète (46%). Le motif de consultation était la douleur thoracique dans 66%. Quarante patients avaient des troubles de la repolarisation. Dix-neuf patients (38%) ont présenté un MACE à 6 semaines.

Vingt-six patients (32%) avaient une h-FABP positive.

La survenue de MACE et h-FABP était statistiquement associées (p=0,000) à 6 semaines.

L’aire sous la courbe ROCétait de 0,802 avec un intervalle de confiance à 95% de [0,675-0,929].

CONCLUSIONS

La h-FABP pourrait être un bon facteur prédictif de survenue des MACE à 6 semaines au court des NSTEMI.


Radhia BOUBAKER, Hamida MAGHRAOUI (Tunis, Tunisie), Khedija ZAOUCHE, Abderrahim ACHOURI, Yosra YAHIA, Amal BHIRA, Hadil MHADHBI, Kamel MAJED
16:00 - 17:00 #14335 - P283 La stratification du risque des syndromes coronariens aigus sans sus décalage du segment ST par l’urgentiste rejoint elle celle du cardiologue ?
P283 La stratification du risque des syndromes coronariens aigus sans sus décalage du segment ST par l’urgentiste rejoint elle celle du cardiologue ?

Introduction : La stratégie de prise en charge  du SCA non ST+doit être adaptée à l’évaluation du risque ischémique qui est une étape fondamentale. Le but de cette étude a été de comparer la stratification du risque du SCA non ST+ réalisée par l’urgentiste versus celle du cardiologue . 

Méthodologie : Il s’agit d’une étude prospective descriptive sur 2 mois incluant tous les patients qui ont consulté les urgences pour douleur thoracique aigue et chez qui le diagnostic de SCA non ST+ a été posé par le médecin urgentiste. Un dosage des troponines ultrasensibles a été réalisé pour tous les patients dès l’arrivé aux urgences et à la troisième heure. Une stratification du risque ischémique a été par la suite établie par l’urgentiste en se basant sur la survenue d’éventuelles complications, la présence ou non de facteurs de risque primaires ou secondaires, le score de GRACE et sur la positivité des troponines. Les patients ont été alors classés en 4 groupes : très haut risque, haut risque, risque intermédiaire et faible risque. Le cardiologue a été appelé dès l’arrivée du patient. Sa stratification du risque ischémique, ainsi que sa stratégie de prise ont été notées. La décision d’hospitalisation revenait au médecin senior cardiologue.  Le résultat des explorations réalisées en cardiologie en cas d’hospitalisation ont été récupérées par la suite. Tous les patients ont été contactés après un mois.

Résultats : Nous avons inclus 79 patients. L’âge moyen était de 67 ± 20 ans. 66 % des patients étaient de sexe masculin. 24% étaient coronariens connus.11 % des patients ont présenté une complication. La majorité des patients ont été classés à risque intermédiaire : 38 .6% par l’urgentiste versus 32% par le cardiologue sans différence significative. On n’a pas noté de différence significative entre  le cardiologue et l’urgentiste concernant la classification des autres  groupes de risque. 75% des patients ont été hospitalisés au service de cardiologie .Une  coronarographie a été faite pour 68 .3% des patients. la coronarographie était normale Chez 17 .3% des malades à risque intermédiaire en faveur de l’estimation du cardiologue .

Conclusion : Il n’y avait pas de différence significative concernant la stratification du risque ischémique du SCA non ST+ réalisée par l’urgentiste versus celle du cardiologue, cependant en se comparant au résultat final de la coronarographie, l’urgentiste surestimait le risque  intermédiaire.

 


Rim HAMMAMI, Houda NASRI (Tunis, Tunisie), Badra BAHRI, Houcem AOUINI, Hager TOUJ, Dhikra HAMDI, Olfa DJEBBI, Khaled LAMINE
Salle 352B-Zone poster 1

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Modérateur : Benoît VIVIEN (Adjoint du Chef de Service du SAMU de Paris, Responsable du SAMU Pédiatrique Régional IDF) (Paris)
16:00 - 17:00 #13597 - P284 Prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST de moins de six heures : analyse de registre.
P284 Prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST de moins de six heures : analyse de registre.

Introduction : La filiarisation des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) a permis une nette diminution de la morbi-mortalité au cours des 20 dernières années. L’objectif de notre étude était de décrire les caractéristiques de la filière de soins et des patients présentant un SCA ST+ de délai inférieur à six heures au sein d’un réseau de médecine d’urgence étendu sur un territoire de 6 100 km2 qui regroupe 10 services d’urgence adultes (SU), 4 services mobiles d’urgence et de réanimation (SMUR) et centré sur une seule salle de cardiologie interventionnelle.

Méthode : Analyse d’un registre incluant tous les patients ayant présenté un SCA ST + de moins de six heures. Les données de ce registre ont été recueillies de manière prospective, de mars 2013 à décembre 2016, par les urgentistes et les cardiologues du réseau sur une fiche standardisée.

Résultats : 417 patients ont été inclus avec un âge moyen de 61,6 (±12,9) ans. Le délai médian entre le début de la symptomatologie et le premier contact médical était de 30 minutes [12-90]. Parmi eux, 261 (62,6%) ont eu recours aux numéros d’urgence : appel au 15 pour 155 patients (37,2%) ou au 18 pour 106 (25,4%). La prise en charge médicale initiale a été effectuée par un SMUR pour 260 patients (62,4%) et par un SU pour 153 patients (36,7%). Le délai entre le début de la symptomatologie et la prise en charge médicale initiale était inférieur ou égal à deux heures pour 276 patients (66,2%). Une reperfusion a été réalisée pour 416 patients (99,8%) dont 185 (44,4%) par thrombolyse (suivie d’une angioplastie de sauvetage pour 67 (36,2%) d’entre eux) et 184 (44,1%) par angioplastie primaire. Le délai médian entre premier contact médical et reperfusion était plus court mais de manière non significative en cas d’un appel au 15 versus tout autre premier contact : 90 minutes [60-108] versus 108 minutes [60-192], p=0,10. Au total, 410 patients (98,3%) ont bénéficié d’une coronarographie et 54 patients (13%) ont été concernés par des complications majeures, rythmiques essentiellement. La mortalité, toute cause confondue de la prise en charge médicale initiale à la sortie du centre de cardiologie interventionnelle, était de 1%.

Discussion et conclusion : Dans notre territoire de santé, la filiarisation des SCA ST+ permet de limiter la morbi-mortalité immédiate. L’appel au centre 15 reste encore insuffisant : le promouvoir permettrait de réduire le délai d’accès à un traitement de reperfusion précoce.


Ludovic CAILASSON (ANNONAY), Raphaël LACHAND, Pascale CAVALLI, Clément FAYOLLE, Geneviève MARRONE, Karl ISAAZ, Alain VIALLON, Mikaël MARTINEZ
16:00 - 17:00 #13743 - P285 Facteurs prédictifs des syndromes coronaires aigus en régulation médicale.
P285 Facteurs prédictifs des syndromes coronaires aigus en régulation médicale.

Introduction :L’objectif de notre étude était d’étudier les caractéristiques épidémio-cliniques des appels pour douleur thoracique et de déterminer les facteurs prédictifs de survenue d’un syndrome coronaire aigu avec sus décalage du segment ST (SCA ST+).

Méthodes :

Etude prospective, mené sur 6 mois. Les paramètres recueillis étaient d’ordres démographiques et cliniques. Une étude multivariée a été réalisée à la recherche de facteurs prédictifs de survenue d’un SCA ST+. p < 0,05 a été considéré comme significatif.

Résultats :

Inclusion de 184 patients. L’âge moyen était de 56 ± 15  ans, le  sex ratio était de 2,7. Le tabagisme était le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent (41%) suivi par l’HTA (31%) et la coronaropathie (20%). La moitié des appels ont été effectué par des médecins et 43% des appels ont été faites dans les deux premières heures du début de la douleur thoracique. A l’arrivée de nos équipes d’intervention 5 patients étaient en arrêt cardiorespiratoire dont trois étaient en rapport avec un SCA ST+. Un sus décalage du segment ST a été identifié chez 59 patients (32%) dont 37% ont été admis directement en salle de cathétérisme.

En analyse multivariée, les facteurs indépendants de survenue d’un SCA ST+ étaient : l’âge supérieur à 65 ans (OR=1,55 ; IC : 1,02-2,38), le diabète (OR=5,25 ; IC : 1,61 - 17,06), le tabac (OR=2,78 ; IC : 1,03 - 7,5), la douleur typique (OR=4,68 ; IC : 1,09 - 21,67), persistance de la douleur de plus de 30 min (OR=63,31 ; IC : 13,51 - 29,49) et la présence de 2 FRCV ou plus (OR=1,31 ; IC : 1,04 - 1,72)

Conclusion :

Il faut poursuivre la recherche de critères prédictifs, afin de conserver une bonne sensibilité d’envoi de SMUR et d’améliorer la spécificité.


Yosra GUÉTARI, Yosra GUÉTARI (Tunis, Tunisie), Saida ZELFANI, Manai HÉLA, Salma JAZIRI, Mouna GAMMOUDI, Chedly GHANEM, Mounir DAGHFOUS
16:00 - 17:00 #14046 - P286 Peut-on prédire le délai ECG Qualifiant - Ponction pour les SCAST+ précoces ?
P286 Peut-on prédire le délai ECG Qualifiant - Ponction pour les SCAST+ précoces ?

Introduction : Pour les SCAST+, le choix entre thrombolyse et angioplastie dépend (notamment) du délai entre ECG Qualifiant et Ponction (délai EQ-P). Il existe peu de données sur les méthodes permettant d’estimer ce délai. Le critère le plus souvent cité est la durée du parcours prévu jusqu’à l’angioplastie la plus proche (DPP), la durée de parcours vraie (DPV) n’étant connue que rétrospectivement. Nous avons testé la DPP et cherché d’autres déterminants de ce délai EQ-P. Méthode : Analyse de 200 dossiers SMUR consécutifs de SACST+ avec douleur < 2 heures, adressés en angioplastie primaire. Parmi les paramètres testés (pour un lien avec le délai EQ-P) : la DPP (calculée par internet), la difficulté de brancardage (étage ou accès difficile) et l’heure non ouvrée (19h-7h et/ou samedi-dimanche-férié).Résultats : La corrélation DPP-DPV était de 0,52. Dans 23% des cas, l’angioplastie la plus proche était indisponible, la DPV était alors de 7 min > à DPP. La corrélation DPP-délai EQ-P était de 0,20. La DPV (le transport SMUR) ne représentait que 22% du temps médicalisé pré-hospitalier. L’impact des 3 paramètres testés en mode binaire (oui/non) sur le délai EQ-P est présenté tableau I.Discussion : Le seul paramètre lié au délai EQ-P (p < 0,05) est l’heure non ouvrée, mais son impact (+ 6 min) est assez faible. Nous n’avons trouvé aucun autre indicateur prospectif du délai entre ECG Qualifiant et Ponction : la distance à l’angioplastie la plus proche n’a aucune valeur prédictive ! 


Kolia MILOJEVIC (Versailles), François JAULIN, Ariane QUEFFELEC, Olivia DE CHANGY, Pauline SERIOT, Camille EVEILLEAU, Yves LAMBERT, Olivier RICHARD
16:00 - 17:00 #14091 - P287 Comment la rapidité de Prise en charge des patients avec un SCA avec Sus-décalage du segment ST peut-elle ‘’compenser’’ le retard de l’alerte ? Etude COMPENS.
P287 Comment la rapidité de Prise en charge des patients avec un SCA avec Sus-décalage du segment ST peut-elle ‘’compenser’’ le retard de l’alerte ? Etude COMPENS.

Introduction

La prise en charge des patients avec un syndrome coronaire aigu avec sus-décalage du segment ST (ST+) est conditionnée par deux délais : délai d’alerte (douleur – appel au 15) et délai de reperfusion (contact médical – angioplastie). L’interaction entre ces deux délais est majeure.

Objectif

Etudier si un délai de reperfusion court permet de compenser, au moins en partie, un délai d’alerte long.

Méthodes

Analyse des données d’un registre prospectif des 41 SMUR d’une région, 2003-2015

Inclusion : ST+ traité par angioplastie

Exclusion : transfert secondaire, traitement par fibrinolyse, absence de reperfusion, décès avant hôpital, délais inconnus

Analyse : patients classés en 16 groupes selon les quartiles de délai d’alerte (QA1 à QA4) et de délai de reperfusion (QR1 à QR4) croissants

Critère de jugement : mortalité hospitalière par sous-groupe

Résultats

28.789 patients inclus dans le registre dont 12.394 (43%) répondant aux critères de sélection.

9.727 (79%) hommes, 2.635 (21%) femmes ; âge médian : 60 (52-72) ans.

Délais d’alerte : 62 (25-170) min et de reperfusion : 92 (77-109) min ; valeurs par quartiles dans le tableau.

Mortalité : 539 (4%), variant de 1% dans le QA2-QR1 à 8% dans le QA1-QR4 (p < 0,0001 Khi2).

Relation exponentielle (R2=0,996) entre mortalité et quartile de délai de reperfusion (R2=0,96 par décile).

Conclusion

Augmentation exponentielle de la mortalité avec le délai de reperfusion. Des délais plus longs majorent la mortalité, quel que soit le délai d’alerte.


Aurélie LOYEAU (Paris), Sophie BATAILLE, L KLEIN, Virginie PIRES, Benoit SIMON, Gaelle LE BAIL, Yves LAMBERT, Frédéric LAPOSTOLLE
16:00 - 17:00 #14103 - P288 Intérêt pronostique de l'étendue du sous-décalage du segment st dans le syndrome coronarien aigue sans sus décalage du segment st.
P288 Intérêt pronostique de l'étendue du sous-décalage du segment st dans le syndrome coronarien aigue sans sus décalage du segment st.

INTRODUCTION: Le syndrome coronarien aigue sans sus-décalage du segment ST(NSTEMI) constitue le motif d'hospitalisation le plus fréquent aux urgences. De nombreux facteurs pronostiques ont été étudiés, cependant peu d'études se sont intéressés aux anomalies électriques du segment ST notamment l'amplitude et l'étendue du sous-décalage ST.

OBJECTIF: Etudier la valeur pronostique de l'amplitude et de l'étendue du sous décalage ST dans la survenue d'événements cardiovasculaire majeurs (MACE) définit par la survenue d'un accident vasculaire cérébral, d'infarctus de myocarde ou de décès à six mois.

MATERIEL ET METHODES: Etude prospective observationnelle sur cinq ans. Inclusion des patients admis pour NSTEMI. Recueil des caractéristiques épidémio-cliniques, biologiques et thérapeutiques. Répartition des patients en trois groupes selon le degré du sous-décalage ST: Groupe 1:Sous-décalage <1mm, Groupe 2:Sous-décalage [1-2mm], Groupe 3:Sous-décalage >2mm. Analyse multivariée par régression logistique multiple. Evaluation de MACE à six mois.

RESULTATS: Inclusion de 457 patients, âge moyen=61 +/-12 ans, sex-ratio=1,52. L'ECG était pathologique chez 368 patients (80%) avec respectivement n(%): Sous-décalage ST 240(52), ondes T négatives 90(20) et autres anomalies 38(8).

Les patients avec sous décalage ST avaient 2 fois plus de risque de MACE  que les patients avec autres anomalies électriques : OR ajusté = 2,53 ;  p=0,02 ;    IC95%  [1,6 ; 10,2].

Les patients ayant un sous-décalage ST>2mm avaient 7 fois plus de risque de développer un MACE à six mois (Odds ratio ajusté= 7, 07, p<0, 001, IC 95% [3,23-15,45]).

Les patients avec un sous décalage ST dans le territoire latéral  avaient plus de MACE par rapport aux autres territoires (OR= 1,25, p=0,04, IC 95% [1,06-2,30]).). Le pronostic était plus mauvais si le sous-décalage était présent dans plus de cinq dérivations (p=0,04).

CONCLUSION:

L'amplitude, le territoire latéral, et l'étendue du sous décalage du segment ST constituent des facteurs prédictifs de MACE à 6 mois dans le NSTEMI.

 


Asma ALOUI, Hanen GHAZALI (Ben Arous, Tunisie), Mouna GAMMOUDI, Ines CHERMITI, Marwa MABROUK, Mohamed MGUIDICH, Monia NGACH, Sami SOUISSI
16:00 - 17:00 #14113 - P289 Performance diagnostique de l’échocardiographie réalisée par des médecins urgentistes après une formation ciblée au niveau 1 de l’échocardiographie clinique en médecine d’urgence (ECMU).
P289 Performance diagnostique de l’échocardiographie réalisée par des médecins urgentistes après une formation ciblée au niveau 1 de l’échocardiographie clinique en médecine d’urgence (ECMU).

Introduction : L’évaluation hémodynamique par échocardiographie trans-thoracique (ETT) est recommandée en première intention pour identifier les mécanismes de défaillance circulatoire. En 2016, la SFMU a établi le champ des connaissances théoriques et pratiques que doit acquérir tout médecin urgentiste (MU). L’objectif de notre étude était d’évaluer la performance diagnostique de l’ETT réalisée par des MU après un modèle de formation limitée.

Méthodes : Etude prospective monocentrique au SAU d’un CHU. Le modèle de formation reposait sur un enseignement théorique de 4h, 2h de cas cliniques interactifs et 6h de pratique. Tout patient admis au SAU avec des critères cliniques d’insuffisance circulatoire aiguë bénéficiait successivement de 2 ETT réalisées par le MU et le médecin référent en échocardiographie. Chaque opérateur répondait à une série limitée de questions standardisées : fonction ventriculaire gauche et droite, taille des ventricules gauche (VG) et droit (VD), rapport VD/VG, mesure du diamètre de la veine cave inférieure (VCI), fuite valvulaire massive, épanchement péricardique. La concordance des propositions diagnostiques et thérapeutiques qui en découlaient a été évaluée à l’aide du test Kappa (IC 95%).

Résultats : Cinq MU ont réalisé en moyenne 17 ETT sur une période de 10 mois (85 patients inclus). L’évaluation de la fonction systolique des ventricules gauche et droit, de leur dilatation avait un agrément bon à excellent avec le référent (к ≥ 0,61). Un cas de valvulopathie aiguë sévère et une tamponnade ont été identifiés par le MU. La mesure du diamètre télé-expiratoire de la VCI et le collapsus inspiratoire avaient une concordance excellente entre MU et référent (к = 0,84 ; IC 95% 0,76-0,90). La détection du cœur pulmonaire aigu par le rapport VD/VG en coupe 4 cavités avait un agrément modéré (к = 0,53 ; IC 95% 0,32-0,68). L’évaluation d’une dysfonction systolique modérée du VG avait un agrément médiocre (к = 0,25). Dans 40% des cas, un impact thérapeutique a été observé.

Conclusion : Les résultats de cette étude suggèrent qu’une formation ciblée en échocardiographie associée à un compagnonnage délivré par un médecin expert au lit du malade permet aux MU de répondre aux objectifs de l’ECMU. Prolongement de l’observation clinique, cet examen pourrait permettre de mieux identifier les mécanismes de défaillance circulatoire et d’adapter la thérapeutique.


Thomas LAFON (Limoges), Mathilde HADJ, Alexandra APPERT, Vincent BIGRAT, Marine GOUDELIN, François DALMAY, Paul BOURZEIX, Philippe VIGNON
16:00 - 17:00 #14237 - P290 Titration morphinique au cours des syndromes coronariens avec sus-décalage du segment ST aux urgences.
P290 Titration morphinique au cours des syndromes coronariens avec sus-décalage du segment ST aux urgences.

Introduction : La prescription d’un opioïde par voie intraveineuse (IV) au cours des syndromes coronariens aigus avec sus-décalage du segment ST (SCA ST+) constitue un pilier du traitement. Dans certaines situations, la douleur n’est pas intense ne justifiant pas le recours à un morphinique.  

Objectif : Etudier le profil des patients présentant un SCA ST+ ne nécessitant pas le recours à un traitement morphinique.

Patients et méthodes : Etude prospective descriptive sur 8 ans. Inclusion des patients adultes admis pour SCA ST+ datant de moins de 12 heures. Traitement par morphine IV si échelle verbale simple (EVS) de la douleur ≥ 2. Comparaison des caractéristiques démographiques, des antécédents, des paramètres cliniques et des modalités thérapeutiques et évolutives entre les patients morphine + et les patients morphine-.

Résultats : Inclusion de 810 patients. L’âge moyen était de 60 +/- 12 ans. Le sex-ratio était de 4,7. Le délai médian de consultation était de 140 minutes. La stratégie de reperfusion était basée sur une fibrinolyse chez 72% des patients (n=581).La morphine IV a été indiquée chez 527 patients (65%). Le tableau 1 montre la comparaison entre les patients morphine+ et morphine-.

Conclusion : Les patients du groupe morphine- étaient plus fréquemment des femmes âgées et diabétiques. L’augmentation du seuil de perception de la douleur expliquerait le délai de consultation tardif et le mauvais pronostic.


Aymen ZOUBLI, Maroua MABROUK (Bizerte, Tunisie), Chiraz BEN SLIMÈNE, Ines CHERMITI, Ahlem AZOUZI, Mahbouba CHKIR, Mohamed MGUIDICHE, Sami SOUISSI
16:00 - 17:00 #14396 - P291 Comparaison de la pharmacothérapie adjuvante à la reperfusion dans le syndrome coronarien aigu avec sus décalage persistant du segment ST avec les recommandations.
P291 Comparaison de la pharmacothérapie adjuvante à la reperfusion dans le syndrome coronarien aigu avec sus décalage persistant du segment ST avec les recommandations.

Introduction :

Le Syndrome coronarien aigu avec sus décalage persistant du segment ST( SCA ST+) est une urgence thérapeutique.La pharmacothérapie adjuvante à la reperfusion a été déterminée par les recommandations.

Objectif : nous avons comparé la pharmacothérapie adjuvente à la reperfusion au cours du SCA ST+ aux urgences. 

Méthodes :

C’est une étude rétrospective et descriptive aux urgences incluant tous les patients présentant SCA ST+ pris en charge initialement aux urgences durant une année. la pharmacothérapie adjuvente à la reperfusion est l'ensemble du traitement pharmacologique  administré autre que la fibrinolyse, ou avant l'angioplastie primaire (ATC Iaire).

Résultats :

On a inclus 122 patients, 86,1% étaient de sexe masculin. L’âge médian était de 60 ±10ans.Les facteurs de risque cardiovasculaire observés étaient le tabagisme, le diabète et l’hypertension artérielle dans respectivement chez 69,7%, 39,3% et 32,8%.21,3% des patients étaient coronariens dont 54% étaient stentés.

L’EN était ≥ 7 chez 78% des patients. Le recours à la morphine pour le traitement antalgique s’est produit seulement chez 16,4% des patients. L’aspirine à la dose de 250 mg était administrée en intraveineux à tous les patients. .L’utilisation de l’héparine non fractionné comme bolus initial était de 95,1%.L’héparine à bas poids moléculaire était utilisée comme traitement anticoagulant dans 62,8% des cas. Pour le clopidogrel : 24,8% des patients traité par angioplastie primaire (ATC Iaire) et 49,6% de patients ayant bénéficié de fibrinolyse ont reçu 300 mg aux urgences, alors que 16,5% des patients bénéficiant d’ATC Iaire et 4,1% des patients fibrinolysés ont reçu 600 mg.Les bêta bloqueurs seulement chez 10% d’entre eux.Les statines étaient administrées chez 70,5% des malades avec une dose de charge de 80 mg dans 82,7%.concernant la reperfusion: La fibrinolyse était le moyen de reperfusion réalisée chez 66 personnes (54,1%), avec recours à la tenectéplase chez 65 patients et l’urokinase dans un cas, contre 45,9% d'ATC Iaire.

Conclusions :

La prise en charge du SCA ST+ nécessite une filière spécialisée au sein des urgences  pour une meilleure application des recommendations.


Abderrahim ACHOURI, Hamida MAGHRAOUI (Tunis, Tunisie), Abdelwaheb MGHIRBI, Radhia BOUBAKER, Khedija ZAOUCHE, Hadil MHADHBI, Yosra YAHIA, Kamel MAJED
16:00 - 17:00 #14400 - P292 Evaluation des délais de thrombolyse au cours des syndromes coronariens avec sus décalage ST.
P292 Evaluation des délais de thrombolyse au cours des syndromes coronariens avec sus décalage ST.

Introduction:L’évaluation de la qualité de la prise en charge des syndromes coronariens aigus avec sus décalage de ST (SCA ST+) aux urgences repose sur certains indicateurs tel que le délai de recours à une technique de reperfusion pharmacologique ou instrumentale.

Objectif:Evaluer le délai de thrombolyse au cours des SCA ST+ et identifier les facteurs liés au retard d’administration d’un fibrinolytique.

Méthode:Etude prospective observationnellemonocentrique.Inclusion des SCA ST+ datant de moins de 12 h thrombolysés aux urgences. Recueil des paramètres épidémio-cliniques et évolutifs. Le délai de thrombolyse (DT) est défini par le temps entre la réalisation de l’ECG qualifiant et l’administration d’un fibrinolytique. Ce délai est considéré retardé s’il dépassait 30 minutes (min).

Résultats:Durant la période d’étude (janvier2010-Décembre2016) , inclusion de 502 patients dont 75% thrombolysés par streptokinase et 25% par tenectaplase. L’âge moyen = 59 +/-11ans, Sex-Ratio =5. Le délai médian de consultation =120 min. DT moyen =31 +/-23 min. Etude comparative entre les patients thrombolysés dans les 30 min et ceux au-delà de 30 min a permis d’identifier les situations de retard de thrombolyse(Tableau 1)

Conclusion:Dans notre série le délai de thrombolyse est long. Ce retard est en rapport avec la présence d’une détresse vitale, d’une contre-indication relative à la fibrinolyse ou à une difficulté d’interprétation de l’ECG dans des situations particulières.


Chiraz BEN SLIMANE, Marwa MABROUK (Bizerte, Tunisie), Sami SOUISSI
Salle 352B-Zone poster 2

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